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Full text of "Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou"

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University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/dictionnairehist03beau 


DICTIONNAIRE 

HISTORIQUE   ET   GÉNÉALOGIQUE 

DES  FAMILLES  DU  POITOU 


DICTIONNAIRE 

HISTORIQUE    ET    GÉNÉALOGIQUE 

DES  FAMILLES  DU  POITOU 


PREMIÈRE    ÉDITION 


fkl    H.  BEUCHET-F1LLEAU  et  feu  Gh.  de  GHEUGE 


SECONDE  EDITION   ENTIEREMENT   REFONDUE,  CONSIDÉRABLEMENT  AUGMENTEE  ET  PUBLIEE 


Il      BEAUCHET-FILLËAU    et     Paul    BEAUCHET- FILLEAU 

AVEC    LE   CONCOURS   DES 

ItH.    PP.    Il     et   li.    BKA  UGHKT-PILLI 
DE    PLUSIEURS    MEMBRES    DES    SOCIETES    SAVANTES    DE    LA    PROVINCE 

ET     LA     COLLABORATION     POUR     LA     PARTIE     HÉRALDIQIK 

M 

M.  Maurice  de  tiOUTTEPA<iNO!S 


TOME    TROISIEME 


POITIERS 
iOCIÉTI    l;i;.\\i  A  I S I :    D'IMPRFMEKIE    ET    DE    LIBRAIHII 

I)     ET     8,     KUE     HENR1-OUDIN 
SEPTEMBRE    1905 


S11 


DICTIONNAIRE  HISTORIQUE  ET  GÉNÉALOGIQUE 
DES   FAMILLES   DU    POITOU 


i»  \i*  \ i»i i s,  i»  \ieit  \ i >i i    —  v.  i>  ,v   .j, 

R\UIK,  ■»  Aiilt  %■•■■•:.  m;  LABAOIE. 

DABB4VE.  —  Famille  ancienne  de  l'arron- 
dissement rie  Melle,  i|iii  adonné  en  1789  un  député  aux 
Etats  généraux. 

Blason.  —  D'après  un  cachet  :  d'azur  au  chevron  d'or, 
2  étoiles  en  chef,  et  en  pointe  une  harpe  de  même.  !  Arch. 
de  la  Roulièrc.) 

Dabbaye  (Jean),  habitant  a  Niort,  fut  témoin 
en  1379  d'un  accord  passé  rnlre  Robert  Eschallard  et 
M*  lean  RuHeteau,  de  Niort,  son  beau-frère.  (Plèc.  orig. 
V,  SOI.) 

Dahbaye  (Louis),  notaire  à  S' -Coûtant  (Deux- 
Sèvres),  vivait  en  1699  et  fut  inscrit  d'office  dans  l'Ar- 
moriai général  avec  le  blason  de  fantaisie  :  d'or  à  une 
église  de  gueules. 

Dabbaj  <■  (Jacques),  que  nous  croyons  fils  du 
précédent,  lut  notaire  et  procureur  à  Melle  eu  1740,  et 
eut  pour  enfant,  de  Julie  HoDERT,  Loiis-Jacijues,  qui 
suit. 

Dabbaye  (Louis-Jacques),  né  à  Melle  en  1736, 
fut  reçu  président  au  siège  royal  de  cette  ville  par  let- 
tres de  provisions  de  1762,  et  acquit  dans  ces  fonc- 
tions une  notoriété  qui  attira  sur  lui  l'attention  de  ses 
concitoyens.  Lors  de  la  création  des  assemblées  pro- 
vinciales en  1787,  il  fut  nommé  membre  des  communes 
à  l'assemblée  d'élection  de  S'-Maixcut  et  fit  partie  de 
ceux  qui  se  réunirent  à  Poitiers  en  17S9  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  généraux.  Il  fut  Un  des  députés 
du  tiers-état  du  Poitou  et  se  rendit  immédiatement 
k  Versailles,  où  il  prit  part  à  la  vérification  des 
pouvoirs  et  signftavee  ses  collègues  le  document  célèbre 
connu  sous  le  nom  de  «  Serment  du  Jeu  de  paume  ». 
Son  état  de  santé  étant  très  précaire,  il  donna  sa  dé- 
mission le  3  nov.  17S9,  c'est-à-dire  6  mois  a  peine 
après  son  élection,  et  se  retira  à  Poitiers,  où  il  mourut 

le  10  janv.  1818,  âgé  de   S2  ans.    Il  avait  été   t 

par  lelîoi,  en  1700,  l'un  des  commissaires  chargés  d'or- 
ganiser le  département  des  Deux-Sèvres.  Il  avait 
épousé  le  II  janv.  1763,  à  Poitiers,  Marie-Thérèse  Dès- 
champs,  fille  de  Jacques,  procureur,  et  île  Mario-Louise 
de  Veuassicr,  dont  il  eut  postérité  qui  était  encore 
représentée  en  1 889  par  Jacques  Dabbaye,  simple  cul- 
tivateur peu  lettré,  lequel  habitait  encore  la  maison  occu- 
pée autrefois  parle  notaire  son  aïeul.  (V.  Arch.  Politi- 
ques des  Deux-Sèvres.) 

■  »  %  itn.i  ,o-\.   —  Famille  de  l'échevinaga  de 

Niort,   qui   a  donné    a  cetto  ville  plusieurs  maires  et 
échevins.  Nous   la   croyous  différente  de   la  famille  I »  v 
billon    ou  ii'Anii.LoN   (voir    ce    nom),    qui  fut  anoblie 

DlcTlONN.    lilSTOH.    ET    GÉNÉAL.    DUS    FAMILLKS 


par  la  mairie  de  S'-Jean-d'Angély.  Les  documents  qui 
nous  ont  servi  sont  :  les  extraits  des  ai  cie  ts  ri  rjistres 
paroissiaux  de  Niort,  gracieusement  mis  à  notre  dis- 
position par  l'eu  M.  G.  Laurence,  une  senti  tee  de  M.  de 
Maupeou  du  22  mars  non,  don!  nous  possédons  la 
minute,  l'Armoriai  des  mines  de  Niort  publié  pat 
M.  Bonneau,  dans  les  Mémoires  de  la  Socii  t  -  de  S 

que  des  Deux-Sèvres  (qu ttienl  di\  aements 

inexacts),   et  les  notes  recueillies  par  nous. 

Cette  famille  ayant  eu  à  la  même  époque  plusieurs 
cousins  portant  le  même  prénom,  il  est  irrs  difficile  de 
distinguer  les  branches,  et  la  filiation  présumée  est  fort 
incertaine. 

Blason  :  d'azur  à  trois  papillons  d'argent,  2,  I.  (1>'!L>- 
zier,  Arm.  du  Poitou.)  Déclaré  par  Ga- 
briel Dabillou  à  Niort,  en  169S,  et  k  Paris 
par  François  Dabillou,  ancien  procureur 
en  Parlement.  On  a  cent  par  erreur  : 
a  d'argent  à  3  papillons  d'or  ». 

Dabillou  (François)  était  pair  de 
la  ville  de  Niort  dès  lb33,  d'après  les  registres  de 
délibérations.  (Laur.)  C'est  peut-être  lui  qui  eu  1545 
était  marié  a  Colette  La  Rousse. 

Dabillon  (Renée)  était  mariée  en  1578  à  Odet 
Savignon.  Elle  est  dite  en  1583  Dame  de  Villel'ollet 
(D.-S.). 

Dabillou  (Philippe)  était  en  1580  pair  du  corps 
de  ville  de  Niort,  d'après  les  registres  des  délibérations. 
(Id.) 

Dabillou  (Marguerite)  se  maria  avec  Jacques 
Allonneau,  dont  elle  était  veuve  le  16  avril  1583,  jour 
où  elle  consentait  à  un  échange  avec  François  Aymer. 
Ec.,  sgr  du  Corniott    ,c,e  Allonneau.) 

Dabillou  (Michel),  procureur  fabriqueur  de  la 
pss»  de  Cript  (D.-S.),  reçoit,  le  30  nov.  1591,  de  Jead 
l'apinault,  habitant  de  celte  paroisse,  7  écus,  8  sols  et 
11  deniers.  (Pièc.  orig.  dos.  64907.) 

Dabillon  (Ociavien)  épousa  Françoise  nu  Boua- 
niOALE,  De  de  Beauregard,  qui  est  dite  bisaïeule  mater- 
nelle de  Clauhe  Dabillon,  veuve  de  Jacques  Bereau, 
s' de  la  Rochetizon.  L'une  et  l'autre  sont  mentionnées  le 
22  nov.  1J92  dans  le  contrat  de  mariage  de  François 
Jannet,  s'  de  la  Chevallerie,  avec  Claude  Pichot,  fille 
de  René,  et  de  Françoise  Bereau.  (Chroniques  Bas-Poil., 
18S7,  28.) 

Dabillon  (René),  marié  il  Andrée  GoBSCHON, 
mourut  le  18  août  1617.  11  eut  pour  enfants  :  l"  André, 
né  le  S  fév.  1599;  2"  Louise,  née  le  2s  aoûl  1600,  qui 
épousa  Pierre  Gaseau  ou  Gazeau,  du  pays  du  Maine; 
3°  Jeanne,  4"  Jacquette,  (Laur.-) 


Dabillon  (Jean)   était  le  5  juin  1614 
du  Poitou.  —  t.  ill. 


q \  de 

I 


I>  Million 


François*   S   «on    II  esl  qualifié  d  ins         icti     d'hono- 
rable homme,  Ec,  s'  de  la  routière  el  de  Litnbai 
Il  êtail    pair  en    1602-1607,   fut  no  in    le  11 

juil.  1601,  i  i  l'étaii  -  ic  in   en  1642.    Id.) 
Dabillon    Xavier   rivail  en  1622.  (Id.) 
Dabillon  (Lo  t  âgé  de  2.7 

ans  lorsque,  le  29  août  1633.  a   Jacob  Lou- 

veau,    docteui  •  la   moitié    lui   ri 

conmu  héritier,  dans  la   succession  i  omme 

l  : is  L      ■    ■  -.   élu   dans 

■  :  *  y .  11  donna  aussi  quittance  d'une  somme  de  500 
liv.  que  lui  devait  I  (O.) 

Dabillon    S  sani 
au  mai  de  H  ni  elle  est  dite  cou- 

sine, avec  Pons  de  P    is,  Ei      G  effe  S*-M  i:\ent. 

Dabillon    i  Chamaillard,  lut  parrain 

D 

D:il>ill<>ii  à  Niort 

!  juration  de   Anne  Peni- 

Dabilion  (Madeleine)  I  I        es  The- 

1  l,  et  leur  nili   Madeleine  épousa  le 

i  ..  élu  h  S<-Maixent.  (Greffe.) 

!>:•  iiî Hou    i  i  le  n  juin  1 700  femme 

l  el    itremont 

h. -s  i.  1 1.  i  n.   de  S*-Maix 


g   I 


Branche  di  I  imiim  diere. 


1.  —  Dabillon  l  delà  Rocbe,  Pas- 
couinaj  D  immune 
de  Niorl   i  n   1535,  fut  m 

I 

D.-S.  E.  66.)  D  ii  Mai  ie 

l 

BÉ,   i|ni  sinl  ;  J"   M  uni  leai 

l'an.  l.i. ,  -  peut- 

clrc  Vincen  i,   rapp  n  lé  §  IV  ;  4     Jean,  rappo  I 
:."  M  uii.i  Kian:.  m  i 

i 

2.  —  Jt.il.ill.ii    \:.  Ire),  Ei  minay, 

I  Siorten  1517, 

::  m  1579,  puis  maire  et  es    taini   de  celle  ville 

en  1583.  1  ■  •'  André. 

i        :  Marié   a  Loui  e   Vicier,  fille   île  Jean,  s' des 

\         .  .  i    de  Mai  ie  Di  .m  cul  : 

I      Indre,    qui   suit;  2"    François,  s'  .:.    i 

la  seconde  branche,  ï  II;  3~  Marie,  qni  épousa 
93   Théodore  Berruyer,  s'  .lu  Lussay    Cberveox, 
l>.s     d  de  la  Plan. -h..  Conlon,  D.-S.),  ■ 
el  poss  ■    ri,  aufaubourgdu  Fort,  le  l'ai 

M.   Bonneau   ajoute  plusieurs   autres 

saits'iln'ya  pas  d'erreui  l  e      i  Ji  in,  tige 

de  la  branche  de  la  Toulière,  5  III. 

3.  —  Dabillon  (  .   sgr  de  Limbau- 

1  luches-Tonpinières   (Tborigné,    I) 

Champommier,  fut  pair  .1. 

juil.    li. 117.   nommé   maire   le    11  jui  devint 

échevin  en  1610.  Le  2  160Ï 

(le  niai:  itrand  de  la    1  .1,  aune  llélie, 

de  Surin.  (G1*  la  Fitte.)    An  I  12  Fran- 

n.isr  Chabot,  fille  de  Km  iç  is,  s'  d 

Barbe  Pellol  (G     >         l),  donl  il  1 

1622.  Entre  autres  nui.  ni 

avril  1602,  i]ui  épousa  1»;  117  fév.  1623  honorable  maître 


lllllll,M>i\ 


;  n  Meurgner?  élu  a  la  Rochelle,  et  il .la  le  3 

2  \m.iik,  né  le  2  juil.  1606,  docteur  en 
iprès  avoir  fait  se,  éludes  a  Poitiers,  se  lit 
et  lui  a  Bordeaux  pour  y  enseigner.  Elanl 
revenu  a  Niorl,  il  im  membre  du  Chapitre  de  Magné  el 
curé  de  .-('tic  paroisse  (1647-1653).  Il  a  composé  .lu.  ra 
Ouvrages  de  théologie  imprimés  à  Paris  on  1645,  qui 
eurent  beaucoup  de  vogne.  (Dict.  hist.  et  crit.,  brochure 
impr.  eu  isis,  chez  Morisset,  Niort  1  C'csl  lui  que 
M.  d'Orfeuille  appelle  Jean)  qui  publia  eu  1641  La 
Divinité  défendue  contre  les  alhèet,  dédiée  à  l'été 
que  de  Poitiers  Pai  ,  J  .  (Ignoré  de  Dreux  du 
1  .;    3"  François,  qui   suit;    4°   René,   né  le  31 

janv.  1609,  m  ctin  en  1626. 

1.   —   Dabillon  (Françoi       Ei      igr  de    Cham- 
pommier et  .:.     I  lut  é'Iu  pair  et   con 

10  : t  162 î.  el  nommé  re  en  1629    II 

était   depuis  le  il  juin    1625  lieutenant  de  la    seconde 

nie  catholique    11  fui  inhumé  le  19  nov.  1'  19  en 

de  N.  Pau  c     1  162  1    a  Marii   Brelay, 

il  en  eul   :  I    Indri  .  1  . ..  sgr  de  Cha  np  immier   el  de 

Limbaud  12         1625,  vivail  encore  en  1656, 

1        .  11  élail  déi  ■    le  7  mars   166!    I       ml 

:.    Mai  ie  lu  boi 
1  ouis  D  I  t.  II)  ;  2'Frani  ois,  qui  fui  par- 

le   21 

ai  1  ii  1629  :     1°  Ma ne,    était   en   1652  ép  1  ise  de 

i  e  le  21  nov.  1653  (id.)  ; 

1  suit. 
5.   —  Diitiillim  de   la    Guillardye, 

Marii   le 
Elisabeth  il 
1;  i  a  N  1  m  en  oui  : 

!•  Alexis,  m  Indre,   né  le  22 

26  ;  3"  Ali  s  vmuik,  m 

qui  .-i  .1   .  u   1682 
-    1 

I  Fi  Marie, 

i,  :>  u. .  pas  de 

[I.  —  B  P  »-«  <>•  MAY. 

3.  —  Dabillon  (Fram         1      jgrde  Pascouinay, 
fils  puh  tndréotdel 

1  -  .ni  nts  ii'é- 

chevin  268.   Hemh  le  ville 

de   Nioi  1  1  n  1615,  il  lut  nommi  11  mai    1620 

Haup.),  puis  lui  reçu  échevin  le  7  oct.  de  celle 

1  (Id.)  Il  mourul  le 

:  1646.  Il  s'était  marié  le  22  oct.  1601  avec  M 

rite  Rocherei  l,  veuvi  'i    ici  au    dont  il  eul 

ris  :  1"  Kr<  1N1  1 

damoiselle;  3"  In- 
1  a  le   13  juin  1 633  Piei  re  Bo 
lies  I  ■    l.aur.) 

4.  —  Dultillon   Ki  nue  rame,  s' de  la 
Martini.                     fut  pair  du  ille,  oh  il   fut 

1  i au,    1  de  la 

re.  Il  mourul  le  i'ii  nov.  IGs8.  avant 
use  ;  I"  Fa  iNçoii 
21  avili  2    -i  1  :  1626;  '■'••  Jv.-.- 

II  1632     1"    lui  ri  ,  né  le  20    bot. 
1634  :   ■    I  nui  1     né  le  -i  noi .  1635,  mort  le   1 

.,•  Maiigueh  i  et  que  fiée  damoiselle  en 

1662.  1  Pas  d 

§  III.  —  Branche  de  i.a  TOULIÈRE. 

3.  —  Dabillon    Jean),  Ec,  sgr  de  la  Touliérr, 
est  dit  dans  les  noies  de  M.  Bonneau  troisième  fils  de 


Il  \Ctll   ■  o"~ 


■  >  Vieil   ■  «►>. 


André,  sr  île  Pascouinay,  el  de  Louise  Vigier  (2*  'leg., 

§  I).  Cependant  il  n'est  pas  mentionné  avec  les  autres 
lils  d'André  <l;uis  la  liste  des  onfanls  il'échevins  de  1609 
(Gouget,  26s:j,  et  il  pourrait  rire  un  neveu  II  était 
mr  de  la  ville  de  Niort  en  1611  (Augier  de  la 
Tsrraudière),    fui    nommé  maire  le    31   mai    1626  et 

installé  le  1 1  juin.  (C.  Haupi Le  26  août  1630,  il  fut 

pourvu  de  la  place  d'échevin  laissée  vacante  par  lu  mort 
.le  Ni. ri  l'icl,  sr  de  Cbizon,  el  dès  le  1  1  juin  de  la  môme 
année  il  avait  déclaré  au  greffe  île  l'élection  de  Niort 
qu'il  entendait  vivre  noblement.  (Id.)  Il  obtint  décharge 
.le  service  an  ban  ili  s  inil.les  iln  Poitou  le  l'i  fév.  1635. 
(Id.)  En  1606,  il  s'était  fait  adjuger  les  fief  et  »;ne  île 
('.baillé,  saisis  -ni'  1rs  héritiers  de  François  Chabot,  qu'il 
rétrocéda  eu  1616  s  Laurent  Chabot,  échevin  île  Niort. 
(A.  D. -Sèvres,  E.  Sup"  237.)  On  le  trouve  le  l'i  juin 
1616  chargé  île  l'administrati les  auméneries  muni- 
cipales, nés  le  moisde  janv,  1625,  il  était  lieutenant  de 
la  première  G"  protestante  (Laur.),  et  décéda  avant  le 
2  juil.  1656,  où  il  l'ut  remplacé  dans  sa  charge  d'éche 
vin  par  Pierre  François,  s1'  des  Barrières.  C  Maupeou.) 
I.e  20  dée.  1660  il  fut  l'ait  inventaire  de  ses  biens  à  la 
requête  île  sa  veuve  et  de  son  lils  Jean.  De  son  mariage 
contracté  avant  1613  avec  Marguerite  Pastureau,  il 
laissa  :  1°  Jevn,  qui  suit;  2°  Marguerite,  née  le  19  fév. 
1615,  qui  vivait  encore  en  1617;  8"  Marie,  née  le  16 
am'it  1617;  4°  Anne,  née  le  6  fév.  1618  ;  5° Madeleine, 
marraine  en  avril  16^7. 

4.  —  I>ul>illoii  (Jean),'  s'  de  la  Toulière,  se 
maria  le  20  aoùl  1634  ave'  Marie  Chaudreau  (Masson, 
nul.  Si  Niort).  Il  exerçait  alors,  et  encore  en  1651,  les 
fonctions  de  procureur  postulant  près  le  siège  royal  de 
Niort.  Il  reçut  le  15  sept.  1635  un  certificat  signé 
Manevy  (C  Maupeou)  le  déchargeant  d'assister  au  ban 
convoqué  cette  dite  année.  I.e  4  juil.  16a6,  il  déclarait 
au  greffe  de  l'élection  de  Niort  son  intention  de  vivre 
noblement,  el  le  28  déc.  1660,  se  qualifiant  de  l'un  des 
éehevins  de  Niort,  il  produisait,  ainsi  que  Marie  Pas- 
ture.iu,  sa  mère,  ses  tilres  par-devant  M.  Antoine  Devil- 
liers,  élu  à  Niort,  subdélégué  de  M  d'Argouges,  com- 
missaire député  pour  la  vérification  des  litres  de 
noblesse.  11  reçut  alors  une  ordonnance  lui  donnant 
acte  de  sa  présentation,  à  la  charge  de  les  repré- 
senter toutes  les  fois  qu'il  en  serait  requis.  I.e  1er  sept. 
1667,  il  recevait  du  garde  au  trésor  royal  quittance  d'une 
somme  de  1300  liv.  versée  par  lui  pour  être  maintenu 
noble  avec  sa  mère.  (C.  Maupeou.)  11  mourut  le  31  oct. 
1680,  âgé  de  72  ans. 

De  son  mariage  il  eut  :  1°  Jean,  né  le  7  janv.  1636, 
se  lit  carme  et  mourut  à  Niort  chez  sou  père,  le  13  déc. 
1667  (l!eg.  N.-l).);  2"  Marie,  naquit  le  lor  août  1637, 
el  épousa  le  3  nov.  16S3  (Thibault  et  Bouclier,  not.  a 
Niort)  César  Coyault,  Ec,  sr  des  Morinières;  3°  Fran- 
çois, né  le  13  avril  1643,  qui  était  procureur  au  Par. 
lementde  Paris  en  1683-16S7  et  fit  inscrire  son  blason 
a  l'Armoriai  de  Paris  eu  169S;  4»  Pierre,  Ec,  né  le  19 
juil.  1644,  mourut  le  18  déc.  1661  et  tut  inhumé  a 
N.-Dame;  5'  Françoise,  née  le  21  déc.  1645,  décédée 
le  7  juil.  1646,6"  Toussaint,  né'  le  25  fév.  1647; 
7"  Anne,  née  le  7  net.  Itî i  S  ;  8°  JacQI  ES,  né  le  30  mai 
16o0,  décédé  le  8  août;  II"  (Iaubiel,  qui  suit. 

Dans  le  partage  de  la  succession  de  Jean  qui  eut 
lieu  le  12  nnv.  1681,  François,  Gabriel  et  Marie  sont 
seuls  cités  e ne  partageant  cet  héritage 

5.  —  Ji.-iiiiii<.n  (Gabriel),  Ec,  sgr  d'Aistre  .' 
Roraagné  (S'-Florent),  la  Noue  et  la  Fillolrie,  né  le  2S 
sept.  1651,  assisla  au  ban  de  la  noblesse  du  Poitou 
convoqué  en  1689  et  servit  dans  le  1"  escadron.  (F.)  11 
se  n  nia  le 30  juin  1686  à  Marie-Anne  Frété  (Raymond 


el  Levesque,  aot.  a  Niort1,  partagea  avec  sa  sœur  Marie 
lasuccession  paternelle  eu  16S7,  et  lit  inscrire  en  1698 

srs  ai ries  ii  l'Armoriai  de   Niort.  H    avail  versé  au 

Trésor  royal  la  somme  de  l  ,500  liv.  quittance  'lu  22  nov . 
1692)  pour  être  maintenu  dans  sa  noblesse.  Mais  M.  de 
Maupeou,  par  ordonnance  du  22  mars  1700,  a  attendu 
la  dérogeance  île  Jean  Dabillon,  procureur  postulant  au 
il  de  Niort,  dont  Gabrielson  lils  ne  s'est  point 
faii  relever,  le  déclara  déchu  des  privilèges  de  uo- 
hlesse  ».  Gabriel  mourut  le  2  août  1701,  a  l'âge  de  50 
au  Sa  veuve  acquit  eu  1711  nue  rente  sur  l'Hoiel-de- 
Ville  de  Paris.  (Pièces  orig.  2.)  H.-  ce  mariage  vin- 
rent :  1°  MARIE-ANNE-(FRANÇOISE),  née  le  4  nov.  1687, 
qui  épousa  Louis  Doulcct,  avocat  ni  Parlement,  lequel 
reçut  eu  1722  le  remboursement  de  la  rente  sur  l'Hôti  I 
de-Ville  île  Paris  (Pièe.  orig  2)  ;  2°  M  IRIE-G  vuuielle, 
née  lr  1  juin  et  morte  le  5  oct.  1690;  3"  Marie-Jeanne, 
née  le  2S  juin  1691,  mourut  le  21  mars  169.7;  4»  Ga- 
brielle-Hknriette,  née  le  10  août  1692,  morte  le  I»' 
août  1711.:;  5°  Jean-René,  né  le  31  août  1693,  décédé 
le  17  sept.  1696.  (Laur.) 

§  IV.  —  Branche  de  la  HIouiie. 

2.  —  Dabillon  (Vincent',  sr  de  la  Gravettc, 
que  l'on  croit  mais  cela  est  douteux)  lils  puîné  de 
François  (1er  deg.,  §  1),  servit,  dit-on,  comme  archer 
dans  la  compagnie  du  Cle  du  Lude,  puis  fut  juge-con- 
sul à  Niort  en  1585.  (11.  F.)  11  assista  le  10  nov.  1397  au 
mariage  de  la  fille  de  sou  frère  '  Jean,  avec  François  de 
\  eillèchèze.  Marié  vers  1573  k  Jeanne  Pelletier,  il  ca 
rut  au  moins  :  1°  Marie,  née  le  2S'  sept.  1.776,  vivait  en 
1616  ;  2'  Renée,  née  le  17  oct.  1.777  ;  3"  Louise,  née 
le  21  déc.  1579;  4°  Toussaint,  Ec.,  sgr  de  la  Gra- 
vetle,  né  à  la  Revêtison,  marié  (ou  peut-être  son  lils)  le 
3  juil.  1632  a  Jeanne  Pastuueau.  (I'.c  sont  les.seuls  en- 
fants mentionnés  par  M.  Laurence;  mais  nous  pensons 
qu'il    pourrait  avoir  eu  aussi:  5°  François,  qui  suit.) 

3.  —  Dabillon  (François),  Ec,  sgr  de  la  Noube 
dès  1599,  parait  avoir  été  fils  de  Vincent,  car  o  re- 
trouve parmi  ses  enfants  les  prénoms  de  Vinrent  et  de 
L'oussaint.  11  fut  pair  de  Niort  en  16li,  maire  en  1617, 
échevin  en  1620.  Il  épousa  le  20  mars  1603  Anne  de 
VeillechÈze,  fille  de  Pierre,  sr  des  Essarts,  et  rie 
Françoise  Lamy,  avec  laquelle  il  lit  une  donation  mu- 
tuelle le  2  août  1622  (Novion,  nul.  a  Niort).  Il  eu  eu I 
au  moins  :  1"  René,  né  le  31  oit  1608  :  2"  M  id'eleine, 
qui  fui  marraine  de  sa  foeur  Anne  en  1617  ;  3°  Eli- 
sabeth, née  le  26  mars  1610,  mariée  le  7  fév.  1633  a 
Philippe  Berland,  Ec,  sgr  du  plessis.  ci  décédée  le 
24  juil.  1685  ;  4°  Vincent,  né  le  26  mai  1611  ;  3»  Jean. 
né  le  21  mars  1613  ;  6°  Françoise,  née  le  3  nov.  161  i  ; 
1"  Annk,  née  le  1"  mars  1617  ;  S"  François,  né  le  25 
mars  1618,  décédé  le  13  août  1644,  est  qualifié  Le., 
sgr  de  la  Noiilie,  dans  un  acte  de  1636;  9»  TOUSSAINT, 
né  le  19  oct.  1620.  (Cette  branche  parait  s'être  éteinte 
k  cette  génération.) 

§  V.  —  Autre   Branche. 

2.  —  Dabillon  (Jean),  srde  Boisbardon,  alins 
Roisbourdon,  el  de  la  Gravette,  la  Revêtizon  (D.-S.), 
présumé  fils  putné  de  François  (1"  deg.,  S  1),  mar- 
chand, fut  pair  rt  bourgeois  du  corps  de  ville  de  Niort 
m  1577-1581.  11  avait  épousé'  le  I"  net.  1566?  Made- 
leine Arnai  i.iu-.t.  fille  de  Jean,  et  de  Marguerite  Faudry, 
qui  était  remariée  en  2"  noces  a  .Iran  Coyault,  s"  de 
sanlé',  lorsqu'elle  testa  le  15  janv.   1611.  Jean  eut  pour 

enfunts  :  I*  Jeanne,  née  le  14  fév.  1517,  nommée  dan. 
lr  testament  de  bs  mère.  Elle  épousa  François  de  Veil- 


4      l)\l>IM      l»l      IHI     IIMHHI 

lechèze,  sr  de  la  Morlière,  bourgeois  et  échevin  de 
S'-.Maixent,  le  lOnov,  1591  (Mallol  el  Brieset,  not.  h 
Niort),  Le  2S  sept.  IS98,  ils  se  rusaient  dan  mutuel. 
(Greffe  S'-Maixent.)  Le  5  juin  1617,  on  la  trouve  épouse 
de  noble  François  Gerbier,  -r  de  la  Chaillochère,  avocat 
à  s'  Mai vi'ni .  Bile  tests  li  15  jani  1614,  mais  vivait 
encore  en  1646.  On  voit  par  son  testament  qu'elle  avait 
deux  fn  u»,  s»  de  laNoubef  né  le  4  juil.  1518, 

épousa  le  5  juin  I6»4  Marie  Simon;  3'  François,  qui 
suit.  D'après  les  unie-,  de  M.  Laurence,  il  faut  leur 
ajouter:  4*  l'iKiuii;,  s'delaNouhe,  né  le  25  avril  1580 
et  vivaut  encore  en  1632. 

3.  —  I>:il>illoll   i  Iacqoelin, 

qui  fut  marraine  li  II  fév.  1605  d'une  Bile  de  François 
de  Veillechèze  el  de  Jeanne  Dablllon,  sa  belle-soeur.  Il 
décéda  le  17  I  i  yant  eu  au  moins  une  fille, Ma- 

ii  .qui  eut  pour  marraine  son  aïeule  Madeleine  Ar- 
nauldel  1600.  Bile  épousa  Aubin  Girault,  Ec, 

rolestant  .  lieut.  particulier,  assesseur  civil 
l' i  mu  siège  royal  de  Niort,  avec  lequel  elle  fil  un 
don  mutuel   le  28  oct,    [$19.  (Laar.  el    Greffe   di  S'- 
Maixent.) 

HAItlNE,  —  Famille  originaire  du  Quen  | 
quelques  membres   ont    habiti    I  iu    milieu  du 

mu'  sii 
Blason  :  d'azur    à   une    tour    d'aï  elée  el 

innée  de   sable,    et  un   lévrier  d'ar- 
gent   passant    en    pointe,  ((.on.    Fumée. 

litres,  598.)  -   Marie  \ i  D 

■   de  Ciiai  les  de   I  !    Ec., 

sgr  de  lu  tour  d'Orcbes,  est  inscrite  d'of- 
fice a  l'Armoriai    du    Poitou   de    1100: 
..  d'aznr  semé   de  clochettes  d'argent  ». 
i  Fantaisie.) 

1.  —  Dadlne  (Ji  in  .  Ee.  '  Bgr  d  Hauleaerre,  lieu- 
tenant-général criminel  au  Présidial  de  Gabon,  rul 
parrain  le  1*  hot.  1639.  en  l'église  de  S'-Paul,  a  Poitiers, 
de  son  petit-fils  Jean-Joseph  Haduie,  lils  de  Flavibw- 
François,  qui  suit.  Il  avaii  eu  aussi  comme  atné  de 
Françoise  de  Pbvb  ixe.  qui  lut  professeur  de 

use  el  y  mourut  en  1682,  laissant  postérité. 
pul.lia  un   grand  nombre  d'ouvra 
le  droit  canonique  que  sur  l'histoire.  Le  plus  important 
est    [ierum    Aquilanicarum    Libri     quinque    (Tou- 
.   Il  a  laissa  en  outre  uu  certain  nombre  de 
par  M.  Tamizej  de 

I.arroque.  le  corresp lanl  de  l'Institut,  bien  c i  par 

ses   nombreuses  recherches    et  ses    heureuses   décon- 

j.iphiqiics    et 
1  ibliographiques. 

j.  -  Dadlne  de  Hanteaerre  (Flavien- 
i  .s).  .-'   de  Salmaison,  docteur   récent  en    droit 

en  l'Université  de  Poitiers,  fut  d'abord  avocat  au  grand 
il,   lorsqu'il  vint  se  mariera  Poitiers,  en  l'église 
de  S'-Paul,  le  12  m  rs    1629,  ave<   II""'  Lambbbt,  lille 
de  René,  Ec.,  sgr  de  Puysalé  Pussalé  ?  Varennes, 
et  de  M  Ri        Dans  cel  acte    il  est 

qualifié  de  D  I         dant,  dans  une  généalogie  des 

Fumée,  l'siècl         On   dit  qu'il  épuisa  Marie 

Lambert,  fille  de  Pierre,  sgr  de  la  Grange,  el  de  Ca- 
therine de  Brilhac.  Peut-être  >">  ^t-il  marié  2  f 
fév.  1632,  il  concourut  sans  succès  pour  une  chaire  va- 
cante à  la  Faculté  de  droit  de  Poitiers,  mais  il  y  pro- 
fessait en  1610.  Il  fut  iulilliné  le  1  sept.  IG5S  eu  nue 
chapelle  de  l'église  S'-Paul,  sise  sou  '  h  r.  Il  eut 
pour  enfants  :  1°  Jsan-Josepb,  qui  suit:  2»  Anne,  bap- 
tisée à  S'-l'aul  le  23  oet.  1612,  qui  y  fut  inhumée  lus 
les    i>  lies  (Reg.)  ;  3"  Harie-Anne,  qui  fut  marraine 


ii\tai»8i:Ai 


mime  église  le  2  juil,  1665.  Elle  avait  épousé  le  9  mal 
166  '  Jean  I  ilIeau,Ee.,  sr  de  la  Grange  ;  4»,  ■'■",  6°  trois 
filles  religieuses, 

3.  —  l».,.lin<-  d«'  IlmiteiM-iTe  (Jean- 
Joseph)  naquit  le  dernier  fév.  1631  el  fui  ondoyé  le 
même    jouf.    Les    cérémonies    du    baptême  lui    Turent 

suppléées  le  I"  iiov.   1639  ;  il  eut  | r  parrain  son  aïeul 

Jean  Dadlni  .  il  épousa  a  Poitiers  (S'-Hilaire  de  la  Celle  , 
le  II  juil,    1662,    Madeleine   nt  BnBMOND,  fille  de  Sa- 

I i,   Cbev.,  Bgr  de  Vaudoré,  al    de  Gasparde  de   la 

faire.  Jean-Joseph  habitait  Loo.neo.il  (Juulnay, 
Vien.  Ses  prétentions  a  la  noblesse  furent  d'abord 
condamnées  par  M.  Barentin  (sentence  iu  3  sep;.  1667, 
confirmée  le  27  juin  1671  par  un  arrêt  du  Conseil). 
Ayanl  repris  malgré  cela  la  qualité  d'écuyet  dans  un 
acte  passé  a  Poitiers  (Perronel  el  Chevalier,  not.)  le 
13  janv,  1672,  il  l'ut  de  nouveau  condamné  comme  ro- 
turier pat  M.   de  Maupeoo,  le  18  mars  1698,  k  payer 

I,     d'amende,    les  deux  sols  pour  livre,  il  |  être 

IU   i  SI tailles.  (Il  ) 

Jean  Joseph    ti'etil  que  trois    Mlles  de    son  mariage: 

l"  Marie-Anne,  née  le  10  mal  1663,  baptisée  h  Jaulnay 
le  s    nov.    1665  (Reg.),   mariée  le    l"  juil,    1883   s 

Charles  de  lleauregard,  Ec,  Sgr  de  la  Cour  d'Orchcs 
llnlies.    \len.)  ;  2''  MARJB-LODISE,  lli:e   le   21  juin  166b' 

el  baptisée  le  même  j ■  que  sa  sœur,  le  8  no..  1685; 

:;-  Asm:,  mariée  t  François  de  Maurat,  Ec,  sgl  di  II 
Papiniire,  qui  fut  iiiainlcniic  noble  le  17  janv.  1716. 
(D'après  d'antres  notes,  c'est  la  mime  que  Maiie- 
Anne.) 

DAGONDBAU  (Jean-Joseph),  lils  de  Jean, 
originaire    de   Lnrotix-llottoraux  (l.oin-lnl"i.  qui  exer- 

■  ait  le  métier  de  boulanger  a  Montaigu  (Vendée),  était 

lau  régiment  Royal-Vaisseaux  en  1791.  Il  i 
el  servit  dans  la  légion  de  la  Chaire,  pnil   dans  le  régi- 
ment d'Hector,  qui  laisail    partie  du   'ps  d'arm 

M.  de  Sombreuil,  bus  de  l'eipédili le  Quiberon.  Au 

moment  de  la  capitulation,  il  dit    il  ce  dernier  :    ■  Mot) 

•  général,  je  connais  les  républicains  mieux  que  vous, 
«  j.'  les  combats  depuis  le  commencement  de  la  révo- 

«  luiion  :  leur  perfidie  m'est inné,  ils  nous  promettent 

«  la  vie,  mais  avec  la  fer résolution  de  asnvojar 

«   Ions  à  la  mort,  et   pour  mois  prouver  ma  conviction, 

•  y  vais  m.  jeter  à  la  mer,  bon  que  je  ne   sacl 

g  nager.   J'ai mieux  que   l'eau  m'engloutisse  que  de 

■  marcher  ii  une  moi  cruelle.  "  Il  lit  comme  il  le  disait, 
el  de  rochers  en  rochers  il  parvint  assez  loin  au   large, 

où  un    bateau   pêeheur    le  recueillit  :  mais,  tombé  ma 
lade,  il  fut  transporté  a  I  Ile  de  Honni  (Morbihan  ,  d'au- 
tres disent  a  celle  de  Whigt  t  \  ol  y  montai 

huit  jours  après. 


.    Il  ICI   KMIvll  ,  dont  le  nom  esi  écril  aussi 

Aooessbai    el  ti'AouESSEAD.   — Famille  originaire  de 

Saiutonge,  donl   une    branche    s'esl  illustrée  dans  les 

Nous  mentionnons   seitle- 

ni  le  nom  suivant.   (Von   la  généalogie  dans  Moréri, 

etc.) 

Blason  :  d'azur  à  2  fasecs  d'or  et  G  coquilles  de 
même,  3,  2,  1. 

DagUéSSeaU    Madeleine),  D*  du 

Port-de-Lusigoan,  de   la  Boutelaye  (Lé- 
signj  -sur-Creuse,     \  ien    ,   etc  ,    épousa 

vers   1680  Henri  Itogier,  F.e.,  sgr  de  M  i- 

rigny.   Elle    était  sa    veuve  lorsqu'elle  (il 

inscrire  son  blason    à    l'Armoriai  de  Chàtcllcraiili    en 

1698,  et  clic  mourut  au  chAteau   de  la   Boutelaye,  le 

23  sept.  1725.  (Lalanne,  Hist.  de  Chàtellerault,  I,  527.) 


■  KYfîl  IIV 


h.\ia  l\  —  Ce  nom  (venant  il  ,in  ancien  pré- 
nom) appartient  à  diverses  Familles.  Nous  en  trouvons 
deux,  l'une  oui  paratl  être  originaire  dea  environs  de 

Vivo mi   il"  Chàteau-Larcher  ;  l'autre  qui  habite  la 

ville  de  Niort,  h  laquelle  elle  a  fourni  plusieurs  magis- 
trats. Noua  donnerons  d'abord  les  noms  que  nous  n'avons 
pu  rattacher  à  aucune  de  ces  deux  familles,  qui  sont 
encore  aujourd'hui  honorablement  représentées, 

Ungilin  vivait  en  1115,  d'après  des  chartes  de 
l'abb.  de  S>-Maixent.  (D.  F.)  C'est  un  prénom,  suivant 
l'usage  île  ce  temps  la,  mi  les  noms  de  famille  n'exis- 
taient pas  pour  les  clercs  et  les  simples  bourgeois. 

Oaguiil  (Jean)  était  le  27  sept.  1389  sénéchal  de 
la  sgrie  de  la  Roche-de-l.uzais.  (D.  F.  Chat,  de  Thouars.) 

■  ►;■» ni "  (Jean)  comparaît  comme  mandataire  de 
Louis  Calhus,  Ec,  et  de  Catherine  do  Cousdun,  sa 
femme, dans  une  enquête  faite  les  16-211  nov.  1493 ,  au 
presbytère  de  Vaulebis.  (Arch.  Bar.) 

Daguin  (Léonard)  comparait  le  11  août  1303  au 
procès-verbal  de  la  réformation  de  la  Coutume  du 
Poitou,  comme  procureur  de  l'une  de  Moutfraull? 
s'  du  Breuil.  (AU.  l'oit,  du  14  juin  1181.)  CYsi  sans 
doute  le  même  qui  possédait  le  1S  juin  1513  le  lief  de 
Regnaud-Garnier  (S'-Gedrges-les-Baillargeaux,  Tien,), 
mouvant  de  la  Tour  de  Mauhcrgcon  (B.  A.  0.  1871, 
118),  et  qui  avait  épousé  Perrette  Bii.i.aud  ? 

Uaguin  (Renée)  épousa  Jean  de  Jousserant,  Chev., 
sgr  de  Lairé.  Elle  décéda  avant  le  13  juin  1541,  date 
du  second  mariage  de   son  époux.  (G1'  de   Jousserant.) 

Daguin  (Jean),  avec  Nicolas  Rapin  et  autres,  sont 
accusés  par  Melchisedec  et  Jehan  Augereau  et  François 
Augier,  comme  étaut  leurs  ennemis  niais  1366). 

Daguin  (Pierre),  qui  était  paroissien  de  Sainte- 
Triaise,  épousait  le  11  juin  1635,  a  Saint-Porchaire, 
Marguerite  Morillon.  (Reg.) 

Daguin  (N...)dite  la  lionne  Femme,  fut  inhumée 
dans  l'église  de  S'-Hilaire  de  la  Celle  a  Poitiers,  le 
18  déc.  1831. Elle  était  décédée   la  veille.  (Beg.) 

Daguin  (N...),  fils  d'un  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  inculpé  d'avoir  avec  d'autres  assassiné 
Etienne  By,  homme  de  chambre  du  M"  de  la  Roche- 
posay,  fut  cité  aux  Grands  Jours  le  5  sept.  1634.  (Mém. 
Stat.  1818.) 

Daguin  (Marie)  et  Paul  Bonnenfànt,  s'  de  la 
Vergne,  son  époux,  se  font  une  donation  mutuelle  à 
Fontenay  le  10  fév.  1631.  Devenue  veuve,  elle  se  re- 
maria à  Jean  Anché,  avec  lequel  elle  faisait  une  seconde 
donation  au  même  lieu  le  30  déc.  1644. 

Daguin  (Pierre),  s'  duSouchault,  rend  hommage 
pour  lui  et  pour  ses  cohéritiers,  le  22  déc,  1683,  de 
la  Grande  et  Petite-Féolle  (Celle-l'Evescault,  Vieil.)  au 
chat,  de  Lusignan.  (N.  féod  )  Le  26  juil.  1690,  il  fait 
condamner  Elisabeth  Boulhet,  épouse  de  Pierre  Chau- 
clietière,  à  lui  rembourser  partie  des  frais  faits  pour 
l'aveu  de  la  Féolle,  dont  elle  était  co-prnpriétaire.  (G'* 
Routhet.)  Pierre  Daguin  avait  épousé  Jeanue  Millet, 
dont  il  eut  :  1°  Jean,  baptisé  a  Celle-l'Evescault,  le 
24  juin  1698  ;  2°  Blaise,  qui  fut  inhumé  même  église 
le  20  sept.  1102,  a  l'âge  de  13  ou  14  ans.  Lui-même  j 
fut  enterré  le  22  sept.  1110.  (Reg.) 

Daguin  (Pierre),  peut-être  lo  même,  épousa  Eli- 
sabeth de  Bonnemaison,  dont  il  eut  : 

Daguin  (Pierre),  qui  épousa  en  lise  de 
Celle-l'Evescault,  le  19  mai  1111,  Philippe  Freqeault, 
fille  de  feu  Thomas,  et  de  Jeanno  Meurgtiult,  dont  il 
eut  Jeanne,  baptisée,  mémo  église,  le  30  mars  1112. 


I>  \«.l    IX 


Daguin  (Louis-François),  juge  au  trihunal,  esi 
décédé  a  Poitiers  le  22  mars  1891,  Agé  de  117  ans.  Il 
était  veuf  de  Clémentine-Sidoine  CuviBn  et  file  de   LootS 

et  de  Françoise  Maillet. 

DAGIÎIHJ  (DU  COLOMBIER).  —  Famille  originaire 

de  Chateau-Larcher,  donl  une  branche  a  habité  Poi- 
tiers. Nous  avons  eu  communication  l'une  généalogie 
dressée  en  lsoi  par  M.  le  B"  Henri  de  Crcssac,  que 
nous  avons  pu  compléter  el  rectifier  d'après  d'autres 
renseignements,  en  particulier  au  sujet  des  Daguin  de 
la  Roche  (de  S'-Muixcut),  que  l'ou  croyait  pouvoir 
rattacher  a  cette  famillle,  mais  que  divers  documents 
fournis  par  MM.  de  Jouslard  et  G.  Laurence  prouvent 
originaires  de  Niort. 

Blason  :  D'après  un  dessin  fait  sur  un  écussou  peint 
derrière  le  portrait  d'un  membre  de  la 
famille  Daguin  en  costume  de  magistrat, 
qui  se  trouve  au  château  du  Colombier 
(Marnay,  Vien.),  qui  leur  a  longtemps  ap- 
partenu :  de  gueules  (ou  d'azur)  au  bour- 
don de  pèlerin  ?  d'or  en  pal  chargé  en  haut 
et  en  cœur  de  2  gourdes?  de  même,  et 
surchargé  dans  sa  partie  haute  de  deux  (lèches  d'or 
posées  en  sautoir,  pointe  en  haut,  et  accompagné  en 
pointe  à  dextre  et  a  senestre  de  deux  flèches  d'or  posées 
en  pal,  pointe  en  haut.  Dans  l'Armoriai  du  Poitou,  on  a 
donné  d'office  :  de  gueules  à  un  poignard  d'argent  posé 
en  pal.  (Note  de  M.  de  Cressac.)  On  trouve  ailleurs  : 
a  d'azur  au  poignard  d'or  posé  en  pal,  accompagné  de 
2  autres  posés  en  sautoir  ». 

Daguin  (Eléonore)  était  le  28  fév.  1656  femme 
de  Jehan  Bougouin,  sergent  royal  à  S'-Sauvant.  (Reg.) 

Daguin  (Gabriel),  sr  de  Cauuay,  les  héritiers  de 
Jacques,  sr  de  la  Fenêtre,  et  Marie  GinAUD,  sa  femme, 
transigent  les  uns  le  21  avril  1661,  et  la  seconde  rend 
une  déclaration  à  Catherine  du  Pin,  veuve  de  Gabriel 
de  Rechignevoisin.   (Notes.) 

Daguin  (N  ..)  est  dit  vicaire  général,  le  siège 
vacant,  dans  un  acte  du  20  fév.  IbSO  de  la  ps"  de  S'- 
Michel  de  Poitiers. 

Daguin  (Marie)  était  en  16S1  veuve  de  François 
Richard,  sr  de  Lestang,  et  habitait  Poitiers  ? 

Daguin  (Marguerite),  religieuse  de  chœur  du 
monastère  de  ^''-Catherine  de  Poitiers  ^O.  S.  n  ),  avail 
fait  profession  en  1613  et  décéda  en  1616.  (M.  A.  O. 
1814.) 

Daguin  (Marguerite)  est  nommée  comme  reli- 
gieuse de  chœur  de  S'e-Catherine,  le  1"  sept.  1111, 
dans  un  document  de  noire  collection.  (Reg.  10,  130.) 

§   Ier.   —   RnANCHE    nu  COLOMBIER, 

1.  —  Daguin  (N...)  eut  pour  enfants  :  1°  Ma- 
THcniN,  qui  suit;  2°  Aymé,  maître  tailleur,  qui  ratifia 
un  contrat  de  vente  consenti  à  Gabriel  Daguin,  fils  do 
Mathurin,  par  un  tailleur  dlialiils  de  Poitiers  nommé 
Martin  Dauhy.  (M.  A.  0.  1S11.  llisi.  Cliàteau-Larrher. 
461.)  Il  est  cité  dans  un  dénombrement  rendu  en 
1548  par  Jean  Gourjault,  Ec,  sgr  de  la  Minière,  les 
H'"-Vergnes  el  Valenfrny. 

2.  —  Daguin  (Mathurin),  marchand  a  Châtenu- 
Larcher,  acquiert  le  2S  janv.  1347,  du  Chapitre  de  S'- 
Pierre-le-Puellier,  la  moitié  par  indivis  d'un  pré  SUI  la 
Clouère,  dit  de  la  Fuye,  pour  se  libérer  d'une  rente  de 
30  sous  qui  lui  était  due  par  le  Chapitre  sur  le  moulin 
de  Machecou  (S'-Maunee,  Vien.).  (Arch,  Vien.  G.  7..i 
Mathurin  nvaitépousé  Antoinette  BlSBT,  fille  de  Philippe, 


6 


■  >\<;i  iv 


DAGDIN 


dont  il  eut  :  1°  Gabriel,  qui  Miii  ;  2-  Pierre,  sénéchal 
de  Château  Larcher,  qualifié  «  s:.if;o  et  honorable 
homme  »,  dans  un  acte  de  1573. 

:i.  —  Daguln    Gabriel),  sgr  de  la  Croie,  procu- 
reur au  Présidial  de  P  ilicrs,  était  en   1574  procureur 

fiscal  de  Chi u  I  ir.  lu  r.  Il  avait  toute  II  confiance  de 

lis  et  de  Rend  di  Ro  lici  hou  u  t,  sgrs  de  cette  terre, 
d'apre  w  titn  du  27  avril  1572.  Il  épousa  Mario 
Guesbin,  qui  en  l'an  161)0  rendait  comme  sa  veuve  un 
Us  i  i  ine  de  S'-Gelays,  Dame  de  la  Dousse. 
Leurs  enfants,  qui  partagèrent  leurs  successions  le  21 
juil.  1616,  furent  :  1"  Gaspard,  qui  suit;  2"  Anne, 
mariée  a  René  Phelippes,  procureurs  Poitiers;  3°  Ma- 
rie, femme  de  Jean  Rabot;  i  Uathurin,  qui  était  eu 
1617  procureur  fiscal  des  sgries  de  Chateau-Larch 
B'"-Vergnes  ri  Valenfray,  d'après  M.  Drochon.  (Hist. 
de  Chateau-Larcher.)  II  s'  mail  i  a  Radégonde  Ripai  li  ; 
:.'  PiEitnE,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  mourut 

avant  1624,  laissant  de  Marie  De igbai    ou  Dl  Coun 

giac  '.'   sa  femme  :  ».   PiEP.ni 
fut  chanoine    'le   l'église  S«-Pierre-le-Puellier   (1642), 
puis  .le-  la  Cathédrale.  Il  fut  en  1 1> i ' »  parrain  de  Pierre 
Daguin,  fils  de  Jean  el  de  Catherine  Girault,  son  cousin, 

et  vivait  eni in   1669;  b.    François,  baptisé  le   16 

déc.  1602,  devint  curé  de  Mai  naj .  chan e  de  si  i1  i     e- 

le-Puellier  el  de  la  Calhédrali  di  ci  I  hs 

pitre    1654);  c.  André,  baptisé  le  22  mai  1609  s  S'- 

de  la  Celle,  fui  i  5t-Pierre-le-P 

en  1662;  d.  Jean,   né   le  612;  e.   Sosanne, 

baptisée  mêmi  i  nov.  1616,  fut  inhu 

3»-H  Ci  Ile    le    29  janv.    1694 . 

/■.Louis,   ni!  le   li  janv.    1618,  religieux   aS'-Benolt; 
g.  Catherine,   mariéo   le  21   oct.  1 0 i  1   ■  Nicolas  La 
ii  ;  elle  fut  inliuinéc  le  24  duc.  HOU  a 
s'  Hilaire  de  la  Celle. 

i.  —  Daguln  (Gaspard),  sr  île  la  G 
1609  procureur  au  Présidial  di 
1631,  laissant  de  Cal   erine  Coustierb,  sa  femn  ■ 
de  Hathurin,   s'  .lu   Rochel  :   l'    Uathurin,  s' île  la 

dont  il  rendait  hommage  le  21  juil.  1660  au  sgr 
delà  Dousse;  2°h\s,  s' île  Boisbourdot,  du  Colombier 

ci  de  lu  i -,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers, 

Si-Cj  _  >  stherine 

Girault,  fille  de  François,  procureur  au  Présidial,  ei 
de  Harguei  Vngevi  i.  Le  20  aoùi  1653,  ils  contrac- 
taienl   un    emprunt  de  concert   avec    César  lîi 

la  Clielle.  (Arch.  de  la  Coussière.)  Il  eut  pour 
enfants  :  a.  Louise,  baptisée  s  S'-Cybard  le  8  mai 
1648,  marraine  le  9  juin  1651,  église  S'-Paul,et  mariée 
en  janv.    1672  à  Jacques  Berthelot,  s'  de    Bo 

procureur  au  Présidial.  Kilo  fut  mai 
de  Cressac,  s  m  neveu,  baptisé,  église  de  S'  Sai 
déc.  1685;  b.  Thomas,  baptisé  église  de  Montierneuf  le 
26   fév.  1661;  c.  Hilaire,  baptisé   même   église  le  28 
oct.    1662;   d.  Elisabeth,  inhumée  église  S'-Michel  le 
JJ  août  1670  :  e.  Hargi  brite,  maure  le  2s  juil.  1682  a 
Guillaume  de  Cressac;  /'.  autre  IIil.uiie,  bapti 
nov.    1665    a  S'-Savin  :  marraine,   Catherine   Daguin; 
«;.  Pierre,  baptisé  le  2  août  1669;  h.  N...,  baptisé  le 
19  avril   1665  ;  i.  probablemenl  Tu  aine  de 

Radegonde-Thérèse  de  Cressac  le   12  avril    i< 
Savin  ;  j.  Catherine,  marraine  'l'un  de  Cressac  le  10 
mai  1690. 

3«  Annb-Amicb  fut  marraine  le  18  sept.  1645, 
S'-Paul  (Reg.),  mari'-.'  i  Vincent  Lyet,  sr  de  la   frous- 
saye,    et   inhumée    le   1"   août    1662    en    l'i 
S'-Eiienne  (Reg.);    i*   Suaire,  avocat  au  Présidial  de 
Poitiers,    fui  parrain    eu   l'église    S'-Paul    le  28   mais 
1638,  et  assistait  le  25  aoûl  1643   au    mariage   de  son 


frère  Jean;   5*  François,  avocat  au  Présidial  en  1646, 
était  en  1668   sénéchal  de   Chftleau-Larcher.  Il  épousa 

Louise   Manew,  en  l'église  de  Su-Opporti ,  le  9  mai 

1633,  el  mourut  à  Chateau-Larcher  le  15  oct,  1668. 
11  fut  inhumé  a  Poitiers,  i  s'  Hilaire  'l"  la  Celle  (Reg.), 
laissant:  a  Guillaume,  baptisé  a  S"-Opportune  le 
il  avril  1635;  6.  Louise,  baptisée  a  S1  Hilaire  de  la 
Celle  (ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  11  janv.  16:17. 
et  mariée,  même  ■  lise,  le  23  oct.  1662,  avec 
Gabriel  de  Hauraize,  Ec,  sgr  de  la  Richardière; 
c.  Anne,  baptisée  le  20  janv.  1639;  il.  Pierre,  baptisé 
le  24  janv.  1642,  lut  parrain  le  7  mai  1656  a  Sl,-Oppor- 
tune.  (Il  se  pourrait  que  ce  soit  lui  qui,  marié  ver 
1670  li  Françoise  Bordage,  ail  continué  la  filiation,  au 
lien  d'un  autre  Pierre,  son  oncle,  indiqué  par  M.  de 
Cressac.) 

6°   Hilaire,    prêtre,  fut  prieur    commendatalrc    du 
prieuré  de  S'-Jean-Baptiste  'l  i  ci  épendant  de 

l'abbaye  de  S'-Cyprien  de  Poitiers,  et  donnait  co toi 

une   quittance   le  8  fév.  1636  (  Irch.  \ ien.  il.  I ),  puis 
devint  chanoine  de  l'Eglise  de  Poitiers.  Il  oui  un  procès 
i\  ic  i  abbesse  de  la  Trinité  au  sujel  du  fief  de  la  Juzie 
Nieuil,  qu'il  venilait  eu  1673  à  ce  monastère  pour  la 
de   16.200  liv.  (Anïi.  Vien,  II.  2.)  En  1682.  il 
passail  un  accord  (Grottin,  not.)  avec  Jean  Cornouaille, 
>,r  de  Sigon,  au  sujet  déterres  sises  dans  son  fief. 
7"  Pierre,  qui  suivra;  s*  Gaspard,  sur  de  la  mai- 
Reigné,  fut  d'abord  curé  de  Uarnay;  pendant  ce 
il  out  procès  avec  le  Chapitre  de  la 
Irch.  \  ien.  C.  7.)  Le  7  oct.  1691,  un  Gaspard 
do  la  Cathédrale  de  Poitiers,  est  par- 
rain ii  S'-Savin  de  Pierre  de  Cressac    Reg.);  il  devin) 

ensuite   chai le  de    S'-Pierre-le-Puellier;   9'   Marie, 

de  S'-Jean-Baptiste  le  29  juil.  1618; 
10"  Françoise,  baptisée  le  27  ocl,  1619  (td.);  Il*  pro 
bablement  Locisc,  qui  était  veuve  le  8  mai    li 

Morin,  procureur,  et  fut  marraine  d'une  fille  de 
Jean  Daguin  (S'-Cybard). 

5.  —  l»:>Kliin  (Piorre),  sgr  du  Colombier  el  des 
1  (i.i   Ferrière,    D.  S.),  avocat  au  Parlement  de 

Paris,  plaida  sa  1"  cause  le  ls  nov.  1625.  (Lelet,  C - 

meut.iircs   sur  la  Coutume.)  Il   fut  parrain,  église  S'- 
Cybard,  le  21    nov.  1672,   el  assistait  le   i   juil.  1672, 
comme  curateur  de  Catherine  Uanevy,  au  mariage 
pupille  avec   François   Uanevy,  son   cousin.  (Reg.   S'- 

I.    Comme   il  y  avait  plusieurs   Pierre 
époque,  il  n'est  pas  sûr  que  celui-ci  suit  le  lils  de  Gas- 

e  dos  liâtes;  il  pourrait  se  faire  que  co  IÏÏI 

le   lils  de  François  et  de  Louise  Uanevy.)  MarM  vei 
1670   à.    Françoise    Bordage,    veuve    de   Jean    Perret 
féod    ,  il  mourut  avant  juil.  1698,  date  d'os  aveu 
rendu  par  sa  veuve  au  chat,  de  Partbenay,  pour  la  terre 

.  n.-s.j.  Le  2:1  sept.    1700.  elli 
d. m  i  ni  •  m  au    gr  de  Ch&ti  au-l  . 

sonl  issus  :  l"  Loi  is,  qui  suit  ;  2"  1  oui 
qui  fui  marraine  de  son  frère  i  rançois  le  II  déc.  1682, 
et  décéda  le  7  juil.  17ii.  sans  alliance;  3"  Pierre,  né 
..  167S.  baptisé  le  1"  mars,  a  S'-Hilairc  de  la 
Celle  (ainsi  que  les  suivants)  ;  4"  Mardi  ERITE,  baptisée 
le  30  juil.  1681;  5*  François,  le  il  déc.  1682,  qui 
oui  pour  parrain  François  chevalier,  Ec,  sgr  de  la 
Re(  i.  6»  Catherine  (ul.i  ;  7*  peut-être 
I  RANÇOISE,  inhumée  a  S'- Hilaire  de  la  Celle  le  4  avril 
1679,  Agée  de  3  ans  environ. 

6.  —  Daguin  Louis),  Ec.,  sgr  du  Colombier  et 
de  la  Groie,  naquil  en  1673  el  fut  baptisé  le  ls  sept,  a 
M-llilane  de  la  Celle.  Il  fut  mousquetaire  de  la  garde 
du  Roi,  était  en  1717  exempt  ib-s  gardes,  et  mourut 
pensionné  du  Roi,  le  30  mars  1738.  Le  4  fév.  1698,  il 


■  »%«.■  i\ 


assistait  au  mariage  de  René  do  Blora,  Ec,  sgr  de  Mau 
gué.  Louis  épousa  Marie  Dodxahy,  D"  du  Chesne,  dont 
[g  nom  se  trouve  mal  écrit  Delauzon.  N.  de  Cressac.) 
Il  qui  pour  Bis  Pibbbb  Loi  is,  « 1 1 1 L  suit,  oi  peui  être 
d'autres  enfants.  (Les  notes  de  H.  de  Cressac  placent 
ici  Laurent-François  Daguin,  (|iii  fut  mairo  de  S'- 
Haixent  (voir  2'  article,  S  II,  deg.  4>,  qui  app 
certainemenl  à  la  Famille  Daguin  de  Niort.  Cette  erreur 
vient  sans  doute  de  ce  que  ce  personnage  Byant  épousé 
uiir  Brunel  de  Sors,  sœur  ou  nièce  do  la  femme  de 
M.  de  Cressac,  qui  était  fils  d'une  Daguin  du  Colombier, 
on  a  cru,  par  suite  de  ces  alliances  communes  avec  les 
de  Cressac,  a  l'identité  des  2  familles  Daguin.) 

7.  —  Daguin  (Pierre-Louis),  sgr  du  Colombier 
et  de  la  Croie,  naquit  le  II  mai  1114.  Il  consentait  la 
ferme  d'une  maison  sise  p'"  île  S'-Hilaire  rie  la  Celle, 
le  9  ilée.  1713.  (Arch.  Vien.  G.  7.)  Il  'Hait  échevin  de 
Poitiers  en  1752,  et  encore  a  l'époque  de  son  décès 
survenu  le  23  juin  178a,  p"«  ,1e  S'-Cybard.  A  celte  date, 
il  était  l'un  des  administrateurs  de  l'Hotel-Dieu  de  celte 
ville.  Il  avait  épousé  le  2  mars  [745  Julie-Thérèse,  allas 
Marguerite  Lelot,  D'des  Girardières,  Elle  de  Hyacinthe, 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers,  et  de  Thérèse  Pegnet, 
dont:  1°  Hvacinthe-Amdroise,  qui  suivra;  2°  PIERRE - 
Josbph,  baptisé  ii  S'-Cybard  le  27  nov,  174"),  chanoine  de 
N.-Dame-Ia-Grande,  curé  de  Harnay,  comparut  a  l'assem- 
blée du  clergé  réunie  en  1780  pour  nommer  des  députés 
aux  Etats  généraux,  tant  pour  lui  que  comme  mandataire 
des  curés  de  Bonuevilleet  de  Thoron?  3°  Jllie-Cathe- 
niNK,  baptisée  le  14  janv.  1 7 4 S ,  femme  de  Pierre- 
Antoine  Nivard;  i'  Françoise-Thérèse,  néele  26  avril 
1149,  décédée  le  8  mai  1739  (S'-Cybard);  o"  Alexis, 
dont  nous  parlerons  au  §  II;  6°  Radégonde-Adélaïde, 
baptisée  église  de  Varennes  le  4  oot.  1750  (Reg.),  assis- 
tait le  3  mars  177S  a  un  mariage;  7»  Marie-Henriette, 
baptisée  le  20  dée.  1751  (S'-Cybard),  décédéo  le 
1"  janv.  1752;  8*  Louise-Victoire,  baptisée  a  S'- 
Cybard  le  20  mai  1754,  épousa  d'abord  Alexandre- 
François  Bâillon,  secrétaire  de  l'intendance  du  Poitou, 
qui  mourut  le  2S  janv.  1787;  puis  le  9  déc.  1788, 
Jacques-Marie-Alexis  Vigant,  ancien  gendarme  de  la 
garde  du  Roi,  directeur  de  la  poste  (Reg.  de  S'-Ger- 
main);  9"  peut-être  Louis,  qui  faisait  prendre  posses- 
sion le  29  oct.  1773  du  prieuré  simple  de  S'-Nicolas- 
lès-Ville  (O.  S.  B.  au  diocèse  de  Genève).  (Charte  Bib. 
de  Poitiers.)  L'une  des  filles  épousa  N...  Gaultier,  qui 
vendit  la  Croie  vers  1810.  (Droclion,  -46S.) 

8.  —  Daguin  (Hyacinthe-Ambroise),  sgr  du 
Colombier,  baptisé  U  S'-Cybard  le  27  fév.  1747,  servit 
en  qualité  d'aide-major  et  de  capitaine  dans  les  grena- 
diers royaux  du  rég'  provincial  du  Poitou,  fut  reçu  Chev. 
de  S'-Louis  à  Niort  le  2  avril  1774  (AIT.  Poit.,  1774, 
68),  et  mourut  en  1816.  Il  épousa  en  l'église  S'-Didier, 
le  3  mars  1778,  et  avec  dispense  de  consanguinité, 
Marie-Anne  Lelot,  fille  de  feu  Pierre-Hyacinthe,  avocat 
au  Présidial  de  Poitiers,  et  de  Mario-Anue  Betiguon.  De 
ce  mariage  sont  issus  :  1*  Pierre,  capitaine  d'infanterie 
en  1816  (d'après  51.  de  Cressac);  il  avait  épousé  Thé- 
rèse-Susanne  ?  Superyielle;  2"  Véronique-Thérèse, 
baptisée  à  S'-Cybard  le  2  sept.  1781,  eul  pour  parrain 
Pierre-Louis  Daguin,  échevin  ;  3'  Catherine-Adélaïde, 
baptisée  à  S'-Cybard  le  13  avril  1784;  4°  Pierre-Hya- 
cinthe, qui  suit. 

9.  —  Daguin  (Pierre-Hyacinthe]  naquit  le  1" 
août  1787.  Il  eut  de  Madeleine  Dupuï,  fille  de  Jean,  et 
de  Madeleine  Baudin,  qu'il  avait  épousée  ;i  Iteuil  (Vien.) 
le  11  ocl.  1  SI 8  :  1°  ETIENNB-HYACINTBE,  né  le  3  août 
1819,  mort,  croyons-nous,  sans  postérité  ;  2*  Henri- 
Colombier.  l  enfant  en  1820. 


i»  \*.*    IX 


S  11. 

8.  —  ■»  ■-  iiin  i  Vlexis),  sr  des  Boulinières,  bache- 
lier es  lois,  fils  puîné  de  Pieri  e  Louis,  el  de  Julie 
Thérèse  Lelol  (Tdeg.,  S  i).  baptisé  <  S'  Cybard  de  Poi- 
tiers le  -1  mars  I7à3,  Fui  conli  Sieur  de  la  feri les 

tal s    p  irrain   en   l'é{  iso  de  M  ml  i  i  ne  il    le  P 

le  19  juin  1771.  et  décéda  le  25  juin  181  l.  [I  sr  i 

le  |s  avril  1 1 ÎO  i  I  h  in  le-So  i  ino  s  pervielle,  fille 
de  Jean-Baptiste,  ancien  ti leur  des  postes  a  Poi- 
tiers, ei  de  feu  Thérèse  B  anda  De  ce  m  riage  sonl 
issus  :  1*  Pierre,  quisuit;  2°  Sosanne-Charlotte, 
jumelle  du  précédent,  baptisée  le  19  janv  1781,  qui 
épousale  15  sept.  1809  llexis  Duval;  3"  Marie-\  ictoiri  , 
baptisée  le  o  oct.  17S'!  .i  >■'  -Opportune,  décédée  le 20  oct. 
1781,  à  S'-Didier;  4»  Joseph,  né  le  2ii  août  I7S5  el 
baptisé  le  27  à  S'-Didier  ;  5°  Ai. fais,  décédé  jeune. 

9.  —  Daguin  (Pierre),  baptisé  à  S'Michel  de 
Poitiers  le  12  déc.  1781.  docteur  en  droit,  fut  professeur 
de  seconde  au  collège  de  Poitiers,  puis  secrétaire  de  la 
Faculté  de  droit  de  eeite  ville.  Marié  a  Désirée  de  La- 
mothe,  ou  Delamotte,  fille  de  Jacques,  et  de  Radé- 
gonde  Lelot,  il  en  a  eu  ;  1°  Pierre-Adolphe,  qui  suit  ; 
2»  Krnest,  né  le  17  juil.  1817;  3-  N prêtre. 

10.  —  Daguin  (Pierre-Adolphe),  né  le  6  août 
1811,  physicien  distingué,  professeur  de  sciences  dans 
divers  lycées  et  à  la  Faculté  de  Toulouse,  décéda  en 
1884. 

DAGUIN.  —  Famille  de  Niort  que  nous  croyons 
différente  de  celle  de  Poitiers,  dont  nous  venons  de 
donner  la  généalogie.  Comme  toujours,  pour  les  familles 
Niorlaises,  nous  devons  uue  grande  partie  des  notes  qui 
vont  suivre  à  l'obligeance  de  M.  G.  Laurence.  Nous 
avons  également  puisé  dans  le  travail  de  M.  Bouneau 
sur  les  maires  da  Niort.  Le  surplus  provient  de  nos 
recherches  personnelles  et  de  notes  fournies  par  feu 
M.  Léon  Palustre. 

Blason  :  d'azur  k  2  poignards  ou  dagues  d'argent  à 
poignée  d'or,  posés  en  sautoir,  la  pointe 
en  bas  et  un  croissant  d'argent  en  pointe 
de  l'écu.  (Cachet  de  François-Laurent 
Daguin,  maire  de  S'-Maixent  ,  171... 
Alfred  Richard.)  Dans  l'Armoria)  du 
Poitou  de  1700,  on  a  donné  d'oifice  :  a  de 
gueules  à  la  face  d'or  chargée  de  trois 
sautoirs  de  gueules  »,  à  Pierre  Daguiu,  : 
gard,  procureur  du  Roi  en  la  maréchaussée  de  Niort 
M.  Bonneau,  Arm.  des  maires  de  Niort,  dit  à  tort  «  3  croi 
settes  de  sable  ». 

Daguin  (Georges),  s'  i\r<  Croies  ?  vivait  a  Niort 
en  1545.  Au  mois  de  nov.  1599,  il  fui  parrain  de  Théo- 
dore Bordier,  fils  de  Jean  et  de  N...  Il  est  dit  oncle  de 
l'enfant,  dont  la  mère  était  sieur  ou  belle-sœur  de  notre 
Georges.  Celui-ci  possédait  une  maison  i  Niort,  me  S'- 
François,  devant  la  petite  Boucherie.  (Décl.  du  15  mai 
1619.  N.  Laurence.) 

Daguin  (.Laurence)  épousa  Françoise  Vkillèbe, 
dont  un  fils,  Laurent,  né  le  2  août  1545.  (Id.) 

Daguin  (Jean),  sergent  royal  de  1576  i  1625, 
épousa  le  lundi  après  la  Quasimodo  1581  Léonore 
Angevin,  dont  il  eut  Jean,  né  le  23  mars  1582.  En  1624, 

il  fut  parrain  de  Jeanne  Mal au,  fille  de  Michel,  et  de 

Barbe  Daguin.  (Id.) 

Daguin  (Marie)  était  en  1576  femme  de  Pierre 
Socquet,  et  sa  veuve  le  23  juil.   1587.  (Id 

Daguin  (Jacquette  ,  mariée  en  1577  a  Bernard 
Bourdin,  est  dite  décédée  après  1623  (Id.) 


de  Beaure- 


■  >  i(.n\ 


D.ijiuin  (Jacques),  s*  •  1  ■  •  Breuil  et  des  Croies, 
1581-1599,  fui  pai  fant  de  Jacques 

Bouril.ii  et  de  i      [ui  Iti   Daguin.  (M.) 

Daguin  95,   épousa  en 

le  était  veuve 
le  27  j  t  le  10  oct,   1670.  (Id.) 

Daguin  ri,  habitait  Aillïes, 

,i  ,,  in  oncle. (Id.) 

Daguin  4                       Sarread,  sa 

le  10  féT.  1599. 

Daguin  '  ■  l  ■  i .  •.  i -. . 1 1 1  : i  Niort  en 
î 

Daguin  o  16  oet.  1629  île 

I  i  ri  le  m  kHiE  Daguin. 
i  \    B 

Daguin  était   mariée  en    1636  a  Jean 

i  i.  (L.) 

Daguin  643  et  juge 
en  1655.    Mém.  Si 

■  >:■_:■•■■■    !  l**«  iftl   1646  Paul 

M  I    Bt.     I    ) 

Daguin     ■  était    religieuse  ursuline  il 

•  (L) 

Daguin  1    était    en    1092    fem le 

François  Jourdain.  (Id.) 

■  taquin  (Anne),  épouse  en  1698  de  Antoine  Goé- 
rinet,  1714.   Id.) 

Daguin  (Michel  ou  Louis-Michel),  Ee..  sgr  du 
Matbi 

,  r  Imars  1705  Mai  ie 

i  i  ...  i  du  Puy,  et  d 

Bi  issel.  Il  m 'ut  étant    '.  eu:  1*  N...,  n 

2°  Barbe-Thérèse,  3  Habib  Inné,  née  vers  1710,  mariée 
a  20  ni-.,  le  7  dot.  1730,  a  Jean  Pierre  Kohert;  4°  Ma- 
rib-Phm  ni  i:,  :."  M  ^rie-Jeanne.  (  Id, 

llaKiiin  Rodolphe),  s"  de  la  Houillère,  frère  de 
Michel  précité,  assiste  i  son  mariage.  (Id.) 

Daguin 
célébra,  le  29  mars  1705,   le  mariage  de  Louis-Michel 
Dai   in  précité',   Id  fers  1710.  (Beg.)  Sa  mère 

Suranné  Matbeloi  était  décédée  le  13  janv.  1691 ,  (Id.) 

Daguin  (Pierre   dit  de  la  Roche,  cavalier  dan  I» 
compagnie  mestre  de  camp  du  rég'  Rojal-Klranger,  prit 
son   congé  le   7  juin  1711   pour    entrer   dans  le  corps 
ndarmea  do  la  garde  du  Roi,  <  Notes  de  Jon 

Ua^nin  (Panle  ,  Soeui  S1  Vugustin,  était  supé- 
rieure des  II  vers  1726. 

Daguin   \ .. .)  «/tait  en  1733  prieure  des  11 
Rires  de  Niort.  (M.  Sut.  1881 

■  »:i£iiiii     M 

dans  le  me louvent.  Elles  sont  toutes  les  trois  nom- 
mées d  ptalion  du  don  d'une  rente  via- 
"  150  liv.  fui  a  leur  couvent  par  Jean-Madeleine 
1  i.  - r  ' I a  Petit-Château,  en  faveur  de  Madelcine- 
l>  novice  'lu n-^  leur  couvent,  leilit 
acti                            141. 

Daguin  i  M  irie-Madeleine)  avait  épousé  Jean- 
Baptiste-Joscph  d  .  Chev.,  sous-commissaire 

de  la  marine  à  li  -i,  tort.  Elle  était  déridée  avant  1768. 
(Laureii 

Daguin  (Louis-Pierre)  aîné,  notable  de  Niort, 
est  appelé  au  conseil  iniiuicipal  le  31  juil.  1830. 

Daguin  I  Irman  l-Marie)  jeune,  conseiller  muni- 
cipal à  Niort,  1830 

Daguin    Louise-Zélia),  veuve  de  Alphonse  Dcmay, 


IIVI.IIN 


e:t  décédée  à    Niort  le    10   mai    1893,  âgée  de  79  ans. 
(  Rev  n.   de  l'On  ISt,   1 1  mai.) 

D    19  les  notes  de  M.  Laurence,  on  trouve  ce  fragment 
gique  : 

1.  —  Daguin  (Jean),  marié  à  Barbe  Mestivier,  eut 
pour  enfants  :  I"  Barbe,  mariée  a  Michel  Malineau,  mar- 
chand,  1614,  cant  1687  ;  2"  Georges,  qui  suit. 

2.  —    Daguin    Georges),  proc ai   es    coure 

1603-16  17.  .'nous:!  en  fév,  1602 Jeanne  Asiaiult. 
Il  mourut  le  26  janv.  1638,  laissant  :  1°  Pierre,  né  le 
16  juil,   1604;  -">  Renée,  née   le  24  sept.  1605,  vivait 
!•  Jean,  qui  suit. 

3.  —  l».iKuiii  [Jean),  sr  du  lluignon  ou  Biguon 
(1625-1628),  étudiant  en  ltii7,  docteur  en  médecine, 

ousa  Françoise  Aoffray,  el  mourut  le  18 
oct.  1638,  Le  titre  de  docteur  en  médecine  ne  se  trou- 
vant jamais  avec  celui  de  sgr  de  Buiguon  on  Bignon,  il 
peut  se  faire  que  ce  soil  deux  personnages  différents. 
(Laurence.) 

•!   I'r.   —  liiiANi-.in    io    IIiai  ■!■:<:  \itl» 

1.  —  DiiKtiin  (Charles),  marchand  à  la  Fosse- 
Hère,  p'"  de  Payn  [Vendéi  |,  épousa  :  1»  Jeanne  lu- 
picbon?2°  Rachel  Sadodhaolt, et  mourut  avant  loi.-'. 
Du  premier  lit  il  eut  :  1'  Jean,  mettre  apothicaire,  juge 
consul,  l'un  di  du  prieuré,  é|ious;i  le  10  fév. 
1641  Aune  Leroy,  Bile  de  Jean,  note  du  i  heval-Blanc, 
el  de  Marie  Mestivier,  dont  :  a.  Marie,  née  le  25  fév. 

-'_'  nov.  1644;  ».  autre  M  mue,  née  le 

- i  1645,  m le  5  avril  1647;  r.  Jean,  né  le  19 

juil.  1647;    if.    Catherine,   née    le    12  mars  1649; 

le  JS    uni  104!)  ;  f.  mitre  Muni  .  née 

le  20  avril  16  i  9  mai  1653  ;  ç/.  Rbni  i,  née 

■  ■    le  9  avril  1654;  h.  Anne,  née  jumelle 

Renée,  mourut  jeune. 

Du  second  lit  ion)  issus  :  2"  Pierre,  qui  suit  ;  3-  Marie, 

qui  épousa  noble  Philippe  Thibault,  s*  du  Merlier,  êi  he- 

mii  de  Niort  en  1645  ;  i    M  iro e,  fei le  Michel 

A  i  iian  1 1 .  s'  du  Pas!;,  marchand,  vivant  en  1664.  [Laur.) 

2.  —   Daguin  (Pierre).    Ee.,  sgr  de  Heauregard, 

1630,  nommé  procureur  du  Roi  en  la  niaré- 
chaussée  de  Niort  le  23  avril  1655,  fut  reçu  dans  cet 
office  le  27  avril.  Il  éiait  écbevio,  faisant  fonction  de 
maire  (1685  .  après  avoir  été  j.air  (1660-16(7),  con- 
seiller  (1672-1680  ,    et    fut   I  candidat   a   la 

mairie  en  Ifiss.  M,  de  Haupeou  le  maintint  le  6  juin 
1698  dans  la  faiullé  de  prendre  le  titre  de  noble  et 
d'écuyer,  i  inl  qu  il  I  tireur  en  la  maréchaussée 
de  Niort,  suivant  la  déclaration  de  S.  M.  du  fi  mai 
1692.  (Maupeou,  0.)  Il  mourutle  15  fév.  1701,  âgé  de 
71  uns.  (Dans  une  généalogie  sommaire  envoyée  par 
m  Léon  Palustre,  an  suppose  que  ce  Pierre  était  le 
que  le  Pierre  tiU  de  Gaspard  Daguin,  de  Poitiers 
(voir  §  I,  deg.  4,  article  précédent);  mais  e'est  une 
erreur,  comme  le  prouvent  les  dates  et  les  renseigne- 
ments i  M.  Laurence.)  Pierre  se  maria  le  11 
fév.  Ifi'.2  avec  Louise  Piot  (Pibi?),  en  présence  ta  Anne 
reuve  de  Jean  Daguin,  son  frère,  de  Philippe 
Tlihault  et  Marie  Daguin,  sa  femme,  sœur  du  marié, 
etc.  (Notes  Laur.  I  .  note  (Jouslard)  dont  la 
date  est  erronée,  il  aurait  épuisé  en  2'*'  noces  Mil  l- 
leine  Bnu.NET,  qui  étant  veuve  fit  saisir  la  Roche  de 
Nalde (Gxireuit,  D.-S.i  sur  Pierre Chasteau,  Ee.,  sgr  de 
la  Forge,  héritier  de  Pierre  Chevalleau,  Ec,  s^»r  de  Sé- 
rigny  en  1681  ?  date  fausse,  puisque  Pierre  Daguin 
mourut  en  1701.  lien  eut:  I*  Pierre,  qui  suit;  2'Jean, 
né  le  10  nov.  li;i;:i:  3«  Marsi  ehite.  née  en  1664, 
mariée  le  25  juin  1710  a  Jacques   Thibault,  Ec.,  sgr  de 


II\<M\ 


I»  \«.l    IX 


la  Ferrolière  ;  4«  Louise,  née  le  23  aoAl  IMiJ,  mariée 

lo  n  jimv.  1695 à  Jean  H mme,  lieutenaol  bb  l'éloc- 

Uen  de  Niort  ;  alla  mourut  le  ÏO  sept,  mu  ;  8»  Marie, 
née  on  1068,  I)""  de  la  Goupilière,  décédée  le  8  mars 
1138,  a  "1  ans  ;  (!"  FRANÇOIS,  né  le  21  fév.  1609,  mort 
le 9  in.iis  uni;  1"  Pierre,  né  le  2n  sept.  1610,  mort 
ii-  22  ;  S"  Marie,  née  le  m  sept.  1671  ;  9"  Alexandre, 
né  le  20  sept.  1678  ;  I""  Muni:,  Dée  le  Ml)  août  1676; 
II»  François,  né  le  1"  décembre  1678,  qui  a  formé  la 
branche  de  la  Roche  de  Naide,  §  Il  ;  12*  Henri,  né  le 
21  Mr.  1680;  Kl"  Cathbrinb,  née  le  21  fév.  1681  ; 
14°  Pierre,  rapporté  g  l\  ;  18"  Angélique,  décédée, 
âgée  île  3  aus,  le  S  dée.  1688  ;  18"  Catherinb-Paule, 
née  le  26  nov.  1085  ;  11"  Françoise,  née  le  13  avril 
1081  ;  18°  Jacques,  né  le  BSoct.  ICSS,  chanoine  ré- 
gulier de  S1  Augustin,  prieur- en  ré  de  Juillé  (1 128-1754); 
19»  Louis,  né  vers  1690,  décédé  à  Poitiers  le  21)  jiiil. 
1110  (N.-D.-ln-Pctite)  ;  20»  tans  doute  Renée,  D,u  de 
la  Coupilièrs,  vivant  en  1129.   (I.unr.) 

3.  —  Daguln  (Pierre),  sgr  de  Lonsard  ?  né  le 
31  net.  1662,  lieutenant  du  prévét  de  Valeneiennes  et 
aabdélégué  de  l'intendance  en  eetle  ville,  épousa  Murie- 
Anne-Eléonore-Thérèse  Ditorkst.  dont  il  ont  :  1°  Pieriie- 
Paul,  né  le  14  juil.  1699,  chanoine  de  N.-D.  de  Condé 
et  curé  de  N.-D.  de  la  Chaussée  a  Valeneiennes  ; 
2°  Laurent-Hyacinthe,  procureur  du  Uni  en  la  maî- 
trise des  eaux  et  forêts  et  éehevin  de  Valeneiennes  ; 
3°  Makie-Jeanne-Joséphe,  4°  Marie-Eléonore,  Dr  de 
Beauregard,  habitant  Valeneiennes  et  mandataires  de 
5»  Jean-Baptiste  et  de  6°  Louise,  leurs  frère  ei  sœur, 
par  procuration  du  12  nov.  1134,  reçue  Waroquier  et 
liefasseau,  n'"  i»  Valeneiennes  ;  7°  Pierre-Laurent, 
sgr  de  Lonsard  et  de  la  Goupilière,  magistrat  K  Valen- 
eiennes, qui  épousa  Marie-Jeaune-Joséphe  DAOuiN,que  l'on 
croit  fille  de  Pierre,  et  de  Marie  Perot  (3'  deg.,  S  IV). 


§  H. 


■Branche  de  !-/%.  ItocilK  l»K  IVaide. 


3.  —  Daguiil  (François),  sgr  de  la  Roche  de 
Naide,  né  le  1"  dée.  1618,  fils  puîné  de  Pierre  et  de 
Louise  Piot  (2°  deg.,  §  1")  iDoe.  Jouslard),  marié  le 
4  juin  1717  a  Elisabeth  Peiiot,  fille  île  André,  procureur 
fiscal  de  Souche,  et  de  Catherine  Binet,  en  eut  Fran- 
çois-Laurent, qui  suit. 

4.  — Daguin  de  la  Itoclie  (François-Lau- 
rent), sgr  de  la  Roche  de  Naide,  né  le  1"  fév.  1118, 
partagea  en  1133,  comme  seul  héritier  de  son  père, 
la  succession  de  Louise  Piot,  son  aïeule,  ce  qui  prouve 
bien  qu'il  était  de  cette  branche.  (Doc.  Jouslard.)  Il 
assista  en  1749  comme  cousin  germain  au  mariage  de 
Jacques  Thibault,  fils  de  Marguerite  Daguin  (2*  deg., 
§  I).  11  fut  nommé  conseiller  du  Roi  et  maire  de  S'- 
Maixent  en  1741  (alternatif)  et  perpétuel  en  1758.  11 
fut  renommé  encore  par  brevet  du  Roi  le  13  juil.  1115 
et  encore  en  1180  et  1190.  En  11S1  il  fut  député  du 
Tiers-Etat  à  l'assemblée  provinciale  du  Poitou,  et  décéda 
le  22  messidor  an  VIII  (1S00).  11  avait  épousé,  vers 
1740,  Marie-Louise  Brunet  de  Sors  (ou  Desors),  dont 
il  eut  :  1°  Elisabeth-Marie,  néS  en  1743,  déeédée  en 
1828,  qui  épousa  Jean-David  Gandin,  sr  de  Maisonneuve  ; 
2°  Jacques,  né  en  1145,  décédé  en  1803  :  3°  Pierre- 
Ceoffroy,  qui  suit  ;  4°  Jacques-Augustin,  rapporté 
§  III  ;  5°  Catherine-Geneviève,  née  en  1748  ;  6»  Ma- 
deleine-Catherine-Gëneviève,  née  en  1149,  déeédée 
en  1775  ;  7°  Laurent-François,  né  en  1750  ;  8»  Fran- 
çois-Laurent, né  en  1752,  décédé  en  1810  ;  9*  Louis, 
né  en  1753  ;  10*  Madeleine,  née  en  1735,  décédée  en 
1806  ;  ir  Bonaventure-Jacques,  né  eu  1757,  décédé 
eu  1768  ;  12*  Geneviève,    née  en    1758,    décédée  en 


1772;  13"  Marie-Victoire,  née  en  1789,  décédée  en 
1762  ;  14*  Louise-Agathe,  née  en  1762,  décédée  an 
1829,  épouse  de  François  Herpon  ;  15"  Joséphine, 
née  en  1763,  déeédée  en  1847;  10*  MADBLEINE-LouiSB, 
née  en  1766,  déeédée  en  1772, 

S, — Daguin  (Pierre-Geoffroy  i.l'.r,  igr  du  Coudrav, 
né  à  S'-Maixent,  y  fut  baptisé  le  20  janv.  1746, et  servait 
en  1775  dans  les  gendarmes  de  la  garde  du  Roi,  Il  ha- 
bitait le  t'.oiidray-Cbauvin  (Pamproux,  II. -S.')  lorsqu'il 
épousa  Thérèse-Elisabeth  Poisnand,  fille  do  Etienne- 
Joseph,  sr  de  la  Séguinière,  et  de  Maria-Catherine  de 
Sauzuy.  Nous  ne  leur  connaissons  pour  enfant  que 
Pierre-Louis,  qui  suit. 

I).  — Daguin  Pierre-Louis)  se  maria  le  13  sept. 
1819  (Jacques  Pellelan  et  Blanchard,  nnt.  h  Vitrac  et 
Mazerolles,  Ch"1  avec  Thérèse  Roux  dk  Reilhac,  fille 
de  Franeois,  et  de  Marie-Fleuranee  de  Chevrcux  (Not. 
de  Jouslard),  dont  il  eut  François-Chaui.es,  qui  suit. 

7.  — Da-^uin  (François-Charles),  marié  en  tS49à 
Marie-Anne  de  Jouslard,   fille  de  Amable-Lubin,  et  de 

Marie-Adélaïde  Garnier  de  la  Coussière,  en  a  eu  :  1"  Louis, 
né  en  1830  et  mort  en  1854  ;  ':'."  Thérèse,  née  en  1851, 
qui  a  épousé  en  1870  Charles-Edmond  de  Jouslard  ; 
3"  Maria,  née  en  1855,  mariée  en  ISSU  h  Edouard 
Gardrat  ;  4°  Gabrielle,    née  en  1863,  morte  en  1866. 

§  III.  — Rranche  cadette  de  la  Hoche. 

5.  —  nagnin  «le  la  Itoohe  [Jacques-Au- 
gustin), Ec,  sgr  de  la  Vallée  (Dompierre  en  Aunis), 
né  en  1117,  fils  puîné  de  François-Laurent  et  de 
Marie-Louise  Brunet  (4e  deg.,  §  11),  fut  gendarme  de 
la  garde  du  Roi  en  1111,  et  prit  sa  retraite  le  2  sept. 
1119  (congé  signé  à  Lunéville).  Marié  a  Françoise-An- 
gélique Guilhotin  (notes  Jourdan),  il  en  eut  Augustin- 
Jean-François,  qui  suit. 

6.  —  Dagtiin  (Augustin-Jean-François),  décédé 
en  1821,  avait  épousé  N...,  dont  il  eut  :  1*  Marie-Adèle, 
née  à  Dompierre  le  12  dée.  1801,  déeédée  en  1850, 
mariée  en  1834  a  François- Léon  Palustre,  capitaine  d'in- 
fanterie ;  2°  Augustin-François,  décédé  en  1845  sans 
postérité  ;  3*  Joseph,  qui  suit, 

1.  —  Daguin  (Joseph),  né  en  1811,  décédé  en 
1889,  a  eu  Pulchérie,  mariée  à  M.  Viaud.  (Notes  de 
M.  Léon- Palustre,  1894.) 

§   IV.  —  Rranche  de  KIORT. 

3.  —  Daguîn  (Pierre),  sgr  de  Comblé,  fils  puîné 
de  Pierre  et  de  Louise  Piot  (2e  deg.,  §  I),  né  le  1"  juil. 
1682,  fut  procureur  du  Roi  a  la  maréchaussée  de 
Niort  et  décéda  le  1"  juil.  1739.  Il  épousa,  vers  1715. 
Marie  Perot,  qui,  (étant  veuve,  fit  nue  déclaration  de  la 
métairie  du  Ballet  (S'-Hilaire-sur-l'Autize),  vers  1155, 
au  sgr  de  Denant),  dont  il  eut  :  1"  Marie-Loi  ise.  née  le 
15  janv.  1719,  dont  la  marraine  fut  Louise  Daguin, 
sa  tante  ;  2°  Marie-Françoise-Paule,  née  le  30  mars 
1721,  épousa  le  31  janv.  1746  Louis  Esserteau,  sr  des 
Aortes  (S"*-Pezenne,  D.-S.)  ;  elle  vivait  encore  en  1787  ; 
3°  Jacques-Augustin,  qui  suit  :  4"  croyons-nous,  Marie- 
Jeanne-Josèphe,  mariée  k  Pierre-Laurent  Daguin,  sr  de 
Lonsard,  éehevin  de  Valeneiennes, 

4.  —  Daguin  (Jacques-Augustin),  capitaine  aide- 
major  dans  les  Grenadiers  royaux  du  Poitou,  Chev.  de 
S'-Louis,  épousa  Marie-Louise  THIBAULT,  et  mourut  le 
28  juin  1785.  élan!  veuf  et  ayant  eu  :  1"  Augustin- 
Céleste,  2°  Marie-Modeste,  3"  Armand-Marie,  qui 
naquit  le  8  juil.  1765.  (Laur.)  Nous  n'avons  pas  d'au- 
tres renseignements  sur  cette  branche  qui  subsiste, 
croyons-nous,  h  Niort 


10 


I»  \ll  I  I 


DAIGNE.  —  Ce  nom  est  porté  par  plusieurs 
familles  en  Poitou,  mais  elles  n'ont  aucune  notoriété. 
Nous  le  signalons  a  cause  des  sgrs  d'Aigne  (lieuil, 
Vieil.),  et  parée  que  dans  les  Noms  féodaux  ou  trouve 
François-Hilaire  de  Daigne  (*/c),  ce  qui  est  une 
erreur,  pour  François-Hilaire,  Ec,  sgr  de  Baigné  (Bagne, 
Usson,  Vien.). 

U4IGlti:iUO\T  (Nicolas),  curé  de  S'-Hédard 
de  Thouars,  et  sgr  de  Blanchecoudre  (Terves,  D.-S.), 
fonda  les  deux  chapelles  du  Sépulcre  et  de  N.-D.  de 
Pitié  dans  son  église,  en  donnant  le  fief  des  Trois- Maries, 
pM"  de  Pas-de-Jeu,  dont  il  fit  aveu  à  Thouars  le  18nov. 
1454  et  le  1"  sept.  1470.  (Fiefs  de  Thouars.)  11  vivait 
encore  en  1476.  (Areh.  Vien.  C.  870.) 

I  »  \  1 1  I  I  ou  i»  A  II.I.I  :  —  Nom  commun  k 
plusieurs  familles  poitevines. 

Daillé  (Pierre),  chanoine  et  chantre  de  Sl"-Badc- 
gonde  de  Poitiers,  fut  arbitre  en  1358,  avec  le  doyen 
de  l'Eglise  de  Poitiers,  pour  prononcer  sur  les  pré- 
tentions respectives  du  trésorier  et  du  doyen  du  Chapitre 
de  Sl-Hilaire-Ie-Grand. 

Daillé  (Pierre),  chanoine  et  écolâtre  du  Chapitre 
de  S'-Hilaire,  fonda  le  9  janv.  1363,  sous  le  titre  de 
simple  bénéfice  sacerdotal,  l'aumônerie  de  S'-Antoine, 
qui  a  donné  son  nom  a  une  petite  rue  longeant  les 
murs  du  parc  de  Blossac.  Elle  fut  fondée,  nous  dit 
Bapaillon,  sous  le  titre  de  S'-Lazare.  (D.  F.  11.) 

Daillé  (Jean)  l'aîné  et  plusieurs  autres  font  une 
vente  à  Poitiers  le  6  oct.  1392.  (Areh.  Vien.  H.  Abb.  de 
Fontainc-le-C'".) 

Daillé  (N...),  chanoine  de  S'-Hilaire-le-Grand  de 
Poitiers,  fit  le  7  oct.  1478  don  à  l'aumônerie  S'-Antoine, 
fondée  par  un  membre  de  sa  famille,  un  siècle  plus  tût, 
d'une  maison  pour  servir  de  retraite.  11  y  fit  construire 
une  chapelle  et  y  consacra  divers  legs.  (Doc,  inédits,  212.) 

Daillé  (N.,.)  était  échevin  de  Poitiers  en  1614,  k 
l'entrée  du  roi  Louis  XIII.  11  fut  inhumé  k  S'-Didier  le 
18  août  1638. 

Daillé  (Paul)  se  maria  à  Marguerite  Laine?  dont 
Marguerite,  qui  épousa  k  Cissé,  le  4  oct.  1723,  Louis 
Bousseau,  Ec,  sgr  de  Lonchard. 

DA.ILI.jTC.  —  Famille  de  Poitiers  ou  de  Châ- 
tellerault,  dont  un  membre  fut  uu  des  plus  célèbres 
ministres  protestants  du  xvn"  siècle. 

Daillé  (François)  était  receveur  des  consignations 
k  Poitiers,  en  1606.  11  habitait  Chatellerault  en  1594, 
année  dans  laquelle  il  eut  de  Jeanne  Berthon,  son 
épouse  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  François,  marchand  à 
Chatellerault,  qui  épousa  Jeanne  Vergnon,  dont  il  eut 
au  moins  Raciiel,  mariée  k  Joh  Beaupoil,  s'  de  la  Pi- 
vardière.  Ils  réclamèrent  le  23  mars  1690  les  biens  .le 
leur  cousin  Jeun  Daillé,  ministre  protestant,  passé  k  l'é- 
tranger. (Areh.  Vien.  C.  852  et  Protestants.) 

Daillé  (Jean),  né  à  Chatellerault  le  6  janv.  1594, 
perdit  de  bonne  heure  ses  père  et  mère  et  eut  pour 
tuteur  un  de  ses  oncles  maternels,  qui  donna  tous  ses 
soins  à  son  éducation.  Il  la  commença  à  S'-Maixent  à 
l'âge  de  H  ans,  et  la  poursuivit  k  Chatellerault,  Poitiers 
et  Saumur,  où  il  étudia  la  philosophie  sous  le  célèbre 
Duucan.  Du  Plessis-Mornay,  gouverneur  de  Sauniur,  re- 
connaissant son  mérite,  le  chargea  de  l'éducation  de 
MM.  de  S'-Germain  et  de  S"-Hermine, ses  petits-enfants. 
Eu  1619,  il  fit  un  voyage  en  Italie  avec  ses  élèves  et  y 
perdit  le  jeune  de  Sl-Germaiu.  Revenu  en  France  eu 
1621,  après    avoir  parcouru    la  Suisse,   une    partie  de 


DAILLEXCOLRT 


l'Allemagne,  la  Hollande  et  partie  de  l'Angleterre,  il  fut 
nommé  par  le  colloque  de  Bournezeau  ministre  de  la 
Forêt-sur-Sèvre  (1623),  puis,  k  la  mort  de  du  Plessis- 
Mornay,  revint  kSaumur,  où  il  employa  en  partie  l'année 
1624  k  mettre  en  ordre  les  papiers  de  du  Plessis.  Le 
résultai  de  son  travail  fut  imprimé  eu  deux  volumes. 
Appelé  (1636)  par  la  confiance  des  religionnaires  à 
remplir  au  temple  de  Charenton  une  place  de  ministre, 
qu'il  occupa  pendant  44  ans,  il  consacra  cette  longue 
suite  d'années  k  écrire  un  grand  nombre  d'ouvrages  de 
controverse,  de  sermons,  etc.,  dont  Dreux  du  Radier 
nous  a  conservé  la  longue  liste  (soixante  ouvrages 
imprimés  et  plusieurs  restés  manuscrits).  11  est  mort  k 
Paris,  le  15  avril  1670,  à  l'âge  de  76  ans.  Jean  Paillé 
s'élait  marié  k  Sauniur  avec  Susanne  AnniBAT.  Il  en  eut 
au  moins  uu  fils  nommé  Jean  (par  la  France  protest.) 
et  Adrien  (par  Dreux  du  Radier),  qui  suit. 

Daillé  (Jean  ou  Adrien),  né  k  Saumur  le  31  oct. 
1628,  fut  nommé  ministre  en  1653.  Il  alla  k  la  Rochelle, 
puis  revint  près  de  son  père,  k  Charenton.  Lors  de  la 
révocation  de  l'Edit  de  Nantes,  il  se  retira  k  Zurich,  où 
il  est  mort  eu  1690.  11  a  écrit  la  vie  de  son  père.  De 
Anne  Falaiseau,  sa  femme,  qu'il  avait  épousée  a  Cha- 
renton en  1659,  il  eut  :  1°  Anne,  baptisée  le  fl  août 
1665  ;  2°  Jean,  né  en  1666  ;  3'  autre  Anne,  morte  en- 
fant en  1671  (France  protest.)  ;  4°  Joseph,  mort  enfant 
eu  1672  ;  5"  autre  Joseph,  baptisé  le  8  déc.  1672, 
décédé   en  1673. 

Daillé  (Catherine)  se  maria  avec  Jacques  Ayrault, 
s'  de  Grolleau.  Ils  vivaient  en  1604.  (G"  Ayrault.) 

Daillé  (Jean),  marchand  protestant  k  Chatelle- 
rault, épousa  Judith  Pelletier,  dont  il  eut  plusieurs 
enfants,  eutre  autres  :  1"  Benjamin,  notaire  royal, 
décédé  avant  le  20  janv.  1660;  2*  Françoise,  mariée 
le  20  janv.  1660  k  Pierre  Garnault,  not  royal,  et  qui 
renonce  avec  ses  sœurs  en  faveur  de  leurs  père  et  mère  :i 
la  succession  de  leur  frère  Benjamin;  3°  Judith,  assiste 
au  mariage  de  sa  sœur  Françoise,  et  épouse  elle-même, 
le  8  mai  1672,  Job  Beaupoil,  sr  des  Vvons  ;  4*  Made- 
leine, présente  au  mariage  de  .sa  sœur  Françoise, 
renonce,  ainsi  qu'elle  et  Judith,  k  la  succession  de  leur 
frère  décédé.  (Areh.  Vien.  E'  501.) 

Daillé  (François)  est  parrain  le  1S  niai  1672  de 
François  Beaupoil.  (Reg.  protest,  de  Chatellerault.) 

Daillé  (Paul),  baptisé  k  Nimègue?  le  17  mars 
1683,  a  eu  un  fils,  Paul,  baptisé  à  Armesfors  le  22  sept. 
1699.  Est-ce  ce  dernier  qui  se  maria  k  Amsterdam  le 
10  mars  1721  ?(N.  Enschédé.) 

Daillé  (Pierre),  professeur  k  Sauniur,  rejoignit 
en  Hollande  sou  frère  Paul  précité,  eu  16S2.  Il  passa 
ensuite  k  New-York,  puis  k  Boston  en  I696,  et  j 
mourut  le 23  mai  1715.  (France  protest.,  2e  édit.,  t.  V, 
col.  23,  etc.) 

Daillé  (Jeanne),  âgée  de  17  ans,  fille  de  Antoine, 
maître  de  musique,  et  de  N...  Dezeut,  son  épouse, 
abjure  le  protestantisme  en  l'église  de  S'-Sauveurde  la 
Rochelle  le  24  mai  1750.  (Areh.  Ch"-Inf,  E.  La  Ro- 
clielle.) 

DAILLENCOERT    ou    MAI. IX 

COURT.  —  Famille  qui  habitait  Niort  au  x\i"  siècle, 
Dalencoui*t   (N...),  procureur  fiscal  des  sgries 

de  Qhef-Boutonne  et  Fors,  assista  en  1559  au  procès- 

vei'hal  de  la  réformation  de  la  Coutume  du  Poituu. 
Dailleneoui-t   (Jacques),   s'   de    la  Gravette, 

avocat  k  Niort,  épousa  Marguerite  Dabillon,   qui    était 

sa  veuve  en  1580.  (Notes  G.  Laurence.) 


■  »  %ll    I   OV    («!«•) 


_* 


■  »  \ll  LON    (.!«■) 


11 


lt\ll.M>\  (db).  —  Famille  Dobla  el  ancienne 
qui  .'lui  originaire  des  confins  a,- l'Anjou  et  du  Poitou 
(Cerquoux,  près  Maulévrier,  où  se  trouve  Daillon).  Le 
nom  primitif  était  db  la  Jomarière  ou  Joimauièiiu, 
mais,  vers  la  lin  .lu  xiv  siècle,  il  a  été  délaissé  pour 
celui  .II'  ii.nii.Mi.  Une  de  ses  branches  qui  a  possédé  le 
château  du  Lude,  dans  le  Maine,  a  produit  plusieurs 
i,  i  .  ,,,,  [gi  ,  remarquables,  et  sa  généalogie  se  trouve  dans 
te  P.  Anselme,  Moréri,  le  Dict.  de  la  Noblesse,  etc.; 
nuis  plusieurs  unir.--  branches  restées  en  Aujou  et  en 
Poitou  s. .m  très  peu  connues,  et  nous  n'avons  pu  éta- 
bli] leur  filiation  complète. 

Blason  :  d'azur  à  la  croix  engrêlée  d'argent.  D'après 
le  P.  Anselme,  le  sceau  de  Jean  de 
Daillon,  s'  du  Lude  (vers  1410>,  était 
écartelé  d'un  fretté,  et  d'une  croix  engrê- 
i, Se,  ce  qui  indiquerait  la  réunion  de  2 
l'amilles. 
Le  sceau  do  Jean  de  Daillon,  sgr  du 
Lude,  lieutonanl  général  eu  Dauphin.'  s,,Us  François  I", 
porte  un  êcu  écarielé  :  1  et  4  de  Daillon,  2  et  3,  fretté 
de....  avec  un  franc-canton,  sur  le  tout  d'IUiers  (de  6 
anneaux,  3,  2,  1). 

Guj  de  Daillon,  C"  du  Lude,  gouverneur  du  Poitou, 
portait  nu  écu  écartelé  :  1  et  4  de  Daillon,  au  2'  écar- 
telé d'or  et  d'aïur  (Bastaruay),  au  3"  de  Laval  (Mont- 
morency), sur  le  tout  d'IUiers  d'or  à  C  anneaux  de 
gueules,  3,  2,  1.  (Sceaux  de  Clairambault,  n*  5415.  — 
Quittance  donnée  à  Niort  le  17  nov.  1562.) 

Daillon  (Jeanne  de)  aurait  épousé,  vers  le  milieu 
du  xive  siècle,  Georges  Fouquet,  Ec,  sgr  du  Mesnil- 
Bouteille,  près  Beaupréau.  (Gén.  Fouquet.) 

Daillon  (Gillette  de)  était  avant  l.'iOO  femme  de 
Jean  de  Puylouer,  Ec,  sgr  de  la  Barbotière.  (F.) 

Daillon  (Marguerite  de)  épousa  vers  1480  Fran- 
çois Fourateau,  Ec,  sgr  de  la  Fouratière,  et  leur  fils 
Guyon  épousa  lîeuée  Guichard,  le  18  mars  1504  (Som- 
mier et  Gascliiuard,  not.  a.  Thouars).  (Arch.  chat,  de 
Moiré.) 

Daillon  (Gilles  de),  Ec,  vivait  en  1497,  époux 
de  Marquise  DU  Chesnb.  (Cab.  titres,  1084,  327.)  11  y  a 
peut-être  erreur  de  date  pour  1397. 

Daillon  (liené  de),  Ec,  sgr  d'Vzernay  en  Aujou, 
maréchal  des  logis  de  la  compaguie  d'hommes  d'armes 
du  C"  du  Lude,  donna  quittance  de  ses  gages  militaires 
en  1575. 

Daillon  (Charles,  ailleurs  Jacques  de),  Ec,  sgr 
du  Grand-Yversay  (Neuville,  Vien.),  fut  parrain  à  Poi- 
tiers le  22  janv.  1614  et  à  Neuville  le  18  oct.  1619.  Il 
tigure  daus  uue  sentence  du  conservateur  de  l'Univer- 
sité en  date  du  31  déc  1621.  (Arch.  La  Barre.)  11 
épousa  Bénigne  de  Nuchèze,  dont  il  eut  :  1"  Jacque- 
line, mariée  i  Jacques  du  Chilleau,  Ec,  sgr  de  Beau- 
regard  ;  2°  Catherine,  mariée  à  Neuville,  le  11  juin 
1617,  a  Philippe  lîousseau,  Ec,  sgr  de  la  Cour  de 
Jazeneuil.  (Keg.  Neuville.) 

M.  Delaulnaye.  l'un  des  rédacteurs  de  la  Biographie 
universelle,  publiée  par  les  frères  Miehaud,  s'occupaut 
plus  spécialement  des  articles  concernant  les  person- 
nages marquants  de  la  religion  protestante,  indique 
comme  ayant  appartenu  à  la  famille  dont  nous  allons 
donner  la  généalogie,  les  deux  ministres  qui  suivent  : 

Daillon  (Benjamin  de)  fut  ministre  de  l'église  de 
la  Rochefoucauld;  il  fut  décrété  de  prise  de  corps 
comme  accusé  en  1684  d'avoir  souffert  l'intrusion  de 
relaps  dans  le  temple  ;  mais  le  Parlement  l'élargit,  en 
ordonnant   toutefois  la  démolition   du  temple.   Lors    de 


la  révocation  de  l'édit  de  Nantes,  il  se  relira  on  Ingle- 
lerre  ot  j  mourut  ministre  4e  l'église  française  de  Cat- 

terlough.  il  a  publié  deux  sermons,  dont  le  plus  remar- 
quai.le  (imprimé  à  Amsterdam  en  1681  et  H'.'.i2,  in-12) 
ost  celui  dans  lequel  il  énonce  que  de  même  qu'il  n'y  a 
qu'un  seul  Dieu,  il  n'existe  et  De  peut  exister  qu'un 
seul  diable.  Il  avait  un  frère. 

Daillon  (Jacques  de),  lequel,  comme  dernier  .le 
sa  famille,  prenait  le  uom  de  Ciniitr  du  Lude.  Il  était 
venu  en  Angleterre  avant  Benjamin  et  y  avait  obtenu 
un  bénéfice  dans  le  Cu  de  Buckingham,  qu'il  perdit  pour 
avoir  prêché  en  faveur  du  roi  Jacques.  Il  est  mort  à 
Londres  en  1726,  âgé  de  plus  de  80  aus.  11  partageait 
les  idées  de  son  frère  Benjamin  sur  l'unité  du  diable, 
el  publia,  sous  le  nom  de  C"  du  Lude,  La  Démonologie, 
DU  Traité  des  esprit.i,  oit  l'on  explique  plusieurs 
passages  de  VEcrilure,  etc.  Londres,  1723.  On  a 
encore  de  lui  La  Coignée  mise  a  la  racine  du  papisme, 
ou  préservatif  contre  les  missionnaires  de  l'Eglise 
romaine,  1721 . 

§  Ior.  —  Branche  de  Daillon. 

D'après  une  note  de  Célestiu  Port  (Dict.  de  Maine-et- 
Loire,  Cerqueux),  on  trouve  en  1308  Pierre  de  la  Jo- 
marière,  sgr  de  Daillon,  marié  a  Eustache  Grifer. 

1.  —  JoniaritTe  (Bené  de  la),  sgr  de  Daillon 
et  de  la  Jomarière,  épousa  vers  1350  N...  Ai  heu-ait.t, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Péronnière.  (Suivant  une 
note  de  la  généalogie  des  Sauvestre.  D.  F.  86,  94. 
D'après  un  tableau  de  la  gén'°  Daillon  (dossiers  bleus), 
il  aurait  eu  :  1*  Jean,  qui  suit;  2*  Jacques,  sr  de  la  Ma- 
pinière,  cru  père  de  Gilles,  tige  de  la  branche  du  Lude 
(ce  qui  esl  inexact.)  ;  3"  Philippe,  sr  delà  Jumelière. 
(Ces  renseignements  paraissent  être  erronés.)  C'est 
peut-être  ce  Jacques  qui  fut  père  ou  aïeul  de  :  a.  Phi- 
lippe, mariée  à  Jean  de  la  Hoche,  Ec,  sgr  de  la  Bou- 
laye,  qui  fit  aveu  au  sgr  de  Montfaucon  le  13  mai  11  il. 
pour  sa  femme  et  sa  belle-sœur;  6.  Catherine,  mariée 
a  Jean  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Soronnière.  (Noms  féod. 
Arch.  Nat.  P.  333,  41.) 

2.  —  Joniai'iêi-e  (Jean  delà),  Chev.,  sgr  de 
Daillou  et  de  la  Jomarière,  vivant  en  1390,  est  men- 
tionné eu  1406  parmi  les  vassaux  du  sgr  de  Mau- 
lévrier. (Noms  féod.)  D'après  diverses  notes,  il  épousa 
Philippe  de  la  Jumelière,  fille  de  Macé,  sgr  de  la  Roche 
des  Aubiers,  et  de  Marguerite  de  Saprenières  1  (Savon- 
nières  '!),  dont  il  eut  :  1"  Pierre,  qui  suit;  2°  Gilles, 
tige  de  la  branche  du  Lude,  S  111  ;  3°  Louise,  mariée 
à  Tristan  de  la  Haye,  Chev.,  sgr  du  Coudray  ;  4°  Ci  ii.i.e- 
mette,  mariée  à  Olivier  Le  Rehoux  ?  (ou  Serpillou  ?), 
Ec,  sgr  de  la  Rollière,  puis  à  Guillaume  des  Roches, 
vivant  en  1415  (Cab.  titres,  1084,  327)  ;  5°  Jeanne, 
mariée  au  sgr  de  Maumusson.  (D'après  une  ancienue 
généalogie  peu  sûre.  Fonds  franc.  20224.) 

3.  —  Daillon  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Daillon  et 
de  Chartebouchère  (Yzernay,  près  Maulévrier),  assista 
le  1"  sept.  1402  au  mariage  de  Hardy  le  Roux,  Ec,  sgr 
île  la  Roche-des-Aubiers,  et  fut  témoin  le  23  juil.  I  lu.. 
d'un  acte  passé  par  Pierre  Carion,  Ec,  sgr  de  la  Grize. 
au  sujet  de  domaines  près  de  Viliiers.  (Carrés  d'Hozier, 
334,  248.)  Ou  le  trouve  qualifié  sgr  de  Mons  le  14  juil. 
1106.  (M.  A.  O.  1881,  439.)  C'est  lui,  sans  doute,  qui 
était  sgr  de  Chartebouchère  en  1431  (C.  Port)  et  qui 
lit  un  échange  le  5  juil.  1439  avec  llard.iuin  de  la 
Chapelle,  prieur  de  S'-Clémeulin  (D.-S.),  pour  la  Gai- 
gneric  de  Lastelier  (Somploire),  ratifié  le  2  mai  1139 
par  l'abbé  de  S'-Florent.  (I).  Villevieille.)  Il  lil  aveu  a 
la  Flocellière  le  18  juin  1441,  comme  oucle  et  tuteur  de 


12 


DA.1XX.01V  (de) 


* 


I  »  M  I  l  <  »  V  (de) 


Guyon  Bouhet.  D'après  une  note  de  la  généalogie  des 
Sauvestre(D.  F.  86,  95),  il  épousa  Christine  Favereau, 
qui  était  sœur  de  la  femme  de  Jean  Rivault,  Ec,  sgr 
d'Ayron  près  Veuille,  Vieil.),  dont  il  eut  :  1»  Jean, 
qui  suit  ;  2*  Jacques,  qui  a  formé  la  branche  de  Char- 
tehouchèie,  §  Il  ;3"  Guyonne,  ious  les  trois  mentionnés 
dans  un  partage  fait  à  Angers  le  17  juil.  1443.  (D.  F. 
86,  95.)  Sou  testament  et  relui  de  sa  femme  Chris- 
tine Favereau  se  trouvent  aux  Arch.  d'Angers  (E.  2188). 
Il  se  maria  peut-être  2  fois. 

4.  _  I»;,  il  Ion  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  Daillon,  la 
Boulaye  7  (Chaudron  en  Anjou)  par  héritage  de  Jean  Bouhet, 
ou  Bouer?  son  oncle?  fit  aveu  à  Mirebeau  en  1444,  pour 
le  fief  de  Vernay,  situé  a  la  Roche-de-Chizny,  qu'il  tenait 
à  cause  de  sa  seconde  femme.  (Noms  féod.)  C'était  un 
personnage  considérable,  possédant  de  nombreux  do- 
maines en  Anjou  et  dans  la  Gàtine,  comme  on  le  voit  par 
divers  documenls  des  Arch.  de  la  Barre  (11,  4T1-76).  11 
passa  un  accord  en  1453,  au  sujet  d'une  rente  sur  Pui- 
chaut,  qui  lui  était  due  à  sa  maison  de  Bressuire,  et  fit 
un  acte  pour  une  maison  à  Parthenay  le  23  juil.  1460, 
C'est  lui  sans  doute  le  Jean  de  Daillon  qui  fut  remplacé 
au  bau  du  Poitou  de  1467  par  2  archers  ou  brigandiniers 
sous  les  ordres  du  sgr  de  la  Grève.  (F.)  Mais  il  était 
décédé  BTanl  1472,  époque  d'un  aveu  de  Vernay  par  sa 
veuve.  Jean  de  Daillon  épousa  :  f  vers  1420,  Anne 
Rouhaud,  fille  de  André,  Cbev.,  sgr  de  la  Uousselière, 
et  de  Jeanne  Poussard  ;  2°  vers  1430,  Catherine  Escha- 
i.abd,  veuve  deTbibaud  Goulard,  Ec,  sgr  de  Bille,  fille 
do  Jean,  Ec,  sgr  de  Maillé,  et  de  Hélietle  Gahet.  Elle 
testa  le  3  juin  1456  et  fit  un  codicille  le  25  juin  1478, 
étant  veuve  et  sans  enfants,  où  elle  fil  divers  dons  a  la 
chapelle  des  Escbalard,  à  S'-Laurent  de  Parthenay. 
(Arch.  la  Barre.)  Du  1"  lit  Jeau  eut  au  moins  Louis,  qui 
suit. 

5.  —  Daillon  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  Daillon,  eut 
par  héritage  de  son  oncle  Jeau  Bouhaud  le  château  do 
Crazanes  en  Saintonge,  qu'il  vendit  le  10  oct.  1447  a 
Jean  Acarie,  Ec,  sgr  du  Fief.  (Bul.  Arch.  Saint.  2.)  Il 
fut  convoqué  pour  le  ban  dos  cbâtellenies  de  Vihiers  et 
Maulévrier,  le  22  fév.  1471,  et  déclara  posséder  600  liv. 
de  rente.  11  fut  obligé  de  servir  en  homme  d'armes.  Il 
épousa,  croyons-nous,  vers  1440,  N...  Ahgnart,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  des  Noyers-Amenart  (Marligné-Briant), 
dont  il  eut  au  moins  :  1*  Thomas,  qui  suit;  2U  I'.il- 
i.eïte,  mariée  vers  1470  à  Jean  Escbalard,  Ec,  sgr  de 
Maillé,  et,  croyons-nous,  en  2"  noces,  a  Jean  do  Puy- 
louer,  Ec,  sgr  de  la  Barbotière,  vivant  en  1500  (F.)  ; 
y  Jean,  Ec,  marié  vers  1470  à  Catherine  Eschalard. 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Maillé,  et  de  Catherine  de 
Bors  ou  de  Vers,  dont  il  eut  9  enfants  (d'après  une  note 
qui  ne  donue  pas  leurs  noms). 

6.  —  Daillon  (Thomas  de),  Ec,  sgr  de  Daillon, 
Béligné,  Bestigné,  des  Noyers-Amenart,  etc.,  fit  aveu  de 
Méherne?  en  1469  au  château  de  Saumur.  II  est  men- 
tionné le  20  fév.  1469  et  en  1473  comme  héritier  de 
Jean  Amenart,  Chev.,  sgr  des  Noyers,  son  aïeul,  pour 
des  domaines  a  Souvigné,  dans  le  fief  de  François 
d'Aubigné,  Ec,  sgr  dudit  lieu.  (Villevieille,  3,  22,  et 
Dupuy,  820,  298.)  Au  ban  de  Vihiers  et  Maulévrier,  le 
22  fév.  1471,  il  déclara  posséder  100  liv.  de  rente,  et 
fut  obligé  de  servir  en  homme  d'armes.  Le  1"  aoilt 
1478,  avec  Jean  Escbalard,  Ec,  sgr  de  Maillé,  époux  de 
Gillette  de  Daillon,  il  lit  un  échange  avec  Thibault  de 
Beaumont-Bressuire,  sgr  de  Thouarcé  ;  et  il  figure 
encore  dans  un  acte  du  15  avril  1507.  11  avait  épousé, 
vers  1470,  Jeanne  de  Vaux,  mentionnée  avec  son  mari 
dans  un  acte  du  11  nov.  1498  (Dupuy,  820,  298),  dont 
eut    entre   autres  enfauts  :   i°    Joachim,   qui   suit; 


2*  croyons-nous,  Louise,  mariée  a  René  Barlot,  Ec,  sgr 
de  la  T  remblaye. 

7.  —  Daillon  (Joachim),  Chev.,  sgr  de  Daillon, 
Noyers-Amenart,  fut  chargé,  par  procuration  du  1"' 
mars  1505,  de  rendre  hommage  au  nom  de  Thibault  de 
Beaumont,  Chev.,  sgr  du  Plessis-Maré.  Il  transigea  le 
22  sept.  1530,  au  sujet  des  droits  honorifiques  dans 
l'église  de  Çerqueux,  avec  son  cousin  Pierre  de  Daillon, 
sgr  de  Charlebouchèro  (D.  F.  70,  437),  et  décéda  avant 
le  4  juil.  1543,  date  du  partage  de  sa  succession.  Il  se 
maria,  croyons-nous,  2  fois,  d'abord  vers  1500  avec 
Jeanne  du  Chesne  (Cab.  titres,  1084,  327),  puis  vers 
1520  à  Anne  Acarie,  veuve  de  Louis  de  Laval,  Ec,  sgr 
de  Brée,  et  fille  de  Aimery,  Ec,  sgr  de  Crazanes,  et  de 
Andrée  de  Bochechouart.  Elle  testa  en  faveur  de  son 
frère  le  2  avril  1563,  et  fonda  la  chapelle  de  Chanzeaux. 
(Arch.  Angers,  E.  2188.)  Nous  croyons  qu'il  eut  du 
1"  ht  :  1°  Jeanne,  mariée  à  Hardy  de  la  Roche,  Ec,  sgr 
de  Coron  et  de  la  Boulaye.  Elle  fut  la  principale  héritière 
de  la  sgrie  de  Daillon  en  1343  ;  aussi  ses  enfants,  dont 
l'aîné  se  nommait  Joachim  de  la  Boche,  prirent-ils  le 
nom  de  la  Roche-Daillon,  et  ils  sont  même  quelquefois 
appelés  de  Daillon.  (On  trouve  dans  un  acte  du  28  avril 
1597  Jacques  de  Daillon.  sgr  de  la  Rorhe-Paillon.) 
(Dupuy,  820,  298);  2°  Catherine,  mariée  à  Jean  de 
Villeneuve,  Chev.,  qui  partagea  avec  sa  soeur  Jeanne 
le  4  juil.  1543.  Une  généalogie  (Franc.  20224)  dit  qu'il 
aurait  eu  une  fille  aînée  mariée  avec  un  Roban  et  décédée 
sans  postérité.  On  n'en  trouve  pas  trace  dans  la  généa- 
logie Rohan.  Il  y  est  parlé  d'une  Jeanne  de  Daillon, 
mariée  vers  1490  à  Pierre  de  Roban,  sgr  de  Pontohâ- 
teau  ;  mais,  d'après  les  dates,  elle  ne  serait  pas  fille  de 
Joachim. 

§  II.  —  Branche  de  <  ii  \  it  i  i  it«  >i  <  ni  iti 

4.  —  Daillon  (Jacques  do),  Ec,  sgr  deChartebou- 
chère,  fils  putné  de  Pierre,  et  de  Christine  Favereau 
(3*  deg.,  §  I),  partagea  avec  son  frère  Jean,  le  17  juil. 
1443.  (D.  F.  86,  95.)D'après  une  note,  il  épousa  Jeanne 
Fresnkau,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Gravant  et  du 
Troncbay,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Pierre,  qui  suit; 
2*  Christine,  mariée  le  13  avril  1466,  avant  Pâques 
(1467),  a  René  deFromentières  ;  3"  sans  doute  Jacques, 
qui  fit  aveu  à  Thouars  le  13  juil.  1470,  pour  l'hôtel 
de  Ternav,  a  cause  de  sa  femme  Blanche  de  Brézé. 
(M.  Stat.  1810,  179.) 

5.  —  Daillon  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Charte- 
bouchère,  convoqué  au  ban  d'Anjou,  réuni  à  Vihiers  le 
22  fév.  1471,  déclara  posséder  100  liv.  de  rente  et 
dut  servir  en  hrigandinier  avec  2  chevaux.  (Doc.  la  Bé- 
raudière.)  Il  épousa,  croyons-nous,  Louise  de  Yilliers, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Livry,  et  de  Mabiète  de 
Bieux.  D'après  le  Dict.  Maine-et-Loire  (Çerqueux),  il 
aurait  épousé  Jeanne  de  Çerqueux,  veuve  de  Jean  du 
Puy  du  Fou,  sgr  de  la  Sévrie  ;  mais  c'esi  peut-être 
une  2"  femme.  11  obtint  du  sgr  de  Maulévrier  en  1498 
des  droits  honorifiques  dans  l'église  de  Çerqueux,  qui 
avaient  déjà  été  concédés  eu  1473  au  sgr  de  la  Séuie. 
Il  a  du  avoir  pour  enfants  :  i»  Pierre,  qui  suit; 
2*  Yves,  Chev.,  sgr  de  Cbartebouchère,  qui  le  6  sept. 
1532  avec  René  de  Champdefain,  Ec,  sgr  de  la  Bru- 
nière,  fit  un  accord  avec  François  du  Puy  du  Fou.  (Car- 
rés d'Hozier,  219.)  11  eut  peut-être  pour  fils  François, 
Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  qui  fut  connétable  de  NaotH, 
et  marié  avec  Marie  Ratault.  (Arch.  Maine-et-Loire, 
E.  2198.)  (V.  degré  7.  Les  renseignements  sur  culte 
branche  sont  très  incomplets.) 

6.  —  Daillon  (Pierre  de),  Chev.,  sgr  de  Charte- 
bouchère,  sans  doute  celui  qui  assista  le  21  janv.  1511 


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13 


an  mariage  île  Marquise  île  la  G  résilie  avec  Pierre  de 
Svgné(Arch.  Visa.  K-  231),  Irtnsigea  le  22  sept.  1530, 
a  cause  île  sa  2*  Femme,  au  sujet  dis  droits  honorifl- 
mies  de  l'église  de  Cerqueux,  avec  son  cousin  Joacliim 
de  Daillon  (7*  deg.,  §  1).  Il  épousa  d'abord  Gillette  ne 
Mei.i.av  (ou  MBSLAt),  puis  Marie  de  Rochefort, 
veine  de  Pierre  du  Piiv  du  Fou.  Ec,  sgr  de  la  Sévrie. 
Nous  pensons  qu'il  eut  pour  fils  :  1°  François,  qui 
suit;  B*  Sebastien,  Es,,  sgr  de  Chariehouchère  et  de 
la  Saulnyc-Raraton,  marié  le  4janv.  1550  à  Jeanne  de 
Vernay,  dont  RaCBBL,  qui  épousa  le  G  janv.  1573 
Pierre  de  Galliot,  Ec,  sgr  de  la  Fay».  ( Reg.  Malte.) 

7.  —  Daillon  II  au.;  us  de).  C.hev.,  sgr  de 
Chartebouchère  en  1552  (Diet.  Maine-et-Loire),  peut- 
tire  relui  qui  fui  Cliev.  de  l'ordre  du  Roi,  connétable 
de  Nantes,  et  marié  avec  Marie  Hatault,  est  saus 
doute  aussi  celui  qui  épousa  Marie  IUuet,  tille  de  Marc, 
et  de  Louise  de  Rurheforl.  (Cab.  titres,  1084,  .'(27),  avec 
laquelle  il  fit  une  vente  a  Michel  Masson,  prêtre,  vers  1550 
(dossiers  bleus,  22;l),  dont  :  1*  Marie,  qui  épousa  Jean 
Buor,  Ee.,  sgr  de  la  liousle  ;  2»  saus  doute  aussi  Fran- 
çois, qui  suit;  3*  Renée,  D"  de  Chartebouchère,  mariée 
eu  1512  a  Claude  de  Boisy,  Ee.,  sgr  de  la  Courlau- 
lièro. 

8.  —  Daillon  (François  de),Ec.,  sgr  de  C.liarte- 
bouchère,  décéda,  croyons-nous,  encore  jeune,  et  sans 
enfants  de  Catherine  de  Mars,  fille  de  Matliurin,  sgr 
de  S>'-Agathe,  près  Dinan,  et  de  Péronelle  du  Cam- 
boul,  remariée  vers  1585  a  Arthus  GoufDer,  C'«  de 
Garavas. 

§  III.  —  Branche  on  l.i  m 

Cette  branche  cadette,  qui  est  devenue  la  plus  illus- 
tre, est  mentionnée  dans  le  P.  Anselme,  qui  ne  donne 
point  le  commencement  de  la  filiation.  Le  Dict.  de  la 
Noblesse  a  placé  en  tète  Jean,  qu'il  dit  marié  à  une  sœur 
du  eounélable  Duguesclin,  ce  qui  est  faux. 

3.  —  Daillon  (Gilles  rie),  Ee.,  sgr  de  la  Turpi- 
niére,  est  dit  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Philippe  de  la 
Jumelière  (2"  deg.,  §  I),  dans  les  notes  de  Dom  Ville- 
vieille.  (Cab.  titres.)  il  assista  le  6  août  1424  au  mariage 
de  Hardy  Le  Roux,  Ec,  avec  Marie  Odart  (0.  F.  9, 
375),  et  mourut,  dit-on,  au  siège  de  Dieppe  en  1443. 

Il  épousa  par  contrat  du  29  oct.  1408  (D.  Villevieille) 
Jeanne  de  Lespine,  Bile  aînée  de  Thibault,  Cher.,  sgr 
de  l.aunay-Gobin,  el  de  Crespine  de  Fromenlières.  Elle 
était  sa  veuve  le  17  août  1430,  lorsqu'elle  lit  accord 
pour  le  douaire  de  sa  mère.  (Pièces  orig.  Cab.  titres.) 
De  ee  mariage  vint  Jean,  qui  suit. C'est  donc  par  erreur 
que  le  Dict.  Noblesse  dit  Gilles  de  Daillon  marié  à  Mar- 
guerite de  Montbron.  (Dans  le  P.  Anselme,  on  place 
comme  fille  de  Gilles  et  de  Marguerite  de  Montbron, 
Françoise,  mariée  à  Jacques  de  Bohan,  puis  à  Joachim 
de  Goyon,  et  décédée  en  1540.  (Mais  c'est  une  erreur.) 

4.  —  Daillon  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  Fontaines- 
Gin  un,  Launay-Gohin  et  du  Lude,  (est  le  l"  degré  du 
P.  Anselme).  On  dit  qu'il  naquit  k  Bourges  le  2  juil. 
1423  (ce  serait  1413)  et  qu'il  fut  élevé  près  du  dauphin 
(Louis  XI),  dont  il  devint  le  confident  et  qui  l'appelle 
dans  ses  lettres  maître  Jehan  des  Hablllelles.  Il  fit 
accord  au  sujet  du  partage  des  biens  de  Thibault  rie  Les- 
pine, son  aïeul,  le  13  août  1445  (D.  Villevieille),  et  élait 
chambellan  du  dauphin  en  1449.  Plus  tard,  il  fut  cham- 
bellan du  Roi,  bailli  du  Cotentin,  gouverneur  du  Dau- 
pliiné  et  du  Roussdlon,  oh  il  prit  Perpignan  en  1473. 
En  1450,  il  fit.  aveu  à  Montfuuron  en  Anjou,  et  en  1161 
à  Baugé  pour  Fontaines.  (Noms  féori.  qui  par  erreur  le 
nomment  Regnaull.)  D'après  l'inventaire  des  litres  du 
Lude,  il  acquit  le  Lude  eu  1457  de  Guy  de  Carné,  Chev., 


sgr  de  l'Estier.  (Revuo  du  Maine,  1895.)  Il  épq 
1»  lo  28  juin  1443,  Renée  oa  Fontaines,  fille  de  René, 
Kc.  sgr  de  Fontaine!  Guérin,  el  de  Jeanne  de  Vendôme, 
D*  du  Lude  ;  2»  le  18  eoûl  1*59,  Marie  de  Lu  m.,  fille 
de  Guy,  Chev.,  sgr  de  Loin'',  et  de  Charlotte  de  S'*- 
Maure  ;  il  rut  du  1*'  lit  :  l"  Renée,  D"  de  fontaines, 
mariée  &  Alain  de  la  Motte-Esvre,  puis  a  André  de 
Loubes,  Ec . .  sgr  de  Genardoil .'  enfin  a  Georges  de  Bueil, 
veuf  de  i se  de  Fontaines,  suivant  nu  arrêt  du  Par- 
lement en  date  du  9  mais  1509  (Revue  du  Maine,  1895)  ; 
du  2'  lit  :  2"  Jacques,  qui  suit  ;  3°  François,  Ec,  sgr 
rie  la  Grotte,  sans  alliance  ;  'i°  Jeanne,  mariée  le  20 
oct.  1  189  a  lacques  de  Miolans;  5°  LooiSe,  mariée  à 
André  di  Vivonno,  Chev.,  sgr  du  la  Chasleignerayc  ; 
6'  Françoise,  mariée  à  Jacques  V'0  de  Rohan,  puis  a 
Joachim  de  Goyon-Matignon. 

5.  —  Daillon  (Jacques  de),  Chev.,  sgr  li°n  du 
Lnde,  chambellan  du  Roi,  fut  sénéchal  d'Anjou  el  gou- 
verneur de  Fontarabie,  qu'il  défendit  pendant  un  an.  Il 
mourut  en  1839.  Main'  le  8  mai  I  191  a  Jeanne  uli.MERS, 
fille  de  Jcau,  Chev.,  sgr  d'illiers  eu  Vendômois,  et  de 
Marguerite  de  Chourses,  il  en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit; 
2"  Antoinette,  femme  île  Guy  XVI,  C'«  de  Laval  ; 
3°  Anne,  mariée  k  Louis  !;•"  d  Estissac. 

6.  —  Daillon  (Jean  de),  C"  du  Lude,  B"  d'il- 
liers et   de   Briançon,  sgr  de  Magné   et   de    S'-Maxire 

(près  Niort),  sénéchal  d'Anjou,  Chev.  île  l'ordre  du  Roi, 
capitaine  de  50  hommes  d'armes  de  ses  ordonnances, 
gouverneur  du  Poitou  (1549-57),  de  la  Rochelle  et  du 
pays  d'Aunis,  lieutenant-général  pour  le  Roi  au  pays  de 
Guienne,  y  fut  envoyé  en  1512  pour  y  apaiser  certains 
troubles.  Sa  terre  du  Lude  fut  érigée  en  comté  par 
lettres  du  mois  de  mai  1545.  Il  est  mort  à  Bordeaux  en 
1557.  Il  avait  épousé  par  contrat  passé  à  Aniboise  le 
30  avril  1528  Anne  de  Bastarnai  (D.  Rousseau  dit  par 
erreur  qu'elle  s'appelait  de  Partiienay),  dont  il 
eut  :  I"  Gin.  qui  suit  ;  2°  René,  fut  nommé  en  1552 
éveque  de  l.iiçon,  mais  il  céda  son  évèché  en  1563  k 
Jean-Baptiste  Tierceliu  d'Appelyoisin,  sou  parent,  en 
échange  de  l'abbaye  des  Chasleliers.  René  mourut  le  8 
mars  1601,  évèque  de  Baveux.  11  avait  été  nommé  en 
1579  Chev.  de  l'ordre  du  S'-Esprit.  René  avait  pris  avec 
ses  frères  une  part  active  à  la  défense  de  la  ville  rie 
Poitiers,  assiégée  en  1569  par  l'amiral  de  Coligny.  Il 
est  mentionné  par  Liberge,  sous  le  nom  d'abbé 
Chasleliers;  il  avait  aussi  prêté  serment  le  15  août  1550 
en  qualité  de  commendataire  de  l'abbaye  de  la  Bois- 
sière  (dioe.  d'Angers);  3°  François,  sgr  de  Briançon, 
fut  aussi  un  des  défenseurs  de  Poitiers  en  1569.  Etant 
allé  visiter  les  brèches  faites  par  l'artillerie  protestante 
dans  les  murs  de  la  ville  au  Pré-l'Abhesse,  il  eut  la  tète 
emportée  par  un  boulet  de  cauon,  nous  dit  Liberge, 
l'historien  de  ee  siège,  «  qui  la  mit  en  tant  de  pièces 
qu'on  n'en  put  rien  trouver  ».  Cet  écrivain  fail  le  pins 
grand  éloge  de  ce  jeune  seigneur  mort  k  31  ans,  qui 
fut  inhumé  dans  l'église  cathédrale.  Son  épitaphe,  re- 
cueillie par  D.  Mazet  à  la  fin  du  siècle  dernier,  a  été 
publiée  par  M.  AiibertM.  A.  <>.  1849,11)  et  parM.de 
Lunguemar.   (Id.   1863.) 

i°  Autre  François,  sgr  de  Saulray  OU  Sautré,  désigné 
sous  ce  nom  par  Liberge  (/.  c),  fut  aussi  du  nombre  des 
défenseurs  de  notre  vieille  rite,  et  donna  de  grandes 
preuves  de  valeur.  Il  fut  fait  Chev.  de  l'ordre  du  Roi  et 
se  maria  avec  Jacqueline  DE  Montigny,  veuve  de  Paul 
Chabot,  sgr  de  Clervaux,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants 
5"  Françoise,  mariée  à  .lacques  île  ('.iiyon-Matiguon, 
maréchal  rie  France,  puis  k  Jean  de  Chourses,  sgr  de 
Malicorne,  qui  fut  gouverneur  de  Poitou  après  son  beau- 
frère  Guy  de  Daillon.    Elle  fît  aveu  de  Boisprcuilly,  au 


14 


DAlLIiON  (de) 


i»  v-n»  i 


château  de  Loudun,  eu  1606  (Noms  féod.);  6*  Anne, 
qui  épousa  le  2  mai  1558  Philippe  de  Volvirc.  M  de 
Ruflce  ;  7°  LoniSE,  mariée  à  Barthélémy  de  Balsac,  sgr 
de  S'-Paul. 

-j  _  DaiHon  (Guy  de),  C"  du  Ludc,  fut  élevé 
enfant  d'honneur  du  roi  Henri  II.  et  créé  Chev.  de  S>- 
Michel  le  12  .janv.  1562  et  du  S'-Esprit  le  31  déc.  1581.  Il 
se  distingua  à  la  défense  de  Metz,  a  la  bataille  de  fienty, 
tic.  A  cette  époque,  il  eut  sa  compagnie  d'ordonnance 
augmentée  de  50  hommes  d'armes  et  fut  nommé  sénéchal 
d'Anjou  et  gouverneur  de  Poitou  a  la  mort  de  son  père. 
11  commandait  dans  Poitiers  lorsque  Coligny  vint  mettre 
le  siège  devant  celte  ville;  aidé  du  dur  de  Guise  et  du 
concours  des  habitants,  il  repoussa  toutes  les  attaques. 
Pour  se  rendre  compte  des  difficultés  que  M.  du  Ludc 
eut  à  surmonter  pour  conserver  le  Poitou  sous  l'obéis- 
sance du  Roi,  voir  sa  correspondance  cl  le  lumineux 
aperçu  qui  la  précède,  par  B.  Ledain,  sur  cette  époque 
si  troublée  de  nos  annales  (A.  H.  P.  12).  Il  mourut  à 
Briançon  le  11  juil.  1585,  laissant  de  son  mariage,  con- 
tracté en  1551  avec  Jacqueline  (Mottieb  de  la  Fayette, 
D'  de  Pontgibaud,  tille  de  Louis,  et  île  Anne  de  Vienne 
(P.  Anselme)  :  1°  François,  qui  suit;  2°  Anne, 
mariée  le  6  mars  15S3  à  Jean  de  Bueil,  C"  de  Sancerre, 
grand  échanson  de  France;  3*  Diane,  mariée  le  16  mai 
1590  à  Claude  de  I.evy,  t>  de  Charlus:  '/"  Antoinette, 
épouse  de  Philhert  de  la  C.uiche,  g'1  maître  de  l'artillerie 
de  France;  5°  Hélène,  mariée  a  François  de  Chabannes, 
C"  de  Saignes.  (P.  Anselme,  5,  765.) 

8.  —  Daillon  (François  de),  Chev.,  sgr  C10  du 
Ludc  et  de  Pontgibaud,  B°"  d'Illiers  et  de  Briançon, 
sénéchal  d'Anjou,  fut  fait  gouverneur  de  Gaston,  fils  de 
France,  duc  d'Orléans.  Marié  le  15  janv.  1597  à  Frau- 
çoise  de  Schomberg,  fille  de  Gaspard,  Clt  de  Nanteuil, 
et  de  Jeanne  Chasteigner  de  la  Bocheposay,  il  mourut 
le  27  sept.  1619,  ayant  eu  :  1*  Timoléon,  qui  suit; 
2°  Bogeb,  baron  de  Pontgibaud,  mort  sans  lignée  ; 
3-  Erasme,  Cls  de  Briançon,  mort  avant  1631.  sans  pos- 
térité de  Marguerite  HunAULT,  fille  de  Henry,  O  de 
Cheverny,  et  de  Marie  Gaillard;  4"  Gaspabd,  évêque 
et  C"  d'Agen  en  1631,  évêque  d'Alby  en  1634,  abbé 
commendataire  de  l'abb.  des  Chasteliers  en  Poitou, 
rendit  hommage  par  mandataire  de  la  terre  de  la  Yri- 
gnonnière,  le  21  mars  1661,  au   sgr  de  la  Barre-Pou- 

vreau.  (Arch.  Barre.)  Il  fut  no !  en  1  *  1  * > S  abbé  n- 

mendataire  de  l'abb.  de  Moureilles  (Vend,),  et  vivait 
encore  en  1669,  rendant  hommage  de  la  terre  du  Montet. 
(Henri,  son  neveu  et  héritier,  en  rendit  en  1685  le 
devoir  féodal.)  Il  mourut  le  24  juil.  1676. 

9.  —  Oaîllon  (Timoléon  de),  C"  du  Lnde,  etc., 
donnait  en  janv.  1628  quittance  a  Macé  Bertrand  s'  de 
la  Baziuièrc,  trésorier  de  l'Epargne,  pour  une  année  de 
la  pension  que  S.  M.  lui  avait  accordée.  Il  épousa  le  16 
avril  1622  Marie  Fevdeau,  fille  de  Antoine,  sgr  du  liuis- 
le-Vieomte, et  de  Louise  Pajot,  qui  lui  donna  :  1*  Henri, 
qui  suit;  2°  Françoise,  femme  de  Louis  de  Bretagne, 
M's  d'Avaugour,  morte  en  juil.  1644  ;  3°  Charlotte- 
Marie,  qui  épousa  le  17  sept.  1653  Gaston-Jean-Bap- 
tiste,  duc  de  Boquelaure,  morte  en  couches  le  15  déc. 
1657,  âgée  de  21  ans. 

10.  —  Daillon  (Henri  de),  duc  du  Ludc,  Chev. 
des  ordres  (1661),  g'1  maître  de  l'artillerie  de  France 
(1669 1,  fut  premier  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi 
Louis  XIV,  et  créé  duc  et  pair  en  1675,  en  récompense 
de  nombreux  et  importants  services.  Il  rendit  aveu  de 
sa  terre  du  Lu  le  a  Bauge  en  1657  (N.  féod.),  et  mourut 
dans  la  nuit  du  29  août  1685.  sans  laisser  de  postérité. 
H  avait  épouse  :  1*  Bcuce-Eléonorc  ni-:  Bouille,  fille 
de  René,  M"  de  Bouille,  et  de  Jacqueline  de  la  Guicbe 


de  SMÎéran,  décédée   le    12  janv.  1681;  2»  en   1681, 
Marguerite-Louise  de  Béthine,  veuve  du  C"  de  Guiche. 

I»AI1\'.  —  Nom  commun  a  plusieurs  familles. 

Ikain  (Isabeau)  épousa  vers  1550  Jean  des  Prés, 
Ec,  sgr  de  la  Cour  de  Chiré,  près  Montreuil-Bonnin. 

Itain  'Jeanne),  veuve  de  Jacques  .Milsendrau.  Ec, 
sgr  de  Bois-Dousset,  ligure  parmi  les  héritiers  de 
lîachel  Vernou,  épouse  de  Nicolas  de  S"-Marthe,  en 
1627.  (Arch.  la  Barre.) 

I>ain  (Antoine),  curé  de  Menigoute,  eut  un  procès 
en  1680  au  sujet  de  sa  cure.  (Id.) 

DAIRON oc DAYROIV  V.d'Ayium  .  Mais 

la  forme  la  plus  régulière  de  ce  nom  sérail  DayTon. 

Daii-on  Jean),  fils  de  feu  LÉONNET,  lit  aveu  k 
Mirebeau  en  1394  pour  le  fief  du  Champ-du-Noycr: 
(Noms  féod.) 


nAITZ,  DAI\ 

d'Aitz. 


On  trouve  ces  noms  pour 


D.UOT,  —  Famille  étrangère  au  Poitou,  où  l'un 
de  ses  membres  est  venu  s'établir  à  la  fin  du  xviii0 
siècle,  par  suite  de  sa  position  militaire.  La  majeure 
partie  des  renseignements  qui  suivent  nous  furent  com- 
muniqués par  feu  M.  Mathurin  de  la  Fff\~ 
Garde,  gendre  de  M.  Charles-Louis  lia-  -VsC>T  "^f 
jot. 

Blason  :    de    sable    à    la    tête    lauréc 
d'argent,  au  chef  d'azur  chargé   de  trois 
étoiles    d'argent      (Quelquefois    la    tête 
est  tournée  a   senestre    sur    les    cachets.)   (Note    de 
famille.) 

1.  —  ■>:>  j..i  (Louis-Lazare),  Chev.  de  S'-Louis, 
directeur  du  corps  royal  du  génie  en  Guyenne,  Saiotongc, 
Aunis  et  Poitou,  en  résidence  à  Nè.rt,  qui  avait  été 
directeur  des  fortifications  de  la  Flandre  et  de  l'Artois, 
fut  nommé  brigadier  des  armées  du  Roi  en  1768,  et 
reçut  pins  tard  une  commission  de  maréchal  de  camp.  11 
épousa  Thérèse  Bataille  de  Sapignies,  qui  obtint  en 
1786,  étant  sa  veuve  et  âgée  de  64  ans,  une  pension  de 
2,000  livres,  en  considération  de  la  distinction  et  île 
l'ancienneté  des  services  de  feu  son  épou.r.  (Etal 
pens.  I,  429.)  De  ce  mariage  sont  issus  :  1"  LouiS- 
ClAude,  qui  suivra;  2'Marie-LouiSE-CharlotTE,  mariée 
le  18  oet.  1785,  près  de  Melun,  à  Pierre-Antoine- 
Jérôme  Fréniond  de  la  Merveillère. 

2.  —  Dajot  (Louis-Claude),  ué  le  12  déc.  1762  a 
Douay  (Flaudre),  reçut  le  4  avril  1778  un  brevet  de 
cadet  gentilhomme  dans  le  régiment  de  Brie-Infanterie, 
puis  fut  envoyé  le  28  sept.  17S0  dans  la  compagnie  des 
cadets  établie  en  l'île  de  Bé.  Le  3  juin  177S,  il  avait  été 
nommé  sous  •lieutenant  dans  le  même  régiment.  Le  2n 
déc.  1781,  il  fut  nommé  second  sous-lieutenant  de  la 
compagnie  d'artillerie  du  bataillon  auxiliaire  du  régi- 
ment des  colonies  établi  a  l.oricnt,  passa  le  30  avril 
1781  lieutenant  de  la  même  compagnie,  et  revint  en  qua- 
lité de  capitaine  dans  le  régiment  de  lirie,  oii  il  servait 
en  1791.  Au  moment  de  l'émigration,  il  servit  dans 
l'armée  des  Princes  comme  chef  d'escouade  dans  la 
compagnie  formée  par  les  officiers  de  sou  régiment, 
passa  ensuite  dans  le  premier  régiment  des  Hussards 
de  Rohan,  comme  cadet  de  la  huitième  compagnie,  du 
15  juil.  jusqu'au  30  nov.  1795.  Dans  ud  certificat  de 
services  militaires  pendant  l'émigration,  on  lui  donne  les 
prénoms   de   Claude-Louis.  A  la  Restauration,    il  fut 


DALE8ME 


nommé  capiti lans   la  lôpinn  île   la  Vien 23  net, 

1816),  après  avoir  été  créé  chevalier  de  S'- Louis  h'  31 
jani  m."- m.-  année,  et  mourut  a  Poitiers  le  16  août 
1826.  il  avail  épousé  vers  1800  Edouarde-Françoise- 
Louise-Victoire  Chahbbllain,  Bile  .le  François-Joseph, 
i-i  de  Charlolte-Elisabetli  Harreau.  !>.•  ce  mariage  sonl 
issus  un  lils  el  deux  filles,  dont  l'une,  Honorine,  née  le 
3)  mai  1804,  épousa  le  18  juin  1836  Guy-Mathuiio  de 
la  Garde,  magistrat,  Elle  e^t  décédée  à  Poitiers  le  27 
oct.  1863. 

DAXdErVÇOrV,  DAMESIÇOSI.  —Fa- 
mille qui  habitait  les  confins  du  Poitou  et  de  l'Angoumois 
au  xvm"  siècle. 

Dolençon  (Vincentc),  mariée  a  Jacques  Amiet, 
habitait  Nontreuil-Bonnin  le6janv.  1639.  (Reg.) 

i  ».,l<'iM<>ii  (Sébastien),  sr  de  Fontenelle,  fil  ces- 
sion en  1739  par  acte  passé  devant  Gavallet,  not.  a 
Aizecq,  ii  Sébastien  Guillaumeau,  procureur  fiscal  de  la 
châlellcnie  .1.'  Nauteuil-on-Vallée.  (Arch.  Char.  E.  831.) 

Dulencnn  des  l'ergnes  (François-Jean), 
lils  de  Jean,  et  de  Anne  Pressac,  né  à  Nanteuil  (Cha- 
rente en  ITÎ6,  décéda  à  Smarve  le  24  janv.  1850.  Il 
avait  épousé  le  11  sept.  I  S 19  Marie -Julie  DE  VeilLECHÈZE, 
tille  de  Louis,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  el  de 
Marie  Dubois;  il  en  eut  :  1°  Jean-François,  ué  à  N'an- 
tenil en  1S20  et  mort  à  Poitiers  en  1864  ;  2°  Jean-Louis, 
né  en  1822,  marié  eu  lstii,  dont  une  fille. 

I»  V  I  1  «»\l!  —  Famille  de  Limoges,  dont  la 
généalogie  est  dans  le  Nobiliaire  du  Limousin,  au  mot 
Alesme.  Nous  citons  seul,  nient,  quelques-uns  de  ses 
membres  qui  ont  habité  Poitiers. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  ou  d'ar- 
gent et  un  croissant  de  même  en  pointe, 
chef  cousu  de  gueules  chargé  de  3  molettes 
d'éperon  (ou  3  étoiles)  d'argent.  —  Une 
branche  qui  a  donné  des  conseillers  au 
Parlement  de  Bordeaux,  citée  dans  le 
Nobiliaire  de  Sl-Allais ,  portait  :  de 
gueules,  au  chevron  d'or,  au  croissant  d'argent  eu 
poiule,  chef  de  sable  a  3  molettes  d'argent. 

Dalesme  (Yrieiv  fut  nommé  trésorier  de  Frauce 
a  Poitiers  le  10  juil.  1722  et  reçut  des  lettres  d'honneur 
le  1 S  avril   1743.  (M.  A.  O.  1883,  362.) 

Baleame  (Marguerite),  épouse  deN...Boisconrcier, 
trésorier  de  France,  est  inhumée  le  10  juil.  1123  dans 
l'église  de  S'-Cyhard.  (Reg.) 

Dalesme  (Françoise),  veuve  de  Jean  des  Col- 
lards,  Chev.,  sgr  de  Lcll'c,  comparut  par  procureur  à 
l'assemblée  delà  noblesse  du  Poitou  en  1789. 

Dalesme  (François),  imprimeur  a  Limoges,  eut 
entre  autres  enfants  :  t°  Léonard,  qui  suit  ;  2°  Jean- 
Baptiste,  11"  hali  soie,  général  de  division,  né  le 
20  juin  1763,  qui  se  distingua  dans  les  guerres  de  la 
République  et  de  l'Empire,  a  laissé  postérité  et  est 
luverneur  des  Invalides. 
Dalesme  (Léonard  ,  qui  fut  ingénieur  en  chef 
des  ponts  et  chaussées  à  Poitiers,  en  1791,  avait 
épousé  en  1786  Rosalie  Fi  un  lise  Salle,  dont  il  eut  : 
l  Madeleine-Françoise,  née  a  Poitiers  le  30  avril 
1791,  mariée  le  21  juin  1813  a  L 
Roulh  '■  ;  2«  Jban-1  I  istmir,  né  a    Poitiers  le 

2u  juin  17!'  |,  offic    i  du  génie,  devinl  i  a  1 846, 

le  !            en  1830,  et  dirigi  s  les 
taque  du  côté              de  Sébastopol  en  1833.   I!  a  été 
nommé  général  de  division  lé  3  mars  1833  81  c man- 
dant en   chef   du    génie  en  Crimée  le   22  dcc.    1835.  Il 


l»  »l   i   »  i 


15 


est  mon  h  Paris  le  18  fév,  Is77,  laissant  un  (ils  et 
une  fille  nés  de  son   mariage   avec   Cntherinc-Cerlrude 

Cm  o.. nu:    m     Roulhac    (On  a  d lé  a  la  caserne  de 

Uontier if  de  Poitiers  le  nom  de  Quartier  Dalesme.) 

DALE8T.  -  Famille  des  environs  de  Montmo- 

rillon,  qui  «  do I  plusieurs  magistrats  aux  tribunaux 

de  cette  ville.  (On  trouve  divers  documents  sur  elle 
aUX    Vieil.  \  ieu.  KJ  217 .  ) 

Blason  :  d'argenl    à    2    chevrons   de 
gueules,  ac npagné  de  3  êl  liles    d'azur, 

■2  ci    I ,  celle   de  la  p te  surmontée  de 

la    lettre   D    de    même.    (  tn ïal    du 

Poitou.) 

Dalesl     (N...)    épousa    Mathurine 

Pr|   \  OST.    Il   était    .1er, M  ■   :i\:illl     II'    26    lé\  . 

1630,  date  .lu  mariage  de  -.i  ,  itite— fille ,  laissant 
Pierre,  conseiller  ri  ayocal  .lu  Roi  en  l'élection  de 
Bellac,  qui,  de  Françoise  Rat,  eut  Jeanne,  mariée 
h-  26  fév.  1630  (Huguel  ai  Chardon,  not.  au  Blanc)  à 
Pierre  Delauzon,  sénéchal  de  Chauvigny,  Celle  dernière 
étant  \euve  lit  son  testament  le  22  oct.  1693.  (Gén. 
Delauzon.)  ■ 

■  ►-■  I.  —  i  (N...),  s'  de  l.avaud,  de  la  ville  du  Blanc, 
épousa  Anne  Ai  hier,  tille  de  Félix,  et  de  Marguerite 
Vrignault,  qui,  devenue  veuvo,  sr  remaria  le  30  oct. 
1677  à  Maurice  Bicbier  des  Ozannes.  (Gén.  Augier.) 

1 1:,  I.  -i  IN...1  était  en  1719  femme  de  Louis  Vé- 
zien, sr  de  Boismarin.   Gén    Vézien.) 

Filiation  suivie. 

1.  —  Dalest  (N.  •  ,  marié  vers  1570,  eut  au 
moins  :  1*  Jean,  qui  suit;  2"  François,  qui  assista  au 
mariage  de  son  frère. 

2.  —  Dalest  (Jean),  conseiller  du  Roi,  prévôt  et 
juge  ordinaire  de  Montmorillon,  avait  épousé  en  1593 
Jeanne  de  la  Lande,  ou  Delalande,  fille  de  Pierre, 
juge  de  la  prévôté  de  Montmorillon,  et  de  Marguerite 
Vézien.  Ils  étaient  déeédés  tous  les  deux  avant  le 
22  nov.  1650,  date  du  partage  des  biens  de  Jeanne 
delà  Lande  entre  leurs  enfants  qui  étaient  :  1"  Pierre, 
qui  fut  juge-prévôt  de  Montmorillon  et  obtint  des 
lettres  d'honneur  le  30  mars  165S,  après  34  ans  de 
service.  Il  était  eu  même  temps  archiprètre  de  Mont- 
morillon, comme  on  le  voit  dans  plusieurs  actes  de 
1656,  etc.  (Arch.  Vien.  E-  217),  et  était  décédé 
avanl  1668;  2°  Jean,  3"  Martial,  s'  de  Puigirard, 
vivant  en  1668  ;  1°  Jacquette,  épouse  de  Jean  Sylvain, 
sr  de  la  Betoulle  ;  5°  François,  qui  suit;  6"  Marie, 
qui  était  veuve  de  Louis  Caillaud,  sr  de  Maisonfort,  en 
1630;  7  Jeanne,  mariée  après  cette  époque  à  Jean 
Gautier,  sr  de  la  Prcchatière.  Tous  sont  cités  dans  le 
pai  tage  précité. 

3.  —  Dalest  (François),  sr  de    Puiteraud,    était 

a\  ml  le  22  nov.  1650,  laissant  de  Marguerite 
Dalberoche  :  1"  François,  qui  suit  ;  2"  Marie, 
3«  Chaules,  4°  Mathurine,  mariée  à  Louis  Goudon, 
sr  de  Château-Gai  I 

4.  —  Dalest  (François),  s'  de  Puiteraud,  con- 
seiller du  Roi  et  juge-prévôt  de  Montmorillon,  partagea 
le  \  juin  1666  avec  -es  frère  et  sœurs.  (Arch.  Vien. 
E  '  oS.  )  Il  lit  inscrire  son  blason  a  l'Armoriai  du  Poitou 

en  1698,  el  reçut  le  13  aoûl  171  i  des  lettres  d'hon- 
neur de  juge-prévôt  ii  Montmorillon  pour  56  aus  de 
lus  sa  charge.  Il  avail  épousé  Marie 
M,  m,, ,u,  fille  de  François,  et  de  Florence  Delavergne, 
dont  il  eut  :  1'  Pierre,  qui  suit;  2°  Marie,  mariée  à 
Charles  de  Maillasson;  3"  Ionès,  mariée  le  3  nov.  1706 


16 


DALIPRON 


DALOUHE 


a  Pierre  Bigot,  s'  do  Pontbaudio,  capitaine  des  gabelles 
a  Moulismes;  4*  Jeanne,  mariée,  vers  1700,  à  Georges 
de  Chastenet,  s'  de  Taillebault  (Rrigiieil-le-Chantre)  ; 
5°  Marguerite. 

5.  —  Dalest  (Pierre),  sgr  de  l'uiteraud,  con- 
seiller du  Roi  et  son  procureur  de  police  à  Môntmoril 
Ion,  se  maria  3  fois  :  1°  le  22  oct.  1696,  à  Marguerite 
Pichon,  fille  de  feu  Philippe,  juge  magistrat  en  la 
sénéchaussée  de  Montmorillon,  et  de  Marie  Augier,  qui 
décéda  le  20  juil.  1707;  2°  avant  1711,  a  Anne  Mi- 
chel u,  fille  de  Claude,  sgr  du  Meslier,  et  de  Marie 
Richard  ;  3"  le  8  août  1714  (Robert  et  Veras,  not.),  a 
Jeanne  Pian,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Dallerie,  et 
de  Catherine  de  Literie,  ou  Letrye  ?  Il  eut  du  1°'  lit  ; 
1°  Marguerite,  mariée  à  Charles-Henri  Labour  ; 
2"  Marie,  épouse  de  René  Chasseloup, sr  de  Rahaudiére  : 
3°  André  ;  du  3"  lit  :  4°  François,  qui  était  le  15 
avril  1741  clerc  tonsuré  du  diocèse  de  Poiliers  et  au 
grand  séminaire.  Ici  s'arrêtent  nos  renseignements. 

DALIERS.  —  Famille  noble  qui  habitait  le 
Chàtelleraudais  a  la  fin  du  xiv'  siècle.  Son  nom  primi- 
tif élait  de  Nepce.  (V.  d'Alieks.) 

Dalicrg  (Pierre  de  Nepce  dit),  Ec.,  sgr  de  Puy- 
gareau  (S'-Geuest  d'Ainhières),  Verneuil,  Lescure, 
Bours,  etc.,  fit  un  échange  le  23  avril  1380  avec  Guil- 
laume Perer.  (Arch.  Vien.  E2  262.)  11  épousa  Rose  de 
Jaunay,  qui  se  remaria  ensuite  à  Guillaume  Luilier,  puis 
à  Jeau  de  la  Leigne,  Chev.,  sgr  de  la  Leigne  (en  Aunis), 
avec  lequel  elle  vendit  Puygareau,  le  14  mars  1433. 
De  ce  mariage  vinrent  :  1'  Pierre,  qui  suit;  2*  Jean, 
décédé  sans  postérité  avant  sa  mère.  (E-  22,  Puyga- 
reau.) 

I>aliei-s  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Puygareau,  Ver- 
neuil, etc.,  fit  aveu  au  V"  de  Chàtellerault,  sgr  de 
Gironde,  le  4  mai  1415.  Il  décéda  en  1429  saDs  enfants, 
et  sa  veuve  Marie  Le  Vicomte  (La  Vicomtesse)  fit 
accord  le  28  juil.  1429  avec  sa  belle-mère,  au  sujet  de 
la  jouissance  de  Puygareau.  (Id.) 

D4LILj\Y.  —  Famille  du  Mirebalals  au 
xvii"  siècle.  Le  nom  s'est  écrit  aussi  Alilais. 

I  k .- >  I  >  I -- i  >  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  la  Garenne, 
décéda  à  Massognes  le  17  sept.  1676.  II  avait  épousé 
Renée  Chasport,  donl  il  eut  a'u  moius  Alexis,  né  à 
Massognes  le  29  déc.  1669.  (Reg.) 

Dalilaj  (Philippe),  marié  à  Anno  Amonet  '!  eut 
pour  fils  : 

Dnliluy  (Philippe),  qui  épousa  à  Doussay,  le 
19  juin  1686,  Marie  Ogeron,  fille  de  Jean,  »'  de  la 
Jacquelinière,  et  de  Laurence  Ogeron.  (Reg.) 

Ikalila  j  (Anselme),  Ec,  sgr  d'Auhigny,  habitant 
p"'  de  Massognes,  épousa  :  1°  Susanne  Texier,  décédée 
à  Massognes  le  27  janv.  1700,  puis  2"  à  Cuhon,  le  26 
juin  1700,  Anne  Chadot,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de 
Doulé,  cl  de  Anne  Réraudin.  Il  eut  du  2»  lit  :  1"  Fran- 
çois, né  le  1"  juin  1701  ;  2°  Charles,  né  le  7  avril 
1702  ;  3°  Anselme,  né  le  8  juil.  1703;  4*  Marguerite, 
D"  d'Auhigny,  qui  épousa  François  Duptiy,  huissier  a 
Jarzay,  et  décéda  le  20  avril  1784  à  Massognes;  5°  Ma- 
mr-Anne,  née  le  22  fév.  1708.  (Reg.  Massognes.) 

D4LIPRON,  —  Famille  noble  qui  habitait 
Soramières  (Vien.)  k  la  fin  du  xv'  siècle. 

■  talipron  (Gérard),  Ec,  sgr  de  la  Bertinièrc 
(Sommières),  fit  aveu  au  sgr  de  Civray  le  10  mai  1502. 
(Arch.  Nat.  P.  1134,  n*  284.)  11  acquit  une  rente  en 
blé  sur   le  moulin  de  Pnynard,  comme  cela  est  rappelé 


dans  un  accord  de  1506,  fait  entre  l'abbaye  de  Moreaux 
et  François  Danyau.  (Arch.  Vien.  Moreaux,  1.)  Il  eut 
pour  fils  aine  : 

I  talipron    (Pierre),   Ec,   sgr  de   la  Bertinièrc, 

vendit  ce  fief  le  11  sept.  1526  a  Jean  Mesgret.  (Arch. 
Vien.   C.  415.) 

I»  \  1,1.11  It  ou  DALLER  —  Famille  du 
Mirebalais,  où  elle  possédait  aux  xiv°  et  xve  siècles  la 
sgrie  de  la  Roclie-de-Cuhon,  sise  au  bourg  même  de 
Cuhon,  et  celle  des  Rochcltes  (Champigny-le-Sec,  Vien.). 
Nous  avons  puisé  la  totalité  des  notes  qui  vont  suivre 
dans  l'intéressant  travail  de  notre  savant  ami,  M.  le 
colonel  Ed.  de  Fouchier  sur  Mirebeau.  (M.  A.  O.  1877, 
175-176.) 

L'hébergement  de  la  Roche-de-Cuhon  relevai!  de 
la  B""  de  Mirebeau  à  hommage  lige,  à  10  sous  aux 
aides,  et  devait  quatre  journées  de  garde.  Ce  fief  avait 
droit  de  basse  justice. 

Oaler  (Bertrand),  neveu  de  Bertrand  Boderj, 
Chev.,  est  mentionné  dans  l'arrenlenient  du  moulin 
d'Arçay  le  8  sept.  1251.  (Sl-Cyprien,  liasse  50.) 

1.  —  Daller  ou  Dalliei*  (Jean),  I"  du  nom, 
était  en  1373  et  1381  seigneur  de  la  Roche-de-Cuhon  et 
des  Rochcltes  du  chef  de  Jeanne,  sa  femme.  Il  fui 
père  de  : 

2.  —  Dalliei*  (Jean),  II"  du  nom,  possédait  ces 
terres  en  1387  et  1406.  Nous  croyons  qu'il  eut  pour 
fils  : 

3.  —  Oallîer  (Jean),  I Ile  du  nom,  sgr  de  la 
Roche-de-Cuhon,  dit  l'ainé,  vivait  en  1437.  Il  eut  pour 
enfauts  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Anne,  mariée  a  Jehan 
Doussin  ;  3"  Guillemette,  femme  de  Jean  Grimaud,  qui 
sonl  désignés  comme  possédant  indivisément  en  1458 
les  terres  de  la  Roche  et  des  Rochettes. 

4.  —  Dallier  (Jean),  IV  du  nom,  rendait  en 
14?S  au  sgr  de  Mirebeau  un  aveu  pour  le  lieu  dit  le 
Fondis,  aux  Rochettes,  valant  100  sous  de  rente,  tenu 
des  l'uys  de  I.iaigue  à  un  éperon  blanc  de  la  valeur 
de  cinq  sous.  Il  eut  sans  doute  pour  lils  : 

'i.  —  DaUiei*  (Jean),  V"  du  nom,  Ec,  sgr  delà 
Roche-de-Cuhon  rendail  on  1508  même  aveu  que 
ci-dessus  ;  il  n'eut,  croyons-nous,  qu'une  fille,  laquelle 
porta  les  sgries  de  sa  famille  à  Abel  Gaucher,  sgr  de 
la  Roche-de-Cuhon,  en  1534. 

I»  ILOl    III       pour   D'ALLOUE.    (V.  ce 

nuit.:  Nous  plaçons  ici  quelques  renseignements  complé- 
mentaires. 

Dalotilie  (André),  Ec,  lient,  et  receveur  à 
Civray,  acquit,  le  fief  du  Cibiou,  p"'  'le  Suri»,  le  IS  janv. 
1451,  puis  le  céda  le  13  fév  1459  a  Thomas  Suyrcau 
dit  Quissarmc.  (Arch,  Vien.  K-  67.  La  Crnpte-Cibiou.) 
C'esl  cet  André  qui  commence  la  filiation.  ^>ict.,  t.  h  r, 
p.  49.) 

Dalouhe (Susanne),  de  la  |>"s  de  Cliésc  (ChizéT), 
épousa  en  1630  Pierre  de  Granzay,  Ec.,  sgr  de  la  Grois- 
chère  (Reg.de  Mariguy- Beauvoir.)  C'est  sans  doute  la 
lille  de  Charles  d'Alloué,  et  d'Espérance  de  Nourri- 
gier.  (Dict.,  I1',  p.  59.) 

I  ►-■■  Il ■  (Hector-François),  sgr  de  Boisroux,  élait 

en  procès  avec  Susanne-Aimée  Lefranc,  veuve  de  An- 
toine Eschalard,  sgr  de  Genouillé,  en  1731,  et  eu  1735 
avec  Susanne  Hélie,  veuve  de  Charles  de  Laurière, 
sgr  de  la  Chaume.  (Corda,  t.  II.)  Le  3  mars  1724,  il 
était  parrain  à  S'-Porchaire  de  Poiliers  de  Marie- 
Thérèse  de  Tusseau. (Reg.  V.  deg.8,  §  1",  Dict.  I",  p.  50.) 


I)\l.(»l  III 


lt>  IK.I    III 


17 


lillllllli:    DAI-.I..OITIIE   BT  BAL- 

I^OUE.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  et  les  en- 
virons de  C.ivray  aux  xvn*   et  XVUI"  siècles. 

Blason  :  Inconnu.  On  trouve  :  île  sinople  :i  une 
molette  (étoile)  de  huit  rais  d'argent.  (Imposé  tl'ofllce 
k  Laurent  Dalouhe  (mal  écrit  Dallouy),  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers  en  U00.) 

Dalhoue  (Philippe),  prêtre,  demeurant  a  Poi- 
tiers, est  cité  dans  un  acte  de  vente  du  21  juil.  1516. 
(Arch.  Vien.  E-  129.) 

Dulouhe  (Perrinc)  était  le  22  juil.  16:19  éuouso 
de  Jeun  Rousseau.  (Reg.  de  Iiomagne,  Vien.) 

Dalloue  (François),  fils  de  François  rt  île 
Jeanne  Crensereau,  de  la  p1"  de  Monlierneuf  de  Poi- 
tiers, épousa  le  16  jauvier  1615  Catherine  de  Coun- 
tantré.  tille  de  Jérosme,  et  de  Guillemetta  Bourbon, 
en  présence  de  François  Dalloue  ,aoo  frère. (Reg.N.-D.- 
Ia-Gde  de  Poitiers.) 

Dalloue  (Marie),  fdle  de  François,  est  haplisée 
a  S'-Cybard  de  Poitiers  le  5  oct.   1663.  (ltcg.) 

Dalloue  (François),  prêtre,  chapelain  de  S'-Por- 
chaire  de  Poitiers,  fut  inhumé  à  S'-llilaire  de  la  Celle 
le  22  janv.  1695,  âgé  de  40  ans.  (Id.) 

Dallouhe  (Jean-François),  prêtre,  docteur  en 
théologie,  était  chapelain  de  S'-Didier  de  Poitiers  en 
1112.  (A.  H.  P   15.) 

Dalloue  (Marie-Thérèse)  était  an  17:11  épouse  de 
Jacques  Saillard,  directeur  de  la  Monnaie  de  Poitiers. 
(Rcg.) 

§   I".  —    Branche  de  BltEIlU. 

1 .  —  Dalouhe  (Philippe)  épousa  Perrette 
Temkr.  qui  était  veuve  en  160S,  et  possédait  divers 
domaines  à  Romagne  (Vien.).  Il  parait  avoir  eu  pour 
enfants  :  1'  Hélie,  qui  suit;  2*  Jacques,  sergent, 
qui  possédait  avec  Hélie  divers  domaines  k  Romagne 
le  2  mars  1640  (Arch.  Vien.  G.  730,;  3°  peut-être 
Hilaire,  vivant  le  2  mars  1640.  (Reg.   145,  n"  505.) 

2.  —    Dalouhe  (Hélie),  notaire    à   la    Milliers 

(Romagne).  est  mentionné  dans  le  registre  de  Cham- 
pagné-S'-Hilaire  (Arch.  Vien.  Reg.  145)  a  la  date  du 
22  mai  1608  (n"  512)  et  du  2  mars  1640  (n*  583).  Il 
eut  pour  enfants  :  1"  Hélie,  qui  suit;  2»  Renée, 
mariée  à  Charles  Rousseau  ;  3'  peut-être  Louis,  qui  a 
formé  la  branche  de  la  Vergnaudrie,  §11;  4"  Jean,  dont 
Louis  est  dit  héritier  en  1610  (n"  799);  5-  sans  doute 
aussi  Paul,  tige  de  la  branche  de  la  Garenne,  §  III. 

3.  —  Dalouhe  (Hélie),  sr  de  Bréhu  (Romagne), 
notaire  à  la  Minière,  rendit  une  déclaration  avec  son 
père  le  2  mars  1640  (n°  582)  et  vivait  encore  le  10 
dée.  1670  (n*  790).  Marié  vers  1635  k  Jeanne  Faure, 
il  eut  entre  autres  enfants:  1"  Paul,  sr  de  Bréhu,  qui 
est  dit  fils  aîné  dans  un  partage  du  16  nov.  1672  (Arch. 
Vien.  F.2  248)  et  qui  décéda  le  12  janv.  1676  à  Roma- 
gne; 2"  Madeleine,  mariée  a  Pierre  Daniau,  s'  des 
Roches;  3*  Laurent,  qui  suit;  4°  Pierre,  s'  d«  Grand- 
champs,  né  le  2  mars  1637,  et  décédé  le  II  mai  1668 
à    Romagne.    Marié    à    Jeanne    Millet,    il    en    eut   : 

a.  Pierre,  sr  de  Grandchamps,  décédé  le  6  juin  1683; 

b.  Jeanne,  mariée  k  Jean  Joly,  notaire  ii  Couhé. 

5°  Jean,  né  le  1"  janv.  1639;  6*  Marie,  née  le 
6  fév.  1640;  7"  Jean,  s'  de  la  Bouchardière,  né  le  28 
oct.  1641  ;  8"  Catherine,  née  le  5  mars  1643,  mariée 
à  Jean-Louis  Agier,  sr  de  la  Renaudière  ;  9°  François, 
curé  de  Bomagne,  décédé  le  29  sept.  1692;  10"  Marie, 

DlCTlONN.    HlSTOR.    ET   GÉNÉAL.    DES   FaM1LI.ES 


née  le  5  mars  1647,  décédéc  lo  f'jaiiv.  1699;  11"  HÉLIE, 
baptisé  le  3  fév.  1654,  décédé  jeune. 

4.  —  Dalouhe  (Laurent),  procureur  au  Présidial 
de  Poitiers,  marié  a  Jeanne  Simon,  eut  pour  enfants  : 
1°  Jeanne,  mariée  le  22  nov.  1722  a  René  do  Brouilhac, 
Ec.,  sgr  de  la  Bodinière  ;  2*  François,  curé  de  Clier- 
veux  depuis  1711,  inhumé  audit  lieu  le  2  aodt  1755,  âgé 
de  80  ans  (Rcg.)  ;  3°  peut-être  PiERnn,  procureur  à 
Poitiers,  inhumé  k  Saint-Paul  lo  13  janv.  1708. 


§  II. 


Branche  de   i.a   Viiii.mi  iiiiii: 


3.  —  Dalouhe  (Louis),  sr  de  la  Vergnaudrie, 
probablement  fils  de  Hélie  (2'  deg.,  \  I),  épousa  vers 
1645  Marie  Guiot,  et  fut  inhumé  k  Romagne, 
âgé  de  77  ans,  le  22  mars  1698,  nyaut  eu  :  1°  Fran- 
çois, sr  de  Chamrembert,  baptisé  k  Romagne  (comme 
ses  frères  et  sœurs)  le  12  mai  1648,  épousa  le 
30  juil.  1692,  avec  dispenses  du  3"  degré,  Fran- 
çoise Dalouhe,  lille  de  Paul,  s'  de  la  Guerenne,  et  de 
Diane-Marie  Rat  (3«  deg.,  §  III),  et  décéda  le  4  oct. 
1724,  étant  notaire  de  la  chàtelleuio  de  Champagné- 
S'-llilaire  ;  2°  Madeleine,  baptisée  le  1"  sept. 
1650;  3°  Jean,  qui  suit;  4°  Marie,  le  27  juin  1655; 
5°  louis,  le  19  dée.  1658,  procureur  fiscal  de  la  Mil- 
lière  et  de  Champagnô-S'-Hilaire,  épousa  Marie  Bonnet, 
dont  il  eut  :  a.  Louis,  baptisé  le  20  oct.  1703  ;  b.  René, 
le  19  mars  1705  ;  c.  Louis-Joseph,  le  8  avril  1706, 
inhumé  le  21  janv.  1717  ;  rf.  Elisabeth,  baptisée  le 
20  oct.  1707,  inhumée  le  9  sept.  1719;  e.  N..., 
baptisé    le  30   janv.    1711  ;  f.    Christophe-Louis,    le 

13  août  1716. 

6"  Marie,  baptisée  le  2  août  1663,  mariée  le  21  nov. 
1702  k  Pierre  Aubert,  maître  chirurgien  ;  7°  Gabrielle, 
mariée  le  26  janv.  1701  k  Toussaint  Fleurant  (de 
Périgné,  D.-S.). 

4.  —  Dalouhe  (Jean),  sr  de  la  Vergnaudrie, 
maître  chirurgien,  baptisé  à  Romagne  le  25  sept.  1653, 
épousa  le  17  oct.  1696  Gabrielle  Tizon,  fille  de  feu 
François,  Ec,  sgr  du  Lis,  et  de  Marguerite  de  Tra- 
versa, dont  il  eut  :  1°  Jean,  baptisé  le  18  nov,  1697; 
2"  Louis,  le  19  fév.  1701  ;  3°  Laurent, le  15  nov.  1702. 
inhumé  dans  l'église  de  Romagne  le  1"  août  1760  ; 
4°  Pierre,  qui  suit. 

5.  —  Dalouhe  (Pierre),  s'  de  la  Vergnaudrie, 
baptisé  a  Romagne  le  29  mars  1705,  épousa  Marie- 
Thérèse  Quantin,  et  fut  inhume,  étant  veuf,  le  24  dée. 
1776,  en  présence  de  son  fils  René.  Nous  ignorons  si 
ce  dernier  eut  postérité. 

;,    IF.  —    Branche  de  I.A  GARENNE. 

3.  —  Dalouhe  (l'util),  probablement  fils 
puîné  de  Hélie  (2*  deg.,  g  1"),  s'  de  la  Gueronne, 
ou  Garenne,  notaire,  décédé  a  Bomagne  le  12  janv.  1676 
(qualifié  sr  de  Brébeu).  Il  épousa  vers  1648  Diane- 
Marie  Rat,  dont  il  eut  ;  1'  Françoise,  baptisée  k 
Romagne  (comme  les  suivants;  le  15  nov.  1650,  mariée 
k  son  cousin  François  Dalouhe  le  30  juil.  16y2,  et 
décédée  le   22   juil.    1703;  2°   Madeleine,  baptisée  le 

14  oct  1657,  mariée  le  9  janv,  1696  k  Jean  Barrier, 
s'  du  Mas-du-Breuil  ;  3»  Paul,  baptisé  le  29  sept. 
1658  ;  4°  Marie-Thérèse,  le  8  fév.  1662;  5°  Cathe- 
rine, le  13  dée.  1663,  mariée  le  26  nov.  1704  à  Lau- 
rent Agier,  chirurgien,  et  décédée  veine  le  19  mars 
1740  ;  6"  Marie,  baptisée  le  10  fév  1665  ;  7°  Fran 
çois,  qui  suit;  8°  Gabrielle,  baptisée  le  29  août 
1668  ;  9°  Louis,  procureur  fiscal  de  Ghampagné-S'- 
Hilaire,  épousa  Radegonde   Daniau,  qui  fut  inhumée  le 

ou  Poitou.  —  t.  ui.  2 


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DAHMAKTM   (de) 


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lOoct.  1723;  puis  le  2  mai  1121,  Marguerite  Tbeuille, 
fille  de  Thomas,  et  de  feu  Marie-Anne-Hélène  Gour- 
ault.  11  eut  du  1"  lit  :  a.  Catherine-Madeleine, 
baptisée  à  Romagne  le  14  mai  1721;  du  second: 
b.  Louise-Jeanne,  baptisée  à  Champagné-S'-Hilaire 
le  20  mars  1725  ;  c  Louis-Thomas,  baptisé  le  22  nov. 
1726,  décédé  curé  de  Surin  (Vien.)  le  20  avril  1766. 

10°  Susanne,  qui  assista  au  maiiage  de  sa  sœur 
Catherine. 

4.  —  Dalouhe  (François),  sr  de  la  Guerenne, 
notaire  a  Champagné-S'-Hilaire,  baptisé  à  Romagne 
le  11  mars  1666,  épousa  vers  1702  Françoise  Ronnin, 
dont  il  eut  :  1°  Paul,  baptisé  le  4  sept.  1703  ;  2"  René, 
le  11  juin  1704  ;  3"  Alexandre-Jean,  le  24  juin  1705  ; 
4*  Antoine-François,  qui  suit  ;  5  Susanne-Louise, 
baptisée  le  15  mars  1710. 

5.  —  DalotiSie  (Antoine-François),  notaire  et 
procureur  à  Champagné-S'-Hilaire  baptisé  le  31  août 
1706,  épousa  le  4  mars  1735  Marie-Madeleine  Moreau, 
et  fut  inhumé  le  2  avril  1769,  ayant  eu  :  1°  Marie- 
Antoinette,  baptisée  le  21  juin  1736  ;  2"  Antoine- 
Alexandre,  qui  suit;  3°  Marie-Anne,  mariée  le  17 
juil,  1775  à  Pierre-René  Imbert,  notaire  royal. 

6.  —  Duloulie  (Antoine-Alexandre),  notaire  et 
procureur  à  Champagné-S'-Hilaire,  baptisé  le  26  sept. 
1739,  épousa  vers  1775  Françoise-Marguerite  Fradin, 
dont  il  eut  entre  autres  enfants  Marie-Anne- Fran- 
çoise, baptisée  à  Romagne  le  3  août  1778. 

DALOYAU,  —  Famille  qui  habitait  le  Lou- 
duuais  au  xvn*  siècle.  Son  nom  est  écrit  parfois 
d'Aloyau  et  Lovao. 

Daloj'au  «le  Châteanpers  (Pierre),  Ec, 
sgr  des  Treilles,  capitaine  au  rég1  de  Beaujolais,  pos- 
sédait le  moulin  Judeau  près  Bélébat,  p,,e  d'Assais 
(Indre-et-Loire),  vers  1690.  Il  eut  pour  héritier  : 

Daloyau  de  la  lïomisuièi-e  (N...), 
Ec.,  sgr  des  Treilles,  prêtre,  vendit  le  moulin  Judeau 
en  1702  à  René  Torterue. 

Daloyau  de  la  Romiguière  (Margue- 
rite), D»  des  Treilles,  épousa  vers  1720  Joseph  San- 
glier, Ec.,  sgr  des  Treilles.  (Gén.  Sanglier.) 

DAMART,  —  On  trouve  ce  nom  mal  écrit 
pour  Davtau,  sgr  de  Piolant  et  de  la  Chèze-S'-Remy  en 
Châtclleraudais,  dans  les  Noms  féodaux. 

DAHET.  —  Famille  de  la  Gàtine  1  au  xiv*  siècle. 

Damet  (Pierre)  dut  payer  en  1247  une  amende 
de  60  sols,  dans  un  procès  au  sujet  d'un  droit  de  pâtu- 
rage. (Comptes  du  Poitou.  A.  H.  P.  4.) 

Damet  (Jean),  de  la  paroisse  de  Coulonges-sur- 
l'Autizc  (D.-S.),  fit  accord  en  1351  avec  son  beau-pèro. 
H  avait  épousé  Jeanne  du  Vergier,  tille  de  Jean,  pa- 
roissien de  Beaulieu-sous-Bressuire.  (Gén.  du  Vergier.) 

Damet  (Jean),  Cliev.  ou  clerc  ?  est  rappelé  dans 
les  aveux  de  Lusscray  près  Melle  au  xv*  siècle.  (Arch. 
Nat.  P.  520,  127.) 

DAHMARTIN  IDE),  DAHP1IAR- 
TTIrV.  —  On  trouve  divers  personnages  de  ce  nom  en 
Poitou  au  moyen  âge.  Us  paraissent  être  étrangers  d'ori- 
gine a  cette  province. 

Dainmartin  (Adam  de),  conseiller  du  Roi  et  du 
régent,  fut  commis  a  la  visite  de  la  Monnaie  de  Poitiers 
en  1360.  Sou  sceau  porte  :  un  lion  et  un  sautoir  bro- 
chant. (Clairambault,  n»  3118.) 


Dainmartin  (Guyot  de),  qualifié,  dans  un  acte 
du  18  mars  1386,  général  maître  des  œuvres  du  duc  de 
Berry  (Arch.  Poitiers,  872),  est  sans  doute  l'architecte 
qui  fit  construire  le  palais  de  Poitiers.  11  rendit  aveu  le 
28  nov.  1409,  à  la  Tour  de  Maubergcon,  de  son  héber- 
gement de  Larnay,  près  Poitiers,  qui  était  au  devoir  de 
60  sous.  (Grand-Gauthier.)  11  épousa  avant  1419  Jeanne 
Chailleton,  qui  se  remaria  à  N...  Gniehard.  [Gén. 
Chailleton.)  11  eut  pour  fils  : 

Dainmartin  (Guy  de),  chanoine  de  S'-Marlin  de 
Tours,  frère  utérin  de  Jean  Gniehard,  bourgeois  de  Poi- 
tiers, fit  un  accord  avec  ce  dernier  le  13  juil.  1419,  au 
sujet  d'uno  rente  sise  sur  une  maison  et  un  verger  en 
la  rue  par  laquelle  on  va  du  Palais  à  la  grande  église 
de  Poitiers,  aujourd'hui  rue  Notre-Dame-la-Petile  et  rue 
S>-Paul  (Arch.  Vien.  G.  6.  Chap.  de  N.-D.-la-G'1', 
H24.)Guyart  de  Dampmartin,  sans  doute  le  môme,  lit 
aveu  au  C"  de  Poitou  le  28  nov.  1409  du  fief  de  Mar- 
na; (Larnay  ?).  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Dammai-tin  (Beuée  de)  épousa  le  20  janv.  1614 
(Bardin  et  Lombard,  not.  à  Parthenay)  Charles  Le  Rault, 
Ec.,  sgr  de  la  Lande.  Ailleurs,  c'est  de  Martin.  (A.  H. 
P.  23.) 

DAMOUR8,  —  Nom  commun  à  plusieurs  fa- 
milles. 

Bi.iiiioiii  «  (Jean),  de  Lezay,  vend  le  dimanche 
avant  la  S'-Lautenl  1295,  aux  abbé  et  religieux  de  S1- 
Benoît  de  Quinçay  près  Poitiers,  5  sous  et  6  deniers  de 
cens  qu'il  avait  sur  l'hébergement  de  Pierre  Rauer,  de 
Lancières,  lequel  promet  de  payer  cette  rente  aux  nou- 
veaux acquéreurs.  (Arch.  Vien.  Abb.  deS'-Benoit.) 

DAMOURg,  —  Famille  du  Thouarsais  aux  xvi* 
et  xvn*  siècles. 

Damoiirs  (Guillaume),  sr  de  la  Grimaudiére 
(Vienne),  est  cité  dans  la  séance  des  Grands  Jours  de 
Poitou  du  6  sept.  1531,  relative  à  la  condamnation  de 
Jacques  de  Vesdon,  Ec.  (M.  Stat.  1878.) 

Dainours  (Catherine),  épouse  de  Antoine  Agory, 
Ec,  sgr  de  Beaulieu,  assiste  au  contrat  de  mariage  de 
sa  fille  Mathurine  avec  Charles  de  Caillo,  Ec,  sgr  de 
la  Fontaine,  le  15  janv.  1578,  passé  par  les  notaires  de 
Vauchrélienen  Anjou.  (A.  H.  P.  22,  189.) 

Damours  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Galaisière, 
maître  d'hôtel  de  Monsieur  frère  du  Roi,  épousa  à  Lou- 
dun,  le  22  juil.  1581,  Marthe  Martin,  fille  de  François, 
conseiller  du  Roi. 

Damoiirs  (N...),  marié  vers  1600,  eut  entre 
autres  enfants  :  1*  Elisabeth,  mariée,  vers  1630,  à 
Jacob  de  la  Joyrie  (écrit  ailleurs  Foyère),  Ec.,  sgrdudit 
lieu,  qui  fut  maintenue  noble  le  26  sept.  1667,  p"°  S'- 
Jacques  de  Chàtelleraull  ;  elle  était  déjà  veuve  lors- 
qu'elle assista,  comme  grand'taute  de  la  future,  au 
mariage  de  René  de  Leslang,  Ec,  sgr  de  Furigny,  avec 
Henriette  de  Lescure,  le  8  sept.  1665;  2°  Madelune, 
mariée  d'abord  à  Henri  Méhée,  Ec,  sgr  de  la  Barde 
(Chat  d'Ardenue,  127),  puis  à  Pierre  de  Lestang,  Chev., 
sgr  de  Villaine  ;  celui-ci  assista  au  même  mariage  de 
1665  (G">  de  Lestang);  3*  sans  doute  une  fille,  mariée 
au  sr  de  Lescure. 

Damuurs  (Marguerite),  religieuse  au  prieuré  de 
Vaucoulenr  (p""  do  Massais,  D.-S.),  rend  aveu  dudit 
fief  do  Vaucouleur  au  duché  de  Thouars,  le  9  avril  1650. 
(Fiefs  de  Thouars,  189.) 

Damnurs  (Julienne),  religieuse  au  prieuré  de 
Vaucouleur,  en  fait  faire  l'hommage  le  23  nov.  1675  et 
en  fil  rendre  l'aveu  au  duché  de  Thouars  le  22  avril 
1695.  (Fiefs  de  Thouars.) 


KUtll 


^%iioi  km  —  Famille  < i •  i •  a  figuré  dans  la 
haute  magistrature  à  Paris,  Une  bran- 
che a  habité  le  Poitou. 


Blason  :  d'argent  au  sanglier  de  sahle 
:  I  a  ■  passant  en  chef,  ol  a  3  chevilles  aussi 
l  T  y  T  ,  de  sable  posées  2  et  1  en  pointe.  (Bibl. 
^"N/"-^    Nat.) 

Damogira  (Gabriel),  fils  de  Gabmiel,  s'  du  Sar- 
rain,  c"  au  Parlement,  et  de  Marguerite  Josseleau, 
lui-même  conseiller  en  Parlement,  épousa  Anne  Daniaii, 
lille  de  Josias,  sgr  de  S'-Gilles-sur-Vie,  et  de  Anne  de 
Maupcou,  et  était  décédé  en  1699.  (Gén.  Daniau.) 

Itaniiiiii'H  (Catherine-Thérèse)  épousa  Jean  Pion, 
secrétaire  du  Roi  en  la  grande  chancellerie,  lequel 
acheta,  vers  1745,  de  Mm"  de  Verteillac,  la  sgrie  de  S'- 
Gilles-sur-Vie.  (Soc.  Emulât.  Vendée.) 

DAHPIËRRE  (de).  —  Famille  féodale  du 
Itas- Poitou  au  xn°  siècle.  (Ecrit  aussi  Dompieiire.) 

Duiupierre  (Guillaume  de),  vivant  vers  1050, 
eut  pour  lils  I .  \ m i ■  ■  ht.  qui  donna  au  prieuré  de  la 
ftoche-sur-Yon  l'église  de  Venansault,  vers  1100.  (Har- 
chegay.  Cartul.  Bas-Poitou,  155.) 

Dainpierre  (Jean  de)  était  vers  1230  sgr  de 
Dampierre,  près  la  Hoche  sur- Yon,  et  fit  donation  à 
Boisgroland.  Il  maria  sa  lille  Eustache  avec  Thibault 
Chastcigner,  Chev.,  sgr  dn  Breuil  de  Challans,  qui  fit 
accord  avec  Boisgroland  en  1251  pour  une  rente  sur  le 
fief  de  llllvibut.  (Gén.  Chastcigner.) 

I»  \*SI»IEltItK  (de).  -  Famille  noble  de 
l'Anjou  an  xui'  siècle. 

Blason  :  de...  a.  une  bande  et  2  lions  rampants,  l'un 
en  chef,  l'autre  en  pointe.  (Sceau  de  1248.) 

Dampicrre  (Guillaume  de),  Chev.,  donna  en 
1248  une  maison  a  Sauniur  en  présence  de  son  fils 
Philippe,  époux  de  Marée  Morin,  fille  de  Alain  Morin, 
Chev.  (D.  Housseau,  7,  n°  2975.) 

DAMPIEItRE  (-sur-Boutonne),  baronniedu 
Niorlais,  qui  fut  possédée  par  les  de  Surgères,  les  dk 
Clermont  et  les  Fouriié.  (Voir  ces  noms.) 

Dainpierre  (Audcbert  de)  eut  pour  fille  Per- 
nelle  ou  Pétronille,  qui  épousa  vers  1070  Hugues 
île  Surgères. 

On  trouve  dans  l'inventaire  des  sceaux  des  Arch.  nat. 
une  Sédille  de  Dampicrre  (vers  1280),  mais  c'est  Sédille 
de  Chevreuse,  D'  de  Dainpierre,  épouse  de  Guillaume  de 
Surgères. 

DANCELnE  BRUNE  VAL.—  Famille 
noble  originaire  de  la  Basse-Normandie,  qui  a  donné 
deux  prévôts  provinciaux  à  Poitiers,  et  s'est  éteinte  à 
la  fin  du  siècle  dernier.  (Parfois  écrit  d'Ancel.) 
Blason  :  d'or  a  la  fasce  d'azur,  au  lion  naissant  de 
gueules  en  chef  et  3  trèfles  de  siuople  en 
pointe,  posés  2  et  1.  L'Armoriai  du  Poi- 
tou donne  à  Jean  Dancei,  grand  prévôt 
provincial  île  Poitiers  lécarleléau  l"d'or 
a  une  fasce  d'azur,  accompagné  en  chef 
d'un  lion  naissant  de  gueules,  et  en  pointe 
de  3  trèfles  de  siuople,  2  et  1  (Dancei)  ;  au 
2°  de  gueules  à  3  mains  d'argent  tenant  chacune  un 
coutelas  de  même,  2  et  1,  les  deux  du  chef  confrontés 
(Thomas);  au  3"  d'argent  à  une  fasce  d'azur,  chargée 
d'un  lion  passant  d'or  ;  au  4*  d'argent  a  un  pal  de  sable, 
accosté  de  deux  demi-vols  de  gueules,  et  un  chef  d'azur. 


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Ikancel  11:i<-  4  :.->r«  li y  (N...),  prètro,  était 
vicaire  de  Montierneuf  en  1099.  (Kcg.) 

Dancei  (Marie-Anne),  D"  de  Bruneval,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Champnoir,  est  inhumée  dans 
l'église  de  Champagué-S'-Hilaiie  le  26  mai  1761.  (Id.) 

Filiation  suivie. 

1.  —  Dancei  (N...),  Ec,  eut  pour  enfants  : 
1°  François,  qui  suit;  2"  Jean,  Ec.,  conseiller  du  Roi, 
nommé  contrôleur  général  des  montres  en  la  maré- 
chaussée du  Poitou  en  1671,  fut  ensuite  grand  prévôt 
provincial  a  Poitiers  en  1683.  Il  a  été  inhumé  dans 
l'église  S'-Germain  de  celle  villo,  le  5  mars  1711.  Il 
avait  épousé  Madeleine  Thomas,  et  nous  ignorons  s'il 
eut  postérité. 

2.  —  Itancel  (François),  Ec,  sgr  de  S'-Jean, 
épousa  Anne  FouBEnT,  et  était  décédé  avant  le  27  avril 
1711,  date  du  mariage  de  son  fils  aîné.  Il  eut  pour 
enfants  :  1°  Jacques- Daniel,  dit  aussi  Jacuues-I.oiiis- 
Thomas,  qui  suit;  2°  François,  prêtre  ;  3"  Robert,  s'  de 
S'-Jean,  officier  du  duc  d'Orléans,  qui  tous  les  deux 
assistent  avec  leur  mère  au  mariage  de  Jacques-Daniel. 
Ce  dernier  fit  à  Jean  une  constitution  do  rente  foncière 
de  70  1.  (Arch.  Vien.  E2  281.) 

3.  —  Dancei  (Jacques-Daniel),  Ec,  sgr  de  Bru- 
neval, conseiller  du  Roi,  qui  succéda  à  son  oncle  Jean 
comme  grand  prévôt  provincial  du  Poitou  à  Poitiers, 
épousa  à  S'-Porchaire,  le  27  avril  1711,  Jeanne-Made- 
leine Demiun,  fille  de  Hubert,  procureur  en  l'élection 
de  Poitiers,  et  de  feu  Marie  Laurenceau,  dont  il  tut  : 
1°  Jacques-Hubert,  baptisé  à  S'-Porchaire  (comme  les 
suivants)  le  10  août  1712,  fut  parrain  de  ses  soeurs 
Anne-Madeleine,  Marie-Anne  et  Madeleine-Radegonde; 
2°  François-Jacques,  le  24  juil.  1713;  3°  Jacques- 
Thomas-Louis,  le  20  déc.  1714;  4°  Maiue-Madeleine, 
le  19  juin  1716,  fut  marraine  de  ses  sœurs  Anne-Made- 
leine, Marie-Aune  et  Madeleine-Radegonde;  5°  Mar- 
guerite, le  29  mai  1717,  fut  marraine  de  sa  nièce 
Louise-Marguerite,  et  décéda  le  10  janv.  1779;  6°  Hu- 
bebt-René,  baptisé  le  22  sept.  1718  ;  7"  Anne-Made- 
leine, et  8*  Jeanne-Dorothée,  nées  jumelles  le  7  l'év. 
1721  ;  9"  Marie-Anne,  née  le  25  mars  1722,  fut  mar- 
raine de  sa  nièce  Maiie-Anne-Chantal,  et  décéda  le  26 
juil.  178S;  10°  Jean-Baptiste,  qui  suit;  II"  François- 
Amabi.e,  baptisé  le  2  nov.  1725,  devint  chanoine  de  S'- 
Hilaire-le-Giand  de  Poitiers,  promoteur  du  diocèse  et 
vicaire  général  de  l'évêque  de  Poitiers.  11  fut  nommé 
en  1787,  lors  des  assemblées  provinciales,  membre  du 
clergé  à  l'assemblée  d'élection,  et  fut  fondé  de  procura- 
lion  par  les  Filles  de  N.-D.  et  les  religieuses  de  l'Union- 
Chrétienne  de  Poitiers  pour  les  représentera  l'assemblée 
du  clergé  du  Poitou,  réunie  a  Poitiers  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  généraux  de  1789.  Il  est  décédé 
le  13  juin  180S;  12"  Madeleine-Radegonde,  baptisée 
le  8  juin  1728. 

4.  — Dancei  (Jean-Baptiste),  Ec,  sgr  de  Bru- 
neval, baptisé  à  Poitiers  (p"e  S'-Porchaire)  le  4  mars 
1724,  s'est  trouvé  au  bau  des  nobles  du  Haut-Poitou 
en  1758  et  y  a  servi  dans  la  4*  brigade  de  l'Escadron  de 
Boisragon.  11  épousa  vers  1755  Marie-Thérèse  Frère 
de  Villeneuve,  lille  de  Isaac,  sgr  de  l'Epinoux,  et  de 
Thérèse  Chabosscau,  et  mourut  le  27  juin  1772,  ayant 
eu:  P  Amable-Tiiérèse,  baptisée  &  S'-llilaiie-lc-Grand 
de  Poitiers  (comme  les  suivants)  le  16  avril  1756,  qui 
eut  pour  parrain  son  oncle  François-Amalile  Dancei  de 
Bruneval,  vicaire  général.  Elle  est  décédée  le  l"janv. 
1785;  2°  Louise-Marguerite,  née  le  31  mars  1757; 
3'  Marie-Anne-Chantal,  née  le  25  juil.  1759,  décédec 


20 


l>A\B)KSIGXV 


le  4  oct.  1765  ;  4°  Marie-Radegonde,    née  le   6  sept. 
1760;  5»  Jean-Baptiste-Barthélehy,  qui  suit. 

5.  —  Dancel  (Jcan-Baptiste-Barthélemy),  Ec, 
sgr  de  Brnneval,  baptisé  p""  de  St-Hilaire-le-Grand  de 
Poitiers  le  28  nov.  1762.  s'est  trouvé  à  l'assemblée  de 
la  noblesse  du  Poitou  réunie  à  Poitiers  pour  nommer  des 
députés  anx  Etats  généraux  de  17S9  11  émigra  ensuite, 
fit  la  campagne  de  1792  dans  la  4"  compagnie  de  la 
noblesse  du  Poitou-Infanterie,  et  mourut  eu  1793,  sans 
avoir  été  marié. 

DAKCEYS.  —  Ce  nom  doit  être  mal  écrit 
pour  Dadnis  ou  d'Aonis. 

Danceys  (Louis),  s'  de  Pontdenis.  demeurant 
cliài""'  de  Fonlcnay,  servit  comme  homme  d'armes  au 
ban  des  nobles  du  Poitou  convoqué  eu  1533.  (F.) 

OlIVCHlL    V.  I»'A.XCHÉ.  —    Ce    nom  est 

souvent  écrit  sous   cette  forme    défectueuse,   puisqu'il 
vient  du  village  d'Anehé  (Vien.). 

DAKDOAC.  —  Famille  qui  habitait  le  Chà- 
telleraudais  et  le  Loudunais  au  xvm"  siècle. 

Dandenac  (Marie)  épousa  vers  1620  Pierre 
Contansin,  not.  à  Cliàtellerault. 

Dandenac  (Françoise),  veuve  de  Georges  Bo- 
treau,  marchand,  est  inhumée  le  20  avril  1642  (N.-D.  de 
Châtell.). 

Dandenac  (Claude)  est  parrain  le9janv.  1648 
4  N.-D.  de  Cliàtellerault  de  Mathieu  Gaullron  de  la 
Baste.  (Note  Baudy.) 

Dandenac*.  (Françoise)  est  marraine  à  Thuré  le 
3  mars  1669.  (Beg.) 

Dandenac  (Bené),  sr  de  la  />.nauraie  (Thuré, 
Vien.),  conseiller  du  Boi  et  son  lieut. -général  aux 
eaux  et  forêts,  fut  inscrit  d'office  à  l'Ami,  de  1700  : 
(i  d'azur  à  la  bande  d'or  frettée  d'azur  ».  Il  épousa  à 
S'-Michel  de  Poitiers,  le  26  mai  16S0.  Florence  Desvi- 
gnes. Il  l'ut  inhumé  a  Jaulnay  lu  13  sept.  1699,  ayant 
eu  :  1"  Florence,  inhumée  au  môme  lien  le  30  juin 
1701.  âgée  de  18  ans  ;  2°  René,  inhumé  à  Jaulnay  le  4 
oct.  1693,  âgé  de  2  ans  ;  3°  peut-être  Jean,  qui  suit. 

Dandenac  (Jean),  s'  de  la  Genauraie,  épousa 
à  Availles-Limousine,  le  15  oct.  1711,  Marie-Jeanne 
Bonamv,  dont  il  eut  au  moins  une  fille,  Jeanne,  altàs 
Florence,  mariée  le  18  janv.  1729,  à  N.-D.  de  Cliàtel- 
lerault, avec  Louis  Beué  Renault-Deslize.  (Note  Baudy.) 

Dandenac  (Françoise)  avait  épousé  Louis  Phe- 
lippou,  sr  du  Plessis,  avocat,  et  assistait  au  mariage  de 
son  fils  Pierre,  le  21  janv.  1689.  (Ibid.) 

Dandenac  (Laurent),  s"  de  Beaulieu,  receveur 
des  tailles  a  Louduu,  fut  parrain  à  S'-Pierre  du  Martray 
le  25  nnv.  1713.  Il  épousa  à  Louduu:  1"  en  1713,  Marie- 
Jeanne  Bobinead,  puis  2°  le  27  juin  1718,  Marie-Ga- 
brielle  Gaultier,  tille  île  Jean-Louis,  Ec.,  sgr  d'Arçay, 
et  de  Marie  Marillet. 

Dandenac  (Jeanne)  est  marraine  à  S'-Paul  de 
Poitiers  le  23  janvier  1727.  (Beg.) 

DAKDUSIGiVY  (de).  —  Famille  noble  du 
Mirfbalais  qui  possédait  la  sgrie  de  la  paroisse  de  Dan- 
designy  (parfois  écrit  Danseigne)  dés  le  xm*  siècle,  et 
qui  s'est  éteinte  k  la  fin  du  xv°.  Une  partir  des  mites 
suivantes  sont  extraites  de  D.  Fonieneau  et  de  l'étude 
de  M.  le  colonel  de  Fouchier  sur  la  Baronnie  de  Mire- 
beau,    M.  A.  O.  1S77.)  Le  (ief  de  Daudesigny  élait  en 


i»  wi.mt  vi» 

1488    aux    Mallemouche,     et    passa    plus    tard    aux 
Girault. 

Oandetiigny  (Mathieu  de),  fut  témoin  en  1213 
de  la  confirmation  d'nn  don  fait  par  Pierre  Asselin, 
chanoine  de  S'-Pierre  de  Poitiers,  sa  mère  et  ses  sœurs 
au  Chapitre  de  Mirebeau,  du  quart  de  la  dime  d'Aboing 
(Abiu,  Tliurageau,  Vienne).  (D.  F.  18.) 

Daiidesïgiiy  (Regnaud  de)  était  le  28  juin  1253 
époux  de  Isabelle.  (Cart.  S'-Cyp.) 

Danseigne  (Pierre  de),  valet,  arrenta  en  1308, 
conjointement  avec  Jeanne,  sa  femme,  fille  de  len 
Guillaume  de  Sauves,  une  maison  sise  au  bourg  de 
Dandesigny. 

Dandcsigné  (Jean  de),  valei,  fut  nommé  exé- 
cuteur testamentaire  de  Guillaume  de  Marçay,  valet,  le 
mercredi  après  N.-D.  d'août  1316.  (Latin,    17117,  23.) 

Dandesij-nr  (Jean  de',  Ec,  était  vers  1383 
épouxde  Denise  de  Corzay  ou  Orsay,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  Laudonnière.  (G'°  de  Cnrzay.) 

Dandesigny  (Jean  de)  possédait  en  1409  avec 
Hilairet  Fouchier,  deCraon,  l'hébergement  de  la  Boche- 
Bambert,  dans  la  mouvance  de  la  Grimandière  (Vien.).  Il 
était  décédé  avant  1453,  car  le  fief  est  dit  possédé 
alors  par  ses  hoirs.  (B"'"  de  Mirebeau.  M.  A.  O.  1877, 
189.) 

Dandesigny  (Guillaume)  fut  chargé  en  1451 
de  la  procuration  de  Sibille  Tavelle  (Taveau),  veuve  de 
Maubruny  de  Liniers. 

Dandesigné  (Marguerite  de),  dame  de  Les- 
pinay,  est  en  procès  le  30  juil.  1454  contre  le  curé  de 
Vaste.  (S'e-Croix,  liasse  45.) 

Dandeseigné  (Jeanne)  épousa  en  14..  Guil- 
laume de  Chambon.  Ils  étaient  décédés  l'un  et  l'autre 
en  1492.  Gomme  elle  lui  avait  porté  la  terre  patrimo- 
niale, il  est  à  croire  qu'elle  était  la  dernière  de  son 
nom. 

Dandesignay  (Les  héritiers  de  Philippon) 
sont  mentionnés  ou  rappelés  dans  un  dénombrement  de 
la  B"'*  de  Mirebeau  rendu  au  Roi  le  28  juil.  1508. 
(Arch.  Vien.) 

DAUJES.  —  Famille  de  Paris,  dont  un  membre 
fut  trésorier  de  France  à  Poitiers  sous  Louis  XIV.  On 
la  confond  parfois  avec  celle  des  Danes  de  Maily. 

Blason  :  éeartelé  aux  1  et  4  d'azur  au  chevron  d'or  et 
3  croiselles  d'argent  (Danes),  aux  2  et  3  d'azur  à  6  he- 
sants  d'or  posés  3,2,  1,  et  au  chef  d'or,  au  lion  issaul 
de  gueules. 

Danes  de  IMelun  (Georges)  fut  reçu  trésorier 
de  France  a  Poitiers  en  1660. 

DAIMKVS.  —  Famille  de  l'Aunis,  mentionnée 
dans  les  chartes  du  Poitou  au  xm*  siècle. 

Blason  :  de...    semé  de   trèfles...,    chef  chargé  d'un 
Ïambe!  de   3    pendants    ;si-cau    conservé 
par  D.  Fonteueau,  82,  n°  93). 

Daneys  t Pierre),  sire  de  S'-Sau- 
veur,  p"°  de  Nuaillé  en  Aunis,  lit  dona- 
tion au  mois  de  lév.  1254  d'un  hôtel 
situé  à  S'-Sauveur,  a  un  nommé  Simes 
Girbert.  Son  sceau  se  trouvait  a 
charte  de  1266.  Il  avait  épousé  Sibille  Fortener,  fille 
de  Raymond,  (Eatin  5450.  Titres  de  Nouaillé.) 

DAKGLERAIS.  —  Famille  de  la  Touraine 
dont  un  membre  habita  le  Chàtclleraudais  au  xvn"  siè- 
cle. On  trouve  aussi  d'Anglerais. 


ItANIVI 


Dan^lerali*  (Ignace),  Ec,  sgr  de  la  Boissièro, 
fil  aveu  k  ChiUelleraull  le  12  août  1670  pour  le  fief  des 
Boistardièi'es  ou  Toizé  (S'-Bemy-suv  Creuse,  Vieil.)  a 
cause  de  sa  femme  Esther  de  Chesne,  fille  d'Abraham, 
Ec.,  sgr dos  Boistardières,  ei  de  Marie  Borlolin,  (Arch, 
Vien.  0.  472  :  signé,  Danglerais.) 


—    Famille   dont   nous   ne 
pas  l'origine;  peut-être  d'An- 


WAXGOUART 

connaissons 

QOOART. 

Blason  :    D'argent   a  l'aigle  de  sable, 
(nembrée  d'or.  (Arni.  Poitou.) 

It.-iii^ou.-ii'l  'Aune1,  épouse  de 
Jean-François  des  Francs,  Cbev.,  sgr  de 
li  Bretonnière,  fit  inscrire  son  blason  à  Poitiers  en 
1698.  Elle  décéda  sans  postérité. 

I>\\l\l  ou  DANIAIILT.  V.  DA- 
WYAÏJ,  DEMIAII.  —  Nom  porté  par  un  très 
grand  nombre  de  familles.  Nous  avons  réuni  autant  que 
possible  cbaque  famille  daus  un  article  séparé  et  don- 
nons ici  tous  ceux  que  nous  ne  pouvons  classer  dans 
les  filiations. 

Unninu  (Nicolas),  marié  a  Pentecôte  Béraud, 
nul  pour  fils  Jean,  qui  habitait  Chauvigny  en  1399. 

Daniau  (Jean),  de  Chautonnay,  l'ut  parmi  ceux 
qui  se  joignirent  au  V'6  de  Thouars  et  au  sgr  de  Cha- 
teaubriand, pour  piller  l'abbaye  de  S'-Michel-en-Lherm, 
en  1432.  (Ev.  de  Luçou,  du  Tressay,  I,  309.) 

Daninu  (Jeanne),  probablement  originaire  de 
Chauvigny,  veuve  de  Jean  Colas,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Paris,  avait  pour  héritier  en  14S8  Louis  Garnier, 
enquesteur  à  Poitiers,  à  cause  de  sa  femme.  (S'-Pierre 
de  Chauvigny,  27.) 

Dania  ii  (Matburin)  et  Andrée  Béiiault,  sa  femme, 
passent  une  transaction  à  S"-Hermine,  le  13  janv.  1515, 
avec  Laurence  du  Pel  et  Bené  Racodet,  Ec.,  son  fils. 
(Gén.  Racodet.) 

Daniault  (Pierre),  bourgeois  de  Poitiers,  rece- 
veur des  deniers  communaux,  rendit  compte  de  son 
mandat  pour  2  années  le  29  sept.  1572.  (Arch.  ville  de 
Poitiers.) 

Daniau  (Pierre),  sp  du  Pays?  épousa  vers  1640 
Françoise  Deslandes,  qui  se  remaria  a  Charles  de  Hol- 
lande, Ec.,  sgr  du  Vignaud.  11  eut  au  moins  Lodis,  qui 
reçut  un  titre  clérical  de  sa  mère  en  1679.  (Greffe  S'- 
Maixent.) 

Daniau  (Perrine)  épousa  avant  le  12  sept.  1644 
Charles  Levrault,  s'  de  Chamboureuil,  demeurant  a 
Argeuton-Château.  (F.) 

Danyan  (Marc),  s'  du  Coulombier,  épousa  à 
Champagné-Sl-Hilaire,  le  1S  juin  16S0,  Jacquette  de 
Piot.  11  se  remaria  au  même  lieu,  le  12  janv.  16SS,  avec 
Renée  Le  Chasseox.  (Reg.) 

Daniau  (Jean),  de  la  Roche-sur-Yon,  épousa 
Marie  Thibaudeau,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  à 
Mareuil,  le  14  juin  1690,  avec  Antoine  de  la  Boucherie, 
Ec  ,  sgr  de  Mareuil.  (Rapp.  Vendée,  1893,  139.) 

Daniau  (Marie),  veuve  de  Pierre  Marsault,  se  re- 
marie à  Coubé  (Vicn.),  le  30  août  1701,  avec  Olivier 
Hustron.  en  présence  de  son  frère  Jean  Daniau,  s'  des 
Boches   (Reg  ) 

Daniau  (Pierre),  notaire  à  Gournay,  près  Chef- 
Bontonne  (D.-S.),  fut  inscrit  d'office  a  l'Arm.  du  Poitou 
de  1700  :  ce  de  sinople  a  une  tête  d'agueau  d'argent.  » 
(Fantaisie) 


DAIM  1  Al 


21 


Danyau     (Badcgoude)    avait    épousé     avant    le 
11  mai  1721  Louis  Daloube,   procureur   fiscal  de  Chain- 

pugné-S'-Hilaire,  et  fut  inhumée  le  il  oct,  1723.  (lieg.) 
Danyau  (N...),  notaire  du  Poiré,  épousa  en  1797 
o-Bosalie  Bbéchard,  fille  de  Mathurin-François,  et 

larie-Louise  Ranfray.  (Gén.  Bréehard.) 


Mari 
de  M 


l»  \ M  \  ■  ou  DANYAU.  —  Famille  ori- 
ginaire de  Sommièreset  de  Bomagueau  comté  de  Civray, 
qui  a  formé  plusieurs  branches. 

§  lpr.  —  Branche  de  ka  Iti.itiixniti:. 

1. —  Danyau  (François),  s' de  Puynard,  marchand 
aSominières,  fit  échange  derentes  sur  la  Blanchardière, 
le  11  juin  1506,  avec  les  moines  de  l'abbaye  de  Mo- 
reaux.  (Arch.  Vieu  Moreaux,  1.)  Il  épousa  Catherine 
Faurk,  dont  il  eut  :  1°  Mathumin,  qui  suit;  2°  Cathe- 
rine, mariée  d'abord  a  François  Herbert,  Ec,  sgr  de 
Bellefonds,  puis  à  Jean  Charasson,  Ec.,  sgr  de  Bouge  ? 
3-  Rose,  qui  épousa  François  Doyneau,  Ec,  sgr  de  Ste- 
Souline,  lient. -général  de  la  sénéchaussée  de  Poitou, 
dont  elle  deviut  veuve  en  1562.  Ces  trois  enfants  sont 
mentionnes  dans  un  partago  de  la  famille  Herbert  en 
1539  (Carrés  d'Hozier,  33K,  239),  et  dans  un  accord 
fait  le  24  l'év.  1533  avec  le  Chapitre  de  S'-Hilaire-le- 
Crand  au  sujet  du  moulin  et  forge  construit  à  Mouli- 
nard,  sur  le  Clain.  (Arch.  Vien.  (1.  739.) 

2.  —  Danyau  (Matburin),  sgr  de  la  Reuaudière 
(Romagne,  Vieu.),  fit  accord  avec  ses  sœurs  et  les  cha- 
noines de  S'-Hilaire  en  1533  et  échangea  la  Vigerie  de 
Viblun  (Romagne)  le  6  juil.  154S  avec  le  Chapitre  de  S1- 
Hilaire.  (Ilcg.  I4.i,  ir  170.)  Il  eut  pour  fils:  1"  Fran- 
çois, qui  suit;  2°  Pierre,  rapporté  §  II;  3°  Jean, 
4°  Etienne,  qui  était  décédé  en  1560,  laissant  des  en- 
fants mineurs;  5"  Guillaume,  6°  Archambault,  men- 
tionnés daus  une  sentence  du  M  janv.  1560.  (Arch, 
Vien  G.  743.) 

3.  —  Danyau  (François),   sgr  de  la  Bertinière, 

fit  aveu  de  ce  fief  a  Civray  le  29  mars  1560.  (Arch. 
Vicn.  C.  413.)  Marié  à  Clémence  Charron,  veuve 
avant  1571,  il  eut  pour  fils  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  An- 
toine, s'  de  la  Vau,  qui  assista  au  mariage  de  sa  nièce 
Louise,  le  17  mai  1608. 

4.  —  Danyau  (Jean),  sgr  de  la  Bertinière,  rendit 
aveu  de  la  Bertinière  au  Roi  à  cause  de  son  comté  de 
Civray  les  26  fév.  1586  et  14  août  1597.  11  fil  vente  de 
maisons  le  1"  déc.  1611  et  en  1612.  (Arch.  Vien.  Abb. 
de  Moreaux.  1.)  11  se  maria  2  fois  :  1*  vers  1570  à 
Louise  N'aules  ?  qui  était  décédée  en  1608;  2°  h  N...  Il 
vivait  encore  eu  1620  et  eut  du  I"  lit  :  1°  Barthélémy, 
sgr  des  Moulins,  marié  vers  1590  à  Jeanne  de  Puvbouil- 
lard,  tille  i peut-être  naturelle)  de  René  de  Moussy, 
Chev.,  sgr  de  Puybouillard  et  de  S'-Martin-Lars;  2°  An- 
toine, qui  suit;  31  Marie,  qui  épousa  Timoihée  l)uin- 
leueau,srdu  Breuil  ;  4"  Louise,  mariée  le  17  mai  1608 
à  Jacques  Fradin,  procureur  au  siège  royal  de  Civray. 
(Arch.  Vien.  ES  236.) 

5.  —  Danyau  (Antoine),  sgr  de  la  Bertinière  et 
de  la  Vau,  épousa  Catherine  de  Crdssol  ou  Cursol,  et 
mourut  en  1635.  La  vente  de  la  Bertinière  fut  pour- 
suivie contre  sa  veuve  et  ses  enfants.  (Nous  n'avonr 
pas  de  renseignements  sur  eux.) 

;!  H-   ■ —  Branche  de  I, A  REIVaudiÈre. 

3.  —  Daniau  (Pierre  1"),  marchand,  bourgeois  do 
Poitiers,   lils  puîné  de  Mathurin  (2''  degré.  §  |t  ,  ont 


22 


DA.IVIAU 


l>\\l\l 


procès  avec  le  Chapitre  de  S'-Hilaire-le-Grand  le  11 
janv.  1560  et  le  12  juin  1581.  (Reg.  145,  n"  122  et 
214.)  II  eut  sans  doute  pour  fila  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Daniau  (Pierre  II),  s'  de  la  Renaudière,  fit 
déclaration  pour  ce  domaine  commun  avec  Jean  Daniau 
le  8  fév.  1608.  (Reg.  145,  n°  507.)  Il  eut  pour  enfants  : 
1°  Jacques,  qui  suit;  2°  François,  qui  a  formé  la 
brandie  de  la  Blanchardière,  §  III  ;  3°  Paul,  sr  de  la 
Broue,  qui  échangea  la  maison  de  Saix  le  2  jllil.  1658 
avec  le  sgr  de  !a  Milière.  (Arch.  Vien.  G.  752.) 

5.  —  Daniau  (Jacques),  sr  de  la  Cour,  épousa 
vers  1640  Madeleine  Surot  ou  Surault  ?  et  était  décédé 
avant  le  27  avril  1681,  époque  où  son  fils  Pierre,  qui 
suit,  reçut  un  certificat  du  curé  de  S'-Eticnne  de  Poi- 
tiers pour  se  marier.  Il  eut,  sans  doute,  d'autres  en- 
fants. On  trouve  Jean,  s'  du  Plessis,  au  village  de  la 
Renaudière,  assesseur  au  siège  royal  de  Civray.  qui  fut 
inhumé  à  Romagnc  le  2  août  1711. 

6.  —  Daniau  (Pierre  III),  sr  de  la  Renaudière. 
habitant  Pressac,  fermier  de  la  sgrie  de  Champagné- 
S'-Hilaire,  fut  inscrit  d'office  îi  l'Armoriai  d'Availles  en 
1700  :  ci  de  sable  à  la  tète  d'Ane  d'or  ».  'Fantaisie.)  Il 
épousa  après  le  27  avril  1681  Catherine  I.E  Conte,  fille 
de  Pierre,  et  de  Nicolle  Vantadoux,  et  fut  inhumé 
à  Chanipagné-S'-Hilaire  le  4  août  1700,  âgé  de  56  ans, 
ayant  eu  :  1"  Hilaire,  né  vers  1687,  décédé  écolier  a 
Poitiers  et  inhumé  dans  l'église  N.-D.-de-la-Chandelière 
de  cette  ville,  le  29  mai  1705.  âgé  de  18  ans  ;  2"  Jean, 
né  le  27  juin  1688  (eut  pour  parrain  Jean  Daniau, 
sr  de  la  Broue,  sans  indication  de  parenté);  3"  Louis, 
qui  suit  ;  4°  Marie-Madeleine,  mariée  à  S'-Pierre- 
l'Hospitalier  de  Poitiers,  le  24  août  1711,  a  François- 
Prosper  Augron,  Ec,  sgr  de  la  Tanchère. 

7. —  Daniau  (Louis),  sgr  de  la  Renaudière, 
épousa  vers  1720  Marie  Martin,  et  décéda  avant 
1750,  laissant  :  1°  Louise- Jeanne,  baptisée  k  Romagne 
le  24  juiu  1724  ;  2°  Jean-Louis,  qui  suit  ;  3°  Marie- 
Susanne,  baptisée  au  même  lieu  le  16  avril  1727, 
épousa  le  5  sept.  1753  Pierre  de  Lavergne,  Ec.,  sgr 
du  Monteau. 

8.  —  Daniau  (Jean-Louis),  sgr  de  la  Renaudière, 
baptisé  k  Romagne  le  20  juil.  1725,  épousa  à  Chaunay, 
le  13  juil.  1750,  Louise-Thérèse  Péronnet,  fille  de 
feu  René-Joseph,  notaire,  et  de  Marthe  Juudonnet,  qui 
mourut  peu  après  sans  enfants.  Il  se  remaria  vers 
1753  à  Renée-Henriette  Gaillard,  dont  il  eut  :  1'  Jean- 
Louis,  baptisé  à  Romagne  (comme  les  suivants)  le 
14  août  1754;  2°  François-Louis,  le  26  janv.  1757; 
3"  Jeanne-Louise,  le  18  mars  1759;  4°  Pierre,  le 
10  avril  1761.  Nous  n'avons  rien  trouvé  depuis  cette 
époque. 


§  ni. 


Branche  de  LA   Dl..\\<  Il  Ait 

DIÈRG. 


5.  —  Daniau  (François),  s'  de  la  Blanchardière, 
fils  puîné  de  Pierre  (4»  deg.,  §  II),  épousa  Renée  Mai- 
sondieu,  et  décéda  avant  1666,  laissant  au  moins 
Garrikl,  qui  suit. 

6.  —  Daniau  (Gabriel),  sgr  de  la  Blanchardière, 

avocat  au  Présidial  de  Poitiers,  juge  sénéchal  de  Mon- 
tienieuf,  lut  inscrit  d'office  en  1700  à  l'Armoriai  du 
Poitou:  o  d'argent  au  pal  de  gueules,  accosté  de  2 
fleurs  de  lis  de  même  ».  Il  avait  épousé  a  S'-Michel  de 
Poitiers,  le  27  fév.  1669,  Marie  Clerville,  fille  do  N..., 
et  de  Catherine  Pellerin,  dont   il    eut  :    1°  Jean-Fran- 


çois-de-Sales,  né  en  1670,  chanoine  de  S'-Pierre- 
le-Puellier,  qui  fut  inscrit  d'office  à  l'Arm.  de  1700  : 
«  de  gueules  à  la  bande  d'argent  chargée  de  5  fusées 
d'azur  ».  Il  fut  inhumé,  le  5  mars  1703,  dans  l'église 
de  Su-Opportune  ;  2°  Claude,  baptisé  (ainsi  que  sou 
autre  frère)  à  Sla-Opportune  le  22  mars  1678  ;  3"  Jo- 
seph-Claude, le  20  mars  1680.  Ici  s'arrêtent  nos  rensei- 
gnements. 


DANIAU.  —  Famille  des  environs  de  Chaunay, 
qui  a  donné  des  notaires  et  des  avocats. 

Daniau  (René),  s'  de  Plaisance,  eut  de  Margue- 
rite Cuvillier:  1"  Madeleine,  baptisée  a  Chaunay 
(comme  ses  frères)  le  28  oct.  1665;  2*  FrançoIs,  le 
2  sept.  1668;  3»  Pierre,  le  17  juil.  1670;  4-  Jean,  lo 
29  août  1672.  (Reg.) 

Daniau  (Pierre)  épousa  Madeleine  Dalouhe, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Marie, 
mariée  d'abord  à  Pierre  Maoault,  puis  le  30  août  1701. 
à  Couhé,  à  Olivier  Hastron. 

Daniau  (Jean),  s'  des  Roches,  épousa  k  Chaunay, 
le  7  juil.  1701,  Madeleine  Guyot,  fille  de  feu  Charles,  et 
de  feu  Marie  Cuvillier,  en  présence  de  Pierre  Daniau, 
procureur  fiscal  de  la  B"'*  de  Sommières,  son  cousin.  (Id.) 
Ce  dernier  avait  épousé  Françoise  Acier,  dont  il  était 
veuf  le  27  janv.  1714,  date  du  mariage  de  son  fils 
Bonaventure,  chirurgien,  avec  Marie-Aune  Martin,  fille 
de  René,  s'  de  la  Fond,  chirurgien,  et  de  Catherine 
Aymard.  (Gén.  Agier.)  Ce  "Bonaventure  fut  échevin  de 
S<-Maixent  en  1752  et  en  1766.  (M.  A.  0.  1869  ) 

1.  —  Daniau  (Jean),  notaire  royal  kBrux,  épousa 
Françoise  Jollv,  et  était  décédé  avant  le  18  nov.  1743, 
ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  né  le  20  mars 
1700,  marié  à  Brux,  le  18  nov.  1743,  k  Jeanne  Joi.lv, 
fille  de  feu  Jean,  sgr  de  Touchaubert,  et  de  Marie 
Brotbier,  dont  il  eut  :  a.  Jacques-François,  baptisé  à 
Chaunay  le  26  janv.  1745;  h.  Jean,  baptisé  au  même 
lieu  le  3  déc.   1750  ;  c    François,  le  3  mai  1753. 

3"  Marie,  baptisée  le  25  juin  1702. 

2.  —  Daniau  (Jean),  notaire  royal,  épousa  k 
Chaunay,  le  10  juil.  1730,  Madeleine  Ccvot,  fille  de 
feu  Jean,  s'  du  Plom,  et  de  Madeleine  Charruyer,  et 
décéda  le  10  janv.  1768,  ayant  eu  :  1'  François,  bap- 
tisé k  Chaunay  (comme  tous  ceux  qui  suivent)  le  1S  fév. 
1737  ;  2"  Jean-François,  qui  suit  ;  3"  Jean,  le  10  fév. 
1740  ;  4"  Marie,  le  3  fév.  1741,  mariée  le  18  juin  1782 
k  Pierre  Barbier,  garde-étalon  du  Roi;  5e  Jeanne. 
mariée  le  9  juin  1778  à  François  Dupas,  cavalier  de 
maréchaussée;  6»  Ldce,  baptisée  le  19  janv.  1743, 
mariée  le  17  juin  1783  à  Pierre  Borde  ;  7°  Gabriel, 
le  25  déc.  1743,  décédé  le  29  nov.  1745;  8*  Padl, 
le  1"  mai  1745;  9°  Jean-François,  le  14  avril 
1750. 

3.  —  Daniau  (Jean-François),  baptisé  p"°  de 
Chaunay  le  31  mars  1738,  épousa  k  Brux,  le  9  nov. 
1784,  Henriette  de  Bessé,  fille  de  feu  Jean,  et  de  Ra- 
degonde  Millet,  et  était  veuf  le  2  août  1785.  Ici  s'ar- 
rêtent nos  renseignements. 


DANIAU,    Sgrs     de    S'-Gilles-sir-Vie.     — 

Famille  des  environs  d'Asprcmont  en  Bas-Poitou,  qui, 
après  avoir  occupé  les  fouelious  de  notaire  ou  d'officier 
de  justice,  passa  k  Paris,  où  elle  a  figuré  au  Parlement 
et  dans  les  armées.  Elle  acquit  la  sgrie  de  S'-Gilles 
en  1552,  et  la  posséda  jusqu'en  1698.  La  généalogie  qui 
suit  a  été  dressée  d'après  le  travail  de  feu  l'abbé  Poil- 


DArVIAII» 


dovie  sui'  S1— Gilles,  paru  eu  1885  dans  l'Annuaire  de  la 
Socittlé  d'Emulation  do  la  Vendée. 

Blason  :  de  gueule»  ii  3  croissants 
d'or,  2  et  1 . 

naninii  (Jean)  était  en  1464  clerc 
à  Aspremont  (Vendée) 

I  —  Danlau  (N...),  s'  de  S'- 
Vincent,  épousa  Marie  Maiiavs,  qui, 
devenue  veuve,  acheta  le  5  sept.  1551,  de  Jean  de 
Brosse,  les  buis  taillis  Arhar.I,  et  le  l"janv.  1552,  fit 
l'acquisition,  du  même  Jean  de  Brosse,  de  la  sgrie  de 
S'-Gilles-sur-Vie.  lis  eurent  un  fils  qui  suit. 

2.  —  Danlau  (Guillaume),  sgr  de  S'-Gilles-sur- 
Vie.  qu'il  avaii  acquis  pour  1525  liv.  (Abb.  Pondevie.) 
Il  épousa  Pcrrette  no  Jardin,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr 
du  Limouillet,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  à  Julien 
Mauclerc,  Ec,  sgr  de  la  Brossardière.  Guillaume  eut  un 
fils.  Pierre,  qui  suit, 

3.  —  I>»nlau  (Pierre),  sgr  de  S'-Cilles,  la 
Itocbette,  était  mineur  à  la  mort  de  son  père,  et  so 
fit  rendre  son  compte  de  tutelle  le  16  uov.  1579.  Il 
épousa  Jeanne  de  la  Poèze,  quelquefois  mal  écrit  de 
la  PnoESSE,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la  Nollière,  et 
de  Jeanne  de  la  Tousche,  qui  le  12  juin  1593  élait 
tutrice  de  son  fils  Josias,  qui  suit.  Elle  se  remaria  vers 
1600  a  André  Boubier,  sgr  de  la  Verrie. 

4.  —  Daniau  (Josias),  Ec,  sgr  de  S'-Gilles, 
acheta  une  charge  de  conseillor  au  grand  conseil,  et 
acquit  divers  domaines  do  Jean  de  la  Tousche,  sgr  de 
Laudaidière,  le  4  oct.  1606.  Il  donna  par  son  testament 
(date  omise) à  la  cure  deS'-Gilles  1000  livres.  Il  épousa 
Anne  de  Maupeod,  fille  de  Gilles,  sgr  d'Ableiges,  qui 
était  sa  veuve  et  tutrice  de  leurs  enfants  mineurs  eu 
1632.  Il  en  eut:  1*  Nicolas,  qui  suit;  2°  Anne,  épousa 
Gabriel  Damours,  conseiller  au  Parlement,  dont  elle 
élait  veuve  en  1699;  3*  Pierre,  Jésuite.  Le  26  juil. 
1645,  Aune  de  Maupeou,  comme  D'  de  S'-Gillcs,  auto- 
risa la  fondation  dans  cette  paroisse  d'un  monastère  de 
S1»- Elisabeth  du  Tiers-Ordre  de  S'-François,  fondé  par 
Isaheau  Veillon,  D'  de  Beaulieu,  veuve  du  s'  de  Boutonne. 

5.  —  Daniau  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  S'-Gilles, 
conseiller  au  Parlement  de  Paris,  acheta  le  24  avril 
1658,  de  François  Taillefer  de  Montauzier,  le  fief  du 
Chat  et  l'hôtel  de  la  Charoulière.  Le  28  juin  de  la 
même  année,  il  épousa  avec  dispense  Madeleine  Choart, 
sa  parente,  décédée  le  14  oct.  1674,  et  dont  il  eut  : 
1°  Catherine-Marguerite,  mariée  vers  16S9  à  Nicolas 
de  la  Brousse  de  Verteillac,  maréchal  des  camps  et 
armées  du  Roi,  etc.;  devenue  veuve  en  1692,  elle  se 
remaria  vers  1700  à  Jean-Louis  de  Hautefort,  C"  de 
Baussens,  et  décéda  le  7  juin  1735  ;  2*  Angélique- 
Charlotte,  qui  possédait  avec  sa  sœur  la  terre  de 
Sl-Gilles,  et  était  en  1713  épouse  de  Louis  de  Lauuay, 
Chev.  ;  3°  Nicolas-François-de-  Sales,  qui  suit. 

6.  —  Daniau  (Nicolas-François-de-Sales),  Chev., 
sgr  de  S'-Gilles,  lieutenant  aux  gardes  françaises, 
partagea  le  14  janv.  1697  la  succession  de  ses  père  et 
mère  avec  ses  sœurs.  11  mourut  sans  avoir  été  marié, 
en  169S,  le  dernier  de  son  nom. 

D4NIAUD.  —  Ce  nom  se  trouve  employé 
pour  diverses  familles  concurremment  avec 
Daniau,  mais  il  a  été  adopté  exclusive- 
ment par  d'autres. 

Blason  :  Un  cachet  d'une  lettre  signée 
Daniaud  porte  un  blason  :  d'argent  au 
chevron    de   gueules   et   une   coquille  de 


sable  eu  pointe,  chef  de  gueules. 


!HMI    • 


23 


DArVIAUD  I»IJ  l'KllAT  (ou  DUPÉ 
ItAT).  —  Famille  de  Cognac  qui  a  donné  il  la  cause 
catholique  cl  royale  un  do  ses  plus  fidèles  et  courageux 

défenseurs.  La  majeure  partie  des  renseignements  qui 

suivent  nous  ont  clé  communiqués  par  M.  Maurice  de 
Janiac  de  Gardépée,  do  Cognac. 

ItaniaiKl  (Jacques  Salomon),  procureur  au  siège 
royal  de  Cognac  (lils  de  Daniel,  et  de  Anne  Machin  . 
épousa  dans  cette  villo,  le  20  déc.  1763,  Charlotte 
Robin,  fille  de  Ambroise,  et  de  Marie  Martin,  et  mourut 
avoué  près  du  tribunal  civil  de  cetie  ville,  le  13  nov. 
1823,  ayant  eu  :  1*  MARIE  Anne-Charlotte,  baptisée 
le  7  janv.  1764,  décédée  le  21  sept.  1765  ;  2°  Ahbroise- 
Salomon,  baptisé  le  23  nov.  1764;  3"  Jacouette- 
Charlotte,  née  le  10  sept.  1706,  mariée  le  26  sept. 
1789  à  François  Poulier,  docteur  eu  médecine; 
4°  Jacques-Salomon,  baptisé  le  11  oct.  1767  ; 
5°  Isaac-Daniel-Jean,  qui  suit  ;  6°  Marie-Elisabeth, 
baptisée  le  19  mars  1770,  décédée  le  10  nov.  1771  ; 
7°  Jàcquette- Charlotte-Marthe,  baptisée  le  30  juil. 
1771,  décédée  le  14  juin  1774;  8°  Julie,  baptisée  le 
7  fév.  1773,  mariée  lo  24  nov.  1791  à  Joseph  du 
Sahlon  ;  9°  Ambroise-Daniel,  baptisé  le  H  mars  1774 
(tous  à  Cognac). 

Daniaud  du  Péi'at  (Isaac-Daniel-Jean),  né 
a  Cognac  le  22  nov.  1768,  partit  comme  cavalier  volon- 
taire et  rejoignit  les  Vendéens  à  la  prise  de  Thouars. 
Nommé  aide  de  camp  de  Lescure,  il  fut  blessé  a  la 
prise  de  la  Châtaigneraie  ;  il  commanda  sous  Sapinaud 
l'infanterie  de  l'armée  royale  dite  du  centre  et  prit  part 
aux  combats  de  Cbauché,  Challans  et  a  la  prise  de 
Legé.  Après  la  pacification  de  la  Jaunaye,  il  passa 
en  Anjou  près  de  Siofilet.  Fait  prisounier  et  condamne 
a  è-lre  déicnu  jusqu'à  la  paix,  il  s'échappa  en  mars 
1796  du  Bouffa;  de  Nantes,  où  il  étail  enfermé  depuis 
4  mois.  En  1804,  ayant  voulu  combattre  Napoléon,  il  fui 
condamné  a  2  ans  de  détention,  et  fut  enfermé  succes- 
sivement au  Temple  à  Paris,  puis  il  Vincennes  et  a 
Saumur,  et  ne  recouvra  sa  liberté  qu'a  la  chute  de 
l'Empire. 

En  mars  1SI5,  il  reprit  les  armes  en  Vendée,  et 
succéda  au  C"  A.  de  la  Rochejacquelein  dans  le  comman- 
dement du  4"  corps  de  l'armée  royale.  Nommé  Chev.  de 
S'-Louis  et  officier  de  la  Légion  d'honneur  (15  mai 
1S15),  il  reçut  de  Louis  XVIII  le  grade  de  maréchal  de 
camp,  et  fut  nommé  ensuite  grand  prévôt  du  départe- 
ment des  Deux-Sèvres  et  commandant  de  la  4"  subdi- 
vision de  la  12°  division  militaire.  11  garda  ces  fondions 
jusqu'à  sa  mort  arrivée  au  Val-de-Grâce  à  Paris,  le 
12  oct.  1826.  Le  général  Daniaud  du  Pérat,  durant  sa 
carrière,  se  battit  pendant  dix  ans,  reçut  dix  blessures, 
fut  enfermé  pendant  11  années  et  perdit  toute  sa  for- 
tune, sans  que  tout  cela  diminuât  en  rien  sa  fidélité, 
(V.  pour  plus  de  détails  le  Bulletin  de  la  Société  ar- 
chéologique et  historique  de  la  Charente,  1861,  p.  79, 
un  article  de  M.  Sénémaud,  et  les  Mémoires  de  la 
M'"  de  la  Rochejacquelein,  édit,  originale,  p.  442-443  ) 

11  avait  épousé  Charlotte-Germaine-Flore  de  la 
Fontenelle  de  Vaudoré,  veuve  de  Louis  Rond  ou 
Lerond,  jurisconsulte,  et  fille  de  Henri-Armand-Célesiin, 
Chev.,  sgr  de  Vaudoré,  et  de  Bénigne-Antoinette- 
Marguerite  de  Morais,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants. 

DAIVIEIL.  —  Ce  nom  est  commun  à  un  grand 
nombre  de  familles. 

Daniel  (Geoffroy),  l'un  des  péagiers  du    domaine 

du  V18  de  Thouars,  fit  donation  au  prieuré  de  la  Chaizc- 
le-Vicomte  en  1099. 


24 


DA1VIEL 


DAKIEL.LACOMBE 


Daniel  (Guillaume),  Chev.,  fut  témoin  vers 
1153  d'un  don  fait  à  l'abbaye  de  la  Grenetière.  (D.  F.  9.) 

Daniel  (Rainaud)  douua  à  l'Ahsie  la  moitié  d'une 
dîme  à  la  Chapelle-Thireuil,  vers  1150,  en  présence  de 
l'abbé  Pierre.  (Cari.  absie,  n'  221.) 

Daniel  (Jean)  l'aîné,  et  autre  Jean  Daniel,  le 
jeune,  bourgeois  de  Niort,  assistèrent  à  une  assemblée 
des  notables  de  cette  ville  en  1453.  (Goujet,  246.) 

Danyel  (Jean),  Ec.,  épousa  Jeanne  Poussard, 
qui  riait  sa  veuve  lorsqu'elle  rit  aveu  au  cbâteau  de 
s'-Maixent  pour  la  dinie  du  Breuil  de  Selles.  (Arch. 
Nat.  P.  593.) 

Daniel  (Léon),  Ec,  sgr  de  la  Rochette,  habitant 
S'-Christophe-sur-Roe  (D.-S.),  était  homme  d'armes 
dans  la  compagnie  de  M.  de  Chabot,  sgr  de  Montlieuen 
1548. 

DAUJIEli  —  Famille  de  l'échevinage  de  Poitiers. 

Blason  :  d'argent  à  3  chenets  (petits  chênes)  de  si- 
nnple  rangés  sur  une  terrasse  de  même.  (Goujet, 
d'après  un  ancien  Armoriai  des  maires  de  Poitiers  ; 
mais  «e  blason  est  imaginaire.) 

Daniel  (Léonard)  était  échcvin  de  Poitiers  en 
1385. 

D4!VIEL-IiJiCOMBE.  —  Famille  origi- 
naire de  S'-Léonard  de  Noblal  (Haute-Vienne),  qui, 
d'après  la  tradition,  les  minute»  des  notaires  et  les 
registres  d'aveux,  remonte  à  plusieurs  siècles.  Une 
branche  est  venue  s'établir  en  Poitou  au  xvii*  siècle 
pour  s'adonner  à  l'industrie  de  la  chamoiserie  à  Niort. 
La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée  sur  les  registres 
de  l'état  civil.  * 

Blason  :   d'azur    à   trois   faces    ondées 

d'or.  (Inscrit  d'office  dans   l'Armoriai  du 

Poitou  de  1100.) 
Daniel    (René),    s'    de    la    Combe 

(Mougon,     D.-S.),    bourgeois    de    Niort, 

décédé  le  14  fév.  1666,  fut  chargé  le 
10  oct.  1665  de  faire  procéder  à  la  consolidation  du 
chevet  de  l'église  S'-André  de  Niort.  Sa  veuve  Hélène 
BnissET,  et  ses  enfants  mineurs  Jacques  et  Hélène, 
représentés  par  Jean  Daniel,  s»  du  Tail,  marchand 
à  Prahecq,  leur  oncle,  rendirent  compte  des  fonds 
employés  à  ces  travaux  par-devant  les  marguilliers  de 
l'église  S'-André.  (0.  c.  p.  M.  Avice  de  Mougon  a 
M.  B.  Fillon.) 

§  Ier.  —  Branche  aînée. 

1. —  Daniel  (Jacques  I"),  notaire  royal  à  S'-Léonard 
de  Noblat,  épousa  Marie  Chaussade,  dont  il  eut  : 
1*  Jacques,  qui  suit;  2*  Léonard,  né  le  12  fév.  1515, 
sr  de  Beaubiat,  qui  était  syndic  de  L'hôpital  de  S'-Léo- 
nard le  15  mars  1618.  (Min.  de  S'-Léonard.) 

2.  —  Daniel  (Jacques  11),  notaire  royal  hérédi- 
taire, déclare  par  acte  du  30  déc.  1614  avoir  reçu  les 
minutes  de  son  père.  Il  eut  pour  enfants  :  1*  Jacqces, 
qui  suit;  2°  Pierre,  s'  d*  Montfayon,  avocat  et  juge 
eu  la  chàtellenie  du  Pont-de-Noblat  et  de  la  ville  en 
1641.  Il  épousa  Françoise  Tandeau,  dont  il  eut  : 
a.  Antoinette,  née  en  1643,  mariée  a  Jean  du  Cha- 
lard,  Ec.,  sgr  de  la  Palisse,  el  décédée  à  S'-Léonard  la 
19  août  1678  ;  6.  Léonard,  s'  du  Montfayon,  né  le 
4  mai  1644,  marié  le  28  août  1619  à  Marguerite 
Bourdeix  (un  de  ses  descendants,  Antoine,  assista 
en    1789    à    l'assemblée   du   Tiers-Etat   de    la    Haute- 


Marche  à  Guéret);  c.  Catherine,  qui  épousa  le  19  déc. 
lfill  Jean  Trompaudon  du  Repaire,  s'  de  S'-Chris- 
tophe. 

3.  —  Daniel  (Jacques  III),  né  en  1600,  notaire 
royal  à  S'-Léonard,  mourut  le  26  nov.  1615  et  fut  in- 
humé dans  la  chapelle  des  pénitents  blancs  de  cette 
ville.  Il  épousa  Marie  Tandeau  (sœur  de  Françoise, 
femme  de  son  frère  Pierre),  dont  il  eut  :  1°  Pierre, 
2°  Jean,  s'  de  la  Prairie,  vint  à  Niort  et  y  épousa 
le  21  nov.  1660  Marguerite  Gazeau.  11  est  l'auteur 
des  rameaux  de  Chamaillard  el  de  la  Plante,  aujour- 
d'hui éteints  ;  3°  Françoise,  née  le  22  juin  1640, 
décédée  a  S'-Léonard  le  10  fév.  1615,  fille  dévote, 
disent  les  registres  ;  4°  Léonard,  né  le  30  nov. 
1642,  apothicaire  a  S'-Léonard  ;  5*  Antoine,  né  le 
18  avril  1645,  prêtre  à  S'-Léonard  ;  6-  Jacques, 
qui  suit. 

4.  —  Daniel  (Jacques  IV),  s'  de  la  Combe,  né  à 
S'-Léonard  le  9  avril  1651,  vint  à  Niort  et  exerça 
la  profession  de  maître  gantier.  II  fut  inscrit  en  1100 
parmi  les  notables  dans  l'Armoriai  de  Niort.  11  épousa 
a  Niort  :  f  le  29  avril  1615,  à  S'-André,  Marie  Main, 
et  2*  le  29  oct.  1691,  à  Notre-Dame,  Marie  Apbiicé. 
Du  l*r  lit  il  eut  :  1°  Jacques,  sr  de  la  Combe,  né  le 
26  mars  1616,  bourgeois  de  Niort,  marié  le  11  fév. 
1691  à  Françoise  Lestant,  dont  :  a.  Antoine,  né  le 
15  oct.  1103  ;  b.  Pierre,  né  le  20  oct.  1106  (l'un  et 
l'autre  sans  descendance  masculine)  ; 

2°  Loui9,  qui  suit.  Du  second  mariage  il  eut  un 
lils  dont  la  postérité  restée  à  Niort  a  donné  Jean- 
Baptiste-Benjamin,  né  en  1141,  ancien  notaire,  juge- 
consul  et  maire  de  Niort  le  15  avril  1190,  démis- 
sionnaire en  1191  et  administrateur  du  district  en 
1194,  décédé  le  9  juin  1812.  (M.  Stat.  1865,  142.) 
Cette  branche  est  représentée  aujourd'hui  par  un 
fils  de  François-Adolphe,  et  de  Marie-Adélaïde 
Bizard,  Alexandre-Benjamin,  né  le  8  fév.  1834, 
capitaine  de  cavalerie  en  retraite,  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur,  marié  a  Epinal  à  Adèle  Grener,  sans  des- 
cendance masculine. 

5.  —  Daniel  (Louis),  s'  de  la  Combe,  né  a  Niort 
le  16  janv.  1681,  s'établit  a  Foutenay-le-Comle,  où  il 
épousa  Louise  Moisant,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui 
suit;  2*  Pierre,  rapporté  au  §  II. 

6.  —  Daniel  (Jacques  V),  s'  de  la  Combe,  bour- 
geois de  Fontenay-le-Comte,  se  maria  le  12  nov.  1148 
à   Marie  Haye,  D*  du  Bois,  dont  il  eut  : 

1.  —  Dsiniel-Lacomhe  (Jacques-Nicolas), 
procureur  fiscal  et  notaire  à  S'MIermine,  qui  épousa 
le  21  mai  1182  Jeanne-Marie-Françoise  Bourie,  fille 
de  René  ,  notaire  et  procureur  fiscal  a  S'-Paul-en- 
Pareds,  et  de  feu  Françoise  de  l.hommeau,  dont  : 

8.  —  Daniel-Lacombe  (Charles),  receveur 
des  contributions  indirectes,  décédé  le  12  mai  1864. 
Marié  a  Emilie  Marc.hkgav  de  Ludernièhe,  il  en  eut  : 
1°  Léonce,  né  le  1  déc.  1811,  ancien  bàtonnior  de 
l'ordre  des  avocats  de  Nantes,  conseiller  général  de 
la  Loire-Inférieure,  décédé  le  12  mars  1883,  laissant  de 
Elisa  Lafond  une  fille,  Behtue,  mariée  d'abord  a 
Charles  Gontard  de  Launay,  et  ensuite  a  Gaston 
Allard. 

2*  Aristide,  qui  suit;  3*  Ancèi.e,  mariée  à  Antoins- 
Rcné  Bouhier,  notaire  a  Chantonnay  (Vendée). 

9.  —  Daniel-Lncoiulx'  (Aristide),  né  le 
H  mars  1816  et  décédé  le  21  mai  1S94,  ancien  avoué 
à  Chàleaubriaul,  ancien  conseiller  général  de  la  Vendée, 
Chev,  de  la  Légion  d'honneur,  avait  épousé  Julie 
Gérard  de  la  Gibardais.  dont  il  a  eu  : 


DArVIKL 

10.  —  Dnnlel-Lacomhe  (Fernand-Charles), 
né  le  l"juil.  1S44,  veuf  de  Alico-Camille-Louise  Chessk, 
i|ni  lui  a   laissé  :  1"  Margueiiite-Louise-Alice,  née  le 

2  fév,  I86'.l,   mariée  le    6    juin  1S94    à    Paul    Fayau  ; 
2»  Pierre-Fernan:>-Jules  Edmond,  né  le  19  juin  1870. 

§    II.  —  Bhanchr    cadette. 

6.  —  Daniel  (Pierre),  s'  de  la  Carabe,  fils  putné  de 
Louis,  et  de  Louise  Moisant  (5*  deg.,  §  1"'),  né  le 
21  oct.  1122,  épousa  le  1"  nov.  1756.  à  Fontenay-le- 
Conite,  Elisabeth  Constantin,  dont  il  eut  :  1"  Jean- 
Marie,  qui  suit  ;  2°  Rknk-Jacqdes,  né  le  4  avril  176S, 
marié  à  Rose  Chevalier,  d\>ù  Eugénie,  née  le  20  juil. 
1797,  décédée  le  19  avril  1862. 

7.  —  Daniel-Lncombe  (Jean-Marie),  né   le 

3  ocl.    1762,    ancien  percepteur,  est  décédé  a  la  Corbe- 

domère,  près  Bournezeau  (Vendée),  le  4  juin  IS31.  Il 
avait  épousé  le  22  juil.  1795  Marie-Gahrielle-Agathe 
Phovost,  fille  de  feu  Louis-Pierre-François,  docteur  en 
médecine  à  Lueon  qui  veuf  se  fit  prêtre),  et  de  feu 
Marie-Rose  Esgonniêre,  dont  il  eut  :  1*  Marie-Elisa- 
beth-Agathe, née  le  6  juin  1796,  décédée  jeune  ; 
2"  Marie-Esther-Euilie,  née  le  27  août  1797,  décédée 
eu  1822,  religieuse  novice  des  Ursulines  do  Chavagnes, 
sous  le  nom  de  Soeur  Christine;  3*  Pierre-Marie- 
Daniel,  né  le  13  janv.  1800,  chanoine  de  la  cathédrale 
de  Luçnn,  vicaire  général,  décédé  le  6  janv.  1860; 
4*  Laurent-Gabriel,  né  le  6  mai  1802,  décédé  le 
18  avril  1804;  5'  Joseph-Marie,  né  le  22  déc.  1803, 
mort  le  25  oct  1822;  6*  Marie-Rose,  née  le  8  mars 
1S06,  décédée  à  S»-Hermine  le  1"  juil.  1875; 
7»  Florent-Frédéric,  né  le  8  mars  1809,  docteur  en 
médecine,  décédé  aux  Essarts  le  2  nov.  1848,  avait 
épousé  Joséphine-Marie-Céleste  Gacverit,  qui  lui 
donna  :  a.  Gustave-Marie,  né  le  28  avril  1839, 
décédé  a  Angers,  le  24  octobre  1866,  ayant  eu  de 
Marguerite-Marie  Landeau,  fille  de  Léon-Pierre-Marie, 
directeur  des  marbreries  de  l'Ouest,  Chev.  de  S'-Gré- 
goiie-le-Grand,  et  de  Clémence-Marie  Horques  d'Ha- 
méeourt  :  Gustave-Marie-Joseph,  né  le  8  nov.  1864, 
décédé  le  4  juil.  1881;  6.  Marie,  né  le  14  mai  1840, 
décédé  étudiant  à  Paris  le  14  janv.  1861. 
8"  Joseph-Flavien,  qui  suit 

8.  —  Daniel-Lacombe  (Joseph-Flavien),  né 
le  1"  fév.  1811,  notaire  à  Fontenay-le-Comte,  est  dé- 
cédé à  la  Corbedomère  le  21  sept.  1891.  Il  avait  épousé 
le  5  oct.  1847  Désirée-Marie  Mérel,  dont  il  eut  : 
1°  Marie,  née  le  26  juil.  1848,  mariée  le  28  sept.  1875 
a  Charles-Louis-Arnold  Mascarel,  docteur  en  droit; 
2"  Joseph-Henri,  qui  suit. 

9.  —  Daniel-Lacombe  (Joseph-Henri-,, 
né  le  9  août  1858,  docteur  en  droit,  a  épousé  à  Paris, 
le 29  avril  1889,  Charlotte-Henriette-Marie-Lucie  Avril, 
fille  de  Charles-Antoine,  fondateur  des  usines  de  Mont- 
clianin-les-Mines  (Saone-et-Loire),  et  de  Lucie  Lanet, 
dont  :  1°  Charles-Licien-Marie-Joseph,  né  le  10  sept. 
1890  ;  2°  Piebre-Gabriel-Marie-Louis-Christian,  né 
le  21  août  1894. 


OAIVIEL Famille  qui  habitait 

l'élection  de  Mauléou  au  xvn"  siècle. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  gueules 
surmonté  d'une  croisclte  de  même. 

Daniel  (Louis),  procureur  au 
siège  de  Mauléou,  fit  inscrire  son  blason 
à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1698, 


D.\1V8A\» 


25 


DAN18AY.  —  Famille  du  Châtelleraudais  au 
xvr  siècle. 

Dantsay  (Pierre),  habitant  a  la  Plante,  était 
vassal  de  l'évêque  de  Poitiers,  sgr  do  Tburé  (Vieu.), 
et  lui  rendit  aveu  pour  divers  fiefs,  vers  1309. 
(A.  H.  P.  10.) 

Di\NI8V,  —  Famille  qui  habitait  Civray  au 
xvii'  siècle. 

Danisy  (Pierre),  Ec,  époux  de  Marie  Clément, 
eut  entre  autres  enfants  :  1*  Marie-Anne,  baptisée  à 
Civray  le  29  juin  1681;  2*  Luce,  baptisée  le  13 
fév.  1685. 

DAMS.  —  Famille  noble  de  la  Câline  au 
xiv  siècle. 

Dans  (Guillaume),  valet,  fit  hommage,  le  samedi 
avant  la  Nativité  de  S'-Jean-Baptiste  1343,  à  Guillaume 
Chabot,  sgr  de  Chantemerlc,  époux  de  Jeanne  Pouvreau. 
(Chérin,  48.) 

DAX8AY8  ou  l(l\MVIH  —  Famille 
originaire  de  la  Basse-Marche,  qui  a  donné  des  con- 
seillers au  Présidial  de  Poitiers  et  des  trésoriers  au 
Bureau  des  finances  de  cette  ville.  Elle  est  aujourd'hui 
éteinte. 

Blason  :  de...  au  chevron  de...  accompagné  en  chef 
de  3  étoiles  de...  mal  ordonnées,  et  en 
pointe  d'un  croissant  de...  iCachet  de  fa- 
mille.) Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de 
1700,  on  a  donné  d'office:  d'argent  a  2 
violons  de  sable.  (Fantaisie  ) 

Dnnsajfi  (Paul),  s'  de  la  Vergue, 
fils  de  Paul,  et  de  Anne  Blanchet,  prit 
a  bail  divers  domaines  de  François-Charles-Gabriel 
Prévost  de  la  Vauzelle  le  16  avril  1773.  (Gén.  Prévost.) 
Il  avait  épousé  a  Angles,  le  28  août  1769,  Geneviève 
Delavergne,  fille  de  François,  et  de  feu  Marie  Perce- 
vault,  en  présence  de  Michel  Dansays,  chanoine  régulier, 
et  de  N...  Dansais,  prieur-curé  de  Chabrol,  qui  a  cé- 
lébré le  mariage.  (Reg.)  On  n'indique  pas  le  degré  de 
parenté  de  ces  derniers  avec  les  mariés. 

Dansays  (François-Nicolas)  épousa  en  janv.  1811 
Jeanne  Bonnin,  fille  de  Antoine,  s' duMausselet,  et  de 
Jeanne-Marie  de  Verdilhac,  mais  il  n'eut  pas  d'enfants. 
(Gén.  Bonnin.) 

Filiation  suivie. 

1.  —  Dansays  (Marc),  que  des  notes  appellent 
Mardochée,  sgr  de  la  Salle  de  Brilhac,  licencié  es  droits, 
était  sénéchal  et  juge  de  la  châtellenie  de  Brilhac  dès 
le  2  juin  1606.  11  eut  pour  enfants:  1°  Antoine,  qui 
suit;  2*  croyons-nous,  Marc,  sgr  de  la  Salle  de  Brilhac, 
sénéchal  de  Brilhac,  vivant  en  1669,  qui  eut  pour  fille 
et  héritière  Catherine,  mariée  à  Brilhac,  le  5  fév.  1675, 
à  François-Alexandre  Desniier,  Ec,  sgr  de  la  Rousse- 
lière,  qui  fit  aveu  de  la  Salle  de  Brilhac  le  25  mars 
1684  (Aivh.  N'ai.  P.  512)  ;  3'  Jeanne,  mariée  à  N... 
Genty,  juge  assesseur  de  la  châtellenie  de  Lesterps. 

2.  —  Dansays  (Antoine),  avocat  en  Parlement, 
juge  sénéchal  du  Vigean,  épousa  Catherine  Bouthier. 
11  était  décédé  en  1663,  ayant  eu  :  1*  Luc,  qui  suit; 
2'  Françoise,  qui  épousa  d'abord  Antoine  Naudé,  puis 
se  remaria  le  13  juin  1679  à  Marc  Guiot,  Ec,  sgr  delà 
Gillaidie  ;  3"  croyons-nous,  Jacques,  qui,  en  1699, 
était  notaire  et  procureur  s  Brilhac. 


26 


DW8AY8 


3.  —  Dansays  (Luc  1"),  sgr  de  la  Salle,  fit  aveu 
de  ce  fief  à  Brilhac  le  25  juin  1723.  Il  était  avocat  en 
Parlement  et  juge  sénéchal  de  Brilhac:  11  épousa  d'ahord, 
vers  1600,  Marie  Jourdoneau,  fille  de  N....  et  île  N. .. 
des  Bans,  décédée  en  1  "00,  et  se  remaria  en  1111  à 
Catherine  Guiot,  fille  de  Jacques,  Ec.,  sgr  de  Laudonie, 
et  de  Elisabeth  du  Pin.  Il  avait  eu  du  premier  lit: 
1"  François-Alexandre,  sgr  de  la  Chèze,  prêtre,  de- 
meurant à  Brilhac,  qui  fut  parrain  le  26  avril  1156  de 
son  petit-neveu  Luc-François  Dansays  de  la  Villaltc; 
2"  François,  qui  suit  ;  3*  Sdsanne,  mariée,  vers  1130,  k 
Alexis  Guiot,  Ec,  sgr  de  Chalonne. 

4.  —  Dansajs  (François),  sgr  de  la  Villalte,  né 
le  21  avril  1690,  mort  le  15 janv.  1143,  fut  avocat,  sé- 
néchal du  Marquisat  de  I'Ilc-Jourdain,  puis  nommé 
conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  en  1139.  11  avait 
épousé  a  l'Ile-Jourdain,  le  22  juil.  1120,  Anne-Françoise 
Bodthier,  fille  de  Marc,  F.c,  sgr  de  Mous,  assesseur 
civil  au  Dorât,  et  de  Marguerite  Bernardeau,  dont  il 
eut:  1"  Luc,  qui  suit;  2°  Jean,  né  le  29  juil.  1125, 
prêtre,  curé  de  la  Péralte  en  1155,  chaulre  et  cha- 
noine du  Chapitre  de  N.-D.-la-Grande  de  Poitiers,  dé- 
cédé le  18  fév.  1805;  3°  Alexandre,  né  le  26  sept. 
1126  ;  4°  Marc-Etienne,  né  le  19  mars  112S,  diacre  eu 
1152,  curé  d'Echiré  prés  Niort,  puis  chanoine  de  N.-D.- 
la-Grande  de  Poitiers,  et  décédé  le  21  août  1166  (S>- 
Paul  de  Poitiers)  ;  5"  Jeanne,  née  le  5  mars  1129,  re- 
ligieuse aux  Filles  de  S'-François,  morte  au  mois  d'août 
1S01.  Elle  avait  eu  pour  parrain  Louis  Dansays,  s'  d'Ar- 
magnac (sans  indication  de  parenté). 

5.  —  Dansays  (Luc  II),  Ec,  sgr  de  la  Villalte, 
né  le  24  avril  1122,  reçu  conseiller  au  Présidial  de  Poi- 
tiers le  23  déc.  1150,  était  doyen  des  conseillers  lors- 
qu'il fut  pourvu  d'un  office  de  trésorier  de  France  au 
Bureau  des  finances  de  Poitiers  le  1*'  juil.  1118.  Il  fut 
également  président  do  l'hôpital  général.  Il  décéda  le 
2  fév.  1188.  11  avait  épousé,  le  18  janv.  1152,  à  S'-Jean- 
Baptiste  de  Poitiers,  Renée-Charlotte  Nicolas,  fille  de 
Jean-Joseph,  échevin  de  Poiliers,  et  de  Thérèse-Rade- 
gonde  Souchay.  Lui  et  sa  femme  furent  le  5  déc.  1182 
parrain  et  marraine  d'une  cloche  à  Chabournay,  nommée 
Luc-fienée-Charlotte.  Leurs  enfants  furent:  1°  Jeanne- 
Françoise,  née  le  19  fév.  1153,  mariée  le  25  janv. 
1114  à  François  du  Tillet,  Ec,  sgr  de  Fontclaire,  el 
décédée  le  12  mars  1828  ;  2°  Marie-Victoire,  née  le 
1  avril  1155  ;  3°  Luc-Francois,  qui  suit. 

6.  —  Dansays  (Luc  François),  Ec,  sgr  de  la 
Villatte,  né  le  30  mars  1156  (N.  D.  l'Ancienne  dePoiliers), 
conseiller  au  Présidial  de  Poitiers,  fut  nommé  le  16  avril 
1188  trésorier  de  France  k  la  place  de  sou  père.  Ayant 
émigré  eu  1191.il  servit  dans  une  compagnie  achevai 
des  nobles  du  Poitou  et  mourut  de  maladie  à  Dorlmund 
en  Westphalie,  vers  1191.  11  avait  épousé  à  Monlmo- 
rillon,  le  17  juin  1181  (Nouveau,  not.),  Marguerite  de  la 
Vergne  de  la  Grange,  dont  il  eut  :  1°  François,  qui 
suit;  2°  Geneviève  Bosalie,  née  le  24  déc.  11X3,  qui 
épousa  le  26  fév.  1806  Pierre-Alexis,  M"  de  Volvire,  et 
décéda  le  11  nov.  1821  ;  3°  Pascal,  baptisé  a  S'-lli- 
laire  de  la  Celle  le  23  mais  11SS. 

1.  —  Dansays  «le  la  Villalte  (François), 
né  le  30  mars  1182,  servit  comme  officier  dans  la  mai- 
sou  du  Boi.  Il  épousa  il  Ingrandes-sur-Vienne,  le  I"mars 
1804,  Marie-Perrine-Charlotte  Lhuillier  de  la  Cha- 
pelle, 011e  de  Jean,  et  de  Marie  Annc-Perrine  Le  Coq, 
décédée  le  21  sept.  1839,  dont  Marguerite-Félicité, 
née  a  Ingrandes  le  21  fév.  180. i,  mariée  au  même  lieu, 
le  S  ianv.  1S2U,  ii  Edmond-Henri-Honoré-llarlhélemy-Gé- 
raud-Elisahcth  de  la  liorie.  M"  de  Campagne,  et  décé- 
dée  à  Poitiers  le  12  nov.  1810,  la  dernière  de  son  nom. 


I»  \lt  \l.-\ 


DA.PWA.U  ou  IIAMAI  —  Noms  divers 
appartenant  à  plusieurs  familles  en  Haut  et  Bas- 
Poitou. 

Danyan  (Jean)  donne  en  138S  quittance  d'une 
somme  de  350  francs,  produit  de  la  vente  d'une  maison 
sise  devant  le  palais  du  duc  à  Poitiers.  (Arch.  Nat.  J. 
Cart.  1040,  35.) 

Danyau  ou  Danian  (Jean)  servit  comme 
brigandinier  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488,  pour  lui 
et  liaoulin  de  Bœuf  ;  il  servit  également  a  ceux  de  14S9 
et  1491,  remplaçant  de  même  liaoulin  de  Bœuf,  procu- 
reur duBoi  au  siège  de  Montmorillon    (Doc.  inédits  et  F.) 

Danyan  (Marie)  avait  épousé  N...  Prévost,  Ec., 
sgr  de  la  Basonnière,  et  était  décédée  avant  le  30  juin 
1565.  (D.  F.  Arch.  de  l'Estenduère.) 

Danyan  (Luce),  D°  du  Bondray,  veuve  en  1'" 
noces  et  donataire  de  Bené  Groussin,  Ec,  sgr  de  Geay 
et  de  la  Jaudonnière,  était  mariée  en  1635  k  Charles 
Fouquet,  Ec,  à  qui  elle  apporta  le  Bondray.  (F.) 

DAPPELVOI8IM.  —  Il  y  a  eu  plusieurs 
familles  de  renom  différentes  de  celle  des  d'Appelvoisin. 
(Voir  ce  nom.)  Elles  sont  originaires  des  villages  de  Pel- 
levoisin  (Excideuil,  Vien.)  ou  d'Appelvoisin  (S'-Paul  en 
Gâtine,D.-S.). 

Dappclvoisin  (Jacques)  fit  aveu  le  21  avril 
1394,  comme  tuteur  de  ses  enfants  mineurs,  pour  un  fief 
relevant  de  Jacques  Vasselot,  Ec,  sgr  de  Chasteigner  et 
d'Anuemarie  près  Lusignan.  Il  était  veuf  de  Guillemelle 
Ferruyau,  fille    de  Sébastien,  et   de  Isabeau  Bouchot 

DAQITIrV.  —  Famille  de  Paris,  qui  a  figuré 
dans  le  Parlement,  et  dont  quelques  membres  ont  habile 
le  Poitou.  Ce  nom  est  écrit  parfois  ii'Aquin. 

Blastm  :  «  bandé  or  et  gueules,  au  chef  d'azur 
chargé  d'un  lion  passant  d'or...  »  Dans 
l'Armoriai  vendéen,  on  dit  par  erreur  : 
a  d'azur  k  4  émanchés  d'argent,  en 
bande  et  en  barre,  motivant  des  angles 
inférieurs,  appointés  en  chef  et  formant 
chevron  ?  »  (Le  lion,  sur  le  dessin,  est 
d'argent.) 

Da<]iiin  (Antoine),  aumônier  du  Boi,  abbé  de 
Moreilles  en  Bas-Poitou,  eut  un  procès  k  cause  des  ma- 
rais dépendant  de  l'abbaye,  le  12  janv.  1613. 

1  &.-<<!  ■■  in  (Louis)  fui  abbé  de  Moreilles  vers  16S3-S7. 
(Gallia    Christ.)  Il  était  évêque  de  Séez. 

Daquln  (Marie-Angélique),  V1""  de  la  Jarrye.  fille 
de  Antoine,  C">  de  Jouv,  1"  médecin  de  Louis  XIV, 
épousa  Jacques  Thibault  de  la  Carte,  M"  de  la  Carie, 
lieutenant-général  eu  lias-Poitou.  Etant  veuve,  elle  acquit 
avant  1120  la  Nerbonnière  de  Pierre-Louis  Légier,  Et., 
sgr  de  la  Barre-Sauyagère  (Arch.  la  Barre),  et  la 
Belolière  (S'-Michel-Mont-Malchus,  Vend.),  vers  1120. 
(Arch.  Vend.   B.  339.) 

t)AItll\  ou  DA.I*II\T  (écrit  aussi  Dairain\ 
—  Famille  noble  du  Mirebalais  au  xvir  siècle. 

Blason  :  d'or  k  6  tourteaux  de  gueules,  3,  2,  I. 
(Armoriai  de  Touraiue,  1698.) 

Dni-ain  (Jacques),  Ec,  sgr  des 
Cousteaux,  eut  procès  le  11  janv  10-i4 
contre  Cécile  Chabiel,  veuve  de  Jacques 
Chabot,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle.  (Arch 
Vien.  E'  2.)  Il  épousa  vers  1610  Cathe- 
rine Chabot,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle 
et  de  Benée  Laygre. 


i>  vint  4- 

l»ai-aiii  (Jacques),  Ec  .  sgr  des  Cousteaux,  main- 
tenu noblepar  Maupeou  en  1700,  fut  inhumé  ii  Thura- 
goau  lo  I"  sept.  1726.  11  avait  épousé  :  l*  Claudine  »i' 
lii  *\,:uis.  décédée  le  29  juin  1101  ;  2*  à  Thurageau,  le 
11  jauv.  ni],  Uarguerile  do  Vignault,  Bile  de  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Sanguinet,  et  do  Madeleine  de  Vaucelle. 

I»  vitlti'.y.  —  Famille  dont  plusieurs  membres 
ont  occupé   îles  charges  de  notaire  et  de    procureur  ii 

Poitiers,  au  xvin* siècle,  et  qui  subsiste  encore. 

Dnrhez  Pierre)  épousa  k  Poitiers,  vois  1750, 
Harie-Marguerite-Julie  Gauthier,  tille  de  Jean,  pro- 
cureur, et  de  Thérèse  de  ('.ressac. 

Dnrbez  (Pierre-Jacques)  le  jeune  épousa,  le  18 
août  U9o,  Henriette  Dauvillibr,  tille  de  Jacques-Hubert, 
et  de  Susanue  Spoulet,  dont  il  eut  au  moins  Rosalie, 
née  le  17  juin  179S,  et  mariée  le  29  dée.  1817  a  Fran- 
çois-Xavier-René  Gaillard  de  la  Dionnerie. 

Dnrbez  (K...)est  propriétaire  (1896'  de  la  Tour- 
de-Ry  (Coussay,  Vieu.). 

D'ARCEIEALE.  —  V.  AltCKJI  Vl.i: 

DARCLAIS,  —  Famille  de  Normandie,  élection 

de  Vire,  sur  laquelle  M.  l'abbé  Courteau,  curé  d'Adilly, 
nous  a  fourni  les  renseignements  suivants.  Elle  s'est 
éteinte  à  Niort. 

Blason:  de  gueules  h  3  molettes  d'argent,  2,  1,  la 
première  cachée  par  un  franc  quartier 
d'argent  chargé  d'une  barre  d'azur  por- 
tant une  molette  d'argent.  (Dict. généalo- 
gique.) Ce  blason  accolé  a  celui  des  Sa- 
viguac  se  trouve  k  un  vitrail  de  la  nef 
de  S'-André  de  Niort.  (Le  franc-quartier 
y  est  placé  du  côté  seneslre  et  chargé  d'une  bande.) 

1.  —  Dardais  Jean  1"},  Ec,  sgr  de  Montamy, 
épousa  le  22  nov.  1626  Françoise  Pigache  de  Lambek- 
ville,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Dardais  (Jean  II),  Ec  ,  sgr  et  patron  de 
Montamy,  marié  le  12  déc.  1669  a  Marie  Le  Coustel- 
lier,  fille  de  Jean-Jacques,  Ec,  sgr  de  Beaumont,  et 
de  Anue  de  Cairan,  en  eut  Jean-Joseph,  qui  suit. 

3.  —  Dardais  (Jean-Joseph),  Ec,  sgr  et  patron 
de  Montamy,  épousa  le  12  uov.  170 1  Marie-Françoise 
GuiLLAtii),  tille  de  Didier,  Ec,  sgr  de  la  Madeleine, 
et  de  Françoise  Marie  de  Maloisel,  dont  entre  autres  en- 
fants Nicolas-Joseph,  qui  suit. 

4.  —  Dardais    (Nicolas-Joseph),   Ec,   0"   de 

Montamy,  Chev.  de  Sl-Louis.  ancien  major  au  régiment 
de  Chartres-Cavalerie,  épousa  le  21)  fév.  1750  Marie- 
Jeanne  Df.chal,  tille  de  Philibert,  ËC  ,  conseiller  du  lioi, 
maître  ordinaire  en  sa  chambre  des  comptes  a  Paris, 
sgr  du  Buat,  et  Elisabeth-Antoinette  Moussay.  dont 
entre  autres  enfants  Mahie-Louise,  née  à  Montamy  le 
31  déc.  1760,  mariée  le  14  mai  1777,  dans  la  chapelle 
du  Buat  .Manie,  Seine-et-Oise),  à  Pierre  de  Savignac, 
Chcv.,  sgr  des  Hoches,  ancien  mousquetaire  de  la  garde 
du  Roi,  et  lieutenant  des  maréchaux  de  France  k  Niort, 
il  qui  elle  apporta  la  terre  de  Montamy. 


■  IlItlIIMM 


27 


15  VltU  (Louis),  sgr  de  Feydcau,  possédait  des 
fiefs  dans  les  environs  de  Monlmorillon  ;  sa  veuve  rend 
aveu  le  S  juil  1531  de  ses  terres  à  la  veuve  de  Pierre 
Gillier,  Ec,  sgr  du  liefde  Lalbus  (Vieil.). 


|miscs  2  et    I, 


■ù 


DAItDAKNK,  probablement  h'AiiniîNNE,  au- 
jourd'hui Nardannb  (Loudun)  ou  Nardannb  (Rouillé, 
Vieil  ). 

Dardnnne  (Terriciut).  Le  fief  de  Lonchard 
(Gissé,  Vienne)  était  dans  sa  mouvance  en  1328.  (G. -G.) 

B  ►  Vît»!  I.  —  Famille  des  Sables-d'Olonue  en 
Ras-Poitou,  sur  laqucllo  nous  n'avons  réuni  quo  fort  peu 
de  renseignements. 

BUison  :  de...  a  trois  croissants  de... 
et  une  étoile  en  ehef.  (Cachet  sans  cou 
leurs.  Lettre  de  1770.) 

Daniel  (René),  sgr  de  la  Touche, 
épousa,  vers  1700,  Susanue  AtJHONT,  fille 
de  Charles,  et  de  Renée  Chauvière.  Sa 
postérité  subsiste  eu  Bretagne.  (Géu 
Pomineray.) 

I>su-<lel  (Gabriel-Charles),  sgr  de  la  Martinière, 
fut  reçu  président  à  l'élection  des  Sables-d'Olunns  au 
mois  d'avril  1767.  (Areh.  Vien.  C.  268.) 

Dai'del  <le  la  Martinière  (N...),  de  la 
p""  de  Eguillou  (Vendée),  donne  sa  procuration  pour  se 
faire  représenter  k  l'assemblée  du  Tiers-Etat  réunie  k 
Poitiers  pour  nommer  des  députés  aux  Etats  généraux 
de  1789.  (F.) 

Dardel  de  la  Martinière  (N.  .)  a  eu  au 
moins  deux  filles,  l'une  mariée  vers  1810  k  l'amiral 
Halgan,  l'autre  à  Charles-Consiaut-Joseph  de  Buor  do 
Villeneuve. 

DARDIN.  —  Il  y  a  eu  peut-être  plusieurs 
familles  de  ce  nom,  originaires d'Ardin 

Darilln  (Matburin),  docteur  en  théologie,  fut  rec- 
teur de  l'Université  de  Poitiers  en  1395  et  1602.  11  fut 
nommé  principal  du  collège  S"-Marlhe  en  1602,  mais 
il  résigna  en  1605.  11  fut  aussi  curé  de  Sl'-Opportuue 
et  était  en  1617  doyen  de  la  Faculté  de  théologie. 

Dardin  (Paul),  bourgeois  do  la  paroisse  de  Sou- 
vigné,  fut  inscrit  d'office  k  l'Armoriai  de  S'-Maixent  en 
1700  :  «  d'or  k  2  dards  de  gueules  passés  en  sau- 
toir. " 

DARDILLAC.  —  Famille  des  environs  do 
Civray,  très  nombreuse,  qui  subsiste  encore. 

Dardillacq  (Martin)  vendit  la  métairie  du  Car- 
reau par  acte  passé  à  Charrotix  le  10  déc.  1573.  (A.  H. 
P.  22.) 

DARET,  —  Famille  noble  de  la  chàlellenie  do 
Chauvigny  au  xm"  siècle. 

Daret  (Guillaume),  valet,  possédait  un  fief  à.  Sl- 
Marlin-la-Rivière,  et  se  trouve  nommé  dans  un  aveu 
fait  par  le  sgr  de  Mortemer  eu  1310. 


DARGEKCE. 

le  véritable  nom. 


V.    AIKJKXCE  qui   est 


DAItII\<;^AC.  —  V.    A.K!UAGIV.YC. 

I>A¥tIMEI%II8.  —  Famille  noble  qui  habitait 
dans  le  comté  de  Civray  au  xvne  siècle. 

DarmenU  (Charles),  Ec,sgr  de  la  Galanehère, 
marié  le  27  juin  1611  k  Antoinette  UE   Moussv,   fille  de 

(', 'ges,  Ec.,  sgr  de  Payroux,  eut  entre  autres  enfants  : 

l-  Antoinette,  née  le  21  oct.  1616;  2"  Julien,  né  le 
6  nov.  1625.  (Rcg.  Payroux.) 


28 


DARnOT 


DARME8H4NeG. 

8ANGE. 


V.      ARIIKH 


DARWAC.  —  On  trouve  souvent  cette  forme 
pour  d'Arnac  (v.  ce  mol)  ;  mais  il  parait  avoir  appar- 
tenu à  diverses  familles. 

Darnac  (René),  habitant  Poitiers,  marié  a  Marie 
Laurenceau,  en  eut  Madeleine,  qui  épousa  à  S'-Michel, 
le  31  déc.  1669,  Thomas  de  la  Croix. 

nvitoi  imi  aim:  (oc  ii.ii;i.hisi  i- 

DE),  (de  S'-Fulgent).  —  Famille  dont  le  nom  se  trouve 
dans  l'Armoriai  vendéen.  Elle  était  établie 
a  Nantes.  Une  fille  épousa  uu  Panou  de 
l'aymoreau,  en  Poitou,  et  leurs  descen- 
dants ont  relevé  le  nom  <i' Ai  qui  flatte. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  do  gueu- 
les et  3  trèfles  de  siuople. 

DARROT  (quelquefois  DAROT).  — 
Famille  noble  et  ancienne,  actuellement  éteinte,  et  qui 
était  originaire  de  la  Gâtine  du  Poitou.  D'après  M.  René 
Valette,  le  nom  des  Darrot  semble  figurer  dans  l'acte 
de  fondation  de  l'église  de  la  Flocellière  en  1090.  Mais 
ce  n'est  qu'en  1402  que  nous  trouvons  d'une  façon  cer- 
taine la  trace  de  cette  famille.  La  majeure  partie  des 
documents  qui  nous  ont  servi  pour  dresser  cette  généa- 
logie nous  avaient  été  communiqués  par  feu  M.  Calixte 
de  Tusseau.  On  trouve  aussi  beaucoup  de  renseigne- 
ments dans  les  Archives  du  château  de  la  Barre,  publiées 
par  le  savant  archiviste  de  la  Vienne,  M.  Alf.  Richard, 
les  preuves  de  S'-Cyr  de  Julie-Catherine  Darrot  de  la 
Boutrochère,  etc. 

Blason  :  «  de  sable  à  deux  cygnes  d'argent  affrontés, 
ayant  leurs  têtes  contournées  et  les  cols 
assés  en  sautoir,  portant  chacun  dans 
leur  bec  un  anueau  d'or  ».  (Preuves  de 
S'-Cyr.;  La  Barentine  dit  :  «  de  sable 
arondy  d'or  et  2  ciguës  d'argent  accolés, 
membres  et  becqués  d'or  ».  (Inexact, 
prive  que  des  branches  cadettes  ont  porté 
l'écu  entouré  d'une  bordure  d'or.1 

D.-n-i-oste  (Jeanne),  veuve  de  Guillaume  Guillon, 
rendit  aveu  de  la  terre  île  la  Coussaye  au  sgr  de  la  Flo- 
cellière le  25  juin  1440.  (D.  F.) 

Iiarrot  (Renée)  et  René  de  Crunes  se  firent  une 
donation  mutuelle,  fin  du  xvi*  siècle.  (Arch.  Vendée,  E. 
83.) 

Darrot  (Catherine),  veuve  de  René  Régnier,  Ec, 
sgr  des  Granges,  fut  maintenue  noble  en  1667.  (A.  H. 
P.  22.) 

§  I"-  —  Branche   de  LjX  Poupelinièrk. 

1 .  —  Darrot  (Guillaume  I")  fut  témoin  d'un  acte 
passé  le  24  août  1402  (d'après  D.  Fonteneau).  Il  eut  un 
fils,  Guillaume,  qui  suit. 

2.  —  Darrot  (Guillaume  II),  Ec,  épousa  Louise 
Baudouin,  fille  de  feu  Michel,  juge  châtelain  de  Par- 
thenay.  En  1448,  il  échangea  quelques  héritages  avec 
les  religieux  delà  Grenetière  (D.  F.),  et  en  1453-1457, 
son  épouse  étant  morte,  il  rendit  aveu,  au  nom  de  son 
fils  mineur  Michel,  qui  suit,  à  la  sgrie  de  Vernay,  pour 
l'hôtel  de  Vérines.  (B.  A.  O.  1877.) 

3.  —  Darrot  (Michel  1"),  Ec,  sgr  de  Bcaufou  et 
de  la  Poupeliuière  (Azay-sur-Thouet),  fut  anobli  enjuil. 
1450  par  lettres  du  Roi  données  à  Montrichard  (Arch.  la 


DARROT 

Barre,  I,  68),  et  servit  comme  homme  d'armes  du  sgr 
de  Bressuirc  en  1467.  Il  épousa  :  1"  le  2  mai  1457, 
Catherine  Chignon,  fille  do  Nicolas,  Ec,  sgr  de  la  Pélis- 
sounière,  et  de  Jeanne  Dubois;  2°  Gillette  Texier.  Il 
était  décédé  avant  le  20  mars  1471,  car,  a  cette  date,  il 
fut  pourvu  à  la  curatelle  de  ses  enfants  mineurs  devant 
le  sénéchal  de  Pouzauges.  Du  lor  lit  il  eut  :  1"  Louis, 
qui  suit;  2°  Marguerite  ;  du  second  lit  :  3*  Guil- 
laume, rapporté  au  §  IV. 

4.  —  Darrot  (Louis),  Ec  ,  sgr  de  la  Poupeliuière, 
de  Beaufou  et  de  S'-Sauveur  de  Givre-en-May,  demeurant 
dans  la  sgrie  de  Parthenay,  servit  comme  archer  au  ban 
de  1491.  Le  20  nov.  1500,  il  partagea  noblement  la  suc- 
cession de  son  père  avec  son  frère  Guillaume  (Deautin, 
ailleurs  Rocquet,  not.  à  Parthenay),  et  reçut  en  juin 
1513  un  aveu  pour  une  maison  sise  à  S'-Sauveur  de 
Givre-en-May.  Etant  veuf  de  Catherine  Olivier,  il  avait 
épousé  le  3  mai  1493  Perrette  de  Rorthays,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Durbellière,  et  de  Marie  Chenin, 
et  était  décédé  avant  le  1"  nov.  1535,  date  du  partage 
de  sa  succession  entre  ses  enfants  qui  étaient  :  1°  Mi- 
chel, qui  suit  ;  2*  Antoinette,  mariée  à  Jean  de  Chollet, 
Ec,  sgr  du  Bois,  partagea  avec  ses  frère  et  sœurs  la 
succession  de  leurs  père  et  mère  le  l"r  nov.  1535  et  le 
30  juin  1577;  3°  Marie  l'aînée,  qui  en  1535  était  veuve 
de  Jean  de  la  Cour,  Ec,  sgr  de  la  Bretonnière  (p'"  de 
Viennay,  D.-S);  4°  Marie  la  jeune,  célibataire  en 
1535  ;  5°  Anne,  mariée  à  N...  qui  n'est  pas  nommé  dans 
les  partages  (probablement  N. ..  de  Martenet,  sgr  de 
Crespelle). 

5.  —  Darrot  (Michel  II),  Ec,  sgr  de  la  Poupe- 
linière,  S'-Sauveur,  la  Touche-Blenet,  etc.,  partagea 
avec  ses  sœurs  en  1535  et  1577,  et  fut  nommé  par  René 
d'Eseoubleau,  Ec,  sgr  de  Sourdis,  l'un  de  ses  exécu- 
teurs testamentaires  le  23  oct.  1573.  Il  avait  épousé  : 
1°  le  3  nov.  1521,  Madeleine  Béchillon,  fille  de  Jac- 
ques, Ec,  sgr  d'Irlaud,  et  de  Louise  Royrand;  2°  le  12 
mai  1548,  Louise  Estivalle,  veuve  de  Léon  de  l.usi- 
vert,  Ec.,  sgr  de  la  Conolière,  qui  lui  apporta  la  terre 
de  la  Touche-Blenet,  dont  il  rendit  aveu  au  sgr  de  !a 
Flocellière  le  23  juin  1550.  Louise  Estivalle  fit  bâtir, 
vers  1550,  N.-D. -l'Agenouillée,  dont  l'histoire  a  été 
écrite  par  l'abbé  Rosière,  de  Poitiers.  Il  eut  du  1"  lit  : 
1"  René,  qui  suit;  2°  Louis,  Chev.  de  l'Ordre  de  Sl- 
Jean-de-Jérusalem,  reçu  en  1552,  devint  commandeur 
de  Vile-Bouchard.  Il  mourut  et  fut  inhumé  à  Azay  le  25 
mai  1573  (J"'  Généroux)  ;  3°  Jacques,  Ec,  sgr  de  la 
Darrotière,  partagea  avec  son  frère  René  la  succession 
de  leurs  père  et  mère,  le  4  mars  1562,  mourut  sans  pos- 
térité à  la  Pélissonnière  en  Bas-Poitou  et  fut  inhumé  le 
18  nov.  1569  ;  4°  Jean,  rapporté  au  §  III  ;  5*  Madeleine, 
II"  du  T'hay,  décédée  avant  le  21  sept.  1591  ;  plus  neuf 
autres  filles  dont  le  sort  nous  est  inconnu. 

6.  —  Darrot  (René),  Ec,  sgr  de  la  Roche- 
Bleuet,  la  Poupeliuière,  S'-Sauveur  de  Givre-en-May,  la 
Courillière,  Breuil-Bai'ret,  etc.,  rendit  aveu  de  la  sgrie 
de  la  Touche-Blenet  au  sgr  de  la  Flocellière  le  29  fév. 
1559.  Il  partagea  la  succession  de  ses  père  el  mère 
avec  Jacques  son  frère  le  4  mars  1562,  et  avec  Jean, 
son  autre  frère,  le  26 nov.  1565.  D'après  un  arrêt  de  la 
cour  de  Poitiers  du  24  jauv.  1566,  Reué  était  on  dis- 
cussion avec  le  prieur  de  S'-Sauveur,  chanoine  de 
Luçon,  et  le  curé  de  S'-Sauveur,  au  sujet  de  certaines 
dîmes  qu'ils  revendiquaient.  Le  12  mai  1548  (jour  du 
2*  mariage  de  sou  père),  il  épousa  Jacquette  de  Lusi- 
vert,  aliàx  Luzières,  fille  de  Léon.  Ec,  sgr  de  la 
Conolière  ou  Courilière,  el  de  Louise  Estivalle,  seconde 
femme  de  son  père.  Il  eut  pour  enfants  :  1*  Léon,  Ec, 
vivant  vers  1592  et  mort  sans  hoirs  ;   2°  Charles,  qui 


■  >  MtltO  I 


I»   MtHO  I 


20 


suit;  3"  GOTONNB,  D»  de  la  Ilnyo  et  do  Sl-Sauveur, 
mariée  le  11  sept  1311  »  Jacques  de  U  Haye,  Ec  ,  sgr 
dudil  lieu,  qui  reçut  un  aveu  de  Jean  de  la  Coussaye 
pour  Champtibaut,  le  11  juil.  1603,  comme  D"  de  S*- 
Sauveur  de  GWre-eu-May  ;  i"  Madeleine,  mariée,  dit- 
on,  d'abord  a  Aboi  Viault,  sgr  du  Breuilbac,  puis  a 
Jacques  Hmnin,  Ec.,  sgr  du  IMessis- Asso  ;  a*  Margue- 
rite, mariée  vers  1570  a  Philippe  Bonnet,  Ec,  sgr  du 
Breuilha -,  qui  toutes  trois  partagèrent  avec  leur  frère 
Charles  la  succession  de  leur  frère  Léon. 

1.  —  Uarrot  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Poupeli- 
nière,  possédait  le  fief  de  Beaumont,  sis  p—  de  Fonte- 
nay-le-C",  el  tenu  du  Roi  a  fol  et  hommage  lige  et  au 
devoir  de  rachat.  Le  2a  auûi  1592,  il  avait  reçu,  connue 
sgr  de  la  Poupelinière,  un  aveu  île  François  Dreux, 
Ec,  sgr  île  Barrou.  Le  10  déc.  1598,  il  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  par  arrêt  des  commissaires  généraux, 
et  possédait  en  1601  quelques  héritages  dans  les  terres 
de  la  Motle-Couppoux  et  la  Uotte-Brisson.  Il  avait 
épousé  le  21  juin  1593  Marie  Bodet,  fil  le  de  Jean,  Ec, 
Sgr  de  la  Marterie,  et  de  Catherine  de  Frondeboeuf.  Il 
fut  inhumé  dans  l'église  d'Azaj  le  2  avril  1611,  et  sa 
veuve  rendit  aveu  le  3  juin  1611  au  marquisat  d'Airvau. 
Ses  enfants,  qui  tous  étaient  mineurs  a  cette  époque, 
et  eurent  pour  curateur  René  Darrot,  sgr  de  la  Boutro- 
chère, étaient  :  1"  Clabde-Uriel,  qui  suit;  2°  Char- 
lotte, qui  vivait  en  1620;  3*  Renée,  religieuse  à  cette 
époque;  4°  Madeleine,  5°  Chaules,  Ec,  sgr  de  la 
Poupelinière,  qui  tous  deux  vivaient  en  1636;  6"  Jac- 
ques, Ei'.,  sgr  de  la  Haye,  rapporté  g  II;  plus  3  autres 
filles  religieuses. 

8.  —  Darrot  (Claude-Uriel),  Ec,  sgr  de  la  Pou- 
pelinière, la  Darroterie,  Boisdayré,  etc.,  comparut  le  2 
mai  1640,  comme  curateur  du  futur  époux,  au  contrat  de 
mariage  de  Philippe  de  Picher  avec  Louise  de  Beaux- 
oncles.  En  1646,  il  possédait  quelques  terres  dans  la 
sgrie  de  la  Forêt-sur  Sèvre  et  est  qualifié,  dans  un  aveu 
qu'on  lui  rendit  le  14  avril  1650,  de  chevalier  de  l'ordre 
du  Roi.  Il  avait  épousé  le  7  janv.  1622  Marguerite  d'Il- 
liers,  fille  de  Elisée.  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  etc.,  sgr 
des  Radrets  en  Vendômois,  et  de  Marie-Anne-Margue- 
rite de  la  Vove,  dont  il  eut  René- Elisée,  qui  suit. 

9.  —  Darrot  (René-Elisée),  Chev  ,  sgr  M"  de  la 
Poupelinière,  Cliambes,  les  Radrets,  etc.,  embrassa  l'état 
militaire,  fut  nommé  capitaine  de  chevau-légers  par 
brevet  du  9  mai  1667,  et  mourut  au  service  pendant  la 
campagne  de  Flandre  en  1672.  Il  avait  épousé  le  9  janv. 
1656  Thérèse  Charron,  fille  de  Jacques,  sgr  de  Viler- 
bon,  qui,  devenue  veuve,  acheta  la  terre  et  marquisat 
d'Airvau,  saisie  réellement  sur  Jean  Isoré,  M'"  de  Pleu- 
martin,  et  obtint  des  lettres  patentes  du  mois  de  juin 
1678,  confirmant  celles  de  1660,  qui  érigeaient  la  B°" 
d'Airvau  en  marquisat  eu  faveur  de  la  famille  Isoré. 
René-Elisée  avait  obtenu  le  3  sept.  1667  une  ordon- 
nance de  maintenue  de  noblesse.  Il  eut  pour  enfants  : 
1"  Jaccji  es-Claude,  qui  suit;  2"  Henri-Charles,  qui 
vivait  en  1665. 

10.  —  Darrot  (Jacques-Claude),  Chev.,  sgr  M" 
de  la  Poupelinière  et  d'Airvau,  sgr  des  Radrets,  Cham- 
bos,  la  Rousselière,  fut  cornette  d'une  compagnie  de 
chevau-légers  de  la  garde  du  Roi  et  était  en  1678  capi- 
taine au  rég'  de  Livry  et  aide  de  camp  du  sr  de  Mont- 
laire,  lieutenant-général  des  armées  du  Roi.  Il  décéda  en 
1681,  ayant  épousé  le  2  juin  1GS0  Anne-Lonise-Fran- 
çoise  Laugeois  d'Imrercourt,  tille  de  Jacques,  secrétaire 
du  Roi,  el  de  Françoise  Gosseau.  Sa  veuve  se  remaria  a 
Anne-Hilarion  de  Costantin,  C*  de  Tourville,  vice- 
amiral  de  France,  et  rendit  en  1696,  pour  la  terre  de 
Villars,    un    aveu  à    Civray,    au   nom    de  ses    enfants 


mineurs,  qui  étaient  :  1'  Jean-Baptiste,  qui  suit  ; 
2'  Marie-Louise,  qui  épousa  le  17  juil.  1704  ou  1707 
Auguste  Poussant  C"  du  Vigean.  Elle  décéda  le  12  juil. 
1718,  et  ses  enfants  héritèrent  du  marquisat  d'Airvau 
11.  —  Darrot  (Jean-Baptiste),  Chev.,  M1'  de  la 
Poupelinière  et  d'Airvau,  recevait  en  celte  dernière 
qualité  un  aveu  le  14  sept.  1697.  Le  29  mai  1736,  il 
vendit  sa  terre  de  Chambes  en  Angoumois  ou  s'  des 
Fontenelles.  Marié  lo  22  mai  1730  a  Marie-Anne-Lau- 
rence Messageot,  il  moût  ut  sans  postérité,  le  2  sept. 
1740,  et  ses  neveux  héritèrent  de  ses  biens.  Il  avait  été 
officier  dans  le  régiment  du  Roi.  (Dossiers  bleus,  232.) 

§  II,  —  Branche  de  la  Haye. 

8.  —  Darrot  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  llaye- 
Poupelinière,  fils  puîné  de  Charles  et  de  Marie  Bodct 
(  7"  deg.,  §  I),  a  été  placé  par  erreur  dans  la  branche 
de  la  Boutrochère  (dans  lai"  édition  et  dans  le  tableau 
des  Arch.  de  la  Barre,  I,  33).  Il  était  mineur  le  7  mai 
1620,  suivant  accord  fait  avec  son  frère  aîné.  (La  Banc, 
I,  65.)  Marié  vers  1630  k  Catherine  de  la  Cour  (que 
l'on  croit  fille  de  Bcné,  sgr  de  la  Chamhaiidière,  et  de 
Jeanne  Auberry  ?  ,  il  en  eut  :  1*  Catherine,  mariée 
d'abord  k  René  Polluer,  Ec,  sgr  des  Granges  (Bus- 
seau,  D.-S.),  puis  le  12  fév.  1665,  il  François  de  la 
Voyrie,  Ec,  sgr  du  Buignon;  2"  René-Jacques,  qui 
suit  ;  3°  Thérèse-Charlotte,  4°  Claude,  qui  assista 
au  2"  mariage  do  sa  sœur  Catherine  en  1665  ;  5*  Renée- 
Justine,  D8  de  la  Touche,  présente  au  même  mariage 
en  166a;  6"  Marie-Madeleine,  qui  fut  marraine  do 
René  de  la  Voyrie  le  15  juil.  1668,  et  qui  épousa  le  19 
août  1673  René  Darrot,  Ec,  sgr  de  la  Boutrochère 
(g  III,  deg.  9).  Les  5  derniers  enfants  étaient  sous  la 
tutelle  de  leur  oncle  Claude  Darrot,  Chev.,  sgr  de  la 
Poupelinière,  lo  2a  mars  1665.  (La  Barre,  1,  43.) 

9.  —  Darrot  (René-Jacques),  Chev.,  sgr  de  la 
Haye-Poupelinière,  la  Touche-Paris  i,ScilIé,  D  -S.),  fut 
maintenu  noble  par  Barentin  le  22  sept.  1667,  en  1700 
par  Maupeou,  elle  5  sept.  1715  par  M.  de Richehourg ; 
lui  et  sa  femme  firent  inscrire  leur  blason  à  Fontenay  en 
1698.  Marié  vers  1680  à  Madeleine  d'Aitz,  veuve  de 
Antoine  Malineau,  Ec.,sgrde  la  Brossardière,  il  en  eut  : 
i°  Marie-Catherine,  mariée  vers  1700  à  Jean-François 
Goguet,  Ec,  sgr  de  la  Brosse;  2°  Madeleine,  qui 
épousa  le  20  mai  1726,  à  Scillé,  François-Abel  Camus, 
Chev.,  sgr  de  Villefort.  (Carrés  d'Hozier,  148,  p.  183.) 

§  III.  —  Branche  de  la  BOUTROCHÈRE. 

6.  —  Darrot  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Boutrochère 
(Azay-sur-Thouet,  D.-S.),  fils  puîné  de  Michel,  et  de 
Madeleine  Béchillon  (&"  deg.,  §  I),  servait  comme  homme 
d'armes  dans  la  compagnie  du  sr  de  Batresse,  cham- 
bellan du  Roi,  le  6  oct.  1567,  sous  le  nom  de  Boup  - 
linier  (Poupelinière).  (La  Barre,  1,  67.)  U  fil  divers 
échanges  à  la  Boutrochère  le  21  sept.  1571  et  le  16 
fév.  1575,  et  décéda  avant  1585. 

Il  avait  épousé  le  11  avril  1569  (Benoist  et  Caillaud, 
not.)  (la  maintenue  de  noblesse  de  Richebourg  et  le 
Nouveau  d'Hozier,  tome  CXIV,  disent  1579)  Marie 
Thkbonneau,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Tra- 
verserie,  et  de  Rohinette  de  la  Boucherie,  qui  agissait 
comme  sa  veuve  le  31  oct.  1594.  Ses  enfants  furent  : 
1"  Léon,  qui  suit;  2°  René,  qui  n'est  pas  cité  dans 
l'acte  de  1594. 

-,.  —  Darrot  (Léon),  Ec,  sgr  de  la  Boutrochère, 

était  en    1585  sous   la   curatelle  de  Reué  Darrot,    Ec, 

'    sgr  de  la  Poupelinière,  son  oncle.  Le  24  avril  1591,  il  fil 


30 


DARROT 


rendre  aveu,  en  son  nom,  à  Pierre  Gabriau,  sgr  da 
Riparfonds,  a  cause  de  son  fief  de  la  Garrelière.  Reconnu 
noble  le  23janv.  1599,  il  servait  comme  homme  d'armes 
île  la  compagnie  du  duc  de  Montpensier  en  1606,  et 
reçut  le  23  mars  1619  une  commission  de  capitaine 
dans  le  régiment  du  Ghastelier-Barlot.  Il  décéda  le  12 
oct.  1625.  Marié  le  17  nov  1611  (Thoumazeau  et  Joul- 
lïault,  not.  à  Châleauneuf)  à  Renée  des  Francs,  fille  rie 
l'eu  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Bretonnière,  et  de  Marie  rie 
Tusseau,  il  eut  René,  qui  suit. 

8.  —  Darrot  (René  I"),  Ec  ,  sgr  de  la  Boutro- 
chère, dit  fils  unique  dans  son  contrat  de  ma- 
riage, fut  seul  mis  en  curatelle,  en  1632  (Arcli.  la 
Barre,  I,  55  et  65)  cl  fut  continué  dans  sa  noblesse 
par  Barenlin  le  3  sept.  1667.  I.e  30  mai  1634,  étant 
mineur,  il  fil  rendre  hommage  rie  la  borderie  de  la 
Contenlinière  au  sgr  d'Azay,  par  son  tuteur  Claude 
Darrot,  sgr  de  la  Poupelinièrc.  Pendant  la  Fronde,  il 
fut  nommé  capitaine  le  16  mars  1649  par  les  Princes  et 
mourut  le  15  avril  1652.  Marié  le  10  fév.  1638  (Gauthier 
et  Roy,  not.  à  Parthenay)  à  Jacqueline  Garnier,  fille 
rie  Pierre,  Ec.,  sgr  de  Fénery,  Vieux-Viré,  etc.,  et  de 
l'eu  Susanne  Gouffier  ou  Goussicr  (qui  se  remaria  en 
1653  à  Jacques  de  Vieux,  Chev.,  sgr  de  Monguimier),  il 
en  eut  :  1°  René,  qui  suit;  2°  MAnoiiEniTE,  née  le 
2i  fév.  1639,  mariée  d'abord  a  René-Louis  Richier, 
E  •.,  sgr  de  la  Faye,  puis  à  Pierre  Le  Tourneur,  Chev., 
sgr  de  Biars  ;  3*  Louise-Hëlènu,  née  en  1616,  mariée 
le  7  sept.  16S8  a  René  Bonnin,  Ec.,  sgr  de  Nezay,  fut 
inhumée  le  30  déc.  1692;  4*  Marie-Jacqcette,  mariée 
le  29  juil.  16S6  à  René  Bonnin,  Ec,  sgr  du  Plessis- 
A;se,  frère  du  précédent;  5°  Jean-Léon,  6°  Pierre, 
qui  furent  tous  mis  en  1656  sous  la  curatelle  de  Claude 
Darrot,  Chev.,  sgr  de  la  Poupelinièrc 

9.  —  Darrot  (René  II),  Ec,  sgr  rie  la  Bontro- 
chère,  rendit  aveu  du  fief  des  Amandiers  (p'"  S'-Par- 
rioux,  D.-S.)  au  sgr  de  Câline,  le  3  juil.  1655.  Il  épousa 
|o  19  août  1673  (Vincenaud,  not.  à  Sccondigny),  avec 
dispense  du  4e  degré  de  parenté  accordée  le  16  août 
1673,  Marie-Madeleine  Darrot,  sa  cousine,  fille  de  Jac- 
ques, Ec,  sgr  de  la  Haye,  et  de  Catherine  de  la  Cour 
(S-  deg.,  §  11),  et  mourut  en  mars  1637,  ayant  eu  : 
Ie  Jacques-Claude,  qui  suit;  2"  René,  Ec,  cornette  de 
dragons  du  régiment  de  Belle-lsle,  qui  testa  le  27  sept. 
1708  en  faveur  de  son  frère  aîné  et  de  sa  soeur;  3°  Ma- 
iue-Anne-Jacquette,  née  en  1676,  donataire  rie  son 
frère  René  en  1708,  épousa  le  25  mars  1711  Jacques  de 
Vasselol,  M"  d'Annemarie,  et  décéda  le  H  janv.  1739 
à  Jazeueuil  (Vien.);  4°  Madeleine,  religieuse  à  S"- 
Croix  de  Poitiers  dès  le  9  fév.  1697,  date  du  testament 
de  sa  mère  qui  la  désigne  sans  faire  connaître  son  pré- 
nom. 

10.  —  Darrot  (Jacques-Claude),  Chev.,  sgr  de  la 
Boutrochère,  de  la  Pelitière  et  d'Azay-sur-Thouel,  servit 
eu  1703  au  ban  des  nobles  du  Poitou  dans  le  2°  esca- 
dron. Le  15  déc.  1713,  il  rendit  hommage,  à  Secon- 
riigny,  des  terres  de  la  Pelitière  et  de  la  Michelièrc 
(ps"  rie  Secondigny),  fut  maintenu  noble  par  M.  de 
Kichebourg  le  30  mars  1715,  et  mourut  le  8  mai  1741 . 
Il  atait  épousé  le  6  déc.  1697  (Pallu,  not.  de  la  B»ie 
île  S'-Loup)  Louise-Gabrielle  de  Tusseau,  fille  de  Henri, 
Chev.,  sgr  de  Maisoutiers,  etc.,  et  de  Elisabeth-Marie 
Itobert,  dont  il  eut.  Joseph-Charles-Jacquks,  qui  suit 
(dit  fils  uuique  dans  un  acte  du  7  nov.  1741).  (La 
Barre,  I,  47.) 

11.  —  Darrot  (Joseph-Charles-Jaeques),  Chev., 
sgr  de  la  Boutrochère,  de  la  Petitière  et  de  Chézelles 
(en  Touraine),  baptisé  à  S'-Hilairo  d'Azay-sur-Thouct 
le  14  juil.  1705,  fut   maintenu  uoble  avec  son  père  le 


DARROT 

30  mars  1715.  11  eut  en  1749  la  terre  de  Chézelles, 
provenant  de  N...de  Tusseau,  parente  de  sa  mère,  rendit 
aveu  à  Secondigny  le  17  juin  1755  pour  les  sgrics  rie 
la  Pelitière  et  de  la  Michelière,  et  mourut  le  10  déc. 
1772  ou  le  9  janv.  1773.  Il  avait  épousé  le  22  mai  1734 
(Billion  et  Tuffoireau,  not.  a  Parthenay)  Marguerite- 
Louise-Elisabeth  Leoier  de  i.a  Sauvagère,  fille  de 
Pierre-Louis,  Chev.,  sgr  de  la  Sauvagère,  la  Barre,  etc., 
et  de  Elisabeth  lluignon,  dont  il  eul  :  1°  Marie-Rose, 
née  le  1S  janv.  1737,  morte  jeune;  2"  Joseph-Chari.es- 
Jacques,  Chev.,  sgr  de  la  Boutrochère,  la  Barre,  né  le 
25  nov.  1738,  servit  comme  garde-marine  a  Rochefort, 
et  obtint  du  Roi,  le  25  fév.  1782,  la  permission  de  se 
retirer  dans  ses  foyers.  Il  mourut  sans  alliance  en  son 
château  de  la  Barre,  le  25  nov.  1805;  3*  Marie,  dit  le 
C"  Darrot,  né  le  8  déc.  1739,  fui  baptisé  le  10  a  S1»- 
Croix  de  Parthenay.  Entré  comme  volontaire  dans  le 
régiment  d'Orléans  Iufantcrie  le  10  avril  1762,  il  fut 
nommé  enseigne  dans  ce  corps  le  23  mai  1762.  Réformé 
à  la  paix  en  1763,  il  devint  lieutenant  de  la  C,e  de  Lcs- 
trade,  dans  le  régiment  des  recrues  de  la  Généralité  de 
Poitiers.  Après  avoir  été  réformé  de  nouveau  en  1767,  il 
fut  successivement  sous-lieutenant  dans  le  régiment 
Royal-Dragons  (1773),  capitaine  au  régiment  Custines- 
Dragons  (24  mai  1778),  capitaine  commandant  dans  le 
celui  de  Montmorency-Dragons  (12  mai  1784).  Il  passa 
dans  le  régiment  de  chasseurs  des  Evèchés,  comme 
chef  d'escadrons,  et  fut  nommé  Chev.  de  Sl-Louis  le  26 
oct.  17SS.  Ayant  émigré  en  Allemagne  en  1791,  il  reçut 
à  Munich  le  brevet  d'une  pension  de  900  1.,  rejoignit 
en  1792  l'armée  de  Conrié  et  y  servit  dans  la  cavalerie 
noble  jusqu'en  1794.  Il  passa  ensuite  comme  capitaine 
dans  le  régiment  noble  des  chasseurs  de  Noinville,  dans 
lequel  il  fit  les  campagnes  de  1795-1796-1797;  fut 
ensuite  dans  les  dragons  d'Enghien,  et  au  licenciement 
se  trouvait  au  dépôt  de  l'armée.  Blessé  grièvement  lo  6 
sept.  1796  de  quatre  coups  de  sabre  à  la  tète,  il  ublint 
le  5  janv.  1797  une  commission  de  lieutenant-colonel. 
Rentré  en  France,  il  partagea  le  7  juin  1806  (Geoffroy, 
not.  à  Poitiers)  avec  René  Marie  et  Marie-Renée-Elisa- 
beth, ses  frère  et  soeur,  la  succession  de  leur  frère  Joseph- 
Charles-Jacques,  fut  nommé  en  1808  chef  de  bataillon 
dans  la  garde  nationale  de  Parthenay,  et  mourut  sans 
alliance  le  14  juin  1.S34;  4"  Julie-Catherine,  née  à 
Azay  le  18  août  1741,  et  reçue  à  Sl-Cyr,  sur  preuves 
failes  devant  d'Hozier  le  14  août  1753,  épousa  le  9  mors 
1766  Antoine  de  Ricouart,  C"  d'Hémuville,  lieutenant- 
général  des  armées  du  Roi.  Par  lettres  patentes  du  25 
fév.  1780,  enregistrées  le  14  mai  1782.  elle  prit  du  Roi. 
à  titre  d'engagiste,  le  comté  de  Secondigny,  et  mourut  le 
25  mars  1797;  5-  René- Marie,  V>"  Darrot  de  la  Barre, 
naquit  le  7  fév.  1749  et  fut  baptisé  a  S"-Croix  de  Par- 
thenay le  27  sept.  1751.  Lieutenant  à  la  légion  de  l'Ile- 
de-France,  il  élait  en  1780  aide-maréchal-général  en 
chef  des  logis  à  S'-Domingue  et  colonel  en  second  des 
volontaires  étrangers  de  la  marine.  Après  avoir  émigré, 
il  revint  en  France  en  l'an  X  et  fut  nommé  à  la  Restau- 
ration maréchal  rie  camp  et  Chev,  de  Sl-Louis.  Il  fit  son 
testament  le  10  janv.  1821,  et  mourut  peu  de  jours  après, 
laissant  sa  propriété  de  la  Barre  a  son  filleul  Marie-René 
Chastenct  rie  Puységur;  6°  Marie-Renée-Elisabeth 
épousa  pendaut  la  Terreur  Jacques  Bazille,  et  partagea 
avec  ses  frères  Marie  et  René-Marie  la  succession  de 
leur  autre  frère  Joseph-Charles-Jaeques,  le  7  juin  1806. 
Elle  est  décédée  à  Poiliers  le  22  mars  1813. 

§  IV.  —  Rranche  de  la  Fromesttimière. 

4.  —  Diu'i'ol  (Guillaume),  Ec  ,  sgr  de  Boisriane, 
fils  puîné  de  Michel,  et  rie  Gillette  Texier,  sa  seconde 


DlltlIOO 


■sr 


Femme  (3"  deg.,  §  1"),  partagea  le  20  nov.  1500  avec 
son  frère  la  succession  de  leur  père.  Il  épousa  en  1493 
Marie,  alias  Jeanne  Movsks  (dont  on  trouve  le  nom 
mal  écril  Moisant),  cl  en  eut;  l"  René,  qui  suit;  2"  ('.»• 
THBRINB,  qui  était  avant  le  20  mus  1553  épouse  de 
Pierre  de  Rechignevoisin,  Ec,  sgr  de  Guron,  date  d'un 
accord  entre  eux  et  René  Darrot,  Ec  ,  sr  de  lioisdane. 

a.  — Darrot  (René),  Ec.,  sgr  de  Boisdane,  sou- 
:nt  un  procès  avec  Michel    Darrot,  sgr  de  la  Poupeli- 

ni&re,  son  cousin,  au  sujet  du  partage  fait  on  1500 
avec  son  père.  Le  15  o<-t.  1563,  il  rendit  hommage,  au 
duché  de  Thouars,  du  tief  de  Chenues,  \i"°  do  ilonbrun, 
ii  cause  de  Marie  Estivalle,  sa  femme,  qu'il  avait 
épousée  vers  1518,  et  dont  il  eut  Gabriel,  qui  suit. 

6.  -Darrot  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  la  Froinen- 
liuièreel  de  Boisdane,  rendit  lo  même  aveu  a  Thouars; 
il  est  rappelé  dans  un  acte  du  14  fév.  1598  avec  la 
qualité  de  Chev.  do  l'ordre  du  Roi.  Il  épousa  :  1"  en 
1563  Louise  de  Crunes,  puis  2°  eu  1576  Perrelto 
Chabot,  veuve  de  Jacques  Aubert,  sgr  de  la  Norman- 
delière,  et  fille  de  Artus,  Ec,  sgr  de  la  Chahoterie,  et 
de  Catherine  Fagueliu,  et  eut  du  premier  lit:  1°  Chaules. 
qui  suit  ;  2"  Gilbert,  rapporté  §  V  ;  3°  Gabrieli.e, 
mariée  le  6  janv.  1518  à  Jean  Aubert,  Ec.,  sgr  de  la 
Normandelière. 

7.  —  Darrot  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Fromen- 
tiniére,  Frénaye,  épousa  vers  1580  Elisabeth  Acbert, 
lillc  de  feu  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Normandelière,  el 
de  Perrelte  Chabot,  seconde  femme  de  son  père.  Lui- 
même  étant  décédé,  sa  veuve  se  remaria  à  Jacob  de 
Crunes,  Ec.  Il  avait  un  fils,  Gabriel,  qui  suit. 

S.  —  Darrot  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  la  Fromen- 
tinière,  était  en  1596  sous  la  curatelle  de  Gilbert 
Darrot,  son  oncle,  11  épousa  en  1605  Charlotte  des 
Nouhks,  fille  de  Hercule,  Ec,  sgr  du  Pally,  et  de 
Hélène  de  Thorigny,  dont  il  eut:  1°  Hélène,  mariée  en 
1633  a  son  cousin  germain  Gilbert  Darrot,  Ec,  sgr  de 
l'Huilière  (8e  deg.,  §  V);  2"  Charlotte,  qui  en  I6S6 
était  veuve  de  Guy  de  la  Ramée,  Ec;  3»  Gabbielle. 
religieuse  au  monastère  de  Cerisiers,  près  Bournezeau 
en  Bas-Poitou,  à  la  même  époque. 

§  V.  —  Bbanche  de  l'Huilière. 

7.  —  Darrot  (Gilbert  I"),  Ec,  sgr  de  l'Huilière 
ou  l'Ullière  (Chavagnes-en-Paillers,  Vendée),  fils  puîné 
de  Gabriel,  et  de  Louise  de  Crunes  (6*  deg.,  §  IV), 
fut  tué  le  15  mai  1605  ou  1607  par  M.  de  Marbenf, 
sr  de  la  Jaminière.  (Emulation  Vendée,  1S76,  119.) 
Par  erreur,  dans  la  1"  édition  on  l'a  dit  Chev .  de 
l'ordre  du  Roi  et  capitaine  de  100  hommes  d'armes  de 
ses  ordonnances.  Il  épousa  le  17  fév.  1598  Céleste 
Bruneau  (cont.  Moreau,  not.),  fille  de  Charles,  Ec,  sgr 
de  la  Rabastellière,  et  de  Renée  de  la  Hothe,  qui  se 
remaria  plus  tard  b  Charles  de  la  Haye,  Chev.  de 
l'ordre  du  Roi,  sgr  du  Chastellier-Montbault.  Il  avait 
eu  de  son  mariage  :  1*  Gilbert,  qui  suit  ;  2°  Bon- 
nette, baptisée  le  19  oct.  1603  et  mariée  à  René  de  la 
Haye,  Chev.,  sgr  du  Chastellier-Mon'.bault  ;  3°  Hélène, 
était  le  4  sept.  1660  en  procès  avec  Jacques  Robineau, 
Chev.,  sgr  de  la  Vergne-S'-Martin,  procès  qui  avait  été 
commencé  par  sa  mère  Céleste  Bruneau. 

8.  —  Darrot  (Gilbert  II),  Ec,  sgr  de  l'Hui- 
lière, épousa  le  9  mai  1633  sa  cousine  germaine 
Hélène  Darrot  (Moreau,  not.),  fille  de  Gabriel,  sgr  de 
la  Fromentinière,  et  de  Charlotte  des  Noubes  (8*  deg., 
§  IV),  dont  il  eut  :  1"  Charles,  qui  suit  ;  2"  Gabriel, 
tige  du  rameau  de  la  Chahoterie,  g  VI  ;    3*  autre    Ga- 


IUltl'IGA^AlIVE 


31 


briel,  reçu  Chev,  de  l'ordre    do  S'-Jean-de-Jérusalem 

le  14  nov.  1653. 

9.  —  Darrot  (Charles),  Ec,  sgr  de  l'Huilière, 
demeurant  p"'  de  S'-Sulpice,   éleet.  de    Mauléon,   fut 

confirmé  dans  sa  noblesse  par  M.  de  Banni  in  le 
2i  sept.  1667.  Il  servit  dans  la  3»  brigade  réunie  a  la 
ChàTaigneraye,  lors  de  la  convocation  des  nobles  du 
Poitou  en  1689.  Marié  d'abord  (d'après  les  Arch.  delà 
Barre)  a  Marie  de  Meulles,  puis  le  23  nov.  1656  (Pas- 
sai I.  not.)  a  Françoise-Marie-Angélique  Gabriao,  fille 
de  !S..  ,  sgr  de  Riparfonds,  il  eut  do  celle-ci  :  1°  Char- 
LES-FilANÇOIS,  qui  suil  ;  ï'  l.i  us,  baptisé  a  Sl-Cybard  de 
Poitiers  le  24  fév.  1663,  et  inhumé  dans  l'église  S'-Michel 
le  29  avril  1674.  Le  Nouveau  d'Hozier,  t.  CX1V,  dit  au 
contraire  que  Charles  se  maria  d'abord  le  23  nov.  1656 
à  Frangoise-Marie-Angélique  Gahriau,  dont  il  était  veuf 
le  8  fév.  16S2,  el  qu'il  était  remarié  a  cette  époque  à 
Marie  de  Meulles,  qui  lui  donna  Charlotte-Catherine, 
mariée  lo  8  fév.  1682  a  Joseph-Louis  Roaliu,  sgr  de 
Roisnerbert,  et  Angéliuue,  vivante  il  eolte  époque.  Celte 
mention  est  exacio,  car  nous  avons  trouvé  aux  pièces 
originales  un  faclum  où  Marie  de  Meulles  est  citée 
comme  vivante  en  1691. 

10.  —  Darrot  (Charles-François),  Ec,  sgr  de 
l'Huilière,  né  le  7  fév.  1659,  fut  baptisé  à  S«-Cybard  de 
Poitiers  le  4  nov.  1670,  et  épousa  il  Château- Guibert 
(Bellenoue,  Vendée),  le  3  mars  1699,  Aune-Hyacinthe 
de  BoisjounDAiN,  fille  de  feu  René,  Chev.,  sgr  dudit 
lieu,  et  de  Madeleine  Beufvier.  11  fut  maintenu  noble 
par  Quentin  de  Richebourg  le  30  mars  1715,  et  eut 
pour  fils  unique  Charles-Séraphin,  qui  suit, 

11.—  Darrot  (Charles-Séraphin),  Ec,  sgr  de 
l'Huilière  et  du  Cerisier,  et  a  cause  de  sa  mère  sgr  de 
Cliarin,  la  Basse-Goroniiière,  épousa  d'abord  en  1705 
Marie,  alias  Françoise-Brigitte  Charbonneau  ;  puis  le 
31  juin  1760,  iMarie-Calherine-Agathe  de  Hilleuin,  fille 
de  Jean-Baptiste-Laurent,  Ec,  sgr  de  Boistissandeau, 
et  de  Marie-Agathe  Bourret,  et  mourut  sans  postérité 
le  21  nov.  1767. 

§  VI.  —  Branche  de  la  Chaboteuie. 

9.  —  Darrot  ^Gabriel),  Ec,  sgr  de  la  Chaho- 
terie, fils  puîné  de  Gilbert,  sgr  de  l'Huilière,  et  de 
Hélène  Darrot  (8°  deg  ,  §  V),  épousa  vers  1651  Ga- 
brielle  Constant.  De  ce  mariage  vinrent:  1°  Chaules- 
Gabriel,  qui  suit;  2°  Gabrielle,  mariée  eu  1711  a 
Jacques  Jousson,  Ec.  ;  3°  Céleste,  mariée  en  1710,  à 
l'Hebergement-Ydreau,  à  N...  des  Essarts,  garde  des 
Tabacs  en  1710  (originaire  de  Normandie). 

10.  —  Darrot  (Charles-Gabriel),  Ec,  sgr  de  la 
Chahoterie,  marié  eu  1708  a  Louise-Hélène  Thomasset, 
décéda  sans  postérité. 

DARTIGANAUVE  ou  D'ARTIGA- 

NOUE?-  Famille  protestante,  probablement  origi- 
naire du  Béarn,  établie  à  la  Bochelle  au  xvn»  siècle, 
dont  une  branche  habita  le  Châtelleraudais.  (C'est  peut- 
être  la  même  famille  que  les  d'Artiguenave.) 

Dartiganoue  (Jean),  Ec,  sgr  de  Beauregard, 
épousa  vers  1635,  à  la  Rochelle,  Marie  BERNON,  fille  de 
Benjamin,  sgr  de  Lisleau,  et  de  Marie  Guillemin. 

Dartiganoue  (Catherine)  était  avant  le 
2  nov.  1661  épouse  de  Philippe  Maigret,  Ec,  sgr  de 
Chandoleut.  (Reg.  d'Availles.) 

1.  —  Dartiganauve  (François),  Ec,  sgr  de 
Si- Léger  et  de  l'Epinetle  (S'-Gervais,  Vien.),  marié  h  Ca- 
therine Barbotin  (famille  du  Mirebalais),  cul  pour  Ris  : 


32 


DA88IER 


2. —  Dartlgananve  (Jacques),  Ec,  sgr  de 
l'Epinette,  demeurant  à  S'-Genest-d'Ambières  eu  Châ- 
telleraudais,  décéda  le  18  féï.  1672,  âgé  de  40  ans.  Il 
épousa  :  1°  le  20  avril  1661,  Esther  niî  Rozier,  fille  de 
Marc,  Ec,  sgr  du  Cros  (Eguson,  Marche),  et  de  Renée 
de  Nouveau  (Arch.  Vieil.  E2  250)  ;  2°  à  la  Rochelle,  le 
25  mai  1670,  Sara  Delaronde,  veuve  de  Pierre  Du- 
querry.  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  Madeleine  qui  fut 
mise  en  tutelle  en  1672  entre  les  mains  de  Marguerite 
de  Rozier,  sa  tante  ;  du  2°  :  Jacques,  baptisé  au  temple 
de  la  Rochelle  le  14  août  1671. 

DARTOI8.  —  Famille  qui  habitait  Loudun  au 
xvn'  siècle.  ^ 

UartuU  (Charles),  Ec,  marié  à  'l'omette 
Dobson  ?  en  eut  Jacob,  né  à  Loudun  le  23  mars  1627. 

illeg.) 

Dartois  (James),  ministre  protestant  a  Foussais, 
près  Fontenay-le-Comte,  en  1637-45,  présenta  au 
synode  de  Charenton,  en  1645,  le  manuscrit  d'un 
ouvrage  qu  il  avait  composé  pour  concilier  ensemble 
plusieurs  passages  difficiles  de  la  Bible.  (Lièvre.) 

DA.SSA.Y,  plutôt  DASSAY.  —  Famille 
des  environs  d'Airvau. 

Dassay  (Guillaume),  Ec  ,  fut  témoin  le  16  mai 
1372  du  mariage  de  Charles  David.  Ec,  avec  lsabeau 
Légier.  (Arch.  la  Barre.) 

DA88IBR  ou  DA8SIER.  —  Famille 
noble  et  d'origine  chevaleresque,  établie  depuis  plusieurs 
siècles  au  pays  de  Confolens  (qui  faisait  partie  du 
Poitou).  Elle  posséda,  dès  le  xvi'  siècle,  le  fief  des 
Brosses  (S'-Maurice-des-Lions,  Char.),  et  a  fourni 
plusieurs  officiers  aux  armées,  entre  autres  cinq  frères 
servant  simultanément  a  la  fin  du  XVII"  siècle.  Celte 
famille  subsiste  actuellement  en  Angoumois,  représentée 
par  le  M"  des  Brosses.  Les  noies  qui  suivent  sont 
extraites  en  partie  du  travail  de  d'Hozier  (Pièces  orig., 
t.  977),  du  travail  de  l'abbé  Trieoire  sur  le  château 
d'Ardenne,  du  Nobiliaire  du  Limousin,  etc.,  etc.,  et  des 
noies  fournies  par  le  M"  des  Brosses. 

Blason  :  d'or  à  3  bandes  de  gueules. 
—  Devise  :  Bonne  trempe  et  sans 
rouille.  —  Dans  le  Nob.  du  Limousin, 
d'après  la  maintenue  de  1667,  on  dit  : 
burelé  d'argent  et  de  gueules,  l'argent 
chargé  de  neuf  merlettes  posées  3,  3,  2 
et  1.  (Ce  blason  parait  êlre  celui  de  la 
famille  Chauvet,  modifié  pour  les  couleurs.) 

Dassier  (Françoise)  épousa  Pierre  Barbariu, 
sgr  de  la  Breuille,  vers  1520.  (Gén.  Regnault.) 

Dassier  (Léonard),  Ec,  sgr  de  la  Nouède,  fils 
de  N...,  et  de  Martine  Faïard,  épousa  le  31  mai  1556 
Bonaventure  de  Tisseuil,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de 
la  Nouède,  et  de  Marguerite  de  la  Trémoïllc,  dont  il 
eut  au  moins  Mabguebite,  née  le  6  mars  1578.  (Nouv. 
d'Hozier.) 

Dassier  (Olivier),  Ec,  sgr  de  Pressac  ï  eut 
pour  fille  Anne,  qui  épousa  le  29  sept.  1602  (Raynaud 
et  Bouldaud,  not.  à  Rochechouart)  Louis  Regnaud, 
Ec  ,  sgi  de  lu  Fayolle.  (Gén.   Regnaud.) 

Dassier  (Marie),  épouse  de  Jean  de  Lassât, 
Ec,  sgr  de  Langelassie,  fut  marraine  a  Bussière  Boliv- 
ie 27  mars  1704.  (Reg.) 

Dassier  des  Brosses  (Marie)  épousa, 
vers  1720,  Jacques  Barbarin,  Ec,  sgr  de  la  Borderie. 
(Gén.  Barbarin.) 


DA6SIER 

Branche  des  Brosses. 

1.  —  Dassier  (Guillaume),  vivant  vers  l'an  1330 
et  mort  avant  le  23  avril  1398,  eut  pour  enfants  de 
Catherine  de  Maillac  :  1*  Aimery,  qui  suit  ;  2°  Hélie, 
chanoine  de  Tours  et  d'Agde,  ainsi  qualifié  dans  une 
donation  de  plusieurs  biens  que  lui  fit  le  6  déc.  1406 
Simon  Brugier,  habitant  de  S'-Junien,  diocèse  de  Li- 
moges. 

2.  —  Dassler  (Aimery),  damoiseau  ou  Ec,  sgr 
de  la  Courterie  (Brigueil-l'Ainé,  Char.),  reçut  le  12  juil. 
1397  de  Jourdain  de  Montcocul  (de  Monleculll)  l'accen- 
sement  du  Mas  de  Orlo,  situé  dans  la  paroisse  de  Chirac, 
dont  Miles  de  Thouars,  sgr  de  Pouzauges  et  de  Cliaba- 
nais,  lui  donna  investiture  en  lui  faisant  remise  des 
ventes  et  honneurs  qui  lui  appartenaient  pour  cet 
acquêt,  le  15  du  même  mois.  Par  une  sentence  du 
sénéchal  de  Confolens  du  8  nov.  1401,  on  voit  qu'Ai- 
inery  avait  été  en  Lombardie  et  qu'il  en  était  revenu  en 
1392.  Il  ne  vivait  plus  en  1439.  On  trouve  un  hommage 
fait  le  17  oct.  1432  par  Mérigot  Dassier  au  sgr  de  Con- 
folens. Il  avait  épousé  avant  le  23  fév.  1398  Marguerite 
de  Prunh  (allas  Prung),  fille  de  Guillaume,  damoi- 
seau, dont  il  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  et  d'après  le 
Nob.  du  Limousin,  2"  autre  Pierre,  qualifié  noble 
maître,  bachelier  In  ulroqut  jure. 

3.  —  Dassier  (Pierre),  damoiseau,  sgr  de  la 
Courterie  et  de  Chassac,  qu'il  acquit  par  acte  du  27 
août  1481,  rendit  hommage  les  13  et  19  août  1446  à 
Jean  de  Vendôme,  Chev.,  vidame  de  Chartres,  sgr  de 
Chabanais,  pour  plusieurs  fiefs  p"°  de  Grenart.  Il  fit 
aveu  à  Jean  de  Chabanais,  damoiseau,  sgr  de  la  Mi- 
rande,  pour  d'autres  domaines  dans  le  bourg  de  Grenart. 
Il  vivait  encore  le  3  juil  1488,  date  d'un  hommage  qu'il 
rendait  de  nouveau  à  Jacques  de  Veudôme,  sgr  de  Cha- 
banais. Il  épousa  le  3  janv.  1444  (n.  style)  Marie  Aymehy, 
fille  de  Seguin,  damoiseau,  dont  il  eut  :  1°  Louis, 
Ec,  donna,  le  24  avril  1467,  investiture  à  Jean  de  la 
Charlonie  du  pré  Chapdosleau  à  Grenart;  2°  Jean,  qui 
suit  ;  3*  Jeanne,  mariée  le  20  déc.  1478  k  Louis 
Hélies,  Ec,  sgr  du  Treuil,  dem'  à  Rulfcc  ;  4°  Anne, 
qui  épousa,  peu  avant  le  31  oct.  1496,  Jean  Chamhon, 
sgr  de  Lage. 

4.  —  Dassier  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Courterie 
et  de  Chassac,  maître  d'hôtel  de  Jeanne  de  Brézé, 
D*  de  Chabanais,  fut  nommé  capitaine  des  ville  et 
château  de  Brochessac  (Brissac),  par  provisions  du 
14  nov.  1483.  II  épousa,  peu  après  le  13  juin  i486, 
Philippe  Blanc,  fille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  de  Sauzel, 
S'-Genez,  etc.,  de  laquelle  il  eut:  1°  Bertrand,  qui 
suit;  2*  François,  prêtre  et  prieur  de  Chambon- 
Sl6-Croix,  nommé  dans  le  contrat  de  mariage  de  Fa 
sœur  Jeanne.  Le  16  mars  1533,  il  fit  donation  de  tes 
biens  à  ses  neveux  et  k  sa  nièce,  cl  mourut  avant  le 
6  janv.  1562;  3°  Jeanne,  mariée  le  24  juil.  1519  a 
Jacques  Gulichicr,  sgr  de  Mailhac  (fief  situé  dans  la 
ville  de  Confolens),  et  décédée  avant  le  4  mai  153 J  ; 
4'  Anne,  épousa  le  28  juil.  1524  François  de  Chaslcnu- 
neuf,  Ec,  sgr  de  Bégoudières  ;  5" Jacquette,  mariée  à 
Jean  Singareau,  sgr  du  Theil,  et  décédée  avant  le  10 
avril  1537. 

5.  —  Dassier  (Bertrand),  Ec,  sgr  de  la  Cour- 
terie et  de  Chassac,  mort  avant  le  4  mai  1532,  était 
homme  d'armes  dans  la  compagnie  du  vidame  de 
Chartres,  lors  de  son  mariage  (27  avril  1524)  avec 
Marie  Singareau,  fille  de  Simon,  Ec,  sgr  de  S,e-Terre, 
et  de  Anne  de  Pressac.  Il  eul  pour  enfants  :  1°  Joseph, 
qui  suit;    2*  Jean,    né  en   1526,    décédé   avant  1532; 


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I>;\8HIRIt 


33 


3°  HoNAvENTunE,  néo  en  152S,  mariée  d'abord,  te 
19  fév.  1548,  à  Germain  Chauvet,  Ec,  sgr  de  Fré- 
daigns,   puis,  le   6  janv.  1362,  a   Louis  de  Ronziers, 

sgr  de  Charonnao  ;  4'  Clément,  né  en  1530,  vivant 
encore  le  23  avril  1537. 

6. —  Dassier  (Joseph),  Ec.,  sgr  de  Chassac  et 
îles  Brosses,  du  chef  de  sa  femme  Charlotte  Chai  vt  r, 
tille  afiiéc  de  Maurice,  Chev.,  sgr  des  Brosses  et  de 
Frédaignc,  el  de  Madeleine  de  S'-Chamont,  qu'il  épousa 
le  dernier  fév.  1556,  servait  en  qualité  d'archer  de  la 
compagnie  d'ordonnance  du  connétable  de  Montmorency 
lorsqu'il  fut  fait  prisonnier  à  la  bataille  de  S'-Oueutin 
en  1557.  Le  19  août  de  la  même  année,  il  obtint  un 
passeport  de  Pierre  de  Mansfeld  pour  venir  en  Franco 
chercher  sa  rançon,  et  mourut  vers  1595.  De  son 
mariage  vinrent  :  1°  Germain,  mort  avant  le  23  août 
1596;  2*  Jean,  Ec.,  sgr  des  Brosses,  exempt  des 
gaules  du  corps  de  Henri  IV,  obtint  do  ce  prince,  le 
4  mars  1591,  des  lettres  de  commitlimus,  rendit 
hommage  à  Adrien  de  Moutlue.  prince  de  Chabanais, 
pour  les  choses  nobles  des  Brosses,  et  mourut  avant  le 
16  juil.  16)9  ;  3°  Philippe,  qui  suit  ;  4°  René,  Ec,  sgr 
de  Villechaize,  terre  qui  lui  échut  par  une  transaction 
faite  le  16  juil,  1619  avec  Philippe,  Estlier  et  Charlotte, 
ses  frère  et  sœurs.  Il  fit  son  testament  le  20  oct.  1625 
et  ne  vivait  plus  le  15  avril  1620  ;  5°  Hélie,  Ec,  mort 
avant  le  16  juil.  1619  ;  6°  Estiieii,  allas  Madeleine, 
mariée  le  5  fév.  1592  à  François  des  Ronziers,  Ec.,sgr 
des  Bouziers,  dont  elle  était  veuve  avant  le  16  juil. 
1619,  et  qui  vivait  encore  le  15  avril  1626;  7°  Su- 
sanne,  morte  avant  le  16  juil.  1619  ;  8'  Charlotte, 
mariée  le  7  juin  1623  &  Jean  Chauvet,  Ec,  sgr  de 
Villatte. 

7.  —  Dassier  (Philippe),  Ec,  sgr  des  Brosses 
et  de  Villechaize,  fut  convoqué  au  ban  d'Angoumois  en 
1636,  fit  son  testament  le  24  nov.  1641  et  mourut  le 
19  sept.  1642.  Il  avait  épousé  le  14  juil.  1619  Cathe- 
rine de  Lhocsme  (allas  Choume),  fille  de  Jean,  et  de 
Charlotte  de  Pons,  dont  il  eut  :  1*  Jean,  vivant  le 
3  mars  1629,  date  d'une  donation  que  lui  fit  Jean  de 
Lhousnie,  son  aïeul  maternel  et  parrain  ;  2°  Maurice, 
dont  on  ignore  la  destinée;  3°  François,  qui  suit: 
4°  Madeleine,  mariée  le  3  juin  1647  à  François  des 
Ronziers,  Ec,  sgr  du  Bus,  Lezignac  ;  5°  Marie, 
mariée  en  janv.  1666  a  Jeau  Plumant,  Ec,  sgr  d'Eseos- 
sas,  et  qui  partagea  avec  son  frère  François  le  11  déc. 
1669.  Elle  mourut  le  23  avril  1706,  âgée  de  69  ans  ; 
6°  Catherine,  reçue  le  28  nov.  1658,  novice  dans  le 
couveut  de  N.-D.  de  Longefont  (0.  de  Fontevrault),  où 
elle  fit  profession  le  18  juil.  1660.  Elle  fut  inhumée 
dans  ce  monastère  le  5  mars  1705. 

8.  —  Dassier  (François),  Chev.,  sgr  des  Brosses, 
Villechaize,  Charzac,  fut  maintenu  noble  par  d'Aguesseau 
le  23  déc.  1666. 11  avait  épousé  le  31  mars  165S  Margue- 
rite Goïmard,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Jalleys  et  du 
Bouchot,  et  de  Andrée  de  Chamborant,  et  mourut  avant 
le  27  avril  16SS.  II  avait  eu  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2^  Hélie, 
Ec,  sgr  de  Charzac,  exempt  des  gardes  du  corps  du 
Roi,  blessé  a  la  bataille  de  Fleurus  en  1690,  mourut 
de  ses  blessures  à  Tournay  ;  3°  François  dit  le  Chev. 
Dassier,  capitaine  d'une  compagnie  de  canonniers,  fut 
tué  en  montant  a  la  tranchée  du  siège  de  Barcelone  en 
1607  ;  4°  Jean,  Ec,  sgr  de  Charzac,  capitaine  au 
régiment  de  Bresse,  aussi  tué  au  siège  de  (huas  en 
1705  et  enterré  à  Crezcnais  en  Piémont;  5"  Joseph, 
Ec,  sgr  de  S'-Maurice,  décédé  aux  Brosses  et 
inhumé  à  S'-Maurice  ;  6*  Paul,  Ec,  sgr  de  Char- 
zac, Chev.  de  S'. Louis  et  capitaine  de  canonniers, 
entra  lo  22  juin    1688  dans   la  compagnie  des  genlils- 

Dictionn.  Hisroit.  et  Généal.  ues  Famillks 


hommes  de  Tournay,  fut  lieutenant  dans  le  régiment 
des  fusiliers  cl  capitaine  réformé  i  la  suite  du  rég1 
Royal-Artillerie.  A  la  bataille  de  Landau,  il  perdit  une 
jambe  et  mourut  de  ses  blessures  en  1737,  a  l'âge  de 
66  ans;  7°  François,  Ec,  sgr  de  Villetlc,  fut  sous- 
licutonant  au  rég1  de  C.russol,  lieutenant  dans  Royal- 
Artillerie  en  1697,  lieutenant  de  canonniers  en  1704 
et  enfin  capitaine  dans  le  Royal-Artillerie  en  1707.  Il 
fut  blessé  eu  1711  au  siège  de  Cardonne,  et  mourut 
de  ses  blessures  l'année  suivante  a  Caspé,  en  Aragon  ; 
8°  Andrée,  religieuse  de  l'Union-Chrétienne  à  Poitiers  ; 
9"  Françoise,  mariée  a  N...  Barbarin,  Ec,  sgr  des 
Chambons;  10"  Elisabeth,  épousa  Jean-Armand  d'Ou- 
treleau,  sgr  de  Moussay,  dont  elle  était  veuve  le  20 
juiu  1720. 

9.  —  Dassier  (Jean),  Chev.,  sgr  des  Brosses 
et  de  Charzac,  commandant  du  ban  et  arrière-ban  d'An- 
goumois, épousa  le  1™  fév.  1704  Marguerite  Begnaud 
(ailleurs  Renaud),  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Fondeville, 
et  de  Françoise  Faligon.  Il  fit  son  testament  le  31 
déc.  1719,  demandant  à  être  enterré  dans  le  tombeau 
de  ses  ancêtres,  dans  l'église  de  S'-Maurice,  et  mourut 
le  10  jany.  1720,  ayant  eu  :  1°  Jean-Armand,  Chev., 
sgr  Mis  des  Brosses,  né  le  15  avril  170S,  servit  dans  les 
mousquetaires  du  Roi,  se  maria  d'abord  en  1726  à 
Gabriclle  de  Chazaud,  puis  en  1735  à  Anne-Françoise 
de  la  Breuille  de  Chantrezac,  fille  de  Jean,  Chev., 
sgr  de  Chantrezac,  et  mourut  sans  postérité  ;  2"  Jean- 
François,  qui  suit  ;  3°  Pacl,  Ec,  sgr  de  S'-Simeux, 
fut  lieutenant  réformé  au  rég1  d'Aquitaine-lufanterie,  le 
12  nov.  1743;  4°  Jean,  Ec,  sgr  de  laVillelte,  chevau- 
léger  de  la  garde  du  Roi,  mort  en  1748  ;  5°  Margue- 
rite, mariée  en  juil.  1729  à  Jean-Armand  Poussard 
M"  de  Fors  et  du  Vigean,  et  décédêe  à  Millac  le  13  fév. 
1761  ;  6°  autre  Marguerite,  mariée  en  1738  a  François- 
Philippe  du  Pin,  Ec,  sgr  de  Montbron,  décédé  en  174S  ; 
7°  Madeleine. 

10.  —  Dassier  (Jean-François),  Chev.,  sgr  de 
Tourteron  (S'-Simeux),  Pers  (Pressignac,  Char.), 
Charzac,  etc.,  appelé  le  Chev.  Dassier,  puis  le  M"  des 
Brosses  après  la  mort  de  son  frère,  né  le  1"  nov.  1711, 
a  servi  pendant  5  ans  dans  les  cadets  gentilshommes 
établis  à  Metz.  Il  fut  parrain  d'une  cloche  a  S'-Simeux 
le  11  août  1759  et  transigea  le  14  juil.  1769  avec  les 
héritiers  de  François  des  Monstiers,  Chev.,  sgr  d'Auby, 
qui  lui  avaient  vendu  la  sgrie  de  Pers.  (Arch.  du  chat, 
de  Fraissc.)  Il  avait  épousé  à  Angeac,  Char.,  le  12  nov. 
1743,  Geneviève  Decescaud,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr 
de  la  Courrière  de  Torsac,  et  de  Françoise  Pinier,  dont 
il  eut  :  1°  Marguerite,  née  le  7  oct.  1744,  mariée  a 
Gabriel-Louis  Courrivaud,  Chev.,  sgr  des  Loges,  et 
décédée  avant  le  9  août  1790  ;  2»  Joachim-Jacques,  qui 
.suit:  3°  François,  Ec,né  le  20  juil.  1749,  fut  parrain 
à  Millac  de  François  Laurent  de  Villars,  le  14  oct.  1775; 
4"  Françoise-Marthe,  née  le  6  sept.  1753,  mariée  à 
Jean-Louis  Courrivaud,  frère  de  l'autre. 

H.  —  Dassier  (Joachim-Jacques).  Chev.,  sgr 
M"  des  Brosses,  né  h  Tourteron  le  26  juin  1747, 
baptisé  à  S'-Simeux  le  4  juin  1750,  eut  pour  parrain 
Jacques  Trotty,  M'5  de  la  Chetardie,  et  pour  marraine 
sa  tante  la  M'"  de  Fors.  Il  fut  reçu  page  du  Roi  en  sa 
grande  écurie,  sur  preuves  produites  devant  d'Hozier 
le  10  juin  1761,  fit  partie  de  l'armée  de  Condé  dès  sa 
formation  en  1792,  et  mourut  à  Maastricht,  des  suites  de 
ses  blessures.  11  avait  épousé  le  13  nov.  1775  Julie-Agathe 

Garât    de    S'-Priest,   lille   de  N ,  Chev.,    sgr   de 

S'-I'riest,  président,  trésorier  de  France  a  la  Rochelle, 
qui  fui  guillotinée  en  1791,  le  même  jour  que  Madame 
Elisabeth  de  France.  De  ce  mariage  sont  nés  :  1°  FnAN' 

nu  Poitou.  —  t.  m. 


34 


DAL'DETEAU 


çois-Gabriel,  qui  suit;  2'  Louis-Frédéric,  né  en  1719, 
fit  les  guerres  de  l'empire,  était  capitaine  de  cuirassiers 
pendant  la  campagne  de  Russie,  et  mourut  des  suites 
de  ses  blessures  en  1823;  3"  Agathe-Marthe,  mariée 
à  Ferréol  Sardin  de  Fonfais. 

12.  —  Dassier  des  Brosses  (François- 
Gabriel  H"),  né  le  19  fév.  1778,  fit  la  guerre  d'Italie, 
épousa  le  5  nov.  1804  sa  cousine  Agathe  de  Voïon, 
fille  de  Léonard,  et  de  N...  Garât  de  S'-Priest,  et 
décéda  le  13  mars  1840,  ayant  eu  :  1°  Jean-Lous- 
Frédéric,  qui  suit  ;  2°  Paul-Alexis,  C»  des  Brosses, 
né  le  30  oct.  1812,  décédé  à  Joncherolles  (près  Mé- 
zières,  H"-Vien.)  le  2  nov.  1878,  avait  épousé  Marie- 
Louise-Sidonie  de  Yillelume,  fille  du  C"  André,  et  de 
Charlotte-Rose  de  Balalhier-Lantage,  dont  :  a.  Marie- 
Gabriel,  chef  d'escadrons  au  4°  hussards,  Chcv.  de  la 
Légion  d'honneur,  décédé  le  5  janv.  1887  ;  b.  N...,  mariée 
à  Hubert-Maurice  Guingand,  C'8  de  S'-Mathicu. 

13.  —  Dassier  des  Brosses  (Jean-Louis- 
Frédéric  Mia),  né  le  13  sept.  1808,  épousa  le  13  sept. 
1S34  Jeanne  Marcillaud  de  Bussac,  et  décéda  le  7  oct. 
1832,  laissant  :  1°  Anne-Agathe-Alix,  née  le  9  oct. 
1836,  décédée  le  4  oct.  1866  ;  2"  Marie-Bla.nche,  née 
le  13  juin  1839,  mariée  à  M.  Chaigneau  ;  3°  Paul- 
Alexis-Marie,  qui  suit. 

M.  —  Dassler  des  Brosses  (Paul- 
Alexis-Marie  M"),  né  le  21  janv.  1845,  a  épousé  le  24 
juil.  1867  Pauline-Berlhe  de  Boisset-Gi.assac,  fille  de 
Charles-Balthazard,  ancien  page  du  Roi,  et  de  Léonie 
Frétard  d'Escoyeux. 

DA.UBIGIVÉ.  —  Famille  qui  habitait  Loudun 
au  xvi-  siècle.  (C'est  la  véritable  famille  des  d'Acbigné- 
Maintenon.  Voir  ce  nom.)  Elle  était  originaire  d'Aubi- 
gné-Biiant  en  Anjou,  mais  différente  de  celle  des  sgrs 
d'Aubigné. 

Daubigné  (Nicolas)  fut  parrain  a  Loudun  lo  25 
fév.  1.347  de  Nicolas  Vvon,  et  le  23  mars  1357  de  lsmaël 
Bouillcau. 
Daubigné  (Etienne)  fut  parrain  le  3  nov.  1557. 
Daubigné  (N...)  fut  père  de  :  1"  Jean,  sgr  de 
Brie,  passé  eu  Saintonge  (père  du  célèbre  Agrippa  dit 
d'Aubigné);  2°  Jeanne,  mariée  vers  1540  a  François 
Joly. 

Daubigné  (Agrippa),  qui  devint  un  des  princi- 
paux chefs  protestants  et  un  personnage  considérable, 
fut  parrain  tout  enfant  a  Loudun,  le  7  sept.  1555,  a 
S'-Pierre-du-Marché. 

Daubigné  (Jean),  né  vers  1555,  décéda  a  Lou- 
dun le  3  juil.  1637. 

Daubigné  (Gabriel),  marié  a  Marguerite  Briault 
ou  Briaud?  en  eut  :  1*  René,  né  a  Loudun  le  14  juil. 
1612;  2»  Pierre,  né  le  11  déc.  1620;  3'  René,  né  le 
19  mai  1623. 

DAUDETEAU     (écrit     aussi    DODE- 

TBAII).  —  Famille  du  Bas-Poitou,  sur  laquelle  nous 

n'avons  pas  de  renseignements. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  a  3  étoiles 

en  chef  et  un  croissant  de  même  en  pointe. 

(Ami.  Poitou.) 

Daudeteau  (Louis)  était  en  1654 
curé    de    la    p'"    de    S'-Cyr-des-Gats. 
(Notes  Vendée.) 
Daudeteau   (Pierre)  ,    marié    H 
Marguerite  Eveillât,  eut  pour  fils  : 


DAUPHN 

Daudeteau  (René),  s'  du  Preux,  sénéchal  de 
la  B"'"  de  Maillezais,  qui  épousa  le  25  sept.  1656  Marie 
Simonneau,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Barre-Four- 
bault,  et  de  Catherine  Barré,  dont  il  eut:  1*  Charles, 
sgr  de  la  Barre-Fourbault,  avocat  en  Parlement,  baptisé 
à  Maillezais  le  27  oct.  1662,  rendit  aveu  à  Parthenay 
en  1697  du  fief  du  Retail  (p—  de  Surin,  D.-S.).  Le.  26 
oct.  1699,  il  était  curateur  de  François-Xavier  Brochard 
delà  Rochebrochard  (Reg.);2°  autre  Charles,  baptisé 
au  même  lieu  le  10  mai  1665;  3"  Jacques,  baptisé  le 
26  août  1666.  (Id.) 

Daudeteau  (Marie)  était  le  11  août  1665 
épouse  de  René  Pinault,  s'  ries  Guiniers.  (Reg.  de 
Luçon.) 

Daudeteau  (Charles-Louis)  était  le  10  mars 
1786  juge  au  siège  de  Fontenay-le-Comte.  (Notes  di- 
verses.) 

Daudeteau  (Charles-Augustin)  était  curé  de 
S'-Nicolas  de  Fonlenay-le-Comle  en  1793  et  obtint  le  3 
oct.  de  cette  année  un  certificat  de  civisme.  (Rev. 
Bas-Poit.,  7,  p.  545.) 

DAl'GY  ou  DAXGV  1  —  Famillo  noble 
originaire  de  Gençay,  connue  au  iv"  siècle. 

Daugy  (Pierre),  valet,  fit  aveu  a  Civray,  le  30 
août  1396,  pour  la  Baumenière  (Brion),  qu'il  tenait  à 
cause  de  sa  femme,  et  encore  le  15  juil.  14t4,  pour  des 
prés  a  Gençay.  Sa  veuve  Jeanne  Groussaud  ou  Grous- 
sarii  fit  aveu  à  Civray  en  1418  pour  des  prés  situés  à 
Gençay.  (Arch.  Nat.  P.  1144,  63,  65.) 

Daugy  (Perrinet),  peut-être  fils  du  précédent, 
est  mentionné  comme  faisant  aveu  à  Gençay  le  1"  mars 
1418,  pour  le  fief  de  Rochereau  près  Gençay.  (Id. 
27.) 

Daugy  (Jean),  valet,  fit  aveu  à  Gençay  le  l"mars 
141S  pour  la  Morelière.  (Id.  29.) 

Daugis  (Jean),  Ec,  demeurant  à  S'-Maurice-de- 
Gençay,  y  vendit  un  pré,  le  22  avril  1446  au  Chapitre  de 
v-I'ierre-le-Puellier.  (Arch.  Vien.  G'  164.) 

Daugy  (Jean),  de  la  châtellenie  de  Poitiers,  fut 
remplacé  au  ban  du  Poitou  de  1489  par  Jacques  dos 
Boules. 

Daugy  (Pierre),  de  la  châtellenie  de  Gençay, 
servit  aux  bans  du  Poitou  en  1488  et  1489,  comme  bri- 
gandinier.  (Doc.  inéd.) 

DAUMAIG1VE.  —  On  trouve  ce  nom  pour 
Dallemagne  et  d'Allemagne,  au  moyen  âge. 

Daumaigne  (Pierre),  habitant  Neuville,  est 
mentionné  dans  le  censif  de  Chizé  vers  1360.  (A.  H. 
P.  7.) 

DADPHIiV.  —  Famille  qui  habitait  Châtelle- 
rault  au  xvn*  siècle. 

Blason  :  do  gueules  a  une  bande  d'or  accompagnée 
en  chef  d'un  lion  d'argent  rampant  et  en  "~ 
pointe  d'un  dauphin  aussi  d'argent  cou- 
ronné d'or.  (Arm.  Poitou.  Déclaré  en 
1698.)  Dans  la  Gén.  des  Herbert,  on 
trouve  :  «  d'azur  au  dauphin  d'or  ren- 
versé et  pâmé  ». 

Dauphin  (Pierre),  avocat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, était  en  procès  conjointement  avec  son  fils  René- 
Paul,  en  1623,  comme  cessionnaire  de  Catherine  Frogier. 

Dauphin  (N...)  eut  pour  filles  :  1°  Madeleine, 
mariée  le  8  janv.  1702  à  Jacques  Mangin,   Ec,  sgr  de 


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35 


Béarnais;  2°  Sylvine,  mariée  le  mémo  jour  a  François 
Mangin,  sgr  dos  Petits-Ages. 

Dauphin  (Nicolas),  euro  d'Arehigny  dès  1675, 
l'était  encore  on  1702.  Il  l'ut  inscrit  d'office  en  1700  h 
l'Ami,  de  Châtellerault  :  «  do  sable  au  dauphin  d'or  ». 

Dauphin  (Claude),  curé  de  S'-Jcan-l'Evangé- 
lisie  de  Châtellerault,  prend  possession  do  cette  cure  le 
6  noï.  1G93.  Lo  1"  sept.  1714,  il  établit  l'adoration 
perpétuelle  dans  son  église.  (Inventaire  Chfttellerau.lt.) 

Dauphin  (Florenco)  fut  supérieure  dos  Filles  do 
N.-D.  de  Châtellerault  au  xvil'  siècle 

§  I". 

1.  —  Dauphin  (N...),  avocat  ii  Châtellerault, 
épousa  vers  1600  Jeanne  MauboÉ,  ti lie  do  Claude,  s' 
des  Ageons,  et  de  Françoise  Fumée,  dont  il  eut  : 
1'  Jérôme,  qui  suit;  2°  sans  doute  Marguerite,  mariée 
a  Jacques  Maubué,  s'  de  (lucuaux  ?  vivant  en  1634. 

2.  —  Dauphin  (Jérôme),  sgr  de  la  Marlinière,  était 
procureur  du  Roi  à  l'élection  do  Châtellerault  en  1630, 
cl  décéda  en  1662.  D'après  uno  note,  il  eut  plusieurs 
enfants  :  1*  François.,  qui  suit;  2°  Jérôme,  rapporté 
au  §  III  ;  3"  peut-être  Gabriel,  qui  a  formé  la  branche 
de  laDoutière,  §  IV;  4»  peut-être  aussi  Jeanne,  mariée  a 
Pierre  Duplex,  s'  de  Villecourt;  5"  Marie-Louise,  épouse 
de  Jérôme  Holfay,  procureur  du  Roi  à  la  maréchaussée. 
Ces  2  dernières  firent  des  ventes  a  Froncille  le  28  juin 
1671  et  le  7  juil.    1693.   (Arch.  Vieil.  E'  651.) 

3. —  Dauphin  (François),  procureur  du  Roi  au 
siège  de  Châtellerault  en  1664,  fut  ensuite  procureur  du 
Roi  aux  eaux  et  forêts,  et  fit  inscrire  son  blason  a.  l'Ar- 
moriai de  1698.  Il  fut  nommé  lo  2  mars  1691  capitaine- 
concierge  du  château  de  Châtollerault.  Devenu  veuf,  il  se 
fit  prêtre.  D'après  une  note,  il  eut  beaucoup  d'enfants, 
entre  autres  :  1°  François,  qui  suit;  2'  Louis,  né  le  30 
oct.  1663,  probablement  celui  qui  a  formé  la  branche 
§  III  ;  3°  Marguerite,  qui  épousa,  pensons-nous,  le  27 
fcv.  1707   Maurice    Richier  des  Ages.  (Reg.  N.-D.) 

4.  —  Dauphin  (François),  reçu  procureur  du 
Roi  au  siège  de  Châtellerault  en  1698,  mourut  le  24 
mai  1721.  11  avait  épousé  Catherine  Catili.on,  qui  so 
remaria  le  30  août  1721  à  Jean  Fumée,  sénéchal  de 
Châtellerault.  Nous  ne  savons  pas  s'il  eut  postérité  de 
ce  mariage. 

§  II.  —  Branche  de  rVEnnoîVlVE. 

4.  —  Dauphin  (Louis),  Chev.  de  S'-Louis,  pen- 
sionné du  Roi,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Duras 
(que  nous  croyons  fils  de  François,  3°  deg.,  §  I),  eut  de 
Louise  Métivieb,  son  épouse,  Louis-Philippe,  qui  suit. 
Il  était  décédé  lors  du  mariage  de  son  fils. 

5.  ■ —  Dauphin  (Louis-Philippe),  Ec,  sgr  de  la 
Mcranne  ?  Nerbonne,  Refuy,  Chavanne,  était  le  13  sept. 
1745,  lors  de  son  mariage,  ancien  officier  dan9  le  régi- 
ment de  Duras.  Il  épousa  dans  la  chapelle  des  Pallus 
(Colombiers,  Vieil.)  Jeanne-Françoise-Adélaïde  Roffav, 
fille  do  Jérôme,  sgr  des  Pallus,  avocat  en  Parlement, 
ancien  receveur  des  tailles  à  Châtellerault,  et  de  feu 
Marie-Rose  Vantelou.  (Reg.)  De  ce  mariage  il  cuIMahib- 
Jëanne-Ai>ki,aïi>e,  mariée  en  1771  a  Charles-Marie- 
Pierrc-Susanne  Gay  des  Fontenelles,  Chev.,  sgr  de  la 
Maillolière,  Blaïuay,  etc.,  capitaine  à  la  suite  des  Dra- 
gons. Elle  était  sa  veuve  lorsqu'elle  mourut  à  Poitiers, 
le  l"  mars  1823. 

§  III.  —  Branche  he  I.A  \t  Ait  i  inière 

3.  —  Dauphin  (Jérôme),  sgr  de  la  Marlinière, 
fils  de  Jérôme  (2»  deg.,  §  I"),  fut  élu  maire   de  Châ- 


tellerault le  21  ianv.  1690.  H  fut  inhumé  h  S'  Joan  Baptiste 
de  Châtellerault  le  14  oct.  1692.  Marié  a  Gillette  Che- 
vai.ier,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Catubrine,  mariée  le 
12  sept.  1691  il  Michel  Adliuineau,  s'  de  la  Brosse; 
2'  Jean-Baptiste,  né  lo  18  sept.  1682,  fut  minime; 
3-  Marguerite,  née  le  13  oct.  1685  ;  4'  Claude,  curé 
de  S'  Jean -l'Evangéliste  de  Chàteauneuf  en  1693,  qui 
lesta  le  3  déc.  1741.  (Arch.  Vien.  E^  250.) 


§  IV. 


BRANCHE    DE   LA   DOl'TlIiRE. 


3.  —  Dauphin  (Gabriel),  s'  de  la  Doutière, 
peut-être  fils  puîné  de  Jérôme  (2"  deg..  §  I),  épousa  le 
12  août  1671  Catherine  Gaultron,  fille  de  Jean,  sgr  de 
la  Baste,  et  de  Marie  Dubois.  Il  décéda  avant  le  21  janv. 
1709,  date  du  second  mariage  de  son  fils.  11  eut  : 
1"  Clément,  qui  suit;  2"  Gabrielle,  baptisée  a  S'-Jac- 
ques  de  Châtellorault  le  10  mai  1676;  3-  Catherine, 
mariée  lo  11  août  1698  a  Jean-Honoré  Massonneau,  s' 
de  Clasné,  et  inhumée  le  24  fév.  1721,  a,  71  ans. 

4.  —  Dauphin  (Clément),  s'  de  la  Doutière,  était 
mineur  lorsqu'il  épousa,  église  de  Cenon,  le  26  mai  1705, 
Marie  Berthelot,  fille  de  feu  Louis,  et  de  Gabrielle 
Paris.  (Reg.)  Eu  secondes  noces  il  se  maria  a  Bonnes,  le 
21  janv.  1709,  à  Marie-Anne  Bruneau,  fille  de  Jacques, 
et  de  Marie-Aune  Allard.  En  1747,  il  avait  procès  pour 
certaines  rentes  dues  au  Chapitre  de  Clïauviguy,  et  tran- 
sigeait le  7  mars.  (Arch.  S'-Pierre  de  Chauvigny.) 
Du  second  lit  il  eut  :  1"  Marie-Innocente,  baptisée 
a  Bonnes  le  28  janv.  1709,  dont  était  parrain 
Nicolas  Dauphin,  curé  d'Archigny;  2"  Marie-Radb- 
gonde,  mariée  le  18  juin  1736  à  Fulgent  Faulcon  de 
Lamboiron. 

DAUPHIiV.-  Famille  de  Niort. 

Dauphin  (Augustin-Aimé),  l'un  des  directeurs 
de  l'École  centrale  des  Deux-Sèvres,  où  il  professa 
l'histoire,  naquit  h  Niort  vers  1759,  et  termina  ses 
études  au  collège  des  Oratoiiens,  où  il  eut  pour  pro- 
fesseur le  trop  célèbre  Fouclié.  Doué  d'une  très  heu- 
reuse mémoire,  d'une  imagination  féconde  et  d'une 
aptitude  extraordinaire  pour  la  poésie,  avec  un  goût 
plus  sûr,  il  se  fût  fait  un  nom  dans  les  lettres,  mais  il 
manqua  de  guides  (dit  M.  de  Lastic  S>-Jal  dans  son  Sup- 
plément à  Dreux  du  Radier,  p.  560).  A  sa  mort  sur- 
venue a  Niort  le  24  juil.  1822,  Dauphin  laissa  la  répu- 
tation d'un  homme  honnête,  probe  et  généreux.  Sous  la 
Teneur,  sa  maison  fut  toujours  ouverte  aux  proscrits. 
Il  a  beaucoup  écrit  en  prose  et  en  vers,  mais  n'a  jamais 
rien  publié.  Ses  manuscrits  sont  conservés  à  la  Biblio- 
thèque de  Niort. 

D4UPIU^i  (de  la  Faurie,  de  la  CadOOE,  de 

Goursac,  de  la  Pevbe,  de  Vitbac,  etc.).  —  Famille 
noble  de  l'Angoumois,  sur  les  confins  du  Poitou,  dont  on 
trouve  la  généalogie  incomplète  dans  le  Nobiliaire  du 
Limousin.  Nous  la  mentionnons  seulement  parce  qu'elle 
est  alliée  a  plusieurs  familles  poitevines. 

Blason  :  d'argent  k  2  fascos  d'azur. 

Dauphin  (N...),  Ec,  s'  de  Fott- 
gerat  ,  épousa  vers  1500  Marguerite 
Giiyot,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  d'Asnièrcs, 
ri  de  Perrelte  de  S'-Savin.  (D'après  d'au- 
tres iiites,  ce  serait  ici  un  prénom,  Dau- 
phin de  Fougcrat,  Ec.) 

DAUSSEUDBï.  —  Famille  de  Poitiers  que 
nous  avons  placée  a  d'Ausseure.  Nous  complétons  ici 
l'article,  la  vraie  forme  du  nom  étant  plutôt  Dausseure. 
(On  trouve  aussi  Dauxerre.) 


36 


D AI  YILLIER 


DAVID 


Dausseiii-re  (Guy)'  Ec,  sgr  des  Roches  do 
Vendeuvre,  assesseur  de  la  sénéchaussée  de  Poitou, 
épousa  vers  1550  Françoise  de  .Maillé,  13 lie  de  Jean- 
non,  Ec.,  sgr  de  la  Guéritaude,  et  de  Charlotte  de  Sali- 
gnae,  D»  de  S'-Martiu-Lars .  11  décéda  sans  postérité 
ver»  1510. 


DAL'THORI,    DAUTOIV. 

employé  pour  d'AuThon. 


—    Souvent 


DAl'VEAU.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou 
publié  par  Passier  (Clouzot,  Niort,  1SS7),  ou  trouve, 
élection  des  Sables,  en  1700,  Charles  Dauveau,  Ec.,  sgr 
de  la  Charie,  époux  de  Jeanne  Guixebault,  avec  des  bla- 
sons de  fantaisie  donnés  d'office.  (Ce  nom  parait  être 
mal  écrit  pour  Doyneau.) 

DAUVERC1VE.  —Famille  de   Châtellerault 

déjà  mentionnée  à  Auvergne.    Nous  rectifions   ici  quel- 
ques détails. 

Blason  :  de...  au  vergne  de Sceau 

mis  à  un  acte  de  1563.  (Arch.  Vieil. 
Sceaux  plaqués  n°  36).  C'est  par  erreur 
que  la  Gén.  de  Sauzay  donne  un  autre 
blason. 

Dnuvergne  (Guillaume)  acquit  le 
7  mai  1397  une  rente  sur  les  Bordes  (Naintré),  vendue 
par  Aimery  de  Marconnay.  valet,  et  Philippe  Borrelle, 
sa  femme,  a  cause  d'elle.  (Iuvent.  Châtellerault,  98.  — 
Arch.  Vien.  E»  176.) 

Daiiverjjne  (Gaspard),  qui  était  originaire  de 
Limoges,  licut.  particulier  au  siège  de  Châtellerault,  vers 
1550,  signa  (Dauvcrgne)  un  acte  le  23  oct.  1563  et  y 
mit  son  sceau.  (Arch.  Vien.  G8  2.)  11  était  littérateur  et 
a  composé  diverses  poésies.  Il  fit  aussi  une  traduction 
du  Prince  de  Machiavel,  dédiée  au  C"  de  Haran,  duc 
de  Châtellerault.  (G»  2.) 

DAUVILLIER.  —  Famille  originaire  du 
pays  Chartrain,  venue  à  Poitiers  au  milieu  du  siècle  der- 
nier, où  elle  a  occupé  diverses  charges  de  finance.  La 
majeure  partie  de  ce  qui  suit  est  l'analyse  de  notes 
rédigées  par  M.  Pallu  du  Parc,  allié  à  la  famille  Dau- 
villier,  et  communiquées  par  M.  Gaillard  de  la  Dion- 
nerie. 

§  Ier.  —  Branche  aLnée. 

1.  —  I)nu\ illier  (Marin),  procureur  fiscal  et 
notaire  du  bailliage  de  Brétencourt,  au  diocèse  de 
i  d  irtres,  mourut  le  19  juin  1733,  âgé  de  60  aus,  lais- 
sant de  Susanne  Chevalieh,  sa  femme  : 

2.  —  Dauvillier  (Jacques  Hubert),  né  a  Bré- 
tencourt le  3  nov.  1716,  était  directeur  général  du  ser- 
vice des  étapes  et  des  économats  a  Poitiers,  lorsqu'il 
y  mourut  le  26  sept.  179"..  Il  avait  épousé  le  30  sept. 
1752  (Bourbeau,  not.)  et  le  2  oct.  suivant,  église  de  S'- 
Benolt  de  Quinçay,  Susanne  Spoullet,  fille  de  feu 
Joseph-Aloxandre,  s'  des  Manières,  et  de  Anne  I.or- 
teau,  dont  il"  Anne-Susan.ne- Victoire,  baptisée  à  Poi- 
tiers (S'-Cybard,  comme  ses  frères  et  sœurs),  le  14  juil. 
1753,  morte  le  2fév.  1775;  2°  Bose-Julie,  baplisi V  le 
13  juin  1754,  épousa  le  l"juin  1788,  a  S'-Sceomlin, 
Claude  Pallu  du  Parc;  3"  Modeste-Madeleine,  bap- 
tisée le   16   fév.  \~:>&,   fut   religieuse  k  la  Visitai ; 

4*  Jacques-Alexandre,  baptisé  le  3  janv.  1759;  5" Jac- 
ques-Hubert, qui  suit;  6°  Marie-Pbudence-Françoise, 
née  le  2  mars  1763,  mariée  à  S'-Secondin,  le  29  mai 
17S7,  à  Jean  Rouil  :  7°  Françoise-Félicité,  née  le  31 


mai  1764,  morte  le  4  sept.  1779  ;  8"  Alexandre,  rap- 
porté §  11  ;  9°  HExniETTE,  née  le  20  déc.  1768.  épousa 
à  Poitiers,  le  18  août  1795,  Pierre-Jacques  Darbcz  le 
jeune,  notaire. 

3.  --  Dauvillier  (Jacques-Hubert)  fut  trésorier 
principal  delà  guerre,  directeur  des  finances  et  des  éco- 
nomats a  Poitiers.  Il  fut  baptisé  a  S'-Cybard  le  8  avril 
1760,  et  se  maria  le  2  sept.  1788  avec  Marie-Julieune 
Gilbert,  fille  de  Joseph-Sylvestre,  capitaine  d'infanterie 
au  bataillon  de  Mirebalais  à  S'-Domiogue,  et  de  Marie- 
Françoise  Cruble,  dont  il  eut  :  1°  Louis-Jacques,  bap- 
tisé le  25  juil.  1789  à  S'-Cybard;  2'  Jui.ien.se- 
Désirée,  baptisée  le  8  janv.  1792,  mariée  k  Pierre- 
Mayeul-Alexis  Dubois  de  la  Sablonnière,  c"  à  la  cour 
impérialode  Bourges;  3*  Jacques-Hubert,  né  le  12  mai 
1796. 

§  II.   —  Seconde  Branche. 

3.  —  Dauvillier  (Alexandre),  fils  puîné  de  Jac- 
ques-Hubert et  de  Susaune  Spoullet  (2*  deg.,  §  I), 
baptisé  à  S'-Cybard  le  11  mai  1767,  fut  payeur  du 
départ,  de  la  Vienne,  après  son  frère,  et  conseiller 
municipal  de  la  ville  de  Poitiers.  Marié  à  Rosalie 
Minûret,  fille  de  Vincent-Bernard,  et  de  Philippe-Julie 
Morillon-Dubellay,  il  est  mort  en  1807,  ne  laissant  que 
des  filles  :  1*  Anne,  née  en  1803,  mariée  a  Jean- 
Baptiste-Arsène  Lecointre,  et  décédée  à  Poitiers  le  15 
mars  1S83,  à  81  ans;  2*  Julienne-Pauline,  née  à 
Poitiers  le  18  janv.  1S04,  décédée  le  14  avril  1882,  qui, 
de  concert  avec  sa  sœur,  a  consacré  une  grande  partie 
de  sa  fortune  à  recourir  les  œuvres  charitables  et  a 
fondé  l'orphelinat  des  Filles  de  la  Croix  (rue  des  Gail- 
lards; ;  3*  Justine,  née  le  3  mars  1S07,  décédée  le 
U  oct.  1870. 

DA.¥j2:É.  —  On  trouve  ce  nom  dans  la  GtUine 
de  Ledain,  p.  401  (peut-être  pour  d'Auzï  ?). 

Dauzé  (Joacbim),  Ec,  sgr  de  la  Coussaye,  acquit 
le  27  janv.  1610  la  Tour  du  Chirou  (la  Pératte,  D.-S.), 
et  possédait  ce  fief  en  1626. 


DAUZY. 

d'âdzt. 


—  On  trouve   souvent  ce  nom   pour 


DAVAILLE.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  (V.  Availle). 

Davaille  (Louis),  greffier  de  rôles  en  Châtelle- 
raudais  en  1700,  reçut  d'office  pour  blason  ;  d'or  à 
3  pals  d'hermine. 

UAVIAlJi  —  Cette  forme  se  trouve  du  us  pres- 
que tous  les  actes  anciens  de  la  famille  ii'Aviau.  (V.  ce 
nom.)  Mais  il  y  a  eu  plusieurs  familles  en  Poitou  appe- 
lées Daviau,  et  ce  nom  se  confond  souvent  avec  Daniau, 
Danvau. 

Daviau  (Jean)  fut  juge  consul  des  marchands  à 
Poitiers  en  1559.  (A.  H.  P.  15.) 

0&.Y \  I i ».  —  Ce  nom  appartient  à  un  grand  nom- 
bre de  familles  du  Poitou.  11  se  trouve  cité  dans  des 
chartes  du  xi*  siècle,  et  a  été  porté  par  des  personnes 
de  toutes  les  classes  de  la  société.  Le  grand  nombre  de 
ceux  auxquels  en  1700  les  commis  de  M.  d'Hozier  déli- 
vrèrent des  armoiries  (daus  lesquelles  la  harpe  domine, 
m  souvenir  de  celle  que  porta  le  Roi-Prophète)  prouve 
que  des  familles  de  ce  nom  étaient  éparses  sur  le  terri- 
toire de  notre  province.  Nous  ne  relaterons  pas  tous  les 
noms  que  nous  avons  recueillis,  mais  seulement  les  plus 
notables. 


■  >  *  \  II» 


* 


DAVID 


37 


David  (Raitlùldua),  presbijler,  est  relaté  dans 
une  donation  faite  6  l'abbaye  de  S'-Maixent,  le  21  féT, 
1081,  par  Geofflroy,  Ris  de  Hugues.  (A.  II.  P.  16,  1S2.) 
C'est  lin  sans  doute  que  l'on  trouve  appelé  Rainaldut 
Davi,  signant  une  charte  de  1076, 

i».i\i«i  (Guy)  esl  témoin  en  1096  d'une  charte  par 
laquelle  Emma,  ïeuva  de  Jourdain  Frotter,  et  ses 
enfants,  fout  donation  à  S'-Maixent.  Il  paraît  aussi  dans 
un  autre  aeto  daté  de  1088-1098.  (ld.  223,  230.) 

David  (Guillaume)  fut  témoin  do  la  donation  faite 
à  l'abb.  de  Hontierneuf,  vers  l'an  1 1 00,  de  l'église  do 
C.hiré  (Chiré-les-Bois,  autrefois  de  l'arehiprêtré  de  Gen- 
çay,  Vien.,  aujourd'hui  c"  de  la  Villedieu)  par  Richard 
Forbandit.  (D.  F.) 

David  (Fidcaudus)  fut  témoin  en  juil.  1116  et 
mais  lin  do  dons  de  rentes  faits  à  l'abb,  de  S'- 
Maixent  par  Giraud,  fils  de  Fouchier  de  Montembœuf. 
(A.  11.  P.  16.) 

David  (Jean  et  Rainaud)  sont  témoins  d'une  con- 
cession faite,  vers  1160,  à  l'abb.  de  Noyers  eu  Tou- 
raine. 

David  (Jehan)  est  en  1215  témoin  de  la  confes- 
sion d'une  saisie,  faite  par  Engclelme  do  Mortcmcr  et 
Bernard  son  père  a  l'abbaye  do  Nouaillé.  (D.  F.  70, 
215.) 

David  (Hugo  et  Geraudus),  habitants  de  la  Foye- 
Montjault  (D.-S.),  devaient  servir  en  hommes  d'armes, 
vers  1230.  (Dom.  du  C"  de  Poitou  k  Chizé.  —  A.  H. 
P.  7.) 

David  {Sleplianus\  habitant  la  balllu  de  Ciconla 
(S'-Elienne-la-Cigogne,  D.-S.),  vers  1230,  devait  4 
deniers  de  cens  apud  Sanctum  Severinum  (S'-Séverin, 
Cbarw-Inf).  (Censive  de  Chizé.  A.  H.  P.  12.) 

Davy  (Pierre,  Hugues,  Jean  et  Guillaume),  habi- 
tants de  la  Foye-Montjault,  D.-S.),  devaient  certains 
devoirs  au  château  de  Chizé,  comme  propriétaires  de 
vignes  dans  cette  paroisse,  ce  qui  justifie  l'ancienneté 
de  ce  vignoble  renommé,  (ld.) 

Davi  (Guillaume)  possédait  la  villa  Sa:lllr,  dont 
Simon  Archembaud  rendait  en  son  nom  hommage  a  S'- 
Maixent,  vers  1269-1275.  (A.  H.  P.  10.) 

David  (Simon)  était  maître-école  du  Chapitre  de 
S'-Hilaire-le-Graud  vers  le  13  janv.  1293-27  juin  1305. 
(D.  Chamard.) 

David  ou  Davy  (Jean),  de  la  ville  de  Chau- 
vigny,  rendait  le  30  avril  1309  hommage  à  l'évêque  de 
Poitiers,  comme  Baron  dudit  lieu.  (F.)  Il  possédait  la 
Davière. 

David  (Géraude)  fut  la  première  femme  de  Guy 
Sénéchal,  Baron  de  Morthemer.  Ils  vivaient  en  1325,  et 
elle  mourut  sans  postérité.  (F.) 

David  (Simon)  était  chanoine  de  S'°-Radégonde 
en  1324.  C'est  peut-être  le  même  qu'un  Simon  David  qui 
en  133S  fondait  une  chapelle  de  S'-Jeau-l'Evangélisle 
dans  l'église  de  l'abb.  de  S'"-Croix  (F.),  au  profit  de 
laquelle  une  rente  d'une  mine  de  froment  fut  constituée 
sur  un  herbergement  sis  à  Migné,  le  7  uov.  1332.  (Areh. 
Vien.  G.  7.) 

David  (Pierre),  Chev.,  servait  dans  la  compagnie 
de  lîegnaut  de  Pons  qui  lit  montre  le  26  mars  1350. 
(O.) 

David  (Pierre)  possédait  des  fiefs  à  la  Valette, 
tenus  de   lielleville;  sa  veuve  est  mentionnée  eu  13-53. 

David  (Laurent)  tenait  des  liefs  ii  la  Richardière 
en  Bas-Poitou  en  1343. 


■  >nvl<i  (Bertrand),  de  Poitiers,  eut  968  biens  con- 

lisqués  par  le  Uni  avant    déc.  1369. 

David  (.Iran),  de  la  Guerehe,  avait  îles  domaines 
à  \  endronnes  en  Bas  Poitou  en  1343. 

David  (.Iran),  sgr  de  Viron  (Brûlain,  D.-S.),  esi 
nommé  dans  un  aveu  rendu  en  1445  an  sgrde  laMothe- 
S'-Héraye.  Lui-même  en  rendait  un  au  même  seigneur 
pour  son  bétel  de  la  Vallée  de  Brûlain.  (Arcb.  D.-S.) 

D:ivitl  (Guillaume)  eut  une  rixe  eu  1447  avec  un 
religieux  de  l'abb.  des  Cliàtelliers,  prieur  de  Cbaban 
(Chauray.  D.-S.).  (,Yivh.  Nat.  J.  179,50.) 

David  (Guillaume),  delà  châtellenie]  de  Poitiers, 
servit  au  ban  de  1488  et  à  l'arrière-ban  de  1489.  (Doc. 
inédits,  55,  174.)] 

David  (Colas),  de  la  châtellenie  de  Vouvent,  servit 
pour  lui  et  pour  Antoine  Oger,  au  ban  de  1488,  ainsi 
qu'à  l'arrière-ban  de  1489.  (Id.  57,  ISS.)  11  épousa  Jac- 
quette  Cuasteignkh,  fille  de  Guillaume,  Ec.,  sgr  do 
Réaumur,  qui  se  remaria  ensuite  a  lionaventuro  Bru- 
neau,  Ec.,  sgr  de  la  Roche, 

David  (Guillaume),  chanoine  do  S'-Hilaire-le- 
Graud,  fonda  vers  1500  une  chapelle  paroisso  de  S'°- 
Solinc  (prés  Lezay,  D.-S.).  (Pouillés.) 

David  (Laurent)  prenait  a  bail  le  19  mars  1516, 
de  François  de  Bouresse,  Ec,  sgr  de  Vcrbrcuil  (Vcrnon, 
Vien.),  un  verger  sis  a  la  Cueille-Verte,  tenant  au  che- 
min par  lequel  on  va  du  bourg  Poitevin?;!  Galmoisin. 
(Areh.   Vien.  Chap.  S'-Pierre  le-Pucllier.) 

David  (Catherine)  épousa  vers  1335  Pierre  Barbe, 
Ec,  sgr  du  Cher.  (G1»  Barbe.) 

David  (François),  sgrde  la  Place,  eut  entre  autres 
enfants  de  Jeanne  Dueuv,  son  épouse  :  1°  Jean, 
2°  Abre,  mariée  le  2  mars  1549  (Allard,  not.)  a  Pierre 
Lccomle,  sgr  de  la  Foucardière,  et  qui  partageait  le  6 
oct.  1559  avec  son  frère  la  succession  de  leurs  pèro  et 
mère. 

David  (François)  était  marié  le  30  août  1554  avec 
Gabrielle  du  Breuil.  (G'0  du  Breuil.) 

David  (Bertrand),  sgr  de  Réaumur,  la  Grange, 
Vouleme,  et  Jeanne  du  Vergier,  sa  femme,  D' de  Surin 
et  de  Fontaines,  firent  le  3  avril  1557  une  donation  à 
Louis  Jay.  (A.  H.  P.  14,  216.)  Jeanne  était  veuve  en 
1572.  (Areh.  Vien.  E*  67.) 

David  (Guy),  chapelain  de  la  chapellenie  de  Sl- 
André-du-Crucilix,  desservie  en  l'église  de  N.-Dame-la- 
Grande  de  Poitiers,  obtient  le  30  août  1566  un  appoiu- 
tement  de  la  cour  des  privilèges  de  l'Université,  rendu 
contre  Bonaventure  Gillicr,  Cher.,  sgr  du  Puygarreau. 
(Areh.  Barre.) 

David  (Marie),  veuve  de  feu  Jacques  Pasquier, 
élu  pour  le  Roi  en  Poitou,  se  remaria  vers  156S  à  Jac- 
ques de  Mallevault,  .Ec.,  sgr  de  la  Rivière.  Elle  vivait 
encore  en  1580. 

David  (Léon),  sgr  de  la  Gruellière,  eut  de  Claire 
de  Meri.ant,  son  épouse,  Anne,  mariée  a.  Charles  de 
Mareonnay,  sgr  de  Froze,  qui  vivait  en  1584.  Devenue 
veuve  vers  1662,  elle  épousa  Louis  Goulard,  Chev.,  sgr 
delà  Gcffardièrc.  (G""  Mareonnay  et  Goulard.) 

David  (André),  sr  de  l.espine,  marié  vers  1600  a 
Susanne  Maubué,  était  en  1627  à  muse  d'elle  l'un  des 
héritiers  de  Rachel  Vernou,  femme  de  Nicolas  de  S"- 
Marthe.  (Areh.  Barre.) 

David  (Nicolas),  prêtre  du  diocèse  de  Blaillezais, 
fut  nommé  le  15  janv.  1618  abbé  de  Beaupnrt,  Ordre 
de  Prémontré.  (Gai,  Chrisl  ) 


38 


DAVID 


David  (Louis-Philippe-Anne),  époux  de  Cathe- 
rine-Elise  Chabot,  vivait  le  19oct.  1621. 

David  (Louis),  Ec.,  sgr  des  Brethonneries,  est  cité 
dans  le  procès-verbal  du  grand  prévôt  de  Paris  du  20 
sept.  1C31,  concernant  les  violences  commises  par 
Henri  de  Nuchèze,  B*"  des  Francs,  k  S'-Savin.  (Arch. 
Yicn.   Ahb.  S'-Savin.) 

David  (Anloinctte)  épousa  François  d'Hillairc, 
Ec,  sgr  de  Sallevert,  par  contrat  du  12  avril  1645; 
mais  l'acte  des  épousailles,  nous  ne  savons  pourquoi, 
n'est  daté  que  du  16  déc.  1648.  (G1'  d'Hillaire.) 

David  (Barthélémy),  avocat  en  Parlement  et 
secrétaire  de  Mgr  de  Miromesnil,  intendant  du  Poitou, 
fut  parrain  à  Sl-Cvbard  de  Poitiers  le  3  sept.  1673. 
(Reg) 

David  (Elisabeth),  D'  de  la  Geslière,  femme  de 
Pierre  Lcgeay,  Chev.,  sgr  de  la  Gestière,  fait  certaine 
concession  vers  1680  à  Jacob  Chamois,  s' de  Lespron, 
habitant  Ruffec.  (Arch.  Vien.  E2  60.) 

David  (Louise),  veuve  de  François  de  l'Age  du 
Bost,  mourut  âgée  d'environ  85  ans,  le  4  avril  1680. 

David  (Joachime)  et  Olivier  Bouin,  s'  des  Brousses, 
son  époux,  sont  mentionnés  l'un  et  l'autre,  p'"  de 
Vaux  (Vien.),  dans  la  liste  des  nouveaux  convertis 
publiée  en  1682. 

David  (Marie-Anne)  testa  le  27  août  1719,  acte 
passé  au  vill.  de  Brorhain,  près  Thorigné  (D.-S.),  en 
faveur  de  Urbain-Hector  de  Villedon,  sgr  de  Sle-Rhuc 
(S'-Médard,  D.-S.),  son  mari.  (Gia  de  Villedon.) 

David  (Pierre),  avocat  au  Présidial  de  Poitiers, 
épousa  Marie  Fuappieb,  dont  Marie-Anne,  qui  fut  bap- 
tisée k  S'-Cybard  de  Poitiers  le  21  juin  1682.  (Reg.) 

David  Louise)  épousa  vers  1720  Antoine  Bre- 
miers,  s'  de  Lavenaire. 

David  (Pierre)  était  prieur  claustral  de  l'abbaye 
de  Fontaine-le-C"  le  6  août  1725.  (Arch.  Vien.  H.) 

David  (Louis),  s'  de  la  Nouhe,  épousa  Catherine 
Gnizos  et  était  décédé  en  1730,  laissant  :  1«  l.ocis,  s' 
de  la  Nouhe,  qui  épousa  à  S'-Didier  de  Poitiers  le  :iu 
oct.  1730,  Jeanne  Dupont,  fille  de  Isaac,  et  de  Susanne 
Davy;  2°  Gabriel,  marié  au  même  lieu,  le  15  nov. 
1735,    à    Anne-Françoise    Dupont,   fille    des  mêmes. 

(Reg.) 

David  (Mathurin),  s'  de  la  Thibaudière,  not. 
royal  et  substitut  du  procureur  du  Roi  à  l'amirauté  des 
Sables,  eut  de  Marguerite  Coutocheau,  sa  femme, 
Marie-Marguerite,  qui  épousa  le  17  mars  1737  Fran- 
çois Bréchard,  not.  royal  aux  Sables. 

David  (Jean-François),  s'  de  Lamasou,  garde  du 
corps  du  Roi,  épousa  k  Charroux,  le  11  fév.  1738, 
Catherine-Marguerite  Bourdier,  fille  do  Pierre,  et  de 
Marie-Marguerite  Thorin.  (G"  Bourdier.) 

David  (François),  prieur-curé  de  la  Pelite-Bois- 
sière  Thouarsaise  (D.-S.),  était  en  1745  en  procès 
avec  les  religieux  du  collège  de  Brives-la-Gaillarde, 
prieurs  de  la  Maison-Dieu  de  Parthenay.  (Corda,  t.  II.) 

David  de  LBrcns  (Charles)  servit  dans  la 
seconde  brigade  de  l'escadron  de  Boisragon  au  ban  de 
1758.  (F.) 

David  (Marie-Jeanne-Agathe)  était  en  1761  femme 
do  Jean-Jacques  Majou.  Ils  étaient  l'un  et  l'autre  protes- 
tants et  habitaient  la  Couture  (Vend  ).  Jîeg.) 

David  (Jean-Philippe),  sr  de  la  Gourauderie, 
épousa  le  23  janv.  1774  Susannc-Elisabeth  Chadot, 
lillr,  de  Charles-Philippe,  s'  do  la  Pigeonneric,  et  de 
Marie  Chabot. 


DAVID 

David  (Jean-Mathieu),  ancien  curé  de  Chaillé- 
sous-lcs-Ornicaux  (Vend.),  assiste  par  procureur  k 
l'assemblée  du  clergé  réunie  k  Poitiers  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  généraux  en  1789.  (Clergé, 
1789.) 

David  (Jacques),  de  N.-D. -de-Mont,  et 
David  (Louis-Pierre),  de  S'-Philbcrtde  Ponlchar- 
rault,  furent  délégués  de  ces   paroisses  pour  nommer 
des  députés  aux  Etais  généraux  en  1789. 

DAVID,  —  Famille  de  Parthenay. 

David  (Pierre),  était  chanoine  de  S"»Croix  de 
Parthenay  de  1463  à  1481.  (Ledain.) 

David  (Louis),  licencié  es  lois,  demeurant  k  Sl- 
Pierre-du-Chemin,  acquit  la  Pauftïie  en  1563,  de  Fran- 
çois Rigare,  médecin  k  Parthenay.  (Arch.  Vien.  E'  1080.) 

David  (Renée),  épouse  de  Pierre  de  Foy,  fut 
marraine  de  la  cloche  du  Sépulcre  de  Parthenay,  le 
dimanche  31  août  1571 . 

David  (Pierre),  sgr  de  la  Boulle,  lieut.  en  la 
maréchaussée  de  Sl-Maixent,  avait  pour  enfants  en 
1689  :  1*  Marie-Fidèle,  mariée  le  1"  déc.  1678 
k  Antoine  de  Liuiers,  Ec,  sgr  de  Boismartin;  2*  Fran- 
çoise-Constance, est  épouse  k  la  même  époque  de 
François  Faity  ;  3°  Marie-Honorée,  mariée  à  Jacquet 
Cadet,  s'  de  la  Truitière,  et  décédée  avant  1697.  Tous 
sont  cités  dans  un  factum  pour  Louis  Taffoireau,  ci- 
devant  fermier  du  prieuré  de  Parthenay,  contre  les  pré- 
cédents. (Dossiers  bleus,  233,  33.) 

DAVID  (de  Niort).  —  Familles  diverses.  —  La 
majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent  provien- 
nent des  notes  de  M.  G.  Laurence. 

David  (François)  est  qualifié  noble  personne, 
dans  un  acte  de  1550. 

David  (Florence),  prolestante  et  femme  de  Jac- 
ques Gracien,  vivait  en  1622. 

David  (Jeanne),  protestante,  morte  avant  1675, 
était  mariée  avec  Isaac  Arnaud,  sr  de  la  Grosselinièrc. 

David  (Louis)  eut  pour  tille  Marie,  qui  épousa 
avant  1657  noble  Pierre  Follet,  s'  de  la  Fuye,  élu  k 
Niort,  dont  elle  était  veuve  en  1681. 

David  (N...),  s'  de  la  Jarousselière,  est  nommé 
dans  des  actes  de  1653  et  1664. 

David  (Jacques),  de  la  p"-  de  S'-Florent-lès- 
Niort,  s'  de  la  Bastie,  eut  de  Marie  Papin,  son  épouse, 
un  fils,  Louis,  baptisé  le  27  mars  1664. 

David  (Jacques),  époux  de  Marie  Pastureau,  était 
décédé  avant  1692. 

David  (Charles)  était  en  1698  prieur  de  S1"- 
Christine. 

David  (Jacques),  époux  de  Marie  Bitaudeau  en 
1751,  décéda  le  24  juin  1761,  âgé  de  42  ans,  et  fut 
inhumé  dans  la  sépulture  des  F  radin,  k  N.-D.,  prés 
le  dernier  pilier  k  gauche.  11  avait  été  juge-consul  k 
Saintes.  De  son  mariage  sont  issus  :  1°  François,  bap- 
tisé le  13  août  1751  ;  2"  Charlotte-Catherine,  née  lo 
13  déc.  1754;  3*  Jacques-Joseph-Bernard,  et  4°  Marie- 
Estelle,  qui  sont  dits  frère  et  sœur  de  celui  qui  pré- 
cède ;  5°  Pierre-Louis,  baptisé  le  19  août  1757. 

David  (lilaise),  peintre  sur  faïence  et  sur  porce- 
laine, qui  ne  fut  pas  sans  mérite.,  était  originaire  de 
Niort,  où  il  est  a  peu  près  inconnu.  11  est  mort  jeune 
vers  l'an  VIII  (1800  ou  1801)  et  avait  clé  élève  du 
célèbre  peintre  David.  Jacques  Fourmy,  industriel  de 
Nantes,  où  il   exploitait  une   alcneerie   et  une  fabrique 


I»  \VII> 

de  porcelaine,  se  l'adjoignit  pour  l'exploitation  d'une 
fabrique  à  Paris,  de  laquelle  son!  sortis  en  l'an  IX  les 
bygiocérames,  intermédiaires  entre  les  grès  et  les  por- 
celaines. (II.  FlUon,  Art  de  Terre,  p.  112.  11.  Stat.  VII, 
328.) 

i*n\  i.i  (Jean-Pierre-Louis),  né  à  Fontcnay-lc-C" 
le  23  mars  1773,  mort  a  une  date  inconnue,  était  pro- 
priétaire à  S'-Maurice-des-Nouhes.  Il  fut  élu  le  17  mars 
1821,  au  collège  de  département,  député  de  la  Vendée 
par  113  voix  (142  votants  et  19S  inscrits).  D'opinions 
constitutionnelles,  il  siégea  a  gauche  jusqu'en  1822,  et 
ne  lit  point  partie  d'autres  législatures.  (I)iet.  des  Par- 
lementaires français.) 

Duvlil  (Benjamin- Ferdinand),  né  à  Niort  le  30 
mars  1796,  fut  conseiller  municipal  de  Niort  de  1830  à 
1840  et  de  1S43  à  1865.  Il  était  docteur  en  médecine  et 
fit  comme  aide-major  de  la  marine  de  1813  à  1814  plu- 
sieurs croisières  dans  la  mer  des  Antilles.  En  1831,  il 
posa  sa  candidature  aux  élections  législatives  contre 
Clerc  la  Salle,  mais  échoua.  Trois  ans  après,  en  juin 
1834,  il  se  présenta  de  nouveau  et  fut  élu  ;  mais  il 
éprouva  un  échec  en  1837  et  se  consacra  aux  intérêts  de 
la  ville  de  Niort.  Il  fut  ensuite  député  sans  interruption 
de  1840  k  1S69.  Il  mourut  a  Niort  le  24  janv.  1879, 
depuis  longtemps  officier  de  la  Légion  d'honneur,  et 
ayant  marqué  son  passage,  dans  les  nombreuses  fonc- 
tions publiques  qu'il  occupa,  par  des  travaux  utiles  et 
féeouds.  Il  avait  épousé  sa  cousine  N...  Chevallerkau, 
dont  il  eut  :  1*  Emile,  ancien  conseiller  à  la  cour  do 
Douai,  retiré  à  Paris  en  1889;  2°  Edmond,  auditeur, 
maître  des  requêtes  et  conseiller  d'Etat.  Dans  eelto 
dernière  situation,  il  avait  acquis  une  grande  considéra- 
lion,  mais  il  a  été  révoqué  eu  raison  de  ses  opinions 
politiques  et  religieuses.  Il  a  actuellement  2  fils  et  une 
fille,  (V.  pour  plus  de  détails,  Archives  politiques  des 
Deux-Sèvres  de  M.  Em.  Monnet  et  D"  des  Parlemen- 
taires.) 

DAVID,     SIEORS    DE     LA    MoRT-LlMOUSIN      (Loil- 

billé,  d.-s.;. 

David  (Guillaume),  s'  de  Narsay  (Loubillé), 
habitait  Poitiers,  paroisse  S'-Michel,  en  1633.  II  fut 
eusuite  sénéchal  de  Loubillé,  où  il  mourut  le  8  avril 
1674,  âgé  de  70  ans.  Il  avait  épousé  Marguerite  Goriié 
ou  Gauiibé,  dont  il.  eut  :  1°  Jean,  baptisé  à  Poitiers 
(Sl*-Opportune)  le  16  mars  1633.  Ils  vinrent  ensuite 
habiter  le  village  de  la  Mort-Limousin  (où  leur  famille 
subsiste  encore,  représeutée  par  de  riches  paysans),  et 
firent  baptiser  à  Loubillé,  leur  paroisse  :  2°  César 
(le  12  mars  1645),  qui  eut  pour  parrain  M.  de  Bandeau, 
abbé  de  la  Règle;  3°  Guillaume,  né  le  2  janv.  1646  ; 
4»  Mahie,  née  le  15  nov.  1648,  dont  le  parrain  fut 
M.  de  Turpin,  Ec,  sgr  de  Puyferrier,  Bouin,  Jouhé  ; 
5°  Chaki.es,  et  6*  Marguerite,  baptisés  tous  deux  le 
26  mars  1652  ;  7°  Marie-Anne,  bapt.  le  1"  nov.  1655  ; 
8°  Marie-Charles,  le  19  oct.  1660  ;  9°  Florence, 
inhumée  le  9  janv.  1674,  âgée  de  30  ans  environ  ; 
10'  Bernard,  marié  le  6  sept.  167-4  a  Jeanne  Belin, 
fille  de  feu  René,  sr  de  S'-Thibault,  et  de  Jeanne 
Gaultier,  dont  :  a.  Marguerite,  née  le  10  juin  lGl.'i, 
bapt.  le  4  juil.  ;  b.  Charles,  bapt.  le  26  niai  1677,  âgé 
de  5  mois;  c.  Marie,  née  le  4  dée.  1677  et  bapt.  le 
11  janv.  1678.  (Reg.) 

David  (Pierre),  marié  à  Catherine  Charot,  en  eut 
Renée,  baptisée  à  Loubillé  le  12  avril  1671.  (Reg.) 

David  (César),  s'  de  Bois-Rocquard  (peut-être 
fils  de  Guillaume),  fut  inhumé  a  Loubillé  le  II  janv. 
1701.  (Id.) 


DAVID 


39 


David  Renée),  fille,  dit-on,  du  s'  de  la  Mort- 
Limousin,  épousa  vers  1680  François  Desmier,  Ec,  sgr 
de  Nutin. 

David  (Charles),  sr  do  Bois-Rocquard,  fut  inhumé 
à  Loubillé  le  11  janv.  1701.  Il  y  avait  abjuré  le  protes- 
tantisme en  1696.  (Id.) 

David  (Pierre)  est  baptisé  il  Loubillé  le 
l"jauv.  1715. 

DAVID  (en  Thoiarsais).  —  Il  y  a  eu  plusieurs 
familles  de  ce  nom  à  Thouars.  Voici  les  quelques 
renseignements  que  nous  avons  recueillis. 

David  (Jacques)  était  contrôleur  des  aides  et  des 
tailles  à  Thouars  en  1596. 

David  (Mathieu)  rendait  le  25  oet.  1599  un  aveu 
au  V"  de  Thouars  pour  la  Plissoiinièro  (S'-Léger  de 
Monlbruu,  D.-S.).  (Fiefs  de  Thouars,  89.) 

David  (François),  s'  de  la  Salle,  possédail 
des  fiefs  a  Orbe  près  Thouars,  qui  étaient  passés 
à  Jean-Louis  Bogier,  Ec.,  sgr  de  Belleville,  suivant 
l'aveu  de  meubles  a  Thouars,  en  1715. 

David  (Jacques)  était  élu  a  Thouars  en  1609.  (F.) 
C'est  sans  doute  le  même  qui  rendait  hommage  au 
Ve  de  Thouars  le  30  juin,  même  année,  pour  le  fief  du 
droit  deMeztriguet?  (Fiefs  de  Thouars,  6.)  Le  15  janv. 
1616,  il  faisait  cession  d'une  rente  en  blé  à  Jean  Bil- 
laud  et  à  Jeanne  Coustaud,  sa  femme. 

David  (Jeanne)  était  vers  1610  femmo  de  Jean 
Rogier,  Ec,  sgr  d'Irais,  intendant  général  du  duc  de 
Thouars.  Elle  était  sa  veuve  lorsqu'elle  présenta  un 
chapelain  pour  la  chapelle  de  S'-Jean  au  château  de 
Thiors,  le  13  mai  1638.  Elle  fit  aussi  un  bail  pour  la 
maison  noble  de  Belleville,  le  6  sept.  1642,  a  Guillaume 
Garèze?  Us  avaient  vendu  en  1623  à  Samuel  Poignand, 
sr  de  la  Courlaire,  la  terre  de  la  Rruuièrc  en  S'-Aubin. 
(Ledain,  Gâtine.) 

David  (Urbain)  rendait  aveu  au  V'8  de  Thouars 
le  22  mars  1619  pour  le  fief  du  Vieux-Pont  (Massais, 
D.-S.).  (Fiefs  de  Thouars,  189.) 

David  (Jean)  rend  aveu  au  V"  do  Thouars  les 
30  juil.  1632  et  25  juin  1640,  pour  le  fief  du  droit  de 
Meztriguet. 

David  (Françoise)  épousa  Charles  de  Cordouan, 
Ec,  sgr  de  la  Vieille-Lande.  En  1682,  ils  sont  portés 
sur  la  liste  des  protestants  convertis  comme  habitant 
la  ville  de  Thouars.  Elle  était  veuve  lorsqu'en  1700  on 
l'inscrivit  à  l'Armoriai  du  Poitou,  où  on  lui  attribue 
d'office  :  d'or  à  une  harpe  de  gueules.  (Arm.  Poitou.) 

David  (Michel),  marchand  a  Thouars,  inscrit 
d'office  en  1700,  reçut  :  d'or  à  la  harpe  de  gueules.  (Id.) 

David  (Pierre),  marchand  et  bourgeois  de  Bies- 
suire,  reçut  d'office  en  1700  :  d'argent  à  une  harpe 
de  gueules. 

David  (François),  greffier  des  rôles  de  la  paroisse 
de  la  Coudre  on  1700,  reçut  d'office  :  d'argent  k  une 
harpe  de  gueules  et  un  chef  d'or.   (Id.) 

DAVID  on  DAVAr  en  Gatine.  —  Il  y  a  eu 

quelques  personnages  portant  ce  nom,  paraissant  appar- 
tenir à  une  même  famille,  couuue  d'ordinaire  sous  le 
nom  de  Davy  de  I.esteuil. 

Blason.  —  David  de  Lesteuil  : 
île  gueules  à  la  harpe  d'or.  —  Le  Reg. 
de  Malte  dit  :  de  gueules  à  la  pomme 
de  pin  d'or.  (Ce  doit  être  une  confu- 
sion, à  cause  de  la  forme  antique  de  la 
harpe  d'or.) 


40 


DAVID 


§  I".  —  SEIGNEURS  DE  LE6TEU1L. 

David  (Guillaume) ,  valet,  fils  de  feu  Aimery, 
donne  dans  le  mois  de  juin  1276  a  l'abb.  de  Bourgueil 
(Indre-et-Loire),  du  consentement  de  Ecstache,  sa 
femme,  l'herbergemeut  de  la  Chapellenie,  p"°  de 
Pougnes  (D.-S.). 

David  (Jean  et  René)  avaient,  avant  1352,  consti- 
tué une  rente  de  20  livres  sur  la  terre  de  l'Esteuil  (Font- 
perron,  D.-S.),  dont  Françoise  Meschin  était  dame,  au 
profit  de  l'abb.  des  Châtelliers,  ce  qui  donua  lieu  le  3 
mars  1352  (1351  v.  s.)  a  une  transaction  entre  ce  mo- 
nastère et  Marguerite  d'Aulzon,  mère  et  héritière  de 
feu  Jean  de  la  Croix,  qui  fut  abbé  dudit  monastère. 
(Cart.  des  Châtelliers.  M.  Stat.  138.) 

David  (Guillaume)  était  écuyer  de  la  compagnie 
du  sgr  de  Parthenay,  qui  fit  montre  à.  Angoulême  le 
18  juin  1351.  (Gâtine,  138.) 

David  (Challe  ou  Charles)  épousa  le  16  mai  1372 
Isabeau  Legier,  fille  de  Huguet,  Ec,  et  de  Marguerite 
Derryonne  (de  Rion  ?).  Charles  donne  a  sa  femme  pour 
douaire  9  sextiersdeblé,  mesure  de  Suyrin (Surin,  D.-S.), 
partie  froment,  seigle  et  mesture.  11  fut  en  1391,  le 
7  août,  témoin  d'un  partage  fait  entre  Jean  et  Jacquos 
Legier,  ses  beaux -frères.  (Arch.  de  la  Barre.) 

David  (Jehan),  noble  homme,  Ec.,  sgr  de  l'Eteuil 
(Litteuil),  était  âgé  de  63  ans  lorsqu'il  figura  comme 
témoin  dans  une  enquête  faite  au  presbytère  de  Vaute- 
bis,  les  16-20  nov.  1493.  (Arch.  de  la  Barre.)  Le 
15  mars  1495  (1494  v.  st.),  il  rendait  aveu  à  l'abb.  des 
Châtelliers  et  à  Mes.  de  Martreuil,  a  cause  de  Loysc 
Rousselle  (Rousseau),  sa  femme,  pour  l'herbergemeut 
du  Charrioux,  etc.,  et  encore  le  15  juin  1497  aux 
mêmes  pour  ledit  herbergement,  agissant  alors  comme 
loyal  administrateur  de  ses  enfants  :  1°  Jean,  2°  René. 
(Cart.  Châtelliers.) 

David  (Jean),  Ec,  sgr  de  Lesteuil,  fit  une  vente 
d'une  renie  sur  la  Bonnière  le  21  avril  1520  au  curé 
de  Nanteuil,  près  S'-Maixent.  11  épousa  Anne  le  Mas- 
tin,  dont  il  eut  au  moins  une  fille,  Benoîte,  mariée 
veis  1510  à  Guillaume  Séjourné,  éc.,  sgr  du  Courtil 
(dont  un  fils,  Chev.  de  Malte  en  1529). 

David  (Jean),  que  le  Registre  de  Malte  croit 
sgr  de  Lesteuil,  fut  tuteur  des  enfants  de  François  de 
Villedon,  Ec,  sgr  de  Maleberches  (20  juin  1529).  Il 
eut  probablement  pour  fille  Françoise,  mariée  vers 
1540  a  Madelon  de  Villedon,  Ec,  sgr  de  Maleberches. 
(Reg.  Malle,  où  elle  est  dite  de  l'Esteuil.) 

David  (Huguette)  épousa  d'abord  François  de  la 
Tour,  Ec,  sgr  de  Loulière,  avec  lequel  elle  fit  dona- 
tion de  terres  a  la  Mimande  (Menigoute,  D.-S.),  le 
22  avril  1520  ;  puis,  avant  1530,  François  Saumureau, 
Ec.sgrdu  Plessis-Cherchemont.  (Arch.  la  Barre.) 

David  (N...)  épousa  Françoise  Meschin,  qui  se 
remaria  à  Etienne  de  Laspaye,  Ec  II  eut  pour  fille 
Anne,  qui  en  1540  était  veuve  de  Jean  Rabault,  Ec, 
sgr  de  I.aurière,  et  possédait  des  terres  près  S'- 
Maixent. 


DAVID 


§     II- 


Seigneurs    de   la    CiiAitutAr- 

DIÈRE, 


David  (Guillaume),  sgr  de  la  Chabiraudière, 
vivait  en  1388. 

David  (Pierre),  sgr  dudit  lieu  '!  vivait  en  1420. 
(N.  Puichaud.) 

David  (Etienne)  vivait  en  1467.  (M.) 


David  (René),  Ec,  sgr  de  la  Chabiraudière, 
épousa  Georgette  Jau,  qui  possédait  en  1492  des  terres 
p»»»  de  Largeasse,  et  des  fiefs  mouvant  de  Châteauneuf. 
Elle  était  alors  tutrice  de  :  1°  Jean,  son  fils  aîné 
(Ledain,  Gâtine.  Notes  Puichaud)  ;  2°  Antoinette,  qui 
épousa  vers  1500  Eustache  Tourtereau,  Ec.,  sgr  de  la 
Tourtelière.  (Reg.  Malte.) 

David  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Chabiraudière,  pos- 
sédait en  1542  le  fief  de  la  Grippe  (le  Tallu,  D.-S.), 
indivis  avec  les  de  la  Grèze,  les  Aubaneau,  les  Arem- 
bert. 

DAVID  (du  Bois-David).  —  Famille  du  Bas- 
Poitou  mentionnée  dans  l'Arm.  vendéen. 

Blason:  d'argent  au  chêne  de  sino- 
ple,  le  tronc  accosté  de  2  harpes  de 
gueules. 

Les  noms  qui  suivent  peuvent  appar- 
tenir h  cette  famille. 

David  (Emmanuel),  s'  de  la  Mar- 
tinière,  vivait  en  1673  et  habitait  la 
(N.  Puichaud.) 

David  (Jacques),  sr  de  la  Guérinière,  vivait  en 
1673.  (Id.) 

DAVID,  quelquefois  ÉcniT  DAW.  —  Fa- 
mille des  environs  de  Loudun,  sur  laquelle  le  cabinet 
de  d'Hozier,  T.  118,  doune  les  renseignements  suivants. 
Elle  paraît  être  une  branche  des  David  de  Lesteuil, 

1 .  —  David  (Jean),  Ec,  sgr  des  Fontenelles 
(psse  d'Arsacq  ?  [Assays  ?]  près  Loudun),  épousa  vers 
1500  Marie  Boivin,  fille  du  sgr  de  Monteil-Boivin 
(près  Faye-la- Vineuse),  dont  il  eut  :  1"  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  Marguerite,  mariée  à  N...  Peloquin,  s*  de 
la  Plesse  ;  3°  Louise,  femme  de  Pierre  de  Chesne, 
Ec,  sgr  de  la  Vallée;  4°N...,  qui  épousa  Pierre  ou 
Jacques  Crimault,  Ec,  sgr  de  la  Rivière;  5°  Anne, 
mariée  à  Joachim  du  Chesne,  Ec,  sgr  de  Dersay  ? 
la  Vallée.  (Reg.  Malte.) 

2.  —  David  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Fontenelles, 
vendit  avec  Louis  du  Puy,  Ec,  sgr  de  Nazelles,  le  fief 
d'Aulton,  relevant  de  Loudun.  (Rappelé  dans  un  aveu 
de  1594.  Noms  féod.)  Il  épousa  vers  1540  Adrienne 
le  Bigot,  fille  de  Hilaire,  et  de  Renée  de  Brisay,  et  en 
eut  :  1"  Françoise,  qui  épousa  Louis  de  Benay,  Ec, 
sgr  de  Chergé,  Razine,  Vaucouleurs,  etc.;  2*  Renée, 
mariée  le  23  janv.  1571  a  Aymar  do  Chouppes,  Ec, 
sgr  du  Bois,  Nantilly, 

DAVID.  —  Famille  noble  du  Mirebalais  au 
xv  siècle. 

David  (Colas),  Ec,  possédait  en  1453  et  1473  un 
lief  relevant  de  François  de  Marçay,  Ec.sgrdc  Marçay 
et  de  la  Griffonnière  (Cuhon)  en  Mirebalais  (Noms 
féod.),  et  à  cause  de  sa  femme  avait  en  1467  un  fief  li 
Ry  (Varennes,  Vien.).  Il  avait  épousé  Françoise  de 
Lestang,  qui  doit  être  fille  de  Héliot?  et  de  Perrctte 
de  Ry  (d'après  les  dates). 

DAVID  (en  Mirebalais  et  Loudunais).  —  Il 
y  a  eu  probablement  plusieurs  familles  de  ce  nom. 

David  (Guy),  juge-châtelain  de  Mirebeau,  fut 
convoqué  en  1539  pour  la  réformation  de  la  Coutume 
du  Poitou.  Le  25  déc.  1599,  sa  veuve  Jeanne  Guérin 
fut  marraine  â  Mirebeau.  (Reg.) 

David  (Pierre),  bachelier  es  lois,  était  le  H  mai 
1522  sénéchal  de  la  baronnie  de  Crisse  (Chéneché, 
Vien.),  dans  la  mouvance  de  Mirebeau.  (O.) 


IIWID 

l>nviil  (N...)  tStait  chanoine  et  chantre  iln  Cha- 
pitre  de  Mireheau  en  1551;  sou  nom  était  gravé  sur  la 
grosse  cloche,  fondue  a  cette  époque 

David  (Anne),  veuvo  de  honorable  homme  Za- 
charie  de  Chevorry,  conseiller  du  Roi,  contrôleur  de 
l'élection  île  Mireheau,  décéda  en  cette  ville,  le  1"  août 
1624.  (Reg.) 

■  >.->vi<l  (Nicolas)  fut  cure'  do  Thurageau  de  1G2G  à 
1643.  (ld.) 

!►:«»  1<I  (David),  s'  do  Fougièrcs  (les  Fougées, 
Voi'i-uo,  Vien.),  abjura  le  protestantisme  le  17  mai 
16S5,  entre  les  mains  de  Jacques  Itabercuil,  vicaire 
général.  (0.) 

David  Jacques),  curé  do  Chervcs  en  1700,  y 
mourut  le  30  oct.  1714. 

David  (Marie)  épousa  vers  1700  Isaac  de  Itoussay, 
Ec,  sgr  de  Verrue. 

Branche  te  LA  GARDE, 

David  (Guillaume)  possédait  en  1599  la  maison 
appelée  la  Garde,  située  au  village  de  Brisay  (Coussay, 
Vien.),  où  étaient  enfermés  les  délinquants  ou  les 
animaux  séquestrés  dans  la  sgrie  de  Brisay.  C'était 
un  fief  relevant  de  la  Boche  de  Brisay.  (M.  A.  O. 
1877,  161.) 

David  (Abraham),  s'  do  la  Garde,  âgé  de  63  ans, 
habitant  la  p"8  de  Varennes,  abjura  le  protestantisme 
le  17  août  1685  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  avec  sa  femme 
Susanne  RENAULT  ou  Bouadlt. 

David  (N...),  s'  de  la  Garde,  a  dû  avoir  pour  en- 
fants :  1*  Paul-Jean,  s'  de  la  Roche  ;  2"  Pierre-Daniel, 
sr  de  la  Garde  ;  3°  Anne-Françoise,  4°  Françoise- 
Anne,  qui  tous  les  quatre  signèrent  un  acte  de  ma- 
riage, à  Verrue,  le  19  fév.  1703.  (Beg.) 

David  (Pierre),  sr  de  la  Garde,  épousa  vers  1690 
Susanne  Gardemaolt,  fille  de  Ballhasar,  procureur  a 
Poitiers,  dout  il  eut  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ; 
2°  Françoise-Anne,  mariée  le  20  août  1720  à  Nicolas 
Gazeau,  Ec,  sgr  de  la  Fouleresse.  Dans  l'acte  de  ma- 
riage de  leur  fils  Nicolas  avec  Marie-Hyacinthe  de 
Mondiou,  du  22  oct.  1753,  Marie-Hélène  Curieux,  épouse 
de  Louis  David  de  Dougé,  est  dite  tante  du  futur  et 
Anne  David  de  la  Richardière,  sa  cousine  germaine 
(A.  V.  E-662.) 

David  (Louis),  sgr  de  Dougé  (Varennes),  décéda 
à  Varennes  le  8  déc.  1774,  a  75  ans.  Il  avait  épousé 
le  8  avril  1726,  a  Mireheau,  Marie-Hélène  Curieux, 
fille  de  Nicolas,  sénéchal  de  Mireheau,  et  de  Margue- 
rite Babatid.  En  1747,  ils  devaient  une  rente  de  2  sep- 
tiers  sur  des  terres  à  la  Vallée  du  Couhé.  (Arch.  Vien. 
Mircbeau.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins:  1»  Mar- 
guerite-Anne, née  à  Thurageau  le  17  oct.  172S  ; 
2°  Louis-Nicolas,  né  le  9  mai  1732  (Thurageau)  ; 
3"  Marie-Hélène-Françoise,  mariée  vers  1755  à 
Jean  David,  sgr  delà  Bichardière. 

David  (Louis,  peut-être  Louis-Nicolas),  sgr  de 
Dougé,  épousa  vers  1750  Marie  David,  dont  Joseph, 
chapelain,  décédé  à  24  ans,  le  10  sept.  1776,  a  Va- 
rennes. 

Branche  de  la  Fu\K,  de  RY,  de  LA  Cou- 
l'unis. 

1.  —  David  (Pierre),  receveur  des  tailles  à  Riche- 
lieu, épousa  vers  1620  Claude  Denis,  tille  de  Isaac, 
receveur  des  tailles  à  Mireheau,  et  de  Claude  Canche. 
11  eu  eut,  croyons-uous,  Daniel,  qui  suit. 


ItWID 


11 


2.  —  David  (Daniol),  receveur  des  tailles  ii 
Richelieu,  marié  vers  1660  a  Marin  Dotin  ;  il  épousa 
ensuite  Françoise  Ragcknbau.  Il  eut  pour  enfants  du  1" 
lit  :  I'Cabriblle,  qui  en  1696  était  veuve  de  Théophile 
Robert,  s'  du  Vignault  ;  2*  Mabie,  qui  épousa  le 
29  janv.  1696  (Porchet,  uot.  a  Mireheau)  Théodore  de 
Lestang,  Ec,  sgr  de  Furignj  ;  3"  Paul,  sgr  de  la 
Grande-Chaume,  marié  en  1690  a  Mario  Aronv.  veuve 
de  Daniel  Montault,  fille  de  Paul,  sgr  de  la  Feste,  et  de 
Anne  Lesuire  ;  4°  David  ?  sgr  de  By,  receveur  des 
tailles  a  Richelieu  (peut-être  le  même  que  le  David 
David,  sgr  de  Fougièros,  qui  abjura  le  17  mai  1685), 
épousa  Judith  nu  Chesne,  dont  il  eut  :  Marie-Anne, 
D"  de  Ry,  mariée  le  31  déc.  1714  (a  Varennes,  Vien.) 
avec  Louis- Alexis  Beufvier,  Chev.,  sgr  des  Palignics. 
Elle  décéda  le  16  nov.  1718,  âgée  de  30  ans,  à°Thu- 
rageau  ;  5»  Louise,  mariée  h  Pierre  de  Ségur,  Ec,  sgr 
de  Crouail.  Elle  était  sa  veuve  en  1700,  lorsqu'elle  fut 
inscrite  d'office  a  l'Arm.  de  Touraiue  :  «  de  gueules  il 
la  fasco  d'or  chargée  de  3  sautoirs  de  gueules  ».  On 
la  trouve  marraine  a  Verrue  le  15  mai  1722;  6°  Jean, 
sgr  de  la  Couture,  fut  maire  de  Loudun  en  1704-1711. 
Il  épousa  Marie  Aurry,  dont  il  eut  au  moins  :  a.  Mar- 
guerite, mariée  a  René  Sasserie  ;  b.  Madeleine, 
mariée  le  26  avril  1718  a  Charles-Daniel  Montault  du 
Péré  ;  c.  Françoise,  D*  de  la  Couture,  mariée  le  1 0  janv. 
1730  à  Isaac-  Alexandre  Montault,  avocat  ; 

7°   Daniel-Jean  qui  suit. 

3-  —  David  (Daniel-Jean),  sgr  de  la  Fuye,  con- 
seiller du  Roi,  receveur  des  tailles  a  Richelieu,  épousa 
vers  1690  Marie  Delamothe,  dont  il  eut:  1"  Pierre, 
qui  suit;  2°  Anne,  mariée  d'abord  à  François  Herbault, 
avocat  fiscal  de  Mireheau,  puis  le  8  nov.  1722  à  Jean 
Chabot,  Ec,  sgr  de  Bauday,  et  décédée  à  Mireheau  le 
21  mai  1775,  a  82  ans. 

4.  —  David  (Pierre),  sgr  de  la  Fuye,  receveur  des 
tailles  à  Richelieu,  épousa  le  11  fév.  1726,  à  Mirebeau, 
Marie  Condonneac,  fille  de  Vincent,  sr  de  la  Boutière, 
et  de  Charlotte  Herbault,  dont  : 

5.  —  David  (Pierre-Vincent),  sgr  de  la  Fuye, 
receveur  des  tailles  a  Richelieu,  marié  le  17  juin  1760  à 
Marie  Picault,  fille  d'Abraham,  sgr  de  la  Férandière, 
et  de  Marcelle  Foulon,  dont  il  eut  au  moins  Marie- 
Anne-Julie,  mariée  en  1778  à  Pierre-Bertrand  Chesnon 
de  Baigueux. 

Branche  de  la  Richardière. 

David  (Jean),  sgr  de  la  Richardière  (dont  nous 
n'avons  pas  retrouvé  le  père),  épousa  vers  1750  Marie- 
Hélène-Françoise  David,  tille  de  Louis,  sgr  de  Dougé,  et 
de  Marie-Hélène  Curieux.  Il  en  eut  au  moins  :  1°  Marie- 
Louise,  qui  épousa  le  M  nov.  1777  Mare  Barilleau, 
notaire  à  Mirebeau  ;  2'  Louise,  mariée  le  12  fév.  1781 
a  Vincent  Bouthet  du  Rivant  ;  3°  Marie-Hélène- 
Vincende,  mariée  le  15  juin  1779,  a  Varennes,  avec 
Charles-François  Bricheteau  de  Gravelonne  ;  4'  Anne. 


DAVID  (Chatelleraudais 
être  plusieurs  familles  de  co  nom. 

Blason  :  d'azur  à  la  harpe  d'or.  (D'a- 
près la    généalogie  Bnudy  ) 

David  (Jean)  épousa  vers  14S0 
Anne  Brochahd,  tille  de  Genin  ?  ou  Ju- 
lien, s*  des  Châtelliors,  bachelier  es  droit, 
et  de  Jeanne  Chartier. 

David  (Claire)  fut  mariée   vers  1540 
Baudy,  s'  do  Biguoux. 


Il  y  a  eu  peut- 


ançois 


42 


DAVID 


David  (François),  d'une  famille  nombreuse  qui 
habitait  Ouzilly,  y  épousa  le  4  août  1116  Catherine 
Barbotin. 

DAVID.  —  Famille  île   Loudun  au  XVI"  siècle. 

David  (Jean),  s-  du  Passouer  (Passoir),  fut  par- 
rain de  Charles  Lepelletier,  le  11  fév.  1548,  à  Loudun. 

David  (Anne)  épousa  vers  1560  François  Le 
Proust,  sr  du  Ronday,  avocat  à  Loudun. 

DAVID  (on  Fief).  —  Famille  qui  parait  être 
sortie  de  l'échevinage  de  la  Rochelle,  formant  diverses 
branches  :  les  sgrs  de  Repose-Pucelle,  La  Fraignée, 
Marais  d'Annezay,  Boisrond,  etc.  La  branche  des  sgrs 
du  Fief  et  de  Touverac  s'étant  alliée  à  la  dernière  fille 
de  la  famille  Lonand  ou  Lorjan,  plusieurs  de  ses  mem- 
bres  au   xvii8    siècle    ont    porté    le   nom    de    Logan- 

llAYID. 

BUison.  —  Les  David  dn  Fief  por- 
taient :  de  gueules  à  3  épées  d'argent  à 
garde  d'or  en  fasce  l'une  sur  l'autre. 
C'est  probablement  le  blason  des  Logan; 
les  autres  branches  avaient  sans  doute 
le  blason  des  David;  mais  nous  n'avons 
pu  le  retrouver, 

§  I".  —  Branche  du  FIEF. 

1,  David  Jacques),  marié  Ycrs  1530  (d'après 

les  notes  Jourdan.  Bibl.  Rochelle),  aurait  eu  :  1°  Jac- 
ques, qui  suit;  2"  Jean,  qui  a  formé  la  branche  de  la 
Fraignée,  §  III. 

2.  —  David  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Touverac  et 
du  Fief  (François,  D.-S.),  Champatonier,  BrangcMinet, 
la  Chauvellicre,  fit  aveu  a  la  B""  d'Aubiguy  le  2  janv. 
1597.  (AU.  Richard.)  Il  épousa  vers  15S0  Florence  de 
Losan,  fille  de  Guillaume,  Ec.,  sgr  du  Fier,  et  de  N... 
Béchillon,  D'de  Ruffigné,  dont  : 

3.—    David    ( Logan),    Ec,  sgr  du  Fief  et 

de  Touverac,  lit  aveu  du  Fief  au  nom  de  sa  mère  le  15 
nov.  1629,  et  en  son  propre  nom  en  1631-1669.  11  passa 
un  acte  de  vente  au  nom  de  la  famille  Aymar,  le  24 
fév.  1654.  N'ayant  pas  été  maintenu  noble  par  Barentin 
en  1667,  il  fit  appel  au  conseil  du  Roi,  où  il  obtint  un 
arrêt  favorable  le  28  sept.  1672,  avec  son  fils  Pierre, 
sgr  de  Châteauneuf.  Il  épousa,  d'après  des  notes  : 
1*  Perrette  Vasselot  ;  2"  vers  1650,  Jacquette  D'Aczy, 
qui,  étant  sa  veuve,  partagea  sa  succession  le  13  juin 
1673  (Rousseau,  not.  à  Niort)  avec  les  enfants  du  1"  lit 
qui  étaient  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  JosuÉ,  sgr  de  Bois- 
rond,  rapporté  §  II.  Ils  furent  héritiers  en  1666  de 
Pierre  Vasselot,  Ec,  sgr  de  Reigné. 

4.  —  David  (Pierre),  Ec  ,  sgr  de  Châteauneuf 
(S'-Léger-les-Melle),  du  Fief,  Touverac,  maintenu  noble 
par  arrêt  du  conseil  en  1672,  assista  le  2  août  1664  au 
conseil  de  famille  pour  l'émancipation  de  Jacques  Gourde. 
11  épousa  Esther  Jouslain,  comme  il  ressort  du  par- 
tage de  leurs  biens  passé  le  18  nov.  16S9  (Penon  et 
Charles,  not.)  entre  leurs  enfants  qui  étaient  :  1"  Pierre- 
Logan,  qui  suit  ;  2"  Louis,  Chev.,  sgr  des  Loges  et  du 
Fief,  maître  de  camp  de  cavalerie,  Chev.  de  S'-Louis, 
fut  confirmé  dans  sa  noblesse  avec  son  frère  aîné  et 
leur  cousine  germaine  Marie-Anne,  le  30  avril  1715, 
par  M.  de  Richebourg.  H  avait  épousé  Marie-Gabrielle 
Juliot,  fille  de  Salomon,  Ec,  sgr  de  la  Cosscnnière.  Il 
lit  avec  sa  femme  un  testament  mutuel  le  14  août  1717, 
habitant  alors  Mardre,  près  S'-Léger-les-Melle.  Le  15 
juin  1718,  Louis  était  décédé,  et  sa  veuve  transigea  avec 
son  beau-frère  Logan,  et  avec  Louis  de  Moysen,  Chev., 
scr  de  la  Rnchc-Lngcrie  ;  3*  Jacqoette, 


DAVID 

5.  —  David  (Pierre-Logan),  Ec.,  sgr  du  Fief, 
Touverac,  etc.,  fut  maintenu  noble  le  14  mai  1693  par 
Maupeou  et  en  1715  par  Richebourg.  Comme  héritier  de 
son  père,  il  eut  un  procès  à  Civray  le  11  août  1694 
contre  le  prieur  de  S'-Léger-les-Melle.  Le  l"juil.  1694, 
il  épousa  (Thévenin,  not.  de  la  B"'°  d'Auhigny  et  Faye) 
Marie-Elisabeth  Bellanger,  sans  doute  fille  de  Henri, 
Ec.  sgr  du  Luc,  et  de  Elisabeth  Suyrot.  Nous  ne  lui 
connaissons  que  les  filles  qui  suivent  :  1*  Marie-Elisa- 
beth, D*  du  Fief,  qui  se  maria  le  28  avril  1721  avoc 
Louis-Gédéon  d'Auzy,  Ec,  sgr  de  la  Voûte  ;  2°  Anne, 
qui  épousa  le  24  fév.  1725  Josias  du  Chcsne,  Ec,  sgr 
de  Vauvertet  du  Bois-de-Rochc.  Elle  était  décédée,  ainsi 
que  son  mari,  en  1779. 

§  II.   —  Branche  de  Boisrowd. 

4.  —  David  (Josué),  Ec,  sgr  de  Boisrond,  fils 
puîné  de  Logan,  et  de  Perrette  Vasselot  (3*  deg. ,  §  I), 
é[»nisa  le  24  nov.  1677  (Berthomé  et  Bonlieu,  not.) 
Marguerite  Gouujault.  Le  9  août  16S3,  il  assistait, 
comme  cousin  par  alliance  de  la  future,  au  mariage  de 
Charles  Gourjault,  Ec,  sgr  de  la  Berlière,  avec  Claudc- 
Pcrside  Gourjault  de  Bessé.  De  son  mariage  Josué  a  eu 
une  fille,  Marie-Anne,  baptisée  a  Aigonuay  le  13  mars 
1686,  qui  fut  maintenue  noble  avec  ses  cousins  ger- 
mains par  M.  de  Richebourg  le  30  avril  1715.  (A.  11.  I'. 
22,  237.) 


§111. 


Branche  de  L.%.  FRAKiX»:. 


2.  —  David  (Jean),  fils  de  Jacques  (1"  deg  , 
§  1),  épousa  en  1565  Eliennelte  Gaschot,  dont  : 

3.  —  David  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Fragnées  (D. 
F.  82,  397),  marié  à  Anne  Denort,  en  eut  : 

4.  —  David  (Jacques),  Ec.sgr  de  la  Fraignée, 
marié  à  Marie  de  Mirande,  dont  il  eut  plusieurs  en- 
fants, entre  autres  :  1°  Pierre,  qui  décéda  en  1679, 
ayant  épousé  Marie  Losque  1  2"  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Fraignée,  maintenu  noble  en  1667,  à  Nuaillé,  comme 
issu  d'échevins  de  la  Rochelle. 

§  IV.  —  Branche  d'A\.\'EïAT, 
dont  nous  n'avons  pas  retrouvé  la  jonction. 

David  (Yves),  Ec,  sgr  des  Marais  d'Annezay,  près 
S'-Jean-d'Angély,  marié  vers  1660  à  Elisabeth  de  Beau- 
corps,  en  eut  :  1"  Elisabeth,  mariée  lo  22  avril  1688 
à  Balda  de  Laste,  Ec,  sgr  de  la  Fourelière;  2"  Marie, 
3°  Charlotte,  4"  Bénigne,  5°  Sylvie,  6°  Susanne,  qui 
furent  maintenues  nobles  en  1700,  comme  dames  d'An- 
nezay, élection  de  S'-Jean-d'Angély,  par  Bégon,  inten- 
dant de  la  Rochelle. 

DAVID.  —  Famille  noble  du  Chàtelleraudais  ou 
de  la  Touraine. 

David  (Georges),  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve, 
épousa  vers  1580  Louise  de  Be.soon,  D"  de  Falaise 
(l'.uxeuil,  Vien.),  qui  se  remaria  à  Paul  Péan,  Ec,  sgr 
de  la  Cour.  Elle  était  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Roche- 
d'Orillac,  Falaise,  et  de  Jeanne  du  Sauk  (ou  d'Us- 
scau  ?). 

DAVID.  —  Famille  noble,  peut-être  de  la  Flan- 
dre ? 

Blason  :  d'or  à  3  aigles  de  sable.  (P. 
Anselme.) 

David  (Marguerite),  fille  de  Henri, 
sgr  de  Longueval,  qui  possédait  des  fiefs 
en  Flandre,  épousa  en  1436  Etienne  de 
Vignolle,   dit   la    Hirc,    Cliev..    l'un    des 


■>■  ■••  lt \  Il  I  I 


généraux  de  Charles  VII,  qui  fut  s^r  de  Monti illmi 

eu  Poitou.  Elle  se  remaria  a  Jean  de  Courlenay,  Chev  , 
Bgr  de  S'-Brissoo,  avec  lequel  elle  vendit  Moalmorillon 

on  1  i  i.'i. 

I>.VV1I»  DE  8AUVT-HILA1RG  (Fran- 
çois) fut  abbé  commendataire  de  S'-Savinon  Poitou,  de 
1769  a  1790.  Il  était  fils  do  Bernard,  Ec,  sgr  .1rs  Re 
naudies  et  des  rousses,  et  île  Madeleine  dis  David  de 
Lestodrs.  (Nob.  Uni.  2,  10.) 

H.ll'IXEilU,  forme  plus  exacte  que  d'Avi- 
neau.  (V.  ce  nom,) 

DAIO  (ou  DAYON  V).  —  On  trouve  ce 
nom  dans  quelques  titres  du  xm"  siècle. 

Itnyo  (Gutllelmus'),  archiprêtre  de  Parthenay,  l'ut 
témoie  le  31  janv,  1271  d'une  donation  faite  à  l'abbaye 
de  Bourgueil.  (D.  F.  26.) 

l».-i\  «•  (Guillaume),  valet,  lit  hommage  a  l'évêque 
de  Poitiers,  en  1309,  pour  des  dîmes  et  rentes  qu'il 
possédait  a  I.eigne  et  Antigny,  a  cause  de  sa  femme 
Marguerite.  Il  est  nommé  dans  l'aveu  du  sgr  de 
Chistré  eu  1309,  comme  tenant  l'hébergement  de  Kide- 
pierro  à  Vouneuil-sur- Vienne.  (A.  H.  P.  10.) 

DEAIIX  (Sur  de  Soulignac  ?).  —  On  trouve  ce 
nom  qui  appartenait  à  une  famille  des  confins  du  Berry, 
dans  un  Armoriai  composé  par  Besly.  (Dupuy,  220, 
212  )  Elle  est  mentionnée  dans  le  Nob.  Limousin  à 
Déaulx.  Le  C'°  de  Jlaussahré  (Puybardeau,  Indr-e) 
possède  la  généalogie  des  Dcaulx. 

Quelquefois  cette  forme  est  employée  pour  d'Aux. 
(V.  ce  nom.) 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent  et 
3  besants  de  même  rangés  eu  chef. 

Deaux  (Guillaume),  Ec.,  reçut  des 
lettres  du  prince  de  Galles,  le  4  mars 
1 3 G 4 ,  au  sujet  d'un  procès  contre  l'évê- 
que de  Poitiers, sgr  de  Chauvigny.  11  avait 
épousé  Marguerite  de  Gouzon  t dite  la  Camuse),  qui 
était  sa  veuve  le  l°r  mars  1371.  (Fonds  Latin.  170+1, 
90.) 

Deaux  (Marc),  Ec  ,  sgr  de  la  Couillèrc  ?  eut  pour 
fille  Anse,  mariée  d'abord  à  Charles  des  Bordes,  Ec., 
sgr  de  Peirac  ?  puis  le  20  avril  1599  à  Jacques  de 
Montbel,  Ec.,  sgr  de  Luché. 

DEBARO  oo    DEBAROT.   —    Famille 

de  Poitiers  au  xvn"  siècle. 

Bebaro  (Jean),  avocat  au  Présidial,  prononça  le 
panégyrique  de  Louis  XIV,  le  25  août  1687,  a  l'érection 
de  la  statue  du  Roi  sur  la  place  Royale.  (Voir  A.  H.  P. 
15,  ce  discours  curieux.  11  signait  Debaio.)  Il  fut 
inhumé  a  S''-Triaize  le  2  nov.  1693.  Marié  avec  Marie 
Bergeron,  il  eut  sans  doute  des  frères,  car  on  le  dit 
u  l'aîné».  Sa  fille  Marie  fut  inhumée  à  24  ans  dans 
l'église  de  N.-D.  de  la  Chandelière,  sans  date.  (P>eg.  de 
Ligugé.) 

Itebarot  (Jacques),  chanoine  de  S'-Hilaire-le- 
Grand,  fut  inscrit  d'office  à  l'Arm.  de  1700  :  de  sinople 
à  2  barres  d'argent.  (Mal  écrit  du  Barot.) 

DëBERVHXE   ou  I»K  ItKKVILLE. 

—  Famille  de  la  Gâtinc. 

Deberville  (Georges1,  marchand,  possédait  eu 

1598  le  fief  des  Auinondières,  p"""  de  S'  Pardoux,  et  en 
lit  l tage  au  sgrdo  Parthenay.    Gâtine,  367.) 


Dlltltlll 


43 


DEBE88É.  —  1.1  y  a  eu  des  familles  de  co 
nom  en  Poitou  différentes  do  celles  de  Busse  et  des  de 
Bessay,    v.  aussi  Martin.) 

I>1   Itoits     _  Noms  divers. 

Dehors  (Jamet)  fut  témoin  a  Poitiers  eu  1427  du 
testament  de  Jean  de  Torsay,  Clicv.,  sénéchal  du  Poi- 
tou. 

Debors  (N...1,  receveur  des  tailles  à  Chaielle- 
rault,  était  décédé  en  1785,  lorsque  sa  veuve  obtint  un 
secours  de  1500  liv.  pour  les  pauvres  de  la  ville,  donné 
par  M.  Duruey,  receveur  général  en  Poitou.  (Invent. 
Chfttellerault.  Pouthumé.) 

KIIKU  ItldAI  —  Famille  répandue  dans 
le  Mellois,  le  Niortais,  etc.,  dont  le  nom  est  écrit  parfois 
de  Bourdeau.  (V.  ce  mot.) 

DEBROU  ou  ni:  BROU.  —  Famille  de 
Loudun  au  xvie  siècle,  sur  laquelle  nous  n'avons  que 
quelques  renseignements,  fournis  par  M.  Roger  Drouault, 
et  par  les  Archives  de  Danton. 

Debrou  (Jean)  épousa  Marie  Barot,  dont  il 
eut  au  moins  Théophile,  né  à  Loudun  lo  20  janv.  154S. 

Debrou  (Guillaume),  marié  à  Mathurine  Aude- 
dkut,  en  eut  Jeanne,  née  le  12  avril  1549,  à  Loudun. 

1.  —  Debrou  (Jean),  sgr  de  Brouvillc  ?  épousa 
(d'après  une  note)  Louise  de  Beauvollieu. 

2.  —  Debrou  (Jean\  sgr  de  l'Ile,  Brouville,  marié 
à  Jeanne  Mangot,  en  eut  :  1°  René,  qui  suit  ;  2'  Pierre, 
Ec.,  sgr  de  l'Ile  et  de  Brouville,  conseiller  au  Grand 
Conseil,  épousa  par  contrat  du  15  août  1578  Renée 
Regnault,  fille  de  Antoine,  Ec.,  sgr  de  Traversay,  et 
de  Marie  Masurier,  en  présence  de  F.  Debrou,  sans 
indication  de  parenté.  (Arch.  de  Ranlon.)  11  eut  au 
moins  Marie,  qui  épousa  Mathieu  Vidard,  sgr  de  S'- 
Clair,  procureur  du  Roi  au  Présidial  de  Poitiers. 

3.  —  Debrou  (René),  sgr  de  Ligueil  ou  Ligneuil  1 
élu  pour  le  Roi  en  la  ville  de  Loudun,  épousa  vers 
1590  Dorothée  Génebult.  fille  de  Jean?  sgr  de  Basses, 
et  de  Marie  Gaillard,  dont  il  eut  :  1°  Marthe,  baptisée 
k  S'-Pierre  de  Loudun  le  6  oet.  1393.  Elle  épousa, 
croyons-nous,  Paul  Bourneau,  conseiller  à  Loudun  ; 
2"  Madeleine,  baptisée  le  22  déc.  159-i  (mentionnée 
dans  le  procès  d'Urbain  Grandier).  Elle  assista  le  17 
mars  1627,  ainsi  que  Renée,  sa  sœur,  au  mariage  de 
François  de  Cerizay  avec  Marguerite  Génebault  et  vendit 
le  9  oet.  1641  le  tiers  du  moulin  de  Gui  bat  ?  3°  Hélène, 
mariée  à  Louis  du  Molhey,  Ec,  syr  du  Jlay  ;  4°  Marie, 
mariée  vers  1603  a  Daniel  Rogier,  sgr  de  Preugné, 
médecin,  dont  elle  éiait  veuve  lorsqu'elle  fut  inhumée 
aux  Cordeliers  de  Loudun,  le  17  j  u  il.  1660  ;  5°  Renée, 
qui  épousa  vers  1605  Charles  Rogier,  conseiller  du  Roi 
ii  Loudun  ;  6"  Dorothée,  mariée  vers  1015  il  Guillaume 
Rcluleau  ;  7*  Jean,  sgr  de  Brouville?  avocat,  décédé  à 
l'âge  de  26  ans.  (C'est  lui  sans  doute  que  l'on  trouve 
appelé  René,  marié  vers  1620  a  Marguerite  de  Dreux, 
fille  de  René,  président  de  l'élection  de  Loudun.) 

A  cette  famille  se  rattachent,  probablement,  les  noms 
suivants  : 

Ikeltrou  (Jacques),  avocat  a  Loudun,  marié  à 
Marguerite-Françoise  Thibadlt,  fille  de  >'...,  s'  du  Noyer- 
Vert,  en  eut  : 

Debrou     Louis-François),  contrôleur   des  dépôts 

du  sel  à  Jaulnay  (Vieu.),  épousa  il  Jaulnay,  le  27  nov. 
I7.:>0,  Marie-Catherine  Girard  (qui  décéda  le  22  avril 
17S2),  fille  de  Mathnrin-Jules,  huissier  nu   Chfttelet  de 


u 


DECASEEB 


Paris,  et  de  Françoise  Bry,  dont  il  eut  au  moins  : 
l-  Pierre-Louis-Jodith,  né  à  Jaulnay,  le  10  sept.  1751  ; 
2"  Marie-Louise-Florence. Félicité,  née  le  6  fév. 
1754. 

DliBUTERIE  (La)  ou  DÉBUTRIE 
—  Fief  du  Bas-Poitou,  dont  le  nom  a  élé  porté  par  les 
Gàoltiveau,  les  Majod,  etc.  V.  ces  noms. 

DECABOCHE.  —  Famille  qui  habitait  Mi- 
rebeau  au  xvn*  sièela.  Son  nom  est  écrit  parfois  de 
Caboche.  Elle  est  probablement  d'origine  étrangère. 
On  trouve  des  renseignements  sur  elle  dans  les  regis- 
tres de  Mircbeau.  (Arcli.  Vien.) 

Decaboche  (Pierre),  qualifié  noble  homme,  et 
parfois  écuyer  (2  juil.  1608),  était  principal  du  collège 
de  Mirebeau  en  1610.  Marié  vers  1598  à  Marie  Jour- 
dain, il  eut  beaucoup  d'enfants,  d'après  les  registres 
des  paroisses  de  Mirebeau,  entre  autres  :  1"  Jean,  qui 
était  curé  de  Forges  en  1675  ;  2°  Catherine,  qui 
épousa  Etienne  Martineau,  notaire. 

IHvl.Ut  ou  I»E  CAR.  —  Famille  de  Pro- 
vence dont  un  membre  est  venu  se  marier  en  Poitou  au 
xviii0  siècle. 

Blason  :  de  gueules  au  chevron  d'argent,  accompa- 
gné de  3  croissants  d'or  en  sautoir  ?  (Cet  énoncé  est 
incorrect  pour  dire  posés  2  en  chef,  1  en  poiute.) 

Decar  (Jean-Gaspard-Herculc),  Cliev.,  né  a  Aix 
en  Provence,  et  capitaine  au  régiment  de  Normandie- 
Infanterie,  fixé  à  Poitiers  par  son  mariage  du  2  janv. 
1788  avec  Charlotte  de  la  Lande  de  Vernon,  comparut 
a  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou  en  17S9.  (Son 
nom  est  écrit  Descars.  M.  A.  0.  1855.)  11  émigra 
ensuite  et  servit  dans  la  compagnie  formée  par  les  offi- 
ciers de  sou  régiment.  Etant  rentré  en  France,  il  mourut 
a  Poitiers  vers  1821,  sans  postérité. 

DECA.3r.E8  (ou  DE  CAZE8).-  Une  bran- 
che de  la  famille  des  ducs  Decazes  et  de  Glucksbierg 
(originaire  de  Libourne)  habite  actuellement  le  Poitou. 
Blason  :  d'argent  à  3  têtes  de  corbeau 
de  sable. 

Decazes  (Michel),  président  du 
siège  royal  de  Libourne,  marié  à  Catherine 
Trigant  de  Beaumont,  eut  entre  autres 
enfants  :  1"  Elie-Louis,  duc  Decazes,  sous 
la  Restauration  le  célèbre  ministre  do  Louis  XVIII  (qui  a 
laissé  postérité)  ;  2°  Joseph-Léonard,  qui  suit. 

Decazes  (Joseph-Léonard  Y1')  sortit  de  l'école 
polytechnique,  devint  ingénieur  des  ponts  et  chaussées, 
auditeur  au  Conseil  d'Etat,  préfet  de  1815  a  1830,  dé- 
puté de  1830  a  1846,  conseiller  d'Etat  et  officier  de  la 
Légion  d'honneur.  11  reçut  le  titre  de  Baron  en  déc. 
1815,  et  celui  de  Vicomte  le  16  juil.  1819,  et  fut  substi- 
tué éventuellement  au  titre  ducal  de  Glucksbierg.  Il 
épousa  Ida  de  Ba^ncalis  d'Aragon,  dont  il  eut  :  1"  So- 
phie-Lodisf.-Id»,  épouse  de  Francisque  de  Carbonol  ; 
2°  Charles-Elie-Joseph-Marie,  qui  suit  ;  3"  Marie- 
Françoise-Sophie,  mariée  au  V"  de  Gironde  ;  4°  Char- 
les-Jean-Joseph-Louis,  B"  Decazes.  (On  trouve 
Constance,  mariée  le  26  mai  1861  à  Louis-Marie-Sta- 
nislas Lecomte  de  Teil.) 

Decazes  (Charles-Elie-Joseph-Marie  V10),  sous- 
préfet  de  Montmorillon,  épousa  en  1830  Elisabeth-Nicole 
de  Mauvise  de  Villars,  fille  de  François-Emile  C"  de 
Villars,  et  de  Elisa  Juchault  des  Jamonnières.  Il  en 
a  eu  :  1"  Elie-Joseph-Marie-Raymond,  qui  suit  ; 
2°   Elie-Francisijue-Jules-Louis-Marie,    B°"   Decazes, 


DECE1IME 


né  le  23  fév.  1852,  ingénieur  des  arts  et  manufactures, 
attaché  à  la  Compagnie  nouvelle  du  canal  de  Panama. 
Il  avait  épousé  le  17  fév.  1887  à  Montmorillon  Marie- 
Angèlc-Laurence  Betoum.e,  décédée  au  même  lieu  le  9 
août  suivant  d'un  accident  de  voiture. 

Decazes  (Elie-Joseph-Marie-Raymond  V"),  an- 
cien sous-préfet,  né  à  Villars  le  19  fév.  1851,  épousa  à 
l'Isle-sur-Doubs,  le  20  juil.  1887,  Marie-Louise  Koe- 
chlin,  dont  il  a  :  1°  Marie-Louise-Elisabeth-Ida, 
2"  Antoinette-Cécile-Juliette,  3°  Anne-Marie- 
Edmée,  4°  Emile-Louis-Nicolas,  5°  François-Michel- 
Ravmond. 

DECE1IME.  —  Famille  municipale  de  Niort, 
sur  laquelle  M.  G.  Laurence  a  bien  voulu  nous  commu- 
niquer la  majeure  partie  des  renseignements  qui  sui- 
veut.  On  trouve  ce  nom  écrit  de  Cemme. 

Blason.  —  Jean  Decemme  (mal   écrit  dans  d'Hozier 
de  Ceunne)  fit  inscrire  son  blason  à  l'Ar- 
moriai du  Poitou   en  1698  :  «  d'azur  à  3 
coquilles  d'argent,  2  et  1.  » 

Decemme  (Joachim)  épousa  Mar- 
guerite Pigeon  ou  Pigeau,  dont  il  eut  : 
1°  Louise,  née  a  Niort  le  16  janv.  1664  ; 
2°  Jacques,  né  au  même  lieu  le  31  janv.  1666. 

Decemme  (Françoise-Sophie)  épousa  vers  1790 
Louis-Augustin  Avrain.  (Gén.  Frappier.) 

Decemme  (Cécile),  née  en  1815,  épousa  a  Niort 
en  1836  Frédéric  Sabouraud,  et  mourut  au  même  lieu 
en  1874.  (Gén.  Sabouraud.) 

1.  —  Decemme  (Sébastien),  marié  à  Jeanne 
Bonnet,  était  décédé  avant  1664,  laissant:  1°  Paul, 
qui  suit;  2°  Marie,  qui  assiste  au  mariage  de  son 
frère. 

2.  —  Decemme  (Paul),  marchand,  s'  de  l'Ai- 
guière, épousa  à  Niort,  le  9  sept.  1664,  Jeanne  GuiLLE- 
min,  et  mourut  avant  1695,  laissant  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Decemme  (Jeau),  s'  de  la  Pimpelière, 
lieutenant  particulier  en  l'élection  de  Niort,  fut  échevin 
de  cette  ville  le  20  mars  1720  et  quitta  sa  charge  le 
11  juin  1727.  Il  avait  fait  inscrire  son  blason  a  l'Armo- 
riai du  Poitou  en  1700  et  acquit  le  13  juin  1705  le  fief 
de  la  Brémaudière,  relevant  de  Parthenay.  Marié  le  17 
janv.  1695  à  Louise  Daguin,  fille  de  Pierre,  Ec.,  sgr 
de  Beauregard,  et  de  Louise  Piot,  il  décéda  le  13  sept. 

1727,  ayant  eu  :  1°  Pierre,  sr  de  la  Pimpelière,  avocat 
en  Parlement,  naquit  a  Niort  le  8  déc.  1695  et  fut 
inhumé  a  S'-André  le  16  avril  1775;  2°  Marie-Eléo- 
nore,  décédée  le  31  juil.  1776;  3°  Marguerite,  née  a 
Niort  le  19  fév.  1700  ;  4»  Thomas,  qui  suit  ;  5°  Jean- 
François,  né  à  Niort  le  19  avril  1703,  décédé  le  27 
juin  1710;  6°  Marie-Louise-Thérèse,  mariée  le  20 
août  1723  a  Louis  Biaille  de  Mouzeuil,  président  en 
l'élection  de  Niort,  et  déeédée  le  15  mars  1762. 

4.  —  Decemme  (Thomas),  sr  de  la  Brémau- 
dière,   lieutenant  particulier   après   son   père   en  janv. 

1728,  puis  lieut.  général  civil  et  criminel  en  1747, 
naquit  a  Niort  le  27  janv.  1701.  Il  y  épousa  le  22  nov. 
1728  Thérèse  Guillemeau,  fille  de  Charles,  et  de  Su- 
sanue  Dubreuil,  et  décéda  le  12  mai  1772,  ayant  eu  : 
1*  Charles-Thomas,  sr  de  la  Brémaudière,  né  à  Niort 
(comme  ses  frères  et  sœurs)  le  10  fév.  1732,  fut  aumô- 
nier a  Champdenicrs,  puis  prêtre  a  Notre-Dame  de  Niort 
eu  1766  ;  2°  Thérèse,  née  le  9  mars  1733,  vivait  encore 
en  1777;  3°  Marie-Sophie,  née  le  12  mars  1735, 
épousa  le  18  janv.  1774  François-Abraham  Rouget, 
s'  de  l'Houmeau,  avocat  au  Parlement  de  Paris,  et  décéda 
le  3  août  1791  ;  4"  François,  qui  suit;  5°  Jean,  né  le 


DECHASTinEniEX 


3  août  1738,  décédé  te  lendemain  ;  6*  Charles,  né  le 
14  oct.  1139,  décédé  le  I»  juin  1152;  V  Joseph,  né  le 
19  mars  n  il,  prêtre,  chanoine  du  Chapitre  de  S'-Jcan 
do  Menigoute  ni  1188  :  So  Marie-Jkanne-Modestb,  née 
le  9  mars  1143, vivait  encore  en  1162;  9"  Sébastien,  né 
le  22  oct.  1144;  10°  Louis,  né  le  18  nov.  1145; 
11"  Uuue-Sosanne,  Liée  le  11  sept.  1141,  décédée  le 
21  oct.  l"4'.i  ;  12»  Madeleine-Sosannb,  née  le  29  août 
11  .n,  décédée  le  12  uov.  1112;  13°  Jacques,  marié  lo 
16  l.'v.  1163  à  Esther  Aiixault,  veuf  le  11  mars  delà 
m.'me  année. 

5 .  —  necemme  (François),  conseiller  du  Uni 
et  sou  lieutenant  en  l'élection  de  Niort,  naquit  a  Niort 
le  30  sept.  1130.  11  épousa  a  Champdeniers,  le  10  mai 
1113,  Marie-Julie  Cochon  de  Lapparent,  fille  de 
Charles,  sénéchal  de  Champdeniers,  et  de  Marie-Fran- 
çoise Ragonneau,  dont  il  a  eu  :  1°  Charles,  né  le  28 
janv.  1114,  fut  conseiller  municipal  de  Niort  de  1811  a 
1816  ;  2"  Joseph,  né  le  18  déc.  1114;  3°  Thérèse-.Iulie, 
née  le  18  janv.  1111  ;  4*  autre  Joseph,  né  le  2G  janv. 
1118  ;  5°  Jban-Armand,  né  le  31  oct.  1119,  décédé  le 
3  mars  1791  ;  6»  Augustin,  né  le  30  janv.  11S1  ;  V  Ju- 
lien, ué  le  21  mai  1182,  fut  conseiller  municipal  de 
Niort  de  1830  a  ISS2  ot  adjoint  du  maire  de  1S44  à 
18  41  ;  8°  Auguste,  né  le  6  mai  1188  ;  9°  Aleiis,  né  à 
Niort  (comme  les  précédents)  le  24  juil.  1189  et  décédé 
le  1"  mai  1192. 

DFXERXÉ  (quelquefois  CEIt\'É  et 
DK  CEItreÈ).  —  Ancienne  famille  de  Loudun, 
sur  laquelle  nous  devons  quelques  renseignements  à 
M.  Roger  Drouault. 

Décerné  (Mathieu),  noble  homme,  sr  de  Pain- 
perdu,  épousa  vers  loiO  Guillemette  Chaovêt,  fille  de 
Charles,  procureur  du  Roi,  et  de  Renée  Jamineau.  II  en 
eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  :  1°  Victor,  né  en 
1546;  2°  Marie,  née  en  1541. 

Décerné  (N...),  s'  de  Painperdu,  épousa  le  5 
nov.  1561  Gillomie  Fouqueteau,  dont  il  eut  des  enfants, 
qui  sont  mentionnés  sans  être  nommés  dans  le  testa- 
ment de  Guy  Chauvet,  avocat  en  Parlement,  en  1610. 

Décerné  (Victor),  sgr  du  Noyer  (S'-Citroine, 
Vien.),  auditeur  des  comptes  à  Rouen,  figure  clans  un 
acte  passé  à  Loudun  en  1602. 

Décerné  (Pierre  ou  Paul),  marié  a  Perrine  Ta- 
bart,  en  eut  au  moins  :  1°  René,  né  le  2  déc.  1612; 
2°  François,  né  le  1S  mai  1613. 

Décerné  (N...),Ec,  signa  le  16  mai  1620  l'acte 
de  prestation  de  serment  des  habitants  de  Loudun  au 
roi  Louis  XIII.  (A.  H.  P.  14.) 

DECESCAI1D,  écrit  aussi  DE  CES- 
caud  et  i»e  Sescaud.  —  Famille  de  l'An- 
goumois  alliée  à  des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'argent  à  3  chevrons  d'azur  et  3  étoiles  de 
gueules,  2  en  chef,  1  en  pointe.  (Nobiliaire  Limousin, 
Sescaud.) 

UECUASTENET  (ou  IHJCHASTE 

1ÏET),  —  Famille  qui  habitait  Rrigucil-lc-Chantre 
en  Montmorillonnais  au  xvm"  siècle. 

Decliaslenet  (N...)  fut  inscrit  d'office  à  l'Ar- 
moriai du  Poitou  en  1100  :  «  d'argent  au  châtaignier  de 
sinople  et  une  trangle  d'or  brochant  ».  11  fut  père  île  : 
1°  Georges,  qui  suit  ;  2°  Marie,  3°  Félix,  qui  épousa  à 
Brigucil,  le  8  juil.  1101,  Antoinette  Guillon. 

Decliastenet  (Georges),    s'  de   Taillebault  ? 


I»l  l    %  -v  i 


45 


habitant  au  château  de  Puillcraud  ?  épousa  Jeanne 
Dalest,  fille  ?  de  François,  prévôt  de  Montmorillon,  dont 
il  eut  Joseph-François,  né  a  Brigueil  le   23  juil.  110». 

DE^IIA.'I'IEEOIV  —  On  trouve  ce  nom  en 
Montmorillonnais  au  xvm'  siècle,  différent  des  DE  Ciu- 
TILLON. 

Decliatillon  (Jean),  avocat,  acquit  vers  1100 
l'office  de  lieutenant  criminel  de  la  sénéchaussée  de 
Montmorillon, en  la  ville  du  Diane,  qui  lui  fut  vendu  par 
François  Vigan,  employé  aux  Aides  à,  Melun.  (Arch. 
Seine-et-Marne,  E.  1361.) 

DECHAULME  (ou    DECHAUME). 

—  Famille  de  Montmorillon  au  xvn*  siècle. 

Decliaulme  (Jean),  s'  de  l'Age-Ilourget  (Lussac, 
Vien.),  fit  un  échange  le  10  oct.  1648  avec  François  de 
Lespine,  Ec.,  sgr  de  Roussigny.  (Arch.  Vien.  E.  268. 
Dalest.)  Il  épousa  vers  1650  Louise  Vacher,  fille  de 
M"  Antoine,  et  vendit  le  8  fév.  1661  la  maison  de  son 
beau-père,  à  Montmorillon,  a  Ma  Jean  Pointeau,  avocat. 
(Arch.  Vien.  E»  250.) 

Dechatime  (François)  fut  reçu  greffier  do  la 
prévôté  en  1695. 

DECHA.UMOr«X.  -*  Famille  qui  habitait 
Parthenay  au  xvi"  siècle. 

Declinumont  (Jean),  s'  des  Fougières,  fut 
inhumé  le  13  nov.  1569. 

DECHAE1IIONT,  —  Famille  de  Charroux 
au  xvu°  siècle. 

Dechaulniont  (Pierre),  marchand  et  bour- 
geois, inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1100,  reçut  : 
d'azur  au  mont  d'argeut  surmonte  d'un  soleil  d'or. 

DECHERGÉ.  —  On  trouve  ce  nom  en  Chà- 
telleraudais  porté  par  plusieurs  familles  différentes  de 
celle  des  de  Chergé. 

DECLOEZY.  —  Famille  de  l'élection  de 
Lusignan  au  xvne  siècle. 

Declouzy  (Pierre),  notaire  à  S'-Coutant,  inscrit 
d'office  en  1100,  reçut  :  d'argent  à  4  clous  de  sable 
apointés  en  cœur,  posés  en  sautoir. 

DECOIGIVAC,    DECOUG1VAC.    — 

C'est  le  véritable  nom  d'une  famille  qui  habitait  le  Nior- 
tais  et  Parthenay  au  xvn0  siècle.  (Déjà  mentionnée  à 
Coignac  ) 

Decougnac  (Jacques),  marchand  a  S'-Pom- 
pain,  élection  de  Fontenay,  en  1100,  reçut  :  d'azur  à  la 
pyramide  d'argent. 

DECOER6AY.  —  Famille  de  Niort  au 
xv n°  siècle. 

Decoursajr  (Mathieu),  s'  de  Marade,  inscrit 
d'office  en  1100,  reçut  :  d'azur  à  une  fasce  d'or. 

DECRÉS,  quelquefois    DECItESX.    — 

V.  Crés. 

DECRES»i\C.  —  Forme  plus  usitée  autre- 
fois du  nom  de  la  famille  de  Cressac. 

DEFAMT  ou  DEFFAIVT  (du)  ou  UES 
DEFI'AMTS.  —  Ces  noms  de  fiefs  ont  été  portés 
par  diverses  familles.  (V.  Gilbert,  Girard,   du  Ray- 

NIEll .  ) 


46 


DEFORGES 


DEFAY,   DEFAITE.    —   11   y   a    eu   des 

familles  de  ce  nom  différentes  de  celles  des  de  Fay  ou 
nu  Fay,  et  de  Faye. 

DEFENDS,  DEFFEMD8  (des).  —  11 
y  avait  plusieurs  fiefs  de  ce  nom  en  Poitou,  et  il  y  a  eu 
sans  doute  diverses  familles  ainsi  dénommées.  Une 
branche  des  Gouffier  de  Bonuivet  a  porté  le  titre  de  M" 
des  DefTeuds  (Dissais,  Vien.),  érigé  en  1 585.  En  Bas  Poi- 
tou, les  Puyrousset  furent  sgrs  des  Deffends  au 
xvii0  siècle. 

Deffends  (Aimery  des),  du  Bas-Poitou,  Tendit 
divers  domaines  qu'il  teuait  dans  le  fief  de  Pierre  de  la 
Limouzinière,  le  24  août  1299,  a  Jean  Condor,  Chov. 
(D.  F.  Arcli.  de  la  Durbellière.) 

DEFONBOI8SET.  —  Ancienne  famille  de 
S'-Maixcnt.  On  trouve  aussi  Fontboisset. 

Defonboieset  (Jean),  notaire  a  S<-Maixent, 
passa  un  acte  le  6  nov.  1538.  (Arcli.  Vien.  E2  250. 
Dcvallée.)  On  le  trouve  encore  notaire  le  30  sept.  1568. 
(A.  H.  P.  18  ) 

DefonboUset  (Pierre)  était  notaire  a  S'- 
Maixenl  en  1568. 

DEFONFRÊGE.  —  Famille  de  Thouars 
dont  le  nom  est  écrit  aussi  de  Fonfrège.  V.  ce  mot. 

DEFONT  AINE.  —  On  trouve  ce  nom  com- 
mun a  plusieurs  familles.  (V.  de  Fontaine.) 

Defontaine  (Joseph),  qui  était  fils  d'ADAM, 
médecin,  originaire  des  environs  de  Troyes  en  Cham- 
pagne, et  de  Catherine  Baudou,  habitait  Melle,  et  fut 
ancien  du  consistoire  des  réformés.  11  fut  envoyé  au 
synode  de  Saumur  en  1596,  a  l'assemblée  de  Châtelle- 
rault  en  1391,  a  celle  de  S'°-Foy  en  1601,  et  à  celle  de 
Châtellerault  eu  1603,  où  il  fut  secrétaire.  Marié  à 
Judith  Crelier,  fille  de  Pierre,  sgr  de  la  Jousseliuière, 
il  n'en  eut  pas  d'enfants,  et  mourut  en  sept.  1623,  âgé 
de  "0  ans.  11  légua  ses  biens  à  l'église  réformée  de 
Melle,  sauf  quelques  domaines  laissés  à  son  neveu  Jean 
Fournier.  (Notes  Lièvre.) 

DEFORGE8.  —  Famille  notable  de  Châtel- 
lerault  au  xvn"  siècle.  (Il  y  a  eu  plusieurs  familles  de 
ce  nom  originaires  de  divers  villages  de  Forges.)  Ce 
nom  est  distinct  de  celui  de  Desforges. 

Defoi*ges  (N...),  échevin  de  Châtellerault,  fit 
un  rapport  le  4  fév.  1631  sur  l'état  des  finances  do  la 
ville.  (Lalanne,  2,  139.; 

Deforges  (Anne)  épousa  vers  1630  Jean  Rasse- 
teau,  président  de  l'élection. 

Deforges  (Olivier),  conseiller  du  Roi,  assesseur 
en  l'élection  de  Châtellerault,  possédait  en  1651  une 
maison  p"°  N.-D.  Il  acquit  lo  fief  de  Froncille,  relevant 
du  Çhâtellicr.  (Arcli.  Vien.  E«  C51.  Notes  Hérault.) 
Marié  à  Anne  Auzon  '!  qui  était  sa  veuve  en  1690,  il  en 
eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  René,  qui  possédait 
Froncille  en  1701. 

Deforges  (Jeanne)  épousa  noble  Fortuné  Cuir- 
blanc,  président  de  l'élection  de  Châtellerault.  Ils  acqui- 
rent le  30  mars  1655  la  Garde,  p,s0  de  Doussay.  (Arcli. 
Vien.  E'  772.) 

Deforges  (Pierre)  épousa  en  1718  Anne-Françoise 
Creuzé,  fille  de  Michel,  s'  de  Brenusson,  et  de  Claire 
Renault,  dont  il  eut  :  1°  Louise,  2°  Rose,  mariée  a 
Arnaud  Lauvay  ?  3*  N...,  mariée  a  N...  Bcloteau  (du 
Bas-Poitou). 


Ilit.lAM* 

DEFOS.  —  Famille  notable  de  Châtellerault  au 
xvn»  siècle.  On  trouve  divers  renseignements  aux 
archives  de  la  Vienne,  E1  651.  Le  nom  est  écrit  parfois 
de   Fos,   DE  F.U'X. 

Dtefosse  (N...),  notaire,  signa  un  aveu  du  fief  de 
Thaizé,  présenté  a  Châtellerault  le  27  fév.  1450.  (In- 
vent, p.  51.  Arcli.  Vien.  E2  176.) 

1.  —  Defos  (N...\  protestant,  eul  entre  autres 
enfants  :  1"  Vincent,  qui  suit;  2°  Etienne,  médecin,  qui 
est  dit  ailleurs  docteur  en  théologie.  Il  épousa  Marie 
Maroteau,  dont  :  a.  Paul,  médecin  (1620);  b.  Elisa- 
deth,  c.  Marthe,  mariée  à  Isaac  Doubleau  ;  d.  Léa, 
mariée  à  Pierre  Rochelle;  e.  Etienne,  f.  Jonathan. 

2.  —  Defos  (Vincent),  médecin  à  Châtellerault, 
arrenta  une  maison  de  la  Grand'Rue  le  10  fév.  15S4  a 
son  frère.  Marié  à  Elisabeth  Jouanneau,  il  en  eut  : 
1*  Vincent,  qui  suit  ;  2"  Samuel,  marié  à  Elisabeth 
Pinault,  fille  de  Jean,  sr  du  Plaioeau,  fut  père  de  :  a.  Au- 
guste, né  le  10  nov.  1613,  s'  de  Lesmé  (1650)  ;  b.  Paul, 
né  le  24  mai  1615  ;  c.  Simon,  né  lo  14  fév.  1621  ; 
d.  Rachf.l,  mariée  a  Arthur  Bruneau,  partagea  lo  27 
nov.  163S. 

3°  Rachel,  dite  dans  des  notes  mariée  à  Arthur 
Bruneau  (mais  c'est  la  nièce  de  Vincent  et  non  sa 
fille)  ;  4"  Elisabeth,  mariée  à  Pierre  Delafons,  s'  de 
Marconnay,  qui  donna  quittance  de  sa  dot  le  10  sept. 
1620;  5"  Madeleine,  mariée  à  Louis  Creuzé  ;  6"  David, 
avocat  a  la  Rochelle.  (11  y  a  des  notes  sur  lui  dans 
le  recueil  Jourdan,  Bibl.  Rochelle.)  Pendant  le  siège 
de  1627,  il  fut  un  des  personnages  les  plus  actifs,  et  plus 
tard  en  1632  il  écrivit  la  relation  du  voyage  de  la 
Reine.  (A.  H.  P.  5.) 

3.  —  Defos  (Vincent),  médecin,  acquit  la  Michal- 
lièrc  le  1"'  juil.  1626.  Marié  a  Jeanne  Pinault,  fille  de 
Jean,  s'  dn  Plaineau,  et  de  Elisabeth  Rousseau  (dont  les 
biens  furent  partagés  à  Luçon  le  23  déc.  1616),  il  en 
eut  :  1"  Jean,  qui  suit;  2°  Olympe,  mariée  à  Marc 
Moriu,  orfèvre  ;  3°  Paul,  sans  postérité;  4*  Pierre, 
né  le  24  mai  1615. 

4.  —  Defos  (Jean),  médecin,  acquit  les  Bordi- 
nières  en  1639  et  décéda  le  4  sept.  1662.  Marié  le  7 
août  1637  à  Catherine  Dissandeau,  fille  de  François, 
médecin  a  Saumur,  il  en  eut  :  1°  Vincent,  qui  suit; 
2'  Catherine,  mariée  au  sr  des  Marais  (passé  en  Angle- 
terre); 3°  Jeanne,  épouse  de  Nathanaè'l  Vergnon. 

5.  —  Defos  (Vincent),  avocat,  marié  à  Noémi 
Fromaget,  en  eut  :  1°  René,  s*  des  Bordinières,  décédé 
à  Lyon  ;  2°  Elie-Pierre,  qui  suit. 

6.  —  Defos  (Elie-Pierre),  s'  do  la  Michallière,  fit 
aveu  de  ce  fief  le  22  mai  1722  a  Beaumont.  Marié  vers 
1700  k  Susanne  Piqueur,  il  décéda  sans  postérité, 

DEGENNE,  DEGEN1VE6.    —  Ce  nom 

est  commun  à  plusieurs  familles  du  Poitou,  en  Châtcllo- 
raudais  et  à  Poitiers.  Quelques-unes  écrivent  de  Gennfs. 
(V.  ce  nom.) 

Degenncs  (Laurent)  fit  insinuer  un  acte  à  Châ- 
tellerault le  8  janv.  1536.  (Arcli.  Vien.  Invent.  E5  176  ) 

Degenne  (Jean),  procureur  à  Poitiers,  inscrit 
d'office  ii  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  de  sinople  à  7 
fusées  d'argent,  3,  3,  1. 

Degeime  (Jeanne),  mariée  a  Louis  Febvre, 
notaire  a  Bonnes,  eut  un  fils  en  17)5. 

Degemies  (Jean-Mathieu)  fut  nommé  lieutenant 
du  maire  de  Châtellerault  le  13  juil.  1703. 

Devenues  (Jean),  sgr  de  la  Rogerie,  fut  nommé 
lieutenant  du  maire  de  Châtellerault  eu  1715. 


l>n;iti\(.i: 


Devenues  (François1,  s'  de  la  Rogerie,  épousa 
i  ni  irine  Gauthier,  déeddeo  à  Dissaisie  18  juin  1766. 

Devenues  (Pierre),  s'  île  la  Rogerie,  maria 
nec  Marguerite  Guiot,  fillo  de  Joseph  sr  de  Rijou, 
en  eut  :  1"  Françoise,  née  a  Jaulnaj  le  15  die.  1162; 
2'  Maris,  née  lo  11  avril  UG4. 

DcKennea  (Fernand),  avocat  à  Chàtcllerault, 
était  bâtonnier  en  1S95. 

ni  i;nv\(;i     nu  /i\    ■  >■     m  Ait- 

TIGIVAC.  —  Famille  qui  est  venue  se  fixer  eu 
Poitou  au  milieu  de  ce  sicVlc,  et  qui,  pat-  ordonnance 
du  S  sept.  18.12.  a  relevé  le  nom  de  Hartignac,  éteiût 
en  la  personne  de  Jeau-Baptisle  Sjlvère  de  Gave,  V"  de 
Hartignac,  ancien  procureur  général  à  Limoges,  député 
du  Lot-et-Garonne  en  1S2I.  commissaire  civil  pendant 
l'expédition  d'Espagne  en  1823,  membre  du  conseil  privé, 
directeur  général  des  domaines  eu  1824,  et  enfin 
ministre  de  l'intérieur  du  4  janv.  182S  au  S  aoilt  1829. 
M.  de  Marlignac,  qui  descendait  d'une  famille  du  Bas- 
Limousin,  dont  la  filiation  remonte  à  1500,  n'ayant  pas 
d'enfants,  adopta  un  des  fils  de  sa  sœur  et  lui  transmit 
son  nom. 

Blason  :  d'or  k  la  bande  d'azur  chargée  da  3  lis  au 
naturel.  (Sur  des   cachets   les  fleurs  sont  couchées  en 
bande.) 

1.      —     Degrange  -  1  ou/ in 

(Pierre)  épousa  le  30  prairial  an  VIII  (19 
juin  1800  Anne-Marie-Clémtntine  de 
Gave  de  Martignac.  fille  de  Jean  Léo- 
nard, jurisconsulte  éminent  de  Bordeaux, 
qui.  arrêté  et  traduit  devant  le  tribunal  révolutionnaire, 
démasqua  publiquement  le  président  Lacombe,  flétri 
jadis  par  une  condamnation  infamante  :  ce  qui  le  sauva 
et  fut  la  cause  de  l'exécution  de  Lacombe,  le  15  août 
1794.  Pierre  eut  entre  autres  enfants  Jean-Baptiste- 
Gustaye,  qui  suit. 

2.  —  Degrange-Touzln  tle  ItlnrtÊ- 
gnac  (Jean-Baptiste-Gustavo),  né  à  Bordeaux  le  16 
fév.  1806  et  mort  à  Poitiers  le  6  janv.  1S88,  entra 
dans  l'administration  des  domaines  sous  les  auspices  de 
son  oncle,  qui  en  était  directeur  général  II  exerça  à 
Poitiers  les  fonctions  d'inspecteur,  puis  de  directeur,  et 
s'y  fixa  après  sa  retraite.  Comme  nous  l'avons  vu  plus 
haut,  il  fut  adopté  par  son  oncle  qui  lui  transmit  son 
nom.  De  son  mariage  avec  Anne-Augustine  Moutié,  qu'il 
avait  épousée  le  13  juil.  1840,  il  eut  :  1»  Louis-Georges, 
qui  suit;  2'  Elisabeth-Isabelle-Loi'ise,  née  le  l"sept. 
1848  a  Morlagne  (Orne),  mariée  le  23  juin  1874  à 
Edmond  Lecouslurierde  Courcy.  (V,  Lecoustuuieb.) 

3.  —  Degrange-Touzin  de  Marti- 
gnac (Louis-Georges),  né  k  Paris  le  19  oct.  1S<6, 
exerça  des  fonctions  administratives  k  Montauban, 
Blois,  Moulins  et  Tours  (1873-1877).  Marié  le  19  mai 
1874  à  Marie-Armaude-Sarah-Louise  Pron-Cugnot  de 
Lépinay  S'°-Radegonde,  fille  du  B"  Auguste,  dernier 
préfet  de  Strasbourg,  et  de  Marie-Delphine  Canuel,  il 
eut  de  ce  mariage  :  1"  Marie-Auguste-Jkan-Baptiste, 
né  a  Montauban  le  22  nov.  1875,  aspirant  de  marine  ; 
2*  Pierre-Auguste-Etienne,  né  à  Moulins  le  12  juil. 
1877;  3'  Mahie-Albeutine-Anoklina-Eusareth,  née 
k  Ligugé  le  6  juil.  187S;  4°  Philippe-Joseph-Pierbe, 
né  au  mime  lieu  le  19  oct.  1881  ;  5°  Louis-Jean- 
Hilaibë,  né  à  Tours  le  11  mars  1888. 

îvi:«;it  YX.l .  —  Il  y  a  eu  en  Bas-Poitou 
des  familles  de  ce  nom  différentes  de  celle  des  de 
Grange. 


■  >■  -Il    \x 


47 


Regrimpe  Pierre)  était  archet  k  Fonieuuy  en 
1670.(Ari-h.  Vieu.) 

DEHARGUE8  —  V.  HARGUEB, 

m  llolis  —  Famille  notable  de  Partbeuay  au 
xvi»  siècle. 

Dehors  (Madeleine,  veuve  de  Mathuiin  Morin, 
était  eu  procès  en  1565  pour  un  pré  situé  dau»  les 
environs  de  Niort.  (Arch.  la  Barre  ) 

Dehors  (Pierre,  sr  de  la  Vergue,  homme  riche 
et  considéré,  habile  médecin,  secourablc  aux  pauvres 
malades,  fut  inhumé  a  S'-Laurent  le  16  juin  1573. 
(Journal  Denis  Généroux.) 

Dehors  (Jean),  sr  delà  Vergue,  perdit  un  procès 
au  Présidial  de  Poitiers  le  21  juil.  1634.  Il  avait 
épousé  Mario  Sabourin,  fille  de  Pierro  Sabourin,  de 
Parthenay. 

DEJEAK  ou  DEJAW.  —  Famille  notable 
de  Foutenay  au  xvu*  siècle,  sur  laquelle  nous  avons  reçu 
quelques  renseignements  de  M.  G.  Laurence. 

Blason.    —  L'Armoriai  du   Poitou  attribue   a,    Cathe- 
rine Dejean,  épouse   de   N...    d'Arsemal, 
les  armoiries   suivantes    :  «  d'argent  au 
chevron  d'azur  ».  Ce  blason  est  peut-être 
incomplet. 

Dejean  (Marie)  assistait  et  signait 
au  contrat  de  mariage  de  Nicolas  Viète, 
sr  de  la  Grange,    de    Pissote,    avec    Jeanne    Aléaume, 
passé  a  Fontenay  le  6  juin  1609.  (Not.  B   Fillon.) 

Dejean  (Marguerite),  mariée  vers  1600  k  Jac- 
ques François,  sr  des  Barrières. 

Dejean  (Marguerite)  épousa  vers  1620  Nicolas 
Pichard,  sr  de  la  Resnerie. 

Dejean  (Siméon),  avocat  en  Parlement,  acheta 
le  18  sept.  1644,  pour  le  prix  do  12,000  Iiv.,  la  charge 
de  sénéchal  de  Vouvant,  Mervant  et  Houillères,  de 
Romain  Pager,  s'  du  Pin. 

Filiation  établie  d'après  les  relevés  des  registres 
paroissiaux  de  Niort. 

1.  —  Dejean  (Claude),  bourgeois  et  conseiller 
en  la  maison  commune  de  Fontenay,  acquit  une  rente 
le  26  nov.  1631,  vendue  par  Charles  de  Sallenove,  Ec., 
sgr  de  la  Mongie.  Il  épousa  vers  1618  Catherine  Pi- 
chard, fille  de  Simon,  et  de  Catherine  Bonnet  (G" 
Pichard),  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  Cathe- 
rine, qui  se  maria  avec  René  Rampillon,  sgr  de  la 
Poussemière,  et  vivait  encore  le  10  juin  1654,  date  du 
baptême  de  leur  fils  Jean-Baptiste,  célébré  k  Fontenay  ; 
3°  Françoise,  mariée  k  Pierre  François,  s'  du  Temps 
(G"  François)  ;  1°  Jeanne,  aliàs  Anne,  mariéo  à  Fon- 
tenay, le  28  oct.  1649  (Grignon  et  Bonnet,  not.),  k 
André-Roland  Dubois,  sénéchal  do  Vouvant.  (Not.  B. 
Fillon.) 

2.  —  Dejean  (Jean),  noble  homme,  sr  du  Pinier, 
avocat  en  Parlement,  résiliant  k  Fontenay,  conseiller  en 
la  maison  commune  de  cette  ville,  fut  reçu  pair  à  Niort 
le  27  mai  1661  et  se  démit  le  28  juil.  1672.  Marié  k 
Anne  Pasturf.au,  il  eut  :  1°  Jean,  baptisé  k  Niort 
(comme  les  suivants)  le  31  déc.  1661;  2»  Alexandre, 
le  11  janv.  1663;  3"  Catherine,  le  16  janv.  1664. 
épousa  le  10  fév.  1686  (Chatinaire  et  Quintard,  not. 
k  Fontenav)  Bernard  d'Arsemalle,  Ec,  sgr  de  la  Blan- 
chardière  "|A.  H.  P.  22,  251)  ;  4*  Marie-Anne,  baptisée 


48 


DELACO^IFRETTE 


•Jp 


DELACROIX 


à  Niort  le  19  janv.  1667;  5*  Philippe,  baptisé  le  28 
juil.  1669,  mort  le  25  oct.  1669.  (Ici  s'arrêtent  nos  ren- 
seignements.) 

DELABADONMÈUE.  —  Famille  pro- 
bablement originaire  de  Marçay  (Vien.),  qui  habitait 
Poitiers  au  xvm"  siècle,  où  plusieurs  de  ses  membres 
furent  notaires  royaux.  Le  nom  est  écrit  parfois  de 
Labadonnière  et  de  la  Badonnièue.  (V.  Reg.  par.  de 
Poitiers.) 

Delaliadonnièro  (Jacques),  notaire  royal, 
marié  à  Marie-Anne  Girard,  en  eut  au  moins  Marie- 
Anne,  qui  épousa  à  Etables  (Charnus,  Vien.),  le  15 
mai  1770,  Jean-de-Dieu  de  Cressac,  procureur  au  Pré- 
sidial  de  Poitiers. 

DEL.ADA.RDE:.  —  Famille  différente  de  celle 
des  de  la  Barde. 

Dclnhnrde  (Louis),  s*  de  la  Thihaudière,  qua- 
lifié honorable  maître,  épousa  Jeanne  Masson,  dont  il 
eut  Louise,  mariée  à  Poitiers  le  4  mai  1589  avec  Jean 
Peing,  s'  de  la  Blanchardière  (de.  S'-Maixent). 

DELABARRE.  —  Nom  commun  a  plusieurs 
familles  différentes  des  de  la  Barre  et  Laiurre. 

Delabarre  (N...),  chirurgien  à  Châtellerault, 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  losange 
d'argent  et  de  sable. 

DELABORDE.-  Famille  do  Paris?  dont 
le  nom  est  écrit  parfois  de  Laborde. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  2  roses  d'argent  en 
chef,  une  gerbe  d'or  en  pointe. 

Delaborde  (Jean-Benjamin)  fut  receveur  gé- 
néral des  finances  en  Poitou  en  1757. 

DELABE88IÈRE.  —  Il  y  a  eu  en  Mont- 
morillonnais  des  familles  de  co  nom  différentes  de 
celles  des  de  la  Bdssière.  Elles  étaient  originaires  du 
village  de  la  Bussière. 

DELACHAUME  —  Famille  inscrite  d'of- 
fice dans  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700. 

Delachaume  (N...),  fille,  habitant  probable- 
ment Lusignan  ou  les  environs,  reçut  d'office  pour 
blason  :  de  sable  a  une  église  d'argent,  et  2  gerbes  de 
même  posées  en  chef.  (Fantaisie.) 

BELACRAEHETTE.  —  Famille  bour- 
geoise des  environs  de  Rochechouart  au  xvir  siècle. 

Delacliaumetto  (Léonard),  greffier  des 
rôles  d'Oradour-sur-Vayres,  reçut  d'office  en  1700 
dans  l'Armoriai  du  Poitou  :  de  sable  à  une  maison 
d'argent  couverte  de  chaume  d'or. 

DELACHAV88ÉE.  —  11  y  a  eu  plusieurs 
familles  de  ce  nom,  ordinairement  écrit  de  la 
Chaussée.  (V.  ce  mot.) 

Delachaussée  (Ezéchiel),  procureur  au  Pré- 
sidial  de  Poitiers,  épousa  Bonaventiirc  Denis,  qui  fut 
inhumée  le  19  avril  1669  a  S'-Hilaire  de  Poitiers.  (Bcg.) 

DELACO!«FRETri:.  —  Famille  des 
contins,  de  l'Angoumois  et  du  Poitou,  dont  plusieurs 
membres  ont  habité  le  Niorlais.  Le  nom  est  écrit  par- 
fois DE    LA  Co.NFRETTE. 

Delaconfrette  (Jacques),  bourgeois  deGour- 


ville,    est   inscrit   d'office  à     l'Armoriai    de    Niort   en 
1700  :  <r  de  gueules  à  3  bandes  dentelées  d'argent  ». 

DELACOEDRE.  (V.  Gilles.)  —  Ce  nom 
du  fief  de  la  Coudre  a  été  porté  par  une  branche  dos 
de  Poxs. 

DELACOUR.  —  II  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  d'ordinaire  écrit  ainsi  dans  les  anciens  titres, 
mais  dont  la  véritable  forme  est  de  la  Cour.  (V.  ce 
mol.)  D'autres  doivent  s'écrire  Delacocr.  (V.  Beg.  par. 
de  Poitiers.) 

Delacourt  (Juuieu\  licencié  es  lois,  sgr  du 
fief  de  Chasseigne  ?  demeurant  à  Poitiers,  vendit  divers 
domaines  a  Chasseneuil  le  11  déc.  1550.  (Arch,  Vien., 
E2  248.) 

Delacourt  (Louis)  fut  juge  consul  a  Poi- 
tiers eu  1600. 

Delacourt  (Jean)  fut  juge  consul  a  Poitiers  en 
1603. 

DEEACOEV,  —  Ce  nom  se  trouve  en  Mont- 
morillonnais,  écrit  parfois  de  Lacoux  et  de  la  Covx 
(V.  ce  mot.) 

Delacoux  de  Marivaux  (Antoine),  secré- 
taire d'ambassade,  épousa  vers  1810  Claire  de  Cressac, 
fille  de  Eutrope,  Ec,  sgr  de  la  Touche-Fressinct,  et 
de  Jcanne-Praxède  Ha/on. 

DELACROIX.  —  Ce  nom  commun  h  beau- 
coup de  familles  est  parfois  écrit  de  la  Croix  ;  mais 
l'usage  ordinaire  l'écrit  d'un  seul  mot  pour  les  familles 
qui  n'appartiennent  pas  à  la  noblesse.  Nous  mention- 
nons seulement  quelques  noms. 

Delacroix  (Louis)  fut  consul  des  marchands  à 
Poitiers  en  1576  et  juge  en  1590.  (A.  H.  P.  15.) 

Delacroix  (Antoinette)  était  en  1607  femme 
de  Mathurin  Filleau,  messager  ordinaire  de  Poitiers  à 
Paris.  Elle  fut  marraine  a  S'-Cybard,  le  11  mai  1613, 
et  en  1629. 

Delacroix  (Dom  Antoine),  moine  bénédictin, 
aumônier  ordinaire  de  Monsieur,  frère  du  Roi,  fut  en 
1629  et  1646  prieur  de  Parllicnay-le-Vieux.  (Ledain, 
Càtine.) 

Delacroix  (François)  dit  le  Preux.  Une  prise 
de  corps  fut  décernée  contre  lui  le  11  oct.  1634  par 
la  cour  des  Grands  Jours,  à  la  requête  de  Guil- 
laume Néaulme,  maître  chirurgien  a  Civray,  pour  raison 
de  la  tentative  d'assassinat  commise  sur  sa  personne  on 
1623.  (G'1'  Jours  de  Poitiers.  Mém.  Statist.  1878, 
p.  242.) 

Delacroix  (Frauçois),  bourgeois  de  Poitiers  eu 
1700,  inscrit  d'office  à  l'Armoriai,  reçut  :  d'or  à  une 
croix  de  vair. 

DELACROIX  (a  Châtellerault).  —  11  y 
a  eu  plusieurs  familles  de  ce  nom.  L'une  d'elles,  au 
xvii"  siècle,  a  fourni  toute  une  série  de  matires  cou- 
teliers, dont  plusieurs  sont  mentionnés  dans  l'Inventaire 
des  archives  de  Châtellerault.  (D'après  une  note  de 
Raoul  Brolhier  de  Bollière,  ils  auraient  eu  pour  marque 
un  blason  <r  de  gueules  à  la  n-oix  d'argent.  » 

Delacroix  (Pierre),  chantre  du  Chapitre  de 
N.-D.  de  Châtellerault,  fut  reçu  eu  1358,  et  son  oncle 
Jean  Delacroix,  marchand,  promit  de  donner  à  l'église, 
a  celte  occasion,  une  rente  de  4  sentiers  de  froment, 
2  chapes  de  soie  et  24  deniers  d'or  vieux. 


UKI.AI'ORIT 


ir 


DELACROIX  ioo  i>is  LA  CROIX.}.  — 

Famille  de  Péris?  qui  ■  mi  plusieurs  conseillers  a  la 
Chambre  îles  comptes. 

Blason  :  peut-être:  d'azur  ii  3  croisettes  d'or.    Irm. 

de  la  Chambre  des  comptes.  S'il  n'y  a  pas  rusion 

avoc  une  autre  famille  ) 

Delaeroix  (César-Jacques),  Chev,,  conseiller 
du  Roi,  maître  des  comptes,  commissaire  général  de  la 
marine,  époux  de  Marie-Anne  Maunin,  est  nommé 
dans  un  ar.10  de  la  paroisse  de  Naliiars  (Vien.),  le 
3  mai  s  1771.  (Reg.) 


nu  \ixti  t  si'i 


(V.  DE  LA  Dol'ESl'E.) 


DELAFA.TR,    DELAFOVE.  —  Il  s 

;i  eu  plusieurs  ramilles  de  c«  nom  k  Chîtellerault  et 
(huis  le  comté  de  Civray,  différentes  de  celles  des  de  la 

lui: 

Delnlnye  (François),  liuliitant  à  Ahzac  (Char.), 
près  Avanies-Limousine,  épousa  Françoise  Devituy  ou 
de  Vitrv,- dont  entre  autres  enfants:  1°  Ciiaiilotte, 
née  le  li  l.v.  1669  ;  2*  Pascal,  né  le  4  nov.  1670. 

DKLAFONS     ou      DELAFOKD.     — 

Famille  ancienne  du  Mirebalais  et  du  Chitelleraudais 
dont  nous  citons  quelques  noms.  Quelquefois  écrit  de 
la  Fons. 

Delaions  (Marie) ,  originaire  de  Mireheau, 
était  aïeule  de  Denis  Généreux,  notaire  à  Parlhenay, 
né  vers    loiO. 

Delalon»(N'...)  était  notaire  sous  la  cour  de 
Mireheau  le  9  fév.  1551. 

Delà  fonts  (Catherine),  D°  du  fief  de  Vauroux, 
était  en  loOS épouse  de  M°  Jean  Barrotin,  châtelain  de 
Mircbeau. 

Delnfons  (Jacques),  sgr  des  Roches,  lieutenant 
eu  l'élection  de  Mirebeau,  a  fait  imprimer  en  1610  un 
Discours  sur  la  mort  de  Henri  le  Grand.  (Note  de  la 
Bouralicre  )  Il  eut  pour  lilles  :  1°Jeanxe,  mariée  vers  1615 
ii  Charles  Hayn.ird,  élu  k  Mircbeau;  2"  Hilaire,  mariée 
vers  16.0  k  François  de  Vaucelles,  Ec,  sgr  de  Lcssert. 

Delalon»  (Pierre),  sr  de  Mareounay,  épouse  vers 
1620,  Elisabeth  Dbfos,  fille  do  Vincent,  médecin  a 
Chàlcllcrault. 

Dulafons  (René),  liuissier  au  Cliâlelet  de  Paris, 
épousa  Jeanne  Morel,  qui  étant  veuve  vendit  une  rente 
k  Poitiers  le  26  nov.  1626,  conjointement  avec  : 

DelaTon§  (Louis),  notaire  royal  k  Poitiers, 
époux  de  Marie  Birangier  Celle-ci,  veuve  et  dona- 
taire de  son  mari,  amortit  cette  rente  vers  165o.  (Arch. 
Vien.  Es  742.) 

Delà  fond  (Pierre  et  Vincent)  sont  témoins  en 
1707  à  Montgnuguicr.  (Heg.) 

Delafond  (Marie)  épousa  vers  1760  Charles- 
René  Maillard,  Ec,  sgr  de  Grandmaison,  habitant  Mont- 
gauguier. 

DELAFOKT.  —  Famille  du  comté  de  Civray 
au  xv'  siècle. 

Delalnnt  (Pierre),  paroissien  de  S'-Martin-Lars, 
fil  aveu  an  château  île  Civray  eu  141S  puni'  des  [nés  à 
Maillet.  Il  était  marié  il  Désirée  TmBAULT.  (Arch.  Nat. 
P.  1144,  ;.o.) 

DIXAFOXIAlMIi.  —  Il  y  a  eu  plusieurs 
familles  de  ce  nom  différentes  de  celles  des  de  la 
Fontaine  et  Lafontaine. 

DlCTIONN.  HlSTOR.   ET    GÉNÉAL.   DES   FAMILLES 


I>1    I    \(.  Mttll 


49 


DelaPontalne  (N...\  notaire  royal  a  Poitiers, 
passe  anactele  18  fév.  1839.  (Fonds  Latin  17129,  B59.) 

l»«-!.-i l'obii aine  (Adrien-Capelain),  bourgeois  de 
Coulonges-les-Roy&ux,  inscrit  d'ofllce  à  l'Ami,  du  Poitou 
en  170(1,  reçut  :  de  sable  à  lu  fontaine  d'argent.  (Son 
vrai  nom  pourrait  être  Capelain.) 

Delnfontaîne  (Cilles),  greffier  de  la  sgrie  de 
Coulongos-les-Royaux  en  1700,  fut  aussi  inscrit  d'office 
h  l'Armoriai. 

Delà  t'ont  ni  ne  (Pierre),  habitant   le    Niortais, 

inscrit  d'office  en  1700,  reçut  :  lozangé  d'or  et  d'azur. 

DFXAtFOREST.  —  Famille  de  Montmorillon 
quia  figuré  dans  la  magistrature  au  x\ m0  siècle.  Elle  a 
formé  plusieurs  branches.  Son  nom  est  souvent  écrit 
de  la  Forbst,  (V.  ce  mot.) 

Dclalurcst  (André),  sgr  de  l'Age,  lieutenant 
particulier  assesseur  au  siège  royal  de  Montmorillon, 
épousa  vers  1630  Jacquette  Richard,  dont  il  eut  au 
moins  Marie,  qui  épousa  le  30  janv.  1662  Pierre  Gou- 
don,  sgr  de  Lhéraudière,  et  sans  doute  aussi  Louise, 
mariée  vers  1670  à  François  Trouillou,  procureur  du  Roi 
a  la  maison  commune. 

Delaforest  (Pierre),  procureur  à  Montmorillon, 
inscrit  d'office  a  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  éebiqueté 
d'or  et  de  sable. 

Delaforest  (Laurent),  s'  do  la  Massotière 
(Béthines  '.'),  épousa  Perrine  Clauat,  qui  fut  marraine 
a  S1-  Savin  de  Poitiers  en  1664. 

DELAFOSSE.  —  Il  y  a  eu  des  familles  do  ce 
nom  en  Niortais. 

Delà  Fosse  (P.ené),  curé  de  Chizé,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  Niort  en  1700  :  «  vairé  d'argent 
et  de  gueules  ». 

DELAFOUCHARDIÈRE.       —       Ce 

nom  se  trouve  eu  Chitelleraudais   commun  à  plusieurs 
familles.  (V.  Fouchaiidièiie.) 

DELAFUYE.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  familles 
do  ce  nom. 

Delafnye  (Anne)  donna  quittance  le  6  sept. 
1629  k  Poitiers,  pour  une  rente  due  par  M0  Etienne 
Dorion.  Dans  cet  acte  sont  mentionnés  M»  Jean  Pouguet 
et  Olive  Delafuye,  sa  femme.  (Arch.  Vien.  E^  236.) 

DELAG.1RDE  (V.  Garde  et  Laoarde.)  — 
Ce  nom  est  commun  à  plusieurs  familles  du  Poitou,  en 
Loudunais,  Châtolleraudais,  Thouarsais,  à  Vivonne,  à 
Lezay,  etc.  On  trouve  divers  Delagarde  inscrits  d'office 
dans  l'Ami,  du  Poitou  en  1700. 

Delagarde  (Pierre),  marchand  k  Orches  en 
Chàtelleraudais  en  1700,  reçut  d'office  :  de  sable  k 
l'épée  haute  d'or,  k  garde  et  poignée  de  gueules. 

Delagarde  (Pierre),  marchand  k  Vivonne  en 
1700  :  de  sable  k  une  garde  et  poignée  (d'épée)  d'ar- 
gent. (D'office.) 

Delagarde  (N...),  écrit  Lagarde,  était  not.  k 
Lezay  en  1700. 

Delagarde  (Claude)  fut  écbevin  de  Loudun  le 

1    mai    1632. 

Delagarde   (Louis)  épousa  à   Doussny   (Vien.) 
le...    1625    Antoinette    GniUAULT.  Il    paraît    avoir  eu 
pour  enfants  :   1"  Vincent,  qui  suit;  2'  N...,  prieur  de 
Savigny-sous-Fayo  ;  3°  Jean,  curé  de  Savigny  (1694). 
nu  Poitou.  —  T.  m.  4 


60 


DELAHAYE 


Delngarde  (Vinrent),  marié  à  Claude  Dugale, 
eut  entre  autres  enfants  :  1"  Marc,  marié  a  Doussay,  le 
24  nov.  1694,  à  Antoinette  Uuerreau  ;  2°  Vincent, 
3°  Pierre,  présents  en  1694. 

DEL  AGE.  —  Ce  nom  est  commun  a  plusieurs 
familles,  dont  quelques-unes  subsistent  encore.  (V.  Age, 
Laage,  Lage.) 

Delage  (Léger)  fut  juge  consul  des  marchands  a 
Poitiers  en  1580.  (A.  H.  P.  15.) 

Delage  (Etienne)  était  curé  de  S'-Porchaire  de 
Poitiers  en  1650. 

Delage  (N...),  procureur  général  de  l'Université 
de  Poitiers,  vivait  en  1662. 

Delage  (Charles),  sénéchal  de  Montreuil-Bonnin, 
épousa  à   Chéneclié,  le  25  oct.  1689,  Marguerite  Bour- 

CAt'LT. 

DELAGE  et  DELAAGE 

—  Famille  qui  paraît  être  originaire  des 
environs  de  Charroux.  Son  nom  se  trouve 
aussi  écrit  de  I.age.  (Voir  Lage  ) 

Blason  :  d'argent  a  l'aigle  éployée  de 
sable,  chef  d'azur  à  3  étoiles  d'or.  (D'Ho- 
zicr,  Poitiers,  1698.) 

1.  —  Delage  (Pierre)  fit  aven  du  fief  de  Mous- 
seaux  (S'-Secondin,  Vien.)  le  30  mars  1643,  à  Civray. 
11  a  du  avoir  pour  fils  :  1°  François,  qui  suit: 
2"  Chari.es,  avocat. 

2.  — Delage  (François),  sgr  de  la  Clîel'c ,  d'An- 
dillé,  par  échange  du  fief  de  Mousseaux,  le  6  sept. 
1658  (M.  A.  0.  1875,  457),  fut  avocat  au  Présidial  de 
Poitiers.  Il  fit  aveu  de  la  Clielle  en  1665  et  eut  divers 
procès  au  sujet  des  droits  de  justice  de  ce  fief.  De 
Marie  Martin  il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit;  2°  François, 
qui  était  curé  d'Iteuil  en  1701  ;  3°  René,  sgr  de  la  Por- 
chnlière  (Andillé),  qui  en  1714  possédait  Puygrignoux 
avec  la  D"  Divé  de  Maisonneuve.  (M.  A.  O.  1S75,  536  ) 
Il  épousa  vers  1700  Madeleine-Julienne  de  Vanne,  fille 
de  Jacques,  Ee.,  sgr  de  Peuchault,  et  décéda  sans 
enfants  ;  4°  Marguerite,  mariée  à  Etienne  de  Monte- 
nay  (Arch.  Vien.  E'  668)  ;  5°  Sébastien,  sgr  de  la 
Porchalière,  procureur  du  Roi  a  la  Monnaie  en  1703, 
remplacé  en  1733.  (Id.  Iî.  3.) 

3.  —  Delage  (Louis),  sgr  de  la  Clielle,  avocat 
au  Présidial,  fit  enregistrer  son  blason  a  Poitiers  en 
1698.  11  épousa  le  18  fév.  1697  (S'Cybard)  Catherine 
Phelippon,  et  il  eut  pour  fille  Catherine,  D«  de  la 
Clielle,  mariée  lo  15  jauv.  1721  (S'-Cybard)  à  Mathieu 
de  Gonnes,  Ec.,  sgr  de  Fief-Clairet. 

DELAHAYE.  —  Il  y  a  eu  en  Poitou  diverses 
familles  de  ce  nom,  différentes  des  de  la  Haye. 

Delahaye  (Marie),  veuve  de  Aimé  Rasseteau, 
possédait  une  maison  à  Chàtellcrault  en  1541.  (Arch. 
Vien.  E2  176.  Inveut.  p.  29.) 

DELAHAYE,  —  Famille  notable  de  Loudun 
au  xvi"  siècle.  (Notes  Roger  Drouault.) 

Delahaye  (Louis),  licencié  en  lois,  fut  parrain 
à  Loudun  en  1539. 

Delahaye  (Jean),  s'  de  Malaguet  en  1542,  était 
conseiller  en  l'élection  de  Loudun  en  1555.  C'est  lui 
sans  doute   qui   épousa   Renée  Genebault,  dont,  entre 

autres  enfants  :  1°  René,  né  le  1"  mars  1547;  2°  Jean, 
né  le  13  août  1548. 

Delahaye    (Pierre),    sr  de    Sauzeau    (Ouzilly, 


DELAMOTTE 

Vien.),  marié  vers  1520  à  Hilaire  Barreau,  eut  entre 
autres  enfants  Pierre,  qui  épousa  Barbe  Jounault, 
dont  :  1"  René,  né  le  21  fév.  1548;  2°  Adrien,  né  le 
13  oct.  1349. 

Delahaye  (Pierre),  s'  de  Launay,  habitait  Lou- 
dun en  1700  et  fut  inscrit  d'office  a  l'Arm.  de  Touraine  : 
de  gueules  à  3  tètes  de  lion  d'or. 

DELALAKDE.  —  Il  y  a  eu  des  familles  de 
ce  nom,  différentes  de  celles  des  de  la  Lande,  surtout 
en  Moulmorillonnais. 

Delalande  (Jeanl,  notaire,  possédait  au  xvi<  siè- 
cle la  maison  de  Lajou  (Haims,  Vien.),  passée  plus  tard 
aux  Dalest. 

Delalande  (Pierre1,  conseiller  du  Roi,  juge- 
prévôt  de  Montmorillon,  marié  vers  15S0  a  Marguerite 
VÉZIEN,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Lalhus,  en  eut  : 
1°  Jeanne,  mariée  vers  1600  à  Jean  Dalest,  qui  fut 
juge-prévôt  après  son  beau-père;  2'  Louis,  avorat, 
mentionné  dans  un  procès  le  31  mai  1611.  (Arch,  Vien. 
E2  68.)  11  épousa  Louise  Moreau,  dont  il  eut  : 
a.  Pierre,  6.  Louise,  mentionnés  dans  son  tesiameul 
daté  du  22  nov.  1620  à  Poitiers.  (Arch.  Vien.  E'  258. 

Branche  de  la  Yergse. 

Delalande  (Pierre),  sgr  de  la  Vergne  (Mous- 
sac),  fit  aveu  a  Montmorillon  le  17  juin  1531.  11  était 
avocat  à  Poitiers. 

Delalande  (Louis)  fit  aveu  de  la  Vergne  le  23 
avril  1533. 

Delalande  (Louis),  probablement  son  fils,  fit 
aveu  en  1561.  Il  fut  père  de  Jean,  qui  était  mineur  en 
1582.  Le  fief  de  la  Vergue  était  passé  en  d'autres  mains 
en  1607. 

DELALAJWDE.  —  Famille  de  la  Gâtine. 

Delalande  (Thomas),  greffier  des  rôles  de  Cous- 
tières  (D.-S.),  inscrit  d'office  à  l'Arm.  de  1700,  reçut  : 
«  de  sable  à  une  boucle  d'or  j. 

DELAHARE.  —  Nom  commun  à"  diverses 
familles.  Il  y  a  eu  aussi  des  de  la  Mare. 

Delamai-o  (Laurent)  fut  parrain  a  Loudun  en 
fév.  1580. 

Delamare  (Léon)  était  archer  de  la  maréchaussée 
de  Niort  en  1693. 

DELAMAZIÈRE.    écrit  aussi   LAMA 

ZIÈRE.    —   V.   DE    LA   MaZIÈRE. 

DELAMOTTE.  —  Famille  dont  le  nom  est 
écrit  aussi  de  la  Mothe,  qui  parait  être  originaire  de 
Claunay  (Vien.). 

Delamolte  (René)  épousa  Renée  Dumaine,  qui 
était  sa  veuve  en  1605,  et  possédait  des  domaines  à 
Claunay. 

Delainotte  (Pierre),  commissaire  de  l'artillerie, 
épousa  vers  1700  Marie  de  Bove  ?dont  Jeanne,  mariée 
à  Hardouin-Jean-Bapliste  de  Gréaulme,  Ec.,  sgr  de  la 
Cliette.  t 

Branche  de  TEItREFORT. 

1.  —  Delamotte  (Philippe)  était  sergent  royal 
à  Claunay  en  1616-1636.  H  eut  sans  doute  pour  fils: 

2,  —  Delamotte  (Jacques),  sr  de  Terreforl,  qui 
possédait  la  freresehe  des  Avril  à  Claunay,  en  1633  et 
1638.  Il  eut  sans  doute  pour  fils  :  1°  Jacques,  qui  suit; 


DEI..AI\'OIJH 


UIXA8.1IXE 


51 


2'  Philippe,  s*  de  la  Maisonneuve,  marié  en  1661  » 
Charlotte  de  Fayi  ou  Defaye  ;  :t"  René, 

3.  —  Delamotte  (Jacques),  s'  do  Terrefort  en 
1673,  eut  pour  fils  : 

i.  -  Delamotte  (Pierre),  sr  de  Terrefort, 
i  Françoise  Arcuambault,  qui  était  sa  veuve  en 
1109,  dont  : 

S,  —  Delamotte  (Jacques),  sr  de  Terrefort  et 
des  Tourelles,  avait  en  1718  des  domaines  à  Mausson 
(Brave')  et  vivait  en  n.');i.  Il  eut  au  moins  :  1°  Anne, 
qui  en  1130  était  veuve  do  Charles  Laurent  ;  2*  Marie. 

Autiie  Branche. 

Delamotte  (N...)  eut  pour  filles  :  1»  Marie. 
mariée  vers  112o  il  François  Herbault,  procureur  fiscal 
de  Mireheau  ;  puis  à  Jean  David,  sgr  de  la  Fujc  ; 
2°  Jeanne,  mariée  a  Charles  Auriault,  procureur  à 
Richelieu. 

Delamotte  (Jean),  avocat  a  Richelieu,  épousa 
en  1124  Madeleine  de  la  Cour?  fillo  de  Jacques,  et  de 
Madeleine  Sauglier. 

Delamottc-Lelot  (Jean)  épousa  vers  1780 
Radégonde  Lelot,  lille  de  Jacquos,  avocat,  dont  il  eut 
3  tilles,  mariées,  l'une  a  N...  Jouhert,  l'autre  à  N...  Gil- 
bert de  Vautibault,  l'autre,  Désirée,  à  Pierre  Daguin. 

DEEAUIGE.  —  Famille  qui  a  occupé  des 
charges  de  finance  en  Poitou  au  xvtr  siècle.  Son  nom 
est  écrit  parfois  Delavge. 

Blason  :  d'azur  au   chérubin  d'or.  (Arm.  des   Sables, 
1698.) 

Delange(Jean),  conseiller  du  Roi, 
receveur  des  tailles  à  Chàtellerault,  vivait 
en  1639. 

Delange  (N...),  receveur  des  traites 
aux  Sables,  fit  enregistrer  son  blason  en 
169S.  Son  nom  est  mal  écrit  de  Lnnge. 

Delange  (Gabriel)  fut  nommé  eonseiller  en  l'é- 
lection des  Sables  en  1700. 

DELANIBOIRE.  —  Famille  d'Angles  en 
Monlmorillonnais,  dont  le  nom  est  écrit  aussi  de  Lani- 
boire. 

Delaniboire  (Jacques),  s'de  Grandpré,  épousa 
Marthe  de  Lhospital,  dont  Jeanne,  mariée  le  29  oct. 
1686  à  Jean  Mathieu,  s*  du  Coudray. 

Delaniboire  (Jean),  s'  de  Mortcfond,  marié  à 
Anne  Besnard,  en  eut  :  1*  François,  qui  suit;  2"  René, 
3°  Françoise. 

Delaniboire  (François),  sr  des  Elfes,  arpenteur 
juré,  épousa  le  2  déc.  1G90  Marie  Guillemot,  fille  de 
René,  sgr  de  la  Clergère,  et  de  Louise  de  Vaucelle. 

DELAXOUE,    DELAIVOUHE.    (V. 

Noue.)  —  Ce  nom  est  commun  à  plusieurs  familles  du 
Poitou. 

Delanoulie  (Marie),  veuve  de  René  Baudy, 
procureur  an  Présidial  de  Poitiers,  fit  aveu  du  fief  de 
la  Jarrie  (Colombiers,  Vien.)  en  1111,  au  duché  de  Châ- 
ellerault. 

UELANOUE.  —  Famille  de  la  haromiic  de 
Couhé  au  xvn*  siècle. 

Delanoue  (Jean),  notaire  à  Couhé,  acquit  en 
1612  le  fief  des  Brunets  du  Bois  de  Messe,  et  eut  pro- 


cès en  1619  avec  te  sgr  de  Couhé.  C'est  lui  sans  douto 
qui  l'ut  père  de  :  1°  Gabrielle,  mariée  à  Pierre  Pas- 
caull,  sr  de  Vallée,  vivant  eu  IlifiO;  2»  N...,  mariée  ii 
[seac  Bouthet,  s'  de  Perpignon  '! 

Delanoue  (Pierre),  s'  de  la  Raterie,  fit  aveu  du 
fief  des  Brunets  en  169,  a  Couhé.  Il  épousa  Marguerite 
Guyot,  qui  était  veuve  en  1712. 

Delanoue  (Jean),  avocat  a  Poitiers,  fit  aveu  du 
fief  du  Tuffeau-Memeteau  (Couhé,  Vien.)  le  4  janv.  1694, 
au  château  de  Couhé. 

DEL4P1ERRE  —  Famille  de  Poitiers  au 
xvtr  siècle.  Ce  nom  est  commun  à  plusieurs  familles. 

(V.     I'IEIIRE.) 

Delà  pierre  (Laurent),  avocat  an  Présidial  de 
Poitiers,  fut  parrain  a  Ouzilly  (en  Mirehalais)  le  6  mai 
1624,  (Reg.) 

Delapicrro  (Samuel),  garde  des  plaisirs  du 
Roi,  épousa  à  Loudun  (Marché),  le  27  nov.  1GS1,  Elisa- 
Ijoih  GuÉniN. 

Delà  pierre  (François),  chanoine  de  S"-Radé- 
goude  de  Poitiers,  fut  inscrit  d'office  a  l'Armoriai  de 
1700  :  d'azur  au  piédestal  d'argent. 

Delapierre  (Marie),  veuve  de  François  Lebrc- 
teau,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  fut  inscrite 
d'office  au  même  Armoriai  :  d'azur  il  la  bande  d'or,  et  6 
besants  do  même  en  orle. 

DEL1PORTE.  — Nom  commun  a  plusieurs 
familles,  différentes  de  celles  des  de  la  Porte. 

Delaporte  (Françoise),  bourgeoise  de  Civray, 
inscrite  d'office  à  l'Ami,  de  1700,  reçut  :  d'or  à  3  aigles 
de  sable  en  fasce. 

DELAROCHE,  -  Famille  notable  de  Chàtel- 
lerault au  xvi"  sièche.  (V.  Roche.  ) 

Dclaroehe  (René)  qualifié  maître,  fut  inhumé 
à  S'-Jcan-Baptisto  le  12  juin  1549. 

Dclaroehe  (Bertrand),  qualifié  maître,  possé- 
dait une  maison  près  le  Carroy  de  la  Rarre  en  1546.  Il 
épousa  le  20  oct.  1549,  à  3  heures  du  matin,  Ozanno 
Penin  (S'-Jeau-Buptistc). 

DELAROY.  —  Famille  du  Niorlais. 

Delaroy  (Charles),  sgr  de  la  Grange,  fut  reçu 
conseiller  au  siège  royal  de  Niort  en  1777. 

Delaroy  de  Lorme  (N...),  habitant  S<- 
Maxirc,  amateur  et  artiste,  a  publié  une  notice  sur  des 
objets  d'art.  Sa  fillo  Mame-Anne-Isaure  épousa  en 
1850  Antoine-Frédéric  Faidy,  et  décéda  le  29  juil. 
1893. 

DEL.A8AI.IjE.  —  Famille  notable  do  Parlhe- 
nay  au  xvue  siècle,  dont  le  nom  est  écrit  parfois  de  la 
Salle. 

Delaaolle  (Jean)  fut  parrain,  le  1  sept.  1574,  de 
Denis  Girault.  (J*1  de  Généreux.) 

Delasalle  (Pierre),  sr  des  Martelières,  épousa 
vers  IG00  Adricnue  Dudoet,  fille  de  François,  sgr  do  la 
Bertrandière,  lieutenant-généra!  du  bailliage  de  Câline, 
et  de  Marie  Roland,  dont  il  cul  Susanne,  mariée  a 
Pierre  Baron. 

Delaealle  (Guillaume),  veuf  de  Françoise  SabouV 
niN,  et  lutciir  de  ses  enfants,  paya  les  francs-fiefs  du 
Fontcnioux  (Chapelle-Bertrand),  le"  18  fév.  1653.  <Ar.li. 
Vien.  Es  502,  Augron.) 


52 


DEI-AI'BIER 


•A» 


DELMALLG.  —  Famille  rie  la  baronnie  de 
Couhé.  (Arch.  Vien.  Inventaire  de  Couhé.)  (V.  Salle, 
Lasalle.) 

Delasalle  (N...)  épousa  Marie  Salvisson  ?  qui 
étant  veuve  fit  aveu  de  la  Brigaudière  au  château  de 
Couhé. 

Delasalle  (François-Alexandre),  docteur-méde- 
cin, fut  inscrit  d'office  dans  l'Armoriai  du  Poitou  en 
1700,  à  Lusignan  :  d'or  au  lion  passant  d'azur.  Il  lit  aveu 
de  la  Brigaudière  on  1710.  11  eut  3  fiHes,  qui  firent  le 
même  aveu  eu  1732  :  1°  Louise,  2»  Sylvie,  3°  Marie- 
Catherine, 


DELASTE,  DELA8TRE. 


V.  Laste. 


DELA8THE  on   DELATTRE.    —   Il 

y  a  plusiours  familles  de  ce  nom.  Voir  Lattre. 

Delastre  (Charles-Louis),  né  en  1748,  mort  a 
S'-Benoît  près  Poitiers  le  4  janv.  1826,  fut  avocat  au 
Parlement  de  Paris  et  homme  de  lettres.  11  avait  été 
nommé  en  1798  professeur  d'histoire  à  l'école  centrale 
de  la  Vendée,  placée  à  Luçon  par  la  loi  du  18  germinal 
an  III.  11  laissa  de  Marie-Louise  Sylvain,  sa  femme  : 
Chaules-Jean-Louis,  qui  suit. 

Delastre  (Charles-Jean-Louis),  né  à  Paris  le  27 
nov.  1772,  avocat,  maire  de  S'-Benoît,  fut  successive- 
ment sous-préfet  de  Loudun,  de  Gien  et  de  Mclle,  de 
1831  à  1S48.  Savant  botaniste,  il  a  publié  en  1842  La 
Flore  de  la  Vienne,  ouvrage  remarquable  fait  avec  le 
plus  grand  soin.  Il  est  décédé  le  17  août  1S39  à  Poi- 
tiers, laissant  de  Félicité  Durand,  fille  d'Alexis,  avoué 
à  la  cour  d'appel  de  Poitiers,  qu'il  avait  épousée  le  3  oct. 
1841  :  1°  Alexis-Charles-Boger,  né  à  Gien  le  25  mai 
1845,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Poitiers,  marié  le  15 
juil.  1S77  à  Louise-Gabrielle-Olivia  Ducrocq,  fille  de 
Théophile,  correspondant  de  l'Institut,  et  de  Louise- 
Anne  Bourbeau,  dont  trois  filles  ;  2°  Marie-Valentine, 
née  à  Gien  le  23  nov.  1842,  décédée  il  Bordeaux  le  30 
juin  1879,  avait  épousé  lo  7  oct.  1SU2  Alexis-Léon  Segre- 
tain,  alors  capitaine  du  génie  (en  1S96  général  de  divi- 
sion, gouverneur  de  Lille). 

DEEATOUR.  —  ll;a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom,  différente»  de  celles  des  de  la  Tour. 

Delatour  de  Moulin  (N...),  fermier  de  la 
sgrie  de  la  Châteigneraye  en  1700,  fut  inscrit  d'office  à 
l'Arni.  du  Poitou  :  de  gueules  a  la  tour  d'argent  accom- 
pagnée en  chef  do  2  meules  de  moulin  de  même. 

DELAEBIER  et  LAUB3ER  (de).  — 
Famille  originaire  du  canton  de  Chef-Boutonne  et  qui 
s'est  subdivisée  en  un  très  grand  nombre  de  branches 
qui,  pour  la  plupart,  nous  sont  inconnues.  Les  filiations 
qui  suivent  ont  été  rédigées  sur  les  registres  paroissiaux 
et  les  notes  conservées  dans  notre  cabinet. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700,  on 
trouve  :  de  gueules  à  l'étoile  d'or  de  8  rais  mise  en 
franc-quartier.  (Donné  d'office  k  Charles  de  Lauhier, 
greffier  des  rôles  de  la  paroisse  de  Sompt,  près  Chef- 
Boutonne.) 

Delaubier  (Charles),  sf  de  la  Pagerie,  greffier 
îles  rôles  de  la  paroisse  de  Sompt  et  procureur  fiscal 
de  la  châtellenic  de  Teillou  (D.-Sèvres),  fils  ri'Ann.v- 
HAM  et  de  Jeanne  Busset,  épousa  a  Al'dillcux  (D.-S.), 
le  18  fév.  1673,  Marin  André,  fille  de  Malhurin,  s'  de 
PuvfoiiWaii,  et  de  len  Antoinette  Suyre.  Il  fui  parrain 
&  S'-Muixent,  le  23  avril  1697,  d'un  lils  do  Pierre  de 
Yeillechèzc,    sr  de  l.aleu,   et  de  Marie   Delaubier  (saus 


DELAUBIER 

indication  de  parenté),  et  e.w-1700  il  reçut  d'office  un 
blason  qui  fut  inscrit  à  l'Armoriai  du  Poitou.  (Beg.) 

Delaubier  (Marie)  épousa  vers  1695  Pierre  de 
Veillechèze,  sgr  de  Laleu.  (Gén.  de  Veillecbèze.) 

Delaubier  (François)  signe  comme  témoin  le 
5  fév.  1710  un  contrat  de  bail  à  ferme  du  revpnu  des 
château  et  sgrie  de  Chef-Boutonne  et  Aubigné.  (Orig. 
Pap.  Aubert.)  C'est  lui,  croyons-nous,  qui,  qualifié  de 
s'de  la  Pagerie,  était  décédé  au  milieu  du  xvm"  siècle, 
laissant  comme  veuve  Marguerite  Barret.  (Bureau  de 
l'Enregistrement.) 

Delaubier  (Louis-Armand),  curé  de  Gournay, 
était  eu  procès  en  1750  contre  Jacques-François  Gui- 
nebault  de  la  Grostière,  commandeur  d'Ancigné,  et 
Joseph  de  Villedon,  Chev.,  sgr  de  la  Clievrelière,  au  sujet 
des  dîmes  de  la  p""  de  Gournay    (Arch.  Vien.  H.  3.) 

Delaubier  (Pierre),  vicaire  de  Clussais,  prit 
possession  de  la  cure  de  S'-Gilles  de  la  Bataille  le  20 
août  1754,  sur  la  résignation  en  sa  faveur  de  Placide 
de  Sonas,  faite  le  25  mai  1753.  (Enregistrement  de 
Chef-Boutonne.)  Le  16  sept.  1736,  il  était  parrain  de 
Pierre  Delaubier,  fils  de  Joseph-Saturnin  et  de  Hcnée 
Gorrier  (1"  deg.,  §  I  . 

Delaubier  (Charles)  était  notaire  à  Teillou  le 
15  avril  1755.  (ld.) 

Delaubier-Iïeaucbamps  (Maric-J canne- 
Louise),  née  le  29  juil.  175S,  épousa  à  Mclle,  le  13  juil. 
1784,  François-Jean  Perrain,  et  décéda  a  Javarzay,  le  8 
janv.  1791.  (Beg.) 

Delaubier  de  Klaucouverte  (I.ouis- 
Armand),  demeurant  aux  Veaux,  p"°  de  Javarzay,  était 
le  5  mai  1781  en  procès  contre  Charles-Robert  Lhoumeau, 
curé  de  Javarzay,  et  encore  le  16  avril  1787,  contre 
Pierre-André  Maillefaud,  procureur  du  Msa'  de  Chef- 
Boutonne.  (Orig.) 

Delaubier  (Pierre),  sr  de  Grandfief,  était  curé 
de  S'-Clémenlin  en  178'J.  (B.  A.  O.  1849,  525.) 

Delaubier  (Pierre-Michel),  sr  de  Maisonneuve, 
dem1  âDomazan,  p""  de  Loubigué  (D.-Sèvres),  notifie  au 
greffe  de  Loubillé,  le  6  juin  1785  uue  acquisition  faite 
par  lui  dans  ladite  sgrie;  il  décéda  a  Loubigué,  le  27 
oct.  1790.  (Beg.) 

Delaubier  (François-Georges)  reçut  des  lettres 
de  provisions  rie  notaire  royal  à  Melle,  le  24  juil.  1787, 
et  fut  reçu  le  31  août  de  la  même  année.  (Arch.  Civrny, 
167.) 

Delaubier  (Louis-François-Georges),  curé  de 
Loizé  (D.-Sèvres),  se  rendit  à  Poitiers  pour  nommer  des 
ilépulés  aux  Etats  généraux  de  17S9.  (Clergé  du  Poitou.) 

Delaubier  (Charles-Michel),  époux  de  Marie- 
Julie  Delaubier,  eut  Marie-Euphrasie,  née  h  Chef- 
Boutonne,  le  3  ventôse  an  XII  (23  fév.  1804).  (Keg.) 

Delaubier  (Joseph-Saturnin)  épousa  vers  1796 
Madeleine  Martin,  dont  il  eut  :  )  °  Lucile,  née  à  Lnpom- 
meraye  (Clussais,  D.-S.)  en  1797,  et  décédée  céliba- 
taire à  Chef-Boutonne  lo  18  mars  1871;  2°  Madeleine, 
née  ii  Chef-Boutonne,  le  29  mars  1804,  mariée  à  Pierre 
Epaulet.  (Beg.) 

Delaubier  (Louis-Marie-Alexandre),  né  à  Sompt, 

fils   de   feu   Jean-François-Armand,    et  de  Maiie   Oa- 

MAin,  est  décédé   à  Chef-Boutonne   le  21  nov.  1857, 

■:    de  60  ans,  laissant  pour  veuve  Claire  Martin.  (Id.) 

Delaubier  (François-Marie-Louis-Alexandre) , 
fils  du  précédent,  a  épousé  vers  1858  Antoinette 
Vivien,  dont  il  a  eu  :  1°  François-Antoine-Alexa.n- 
dre,  né  à   Chef-Boutonne  le    9   juil.    1859,   décédé    le 


I>l    I     M    Itll    II 


l»EI,Al\AY 


13   dée.   de   la    mémo   année;    2"   Marie-Antoinettk- 

Glaire,  née  au  mime  lien  lo  25  oct.  isoo,  ma 

16  jui|,  1883  i  Louis-Emiio-Augustc  Giroux  ;  3*  Nelly- 

I  ai  isa,  d  e  .i  Chi  f  B  n  i  une  le  I  "  mai  1862,  n 

II  avril  1 SS j  a  Louis-Alexandre  Ré ndière. 

§  I0'.    —   BnANCHE  I>E   Itot  ItltAIMKUi:. 

1.  —  Delaubier  (Joseph-Saturnin  I"),  sr  de 
Bourbalière,  fermier  de  la  sgrie  d'Ardilleux,  né  »ers 
172s  fui  parrain  le  21  mai  lui  de  Joseph  Bourdier  de 
la  Gorce,  a  Civray,  cl  notifia  au  greffe  de  Loubillé,  le 
21  nov.  1181,  un  achat  de  domaines  qu'il  avait  fait  dans 
celte  sgrie.  Il  est  décédé  a  Ardilleux  le  17  avril  17'J2. 
Il  avait  épousé  vers  1150  Renée  Courier,  dont  il  eut  : 
1"  Joseph-Saturnin,  baptisé  à  Ardilleux  (comme  les 
suivants)  le  18  avril  1752,  licencié  es  lois,  décédé  au 
même  lieu,  le  9  fév.  1188;  2"  Jean,  qui  suit;  3»  Pierre, 
baptisa  le  16  sept,  llotî,  eut  pour  parrain  Pierre 
Delaubier,  curé  de  la  Balaillo  (sans  indication  de  lia- 
ient.1 ,  et  fut  inhumé  à  Ardilleux  lo  17  avril  1762  : 
4»  Marib-Radégonde  ,  baptisée  le  29  sept.  1151, 
décédée  jeune  ;  5°  Rose-Elisabeth,  baptisée  le  26  nov. 
1159,  mariée  le  30  juin  111S  à  Jean-Charles  Maicbin, 
Ec,  sgr  de  la  Toucherolle  (Loubigné,  D. -Sèvres). 

2.  —  Delaubier  (Jean),  s'  de  Bourbalière,  né 
i,  Ardilleux  le  25  fév.  1755,  avocat  en  Parlement  et  juge 

al  de  la  chàtellenie  d'Ardilleux,  fut  délégué  par 
les  habitants  d'Ardilleux  pour  aller  k  Poitiers  nommer 
des  députés  du  Tiers-État  aux  Etats  généraux  de  1189. 
11  fut  nommé  vers  1191  juge  du  tribunal  du  district  de 
Melle  et  décéda  maire  d'Ardilleux,  le  6  août  1806,  lais- 
sant de  Marie-Jeanne  Pastuheau,  qu'il  avait  épousée 
vers  1782:  1°  Joseph-Saturnin,  qui  suit  ;  2'Jeanne- 
Marie-Locise,  née  à  Chef-Boutonnc  le  26  août  1786, 
mariée  le  9  sept.  1S03  s,  Mandé-Nicolas  Chabot,  Ec,  sgr 
de  Jouhé. 

3.  —  Delaubier  (Joseph-Saturnin  II),  né  le  14 
mars  1783,  maire  d'Ardilleux,  épousa  vers  1805  Jeanne- 
Adélaïde  Chauvin,  fille  de  Jacques-François,  président 
du  tribunal  de  Niort,  et  de  Jeanne-Adélaïde  Horisset, 
et  mourut  a  Ardilleux,  le  22  janv.  ISIS,  ayant  eu  : 
1*  Jacques-Joseph,  né  à  Ardilleux  (comme  les  suivants) 
le  28  août  1806,  décédé  jeune  ;  2*  Jeanne.Elise,  née 
le  9  oct.  1807,  mariée  le  12  avril  1831  à  son  cousin 
Jean-Baptiste-Edouard  Chabot  de  la  Foie,  et  décédée  le 
31  mars  1872,  à  Chef-Bontonne  ;  3°  Emilie-Zélina,  née 
le  21  janv.  1810,  décédée  le  3  mars  1843,  religieuse 
aux  Filles  de  Notre-Dame;  4°  Charles,  qui  suit. 

4.  —  Delaubier  (Charles),  né  il  Ardilleux  le 
15  mai  181 1,  fut  successivement  juge  suppléant  à  Niort 
suhslitut  du  procureur  du  Roi  a  Chàtellerault  en  déc. 
1839  et  juge  au  tribunal  civil  de  celle  ville  en  1850. 
Nommé  chevalier  de  lu  Légion  d'honneur  eu  1873,  il  est 
décédé  a  Chàtellerault  le  27  avril  1S77.  Il  avait  épousé 
le  12  avril  IS42,  a  Chàlellurault,  Marthe-Louise  Creczé, 
fille  de  Jacques-Augustin,  et  de  Marie-Louise-Reuée 
Ain  ml,  dont  il  a  eu  :  I'  Marthe-Marie,  née  le  12  sept. 
1814.  mariée  le  14  janv.  1S68  à  Louis-Alexandre- 
Georges  Grecn,  V"  de  S'-Marsault  de  Chatelaillon; 
2"  MARiE-EMiLiE-GAnniELt.E,  née  le  27  sept.  1845 
mariée  le  22  janv.  1877  à  Joseph  de  la  Flcuriaye. 

§  II.  —  Branche  de  Gra\dfief 

(sans  fonction  . 

1.  —  Delaubier  (Joseph  .  s'  de  Grandlicf,  fut 
parrain  à  Loubillé  en  1714,  et  assista,  le  14  août  1741, 
8,   une   inhumation    à  Ardilleux.    Il  épousa  vers  1720 


53 


Merguerite  Lacodr,  donl  il  cal  :  1"  Michel-François, 
qui  suit  ;  2"  Anne-Madeleine,  mariée  à  Ardilleux,  le  11 
sept.  1133  Boulanger, 

2.  —  Delaubier  (Michel-François),  s*  de  Grand- 
nef,  né  en  1121,  avocat  en  Parlement,  fut  nomme  con- 

du  Roi,  juge  magistrat  au  siège  de  Civraj  par 
lettres  do  provisions  du  13  oct.  1761.  Il  fut  nommé 
conseiller  do  ville  en  1766  et  éclievin  on  1167,  et  était 
le  3  oct.  1779  doyen  des  conseillers  de  ladite  ville  de 
Civray.  Le  2  janv.  1188,  il  notifia  au  greffe  de  Loubillé 
un  acquêt  fait  par  lui.  e[  décéda  à  Civray  le  31  juil. 
de  la  même  année.  Il  avait  épousé  à  S'-Nicolas  de  cette 
ville,  le  10  sept.  1750,  Jeanne- Françoise  Ravaud  ou 
RayeaU,  fille  de  Pierre-Abraham,  et  de  Françoise  lii 
vaud,  dont  il  eut  :  T  Joseph-Jean-François-Marie, 
qui  suit  ;  2°  Anne-Françoise-Adëlaïde,  baptisée  il  S'- 
Nicolas  de  Civray  le  3  avril  1753,  et  mariée  à  Loubillé, 
le  13  oct.  1789,  à  Jean  Boulanger,  s'  de  Boisçlément; 
3»  Louis-Cyprien-François,  né  le  17  sept.  1757. 

3.  —  Delaubier  (Joseph-Jean-François-Marie), 
s'  de  Grandfief,  baptisé  a  S'-Nicolas  de  Civray  le  29 
juin  1151,  avocat  en  Parlement,  puis  conseiller  du  Roi, 
lieutenant-général  de  police  au  siège  royal  de  Civray  le 
25  juin  1777.  Il  assista,  ainsi  que  son  père,  le  3  oct. 
1779,  à  l'assemblée  des  habitants  de  Loubillé  et  fut 
nommé  le  15  nov.  17S9  lieutenant-colonel  de  la  garde 
nationale  de  Civray.  Il  avait  épousé  le  26  août  1776,  à 
Civray,  Suaanne-Elisabeth  Rivaud,  fille  de  Jeau-Charles, 
lieutenant-général  de  pulice  et  maire  de  Civray,  et  de 
Elisabeth  Rondeau,  qui  lui  donna  :  1°  Michel-Joseph, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne-Eugénie,  baptisée  à  S'-Nicolas  de 
Civray  le  20  fév,  1779. 

4.  —  Delaubier  de  Grandfief  (Michel- 
Joseph',  baptisé  le  21  mai  1777,  eut,  croyons-nous, 
pour  enfants  :  1»  Justin,  qui  suit;  2°  N...,"  mariée  à 
N...  Poitevin,  et  décédée  au  mois  d'oct.  1883. 

5.  —Delaubier  de  Grandfief  (Justin) 
a  épousé  vers  1840  Elisa  Corderov  du  Tiers,  fille  de 
Jea:i-Baptiste,  et  de  Françoise-Prudence  Blondel,  et  est 
décédé  sans  postérité.  M.  et  M"">  de  Grandfief  ont 
fait  plusieurs  fondations  charitables  à  S'-Gaudent 
(V.ei.). 

DELAUGE,  —  Une  famille  de  ce  nom  habi- 
tait Civray  au  xvm«  siècle.  Elle  paraît  être  différente 
de  celle  des  Delanoë. 

DELAU\AY.  (V.  de  Launay.)  —  Nom  com- 
mun à  diverses  familles. 

Delnunay  (Guillaume),  Ec,  lieutenant  de  Par- 
thenay  en  1442,  devint  plus  tard  capitaine  de  la  ville  et 
château  dnditlieu.  (Gàtiue,  Ledain.) 

Delaunay  (Jacquelte),  veuve  de  Pierre  Mileen- 
deau,  demeurait  en  la  p"°  S'-llilaire  de  la  Celle  de 
Poitiers.  Son  testament  fut  vidimé  le  18  juin  1501,  et 
contenait  un  legs  de  15  sols  do  rente,  ou  dune  somme 
de  15  1.,  au  choix  des  religieux,  pour  la  fondatijn  d'un 
anniversaire.  (Arch.  Vien,  H.  I.) 

Delaunay  (Jean)  figure  le  22  janv.  1524  parmi 
les  notables  de  Parlhenay  assemblés  pour  l'achèvement 
et  la  réparation  de  leurs  murailles.  (Câline,  Ledain.) 

Delaunay   (Jean),   sr  de  la    Dfigrisière,   avait 

épousé  Léonie  Cossin,  fille  de  N...,  qui  fut  tué  au  siège 

de  la  Rochelle,  laquelle  se   remaria   ensuite  et  fut  in- 

.i  S'-Lauront  de  Parthenay,  le  2  août  1570.  ,j«' 

i.-  Généroux.) 

Delaunay  (Matliurin).  sergeut  royal  à  Niort, 
avait  consenti  un  arrentement  le  3  nov.  1597  avec  Tous- 


54 


DELAUIVAT 


saint  de  la  Rivière,  chapelain  de  N.-D.  de  Niort  ;  arren- 
tement  qui  fut  renouvelé  le  22  déc.  1600  avec  Philippe 
Besnard,  curé  do  N.-D.  de  Niort.  (M.  Stat.  1887.) 

Delaunay  (Marguerite)  était  le  2  mars  1621 
épouse  de  Jacques  Breton,  (lïeg.  de  Luron.) 

Delaunay  (Jacques),  s1'  de  la  Roussière,  avocat 
en  Parlement,  avait  épouse  Renée  Guilbault,  avant  le 
1 1  mai  1103.  L'un  et  l'autre  sont  inhumés  dans  l'église 
do  Sèvres  le  22  sept.  1719.  (Id.) 

Delaunay  (Jean),  docteur  es  lois,  épousa  vers 
1720  Marie-Madeleine  Renardeau,  fille  d'Etienne,  pro- 
fesseur k  la  Faculté  de  droit  de  Poitiers,  et  de  Catherine 
Jardel.  (G'"  Rernardeau.) 

Delaunajr  (Jacques-Christophe),  sr  du  Clousis, 
fut  inhumé  le  22  mars  1733  dans  l'église  de  Corps 
(Vendée',  à  l'âge  de  38  ans.  (Reg.) 

Delaunay  (Pierre),  conseiller  du  Roi  et  son 
receveur  au  bureau  de  Chàteauueuf,  épousa  audit  lieu, 
le  19  juil.  1752,  Catherine  Trousset.  (Id.) 

Delaunay  (N...),  docteur  en  médecine,  publia 
en  1771,  chez  Didot,  à  Paris,  uno  brochure  in-S°  inti- 
tulée :  Analyse  raisonnée  des  eaux  minérales,  médi- 
cinales d'Availtes  en  Poitou. 

Delaunay  (N...)  fut  un  des  chefs  vendéens, 
après  avoir  servi  dans  l'armée  républicaine.  Il  se  disait 
gentilhomme  normand;  ayant  été  fait  prisonnier  par  le 
général  de  Sapinaud,  il  servit  dans  l'armée  du  Centre 
et  fut  nommé  commandant  de  la  division  des  Sables- 
d'Oloune.  Doué  d'un  grand  courage  et  de  qualités  mili- 
taires incontestables,  il  se  montra  digne  do  sa  haute 
situation  et  fut  plusieurs  fois  blessé  à  la  tète  de  ses 
troupes.  Mais  il  eut  deux  grands  défauts  qui  atténuèrent 
beaucoup  ses  qualités,  l'ambition  et  la  cruauté,  qui  lui 
firent  jouer  dans  la  suite  un  rôle  malheureux  ;  car,  après 
avoir  cherché  à  semer  la  division  entre  les  troupes,  il 
alla  jusqu'à  traiter  de  transfuge  Charette  qui  en  ce 
moment  était  en  pourparlers  à  la  Jaunais  pour  tâcher 
d'obtenir  la  paix.  Après  plusieurs  péripéties,  Charelte 
le  fit  condamner  à  mort,  et  il  fut  exécuté  dans  la  force 
de  l'âge,  malgré  tout  son  dévouement  antérieur  à  la 
cause  royale.  (Rev.  B.  Poit.  111.) 

DELAl'i\4Y,  —  Famille  d'orfèvres  de  Poi- 
tiers qui  a  joui  d'une  certaine  notoriété.  Les  renseigne- 
ments qui  suivent  ont  été  puisés  dans  les  registres 
paroissiaux  de  Poitiers. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou,  on  a  donné 
d'office  k  Mathurin  et  Jean  de  Launay  (sic),  marchands 
orfèvres  de  Poitiers  :  ci  de  sable  k  une  tête  de  lion 
d'argent,  arrachée  de  gueules  »,  et  k  Jean  de  Launay 
(sic)  le  jeune,  marchand  orfèvre  de  Poitiers  :  «  lozangé 
d'azur  et  d'or  à  une  bande  de  sinople  brochant  sur  le 
tout.   » 

Delaunay  (Mathurin),  curé  de  Pouillé,  est  par- 
rain le  16  juil.  1711.  (Reg.  N.-D.-la-Pelite.) 

1.  —  Delaunay  (Jean),  orfèvre  à  Poitiers,  né  eu 
1608,  épousa  en  1630  N.. .  Rueun?  el  décéda  en  16S1, 
ayant  eu  16  enfants,  parmi  lesquels  nous  trouvons  : 
1"  Jean,  né  en  1631,  qui  fut  inscrit  d'office  à  l'Armo- 
riai de  Poitiers  en  1700;  2»  Mathurin,  qui  suit  ;  3"  Jean 
le  jeune,  né  en  1637,  qui  fut  également  inscrit  d'office 
en  1700  k  l'Armoriai;  il  fut  consul  et  inhumé  k  N.-D.- 
la-Pelite  le  :;  sept.  1710;  4°  Jeanne,  née  en  1638, 
décédée  le  19  fév.  1660,  épousa  le  1"  déc.  1637  Louis 
Douadic;  3°  FnANÇOis,  né  eu  1649,  curé  de  S"-Suzanne. 

2.  —  Delaunay  (Mathurin),  né  en  1633,  orfèvre 
k  Poitiers,  consul  des  marchands  eu   1691,  l'ut  nommé 


DËLAl'RI  ÈRE 


juge  le  17  nov.  1693.  Il  fut  avec  son  frère  Jean  l'aîné 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  et  devait  des  rentes 
au  Chapitre  de  N.-D.  de  Poitiers  en  1716.  Il  avait 
épousé,  p'"  S'-Paul  de  cette  ville,  le  16  août  1662, 
Catherine  PoiniEa,  dont  il  eut  :  1"  René,  qui  suit; 
2"  Marie-Thérèse,  mariée  à  Louis  Chollet  des  Aages, 
et  décédéc  le  9  ont.  1734,  âgée  de  40  ans  environ.  Ma- 
thurin fut  inhumé  à  N.-D.-la-Pelite  le  12  sept.  1704. 

3.  —  Delaunay  (René)  fut  juge  consul  des 
marchands  de  Poitiers  et  épousa  Marguerite  Bureau.  11 
assista  le  15  sept.  1760  au  mariage  de  sa  nièce  Moni- 
que Chollet  des  Aages,  et  fut  inhumé  le  15  fév.  1784  k 
N.-D. -la-Grande  (84  ans  environ).  Il  eut  pour  fils  uni- 
que Jean-Joseph,  qui  suit. 

4.  — Delaunay  (Jean-Joseph),  né  a  Poitiers  le 
19  mars  1735,  fut  consul  des  marchands  en  1769,  1773 
et  1777,  juge  en  1788,  et  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel 
de  ville,  et  mourut  le  10  juin  1801.  Il  avait  épousé  le 
27  nov.  1759  Marie-Julie  Glatigny  de  Lonchamps, 
fille  de  Jean-Jacques-Mathieu,  et  de  Marie-Jeanne- 
Françoise  Faulcon,  dont  il  eut  :  1°  Marouerite- 
Julie,  née  le  29  janv.  1761,  décédée  sans  alliance 
le  29  mai  1810;  2°  Joseph-René,  né  et  baptisé 
le  29  août  1762;  3"  Claude-Alexandre,  né  le 
5  sept.  1763;  4"  Rose-Sophie,  née  le  4  oct.  1764, 
mariée  le  21  fév.  1786  à  Louis-Hilaire  Montois,  procu- 
reur au  Présidial  de  Poitiers,  décédée  le  29  juil.  1787; 
5°  André-Alexandre,  né  le  26  oct.  1765,  marié  le  29 
nov.  1792,  k  S'-Saviu-sur-Vienne,  à  Jeanne  Moreau, 
décédé  le  26  janv.  1843,  laissant  :  a.  Julie- Victoire, 
née  le  27  janv.  1795,  mariée  le  12  janv.  1S17  à  Pierre- 
Augustin  Deseaux,  officier  de  carabiniers,  et  décédée  le 
8  nov.  1839;  b.  Louis-Joseph,  né  le  12  juin  1796, 
épousa  le  29  avril  1823  sa  cousine  germaine  Pélagie- 
Clémentine  Moreau,  fille  de  Jacques-Philippe-Antoine, 
et  de  Marie-Alix  Delaunay  ;  c.  Julie-Dolinde,  Dée  le  4 
déc.  1802,  mariée  le  29  avril  1S23  à  Joseph-Félix 
Giraud,  docteur  en  médecine;  6"  Félix,  né  le  1er  mars 
1767,  marié  en  janv.  1793  k  Ursule  Pavon,  est  décédé 
le  10  sept.  1797,  laissant  :  a.  Félix-Delphin,  ué  le  11 
déc.  1793.  avocat,  juge  de  paix  à  Poitiers,  a  épousé  le 
4 janv.  1820  Marie-Françnise-Oetavie  Montauui.n,  dont: 
Jules-Joseph,  né  le  8  août  1826,  docteur-médecin,  ma- 
rié k  Céline-Delphine  Leclkrc,  et  décédé  le  10  juin 
18S6  ;  6.  Auguste-André,  né  en  1795,  juge  de  paix  de 
la  Villedieu. 

7"  Madeleine- Victoire,  née  le  8  mars  1770,  est 
morte  sans  alliance  le  2  fév.  1836  ;  8*  Marie-Alix, 
née  le  5  mars  1773,  mariée  le  l"r  déc.  1799  k  Jacques- 
Philippe-Antoine  Moreau  ;    9°    Josepii-Fulcv,  qui  suit. 

5.  —  Delaunay  (Joseph-Fulcy),  né  le  29  juil. 
1776,  avocat  à  Poitiers,  y  épousa  le  5  fév.  1S06  Fran- 
çoise-Emilie Farran,  dont  il  a  eu  :  1"  Julie-Emilie,  née 
le  10  nov.  1807,  mariée  à  Sincère-Théodore  Pavie  ; 
2°  Joseph-Félix,  qui  suit  ;  3»  Marie-Pauline,  née  le 
26  mars  1811,  mariée  à  son  cousin  germain  Jacques- 
Jules  Moreau  ;  4°  Anne-Joséphine,  née  le  15  dée.  1814, 
décédée  sans  alliance. 

6.  —  Delaunay  (Joseph-Félix),  né  le  22  oct. 
1  SOS,  a  épousé  à  Orléans,  le  I"  juil.  1846,  Clémentine 
de  Vauzelles.  (Ici  s'arrêtent  nos  renseignements.) 

l>i:i.VI  ltli:iti:.  —  11  y  a  eu  plusieurs 
familles  de  ce  nom  en  Câline  et  à  Loudun.  Ce  nom  est 
écrit  aussi  DeloRIÈRE.  Nous  citons  seulement  quelques 
noms  différents  de  la  famille  de  Lauiiière.  (V.  ce  mot., 

Delaurlèi-e  (André)  prit  k  bail  la  Maisonneuve, 
p*"  de  Coustières,   le  30   avril  1437,    avec    son    frère 


DELAVAIT 


Guillaume,  marié  h  Perrette  Dbsnodhss.  (Ai.  h.  la 
Barre.) 

i i.i.iiiiiii-c  (Jean)  devait  rente  a  la  Barre- 
Pouvroau,  suivant  sentence  des  assises  du  17  nov,  1516. 
(1,1.) 

Dcl;>ui-i<-i-<-  (Jean),  marchand  a  Loudun,  épousa 
le  6  mais  ltisu  Catherine  Dcfour,  veuve  d'Etienne 
Gujet,  et  fille  d'Alain,  et  de  Françoise  Proust.  Il  eut 
plusieurs  enfanis. 

Delaui-ière  (Jacob),  marié  â  Catherine  Henne- 
mn.T,  eut  entre  autres  enfanta  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2'  Jacoo,  ué  le  8  juin  1618  a  Loudun.  chirurgien  du 
prince  de  Condé,  qui  eut  pour  fils  EusÈBE,  né  à  Paris 
le  31  jauv.  Iij.'i9,  tilleul  d'Eusèbe  Renaudot. 

Delaurlère  (Pierre),  Ec.,  garde  du  corps  du 
Roi,  né  ii  Loudun  en  fév.  160S,  épousa  Marthe  Regnieu, 
dont  il  eut  plusieurs  enfanis. 

DELAUZON    ou     I»li    LAUZON,     — 

Famille  du  Poitou  qui  a  donné  plusieurs  sénéchaux 
à  Chauvigny.  Plus  connue  sous  le  nom  de  Delauzon, 
elle  a  obtenu,  le  16  mai  1S96,  un  jugement  du  tri- 
bunal civil  de  Poitiers  l'autorisant  à  écrire  son  nom  de 
Laczon  ;  c'est  pourquoi  nous  renvoyons  cet  article  a  la 
lettre  L. 

DELAVAI',    DELAVAUB  et  DE- 

LAVAILT,  —  Nom  commun  à  plusieurs  fa- 
milles, daus  le  Poitou. 

Delaveau  (Catherine)  épousa  Jean  Prévôt  , 
s*  de  la  Mancelière,  qui  le  2  sept.  1473  rendait  aveu  du 
fief  des  Brencenneries.  Elle  est  nommée  dans  l'acte  de 
vente  de  la  maison  de  la  Confrérie  de  l'Assomption  à 
Chavagnes  (Vendée),  le  24  jauv.  1470,  Confrérie  dont 
elle  faisait  encore  partie  eu  1 534.  (Soc.  Emul.  Vend. 
1876.) 

Delavau  (Maurice)  possédait  en  1605  le  fief  de 
la  Papaudière  près  Bressuire.  (Hist.  de  Bressuire, 
1»  édit.,  232.) 

Délavant  (Mathurin)  se  maria  le  6  fév.  1666, 
à  S'-Martin-l'Ars  (Vieil.),  avec  Cabrielle  de  Rocue,  aliàs 
des  Roches  ;  il  en  eut  :  1°  Jacques,  baptisé  audit  lieu 
de  S'-Martin  le  14  mai  166S;  daus  l'acte  le  père  est 
qualifié  de  sr  de  Beaulieu  ;  il  est  dit  procureur  fiscal  de 
S'-Martin-l'Ars  dans  Faute  do  baptême,  du  1"  fév.  1674, 
de  2"  Gabriel,  leur  autre  fils. 

Delavau  (Jacques)  était  en  1668  vicaire  de  Mon- 
coulant.  (Puichaud.) 

Delavau  (R...)  fut  curé  de  Voulème  de  1672  à 
1692.  (Reg.) 

Delavau  (Guy),  notaire  de  la  sgrie  de  la  Forêt- 
Montpensier,  était  en  1692  mandataire  de  Marguerite 
Bigot,  veuve  de  Philippe  Raoul,  Ec,  sgr  du  Soulier. 
(Puichaud.  Arch.  de  Montpensicr.) 

Délavant!  (Jean),  s"  rie  Munson,  docteur  en 
médecine,  veuf  de  Marie  de  Corestw,  se  remarie  le 
27  juin  1695  avec  Marie  Landault,  tille  de  feu  messire 
Charles,  sgr  de  la  Morandière,  et  de  Marie  de  la  Gélie. 
(lieg.  d'Anligny.)  De  ce  mariage  :  1°  Pierre,  baptisé  le 
29  jauv.  1690,  et  2"  François,  le  6  juin  1697,  l'un  et 
l'autre  à  S'-Savin. 

Delavau  (Gabriel)  était  le  22  juil.  1703  c"  du 
Roi,  et  procureur  de  la  maison  de  ville  de  Bressuire. 
(Hist.  Bressuire,  1"  édit.,  163.) 

Delavau  (Michel)  était  à  la  même  époque  c"  du 
Roi  et  substitut  k  Bressuire.  (Id.) 


DELAVAU 


65 


Delavau  (Denis)  habitait  en  1703  lu  ville  de  Bres- 
suire,  dont  il  était  un  des  notables.  (Id.) 

Delavau  (Vincent),  dont  le  nom  est  parfois  écrit 
de  l.avau,  maille  chirurgien,  eut  de  Mario  Lucas,  sa 
femme,  Mathdrin,  qui  épousa  Marie  Le  Picquart,  ou 
Picird,  tille  de  François,  Eu.,  sgr  de  Fontenelle,  et 
d'Antoinette  de  Grailly.  (Reg.  de  Béthines.)  De  ce 
mariage  est  né  Vincent,  baptisé  le  30  avril  1708.  (Id.) 

Delavau  (Marie)  assiste  au  mariage  de  Mathu- 
rin précité. 

Delavau  (Gabriel),  habitant  de  Parlhenay,  se 
trouva  ii  l'assemblée  des  notables  réunis  le  21  oct.  1715 
pour  réparations  à  faire  a  l'horloge  et  au  pont  S'-Jacques. 
(Leriain,  Câline,  343.) 

Ivelavault  (Pierre-Gabriel)  reçut  ses  provisions 
de  lieutenant  particulier  au  bailliage  de  Vouvant  eu 
1729.  (Arch.  Vieil.  C.  259.)  Il  mourut  avant  le  10 
janv.  1780. 

Delavau  (Gabriel)  était  en  1746  sénéchal,  juge 
civil  et  criminel  de  la  châtellenie  et  abbaye  royale  de 
N.-Dame  de  Lubeu.  (Puichaud.) 

Delavaud  (N...)  était  en  1748  curé  de  la  p™« 
de  Blanzay  (Vienne). 

Delavaud  (Charles-Maurice-),  bourgeois,  demeu- 
rant ps!s  rie  la  Pommcraye,  eut  d'Angélique  Genain,  sa 
femme,  une  fille.  Renée  Aimée  ANOÉUQUE,  qui  épousa 
le  il  mai  17S4  Jean-Jacques  Allard  de  la  Resnière,  et 
décéda  le  6  fév.  1806. 

DELAVAU.  —  Noms  divers  de  Châtellerault. 

Delavau  (N...)  eut  au  moins  :  1°  Françoise, 
mariée  vers  1570  à  Pierre  Canche;  2"  Blandine,  mariée 
a  Guillaume  Canche. 

Delavau  (Louise)  épousa  Justin  Delavignc,  sgr 
de  Chavigné,  qui  fut  maire  de  Châtellerault  en  1586. 
(Hist.  Châtellerault,  2,  416.) 

Delavau  (Jean*,  s'  de  Beauregard,  fut  parrain  à 
S'-Jacques  de  Châtellerault  en  1620  du  fils  de  M.  Du- 
bois, avocat.  (Reg.) 

Delavau  (N...)  signe  parmi  les  notables  de 
Châtellerault,  le  21  juin  1655,  une  protestation  contre 
les  Gabelles  au  nom  des  trois  états  de  la  ville.  (Arch. 
Châtell.,  27.) 

Delavau  (Louise)  est  marraine  à  S'-Jacques  de 
Châtellerault,  le  25  avril  1658,  avec  Joseph  Pidoux,  fils 
du  licut.-général  au  siège  royal  de  Châtellerault. 
(Reg.) 

Delavau  (Jean),  secrétaire  rie  la  maison  com- 
mune de  Châtellerault,  obtient  un  certificat  de  catholi- 
cité et  fut  exempté  le  20  sept.  1692  en  raison  de  sa 
charge. 

Delavau  (Marie)  abjure  en  1705  le  protestan- 
tisme en  l'église  N.-D.  (Arch.  Châtell.  19.) 

Delavau  (Dorothée)  déclare  a  la  maîtrise  des 
eaux  et  forêts  en  1730  vouloir  faire  exploiter  elle-même 
ses  bois.  (Arch.  Vien.  B.  14.) 

Delavau  (Pierre),  greffier  de  la  maison  com- 
mune de  Châtellerault  et  de  la  maîtrise  des  eaux  et 
forêts,  fut  inhumé  en  l'église  S1  Jacques,  le  16  déc. 
1755,  âgé  de  81  ans,  en  présence  de  ses  enfants  Pierre, 
Mathieu,  Marie  et  Madeleine.  Il  avait  épousé  Marie 
Hadeht,  fille  de  Bernard,  procureur,  dont  il  eut  : 
1*  Pierre  Louis,  baptisé  à  S«-Jacques  (comme  ses 
frères  et  sœurs)  le  13  oct.  1705  ;  2"  Bertrand,  le  15 
avril  1707;  3"  Pierre,  le  29  juiu  1710,  décédé  le  23 
oct.   1759;  4"  Mathieu,  baptisé  le  12  avril  1714,  fut 


66 


DELiVVAU 


DELAVAI! 


Blason 
d'argent,    2 
abîme.    C'est 


procureur  a  Châtellerault,  peut-être  celui  qui  fut  marié 
le  20  fév.  1766  à  Denise  Delavâu,  fille  de  Louis  ; 
5°  Marie,  baptisée  en  1704,  se  maria  le  22  juin 
1732  à  Pierre  Autier,  et  décéda  le  30  août  1765; 
6*  Madeleine,  décédée  célibataire  le  23  déc.  1783  ; 
7*  Je»n-Mathhu,  marié  a  Marie  11...,  dont  Marie- 
Louise,  baptisée  a  S'-Jacques  le  29  juin  1748,  et  mariée 
le  29  nov.  1766  à  Antoine  Arnault.  (Reg.) 

Nous  ajouterons  que  l'on  trouve  dans  les  registres 
paroissiaux  de  Châtellerault  un  très  grand  nombre  de 
personnages  portant  le  nom  de  Delavau. 

DELAVAI!  (de  la  Massardière,  de  la 
Massonne).  —  Famille  qui  a  habité  Poitiers  et  Châ- 
tellerault. Elle  mentionno  comme  ses  aïeux  un  Dela- 
vau, gentilhomme  de  la  Vénerie  du  Roi  en  1567,  et 
un  Delavau,  avocat  au  siège  de  l'élection  de  Poitiers. 
Elle  a  acquis  à  Châtellerault  une  position  des  plus  hono- 
rables et  a  fourni  à  la  ville  et  à  la  sénéchaussée  des 
maires  et  conseillers  justement  considé- 
rés. La  généalogie  suivante  a  été  rédigée 
d'après  un  mémoire  communiqué  par  la 
famille,  les  Archives  do  Châtellerault 
et  les  notes  conservées  dans  notre  cabi- 
net. 

d'azur  au  chevron  d'or  et  3  étoiles 
et  1,  au  cerf  passant  d'or  posé  en 
le  type  primitif  et  exact.  Un  cachet 
du  xvm"  siècle  porte  :  d'azur  au  che- 
vron d'or  accompagué  en  chef  de  2 
étoiles  d'argent  et  en  pointe  d'un  cerf 
passant  d'argent  ayant  sous  la  patte  de 
devant  une  étoile  aussi  d'argent.  (Co 
type  a  été  adopté  par  la  famille,  quoi- 
qu'il soit  incorrect  et  résulte  d'une  faute 
du  graveur.)  —  Devise  :  Mon  devoir  et  mon  droit. 

§  Ier.  —  Branche  de  LA  MA88ARDIÈRE. 

i .    Delavau   (Pierre    1")    épousa  Françoise 

Chevreux,  dont  il  eut  :  1"  Pierre,  qui  suit;  2°  Gilles, 
baptisé  le  13  oct.  1667;  3*  Marie,  baptisée  le  3  août 
1670;  4"  Marguerite,  baptisée  le  14  mars  1673; 
5*  Jean,  baptisé  le  18  juin  1675  (banquier  a  Paris); 
6*  Jacques,  mort  a  16  ans  le  6  avril  1693  ;  7°  Charles- 
François,  baptisé  le  9  fév.  1678  ;  8*  Catherine,  bap- 
tisée le  21  fév.  1680,  décédée  le  29  oct.  1710.  Pierre 
Delavau  décéda  lui-même  le  26  oct.   1687. 

2.    Delavau    (Pierre    II),   s'    du    Courtiou 

et  de  la  Bodinière,  notaire  royal,  épousa  a  Thuré,  le 
29  juil.  1686,  Françoise  Dissaudeau,  fille  de  feu  Jac- 
oues,  notaire,  et  de  Claude  Hérault,  et  décéda  le  30 
sept.  1704,  ayant  eu  :  1"  Pierre- Antoine,  ou  simple- 
ment Pierre,  qui  suit;  2°  Marie-Marguerite,  bap- 
tisée a  Thuré  (ainsi  que  les  suivants)  le  7  janv.  1691, 
mariée  k  Pierre  Baudy,  s'  de  Namboiron,  et  décédée  à 
Châtellerault  le  19  juin  1770  ;  3"  Françoise,  baptisée 
le  20  août  1692  ;  4"  François-Charles,  lo  7  août  1693, 
et  décédé  le  15  déc.  1694  ;  5*  Marie-Anne,  baptisée 
le  26  août  1694. 

3.  —  Delavau  (Pierre  III),  s'  de  Treffort,  bap. 
tiséa  S'-Jacques  de  Châtellerault  le  12  avril  1687.  fut 
attaché  en  1719  à  !a  maison  de  Mme  la  Duchesse  douai- 
rière d'Orléans.  Le  11  fév.  1720,  il  se  maria,  dans  la 
chapelle  du  château  de  la  Massardière,  a  Anne  Beaupoil 
de  Lkraudière,  veuve  de  François  Frémond,  et  fille 
do  Louis,  sgr  de  la  Massardière,  et  de  Aimée  Tricault, 
qui  lui  apporta  la  Massardière  et  la  Massonne.  Devenu 


veuf,  il  épousa,  par  contrat  du  29  oct.  1738  (Hertaux 
et  Rivière,  not.  à  Châtellerault).  insinué  a  Châtelleranlt 
le  20  août  1739  (Arch.  Vien.  B.  857),  Marie-Jeanne- 
Françoise  Frémont,  fille  de  Antoine,  sgr  de  la  Mer- 
vcillère,  et  de  Marie  Nicolas.  (Mesnard.)  Les  enfants 
du  premier  lit  furent:  1"  Pierre,  qui  suit;  2"  Alexan- 
dre-François, baptisé  à  S'-Jacques  de  Châtellerault 
(ainsi  que  les  suivants)  le  1"  sept.  1723;  3"  Marie- 
Anne,  le  15  avril  1725;  4»  Alexandre-Fortuné,  le 
13  déc.  1726;  S*  Marie-Anne-Rose,  le  21  sept.  1728  ; 
6"  Jean-Baptiste, ,le  23  sept.  1729;  7°  Hippolyte, 
rapporté  jj  II  ;  du  second  lit  il  eut  :  8*  Antoine-Jean- 
Claude-Pierre,  né  le  24  juin  1740;  9"  Marie-Thérèse- 
Jeanne,  mariée  a  Pierre  Guillon,  sr  de  Séligny  ? 

Pierre  Delavau  mourut  le  12  août  1759,  et  fut  inhumé 
dans  la  chapelle  N.-D.  à  Thuré. 

I.  —  Delavau  (Pierre  IV),  sgr  de  Treffort  et 
de  la  Massardière,  né  au  château  dudit  lieu  le  8  avril 
1721,  fut  reçu  avocat  au  Parlement  de  Paris.  En  1748, 
il  fut  nommé  conseiller  au  siège  royal  de  Châtellerault 
et  reçu  le  7  août  1750.  (Arch.  Vien.  E2  235.)  Il  exerça 
ces  fonctions  pendant  plus  de  20  ans  et  devint  doyen 
de  sa  compagnie.  Le  19  juil.  1762,  M.  de  Blossac, 
intendant  du  Poitou,  le  nomma  maire  et  capitaine  de 
Châtellerault  pour  trois  années.  Le  25  août  1777,  il 
rendait  aveu  à  la  Bni»  de  Thuré  de  son  fief  de  la  Mas- 
sardière qu'il  tenait  a  hommage  lige  au  devoir  de  15 
sous  tournois.  (J.-B.  Champeval.) 

Pierre  mourut  le  23  nov.  1794,  ayant  eu  de  Rose- 
Catherine  Renault,  fille  de  Jean-Antoine,  lieut.  au  gre- 
nier à  sel,  et  de  Madeleine  Magnant,  qu'il  avait  épousée 
le  24  fév.  1767  :  1"  Hippolyte,  baptisé  le  23  janv. 
176S  et  inhumé  le  13  déc.  1773;  2*  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  Delavau  de  TrelFort  de  la 
Massardière  (Jacques),  baptisé  le  17  déc.  1770, 
servit  aux  armées  comme  officier  dans  le  10"  régiment 
des  chasseurs  à  cheval.  Rentré  dans  ses  foyers,  il  fut 
appelé  par  la  confiance  de  ses  concitoyens  à  les  repré- 
senter au  conseil  d'arrondissement.  11  obtint  des  let- 
tres patentes  de  Louis  XVIII  confirmant  ses  titres,  et 
mourut  le  14  juin  1850.  Il  avait  épousé  Marie-Lucie 
Pelletier  de  Montiony,  fille  de  Jean-Claude,  et  de 
Marie-Susanne  Imbert,  dont  il  eut  :  1»  Jean-Jacques- 
Ei'gène,  qui  suit  ;  2°  Marie-Lucile-Léonie,  née  le 
a  pluvioso  an  XI  (25  janv.  1S03)  à  Thuré,  mariée  le  14 
juin  1825  a  Charles  Pays-Mcslicr. 

6.  —  Delavau  de  Trefïort  de  la 
Massardière  (Jean-Jacques-Eugène),  né  a  la 
Massardière  le  23  janv.  1801,  ses  éludes  terminées,  tint 
a  Châtellerault  un  rang  considérable  cl  fut  membre  du 
comice  agricole,  delà  commission  des  prisons  et  de  celle 
de  l'hospice.  En  1810  il  entra  au  conseil  municipal  de 
Châtelleraull  et  peu  d'années  après  fut  nommé  con- 
seiller d'arrondissement  En  déc.  1848,  il  fut  élu  maire 
de  la  ville  et  garda  ce  poste  jusqu'en  mars  1863.  11  fut 
pendant  longues  années  représentant  du  canton  de  Châ- 
tellerault au  conseil  général  et  a  été  décoré  do  la 
Légion  d'honneur  qu'il  avait  méritéo  à  tant  de  titres. 
Il  est  mort  au  château  de  la  Gaslinalière  le  5  nov.  1875. 
De  son  mariage  contracté  le  18  sept.  1826  avec  Athé- 
naïs-Cédulie  Simon-Delessart,  fille  de  Jean,  receveur 
de  l'hospice,  et  de  Maric-Pcrrine  Broger  do  Trévion,  il 
a  eu  un  fils  unique  qui  suit. 

7.  —  Delavau  de  Treffort  de  la 
Massardière  (Jacques-Hippolyte-Alhert),  né  le 
29  mars  1830,  grand  agriculteur,  est  depuis  plus  de  20 
ans  président  du  emice  agricole  de  Châtellerault  et 
membre  du  conseil   d'administration  de  la  Société  des 


DELAVAIT 


agriculteurs  de  France.  Il  a  obtenu  do  nombreuses 
récompenses  pour  sos  cultures  perfectionnées  qui  lui 
ont  valu  en  dernier  lieu  la  croix  de  la  Légion  d'hon- 
neur. H  a  été  maire  do  la  commune  d'Autrau  (Vieil.), 
mais  eu  1888  il  a  donné  sa  démission  pour  se  livrer 
tout  ontier  à  ses  travaux  agricoles.  Marié  le  26  janv. 
ISi,2  avec  Jane-Amélio-Anne  QoiMT  DB  Coulaine,  fille 
do  Henri-Anatole,  chef  de  11"°  du  génie,  et  d'Amélie- 
Louise-Elisabeth  Pasquet  do  Salaiguac,  il  en  a  eu  : 
1°  Anne-Marie,  née  le  12  déc.  1862,  a  épousé  Gonzngue 
de  la  Barre  du  Carroy  ;  2"  Mauie-Marthe,  née  le  4  avril 
1866,  mariée  en  juil.  1886  à  Georges  Claret  de  la 
Touche,  capitaine  adjudant-major  au  20*  11'"  de  chas- 
seurs à  pied. 


§n. 


Branche  de  LA  M.yssoi\':>'E. 


4.  —  Delavau  (Hippolyto),  sgr  de  la  Massonno, 
fils  puîné  de  Pierre  et  de  Anne  Beaupoil  (3e  deg.,  §  lor), 
naquit  le  22  juin  1131  au  château  de  la  Massardière. 
Reçu  avocat  au  Parlement  de  Paris,  il  fut  nommé  le 
9  déc.  1761  conseiller  au  siège  royal  de  Chàtellcrault 
sous  le  nom  de  Delevau  de  la  Massonno  et  installé  sous 
le  même  nom  le  11  mars  1762.  Il  exerça  ses  fonctions 
pendant  29  ans  et  devint  doyen  de  sa  compagnie, 
position  qu'il  occupa  jusqu'à  la  suppression  de  cet 
office  par  l'Assemblée  Constituante^  Délégué  en  1774 
par  ses  concitoyens  près  du  conseil  supérieur  pour 
y  traiter  la  grave  question  de  la  gabelle,  il  eut  la 
satisfaction  d'obtenir  le  mieux  de  leurs  intérêts.  Le 
25  août  1777,  il  fit  aveu  au  M"'  de  Clervaux 
pour  sa  seigneurie  de  la  Massonne  au  devoir  d'un 
cheval  de  service.  (J.-B.  Champeval.)  11  fit  partie  en 
1787  de  l'assemblée  provinciale  du  Poitou  représentant 
l'élection  de  Chàtellcrault  et  fut  membre  de  l'adminis- 
tration du  département  de  la  Vienne  en  1790.  Nommé 
en  déc.  1791  maiie  de  Chàtellcrault,  il  s'efforça  avec 
succès  d'arrêter  les  excès  révolutionnaires,  et  mourut 
quelques  années  après,  le  23  mai  1796.  II  avait  épousé 
le  13  sept.  1763,  à  N.-D.  de  Chàtellerault,  Marie-Anne 
Rofkay,  fille  de  Jérôme,  sgr  de  la  Barre,  receveur  des 
tailles,  et  de  Marguerite-Marie-Aune  Sainton,  qui  lui 
apporta  la  terre  d'Availles.  De  ce  mariage  sont  issus  : 
1°  Pierre-Hippolyte,  baptisé  à  S'-Jaeques  de  Chàtel- 
lerault (comme  les  suivants)  le  30  mars  1765,  décédé  à 
Thuré  le  17  mai  1787;  2'  Pierre,  baptisé  le  17  avril 
1766  ;  3°  Hippolyte-Antoine,  qui  suit  ;  4"  Marie-Eli- 
sabeth, marraine  de  sa  sœur  Adélaïde  le  22  fév.  1773  ; 
5°  Marguerite-Emilie,  baptisée  en  1770  et  décédée  le 
23  fév.  1791  ;  6»  Alexandre,  baptisé  le  16  déc.  1771  et 
marié  le  26  déc.  1798  à  Marie-Anne  Faulcon  de 
Marigny,  fille  de  Jean-Augustin,  et  de  Marie-Anne 
Hcsnin,  dont  :  a.  N...,  né  le  28  nov.  1799  ;  b.  Thérèse- 
Louise,  née  le  23  oct.  1804,  mariée  le  10  juil.  1824  à 
Jean-Baptiste  Lavallée  ;  c.  Angélique-Adélaïde.  Devenu 
veuf  le  9  déc.  1814,  Alexandre  se  remaria  à  Madeleine- 
Elisabeth  Lavallée,  fille  de  Jacques,  et  de  Louise- 
Elisabeth  Charbonneau,  et  mourut  le  4  août  1839. 

7°  Adélaïde,  baptisée  le  22  fév.  1773,  mariée  a  N... 
Renault  ;  8"  Antoine-Victor,  le  13  sept.  1774. 

5.  —  Delavau  de  la  Massonne  (Hip- 
polyte-Antoine), né  au  château  d'Availles  le  16  oct.  1767, 
fut  admis  à  l'école  royale  du  génie  militaire  à  Mézière. 
Appelé  sous  les  drapeaux  en  juin  1792,  il  rejoignit 
comme  sous-lieutenant  le  1"  régiment  do  chasseurs  à 
cheval  et  fut  nommé  lieutenant  le  16  mai  1793.  Ré- 
formé pour  cause  de  santé,  il  quitta  l'armée  le  4  oct. 
1794  et  les  administrateurs  du  département  le  nommè- 
rent commissaire  du  pouvoir  exécutif  dans  le  canton  de 


DELAVAIT 


67 


Thuré,  et  l'appelèrent  à  la  présidence  de  cotte  commune 
le  14  fév.  1795.  En  avril  1S16,  Louis  XVIII  le  nomma 
commandant  de  la  gardo  nationale  de  Chàtellerault  et 
lui  conféra  la  décoration  du  Lys.  Quelques  années  plus 
tard,  il  fut  nommé  maire  d'Autrau  et  mourut  le  17  oct. 
1835.  Il  avait  épousé  le  20  janv.  1795  Adéluïde-Victoiro- 
Benée-Marie-Marthe  Creuzé,  fille  do  Michel-François, 
ancien  échevin  de  Chàtellerault,  et  de  feu  Victoire 
Cenest,  dontileut  :  1*  HippoLYTE,qui  suit  ;  2°  Antoine, 
né  lo  27  avril  1799  ;  3°  Irma-Antoinette,  décédée 
religieuse  du  Sacré-Cœur,  née  lo  l"  sept.  1803; 
4*  Léon-Charles,  né  le  9  août  1806,  marié  à  Marie- 
Honorine  Hérault,  fille  de  Jean-Pierre,  et  do  Marie- 
Claude  Amirault,  dont  un  fils,  Léon-Gaston,  né  le  6 
fév.  1838.  Léon-Charles  est  décédé  chef  de  la  compta- 
bilité au  Crédit  foncier  de  France,  le  31  déc.  1884; 
5°  Clémence-Victoire- Léonie,  née  le  7  déc.  1809. 

6.  —  Delavau  (Hippolyto),  né  au  château  d'A- 
vailles le  7  mai  1796,  entra  dans  la  maison  du  Roi  en 
1814  et  fut  sous-lieutenant  dos  gardes  de  la  porte.  Lors 
de  la  retraite  de  Louis  XVIU  à  Gand,  il  l'accompagna 
jusqu'à  Béthune.  Après  les  cent  jours,  il  rejoignit  le 
Roi  à  Paris  et  servit  dans  les  gardes  du  corps,  puis  il 
passa  dans  la  Légion  de  la  Vienne  et  entra  en  1827 
comme  lieutenant  dans  la  garde  royale.  Renvoyé  dans 
ses  foyers  après  les  événements  de  1830,  il  fut  plus 
tard  incorporé  dans  le  35"  de  ligne,  et  fut  nommé 
capitaine  commandant  des  forts  de  la  Hogue.  H  présida 
à  la  recherche  des  débris  de  la  flotte  de  l'amiral  de  Tour- 
ville  par  la  Socict-5  générale  des  naufragés.  Nommé 
Chev.  delà  Légion  d'honneur  le  24  avril  1842,  il  obtint, 
l'année  suivante,  son  congé  définitif  et  revint  à  Chàtel- 
lerault. Plus  tard,  lorsque  son  cousin  Eugène  de  la 
Massardière  fut  nommé  maire  de  Chàtellerault,  il  devint 
colonel  de  la  garde  nationale  de  la  cité.  Il  est  mort  le  26 
juin  1857.  Marié  le  29  avril  1850  à  Adèle  Renault, 
fille  de  Antoine-Augustin,  et  do  Louise-Aglaé  Treuille, 
il  en  a  eu  :  1°  Hippolyte,  qui  suit;  2°  Marie,  née  le 
22  fév.  1855,  mariée  à  Louis  Drumez,  médecin  li  Chà- 
tellerault, aide-major  de  1"  classe  au  25*  régiment 
territorial  ;  3°  Charles,  né  le  13  déc.  1856. 

7.  —  Delavau  (Hippolyte),  né  a  Chàtellerault  lo 
25  fév.  1851,  maire  d'Antran,  conseiller  d'arrondisse- 
ment du  canton  de  Leigné-sur-Usseau,  juge  au  tribu- 
nal de  commerce  de  Chàtellerault.  Il  a  épousé  le  23 
avril  1878  Alice  Lubac,  dont  :  1°  Hippolyte,  né  le 
28  janï.  1879;  2»  René,  né  le  14  juil.  1882. 

DELAVAU.  —  Famille  du  Châtelleraudais  au 
xvi"  siècle. 

1.  —  Delavau  (François  I**),  s'  de  la  Syhillière 
(Ingrande,  Vieil.),  était  en  1537  possesseur  d'une  mai- 
son à  Chàtellerault.  (Arch.  Vien.  Heg.  E2  176.)  Il 
décéda  à  Remeneuil  le  21  août  1548  et  fut  inhumé  à 
Usseau,  avec  ses  ancêtres.  (Reg.  S'-Jeau-Baptiste  de 
Chàtellerault.)  Il  avait  épousé  avant  1534  Jacquette 
Bodin,  dont  il  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Simon, 
3°  probablement  Jeanne,  mariée  le  31  janv.  1546  a 
Pierre  Catillon. 

2.  —  Delavau  (François  II),  sgr  de  la  Syhillière, 
valet  de  chambre  de  M™*  de  Savoie,  mère  du  roi  Fran- 
çois I",  vendit  la  Syhillière  le  7  juin  1582,  pour 
18,000  livres,  à  Jacques  Bonenfant.  Il  était  a  cette  épo- 
que époux  de  Claude  Julien. 

DELAVAIT.  —  Famille  de  Chàtellerault  pro- 
bablement distincte  des  autros,  car  elle  avait  un  blason 
différent, 


58 


DELAVAI- 


Blason  :  d'azur  à  une  foi  d'argent  et  3  croissants  de 
même,  2  et  I.  (Arni.  du  Poitou.)  Ce  bla- 
son fut  déclaré  en  169S  par  la  Dame  Ba- 
binet  ?  (degré  2). 

Delavau  (Louis),  marié  vers  1640 
à  Marie   Chabert,  en  eut  au  moins  Ma- 
thurin,   qui   lit  accord  avec  sa  mère  le  4 
mars  1605.  (Reg.   53.  Chêne,  47  ) 

Delavau  (Jeanne)  fut  marraine  le  3  fév.  1754 
de  Marie-Anne  Liège  d'Iray  à  Sl-Jacqucs  de  Châtclle- 
rault. 

1.  —  Delavau  (Louis  1"),  procureur  du  Roi 
k  ChâlellerauU,  épousa  vers  1620  Marie  Faulcon, 
dont  il  eut  :  1°  Marie,  baptisée  à  S'-Jacques  (comme 
les  suivants;  le  23  sept.  1623,  mariée  le  8  fév.  1 G i 9 
k  Jean  Gaultron,  avocat  ;  2°  Pierre,  baptisé  le  3  avril 
1625;  3'  Lotis,  qui  suit;  4°  Louise,  baptisée  le  20 
nov.  1631,  épousa  le  5  fév.  1652  (S'-Jacques)  Jean 
Ragueneau;  5°  Renée,  mariée  le  25  nov.  1660  à 
René  Raudy,  s»  des  Manières. 

2.  —  Delavau  (Louis  IIi,  s'  delà  Brossardière, 
baptisé  le  4  oct.  1627,  deviut  juge  consul,  et  fut  nommé 
procureur  du  Roi  en  la  maison  commune  de  Chàtelle- 
rault,  le  18  janv.  1691.  Il  épousa  le  16  fév.  1670 
Jeanne  Souriteau,  qui  était  sa  veuve  le  11  janv.  1698. 
Il  eut  (peut-être  d'un  premier  lit)  :  1"  Anne,  mariée  lo 
2  mars  1695  à  Jérôme  Babinet,  sgr  de  Puychevrier; 
du  second  lit  :  2°  César-Bertrand,  qui  suit  ;  3"  Renée, 
décédée,  p— S'-Jacques,  le  22  janv.  1788? 

3.  —  Delavau  (César-Bertrand)  succéda  k  son 
père  comme  procureur  du  Roi,  et  épousa  le  14  fév.  1718 
Claire-Alix  Renault,  fille  de  Jacques,  et  de  Jeanne 
Gaultron.  De  ce  mariage  sont  issus  :1°  Jeanne-Claire- 
Thérèse,  baptisée  k  S'-Jacques,  le  30  mars  1719  ; 
2"  Jeanne-Claire,  le  3  oct.  1720  (l'une  des  filles  épousa 
vers  1750  Jean-Bernardin  Liège-d'Iray)  ;  3"  Damien-Ber- 
trand,  le  7  oct.  1721,  décédé  le  1"  avril  1727; 
4'  Lol'is-Hippolyte,  baptisé  le  14  sept.  1722;  5*  Louis- 
Alexandre,  le  20  déc.  1723;  6»  Jacques,  le  25  mars 
1725;  7°  Bertrand-Antoine,  le  10  oct.  1727,  inhumé 
a  S'-Jacques  le  24  mars  1730. 

DELAVAU  (OU  DELAVALLT,  écrit 
aussi  DE  LAVAU).  — Famille  quia  donné  un  maire 
de  Poitiers  au  xvi*  siècle,  et  sur  laquelle  nous  n'avons 
que  fort  peu  de  renseignements. 
Blason  :  d'azur  à  la  fleur  de  lis  d'or  aceompaguée  de 
3  mouchetures  d'hermine  de  même  en 
chef.  (Gouget.)On  trouve  aussi:  d'argent 
à  14  mouchetures  d'henniue  de  sable 
posées  4,  3,  4,  3,  a  la  fleur  de  lis  d'or 
(uli  is  de  gueules)  en  abîme,  au  chef  d'or. 
(Notre  Armoriai  des  maires  de  Poitiers.) 
Dans  Dom  Fonteneau,  82,  c'est  d'azur 
une  fleur  de  lis  d'or  en  pointe,  au  chef  d'or. 
Delavau  (Barthélémy)  était  en  1538  greffier 
de  la  sénéchaussée  de  Poitou  à  Châtellerault  ;  il  fut  in- 
humé k  S'-Jcan-Baptiste  le  6  oct.  1545,  près  la  porte 
de  la  chapelle  des  Fonts.  Nous  pensons,  d'après  les 
dates,  qu'il  eut  pour  fils  : 

Delavau  (Barthélémy),  qui  fut  receveur  des 
tailles  k  Poitiers  ;  en  1575-1580,  devint  président  en 
l'élection  de  cette  ville,  pair  et  échevin,  et  fut  nommé 
maire  à  partir  du  14  juil.  1581,  administration  dont  il 
rendit  compte  le  li  juil.  1582,  M.  A.  O.  18S2.  Arch. 
de  la  ville  de  Poitiers.)  Il  épousa  vers  1570  Martine 
FEnnAND,  fille  de  Jean,  médecin  du  Roi,  et  de  Louise 
Rasscleau,    dont  Claude,   mariée   le   27    oct.    1601    k 


DELAVAU 


François  Lucas,  Ec,  sgr  de  Vangueillc,  lieutenant-général 
civil  k  Châtellerault. 

DELAVAU,  DELAVACD.  —  Noms 
de  diverses  familles  de  Poitiers. 

Delavaud  (Jean)  et  Jeannette,  sa  femme,  sont 
cités  l'un  et  l'autre  dans  le  testament  de  Guillaume  de 
Vauconcourt,  échevin  de  Poitiers,  du  1"  fév.  1444. 
(Arch.  de  la  Barre,  I,  273.) 

Delavau  (Perretteï,  veuve  de  Jean  Cosson  dès 
1499,  est  encore  citée  dans  une  sentence  d'Aimé  Bro- 
chard,  juge  conservateur  des  privilèges  de  l'Université 
de  Poitiers  eu  1518.  (Id.  II,  406.) 

Delavau  (Gabriel),  avocat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, eut  de  Marthe  Clément,  son  épouse  :  1"  N..., 
garçon,  baptisé  à  Su-Opportune  le  22  juil.  16113  ; 
2*  Jeanne,  le  4  sept.  1604  ;  3°  Louis,  le  15  juil.  1606. 
Gabriel  fut  parrain  dans  la  même  église  lo  24  mars  1608 
de  Marie,  fille  de  Godefroy  Poirier,  s'  de  Tersac,  et  de 
Marie  Delavau.  Celle-ci  avait  été  marraine  de  Louis. 
(Reg.) 

Delavau  (Jeanne)  et  Marie  Veau  (sic)  sont  mar- 
raines à  Sl,-Oppnrtune  le  28  janv.  1613.  (Id.) 

Delavault  (F.tienne^  eut  de  Gabrielle  Bodin, 
son  épouse,  une  fille,  Jeanne,  baptisée  a  S"-Opportune 
le  9  janv.    1622.  (Id.) 

Delavau  (Gabriel),  avocat  k  Poitiers,  eut  de 
Françoise  Salomon  une  fille,  Jeanne,  qui  fut  marraine 
à  S'*-Opportune  le  16  mai  1623.  (Id.) 

Delavau  (N..),  s'  de  la  Cigogne,  épousa  Made- 
leine Cotel,  qui  mourut  le  10  fév.  1662,  et  fut  inhumée 
le  11  dans  l'église  de  S'6-Opportuue.  (Id.) 

Delavau  (Jean)  était  en  1782  chanoine  de  S'- 
Hilaire  de  Poitiers,  et  l'était  encoro  en  1790.  (Alm.  pro- 
vincial.) 11  mourut  le  14  mai  1797,  âgé  de  72  ans. 

DELAVAU.  —  Famille  de  l'Anjou  qui  est 
venue  s'établir  dans  le  Loudunais  vers  le  milieu  du  siècle 
dernier. 

Les  renseignements  qui  suivent  nous 
ont  été  communiqués  par  M.  l'ahbé  Le- 
roux, ancien  curé  de  Saix. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueu- 
les, accompagné  de  2  étoiles  en  chef  et  en 
pointe  d'un  chêne,  le  tout  do  gueules. 


§  Ie' 


Branche  AÎNÉE. 


1.  —  Delavau  (Guy  I")  eut  pour  enfants  : 
1°  Guy,  qui  suit;  2°  Marie,  mariée  k  René  Mosnard. 

2.  —  Delavau  (Guy  II)  épousa  Madeleine.  Bot- 
tereau,  dont  il  a  eu  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Bené, 
3*  Marie,   4°  Guy,  5°  Françoise. 

3.  —  Delavau  (Jacques)  épousa  le  7  mai  1697 
Marguerite  Chesnon,  qui  lui  donna  :  1°  Guy,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  mariée  k  Mathurin  Bineau,  s'  des 
Terres-Noires. 

4.  —  Delavau  (Guy  III),  né  k  Doué,  vers  1698, 
épousa  vers  1725  Marie  Angignard.  Il  mourut  en  1762, 
laissant  :  1*  Guy-Jacques,  qui  suit;  2"  Marguerite, 
décédée  en  1767  ;  3"  Marie,  morte  en  1787  ;  4°  Fran- 
çoise, décédée  en  1792. 

5.  —  Delavau  (Guy-Jacques),  né  en  1726,  trois 
fois  maire  de  Doué  avant  1789,  fut  conseiller  général, 
et  député  pour  la  cérémonie  du  sacre  de  Napoléon  en 
1804.  U  épousa  k  Loudun,  vers  1753,  Louise  Fournies, 


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T 


fille  do  François,  et  ilo  Jeanne  Co.lscl  '  ri  assisla  avec 
elle,  le  10  juin  1758,  eu  mariage  de  Charles  Thonnard 

avec  Jeanne  Lsmercior  (à  Loudun)    Il  mourut  eu  ISII7, 

ayant  eu  :  I"  Guy-François,  qui  smi  ;  2"  Marie-Louise, 
née  eu  1756  et  décodée  eu  1797;  3°  Madeleine,  eée 
en  1757,  mariée  à  N...  Hervé,  président  en  l'élection  de 
Saumur,  et  décédée  en  isi7;  i"  Victoire,  née  en  1762, 

mariée  a  Mare  Guillou  le  1  lesnaye,  et  décédée  eu  1792. 

6.  —  Delavau  (Guy-François),  ne  en  1754, 
devint  sénéchal  do  Doué,  puis  lieutenant  criminel  h 
Saumur.  Il  épousa  vers  |7S,:;  Anne-Catherine  Saiixàud, 
el  mourut  en  1827,  laissant  :  1"  Gdy,  qui  suit;  2°  De- 
Nys-Fortière,  né  en  1789,  décédé  en  183;. 

7.  —  Delavau  (Guy  IV),  né  en  1787,  président 
du  tribunal  civil  de  Saumur,  fut  conseiller  général  et 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  il  mourut  en  1S60.  Marié 
ii  sa  eousiuc  Joséphine  Saillaud,  il  en  eut  :  l*  Guy- 
IIeniii,  né  en  1814,  député  de  Maine-et-Loire  a  l'As- 
semblée nationale  on  1871. 11  avait  épousé  Zoé-Claudine 
GuiLLEsuun,  et  décéda  en  1883,  ayant  eu  :  a.  René- 
O.ly,  né  en  1854,  et  décédé  en  1872;  b.  Marthe,  née 
eu  1855;  c.  Marguerite,  née  eu  183S. 

2'  Paul-Achille,  qui  suit;  î*  Denys-Victor,  né  en 
1S2I,  mort  en  1886,  était  capitaine  d'état-major  démis- 
sionnaire eu  1803  et  commanda  des  mobilisés  en  1870; 
4°  Chaules-Léonce,  rapporté  §  II. 

8.  —  Délava u  (Paul-Achille),  né  en  1S17,  est 
décédé  en  1872,  laissant  de  Ernestine  Lesaue,  qu'il 
avait  épousée  vers  1845  :  1°  Guy  -Camille,  qui  suit; 
2"  Joséphine,  née  en  1S51,  deeédée  en  1852;  3°  Feh- 
nand,  né  en  1853. 

9.  —  Delavau  (Guy-Camille),  né  en  1S46,  a 
épousé  vers  187ti  Blanche  Charcellay  de  la  RoBEn- 
dièue,  fille  de  Achille,  et  de  Marie-Blanche  Canuel,  dont 
il  a  eu  Pierre,  né  en  1877. 

§  II.  —  Branche  cadette. 

8.  —  Delnvaud  (Charles-Léonce),  fils  puîné  de 
Guy,  et  de  Joséphine  Saillaud  (7»  dcg.,  §  l°')i  né  en  1827 
épousa  en  1S60  Marie-Nelly  GuÉRIN.  11  est  décédé  en 
1SS9,  laissant  :  1°  Gdy,  né  en  1861,  lieutenant  de  chas- 
seurs; 2"  Gaston,  né  en  1864,  également  lieutenant  de 
chasseurs. 

DELAVAU».    —  Famille   du    Bas-Poitou  au 
xvu"  siècle. 
Blason  :  d'argent  h  une  fasee  de  sinoplo  et  3  losanges 
de  même.  (Arm.  Poitou.) 

Delavaud  (Robert),  s'  de  la  Ro- 
ebe-Guefficr,  greffier  en  chef  de  l'élection 
de  Mauléou.  déclara  son  blason  en  169S. 
H  épousa  Marguerite  Pain,  dont  il  eut  au 
moins  Marie,  qui  épousa  le  1"  oet.  1682 
Jacques  Grulleau,  Ec.,  sgr  de  la  Bretinière.  Elle  fut 
marraine  à  N.-D. -la- Petite  de  Poitiers  le  9  mars  1703, 
et  était  veuve  le  17  sept.  1708.  (Reg.) 

DELAVAULT    et    MB  LAVAULT 

—  Famille  ancienne  et  honorable  de  Niort,  qui  a  donné 
k  cette  ville  îles  consuls  et  des  échevins,  et  en  ces  der- 
niers temps  un  poète  distingué  et  un  compositeur  de 
talent.  Cette  famille  ayant  obtenu  le  4  déc.  1893  un 
jugement  du  tribunal  l'autorisant  à  écrire  sou  nom  de 
Lan  m  m,  nous  renvoyons  cet  article  à  la  lettre  L. 

DELAVERGME,  —  Famille  du  Monlmo- 
rtllonnais  qui  a  formé  plusieurs  branches,  dont  quelques- 


Rn> 





in  i  .i-:  il 


59 


unes  subsistent.  On  trouve  ce  nom  très  répandu,  écrit 
aussi  deLavergne  ci  de  la  Vérone.  (V.  ces  mots.) 

Delavergne  (Jean),  s'  des  Hochelles,  marié  à 
Florence  Tbouillon,  en  eut  au  moins  :  1°  Anne,  mariée 
le  1.1  janv.  1688  à  Antoine  Moreau,  notaire  ;  2"  Cathe- 
rine. 

Delavergne  (Florent),  capitaino  de  milice  à 
Montmorillon,  iuscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700, 
reçut  :  d'argent  k  2  chevrons  de  gueules. 

Delaver^ne  (René),  s'  de  la  Barre,  reçut 
d'office  en  1700  :  de  sinople  a  3  lions  d'argent. 

Delaver«ne  (Nicolas),  s'  de  la  Boutaudièro, 
procureur  a  Montmorillon  en  1700,  reçut  d'office  :  d'or 
il  5  trètles  d'azur  posés  eu  sautoir. 

Delavergne  (François),  s'  de  la  Gibretièrc, 
conseiller  en  la  prévôté  de  Montmorillon  en  1700, 
reçut  également  d'office  :  d'azur  a  la  bande  d'argent 
chargée  de  3  roses  de  gueules. 

DELAVIG\E.  —  Famille  notable  de  Chà- 
tellerault  au  xvf  siècle. 

Dclavisne  (Justin),  marchand  et  bourgeois  de 
Châlellerault,  fonda  eu  1544  une  ehapellcnie  en  l'église 
N.-D.  (Lalanne,  I,  535).  Il  y  avait  aussi  une  chapelleuie 
des  Delavigne  k  S'-Jean-Bapt.  ild.  539.) 

Delavigne  (Justin),  sgr  de  Chavigné  ou  Cha- 
vigny,  receveur  du  laillon  a  Châlellerault,  fut  maire  de 
cette  ville  en  1580.  11  mourut  sans  postérité  et  fut 
inhume  à  Notre-Dame,  devant  la  grande  porte  du 
choeur.  Par  acte  du  15  oet.  1585,  il  avait  fondé  un 
service  dans  cette  église,  cl  légué  une  rente  k  S'-Jean- 
Raptisle.  Il  épousa  successivement  :  1°  Madeleine 
Baudy,  fille  de  François,  et  de  Claire  David;  2°  Louise 
Delavau.  (Lalanne,  II,  416.) 


DELAVILLE.  —  H  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  en  Poitou,  surtout  k  Thouars  el  en  Loudu- 
nais.  (V.  Ville.) 

Blason.  —  Delaville,  k  Thouars  :  de 
gueules  à  2  tours  d'argent  posées  en 
fasce,  surmontées  d'une  étoile  d'or  et  un 
lion  passant  d'or  en  pointe.  (Armoriai 
Poitou,  1698.)  Il  serait  sans  doute  plus 
exact  de  dire  :  une  porte  de  ville  flan- 
quée de  2  tours. 

Nous  citons  seulement  quelques  noms: 

Delaville    (Jacques),    s'    de  Magny 
civil  en    l'élection  de  Thouars  ; 

Delaville  (Jacques),  sr  du  Manceau  ; 

Delaville  (Lambert),  sr  de  Palvère,  avocat  ; 

Delaville  (Jacques),  avocat  à  Thouars,  tirent 
tous  enregistrer  le  même  blason  eu  1701. 

Delaville  (N...),  notaire  en  Thouarsais,  passa  un 
acte  le  22  avril  1516,  pour  René  Grossin,  Ec,  sgr  de 
Bouillé-S'-Paul  (D.-S.). 

Delaville  (J).  notaire,  passa  le  7  mai  1595 
un  acte  d'aveu  fait  à  Bouillé-S'-Paul. 

Delaville  (N...\  notaire,  passa  un  acte  le 
9  janv.  1650  pour  Bouillé-S'-Paul, 


^fe 


lieutenant 


ItELBENE.  (V.  Eldène.) 

DlitiEAU.  —  Famille  qui    habitait  S'-Maivrut 
au  XVIe  siècle.  (Note  Alfred  Richard.) 
Deleau   (N...),   marchand    k   S'-Maixent  î   eut 


60 


DELOLCHE 


pour  enfants  :  1°  Aimery,  qui  suit  ;  2°  Marguerite, 
mariée  à  Pierre  Texior,  contrôleur  de  la  ville. 

Delean  (Aimery),  Ec,  sgr  de  Balézy,  officier  de 
fortune,  était  capitaine  du  château  de  S'-Maixent  et 
aussi  de  Colombes  près  Paris.  11  se  qualifie  valet  de 
chambre  du  duc  d'Orléans,  fils  du  Roi  En  1538,  il 
Tendit  la  sgrie  de  Caisne  ?  et  une  maison  h  Tours. 
C'est  lui  qui  fit  construire  à  S'-Maixent  le  bel  hùtel 
dont  une  partie  forme  le  palais  de  justice.  Son  blason 
est  malheureusement  effacé.  Il  n'eut  pas  d'enfants  de 
Catherine  Leroy,  remariée  (avant  1565)  à  Antoine 
Turpin,  Ec.,  sgr  de  l'Estang. 

DEJLÉPUVE,      I>EI.i:SI»IM.      —    On 

trouve  plusieurs  familles  de  ce  nom,  différentes  de 
celles  des  de  l'Espine  et  de  Lespine.  (V.  ces  noms.) 
Les  registres  paroissiaux  de  Poitiers  font  connaître 
beaucoup  de  personnages  de  ce  nom. 

Delespine  (Jérôme)  était  receveur  des  tailles 
aux  Sables  vers  1596-1607,  et  trésorier  de  la  gendar- 
merie royale.  Il  signa  un  acte  baptistaire  a  Monlamisé 
(Vien.)en  1625. 

DELESTAKG,  DELÉTANG.  —  Il  y 

a  eu  plusieurs  familles  de  ce  nom  en  Poitou,  différentes 
de  la  famille  de  Lestang  ou  de  l'Estang. 
Nous  citons  les  quelques  noms  qui  suivent. 

1.  —  Delestang  (Christophe),  notaire  aux 
Ormes,  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  chàtelleraudais  en 
1700,  reçut  d'office  :  de  sinoplo  au  chevron  d'or.  11  eut 
pour  fils  : 

2.  —  Delestang  (Louis)  épousa  a  S'-Romain- 
sur-Vienne,  le  5  fév.  1709,  Anne  BnicHETEAu,  fille  de 
Louis,  sgr  de  Gravelonnc,  et  de  Jeanne  Jahan,  dont  : 
1°  Anne,  mariée  a  Pierre  Delaynay,  décédée  le  24  déc. 
1745  ;  2"  Jeanne-Marie,  née  en  1715,  mariée  le  15 
nov.  1740,  aux  Ormes,  à  Bertrand  Bricheteau,  sr  de 
Gravelonne. 

Delestang  (Auguste),  orfèvre  a  Chàtellerault, 
épousa  le  10  nov.  1789  Jeanne-Eléonore  de  Nassau, 
fille  de  Cliarlcs-Frédéric-Jacques-René,  s'  de  l'Orme 
(né  prince  de  l'Empire),  et  de  Judith-Guillaume  do 
Beaulieu. 

DELHOPITAE,  DE    EAEPITAE. 

—  Il  y  a  eu  diverses  familles  de  ce  nom,  à  Loudun, 
Fontenay,  etc.  V.  Lhopitau. 

Delhopitau  (N...),  chapelain  de  S'-Micliel, 
inscrit  d'office  a  l'Arm.  de  Loudun  en  1700,  reçut  : 
d'argent  à  une  bande  d'azur,  chargée  d'un  croissant 
d'argent,  accompagné  de  2  étoiles  d'azur. 

DELliVEAll  ou  DEEIrVAUET.  —  Fa- 
mille des  environs  de  Poitiers,  qui  subsiste  actuellement 
aux  Uoches-Prémaries. 

Delineau  (Nicolas)  fut  nommé  lieutenant  en  la 
maîtrise  des    eaux   et  forêts  du  Poitou  en  1783. 

DELOECHG.  —  Ce  nom  est  commun  a 
plusieurs  famille.  (V.  Louche.) 

Delouche  (Adrien-Joseph),  d'une  famille  d'ou- 
vriers de  la  Châtaigneraie,  homme  intelligent  et  éner- 
gique, devint  avocat  et  avoué  au  tribunal  de  Bressuire. 
Il  fut  élu  maire  de  cette  ville  eu  1790,  et,  malgré  l'op- 
position acharnée  de  ses  adversaires  qui  lui  suscitèrent 
divers  procès,  il  fut  réélu  en  nov.  1791.  Il  montra  du 
courage  lors  de  l'émeute  du  23  juill.  1792  où  les  co- 


l)EM'ZI\E8 


quins  voulaient  piller  la  ville;  mais  abandonné  par  ceux 
qui  devaient  le  soutenir,  il  fut  obligé  de  se  réfugier  à  la 
campagne.  A  ce  moment  même,  les  paysans  commençaient 
à  se  soulever  contre  les  révolutionnaires  et  Delouche  se 
joignit  aux  royalistes  pour  attaquer  Bressuire  le  23  août 
1792.  Cette  attaque  n'ayant  pas  réussi,  il  se  réfugia  à 
N'ailles;  mais  il  y  fut  arrêté  le  16  sept.,  et  le  tribunal 
criminel  de  Niort  le  condamna  à  mort  (déc.  1792).  Ce- 
pendant il  obtint  son  renvoi  en  cassation  où  le  juge- 
ment de  Niort  fut  annulé.  Delouche  se  retira  a.  Nantes, 
où  il  vécut  dans  l'obscurité.  (Hist.  de  Bressuire,  B.  Le- 
dain.) 

DELOTKE8  (voir  à  Loynes). 

ItEM'SIER.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers 
au  xvn*  siècle,  dont  on  trouve  peu  de  trace. 

Delusier  (André),  procureur  au  Présidial, 
épousa  vers  1600  Claire  Baudy,  fille  de  Jean,  et  de 
Marguerite  Rassetcau.  (Hist.  de  Chàtellerault). 

DELL'ZINES  ou  LEZC«E8   (DE).  — 

Famille  originaire  du  Lyonnais  qui  s'est  établie  en  Poitou 
à  la  fin  du  xviii"  siècle.  La  généalogie  qui  suit  a  été  ré- 
digée sur  les  titres  qui  nous  avaient  été  communiqués  par 
feu  M.  Claude- Antoine  Delauzon,  et  nos  propres  notes. 

Blason  :  d'argent  au  cerisier  de  si- 
nople  chargé  de  cerises  de  gueules,  au 
pied  coupé,  issant  d'un  croissant  d'azur. 
(D'Hozier.) 

1.  —  Deluzines  (Antoine),  ca- 
pitaine châtelain  du  marquisat  do  Va- 
rambon  en  Bresse,  avait  épousé  Lucrèce  Dumont,  et 
était  mort  avant  le  10  avril  1682.  Il  eut  :  1°  Etienne, 
qui  suit  ;  2"  Ferdinand-François,  qui  était  pra- 
ticien à  Priay  le  10  avril  1682.  11  avait  épousé  Fran- 
çoise Bouquet,  dont  il  eut  Antoine-Alexis,  né  le 
17  juil.  1697.  Nous  ignorons  sa  deslinée;  3°  Louis, 
nommé  avec  ses  frères  dans  une  transaction  de  1690; 
4°  Pierre,  nommé  capitaine  dans  le  régiment  de  Royal- 
Boussillon-Cavalerie  le  16  fév.  1695;  il  obtint  un  congé 
du  s'  d'Hauterive,  lieutenant  pour  le  Roi  au  gouverne- 
ment de  Sedan,  pour  se  rendre  en  Hollande,  le  8  sept. 
1699,  et  le  17  avril  1706,  le  lieutenant-colonel  du  régi- 
ment Reyal-Roussillon  lui  donna  un  certificat  attestant 
qu'il  servait  depuis  13  ans,  comme  capitaine  de  la 
compagnie  mestre  de  camp,  qu'il  avait  donné  de  nom- 
breuses marques  do  valeur  et  que  le  Roi  l'autorisait  à 
se  retirer  en  lui  accordant  une  pension  de  retraito  ; 
5"  Philidekte,  6°  Marie-Perrine,  seulement  connues 
par  la  transaction  de  1690  ;  7"  Claude,  cornetto  dans 
le  régiment  de  cavalerie  de  Massât  le  9  août  1693, 
passa  ensuite  avec  le  même  grade  dans  celui  de  Royal- 
Roussillon,  devint  lieutenant  lo  12  nov.  1693  et  obtint 
le  13  d'c.  1697  un  brevet  de  lieutenant  réformé. 

2.  —  Delnzines  (Etienne),  né  le  29  janv.  1655, 
p'">  de  Villette,  fut  nommé  le  15  janv.  1689  cornette 
dans  la  compagnie  de  chevau-légers  de  Deroque,  et  le 
24  juin  1690  avec  le  même  grade  dans  la  compagnie 
d'Ossanville,  régiment  de  Royal-ltoussillon.  11  prenait 
le  1"  mars  1690  le  titre  de  capitaine  châtelain  de 
Caruard  en  Bresse,  et  était  en  1691  lieutenant  dans  le 
régiment  de  carabiniers  de  Praslin.  Il  avait  quitté  le 
service  en  1698,  année  où  d'Hozier  enregistra  ses  ar- 
moiries a  l'Armoriai  général  de  France.  Ce  fut  lui  qui 
vint  s'établir  en  Poitou,  lorsque  Mgr  de  la  Poype 
do  Vertrieu  fut  nommé  a  l'évèché  de  Poitiers.  Il 
habitait  a  Chauvigny    en  1721.  11   avait  épousé   Fran- 


mil  ai\i> 

ç0ise  i;,  i  n  ,  dont  il  ont  :  1"  Antoine,  qui  suit  ; 
2*  Clai  de-Loi  is  ai  en  1 1 ; v> : t  en  Bresse,  chapelain 
do  la  chapelle  il»  Pas-de-S*»Marlin,  p»"  de  Sallcs- 
en-Toulon  (Vion.),  fut  ensnite  chanoine  régulier  de 
S*-Augustin,  fit  successivement  prieur  de  S'-Aigny 
pris  le  Blanc,  de  Millac  près  file-Jourdain,  do 
Conon,  et  enfin  de  Mignaloux,  où  il  mourut,  le 
Iwjanv.  1156;  3"  Marie -i  uiiikse-Uosaue-silvwe, 
née  eu  1096,  mariée  le  25  noT.  1110  a  Sylvaio  du  Rys, 
ClieT.,  sgr  du  Charrault  de  Flex,  et  décédée  audit  Hou 
lo  6  mars  115!  ;  4*  Benoît,  bachelier  eu  théologie, 
chantre  et  premier  dignitaire  du  Chapitre  de  Chauvigny, 
rendit  aveu  eu  1119  à  S<-Martin-la-Rivière,  et  déclara 
ne  pouvoir  signer  a  cause  de  son  grand  âge  et  ses 
infirmités.  (M.  A.  0.  1851.)  Il  décéda  le  2  jauv.  1180, 
(tgé  de  85  ans;  5*  Claude-Philibert,  né  le  29  avril 
1695,  baptisé  le  3  mai  suivant,  p«"  de  Lublignat,  épousa 
le  il  nov.  1731  (Geoffroy  al  Granier,  not.  a  S'-Sau- 
vant)  Anne  Marot,  tille  de  Jeun,  sr  de  la  Chasnelière, 
et  de  Madeleine  Bert,  mourut  le  S  mars  1742,  et  fut 
inhumé  le  lendemain  a  Sl,-Opportune  de  Poitiers.  Il 
avait  eu:  a.  Anne-Marie-Madblbine,  mariée  le  28 
juin  17  IS  à  Pierre-Augustin  Dclauzon,  sénéchal  de 
Chauvigny  ;  fc.  Jean-Claode,  c.  Silvine, 

6°  Marguerite,  baptisée  à  Dissay  (aiusi  que  les 
suivants)  le  3  jauv.  1104  ;  7»  René,  le  25  août  1703  ; 
8°  Pierre-César,  le  1"  nov.  1106;  9°  Jeanne,  le 
C  déc.  1707  ;  10"  Claude-Anne,  baptisée  à  S'-Paul  de 
Poitiers  le  13  nov.  1709;  11°  Françoise,  décédée  à 
Poitiers  le  23  juin  1811,  à  84  ans.  Dans  cet  acte  sa 
mère  est  appelée  Françoise  Barholiu. 

3.  —  Deluziues  (Antoine),  avocat  à  Poitiers, 
se  distingua  par  son  savoir  et  sa  probité.  Il  fut  séné- 
chal du  Chapitre  de  S'-Hilairc-lc-Grand  de  Poitiers  et 
mourut  le  7  juin  1762,  laissant  de  Louise  Berthelot, 
fille  de  N...,  sénéchal  de  la  lini0  de  Chauvigny,  et  de 
N...  Doré,  et  sœur  de  N...,  prêtre  et  instituteur  des 
enfauts  de  France  :  1°  N...,  sr  de  la  Baste,  habitant 
p"°  de  Lussac-les-Chàteaux,  mort  en  1782  ;  2°  Fran- 
çois-René-Antoine,  succéda  à  son  oncle  Claude-Louis, 
comme  prieur-curé  de  Mignaloux,  assista  a  l'assemblée 
du  clergé  réuni  à  Poitiers  en  1789  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats  généraux,  et  décéda  le  23  avril 
1791  ;  il  fut  inhumé  à  Poitiers,  le  lendemain,  dans  le 
cimetière  de  S'-Savin  ;  3°  Louis-Claude,  curé  de  N.-D. 
de  Saix  près  Vivonne,  assista  également  à  l'assemblée 
du  clergé  de  1789  et  décéda  le  5  sept.  1808  ;  4°  N..., 
entra  dans  les  finances  et  fut  fermier  général  ;  il 
mourut  à  Paris  vers  la  fin  de  1191,  sans  alliance  ; 
5"  N...,  qui  suit  ;  6°  Claude,  chevecier  du  Chapitre 
de  Chauvigny,  fut  nommé  précepteur  de  Mgr  le  duc 
de  Bourbon  ,  abbé  commendataire  de  l'abbaye  de 
S'-Seine,  et  élu  a  plusieurs  reprises  député  du  clergé 
aux  élats  de  la  province  de  Bourgogne.  11  présida  deux 
fois  les  Etats  .généraux  de.  la  province  dont  les  élec- 
tions étaient  triennales.  Emigré  il  la  Révolution,  il 
mourut  a  Vienne  vers  1800  ;  7°  Modeste-Renée- 
Jeanne-Scholastique,  décédée  célibataire  le  18  avril 
1791,  âgée  de  63  ans. 

4.  —  Deluzînes  (N...),  valet  de  chambre  du 
Roi,  et  attaché  aux  archives  du  ministère  de  la  marine, 
eut  pour  fils  unique  Louis-Xavier,  qui  suit. 

5.  —  Doliizinos  (Louis-Xavier),   Chev.    de  la 

Légion  d'1 leur,  servit  d'abord  dans  la  marine,  mais 

se  s  parents  le  firent  revenir.  Retiré  à  Chauvigny,  il  y 
épousa  Henriette-Claire  Dklatjzon,  fille  de  Pierrc- 
Auguslin,  sénéchal  de  Chauvigny,  et  de  Anne-Marie- 
Ha  l'Inné  Deluzines.  Nommé  dès  l'origine  membre  du 
conseil  général   du   département  de    la  Vienne,  il  fut 


iii:\i  \n«    »  ^ 


81 


presque  sans  Interruption  son  président  jusqu'en  1827. 
En  1SHS,  il  avait  présidé  le  collège  électoral  de  Montmo- 
rillon  et  fut  élu  candidat  au  Corps  législatif.  Nommé 
député  en  1815  par  le  département  de  lu  Vienne,  il  fut 
réélu  jusqu'en  1S20.  11  mourut  eu  juil.  1827,  ayant 
eu  Renée-Françoise,  qui  décéda  sans  alliauce  avant 
son  père. 

DEMAIRG    ou   I)EM4YnÉ  et    DE. 

MEIfcÉ.  —  Ou  trouve  plusieurs  familles  différentes 
de  celles  des  de  Maire  el  de  Mayké. 

DEMALEMOCCHE  ou  DEIIAL- 
1IOLC1IË. —  Il  y  a  tu  eu  Chàtolleraudais,  a 
S'-Romain-sur-Vknne,  une  famille  de  ce  nom,  au 
xvir  siècle,  différente  de  celle  des  dk  Malemouche. 

Demalmouche  (Louis),  maître  chirurgien  à 
S'-Romain,  marié  a  Françoise  Boutet,  en  eut  au  moins  : 
1°  Simon,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  épousa  le  28  janv. 
1660  Pierre  Martin,  sr  de  la  Braudière;  3°  Jeanne, 
mariée  le  8  nov.  1611  à  Jean  Dcshumeaux. 

nemaliuouclie  (Siuiéou)  épousa  le  21  sept. 
1660  Urbaine  Duport,  fille  de  Louis,  notaire,  et  de 
L'rbaine  Angoumois,  dont  au  moins  Louis,  né  le  13 
juil.  1661. 

DEHARÇAY.  —  Famille  des  environs  de 
Mirebeau.  Elle  a  donné  a  la  France  un  général,  baron  do 
l'Empire,  qui  fut  député  de  la  Vienne,  ainsi  que  son  fils 
et  son  petit-fils. 

Blason  :  écartelé  au  1"  d'argent  à  la 
pyramide  de  sable  ;  au  2*  (Baron  mili- 
taire) de  gueules  à  l'épéc  d'argent  posée 
en  pal  ;  au  3«  d'azur  à  la  tour  crénelée 
d'or,  ouverte  et  maçonnée  de  sable  ;  au 
4*  d'or  au  bélier  de  siège  posé  de  fasce  et 
attaché  de  sable. 

I.  —  Demarçay  (Marie-Jean, 
Jean  B°"),  maréchal  de  camp,  naquit  a  Martaizé  (Vienne) 
le  11  août  1712.  Entré  dans  l'artillerie  comme  sous- 
lieutenant  le  1"  mars  1792,  il  fut  fait  lieutenant  le  11 
du  même  mois  et  capitaine  le  30  sept.  1793.  11  servit 
successivement  à  l'armée  de  la  Moselle  et  à  celle  du 
Nord,  oii  il  fut  blessé  grièvement  au  siège  du  Quesnoy, 
et  reçut  le  même  jour  le  grade  de  chef  d'escadrons. 
Passé  à  l'armée  de  Sambre-et-Meuse,  il  retourna  a 
l'armée  du  Nord,  puis  à  celle  du  Rhin.  Envoyé  depuis 
en  Egypte  et  en  Sicile,  il  revint  a  l'armée  du  Nord,  et 
se  distingua  dans  toutes  ces  campagnes.  Après  Ma- 
rengo,  il  fut  nommé  colonel  du  5'  régiment  d'artillerie 
à  pied.  Déjà  officier  de  la  Légion  d'honneur,  il  montra 
tant  de  bravoure  et  d'intelligence  à  la  bataille  d'Aus- 
terlitz  qu'il  reçut  de  l'empereur  la  croix  de  comman- 
deur. En  1806,  il  fut  appelé  a  commander  l'école  d'ap- 
plication de  Metz.  L'empereur  l'envoya  l'année  suivante 
eu  Hollande  près  de  son  frère  Louis,  qui  le  fit  général- 
major,  1"  inspecteur  de  l'artillerie  et  du  génie.  Ayant 
été  rappelé  en  1808,  Napoléon  lui  donna  le  titre  de  Baron 
de  l'Empire,  et  le  commandement  do  l'artillerie  de 
l'armée  de  Catalogne.  Quelque  temps  après,  il  sollicita 
son  admission  à  la  retraite,  et  l'obtint  le  21  janv.  1810, 
avec  le  grade  de  général  de  brigade.  Le  Baron  Demar- 
çay fut  nommé  en  1819  député  de  la  Vienne.  I1  prit 
|  lace  ii  la  Chambre  sur  les  bancs  de  l'exU'ème-gauche 
et  se  mêla  éttergiquement  à  toutes  1er  questions  à 
l'ordre  du  jour.  Non  réélu  en  1824,  il  fut  nommé  de 
nouveau  en  1828,  ainsi  qu'en  1834,  1837  et  1839,  et 
mourut   cette  même   année,   le   22  mai,  d'une  phtisie 


allas    Marc- 


62 


DEMA.RCOrVr*A.Y 


IkKMAVItl-: 


pulmonaire.  (V.  les  Fastes  de  la  Légion  d'honneur  et  le 
D"  des  Parlementaires  français.)  Le  Baron  Demarçay 
avait  épousé  Marie-Delphine  Raguideau,  dont  il  eut  : 
1°  Marc-Horace,  qui  suit  ;  2°  Camille,  née  k  Poitiers 
le  4  déc.  1815,  dont  postérité. 

2. —  Demarçay  (Marc-Horace  Iî°"),  né  à  Poi- 
tiers le  29  nov.  1813,  fut  député  de  l'arrondissement 
de  Mclle  de  1845  a  1848.  Elevé  dans  la  religion  pro- 
testante, il  compléta  ses  études  dans  les  universités 
allemandes,  où  il  se  lia  avec  Liebig  et  Gay-Lussac,  et 
s'adonna  à  la  chimie.  L'Académie  des  sciences  couronna 
plusieurs  de  ses  ouvrages.  Conseiller  général  de  la 
Vienne,  il  fut  élu  le  25  janv.  1845  député  de  Melle  en 
remplacement  de  M.  Auguis,  décédé,  et  prit  place  dans 
les  rangs  de  l'opposition,  fiéélu  en  1846,  il  siégea  égale- 
ment à  gauche,  prit  part  à  la  discussion  du  budget 
de  1847  et  parla  sur  la  création  du  chemin  de  fer  du 
Nord.  Après  la  révolution  de  juillet,  il  fut  élu  de  nou- 
veau représentant  des  Deux-Sèvres  k  l'Assemblée  con- 
stituante, où  il  siégea  parmi  les  républicains.  L'état  de 
sa  santé  ne  lui  permettant  plus  de  siéger,  il  donna  sa 
démission  le  6  janv.  1849,  et  se  retira  à  la  campagne. 
Il  mourut  a  Bressuirc,  le  8  mars  1866,  laissant  de 
Jeanne-Augustinc-Pulchérie  Audiguieb  :  1°  Maurice- 
Marc-Auguste,  qui  suit  ;  2»  Marik-Françoise-Jeanne, 
mariée  le  8  janv.  1867  à  François  de  Regnaud,  C"  de 
Moutlosier.  (V.  Dre  des  Parlementaires,  Archives  poli- 
tiques des  Deux-Sèvres.) 

3.  —  Demarçay  (Maurice-Marc-Auguste  B°°), 
né  a  Paris  le  26  oct.  1847.  Propriétaire  agriculteur 
dans  la  Vienne,  il  fut  lieutenant  des  mobiles  de  ce  dépar- 
tement pendant  la  guerre  de  1870-71.  Envoyé  au 
Parlement  en  1887  par  l'arrondissement  de  Mont- 
morillon,  il  prit  place  à  gauche  et  vota  avec  les  minis- 
tres pour  les  questions  du  Tonkin  et  de  la  Tunisie, 
ainsi  que  pour  la  plupartdes  questions  de  politique  inté- 
rieure. Conseiller  général  du  canton  de  S'-Savin  depuis 
1877,  il  échoua  aux  élections  générales  de  1885.  Actuel- 
lement le  Baron  Demarçay  est  encore  député. 

A  celte  famille  appartiennent,  croyons-nous,  les 
personnages  suivants  : 

Demarçay  (Pierre-Henri),  avoué  près  le  tri- 
bunal de  Poitiers,  marié  a  Jeanne-Alcime  Dupdy,  a 
eu:  1°  Alcime,  née  à  Poitiers  le  7  juin  1810; 
2°  Agathe-Henriette,  née  à  Mirebeau  le  30  nov.  1811, 
mariée  à  Poitiers,  le  10  janv.  1832,  k  Louis  Curieux  de 
Fontaine;  3»  Célina,  née  à  Poitiers  le  6  août  1813  ; 
4°  Alexandre,  né  le  20  oct.  1817,  marié  a  Agathe 
Dumontiers,  dont  Agathe-Aurélie,  décédée  le  15  juil. 
1884,  veuve  de  Joseph-Marc  Prieur-Demarçay;  5°  Ca- 
roline, née  le  14  janv.  1820. 

Demarçay  (Jean),  propriétaire,  demeurant  à 
Loudun,  assiste  comme  oncle  de  l'épouse  au  mariage  de 
Agathe-Henriette,  le  10  janv.  1S32,  avec  Louis  Curieux 
de  Fontaine. 

Demarçay  (Louis-Joseph),  propriétaire,  marié  à 
Geneviève-Désirée  Bera,  dont  :  1°  Ernest,  né  le  26  uov. 
1819  ;  2»  Lucile-Clara-Alicib,  née  le  25  juin  1818. 

lHM\lt<;o\v.vv.  —  Famille  différente 
de  celle  des  de  Marconnav. 

Demarconnay  (Charles-François),  sénéchal 
de  Champagné-S'-Hilaire,  assiste  au  mariage  de  son 
neveu  fila  de  Marie-Marthe-Catherine  Demarconnay, 
et  de  Charles  Babault,  le  22  août  1787  (Avantou). 

I lemareonna y  (Pierre),  curé  de  S'-Porchaire 
de  Poitiers,  fut  nommé  membre  do  la  municipalité 
en  17R9. 


DEMARE1JIL.  —  Famille  du  Montmorillon- 
nais  au  xvni»  siècle.  Son  nom  est  écrit  parfois  de  Ma- 
reuil. 

Demareuil  (Elisabeth),  veuve  de  François  de 
Maillasson,  enquêteur  à  Monlmorillon,  inscrite  d'office  à 
l'Armoriai  de  1700,  reçut:  a  de  gueules  au  croissant 
d'or,  et  2  yeux  d'argent  en  chef  ». 

DEMARSAI8  —  Il  y  a  des  familles  de  ce 
nom  différentes  de  celles  des  Demarçay  et  Demarsay. 

DEMARBAY. —  On  trouve  plusieurs  familles 
différentes  des  Demarçay,  et  des  Demarsais,  de  Marsay. 

Demarsay  (Pierre),  sr  du  Petit-Marais  (In- 
grande, en  Chàlellcraudais),  épousa  vers  1650  Jeanne 
Duplex,  fille  de  Guillaume,  et  de  Marthe  Baudy,  dont  : 
1°  Marie,  épouse  de  Pierre  Mousnier,  sgr  de  Montigny, 
élu  k  Châtellerault.  Elle  fut  inscrite  d'office  k  l'Arm. 
de  1700  :  «  d'azur  à  une  croix  d'argent  frettée  de  gueu- 
les ».  (Fantaisie.)  2*  Catherine,  mariée  k  Claude  Con- 
tansin,  sgr  des  Cousteaux. 

DEMA.Y.  —  Ce  nom  est  commun  à  plusieurs 
familles.  (V.  May.) 

Demay  (André),  chanoine  de  S'-Pierre-le-Puellicr, 

testa  le  30  janv.  1622,  faisant  des  legs  à  cette  église. 
(Arch.  Vien.  G.  7,  140.) 

Demay  (Louis),  habitant  de  Celles-Levescault, 
marié  à  Marie-Catherine  Favre,  en  eut  :  Marie-Cathe- 
rine, baptisée  le  27  mars  1712,  qui  eut  pour  parrain 
Jean   Demay. 

DEMAYRÉ   et  DEMAIRÉ.  —   Il   y  a 

eu  plusieurs  familles  de  ce  nom,  en  particulier  k  Niort, 
k  Lezay  (D.-S.)  et  à  Jaulnay  (Vien.).  Nous  donnons 
quelques  degrés  de  filiation  sur  celle  de  Jaulnay,  relevés 
dans  les  registres  paroissiaux.  (V.  Maire  et  Mayré.) 

Blason  :  d'argent  à  la  tortue  de 
sable  posée  en  fasce  et  un  chef  d'azur 
chargé  d'une  étoile  d'or.  (Gravé  sur  la 
masse  d'argent  de  la  faculté  de  médecine 
de  Poitiers  en  1620  pour  Jacob  Demayré, 
médecin.) 

Demayré  (Mathuriu)  était  apothicaire  à  Poitiers 
vers  1590.  La  Vacuité  de  Poitiers  soutint  un  procès 
contre  lui  parce  qu'il  délivrait  des  médicaments  sans 
ordonnances  et  qu'il  s'ingérait  k  soigner  et  traiter  les 
malades.  (Arch.   Vien.  D2  1.) 

Demayré  (Pierre),  fils  du  précédent,  maître 
chirurgien  à  Poitiers,  rendit  hommage  pour  la 
maison  noble  et  fief  de  la  Randonnièro  et  de  la  Ruderic 
(Marnay,  Vien.),  le  2  août  1623,  au  sgr  de  Chàteau- 
Larcber.  (Orig.  Arch.  de  M.  le  chan.  Aubert.) 

Demayré  (Simon),  sgr  de  la  Noiraye,  de  la 
Randonuière  (Marnay,  Vien.),  fut  receveur  des  aides  en 
Poitou  en  1595,  receveur  des  tailles  et  taillons  à  Niort, 
élu  pair  le  10  mai  1601  et  échevin  de  cette  ville  jus- 
qu'en 1648.  11  occupait  cette  dernière  charge  en  1603, 
lors  de  la  peste  qui  ravageait  Niort  à  cette  époque,  et 
.donna,  avec  ses  collègues,  une  preuve  de  courage  a  ses 
concitoyens  en  demeurant  au  milieu  d'eux  pour  s'occu- 
per de  leurs  intérêts.  Il  avait  rendu  aveu  en  1601,  au 
sgr  de  Cercigny,  des  Hautes  et  Basses-Vergues,  de  la 
Randonnière  et  de  la  Ruderic.  11  était  protestant  et 
mourut  k  Niort  le  24  avril  1648.  Marié  k  Susanne  Man- 
ceau,  fille  de  Jean,  s'  du  Breuil,  procureur  k  Poitiers, 
et  de  Marie  Masson  (Arch.  Vien.  E2  238),  il  en  eut  au 


DEMEOeQ 


moins  uns  Bile,  Susanne,  qui  épousa  vers  1620  Louis 
du  Fay,  Ec,  sergent-major  do  la  ville  de  Niort.  (F,  et 
M.  Slal.  9.) 

Domayi-é    (Jacob),    <  1  ■  > . ■  I i ■  i i t ■  - i i i < ■ . I . . ■  i i i »    fut     reçu 

régent  en  la  Faculté  de  Poitiers  en  1601  ei  décéda  en 
1624  Un  trouve  son  portrait  peinl  dans  le  registre  des 
statuts  <lo  la  Faculté  en  1621.    irch.  Vien.  D.  3.)  Marié 

à  Marguerite  Gascounkiii.  '!  il  en  eut  au  mains  Jeanne, 
qui  épousa  le  11  fév,  1630  Louis  île  Lestang,  Ec, 
sgr  de  Ry. 

Demayré  (Simon),  protestant,  docteur  en  mé- 
decine, né  vers  1606,  marié  à  Françoise  Bree,  décéda 
k  Niort  le  S  août  1679,  ayant  eu  :  f  Simon,  né  a  Niort 
le  2  sept.  1633  :  2*  Marthe,  née  au  même  lieu  le  16 
sept.  1635.  (Notes  Laurence.) 

Deniayrr  Marie)  fut  marraine  à  S'-Cybard  do 
Poitiers  le  29  sept.  1629. (Reg.) 

Demayré  (Aune),  protestante,  épousa  à  Niort, 
le  22  fév.    1633,  Samuel  Baudouin,   s*  do  la  Bruchar- 

dière.  (Notes  Laurence.) 

DEMAYRÉ-  Famille  peut-être  différente  de 

celle  qui  précède,  originaire  de  Mairé-Lcvescault(D.-S.). 

Demayré  (N...)  était  procureur  fiscal  de  Laval- 
Lezay  eu  lttlo  ;  fut  peut-être  le  pèro  du  suivant.  (F.) 

Demayré  (Alexis),  procureur  fiscal  de  Lezay  et 
de  Germain  en  S'-Coutant  eu  U39,  eut  peut-être  pour 
fils  (Id.)  : 

Demayré  (Alexis-Joseph-Louis),  avocat  en  Par- 
lement, fut  nommé  notaire  royal  k  Lezay  le  29  avril 
1786.  Il  devint  ensuite  sénéchal  de  Lezay  et  assista  en 
cette  qualité,  comme  délégué  du  tiers-état,  k  l'assem- 
blée tenue  à  Poitiers  en  17S9  pour  nommer  des  députés 
aux  Etats  généraux.  (Id.) 

Demayré  (Marie-Thérèse-Geoffroy)  ,  fille  de 
Joseph,  procureur,  et  de  Marie-Anne  Demèré,  fut  bap- 
tisée k  St-Savin  de  Poitiers  le  23  mars  1730.  (Reg.) 

Deiuairé  (N...)  fut  grand  vicaire  de  Mgr  Jérôme- 
Louis  de  Foudras,  évèque  de  Poitiers  en  1737. 

Demairé  (Jean-René-Thomas),  mineur  éman- 
cipé, épousa  k  Celles-Lévescault,  le  13  juil.  1752,  Marie 
Nau,  fille  de  Jacques.  (Reg.) 

Demairé  (Nicolas),  sous-lieutenant  d'infanterie, 
eut  de  lsahelle  Aismon  :  Antoine,  né  k  Poitiers  le  14 
mars  1795.  (Etat  civil.)  • 

1.  —  Demayré  (Tite-Alexis),  procureur  fiscal 
et  fermier  de  la  cliâtellcuie  deJaulnay,  épousa  Thérèse- 
Augustine  Riche.  Il  fut  inhumé  le  1"  avril  17S6,  âgé 
de  84  ans,  ayant  eu  :  1"  Alexis-Sylvain,  qui  suit; 
2°  Maris-Thérèse,  mariée  le  27  mai  1766  k  André- 
Pierre  Bonnin,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers  ; 
3"  Tite-Alexis,  s'  de  Longueil,  substitut  du  procureur 
fiscal  de  la  cliàtellenie  île  Jauluay;  né  le  5  déc.  1746  k 
Jaulnay,  y  épousa  le  4  oct.  1773  Rose-Laurenle  Pinot  de 
Relabre,  veuve  de  Antoine  Lucas. 

2.  —  Demayré  (Alexis-Sylvain),  contrôleur  des 
actes  k  Jaulnay,  épousa  Madeleine  GtRAnDiN,  dont  il 
cul  :  1*  René-Alexis,  né  a  Jaulnay  le  12  déc.  1762  j 
2°  Pierre-Antoine,  né  le  16  janv.  1767;  3°  Marc,  né 
le  27  avril  1773. 

DElIliOCQ.  —  11  y  a  eu  peut-être  plusieurs 
familles  de  ce  nom  que  l'on  trouve  répandu  en  CMtelle- 
raudais,  où  est  le  village  île  Méocq  (Mariguy-Rrizay). 

Deméncq  (olivier),  greffier  de  la  chatellenie  de 
Dissais,  décéda  en  1600. 


:>hiki\ 


63 


DËMMRK.  —  Famille  originaire  du  Châtelle- 
raudais,  établie  en  Loudunais,  k  Loudun  et  à  Poitiers,  au 
xvni"  siècle,    sur  laquelle   nous    n'avons   que    quelques 

renseignements. 

Demèré  (Jean-François)  était  chapelain  de 
S"-Marguerite  k  Loudun  en  1761.  (Arch.  Vien.  G.  416.) 

1.  —  Demèré  (Jean),  s'  de  la  Pouillerie  (Oyré, 
Vien.),  conseiller  du  Roi  k  Loudun,  fut  parrain  le  20  nov. 
1704  (Martray).  11  épousa  Marie  Maignon  (ou  Mignon), 
dont  il  eut  :  i°  Denis,  qui  suit  ;  2*  Marguerite,  mariée 
le  4  fév.  1698  k  Clément  Vallette,  s'  de  Champfleury. 

2.  —  Demèré  (Denis),  sp  de  la  Pouillerie,  ins- 
pecteur des  poudres  cl  salpêtres  à  Loudun,  épousa  aux 
Trois-Moutiers (Vien.),  le  30  juil.  1708,  Madeleine  Foir- 
nier,  fille  de  Paul,  conseiller  du  Roi,  élu  k  Loudun,  et 
de  Françoise  Hamclin,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  né  k  Lou- 
dun le  12  juin  1709,  sans  doute  le  même  que  Jean- 
Denis,  inhumé  dans  l'église  des  Trois-Moutiers  le  13 
oct.  1709;  2»  Madeleine,  mariée  le  26  sept.  1736  k 
Joseph-Marie  Samoyau  ;  3°  Jacques-Paul,  qui  suit; 
4°  Denis,  inspecteur  des  salpêtres  k  Loudun,  marié  k 
Marie-Aune  Sarrazin  de  Montégut,  qui  fut  inhumée  le 
21  oct.  1760  k  S'-Pierre  du  Marché. 

3.  —  Demèré  (Jacques-Paul),  s'  de  la  Pouillerie, 
épousa  à  S'-Didier  de  Poitiers,  le  20  août  1748,  Radé- 
gonde  Malteste,  fille  de  Paul,  et  de  Marie  Lecerf,  et 
était  décédé  en  1780,  lors  du  mariage  de  son  fils  Denis, 
qui  suit. 

4.  —  Demèré  (Denis),  s*  de  la  Pouillerie  et  du 
Boulay,  licencié  es  lois,  épousa  à  Dissais,  le  18  avril 
1780,  Catherine-Marguerite-Félicité  Compaing  d'Aubi- 
GNT,  fille  de  feu  Raphaël,  Ec.,  sgr  d'Aubigny,  et  de 
Catherine  Drouin  de  la  Ragotière,  sa  seconde  femme, 
dont  :  1°  Denis-Clément-Auouste,  qui  suit  ;  2"  Radé- 
oonde-Hobtense-Félicité,  baptisée  à  S'-Miehcl  de 
Poitiers  le  5  sept.  1783,  et  inhumée  p"*  S'-Cybard,  le 
1"  sept.  1788. 

5.  —  Demèré  d'Aubigny  (Denis-Clément- 
Augustel,  né  à  Poitiers  le  16  fév.  1781,  capitaine  de 
gendarmerie,  a  été  autorisé  par  ordonnance  du  10  mars 
1820  k  ajouter  k  son  nom  celui  de  d'Aubigny,  et 
décéda  le  9  déc.  1853.  11  avait  épousé  k  Poitiers,  le  21 
janv.  1802,  Jeanne-Renée  du  Tillet,  fille  de  François, 
conseiller  au  Présidial,  et  de  Jeanne-Françoise  Dansays 
de  la  Villate,  dont  il  a  eu  :  1°  Denise-Clémentine-Yic- 
toire,  née  le  16  nov.  1803,  mariée  le  17  juil.  1839  k 
Jacques-Nicolas  Jahan  de  la  Ronde,  veuf  de  Emilie-Zoé 
de  Lamarque  ;  2°  Auoustine-Azélie,  née  le  2  janv. 
1S07,  qui  épousa  le  7  sept.  1S29  François-Eugène  Char- 
bonnel  (déjk  veuf). 

DEMER8.  —  Ce  nom  se  trouve  souvent  dans 
les  anciens  titres  pour  Desmier.  (V.  ce  mot.) 

Deniers  (ltbierl  possédait  un  fief  dans  la  paroisse 
du  Vigean  (Vien.j,  d'après  un  acte  du  mois  de  juin  1236, 
où  l'on  mentionne  ses  héritiers.  (F.) 

Dl'.tlIOV.  DEHYOM.  —  Famille  qui 
habitait  Poitiers  au  xvii'  siècle. 

1.  —  Deinion  (Florent),  avocat  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  vers  1638  Marie  Texier,  et  était  décédé 
avant  le  28  juil,  1681,  ayant  eu  :  1"  Marie,  baptisée  k 
S'-Porchaire  de  Poitiers  (comme  ses  frères  ot  sœurs)  le 
2  juin  1039  ;  2"  autre  Marie,  baptisée  le  21  mars  16i3; 
3"  Catherine,  le  10  nov.  1643;  4°  Jean,  le  25  juin 
1645;  5*  Jeanne,  le  6  nov.  1646,  inhumée  le  7  mars 
11)71  ;   6*  Hubert,  qui  suit  ;  V  Pierre,  baptisé  le  11 


64 


I»K!*'KSI>K 


août  1650;  8»  Antoine,  le  14  avril  1652;  9-  autre 
Marie,  baptisée  le  6  nov.  1653,  mariée  le  28  juil.  1681 
à  Jacques  Laureueeau,  s'  du  Pelil-Puis,  commissaire  et 
receveur  général  des  saisies  réelles  de  cette  ville,  et 
inhumée  le  6  oct.  1688. 

2.  —  Demton  (Hubert),  conseiller  et  procureur 
du  Roi  eu  l'élection  de  Poitiers,  baptisé  à  S'-Porchaire 
de  Poitiers  le  14  sept.  1648,  fut  inscrit  d'office  à  l'Arm. 
du  Poitou  de  1100  (mal  écrit  Damion)  :  d'azur  au  franc- 
quartier  échiqueté  d'argent  et  de  sable  de  3  traits. 
Mais  il  devait  avoir  réellement  un  autre  blason.  Il 
épousa  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  18  fév.  1676,  Marie 
Laurenceau,  fille,  croyons-nous,  de  Guillaume,  greffier 
de  la  Cour,  et  de  Marie  Girault,  et  mourut  le  11  oct. 
1111,  ayant  en  :  1°  Guillaume,  baptisé  a  S'-Cybard  de 
Poitiers  (comme  les  suivants!  le  2  nov.  1677;  2°  Marie, 
le  20  nov.  1678;  3'  Marie-Jeanne,  le  )9  déc.  1679  ; 
4»  Jacques-Hubert,  né  en  avril  1681,  décédé  le  25 
août  1695;  3°  Marguerite,  baptisée  le  29  nov.  1682, 
décédée  le  1"  déc.  a  Foutaine-le-Comte  ;  6°  Marie- 
Anne,  baptisée  le  19  janv.  1684  ;  7"  Madeleine,  sœur 
jumelle  de  la  précédente,  mariée  le  27  avril  1711  à 
Jacques  Dancel,  graud  prévôt  du  Poitou. 

DEMONDION.  —  Famille  qui  a  habité  le 
pays  de  Ruffec,  différente  de  celle  des  de  Mondion. 
(V.  ce  mol.) 

Demondlon  (Jacques-Auguste),  ancien  sous- 
préfet,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  épousa  vers  1840 
Susanne-Zoé  Chilloux,  décédée  a  Poitiers. 

DEMONi   —  Famille    différente  de  celle   des 

DE  MONS. 

Démons  (François),  avocat  à  Poitiers,  était 
sgr  de  la  Regnière  ou  Resnière  (Ligugé,  Vien.).  Sa 
veuve  Mathurine  Maumillon  en  fil  hommage  le  6  juin 
1539  au  sgr  de  Simaux.(Arch.  Poitiers,  carions  37.) 

DEMONT.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  famille1; 
de  ce  nom,  différentes  de  celles  des  de  Mont,  et  des 
Desmonts. 

Demont  (Marc),  s*  de  la  Millerie,  eut  pour  filles  : 
1°  Marie-Anne-Catherine,  mariée  à  Ligugé,  le 25  nov. 
1766,  a  Jean-Théohald  Deyos,  Ec,  sgr  de  Mellcville  ; 
2°  Susanne-Thérèse,  mariée  à  Jean  Barbaull,  procu- 
reur a  Poitiers. 


DEHORRY 

V.   MoURRY. 


ou    DEMOVRRY.    — 


UEMORTHEMËR.  —  Une  famille  de  ce 
nom,  différente  des  familles  de  Mortemer  et  de  Mor- 
Themer,  habitait  Poitiers  au  xvn"  siècle. 

DEHOVLH  ou  DEMOULIM8.  —  On 

trouve  ce  nom  employé  dans  les  titres  anciens  pour  la 
famille  de  Moulins.  Mais  il  appartient  aussi  a  d'autres 
familles. 

Demoulin  (Jacques-Charles),  s'  de  la  Javette, 
assista  le  7  mars  1725,  à  Parlheuay,  à  l'émancipation 
des  filles  de  feu  Jacques  Richier-Garnier,  Ec,  sgr  des 
Pougnes,  et  de  Susanne  Gourjault,  comme  parent  ma- 
ternel. 

Demoulin  (Pierre),  s"  du  Breuil,  assista  au 
même  acte.  (Arch.  la  Barre.) 

OEîVESDE.  —  Famille  de  la  bourgeoisie  de 
Poitiers  au  xvn'  siècle.  Elle  paraît  être  originaire  de 


DENE8DE 

Lussay  (Chef-Boutonne,  D.-S.),  où  ce  nom  figure  dans 
des  litres  du  xv"  siècle.  Un  de  ses  membres  a  écrit  une 
sorte  de  journal  ou  mémorial  des  principaux  événements 
qui  se  passèrent  à  Poitiers  sous  Louis  XIII  et  Louis  XIV. 
(Publié  A.  H.  P.  13.) 

Blason  :  d'argent  à  une  tige  de  3  branches  de  (bour- 
rache ?)  de  sinople,  fleuries  de  gueules, 
soutenues  d'un  croissant  de  même,  chef 
d'azur  a  3  étoiles  d'or.  (Arm.  du  Poitou 
et  dessin.  A.  H.  P.  15,  224.)  Dans  l'Ar- 
moriai, on  omet  le  croissant,  mais  cela 
paraît  être  une  inexactitude,  comme  il  y 
en  a  beaucoup  dans  ce  recueil.  M.  Carré  de  Busserolles 
attribue  ce  blason  à  une  famille  de  Nesde  en  Touraine  ; 
mais  il  y  a  peut-être  confusion. 

1.  —  Denesile  (Jean),  avocat  au  Présidial  de 
Poitiers,  marié  a  Marguerite  Guvvreau,  en  eut  au 
moins  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  né  le  3  janv. 
1582,  chanoine  de  N.-D.-la-Grande,  décédé  le  13  mai 
1622. 

2.  —  Denesde  (Antoine),  né  le  3  janv.  1581  (N.-D. 
la- Petite),  fut  notaire  royal  et  commença  le  journal  de 
famille.  Il  mourut  en  juin  1624.  Marié  le  23  oct.  1607 
a  Louise  Cocstière,  fille  de  Paul,  marchand  ferron,  et 
de  Marie  Chamois,  il  en  eut  12  enfants,  tous  baptisés  à 
S"-Opporlunc  :  1*  Paul,  baptisé  le  H  oct.  1608; 
2"  Yves,  3°  Antoine,  qui  suit  ;  4"  Jacques,  chanoine  de 
la  cathédrale  de  Poitiers  ;  5°  Marie,  qui  épousa  d'abord 
Jean  Desmier,  sr  de  Villefollet,  fermier  de  la  sgrie  de 
Vasle,  puis  Etienne  Doriou,  procureur  du  Roi  en  l'élec- 
tion de  Poitiers;  6°  Jean,  7°  Pierre,  baptisé  le  11 
avril  1616;  8°  Marguerite,  9°  Louis,  sr  de  Frécontaut? 
procureur,  décédé  le  26  janv.  1673;  10°  Jeanne,  bap- 
tisée le  10  fév.  1621;  11°  Anne,  baptisée  le  16  fév. 
1622;  12"  Hilaire,  baptisée  le  3  mars  1623  ;  la  plu- 
part décédés  jeunes. 

3.  —  Denesde  (Autoine),  marchand  ferron,  fut 
juge-consul  des  marchands  en  1645  et  décéda  le  1" 
janv.  1639.  Marié  le  14  janv.  1635  à  Marie  Barré,  fille 
de  Pierre,  marchand  de  draps  do  soie,  et  de  Renée 
Pommeraye,  il  en  eut  :  1°  N...,  né  le  23  déc.  1636, 
décédé  aussitôt;  2"  Marie,  qui  épousa  le  22  juil.  1664 
Jean  Girault,  s'  do  Comblé,  greffier  des  insinuations  ; 
elle  fut  inhumée  p"°  N.-D.-la-Grande  le  1S  sept.  1665; 
3-  Jacques,  né  le  7  avril  1643,  religieux  bénédictiu, 
prieur  de  Nouaillé,  puis  abbé  de  S'-Sulpice  de  Bourges; 
4"  Antoine-Louis,  né  en  1644,  décédé  en  1646;  5°  Fran- 
çois, né  le  24  nov.  1645,  fut  chanoine  de  la  cathédrale 
de  Poitiers  et  archidiacre  de  Thouars;  6°  Catherine, 
décédée  jeune;  7°  Hélène,  mariée  le  7  oct.  1665  à 
Pierre  Chartier,  s'  du  Breuil  ;  8°  Radégonde-Marie, 
mariée  le  30  avril  1673  a  Claude  Souchay,  marchand, 
inhumée  p'"  S'-Jean  de  Poitiers,  le  1S  mars  172S; 
9»  Françoise,  décédée  jeune;  10°  Marguerite,  mariée 
à  Mignaloux,  le  9  mai  1689,  à  Jacques  de  Montjon,  Ec, 
sgr  de  Castelnau,  et  inhumée  le  5  nov.  1744  à  S'-Paul; 
11"  André,  qui  suit. 

4.  —  neneede  (André),  né  le  2  fév.  1658,  éche- 
vin  de  Poitiers,  docteur  en  médecine,  fut  agrégé  à  l'U- 
niversité de  Poitiers,  dont  il  devint  recteur  en  1680. 
Décédé  le  18  mai  1734,  il  fut  inhumé  à  S'-Michel.  Il 
épousa  le  5  mai  16S3  (not.i  Bélabre)  Anne  Codet,  fille 
de  Martial,  maître  de  forge  à  la  Gastevine,  el  de  Jeanne 
Alliaud,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Marie-Victoire,  née 
le  30  juin  1686,  baptisée  le  13  juil.  a  S'-Paul  ;  2»  André- 
François,  né  le  18  juin  1647,  décédé  en  169S  ;  3'  Jac- 
ques, né  le  2  mai  1690,  deviut  prévôt  de  l'église  .le 
Poitiers  et  assista  comme  tel  à  la  sépulture  de  Margue- 
rite, sa  tante,   le   5  nov.    1744;  4°  Antoine-Claude, 


EkElVEUFVILL.E 


inhumé  p'"  de  s'-Saviu  de  Poitiers,  le  29  déc  1714, 

Agé  île  22  ans. 

DKIX'KBDE.  —  Il  y  avait  des  familles  de  ce 
[min  on  Touraine,  ii  l'uuo  desquelles  se  rattachent  peut- 
être  les  personnages  suivants,  dont  uous  ne  connaissons 
pas  l'origine,  Leur  nom  esl  écril  aussi  de  Nesde. 

Deneade  (Pierre),  Ec,  syr  de  Fromenteau,  né  le 
IS  déc.  nin  (niais  ou  ne  dit  pas  où),  fut  reçu  trésorier 
do  Fiance  à  Poitiers  en  uov.  1161).  11  out  pour  fils  : 

Dcnesilc  (Charles-Louis-Pierre),  Kc.,  sgr  de 
Fromenteau,  reçu  trésorier  de  Franco  en  1181,  après  le 
décès  de  son  pèro. 

DENKT  ou  feut-ètre  DK  NET.  —  Fa- 
mille uuhle  au  xiv°  siècle. 

Denel  (Guyon),  Ec,  sgr  de  la  Nouhe,  s'engage 
par  acte  du  7  juin  1395  a  paver  une  certaine  somme  à 
Jean  Baraton,  sgr  de  la  Tournelaye.  (Al'eli.  du  château 
de  la  Durbelière,  S'-Aubin  deBaubigné  (D.-S.). 

DEMEUFVtLLE      (QtELQDEFOIS      DE 

I\Ieue%'ii,i.e). —  Famille  de  S'-Maixent  aux  xu"  el 
xvii"  siècles. 

Deneufville  (Jéréniie),  s1  de  la  Rochelle,  reçut 
le  12  mai  1629  ses  lettres  de  provisions  de  l'office  de 
contrôleur  au  greffe  du  siège  royal  de  S'-Maixent.  11 
eut  pour  lille  Marie,  qui  épousa  le  16  niai  1632  Pierre 
Admirault.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Deneufville  (Catherine)  était  en  1643  épouse 
de  Sibard  Jouslain.  (Notes  Laureuce.) 

Deneufville  (Pierre:  épousa,  croyons-nous, 
vers  1 G 50  Florence  Chalmot,  fille  de  Jacques,  Ec.,  sgr 
de  la  Barbinière,  et  de  Perretle  Gorré.  (Géu.  Chalmot.) 

Deneufville  (François)  reçut,  le  27  juil.  1700 
ses  lettres  de  provisions  de  procureur  postulant  en  la 
sénéchaussée  de  S'-Maixent,  qui  furent  enregistrées  au 
greffe  de  S'-Maixent  le  3  sept.  1701.  (Greffe  de  S'- 
Maixent  ) 

Deneufville  (Pierre),  marchand  de  la  paroisse 
d'Auge,  élect.  de  S'-Maixent,  reçut  d'office  en  1700  les 
armoiries  suivantes  :  d'or  au  chef  de  sable,  chargé 
d'une  ville  d'argeut. 

Deneufville  (N...),  bourgeois  de  Niort,  inscrit 
d'office  en  1700,  reçut  :  d'argent  à  une  fasce  d'azur 
chargée  d'une  ville  d'or. 

§  I".  —  Branche  de  lu  Place, 

1.  —  Deneufville  (N...),  marié  vers  1520,  eut 
pour  enfants  :  1'  Jean,  qui  suit;  2°  Antoine,  rapporté 
§H. 

2.  —  Deneufville  (Jean  I"),  s»  de  la  Place, 
épousa  vers  1530  Thoniasse  Groussard,  dont  il  eut  un 
seul  fils,  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Deneufville  (Jean  II),  s'  de  la  Place, 
assista  avec  son  père  le  3  mars  15S5  au  mariage  de 
Barthélémy  Deneufville  avec  Marguerite  Martin  (3'deg., 
§  11).  Il  avait  épousé  le  13  juil.  1584  Judith  Germer, 
fille  de  feu  François,  sp  delà  Brousse,  procureur  à  S'- 

1  Maixenl,  et  de  Marie  Ochicr,  dont  il  eut.  Jacques,  qui 
suit. 

4.  —  Deneufville  (Jacques  I"),  sgr  de  la 
Place,  avocat  en  Parlement,  nommé  président  en  l'élec- 
tion de  S'-Maixent  le  10  sept.  1627  et  installé  le  l8oct. 
1628,  fut  nommé  maire  et  échevin  de  relie  ville  en 
1632  et  décéda,  paroisse  S'-Saturnin  de  S'-Maixent,  le 

Dictions*.  IIistou.  et  Généal,  des  Familles 


i)i:\ii.it 


05 


L2janv.  1642.  II  avait  épousé  le  11  uov.  L609(Dnssol 
""  Busset,  not    a  la  Châtaignerayo    Marguerite  Collin 

(qui  se  remaria  le  2  nov  1647  avec  Gabriel  Gandin,  Ec, 
sgr  de  la  Bourdillière),  fille  de  N...,  el  a>  Marie  Pou- 
gnet,  dont  il  eut  :  l«  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Gor,  mineur 
en  1612  ;  3»  Jean,  mineur  en  1642,  sgr  de  la  Brousse, 
assista  |,,  m  iv.y.  1661  au  mariage  de  Abraham  .Levcs- 
que  avec  Catherine  Peign  de  la  Bidolière,  ainsi  qu'a  la 
curatelle  des  eufanls  mineurs  de  ces  derniers  qui  eut 
lieu  le  9  sept.   1680.  Vers   la  même  époque,  il  rendit 

'  déclaration  à    Philippe   Boutou,  Chev.,  sgr  de  la 

llaugissièrc,  pour  une  maison  et  des  terres  sises  au 
Payré.  II  fut  reçu  en  1673  conseiller  du  ltoi  au  siège 
royal  de  S'-Maixent  et  fut  remplacé  en  1G90  par  son 
fils  Jacques  ;  4'  Susanne,  qui  était  également  mineure  en 
1642. 

5-  —  Deneufville  (Jacques  II),  sgr  de  la  Place, 
président  en  l'élection  de  S'-Maixent,  fut  en  1655  avec 
son  frère  Jean  héritier  de  Marguerite  Collin,  leur  mère. 
(Arch.  Vien.  G.  971.)  Il  avait  épousé  le  20  août  1638 
(Baudin,  not.  à  S'-Maixent)  Françoise  Texier,  fille  de 
Rolland,  QOt.  audit  lieu,  et  fut  inhumé  a  S'-Saturnin 
de  S'-Maixent  le  15  fév.  1678,  en  présence  de  son  frère 
Jean,  laissant  :  1»  MARGUERITE,  mariée  le  10  sept.  1657 
(Coudre  et  Piet.  not.  à  S'-Maixent)  avec  llené  Frère  de 
Vairé,  et  qui  était  décédée  avant  le  11  l'év.  1670,  date 
de  la  curatelle  de  ses  enfants  miuours;  2»  Françoise, 
qui  lesta  le  19  juin  1680  en  faveur  de  sa  sœur  Jeanne  ; 
3"  Jeanne,  donataire  de  sa  sœur  en  1680  et  mariée  le 
14  rév.   16St  à  llené  Mesnage,  Ec,  sgr  de  Villedor. 

§  II.     —   BRANCHE    CADETTE. 

2.  —  Deneufville  (Antoine),  marchand  a  S'- 
Maixent,  fils  puîné  de  N...  (1"  deg  ,  §  I),  épousa  vers 
1550  Renée  Mousset.  Ils  étaient  décédés  l'un  et  l'autre 
le  3  mars  1585,  date  du  mariage  de  leur  fils  Barthé- 
lémy, qui  suit. 

3.  —  Deneufville  (Barthélémy),  marchand  h 
S'-Maixent,  épousa  le  3  mars  1585  (Porthus  et  Nicolas 
Lambert,  not.  à  S'-Maixent)  Marguerite  Martin,  fille  de 
André,  sr  de  Fonramier.  procureur  es  cours  royales  de 
S'-Maixent,  et  de  feu  Florence  Nesdeau  11  eut  peut- 
être  pour  fils  :  1*  Antoine,  qui  suit;  2"  Jérémie,  sr  de 
la  Rochette,  père  de  Marie,  qui  épousa  le  16  mai  1632 
Pierre  Admirault. 

4.  —  Deneufville  (Antoine),  demeurant  dans 
la  paroisse  d'Auge,  épousa  k  S'-Saturnin  de  S'-Maixent, 
le  9  sept.  1646,  Marie  Pain,  dont  il  eut  Barthélémy, 
qui  suit. 

5.  —  Deneufville  (Barthélémy)  épousa  Jeanne 
Baugay?  et  était  décédé  avant  le  29  nov.  1676,  date 
d'une  donation  faite  par  sa  veuve  à  son  fils.  Ses  enfants 
étaient  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Marguerite,  mariée  le 
6  juin  1672  (Coudre,  not.  à  S'-Maixent)  à  Jean  Kardon, 
s' de  la  Miuardière.  Le  26  niai  1674,  étant  veuve,  elle 
fit  une  donation  eu  faveur  de  Pierre  Admirault. 

6.  —  Deneufville  (Jean),  conseiller  du  Roi  au 
siège  royal  de  S'-Maixent,  protestant,  se  maria  au  tem- 
ple de  ladite  ville  le  6  août  1695  avec  Marie  Ochier.  (Ici 
s'arrêtent  nos  renseignements.) 

DEKFER,  DEKFERT.  —  Famille  qui 
paraît  cire  originaire  du  Breuil- Barre t  et  de  Fontenay-Ie- 
Comte.  tin  l'y  trouve  installée,  comme  protestante,  dés 
la  liu  du  xvi'*  siècle.  Malgré  nos  pressantes  sollicitations, 
nous  n'avons  pu  obtenir  communication  des  renseigne- 
ments contemporains  sur  celle  famille  qui  existe  encore, 

lu  Pjitou.  —  t.  m.  5 


66 


DEXFEn 


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Denfer  (Pierre)  étailen  1362  sergent  royal  à  Fon- 
tenay-le-Comte.  C'est  lui  sans  doute  qui  dés  sept.  1548 
(fils  d'un  marchand  du  Breuil-Barret  fut  signalé  par  le 
curé  de  cette  paroisse  comme  adepte  de  la  religion  pré- 
tendue réformée.  (Poitou  et  Vend.  Pasteurs,  59.)  Il  eut  de 
Marie  Cenallon ?  ou  Conallon?  sa  femme  :  1°  Jean 
l'aîné  ;  2°  Jean  le  jeune,  qui  épousa  il  Fontenay-le-C", 
par  acte  reçu  le  1er  juil.  1564,  Marchandeau,  notaire, 
Michello  Vincendeau,  ou  Vjnceneau,  fille  de  Hubert, 
sergent  royal,  cl  de  Louise  Beau.  (0.  Iî.  Fillon.) 

Denfer  (Pierre),  sergent,  était  scribe  du  consis- 
toire de  Fontenay-le-Comle  en  nov.    1585.  (B.  Fillon.) 

Denfer  (René)  était  ancien  du  consistoire  de  Fon- 
tenay  eu  1603.  (Poit.  et  Vend.  Pasteurs,  83.) 

I>enfer  (René),  qualifié  honorable,  assiste  et 
signe  au  contrat  de  mariage  de  Me  Pierre  Babin,  licencié 
en  droit,  avec  D«  Françoise  Brunet,  reçu  à  Fontenay, 
par  Robert,  notaire,  le  5  oct.  160S.  (0.  B.  Fillon.) 

Denfer  (Jacques),  marchand. René  de  Guignard, 
Ec.,  sgr  des  Champs,  lui  souscrit  une  obligation  de 
436  Ht.  pour  marchandises  vendues.  Acte  reçu  à  la 
Châtaigneraye,  le  17  oct.  1616,  par  Guillemot  et  Lon- 
gemeau,  not.   (0.  Guignard  de  Germond.) 

Denfer  (Jeanne)  épousa  André  Garipault,  Ec.,  sgr 
de  la  Meynardière,  et  était  veuve  avant  1621.  (N.  de 
Lioncourt.) 

Denfer  (Jeanne),  peut-être  la  même,  signait  au 
contrat  de  mariage  de  haut  et  puissant  Louis  de  Ray- 
mond, Ec.,  sgr  des  Champs,  avec  Claude  Gallier-Garnier, 
passé  à  Fontenay,  le  14  sept.  1625,  par  Lyneau  et  Ro- 
bert, not.  (0.  B".  Fillon.) 

Denfei*  (Julien),  Ec,  sgr  de  Bourgneuf,  laTouchc- 

Porée?  marié  à  Anne ,  en  eut  Philippe,  né  à  Gourgé 

(D.-S.),  le  2  avril  1624,  et  sans  doute  Guillaume,  Ec, 
sgr  de  la  Touche-Porée,  qui  fut  parrain  à  Gourgé  le  17 
avril  1643. 

Denfer  (Julien),  exempt  du  prévôt  de  Fontenay, 
était  défendeur  dans  un  procès  introduit  devant  la  sé- 
néchaussée de  Poitiers,  au  sujet  d'un  contrat  d'échange 
passé  entre  lui  et  Sébastien  Bernard.  (Regist.  du 
Parquet.) 

Denfer  (Abraham)  actionna  devant  la  séné- 
chaussée de  Poitiers  un  nommé  Jacques  Bobineau,  qui 
l'avait  dénoncé  ;  mais  par  ses  conclusions  en  date  du 
19  nov.  1648,  signées  Constant,  le  parquet  refusa  de 
poursuivre  cette  affaire.  (Id.) 

Denfer  (Julien),  s' de  la  Merlatière,  épousa  Marie 
Bourdet,  dont  il  eut  Marie,  qui  épousa  le  15  fév.  1661 
Antoine  de  la  Porte  de  la  Rembourgère,  Ec,  sgr  de  la 
Rivière. 

Denfer  (François),  nommé  en  1706  archer  de  la 
maréchaussée  à  Fontenay,  au  lieu  de  Nicolas  Itaisou,  fut 
remplacé  en  1711.  11  avait  épousé  Jeanne  Raison,  et 
suivant  l'Annuaire  de  la  noblesse  de  1886,  serait  père 
de  Pierre  Denfert-Rochereau.  (Voir  article  suivant.) 

Denfer  de  Maigné  (Julien-Etienne)  fut 
reçu  en  1740  conseiller  au  siège  de  Fontenay.  Il  avait 
épousé  Marie-Aimée  de  la  Fontenelle,  fille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  de  la  Martinièrc,  et  de  Gabrielle  Prévost.  Il 
décéda  en  1747.  (Notes  de  Lioncourt.  Reg.  du  Bureau 
des  finances  de  Poitiors.) 

Denfer  de  Bourgneuf  (N...),  était  de 
1748  a  1765,  curé  de  Champbretaud  (Vendée).  (D'Hozier. 
G.  Grellier.) 

Denfer  (N...)  était  prieur-curé  de  S'-Pompain 
(D.-S.)  eu  1754  (N.  Laurence'  ;  et  prieur  de  Sérigné 
en  1775. 


Denfer  (Modeste)  épousa  vers  1760  Jacques-Ma- 
rie-Antoine Fleury,  s' des  Marais.  (Cén.  Fleury.) 

Denfer  (Marie-Thérèse)  avait  épousé  Philippe- 
Nicolas  Dunoyer  de  Loubenelière,  dmt  elle  était  veuve 
lors  du  mariage  de  leur  fille  Françoise  avec  François 
Daubignv,  bourgeois  de  Poitiers,  le  4  août  1767,  dans 
la  chapelle  de  Beaulieu,  p"e  d'Anxauniont  (Vien.).  i,Reg. 
de  Sèvres.) 

Denfer  (Catherine),  originaire  de  Fontenay-le-C", 
épousa  à  Niort,  en  fév.  17S0,  Augustin-André-Hippo- 
ly te  Juin  de  Iloequepine,  ancien  consul. 

Denier  de  la  Noue  (Pierre-François)  et 

Denfer  (Françoise),  femme  de  Venant-François 
Godicheau,  afferme  de  Charles  de  la  Boucherie,  Ec,  sgr 
du  Guy,  les  château,  terre  et  sgrie  du  Guy,  le  25  mars 
1770.  (G.  de  la  Boucherie.) 

Denfer  (François)  eut  de  Rose  Martixeau,  sa 
femme,  une  fille,  Renée-Fraxçoise,  qui  épousa  a  Fon- 
tenay, le  22  mars  1774,  Jacques-Pierre  Testard.  illev. 
B.-Poilou,  VI,  325.) 

Denfer  (Paul-Marie),  s'  du  Clouzy,  fut  nommé 
aide-major  de  la  garde  nationale  de  Fontenay  le  26  avril 
1791,  et  son  fils  fut  élu  capitaine  le  9  déc  1791. 

Denfert  (Julien),  l'aîné,  assesseur  du  juge  de  paix 
du  canton  de  Fontenay,  reçut  un  certificat  de  civisme 
en  1793.  (Rev.  B.  Poit.  VII.) 

Denfer  (Marie-Modeste)  fut  inhumée  à  S'-Etienne 
de  Brillouet  (Vend.)  le  19  avril  1802.  (Reg.) 

Denfer  (Frédéiïc-Hyacinthe-Amédée),  âgé  de  26 
ans,  fut  inhumé  au  mime  lieu  le  26  juil.  1S20.  (Id.) 

Denfer  (Marie-Etienne- Pascal),  né  a  Fontenay  le 
13  oct.  1829,  licencié  en  droit,  mourut  à  S'-Etienne  de 
Brillouet  le  6  juin  1884.  (Id.) 

Denfer  de  Laubonnière  (Ambroise),  né 
vers  1754  et  décédé  au  même  lieu  le  1"  avril  1837,  eut, 
croyons-nous,  pour  enfants  :  1°  Amdboise-Julien,  né  à 
Thiré  le  28  janv.  1789  et  décédé  à  S'-Etienne  de  Bril- 
louet le  28  janv.  1S64;  2°  Marie-Claude-Aruand,  qui 
suit;  3°  Maiue-Florence-Justixe,  mariée  a  Benjamin- 
Etienne-Paseal  Nicou,  décédée  le  17  janv.  1839. 

Denfer  de  Laubonnière  (Marie-Claude- 
Armaud),  né  à  S'-Etienne  de  Brillouet  le  26  juil.  1795 
et  décédé  au  même  lieu  le  H  mai  1865,  eut,  croyons- 
nous,  de  Anne-Victoire  Parenteau,  sa  femme  :  1*  Char- 
les, .  marié  vers  1866  a  Elodie  Nicou;  2"  Padl, 
3"  Henri,  4"  Louis,  5*  Clotii.de,  mariée  le  1  oct.  1856 
à  Henri  Merland  de  Chaillé  ;  6°  Marie. 

§  1er.  —  Branche  des  oitn  iti> 

1.  —  Denfer  (Pierre)  acquit  vers  1540  le  fief  des 
Orières  ou  Horières,  allas  la  Chabocière  ou  Bourelière, 
p"°  de  Bourneau  (Vend.),  relevant  de  Vouvent.  Il  se 
trouve  nommé  dans  un  aveu  fait  par  son  arrière-petit- 
fils  en  1592.  Il  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Julien,  qui 
suit  ;  2°  Philippe,  qui  paraît  avoir  épousé  Fiacre  Ba- 
railleau  ;  3"  Pierre,  qui  eut  au  moins  Pierre,  décédé 
avant  1592,  père  de  Marguerite. 

2.  —  Denfer  (Julien),  sr  des  Orières  et  Boure- 
lièrc, était  receveur  à  Vouvent  en  1555,  et  fit  aven  des 
Orières  le  6  mars  1560.  Il  eut  plusieurs  enfants  men- 
tionnés dans  un  aveu  fait  par  sou  petit-fils  David  en 
1592  :  1"  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Marie,  qui  épousa  1.  'itis 
Giloireï  puis  René  Morisset  ;  3°  Nicolas,  4°  Isaac, 
5°  Davio,  vivant  en  1592,  sur  lesquels  nous  n'avons  pas 
de  renseignements  ;  6°  Fiacre,  qui  était  décédé  en 
1592,  laissant  :  a.  Pierre,  b.  Marie,  c.  Jeanne,  d.  Su- 
sanne,   e.  Abraham. 


i»i:\ii:it 


DENFERT-ROGHEREAU 


G7 


3.  —  Denfer  (Pierre),  s'  îles  Orières,  la  Cha- 
boeièra,  lit  aveu  le  2  juin  1572  et  décéda  avant  IS92. 
Il  eut  pour  enfants  :  1"  David,  qui  suit  ;  2*  Marie, 
épouse  de  Charles  Barallleau  ;  3"  Elisareth,  4'  Judith, 
5°  Anne. 

4.  —  Denfer  (David),  sgr  des  Orières,  receveur 
des  tailles  a  Fontenay,  lit  pour  lui  et  ses  parageurs, le 
21  août  1592,  un  aveu  OÙ  il  nomme  tous  sos  parents. 
(Àrch.  Vien.  ('..  52.)  Il  épousa  peut-être  Marie  Sadlo.n, 
et  eut  entre  autres  enfants  PIERRE,  qui  suit. 

5.  —  Denfer  (Pierre),  s'  des  Orières,  avocat  en 
Parlement  et  au  siège  rojal  de  Fontenay,  juge,  séné- 
chal de  la  sgrie  des  Couels,  recevait  un  aveu  eu  cette 
qualité  le  29  avril  1651.  Le  25  mars  1640,  il  assistait 
au  partage  des  successions  de  feu  Léon  du  Chastelior- 
Barlot  et  de  Jeanne  Houhier,  son  épouse,  [0.  11.  l'illon.) 
11  aurait  épousé  Aune  MaSCADD,  dont  entre  autres  : 
1*  André,  s'  des  Orières,  avocat  en  Parlement,  lit  aveu 
pour  lui  et  ses  frères  le  15  juin  1673.  (Arch.  Vieu. 
C.  52.)  Il  était  en  1619  sénéchal  de  la  sgrie  du  Petit- 
Château  de  Vouveut.  D'après  l'Ann.  de  la  noblesse  1886, 
il  aurait  épousé  N...  Kochereau?  dont  il  aurait  eu  Fran- 
çois, père  de  Pieuhk  Denfert-Rochereau  (Y.  article 
su i\  au t  ;  mais  cela  parait  être  une  erreur,  car  le  fief 
des  Orières,  toujours  possédé  parles  aînés,  passa  à  son 
frère,  et  il  n'eut  pas  probablement  de  postérité.  [D'après 
une  note  (sans  doute  erronée)  de  M.  Puichaud,  sous  les 
dates  de  1672-1680,  cet  André  serait  père  de  ceux  qui 
suivent  :  2°  FnAN'çois,  qui  suit  ;  3°  Pierre,  sr  de 
Belair.  marié  (vers  1672)  a  Marie  la  Bocleux,  veuve 
N. ..  Blouin,  qui  était  séparée  de  lui  quant  aux  biens 
(Arch.  D.  S.  E.  109);  4»  Julien,  prêtre;  5*  Anne,  qui 
épousa  Louis  Compain,  Ec.;  6°  Mauie,  mariée  vers  1670 
à  Hilaire  Blouin,  s'  du  Beugnon.  (bans  la  géu.  Blouin, 
elle  est  dite  tille  de  Pierre  Denfer.)  Ces  6  enfants  sont 
nommés  dans  l'aveu  du  15  juin  1673. 

6.  —  Denfer  (François),  s'  des  Orières  et  d'Ar- 
digny  1  était  en  1672  héritier  en  partie  Ai  Pierre,  s'  des 
Orières,  en  son  vivant  avocat  en  Parlement  et  au  siège 
royal  de  Fontenay.  (Arch.  Mort,  E.  912.)   11  mourut  le 

28  janv.  1697,  et  eut  pour  enfants  :  1°  François,  sr  des 
Orières,  fit  aveu  a  Vouvent  pour  la  Chahorière  le  4  avril 
169S,  et  déclara  le  rachat  dû  pour  le  décès  de  son  père 
François,  et  de  ses  aïeul,  bisaïeul  et  prédécesseurs.  Il 
décéda  le  17  janv.  1707  ;  2°  Pierre,  qui  suit  ;  3»  Marie- 
Anne,  mariée  a  Pierre  Moussaud  ;  4"  Marie-Jeanne. 

7.  —  Denfer  (Pierre),  sr  des  Foiueuelles,  fit 
aveu    ii  Mervent   pour   les  Orières,    la  Chaboeière,  le 

29  janv.  1716,  pour  lui  et  ses  sœurs,  comme  héritiers 
de  leur  frère  François,  et  de  Pierre  Denfer,  s'  desFou- 
tenelles  (probablement  leur  oncle).  (Noms  féod.)  Il 
vendit  ce  fief  le  27  sept.  1754.  Dans  l'Annuaire  de  la 
noblesse  de  1886,  on  le  croit  le  même  que  Pierre  Denfert- 
Rochereau,  de  Jarnac  (V.  article  suivant)  ;  mais  cela 
parait  être  une  erreur. 

§  II.  —  Branche     db     i.A      Mmiiimi  lu 

(sans  jonction). 

1.  —  Denfer  (Pierre),  s'  de  la  Maninicre,  acquit 
en  1658  de  Pierre  Giraud,  Ec,  sgr  de  Gourfailles,  la 
maison  des  Grandes-Gourfailles  et  dépendances,  sises 
p"#*  de  Pissote,  Longcsve  et  Labrie  (Arch.  Vend.  P>. 
109.)  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Julien,  qui  suit  ;  2' Fran- 
çois, rapporté  au  §  III. 

2.  —  Denfer  i  Julien',  s' de  la  Martinière,  procureur 
du  Roi  en  l'élection  de  Fontenay-le-Comte,  rendait,  le 
18  mai  1652,  un  aveu  a  la  sgrie  de  Chaix,  comme  man- 
dataire de  D"  Claude  de  Thurin,  veuve  de  feu  Louis  de 


Sanzuy,  Chev.,  I!'"  de  Laubrny,  et  D-  de  In  maison  noble 
do  la  Guinefaudière,  etc.  (O.  de  la  Tousche.)  En  16S|, 
il  recevait  206  liv.  5  sous  pour  trois  quartiers  de  ses 
suites,  et  était  qualifié  de  sgr  de  la  Martinière  Irch. 
Vien.  C.  273.)  Ou  trouve,  mêmes  archives  (n°  223  ,  le  . 
attaches  sur  ses  provisions  de  procureur  du  Roi  en  la 
sénéchaussée  et  maréchaussée  de  Fontenay-le-Comte.  Il 
était  décédé  avant  le  1"  août  1701,  date  du  mariage  de 
son  (ils.  11  avait  épousé  Catherine  ChatevairE,  dont  il 
eut  :  1°  Antoine,  qui  suit;  2°  peut-être  Julien,  qui  en 
non,  étant  sénéchal  du  Gué  île  Veluire,  fut  inscrit  d'of- 
fice Il  l'Armoriai  de  Fontenay  :  de  gueules  au  dauphin 
d'or  »,  sous  le  nom  d'Au/er. 

3.  —  Denfer  (Antoine),  sr  de  la  Martinière  et  des 
Gourfailles,  conseiller  du  lîoi  àFontenay-le-Comte,  épousa 
a  Pissote  (Vendée),  le  l"  aoflt  1701,  Françoise-Henriette 
Cambrât,  fille  de  Séhasiien,  et  de  Françoise  Bertrand, 
et  en  eut  :  1«  Cathewne-Henriette.  reçut  le  29  janv. 
1725  on  don  de  son  grand-oncle  François  Bertrand, 
s'  de  laSaminière.Elle  épousa  a  Pissote,  le  17  fév.  1726, 
Jean-François  François,  s»  du  Temps,  conseiller  de 
ville  à  Fontenay  (eoulrat  9  janv.  1725)  ;  2*  Jean-Bap- 
tiste,  qui  suit;  3° Françoise,  mariée  le  12  janv.  1728 
a  Nicolas  Nicolas,  s'  de  la  Carennière  ;  4»  Jean-Claude, 
s'  de  Maison-Neuve,  qui  assiste  comme  cousin  germain 
de  la  future  au  mariage  de  Bené  Denfer  (4e  deg.,  \  111) 
avec  Catherine  François. 

4.  —  Denfer  (Jean-Baplisle\  s'dela  Martinière, 
licencié  es  lois,  épousa  à  Pissote,  le  22  janv.  1742, 
Françoise-Madeleine-Thérèse  Nicolas,  fille  de  feu  Fran- 
çois, et  de  Françoise  Fourneau. 

A  cette  branche  se  rattache  peut-être 

Denfer  |Henri-Bonaventure-Victor),  s'  du  Fief 
et  du  Clouzy,  fut  nommé  le  9  dée.  1791  sous-lieutenant 
de  la  garde  nationale  de  Fontenay-le-Comte  et  en  1793 
commandant  en  chef.  (Bev.  B. -Poitou.)  11  épousa  le  18 
nov.  1794  Marie-Jeanne  Marguerite-Henriette  François 
nu  Temps,  fille  de  Pierre-Louis,  s'  de  Pascouinay,  et 
do  Marguerite-Renée  Gandin,  dont  il  eut  quatre  enfants, 
entre  autres  :  Luc-René,  qui  fut  nommé,  en  1793.  com- 
mandant en  second  de  la  garde  nationale  de  Fontenay. 
(Rev.  B.  Poit.  VII.) 

§  III.  —  Branche  de  LA  fltoa  ■  Il  iti  ■:. 

2.  —  Denfer  (François),  s'  de  la  Proslière  1 
bourgeois  de  Fontenay-le-Comte,  fils  puîné  de  Pierre 
(1"  deg.,  §  II),    eut  pour  fils  : 

3.  —  Denfer  (François),  s'  de  la  Proslière,  qui 
épousa  Catherine  MEnciER,  dont  il  eut  :  1°  Jacques- 
François,  baptisé  le  12  fév.  1712  a  Auzais  (Vendée), 
fut  avocat  au  siège  royal  de  Fontenay.  Il  avait  épousé 
Hilaire  Boucherkau  et  décéda  avant  le  5  mai  17  li, 
date  du*  second  mariage  de  sa  veuve  avec  Henry  Ber- 
nard, de  la  p"°  de  Curzon  (Reg  );2°  René,  qui  suit. 

4.  —  Denfer  (René),  s'  de  la  Proslière  ?  la 
Ministrie  ?  épousa  à  Pissote,  avec  dispense,  le  10  sept. 
1753,  Catherine-Henriette-Hyacinthe  François  nu  Temps, 
fille  de  feu  Jean-François,  et  de  Catherine-Henriette 
Denfer  (3"  deg.,  §  II),  qui  mourut  en  1735,  saus  pos- 
térité. 

DEIVFERT.ItOCIIEREAU.  —  Fa- 
mille qui  habitait,  au  commencement  du  xvm* siècle,  les 
environs  de  Jarnac.  Elle  a  donné  naissance  au  colonel 
Denfert-Rochereau,  défenseur  de  Bclfort  pendant  l'in- 
vasion allemande  de  1870  et  1871. 

La  majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent 
nous   ont   été  communiqués  par  le  colonel  Sahouraud. 


68 


DEWFERT'ROCHERUAL' 


Uno  notice  peu  exacte  insérée  dans  l'Annuaire  de  la 
noblesse  de  1886  la  dit  issue  des  Denfer  des  Orières, 
mais  cela  paraît  douteux. 

Blason  :  écartclé  aux  1"  et  4  d'azur  à  3  fers  de  lance 
d'argent,  au  2°  de  sable  a  la  tour  d'ar- 
gent, au  3e  parti  endenché  d'argent  et  de 
gueules.  (Annuaire  de  la  noblesse  1886.) 
I  D'autres  notes  disent  :  coupé  (parti  ?)  au 
1"  emmanché  d'or  et  de  gueules,  au  2e  de 
sable    k  la  tour  d'argent,  au  chef  d'azur 


Pv 


il 


chargé  de  3  besants  d'or.  (Cet  énoncé  est  mal  exprimé.) 


§  Ier- 


Branche  aînée. 


1.  —  Deofert  (Pierre  I").  sr  de  lîochereau,  né 
à  Jarnac  à  la  fin  du  xvn*  siècle  (est  dit  dans  l'Annuaire 
1886  fils  de  François  Denfer,  s*  des  Orières,  et  de 
Jeanne  Raison  (§  I,  deg.  5,  article  précédent);  mais  cela 
parait  être  une  erreur).  Il  épousa  vers  1730  Marie  Fauiie, 
dont  :  1»  Pierre,  qui  suit;  2*  Anne,  3°  Françoise, 
décédées  sans  alliance  ;  4°  Marie,  mariée  à  Louis  Pe- 
nard,  s'  deS'-Alix. 

2.  —  Denfert  (Pierre  II),  sr  de  Rochereau,  né 
en  1739,  épousa  le  14  juil,  1164  Jeanne  Garnier.  11 
eut  pour  fils  unique  Pierre,  qui  suit. 

3. —  Denfert-Rochereau  (Pierre  111),  né 
a  Jarnac  en  1169,  épousa  Elisabeth  Bourdon.  Il  vint 
s'établir  a  S'-Maixent  où  il  fut  adjoint  au  maire  et  où 
il  mourut  le  3  oct.  1856,  laissant  :  1*  Piehre-Euoène, 
né  à  S'-Maixent  le  20  juil.  1793,  décédé  en  bas  âge; 
2°  Aristide,  docteur  en  droit,  fut  successivement  ins- 
pecteur des  Académies  de  Toulouse  et  d'Angers.  Né  à 
S'-Maixent  le  IG  niwjse  an  III  (S  janv.  1795),  il  est 
décédé  au  même  lieu  le  17  juil.  1S40.  Il  avait  épousé 
Elisa  Casimir,  dont  Casimir-Aristide-Auguste,  né  à  la 
liochelle  en  juin  1831,  fui  procureur  impérial  et  décéda 
sans  alliance  en  I86K  ;  3"  Mené-Clovis,  qui  suit  ; 
4°  Napoléon-Gabriel-Auguste,  rapporté  au  jj  II; 
5°  Susanne-Eugknie,  6°  Anne-Modeste-Zéline,  nées 
à  S'-Maixent  le  31  janv.  18U5  et  mortes  jeunes  ;  7°  Re- 
née-Elisadeth-Lydie,  née  a  S'-Maixent  le  11  août 
1807  et  décédée  au  même  lieu  le  9  août  181'J. 

4.  —  Denlert-Roohereau  (ltené-Clovis), 
né  à  S'-Maixent  le  20  janv.  1800,  décédé  à  Niort  en 
1849,  avait  épousé  le  16  janv.  1822  Marie-Constance 
David  de  la  Noue,  dont  il  a  eu  :  1*  Pierre-Marie- 
Philippe-Arishde,  qui  suit  ;  2»  Louis-Clovis,  né  à  S'- 
Maixent  le  14  janv.  1825,  chef  de  bureau  au  ministère 
de  la  marine,  marié  le  26  mars  1862  à  Marie  Juillebat, 
et  décédé  le  lendemain. 

5.  —  Denfert-Rocherean  (Pierre-Marie- 
Philippe-Aristide),  né  à  S'-Maixent  le  10  janv.  1823, 
élève  de  l'école  polytechnique  et  de  l'école  d'application 
de  Metz,  en  sortit  le  premier  en  1815,  dans  l'arme  du 
génie.  Il  lit  les  campagnes  de  Rome  et  de  Crimée,  et 
parvenu  au  grade  de  commandant,  fut  nommé  directeur 
des  travaux  de  fortifications  de  Belforl.  Nommé  officier 
de  la  Légion  d'honneur  en  1867,  il  fut  promu  en  1870 
au  grade  de  lieutenant-colonel  et  nommé  gouverneur  de 
Belfort.  Il  commanda  cette  place  pendaut  la  guerre 
contre  l'Allemagne  et  la  conserva  à  la  France.  Il  reçut 
à  cette  occasion  la  croix  île  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur.  Aux  élections  du  2  juil.  1871,  il  fut  élu 
membre  de  l'Assemblée  nationale  par  3  déparlements  : 
la  Charente-Inférieure,  le  Doubs  et  l'Isère,  et  opta  pour 
le  premier.  Ayant  échoué  au  Sénat  en  1876,  il  prit  sa 
retraite  cl  fut  élu  député  du  G'  arrondissement  de 
Paris.  Nommé  questeur  de  la  Chambre  des  députés,  il 
occupait  encore  ces  fonctions  quand   il   mourut  à  Ver- 


OÎMAI 


sailles,  le  11  mai  1878.  Plusieurs  monuments  onl  été 
élevés  à  sa  mémoire  à  Belfort,  et  sa  statue  existe  a  S'- 
Maixent,  son  pays  nalal,  et  à  Monthéliard,  où  il  est 
inhumé.  (Voir  le  Dictionuaire  des  Parlementaires  de 
M.  Bourloton,  les  Fastes  de  la  Légion  d'honneur,  Le 
colonel  Denfert  et  la  défense  de  Belfort,  par  M.  Ad. 
Caillé,  etc.,  etc.) 

Le  colonel  Denfert-Rochereau  avait  épousé  Pauline 
Suiileau-Gognel,  fille  de  N...,  pasteur  a  Monthéliard, 
dont  il  a  eu  :  1°  Aristioe-Gf.orges-René,  qui  suit; 
2°  Marie-Pauline,  née  a  Monthéliard,  mariée  le  21 
déc.  1880  à  Arthur-Julien  Sabouraud,  lieulenant-colonel 
du  génie. 

6.  —  Denfert-Rochereau  (Aristide- 
Georges-René),  né  a  Monthéliard,  suivit  la  carrière  des 
armes  et  était  capitaino  du  génie  lorsqu'il  donna  sa  dé- 
mission. Il  épousa  le  19  mai  1884  Henriette-Hortense 
Aunette  Gognel,  et  est  décédé  laissant  :  1°  PlERRE- 
Marie-Philippe- Aristide  ,  2*  Renée-Pauline-Hen- 
riette. 


§  II. 


Branche  cadette. 


4.  —  Denfert-Rochereau  (Napoléon- 
Gabriel-Auguste),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Elisabeth 
Bourdon  (J6  deg.,  S  I),  est  né  à  S'-Maixent  le  21  oct. 
1803.  Il  épousa  Eugénie  Sol  et  mourut  a  Castres, 
laissant  Isaac-Pierre-Marie-Eugène,  qui  suit. 

5.  —  Denfert-Rochereau  (Isaac-Pierre- 
Marie-Eugène),  né  à  Castres  le  12  janv.  1835,  directeur 
du  Comptoir  d'escompte  à  Paris,  reçut  le  titre  de  vicomte 
en  Portugal,  par  brevet  du  10  déc.  18S5.  H  épousa  en 
1S72  Marguerite  Pinard,  et  est  décédé  en  1888,  ayant 
eu  :  1°  Louis,  2"  Pierre. 

DENIAU,  DENVAU,  quelquefois  con- 
fondu avec  Dakiau.  —  Il  y  a  eu  diverses  familles 
de  ce  nom  en  Bas- Poitou. 

Deiiyau  (Jehan)  rendit  aveu  du  fief  de  Laube- 
raye  à  Guillaume  de  la  Muce,  Ec,  sgr  de  la  Chaize- 
Giraud  et  delà  Chapellc-Hermier,  le  10  nov.  141S. 
(Arch.  du  chat,  de  Beaumarchais.  D.  F.  S2.) 

Denyau  (Guillaume)  rendit  aveu  pour  le  fief  de 
la  Cauherye,  le  2  fév.  1480,  à  Jean  Chauvin,  Ec,  sgr 
de  la  Muce,  la  Chaize-Giraud  et  la  Chapellc-Hermier, 
comme  tuteur  de  Jehan  Denyau,  son  neveu,  lequel  Jehan 
rendit  le  même  aveu  le  17  oct.  1497.  (Id.) 

Deniau  (Isaac),  sr  de  la  Vergue,  bourgeois  de  S'- 
Benoîl-sur-Mer,  marié  à  Jacquctle  Bourdin,  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  des  Sables  en  1701,  reçut  :  «  d'a- 
zur a  5  macles  d'or  posées  en  barre  ».  Il  eut  au  moins 
pour  enfant  Marie-Anne-Foy,  mariée  le  15  mai  1709, 
à    S'-Benoit-sur-Mer,  à  René    Joly  de   la  Lcvraudièrc. 

(R«g.) 

Deniau  (N...),  né  a  S'-Christophe-du-Bois,  fut 
un  des  officiers  de  d'Elbée  en  1793.  (Rev.  Bas-Poitou, 
IV,  14.) 

Dentau  (N...),  de  Montournois,  servit  également 
dans  les  armées  catholiques  et  royales  dans  les  guerres 
de  la  Vendée.  (Id.) 

DETVIAU,  DENYAU  (ou  DAIVIAU). 
—  Famille  dont  le  blason  est  mentionné  par  M.  Filleau, 
mais  on  ne  sait  laquelle.  D'après  uno 
noie,  elle  serait  originaire  de  l'Anjou. 

Blason  :  de  gueules  au  chevron  d'or, 
accompagné  eu  chef  de  2  croissants  d'ar- 
gent et  eu  pointe  d'une  tête  de  lion  ar- 
rachée d'or.  (F.) 


DRÏVIOItT 


DBIVIORT 


69 


nEKMU,  —  Famille  étrangère  nu  Poil. m, 
mentionnée  dans  les  àrch.  de  la  Barre, 

Deniau  (René),  Ei-.,  Bgrde  la  Grafinière,et  Marie 
Savarbb,  sa  Femme,  sont  cités  dans  an  arrêt  dn  Parle- 
ment ili1  Paris,  du  4  janv.  1662,  relatif  a  îles  arrérages 
de  rente  dus  à  Pierre-Louis  Legier  de  la  Sauragère. 

Us  eurent  pour  fils  : 

Itenlnii  (Jules',  C.licv.,  sgr  de  la  C.rafinière,  est 
aussi  cité  dans  un  acte  do  1671  se  rapportant  a  la  sai- 
sie du  château  de  la  Barre.  (Id.  172.) 

I)E\IVl!  ou  DEMYAU.  -  Famille  qui 
paraît  tire  originaire  de  Châtellerault, 

Blason  :  peut-être  :  «  de  gueules  au 
lion  d'or,  accompagné  en  chef  de  2  crois- 
sants d'argent,  surmontés  de  2  étoiles 
d'or  ».  Inscrit  1»  Châtellerault  en  1700, 
pour  Marie-Anne  Arnanll,  veuve  do  N... 
Deniau,  greffier  des  rôles  de  la  p"'  S'- 
Gervais. 

Deniau  (François)  fut  reçu  élu  &  Châtellerault 
au  mois  de  nov.  1694.  (F.) 

Déniait  (Marguerite-Françoise)  épousa  vers  1700 
Bertrand  ou  Louis  Bricheteau,  Ee.,  sgr  de  Gravelone, 
fourrier  des  logis  du  Boi  ;  puis  le  9  juil.  1727,  ii  Dangé, 
Jean  des  Marquais,  Ec.  (lieg.) 

Deniau  (N...),  s' des  Fillcux,  conseiller  au  siège 
royal  de  Châtellerault  en  1698,  inscrit  d'office  eu  17U1 
k  l'Armoriai  du  Poitou,  reçut  :  «;  d'or  au  chevron  pallé 
de  sable  et  d'argent  de  S  pièces  ». 

Deniau  (François),  s'  de  la  Marsaudièrc,  fut 
également  inscrit  d'office  en  1701.  Il  était  à  cette  épo- 
que élu  à  Châtellerault  et  fut  nommé  maire  de  cette 
ville  le  7  déc.  1721.  Il  épousa  Marie  Legrand,  fille  de 
Mexme,  conseiller  a  Chinon,  et  de  Renée  Daguindeau. 
Il  fut  inhumé  le  14  juin  1736.  (Arch.  Châtellerault.) 

Deniau  (N...),  notaire  royal  k  S'-Christophe,  fut 
inscrit  d'office  k  l'Armoriai  de  Châtellerault.  (lieg.) 

DKMIAU,  —  Noms  divers  appartenant  à  diffé- 
rentes familles. 

Deniau  ou  Daniau  (Jean)  servit  au  han  du 
Poitou  en  148S  et  1489  comme  hrigaudinier,  à  la  place 
de  Raouliu  de  Bœuf,  de  la  châtellenie  de  Moutmorillon, 
(Doc.  inéd.) 

Deniau  ou  Daniau  (Pierre),  s'  do  la  Renau- 
dière,  marié  k  Catherine  Lecomte,  en  eut  Madeleine, 
qui  épousa  le  24  août  1711  François-Prosper  Augron, 
Ec,  s'  de  la  Tanchère,  à  S'-Pierre-l'Hospitalier  de 
Poitiers. 

Deniau  de  l'Hermitago  (N...)  était 
vicaire  de  Charroux  en  1681  et  curé  de  la  Yilledieu-du- 
Clain  en  1706. 

DE^IIORT,  DEKVOKT  (écrit  aussi 
DE    HIIOItT).  —  Famille    ancienne    de    S'-Maixent 

qui  a  donné  à  celte  ville  de  nombreux  échevins  et  plu  • 

sieurs  maires,  et  que  nous  croyons  éteinte.  La  maj e 

partie  des  renseignements  qui  nous  ont  servi  pour  éta- 
blir cette  généalogie  sont  extraits  des  registres  parois- 
siaux de  S'-Maixent  et  des  minutes  des  notaires  relevées 
par  lo  C'8  d'Orfcnille.  (V.  Nioht.) 


Binon  :  d'azur  au  lion  d'or.  (Arm.  Poitou  )  Déclaré 
par  Charles  Deniort  en  1698.  Aune  De- 
niort,  femme  de  Gabriel  Rrunot,  Ce. ,  sgr  de 
Montreuil  et  de  la  Bobino  (4"  deg.),  roçul 
d'office  le  blason  suivant  :  d'azur  à  une 
bande  d'or  chargée  de  cinq  fusées  de 
gueules.  (Blason  de  fantaisie,  qu'on  a  pris 
à  tort  pour  celui  de  la  famille.) 

Deniort  (Aimcry)  était  échovin  de  S'-Maixent  en 
1499.  (M.  A.  O.    1869.) 

Deniort  (Guillaume)  fut  échevin  de   S'-Maixent 

en  1513. 

-• 

Deniort  (Adonis),    procureur,    fut    tué    par    les 

huguenots  le  21  mars  1574.  Il  avait  épousé  Elisabeth 
Guillot  (remariée  le  2  fév.  1576  à  Etie'ine  Texier)  ; 
il  en  eut2  enfants,  dont  :  Adonis,  qui  reçut  des  lettres 
de  provisions  de  notaire  royal  k  S'-Maixent  lo  4  déc. 
1623. 

Deniort  (Guillaume)  fut  tué  par  Jean  Chauvin, 
sr  de  Puytumer;  sa  veuve  poursuivit  en  justice  lo  meur- 
trier, qui  obtint  rémission  en  1575. 

Deniort  (Pierre),  orfèvre  à  S'-Maixent,  et  Char- 
lotte Chaudreau,  sa  femme,  font  une  vente,  le  21  oct. 
1581,  k  Jean  des  Hâves,  procureur  en  cette  ville..  Ils 
eurent  une  fille,    Lucrèce,  qui  naquit  le  28  août  1600. 

Deniort  (Jacques),  qui  était  fils  d'un  autre  Jac- 
ques (lequel  était  présentie  18  oct.  1599  au  baptême 
de  son  petit-fils),  fut  procureur  au  siège  royal  de 
S'-Maixent,  puis  maître  de  poste  et  chevaucheur  de 
l'écurie  du    Roi,    au    faubourg  Chalon  ,1c    S'-Maixent. 

11  épousa  Marie  Faidv,  fille  de  Philippe,  et  de 
Lucrèce  Thibault,  dont  il  eut  :  1°  Adonis,  né  k  S'- 
Maixent  (comme  les  suivants)  le  18 'oct.  1599;  2°  Char- 
les, né  le  20  mai  1601,  était  procureur  fiscal  de  la 
Villedieu  en  1624.  Il  épousa  le  S  jahv.  1626  (Biraud  et 
Dupuy.  not.  à  Pamprou)  Louise  Marot,  fille  de  feu 
Etienne,  et  de  Jeanne  Desnouhes,  en  présence  de 
Aimeiiï  Deniort,  dit  son  cousin.  Sa  femme  fil  son  testa- 
ment en  sa  faveur  le  17  mars  1628  ;  3»  Marie,  née  le 

12  juin  1604,  eut  pour  marraines  Lucrèce  Thibault,  sa 
grand'mère,  et  Marguerite  Deniort,  sa  tante  ;  4°  Phi- 
lippe, chevaucheur  de  l'écurie  du  Boi,  tenant  la  poste 
du  Pont  de  Vau,  né  le  28  avril  1606,  marié  du  30  au 
31  janv.  1630  (Faidy,  not.  k  S'-Maixent)  k  Marie  Douhet, 
fille  de  Jacques,  sr  de  la  Ripaille,  et  de  Françoise 
Greffier.  Devenue  veuve,  Marie  Douhet  rendit  son 
compte  de  tutelle  le  27  mai  1637,  sans  que  l'on  fasse 
connaître  le  nom  de  ses  enfants,  et  se  remaria  le  8 
juil.  1637  k  Pierre  de  Yeilleehèze;  5°  Jeanne  et 
6"  Renée,  nées  jumelles  le 27  déc.  1610;  7'  André,  né 
le  5  juil.  1613  (id.)  ;  8°  sans  doute  Elisabeth,  née  en 
1615,  mariée  à  Pierre  Bernardeau,  s'  de  la  Carte,  lisse 
firent  don  mutuelle  7  juin  1646;  et  elle  décéda  veuve 
le  26  avril  1678. 

Deniort  (Barbe),  fille  de  N...  et  de  Lucinde  Le 

Riche,  naquit  à  S'-Maixent  le  5  oct.  1600,  et  eut  pour 
parrain  Jacques  Deniort,  procureur  audit  siège,  sans 
que  l'on  fasse  connaître  le  degré  de  parenté.  (Id.) 

Deniort  (Guillaume),  sr  de  Champvert,  épousa 
le  28  juil.  1612  (Rousseau  et  Caillou,  not.  à  S'- 
Maixent)  Bachel  Gasti.neau,  fille  de  François,  et  île 
Jeanne  Rivet;  la  minute  est  signée  :  Georges,  Josias 
et  Charles  Denyort.  (Notes  d'Orfeuille.) 

Deniort  (Marie),  fille  de  feu  Guillaume,  et  de 
Gabrielle  Rousseau,  fit  sou  testament  le  13  juiu  1629, 
en  faveur  de  Catherine  Roy.  (Id.) 


70 


DENIOR.X 


Deniort  (François)  fut  maire  de  S'-Maixent  en 
1629.  (M.  A.  0.  1869.) 

Deniort  (Charles),  s'  de  la  Nouray  ?  et  Marie 
IUugier,  son  épouse,  se  font  une  donation  mutuelle  le 
11  déc.  1630  (Chicard  et  Jamet,not.  à  Bois-Pouvreau). 
(Notes  d'Orfeuille.) 

Deniort  (Marguerite)  et  Pierre  Bourgault,  no- 
taire en  cour  laïque,  son  époux,  se  font  une  donation 
mutuelle  le  23  juin  1631  (Goy,  not.  à  S'-Maixent). 
fld.) 

Deniort  iC.abiielle)  et  Isaac  Berthineau,  son 
mari,  se  font  également  une  donation  le  1°'  mai  1632 
(Bret'ilhaud,  not.  à  S'-Maixent).  (fd.) 

Deniort  (Pierre),  procureur  au  siège  royal  de 
S'-Maixent,  épousa  Elisabeth  Chastry,  avant  le  24 
mars  1650,  date  dune  donation  mutuelle  qu'ils  se  font, 
et  mourut  le  21  mai  1690,  laissant  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Chaules,  marié  à  S'-Saturnin  de  S'-Maixent,  le  7 
juin  1081,  à  Jeanne  Fahod,  fille  de  Gilles,  en  présence 
de  ses  deux  frères.  11  assista  à  l'inhumation  de  son 
père  en  1690;  3'  René,  qui  assista  au  mariage  de  son 
frère  Charles,  (ld.) 

Deniort  (Pierre),  procureur  en  l'élection  de  S'- 
Maixent,  épousa  à  S'-Eanne-les-S'-Maixent,  le  19  nov. 
1681,  Gahrielle  Bhunet,  fille  de  feu  André,  s'  du  Co- 
lombier, et  de  Marie  Peign,  et  en  eut  au  moins  une  fille, 
Marie- Anne,  qui  épousa  le  8  nov.  1111  (Garnier,  not. 
à  S'  Maixent)  Antoine  Le  Riche,  (ld.) 

Deniort  (Jacques  lépousa  a  S'-Cybard  de  Poitiers, 
le  13  fév.  1680,  Françoise  Thoreau.  (Beg.) 

Deniort  (Hubert),  avocat  en  Parlement,  époux 
de  Marie  Laurenceau,  en  eut  :  Jacques-Hubert,  bap- 
tisé à  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  18  avril  1681.  (ld.) 

Deniort  (Renée),  veuve  de  Pierre  Rousseau, 
notaire  royal,  décéda  à  S'-Saturnin  de  S'-Maixent  le  28 
janv.  1688,  à  85  ans.  (Reg.) 

Deniort  (René),  âgé  de  39  ans,  épousa  à  S'-Sa- 
turnin de  S'-Maixent,  le  18  juil.  1699,  Jeanne  Salvard, 
âgée  de  50  ans,  qui  décéda  le  13  nov.  de  la  même 
année,  (ld.) 

Deniort  (Catherine)  épousa  à  S'-Etienne  de  Poi- 
tiers, le  10  janv.  1702,  Louis-Olivier,  s'  de  Fréjon. 
(ld.) 

Deniort  (Louis),  sr  de  la  Menotière,  époux  de 
Susanne  Blffin,  assista  le  18  janv.  1725,  à  Vouillé 
(Vien.),  au  mariage  de  Mathieu  Bergier  du  Plessis, 
cousin  germain  de  sa  femme.  Il  eut  au  moins  pour 
enfants  Louis-Charles-Augustin,  s'  de  la  Menotière, 
qui  épousa  à  Sanxay,  le  5  nov.  1743,  Jeanne-Françoise 
'Jefosse,  fille  de  Joseph,  et  de  Anne  Caband,  dont  il 
eut  :  a.  Louis-Pierre,  baptisé  le  5  mai  1743;  b.  Ma- 
rie-Susanne,  le  2  mai  1745  ;  c.  Louis-Paul,  le  25  janv. 
1750.  (fteg.  Sanxay.) 

Deniort  (Louise-Radégonde),  épouse  de  N... 
Aymon,  est  marraine,  le  9  mars  1751,  de  Jean-Louis 
Nozereau.  (Gén.   Lévesque.) 

Deniort  (Marguerite-Catherine)  épousa  vers  1780 
Jean-Samuel  Dumoustier  de  Vrilly,  négociant  à  la 
Rochelle. 

Deniort  (  Charles-Samuel  i  était  prêtre  chapelain 
de  S">-Marie-Madeleine  de  S'-Maixent  le  8  oct.  1772,  et 
en  1789  il  était  titulaire  de  la  chapelle  de  N.-D.  de  la 
Dressonnière,  desservie  en  l'église  de  S"-Pezenue-sur- 
Niort.  (Clergé  du  Poitou  en  1789.) 

Deniort  (Jean)  était  curé  de  Villiers-en-Bois  en 
17S9.  (ld.) 


DEIVIORT 

Deniort  (Susanne),  épouse  de  Antoine-Jacques 
Verriet  de  Litardière,  assiste  le  27  avril  1793  au  con- 
trat de  mariage  de  Louis-Marie-René  Arnault  de  la 
Ménardière  avec  Marie-Bénigne  Boncenne,  comme  cou- 
sine germaine  de  la  future.  (Gén.  Arnault.) 

Branche  de  Voucsié, 

1.  —  Deniort  (Aimery),  s'  de  la  Vienne  (Ro- 
mans, D.-S.),  échevin  de  S'-Maixent,  épousa  le  26  avril 
1535  Jeanne  de  Veillechèze,  fille  de  Pierre,  sr  des 
Essarts,  et  de  Catherine  Le  Riche.  Le  1"  oct.  1556,  il 
rendit  aveu  à  René  Lauvergnat,  Ec,  et  était  décédé 
avant  le  15  mai  1581,  date  du  1"  mariage  de  sa  fille 
Catherine.  11  eut  pour  enfants  :  l-  Charles,  qui  suit  ; 
2»  Aimery,  qui  servit  au  siège  de  Montaigu  où  il  fut 
blessé  en  1580.  Le  12  mai  1588,  avec  ses  frères  et 
sœurs,  il  était  en  procès  pour  la  succession  de  Pierre 
de  Veillechèze,  leur  oncle  maternel;  3°  Marie,  veuve 
en  15S8  de  Hercule  Lorin  ;  4"  Catherine,  mariée  d'a- 
bord le  15  mai  1581  (Fontboissier  et  Favier,  not.  à  S'- 
Maixent)  a  Jean  Nieodon,  docteur  en  médecine,  principal 
et  réjient  du  collège  de  S'-Maixent  ;  puis,  d'après  un 
acte  du  8  mai  1592,  a  André  Byard,  avocat.  Elle  testa 
à  Charroux,  le  5  oct.  1618;  5"  Bonaventure,  qui  fut 
tué  à  coups  de  pistolet,  le  20  oct.  1577,  par  le  s'  de  la 
Fontenelle  et  4  hommes  de  Romans  ses  complices.  11 
fut  inhumé  aux  Cordeliers  le  31  octobre;  6°  Jacques, 
baptisé  le  6  août  1553,  épousa  le  20  sept.  1580  Perretle 
de  Maire,  tille  do  Jeau,  chirurgien. 

2.  —  Deniort  (Charles  1"),  s'  de  la  Vienne  et 
de  Fenioux  (Breloux,  D.-S.),  lieutenant  du  prévôt  des 
maréchaux  de  France  a  S'-Maixent  en  1572.  Le  Journal 
de  Le  Riche  (qui  l'appelle  Charles,  dit  le  Prévôt)  ra- 
conte qu'il  fut  battu  et  maltraité  par  des  brigands  en 
1576.  Il  devint  échevin  de  S'-Maixent  en  1581,  et  maire 
de  cette  ville  en  1583.  Il  avait  épousé  le  20  nov.  1571,- 
ou  le  29  nov.  1573  (Pineau  et  Picard,  not.  à  S'- 
Maixent),  Françoise  Nesdeau,  fille  de  Philippe,  sr  de  la 
Richerie.  Ils  se  firent  une  donation  mutuelle  de  tous 
leurs  meubles  le  9  fév.  1604,  et  Charles  mourut  en 
1626.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Aimery,  avocat,  échevin 
de  S'-Maixent  en  1606,  puis  maire  de  cette  ville  en 
1621.  Il  avait  épousé  le  7  mai  1618  Catherine  Chaivet, 
dont  il  eut  au  moins  une  fille,  Catherine,  mariée  vers 
1650  à  Claude  Jousseaume.  Ec,  sgr  de  la  Challonnière, 
veuf  de  Françoise  Jau;  2°  Charles,  qui  suit:  3°  Marie, 
mariée  le  30  avril  1611  ou  1613  (Mercier,,  not.  à  S'- 
Maixent)  à  Daniel  Dubreuil,  praticien,  en  présence  de 
son  frère  Charles;  4°  Louis,  dont  la  date  de  uaissance 
n'est  pas  connue,  mais  qui  eut  pour  marraine  Margue- 
rite Deniort,  D*  de  la  Vergne,  dite  tante  de  Charles 
Deniort. 

3.  —  Deniort  (Charles  II),  avocat  du  Roi  en 
l'élection  de  S'-Maixent,  fut  échevin  en  1606  et  maire 
de  cette  ville  en  1604  et  1619.  11  épousa  le  10  déc. 
1602  Marie  Greffier,  lille  unique  de  feu  Hilaire,  et  de 
Françoise  Rougier  (F.  Favier,  not.  a  S'-Maixent),  et 
mourut  en  1634.  11  avait  eu  :  1»  Paul,  né  à  S'-Maixent 
(comme  les  suivants)  le  18  fév.  1604  ;  2'  Marie,  née  le 
17  déc.  1611;  3°  Catherine,  mariée  le  22  mars  1628  à 
Michel  de  Veillechèze,  sr  du  Bizon,  qui  décéda  a.  S'- 
Maixent  le  2  oct.  1669;  4»  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Deniort  (Pierre),  sgr  rie  Vougné  (Auge, 
D.-S.),  conseiller  du  Roi,  lieutena.it  particulier  et  asses- 
seur criminel  au  siège  de  S'-Maixmt,  né  le  6  juin  1614, 
fut  échevin  de  cette  ville  en  16)8  et  maire  la  même 
année.  Il  épousa  le  21  fév.  163  1  (Texier  et  Greffier, 
not.  a   S'-Maixent)  Louise  Masso.i,  fiilo  de   feu  Daniel, 


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71 


président  en  ladite  élection,  et  de  Anno  Ghaillot,  et 
mourut  en  juin  16S2,  ayant  eu  :  1*  Charlbs,  qui  suit  ; 
2*  François,  s'  do  Moulin-Neuf,  clerc  tonsuré,  qui  recul 
le  il  nov,  167*  de  sa  mère  un  titre  clérical  do  ISO  1.  de 
rente;  3e  Anne,  mariée  le  24  juil.  1  * •  T o  (Charrujer  et 
Faldy,  not,  &  S'-Maixent)  à  Gabriel  Brunet,  Ec,  sgr  do 
Montreuil  otdo  la  Bobine. 

5.  —  Itenlort  (Charles  111),  sgr de  Vougné,  cnn- 
seiller  du  Roi,  et  président  on  l'élection  de  S'-Maixent, 
lit  inscrire  son  blason  à  S'-Maixent  en  1698  (un  a  écrit 
Deniot),  et  épousa  a  Poitiers,  le  2  juil.  1GS1  (Régnier, 
not.),  Catherine  TicxiEn,  tille  do  Louis,  procureur  au 
siège  présidial  de  Poitiers,  et  de  Marie  Gobeil,  dont  il 
eut  :  1°  Marianne,  mariée  avaut  lo  G  doc.  1712  à  Phi- 
lippe Chabot,  s>-  de  Faye.  élu  en  l'élection  do  Poitiers  ; 
2»  Charles- Louis,  qui  suit. 

6.  —  Denfort  (Charles-Louis),  sgr  de  Vougné, 
président  en  l'élection  de  S'-Maixent  après  son  père, 
épousa  le  6  déc.  1712  (Hay  et  Soullard,  not.  de  la  B"i( 
de  Mauléon)  Anne-Thérèse  Angevin  (écrit  Engevin), 
fille  de  feu  Cléophas,  receveur  des  tailles  de  Mauléon, 
et  de  Madeleine  Corbier.  loi  s'arrêtent  nos  renseigne- 
ments, mais  nous  pensons  qu'il  eut  pour  fils  : 

7.  Deniort  (Louis-Charles),  président  de  l'é- 
lection de  S'-Maixent,  échevin  en  1771. 

DGIVIS  ou  DEWB.-  Noms  portés  par  dif- 
férentes familles  du  Poitou. 

Denis  (Etienne),  chapelain,  fait  un  accord  en  juil. 
1327,  au  sujet  d'une  chapelle  fondée  dans  l'église  de 
Poitiers  par  Aimery  Guichard.  (A.  H.  P.  2.) 

Denis  (N...)  faisait  partie  du  corps  municipal  de 
Poitiers  en  1335.  (F.) 

Denis  (Jean),  habitant  du  bourg  de  Montierneuf, 
fut  chargé  le  28  juil.  1343  par  l'anhé  de  Vendôme,  com- 
missaire du  Roi,  de  réunir  les  habitants  de  ce  bourg 
pour  fixer  la  contribution  d'un  subside  pour  des 
gens  d'armes.  (Id.) 

Denis  (Jean)  rend  hommage  par  procuration  au 
vicomte  de  Thouars  de  son  fief  de  Parnay,  le  28  janv. 
1398.  (Fiefs  de  Thouars.) 

Denis  (Vvon),  Ec,  sgr  de  la  Renaudièrc,  éleet.  de 
S'-Maixent,  fut  poursuivi  en  1437,  parce  que  son  mé- 
tayer n'avait  pas  payé  la  taxe  de  guerre.  (F.) 

Denis  (Pierre)  a  servi  au  ban  des  nobles  du  Poi- 
tou de  1467  comme  hrigandinier  du  sgr  de  Bressuire. 
Il  lit  montre  comme  archer  au  mois  de  fév.  1489.  (Id.) 

Denys  (Catherine)  avait  épousé  Robert  Vernon, 
Ec;  sa  fille  Marie  se  maria  le  25  fév.  1470  a  Jean  Ay- 
mer,  IIP  du  nom.  (Gén.  Aymer.) 

Denis  (Naraud)  fit  montre  comme  archer  le  24 
août  1495.  (Id.) 

Denys  (Michel)  était  receveur  des  tailles  au  pays 
de  Poitou  le  23  mai  1507.  (Orig.) 

Denis  (Marie)  est  mariée  vers  1550  à  André  Cujac, 
Ec,  sgr  du  Puy,  Bagnaux,  etc.  (Gén.  Cujac.) 

Denis  (Salomon),  Ec,  fut  exempté  de  se  trouver 
au  ban  de  1557,  comme  huissier  de  la  salle  du  Roi.  (F.) 

Denis  (Renée)  épousa  vers  1560  Jean  Blouin, 
des  sgrs  de  Marsais.  (Gén.  Blouin.) 

Denys  (Louise)  était  le  21  avril  1584  épouse  de 
N...,  sgr  de  la  Guyonnière,  receveur  à  Poitiers.  (Reg.) 

Denis  (Anne),  veuve  de  François  Pastureau,  Ec, 
sgr  du  Rimbert,  conseiller  en  la  cour  de  Poitiers,  est 
marraine  6  S'-Cybard  de  Poitiers  les  Ornai  1592  et  13 
oct.  1506.  (1,1.)' 


Denis  (Guy)  était  vers  1600  procureur  en  la  séné- 
chaussée  de  Poitiers.  (F.) 

Denis  (Toussaint)  était  prieur  claustral  de  l'abb, 
de  Uoreaux  ;  le  4  juil.  1605  il  passe  un  accord  avec 
Bernard  du  Pont,  abbé  commendataire  de  cette  abbaye, 
(Arch.  Vien.  Abb.  de  Moreaux.) 

Denis  (.la,  ob)  était  en  1607  un  des  créanciers  dos 
enfants  mineurs  de  feu  René  Budet,  Ec,  sgr  de  Teu- 
nessue.  (Gén.  Rodet.) 

Kenya  (Claude),  sr  de  S'-Jaeques,  dem'  h  Poi- 
tiers,  possédait  le  23  mai  1613  1a  terre  dite  Le  Terroir 
dt  court  de  lièvre,  dans  la  sgrie  de  Sauves  en  Mire- 
balais.  (Orig.)  Il  avait  épousé  Renée  Gouault,  fille  de 
Clément,  procureur  Iisr.il  à  Mireheau,  dont  il  eut  un 
fils,  Jérôme,  baptisé,  à  Si'-Opportune  de  Poitiers  le 
19  avril  1607.  (Reg.) 

Denys  (Jean),  diacre,  fut  inhumé  dans  l'église 
S'-Porchaire  de  Poitiers  le  1e'  sept.  1627.  (Id.) 

Dents  (Marie)  épousa  a  S'-Porchaire  de  Poitiers, 
le  20  déc.  1641,  Thomas  Bahaud,  avocat,  puis  procu- 
reur fiscal  à  Mireheau.  Leur  lils  Claude  eut  pour  mar- 
raine le  17  mai  1643  Bonaventurs  Denis,  femme  d'Ezé- 
chiel  de  la  Chaussée,  procureur  au  présidial  de  Poitiers. 
Marie  fut  inhumée  dans  l'église  S'-Hilaire  do  cette  ville 
le  18  avril  1694,  il  79  ans  (Reg.),  et  Bona\enturc  le 
19  avril  1669.  (Id.) 

Denis  (Jean),  s'  de  la  Boissière,  et  Nicolas  Que- 
rioux,  constituent  le  11  juil.  1655  une  rente  de  111  liv. 
2  sous,  eu  faveur  de  Pierre  de  Nuchèz.e,  sgr  de  Persac, 
qu'ils  s'engagent  a  payer  aux  religieuses'de  Chauviguy,  k 
valoir  sur  la  somme  annuelle  de  300  1.  que  celui-ci  avait 
constituée  en  dot  à  sa  sœur.  Il  y  eut  uu  procès  à  ce 
sujet  avec  les  religieuses  en  1677,  et  saisie  et  criée  des 
biens  des  héritiers  Denis  en  1691.  (Arch.  Vien.  Fonds 
Babert.) 

Denis  (François),  sr  des  Aubiers,  du  village  do  la 
Retière  (Vendée),  épousa  il  S'-Andro  de  la  Couture 
(Vendée),  le  6  août  1678,  Jeanne  BnÉTHÉ.  (Reg.) 

Denis  (Jean)  est  un  des  notables  habitants  de  la 
ville  de  Parthenay  réunis  au  son  de  la  cloche,  le  H 
avril  1685,  pour  délibérer  au  sujet  de  l'érection  do  leur 
hôpital  général.  (Gâtine,  Ledain.) 

Denis  (Marie),  épouse  do  François  Sabourin,  Ec, 
sgr  de  Dissay  et  de  la  Charcutière,  président  au  siège 
de  Fontenay,  était  décédée  avant  le 2  juil.  1685,  époque 
du  second  mariage  de  son  mari.  (Gén.  Bodet.) 

Denys  (Samuel),  sr  de  la  Baslière,  sénéchal  do 
Mareuil,  est  parrain  le  17  mars  1695.  Sa  veuve  fut  ins- 
crite d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700.  (Beg.) 

Denis  (N...),  curé  de  Challans,  éleet.  des  Sables, 
fut  inscrit  d'office  a  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700: 
«  d'azur  a  une  tête  de  S'  Denis  mitrée  d'argent  ». 

Denis  (Henri),  s'  de  la  Leigne  et  des  Borderies, 
décédé  le  24  oct.  1733,  épousa  (p1"  S'-Paul  de  Poitiers) 
le  1er  juil.  1706  Marguerite  Luc  AS,  dont  il  eut  plusieurs 
enfants,  tous  baptisés  dans  ladite  paroisse:  1*  Louise- 
Marguerite,  le  25  nov.  170S  ;  2"  Mathurin-René,  le 
13  nov.  1712.  décédé  le  25  mai  1714  ;  3- Agnés-Fiian- 
çoise,  le  4  juin  1715,  décédéc  le  18  oct.  1718  ;  4'  Ma- 
rie-Catherine,  le  31  mars  1717,  mariée  le  21  oct.  1745 
à  François  Palustre  ;  5*  LooiSE,  le  14  août  1719,  dé- 
cédée  le  15;  6°  Jeanne-Marguerite,  le  5  fév.  1721, 
mariée  d'abord  à  Antoine  Arnaud,  puis  à  Pierre  Lesme, 
elle  décéda  le  11  mai  1787;  7"  Henri,  fut  curé  de 
Pleumartin  :  S0  RAnEfiONDE. 

Denis  (André-Thomas)  était  en  1716  fermier  gé- 
néral de  la  terre  et  château  de  Pugny.(N.  Puichaud.) 


72 


DEM»  DU  CHinOX 


Dénie  (Françoise-Catherine)  épousa  à  Chaillé-les- 
Marais.  en  1706,  François  Bastard,  procureur  aux  con- 
suls rie  Niort.  (Gén.  Bastard.) 

DENIS.  —  Famille  du  Mirebalais  et  Chàtelle- 
raudais  au  xvn"  siècle.  (Arch.  Vien.  E"  651.) 

Denis  (lsaac),  receveur  des  tailles  k  Mirebeau, 
épousa  vers  1590  Claude  Canche,  fille  de  Pierre,  s'  de 
la  Griffardière,  et  de  Françoise  Délavait,  dont  il  eut  : 
1*  Sosanne,  mariée  à  Samuel  Roiffé,  marchand  k  Chà- 
lellerault  ;  2°  Isaac,  procureur  ;  3°  Pierre,  marchand  ; 
4' Claude,  mariée  vers  1620  à  Pierre  David,  receveur 
des  tailles  k  Richelieu  ;  5°  Marie,  qui  épousa  Pierre 
Mitault,  avocat  ;  6"  Benjamin. 

DENIS  ou  DENYB  DU  CHIRON.  — 

Famille  originaire  de  Mauléon  (Chàlillon-sur-Sèvre)  en 
Bas-Poitou,  dont  plusieurs  membres  ont 
péri  pendant  les  guerres  de  la  Vendée, 
et  qui  s'est  éteinte  récemment. 

Blason  :  de  gueules  à  3  nids  d'or  et 
un  chiron  ou  rocher  de  6  coupeaux 
d'argent  en    cœur.   (Cachet  et    couverts 

de  H.  Prieur-Demarçay.)   L'Armoria!  du  Poitou  donne 

différentes  armoiries  ii  des  personnages  de  celte 
famille.  Nicolas  Denis,  sr  de  la  Corol- 
lière  :  d'azur  au  mouton  d'argent  et  à 
un  chef  cousu  de  gueules  de  3  étoiles 
d'or.  (D'office.)  Claude  Denis,  sr  de 
Lhommelière  :  d'argent  à  un  sautoir  de 
sable  cantonné  de  4  roues  de  même.  Tous 

les  deux   de  l'élection  de  Mauléon.  (Id.) 

|   Ier. 

1.  —  Denis  (Remy),  sgr  du  Chiron,  fut  pourvu  de 
l'office  de  receveur  des  tailles  ancien  dans  l'élection  de 
Mauléon,  le  25  avril  1700.  11  épousa  Catherine  Angevin 
(fille  de  Cléophas,  sr  du  Coudray,  receveur  des  tailles 
en  la  même  élection,  et  de  Madeleine  Corbier),  qui  était 
veuve  en  fév.  1133,  dont  plusieurs  enfants  :  1°  Remy- 
Charles-Cléophas,  qui  suit;  2"  Louis,    rapporté  §  11. 

2.  —  Déni»  (liemy-Charles-Cléoplias),  sgr  du 
Chiron  et  delà  Guérivière  (Le  Temple,  D.-S.),  fut  reçu 
dans  le  même  office  en  remplacement  de  son  père  le  29 
avril  1125  et  élut  décédé  avant  1765.  Il  avait  épousé 
Charlotte-Louise  Mf.rland,  fille  de  Jacques,  s'  de 
Champlant  ?  procureur  fiscal  des  Essarts,  et  de  Louise 
Maillard.  Leurs  enfants  furent  :  1'  Reht-Charles- 
Etiennb,  qui  suit  ;  2"  Marie-Catherine,  mariée  a 
Charles-Jacques-Etienne  Girard  de  Villars,  avocat  du 
Roi  à  la  Rochelle. 

3.  —  Denis  (Remy-Charles-Elienne),  sgr  du  Chiron 
et  de  la  Guérivière,  fut  reçu  receveur  des  tailles  en  l'é- 
lection  de  Mauléon  le  19  juin  1765,  en  remplacement  de 
son  père.  Il  avait  épousé  Louise-Angélique  Ayraclt, 
et  pendant  la  guerre  de  la  Vendée,  ils  furent  fusillés 
tous  les  deux  au  Maus,  le  16  déc.  1793.  De  ce  mariage: 
1"  Louis-Charles,  qui  suit  ;  2"  Elisabeth-Charlotte, 
mariée  en  1796  à  Jean-Fidèle  de  Bersy,  à  qui  elle  apporta 
la  terre  de  la  Guérivière. 

1.  —  Denis  (Louis-Charles),  sgr  de  la  Guérivière, 
servit  dans  les  armées  catholiques  et  royales,  sous  le 
j.'i  h  irai  d'Autichamp,  et  fut  tué  k  Laval  le  23  oct.  1793, 
san>  avoir  clé  marié. 

III. 

2.  —  Denis  «lu  Chiron  (Louis  ,  lils  de  Remy, 
et   de  Catherine  Angevin  (I"'   deg.,  §  l),  fut   maire  do 


DEW8 


Fontenay-le-Comte  en  1770  et  décéda  en  1774.  Il  avait 
épousé  Marie-Anne  Savary,  fille  de  Jean-Bapt. -Nicolas, 
lieutenant  des  eaux  et  forêts,  dont  : 

3.  —  Denis  tlu  Chiron  (Louis)  fut  payeur 
général  du  dép'  de  la  Vendée  et  mourut  k  Nantes  en 
1830.  Marié  k  Perrine-Nicole  Roussel  (née  k  S'-Do- 
mingue),  il  en  eut  : 

4.  —  Denis  «lu  Chiron  (Gabriel),  né  le  18 
messidor  an  II,  décédé  en  1S75  à  la  Vigerie  (Marigny- 
Chémerault,  Vieil.),  ancien  juge  d'instruction  à  Niort, 
avait  épousé  Aminlhe-Vicloire  Goupilleau,  fille  de 
François -Pierre,  juge  k  Fonter.ay,  et  de  Marie-Radé- 
gonde-Sophie  Coulaud,  dont  Sophie-Aminthe,  mariée 
k  Joseph-Edmond  Prieur-Demarçay,  et  décédée  le  9 
août  1870. 

DEMIVENME.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers 
au  xvn"  siècle. 

Denivenne  (François)  fut  nommé  juge  consul 
en  1699.  (A.  H.  P.  15  )  Il  reçut  d'office  en  1700  :  d'ar- 
gent au  pal  retrait  d'azur  et  un  chef  d'or. 

DENOIS.—  Famille  du  Bas-Poitou  au  xvn' siècle, 
dont  quelques  titres  sont  aux  archives  de  la  Vienne 
(E2  250). 

Denois  (N„.)  eut  pour  enfants  :  1°  Jean,  s'  de 
la  Raymondière  Chapelle-Hermier,  Vend.),  décédé  sans 
postérité  ;  2"  Marguerite,  mariée  k  Jean  Hervet,  avocat 
k  Rocheservière  :  3°  Jacques,  qui  suit;  4°  Laurence, 
mariée  k  Me  Guillaume  Guérand,  sr  de  la  Bezière  ; 
5°  Anne-Marguerite,  mariée  k  noble  homme  René 
Porteau,  sgr  de  la  Tibergère  ;  6"  Marie-Catherine, 
qui  en  1712  était  sous  la  curatelle  de  M*  Jacques  Ni- 
coleau,  sr  de  la  Cochetière. 

Denois  'Jacques),  sgr  des  Laudonnières,  demeu- 
rant k  Mallevergnes,  partagea  avec  ses  sœurs  le  S  juil. 
1712  (Pommeray,  not.  k  Girouard,  enclave  de  Talmond) 
la  succession  du  sr  de  la  Raymondière,  leur  frère. 

DENYS  DE  I>.V  RONDE    DE  BOX 

NAVENTURE.  —Famille  originaire  delà  Tou- 
rainc,  anoblie  sons  Henri  111,  qui  s'établit  au  Canada 
au  xvn"  siècle.  Ses  membres  y  ont  occupé  de  hautes 
situations,  comme  celles  de  gouverneur  de  l'Acadie,  de 
conseiller  au  conseil  supérieur,  de  prévôt  des  maréchaux, 
etc.; plusieurs  onteu  des  grades  élevés  dans  les  armées 
de  terre  et  de  mer  et  oui  été  chevaliers  de  S'-Louis. 
Après  la  prise  de  Louisbourg  par  les  Anglais,  celle  fa- 
mille revint  en  France  et  se  fixa  en  Aunis. 
Elle  a  contracté  plusieurs  alliances  avec 
des  familles  poitevines. 

Blason  :  de  gueules  k  la  grappe  de 
raisin  d'argent  (Noies  de  famille),  alla* 
de  gueules  â  la  grappe  de  raisin  d'or, 
feuillée  de  même  (de  la  Morinerie  . 


§  Ie 


Brvnche  aînée. 


Nous  ne  donnons  ici  la  filiation  qu'à  partir  du  7'  de- 
gré (lorsque  la  famille  vint  en  Aunis),  d'après  des  ren- 
seignements communiqués  par  M.  Louis  de  Bounaventiire. 

7.  —  Denys  (Claude-Elisabeth),  Ec.,  sgr  de  la 
Ronde,  de  Ronnaventure  (sgrie  dans  l'Ile  de  ce  nom, 
située  dans  le  golfe  du  S'-Laurent,  Amérique  du  Nord), 
amiral,  chev.  de  Nl-Louis,  revint  en  France  après  la 
prise  de  Louisbourg,  ave  le  commandement  général  des 
troupes  du  Canada.  Il  mourut  k  Rochefort  et  fut  inhumé 
aux  frais  de  l'Etat  en  1759.  Il  avait  épousé  en  1748  sa 


IÏEPOI-V 


cousine  germaine,  Louise  Denvs  de  la  Ronde,  fille  de 
Louis,  et  de  Mario-Madelcmo  Chiirlier  de  Lotbinière, 
dont  il  eut  :  1*  Claude-Charles,  qui  suit  ;  2*  Louise, 
m;(>  le 9  aoûl  1788  si  décédée  en  1848, sans  alliance. 
s. —  Denjs  de  Bonnaventure  (Claude- 
Charles),  Ec,  sgr  île  Bonnaventure  et  de  la  Ronde, 
Cliev.  de  S'-Louis,  capitaine  île  vaisseau,  major  îles 
vaisseaux  de  la  9"  escadro,  membre  de  l'Académie 
royale  île  la  marine,  né  lo  15  oet.  1749,  assista  en 
1789  a  l'assemblée  de  la  noblesse  d'Auni-  ponrles  Etats 
généraux.  Il  épousa  en  1790  Jeanne-Pélagie  de  Butler, 
Bile  de  Robert,  V10  de  Butler,  capit.de  vaisseau,  et  de 
Marie  Lamoureux,  et  mourut  pemlaut  l'émigration  en 
1801,  ayant  eu:  l*  Jean-Charles-Améiiée,  qui  suit; 
8*  Adolphe,  né  le  19  mai  1799  et  décédé  le  28  mai 
1871,  Cher,  de  la  Légion  d'honneur. 
•  9.  —  Denys  «le  la  Ronde  <le  Romia- 
ventnre  (Jean-Charles-Amédéc),  né  le  9  aoAt  1796, 
capit.  d'infantorie,  Chov.  do  la  Légion  d'honneur  et  de 
l'ordre  de  Charles  III  d'Espagne,  est  décédé  a  Aytré 
(Charente-Inf")  le  24  déc.  1890,  dans  su  95*  année.  Il 
avait  épousé  le  7  juil.  1S29  Marie-Rose-Eugénie  Sou- 
risseau,  Il  Ile  de  Pierre-Laurent,  et  de  Joséphine  Le  Rieuf 
de  S'-Mars,  dont  il  eut  :  1°  I'ierre-Jean-Ciiaiilks, 
qui  suit  ;  2°  Joseph-Adolphe-Achille,  rapporté  au  §  11; 
3"  Marie-Louise-Eugénib,  née  le  2  sept.  183i,  mariée 
le  27  oet.  1858  à  Jaeques-René-A'.exandre  de  Chièvres, 
et décédée  en  1S59. 

10.  — Denvs  de  la  Ronde  de  Ronna- 
venture  (Pierre-Jean-Charles),  né  le  23  juin  1830, 
fut  trésorier  des  invalides  de  la  marine  et  décéda  à 
Aytré  le  19  juin  1871.  11  avait  épousé  le  20  avril  1857 
Clémence  de  Villedon  de  Courson,  tille  de  Gabriel, 
M"  de  Villedon,  et  de  Jeanne  Green  de  S'-Marsault- 
Chatelaillon,  et  en  eut  un  fils  unique,  Maiue-Louis-Ga- 
briel-Charles,  qui  suit. 

11.  —  Denys  de  la  Ronde  de  Donna- 
renture  (Mario-Louis-Gabriel-Charles),  né  le  23  oet. 
1860,  a  épousé  à  Poitiers,  le  30  juin  1886,  Marie-Caro- 
line-Marthe BnOCHARD  DE  LA  RoCHEBROCHARn,  lille  de 
Eniiiianuel-liapliaèl-Xavier,  C*  de  la  Rochebrochard,  et 
de  Agathe-Léonie  de  Boissard,  dont  il  a  :  1"  Elisabeth, 
née  le  18  avril  1887  ;  2°  Jean,  né  le  22  jauv.  1889. 


§  II- 


Branche  cadette. 


10.  —  Denys  de  la  Ronde  de  Ronnn- 

venture  (Joseph-Adolphe-Achille),  fils  puîné  de 
Jean-Charles-Améilée,  et  de  Marie-Rose-Eugénie  Sou- 
risseau  (91  deg.,  §  I").  né  le  19  juil.  1832,  a  épousé  le 
9  sept.  1857  Emilie  de  Bonnecarrére  de  Montlaur, 
fille  du  M"  de  Bonnecarrère,  B"  de  Montlaur,  et  de 
Herminie  Mange  du  Bois  des  Entes,  de  laquelle  il  a  eu  : 
1°  Marie-Louise,  née  le  5  sept.  1858,  religieuse  domi- 
nicaine ;  2°Louis-Frédéric-Charles,  qui  suit  ;  3'  Anna. 

11.  —  Denys  de  la  Ronde  de  Bonna- 
venture (Louis-Frédéric-Charles),  né  le  13  juin 
1860,  a  épouse  le  16  juin  1892  Marguerite  de  Cau- 
vigny,  fille  de  Roger,  Bon  de  Cauvigny,  et.  de  Marie 
Sanlot-Baguenault,  dont  :  1°  Henri,  né  le  24  mars  1893  ; 
2°  PiEnnE,  né  le  5  janv.  1895. 

DEPARDIEU,    ÉCRIT     AUSSI    DE    Ï»AM- 

l>H':u.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au  xvii"  siècle. 
Ses  membres  étaient  avocats,  procureurs,  etc. 

DEPOI\,  DEPOVg.  —  Il  y  a  eu  des  fa- 
milles de  ce  nom  a  Poitiers,  différentes  de  relies  des 
nu  Poix,  Nous  citons  seulement  ; 


DERCÉ  (de) 


73 


Repoys  (Geoffroy),  euré  de  S^-Radégondo  de 
Poitiers,  qui  fil  faire  une  cloche  en  !6i8.  Il  avait  pour 
frère  René,  qui  était  maître  delà  psallette.  (A.  11.  P. 
15.) 

DEPOTS.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au 
xv0  siècle,  probablement  la  môme  que  celle  des  de 
Pons.  (V.  ce  mot.) 

Répons  (Pierre)  donna  a  S'-Hilairo  de  la  Celle 
une  rente  sur  le  pré  Poyron  (Smarve,  Vien.)lel6  nov. 
1107.  (Arch.  Vien.  H.  65.) 

Depons  (Jean),  bourgeois  et  marchand  h  Poitiers, 
fonda  2  anniversaires  dans  l'église  de  S'-Cyprien  le  28 
nov.   1417.  (Id.  51.) 

DERAY8.  —  Ancienne  famille  de  Thouars,  dont 
le  nom  est  aussi  écrit  de  Ravs,  de  Raves. 

Derayes  (Jacques),  docteur  en  médecine  a 
Thouars,  possédait  en  1587  une  rente  qui  était  due  par 
Pierre  de  Grenouillon,  Ec.,  sgr  de  Lauderio.  (Carrés 
d'Hozier,  334,  150.) 

Derays  (Anne),  veuve  donataire  de  Christophe  de 
la  Coste,  Ec,  capitaine  du  château  de  Clisson,  fit  aveu 
a  Airvau,  le  13  mars  1633,  pour  le  fief  de  la  Roclie- 
Gabard. 

Derays  (Marie)  épousa  vers  1620  Philippe  C.rol- 
Ieau,  Ec.,  sgr  de  S'-Mesmin.  Leur  fille  se  maria  eu 
1646  à  Antoine  de  la  Hâve,  Ec.,  sgr  de  Latiderie.  (Carrés, 
334,  168.) 

DERAZES  (V.   de  Razes.) 


DERCE  (de).  —  Famille  noble  de  l'ancienne 
chevalerie  du  Loudunais,  éteinte  au  xv'i"  siècle. 

Blason  :  d'argent  a  2  fasees  de  gueules,  accompa- 
gnées de  9  merleltes  de  même  posées  en 
orle,  4,  2,  3.  (Arm.  de  Mervache,  sceau 
(14  nov.  141S)et  sculpture  au  donjon  de 
S'-Loup.)  La  généalogie  des Montalembert 
donue  par  erreur  aux  Dercé  :  d'or  au 
chevron  d'azur.  Dans  l'inventaire  des 
sceaux  des  Arch.  Nat.  (n°3529),  on  attri- 
bue à  Jean  de  Dercé  un  seeau  mis  à  uu  acte  du  5  avril 
1383,  portant  uu  éeu  hurelé  avec  3  besants.  La  lé- 
gende du  sceau  est  détruite,  et  ce  doit  être  eelui  de 
l'aven  de  Chausseraye,  sire  d'Airvau,  qui  figure  dans 
le  même  acte?- 

Dercé  (Bouchard  de)  fut  témoin  vers  1140  de  la 
donation  du  fief  de  Gaine  à  Fontevrault  par  Arnaud  de 
Mons  et  ses  frères. 

Dercé  (Alleaume  de\  Cliev.  (Ailelelmus  de  Der- 
Ceio,  miles),  assista  en  1125  à  un  acte  passé  à  Loudun 
entre  Boson  et  Raoul  de  Sonnay  et  l'abbaye  de  Fonte- 
vrault. (Cart.  de  Font.  746.) 

Dercé  (Hugues  de),  Chev.,  gouverneur  de  la  rlià- 
telleuie  de  Moncontour,  vendit,  le  14  fév.  1246,  quel- 
ques domaines  situés  dans  la  terre  de  Moneontour  à 
Jean  Haugis,  chanoine  de  S'-Hilaire-le-Crand  de  Poi- 
tiers. (1).  F.  Il,  265  )  Le  samedi  après  la  Pentecôte 
1257,  Hugues  fut  envoyé  par  Thibault  de  Neuvy,  séné- 
chal de  Poitou,  devant  l'abbé  de  N.-D.  de  Poitiers, 
pour  être  jugé  comme  coupable  d'avoir  frappé,  le  mer- 
credi des  Rogations,  un  sergent  du  châtelain  du  G"  de 
Poitou.  (Arch.  Vieu.  G.  6.) 

Dercé  (Ainiery  de),  Cliev.,  était  décédé  avant  le 
mercredi  qui  précède  la  Nativité  de  N.-D.  1285.  Ce 
jour-là,   Dame  Toutenue,    sa  veuve,   Aimeiw    et  Pm- 


totb'V^ 


n 


DERCE   (de) 


lippe,  valets,  ses  fils,  vendent  a  Aimery  d'Escroal, 
valet,  pour  40  liv.,  des  rentes  levées  sur  des  terres  a 
Brochessae,  la  Riveliére,  p"°  de  Cenon  près  Châtelle- 
rault.  (Arch.  Vien.  Fontaine-Ie-C'",  26.) 

Dercé  (Hugues  de)  était  ehanoine  de  S'-Hilaire-le- 
Grand  de  Poitiers  le  27  juin  1305.  (M.  A.  0.  1852,  5.) 

tierce  (Amaury  de),  valet,  possédait  en  1382  le 
fief  du  Rivau-Bérault,  près  Mirebeau,  et  celui  de  Gres- 
signé.  Il  fit  aveu  de  Vieillevigue  à  Mirebeau  en  1389. 
(Noms  féod.) 

tiercé  (Mathurin  de)  est  mentionné  dans  une 
revue  militaire  du  23  avril  1453.  (Bibl.  Nat.  Montres  et 
revues.) 

Dereé  (François  do),  écuyer  de  l'écurie  du  Roi, 
donne  quittance  de  ses  gages  le  20  fév.  1415  et  le  18 
mars  1481,  au  trésorier  du  Languedoc.  (Pièces  orig. 
993.) 

Seigneurs  de  8'Loup, 

Les  Dercé  ont  dû  avoir  S'-Loup  (D.-S.)  au  xnr  siè- 
cle, sans  doute  par  alliance  avec  l'héritière  des  pre- 
miers sgrs  de  S'-Loup,  mais  nous  n'avons  trouvé  aucun 
renseignement  à  ce  sujet. 

1.  —  Dercé  (Gauvain  de),  sgr  de  Dercé  et  de 
S'-Loup  dès  1278,  possédait  aussi  le  fief  de  la  dîme  de 
Thénezay.  11  fit  aveu  eu  1287  et  1294,  au  sgr  d'Airvau, 
pour  un  fief  de  5  masures  a  Puyderray,  joignant  aux 
terres  de  Guillaume  de  Liniers.  Il  avait  épousé,  avant 
1278,  Jeanno  Frétaiid,  fille  de  Simon,  sgr  de  Turzay 
en  Loudunais,  dont  il  eut  sans  doute  plusieurs  enfants, 
entre  autres  Gauvain,  qui  suit. 

2.  —  Dereé  (Gauvain  de),  sgr  de  S'-Loup,  Dercé, 
fit  aveu  au  château  de  Loudun  en  1319  pour  la  Tour  de 
Dercé  (Maulay,  Vien.).  (Noms  féod.)  D'après  l'ordre 
chronologique,  il  se  maria  vers  1300  et  eut  entre  autres 
enfants:  1°Jean,  qui  suit;  2°  N...,  sgr  de  Dercé  (S1- 
Sauveurdela  Foucaudière,  Vien.),  fit  sans  doute  cons- 
truire ce  château  et  lui  donna  son  nom.  Il  eut  pour  fils 
Jean,  Ec,  sgr  de  Dercé  et  de  la  Groye  (Ingrandes, 
Vien.),  qui  suivit  le  parti  des  Anglais  et  eut  ses  biens 
confisqués  en  1370  avec  ceux  de  son  oncle  Jean  de 
Dercé,  sgr  de  S'-Loup.  par  le  roi  de  France.  (A.  H.  P. 
19.)  Il  épousa  Jeanne  de  Cursay,  dont  il  eut  une  fille, 
Isabeau,  D«  de  Dercé  et  de  la  Groye,  mariée  en  1377 
(ailleurs  on  trouve  le  3  mai  1393)  a  Regnault  de 
Mondion,  Chev.  (Duchesne,  8,  55.) 

3°  Gauvain,  Ec,  sgr  de  Poez  (Poué,  Cubon,  Vien.), 
fit  hommage  au  prince  de  Galles  le  13  sept.  13G3,  à  S'- 
Maixent  (Delpit),  et  eut  ses  biens  confisqués  par  le  roi 
de  France  en  1369.  (P.  Guérin.  A.  IL  1'.  17.)  Il  eut 
pour  fille  Jeanne,  mariée  à  Guillaume  Reslon,  Ec,  qui 
lit  aveu  de  Poez  a  Mirebeau  en  1389  (Noms  féod.)  ; 
4*  sans  doute  Guillaume,  qui  est  rappelé  comme  ayant 
possédé  un  hôtel  dans  le  château  de  S'-Loup,  dans  un 
partage  du  30  avril  1463  (V.  deg.  5),  et  qui  obtint 
des  lettres  de  rémission  le  16  nov.  1363,  pour  avoir  pris 
part  a  l'attaque  de  Beaufort-en-Vallée  en  Anjou.  ;P. 
Guérin.  A.  II.  P.  17.) 

3.  —  Dercé  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  S'-Loup, 
Dercé,  etc.,  eut  procès  en  Parlement  le  5  avril  1351, 
contre  le  commandeur  de  S'-Remy  (D.-S.).  en  cas  de 
nouvelleté.  Il  était  alors  écuyer.  En  1369,  qualifié  Chev., 
il  suivait  le  parti  des  Anglais  et  cul  ses  biens  confis- 
qués par  le  roi  de  France,  qui  les  donna  avec  ceux  de 
Jean  de  Dercé,  son  neveu,  à  Jean  llouyn,  Ec.,  capitaine 
de  Mirebeau.  [A.  IL  I'.  19.)  Dans  un  procès  en  Parle- 
ment, jugé  le  16  juin  1376,  il  soutenait  que  son  fief 
franc  de  S'-Loup   était  du  ressort  de   la  sénéchaussée 


DïîRCK    (de) 


de  Poitou;  mais  il  fut  décidé  qu'il  ressortissait  du  bailli 
des  Exemptions  de  Touraine.  (Notes  P.  Guérin.)  Il 
épousa  (suivant  la  gén.  Goulard),  vers  1340.  Margue- 
rite Roland,  doul  il  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2*  Marguerite,  mariée  à  Constantin  Asse,  Ec,  sgr 
d'Auge;  3"  Béatiux,  qui  épousa  le  2  juin  13S5  Guyon 
Coulard,  Ec,  sgr  de  la  Geffardière.  (Gén.  Goulard.) 

4.  —  Dercé  (Jean  de),  Ec,  sgrde  S'-Loup,  Dercé, 
passa  divers  accords,  le  9  sept.  1383,  avec  Paycn  de 
Chausseraye,  sire  d'Airvau,  au  sujet  de  droits  de  juri- 
diction ;  le  15  mars  1384  (13S5),  avec  Louis  Mnysen, 
et  en  1387,  avec  Thenon  Macé,  pour  les  dîmes  de  Doux, 
(A.  H.  P.  19.  Notes  P.  Guérin.)  II  fit  aussi  un  accord  le 
5  avril  1385,  où  l'inventaire  des  sceaux  des  Archives 
Nat.  a  cru  trouver  son  sceau  (n°  3529),  portant  un  écu 
burelé  chargé  de  3  besants,  dont  la  légende  est  brisée. 
(Ce  sceau  porte  les  armes  des  Chausseraye,  sgrs  d'Air- 
vau.) En  1393,  il  figure  parmi  les  héritiers  de  Jacques 
Chenin.  sgrde  la  Jarrie,  dans  divers  procès  au  sujet  de 
cette  succession.  (A.  H.  P.  19.)  C'est  lui  peut-être 
(ou  son  fils)  qui  reçut,  le  27  sept.  1407,  donation  de 
Guyart  deHougcmont.  sgr  de  Veruay  en  Câline,  à  cause 
de  services  rendus,  de  divers  droits  de  fiefs.  (R.  A.  O. 
1877,  440.  Notes  B.  Ledain.)  Mais  il  était  décédé  en 
1412,  suivant  un  acte  passé  par  sa  veuve  Isabeau  Asse, 
qu'il  avait  épousée  vers  1370.  fille  de  Constantin,  Chev., 
sgr  d'Auge,  et  de  Olive  de  Volvire.  De  ce  mariage  vin- 
rent au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Mathurine,  mariée 

a  Pierre  de   Vers,    Ec.  (ailleurs  de   Bors) .suivant 

un  acte  du  31  janv,  1417.  Il  fut  tuteur  de  son  neveu 
Jacques  de  Dercé  en  1431,  et  passa  un  accord  avec  lui 
le  13  mai  1437  (D.  Housseau);3°  Jeanne,  religieuse  a 
S'°-Croix  de  Poitiers,  prieure  de  S'-Philihert  en  1417,  et 
nommée  de  nouveau  le  23  août  1435.  (Arch.  Vien.  S"- 
Croix.) 

5.  —  Dercé  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  S'-Loup, 
Dercé,  etc.,  eut  uu  procès  à  cause  de  sa  mère,  contre 
Renaud  Chenin,  Chev.,  mari  d'Isaheau  Chabot.  (Arch. 
Nat.  X1"  60,  301.)  Il  servait  dans  les  armées  du  Roi,  et 
donna  quittance  de  ses  gages  militaires  le  12  nov.  1418. 
Son  sceau  porte  un  écu  chargé  de  2  fasces  et  de  9  mer- 
leltes  en  orle.  Le  casque  couronné  est  rimé  d'une 
touffe...  supports  2  lions.  (Sceaux  de  Clairamhault. 
Invent.  Demay.)  Il  fut  au  siège  de  Parlhenay  en  1419 
avec  1S  écuyers  (Morice,  II,  992)  et  périt  au  combat  de 
Rouvray  en  Beauce  (journée  des  Harengs),  le  12  fév. 
1429.  Marié  en  1398  à  Marquise  Goulabd  (qui  est  dite 
fille  de  Jean,  et  petite-fille  de  Guy,  par  Duchesne,  vol.  8, 
f  53,  cah.  tit.),  il  en  eut  au  moins  :  1»  Jacques,  qui 
suit;  2"  Marguerite,  mariée  à  François  des  Francs; 
leurs  enfants  partagèrent  le  30  août  1463,  avec  Jean  de 
Dercé  ,  la  dîme  de  Thénezay  (Ledain,  S'-Loup)  ; 
3"  Louise,  D"  de  Crans  ?  qui  en  1441  possédait  la  Bre- 
tonnière,  p"*  de  Cramart  (Gâtine)  ;  4°  Jeanne,  qui  avec 
Louise   concéda  un   terrain    au  château  de  S'-Loup  en 

1443.  F.llcs  décédèrent  avant  1442,  et  leur  succession 
fut  partagée  par  leurs  neveux  le  30  avril  1463. 

6.  —  Dercé  (Jacques  de),  Ec,  sgrde  S'-Loup, 
Dercé,  Lourdines,  fut  sous  la  tutelle  de  Pierre  de  Vers, 
son  oncle,  en  1431.  Il  transigea  le  15  oct.  1436  avec 
Guillaume  de  Rougemont,  Ec,  sgr  de  Vernay,  qui  vou- 
lait reprendre  divers  fiefs  et  hommages  qu'il  avait 
aliénés.  (II.  A.    0.  1877,  442.)  11   rendit  aveu  en  1442- 

1444,  à  Loudun,  pour  Dercé  et  le  fief  de  Lourdines 
(Noms  féod.),  et  possédait  eu  1449  une  borderic  de 
terre  &  la  Salle-Guibert,  fief  mouvant  de  Vernay  (D.-S.). 
il!.  A.  O.  1877.)  11  assista  le  12  août  1457  au  contrat 
de  mariage  de  Jehan  Reslou,  Ec,  avec  Malliurine  Vige- 
ron,  contrat  passé  à  Poitiers.  Par  suite  d'un  partage  fait 


DERCË  (do) 


avec  Joan  Asse,  Ec,  sgr  du  Plessis,  il  eut  pour  lui  les 
moulins  de  Pallu,  dont  il  rendit  hommage  à  Andrée  <  1  f 
Varéie,  veuve  de  Jean  de  Yivonne,  Chef.,  sgr  d'Aubigné 
et  Faye,  vers  1458.  (P.  F.  70,  139.)  Jacques  avait 
épousé  vers  1430  Catherine  Rouhault  (ailleurs  Isabelle 
Dochault),  fille,  dit-on,  de  Gilles  (plu tel  Jean)  Rou- 
hauli,  Chev.,  sgr  de  Bois-Ménard  (qui  pourrait  être  lille 
de  André,  Chev.,  sgr  de  la  Rousselière,  et  de  Jeanne 
Poussart).  Il  eut  plusieurs  curants,  parmi  lesquels  nous 
(•itérons  :  I*  Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  ëc.,  était 
homme  d'armes  sous  la  charge  de  Joaeliiin  Rouhault, 
Chev.,  son  cousin  ?  Son  frère  Jean  l'ayant  fait  entrer 
dans  la  ligue  contre  le  Roi,  il  fut  condamné,  mais  obtint 
rémission  en  1476  (Arch.  Nat.  J.  Req.  224-5);  3"  Mar- 
guerite, mariée  avant  1470  à  Jean  de  S'-Gelais,  Sgr 
dudit  lieu,  veuf  de  Harguerito  Vernon  (Cén.  S'-Gelais); 
4°  Marie,  qui  épousa  le  21  janv.  1479  (ou  le  1"  fév.) 
Jean  de  S'-Celais,  Ee.,  sgr  de  Seligny  (s'il  n'y  a  pas 
confusion  dans  la  Gén.  S'-Gelais);  5°  Mathurin,  doyen 
du  Chapitre  de  Luçon,  obtint  du  Pape  Sixte  IV  une  bulle 
du  12  mai  1481  lui  permettant  de  posséder  plusieurs 
bénéfices.  (D.  F.  19,  567.)  Après  la  mort  de  Nicolas 
Boutaud  (27  dée.  1490),  le  Chapitre  de  Luçon  le  nomma 
évêque  de  cette  ville.  Mathurinae  rendit  aussitôt  k  Bor- 
deaux pour  faire  confirmer  son  élection  par  le  métropo- 
li'aiu;  mais  le  procureur  du  Boi,  d'une  part,  et  plu- 
sieurs chanoines  formèrent  opposition.  Sur  ces  entre- 
faites, Pierre  de  Sacietge,  maître  des  requêtes,  se 
présenta  au  nom  du  roi  Charles  VIII  pour  contredire 
l'élection  et  déclarer  que  le  Roi  l'avait  pourvu  lui-même 
de  l'évêché  de  Luçon.  L'alTaire  fut  poitèe  devant  le  Par- 
lement de  Paris,  mais  le  siège  apostolique  termina  cette 
affaire  en  donnant  à  Mathurin  de  Percé  une  partie  des 
domaines  de  l'évêché  et  la  nomination  d'un  certain  nom- 
bre de  bénéfices,  tandis  que  son  compétiteur  reçut  seul 
le  titre  d'évèque.  Mathurin  possédait  le  fief  de  la  Roche- 
Micheuu  (psse  de  Noirelerre  ,  D.-S.);  il  donna  sa 
procuration  pour  en  rendre  hommage  au  duché  de 
Thouars  le  8  juil.  1505,  et  lui-même  eu  rendit  aveu  le 
4  avril  1506  (Fiefs  de  Thouars,  1 99 j  ;  6°  Jeanne,  femme 
de  N...  Féaux  î  D'après  Duchesne,  elle  était  en  1487 
épouse  de  Louis  du  Bois,  Ec,  sgr  de  Meauflet  ?  et  de 
la  Vergnaye  (Duch.  S,  53);  7°  Pernelle,  était  dès 
1475  veuve  de  Christophe  de  Montalenibert,  Chev.,  sgr 
de  Nuehèze.  Elle  fit  son  testament  en  1499.  fixant  sa 
sépulture  dans  l'église  de  S'-Deuis,  près  Nuehèze.  (Gén. 
Montalenibert.) 

7.  —  Dercé  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  S'-Loup,  la 
Chapelle-Bellouin,  Dercé,  etc.,  chambellan  du  Roi,  lit 
construire  le  donjon  de  S'-Loup.  (B.  Ledain.)  Il  rendit 
deux  hommages  en  1459  et  1467,  pour  les  moulins  de 
Pallu,  k  Germain  de  Vivonne,  sgr  de  Faye  et  de  la 
Châteigueraye,  son  cousin,  k  cause  de  sa  chàtcllcnie  de 
Faye.  (D.  F.  70,  43S.)  Il  possédait  par  indivis  avec 
François  et  Aubert  des  Francs,  en  1163,  la  grande 
dime  de  Thénezay,  et  rendit  hommage  au  V"  de 
Thouars,  le  13  juil.  1470,  pour  son  hôtel  de  Boussay. 
(M.  Stat.  1870,  476.)  La  même  année,  il  échangea  avec 
René  et  Louis  Marteau,  Ec.,  frères,  la  terre  et  sgrie  de 
Lourdines,  contre  doux  parts  de  cello  do  la  Tour  de 
Dercé  (Maulay,  Vien.l.  Jean  obtint  création  de  foires  à 
S'-Loup  en  1480,  et  devait  des  rentes  en  147,1  sur  la 
sgrie  de  la  Boucherie,  qui  relevait  de  la  Sauvagère.  11 
possédait  en  1490  une  borderie  de  terre  sise  a  la  Sallc- 
Guibert,  fief  mouvant  de  Vcrnay.  (B.  A.  0.  1877,  455.) 
D'après  l'inventaire  des  archives  de  Bouillé-S'-Paul 
(Bévue  historique  de  l'Ouest,  IX,  276),  le  10  déc.  1179, 
Jean  do  Dercé  vendit  au  Roi,  avec  Catherine  Bouaude, 
sa  femme,  au  profit  de  l'église  du  Puy-Nolre-Dame,  la 
sgrie   du  Vivier,  sise   i  Bouillé-S'-Paul  (D.-S.).  (Cetto 


DESAIVRE 


75 


note  doit  être  inexacte  pour  la  dato  ou  bien  pour  la 
rédaction;  l'acte  de  1179  fut  passé  sans  doute  par  Jean 
de  Dercé, et  Catherine  Rouhault,  sa  mère.)  Jean  de  Dercé, 
ayant  déplu  à  Louis  XI,  lut  impliqué  dans  une  conspi- 
ration, et  Jacques  de  Rçaumont,  sgr  rie  lircssuire,  reçut 
l'ordro  de  l'arrêter,  ce  qui  n'eut  pas  lieu,  et  il  rentra 
en  grâce  près  du  Roi.  Il  épousa  vers  1460  Catherine 
DB  Vélort  (écrit  parfois  à  tort  Velours'),  qui  devait  être 
lille  de  Joaehim,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle-Bellouin,  et  de 
Catherine  de  Léon.  (Procès  13  déc.  1477.  Pièces  orig., 
vol.  993.  Cab.  titres.')  Elle  était  sa  veuve  dès  1499,  et 
fit  aveu  a  Loudun  en  4505  pour  Dercé.  (Noms  Féod.) 
De  co  mariage  viarent  :  1°  Amaury,  Ec,  sgr  de  S'- 
Loup,  Dercé,  Boussay,  Veluchr,  qui  eut  procès  en  1498- 
1501  avec  le  tuteur  de  ses  neveux,  de  Crany.  Il  vivait 
en  I  102,  mais  décéda  avant  1505  ;  2°  Françoise,  De  de 
S'-Loup,  mariée  d'abord  k  Pierre  deFontenay,  Ec,  sgr 
de  S'-Cassie.n,  dont  elle  était  veuve  en  1505,  puis  avant 
1507  ii  Pierre  Flory,  Ec,  sgr  de  Cossaye  (ils  vendirent 
S'-Loup  en  1517);  3»  Charlotte,  mariée  le  16  janv. 
1487  k  Briand  de  Grany,  Chev.,  sgr  d'Allery;  4°  Louise, 
religieuse  à  Mirebeau  ou  il  Fontevrault;  5°  Guvonne, 
ailleurs  Anne,  D*  du  Coudray-Moneouart,  Nouzillé, 
mariée  k  Briant  de  Bidoux,  F.c,  capitaine  de  Blaye, 

DERCÉ  (de)  on  DEOERCÉ.  —  Famille 
bourgeoise  du  Louduuais,  différente  de  celle  des  sei- 
gneura  de  Dercé. 

Dercé  (Etienne  de),  bourgeois  de  Loudun,  porta 
plainte  en  1245,  pour  extorsion  d'une  somme  d'argent, 
contre  Guillaume  Odoier,  sergent  royal  à  Loudun.  (Arch. 
Nat.  J.  971,  138.) 

DERIGMY    on    DERIGNÉ.  -    Famille 
du  Châtelleraudais,  différente  de  celle  des  de  Rigné. 
Dereigny  (René),   procureur  à   Châtellerault, 

agissait  dans  un  procès  le  14  mars  1562,  pour  Anne  de 
Sauzay,  veuve  de  Aimé  Brochard.  (Arch.  Vien.  Es  741.) 
Dereïgny  (Vincent),  qui  était  fils  de  René,  et 
de  Renée  Biron?  (de  Thurageau),  épousa  à  Doussay, 
le  21  oct.  1694,  Vincente  Bastaru.  (Reg.) 

DERIKGÈRIC.  —  Famille  do  Poitiers,  qui 
paraît  être  originaire  de  Châlellerault,  dont  plusieurs 
membres  firent  partie  du  barreau  ou  des  administrations 
publiques  au  xvtn*  siècle.  On  trouve  ce  nom  écrit  par- 
fois de  Ringères.  (V.  ce  mot.) 

Deringère  (Jacques-Laurent) ,  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de 
1700  :  «  d'argent  au  bœuf  passant  de  sable,  chef  d'azur 
chargé  d'un  raisin  d'or  ». 

Deringère  (N...),  sgr  de  Laudoire  ?  procureur 
a  Poitiers,  inscrit  d'office  en  1700  :  «  d'argent  a  une 
aiguière  de  gueules  ». 

Deringère  (Charles),  procureur  k  Poitiers  en 
1700,  inscrit  d'office  :  «  de  sable  à  2  rivières  d'argent 
mises  en  bande  t. 

Deringère  (Marie)  épousa,  vers  1710,  Claude- 
César  Luthier,  Chev.,  sgr  d'Armausay  et  d'Ahain.  Elle 
décéda  k  Thurageau  le  26  avril  1772,  âgée  de  94  ans. 
(Reg.) 

DESALWI8    ou    DKHAIXTVIH.  — 

V.  Sainvis  (de). 

DESAIVRE,  DE8.VY  VUE,  ÉCRIT  par- 
fois I>K  BAYVltE.  —  Nom  commun  k  plusieurs 
famdles  du  Poitou.  Nous  nous   sommes  servis  pour   la 


76 


DE8A1VRE 


*. 


DE8AIVRE 


rédaction  de  celte  généalogie  des  documents  publiés 
par  M.  Léo  Desaivre  dans  le  XXV»  volume  des  Archi- 
ves historiques  du  Poitou,  et  des  communications  qu'il 
a  bien  Toula  nous  faire. 

Blason.  —  Le  véritable  est  inconnu.  Dans  l'Armoriai 
du  Poitou  de  1700,  Jean-Louis  de  Seivro,  sénéchal  de 
Courlay,  reçut  d'office  :  d'argent  à  3  bandes  d'azur, 
celle  du  milieu  chargée  d'une  tour  d'argent. 

Desaivre  (Elie),  maître  d'école  à  la  Chàlaigne- 
raye,  natif  du  Rreuil-Rarret,  fut  chassé  comme  fauteur 
d'hérésie  en  1559  protestant).  Il  avait  épousé  Catherine 
Ballon.  (Nous  ignorons  sa  postérité.)  (Lièvre,  H.  des 
Protest.  du  Poit.,  III,  15.) 

Desaivre  (Jacques),  sr  de  la  Fenêtre,  marié  à 
Esther  Coyault,  eut  :  1"  Madeleine,  née  à  Niort  le  12 
janv.  1604  ;  2°  Françoise,  née  au  même  lieu  le  21  déc. 
1605.  (Note  Laurence.) 

Desaivre  (Susanne)  vivait  à  Niort  en  1610  et 
1636.  (Id.) 

Desaivre  (Philippe),  protestant,  épousa  'a  Niort, 
le  15  ort.  1634,  Jeanne  Defraische.  (Id.) 

Desaivre  (Jeanne),  née  vers  1643,  abjura  le 
protestantisme  à  Niort  en  16S3,  étant  âgée  de  40  ans  et 
épouse  de  Jacques  Thibault,  sr  de  Champoiré.  (Id.) 

Desaivre  (Jean-Louis),  sr  de  laMorinière  et  de 
l'Ile  de  Courlay,  avocat  en  Parlement,  juge  sénéchal  de 
la  chàtellenie  de  Pont-Courlay,  né  vers  1650,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  Thouarsen  1100.  Marié:  1°  vers 
1680,  à  Marie  de  BnËMONn,  puis  2°  vers  1700,  à  Margue- 
rite, aUàs  Susanne  de  Cailhault,  veuve  de  Gabriel  des 
Nouhes,  Ec,  sgrde  laNormandelière,  et  fille  de  Gabriel, 
Ec,  sgr  de  la  Grocsardière,  et  de  Susanne  Loyse.iu, 
qui  était  sa  veuve  le  14  août  1731,  il  avait  eu  du 
1"  lit  :  1"  Guy,  né  vers  1681,  ancien  lieutenant-colonel 
au  régiment  d'infanterie  de  Touraine,  Chev.  de  Sl- 
Louis,  décédé  le  29  sept.  1769,  à  SS  ans  ;  2"  plusieurs 
sœurs  dont  le  nom  est  ignoré  ;  du  second  lit  :  3°  Louis, 
qui  suit. 

Desaivre  (Louis),  Chcv.,  sgr  de  laGrossardière, 
ou  Grocsardière,  né  vers  1702,  Chev.  de  S'-Louis,  fit  son 
testament  le  4  mai  1749  devant  Grtiget  et  Sabourin, 
not.  a  Niort.  Il  décéda  dans  cette  ville  le  12  sept.  1756 
et  fut  inhumé  dans  l'église  S'-André  le  lendemain.  Son 
frère  et  ses  sœurs  consanguins  renoncèrent  à  sa  suc- 
cession qui,  paraît-il,  se  soldait  par  un  déficit.  (Notes 
Cuvillier  et  Laurence.) 

Desay  vre  (Isaac),  notaire  royal,  eut  de  Françoise 
Chantread,  uu  fils,  Charles-Paul,  qui  épousa  a  Xanton 
(Vendée),  le  27  nov.  1720,  Anne  Jamin,  fille  de  Louis,  et 
de  Marie-Aune  Loilre.  (Reg.) 

Desaivre  (Philippe),  sgr  des  Guierches  ou  Guer- 
ches,  était  en  1723  fermier  général  de  la  sgiie  de 
Sl-Hilaire-sur-l'Autise  ;  il  eut  plusieurs  enfants,  entre 
autres  :  1*  Jacques,  docteur  en  médecine,  assiste  le  30 
août  1762  au  mariage  de  Jacques  de  Linicrs  et  de 
Marie-Françuise-Renée  Arnault,  et  vivait  encore  en 
1777  ;  2»  Louis-JIarie,  conseiller  du  Roi,  lieutenant 
particulier  au  siège  royal  de  Fonlenay-Ie-Comte,  asses- 
seur civil,  vivant  à  Fonteuay  en  1777  ;  3°  Françoise, 
veuve  eu  1777  de  N...  Scimars  ;  4"  Susanne,  D-  de 
Bauliéan  ;  5°  Louise,  D"  de  la  Guimhertière  ;  6°  Ma- 
rie-Anne, veuve  en  1777  de  Charles  Arnault  de  la  Fou- 
rberie. iA  H.  P.  25,  352.) 

Desaivre  (Marie-Marguerite),  épouse  de  N... 
Godefroy,  notaire  et  procureur  fiscal  de  la  B°'°  des 
Aubiers,  était  en  17S9  héritière  de  feu  Thérèse,  sa 
sœur,  veuve  de  Pierre  Legrand,  chirurgien  juré.  (Notes 
Puichaud.) 


De.aayvre  (Jacques),  docteur  en  médecine  a 
Fontenay,  eut  de  Madeleine-Rose  Simard,  sa  femme  : 
Marc-Antoine-Marie,  qui  suit. 

Desayvre  (Marc-Antoine-Marie),  licencié  es 
lois,  épousa  à  Xautou  (Vend.),  Susanne-Marguerite- 
Françoise-Rosalie  Morillion,  fille  de  Joseph-Jacques, 
architecte,  et  de  Susanne-Rose  Bessonnat,  et  en  eut 
Louise-Léonide-Françoise. 

§  Ie'. 

1.  —  Desayvre  (N...),  vivant  au  commence- 
ment du  xvi°  siècle,  eut  au  moins  3  enfants:  1°  Phi- 
lippe, qui  suit;  2"  Guillaume,  prêtre  ;  3°  N...,  mariée 
a  N...  Ogis. 

2.  —  Desayvre  (Philippe),  qui  paraît  avoir 
été  l'aîné,  épousa  Michelle  Alléaiime.  Il  mourut  en 
1549,  ayant  eu  :  1°  Louis,  marié  a  Louise  Micheau, 
dont  on  ignore  la  postérité  ;  2*  Pierre,  qui  suit  ; 
3"  Isaac,  marié  a  Mathurine  Voultegon  et  décédé  le 
28  oct.  1579  (On  ignore  s'il  eut  postérité;  mais  un 
Isaac  Desayvre,  sr  de  la  Chaboissièrc,  des  environs  de 
la  Châtaignerave,  émigré  en  Essex  et  mort  en  1685  à 
Thorp,  qui  possédait  en  1680  des  biens  au  Breuil- 
Barret,  pourrait  bien  être  son  petit-fils.) 4°  Philippe, 
époux  de  Jeanne  Binet;5°  Mathieu,  marchand  au 
Breuil-Barrct,  épousa  Claude  de  Sallenove,  D°  île  la 
Touche  du  Breuil-Barret.  Le  15  août  1556,  il  fit  un  re- 
trait lignager,  a  cause  de  sa  femme,  pour  des  biens 
acquis  par  Jacques  Moreati.  Ec,  sgr  du  Puy  (ps"  des 
Moutiers-sous-Chantemerle),  rie  François  Brisson,  as- 
sesseur à  Fontenay-le-Comle,  le  30  avril  de  la  même 
année.  (Pièe.  orig.  Cab.  Bonsergcnt,  Poitiers.)  11  eut  de 
son  mariage:  a.  Jacqdette,  mariée  en  1599  à  Julien 
Collardeau,  maître  des  requêtes  de  l'hôtel  de  la  Reine  ; 
et  peut-être,  b.  Claude,  qui  était  eu  1634  épouse  de 
François  Dcsmé,  s' de  la  Boucherie  et  de  la  Jordonnière. 

6"  Christophe  et  7°  Jean,  dont  le  sort  est  inconnu. 
Mais  l'un  ou  l'autre  eut  des  enfants  et  fut  l'auteur  de 
la  seconde  branche  ;  8°  N.,  auteur  de  la  quatrième 
branche. 

3.  —  Desayvre  (Pierre).  sr  de  la  Berjardière, 
né  au  Breuil-Barret  le  5  juin  1523,  eut  pour  parrain 
Louis  de  la  Coussaye,  sgr  de  la  Jarrie.  11  fut  reçu  li- 
cencié endroit  a  Poitiers  le  26  mars  1543.  et  devint  juge 
au  bailliage  de  la  Châtaignerave.  Il  écrivit  sous  le  nom  de 
Brief  R  eull  diverses  notes  sur  les  événements  re- 
marquables du  temps,  commençant  en  1539  et  finissant 
en  1585.  (Publié  dans  le  25' volume  des  Archives  histo- 
riques du  Poitou,  par  M.  Léo  Desaivre.)  Il  avait  épousé  : 
1°  le  6  janv.  1550,  Françoise  Caillonneau,  fille  de 
Guillaume,  et  de  Caiherine  Guérineau,  décédée  le  20 
déc.  1563  ;  2°  en  mars  1567,  Françoise  Boynard  ou 
Bavnard,  fille  de  Nicolas,  et  de  Françoise  Bouchereau, 
qui  décéda  au  Breuil-Barret  le  26  avril  1601.  Du 
Ie'  lit  il  eut  :  1°  Léonore,  née  le  21  nov.  1551, 
décédée  jeune;  2°  Hélie,  né  le  15  fév.  1553,  décédé 
le  27  sept.  1569,  d'une  caquexangue  gagnée  au  camp 
île  Coligny  devant  Poitiers  ;  3°  François,  né  le  26  juin 
1555,  décédé  jeune  ;  4°  Jacquette,  née  le  17  juin  1558, 
mariée  à  Jean  Morisset,  s'  de  la  Maisonneuve  ;  5°  Elisée, 
né  le  3  fév.  1559,  fut  conduit  avec  d'autres  prisonniers 
de  guerre  au  château  d'Ardelay,  au  commencement  de  la 
Ligue  ;  il  fut  tué  dans  une  tentative  malheureuse  desdits 
prisonniers  pour  surprendre  ce  château;  6°  Esther, 
née  le  2i  avril  1562,  mariée  en  1576  à  Pierre  Proust, 
s'  de  la  Bourdiiiière  ;  du  2°  lit  :  7ù  Pierre,  né  eu  oct. 
1568,  sgr  de  la  Berjardière  (Puy-de-Cère,  Vend.)  et  li- 
cen-'ié  en  droit,  ajouta  quelques  notes  au  Journal  de 
son  père  et  mourut  vers  1636.  Il  eut  une  fille,  Louise, 
mariée  à  P.   C.  qui  annota,   lui  aussi,  le  Journal  de  son 


i>iw%mti; 

beau  pèro,  et  qui  D'est  connu  que  par  ces  initiales; 
8°  lli  in,  qui  suit  ;  9°  Anne,  née  en  jn il .  1388,  se 
maria  avec  Y..  Cornuau,  s' de  la Tcrinièie. 

4.  —  Iti'Hiiyvre  (llt'Tio),  sgr  de  la  Vergue,  né  lo 
3  mars  1512,  mort  avant  1635,  épousa  le  25  avril  1594 
Jeanne  Viete,  Bile  de  Jacques,  sgr  île  la  Molta-d'Ardin, 
et  de  Marie  Reneillon,  dont  il  eut!  I"  Pierre,  qui 
guil  ;  2"  lli  LIE,  sgr  de  la  Molle,  épousa  en  1634  Marie 
Fortin,  Cl  mourut  en  avril  1645,  laissant  ses  enfants 
mineurs  sons  la  tutelle  de  leur  mère  :  fl.  JACQUES,  dé- 
cédé  avant  le  l"r  juin  lCiiS,  probablement  sans  avoir  été 
marié  ;  b.  Sosanne,  qui  fut  émancipée  le  7  avril  1659  ; 
0,  Jeanne,  épouse  de  Louis  Draud,  s»  do  la  Croisinière 
(S'-llilairc-de-YuusV,  vivante  eu  1668  ;  d.  Marie, 
épouse  de  Charles  Savonnet,  sr  de  Villeneuve,  vivant  a 
Mouillerai  eu  1658  ;  e.  Bélie,  sgr  de  la  Motte. 

a.  —  Deaayvre  (Pierre),  s'  de  la  Grestinière, 
procureur  fiscal  à  la  Châtaigneraie,  était  décédé  avanl 
1668.  Il  avait  épousé  Marie  Malbore,  dont  il  eut  très 
probablement  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Marie,  ma- 
riée le  23  fév.  170!  à  Pierre  Ray. 

6.  —  Deaayvre  (Antoine),  s'  de  la  Grestinière, 
épousa  le  22  mai  1690  Marie  Dubois,  fille  de  Jean,  Ec., 
et  de  feu  Jeanne  lilouiu,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  aé  le 
15  mars  1G93  ;  2°  Jean,  né  le  23  avril  1694  ;  3*  Julien, 
né  le  23  août  1G96. 


i  H- 


Branche  cadette. 


3.  —  Deaaivre  (N...),  l'un  des  fils  putnés  de 
Philippe  (2°  deg.,  §  I),  eut  entre  autres  enfants: 

4.  —  Desaivre  (Hené),  sr  de  la  Coussay,  neveu, 
de  Pierre  (auteur  du  Brief  Ftmiil),  avec  lequel  il  fil 
un  accord  le  10  déc.  luSO,  était  marchand  et  natif  du 
Breuil-Barret.  Il  épousa  le  2  nov.  1560  Marie  Goguet, 
veuve  de  Jean  Clababt,  dont  il  eut:  1' Philippe,  qui 
suit;  2°  Isaac,  était  eu  1630  veuf  de  Susanne  Jaui.mier, 
et  demeurait  à  la  Mothe,  p""  de  S'-Sulpiee  ;  3°  Judith. 
veuve  de  Jacques  Jaulmier  en  1631,  et  demeurant  i 
Vouvcnt  ;  4°  Jeanne,  mariée  a  Pierre  Perreau.  Ils 
étaient  décédés  l'un  et  l'autre  en  1636. 

5.  —  Desaivre  (Philippe),  sr  de  la  Coussay, 
marié  à  Marie  Jaulmier,  en  eut  6  eafants,  parmi  lesquels 
nous  citerons:  1°  Hélie,  sr  de  Grand'Maison  ;  2°  Guy, 
qui  suit. 

6.  —  Desaivre  (Guy),  s'  de  la  Desmardière, 
notaire  de  la  B"'0  du  Breuil-Barret  et  Loge-Fouge- 
reuse,  mourut  avant  1680,  laissant  pour  veuve  Made- 
leine Pelisson,  fille  de  Josias,  sr  de  Taresse,  avec  trois 
enfants,  dont  Guy,  qui  suit. 

7. —  Desaivre  (Guy),  s' delà  Marjonnière,  épousa 
en  16S6  Marie  Bbuchaire,  fille  de  Antoine,  s'  de  Ho- 
chebrune,  et  de  feu  Marie  Dclafontaiue,  et  mourut  avant 
1692,  laissaal  deux  enfants  mineurs  :  1"  Jean-Bap- 
tiste, décédé  jeune  ;  2°  Isaac,  qui  suit. 

8.  —  Desaivre  (Isaac),  fermier  de  la  sgrie  de  la 
Roussière,  élail  encore  mineur  eB  1701 .  11  épousa  Fran- 
çoise Chauvin,  fille  de  François,  receveur  de  la  cbâ- 
tellcnie  de  S'-Pompain,  et  de  Claude  Masson,  et  mou- 
rut ainsi  que  sa  femme  en  1747,  ayant  eu  :  1"  Fbançois, 
qui  suit  ;  2°  Marc-Antoine,  curé  d'Ardin,  mort  en  1174  ; 
3°  Marie-Frakcoise,  épouse  de  Jean  Gratrean,  et  dé- 
cédée a  Ardin  le  21  oct.  1780;  4"  Charles-Antoine, 
curé  de  Moulins,  près  Ghàtillon-snr-Scvre,  et  titulaire  de 
la  chapelle  des  Pauleaux,  dans  l'église  de  Brigné,  dé- 
céda le  26  mai  17S0;  5"  autre  François,  rapporté  §  III. 

9.  —  Desaivre  (François)  l'aîné  épousa  Jac- 
quette  Delafontaine,  dont  il  a  eu  :  1*  Fbançois,  s'  do 


di:haivrk 


77 


Maisonneuvc,  demeurant  au  lîourget,  p""  du  Pairé-sur- 
Velluire,  en  L784  ;  2°  François-Charles,  qui  suit; 
3°  Gl  ILLAUME  dit  Pubien,  parait  avoir  eu  des  entants 
dont  la  trace  esl  perdue  ;  4»  Jean-Marie,  s'  de  la 
Barre,  se  maria  avec  Jacquette  Arnault,  dont  il  eut 
cinq  tilles,  entre  autre  Françoise  dite  SlLLETTE,  mariée 
ii  François  Richard,  maire  de  Xainlray  ;  l>°  Marie-Fran- 
çoise, était  eu  1"ÎS4  épouse  de  Pierre  Urossard  ;  0"  Ga- 
îiiiiEi.i.ic,    religieuse  ursuliac  à  Niort  à    la    Révolution. 

10.  —Desaivre  (François-Charles),  sgr  de  Gâte- 
bourse,  était  en  17S4  époux  de  N...  Bknoist,  dont  3  en- 
fants :  !•  Guillaume,  qui  suit  ;  2°  Henriette,  mariée  à 
Hippolyte  Vauguion,  agent  de  change  à  Niort  ;  3"  Chéri, 
mort  en  Algérie. 

11.  —  Desaivre  (Guillaume),  percepteur  à  Ar- 
din, épousa  N...  Gauthier,  dont  il  n'eut  qu'une  fille, 
El  génie,  décédée  sans  alliance  à  Niort  vers  1893. 

§  III.  —  Branche  actuelle. 

9.  —  Desaivre  (François),  dernier  fils  de  Isaac, 
et  de  Françoise  Chauvin  (S*  deg.,  §  II),  baptisé  le  22 
dée.  1721,  eut  son  frère  aîné  François  comme  parrain. 
Il  fui  sgr  des  Fosses  d'Epannos,  du  Fief-Boisi'OUX  et  de 
Chantegroux,  et  garde  du  corps  de  Louis  XV.  En  1777, 
il  quittait  le  château  de  Culdebray,  ps'°  de  Mervent, 
appartenant  à  Renaud-César-Louis,  V"  de  Choiseul, 
dont  il  était  le  fermier,  pour  aller  habiter  sa  maison  de 
S'-Maivent  de  Beugné,  paroisse  dont  il  devint  le  syndic. 
11  avait  épousé  en  1747  Marie-Charlotte  DnvuD,  Bile  de 
Louis,  sr  de  la  Croisinière,  et  de  Marie  Geay,  et  mourut 
vers  1787  à  S'-Maixent  de  Beugné,  ayant  eu:  1°  Jean- 
François,  qui  suit  ;  2»  Susanne-Chablotte,  épouse  de 
Etienne-Venant  Martineau;  3"  Marie-Charlotte,  mariée 
à  François  Pineau  ;  4"  Fbançoise-Thkbèse,  femme  de 
N...  Brossard,  chirurgien  à  Damvix  ;  5°  Thomas,  doc- 
teur en  médecine,  négociant  à  Nantes  en  1785,  prési- 
dent du  district  de  la  Châtaigneraye  en  l'an  III,  avait 
épousé  en  1186  Marie-Pélagie  Pineau,  fille  de  Pierre- 
lsaac,  licencié  es  lois,  et  de  Françoise  Thérèse  Follet. 
Ilest  décédé  à  Fontenaysans  postérité  ;  6°  Jeanne-Mabie, 
mariée  le  19  fév.  1752  à  Jean-Elie- Vincent-Aimé  Gantier, 
morte  peu  après. 

10.  —  Desaivre  (Jean-François),  né  le  27  déc. 
1747,  avocat  en  Parlement,  fut  à  plusieurs  reprises 
nommé  membre  de  l'administration  des  Deux-Sèvres, 
conseiller  général  sous  l'Empire  et  la  Restauration.  Il 
est  décédé  au  château  de  Sl-Bemi  le  26  avril  1821, 
après  avoir  été  président  de  la  Société  d'agriculture  des 
Deux-Sèvres.  11  avait  épousé  vers  1773  Aimée  Béga, 
fille  de  Michel,  et  de  Aimée  Berthelot,  dont  il  eut: 
1°  Léon,  percepteur,  conseiller  d'arrondissement  de 
Lezay,  décédé  à  8le-Soline  en  1842,  laissant  de  Cathe- 
rine Dupont  :  a.  Zoé,  morte  à  Lussac-les-Châteaux  on 
1893,  veuve  de  Hippolyte  Argenlon  ;  6.  Adélaïde,  dé- 
cédée célibataire  à  S«'-Soline  le  12  mars  1S43; 

2°  MAniE-SoPHiE,  mariée  en  1X04  il  Bené-Célestin 
Sauzeau  ;  3°  René,  qui  suit;  4°  Adélaïde,  décodée  cé- 
libataire le  21  août  1S60  ;  b°  Virginie,  épouse  de  Jean- 
Bapliste-Philippe  Iilactot. 

H  .  —  Desaivre  (René)  fut  employé  dans  l'ad- 
ministration du  cadastre  et  devint  ensuite  percepteur.  H 
mourut  à  la  Bobinière  de  S'-Maxire,  le  16  août  1859. 
Marié  a  Esther-Félicité  Richard,  fille  de  Philippe- 
Etienne  niemnrcde  l'administration  départementale  des 
Deux-Sèvres,  et  de  Rose-Elisabeth  Vauguion,  il  en  eut: 
1°  Evariste,  qui  suit  ;  2°  Hippolyte-Elisabeth,  mariée 
a  Guy-Auguste  Pineau. 

12,—  Desatvre  (Evariste),  né  a  Sciccq  en  juin 


78 


DES  \v«;i:«* 


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1803,  est  décédé  a  la  Bohinière  de  S<-Maxire  eu  1869, 
notaire  honoraire.  Il  avait  été  conseiller  d'arrondisse- 
ment du  canton  de  Cliampdeniers  de  1842  à  1852.  De 
Marie- Louise  Albert,  fille  de  Jean-Albert,  et  de  Marie- 
Anne  Goiclion,  il  a  eu  :  1°  Lko-Antonin-Evabiste, 
qui  suit  ;  2*  Fuscien,  né  en  1840,  décédé  en  1841. 

13.  —  Desaivre  (Léo-Antonin-Evariste),  né  le 
8  janv.  1837,  reçu  docteur  en  médecine  à  Paris  en 
1865,  partit  comme  capitaine  de  mobilisés  en  1870  et 
remplit  bénévolement  a  la  fin  de  la  campagne  les  fonc- 
tions de  major.  M.  Desaivre  a  été  maire  de  Chain pdeniers 
de  1871  à  1876,  conseiller  d'arrondissement  de  ce  canton 
de  1871  à  1S81,  et  il  a  représenté  ce  même  canton  au 
conseil  général,  de  18SI  à  1S95,  époque  où  il  a  renoncé 
ala  vie  politique.  Membre  de  la  Société  des  Antiquaires 
de  l'Ouest,  de  celle  de  statistique  des  Deux-Sèvres  qu'il 
a  présidée  pendant  plusieurs  années,  et  membre  fon- 
dateur de  la  Société  des  Archives  historiques  du  Poitou, 
M.  Léo  Desaivre  a  donné  un  nombre  considérable  d'ar- 
ticles parus  dans  les  divers  volumes  publiés  par  ces  so- 
ciétés, qu'il  serait  trop  long  d'énumérer. 

Il  a  également  adressé  diverses  communications  a  la 
Revue  de  l'Aunis,  de  la  Saintonge  et  du  Poitou,  à  la 
Revue  Poitevine  et  Saintongeaise,  à  la  Revue  des  tradi- 
tions populaires,  au  Blason  populaire,  à  la  Mélusiue,  a 
l'Intermédiaire  de  Niort,  etc.,  et  il  a  donné  l'histoire  île 
Champdeniers  dans  les  Paysages  et  Monuments  du  Poi- 
tou de  Jules  Robuchon;  il  a  aussi  publié  à  part  divers 
ouvrages,  parmi  lesquels  nous  citerons  :  Les  Finesses 
de  Croutelle  (Lemercier  et  Alliot,  Niort,  1S9I),  His- 
toire de  Champdeniers  (id.  1893),  S'-Maxire  (id.  1894), 
Les  marbres  d'Ardin  (id.  1894),  Les  livres  des  Châ- 
teauliers  à  la  bibliothèque  de  Xtort  (id.  1S95),  La 
Fontenelle  à  Niort  (id.  1895),  Germain  Ptchault  de 
la  Marliniere  (Paul  Girardot,  Blois,  1S95),  etc.  Il  a 
épousé  en  1876,  à  Fontenay-le-Comte,  Aline-Adèle 
Savin-Larclausg,  fille  de  feu  Isidore,  notaire  hono- 
raire, et  de  Adèle  Ety,  dont  il  a  :  1»  Jeanne,  née  à 
Niort  en  1879  ;  2°  Paul,  né  au  même  lieu  en  1881. 

§  iv. 

3.  —  Desajrvre  (?*)••),  l'un  des  fils  de  Philippe 
(2'deg.,  §  1),  eut  au  moins  : 

4.  —  Desajivre  (Hilaire),  neveu  de  Pierre  (au- 
teur du  Journal),  épousa  Christine  Boynabu,  soeur  delà 
femme  de  son  oncle.  Il  en  eut  une  fille  décédée  jeune 
avant  1571,  dont  la  succession  revint  en  partie  à  Pierre 
Desayvre. 

DESAIX'GE».  —  Famille  qui  a  habité  Poitiers 
et  S'-Maixent  aux  vit"  siècle,  sur  laquelle  on  trouve  des 
renseignements  à  Poitiers. 

Blason  :  d'azur  à  3  chérubins  de  carnation  ailés  d'or, 
2  et  1,  et  une  étoile  de  même  posée  en 
chef.  (Arm.  du  Poitou.) 

Desanges  (Jacques),  receveur  des 
deniers  communs  de  Poitiers,  rendit  compte 
en  1659  pour  3  années.  Ce  fut  le  même  qui, 
comme  bourgeois  de  la  commune  de  Poi- 
tiers, fut  un  des  députés  chargés  d'aller  jusqu'à  Saintes, 
complimenter  le  roi  Louis  XIV  et  la  Reine  à  l'occasion 
de  leur  mariage,  1660.  (A.  H.  P.  15.) 

Desanges  (Jacques),  sgr  prieur  do  S'-Sauvcur 
de  Nouaillé  et  de  S'-Séverin  de  Milly,  fut  parrain  à 
Charrais  (Vien.)  lo  12  oct.  166t.  (Reg.) 

Desanges  (Jeanne)  épousa  dans  l'église  S1- Paul 
de  Poitiers,  le  1«'  fév.  1663,  Jean  Chauvet,  not.  royal 
en  cette  ville.  Elle  était  d-éeédée  en  1676.  (Id.) 


Desanges  (Jacques),  s'  de  la  Réauté,  épousa 
Jeanne  Simon,  qui  était  décédée  en  1678  et  dont  il  eut  : 
1"  Pieriie,  qui  suit;  2*  Angélique,  3*  Elisabeth.  Le  3 
août  1678,  Jacques  avec  ses  enfants,  héritiers  de  Cathe- 
rine Goyard,  veuve  de  Pierre  Rousseau,  Ec.,  sgr  de  la  Place, 
tirent  cession  de  divers  domaines  à  Philippe  Gaugain,  Ec, 
sgr  des  Saules,  échevin  de  Niort.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Desanges  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Dienné  ou  la 
Guyonne  ?  lit  de  concert  avec  ses  soeurs  une  donation  à 
Philippe  Gaugain,  Ec,  sgr  des  Saules,  le  3  août  1678. 
Le  16  fév.  1690,  il  assista  au  mariage  de  Guillaume 
Simon.  Ec,  sgr  de  la  Maillanière,  et  fit  inscrire  en  1700 
son  blason  à  l'Armoriai  de  S'-Maixent. 

Desanges  (Marie')  épousa  vers  1680  Pierre  Barré, 
sgr  de  Chassignolle,  officier  des  chasses  de  S.  A.  R.  le 
duc  d'Orléans.  (Gén.  Barré.) 

1)I,8\VIG\É  —  Famille  notable  de  Châtel- 
lerault  au  xvn°  siècle,  originaire  de  Savigny-sous-Faye 
(écrit  aussi  de  Savigné),  sur  laquelle  nous  donnons 
seulement  les  quelques  renseignements  qui  suivent. 

Blason.  —  A  l'Armoriai  de  1698,  déclaré  par  Jean 
de  Savigné,  avocat  :  d'azur  aux  trois  lettres  AID  d'or, 
entrelacées,  formant  chiffre. 

Desavigné  (Gauthier),  chanoine  de  N.-D.  de 
Châtellerault,  légua  au  Chapitre,  le  2  mars  1348,  des 
rentes  à  Auheterre  (Opterre),  Abournay  et  S'-Vincent- 
de-Monts.  (Arch.  Vien.  G*  1.) 

Desavigné  (Jean),  licencié  es  lois,  possédait 
une  maison  à  Châtellerault  le  3  août  1526.  Il  fut  témoin 
le  5  avril  1529  d'un  acte  passé  par  Antoine  Desavigné, 
couturier.  (Arch.   Vien.  E2  742.) 

Desavigné  (Jean),  marié  à  Marie  Badory,  en 
eut  :  1"  Louis,  baptisé  le  10  mars  1621  ;  2"  Marie, 
baptisée  le  18  avril  1624  ;  3°  Catherine,  le  22  janv. 
1626;  i'  Bernard,  le  28  mars  1628.  (Reg.  de  S'-Jac- 
ques  de  Châtellerault.) 

Desavigné  (Pierre)  épousa  le  7  fév.  1658  Per- 
rine  Faulcon.  (Id.) 

Desavigné  (Anne)  épousa  vers  1700  Isaac  Bou- 
lin, capitaine  de  milice.  (Reg.) 

Desavigné  (Hilarine)  se  maria  à  Louis  Bolc- 
reau,  sr  de  Villaray.  Leur  fille  épousa  le  4  juin  1725 
Dauiel  Creuzé,  s'  de  Lesmé.  (Id.) 

Desavigné  (Hilaire),  sr  du  Planty,  élu  à  Poitiers, 
fils  de  Jacques,  et  de  Marie  Berrcchon,  marié  le  l'r  ocl. 
1709  a  Marie  Roffav,  fille  de  Jérôme,  et  de  Jeanne 
Frémont.  (Id.) 

1.  —  Desavigné  (Jean),  s'  de  Brassioux  (Mon- 
toiron,  Vien.),  avocat,  décédé  le  1"  sept.  16S3,  âgé  de 
93  ans.  (Reg.  prolest.  Arch.  Vien.E2  651.)  Il  avait  épousé 
Elisabeth  Pelletier,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Paul,  sr  de  la  Pillardière,  marié  le  1"  mars 
1688  à  Elisabeth  Dieulefit,  fille  de  François,  sr  de 
Piétard,  et  de  Anne  Creuzé. 

2.  —  Desavigné  (Jean),  s'  de  Brassioux,  avocat, 
fit  inscrire  son  blason  en  1698.  Il  épousa  au  temple  le 

28  oct.  1668  Anne  Dieulefit,  tille  de  François,  s'  de 
Piétard,  et  de  Anne  Creuzé,  et  abjura  le  protestantisme 
a  S'-Jacques  de  Châtellerault  le  28  août  1699.  11  eut 
pour  enfants  :  1*  Marie,  mariée  a  Colombiers  (Vien.),  le 

29  oct.  1696,  à  Louis-Jean  Guillemot;  2»  Louise,  mar- 
raine d'un  de  ses  neveux,  fils  do  la  précédente,  le  3  sept. 
1700;  3°  Jean,  qui  suit;  4°  Hilaire,  fille,  baptisée  le 
15  avril  1672.  (Reg.) 

3.  —  Desavigné  (Jean),  s' de  Brassioux,  épousa 
le  19  sept.  1699  Andrée  Fleuriau,  dont  il  eut  :  1*  Anne, 


in  -.«:  %ltw 


baptisée  le  26  juin  1700 j  2°  Jean,  baptisé  le  22  oct. 
17U2;  :i'  IIii.miu:,  qui  suit;  V  Jeanne,  mariéo  le  23 
avril  1736  a  Jean  Papillault,  s'  de  Charbonnière.  (Reg. 
S"  Jacques  de  Ch&tellerault,  et  Arch.  Viem.  E-  262.) 

-s.  —  Deaavlgné (Hilaire),  greffier  de I'Ecritoire, 
baptisé  a  S'-Jacques  de  Châtelleraull  le  9  janv.  1704, 
fut  inhumé  a  S'-Jacques  le  17  août  1765  on  présence  de 
Hilaire  et  Jeanne  Papillault,  ses  neveu  et  niiVe.  Il  avait 

épousé  le  :iO  janv.  1735  Catherine- Louise  Faulcon,  fille 

de  Moulas,  et  de  Louise  Bolreau. 

I)E8BA\C8,  DESnANS.  (Le  vrai  nom 
esl  i>es  Bancs.)  —  Famille  nohle  de  la  Touraine,  dont 
quelques  membres  mil  babité  le  Poitou.  On  trouve  un 
fragment  de  généalogie  îles  sgrs  de  Ma- 
rcuil  dans  le  registre  de  Malte.  (Bibl. 
Arsenal.) 

Blason    :      d'argent     à      l'aigle     de 
sable. 

Doebans  (Pierre),  F.c.,  sgr  de 
Mondon  (Doussay,  Vien.),  fit  accord,  vers  1500,  avec 
Jean  Desmons,  Ec,  sgr  de  la  Salle.  Acte  rappelé  dans 
une  pièce  du  15  déc.  1509.  (Arch,  Vieil,  E'  778.) 

Itesbana  (Léonard),  Ec,  fit  aveu  a  Montinorillon 
en  1517  et  1561  pour  le  fief  du  Petit-Ajou,  prèsBélabre. 
(Arch.  Vien.  C.) 

DG6CAR8  et  D'ËSC.iRS.  (Le  nom 
primitif  était  Escars.  On  trouve  aussi  des  Cars.)  — 
Famille  originaire  de  la  Gâtine  Parlhenaise,  aujourd'hui 
éteinte,  qui  posséda,  du  xve  au  xvni8  siècle,  les  sei- 
gneuries des  Loges  et  des  Iles.  La  généalogie  qui  suit  a 

été  dressée  sur  les  registres  del'état  civil 

et  d'après  une  communication  de    M.   II. 

Compaing  de  la  Tour-Girard. 
Blason  :  d'azur  à  3  étoiles  d'or,  2  et  1. 

(Barenlin.)  (Etoiles  a  6  rais,  d'après  des 

cachets.  Reg.  de  Malte.) 
Descars    (Claude)    et  André  Biais,  Ec,    sgr  de 
Moutigny,  son  mari,  se  font  une  donation   mutuelle   le 
5  nov.  1626.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Descars  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Mesnil,  épousa 
Marie-Anne  de  Caillo,  fille  de  Jean.Ec,  sgr  de  Foutaine, 
et  de  Susanne  de  Conan,  et  était  décédé  avant  le  21 
nov.  1673,  époque  où  sa  veuve  so  remaria  à  Antoine 
Jousseaume,  Ec,  sgr  de  la  Chalonnière,  (Gén.  Caillo.) 
Descars  (Louis),  Chev.,  sgr  des  Loges,  la  Gué- 
rinière  (S'-Chrislophe-du-Roc,  Vend.),  épousa  à  l'Or- 
brie  (Vend.),  le  1"  fév.  1693,  Marguerite  Ayraud  (dite 
Agrocé  dans  l'Armoriai  du  Poitou),  en  présence  de 
Amador  des  Hoches,  Ec,  sgr  de  Chassais.  (Rapp. 
Vendée  1890,  15.) 

Descars  (Marie-Anne)  est  marraine  le  25  nov. 
1714,  aux  Moustiers-sur-le-Lay,  de  Charles  Maréchal, 
fils  de  Gilbert,  Chev.,  B"  de  Poiroux,  et  de  Charlotte 
Beul'vier.  (Id.  1S93,  169.) 

Descars  (N...),  sgr  des  Loges,  assiste  le  19 
avril  1719  a.  l'inhumation  dans  l'église  de  Gourgé  de 
Louise-Madeleine  Chapelain,  D°  de  la  Vergnie.  (Reg.) 
(Peut-être  Louis,  5*  deg.,  §  1".) 

Descars  (Françoise-Louise),  religieuse  du  tiers- 
ordre  de  S'-François  à  Mirebcau,  signe  avec  plusieurs 
autres  religieuses  une  quittance  de  GO0  I.  payée  par 
François  Fouchier,  Chev.,  sgr  de  Pontmoreau,  le  9  mai 
17211.  (Orig.) 

Descars  (Louis),  Ec,  sgr  des  Loges  (qui  pour- 
rait être  fils  de  Louis  IV,  6e  deg.,  §  I"),  épousa  Cathe- 


IIISIUltH 


79 


riuc  DO  Buisferme  et  en  eut  :  1*  N...,  Ec,  n^i  des 
Loges,  dont  une  fille  unique,  Therèsb-Cbaiilotte- 
Cathi  uine,  mariée  vers  1740  li  Louis  Frotior,  Chev,, 
C10  de  la  Messelière,  maréchal  des  camps  et  armées  du 
Roi,  cl  décédée  -.uns  enfants  le  4  janv.  1764  ;  2*  Anne, 
mariée  a  François  Ferré,  dont  lo  petit-fils,  Louis-Marie 
Ferré,  revendiquait  te  23  oct,  1764,  par  l'entremise  de 

li joise  Cornuau,  sa   mère    tutrice,  la    succession  de 

sa  cousine  Tbérèse-Charlotte-Catherine,  épouse  de  Louis 
Frotier  de  la  Messelière,  connue  son  seul  et  unique 
héritier.  (Arch.  Vien.  E«  2.) 

§  I".  —  Branche  des  !.«►<.!«. 

1, —  Descars  (Jacques),  Ec. ,  sgr  des  Loges  (son 
nom  est  écrit  Escart),  marié  vers  1520  à  Marie  Régnier 
ou  Reigner,  tille  de  Jean  ?  (plutôt  Jacques),  Ec,  sgr  de 
Rourgneuf,  en  eut  au  moins  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Pierre,  Ec,  sgr  des  Loges,  marié  à  Madeleine 
Chevalier,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la  Frappinière, 
et  de  Catherine  Gillier,  qui  était  sa  veuve  le  31  janv. 
1596.  A  cette  époque,  leur  fille  Renée  était  mariée 
avec  Hercule  Thibault,  Ec,  sgr  de  la  Carte,  et  vivait 
encore  en  1614.  (Reg.  de  Malle  où  on  le  nomme  Oli- 
vier.) 

2.  —  Descars  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Loges, 
des  Iles  et  du  Luc  (Germond,  D.-S.),  porte-manteau 
du  Roi,  assista  comme  parent  au  contrai  de  mariage 
de  François  Suyrot,  Ec,  sgr  de  la  Socquetière,  avec 
Claude  Aymar,  le  23  avril  1575.  Le  10  juil.  1577 
(Gpalet  et  Nayrault,  not.  à  Parlhenay),  il  acheta  de 
Jacques  du  Fouilloux,  Ec,  sgr  dudit  lieu,  la  maison 
noble  et  sgrie  du  Vieux-Brussou  (Fenioux,  D.-S.).  Il 
avait  épousé  vers  1550  Renée  de  Poyjodrdain,  dont 
il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2*  Françoise,  mariée  le 
15  nov.  1583  (Deshayes  et  Vallier,  not.)  à  Jean  Che- 
valier, Ec.  sgr  de  la  Frappinière,  et  qui  fit  son  testa- 
ment le  7  déc.  1622  ;  3°  Renée,  qui  assiste  le  16  janv. 
1616  au  mariage  de  sa    nièce    Gabrielle. 

3.  —  Descars  (Louis  1"),  Chev.,  sgr  des  Loges, 
des  Iles  et  du  Vieux-Brusson,  rendit  aveu  au  duché  de 
Thouars  en  1595,  pour  son  fief  d'Argentine  (S'-Généroux, 
D.-S/,  11  avait  épousé  Claude  Frézeau,  fille  de  René, 
sgr  de  la  Frézelière,  et  de  N...,  sa  seconde  femme,  dont 
il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit;  2°  Garrielle,  mariée  le  16 
janv.  1616  (Faidy,  not.  a  S'-Maixent)  à  Michel  de 
Breslay,  Ec,  sgr  des  Liardières. 

4.  —  Descars  (Louis  II),  Chev.,  sgr  des  Iles, 
des  Loges,  etc.,  épousa  en  1620  Susanne  Chapelain, 
que  nous  croyons  tille  de  Olivier,  Ec,  sgr  de  Sunay,  et 
de  Marie  Maugeon,  et  en  eut  :  1*  Louisk-Marie-Anne, 
mariée  le  21  avril  1644  à  Salomon  de  Brcmond,  Chev., 
sgr  de  Vaudoré,  qui  étant  veuve  l'ut  maintenue  noble 
en  1667  ;  2»  Marie-Madeleine,  religieuse  à  la  Mothe- 
S'-Héray  ;  3*  Loois,  qui  suit. 

5.  —  Descars  (Louis  III),  Ec,  sgr  des  Loges, 
des  Iles  et  de  la  Pleigne  ou  la  Plaine  (Savigny-sur- 
Faye,  Vien.),  fut  maintenu  noble  à  la  Chapelle-Bâton 
(élect.  de  S'-Maixent)  et  à  Maisonnay  (élect.  de  Poi- 
tiers) le  1"  sept.  1667,  ainsi  que  ses  enfants,  par 
Barcntin.  Il  avait  épousé  le  25  fév.  1664,  a  Richelieu, 
Louise  des  Prés,  ou  Desrrez,  fille  de  François,  Ec , 
sgr  de  la  Janière,  et  de  Françoise  de  Ronsay.  Ils  se 
firent  une  donation  mutuelle  le  25  oct.  de  la  même 
année.  Louis  décéda  le  3  janv.  1702  et  fut  inhumé  le 
lendemain  à  Savigny.  Sa  succession  fut  partagée  le 
10  déc  1709  (Delacombe  et  Chevalier,  not.  a  Chàtolle- 
rault)  entre  ses  enfants,  qui  étaient  :  1*  Loris,  qui 
suit;  2°  Marie-Anne,  baptisées  Savigny,  le  30   sept. 


80 


DE8GAR8 


1616,  mariée  le  10  oct.  169a  (Simoneau  et  Richard, 
not.  à  Chauvigny)à  Gabriel  de  Gréaulme,  Chev.,  sgr  de 
la  Bernardière,  en  présence  do  ses  frères  et  sœur; 
30  Pierre-Martin,  rapporté  au  §  11  ;  4°  Marie-Gene- 
viève, baptisée  à  Savigny  le  11  janv.  1681,  épousa  à 
S'-Genest,  le  30  dée.  1702,  Charles  Thuhert,  te.,  sgr 
de  Valençay,  et  fut  inhumée  à  Antran,  le  18  dée.  1733. 
6.  —  Descai-s  (Louis  IV),  Ec,  sgr  des  Loges, 
des  lies  et  de  la  Pleigne,  né  vers  la  fin  de  1664,  fut 
Chev.  de  Sl-Louis,  lieutenant  provincial  d'artillerie 
en  Poitou,  et  reçut  commission  de  lieutenant  en 
Aunis  et  la  Rochelle,  le  30  oct.  1725.  (Orig.  E"  3.) 
Il  épousa  d'abord  a  Lurais  (Indre)  ,  le  24  avril 
1697,  Marguerite  de  Graillv,  et  assista  le  20  fév. 
1705,  comme  parent,  a  la  nomination  d'un  curateur 
aux  enfants  mineurs  de  Charles  d'Arnac  et  de  Marie 
de  Grailly  ;  puis  le  14  sept.  1723,  a  Soudun, 
Marie-Angélique  de  Sauzay,  fille  de  Jean,  et  de  Louise 
de  Bremond.  11  fut  enterré  à  Savigny  le  15  avril 
1753,  ayant  eu  du  1"  lit  :  1"  Marguerite,  baptisée 
à  Lurais  le  26  oct.  1698,  mariée  à  Savigny,  le  7  juil. 
1722,  à  Louis  Auboutet,  Ec,  sgr  de  la  Puyserie, 
lieut. -colonel  du  régiment  de  Touraine,  et  décédée  le 
14  mai  1732  ;  2°  Louis-François,  qui  suit  ;  du  2*  lit  : 
3*  Charles-Laurent,  Chev.,  sgr  des  Loges,  commissaire 
provincial  d'artillerie,  Chev.  de  Sl-Louis,  épousa  le 
26  mars  1737  (Barriau  et  Gautreau,  nol.)  Marguerite- 
Françoise  Jacques,  veuve  de  François-Samuel  de  Cou- 
laiue,  Chev.,  sgr  de  Laudonnière,  et  fille  de  .Nicolas, 
Chev.,  sgr  de  Chiré,  cl  de  Françoise-Thérèse  Guyon.  Il 
était  décédé  avant  le  8  janv.  1763,  époque  où  sa  veuve 
passe  une  transaction  à  S'-Maixent  ;  4"  Madeleine- 
Geneviève,  religieuse  au  couvent  de  I.encloître,  fut 
nommée  supérieure  de  celui  de  la  Mothe-S'-Héray  par 
Louis-Barnabe  de  Beaudéan,  le  27  nov.  1751,  et  en 
prit  possession  le  25  nov.  1754;  5°  Marie-Anne,  qui 
reçut  par  le  testament  de  son  père  du  22  mai  1734  la 
terre  du  Pelit-Pouet,  comme  compensation  de  la  dot 
donnée  à  ses  autres  filles,  lors  de  leur  mariage.  Elle 
épousa,  croyons-nous,  Nicolas  Prévost,  Ec,  sgr  d'Azay. 
(Les  autres  filles  mariées,  sauf  Marguerite,  ne  sont  pas 
nommées  dans  le  testament.)  (Arch.    Vien.  E"2.) 

7.  —  Descare  (Louis-François),  Ec,  sgr  de 
Soudun  (Savigny,  Vien.),  fut  commissaire  provincial  de 
l'artillerie  en  Poitou  et  Chev.  de  S'-Louis,  et  décéda  à 
Niort  le  11  juin  1748.  Il  avait  épousé  le  15  mai  1734 
(Jean  Millet,  not.  à  Chàtellerault)  Anne  de  Sauzay,  fille 
de  Louis.  Ec,  sgr  de  Beaurepaire,  et  de  Anne-Marguerite 
de  Cbauvirey,  qui  décéda  k  Chàtellerault  le  14  mars 
1788,  dont  il  eut  :  1"  Louise-Marguerite-Anne,  bap- 
tisée à  Thuré  (Vien.)  le  18  janv.  1739,  entra  chez  les 
religieuses  de  Lenclottre-sur-Gironde,  le  26  oct.  1756  ; 
2°  Julie-Marguerite,  baptisée  au  même  lieu,  le  8  janv. 
1744,  et  entrée  chez  les  mêmes  religieuses  le  26  janv. 
1769;  3"  Marguerite-Louise-Anne,  qui,  étant  majeure, 
donna  procuration  à  sa  mère  le  14  janv.  1769  pour 
fixer  la  pension  de  ses  soeurs  religieuses  (E*  2)  ;  elle 
est  aussi  mentionnée  dans  le  testament  de  sa  mère  du 
14  juil.  1786,  et  mourut,  croyons-nous,  comme  elle  se 
disposait,  elle  aussi,  à  entrer  au  couvent. 

§11. —  Branche  du   POUET. 

6.  —  Descara  (Pierre-Martin),  Ec,  sgr  du 
Pouet  (S'-Genest,  Vien.),  fils  puîné  de  Louis  111,  et  de 
Louise  des  Prés  (5°  deg.  §  l«r),  né  vers  1678,  fut  lieu- 
tenant provincial  de  l'artillerie  de  France  et  Chev.  de 
S'-Louis.  En  1720  il  était  commandant  de  l'île  d'Oleron. 
11  avait  épousé  vers  1710  Elisabeth  de  Gousse,  D«  de 
Béarnais  et  du  Pas  (Chouppes,  Vien.),  et  fut  inhumé  li 


DE8CARTE8 

S'-Genest,  le  26  juil.  1760.  Ses  enfants  furent  :  1*  Louis- 
Marie,  qui  suit  ;  2°  Marguerite,  qui  fut  inhumée  à 
Chouppes  en  I77X. 

7. —  I>escars  (Louis-Marie),  Ec,  sgr  du  Grand- 
Pouet,  fut  baptisé  à  Savigny,  le  17  mars  1714,  et 
épousa  Jeanne-Françoise-Césarine  de  Bosel  (ou  du 
IIozel),  fille  de  Jean-Joseph,  Ec.,  capitaine,  et  de 
Françoise  Vantelon,  dont  il  eut  :  1°  Louise,  baptisée  à 
Chouppes,  le  9  avril  1740  ;  2°  Pierre-Martin,  baptisé 
au  même  lieu,  le  18- oct.  1742,  qui  dut  mourir  jeune  ; 
3»  Marguerite,  baptisée  à  Chouppes,  le  10  juil.  1744, 
mariée  le  29  janv.  1770  a  Hubert  Poussineau  de  Ven- 
deuvre;  4°«ans  doute,  Pierre-Félix,  clerc  tonsuré. 
(Ici  s'arrêtent  nos  renseignements.) 

DESC4RTES  (ou    DES  CAUTE8).  — 

Famille    qui    habitait   le   Châtelleraudais    aux    XVIe   et 

xvii'  siècles,  dont  le  nom  est  devenu  célèbre  dans 
l'histoire  de  la  philosophie  française.  L'origine  de  cette 
famille  est  inconnue,  car  les  généalogies  données  par 
Baillet  (Vie  de  Descartes),  Chalmel,  etc.,  sont  mani- 
festement inexactes.  M.  Alfred  Barbier  (de  la  Société 
des  Antiquaires  de  l'Ouest),  qui  prépare  un  travail  très 
documenté  sur  les  Descartes  en  Châtelleraudais,  11 
trouvé  plusieurs  titres  originaux  concernant  cette  fa- 
mille; mais  aucun  d'eux  ne  fournit  des  renseignements 
précis  au  sujet  du  pays  habité  par  elle,  avant  son  éta- 
blissement à  Chàtellerault ,  au  commencement  du 
xvi« siècle.  I)ausl7//sïeire  de  Chàtellerault  (.11 ,  361-66!, 
M.  Lalannc  a  établi  que  les  Descartes  n'avaient  aucune- 
relation  avec  la  Touraine  et  qu'ils  devaient  être  consi- 
dérés comme  de  vrais  Châtelleraudais.  Nous  donnons  ici 
une  filiation  succincte  de  celte  famille,  renvoyant  poul- 
ies détails  à  Baillet,  k  Ropartz  (Les  Descartes  en  Bre- 
tague),  à  René  Kerviller  (Bio-bibliographie  Bretonne, 
v"  Cartes),  Plusieurs  membres  de  la  famille  signaient 
en  elfet  des  Cartes  ;  mais  la  forme  Descartes  étant 
plus  généralement  usitée,  nous  plaçons  ici  cet  article. 
Il  existe  à  la  Bibl.  de  l'Arsenal  un  manuscrit  11°  3159  qui 
donne  la  copie  de  la  généalogie  Descartes  et  qui  reven- 
dique pour  elle  la  même  origine  que  Baillet.  De  plus,  il 
fait  connaître  une  autre  branche  sortie  de  Jean,  sgr  de 
Beaulieu  en  Touraine,  au  xv«  siècle,  qui  était  repré- 
sentée le  4  juin  17 13  par  Joachim  Descartes,  reçu  a  cette 
date  Chev.  de  l'ordre  de  S'-Lazare.  Voir  aussi  les  No  tel 
MT  la  famille  Descaries,  par  A.  Labbé  (1893). 

Blason  :  «  d'argent  au  sautoir  de 
sable  cantonné  de  4  palmes  de  sinoplc. 
—  Ce  blason  se  trouve  dans  les  armo- 
riaux  de  Bretagne  et  dans  l'Histoire  de 
Blois,  de  Bernier.  Lalanne  (Hist.  Chàtel- 
lerault, II,  362.)  dit  qu'on  en  voyait  la 
(race  dans  la  maison  des  Descartes  à 
Chàtellerault  ;  mais,  d'après  des  recherches  récentes, 
on  n'y  trouve  que  le  blason  des  Ferrand,  sur  une  fe- 
nêtre. C  '.  st  en  effet  par  les  Ferrand  qu'elle  vint  aux 
Descaries. 

On  trouve  à  Lencloître  au  xv'  siècle  les  personnages 
suivants  qui  pourraient  être  des  membres  de  la  famille. 

Descartes  (Pierre  ou  Perriu)  le  jeune,  habi- 
tant la  Cloistre,  acquit  le  27  nov.  1417  la  maison 
de  la  Touche,  près  le  pont.  (Arch.  Vien.  Couvents,  16, 
Lalannc.)  On  trouve  un  partage  fait  entre  ses  enfants 
le  1"  dée.  1489.  (Id.  E-  71.  La  Gitière.)  D'après  cêl 
acte,  il  eut  :  I*  Pierre,  décédé  avant  1489,  laissant 
une  fille  ;  2°  Jean,  aussi  décédé  en  14S9,  laissant  un 
fils,  Michel  ;  3°  Guillaume,  4*  Jeanne,  épouse  de 
Guillaume  J ahier  ;  5"  Françoise,  épouse  de  Pierre  Guy- 
gneau  ;  6°  Michel,    dit  le  jeune,  a   cause   d'un  autre 


DESCARTI» 


ItEHCAIITES 


81 


Michel  l'aîné,  mentionné  comme  voisin  dans  le  même 
note,  qui  étail  probablement  un  oncle,  (Cette  famille  a 
subsisté  plusieurs  siècles  à  Lonclottre  ci  dans  les  envi- 
rons.) 

Lorsque  les  Descartos  fuient  établis  en  Bretagne  et 
devenus  membres  du  Parlement  de  Rennes,  «ii  les  pré- 
tentions nobiliaires  étaient  très  a  la  mode,  on  a  cherché 
ii  rehausser  l'éclat  de  la  famille  par  une  gém 
fictive,  la  rattachant  aux  sgrs  des  Cuites,  près  d'Ain- 
lieuse,  en  Tourainc.  On  trouve  celle  lîliatiun  imagi- 
naire daus  Baillet,  et  dans  les  manuscrits  de  Bizeul,  s 
la  Bibl.  de  Naules.  Nous  la  plaçons  ici  à  litre  de  ren 
seigneineut.  Il  faut  remarquer  que  toutes  les  allianeos 
supposées  sont  celles  de  familles  cliàlelleraudaises. 

1.  —  Desearles  (Gilles),  que  l'on  prétend  sorti 
puîné  de  la  famille  de  Pierre  des  Cartes,  sgr  de  MauQJ  .' 
près  Ligueil,  en  Touraiue,  aurait  épousé  Marthe  GlL- 
i.iF.ii.  (On  n'en  trouve  aucune  trace  dans  lagén.  Gillier, 
mais  cette  famille  possédait  de  nombreux  domaines  eu 
Cbâtelleraudais.  )  11  aurait  eu:  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  (Notes  Bizeul)  Pierre,  élu  archevêque  de  Tours,  mais 
décédé  aussitôt.  (Détails  apocryphes.) 

2.  —  Descartes  (Pierre),  marié  à  Mail.  Unie 
Taveau,  de  la  famille  des  sgrs  de  Mortemer  en  Poi- 
tou (les  Taveau  sont  originaires  de  Yendcuvre,  Vien.), 
aurait  eu  GILLES,  qui  suit.  (Baillet  place  ici  le  prétendu 
archevêque  de  Tours.) 

3.  —  Descartes  (Cilles),  sr  de  Châtillon,  élu 
maire  de  Tours  en  132:!,  aurait  épousé  Jeanne-Made- 
leine liESMo.NTS  (les  Desmonts  étaient  une  famille  chS- 
tellcraudaise,  et  il  pourrait  se  faire  que  ce  nom  fût 
réellement  celui  de  l'aïeule  de  Pierre  Descartes  (deg.  1, 
§  1)  ;  mais  l'aïeul  r.e  serait  point  ce  Cilles,  maire  de 
Tours),  dont  : 

4.  —  Descartes  (Jean),  marié  à  Jeanne  Dn- 
ptiY  (que  Baillet  prétend  à  tort  d'une  branche  puînée 
des  du  Puy,  sgrs  de  Vatan  en  Berry,  mais  qui  pouvait 
cire  de  la  famille  châtelleraudaise  des  Dupuy),  aurait 
eu  Pierre,  qui  suit. 

5.  —  Descartes  (Pierre)  aurait  été,  d'après 
Baillet,  un  gentilhomme  militaire  et  l'un  des  défen- 
seurs de  Poitiers  eu  1569,  marie  a  Claude  Ferrand, 
dont  Joachim,  conseiller  au  Parlement  de  Rennes,  père 
du  célèbre  philosophe. 

Plus  loin,  Baillet,  a  placé  la  note  suivante,  curieuse 
à  plus  d'un  titre,  qui  pourrait  bien  indiquer  la  véritable 
origine  des  Descartes,  sortis  d'une  famille  obscure  et 
de  condition  très  modeste  :  «  11  y  avait  en  Touraine 
une  branche  éteinte  sous  Henri  11.  Elle  s'était  divisée 
sous  Charles  Vil  en  2  rameaux  :  l'aîné  bien  conservé 
noble  ;  mais  le  cadet  tombé  en  pauvreté,  dont  plu- 
sieurs [membres]  dans  le  négoce,  d'où  vint  un  médecin 
de  Chàlellerault,  nommé  Pierre  Descartes,  qui,  sous 
François  I",  eut  procès  en  cour  des  Aides  contre  les 
élus  de  Châtellcrault,  pour  être  exempt  des  tailles, 
et  fut  rétabli  dans  son  état  sur  preuves  remontant 
à  Charles  V.  (Rcg.  des  Aides,  4  sept.  1517.)  Ces  bran- 
ches étaient  séparées  de  celle  du  philosophe  dès  le 
règne  de  Philippe  de  Valois.  » 

Celle  note,  entre  autres  faussetés  manifestes,  pré- 
tend que  Pierre  Descartes,  médecin  a  Chàlellerault, 
serait  différent  du  Pierre  Descartes,  père  de  Joachim, 
ri  i  ni  du  philosophe.  Or  tous  les  actes  authentiques 
prouvent  au  contraire  que  c'est  bien  ce  médecin  qui  fut 
le  chef  de  la  famille.  La  plupart  des  domaines  des  Des- 
cartes à  Oiré,  Availles,  Asnières,  on  Cbâtelleraudais, 
venaient  de  sou  alliance  avec  Claude  Ferrand,  tille 
d'une  Rasscteau.  (Arch.  Vien.  reg.  55,  Ferrière,  40.) 


y il    au    prétendu  arrêt    de  la    cour  des  Aides,  il  ne 

figure  point  dans   les  registres  des  Archives  Nat.,   et 
jusqu'ici  il  a  été  impossible  d'en  trouver  la  trace. 


[», 


Branche  de    l.A  BltiiTAi.i.imu:. 


A  cause  dis  erreurs  manifestes  de  la  généalogie  de 
Baillet,  nous  commençons  la  filiation  au  premier  mem- 
bre delà  famille  connu  autlientiquement. 

1.  —  Dcscartea  (Pierre),  médecin  à  Châtellcrault 
(qui  eut  probablement  pdurpère  et  mère  Jean  Descartes 
et  Jeanne  Dupuy),  épousa  par  contrat  du  13  août  1.113 
Claude  Ferrand,  alors  âgée  de  12  ans,  tille  de  Jean, 
médecin  à  Châte  lerault,  et  de  Louise  Rasseleau.  Dans 
cet  acte,  il  u  est  pas  fait  mention  des  parents  du  futur, 
et  l'on  voit  que  sa  fortune  étail  très  modeste.  (Notes 
A  Barbier.  Original  au  C18  Ferrand.)  Parsuitode  celte 
alliance.  Pierre  devint  possesseur  de  la  Corgère  (Oiré), 
du  Perron  (Availles),  du  Marchais,  de  la  Bobinière 
(Asnières]  et  autres  domaines  venant  pour  la  plupart 
des  Rasseteau  11  possédait  aussi  le  domaine  des  Cartes 
ou  la  Chilolère,  p'"  de  Poisay-le-Joly  (les  Ormes), 
mais  ou  ne  sait  si  c'e?t  à  litre  héréditaire  ou  par 
acquisition,  M.  d'Argenson,  qui  le  premier  a  signalé  ce 
fait,  ne  citant  pas  d'actes  anciens,  (lîul.  A.  0.  1831.) 
Dans  un  ouvrage  de  médecine  de  Jean  Ferrand,  publié 
en  1570  (après  son  décès),  il  est  raconté  que  son  gen- 
dre, Pftrus  Deschartes  (faute  de  copiste i,  mourut  de 
la  pierre  en  1506.  (Notes  A.  Labbé.)  De  son  mariage 
Pierre  Descartes  eut  au  muins  Joachim,  qui  suit. 

2.  —  Descartes  (Joachim),  Ec,  sgr  de  Cha- 
vagnes  (Sucé  en  Bretagne),  la  Brelallière  (Leignê-sur- 
L'sseau,  Vicu.),  la  Corgère,  le  Perron,  les  Cartes,  etc., 
fut  reçu  conseiller  au  Parlement  de  Rennes  en  1586,  à 
la  place  d'Emery  Regnaull,  sgr  de  Traversay  (qui 
était  de  Poitiers).  Cependant  il  habita  fréquemment 
Chàtellerault,  oit  il  fut  arbitre  en  1607  et  en  1622. 
(Lalaune,  11,  361.)  Il  épousa  :  1°  le  15  janv.  1589, 
Jeanne  Brochard,  fille  de  René,  sgr  de  la  Coussaye 
et  des  Fontaines,  lieutenant-général  au  Présidial  de 
Poitiers,  et  de  Jeanne  Sain,  qui  lui  apporta  la  Rre- 
tallière  et  décéda  a  la  Haye  le  13  mai  1 597  ;  2"  en  1600, 
Anne  Morin,  fille  et  héritière  de  N...,  sgr  de  Chavagnes, 
président  en  la  chambre  des  comptes  de  Nantes,  et  de 
Françoise  Rhuis.  Du  1er  lit  il  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2'  Jeanne,  mariée  a  Pierre  Rogier,  sgr  de  Crécy  ? 
gouverneur  de  Malestroit  en  Bretagne  ;  3°  René,  Ec, 
sgr  du  Perron  (Availles,  Vien.),  né  a  la  Haye  le  31  mars 
1596,  chez  sou  aïeule  maternelle,  devint  le  célèbre 
philosophe  français  du  xvu*  siècle,  dont  la  biographie 
se  trouve  partout  (Vie  de  M.  Descartes,  par  Baillet). 
Du  2'  lit  vinrent  au  moins  :  4°  Joachim,  qui  a  formé  la 
branche  de  Chavagnes,  §  11  ;  5°  Claude,  né  à  la  Corgère 
le  9  nov.  1604  et  baptisé  a  Oiré,  décédé  jeune  ; 
6°  François,  né  à  Chavagnes  en  1609,  décédé  jeune  ; 
7"  Anne,  née  à  Rennes  en  1611,  mariée  a  Louis 
d'Avaugour,  Chcv.,  sgr  de  Kergrois. 

3.  —  Descartes  (Pierre),  Ec,  sgr  do  la  Bre- 
tallière,  la  Corgère,  etc.,  en  Poitou,  Kerlcau  en  Elven 
(Ule-et-Vilaine),  baptisé  à  la  Haye  le  19  sept.  1391,  fut 
reçu  conseiller  au  Parlement  de  Bretagne  en  1618 .  Il 
vendit  sa  maison  de  Chàlellerault  el  ses  domaines  de  la 
Brelallière  a  diverses  époques,  notamment  vers  1640, 
a  lires  le  décès  de  son  père.  Etant  malade  en  voyage,  il 
lesta  a  Saumur,  le  9  avril  1600.  Marié  le  27  sept.  1624 
à  Marguerite  ChoAN  ou  Chouan,  R*  de  Kcrléau  en  Elven. 
tille  de  Louis,  et  de  Béalrix  de  Couëdro  (dans  l'acte  de 
fiançailles  il  est  dit  paroissien  de  S'-Jean-Bapt.  de  Chu 
tellerault.  V.  Roparu),  il  en  eut  :  1°  Joachim,  qui  suit  : 


DlCTIONN.    HlSTOR.    ET    GÉNÉAL.    DES    FAMILLES    DU    POITOU.  —   T.   III. 


82  DG8CATÉ 

2'  Pierre,  Ec,  sgr  de  Montdidier,  né  k  Elven  le  22 
juin  1628,  fut  maintenu  noble  le  17  déc  1610.11  épousa 
une  veuve  dont  le  nom  n'est  pas  connu,  et  décéda  sans 
postérité;  3*  Anne,  née  en  1625,  carmélite  a  Vannes; 
4"  Françoise,  née  en  1629,  Ursuline  k  Ploèrmel  en  1643 
et  décédée  en  1680;  5»  Madeleine,  née  en  1634, 
mariée  k  François  (ou  Antoine)  de  Pérenno,  sgr  de 
IVnvern  ;  6"  Catherine,  née  k  Elven  le  12  déc.  1637, 
publia  diven  ouvrages  de  poésie  et  fut  l'amie  de  M"*  de 
Scudéry,  qui  l'appelle  «  l'illustre  Cartésie  ».  Elle  décéda 
k  Rennes  en  1706. 

4.  —  Descarte»  (Joachim),  Chev.,  sgr  de 
Kerléau,  né  en  1624,  reçu  conseiller  au  Parlement  de 
Rennes   en    1648,   décéda  en  1700.  Marié  le  1"  janv. 

1656  avec  Marie  Porée,  fille  de  Nicolas,  sgr  du  Parc, 
conseiller  au  Parlement,  et  de  Julienne  du  Gueselin,  il 
en  eut  au  moins  :  1°  François-Joachim,  qui  suit  ; 
2"  René,  jésuite;  3°  Marie,  qui  épousa  Cbarles  Ridé 
de  la  Graudville;  4"  Antoine,  qui  fut  maintenu  noble 
en  1670;  5*  Catherine,  Ursuline  à  Ploèrmel,  décédée 
en  1686. 

5.  —  Descartes  (François-Joachim),  Chev.,  sgr 
de  Kerléau,  né  à  Rennes  en  1664,  reçu  au  Parlement  en 
1691,  fut,  dit-on,  un  homme  de  mérite.  11  épousa  : 
1°  en  1690,  Françoise  Goret,  veuve  de  M.  de  Tréme- 
reuc;  2°  en  1729,  Anne-Margueriie-Sjlvie  Quifistre  de 
Barzalan,  dont  il  ne  laissa  qu'une  fille,  Marguerite- 
Sylvie,  née  en  1731,  mariée  k  René-Jacques-Louis  Le 
Prestre  de  Cbàteaugiron,  président  a  mortier  au  Parle- 
ment de  Rennes. 

§  II.  —  Branche  de  CHAVAGSIE8. 

3.  —  Descartes  (Joachim),  Ec,  sgr  de  Chava- 
gnes,  fils  puîné  de  Joachim,  et  de  Anne  Morin,  sa 
2-  femme  (2'  deg.,  §  I),  naquit  en  1601,  fut  reçu  con- 
seiller au  Parlement  de  Rennes  en  1625,  devint  hono- 
raire en  1678,  et  décéda  en  1680  C'est  lui  qui  fit  cons- 
truire en  1648  l'hôtel  de  Chavagnes  (aujourd'hui  de 
Pire),  rue  de  Corbin,  k  Rennes.  Marié  en  1632  k  Mar- 
guerite Dupont,  fille  d'un  président  des  comptes  k 
Nantes,  il  en  eut  :  1'  Joachim,  qui  suit;  2"  Louis,  né 
en  1639,  chanoine  de  Montaign  ;  3°  Philippe,  né  en 
1640,  jésuite,  a  publié  quelques  ouvrages,  et  décéda  en 
1716;  4°  Augustin,  doyen  de  la  Rochebernard,  mort  en 
1107  :  5°  Anne-Louise,  mariée  en  1658  k  René  Ferré, 
sgr  de  la  Ville-ès-Blanc  ;  6*  René,  né  le  15  août  1644 
(filleul  du  philosophe),  décédé  jeune;  7°  François,  sgr 
de  Jaille,  marié  k  Marie-Anne  Le  Lou,  en  eut  plusieurs 
enfants  qui  paraissent  être  décédés  jeunes,  sauf  Mar- 
guerite, mariée  à  Philippe  de  Bruc,  sgr  de  Mont- 
plaisir. 

8°  Henri,  décédé  jeune  ;  9"  Marie,  Ursuline  k  Ance- 
nis;  10»  Ignace,  chanoine  deGuérande,  décédé  en  1675  ; 
11°  Joseph,  Ec,  sgr  de  Langle,  maintenu  en  1668,  qui 
épousa  Jacquette  Le  Gouvello,  et  décéda  sans  enfants; 
12"  Françoise,  née  le  5  juin  1657. 

4.  —  Descartes  (Joachim),  Chev.,  sgr  de  Cha- 
vagnes, né  en  1635,  conseiller  au  Parlement  en  1659, 
devint  prêtre  en   1692,    et  décéda  en   1718.  Marié   en 

1657  k  Prudence  Sanguin,  il  en  eut  :  1»  Louise-Pru- 
dence, mariée  le  31  août  1676  k  Christophe  de  Rosnj- 
vinen  de  Pire;  2°  Céleste,  mariée  en  1682k  Amauryde 
la  Moussaye;  3°  Susanne,  mariée  k  Jean  de  Rosnyvinen 
de  Pire;  4*  Marguerite,  Ursuline  k  Ancenis. 

DëbCATs.  —  Famille  du  pays  de  Civray  au 
xvin*  siècle.  Nous  tenons  le  fragment  de  généalogie 
qui  suit  de  M.  Roger  brouault. 

DeccaU  (Jean),  marié  k  Marie  Serdat,  en  eut  : 


DEsCHAMPs 

Descats  (André),  sergent  royal,  marié  le  9  fév. 
1718,  k  Lisant,  avec  Jeanne  Pascault,  dont  : 

Descats  (François),  maître  chirurgien,  était  en 
1769  l'un  des  notables  de  Civray  ;  il  épousa  k  Rrux,  le  9 
févr.  176S.Marguerite-Brigitte  Grollier,  dont  :  !•  Louis, 
qui  suit;  2"  Charles-François,  lieutenant  k  la  61* 
demi-brigade,  tué  dans  un  combat  en  Egypte  le  7  ther- 
midor an  VII;  3*  Louise,  mariée  à  N...  Serph. 

Descats  (Louis),  lieutenant  du  1"  chirurgien  du 
Roi  k  Civray,  décédé  le  22  août  1836,  épousa  lo  18  fév. 
1794  Julie  Imrert,  dont  :  1°  François-Garance,  rece- 
veur des  contributions  indirectes,  décédé  k  Vivonne  le 
4  avril  1870,  sans  enfants  de  Victoire  Daguin;  2°  Julie- 
Anne,  mariée  k  Simon-Napoléon  Poupard  ;  3°  Auguste, 
qui  suit. 

Descats  (Auguste)  a  eu  :  1*  Louis-Théophile, 
curé-doyen  de  Couhé,  qui  a  publié  des  poésies  sous  le 
titre  de  Lyre  des  mères  chrétiennes  (Poitiers,  Bonamy  ; 
2»  Jean-Mvrtil,  percepteur  des  contributions  directes 
k  S'-Georges-lcs-Baillargeaux. 

DEsCHAMPs    et   DES    CHAMPS. 

—  Ce  nom  est  porté  par  plusieurs  familles  du  Haut  et 
Pas-Poitou.  Nous  avons  cherché  k  les  classer  en  raison 
des  lieux  qu'elles  ont  habités  et  de  leurs  positions  dans 
la  société.  Nous  plaçons  ici  les  noms  divers  que  nous 
n'avons  pu  rattacher  entre  eux. 

Deschamps  (Jean),  religieux  de  la  Maison- 
Dieu  de  Parthenay,  figure  le  11  fév.  1450  dans  une 
transaction  entre  les  religieux  et  Nicolas  Girault,  pro- 
cureur du  connétable  Artus  de  Richemont,  sgr  de  Par- 
thenay. (Gàtine,  Ledain.) 

Deschamps  (Jean)  l'aîné,  chanoine,  et  Jean  le 
jeune,  curé  d'Antogné-Lestrillart,  dioc.  de  Tours, 
constituent  une  rente  d'un  écu  d'or  neuf  du  poids  de 
Florence ,  au  profit  du  Chapitre  de  Châtellerault, 
moyennant  une  somme  de  10  écus  d'or  neufs.  Ils  amor- 
tissent cette  rente  le  23  août  1476.  (Arch.  Vien.  G.  8. 
Chap.   de  Châtellerault.) 

Deschamps  (Jean)  passa  revue  comme  homme 
d'armes  le  22  juin  1482.   (Montres  et  revues.) 

Deschamps  (Micheau)  et  Huguette  Esnarde 
(Esnard),  sa  femme,  constituent,  vers  1490,  en  faveur 
des  religieux  de  la  Reau,  une  rente  de  5  boisseaux  de 
froment  assise  sur  leurs  domaines  de  la  Borde,  p"'  de 
S'-Martin-Lars.  (Arch.  Vien.  Abh.  delà  Reau.) 

Deschamps  (Gabriel)  remplaça  comme  archer 
au  ban  de  1491  Jean  Martinet,  du  pays  thouarsais,  et 
il  lui  fut  enjoint  d'avoir  des  gantelets.  (F.) 

Deschamps  (Jean),  Ec. ,  fit  une  déclaration  au 

sénéchal  de  Civray  pour  lui  et  pour  Marguerite  Ma , 

sa  femme,  des  grandes  dîmes  de  S'-Gaudent,  sur  la- 
quelle déclaration  il  a  été  taxé  comme  noble  pour  le 
paiement  de  la  rançon  du  roi  François  I"  du  24  janv. 
1528.  (Gén.  du  Breuil-Hélion.) 

Deschamps  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  Montcou- 
verte,  assiste  au  contrat  de  mariage  de  Jean  de  Céris, 
Ec,  sgr  de  Rochecoural,  avec  Jeanne  de  Puyvert,  le  27 
avril  1593.  (Gén.  de  Céris.) 

Deschamps  (Jeanne)  épousa,  par  contrat  du 
27  oct.  1593  (Boive,  not.),  Jacques  de  Glenest,  Ec,  sgr 
de  Jeard.  (A.  H.  P.  22.) 

Deschamps  (Philippe),  Ec,  sgr  de  Romefou? 
épousa  avant  le  27  janv.  1597  Marguerite  Picard,  fille 
de  .Nicolas,  Ec,  sgr  de  Cosnay,  et  de  Marguerite  Vigier, 
qui  reçut  en  dot  une  portiou  de  la  terre  de  la  Touche. 
(Gén.  Picard.) 


IIKBCIUMI'S 


* 


Des champs  (Jeanne)  épousa  en  1580  Guy  île 
Goret,  Ec,  sgr  de  Fontanon;  elle  était  décéii^e  le  5 
fév.  1612,  c(:ito  du  mariage  de  sa  tille  Jennne  avoc  Louis 
Angély,  Ec,  sgr  de  Masjussier.  (Gén.  d'Angély.) 

Detdwmpa  (P.).  Ec.,  était  en  1617  proprié- 
taire du  petit  tel  de  Mortaigoe,  près  Logc-Fougcreuse, 
fief  qui  lui  aliéné  par  Charles  Tiercolin  d'Appelvoisin. 
Il  avait  un  frère  nommé  M.  d'Angle  et  est  rite  à  plu- 
sieurs reprises  dans  le  Journal  do  Paul  de  Vendéo.  (M. 
Stat.  1819.) 

Dcaclimiipg  (Ismac'l),  Ec,  sgr  des  Champs, 
assiste  à  la  Peyralle  (D.-S.),  le  1"  août  1633,  an  con- 
trat île  mariage  de  Hector  de  Préaux,  Chcv.,  avec  Mario 
Guischard.  Le  23  oet.  de  la  même  année,  il  so  présenta  à 
la  montre  faite  il  Poitiers  par  le  grand  sénéchal,  pour 
Jean  Guischard,  Ec,  sgr  de  Payré,  en  qualité  de  chevau- 
léger.  Il  reçut  nu  certificat  de  Charles  Erreau,  Ec.,  sgr 
des  Bastardières,  le  4  fév.  1658,  où  il  est  dit  habiter 
actuellement  à  Renay,  pays  du  Blésois.  (Gén.  Guis- 
chard.) 

Deschamps  (Jean),  sgr  de  Marsilly,  conseiller 
du  Roi,  était  décédé  avant  le  20  oct.  1636.  11  eut, 
croyons-nous,  une  fillo,  Marie-Claire,  D'  de  Marsilly, 
qui  était  en  1697  mariée  au  JP'de  Villette,  lient. -général 
des  armées  navales,  commandeur  de  S'-Louis.  (Arch. 
Vien.  E»  236  et  reg.  de  Niort.) 

Deschampa  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Bourg, 
marié  à  Marie  Collet,  eut  Marguerite,  née  à  Niort  le 
4  déc.  1732.  (Reg.) 

Deschamps  (René),  Chcv.,  sgr  «le  la  Jarrye, 
était  le  27  juin  1730  sous  la  tutelle  ne  Michel  de  Bar- 
bare, Ec.,  sgr  de  la  Louissais,  Lépierdière  (ps'°  de  la 
Mormaison,  Vendée).  (Gén.  Barbôre.) 

Dcschampi  (Jacques),  procureur,  épousa  Marie 
de  Venassier  ;  il  eut  au  moins  :  1»  Julie,  mariée  le 
13  sept.  1763  à  Michel  Delorme,  avocat  a  Poitiers; 
2°  Marie-Thérèse,  marraine  de  son  neveu  Michel  De- 
lorme le  22  oct.  1770  (Reg.  de  S'-Didier);  3°  Louise- 
Elisabeth,  mariée  le  26  oct.  1762  a  Marie-Pierre- 
Georges  de  la  Mazière,  docteur  en  médecine,  et  décédée 
&  Poitiers  le  5  juil.  1799. 

Deschamps  (Catherine)  était  U  26  oct.  1788 
épouse  de  Pierre  d'Anché,  Ec.  (Rçg.  de  Lorigné.) 

Deschamps  (N...)  était  en  1839  veuve  de  N... 
de  Raz.es,  lieutenant  de  gendarmerie.  (Lettre  de  part.) 

DKSCHAMI'S  —  Famille  de  l'échovinage 
de  Poitiers. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  des  échevins,  qui  est  de 
pure  fantaisie,  pourlexv'  siècle:  d'argent 
à  la  chèvre  passanlo  de  sable.  (Arm. 
Goujet.)  Ou  :  loup  passant  de  gueules. 

Deschamps  (Mandé),  échevin  de 
Poitiers  en  1412,  décéda  en  1440.  (F.) 

Deschampe  (Claude)  fut  égale- 
ment échevin  de  Poitiers  en  1422.  (Id.) 

DESCHAMPS  (de  la  Voutb).  —  Famille 
qui  habitait  Aslonnes,  près  Châleau-Larcher,  au  xvn'  siè- 
cle. (Souvent  écrit  des  Champs.) 

Blason  :  de  gueules  a  l'aigle  éployée  d'argent,  cou- 
ronnée et  membréc  d'or.  (Gén.  Canti- 
neau.)  Ce  blason  se  voyait  jadis  dans 
l'église  do  Mondion. 

1.  —  Deschamps  (Jacques), 
Ec,  sgr  de  la  Voûte  et  du  Fief-du- 
Breuil,   p'"   de   Marnay,   en    rend  aveu 


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83 


tant  en  son  nom  qu'en  celui  de  Jeanne  Boynet,  sa 
femme,  le  2S  juil.  1633.  Ils  passent  une  obligation 
devant  Bourbeau  et  Marot,  not.  a.  Poitiers,  lo  9  sept. 
1643.  (Arch.  Vien.  I'^  235.)  Us  eurent  pour  fils  : 
1°  Louis,  qui  suit;  2*  Pierre,  sr  do  la  Voûie,  demeu- 
rant a,  Aslonnes,  élect.  de  Poitiers,  fut  déclaré  roturier 
par  M.  Barentin,  en  1667.  (Catal.  annoté.) 

2.  —  Deachamps  (Louis),  Ec,  sgr  de  la 
Voûte,  Mondion,  baptisé  il  S'-Cvhard  do  Poitiers  le  13 
juil.  1627,  épousa  le  24  nov.  1653,  a  S'o-Catherine  de 
Fierbois,  en  Touraine,  Catherine  nE  Commacre,  fille  de 
Léonard,  Ec,  et  de  Charlotte  Mourault,  D"  de  Mondion, 
dont  entre  autres  enfants  :  1*  Gabrtelle,  mariée  par 
contrat  du  S  ou  15  oct.  1696  (ilnrt,  not.  à  Sf-Maure) 
à  Jean  Cantineau,  Ec,  sgr  de  la  Caniinière  (Gén.  Com- 
macre);  2°  Charlotte-Marie-Anne,  D*  de  Commacrc, 
qui  fut  remplacée  au  han  de  Touraine  en  1689.  Elle  est 
mentionnée  dans  un  procès  en  retrait  lignager  le  14  nov. 
1701.  (Arch.  Vien.   E*  742.) 

DESCHAMP8.  —  Famille  établie  à  Bressuire 
depuis  plus  de  deux  siècles,  dont  plusieurs  membres  se 
sont  distingués  dans  les  arméos.  Nous  avons  reçu  sur 
elle  divers  renseignements  du  B*°  Godet  do  la  Riboul- 
leric. 


Ier. 


Branche  aînée. 


1.  —  Deschamps  (Isniaiil),  marié  a  Anne 
Arrouet,  en  eut  Louis,  qui  suit. 

2.  —  Deschanipa  (Louis)  a  épousé  JeanDo 
Bellumeau  dont  est  issu  autre  Louis,  qui  suit. 

3.  —  Desehamps  (Louis),  procureur  fiscal  de 
la  baronnie  de  Bressuire,  marié  à.  Louise-Brigitte  Bil- 
heu,  en  eut  9  enfants,  dont  nous  ne  citerons  que  : 
1°  Louis,  né  le  17  mai  1720,  dérédé  curé  de  la  Coudre, 
le  4  juin  1780;  2°  Bené-PierrE-Charles,  qui  suit; 
3*  Marie-Béguine,  née  le  11  oct.  1732,  décédée  sans 
alliance  le  30  mars  1773;  4»  Jeanne-Françoise,  née  le 
25  avril  1735,  mariée  à  Charles  Foticher,  contrôleur  des 
domaines  du  Roi, 

4.  —  Deschamps  (René-Pierre-Charles),  né 
le  20  nov.  1730,  procureur  fiscal  de  Bressuire  de  1759  à 
1765,  fut  maire  de  cette  ville  pendant  plus  de  30  ans, 
et  devint  ensuite  président  du  tribunal.  Il  fut  l'un  des 
représentants  de  cette  commune  à  l'assemblée  d'élection 
de  Thouars,  et  se  rendit  a  Poitiers  en  17S9,  comme 
député  de  Bressuire,  pour  nommer  des  députés  aux 
Etats  généraux.  Il  est  décédé  le  3  oct.  1S05,  laissant 
de  Renée-Victoire-Geueviève  Delavau  ,  qu'il  avait 
épousée  le  1"  mars  1756  :  1*  René-Louis,  né  à  Bres- 
suire le  4  avril  1757,  enseigne  dans  la  marine  royale, 
mort  a  la  côte  d'Angola,  le  10  mars  1790;  2»  Charles, 
né  le  13  avril  1758,  décédé  à  Terves,  sans  postérité  ; 
3°  Pierre-François,  né  le  10  juil.  1759,  avocat  au  Par- 
lement de  Paris,  était  en  1789  titulaire  des  bénéfices 
des  Rocquets  et  de  S'-Mamcrs,  situés  dans  les  paroisses 
de  S'-Clénientm  et  de  Cerizay;  il  est  décédé  le  16  mai 
1793;  4°  Victoire,  née  le  22  sept.  1760,  décédée  à 
Bressuire  le  22  nov.  1846;  5°  Louis-Joseph,  qui  suit  ; 
6*  Charlss-Victor,  né  le  27  sept.  1763,  chef  d'esca- 
drons, entra  dans  les  ordres  et  devint  curé  de  S'-Varent, 
décédé  le  13  mai  1817:  7°  Henri,  né  le  9  sept.  1765, 
prêtre,  décédé  a  Poitiers,  le  4  juil.  1794;  S"  Pierre- 
Paul,  rapporté  au  §  II;  9*  Alexandre,  né  le  9  déc. 
1769;  10"  Pierre-François,  né  le  13  mars  177.,  offi- 
cier au  régiment  d'Agénois,  puis  colonel  du  10*  rég1 
d'inf"*,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  Chev.  de  S'- 
Louis,  épousa,  le  26  juil.  1S20,  sa  nièce  Marie-Victoire- 
Adèle   Deschamps,  fille  de   Louis-Joseph,  et  de  Marie- 


84 


3ti':»<jiAMi*e 


Victoire  Vinceut.  Il  est  décédé  le  11  déc.  182S,  ayant 
eu  :  a.  Louis-François-Stanislas,  né  le  16  avril  1821, 
décédé  le  6  oct.  1825;  4.  Marie-Françoise-Soi'Hie, 
née  le  29  déc.  1826,  décédée  le  10  juin  1890.  Elle 
éjiousa  en  1847  Edouard  Girard. 

11"  Marie-Anne-Françoise,  née  le  18  mai  1774, 
mariée  le  20  avril  1800  à  Etienne  Lecler  de  la  Fichar- 
dière,  docteur  en  médecine  ;  12°  Joseph-Akmand,  né  le 
12  janv.  1776,  lieut,  d'infr'«,  tué  dans  une  bataille. 

5.  —  Deschamps  (Louis-Joseph),  sr  de  la 
Rinsandière,  docteur  en  médecine,  né  le  9  mai  17G2,  a 
épousé  le  22  janv.  1798  Marie-Victoire  Vincent,  dont 
il  a  eu  :  1°  Marie-V'ictoire-Adèle,  née  à  S'°-Néomaye, 
le  18  déc.  1798.  mariée  a  son  oncle  Pierre-François 
Deschamps  et  décédée  à  Bressuire  le  20  janv.  1876  ; 
2*  Charles-Joseph,  qui  suit;  3»  A.mélie,  née  au  même 
lieu  le  18  fév.  1802,  décédée  le  2  août  1823. 

6.  —  Deschamps  (Charles-Joseph),  né  à  Sv»- 
Réomaye,  le  2  juin  1799,  marié  le  22  juin  1831  à  Julie- 
Rosalie  Baraton,  est  mortaSio-Néomaye  le  2  juin  1870, 
ayant  eu  :  1°  Joséphine-Thérèse-Clémentine,  née  à 
S'-Maixent  le  4  juin  1832,  et  mariée  le  6  juin  1839  à 
Pierre-Arthur  B°»  Godet  de  la  Riboullerie;  2"  Marie- 
Victoire-Léonie,  née  eu  1835  et  décédée  le  5  nov. 
1841. 

§    II.    BRANCHE    CADETTE. 

S.  —  Deschamps  (Pierre-Paul),  s'  de  Mazais, 
fils  puîné  de  René-Pierre-Charles,  et  de.  Renée-Victoire- 
Ceneviève  Delavau  (4-  deg.,  §  I"),  naquit  à  Bressuire 
le  9  mars  1768,  et  devint  inspecteur  des  domaines  du 
Roi.  Il  épousa  :  1°  le  22  juin  1795  (Girard,  not.  a  S'- 
Maixent  ,  Marie-Esther  Picoron,  fille  de  feu  Pierre, 
sr  de  la  Pergellerie,  et  de  feu  Marguerite  Chaigneau  du 
Conrtiou,  qui  mourut  à  S'-Maixent,  le  1"  janv.  1803, 
sans  postérité;  2°  le  29  juin  1812,  Agathe-Justine 
Richard  de  Solilhac,  dont  il  a  eu  :  1*  Pikhre-Paul- 
Maixent,  né  le  8  sept.  1813,  décédé  le  28  déc.  1814; 
2"  Mai.cie,  mariée  en  1846  à  Pierre  Doré,  directeur  des 
domaines;  3°  Eugénie,  mariée  en  1849  à  Aimé  C'«  de 
Kersauzon,  capitaine  de  vaisseau,  commandeur  de  la 
Lésion  d'honneur;  4"  Georges-Victor-Armand,  qui  suit. 

G.  —  Deschamps  (Georges-Victor-Armand),  né 
le  14  fév.  1823,  a  épousé  le  8  mai  1860  Julie-Marie- 
Augustine  Deschamps,  et  est  décédé  le  7  avril  1874, 
laissant  :  1*  Paul-Marie-Armand,  né  le  30  mais  1S62; 
2"  Georges-Marie-Aimé,  né  le  10  juin  1S63;  3-  Piebre- 
Mame-Antoine,  né  le  24  nov.  1865. 

DE8CIIA1IPS.  —  Famille  du  pays  de  Si- 
gournay  en  Bas-Poitou  au  xvil"  siècle. 

l»CHcliaiii|i»  (Susaiine),  !)•  de  la  Taronnière  ? 
épousa  le  17  sept.  1639  René  Majou,  s'  du  Betignon, 
habitant  Sigournay. 

Deschamps  (Aune)  épousa  Jean  de  Granges, 
E.'.,  sgr  delà  Sicaudière,  qui  fit  aveu  de  la  Tasconnière, 
p"'  de  Chussay-l'Eglise,  le  1"  juin  1662,  au  sgr  de 
Sigournay. 

niSCJIAMPS.  —  Famille  qui  habitait  le 
pays  de  Civray  au  xvi"  siècle,  peut-être  originaire  de 
la  Rochelle. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  et  3  feuilles 
de  fougère  de  siuople.  (Itcg.  Malle.) 

Deschamps  (François),  Ec,  sgr 
de  la  Touche-Vivien,  de  la  Fougeraye  (Pay- 
roux,  Vieu.),  les  Malepierres  ou  la  Rode- 
rie,  etc.,  qui,  d'après  les  notes  de  Jour- 
dan,  fut  avocat  a  la  Rochelle,  épousa  vers 


,  DESCUBES 

1560  Perrette  Dujau,  remariée  vers  1580  à  Gaspard  de 
Lavau,  Chev.,  sgr  de  Drouille,  près  Bellac,  fille  de 
Raoulet,  Ec,  sgr  du  Treuil,  et  de  Isabeau  Dujardin.  11 
en  eut  :  1'  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Fougeraye,  la  Tou- 
che-Vivien,  qui,  étant  mineur,  fit  aveu  de  la  Roche- 
segailh,  le  5  sept.  1575,  à  l'abbé  de  Charroux.  Il  épousa 
en  1589  Madeleine  de  Lavau,  fille  de  Gaspard,  Chev., 
sgr  de  Drouille.  Devenue  veuve  sans  enfants,  elle  se 
remaria  le  22  mars  1591  à  Jean  Jouvion,  Ec,  sgr  de 
Leychassier ;  2°  Renée,  D'  delà  Fougeraye,  mariée 
d'abord  vers  1580  à  Jean  de  Beaussée,  Ec,  sgr  des 
Bernardières,  maitre  des  eaux  et  forêts  en  Poitou,  puis 
vers  1595  à  René  de  Royrand,  Chev.,  sgr  d'Aubigné, 
dont  elle  était  veuve  en  1622.  Elle  décéda  avaut  le 
28  nov.  1629,  date  du  partage  de  ses  biens  par  ses 
enfants. 

DKSCOLAItDS  ou  DESCOE- 
LARD8.  —  V.  COIXARD8. 

DESCOI IBL  %.IWS  et  DESCOU- 
BLEAU.  —  V.  Coi  ltl.A.\N,  Hsi.dl'- 
BLEAU. 

DE8COURTILB.  —  Famille  étrangère  qui 
habitait  Poitiers  au  xvm8 siècle.  (V.  aussi  Le  François.) 

Descourtils  (Jean- François)  ,  Ec.  ,  sgr  de 
Bressy,  fut  reçu  trésorier  de  France  à  Poitiers  en  1730. 

DE8CUBE8.  —  Cette  famille  dont  le  nom 
s'est  écrit  Deeube,  de  Cubes,  des  Cubes,  est  origi- 
naire des  environs  de  S'-Laurent-sur-  ~ 
Corre,  près  Confolens,  ancien  Poitou 
(aujourd'hui  H'«-Vienne). 

La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée 
sur  les  contrats  originaux  conservés  par 
la  famille  et  d'après  le  Nobiliaire  du  Li- 
mousin. 

,  Blason  :  d'azur  à  3  cubes  d'or.  (Note  de  famille  ) 
Mais  dans  l'Arm.  du  Poitou  de  1698,  un 
membre  de  la  famille  fit  inscrire  le  bla- 
son suivant  :  d'argent  à  la  croix  alaisée 
de  gueules,  surmontée  de  3  étoiles  de 
sable.  (D'Hozier.) 

Descubes  (François)  épousa  en 
1598  Louise  Guillot  nu  Doussay,  fille  de  François,  Ec, 
sgr  du  Puy-de-Cessac,  et  de  Louise  de  Lavau.  (Nob. 
Lim.  Il,  239.)  Il  en  eut  :  Catherine,  mariée  en  1631 
à  Jean  de  Maumont,  Ec,  s'  de  Laterie. 

Desctibes  (Marguerite)  épousa  vers  1650 
Simon  de  Champelon,  Ec,  sgr  de  la  Monetrie,  qui  ha- 
bitait Ahzac  (Char.)  en  1653. 

Descubes  (Léonard),  sgr  du  Brcuil  (La  Lau- 
rencie,  sr  Auvent),  épousa  Anne  Chauveron,  dont  il 
eut  :  1°  Anne,  mariée  le  4  avril  1671  à  Pierre  de  For- 
nel;  2°  Jean,  marié  le  16  août  167S  à  Jeanne  de  Vau- 
tière,  fille  de  Charles,  Ec,  et  de  Anne  Botineau; 
3"  Pierre,  s'  des  Vignes,  qui  épousa  le  8  avril  168S 
Marie  du  Glenest,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Vieillecour,  et  de  Gabrielle  de  Trompaudon.  Ils  furent 
tous  les  trois  maintenus  nobles  a  Oradour-sur-Vayres, 
élection  de  Poitiers,  en  1667.  (Notes  de  Sauzay.) 

Descuhes  (Pierre),  sr  des  Vignes,  fut  inscrit 
d'offico  à  Rochechouart  sur  l'Armoriai  du  Poitou  en 
1700,  avec  le  blason  suivant  :  d'azur  à  cinq  tourteaux 
mis  en  barre. 

Descuhes  (François)  était  décédé  a  cette  épo- 
que, et  Catherine  Moiilon,  sa  veuve,  est  inscrite  sur  le 
même  Armoriai. 


DESCUBES 


Desoubes  (Susanne)  épousa,  vers  1700, Jean  de 
Robert,  sgr  do  Masherthier.  (Gu  liobert.) 

Desctibc»  (Marguerite),  fille  do  Jean,  sénéchal 
de  Roehecbouart,  el  de  Marie  Nisard,  épousa  le  2  fév. 
1723  Louis-Bertrand  Bubiuct,  sgr  des  Touches,  et  était 
décidée  avant  1744.  (Gén.  Babinet.) 

I »<-->■•  ni ><  -  (François),  avocat  en  Parlement  et 
sénéchal  de  Coassai,  <■  (nui sa  Anne  Prieur,  dont  il  eut 
entre  autres  enfants  :  P  Marie-Anne,  mariée  le  4  nov. 
1783  ii  Pierre  Berlin,  chirurgien  ;  2"  Marie-Sophie, 
mariée  le  6  sept.  1789  a  N...  Berlin,  bourgeois,  frère 
du  précédent.  (Ileg.  de  Thurageau.) 

Filiation  suivie. 

1.  —  Descubes  (Martial),  sgr  de  Razes  et  du 
Ghfttenet  (H,a-Vienne),  avocat  en  Parlement,  juge  séné- 
chal de  S'-Lauront-sur-Gorre,  etc.,  épousa  en  1580 
Catherine  nu  Solier,  qui  devint  veuve  en  1G43.  Il  en 
eut  :  l*  Simon,  qui  suit  ;  '2°  Martial,  auteur  de  la 
branche  de  Lascaux,  qui  existe  encore  ;  3'  François, 
sgr  du  Ferrand,  consul  de  Limoges  en  1673,  qui  par- 
tagea avec  ses  frères  en  1645  et  épousa  Valérie  Bar- 
darin,  dont  il  eut  :  a.  Marie,  mariée  a  Jean-François 
Martin,  Chev.,  sgr  do  la  Bastide  ;  6.  Anne  ou  Cathe- 
rine, qui  épousa  Jean-Léonard  de  Fressanges. 

2.  —  Desriibes  (Simon),  sgr  du  Cbâtenet, 
conseiller  du  Roi  en  l'élection  de  Poitiers,  épousa  le  22 
mai  1633  (P.  Cluzeau,  not.  aux  Cars)  Marguerite  de 
Villoutreyï,  fille  de  Etienne,  et  de  feu  Françoise 
Hébrard,  et  mourut  en  déc.  1656,  laissant  Martial,  qui 
suit. 

3.  —  Deacubes  Martial),  sgr  du  Cbâtenet,  con- 
seiller du  Roi  en  l'élection  de  Poitiers,  épousa  le  13 
fév.  1668  (Valet,  not.  à  Brigneil)  Marie  Lecler,  fille  de 
feu  Etienne,  sgr  de  Montbazet,  et  de  Jeanne  du  Quey- 
roueyx,  et  en  eut  :  1*  Catherine,  mariée  en  sept.  1695 
à  Joseph  Allouveau,  sgr  de  Montréal,  décédée  le  11  fév. 
1759  a  Sl-Germain-les  Belles  (rP'-Yien  );  2»  François, 
qui  suit;  3*  Charles,  curé  de  la  Barre  de  Cussac,  près 
Oradour-sur-Vajres,  qui  fut  inscrit  a  l'Armoriai  du  Poi- 
tou avec  le  blason  d'argent  à  la  croix  de  gueules  alaisée, 
surmontée  de  3  étoiles  de  sable. 

4.  —  Descubes  (François),  Ec.,  sgr  du  Cbâ- 
tenet, entra  au  service  dans  la  maison  du  Boi  en  1712; 
capitaine  de  cavalerie  en  1727,  il  fut  nommé  Chev.  de 
Sl-Louis  en  173S;  maréchal  des  logis  le  19  mars  1747, 
il  prit  rang  de  mestre  de  camp  de  cavalerie  le  11  oct. 
1750,  resta  au  service  jusqu'au  4  oct.  1757,  et  mourut 
le  23  avril  1758.  Il  avait  épousé,  le  1"  sept.  1705 
(P.  Brousset,  not.  a  S'-Cyr),  Françoise  de  Grandsai- 
gne,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  d'Essenat,  et  de  Madeleine 
de  Montjon;  il  en  eut  :  1*  Madeleine,  mariée  h  Guil- 
laume Daniel,  sgr  de  la  Gasnerie  ;  2*  Marguerite, 
épousa  N...  Morlon,  sgr  de  Mazcnty;  3°  Simon-François, 
qui  suit. 

5.  —  Descnbes  (Simon-François),  Ec,  sgr  du 
Cbâtenet,  entra  au  service  dans  les  gendarmes  de  la 
garde  du  Roi  le  1"  mars  1741,  et  prit  part  a  la  bataille  de 
Fontenoy,  le  11  mai  1745.  Il  fut  nommé  Chev.  de  S'- 
Louis  le  8  mai  1763,  mestre  de  camp  de  cavalerie  en 
178 S,  maréchal  de  camp  en  1791,  et  se  retira  après  50 
ans  de  service  avec  une  pension.  Il  avait  voté  avec  la 
noblesse  aux  Etats  généraux  de  1789,  dans  le  bailliage 
de  Hontmorillon,  et  mourut  en  1S00.  Marié  le  27  fév. 
1759  (Parcou,  not.  i>  Maleval)  à  Jeanne-Charlotte  de 
I.Ai.oue,  fille:  île  l'en  Jean-Philibert,  Chev.,  sgr  de  Ma- 
leval, et  de  Marie-Anne  de  Ribeyreix,  il  en  eut  :  1*  Ma- 
rie-Anne, mariée  en  1780  â  N...  de  Verdilhac  de  Bon- 


IIIHI     Itll     1)1     Itl 


85 


nat;  2"  Catherine,  épouse  de  N...  du  Pin,  sgr  des 
Bâtiments,  décédée  le  23  mars  1 S 1 2 ;  3*  Jacques-Leo- 
nari»,  qui  suit;  4°  Charles,  né  en  1766,  Chev.  de  S'- 
Louis,  commandant  de  cavalerie,  émigra  en  1791.  11 
épousa  en  1804  N...  Foulon,  décédée  sans  enfants; 
puis  Rosalie  Lamy  de  la  Chapelle,  dont  5  filles. 

5°  François,  né  le  23  avril  1768,  Chev.  de  S'-Louis, 
officier  au  régiment  de  Lorraine,  émigra  en  1791.  Il 
épousa  Antoinette  de  Johet,  dont  Gabriei.-François- 
Emmanuel,  né  le  26  mars  1813,  marié  en  déc.  1849  à 
sa  cousine  germaine,  Augusta  de  Johet.  Il  a  obtenu 
en  1860  un  jugement  du  tribunal  de  Guéret  l'autorisant 
à  reprendre  son  nom  de  Descubes  du  Cbâtenet. 

6.  —  Descubes  du  Chàtonet  (Jacques- 
Léonard),  né  le  22  nov.  1764,  fut  reçu  aux  pages  à  16 
ans.  11  devint  lieutenant  en  1779  et  capitaine  aux  gen- 
darmes de  la  garde  du  Boi  le  7  oct.  1789.  Comme 
ses  frères  il  émigra  en  1791,  fit  la  campagne  de  1792 
dans  les  compagnies  rouges,  entra  au  corps  de  Damas, 
et  fit  les  campagnes  de  1794  h  1797,  dans  l'armée  de 
Condé.  Bentré  en  France  en  1801,  il  reprit  du  service 
en  1814  aux  compagnies  rouges  jusqu'au  licenciement 
de  ce  corps,  et  prit  alors  sa  retraite  comme  lieuteuant- 
colonel  de  cavalerie,  avec  une  pension  de  2,000  1.  Il 
avait  épousé  le  20  fév.  1S04  Marie-Alexandrine  Barton 
de  Montbas,  fille  de  Léonard-Alexandre-François  C"> 
de  Montbas,  et  de  Marie-Françoise  de  Fricon  de  Parsac, 
et  mourut  le  5  juil.  1839,  laissant  :  1°  Jeanne-Char- 
lotte-Mathilde,  née  en  déc.  1S04,  mariée  à  Michel 
Limousin  de  Neuvie  ;  2°  Charles-Félix,  qui  suit  ; 
3°  Françoise-Adélaïde,  née  en  1810,  mariée  en  1833 
à  Joseph-Ambroise  de  Bruchard;  4°  Jean-Philibert, 
né  le  7  sept.  1819,  marié  a  Nantiat,  le  5  juil,  1850,  à 
Marie-Hermine  Buisson  des  Lesz.es,  fdle  de  François, 
et  de  Hermine  de  Gentil,  dont  :  a.  Marie-Fiiançois- 
MaurIce,  né  le  13  fév.  1852,  élève  de  l'école  polytech- 
nique, ingénieur  civil  des  mines  ;  b.  Charles-Jules,  né 
le  17  nov.  1856,  élève  de  l'école  forestière  de  Nancy, 
inspecteur  des  forêts,  marié  à  Paris,  en  avril  1884,  à 
Jeanne  Vico,  fille  de  Jacques,  officier  do  la  Légion 
d'honneur,  et  de  Marie-Louise-Gabrielle  Mirabel  Cham- 
band. 

7.  —  Descubes  du  Cbâtenet  (Charles- 
Félix),  né  le  5  mai  1S06,  épousa  le  4  sept.  1838  Marie- 
Caroline  de  Malden,  sa  cousine  germaine,  fille  de  Guil- 
laume, et  rie  fléloïse  Barton  de  Montbas,  dont  : 
1°  Charles-Marie-Gaétan,  qui  suit  ;  2°  Berthe,  mariée 
en  1S65  à  Edmond  de  Lachèze-Murel. 

S.  —  Descubes  du  Cbâtenet  (Charles- 
Marie-Caétan),  né  le  14  juin  1X41,  a  épousé  a  Bor- 
deaux, le  28  janv.  1869,  Marie-Antoinette  du  Chevron 
du  Pavillon,  fille  de  Ludovic,  Cle  du  Pavillon,  et  de 
Joséphine  de  Bellot,  dont  :  1°  André,  marié  eu  1895 
à  Louise-Marie-Caroline  Pkrigord  de  Villechenon; 
2°  Caroline-Marie-Louise-Vvonne,  m'e  le  4  oct.  1869, 
mariée  le  1S  janv.  1893  a  Pierre  Goursand  de  Merlis; 
3°  Marie,  mariée  en  juin  1894  à  Pierre  de  Tourncmire, 
sous -lieutenant  au  12°  cuirassiers;  4°  Joseph, 
5°  Aliette,  6"  Germain,  7°  Antoine. 

DESÉRICOL'RT  ou  DE8KRIIV- 
COURT.  —  Famille  qui  habitait  Dangé  en  Châ- 
telleraudais  au  xvn'  siècle. 

Deséricourt  (Toussaint),  honorable  homme, 
marié  à  Anne  de  Vilaora,  en  eut  au  moins  Cathe- 
rine, mariée  en  fév.  1669  a  Jean  Guillon  (fils  du  notaire 
de  S'-Romain).  Elle  décéda  à  St. Romain  le  28  fév. 
16S5. 


86 


DESIRE 


w 


DESIRE 


Deséricourt  (Mathurine),  veuve  de  Jean  Per- 
driuu,  fit  une  déclaration  le  20  août  1663,  pour  les  terres 
du  Breuil,  eu  Châlelleraudais.  (Arch.  Vieil.  E*  31.  La 
Borde.) 

Desérlncourt  (N...)  était  curé  de  Blanzay, 
près  Civray,  en  1688. 

DE8H1YES.  —  11  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  à  Loudun,  à  S'-Maixent,  à  Thouars,  etc.. 

Deshayes  (N...),  notaire  k  S'-Maixent,  passa  le 
contrat  de  Jean  Chevalier,  Ec.,  sgr  de  la  Frappinière,  le 
15nov.  15S3. 

Desbayes  (Gilles),  marchand,  greffier  des  rôles 
de  Luzay,  déclara  son  hlason  à  Thouars  en  1698  :  «  d'ar- 
gent à  une  balance  de  sable  accostée  des  lettres  G  et  D 
de  même  ». 

Deshayes  (Anlonin),  not.  a  Thouars,  déclara 
pour  blason  en  1698  :  «  de  gueules  à  un  pot  k  fleurs 
d'argent  ». 

DÉSIRÉ.  —  Famille  d'ancienne  chevalerie  du 
pays  Niortais  au  xiii'  siècle.  (A.  H.  P.  18,  118.)  Il  y 
avait  aussi  une  famille  de  Sire,  dont  le  nom  est  écrit 
parfois  Desyré. 

Désiré  (Rampnoul),  Chev..  Ramnulfus  Deside- 
ratl,  miles,  était  décédé  avant  127a,  et  ses  héritiers 
avaient  alors  une  rente  de  100  sols  sur  la  Bassée  (Fon- 
tenay-l'Abatlu). 

Désiré  (Guillaume),  Chev.,  devait  50  liv.  pour 
droit  de  rachat  de  ses  fiefs,  près  Mauzé,  vers  1256.  (A. 
H.  P.  4.) 

Désiré  (Pierre\  valet,  possédait  un  domaine  à  la 
Bassée,  qui  fut  donné  par  le  Roi  en  1275  k  l'abbaye  de 
S'-Maixent. 

Désiré  (Geoffroy),  Chev.,  avait  en  1275  un  bois 
touchaut  aux  terres  de  la  Bassée.  Il  possédait  eu  1260 
un  lief  près  Snzay,  joignant  à  celui  de  Gauthier  d'Alle- 
magne. (Bardonnet,  Etat  du  domaine  royal.) 

Désiré  (Raoul)  avait  dos  terres  k  S'-Symphorien, 
et  devait  100  sols  au  comte  de  Poitou,  pour  la  moitié 
d'un  droit,  vers  1260.  (A.  H.  P.  4.) 

DÉSIRÉ.  —  Famille  du  Loudunais  aux  xvi"  et 
xvii'  siècles. 

La  majeure  partie  des  notes  qui  suivent  nous  ont  été 
fournies  par  M.  Roger  Drouault,  ou  sont  extraites  des 
Archives  de  la  Vienne  et  du  cab.  de  d'Hozier. 

Blason.  —  Dans  la  Science  des  armoiries  on  trouve 
Désiré,  à  Paris  :  d'azur  au  chevron  de  3  pièces  (c'est-k- 
dire  3  chevrons)  et  2  étoiles  de  même  en  chuf.  Ce  doit 
être  cette  famille.  Dans  l'Armoriai  de  Tourame  en  1700, 
Pierre  Désiré,  Ec,  s'  de  Montefray,  inscrit  d'office, 
reçut  :  d'argent  coupé  d'azur  à  la  croix  ancrée  de  l'un 
en  l'autre.  (.Fantaisie.)  On  trouve  par  faute  de'  copiste  : 
d'azur  k  3  chevrons  d'or  accompagnés  eu  chef  de  2 
chevrons  de  munie.  (Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  995.) 

Désiré  (Pierre),  avocat  au  Parlement  de  Paris, 
était  cousin  germain  de  Catherine  Fouiqueleau,  mariée 
vers  1540  k  Jean  Chauvet,  procureur  du  Roi  en  l'élec- 
tion de  Loudun.  Guy  Chauvet  légua  un  grand  bassin  de 
vermeil  k  son  cousin  Piebbe  Désiré,  avocat.  (Peut  être 
fils  du  précédent.) 

Désiré  (Jean),  honorable  homme,  marié  k  Jeanne 
Sauvai. eu',  en  eut  François,  baptisé  k  Loudun  le  15 
fév.  1644.  filleul  de  François  Foucqueteau.  (Rcg.) 


Désiré  (Marguerite)  épousa  Etienne  Marreau,  dont 
elle  eut  un  fils,  baptisé  à  Loudun  en  1548.  (Id.) 

Désiré  (Pierre),  prieur  de  S''-Christine  (p'"  de 
S'-Hilaire  des  Trois-Moutiers,  Vieil.),  fait  un  échange  le 
20  sept.  1602  avec  Marie-Silvie  de  la  Rochefoucauld, 
veuve  de  Louis  de  Rochechouart,  Chev.  de  l'ordre  du 
Roi,  sgr  de  Chanipdeniers,  Javarzay  et  de  la  Motte  de 
Baussais.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Fonlaine-le-Comte.) 

Désiré  (Raphaël)  était  greffier  de  la  prévôté  de 
Loudun  en  1672. 

Désiré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Montfray  1  lieutenant 
général  du  prévôt  de  Loudunais  dès  1672,  épousa  vers 
1670  Charlotte  de  Belhère,  qui  décéda  pensionnaire 
aux  Ursulines  de  Loudun.  le  18  janv.  1728,  k  99  ans. 
Il  en  eut  Catherine,  mariée  d'abord  à  Pierre-Augustin 
Bugct,  Chev.,  sgr  des  Landes,  puis  le  2  sept.  1699,  k 
François  Labbey  ou  Labbaye.Chev.,  sgr  de  Vaugrimont. 
Etant  sa  veuve,  elle  céda  pour  une  rente  viagère  la 
sgrie  de  Château-Ganne  (Martaizé,  Vien.),  le  26  oct. 
1737.  Elle  vendit  une  maison  à  Paris  en  1732.  (Arch. 
Seine-et-Marne,  E.  1828.) 

Désiré  (Jeanne)  était  sous-prieure  des  Ursulines 
de  Loudun  en  1729. 

1.  — Désiré  (N...),  de  Bournan,  en  Loudunais, 
homme  de  moyens,  eut  deux  fils  :  1"  Pierre,  né  k  Bour- 
nan, fut  envoyé  avec  son  frère  suivre  le  barreau  k 
Paris.  Après  avoir  brillé  quelque  temps  au  palais,  il 
prit  une  charge  de  conseiller  au  grand  conseil  et  fit  son 
testament  le  2  mai  1588,  par  lequel,  se  voyant  sans 
enfants  et  indisposé,  il  fit  plusieurs  legs  pieux  et  avan- 
tagea le  fils  aîné  de  son  frère.  11  s'était  marié  2  fois  : 
1"  à  Françoise  Gilbert,  fille  do  N...,  avocat  général  en 
la  cour  des  Aides  ;  2*  k  Marie  de  Luc,  de  la  famille  des 
de  Luc,  qui  lui  donna  un  fils  qui  mourut  jeune.  Pierre 
décéda  lui-même,  doyen  des  conseillers  au  grand  con- 
seil, en  oct.  1590  ;  2°  Paul,  qui  suit  (Carrés  de  d'Ho- 
zier,  119)  ;  3°  sans  doute,  Françoise,  mariée  à  Pierre 
Bonneau.  (D'après  un  procès  de  1665.) 

2.  —  Désii-é  (Paul)  suivit  son  frère  k  Paris  et 
après  la  mort  de  son  frère  aîné,  se  fit  pourvoir  de  la 
charge  de  conseiller  au  grand  conseil,  dont  il  se  défit 
quelque  temps  après  pour  prendre  l'olfice  de  président 
de  la  lieutenance  générale  de  Soissons,  office  qu'il 
exerça  peu  d'années.  Il  vendit  cette  charge  et  revint 
demeurer  k  Paris  avec  sa  famille  qui  était  fort  nom- 
breuse, ayant  eu  15  enfants  de  Louise  de  BnENON,  sa 
femme,  d;une  très  bonne  famille  de  Paris.  Il  mourut  en 
1624,  après  s'être  fait  opérer  de  la  pierre,  k  l'âge  de 
70  ans.  Au  nombre  de  ses  enfants  étaient:  1"  N...,  qui 
en  1624  était  substitut  du  procureur  général  au  Par- 
lement de  Paris.  Il  mourut  sans  être  marié  et  fut  in- 
humé, ainsi  que  son  père,  dans  l'église  de  S'-Sulpice  de 
Paris  •  2*  Paul,  qui  en  1637  était  chanoine  de  Soissons 
et  en  1650  accompagnait  l'archevêque  d'Auch,  d'après 
des  pièces  d'un  procès  contre  Paul  Bonneau,  conseiller 
k  Chinon  ;  3"  Théséus  ?  qui  suit;  4»  François,  Ec, 
sgr  deSèvro?  et  de  S'-Aubin  '!  mentionné  en  1637  et 
1630,  et  qui  décéda  sans  postérité  avant  1665.  (Id.) 

3.  _  Désiré  (Théséus),  substitut  du  procureur 
général  au  Parlement,  mentionné  dans  un  procès  du  11 
mars  1635,  dut  avoir  pour  fils  Alexandbe,  qui  suit. 

4.  _  Désiré  (Alexandre),  Ec,  sgr  de  Boisve  :. 
marié  k  Madeleine  Esmabd,  était  décédé  avant  1665. 
Ses  enfants  mineurs,  sous  la  tutelle  de  Jean  Martin, 
avocat,  étaient  alors  héritiers  de  Paul  et  François 
Désiré,  et  reprenaient  le  procès  contre  la  famille  Bon- 
neau. Ces  enfants  étaient  :  1»  Paul,  2-  François,  3«  Ma- 
ris, 4°  Madeleine,  5*  Geneviève. 


DE8HE 


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87 


DE8LANDB8.  —  Famille  notable  do 
Châtellerault  au  xvn'  siècle,  qui  n  formé  plusieurs 
branches.  On  trouva  des  noies  sur  ello  aux  Arch.  Vian. 
E*  651. 

Deslamlea  (Nicolas)  fut  main'  de  Châtellerault 
en  1605. 

1.  — Deslnndes  (François),  marchand  et  bour- 
geois de  Châtellerault,  iil  partage  de  ses  biens  à  ses 
enfants  le  2  mai  1032.  Marié  a  Marguerite  Belon, 
tille  do  Louis,  et  de  Jacquette  Dcluroche,  il  en  eut  : 
1°  Abraham,  qui  suit  ;  2'  Marqoisk,  mariée  à  Michel 
Berihou  ;  3°  Isabelle,  mariée  le  1"  août  1612  k  René 
Androuet  du  l'.eieeau,  archiiectedu  Roi  ;  4"  Isaac,  re- 
ceveur du  taillon,  marié  le  20  fév.  1623  à  Jacqueline 
FocnnEAi',  fille  de  Jean,  marchand,  maire  de  Châtel- 
lerault, et  de  Françoise  Candie. 

2.  —  Deslandes  (Abraham),  procureur,  épousa 
Marie  Poisat,  dont  :  1*  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Anne, 
mariée  vers  1050  k  Charles  Cotliby,  marchand,  fils  du 
ministre  do  Poitiers  ;  3"  Marie,  qui  épousa  le  21  juin 
1654  Pierre  Jalay  ou  C.alays,  marchand  a  Thouars  ; 
4">  Isaac,  5°  Marguerite. 

3.  —  Deslande»  (Pierre),  sr  de  la  Petite-Val- 
lée, décédé  en  oct.  1654,  avait  épousé  le  18  août  1647 
Françoise  Dumas,  dont  :  1°  Isaac,  bourgeois  de  Paris, 
décédé  k  Londres  sans  alliance  ;  2°  Marquise,  mariée 
vers  1680  à  Isaac  Préad  ;  3°  Jacqueline,  mariée  à 
Arthus  Bruneau,  sr  de  la  Girardière. 

DËSLAKDES  ou  DES  landes,  — 

Famille  du  Poitou  au  xvie  siècle. 

Blason:  d'azur  a  2  fasces  d'argent.  (Gén.  Sl,-Marthe.) 
Deslandes  (François),  Ec.,  sgr  de  Grivelles,  ou 
Griselle  en  Blésois?  épousa  vers  1570  Cécile  nr.  S'"- 
Mahthe,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Neuilly  et  du  Cha- 
peau, et  de  Nicole  Lefèvre.  Il  en  eut  :  1°  Charles,  qui 
suit:  2°  Cécile,  mariée  à  Jean  de  Clairefontaine. 

Deslandes  (Charles),  Ec,  sgr  de  Grivelles, 
maître  des  eaux  et  forêts  en  Poitou,  décéda  sans  pos- 
térité. 

DE8MARAY8,  DE81IARETS    — 

11  y  a  eu  plusieurs  familles  do  ce  nom.  (V.  des  Marais.) 
Desmarets  (Charles),  crieur  juré  à  Chef-Bou- 
lonne,  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  u  d'or 
à  une  mer  d'azur  ». 

DESMÉ.  —  Famille  des  environs  de  Fontenay 
en  Bas-Poitou  au  xvn'  siècle,  sur  laquelle  nous  n'avons 
réuni  que  fort  peu  de  renseignements. 

Blason.  Desmé  de  Lisle  en  Bas-Poitou?  a.  de  gueules 
ii  la  tour  d'argent  ».  (Notes.  Arch.  paroissiales  de  la 
Vendée,  111,  241.) 

Desmé  (Jacques),  sr  de  la  Bourbetière  ?  demeu- 
rant au  chat,  de  Pugny,  fait  une  veut»  d'une  maison  en 
1654.  Il  avait  épousé  Philippe  Brancheu,  dont  il  eut  : 
1"  Marguerite,  qui  épousa  le  10  août  1661  Samuel 
Majou,  s'  de  Lousigny.  Ils  étaient  protestants  tous  les 
deux  et  lors  de  la  publication  de  leur  mariage  à  l'église 
réformée  de  Vaudoré,  il  y  eut  opposition  do  la  part  de 
Charles  Desmé,  sr  do  la  Jaudonnière  (sans  indication 
de  pareulé);  mais  il  fut  passé  outre  et  le  mariage  eut 
lieu;  2°  Garriel,  s'  des  Limouzinières,  licencié  es  lois, 
juge  sénéchal  des  châtellenies  de  Pugny  et  du  Brouil- 
Baiict,  qui  abjura  le  protestantisme  dans  l'église  do 
Puguy  en  1686.  (M.  but.  1875  et  Notes  Puichaud.) 


Desmé  (François),  sgr  de  la  Boucherie  et  de  la 
Jordonuièro  (S'-llilairc  de  Voust,  Vend.  )  h  cause  de  sa 
femme,  lit  aveu  de  ce  lief  le  1  i  mai  1634  au  château  de 
Vouvent.  Il  avait  épousé  Claude  Desayvre,  laquelle 
était  fille,  croyons  nous,  de  Mathieu,  marchand  au 
Breuil-Barret,  el  de  Claude  île  Sallenove,  H"  do  la  Touche 
du  Breuil-Bartet  (A.  H.  P.  25),  dont  il  eut  :  1'  Frah- 
çoisb,  mariée  vers  1000  &  Pierre  llninet,  sgr  do  la 
Vergnaio,  qui  rendu  hommage  de  la  Jordonnière,  du 
chef  de  sa  femme,  a  Macé  Bertrand,  Ec,  sgr  de  la 
Bazinière  et  de  Vouvent,  le  3  mai  1673.  Le  2  sept.  1716, 
étant  veuve,  ello  reuilit  lo  même  hommage  ;  2*  sans 
doute  Charles,  sgr  de  la  Jordonnière  en  1601,  qui 
paraît  être  décédé  sans  postérité. 

Desmé  (Henriette)  avait  épousé  Pierre  Poussi- 
neau,  Ec,  sgr  de  la  Motbe,  dont  la  fille  Susanne  épousa 
le  29  aoiU  1694  Henri-Hilaire  Blouin,  Ec,  sgr  de  Lé- 
raudière.  (Gén.  Blouin.) 

Desmé  (Louise)  est  marraine  li  S"-Pexiue  (Ven- 
dée), le  11  sept.  1710,  do  Françoise-Louise  Marchegay, 
fille  de  Paul,  et  de  Louise  Majou.  (Reg.) 

Desmé  (Gaspard),  archer,  garde  de  la  ronné- 
tahlie  de  Messieurs  les  maréchaux  de  France,  épousa 
Mario  Pérochon,  dont  Marie-Marguerite,  qui  se  maria 
k  Lusignan,  le  19  avril  1723,  a  François  Pigncl,  procu- 
reur à  la  Bni*  de  Celle-Lévescault.  (kl.) 

Desmé  (Françoise),  veuve  de  Jean  Mallet,  s'  de 
la  Fauconnière,  avocat  en  Parlement,  rendit  aveu  k  la 
veuve  du  Cl°  de  Villemort,  D"  de  la  Borderie  des  Ri- 
chardières  (près  Moncoutant,  D.-S.).  lo  9  mai  1738, 
pour  la  métairie  de  la  Cuemillardiore.  (Notes  di- 
verses.) 

Desmé  de  Liste  (N...),  mariée  à  Camille  Le 
Tourneur  de  la  Borde,  acquéreur  en  1869  du  château 
de  Boisniard  (Chambretaud,  Vend.),  a  fait  restaurer 
cet  édifice. 

DESMÉ  (du  Buisson,  de  Chavigny).  —  Famille 
du  Saumurais  et  du  Loudunais  qui  subsiste  en  Tou- 
raiue. 

Blason  :  d'azur  k  la  croix  d'or  cantonnée  au  1  et  4 
d'une  tète  de  Manie  de  sable  bandée  d'ar- 
gent ?  (plutôt  d'or  bandée  de  gueules), 
au  2  et  3  d'une  têle  d'aigle  d'or,  les 
pièces  du  1"  et  du  3' contournées.  (Dessiu 
de  la  gén.  Aubert  du  Petit-Thouars.  O. 
cabinet  Alfred  Richard.) 

Desmé  (René),  sgr  des  Grandes-Varanncs,  ven- 
dit en  1638  la  Coulée  k  Montagré  (Maulay,  Vien.).  II 
fit  un  emprunt  k  Loudun  le  3  fév.  1041,  de  Nicolas  des 
Chaiilmes.  (Carrés  d'Hozier,  143,  p.  272.)  Il  avait 
épousé  Marie  Girard. 

Desmé  du  Buisson  (Maric-Anne-Jeanne), 
fille  de  Claude,  Ec,  sgr  du  Ruisson,  et  de  Marie-Anne 
Marchand,  épousa  le  1"  mai  1753  Louis-Henri-Georges 
Aubert  du  Petit-Thouars,  maréchal  des  camps  et 
armées  du  Roi.  (Géu.  Aubert  du  Petit-Thouars.) 

Desmé  du  Buisson  (Claude-Thomas),  Ec, 
conseiller  du  Roi,  président,  lieut.-général  en  la  séné- 
chaussée, ville  et  ressort  de  Saumur,  épousa  à  Paris 
(S'-Roch),  le  10  fév.  1757,  Jeaune-Aiitoinelte  Séguieu, 
tille  de  feu  François,  Chev.,  et  de  Marie-Jacqueline 
Liévain  de  Chistelle.  (Reg.) 

Desmé  du  Buisson  (Jean- Pierre),  conseiller 
du  Roi  en  sa  cour  de  Parlement,  ancien  procureur 
général  au  conseil  souverain  au  Cap  Français,  k  S1- 
Uouiiugue,  était  décédé  avant  1774,  date  de  l'achat  par 


88 


DESM1ER 


Marie  Caillaud,   sa  veuve,  de   la  terre  de  Villiers  à 
Pauline  de  Bouthilier  de  Chavigny.  (Gén.  Bournan.) 

Desmé  (Charles),  El'.,  contrôleur  général  des 
domaines  de  Flandre  et  Artois,  épousa  a  S'-Sympho- 
rien  de  Cambra?,  diocèse  de  Tours,  le  11  juin  1775, 
Catherine-Victoire  Lanulois. 

Desmé  du  Duisson  (Lucie-Alexandrine) 
avait  épousé  Louis  Grimouard,  Chev.,  sgr  du  Yignaud, 
qui  fit  paitie  de  l'administration  municipale  de  Fonte- 
nay-le-Comte,  lors  de  l'occupation  de  cette  ville  par  les 
Vendéens. 

Desmé  de  Chavifjny  (Auguste-Jean-Ma- 
rie), Chev.,  sgr  du  comté  de  Chavigny,  et  des  sgries 
de  la  Cour,  la  Brosse,  Lernay,  la  Taillère,  Cessigny, 
etc.,  conseiller  au  Parlement  de  Paris,  comparut  à  l'as- 
semblée de  la  noblesse  du  Loudunais  en  1789.  11 
épousa  Marie-Marthe-Claude  Girault  de  Planchoi'rt, 
dont  :  1°  Charles,  qui  suit  ;  2°  Ferdinand,  Chev.  de 
Malte;  3°  Paul,  décédé  le  9  août  1824  ;  4°  Anne-Vir- 
oinie,  mariée  vers  1810  à  Jean-Marie  de  la  Lande  de 
la  Birhe  ;  5°  Perpétue. 

Desmé  de  Chavigny  de  Plan- 
choury  (Charles)  était  en  1824  capitaine  de  carabi- 
niers. Nous  croyons  qu'il  a  eu  pour  enfants  :  1°  Félix, 
marié  en  1863  à  Marthe-Marie-Claire  Torteroe  de 
Sazilly;  2°  Pierre. 

DE81UI0  de  la  Chesnaye).  —  Famille  noble 
dont  nous  ignorons  le  pays  d'origine,  dont  quelques 
membres  furent  dignitaires  ecclésiastiques  en  Poitou. 

Blason  :  d'argentan  chevron  do  sable  et  3  merlettes 
demême.  (Arm.  de  Versailles,  1698.) 

Desmé    de     la    Chesnaye 

(François-Louis)  était  en  1644  abbé  de 
S"-Croix  d'Angles  en  Poitou,  et  de  Cor- 
ueville  en  Normandie.  11  céda  ses  abbayes 
à  son  neveu  en  16S3. 
Desmé  de  la  Chesnaye  (N...)  ,  abbé 
d'Angles  et  de  Corneville  en  1683,  ne  l'était  plus  en 
1689.  11  était  fils  de  Nicolas  Desmé,  Chev.,  sgr  de  la 
Chesnaye,  gouverneur  do  Meulan,  qui  fil  enregistrer 
son  blason  eu  1098. 


DESMIbR     ou     l)l\llli:it.     DIX- 

Mllilt.  —  Ce  nom  venant  du  mot  latin  Decimarlus 
(collecteur  de  dîmes)  est  commun  à  plusieurs  familles 
qui  n'ont  entre  elles  aucune  relation  de  parenté  et  se 
retrouve  dans  une  foule  d'endroits. 

Nous  plaçons  ici  les  noms  isolés  que  nous  n'avons  pu 
rattacher  aux  diverses  familles  dont  nous  donnons  la 
généalogie,  et  qui  peut-être  n'appartiennent  à  aucune 
d'elles. 

Desmier  (Fonçant),  vivant,  dit-on,  en  1082,  est 
mentionné  dans  un  mémoire  de  famille  comme  l'auteur 
de  la  maison  îles  Desmier  de  Chenon  et  d'Olbreuse. 
(Ces  renseignements  paraissent  être  douteux.) 

Doiiiiier  (André)  est  rite  dans  la  donalion  faite 
à  Gosselin,  ahhé  de  l'Ahsie,  par  Pétronille,  tille  de 
Renaud  de  Maisontiers,  d'une  portion  du  bois  de  Val- 
lendets.  Ce  titre  est  sans  date,  mais  par  d'autres  Char- 
tres de  cette  abbaye  l'on  voit  que  Gosselin  fut  abbé  de 
1187  à  1200.  (Cari,  de  l'Ahsie.  A.  11.  P.  23.) 

Desmer  (Wuilleiwvs)  est  témoin  le  23  déc. 
1224  de  la  vente  par  P.  de  Niort,  Chev.,  sgr  de  Magué, 
à  Guillaume  Moniot  et  a  Jean,  Pierre  et  Etienne  Gaidon, 
frères,  des  revenus  du  moulin  et  du  péage  de  S'-Maxire 


DESMIER 

et  de  sa   mautote  de  Niort  pendant  7  années.  (Arch. 
Vien.  E.  Suppl.) 

Desmer  (Petrus~)  est  le  sujet  d'une  plainte  for- 
mulée contre  lui  par  Lambert  Lagaité,  paroissien  de 
Pouzauges,  lors  de  l'enquête  de  1247.  (A.  H.  P.  23.) 

Dexmier  (Jean) ,  Decimarii ,  sppelé  aussi 
Godart,  reçoit  a  bail,  le  mercredi  après  Noël  1293,  de 
Jeanne  La  Noire,  une  maison  avec  verger  sis  à  Charroux, 
rue  de  Rochemeaux,  moyennant  8  sous  de  redevance 
annuelle  et  SI.  d'honneur  payés  comptant.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  Charroux.) 

Desmier  (Guillaume),  Desmarii,  clerc,  était, 
d'après  D.  Fonteneau,  garde  du  scel  à  Poitiers  dès  1310. 
(Arch.  Vien.  G.  1149.) 

Desmier  (Nicolas),  curé  de  S'-Léger  de  Cliau- 
vigny,  acquit  en  1314  et  1313  des  rentes  sur  des  mai- 
sons aux  Châtelliers,  et  fit  diverses  acquisitions  en  1316, 
131S  et  1321.  (Id.  Chap.  de  Chauvigny.) 

Desmier  (Gautier)  et  Colin  Desmier  sont  cités 
tous  les  deux  comme  présents  en  fév.  1342  a  la  confir- 
mation de  la  sentence  d'absolution  rendue  par  Payen  de 
Maillé,  sénéchal  de  Poitou,  en  faveur  de  Michel  Sara- 
zin,  de  Niort,  accusé  du  meurtre  de  Jean  Le  Verdict'. 
(A.  H.  P.  13.) 

Desmier  (Ithier),  son  fils  Ithier-Briand  et  Guil- 
laume Regnaud,  font  accord  en  1350  au  sujet  des  droits 
que  ce  dernier  levait  dans  la  paroisse  de  Beignac,  au 
fief  du  Breuilhac,  par  acte  passé  sous  la  cour  de  Bar- 
bezieux.  (Arch.  Char.  E.  590.) 

Desmier  (Guichard),  clerc  de  Charroux,  passa 
un  acte  en  1402  avec  sa  femme  Pentecôte  Meignon. 
(Arch.  Vien.  G.  1059.) 

Desmier  (Jean)  l'aîné  servait  comme  éciivcr 
dans  la  compagnie  de  Pierre  d'Aloigny,  Ec,  dont  la 
revue  fut  passée  à  Baugency  le  8  sept.  1420.  (Pièc. 
orig.  42.) 

Desmier  (Jean).  Ses  hoirs  sont  nommés  dans 
un  aveu  rendu  à  Châtellerault,  le  12  sept.  1432,  par 
Regnault  de  Montléon,  pour  le  fief  du  Châtelier.  (Livre 
noir  de  Châtellerault.  M.  A.  O.  1894.) 

Desmier  (Philippot)  possédait  en  1419  la  dîme 
deCherveux  (D.-S.),  dépendant  du  domaine  de  l'église  de 
Cherveux.  (Franc.  20230,  263.) 

Desmier  (Catherine)  est  dite,  d'après  certaines 
notes  (mais  ailleurs  elle  est  appelée  Facier),  avoir 
épousé  Guyot  d'Alloué,  Ec,  sgr  du  Breuil-Coïffault 
(Hanc,  D.-S.),  qui  vivait  en  1467  et  1481.  (Gén.  d'Al- 
loué.) 

Desmier  (Marie),  fille  de  Jean,  s'  de...,  rendit 
foi  et  hommage  et  serment  de  fidélité  à  la  principauté 
de  Tahnont,  pour  le  fief  de  Boullac,  alias  le  Fief-au- 
Valet,  le  17  juil.  13114.  (Orig.) 

Desmier  (Pierre)  était  en  1525  archer  de  la 
compagnie  d'ordonnance  de  100  hommes  d'armes  du 
comte  de  Guise.  (Clairamhault,  titres  scellés.  C.  p.  le 
Vde  Poli.) 

Desmier  (Anne)  épousa  le  16  juil.  1529  Pierre 
Baïazan,  Ec,  sgr  de  la  Salmondièrc  (Orig.  Conf.  Mau- 
peou. ) 

Dexmier  (Maixent)  rendit  aveu,  le  24  fév.  1530. 
à  Jean  de  la  Croix,  abbé  commendataire  de  l'abbaye 
.les  Châtelliers,  pour  un  bailliage  de  prévôté  et  serge n- 
terie.  (M.  A.  <>.  1867.) 

Desmier  (Louis)  était  prévôt  à  l'abbaye  des 
Châtelliers  en  1544.  (M.  Stat.   1870.) 


DESMIER 

Dosmler  (Mario)  avait  épousé  François  du  Breuil, 
s'  de  Fontreau  (S*-Genès  de  Saintonge),  qui  sorvait  en 
archer  en  I5S3.  [Botes  Saintongeal 

Desmler  t J ^toinic)  tit  échange  de  terres  a  Ger- 
moml  (D.-S.)  le  M  d.:.-.  1552  avec  Bertrand  Fauldry. 
Celui  oi  en  1861  lit  retrait  féodal  de  prés  vendus  par 
Piehhk  Desmier.  (Note  Ail'.  Richard.) 

Deamici-  (Jeanne!  était,  avant  le  23  août  156S, 
épouse  de  Pierre  Courtinier,  Ec,  agr  de  Valençay, 
rouiinc  il  appert  d'une  quittance  délivrée  par  ledit  Pierre, 
au  nom  de  son  épouse,  (Orig.) 

Desmler  (Marie)  épousa,  vers  1570,  Thomas 
Chitton,  sr  di-  Monlorier  (Asnois,  Vien.). 

Dearaler  (Jean),  fils  de  Jean,  demeurant  a  la 
Glavellière,  p"*  d'Exireuil,  rend  aveu,  le  5  janv.  1591, 
h  René  de  Haillon,  Chev,  des  ordres  du  Roi,  évêque  de 
Bayenx  et  abhédes  Châtelliers.  (M.  Stat.  1870.1 

Desmier  (Cuillaume)  servait  ru  I  "■  ! > S  dans  le 
régiment  des  gardes  françaises,  compagnie  du  capitaine 
Pépin  de  Bonnouvrier.  (Mss.  franc.  25S:t2,  1451.) 

Desmier  (Louis),  s'  de  la  Roche,  héritier  en 
partie  de  Anne  Grimouard,  D»  du  Hesnier,  lit  un  par- 
tage  le  22  oet.  1632  avec  les  autres  héritiers  de  cette 
Dame.  (C.  p.  le  C"  de  S'-Saud.) 

Degmier  (Marie)  épousa  vers  1645  Louis  Ar- 
nauhlet,  Ec,  sgr  du  Chambot,  et  leur  fille  se  maria  k 
Poitiers  en  1653  avec  Charles  Constant,  Ec.,  sgr  des 
Blonchetières.  (Reg.  S'-l'aul.) 

Desmier  (Jacquette)  épousa  Gabriel  Houillon, 
Ec,  sgr  de  la  Longeais,  qui  vendit  le  16  déc.  1650  la 
métairie  de  la  Bouteillerie  (Villemain,  D.-S.)  à  Jean  de 
Chevreuse.  (Gén.  de  Chevreuse.) 

Desmier  (N...),  lieutenant  au  régiment  de  la 
Couronne  en  1159,  était  capitaine  réformé  en  1763.  (Le 
Rég.  de  la  Couronne,  par  le  Ve  de  Poli.) 

Desmier  (Jacquette)  épousa  le  8  déc.  1707  Jean 
Tagaull,  Ec,  sgr  de  Chorigny  (Chérigné,  c,n  de  Brioux, 
D.-S.).  (A.  H.  P.  23.) 

DESMIER  ,      DEXMIER  ,       DEX- 

HIER8  (oe  Chenon,  d'Archiac,  d'Olbreuse,  ctc). 
—  Famille  noble  très  ancienne,  qui  oecupe  uu  rang  con- 
sidérable dans  la  noblesse  de  l'Angoumois  et  du  Poitou, 
et  qui,  par  son  alliance  avec  le  duc  de  Brunswick-Zell, 
est  apparentée  non  seulement  avec  les  familles  régnan- 
tes d'Angleterre  et  d'Allemagne,  mais  avec  presque 
toutes  les  maisons  princières  de  l'Europe.  Elle  est  origi- 
naire des  environs  de  R n ff ec  et  a  formé  un  grand  nombre 
de  branches  répandues  en  diverses  provinces,  dont 
plusieurs  ont  encore  des  représentants  (M,s  de  Chenon, 
C'°  d'Archiac,  B°°  d'Olbreuse,  Desmier  de  Ligouyer). 
Des  documents  importants  retrouvés  récemment  au  châ- 
teau d'Olbreuse,  aux  archives  de  la  Vienne  et  de  la  Cha- 
rente, aux  Archives  nationales,  ou  communiqués  par  le 
M"  Desmier  de  Chenon,  le  ('.'"  d'Archiac,  C'°  de  S'-Saud, 
H'"  de  S'°-Pern,  M.  Bardet,  etc.,  nous  ont  permis  d'éta- 
blir la  filiation  de  cette  famille  d'une  manière  à  peu 
près  complète,  en  rectifiant  les  erreurs  qui  se  trouvaient 
dans  les  généalogies  parues  jusqu'à  ce  jour.  Celles-ci 
ont  été  établies  d'après  une  filiation  dressée  en  1G74 
par  Le  Laboureur,  qui  fut  chargé  par  Alexandre  DeS- 
iiui'r  d'Olbreuse  de  prouver  l'ancienneté  de  sa  famille, 
i  L'occasion  du  mariage  de  sa  soeur  Eléonore  d'Olbreuse 

avec    le    dur  île    Bruns»  irk-Zell.   Mais   il    cette    époque, 

n'ayanl  q les  renseignements   très    incomplets,    Le 

Laboureur  n'a  pu  que  présumer  une  filiation  entre  les 
divers  pers iagcs  du  nom  de  Desmier  trouvés  dans  les 


•A* 


DESMIER 


89 


chartes  du  Poitou,  jusqu'au  xv*  siècle.  A  partir  de  cette 
époque  seulement,  il  put  avoir  quelques  titres  d'Ol- 
breuse.  lussi  le  commencement  de  sa  généalogie  est-il 
tout  a  fait  erroné,  comme  le  prouvent  les  anciens 
aveux  du  château  de  Cliizc  conservés  aux  Archives 
nationales  (P.  1144-1145).  La  filiation  de  la  branche 
dos  Desmier  d'Olbreuse  remonte  authentiquement, 
d'après  ces  titres,  au  commencement  du  si v*  siècle ■ 

On  trouve  à  Courcôme,  près  Ruffec,  des  Desmier, 
qualifiés  oVuyiTs,  dès  le  milieu  du  xm"  siècle,  que  l'on 
peut  suivre  pendant  quatre  générations,  mais  sur  les- 
quels on  n'a  que  des  renseignements  incomplets.  (Arch. 
Vien.  ('..  SOS,  reg.  117.)  Ces  personnages  doivent  être 
les  ancêtres  de  cette  famille.  Les  ravages  causés  par  les 
guerres  des  Anglais  ayant  rendu  très  rares  les  docu- 
ments  de  cette  époque,  on  ne  peut  retrouver  les  actes 
qui  auraient  pu  élalilir  la  filiation  complète,  mais  le 
peu  qui  reste  suffit  a  prouver  l'ancienne  noblesse  de  la 
famille. 

Les  généalogies  qui  ont  paru  jusqu'ici  ont  été  com- 
posées d'après  le  premier  travail  de  Le  Laboureur,  qui 
ne  s'occupait  que  des  sgrs  d'Olbreuse.  Les  sgrs  de 
Chenon  et  leurs  cadets  firent  ajouter  leurs  branches, 
dans  une  généalogie  imprimée  à  Angoulême  en  1707, 
dont  on  trouve  copie  aux  archives  de  la  Charente 
(E.  174).  Dans  ce  travail,  en  suivant  la  filiation  imagi- 
naire donnée  par  Le  Laboureur,  on  a  confondu  Jean 
Desmier,  sgr  du  Rreuil  de  S'-Claud,  près  Ruffec,  avec 
Jean  Desmier  de  Villefolet  (près  Mauzé,  D.-S.),  vivant 
à  la  même  époque  (fin  du  xiv  siècle),  pour  en  faire  un 
seul  et  mémo  personnage  auquel  on  a  supposé  une 
double  alliance  ;  et  cette  erreur  en  a  entraîné  une  foule 
d'autres  pour  la  filiation  des  branches.  Cette  généalogie 
erronée  a  été  insérée  dans  le  Diction,  de  la  Noblesse,  en 
y  ajoutant  les  sgrs  du  Breuil  de  Blauzac,  d'Archiac, 
du  Roc,  avec  plusieurs  confusions  et  erreurs  notables. 
Nous  avons  dû  renoncer  à  ce  système,  par  suite  de  la 
découverte  des  documents  que  nous  signalons  plus  haut. 

Blason  :  écartclé  d'azur  et  d'argent  a 
quatre  fleurs  de  lis  de  l'un  en  l'autre.  Le 
Laboureur  suppose,  d'après  une  tradition 
de  famille,  que  le  blason  primitif  était 
écartelé  d'azur  et  d'argent,  et  que  le  roi 
Jean  concéda  les  4  fleurs  de  lis  an  che- 
valier Jean  Desmier,  qui  servait  dans  ses 
armées  vers  1355.  Mais  l'on  sait  que  ces  sortes  de  con- 
cessions n'étaient  point  usitées  k  cette  époque,  et  des 
sceaux  beaucoup  plus  récents  prouvent  que  certaines 
branches  portaient  un  blason  simplement  écartelé  jus- 
qu'au xvi"  siècle.  (Sceau  de  François  Desmier,  con- 
seiller au  Parlement  de  Paris,  curé  de  Saulx,  au  diocèse 
de  Châlons,  acte  du  13  août  1549.  —Franc.  21145.) 
D'après  l'inventaire  des  sceaux  de  Clairambault  (reg. 
40,  p.  2991),  Jourdain  Desmier,  Chev.,  6  juin  13S5, 
porte  un  écu  à  la  croix  (ce  pourrait  être  deux  filets 
indiquant  l'écartelé).  Quoi  qu'il  en  soit,  toutes  les  bran- 
ches de  cette  famille  ont  porté  depuis  plusieurs  siècles 
le  blason  aux  4  fleurs  de  lis.  Dans  le  Nohil.  du  Limou- 
sin, la  branche  de  la  Vaure  est  dite  porter  en  1667  : 
écartelé  d'azur  à  une  fleur  de  lis  d'or,  et  de  gueules 
à  une  (leur  de  lis  d'argent. 

Noms  isolés. 
Desmier  (Geoffroy), Ec,  sgr  de  Volude  (Alloue, 
Char.),  vivant  au  xm*  siècle,  possédait  divers  fiefs.  11  est 
appelé  aussi  Geoffroy  de  Volude,  dans  les  aveux  de  ce  fief, 
relevant  de  l'abbaye  de  Chai  roux,  faits  au  xivs  siècle. 
par  Guyot  de    l'Age-Landry,   a    cause    de    sa    femme 

Jcai Itabaud.  (Chérin,  3,   l'Age.)  Parmi  ces  fiefs  se 

trouvait  l'Age-aux-Desmiers. 


90 


DESMIKR 


I».  -.ni.  i  (Jean),  Chev.,  sans  bannière,  servait 
en  1337  dans  les  armées  du  Roi',  (Comptes  de  Jean  Le 
Mire,  trésorier  des  guerres.  Cab.  litres,  684.  C.  par  le 
V  de  Poli.)  Eu  1338,  avec  2  écuyers  et  15  sergents  de 
sa  compagnie,  il  fut  employé,  du  24  juin  au  24  août, 
dans  les  garnisons  établies  à  Talmont,  Mortagne  et 
Parcoul  en  Saintonge.  (ld.)  Ce  Jean  servait  avec  un 
écuyer  dans  la  compagnie  de  Renaud  de  Pons,  sgr  de 
Mon'tfort,  suivant  une  montre  ou  revue  passée  le  26 
mars  1350.  Tous  les  chevaliers  ou  écuyers  de  cette 
compagnie  sont  des  Saintongeais  vassaux  du  sire  de 
Pous.  (Bremond  d'Ars,  liûles  saintongeais.)  Le  Labou- 
reur, dans  sa  généalogie  des  Desmier  d'OIbreuse,  com- 
posée en  1614,  sur  d'anciens  Mémoires  de  famille. 
place  ce  Jean  Desmier  dans  la  filiation  présumée  des 
sgrs  d'Olbrcuse;  mais  c'est  une  erreur,  comme  le  prou- 
vent les  aveux  de  Cliizé  (rapportés  §  XXII,  degr.  1).  Il 
ajoute,  d'après  ces  mémoires,  que  ce  personnage  reçut 
du  roi  Jean  concession  de  4  fleurs  de  lis  pour  son  écus- 
son  qui  était  alors  simplement  écartelé  d'azur  et  d'ar- 
gent. Le  Laboureur,  qui  ne  s'occupait  que  des  sgrs  d'Ol- 
breuse,  a  supposé  qu'il  avait  épousé  Jeanne  Chenln 
(qu'il  croit  fille  de  Gauvain  et  de  Eustache  Chastei- 
gner,  sgrs  de  la  Jarrie  en  Aunis)  ;  mais  celte  alliance 
est  très  douteuse,  car  on  n'en  trouve  aucune  trace  dans 
les  titres  des  Chenin.  (V.  Cbenin,  A.  H.  P.   21.) 

Desmier  (Pierre),  valet,  sgr  de  Mazerolles 
(Vien.),  près  Lussac-les-Châteaux,  fit  aveu  de  ce  fief 
k  l'abbé  do  Nouaillé  en  1362.  ;Lalin,  5430.)  Co  Pierro 
semble  avoir  eu  une  fille  mariée  à  Jean  de  Feydeau, 
Ec,  sgr  de  la  Motte-de-Persac,  vivant  en  1420.  (d'Huart, 
M.  A.  0.  188-7.) 

Desmier  (Jourdain),  Chev.,  qui  était  fils  de 
Marguerite  de  Bridiers  (d'après  le  Nob.  du  Limousin, 
11,  15),  fut  un  personnage  considérable,  possédant 
plusieurs  fiefs  en  Montmorillonnais,  Basse-Marche  et 
Angoumois.  On  le  trouve  mentionné  dès  1340,  Jordanus 
Deijmarll  de  Benanco,  dans  un  aveu  fait  au  sgr  de 
S'-Germain-sur-Vienne,  par  Guillaume  de  l'Age-Landry. 
(Chérin,  3,  l'Age.)  Il  servait  comme  chevalier-bachelier 
dans  une  compagnie  formée  de  15  chevaliers  et  de 
64  écuyers,  le  1er  janv.  1313,  suivant  une  revue  passée 
à  Poitiers;  ailleurs,  on  trouve  qu'il  fit  montre  a  Poitiers 
le  l«r  janv.  1374,  avec  1  chevalier  et  8  écuyers  de  sa 
compagnie,  servant  dans  l'armée  du  duc  de  Berry. 
(Fonds  franc.  9501,  p.  252,  257.)  Le  Laboureur  dit 
qu'il  servit  ensuite  dans  les  guerres  de  Guyenne,  sous 
le  maréchal  de  Sancerre,  d'après  les  comptes  de  Jean 
Le  Flamand,  trésorier  des  guerres,  et  qu'il  passa  revue 
à  Niort  le  2  sept.  1387  avec  1  chevalier  et  10  écuyers 
de  sa  compagnie.  Il  donna  quittance  de  ses  gages  mili- 
taires le  6  juin  1383,  par  aclo  passé  à  Poitiers  et  scellé 
de  son  sceau,  portant  une  croix  ou  un  écartelé.  (Sceaux 
de  Clairambault.)  On  voit  par  les  aveux  de  Pruniers 
(Pindray,  Vien.)  qu'il  possédait  des  domaines  en  Mont- 
morillonnais. (Arcb.Nat.  P.  560.)  11  en  avait  à  Adriers, 
où  il  acquit  la  Pinachère  le  8  nov.  1379,  de  Aylide 
Brunet,  veuve  de  Pierre  de  Fougères.  (Latin,  17147, 
475.  Titres  des  Jacobins  de  Poitiers.)  En  1382  il  passa 
un  acte  à  Iîellac  1  (peut-être  Benac),  d'après  le  Nob. 
du  Limousin  (II,  15);  et  le  24  août  13S8,  nobllls 
vir  Jordanus  Décimai  il,  miles,  vendit  divers  domaines 
à  Perrot  Guiot,  Ec,  sgr  d'Asnières.  (D.  F.  Arch. 
d'Asnières.)  Il  décéda,  croyons-nous,  vers  1391.  En 
tout  cas,  il  est  rappelé  comme  défunt  dans  une  \cnte 
du  4  nov.  1402,  concernant  une  dîme  située  près  de 
Bellac.  (Cab.  titres.  Doni  Caffiaux.)  Le  Laboureur  dit, 
d'après  les  mémoires  de  famille,  qu'il  aurait  épousé 
Léonore  de    Chaussëraye,    crue    fille   de  Guy,  sgr  do 


DESMIER 

Chausseraye,  et  de  Léonore  de  Maillé  ;  mais  nous  n'avons 
rien  trouvé  a  ce  sujet.  Cependant  il  a  dû  avoir  pour 
lils  Jean,  qui  passa  un  traité  le  31  janv.  1391  avec 
Perrot  Guiot,  sgr  d'Asnières.  Dans  une  généalogie  de 
la  famille  Landays,  on  dit  que  Jourdain  eut  pour  fille 
Anne-Lodise,  mariée  le  30  avril  1438  a  Antoine  Landays  ; 
mais  cette  généalogie  est  apocryphe. 

Desmier  (Aimery),  Chev.,  marié  a  Catherine 
nii  VEïnAC,  eut  une  fille,  Isabelle,  qui  épousa  Jean  de 
Peytavau.  Après  la  mort  d'Aimery,  sa  veuve  s'étant 
remariée  à  Pierre  de  Peytavau,  elle  fit  donation  k  sa 
fille,  le  28  nov.  1397.  (Orig.  Fréd.  de  Cbergé.)  La 
famille  de  Peytavau  habitait  la  vicomte  de  Rochecbouart, 
sur  les  confins  de  l'Angoumois,  non  loin  du  pays  de 
nuffec. 

Desmier  (Pierre)  fut  d'abord  prieur  de  Lussc- 
ray,  puis  abbé  de  N.-D.-de-Celles  (près  Molle),  vers 
1379-1398.  D'après  un  acte  du  14  nov.  1379,  on  voit 
qu'il  fut  exécuteur  testamentaire  (vers  1370)  de  Girard 
de  Vorcadier  ?  chanoine  et  chantre  de  S'-Pierrc  de 
Chauvigny.  fondateur  d'une  chapelle  à  S'-Hilaire  de  la 
Celle  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  S'-Hil.  la  Celle,  H',  67.) 
Desmier  (Jean)  est  mentionné  daus  l'aveu  du 
fief  de  la  Salle-de-Rois  (Raix,  près  Ruffec),  fait  au 
G1"  d'Augoulême  en  1418  par  Jean  de  Viron,  époux  de 
Louise  de  Granges.  (Arch.  Nat.  P.  5133,n*  148-51.) 

Desmier  (Jean)  possédait  l'hôtel  de  Villeneuve, 
p8Be  d'Aigonnay  (D  -S.),  le  7  juin  1438,  jour  où  Méry  de 
Magué,  Ec,  sgr  de  l'Ile  (Ste-Néomaye,  D. -S.),  donna  a 
la  chapelle  la  Madeleine  de  Sl-Maixent  une  rente  de 
15  liv.  due  sur  ledit  hôtel. 

Desmier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Chevalerie 
(S'-Georges-de-Noisné,  D.-S.),  avait  épousé  Louise  de 
Saint-Aubin,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Villegay  et  de 
la  Chevalerie,  et  de  Jacquette  Jousscaume.  11  existait  le 
7  mai  1481.  (Alf.  Richard.  Arch.  d'Aubigny.) 

Desmier  (Jean)  était  en  1577  prieur  claustral 
de  l'abbaye  de  Nanteuil-en- Vallée.  Ses  armes  sont 
peintes  sur  le  pignon  d'une  des  grandes  salles.  (Notes 
Rempnoulx  du  Vignaud.) 

Il  y  avait  en  Normandie  aux  xvl*  et  xvn*  siècles  une 
famille  Desmier,  originaire  d'Angoumois. 

Desmier  (Biaise),  Ec,  sgr  de  Villebois  ?  qui  se 
disait  lils  d'AiiMANO,  s'  de  la  Ghapclle-Desmicr,  qui  était 
fils  d'ANToiNE,  originaire  de  Dignac  en  Angoumois,  habi- 
tait S'-Aubin-Treyatte  en  Normandie  (Manche)  en  1595, 
et  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Roissy.  (Notes  V"  de 
Poli.)  11  eut  postérité  qui  subsista  pendant  plusieurs 
générations.  Car,  en  1665,  il  y  avait  encore  à  S'-Aubin 
François  et  Jean  Desmier,  qui  n'avaient  pas  de  titres  en 
règle.  (Réformation  Chamillard.)  C'était  sans  doute  uno 
branche  des  sgrs  du  Brcuil  de  Blanzac. 

§  Ier.  —  Branche  de  MomtiguïÉ. 

On  trouve  k  Courcôme,  près  Ruffec  (Char.),  au 
xme  siècle,  une  famille  Desmier  qui  pourrait  être  la 
tige  de  toutes  les  branches. 

1. —  Desmier  (N...),  paroissien  de  Courcôme, 
près  Ruffec,  vivait  dans  la  première  moitié  du  xiii"  siècle. 
Il  eut  pour  fils  :  1°  Hilaire,  qui  suit  ;  2°  sans  doute 
Pierre,  mentionné  avec  Hilaire  dans  un  bail  de  1265. 
(Arch.  Vien.  G.  SOS,  rcg.  147.  Inventaire  des  titres  de 
Courcôme.  Les  titres  originaux  sont  k  G.  788.)  Ce 
Pierre  pourrait  être  l'aïeul  de  Jean  Desmier,  formant 
le  1"  degré  de  la  branche  de  Ghenon,  §  II. 

2.  —  Desmier  i Hilaire),  valet,  paroissien  de 
Courcôme,  est    mentionné  dans  le  bail  du  pré  Martin, 


DIHtIIIK 


sur  la  rivière  d'Aunesse,  i    Courcome,  fait    en    1265. 

Dans  cal  acte,  il  est  ilit  quo  plusieurs  seigneurs,  Guil- 
laume, Pierre  al  Rainaud  de  Magné  (Maiyniaco),  llila- 
nus  et  Petrtts  Decimarii,  ont  accensé  antérieurement 
ee  pré.  ailleurs,  on  trouve  lo  bail  do  la  Touche- Garii 
(Tuscham  île  Garait),  fait  aussi  en  1263,  on  il  est  .lit 
que  ce  bois  avait  appartenu,  quondam,  a  Hilaire  Des- 
mier  île  Courcome,  ce  qui  semble  indiquer  qu'il  était 
décédé  à  cette  époque,  lui  tout  cas,  en  1278,  sa  veuve 
Egidla,  llilarii  Decimarii,  valeti,  defitncll,  de  Cor- 
coma,  relieta,  et  son  fils  Arnaud,  vendirent  une  rente 
de  trois  septiers  de  froment  sur  leurs  domaines  do  Cour- 
cùnii,  au  Chapitre  de  S'-Hilairo-le-Grand  (p.  29).  Mans 
un  nouvel  acte,  fait  en  1283,  au  sujet  de  cette  rente, 
ou  dit  Eijidia  relieta  Pliilippl  Decimarii  valeti  :  mais 
ce  prénom  de  Philippe  est  une  faute  de  copiste.  Par  ce 
qui  précède  on  voit  que  Hilaire  épousa  vers  1250 
GlLLETTE,  dont  il  eut  au  moins  Arnauld,  qui  suit. 

3.  —  Desmier  (Arnauld),  clere,  sgr  de  Mon- 
tigné,  paroissien  de  Courcome,  passa  l'acte  de  vente  de 
1218  avec  sa  mère.  Il  est  appelé  clere  parce  qu'il  avait 
étudié  le  droit  et  exercé  quelque  magistrature,  car  on 
voit  ailleurs  qu'il  était  marié  à  Isabelle,  I)*  de  Mon- 
tigné,  petite-fille  de  Pierre  de  Monligné,  valet,  sgr  do 
Hontigné,  prévôt  de  Courcome,  et  de  Jeanne  de  Belac, 
d'après  divers  titres  do  Courcome,  notammeut  un  acte 
du  4  avril  1321,  en  faveur  de  son  lîls  Pierre  Desmier, 
où  le  Chapitre  de  S'-Hilaire  rappelle  plusieurs  accords 
passés  avec  feu  Petrum  de  Montignac,  avum  Isa- 
belle, matris  dictl  Petrl  Decimarii,  et  Arnaldum 
Decimarii  et  Isabellam,  ejus  uxorein,  et  dicluin  l'e- 
trum  Decimarii  (p.  48). 

4.  —  Desmier  (Pierre),  Ec. ,  sgr  de  Mnntigné, 
vendit  en  1321,  le  samedi  après  Lxtare,  diverses 
dîmes  &  Courcome  et  Muntigné,  à  Guillaume  l'ouvereau, 
Chev.,  sgr  de  Laugerie  (p.  52).  Il  fit  accord  avec  le 
Chapitre  de  S'-Hilaire,  le  4  avril  1321,  pour  le  fief 
des  Clouzeaux  (de  Clo^elHs),  réuni  à  celui  de  la 
Boérie.  sous  un  seul  hommage  (p.  48).  On  le  trouve 
aussi  mentionné  dans  un  aveu  fait  en  1331  par  Jean 
Desmier,  do  Courcome  (où  il  y  avait  plusieurs  autres 
Desmier  de  familles  différentes),  pour  la  dime,  une 
maison  et  des  prés  en  la  rivière  d'Aunesse,  tenant  à 
ceux  de  Pierre  Desmier,  ce  qui  semble  indiquer  qu'il 
s'agit  de  proches  parents.  Dans  un  acte  de  1382,  J'as- 
caud  Desmier,  de  Courcome,  parle  d'un  jardin  situé 
près  du  domaine  Petrl  Decimarii,  allas  de  Uontignec. 
(Dans  ce  dernier  acte,  il  s'agit  d'un  rappel  d'anciens 
possesseurs.)  Pierre  a  dû  avoir  pour  fille  Marguerite, 
mariée  a  Pierre  Piedevache,  damoiseau  (ou  écuyer), 
qui  fil  hommage  en  1349,  pour  le  fief  des  Clouzeaux 
ou  de  Limeur,  et  tous  les  domaines  qui  étaient  pos- 
sédés par  Pierre  Desmier,  en  1321,  parmi  lesquels 
se  trouve  la  maison  de  feu  Arnauld  Desmier.  (Id.  87.) 

|  II.  —  Première  Branche  de  Cm  \o\ 

On  trouve  sa  filiation  à  partir  de  1400  (date  requise 
pour  les  honneurs  de  la  cour)  dans  l'Armoriai  de  France 
de  d'Hozier  (reg.  1)  ;  mais  divers  renseignements  font 
remonter  la. généalogie  plus  haut,  d'après  d'anciens 
titres  qui,  par  suite  d'erreur,  ne  furent  point  commu- 
niqués à  d'Hozier. 

1 .  —  Desmier  (Jean),  de  Courcome,  tenait  à  hom- 
mage lige  des  domaines  et  la  dime  de  Courcome,  dont  il 
fit  aveu  au  Chapitre  de  Sl-Hilairo-le-Grand  de  Poitiers,  le 
lundi  après  la  Purification  1331.  (Arcli.  Vieil.  G.  788.) 
11  dit  que  partie  de  ces  domaines  avaient  appartenu  k 
Arnaud  lluyldoc,  et  que  les  prés  à  la  rivière  d'Aunesse 
tenaient  à  ceux  de  Pierre  Desmier.  D'après  ces  exprès- 


DEBMIKIt 


91 


sions,  on  penso  qu'il  était  proche  parent  de  Pierre 
Desmier,  Bgr  de  Montigné  (4"  deg.,  §  I).  On  croit  qu'il 
eut  pour  lils  Jean,  qui  suit. 

2.  --  Desmier  (Jean),  sgr  du  Breuil  de 
S'-Claud  (probablement),  vivait  au  milieu  du  civ' siècle. 
D'après  la  généalogie  de  1707  (qui  le  confond  avec- 
un  autre  Jean  Desmier,  Chev.,  servant  dans  les  années 
du  roi  de  Fiance  en  1337  et  1350,  mentionné  dans  la 
filiation  présumée  par  Le  Laboureur),  il  eut  positive- 
ment 3  enfants,  suivant  d'anciens  titres  des  Desmier  de 
Chenou,  ce  qui  se  trouve  confirmé  en  partie  par  un 
acte  du  15  nov.  1457  :  I"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Florence, 

ailleurs  I.aurence,  marié lean  de  Pezaud  ouPezcnux, 

Ec,  sgr  de  Taponat,  près  la  Rochefoucauld,  puis  à 
Perrot  Olivier.  On  voit  par  l'acte  de  1457  qu'elle  eut 
pour  enfant  GouLPIE  ?  de  Pezeaux,  dont  elle  hérita,  et 
que  ses  domaines  passèrent  ii  Louis  Desmier,  sgr  de 
Clienon  (deg.  4").  L'acte  de  1457  n'est  connu  jusqu'ici 
que  par  un  inventaire  de  titres  dont  les  expressions  ne 
sont  peut-être  pas  très  correctes.  L'original  pourrait  se 
trouver  dans  les  archives  de  Domezac  ;  3°  Pierre,  inen- 
tionné  dans  la  généalogie  de  1707.  C'est  lui,  saus  doute, 
que  l'on  trouve  mentionné  dans  l'aveu  de  Puyvidal, 
ps'°  de  S'-Constant,  près  la  Rochefoucauld,  fait  le 
30  ocl.  1390,  par  Simon  Chafrais,  Chev.,  au  comte 
d'Angoulème.  (Arch.  Nat.  P.  514,  n°  7.)  11  est  dit  que 
ses  domaines  touchent  à  la  terre  de  Pierre  Desmier,  et 
à  des  prés  appartenant  à  Agnès  de  lîofiec,  nu  lieu  de 
Marin  Desmier,  joignant  ceux  de  Pierre  Desmier,  etc. 
(Bibl.  Nat.  fonds  Latin  9197,  3.)  11  est  probable  que  ce 
Pierre  Desmier  a  eu  postérité  et  aura  formé  des  bran- 
ches qu'on  ne  peut  rattacher  à  la  filiation. 

3.  —  Desmier  (Jean),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
S'-Claud,  se  maria  vers  l'an  1370;  les  alliances  con- 
tractées par  son  fils  et  son  petit-fils  avec  plusieurs 
familles  de  la  première  noblesse  du  pays  prouvent  que 
sa  famille  tenait  un  rang  distingué.  Mais  il  est  fâcheux 
que  les  anciens  titres  n'aient  pas  été  communiqués  k 
d'Hozier.  Quoi  qu'il  en  soit,  il  eut  pour  fils  :  Jean, 
qui  suit. 

4.  —  Desmier  (Jean),  Ec.  sgr  du  Breuil  de 
S'-Claud  (Char.),  est  le  premier  cité  dans  les  preuves 
de  noblesse  faites  en  1667  et  1698.  (Nob.  Limousin,  Mau- 
peou.)  C'est  a  lui  que  remonte  la  filiation  authentique. 
11  était  né  vers  1370,  car  il  épousa  le  29  août  1406 
Marie  de  Cuaillac,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Chaillac, 
et  de  Gcrsende  de  Chabanais.  (Dans  les  généalogies,  on 
ledit  a  tort  marié  en  2"  noces,  en  1431,  avec  Hathu- 
rinc  Herbort,  par  confusion  avec  Jean  Desmier,  sgrd'Ol- 
breuse  (4*  deg.,  §  XXII),  vivant  à  la  même  époque.)  Il 
eut  pour  enfants  :  1"  Louis,  qui  suit  ;  2°  Jean,  tige  do 
la  branche  du  Breuil  de  Blauzac,  §  XI.  (D'après  le  Nobil. 
Limousin,  T.  Il,  mai»  d'autres  notes  varient  a  ce  sujet.) 

5.  —  Desmier  (Louis),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
S'-Claud  et  de  Celletrouin,  fit  aveu  des  fiefs  de  l'Abrè- 
gement et  de  Mirai.de  (relevant  de  Marthon  en  An- 
goumois),  le  8  oct.  1457,  a  Jean  do  la  Rochefoucauld, 
Chev.,  sgr  do  Marcillac,  Marthon,  etc.  Dans  un  accord 
fait  le  15  nov.  1457  entro  ledit  Louis  et  Jean  do  la 
Bochefoucauld,  on  vi.it  que  ledit  de  la  Rochefoucauld 
donna  à  Louis  Desmier  l'hôtel  et  cour  qui  fut  de  feu 
Foucaud  de  Chenou,  dans  la  chàtellenie  de  Verteuil, 
en  échange  du  fief  dei  Veillaudières,  proche  de  la  Roche- 
foucauld, et  tout  ce  que  le  dit  Louis  avait  dans  ladite 
ville,  lui  provenant  de  la  succession  et  donation  de  feu 
Perrot  Olivier  et  Laurence  Desmier  sa  femme  (dont 
on  n'indique  pas  lo  heu  de  parenté),  lesquels  en  avaient 
hérité  de  Goulpio  de  Pezeaux.  (Titres  de  Domezac) 
Il  lit  hommage    a    Guy    de   la    Bochefoucauld,   Chev., 


92 


in. «mincit 


•x* 


sgr  de  Verteuil,  pour  le  fief  de  Chenon,  relevant  de 
Verteuil,  le  19  mai  1458;  et  passa  un  accord  le 
15  juil.  1452,  se  portant  fort  pour  le  sgr  de  Marthon, 
dans  un  procès  contre  l'abbaye  de  S'-Cybard.  (Arch. 
Char.)  Le  2  sept.  1460,  il  partagea  avec  son  frère 
les  successions  de  leurs  père  et  mère  (Orig.  Mau- 
peou),  ainsi  que  le  1"  sept.  1463.  (Cab.  titres,  fonds 
Chériu,  65.)  11  avait  épousé  le  26  juin  1434  (Bertin, 
not.  a  Verteuil)  Marie  de  S1-Amand,  fille  de  Hugues, 
Ec.,  sgr  du  Chastelard,  el  de  Isaheau  de  la  Rochefou- 
cauld, D*  de  l'Abrègement,  qui  était  fille  de  Guy  de  la 
Rochefoucauld,  sgr  de  Verteuil.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Guyot,  qui  a  formé  la  branche 
de  l'Abrègement,  §  IX;  3°  Guillaume,  dit  Gilles,  tige 
de  la  branche  de  S'-Amand,  §X;  4°  Pierre,  Ec,  sgr 
de  Cellefrouin  (Char.),  sans  alliance  ;  5"  Guy,  prêtre  ; 
6"  Marquise,  mariée  a  Pierre  Vigier,  Ec.,  sgr  de  Tier- 
neuf  et  la  Soudière,  qui  assista  au  premier  contrat  de 
mariage  de  son  frère  Pierre,  le  1"  fév.  1462.  (Cab. 
titres,  fonds  Chérin,  65.) 

6.  —  Desmier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Chenon, 
Hirande,  fit  une  transaction  avec  son  père  le  21  nov. 
1465,  en  exécution  de  son  contrat  de  mariage.  (Orig. 
Maupeou.)  Il  fut  condamné  a  une  amende  de  200  I., 
le  20  sept.  1 416,  par  le  sénéchal  du  Poitou,  pour 
n'avoir  pas  rejoint  l'armée  du  Roi,  où  il  devait  servir 
comme  noble.  Cette  amende  fut  donnée  par  le  Roi  le 
22  sept.  1417  (Franc.  24160.  67)  à  Regnaud  (ou  Arnaud) 
Desmier,  Ec,  sgr  du  Breuil  (6'  deg.,  g  XI).  Pierre  fut 
témoin  le  5  mai  1479  d'un  acte  concernant  l'abbaye  de 
Nanteuil,  et  rendit  aveu  et  dénombrement  des  biens 
qu'il  possédait  dans  la  p"e  de  S'-Amand,  le  24  juin 
1481,  a  l'évêque  d'Angoulëme.  (Prcuv.  de  S'-Cyr.)  La 
généalogie  des  archives  de  la  Charente  dit  qu'il  lut 
capitaine  du  château  de  Marthon.  Il  avait  épousé  :  1°  le 
1"  fév.  HH2  (Nivard  et  Delaunay,  nol.  a  la  Rochefou- 
cauld) Antoinette  (allas  Gabrielle)  de  Coignac,  fille  de 
Jean,  Ec,  et  de  Jeanne  des  Ardens  ;  2"  le  27  mars 
1490,  Clémence  d'Orof.mont,  veuve  de  Jean  de  Barbe- 
zières,  Ec.,sgr  de  Bougon.  Du  1"  lit  vinrent  :  1°  Fran- 
çois ,  qui  suit;  2°  Rorerte,  mariée  à  Jean  Vigier, 
Chev.,  sgr  de  Chalonne.  Il  eut  peut-être  d'autres  en- 
fants, mais  c'est  par  erreur  que  dans  les  généalogies 
ou  place  ici  Guillaume,  sgr  de  S'-Amand,  qui,  d'après 
les  dates,  était  le  frère  de  ce  Pierre. 

7.  —  Desmier  (François),  Ec,  sgr  de  Chenon, 
Miraudc,  etc.,  épousa  le  30  avril  1501  fRordageon  et 
Guillemet,  not.  sous  la  rour  de  S'-Jean-d'Angély) 
Catherine  de  Barbezières,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Bougon,  el  de  Clémence  d'Orgemont  (qui  a  cette 
époque  était  remariée  à  Pierre  Desmier,  son  père).  De 
ce  mariage  il  eut  :  1°  Alain,  qui  suit  ;  2°  Antoine, 
Ec,  sgr  de  la  Cour  de  Chenon,  qui  partagea  avec 
ses  frères  la  succession  de  leurs  père  et  mère  le 
26  mars  1554  (Prévéraud,  not,  à  Verteuil),  et  par- 
tagea avec  les  enfants  de  Alain,  son  frère  aîné, 
la  succession  de  ce  dernier,  par  sentence  du  lieut.- 
général  d'Angoumois,  en  date  du  31  mars  1590.11 
mourut  sans  alliance  ;  3*  Alexandre,  cité  dans  le 
partage  de  1554,  et  mort,  croyons-nous,  lui  aussi  sans 
alliance;  4"  Pierre,  Ec,  sgr  de  Bcaulieu,  rapporté  au 
S  VIII  ;  5°  Louise  ou  Gabrielle  (dans  les  généalogies, 
on  a  confondu  ces  prénoms  et  l'on  en  fait  deux  per- 
sonnes mariées  a  deux  Pierre  de  la  Forest),  mariée 
avant  le  4  déc  1545  à  Pierre  de  la  Forest,  Ec,  sgr  de 
la  Forge,  déeédée  avant  1590  ;  6*  RoBERTE,  mariée  le 
16  fév.  1539  à  Olivier  Odet,  Ec,  sgr  du  Fouilloux  ; 
7°  Marguerite,  qui  était  le  17  avril  1603  femme  de 
Jean  de   Lastic,    Ec,    sgr  du    Roulle;  S»    Clémence, 


DESMIER 

mariée  le  13  juil.  1537  a  Philippe  de  Vassoignes, 
Ec,  sgr  de  la  Bréchinie  ;  9"  Catherine,  épouse  de 
Arthur  de  Vassoignes,  Ec,  sgr  de  la  Forêt  d'Horte  ; 
10°  Jacques,  qui,  par  bulle  du  pape  Léon  X,  du  28 
mai  1516,  obtint  la  charge  de  chambrier  de  l'abbaye 
de  S'-Amand  de  Boixe.  (Orig.  Titres  de  Domczac) 

8.  —  Desmier  (Alain),  Ec,  sgr  de  Chenon,  fut 
lieutenant  de  50  hommes  d'armes,  sous  les  ordres  de 
son  beau-frère  Jean  Jay.  Chev.,  sgr  de  Boisseguin,  gou- 
verneur du  Poitou.  Il  partagea  le  24  mars  1554,  avec 
ses  frères,  la  succession  de  ses  père  et  mère,  et  rendit 
aveu  de  la  sgrie  de  Chenon  à  François  de  la  Roche- 
foucauld, B"  de  Verteuil,  le  30  déc.  1560.  Il  épousa 
le  21  fév.  1516  (Vaugelade,  not.  à  Civray)  Anne  Jay, 
fille  de  feu  Philippe,  Ec,  sgr  de  Boisseguin,  et  de 
Charlotte  Boutou.  Il  était  décédé  avant  le  14  sept.  1583, 
date  du  partage  de  sa  succession  entre  ses  enfants 
qui  étaient  :  1*  Alexandre,  qui  suit  ;  2»  Jean,  auteur 
de  la  branche  de  Grosboust,  §  IV  ;  3°  François,  Ec,  sgr 
des  Roches  et  des  anciens  fiefs  de  Montfaucon,  gentil- 
homme ordinaire  de  Catherine  de  Médicis  et  enseigne 
de  50  hommes  d'armes,  sous  M.  de  Villequier.  Il  prit 
part  au  partage  du  14  sept.  1583,  et  fut  tué  an  service; 
4°  autre  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Chaud,  est  cilé  dans  le 
partage  de  1583.  11  épousa  Marie  Baubignon,  dont, 
d'après  Clairambau.lt,  il  eut  Florence,  mariée  a  N...  de 
Vivonne   (de  la   branche  de   Bougon)  ;  5*    Florence, 

ne    d'abord    a  Jean  Mangot,   Ec,  sgr  de  la  Chise, 

puis,  le  31  déc.  1587  vMoguillay  ?  not.  a  Tusson),  a 
René  de  Beauehamp,  Ec,  sgr  de  Maisonnais  ;  et  enfin 
en  1605,  à  Georges  de  Hautefoye,  Ec,  sgr  de  la  Pipette 
et  de  Fontcnilles  (D.-S.),  comme  il  appert  d'un  acte  du 
4  mai  1607,  par  lequel  ils  cèdent  à  Alexandre  Desmier, 
leur  frère,  tous  les  droits  qu'ils  avaient  dans  la  suc- 
cession de  Louise  Jay,  C'"'°  des  Cars,  leur  tante  ; 
6*  Marguerite,  mariée  avant  le  31  mai  1590  à  Cyhard 
de  Chambes,  Ec,  sgr  de  Lunesse. 

9.  —  Desmier  (Alexandre),  Ec,  sgr  de  Chenon 
et  Coulgens  (Char.),  servit  longtemps  connue  homme 
d'armes  dans  la  compagnie  d'ordonnance  de  M.  de 
Villequier,  V"  de  la  Guierche,  et  dans  l'armée  com- 
mandée par  le  duc  du  Maine.  Il  partagea  avec  ses 
frères  la  succession  de  son  père  le  14  sept.  1583,  et 
fut  maintenu  noble  par  les  commissaires  députés  pour 
le  régalement  des  tailles  en  Angoumois,  le  20  fév.  1599, 
sur  preuves  remontant  à  Jean  Desmier,  sgr  du  Breuil, 
vivant  en  1400  (son  4"  aïeul).  11  avait  épousé  le  7  sept. 
1581  (Marque,  not.  a  Cieux,  en  Limousin)  Françoise 
GnvoT,  fille  de  feu  Jean,  Ec,  sgr  d'Asnières,  et  de 
Anne  Vigier,  qui  avait  épousé  en  2"  noces  Jean  de 
Brettes,  Chev.,  sgr  de  Cros  et  de  Cieux.  Ils  étaient 
décèdes  l'un  et  l'autre  avant  le  12  juil.  1635,  date  du 
partage  de  leur  succession  entre  leurs  enfants  qui 
étaient:  1°  Louis,  Ec,  sgr  de  Chenon,  servit  sous  le 
roi  Henri  IV.  On  dit  par  erreur  dans  les  généalogies 
qu'il  se  retira  du  service  à  la  conversion  de  ce  prince, 
pour  pouvoir  conserver  ses  croyances  religieuses; mais  à 
cette  époque  il  était  trop  jeune.  Il  dépensa  presque 
toute  sa  fortune  et  ratifia  le  21  août  1641,  avec  An- 
toine Desmier,  son  frère  puîné,  le  partage  des  biens  de 
leurs  père  et  mère  fait  le  12  juil.  1635  (Caillet,  not. 
à  Ruffec).  Il  avait  épousé  le  28  nov.  1629  (Grimaiild  el 
Sun-eau,  not.  à  Civray)  Catherine  Brun,  fille  de  feu 
Abraham,  Ec,sgrdu  Magnou,  et  de  Susannc  d'Albanie, 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants.  Nous  croyons  qu'il  se  rema- 
ria à  Françoise  Vignaud,  dont  une  fille,  Jeanne, 
baptisée  a  Coulgens  le  24  mai  1638,  sans  doule  morte 
jeune;  2°  Antoine,  qui  suit;  3'  François,  prieur  de 
l'abbave  de  Nanteuil-en-Vallée   et  du   Vieux-Ruflec  qui 


■  »■  -mu  ic 


■  »■  >*»iii  it 


93 


fut  parrain  a  Pleuvillle  (Chai-.)  le  (i  juill.  1640  (Rag.)  ; 
.!•  iuoi  i  iqi  i  .  mariée  vers  1630  à  Gabriel  des  Gittons, 
Ki-..  sgr  de  la  Baronnière;  5"  Florence,  rcligicuso  à 
Tusson  (Char/. 

10.  —  Uosmler  (Antoine  I"),  Ec,  sgr  île  Coul- 
gens,  Domezac  (Sl-Gourson,  Char.)  et  Guigarnaud, 
servit  au\  armées  du  Roi  pendant  plusieurs  années. 
Il  partagea  avec  son  frère  Louis  les  biens  de  ses  père 
et  mère  les  l«  juil.  1635  et  21  août  1641.  Il  axait 
épousé  le  22  sept.  1616  (Boutaud,  not.  il  la  Roche- 
foucauld) Elisabeth  DE  Famn,  lille  île  Louis,  Ke.,  sgr  de 
Domezac,  et  de  Marie  Le  filleul,  dont  il  eut  :  1'  An- 
toine, qui  suit;  2"  Charles,  Ee.,  sgr  de  la  Coste, 
prieur  de  Leigné-les-Bois  le  2S  mai  1666,  qui  fut  par- 
rain en  1646  de  son  neveu  Charles  de  Lespine,  et  qui 
vivait  encore  le  25 janv.  16S1  (Arch.  Char.)  ;  3°  Marie, 
mariée  le  11  oct.  1644  (Chemerault,  not.  à  Chai-roux) 
à  Jeau  de  Lespine,  Ec.,  sgr  de   Lambertière. 

11.  —  Desiniei*  (Antoine  1H,  Chev.,  sgr  de 
Cheuon,  Domezac,  servit  pendant  quelques  années  dans 
le  régiment  des  gardes,  et  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blesse, avec  son  lils  aine,  le  27  nov.  1666,  par  d'Agues- 
seau.  Par  acte  du  2  mai  1662,  il  racheta  le  fief  de  Chenon 
de  Anne  Polignac,  veuve  de  Joachim  de  Sl"-Hermine. 
(Arch.  Char.  Cladier,  not.)  11  avait  épousé  le  26  sept. 
1641  (Chémeraud,  not.  à  Verteuil)  Jeanne  Gaschet, 
fille  de  Jean,  sgr  du  Colombier,  et  de  Jeanne  Prévé- 
raud.  Devenu  veuf,  il  se  remaria  le  31  août  1653  (du 
Tais,  not.  au  duché  de  la  Valette)  à  Susanne  de 
Juglard,  veuve  de  Guy  Regnauld,  Ec,  sgr  de  Maulinon, 
et  fille  de  feu  Charles,  Ec,  sgr  de  Rhillé,  et  de  Jeanne 
de  la  Mothe.  Susanne  de  Juglard,  étant  veuve,  acquit  la 
Salle,  p—  de  la  Garde  (Char.)  le  2  janv.  1675.  Du 
1"  lit  vinrent  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2»  Charles,  au- 
teur de  la  seconde  branche  de  Cheuon,  §  III  ;  3"  peut- 
être,  François,  Ec,  sgr  de  Maisonnais,  né  vers  1650, 
inhumé  à  Cheuon  le  14  juin  1619. 

12.  —  Desuiier  (Antoine  111),  Chev.,  sgr  de 
Cheuon  et  île  Domezac,  fit  quelques  campagnes  en 
qualité  de  volontaire  ;  niais  il  fut  obligé  de  se  retirer 
du  service  à  la  suite  d'un  démêlé  avec  le  maréchal  de 
Créquy,  qui  leur  fit  mettre  le  pistolet  à  la  main.  11  fut 
maintenu  noble  le  27  nov.  1666  avec  son  père,  par 
d'Aguesseau,  intendant  du  Limousin.  11  épousa  le  31 
mars  1667  (Charrier,  not.  à  S'-Médard  de  Verteuil) 
Marie-Antoinette  Gaschet,  fille  de  François,  Ec,  sgr 
des  Touches,  et  de  Catherine  du  Carroy,  et  fut  tué  le 
19  janv.  1676  par  François  de  Lespine,  sgr  de  Lamber- 
tière. Sa  veuve  fit  dresser  par  Lopte,  not.  à  Verteuil, 
un  inventaire  des  meubles  de  la  communauté  le  27  fév. 
1676.  De  ce  mariage  vinrent:  1"  Antoine-Alexandre, 
mort  jeune  ;  2°  Charles-César,  qui  suit. 

13.  —  Desniier  (Charles-César),  Chev.,  sgr  de 
Chenon,  Domezac,  Couture,  Château-Gaillard,  Guigar- 
naud, la  Coste,  et  en  partie  de  Salle-S'-Sulpiee  et 
S'-Gourson,  né  à  Domezac  le  29  oct.  1670,  passa  par 
tous  les  grades  et  se  retira  comme  capitaine  au  régi- 
ment de  Navarre.  Il  revint  ensuite  dans  sa  province  et 
acheta  la  charge  de  lieutenant-général  d'épéc  de  la 
sénéchaussée  d'AngouIème,  dont  il  reçut  le  brevet 
donné  a  Versailles  le  13  avril  1701,  signé  par  le  Roi. 
Son  aïeule  maternelle  lui  donna  Io  3  juil.  1694  le  fief 
de  Domezac,  à  la  charge  par  lui  de  payer  à  sa  mère 
la  somme  de  500  livres.  Par  sou  testament,  en  date  du 
22  mai  1755  et  par  plusieurs  codicilles,  dont  le  dernier 
est  de  1757,  il  légua  à  son  cousin  et  filleul  Charles- 
César  Desniier,  sgr  de  la  Beaunieiiière  (li*  dcg.,  §  III) 
tout  ce  que  la  Coutumo  d'Augoiimois  lui  permettait  de 
donner,  a   la  charge  par  lui  de  payer  a  ses  frères  et 


sœurs  la  somme  de  3000    liv.,  et   substitua    a    l'aîné 
mâle  des    Desmier  les  fiefs    du   Maine-Léonard   et    de 
Alleux. Il  mourut  a  Paris  (p"°  S'-Paul)  lo  18  avril  1757, 
sans   laisser   d'enfants   de    Madeleine  AliNAULD,  fille  de 
Jean,  sgr  de  Bouex,  et  do  Jeanne  Desmier. 


S   III. 


Seconïje  Branche  de   Ciieïmoiv 


12.  -Desmier  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Coste 
de  Chenon,  fils  puîné  de  Antoiuc,  et  de  Jeanne  Gaschet 
(11"  deg.,  §  II),  fit  partie  du  ban  des  nobles  du  Poitou 
convoqué  en  1693,  servant  dans  le  premier  oscadron. 
Il  rendit  aveu  au  Roi  de  son  fief  de  la  Beaunienière 
(Brion,  Vien.),  relevant  du  château  de  Civray,  et  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  le  13  mars  1698  par  M.  de 
Maupeou.  (Orig.)  Il  avait  épousé  le  19  sept.  1679 
(Mothean,  not.  a  Civray)  Marguerite  Bonnin,  fille  de 
l'eu  René,  Ec,  sgr  de  la  Reigncusc  et  de  la  Beaunie- 
nière, et  de  Renée  de  Céris.  11  fut  inhumé  dans  l'église 
de  Brion  le  28  janv.  1700,  ayant  eu  :  rCHARLES-GAnniEL, 
Ec,  sgr  do  la  Rcigneuse  ou  Rognciise(Pioussay,  Deux- 
Sèvres),  qui  fut  parrain  a  Brion  le  18  fév.  1698  ; 
2"  JoACHIM,  Ec,  sgr  de  la  Beaunienière;  3°  Maiue- 
Margubwtb,  ondoyée  a  Brion  le  27  déc.  1688,  et 
inhumée  dans  l'église  de  cette  paroisse  le  5  fév. 
1728,  à  40  ans  ;  4°  Marie-Anne,  baptisée  a  Pioussay  lo 
23  mai  1691,  fut  reçue  à  S'-Cyr,  sur  preuves  fournies, 
le  20  juin  1702,  remontant  jusqu'à  Jean  Desmier, 
sgr  du  Breuil  (4*  deg.,  §  II);  5°  Anne- Charlotte, 
D"  de  Messignac,  née  à  Brion  le  13  août  1696,  parait 
au  mariage  de  son  neveu  en  1757,  et  transige  avec  lui 
au  sujet  du  testament  d'autre  Charles-César  Desmier, 
sgr  de  Cheuon,  leur  cousin,  le  13  juil.  1158.  Ces  cinq 
enfants  sont  nommés  dans  la  généalogie.  (Arch.  Char. 
E.  174 1  ;  6°  Honoré-Hyacinthe,  qui  suit. 

13.  —  Desmier  (Honoré-Hyacinthe),  Chev.,  sgr 
de  la  Beaunienière  et  de  la  Rogneuse,  épousa,  lo  21  fév. 
1730  (Guény  et  Drouineau,  not.  à  Chenay)  Marie-Rade- 
gonde  de  CÉnis,  fille  de  l'eu  Alexandre,  Chev  ,  sgr  de 
Châteaucouvert,  et  de  Charlotte  de  Brouillac,  dont  il  eut  : 
1°  une  fille  (non  nommée;,  ondoyée  a  Brion  le  5  mars 
1731;  2»  Charles-Honoré,  baptisé  au  même  lieu  le  22 
déc.  1732  ;  3°  Charles-César,  qui  suit;  4"  Charlotte- 
Henriette,  baptisée  au  même  lieu  le  20  mai  1734; 
5°  Françoise-Rahegonde,  D°  de  la  Beaunienière,  bap- 
tisée à  Brion  le  11  déc.  1735,  mariée  à  Jacques  de  Mont- 
millon,  Ec,  sgr  du  Bouchet,  et  décédée  a  Availles- 
Limousine  (Vienne)  le  13  sept.  1775.  Sa  succession  fut 
partagée  le  6  déc  1778;  6°  François,  inhumé  à  Pious- 
say le  19  sept.  1739;  7»  André-Louis,  Ec,  sgr  ri'Ar- 
çais,  né  à  Pioussay  le  19  sept.  1739,  et  décédé  sans 
alliance  en  1778.  11  avait  été  nommé  enseigne  de  la 
compagnie  Colonelle  du  régiment  de  la  Couronne,  le  6 
juin  1758,  puis  lieutenant  au  même  régiment  le  7  oct. 
1778.  Le  6  déc.  1778,  les  enfants  de  son  frère  Charles- 
César  se  partagèrent  sa  succession;  8°  Marie-Made- 
leine, passa  une  transaction  avec  Charles-César  son 
frère,  le  23  mars  1758,  à  Chef-Boutonne  (Bouthet  jeune, 
not.),  et  fut  marraine  à  Brion  le  30  juil.  1777.  Elle  fut 
inhumée  a  Brion  le  18  fév.  1806. 

14.  —  Desmier  (Charles-César),  Ec,  sgr  de  la 
Beaunienière,  la  Rogneuse,  Chenon,  Domezac  (S'-O.our- 
aon,  Char.),  etc.,  fut  nommé  légataire  universel  de  son 
cousin  et  parrain  Charles-César  Desniier  de  Chenon  (13" 
deg  ,  §  II),  par  testament  du  22  mai  1755.  Il  épousa  le 
19  juil.  1757  (Daveaux,  not.  à  Civray)  Madeleine-Julie 
DE  FLEURy,  fille  de  feu  Jean-Louis,  Ec,  sgr  de  la  Raf- 
finièl'B,  et  de  Madeleine  Jourdain  de  Boislillé.  11  était 
décédé  en  janv.  1761,  et  le  6  déc.  1778  eut  lieu  lo  par- 
tage de  sa  succession.  Sa  femme  se  remaria  le  24  oct. 


94 


DTCSftlIER 


1763  à  François  de  Saluées,  Ec,  sgr  d'Aizecq  (Char.). 
Ses  enfants  furent  :  1*  Chaules-Louis,  qui  suit; 
2°  Anne-Charlotte,  D°  de  Dnmezac,  mariée  le  21  di''C. 
1773  (Orry  de  Beaupré,  not.  à  Verteuil)  a  Louis-Susanne 
du  Soulier,  Ec,  capitaine  dans  le  régiment  Royal- 
Cavalerie;  3"  Marie-Madeleine,  née  à  S'-Gourson  le 
30  août  17G0,  inhumée  au  même  lieu  le  8  oet.  1765. 

15.  —  Desmier  (Charles-Louis),  Chev.,  sgr  de 
Clienon,  Couture,  Domezac,  le  Maine -Léonard,  etc., 
appelé  le  M"  de  Chenon,  né  à  S'-Gourson,  le  22  juil. 
1759,  officier  au  régiment  Royal-Cavalerie,  partagea, 
étant  émancipé,  le  6  déc.  1778,  avec  sa  sœur  les  suc- 
cessions de  leurs  père,  oncle  et  tante,  et  décéda  à  Nieul 
(Char.  )  le  25  oct.  1784.  Il  avait  épousé  le  19  mai  1778 
Anne-Gabrielle  de  Péry  de  Nleul,  fille  de  François, 
Chev.,  sgr  M"  de  Nieul,  Vitrac,  etc.,  et  de  Marie-Thé- 
rèse des  Ruaux,  dont  il  eut  :  1°  François-Denis,  qui 
suit;  2°  Léon-Armand,  né  le  2  janv.  1782,  mort  sans 
postérité  le  15  oct.  1826;  3°  Jeanne-Pauline,  née  à 
S'-Gourson  le  15  juin  1783,  mariée  en  1799  à  Charles 
M"  de  Saluées,  lieut. -colonel  d'infanterie  ;  4°Michelle- 
Marie- Catherine-Constance,  née  à  S'-Gourson  le  26 
mai  1784,  épousa  le  11  mai  1810  René  de  Mauvisc  du 
Peux,  ancien  officier  d'artillerie,  et  décéda  le  26  oct. 
1840. 

16.  —  Deiinier  de  Chenon  (François- 
Denis),  M'1  de  Chenon,  né  le  8  avril  1779  à  Nieul,  épousa 
le  8  jull.  1794  (Brun,  not.  à  Yzeures,  Indre-et-Loire) 
Marie-Marguerite-Anne  de  Mallevaud,  fille  de  François 
Antoine,  Ec.,  sgr  de  Marigny.  et  de  Charlotte-Marguerite 
du  Peyron.  Il  décéda  le  25  avril  1816  et  eut  pour  enfants  : 
1°  François-Henri-Paul,  qui  suit;  2°  François-Henri- 
Louis,  né  à  Domezac  le  23  nov.  1810,  marié  le  22  déc. 
1832  (Morin,  not.  à  Rouillac,  Char.)  à  Asthénie-Anne 
de  Frétard  de  Boisauroux,  fille  de  Alexandre,  et  de 
N...  de  Lastre.  Il  est  décédé  sans  enfants. 

17.  —  Desmiel*  «le  Chenon  (François- 
Henri-Paul),  M"  de  Chenon,  né  au  château  de  Domezac 
le  2  mars  1805,  épousa  :  1°  le  18  déc.  1828  (Dringault, 
not.  a  Confolens)  Ida  Gracieux  de  la  Ronde,  fille  de 
Jean-César,  et  de  Marie  Dubois  du  Mat  du  Puits,  qui 
mourut  sans  postérité;  2°  le  17  mai  1836  (Augustin 
Herbert,  not.  à  Angers),  Louise-Anne-Eugénie  Bonin  de 
la  Bonninière  de  Beaumont,  fille  du  V"  Eugène,  et  de 
Adélaïde  le  Jeune  de  Daumeray.  11  eut  de  ce  second 
mariage  :  1*  Georges-Marie,  né  à  Poitiers  le  I"  mars 
1837,  décédé  en  Afrique,  sans  alliance;  2*  Louis-Marie- 
lisNé,  M1"  de  Chenon,  né  à  Ruffec  le  27  avril  1842, 
s'est  engagé  aux  Zouaves  pontificaux  a  Rome  le  3  janv. 
1861,  et  aux  Volontaires  de  l'Ouest,  comme  éclaircur  à 
cheval,  le  1"  avril  1871.  Il  a  épousé  le  17  janv.  1870, 
à  Niort,  Thérèse  de  Grimouard,  fille  de  Emmanuel, 
ancien  officier  de  cavalerie,  et  de  Eulalie  de  Goulard 
d'Arçay;  puis,  le  18  oct.  1873,  Marie-Angèla  Martin 
de  MAnoLLES,  fille  de  Philippe-Jacques,  et  de  Anne- 
Emilie  de  Beaucorps-Créquy,  sans  enfants  en  1896; 
3°  Eugène-Marie-François,  qui  suit  ;  4°  Anne-Marie- 
Garrielle,  née  à  Huillé  le  27  fév.  1S39,  décédée  à 
Domezac  le  6  fév.  1856;  5'  Cécile-Marie-Mathilde, 
née  a  Domezac  le  15  sept.  1846,  mariée  le  23  fév.  1870 
à  Jean-Ferdinand-Pol  d'Hémery. 

18.  —  Deamier  «le  Chenon  (Eugène- 
Marie-François  C10),  né  au  châleau  de  Domezac  le  17 
avril  1814.  Officier  aux  Zouaves  pontificaux,  il  a  été  capi- 
taine adjudant-major  au  18"  mobiles  de  la  Charente,  aux 
armées  de  la  Loire  et  de  l'Est,  en  1870.  Il  est  Chev,  des 
ordres  militaires  de  Pie  IX  et  de  François  I"  de  Naplcs, 
décoré  de  la  médaille  d'or  de  Pie  IX  a  Bene  Merenti  », 
de  la  médaille  de  Mentana  et  de  la  médaille  de  bronze 


i>l   «.IMMt 

c.  Bene  Merenti  »  de  Sa  Sainteté  Léon  XIII.  Marié  le  14 
nov.  1871  à  Marie-Marthc-Julie-Hélène  de  Lestang, 
fille  de  René-Auguste,  et  de  Marie-Julie  Mesnardde  S1- 
Paul,  il  en  a  eu  :  1°  Alain-I'ie-Marie-René,  né  le  10 
fév.  1882;  2"  Geobges-Paul-Marie-Joseph,  né  le  9 
avril  1884  ;  3°  Elisabeth-Marie-Louise,  née  le  20  oct. 
1885;  4°  Robert-Marie-Pierre,  né  le  13  mai  1892. 

§  IV.  —  Branche  de  GR06BOU8T, 

LIGOUVER. 

9.  —  Desmier  (Jean),  Ec,  sgr  de  Crosbost  ou 
Grosboust  (Chenon,  Char.),  fiis  puiné  do  Alain, 
sgr  de  Chenon,  et  de  Anne  Jay  (8«  deg.,  §  II1, 
assista  en  1581  au  mariage  de  son  frère  Alexandre.  Il 
épousa  le  28  fév.  1588  (Letreux,  not.  à  Barro,  près 
Ruffec)  Gabiielle  Pailher  ou  Palhet,  fille  de  Jacques, 
Ec,  sgr  de  Nitrat,  et  de  Madeleine  Pesnel,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  René,  qui  suit;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de 
Jujé,  Saules,  demeurant  à  Champagne-Mouton,  acquit 
une  rente  à  Bayers  vers  1650.  (Arch.  Char.  E.  91.) 
Marié  a  Jacqueline  Chrestien,  fille  deJacques,  Ec,  sgr 
de  Juyé,  et  de  Anne  de  la  Forest  (Arch.  Vien.  E2  238), 
il  en  eut  Antoinette,  mariée  le  5  avril  1668  à  Jacques 
de  Chergé,  Ec. ,  sgr  des  Crois;  3*  Louise,  mariée  d'a- 
bord à  Jean  Geoffroy,  Ec,  sgr  des  Moulins,  puis,  le  24 
juil.  1624,  à  Louis  du  Verrier,  Ec,  sgr  de  Boulzat. 

10.  —  Desmier  (René  I"),  Ec,  sgr  de  Gros- 
boust, la  Font,  la  Cour  de  Chenon  partagea  avec  son 
frère  le  22  mai  1629.  Il  poursuivit  aux  Grands  Jours 
de  Poitiers  de  1634  Pierre  Angély,  Ec,  sgr  de  la  Salle, 
a  cause  de  divers  actes  de  violence.  (M.  Stat.  1878, 
209.)  Il  épousa,  paraît-il  :  1"  Anne  Angély,  sans  doute 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Salle;  2"  le  10  janv. 
1635,  Françoise  Chrestien,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Juyé,  et  de  Anne  de  la  Forest,  et  décéda  avant  le  2 
mars  1653,  époque  où  ses  3  fils  furent  mis  en  tutelle. 
(Nob.  Lim,  II,  15.)  A  cause  de  sa  2e  femme  il  fut  l'un 
des  héritiers  de  Louis  de  Monceau,  Ec,  sgr  de  Maillé 
près  Niort,  et  eut  à  ce  sujet  en  1657  un  procès  contre 
Alexandre  Desmier,  Ec,  sgr  d'Olbreuse,  tuteur  de 
Jeanne  Doyneau,  fille  de  Jeanne  Béranger,  sa  2"  femme. 
(Arch.  de  la  Pouzaire.)  Il  eut  au  moins  du  1er  lit  : 
1°  Jeanne,  mariée  le  12  mai  1671  à  Renaud  d'Argier, 
Ec,  sgr  de  Marillac  ?  (Arch.  Char.  Insinuations)  ;  du  2° 
lit  :  2"  René,  qui  suit  ;  3°  David,  né  a  Chenon  le  3  août 
1642  et  baptisé  au  temple  de  Verteuil,  mort  sans  enfants; 
4°  Jean,  Ec,  sgr  du  Boust  (Chenon),  qui  épousa  à 
Mauprevoir  tVien.),  le  6  nov.  1673,  Susanne  de  Vol- 
vire.  Elle  révoqua  le  7  oct.  1682  (Rihier,  not.  à  Cham- 
pagne-Mouton) les  testaments  qu'elle  avait  faits  en 
faveur  de  son  mari,  mort  sans  enfants.  (Arch.   Char.) 

11.  —  Desmier  (René  II),  Ec,  sgr  de  Grosboust, 
la  Cour  de  Chenon,  était  mineur  en  1663.  (Nob.  Lim. 
II.)  Il  a  dû  se  marier  deux  fois  et  doit  être  le  René, 
Ec. ,  sgr  de  la  Cour,  qui  épousa  vers  1665  Jeanne-Marie 
de  Nossav,  fille  de  N...,  Ec,  sgr  de  la  Forge.  (Le  nom 
de  sa  lr0  femme  est  connu  seulement  par  l'acte  de 
baptême  de  sa  fille  en  1675.)  Il  se  remaria  le  12  janv. 
1688  à  Louise  Pépin,  déjà  veuve  de  Pierre  Roursoreille, 
et  de  Jean  de  la  Laurencie,  Ec,  sgr  de  Rlanzay,  qui 
était  sa  veuve  en  3"  noces  en  1700.  (Arch.  Char.  E. 
1062.)  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  :  1°  René,  qui  m  i  ; 
2"  Jeanne-Marie,  née  eu  1668,  baptisée  à  Civray  le  7 
juil  1675  ;  3*  Marie-Anne,  mariée  avant  le  5  avril  1694 
à  René  Pépin,  sr  des  Brunetières.  (Arch.  S'-Jean-d'An- 
gély,  Ë.  s.  1376.)  Du  second  lit  il  eut,  croyons-nous  : 
4"  Catherine,  née  vers  168S,  décédée  sans  alliance  à 
Ruffec  en  1778.  (Reg.) 


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IX     H1III     It 


95 


12.  —  Desmier  (René  III),  Ec,  sgr  de  Gros 
boust,  Biarou,  est  mentionné  comme  sgr  de  ee  dernier 

ti.'i  dans  I ' :i v i- 1 1  de  la  l! de  Gascougnolles,  près  Niort, 

fait  en  1136.  (Aroh.  Nat.  P.  519.)  Il  fui  capitaine  au 
régiment  de  Normandie  ei  épousa  »ers  1693  Françoise 
Marie  Boorsoreille,  fille  de  feu  Pierre,  Ee.,  sgr  du 
Bfasquinaut,  et  de  Louise  Pépin  (alors  remariée  k  René 
Desmier,  son  pèro).  11  a  dil  avoir  plusieurs  enfants, 
mais  on  ne  trouve  que  2  fils,  seuls  mentionnés  par  le 
Dict.  de  la  Noblesse  :  1°  René- Auguste,  qui  suit; 
2° Jean,  CheT.,sgrde  Biarou  (Juscorps,  D.-S.),  né  vers 

1110,  colonel  d'infanterie,  décédé  a  Rull'oc  le  12  oct. 

1111,  à  66  ans.  (Reg.) 

13.  —  Desmler  (René-Auguste),  Cliev.,  sgr  de 
Grosboust,  la  Feuilletrio,  Chenon  en  punie,  épousa  le 
19  janv.  1138  Gabrielle  i>e  Volvirb,  lille  cadette  de 
Jean,  Chev.,  sgr  de  Magné,  Touchabran,  el  de  Marie- 
Nicole  Jouslard  d'Ayron.  Il  en  eut  :  1°  Charles-César, 
qui  suit;  2°  Michel-César,  Ec.,  qui  fut  officier  au 
régiment  de  Rouergue,  assista  avec  son  frère  aine  et 
leur  sœur  a  l'entérinement  du  testament  de  Bonaventure 
Jouslard,  Chev.,  sgr  d'Ayron,  le  19  août  1182;  3"  Ca- 
TiiEiiiNE,  qui  épousa  François  Avril,  Ec,  sgr  du  Mas- 
qoinaut,  des  Roetiéres  ,  puis  François  de  Chambes 
(Areh.  Sainlongo,  3)  ;  4°  Manuel,  passé  aux  lies, 
qui  est  dit  absent  en  U82  et  dans  un  acte  du  27  sept. 
1783. 

14.  —  Desmier  (Charles-César),  Chev.,  sgr  de 
Grosboust,  la  Feuilletrie,  Chenon  en  partie,  est  appelé 
le  B"  d'Olbreuse,  dans  la  généalogie  de  Galard.  (Nob. 
Lin).  II,  262.)  Il  fut  capitaine  d'infanterie  au  régiment 
de  Rouergue  et'mourut  k  Frégeneuil  (Clazaux,  Char.),  le 
29  germinal  an  IX  (19  avril  1801).  11  avait  épousé  le 
25  fév.  1772  (contrat  passé  à  la  Rochefoucauld  le  12 
fév.  1772)  Marguerite  de  GALAnD  de  Béarn,  lille  de 
Philippe-Paul,  C"  de  Béarn,  Chev.,  sgr  d'Argentine,  et 
de  Anne  d'Astolet  (llastelet),  dont  il  a  eu  :  1°  Philippe- 
P.ul-Henri-René,  qui  suit;  2*  Emmanuel-François, 
rapporté  au  §  V;  3"  Thibaud,  marié  à  Pélagie  de  Ga- 
labd  de  Béarn,  lille  de  Thibaud,  C"  de  Béarn,  et  de 
Marie-Marguerite  du  Tillet,  décédé  sans  enfants  ; 
4'  Anne,  mariée  k  Guillaume  d'Hastelet,  capitaine  de 
cavalerie. 

15.  —  Dosmier  de  Ligouyer  (Philippe- 
Paul-Henri-René),  né  k  Chenon  le  20  mai  1775,  émigra 
à  la  Révolution,  lit  partie  de  la  légion  du  Périgord  pen- 
dant la  campagne  de  1792,  et  prit  part  à  l'expédition 
de  Quiberon.  Rentré  en  France,  il  épousa  en  1805  Lau- 
rence-Marie Le  Coobiaclt  du  Quilio,  nièce  de  Anne- 
Marie  de  S'-Pem,  qui,  à  sa  mort,  donna  à  sa  nièce  le 
château  de  Ligouyer  (cn"  de  S'-Pem,  llle-et-Vilaine).  Il 
est  décédé  le  30  mars  1847,  ayant  eu  :  1»  Marie-Gene- 
viève, née  le  10  fév.  1807,  mariée  le  17  fév.  1840  à 
Théodore-Mario-Julien  Rubillon  du  Lattay,  et  décédée 
en  1858;  2-  Agatiie-Marie,  née  le  3  oct.  1S13,  mariée 
le  26  sept.  1836  k  Joseph-Louis  Garnierde  la  Ville-ès- 
Bret,  décédée  en  1870;  3*  Thomas-Evariste,  né  a  Sl- 
Pcrn  le  24  oct.  1S 14,  décédé  jeune;  4°  Antoinette- 
Marie- Joséphine,  née  le  10  avril  1816,  décédée  le  3 
janv.  1886,  avait  épousé  le  9  juin  1857  Gustave-Allié- 
naïs-Aglaé  M'*  de  Tryon  de  Montalembert;  5*  Pauline- 
Marie-Renée,  née  le  15  nov.  1817,  décédée  le  17  juil. 
1819;  Ci-  Thomas-Marie-Joseph-Placide,  qui  suit; 
V  Mabie-Théonie,  néo  le  7  mai  1820.  décédée  jeune; 
8"  Anne-Marie-Locise,  déeédée  le  1"  fév.  1S.:j4,  supé- 
rieure des  religieuses  Augustines  de  S'-Vvis,  a  lionnes; 
9°  Emmeline,  mariée  le  22  sept.  1847  à  Félix  de  Gué- 
héneuc,  décédée  cn  1848;  10*  Alovsia,  sœur  jumelle 


de   la  précédente,  décédée   en   1877,  avait  épousé  le  6 
janv.  ISIS  Armand  do  Fornel. 

16.  —  ■  t<  -mii-i-  «le  Ugouyer  (Thonias- 
Mario-Joseph-Placide),  né  au  château  île  Ligouyer,  le 
24  mars  1819,  décéda  au  mémo  lieu  le  13  sept.  1869, 
Il  avait  épousé  h  S'-Malo,  lo  2  mai  1859,  llerininic- 
Marie  de  S'-Pern,  lille  do  Christophe-Marie-Philippe- 
Patern  C*  de  S'-Pern-Couellan,  et  de  Adélaïde-Marie- 
Joséphine  Magon  de  la  Baille,  dont  il  a  eu  :  1°  Anna- 
Marie-Adélaïde,  née  à  S'-Malo  le  24  janv.  1861,  mariée 
k  S'-Pcrn,  le  16  fév.  1887,  a  Charles-Marie-Alphonse 
V"  de  la  Motte-de-Rroons  de  Vauverl;  2°  Noémi-Marie- 
Antoinette,  sœur  jumelle  de  la  précédente,  déeédée 
le  1"  fév.  1861;  3°  René-Marie-Paul-Patebn,  qui 
suit. 

17.  —  Desmicr  «le  Ligouyer  (René- 
Harie-Paul-Patern),  né  à  S'-Malo,  le  24  mars  1865, 
s'est  marié  le  30  oct.  1890  k  Gabrielle  de  Cibon,  lille 
de  Louis,  C'«  de  Cibon,  et  de  Paule  de  Mellan,  dont  il 
a  :  1*  Xavier-Marie-Louis-I'atern,  né  au  château  de 
Ligouyer  le  20  janv.  1892;  2°  Pauline-Marie-Char- 
lotte,  née  au  même  lieu  le  30  janv.  1893. 

§  V.  —  Bbanche  cadette  de  Grosboust. 

15.  —  Desmiel*  (Emmanuel-François),  fils  puîné 
de  Charles-César,  sgr  de  Grosboust,  et  de  Marguerite 
de  Galard  de  Béarn  (148  dcg.,  §  IV),  épousa  k  Angou- 
lême,  le  21  ventôse  an  XII  (12  mars  1804),  Jeanne- 
Catherine  de  Béhagle,  fille  de  Marie-Laurent,  receveur 
de  l'enregistrement  et  des  domaines,  et  de  Jeanne  de 
Jousselin  de  Viennois,  dont  il  a  eu  :  1°  Elisa,  décédée 
célibataire;  2°  Paul-Philippe-Adiiien,  qui  suit;  3*Jean- 
Louis-Julien,  rapporté  au  §  VI  ;  4*  Joseph,  rapporté 
au  §  Vil  ;  5°  Louise,  mariée  k  Frédéric-Aubin  de  For- 
nel de  Linérac. 

16.  —  Desmier  (Paul-Philippe-Adrien),  mort 
en  1867,  fut  commandant  de  gendarmerie  et  officier  de 
la  Légion  d'honneur.  Il  avait  épousé  sa  cousine  ger- 
maine Catherine-Lydie  de  Béhagle,  dont  il  a  eu  : 
1°  Emmanuel-Gabriel,  qui  suit;  2°  Mathilde,  mariée 
k  Raoul  C"  de  la  Brousse. 

17.  —  Desmier  (Emmanuel-Gabriel),  sous- 
inspecteur  des  douanes,  a  épousé  le  15  sept.  1863  sa 
cousine  Léonie-Marie-Marthe-Marguerite  Desmier,  fille 
de  Jean-Louis-Julien,  et  de  Jeanne-Julio  Texier  (16e 
deg.,  §  VI),  dont  il  a  eu  :  1*  René,  né  en  1864,  décédé 
en  18S3  ;  2°  Marguerite,  3*  Madeleine. 

|  VI.  ■ —  Troisième  Branche  de  Grosboust, 

16.  —  Desmier  (Jeau-Louis-Julien),  fils  puîné 
de  Emmanuel-François,  et  de  Jeanne-Catherine  do 
Béhagle  (15'  deg.,  §  V),  a  épousé  k  Anginhac,  le  15 
nov.  1841,  Jeanne-Julie  Texier,  fille  de  Adrien-Bertrand, 
commandant  du  génie,  et  de  Marie-Marthe  de  Salleton, 
dont  il  a  eu  :  1°  Léonie-Marie-Marthe-Marguerite, 
née  k  Faye-Marteau  (Hautefaye,  Dordogne)  le  18  mars 
1844,  a  épousé  le  15  sept.  1863  son  cousin  Emmanuel- 
Gabriel  Desmier  (17*  dcg.,  §  V);  2*  Marie,  née  k 
Faye-Marteau  en  1S46,  mariée  à  Anginhac,  le  29  sept. 
1868,  k  Albert  Régnault;  3"  Adrien-Philippe-Julej- 
Emery,  qui  suit. 

17.  —  Desmiel*  (Adrion-Philippc-Jules-Emery), 
né  k  Anginhac  le  27  mars  1818,  moitié  l;i  juil.  1888, 
chef  de  bataillon  au  26*  régiment  d'infanterie,  avait 
épousé  au  château  de  Fressc  (llerueuil,  Haute- Vien,),  le 
11  oct.  1876,  Catherine-Marie  de  la  Saigne  de  S'-Georoe, 
fille  de  Sylvain-Olivier-Louis,  V"  do  S'-Georgc,  et  de 


96 


DHSIIIIER 


»A* 


Marie-Zéphirine-Félicie  do  Fornel.  11  en  a  eu  ;  1»  Mar- 
tial, né  au  Fresse  le  9  oct.  1877  ;  2°  Olivier-Sylvain- 
Jules-Loois,  né  au  même  lieu  en  oct.  1879. 

§  VII.  —  Quatrième  Branche  de  Gros- 

ItOLSI'. 

16.  —  Desmier  (Joseph),  fils  puîné  de  Emma- 
nuel-François, el  de  Jeanne-Catherine  de  Béhagle  (15° 
deg.,  §  V),  inspecteur  principal  des  douaues  a  Nantes, 
y  est  décidé.  Il  avait  épousé  en  1859  Lydie  Cantillon 
de  i.a  Couture,  dont  il  a  eu  :  1°  Blanche,  religieuse 
sous  le  nom  de  Sœur  Joseph  de  la  Croix;  2°  Maurice, 
qui  suit;  3°  Louise,  4°  Valentine,  5°  Félix. 

17.  —  Desmier  (Maurice)  a  épousé  à  Paris,  en 
oct.  1S92,  Louise  Charlet. 

§  VIII.  —  Branche  de  BEAULIEU. 

8.  —  Desmier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Beaulieu  et 
des  Fougières,  lils  puîné  de  François,  sgr  de  Chenon,  et 
de  Catherine  de  Barhezières  (V  deg.,  §  11),  rendit  un 
aveu  au  sgr  de  la  Leigne  le  S  juin  1563.  II  avait 
épousé  :  1°  Lucrèce  de  Nouzières,  avec  laquelle  il 
acheta,  le  24  fév.  1548,  une  partie  de  la  sgrie  d'Aizecq  ; 
2°  Jeanne  de  Chasteauneuf.  11  est  nommé  dans  un 
registre  du  Présidial  de  la  Rochelle  en  1579  et  mourut 
avant  le  31  mars  1590,  ayant  eu  au   moins  du   2"   lit: 

9.  —  D  >■ -m  m  ici-  (Alexandre),  Ec,  sgr  do  Beau- 
lieu,  lequel  fut  père  de  Susanne,  D"  de  Beaulieu  et  Mi- 
rande,  mariée  à  Joachim  de  Chaumoul,  Ec,  sgr  de 
Chervcs?  puisa  Charles  de  Bidaud,  Ec,  sgr  des  Brigau- 
dières.  (Notes  Jourdan,  Bibl.  de  la  Rochelle.)  Elle  était 
mineure  eu  1599  et  sous  la  tutelle  de  Alexandre  Desmier, 
Ec,  sgr  de  Chenon  (9*  deg.,  §  III).  Les  autres  enfants 
ne  sont  pas  nommés.  (Titres  de  Domezac.) 

§  IX.  —  Branche  de  l'Adregeuent. 

6.  —  Desinicr  (Guyot),  Ec,  sgr  de  l'Abrègement 
(Bioussac,  Char.),  fils  puîné  de  Louis,  sgr  du  Breuil, 
et  de  Marie  de  S'-Amand  (5°  deg.,  §  11),  eut  pour  fils 
N...,  qui  suit. 

7.  —  Desmier  (N...),  Ec,  sgr  de  l'Abrègement, 
eut  pour  tille  unique  Jacquette,  D°  de  l'Abrègement, 
qui  épousa,  vers  1540,  Parceval  de  Volvire,  Chev . .  à 
qui  elle  apporta  la  terre  de  l'Abrègement.  Elle  était 
veuve  en  1579.  (M.  Stat.  1878.) 

§  X.  —  Branche  de  8'-Ajiam>. 

6.  —  Desmier  (Guillaume),  appelé  parfois  Gilles, 
par  erreur,  Chev.,  sgr  de  S'-Ainand-de-Bonuieurcs 
(Char.),  lils  puîné  de  Louis,  sgr  du  Breuil,  et  de  Marie 
de  S'-Amand  (5'  deg.,  §  11),  fut  curateur  en  1516  de 
Jeanne  de  Barbezières,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  S'- 
Mary,  et  de  Yvonne  de  Carquellcnaut.  (Arch.  Char.  E. 
550.)  11  est  inscrit  dans  l'Armoriai  de  Mervache,  com- 
posé vers  1520.  Il  avait  épousé,  vers  1480,  Jacqueline, 
aliàs  Jeanne  de  Barbezières,  que  l'on  croit  lille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Barbezières,  et  d3  Anne  Lhennitc,  dont 
il  eut  :  1°  Hélie,  qui  suit;  2»  Guyonne,  mariée  d'abord, 
le  22  oct.  1522,  à  Joachim  de  Conan,  Ec,  sgr  de  Con- 
nezac  (on  trouve  ce  mariage  daté  du  2  fév.  1522  avec 
Joachim  de  Conat  ?  nom  mal  écrit),  puis,  le  10  déc. 
1540,  à  Guillaume  Poitevin,  Ec,  sgr  de  Blanzaguel. 
(Nul).  Liai.  I,  420.) 

7.  —  Desmier  (Hélie),  Ec,  sgr  de  S'-Amand  et 
de  Chenon,  épousa  :    !•  le   4  mai   1517,  Catherine   Es- 


TOunNEAU,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Chantrezac  et 
2°  vers  1529,  Catherine  Prévost,  probablement  lille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  d'Aizecq.  Le  10  déc.  1529,  il  tran- 
sigea avec  Antoine  de  Nouzières,  Louis  Prévost  et  Mar- 
guerite de  Livenne,  au  sujet  de  bois  et  de  rentes.  Du 
l'Mit  il  eut:  1"  Jacques,  qui  suit;  2°  Jacquette,  D*  de 
S'-Amand,  qui  épousa  vers  1550  Bené  Bavard,  Ec,  sgr 
d'Oriou,  à  qui  elle  apporta  la  terre  de  S'-Amaud. 

8.  —  Desmier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  S'-Amand, 
épousa  le  29  janv.  1545  Françoise  Vigier,  fille  de  Ber- 
trand, Ee.,  sgr  du  Verdier  (en  Périgord),  et  de  Jeanne 
de  Barbezières,  et  dut  mourir  sans  postérité  avant 
1550,  carà  cette  date  la  terre  de  S'-Amand  appartenait 
à  sa  sœur. 


§XI. 


Branche  du  Breuil  de 
Iti.w/.vi:. 


5.  —  Desmier  (Jean),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
Blanzac  (près  Barbezieux,  Char.),  que  l'ou  croit  fils  puîné 
de  Jean,  sgr  du  Breuil  de  S'-Claud,  et  de  Marie  de  Chaillac 
[i'  deg.,  'i  II),  partagea  avec  Louis,  sou  frère,  le  2  sept. 
1460.  (Orig.  Maupeou.)  Des  documents  importants  con- 
servés au  cabinet  des  titres  (fonds  Chérin,  65)  établissent 
que  Jean  Desmier,  sgr  du  Breuil  de  Blanzac,  qui  lit 
hommage  à  Barbezieux  le  12  mai  1470  et  le  31  mai  1 173 
(dans  ce  dernier  il  est  représenté  par  son  fils),  ainsi 
qu'en  14S6  au  C'e  d'Angoulème,  sgr  de  Bouteville,  pour 
des  fiefs  p"c  de  Duille  (Noms  féodaux),  épousa  en  143S 
Marguerite  de  Xandrieux  (ou  Dexandrieux),  D8  de 
Marcheaumc  ?  d'une  famille  noble  des  environs  de 
Cognac.  Il  est  qualifié  sgr  du  Breuil  d'Arec,  dans  un  acte 
du  28  déc.  1465  ;  Ec,  sgr  du  Breuil  de  Blanzac,  dans 
un  échange  du  24  déc.  1467;  Ec,  sgr  du  Breuil  et  de 
S'-Nicolas,  dans  un  acte  du  16  fév.  1483.  Etant  veuf  et 
appelé  Jean  Desmier  l'aiué,  il  assista  le  11  fév.  1489  à 
un  partage  fait  entre  ses  enfants  des  biens  de  leur  mère. 
(Pièce  vue  par  Chérin.)  Dans  cet  acte  sont  mentionnés  : 
i*  Arnaud  ou  Renaud,  qui  suit;  2"  Jean  le  jeune,  dit 
Gargouille,  Ec,  sgr  de  Marcheaumc  ou  Marchive  ?  qui 
partagea  le  11  fév.  1489  et  le  26  janv.  1494,  et  qui 
décéda  avant  1497.  Il  était  marié  en  14S9  à  Marguerite 
Coumaro,  veuve  de  Guillaume  de  Savigné  (mère  de  la 
femme  de  son  frère  Arnaud),  dont  il  eut  une  fille  uni- 
que, Jeanne,  qui  était  mineure  le  4  juin  1497,  sous  la 
tutelle  de  Héliol  Desmier,  Ec,  sgr  de  Moididars,  son 
oncle  par  alliance,  lorsqu'elle  fut  fiancée  à  Jeau  de  la 
Trémoïlle  ;  mais  elle  décéda  sans  postérité  peu  après, 
car,  le  4  fév.  1512,  les  enfants  d'Arnaud  Desmier  parta- 
gèrent entre  eux  la  succession  de  leur  oncle  Jean  Des- 
mier, dit  Gargouille,  ce  qui  est  rappelé  dans  un  autre 
partage  du  4  juil.  1537.  (Chérin,  65,  p.  71  et  85.) 
Ceci  montre  l'erreur  des  généalogistes  qui  ont  fait  de 
ce  Jean  la  tige  de  la  branche  du  Hoc.  On  trouve  des 
extraits  d'actes  semblant  établir  ce  système,  dans  les 
dossiers  Desmier,  au  cabinet  des  titres;  mais  ces  notes 
sont  manifestement  inexactes;  3°  Jeanne,  qui  partagea 
avec  ses  frères  le  11  fév.  1489  el  le  26  janv.  1494,  et 
épousa  vers  cette  époque  Héliot  Desmier,  Ec,  sgr  de 
Moulidars,  que  l'on  trouve  en  1497  tuteur  des  enfants 
d'Arnaud  Desmier  et  de  la  fille  de  Jean  Desmier.  (Ché- 
rin. n"  46.)  Le  Nobiliaire  du  Limousin  et  les  Carrés 
d'Hozier  ajoutent  :  4"  MARGUERITE,  mariée  le  17  juil. 
1469  a  Antoine  de  Tourraine  (pour  Toscane),  Ec.,  sgr 
delà  Mazélie;  mais  comme  il  n'en  est  fait  aucune  men- 
tion dans  les  partages  de  1489  et  1494,  nous  pensons 
que  c'est  une  erreur  et  que  celle  Marguerite,  placée  la 
par  les  généalogistes,  appartenait  en  réalité  à  une  autre 
branche,  à  moins  qu'elle  ne  lût  décédée  sans  postérité 
avant  1489. 


1M    «**lll     It 


6.  —  Deamler  (Aruand  ou  Renaud),  Ec.,sgr  du 

Breuil  de  Blaazac.de  Énerves,  reçut  en  don  du  Roi  le 

22  sept.  14T1  [Franc.   24160,  61),  en  récompense  de 

ses  services,  une  amende  de  200  livres  imposée  par  le 

al  du  Poitou,  le  20  sept,  l  116,  a  Pierre  Desmier, 

e  Chemin  ((l'île;;..  S  II)-    Arnaud  partagea  coume 

aîné  le  il  Cév.  1489  I tard  Rousseau  et  Hélie  Cons- 
tantin, not.  à  Blanzao),  el  encore  le  16  janv,  1491.  Il 
donna  quittance  à  sa  belle-mère  le  16  août  1189,  pour 
une  partie  de  la  dot  de  sa  femme.  (Cbérin,  65,  n*  16.) 
Il  acquit,  comme  châtelain  du  Puy-llrangier,  les  21  avril 
et  is  oct.  1488,  les  terres  de  Naudin  Hugon,  mais  il 
décéda  avant  le  5  janv.  1497.  Il  avail  épousé  en  1480 
Jeanne  de  Savtgné,  fille  de  feu  Guillaume,  et  de  Mar- 
guerite Goumard  (qui  se  remaria  vers  celle  époque  a 
leen  Desmier  le  jeune,  frère  d'Arnaud),  .leaune  de  Savi- 
gné épousa  en  2"  noces,  le  i  juin  I  197 ,  Antoine  de  la 
rrémoïlie,  Ec,   sgr  de   la   Barre,  en  stipulant  que  sa 

■ r  utérine  Jeanne  Desmier  serait  fiancée  a  Jean  de  la 

i  illo,  fils  cadet  d'Antoine.  (Chérin,  a01  46  et  55.) 
K 1 1 e  partagea  avec  ses  enfants  le  i  lév.  1512  et  le  9 
juiu  1514,  et  eut  pour  douaire  la  jouissance  du  Breuil 
de  Lwe  (p*"  de  Pérignac).  (Cbérin;  n"  71  et  76.)  On 
trouve  un  extrait  de  son  testament  daté  du  I  i  fév.  1535, 
en  faveur  de  ses  enfants,  Guyot  et  Jean,  époux  de 
Bernarde  de  la  Porte.  (Chérin,  n*  84.)  De  ce  mariage 
vinrent  seulement  4  tils,  mentionnés  comme  mineurs 
dans  une  vente  du  ô  janv.  I  197  (sous  la  tutelle  de  Héliot 
Desmier,  Ec,  sgr  de  Moulidars,  leur  oncle  par  alliance, 
et  de  Gooffroj  Desmier,  dont  le  degré  de  parenté  n'est 
pas  connu),  et  qui  partagèrent  entre  eux  le  4  fév.  1512 
(  li  rin,  nos  55  et  91)  :  1°  Gbtot,  qui  suit;  2"  Jean, 
Ec.,  sgr  de  Cherves  el  du  Breuil  de  Lerce,  par  partage 
du  1  fév.  1512,  qui  est  mentionné  en  1197,  1512  el 
1514,  et  dans  le  testament  de  sa  mère  en  1535.  Il  fit 
un  nouveau  partage  avec  son  frère  Guyot  Le  4  juil.  1537. 
(Chérin,  n"  S5.)  Il  avait  épousé  le  29  juin  1518  (pièce 
visée  par  Bégon  en  1698)  Bernarde  (quelquefois  à  tort 
l.énnarde)  de  la  Porte,  fille  de  Ithier,  Ec,  sgr  de  la 
Vallade,  et  de  Marie  Corgnol.  Suivant  une  pièce  men- 
tionnée dans  le  Nouveau  d'Hozier,  n°  2435  (Desmier,  3), 
ce  Jean  aurait  été  père  de  Thomas,  chef  de  la  branche 
du  Roc  (7e  deg.,§  XIII  ;  mais  d'Hozier  amis  eu  marge 
de  sa  propre  main  que  cet  acte  était  falsifié,  el  il  a  mis 
aussi  la  lettre  F.  d'aux'  dans  un  tableau  généalogique 
de  la  branche  des  Desmier  d'Aivhiac  fait  en  1761.  (Nou- 
veau d'Hozier,  2435.  Desmier,  21.)  Celte  pièce  a  été 
visée  dans  une  maintenue  donnée  par  Barentin  en  1667  ; 
mais  comme  elle  était  antérieure  à  la  date  requise  alors, 
qui  élait  seulement  1550,  elle  n'a  point  été  vérifiée,  et 
le  conseil  d'Etat  en  16S1  n'a  point  examiné  si  elle  était 
fausse,  comme  le  disait  avec  raison  le  s'  Violet.  Ce  Jean 
Desmier,  sgr  de  Lerce,  n'a  pas  dû  avoir  de  postérité, 
car  Lerce  passa  aux  enfants  de  son  frère  Guyot  Des- 
mier, et  son  contrat  est  toujours  resté  entre  les  mains 
des  descendants  de  Guyot  (Bégon);  3"  François,  qua- 
lifié maître  dans  les  partages  des  4  fév.  1512  et  9  juin 
1514,  qui  fut  probablement  d'église.  C'est  lui  sans  doute 
que  l'on  trouve  mentionné  comme  protonotaire  du  Saint- 
Siège  dans  un  acte  du  3  avril  1530,  cité  par  Bégon, 
mais  incomplet.  Il  n'est  pas  mentionné  daus  le  tesl  i  tient 
de  sa  mère  le  14  fév.  1535,  d'après  la  note  de  Cbérin 
au  tableau  géuéalogique  de  cette  branche,  et  ne  par- 
tagea pas  le  4  juil.  1531  avec  ses  2  frères  Guyot  cl 
Jean,  ce  qui  prouve  qu'il  était  décédé;  4"  Antoine,  qui 
partagea  avec  ses  frères  le  4  fév.  1512.  mais  qui  décéda 
peu  après,  ear  ses  frères  partagèrent  ses  biens  le 'J  juin 
1514.  (Chérin,  65  ;  dossier  li21.  p.  76-77.) 

7.  —   Desmier  (Guyot),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
Dictionn.  llisruii.  et  Genkal.  des  Familles 


DESM1KR 


97 


Blanzac,  servit,  dit-on,   dans  toutes  '  le  son 

temps.  Il  élail  mineur  en  1197  et  ratifia  ave 
e.  i  François,  le  19  juin  1597,  uno vente  faite  parleurs 
tuteurs,  n  partagea  avec  ses  frères  et  avec  sa  mè  e  le 
i  fév.  1512  et  le  9  juin  1514,  et  eut  comme  aine  le 
Breuil  de  Blanzac  et  des  rentes  p""  d'Aubeville,  Ju- 
rignac,  Champagne,  Pérignac,  Montmoreau  et  autres 
i> muses,  toutes  situées  autour  de  Blanzac.  (Chérin, 
n"16.)  II  donna  quittance  de  la  dot  de  sa  femme  le 
3  avril  152S  et  testa  le  6  nov.  1557  en  faveur  de  ses 
fils  Raymond   el  François  (Bégon).  Il  avait   épousé  en 

Vil).  Liill.)  Marie    DE   LA    loi  si  m:.   Glle  de    Jean, 

Ec,  sgr  de  Chillac,  et  de  Eiiette  de  Beaumont,  donl  il 
eut  :  I'Jean,  Ec,  curé  de  Ménac,  qui  partagea  avec  -es 
ie  8  mars  1551  1558)  et  était  décédé  le  2:  fév. 
[560  (Chérin,  65:  ;  2*  Raymond,  qui  suit  ;  3°  Frani  ois, 
Ec,  sgr  du  Maine-Arnaud  (Pérignac  ou  Pressignac, 
Char.),  de  Lerce  et  du  Breuil  de  lllauzac  en  partie, 
partagea  avec  ses  frère!  Jean  et  Raymond  le  S  mus 
I  '  .".  Bégon.  Il  fut  parrain  à  Dignac,  le  21  nov.  I  161, 
de  sa  nièce  Jeanne  Raymond.  (Arch.  Char.  E.  120.) 
Marié  le  25  nov.  1560  k  Gabrielle  Raymond,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  du  Breuil  de  Dignac,  el  de  Jeanne  do 
Mareuil,  puis  à  Françoise  de  Coblieo  a  m  uns  qu'il 
n'y  ait  confusion  avec  son  (ils  du  1"  lit),  il  eut  ; 
a.  François,  Ec,  sgr  de  Lerce,  capitaine  du  château 
d'Angoulême,  qui  comparut  au  ban  d'Angoumi 
1635,  Il  vendit  la  Foucaudrie  à  François  de  Lubersac, 
lequel  transigea  le  22  mai  1645  avec  Marie  Desmier, 
sœur  de  François.  Ce  dernier  eut  une  fille  unique,  Laitue 
ou  Louise,  D"  de  Lerce,  mariée  a  Léonnet  de  Lubersac, 
Ec,  sgr  des  Forges  ;  du  2°  lit  :  b.  Marie,  qui  épousa 
le  8  janv.  1590  Jean  de  la  Touscbe,  Ec,  sgr  de  I!o- 
cbefort  ;  puis  le  15  déc  1625,  Arthus  Couraud,  Ec.  sgr 
de  Birac  ;  enfin  le  4  janv.  1644  ?  René  Arnault,  Ec,  sgr 
de  Bellevue,  avec  lequel  elle  transigea  pour  la  Foucaudrie 
le  22  mai  1645  (Arch.  Char.  E.  1413)  ;  c.  Marguerite, 
mariée  le  27  sept.  1602  k  Pierre  Moret,  Ec,  sgr  des 
Fenestres. 

4"  Renée,  mariée  à  Pierre  de  Montalembert,  Ec, 
sgr  de  Varèze (Chérin,  n°105),  de  Coulonges,  capitaine 
du  château  de  Cognac,  d'après  un  accord  du  21  fév. 
1563,  au  sujet  de  la  succession  de  Guyot  Desmier  ; 
5°  d'après  une  note  du  Nob.  du  Lim.  (Il,  p.  15),  An- 
toine, sans  doute  décédé  jeune,  ou  qui  fut  d'église,  car 
il  n'est  pas  mentionné  dans  le  partage  de  1557.  Chérin, 
65,  ajoute  encore  :  6°  Françoise,  épouse  de  Pierre 
Géraud,  Ec,  suivant  une  transaction  du  19  jauv.  1514  ; 
7°  Marie,  mariée  à  François  Le  Blois,  Ec,  suivant  un 
appointement  du  6  oct.  1565  ;  8"  Laurence,  épouse  de 
Henri  Nouveau,  Ec,  sgr  du  Breuil  de  Roulhac  le  6  oct. 
1565  .;  9°  Barbe,  femme  de  Jean  Le  Blois,  Ec.  ; 
10°  Jeanne,  décédée  le  6  oct.  1565. 

8.  —  Desmier  (Raymond!.  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
Blanzac,  partagea  le  8  mars  1557.  11  présenta  son  aveu 
du  Breuil  aux  assises  de  Blanzac  le  30  juin  1560  (Arch. 
Char.  E.  33S)  et  reçut  quittance  le  31  déc.  15S3  pour 
un  obit.  fondé  par  sou  père.  Il  épousa  le  14  mais  1 . .  1. , . 
Christine  du  Plessis,  tille  de  Pierre,  Ec,  sgr  d'Auge  .' 
(que  l'on  dit  de  la  même  famille  que  les  du  Plessis  de 
I  iancourt),  et  de  Marie  de  la  Faye.  L'un  el  l'autre 
étaient  décèdes  avant  le  20  juil.  16(11,  date  du  partage 
de  leurs  successions  entre  leurs  enfants  qui  étaient  : 
l" Pierre,  qui  suit;  2°  Daniel,  Ec,  sgr  du  Plessis, 
assista  au  b  .11  et  arrière-ban  d  Angoumois  en  1635.  Il 
avait  été  curateur  de  sou  neveu  Guy  en  1009.  Marié  a 
Christine  de  la  Faye,  veuve  de  Daniel  de  S'-Marliu. 
Ec,  sgr  de  Paisay,  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Ile 
naudic,  el  de  Marguerite  Guitard,  il  en  eut  au   moins 

nu  Poitou.  —  t.  tu.  7 


98 


DESMIEIt 


une  fille,  Anne,  mariée  le  13  oct.  ounov.  16142  (Guil- 
lemet, not.  à  Mallia)  a  François  Isambard,  Ec,  sgr  de 
la  Vergne  ;  3'  Marie,  mariée,  le  16  août  1593,  à  Jean 
Nouveau,  Ec,  sgr  du  Breuil  d'Auge,  était  veuve  en 
1601  ;  4"  autre  Marie,  femme  de  Samuel  Le  Blouys 
(Bloys),  Ec.,  s'  de  Couderon  ou  Costeron  ;  5*  Isabelle, 
femme  d'André  Toyon,  Ec.sgr  des  Essarts  ;  6°  Marthe, 
tous  indiqués  dans  le  partage  du  20  juil.  1601.  (Chériu. 
65.)  Elle  épousa,  croyons-nous,  le  10  juin  1618  André 
de  la  Cour,  Ec,  sgr  de  Bonnefont  ;  7*  peut-être  Guy, 
Ec,  sgr  des  Granges,  qui  fut  tuteur  en  1609  de  Guy 
Desmier,  sgr  du  Breuil  de  Blanzac  (deg.  10). 

9.  —  Desmier  (Pierre),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
Blanzac,  fut  maintenu  noble  le  9  mars  1599  et 
testa  le  21  juin  1609  en  faveur  de  son  fils  uuique. 
(Bégon.)  Lors  du  partage  du  20  juil.  1601,  il  eut  la 
sgrie  du  Breuil  île  Blanzac  et  celle  d'Auge  (Char.).  Il 
épousa  :  1"  le  23  août  1593,  Marie  de  la  Faïe,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  do  la  Renaudie,  et  rie  Marguerite  Guitard  ; 
2"  le  15  jauv.  1602,  Jacquette  de  Soubsmoulixs,  veuve 
de  David  Mébée,  Ec,  sgr  de  l'Etang,  et  fille  de  Charles, 
Ec  ,  Sgr  de  Vibrac,  et  de  Louise  Cirant  (Cm.  Méfiée. 
D'Hozier.)  Du  1"  lit  il  eut  Guy,  qui  suit;  et  suivant 
une  note,  du  2e  lit,  une  fille  religieuse  à  S"-Croix. 

10.  —  Desniier  (Guy),  Ec,  sgr  du  Breuil  de 
Blanzac,  était  mineur  en  1609  et  suus  la  tutelle  de  son 
oncle  Daniel  et  de  Guy  Desmier,  Ec,  sgr  des  Granges. 
Il  fut  parrain  a  S'-Fraigue,  le  9  fév.  1635,  de  Marie  de 
Ponthieu.  (lîeg.)ll  épousa:  1°  Renée  de  la  Touscuë, 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Cbillac,  la  Vaure,  et  de 
Isabeau  de  la  Barde;  2°  le  5  sept.  1627,  Renée  de 
Fournoux,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Parsay,  et  de  Eli- 
sabeth d'Appelvoisin.  Il  eut  du  1"  lit  :  1°N...,  reli- 
gieuse aS"-Ausone  ;  du  2"  lit  :  2"  Charles,  qui  suit  ; 
3°  Louise,  marraine  de  son  frère  Claude  en  1549, 
mariée  le  16  oet.  1651  à  Claude  de  Beaupoil  de  S'-Au- 
laire,  Ec,  sgr  de  la  Dixmerie  ;  4°  Claude,  baptisé  à 
Cbillac  le  13  juin  1649,  Chev.,  sgr  de  Chillac,  lieut.-co- 
lonel  au  régiment  de  Montausier,  major  de  la  ville  de 
Rouen,  marié  le  19  août  1687  à  Léonore  de  l'Aigle, 
sans  postérité.  Il  comparut  à  Saintes  pour  le  bau  et 
l'arrière-ban  en  1691  et  déclara  n'avoir  ni  bien  noble  ni 
roturier.  (Arch.  Aunis,  VI.)  (Le  Nob.  du  Limousin  l'ap- 
pelle Alexis,  par  erreur,  car  le  contrat  de  Claude  est 
visé  par  Bégon.  Cependant  on  dit  ailleuis  qu'Alexis  était 
le  beau-frère  de  Léonore  de  L'Aigle  en  1699.)  5°  Fran- 
çoise, baptisée  en  1649,  le  même  jour  que  son  frère; 
6°Julie,  mariée  à  Guy  de  S'°-Maure,  Cliev.,  sgr  M"  de 
Chaux  ;  7°  Marie,  8*  Marthe,  non  mariées.  (Nub. 
Lim   11,52.) 

H.  —  Desmier  (Charles),  Chev.,  sgr  du  Breuil 
de  Blanzac,  la  Vaure  (Chillac,  Cliar.),  Chillac,  etc.,  ca- 
pitaine au  régiment  de  Navarre,  fit  accord  le  20  déc. 
1663  avec  Claude  de  Beaupoil,  son  beau-frère.  Il  fut 
maintenu  noble  par  d'Aguesseau  le  18  avril  1668,  et 
vendit  le  Breuil  de  Blanzac  en  1670.  Marié  le  11  mars 
1667  à  Marie  de  Hannecault,  fille  de  Michel,  M"  de 
S'-Yrain,  et  de  Marguerite  Carnicr  de  Roussillon,  il  en 
eut  :  1°  Marguerite,  baptisée  a  Cbillac  (ainsi  que  ceux 
qui  suivent)  le  7  jauv.  166S,  mariée  d'abord  en  1684  à 
François  Mercier  d'Hautefaye,  puis  le  19  avril  1693 
(Rocher,  not.  a  Chaux)  a  Jean  de  Massougnes,  Ec.  ; 
2°  Marie,  baptisée  le  10  mars  1669;  3"  Pierre,  qui 
suit  ;  4°  Charlotte,  baptisée  le  27  janv.  1672, 
mariée  a  Jean,  alias  François  Guy,  Ec  ,  sgr  de  Pont- 
levain  ;  5"  Ji  STl  il  ,6"  An  us,  Chev.,  sgr  ,1e  la  Vaure, 
maintenu  noble  par  Bégon  en  1699,  avait  épousé  le 
26  août  1696  Louise  le  Roy,  fille  de  N....  Ec  ,  sgr  de 
Lencbère,    dont    il  n'eut    pas    d'enfants.  (Dans  Bégon, 


DESMIER 

d'après  son  contrat,  il  est  dit  fils  de  Charles,  et  de  Marie 
de  Hannecault;  ailleurs,  on  le  dit  beau-frère  de  Léonore 
de  L'Aigle  ;  mais  cela  paraît  être  une  confusion.)  7*  peut- 
être  Anne,  mariée  le  21  août  1686  à  François  de  Vars, 
Ec,  sgr  du  Repaire.  (Bégon.) 

12.  — Desmier  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Vaure, 
Chillac,  etc.,  baptisé  à  Chillac  le  24  juin  1670,  servit 
à  l'armée  pendant  onze  années  ot  fut  maintenu  noble 
par  Bégon, intendant  de  la  Rochelle,  en  1699.  Il  épou«a 
le  26  avril  1704  Marie  de  Busson,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  Rocliefort,  et  de  Blanche  de  la  Care?  dont  il 
eut  :  1"  Jean-Baptiste,  qui  suit;  2'  Charles,  rapporté 
au  §  XII  ;  3"  Susanne,  non  mariée. 

13.  —  Desmier  (Jean-Baptiste),  Chev.,  sgr  de 
la  Vaure,  Chillac,  Rochefort,  épousa  le  6  août  1737 
Marie-Madeleine-Gabrielle  Déalis,  fille  de  Pierre,  Ec. 
sgr  de  Langeai'?  et  de  Claire  de  Seiche  d'Auzac,  dont 
il  eut  :  1°  Pierre-Joseph,  qui  suit;  2°  Marie-Hélène, 
mariée  à  Louis  Viault,  Ec,  sgr  des  Clervaudières  ; 
3°  Marie-Madeleine,  mariée  le  5  déc  1770  (Cosson, 
not.  à  Chizé)  à  Pierre-Charles-Alexandre  de  Campet  de 
Saujon,  Ec,  sgr  dePrinçay.  Us  furent  séparés  de  biens 
àCivrayle  27  août  1784  (Arch.  Civray);  4°  Marie-Thé- 
rèse, née  en  1746,  religieuse  ;  5»  peut-être  Jean-Bap- 
tiste, ancien  gendarme  écossais  de  la  garde  du  Roi, 
marié  à  Louise  Guy  de  Pontlevain,  qui  était  en  procès 
en  août  17S5  avec  les  parents  de  sa  femme  (Note  du 
C"  de  Sl-Saud)  ;  et  trois  autres  filles. 

14.  —  Desmier  (Pierre-Joseph),  Ec,  sgr  delà 
Vaure,  né  le  30  mai  1738,  paraît  être  décédé  jeune. 

§  XII.  —  Branche  delà.  Vaure 
(dite     '<>i  iiitu  »i: 

13.  —  Desmier  (Charles),  Chev.,  sgr  de  Maynot, 
appelé  le  Chevalier  d'Olbreuse,  fils  puîné  de  Pierre,  et 
de  Jlarie  de  Busson  (12"  dcg.,§  XI),  fut  capitaine  au 
régiment  de  Marsan.  11  épousa  vers  1750  Catherine  Ras- 
teau  des  Arnaux,  dont  il  eut  :  1°  Bernard,  Ec,  sgr 
de  Laugerie,  qui  décéda  eu  1789  ;  il  avait  épousé  en 
1782  Marie-Anne  de  Massougnes,  fille  de  Pierre,  Chev., 
sgr  de  Fontaine,  et  de  Elisabeth  Concarret  ;  2*  Jeanne, 
3°  N...,  femme  de  Gabriel  de  la  Motte,  Ec,  sgr  de  Rei- 
gnac  ;  4"  Jean-Bernard,  qui  suit  ;  5°  Charles-Bor- 
romèe,    6°   et  7°  deux  autres  fils. 

14.  —  Desmier  d'Olbreuse  (Jean-Ber- 
nard), Chev.,  lieutenant  dans  la  marine  du  roi  d'Es- 
pagne qui  le  racheta  de  sa  captivité  à  Alger,  comparut 
en  personne  en  1789  à  la  réunion  de  la  noblesse  il'  A n- 
goumois  et  par  procureur  à  celle  de  la  noblesse  du 
Poitou,  et  passa  ensuite  à  S'-Domingue,  où  il  mourut 
en  1800.  11  avait  épousé  :  1"  a  Cognac,  le  10  juin  17S7 
(greffe  de  Cognac)  Jeanne-Marie  de  Fieux,  fille  de 
Jean,  Chev.,  sgr  de  Marcillac-Lhoumée,  et  de  Marie- 
Anne  Vitet  ;  2°  Marie-Madeleine  Allard,  veuve  de 
N...  Staugué.  11  eut  du  1"  lit:  1°  Jean-Eugène-Ber- 
nard,  qui  suit  ;  du  second  :  2*  Félicité-Eléonore, 
mariée  à  Jean-Jacques  de  la  Martellière,  sous-commis- 
saire de  la  marine  et  secrétaire  général  du  gouverne- 
ment de  S'-Domingue,  etdécédée  le  16  oct.  1830. 

15.  —  Desmier  d'Olbreuse  (Jean-Eugène- 
Bernard)  a  épousé  Agathe-Louise  Maignan  de  la 
Cailletière,  dont  il  a  eu  :  1"  Jeanne-Marie-Anne  en 
famdle  Anna),  sans  alliance  ;  2'  Eléonore-Jeanxe- 
Mauie,  née  en  1822,  mariée  au  Havre,  le  28  avril  1846, 
à  Alfred-Camille  de  la  Martellière,  son  cousin  germain, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  directeur  général  des 
Forges  de  Montataire,  etc.  Elle  est  décédée  sans  pos- 
térité le  1"  août  1879  à  Montmorency    et  fut   inhumée 


■  »  t    —.-»!  I  I    IL 


la  4  &  S'*-Elisabeth  de  Paris.  Elle  était  très  connue  par 
M  bienfaisance  dans  son  quartier,  et  une  foule  nom- 
breuse assista  H  ses  funérailles. 

§  XIII.  —  Branche  nu  ROC. 

Les  maint,  [nus  de  noblosse  des  sgrs  du  Roc  en  1598, 
1642,  1661  el  1698  et  deux  arrêts  de  i 03  '.  et  1681  men- 
tionnent comme  I"  titre  un  partage  du  2  sept.  1460 
(Vaugelade  et  Pontonier,  not.),  entre  Louis  et  Jeau  Dcs- 
mier,  tils  de  Jean,  et  de  Marie  de  Chaillac  (•!'  deg.,  S  II). 
Mais  les  détails  do  la  filiation  manquent,  et  bous  com- 
mençons par  le  personnage  suivant.  (V.  Carrés  d'Hozier, 
221,  p.   142,  151.) 

1.  — Desmiel* (Jean  II),  Ec,  sgr  de  Nutin  ?  fui 
remplacé  par  son  fils  Thomas  au  ban  du  Poitou,  le 
28  avril  1538,  a  cause  de  sou  grand  à^eet  ses  infirmités. 
(Cab.  titres,  fonds  Cbérin,  65.)  Il  épousa  le  6  mars 
1492(Vigier,  not.  à  Cellefrouin,  Ch1")  Madeleine  Huildoc, 
qui  pourrait  être  fille  de  Guicliard  aHuildoc,  procureur 
fiscal  de  Civray.  (Arcli.  Nat.  P.  1134.  Mss.  Baluze, 
1"  armoire,  1"  paquet.)  (Le  Nob.  du  Limousin  dit  qu'il 
épousa  Marie  de  Vili.edon  ;  mais  c'est  une  confusion  de 
nom.)  Il  eut  pour  fils  Thomas,  qui  suit. 

2.  —  Deamler  (Thomas),  Le.,  sgr  de  Nutin 
(Surin,  Vien.)  et  du  Roc  (S'-Gaudent,  Vien.),  rem- 
plaça son  père  au  bau  du  1538.  Il  épousa  lo  8  janv. 
1541  (Bibl.  N'ai  Fonds  Périgord,  131)  ou  28  janv.  1544 
(Nob.  Lim.  et  Carrés  d'Hozier)  Jacquette  nu  Breuil, 
tille  de  Pierre,  Ec.,  sgr  de  Bernac,  et  de  Jeanne  du 
Breuil  de  Théon,  dont  il  eut  :  1"  Rorert,  qui  suit  ; 
2'  Nicolas,  qui  a  formé  la  branche  de  S'-Simon  et 
d'Archiac,  §  XVIII. 

3.  —  Dessiller  (Robert).  Ec,  sgr  du  Roe  et  de 
Nutin,  servit  dans  les  armées  sous  les  rois  Henri  III, 
Henri  IV  et  Louis  XIII.  Il  eut  commission  en  1578  et 
1580,  duducd'Alençon,  de  lever  une  compagnie  de  200 
hommes  de  pied,  et  en  reçut  une  autre  du  maréchal  de 

•  Biron  en  1582.  Il  servit  comme  sergent-major  (capitaine) 
des  troupes  de  Saintonge  en  1586,  et  plus  tard  fut  capi- 
taine de  100  el  200  hommes  de  pied,  en  1615  et  1621, 
à  la  garde  de  Saintes.  Marié  le  6  fév.  1578  (du  Noyer  et 
Ouiot,  not.)  k  Gasparde  Bouffard,  fille  deN...,  sgr  du 
Boust,  qui  lit  un  acquêt  de  terres  à  S'-Oaudcnt  le  8  mars 
1594  (Orig.  Arch.  Vien.  E-  6S).  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Chaules,  qui  suit  ;  2°  Jean-Louis,  qui  a  formé  la 
branche  de  la  Bussière,  §  XVI  :  3°  Aimery,  Ec.,  sgr  de 
la  Coutancière,  premier  capitaine  au  régiment  de  M.  le 
M'"  de  Montausier  au  service  du  Roi  en  Catalogne,  testa 
eu  laveur  de  Charles,  fils  cadet  de  son  frère  aîné.  Il 
fut  parrain  le  7  déc.  1632  à  la  Rochefoucauld  d'un  fils 
de  Pierre  île  Livron,  Ec,  sgr  de  Puyvidal.  Marié  à  Mar- 
guerite de  Massif?  il  n'eut  pas  d'enfants  ;  4°  croyons- 
nous,  FnANçoisE,  aliàs  Fleurance,  mariée  vers  1615  à 
Georges  de  Jousserant,  Ec,  sgr  de  Moys,  et  inhumée 
dans  l'église  de  Payroux  (Vien.),  sous  le  clocher,  le 
20  fév.  1635.  (Rcg.);  5°  Adrienne,  mariée  à  Louis  de 
Corgnol,  Ec,  sgr  de  Tessé. 

4.  —  Desinier  (Charles),  Ec,  sgr  du  Roc,  du 
Montet  (S'-Gaudent,  Vien  ),  acquit  ce  dernier  fief  le 
4  déc  1623  de  Philippe  Corgnol,  Ec,  sçr  de  Magné. 
(Arch.  Char.  E.  954.)  11  était  capitaine  au  régiment  de 
Piémont  lès  IGIS,  passa  en  1629,  comme  major,  au  ré- 
giment de  Normandie  et  mourut  pendant  la  guerre  d'Al- 
lemagne en  1632,  après  avoir  servi  32  ans  dans  les 
armées.  Il  avait  épousé  le  31  oct.  1618  Luce  de  la 
Broue  (qui  se  remaria  ii  Antoine  Guitard,  Ko  ,  sgr de 
Montjoffre),  fille  du  Salomou,  Ec.,  sgr  du  Pouyault, 
et  de  Jeanne  Guy,  dont  il  eut  :  1°  Louis,  qui  suil  ; 
2°  Jeanne,   mariée    le  30    avril  1642  à   François    de 


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IHIMUHCit 


11!) 


Guitard,  Ec,  sgr  de  Villejoubert  ;  3"  Charlotte,  née 
en  1630,  céda  avec  son  frère  Louis,  en  1665,  rr  qui 
pouvait  leur  appartenir  dans  l'héritage  de  feu  François 
de  Lostanges.  Arch.  Char.  E.  983.)  Elle  décéda  le 
8  mai  16S7  ;  i°  Charles,  Ec,  sgr  du  Montet,  la  Cou- 
tancière, fut  héritier  de  son  oncle  Aimery,  sgr  de  la  Cou- 
tancière, et  transigea  à  ce  sujet  avec  Salotnon  Desmier, 
sgr  de  la  Bussière  (5«  deg.,  §  XVI),  et  ses  frères,  le 
21  mai  1667.  [Arch.  Vien.  E2  48.)  II  fit  poursuivre  pour 
vol,  le  6  sept  1679,  un  nommé  Mathieu  Desmier, 
prisonnier  à  Augoulcme.  (Arch.  Char.  Présidial.)  Marié 
a  Françoise  Vinatikr,  il  en  eut  une  fille,  Renée,  qui  fut 
marraine  a  S'-Gaudcnt  le  12  oct.  1672  de  Renée  Des- 
mier, sa  cousine,  fille  de  Louis,  et  de  Gabrielle  Ber- 
land.  Renée  décéda  jeune  et  avant  son  père,  car  la 
Coutancière  passa  au  fils  puîné  de  son  oncle  Louis; 
5"  Catherine-Jacqueline,  qui  vivait  en  1684. 

5.  —  Desmier  (Louis),  Ec,  s:;r  du  Roc,  du 
Montet,  de  la  Carlière  (Champagné-S'-Hilaire,  Vien.), 
était  capitaine  au  régiment  du  duc  de  Danville  en  1650 
et  devint  lieutenant-colonel  au  régiment  d'Humières.  Il 
fut  maintenu  noble,  ainsi  que  son  tils  François,  par 
Maupeou  le  12  avril  1698  (Orig.),  et  mourut  le  29  août 
1704  à  S'-Gaudcnt.  II  avait  épousé:  1°  le  26  déc.  1652, 
a  S'-Hilaire  de  la  Celle  de  Poitiers,  Gabrielle  Bbrland, 
fille  de  François,  sgr  de  la  Carlière,  sénéchal  do  Cham- 
pagné-S'-Hilaire, et  de  Marguerite  Rohiu,  qui  fut  in- 
humée à  S>-Gaudcnt  le  19  avril  1685  ;  2»  le  1er  juin 
1696,  Marie-Florence  Fouquet,  veuve  de  Gabriel  de 
Villedon,  Ec,  sgr  de  Sle-Rhue,  et  fille  d'Hector,  Chev., 
sgr  de  la  Garde,  et  de  Anne  de  Halax.  (Arch.  Vien.  E. 
96.)  Il  eut  du  1"  lit  beaucoup  d'enfants,  mais  nous 
n'avons  trouvé  que  les  suivants:  1"  Charles,  qui  suit; 
2°  Luce,  née  a  S'-Gaudent,  le  27  mars  1671,  et  qui 
eut  pour  parrain  son  frère  Charles  ;  3"  Renée,  baptisée 
au  même  lieu  le  12  oct.  1672.  et  qui  eut  pour  marraine 
sa  cousine  Renée  Desmier,  fille  de  Charles  et  de  Fran- 
çoise Vinatier.  Elle  épousa  en  170S  Léouard  delà  Cropte 
de  S"-Abre,  dont  elle  était  veuve  le  11  janv.  1719; 
4°  François,  qui  a  formé  la  branche  de  la  Carlière, 
§  XIV  ;  5°  Anne-Catherine,  marrée  le  30  oct.  1686  k 
François  de  Vessac,  Ec,  sgr  delà  Forêt  de  Tessé.  Elle 
n'eut  pas  d'enfants  et  étant  donataire  de  son  mari,  elle 
légua  la  Forêt  de  Tessé  a  son  neveu  Frauçois  Desmier, 
fils  cadet  de  son  frère  aîné.  Elle  fut  inhumée  dans  le 
sanctuaire  de  l'hôpital  de  Ruffec,  le  15  janv.  1720  : 
6°  Nicolas,  qui  a  formé  la  branche    du  Montet,  §  XV. 

6.  —  Desmier   (Charles),  Ec,   sgr  du  Roc,  la 

Fuye,  la  Remigère  (Genouillé,  Vien.),  fit  aveu  de  ces 
fiefs  au  château  de  Civray,  ainsi  que  du  Bois  des 
Granges.  (Arch.  Vien.  G.  424.)  Il  servait  dans  les 
mousquetaires  de  la  garde  du  Roi  en  1692,  et  avait 
assisté,  avec  son  frère  François,  sr  de  la  Coutancière,  le 
14  janv.  1680,  à  la  sépulture  de  François  Berland,  son 
grand-pèro,  à  Champagné-S'-Hilaire.  Il  fut  maintenu 
noble  le  10  fév.  1715  par  M.  de  Richebourg  (A.  H.  P. 
22)  et  était  décédé  avant  le  15  mars  1754.  (Arch.  Char. 
E.  977.)  Il  avail  épousé  le  20  mars  1692  (Chauvin,  not. 
k  Angoulême)  Françoise  Gaultier,  fille  de  Pierre,  et 
de  Marie  Plumet  (notes  Jourdau.  A.  H.  P.  22),  dont  il 
eut:  1*  Pierre  Charles,  qui  suit;  2"  Marie-Anne,  qui 
par  contrat  du  26  juin  1714  entra  en  religion  a  SM  Croix 
de  Poitiers  (Arch.  Vien.  H  2)  ;  3°  Catherine,  née  en 
1695,  mariée  a  S'-Gaudent,  le  29  oct.  1114,  a  François- 
Olivier  de  Guitard,  Ec,  sgr  de  Villejoubert,  puis  a  As- 
nois,  le  7  uov.  1741,  k  Antoine  de  Guibert,  Ec,  sgr 
delà  Péronnière,  el  décédée  au  même  lieu  le  il  uov. 
1775  ;  4"  Françoise,  mariée  a  S'-Gaudent,  le  7  juin 
1728,  k  Jean  Blondcau,  Ec,  sgr    du    Parc;  5'    Simon, 


Ijniversilas*" 
BIBLIOTHECÀ 


100 


DESMIER 


., 


Ec,  sgr  du  Maine-lsambert  Mornac,  Char.),  épousa  k 
S'-Gaudent,  le  20  janv.  1726,  Anne  de  Chevais,  tille 
de  feu  Jean,  Ec.,  sgi'  du  Pavillon,  et  de  Marguerite 
Fraigneau.  Ils  renoncèrent  en  1729  à  la  succession  de 
leur  beau-père  et  père  (Arcb.  Char.  E.  678)  et  eurent 
deux  enfants  qui  furent  mis  en  tutelle  le  31  mars 
1732  (Inv.  de  Civray,  92)  et  qui  décédèrent  jeunes  ; 
6°  Charles,  baptisé  à  S'-Gaudent  le  12  sept.  1706,  qui 
eut  pour  parrain  Charles  Desmier,  Ec.sgr  de  la  Carlière, 
son  cousin  germain  ;  7"  François,  Ec,  sgr  des  Coudrais 
et  de  la  Forêt  de  Tessê  (par  donation  de  sa  tante,  veuve 
de  François  de  Vessac),  vendit  ce  dernier  fief  le  17  mars 
1760  à  François  Louvart,  Ec,  sgr  de  Pontlevoy.  (Arcb. 
Char.  E.  174.)  Il  avait  été  baptisé  à  S«-Gaudent  le  8 
mars  1709  et  décéda  au  Roc  en  août  1775.  Le  16  déc. 
1712,  il  passait  un  aelc,  étant  prisonnier  à  Angoulême. 
(Arch.  Char.  Déroolède;  not.)  D'après  le  Dictionnaire 
de  la  Noblesse  (qui  l'appelle  Jacques),  il  épousa  N... 
Gasteville  ?  dont  il  eut  Pierre. 

7.  — Desmier  (Pierre-Charles),  Ec.,  sgr  du 
lioc,  laFtiye,  la  Rcmigère,  la  Hoche  de  Château-Garnier, 
etc.,  né  en  1693,  lit  aveu  de  ces  fiefs  à  Civray  le  21  nov. 
1774.  (Arch.  Vien.  C.  421.)  Il  servit  au  ban  du  Poitou 
en  175S  et  décéda  au  Roc  le  25  janv.  1782.  Il  avait 
épouse:  1"  le  26  mai  1731,  à  Civray,  Marie-Madeleine- 
Geneviève-Creseente  Rricault  de  Verneuil,  fille  de 
Charles,  et  de  Marie-Geneviève  Ronneau,  qui  décéda 
le  30  mai  1739  ;  puis  2°  le  16  oct.  1739  (Jacquemet, 
not.  ii  Jaunais),  .Marie-Madeleine  Guilhorv,  fille  deN..., 
s'  de  la  Tour-Blanche.  (I)ict.  de  la  Noblesse.)  11  eut  du 
l'Mit:  1"Pierre-Charles-Gabriel-Crescent,  qui  suit; 
du  2°  lit  :  2°  Pierre-Paul,  appelé  le  Chevalier  du  Roc, 
baptisé  à  S'-Gaudent  (ainsi  que  les  suivants)  le  2S 
avril  1741,  fut  garde  du  corps  du  Roi.  Il  fut  parrain 
de  sa  nièce  Geneviève-Julie,  et  assista  avec  son  frère 
aîné,  le  4  mars  178S,  à  l'inhumation  de  Marie-Françoise 
de  la  Cropte  de  S'«-Abre,  à  la  Chapelle-Bàton  (Vien.). 
Le  16  juin  1778,  il  épousa  a  Civray  Marie  Imbert,  fille 
de  Louis  et  de  Jeanue  Drouhault.  (Invent  Civray,  p.  78.) 
Il  eut  une  fille,  Marie-Aimée,  qui  était  âgée  de  10  ans 
lorsqu'elle  fut  emprisonnée  révolutinnnairement  avec  ses 
père  et  mère  le  2  avril  1793  à  Civray.  On  ne  sait  ce 
qu'ils  devinrent;  3°  François,  né  le  2  juil.  1752; 
4° Pierre-François-Joseph,  le  13  janv.  1744,  et  décédé 
le  25  fév.  1764  ;  5°  Françoise-Marie-Madeleine, 
baptisée  le  9  juin  1745,  dite  M"=  du  Roc,  épousa 
(Lévcillé,  not.  à  Civray)  le  16  ventôse  an  2  (6  mars  1794) 
Jean-Baptiste  de  Touzalin  ;    6°  Françoise,  baptisée    le 

20  sept.  1746,  décédée  à  Poitiers  le  21  fév.  1812; 
7°  Pierre-Modeste,  Cbev.  du  Roc,  baptisé  le  15  sept. 
1748,  garde  du  corps  du  Roi.  Il  fut  hlcssé  à  la  journée 
du  5  oct  1789  de  trois  coups  d'épée,  étant  de  garde 
à  la  porte  du  Roi,  où  il  était  accouru  volontairement,  son 
service  étant  lim  ;i  celle  époque.  Cet  acte  de  courage 
et  de  dévouement  est  constaté  dans  des  certificats  du 
maréchal  duc  de  Hroglie,  a  Dusseldorf,  le  2  mars  1794, 
'i  .i  l'yrnmnt,  le  29  juin  1793.  (Orig.)  Il  fut  nommé 
Chev.  de  s1  Louis,  en  récompense  de  ses  services.  Ayant 
émigré  en  1791.  il  servit  a  l'armée  des  Princes,  dans 
l'une  des  compagnies  des  gardes  du  corps.  11  est  mort 
sans  postérité  ;  8°  Jacques,  Ec,  sgr  de  la Coutancière, 
baptisé  le  1"  mars  1751,  décédé  en  1783  sans  postérité 
(E3  68);  9"  Françoise,  le  23  janv.  1753  ;  10°  Joseph, 
le  17  déc  I7.il;  11°  Sosanne,  dite  D"«  de  la  Ru- 
gin  use.    Dict.  de  la  Noblesse.) 

s.  --  Bl-sinicr  du  Roc  (Pierre-Charlcs- 
Gabriel-Crescent),  Chev  ,  sgr  du  Roc,  de  la  Remigère, 
du  Moutel,    etc.,  né  le    22    mars    1739,  rendit  aveu   le 

21  nov.  1771   au   château  de  Civray,  comme  fondé  de 


DESMIER 


pouvoirs  de  son  père,  pour  les  sgries  de  la  Fuye,  la  Re- 
migère, la  Roche  de  Château-Garnier,  du  Montils,  etc. 
Il  partagea  le  15  fév.  1778  avec  ses  frères  et  sœurs 
Pierre-Paul,  Pierre-Modeste,  Jacques,  Marie-Madeleine 
et  Françoise,  la  succession  de  leur  père  qui  vivait  en- 
core. (Arch.  Vien.  E2  68.)  Après  avoir  servi  dans  les 
gardes  du  corps,  il  fut  nommé  en  1773  lieutenant  des 
maréchaux  de  France  à  Civray.  En  1789,  il  comparut 
en  personne  à  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou, 
réunie  pour  nommer  des  députés  aux  Etats  généraux, 
émigra  et  servit  à  l'armée  des  Princes  comme  agrégé 
aux  gardes  du  corps  de  la  compagnie  écossaise.  Pen- 
dant l'émigration,  il  prit  le  titre  de  marquis  d'Olbreuse, 
et  obtint  un  certificat  signé  du  duc  de  Mortemart,  du 
M'"  de  Bélabre  et  de  13  autres  gentilshommes  poite- 
vins, attestant  qu'il  était  or  chef  de  nom  et  d'armes  de 
l'ancienne  maison  Desmier  d'Olbreuse,  descendant 
d'aîné  en  aîné  du  frère  du  père  d'Eléonore  d'Olbreuse 
qui  épousa  le  prince  de  Zell  »,  contresigné  a  Pyrmont  le 
29  juin  1795  par  le  maréchal  duc  de  Broglie.  (Orig.) 
Cette  pièce,  manifestement  erronée,  prouve  cependant 
qu'eu  Poitou  on  était  certain  de  la  parenté  des  Desmier 
du  Roc  avec  les  d'Olbreuse.  Il  avait  épousé  le  9  oct.  1769 
(Davaux,  not.  a  Civray)  Marie-Madeleine  Lelono,  fille 
de  Joseph,  sgr  de  la  Fragnée,  conseiller,  procureur  du 
Roi  à  Civray,  et  de  Madeleine  Rivaud,  dont  il  eut  : 
1"  Marie-Anne-Aimée,  née  à  Civray  le  6  sept.  1770, 
qui  en  1808  demeurait  avec  son  frère  Henri-Pierre  à  la 
Roche,  C"  de  S'-Clémentin.  Elle  épousa  le  24  juil.  1809 
Antoine  du  Verrier;  2°  Pierre-Charles-Joseph,  né  le 
18  mars  1772,  a  Civray,  décédé  jeune  ;  3°  Pierre- 
Charles,  né  le  13  juin  1773,  décédé  jeune  ;  4°  Fran- 
çoise-Madeleine, née  le  10  juil.  1774  ;  5°  Geneviève- 
Julie,  baptisée  k  S'-Gaudent  (comme  les  suivants)  le 
29  sept.  1775.  Elle  épousa  en  1807  Léonard  Devezeau 
de  La  Vergne  ;  6"  Madeleine-Hélène,  baptisée  le  30 
août  1777;  7° Pierre-Jacques,  te  14  août  1779  ;  8°  Henri- 
Pierre,  qui  suit;  9°  Aimée,  baptisée  le  11  mai  1782; 
10°  Pierre-Modeste,  le  26  oct.  17S3,  qui  eut  pour 
parrain  sou  frère  aîué  Pierre-Jacques. 

9.  —  Desmier  du  Roc  (Henri-Pierre), 
baptisé  à  S'-Gaudent  le  14  fév.  1781,  épousa  :  1°  le 
25  oct.  1805,  à  S'-Clémentin,  Marie-Anne-Julie  Machet 
de  la  Martinière  ;  2"  Radegonde-Adélaïïîe  Barreau  ? 
ou  Iîarot.  Du  1"  lit  il  eut  :  1"  Alphonse,  décédé  jeune  ; 
2°  Zéloïde -Marie-Anne-Aimée,  mariée  a  Jacques-Emile 
Chevallier;  3°  Célina,  religieuse  à  l'Union  chrétienne; 
4°  Henri,  décédé  jeune  ;  5"  Caroline,  mariée  en  1832 
à  Jacques-Arsène-Olivier  Arbellot  de  Rouflîgnac  ;  6°  Vie- 
torine-Aimee,  religieuse  hospitalière;  7°  Jules-Fré- 
déric, qui  suit. 

10.  —Desmier  du  Roc  (Jules-Frédéric),  né  à 
Charroux  en  1818,  épousa  en  mai  1841  Eugénie-Prudence 
Guiot  d'Asniêres,  fille  de  Louis-Pierre  M"  d'Asnières, 
et  de  Françoise  Chereil  de  la  Rivière.  Il  est  décédé  en 
1871,  ayant  eu  :  1°  Ernestine--Henriette-Telcidh, 
née  au  Vigean  le  28  janv.  1S42,  mariée  le  26  nov.  IS6I 
à  Roméo  Augry  de  Laudonnière,  et  décédée  en  1877  ; 
2°  Marie-Eugénie-Arsène,  née  au  Vigean  le  28  oct. 
1843,  mariée  le  14  juin  1864  à  Louis  Couturer  ;  3°  Er- 
nest-Pierre-Claude,  né  au  même  lieu  le  4  juin  1845 
et  décédé  le  25  avril  suivant  ;  4°  Loltse-Adeline,  née 
au  même  lieu  le  4  juin  1847,  mariée  le  30  juil.  1866  à 
Emile  Constancin  ;  5°  Henri-Maxime,  qui  suit  ;  6°  Blan- 
che, née  au  Vigean  le  17  août  1855  et  décédée  le  13 
oct.  1860  ;  7»  Marie-Eugénie-Susanne,  née  au  même 
lieu  le  6  mars  1S68  et  décédée  le  8  sept,  suivant. 

11.  —   Desmier  «lit   Roc  (Henri-Maxime), 

né  au  Vigean  le  31  oct.   1S49,  engagé  volontaire   Le  29 


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101 


mai  1  S(i;i  un  1"  régiment  do  chasseurs  d'Afrique,  bri- 
gadier nu  même  corps  le  25  avril  1811,  a  épousé  lo  16 
avril  1878,  aAbzac  (Charente),  Mario  Branthome,  fil  lo 
de  François,  et  de  Joséphine  Forgemol.  Devenu  veuf  le 
!.  avril  1876,  il  est  décédé  a.  Abzac  le  29  déc.  1879, 
sans  postérité. 

§     XIV.       RllANCHE      DE      I.A.       C:\RLIKIIIi:, 

aujourd'hui   d'Olbueisi:. 

6.  —  Desmier  (François),  Ee.,  sgr  de  la  Cou- 
tancière,  fils  puiué  do  Louis,  sgr  du  Roc,ol  de  Gain  iello 
Borland  (5*  deg.,  S  XIH),  né  en  1G54,  assista  avec  son 
frère  aîné  à   la    sépulture   de    François  Berland,    leur 

grand-porc  maternel,  le  14  janv.  1680,  a  Champagué- 
S'-llilaire.  11  fit  partie  des  bans  des  nobles  du  Toitou  de 
1670  et  1703,  et  servit  dans  l'escadron  dos  gentilshommes 
de  l'élection  de  Poitiers  désignés  pour  aller  a  Niort, 
(B.  A.  0.  1S62,  p.  248.)  Décédé  à  Champagné-S'-Hi- 
laiio,  il  y  fut  inhumé  le  25  niai  1730,  à  l'âge  de  76  ans. 
11  avait  épousé  vers  1085  Jeanne  Cartier,  qui  le  laissa 
veuf  et  dont  il  eut  Charles,  qui  suit. 

7.  —  Desmier  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Car- 
lière  (fief  situé  dans  le  bourg  de  Ghampagné-S'-Hilaire), 
fut  baptisé  dans  ladite  paroisse  lo  23  déc.  16X6.  11  fut 
parrain  au  même  lieu  le  3  sept.  1724  de  son  neveu 
Charles-Louis-Sylvain,  fils  de  Sylvain  Desmier,  sgr  du 
Montet,  et  de  Susaune  Chitton  (7*  deg.,  g  XV),  et  fut 
inhumé  à  Champagné-S'-Hilaire  le  26  avril  1748.  11 
avait  épousé  à  C.enouillé  (V'ien.),  le  20  niai  1722,  Marie 
Chitton,  fille  de  Louis,  Ec,  sgi'  du  Chilloc,  et  de 
Susaune  Chitton,  dont  il  eut  :  1°  Jeanne-Marie-Susanne, 
baptisée  à  Champagné-S'-Hilaire  (comme  les  suivants) 
le  14  mai  1724  ;  2°  Renée-Madeleine-Jdlie,  le  29  oet. 
1725  ;  3°  Chaules-Louis,  Ec,  sgr  de  laCarlière,  bap- 
tisé le  19  mai  1727,  épousa  a  Champagné-S'-Hilaire,  le 
25  janv.  1755,  Mario-Anne  de  Rkauregaro  de  Champ- 
noir,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Champnoir,  et  décéda  le 
25  jnil.  1775.  (Sa  veuve  se  remaria  à  Pierrre  rie  Pons, 
Ec.)  Il  avait  eu  pour  fille  Jeanne-Charlotte-Hen- 
riette, qui  eut  pour  curateur  Sylvain  Desmier, 
Ec,  sgr  du  Montet  (Arch.  Vien  G.  782),  et  qui  épousa 
le  6  janv.  1781  Pierre-Jérôme  Joubert,  maître  chirur- 
gien ;  4"  Radegonhe,  baptisée  le  12  sept.  1728  ; 
5°  Jeanne-Joachime,  le  9  déc.  1729  et  décédée  le  20 
avril  1730  ;  6°  René,  qui  suit;  7°  Antoine-Charles, 
Ec,  sgr  de  la  Coutancière,  né  le  28  sept.  1732,  assista 
avec  son  frère  Charles-Louis  au  mariage  de  leur  autre 
frère  René,  le  27  nov.  175»,  et  fut  aussi  présent  à  la 
sépulture  de  sa  mère  le  3  juil.  1771.  11  fit  partie  du 
ban  des  nobles  du  Poitou  de  1758  et  fut  inhumé  à 
Cliainpagné-Sl-Hilaire  le  22  juin  1785  ;  S»  Henri-Syl- 
vain, baptisé  le  3  janv.  1731.  Trois  rie  ces  enfants  furent 
mis  en  curatelle  à  Champagné-S'-Hilaire  vers  1750. 
(Arch.  Vieil.  G.  780.) 

8.  —  Deamier  (René),  Chev.,  sgr  de  la  Gar- 
lière,  baptisé  à  Champagné-S'-Hilaire  le  25  fév.  1731, 
se  maria  étant  encore  mineur,  le  27  nov.  ll.'ii.  a 
Champagné-S'-Hilaire,  avec  Louise  Bouchet,  veuve  de 
Jean-Baptiste  Grimault,  Ec,  sgr  de  Rivalliu.  11  fut 
inhumé  au  même  lieu  le  5  nov.  1781,  ayant  eu  : 
1°  I.ouis-René-Sïlvain,  qui  suit;  2"  René-Antoine, 
baptisé  à  Champagné-S'-Hilaire  (comme  ses  frères  et 
soeurs)  le  21  juin  1757,  et  décédé  le  S  août  1758; 
3°  Joseph,  le  4  sept.  1759;  4°  Henriette-Marguerite, 
le  1er  juil.  1762,  mariée  à  Louis  de  Villiers  ;  5°  PlERRE- 
Louis,  baptisé  le  29  janv.  1768  ;  6°  Charlotte,  qui 
assiste  avec  son  frère  aîné  il  la  sépulture  de  sa  grand' - 
mère  paternelle,  Marie  Chitton,  le  3  juil.  1771,  a  Cham- 
pagné-S'-Hilaire. 


9.  —  Desmier  d'Olbreuse  (Louis-René- 
Sylvain),  Baron  d'Olbreuse,  né  à  Champagné-S'-Hilaire 
lo  21  janv.  1756,  capitaine  do  dragons  an  régiment  du 
Roi,  émigra  on  171)1  et  lit  la  campagne  rie  17!)::  a  l'ar- 
mée royalo  du  Centre,  dans  la  coalition  rie  la  province 
du  Poitou  (suivant  certificat  donné  a  Luxembourg,  le 
II)  fév.  I79Ï,  par  le  V"  de  lirons).  Liant  passé  on 
Angleterre,  il  servit  comme  noble  carabinier  dans  le 
régiment  de  Morteniart  et  fui  inhumé  à  Eling-Pnnoh 
(Angleterre),  le  30  oct.  1802,  sous  le  nom  de  Louis- 
Rcné-Sylvin  Desmier  d'Olbreuse.  (E\lr.  du  reg.  du  22 
janv.  1872.)  11  avait  épousé,  vers  1794,  Gertrude- 
Louise  Joséphine  Bourguignon  d  une  famille  de  liolgi- 
que),  qui  reçut  en  1828  une  pension  rie  200  francs  sur 
la  cassette  particulière  du  Roi.  Do  ce  mariage  il  n'eut 
qu'un  fils  unique,  Christophe-Henri,  qui  suit. 

10.  —  Desmier  d'Olbreuse  (Christophe- 
Henri),  B"  d'Olbreuse,  fui  baptisé  au  quartier  de  Blom- 
berg  (C"  et   principauté   do  la  Lippe,   Allemagne)  le  2 

mai  1795,  par  l'aumônier  du  rég inl  de  Morteniart  oii 

servait  son  père,  et  eut  pour  parrain  Christophe-Fran- 
çois-Thérèse-Elisabeth Piconi,  C»  d'Andrezel,  et  pour 
marraine  Anne-Vieturnicnne- Henriette  rie  Rncheehouart- 
Mortemart,  princesse  de  Croy.  Il  rejoignil  le  régiment 
des  chasseurs  britanniques,  comme  enseigne,  au  mois 
de  mai  1812,  y  fut  nommé  lieutenant  au  mois  de  sep- 
tembre de  la  même  année,  cl  resta  toujours  présent  à 
ce  corps  jusqu'à  son  licenciement  (suivant  certificat 
donné  à  Lymiuglon,  le  5  oct.  lSli,  par  le  lieutenant- 
colonel  du  régiment).  A  son  retour  ou  France,  il  teçut, 
le  15  mai  1S16,  un  brevet  de  sous-lieutenant  d'infan- 
terie, pour  tenir  rang  à  partir  du  l,r  mai  1X12;  mais 
des  raisons  de  famille  l'obligèrent  de  refuser.  Il  est  mort 
a  Vorgcs  (Aisne)  le  1S  nov-  1871.  11  avait  épousé  le  30 
déc.  1S2S  Dclphine-Elisa  Hubert,  fille  de  Louis-Placide, 
capitaine  commandant  d'artillerie,  Chev.  rie  S'-l.ouis  et 
de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Justine-Pélagie  Bosson. 
Il  en  eut  :  1°  Charles-Louis,  qui  suit;  2"  Henriette, 
née  le  4  oct.  1833,  décédée  le  2S  nov.  rie  la  même 
année;  3°  Delphine-AnaIs-Henriette,  née  le  9  oct. 
1834;  4°  Henri-Félix-Gustave,  né  le  1S  avril  1836, 
décédé  le  4  juin  1859;  5°  Marie-Théophile-Oscar, 
né  le  22  janv.  1841,  curé-doyen  au  Nouvion-en-Thié- 
raehe  (Aisne). 

11.  —  Desmier  d'Olbreuse  (Charles- 
Louis),  B°"  d'Olbreuse,  né  le  10  déc.  1829,  servit  au 
premier  zouaves  comme  sergent-major,  et  fut  décon  de 
la  médaille  militaire.  Il  est  titulaire  de  la  médaille 
coloniale.  Pendant  le  siège  do  Paris  rie  1S70-7I.  il  fut 
capitaine  en  premier  dans  les  corps  francs.  Mario  le  20 
janv.  1861  à  Agatlie-Jeanne-Françoise-Lucie  Miellé, 
fille  de  Philibert,  receveur  du  timbre  extraordinaire,  et 
de  Agathe  Etaix  de  Pierrefitte,  il  a  eu  pour  enfants  : 
1"  Eléonore,  née  le  H  nov.  lSiii,  mariée  k  Usseau 
(D.-S.),  le  5  déc  1  S'J2.  à  Paul-Henri-Ferdinand  Beau- 
chet-Filleau,  membre  de  la  Société  dos  Archives  Histo- 
riques du  Poitou  et  du  conseil  héraldique  rie  France, 
auteur  du  Dictionnaire  des  Familltt  du  l'uitoii  ; 
2°  Alfred-Paul,  né  le  5  avril  1866,  décédé  le  12  avril 
1878;  3°  Lucien,  né  le  9  fév.  1S10,  sous-lieutenant  au 
118°  régiment  d'infanterie;  4*  Henriette-Marie- 
Berthe,  née  le  27  fév.  1872;  5°  Nukmi,  née  le  10  déc. 
1873;  6°  Lucv,  née  le  10  juin  1SS1. 


S  XV. 


Branche  nu  !»lov  n:r. 


fi.  —  Deamier  (Nicolas),  Ec,  sgr  riu  Monlel 
(  S' -Caudent,  Vien.),  fils  puîné  de  Louis,  sgr  du  Roc,  el 
rie  Gahrielle  Borland  (5°  deg.,  §  XIII),  lit  faire  une 
information,   vers  1689,  contre   des  gcus   qui  l'avaient 


102 


DKSMII.ie 


maltraité  dans  une  rixe.  (Arch.  Vien.  G.  767.)  Il  épousa 
à  Champagné-S'-Hilaire,  le  12  déc.  1695,  Catherine 
Galicher,  et  fut  inhumé  à  Sl-Gaudent.  le  18  juil.  1711. 
Sa  veuve  ainsi  que  son  fils  aîné  furent  maintenus  nobles 
par  Quentin  de  Kiehebourg  le  19  mars  1715.  (A.  H.  P. 
22.)  Ses  enfants  furent  :  1°  Jeanne,  baptisée  à  Cham- 
pagné-S'-Hilaire le  8  oct.  1696;  2°  Sylvain,  qui  suit  ; 
3-  Catherine,  baptisée  à  Sl-Gaudent  (comme  les  sui- 
vants) le  10  avril  1699,  inhumée  au  même  lieu  le  5  juil. 
delà  même  année;  4°  Renée, baptisée  le  20  avril  1700, 
inhumée  le  22  août  suivant;  5°  Jean,  baptisé  le  20 
avril  1701,  inhumé  le  5  janv.  1704  ;  6"  Charles,  bap- 
tisé le  iO  juil.  1702;  7"  Anne-Catherine,  baptisée  le  7 
août  1703,  mariée  d'abord  à  Charroux,  le  7  juin  1728, 
a  Pierre  le  Bossu,  Ec,  sgr  de  Beaufort,  puis  à  Cham- 
pagné-S'-Hilaire, le  25  sept.  1752,  à  Jean  Charron,  Ec, 
sgr  de  l'uygrenier  ;  S°  Françoise,  baptisée  le  24  juin 
1705,  mariée  le  12  fév.  1753  à  Louis  Dupont  et  décédée 
a  Romagne  (Vien.)  le  28  janv.  1754;  9"  Gabriei.i.e, 
baptisée  a  Champagné-S'-Hilaire  le  25  déc.  1706  ; 
10°  Jeanne,  baptisée  au  même  lieu  le  H  avril  1708. 
C'est  elle  sans  doute  qui  est  dite  veuve  de  M.  Baschard, 
dans  un  procès  de  1763.  (Arch.  Vien.  E2  67,  la  Cropte). 
11°  Catherine,  née  à  Champagne  le  30  août  1711. 

7.  —  Desmier  (Sylvain),  Ec,  sgr  du  Moniet, 
baptisé  a  Champagné-S'-Hilaire  le  18  nov.  1697,  fut 
parrain  de  plusieurs  des  enfauts  de  son  cousin  germain 
et  beau-frère  Charles  Desmier,  sgr  de  la  Carlière  (7° 
deg.,  I  XIV),  et  assista  également  à  son  inhumation  le 
26  avril  1748.  Il  fut  émancipé  le  13  fév.  1708  par  son 
père,  sur  formalité  judiciaire  (Arch.  Vien.  G.  776)  et 
maintenu  noble,  avec  sa  mère,  par  Quentin  de  Riche- 
bourg  le  19  mars  1715.  (A.  H.  P.  22.)  11  fut  inhumé  a 
Champagné-S'-Hilaire  le  24  janv.  1789,  âgé  de  92  ans. 
Il  avait  épousé  à  Genuuillé,  le  20  mai  1722,  Susanne 
Chitton,  tille  de  Louis,  Ec,  sgr  du  Chilloc,  et  de  Su- 
sanne Chitton,  dont  il  eut  au  moins  14  enfants,  tous 
baptisés  à  Champagné-S'-Hilaire:  1"  Charles-Louis- 
Svi.vain,  baptisé  le  3  sept.  1724;  2°  Jean-César,  le  9 
juin  1725;  3°  Jeanne-Susanne-Bénigne,  le  2  juin  172C, 
mariée  le  5  juil.  1757  à  Jacques-Louis-Vincent  d'Ar- 
genec,  Ec,  sgr  de  la  Jarrie,  Villate,  etc.  ;  4°  Henri- 
Augustin,  baptisé  le  l"r  janv.  172S  ;  5°  Pierre,  le  9 
juin  1729.  inhumé  le  23  août  1732;  6°  Radegonde- 
Hbnriette,  baptisée  le  1°'  avril  1731,  inhumée  le  10 
du  même  mois;  7°  Maurice,  baptisé  le  11  sept.  1732; 
8°  François-Xavier,  le  6  déc  1733,  inhumé  le  9  janv. 
17o7;  9»  Joseph,  qui  suit;  10°  Jeanne-Marie-Anne, 
baptisée  le  24  juin  1737;  11°  Jeanne-Henriette,  bap- 
tisée en  1738,  inhumée  le  21  oct.  1744;  12°  Marie- 
Susanne,  baptisée  le  1"  mars  1739;  13°  Marie-Anne, 
baptisée  en  1740,  inhumée  le  26  oct.  1744;  14°  Marie- 
Susanne,  baptisée  le  10  déc.  1741. 

8.  —  Desmier  (Joseph),  Ec,  sgr  du  Montet, 
baptisé  à  Champagné-S'-Hilaire  le  28  mars  1736,  fut 
parrain  le  29  janv.  1768  de  Pierre-Louis  Desmier,  son 
cousin,  fils  de  René,  sgr  do  la  Carlière,  et  de  Louise 
Bouchot  (8°  deg.,  §  XIV).  11  lit  partie  du  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1758  et  assista  à  l'inhumation  de 
son  père  qui  eut  lieu  à  Champagné-S'-Hilaire  le  24 
janv.  1789.  Il  avait  épousé  a  Abzac,  le  8  juin  1779, 
Susanne  Charron,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Puygrenier, 
et  de  Anne  de  Chamborand,  qui  décéda  à  Abzac  le  23 
août  17SS,  sans  postérité  (croyons-nous). 

§  XVI.  —  Branche  de  i^/i  Bussière. 

4.  — Desmier  (Jean-Louis),  Ec,  sgr  de  Nutin 
et  de  la  Bussière  (Availles-Limousine,  Vien.).  fils  puîné 
de   Robert,     sgr   du    Roc,    et   do    Gnsparde    Boudard 


DESMIER 

(3°  deg.,  §  XIII;,  était  sergent-major  de  la  ville 
et  citadelle  de  Saintes  en  1625  et  capitaine  dans 
le  régiment  d'Epernon  en  1629.  Il  servit  avec  uuecom- 
pagnie  de  200  hommes  d'infanterie  dans  le  corps  de 
troupes  commandé  par  le  duc  de  Caudale  pour  la  répu- 
blique de  Venise  contre  les  impériaux  en  1631,  et  com- 
parut au  ban  et  arrière-ban  de  la  Basse-Marche  en 
1635.  Il  avait  épousé  le  1"  oct.  1624  (Arch.  Vien.  E2 
67)  Marie  de  la  Broue,  fille  de  Salomon,  Ec,  sgr  de 
Pouyault,  et  de  Jeanne  Guy,  et  était  décédé  avant  1662, 
ayant  eu  :  1°  Salomon,  qui  suit;  2°  Marie,  baptisée  à 
Pleuville  le  25  fév.  1645.  marraine  à  Montazay  en  1667 
et  mariée  le  3  sept.  1672  à  Jean  d'Albanie,  Ec,  sgr  des 
Aigremonts  (id.);  3°  Jean,  qui  fut  parrain  à  Pleuville 
(Char.)  le  26  déc.  1638  ;  4°  Marguerite,  mariée  le  20 
oct.  1659  à  Jacques  de  l'Aage,  Ec,  sgr  des  Allards; 
5°  François,  rapporté  au  §  XVII  ;  6°  Louis,  dit  ailleurs 
François,  Ec,  sgr  de  Nutin,  la  Chapelle,  marié  d'a- 
bord à  Loubillé  à  Renée  David,  fille  de  N...,  sgr  de  la 
Mort-Limouzin  (Loubillé,  D.-S.),  et  d'après  une  note, 
en  1689,  à  Marie  Regnaud.  (Arch.  Char.)  Il  eut  de  sa 
{"•  femme  :  a.  Fleurance,  baptisée  à  Loubillé  le  8  fév. 
1671,  qui  testa  le  12  juil.  1689  (Col,  not.  à  la  Roche- 
foucauld. Arch.  Char.),  et  qui  épousa  avant  1713  N... 
Philippier,  Ec,  sgr  de  la  Barronie;  b.  Thérèse,  bap- 
tisée à  Loubillé  le  2  mai  1673,  et  qui  eut  pour  marraine 
sa  tante  Marguerite. 

7°  François,  Ec,  sgr  de  la  Fesle,  fut  parrain  le  11 
juin  166S  de  son  neveu  François.  (Reg.  d'Availles.)  11 
habitait  au  Bouchet  (Availles)  en  1660,  et  a  S'-Gaudent 
en  1696.  Dans  un  accord  du  30  mai  1687,  fait  avec  les 
Cordeliers  de  la  Raslerie,  sont  nommés  François,  Ec, 
sgr  de  la  Feste  ;  François,  Ec,  sgr  de  Nutin;  Marie, 
épouse  de  Jean  d'Albanie,  au  sujet  de  rentes  léguées  à 
ce  couvent  par  le  sgr  de  Vareilles,  qui  avaient  été  saisies 
et  adjugées  auxdits  Desmier  (Arch.  Vien  E2  40.  La 
Broue);  8°  Marie,  mariée  le  16  nov.  1643  (Rivière, 
not.  au  Vieux-Ruffec)  à  François  Prévost,  Ec,  sgr  de 
la  Chaume,  qui  assiste  au  mariage  de  son  beau-frère 
François,  Ec,  sgr  de  Boisgenis  (5°  deg.,  §  XVII),  le  22 
janv.  1665.  (Orig.  Titres  de  Domezac) 

5.  —  Desmier  (Salomon),  Ec,  sgr  de  la  Bus- 
sière et  de  Moutenac  (Availles-Limousine,  Vien.),  né  en 
1626,  transigea  le  21  mai  1667  avec  Charles  Desmier, 
Ec,  sgr  du  Montet,  et  ses  frères  (4°  deg.,  §  XIII),  au  sujet 
de  l'héritage  fait  par  ledit  Charles  de  son  oncle  Aimery. 
11  fut  maintenu  noble  le  lOuov.  1667  par  M.  Barentiu, 
et  inhumé  dans  la  chapelle  de  Vareilles,  en  l'église  d'A- 
vailles-Limousine,  le  16  avril  1677,  âgé  de  53  ans.  Il 
avait  épousé  :  1°  'a  Brigueil-le-Chantre,  le  27  janv. 
1647,  Marie  de  la  Gélie,  fille  de  Roch,  Ghev.,  sgr  de 
Fleix,  et  de  Elisabeth  Sicard  (Nob.  Lim.  II,  208)  ;  2°  vers 
1654,  Renée  d'Archiac,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de 
Montenac,  et  de  Eléonore  Vériuault.  (Elle  se  remaria  le 
13  juil.  1787  a  Louis  de  Tusseau,  Chev.,  sgr  de  Maison- 
tiers.)  H  eut  du  1"  lit  t  1°  François-Alexandre,  qui 
suit;  du  second  lit  :  2"  Marie,  baptisée  à  Availles- 
Limousine  (comme  les  suivants), —  d'après  d'autres  uotes, 
c'est  à  Mauprevoir,  —  le  7  mars  1656,  mariée  d'abord 
le  5  mai  1679  (Roulié,  not.)  à  François  de  Royèrc, 
Ec,  sgr  de  Beaudéduit,  puis  le  19  fév.  1729,  a 
Etienne  Chapelain,  Chev.,  sgr  de  Roqnevaire.  Elle 
avait  été  maintenue  noble  par  Quentin  de  Kiehebourg 
le  16  fév.  1715  (A.  H.  P.  22);  3"  Philippe,  baptisé  le 
31  oct.  1657;  4°  Henri,  le  20  janv.  1659;  5°  Margue- 
rite, le  23  juil.  1660;  6°  Susanne,  mariée  à  Availles- 
Limousine,  le  14  oct.  1697,  à  Jean  Cuichard,  Ec,  sgr 
des  Ages  ;  7°  Gaspard,  Ec,  sgr  de  Montenac,  du  chef 
de  sa   mère,  baptisé  le  20  fév.   1662,  partagea  avec  sa 


■  tl  •**■■■  Il 


sn'nr  Mario,  R«  do  Beiuuli'ilu it ,  [69  surrcssions  de  leurs 
père  et  mère  le  6  oet.  1104  (Baigneau,  not.),  et  eut 
comme  fils  atné  les  préciputs  et  avantages  de  la  Cou- 
tume. M  fui  maintenu  noble  par  Quentin  de  Richebourg 
le  1  i:mv.  1715,  et  fit  hommage  de  Monteuacle  [8  juin 

1123  au  Comte"  do  la  Marche.  (Arch.  Nat.  1».  512.) 
Marié  on  1111  a  Jacquette  Tuipin.  il  fut  inhume''  dans 
l'église  d'Availles-Limousino  le  19  duc  1750.  sans  laissai' 
postérité;  8"  Louise,  baptisée  le  6  oit.  1665;  9*  Jean, 
le  211  avril  I66"i;  lu»  François,  le  13  juin  1668; 
11"  l.i  es,  le  4  nov.  1669;  1-"  Elisabeth,  le  26  oct.  1670; 
13"  Renée,  qui  représenta  sa  mère  comme  marraine  de 
Renée  de  l'Aagode  Volude,  le  21  not.  1702,  a  Alloue. 
(Iteg.) 

fi.  —  ■  ii'Hinii'r  (François-Alexandre),  Ec.,  sgr 
de  la  Rousselière,  la  Salle  (Brilhac,  Char.)  a  cause  de 
.:i  femme,  lit  aveu  de  ce  fief  le  26  mars  1684  (Arch. 
Nat.  P.  512)  et  fut  maintenu  noble  avec  Louis  Desmier, 
Ec  ,  sgr  du  Roc,  par  M.  de  Maupeou,  le  12  avril  1 6 9 s . 
Il  fut  parrain  à  Availles-Limousine  le  17  mai  172i.  Il 
s'  lait  marié  à  Brilhac,  le  5  fév.  1673,  a  Catherine  lu.\- 
savs,  fille  de  Mare,  sgr  do  la  Salle,  sénéchal  de  Brilhac, 
(La  maintenue  de  noblesse  de  Maupeou,  qui  udate  cet 
aele,  ne  donne  pas  le  nom  de  son  épouse)  Nous 
ignorons  s'il  eut  postérité,  mais  cela  parait  peu  pro- 
bable. 


§  XVII. 


BRANCHE    TES   EB8ART8. 


5.  —  Desmier  (François),  Ec.,  sgr  de  Bois- 
gonis  et  des  Essarls  (p*"  du  Vieux-Cérier,  Char.),  fils 
puîné  de  Jean-1-ouis,  sgr  de  Nutin,  et  de  Marie  <le  la 
Broue  (*■  deg.,  §  XVI),  fut  baptisé  il  Pleuville  le  31 
avril  164S,  et  tut  parrain  a  Champagne-Mouton  (Char.)  le 
5  mars  1659  de  Catherine  Guy.  Ayant  asssisté,  sans  y 
prendre  part,  à  une  rixe  où  fut  tué  N...  de  Lubersac, 
Ec,  sgr  de  la  Chancellerie,  il  transigea  le  23  fév.  1673 
avec  la  sœur  du  défunt.  (Arch.  Char.  E.  991.)  Ses  biens 
furent  saisis  à  la  requête  de  Marius  de  Goret,  et  il  est 
cité  dans  un  acte  de  16S5,  à  propos  de  la  succession  de 
Jean-Louis  de  la  Broue,  Ec.,  sgr  de  Pouyaud,  son  oncle, 
dont  il  était  héritier  en  partie.  (Id.  E.  1018.)  11  avait 
épousé  :  1*  le  22janv.  1665  (Mérigeault,  not.  a  Cham- 
pague-Motiton)  Jacquette  Garnier,  fille  de  Pierre,  Ec., 
sgr  de  Champvallier,  et  de  Louise  Prévost,  qui  décéda 
vers  1679,  et  il  fut  nommé  un  curateur  à  leurs  enfants 
mineurs  par  le  sénéchal  de  Champagne-Mouton  (id.  E. 
2341;  2»  le  19  fév.  1680,  Jeanne  Guy  (fille  reconnue  de 
Boch,  sgr  de  Ferrière).  Du  1"  lit  il  eut  quatre  enfants 
mentionnés  dans  l'acte  de  tutelle  du  9  janv.  1692  et 
qui  sont:  1"  Pierre,  qui  suit;  2°  Jeanne,  3"  François, 
qui  fut  recueilli  en  1692  par  son  oncle  François  Des- 
mier, Ec,  sgr  de  Nutin;  4"  un  autre  enfant,  dont  le 
nom  n'est  pas  donné. 

6.  —  Desmier  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Essarts, 
fut  nommé  tuteur  do  ses  frères  et  sœur  mineurs  le  9 
janv.  1692.  (Arch.  Char.  E.  233.)  Il  a  dû.  avoir  pour 
tille  Jeanne,  D"°  des  Essarts,  née  en  1698,  et  déeédée 
au  Vieux-Cérier  le  8  tév.  1751.  (Reg.) 

§   XVIII.  —  Branche  de  8<-8imo.\  et 
d'ARCHIAC. 

3.  —  Iieeniiei»  (Nicolas),  Ec,  sgr  du  Chàtenct  et 
de  Beaiiregard  (Itéteau,  Char.-lnf"),  fils  puîné  de  Tho- 
mas, sgr  de  Nutin,  et  de  Jacquette  du  Breuil  (2*  deg., 
jj  \lll).  était  homme  d'armes  de  la  compagnie  d'ordon- 
nance de  M.  de  Barbezières  en  1581.  11  fut  fait  capi- 
taine de  2(10  In. mines  de  pied  le  21  avril  I5S7,  et 
gouverneur  des  ville  et   château  de  Tunnay  Charente  le 


■  >i  -i:n  it 


103 


27  juil.  suivant.  Il  servit  a  la  garde  de  Saintes  en  1615 
et  était  en  1623  capitaine  daus  les  vieux  corps  et  lieu- 
tenant-colonel '1  un  régiment,  C'est  a  lui  que  Henri  III 
écrivit  :  Je  ne  cannois  oncquei  homme  il' un  //lux 
grand  sens,  vaillance,  suffisance,  capacité  il  e.rju- 
rienee  en  fait  d'armes,  que  vous.  Il  so  maria  proba- 
blement trois  lois,  mais  on  n muait  que  deux  con- 
trats, l'un  du  5  juil.  1582  avec  Jcanno  Farnoux,  veuve 
de  Pii  ire  Gallet,  conseiller  et  avocat  du  Roi  a  Saintes  ; 
l'autre  du  fi  mai  1590  avec  Judith  GciCHAFD,  D"  de  S1- 
Simon  de  Pelouailles,  veuve  de  René  Guinot,  Ec,  sgr 
de  Beaupréau,  et  fille  de  Jean,  Ec,  s«r  (|,.  S'-Simon 
de  Pelouailles,  et  de  Jeanne  l'.ua.  11  eut  une  fille  d'une 
1™  femme  (croyons-nous)  :  1"  Jeanne,  mariée  le  1"  déc, 
1594  a  René  Gallet,  F.c,  sgr  du  Fief-Gallet;  puis  à 
François  de  Raimond,  Ec,  sgr  de  Riberolle;  du  dernier 
lit:  2«  Loris,  qui  suit;  3*  Gaspard,  4»  Marguerite. 

4.  —  Desmier  (Louis),  Ec,  sgr  du  Chàtenct, 
Beauregard,  S'-Simon  de  Pelouailles  (Char.-lnf"),  assista 
au  ban  des  nobles  de  la  Saintonge  le  3  sept.  1  (ï 3 " • ,  et  fut 
capitaine  dans  le  régiment  de  Saintonge  en  1647  et  de 
chevau-légers  en  1651.  11  testa  le  25  mars  1652.  11 
avail  épousé  le  8  janv.  1625  (Joubert  et  Rabin,  noi.  en 
la  cour  de  Marcillac)  Louise  de  Litenne,  fille  de  Char- 
les. Ec,  sgr  de  la  Chapelle,  et  de  Lucrèce  de  Beaiimont, 
qui  était  décédée  avant  le  17  mars  1638,  comme  il 
appert  d'une  transaction  passée  par  son  mari  avec  Louis 
de  Livenne,  son  beau-frère,  au  sujet  de  la  dot  de  sa 
femme.  11  était  alors  tuteur  de  ses  enfants  mineurs  qui 
étaient  :  1°  François  Alexandre,  qui  suit;  2°  Lonis, 
Ec,  sgr  de  Lauion,  Lauroy  (Chéiin)  et  Cauron  (Mont- 
pellier, près  Saintes)  et  du  Chàtenct,  capitaine  de  cava- 
lerie, qui  fut  maintenu  noble  par  Barentin  avec  son  frère 
le  10  nov.  1667,  et  par  Bégon,  intendant  de  la  Rochelle, 
en  169S.  11  épousa  le  13  fév.  1696  Marguerite  de  Los- 
tanoes  de  S'-Alvère,  veuve  de  Léon  de  la  Tour,  Ec, 
sgr  de  Geay,  et  fille  de  François,  B°n  de  Paillé,  et  de 
Marguerite  de  la  Tour,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants; 
3°  Hippolyte,  mariée  le  6  juin  1655  à  François  Guinot, 
Ec,  sgr  de  Dereie  (Nob.  Lim.  II,  242);  puis,  le  13  juin 
1668,  à  Antoine  Guinot,  Ec,  sgr  de  Boisrond  (Arch. 
Aunis,  VI);  4°  Susanne. 

5.  —  r»esmîei*  (François-Alexandre),  Chev.,  sgr 

de  S'-Simon,  servit  dans  l'armée  de  Lorraine  en  1654  en 
qualité  de  commandant  du  régiment  d'Albret-Cavalerie, 
et  se  trouva  cette  même  année  au  siège  de  Belforl  en 
Alsace,  fut  major  de  la  noblesse  de  Saintonge  en  lfili 
et  choisi  par  les  gentilshommes  assemblés  pour  les 
commander  en  qualité  de  commissaire  général.  Il  fut 
maintenu  noble  par  Barentin,  intendant  du  Poitou,  le  10 
nov.  1667,  et  décéda  le  12  mars  1707.  11  avait  épousé 
le  31  mars  1651  (Beau  et  Leguays,  not.  a  Availles- 
Limousiue)  Marie  d'Arcbiac  (l),  fille  unique  de  Paul 
d'Archiac,  B "  de  Hontenac,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  Roi  et  capitaine  de  50  hommes  d'armes  de 
ses  ordonnances,  et  de  Marguerite  Bonnin,  11  est  stipulé 
par  ledit  contrat  de  mariage  a  que  le  fils  aîné  qui  en  pro- 
viendra, ou  celui  qui  le  représentera  après  le  décès  desdits 
proparlés,  portera  le  nom  étales  armes  de  d'Arcbiac, 
conjointement  avec  celui  deDesmier.  »  (Orig.)  Ils  eurent 
plusieurs  enfants  décédés  jeunes,  et  :  1"  Susanne,  née 
le  20  août  1657,  baptisée  a  Pressai-  (Vien.)  le  22  avril 
1658,  mariée  au  château  do  S'-Simon,  le  S  août  1673, 
il  Jean  de  Guitard,  B"*  de  Riberolles,  et  déeédée  le  16 
nov.  1738;  2°  Louis,  baptisé  a  Pressac  le  1S  mai  1659, 


1    Disons  6  ce  propos  que.   gr&ce  aux    communications 
bienveillantes  de  M.  le  Comte  d'Archiac  (il*  deg  .  §  XVIII), 
nous    pourron»  rectifier  plus    tard  la   généalogie   de 
famille  que  iiotiB  nvun»  donnée  dnus  le  1"  volume 


104 


DFSM1ER 


DKSmilER 


décidé  jeune  ;  3°  Loms-FBANÇois,  qui  suit;  4"  Jean,  dit 
le  Chev.  rie  S'-Simon,  capitaine  de  cavalerie,  né  le  12 
fév.  1668,  mort  sans  alliance  en  1119,  avec  une  com- 
mission de  colonel. 

6.  —  Desmiel-  d'Archiac  (Louis-Fran- 
çois), M'3  de  S'-Sinion,  Chev.,  sgr  du  Chàteuet,  le 
Semer,  Royère  cl  Pressac,  Chev.  de  S'  Louis,  né  à 
S'-Simon  le  11  juin  1666  el  1>m pii^>:  le  3  sept.,  fut 
mousquetaire  de  la  garde  <ln  Roi  en' 1686,  capitaine  de 
cavalerie  le  20  uov.  169(1,  brigadier  rie  cavalerie  le 
1"  août  1734,  mestre  rie  camp  du  régiment  vacant  par 
la  mort  du  iluc  du  Maine  (et  qui  prend  le  nom  de 
S'-Simon)  le  19  niai  1736.  Il  donua  sa  démission  et 
céda  le  régiment  a  son  fils  aîné  le  16  août  1737.  Ayant 
fait  plusieurs  campagnes  où  il  reçut  deux  blessures,  il  se 
signala  particulièrement,  malgré  son  grand  âge,  à 
l'affaire  de  Lauzen,  à  la  tête  d'une  brigade  de  cava- 
lerie, et  ce  lut  à  cette  occasion  que,  pour  récompenser 
ses  services,  le  Roi  lui  donna  un  régiment  en  1736.  11 
mourut  le  18  oet.  17!Î3,  après  avoir  passé  plus  de 
60  ans  dans  les  armées.  Il  avait  obtenu  une  maintenue 
de  noblesse  de  Bégon,  intendant  de  la  Rochelle,  sur  le 
vude  ses  litres.  (Cab.  titres,  784-83.)  Marié  le  19  mars 
1707  à  Marguerite  de  Ferrand,  veuve  de  Anioiue 
Cuinot,  Chev.,  sgr  de  Monconseil,  et  fille  de  Daniel, 
Ec.,  sgr  de  S'-Dizant,  et  de  Marguerite  de  Guérin,  il 
en  eut  :  1°  Etienne-Lotis,  qui  suit  ;  2°  Jean-Louis, 
rapporté  au§  XIX;  3°  Léon-Armand,  appelé  l'abbé  de" 
S'-Simou,  piètre,  vicaire  général  du  diocèse  de  Kar- 
bonne,  ancien  maître  rie  l'oratoire  de  Monsieur,  frère 
du  Roi,  abbé  commendataire  de  Tirouneau  (diocèse  du 
Maus)  ;  4°  Louis-Etienne,  auteur  rie  la  3e  branche 
d'Archiac,  §  XX;  5"  M Aiu;n;iinic-FnANÇ0iSE,  D'  de 
S'-Simon,  née  a  Tesson  le  1"  nov.  1711,  assista  a  la 
réunion  rie  la  noblesse  de  Saintonge  pour  les  Elats 
généraux  de  1789,  reçut  cette  année  une  peDsion  de 
600  liv.  en  considération  des  services  de  feu  son  père, 
et  mourut  à  S'-Simon  le  13  fév.  1793. 

7.  —  Desmier  d'Archiac  (Etienne- 
Louis),  Mis  rio  S'-Simon,  sgr  de  S'-Simon,  le  Pailly, 
Palaiseuil,  la  Grande-Résie,  Pressigny,  né  à  Tesson 
(Char.-Inf™)  le  16  nov.  1709,  fut  page  du  Roi  en  1722, 
mestre  de  camp  en  pied  du  régiment  de  S'-Simon 
le  16  août  1737,  sur  la  démission  de  son  père,  bri- 
gadier de  cavalerie  le  1"  mai  1745,  maréchal  de 
camp  le  10  mai  1748,  lieutenant-général  le  25  juil. 
1762.  Le  18  juin  177S,  il  commanda  en  second  (sous 
les  ordres  du  duc  de  Lorges)  dans  les  provinces  de  la 
Franche-Comté  et  de  Bourgogne,  et  cessa  ses  fonctions 
à  81  ans,  le  1"  juil.  1790.  11  assista  à  plusieurs  affaires 
et  se  distingua  au  passage  du  Rhin,  où  il  fut  blessé. 
11  mourut  le  17  floréal  an  VI  (6  mai  1798),  étant  che- 
valier de  S'-Louis  depuis  le  9  déc.  1743.  11  avait  épousé 
le  27  mars  1750  (Baron  et  liaimond,  not.  k  Paris) 
Jeanne-Claude  Hudelot  de  Pressigny,  fille  de  François- 
Hubert,  et  de  Jeanne -Françoise  Aubert  de  Résie,  dont 
il  eut  :  1°  Jean-Etienne-Aiinolphe,  qui  suit  ;  2"  Ga- 
brielle-Renée,  religieuse,  décédée  le  14  thermidor 
an  V(l<=r  août  1797)  ;  3«  Jeanne-Rehnardine,  née  le 

23  janv.  1755,  a  épousé  Jean-Jacques-Marie  Mis  rie 
Bordeaux  de  Bargeville,  et  est  décédée  en  mars  IS2S, 
à  Besançon  ;  4°   Jeanne-Louise-Françoise,   mariée  le 

24  août  1771  à  François-Louis-llarlhélemy  Davasse, 
C'«  de  S'-Ainaranri,  capitaine  rie  cavalerie,  et  morte  sur 
l'échafauri  révolutionnaire  le  29  prairial  an  11  (17  juin 
1791),  avec  son  gendre  et  sa  Bile  (le  Cet  la  C'""  de 
Sartines)  et  son  jeune  -fils  ;  5°  Mahie-Fhançoise, 
mariée  le  4  oet.  1781  a  François-Auguste-Victor  llun  de 
Rolle  (.Suisse). 


8.  —  Desiuier  d'Archiac  (Jean-Elienne- 
Arnolphe),  Ve,  puis  t."  d'Archiac  de  S'-Simon,  né  à 
Sainles  le  29  juil  1752,  eutra  comme  volontaire  en 
1707  au  régiment  ri'Artois-Cavalerie,  fut  sous-lieutenant 
au  régiment  de  Bourbon-Dragons  le  11  mai  1769, 
mestre  de  camp  en  second  du  régiment  du  Roi-Cava- 
lerie le  1"  mars  17S4.  Nommé  Chev.  de  S'-Louis 
le  23  août  17^7.  il  cessa  de  servir  en  1791.  A 
la  Restauration,  il  fut  nommé  maréchal  rie  camp  hono- 
raire et  décéda  a  Dijon,  le  10  fév.  1814.  Il  avait 
épousé  le  19  oet.  1786  (Bouché,  not.  à  Dijon)  Cécile- 
Julie-Félicité  Legouz  de  S'-Seine,  chanoinesse,  C1""  de 
Neuville,  fille  rie  Bénigne.  M'8  de  S'-Seine,  premier  prési- 
rientau  Parlement  rie  Bourgogne,  et  de  Marguerite- Phi- 
berte  Gagne  de  Perrigny.  Le  Roi,  en  considération  de  ses 
services  et  ceux  de  son  père,  lui  fit  une  pension  de 
3000  liv.  sans  retenue,  pour  faciliter  son  mariage, 
pension  réversible  sur  la  tète  de  sa  femme,  au  cas  où 
elle  survivrait  k  son  mari.  (Etat  pensions,  IV,  402.)  De 
ce  mariage  est  né  un  fils  unique,  Etienne-Louis- 
Marie-Philibert-Armand-Alfred,  qui  suit. 

9.  —  Resmier  d'Arehiae  (Etienne- 
Louis-Marie-Philibert-Armand-Alfred),  C"  d'Archiac, 
né  à  Besançon  le  25  nov.  1787,  fut  chevan-léger  sur- 
numéraire (lieutenant)  en  1816  dans  la  compagnie  de 
la  garde  du  Roi,  commandée  par  le  C"  rie  Damas.  Il 
épousa  le  23  nov.  1808  (Bonne,  not.  à  Dijon)  Amélie- 
Joséphine-Catherine  Richard  de  Montaugë,  fille  de 
Charles,  et  de  Barbe-Charlotte  de  Migieux,  et  décéda 
a  Dijon  le  7  juil.  1866,  ayant  eu  :  1"  Ernestine- 
Andoche-Philiderte,  née  le  1"  avril  1810  à  Dijon, 
décédée  au  même  lieu  le  19  avril  1828  ;  2°  Laurext- 
Arnolphe-Olivier,  qui  suit;  3°  Louis-Charles-Roger, 
B"  d'Archiac,  ne  a  Dijon  le  29  nov.  1812,  décédé  au 
même  lieu  et  saus  alliance  le  12  juil.  18S6. 

10.  —  Desmier  d'Ai-ehîac  (Laurent- 
Arnolphe-Olivier),  V'0  d'Archiac,  né  le  7  avril  1811, 
secrétaire  d'ambassade  k  S'-Pétersbourg,  k  Vienne 
et  à  Téhéran  (mission  du  C'e  de  Sercey),  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur,  a  épousé  à  Paris,  le  5  mai  1844  (Yvcr 
et.  Outrehon,  not.),  Louise-Félicie-Etienne  Gérard,  fille 
de  Maurice-Etienne  Cte  Gérard,  maréchal  de  France, 
graud  chancelier  de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Louisc- 
Rose-Edmée  Timbrune-Ticmbronne  de  Valence.  Il  est 
décédé  le  30  ocl.  1848,  laissant  Jean-Etienne-Louis- 
Marie-Cyrus,  qui  suit. 

11.  —  Desmier  d'Archiac  (Jean-Elienno- 
Louis-Marie-Cyrus),  C,e  d'Archiac,  né  k  Paris  au  palais 
de  la  Légion  d'honneur,  le  27  sept.  1843,  enlra  a 
l'école  de  S'-Cyr  en  1864.  H  était  sous-lieutenant  rie 
cavalerie,  en  1866  et  fit  la  campagne  de  1870-71  connue 
capitaine  de  mobiles.  Il  est  Chev.  de  la  Légion  d'hon- 
neur du  5  mai  1871.  Il  a  épousé,  étant  dans  le  régiiu  ut 
des  guides  de  la  garde,  le  29  avril  1S69  (Rouget  i.t 
Yver,  not.  k  Paris)  Anne-Antouiue-Félieie-Aglaé  de 
Ghamont  ,  fille  de  Antoine-Léon-Philibert-Augtisle 
C'6  de  Gramont,  duc  rie  Lesparre,  général  de  division, 
et  de  Marie-Sophie  de  Ségur.  (Sans  postérité  en  1890.1 

§  XIX.  —  Deuxième  Branche  d'Archiac. 

7.  —  Desmier  d'Archiac  (Jean-Louis), 
Cte  de  S'-Simon,  Chev.,  sgr  de  Dercie,  Bousal,  etc., 
fils  puîné  de  Louis-François,  et  de  Marguerite  de  Fer- 
rand  (6'  rieg.,  §  XVIII),  né  à  Saintes  le  24  nov.  1714, 
eutra  au  service  le  4  août  1726,  comme  enseigne  au 
régiment  de  Monconseil,  devint  brigadier  d'infanterie 
le  10  mai  1748,  inspecteur  ries  gardes-cotes  du  Poitou, 
Aunis    et    Saimonge    le  10    mai  1759    et   inspecteur- 


■>l.H1iu:it 


i  des  mêmes  cites  le  2S  fév.  1179,  Il  fut  nommé 
lieutenant-général  des  armées  du  Roi  le  I"  mars  1180 
et  pril  sa  retraite  en  1183  Chev.  de  s1  Louis  depuis 
1136,  il  prit  part  à  plusieurs  campagnes  et  fut  blessé 
à  la  bataille  de  liuaslelle,  à  l°attin|iie  des  ligues  de 
Wissembourg,  à  l'affaire  de  Seccliia  et  k  la' bataille  do 
Crevelt,  où  il  commandait  la  brigade  de  Brancas  et 
par  sa  résistance  aux  efforts  de  l'ennemi  sauva  nue 
partie  de  l'armée.  (Etats  de  services,  Minist,  de  la 
Guerre.)  11  avait  épousé  le  11  fév.  1145  Marthe  lii  inot 
iib  Dercie,  et  mourut  a  Saintes  le  6  déc  1188,  avant 
eu  :  1"  Michel-Jean  Pierre,  Chev.,  sgr  do  Dorcie,  né 
audit  lieu  (Char.-lnf»)  le  29  sept.  1133,  était  sous- 
lieuli'iiaiit  le  22  sept.  17111  et  quitta  le  service  comme 
capitaine  le  15  sept.  1191.  Il  mourut  pendant  rémi- 
gration a  l'armée  de  Coudé,  a  Munkensturn,  laissant 
de  Eulalie-Charlotte  as  Mauduit-Keelivio' :  Léon- 
Aumand,  né  à  l'eus  (Char. -lui'")  le  3  nov.  1191, 
chevau-léger  le  6  juil.  1SI4,  capitaine  aux  hussards 
du  Haut-Rhin  en  1817,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
tué  en  duel  le  1  jauv.   ISIS. 

2°  Etienne-Louis-Mauie,  qui  suit;  3*  Louis-Juan, 
Chevalier  d'Archiac,  né  a  Dercie  le  29  sept.  1164,  page 
du  C'°  d'Artois  le  3  oet.  1176,  sous-lieutenant  le 
5  avril  1180,  quitta  le  service  en  1191,  connue  capi- 
taine, et  fut  retraité  en  1S11  avec  le  brevet  honori- 
fique de  colonel.  Il  avait  été  reçu  Chev.  de  Malte 
de  minorité  le  11  juil.  1166  et  fut  nommé  Chev.  do 
S'-Louis  en  1816;  4"  Uose-Jilie,  mariée  le  5  mars 
1782  à  Emmanuel  Horric,  Chev.,  sgr  de  la  Rochetolay, 
capitaine  de  cavalerie  ;  5"  N...,  fille. 

8.  —  Desiuiei*  «l'Arcliiwc  (Etienne- 
Louis-Marie),  C">  d'Archiac  de  S'- Simon,  sgr  du  Fief, 
né  à  Dercie  le  31  mai  1761,  fut  reçu  Chev.  de  Malte 
de  minorité  le  3  juin  1162,  devint  page  du  C"  de 
Provence  le  1"  nov.  1113.  fut  ensuite  sous-lieutenant 
le  19 'déc.  1111  et  capitaine  en  1119,  et  donna  sa 
démission  le  13  mars  1192.  11  fut  nommé  Chev.  de 
S'-Louis  le  21  dée.  1814,  et  retraité  comme  chef  d'es- 
cadrons le  20  janv.  1820.  Eu  1189,  il  avait  assisté  k  la 
réunion  de  la  noblesse  de  Saintonge  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  généraux.  II  épousa  (suivant 
une  note)  N...  de  Beaupoil  de  S'-Aulaiue,  puis 
Marie-Elisabelh-Françoise  Commelin  ,  dont  il  eut 
Etienne  Jules-Adolphe,  qui  suit. 

9.  —  Desmier  <l"Ai-olii»e  (Etienne- 
Jules-Adolphe),  V»  d'Archiac  de  S'-Simon,  né  à  Reims 
le  22  sept.  1802,  fut  élève  à  l'école  militaire  en  1819, 
sous-lieutenant  en  1821,  et  prit  sa  solde  de  congé  en 
1830.  11  devint  membre  de  l'Institut  dans  la  section 
de  minéralogie  le  27  août  1S57,  et  publia  plusieurs 
ouvrages  estimés  sur  cette  science.  Il  est  décédé, 
sans  alliance,  le  31  dée.  1S68,  étant  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur  du  26  juin  1856. 

§  XX.  —  Troisième   Branche  d  Aiii :■!■  v« :. 

1.  —  Desmier  <I'A.re.hi«c  (Louis- 
Etienne),  Clc  d'Archiac,  sgr-du  Semer,  lils  puîné  de 
Louis-François,  et  de  Marguerite  de  Ferrand  ^6*  deg., 
§  XVIII),  naquit  à  Saintes  le  9  déc.  1715.  Il  commença 
ses  services  dans  la  marine  et  les  continua  dans  le 
régiment  que  commandait  son  frère  aine.  Devenu  co- 
lonel de  ce  régiment,  il  se  distingua  â  la  bataille  de 
Minden  et  a  l'affaire  de  Warbourg,  où,  à  la  tète  de  sa 
brigade,  il  chargea  plus  de  trente  escadrons  ennemis. 
Il  parvint  par  l'éclat  de  ses  services  à  la  dignité  de 
commandeur  de  l'ordre  de  S'-Louis  (1119)  cl  au  grade 
de  lieutenant-général,  en  1781.  Il  obtint  deux  citations 
a.  l'ordre  du  jour  et  eut  trois  chevaux  tués  sous  lui.     I, 


lu  >»IIIIt 


105 


prit  sa  rctraito  le  21  juin  1792.  Il  avait  épousé  le 
6  août  17-16  (Callot,  IlOt.  ti  Colmar)  Marie-Anne  d'An- 
tiies,  fille  de  Jean  Henri  (noble  alsacien  ,  dont  il  eut  : 
1°  Louise-Etiennettb,  mariée  d'abord  en  1762  ou  1166 
à  Charles-Abraham-Laurent,  O10  de  Bonnay,  puis  en 
1772  a  Ferdinand-Jérôme  de  Beauvau,  prima  de 
CraoD  ;  2"  MAHODERlTE-rlENniETTE,  mariée  le  31  janv. 
1111)  à  Henri-Joseph  C"  de  lîourdeillc,  et  dépédée  ii 
Paris  le  28  avril  1772;  3°  Marguerite-Antoinette, 
chanoinesse  du  Chapitre  noble  d'Alix  en  Lyonnais. 

§  XXI.  —  Branche  de   M\uk.\v 

Ce  rameau  doit  sortir  de  la  première  branche  de 
Chenon,  mais  nous  ignorons  son  point  d'attache. 

Desmier  (Jean),  Ec,  parait  être  le  Jean  Des- 
mier  qui  servait  le  3  août  1162  sous  Jean  de  Sluert, 
sgr  de  la  Barde,  sénéchal  du  l'érigonl,  et  celui  qui 
épousa  Jeanne  Jouvenel  des  Ursins,  veuve  de  Enguer- 
rand  de  Coucy,  sgr  de  Vervius  (P.  Anselme),  dont  il 
eut:  1"  François,  qui  suit;  2"  Claude,  mariée  a 
Antoine  de  Chazeaux,  Ec,  sgr  dudit  lieu,  puis  le 
29  fév.  1514  k  François  de  Durât,  Ec.,  sgr  des  Portes. 
(Nob.  Limousin,  il,  77,  note.  On  la  dit  nièce  de  François 
de  Miel  (sic),  conseiller  au  Parlement:  mais  d'après  les 
dates  elle  était  sa  sœur.)  Une  généal.  des  Martel 
ajoute  :  3"  Jeanne,  épouse  de  René  Martel,  sgr  de  Tricon, 
qui  vivait  le  l"  sept.  1498.  (Supp.  P.  Anselme.)  Mais 
c'est  une  supposition  sans  preuve.  Cette  Jeanne  Desmiel' 
était  plutôt  de  la  famille  des  Desmier  de  Touraine,  pays 
habité  alors  par  les  Martel. 

Desmier  (François),    sgr    B"  de    Marigny    en 

Champagne,  Cazillac  eu  Limousin,  Entiugue  en  Rouergue, 
la  Cellette  en  Berry,  conseiller  au  Parlement  de  Paris 
en  1519,  chanoine  de  S'-Cermain-l'Auxerrois,  curé  de 
Saulx,  diocèse  de  Chàlous,  donna  quittance  scellée  de 
son  sceau  (écu  écartelé  sans  fleurs  de  lis)  le  13  août 
1549.  (Fonds  franc.  21145.)  11  reçut  donation  delà 
Cellette,  le  17  nov.  1539,  de  Philippe  de  Beaujeu, 
sgr  de  Lignière.  11  mourut  le  19  avril  1555  et  fut  in- 
humé à  S'-Germain-l'Auxerrois,  sons  uue  tombe  por- 
tant, d'après  des  notes,  son  blason  (écartelé  d'argent 
et  de  gueules,  dit  Blanchard,  mais  les  couleurs  n'é- 
taient pas  peintes,  c'est  sans  doute  une  erreur  de  cet 
auteur)  écartelé  de  celui  des  Ursins.  (Nob.  Lim.  II,  54.) 

§  XXII.  —  Branche  ;  os  i-.ici  i  -.i 

Sans  jonction  certaine. 

1.  —  Desmier  (Jean  1"),  Es.,  sgr  de  Villefolet  ? 
(près  Chizé,  D.-S.),  qui  devait  être  cousin  de  Jean 
(1"  deg.,  §  II),  aurait  épousé,  d'après  les  mémoires  de 
famille,  vers  1320,  Jeanne  Cuenin.  (Le  Laboureur 
pense  qu'elle  était  fille  de  Gauvin,  Ec,  sgr  de  la 
Jarrie-Audouin,  et  de  Eustache  de  Chasleigner,  ce 
qui  nous  semble  douteux,  car  les  Desmier  ne  figurent 
pas  dans  les  procès  qui  curent  lieu  entre  les  repré- 
sentants de  cette  branche  des  Chenil)  en  1393-1 398. 
(A.  H.  P.  21.)  11  eut  pour  enfants  :  1°  Hugues,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  qui  épousa,  vers  1340,  Jean  llaiole, 
Ec,  sgr  de  la  Clavère  î  dont  clic  était  veuve  en  1346, 
lorsqu'elle  fit  aveu,  au  nom  de  ses  enfants,  d'un  droit 
d'usage  dans  la  forêt  de  Chizé  (Areh.  Nat.  P.  1145,  22); 
3"  peut-être  Guillaume,  qui  prêta  serment  au  prime 
do  Galles  en  1360  k  Saintes  (Notes  Jourdan),  et  que 
l'on  peut  croire  père  de  Hki.ie,  Ec,  qui  fit  hommage  a 
Chizé  le  17  oct.  1410,  pour  les  dimes  de  Villaret. 
(Areh.  Nat.  P.  1144,  55.) 

2.  —  Desmier  (Hugues),  Ec,  sgr  de  Villefolet, 


106 


DE8MIER 


possédait  le  fief  (In  Clos-de-Maillé,  dont  sa  veuve  fit 
aveu  au  château  de  Chizé  le  mardi  après  l'Ascension 
1365.  (P.  1145,  IX.)  Il  avait  épousé  vers  1330  Isabeau 
Raioi.e,  dont  il  eut  trois  enfants  nommés  daus  l'aveu 
de  1365  :  1"  Jean,  qui  suit;  2°  Marguerite,  3"  Guil- 
laume, Ec.,  sgr  de  la  Croix-la-Comtesse  (D.-S.),  qui 
fit  aveu  do  ce  fief  le  20  déc.  1419  au  chat,  de  f.hizé, 
cl  le  même  jour  rendit  hommage,  comme  tuteur  de 
Philippe»!  l'.aiole,  Ec.,  sgr  de  Peyré  (Péré,  Marigny, 
D.-S.),  son  cousin.  (P.  1145,  29.  30.)  Il  paraît  avoir 
épousé  la  fille  ou  la  sœur  de  Jean  Bousseau  ?  Ec,  sgr 
de  la  Croix,  en  1418  (id.  1145,  26),  et  eut  peut-être 
postérité. 

3.  —  Desmier  (Jean  II),  Ec,  sgr  de  Villefolet 
et  d'Olbreuze  ou  Olbreuse  (Usseau,  D.-S.  i,  fit  aveu  du 
Clos-de-Maillé  au  château  de  Chizé  en  1365  (étant 
mineur)  et  le  24  jnil.  1381.  (P.  1144,56).  Il  rendit 
hommage  de  Villefolet  et  du  fief  Clerbault  le  16  août 
1375  et  le  7  avril  1382  au  sgr  de  Doinpierre-sur- 
Boutonue.  (D.  F.  87.)C'est  lui,  croyons-nous,  qui  servit 
comme  écuyer  en  1389  dans  la  compagnie  de  G.  de 
Nailhac,  capitaine  général  en  Guyenne  et  sénéchal  de 
Saintonge.  (Notes  V*  de  Poli.)  Jean  Desmier  de  Villefolet 
lit  aveu,  a  cause  de  sa  femme,  le  3  déc.  1410,  au  château 
de  Civray,  pour  les  fiefs  de  Puyfélix  et  Crochet 
(S'-Maiiiieo  en  Geuray,  Vien.)  (Arch.  Nat.P.  1144,  p.  59.) 
Ilavaitépousé  vers  1380  Catherine  Aubert,  fille  de  Pierre, 
Ec.,  sgr  de  Puyfélix,  qui  possédait  aussi  des  fiefs  près 
de  Mauzé  ea  Aunis.  Jean  était  décédé  avant  le  15  avril 
1 116,  car,  à  cette  date,  sa  veuve  fit  aveu  et  dénom- 
brement du  Petit-Fief  (p"°  de  la  Roche-Esnart.  D.-S.) 
à  Jean  Délie,  Ec.  (Orig.),  et  cette  même  année,  le  1er  ven- 
dredi de  mars,  elle  fil  accord  avec  le  prieur  de  S'-Picrre 
de  Mauzé,  au  sujet  de  fondations  pieuses  faites  par  son 
père,  comme  on  le  voit  par  une  transaction  faite  en 
1469  par  sou  petit-fils  Fouraud  Desmier.  (Fonds  latin 
17147,  558.)  11  avait  eu  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui 
suit;  2"  Valére,  qui  le  9  janv.  1465  est  dite  veuve  de 
Jean  Bertrand,  sgr  de  Lorière.  (Arch.  Char  E.  174.) 
Elle  lui  avait  apporté  Puyfélix,  dont  il  fit  aveu  à  Ci- 
vray,   le    I"'  mars   1454.  (Arch.  Nat.  P.  1134,  n'  180.) 

4.  —  Desmier  (Jean  III),  Ec,  sgr  d'Olbreuse 
(les  vieux  litres  disent  les  I.ebroyres),  Taisnon  ou 
Baisson,  etc.,  est  celui  il  qui  remonte  la  production 
des  titres  authentiques  faite  à  l'intendant  de  Limoges, 
pour  la  maintenue  de  noblesse  de  1667.  11  fut  capi- 
taine du  château  de  Mauzé,  et  a  été  confondu  par  les 
généalogistes  avec  Jean  Desmier,  sgr  du  Breuil  de 
S'-Claud  (§  )l,deg.  4*),  son  contcmporain.il  fit  aveu  au 
château  de  Chizé  du  Clos-de-Maillé  les  3  déc.  1418  et 
•i  mai  1419.  (Arch.  .N'a t.  P.  1141,  56,  et  P.  1145,  27.)  On 
le  trouve  mentionné  daus  un  rôle  de  taxes  de  Villefolet 
en  1437.  (Franc.  24160.)  Dans  un  acte  du  7  juin  1438, 
Méry  de  Magné,  Ec,  sgr  de  l'Isle  (Sl"-Néomaye,  D.-S  ), 
fait  don  à  la  chapelle  de  la  Madeleine  de  S'-Maixent 
d'une  rente  de  15  livres  tournois  sur  l'hôtel  de  Ville- 
neuve, p"'  d'Aigonnay  (D.-S.l,  appartenant  a  Jean  Desmier 
et  ksa  femme.  (Ce  pourrait  être  le  même.)  11  fit  aveu,  à 
cause  de  sa  femme,  pour  des  moulins  situés  à  Mauzé,  le 
2  déc.  1435,  au  Ve  de  Boeliechouart,  sgr  de  Mauzé 
(Fonds  latin  17117,  558.  Titres  des  Feuillants  de  Poi- 
tiers), et  rendit  hommage  le  15  mars  1466  au  sgr  de 
Dompierre-sur- Boutonne,  pour  les  fiefs  de  Raisson  et 
Cherché.  (D.  F.  87.)  Le  16  août  1455,  il  reçut  aveu  et 
dénombrement  du  fief  de  la  Richaudie,  de  Jean  Allait, 
a  cause  de  sa  femme  (Orig.)  ;  et  par  acte  du  21  déc. 
1459,  oit  il  est  qualifié  capitaine  de  Mauzé,  il  vendit 
une  rente  de  70  livres  à  Pierre  Chasleigncr,  Ec,  sgr  de 
la  Rochepozay.  (Duchesne,  Hist.  des  Chasteigners,  180.) 


UE8MIER 

On  trouve  dans  Le  Laboureur  pour  la  date  de  cet  acte 
1469,  mais  cela  est  inexact.  Il  avait  épousé  le  28  juin 
1431  (Arnault  et  Langlois,  not.  a  S'-Jean-d'Angély) 
Matbeline  ou  Mathurine  Herbert,  fille  de  Antoine, 
Ec,  sgr  du  Fraigne,  et  de  Marguerite  Maynière  Orig.), 
et  était  décédé  avant  le  8  fév.  1467,  car  à  cette  date 
sa  veuve  rend  aveu  à  Mauzé  pour  un  moulin  qu'elle 
possédait  sur  le  cours  d'eau  qui  va  de  Mauzé  à  la  Nay- 
moire  ?  étant  tenu  au  devoir  d'un  éperon  doré  de  la 
valeur  de  40  sous.  (Id.)  De  ce  mariage  vinrent  : 
1°  Foucaud,  qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  à  Guillaume 
Couraudin,  Ec,  qui  fit  aveu  le  5  mars  1461  du  fief  de 
Baisson  au  sgr  de  Dompierre.  (Le  Laboureur  met  ici 
pour  enfants  de  Jean,  sgr  d'Olbreuse,  Jean  Desmier, 
sgr  du  Breuil  (5°  deg.,  §  XI),  et  Guillaume,  vivant  en 
1 454  ;  mais  c'est  par  erreur,  parce  qu'il  n'avait  que  des 
renseignements  incomplets.) 

5.  —  Desmier  (Foucaud),  Ec,  sgr  d'Olbreuse, 
capitaine  du  château  de  Mauzé,  etc.,  fut  probablement 
filleul  de  Foucaud  de  Boeliechouart,  sgr  de  Mauzé.  Il 
épousa  en  1455  Jeanne  Acarie,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
du  Fief  et  de  Crazannes,  et  de  Jeanne  de  Ligné,  lequel 
mariage  fut  ratifié  le  13  oct.  de  cette  année  par  les 
père  et  mère  dudit  Foucaud.  (Noh.  Limousin.)  Par 
acte  du  18  juin  1466,  Jean  Desmier,  son  père,  ratifie 
également  un  contrat  de  10  liv.  de  rente  que  ledit 
Foucaud  avait  constituée  au  profit  de  Jean  Burgault, 
marchand,  de  Sl-Georges-dc-Bexe,  et  pour  la  garantie 
de  ladite  rente  il  engage  tous  et  chacun  de  ses 
biens  ;  passé  a  Mauzé  devant  Tarquex,  not.  (Orig.)  Fou- 
caud transigea  le  23  juin  1473  avec  Charlotte  Bavard, 
D*  d'Usseau,  veuve  de  Jean  Marin,  Ec,  au  sujet  des 
droits  respectifs  des  parties,  sur  le  fief  Doyen,  sis 
p""  dTJsseau.  11  rendit  plusieurs  aveux  et  dénombre- 
ments pour  le  fief  de  la  Chapelle  en  1476-1477,  pour 
le  fief  Doyen  en  1480,  pour  celui  de  la  Maillerie  en 
1486,  pour  celui  d'Olbreuse  en  1500,  et  plusieurs 
autres  pour  diverses  maisons  ou  propriétés.  (Id.)  Le 
29  déc  1469,  il  avait  fait  accord  avec  le  prieur  de 
S'-Pierre  de  Mauzé  au  sujet  des  fondations  faites  dans 
cette  église  par  le  testament  de  Pierre  Aubert,  Ec, 
son  aiol,  ce  qui  prouve  qu'il  était  bien  petit-fils  de 
Catherine  Aubert.  (Latin  17147  ,  558  ancien.  Gai- 
gnières,  n'  677.)  Foucaud  décéda  avant  1503,  laissant  : 
1°  Joachim,  qui  suit;  2°  Girard,  Ec,  sgr  d'Olbreuse, 
rendit  le  17  mars  1503,  comme  fils  de  feu  Foucaud, 
un  hommage  a  Méry  de  Boeliechouart,  sgr  de  Mauzé, 
pour  un  moulin  tenu  dudit  château  de  Mauzé.  (Orig.) 
Le  22  mars  de  la  même  année,  il  rendit  un  aveu  au 
même  pour  le  fief  d'Olbreuse,  et  le  20  juin  1504,  il  en 
reçut  un  pour  le  fief  de  la  Biehaudière  et  celui  des 
Ayronais  (Mauzé,  D.-S.).  (Id.)  Nous  pensons  qu'il  est 
décédé  sans  postérité. 

6.  —  Desmiel-  (Joachim),  Ec,  sgr  d'Olbreuse, 
servit  longlemps  dans  les  armées  sous  Charles  VIII  et 
Louis  XII,  tant  en  France  qu'en  Italie.  (Le  Laboureur.) 
Il  rendit  hommage  à  Bertrand  Hélyes,  Ec,  sgr  de  la 
Boche-Esaard  et  de  Faugery,  pour  une  partie  du  licf 
dit  le  Petit-Fief,  sis  pM8  de  la  Roche-Esnard,  le  21  janv. 
1520,  et  à  Claude  de  Rochechouart  le  29  janv.  1534, 
pour  sa  sgrie  d'Olbreuse.  (Orig.)  Il  vivait  encore  le 
4  jnil.  1543,  date  d'une  procuration  donnée  à  sou  fils 
pour  un  hommage.  (Maint,  de  d'Aguesseau.)  Il  avait 
épousé  le  13  jnil.  1506  Guillemelte  d'Alloué,  sans 
doute  fille  de  André,  Ec,  sgr  des  Adjots,  et  sœur  de 
Clément,  qui  épousa  en  1498  Marie  de  S'-Gelais  (que 
Le  Laboureur  dit  à  tort  ses  père  et  mère).  Il  eut  pour 
fils  François,  qui  suit. 

7.  —  Desmier  (François),   Ec,  sgr  d'Olbreuse, 


statut  it 


servit  dans  les  armées  sous  François  I".  Le  16  nnv. 
1846,  il  rendit  aveu  de  la  Maillolière  et  du  Hef  du  même 
nom  ii  Aymon  de  Fonsèque,  Cliev.,  B"  île  Surgères,  a 
cause  de  sa  l>""  de  Surgères,  et  reçut  un  dénombre- 
ment du  lief  de  la  Richaudière  el  de  celui  d'Aigonnay 
de  François  Privât,  Ec,  sgrde  Pallay.  (Date  omise.)  Il 
épousa  en  C>i7  Hélène  Dottm,  Bile  de  Jean,  Ee.,  sgr 
de  Ligné  et  du  Poiron  (près  Haillezais),  et  de  Jeanne 
Bodet,  dont  il  eut  :  I"  Louis,  qui  suit;  2' Marie,  mariée 
à  Léonard  Gouraudin,  Ec  .  sgr  de  la  lîivière,  Châte- 
lard  ;  3*  Françoise,  qui  épousa  François  Foucœur,  Ec, 
sgr  du  J'iur  et  de  Fombaliu.  Ces  trois  enfants  partagè- 
rent les  successions  de  leurs  père  et  mère  le  21  juil. 
15S0  (Maint  de  d'Aguesseau.) 

8.  —  Deemler  (Louis),  Ec.,  sgr  d'Olbreuso  et 
d'Anligné(Antigny,  Usseau,  D.-S.)  du  chef  de  sa  femme, 
suivit  le  parti  protestant  et  perdit  une  partie  de  ses 
biens  et  ses  titres  de  famille  par  suite  des  guerres  du 
temps.  Il  fut  poursuivi  comme  cliel'  du  parti  réformé  et 
condamné  par  contumace  par  La  cour  «les  Grands  Jours  de 
Poitiers  le  7  nov  1599.  (M.  Sut.  1878,  169.)  Il  était  en 
procès  le  --  sept.  1 51 3  avec  Antoine  Goischon,  au  sujet 
d'arrérages  il  us  parce  dernier  (Orig.),  et  acquit  des  terres 
le  8  janv,  1575  (M.)  Il  rendit  aveu  du  fief  d'Antigné,  à 
cause  de  sa  femme,  le  22  avril  15S4,  a  Jeanne  Gillier, 
D*  île  la  11"'°  de  Mauzé,  veuve  de  François  de  Lostanges 
et  tutrice  île  son  lils  unique  Louis  de  Lostanges.  (M.)  Il 
avait  épousé  en  1517  Jeanne  de  Mathefëlon,  fille  de 
Jacques,  Ec,  sgr d'Orfeuille,  la  Charrière  (D.-S.),  et  de 
Luce  du  Courre  t.  Elle  se  remaria  à  Mené  de  l'Islo,  Ee., 
el  ils  eurent  procès  avec  les  enfants  de  Louis,  connue  il 
appert  d'un  factum  dressé  k  ce  propos  qui  donne  des 
détails  inédits  et  intéressants  sur  Louis  Desmier.  sgr 
d'Olbrense.  On  y  voit  en  elfet  qu'ayant  eu  querelle  à 
Niort,  où  il  était  à  la  suite  du  sr  de  Malicorne,  avec  un 
nommé  Baloufaut,  ils  se  seraient  battus  de  telle  façon 
que  Louis  Desmier  tua  sur-le-champ  son  adversaire,  et 
que  lui  fut  blessé  a  mort.  Alors,  craignant  les  amendes 
et  confiscations  de  ses  biens  qu'il  désirait  conserver  k  ses 
enfants,  il  avait  fait,  le  26  sept.  15S6,  un  contrat  avec 
Jeanne  de  Mathefëlon,  sa  femme,  par  lequel  il  re- 
connaît avoir  vendu  plusieurs  biens  de  ladite  Mathefë- 
lon, et  pour  la  dédommager  il  lui  donne  une  rente  île 
192  boisseaux  de  blé  à  prendre  sur  les  Moulins-Neufs. 

A  la  mort  de  Louis  Desmier,  sa  femme  s'empara  de 
tous  les  meubles  de  la  communauté,  ainsi  que  des 
maisons  et  des  biens.  Le  16  mars  1590,  étant  remariée 
avec  René  de  l'Isle,  Ec.,  ils  passèrent  une  transaction 
avec  René  Dorra,  Ec.,  sgr  de  Ligné,  soi-disant  cura- 
teur des  enfants  de  feu  Louis,  par  laquelle  ledit 
Dorin,  sans  l'avis  ni  le  consentement  d'aucuns  parents 
ni  amis  desdits  Desmier,  ratifie  le  susdit  contrat  de 
donalion,  cède  et  transporte  auxdits  de  l'Isle  et  de 
Mathefëlon  ladite  rente  de  192  boisseaux  de  blé.  Mais 
en  1599,  Paul  Le  Riche,  sgr  de  Lingremière,  cura- 
teur aux  biens  et  personnes  desdits  Desmier,  obtint 
des  lettres  royaux,  les  premières  le  11  avril  1599,  aux 
tins  de  casser  ladite  donation,  les  dernières  du  13oct. 
de  la  même  aunée  pour  annuler  la  transaction  de  1590, 
et  qui  concluent  tant  h  la  restitution  de  ladite  rente, 
qu'à  une  reddition  de  compte.  A  leur  majorité,  les 
enfants  reprirent  le  procès,  demandant  la  restitution  des 
meubles  qui  liaient  en  la  communauté  de  leur  père  et 
de  ladite  Mathefëlon,  plus  la  reddition  de  compte  de  14 
années  de  fruits  de  la  sgrie  d'Olbrense,  la  propriété 
de  la  rente  de  192  boisseaux  de  blé,  etc.,  etc.  Les 
enfants  étaient  :  l-  Alexandre,  qui  suit;  2"  Jacque- 
line, mariée  a  Jean  de  la  Nouhe,  Ec,  sgr  de  la  Ri- 
chardie. 


IH    Htlll     11 


107 


9.  —  De»mler  (Alexandre  I"),  Ec,  sgr  d'Ol- 
breiise,  prit  part  aux  guerres  du  règne  de  Henri  IV  et 
servit  dans  les  armées  protestantes  de  Sotibise  et  du 
prune  de  C.ondé,  où  il  fut  mestre  de  camp  et,  dit-on, 
lieutenant-général.  Il  fut  tué  dans  une  embuscade  au 
paysdeMédoc,  avec  son  filsatné,  suivant  une  tradition 
île  famille  rapportée  par  Le  Laboureur,  ot  par  d'Hozier 
dans  VImpôt  tlu  Sang.  Ces  auteurs  ne  dounent  aucun 
renseignement  précis  k  ce  sujet,  ni  pour  le  lieu,  ni 
pour  la  date.  (Ce  doit  être  pendant  la  minorité  de 
Louis  XIII.) 

Le  27  nov.  1597,  en  la  personne  de  Paul  Le  Riche, 
Ec,  sgr  de  Lingremière,  son  curateur,  il  rendit  hom- 
mage do  la  terre  d'Olbreuse  au  baron  de  Mauzé,  et  le 
18  juil.  1601,  de  concert  avec  sa  sœur,  il  rendit  hom- 
mage pour  le  fief  Doyen  k  Louise  de  Pons,  D»  d'Usseau. 
(Orig.)  Il  est  nommé  dans  le  contrat  de  mariage  de 
Charles  Prévost,  Ec,  sgr  de  la  Touche,  et  de  Jacquelte 
de  l'Isle,  sa  demi-sœur,  le  5  oct.  1605.  (D.  F.  87.)  Il 
lii  hommage  pour  Olbreuse  et  le  fief  d'Antigny  k  Claude 
Gillier,  Chev.,  B"  de  Mauzé,  le  24  mai  1614  (Orig.),  et 
rendit  aveu  au  même  sgr  pour  Olbreuse  et  Antigny  en 
août  1619.  (ld.)  Nous  le  retrouvons  mentionné  dans  un 
arrêt  du  Présidia]  de  la  Rochelle  en  1621,  mais  il  est 
dit  décédé  dans  un  acte  de  1622.  11  avait  épousé,  par 
contrat  du  14janv.  1605  (Braconnier,  not.  k  la  Rochelle) 
et  le  8  fév.  au  temple,  Marie  Baudouin,  veuve  de  Ga- 
briel Guy  et,  Ec,  sgr  de  la  Clause?  et  fille  de  Mathieu, 
Ec,  sgr  du  Peux,  Belœil,  et  de  Jacquette  Tarquois  ou 
Tarquex.  Elle  fit  son  testament  le  19  fév.  1619,  dans 
lequel  elle  nomme  ses  eufants  dans  l'ordre  qui  suit  : 
1"  François  (que  Le  Laboureur  appelle  Jean;,  tué  jeune 
avec  son  père;  2"  Alexandre,  qui  suit;  3*  Charles, 
Cbcv.,  sgr  d'Antigny,  maintenu' noble  avec  ses  neveux 
par  l'intendant  de  Limoges  en  1667.  Il  assista  le  3  sept. 
1660  à  l'acte  de  tutelle  des  eufants  de  feu  Louis  Pré- 
vost, Ec,  sgr  de  Gagemont,  et  de  Louise  du  Verger. 
(D.  F.  87,  titres  d'Olbreuse.)  Le  Laboureur,  qui  a  écrit 
la  généalogie  des  d'Olbreuse  en  1674  et  qui  était  con- 
temporain, dit  positivement  que  ce  Charles  ne  se  maria 
pas.  Eu  effet,  en  1689,  Olbreuse,  Antigny  et  tous  les 
domaines  de  la  famille  devinrent  la  propriété  de  la 
duchesse  de  Brunswick-Zell,  dont  les  petits-enfants,  le 
roi  d'Angleterre  et  la  reine  de  Prusse  firent  donation  en 
1728  à  des  cousins  éloignés,  les  Prévost  de  Gagemont 
el  les  du  Fay  de  la  Taillée,  parents  par  les  Poussard  et 
les  de  l'Isle  (du  côté  maternel),  ce  qui  n'aurait  pas  eu 
lieu  si  Charles,  sgr  d'Antigny,  avait  eu  des  eufants 
(Cab.  titres,  vol.  106,  ancien  Haudirquier,  21,  p.  137- 
78);  i°  Jeanne,  baptisée  au  temple  de  Mauzé  le  24 
mai  1609;  5"  Marthe.  Les  4  derniers  eufants  étaient 
en  1625  et  1632  sous  la  curatelle  de  leur  oucle  Nicolas 
Baudouin,  Ec,  sgr  de  Belœil.  (Orig.)  D'après  Le  Labou- 
reur, qui  écrivait  en  1674,  les  deux  filles  décédèrent 
sans  alliance. 

10.  —  Desmiei*  (Alexandre  II),  Chev.,  sgr  d'Ol- 
breuse, Antigny,  le  Beugnon  (S'«-Florcnce,  Vend.),  la 
Bruère,  etc.,  fut  baptisé  au  temple  de  la  Rochelle  le  13 
mars  1608.  ,'Notes  Jourdan.)  11  rendit  un  dénombre- 
ment pour  le  fief  de  la  Chapelle  à  Marie  de  Vivoune, 
B"  de  Mauzé,  le  5  avril  1632,  et  donna  k  René  Gillier, 
B™  de  Mauzé,  le  5  juil.  1619,  la  somme  de  700  liv. 
pour  les  ventes  et  honneurs  do  la  terre  d'Olbreuse. 
(Orig.)  Le  28  déc  1653,  il  rendit  un  aveu  au  même 
sgr  pour  le  fief  de  la  Richaudière  et  des  Erouards  ou 
Pria,  sis  p"«  de  Day  (aujourd'hui  Dayrançon,  D.-S.). 
On  le  trouve  qualifié  haut  et  puissant  sgr  dans  un 
échange  fait  le  26  juin  1656  avec  Charles  de  Béchillon, 
Chev.,  sgr  d'irlaud,   (D.  F.  87.)  Il  fut  parrain  k  Maure 


108 


DESMIER 


en  1658  d'un  fils  rie  Jean  de  Sarragan,  Ec,  sgr  du 
Breuil.  (Notes  Jourdan.)  Mais  il  mourut  en  1 660.  car 
ses  enfants  du  1"  lit  partagèrent  ses  biens  le  24  mars 
1661.  (Orig.)  Il  avait  épousé  :  1°  le  16  sept.  1631  Jac- 
queline Poussard  de  Vandré,  fille  de  Joachim,  Ee.,  sgr 
du  Iîas-Vandré,  et  de  Susanne  Gaillard  de  S'-Dizant  (par 
erreur,  dans  quelques  généalogies  on  la  dit  fille  de 
Daniel  Poussard,  sgr  de  S'-Briee,  et  de  Charlotte  Beau- 
poil,  qui  n'eurent  pas  d'enfants);  2°  le  22  août  1648, 
Jeanne  Béuanoer,  l)e  du  Beugnon,  veuve  de  François 
Doyneau,  Ec.,  sgr  des  Places,  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Vergnée,  et  de  Jeanne  Lambert.  Du  1"  lit  il  eut  : 
1°  Alexandre,  qui  suit;  2°  Charles,  Chev.,  sgr  du 
Parc,  qui  fut  cessionnaire  de  son  oncle  Charles  et 
maintenu  noble  avec  ses  frères  en  1667.  Il  décéda 
sans  postérité  avant  1674  (dit  Le  Laboureur  qui  écrivait 
k  cette  époque1.  Il  avait  épousé  Madeleine  de  la  Roche- 
foucauld, fille  de  Gédéon,  Chev.,  sgr  du  Pare  d'Archiae, 
et  rie  Madeleine  I.abhé;  3°  Angélique,  qui  suivit  sa 
sœur  Eléonore  en  Allemagne,  où  elle  épousa  le  15  fév. 
1678  le  prince  Henri  V  C10  de  Reuss-Bureh,  et  qui 
décéda  à  Zell  le  6  nov.  1688;  4°  Eléonore,  née  le  9 
janv.  1639,  D8  de  Harbourg,  princesse  du  S'-Empire, 
fut  d'abord  demoiselle  d'honneur  rie  Marie  rie  la  Tour, 
femme  rie  Henri  de  la  Trémoïlle,  riuc  de  Thouars.  Ayant 
passé  en  Allemagne,  elle  épousa  S.  A.  S.  Georges- 
Guillaume,  duc  de  Brunswick-Zell.  Elle  hérita  d'OI- 
breuse  après  la  mort  de  son  frère  aîné  en  1689  et  donna 
procuration  pour  régir  ses  domaines  dont  elle  conserva 
la  propriété  jusqu'à  sa  mort  arrivée  le  22  fév.  1722. 
(A.  H.  P.  4.)  De  son  mariage  elle  n'eut  qu'une  fille, 
Sophie-Dorothée  rie  Brunswick- Zell  (la  princesse  d'Al- 
dhen),  mariée  en  1682  k  son  cousin  Georges-Louis  duc 
de  Brnnswick-Hanovre-Luuebourg,  qui  fut  roi  d'Angle- 
terre sous  le  nom  de  Georges  I".  Leurs  deux  enfants 
Georges  II  et  la  reine  de  Prusse  donnèrent  Olhreuse  en 
172S  par  deux  brevets  des  12-23  nov.  et  du  14  déc.  à 
leur  cousin  Alexandre  Prévost,  Chev.,  sgr  de  Gagemont, 
moyennant  40.000  livres.  (Lettres  patentes  du  roi  de 
Fra'nce  du  6  oct.  1729.  D.  F.  87.)  Aujourd'hui  Olbreuse 
appartient  à  Charles-Louis  Desmier  B"°  d'Olbreuse  (16° 
rieg  ,  §  XIV;,  qui  l'acheta  en  1871  rie  Mme  Alphonse  de 
Nossay,  née  Prévost  de  Gagemont. 

Alexandre  eut  du  2"  lit  :  5°  Henri,  Chev.,  sgr  du 
Beugnon,  comme  héritier  de  sa  mère,  fut  maintenu 
noble  en  Poitou  en  1667  avec  ses  frères.  Il  passa  plus 
tard  k  Zell  près  de  sa  sœur  et  devint  grand  écuyer  de 
la  Cuur.  Il  mourut  en  1675,  et  fut  iuhumé  dans  l'église 
rie  Zell,  où  l'on  voit  son  tombeau  portant  sa  statue  et 
son  épitaphe.  (Voir  Horric  de  Beaucaiie,  dans  son  livre 
sur  Eléonore  d'Olbreuse.)  D'après  les  lettres  d'Eléonore, 
publiées  par  le  C"  Louis  de  la  Rochebrocharri  (A.  H. 
P.  4),  on  voit  que  Henri  eut  un  enfant  qui  survécut  k 
son  père,  mais  qui  certainement  décéda  en  bas  âge,  car 
il  n'eut  aucune  part  dans  le  domaine  d'Olbreuse,  et  le 
Beugnon  passa  k  Mme  de  la  Bessière  (Jeanne  Doyneau, 
épouse  de  Claude  Gourjault,  Chev.,  sgr  de  la  Bessière, 
fille  du  1er  lit  de  Jeanne  Béranger  et  sœur  utérine  de 
Henri  Desmier).  (Notes  Arnauldet,  possesseur  actuel  du 
Beugnon);  6*  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Bruère,  maintenu 
noble  en  1667,  et  qui  mourut  au  siège  rie  Candie  en 
166S,  servant  dans  l'armée  des  Vénitiens. 

H.  —  Desmier  (Alexandre  III),  Chev.,  sgr 
d'Olbreuse,  le  Breuil-Barrabin,  la  Mothe-Aubert,  etc., 
dit  le  M"  d'Olbreuse,  partagea  avec  ses  frère  et  sœurs 
du  Ier  lit,  sa  belle-mère  et  ses  demi-frères,  la  succession 
de  leur  père  le  2!  mars  1661.  (Orig.)  Il  fut  maintenu 
noble  en  1667,  p'"  d'Usseau,  élection  rie  Sl-Jean-d'An- 
gély,   par    l'intendant    de    Limoges,  et    avec    ses    trois 


DESMIER 

frères,  à  Mauzé,  élection  de  Niort,  par  l'intendant  du 
Poitou.  Le  7  mars  1664,  il  assista  au  contrat  de  mariage 
de  Louis  Prévost,  Chev.,  sgr  de  Gagemont,  et  dans  cet 
acte  il  est  dit  cousin  germain  du  futur  (expression 
inexacte  pour  issu  de  germain).  (D.  F.  87.  Olbreuse.) 
Il  fit  plusieurs  baux  et  baillettes  dont  le  dernier  de  ces 
actes  porte  la  date  du  28  août  1678,  et  mourut  sans  pos- 
térité en  1689.  Il  avait  épousé  :  1"  le  26  juil.  1664 
(D.  F.  87),  Jeanne  Geay,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la 
Pénissière,  et  de  Marie  Franchart,  décédée  eu  1681  ; 
2°  en  août  1683,  Madeleine-Sylvie  de  S'MIermine  (qui 
se  remaria  avec  Thomas-Christian  de  Bulow,  grand 
bailli  du  duché  de  Zell),  fille  de  Hélie,  Chev.,  sgr  de 
la  Leigue,  et  de  Madeleine  de  Vallois  de  Villette. 

Pour  les  détails  sur  cette  branche,  voir  les  An-h. 
Hist,  du  Poitou,  t.  IV;  Une  mésalliance  dans  la  mai- 
son de  Brunswick,  par  le  Ve  Home  de  Beaucaire  ; 
Doni  Fonteneau,  87,  etc.,  etc.  Nous  signalerons  ici 
quelques  erreurs  au  sujet  des  Desmier  d'Olbreuse,  qui, 
on  le  voit,  s'éteignirent  en  la  personne  de  la  duchesse 
de  Zell.  Quelques  généalogistes  ajoutent  aux  enfants 
d'Alexandre  et  de  Jacqueline  Poussard  (10°  rieg.)  une 
Hélène,  mariée  k  Louis  rie  Lescours,  B°°  de  Roussillon, 
dont  6  enfants  élevés  à  la  cour  de  Zell.  (D.  F.  87.  Les- 
cours.) Ce  renseignement  est  tout  k  fait  erroné,  comme 
le  prouvent  la  généalogie  faite  par  Le  LaLoureur  eu  1G7Î, 
et  le  partage  du  24  mars  1 661  précité. 

Le  nom  d'Olbreuse  a  été  relevé  par  deux  branches 
dont  l'une  n'est  plus  représentée  que  par  Mlle  Jeanne- 
Marie-Anne  Desmier  d'Olbreuse  (15"  deg.,  §  XII),  et 
l'autre  parle  B"  Desmier  d'Olbreuse  (16°  deg.,§  XIV), 
qui  habite  le  château  d'Olbreuse.  Les  représentants  de 
celle  du  Hoc  purent  aussi  ee  nom  pendant  l'émigration 
(13»  deg.,  §  XIII). 

DESMIER  ou  DEXMIER  —  Famille 
que  l'on  trouve  à  Poitiers  au  xvn"  siècle,  probablement 
originaire  du  Niortais. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  Niort  en  1701,  Jacques 
Desmier,  curé  d  Aulnay,  fut  inscrit  d'office  :  écartelé 
d'azur  et  d'argent  k  4  fleurs  de  lis  de  l'un  en  l'autre.  Ce 
blason  paraît  avoir  été  mis  par  les  commis  de  d'Hozier, 
sans  déclaration  de  la  famille. 

Desmier  (Marie)  épousa  vers  1620  Jean  Merce- 
ron,  s*  de  la  Vicane,  bourgeois  de  la  maison  commune 
de  Poitiers,  qui  était  veuf  de  Catherine  Rasseteau.  Une 
fille  du  1"  lit  épousa  le  28  nov.  1632  Jean  Le  Biche, 
enquesteur  k  S'-Maixent. 

Desmiei"  (Jean),  clerc,  fut  chauoine  prébende  k 
la  cathédrale  rie  Poitiers  en  1624. 

Deemiei"  (Jean),  s*  de  Villefollet,  fermier  de  la 
sgrie  de  Vasles  (D.-S.),  dépendant  de  l'abbaye  rie  Sl«- 
Croix,  décéda  k  Vasles  le  26  avril  1657,  et  fut  inhumé 
k  N.-D. -la-Grande  de  Poitiers,  dans  la  chapelle  de  Sl- 
Clair.  Il  avait  épousé  Marie  Denesde,  qui  se  remaria  eu 
1639  k  Etienne  Dorion,  procureur  du  Boi  en  l'élection 
de  Poitiers,  fille  de  Antoine,  notaire,  et  de  Louise 
Coustière,  dont  il  eut  :  1°  Marie,  née  le  14  nov.  1630, 
mariée  le  11  fév.  1652  k  Jacques  Contant,  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers;  2°  François,  né  le  5  mars  1632; 
3°  Catherine,  née  le  30  août  1633;  4°  Jean,  baptisé  à 
S"-Opportune,  le  28  oct.  1635,  tonsuré  le  23  déc. 
1645;  5"  Jacques,  né  posthume,  baptisé  le  12  août 
1637,  tonsuré  en  1645.  (Arch.  Vicu.  E2  262,  ri'O- 
rion.)  11  devint  curé  rie  la  Villedieu-d' Aulnay,  et  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  Niort  en  1701.  On  lui  a  donné 
le  blason  des  Desmier  de  Chenon. 

Dexmier  (Catherine),  veuve  de  Mathieu  de 
Courtantré,  marchand,  est  inhumée,  à  81  ans,   dans  la 


■  >> —  llll  It 


DE8MIER 


Itr.l 


chapelle  du  Crucifix,  h  N,»D,-Ia-Grande  k  Poitiers,  la  5 
avril  fili.  (Reg.) 

De»mier  (Louis),  prêtre,  vicaire  île  la  [>■"•  s1- 
Cybard  et  professeur  îles  humanités  au  collège  nival  de 
S"-Marthe  de  Poitiers,  est  inhumé  a  S'-Cvbard  lo  18  mai 
1786,  (Keg.) 

i »csmier  (Charles-François),  curé  de  la  Croix- 
la-Comtesso,  est  représenté  en  1789  k  l'assemblée  du 
clergé  du  Poitou  par  Pierre  Vinçon,  prêtre  habitué  de 
S"-Opportnne.  (Clergé  du  Poitou  en  1789.) 

Desmier  (Séraphinc)  est  décédée  k  Poitiers  le 
16  fév.  1818,  k  23  ans.  (Etat  eivil.) 

DESMIER.  —  Famille  de  Niort  cl  des  environs. 

Desmier  (Jean),  sr  de  Brévollo  ?  conseiller  du 
Roi,  éehevin  de  Niort,  vivait  eu  1620.  M.  Bonneau,  dans 
l'Armoriai  des  maires  de  Niort,  lui  attribue  le  hlason 
des  Desniier  deChenon.  en  intervertissant  les  couleurs  : 
»  écartelé  d'argent  et  d'azur  à  4  fleurs  de  lis  de  l'un  en 
l'autre.  »  (Supposition  fantaisiste.  M.  Stat.  1865.) 

Desniier  (René),  écbevin  en  1624,  conseiller  du 
Roi  en  l'élection,  épousa  Françoise  Bastard,  dont  il  cul  : 
1"  Jean,  2"  Elisabeth.  Sa  veuve  et  ses  enfants  mineurs 
habitaient  Chizé  le  6  avril  1640.  (Arch.  Vien.  E-  250.) 

Desniier  (François- Louis-Augustin)  ,  notable  , 
assista  au  conseil  de  la  commune  de  Niort  en  1790-94. 
(Bonneau,  M.  Stat.  1865.) 

DESIIIER  (en  Loudunais).  —  Famille  qui 
parait  s'être  éteinte  au  XVII"  siècle. 

Desniier  (Pierre!,  notaire  sous  la  cour  de  Berrie, 
passa  un  acte  le  9  juin  1490  pour  Roland  d'Arsac,  Ec, 
sgr  de  Savoie  (Nueil-sur-Dive). 

Desniier  (Laurent),  prêtre,  fonda  une  chapelle, 
dite  des  Desmier  ou  des  Thibaudière,  dans  l'église  de 
Nueil-sui'-Dive,  dont  la  collation  fui  réservée  à  sa 
famille  (mais  en  1726  elle  appartenait  k  la  famille  des 
Thibault  de  la  Thibaudière).  (Fouillé  du  diocèse  de  Poi- 
tiers.) On  ne  donne  pas  la  date  de  cette  fondation  ;  ce 
pourrait  être  au  xvi"  siècle. 

Desniier(L.) était  notaire  sous  la  cour  de  Bénie, 
et  passa  un  contrat  le  2  fév.  15)0,  entre  Hardi  de  Bou- 
cirun,  Ec,  sgr  de  Puybault,  et  la  fille  d'Ambroise 
Fidelis,  sgr  de  Ferrolles  en  Thouarsais.  (Carrés  d'Ho- 
zier,  118,  p.  312.) 

DESMIER.  ou  DEXMIER  (sgrs  dd  Jabby, 
de  Boxièbb  OD  DE  la  Bcssiéhe,  ce  Lhebmite,  de  Fo.nt- 
hokteV  —  Une  famille  de  ce  nom  existait  k  Angoulème 
oh  elle  avait  été  anoblie  par  l'échevinage  au  xv*  siècle. 
Elle  descendait  d'un  Thérot  (ou  plutôt  Thénot,  pour 
Stévenot  ou  Etienne)  Desmier,  éehevin  en  1488.  Vigier 
de  la  Pile,  dans  son  Histoire  de  l'Angouniois,  donne  la 
généalogie  de  cette  famille  et  la  rattache  par  erreur 
aux  Desmier  de  Chenon,  en  disant  que  Thérot  était  le 
second  fils  de  Jean  Desmier,  Ec.,  sgr  du  Breuil,  et  de 
Matbcline  Herbert,  sa  seconde  femme.  (V.  Desmier  de 
Chenon,  §  II,  deg.  4.) 

Nous  avons  vu  que  ce  Jean  avait  été  confondu  par 
les  généalogistes  avec  son  homonyme  Jean  Desmier,  sgr 
d'Olbreuse  (4*  deg.,  §  XXII),  qui  vivait  k  peu  près  k  la 
même  époque,  et  que  dans  tous  les  cas  le  inaride  Mathe- 
line  Herbert  n'eut  qu'un  fils,  Foucault,  qui  continua  la 
branche  d'Olbreuse.  Nous  ne  donnerons  pas  la  généalogie 
de  cette  famille  qui  n'intéresse  pas  notre  province, 
d'autant  plus  qu'elle  est  éteinte  depuis  longtemps. 

Nous  ignorons  ses  armoiries  primitives  véritables,  c». 


Vigier  de  la  Pile  lui  doune  celles  des  Dcsuiior  de  Che- 
non, qu'elle  a  prises  sans  doute  au  xvi'  siècle. 

DESHIER  ou  DEXMIEIt,  sans  ds 
BelaIB  de  la  Choix,  a  Coonao.  —  Celte  famille  issue 
de  l'échevinage  de  cette  ville  a  possédé  différents  fiefs 
et  s'est  divisée  en  plusieurs  branches.  Elle  est  égale- 
ment fort  ancienne  ei  a  joué  un  certain  rôle  dans  l'An- 
goumois  dès  le  XV"  siècle. 

Blason.  —  D'après  un  cachet  du  xvme  siècle  :  «  écar- 
telé d'azur  et  d'argeut  k  4  fleurs  de  lis  de  l'un  en 
l'autre  ».  (Chat.  d'Ardenne,  313. J  Dans  l'Armoriai  de 
1700  on  trouve  d'office  :  «  d'argent  k  la  croix  ancrée 
de  gueules  ».  (La  Noblesse  des  maires  de  Cognac,  par 
M.  de  Jarnac  de  Gardépée.j  Celte  famille  a  pris  le  bla- 
son des  Desmier  du  Breuil  de  Blnnzac,  probablement 
au  xviu*  siècle. 

DESMIER  ouDEXMIER,  sons  de  Mou- 
lidars.  —  Cette  famille  que  l'on  suppose  quelquefois 
avoir  la  même  origine  que  la  précédente,  pourrait  être 
plutôt  une  branche  sonie  de  celle  des  du  Breuil  de 
Blanzac.  Divers  titres  des  Desmier  de  Moulidars  ont  été 
falsifiés  au  xvn"  siècle.  Ces  pièces  fausses  qui  ont  été 
entre  les  mains  de  Chérin  se  trouvent  dans  le  dossier 
Desmier.  (Cab.  titres,  fonds  Chérin,  65.  Nouv.  d'Hozier, 
dossier  2435,  n°  3.)  Quoi  qu'il  en  soit,  elle  a  eu  une 
certaine  notoriété,  et  nous  allons  citer  quelques  noms 
extraits  de  l'ouvrage  de  M.  l'abbé  Tricone  sur  le 
château  d'Ardenne  et  la   seigneurie  de  Moulidars. 

Desniier  (Jean),  Ec,  sgr  de  Moulidars,  fut 
héritier  de  Bertrand  de  Mosnac,  sgr  de  Moulidars  en 
partie.  Il  était  cousin  de  Jean  Vigier,  qui  possédait  éga- 
lement une  partie  de  cette  sgrie,  dont  Jean  Desmier 
hérita  aussi,  avant  143S.  Par  acte  du  30  avril  143S,  il 
cède  à  Jean  Gervais,  doyen  du  Chapitre  de  S'-Pierre 
d'Angoulême,  toutes  les  dîmes  inféodées  k  lui  apparte- 
nant sur  le  territoire  de  la  paroisse,  moyennant  le  droit 
de  sépulture  dans  ladite  église  et  un  service  anniver- 
saire perpétuel  pour  lui  et  ses  successeurs.  Il  eut  pour 
fils  Hélie,  qui  suit. 

Desniier  (Hélie),  qualifié  dans  plusieurs  titres 
Ec,  sgr  de  Moulidars,  succéda  k  son  père.  Il  fit  hom- 
mage le  18  mars  1472  k  Marguerite  de  la  Rochefou- 
cauld. (O.  Arch.  du  C'°  d'Archiac.)  Il  épousa,  vers 
14S0,  Jeanne  Desmier,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Breuil 
de  Blausac,  et  de  Marguerite  de  Xandrieux,  et  fut  tuteur 
le  4  juin  1497  de  Jeanne,  fille  de  Jean  Desmier,  Ec, 
sgr  de  Marcheaume,  sou  beau-frère.  (Chérin,  65,  p.  71.) 
Il  était  décédé  en  1513,  laissant  :  1"  Cabriel,  qui  suit  ; 
2°  Hippolyte,  prêtre. 

Desmier  (Gabriel),  sgr  de  la  Cour  de  Mouli- 
dars, rendit  en  1518  à  Jacques  de  S'-Gclais,  évêque 
d'Uzès  et  doyen  du  Chapitre  d'Angoulême,  aveu  et 
dénombrement  pour  les  terres  de  sa  sgrie  exempte  de 
dîmes,  selon  la  teneur  de  l'acte  du  30  avril  1438,  passé 
par  son  aïeul.  Gabriel  était  décédé  le  11  août  1556.  Il 
eut  pour  enfants  :  1°  Christophe,  Ec,  sgr  de  Mouli- 
dars en  partie,  la  Tour-Blanche  et  d'Auge,  est  cité  dans 
plusieurs  actes  en  1552,  1563  et  1565.  Il  avait  épousé  : 
1"  vers  1530,  Marguerite  de  Beaumont,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  de  Chastenet  et  de  Gressac,  et  de  Françoise 
de  la  Couète;  puis  2"  Catherine  Jourdain,  qui  était  sa 
veuve  le  2  mai  1573.  Il  avait  eu  2  filles,  l'une  mariée  au 
sgr  de  Gernieville,  l'autre  Jeanne,  qui  épousa  Pierre  de 
Girard,  Ec,  sr  de  l'Isle  ;  3°  Philibert,  qui  suit. 

Desmier  (Philibert),  Ec,  sgr  de  la  Cour  de 
Moulidars,  épousa  Jeauue  de  Villahs,  et   était  décédé 


110 


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en  1560.  Sa  veuve  se  remaria  à  Pierre  de  Ponlevain,  le 
18  janv.  1578,  jour  du  mariage  de  son  iils  François, 
qui  suit. 

Desmiei*  (François),  Ec,  sgr  de  la  Cour  de 
Moulidars,  épousa  le  18  janv.  1578  Jeanne  de  Ponle- 
vain, lille  de  Pierre,  Ec.,  et  de  Honorée  de  la  Nauve,  sa 
\"  femme,  et  était  décédé  le  27  avril  1585,  laissant  une 
tille  mineure,  Anne,  qui  se  maria  plus  tard  à  Isaae  Lu- 
creau  ?  Ec,  sgr  du  Portai  (S'-Genis  de  Lombaull).  Ils 
vendirent  la  Cour  de  Moulidars  le  12  sept.  1620.  (Arch. 
Char.  E.   1371.) 

DE8SIÛK8  ou  HESllOMS.  —  Fa- 
mille noble  du  Chùlelleraudais  qui  a  subsisté  du  xv°  au 
xviii*  siècle.  On  trouve  sur  elle  divers  renseignements 
aux  Arch.  de  la  Vienne  (Titres  de  la  Salle,  Leigné-sur- 
Usseau.  E'2  31,  E' 752,  778);  mais  ils  ne  permettent  pas 
de  compléter  la  filiation.  Les  membres  de  cette  famille 
signaient  ordinairement  Desmons,  et  on  les  confond 
parfois  avec  les  de  Mons,  qui  ont  habité  le  même  pays. 

Blason  :  d'argent  a  une  bande  de  gueules  chargée 
de  3  griffes  de  lion  d'or,  accompagnée  en 
chef  d'une  aigle  double  d'azur,  et  en 
pointe  de  3  mouchetures  d'hermine  posées 
eu  bande. 

Desmons  (Gilles)  épousa  Aune  de 
Fougères,  fille  de  Gamaliel,  Ec,  sgr  de 
la  Vau,  et  de  Jeanne  Poussart.  Elle  se  remaria  le  H 
dér.  1497  a  Louis  de  Messeiné,  Ec,  sgr  de  la  Tour- 
Légat.  (Ce  pourrait  être  un  de  Mons.) 

Desiiionti*  (Jeanne)  aurait  épousé  vers  1480 
Jean  Bcitheliu.  (Gén.  llcrlhelin.)  Mais  les  premiers 
degrés  de  cette  généalogie  sont  peu  sûrs.  Celte  famille 
hahitail  alors  le  Niortais  et  elle  ne  vint  en  Châtelle- 
raudais que  beaucoup  plus  tard. 

Ueimons  (François),  Ec. ,  sgr  du  Terrain,  avait 
procès  en  1559  avec  Jean  Levrault,  Ec,  sgr  d'Isle 
(Cenon,  Vien.). 

Desmons  (Honoré),  Ec,  sgr  de  la  Braulière  ? 
assista  comme  cousin,  le  25  juil.  1639,  au  mariage  de 
Charles  de  la  Gaudrie,  Ec,  sgr  des  Chézeaux,  fils  de 
Charlotte  Desnions  de  la  Salle  (deg.  4,  §  II).  (Pièce 
coin,  par  M.  A.  Labbé.) 

Desmons  (René)  était  chanoine  de  N.-D.  de 
Chàtellerault  on  1608.  (Arch.  Vien.  G8  3.)  C'est  peut- 
être  le  liené  mentionné  au  jj  II,  deg.  4. 

Desmons  (Marguerite)  épousa,  a  Leigné-les- 
Bois,  le  14  juin  1659,  Henri  d'Aux,  Ec,  sgr  de  la  Bra- 
cheterie.  (A.  H.  P.  22.) 

Desinonts  (Prosper),  Ec,  sgr  de  la  Raintrie  ; 
François,  sr  de  Grandchanips  ;  Jean,  s'  de  Grandmont; 
Pierre,  s*  de  la  Salle  ;  Bonaventure,  s'  d'Outreville  ; 
Gabrielle  Faulcon,  veuve  de  Pierre  Desmonts,  s'  de 
Torsij  ;  Antoine,  s'  de  la  Pézardière,  furent  main- 
tenus nobles  le  26  sept.  1667,  avec  François,  s'  de  la 
Coste,  D""  Renée,  Anne  et  Marie  Desmonts  ;  autre 
Maiiie,  Catherine,  Catherine-Marguerite  et  Renée 
Desmonts,  autre  Renée  et  Cécile  Desmonts. 

Desmonte  (Isabelle),  épouse  de  N...  Philippe, 
Ec.,  sgr  de  Puy-Gaby,  fut  iuscrite  d'office  à  l'Armoriai 
de  1700  :  «  d'or  a  3  monts  de  sable  mal  ordonnés  ». 

Desmons  (Marguerite) ,  épouse  de  .Sébastien 
Dubois,  Ec,  sgr  du  Méc,  Fief-Coule  ?  fit  inscrire  son 
blason  à  Chàtellerault  en  1698. 

Desmons  (Marie)  épousa  le  25  janv.  1683 
(Deniau,  not.  a  Chàtellerault)  Jean-Charles  d'Aux,  Ec, 
sgr  des  Louardières.  Elle  était  sa  veuve  en  1715. 


§1" 


DEsMOIVS 


Branche    de  LA  COSTE. 


1.  —  Desmons  (Jean),  sgr  de  la  Salle  (Leigné- 
sur-Usseau,  Vien.),  clerc,  qualifié  honorable  homme  et 
sage  maître,  reçut  nue  déclaration  le  5  août  1451.  I!  fit 
aveu  de  la  Salle  le  23  niai  1465  à  M'  Guillaume  Dubec, 
sgr  de  la  Motte-d'Ussoau,  et  un  accord  avec  lui  au 
sujet  du  devoir  de  son  fief,  payable  au  9«  an.  Le  12 
nov.  1480,  il  reçut  encore  un",  déclaration.  (Arch.  Vien. 
E"  31.  La  Salle.)  D'après  ces  dates,  il  a  dû  se  marier 
vers  1450,  et  il  eut  au  moins  pour  enfants  :  r  Jean, 
qui  suit;  2*  MÉRY.tige  de  la  branche  de  la  Béraudièie, 
§  VII. 

2.  — Desmons  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Salle,  fut 
dispensé  de  servir  au  ban  du  Poitou  en  1491,  parce 
qu'il  n'avait  pas  10  liv.  de  rente  (F.l;  il  reçut  plu- 
sieurs déclarations  le  14  juin  1507  à  la  Salle. 

11  avait  épousé  vers  1480  Badégonde  de  Cherreye, 
qui  était  sa  veuve  et  tutrice  de  leurs  enfants  le  15  dér. 
1509,  jour  où  elle  passa  une  transaction  avec  Guy  511  Le 
Roy,  Chev.,  sgr  du  Chillou  et  de  Mondon.  De  ce  mariage 
vinrent  au  moins  :  1*  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Salle,  qui 
est  dit  fils  aîné  et  mineur  en  1509,  décédé  avant  1516  ; 
2"  Antoine,  qui  suit;  3°  Etienne,  cité  avec  Antoine 
dans  un  acte  de  vente  du  16  avril  1516.  (Arch.  de 
Ligugé.)  Il  possédait  en  1539  une  maison  à  Chàtellerault 
joignant  à  celle  de  Prégent  Desmons  (deg.  3,  'i  VIII). 
(Arch.  Vien.  E*  176.  Invent.  fol.  33.) 

3.  —  Desmons  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Salle, 
fit  aveu  de  ce  fief  le  7  juin  1512,  sans  doute  après  le 
décès  de  son  frère  afné.  Dans  cet  acte  il  nomme  son 
oncle  Méry.  (E'  773.)  Il  était  décédé  avant  le  5  juin 
1557,  date  d'une  vente  faite  par  sa  veuve.  Avec  ses  4 
enfants,  dont  l'aîné  seul  était  majeur,  elle  fit  vente  d  une 
rente  à  la  Savarière,  près  la  Salle,  le  5  août  1553,  à 
Pierre  Brochard.  (Arch.  Vien.  E"  741 .)  Marié  vers  1520 
à  Marie  Eschinard,  Antoine  eut  :  1*  Aimé,  qui  suit  ; 
2*  Antoine,  qui  a  formé  la  branche  de  la  Salle,  §  II  ; 
3»  Prégente,  4°  Radégonde. 

4.  —  Desmons  (Aimé),  Ec,  sgr  de  la  Salle, 
fit  comme  aîné  la  vente  du  5  août  1558.  11  céda  sans 
doute  la  Salle  a  son  frère  cadet,  probablement  pour 
acquérir  la  Coste.  11  eut,  croyons-nous,  pour  fils  : 

5.  —  Desmons  (François),  Ec,  sgr  de  la  Coste 
(Vaux,  Vien.),  fit  accord  le  27  juin  1617  avec  Louise 
Ferrand,  veuve  de  Antoine  Desmons,  Ec,  sgr  de  la 
Salle  (4e  deg.,  §  II),  au  sujet  des  rentes  de  la  Salle. 
(E"  778.)  Il  fut  parrain  à  Ingrande  le  24  juil.  1612  d'un 
fils  de  Pierre  Desmons,  Ec,  sgr  d'Origny  (5'  deg., 
§  III).  Il  a  dû  avoir  pour  fils  : 

6.  —  Desmons  (François),  Ec,  sgr  de  la  Coste, 
fut  maintenu  noble  par  Barentin  le  26  sept.  1667. 
Il  épousa  Véronique  de  la  Baline  (ou  de  Balins), 
mentionnée  dans  l'acte  de  mariage  de  son  fils.  De  cette 
union  vinrent  au  moins  :  1'  Emmanuel,  qui  suit  ; 
2*  sans  doute  Renée,  3°  Cécile,  maintenue  noble  en 
1667.  Cécile  signa  en  1709  le  contrat  de  mariage  de  la 
fille  d'Emmanuel. 

7.  —  Desmons  (Emmanuel),  Ec,  sgr  de  la 
Coste,  la  Chaume,  épousa  :  1°  a  Sl-L'stre,  le  7  nov. 
1676,  Françoise  de  la  Tousche,  fille  de  Pierre,  Ec, 
sgr  de  la  Guitière,  S'-Ustre,  et  de  Jeanne  Forateau; 
2"  Louise  de  Cannes,  qui  était  sa  veuve  en  169S.  11 
eut  du  Ie'  lit  Marie-Charlotte,  D"  de  la  Coste,  mariée 
le  21  avril  1709  à  Louis  Lebrun,  Ec,  sgr  d'Audilly. 
(Arch.  Vien.   E-  752.) 


DESMONS 


hlNMOXIH 


111 


§  II.  —  Branche  dr  L&8ALLG. 

4.  —  Desmons  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Salle, 
fiait  tils  cadet  de  Antoine,  et  de  Marie  Eschinard 
(3*  deg.,§  I).  Il  éiaii  mineur  en  IS.'iS,  et  fit  déclaration 
le  14  avril  1378  a  la  Tour-Balan.  (E*  778,  signe"  Des- 
mons.) Il  épousa  vers  1560  Louise  Fkrranu,  tille  de 
Jean,  médecin  a  Ch&lellerault,  et  do  Louise  Rasseteau. 
Etant  veuve,  elle  lit  aecord  le  27  juin  1617  avec  Fran- 
çois Deamons,  Ee.,  sgr  de  la  Coste,  son  neveu,  au 
sujet  île  la  succession  de  Marie  Eschinard,  sa  belle- 
mère.  (Arrh.  Vieil.  E8  778.)  De  ce  mariage  il  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  tige  de  la  branche  d'Ori- 
gny,  S  Hl  ;  3°  Michel,  qui  a  formé  la  branche  de  la 
Picherie,  §  IV  ;  4*  Louis,  Ec.,  sgr  du  Lac,  péril  assas- 
sine  (d'après une  note);  S*  Antoine,  Ec,  sgr  do  Grand- 
champs,  qui  parait  être  décédé  sans  postérité  (on 
trouve  en  1667  un  François,  sgr  de  Grandchamps,  niais 
ou  le  croit  fils  de  Michel,  s'  de  la  Picherie  (5*  deg., 
j)  IV);  6*  René,  Ec,  sgr  de  Grandmont,  mort  au  siège 
de  la  Rochelle  en  1627  (on  trouve  en  1661  un  Jean,  sgr 
de  Grandinont,  qui  parait  être  d'une  autre  branche  i; 
7*  Charles,  Ec,  sgr  do  la  Chausellée  ?  reçu  assesseur 
à  la  maréchaussée  de  Châtellerault  en  1629,  se  démit 
en  1639.  H  épousa  Piègent.;  RicHAnn,  fille  de  René,  et 
de  Anne  Dauvergne,  dunt  il  eut  au  moins  :  a.  Pierre, 
baptisé  k  S'-Jac.jues  de  Châtellerault,  le  20  mai  1621  ; 
b.  Madeleine,  mariée  à  Leigné-sur-Usseau,  le  5  fév. 
1658,  à  Charles  d'Aulx,  Ec,  sgr  de  la  Knbuudrie  ;  C.  etrf. 
deux  autres  filles. 

8'  Charlotte,  mariée  à  Osias  de  la  Gaudrie,  Ec., 
sgr  de  Beauregard  et  dez  Chézeaux  (Coussay-les-Bois)  ; 
et  suivant  d'autres  notes  (peut-être  on  2"  noces),  à 
Jean  Guillemot,  Ec,  sgr  de  Lespinasse  ;  9*  Marc,  chef 
de  la  branche  de  la  Pézardière,  §  VI;  10°  Louise, 
mariée  à  N.,.,  sgr  de  la  Milletrie  V 

5.  —  Desnions  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Salle,  fut 
parrain  a  Oyré,  le  9  nov.  1604,  de  son  cousiu  Claude 
Descartes  (fils  de  Claude  Ferrand).  (Reg.)  Il  amortit 
une  rente  sur  la  Salle  le  28  j  u  il.  1632  au  profit  de  D"- 
Catherine  de  Massougne.  (E"  778.)  Marié  vers  1600  a 
Anne  de  Gain  (ou  de  Ganne),  décédée  à  S'-Romaiu- 
sur-Vienne  le  11  sept.  1654  (Reg.),  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Anne,  qui  épousa  à  S'-Romain, 
le  24  avril  1656,  Claude  Barrault,  Ec,  sgr  de  la  Frappi- 
nière;  3°  sans  doute  Marie,  inhumée  a  S'-Romain 
(chapelle  K.-D.)  le  8  déc.  1711,  âgée  d'environ  cent 
ans  ;  4°  Renée,  marraine  à  S'-Romain,  le  5  août  1658, 
de  Renée  Barrault  ;  5°  René,  parrain  à  St-Romain  le 
21  août  1657. 

6.  —  Desmons  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Salle 
et  des  Loges,  brigadier  des  chevau-légers  de  la  garde 
du  Roi,  gentilhomme  servant  de  S.  M.,  fut  maintenu 
noble  le  26  sept.  1667  par  Barentin,  avec  les  autres 
Desmons  ses  parents.  Il  reçut  déclaration  comme  sgr  de 
la  Salle,  le  5  juil.  1638,  passa  un  accord,  le  29  avril 
1647,  avec  les  D"""  de  Massougne  de  la  Veillardiêre, 
et  fit  aven  le  25  janv.  1653  à  Antoine  Carré,  Ec,  sgr 
de  Mondou.  (Arch.  Vien.  E*  778,  la  Salle.)  Sa  succes- 
sion fut  partagée  entre  ses  enfants  le  28  avril  169S. 
Marié  vers  1640  à  Marguerite  DO  Poirier  (ou  Dupoi- 
rier  et  Dupourin),  il  en  eut  plusieurs  enfants  qui  ne 
soûl  pas  tous  connus  :1"  Pierre,  qui  suit;  2° Jeanne, 
mariée  le  29  janv.  1614  a  Alexandre  Réiuollard,  Ec, 
sgr  de  Lhâteaugonthier;  3'  Louise,  née  en  166",  décédée 
le  5  déc  1711  a  S'-ltoniain;  4*  René  Jacoues,  Ec,  sgr 
des  Loges,  qui  lit  faire  information  pour  des  bois 
coupés  a  la  Boissière  (S'-Secoudin,  Vien.)  eu  1106  et 
en  1120.   (Arch.  Vien.   B.  28.)   Il  avait  épousé  Marie- 


Agathe  Leroy  hk  i.a  Boissière,  dont  il  eut  au  moins  : 
a.  René-Pierre,  Ec.,  sgr  de  la  Boissière,  mineur  en 
1706,  sans  doute  décédé  jeuno;  b.  Habib-Françoise, 
mariée  a  Poitiers,  le  22  août  1752  (S'-Hilairc-entre-les- 
Egliscs),  à  Pierre  du  Chiron,  Ec.tReg.) 

7.  —  Desmons  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Loges,  la 
Salle,  brigadier  des  chevau-légers  do  la  garde  du  Roi, 
eut  procès  à  Châtellerault.  le  27  juin  16'J9,  contre 
Antoine  Voisine  ot  autres,  au  sujel  de  rentes.  (E*  778.) 
11  fit  inscrire  son  blason  a  l'Armoriai  du  Poitou  en 
1698,  et  décéda  vers  1720,  presque  complètement 
ruiné.  Il  avait  épousé  en  1695  Marie Jahan,  fille  de  feu 
Claude,  not.  royal,  et  de  Catherine  Bcreil.  (Ils  reçurent 
un  certificat  de  bans  de  mariage  du  curé  de  S'-Jean  de 
Châtellerault  le  10  janv.  1695.)  Leurs  enfants  furent  : 
1"  Marguerite-Marie,  qui  épousa  Jean  Piot,  sr  de  la 
Porte,  marchand  a  Nantes,  dont  elle  était  veuve  en  1730 
(E-  778);  2'  Agathe,  mariée  vers  1720  à  Bertrand 
Delavau,  horloger  au  Blanc,  puis  a  Poitiers;  3°  Louis- 
Antoine-Cyprien,  qui  suit, 

8.  —  Desmons  (l.ouis-Antoine-Cyprien),  Ec, 
sgr  de  la  Salle,  vendit  ce  fief  le  15  oct.  1728  a  Fran- 
çois-Gabriel de  Ferrou,  Chev.,  sgr  de  Mondion.  (E'778, 
la  Salle.)  Réduit  à  l'indigence,  il  quitta  le  pays;  mais 
il  se  maria  sans  doute,  car  on  trouve  en  1787  un  Gré- 
goire Desmons  de  la  Salle,  brigadier  à  cheval  des 
gabelles?  à  S'-I/ger  (Montbrillais)  en  Loudunais,  hérir- 
lier  pour  un  tiers,  avec  sa  branche,  dans  la  succession 
de  Marie-Louise  Lebruu  ,  fille  de  Marie-Charlotte 
Desmons  de  la  Coste  (7'  deg.,  S  1).  (Arch.  Vien.  E2 
188.) 


§111. 


Branche  d'Oimgnv. 


5.  —  Desmons  (Pierre),  Ec,  sgr  d'Origny  (Lei- 
gné-nur-Usseau)  et  de  la  Carillonnerie,  fils  puîné  de 
Antoine,  sgr  de  la  Salle,  et  de  Louise  Ferrand  (4'  deg., 
§  II),  épousa,  d'après  une  note,  N...  de  la  Croix  (de 
la  famille  des  sgrs  de  la  Fortière  ?),  dont  il  eut  : 
1"  Pierre,  qui  suit;  2'  N...,  mariée  il  François  Fou- 
cliier,  Ec,  sgr  de  Ponlmoreau  ;  3*  Marie,  qui  épousa 
Jean  Guillemot,  Ec,  sgr  de  Lespinasse. 

6.  —  Desmons  (Pierre),  Ec,  sgr  d'Origny,  bap- 
tisé k  Ingrandes  le  24  juil.  1612  (filleul  de  François 
Desnions,  Ec,  sgr  de  la  Coste.  et  de  Jean  Desmous, 
Ec,  sgr  de  la  Salle),  ne  figure  pas  dans  la  maintenue 
de  noblesse  en  1667.  Il  parait  être  décédé  sans  posté- 
rité. (On  trouve  a  Châtellerault,  au  xvin*  siècle,  des  de 
Mons  d'Orbigny,  dont  le  nom  est  parfois  écrit  Démons, 
qui  sont  d'une  autre  famille.  (V.  de  Mons.) 

§   [V.  —  Branche  de  la    IMCIIERIE. 

5.  —  Desmons  (Michel),  Ec,  sgr  de  la  Picherie 
(Thuré),  fils  puîné  de  Antoine,  et  de  Louise  Ferrand 
(4°  deg.,  g  II),  était  avocat  en  1602,  lorsqu'il  fut  par- 
rain, avec  Pierre  Descartes,  d'un  lils  de  François  Simon, 
procureur  (S'-Jean-Bapt.).  Il  fut  ensuite  lieutenant 
particulier  au  siège  royal  de  Châtellerault,  et  en  1634 
fit  partie  des  juges  du  procès  d'Urbain  Grandier.  En 
1647,  âgé  de  70  ans,  il  fut  emprisonné  à  Richelieu 
comme  oiage,  à  propos  des  impôts  et  des  dettes  de  la 
ville;  mais  il  fut  délivré  peu  après.  (Lalanne,  II,  183.) 
11  fut  inhumé  à  M  Jacques,  le  25  juin  1649,  devant  le 
banc  curial.  D'après  une  noie,  il  se  maria  3  fois,  mais 
on  ne  connaît  que  sa  l"  femme,  Apolline  de  la  Motte, 
fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  Montbrard.  et  de  Philippe 
Mollet  du  Museau;  et  sa  3",  Madeleine  de  Villeneuve. 
Entre  autres  enfants,  il  cul  du  1"  lit  :  1*  Prospbr,  qui 
suit  ;   2"  Michel,  jésuite  ;    3*    Pierre,  rapporté  §  V  ; 


112 


DE8MOi\S 


4"  François,  Ec,  sgr  de  Grandchamps,  maintenu  unhle 
en  1667  ;  il  avait  épousé  le  6  mai  1645  (S'-Jacques) 
Hilaire  Cruget  ;  5*  Antoinette,  qui  épousa  Louis  Gru- 
get,  Ec.,  sgr  de  Passay,  dont  elle  n'eut  pas  d'enfants. 
Elle  fut  marraine  a  Thuré,  le  22  nov.  1657,  de  Jacques 
de  Massougne.  Le  17  nov.  1676  et  le  28  août  1686,  elle 
testa  en  faveur  de  ses  neveu  et  nièces,  René,  Marie, 
Anne  et  Apolline  (enfants  de  son  frère  Prosper)  ;  mais 
sa  succes-ion  devait  se  partager  en  6  avec  Catherine  et 
Gahriellc,  autres  nièces  (G9  153)  ;  6°  Jeanne,  D""  de 
la  Picherie,  qui  assista  au  mariage  de  son  frère  Pierre 
le  27  sept.  1619  (Sl-Jacques)  (peut-être  du  2e  lit)  ; 
7*  Ronaventure,  Ec.,  sgr  d'Outreville  (Sl-Romain),  qui 
en  1676  fut  légataire  de  Antoinette  Desnions,  D1'  de 
Passay,  mais  qui  n'est  pas  mentionné  dans  son  2"  tes- 
tament en  1686.  (G9  153.)  Il  fut  maintenu  noble  en 
1667  et  lit  faire  enquête  au  sujet  de  dégâts  commis  dans 
ses  bois  en  1675.  (Arcli.  Vicu.  B.  138.)  11  est  proba- 
blemeut  décédé  sans  alliance  ou  du  moins  sans  posté- 
rité ;  8*  peut-être  aussi  Jean,  sgr  de  Grandmont,  main- 
tenu noble  en  1667,  sur  lequel  on  n'a  pas  de  rensei- 
menls. 

6.  —  Déniions  (Prosper).  Ec,  sgr  de  la  Rain- 
tric,  la  Picherie,  la  Renaullière  ?  fut  maintenu  noble 
en  1667  par  Barentin.  11  épousa  vers  1630  Catherine 
Calvin,  fille  de  Pierre,  s'  de  la  Mailletière,  avocat  du 
Roi,  et  de  Jeanne  Isambert,  dont  il.  eut  au  moins  : 
1°  Charles,  baptisé  le  112  juin  1636  à  N.-D.  (comme 
les  suivants);  2°  Marie,  née  le  11  déc  1637;  3°  Pros- 
per, baptisé  le  15  fév.  1639;  4°  Michel,  né  le  16  mai 
1639;  5°  Marie,  D""  de  la  Raîntrie,  née  le  18  juil. 
1611,  fit  inscrire  son  blason  a  Châtellerault  en  1698; 
6°  Joseph,  né  le  14  sept.  1642;  7°  Anne,  née  en  déc. 
1644,  fut  légataire  de  sa  tante  Antoinette  en  1676  et 
1686.  (G»  153.)  Elle  épousa  Charles  de  Chaugy,  Ec  , 
sgr  de  Vcllandray  et  de  la  B"'°  de  Thuré,  porte-éten- 
dard des  gardes  du  corps  ;  8°  Apolline,  née  le  10  fév. 
1646,  fut  légataire  de  sa  tante  Antoinette  en  1676  et 
16S6,  et  épousa  à  Thuré,  le  10  juil.  1690,  Charles- 
Nicolas  de  Terves,  Ec,  sgr  de  Lherhaudière,  demeurant 
à  Avrigny  (G9  153);  9»  Hilaire,  baptisée  à  S'- 
Iîoniaiu-sur-Vienne  le  21  août  1657;  10"  Uené,  qui  suit; 
11"  (probablement)  Catherine,  mariée  à  François 
Normand,  procureur  fiscal  de  la  sgrie  de  Vaux  ;  elle  fut 
légataire  on  16S6  de  sa  tante  Antoinette;  12*  G A- 
driei.le,  mariée  à  Hilaire  Coudreau,  sr  de  Manchon? 
aussi  légataire  en  1686. 

7.  —  Desmons  (René),  Chev.,  sgr  de  la  Raîn- 
trie, était  capitaine  de  grenadiers  au  rég<  d'Anjou  le  11 
déc.  1692,  lorsqu'il  fit  accord  avec  le  curé  de  Thuré,  au 
sujet  du  testament  do  sa  tante  Antoinette  Desmons. 
(G9  153.)  Il  était  décédé  en  1698,  lorsque  sa  veuve 
fut  inscrite  à  l'Armoriai  du  Poitou.  C'était  Marie-Renée 
d'Aux,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Rabaudrie,  et  de 
Anne  de  la  Faye.  Nous  pensons  qu'il  n'eut  pas  d'enfants. 

|  V.  —  Branche  du  PASTVREAU. 

6.  —  Desmons  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Torsay 
(Thuré),  la  Picherie,  et  du  Paslureau  !Oyré,  fief  acquis 
le  5  août  1656),  fils  puîné  de  Michel,  s' do  la  Picherie, 
cl  de  Apolline  de  la  Motte  (5*  deg.,  §  IV),  fut  lieute- 
nant particulier  au  siège  royal,  après  son  père,  eu  1650; 
il  fut  inhumé  à  S'-Jacques,  le  2  juin  1660.  11  avait 
épousé  le  27  sept.  1649  (S'-Jacques)  Gabrielle  Faul- 
con (probablement  fille  de  Jean,  greffier,  et  de  Jeanne 
Grimault),  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Gaston-Roger, 
baptisé  à  S'-Jacques,  le  21  juil.  1650,  filleul  de  Roger 
de  Lorraine,  chevalier  de  Guise,  et  de  Mademoiselle, 
duchesse  de  Châtellerault   (reg.    signatures),  probable- 


ment  décédé  jeune;  2°  Jean-Prosper  ,  qui  suit; 
3*  Pierre,  né  le  21  août  1653,  décédé  jeune;  4*  Su- 
sanne.  née  le  11  sept.  1656;  5"  Michel,  qui  était 
mineur  en  1675,  sous  la  tutelle  de  sa  mère,  et  parait 
avoir  été  le  seul  fils  subsistant  alors,  d'après  un  procès 
au  sujet  du  fief  de  Torsay.  (G8  3.) 

7.  —  Desmons  (Jean-Prosper),  Ec,  sgr  du  Pas- 
tureau,  né  le  20  août  1651  (S'-Jacques),  fut  parrain,  le 
9  août  1669,  d'un  (ils  de  Jean  Faulcon,  greffier.  Il  décéda 
sans  doute  sans  postérité,  car  le  fief  du  Pasturcau  fut 
pojsédé  plus  tard  par  les  Faulcon. 


RRANCHE   DE   t.V    PKZAItDIEItlî. 


§  VI. 

5.  —  Desmons  (Marc),  Ec,  sgr  de  la  Pézar- 
dière  ?  fils  puîné  de  Antoine,  et  de  Louise  Ferrand 
(4°  deg.,  §  II),  donna  quittance  le  20  déc.  1616,  avec 
sou  frère  Jean,  pour  une  somme  saisie  sur  la  Donetle, 
p"'"  de  S'-Romain-sur-Vicnne.  (Arch.  D.-S.  B.  40.)  Il 
fut  parrain  en  déc  1644  d'une  fille  de  Prosper  Desmons, 
sr  de  la  Raintrie,  (6*  deg.,  §  IV).  D'après  une  note  de 
M.  Laurence,  il  fut  curé  de  Villiers,  près  Niort,  en  1653. 
Il  avait  épousé  Marguerite  Legiund,  dont  il  eut  (sui- 
vant une  note)  3  fils  et  une  fille  :  1°  Antoine,  Ec, 
sgr  de  la  Pézardière,  maintenu  noble  en  1667  (A.  H.  P. 
23),  peut-être  décédé  sans  postérité  ;  2"  François,  qui 
suit  ;  3'  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Pézardière,  reçu 
Chev.  de  l'Ordre  de  S'-Lazare  le  24  mai  1664. 

6.  — Desmons  (François),  Ec,  sgr  do  la  Pé- 
zardière, probablement  celui  qui  était  en  1657  écolier  et 
titulaire  de  l'aumônerie  de  Mirebeau,  épousa  le  6  juin 
167S  Catherine  Berthon,  fille  d'isaac,  avocat  en  Par- 
lement, et  de  Catherina  Mesnard.  D'après  une  note,  il 
aurait  eu  :  1°  François,  qui  suit  ;  2"  Jeanne,  3°  Louise, 
assista  à  Thuré  au  mariage  de  son  frère. 

7. —  Desmons  (François),  Ec,  sgr  de  la  Pé- 
zardière, épousa  le  6  juin  1730  Catherine  Bauov,  fille 
de  Louis,  et  de  Catherine  Théodore.  Il  décéda  sans 
postérité  avant  le  25  mai  1756.  (B.  858.) 


VII. 


Branche   de   i.  v   lu  lui  un  m;. 


2.  —  Desmons  (Méry),  sgr  de  la  Béraudière 
ou  Braudière  (Leigué-sur-Usseau),  fils  puîné  de  Jean 
(1"  deg.,  §  I"),  est  qualifié  maître,  et  mentionné 
comme  oncle  de  Antoine  Desmons,  sgr  de  la  Salle  (3°  deg-, 
§  Ier),  duos  l'aveu  fail  par  ce  dernier  le  7  juin  1512. 
11  était  décédé  avant  le  13  juil.  1522,  date  d'une  oppo- 
sition faite  par  sa  veuve  avec  les  autres  membres  de  la 
famille  Demorry,  â  une  saisie  faite  sur  les  biens  de  feu 
Ythier  Demorry,  chanoine  de  S'-Hilaire;le-Grand  Je 
Poitiers.  (Arch.  Vien.  G.  1027.)  11  avait  épousé  vers 
1480  Jeanne  Demorrv  ou  de  Morrv,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Prégent,  qui  suit  ;  2*  sans  doute  Fran- 
çoise, mariée  vers  1500  a  Guillaume  llorris,  sénéchal 
do   Châtellerault. 

3.  —  Desmons  (Prégent),  Ec,  sgr  de  la  Bérau- 
dière, la  Ferrière  et  de  la  Forest  (Ingraudes,  Vien.),  lit 
aveu  de  ce  lief  a  Châtellerault  le  5  fév.  1538.  Il  avait 
eu  1537  une  maison  à  Châtellerault,  et  il  obtint  la 
mainlevée  d'uue  saisie  de  quelques  terres  le  14  juin 
1543,  dans  le  lief  de  Moiithadon,  dans  la  mouvance  de 
la  sgrie  de  Puygarreau.  (Arch.  Vien.  E"  31,  Leigné-sur- 
L'sscau.)  Sa  veuve  lit  aveu,  comme  tutrice  de  ses  e  ,- 
fants,  du  lief  de  la  Grande-Coulure  (I.eigné-les-Bois) 
au  sgr  de  Bours,  le  27  mai  1534.  (E"  31.)  Marié  vers 
1520  à  Marie  Dupérier  ou  du  Poirier,  il  en  eut  : 
1°Jean,  qui  suit  ;  2'  Agnès,  3°  Françoise,  4"  Renée. 
qui  était  dame  en  partie  de  la  Béraudière,  le  27  mai 
1607,  lorsqu'elle  rendit  une  déclaration  au  sgr  de  Puy- 


lll-\ I* 


DE8PHK7. 


113 


garreau.  (Es,  SI.)  Ella  pissa  un  acte  pour  te  Qof  de  la 
Ferrière  en  1598.  (Reg.  55,  21.) 

4. —  Deunona  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Bérau- 
dière,  des  Bordes,  la  Regardallière,  la  Perrière,  lit  aveu 
étant  mineur  eu  1554,  pour  la  Grande-Gouturej  et  passa 
divers  actes  pour  le  îiei  de  la  Ferrière  »ers  1874-1580. 
(Arch.  Vieu.  Reg.  55,  22.)  Il  eut  pour  fils  ou  petit- 
Bis  : 

5.  —  Desmons  (Charles).  Ec.,  sgr  des  Ousches, 
la  Béraudière,  etc.,  qui  rendit  déclaration  de  la  Regar- 
dallière lo  25  mai  1639.  (E»  31.)  11  était  décédé  avant 
1667,  laissant  pour  héritière  Maiiik,  qui  épousa  vers 
1660  Jacques  de   Grellet,  Ec.,  sgr  de  ïouehelée. 

DESMORTIEKS.  —  Famille  qui  habitait 
Poitiers  au  xvil*  siècle.  (Arch.  Vieil.  E*  252)  et  que  l'on 
rencontre  assez  fréquemment  dans  les  registres  parois- 
siaux. 

Desiuortierg  (Jean),  procureur  a  Poitiers, 
marié  à  Marguerite  de  u  Feste,  eu  eut  Joacuim, 
baptisé  k  S'«-Opportunc  de  Poitiers,  le  lo  mai  1 600. 
(Reg.) 

OesinortierB  (François),  sgr  des  Borde- 
ries,  bourgeois  de  Poitiers,  épousa  Louise  Dupobt, 
fille  de  N...,  sgr  des  Minières,  dout  il  eut  au  moins  : 
1°  Joseph,  procureur  à  Poitiers,  qui  possédait  des 
domaines  à  Malbran  (Verrue,  Vieu.),  marié  à  Cathe- 
rine-Thérèse Gazil  ;  2°  François-Henri,  vivant  vers  1100. 

DESMOULINS.  —  11  y  a  eu  des  familles 
de  ce  nom  différentes  de  celles  des  de  Moulins  et  De- 
moulins. 

Desmouliiis  (Jean),  procureur  au  Présidial 
de  Poitiers,  fut  parrain  a  S'-Cybard  de  Poitiers  le 
10  mars  1594.  (Reg.) 

Desiuouliiis  (Jacques)  était  receveur  des 
tailles  à  Fontenay  en  1614.  Sa  veuve  Susanue  Baudin 
lit  un  paiement  en  1619.  (Arch  Vieu.  CJ.) 

Desinoulins  deTessee  (N...)  est  nommé 
enseigne  de  la  compagnie  d'infanterie  pour  le  ban  et 
l'arrière-ban  de  la  noblesse  de  la  sénéchaussée  de 
Givray.  La  Mothe-S'-Héray,  le  10  juil.  1639.  (Arch. 
Vien.  E2  235.) 

Desmouliiis  (N'.)  était  notaire  a  Niort  en  1659. 
Cette  famille  a  ligure  dans  l'échevinage  de  cette  ville. 

Desnioulins  (Susanue)  épousa  Philippe  Le 
Franc,  Ec.,  sgr  du  Plessis.  Elle  était  veuve  en  1 668, 
habitant  Saint-Laurent  de  la  Salle,  lorsqu'elle  fut  main- 
tenue noble.  (A.  H.  P.  23.) 

Desmoulins  (Françoise),  femme  de  Philippe 
Piet,  Ec.  sgr  de  Piedfond,  ligure  dans  le  contrat 
d'acquisition  de  la  sgrie  de  l'éré,  le  10  juin  1670. (Pap. 
de  Lauzou.) 

Desinotilins  (Daniel),  sgr  de  la  Tour,  reçut 
un  remboursement  de  rentes  eu  1673. 

«ESXOl  l->,    DESNOUUE6.    —   Il 

y  a  eu  plusieurs  familles  en  Bas-Poitou  différentes  de 
celles  des  des  Noues  et  des  Nouhes. 

Desnouhes  (Pierre),  notaire  à  Salles  en  1700, 
élect.de  Mellc,  avait  pour  blason  :  «  d'azur  au  moulin  a 
vent  d'argent,  surmonté  d'un  mûrier  de  slnople  fruité  de 
gueules  ».  (Incorrect.) 

Desnouheg  (François),  sr  de  la  Glainière,  de- 
meurant k  Brcssuire,  lit  une  vente  le  23  avril  1613 
d'un  bordage  appelé  la  Pelite-Mousnerie,  au  village  de 

DlCTIONN.    HlSTOR.    ET    GÉNKAL.    DES    FAMILLES 


la  Monsncrie,  dans  la  censive  du  prieuré  de  S'-Cyprion. 
C Ai <-li .   Vien.  I.  Abb.  île  S' -t'.ypricn.) 

Dcsnoiies  (N...),  dit  Bouclier,  était  receveur  de 
la  sgrie  du  Cbastelier,  près  Coulouges-les-Royaux,  en 
1700.  11  fut  inscrit  d'office  k  l'Arni.  du  Poitou  :  de 
gueules  à  3  noiv.  d'or,  2  et  1. 

l)(>8iioiiC8  (N. ..),  dit  Biscorras,  était  notaire  a  la 
Chateigneraye  en  1700. 

lilMVill  Itx  —  Famille  de  Poitiers  au 
xvn"  siècle.  Ce  nom  se  trouve  fréquemment  daus  les 
registres  paroissiaux. 

Blason  :  parti  :  1°  de  gueules  au  chef 
échiqueté  d'argent  et  d'azur  de  4  traits  ; 
2°  d'argent  à  la  croix  engièlée  de  sable. 
(Arm.  du  Poitou.)  Ge  blason  doit  être 
formé  des  blasons  de  2  familles. 

Desnoyers   (Raphaël  ,   chanoine 

prébende  de  S'-llilairc-le-Graud  dès  1659,  vivait  encore 
en  169S  et  fit  inscrire  sou  blason  à  Poitiers. 

I  »l  •:«*l»l ,  \  X«  III  5S.  —  Famille  de  Poitiers 
au  xvi"  siècle,  mentionnée  par  Dreux  du  Radier. 
(Bibliothèque  du  Poitou.) 

Deaplanches  (Philippe),  s'  du  Cbastelier 
(qui  épousa  peut-être,  la  sœur  du  poète  Pierre  Favreau), 
eut  au  moins  :  1°  Jean,  s'  du  Cbastelier,  la  Baston- 
nerie,  né  a  Nouaillé,  prieur  de  Comblé,  et  chanoine 
rliantrc  de  Slo-Radégonde  de  Poitiers.  Il  a  composé 
quelques  poésies  très  médiocres  imprimées  à  Poitiers 
en  1611.  On  y  trouve  des  épilaphes  donnant  cer- 
tains renseignements  historiques  ;  2»  une  fille,  mariée 
à  N...  Beruier,  s'  de  la  Brousse,  dont  le  fils  a  publié 
quelques  mauvais  vers, 

DESPREZ  ou  DES  PREZ  (sors   d'Am- 

dheuil,  de  la  Fosse,  etc.). —  Famille  noble  du  Nantais 
qui  parait  être  originaire  de  Benêt.  Plusieurs  de  ses 
membres  ont  porté  depuis  le  xvnr*  siècle  le  nom  de 
Montpezat,  d'après  une  tradition  douteuse,  qui  ratta- 
cherait l'origine  de  la  famille  à  celle  des  des  Prez  de 
Montpezat  (dont  le  vrai  uom  était  de  Lctte  des  Prez). 
Cette  famille  est  distincte  de  celle  des  des  Prés,  sgrs 
de  Jauuay  (près  Cherveux,  D.-S.),  aussi  originaire  du 
Niortais.  Le  nom  venant  du  fief  des  Prés  (rfe  Pratù) 
doit  s'écrire  en  2  mots,  mais  depuis  longtemps  on  a 
pris  l'habitude  de  mettre  Desprez. 

La  généalogie  qui  suit  a  été  établie  d'après  les  main- 
tenues de  noblesse  de  1667  et  1715,  des  preuves  faites 
devant  d'Hozier  au  xvm0  siècle,  pour  la  branche  de  la  ' 
Grolière  et  pour  la  branche  de  Champollant  (collège  de 
la  Flèche),  et  d'après  divers  documents  communiqués 
par  M.  Alexis  de  Laage.  ou  trouvés  dans  notre  ca- 
binet. 

Blason  :  d'or  à  3  bandes  de  gueules, 
au  chef  d'azur  cliargé  de  3  étoiles  d'or. 
(Barentine  )  C'est  le  blason  des  de  Letle 
des  Prez  de  Montpezat,  adopté  depuis  le 
xvm»  siècle  ;  mais  antérieurement  celte 
famille  avait  un  autre  blason  dont  la  trace 
est  perdue. 

Les  noms  isolés  qui  suivent  paraissent 
tenu  a  diverses  familles. 

Desprez  (Mathurin)  épousa  Mathuriue  Bapte- 
iiiîau,  dont  CtunLEs,  notaire  eu  cour  laye,  marie  li- 
ai janv.  1548  à  lîertrande  de  Maillé,  fille  de  Louis, 
Ec,  il  de  Marguerite  Gazeau.  Cet  ac.e  est  passé  en 
présence  du  frère  Fhançois  Desprez,  teligieux  de  l'Ordre 
dp  Poitou.  —  T.  m.  8 


avoir  appar- 


114 


DICSPRKX 


de  S'-Jean-de-Jérusalem,  commandeur  de  Féolette  et 
de  Puyraveau  (probablement  frère  Ponat).  Pièce  com- 
muniquée par  M.  de  Grimoûardde  S'-Laurent. 

Desprez  (Pierre),  s'  des  Coques,  épousa  vers 
1500  Françoise  Tesson,  fille  de  Guillaume,  s'  de  Non- 
vignes,  et  de  Marie  Turpin.  (Mém.  Castclnau,  111,  152.) 

Desprez  (Nicole)  avait  épousé  vers  1600  Benja- 
min de  Launay,  Ec.,  sgr  de  Morlan,  près  Thouars. 
(Gén.  Puyrousset.) 

Desprez  (Marguerite)  épousa  Jacques  Haclie, 
Ec,  sgr  de  la  Chaulme,  et  était  décédée  avant  le  7  mai 
1639,  date  d'une  constitution  de  rCDtc  faite  par  son 
mari  et  son  fils  à  Claude  Garnier,  chantre  de  S'-Hilaire- 
le-Grand.  (Arch.  Vien.  fonds  Berna;.) 

Desprez  (François),  Ec,  sgr  de  la  Motte  de 
Lusignan,  et  Jeanne,  sa  sœur,,  sont  cités  dans  le  com- 
mentaire do  la  Coutume  du  Poilou  de  Jean  Lelct,  en 
1639.  (F.) 

Desprez  (Pierre),  Ec,  sgr  du  Vert?  avait  épousé 
Jeanne  Masteau.  Etant  veuve,  elle  fut  maintenue  noble 
en  1667  par  Bareutin,  dans  la  p"'  des  Essarts.  (A.  II.  P. 
23,  416.) 

Desprez  (Catherine),  veuve  de  Simon  Bouliault, 
sgr  de  Belesbat,  épousa  le  8  juin  1673  (Boursault,  nol. 
à  Niort)  Louis  Palardy,Ec. ,  sgr  de  Montiguy.  (Not.  Lau- 
rence.) 

Desprez  (Jean),  Ec,  sgr  du  Boulin,  veuf  de 
Anne  Audaver,  épousa  le  22  sept.  167S  Marie  Foores- 
tieb,  veuve  de  Jean  de  Clicrgé,  Ec,  sgr  de  Mornae,  et 
lille  de  Jacques,  Ec,  et  de  Marie  Garin  ?  Jean  et  Marie 
Fourestier  sont  condamnés  le  5  août  16S0  à  payer 
3  livres  a  Marguerite  Guillout.  (Orig.  Grimouard  de 
S'-Laurent.) 

Desprez  (Jean),  Ec,  sgr  des  Marais  et  de  la 
maison  noble  de  Montdoré,  avait  épousé  Marguerite 
Orceau,  qui  agissait  comme  sa  veuve  le  1"  fév. 
1700.  (F.) 

Desprez  (Jacob)  était  en  1705  capitaine  com- 
mandant un  détachement  d'officiers  de  l'hôtel  royal  des 
Invalides  à  Niort.  (Notes  Laurence.) 

Desprez  (N...),  s'  de  la  Poterie  (peut-être 
d'une  famille  étrangère),  eut  pour  enfants  :  1°  Louis- 
François,  contrôleur  au  bureau  des  fermes  du  bureau 
de  Gript,  qui  fut  parrain  le  12  avril  1110  de  Marie-Thé- 
rèse, fille  de  son  frère  François  ;  2°  François,  qui 
suit  ;  3°  Augustin,  prêtre,  prieur  de  S"-Soule  en  1725 
et  1729. 

Desprez  (François),  Ec,  sgr  do  la  Poterie,  fut 
pourvu  d'un  office  de  receveur  des  tailles  le  30  jauv. 
1706,  devint  éebevin,  puis  maire  de  Niort  en  1718.  Il 
épousa  Mai ie-Annc  Aubusson,  dont:  1°  Marie-Thérèse, 
baptisée  le  12  avril  1710,  qui  eut  pour  parrain  son 
oncle,  Louis-François  ;  elle  épousa  le  12  fév.  1725  Elie 
Forien,  Ec,  receveur  des  tailles  à  Niort,  éebevin  de 
Poitiers,  et  décéda  le  5  janv.  1793  ;  2°  Jean-Pierre- 
François,  né  le  7  sept.  1712,  et  mort  le  28  nov,  de  la 
mime  année.  (Notes  Laurence.) 

Desprez  (Marie),  D°  de  Montbaral,  vivait  a  Niort 
en  1705  et  1711.  (Id.) 

Desprez  (André),  Ec,  lieutenant   au   régiment 
de  S'-Paul,  était  à  Niort  en  1709.  (Id.) 
Desprez  (Charles),  clerc  tonsuré  en  1718.  (Id.) 
Desprez  (François)  élait  également  clerc  tonsuré 
a  Nioi  I  en  1719.  (Id.) 

Desprez  (Marie)  avait  épousé  Jean-Gabriel 
Draud,  Ec,,  sgr  des   Porcheries,  et  était  décédée  avant 


DESPREZ 


le  26  juil.  1745,  date  du  second  mariage  de  son  mari 
avec  Marie-Françoise  Gourdeau.  (Gén.  Draud.) 

Desprez  (Hélie),  Ec,  sgr  de  la  Berlandière, 
reçut  une  cession  de  droits,  le  16  juin  1769.  de  Joseph 
Chapelle,  Ec,  sgr  de  Périgné.  (Gén.  Chapelle.) 

Desprez  (Françoise)  épousa  Pierre-René  Briaud, 
Ec,  sgr  de  l'Escalle  et  de  Tbelouze,  et  mourut  veuve  à 
Niort,  le  9  janv.  1780.  (Gén.  Briand.) 

Desprez  (Geneviève-Henriette)  épousa  Jacques 
Serin,  Chev.  de  S'-Louis,  dont  une  fille,  mariée  le 
2  déc  1790  à  Louis-Marie  Chcvallereau  de  Sely.  (Gén. 
Chevallereau.) 

Une  famille  Desprez  était  collateur  de  la  chapelle  des 
Gautreaux,  pîs°  de  S'-Aubin  le-Cloux.  (Pouillés  de 
1782  et  1869.) 


§!« 


Première  Branche  d'Ambkel'H.. 


Desprez  (Jean),  Ec,  rendit  divers  aveux  poul- 
ie fief  d'Auverl  les  4  et  13  juin  1442  et  le  6  sept.  1464 
au  sgr  de  Benel.  (Inventaire  de  pièces  présentées  à 
l'intendant  du  Poitou  Golbert  en  1663.) 

1.  —  Desprez  (Pierre),  Ec.  (qui  commence  la 
filiation  suivie),  rendit  un  dénombrement  de  l'héberge- 
ment de  la  Bontrie,  le  4  mai  1474,  à  Pierre  de  Ligné, 
Ec,  sgr  de  Boisbretier;  le  2  juin  1484,  il  fit  un  hom- 
mage au  même  pour  le  même  fief,  et  enfin  le  21  juin 
1488,  il  rendit  comme  administrateur  de  son  (ils  Qian- 
tin,  qui  suit,  un  dénombrement  pour  l'hébergement  de 
la  Boutrie  à  Jeanne  de  Ligné. 

2.  —  Desprez  (Quantin  Ier),  Ec,  sgr  des  Prez 
et  d'Auverl,  rendit  le  dénombrement  de  ce  dernier  fief 
au  sgr  de  Benel,  le  dernier  mai  1514,  et  fut  compris 
en  1529  sur  la  liste  des  nobles  du  Poitou  qui  contri- 
buèrent du  dixième  de  leur  revenu  pour  payer  la  ran- 
çon du  roi  François  l".  Il  avait  épousé  le  21  déc.  1504 
(Bienvenu,  nol.  à  Parthenay)  Jeanne  BrochARD,  lille 
de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  el  de  Marguerite  Barilleau, 
et  donnait  le  12ocl.  1507  quittance  à  Jacques  Bro- 
chard,  son  beau-frère,  du  reste  de  la  dot  de  sa  femme 
dont  il  avait  reçu  la  moitié  le  jour  de  son  contrat  de 
mariage.  De  ce  mariage  est  issu  Quantin,  qui  suit. 

3.  —  Desprez  (Quantin  II),  Ec,  sgr  d'Auverl 
et  de  la  Fosse  (ps8'  d'Ardin,  Deux-Sèvres)  du  chef  de 
sa  femme,  épousa  le  16  sept.  1530  (Boyol  el  Fléau, 
not.  à  Benêt)  Eléonore  Girard,  lille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Fosse,  il  en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Quantin, 
rapporté  au  §  IV  ;  3"  Louise,  mariée  à  François  Rodier, 
qui  le  8  janv.  1586  transigea  avec  Quantin  Desprez, 
son  beau-frère,  au  sujet  des  fiefs  de  la  Fosse  et  de  la 
Christinerie. 

4.—  Desprez  (Jean  I"),  Ec,  sgr  d'Auverl  el 
de  la  Poupelière,  épousa  le  20  déc.  1561  (Boyol  et 
Tristand,  not.  k  Benêt)  Marguerite  Simonneau,  fille  de 
N...,  Ec,  sgr  de  Franbault,  el  de  Marguerite  Derosue, 
dont  il  eut  :  1"  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Philippe,  rap- 
porté au  §  II;  3"  Jean,  tige  de  la  branche  de  Champol- 
laut,  §  III  ;  4"  Philippe  le  jeune,  Ec,  sgr  du  Petit-Bois, 
qui  parlagea  avec  les  précédents  et  autres  ses  frères  et 
sœurs  (qui  ne  sont  pas  nommés)  les  successions  de 
leurs  père  et  mère,  le  17  août  15S7.  (Arch.  Vien. 
E-  235.) 

5.  —  Desprez  (Jacques),  Ec,  sgr  d'Ambreuil 
(p—  de  Coulon,  D.-S  ),  épousa  :  1°  le  28  juil.  1588 
Elisabeth  de  Chateauneuf,  el  2"  Louise  Suvrot,  lille, 
croyons-nous,  de  Louis,  Ec,  sgr  de  la  Socquetière,  et 
de  Aune  de  Marsav.  et   élail    décédé   avant  1607,  date 


DKSPItEZ 


il'un  règlement  enti"e  Louise  Suyrot,  sa  veuve,  ot  ses 
enfants  du  premier  lit  quj  âtaienl  :  I"  Jean,  qui  suit  ; 
8*  Pierre,  qui  tit  on  règlement  en  1601  avec  sen 
Jean  ei  la  veuve  do  leur  père,  el  partagea  le  lief 
d'Auvert,  le  -0  sept,  1616,  avec  les  mêmes.  Nous  igno- 
rons s'il  eut  postérité.  Du  second  hi  il  eut:  3'  Susannb, 
mariée  a  Urbain  du  Cliilleau,  Ec.,  sgr  d'Orfeuille  ; 
4°  Françoise,  mariée  le  13  avril  1632  à  Pierre  de 
llatine,  Ko.,  sgr  de  la  Fontaine-Saignelière,  qui  étant 
veuve  fut  maintenue  nniiie  par  Barentin  le  l"  sept,  1667. 
(Nouv.  d'Hozier,  182.) 

6.  —    I>c8|iruz   (Je:m  II),  Ec.,  sgr  d'Ambreuil, 
partagea  en  1  >> oi  el  1616  avec  la  veuve  de  son  père  el 

son  frère  Pierre  et  fut  maintenu  noble  par  les  élus 
île  Niort  le  22  juiu  1634.  Lui-même  se  maria  deux 
fois  :  |»  le  13  janv.  162(1  (Payen,  not.  ii  S'-Jean-d'An- 
gélyi  avee  Catherine  d'Abillon,  fille  de  Florizcl, 
Ec,  sgr  do  Beaufief,  et  de  Anne  Ancelin  ;  2°  le  11 
janv.  1634  (Tristand,  not.  à  Benêt),  s  Perretle  Pastu- 
reau,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Vaumoreau,  et  de 
Marie  Martin.  Ses  enfants  furent  du  premier  lit  : 
1*  Louis,  Ec.,  sgr  d'Anzeau,  qui  épousa  le  9  janv.  1659 
(Desmoulins,  not.  à  Niort)  Marie  Dubois,  veuve  de 
André  Dabillon,  Ec.,  sgr  de  Cbampommier,  fille  de 
Julien,  s'  de  la  Bastière,  et  de  Jeanne  Navré,  et  qui 
décéda  sans  postérité  mâle;  2"  Bénigne,  3*  Fran- 
çoise, qui  toutes  les  deux  partagèrent  avec  leur  frère 
Louis  et  la  veuve  de  leur  père,  le  4  niai  1649  (Vio- 
lette, not  a  Niort)  ;  du  second  lil  :  i'  Jean,  qui  suit  ; 
o"  Michel,  sgr  de  Vaumoreau,  piètre,  au  séminaire  de 
Saintes,  recul  de  sa  mère  une  donation  de  100  livres 
de  rente.  11  partagea  avec  son  frère  Jean  et  sa  soenr 
Louise  le  27  fév.  1683,  et  fut  parrain  à  Adirés  eu  169S; 
6°  Louise,  D"  des  Granges,  partagea  avee  ses  deux 
frères  en  16S3. 

7. —  Desprez  (Jean  III),  Ec,  sgr  d'Ambreuil, 
officier  au  régiment  de  la  Marche, était  accusé  en  1060, 
ainsi  que  son  demi-frère  Louis,  sgr  d'Anzeau,  par 
Louis  Léger,  sgr  de  la  Sauvagère,  de  vol  nocturne  et 
d'assemblée  avec  poil  d'armes.  Il  partagea  avec  Michel 
et  Louise,  ses  frère  et  sœur,  en  1683,  el  était  dé- 
cédé avaut  1699.  11  avait  épousé  le  16  juil.  1671  (Rous- 
seau el  Arnaudeau,  nul.  à  Niort)  Renée  Thibault,  fille 
de  Pierre,  Ee,,  sgr  d'Allerit,  et  de  Renée  Colas,  dont 
.il  eut  :  1"  Jean-René,  né  à  Niort  (comme  les  sui- 
vants) le  1"  août  1673;  2"  Jean,  le  29  janv.  1674; 
3°  René-César,  Ec,  sgr  d'Ambreuil,  vivant  eu  16S7  ; 
4"  Henri,  né  le  4  nov.  1677  (tous  décédés  sans  al- 
liance) ;  b°  Marie,  mariée  le  2S  nov.  1699  a  Guy  de 
la  Monncraye,  Ec,  sgr  de  Montbarrault  ;  6°  Michel,  né 
le  6  sept.  16S1 ,  vivant  en  1699,  décédé  sans  alliance; 
7"  Renée-Catherine,  née  le  3  oet.  16S2,  mariée  le 
4  nov.  1704  a  Quantin-Simon  Desprez,  Ec,  sgr  de  la 
Fosse  (8"  deg.,  §  IV),  à  qui  elle  apporta  la  terre  d'Am- 
breuil ;  S°  Marie-Anne,  née  le  15  juil,  16S3;9°  M.irie- 
Renée,  née  le  2  août  1686,  vivante  en  1704  ;  10"  Ca- 
therine, née  le   22  déc.  1687. 

§  II.  —  Branche  du  l'vnti    et  de  la.   'Vil- 
LEDIEU. 

5.  — Desprez  (Philippe),  Ec,  sgr  de  la  Boutrye, 

fils  puiué  de.  Jean,  sgr  d'Auvert,  et  de  Marguerite 
Simonneau  (4°  deg.,  §  I"),  fut  maintenu  noble  par  les 
élus  de  Niort  le  22  juin  1634.  Il  avait  épousé  le  16 
sept.  1592  (Goyot  et  Tristand,  not.  a  Rcnet  Jeanne  nu 
Modtier,  et  était  décédé  avant  le  27  avril  1638,  date 
du  partage  de  sa  succession  entre  ses  enfants  qui 
étaient  :  1°  Jean,  Ec,  sgr  de  Peau,  marié  le  10  mai 
1618   (Fcrmaul  el    Lucas,  not.    a  Ouïmes,    Vend.)    à 


•  »I.HI>1£I.X. 


115 


Olympe  nu  Fay,  et  qui  mourut  sans  postérité  avant 
1638;  2o  Charles,  qui  suit  ;  3"  Hené,  Ec.,  sgr  de 
Kochefort,  marié  le  28  janv.  1638  Joinet,  not.  a  Vieil 
levigno,  Vend.)  a  Gabrielle  Loder.  Il  partagea  avec 
son  frère  Charles,  lo  "2"  avril  1(138,  la  succession  di- 
ses père  et  mère,  et  faisait  partie  en  1669  de  la  noblesse 
le  Fonlenay-Ie-Comte  ;  mais  nous  ignorons  s'il  eut 
postérité. 

6.  —  Desprez  (Charles),  Ec,  sgr  du  Pairé- 
Boutryc  et  du  Vivier,  partagea  avec  René,  son  frère, 
en  163S.  Il  se  maria  deux  fois  :  1*  avec  Anne  d'Abil- 
lon, fillo  (d'après  M.  d'Aussy)  de  Florizel,  sgr  de  Beau- 
fief, cl  de  Anne  Ancelin;  2"  le  14  avril  1649,  avec  Made- 
leine Tabarit.  Du  1"  lit  il  eut  :  1°  Josué,  qui  suit; 
du  second  :  2°  Jacques-Charles,  qui  obtint  eu  1670 
des  lettres  de  rescision  (S'-Maixent,  38*);  3°  Philippe, 
maintenus  nobles  par  M.  Barentin  le  5  sept.  1667; 
4"  Marie,  5°  Anne-Marie, mariée  le  29  janv.  1674  (Rous- 
seau, not.)  à  Pierre  de  llanne,  Ec.sgr  de  Lesglenière 
(Nouv.  d'Hozier,  182)  ;  6"  Louise  (d'après  d'autres  notes). 

7.  — Desprez  (Josué),  Ec,  sgr  du  Pairé-Boutrye 
et  du  Vivier,  fut  également  maintenu  noble  par  M.  Ba- 
rentin par  sentence  du  3  septembre  1667.  D'après  la 
Revue  de  Saintongc  et  d'Aunis,  XV  vol.,  3°  livraison, 
il  aurait  épousé  le  7  août  1642  Lucie  d'Abillon,  fille 
de  Jean,  Ec,  s  ,  du  Cluseau,  et  de  Catherine  Aubert, 
et  dans  un  second  contrat  de  mariage  du  6  juil.  1630 
passé  &  S'-Poupain  (pour  S'-Pompain),  ils  décla- 
rent qu'ils  ont  consommé  le  mariage  avant  la  béné- 
diction do  l'Eglise,  qu'ils  ont  sept  enfants  et  qu'ils 
veulent  qu'ils  soient  leurs  enfants  légitimes.  Dans  les 
documents  que  nous  avons  eus  sous  les  yeux,  nous  trou- 
vons seulement  la  date  du  contrat  du  6  juil.  1630, 
passé  par  Laliton,  not.  à  Niort,  et  nous  ne  connaissons 
que  trois  eufauts  qui  sont  :  1°  Antoine-Melchior- 
César,  qui  suit;  2"  Anne,  mariée  le  27  oet.  1669  (Bou- 
tolleau  et  Mariteau,  not.  à  Coulonges-les-Royaux)  à 
Gaston  Piuault,  Ec,  sgr  de  la  Joubretière;  3*  Lucie, 
qui  abjura  le  protestantisme  à  Niort  en  1671. 

8.  —  Desprez  (Anloine-Melchior-César),  Chev., 
sgr  de  la  Villedieu,  épousa  le  3  août  1680  (Marot  et 
Joyeux,  not.)  Marie-Angélique  Brun,  que  nous  croyons 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  du  Magnou,  et  de  Catherine 
Gourjault,  qui  lui  donna  :  1"  Antoine-César,  qui  suit; 
2»  Marie-Anne,  inhumée  dans  l'église  de  Jazeueuil  le 
20  mars  1686,  âgée  de  15  jours. 

9.  —  Desprez  (Antoine-César),  Chev.,  sgr  de 
la  Villedieu,  assista  comme  parent  de  François-Florent 
Ducbesne,  Ec,  sgr  du  Mesnil,  k  son  émancipation,  le 
4  déc  1717.  Il  donna  quittance  en  1717  k  Henri  de 
Ramsay  de  tout  ce  qui  lui  revenait  dans  la  succession 
de  Charles  d'Abillou.  Il  avait  épousé  le  16  mars  1706 
(Baudin,  not.  à  Niort)  Madeleine  Goulard,  tille  de 
Henri,  Chev.,  sgr  d'Arsa.y,  et  de  Elisabeth  Métayer,  et 
fut  maintenu  noble  par  M.  de  Bichebourg,  le  29  août 
1715.  Nous  croyons  qu'il  mourut  sans  postérité. 

§   III.  —  Branche  de  Cll.VUI>OLLAI«T, 

5-  —  Desprez  (Jean  I"),  Ec.sgrde  laPoupe- 
lière,  3"  fils  de  Jean,  sgr  d'Auvert,  et  de  Marguerite 
Simonneau  (4"  deg.,  §  I"),  obtint  le  20  déc.  1399  une 
sentence  des  élus  de  N'-Jean-d 'Angély,  ordonnant  qu'il 
serait  rayé  du  rôle  des  tailles  de  la  p"«  de  S'-Phélix.  Il 
épousa  vers  1600  Marie  DB  la  Porte,  dont  il  eut  : 
1»  Jean,  qui  suit;  2»  sans  doute  Marie,  qui  é  i 
Jean  Thévenet,  s'  de  Crandchainps  (dont  un  fils  bap. 
tisé  h  Gouhé,  le  21  mai  1646,  qui  eut  pour  parrain 
Jean  Desprez,  Ec.,  sgr  de  Bloué. 


m; 


i»i-:si*Bii-^y. 


6.  —  Deaprez  (Jean  II),  Ec,  sgr  do  Moue  et 
de  Champollant  (p'"  de  S'-Maixent  de  Beugné,  D.-S.), 
épousa  le  15  janv.  1630  (Charrier,  not.  au  Petit-Châ- 
teau) Claude  de  la  Roussièhe,  fdle  de  René,  Ec,  sgr 
de  Champollant,  et  de  Guionue  Aubiueau,  dont  il  eut 
François,  qui  suit. 

7.  —  Desprez  (François),  Ec.,  sgr  de  Champol- 
lant, fut  maintenu  noble  par  M.  Barentin  le  5  déc.  166", 
et  encore  par  M.  Bégon,  intendant  de  la  Rochelle,  en 
1715.  Il  se  maria  d'abord  à  Marie  Thian,  puis  le  1"  mai 
1689  (Izambart,  not.  à  Surgères,  Chnr.-Inf"),  a  Marie 
de  la  Cave,  fille  de  feu  Hélie,  Ec,  sgr  de  Treuil-Cho- 
pin, et  de  Marie  Pivert,  et  eut  du  \"  lit  :  1°  François, 
qui  dut  mourir  jeune;  du  second  lit  :  2°  Siméon,  qui 
suit;  3"  Louise,  mariée  à  Niort,  le  9  janv.  1731,  à 
Henri   Troges,  commis  aux  aides. 

8.  —  Desprez  (Siméon  ou  Simon),  Ec,  sgr  de 
Champollant,  baptisé  à  S'-Léger  de  Breuil,  en  Saintonge, 
le  3  fév.  1697,  épousa  à  Nachamps  en  Saintonge,  après 
avoir  obtenu  dispense  de  parenté,  le  10  oct.  1729, 
Françoise  Giron  ou  Giroc,  veuve  de  Casimir  Bar- 
thonimé,  Ec,  sgr  de  Bcllinon.  Le  23  avril  1735,  il  fit 
un  arrentenienl,  comme  curateur  des  enfants  mineurs 
du  premier  mariage  de  sa  femme,  à  Jacques  Guimber- 
teau,  pour  une  maison  sise  à  S'-Jean-d'Angély.  Il  eut 
pour  enfant  Joseph-Elie,  qui  suit. 

9.  —  Desprez  (Joseph-Elie),  Chev.,  sgr  de 
Champollant,  Montpezat,  Maillé  (Villefollet,  D.-S.),  etc., 
né  a  Nachamps  le  18  oct.  1732,  donna  le  4  juin  1771 
sa  procuration  pour  transiger  avec  René-Pierre  d'Ali- 
gre,  Chev.,  sgr  do  S'-Lié,  au  sujet  de  difficultés  pou- 
vant exister  entre  eux.  11  acheta  de  Antoine-Louis- 
Bienvenu  d'Auzy ,  Ec,  sgr  du  Breuil,  le  28  avril 
1774.  les  fiefs  de  la  Vergue  et  des  Loges,  sis  p,se 
de  Soudao,  et  était  décédé  avant  le  28  sept.  1782. 
Il  avait  épousé  le  12  fév.  1767  (Izambard,  not.  à 
Aulnay)  Françoise  de  Cumont,  fille  de  René-Benjamin, 
Ec,  sgr  de  Luché,  et  de  feu  Susaune  de  Mallevault, 
dont  il  eut  :  1"  Gabriel,  né  le  13  nov  1770,  qui  fut 
reçu  au  collège  royal  de  la  Flèche  le  16  sept.  1782, 
sur  preuves  signées  d'Hozier  de  Sérigny,  et  qui  dut 
mourir  jeune  ;  2*  Gabrielle-Françoise-Fi.orujonde, 
qui  reçut  un  curateur  le  28  sept.  17S2  et  épousa  le  26 
sept.  1793  'Barbier,  not.  à  Chef-Boutonne)  Nicolas-Edme 
Chabot,  Ec,  sgr  de  Peuchebrun;  3°  Mauie-Anne-Cbar- 
lotte,  qui  eut  également  un  curateur  le  28  sept.  1782. 

§  IV.  —  Seconde  Branche  d'Audheuil, 

4.  —  Despi-cz  (Quantin),  Ec,  sgr  de  la  Fosse 
(Ardin,  D.-S.)  et  du  Fief-Mignonx  (S'-Maurice-des- 
Nouhes,  Vendée),  fit  aveu  de  ces  fiefs  le  5  avril  1583  au 
château  de  Vouvent.  Il  était  fils  puîné  de  Quantin,  sgr 
d'Auvert,  et  de  Eléonore  Girard  (3'deg-,  §  I)  et  épousa  : 
1°  le  26  août  1571  (Gauvry,  not.  a  la  Chapelle-Thémer) 
Catherine  Béry,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Semaigne, 
et  de  Françoise  Limouzin;  2"  le  12  sept.  1585,  Gillonne 
Prévost.  11  eut  du  premier  lit  :  1°  Daniel,  qui  suit; 
2°  Catherine,  mariée  le  26  sept.  1600  (Bourdet  et  Les- 
irigou,  not.  a  Aubigné  et  Faye)  a  Jean  Prévost,  Ec, 
sgr  de  Beauchène;  3°  Nicoi.le,  «dos  Marie,  qui  épousa 
le  17  fév.  1608  (Bourdet  et  Lestrigou,  not.  à  Aubigné 
et  Faye)  Bené  de  la  Voyrie,  Ec,  sgr  de  la  Bnuui- 
nière  ;  du  second  lit  :  4*  Catherine,  mariée  le  19 
déc.  1605  (Cacaud  et  Churriault,  not.)  a  Jean  Piuault, 
Ec,  sgr  de  la  Pinaudière. 

5.  —  Ueaprcz  (Daniel),  Ec,  sgr  de  la  Fosse 
et  du  Fief-Miguoux,  lit  aveu  à  Vouvent  les  17  mai  1631 
et  25  sept.  1634,   et  fut  maintenu   noble   par   les   élus 


*ta 


DB8PREZ 


de  Niort  le  22  juin  1634.  11  testa  le  20  janv.  1644. 
Marié  le  1"  juil.  1617  (Fournior,  not.  a  Poitiers)  à 
Françoise  de  Sauzay,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Beaure- 
paire,  et  de  Susaune  Cardinault,  il  fit  avec  elle  une  dona- 
tion mutuelle  le  1"  mars  1618.  Il  décéda  avant  le  6  juin 
1647,  mais  sa  succession  ne  fut  partagée  que  le  1"  juin 
1667  eutre  ses  enfants  qui  étaieut  :  1"  Louis,  qui  suit  ; 
2°  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Fosse,  maintenu  noble,  ainsi 
que  ses  frères,  par  M.  Barentin  le  5  sept.  1667.  II 
était  marié  à  celte  époque  à  Madeleine  Morisson, 
veuve  de  René  Thérouneau,  Ec,  sgr  de  la  Cadussière, 
et  décéda  sans  postérité;  3*  François,  Ec,  sgr  de  la 
Loge,  né  en  1634,  fut  maintenu  noble  en  1667.  11 
épousa  d'abord,  vers  1670,  Anne  Gaborin,  tille  de  René, 
Ec,  sgr  de  Touarçay,  et  de  Catherine  d'Auhiguy,  D'  de 
Su-Gemrae;  puis  le  12  août  1681  (Raffeneau  et  Roy, 
not.)  Marie-Anne  Bastard,  et  était  décédé  avant  le  22 
juin  1715,  date  où  sa  veuve  fut  maintenue  par  M.  de 
Bichebourg.  Il  avait  eu  du  l"lit  :  a.  Anne-Louise,  H"  du 
Plessis  ;  b.  Catherine,  fille,  De  des  Barrières  ;  c.  Ma- 
rie-Angélique, sur  lesquelles  la  B°'°  de  Sle-Gemme  fut 
saisie,  en  1715.  (Arch.  Vend.  B.  17.)  Du  2'  lit: 
d.  Alexis-Fhançois,  né  le  27  août  1682  ;  e.  Charles- 
Krançois,  né  le  6  oct.  1683;  f.  Auouste-Casimir,  ié  le 
16  avril  1687;  ces  deux  derniers  décédés  sans  alliance; 
g.  Henriette-Arthémise,  décédée  célibataire  a  Niort 
ie  24  mars  1739,  à  54  ans;  h.  Marie-Anne,  née  le  18 
janv.  1689  ;  i.  Marie-Thérèse,  née  vers  1693,  mariée 
à  Niort,  le  10  janv.  1720,  à  Louis  Jourdain,  Ec,  sgr 
de  Crisse,  et  décédée  le  24  fév.  1755. 

4*  René,  Ec,  sgr  du  Fief-Miguoux,  maintenu  noble  en 
1067  et  décédé  à  Corps  (Vend.)  le  15  mai  1730; 
5"  Alexandre,  rapporté  au  §  VI  ;  6°  Thomas,  Ec,  sgr 
de  S'-Maixent  de  Beugné,  marie  à  Susaune  Morisson, 
et  maintenu  noble  par  M.  Barentin,  fut  inhumé  a  Corps 
le  7  mai  1706;  7"  Susanne,  mariée  à  Louis  de 
Hanne,  Ec,  sgr  de  la  Chauvière  ;  8"  Marie,  mariée 
d'abord  en  1649  à  Charles  de  la  Fontaine,  Ec,  sgr  de 
la  Gastaudière,  puis  avant  1667  à  Philippe  Baillif,  Ec, 
sgr  de  la  Grange-au-Rondeau  ;  9"  Florence,  mariée 
vers  1670  a  Jean  de  Liniers,  Ec,  sgr  de  Châteaumusset, 
et  veuve  en  1681.  Tous  ces  enfants  passèrent  une  trans- 
action avec  leur  mère  le  25  juil.  1662  et  partagèrent 
le  1"  juin  1667. 

6.  —  Desprez  (Louis),  Ec,  sgr  du  Fief- 
Mignoux,  baptisé  a  Ardin  le  23  juin  1621.  fut  main- 
tenu noble  par  M.  Barentin,  ainsi  que  ses  frères,  le  5 
sept.  1G67.  Le  25  juil.  1062,  il  passa  une  transaction 
avec  sa  mère  et  le  1"  juin  1667  partagea  avec  ses  frères 
et  sœurs  les  successions  de  ses  père  et  mère.  Il  épousa 
le  6  juin  1647  (Puichaud  et  Cosson,  not.  de  la  B""  de 
Mareuilj  Marie  de  Sallo,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de 
Semagne,  et  de  Marie  Esinoud  (Aymon),  après  avoir 
obtenu  une  bulle  de  dispense  de  parenté  au  3"  degré  de 
consanguinité,  du  pape  Innocent  X  (datée  des  ides 
d'oct.  1646).  11  était  décédé  avant  le  28  sept  1682, 
date  du  partage  de  sa  succession  entre  ses  enfants  : 
1°  René,  qui  suit;  2*  Marie,  qui  partagea  avec  son 
frère  la  succession  de  son  père  eu  1682  et  épousa  le 
30  avril  1684  (Barreau  et  Maunais,  not.  de  la  B""  de 
Loge-Fougereuse)  Pierre  de  Sauzay,  Ec,  sgr  de  Beau- 
repaire.  Marie  était  décédée  avant  1706. 

7.  —  Desprez  (René),  Ec,  sgr  de  la  Fosse,  fit 
aveu  a  Vouvent  en  1683  et  1698,  et  partagea  la  succession 
de  son  père  le  28  sept.  1682.  Marié  le  11  fév.  16S0 
(Quintard,  not.  à  Fontenay-le-Conite)  à  Madeleine  Pi- 
chaud,  fille  de  Simon,  sgr  de  Pontdevie,  juge  au  siège 
royal  de  Fontenay,  et  de  Madeleine  François,  il  en  eut  : 
1°  Quantin-Simon.  qui  suit  ;  2'  Pierre-René,  né  à  S'- 


DESSPRICZ 


Marie-Madeleine, 
Courtinier,  Ec,  sgr  de  la 


Maurice-d8S-Nouhe3  le   16  mal  1684,   maintenu   noblo 
pur  M,  do  Richebourg  la 22  juin  1713;  3"  I  mus-René, 
tige  des  igra  de  l*  Grollière,  §  V; 
mariée  en   nos  a  François 
Millanchèro. 

8.  —  I)e*|ii'ez  (Quanlin-Siinon),  Ec  ,  sgr  de  la 
Fosso  et  d'Ambreufl  du  chef  de  sa  femme,  baptisé  à 
S'.Maurice-des-Nouhes  lo  14  juin  1682,  fut  maintenu 
noble  avec  ses  frères  et  son  lils  atné  par  M.  Quentin 
de  Richebourg,  lo  22  juin  1715.  H  passa  un  accord 
avec  sa  belle-sœur,  Marie  Desprez,  veuve  de  C.uy  de  la 
Monnoravo,  le  2S  nov.  1736,  et  était  décédé  avant  lo  9 
fév.  1761,  date  du  partage  de  sa  succession.  11  avait 
épousé  le  4  nov.  1701  (l.aliton  et  Grugnet,  not.  k  Niort) 
Renée-Catherine  Desprez,  tille  de  Jean,  sgr  d'Ambrouil, 
et  de  Renée  Thibault  (T  deg.,  §  I),  dont  il  eut  : 
1e  Renée-Madeleine,  baptisée  k  Niort,  le  17  nov. 
1705;  2*  René-Quantin,  qui  suit;  3°  François,  dit  la 
Bombe,  Chev.  de  St-Louis,  capitaine  au  corps  royal  de 
l'artillerie,  était  le  19  mars  1754  commissaire  ordinaire 
de  l'artillerie,  lorsqu'il  partagea  avec  son  frère  et  sa 
sœur  Marie  les  successions  de  leur  père  et  de  lour  sœur, 
Marie-Aune.  Il  se  maria  à  la  Rochelle,  mais  nous  igno- 
rons le  nom  de  sa  femme  et  s'il  eut  postérité  ;  4'  Marie, 
qui  assista  au  partage  du  9  fév.  1761  ;  5°  Mahie-Anne, 
décédée  avant  cette  date. 

9.  —  Desprez  (René-Quantin) ,  Chev.,  sgr 
d'Ambreuil,  Monzaï,  Chatonnct ,  Bois-Rateau ,  aliàs 
Bois-d'Ardin,  avait  acheté  ce  dernier  fief  de  M.  et  M"10 
de  Montigny  (Palardy  /)  et  reçut  à  cause  do  ce  fief,  le 
1"  juin  1756,  une  déclaration  roturière  de  Pierre  Ceay, 
sgr  de  la  Gaconnière.  Il  avait  été  baptisé  a  S'-Maurice- 
des-Nouhes  le  11  avril  1714,  et  prit  après  son  mariage 
le  nom  de  Desprez  de  Montpezat.  Il  épousa  le  30  janv. 
1745  (Cruguet  et  Baudin ,  not.  a  Niort)  Jeanne- 
Catherine  de  LmiEns,  fille  de  Joseph,  Ec.,  sgr  du 
Breuil-Barrabin,  et  de  Marie  Avice,  qui  lui  donna  : 
1°  Bené-Quantin,  né  à  Niort  (comme  les  suivants)  le 
17  déc.  1745,  mort  jeuue  ;  2*  Louis-Quantin,  qui  suit; 
3"  Henbiette-Catheiune,  née  le  15  mars  1748,  était 
D'  de  Chatonnet  en  1789.  (M.  A.  0.  25.)  Elle  passa 
un  accord  avec  son  frère  Louis-Quantin,  le  H  fév.  1801, 
et  décéda  a  Niort  le  22  juin  1S07  ;  4°  Maiiie-Louise, 
née  le  2  avril  1749,  fut,  avec  sa  sœur  Henriette-Cathe- 
rine, représentée  à  l'assemblée  de  la  noblesse  en  17.89; 
5*  François-Marie-Aucustin,  né  le  21  août  1750; 
6"  Françoise-Antoinette,  née  le  26  avril  1756,  mariée 
le  10  janv.  17..  à  Louis-Auguste- Alexis  Masson  de  la 
Sauzayc  ;  7"  Quantin-Joseph,  né  le  26  avril  1756,  reçu 
Chev.  de  Malte  au  grand-prieuré  d'Aquitaine,  le  7  janv. 
1785. 

10.  —  Desprez  d'j\mbreull  de.  Mont- 
pezat (Louis-Quantin),  né  le  9  fév.  1747,  ancien 
élève  au  corps  royal  de  l'artillerie,  servit  ensuite  dans 
le  régiment  de  Chartres-Infanterie.  Comme  il  prétendait 
avoir  des  droits  honorifiques  dans  l'église  de  Chaix,  en 
qualité  de  sgr  dudit  lieu,  il  eut  un  procès  avec  le  curé 
de  celte  paroisse.  Il  assista  par  procureur  a  l'assemblée 
de  la  noblesse  du  Poitou  en  1789,  éniigra  et  servit 
comme  volontaire  dans  la  cavalerie  noble  du  Poitou, 
a  l'armée  des  Princes.  Il  fut  ensuite  rayé  do  la  liste 
des  émigrés  par  acte  reçu  a  la  préfecture  des  Deux- 
Sèvres,  le  15  oct.  1801.  Marié  en  août  1777  (Vinet, 
not.  à  Fontenay)k  Rose-Thérèse  Jollv  de  S'-Picq,  fille 
de  François-Augustin,  et  de  Thérèse  Arnault  de  la 
Mothe,  il  en  eut  Maximilien-Quantin,  qui  suit. 

11.  —  Desprez  de  Montpezat  (Mnximi- 
lien-Quantin),  né  vers  1782,  épousa  le  26  août  1807,  k 
Champdotent  (Char.-Inf.),  sa  cousine  germaine,  Marie- 


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Anne-Justine  Masson  de  i,a  Sauzaye,  fille  do  Louis- 
Auguste-Alexis,  et  do  Françoise-Antoinette  Desprez  do 
Montpezat,  et  ou  ont  :  1"  Antmim  Qi  ivns',  qui  snil  ; 
2*  Marie-Françoise,  née  en  1814,  mariée  le  24  août 
1834  à  Jacques-François  Louveau  de  la  Règle,  et  décédée 
veuve  en  janv.  1887;  3°  Marie-Alix,  épousa  François- 
de-Sales- Albin  de  l.aage,  et  mourut  le  8  août  18S1  ; 
4*  Adgdstine-Elisabeth,  née  en  1817,  et  décédée  à 
Niort,  le  26  mars  1830. 

12.  — Desprez  «le  Montpezat  (Antoine- 
Quantin),  né  à  Champdolcut  le  17  juil.  1808,  a  épousé 
k  Niort,  le  23  mai  1837,  Marie-Augustine-Joséphine  de 
Liniebs,  fille  de  Alexis-René-Florent,  et  de  Angusline- 
Charlotto  Jau  de  Chantigné.  Il  est  décédé  ou  août  1892, 
ayant  eu  :  1°  Alexis-Marie  Qiiantin-Maxime,  né  h 
Champdolent  lo  26  nov.  1839,  sans  alliance;  2"  Mahie- 
Colombe-Auqustine  Gkorgine,  née  au  mémo  lieu  le 
23  oct.  1840  ;  3°  Marie-ColOMBE-Alix,  née  a  Champ- 
dolent  le  4  mars  1841,  qui  périt  dans  un  incendie. 


Branche  de   i.  \    l.itoiii!  iti: 


§  v. 

8.  —    Desprez    (Louis-René),  Ec,   sgr  de  la 

Grollière  (Mouilleron-en-Pareds,  Vend,),  fils  puîné  do 
René,  sgr  de  la  Fosse,  cl  de  Madeleine  Richard  (7°  deg., 
§  IV),  né  paroisse  de  S'-Maurice-des-Nouhes,  le  21  nov. 
1697,  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Richebourg,  le  22 
juin  1715.  11  avait  épousé  le  4  fév.  1726  (Cailley,  not. 
k  Vouvent)  Gertrude  de  Morienne,  veuve  de  Etienne- 
Alexandre  d'Arcemalle,  Ec,  sgr  de  la  Frémondière,  et 
fille  de  Philippe-César,  Ec,  sgr  de  la  Vallée,  et  de 
Nicole  Lasnier,  dont  il  eut  :  1*  Jean-Philippe-César, 
qui  suit;  2°  Louis-René,  Ec,  sgr  de  la  Vallée  (S1- 
Maurice-le-Girard,  Vend.1,  mousquetaire  du  Roi,  prit 
part  aux  guerres  de  la  Vendée  et  fut  mortellement 
blessé  à  l'attaque  de  Candé. 

9.  —  Desprez  (Jean-Philippe-César),  Chev.,  sgr 
de  la  Grollière,  né  à  S'-Maurice-le-Girard,  le  23  août 
1728,  prit  part  aux  guerres  de  la  Vendée,  fut  fait  pri- 
sonnier et  guillotiné  k  Fonlcnay-lo-Comte,  le  31  déc. 
1793.  11  épousa  k  Niort,  le  12  mai  1749  (Moriceau, 
not.),  Jeanne  Françoise  d'Auzy  du  Fief,  fille  de  Louis- 
Gédéon,  Chev.,  sgr  de  la  Voûte,  et  de  Marie-Elisabeth 
David,  dont  il  eut  :  1*  Jean-Louis-Cêsar,  né  à  Niorl  le 
22  nov.  1750;  2*  Henriette,  née  au  même  lieu  le  21 
mars  1752;  3*  Jeanne-Elisabeth,  née  à  Niort  le  16 
avril  1753;  4'  Philippe-César,  qui  prit  part  avec  son 
frère  et  son  oncle  aux  guerres  de  la  Vendée  et  fut  fusillé 
à  Angers  en  janv.  1794;  5*  Louise,  née  en  1758; 
6°  Jean-François-César,  né  k  Secondigny  le  14  sept. 
1759,  fut  reçu  au  collège  royal  de  la  Flèche  le  1"  avril 
1769,  sur  preuves  signées  d'Hozierde  Sérigny.  Il  devint 
lieutenant  de  vaisseau  el  décéda  le  10  oct.  1793  ; 
7-  Jeanne-Françoise. 

%  VI.  —  Branche  du  Gast. 

6.  — Desprez  (Alexandre  I"),  Ec,  sgr  du  Gast, 
fils  pulué  de  Daniel,  sgr  de  la  Fosse,  et  de  Françoise 
de  Sauzay  (5*  deg,,  §  IV),  élait  au  service  du  Roi  le 
1"  juin  1667,  lors  du  partage  des  biens  de  ses  père  el 
mère,  el  fut  représenté  par  Josué  Desprez,  Ec,  sgr  do 
Pairé-Boutrve,  son  oncle.  Il  épousa  le  28  janv.  1669 
(Boismoreau,  not.)  Marie  de  la  Boucherie,  et  étail 
décédé  avant  le  23  juil.  1698.  Ses  enfants  furent  : 
1*  Alexandre,  qui  suit;  2*  Marie-Renée,  qui  fut  éman- 
cipée, ainsi  que  son  frère,  le  23  juil.  1698. 

7.  —  Desprez  (Alexandre  II),  Ec,  sgr  du  Gasl, 
Villeneuve,  etc.,    fut    maintenu   noble  par  M.  Quentin 

do   Richebourg  le  22  juin  1715  et   fut  inhumé  k  Corps 


118 


DE8VAUX 


(Vend.)  le  3  juil.  1711.  Il  avail  épouse  le  1"  fév.  1700 
(Melhiac  et  Pillebot,  nol.)  Françoise  de  Sélicher,  alias 
Lelicher?  (Chroniq.  par.  de  Luçon,  II,  87),  dont  il  eut: 
1»  Pierre-Alexandre,  2°  Marie-Françoise,  mariée  a 
Corps  (Vend.),  le  12  fév.  1722,  k  Charles  Maynard, 
Chev.,  sgr  de  la  Claye,  décédée  à  Corps  le  14  janv. 
1767,  âgée  de  67  ans  (Reg.)  ;  3J  sans  doute.  Margue- 
rite-Angélique, inhumée  k  Corps  le  14  aoitt  1713. 
(Chroniq.  par.  Luçon,  II,  88.) 

DESPREZ  DE  MOSTPEZAT  (V. 
DE   LETTE  ET  DES  PREZ). 

DESROCHES.  —  II  y  a  eu  plusieurs  fa- 
milles de  ce  nom  différentes  de  celle  des  des  Hoches. 
(V,  ce  mot.) 

Desroches  (Georges),  s'  du  l'uy,  curateur  des 
enfants  de  feu  Jacques  Compaing,  Ec  ,  sgr  de  la  Tour- 
Girard,  et  de  Marguerite  Deshoches,  lit  aveu  de  ce  fief 
le  31  mai  1635,  à  Chàtellerault.  (Arch.  Vieil.  C.) 

Desroches  (Pierre),  jésuite,  supérieur  de  la 
maison  de  Louclun  et  prieur  de  >'.-!'.  du  Châleau,  eut 
Je  grands  démêlés  avec  les  Chauvct  en  1671  et  1672. 
Pendant  qu'il  célébrait  la  messe  à  S'-Pierre-du-Marché, 
Charles  Chauvet,  sr  de  S'-Clair,  avocat,  vint  couper  et 
abîmer  son  manteau  et  son  chapeau,  ce  qui  donna  lieu 
a  un  jugement  sévère  du  conservateur  de  l'Université  de 
Poitiers.  (Arch.  Vien.  D.  130.) 

DESVAUX.  —  Nom  commun  à  plusieurs 
familles  sur  lesquelles  nous  n'avons  pu  réunir  qu'un  très 
petit   nombre   de   renseignements.  —  V.    des    Vaux. 

Desvaux  (Nicolas),  aumônier  et  prieur  de  Châ- 
teaubourdin,  est  parmi  les  religieux  de  la  Maison-Dieu 
de  Parthenay  qui,  le  11  fév.  1450,  transigent  avec 
Nicolas  Girault,  procureur  général  du  connétable,  sgr 
de  Parthenay.  (Gàline,  Ledain.) 

Desvaux  (riené),sr  du  Bois-du-Pin,  fut  condamné 
k  mort  par  contumace  par  arrêt  du  4  juil.  1615,  pour 
l'assassinat  de  Pierre  de  la  Croix,  Ec.,  vice-bailli  de 
Chartres.  Cet  arrêt  n'ayant  pu  avoir  son  exéention  parce 
que  ledit  Desvaux  avait  toujours  été  employé  aux 
armées,  tant  pour  le  service  du  Roi  que  contre  Sa 
Majesté,  et  servait  encore  actuellement  dans  une  des 
compagnies  du  sr  de  la  Meilleraye  en  l'île  d'Oleron,  la 
cour  des  Grands  Jours  de  Poitiers,  par  arrêtdu  16  sept. 
1634  et  sur  la  requête  de  Marie  Richard,  veuve  dudil 
Pierre  de  la  Croix,  enjoint  de  prendre  ot  appréhender 
ledit  Desvaux.  (M.  Stat.  1878.) 

Desvaux  (Marie)  épousa,  vers  1650,  Louis  Ri- 
cher,  Ec,  sgr  de  la  Faye,  la  Pérate,  qui  fut  maintenu 
noble  le  30  déc.  1667  par  M.  Barentin.  (A.  II.  P.  23.) 

Desvaux  (Jeanne),  de  la  paroisse  de  Leigné- 
sur-Usseau,  élect.  de  Chàtellerault.  fut  condamnée  comme 
roturière  k  500  1.  d'amende,  le  28  dée.  1666,  par 
M.  Barentin.  (Id.) 

Desvaux  (Marguerite)  était  en  1674  épouse  de 
Melchior  Naude,  chirurgien,  sr  des  Brosses,  et 
veuve  le  30  janv.  1690;  dans  ce  dernier  acte,  son  mari 
e^t  dénommé  Martial.   Reg.  de  Brigueil-le-Chantre.) 

Desvaux  (Catherine)  était  en  1710  épouse  de 
Antoine  de  la  Bastide,  Ec.,  sgr  du  Chiron,  lequel  étant 
gravement  malade  fit  son  testament  le  26  août  de  cette 
année,  en  faveur  de  ladite  Catherine,  dont  il  n'avait  pas 
eu  d'enfants,  [Châtel.  de  Confolens,  1689.  P.  de 
Fleury.) 

Des  va  ii  v  (Jeanne)  épousa  en  1736  Charles-René 
Boucheul,  sr  de  la  Gaignerie.    Gén.  Boucheul.) 


DESVAEX.DUMOLTIER 

Desvaux  (Joseph;,  peintre,  veuf  de  Thérèse 
Simonneau,  de  la  paroisse  de  N.-D.-la-Petite  de  Poi- 
tiers, épousa  le  4  oct.  1741,  k  Colombiers  (Vien.), 
Catherine  Sonuu,  fille  de  feu  François,  s1  de  la  Guilo- 
tière,  et  de  Jeanne  Philippon.  (Reg.) 

Desvaux  (Radégonde),  épouse  de  François  Vil- 
lain,  était  décédée  avant  le  5  mai  1767,  date  du  second 
mariage  de  son  mari  k  Colombiers.  (Reg.) 

Desvaux  (Anne),  D°  de  Clerfeuille,  épousa  en 
1768  Jean  Babaud,  s'  de  la  Fordie.  (Gén.  Babaud.) 

Desvaux  (Etienne),  maître  en  l'art  de  la  pein- 
ture k  Poitiers,  épousa  Catherine  Soriau,  dont  il  eut 
au  moins  Pierre-Philippe-Etienne,  qui  suit. 

Desvaux  (Pierre-Pliilippe-Ftienne),  notaire  et 
procureur  k  Poitiers,  mort  le  25  mai  1802,  épousa  à 
S'-Savin  de  Poitiers,  le  17  mai  1774,  Marie-Radégondc 
Roux,  fille  de  feu  Hyacinthe,  notaire  et  procureur,  et 
de  Catherine  Poute,  dont  il  eut  :  1*  Radégonde- 
Pi.ac.ide,  baptisée  à  S'-Savin  (ainsi  que  ses  frères  et 
sœurs)  le  3  mars  1778,  mariée,  croyons-nous,  en  1800 
k  Louis-Maxime  Coudé  (Reg.  de  Poitiers);  2°  Eulalie, 
née  le  23  fév.  1780  ;  3"  François-Xavier,  baptisé  le 
14  nov.  1781  ;  4°  Félicité-Théodore,  le  1"  janv.  1783  ; 
5°  Augustin-Nicaise,  le  29  août  1784;  6"  Charles- 
Philippe,  le  24  janv.  1786;  7*  Philippe-Louis-Henui, 
le  13  avril  17S9,  décédé  le  24  mars  1790  ;  8"  Rose- 
Rosalie,  baptisée  le  27  mars  1791  ;  9°  Joseph-Philippe- 
Placide,  né  le  18  déc.  1792  ;  10°  Rose-Radégonde, 
le  30  nov.  1796;  11"  Marie-Honorine,  le  21  juil. 
1799  ;  12-  Léger,  le  28  sept.  1802,  décédé  le  12  oct. 
18)4.  (Beg.) 

Desvaux  (Anne),  épouse  de  Jean-César  de  Faul- 
conier,  Ec.,  étaitdécédée  avant  le  30  déc.  1790,  époque 
de  la  mort  de  son  mari  qui  élail  alors  remarié.  (Reg.) 

Desvaux  (N...)  fit  paraître  à  Poitiers,  chezCati- 
neau,  en  1805,  un  vol.  in-4°  intitulé  :  Tableau  synop- 
tique des  minéraux,  par  dattes,  ordres,  genre», 
espèces,  variétés,  d'après  la  méthodeet  nomenclature 
d'.Mai/y.  (Catalogue.) 

Des  vaux  (Mélanie-Hortense),  épouse  de  Jacques- 
Auguste  Marrot,  propriétaire,  donna  naissance  k  une 
fille  le  24  mai  1819.  (Reg.  de  Poitiers.) 

DESVAEX-DEMOETIER.  —  Fa- 
mille qui  habitait  Poitiers  au  xvm'  siècle. 

Blason  :    «  d'azur  au  chevron  brisé  et   écimé  d'ar- 
gent, surmonté   d'une  tête  de   bœuf  d'or 
posée  de   profil,  et  accompagné  eu  pointe 
d'un  croissant   d'argent.   (Notre  Armoriai 
manuscrit  des  maires  de  Poitiers.) 

1.  — Desvaux  (Joachiin),  sgr  de 
la  Fougeassière,  directeur  des  domaines 
en  Poitou,  épousa"  vers  1730  Aune-Angélique-Josèphc 
Gallois,  qui  fut  inhumée  à  Sl-Porchaire  le  17  fév. 
1779,  âgée  de  70  ans.  Il  en  eut  au  moins  :  1°  Louis- 
AmbroISE-JoacHIM,  contrôleur  des  domaines,  décédé  le 
3  juil.  1771,  âgé  de  32  ans  (N.-D.-la-Petite);  2*  Anne- 
Jeanne-Joseph,  mariée  k  Mignaloux,  le  16  oct.  1764,  a 
imbroise-Jacques  Beauvisage  de  Hontégut;  3"  Fran- 
çois, qui  suit. 

2.  —  Desvaux-Dumoutîer  (François), 
Ec,  servit  dans  les  gendarmes  de  la  garde  du  Roi,  puis 
devint  trésorier  de  France  à  Poitiers  le  1"  mai  L78 i,  et 
lut  nommé  inaire  de  cette  ville  en  1792.  Il  épousa  vers 
1775  Madeleine  Poujaud  de  Nauclas,  dont  il  eut  : 
1"  Anne-Renée,  baptisée  k  S'-Porehaire  le  1"  avril 
1779;   2°   Catherine-Thérèse-Eléonore,    mariée    a 


»KV;111X 


Poitiers,  le  30  sept.  1806,  âgée  île  21  uns,  a  Louis-Jac- 
qiies-Snmuel  do  Chaslenet  do  la  Perrière  ;  3"  peut-être 
I  n  vm  ois,  qui  suit. 

3.  — De»vaux-Dm»iouliei-  (François),  Bis 
du  précédent,    si   celui-ci  ne  s'est  pus  marié  2   l'ois, 

é| sa  vers  mi)  Mario-Anne-Joseph  Danickan  (ailleurs 

appelée  Dangeau),  dont  il  eut  :  1°  Chahles-Fbançois- 
Vidon,  diacre,  décédé  à  Poitiers  le  31  mai  IÔ17,  à  23 
ans;  2"  Hélène  Françoise  Joacbim,  née  â  Poitiers  le  1!) 
janv.  1797;  3*  Joseph-Joachim-Fbançois,  né  le  I0aoi1i. 
179  i,  décédé  le  2:i  août;  4°  Joachih-Fbançois-Julien, 
né  a  Poitiers  le  2(5  janv  1800,  ordonné  prêtre  le  3  avril 
1824,  fut  nommé  aumônier  de  l'hospice  de  Niort  celle 
mime  année.  Appelé  par  Mgr  Soyer  dans  le  diocèse 
île  Ltlçon  el  nommé  chanoine  titulaire  le  limai  1S21,  il 
fut  vicaire  général  honoraire  depuis  le  4  mai  1821  jus- 
qu'au 5  mai  1815.  H  est  décédé  a  Luçon,  le  21  janv. 
1883  ;  B*  François-Joachim  Joseph,  qui  suit. 

4.  —  Desvanx-Diinioiiticr  (François- 
Joachini-Joseph),  né  à  Poitiers  le  24  janv.  1S02,  marié 
à  Catherine  Bakraud,  eut  pour  enfants  :  1°  Jean  Bap- 
•risTE-JoAcins-EiiMONi),  décédé  a  Jarnac  le  11  sept. 
1X40,  inhumé  h  Poitiers  le  2-'!  sept.,  à  l'âge  de  15  ans; 
2°  Gabuielle-Cathehine  M.uue-Eiinestine,  mariée  le 
6  nov.  1848  à  Eugène-Louis  Gagniard.  (Reg.) 

DEVAUCEEEE       ou      DEVAE- 

8ELLE.  —  11  parait  qu'il  y  a  eu  en  Chàtellerauilais 
des  familles  île  ce  nom  différentes  de  celle  des  de 
Vaucelle.  Nous  ne  citons  que  le  personnage  suivant. 

Devaucelle  (Claude)  fut  curé  de  S'°-Radé- 
gonde  île  Poitiers  de  1710  a  1160.  Il  a  inscrit  quelques 
notes  historiques  dans  les  registres  de  sa  paroisse. 
(A   H.  P.  15.) 

DEVAUI.T  ou  DEVAUX.  —  Ce  nom  a 

été  porte  par  plusieurs  familles  dont  on  ne  trouve  que 
peu  de  traces  dans  les  documents  que  nous  avons  pu 
vérifier. 

Devaux  (Elienne),  de  Châleaimeuf  île  Châtel- 
lerault,  fait  don  le  29  juin  1322  à  Jean  Devaux,  son 
norin,  d'une  maison  où  il  demeure,  avec  un  verger 
dans  la  mouvance  du  V*  de  Châtellerault,  et  une  vigne 
dans  lacensive  du  Chapitre. (Arch.  Vieil.  Chap.  de  Châ- 
tellerault.) 

Devaux  (Guillaume),  échevin  de  la  commune  de 
Poitiers  en  1412,  décéda  en  1415.  (F.)  L'Armoriai  des 
échevins  lui  donne  pour  blason  :  de  sable  au  mont  d'or. 
(Gouget.) 

Devaux.  (Guillaume)  était  aussi  échevin  de  Poi- 
tiers en  1437  el  mourut  en  1440.  (Id.) 

Devaux  (Charlotte)  était  en  1G67  veuve  do  Jean 
Gouisou,  sr  des  Dorcts.  (Id.) 
Devault   (René),  professeur  do  rhétorique,    est 

parrain  à  S'-Savin  de  Poitiers  le  19  sept.  1669.  (Reg.) 
Il  était  principal  du  collège  de  Châtellerault  en  1G93, 
et  mourut  en  1695.  (Arch.  Châtellerault.) 

Devault  (Marie),  épouse  de  Louis  Proust,  sr  de 
Grandpré,  donne  naissance  à  une  fille  le  2  fév.  1679. 
(Ileg.  d'Angles.) 

Devault  i  Philippe),  veuve  de  Pierre  Motel,  as- 
siste le  22  fév.  1694  au  mariage  de  sa  fille  Marthe  avec 
Joseph  Le  Blanc.  (Reg.  Neuville.) 

Devaux  (Antoine),  sgr  de  la  Fuyo  et  de  Bauilny, 
épousa  Vincende  de  Maupeoux!  dont  il  eut  Vincent, 
baptisé  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  27  janv.  1616:  sa 
marraine  fut  Anne  Devaux. 


DEVEZEAI! 


119 


Devault  (René)  est  parrain  le  9  mai  1101,  ii 
Sl-nidicr  de  Poitiers,  de  Pierre  Courivault,  sr  do  la 
Roche.  Sur  le  registre  il  signo  de  Vaux.  (Reg.) 

Ilevnult  (Charles),  vicaire  de  Migné,  décéda  lu 
15  juil.  1711  à  S'-Cvhard.  C'est  le  même  sans  doule 
qui  liait  vicaire  de  Dissay  eu  1710.  (Id.) 

Dovaul  t.  (J  eau- Franrois-Cyhanl),  piètre,  chapelain 
de  Sl-Picrre-des  Cybard,  chapelle  desservie  dans  ladite 
égliso  de  S'-Cybard  de  Poitiers,  y  est  inhumé  le  16 
nui.  17J2.  (Id.') 

DEVAULX.  —  Famille  du  Limousin,  don 
une  branche  est  venue  en  Poitou  vers  le  milieu  du 
xvm*  siècle. 

1.  —  Devaulx  (François),  juge  criminel  du  bourg 
de  Linars,  épousa  Léonarde  Bouhoelas.  Ils  étaient  dé- 
cédés l'un  et  l'autre  avant  le  22  août  1741,  laissant  : 
1°  Charles,  qui  suit  ;  2*  Marie-Françoise,  qui  assisia 
au  mariage  de  son  frère,  et  fut  marraine  de  sa  nièce  le 
1"  sept.   1742. 

2.  —  Devaulx  (Charles),  sgr  de  la  Sitière, 
conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  en  1149,  mourut  doyen 
et  fut  inhumé  a  S'-Porchaire,  chapelle  de  la  Vierge,  le 
1"  fév.  1111.  Il  avait  épousé  a  S'-Porchaire,  le  22 
août  1141,  Marie-Aune  Poitevin,  fille  do  René,  avocat 
en  Parlement,  sénéchal  du  bourg  de  S'-Hilaire,  et 
de  Jeanne  Garnicr,  dont  il  a  eu  :  1°  Marie-Françoise, 
baptisée  a  S'-Porchaire  le  1"  sept.  1142,  y  fut  inhumée 
dans  la  chapelle  de  la  Vierge,  le  16  mars  1112  ; 
2"  Isaac,  baptisé  a  S'-Martin  de  Linars  le  2  août  1153, 
fut  chanoine  de  S'-Pierre  de  Thouars  et  assista  eu 
11S9  à  l'assemblée  du  Clergé,  puis  fui  curé  de  Ba- 
gneux,  administrateur  du  département  en  1192,  et  le 
29  nov.  1198  était  pensionné  de  l'Etat,  résidant  à  Mi- 
gnaloux  près  Nouaillé  (Arch.  Vien.  E-  48)  ;  3*  Jean- 
Josepii-Léonard,  qui  suit  ;  4*  Françoise,  née  vers 
1150,  inhumée  à  S'-Porchaire  le  6  avril  1112  ;  5°  Fran- 
çois-René, soldat  au  rég1  de  Languedoc,  décédé  le 
4  fév.  1115,  âgé  de  22  ans  ;  6°  peut-être  Marie-Anne, 
marraine  a  S'-Porchaire  le  10  mars  1192;  1'  Susanne, 
morte  le  21  juin  1819,  à  Poitiers,  âgée  de  59  ans. 

3.  —  Devaulx  (Jean-Joseph-Léonard)  épousa 
vers  1190  Marie-Julie  PnousT,  dont  il  eut  plusieurs 
filles  :  1"  Marie-Radégonde,  baptisée  à  S'-Porchaire 
le  10  mars  1192  ;  2°  Marie-Thérêse-Germanie, 
mariée  le  16  nov.  1825  a  Adrien-Louis  de  Rogier,  garde 
du  corps  du  Roi,  décédée  le  26  oct.  1851  ;  3°  Marie- 
Susanse-Irma,  mariée  le  7  janv.  1829  à  René-Sincère 
Gahorit  de  Montjou,  ancien  garde  du  corps  et  lieutenant 
de  gendarmerie.  Elle  fut  inhumée  à  Ligugé,  le  27  juin 
1832,  âgée  de  30  ans. 

DEVEZEAE    (de),   DEVEXEAII    et 

i"»e  VEZEAEX.  —  Famille  d'ancienne  noblesse 
féodale,  originaire  de  l'Angoumois,  où  se  trouve  le  fief 
de  Dcvezeau,  p"""  de  S'-Angeau,  près  la  Rochefoucauld. 
Son  nom  s'est  écrit  de  ces  trois  façons.  Dans  les  plus 
anciens  litres,  la  première  forme  est  toujours  employée, 
puis  la  particule  a  été  omise,  et  enfin  le  nom  a  été 
séparé  en  deux  mots,  et  c'est  sous  cette  dernière  or- 
thographe que  Charles  de  Vezeaux,  sgr  de  Fleurât  et 
de  Lavcrgne,  ainsi  que  sa  mère  et  ses  sœurs,  ont  été 
maintenus  nobles  en  1715. 

La  généalogie  de  celte  famille,  qui  a  eu  de  très  nom- 
breux rapports  avec  le  Poitou  et  dont  la  branche  aînée 
habile  noire  province  depuis  plus- de  2  siècles,  a  èlè 
drossée:  1°  sur  les  preuves  fournies  en  1718  par 
Pierre-Hubert  de  llevczcan  de  Chasseneuil,  pour  entrer 
comme  page  dans  la   grande  écurie  du    Roi  ;  2"  sur  les 


120 


DEVEZEAV 


preuves  de  S'-Cyr  de  Jeanne-Françoise-Marguerite  de 
Devezeau  de  Chasseneuil  ;  3°  sur  celles  fournies  par 
Jacques  de  Devezeau  de  Rancougne  en  1725,  pour  entrer 
duns  les  pages  du  Roi  en  sa  petite  écurie.  Nous  nous 
sommes  servi  également  des  maintenues  de  noblesse  de 
d'Aguesseau  et  de  Quentin  de  Richebourg,  des  docu- 
ments conservés  aux  Arcbives  de  la  Charente,  du  Nobi- 
liaire du  Limousin,  des  communications  de  la  famille  et 
des  notes  de  notre  cabinet. 

Blason  :  d'azur  a  la  fasce  d'argent,  au 
chef  denché  d'argent  de  5  pointes,  et 
une  étoile  d'or  en  pointe.  Ce  blason  est 
ainsi  décrit  pour  la  branche  de  Lavcrgne 
et  celle  de  Chasseneuil  :  d'azur  a  la  fasce 
d'argent,  accompagnée  en  chef  de  S  demi- 
fusées  de  même  et  en  pointe  d'une  étoile  d'or.  [Bibl. 
Nat.  cab.  titres  d'Hozier,  vol.  298,  p.  88.)  Ce  blason 
est  sculpté  sur  une  cheminée  du  vieux  château  de 
Coursac  et  dans  l'église  de  Chasseneuil  (Char.).  La 
branche  de  Rancougne  remplace  les  5  demi-fusées  par  un 
chef  denché  d'or.  (Id.  id.)  D'après  certains  auteurs,  la 
branche  de  Lavergne  aurait  pour  armoiries  :  d'azur  à 
croix  alaisées  d'or,  posées  2  et  1,  celle  en  pointe 
iurmontée  d'une  étoile  du  même.  C'est  une  erreur  : 
eurs  véritables  armes  sont  celles  que  nous  avons 
décrites  plus  haut.  Dans  le  Nob.  Limousin  on  a  écrit  : 
d'azur  au  chef  denché  de  gueules.  Enoncé  incomplet  et 
erroné,  par  faute  de  copiste. 

Devezeau  (Louis  de)  était  le  11  nov.  1565  reli- 
gieux et  sacristain  de  l'abbaye  de  S'-Cybard  à  Angou- 
lême.  (Arch.  Char.  E,  1222.) 

Devezeau  (François  de),  sgr  du  prieuré  de 
Pioussay  (D.-S.),  reçoit  en  1575  une  obligation  des  fer- 
miers dudit  prieuré.  Il  l'était  déjà  dès  le  11  janv.  1560. 
(Id.  E.  553.) 

Devezeau  (François  de),  Ec,  sgr  de  Pioussay 
(peut-être  le  même  que  le  précédent),  assiste  comme 
témoin  le  6  sept.  1578  à  une  transaction  entre  Nicolas 
de  Barbezières,  Ec,  sgr  de  la  Faye,  et  Antoine 
Renoît,  s'  des  Ecures.  (Id.  E.  1253.) 

Devezeau  (Marguerite)  épousa  le  30  avril  15S7 
Matthieu  de  Vassoignes,  Ec,  sgr  de  Rerchinie  et  de  la 
Forêt  d'Horte,  veuf  de  Louise  de  Lamhertie.  (Gén.  de 
Vassoignes.) 

Devezeau  (Jacques  de),  prieur  de  S'-Claud, 
reçoit  en  1650  une  recounaissance  de  rente  de  Jacques 
Lhuilier  et  sa  femme.  (Arch.  Char.  E.  553.) 

Devezeau  (Pierre),  Ec  ,  épousa  Antoinette 
Debklleprière,  dont  il  eut  :  1*  Jean,  baptisé  à  Champ* 
millon  (Char.)  le  20  nov.  1662  ;  2"  Françoise,  bap- 
tisée au  même  lieu  le  15  oct.  1670.  (Reg.) 

Devezeau  (Charles  de),  fils  de  Claude,  s'  de 
Bocham  (*tc),  et  de  Louise  de  la  Vergne,  fut  baptisé 
a  Vitrac  (Char.)  le  3  fév.  1664.  (Id.) 

Devezeau  (Jeanne)  épousa  Pierre  Laurent, 
Ec,  sgr  du  Coudray.  Sa  succession,  ainsi  que  celle  de 
son  mari,  fut  partagée  entre  leurs  enfants  le  12  avril 
1685.  (Maupeou,  Conf.  de  nob.  de  la  fam.  Laurent.) 

Devezeau  (Marie  de),  veuve  de  Jean  Bâtard, 
se  remaria  à  Philippe  Gaultier,  marchand.  Le  8  mars 
172.:j,  ils  transigèrent  avec  le  curateur  des  enfants 
mineurs  de  François-Louis  Saulnier,  Chev.,  sgr  de 
Pierre-Levée,  au  sujet  de  la  succession  de  Piehbe  de 
Devezeau,  dont  le  degré  de  parenté  n'est  pas  indiqué, 
(Arch.  Char.  E.  1093.) 

Devezeau  (Françoise  de)  naquit  le  5  mai  1730. 
(M.  E.  562.) 


DEVEZEAU 

Devezeau  (Jean-Hélie),  Chev.,  sgr  de  Plassac, 
reçut  en  1774  une  constitution  de  rente  de  200  1.  de 
Marie-Béatrix  Dupré  d'Houville,  veuve  de  Pierre-Hubert 
de  Devezeau  de  Chasseneuil  (12*  deg.,  §  III).  On  ne  dit 
pas  le  degré  de  parenté  qui  unissait  ces  deux  person- 
nages. (Id.  E.  504.) 

§  Ier.  —  Branche    du    Treuil,  et    de 
Lavergie. 

1.  —  Devezeau  (Arnault  de),  Arnaldus  de 
Deve*ello,  vivant  le  31  mars  1292,  avait  épousé  Pélro- 
nille  Andrine,  dont  il  eut  au  moins  Pebmcaud,  qui  suit. 

2.  —  Devezeau  (Perricaud  de),  Perrlcardus  de 
heveiello,  fit  une  vente  le  mardi  après  Pâques  de  l'an 
1339  à  Géraud  de  Devezeau:  savoir  d'une  maison  située 
au  lieu  de  Devezeau,  avec  ses  dépendances,  joignant 
d'un  côté  le  jardin  de  Guillaume  de  Devezeau  et  dans 
le  domaine  de  Purzat,  moyennant  la  somme  de  1  1. 
5  sols,  monnaie  payée  par  le  sr  de  la  Roche.  Cet  acte, 
dont  l'orig.  est  en  latin,  fut  reçu  par  Pierre  de  Castel- 

lais,  clericus,   sous  le  srel  de  R.  P.  en  Dieu  Mgr 

Ev.  d'Angoulême.  Dans  cette  pièce  on  ne  fait  pas  con- 
naître le  degré  de  parenté  de  Géraud  et  de  Guillaume 
de  Devezeau  avec  le  vendeur,  mais  on  y  voit  que  Per- 
ricaud avait  épousé  N...  d'Obnave  ou  d'ûrnasse,  fille 
de  Géraud,  et  qu'il  était  fils  de  feu  Pétronille  Andrine, 
de  la  paroisse  de  Borie.  11  eut  pour  fils  Guillaume,  qui 
suit. 

3.  —  Devezeau  (Guillaume  I"'  de),  varlet, 
sgr  du  Treuil  (S'-Claud,  Char.),  reçut  une  donation, 
le  4  avril  1380,  de  Géraud  Aimon,  varlet,  de  tous  ses 
biens  meubles  et  immeubles  dans  les  paroisses  de 
S'-Ange,  Sl-Amand,  S^-Colombe,  etc.,  etc.,  en  raison 
des  fidèles,  services  et  des  soins  immenses  dudit  Guil- 
laume à  son  égard.  Cet  acte  reçu  par  Jean  de  la  Porte 
(de  Porta),  prêtre  du  dioc.  de  Poitiers  et  notaire  im- 
périal, fut  passé  à  Noyât,  dioc.  d'Angoulême.  Guil- 
laume avait  épouse  Jeanne  de  la  Gadbertie,  nliàs 
Gaubertière,  dont  il  eut  :  1°  Jean  l'aîné,  qui  suit  ; 
2°  Jean  le  jeune,  marié  à  Marguerite  de  Vign.... 
d'où  :  a.  Atmard,  prêtre  ;  6.  Gillette,  mariée  à 
Michel  Aumont,  grelfier  de  la  Rochefoucauld.  Ces 
deux  derniers,  de  concert  avec  Aymard,  leur  frère  et 
beau-frère,  contestaient,  eu  1490,  à  leur  cousin  Pierre 
de  Devezeau  (5e  deg.,  §  I")  son  droit  d'aînesse,  ce 
qui  obligea  ce  dernier  il  recourir  au  Roi  qui  lui  donna 
raison. 

4.  —  Devezeau  (Jean  de)  l'aîné,  Ec,  sgr  du 
Treuil,  fit  un  arrentement  d'un  quartier  de  pré  sis  le 
loug  de  la  rivière  de  la  Tarredoire  (Tardoire),  p""  de 
S'-Angeau,  le  19  juin  1432,  à  Jean  et  Guillaume  Pailher, 
frères.  (Acte  passé  par  Bailly,  nol.  juré  à  la  Rochefou- 
cauld, en  présence  de  son  neveu  Aymard  de  Devezeau, 
prêtre.)  Il  rendit  deux  hommages  en  un  seul  acte,  a 
Jean  de  la  Rochefoucauld,  pour  tout  ce  qu'il  tenait  en 
fief  dans  la  châtellenie  de  la  Rochefoucauld,  le  5  juil. 
1445  ;  et  le  18  juil.  de  la  même  année,  il  rendit 
au  même  sgr  aveu  et  dénombrement  des  mêmes 
choses,  entre  autres  pour  la  moitié  de  la  borderic  de 
Chaluet,  le  droit  d'exploit  dans  le  grand  bois  de 
Cellefrouin  et  celui  de  pêche  dans  les  eaux  de  la  châ- 
tellenie de  la  Rochefoucauld.  Il  avait  épousé  Jeanne 
de  la  Chapelle,  dont  il  eut:  1°  Pierre,  qui  suit; 
2"  Jean,  prêtre  ;  3°  plusieurs  filles  qui  sont  citées 
sans  être  nommées  dans  les  lettres  du  Roi  du  5  mai 
1490,  dont  il  sora  parlé  ci-après. 

5.  —  Devezeau  (Pierre  de),  Ec.,  sgr  du  Treuil, 
épousa    le   12   janv.    1467    (Regnaud    Faure,  auditeur 


DBVEZBAU 


♦A» 


DEVKZRAU 


121 


[uré  sous  le  scel  do  Cellefrouin)  Guillemette  de  Bons- 
bac,  Bile  de  Jean,  Ee.,  lequel  constitue  en  dot  ii  sa  fille 
toaa  lei  domaines  et  héritages  que  lui  cl  Claude  du 
Bouasac,  Bon  frère,  avaient  dans  les  p de  la  Pa- 
russe ci  d'Embersaci  lAmbernac?).  Le28janT.de 
la  mime  année,  Pierre  lit  hommage  s  Jean  de  la 
Rochefoucauld.  H  rendit  aven  et  dénombremeni  au 
même  sgr  le  0  mars  1*67,  pour  tout  ce  qu'il  possédai! 
en  fief  dndit  sgr,  cl  rendit  le  même  aveu  le  -0  mai 
1473  à  Marguerite  de  la  Ilochel'oucaulil,  comme  ayant 
le  gouvernement  de  François  de  la  Rochefoucauld,  Bon 
Bis.  l.e  26  mai  1415  (Pailher,  prêtre,  not.  juré  sous  le 
scel  de  l'oliicial  d'Angoulême),  il  transigea  ainsi  que  sa 
cousine,  Gillette  île  Devezeau,  veuve  de  Michel  Aiimonl, 
avec  le  curé  de  S'-Angeau,  qui  prétendait  à  certains 
droits  dans  la  dîme  de  S'-Angeau,  dont  jouissaient  les- 
dits  de  Devezeau.  Par  cette  transaction,  le  curé  de 
S'-Angeau  s'obligea,  ainsi  que  ses  successeurs,  il  due 
et  faire  célébrer  par  an  3  messes  chantées,  pour  le 
repos  îles  !imes  desdits  Devezeau,  leurs  prédécesseurs 
et  successeurs,  l'une  en  l'honneur  de  S1  Michel,  la 
seconde,  de  Notre-Dame,  et  la  troisième,  des  morts. 
Il  rendit  encore  plusieurs  aveux  et  hommages  à  Fran- 
çois de  la  Rochefoucauld  les  23  avril  el  l«  juin  14S7. 
Ayant  des  difficultés  a\ec  Ayniard  et  Gillette  de  Deve- 
zeau, ses  cousins  (comme  nous  l'avons  vu  plus  haut), 
qui  lui  contestaient  son  droit  d'aînesse,  il  en  ap- 
pela au  roi  Charles  Vil.  Celui-ci,  par  lettres  données 
a  Tours,  le  5  niai  1490,  désigna  4  arbitres  qui,  après 
vérification  faite,  condamnèrent  Ayniard  et  Gillette  a 
remettre  audit  Pierre  ce  droit,  d'aînesse,  suivant  les 
usages  et  coutumes  des  nobles.  Il  vivait  encore  le 
1er  juin  1490,  d'après  un  hommage  rendu  aux  repré- 
sentants d'Agnès  de  Chaumont  pour  sa  terre  du  Treuil. 
De  son  mariage  il  eut  :  f  GUILLAUME,  qui  suit  ; 
2»  François,  Ec,  qui  partagea  le  18  i'év.  1519  avec 
son  frère. 

6.  —  Devezeau  (Guillaume  II  de),  Ec,  sgr  du 
Treuil,  rendit  plusieurs  hommages  et  aveux  k  François 
de  la  Rochefoucauld,  les  19  juin  1497,  27  mars  1498, 
16  avril  et  16  août  1520,  et  21  juin  1522.  11  rendit 
encore  hommage  le  22  juin  1505  k  Antoinette  de  Cillant, 
D'  de  la  Cigogne,  pour  tout  ce  qu'il  avait  acquis  d'Ar- 
naud de  Nanclars  et  ses  fils  (François,  not.  à  la  Ro- 
chefoucauld). Le  14  juil.  1500,  il  passa  un  accord  avec 
Antoine  Paulte,  Ec,  sgr  de  la  Brousse  et  des  Prévos- 
tières,  relatif  à  son  propre  contrat  de  mariage  avec 
Jacquette  Paulte.  Ledit  Antoine  avait  promis  de  leur 
payer,  le  lendemain  de  leurs  noces,  la  somme  de  300  1. 
et  celle  de  200  1.  dans  un  an.  Pour  s'acquitter,  il  paya 
194  1.  15  sous,  et  céda  pour  le  surplus  10  1.  de  renie 
qu'il  avait  achetée  des  moines  de  Cellefrouin,  moyen- 
nant quoi  ladite  Jaeqtielte  renonçait  en  faveur  de  son 
frère  aux  successions  de  ses  père  et  mère  (Gilon  et 
Bureau,  not.  à  Angoulênie).  Il  fit  dresser  un  procès- 
verbal  le  15  mars  1517  constatant  qu'autrefois  et  dans 
le  temps  des  gens  de  guerre,  sa  maison  noble  du  Treuil 
avait  été  brûlée  avec  les  titres  et  renseignements  con- 
cernant les  revenus  de  ladito  maison.  Il  partagea  avec 
son  frère  le  18  fév.  1518  et  était  décédé  avant  le 
23  oet.  1552,  ayant  eu  :  1°  Claude,  qui  suit  ;  2"  Jac- 
ques, Ec,  prêtre,  demeurant  au  bourg  de  S'-Claud,  qui 
reçut  de  son  père,  le  27  octobre  1538,  une  donation, 
|iour  titre  de  prêtrise,  de  certains  héritages,  dont  il 
devait  jouir  seulement  pendant  sa  vie  Par  un  accord 
passé  avec  son  frère  aîné  Claude,  le  19  .janv.  1559,  ce- 
dernier  consentit  k  laisser  audit  Jacques  la  propriété 
des  biens. donnés  par  leur   père,  afin    de    maintenir  la 

bonne  iutellige i  entre  eux  ;  3°  Jean,  rapporté  au§  IV  ; 

4"  Paulette,  nommée  duns  le  contrat  île  mariage  de 


sou  frère  Claude,  qui  est  chargé  de  la  marier  i  ses  dé- 
pens ;  5"  Flamanob  ou  Fleurance,  qui  doit  recevoir 
également  de  son  frère  Claude  ce  qui  lui  avail  été 
promis;  6*  François,  Ec,  sgr  de  Puissecq,  épousa 
Amie  ou  Plessis,  fille  de  Jean,  Ec,  Bgr  de  la  Merlière, 
el  do  Gérarde  de  Monchart?  Il  donna  quittance  le  22 
mai  1530  h  son  beau-père  de  la  somme  de  500  I.  pro- 
mise sur  la  dot  de  sa  femme,  et  était  décédé  en  1552, 
laissant  :  a.  Jean,  b.  Julien,  c.  Gérard,  d.  Cathe- 
rine. 

7*  Loris,  Ec,  sgr  de  Parsac,  qui  assistait  au  ma- 
ria;;!' de  son  neveu  François  (8B  deg.,  §  I*r)  avec  Anne 
de  Rocquait. 

7.  —  Devezeau  (Claude  de),  Ec,  sgr  du  Treuil, 
servit  dans  la  compagnie  de  Pierre  de  Ciaiidpré,  Cliev., 
et  épousa  le  2  fév.  1535  (Delavault  el  du  Souilhe,  not,  h 
l.inazay)  Jacquetto  Lauvergnat,  fille  de  l'eu  llilaire, 
Ec,  sgr  de  la  Pagerie,  et  de  Marguerite  Drouhct,  alors 
épouse  de  Cilles  Eschallé,  Ec,  sgr  du  Magnou.  Par  son 
contrai  de  mariage  Claude  cul  donation  de  tous  les 
biens  de  son  père,  aux  conditions  stipulées  plus  haut.  Il 
rendit  plusieurs  hommages  et  aveux  a  François  de  la  Ro- 
chefoucauld, les  23 ocl.  i 552  et  1 1  janv.  et  15  juin  1560.  Le 
i  déc,  aliàs  nov.  1552,  il  rendit  également  un  aveu  pour 
sa  maison  du  Treuil  k  Joachim  Gérault,  Ec,  sgr  de  la 
Mothe-sur- Charente.  Enfin  le  8  août  15C5,  il  transigea 
ainsi  que  Pierre  d'Authon,  Ec,  sgr  de  Vanzay,  et  Léon 
de  Marcirion,  Ec,  sgr  de  Saux,  avec  François  Fra- 
quart  et  autres,  au  sujet  de  la  succession  de  feu  René 
N'athon,  Ec,  sgr  du  Chaigne.  Ses  enfants  furent  : 
1"  François,  qui  suit  ;  2°  Guï,  rapporté  au  §  111  ; 
3*  Marguerite,  mariée  le  l"r  avril  1578  k  Jacques 
Bertrand,  Ec,  sgr  do  Goursac. 

8.  —  Devezeau  (François  de),  Ec,  sgr  du 
Treuil,  gendarme  de  la  compagnie  du  sr  de  Sansac, 
épousa  le  2  août  1574  (Jourdain  et  Delavau,  not.  à 
Confolens)  Anne  de  Rocquart,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  cour  de  S'-Maurice  et  de  Beaupuit,  sommelier  en 
chef  de  l'échansonnerie  du  Roi,  et  de  Jeanne  Flamant. 
11  passa  un  accord  avec  son  frère  Guy,  au  sujet  du  par- 
tage qu'ils  avaient  fait  le  23  août  1585  ;  et  le  1"  janv. 
1599  il  obtint  des  commissaires  députés  pour  le  inéga- 
lement des  tailles  à  Cognac,  un  jugement  le  confirmant 
dans  sa  noblesse.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Jeanne, 
mariée  le  24  déc  1595  k  François  Thomas,  Ec,  sgr  du 
Maine-Salomon,  qui  donna  quittance  de  la  dot  de  sa 
femme  le  27  mai  1596  ;  2°  Jacquette,  qui  épousa  le 
6  mars  1605  Michel  Groislard,  Ec,  sgr  de  la  Garenne  ; 
3°  autre  Jeanne,  mariée  le  29  oct.  1606  à  Jean  de 
Moncevault,  Ec,  sgr  du  Gouiiel  ;  4°  Jacques,  qui   suit. 

9.  —  Devezeau  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du 
Treuil,  la  Courrière,  omis  dans  d'Hozier,  mais  indiqué 
comme  fils  de  François  dans  son  contrat  de  mariage  et 
dans  le  Kob.  du  Limousin,  épousa  le  26  fév  1623  Jac- 
quette de  Mergey,  allas  de  Mergé,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  Beaulieu  et  Chantrezac,  et  de  Catherine  Thomas. 
Son  testament  donna  lieu  à  une  transaction  le  20  juin 
1654  entre  Jean  et  Pierre,  ses  2  fils  aînés  ;  ses  en- 
fants étaient  :  1*  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Courrière, 
marié  le  11  août  1670  k  S'-Etienne  de  Poitiers,  k 
Marie  Chessé  (dite  Tèciié  par  erreur  dans  le  Nob.  du 
Limousin),  fille,  croyons-nons.de  Georges,  Ec,  sgr  d'An- 
zec,  et  de  Marguerite  Mesle.  11  Irausigea  au  sujet  du 
testament  de  son  père,  le  20  juin  1654,  avec  :  2'  Piehre, 
Ec,  sgr  du  Treuil,  marié  k  Jeanne  Bavard,  dont  Louis, 
baptisé  le  21  juin  1654.  Jean  et  Pierre  forent  maintenus 
nobles  par  d'Aguosseau  en  1661  ;  3°  Lotis,  qui  suit  ; 
4°  Jacquette,  baptisée  k  Beaulieu  (Char.)  le  16  sept. 
L629, 


122 


DKVEZEAl 


10.  —  Devozenn  (Louis  de).  Ec. ,  sgr  de 
Fleurât,  épousa  le  22  sept.  1669  Jeanne  Mondot,  fille 
de  Henri,  Ec.,  sgr  de  la  Rochière,  et  de  Marguerite 
du  Claud,  dont  il  eut  :  1"  François,  qui  suit  ;  2"  Ca- 
therine, baptisée  à   Pressac  (Yien.)  le  3  mars  1673. 

11.  — ■  Devezeau  (François),  Ec.,  sgr  de  Fleu- 
rât, né  le  27  déc.  1671  et  baptisé  à  Pressac  le  11  juil. 
1672,  servit  dans  les  chevau-légcrs.  Il  épousa  le  4  niai 
1693  Marie  de  Cléré,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Fretct, 
et  de  Madeleine  de  Gréaulme,  et  mourut  le  28  janv. 
)7iMi.  Sa  veuve  fut  maintenue  noble  par  Quentin  de 
Richebourg  le  1"  mai  1715.  Leurs  enfants  furent  : 
1*  Jeanne,  baptisée  à  Châtain,  le  21  fév.  1694,  mariée 
d'abord  à  Gilbert  du  Pin,  Ec,  sgr  de  S'-Barban,  puis 
à  Pierre  de  Louvau-Rumas,  lient,  pour  le  Roi  rie  la 
ville  et  citadelle  de  Cambrai,  et  décédée  en  177ii; 
2°  Chaules,  qui  suit  ;  3°  Gabrielle,  baptisée  à  Châ- 
tain le  10  janv.  1699,  mariée  a  Louis  du  Cliiron,  Ec, 
sgr  de  Lâge  et  de  la  Bethoule  ;  4°  Hippolyte,  Ec, 
baptisé  au  même  lieu,  le  12  janv.  1700,  et  décédé  jeune. 

12.  —  Devezeau  (Charles),  Ec,  sgr  de  Fleurât 
et  de  Lavergne,  né  à  Châtain  le  25  juin  1695,  fut  main- 
tenu noble  avec  ses  frère  et  sœurs  le  24  juil.  1715  par 
Quentin  de  Richebourg,  sous  le  uom  rie  de  Vezeaux.  11 
épousa  k  Asnois  (Yien.),  le  24  janv.  1723,  Susanne  he 
MoNTFREnœuF,  fille  rie  Raimond,  Ec,  sgr  de  Manille, 
et  de  Marie-Anne  Rodet,  et  mourut  à  Châtain,  le  8  déc. 
1730,  laissant  :  1*  Gilbert,  qui  suit  ;  2"  Jeanne,  reli- 
gieuse au  couvent  rie  l'Union-Chrétienne,  à  Bellae,  en 
1776. 

13.  —  Devezeau  (Gilbert),  Ec,  sgr  de  Laver- 
gne, de  la  Colinière  et  du  l'elit-Yilledon  (Asnières, 
Vien.),  né  en  1726,  fit  la  campagne  de  1744  dans  le 
régiment  de  Picardie,  appelé  Brillait,  qu'il  avait  rejoint 
a  Colniar  l'année  précédente.  En  1745,  il  prenait  pari 
au  siège  d'Oudcnarde,  passait  lieutenant  au  bataillon 
de  la  milice  de  Poitiers  le  25  fév.  1750,  était  le  10 
nov.  1756  lieut.  des  grenadiers  royaux  a  Poitiers,  puis 
capitaine  au  bataillon  de  Poitiers  le  12  janv.  1758,  en- 
lin  le  5  mai  1772  il  recevait  la  commission  de  capitaine 
des  grenadiers  du  régiment  provincial  rie  Poitiers.  Ses 
services  lui  valurent  la  croix  rie  S'-Louis,  le  23  fév. 
1777,  et  une  pension  de  retraite  de  3001.  en  1779.  Il 
assista  en  17S9  â  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou, 
réunie  k  Poitiers  pour  nommer  des  députés  aux  Etats 
généraux.  Il  avait  épousé  le  19  avril  1762  Geneviève 
Fleurï,  fille  de  feu  Pierre,  sgr  de  la  Gibeaudière,  con- 
seiller au  Présidial  de  Poitiers,  et  de  Marguerite  du 
Plessis,  et  décéda  à  Châtain,  le  5  juil.  1801,  ayant  eu  : 
1*  Louis-Gilbert,  né  le  5  août  1763,  officier  du  Roi, 
Chev.  de  S'-Louis,  servit  à  l'armée  des  Princes  et  fut 
tué  à  Ober-Kamlack  ;  2»  Acgustin,  né  le  25  janv.  1766, 
mort  jeune  ;  3°  Louis-Charles,  né  le  18  avril  1767, 
officier  du  Roi,  servit  à  l'armée  de  Condé,  est  cité  par 
le  général  d'Ecquevilly  et  mourut  en  émigration  des 
suites  de  ses  blessures  ;  4°  Pierre-Martial,  ué  en  1769, 
Chev.  de  S'-Louis,  émigra  également.  Rentré  en  France, 
il  épousa  le  5  oct.  1802  Marie-Madeleine  de  Monevs 
d'Ordière,  fille  de  Henri-César,  et  de  Marie-Anne-Bénigne 
Mondot  de  la  Leu,  dont  il  eut  Léonard,  né  le  17  août 
1803,  marié  vers  1830  k  Alexandrine  Sardin-Fonfais 
et  décédé  vers  1840,  sans  postérité,  k  la  Jolanderie 
(Asnois,  Vien.)  ; 

5*  Léonard,  .qui  suit  ;  6"  Marie-Geneviève,  épouse 
de  Charles-César  de"  Moneys  d'Ordière. 

14.  —  Devezeau  de  Lavergne  (Léo- 
nard), né  le  3  juin  1771  k  Asnois,  s'engagea  dan» 
l'armée  des  Princes  pendant  la  campagne  rie  1792,  où 
il  fit    ses    premières  armes;  il   passa  ensuite    daus    la 


nEVEZEAU 


division  du  prince  de  Conrié  le  5  août  1793,  d'abord 
comme  chasseur  noble,  puis  comme  chef  d'escouade  en 
1797.  H  fut  amnistié  le  9  déc.  1802  pour  cause  d'émi- 
gration et  fut  nommé  Chev.  de  S'-Louis  le  22  nov.  1S15. 
Le  22  juin  1809,  il  avait  été  nommé  maire  d'Asnois 
et  conserva  longtemps  ces  fonctions.  Il  mourut  â  Pay- 
rou\.  le  9  sept.  1846.  Il  avait  épousé  eu  1807  Gcuc- 
viève-Julie  Deshier  du  Roc,  fille  de  Pierre-Charlcs- 
Gabriel-Crescent,  et  rie  Marie-Madeleine  I.elong,  dont  il 
eut  :  1°  Charles-Marital-Maxime.  qui  suit;  2"  Ju- 
liette, mariée  k  Flavien  Monmillon  de  la  Paillerie; 
3°  Evelina,  épouse  de  Frédéric  rie  Maillou. 

15.  —  Devezeau  de  Lavergne  (Charles- 
Martial-Maxime),  né  le  6  avril  1808,  décédé  k  Civray 
le  17  mai  1871,  avait  épousé  le  4  nov.  1S36  Anastasie- 
I'anny  de  Belhoir,  veuve  de  Louis  Bourdier,  et  fille  de 
François-Henri,  et  rie  Catherine  Prévost-Maisonnay,  sa 
3'  femme,  dont  il  eut  :  1*  Augustine,  née  le  16  sept. 
1841,  mariée  le  H  sept.  18GI  k  Alphonse  Oré;  2°Marik- 
Julie-Octavie,  née  en  1843,  mariée  le  24  juin  1873  k 
Paul  Guichard  des  Ages  ;  3°  Anna,  née  le  22  nov.  1844, 
sans  alliance;  4"  Charles-Emii.E-Augoste,  qui  suit; 
5°  Maxime-Eugène-Léo,  rapporté  au  g  IL 

16.  —  Devezeau  de  Lavergne  (Charles- 
Emile-Auguste),  docteur  en  médecine,  né  à  Civray  le 
28  avril  1846,  a  épousé  le  16  août  1876  Marie-Isabelle 
Boisseau,  fille  de  Joseph-Paulin,  et  de  Marie-Aloïse 
Savin,  dont  il  a  :  1°  Marie-Adguste-Paulin-Maxhie, 
né  k  Confolens  le  14  mai  1878  ;  2°  Marie-Gilberte, 
née  le  10  mars  1882;  3°  Marie-Octave  Marcel- 
Padlin,  né  au  même  lieu  le  8  nov.  18S4;  4°  Mar- 
guerite, née  le  20  juil    1887. 


Branche  cadette  de   L  »  \  i:it«; \i: 


§  II- 

16.  —  Devezeau  de  Lavergne  (Maxime- 
Eugène-Léo),  notaire,  fils  puîné  de  Charles-Martial- 
Maxime,  et  de  Anastasie-Fanny  de  Belhoir  (15°  deg., 
§  I"),  né  k  Civray  le  4  sept.  1851,  a  épousé  le  28  avril 
18S1  Marie-Louise-Collette  Lachelier,  fille  de  Jules- 
Esprit-Nicolas,  inspecteur  g"1  de  l'instruction  publique, 
membre  de  l'Institut,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
et  de  Marie-Léontine  Courtois,  dont:  1*  Léon-Jules- 
Maxime,  né  à  Usson  (comme  les  suivants)  le  2  fév. 
1SS2;  2*  et  3°  Pierre  et  Albert,  nés  jumeaux  le  24 
mars  1883  et  morts  au  berceau  ;  4-  autre  Pierre,  ué 
le  7  juin  1884,  décédé  au  berceau;  5°  Henri-Al- 
phonse-Laurent, né  le  9  août  1885  ;  6"  Jacques- 
Henri-Octave,  né  le  22  août  1887  ;  T  Madeleine- 
Anna-Léontine-Collete,  née  le  20  sept.  1888  ; 
8°  Guy,  né  le  9  sept.  1889  ;  9*  Laire-Amélie- 
Noémie,  née  le  22  août  1890  ;  10"  Jean-François-Guil- 
laume, né  le  17  déc  1891  ;  H*  Simone-Gabrielle- 
Georgette,  née  le  4  déc  1894, 

|  III.  —  Branche  de  Chasseneuil. 

8.  —  Devezeau  (Guy  de),  Ec,  sgr  de  Lâge,  de 
la  Pinellerie  ou  Pinellic  et  do  Devezeau,  fils  puîné  de 
Claude,  et  de  Jacquetle  Lauvergnat  (T*  deg  ,  s,  I"), 
épousa  :  1°  le  13  juin  1585  (Fouchier,  not.  au  C"  de  la 
Rochefoucauld)  Françoise  Pesnel,  veuve  de  Pierre 
d'Alloué,  Ec,  sgr  de  Devezeau  (S'-Angeau,  Char.),  et 
fille  de  feu  François,  s"  de  Barraud,  et  rie  Gabrielle 
Tiz'Ui  ;  2°  le  29  mai  1593  (les  Dossiers  Bleus  disent 
19  août  1591)  (Broussard,  not.  en  Angoumois),  Susanne 
de  Lestang,  fille  aînée  de  René,  Ec,  sgr  de  Ville  - 
fréard  (Longré,  Char.),  et  rie  Paule  de  Maigné.  Il  fit 
un  accord  le  28  juin  1585  avec  son  frère  François,  au 
sujet  du  partage  fait  entre  eux,   le  23    août  1583,  des 


I»l    VI/IAI 


biens  de  la  succession  do  leur  père  et  de  ceux  â  venir 
do  leur  mère,  Le  18  avril  1591,  il  échangea  avec  Paul 
de  Nourigior  In  sgrie  {le  S'-Ciers,  qu'il  avait  acquise 
de  Susanne  de  R  ou  magne,  contre  celles  de  Lige  do 
Chasseneuil  en  Angoumois  ol  do  Mestrie,  p"*  do  Chas- 
scnéuil  en  Poiton,   Il  rendit  compte  do  la  gestion  des 

biens  appartenant  il   Pierre  d'Alloué,    Ko.,  sgr  de   Rcvo- 

zcau,  le  2  sept.  1593,  dont  il  avait  eu  l'administration 
Gomme  époux  de  Françoise  Pesnel,  mère  dudil  d'Alloué, 
et  reçut  le  18  déc.  1599  un  brevet  du  Roi  l'autorisant, 
en  considération  de  ses  serviees,  a  chasser  les  loups 
dans  l'étendue  de  ses  terres  et  à  tirer  les  oiseaux  de 
rivière,  ramiers,  bisets  et  autre  gibier  non  défendu  par 
ses  ordonnances.  Guj  étant  eu  bonne  santé  et  sa  femme 
étant  malade,  ils  tirent  uu  testament  commun  le  16  août 
1025,  en  la  maison  noble  de  la  Tour  de  l.àge,  par  lequel 
ils  veulent  être  enterrés  dans  l'église  de  Cbasseneuil 
OU  est  leur  sépulture.  Us  instituent  leur  fils  aîné 
légataire  universel,  à  la  charge  de  donner  k  ses  frère 
et  sœurs  plusieurs  sommes.  Ces  enfants  étaient  : 
1°  Elisabeth,  née  le  14  mai  1594,  mariée  le  S  déc. 
1614  6  Annet  Martin,  Ec,  sgr  de  Chassenon  ;  devait 
recevoir  10,000  I.  qui  lui  avaient  été  constituées  en 
dot;  2»  Renée,  née  le  2  mars  1597,  religieuse  a  l'ab- 
baye de  S'-Ausone  d'Angoulème,  devait  avoir  150  1. 
comme  pension;  3"  René,  qui  suit;  4°  Pierue,  né  le 
S  mars  1600,  décédé  avant  1625  ;  5°  Julot,  né  le  5  nov. 
1601,  également  décédé  avant  cette  époque  ;  6°  Elisa- 
beth, aliàx  Isabelle,  née  le  1"  avril  1603,  mariée  le 
5  déc.  1622a  François  de  Gaillard,  Ec,  sgr  du  Muiue, 
décédée  en  1625  ;  7°  Jacques,  né  le  30  août  1604,  mort 
en  1625  ;  S"  Siméon,  né  le  10  oct.  1605,  devait  rece- 
voir de  sou  frère  aîné  10,000  I.  :  savoir  5,000  I.  lors- 
qu'il aurait  atteint  l'âge  de  25  ans,  et  les  autres  après 
la  mort  du  testateur;  9°  Esther,  née  le  1"  janv. 
1607  ;  10"  Susanne,  née  le  20  avril  1610  (toutes  deux 
déeédées  en  1625);  11°  Mauguerite,  née  le  25  juil. 
1612,  était  destinée  k  entrer  en  religion  ;  mais,  d'après 
le  testament  précité,  Pierre  devait  lui  donner,  si  elle 
refusait  d'embrasser  l'état  religieux,  la  somme  de  3,000 
liv.  Elle  entra  plus  tard  à  l'abbaye  de  S'-Ausone  d'An- 
goulème, où  elle  était  encore  en  1638  ;  12°  Jeanne, 
née  le  15  avril  1614,  décédée  en  1625  ;  13°  Anne,  née 
le  7  mars  1616,  donl  la  pari  est  la  même  que  celle  de 
sa  sœur  Marguerite. 

9.  —  Devezeau  (René  de),  Chev.,  haut  et 
puissant  sgr  de  l.âge-Cliasseueuil,  la  Mestrie,  Ville— 
fréard,  etc.,  né  le  26  nov.  1598,  fut  héritier  universel 
de  ses  père  et  mère  par  testament  du  16  août  1625.  11 
épousa  le  3  janv.  1629  (Imbert  et  Doyneau,  not.  à 
S'-Maixent) Bénigne Thibaud,  tille  de  Jacques,  Ec.,  sgr 
de  la  Carte,  et  de  Françoise  de  Rarbezières,  qui  reçut 
en  dot  24,000  1.  (Devenue  veuve,  elle  se  remaria  k 
Philippe  de  Nesinond,  Chev.,  B°°  des  Elangs.)  René 
rendit  aveu  de  la  Tour  de  Làge  de  Cbasseneuil,  le  20  fév. 
1633,  au  duc  de  la  Rochefoucauld  et  fut  condamné  par 
semence  du  12  oct.  1635,  par  Jean  de  Cumont,  Chev., 
sgr  de  la  Barbottière,  sénéchal  du  Clc  de  Civray,  k  payer 
pour  sa  contribution  au  ban  de  1635  la  somme  de 
50  livres,  en  raison  de  son  fief  de  la  Mestrie,  sis  au 
C"  de  Civray.  Il  acquit  de  François,  duc  de  la  Roche- 
foucauld, la  haute,  moyenne  et  basse  juridiction  sur  la 
terre  de  l.àge  au  bourg  de  Cbasseneuil,  y  compris  le 
lieu  de  la  Vaure,  lo  18  janv.  1645  ;  il  fit  ériger  ensuite 
eetiefeu  châtellenie,  par  lettres  du  Roi  (avril  1646), 
en  raison  de  ce  qu'il  avait  été  employé  k  son  service 
et  avait  exposé  ses  biens  et  sa  vie  dans  les  armées, 
tant  dedans  que  dehors  son  royaume.  11  avait 
acheté  le  13  mars  1 64 G  la  terre  des  Pins,  dont  il 
fit  faire  la   licitation  le    5  août    1647.  Il    lit  un  testa- 


DEVEZEAU 


123 


ment  mutuel   ave  sa  femme,  le    18  avril    1653,  par   le 

quel   ils   demandent  à  être  inhumés  dans  le  chi ■  de 

l'église  de  Cbasseneuil,  et  ii.nn nu-ut  leurs  eiifanls  : 
1°  Françoise,  qui  devait  recevoir  de  son  frère  aîné 
15,000  I.  Elle  épousa  le  II  fév.  1654  Jacques  Vigier, 
Chev.,  sgr  de  la  Cour  do  Durfort  ;  2*  François,  qui 
suit  ;  3°  Guy,  Ec,  sgr  de  Villefréard,  qui  devait  éga- 
leineul  recevoir  la  même  somme,  et  décéda  sans 
alliance  avant  le  27  mai  1670;  4'  Fiunconette,  était 
en  1653  religieuse  non  professe  au  couvent  de  Tusson. 
Elle  devait  recevoir  tout  ce  qui  conviendrait  pour  sa 
profession,  el  dans  le  cas  où  elle  ne  resterait  pas  en 
religion,  la  somme  de  6,000  I. 

10.  —  Devezeau  (François  de),  Chev.,  haut  et 
puissant  sgr  de  l.àge  de  Chasseneuil,  B°"  des  Pins, 
sgr  de  la  Mestrie,  Villefréart,  elc,  rendit  aveu  au  duc 
de  la  Rochefoucauld  des  terres  de  Làgc-Chasseneuil, 
Lâge-Gourdin,  Puigibault,  du  Monlet,  du  Lion  et  de  la 
Vaure,  les  27  fév.  1654  et  27  juin  1682.  Par  ordon- 
nance rendue  k  Limoges,  le  27  août  1667,  par  d'Agues- 
seau,  l'inventaire  des  pièces  fournies  par  lui  fut  envoyé 

au  i seil  d'Etat.  Il  avait  appelé  au  Parlement  de  Paris 

d'une  sentence  rendue  par  le  sénéchal  d'Angoumois,  le 
10  fév.  1663,  qui  ordonnait,  sur  la  requête  du  due  de 
la  Rochefoucauld,  que  les  qualités  de  Messire  et  de 
Chevalier  prises  par  ledit  de  Devezeau  seraient  rayées, 
et  que  les  couronnes  de  Comte  placées  dans  ses  armes 
seraient  effacées.  Le  Parlement,  par  arrêt  du  13  août 
de  la  même  année,  fit  défense  en  général  k  tous  pro- 
priétaires de  terres  de  prendre  les  titres  de  Barons, 
Comtes  ou  Marquis,  et  d'en  prendre  les  couronnes,  sinon 
en  vertu  de  lettres  patentes.  Il  avait  épousé  le  3  mai 
1656  (Rougier,  not.)  Charlotte  de  Lcbersac,  tille  de 
Philibert,  Chev.,  sgr  du  Verdier,  etc.,  et  de  l.uee  de 
Real,  et  fit  son  testament  le  25  fév.  1684,  demandant  k 
être  inhumé  dans  l'église  de  Cbasseneuil,  et  faisant 
divers  dons  k  ses  enfants,  qui  étaient  :  1°  Philibert- 
Joseph,  qui  suit  ;  2°  François,  qui  devait  recevoir 
S.000  I.  eu  deniers  ou  en  effets  ;  3"  Pierre,  6,000  1. 
4°  Françoise,  qui  devait  recevoir,  ainsi  que  ses  autres 
sœurs,  3,000  1,;  elle  était  mariée  en  1714  a  Charles 
Dauphin,  Ec,  sgr  de  la  Faurie;  5"  Elisabeth,  assista 
au  mariage  de  son  frère  aîné  et  n'était  pas  mariée  en 
1718  ;  G"  Marie,  religieuse  en  1696  aux  Ursulines  d'An- 
goulème. 

11.  —  Devezeau  (Philibert-Joseph  de),  Chev., 
sgr  M"  de  Làge-Chasseneuil,  les  Pins,  Mestrie,  Puigi- 
bault, etc.,  capitaine  de  dragons  au  régiment  d'Avesne, 
puis  major  du  régiment  dragons  de  Zeddes,  fut  nommé 
légataire  universel  dans  le  testament  de  son  père.  Il 
rendit  hommage  pour  sou  hôtel,  château  et  châtellenie 
de  Lâ»e-Chasscneuil,  les  tiefsde  Lâge-Gourdin, etc., etc., 
le  21  avril  1700,  k  François  de  la  Rochefoucauld;  priuce 
de  Marcillac.  Il  épousa  le  4  nov.  1696  (Simon,  not.  k 
Angoulème)  Françoise-Geneviève  de  S'°-Maure,  fille 
de  Alexis,  Comte  de  Jonzac,  MIS  d'Ozillae,  et  de  Susanne 
Catelan,  et  mourut  le  23  nov.  1707,  ayant  eu  :  1"  Mar- 
guerite, vivant  eu  1698  ;  2°  Jeanne-Françoise-Mar- 
querite,  née  le  19  nov.  169S,  reçue  a  S'-Cyr  le  25  fév. 
1708.  Elle  épousa  Pierre-Benjamin  de  Mazières,  Chev., 
sgr  du  Passage,  et  fut  inhumée  dans  l'église  S'-Rarthé- 
leuiy  de  la  Rochelle  le  23  janv.  1783  ;  3'  Pierre-Hubert, 
qui,  suit  ;  4"  Elisabeth,  âgée  de  12  ans  eu  1718  ; 
5»  Julie,  qui  le  4  oct.  1730  donne  quittance,  comme 
légataire  de  feu  Charlotte  de  Lubersac,  son  aïeule,  et 
qui  le  21  mars  1731  lit  une  constitution  de  rente  aux 
pauvres  île  l'hôpital  général  d'Angoulème,  avec  sou 
frère,  Pierre -Hubert. 

12.  —  Devezeau   (Pierre-Hubert   de),    Chev., 


124 


OEVEZF.AH 


sgr  de  Lâge  de  Chasseneuil,  B"  des  Pins,  reçut  «ne 
commission  de  capitaine  dans  le  régiment  Royal- Cava- 
lerie, en  1734.  Il  était  né  le  1"  janv.  ion  juin)  1700, 
et  fut  reçu  page  du  Roi  en  sa  grande  écurie  le  27  juil. 
1718.  Il  épousa  vers  1730  Marie-Béatrix  Dbprk-d'Hou- 
ville,  et  décéda  le  4  fév.  1765,  laissant  Geneviève,  D° 
de  Chasseneuil,  qui  en  1765  étant  mariée  a  Anne  de  la 
Roningère,  Mis  de  Roussecq,  fit  établir  un  acte  de  noto- 
riété constatant  qu'elle  était  seule  «t  unique  héritière 
de  Pierre-Hubert  de  Devezeau. 

§  IV.  —  Branche  de  Rakcol'GKE. 

7.  —  Devezeau  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Chillac, 
capitaine  du  cliâteau  de  Marcuil,  maréchal  des  logis  de 
la  compagnie  du  M"  de  Mézièrcs  (lîourbon-Montpensier) 
et  l'un  de  ses  gentilshommes,  fils  puîné  de  Guillaume, 
et  de  Jacquette  l'aulle  (0e  deg.,  §  1"),  donna  quittance 
de  ses  gages  de  maréchal  des  logis  de  la  compagnie  du 
M"  de  Mézières,  le  26  mai  1560,  pour  ses  quartiers  de 
janvier-mars  de  ladite  année.  Il  était  décédé  avant  le 
28  mars  1568,  suivant  une  procuration  donnée  à  celte 
date  par  sa  veuve  à  Hélie  de  Devezeau,  Ec,  sgr  du 
Breul  (Treuil  '?)  (sans  indication  de  parenté),  et  à  Simon 
Rolland.  (Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  n°  998.  Dossier  22599.) 
11  avait  épousé  le  10  sept.  1548  (Pasquet,  not.  à  An- 
goulêmc)  Jeanne  Maindron  ou  Manchon,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  de  Rancougne,  et  de  Marie  Raimond,  dont  il 
eut  :  1"  Jacques,  qui  suit;  2"  Marguerite,  qui  était 
veuve  en  1581  de  Jean  de  Massacré,  Ec,  sgr  de  la  Mer- 
cerie. 

8.  —  Devezeau  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de 
Chillac  et  de  Rancougne  (Charente),  épousa  le  24  aoftt 
1582  (Pasquet,  not.  à  Angoulême)  Marguerite  Hélies 
nE  Colonges  (remariée  le  3  avril  1598  à  Jean  Moi  in, 
Ec,  sr  de  Bignae),  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Maisonnet 
et  de  Belleville,  et  de  Margtierile  du  Courret,  dont  il 
eut  :  I"  François,  qui  suit;  2"  autre  François,  vivant 
en  1613;  3°  Mahgueiute,  mariée  en  1598  a  François  de 
Feydeau,  Ec,  sgr  de  Per  ...;  4"  Jeanne,  épouse  de 
François  de  S'-Laurent,  Ec,  sgr  de  la  Feuillade  en 
Périgord  ;  5*  autre  Jeanne,  qui  épousa  François  du 
Rousseau,  Ec,  sgr  de  S'»-Catherine. 

9.  —  Devezeau  (François  I"  de),  Ec,  sgr  de 
Rancougne,  se  maria  deux  fois  :  1*  le  3  nov.  1613,  a 
Marie  Laisné,  fille  de  Cybard,  Ec.,  sgr  de  Donrville,  et 
île  Bertholine  de  la  Coste  ;  2*  le  4  déc.  1632,  à  Anne  du 
Sai  lt,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Villars  et  de  Vilhon- 
neur,  et  de  Christine  de  Chambes.  Il  décéda  le  2  sept. 
1652.  11  avait  eu  du  second  mariage  :  1"  François,  qui 
suit  ;  2'  Louis,  Ec,  sgr  de  Villars  et  du  Châtenet  (p"« 
de  Montbron),  où  il  mourut  le  11  mai  1694,  avait  épousé 
en  1681  Anne  de  S'-Laurent,  dont  il  eut  :  a.  Fran- 
çois, né  le  9  avril  1682;  b.  Anne,  née  le  15juil.  1687, 
mariée  le  11  nov.  1710  Pierre  Jeheu,  not.  à  Angou- 
lème)  a  François  Tovon,  Ec,  sgr  de  Beaulieu.  (Arch. 
Char.  E.  1064.) 

3°  Catherine,  mariée  le  29  sept.  1660  à  Jean  d'Es- 
cravayat,  Ec,  sgr  de  Bellat,  citée  dans  une  pièce  avec 
François  et  Louis  qui  précédent. 

10.  —  Devezeau  (François  II  de),  Ec,  sgr  de 
Bancougne,  né  en  1633,  donne  procuration  en  1665  à 
Nicolas  Prechendier,  tant  en  son  nom  qu'en  celui  de 
Catherine  de  Devezeau,  D"  de  Bellat,  et  de  Louis,  sgr  de 
Villars,  son  frère,  pour  toucher  nue  demi-année  de 
rente,  échue  le  30  juin  1653,  qui  avait  été  constituée  à 
François  de  Devezeau,  leur  père,  le  31  déc.  1635.  (Bibl. 
Nat.  Pièc.  orig.  n*  998.  Dossier  22599.)  D'Aguesseau 
lui   donna   acte  de  la  représentation   de  ses  titres   de 


DEVEZEAl' 


noblesse  le  22  déc  1667,  et  il  mourut  le  24  oct.  1701. 
Il  avait  épousé  :  1°  le  1"  mai  1660,  Marie  PASQUET, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Brousse  et  de  la  Roche- 
bertier,  et  de  Marie  Prévérault;  2°  vers  1689,  Judith 
MESNAnn.  Du  1"  lit  il  eut  :  1»  Samuel-François,  né  le 
22  mars  1661,  Ec,  sgr  de  Cressier,  du  Chaslenel  et 
de  Rancougne,  épousa  le  8  mars  1687  (Dubournais,  not. 
à  Agris,  Char.)  Susanne  Odet,  fille  de  Isaac,  Ec,  s'  du 
Fouilloux,  et  de  Anne  de  Villemandy  (Arch.  Char.  E. 
691),  et  en  eut  :  a.  Susanne,  née  le  23  juin  1690; 
b  Marie,  née  le  25  déc.  1697;  c.  autre  Marie,  née  le 
24  mars  1699  :  l'une  de  ces  Marie  était  mariée  en  17IS 
a  Robert  Gaumy,  s'  des  Plantes  (id.  E.  1069)  ;  d.  Pierre, 
né  le  18  janv.  1702;  e.  autre  Pierhe,  né  le  13  fév. 
1704;  f.  Françoise,  morte  au  berceau  (Nob.  du  Limou- 
sin, II);  o.  Jean-Fr*nçois,  garde  du  corps  de  S. 
Majesté  en  1721,  était  décédé  en  1757.  (Arch.  Char.  E. 
790.) 

2°  Catherine,  née  le  3  mai  1663;  3*  François,  né 
le  31  déc  1664  ;  4»  N...,  né  le  21  mars  1667  ;  5"  Mar- 
GumtTE,  née  le  24  avril  1668;  6°  Anne,  née  le  2  oct. 
1670;  T  Charles,  qui  suit;  8°  Françoise,  née  le  2 
déc  1673;  9'  Marie-Julie,  née  le  18  mars  1676,  et 
morte  le  6  sept.  1740;  10°  Marguerite,  née  le  9  sept. 
1679;  11*  MAniE,  morte  a  4  ans.  Du  2«  lit  vinrent  : 
12»  Pierre,  né  le  2  juin  1690  ;  13»  Georges,  né  le  2 
juin  1692.  (Nob.  Lim.) 

11.  —  Devezeau  (Charles  de),  Ec,  sgr  de 
Rancougne,  né  audit  lieu  le  11  mai  1672,  entra  au  ser- 
vice du  Roi  et  resta  23  ans  à  S'-Domingue.  Il  y  épousa  : 
1°  dans  l'église  du  Cap,  le  27  nov.  -1702,  Marie-Charlotte 
de  la  Place,  fille  de  Daniel,  conseiller  au  conseil  sou- 
verain de  Léogane  (Ile  du  Cap),  et  de  Marguerite  Cor- 
donnié;  2°  le  24  nov.  1716,  Marie  Le  Clerc  de  Mo- 
rainyii.le,  fille  de  Gilles,  et  de  Marguerite  delà  Place. 
Etant  revenu  en  France,  il  acheta  en  1742,  aux  héri- 
tiers Dodun,  le  marquisat-pairie  d'Herhault  en  Beauce 
et  la  V"  ries  Landes  (près  de  Blois),  et  mourut  l'année 
suivante.  Il  était  Chev.  de  S'-Louis  et  colonel  d'un  régi- 
ment d'infanterie  de  son  nom.  II  eut  du  1"  lit  : 
1*  Charles-François-Louis,  qui  suit;  2°  Jean-Louis, 
né  en  juil.  1705.  enseigne  aux  gardes  françaises  en 
sept.  1728;  3"  Jacques,  né  en  1707,  reçu  page  du  Roi 
eu  sa  petite  écurie  en  1725,  sur  preuves  fournies  l'année 
précédente. 

12.  —  Devezeau  (Charles-François-Louis  de), 
Chev  ,  sgr  de  Rancougne,  né  en  mai  1704  à  S'-Domin- 
gue, mousquetaire  du  Roi  en  sept.  1728,  Chev.  de  S'- 
Louis,  puis  capitaine  au  régiment  Dauphin-Etranger- 
Cavalerie,  devint  Mis  d'Herbault  et  V"  des  Landes,  par 
lettres  patentes  du  Roi  datées  et  registrées  du  30  août 
1743  en  la  chambre  des  comptes  de  Paris.  11  épousa  le 
6  mars  1747  Marie-Agnès-Michelle-Françoise  de  Foyal 
de  Donnery,  fille  de  feu  Pierre-François-Alexaudre, 
Chev.,  sgr  de  la  Sourdière,  etc.,  lieut.  des  chasses  de 
la  capitainerie  royale  de  Blois,  et  de  Marie-Renée 
Labbe  de  Champagnette,  et  mourut  à  S'-Domingue  le  3 
nov.  1760,  laissant  comme  fils  aine  Charles  François, 
qui  suit. 

13.  —  Devezeau  (Charles-François  de),  Chev., 
sgr  M"  d'Herbault,  Rancougne,  Puyraveau,  Y"  des  Lan- 
des, né  a  Herbault  le  18  déc.  1747,  lieut.  au  régiment 
de  Forez-Infanterie,  mousquetaire  du  Roi,  épousa  le  17 
fév.  1777  Mai'guerite-Charlotte-Françoise  oe  Boillènb, 
tille  de  Charles-François,  ancien  major  des  ville  et  châ- 
teau de  Brest,  et  de  feu  Madeleine  de  Baudiez.  11  mourut 
le  18  fév.  1824,  ayant  eu  :  1"  Charles,  M"  de  Bancou- 
gne, né  à  Herbault,  le  1"  janv.  1779,  brigadier  de  la 
lro  compagnie  des  mousquetaires  du  Roi,  capitaine  aux 


in  vos 


T 


cuirassiers  de  la  garde,  et  euiin  chef  d'escadron  attaché 
;i  il  tat-major  du  ministre  de  la  guerre.  Il  épousa  le 
;il  net.  1S02  Harie-Hélène-GenevièTe  de  Boktiony,  el 
inounii  sans  postérité  le  ^  rév.  is:.s  ;  2-  Charles-Henri, 

qui  suit. 

li.  —  Devezeau  (Charles-Henri  de),  V"deRan- 
cougne,  ué  .'i  llerbault  le  -I  mars  1185,  épousa  le  18 
avril  1811  Aglaé-Pierreile-Adélaïde  de  Cullon  d'Arcy, 
fille  de  feu  Alexandre-Jcau-Baptiste-Anue-Gabriel  Cl° 
d'Arcy,  et  de  feu  Alexandrine-Marguerile-Gabrielle  l'uy 
de  Vérine.  Il  est  mort  en  is:n,  ayant  eu: 

15,  _  Devezenu  (Charles  de),  M1'  de  Rancougne, 
Dé  à  Arcy-sur-Eure  (Yonne),  le  1"  avril  1 S 1 5 ,  reçu  élève 
en  1823  de  l'école  royale  militaire  de  S'-Cyr,  fut  maire 
d'Hcrbaiili  et  conseiller  général  du  Loir-et-Cher  a 
plusieurs  reprises.  Il  a  épousé  en  1844  Amélie-Cuué- 
gonde  Le  Mesle,  tille  de  Jean-Thomy,  et  de  EliBabeth- 
Bernardiue-Désirée  Darcy,  dont  il  a  Jea.n-Ciiaiw.es, 
qui  suit. 

16. —  Devezeau  (Jean-Charles  de),  V'de  Ran- 
cougne, né  à  Toury  (Loiret),  le  24  janv.  ISi.'i,  lieutenant- 
colonel  du  5*  cuirassiers  au  26  déc.  1893,  a  épousé  le 
1"  déc.  ISS7  Louise-Marie  Dobds,  veuve  de  Paul-Marie- 
René  Basclc  de  Lagrèie,  capitaine  d'infanterie,  et  lille 
de  Alexandre,  conseiller  k  la  cour  d'appel  de  Caen,  el 
de  Louise-Clémence  Blanchart,  dont  Charles-Marie- 
François,  né  à  Chàlons-sur-Marne,  le  4  fév.  1S90. 

Itl    \  Il  I  II  C»  (V.    VlMJERS.)  —   Il  y  a    eu 

plusieurs  familles  originaires  des  divers  villages  de  \il- 
liers  en  Niortais  et  en  Loudunais. 

i.  —  lie vi Hier»  (Louis),  avocat  à  Loudun, 
épousa  Catherine  Marchand,  dont  : 

3.  —  Devilliers  (Louis),  avocat,  marié  le  4  fév. 
1735  à  Madeleine  I.emoine  de  C.heviiemost,  en  eut  : 
1*  Louis-Henri,  qui  suit;  2'  Madeleine,  mariée  le  13 
janv.  1761  à  Jacques  Dumouslier  de  Lafond. 

3.  —  Devilliers  (Louis-Henri),  avocat,  marié  le 
17  avril  1763  à  Hélène  Thibault,  en  eut  au  moins 
Louis,  ué  le  25  mai  1701. 

DEVAKDRIEUX.  —  Famille  des  environs 
de  Cognac  qui  a  possédé  le  fief  de  Gademoulins.  Nous 
la  nienliounons  à  cause  de  quelques  alliances  poitevines. 
On  trouve  son  nom  écrit  d'Exandrieux,  de  Xandrieux, 
de  Sanurelx;  parfois  de  Sandroux. 

Blason  :  de  gueules  à  l'épervier  d'ar- 
gent posé  sur  une  fasec  en  devise  d'argent 
ou  d'or  (expression  inexacte,  c'est  plutôt 
sur  un  bâton  alaise)  et  3  molettes  d'or,  2 
et  1 .  (Reg.  de  Malte.  Preuves  de  la 
Tour-de-Ceay,  1674.) 

DEXMIËH.  —  On  trouve  cette  forme  de  nom 
employée  pour  Desmier.  (V.  ce  mot.) 

Dexniier  (Théveniu)  possédait  le  2  mars  1411, 
avec  l'errot  Audouin,  a  cause  de  sa  femme  (probable- 
ment ses  parents),  une  maison  à  Cbàlellerault,  qui 
devait  rente  a  la  sgrie  de  Chêne.  (Arcb.  Vieil.  Reg.  53. 
Chêne.) 

ItIVON  ou  DE  VOS.  —  Famille  d'origine 
irlandaise,  dont  une  branche  est  venue  s'établir  à  l'oi- 
tiers  a  la  fin  du  xvn"  siècle,  et  qui  est,  croyons-nous, 
aujourd'hui  éteinte. 

1.  —  Di'yos  (Georges),  Ee.,  sgr  de  Mclliville  (Ir- 


IHIMIWI      (.1.1 


125 


lande  ,  l'un  îles  chefs  de  justiee  de  Waterfbrd,  et  amiral 

du  port  de  celte  ville,  eut  un  lils,  GEORGES,  qui  suit. 

2.  —  Deyii»  (Georges),  Ee.,  sgr  de  Molliullo,  était 
accusé  eu  ItiSl  du  crime  de  rapt  et  enlèvement  de  Phi- 
lippe Guitteau  de  lu  Perjaudière,  par  la  mère  de  celte 
dernière,  Susanne  Lévesquc,  veuve  de  François  Cuitleuu. 
Il  épousa  par  contrat  du  14  nov.  1684  (mariage  Célébré 
le  6  il  S'-Hilaire  de  la  Celle)  Aune  linÉmÉ,  et  fut  inhumé 
à  S'-Porehaire  le  24  nov,  1726,  il  67  ans,  laissant 
Georoes-Théobald,  qui  suit. 

3.  —  Deyoa  (Georges-Théobald),  Ec.,  sgr  de 
Melliville,  épousa  :  1*  vers  1727,  Marie,  allas  Alice 
Combefort;  2'  le  2  mai  1752,  il  S'-Didier  de  Poitiers, 
Hélène  Gi.ockneh,  fille  d'Adolphe-François,  et  de  Louise- 
Angélique  Subée,  et  eut  du  1er  lit  :  1"  Jean-Théobald, 
qui  suit;  2"  Marie-Elise,  baptisée  p"0  N.-D.  de  la 
Chandelière  de  Poitiers,  le  H  mai  1729,  et  d'autres 
enfants  nés  k  l.igugé  ;  du  second  lit  :  3°  Hélène- 
Louise,  mariée  à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  22  ocl.  1776, 
à   Jacques-Philippe  Pérard  de  Martincourt. 

4.  —  Deyoa  (Jean-Théobald.,  Ec  ,  sgr  de  Melli- 
ville, baptisé  p"*  N.-D.  de  la  Chandelière  de  Poitiers, 
le  9  mars  1728,  ancien  lieutenaut  au  régiment  d'Eu, 
pensionné  du  Roi,  épousa  :  1°  a  Ligugé,  le  25  nov. 
1766,  Marie-Anne-Catherine  Demont  de  la  Millerie, 
fille  de  Marc,  et  de  Philippe  Brigide,  qui  décéda  le 
1"  mars  1771  ;  2°  k  Smarves,  le  28  nov.  1773,  Susanne 
Vandrin  de  la  Bertonmère,  lille  de  Jacques-Michel, 
conseiller  du  Roi,  élu  en  l'élection  de  Poitiers,  et  de 
Susanne  Rousseau.  11  décéda  le  5  avril  1783,  ayant  eu 
du  2e  lit:  1"  Jean-Pierre,  qui  suit;  2»  Susanne-Rose, 
née  le  20  mars  1780,  mariée  a  Smarves,  le  6  fév.  1811, 
a  Pierre  Favre,  propriétaire,  en  présence  de  son  frère,  et 
décédée  h  Ligugé  le  2  juil.  1837. 

5.  —  Deyos  de  Melliville  (Jean-Pierre) 
épousa  vers  1SU0  Félicité  ISréthé  delà  Guïgnardièbe 
et  eu  eut  :  1°  Marguërite-Azélie,  née  a  Smarves  le  19 
nov.  1802  ;  2°  Guillaume-Gabriel-Eiioiiard,  né  au 
même  lieu  le  7  juin  1804,  et  qui  eut  pour  marraine  sa 
tante  Susanne  Rose  Deyos.  (Ici  s'arrêtent  nos  renseigne- 
ments.) 

DËZALAV  ou    DE8ALLAÏ.    —   Fa 

mille  du  Louduuais  au  xvn»  siècle. 

Dezalay  (Etieune),  sr  de  Grolay,  messager  de 
Loudun  à  Paris,  obtiut  une  réduction  sur  la  taille,  le 
29  sept.  1673.  Il  fut  parrain  le  31  déc.  1683,  étant  qua- 
lifié officier  de  la  Vénerie  du  due  d'Orléans.  (Reg.  Lou- 
dun.) Il  eut  pour  lille  Madeleine,  qui  épousa  vers  1690 
Louis-Charles  Chauvet,  conseiller  au  bailliage  de  Lou- 
dun. 

Dezalay  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Hautes-Mai- 
sons, huissier  du  cabinet  de  la  Reine,  de  la  p""  de  Sl- 
Pierre  du  Marché  de  Loudun,  décéda  a  Verrue  le  29 
oct.  1719,  âgé  de  84  ans,  eu  présence  de  Jacques  De- 
zalay ineveu  '?)  de  MM.  Chevreau,  piètre,  et  Chevreau, 
procureur  à  Loudun.  (Reg.)  11  avait  épousé  à  S'-Gcrmain 
de  Poitiers,  le  3  juin  1719  (par  ordre  de  l'évêque,  sur 
mainlevée  par  l'offieialité  d'une  opposition  de  la 
D""  Picaud,  de  Paris),  Louise-Madeleine  nu  Roussav, 
D""  de  la  Barbelinière. 

DIDONNG  (de)  ou  de  TAUNAY,  — 
Puissante  famille  féodale  de  la  Saiutonge  du  «■  au 
xiii"  siècle.  On  trouve  ses  membres  qualifiés  princes  on 
1030  et  eu  1017,  sgrs  do  Royau,  S'-Georges  de  llidoune, 
etc.  Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms.  Les 
derniers  membres  de  la  branche  aiuee  ont  porté  le  nom 


126 


»IDOX\E  (de) 


niEl'LEFlT 


de  Taunay  au  xtu"  siècle,  par  suite  d'une  alliance  avec 
l'héritière  de  Totinay-CharciHe  (en  latin  de  Talmaco). 

Blason  :  gironné  d'argent  et  de  gueules  de  12  pièces. 
—  Ce  blason  était  peint  au  prieuré  de 
Trizai  avec  celui  de  Hochechouart.  In 
sceau  de  Hugues  (de  Didonne,  dit)  de 
Taunay,  en  1227,  porte  un  éeu  gironné 
de  12  pièces,  le  contre-sceau  à  un  lion 
passant  en  champ  fleurdelisé.  11  est  pos- 
sible que  l'écu  gironné  soit  le  blason  de 
Taunay,  et  le  contre-sceau,  le  blason  de  Didonne. 
lin  sceau  curieux  de  Marie  de  Comborn,  épouse  de 
Guicbard  de  Comborn,  sgr  de  Treignac,  lille  de  Guy, 
V"  do  Comborn,  et  de  Almodie  de  Taunay,  mis  à  un 
acte  de  1309,  porte  un  écu  mi-parti  de  Comborn  2 
lions  rampants  séparés  par  une  bande)  et  de  Taunay 
(gironné  de  12  pièces).  (Fonds  Clairambault,  306, 
p.  197-204.)  Guichart  de  Didonne,  Chcv.  bachelier,  donna 
quittance  à  Saintes  le  29  mai  1332.  Son  sceau  porte  un 
écu  gironné  de  S  pièces,  chargées  chacune  de  2  fasces. 
(Gaignières,  773,  p.  157.) 

Didonne  (llélie  de),  qualifié  prineeps,  sgr  de' 
Didonne,  fit  accord  avec  l'abbé  de  S'-Jean-d'Angély, 
sous  le  roi  Robert,  avant  1030.  (Note  douteuse.) 

Didonne  (Pierre  de)  fut  témoin  de  la  fondation 
de  N. -D.de  Saintes  en  1047. 

Didonne  (Héïie  de),  sgr  de  Didonne,  Royan,  est 
qualifié  princeps  dans  les  chartes  de  l'abbaye  de  Vaux 
en  Sainlonge,  en  1063-1073.  Sa  femme  se  nommait 
Avoie  (Avisia). 

§  1er.  —  Seigneurs  r>E  TOXXAY-CHA- 
RENTE. 

1.  —  Didonne   (Guillaume  de),  Chcv.,  sgr  de 

Royan,  Montendre,  marié  vers  1150  a  Avoie  (Avitia) 
nE  Taunaï,  fille  unique  de  Geoffroy,  Chev . ,  sgr  de  Ton- 
nay-Cbarente,  Olonne,  ele..  en  eut  :  1°  Giffahd,  dit  de 
Taunay,  qui  fit  donation  a  l'abbaye  de  N.-D.  de  Saintes 
et  décéda  sans  postérité;  2"  Héi.ie.  qui  suit;  3*  Ri- 
chard, dit  de  Montendre,  clerc. 

2.  —  Didonne  AW.de  Taunay  llélie  de),  Chev., 
sgr  de  Tunnay,  Royan,  Montendre,  eut  au  moins  deux 
lils  :  1°  Hugues,  dit  de  Taunay, &%v  de'lonnay,  Royan, 
qui  donna  en  1227  le  prieuré  de  Montierneuf  en  Sain- 
tonge  à  l'abh.  de  Vendôme.  (I.atin  5419,  39.)  Il  fil  aussi 
donation  aux  prieurés  de  Trizai  (1232)  et  de  Vaux  (1236), 
et  décéda  sans  postérité;  2*  Geoffroy,  qui  suit. 

3.  —  Didonne  dit  de  Tannin/  (Geoffroy  de  , 
Chev..  sgr  de  Tonnay,  Didonne,  Royan,  etc.,  fit  accord 
au  nom  de  ses  filles,  en  1253,  avec  le  C"  Alphonse  de 
Poitou,  conjointement  avec  Aimery  V  de  Thouars  et 
Aimery  V"  de  Rochechouart,  au  sujet  des  droits 
des  héritiers  de  Raoul  de  Mauléon,  sur  Fontenay, 
Benon,  etc.  (Arch.  Nat.  J.  190.)  11  mourut  vers  1269, 
ayant  nommé  son  exécuteur  testamentaire  Pons,  évêque 
de  Saintes,  qui  en  cette  qualité  fil  donation  a  Vendôme 
en  1273.  (Latin  5419,  39.)  Il  avait  épousé  vers  1230, 
croyons-nous,  Marguerite  de  Thouaus,  lille  de  Guy  V1' 
de  Thouars,  et  de  Alix  de  Mauléon.  (Nous  n'avons  pas 
trouvé  le  nom  de  famille  de  cette  dame,  mais  comme 
ses  filles  étaient  héritières  des  Mauléon,  ce  doit  être 
une  fille  du  V"  de  Thouars.)  De  ce  mariage  vinrent  7 
filles  mentionnées  dans  un  accord  avec  le  C"  de  Poitou 
en  1269  (Dupuy,  204,  154)  el  dans  un  partage  fait  en 
1276  (Franc.  26296,  p.  17)  :  1"  Jeanne,  IIe  de  Tonnay- 
Charcntc,  mariée  eu  12.il  à  Aimery  V"  de  Rochechouart, 
et  décédée  le  7  janv.  1263;  2°  Aline.  Dc  de  Didonne, 


mariée  à  Barthélémy  de  la  Haye,  Chev.,  sgr  de  Passa- 
vant; 3*  Marguerite,  D°  de  Brouc,  mariée  à  Chalon 
de  Rochefort,  sgr  de  Rochefort  en  Anjou  ;  4*  N...,  !)• 
de  Royan,  mariée  a  Foulques  de  Matha,  Chev.  ;  3*  N..., 
D'  de  la  Borde,  mariée  à  Guy  Cbenin,  Chev.,  sgr  de 
Mauzé;  6"  N..,,  D»  de  Trizai,  Geay,  Romegoux,  mariée 
à  Humbert  Guy,  Chev.;  7°  Ai.modie,  D"  de  Montendre, 
qui  épousa  en  1277  Guy  V"  de  Comborn. 

§  II.   —    BlUNCHE  DE  RlOl'X.. 

Une  généalogie  douteuse  de  cette  branche  (par  Léon 
de  Beaiimont)  se  trouve  dans  le  Nouveau  d'Hozier,  vol. 
118. 

1  .  —  Didonne  Hélie  de),  sgr  de  Rioux?  fils 
puîné  de  llélie,  sgr  de  Didonne  en  lObS,  vivait  en  1098 
et  1104. 

On  le  suppose  père  du  suivant. 

2.  —  Didonne  (Guibcrl  de),  sgr  de  Rioux?  fut 
témoin  en  1151  d'un  accord  passé  entre  Guillaume  de 
Didonne,  sgr  de  Royan,  et  l'abb.  de  Vaux.  H  donna 
lui-même  un  droit  de  vigeric. 

3.  —  Didonne  (Pierre  de),  sgr  de  Rioux,  Taizac  ? 
vivant  en  1177  et  1213,  confirma  le  don  fait  par  son 
père.  Il  eut  deux  fils  :  1*  Guidert.  qui  suit  ;  2"  Pierre, 
Chev.,  sur  de  Rioux  (en  partie)  et  du  fief  de  Mauléon 
en  Poitou  (.'  .  fit  don  avec  son  père  en  1213  a  Vaux,  et 
accord  conjointement  avec  son  frère  en  1231,  avec  le 
commandeur  des  Kpaux  (Meursac,  près  Saujon).  (Arch. 
Vien.  H3  419.)On  le  présume  père  de  Guillaume,  Chev., 
Sgr  de  Rioux  et  de  Mauléon.  qui  aurait  eu  pour  fille 
Jacquette,  D'  de  Rioux  en  partie,  mariée  a  Rigaud  ou 
Regnaud  de  licaumont,  Chev.,  vivaut  en  1302. 

4.  —  Didonne  (Guibcrl  de),  Chev.,  sgr  de 
Rioux,  vivant  en  1213  et  1231,  possédait  uu  droit  de 
péage  à  la  Rochelle,  qui  fut  confisqué  par  le  ('.'•  de 
Poil., u,  vers  1217.  (A.  H.  P.  4  ) 

Ou  le  croit  père  de  : 

.';.  —  Didonne  (Gombaud  de),  vivant  en  1230 
(dit  petit-fils  de  Pierre),  aurait  eu  pour  fils  : 

6.  —  Didonne  (Pierre  de),  sgr  de  Rioux,  Taizac, 
probablement  père  de  : 

7.  —  Didonne  (Guibcrt  de,  Chcv.,  sgr  de  Rioux, 
Taizac,  Cravant,  vivant  en  130S  et  1310,  eut  ses  biens 
confisqués  en  1310,  pouravoir  suivi  le  parti  des  Anglais. 
Il  épousa  en  2"  noces,  dit-on,  Philippe  d'Ahbleville 
(qui  se  remaria  a  Geoffroy  de  Beaumont),  donl  Mar- 
guerite, l>e  de  Rioux,  Cravant,  mariée  S  Geoffroy  de 
Beaumont,  Chev  ,  fils  de  l'autre. 

DÏKI%' A"VS  (de).  —  Famille  mentionnée  dans 
1rs  Arch.  de  la  Barre. 

Dieiiiiys  (Jean  de),  Ec,  assiste  Philippe  Ra- 
tault,  ËC,  sgr  de  Curzay,  dans  un  procès  en  la  séné- 
chaussée do  Poitou  en  1542-1545. 

DIEl'LEFIT.  —  Noms  divers,  eu  Gàlinc, 
Niortnis.  etc    11  y  a  eu  probablement  plusieurs  familles 

Dieulelit    (Guillaume)    et   Jeanne,    sa    femme, 

font   donation  au  prieuré  du  Bois-de-S mdigny  d'une 

rente  de  seigle,  mesure  de  Surin,  le  saine. li  avant  la 
fête  de  S1  Antoine.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Foutainc-le- 
Comtc.) 

Dieulelit  (Jean),  prêtre,  possédait  le  16  Ottt. 
!  iii  ,  certaines  renies  qui  lui  avaient  été  constituées  pai 
Perrelle  Herpin,  femme  de  Pierre  de  la  Roche,  Ec  .  sgi 
dcLuxay.   (Arch.  Barre,  II.) 


IIIICIIJIU 


■  >i< -ulelil  (Constantin),  marié  A  Jeanno  Cen- 
drotte  !  eut  pour  fils  : 

Dieulefit  (Pierre),  clore,  marié  (d'après  un  acte 
du  21  doc  150*7,  Paupallle, not.  h  Mnuléon)à  Catherine 
Uaui.i'T,  fillo  de  Guyou,  Ec,  sgr  de  la  Trcmblaye- 
BarlOt,  et  de  Louise  du  Puy-du-Fou.  (I)upiiy,  820, 
293.) 

Dieulefit  (Eustache),  s'  de  la  Théraudière,  pro- 
cureur a  Poitiers,  épousa  vers  1525  Catherine  Herbert, 
lillo  do  François,  sgr  de  la  Couture  et  de  Jaulnay,  et 
de  Bernardine  Vernou.  (Gén.  Herbert.)  Il  en  eut  Joa- 
r.iiiMK.  mentionnée  dans  un  acte  du  28  mai  1547. 
(Carrés  d'Hozier,  338,  247.) 

Dieulefit  (Hector),  procureur  fiscal  de  Benun, 
fut  chargé  de  signifier  un  appel  aux  juges  de  S'-'ean- 
d'Angély  le  15  mars  I53i.  Il  rendit  aveu  le  21  nov. 
1566  a  Michel  Guies?  s'  de  la  Bataille .  (Pièces  orig. 
1001.) 

I>icule(it  (Maixent),  sr  de  Itoussillon,  fit  une 
vente  en  1539  a  la  Laigue  en  Aunis.  Il  épousa  Catherine 
Baudouin. 

Diculefit  (Marie)  était  mariée  en  1545  à  Jacques 
Maboul,  Ee.,  sgr  de  Itibray,  écheviuct  maire  de  Niort. 
(Not.  Laurence.) 

Dieulefit  (François)  habitait  à  Niort  en  1578. 
(F.) 

Dieulefit  (Marie)  était  en  1578  épouse  de  Jac- 
ques Doreil,  avocat  et  licencié  es  lois.  (Not.  Laurence.) 

Dieulefit  (Elisabeth)  était  en  1599  femme  de 
Jean  Audouard,  Ec.,  sgr  de  la  Bigotterie  et  de  la  Re- 
naudière.  (ld.) 

IHI.I   Lit  I  I      ou    DIËULEFILS.   - 

Famille  de  Chàtellerault  dont  plusieurs  membres  pro- 
fessant le  calvinisme  sont  passés  en  Hollaudc  à  la  fin 
du  xvh"  siècle.  Elle  paraît  subsister  encore  aujour- 
d'hui. 

Blason.  —  Inconnu.  —  Dans  l'Ami,  du  Poitou  de 
1700  on  a  donné  d'office  :  <c  d'or  au  monde  d'azur,  cerclé 
d'argent  et  sommé  d'une  croix  de  même  »,  à  François 
Diculefit,  sr  de  Piétard,  et  François  Uieulclit,  sr  des 
Barres.  Diculefit,  s'  de  Beauregard,  reçut  :  de  gueules 
à  la  croix  ancrée  d'argent. 

Dieulefit  ("Jeanne)  épousa  le  5  avril  1595  Daniel 
Pain,  marchand  à  Poitiers.  (A.  H.  P.  23.) 

Dieulefit  (André),  procureur  à  Chàtellerault , 
épousa  vers  1630  Marie  Courtailt,  veuve  de  André 
Chevalier,  et  fille  de  Jean,  sr  de  la  Briquetière,  et  de 
Marie  Leigné.  (Notes  Baudy.)  11  fut  inhumé  a  S'-Jean- 
Bapt.  le  27  juin  1673.  (Reg.) 

Diculefit  (Jean) ,  procureur  k  Cbàtellerault  , 
épousa  Madeleine  Mitault,  qui  étant,  veuve  possédait 
des  domaines  au  village  des  Dureau  le  21  mai  1630. 
(Arcb.  Vien.  Ileg.  55,  Perrière,  p.  56.) 

Dieulefit  (Jeanne)  est  marraine  à  Cbàtellerault 
le  13  oct.  1663.  (Not.  Baudy.) 

Dieulefit  (Susaune),  épouse  de  M°  Jean  Ocher, 
sr  de  la  Maisonneuve,  possédait  en  1661  des  domaines 
à  Lenclottre.  (Arch.  Vien.  H2  21.) 

Dieulefit  (Gabriel)  épousa  Madeleine  Gaultron, 
qui  fut  nifirraine  le  24  janv.  1688  à  Chàtellerault.  (Reg.) 

Dieulefit  (Madeleine)  est  citée  dans  les  registres 
de  Colombiers  en  1663,  et  fut  marraine  à  S'-Jacques  de 
Cbàtellerault  le  3  juil.  1673.  Nous  croyons  que  c'est 
elle  qui  fut  également  marraine  à  S'-Cvbard  do  Poitiers 
le  13  sept.  1707. 


dii-.i  i.i.iri 


127 


Dieulefit  (François)  et  sa  femme  Catherine  DE 
LlSSE  font  baptiser  à  Amsterdam,  le  24  juil.  (674,  leur 
fille  Catherine,  et  li  Maastricht,  le  17  mars  1078,  leur 
fils  Jacques.  (Notes  Enschédé.) 

Dieulefit  (François),  9r  des  Barres,  contrôleur 
des  dépôts  et  fermes  du  Boi,  fut  inscrit  d'office  il  l'Ar- 
moriai du  Poitou  en  1700.  Il  avait  épousé  le  8  sept. 
1682  Madeleine  Simon,  et  en  eut  au  moins  deux  filles  : 
1"  Marie-Anne,  mariée  h  S'-lîomain  de  Cbàtellerault, 
le  30  mars  1715,  à  Philibert  Paris,  sgr  du  Charrault, 
officier  de  dragons,  inhumée  à  82  ans,  le  11  déc.  1768; 
2°  Marie,  épouso  de  Uriel-Mathurin  de  la  Garde,  con- 
trôleur du  grenier  h  sel.  (Reg.  et  Gén.  de  la  Garde.)  On 
trouve  ailleurs  :  3*  Pierre,  sp  des  Barres. 

Dieulefit  (Joan)  fut  parrain  à  S'-Jacques  de  Cbà- 
tellerault le  4  janv.  1695.  (Notes  Baudy.) 

Dieulefit  (François),  clerc  tonsuré,  chapelain  de 
N.-D.  de  Colombiers,  fut  inhumé  le  26  oct.  1696  a  S<- 
Jean- Baptiste. 

Dieulefit  (Daniel)  et  sa  femme  Esther  Rinou- 
leau  se  font  naturalisera  Amsterdam  le  13  sept.  1709. 
Daniel  fut  inhumé  dans  la  même  ville,  le  14  fév.  1713, 
laissant  :  1"  Daniel,  baptisé  à  Amsterdam  en  1697,  et 
inhumé  au  même  lieu  le  6  juin  1721;  2*  Madeleine, 
baptisée  eu  1698;  3"  ANnnÉ,  le  8  janv.  1711.  (Notes 
Enschédé.) 

Dieulefit  (Esther)  épousa  à  Amsterdam  en  1707 
Pierre  Uzurer,  et  fut  inhumée  dans  la  même  ville  le  12 
mai  1772.  (Id.) 

Dieulefit  (Elisabeth)  épousa  le  2  mars  1726 
Bertrand  Habcrl,  licencié  es  lois.  (Notes  Baudy.) 

DieuleHt  (Jean)  épousa  Madeleine  Hahert,  et 
était  décédé  avant  le  30  juin  1738,  laissant  André-Louis, 
qui  suit. 

Dieulefit  (André-Louis),  s*  de  la  Routière,  né  en 
1711,  épousa  à  S'-Jacques  de  Chàtellerault,  le  30  juin 
1738,  Rose-Catherine  Papillault,  fille  de  René,  sr  de 
la  Brosse,  et  de  Catherine  Piogo.  (ld.) 

Dieulefit  (Marthe)  était  épouse  de  Hippolyte 
Boisgautier,  receveur  des  Aides  au  département  de  111  c— 
Jourdain  le  8  avril  1783,  date  du  baptême  d'un  de  leurs 
enfants.  (Reg.) 


§  Ie"- 


Branche  de  IiKAl!REGAltD. 


1.  —Dieulefit  (N...),  marié  vers  1600,  eut 
entre  autres  enfants  :  1"  François,  qui  suit  ;  2°  Paul, 
rapporté  §  II;  3°  peut-être  Pierre,  marchand,  qui 
épousa  Elisabeth  Fourreau,  dont  il  eut  au  moins  Paul, 
s'  du  Marchais,  décédé  le  12  avril  1668,  ayant  épousé, 
le  11  avril  1646,  Radégonde  Braguier,  tille  de  Jean, 
élu,  et  de  Radégonde  Bertbon.  (E1  651.) 

2.  —  Dieulefit  (François),  s'  de  la  Bertinière 
(Ingrandes),  marchand,  possédait  ce  domaine  le  4  juin 
1642  à  cause  de  sa  femme.  (Arch.  Vien.  Reg.  53,  Chêne, 
p.  34.)  Il  lit  un  échange  le  1  déc.  1643  avec  Jean  Douât, 
Ec,  sgr  de  la  Vergue  et  de  Jeu  (E2  235),  et  passa  un 
acte  le  2  mars  1664  pour  le  moulin  de  Maire.  (Reg.  :>i, 
p.  35.)  Marié  vers  1640  à  Jeanne  Pelletier,  fillo  de 
Florent,  conseiller  élu  à  Cbàtellerault.  et  de  Marie 
Candie,  il  eu  eut  au  moins  François,  qui  suit. 

3.  —  Dieulefit  (François),  s'  de  Beauregard,  fit 
abjuration  du  calvinisme  le  22  oct.  Ilis.';ii  Lésigny-sur- 
Creuse  (0.),  et  est  mentionué  dans  divers  actes  des  1  et 
5  juin  1719.  comme  posséduut  les  domaines  du  s'  de  la 
Bertinière.  (Reg.  53,  p.  31,  33.)  11  avait  épousé  Made- 
leine Chamois,    dont    il   eut    :    I"  Hector,    qui  suit  ; 


U'8 


DIEUMEGAR» 


*_ 


nuxox 


2°  Madeleine,  mariée  à  Jacques  Guillemot,  sr  de  la 
Gucsdonnière,  dont  elle  était  veuve  en  1120  (reg.  53, 
n.  31,  40);  3"  Marie-Anne,  mariée  à  Jacques  Simon, 
s1  de  Lessart,  qui  partagea  avec  sa  sœur  la  succession 
de  leur  frère  le  15  fév.  1120.  (Pièces  orig.  1001.) 

4.  _  Dieulefit  (Hector),  s'  de  Beauregard,  pos- 
sédait la  Bertiuière  le  13  juin  1119.  (Reg.  53,  p.  36.) 
Il  épousa  le  29  juin  1111  Catherine  Flëumau,  fille  de 
lis,  marchand,  et  de  Noéinie  Peignât,  et  décéda 
sans  enfants  en  1120.  Ses  sœurs  partagèrent  sa  succes- 
sion avec  sa  veuve  le  15  fév.  1120. 

§  II.  —  Autre  Branche. 

2.  —  Dieulefit  (Paul),  marchand,  fils  de  N... 
(1"  deg.,§  1),  possédait  a  cause  de  sa  femme  le  domaine 
des  Brions  ou  Plessis  (Ingrandes)  le  4  juin  1642.  (Reg. 
53,  p.  29.)  11  épousa  vers  1630  Jacqueline  Pelletier 
(fille  de  Florent,  élu,  et  de  Marie  Candie),  qui  étant 
veuve  assista  le  20  janv.  1660,  comme  tante,  au  mariage 
de  Françoise  Daillé,  fille  de  Jean,  et  de  Judith  Pelletier. 
(E'  651.)  De  ce  mariage  vinrent  plusieurs  enfants  pré- 
sents le  20  janv.  1660,  mais  sans  indication  de  parenté  : 
1"  Jean,  2°  Paul,  marchand  à  Chàlellcrault,  qui  s'en 
alla  à  Amsterdam  en  16S1;  3"  Iianiel,  rei;u  bourgeois 
d'Amsterdam  en  1681;  4»  Salomon,  aussi  reçu  bour- 
geois en  1681;  5'  Jacqueline,  6°  Prégente,  qui  signè- 
rent en  1660;  T  sans  doute  Moïse,  qui  épousa  à  Ams- 
terdam en  août  1692  Jeanne  Justamon,  dont  au  moins 
Antoinette,  baptisée  le  11  juin  1698.  (Notes  Ens- 
chédé.) 

§  III.  —  Branche  de  PIÉT.4RD 
(sans  jonction). 

1.  _  DieuleHt  (N...),  s'  de  Piélard  ?  eut  pour 
enfants  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  sans  doute  Jac- 
quettë,  mariée  vers  1630  à  François  Creuzé,  orfèvre. 

2. Dieulefit  (François),  sr  de  Piétard,  fit  faire 

opposition  en  1663  à  la  vente  de  la  sgrie  de  Maton  ?  Il 
fut  déclaré  roturier  en  1661,  fit  saisir  Villiers,  le  30 
mars  1615,  sur  Kenô  de  Chaugy,  Ec,  sr  de  Villiers 
(Corda,  II.  Arch.  Vieil.  S'°-Croix),  et  fut  inscrit  d'office 
à  l'Ami,  du  Poitou  en  1100.  Marié  vers  1640  a  Anne 
Creuzé,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2»  Anne,  mariée  le  28  oct.  1668  à  Jean  Desavigné, 
avocat,  qui  fit  abjuration  du  calvinisme  le  13  niai  1100 
à  S'-Jacques;  3*  Elisabeth,  mariée  le  1"  mars  16^8 
(reg.  S'-Jacqucs)  avec  Paul  Desavigné,  s'  de  la  Pillar- 
dicre  ;  elle  lit  abjuration  à  S'-Jacques  le  26  avril  1100, 
étant  veuve,  et  décéda  le  10  nov.  1100.  (.Noies  Baudy.) 
3.  —  Dieulefit  (Pierre),  s'  de  Piétard,  possé- 
dait en  1103  des  terres  à  la  Tour-Girard,  au  lieu  de 
Isaac  Berlhon,  marchand.  (Arch.  Nat.  P.  431',  319.) 
Nous  n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur  lui  ; 
cependant  il  a  dû  avoir  un  fils  qui  lit  abjuration  du  cal- 
vinisme, étant  encore  enfant,  vers  1120  ?  a  S'-Jcan- 
Bapt.  de  Cliàtellerault.  (luvent  Reg.  20.)  Il  eut  aussi, 
sans  doute,  Marthe,  mariée  à  Pierre  Berlhon,  dont  un 
fils  qui  se  maria  à  Poitiers  le  31  août  1131  (N.-D.-la- 
Grande). 

DIEUHEGARD.  —  Famille  de  la  Gàtine 
mentionnée  dans  les  Arch.  de  la  Barre. 

Dieuinegard  (René),  devait  une  rente  sur  la 
Foucherie,  en  1143,  au  sgr  delà  Petilière  (Secondigny, 
D.-S.). 


IMI.I  IS1E  (de).  —  Famille  noble  de  l'Anjou  ? 
dont  le  nom  est  écrit  parfois  Dieuxave,  dont  quelques 
membres  ont  habité  le  Bas-Poitou.  Il  y  a  des  notes  sur 
elle  aux  Archives  de  Maine-et-Loire.  (A  la  Bibl.  Nat. 
Cab.  titres  1323,  Pages  du  roi.) 

Dïeuxaye  (Jacques  de),  Ec,  sgr  dudit  lieu, 
marié  vers  1350  à  Charlotte  de  la  Vasruzière  ?  en  eut 
au  moins  :  1°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Gorronière,  marié  a 
Guillemette  Robert  ;  2*  Charlotte,  mariée  le  12  avril 
1585  à  Olivier  Foucher,  Ec,  sgr  de  la  Dorinière.  (Arch. 
la  Barre.) 

DIGIVAV.    —  Famille   ancienne  du  Loudunais, 

sur  laquelle  nous  n'avons  que  peu  de  renseignements. 

On  trouve  ce  nom  écrit  Dignet,  Dignez. 

Dignay  (Etienne)  possédait  en  1445  la  moitié  de 

l'hébergement    de    la    Trapière    dans    la   baronnie    de 

Mirebeau.(M.  A.  O.  1811.) 

Dignay  (Jeanne)  possédait  en  1508  et  1534  un 
hébergement  a  Mazeril,  relevant  de  Verrue.  (Id.) 

Dignay  (Pierre),  contrôleur  au  grenier  a  sel  de 
Loudun,  comparut  au  procès-verbal  de  la  rédaction  de 
la  Coutume  du  pays  Loudunais  en  1518.  (F.) 

Dignay  (Guyon),  licencié  es  lois,  comparut  au 
même  procès-verbal  comme  fondé  de  pouvoir  du  prieur 
du  Puy-Notre-Dame.  (Id.) 

Dignay  (Perrine)  fut  marraine,  le  30  nov.  1541, 
d'uue  Chauvct. 

nigoajr  (Charles),  avocat  à  Loudun,  puis  con- 
seiller au  bailliage  vers  1550,  eut  une  fille,  Margue- 
rite, mariée  vers  1580  à  Jean  Montault,  procureur 
audit  Loudun.  (Cén.  Montault.) 

Dignay  (Pierre),  s'  de  la  Trapière,  conseiller  du 
Roi.  juge  prévôt  de  Loudun  dès  1546,  l'était  encore  en 
1584.  Il  donna  sa  démission  de  capitaine  du  château 
d'Aniboise  7  et  de  sénéchal  du  comté  de  Maulévrier 
vers  1590?  (Géu.  Cossin.)  Il  avait  épousé  vers  1530 
Isabeau  de  Maulay,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Mau- 
léon  ?  juge  prévôt  de  Loudun,  et  de  Isabeau  Dreux, 
dont  au  moins  Marie,  née  le  1  sept.   1554. 

B  ii;j.ii.-iy  (Guillaume)  épousa  vers  1550  François 
Carré. 

Dignay  (Renée)  était  en  1551  femme  de  Jean 
Coylard,  médecin. 

Di£iiay  (Mathurin  ou  Martin  ?),  procureur  fiscal 
de  Faye-la-Vineuse,  devait  le  5  déc.  1551  une  rente  à 
cause  de  sa  femme,  qui  était  vc  ive  de  Jean  ou  François? 
Trinquant,  procureur  fiscal.  (Arch.  Vien.  G.  283.) 

Dignay  (Guy),  licencié  es  lois,  fut  parrain  le 
23  mai  1551  d'une  fille  de  Jean  Chauvet.  et  assista  le 
2  nov.  1552  au  mariage  de  René  de  Bussy,  Ec,  avec 
Geneviève  Lefèvre. 

Dignay  i,N...  '',  marié  a  Susanne  Derroh,  en  eut: 
1°  François,  qualifié  honorable  homme,  maître,  qui 
fit  vente  à  Faye-la-Vinense,  le  12  fév.  1601,  à  Henri 
de  Messcmé,  Ec,  sgr  de  Cloître  (Arch.  Vien.  E« 
190)  ;  2"  Perrine.  mariée  a  N...  Macé,  dont  le  fils 
figure  daus  l'acte  de  1601. 

Uiguay  (Bonavenlure)  signe  l'acte  de  1601  comme 
témoin. 

Diguny  (Pierre)  comparut  en  1633  aux  assises 
de  la  conimanderie   de   Loudun.  (Arch.  Vien.  H2  683.) 

DILLOM.  —  Il  va  eu  des  familles  de  ce  nom 
en  Thouarsais.  Dans  l'église  de  Misse  près  Thouars,  il 


IH\h»V 


y  avail  1.1  chapelle  des  Dillon,  (Pouillés  du  diocèso  de 
Poitiers  | 

■  tiiion  (Dominique),  euré  du  Vienx-Pouzauges,  né 
a  la  Chapelle-Largeau  le  22  sept.  1742,  fut  nommé 
député  du  clergé  a  l'Assemblée  provinciale  du  Poitou  eu 
i:<7.  puis  aux  Etats  généraux  en  1789.  Il  fut  l'un  des 
;s  curés  poitevins  qui  vinrent  se  réunir  les  premiers  au 
Tiers-Etat.  Il  vota  In  spoliation  des  biens  ecclésiasti- 
ques et  les  autres  propusilinus  révolutionnaires.  Noininé 
député  de  la  Vendée  au  conseil  des  Cinq-Cents,  il  fit 
partie  du  Corps  législatif  en  1S0Û  et  mourut  le  15  oct. 
1S06,  à  Pouzauges,  (Emulation  Vendée,  1854.) 

DILLOT.  —  Famille  du  pays  de  Civray  au 
xvi8  sièele.  (Arch,  Vieil.  C.) 

Dillol  (Uaïe)  fit  aveu  le  28  janv.  149S  du  fief  de 
Benats  (Bena,  Chaunay,  Vien.). 

Dillot  (Pierre)  fit  aveu   à  Benata  en  1581. 

1)1111  ou  DIMIER.  —  Famille  de  Partlienay 
au  xiv"  sièele. 

Diiné  (Jean),  siro  d'Assay  (ou  Assais  près 
S'-Loup,  D.-S.),  est  appelé  Jean  Dijme,  bourgeois  de 
Partlienay,  dans  un  accord  qu'il  fit  le  17  août  1407  avec 
Jean  Légier,  sire  de  la  Sauvagère,  au  sujet  de  rentes 
en  blé  a.  Assay.  (Arch.  la  Barre,  1,  132.)  11  épousa  vers 
1380  Jeanne  du  Teil,  dont  il  eut  Jeanne,  D*  d'Assay, 
mariée  vers  1400  a  Simon  Eschallard,  Ec,  sgr  de  Maillé. 
tDuchcsiie,  8.  Arch.  la  Barre,  1,  13.) 

DIMERIE  ou  lllWHItl!  (de  la).  — 
Famille  noble  du  Limousin  (probablement  de  la  V"  de 
Rocheebouart),  dont  quelques  membres  ont  habité  le 
Poitou.  Le  nom  latin  est  de  Decimama  ;  on  trouve  aussi 

DE    LA    DesMERIE,    LA    DeXMERIE. 

Dimei'ie  (Jean  de  la),  chanoine  de  S'-Hilaire- le- 

Grand  de  Poitiers,  est  mentionné  dans  un  titre  de  1370 
comme  possédant  une  treille  dans  lo  bourg  de  S'-Hi- 
laire. 

Dimei'ie  (Jean  de  la),  chanoine  de  S'-Hilaire, 
sans  doute  neveu  du  précédent,  signa  un  règlement  le 
16  mars  142"2.  11  était  sous-chantre  en  1434  et  1452. 
(Arch.  S'-Hilaire.) 

DHIÇAÏ(os).  —  Famille  noble  de  la  Gâtine? 
au  xiv*  siècle,  mentionnée  dans  les  Arch.  de  la  Barre. 
(Ce  pourrait  être  Dissay.) 

Dinçay  (Jean  de),  Ec,  possédait  k  cause  de  sa 
femme  des  domaines  près  Bois-Pouvreau  (D.-S.).  11  est 
cité  dans  un  acte  de  1407. 

DIIVSA.C  (de).  —  On  trouve  ce  nom  en  Mont- 
morillonnais. 

Dinsac  (Petrus  Audebertl  de)  donna  la  horderie 
de  Pouferi  7  à  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon,  en 
présence  de  Umbertus  de  Coech,  Guillelmus  Folcaudi, 
et  Israël,  prieur  (vers  1150).  Il  parait  avoir  été  fils 
de  Audebert  do  Dinsac.  (D.  F.  24.) 

DlrVSAV.  —  Il  y  a  eu  des  personnages  de  ce 
nom  en  Chàtelleraudais  au  moyen  âge.  (V.  Insay  et  Au- 
BINEAD   D'iNSAY.) 

«  Un-:,  y  (Jean)  avait,  arrcnlé  au  xiv°  siècle  des 
moulins  k  l'Ile-Gandouarl  (Naintré,  Vien.),  faisant  partie 
des  domaines  de  S'-Hilaire  de  la  Celle.ce  qui  est  rappelé 
dans  un  procès  de  1447.  (Arch.  la  Barre.) 

DlCTIONN.   HlSTOR.   ET   GÉNÉAL.    DES  FAMILLES 


■  »IO  I    1  J 


129 


IklV  I  i:\  ■■>■>■<:  (de).  —  Famille  noble  de  la 
Champagne.  (V.  Dicl.  de  la  Haute-Marne.) 

Blason  :  do  sable  à  2  lions  passants  d'or  (allas  2 
léopards). 

Dinte ville  (François  de\  né  en  1198,  évèquo 
d'Auxcrre,  fut  nommé  trésorier  de  S'-Hilaire-le-f.rand 
en  1530,  mais  il  fut  exilé  en  1534,  et  en  1541  on  donna 
commission  k  l'abbé  du  Maine  pour  le  remplacer  k 
S'-Hilaire.  (M.  A.  O.  1857.) 

DIOTTE  (de  la  Valette,  de  Maillou,  etc.). 
—  Famille  ancienne  du  Loudtinais,  originaire  de  Sam- 
marçolles,  sur  laquelle  nous  n'avons  que  des  renseigne- 
ments incomplets. 

Blason. —  (Inconnu.)  En  1700,  Alain  Diotto,  curé  de 
Glenouze,  inscrit  d'office  k  l'Arm.  de  Touraine,  reçut: 
échiqueté  d'argent  et  d'azur.  Louis  Diotte,  chanoine  de 
S'*-Croix,  reçut  :  de  gueules  k  une  hotte  d'argent. 

Diotte  (Mathurin),  chanoine  de  Loudun,  vivait 
en  1553. 

Oiotte  (Mathurin),  dit  le  jeune  ?  est  nommé  dans 
uno  sentence  du  bailli  de  Loudun,  en  date  du  2  juin 
1561,  au  sujet  d'une  saisie  faite  par  le  commandeur  de 
Loudun.  Dans  cet  acte  figurent  Jean  Diotte,  la  veuve 
de  René  Diotte,  François  Diotte,  et  autres  qui  de- 
vaient rente  k  la  sgrie  des  Roches.  (Arch.  Vien.  E'  160, 
les  Roches.) 

Diotte  (René),  qualifié  maître,  marié  vers  1610, 
eut  une  fille,  Louise,  baptisée  à  Nueil-sous-Faye,  le 
8  fév.  1614,  filleule  de  Amie  Odespung,  épouse  de  Beau- 
volier.  (Reg.) 

Diotte  (Antoine),  procureur  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, et  Catherine  Guivreau,  sa  femme,  sont  parrain  et 
marraine  en  1616  et  1618  k  S'-Cybard  de  Poitiers. 
(Reg.) 

Diotte  (Madeleine)  épousa  François  Joussant, 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers.  Le  10  déc.  1659,  un  de 
leurs  enfants  fut  baptisé  k  S'-Savin  de  Poitiers.  (Id.) 

Diotte  (Viucent),  marié  k  Jeanne  Fournier,  en 
eut  Alain,  procureur,  qui  épousa  Catherine  Monnieb, 
dont  au  moins  Michel,  marié  k  Elisabeth  Martinet 
(xvu"  siècle). 

Diotte  de  la  Valette  (N...)  fut  recteur  de 
l'Université  de  Poitiers  en  1749. 

Diotte  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Rigon  ?  marié  à 
Susanne  Courtin,  en  eut  au  moins  Henriette,  qui 
épousa  k  Chalais,  le  23  oct.  1769,  Louis  de  Brissac. 


§  Ier. 


Branche  de  la   Valette. 


1.  —  Diotte  (Jean)  possédait  divers  domaines 
p"«  d'Assay,  sujets  k  redevance  envers  le  prieur  de 
N.-D.  du  Château  de  Loudun,  Il  fut  représenté  k  un 
arpentage  du  15  mai  1623  par  son  fils  Pierre,  qui 
suit.  (Arch.  Vien.  Reg.  45,  314.) 

2.  —  Diotte  (Pierre),  praticien,  époufa  Marie 
Archambault  (qui  se  remaria  k  Pierre  Gouin,  maître 
apothicaire  k  Loudun).  dont  il  eut  des  enfants  qui 
étaient  mineurs  en  1653,  entre  autres  :  l*  Philippe, 
qui  suit;  2*  sans  doute  Pierre,  procureur  (peut-être 
celui  qui  fut  échevin  de  Loudun  en  1673),  marié  vers 
1660  k  Jeanne  Lecomte,  dont  au  moins  :  a.  Marie, 
qui  épousa  le  28  avril  1687  Louis  Caillereau  ;  b.  André, 
baptisé  le  11  fév.  1678. 

3.  —  Diotte  (Philippe),  sgr  de  la  Valette  (Sanv- 
niarçollcs),  était  mineur  en  1645,  et  fit  une  déclaration 

do  Poitou.  —  t.  m.  9 


ISO 


diotte 


comme  petit-fils  de  Jean  le  !•»  juil.  1659.  (Reg.  45, 
f°  303.;  Il  était  procureur  du  Roi  en  l'élection  en  1668. 
Marié  le  27  août  1653  a  Marguerite  Lesuire,  il  en  eut 
au  moins  :  1°  Philippe,  qui  suit  ;  2*  sans  doute  Jean- 
Louis,  chanoine  de  S,e-Croix  ;  3°  Elisabeth,  mariée 
vers  1680  à  André  Moricet,  assesseur  de  la  prévôté. 

4.  —  Diotte  (Philippe),  sr  de  la  Valette,  conseil- 
ler du  Roi  et  son  procureur  à  Lomlun,  donne  des  reçus 
pour  ses  gages,  les  15  janv.  1104  et  12  fév.  1113.11 
avait  épousé  le  7  avril  1687  Marie  Roy,  dont  il  eut: 
1"  Paul-Philippe,  clerc  tonsuré,  fut  parrain  le  28  juil. 
1720  (Reg.  Martray),  puis  devint  curé  de  S'-Pierre 
du  Marché  do  Loudun;  2°  Marie,  épouse  de  Jean  Ta- 
bart,  avocat  à  Loudun  ;  3°  Elisabeth,  mariée  à  Julien- 
Charles  de  Rambault,  Ec. ,  sgr  d'Auhoué  ;  4°  Philippe, 
qui  épousa  le  11  nov.  1731  Louis-Richard  Lefèvrc,  s' des 
Granges  ;  5*  Marguerite-Thérèse,  mariée  le  8  fév.  1724 
à  Louis-Charles  Chauvet,  licencié  es  lois  ;  6°  Louis,  qui 
suit  ;  7"  Jean,  rapporté  au  §  II  ;  8°  Jean-Raptiste, 
Ec,  sgr  de  la  Valette,  né  le  7  nov.  1709,  devint  Chev. 
de  S'- Louis,  lieutenant-colonel  de  cavalerie,  et  maré- 
chal des  logis  des  gendarmes  d'Orléans.  11  fut  inhumé 
à  S'-Pierre  du  Marché  le  9  déc.  1763. 

5.  —  Diotte  (Louis),  sr  de  la  Valelte,  greffier  on 
chef  du  bailliage  de  Loudun,  procureur  en  l'élection  de 
cette  ville  et  inspecteur  des  domaines  du  Roi,  puis 
conseiller  au  bailliage  (1726),  épousa  en  171S  Jeanne 
Lebceif,  fille  de  René,  et  de  Aubine  Avril.  Il  mourut  en 
1749,  ayant  eu  pour  enfants:  1"  Louis,  prieur  de  Mor- 
ton,  qui  afferma  le  26  mars  1784,  des  chanoines  de  Sl°- 
Croix  de  Loudun,  une  maison  où  jadis  avait  été  cons- 
truit le  Chapitre  de  S'-Léger,  au  Château  de  Loudun. 
Par  son  testament  du  16  juil.  1805,  il  iustilua  l'hos- 
pice de  Loudun  sou  légataire  universel.  Ce  testament 
fut  attaqué  par  la  famille,  mais  une  transaction  eut 
lieu  afin  d'éviter  un  procès,  et  il  fut  convenu  que  l'hos- 
pice de  Loudun  aurait  comme  objet  unique  du  testa- 
ment une  maison  d'exploitation  et  une  métairie  située  à 
Nériau,  commune  de  Chalais,  avec  diverses  rentes. 
(Cette  transaction  fut  approuvée  par  décret  du  1"  sept. 
1807);  2'  Jacques-Philippe,  qui  suit  ;  3"  Marie- 
Louise,  mariée  dans  la  chapelle  du  collège  do  Loudun, 
le  16  fév.  1751,  a  Louis  d'Espinay,  Ec,  sgr  de  Ner- 
ville;  4°  Jeanne-Marie,  qui  était  majeure  en  1760  et 
sans  alliance. 

6.  —  Diotte  de  la  Valette  (Jacques- 
Philippe),  avocat  en  Parlement,  fut  confirmé  en  nov. 
1786  dans  la  propriété  des  greffes  ancien,  alternatif, 
triennal,  civil,  criminel  et  de  police,  etc.,  de  la  ville  et 
pays  Loudunais,  comme  héritier  de  son  père  qui  en 
était  propriétaire  II  avait  épousé  le  15  juil.  1756  Marie- 
Charlotte  Rriant  de  Chanterenne,  dont  il  eut  : 
1"  Jean,  qui  suit;  2'  Hélène-Céleste,  qui  le  11  mai 
1791  était  épouse  de  Pierre  Montaull  des  Iles,  receveur 
des  finances,  et  qui  décéda  le  18  mai  1816,  à  89  ans. 

7.  —  Diotte  «le  la  Valette  (Jean)  épousa 
Clotilde  Gravier,  et  mourut  en  1840,  laissant  Blanche- 
Clotilde,  mariéo  on  1820  à  Urbain-Jules-Léon  de  la 
Berrurière  de  S'-Laon,  et  décédée  le  16  mars  1878,  dans 
sa  78*  année. 

§  II.  —  Branche  de  Mailloi). 

S. —Diotte  (Jean),  s'  de  Maillon,  fils  puîné  de 
Philippe  et  de  Marie  Roy  (4«  deg.,  §  1"),  avocat  en 
Parlement,  était,  d'après  Dunioustior  do  Lafond,  un 
homme  dangereux  1  II  fut  remplacé  comme  second  élu 
de  Loudun  le  1"  janv.  1751.  Dans  un  acte  du  9  nov. 
1762,  il  est  dit  oommandaut  de  la  maréchaussée  (Reg. 


f  UIS84IJDEAU 

Marché),  et  il  fut  inhumé  a  Su-Croix,  le  21  juil.  1713. 
Il  avait  épousé  vers  1730,  étant  procureur  du  Roi  au 
grenier  à  sel  de  Loudun,  Marie-Louise  Avril,  fille  de 
Thomas,  s'  du  Coudray,  et  de  Marie  de  la  Raye,  dout  il 
eut  :  1°  Louis-Richard,  sr  de  Maillon,  bourgeois  de 
Loudun,  avait  épousé  avant  le  4  mars  17S6  Marie-Anne 
Minier.  Ils  vendirent  à  cette  date,  à  Jean-Mario- 
François  Haward  de  la  Blotterie,  la  métairie  de  la 
Voûte.  Ils  eurent,  croyons-nous,  pour  enfant  Marie- 
Anne,  qui  était  veuve  le  il  mars  1S19  do  Pierre  Fou- 
cher  ;  2"  René-Jean,  qui  suit;  3°  N...,  s*  de  Maillou, 
décédé  avant  le  4  juin  1739  (?),  laissant  des  enfants 
mineurs  sous  la  tutelle  de  Marie-Julienne  Caillieu,  sa 
femme. 

6.  —  Diotte  de  Maillon  (René-Jean),  sgr 
de  la  Haye,  avocat,  marié  le  7  avril  1761  à  Thérèse 
Ueaulieu,  en  eut  au  moins  : 

7.  —  Diotte  de  Slaillou  (René-Jean), 
avocat,  né  le  9  juil.  1762,  fut  nommé  accusateur 
public  k  Loudun  en  1797,  puis  devint  juge  criminel  a 
Poitiers  en  1194.  Il  est  décédé  à  Loudun  le  28  avril 
1833. 

DIOVAGO  (de).  —  On  trouve  quelques  person- 
nages de  ce  nom  en  Poitou  au  xvie  siècle.  C'était  sans 
doute  une  famille  espagnole.  Ce  nom  est  écrit  Diouajo, 
Dionaio  et  Riouaio.  (Arch.  Vien.) 

Diovago  (Olivier  de),  C"  de  Vermonl,  sgr  de  la 
Roehe-de-Rran  (Montamisé,  Vien.),Torsay  (Thuré),  etc., 
Chev.  d'honneur  de  la  reine  Marguerite,  fit  un  bail  à 
Montamisé  en  1582  (Arch.  Vien. G.  1203), signé  Diouaio. 
Il  fut  inhumé  en  l'église  de  N.-D.  de  Châlellerault, 
devant  l'autel  de  S'-Laurent,  oit  sa  fille  fit  une  fonda- 
tion en  sa  faveur.  Marié  à  Melchiore  de  Thorignï, 
D*  d'honneur  de  la  reine  Marguerite,  il  en  eut:  1° Mel- 
chiore, D°  de  Vermont,  mariée  à  François  de  Buison- 
Bouteville  (ou  Beauteville),  gentilhomme  de  la  chambre 
du  Roi  et  chevalier  de  ses  ordres  ?  Etant  veuve,  elle 
donna  300  liv.  au  Chapitre  de  Châlellerault,  le  1"  août 
1648,  dout  la  rente  fut  assignée  sur  le  domaine  de  Torsay 
(G.  8,  3);  2°  Olivier,  sgr  de  Torsay,  etc.,  abbé  de  Sil- 
vanès  (Evêché  de  Vabres),  qui  fit  sa  sœur  légataire  uni- 
verselle. Sa  succession  était  revendiquée  en  partie  en 
1615  par  Louis-Pascal  V'«  de  la  Queue,  sgr  de  Fran- 
cières,  qui  était  petit-fils  du  C"  de  Vermont. 

DISAVE  (V.  Dizave). 

DI68AEDEAII.  —  Famille  de  Cbàtellerault 
au  xvn°  siècle.  Nous  avons  trouvé  deux  fragments  de 
filiation  dans  les  notes  de  M.  Hérault.  (Arch.  Vien.  E' 
651.)  Le  nom  se  trouve  écrit  parfois  Dissaïuhau,  mais 
la  famille  signait  Dissuudeau. 

Dissaiideau  (François),  prêtre  de  N.-D.  de 
Châlellerault,  légua  au  Chapitre  son  graud  missel  ferré 
d'argent  et  autres  objets,  le  20  juil,  1553.  (G.  S,  16.) 

Dissatideau  (Pierre),  héritier  en  partie  de 
François  en  1555,  possédait  en  1514  la  Trompaudière, 
p»>°  de  S'-Hilaire  de  Mons.  (Id.   14.) 

§  I". 
1.  —  Dissaudeau  (Michel),  décédé  en  1569, 
épousa  Laurence  Patrv,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Pailletrie  (S'-Cyr-en-Rois)  ;  2"  Michel,  qui  épousa 
Gillette  Dupont  ;  3"  Guillaume,  qui  suit  ;  4"  Radégonde, 
mariée  lo  22  juin  1552  a  François  Adlitinieau  ;  5'  An- 
toinette, mariée  le  2  sept.  15S2  à  Georges  Gaslineau 
marchand  a  Sénillé  ;  6"  Jeanne,  mariée  le  12  juin  15S4 
a  Jacques  Mousnier,  notaire. 


uni     (<lo  la) 


2.  —  IMhmuuIoiii  (Guillaume  .  marié  a  Fran- 
ooise  Boctin,  décidée  le  31  niai  1628,  en  eut  : 
l"  Louis, qui  suit  ;  2*  Marin,  qui  fut  père  île  Claude; 
3sCladdb,  marié  a  Jacquine  I  erriei  !  en  rut  :  u.  Fran- 
çoise,  mariée  à  Olivier  le  Bigot  ;  /'.  Loris,  r.  Jbanne, 
mariée  U  Claude  de  Duron  ?  lie.  ;  4°  Joachih,  5°  Mi- 
chel. 

3.  —    Dtsunudeau   (Louis),    notaire,    épousa 

I'aii. i.on,  dont:  L' Jacques,  qui  suit;  2° Jeanne, 
3' Françoise,  mariée  en  lui'.';  a  René  Hérault,  marchand; 
4'  Anne,  mariée  a  Aliel  Chrsiieuu  ;  5°  Michel. 

4.  —  Dissnutlestii  (Jacques),  notaire,  marié  le 
2:;  noy.  1659  à  Claude  Hérault,  en  eut  Françoise,  qui 
épousa  le  29  juil.  1686  Pierre  Delavau,  sr  du  Courtiou 
et  de  la  Bodinière. 


§  H. 


Autre  Brani  m  . 


1.  —  Dlssniideau  (François),  décédé  avant 
1614,  épousa  :  1"  Antoinette  Crartier,  2°  Marie  Adhu- 
neau.  Du  1"  lit  il  eut  :  1"  Pierre,  qui,  étant  majeur 
en  1588,  épousa  Louise-Marie  Coudreau,  dont  Louise- 
Claude  ;  2"  François,  qui  suit;  3°  Pierre,  décédé 
sans  alliance.  Du  2"  lit  :  4*  Jacques. 

2.  —  Dissnudcau  (François),  médecin  à  Siu- 
mui'.  épousa  Catherine  I'.uxhèviie'?  dont  :  1*  Philippe, 
2*  Catherine,  mariée  le  1  sept.  1637  à  Jean  Del'os, 
médecin  a  Cliàtellerault  ;  3°  Françoise,  sans  alliance. 

niSSW  (de).  —  Famille  du  lias-Poitou  (au- 
ourd'hui  luisais,  Vend.).  Ce  fief  fut  possédé  par  les  Sa- 
boorin  an  xvii"  siècle. 

Dissay  (Constantin  de),  de  Dlschnicn,  fut  en 
1196  un  des  témoins  de  la  restitution  à  l'église  de  S'- 
Hilaire  de  Poitiers,  de  la  terre  de  Graindeniont  dont 
s'était  emparé  Aimer;  de  S'-Miclicl,  Chev.  (D.  F.)  On 
ne  sait  si  c'est  un  sgr  do  Dissais,  ou  simplement  un 
habitant  de  ce  bourg. 

DISSAY  (de).  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou 

(Dissais,  Vend  },  depuis  longtemps  éteinte.  On  ne  trouve 
oue  quelques  noms. 

Dissay  (Jean  de),  Ec.,  sgr  de  Puypapin  près  le 
Vieux-Pouzanges  (Einul.  Vendée,  1854,  174 1,  épousa 
avant  1 3S 1  Marie  Chasteigner,  fille  de  Simon,  Ec, 
sgr  de  Réaumur,  et  de  Jeanne  Boutou,  sa  seconde 
femme,  qui  par  acte  du  4  mars  1402  lit  donation  à  sa 
sœur  Jeanne  Chastcigucr  de  tous  ses  biens  provenant 
de  la  succession  de  son  père.  (Gén.  Chasteigner.) 

Dissny  (Jeanne  de)  épousa  Guillaume  Raoul, 
valet,  sgr  du  Landreau,  qui  possédait  à  cause  d'elle  la 
Libaudière,  et  reçut,  en  1390  un  aveu  de  Jean  Bodin, 
sgr  de  la  Bollandière,  pour  des  renies  qu'il  lui  devait. 
CF.) 

Dissay  (Claude  de)  était  abbé  régulier  de  Jard  eu 
1514.  (Id.) 

DISSOiV,  —  Famille  des  Sables  au  xvii0  siècle, 

Disson  (Pierre)  était  procureur  du  Roi  en  l'élec- 
tion des  Sables  en  1685. 

Disson  (N...),  s'  d'Espoie?  bourgeois  des  Sables, 
inscrit  d'office  a  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  d'azur  à 
la  bande  gironnée  d'or  et  de  sablo. 

DIVE  (de  la).  —  Famille  noble  du  Poitou,  au- 
jourd'hui éteinte.  La  majeure  partie  des  renseignements 
qui  suivent  proviennent  des  Archives  do  la  Vendée, 
E.  113,  114,  115  et  116,  et  des  registres  paroissiaux. 


DIVE  («le  I») 


181 


Nous  nous  sommes  servi  également  pour  ce  travail  de 
la  maintenue  de  l'intendant  des  Gallois  de  la  Tour  et 
des  documents  conservés  dans  notre  cabinet. 

Blason    :  d'azur  au  lion  d'or  ami 
lampassé  de  même.  (Barentine.) 

Dive  (Charles  de  la),  de  la  chft- 
telleuic  de  Mareuil  (peut-être  le  père  de 
Jacques,  l<"-deg.  de  la  filiation), servit  en 
brigandinier  à  l'arrière-han  des  nobles  du 
Poitou  en  1488  et  fut  désignée  celui  de  1489  pour  la 
garde  de  Mareuil.  (Doc  inédits.)  il  fitaveu,  le  12  déc. 
1506,  pour  le  fief  Chauvin,  à  cause  de  sa  fournie 
Isabeau  Prévost,   fille?  de  Thibault,  Ec,  à  Imberl 

Girard,  Ec.sgr  de  l'éré.  (Arcb.  Vieu.  G.  960.) 

Dive(N...  de  la),  Ec,  sgr  de  Puyneof,  épousa  vers 
1580  Marie  de  Cherbée,  lillc  de  Michel,  Ec.,  sgr  de 
l'aiiy.  et  de  Marie  de  la  Pergne  ?(Gén.  de  Cherbée.) 

Dive  (Marthe  de  la)  épousa  le  2  mai  1613  (Cres- 
sau,  not.  à  S'-llilairc  le  Vouliis,  Vendée)  Philippe  de 
Voulon,  Ec,  sgr  delà  Vergnaie.  (Orig.  Maupeou.) 

Dive  (Antoine  de  la),  s"-  de  Vendôme,  fut  parrain 
au  Simon  (Vend.)  le   l.'lnov.  IGI3.  (lîeg  ) 

Dive  (Jeanne  de  la)  est  marraine  à  Rosnay  (Vend.) 
le  II   déc.  1639.  (Id.) 

Dive  (Charles  de  la)  Ec,  sgr  de  Gastines,  la 
Vergne  tS"-Foj),  esl  mentionné  comme  vassal  de  la 
Mothe  Ailianl  dans  l'aveu  de  ce  fief  fait  par  Madeleine 
de  Bu.  il  vers  1640).  II  avait,  a  cause  de  sa  femme 
Marguerite  Gennet.  le  fief  des  Pailloulières,  p™>  d'O- 
lonne,  (Emul    Vendée,   1 89 L ,   US.   122.) 

Dive  (Jeanne  de  la),  peut-être  la  même  que  la 
précédente,  était  en  1618  épouse  de  Louis  Thomas,  s* 
de  Lunaudière  ?  (.F.eg.  du  parquet.) 

§  Ier.  —    Branche  de  la  Rebouste  et  de 
8".Foï. 

1.  —  Dive  (Jacques  de  la),  Ec,  sgr  de  Gastines 
et  du  Bois,  se  plaignit  le  25  fév.  1501,  devant  le  séné- 
chal du  Poitou,  des  troubles  que  voulaient  lui  apporter 
les  sgrs  de  la  Molhe-Achard  et  de  Rajs,  dans  la  pos- 
session des  droits  honorifiques  a  lui  appartenant  dans 
l'église  de  S"-Foy,  Il  rendit  aveu  au  sgr  de  Poiroux 
(Bouhier  et  Meauneau,  not.)  le  13  mars  1509,  comme 
tuteur  de  son  fils,  pour  le  fief  et  village  de  la  Sornière 
(Sorinière  ?),  et  fut  déclaré  noble  par  le  Tabriqueur  de 
la  Chapelle-Thémer  en  1529.  Il  avait  épousé  Catherine 
Gauvaing  ou  Gacvin,  dont  il  eut  Chaules,  qui  suit. 

2.  —  Dive  (Charles  Ier  de  la),  Ec,  sgr  de  Gastines 
et  du  Bois-Beugné,  épousa  le  17  déc.  1527  Marie  Char- 
ruvau.  fille  de  feu  Pierre,  Ec,  sgr  de  Montrouil,  et  de 
Marguerite  Cbevedan  ?  et  était  décédé  avant  le  5  juil. 
1567,  date  d'une  transaction  passée  entre  sa  veuve  et 
Louis,  leur  fils,  qui  suit.  Marie  Charruyau  se  remaria 
plus  tard  à  Jacques  Buor. 

3.  -  Dive  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  des  Reboustes 
ou  de  la  Rehouste  et  du  Bois-Beugné,  transigea,  comme 
nous  l'avons  vu  plus  haut,  le  5  juil.  1567  avec  sa  mère. 
A  cette  époque,  il  était  marié  avec  Paule  Bnon,  mais 
mourut  avant  le  20  avril  1571,  date  d'une  autre  trans- 
action passée  entre  sa  veuve,  comme  tutrice  do  ses 
enfants  mineurs,  et  Marie  Charruyau,  sa  helle-nière. 
Lours enfants  furent:  1"  Bene. qui  suit  ;  2°  Antoinette, 
épousa  le  4  juil.  1585  (Burzot  et  Venot,  not.  de  la 
châtel*"  d'Olonne)  Claude  Dreux.  Ec,  sgr  de  la  Maison- 
neuve,  dont  elle  était  veuve  le  20  fév.  1617;  3°  Fran- 
çoise, mariée  le  14  oct.  15S6  à  Jacques  Bouvier,  mar- 
chand à  Longueville  ;  ce  même  jour  elle  renonce  en  fa- 


132 


DIVE  (de  la) 


veur  de  son  frère  à  ses  droils  dans  la  succession  de  leur 
père  décédé. 

4.  —  Dlve  (lïené  I"  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Re- 
boustc,  épousa  le  9  avril  1512  Louise  Morisson  (des 
Morisson  de  la  Bassetière)  et  était  décédé  le  12  mai 
1599,  date  de  la  nomination  de  sa  veuve  en  qualité  de 
tutrice  de  ses  enfants  qui  étaient  :  1°  René,  qui  suit  ; 
2°  Gilles,  et  3°  Louis,  tous  les  deux  morts  avant  1608, 
sans  postérité;  4°  Renée,  mariée  le  2  déc.  1608  a 
Gilles  Mauclerc,  Ec,  sgr  du  Petit-Bois,  et  qui  renonce 
le  même  jour,  en  faveur  de  son  frère  René,  à  tous  les 
droils  qu'elle  peut  avoir  dans  la  succession  de  son  père 
et  dans  celles  de  Gilles  et  de  Louis,  ses  frères  décédés. 

5.  —  Dive  (René  II  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Rebouste, 
tenait  cette  maison  noble  bâtie  en  forteresse,  de  la  terre 
de  Marcuil  en  1632.  Comme  nous  l'avons  vu  plus  haut, 
il  fut  mis  le  12  mai  1399,  ainsi  que  ses  frères  et  sœur, 
sous  la  tutelle  de  sa  mère.  11  avait  épousé  le  9  avril 
1609  Renée  Gourdeau,  fille  de  Jean,  Ec  ,  sgr  du  Pin 
de  Longève,  et  de  Perrine  Suyrot,  et  était  décédé  avant 
le  H  juil.  1 650,  date  du  partage  de  sa  succession  entre 
ses  enfants  qui  étaient  :  1*  Charles,  qui  suit:  2°  Henri, 
rapporté  au  §  II  ;  3°  Jacquette,  qui  reçut  de  ses  père 
et  mère  une  rente  de  120  liv.  avec  1200  1.  de  dot  et 
300  1.  pour  meubles,  pour  entrer  au  couvent  de  Ste- 
Ursule  de  Parthenay  ;  4*  Marie-Claude,  qui  reçut  éga- 
lement 180  1,  de  rente,  pour  entrer  au  couvent  des 
Cerisiers. 

6.  —  Dive  (Charles  II  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Re- 
bouste, épousa  le  19  juil.  1655  Jeanne  Marin,  fille  de 
feu  Antoine,  Chev.,  sgr  de  la  Motte  de  Belleville,  et 
de  Jacquette  Jannct.  Il  avait  partagé  le  11  juil.  1650 
avec  sou  frère  Henri  la  succession  de  leurs  père  et  mère 
et  fournit  l'inventaire  des  pièces  relatives  à  sa  noblesse 
à  l'intendaut  Colbert  le  24  déc.  1664.  Il  fut  maintenu 
noble  par  Barentiu  le  9  août  1667,  et  eut  pour  enfants  : 
1°  René,  qui  suit  ;  2°  Jeanne-Olive,  née  il  Slo-Foy  le 
23  janv.  1657,  maintenue  noble  en  1717  par  M.  de  la 
Tour,  et  mariée  à  Philippe  de  Chévigné,  Ec.,  sgr  de 
Surie  ;  3'  Louise,  épouse  de  Henri  de  Chévigné,  Ec, 
sgr  de  la  Grassière. 

7.  —  Dive  (René  III  de  la),  Chev.,  sgr  de  S"-Foy, 
a  Grossetière,  etc.,  assista  au  ban  des  nobles  du  Poi- 
tou de  1693.  Il  épousa  :  1"  le  4  fév.  1695  (Forestier, 
not.  à  Curzon)  Claude  ou  Claudine  Brochard  de  la 
Rochebrochard,  fille  de  Charles,  Chev.,  sgr  de  la  Ro- 
chebrochard,  et  de  Marguerite  Barillon  ;  2«  le  14  fév. 
1711,  Louise-Françoise  Doïneau,  fille  de  François, 
Chev.,  sgr  de  la  Morinière,  et  de  Elisabeth  Bodin  ; 
3°  Thérèse-Geneviève  Cardin.  Il  fut  maintenu  noble  le 
l"  sept.  1717  par  l'intendant  des  Gallois  de  la  Tour,  et 
eut  du  1"  lit  :  1*  Charles,  qui  suit;  2"  François- 
Nicolas,  né  le  16  janv.  1701,  reçu  chevalier  de  S'-Jean- 
de-Jérusulem  en  1723,  parrain  à  Auzais  (Vendée)  le  20 
avril  1731  et  commandeur  du  Fouilloux  en  1739;  du 
3e  lit  :  3°  Françoise-Jeanne,  qui  fut  marraine  à  Auzais 
le  20  avril  1731. 

8.  —  Dive  (Charles  III  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Grossolière,  Sl*-Foy,  la  Bijouère,  épousa  le  11  fév. 
1730  Jeanne-Marguerite  Foyer  de  la  Fresnaïe,  fille 
de  feu  N. . . ,  ancien  eapitaiue  de  dragons,  et  de  Marie- 
Martlie  de  Gratet,  dont  il  eut  3  enfants,  qui  le  29  sept. 
1739  étaient  sous  la  curatelle  de  N...  Morisson  de  la  Bas- 
setière  :  I'Marie-Jeanne-Félicité,  D"  de  la  Grosse- 
tière, la  Bijouère,  épousa  le  7  juil.  1765  Antoine  d'An- 
gély,  Chev.,  sgr  de  Fontcreuse  ;  2"  Marie-Marthl- 
Aimke,  qui  le  22  oct.  1756  était  sous  la  curatelle  de 
Charles  Mercier,  s'  de  Plantibault,  avocat  aux  Sables, 
et  qui  se  maria  le  24  août  1772  à  Henri  d'Angély,  Ec, 


nui: 


sgr  de  Fayolle,  frère  du  sr  de  Fontcreuse  ;  3"  Charles- 
Alexandre,  qui  suit. 

9.  — Dive  (Charles-Alexandre  de  la),  Chev.,  sgr 
de  S,e-Foy  et  de  la  Grossetière,  fut  ainsi  que  ses  sœurs 
sous  la  curatelle  de  N...  Morisson  de  la  Bassetière  le 
29  sept.  1739.  André  de  la  Voyrie,  Ec,  sgr  de  la 
Grossière,  rendit  ses  comptes  de  tutelle  en  1754;  et 
depuis  cette  époque  nous  ignorons  la  destinée  de  Charles- 
Alexandre,  mais  il  parait  être  décédé  jeune. 

|  II.  —  Branche    de    la   Vergke. 

6.  —  Dive  (Henri  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Vergue, 
fils  puîné  de  René,  Ec,  sgr  de  la  Rebouste,  et  de 
Renée  Gourdeau  (5"  deg.,  §  I),  partagea  avec  son  frère 
Charles,  le  11  juil.  1650,  les  biens  de  leurs  père  et 
mère.  Il  avait  épousé  le  5  fév.  1643  (Hervé  et  Ville- 
non,  not.)  Louise  Guilledot,  dont  il  eut  :  1"  Loris,  qui 
suit  ;  2"  Susanne,  baptisée  à  Mareuil  le  1er  nov.  1646  ; 
3°  croyons-nous,  Henri,  Ec,  sgr  de  la  Davière,  marié 
vers  1690  à  Louise  Mesnard,  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr 
de  la  Rarotière,  et  de  Marie  de  la  Haye,  et  qui  dut 
mourir  sans  postérité,  car  nous  trouvons  Henri-Julien, 
son  neveu,  qualifié  sgr  de  la  Davière  en  1717. 

7.  —  Dive  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Vergue, 
épousa  à  Mareuil,  le  6  août  1687  (contrat  du  3,  Las- 
nomé  et  Sahourin,  not.),  Marie-Anne  Babin.  11  était 
décédé  ainsi  que  sa  femme  le  1"  sept.  1717,  lorsque  ses 
enfants  furent  maintenus  par  M.  des  Gallois  de  la  Tour  : 
1*  Marie-Thérèse,  née  à  S'-Aubin  (comme  les  sui- 
vants) le  27  nov.  16S9;  2"  Anne-Fortunée,  le  7  sept. 
1691;  3"  Henri-Julien,  Ec,  sgr  de  la  Davière,  le  11 
août  1693;  4"  Pierre,  qui  suit. 

S.  —  Dive  (Pierre  de  la),  Chev.,  sgr  dudit  lieu, 
né  le  17  oct.  1694,  épousa  le  3  mars  1715  (Crobil  et  Bru- 
net,  not.)  Susanne-Frauçoisc  Prévost,  veuve  de  Jacques 
Pillot,  Chev.,  sgr  de  la  Guesuonière,  et  fut  maintenu 
noble,  ainsi  que  ses  frère  et  sœurs,  par  l'intendant  de 
la  Tour  le  l"sept.  1717.  C'est  lui  ou  son  frère  qui  en 
1770  fit  à  l'hôpital  de  Niort  un  don  de  5,000  1.  Nous 
ignorons  s'il  a  laissé  postérité. 

DI'VÉ.  —  Famille  originaire  de  Fonteoay-le- 
Cointc,  qui  a  donné  un  maire  à  cette  ville.  Une  brauche 
est  venue  s'établir  à  Poitiers,  où  elle  a  donné  également 
un  maire.  Les  renseignements  que  nous  avons  pu  réunir 
sur  cette  famille  ne  nous  permettent  d'établir  une  filia- 
tion suivie  que  d'une  manière  hypothétique. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  brisé  d'or  chargé  de  2 
merlettes  affrontées  de  gueules.  Devise  : 
Hiijtta  junget  artiice.  (André  Divé,  maire 
de  Poitiers.  Armoriai  des  maires.)  Ailleurs 
on  dit  :  «  chargé  de  2  merles  de  sable  ». 
(Arm.  Vendéen.) 

François  Divé,  enquêteur  examinateur  a 
Fontenay,  fut  inscrit  a  l'Armoriai  du  Poitou  en  1698 
avec  le  blason  suivant  :  d'or  au  chevron  d'azur  chargé 
de  2  tourterelles  affrontées  d'argent. 

Divé  (Marie)  était  en  1599  épouse  de  Philippe 
Beiiand,  Ec,  sgr  du  Plessis,  juge  magistrat  à  Niort. 
(Notes  Laurence.) 

Divé  (Jean),  pair  de  Niort  en  1600,  épousa  Marie 
Lyard,  dont  il  eut  :  1*  Pierre,  né  le  10  nov.  1618  ; 
2°  Marie,  née  le  11  juin  1621  ;  3»  Jean,  né  le  7  avril 
1625;  4   Gabriel,  né  le  2»  déc.  1628.  (Id.) 

Divé  (François),  lieutenant  en  l'élection  do  Foute- 
nay,  reçut  le  10  août  1645  une  obligation  consentie  en 
sa  faveur  par  Jean  Bcsly  fils.  (Notes  B.  Fillon.) 


ï 


divi: 

Dlvé  (Jfeanno)  est  marraine  a  S'-Paul  de  Poitiers 
le  i"  mars  1661.  Reg.)  C'est  elle,  croyons-nous,  qni 
épousa  Philippe  Massafd,  Ec  ,  contrôleur  général  des 
finances  en  Poitou,  el  qui  fut  inhumée  a  S'?Porchaira 
de  Poitiers  le  25  sept.  1670.  (H.) 

Divé  (Marguerite),  veuve  de  François  Citoys,  Ec., 
sgr  do  la  Pinterie,  fut  inhumée  dans  l'église  de  S'-Por- 
ehaire,  le  2  août  1720,  a  89  ans  environ.  (Id.)  Elle 
s'était  mariée  le  ni  fév,  1654,  dans  la  chapelle  du  col- 
lège du  Puygarreaua  Poitiers.  (Gén,  Citoys.) 

Dlvé  (Hilaire- Venant) ,  bourgeois  de  Poitiers, 
épousa  Marie-Stéphanie  Ai  mi,  et  mourut  a  Marçay,  a 
40  ans  environ,  le  21  sept.  1763,  ayant  eu  au  moins 
Louise,  qui  fut  inhumée  ii  10  ans.  p"'  de  N.-D.  de  la 
Chandelière,  le  21  déc.  1760.  (Id.) 

i»i»<-  (Gabriel-Venant),  prêtre,  curé  de  Marçay, 
prend  possession  de  ce  prieuré  lo  21  fév.  1752.  A  ce 
sujet,  il  ajoute  qu'il  va  eu  jouir  avec  la  cure  avoc  dis- 
pense d'incompatibilité,  qu'il  espère  obtenir.  Il  était 
encore  curé  en  1760.   (Id.) 

Divé  (Louis,  aliàs  Louis-Augustin),  religieux  de 
l'abbaye  de  S'-Bonoli  de  Quinçay  dès  1753.  fut  inhumé 
le  20  janv  1785,  k  66  ans  environ.  Il  est  dit  dans  l'acte 
d'inhumation,  prêtre,  ancien  religieux  de  S'-Bcnolt  et 
chanoine  honoraire.  (Reg.  S'-I'aul.) 

§1".  —  Branche  d'ArdemmesetddGROS- 
NOYER. 

1.  —  Dlvé.  (N...)  eut  pour  enfants  :  1"  Fiacre, 
qui  suit  ;  2«  croyons-nous,  Christophe,  rapporté  au 
§  II  ;  3°  N...,  tige  de  la  branche  de  la  Maisonneuve, 
§  III  ;  4*  André,  qui  n'eut  pas  d'enfants,  dit-on,  de 
Marie  de  Sauzay,  fille  de  Pierre,  sr  de  Vizay,  et  de 
Marie  Leblauc. 

2.  —  Dlvé  (Fiacre),  sr  de  Lavau  et  sgr  châtelain 
d'Ardennes  (p"e  de  Charzais,  Vend.1,  lieutenant  en 
l'élection  de  Fontenay-le-Comte,  fut  maire  de  cette  ville 
en  1638.  Il  avait  épousé  avant  1626  Française  Babin, 
fille  de  Paul,  s' des  Combes,  et  de  Gabrielle  Sablon,  et  fit 
construireavec  sa  femme  une  chapelles  Ardcnnos,  comme 
en  témoigne  l'inscription  suivante  placée  à  la  clef  de 
voûte  :  Fiacre.  Dyvè  |  Françoise  |  Babin  ont  |  j'aict 
bastir  |  celte  chapelle  \  en  l'année  \  1635.  11  avait 
reçu  le  17  mars  1621  un  aveu  de  Simou  Pichard 
et  était  décédé  en  1662,  ayant  eu  :  1*  Fiacre,  sgr 
châtelain  d'Ardennes,  conseiller  au  Présidial  de  la 
Rochelle,  vendit  avec  son  frère,  à  Jean  Rabin,  leurs 
droits  dans  la  succession  de  Paul  Babin,  sr  des  Breti- 
nières,  leur  oncle,  le  20  uov.  1667.  Il  avait  épousé  Marie 
Arrivé,  fille  de  Hélie,  et  était  décédé  avant  le  19  uov. 
1674,  date  du  second  mariage  de  sa  femme  avec  Au- 
guste Juubert,  Ko  ,  sgr  des  Arsonnières.  Nous  pensons 
qu'il  n'eut  pas  d'enfants,  car  nous  voyons  son  frère 
prendre  le  titre  de  sgr  d'Ardennes;   2*  Paul,  qui   suit. 

3.  —  Dlvé  (Paul),  sgr  du  Gros-Noyer,  puis  sgr 
châtelain  d'Ardennes,  membre  du  corps  de  ville  de 
Poitiers,  eut  procès  en  1663  au  sujet  d'une  rente  qu'il 
devait  sur  la  métairie  du  Fief.  (Arch.  Vicu.  Abb.  de 
Fontaine-le-Comte.)  Il  reconnut  celte  même  rente  le  21 
mars  1671.  (Id.)  Il  avait  épousé  Catherine  Duhœt,  fille 
de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Château-Gaillard,  et  mourut 
subitement  à  Fontenay,  le  30  nov.  1682,  à  l'hôtel  Sl- 
Plerro,  une  heure  après  être  descendu  de  cheval.  Il 
avait  eu  pour  enfauts  :  1*  Paul,  baptisé  a  S'-Porchaire 
de  Poitiers  le  28  août  1657,  qui  eut  pour  parrain  Fiacre 
Divé,  son  aïeul,  et  qui  fut  inhumé  le  2  juil  1665; 
2°  Marie-Anne,  baptisée  au  même  lieu  le  1 1  mars  1(561  ; 
elle   épousa  le  4  déc.  1684  (Chollet  et  Vézien,  not.  à 


DIV10 


133 


Poitiers)  Pierre  Barbarin,  Chev.,  sgr  de  Joussé,  dont 
elle   était   veuvo   en   1715,  lorsqu'elle    fut    maintenue 

comme  veuve  d'un  noble.   Elle  se   re lia  à   Joussé,  le 

28  sept.  1710,  à  Frauçois  Audebcrl,  Cher.,  sgr  de  la 
Bernardière;  3»  Catherine,  baptisée  à  S'-Didiei  do 
Poitiers  (comme  les  suivants),  le  23  oct.  1663,  eut  pour 
marraine  Marie  Charlet,  épouse  de  André  Divé,  sgr  de 
la  Maisonneuve,  ochevin  de  Poitiers  ;  elle  fut  inhumée 
le  18  mars  1668;  4°  HYACINTHE,  baptise  le  20  mai 
1665;  5"  Marie-Françoise,  le  3  fév.  1068,  mariée  le  4 
avril  1683  (Péronnel  et  Dauphin,  not.)  à  François  de 
Razes,  Ec,  sgr  de  Ché.  Elle  fut  maiiilenuo  comme 
veuve  de  gentilhomme  en  1715;  6"  Paul-André,  bap- 
tisé le  23  fév.  1669.  Il  dut  mourir  jeune,  ainsi  qu'Hya- 
cinthe, car  le  29  juin  1 684 François  de  Razes,  agissant 
comme  époux  de  Marie-Françoise  Divé,  et  Marie-Anne 
Divé,  sa  belle-sœur,  donnent  quittance  d'une  somme 
provenant  de  la  succession  de  Paul  Babin  des  Breli- 
nières.  (Gén.  Babin.) 

§    II.  li'-M,!    irl.l.ll MSU.imii. 

2.  —  Divé  (Christophe),  sr  de  la  Jarousselière, 
que  nous  croyons  fils  puîné  de  N...  (1"  deg  ,  §  I), 
était  décédé  en  1628,  laissant  pour  veuve  Catherine 
Godin  et  ses  enfants  sous  la  curatelle  de  Fiacre  Divé, 
sr  de  Lavau.  Ses  enfants  ne  sont  pas  nommés  dans  cet 
acte  du  20  déc.  1628  passé  sous  la  cour  de  la  B""  dé 
la  Loge-Fougereuse,  mais  nous  croyons  qu'il  eut  au 
moins  :  1»  FucnE,  qui  suit;  2"  Marie,  mariée  en  juin 
16+3  à  Julien  Collardeau,  cl  décédée  en  1652. 

3.  —  Divé  (Fiacre),  Ec,  sgr  de  la  Jarousselière, 
conseiller  au  Présidial  de  la  Rochelle,  épousa  a  S'-Por- 
chaire de  Poitiers,  le  18  août  1643,  Françoise  Bon- 
temps,  dont  il  eut  :  1"  Claude,  baptiséo  même  p"* 
(ainsi  que  les  suivants)  lo  18  déc.  1644;  2"  Louis,  le 
14  nov.  1646,  et  inhumé  le  17  avril  1654;  3"  Fiacre,  le 
11  mai  1650;  4°  Jeanne,  le  11  mai  1650;  5°  Claudb, 
le  12  nov.  1651,  mariée  en  1668  à  François  Aigron,  Ec, 
sgr  delà  Motte,  conseiller  au  Présidial  de  la  Rochelle? 
6°  Marie,  religieuse  de  S'-François  do  Fontenay,  dé- 
cédée  en  1682.  (Notes  Jourdan.) 

§  III.  —  Branche  de  la  Maisonneuve, 

2.  —  Divé  (N...),  probablement  fils  de  N... 
(1"  deg.,  §  1/,  eut  pour  eul'auts  :  1°  André,  qui  suit; 
2  Catherine,  mariée  à  Nicolas  Macquin,  lieutenant- 
général  a  Fontenay-le-Comte. 

3.  —  Divé  (André),  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve, 
fut  pourvu  de  l'office  de  trésorier  de  France  à  Poitiers 
en  1649,  et  grand  voyer  et  juge  directeur  des  domaines 
du  Roi  en  Poitou,  Saintonge  et  la  Rochelle.  11  fut  nommé 
maire  et  capitaine  de  la  ville  de  Poitiers  le  14  nov. 
1659.  Il  avait  épousé  :  1*  le  1"  juin  1649,  Hilaire 
Gabriau,  fille  de  Lucas,  Ec,  sgr  de  la  Gorellière,  et  de 
Anne  de  Lauzon  (eu  présence  de  Fiacre  Divé,  Ec,  sgr 
de  Lavau  et  châtelain  d'Ardennes  ;  Fiacre  Divé,  Ec, 
sgr  de  la  Jarousselière,  et  Paul  Divé,  Ec,  sgr  du  Gros- 
Noyer)  ;  2"  le  14  fév.  1656,  Marie  Charlet,  fillo  de  fou 
Jacques,  Ec,  sgr  de  Verre,  et  de  Jacqueline  Dreux.  11 
était  décédé  en  1700  et  sa  veuve  fut  inscrite  à  l'Armo- 
riai du  Poitou  avec  un  blason  de  fantaisie.  Du  1"  lit 
il  eut  :  1°  André,  baptisé  aS'-Didierde  Poitiers  lo  2  juin 
1651,  qui  fut  au  service  du  Roi  ;  2°  Hilaire,  née  le 
13  mars  1654  et  à  qui  on  suppléa  les  cérémonies  du 
baptême  dans  la  mémo  paroisse  le  13  janv.  1655.  Ses 
parrain  et  marraine  furent  Fiacre  Divé,  Ec,  sgr  do  la 
Jarousselière,  et  Claudino  Gautier,  épouse  do  Jean 
Divé,   Ec,    sgr  de  la   Canonnière  (sans  indication  de 


134 


DIZAVE 


*J* 


parenlé).  Hilaire  épousa  d'abord,  a  S'-llilaire  de  la 
Celle,  Louis  Le  Roy.  Ec,  sgr  de  Cloistre  et  de  la  Ru- 
jandrie,  dont  elle  était  veuve  en  1700;  puis  Louis-Héliol 
Lemesle,  ou  Lemerle,  Cliev.,  sgr  des  Bordes,  Chev.  de 
S'-Louis,  ancien  colonel  de  dragons  en  Espagne  ; 
enlin,  le  20  juii.  1716,  François  de  Préville,  Ec,  sgr 
de  Menelou,  capitaine.  Hilaire  était  en  17 12  en  procès 
avec  Charles-François  de  Loménie  de  Brienne,  évèque 
de  Coutances,  ""et  abbé  de  S'-Cypricn  de  Poitiers,  au 
sujet  d'une  rente  de  25  l.,due  à  cet  abbé  sur  une  mai- 
son appelée  Roche-d'Or,  place  Royale.  lArch  Vien. 
Abb.  de  S'-Cyprien.)  Elle  fut  inhumée  dans  l'église  de 
S'-Porchaire  de  Poitiers,  le  30  sept.  1720.  Du  2=  lit  : 
3°  Marie-Angélique,  baptisée  a  S'-Porchaire  le  10 
janv.  1665,  mariée  le  10  mars  1087  avec  son  cousin 
germain  René  Macquin  ,  Ec.  ,  sgr  de  Bourgneuf  ; 
4°  Ignace-Xavier,  baptisé  au  même  lieu  le  26  oct.  1666, 
qui  fut,  lui  aussi,  au  service  du  Roi;  5°  André  et  6°  Phi- 
lippe, qui  furent  baptisés  a  S'-Michel  de  Poitiers,  le 
£0  août  1671.  Nous  ignorons  leur  descendance. 


§  IV. 


Branche  sans  jonction. 


1.  —  Uivé  (N...)  eut  pour  enfants:  1*  Jacques,  qui 
suit;  2*  Jeanne,  mariée  a  François  Papin,  docteur  en 
médecine. 

2.  —  Divé  (Jacques)  épousa  Françoise  Mallet  et 
était  décédé  avant  le  24  août  1684.  A  celle  époque,  sa 
veuve  était  remariée  à  Pierre  Boucquet,  avocat  du  Roi 
au  siège  de  Fontenay,  et  assistait,  comme  tante  de  la 
future,  au  mariage  de  Marie  Papin  avec  Mathuiin  Bris- 
sou,  sgr  de  la  Grange.  A  ce  mariage  nous  voyons  égale- 
ment :  1"  François,  qui  suit;  2"  Jacques,  enfanls  dudit 
Jacques  et  de  ladite  Mallet.  (G"  Brisson.) 

3. —  Divé  (François),  conseiller  du  Roi,  enquêteur 
et  commissaire  examinateur  au  siège  de  Fonleoay-le- 
Comte  dès  1695,  fit  inscrire  son  blason  à  l'Armoriai  du 
Poitou  en  1700.  11  avait  épousé  Françoise-Renée  Rampil- 
lon,  qui  fut  inhumée,  veuve,  âgée  de  71  ans  environ,  à 
Marçay,  le  27  avril  1747.  (Reg.) 

DIZAN  (Écrit  DIZA.IIV,  DlSKSI).  —  Fa- 
mille noble  qui  a  possédé  de  nombreux  liefs  dans  le 
Muntinorillonuais  au  XV  siècle. 

Dizan  (Hugues),  Ec,  fat  chargé  do  la  procura- 
tion de  Renaud  de  Pons,  le  10  juil.  1379,  pour  la  veute 
de  Chàteau-Larcher.  (M.  A.  O.  1875,  £45  ) 

Dizan  (Jean),  Ec,  sgr  de  Lalc.f,  le  Monleil, 
Fonllebon  et  Lbautcloube.  était  en  1400  époux  de.  Rei- 
lote Chambaud,  laquelle  donna  à  son  fils  Jean  Dizan, 
dit  de  Parié,  l'hébergement  de  Chuntolouhe,  sis  p'" 
de  lioiirg-Arcliamhaull,  dont  il  rendit  hommage  k  Mont- 
morillon  le  21  juil.  1407.  ,.\1.  A.  O.  1SS7  et  Grand- 
Gauthier.) 

Dizan  (Pierre),  Ec  ,  fait  le  dénombrement  du  fief 
de  L.leuf  le  9  juin  1473  comme  curateur  de  Jean 
l)iz;m,  Ec,  sgr  de  Mouleil.  (M.  A.  O.  1S87  )  Le. il 
Pierre  possédait  le  même  fief  le  16  juin  149S.  (Id.) 

Dizan  (Antoine).  Ec,  sgr  de  Chanteloube,  fit 
aveu  le  21  mars  1489.  (Id.)  11  eut  sans  doute  pour 
tille  : 

Dizan  (Alixent),  femme  de  Pierre  de  Villedon, 
mourut  le  9  août  1541  et  lui  poita  toutes  les  lenes  de 
la  famille.  (Id.) 

ItlZ.Wi'.  on  DI8AVE.  —  Famille  noble  de 

la  Sainlooge,  où  elle  a    possédé   les  fiels  d  Orlac,  Ori- 
gnac,  etc.   Plusieurs  de  ses   membres  se   sont  alliés  à 


~~ 


DIZE 

des  familles  poitevines.  On  trouve   ce   nom  écrit  aussi 
d'Izave. 

Blason  :  de  sable  à  la  fasce  d'or  et  3  aigles  de  même. 
(D.  F.  46,  f.  96.) 

Disave  (Jeanne)  épousa,  dit-on, 
vers  1350  Laurent  Poussart,  Ec,  sgr  de 
Péré.  (Douteux.) 

Dizave  (Henri),  Ec,  fit  aveu  du 
Pelit-Breuil  a  Cognac  en  1479,  ayant  ac- 
quis ce  fief  de  son  beau-frère  Bertrand  de  Punthieu. 
(Areh.  Nat.  P.  516,  n03  36-41.)  Il  avait  épousé  Louise 
de  PonthiEu,  fille  de  Jean  (ou  Pierre),  Ec,  sgr  du 
Petit-Bieuil,  et  de  Jeanne  Mathé. 

Disave  (N...),  Ec,  sgr  du  Pin,  Breuil-Bozon,  eut 
pour  enfants  :  1°  Nicolas,  qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée 
vers  1500  à  Arnaud  de  Courbon,  sgr  de   Beauregard. 

Disave  (Nicolas),  Ec,  sgr  du  Pin  en  Saintonge, 
possédait  à  cause  de  sa  femme  divers  domaines  près  de 
Charroux  (Vien.),  qu'il  vendit  par  acte  du  23  mai  1500. 
Il  avait  épousé  Marie  de  Sansac.  (Arch.  Vien.  G. 
1060.) 

Dizave  (François),  Ec,  sgr  du  Pin,  Valladière? 
marié  a  Jeanne  de  Ballodes,  en  eut  Renée,  De  du  Pin, 
qui  épousa  en  1546  Jules  de  Beaumnnt,  Ec,  sgr  de  Rioux. 

Dizave  (Jean),  Ec,  sgr  de  Seignac  ou  Seugnac  ? 
fut  convoqué  au  ban  de  Saintonge  en  1553.  (Rôles 
Saintongeais,  12.)  C'est  lui  sans  doute  qui  eut  pour  fille 
Françoise,  D"  d'Orignac,  mariée  à  Jacques  de  Beau- 
mont,  Ec,  sgr  de  la  Garillère  ? 

Dizave  (N. ..),  Ec,  sgr  d'Orlac,  marié  à  Mar- 
guerite Ardillon,  en  eut  Nicole,  mariée  à  Charles 
Giivnaudeau,  Ec,  sgr  de  Migronneau.  Elle  testa  en  sa 
faveur  le  23  août  1594.  (Arch.  Vien.  E-  297.) 

DIZÉ  ou  D'IZÉ.  —  Famille  qui  habitait  la 
Gàtine  aux  xiv'  et  XVe  siècles.  Elle  parait  être  origi- 
naire du  Maine  (Izé,  Mayenne);  mais  son  nom  est  ordi- 
nairement écrit  Dizé,  Disse,  Disay.  (Notes  B.  Ledain, 
Gàtine.  —  Paul  Guérin,  A.  H.  P.  21.) 

Dizé  (Adam)  était  châtelain  do  Parthenay,  rece- 
veur et  gouverneur  du  bailliage  de  Gàtine  vers  1337-60. 
Ailleurs  il  est  dit  garde  du  scel  à  Parthenay  en  1340. 
(Franc.  20230,  267.) 

Dizé  (Raymond),  sgr  de  la  Maillebouère,  fit  aveu 
de  ce  fief  en  13S7  à  Secondigoy. 

Dizé  (Guillaume)  était  prieur  du  Bois-de-Secon- 
digny  en  1412. 

Dizé  (Gcrvais  ou  Jaraet),  Ec,  servait  dans  la 
compagnie  du  sgr  de  Parthenay,  le  18  juin  1351,  à 
Angoulème.  Il  fut  ajourné  en  Parlement  le  22  janv. 
1358  pour  divers  excès  commis  à  la  suite  du  sgr  de 
Parthenay  ;  dans  cet  acte  il  est  appelé  Gervais  le  jeune. 
(Les  titres  français  le  nomment  Gervais,  et  il  pourrait 
avoir  été  appelé  Jamet  par  confusion  de  forme  an- 
g'aise.l  On  le  trouve  prêtant  serment  au  prince  de 
Galles  le  6  sept.  1363.  a  S'-Maixent.  11  fut  poursuivi  en 
Parlement  en  juin  1377  par  Pierre  de  Monlfaucon,  sgr 
de  S'-Mesmin,  pour  avoir  envahi  et  pillé  ce  château 
avec  les  gens  du  sire  de  Partlienay.  Plus  tard,  en  1385 
il  eut  procès  avec  ses  fils  contre  le  sgr  de  Parthenay, 
dont  ils  étaient  créanciers  pour  plus  de  3.000  pièces 
d'or.  D'après  ces  divers  documents,  on  voit  qu'il  eut 
pour  enfants  :  1°  Guillaume,  qui  était  capitaine  de 
\ouvent  en  1380,  et  .ihiint  des  lettres  de  rémission  du 
roi  de  Fiance;  2"  Hugcet,  te,  nommé  dans  les  lettres 
en  13S0,  était  en  1398  écuyer  du  duc  de  Berry.  Il 
épousa  Isabeau  Garinellb  (Guérin  ou  Guérineau),  qui 


IIIM    IIIItH 


étant  veuve  testa  le  27  août  1414,  faisant  des  legs  h 
N.-O.  de  Chillcllcrault.  (Arch.  Vien.)  De  ce  mariage  il 
eut,  parait-il  :  a.  Jeanne,  mariée  à  Piorre  Garnier 
(Arch.  Nat.  P.  4371,  819)  ;  '»■  Marie,  qui  épousa  Jean 
de  Vancelle,  Ec.,  sgr  de  la  Citière  (Orchcs,  Vien.),  dont 
elle  était  veuve  en  1425. 

3"  Jean,  Ec,  fut  ajourai  en  Parlement  comme  com- 
plico  do  son  père  en  1 35S  ;  il  était  panetier  du  due  de 
Ben  y  en  1397  ;  4°  Piehiie,  qui  suit;  fi"  peut-être  Jac- 
ques, Ec.|  sgr  de  Beauregard  (Béceleuf,  D.-S.),  mort 
le  16  mars  1428  (Compte  Denizot)  :  sans  doute  le  même 
que  relui  qui  est  dit  en  1428  sgr  de  la  Bonardière  (S'°- 
Ouenne,  D.-S.). 

Dizé  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  la  Coutaneière  (Saivre, 
D.-S.),  est  dit  lils  de  Jamot,  dans  l'aveu  fait  à  S'- 
Maixent  le  2  fév.  140:!.  (Gd-Gauthier.)  11  épousa  Marie 
Botrneuve  (Bourneau?),  qui  était  veuve  et  tutrice  de 
ses  tilles  :  1°  Marguerite,  2°  Jeanne,  3"  Remette, 
lorsqu'elle  lit  aveu  à  S'-Maixeut,  le  9  avril  1415.  (Arch. 
Nat.  P.  1)45,  111.) 

Dizé  (Mathurine)  est  mentionnée  dans  un  aven 
fait  à  Parllienay  en  U2S.  (Arch.  Nat.  B'  190,  277.) 

Dizé  (Jean),  Ec.,  «gr  de  la  Roche?  servit  en  bri- 
gandinier  pour  lui  et  pour  Pierre  de  S'-Symon,  sgr  de 
Bourgneuf,  à  l'arrière-ban  des  nobles  du  Poitou  de  liSS  ; 
il  servit  également  en  14S9  et  1492.  11  était  de  la  cliâ- 
tellenie  de  S'-Maixeut.  (Doc.  inédits.) 

Dizé  (N...)  est  mentionné  comme  sgr  de  la  Cou- 
taucière  dans  un  acte  de  1507. 

DIZIMIEU  (de).  —  Famille  noble  du  Dau- 
phiné,  dont  quelques  membres  ont  possédé  des  fiefs  en 
Poitou  an  xvn*  siècle.  Ce  nom  est  écrit  parfois  Dési- 
mieux,  Diximieix. 

Blason   :  de  gueules   a  6  roses  d'argent,   3,  2,  1. 
(Science  des  armoiries.) 

Diziiiiieu  (Jérôme  de)  ,  C*  de 
Dizimieux,  sgr  de  Coex,  Laudardière, 
Langevinière,  la  Clergie,  Brosse-Sanxon, 
etc.,  eu  Bas-Poitou,  épousa  vers  1630 
Anne  un  Puy-du-Fou,  D"  de  Coex,  etc., 
fille  île  René,  Chev.,  sgr  du  Puy-du-Fou,  et  de  Diane 
de  la  Tousche.  Il  en  eut  Marie-Angélique,  D*  de  Coex, 
etc.,  mariée  k  Alexandre  de  Seaglia,  C"  de  Verrue  en 
Savoie.  Celle-ci  lit  aveu  de  Langevinière,  on  1675  et  en 
1707,  au  sgr  de  la  Chapelle-Hermier.  (D.  F.  82,  370.1 

DODÉ.  —  Famille  noble  du  Thouarsais  au 
xiv8  siècle,  mentionnée  dans  les  Arch.  Hist.  du  Poitou 
(24,  168).  11  pourrait  se  faire  que  ce  nom  fût  mal  écrit, 
pour  d'Orbe. 

Blason  :  d'or  à  une  croix  d'azur  semée  de  coquilles 
de  sable  ?  (Lettres  des  commissaires  du  Boi  on  1394.) 
C'est  sans  doute  une  croix  d'azur  cantonnée  de  4  co- 
quilles de  sable  '" 

Dobé  (Jean),  Ec,  habitant  la  ville  de  Thouars, 
fut  assigné  par  les  commissaires  des  francs-fiefs  qui 
contestaient  sa  noblesse  héréditaire.  Mais  plusieurs 
nobles  du  pays  l'ayant  affirmée  en  jugement,  il  obtint 
des  lettres  reconnaissant  son  état,  en  date  du  13  juin 
1394. 

Dobé  (Aimery),  Ec,  marié  k  Catherine  Boschet, 
en  eut  au  moins  Marie,  qui  épousa  en  1439  Jeau  d'Ap- 
pelvoisin,  Ec,  sgv  de  Thiors,  en  Thouarsais. 

DOCHER8.  —  On  trouve  ce  nom  en  Montmo- 
rilloniiais,  peut-être  le  même  que  du  Cher  ? 


•fa 


DOUVE  \i 


135 


Dorhern  (Hélie)  fit  nvee  sn  femme  Margue- 
rite un  don  k  la  Cliatille  et  k  la  Maison-Dieu  de  Mont- 
morillon,  le  2  août  1277.  (A.  H.  P.  7.) 

DODGLIN.  —  Famille  noble  de  Thouars  au 
xi*  siècle,  l'une  des  plus  anciennes  du  Poitou.  Elle 
avait  donné  son  nom  à  la  forêt  Dodelin  (Chapelle- 
Largcault,  D.-S.). 

1.  — Ralnaud,  Chev.,  unu$  ex  primoribui 
Castri  Toarcensh,  fonda  lo  prieuré  de  S'-Jaeques  a 
Montaiiban,  près  Thouars.  11  eut  pour  (ils  :  1  °  Dodelin, 
qui  suit; 2°  Pierre,  décédé  vers  1050. 

2.  —  Dodelin,  Chev.,  prœ/wtens  Toarcensis, 
fit  don  à  S'-Jouin-de-Marnes  en  1038.  (Lat.  5449,111.) 
Il  avait  épousé  Mélissknde  (Helesclana),  dont  : 
1°  Regnaud,  qui  suit  ;  2°  Foulques. 

3.  —  Dodelin  (Regnaud),  Chev.,  héritier  de  son 
oncle  Pierre,  réclama  divers  droits  sur  S'-Jaeques  et 
les  céda  vers  1050  a  S'-Jouin.  Il  eut  sans  doute  pour 
fils  : 

4.  —  Dodelin  (Chalon),  qui  concéda  de  nou- 
veau S'-Jaeques  à  l'abb.  de  S'-Jouin,  vers  1100.  (Lat. 
3149,  113.) 

DODETEAU.  —  On  trouve  ce  nom  k  Fou- 
tenay,  peut-être  le  même  que  Daudeteau. 

Dodeteau  (Louis),  curé  de  Denans,  fit  inscrire 
son  blason  à  Fontenay  en  1701  :  «  d'or  à  une  croix  de 
gueules  ». 

DOÉ,  DOET  (de).  V.  Doué. 

Imic\ov  ii  jadis  )miiu\o\,  —  11  y  a 
eu  diverses  familles  de  ce  nom  en  Poitou.  On  trouve  aussi 
au  moyen  âge  la  forme  Domphon,Dompnon.  (V.  ce  mot.) 

Doignon  (Pierre  du)  fut  témoin  d'une  donation 
faite  vers  1140  à  Giraud,  abbé  de  Talmoad,  par  des 
habitants  d'Olonne.  (M.  A.  O.  1872.) 

DOI.\ART.  —  Famille  noble  du  Thouarsais  au 
xm"  siècle. 

Doinart  (Aimery),  Chev.,  dont  le  nom  se  trouve 
écrit  Dœnart  (D.  F.  8),  Dainant  (D.  F.  17),  fut 
témoin  d'une  charte  du  V'8  de  Thouars,  le  20  mars 
1224.  (A.  H.  P.  20.) 

DOINKAU  ou  DOVIVEA.U.  —  Famille 
originaire  de  lontenay-le-Comte,  où  elle  est  connue  dès 
le  xiv°  siècle.  Une  branche,  dont  les  membres  se  sont 
illustrés  dans  la  magistrature,  vint  k  Poitiers  au 
xv*  sièclo  et  acquit  une  haute  situation  au  xvi".  Une 
autre  branche  a  subsisté  en  Bas-Poitou  jusqu'au 
xviii8  siècle. 

Blason  :  de  gueules  à  3  roses  d'argent 
boutonnées  d'or. 

Doinean  (Gauthier),  prêtre,  pré- 
dicateur et  médecin  (Galteriiu  Doinea, 
sacerdos,  predicalor  et  medicus),  fut 
inhume  k  S'-Nirolas  de  Fouteuay-le- 
Comte  en  1348.  (Poitou  et  Vendée,  Fontenay,  p.  40.) 

Doineau  (Jean),  juge  de  la  prévôté  de  Fontenay 
(1388-92),  ensuite  commissaire  du  Roi  en  Poitou,  fut 
envoyé  k  Londres  en  1346  par  le  roi  Charles  VI.  (Id.) 
11  fit  aveu  en  1395  k  la  sgrie  do  Guignefolle,  près  Fon- 
tenay. 

Doîneuu    (François),    Chev.,    sgr    de   la  Mori- 


130 


DOIXEAU 


nière,  marié  à  Elisabeth  Boiun  ,  en  eut  Louise- 
Françoise  ,  mariée  le  14  fév.  1111  à  René  de  la  Dive, 
Ec,  sgr  de  la  Grossetière. 


DOliVEAU 


§Io 


Branche  de  la.  Simommere. 


On  trouve  sa  filiation  rapportée  très  différemment 
dans  les  notes  du  C"  d'Orfeuille  et  dans  le  Reg.  de 
Malte.  Nous  n'avons  pas  pu  rectifier  ces  erreurs. 

1.  Doineau  (Louis),   sgr  de    la   Simnnnière 

et  de  la  Guigneraye,  près  Fontenay-le-Comte,  vivait 
au  xv*  siècle.  Marié  a  Jeanne  Bougère?  il  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1'  Louis,  qui  suit  ;  2"  Nicolas, 
rapporté  §  111. 

2.  —  Doineau  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Simonnière 
et  delà  Guigneraye  ?  servit  comme  brigandinier  au  ban 
du  Poitou  en  1467,  sous  le  sgr  de  Bressuire,  et  en 
1488-1489  il  fut  employé  a  la  garde  de  Maillezais. 
(Doc.  inédits.)  11  comparut  encore  aux  bans  de  1490  et 
1491,  parmi  les  nobles  de  la  cliâlellenie  de  Vouvcnt,  et 
fil  aveu  de  la  Guigneraye  au  sgr  de  Guignefolle  en  1493. 
D'après  le  Reg.  de  Malte,  il  épousa  Marguerite  Boucher, 
dont  il  eut  au  moins  Louis,  qui  suit. 

3.  —  Doineau  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Simon- 
nière, épousa  Catherine  Chaon  ou  Charbon  ?  (Reg. 
Malte),  dont  : 

4.  Doineau  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Simonnière, 

Tournerait,  marié  a  Marie  Piniot,  fille  de  Jacques, 
Ec,  sgr  de  la  Girardière,  Puycbenin?  et  de  Catherine 
Boucher  (suivant  une  note,  ce  serait  le  12  août  1517; 
mais  ailleurs  on  dit  que  cette  date  est  celle  du  ma- 
riage de  Jacques  Piniot),  eut  au  moins  :  1*  Pierre,  qui 
suit  ;  2'  François,  marié  à  Catherine  Douxami,  et 
décédé  sans  postérité.  (Notes  d'Orfeuille.)  Suivant  le 
Reg.  de  Malte,  il  aurait  formé  la  branche  de  la  Charrie, 
§  11  ;  3"  sans  doute  Louis,  qui  fut  curateur  en  1582  des 
enfants  de  Pierre. 

5.  —  Doineau  (Pierre),  Ec  ,  sgr  de  la  Simon- 
nière (d'après  les  notes  d'Orfeuille,  il  y  en  aurait  eu  2, 
père  et  tils,  mais  cela  paraît  douteux),  épousa  vers 
1560  Marie  Bonnin,  qui  se  remaria  avant  1582  a  Fran- 
çois Simonneau.  11  en  eut  plusieurs  enfants,  qui  étaient 
le  10  sept.  1582  sous  la  curatelle  de  Louis  Doineau, 
Ec,  sgr  de  Tournerait  1  d'après  un  procès  conlre  leur 
mère  et  son  2*  mari  :  1°  Abraham,  qui  suit  ;  2°  Ma- 
deleine, 3"  Catherine,  4*  Jacquette,  5"  Pierre. 

6.  —  Doineau  (Abraham),  Ec,  sgr  delà  Simon- 
nière, partagea  le  fief  de  la  Guillotière,  le  16  nov.  1697, 
avec  Louis  Regnon,  Ec,  sgr  de  Chaligny,  et  autres 
(Robert  et  Grignon,  not.  à  Fontenay).  11  épousa  vers 
1590  Renée  de  Monceau,  dont  il  eut  au  moins  Fran- 
çois, qui  suit. 

7.  —Doineau  (François),  Ec,  sgr  des  Places, 
du  Plessis  ?  épousa  lo  1 1  nov  1625  Jeanne  Bérangeb, 
qui  se  remaria  vers  1640  à  Alexandre  Desmier,  Chev., 
sgr  d'Olbreuse,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Vergnée  et 
du  Beugnon,  et  de  Marie  Lambert.  Il  en  eut  Jeanne, 
mariée  vers  1650  à  Claude  Gourjault,  Chev.,  sgr  de  la 
Bessière.  (C'est  iMm0  de  la  Bessière,  demi-sœur  îles 
Desmier  d'Olbreuse  du  2*  lit,  dont  il  est  parlé  dans  les 
lettres  d'Eléonore  d'Olbreuse,  duchesse  de  Bruns- 
wick- Zell.  (A.  H.  P.  4.) 

g  II. —  Branche  de  la  Charrie. 

5.  —  Doineau  (François),  Ec,  sgr  de  Tourne- 
rait ou  Tourncvin  (Menomhlet,  Vend.),  fit  un  accord 
pour  des  procès,  le  7  juin  1567,  avec  Pierre  Desaivre. 


(A.  11.  P.  25.i  Suivant  les  notes  d'Orfeuille,  il  épousa 
Catherine  Douxami,  qui  décéda  sans  postérité.  D'après 
les  preuves  de  Malte,  il  aurait  formé  la  branche  rie  la 
Charrie,  et  aurait  épousé  Marie  Viault  ;  mais,  suivant 
l'ordre  chronologique,  il  semble  qu'il  y  a  eu  là  une 
confusion  de  2  homonymes,  et  que  ce  François  a  dû 
avoir  un  fils  du  même  nom  que  lui.  Los  notes  d'Or- 
feuille mentionnent  un  2°  François,  qu'elles  disent  fils 
de  Pierre  (5"  deg\,  §  I);  mais  nous  pensons  plutôt 
que  la  filiation  probable  doit  s'établir  ainsi  : 

5.  —  Doineau  (François),  Ec,  sgr  de  Tour- 
nerait ?  épousa  vers  1590  Marie  Viault,  fille  rie  Mau- 
rire,  Ec,  sgr  du  Breuilhac,  et  de  Louise  Jaillard.  11  en 
eut  :  1*  Louis,  Ec,  sgr  de  Tournerait,  qui  transigea  le 
8  avril  1629  et  le  27  mai  1639  avec  les  Bonnin  du 
Plessis-Asse.  et  lesta  le  16  sept.  1661  (Bruneau,  not. 
a  la  Cbàtaigneraye)  en  faveur  de   sa  femme  et   de  ses 

2  filles.  Marié  d'abord  à  Perrctls  de  Monceau,  puis,  le 
27  janv.  1630,  à  Anne  Bonnin,  fille  de  Jacques,  Ec , 
sgr  du  Plessis-Asse,  et  de  Madeleine  Darrot,  il  eut  du 
2°  lit  :  a.  Jacquette,  mariée  à  François  Baoul,  Ec, 
sgr  rie  la  Givrelière;  6.  N...,  mariée  à  Georges  rie  la 
Rivière,  Ec,  sgr  de  la  Roche-Tabuteau. 

2'  David,  qui  suit. 

6.  —  Doineau  (David),  Ec,  sgr  de  la  Charrie, 
assista  le  1"  fév.  1628  au  mariage  de  Louis  de  Maillé, 
Ec.,  sgr  de  la  Coehinière.  11  épousa  vers  1630  Louise 
Réobteau,  fille  de  Sébastien,  Ec,  sgr  de  la  Crestiiiiére, 
et  de  Olympe  Morin,  dont:  1"  Julien,  qui  suit  ;  2°  Tous- 
saint, reçu  Chev.  de  Malte  en  1057.  (Bibl.  Arsenal, 
Prieuré  d'Aquitaine.)  Il  était  commandeur  de  Bourgneuf 
en  1677    et    fut  député  au  Chapitre   provincial  tenu  le 

3  mai  ;  3°  Louis,  Ec,  sgr  de  Montournois,  marié  à 
Aune...  ?  qui  était   sa  veuve  en  1667.   (A.  H.  P.  23.) 

7.  — Doineau  (Julien),  Ec,  sgr  de  la  Charrie, 
Montournois,  des  Doues,  Tournerait?  fut  maintenu  noble 
en  1667  par  Barentin  et  le  20  sept.  1701  par  Maupeou. 
Il  fut  curateur  en  1672  des  enfants  rie  Jacques  Gri- 
niouard,  Ec,  sgr  de  Payré.  (Aroh.  la  Barre.)  Marié  en 
1661  à  Louise  Grellier,  veuve  rie  Jacques  Dorin,  Ec, 
sgr  du  Poiron,  il  en  eut  au  moins  :  1*  Julien-Charles, 
qui  suit  ;  2"  Jacqdes-Hilaire,  Ec,  sgr  de  Chamhlanc, 
maintenu  noble  en  1701  et  1715  (A.  H.  P.  22,  260)  ; 
3"  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Charrie,  maintenu  en  1701 
et  on  1716.  11  fut  inscrit  dans  l'Arm.  des  Nobles  en 
1698,  sous  le  nom  rie  Dauneau,  époux  de  Renéc-Jac- 
queite  Guinerault,  dont  il  eut  au  moins  Charlotte, 
mariée  à  René  de  la  Dive,  Ec,  suivant  un  procès  pour 
droit  de  rachat,  qui  leur  fut  fait  par  Victor  Morisson, 
Chev.,  sgr  de  la  Naulière.  (Arch.  Vend.  E.  115.)  Elle 
fut  marraine  d'un  enfant  de  Verteuil  le  26  mars  1726, 
a  Beaurepaire.  (Carrés  d'Hozicr,  632.   Verteuil.) 

8.  —  Doineau  (Julien-Charles),  Ec,  sgr  des 
Doues,  fut  maintenu  noble  avec  ses  frères  le  20  sept. 
1701  et  en  1715.  (A.  H.  P.  22,  260.)  Il  épousa  vers 
1090  Marie-Madeleine  Bonnin,  dont  au  moins  :  1°  René- 
Léon,  qui  suit;  2"  Madeleine,  baptisée  à  S"-Céeile- 
de-l'Oye  (Vend.),  en  1693;  3*  Marouerite-ISenée  . 
baptisée  en  1696?  (Rapport  Archives  Vendée,  1891, 
p.  119;;  4°  Elisabeth-Eléonore,  mariée  a  S'*-Flo- 
reiice-rie-1'Oye,  le  2  nov.  1712,  a  Léonard  rie  Verteuil, 
Chev  ,  sgr  de  Feuillas  (le  contrat  passé  à  la  Coussais, 
p'"  de   Beaurepaire). 

9.  —  Doineau  (René-Léon),  Chev.,  sgr  de 
Champblanc,  baptisé  à  S"-Cécile  le  5  mai  1693,  était 
le  8  avril  1748  curateur  des  filles  de  Retié-Prosper  Sa- 
pinaud,  Chev.,  sgr  de  l'Hébergement- Yrireau.  (lieg. 
13,  302.)  Il  eut  au  moins  pour   fils  René-Prospeb,  Ec, 


noi\i:.\i 


sgr  de  Cliampblunc,  vivant  on  1768.  (Notes  Godet.) 
Nuis  n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur  cette 
branche,  probablement  éteinte  avant  1189. 


t 


g  III. 


Branche  de  8"-Soi!i,i.vi<:. 


ItltlIE)     Il 


13T 


2.  —  Doineaii  (Nicolas),  sgr  de  la  Guigne- 
raye,  etc.,  homme  de  loi,  procureur  a  Poitiers  (D.  F. 
14i.  lils  de  Louis,  et  do  Jeanne  Bougère  (1"  deg.,§  I), 
vint  à  Poitiers  au  milieu  du  xv*  siècle.  H  fit  faire  une 
enquête  le  11  juin  1469,  et  fut  nommé  tVhcvin  de 
Poitiers  en  1190  ou  le  !)  niai  1491.  (Son  nom  est  mal 
écrit Douaign eau  dans  des  listes  d'échevins.)  Il  fit  aveu 
de  la  Guigneraye  au  sgr  de  Gulgnéfolle  en  1495.  Marié  à 
Catherine  Bovléve,  fille  de  Jean,  sgr  de  la  Mothe,  et 
de  Jeanne  Jcuilly,  il  en  eut  :  1°  Fiunçois,  qui  suit  ; 
2°  Marsuerite,  qui  épousa  Jean  Guellain  1  (Notes  de 
Duchesne,  33,  258.) 

3.  —  Doineaii  (François),  Ec,  sgr  de  S"-Sou- 
line  (D.-S.),  Bois-CIcrbaud  (S'-Pierre-des-Eglisês, 
Vien.),  Ringère  (Quinray,  Vieil.),  Loubantière  (S'-Geor- 
ges,  Vien.),  la  Guigneraye,  la  Maisonneuve,  etc.,  fut 
l'un  des  personnages  les  plus  considérables  de  Poitiers 
au  xvi*  siècle.  Né  vers  14S0,  il  était  en  1305  licencié 
en  lois,  lorsqu'il  assista  à  la  tutelle  des  enfants  de 
Maurice  Claveurier  et  de  Catherine  Royrand.  (Arch.  la 
Barre.)  Il  fut  maire  de  Poitiers  en  1509  et  devint  en- 
suite écheviu.  Le  17  fév.  1512,  il  échangea  des  domai- 
nes à  Smarves  (Vien.),  déjà  possédés  par  son  père, 
avec  l'abb.  de  la  Trinité.  (Arch.  Vien.  Trinité,  7.)  Reçu 
conseiller  au  Parlement  de  Paris,  il  quitta  cet  office  en 
1527  pour  être  nommé  Meut. -général  de  la  sénéchaussée 
de  Poitou,  charge  qu'il  occupa  jusqu'à  sa  mort  en  1552. 
11  possédait  à  Poitiers,  plan  Saint-Didier,  le  bel  hôtel 
de  Sainte-Souline,  qui  servit  plusieurs  fois  a  loger  des 
princes  passant  à  Poitiers  Dans  un  aveu  du  2  juil.  1543 
pour  Ringère,  il  est  dit  :  Vir  nobilisstmus,  univers!* 
provmctse  Piclavise  propriétés,  etc.  (Arch.  Vien. 
G.  926.) 

Rouchet,  dans  les  Annales  d'Aquitaine,  dit  qu'il 
était  «  homme  de  bonnes  lettres  et  de  bonne  expé- 
rience en  l'étal  de  justice  »,  et  lors  de  la  création  du 
Présidial  de  Poitiers,  en  1551,  le  Roi  fit  l'éloge  du  lieu- 
tenant-général, qu'il  dit  âgé  d'environ  70  ans  Le  18 
oct.  1549,  il  fit  hommage  de  la  Guigueraye  à  Pierre  de 
Sansiquet,  Ec,  sgr  de  Puissec,  et  mourut  au  commen- 
cement de  1552.  Il  se  inaria  3  fois  :  1°  vers  1505,  a 
Jacquette  Mesnagier,  fille  de  Thomas,  Ec.,  sgr  do 
Mous,  Bois-Clerbaud,  et  de  Florence  Chaillé  ;  2°  h 
Charlotte  Vernou,  décédée  en  1538  (Arch.  Vien. 
G.  1286),  fille  de  Barthélémy,  échevin  de  Poitiers; 
3*  eu  1538,  à  Rose  Daniaud,  tille  de  François,  sr  de 
Puymard,  marchand  à  Sonimières  (Vien.),  et  de  Cathe- 
rine Faute.  (Carrés  d'Hozier,  338,  p.  239.  (Etant  veuve, 
elle  fit  aveu  de  la  Jarraudière  (Reaumont,  Vien.)  en  1556 
et  1562  au  Chapitre  N.-D. -la-Grande,  et  acquit  en  1566 
la  R°,ede  Gençay  ;  mais  ce  fief  fut  repris  par  la  famille 
du  vendeur.  (Arch.  Vien.  C.  329.)  Du  1"  lit  il  eut  : 
1°  Marie,  mariée  vers  1525  à  Marin  de  Lezay,  Ec,  sgr 
des  Marais,  et  décédée  en  1526  ;  2°  Florence,  qui 
épousa  Jean  Morault,  Ec,  sgr  du  Sault,  de  la  Vaeherie 
et  de  Louzy  (près Thouars,  D.-S.).  Elle  fut  inhumée  le 
2  mars  15S4  en  l'église  de  Louzy,  où  l'on  voyait 
son  épitaphe  en  1803;  3°  Louise,  mariée  le  14  nov. 
1527  a  Antoine  Choisy,  Ec.,sgr  de  Bretenis.  Ces  2  der- 
nières filles  furent  héritières  en  1526  de  Jean  Roylève, 
élu  a  Poitiers,  parent  de  leur  mère.  (Arch.  de  la  Barre.) 
Du   3°  lit   vint  :  4*  Joseph,  qui  suit. 

4.  —  Doineaii  (Joseph),  Chev.,  sgr  de  S'"-Sou- 
line,  S'^-Néomaye,  Lisle,  Ringère,  etc.,  Chev.  de  l'ordre 


du  Boi,  gentilhomme  de  sa  chambre,  gouverneur  de 
Lusignan,  etc.,  servit  dans  les  guerres  de  la  lin  du 
xvr  sièele  et  contribua  a  la  défense  de  Poitiers  contre 
les  protestants,  pendant  le  siège  de  1569.  Il  eut  des 
procès  au  sujet  des  bois  du  fief  de  la  Saisine,  en  1579. 
(Arch.  la  Barre.)  A  la  suite  des  troubles  qui  agitèrent 
le  Poitou  a  l'époque  de  la  Ligue,  il  fut  arrêté  et  mis  a 
la  Bastille  en  nov.  1584,  grâce  aux  intrigues  de  Jean 
de  La  Haye,  lieutenant-général  du  Présidial  de  Poitiers, 
son  ennemi  personnel  ;  et  il  y  resta  jusqu'à  la  fin  de 
158.;,  uii  il  obtint  des  lettres  d'innocence.  (A.  II.  P.  15.) 
Marié  vers  1570  à  Louise  de  Ci.ermont,  fille  de  . 
Georges,  Chev.,  sgr  de.  Galerande,  il  en  eut  :  1*  Ca- 
therine, D"  de  S's-Néomaye,  Lisle,  etc.,  mariée  à 
Charles  Turpin,  C"  de  Crissé;  elle  fit  aveu  de  S"-Néo- 
maye  le  22  avril  1627  (Arch.  la  Barre)  ;  2°  Isabelle, 
mariée  à  Charles  de  S'-Mathieu,  V"  de  Châteaurocher, 
qui  testa  veuve  le  22  mai  1637,  à  l'hôtel  de  S"-Sou- 
line  à  Poitiers  (Arch.  Vien.  E«  235);  3*  René,  qui  suit. 
5.  —  Doineaii  (René),  Ec,  sgr  de  Lisle,  fut 
parrain  a  S'-Didier  de  Poitiers  le  4  déc.  1587  et  à  S'-Cy- 
bardde  la  môme  ville  le  25  oct.  1599.  (Reg.)II  mourut 
jeune, sans  alliance,  avant  son  père. (Arch.  Vien.  G.  1166. 
Vente  de  la  Jarraudière,  29  nov.  1623.) 

DOIREVAU,  DOIRVAU,  etc.  —  Il 
y  a  eu  diverses  familles  de  ce  nom,  originaires  d'Air- 
vault  (D.-S.). 

Doirevau  (Simon)  possédait  un  domaine,  tenu 
en  fief  de  la  sgrie  de  Bois-Pouvreau  (Sanxay,  Vien.), 
d'après  une  sentence  de  1476.  (Arch.  la  Barre.) 

Doirviitix  (Antoine),  marchand  perruquier  à 
Poitiers,  fut  inscrit  d'office  à  l'Arm.  de  1700  avec  le 
blason  suivant  :  a  d'azur  à  2  fasces  ondées  d'argent, 
accompagnées  en  chef  de  3  fleurs  de  lis  de  même  ». 

DOIROrV,  souvent  employé  à  tort  pour  d'Oiron. 
(V.  ce  mot  et  Dotron.) 

IHUMMI.  \i  —  Famille  notable  de  Loudun 
au  xvi"  siècle. 

Doisaeau  (Claude),  sr  de  Clerval,  receveur  des 
décimes  à  Loudun,  épousa  :  1*  Camille  Salmon,  fille  de 
Jean  (dit  Macrin),  sr  de  la  Bertonnière,  et  de  Gillonne 
Boursault,  puis  2°  le  1"  juin  1571,  Renée  Ribav,  veuve 
de  Emile  Lepelletier,  médecin.  11  eut  entre  autres 
enfants  Anastase,  baptisé  en  mai  1566.  (Reg.  protes- 
tant.) 

Doisseau  (Benjamin),  s'  de  la  Roche,  vivait  en 
1669.  Marié  à  Anne  Gaultier,  il  eut  au  moins  : 
1°  Claude,  mariée  à  Louis  Barthélémy  (de  Nantes). 
C'est  elle  sans  doute  qui  fut  marraine  aux  Trois-Mou- 
tiers  (Vien.)  le  16  oct.  1689  (reg.)  ;  2°Esther,  épouse 
de  Jean  Mothaye  ? 

DOI8Y,  DOIZY.  -—  On  trouve  ce  nom 
employé  par  erreur  pour  d'Auzy,  dans  l'Armoriai  de 
Sauzay.  (A.  H.  P.  23.) 

DOIT,  DOIX.  (du).  —  Famille  du  château 
d'Olonneen  Bas-Poitou,  au  xiv*  siècle. 

Doit  (Guillaume  du)  était  décédé  avant  le  9  mars 
1336,  jour  où  Jeanne  de  Porjure,  sa  veuve,  fit  une 
donation  a  l'abb.  d'Orbestier,  avec  son  lils  Jean.  (A.  H. 
P.6.) 

IM>B  Iti    M       —  Noms  divers. 

Dolbeau    (Jean),  l'alué,  déclara  tenir   25  livres 


138 


DOMINVOIV 


de  rente  et  servit  inix  moDtres  faites  îi  Vihiers,  Mau- 
lévrier,  etc.,  en  fév.  1471.  (Monstres  et  revues.) 

Dolbeau  (Renée),  qui  possédait  le  fief  du  Sep 
(en  Gâtine  ?),  était  en  1533  épouse  de  Louis  de  Curzay, 
Ec,  sgr  de  Curzay  et  de  Sou9say. 

Dolbeau-des-Longès  (Louis-Léon),  avocat 
en  Parlement,  et  Marie-Catherine,  sa  fille,  sont  l'un  et 
l'autre  parrain  et  marraine  de  deux  cloches  a  Bois-de- 
Céné  (Vendée)  en  1739.  (Reg.) 

Dolbeau  (Pierre),  sgr  de  la  Faye,  entrepreneur 
du  Roi  pour  l'armée  du  Ras-Rhin,  épousa  Marie  Guérin, 
dont  il  eut  Mahthe  Félicité,  qui  se  maria  le  5  nov. 
1759  à  Félix-Mathias  Cossin,  Ec,  sgr  -de  Chourses. 
(Gén.  Cossin.) 

DOLÉ,  DOLER  (de).  —  Famille  noble  de 
la  Gâtine  au  xiv*  siècle,  probablement  originaire  de 
Doulé  (S'-Jean-de-Sauves,  Vien.). 

Dolé  (Bon  de),  Ec,  sgr  de  Vernay  en  Gâtine,  fit 
aveu  de  ce  fief  a  la  dame  de  Crémille  le  19  nov.  1382. 
A  cause  de  sa  femme,  il  fut  l'un  des  héritiers  de  Jac- 
ques Chenin,  Ec,  sgr  de  la  Jarrie  et  de  Lussac-lcs- 
Châteaux,  vers  1390.  On  le  trouve  figurant  dans  divers 
procès  a  ce  sujet.  (P.  Guérin,  A.  H.  P.  21.)  11  avait 
épousé  Marie  Ratault,  qui  se  remaria  vers  1400  à 
Guyart  de  Rougemont,  Ec,  fille  et  héritière  de  Aimery, 
Ec,  sgr  de  Vernay.  (Notes  B.  Ledain.) 

Dolé  (Antoine),  Ec,  sgr  du  Viviers,  était  prieur 
conjmendataire  de  la  Maison-Dieu  de  Partheuay  en 
1642.  (Gâtine,  Ledain.) 

DOLENT,  — On  trouve  ce  nom,  au  xvn"  siècle, 
dans  le  registre  de  Mazéuil  en  Mirebalais. 

Dolent  (François),  Ec,  sgr  des  Gaudinières,  fut 
parrain  a  Mazeuil  le  30  juil,  1605. 

DOL1XET.  —  Famille  du  Chatelleraudais  ou 
de  la  Touraine.  (Hisl.  Châtellerault,  1,  369.) 

Dolinet  (Charles)  était  en  1582  sgr  en  partie  de 
la  Chèze-S'-Rcmy  (S'-Remy-sur-Cieuse,  Vien.). 

DOLU9.  —  Famille  du  Bas-Poitou  au  xvn*  siè- 
cle. 

Dolus  (Marie\  veuve  de  Alexis  Cicoteau,  lieute- 
nant de  l'élection  de  Mauléon,  donna  quittance  en  1710. 
(Arch.  Vien.) 

DOHPIERRE  (sous-la-Roche-bur-Yon).  — 
V.  Dampiebre. 

DOHPIERRE  (de).  —  Famille  de  l'Aunis 
au  xiii6  siècle,  originaire  de  Dompierre-sur-Mer.  Ce  lief 
a  été  possédé  par  les  Vigieb,  les  Geoffboy. 

Dompierre  (Piorre  de)  légua  divers  domaines 
a  l'église  S'-Sauveur  de  la  Rochelle,  probablement  au 
xiii*  siècle.  (Franc.  24161,  9.) 

DOMP!VO\  (do).  —  Ce  nom  se  trouve  en 
Limousin,  écrit  aussi  Dompnhon,  Domphon  ou  Dougnon. 
(V.  Donjon.) 

Dompnhon  (Pierre  du),  Ec,  servait  à  la  garde 
de  la  Rochelle  en  1305.  (Nob.  Lim.  II,  636.) 

Dompnon  (Giraud  du),  Chev.,  servait  dans  les 
guerres  de  Saintonge  le  14  juin  1340.  Sun  sceau  porte  : 
de...  à  3  losanges  de...  et  un  lanibel  de  3  pendants  en 
chef.  (Gaiguières,  713,  p.  238.  Sceaux  de  Clairambault, 
n°  3224.) 


^  DO\CIEUX 

DOXISSAÏV  (de)  —  Famille  noble  et  ancienne, 
originaire  du  Bordelais,  qui  s'est  éteinte  dans  celle  des 
du  Vergier  de  la  Rochejaquelein.  Nous  donnerons  les 
derniers  degrés  de  la  filiation,  en  raison  du  rôle  joué 
en  Vendée  par  le  dernier  du  nom. 

Illason  :  écartelé  aux   1"  et   4*  d'argent  à  la  bande 
d'azur,  aux  2"  et   3«  de  gueules   au  lion 
d'or.  (Coureelles,   Histoire   des  Pairs  do 
France.) 

Donissan  (Alphonse   de),   M"  de 
Citran,  grand  sénéchal  de  Guyenne,  marié 
le  16   janv.  1736    à   Elisabeth    d'Alloué 
des    Aiijots,    fille  de  Charles,  M"    des  Adjots,   et  de 
Catherine  Chevallier,  eut  pour  fils  : 

Donissan  (Guy-Joseph  de),  M"  de  Donissan  et 
de  Citran,  né  à  Bordeaux  le  7  fév.  1737.  Il  fil  toutes  les 
campagnes  de  la  guerre  de  Sept  Ans  en  Allemagne,  dont 
uilj  en  qualité  d'aide  de  camp  du  maréchal  d'Estrées, 
fut  nommé  colonel  dans  les  greuadiers  de  France  et 
succéda  à  son  père  en  1762,  dans  la  charge  de  grand 
sénéchal  de  Guyenne.  11  fut  aussi  Chev.  de  S'-Louis  et 
maréchal  de  camp.  Après  avoir  partagé  les  périls  de  la 
famille  royale  dans  les  affreuses  journées  des  5  et  6  oct. 
1789,  il  se  retira  dans  sa  terre  de  Citran  en  Médoc, 
revint  a  Paris  en  juil.  1792,  et  après  la  journée  du  10 
août  se  rendit  avec  sa  femme,  son  gendre  et  sa  fille  au 
château  de  Clisson  près  Bressuire,  où  ils  furent  arrêtés 
et  conduits  prisonniers  a  Bressuire,  mais  où  l'armée 
Vendéenne  les  délivra.  A  partir  de  ce  jour,  le  M"  de 
Donissan  rendit  des  services  considérables  a  la  grande 
armée  et  assista  à  toutes  les  batailles.  Ce  fut  lui  qui 
fut  chargé  d'aller  trouver  le  général  de  Charette  pour 
lier  les  opérations  des  deux  armées  qui  jusque-là 
avaient  agi  isolément.  11  fut  nommé  président  du  conseil 
de  guerre  de  la  grande  armée  et  gouverneur  pour  le 
Roi  de  tout  le  pays  insurgé.  Il  fit  toute  la  campagne 
d'outre-Loire  jusqu'à  Savenay,  et  peu  après  fut  pris 
à  Montrelais  près  Varades,  condamné  et  exécuté  à 
Angers  le  8  janv.  1794. 

11  avait  épousé  le  26  janv.  1760  Marie-Françoise  de 
Ddbfobt-Civrac,  fille  de  Emeric-Joseph,  duc  deCivrac, 
et  de  Marie-Anne  de  la  Faurie  de  Moubadon,  dont  il 
eut  une  fille  unique,  Marie-Louise- Victoire,  née  à 
Paris  le  25  oct.  1772,  tenue  sur  les  fonts  du  baptême  à 
Versailles  par  Madame  Victoire  de  France,  fille  de 
Louis  XV,  et  par  Monsieur  (depuis  Louis  XVIII).  Elle 
épousa  d'abord  le  27  oct.  1791  (Bonnet,  not.  àCastelnau 
de  Médoc)  Louis-Marie  de  Salgues,  M"  de  Lescure, 
capitaine  dans  le  régiment  Royal-Piémont,  général  ven- 
déen, décédé  le  4  nov.  1793;  puis  le  \"  mars  1802 
(Bonnet,  not.  à  Castelnau  de  Médoc)  Louis  du  Vergier, 
M1'  delà  Rochejaquelein,  maréchal  des  camps  et  armées 
du  Roi,  etc.,  tué  le  4  juin  1815  au  combat  des  Malhes. 
La  M'1*  de  la  Rochejaquelein  écrivit  ses  célèbres 
Mémoires,  qui  forment  l'histoire  la  plus  exacte  et  la 
plus  intéressante  de  la  grande  guerre  vendéenne.  Elle 
est  décédée  à  Orléans  le  15  fév.  1857. 

DOKCIEUX.  —  Famille  d'origine  étrangère, 
qui  habitait  Chasseneuil(Vien.)  au  xvm»  siè  le. 

Doncieux  (Marie-Anne)  était  en  1729  mariée 
à  Julien  Châtelain,  lieutenant  des  Gabelles  à  Chardon- 
champ  près  Grand-Pont  (Migné). 

Doncieux  (Bonnet),  Ec,  marié  à  Renée  de 
Roussay,  eut  pour  fils  : 

Doncieux  (Jacques),  Ec.,  capitaine  des  Gabelles 
au  Grand-Pont,  épousa  à  Chasseneuil,  le  26  juil.  1759, 
Kadégonde  Faulcon,  veuve  de  François  Laurenceau. 


ixiitm 


DONJON  (nu).  —  Fnmillo  puissante  de  la  Mo- 
dalité du  xu'  siècle,  qui  possédait  la  sgrio  du  Donjon 
du  Blanc.  On  trouva  son  nom  écrit  dtl  Dontum,  de 
Ihimpnione,  etc. 

Donjon  (Eble  du),  Ebiilus  tlel  Donium,  donna 
vers  uso  divers  droits  en  la  forêt  de  Brenne  à  l'ahhayo 
de  Beeheron  ou  la  Merri-Dieu  (Rochepozay,  Vien.),  con- 
jointement avec  sa  femme  Paisavenla  ou  Pasxepote  "! 
ai  ses  fils  :  I'  Eble,  2°  Jossblin,  3°  Guillaume, 
4°  Pierre,  5°  Raoul,  6"  Jean,  T  Chalon,  8°  G  armer. 
(Cart.  Merci  [lieu.  Latin  17129,  161,  164.) 

Donjon  (Rainaud  du)  concéda  ses  droits  dans  la 
foret  de  Brenne,  en  même  temps  que  Ebi.e,  peut-être 
sou  frère.  (Id.) 

Donjon  (Geoffroy  du)  lit  don  a  l'abbé  de  Bau- 
gerais,  près  Locbes,  eu  1178,  de  divers  domaines  qui 
venaient  de  sa  femme. 

Donjon  (Guillaume  du)  donna  la  terre  de  Mont- 
genou  à  l'abbé  de  la  Colombe,  en  1224,  conjointement 
avec  son  frère  G...  (Geoffroy  ?).  (D.  F.  5.) 

Donjon  (Geoffroy  du)  fit  donation  à  la  Maison- 
Dieu  de  Montmnrillon  et  au  prieuré  de  la  Chatille,  ce 
qui  fut  confirmé  eu  1240  par  son  fils  Geoffroy  (A.  H.  I'. 
7.)  Il  épousa  Mao  ou  Malhilde  de  Château-Guillaume, 
qui  se  remaria  à  Aubert  de  la  Trémoïlle  et  décéda  en 
1240.  Entre  autres  enfants  il  eut  :  1"  Geoffroy,  qui 
suit:  2"  Raoul,  qui  causa  des  dommages  aux  domaines 
de  la  Chatille  et  décéda  sans  doute  en  1249,  époque  où 
son  frère  lit  donation  a  la  Maison-Dieu,  en  réparation. 

Donjon  (Geoffroy  du).  Cliev.,  confirma  en  1240 
les  dons  faits  par  son  père  à  la  Chatille  et  a  la  Colombe, 
et  donna  lui-même  en  1260  des  domaines  p'"  d'In- 
grande.  Il  fit  hommage  du  Donjon  du  Blanc  au  C"  de 
Poitou  vers  1250.  (Hommages  d'Alphonse.) 

DO\JO\.  —  Famille  qui  habitait  Fontenay-le- 
Comte  au  xvin*  siècle. 

Donjon  (Guillaume),  Ec,  receveur  des  tailles  à 
Foutenay,  fut  nommé  lieutenant  pour  le  Roi  en  1745. 
(Arch.  Vien.  C.) 

DORADOUR.  —  Il  y  a  eu  peut-être  des 
familles  de  ce  nom  différentes  de  celles  des  d'Oradouk. 
(V.  ce  mot.) 

DORAT  (ou).  —  On  trouve  quelques  person- 
nages portant  le  non:  de  cette  ville  de  la  Basse-Marche 
sur  les  limites  du  Poitou.  On  devrait  Pécrire  plutôt  Dn- 
dorat,  suivant  l'usage  général  des  familles  originaires 
d'un  lieu  dont  elles  n'avaient  pas  la  seigneurie.  La 
famille  des  Robert,  qui  habitait  cette  ville  au  xvi*  siè- 
cle, est  souvent  appelée  Robert  du  Dorât.  (V.  Ro- 
bert.) 

Dorât  (Etienne  du)  élait  en  1395  et  1410  l'un  des 
conseillers  du  doc  de  Bercy,  comte  de  Poitou.  (F.)  11 
est  appelé  St?[>hantis  Daututii,  chanoine  de  Poitiers, 
dans  une  fondation  de  Simon  de  Cramaud,  évêque  de 
Poitiers,  le  10  oct.  1402.  (A.  H.  P.    10.) 

DORBÉ.  —  Une  (amille  de  ce  nom  habitait 
Loudun  au  xvie  siècle.  Elle  était  originaire  d'Orhé 
(D.-S  ).  Il  y  a  eu  aussi  une  famille  d'Orbe.  (V.  ce 
nom.) 

Dorbé  (Charlotte)  épousa  vers  1540  Guillaume 
Huguet. 

Dorbé  (Michel),  hachelior  es  lois,  greffier  de 
l'élection  et  des  aides  à  Loudun,  fut  parrain  le  11  juil. 


nomi 


139 


1547  de  Michel  Dumoustier.  Il  acquit  le  château  d'Ar- 
denne  (Nardanne,  près  Loudun)  le  12  avril  1562.  (Arch. 
Vien.  Reg.  40,  347.)  Il  avait  épousé  Jacquetle  Dumous- 
tier. 

DORÉ.  —  Noms  divers  appartenant  a  différentes 
familles. 

Doré  (Lambert),  possédant  un  hébergement  à 
Traversa;,  est  cité  comme  témoin  dans  l'enquête  faite 
par  le  châtelain  de  Poitiers  et  les  forestiers  de  la  Mou- 
lière  sur  certains  droits  que  le  C"  de  Poitou  et  le  sgr 
de  Bonneuil  se  disputaient  sur  des  hébergements  de 
Traversa;  (1253-1269).  A  cetlo  époque,  il  était  âgé  de 
40  ans.    A.  H.  P.  8.) 

Doré  (Guillaume)  est  témoin  dans  l'enquête  faite 
au  sujet  des  prétentions  du  V<»  de  Châtellerault  à  un 
droit  d'usage  dans  la  forêt  de  Moulière,  au  profit  de 
sa  maison  de  Ronneuil.  Il  est  également  témoin  dans 
celle  faite  sur  les  droits  de  chasse  prétendus  par  le 
V'«  de  Châtellerault  dans  la  même  forêt  (1253-1269) 
(Id.) 

Doré  CAimery)  était  dès  1333  l'un  des  membres 
du  conseil  de  la  ville  de  Poitiers.  (F.) 

Doré  (Jeanne)  et  Jean  Raillé  l'alné,  son  mari, 
vendent  le  6  oct.  1392  à  Jacques  Coure u,  pour  prix  de 
551.,  des  maisons  sises  dans  les  p""  de  la  Résurrec- 
tion et  de  b'-Pelage,  à  la  liane  et  devant  l'église  S<- 
Porchaire.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Fontaine-le  Comte.) 

Doré  (Jean),  prieur  du  prieuré  de  Lusseray,  dé- 
pendant du  monastère  de  S'-Hilaire  de  la  Celle  de  Poi- 
tiers, accepte,  le  7  janv.  1399,  sa  nomination  à  la  qua- 
lité d'abbé  de  Fontaine-le  Comte.  (Id.) 

Doré  (Jean)  servait  comme  archer  en  148Î  et 
1489.  (F.) 

Doré  (Georges)  passa  revue  comme  homme  d'ar- 
mes de  la  compagnie  de  M.  de  la  Trémoïlle  le  16  déc. 
1492.  (Id.) 

Doré  (Jean),  chanoine  régulier  de  S'-Augustin, 
fut  pourvu  le  23  janv.  1585  du  prieuré  du  Bois-de- 
Secondigny,  vacant  par  la  mort  de  Jean  de  la  Porte,  et 
fut  installé  par  Léon  Légier,  infirmier  de  l'abbaye  de 
Fontaine-le- Comte  et  vicaire  général  de  l'abbé.  (Arch. 
Vien.  Fontaine-le-Comte.)  Le  25  août  1588,  il  était  cha- 
noine et  sacristain  en  l'abbayo  de  S'-Hilaire  de  la  Celle; 
et  en  1607  il  avait  un  procès  avec  Pierre  Boutault, 
vicaire  perpétuel  de  l'abbé  de  ladite  abbaye.  Jd.  Abb. 
de  la  Celle.) 

Doré  (André),  chevau-léger  de  la  compagnie  do 
Jean  de  Beaumanoir,  B°°  de  Tueé,  fut  passé  en  revue  a 
Pa.tlienay  en  1594.  (Arch.  Nat.  K.  105,  10.) 

DORE  (a  Poitiers  et  ChauvignyI.  —  Famille 
ancienne  qui  a  figuré  dans  l'echevinage  et  la  magis- 
trature. 

Blason.    —  Jean   Doré,  procureur  a  Poitiers,  reçut 
d'office  en   1700    :  «   d'or  à  3  bandes  de 
gueules,    celle    du   milieu    chargée   de  3 
étoiles  d'argent  ».   La  famille  avait  pro- 
bablement un  autre  blason. 

Doré   (Vincent),   marié   à   Gabrielle 
N...,    demeurant    à    la    Fenêtre,    en    eut 
René,  baptisé  k  Vouneuil-sous-Biard   le  23  avril  1600. 
(Reg.) 

Doré  (Mathurin),  lieutenant  de  la  sénéchaussée 
de  Chauviguy.  fut  chargé  par  lettres  du  14  juil.  1553 
do  recevoir  des  déclarations  de  rentes.  (Arch.  Vien. 
Chapitre  de  Chauvigny.) 


140 


DORE 


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Duré  (Jean),  notaire  royal  à  Poitiers,  fabriqueur 
de  S'-Didier,  décéda  le  2  sept.  1626.  (Rcg.) 

Doré  (Louis),  ci-devant  fermier  de  la  sgrie  de  la 
Perchais,  p'"  de  S'-Pierre-des-Eglises,  près  Chauvigny, 
transigea  le  13  janv.  1633  avec  Jérôme  Petit,  abbé  de 
l'Etoile.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  l'Etoile.) 

Doré  (François),  avocat,  assiste  le  6  avril  1648 
(Rousseau  et  Faidy,  not.  à  S'-Maixent),  à  cause  de 
Renée  Pavin,  son  épouse,  au  partage  des  biens  de  René 
Miget,  oncle  de  ladite  Renée.  (Greffe  de  S'-Maixent  ) 

Doré  (Jeanne:  épousa  Jean  Dupas,  s'  des  Fosses, 
avocat  en  Parlement  et  au  Présidial  de  Poitiers,  vivant 
en  1648-1660.  (Reg.  de  Champagné-le-Sec.) 

Doré  (Jeanne)  assiste  le  16  mai  1652  au  mariage 
de  Joseph  Cuion,  Ec,  et  de  Renée  Pavin.  (Arch.  Yien. 
E2.) 

Doré  (Marie)  épouca  Jean  Rigoumier.  Ils  curent 
une  fille,  baptisée  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  16  mai  1096 
et  qui  eut  pour  marraine  Jeanne  Doré.  (Reg.) 

Doré  (Daniel),  marchand  à  Chauvigny,  était  décédé 
avant  io  14  fév.  1698.  A  cette  date,  Jeanne  Denizon, 
sa  femme,  fait  un  testament  par  lequel  elle  lègue  sa 
maison  à  la  cure  de  S'-Martial  de  Chauvigny  pour  en 
faire  un  presbytère.  Elle  reçut  en  1100  un  blason  de 
fantaisie  :  d'or  au  pal  de  gueules,  chargé  d'un  épi  de 
blé  d'argent.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  Chauvigny.) 

Doré  (Madeleine),  fille  majeure,  que  nous  croyons 
fille  des  précédents,  fit  son  testament  le  4  sept.  1698. 
11  contient  un  legs  de  20  1.  de  rente  au  profil  de  la 
cure  de  S'-Martial  de  Chauvigny  pour  fondation  de 
messes.  (Id.) 

Doré  (Pierre),  sr  de  Boisrobert,  était  décédé  en 
1699.  A  cette  époque,  sa  veuve  Susanne  Penigaud  était 
poursuivie  pour  soustraction  de  matériaux  et  débris 
d'un  logis  canonial  tombé  en  ruine.  (Id.) 

Doré  (Pierre),  marchand  fermier  de  Chauvigny, 
reçut  le  blason  suivant  en  1700  :  d'or  a  la  tour  d'azur, 
aportée  et  ajourée  d'or.  (Arm.  Poitou.) 

Doré  (Catherine) ,  épouse  de  François  Moyne, 
archer,  eut  un  fils  baptisé  à  N.-D. -la-Petite  le  26juil. 
171 5,  dont  était  marraine  Anne  Doré.  (Reg.) 

Doré  [Jacques),  marchand  de  la  p1"  de  S'-Pierre 
de  Chauvigny,  épousa  Perrine  Sansiquet.  11  eut  un  fils, 
Jacques-Georges,  qui  épousa  le  28  sept.  1744.  aN  -D.- 
la-Petile  de  Poitiers,  Marie-Anne  Bruneau,  fille  de 
René,  et  de  Anne  Ledoux.  (Id.) 

Doré  (Jean),  de  la  p"'°  S'-Léger  de  Chauvigny, 
épousa  Marie-Anne  Ledoui.  Il  était  décédé  avant  le  23 
év.  1745,  date  du  mariage  de  son  fils  Jean-Georges, 
notaire  et  procureur,  avec  Anne  Coutière,  fille  de  feu 
Jean,  et  de  Louise  Brissonnel.  (Reg.  de  la  Chapelle- 
Moulière.l 


Doré  (Marie-Julie 
de  Pierre  de  la  Barre 
était  décédée  avant  le  9 


était  le  17  j u il.    1745  épouse 

Ec.,   sgr  des  Artigues  ;    elle 

oct.  1762.  (Gén.  de  la   Barre.) 

Doré  (Anne)  avait  épousé  Charles  Bourie,  maître 

chirurgien,   et  était  veuve    le   26  janv.  1750,  date   du 

mariage  de  leur  fils.  (Rcg.  de  Smarves.) 

Doré  (Pierre),  chanoine  de  S'-Pierre  de  Chauvi- 
gny, transige  le  16  Tév.  1759  avec  Benoit  Deluzines, 
chanoine,  et  François  Robin,  charpentier.  (Arch.  Vien. 
Chap.  Chauvigny.) 

Doré  (Pierre),  licencié  es  lois  et  sénéchal  de  la 
B°'*  d'Angles,  épousa  Louise  Fournet,  dont  une  fille, 
Barbe,  née  le  18  août  1780,  qui  eut  pour  marraine 
Louise-Marie    Doré,  sa   sœur.    Pierre    fut   parrain    à 


DORE 

Angles  le  3  fév.  1787  (Reg.),  et  fui  du  nombre  des  délé- 
gués envoyés  a  Poitiers  en  1789  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats  généraux. 

Doré  (Marie-Marguerite-Modeste),  veuve  de  Jac- 
ques Faulcon,  avocat,  décéda  au  mois  de  nov.  1781 . 
(F-) 

Doré  (Jean-Joseph),  huissier  des  décimes,  épousa 
Marie  Vaché  ou  Vacher,  et  en  eut  :  1°  Marik-Louise- 
Charlotte,  décédée  le  16  janv.  1788,  à  N.-D.  de  la 
Chandelière;  2"  Thérèse,  décédée  à  Poitiers  le  4  avril 
1816,  a  36  ans. 

Doré  (Jérôme),  curé  de  S'-Léger  de  Chauvigny, 
passe  un  accord  le  23  janv.  1789  avec  l'évêquc  de 
Poitiers  et  le  Chapitre  de  Chauvigny,  par  lequel  les 
chanoines  s'engagent  a  lui  donner  tous  les  ans  la  somme 
de  250  I.  pour  lui  aider  à  rétribuer  un  prêtre  qui  puisse 
l'assister  dans  ses  fonctions.  (Arch.  Vien.  Chap.  de 
Chauvigny.) 

Doré  (Jean-Joseph),  de  la  ps8»  de  Dienné  (Vien), 
est  délégué  par  cette  commune  pour  aller  a  Poitiers 
nommer  des  députés  aux  Etats  généraux  de  1789.  (Rieu, 
Etat  du  Poitou  de  1789.) 

Doré  (Jean-Louis),  propriétaire,  âgé  de  31  ans, 
se  marie  à  Poitiers,  le  30  prairial  an  XIII  (19  juin 
1805),  avec  Marguerite-Sophie  Martin  la  Voclarnière. 
(Et.  civil  Poitiers.) 

Doré  (Pierre-Ferdinand),  né  à  Chauvigny  en  1800 
(fils  de  Jean-Pierre,  et  de  Anne-Sylvie  Gobeaud), 
directeur  des  domaines  à  Poitiers,  chev.  de  la  Légion 
d'honneur,  est  décédé  dans  cette  ville  le  15  janv.  1873. 
Marié,  à  Vouueuil-sous-Riard,  le  29  avril  1846,  à  Marie- 
Esther-Malcie  Deschamps,  fille  de  Pierre-Paul,  inspec- 
teur des  domaines,  et  de  Agathe-Justine  Richard  de 
Solilhac,  il  a  eu  plusieurs  enfants  décèdes  en  bas  âge, 
sauf  Paol-Feriunand-Armand,  sans  alliance  (1896). 

§  I. 

1.  —  Doré  (Pierre),  notaire  royal  et  procureur 
fiscal  de  Chauvigny,  épousa  vers  1640  Susanne  Bom- 
mard.  Il  était  décédé  avant  le  9  janv.  1647,  date  de 
l'acceptation  par  le  Chapitre  de  Chauvigny  d'une  rente 
de  10  sous  sur  une  maison  en  la  haute  ville,  que  ledit 
Pierre  avait  léguée  à  ladite  cure  de  S'-Martial  pour  la 
célébration  d'une  messe  chaque  année.  (Arch.  Vien. 
Chap.  de  Chauvigny.)  Il  laissa  pour  fils  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Doré  (Jean),  procureur  au  Présidial  de  Poi- 
tiers et  substitut  du  procureur  en  l'élection  de  cette 
ville,  épousa  a  S'-Michel  de  Poitiers,  le  19  janv.  1671, 
Marguerite  Decuoux,  fille  de  Simon,  procureur  aux  con- 
suls, et  de  Marguerite  Richard.  U  fut  d'office  inscrit  a 
l'Armoriai  du  Poitou  en  1700  et  était  décédé  avant  le 
mois  de  janv.  1711,  laissant  pour  enfants  :  1°  Jean- 
Mooeste,  qui  suit;  2»  Marie,  mariée  a  S'-Michel  de 
Poitiers,  le  3  fév.  1687,  à  François  Dureau,  avocat  ; 
3°  Robert,  qui  assista  le  27  fév,  1710  au  mariage  de 
son  frère  Jean-Modeste  ;  4*  Simon,  qui  lui  aussi  assista 
au  même  mariage,  et  fut  reçu  conseiller  vérificateur 
des  défauts  en  l'élection  de  Poitiers,  le  1"  sept.  1712; 
il  avait  été  parrain  d'une  cloche  à  Pouillé  le  27  juil. 
1707:  5»  Louise,  mariée  en  1713  a  René  Berthelot,  sr 
d'Archigny,  sénéchal  de  la  baronnie  de  Chauvigny  ; 
6°  sans  doute  Jean,  avocat  du  Roi  en  la  capitainerie 
des  chasses  de  Corbeil,  acquit  le  11  mars  1711  Nion  et 
Comberaoul,  dont  il  fit  aveu  à  Chizé  en  1730  et  en  1735  ; 
il  lit  son  légataire  universel  Jean-Modeste  Doré.  (Arch. 
Vien.  C.  453.) 

3.  —  Doré  (Jean-Modeste),  s'  de  l'Epinoux,  con- 
seiller du  Roi   au  Présidial  de  Poitiers  en  1708,  possé- 


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dait  h  Cbasscncuil  une  propriété  dans  laquelle  il  avait 
une  chapelle  domestique.  H  épousa,  p"-  S'-Paul  do 
Poitiers,  le  27  fév.  1710,  Anne  Babin,  en  présence  de 

smi  pire  et  de  ses  frères  Robert  et  Simon,  et  fut 
inhumé  a  Poitiers  le  S  Kvr.  1760.  Il  avait  eu  de 
son  mariage  :  1°  Fiiançois-Louis-Jean-Modkste.  baptisé 
a  S'-Savin  de  Poitiers  (comme  ses  frères)  lo  7  janv. 
1115,  et  inhumé  a  Ghasseneull  le  22  janv.  de  la  même 
année;  2°  Pierre-Claude,  baptisé  le  22  janv.  1719  et 
qui  util  pour  parrain  Pikrke-Emeuy  Duré  des  CossinelS, 
archipritre  de  Montmorillon  (sans  indication  de  pa- 
renté); 11»  Simon-IIené-Jkan,  qui  suit;  4°  Armand- 
Louis-Timothke-Mariu,  rapporté  §  II. 

4.  —  Doré  (Simon-Iiené-Jean),  Ec.,  sgr  de  Nion  (la 
Charriera,  D.-S.),  Comberaoul,  Pierre  lit  te,  conseiller  du 
Hoi,  éuhevin  de  la  maison  commune,  lit  aveu  à  Chizé  en 
1763  et  1775.  Baptisé  a  S'-Savin  de  Poitiers  le  7  août 
17211,  il  épousa  :  1°  le  23  sept.  1750,  a  S'-Savin  de  Poi- 
tiers, Marie-Anne-Françoise  DnouAULT,  tille  de  Aimé, 
procureur,  et  de  Louise  Duvignon;  2»  le  12  fév.  1771,  à 
S'-Pierre-l  Hospitalier,  Harie-Anne-Rose  Rimbault,  fille 
de  feu  Vincent,  avocat  au  Présidial,  et  de  Geneviève 
Duvignon.  11  eut  du  1"  lit  :  1"  Jean-Baptlste-Modeste, 
qui  suit;  2°  Marie-Lobise,  baptisée  à  S'-Benoit,  le  10 
oct.  1752;  3*  Pierre-Louis,  baptisé  à  S'-Savin  de  Poi- 
tiers,, le  13  janv.  1754;  4"  Jacques-Vincent,  baptisé 
même  paroisse,  le  1"*  mai  175-5. 

5. —  Doré  (Jeau-Bapiisle-Modeste), conseiller  rap- 
porteur du  point  d'honneur  a  Poitiers.  Baptisé  a  S'-Savin 
de  cette  ville,  le  23  juil.  1731,  il  épousa  a  N.-D.-de-la- 
Chandelière,  le  9  mai  1775,  Catherine-Céleste  Cbauvet 
du  Theil,  tille  de  Pierre-Antoine,  Ec.,  sgr  du  Theil  et 
de  la  Tarderie,  échevin  de  Poitiers,  et  de  Maiie-Anue 
Gasehet,  et  décéda  veuf  le  14  fév.  1814,  ayant  eu  : 
1°  Simon,  né  le  11  avril  1776;  2°  Armand,  qui  suit; 
3°  Pierre,  né  le  10  avril  177f>,  4°  Jean-Modeste- 
André,  né  le  6  juin  1784,  décédé  le  24  sept.  1814  ; 
5*  Jean,  né  le  24  sept.  1786,  décédé  le  30  oct.  de  la 
même  année;  6°  Louis-Magloire,  né  le  24  oct.  1787  ; 
7°  Auguste,  né  le  4  fév.  1789.  Tous  baptisés  à  S'-Hi- 
laire- le-Grand  de  Poitiers. 

6.  —  Doré  (Armand),  baptisé  à  Mirebeau,  le  5 
sept.  1777,  receveur  des  contributions,  épousa  à  Poi- 
tiers, le  13  août  1806,  Marie-Perrine-Victoire  Frouin 
de  la  Godinière,  veuve  de  Jean-Jacques  Alonneau,  de 
laquelle  il  n'a  pas  eu  postérité. 

§H. 

4.  —  Doré  (Annaud-Louis-Timotliée-Marie),  sgr 
de  l'Epinoux  et  de  la  Roche,  baptisé  le  11  niai  1723 
(fils  puîné  de  Jean-Modeste  et  de  Anne  Babin,  3"  deg., 
jj  I),  fut  conseiller  du  Roi  et  échevin  de  Poitiers.  Marié 
vers  1750  a  Geneviève  Ragonneau,  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Marie-Modeste  Geneviève,  baptisée  a  S'-Savin  de 
Poitiers,  le  17  mai  1152;  2"  Marie-Françoise-Xavière, 
baptisée  le  18  août  1753  (à  Thurageau,  comme  les  sui- 
vants) ;  3"  Louise-Alexandre,  née  le  20  nov.  1756; 
4°  Paul-Timothée-Marie,  qui  suit. 

5.  —  Doré  (Paul-Timothée-Marie),  né  a  Thura- 
geau, le  1S  nov.  1757,  eut,  croyons-nous,  postérité. 

DOItl'I.  — On  trouve  ce  nom  commun  à  plusieurs 
familles  du  Bas-Poitou. 

Doré  (Henri)  fit  aveu  le  2  mai  1630  du  fief  de  la 
Tâche  (Assais,  D.-S.)  au  chat,    de  Tbouars. 

Doré  (Gilles)  était  curé  du  château  d'Olonue  en 
1700.  11  fut  inscrit  d'office  à  l'Arm.  dos  Sables  : 
«  d'azur  â  la  bande  gironnée  d'argent  et  de  sinople  ». 


Doré  (N...),  curé  de  S"  Cécile  (Vend.),  inscrit 
d'office  à  l'Arm.  de  1700,  reçut  :  parti  d'argent  et  de 
sinople,  au  hausse-col  d'or  brochant. 

Doré  du  I»erron(N...)  épousa  Marie-Jeanne 
Jacodsen,  fille  de  Corneille  Guislaln,  notable  (de  Noir- 
iii  mlier,  et  de  Susanno-Elisabeth  Connery.  C'est  elle  qui 
recueillit  le  fauteuil  du  général  d'Elbée  en  1794. 

DOREIL,  —  Famille  de  Niort  qui  a  donné  â 
cette  ville  un  grand  nombre  de  consuls  des  marchands 
et  d'échevins.  La  majeure  partie  des  notes  qui  suivent 
nous  ont  été  communiquées  par  le  regretté  M.  G.  Lau- 
rence. 

Dorell  (Henri)  était  pair  de  Niort  en  1454  et 
aumônier  de  S'-Georges  ea  1457.  (Arch.  muuicip.  Iteg. 
des  délibérations.' 

Dorell  (Françoise),  mariée  a  André  Clémanson, 
eut  un  fils,  né  le  3  mars  1559.  (Gén.  Clémanson.) 

Dorell  (François),  échevin  de  Niort,  élait  décédé 
avaut  le  14  avril  1 5S0 .  Jeanue  Tocquart  était  alors  sa 
veuve.  (Notes  Laurence.) 

Dorell  (Marie)  était  en  1600  mariée  à  Jacques 
Sansou.  (Id.) 

Dorell  (Joseph^,  marchand  â  Niort,  épousa  vers 
1600  Perrette  Gruel.  Il  décéda  veuf  le  4  juil.  1641 
ayant  eu  :  1*  Catherine,  née  le  8  déc.  1601  ;  2°  Ga- 
brielle,  née  le  15  sept.  1609.  (Id.) 

Dorell  (N...)  eut  pour  enfants:  1*  JosuÊ,  qu 
suit  ;  2°  Perside,  qui  fut  marraine  de  sa  nièce  Perside, 
le  11  janv.  1624.  (Id.) 

Dorell  (Josué),  marchand  à  Niort,  et  fabriqueur 
de  l'une  des  paroisses,  épousa  vers  1603  Perrette  ou 
Perrine  Grover,  et  décéda  étant  veuf  le  8  oct.  1661,  k 
85  ans,  ayant  eu:  1*  Marie,  née  le  10  juin  1604,  mariée 
le  30  janv.  1634  k  Etienne  Piet,  s'du  Chizon;  2' Pierre, 
né  le  13  déc.  1605,  épousa  Marie  Babin  (suivant  une  dé- 
claration qu'il  fit  le  5  avril  1629),  et  fut  inhumé  le 
6  sept.  1650;  3°  Catherine,  mariée  le  23  fév.  1623  k 
Antoine  Roy  ;  k'  Perrine  ou  Perrette,  née  le  16  juin 
1616,  mariée  le  17  mai  1638  à  Pierre  Chandelier,  en 
présence  de  Catherine,  Madeleine  et  Marie,  ses  sœurs  ; 
5"  Madeleine,  née  le  16  avril  1618,  mariée  â  Pierre 
Legoust,  dont  elle  était  veuve  en  1661  ;  6*  Mathurine, 
née  le  4  janv.  1622;  T  Perside,  née  le  11  janv.  1624. 
(Id.) 

Dorell  (Pierre),  marchand  de  Niort,  protestant, 
né  vers  1609,  épousa  Juliette  Allonneau,  fille  de 
Isaac,  et  de  Judith  Chaude.  Il  décéda  à  15  ans, 
le  21  juil.  16S1,  laissant  :  1°  Marguerite,  née  le  21 
oct.  1631  ;  2*  Jacques,  né  le  29  janv.  1634  ;  3*  Etienne. 
(Id.) 

Dorell  (Catherine),  mariée  avant  le  9  mars  1616 
k  Pierre  Symon,  bailli,  décéda  veuve  le  23  janv.  1628, 
(Id.) 

Dorell  (Catherine),  mariée  k  François  Boursault, 
sr  des  Pigeons,  eu  1614,  fut  marraine  le  6  avril  1631 
et  décéda  veuve  le  24  fév.  1658.  (Id.  et  fonds  Briquet.) 

Dorell  (Renée)  était  en  1631  épouse  de  Eulrope 
Chaulleteau.  (Id.) 

Dorell  (Mario),  épouse  de  Louis  Aruaull  dès 
1632,  vivait  encore  en  1686.  (Id  ) 

Dorell  (Jacques),  juge  des  marchands  de  Niort, 
fut  reçu  pair  et  bourgeois  de  cette  ville  le  21  mars  1665 
et  résigna  le  10  mars  1614.  11  avait  épousé  vers  1655 
Marie  Marsault,  dont  il  eut  :  1*  Perrette,  née  le  18 
oct.  1656,  décédée    le   2  juin  1661  ;  2»  Marie,  née  le 


H3 


:»<>it«  IB. 


7  mars  1658,  mariée  le  28  oct.  1680  à  Pierre,  aliàt  Jac- 
ques Fradin  ;  3'  Louise,  née  le  9  janv.  1661,  mariée 
le  26  fév.  16S5  à  Jean  Martin,  et  décéjée  le  23  sept. 
1722;  4"  Philippe,  qui  suit;  S»  Emmancel-César,  né 
le  19  sept.  1663;  6°  Pierre,  né  le  15  mai  1667; 
7*  Marie-Madeleine,  née  le  10  juil.  1668.  mariée  le 
l,r  mars  1692  à  Mathieu  Ferrct,  huissier,  et  décédée 
veuve  le  17  fév.  1741.  (Id.) 

Doreil  (Philippe),  procureur  aux  consuls,  né  le 
23  juil.  1662,  épousa  :  1*  le  23  sept.  1685,  Jeaune 
Marsac,  filledc  Jacob,  médecin,  et  de  Catherine  Marsac  ; 
2°  le  22  août  1712,  Jeanne-Catherine  Blancheteau, 
veuve  de  François  Iterthomé,  notaire  royal,  et  décéda  le 
23  fév.  1729,  ayant  eu  du  1"  lit:  1*  Marie  Catherine, 
née  le  4  nov.  1683  ;  2»  Jacques,  le  23  fév.  1637  ; 
3°  René,  le  19  oct.  1692  ;  4"  Marguerite.  le  18  sept. 
1695  ;  5°  Marie-Jeanne,  née  jumelle  de  la  précé- 
dente ;  6"  MonESTK,  née  le  26  août  1699  ;  T  Charles, 
le  20  déc.  1700  ;  du  2- lit  :  8°  Charles-Gabriel,  né  le 
2  juil.  1713,  décédé  le  14  nov.  1713  ;  9"  Pierre-Phi- 
lippe, le  18  fév.  1717  ;  10»  Louis,  le  24  aoiït  1718  ; 
il*  René-Louis,  né  vers  1722  et  décédé  le  24  mai  1728, 
à  6  ans.  (Id.) 

Doreil  (Joseph),  protestant  à  Niort,  eut  pour  en- 
fants :  1°  Etienne,  qui  suit;  2"  François,  s'  de  Puy- 
profond,  présente  avec  sa  sœur  Catherine  au  temple  de 
Niort  son  neveu  Etienne,  le  20  fév.  1673  :  il  abjure  en 
1685  et  décède  le  23  avril  1699.  à  60  ans;  3°  Cathe- 
rine, marraine  de  son  neveu  en  1673  et  mariée  à  André 
Chabot.  (Id.) 

Doreil  (Etionne),  protestant,  épousa  Elisabeth 
GiLLOis,  dont  il  eut  :  1°  Pierre,  né  le  22  juill.  1672; 
2*  Etienne,  présenté  au  temple  par  son  oncle  et  sa 
tante,  le  20  fév.  1675.  (M.) 

Doreil  (Catherine),  épouse  de  Pierre  Cuignet,  sr 
du  Pélican,  pair  de  Niort,  devint  veuve  le  6  avril  1649; 
elle  était  protestante.  (Id.) 

§  Ier. 

1.  —  Doreil  (Pierre)  fut  parrain  le  18  janv.  1546 
de  son  petit-fils  Jacques,  lils  de  Jean  (3e  deg.,  §  111). 
Il  eut  pour  eufaDts  :  1"  Jacques,  qui  suit  ;  2*  Pierre, 
rapporté  au  §  II  ;  3"  Jean,  clief  de  la  troisième  branche. 

2.—  Doreil  Jacquesl"),  honorable  homme,  épousa 
vers  1340  Marie  Krémault,  dont  il  eut:  19  Catherine, 
née  le  12  mars  1543,  vivante  en  1537  ;  2°  Jean,  né  le 
10  sept.  1544  ;  3°  Bernardine,  le  6  sept.  1547  ;  4*  Jac- 
ques, qui  suit. 

3.  —  Doreil  (Jacques  11),  avocat,  fut  pair  de 
Niort  on  1573  et  15S1  et  décéda  avant  1619.  Il  s'était 
marié  2  fois  :  1°  vers  1375,  à  Marie  Dieulefit,  2*  vers 
1600, à  Marguerite  Micheau.  Du  1er  litil  eut  :  1°  Jeanne, 
née  le  28  déc.  1578  ;  2"  Paule,  née  le  20  fév.  1580, 
mariée  à  Pierre  Maboul,  s'  de  Rnussillon,  et  veuve  le 
9  mars  1644;  3°  Philippe,  née  le  7  juil.  1381  ;  4°  Ca- 
therine, mariée  a  Pierre  Pelletier,  s'  du  Nigeau.et  dé- 
cédée le  5  déc.  1630  ;  5°  Elisabeth,  mariée  à  Jacques 
Arnault,  procureur  en  1606  ;  du  2"  lit:  6°  Marie,  née 
le  6  fév.  1604  ;  7°  Jacques,  né  le  22  mars  1605  et 
vivant  en  1619. 

§11. 

2.  —  Doreil  (Pierre  II),  fils  puîné  de  Pierre 
(1"  deg.,  §  1"),  épousa  vers  1513  Marie  Boïne(Roï  ?), 
dont  il  eut:  1'  Jean,  né  le  l»'juil.  1341  ;  2°  Susanne, 
le  23  nov.  1543  ;  3"  Mathurin,  le  12  juin  1547  ; 
4°  Bienvenue,  le  I6janv.  1519  ;  5"  François,  qui  suit  ; 
6°    Pierhe,  né  le  6  déc.  1551,    est  celui  qui,  croyons- 


DORGIL 

nous,  épousa  vers  1580  N...  Bellin,  fille  de  Pierre,  s» 
d'Estrapeau  ;  7°  Jeanne,  née  le  10  mars  1554,  mariée 
à  Jacques  Morin  en  1581. 

3.  —  Doreil  (François),  pair  de  Niort  en  1601- 
1604,  épousa  vers  1575  Philippe  Morin,  et  décéda  veuf 
en  juin  1604,  laissant:  1*  François,  né  le  27  janv.  1577  ; 
2'  Catherine,  née  le  14  avril  1580  ;  3°  Bernardine, 
mariée  le  5  oct.  1619  à  Jean  Nouel. 

§IH. 

2.  —  Doreil  (Jean),  3*  fils  de  Pierre  (1"  deg., 
§  1°'),  s'  d'Angoulevent,  fut  consul,  pair  et  échevin  do  la 
commune  de  Niort  en  1567-1577.  Il  épousa  Jeanne 
Lavovne,  dont  il  eut  :  1*  Jacques,  qui  suit  ;  2»  Beh- 
nardine,  née  le  9  uov.  1550,  mariée  à  Jacques  Mangou, 
procureur  en  1577  :  3°  Joseph,  né  le  15  oct.  1553,  pair 
de  Niort  en  1381,  était  marié  en  1578  à  Madeleine  An- 
nauldet,  peut-être  fille  de  Jean,  et  de  Catherine  I.u- 
razçau  ;  4"  Jeanne  née  le  22  oct.  1551,  vivait  en  1621  ; 
5°  Marie,  née  le  30  nov.  1557  ;  6°  Axdrée,  le  5  fév. 
1559  ;  T  Mathdrinb,  mariée  en  1579  à  Lucas  Cou- 
tocheau,  s'  des  Boches,  et  dérédée  avant  1619. 

3.  —  Doreil  (Jacques),  sr  de  la  Jacquetière,  re- 
ceveur des  deniers  communaux,  fut  pair  de  Niort  en 
Î566  jusqu'en  1601,  date  de  sa  mort.  Il  fit  l'amortisse- 
ment d'une  rente  de  10  sols  tournois  qu'il  devait  à 
la  confrérie  du  Ctbavit  de  Niort,  moyennant  le  paie- 
ment de  10  livres  tournois,  le  4  jauv.  1568.  Il  avait 
épousé  vers  1575  Françoise  Gravoil,  dout  il  eut: 
1°  Françoise,  née  le  23  mars  1577;  2"  Marie,  mariée  à 
Bernard  Millau  en  1599  ;  3°  Madeleine,  née  le  2S  janv. 
1579,  vivante  en  1624  ;  i°  Jacques,  né  le  S  fév.  1580  ; 
5"  Matiiurine,  née  le  1"  août  1581,  vivante  en  1601; 
6*  Jacques,  né  le  31  oct.  1582,  dit  marchand  en  1640. 


§  IV. 


Branche    sans  jonction. 


1.  —  Doreil  (Joseph  I"),  pair  de  Niort  en  1366, 
épousa  vers  1555  Marie  Dupin,  et  décéda  avaut  1619, 
laissant  :  1"  Jacques,  né  le  6  janv.  1558  ;  2*  Joseph, 
qui  suit  ;  3"  Jeanne,  mariée  le  5  oct.  1605  à  Daniel 
Gresscau,  s*  de  la  Fragnée  ;  4°  croyons-nous,  Cathe- 
rine, mariée  le  10  janv.  1606  (Brisset,  not.  a  Niort)  à 
André  Chabot,  Ec.,  sgr  de  Boisjard. 

2.  —  Doreil  (Joseph  II),  s'  des  Pigeons,  mar- 
chand à  Niort,  né  le  10  mars  1359,  épousa  Françoise 
Magneron,  fille  de  Romieu,  et  de  Jacquelte  Celle.  Le 
31  juil  1629,  il  fit  une  déclaration  attestant  qu'en  1602 
il  s'était  retiré  en  la  maison  noble  du  Répérou,  à  cause 
de  la  contagion  qui  régnait  à  Niort.  Il  mourut  avant 
1632.  ayant  eu  :  V  Madeleine,  née  le  23  mars  1599, 
mariée  "le  23  fév.  1632  à  Noël  Piet,  s'  du  Chizou,  et 
décidée  le  9  sept.  1653  ;  2°  Joseph,  qui  suit  ;  3"  Jac- 
ques, sr  des  Crois,  marchand,  épousa  le  16  nov.  1632 
Louise  Leiiov  et  fut  inhumé  à  N.-D.  le  30  sept.  1662. 
Il  avait  eu  :  a.  Jacques,  sr  de  la  Grâce,  né  le  14  janv. 
1633  et  décédé  le  4  sept.  1664  ;  b.  Françoise,  née  le 
5  fév.  1638,  mariée  en  1657  à  Jacques  Arnault,  pro- 
cureur, et  décédée  veuve,  le  20  janv.  1710;  c.  Cathe- 
rine, née  le  1er  sept.  1640,  mariée  le  29  janv.  1657  a 
Paul  Arnault,  s'  d'Airy,  procureur  ;  d.  Jean,  sr  de  la 
Groie,  né  le  2S  mai  1644,  épousa  le  27  juil.  16S6  Jeanne 
AuGiER;e.  Pierre,  né  le  16  avril  1647;  f.  Claude, 
né  le  23  mars  1649  ;  g.  Jacques,  né  le  26  déc.  1650  ; 
h.  Elisabeth,  née  le  28  fév.  1634,  mariée  a  Alexandre 
Pignon,  huissier,  et  décédée  veuve  le  2  fév.  1710. 

4°  Pierre,  procureur  et  pair  de  Niort,  épousa  vers 
L626  Antoinette  JouïNEAO,  dont  Joseph,  ué  le  18  uov. 
162S. 


DORGIB 

3.  —  i»<>i-«-ii  (Joseph  III),  honorable  homme, 
marié  en  août  1618  a  Judith  Gusrineau,  lillc  de  Lau- 
i-o ut.  cl  de  Colette  Pain,  décéda  avant  le  20  uont  1010, 
ayaul  en  :  1»  Joseph,  né  le  2  nov.  1611,  décidé  te  2C 
oct,  I67S ;  2*  autre  Joseph,  qui  suit;  5*  Pibbri,  né 
le  1er  nov.   1624;  4°  MADELEINE,  née  le  16  juil.  1626; 

Antoinette,  née  le  l"  mai  1628,  vivante  en  1031; 
0°  Catherine,  mariée  le  I"  juiL  1052  a  Philippe  Teille, 
sr  de  Faugère. 

4.  —  Ii.ii-i  il  (Joseph  IV),  sr  de  la  Piuaudière, 
consul  'les  marchands  do  Niort  eu  1649,  juge  consul 
en  1663  el  1680,  fut  pair  de  cette  ville  en  1665.  Né 
le  10  avril  1621,  il  épousa  le  13  janv.  lfiiS  Elisabeth 
Teille,  fille  do  l'hilippe,  sr  de  la  Croix,  et  de  Elisabeth 
Arnaud,  ot  en  eut  :  1"  Joseph,  qui  suit;  2*  Jacques, 
né  le  2  avril  1652,  mort  5  jours  après  ;  3"  autre  Jac- 
Bl  i  3,  né  le  12  sept.  1053,  décédé  le  30  sept-  1656  ; 
4°  I'iehiie,  né  le  1"  août  1656  ;  5°  Louis,  sr  de  Bcl- 
leplaiue,  né  le  20  fév.  1658,  marchand  en  1689. 

5.  —  Doreil  (Joseph  V),  s'  de  la  Croix,  né  le 
20  oct.  1048,  lut,  croyons-nous,  pair  et  lieutenant  au 
régiment  royal  en  1611  et  juge  de  la  cour  consulaire  en 
1680.  Il  épousa  le  1"  mai  16S3  Marie  MAICHIN,  et  dé- 
céda en  1689,  ayant  ou  :  1°  Joseph,  qui  suit  ;  2°  Marie, 
née  le  10  oct.  1686,  décédée  le  23  août  1694  ;  3*  Eli- 
sabeth, née  posthume  le  18  août  I6S9. 

6.  —  Doreil  (Joseph  VI),  né  le  21  déc.  1684,fut 
juge  consul  des  marchands  de  Niort  en  1130  et  1134. 
Il  avait  épousé  le  11  janv.  1111  Louise  Dentort,  fille 
de  Pierre,  chirurgien  du  Roi,  et  de  Jeanne  Charlet,  et 
décéda  le  13  mars  1135.  ayant  eu  :  1°  Louise,  aliàs 
Jeanne,  née  vers  1112,  mariée  le  11  juin  1131  à  Antoine 
Allonneau,  sr  de  la  Brachetière,  et  décéilée  le  9  mars 
1169  ;  2"  Marguerite-Jeanne,  née  le  4  fév.  1119, 
morte  le  11  suivant;  3'  Louise-Elisabeth,  née  vers 
1120,  mariée  le  14  janv.  1144  a  Pierre  Pérault,  greffier 
au  siège  royal  ;  4°  Jean-Joseph,  qui  suit. 

1.  —  Doreil  (Jean-Joseph),  né  vers  1122,  épousa 
le  19  mai  1144  Charlotte  Beunaud,  dont  il  eut  au 
moins  une  fille,  Charlotte  Catherine-Anne,  née  le 
26  juil.  1145  et  mariée  en  1191  a  Jean  Saint-Mare. 

DOItELLE.  —  On  trouve  ce  nom  en  Thouarsais 
et  Loudunais  au  xin"  siècle.  Il  y  a  un  village  de  la 
Dorelle  à  Bournan  (Vieu.). 

Doreîlle  (Jean1,  Chev.,  possédait  une  maison  à 
Thouars,  dans  le  quartier  de  l'abbaye  de  S'-Laon,  le 
5  oct.  1282.  (Imbert,  Hist.  de  Thouars.) 

OORET.  —  Famille  de  Châtellerault. 

Doret  (Jean),  doyen  du  Chapitre  de  Châtellerault, 
arrenta  des  terres  a  Antran,  le  il  août  1598.  (Arch. 
Vieil.  Chapitre  de  Châtellerault.) 

Doret  (Françoise)  époisa  Raymond  de  Bergcrou, 
sommelier  de  la  reine-mère.  Ils  constituèrent  une  rente 
au  profil  du  Chapitre  le  11  août  1592.  (Iil.) 

DORGET.  —  Famille  noble  du  Mirebalais  au 
xiii"  siècle. 

Dorgeti  (Guillaume),  valet,  fut  témoin  a  Mire- 
beau  le  20  mai  1309  d'une  saisie  des  biens  de  Pierre 
Charbonneau,  Ec,  sgrde  Boussay,  avec  Guy  de  Bauçay, 
Chev.  (A.  H.  P.  10.) 

DOIs«IS(Malhurin),évêque  d'Ebron  on  Bébron), 
religieux  Franciscain,  prieur  de  Marsay,  curé  de  Benêt 
près  Niort,  etc.,  testa  le  8  avril  1513  11  légua  ans  cha- 
pelains   de   N. -1>. -la-Grande   de  Poitiers  une   maison  ; 


oonirV 


HS 


aux  Cordeliers  do  Thouars,  ses  calices  et  ornements  ; 
aux  Cordeliers  de  Poitiers,  sa  crosse  et  sa  mitre.  11 
fut  inhumé  h  S"-Opportune  de  Poitiers.  (Arch.  Vien. 
G.  1130.)  Le  Gallia  Christiana  l'appelle  d'ÛRGIS.  11  fut 
vicaire  général  ou  évêque  auxiliaire  de    Raoul   du   Fou, 

évêq l'Evretix,  1500-1510.   On  le  trouve   appelé  par 

erreur  Martin  Diiegis  dans  les  Archives  de  la  ville  de 
Poitiers. 

l)Oltll)l\  —  Famille  notable  qui  habitait 
Cbarroux  et  Mauprévoir  au  xvu"  siècle.  Nous  mentionnons 

seulement  quelques  noms. 

Doridan  (Madeleine)  épousa  vers  16S0  Pautaléon 
Sabourauld,  Ec,  sgr  de  l'Age-Pariolle. 

Doridan  (Marie)  épousa  vers  1680  François 
Piogues,  s'  des  ISroucs. 

Doridan  (François),  procureur  fiscal  de  Charroiix, 
inscrit  d'office  à  l'Ami,  de  1100,  reçut  :  d'argent  au 
pairie  componué    d'or  et  de  sable. 

1.  —  Doridan(Anloine),  décédé  à  Cbarroux  le  3 
mai  1644,  avait  épousé  Marie  Prévost,  dont  :  1°  Pierre, 
né  le  20  août  1602,  qui  fut  médecin  eldécéda  le  20  déc. 
1613  ;  2°  sans  doute  Antoine,  qui  suit;  3°  peut-être 
Jean,  sr  de  Mathefelon,  habitant  Mauprévoii  en  1630; 
4"  Marguerite,  épouse  de  Samuel  Devillette,  sr  de  La- 
girault  ;  5°  Isabelle,  mariée  k  M.  François  Orend. 

2.  —  Doridan  (Antoine),  procureur  fiscal  de 
Cbarroux,  décéda  k  14  ans,  le  4  janv.  1691.  Il  avait 
épousé  :  1°  vers  1655,  Louise  Defrais  ou  Defray  ;  2°  le 
21jauv.  1681,  Marie  Collbt.  Entre  autres  enfants,  il  eut 
du  1"  lit  :  1*  Antoine,  né  le  11  juin  1658  ;  2*  Fran- 
çois, qui  suit. 

3.  —  Doridan  (François),  sr  de  la  Berlaudière, 
procureur  fiscal  de  Cbarroux,  major  du  rég'  de  milice, 
fut  inscrit  d'office  a  l'Arm.  de  Civray  en  1100.  Marié  le 
6  fév.  1690  k  Françoise  Collet,  il  en  eut  plusieurs  en- 
fants qui  ont  continué  la  postérité. 

DORIDE.  —  Famille  éteinte  qui  donna  un  maire 
à  la  ville  de  Poitiers  au  xm«  siècle. 

Blason  :  d'or  au  chevron  d'azur  accompagné  de  3 
têtes  de  léopards  arrachées  de  sable  et  languées  de 
gueules,  2  et  1.  (Arm.des  maires  de  Poitiers.  Ce  blason 
est  supposé.)  Laine,  Dict.  des  Origines,  dit  k  tort  : 
3  têtes  de  maure. 

Doride  (Guillaume),  bourgeois  de  Poitiers  (ail- 
leurs qualifié  clerc  du  fisc),  assiste  le  3  juil.  1286  à  un 
accord  entre  Jean,  abbé  de  Fontaiiie-le-Comte,  et  Robert 
Le  Roy,  maire  de  Poitiers,  au  sujet  de  ceitains  droits 
d'usage  appartenant  k  la  commune  dans  les  bois  de 
Fonlaine-le -Comte.  (Arch.  de  la  ville  de  Poitiers,  Z. 
II.)  Guillaume  fut  nommé  maire  de  Poitiers  celte 
même  année,  et  conserva  ces  fonctions  jusqu'en  12S9. 
C'est  à  tort  que  Bouchet  le  nomme  Dorricre  et  le  fait 
maire  on  1211. 

Doride  (Robert)  devait  une  rente  au  Coudra;, 
près  Chauvigny,  en  1309.  (A.  H.  P.  10.) 

DORIDE8.  —  Fief  du  Thouarsais  qui  a  été 
possédé  par  les  Beaumont-Brbssuire  et  les  de  la 
Ville.  (V.  ces  noms.) 

DORI\  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou,  conuue 
depuis  le  xiv"  siècle,  éteinte  au  xvin0. 

Nous  avons  retrouvé  sa  filiation  dans  la  gén.  des  Des- 
mier  d'Olbreuse,  par  Le  Laboureur  (Cab.  litres),  le 
Reg.  de  Malte  et  divers  documeuts. 


141 


DORIN 


W 


Blason  :  d'argent  à  3   alouettes   huppée»  de   sable. 
(Barentine.)    I.e    Reg.   de    Malte  dit  :  de 
sable  à  3  alouettes  d'argent. 
Dorin  (Jean),   prieur  et   doyen   de 

VN.-D.  de  Fontenay,  reçut  l'archevêque  de 
.,    Bordeaux,   Bertrand  de   Goth,   faisant  la 
^^^^'        visite    du  diocèse  de  Poitiers,  le  10  avril 
1305.  (Chroniques  Bas-Poitou,  1891,  p.  134.) 

Dorin  (Guillaume),  abbé  de  la  Grcnetière,  près  la 
Roche-sur- Yon,  fut  pourvu  de  celte  abbaye  sur  la  rési- 
gnation  de  François  Chasleigner,    et  décéda    en  1566. 


(D.  F.  9.) 


BnANCHE   DE   |H. XI 


1.  —  Dorin  (Jean)  est  mentionné  dans  un  aveu 
de  1383  comme  père  de:  1°  Jean,  qui  suit.  11  eut  sans 
doute  aussi  pour  fils:  2°  Guillaume,  Ec,  qui  obtint  des 
lcttros  de  rémission  le  2  fév.  13SS,  pour  un  meurtre 
commis  à  Ligné  en  1387.  (A..  H.  P.  21.) 

2.  —  Dorin  (Jean),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du 
Poiron,  fit  aveu  le  6  avril  1383  au  château  de  Mènent. 
Marié  à  Jeanne  Avmeb?  il  en  eut  au  moins  : 

3.  —  Dorin  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du 
Poiron,  fit  aveu  de  ces  fiefs  en  1403.  11  fut  chargé  par 
l'abbé  d'Orbestier  de  faire  hommage  en  son  nom  au  sgr 
des  Essarts,  le  19  oct.  1424.  (A.  H.  P.  6.)  Marié  à  N... 
Chabot,  il  en  eut  : 

4.  —  Dorin  (Jean),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du  Poi- 
ron, qui  fit  aveu  en  1423  et  1437.  Marié  à  Jeanne  Tirand, 
fille  de  N...,  Ec,  sgr  de  S'-Vincent  et  de  la  Tiraudière, 
il  en  eut  :  1»  Pierre,  qui  suit  ;  2°  sans  doute,  Gauvain, 
qui  servit  au  ban  du  Poitou  en  1467,  comme  brigandinier, 
sous  le  sgr  de  Laigle. 

5.  —  Dorin  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du 
Poiron,  servit  au  ban  du  Poitou  en  1467,  à  la  place  de 
son  père,  et  à  celui  de  1491,  à  la  garde  de  Morlagne. 
Marié  à  Hardouine  Vivien,  tille  de  N...,  Ec  sgr  de  la 
Salière,  il  en  eut  :  1*  Jean,  qui  suit  ;  2"  Jeanne,  mariée 
le  16  juin  1511  à  Guillaume  Durcot,  Ec,  sgr  de  la 
Servantière,  puis  en  1529  à  Denis  Macaire,  Ec,  sgr 
de  la  Macairière. 

6.  —  Dorin  (Jean),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du  Poiron, 
servit  en  archer  au  ban  du  Poitou  en  1533  et  fit  un 
écliango  le  25  déc.  1552  a  S'-Valérien.  (Arch.  la 
Barre,  11,  422. )ll  épousa  le  1"  juil.  1518  Jeanne  Bodet, 
fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la  Fencstre,  et  de  Renée  d« 
Montrichard,  dont  :  1'  René,  qui  suit  ;  2°  Renée  (ou 
Hélène  ?),  mariée  en  1547  à  François  Desmier.Ec  ,  sgr 
d'Olbreuse;  3"  Marie,  qui  épousa  le  30  janv.  1549 
Gilles  Durcot,  Ec,  sgr  de  la  Roussière  ;  4°  Jacquette, 
mariée  au  sgr  de  Bouchaut  ;  5°  Louise,  mariée  à  N... 
Aymon,  Ec,  sgr  de  laPetilière;  6*  Marguerite,  mariée 
vers  1550  a  Louis  Vergereau,  Ec,  sgr  de  la  Jaillère, 
puis  à  Etienuc  de  Linax,    Ec,  sgr  d'Aubigny,  Villegay. 

7.  —  Dorin  (René),  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du  Poi- 
ron, épousa  en  1575  Hélène  d'Aptelvoisin,  fille  de 
Hardy,  Ec,  sgr  de  la  Bodinatière,  et  de  Marie  Petit, 
dont  :  1"  Philippe,  décédé  sans  postérité  ;  2°  Charles, 
Ec,  sgr  de  Ligné,  décédé  en  1644  ;  3»  Pierre,  Chev., 
sgr  de  Ligné,  habitait  S'-Valérien  en  1634,  qualifie 
haut  et  puissant  sgr.  Marié  a  Bonavenlure  Thévenin, 
fille  de  Claude,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  et  de  Antoinette 
Prévost,  il  en  eut  :  a.  Marie,  qui  épousa  le  6  mars  1639 
Calixte  Foucher,  Chev.,  sgr  H»"  du  Gué;  b.  Hélène, 
religieuse  a  la  Regripière  ;  c.  Gabiuelle,  mariée  le  7 
août  1642  à    Luc   Baeonnais,    Ec,  sgr    de  Boislibaut, 


DORIN 


puis  à  Gabriel  de  la  Haye-Monbaut,  Chev.,  sgr  de  la 
Jaubrelière  ;  rf.  Florence,  mariée  en  1648  à  René  de 
Gibot,  Ec,  sgr  de  Moulin-Vieux  ;  e.  Renée. 

4"  Jacques,  qui  suit;  5*  Gabriel,  Chev  de  Malte 
en  1601,  commandeur  de  Nantes  et  de  la  Rochelle,  et 
aussi  de  Piailles  et  d'Auzon  en  1631.  11  décéda  en 
1642  ;  6°  Jeanne,  prieure  de  la  Regripière  ;  T  Renée, 
mariée  a  Marc  de  Vaux,  sr  du  Tronchard  en  Périgord  ; 
S'  Hélène,  mariée  à  Louis  île  la  Touche  ;  9*  Marie, 
qui  épousa  le  13  mai  1604  Léon  Béry,  Ec,  sgr  de  la 
Toucliotiére  ;  10*  Marguerite,  religieuse  aux  Cerisiers. 

8. — Dorin  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Poiron,  épousa 
vers  1630  Louise  Grellier,  qui  se  remaria  avant  1661  a 
Julien  Doineau,  Ec,  sgr  des  Doues,  dont  il  eut  au 
moins:  1°  Gabriel,  qui  suit;  2°  Philippe,  3'  Marie- 
Madeleine,  qui  épousa  en  1664  Gabriel  de  Villedon, 
Ec,  sgr  de  Sanzay. 

9. —  Dorin  (Gabriel),  Ec,  sgr  du  Poiron,  S'-Cyr 
(près  Luçon,  Vend.),  maintenu  noble  par  Barentin  en 
1667,  acquit  la  Jonchère  et  divers  fiefs,  le  30  juin  1677. 
(Pièces  orig.  1016.)  Il  épousa  à  Pissote,  le  30  oct. 
1664,  Catherine  Caruel,  remariée  plus  tard  à  Jacques 
de  Courbon,  Chev.,  sgr  de  S'-Léger,  dont  il  eut  plusieurs 
enfants  ;  mais  nous  ne  connaissons  que:  1°  Gabriel, 
qui  suit  ;  2°  Thérèse,  mariée  à  Luçon,  te  5  janv.  1706, 
â  René-Joseph  Le  Tourneur,  Ec,  »gr  de  Burbure.  Elle 
fut  inhumée  à  N.-D.  de  la  Chandelière  de  Poitiers,  le 
6  juin  1710.  (Beg.) 

10.  —  Dorin  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  S'-Cyr,  du 
Poiron,  laJonchère,  né  le  31  août  1682,  maintenu  noble 
le  27  juill.  1718,  fit  aveu  du  Poiron  et  de  la  Motte- 
Voussard,  en  1716,  à  Vouvent.  (Noms  féod.)  Il  servit 
dans  le  corps  des  gendarmes  de  la  garde  du  Boi  et  eut 
procès  a  S'-Cyr  en  1728.  (Poitou-Vendée.)  Il  épousa  : 
1°  le  29  oct.  1709,  Louise  oe  Lescorce,  et  2*  Rose- 
Françoise  Thomas,  fille  de  Pierre,  sgr  de  la  Maudière, 
et  de  Simonne  Parchard,  décédée  le  13  fév.  1734,  sans 
enfants.  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  :  1'  Gabrielle-Thé- 
rèse,  née  à  S'-Cyr,  le  26  doc.  1710;  2»  Louise-Ca- 
therine, née  à  S'-Cyr  le  9  oct.  1714.  Nous  n'avons  pas 
de  renseignements  sur  leur  destinée. 

DORIN.  —  Familles  du  Châtelleraudais.  II  y  en 
a  eu  plusieurs  très  anciennes.  Nous  citons  seulement 
quelques  noms, 

Dorin  (Jean)  prit  a  rente  en  1308  (le  dimanche 
avant  la  Nativité  S'  Jean-Rapt.)  diverses  terres  a  Oiré, 
dépendant  du  domaine  de  Charles  Achard,  valet.  (Arch. 
Vienne.  Merci-Dieu.) 

Dorin  Guillaume)  prit  h  rente  le  domaine  de  la 
Nœlière,  le  12  déc  1433,  dépendant  de  la  Merci-Dieu. 
(Id.) 

Dorin  (N...),  qui  possédait  le  fief  Doment?eut 
pour  fils  :  1°  Gilles,  qui  fit  aveu  de  ce  fief  le  4  juin 
1462  au  C"  de  Poitou.  Il  fut  clerc  extraordinaire  des 
Comptes  a  Paris  en  1475-1483.  (L'Armoriai  de  la 
chambre  des  Comptes  lui  donne  pour  blason  «  d'azur 
an  pal  d'or  chargé  de  3  mouchetures  d'hermines  .le 
sable  »,  mais  cela  est  douteux.)  Il  eut  une  fille, 
Michelle,  mariée  a  François  Milceudeau  ;  2"  Aimert, 
mentionné  en  1462.  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Dorin  (Cilles),  chanoine  de  N.-D.  de  Chàtclle- 
rault,  fut  député  du  Chapitre  au  procès-verbal  de  la 
Coutume  du  Poitou  en  1559. 

Dorin  (Françoise)  épousa  vers  1500  Jacques  de 
Fougères,  Ec,  sgr  de  Haulinont. 

Dorin  (Jean),  prieur  commendataire  de  S'-Bomain 


ItolCI-VI     \l 


•A» 


IMIltIM     \l 


145 


do    Chàtellerault,  passa  des  baux    ii 
8  juin  1571.  (Ai'ch.  Vien.  S'-Cyprien.) 


rente    les    6   et 


lt(>ltl\.  — Famille  de  Chauvigny  qui  a  eu  quel- 
que notoriété1  dans  celle  ville. 

Doriu  (démolit),  chanoine  de  S'-l'ierre  de  Chau- 
vigny, al  chic  de  la  paroisse,  tit  accord  le  22  fév.  1643 
avec  le  Chapitre,  et  lesta  le  .'i  nov.  1658,  laissant  une 
renie  de  23  sous  à  la  eure.  (Areh.  Vien.  Chapitre  de 
Chauvigny.) 

DORIcVEAII.  —  Famille  du  Bas-Poitou,  sur 
laquelle  les  reg.  de  M.  de  Maupeou  nous  ont  fourni  la 
majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  ac- 
compagné en  chef  de  3  étoiles  rangées 
d'argent  et  en  pointe  d'un  lion  île  même. 
(Arm.  Poitou.)  On  trouve  aussi  :  d'azur 
au  chevron  d'or  et  un  lion  d'argent  en 
pointe,  chef  d'argent  chargé  de  3  étoiles 
d'azur. 

Dorinean  (Renée)  épousa  vers  1650  Mathurin 
Cormier,  sr  des  Hoinieaux  ?  Elle  était  sa  veuve  le 
30  juil.  1675,  date  du  mariage  d'une  de  ses  tilles. 
(Gén.   Robert  de  Uoisfossé.) 

Dorineau  (François),  Ec,  s'  do  la  Piraudière, 
était  le  1"  niai  1641  curateur  aux  personnes  et  aux 
biens  des  enfants  de  Michel  Drouauld,  sr  de  Loiohère, 
et  de  Malhurine  Durand.(B.  A.  0.  1S56,  69.)  Eu  1681, 
il  était  en  procès  contre  Louis  Gaborit,  sr  de  la  Bonne- 
tière. (Reg.  du  Parquet.) 

Dorineau  (.Marie-Anne),  et  Jean  de  la  Tri- 
bouille,  Ec,  sgr  du  Sonsy,  son  mari,  étaient  l'un  et 
l'autre  décèdes  le  13  fév.  1696.  (Reg.   de  Lucon.) 

§  Ier.  —  Branche  de  FORTUNE. 


1.  — Dorineau  (Lucas),  qualifié  noble  homme, 
habitait  Noirmoutiers  a  la  fin  du  xve  siècle.  11  eut  au 
moins  :  1°  Lucas,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  sr  de  Fief- 
Jeannin,  curateur  de  sa  nièce  Marie  en  1563. 

2.  —  Dorineau  (Lucas),  s'  de  la  Pommière, 
rendit  hommage  au  sgr  de  Noirmoutiers  le  3  avril 
1538.  Il  épousa  :  1°  vers  1520,  Perrine  Chaiileau, 
puis  2"  Louise  Regnault.  11  eut  du  1"  lit  :  1»  Sébas- 
tien, qui  suit  ;  du  2"  lit  :  2"  Bonaventure,  mariée 
d'abord  le  21  avril  1555  à  Lucas  Macé,  Ec.,  sgr  de  la 
Barbelais,  puis  a  Guillaume  Pidoux,  sr  de  la  Maduère 
(Duehesne,  23)  ;  3°  Marie,  qui  épousa  le  7  nov.  1563 
François  Buor,  Ec.,  sgr  de  la  Méronnière.  Elle  testa 
le  22  juin  1626,  demandant  k  être  inhumée  dans  le 
tombeau  destiné  à  son  fils  Georges,  placé  aux  pieds 
de  son  mari  ;  4"  Louise,  mariée  à  M"  Robert  Garnicr, 
s'  de  la  Bloure  ;  5°  François,  s'  de  la  Jalaisière,  qui 
passa  un  acte  le  27  mai  1576  avec  ses  trois  sœurs. 
(Cariés  d'Hozier,  142,  p.  230.)  D'autres  notes  placent 
ici  :  6°  Jeanne,  mariée  vers  1550  a  Nicolas  Bouhier  ; 
mais  comme  elle  ne  ligure  pas  a  l'acte  de  1576,  cela 
est  douteux. 

3.  —  Uoriuciin  (Sébastien),  sr  de  Fortune  et 
du  lief  de  la  Jousselinière,  fermier  de  Noirmoutiers, 
épousa  le  1"  nov.  1546  (Guerry  et  Marreau,  not.  à 
Noirmoutiers)  Marguerite  nu  Rreuii..  Le  4  mai  1547, 
il  rendit  aveu  cl  dénombrement  an  sgr  de  la  Trémollle, 
et  était  décédé  ainsi  que  sa  femme  avant  le  10  mai 
1588,  date  du  partage  de  leurs  successions  entre  leurs 
enfants  qui  étaient  :   1=  Luc,  qui  suit;    2°  Louise,  qui 

DlCTIONN.   HlSTOR.   ET  GÉNÉAL.   DES  FAMILLES   DU   POITOU.  —   T 


partagea  avec  sou  frère  le  III  non  1588  (Delaunay  et  Ile- 
villicrs,  not.  a  Noirmoutiers).  Ello  épous:i  d'abord 
Jacques  du  Breuil,  Ec,  sgr  de  Liollière  et  do  la  Grol- 
lière,  dont  ello  était  veuve  le  31  mars  1567.  A  cette 
date,  elle  était  remariée  a  Gilles  Boutin,  Ec. ,  sgr  do 
dissions,  et  rendait  son  compte  de  tutelle  a  sou  lils  du 
premier  lit  lacques  du  Breuil.  (Fillon,  Cab.  de  Michel 
Tiraqueau.) 

4. — Doi'ineaii  (Luc),  I"du  nom,  s'  de  Fortune, 
Liollière  (Langon),  la  Rohinière,  sénéchal  de  Noirmou- 
tiers, transigea  lo  25  sept.  1573  (Couillaut  et  Grignon, 
not.  à  Fontenayl  avec  Mathurin  Tiraqueau,  sgr  de  la 
Chapelle  de  Velluire,  au  sujet  de  certains  droits  de 
rachat.  11  lit  aveu  de  la  Liollière  le  28  nov.  157S,  par 
acte  signé  n  Luc  de  Dorineau,  Ec.  »  (Arch.  Vien.  C.) 
Marié  le  23  ocl.  1573  (Passier  et  Naudin,  nul.  à  la 
Rochelle) à  Jacquette  ni:  S'-Hilaire,  il  transigea  à  cause 
de  la  dot  de  sa  femme,  le  S  janv.  157 i  (Bernard,  not. 
au  Langon),  avec  Philippe  de  S'-Hilaire.  Il  partagea 
avec  sa  sœur  en  1588,  et  décéda  avant  le  5  juin  1610, 
date  du  partage  de  ses  biens  entre  ses  enfants  :  1'  (,i;- 
Déon,  qui  suit;  2*  Jean,  s'  de  Fortune,  qui,  d'après  lo 
registre  de  Maupeou,  n'eut  qu'une  tille,  Marie,  décidée 
sans  alliance,  dont  la  succession  fut  partagée  le  17  nov. 
1660  par  ses  cousins;  3"  Luc,  chef  de  la  branche  du 
Fief-Cadou,  §  Il  ;  4»  Louis,  5*  Catherine,  6"  Luc, 
7°  Jacouette  Ces  4  derniers  étaient  mineurs  le  16 
juin  1595,  mais  ils  ne  figurent  pas  dans  le  partage 
de  1610,  étant  sans  doute  décèdes  jeunes. 

5.  —  Dorineau  (C.édéon),  s'  de  la  Baslière, 
baptisé  à  la  Rochelle  le  31  août  1574,  partagea 
avec  ses  frères  en  1610.  11  épousa  le  11  mars 
1614  (Philipponeau  et  Pajcan  ?  not.  de  la  ch"" 
d'Aubigny)  Perrine  Le  Roux,  dont  il  eut  :  1»  Louis, 
Ec.,  sgr  de  la  Bastière,  marié  d'abord  à  Madeleine 
Fourestier,  puis  le  30  déc.  1655  (Saunier  et  Rol- 
land, not.  au  Gué  de  Sle-Flaive)  à  Susanne  Bros- 
seau,  enfin  le  31  janv.  1663,  a  Renée  o'Aux,  fille  de 
Claude,  Ec,  sgr  de  la  Chaume,  et  de  Diane  de  Couhé, 
qui,  veuve,  était  le  10  mars  "1669  remariée  a  Charles 
Baudry.  Ec,  sgr  d'Asson.  Du  1"  lit  il  avait  eu  : 
a.  Anne,  maintenue  noble  par  Barentin  le  12  mai 
1668  ;  b.  Susanne,  maintenue  a  la  même  date  et  qui 
épousa  à  Château-Guibert  (Bellenoue,  Vend),  le  25  nov. 
1681,  René  de  la  Boucherie,  Chev.,  sgr  de  la  llous- 
selière  ; 

2°  Sébastien,  qui  suit  ;  3°  Gédéon,  baptisé  à  Noir- 
moutiers le  7  nov.  1622,  qui  eut  pour  parrain  son 
oncle,  Luc  Dorineau,  sr  de  la  Boussière  ;  mort  jeune  ; 
4°  Elisabeth,  mariée  le  17  nov.  1660  à  Joseph  Du- 
doyer,  sp  du  Temple. 

6.  —  Dorineau  (Sébastien),  sr  de  la  Char- 
lièrc,  procureur  fiscal  de  l'Ile  de  Bouin  pour  la  partie 
de  Bretagne,  partagea  le  17  nov.  1660  avec  ses  frères 
et  sœur,  et  avec  la  veuve  et  les  cillants  de  feu  Luc, 
s'  du  Fief-Cadou,  la  succession  de  leur  aïeul  et  celle 
de  Jean  Dorineau,  sp  de  Fortune.  11  avait  épousé  :  1"  le 
24  nov.  1659  (Boucher,  not.  à  Noirmoutiers)  Aimée- 
Renée  Chiffoleau,  fille  de  Elie,  et  de  Jacquette  Macé; 
2*  Anne  Prévost.  Il  eut  du  second  lit:  Luc-Sébastien, 
qui  suit.  Peut-être  eut-il  aussi  pour  fils  Jean,  s'  de 
Fortune,  marié  à  Louise  Gaborit,  dont  Jean-Jacques, 
baptisé  le  21  janv.  1700. 

7.  —  Dorineau  (Lue-Sébastien),  Ec,  sr  de  la 
Baudrière,  baptisé  à  l'Ile  de  Bouin  lo  6  mars  1678, 
épousa  Jeanne  Rousseau,  dont  il  eut  Pierre,  baptisé 
à  Noirmoutiers  le  22  avril  1702.  Ici  s'arrêtent  nos 
renseignements. 

10 


146 


ooitio-v 


§n. 


Branche  de  Fief.Cadou. 


5. Dorinean  (Luc),  sr  de  la  Roussière  et  île 

Fief  Cadou,  greffier  de  Noirmoutiers,  fils  puîné  de  Luc, 
et  de  Jacquelte  de  S'-Hilaire  (4"  deg.,  §  1").  partagea 
les  biens  de  ses  père  et  mère  en  1610.  Il  se  maria 
3  fois:  1"  le  1"  mai  1G28,  a  Elisabeth  GniLLADHKAD, 
dont  il  n'eut  pas  d'eufanls  ;  2°  à  Susanne  Rebuffe  ; 
3"  le  23  net.  1G39  (Laurent  Mnreau,  not.  de  la  chât°" 
de  S'-Florent-le-Vieil),  à  Claude  de  Mossion,  et  était 
décédé  avant  le  13  avril  1645,  date  de  l'inventaire  des 
meubles  et  titres  délaissés  par  lui.  Il  eut  du  2°  lit  : 
1°  Luc.  qui  suit  ;  du  3'  lit  :  2"  François,  sr  de  la 
Roussière,  né  posthume,  à  Noirmoutiers,  le  30  mai 
1643,  fut  avocat  en  Parlement  et  sénéchal  de  la  B"'° 
de  Commequiers  et  Challans.  11  assista  le  10  fév.  1698, 
connue  parent  maternel  du  futur,  au  contrat  de  ma- 
riage de  Jacques  Robert,  Ec,  sgr  de  Bois-Sableau, 
avec  Anne  Robert  de  Roisfossé.  Il  partagea  le  10 
nov.  1698  avec  Renée-Françoise  Chiron  et  ses  neveux 
ia  succession  de  son  père  et  leur  aïeul,  par-devant 
Chottard,  not.  à  Noirmoutiers.  Il  avait  épousé  Jeanne 
Boizeau,  dont  il  eut  :  a.  François  sgr  de  la  Rous- 
sière, marié  a  Marie-Thérèse  Maublanc,  laquelle  vendit, 
le  8  août  1722,  une  pièce  de  terre  à  César  Gogué, 
maître  chirurgien,  par  acte  passé  à  Noirmoutiers,  et  qui 
fut  marraine  à  Reauvoir-sur-Mer  le  17  oct.  1741  ; 
b.  Louise,  baptisée  a  Noirmoutiers  le  14  déc.  1697, 
qui  eut  pour  parrain  Jean  Dorineau  (sans  indication  de 
parenté). 

6.  —  Dorineau  (Luc),  sr  du  Fief-Cadou,  fut 
émancipé  devant  la  juridiction  de  Noirmoutiers  le  28 
sept.  1654,  et  afferma  avec  Maihurin  Bouriau,  le  25 
juin  1663,  du  duc  de  la  Trémoïlle,  le  marquisat  de 
Noirmoutiers.  11  avait  épousé  Marie  Borrit,  et  était 
décédé  avant  le  la  nov.  1698,  date  du  partage  de  sa 
succession  entre  ses  enfants  qui  étaient  :  1°  Luc,  qui 
suit  ;  2°  François,  sr  de  la  Bastière,  qui  fit  inscrire  son 
blason  a  l'Armoriai  du  Poitou, bureau  des  Sables,  en  1699; 
3°  Charles,  s'  de  la  Jousselinière  ;  4-  Pierre,  sr  des 
Fréchaussières,  qui,  les  10  et  15  oct.  1698,  partagèrent 
avec  la  veuve  de  leur  frère  aîné  et  leur  oncle  François 
les  successions  de  leurs  père  et  aïeul  ;  5"  Marie-Anne, 
mariée  à  Noirmoutiers,  le  19  nov.  1691,  a  Louis 
Bouhier,  sr  de  Beaupuy  ;  6°  Cabrielle,  baptisée  à 
Noirmoutiers  le  16  oct.  1670. 

7.  —  Dorineau  (Luc),  sr  de  Fief-Cadou,  épousa 
le  3  août  1694  (Renault  et  Nicolleau,  not.  à  la  Gar- 
nache)  Renée-Françoise  Chiron,  et  était  décédé  avant 
le  10  nov.  1698.  Sa  veuve  ainsi  que  ses  frères  et  son 
oncle  François  furent  d'abord  maintenus  nobles  parM.de 
Maupeou,  le  19  nov.  1699  ;  mais,  sur  l'appel  du  s'  Gué- 
rin,  commis  à  la  recherche  de  la  noblesse,  ils  furent 
condamnés  par  le  même  intendant  le  19  juil.  1700, 
ladite  veuve  en  400  1.  d'amende,  et  François,  s'  de  la 
Roussière,  en  2000  livres. 

DORION  ou  DORIOU.  —  Famille  du 
Bas-Poitou. 

Blason.  (Inconnu  )  En  1700,  deux  curés  sont  ins- 
crits d'office  a  l'Armoriai  du  Poitou  :  et  fuselé  d'argent 
et  de  sable  a  la  tour  d'or  brochant  ». 

Dorion  (Etienne),  prêtre  de  la  paroisse  de  la 
Bussière (Vendée),  donne  en  1506  une  rente  de  4  bois- 

s ix  de  seigle  pour  un  service  fixé  au  20  déc.  (Chrouiq. 

parois,  de  Luron.) 

Dorion  (N...)  était  notaire  i  Tiffauges  le  12  déc. 
1609  et  encore  eul623.  [Id.) 


DORIOIV 


Dorion  (Louis),  notaire,  donna  a  rente  des  vignes 
dans  le  fief  de  Moulin,  près  l'Aiguillon,  le  16  mai  1628. 
(Aich.  Vien.  Abb.  de  la  Réau,  prieuré  de  S'-Grégoire 
de  l'Aiguillon.) 

Dorion  (Pierre),  prêtre,  fait  un  baptême  à  Lan- 
deronde  (Vendée)  en  1663.  (Reg.) 

Dorion  (N. ..)  était  curé  d'Aprernont  eu  1700. 
(Arm.  Poitou.) 

Dorion   (Louis)  était   curé   de   la  Garuache   en 

1700  et  en  1709.  (Id.) 

Dorion  (Louis),  sr  de  la  Roulière,  fermier  géné- 
ral des  domaines  de  l'abbaye  de  l'Ille-Chauvet,  demeu- 
rant p"°  du  Bois-de-Céné  (Vend.),  prit  à  bail  des  marais 
salants  à  Beauvoir-sur-Mer  le  2  nov.  1683.  (Chat. 
d'Ardenne,  405.)  Il  épousa  Françoise  Angibaui.t,  dont 
il  eut  :  1*  René,  qui  suit  ;  2"  Thérèse,  mariée  le  5  avril 

1701  à  François  Duvau,  s'  de  la  Bironnière,  avocat; 
3»  Louis,  sr  de  la  Flocellière,  épousa  à  Beauvoir-sur- 
Mcr,  le  3  avril  1701,  Louise  Duvau,  fille  de  Jean-Michel, 
et  de  Louise  Vigneron.  C'est  lui,  sans  doute,  qui  se 
remaria  le  24  juil.  1731,  à  Aizenay,  avec  Marie-Louise 
Ciiaillou.  (Rapp.  Vend.  1891,  121.) 

Dorion  (René),  sr  de  la  Roulière,  marié  à  Mar- 
guerite Dcvau,  en  eut  Marie,  qui  épousa  le  8  mai  1730 
Pierre  Vigneron,  s'  de  la  Jousselandière,  receveur  des 
traites  à  Beauvoir. 

Dorion  (Marguerite)  épousa  vers  1720  Augustin- 
Joseph  Bouhier,  Ec,  sgr  de  la  Dedière,  Cbev.  de 
S'-Louis,  garde  du  corps  du  Roi.  (Gén.  Rouliier.) 

Dorion  (Pierre-Nicolas),  s'  de  la  Fesserie,  bour- 
geois, demeurait  au  bourg  de  la  Rocbcservière,  vers 
1740.  (Reg.) 

Dorion  (Jacques),  s'  de  la  Naulière,  fut  inhumé 
le  22  nov.  1749  dans  la  chapelle  de  N.-D.  du  Bon- 
Secours  de  la  paroisse  d'Aizenay.  (Id.) 

Dorion  (Charles-Amaury),  docteur  régent  en 
théologie  de  l'Université  de  Poitiers,  chanoine  théo- 
logal de  Luçon,  est  nommé  dans  une  enquête  du  23 
avril  1769  (Reg.  13),  et  mourut  en  1774.  L'abbé  du 
Tressay  dit  qu'il  n'était  pas  moins  distingué  par  sa 
science  que  par  son  orthodoxie.  (Evêqucs  Luçon,  3,  289.  ) 

Dorion  (Jean-Augustin)  décéda  en  1775.  Sa 
pierre  tombale  existe  dans  l'église  de  la  Motbe- 
Achard.  (Reg.) 

Dorion  (N...),  sénéchal  de  la  Mothe-Achard, 
avait  épousé  N...  Clerisseau,  qui  était  sa  veuve  en 
1776.  Cette  dernière  est  citée,  ainsi  que  N...  Dorion,  sa 
fille,  dans  un  acte  de  partage  en  1776. 

Dorion  (René),  avocat  et  conseiller  du  Roi  au 
siège  royal  de  l'Amirauté  des  Sables,  est  cité  également 
dans  l'acte  de  1776. 

Dorion  (N...),  médecin  à  S'-Gilles-sur-Vie,  a 
publié  divers  ouvrages  et  fourni  plusieurs  articles  insé- 
rés par  Jouyneau  des  Loges  dans  les  Affiches  du  Poi- 
tou. (V.  Revue  Poit.  et  Saintong.,  X,  428.)  11  mourut 
le  16  juin  1777. 

Dorion  (André-François)  était  sénéchal  de  la 
B°ic  de  l'Ile-Bouin  en  1787.  Il  fut  délégué  pour  aller 
à  Poitiers  en  1789  nommer  des  députés  du  Tiers-Etat 
aux  Etals  généraux. 

Dorion  (Jacques),  chapelain  de  Bellecroix  en 
l'église  de  Challans,  fut  convoqué  a  la  réunion  du  clergé 
eu  1789. 

Dorion  (Nicolas)  décéda  en  1825,  àgc  «e  84  ans, 
laissant  pour  veuve  Pélagie  Boy.  (Reg.  d'Aspremont.) 


imiil<i\ 


i)or\nio 


117 


Dorlon  (Auguste)  fut  curé  do  N.-D.de  Fontenay 
le-Comto   en    IS30-1837.  (Chroniques  du   Bas-Poitou, 
1891,  139.) 

1.  —  Dorlon  (René-François  Marie)  épouaa 
Marie-Anne  Madeleine  Porcbier  el  était  décédé  avant 
1808,  laissant;  1°  François-Sébastien,  qui  suit  ; 
ï«  Loi  is-Esprit,  maire  de  ta  Mothe-Achard  en  1808,  et 
qui  assiste  cette  nême  année  au  mariage  de  sou  frère 
atné j  3°  Pierre  M mhi:-Lkiin.  Dé  vers  1179,  curé  de 
S'-Gillcseo  1820;  i°  Charles-Auoustin,  né  vers  1788, 
curé  de  la  cathédrale  de  ta  Rochelle  en  1820. 

2.  —  Dorlon  (Kt ;ois  Sébastien),    s'   do    Pin, 

Uariéa  Landerondo,  le  18  mai  1808,  a  Marie-Sophie 
Gdilbadd,  lillc  de  feu  Jean,  et  de  Madeleine-Louise- 
Rose  Merlet,  en  eut  :  I"  Jean  François-Adolphe,  né 
à  S'-Georges-de-Pointindoux,  Vendée  (ainsi  <|ue  ceux 
qui  suivent), le  16  nov.  1812;  2°  Sophie-Thérèse,  née 
le  4  mais  1X13  ;  3"  Marie-Anne-Emilie,  née  en  1818; 
•1°  Charles- Augustin,  né  lo  18:mùt  1  s 2 0 ,  en  présence 
de  ses  ondes  Pierre-Marie-Léon  et  René-Augustin 
Dorlon. 

DORIO\  or.  DORIOU.  — Famille  qui  ha- 
bitait Poitiers  au  xvn"  siècle.  Elle  peut  se  rattacher  aux 
Doi'iou  du  Bas-Poiiou,  niais  peut  Être  distincte.  Un 
trouve  son  nom  écril  par  erreur  d'Oiuon.  (Arch.  Vien. 
Es  262  ) 

Dorlon  (Renée),  veuve,  donataire  de  René  de 
Belle  ?  Ec,  sgr  de  Varenne,  Bois-Robert,  est  rappelée 
comme  décédée,  dans  un  acte  du  1«  juin  1622.  (Arch. 
Soulièvre.) 

Dorion  (Claude),  libraire  à  Poitiers,  est  nommé 
dans  un  acte  des  registres  de  S'-Benoit  de  Quinçay 
en  1610. 

Dorion  (N...),  échevin  de  Poitiers,  épousa  Jac- 
quette  Nepyeu,  inhumée  à  S'-Paul,  le  1er  juin  1641. 
(Rcg.) 

Dorion  (Claude),  marchand  à  Poitiers,  passa  un 
traite'  avec  le  maire,  pour  fabriquer  de  la  poudre,  le 
24  juil.  1632.  (Arch.  ville  Poitiers.) 

Dorion  (Jacques),  chirurgien,  habitait  Sanxay  en 
1668.  (Reg.) 

Dorion  (Henriette)  épousa  vers  1760  Jean-Jacques 
Grolleau,  avocat  a  Poitiers  ?  Leur  tille  se  maria  à 
Sl-Porehaire  le  26  janv.  1790. 

1.  —  Dorion  (Etienne  I"),  écrivain  public  à 
Poitiers,  fut  inhumé  à  S'-l'aul  le  19  déc.  1621.  Entre 
autres  enfants,  il  eut  :  1°  Etienne,  qui  suit  ;  2°  René, 
procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  marié  à  Anne  De- 
coudleau  (écrit  ailleurs  Descocdleau),  et  en  eut  : 
a.  Antoine,  baptisé  à  S'*-Opportnne  le  4  fév.  1626  ; 
6.    Isaac,  baptisé,    même   paroisse,  le   25   mai    1G27; 

c.  Marie,  baptisé,  même  paroisse,  le   16   août    1629; 

d.  Jean,  baptisé  le  12  nov.  1630;  e.  Jeanne,  baptisée 
à  S'-Cybard,  le  13  déc.  1632;  f.  N...,  décédé  le  25 
fév.  1647,  non  encore  nommé. 

3"  Peut-être  N...,  qui  se  maria  deux  fois  et  en  der- 
nier lieu  à  N...  Thireau.  (D'après  d'autres  notes,  elle 
serait  sœur  d'Etienne  I«.) 

2.  —  Dorion  (Etienne  11),  d'abord  notaire  el 
procureur  à  Poitiers,  passa  bail  de  la  Chambourdière 
à  Tournon  en  Tourainc.  Il  devint  ensuite  conseiller  du  Roi 
et  sou  procureur  en  l'élection,  el  lut  inhumé  ii  S'-Paul 
le  28  oct.  1648.  Marié  :  l'a  Mu  ne  Rosbt  ou  RozSL  (inhu- 
mée à  S'-Paul  le  5  déc.  1637),  puis  2"  le  12  août  1639 
(Vasles,  D.-S.),  a  Marie  Denesue,  veuve  de  Jean  Dos- 


micr,  s'  de  Villefollet,  et  lillc  de  Antoine,  notaire,  et 
de  Louise  Coustière,  il  eut  pour  enfants  du  l*1  lit: 
1*  Marie,  qui  é] sa  k  S'-l'aul,  le  14  juil.  1649,  Fran- 
çois Guillot,  sgr  de  la  Forest,  procureur  du  Roi  en 
L'élection,  el  décéda  le  8  mai  1668  ;  2"  Louis,  sans 
doute  décédé  jeune;  3'  Jeanne,  baptisée  a  S'-Paul  le 
12  nov.    1637,  épousa  Jean  de  la  Fouchardière,  sr  des 

\  :  vivait  e ire  en  1672   Rog.  77  ;  du  2'  lit  : 

4°  Françoise,  née  le  8  août  1610  ;  3°  Etienne,  né  en 
1643,  décédé  en  1648. 

DORLK.  —  Famille  noble  du  Loudunais  au 
\m"  siècle.  Ce  pourrait  être  celle  des  sgrs  d'Oorlï. 

i\    ce  mot.) 

Dorle  (Etienne),  valet,  devait  en  1236  une  rente 
à  Villlers,  près  Vouillé  (Vien.),  au  lieu  dit  lu  Pierre 
à  'a  Vieillebèe,  au  Chapitre  de  S'*-Radég le  de  Poi- 
tiers, qui  possédait  lasgrio.de  Vouillé.  (Arch.  Vien. 
G.  1145.) 

DORLI\.    —  Famille   noble    de    la  Gâtine  au 

xvii0  siècle,  mentionnée  dans  les  Arch.  de  la  Barre. 

Dorlin  (François),  Ec,  épousa  Lucrèce  tin  la 
\w  pane,  tille  de  Aimery,  Ec,  sgr  de  Neuchèze,  et  de 
Lucrèce  de  loyeuse.  Elle  était  veuve  lorsqu'elle  réda  à 
son  frère  ses  droits  sur  Neuchèze  (Vastes,  D.-S.),  le 
26  sept.  1602. 

Dorlin  (Marie),  mariée  vers  1620  à  ludel  Martin, 
Ec,  sgr  de  Thorigné  et  de  S'-Sauvcur-en-Beuet, 
vivait  encore  en    16. .S. 

Dorlin  (Chrétienne),  probablement  sœur  de 
Marie,  était  en  1650  mariée  a  Jean  de  Monrou,  Ec.,  sgr 
du  Breuil. 

DORVAU.  DORVAULT.  —  Ce  nom, 
qui  parait  venir  de  Doirevault,  se  trouve  porté  par 
plusieurs  familles. 

Dorvault  (Antoine),  sgr  de  Martigny,  chirur- 
gien, et  Marguerite  Rivault,  sa  femme,  habitaient 
Parthenay  en  1765.  (Arch.  la  Barre.) 

DOUADIC  oc  DOUADICQ  —  Famille 
des  environs  de  Montmorillon,  sur  laquelle  nous  n'avons 
que  peu  de  renseignements. 

Blason.  (Inconnu.)  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou,  on 
trouve  des  blasons  de  fantaisie  :  «  d'argent  k  3  che- 
vrons de  sable  chargés  chacun  d'une  coquille  d'or  ». 
(Donné  d'office  à  Louis  Oouadicq.  marchand  à  Beau- 
mont,  en  1700.) 

Marie  Douadic,  veuve  de  Jean  Argebton,  avocat  à 
Montmorillon  :  «  d'argent  à  2  chevrons  d'azur,  chef  de 
même  ». 

Douadic  (Antoine)  et  Jean  Rousset  prirent  à 
rente  le  28  août  1542,  de  l'abbé  d'Angles,  un  ma  de 
terre  au  territoire  de  la  Billetière.  (Arch.  Vien.  Abb. 
d'Angles.) 

Douadic  (Joachim)  fit  l'acquisition  du  fief  et 
métairie  de  l'Age-Bourget,  le  4  fév.  1598,  de  Guy  Sa- 
vane, Ec,  sgr  de  la  Fouchardière.  (F.)  11  était  en  1616- 
1619  procureur  à  Montmorillon,  comme  il  appert  de  plu- 
sieurs quittances  par  lui  données  au  profit  de  Pierre 
< ... u | . | ic-i-ye  et  de  Jean  Gautier.  (Arch.  Vieil.  Fonds  Ba- 
berl.) 

Douadic  (Laurent),  conseiller  en  la  sénéchaussée 

de  Montmorillon,  était  eu  même  temps  en  16211  juge  du 
Riz-Cliauveron.  (F.) 


ns 


DOL'.\I)IC 


Duuadic    de  l'Espinière   (N...)  fut   un 

îles  notables  de  la  p""  de  S'-Martial  de  Montmorillon 
(|u i  fondèrent  en  1631  une  procession  annuelle  à  faire  à 
N.-D.  des  Ardilliers,  à  Saumur.  (B.  A.  0.  186S,  164.) 

Douadic  (Louis),  notaire  royal  a  Poiliers  en 
1631,  puis  procureur  au  Présidial  de  cette  ville,  épousa 
le  16  fév.  1622  Anne  Coustièbe,  veuve  de  Jean  Bour- 
reau, notaire  royal,  qui  décéda  le  9  mai  1640  (A.  H. 
P.  15,  93),  laissant  :  1°  Anne,  baptisée  le  23  mars 
1620;  2°  Loure,  qui  suit;  3"  Locise,  baptisée  le  29 
avril  1623.  (Reg.  «'"-Opportune.) 

Douadic  (Louis),  baptisé  le  27  avril  1621,  éga- 
lement procureur,  épousa  le  l"déc.  1657  Jeanne  Dei.au- 
nay,  fille  de  Jean,  orfèvre,  et  de  N...  Ruellin  ?  dont  : 
1°  Mathuhin,  baptisé  à  S'-Paul  le  11  fév.  163S;  2»  Jac- 
ques, baptisé  au  même  lieu  le  12  fév.  1660.  (Reg.) 

Douadic  (Paul),  sr  d'Hautefeuille,  était  lieute- 
nant de  robe  courte  a  Montmorillon  en  1634.  Il  avait 
épousé  Marie  Gaultier,  et  l'un  et  l'autre  devaient  une 
rente  le  10  juin  1644.  Paul  était  décédé  le  25  juin  1651, 
et  sesbéritiers  sont  mentionnés daus  le  contrat  de  mariage 
de  Jean  Vézien,  Ec,  sgr  du  Breuil,  avec  Perretle  de 
la  Chaume.  (Orig.  Pap.  de  Milon.) 

Douadic  (Marguerite),  uée  vers  1634  et  mariée 
à  Jean  Lhéritier,  sergent  royal  à  Angles,  fut  inhumée 
au  même  lieu,  le  12  fév.  1704,  à  70  ans.  (Reg.  d'An- 
gles.) 

Douadic  (Louise  et  Marie)  assistent  le  5  avril 
1644  au  mariage  de  Antoine  Ainard,  s' de  Pruniers,  et 
do  Jeanne  Généreux.  (Reg.  Sl-Paul  de  Poiliers.) 

Douadic  (Jean)  et  Florence  Bourbeau,  peut-être 
sa  femme,  signèrent  une  obligation  le  19  avril  1651. 
(Pap.  de  Milon.) 

Douadic  (Jean),  procureur  fiscal  et  fermier  de 
la  B""  d'Angles,  épousa  le  10  nov.  1654  Marie-Françoise 
Chasseloup,  dont  il  eut  plusieurs  enfants  baptisés  à 
Angles  :  1°  Jean-François,  le  6  août  1655  ;  2°  Marie, 
le  25  juin  1657;  3»  Anne,  le  31  août  1658;  4°  Louis, 
baptisé  a  17  mois  le  17  fév.  1662;  5°  Georges,  né  le  9 
déc.  1663  et  inhumé  à  Angles  le  22  juin  16S6.  (Reg.) 

Douadic  (Louise),  épouse  de  Georges  de  la 
Coux,  lui  donna  un  fils  qui  fut  baptisé  à  Angles  le  3 
août  1664.  (Id.) 

Douadic  (Florence)  était  en  1669  veuve  de 
Pierre  Proust,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers.  (Reg. 
de  Massognes.) 

Douadic  (Louis),  fils  de  N...,  procureur  au  Pré- 
sidial de  Poitiers,  et  de  Louise  Girault,  fut  baptisé  à 
Chasseneuil  le  29  nov.  1673.  (Reg.) 

Douadic  (Radégonde)  épousa  René  Chocquin, 
dont  elle  était  veuve  le  4  janv.  1690.  (Id.) 

Douadic  (Marie1,  épouse  de  François  Vidard,  sr 
île  Rocbefroide,  sergent  royal,  fut  inhumée  dans  l'église 
d'Angles  le  3  avril  1700.  (Id.) 

Douadicq  (Louis),  s'  de  Launay,  marchand  à 
Beaumont,  élection  de  Poitiers,  fut  inscrit  d'office  à 
l'Armoriai  du  Poitou  de  1700. 

Douadic  (Marie),  veuve  de  Jean  Argenton,  avo- 
cat en  Parlement  de  l'élection  de  Montmorillon,  fut 
également  inscrite  dans  le  même  Armoriai. 

Douadic  (Guy),  procureur  à  Poitiers,  ^pousa 
Jeanne  Champigny,  dont  il  eut  :  1°  Pierre,  baptisé  à 
Bonnes  le  17  sept.  1701  ;  2*  Marie-Louise,  mariée  le 
13  fév.  1725,  à  S'-Didier  de  Poiliers,  à  René  Regnault, 
pralicieu.  A  cette  époque  Guy  était  décédé.  (Reg.) 
Douadic  (Jean),   vicaire  de  N.-D,  de  Châtelle- 


DOl'AT 


rault,  était  décédé  avant  le  12  déc.  1774,  jour  du  pro- 
cès-verbal de  l'apposition  des  scellés  à  son  domicile. 
(Arch.   Vien.  G.  8.  Chap.  Chàtellerault.) 

Douadicq  (Marie),  fille  de  Jean,  et  de  Marie 
Lagrange,  née  le  26  mai  1793,  décéda  le  3  juin  de  la 
même  année.  (Reg.  de  Poitiers.) 

DOUAT.  —  Famille  originaire  du  Périgord,  qui 
vint  s'établir  en  Châtelleraudais  au  commencement  du 
xvn"  siècle.  Elle   s'est  éteinte  à   la  fin  du  xvm*  siècle 

Blason  :  d'or  à  un  émerillon  de  gueules. 
(Catalogue  des  nobles  du  Poitou  en  1667, 
par  M.  de  Sauzay.A.  H.  P.  23.)  D'après 
un  Armoriai  du  Périgord  :  «  d'or  k  un 
aigle  de  gueules  ».  Il  semble  que  c'est 
un  oiseau  volant  et  non  pas  un  aigle  dans 
la  forme  héraldique  ordinaire.  (Le  dessin  est  douteux.) 

1.  —  Douât  (Léonard),  marié  le  28  juil.  1570  à 
Catherine  Mainge  ?  est  le  premier  mentionné  dans  les 
pièces  produites  pour  la  maintenue  de  noblesse  en 
1667.  Il  eut  pour  fils  : 

2.  —  Douât  (Hélic),  Ec.,  sgr  de  la  Vergne  (Pla- 
zac,  près  Montignac,  Dordogne).  Il  épousa  à  S'-Orse, 
le  4  déc.  1594,  Nérée  de  Fanlac,  tille  de  Louis,  Ec, 
sgr  de  S'-Orse,  et  de  Catherine  de  Brande  ?  dont  : 
1°  Jean,  qui  suit;  2"  Louise,  mariée  le  16  juil.  1627  a 
François  de  la  Clergerie,  sgr  de  Lertal  ?  (Arch.  Dord. 
Insinuations.)  Elle  est  dite  sœur  de  3°  Léonet,  sgr  de 
la  Vergne.  (Peut  être  confusion  avec  Jean  ) 

3.  —  Douât  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Vergne  en 
Périgord,  Jeu,  la  Fontaine,  Châteauneuf  (Ingrandes, 
Vien.)  en  Châtelleraudais,  fut  gentilhomme  delà  maison 
du  duc  d'Orléans,  el  maréchal  des  logis  dans  la  com- 
pagnie de  chevau-légers  du  commandeur  de  Valençay.  11 
fit  un  échange  de  terres  près  de  Jeu,  le  4  déc.  1643, 
avec  François  Dieulefit.  (Arch.  Vien.  E2  235.)  Marié  le 
9  janv.  1629  (Dauphin,  not.  au  Blanc)  à  Gabrielle  delà 
Tousche  (probablement  de  la  branche  de  S'-listre),  il 
eut  à  cause  d'elle  les  fiefs  de  Jeu,  la  Fontaine,  etc.,  par 
partage  du  11  oct.  1629.  (Hist.  Chàtellerault,  I,  399.) 
De  ce  mariage  vinrent  plusieurs  enfants  qui  ne  sont  pas 
tous  connus  :  1°  Léon,  qui  suit  ;  2"  Susanne,  qui  fut 
marraine  à  Ingrandes  en  1642,  et  qui  épousa  Pierre 
Mathiolx  ?  sgr  du  Grand-Coudray  ;  3"  Gahrielle,  hap- 
tisée  à  Ingrandes  (comme  les  suivants) le  9  janv.  1632; 
4°  Angélique,  baptisée  le  12  mars  1639,  mariée  a  Jac- 
ques de  Mallegal  ?  Ec.,  sgr  de  Cazellas  ;  5"  Jeanne, 
mariée  a  Léonard  Varaltions,  s*  du  Cléaud,  nommée, 
avec  ses  autres  sœurs  mariées,  dans  une  sentence 
donnée  à  Chàtellerault  le  22  déc.  1686  (O.  c.  p.  M.  de 
la  Guérivière)  ;  6"  Françoise,  baptisée  le  14  juin  1639; 
7"  Augustin,  né  le  6  janv.  1644;  8°  Jean,  sgr  de  la 
Vergne,  inscrit  dans  le  catalogue  des  nobles  du  Périgord 
(1666-71)  avec  Léonet,  demeurant  en  Châtelleraudais, 
son  frère.  (Cab.  titres,  fonds  Périgord,  16.) 

4.  —  Douât  (Léon),  Ec,  sgr  de  Jeu,  la  Vergne, 
les  Bordes  (Naintré,  Vien.),  fut  maintenu  noble  par 
Barenliu  le  1"'  sept.  1667.  Il  vendit  Jeu  et  la  Fontaine 
en  1665.  Marié  le  27  juin  1665  à  Françoise  Frotier, 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Carte,  el  de  Claude  Gui- 
not,  De  des  Bordes,  il  eu  eut  :  1°  Augustin,  qui  suit; 
2°  Françoise,  3°  Isabeau,  4°  François,  Ec,  sgr  du 
Colombier,  qui  partagèrent  la  succession  de  leurs  père 
et  mère  le  16  juin  1712  (Pièces  orig.  1018)  ;  5°  Léon, 
né  à  Plazac,  le  27  mai  1681,  sans  doute  décédé  jeune. 

5.  —  Douât  (Augustin),  Cliev.,  sgr  de  la  Font,  la 
Vergne,  les  Bordes,  etc.,  fit  aveu  des  Bordes  à  Chàtelle- 
rault le  26  fév.  1703  (Arch.  Nat.  P.  437,  46)  et  en  1716. 


DOI'CET 


(Noms  féod.)  Lo  20  déc.  1120  et  le  S  mai  1722,  il  eut 
ilivi-i  s  procès,  habitant  alors  S'-Alpinien  de  Ruffec,  élec- 
tion de  Bourges  (Ruffec,  Indre).  Marié  le  6  ianv.  1706 
à  Snsanne  Lb  Coq,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  s»- 
Vertunieo,  et  de  Françoise  Grimaudet,  il  en  eui  : 
1°  Marie-Anne,  D6  de  la  Font,  mariés  à  Lonis  do 
Harans,  Ec,  sgr  du  Tartre  ;  2°  Françoisk-Marodbritk, 
0  îles  Bordes,  mariée  le  28  fév.  1734  à  François- 
Gabriel-César  Gouraud,  Ec,  sgr  de  Sulvert,  Montcouard. 
0.  c.  p.  M.  de  la  Guérivière.) 

nOUBLKT  DE  PEnS.lrï.  —  Famille 
originaire  do  Normandie,  qui  a  ligure  dans  les  hames 
charges  parlementaires  et  a  possédé  au  xvm"  siècle 
le  marquisat  de  Monts-sur-Guesne  en  Loudunais, 

Blason  :  d'azur  à  3  doublets  d'or  (papillons  ou  de- 
moiselles à   double  aile),  posés  de  profil,  2  et  1 . 

i»  tublel  (Nicolas),  Mis  de  Persan,  conseiller  au 
Parlement  de  Paris  en  17119,  maître  des  requêtes  en  1716 
intendant  du  commerce  en  1736  et  conseiller  d'Etat, 
épousa  eu  1724  Marie-Jeanne-Madeleine  Frezeau  de  la 
Fukzelière,  fille  de  Jean-Frnnçois-Aiigcliqiie,  M"  de  la 
Frézclière,  Chev.,  sgr  de  Monts-sur-Guesne  (Vien.), 
lieutenant-général  des  armées  du  Roi,  et  de  Marie  de 
Riiçoimet.  Il  en  eut  :  1"  Anne-Nicolas,  qui  suit; 
2"  Bon-Guy,  Chev.,  sgr  de  Cabourg,  C,e  de  Persan, 
maréchal  de  camp,  qui  a  eu  postérité  (les  M"  de  Persan 
actuels). 

Doublet  (Anne-Nicolas),  Chev.,  M"  de  Monts, 
B*°  de  Persan,  sgr  de  Bcrne-Limonie,  S'-Garmain- 
Beaupré  (Marche"),  Saire,  Maulay  en  Loudunais,  cou- 
seiller  au  Parlement  et  maître  des  requêtes,  devait 
rente  à  la  cure  de  S'-Maxire,  pour  les  moulins  de  f.ou- 
ransay.  (Arch.  D.-S.  G"  74.)  Il  épousa  le  11  sept.  1752 
Anne-Adélaïde  Avmeret  de  Gazeau,  fille  de  Jean- 
Claude,  Chev.,  sgr  de  Gazeau,  conseiller  au  Parlement, 
et  de  Anne-Louise-Françoise  Montpellier,  dont  il  eut 
N...,  M"  de  Persan,  colonel  de  cavalerie,  décédé  sans 
postérité  en  1S29. 

DOVCEROX  ou    hlll  ssi.lto\.  _ 

Il  y  a  eu  diverses  familles  de  ce  nom.  On  eu  trouve  en 
Montmorillonnais, 

Douceron  ou  Doueseron  (Louis),  s'  de 
Badière  ?  habitant  la  chàtellenie  du  Blanc,  servit  comme 
archer  au  ban  du  Poitou  en  1491.  (F.) 

Douceron  (Françoise),  fille  du  sgr  de  Levet  ? 
(Lcnet?),  épousa  vers  1500  Jean  de  Boussigny,  Ee.,  sgr 
d'Ouzilly  (Lathus). 

DOUCET  ,     DOULCET  ,     DOVS- 

8ET.  —  Noms  divers  appartenant  à  différentes  fa- 
milles. 

Doucet  (Pierre),  marié  a  Bienvenue  Pelletier, 
fille  de  Nicolas,  fit  avec  elle  en  1262  une  donation  à 
l'abbaye  de  Noirmontiers  de  tout  ce  qu'ils  pouvaient 
posséder  dans  la  terre  de  la  Chaussée  (domaine  appar- 
tenant a  ladite  Bienvenue!.  (Rev.  B. -l'oit.  4,  8S.) 

Doucet  (Etienne)  constitue  en  niai  1306  une  rente 
au  profit  de  Jean  Gaborcau. 

Doucet  (Jean)  et  Douce,  sa  emme,  cèdent  au 
Chapitre  de  S'-llilaire-lc-Grand  de  Poitiers  ce  qu'ils 
pouvaient  posséder  dans  le  territoire  de  Congée,  1300  k 
1400.  (Arch.  ecclésiastiques.) 

Doulcet  (Guy),  religieux  de  Fontaiue-lo-Comte, 
fut  procureur  de  cette  abbaye  de  1421  k  1426,  et  abbé 


i»on:  («!«-) 


14!) 


de  I  il  '  à  1442.  Cette  même  année,  le  13  oct.,  il  tran- 
site avec  Pierre  Blanchet,  do  Niort,  an  sujet  de  1S 
années  d'arrérages  d'une  rente  de  10  sous  que  ledil 
Blanchet  devait  à  la  chapelle  S'"-Cathorine,  sur  une 

mais. m  située  a  Niort,  p"'  de  S'-Goudent.  (Arch.  Vien. 
Ahb.  de  Fontaine-le-Comte.) 


DOUCET     ou 

FAMILLE, 


DOULCET.    —    Autre 


Doucet  (Jean),  curé  de  l'église 
de  S1- Romain  (Vien.)  au  xv°  siècle,  avait 
pour  blason  de...  a  un  cep  de  vigne  de  .. 
Ces  armoiries  sont  sculptées  sur  l'un  des 
piliers  île  celte  église.  (Indicateur  de 
Civray,  BrouiPet.) 


DOUCET  ou  DOUB8ET.  —  Famille  du 
Loudunais  et  de  la  Touraine. 

Doucet  ou  Dousset  (Louisï,  Ec,  sgr  de 
Champgrand,  fut  présent  à  un  acte  passé  en  l'église  de 
Liniers  (près  Chauvigny,  Vien  )  en  16...   (Reg.)  C'est 

peut-être   le    Doucet,   Ec,    sgr    de    Champgrand, 

qui  possédait  des  domaines  à  Turzay  (Claunay,  Vien.); 
et  qui,  marié  kN...  Audemont,  en  eut  au  moins  Char- 
lotte, épouse  de  N...  Malon  ou  Mallon,  Ec,  sgr  de  la 
Ferrière,  lequel  avait  les  domaines  de  Turzay  en  1699. 

Doucet  (N...),  sgr  de  Chezelles-Savary,  prés 
Richelieu  (Indre-et-Loire),  eut  pour  fille  Marie-Anne, 
I>"  de  Chezelles,  mariée  vers  1720  à  Louis  Bouin  de 
Noire,  Ec,  sgr  de  Naucré. 

DOUE  (de).  —  Grande  famille  féodale  de  l'Anjou 

aux  xi-  et  xin*  siècles.  Plusieurs  de  ses  membres  ont 
possédé  des  fiefs  en  Poitou.  Nous  n'avons  que  des  ren- 
seignements incomplets  sur  su  filiation.  Ce  nom  est  écrit 
Dœ,  Dohe,  de  Doado,  de  Doato,  etc. 

Blason  :  d'or  à  6  losanges  d'azur  posés  3,  2,  1.  (Note 
de  d'Hozier.  Cab.  titres,  670.)  Cependant 
les  sceaux  des  sgrs  de  Doué  portent  un 
blason  différent.  Jaudouin  de  Doué  en 
1246:  de...  à  un  écu  (fruste,  sur  lequel  il 
y  avait  peut-être  quelque  chose),  posé  en 
abîme  et  6  losanges  en  orle.  (Arch.  N'at. 
Sceaux.)  André  de  Doué,  en  1209,  porte  un  lion  tourné 
à  gauche.  (Latin  54S01  98;  cart.  Fontevrault.)  Aimery 
de  Doué,  en  1294,  aussi  un  lion  tourné  k  gauche.  (Arch. 
Nat.  Sceaux.)  Il  semblerait,  d'après  cela,  que  le  blason 
de  la  famille  était  un  lion. 

1.  —  Doué  (N...  de),  vivant  au  xi"  siècle,  paraît 
avoir  eu  pour  enfants  :  1*  Gédodin,  qui  suit:  2*  Aimery, 
nommé  dans  une  charte  de  S'-Florent  en  1076,  avec  le 
suivant;  3°  Garnaud  ou  Renaud,  Warnaldus,  témoin 
vers  1070  d'une  charte  de  S'-Auhin  d'Angers,  et  nommé 
avec  son  autre  frère,  4*  Thibault,  dans  une  charte 
(vers  1079)  portant  donation  a  Sl-Nicolas  d'Angers. 

2.  —  Doué  (Gédouin  de)  fut  présent  avec  sa 
femme  k  un  jugement  du  C,e  d'Anjou,  le  17  déc.  10S0, 
dans  nu  procès  de  Giraud  Bcrlay,  sgr  de  Montreuil- 
Bellaj  11  fut  témoin  à  Thouars  d'une  donation  faite  k  la 
Trinité  de  Maiiléon,  par  Isembarl  le  jeune,  vers  1093. 
(A  11.  P. 20.)  Marié  s  Greseie  Beblay  (remariée  ensuite 
k  Gauthier  de  Moutsoreau),  il  en  eut  au  moins  :  1°  Geof- 
froy, qui  suit;  2°  Renaud,  mentionné  avec  ses  père 
et  mère  dans  une  charte  de  S'-Florent,  en  1096  ; 
3*  Aimery,  aussi  mentionné  en  1096,  fut  témoin  vers 
I  130  il  un  don  fait  k  S'-Laon  de  Thouars,  en  présence 
île  Giraud  Berlay  ;  et  en  1 1 40,  d'une  donation  k  Aanières- 


150 


DOt'E  (de) 


DOVESPE  (de  la) 


le-Bellay.  (Lat.  54S02  15  ;  cart.  Fontevrault,  f°  720.) 
C'est  lui,  croyons-nous,  que  l'on  trouve  appela  André 
en  1143-1146  (G allia  Christ.  8);  4»  Gédouin,  men- 
tionné avec  ses  frères  dans  un  don  à  S'-Florent,  vers 
1103,  qui  est  dit  neveu  de...  Berlay,  dans  une  charte 
de  S'-Niculas  d'Angers,  vers  1105  (?). 

3.  —  Doué  (Geoffroy  1"  de),  mentionné  avec  ses 
parents  et  ses  frères  dans  une  charte  de  1096,  fut 
témoin  le  29  mai  1120  de  la  donation  faite  par  Pierre 
de  Chemillé,  son  heau-frère,  au  prieuré  de  Chemillé. 
Marié  à  Eustache  de  Chemillé,  il  en  eut  :  1°  GÉnouiN, 
sgr  de  Thouarcé,  épousa  Marguerite  Manoot,  tille  de 
Simon,  sgr  d'Airvau,  qui  lit  don  vers  1150  a  Turpenay. 
(Lat.  11128,  304.)  En  mourant  en  1175,  il  lit  diverses 
donations  à  la  Sie  en  Brignon,  à  Chambon-lez-Thouars, 
etc.;  2°  CEOFFROY.qui  suit. 

4.  —  Doué  (Geoffroy  de),  sgr  de  Doué,  Thouarcé, 
succéda  à  son  frère  Gédouin  en  1172.  11  fut  témoin,  à 
Thouars,  de  donations  faites  à  S'-Laon,  vers  1173,  en 
présence  du  V"  Aimery  de  Thouars,  et  assista  en  1177 
à  un  accord  entre  le  Chapitre  d'Angers  et  Thomas  Mar- 
tinet, sgr  de  Doué  (probablement  sgr  d'un  fief  à  Doué). 
Geoffroy  épousa  Eustache.  Celle  dame  fonda  en  1229 
une  aumôuerie.  (Usages  de  l'Eglise,  I,  457.)  De  ce 
mariage  vinrent  au  moins  :  1"  Gédoui.n,  qui  suit; 
2°  Andhé,  sgr  de  Thouarcé,  qui  en  1207  lit  accord  avec 
le  Chapitre  d'Angers,  en  réparation  des  dégâts  commis 
par  sou  frère  sur  la  terre  de  Douhes  :  et  donna  à  Fou- 
tevrault  en  1209  le  fief  de  l'Aleu,  près  Saumur,  dcja 
concédé  par  sa  mère  (Lat.  5480',  98)  ;  3°  peut-être 
(suivant  des  noies  douteuses,  Maugueiute,  mariée  à 
Hugues  d'Amboise,  sgr  de  Berne,  (U.  F.  47,  76.; 

5.  —  Doué  (Gédouin  ou  Jaudouiu  de),  Chev.,  sgr 
de  Doué,  mentionné  daus  l'accord  fait  par  son  frère  avec 
le  Chapitre  de  la  cathédrale  d'Angers  en  1207,  fut 
témoin  le  3  lev.  122s  d'un  don  fait  a  Fontevrault,  aux 
assises  de  Saumur.  i,Lal.  54 SU',  69.)  11  apposa  son  sceau 
en  uiui  12-jô  a  la  chai  te  du  Koi  réformant  la  Goulume 
du  droit  ue  rachat  eu  Anjou  (Arch.  Nal.)  11  ne  laissa 
que  2  tilles  :1*  Eustache,  D' de  Doué,  mariée  vers  1230 
a  Barthélémy  de  i  Ile-Bouchard,  sgr  Oc  Gcm.ay  ;  _"  .Y.., 
mariée  a  Géutliuy  o'Aiicenis. 

DOUÉ  (.de),  bous  i>e  Iîenet,  près  Niort.  —  On 
liuuvc  plusieurs  personnages  de  ce  nom  en  Poitou  et 
Saïuiontje  aux  xu*  et  xin'  siècles,  qui  soûl  peut-être  de 
familles  diiléreules. 

Doue  (.Hugues  de),  sgr  de  Benêt,  l'un  des  sgrs  de 
la  cuur  uu  Outille  ue  Puiluu,  lut  témoin  Ue  ui\eis 
dons  laus  a  Sl-iMaixeul  pur  le  G*1  Guillaume,  vers 
loyo,  cl  eu  IIOj  par  Hugues  de  Lusiguau.  Uuyo  ue 
L/tftiu  lut  lent. un  vers  iuju  a  uu  acte.  îuii  par  Uttion 
vdc  illauze  !),  senechai  Ou  G"  ue  PoilOlf.  (_A.  U.  P.  lu.; 
Il  est  nomme  ic  o"  parmi  Les  Dmuus  qui  donnèrent  dix 
sous  ue  iculc  au  prieuré  ue  tu  Chuize-le-Y icomte  en 
lu'jj.  Lu  nUu,  tiuiju  ue  îsut.u,  Uoinmua  bcnnacl, 
confirma  les  uuus  ue  leire^  a  Bcuel,  lai. s  pur  Jusselu 
de  Lezay  a  lUoui.eiueui.  (Duchesuc,  uu,  -lo.j  li  lui 
eueu.e  temuiu  eu  ll<:  a  une  donation  ue  lïauul  u  Ar- 
geuluu  u  toulevraull  vL,a,  oi>u-  j.  j  Ou  le  Iruuve 
ukii  luuuc  daua  le  cartulaire  ue  N.-l).  de  Saintes,  a 
propos  u  uu  luuulin.  (.11.  1-.  oU.j  Il  avait  épousé  KiVKHIE, 
qui  assista  a  uue  uuuuiiou  u  Areuiburge,  o""1  d'Anjou, 
a  Fontevrault.  (Cari,  i"  650. ; 

'  Doué  (Hubert  dej,  ue  Dueck,  donna  le  four  de 
Bcllcl  a  àluutiei'ueuf.  (Duchosue,  35,  -10.J 

Doue  (Audre  de),  avec   GEut't'Kui  ue  liuue,  furent 
des  principaux    agis  u  Anjou  a    qui  le    Koi  eu\uya  eu 


\WJ 


1301   des  lettres  au   sujet   de    la   guerre   de   Flandre. 
(A.  H.  P.  13.) 

Doué  (Hugues  de),  Ec,  sgr  de  Gizeux,  donna 
divers  domaines  à  Fontevrault,  par  acte  passé  à  Sau- 
mur en  1321.  (Lat.  5480,  369.)  Il  servait  en  Sain- 
tonge  avec  une  suite  de  guerriers,  le  20  oct.  1330 
(Gaignières,  773,  p.  156.) 

DOUÉ  oo  DOLET  (de).  —  Famille  noble 
de  la  Gâtiue,  différente  de  celle  des  sgrs  de  Doué  en 
Anjou,  En  latin,  le  nom  est  Doe,  de  Doeto,  etc. 

Blason  :  de  ...  à  3  roues?  (de  S'"  Ca- 

therine?)  —  D'après  un  dessin  mal  fait  du 
sceau  de  Geoffroy  de  Doet,  mis  a  un  acte 
dn  9  fév.  1252.  (D.  F.  82,  f.  32,  n°  105.) 
Le  contre-sceau  porte  un  aigle  éployé. 

Doué  (Odon  de),  Chev.,  fit  une  dona- 
tion de  divers  domaines  p8se  de  Pugny  a 
Pierre  de  Bunt,  1"  abbé  de  l'Absie,  vers  1123,  et  la 
confirma  plus  tard  en  présence  de  Grimoard,  évêque  de 
Poitiers, vers  1140.  (A.  H.  P.  25.) 

Doué  (Guillaume  de),  Chev.,  fut  témoin  d'une 
donation  faite  par  Boer  de  Champdenier,  à  Rainier, 
abbé  de  l'Absie,  en  1177.  (ld.) 

Doué  (Odon  de),  Chev  ,  fut  témoin,  vers  1222, 
d'un  hommage  fait  par  le  sgr  de  Parthenay  à  l'abb.  de 
S'-Maixent.  (A.  H.  P.  1S.) 

Doué  (Guillaume  de),  Chev.,  sgr  de  Paniplie  et 
de  Pugny,  fit  donation  en  1237  aux  Templiers  de 
Mauléou  du  prieuré  de  S'-Ileniy  (Yerrines,  D.-S.),  de 
diverses  rentes  à  Germond.  (Arch.  Vien.  H3  809.)  H 
fut  eu  1264  ambassadeur  du  C"  Alphonse  de  Poitou. 
[Boutaric,  432.)  Le  6  déc.  1263,  il  fit  un  accord  avec 
le  prieur  de  Pugny,  au  sujet  d'une  mule  blanche  due 
pour  le  droit  de  dîme. 

Doué  (Geoffroy  de), .Chev.,  fut  témoin   avec  Thi 
baud    Lhastcigner,   Chev.,   d'un   accord  passé,  en  juin 
1251,    eulre  le  sgr    de    Parthenay  et  le  prieur  de    Par 
thenay-le-Vieux.   (Câline,  129.)   Il   assista   le  22  j  u  il. 
1265  a  uu    jugement  rendu   par  le  sénéchal  de   Poitou. 
(.Cari.  S'-Uil.-le-Craiid,  I,  321.) 


DOUKSPE  (de  la)  ou  DELA- 
DULESFE  et  de  l.,lD«>l'I-:81»l-:.  —  Fa- 
mille originaire  de  la  Normandie,  établie  eu  Bas-Poitou 
depuis  la  lia  du  xvp  siècle.  Lue  In  anche  subsiste  actuel- 
lement a  Niort  ;  celle  des  B""  du  Fougeiais  n'est 
plus  représentée  qu  eu  ligne  féminine.  Nous  devons  les 
renseignements  qui  suivent  a  M.  Enschédé,  archiviste 
de  Uaarleui,  el  a  M.  Lieue,  bibliothécaire  a  Poitiers. 

bla»on  :  d'azur  au  croissant  d'argent 
surmonté  d  une  éloile  dur  eu  chef,  el 
u  Désunis  d  or  (ou  d  argeul)  rangés  3  el 
2  en  puiuie  (Cachets.)  Un  trouve  parfois 
o  besauts  puses  5,  2,  1.  M  du  Fouge- 
geiais,  Chev.  de  l'Empire  et  de  l'ordre  de 
la  Heuuiou  en  1811,  ajoutait  uue  bordure  d'azur  chargée 
eu  chef,  au  2'  point,  d'une  éloile  de  12  rais  d'or  (ordre 
de  la  Réunion).  V.  lievue  Historique  et  Nobiliaire,  1869. 
—  Dans  1  Armoriai  du  Poitou  de  1700,  on  trouve  un 
blasou  de  fantaisie  duuué  d'office  :  «  de  gueules  à  4 
cluus  d'argent  apoinlés  eu  sautoir  ».  Cet  énoucé  erroné 
se  trouve  dans  Kielstap,  l'Ami.  Vendéen,  eic.  Le  Blason 
des  de  la  Douespe  de  Lélablère,  sur  le  tombeau  du 
Doyen  de  Tuaiii  a  Dublin  (o*  deg.,  §  111),  porte  en  elle 
2  croissants  l'un  a  coté  de  l'autre  sans  étoile,  et  les 
u  Désunis  en  pointe  3  et  2.  L'étoile  pourrait  être  parti- 
culière a  la  branche  du  Fougeiais. 


DOinESPE  (de  In) 


Wf» 


DOITESPE  («le  1«) 


151 


Si. 

1.  —  Douespe  (Thomas  de  la),  habitant  la 
Normandie  (la  ville  do  Caen,  suivant  d'autres  notes), 
marié  à  Françoise  I.e  Maistiie,  eut  entre  autres  en- 
fants :  1'  un  fils  aiué,  qui  a  formé  une  branche  restée 
on  Normandie,  éteinte  depuis  longtemps  ;  2*  Jacques, 
qui  sait. 

2.  —  Doue»pe  (Jacques  do  la)  vint  en  Ras- 
Poitou  à  la  suite  du  prince  de  Rohan,  chef  des  protes- 
tants 11  habitait  Mouchamps  le  27  janv.  1598,  lorsqu'il 
reçut  paiement  de  o.'IO  écus  prèles  à  Jacques  Pulanly, 
s'  des  Bodinières.  <  Bul.  Emulation  Vendée,  1864.  Jour- 
nal de  René  Grignon,  p.  834.)  Ayant  épousé  Mario 
Blanchard,  il  en  eut  9  enfants  qui  ne  sont  pas  connus, 
sauf  :  l"  François,  qui  suit  ;  2"  Jean  (qui  était  le  9"), 
chef  de  la  branche  III. 

3.  —  Douespe  (François  de  la),  sr  des  Coudrais, 
eut  entre  autres  eufants  Jacques,  qui  suit. 

4.  —  Douesipo  (Jacques  de  la),  s*  des  Robli- 
nières,  épousa  Charlotte  Chappeau,  qui  quitta  la 
France  vers  1685.  11  en  eut  7  enfants  :  1»  Paul,  sorti 
de  France  en  16S6  avec  ses  sœurs;  2°  Anne,  qui 
épousa  le  s'  du  Clousy ,  sénéchal  do  Mouchamps; 
3°  Chablotte,  4°  Marguerite,  5"  Jacques,  avocat; 
6*  François,  qui  suit  ;  7°  Daniel,  marchand  à  Paris, 
qui  fut  prisonnier  à  Bayeux  en  1687,  et  enfermé  à 
Nantes  en  1700,  comme  protestant. 

5.  —  Douespe  (François  de  la),  sr  de  la  Vali. 
nière,  se  retira  en  Hollande  avec  sa  famille  vers  1700. 
Marié  vers  1660  à  Philippe  Majou,  fille  de  Samuel, 
sp  de  Lousigny,  et  de  Marguerite  Desmé,  il  eu  eut  : 
1'  Paul,  qui  suit  ;  2°  Charlotte,  qui  par  ordre  du  Roi 
fut  placée  dans  un  couveut  de  religieuses,  et  épousa 
vers  1700  Charles-René  de  Farcy,  Ec.  (leur  fille  épousa 
un  de  Bonchamps  et  fut  l'aïeule  du  célèbre  général 
vendéen)  ;  3°  Marguerite,  qui  mourut  à  la  Haye  en 
Hollando  ;  4°  Samuel,  rapporté  §  II. 

6.  —  Douespe  (Paul  de  la)  était  proposant  en 
théologie  le  20  juil.  1715,  et  devint  ministre  de  l'église 
Wallonne  de  Londres.  11  épousa  Marie  Langelieii, 
d'après  une  note.  Ailleurs  on  trouve  (peut-être  2*  femme) 
Anne  Bachelier  ou  Bacheleu,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  Ezéchiel,  ministre  à  Kent  ;  2°  Henri,  qui  suit. 

7.  —  Douespe  (Henri  de  la)  fut,  suivant  une 
note,  colonel  d'un  régiment  de  gardes  a  pied  en  Angle- 
terre. Il  eut  plusieurs  enfants  qui  servirent  dans  l'ar- 
mée anglaise,  sur  lesquels  nous  n'avons  pas  de  ren- 
seignements. 

§H. 

6.  —  Douespe  (Samuel  de  la),  fils  puîné  do 
François,    et    de  Philippe    Majou    (5"   deg.,  §   I),  fut 


1761,  mariée  le  . 
ministre  a  la  Haye  ;  2°  Guillaume,  né  le  31  oct.  1767 
(filleul  du  prince  d'Orange),  docteur  en  droit,  receveur 
de  la  compagnie  des  Indes,  vivait  encore  en  1815;  on 
ne  dit  pas  s'il  l'ut  marié  et  s'il  eut  postérité  ;  3"  David, 
né  à  lu  Haye  le  7  sept.  1750,  docteur  endroit,  payeur 
des  invalides,  décédé  le  24  mai  1791.  (Registre  de 
M.   Van  der  Voort.) 


§111. 

3.  —  Douespe  (Jean  de  la),  s'  de  la  Goisnière  ou 
Goynière  ?  fils  puîné  de  Jacques  et  de  Marie  Blanchard 
(2"  deg.,  §  I),  épousa  Marguerite  Chappeau,  dont  il  eut 
7  enfanls,  eutro  autres  :  1"  Daniel,  qui  suit  :  2°  Anne 
(ailleurs  Marguerite),  mariée  a  Daniel  Majou,  sr  de 
Lansonnière  ;  3*  Jacques,  chef  de  la  branche  de  Mou- 
champs, §  IV. 

4.  —  Douespe  (Daniel  de  la),  s'  de  Boisluneau 
quitta  la  France  après  la  révocation  de  l'édit  de 
Nantes,  eu  1635.  Il  avait  épousé  Marguerite  Majou,  dont 
vinrent  7  eufanls,  eutre  autres  :  1°  René,  qui  suit  , 
2°  Marie,  qui  épousa  N...  Durel,  à  Jersey  ;  3°  Char- 
lotte, mariée  il  Paul  Bouquet,  sénéchal  de  Sigournay  ; 
4°  Louise,  mariée  à  Pierre  Juliot.  Ils  habitaient  à  Mes- 
lon,  près  les  Essarts,  le  11  sept.  1691. 

5.  —  Douespe  (René  de  la),  s' de  l'Establèreou 
l'Etablière  (S'-Germain  et  Mouchamps) ,  passa  eu 
Hollande  vers  1685  et  suivit  l'année  de  Guillaume 
d'Orange  en  Anglelerre.il  mourut  a  Dublin  en  1729, 
âgé  de  66  ans.  Marié  a  Dublin,  en  1704,  a  Susanne 
Thérond,  il  eut  pour  enfants  :  1"  Daniel,  doyeu  de 
Tuam,  chapelain  du  vice-mi  d'Irlande,  prébende  de  la 
cathédrale  de  Dublin,  où  il  fut  inhumé  en  1775.  On  y 
voit  son  épilaphe  placée  eu  1865  (Protestants  exilés 
front  France,  II,  iSi)  ;  2°  Esther-Charlotte,  ma- 
riée en  1763  à  Edouard  Litton,  esquire,  officier.  Leurs 
descendants,  appelés  Lctablere-Lltton,  subsistent 
honorablement  eu  Irlande.  (Notes  Enschédé.) 

§  IV.  —  Branche  de  Mouchamps. 

4.  —  Douespe  (Jacques  de  la),  sr  de  la  Gail- 
lardière,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marguerite  Chappeau 
(3"  deg.,  \  111),  épousa  vers  1660  Marguerite  Majou. 
Il  eut  eutre  autres  enfants:  1"  Jacques,  qui  suit;  2°  N..., 
marié  à  Paris,  qui  eut  postérité.  Cette  branche  s'éteignit 
dans  Charlotte  'décédée  vers  1795),  dont  la  succes- 
sion fut  partagée  entre  de  nombreux  héritiers. 

5.  —  Douespe  (Jacques  de  la),  sr  du  Bore, 
Plessis-Vincendeau,  etc.,  fut  avocat  en  Parlement  et 
sénéchal  de  Mouchamps.  Il  fut  inscrit  d'office  à  l' Ar- 
moriai de  1700,  et  décéda  a  Mouchamps  le  9  mars 
1739,  âgé  de  74  ans.  (Bul.  Emulation,  1884.)  Il  avait 
épousé  en  1694  Marguerite  Clemenceau,  fille  de  Ben- 
jamin, sr  de  la  Serrie,  médecin,  et  de  Charlotte  Char- 
retier, dont  il  eut  au  moins  :  1*  Charlotte-Margue- 
rite, née  le  26  juin  1695  ;  2°  Louise-Catherine,  née 
le  22  juin  1696,  décédée  sans  alliance,  âgée  de  71  ans; 
3°  Jacques-  Louis,  qui  suit;  4°  Marie,  née  le  o  oct. 
1699,  mariée  le  10  juil.  1731  à  Charles  Girard  de  Vil- 
lars,  médecin  à  la  Rochelle,  et  décédée  a  Mouchamps 
le  S  juinl776  (catholique,  inhumée  dans  l'église)  ;  5"  Ben- 
jamin, tige  de  la  branche  du  Fougerais,  §  V. 

6.  —  Douespe  (Jacques-Louis  de  la),  né  le  19 
déc.  1697,  avocat  en  Parlement,  décéda  à  la  Bobiniére 
(Mouchamps)  le  19  août  1780.  Il  écrivit  le  3  sept. 
17b7  une  lettre  a  son  cousin  M.  de  la  Douespe,  de  la 
Haye  (6°  deg.,  §  II),  lui  recommandant  un  de  ses  fils 
passé  en  Hollande  avec  plusieurs  de  ses  cousins.  Marié 
en  1744  à  Gabrielle-Catherine  Robert,  il  en  eut,  entre 
autres  eufants,  Jacques-Louis-Etie.nne,  qui  suit. 

7.  —  Douespe  (Jacquos-Louis-Elicune  do  la), 
né  le  12  déc.  1746  et  décédé  le  21  janv.  1811,  fut 
délégué  en  1789  par  les  habitants  de  Mouchamps  pour 
nommer  les  députés  du  'liers-Etat.  Marié  le  27  déc. 
1767,  au  temple  de  la  Haye,  a  Jeanne-Catherine  Loi  ti  . 


162 


DOl'ESPE  («le  la) 


DOIIEZY 


il  en  eut:  1"  Jacques-François,  né  le  26  déc.  1769, 
décédé  le  18  août  1793  ;  2°  Marguerite-Jeanne, 
mariée  à  Paul  Bouquet;  3°  Julie-Catherine,  qui 
épousa  Louis  Liège  ;  4°  Jeanne-Catherine,  épouse  de 
Alexandre  Giraudeau  ;  5°  Louise-Catherine,  mariée  à 
Aimé  Godet  ;  6°  Louis-Victor,  qui  suit. 

S.  —  Douespe  (Louis-Victor  de  la)  a  été  député 
de  la  Vendée.  Il  épousa  en  1802  Jeanne-Pauline  Mar- 
chf.gay,  dont  il  eut  :  1"  Célie-Louise-Esther,  mariée 
U  Théodore  Arnauldet  ;  2"  Louis-Félix,  qui    suit. 

9.  —  Douespe  (Louis-Félix  de  la),  marié  a 
Sophie  Souchet,  en  a  eu  :  1°  Kelly,  mariée  k  Ernest 
Masson  (la  Bobinière,  Mouchamps)  ;  2°  Alfred,  qui 
suit, 

10.  —  Douespe  (Alfred  de  la),  marié  à 
Advienne  Coquillaud,  en  a  eu  Daniel. 

§  V. —  Branche  du  Fougerais. 

6.—  Douespe  .Benjamin  de  la),  se'  de  la  Pozière? 
né  à  Mouchamps  le  2  oct.  1700,  fils  puîné  de  Jacques  et 
de  Marguerite  Clemenceau  (5"  deg.,  §  IV),  épousa  Fran- 
çoise Bousseau,  fille  de  Pierre-Auguste,  sr  de  la 
Bousle,  et  de  Françoise  Majou.  11  en  eut:  1"  Jacques- 
Augustin,  sgr  de  la  Biffardière,  Plessis-l'Amiral 
(Tallud-SM-Gemme,  Vend.),  après  avoir  suivi  d'ahord 
les  idées  de  17S9,  fut  arrêté  en  1793  et  conduit  k 
Fonleuay  où  il  fui  guillotiné,  le  12  frimaire  an  11.  Son 
château  du  Plessis-l'Amiral  fut  incendié  par  les  révolu- 
tionnaires, mais  il  a  été  reconstruit  par  ses  neveux  ; 
2*  Daniel- François,  qui  suit;  3'  Françoise-Margue- 
rite Louise,  mariée  à  Samuel  Robert,  sgr  du  Planty  ; 
4°  Jean-Baptiste-Christophe,  sgr  de  la  Choltière,  dé- 
cédé en  1769. 

7.  —  Douespe  {Daniel-François  de  la),  Ec,  sgr 
du  Fougerais,  l'Herbergement-Ydreau  (S>°-Florenee-de- 
l'Oye,  Vend.),  acquit  l'Herbergement  en  1767,  et  vers  la 
même  époque  le  Bois-Rousseau.  (Arch.  Vend.  B.  249.) 
Suivant  une  note  des  chroniques  paroissiales  de  la 
Vendée,  il  employait  heureusement  son  influence  pour 
assurer  la  tranquillité  des  habitants  de  ses  domaines 
de  S"-Florence,  en  pacifiant  leurs  querelles.  Pendant 
la  Révolution,  ayant  suivi  les  armées  vendéennes 
outre-Loire,  il  fut  fait  prisonnier,  et  fusillé  à  Angers, 
le  16  nivôse  an  11.  Marié  le  26  jauv.  1766  (au  temple 
d'Amsterdam)  à  Julie-Marie  Nairac  de  Boz,  il  eut  : 
1"  Benjamin-François,  qui  suit  ;  2*  Auguste,  décédé  k 
Néris  le  3  juil.  1S30,  avait  épousé  Julie  Veytard,  dont  : 
o.  Fernand,  b.  Gustave,  morts  jeunes. 
3"  N...,  mariée  à  M.  Bonaft'é. 

8.  —  Douespe  du  Fougerais  (Benjamin- 
François  de  la),  B°°  du  Fougerais  (écrivait  son  nom 
de  Ladouespe  ,  né  a  Bordeaux,  le  9  déc.  1766,  devint, 
sous  l'Empire,  député  de  la  Vendée  en  1811,  membre 
du  Conseil  du  ministère  du  commerce,  directeur  général 
adjoint  de  la  caisse  d'amortissement.  Il  fut  nommé  che- 
valier de  l'Empire  et  de  l'ordre  de  la  Réunion  le  3 
juil.  1813.  llcéiu  député  en  1815,  il  fit  a  b  Chambre 
plusieurs  rapports  remarquables  et  obtint  le  titre  de 
baron  le  6  juin  1818.  U  fut  aussi  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  et  mourut  a  Paris  le  2  sept.  1821.  Marié 
vers  1790  à  Louise-Jeanne  Veytard  (décédée  à  Paris 
le  13  mars  1851),  il  en  eut  :  1°  Edouard-François, 
qui  suit  ;  2"  Alfred-Xavier,  B°"  du  Fougerais,  né  en 
ISOi,  avocat,  écrivain  distingué,  fut  après  1S30  l'un 
des  principaux  rédacteurs  du  journal  légitimiste  La 
Mode.  Nommé  député  de  la  Vendée  le  13  mai  1849,  il 
lut  un  des  membres  influents  de  la  droite  jusqu'au 
coup  d'Etat  du  2    déc.    1851.  Il  est  mort  au   Mans,  le 


23  août  1874,  sans  postérité  de  Octavie  Laillault  de 
Wacquant,  décédéc  a  la  Lortière  le  22  août  1891  ; 
3°  Emmeline,  mariée  à  Félix  Hurel,  inspecteur  géné- 
ral des  ponts  et  chaussées  ;  4°  Elisa,  religieuse  de  la 
Visitation,  décédée  a  Paris  le  21  nov.  1841  ;  5"  Marie- 
Pauline,  religieuse  de  la  Visitation,  a  composé  des 
cantiques  publiés  en  1849  sous  le  titre  de  t  Gloire  à 
Marie  »  (Vie  du  P.  Hermann,  73).  Elle  est  décédée  le 
19  août  1861 ,  a  Paris  ;  6"  Léon,  B"  du  Fougerais, 
chev.  de  la  Légion  d'honneur,  fut  receveur  des  con- 
tributions directes  a  Nantes,  et  décéda  le  8  mars  1884. 
Marié  à  Marie-Antoinette  Petit  (décédée  à  Nantes  le 
23  mars  1884),  il  en  eut  :  a.  Emmeline,  religieuse  de 
la  Visitation  (Sœur  Marie-Pauline);  b.  Marie-Julie- 
AuousTiNE-Louise,  mariée  le  2  juil.  1861  à  Henri 
Arnault  de  Guéniveau,  substitut  à  Jonzac,  déeédée  à 
Saintes  le  4  nov.  1865. 

7°  Alphonse,  décédé  jeune  k  S">-Florcnce. 

9.  —  Douespe  du  Fougerais  (Edouard 
François  B—  de  la),  née  à  Verres  (Seine-et-Oise)  le 
14  déc.  1793,  fut  sous-préfet  à  Nantes  et  à  Vitré 
(1816-23),  puis  k  Mayenne  jusqu'en  1830.  Il  était  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur  et  décéda  à  la  Rançonnerie, 
près  Vitré,  le  14  déc.  1871.  11  se  maria  d'abord  avec 
Marie  Desprès,  décédée  le  2  mars  1833,  puis  le  4  sept. 
1841  avec  Blandine  de  Girard  de  Chateauneuf,  et  eut 
du  1"  lit  :  1»  Louise,  décédée  sans  alliance  ;  2'  Emile- 
Marie  Joseph,  jésuite,  décédé  k  Bourges  le  24  janv. 
1893  ;  3°  Henri-Marie-Alfred,  prélat  romain,  camerier 
de  S.  S.  Léon  XIII,  chanoine  honoraire  de  Rennes  et  de 
Luçon,  fut  d'abord  oralorien,  puis  devint  directeur  gé- 
néral delà  Sl,-Enfance,  en  1879.  Il  est  décédé  à  Paris 
le  8  janv.  1886  ;  4-  Marie,  qui  épousa  le  25  août  1832 
Henri  de  Sallier-Dupin,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
conseiller  général  d'Ille-ct-Vilaine  ;  du  2°  lit  :  5°  Elisa, 
sans  alliance. 

DOl'ET,  —  On  trouve  ce  nom  distinct  de  celui 
de  Douhet.  (V.  Doué,  Dudouet.) 

DOUÉ25Y  D'OLLEÎVDOi*.  —  Famille 
noble  originaire  de  la  Normandie  (maintenue  noble  a 
Falaise  en  1667),  dont  quelques  membres  ont  habité  le 
Poitou  au  xix*  siècle  (château  de  Moulins,  Sèvres, 
Vien.). 

Blason  :  de  gueules  au  chevron  d'or  accompagné  de 
3  besants  d'argent. 

Douézy  d'OHendon(Edouard- 
Jcan),  né  à  la  Ferlé-Macé  (Orne),  fut  rece- 
veur des  actes  judiciaires  et  décéda  à 
Poitiers  le  3  déc.  1852,  âgé  de  67  ans. 
Marié  à  Alexandrino  Duhamel  de  Ville- 
chikn,  décédée  à  Poitiers  le  18  oct.  1850,  il  en  eut  : 
1"  Hippolyte-Edouard,  né  k  Carrougcs  (Orne),  décédé  k 
Poitiers  le  4  avril  1851,  âgé  de  42  ans  ;  2"  Alexandre, 
qui  suit,        " 

Douézy  d'OHendon  (Alexandre  B"),  marié 
k  Sèvres  (Vien.),  le  11  août  1831,  à  Anna-Caroline- 
Ferdinande  de  la  Ville-sur-Illon,  fille  de  Charles- 
César-Auguste,  chef  d'escadrons  de  chasseurs,  et  de 
Elisa-Anne  de  l'Age  de  la  Bretollière,  en  a  eu  : 
1°  Alexandre-Marie-Edouard,  qui  suit;  2°  Edouard- 
Pascal-Guillaume,  lié  k  Poitiers  le  29  oct.  1855  ;  après 
avoir  été  attaché  au  ministère  de  la  guerre  et  k  la 
direction  du  gouvernement  de  la  Cochinchine,  est  dé- 
cédé k  Saigon,  le  25  avril  1895.  II  était  officier  des 
ordres  du  Cambodge  et  de  l'Annam. 

Douézy     d'OHendon     (Alexandre -Marie- 


■  loi    III    ■ 


Edouard  II"),  né  a  Poitiers  le  22  mai  1852,  inspec- 
teur de  l'instruction  publique  !»  Paris  ( 1 890),  marié  à 
en  a  eu  :  1*  Antoine,  2*  Henriette. 

DOUGÉ.  —  Famille  do  S'-Etienue  de  Brillouet, 
en  Bas-Poitou,  sur  laquelle  on  trouve  quelques  rensei- 
gnements dans  les  archives  de  l'ordre  de  Malle.  (Arch. 
Vian.  B3  44H.) 

1.  —  iiou^r  (André),  s"  de  la  Grand'Maison,  bour- 
geois notable,  épousa  le  20  janv.  1254  Marguerite  Re- 
gnaud,  tille  de  N...,  s'  de  Loubière,  sénéchal  de  Mou- 
teuil,  et  de  Françoise  Rouillaud,  dont  : 

2.  —  Dougé  (René),  s'  do  la  Grand'Maison, 
marié  le  22  janv.  1578  à  Pentecôte  PELLETIER,  fille  de 
Georges,  sgr  des  Crois,  et  de  Françoise  Frouard,  en 
eut  : 

3.  —  Dougé  (Jean),  s'  de  la  Noue,  qui  épousa  le 
17  avril  1614  Mathurine  Belldbt,  tille  de  Jean,  s'  de 
Grandpré,  et  de  Toussainte  Moreau.  Il  en  eut  Pierre, 
né  le  1"  mai  1625,  qui  fut  présenté  comme  donat,  ou 
frère  servant,  à  l'ordre  de  Malte  en  1637, 

DOUGÉ   (de).  —  Famille  noble  du  Mirehalais, 

qui  possédait  le  fief  de  Dogé  ou  Dougé  (Varennes, 
Vien.)  au  xiv*  siècle.  Elle  pourrait  être  une  branche 
de  la  famille  Grimaud. 

Dougé  (N...  de)  eut  pour  enfants  :  1°  Etienne, 
qui  suit;  2°  Jean,  clerc,  qui  en  1313  était  tuteur  des 
enfants  d'Etienne. 

Dougé  (Etienne  de),  valet,  était  décédé  en  1313, 
date  d'une  sentence  de  l'Olticial  de  Poitiers,  au  sujet 
d'une  rente  sur  la  dîme  de  Graon.  Dans  cet  acte,  il  est 
appelé  aussi  Steplianus  Grimoudi.  11  eut  pour  enfauts  : 
1°  Thibault,  2"  Regnault,  3"  Pierre,  qui  suit.  (Arch. 
Vien.  E2  235.) 

Dougé  (Pierre  de),  valet,  fit  aveu  à  Mirebeau  en 
1345  pour  le  fief  de  Doussay,  comme  tuteur  de  son  beau- 
frère  Renaud  de  Pouant.  Il  avait  épousé  Philippe  de 
Pouant,  fille  de  N. ..,  valet,  et  de  Jeanne  de  Marsay, 
D"  de  Doussay.  (Hist.  de  Rrisay,  317.)  11  eut  sans  doute 
pour  fils  : 

Dougé  (Regnault  de)  fit  aveu  à  Mirebeau  en 
1387-88.  (Franc.  9501,  289.)  Il  est  appelé  Regnault 
Grimaut,  allas  de  Dougie,  dans  un  accord  passé  le  22 
f  v.  1386  avec  le  maire  de  Poitiers,  au  sujet  d'une 
rente.  (Arch.  Poitiers,  n»  496.) 

Dougé  (Jean  de)  posséda  la  dtme  de  Roussngeau, 
relevant  du  fief  de  Rochefort.  11  est  rappelé  dans  un 
aveu  de  1508  où  l'on  mentionne  ses  héritiers;  mais  il 
vivait  sans  doute  au  xiv'  siècle.  (M.  A.  0.  1S77,  234.) 

DOUHET.  —  Ancienne  famille  de  S'-Maixent. 
Ce  nom  est  écrit  aussi  Douet,  Dohet,  et  quelquefois 
confondu  avec  Drouhet.  (V.   ce  mol.) 

Douliet  (Jean)  possédait  en  1482  la  terre  de  la 
Richerie,  p1"  de  Clavé.  (Arch.  Barre.  11.) 

Douliet  (Jean),  écheviu  de  S'-Maixent  en  1494 
et  1513,  fut  maire  de  la  même  ville  en  1512.  (M.  A. 
O.  1869  ) 

Douliet  (Marguerite)  épousa  a  S'-Maixent,  le  9 
nov.  1522,  Gilles  Eschallé,  Ec.,  sgr  du  Magnou.  (A.  H. 
P.  22.) 

Douliet  (Jacques),  licencié  es  lois,  était  séné- 
chal de  la  Sauvagère  en  1551  et  eu  1566.  (Arch. 
Barre,  II.) 

Douliet  (Marie) épousa  le  15  nov.  1557  (Mestreau 


IIOIIJAT 


153 


et  Aymard,  not.  a  l.usignan)  François  Lauvergnac,  Ec., 
sgr  du  Chesue.  (A.  II.  P.  23.) 

Douliet  (Jacques),  s'  do  la  Berbère,  fils  de  Jac- 
ques, fut  maire  de  S'-Maixent  en  1563  et  1578.  Il  prit 
possession  le  3  nov.  1576  île  l'office  de  conseiller  en  la 
ville  de  S'-Maixent  et  y  fut  installé  par  le  sénéchal  de 
Fontenay.  (M.  A.  0.  1859.) 

Douliet  (François)  fut  échovin  de  S'-Maixent  en 
1597.  (M.) 

Douet  (Jean)  était  moine  a  l'abb.  de  S'-Maixent 
en  1608.  (A.  H.  P.  18.) 

Douhet  (André),  sr  de  la  Berlière,  docteur  en 
médecine,  élu  échevin  de  S'-Maixent  le  6  juil.  1614, 
mourut  en  1631,  étant  maire  de  cette  ville.  (M.  A.  0. 
1869.) 

Douliet  (François),  s'  de  Montplaisir,  épousa 
Susanne  Guvton  ?  fille  de  Jeau,  sr  de  Rihray.  Ils  habi- 
taient Cliampdoniers  le  31  oct.  1605,  lors  de  la  vente 
du  Petit-Chàteau  de  Béceleuf. 

Douhet  (Jacques),  sr  de  la  Ripaille,  épousa 
vers  1630  Françoise  Gheffier,  fille  de  Pierre,  élu  a 
S'-Maixent,  et  de  Marguerite  Palustre,  dont  il  eut  au 
moins  Marie,  mariée:  1°  le  30  janv.  1620,  à  Philippe 
de  Niort;  2'  le  8  juil.  1627,  a  Pierre  de  Veitlechèze, 
avocat  en  Parlement,  veuf  de  Jeanne  Gcrbier. 

DOUHET  (de).  —  Famille  du  Limousin  dont  les 
membres  ont  occupé  diverses  charges  judiciaires.  Nous 
mentionnons  seulement  quelques  noms.  (V.  Nobil.  Li- 
mousin, II.) 

J}lason  :  écartelé  1  et  4  d'azur  à  la  tour  d'argent  ; 
2  et  3  de  gueules  à  uue  licorne  d'argent. 

Douhet  (Marguerite  de)  épousa  le  19  avril  1612 
Gédéon  de  Brettes,  Chev.,  sgr  de  Cros,  et  était  décédée 
avant  le  lOdéc.  1642.  (Gén.  de  Rrettes.) 

Douhet  (Jean-Jacques  de),  Chev.,  sgr  de  Puy- 
Moulinier,  lieutenant  criminel  au  Présidial  de  Limoges, 
fit  aveu  à  Montmorillon  le  3  juil.  1719,  pour  les  fiefs  du 
Mont  et  du  Couret  (Azerables),  à  cause  de  sa  2"  femme, 
Marie-Anne-Françoisc-Josèphe  Legarey,  héritière  de 
Maurice  Legarey  des  Bœufs. 

Douhet  (François  de),  Ec,  sgr  de  Noilla  ?  et 
d'Auberoche,  épousa  à  Anxaumont,  le  8  sept.  1772, 
Marie-Marguerite  de  Portail,  D-  de  la  Rachonnière  et 
la  Poupolière,  veuve  de  René-Marin  de  Rangot,  Ec.,sgr 
de  la  Guillotière.  (Reg.  Sèvres,  Vien.) 

Douhet  (Henriette  de),  D-  de  Fontette,  veuve  du 
C"  de  Vallon  d'Ambrugeac,  épousa  en  1813  Charles- 
François  C'°  de  Cumont,  qui  mourut  en  1852.  (Gén.  de 
Gumont.) 

DOUJAT.  —  Famille  originaire  du  Rerry,  qui 
a  figuré  dans  les  Parlements  et  autres  cours  souve- 
raines pendant  les  xvi"  et  xvu"  siècles.  Nous  la  men- 
tionnons parce  qu'elle  a  donné  un  intendant  au  Poitou, 
et  à  cause  do  quelques  alliances  poitevines. 

Blason  :  d'azur  au  ^griffon  couronné  d'or,  (La  généalo- 
gie Tiraqueau,  Gab.  titres,  598,  dit  a  tort  un  dauphin.) 

Doujat  (Etienne),  clerc,  fut  nommé  prieur  de 
Milly  en  Mirebalais  (Gharrais,  Vien.),  le  22  août  1532. 
(Arch.  Vien.  S'-Cyprien,  35.) 

Doujat  (François),  Chev.,  sgr  d'Arcueil,  maître 
des  requêtes,  épousa  vers  1660  Mario-Madeleine  Tira- 
queau, tille  de  Pierre,  sgr  de  S'-Amand,  trésorier  de 
France  en  Bourgogne,  et  de  Aimée  de  Itubcnlel.  Elle  était 
sa  veuve  en  1698. 


154 


DOU88EROSI 


Doujat  (Jean-Charles),  Chev  ,  maître  des  re- 
quêtes, fut  intendant  de  Poitou  en  1105-1107. 

DOULCET,  (V.  Dohcet  et  Docsset.)  —  Ce 
nom,  dans  sa  forme  ancienne,  se  trouve  souvent  dans 
les  documents  du  moyen  âge. 

Doulcet  (Jean),  prieur  de  la  Carte  (Vitré,  près 
Melle),  Ordre  de  Grandmont,  passa  un  bail  le  22  sept. 
1427.  (Arch.  Vien.  D.  109,  116.)  Il  était  le  23  mai  1451 
prieur  de  Ferruau  (Hontalembert,  D.-S.). 

DOLXX.   —  Forme  ancienne  de   Doux  et  Le- 

doox  (V.  ces  noms.) 

DOUR.BIIV.  —  Dans  les  Noms  féodaux,  on 
trouve  ce  mot  par  erreur  pour  Foubbin  ou  Fobbin,  sgr 
de  la  Chastaigneraje  en  Poitou  (V.  ce  nom.) 

DOU8SJVY  (de).  —  Fief  du  Mirebalais  qui 
devrait  s'écrire  Douçai,  car  la  forme  latine  était  Docia- 
tum.  11  fut  possédé  successivement  par  les  de  Marçay, 
les  de  Pouant,  les  de  Bmsay,  les  Favkbeao,  etc. 

Doussay  (lïegnaud  de),  de  Dulciaco,  de  Dochai, 
prévôt  de  la  sgrie  de  Sauves,  est  mentionné  dans  des 
chartes  du  xi"  siècle  (vers  1035,  1090).  (Carlulaire  de 
S'-Cyprien.  —  A.  H.  P.  3.) 

Doussay  (René  de)  est  mentionné  en  1508 
comme  sgr  de  Doussay  (M.  A.  O.  1877,  183),  d'après 
l'aveu  de  Mirebenu.  (Arch.  Vien.)  C'est  une  faute  de 
copiste  pour  René  de  Sanzay,  alors  sgr  de  Doussay. 

Doussay  (Renée  de)  épousa  le  18  mai  1624,  a 
Doussay,  Jacques  Dupuy,  Ec.  (Reg.)  Il  s'agit  sans  doute 
d'une  fille  du  sgr  de  Doussay. 

DOU88E.  —  Famille  noble  de  la  Gâtine  au 
xv"  siècle. 

Dousge  (Jean),  de  la  sgrie  de  Chàteaumur,  a 
servi  comme  briganriinier  au  ban  de  1489  (Doc.  inédits) 
et  comme  archer  au  ban  de  1491.  (F.) 

Douotte  ou  Doulce  (Jean),  I.  ..  sgr  de  la 
Maronnière,  rendit  aveu  de  cette  terre  le  23  août  1492 
au  sgr  de  la  Flocellière.  11  avait  épousé  Marie  Pbevost, 
qui  agissait  comme  sa  veuve  le  12  juin  1504.  Ils  eurent 
entre  autres  enfants  Mathdrin,  qui  était  sgr  de  la 
Marounièreen  1527.  (Arch.  de  la  Flocellière.) 

DOUSSEiVlI.  —  On  trouve  ce  nom  a  Poitiers 
au  xv«  siècle. 

Doussean  (Clément)  servait  comme  écuyer  dans 
la  compagnie  de  Guillaume  Taveau,  sgr  de  Mortemer,  le 
20  juin  1405,  à  Sl-Jean-d'Angély.  (Cab.  titres.  Sceaux, 
vol.  105,  fol.  8170.) 

Dousseau  (Clément)  était  échevin  de  Poitiers  en 
1420.  H  testa  le  16  déc.  1460,  fondant  2  chapellemes  à 
S'-Eiieuue.  (Arch.  Vien.  G.  1116.)  L'Armoriai  des  éehe- 
vins  lui  donne  .  de  gueules  à  3  croissants  d'argent. 
(Douteux.) 

DOUSSEKOrV  on  DOLCERON,  — 

Famille  de  la  Gàtine  au  xvi"  siècle. 

Doua«erun  (Robert),  sgr  de  Brethe  ?  épousa 
vers  UXU  Marguerite  Guichard,  tille  de  Guillaume,  sgr 
delà  Coudrelle,  et  de  Marie  des  Prez.  (Gcu.  Guichard.) 
En  1511,  il  était  héritier  de  Jean  de  Salle,  Ec,  sgr  de 
Vallière,  mari  de  Malhutme  des  Prez.  (Fouds  Frauç. 
20220.; 

Dousaeron   (Jean)  a    servi  au   ban  des  nobles 


DOUS8ET 

du  Poitou  de  1467  comme  brigandinier  du  sgr  de  Mon- 
treuil.  (F.) 

Dousseron  (Michel),  Ec.,  sgr  do  Mauregaine 
(Morguaine,  Aubigny,  D.-S.),  acheta  de  Simon  Pairaud 
et  de  Léonne  du  Brcuil,  sa  femme,  la  part  de  la  succes- 
sion de  Jeanne  de  la  Salle,  mère  de  ladite  du  Breuil,  le 
28  juin  1550.  Louis  du  Breuil  fit  le  retrait  de  cette 
vente  le  26  fév.  1551.  Michel  fit  également  un  échange 
le  1"  mars  1552  avec  Thomas  Jaudouin,  échange  qui 
fut  résilié  du  consentement  mutuel  des  parties,  le  10 
mars  1555.  (Arch.  de  la  Barre.) 

■  »<>n  — ■«  >  ■-<  n i  V  (Françoise),  dont  le  nom  se  trouve 
aussi  écrit  Vorgnon,  Dorzeron  2  (Bul.  Stat.  6,  116), 
épousa  le  12  fév.  1552  Georges  de  Châteauneuf ,  Ec,  sgr 
de  Lombarde  et  de  S'-Georges  de  Rexe.  Devenue  veuve, 
elle  était  remariée  le  26  oct.  1571  a  Pierre  de  Château- 
neuf,  Ec,  sgr  de  la  Mothe.  (Gén.  de  Châteauneuf.) 

IK)lSSi:iU)\  —  Famille  bourgeoise  de 
l'élection  de  Civray  au  xvnr  siècle. 

Dousaeron  (Jean),  greffier  des  rôles  des  tailles 
de  la  paroisse  de  la  Chapelle-Pouilloux,  fut  inscrit  d'of- 
fice a  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700,  avec  le  blason  sui- 
vant :  d'or  à  2  chevrons  engreslés  de  sable. 

DOl'SSET  ou  DOLCET  —  Noms  di- 
vers. —  Ce  nom  a  été  porté  par  plusieurs  familles  que 
nous  ne  pouvons  rattacher  aux  filiations  que  nous  don- 
nons ci-après. 

Dousset  (Guillaume)  et  Jeanne,  sa  femme,  font, 
le  jeudi  après  l'Epiphanie  1333,  une  constitution  de 
renie  au  profit  de  frère  Guillaume  Prévôt,  chanoine  de 
Fonlaine-le-Comte,  sur  leur  hébergement  de  Chaumont, 
(Arch    Vien.  Foutaine-le-Comte.) 

Dousiet  (Pernelle),  décédée  on  1456,  avait 
épousé  Jean  Gaboreau,  Ec. ,  sgr  de  Bignolesse,  dont  une 
fille,  Isabeau,  mariée  à  Jean  Vasselot.  Ec,  sgr  de  la 
Chcsnaye.  (Gén.  Vasselot.) 

Dousset  (Alexis)  était  échevin  de  Poitiers  en 
1472. 

Dousset  (Jean)  était,  lui  aussi,  échevin  de  Poi- 
tiers en  1479. 

Dousset  (Jean),  sergent  royal,  fait  en  1478  une 
information  contre  Jean  Lancereau,  curé  de  Dienné 
(Vien.).  (Titres  de  S'-Benoît  de  Quinçay.  —  Arch.  Vien.) 

DOE8SET  ou  DOtCET.  —  Famille  de 
Fonlenay-le-Comte  au  xvn*  siècle. 

I:  ,ixo)i  :  d'argent  à  une  grue  de  gueules  passant  dans 
uu  marais  de  sinople,  au  chef  d'azur  chargé 
de  3  étoiles  d'or.  (D'Hozier.)  O»  écrit  * 
tort  Doustet. 

Dousset  (Jean),  conseiller  du  Roi, 
lieutenant  du  juge  des  traites  foraines  en 
1693.  fit  inscrire  son  blason  a  Fontenay 
en  1698.  11  eut  pour  fille  Jeanne,  mariée  vers  1680  à 
Pierre  Fleury,  sgr  de  la  Caillère,  qui  fut  aussi  lieutenant 
des  traites. 

DOUSSET.  —  Autre  famille  qui  habitait  Fon- 
tenay au  xvii- siècle.  On  trouve  aussi  Doocet,  Doulcet. 

Blason  :  d'argent  au  mouton  de   sable  paissant  sur 
un  mont  de    sinople   accosté   de   2  arbres 
de   même,  surmonté  en   chef  d'un  crois- 
sant  de   gueules  entre   2   étoiles  d'azur. 
(D'Hozier.) 

Dousset    (Pierre),    conseiller    du 
Roi,  élu  de  Fontenay,  eut  son  office  supprimé 


l»OI     -!-l      I 


OOISSET 


U,6 


en  1672.  (Arch.  Vieil.  C3.)  Il  est  dit  ailleurs  officier  de 
la  maison  de  la  duchesse  d'Orléans.  Mario  vers  1660  à 
Mario  Uaiiin,  Bile  de  Paul,  Sgr  de  Combes,  et  de  Elisa- 
beth Brunet,  qui  était  sa  veuve  en  1698,  lorsqu'elle  fit 
enregistrer  le  blason  de  son  mari  a  Fontenay,  il  en  eut 

au  moins  :  FRANÇOISE,  mariée  le  25  juil.  1688  il  Fran- 
çois Pidoux,  Ec,  sgr  de  Polie.  Elle  fut  inhumée  le  6 
nov.  1121  dans  la  chapelle  des  Pidoux,  il  S'-Paul  de 
Poitiers. 

Dousset  (Pierre),  sgr  de  la  Richeiie,  conseiller 
du  Roi,  enquesleuren  l'élection  de  Fonteuay,  fut  nommé 
en  16116.  (Arch.  Vien.  Ci>.) 

DOIISSET.  —  Famille  des  environs  de  Fon- 
tenay-le-Comte,    dont   le   nom   se    trouve    écrit  parfois 

DoUSTET. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  Pierre  Doustet? 
curé  de  S'-Jean  de  Velluiro,  fit  inscrire  pour  blason  : 
d'argent  au  lion  terrassé  de  gueules,  de  la  gueule  duquel 
sortent  des  mouches  à  miel  de  sable.  —  Cet  énoncé 
bizarre  peut  indiquer  que  le  lion  est  couché,  se  tordant, 
terrassé  par  la  douleur,  la  gueule  entourée  d'un  essaiu 
d'abeilles  ? 

Dousset  (Pierre),  curé  de  Volluire,  inscrit  à  l'Ar- 
moriai, fut  inhumé  dans  sa  paroisse  le  17  juin  1722. 
(Notes  de  M.  Gaillard  de  la  Dionnerie.) 

Uousset  (Jeanne-Charlotte)  épousa  d'abord  Michel 
Jouet?  ou  Jamet  ?  receveur  des  tailles,  puis  le  9  sept. 
1714,  au  Gué  de  Velluire,  Charles  Monceau,  Ec,  sgr  de 
Cheusse,  sénéchal  de  Fonteuay.  (Id.) 

DOUSSET.  —  Noms  divers  qu'on  ne  peut 
rattacher  à  ces  familles  de  Fontenay. 

Dousset  (N...)  était  notaire  à  Fontenay  en  1668. 

Dousset  (François),  marchand  à  Fontenay,  fut 
inscrit  d'office  à  l'Armonal  de  1700  :  «  de  sinople  a  3 
lions  d'argent,  2  et  1  ».  (Fantaisie.) 

Dousset  (Louis),  curé  de  Luzay  en  Thouarsais, 
fit  hommage  au  château  de  Thouars,  le  6  sept.  1675  et 
le  S  juil.  16S9,  pour  le  fief  de  la  chapelleoie  des  Trois- 
Maries,  a  Pas-de-Jeu  (l).-s.).  Il  f„t  inscrit  d office  a 
l'Arui.  de  1700  :  ■<  de  sinople  au  mouton  d'argent,  et 
3  roses  de  même  rangées  en  chef.  (Fantaisie.) 

DOU88ËT.  —  Famille  qui  habitait  Mirebeau 
au  xvil"  siècle.  Ou  trouve  un  fragment  de  généalogie, 
Arch.  Vienne  ^t>  155,  Herbaultj. 

B  ason.  —  Un  membre  de  cette  famille,  Antoine 
Dousset,  chanoine  do  Mirebeau,  fui  inscrit  en  170U  à 
l'Armoriai  de  Touraiue  :  «  d'argent  à  la  croix  de  sable 
cantonnée  au  1"  d'un  A,  au  2»  d'un  D,  au  3"  d'un  P, 
le  tout  de  sable.  »  (V.  4"  deg.,  §  11.) 

Dousset  (Itadégoude)  était  le  3  janv.  1619 
veuve  de  Yves  Barré  le  jeune,  sr  de  la  Guillonnière,  et 
assistai!  au  partage  des  successions  de  ses  beau-père  et 
belle-mère,  fait  a  Mirebeau  ledit  jour.  (Géu.  Barre.) 
Ils  .-.étaient  mariés  a  Mirebeau  le  31  janv.  1611.  (Uug.j 


1.  —  Dousset  (Martin),  marchand  à  Mirebeau, 
épousa  vers  1500  Catherine  Biiunet,  dont  il  eut  : 
l"  Louis,  qui  suit  ;  2*  Mathurin,  §  H. 

2.  — Dousset  (Louis),  avocat  a  Mirebeau,  assista  au 
procès-verbal  de  la  Ciulume  du  pays  inirebalais  en  1511. 
De  son  mariage  avec  Jeanne  Bahhottin,  fille  de  Jean,  et 
de  Marie  Jaulnc  ?  il  eut  au  moius  Alexandre,  qui  suit. 


3.  —  Dousset  (Alexandre;,  avocat  à  Mirebeau, 
épousa  vers  1570  Marie  Bhunkt,  allas  Binet?  fille  de 
Nicolas,  avocat  a  Mirebeau,  et  en  eut  :  1"  Louis,  qui  suit; 
2"  Jeanne,  mariée  avant  1606  à  Lucas  Saboureux,  con- 
trôleur en  l'élection  de  Mirebeau. 

4.  —  Dousset(l.ouis),  avocat  à  Mirebeau,  marié 
à  Jeanne  Repin,  lille  de  Pierre,  et  de  Anne  David,  eu 
eut  Anne,  épouse  d'Antoine  Jacquet,  sans  postérité. 

§  H- 

2.  —  Dousset  (Mathurin),  fils  de  Martin  (deg.  1", 
§  1),  épousa  Jeanne  Madiiot  ou  Madiot?  dont  il  eut  : 
1°  Martin,  qui  suit  ;  2°  Andrée,  mariée  a  Mathurin 
Bernard,  notaire;  3°  Radégonde,  mariée  en  1584  a 
Jacques  Herbault. 

3.  —  Dousset  (Martin),  sr  du  Jacquelin  (Dous- 
say,  Vieil.),  mourut  d'apoplexie  et  fut  inhumé  le  14  nov. 
1615.  Il  avait  épousé  vers  1580  Claude  Bottereau,  dont 
il  eut  :  1"  Charles,  qui  suit  ;  2"  Marie,  mariée  à  Mi- 
rebeau, le  9  nov.  1615,  à  Clément  Raynard,  procureur 
du  Roi  a  Mirebeau  ;  3°  Jeanne.  (Arch.  Vieu.  E"  155, 
où  l'on  ne  mentionne  que  Marie.) 

4.  —  Dousset  (Charles),  s'  du  Jacquelin,  con- 
seiller du  lioi,  assesseur  en  l'élection  de  Mirebeau,  puis 
sénéchal  de  Dandesigny  en  1666,  fut  inhumé  devant 
l'autel  S'-Joseph  de  Mirebeau,  le  14  fév.  1674,  âgé  de 
78  ans.  11  avait  épousé  le  11  sept.  1625  Mario  Cazil, 
fille  de  Pierre,  sgr  de  Messay,  et  en  eut  plusieurs  en- 
fants, tous  baptisés  a  Mirebeau  :  1*  Marie,  baptisée  le 
27  oct.  1626;  2°  Pierre,  qui  suit  ;  3*  Anne,  baptisée 
le  12  juin  1629  ;  4*  CiiAnt.ES,  le  25  juin  1630  ;  il  devint 
chantre  et  chanoine  de  l'église  de  Mirebeau,  et  fut 
inhumé  devant  l'autel  S'-Joseph,  le  15  avril  1696  ; 
5°  Louis,  baptisé  le  25  juil.  1631  ;  6°  PiAoégonde, 
baptisée  le  7  juil.  1633,  mariée  à  Antoine  Bahaud,  con- 
seiller et  élu  en  l'élection  de  Richelieu,  et  inhumée 
devant  l'autel  S'-Joseph  le  24  déc.  1675  ;  7"  Claude, 
baptisée  le  14  juil.  1634,  inhumée  le  10  janv.  16S5  ; 
8°  Elisabeth,  baptisée  le  18  juil.  1635;  9q  Renée,  le 
27  juil.  1636  ;  tresorière  de  la  Charité,  elle  fut  in- 
humée devant  l'autel  S'-Joseph  le  29  sept.  16S2  ;  10-  An- 
toine, baplisé  le  4  fév.  163^,  prêtre,  chanoine  et  chantre 
de  Mirebeau,    lut  inhumé  dans  l'église  le  28  août  1710. 

5.  —  Dousset  (Pierre),  avocat  eu  Parlement, 
conseiller  du  lioi,  assesseur  en  l'élection  de  Richelieu, 
baplisé  à  Mirebeau  le  28  avril  1628,  épuusa  à  N.-D.-la- 
Grande  de  Poitiers,  le  10  nov.  1655,  Marie  Herbeau ou 
Hlrbal'LT  et  fut  inhumé  devant  l'autel  de  Sl-Joseph  de 
Mirebeau,  le  10  mars  1710,  à  82  ans.  (Nous  ignorons 
s'il  eut  postérité.) 

DOUSSET.  — Famille  originaire  des  environs 
de  S'-Maixeul,  sur  laquelle  M.  Charles  Dousset  nous  a 
fourni  la  majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent. 

Blason.    —    Dans  l'Arm.   du  Poitou   de  1700  ,  Jean 
Dousset    (deg.  1e')    reçut  d'office  :  «  do 
sinople  à  un  pain  de  sucre  d'argent.  »  La 
famille  écartèle  avec  le  blason  des  Pressac  : 
«  de  gueules  à  la  croix  ancrée  d'argent.  » 

Dousset      (Jeanue'     et    Mathurin 
Moiheau,  sou    mari,  urienleut   a  Jacques 
Pillae,    notaire   et  sergent   royal,    le  17  juil.    1582,  la 
S"  paille  d'un   héritage  sis  à  Vausseroux.  (Arch.   de  la 
Barre.) 

Dousset  (Jean-Jacques)  acheta  le  15  janv.  1609 
l'office  de  notaire  royal  héréditaire  au  bourg  de  S'- 
Maixent  de  l'amproux,   et  le  céda  le  5  juillet  1614,   par 


û 

3 

A 

156 


DOLSSET 


acte  passé  (levant  Motelles  flGrandags,  not.  au  Châtelet 
de  Paris.  (Greffe  de  S'-Maixcnt.) 

Dousset  (Denis),  notaire  a  S'-Maixcnt,  épousa 
vers  16"!û  Catherine  Prudhommu. 

Dousset  (Charles),  régent  du  collège  de  Sl- 
Maixent,  reçut  une  pension  de  100  1,  de  Armand-Char- 
les duc  de  Mazarin,  le  17  oct.  1678.  (Greffe  de  S'- 
Maixent.) 

Dousset  (Madeleine),  épouse  de  Jean  Guyot, 
conseiller  du  Roi,  lieut.  en  la  maréchaussée  de  Civray, 
demande  l'entérinement  du  testament  de  feu  N...  Guyot, 
le  3  déc.  1689. 

1.  —  Dousset  (Jean),  sr  du  Fresne,  orfèvre  à 
Sanxay,  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en 
1701.  11  avait  épousé  à  S'-Maixent,  vers  1670,  Renée 
Le  Fèvre,  dont  il  eut:  1"  Jean,  qui  suit  ;  2*  Fran- 
çoise, mariée  à  Sanxay,  le  11  oct.  1702,  à  Jacques 
Robin,  s'dela  Thibaudière. 

2.  —  Dousset  (Jean),  s'  du  Fresne,  né  en  1675, 
épousa  à  Vivonne,  le  31  janv.  1701,  Marie  Riffaclt, 
fille  de  Gabriel,  s' du  Vignault,  et  de  Marie  Venon.  11  dé- 
céda le  22  avril  1745,  laissant:  1*  Marie-Anne,  née  le 
24  janv.  1703,  et  décédée  sans  alliance  le  24  nov.  1761  ; 
2'  Paul,  3*  Jean,  4*  Françoise,  tous  morts  jeunes  ; 
5*  Louis-Jean,  qui  suit;  6*  Marie-Madeleine,  née  le 
24  juil.  1714. 

3.  —  Doutset  (Louis-Jean),  sr  du  Fresne,  né  à 
Vivonne  le  3  août  1706,  et  décédé  le  26  mars  1777, 
avait  épousé  le  26  janv.  1734  Marie-Anne-Jeanne  Pa- 
paui.t,  fille  de  Hilaire,  et  de  Jeanne  Sacher.  Il  en  eut: 
1"  Marie-Anne,  née  le  20  nov.  1734,  mariée  d'abord  le 
2°.  avril  1754  à  Nicolas  Gallier.  sT  de  la  Ronde;  puis  à 
Pierre  Roussel  ;  2°Moniql'e-Radégonde,  décédée  enfant  ; 
3°  Jean-André,  né  le  8  nov.  1737,  décédé  sans  postérité 
a  Vivonne  le  3  mars  1816  ;  4°  François-Louis-Ale- 
xandre,  qui  suit. 

4.  —  Donaset  (François-Louis-Alexandre),  s* 
du  Chêne  (Vivonne,  Vien.),  né  le  26  janv.  1745  et  dé- 
cédé au  Chêne  le  31  déc.  1806,  assistai  l'assemblée  des 
notables  en  1789.  Il  épousa  à  Sanxay,  le  4  juin  1765, 
Louise  Robin,  fille  d'Antoine,  s'  de  la  Thibaudiére,  et 
de  Louise  Byard,  dont  il  eut:  1°  Jean-Alexandre, 
mort  jeune  ;  2*  Marie-Anne,  née  le  23  mai  1768, 
épouse  de  Jacques-Charles  Robert,  s'  de  la  Molhe,  no- 
taire à  Germond  ;  3°  Anne-Elisabeth,  née  le  7  janv. 
1771,  et  mariée  a  Pierre-François  Savin  de  Larclause  ; 
4'  Madeleine-Elisabeth,  morte  enfant  ;  5°Marie-Anne- 
Catheri.ne,  née  le  26  nov.  1774,  épouse  de  Jean-Char- 
les-Marie de  Lorlal  ;  6°  François-Alexandiie-André, 
né  le  30  nov.  1775  et  décédé  le  28  sept.  1844  à  Vivonne. 
Il  avait  épousé  à  S'-Gervais  (Vend.),  le  24  fév.  1808, 
Judith  de  Gennes,  fille  de  Hilaire-Charlcs,  Chev.,  sgr 
d'Eiuré,  etde  Juliette  Guyot,  dont  Judith,  née  en  1608, 
mariée  à  son  cousin  germain  Alexaudre-Clément-Agénor 
Robert  de  la  Molhe,  et  décédée  en  1888. 

7°  Jean-François,  qui  suit  ;  8*  Modeste-Susanne,  née 
le  21  oct.  1778,  épousa  à  Vivonne,  le  H  janv.  1816, 
Nicolas-Martin  Mouillard,  chef  de  bataillon  au  4°  rég. 
d'infanterie;  9°  Catherine-Pélagie,  née  le  11  oct. 
1780,  mariée  à  Vivonne,  le  9  sept.  1805,  à  François 
Frotier. 

5.  —  Dousset  (Jean-François),  né  à  Vivonne  le 
2  fév.  1777,  devint  receveur  particulier  des  finances  à 
Civray.  11  épousa  le  8  juin  1805  Susanne-Adélaïde 
Pressac  des  Planches,  tille  do  Jean-Jacques-Louis, 
s'  de  la  Chagnaye,  et  de  Jeanne  Drouault,  et  décéda  à 
Genouillé  le  28  sept.  1835,  laissant:  1°  Louise-Adèle, 
née  le  2  juil.  1804,  mariée»  Civray,  le  24  sept.  1821,  à 


.*. 


DOUTRELAVOYE 


Adolphe  Prieur-Chauveau  La  Fuye,  jurisconsulte,  doyen 
de  la  Faculté  de  droit  de  Toulouse  ;  2»  Adolphe-Gus- 
tave, né  le  14  janv.  1806,  percepteur,  mort  sans  pos- 
térité ;  3°  Stéphanie-Céline,  née  le  29  janv.  1808  et 
décédée  à  Gençay  ;  4°  Susanne-Delphine-Oléa,  née  le 
6  janv.  1812  et  mariée  à  Charles  Lemaistre,  inspec- 
leur  des  contributions  directes  ;  5°  Elphége,  né  le  17 
juin  1815  ;  6°  Eustache-Edmond,  mort  enfant;  7°  Louis- 
Adolphe-Agénor-Ernest,  qui  suit. 

6.  —  Dousset  (Louis-Adolphe-Agénor-Ernest), 
né  le  11  sept.  1821,  élève  de  l'Ecole  polytechnique, 
officier  d'artillerie  de  marine,  prit  part  à  l'expédition  de 
Crimée  où  il  fut  décoré.  Retraité  comme  chef  de  ba- 
taillon en  1864,  il  mourut  à  Niort  le  9  avril  1892.  II 
avait  épousé  le  23  mars  1862  Isabelle  Charlot.  fille  de 
Julien-Léon,  agent  de  change,  et  de  Anne-Catherine 
Fahvre,  dont:  1° Charles-Léonce,  qui  suit  ;  2°  Marie- 
Louise,  née  a  Rochefort  le  23  mai  1S64  et  mariée  en 
1S90  a  Guy  Harpedanne  de  Belleville,  lieut.  d'infan- 
terie de  marine. 

7.  —  Dousset  (Charles-Léonce),  né  à  Niort  le 
8  déc.  1862,  ancien  élève  de  l'école  de  S'-Cyr,  est  ac- 
tuellement (1896),  capitaine  au  137"  d'infanterie. 

DOVS8ET-GVILLOT  (du).  —  Famille 
originaire  du  Bas-Anjou,  établie  au  xvi"  siècle  à  Cussac, 
près  Oradour-sur-Vayres  (Hl0-Vien.),  élection  de  Ro- 
chechouart,  faisant  autrefois  partie  du  Poitou.  Nous  la 
menlionuons  parce  que  plusieurs  de  ses  membres  furent 
maintenus  nobles  à  Poitiers  en  1667.  (A.  H.  P.  23.) 
On  trouve  un  fragment  généalogique  dans  leNob.  Li- 
mousin de  Nadaud  (II,  238i,  au  mot  Cuillot,  car  la 
plupart  du  temps  ou  trouve  cette  famille  appelée  Guillot 
du  Dousset.  Cependant  on  dit  qu'elle  descend  de  Jac- 
ques du  Dousset,  marié  le  20  oct.  1549  à  Louise  d'Aul- 
tefort  1  fille  du  sgr  du  Puy  de  Cussac. 

Blason  :  de  sable  à  3  besants  d'or.  (A.  H.  P.  23.) 

Doussct-Guillnt  (Pierre  du), 
Ec,  sgr  du  Puy  de  Cussac,  fut  maintenu 
noble  à  Poitiers  en  1667. 

Dousset  Guillot  (Léonard  du), 
Ec,  sgr  de  la  Vau,  fut  maintenu  avec  lui. 

Guillot  du  Dousset  (Jean 
du),  né  le  10  oct.  1665,  vicaire  de  Peyral  près  Ey- 
moutiers,  évêque  de  Belley  en  1712,  fut  nommé  abbé 
de  la  Grenetière  en  Bas-Poitou  en  1729. 


DOUSSIIV  —  On  trouve  ce  nom;  commun  a 
diverse»  familles,  écrit  aussi  Doussaint. 

Doussin  (Philippe)  reçut  un  legs  de  100  sous 
par  le  testament  de  Léon  Tudert,  lieut.-gériéral  de  la 
sénéchaussée  de  Poitou,  le  24  janv.  1496.  (Arch.  la 
Barre.) 

Doussîn  (Jaequette)  épousa  vers  1630  JeanCou- 
torheau,  sgr  du  Puy.  Elle  était  veuve  en  1673 
et  devait  une  rente  a  Jacques  Yvon,  Ec,  sgr  de  f.hâ- 
teau-Guibert  (Vendée),  par  obligation  du  6  oct.  1635. 

DOUSSIIVEAU.  —  Ce  nom  est  commun  à 
plusieurs  familles.  L'une  d'elles  a  formé  le  village  de 
Doussineau  (Chenevellcs,  Vieil.). 

Doussineau  (Clément),  ailleurs  appelé  Dous- 
seau,  était  échevin  de  Poitiers  en  1420.  (F.) 

DOUTRELAVOYE    (V.  Outrelavoye). 


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167 


■  >otiiti:i. i:\ij,    ou     plutôt    bou- 

TKI'XKAU.  —  Famille  noble  de  Normandie,  dont 
une  branche  est  venue  s'établir  en  Poitou  au  xvn* 
siècle.  Son  nom  est  ordinairement  écrit  par  un  n  ;  mais 
cela  paraît  être  nue  erreur.  Elle  est  aujourd'hui  éteinte 
en  Poitou.  (V.  Carrés  d'Hozier,  260,  Dossior  6924.) 

Htuson  :  de  gueules  à  3  eioissants  montants  d'ar- 
gent,  2  et  1.  (Berentin.) 

t.  —  Doutrelenu  (Pierre),  Ec,  fils  de  feu 
ANTOINE,  Ee  ,  et  de  Jeanne  de  Gbandoit,  épousa  le 
S  fév,  1565  (Jean  Halle  et  Reué  Neveu,  not.  à  Bacque- 
ville,  Normandie)  Marie  de  la  Motte,  fille  de  feu 
Michel,  Ec,  sgr  de  Fesque,  et  do  Autoinelle  de  Bailli, 
doul  il  eut  14  enfants.  Il  mourut  en  1  o S 0  et  le  partage 
de  sc<  biens  eut  lieu  le  22  juin  1605  entre  ses  enfauis 
qui  vivaient  encore  :  1"  Pierre,  Ee.  ;  en  qualité  d'ainé, 
il  eut  les  avantages  de  la  Coutume,  et  resta  dans  le 
duché  de  Longueville  où  il  fut  maintenu  noble  le  13  mai 
1599  et  le  17  avril  1610  ;  2"  Jean,  Ec.,  agr  de  Fia- 
mantille,  dont  la  destinée  ne  nous  est  pas  couuue. 
3*  Daniel,  décédé  a  Rouen  le  4  avril  1596  ;  4*  Isaac, 
qui  suit  ;  5°  Jeanne,  allas  Anne,  qui  partagea  avec  ses 
frères  les  biens  de  ses  père  et  mère  en  1605. 

2.  —  Doutreleau  (Isaac),  Ec,  sgr  de  Préaux, 
Ec.  et  maître  d'hôtel  de  la  duchesse  d'Aumale,  vint 
s'établir  eu  Poitou,  et  lit  un  bail  à  rente  à  Moussay 
(Vouncuil-sur-Vienne)  le  29  déc  1614.  (Arch.  Vien. 
E*  262.)  Il  épousa  à  Chàtellerault,  le  24  août  1613 
(Massonneau,  not.),  Marguerite  Rinquier,  veuve  de 
Claude  Peheu,  Ec,  sgr  de  la  Moite,  et  Mlle  de  Geoffroy, 
sgr  de  Moussay,  et  de  Claude  de  Quintel,  dont  : 
1*  Emmanuel,  qui  suit  ;  2"  Fhançoise,  lit  profession  à 
la  Visitation  de  N.-D.  de  Poitiers  et  reçut  une  constitu- 
tion de  dot  de  son  frère  le  21  avril  1616  (Maignan  et 
Jouhanoc,  not.  à  Poitiers)  ;  3°  Louise,  partagea  avec 
son  frère  le  24  janv.  1646  (Papillaut,  not.  à  Chàtelle- 
rault) des  biens  abandonnés  par  leur  père.  (Carrés 
d'HoJier,  260,  Dos.  6924.) 

3.  —  Doutreleau  (Emmanuel),  Ec,  sgr    de 

Beaulieu,  Moussay,  maître  d'hôtel  du  Roi,  maréchal 
de  bataille  et  lieutenant-colonel,  arrenta  des  terres  a 
Moussay,  le  17  janv.  16S1.  (Arch.  Vien.  E'?  262.)  Il  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  Barentin,  le  H  mai 
1668.  11  avait  épousé  le  26  nov.  1655  (Lainoureux,  not.) 
Louise  de  Mauconnav,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Ma- 
zeuil,  et  de  Marguerite  Carnier,  qui  lui  donna  :  1°  Louis- 
Armand,  qui  suit;  2*  François-Emmanuel,  Ec,  sgr  de 
Beaulieu,  épousa  le  9  juin  1693  (Dupuy,  not.  à  Voulon) 
Marie-Henriette  Aubaneau,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de 
Yillenoue,  et  de  Elisabeth  de  Chaineau,  et  fut  main- 
tenu noble  avec  son  frère  le  1er  fév.  1715  par  M.  Quen- 
tin de  Richebourg. 

4.  —  Doutreleau  (Louis-Armand),  Ec,  sgr 
de  Moussay,  préseuté  comme  page  de  la  grande  écurie 
du  Roi  en  sept.  1672,  épousa  le  7  janv.  1689  (Deschamps 
et  Mesuard,  not.)  Antoinette  de  Cognac,  fille  de  René, 
Ec,  sgr  de  Pers,  et  de  Anne  de  la  Place,  et  fut  main- 
tenu noble  avec  son  frère  le  1"  fév.  1715.  Il  épousa  en 
2's  noces  Elisabeth  DAssiEn,  fille  de  François,  Cliev.,  sgr 
des  Brosses,  et  de  Marguerite  Guymard.  Nous  ci  oyons 
qu'il  eut  pour  fils  Louis,  qui  suit. 

5.  —  Doutreleau  (Louis),  Ec,  sgr  de  Beau- 
lieu,  ancien  mousquetaire  du  Roi,  épousa  vers  1720 
Marie-Henriette  de  Moussy,  fille  de  Charles,  Chev., 
sgr  de  la  Contour,  et  de  Anne  de  Fricon.  11  fut  inhumé 
à  S'-Savin  de  Poitiers  le  29  mars  1768,  ayant  eu  : 
1*  MAnsuERiTE,  mariée  le  8  fév.  1741   à  Reué   Coul- 


laud,  Ec,  sgr  de  Lhouméc,  et  enterrée  dans  l'église 
deChauuay  (Vien.)  le  24  mai  1765  ;  2' peut-être  Fran- 
çois, qui  suit. 

6.  —    Doutreleau    (François),    Ec,    sgr    de 

l'Aubué,  marié  vers  1710  à  Marie-Louise  Piononnmau, 
qui  décéda  a  la  Billardière  (Archigny,  Vien.)  on  1777, 
en  eut  :  1*  Marguerite-Louise,  mariée  à  Charles  Mcs- 
nard  de  la  Touselio,  lieutenant  au  régiment  d'Amiens  ; 
2*  Marie-Louise,  qui  épousa  vers  1780  Louis-Alexandro 
de  Reaupoil  de  Saint-Aulaire,  Chev.,  sgr  de  Ma- 
rcuil,  veuf  de  Honorée  de  la  Cour.  (Nob.  Lien.  I,  556.) 

DOUX,  DOULX.  —  Ce  nom  se  trouve 
commun  a  plusieuis  familles.  Nous  renvoyons  à  L  les 
Ledoux  ou  Le  Doux. 

Doux  (Jean),  clerc  ?  ou  Chev.  ?  possédait  en  13S0 
"un  lief  a    Lezay  (D.-S.),  dont  relevait  le  fief  des  Au- 
buges.  (Pièc.  orig    216.  Baudéan.) 

Doux  (Landry)  est  mentionné  dans  un  hommage 
fait  en  1418  par  Guillaume  de  Torsay,  Chev.,  sgr  de 
Melleran,  comme  ayant  possédé  antérieurement  à  celle 
époque  des  domaines  ou  renies,  tenus  en  fief  du  châ- 
teau de  Mellc.(Arch.  Nat.  P.  1141,  53.) 

DouIx(Jean)  possédait  un  fief  à  Parsay,  relevant 
de  Lusseray,  dont  ses  enfants  mineurs  sous  la  tutello 
de  llhier  Orry,  valet,  firent  hommage  vers  1350.  Ceci 
esl  rappelé  dans  les  aveux  de  Lusseray,  de  la  Tour- 
aux-Thibault  (de  Melle),  de  Beaussay,  en  1443.  (Arch, 
Nat.  P.  520,  n-  122,  231.) 

Houx  (Pierre),  s'  de  Chauveux,  acquit  au  nom 
des  frères  de  la  Charilé  de  Niort,  le  1"  mars  162S,  une 
maison  dans  cette  ville.  (Mém.  Stat.  I8S7.) 

DOUX4MI,  DOUZAilI.  -    Il   y  a  eu 

en  Poitou  diverses  familles  de  ce  nom.  Nous  citons  seu- 
lement quelques  personnages  isolés. 

Douxami  (Jean),  marié  à  Mathurine  Durand, 
habitant  S'-Benoit  de  Quinçay  (Vien.),  donna  à  ferme  la 
Buffalière  en  1538.  (Arch.  Vien.  S'-Cyprien,  17.) 

Douxami  (Catherine)  épousa  vers  1550  Fran- 
çois Doineau,  Ec,  sgr  de  la  Simonnière.  (Notes  d'Or- 
f'euille.) 

Douzanii  (René),  chirurgien  à  Vivonne  en  1700, 
fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  :  et  d'or  à  3  aigles  de 
sable,  2  et  1  ». 

Doux: ■■  ni  (Marie),  D-  du  Chesne,  épousa  vers 
1700  Louis  Daguin,  sgr  du  Colombier  (Marnay,    Vien.). 

Douxami  (Marguerite)  épousa  vers  1700  Joseph 
Jahan,  avocat  à  Poitiers. 

Douxami  (Antoine\  marchand  à  Poitiers,  fut 
nommé  juge  consul  en  1749.  (A.  H.  P.  15.) 

DOUZILLY.  —  Famille  du  Mirebalais  origi- 
naire d'Ouzilly.  (V.  ce  mot.) 

Dozelly  (Regnaud)  et  son  frère  Pierre  prirent  à 
rente  en  1255  le  domaine  des  Vaux  qui  leur  fut  cédé 
par  Pierre  de  Moncouard.  (Arch.  Vien.  N.-D.-la-Grande, 
Beaumont). 

DOVNËAU,  (V,  Doineau,  plus  régulier.) 

DOYItOK.  —  On  trouve  co  nom  employé  à 
tort  pour  d'Oiron  ou  d'Oyron.  Mais  il  y  a  eu  aussi 
des  familles  qui  l'ont  porté  exclusivemeut. 

Doyron  (Nicolas)  est  nommé  dans  un  acte  du 
7  déc.  1368  passé  a  Château-d'Olonne.  (A.  H.  P.  6.) 


158 


mtAC 


Dnyron  (Perrot)  avec  Mathurin,  son  frère, 
possédait  en  1443  une  maison  à  la  Pagerie  (Vasles, 
D.-S.),  d'après  un  aveu  fait  à  la  Barre-Pouvreau.  (Arch. 
la  Barre.) 

Doyron  (Catherine),  veuve  de  Cillet  Ratault, 
est  nommée  dans  une  sentence  du  sénéchal  de  la  Foya 
(Bignoux,  Vien.),  datée  du  18  janv.  1473,  au  sujet  des 
meubles  de  son  mari.  (Arch.  Vicn.  S'-Hil.  la  Celle,  63.) 

DOZANIVEAV.  —  Famille  que  MM.  P.  de 
Courcy  et  le  M"  de  l'Estourbeillon  disent  originaire  du 
Poitou.  Elle  aurait  quitté  ce  pays  au  xve  siècle  pour 
aller  s'établir  en  Bretagne.  Nous  n'avons  trouvé  aucuns 
documents  qui  fassent  connaître  son  existence  dans  notre 
province 

Blason  :  d'argent  à  la  tète  de  taureau  d'azur,  ac- 
compagnée de  3  macles  de  même.  (De  l'Estourbeillon.) 

DOZILi(Aimery)  était  prévôt  de  Loudun  en  1219. 
Il  est  mentionné  daus  une  charte  de  l'abb.  de  Sle-Croix 
de  Poitiers. (Arch.  Vien.  Sl»-Croix,  68.) 

DRAC  (do).  —  Famille  qui  a  occupé  diverses 
charges  dans  la  hante  magistrature  des  Parlements  et 
autres  cours  souveraines  à  Paris.  Une  branche  cailette 
vint  en  Poitou  au  xvi"  siècle.  Nous  donnons  sa  filiation. 
en  laissant  celle  des  autres  branches  étrangères  à 
notre  province.  (V.  Blanchard,  Présidents  au  Parlement. 
Dossiers  bleus,  241.  On  trouve  une  partie 
de  la  généalogie  dans  Doin  Fonlcneau, 
84.) 

Blason  :  d'or  au   dragon   ailé  de  sino- 
ple  couronné  de  gueules. 
Drac   (François    du)    était   abbé  de 
Talmont,  en  Bas-Poitou,  en  1113. 

Filiation. 

1.  —  Drac  (Barthélémy  du),  dont  le  nom  est  écrit 
DH  Drach,  était  trésorier  des  guerres  en  1 350.  11  dé- 
céda le  22  mai  1363.  Marié  a  Jeaune  Ode,  il  en  eut  : 

2.  —  Drac  (Jean  du),  conseiller  en  la  cour  du 
Parlement  de  Paris  en  1400,  fut  reçu  président  à  mor- 
tier au  même  Parlement,  le  11  avril  1410.  Marié  a 
Jacqueline  d'Aï,  fille  de  Jean,  Chev.,  V'°d'Ay,il  en  eut 
plusieurs  enfants,  entre  autres  :  1°  Philippe,  qui  a 
formé  la  branche  aîné  des  s^rs  d'Ay,  de  Mareuil,  d'An- 
nevaux?  éteinte  vers  1681  ;  2°  CÉnAHD,  qui  suit; 
3"  Jean,  évêque  de  Meaux. 

3.  —  Drac  (Gérard  du),  sgr  de  Cloye  ou  Claye, 
gouverneur  de  Meaux  ?  épousa  Jeanne  d'Orgemont, 
fille  de  Philippe,  éebanson  du  Roi,  et  de  Marie  Bou- 
cher, dont  il  eut:  l-  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Gérard, 
chanoine  de  Meaux. 

4.  —  Drac  (Jacques  du),  sgr  de  Cloye,  conseiller 
à  la  cour  des  Aides  le  14  mars  1472,  épousa  Charlotte 
Poignant,  fille  de  Pierre,  maître  des  requêtes,  et  en 
eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  chanoine  de 
Chartres  ;  3°  Marguerite,  épouse  de  Louis  Anjorant, 
sgr  de  Latingny. 

S-  —  Drac  (Pierre  du),  sgr  de  Cloye,  épousa  a 
Abbeville,  le  22  janv.  1506,  Jeanne  de  Benserade 
ou  Busserade  ?  fille  de  Paul,  maître  de  l'artillerie  de 
France,  et  de  Marguerite  de  Brétel.  A  l'occasion  de  ce 
mariage,  Gérard  ilu  Drac,  chanoine  de  Meaux,  son  on- 
cle, lui  fit  abandon  de  tout  ce  qu'il  avait  eu  la  terre  de 
Cloye,  le  22  déc.  1306.  De  ce  mariage  est  issu 


DRAVD 

6.  —  Drac  (Charles  du),  sgr  de  Cloye,  mis  en 
tutelle  comme  fils  unique  en  1511,  épousa  Catherine 
de  Puyselat  ?  remariée  plus  tard  a  Jean  deCbesneau, 
Ec.,  sgr  de  Cliampeaux  et  des  Clairbaudières  (Paisay-le- 
Sec,  Vien.).  De  ce  mariage  vinrent  :  1°  Pierre,  qui 
suit;  2"  Marie,  qui  épousa  Claude  Thihalier,  s'  d'Au- 
glierze  ;  3°  Esther  ,  mariée  à  Laurent  de  Crabe? 
(D'après  un  tableau  généalogique  de  D.  F.) 

7.  —  Drac  (Pierre  du),  Ec,  sgr  des  Mées,  de 
Boismorand  (Antigny,  Vien  ,  acquis  le  10  janv.  1387), 
des  Clairbaudières  et  des  Hors  (Paisay-le-Sec,  Vien.), 
fut  nommé  lor  écuyer  du  prince  de  Coudé  le  12  avril 
13117.  Ayant  acquis  les  Clairbaudières  le  31  janv.  1396, 
il  en  fit  hommage  le  16  janv.   1612.  II  avait  épousé  le 

4  li' v  1593  Marie  Pierres,  fille  de  Guy,  Ec,  sgr  de 
la  Bouniuière,  et  de  Jeanne  de  Montléon,  dont  il  eut  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  épousa  le  14  janv. 
1624  Pierre  d'Arnac,  Ec,  sgr  de  la  Millaudière;  3"  An- 
net,  mentionné  dans  untabl.  généal.  (Notre  cah.) 

8.  —  Drac  (Pierre  du),  Ec,  sgr  des  Hors,  des 
Clairbaudières,  fit  aveu  de  ce  fief  le  7  sept.  1622.  11 
partagea  avec  sa  sœur  le  17  juin  1627,  et  fut  reconnu 
noble  par    Amelot,  commissaire  du  Roi   en  Poitou,  le 

5  juin  1624,  et  encore  le  1"  sept.  1666.  Marié  le  16 
nov.  1622  a  Marguerite  de  Vandel,  fille  de  Joachim, 
Ec,  sgr  de  Vernay  (en  Gàtine),  et  de  Françoise  Bar- 
billon ?  il  en  eut  :  1«  Sylvain,  Chev..  sgr  des  Clair- 
baudières, des  Hors,  Vernay,  la  Bernardière  (Tesson- 
nières,  D.-S.),  fit  aveu  de  ce  lief  en  1673  à  Poitiers. 
Il  riait  gentilhomme  de  la  chambre  du  Roi,  et  fut 
nommé  gouverneur  de  Montfaucon  en  Argonne  (Chain- 
pagne)  le  24  nov.  1661.  En  1681,  il  se  porla  Héritier  de 
Adrien  du  Drac,  Chev..  sgr  d'Annevaux,  dernier  repré- 
sentant de  la  branche  aîuée,  décédé  sans  postérité,  et 
transigea  a  ce  sujet  le  23  mai  1681.  (O.  c.  par  M.  le 
Lusignan  )  Il  épousa  a  Paris,  le  4  fév.  163",  Marie  de 
la  Motte,  fille  de  Jean-Prosper,  Chev.,  sgr  de  Monlbrard 
en  Cliàlelleraudais,  président  au  Parlement  de  Metz,  et 
de  Marie  Le  Prévost,  dont  il  eut  :  1°  Geneviève.  D"  de 
Vernay,  mariée  le  6  janv  1681  à  Michel  Ferraud,  Chev., 
sgr  de  Sanlx,  brigadier  des  armées  du  Roi  ;  2*  Antoine, 
qui  suit  ;  3°  Marguerite,  religieuse  à  la  Trinité  de 
Poitiers  ;  4"  Marie,  qui  épousa  Gaspard  de  Feydeau, 
Chev.,  sgr  de  Ressonneau, 

9.  —  Drac  (Antoine  du),  Chev.,  sgr  de  Bois- 
bousscau,  épousa  :  1*  vers  1670,  Marie  Guiot,  fille  de 
Mathieu,  Chev.,  sgr  d'Asnières,  et  de  Marie  Barthon  de 
Montbas,  décédée  à  Paisay  le  18  sept.  1677  ;  2»  le  4 
mars  1679  (not.  à  Chàtillon-sur-lndre),  Jeanne  de 
Jussac.  Il  décéda  en  1683,  et  ses  enfants  furent  mis 
en  tutelle  le  25  janv.  1680  à  S«-Savin.  Du  1"  lit  il 
eut  :  1°  Sylvain,  vivant  en  1685,  décédé  jeune;  2°  Jean, 
3°  Jean,  nés  jumeaux  le  17  sept.  1697  a  Paisay,  dé- 
cédés en  bas  âge  ;  du  2"  lit  :   4°  Louis-Noël,  qui  suit. 

10.  —  Drac  (Louis-Noël  du),  Chev.,  sgr  de  Bois- 
bousseau,  né  le  25  déc.  1680,  fut  baptisé  a  S'-Savin  le 
8  mai  1681.  Il  épousa  le  9  janv.  1704  Marguerite  de 
Blom,  dont  il  eut  :  1°  Garmel-Fhançois,  baptisé  à 
Paisay,  le  17  sept.  1705  ;  2°  Louis-Sylvain,  baptisé  le 
10  sept.  1708,  qui  fut  ecclésiastique  et  vivait  en  1741, 
époque  où  il  remit  un  mémoire  généalogique  à  Doni 
Fonteneau  ;  3°  Marie-Anne-Marguerite,  mariée  le 
14  juil.  1725  a  François  de  Couhé  de  Lusignan,  Chev., 
sgr  de  Beauchamp. 

DRAUD.  —  Famille  du  Bas-Poitou,  dont  une 
branche  a  été  anoblie  eu  1653.  La  majeure  partie  des 
renseignements  qui  suivent  nous  ont  été  communiqués 
par   M.    Léo  Desaivre,    qui  a  bien  voulu   compléter  la 


DRAUD 


filiation  qu'il  avait  donnée  dans  les  Bulletins  île  la  So- 
ciété  de  Statistique  dos  Deux-Sèvres,  t.  VI. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent 
chargé  de  7  mouchetures  d'hermine  de  sa- 
ble, et  accompagné  de  3  étoiles  d'or,  2  et  l. 
(Barentin.)  On  trouve  parfois  le  chevron 
chargé  de  3  mouchetures  d'hermine. 
B  »  i - .-  >  ■  i  <  I  (Susanne)  épousa  Pierre 
Ccay,  sgr  de  la  Gaconuière,  et  mourut  sans  postérité 
eu  1671.  (B.  Stat.  4,  615.) 

Drniid  (Pierre),  s*  de  Roche-Guillaume,  était  en 
1617  receveur  des  parties  casuelles  des  baronnies  de 
Vouvent  et  Mervent.  Il  avait  épousé  N..  Gallier,  lille 
dp  Abraham,  assesseur  à  Fontenay.  (M.  Stat.  1879.)  Il 
pourrait  être  le  père  de  Louis,  s'  de  la  Croisiuière 
(1"  deg.,  §  I°r.) 

Draud  (Marie),  veuve  de  François  Collin,  avocat 
au  siège  royal  de  Fontenay-lc-Comie,  lit  inscrire  les 
armoiries  de  son  mari  a  l'Armoriai  de  1699,  (D'Hozier.) 

I > i - .- 1 1 ■  <  1  (Pierre),  sr  du  Buignon,  élection  de 
Foutenay-le-Comtc,  fut  inscrit  d'ofliec  a  l'Armoriai  du 
Poitou  e  1700  avec  le  blason  suivant  :  de  gueules  a 
3  têtes  de  lion  arrachées  d'or,  2  et  1.    M.) 

Draud  (Louis),  greffier  des  rôles  de  la  ps"  de 
S'-Hilaire  île  Voust,  éiectiou  de  Fontenay,  fut  également 
inscrit  d'office  en  1100  avec  les  armoiries  suivantes  : 
d'azur  semé  de  billettes  d'or,  au  lion  d'or  brochant  sur 
le  tout.  (ld.; 

Draud  (Jeanne)  épousa  le  24  oct.  1102  (('.ré- 
mois, not.)  Louis  de  Touvois,  Ec.,  sgr  de  la  Haye. 
(A.  H.  P.  22.) 

Draud  (Susanne),  veuve  de  Pierre  Bernardeau, 
Ec,  sgr  de  la  Briandière  (Puy- de- Serre,  Vend.),  était 
donataire  de  Catherine  Ceay,  le  6  juil.  1109.  Eu  1112 
et  1116,  ayant  la  garde  noble  de  ses  eufants,  elle 
rendit  aveu  à  Vouvent,  pour  le  fief  de  la  Briandière. 
(Orig.  et  Noms  féod.) 

Draud  (Marguerite)  épousa  à  Marsais  (Vend.),  le 
17  juin  1139,  Henri-Hilaire  Blouin.  (Gén.  Blouin.) 

§  I".  —  Branche  de  la  ISih  m  .liitM  n 

1.  —  Draud  (Louis;,  s'  delà  Croisiuière  (S'-Hilaire 
de  Voust,  Vend.)  et  de  la  Roche-Breuil  (Breuil-Barret, 

Vend.),  lieutenant   particulier  à  assista  en   1641 

au  mariage  de  Gabriel  Gaudin  ;  il  était  de  la  religion 
prétendue  réformée.  Il  épousa  Susanne  Collin,  d'après 
la  maintenue  de  1115,  dont  au  moins:  1"  Pierre,  qui 
suit  ;  2'  Louis,  rapporté  au  §  II. 

2.  —  Draud  (Pierre),  Ec.,   sgr  do  la  Vaslinière 

et  de  la  Roche-Breuil,  obtint  des  lettres  de  noblesse  en 
1655,  révoquées  par  l'édit  de  1664  et  rétablies  au  mois 
d'août  1665.  11  fut  maintenu  noble  par  Barentin  le  31 
août  1661.  (A.  H.  P.  23.)  11  avait  épousé  le  13  nov. 
1665  (Layné,  not.  à  la  Rochelle)  Eslher  Franciiard, 
fille  de  Philippe,  s'  de  Vandanne.  Dans  son  contrat  de 
mariage,  rapporté  dans  la  maintenue  de  1115,  il  est 
dit  fils  de  Susaune  Collin.  Il  eut  pour  enfants  : 
1"  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Roche-Breuil,  qui  partagea 
avec  son  frère  les  biens  de  son  père  le  11  sept.  1700 
(Jober  et  Cardin,  not.),  et  eut  comme  aîné  les  préciputs 
et  avantages  de  la  Coutume  II  lit  partie  des  bans  des 
nobles  du  Poitou  en  16S9  et  en  1090,  et  rendit  aveu  à 
Vouvent  en  1699  pour  le  fief  des  Tierecries  ou  Tcrcerie 
(p,M  de  Mniiilleron).  Il  fui  maintenu  noble  le  12  mai 
1115  par  M.  de  Richebourg,  et  dut  mourir  sans  posté- 
rité, vers  1729,  car  s veu  Pierre  prit  la  qualifica- 
tion de  sgr   de  la    Roche-Breuil,    vers   cette   époque  ; 


Kit  \  J    !► 


159 


2*    Philippe,  qui  suit  ;   3»  Esther,  mariée    en  1696  à 

Fra us  de  Courbon,  ('.'•   de    Blénac  ;  4°  (d'après  les 

notes  Jourdan)  David,  Ec,  sgr  du  Tcil,  marié  à  Marie 
Aumarais  ?  dont   plusieurs  enfants. 

3.  —  Draud  (Philippe),  Ec,  sgr  du  Teil,  fut 
maintenu  noble  avoc  sou  frère  le  15  mai  1115,  par 
M.  de  Richebourg.  Il  céda  les  Tierceries  le  28  oct. 
1104  a  Pierre  Draud,  s'  de  la  Vaslinière  (2"  deg.,  §  II), 
son  cousin.  (Arch.  Vieil.  C.  53S.)  Il  se  maria  deux  fois: 

I  a  Marie  Maroix  ;  2"  le  30  juil.  1126  (Dutemple, 
not  à  Hérisson),  a  Henriette  de  Villedon,  fille  de  Ga- 
briel. Ec  ,  sgr  de  S10  Rhuë,  et  de  Florence  Fouquet,  et 
décéda  avant  le  2  oct.  1729,  date  d'une  transaction 
entre  Donrietle  de  Villedon  et  les  enfants  du  1"  lit  qui 
étaient  :  1"  Piurrg,  qui  suit  ;  2»  Maiiie-Anne,  qui, 
d'après  S'-Allais,  épousa  vers  1125  Louis-Charles  d'Or- 
feuille;  3"  Louis,  4°Jean-Gabriel,  Ec,  sgr  des  Porcheries 
et  du  Douet.  épousa  d'abord  Marie-Thérèse  Beau,  morte 
en  couches  le  29  sept.  1142,  fille  de  Charles,  sgr  des 
Granges,  et  de  Gabrielle  Garnier;  puis  Marie  Desprez; 
enfin,  le  2li  juill.  1745,  Marie  Françoise  Gocrdiïau, 
fille  de  Hector,  Ec,  sgr  de  Montigné,  et  de  Céleste- 
Julie  Pyniol .  Nous  ignorons  s'il  eut  postérité  ;  5*  Thé- 
rèse, mentionnée  dans  l'accord  de  1129,  qui  est 
croyons-nous,  la  même  que  Thérèse-Rose,  qui  était  en 
1146  épouse  de  François  de  Vernou,  Ec,  sgr  de  la 
Foiiieiiellc  (Arch.  Vien.  C.  536.)  D'après  les  pièces 
d'un  procès,  en  1132,  on  trouve  pour  les  enfants  de 
Philippe  les  noms  suivants  :  1°  Philippe,  2-  Louis, 
3"  Marie-Anne,  4"  Marthe  et  autres  (sic)  ;  mais  dans 
les  procédures,  les  noms  sont  souvent  défigurés.  (Arch. 
Vien.   C.   530.  Prieuré  de  S'-Marlii:-sur  l'Autize.) 

*■  —  Draud  (  Pierre),  Ec,  sgr  de  Roche-Breuil, 
était  en  procès  en  1119  avec  le  sgr  engagiste  de  Vou- 
vent et  de  Mervent,  pour  des  cens  et  rentes  dus  sur 
Roche-Breuil.  En  1758,  il  servit  au  ban  des  nobles  du 
Poitou,  dans  la  2«  division  de  la  3*  brigade,  et  dans 
l'escadron  de  La  Vcirie.  On  le  trouve  en  1760  habi- 
tant le  Vigneau  (S'-Mesmin,  Vend.).  Il  avait  épousé, 
probablement  vers  1130,  Marie-Stéphanie  de  Béjarry 
(mentionnée  dans  un  acte  du  26  juil.  1145),  fille  de 
Alexandre,  Chev.,  sgr  de  la  Boche-Gueflîer,  et  de 
Marie  de  Pellard.  Nous  pensons  qu'il  épousa  ensuite 
Jeanne-Gahrielle  Draud,  fille  de  Charles-Armand,  s' des 
Roussières,  et  de  Jeanne  Biaille  (4'  deg.,  §  III),  d'après 
le  partage  des  biens  de  ces  derniers  en  1160.  lient,  parait- 
il  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Philippe,  marié  à  Marguerite 
Rouge?  dont  au  moins  :  Marie,  née  à  Niort  en  1110. 
(Notes  Jourdan.) 

5.  —  Draud  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Roche-Breuil, 
marié  à  Françoise  Catherine  Jaumier,  dont  il  était  veuf 
en  11S5,  en  eut  :  1°  Pierue,  Ec,  sgr  de  Roche-Breuil, 
décédé  en  1189,  au  Breuil-Barret;  2°  Pierre-Louis- 
Auguste,  qui  suit. 

6.  —  Draud  (Pierre-Louis-Auguste),  Ec,  sgr  de 
Roche-Breuil,  employé  des  fermes  à  la  Rochelle,  fut 
électeur  de  la  noblesse  d'Aunis  en  11S9   (La  Moriuerie.) 

II  épousa  Jeanne  Levivrav  ?  dont  il  eut  :  1"  Pierre, 
2°  Jean-Auguste.  (Ces  derniers  degrés  sont  mention- 
nés dans  les  noies  Jourdan,  h  la  Ribl.  de  la  Rochelle, 
mais  à  litre  de  simple  renseignement.) 


II. 


Branche  de  la  CROISIMÉre, 


2.  —  Draud   (Louis),    s'  de    la  Croisiuière  (fils 

de  Louis,  1"  deg.,  g  l),  épousa   vers  1605  Jeanne  De- 

SA1VRE,  lille  de  Hélie,  sr  do  la  Mollie,  cl  de  Marie  For. 

tin.  Il  en  eut  :  1"  Louise-Bénigne,  2"  Pierre,  sr  de  la 

Vaslinière,   qui  arrenta  le    28   oct.  1704  les  Tierceries 


160 


DRELIXCOLRT 


DRFXX    (de) 


(Mouilleront  de  son  cousin  Philippe  Draud,  Ec,  sgr  du 
Teil.  Il  en  fit  aveu  à  Vouvent  le  14  nov.  1717  et  le 
1"  juin  1723.  Marié  à  Elisabeth  Allahd,  il  en  eut  au 
moins  Susanne-Jeanne,  mariée  a  François-Gabriel 
Biaille,  sr  delà  Geolerie  ou  Jaulerie,  qui  fit  aveu  des 
Tierceries  en  1744  (Arch.Vien.  C.  538);  3' N..., mariée 
à  N...  Clément  ;  4*  Locis,  qui  suit  ;  5*  Susanne, 
mariée  à  Pierre  Julliot,  sr  de  Ligonnière,  qui  testa  en 
1718,  sans  enfants;  6"  S...,  mariée  à  Paul  Masson, 
s'  de  la  Normandelière. 

3.  —  Draud  (Louis),  sgr  de  la  Croisinière,  né 
vers  1668,  rendit  hommage  au  sgr  de  Parthenay  en  1698 
et  1702  pour  le  fief  de  Lauvergneusc  (Fénery,  D.-S.), 
et  décéda  en  1722,  âgé  de  54  ans.  Marié  vers  1695  a 
Charlotte  Draud,  il  en  eut  au  indus  :  1"  Loois,  qui 
suit  ;  2°  François,  s'  des  Touches,  mort  sans  postérité 
vers  1766  ;  3°  Charles-Armand,  rapporté  au  §  III. 

4.  —  Draud  (Louis),  sf  de  la  Croisinière, 
épousa  en  1713  Marie  Geay,  fille  de  Pierre,  s'  de  la 
Gaconnière  fArdin,  D.-S.),  et  de  Marguerite  Cailleau. 
Us  étaient  décédés  en  1747,  ayant  eu  :  1"  François,  qui 
suit  ;  2°  Jeanne,  baptisée  à  Foussay  le  27  janv.  1721, 
mariée  au  même  lieu,  le  2  juin  1744,  à  Pierre-Thomas 
Biaille,  s'  de  Germond,  procureur  du  Roi  des  eaux  et 
forêts  de  Foutenay  ;  3'  Jeanne-Susanne,  D"  du  Fief, 
morte  en  17S3,  au  couvent  des  religieuses  de  N.-D.  de 
Fontenay  ;  4*  Marie-Charlotte,  épouse  en  1747  de 
François  Desaivre,  sgr  de  Chantegroux,  garde  du  corps 
du  Roi. 

5.  —  Draud  (François),  s'  delà  Croisinière,  doc- 
teur en  médecine,  épousa  à  Coulonges.le  13  mai  1744, 
Françoise-Catherine  Cochon,  fille  de  Laurent,  sr  de 
liénéon,  et  de  Susanne  Bailly,  et  décéda  avant  le  7  janv. 
1750,  date  du  second  mariage  de  sa  veuve  avec  Léon- 
François  Pervinquière.  Il  avait  eu  Françoise-Charlotte, 
mariée  à  Louis-Julien  Garos,  conseiller  du  Roi  en  l'é- 
lection de  Foiilenay. 

|  III.  —  Branche    des    Roussières. 

4.  —  Draud  (Charles-Armand),  s' des  Roussières, 
fils  puîné  de  Louis,  et  deCharlolte  Draud  (3e  de?-.  §  11), 
épousa  à  Foussay,  le  24  sept.  172.0,  JcaDnc  Biaille, 
fille  de  feu  Thomas,  s'  de  la  Florentière,  et  de  Marie 
Baraillaud,  dont  il  eut  :  1"  Jeanne-Gabhiei.le,  mariée 
à  Pierre  Draud  du  Teil,  Ec.,  sgr  de  la  Roche-Breuil 
;4e  deg.,  \  Ier)  ;  2'  Charles,  s'  des  Touches,  visant  à 
Foussay  en  1766;  3°  Marie,  1)°  de  la  Grange,  mariée  à 
François  Potier  de  la  Vallée,  sénéchal  de  S'-Gouard, 
vivant  en  1773  ;  4°  François,  s'  des  Roussières,  prêtre, 
fut  nommé  à  la  cure  de  Puyraveau  le  2S  juin  1753,  et 
vivait  en  1766  ;  5*  autre  Marie,  D*  des  Crois,  vivant 
également  en  1766. 

DREUXCOURT.  —  Famille  originaire  de 
Normandie.  Un  de  ses  membres,  ministre  à  Niort  au  xvir» 
siècle,  a  joui  d'une  certaine  célébrité  parmi  ses  coreli- 
gionnaires. 

Drelîncourt  (Laurent),  fils  de  Charles  et  de 
Marguerite  Bolduc  ou  Bosleddc  (Haag,  France  Pro- 
testante), né  à  Paris  en  1626,  ministre  de  la  religion 
réformée  à  la  Rochelle  et  à  Niort,  est  cité  par  les 
protestants  comme  un  écrivain  célèbre.  Il  a  publié  plu- 
sieurs ouvrages,  entre  autres  les  Sonnets  chrétiens, 
dont  il  y  eut  4  éditions  ;  la  2'  est  de  1678  et  fui  imprimée 
à  la  Rochelle  chez  Jacob  Manccl.  11  fit  son  testament 
le  6  août  1666,  et  niouiut  à  Niort  en  1680.  Laurent 
avait  épousé  Anne  Bertrand,  dont  il  eut  deux  filles  : 
1"  Mame-Aisne,    mariée  à  Niort,    le   27    nov.  1680,  à 


Timothée  Baigneux,  ministre  à  Poitiers  ;  2'  Char- 
lotte. (V.  sur  Dreliucourl  un  article  biographique  de 
M.  Mescbinet  de  Richemond  dans  la  Rev.  do  l'Aunis, 
1867  (1"  partie),  p.  277  et  suivantes.) 

DRESIVAY  (nu). —  Famille  noble  et  ancienne 
de  Bretagne,  qui  a  eu  quelques  alliances  en  Poitou,  et 
dont  une  branche  est  venue  se  fixer  dans  notre  pro- 
vince au  milieu  de  ce  siècle.  La  généalogie  se  trouve 
dans  le  Dict.  de  la  Noblesse. 

Blason  :  d'argent  à  la  croix  ancrée  de  sable  posée  en 
abîme,    accompagnée   de   3  coquilles    de 
gueules,  2  et  1.  —  Devise  :  Crux  ancora 
salutis. 


Dresnay  (Jeanne  du),    veuve    de 
Jean  Sanglier,  Chev.,  sg  de    Bisay  et  de 
Bournan,  épousa  Jean  de  Razillv,  11°   du 
nom,  Chev.,  sgr  de  Razillv,  veuf  de  Guionne  Hocquedé, 
et  décéda  avant  1431.  iGén.  Razilly.) 

Dresnay  (Renaud  du),  Chev.,  sgr  du  Plessis 
(frère  de  la  précédente)  est  mentionnée  parmi  les  sei- 
gneurs, parents  et  amis  de  Georges  de  la  Trémollle,  sire 
de  Sully  et  de  Craon,  qui  furent  témoins  d'une  donation 
faite  à  Jean,  bâtard  de  la  TrémoïUe,  le  4  mars  1445. 
(Mém.  Slat.  1S73.)  Il  avait  épousé  vers  1430  Marie  de 
Razilly,  veuve  de  Louis  Muguetin,  Ec.,  et  fille  de 
Jean,  et  de  Guionne  Hocquedé,  sa  1'"  femme.  Il  en  eut 
un  fils  qui  forma  la  branche  de  Lasse,  et  une  fille,  Clé- 
mence, mariée,  vers  1445,  à  Guillaume  Chenu,  prince 
d'Yvetot.  (ld.l 

Dresnay  (Joseph-Marie-Renaud  M"  du),  époux  de 
Marie-Louise-Athénaïs  Jullien  de  Courcelles,  eut 
entre  autres  enfants  :  Jean-Marie-Ambroise-Renaud, 
qui  suit. 

Dresnay  (Jean-Marie-Amhroise-Renaud  M"  du), 
officier  de  cavalerie,  marié  a  Niort,  le  3  juil.  1854,  à 
Marie-Elisabeth  du  Fay  de  la  Taillée,  fille  de  Marie- 
Ferdinand,  et  de  Marie-Louise-Aurore  Guilloteau  de 
Grandeffe,  en  a  :  1»  Renaud-Ferdinand,  qui  suit; 
2°  N...,  V'°  du  Dresnay. 

Dresnay  (Renaud-Ferdinand  Cl#  du)  a  épousé  en 
1S83  Louise-Françoise  Mayaud. 

URGUX-BRETAGME  (de).  —  Une 
branche  de  la  maison  royale  de  France,  formée  par  un 
fils  puîné  du  roi  Louis  VI,  a  pris  le  nom  de  la  ville  et 
comté  de  Dreux,  qui  formait  son  apanage.  Nous  men- 
tionnons seulement  quelques  noms  de  la  branche  des 
Dreux  ducs  de  Bretagne,  à  cause  de  la  possession  de 
divers  fiefs  en  Bas-Poitou.  L'histoire  de  la  maison  de 
Dreux  a  été  composée,  vers  1640,  par  André  Duchesne, 
d'après  les  documents  authentiques. 

Blason  :  échiqueté  d'or  et  d'azur  k  la 
bordure  de  gueules.  (Ce  blason,  qui  était 
celui  du  sgr  de  Braine  en  Picardie,  fut 
adopté  vers  1152  par  Robert  de  France, 
Cl«  de  Dreux,  marié  en  3"  noces  à  Agnès 
de  Baudement,  fille  et  héritière  de  Guy, 
sgr  de  Braine.)  Les  1ers  ducs  de  Breta- 
gne ajoutèrent  un  franc-quartier  d'hermine,  et  plus  tard 
prirent  le  blason  d'hermine  plein.  L'Histoire  de  Bre- 
tagne de  Dom  Morice  (Preuves,  I,  planches  7  et  8) 
donne  le  dessin  de  2  sceaux  de  Pierre  de  Dreux,  duc  de 
Bretagne,  l'un  de  1214,  portant  l'écu  échiqueté  et  un 
franc-quartier  blanc  (probablement  effacé),  l'autre  de 
1230,  au  quartier  d'hermine. 

Dreux  ou  de  Braine  (Pierre  de),  surnom 


Si 

BF- 

-  j  1 

(HtU     \ 


ni  Maucltrc,  C'^de  Dreux,  puis  comte  et  il  ne  de  Bre- 
tagne (fils  railel  île  Robert  de  France,  CM  de  Dreux, 

sgr  de  Braine,  et  de  Yolande  ni:  Coucï),  nâ  vers  1180, 
devint  ('.'•  de  Brctngu 1-1 3,  par  suite  de  son  pre- 
mier mariage  avee  l'héritière  de  ce  comté.  Plus  tard, 
vers  1220,  il  devint,  par  un  2*  mariage,  sgr  de  Blon- 
laigu  ot  la  Garnaclie  en  lias-Poitou.  C'est  à  co  titre 
que  nous  le  mentionnons  ici,  sans  rappeler  les  circons- 
tances de  sa  vie  qui  se  trouvent  dans  différents  au- 
teurs. Ayant  suivi  saint  Louis  à  la  croisade  d'Egypte,  il 
fut  blessé  au  combat  de  la  Massoure,  et  mourut  sur  le 
vaisseau  qui  le  ramenait  en  France,  en  mai  1250.  Ses 
ossements  furent  inhumés  a  S1- Yves  de  Bruine.  (D.  Mo- 
rice,  I,  donne  un  dessin  de  sa  statue  tombale,  portant 
son  bouclier  armorié.) 

Pierre  de  Dreux  épousa  d'abord  en  1213  Alix  ne 
Thouars,  dite  de  Bretagne,  fille  de  Guy,  V'°  do 
Thouars,  et  de  Constance,  C1"'"  de  Bretagne.  Elle  mou- 
rut le  21  oct.  1221,  et  fut  inhumée  dans  l'abbaye  de 
Villeneuve  près  Nantes.  Son  tombeau,  très  curieux, 
portait  un  grand  nombre  de  blasons  des  familles  alliées 
îi  la  sienne.  (D.  Morice,  I,  148.)  Eu  2's  noces,  il  se 
maria  en  1226  a  Marguerite  de  Montaigd,  fille  de 
Brient,  sgr  de  Montaigu,  et,  croyons-nous,  de  N...  de  la 
Garnaclie.  II.  Morice  cite  les  litres  suivants  :  Pelrus, 
Dux  Brttannie,  cornes  Ricltemuitdie ,  domlnus  Gas- 
napie,  et  Margarita  uxor  ejus,  confirment  en  1226 
les  donations  faites  a  l'abbaye  de  N.-D. -la-Blanche  de 
Noirmouticrs.  (Dom  Morice,  Preuves,  I,  p.  S60.)  On  dit 
que  Pierre  de  Dreux,  après  la  majorité  de  son  fils 
Jean,  reconnu  duc  de  Bretagne  en  1237,  se  fit  appeler 
seulement  Pierre  de  Braine,  Chev.  Cependant  D.  Morice 
(Preuves,  I,  S60)  cite  une  charte  donnée  eu  1229  par 
Margarita,  uxor  nobllis  vlri  Pelri  de  Drana,  Montis- 
aculi  et  Gasnapie  domina,  en  faveur  de  N.-D. -la- 
Blanche,  à  moins  qu'il  n'y  ait  là  erreur  de  copisle 
pour  la  date,  qui  serait  1239.  Le  même  auteur  (p.  915) 
cite  plusieurs  autres  chartes  de  1240  en  faveur  rie 
l'abbaye  de  Buzai,  et  de  1243  pour  l'abbaye  de  Villeneuve 
près  Nantes,  données  par  Pelrus  de  Brana,  miles,  et 
Margarita  Montisacutl  et  Gasnapie  domina,  concé- 
dant divers  domaines  dans  ces  cbàtellcnies,  scellées  de 
son  sceau  et  de  celui  de  sa  femme.  (Ce  dernier  porte 
au  revers  le  blason  de  Dreux.  C'est  par  erreur  que  le 
P.  Anselme  (t.  I)  a  donné  à  cette  dame  le  blason  des 
Montaigu,  sgrs  des  Marcoussis,  du  xivc  siècle,  qui  sont 
une  famille  tout  a  fait  différente.  Du  1"  mariage  vin- 
rent :  1"  Jean,  duc  de  Bretagne,  né  en  1217,  reconnu 
duc  en  1237,  qui  a  continué  la  famille  ducale  de  Bre- 
tagne ;  2*  Yolande,  née  en  1218,  mariée  en  1236  à 
Hugues  de  Lusiguan,  C"  de  la  Marche  et  d'Aiigoulèmc, 
décédée  le  10  oct.  1272,  et  inhumée  avec  sa  mère  a 
Villeneuve  près  Nantes;  3°  Ahthus,  né  en  1220,  dé- 
cédé jeune. 

Du  2*  lit  naquit  :  4°  Olivier  de  Draine  (que  le 
P.  Anselme  appelle  par  erreur  de  Bretagne),  sgr  do 
Montaigu  et  de  la  Garnaclie,  qui  reçut  donation  en  sept. 
1242,  de  sa  tante  lsabeaude  Dreux,  V'""  de  Mareil  et 
d'Ay,  de  ses  fiefs  en  Picardie.  Il  a  de  mourir  sans 
postérité,  car  Montaigu  et  la  Garnaclie  appartenaient 
vers  1250  à  Maurice  de  Belleville.  (V.  ce  nom.) 

DREUX..  —  Ce  nom  qui  vient  de  l'ancien  pré- 
nom latin  Droco,  devenu  en  français  Drogon,  Dreux, 
Vrouet,  Drouin,  est  commun  ii  plusieurs  familles  en 
Poitou,  Tourainc,  Anjou,  etc.  On  trouve  les  personnages 
suivants  k  Poitiers  et  aux  environs. 

Dreux  (N...),  procureur  à  Poitiers,  épousa  vers 
1520  N...  Goilhaoo,  fille  de  N...,  procureur,  et  de 
Marguerite  Grasseloau.  (Gén.  Grasseleau.) 

DlCTIONN.    HlSTon.    ET    GÉNÉAL.    DES    FaMII.LF.s 


Dit)    I     i 


nu 


Dreux  (Pierre),  .jualilié  mettre,  avocat  ou  procu- 
reur, est  mentionné,  il  propos  d'une  rente,  dans  un 
registre  de  comptes  de  Montierntuf,  en  15  45.  (Arch. 
Vieil.  H.  103.) 

Itroux  (Blay),  marié  a  Jacquctte  Héraud,  en  eut 
au  moins  Claudine,  baptisée  à  S'-Didier  le  22  fév.  1577, 
qui  eut  pour  parrain  Joacbim  de>  Carthes.  (M.  A.  O. 
1876.  Notice  Descartes,  50.) 

Dreux  (Baoul)  épousa  Marie  Giiuud,  dont  au 
moins  :  1*  Jeanne,  baptisée  a  S'-Didier  le  2  nov.  1587; 
2°  Esther,  le  29  juin  1600.  (Elle  eut  pour  marraines 
Esther  et  Catherine  Dreux,  ses  tantes  ou  ses  sœurs. 

Dreux  (Nicolas),  notaire  a,  Poitiers,  marié  à 
Louise  Garnier,  en  eut  :  1°  Lodise,  née  le  16  fév. 
1HI0  (S'-Porchnire);  2°  Louis,  né  le  24  sept.  1612. 

Dreux  (Pierre),  notaire  a  Vouzailles  en  Mireba- 
lais,  y  décéda  le  18  oct.  1742,  âgé  de  50  ans.(Bcg.) 

Dreux  (Louise)  avait  épousé   vers  1740  Jacques 
Goulière,  qui   décéda    à   Vouzailles,  le   20  juil.    1774 
(Reg.) 

DREUX..  —  Famille  de  la  Gàtine  du  Poilou, 
que  l'on  trouve  aux  xv*  et  xvi"  siècles.  Les  personnages 
qui  suivent,  habitant  un  pays  très  spécial,  formaient, 
croyons-nous,  une  famille  distincte  des  autres  portant 
le  même  nom,  en  Loudunais  et  en  Anjou. 

Dreux  (François),  sgr  de  Gélinette  (Vernay,  D.-S.), 
marié  vers  1450  à  Jeanne  Chauvereau  (co  nom  se 
trouve  parfois  mal  écrit  Chuuvelle),  qui  se  remaria 
ensuite  à  Guillaume  Chauvin,  Ec.,  sgr  du  Teil,  fille  de 
Jean,  Chev.,  sgr  de  Pamplie,  la  Gélinette,  en  eut  au 
moins  :  1°  Marie,  épouse  de  Baoul  Auger,  qui  possé- 
dait a  cause  d'elle  le  fief  de  Gélinette,  relevant  de  Ver- 
nay en  Gàtine,  en  1482  et  1485  (Notes  B.  Ledain.  B.  A. 
0.  1878,  454);  2°  Lodise,  mariée  à  Pierre  Chauvin, 
Ec.,  sgr  du  Tcil  et  de  la  liembourgère.  Ils  possédaient 
vers  1520  la  dîme  de  S'-Aubin-du-Dolet  en  Mirebalais. 
(M.  A.  0.  1877,234.) 

Dreux  (Jeanne)  était  mariée  en  1445  à  Marquis 
de  Puyguion,  Ec.,  sgr  de  Puyguion  et  de  la  Crespellc, 
qui  habitait  les  cbàtellcnies  de  Chantcmerle  etdeMeuom- 
blète  en  Bas-Poitou.  Dans  quelques  généalogies  sans 
autorité,  on  prétend  que  cette  Jeanne  aurait  été  lillede 
Thomas  Dreux  (tige  de  la  famille  des  Dreux-Brézé)  ; 
mais,  outre  la  question  des  pays  dilférents,  on  peut 
remarquer  que  la  date  de  1445  est  précisément  l'épo- 
que' du  mariage  dudit  Thomas,  qui  est  d'une  autre 
famille. 

Dreux  (François),  Ec.,  sgr  de  Barrou  (Baroux, 
Soulièvre,  D.-S.),  fit  aveu  le  25  août  1592  à  Charles 
Darrot,  Ec,  sgr  de  la  Poupelinière  (Azay-sur-Thouet). 
(Gén.  Darrot.) 

DREUX..  —  Famille  de  Loudun,  très  ancienne, 
sur  laquelle  nous  devons  divers  renseignements  à 
M.  Roger  Drouault.  Plusieurs  de  ses  membres  sont  men- 
tionnés duus  les  Noms  féodaux.  Nous  n'avons  pu  re- 
trouver qu'une  partie  de  la  filiation.  D'après  quelques 
généalogistes,  elle  aurait  la  même  origine  que  la  famille 
des  Dreux-Brézé.  (Cab.  titres,  Haudicquier,  V,  90.) 
Mais  cela  ne  peut  pas  être  établi  positivement  d'après 
les  titres. 

Vers  le  milieu  du  xvi"  siècle,  quelques  membres  de 
cette  famille  se  sont  l'ait  appeler  iie  Dreux,  après  l'a- 
noblissement d'une  branche  en  1549. 


du  Poitou. 


11 


162 


DREUX. 


f^i 


DREUX 


Blaton  :  d'argent  au  lion  de  gueules,  chef  d'azur 
chargé  de  3  tiges  de  lis  d'argent.  (Gén. 
Berthelot,  cl  Carré  de  Busserolles.)  Quel- 
ques branches  paraissent  avoir  pris  le 
blason  des  Dreux-Brézé.  La  chapelle  des 
Dreux,  qui  était  au  cimetière  de  S'-Pierre 
du  Martray,  fut  brûlée  par  les  protestants 
en  1568.  La  famille,  a  celte  époque,  était 
en  partie  catholique,  en  partie  protestante. 

Dreux.  (Cécile),  veuve  de  Jean  Haidon,  sgr  de 
S'-Gcrmain,  fit  aveu  à  Loudun  le  4  fév.  1450,  pour  la 
sgrie  de  Verrières  et  pour  divers  fiefs  à  Ranton,  (Noms 
1. '•ml.  et  Fonds  Franc.  20157,  p.  231,  clc.) 

Dreux  (Jeanne),  veuve  de  Jean  de  la  Grandièrc, 
Ec,  sgr  de  la  Clérembaudière,  Montgeoffroy,  fit  aveu 
du  fief  de  Foules  (Foule  ou  Folle,  Angliefs,  Vien.),  le  19 
juin  14S9.  (R.  Drouault.  Arch.  Vieil.  H.  60,  Marmou- 
t icr.)  Elle  est  mentionnée  dans  l'Histoire  de  la  Trcm- 
blaye  eu  Anjou,  p.  12,  par  Doni  Chamard. 

Dreux  (Jeanne)  épousa  Jean  Rideau,  Ec,  sgr  de 
l'ont,  citoyen  de  Poitiers,  qui  fit  a  cause  de  sa  femme 
aveu  au  château  de  Loudun,  en  1492,  pour  le  fief  de 
Montagré,  situé  dans  les  murs  de  cette  ville.  (Noms 
féod.  Arch.  Vien.  E"  19S.) 

Dreux  (Catherine)  est  mentionnée  dans  un  acte 
du  22  janv.  1499,  comme  possédant  des  terres  près 
Loudun.  (Arch.  Vien.  Reg.  40,  f»  306.) 

Dreux  (Isabelle)  épousa  au  xvi"  siècle  N...  Robin. 
Dans  une  généalogie  erronée  des  Dreux-Brézé,  on  l'a 
placée  parmi  les  enfants  de  Simon  Dreux,  châtelain  de 
Faye,  et  de  Perrine  Cacquereau,  mariés  vers  1500.  Mais 
comme  on  met  parmi  ces  enfants  d'autres  Dreux  qui 
vivaient  certainement  à  la  fin  du  xvi"  siècle,  on  ne  peut 
savoir  exactement  la  date  de  sou  existence. 

Dreux  (Hathurine),  mariée  aN...  Amon  (?),  sgr 
delà  Roussière,  est  également  placée  parmi  les  enfants 
de  Simon  Dreux,  dans  la  même  généalogie. 

Dreux  (N...),  sgr  de  Pimparé  (Véniers),  qualifié 
m*  m0,  fut  assigné  pour  dos  rentes  le  10  juil,  1642,  aux 
assises  du  prieuré  de  Bournand.  (Arch.  Vien.  H2  14, 
p.  265.) 


Ie' 


Rhanche  de  Valrichbr. 


D'après  les  renseignements  incomplets  que  nous  pos- 
sédons en  ce  moment,  il  semble  que  la  filiation  de  cette 
famille  pourrait  être  établie  de  la  manière  suivante  : 

1.  —  Dreux  (Jean?),  marié  vers  1370,  aurait  eu  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Thomas,  tige  de  la  branche  de 
Nueil,  §  II. 

2.  —  Dreux  (Pierre),  juge  ordinaire  de  la  ville 
cl  châtcllenie  de  Loudun,  est  mentionné  dans  une  sen- 
tence du  7  avril  1419,  au  sujet  des  domaines  du  prieuré 
deN.-D.  du  château  de  Loudun.  (Arch.  Vien.  Reg.  40, 
f°  345.)  Dans  la  généal.  des  Dreux-Brézé  (de  la  1'"  édi- 
tion, vol.  II,  p.  32),  on  parle  d'un  acte  passé  a  Loudun, 
le  18  juin  1406,  entre  Olivier  des  Prés,  Chev.,  sgr  de 
Bauçay,  et  Guillaume  de  Chaunay,  Chev.,  sgr  de  Champ- 
deniers,  en  présence  de  Thibault  de  Rabaste,  Jean  de 
Blondelle  et  Pierre  île  Dreux,  qui  doit  se  rapporter  à  ce 
personnage.  (Celle  pièce,  que  mus  n'avons  pas  pu  voir, 
a  élé  mal  analysée,  car  on  doit  lire  Thibault  Rabaste, 
Jean  Blondeau,  Pierre  Dreux.) 

Ce  Pierre  Dreux  possédait  en  fief  le  quart  de  la  dîme 
de  S'-Bon  ?  dont  son  fils  Jean  lit  aveu  à  Loudun  en 
1445.  (Noms  féodaux.)  Nous  pensons  qu'il  eut  au 
moins  :  1°  Guillaume,  qui  suit;  2*  Jean,  qui  fil  hom- 
mage de  la  dime  de  S'-Bon   en  1445.  (Le  Cu  de  S1"- 


Maure,  dans  des  notes  peu  exactes,  l'appelle  Joachhn, 
faisant  aveu  en  1445  de  la  dîme  de  S'-Laon.)  C'est  peut- 
être  le  même  que  le  Jean  Dreux,  le  jeune,  dont  les  héri- 
tiers sont  mentionnés  le  7  nov.  1446  dans  un  titre  du 
prieuré  de  Loudun.  (Reg.  40,  f  345.) 

3.  —  Dreux  (Guillaume),  sgr  de  Vauricher  (Lan- 
geais en  Touraine),  qualifié  d'honorable  homme  et  sage 
maître,  licencié  en  lois,  était  juge  ordinaire  de  la  chà- 
tellenie  de  Loudun  le  4  nov.  1429,  suivant  une  sentence 
de  Hamelot  Lebrun,  son  lieutenant.  (Arch.  Vien.  H3  703. 
Glenouze.)  11  fut  ensuite  lieutenant  du  bailliage  de  Chi- 
non,  d'après  des  actes  de  1446,  1448  et  du  19  fév. 
1450,  où  il  reçut  les  comptes  du  receveur  de  cette 
ville,  en  présence  de  Colai  Dreux,  procureur  du  Roi. 
(Bibl.  Nat.  Manuscrits.  Pièces  orig.,  vol.  1029.)  C'est 
lui,  croyons-nous,  que  l'on  trouve  mentionné  (rappelé) 
dans  les  aveux  du  Petit-Tbouars,  relevant  de  Chinon. 
(Noms  féod.) 

Il  épousa,  vers  1420,  Jeanne  d'Outrelavoye  (la 
généal.  (Joint,  du  Dict.  de  la  noblesse,  dit  par  erreur 
Jeanne  Hurlalouerie),  qui  était  sa  veuve  le  18  juil.  1 466, 
d'après  une  vente  de  prés  à  Loudun  dépendants  du 
prieuré.  (Reg.  40,  t°  239.)  Elle  était  fille,  croyons-nous, 
de  Jean  d'Outrelavoye,  dit  Maulay,  et  de  Jeanne  de 
Fiasse  ?  De  ce  mariage  vinrent  au  moins  :  1°  PiEnRE, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  le  6  janv.  1441  à  François 
Quirit,  sgr  de  Bigny,  dont  elle  était  veuve  en  1464. 
(Arch.  Vien.  Reg.  45,  f  90.) 

4.  —Dreux  (Pierre),  sgr  de  Vauricher,  fit  aveu 
en  1493,  au  château  de  Baugé  en  Anjou,  des  fiefs  de 
la  Bautruyère,  Rochetière,  Bélinaye,  p"*  d'Aurillé.  (Noms 
féod.)  Il  épousa  Renée  de  Faveille?  (de  la  Fau- 
cille '?)  ;  mais  nous  pensons  qu'il  n'eut  pas  de  postérité, 
car  le  fief  de  Vauricher  passa  aux  Quirit,  et  la  succes- 
sion de  Pierre  Dreux  fut  partagée  par  divers  héritiers, 
'entre  autres  Louis  Forateau,  Ec,  sgr  de  Girardet,  vers 
1500.  (Lhermite-Souliers.) 

§  II.   —  Branche  de  rVUEll.. 

2.  —  Dreux  (Thomas),  bourgeois  de  Loudun, 
présumé  fils  de  Jean  (1"  deg.,  §  I),  était  marchand 
drapier.  II  est  mentionné  avec  son  fils  Jean,  l'aîné,  dans 
une  sentence  de  Hamelot  Lebrun,  juge  de  la  prévôté  de 
Loudun,  en  date  du  29  juin  1439.  (Arch.  Vien.  H1  14. 
Carmes  de  Loudun.)  11  eut  au  moins  pour  enfants  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Guillaume,  rapporté  au  g  V. 

3.  —  Dreux  (Jean)  dit  l'aîné  ,  bourgeois  et 
marchand  drapier,  avait  un  procès  en  juin  1430,  devant 
le  bailli  de  Touraine,  au  sujet  de  son  moulin  à  vent, 
rue  de  Retourneau,  que  les  élus  de  Loudun  voulaient 
faire  démolir  comme  gênant  les  fortifications  de  la  ville. 
(Noies  Roger  Drouault.)  Il  est  mentionné  avec  sou  père 
le  29  juin  1439.  Le  22  mars  1444,  il  partagea  avec  son 
frère  les  biens  de  leur  père,  entre  autres  deux  hôtels  à 
Loudun.  au  carrefour  de  la  Saunerie  ;  des  maisons  à 
Bizay  (Epieds,  Maine-et-Loire),  à  Puyternier,  etc.,  des 
dîmes  a  Tassay,  Mouterre,  S'-Laon,  etc.  (Notes  Roger 
Drouault.) 

On  trouve  Jean  Dreux,  dit  Patounault,  mentionné 
comme  devant  des  rentes  au  fief  de  Saix  (Vien.),  dans 
un  procès  jugé  le  2  août  1438  (Arch.  Vien.  S"-Groix, 
66.  Saix),  et  ses  hoirs  sont  cilés  dans  des  actes  des 
2  déc  1467  et  13  fév.  1468,  comme  tenant  des  domai- 
nes à  Loudun,  dans  la  mouvance  du  prieuré.  (Reg.  45, 
f»  99,  et  reg.  40,  f°  377.)  Par  testament  daté  du  28  mars 
1463,  Jean  Dreux  fonda  la  chapelle  de  S'-Sébaslien,  a 
S'-Pierro  du  Marché,  en  donnant  sa  dîme  de  tïursay, 
dite  de  Châtellerault,  et  des  renies  à  Savoie   et  Nueil- 


imn 


sur-Dive.  [Arch.  Vien.  G10,  lfi.)  Dans  cet  acte,  il  parle 
do  sa  femme,  qu'il  no  nomme  pas,  niais  qui  est  diic 
veuve  de  M"  Jean  Denesde  ?  et  de  ses  enfants,  dont  il 
cile  seulement:  1°  Jkan,  qui  suit;  2°  François,  celui 

sans  doute  dont  les  héritiers  sont  mentionnés  dans 
un  acte  du  7  juin  14711,  comme  tenant  des  domaines  près 
du  prieuré  N. -D.de  Loudun  (rcg.  45)  ;  3°  Jeanne,  mariée 
à  Guillaume  Viron  ? 

4.  —  Dreux  (Jeani,  sgr  de  Nucil-sur-Dive,  Sa- 
voie, licencié  en  lois,  ratifia  le  1S  nov,  1  163,  comme 
lils  ; i î 1 1 1 ■ ,  la  donation  faite  par  son  père  a  S'-l'icrre  du 
Marché,  (G10  10 .)  C'est  lui  sans  doute  que  l'on  trouve 
signant  uno  déclaration  le  0  nov.  1450,  rendue  à  la 
commanderio  de  Loudun  (H3  703),  et  passant  un  acte, 
le  !•'  fév,  1457,  comme  notaire  a  Loudun.  (Arch.  Vien. 
G.  929,  titres  de  Ponant. )  Il  fut  ensuite  conseiller  du 
Roi  en  l'élection,  et  vendit  vers  1470  la  dîme  de  Savoie, 
p"°  de  Nueil,  pour  1400  écus  d'or,  aux  commissaires 
du  roi  Louis  XI,  chargés  de  former  le  domaine  du  Cha- 
pitre de  S'-Maitin  île  Tours.  (Arch,  Indre-et-Loire,  G. 
434.)  11  avait  fait  précédemment  aveu  de  ce  fief  a  Louis 
d'Amboisc,  V10  de  Thouars,  sgr  de  Berrie.  (Id.)  Dans 
un  aele  de  14S6,  il  est  qualifié  juge  ordinaire  de  Lou- 
dun. (Rcg.  40,  f  499.)  Marié,  vers  1460,  il  Philippe 
Behthelot,  fille  de  Jean,  sgr  de  l'Herpinière,  maître 
de  la  chambre  aux  deniers  du  Roi,  et  de  Pernclle 
'forée  ?  ou  Torel  on  Thoreau  (qui  était  fille  du  sgr  de 
Roispreuilly  [Rrou,  Mouterre,  Vien.]  en  Loudunais),  il 
en  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  François,  rap- 
porté §  III  ;  3"  Pernelle,  mariée  vers  14S0  à  François 
Becdelièvre,  Ec,  sgr  de  Chaveignes. 

'5.  —  Dreux  (Jean),  sgr  de  Nueil-sur-Dive,  est 
dit  lils  de  Jean,  dans  les  notes  de  d'Hozier  (voi.  123,  et 
cab.  titres,  20246).  Il  fut  peut-être  juge  ordinaire  do 
Loudun.  D'après  l'ordre  chronologique,  il  a  dû  se  marier 
vers  1480.  Nous  pensons  qu'il  eut  pour  fille  Françoise, 
D"  de  Nueil,  mariée  vers  1520  à  Claude  Mangot,  rece- 
veur en  Loudunais.  Elle  fut  marraine  à  Loudun,  en 
15iX,  d'un  fils  de  Alain  Drouin  et  de  Isaheau  Mangot. 
(Reg.)  Nous  pensons  que  c'est  elle  qui  épousa,  vers  1535, 
Abc!  Chauvet,  s'  de  Montgriffon.  (Reg.) 

§  III.  —  Branche  de  la.  Chaiksiii:. 

5.  —  Dreux  (François),  fils  puîné  de  Jean,  et  de 
Philippe  Rerihelot  (4"  deg.,  g  II),  est  appelé  Fiacre  dans 
les  notes  de  d'Hozier  (vol.  123,  cab.  titres  20246),  sans 
doute  par  erreur.  Il  est  mentionné  le  12  fév.  1492 
comme  possédant  un  verger  au  Relandois,  qu'il  avait 
eu  de  André  Garrot,  tenant  un  jardin  de  M"  Jean 
Dreux.  (Reg.  40,  P  54.)  C'est  lui  quia  dû  continuer  la 
filiation,  car  dans  un  acte  du  21  avril  1618,  au  sujet 
de  la  chapelle  de  Si-Sébastien,  fait  par  Jean  Dreux 
(9°  deg.,  %  III),  celui-ci  dit  tenir  son  droit  de  présentation 
au  lieu  de  Jean  et  François  Dreux,  ses  aïeul  et  bisaïeul. 
(Notes  R.  Drouault.)  On  sait  que  dans  ces  sortes  d'actes 
il  y  a  souvent  des  expressions  inexactes  ou  vieilles  for- 
mules, se  rapportant  aux  anciens  fondateurs  des  cha- 
pelles. D'après  l'ordre  chronologique,  il  a  dû  se  marier 
vers  1480  ;  et  nous  pensons  qu'il  eut  pour  enfant  René, 
qui  suit, 

fi.  —  Dreux  (René),  Ec,  sgr  do  la  Chaussée, 
Tourdc-Luebé  (Varennes,  Vien.),  conseiller  du  Roi, 
élu  a  Loudun,  est  mentionné  dans  des  actes  de  1518  ii 
LS40.  D'après  nue  noie  de  M.  Filleau,  il  comparut  en 
1518  au  procès-verbal  de  réformation  de  la  Coutume 
du  Loudunais.  En  1334,  il  est  mentionné  dans  l'aveu 
de  Mirebcau,  comme  possédant  la  Tour-dc.-Luché  et 
la   Chaussée.  (I).  Font.   18,  221.)  Une   généal.  erronée 


IHtlIX 


163 


des  Dreux-Brézé  Dossien  bleus,  eab.  litres)  place  II 
tort  ce  René,  transformé  en  «  grand  homme  de  guerre  », 
parmi  les  enfanta  de  Thomas  Dreux,  sgr  de  la  Gastillon- 

niôre.  (V.  Dreux-Brézé,  S  I,  deg.  2.)  Suivant  l'ordre 
chronologique,  r«  Ileué  se  marie  vers  1510  et  il  a  dû 
avoir  pour  enfants:  I'Bkné,  qui  suit;  2°  Adrien,  rapporté 
§  IV  ;  3"  Isareau,  mariée,  vers  1530,  à  Jean  de  Mau- 
lay,  Ec,  juge  prévôt  de  Loudun  ;  4"  sans  doute  Fran- 
çois, chapelain  de  S'-Sébastien,  fut  parrain  le  18  nov. 
1546  de  François  Chauvet,  et,  décéda  en  1569.(G">  16.) 
1-  —  Dreux  (lîeué  de),  Ec,  sgr  de  la  Chaussée, 
conseiller  du  lloi,  élu  à  Loudun,  se  fit  appeler  de  Dreux. 
Il  paraît  avoir  été  anobli,  quoique  Laine,  dans  le  Diet. 
I|ls  origines,  ne  ntionne  que  l'anoblissement  d'A- 
drien Dreux,  son  frère,  en  juil.  1349.  Il  épousa  vers 
1540  Jeanne  BoORNEAtJ,  ailleurs  appelée  à  tort  Ron- 
neau  et  Brunsau.  (G'°  16.)  Etant  veuve,  elle  pré- 
senta, le  3  mars  1569,  le  chapelain  de  S'-Sébastien 
(Arch.  Vien.,  G")  16),  et  acquit  une  maison  a  Lou- 
dun, le  13  avril  1570.  (Arch.  Vien.  H1  39.  Cordeliem.) 
Elle  est  mentionnée  en  1587  comme  possédant  des  do- 
maines a  la  Chaussée.  (Fonds  Latin  5149,  p.  107. 
S'-Jouin-de-Marncs.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins; 
1*  Pierre,  mentionné  comme  lils  aîné  le  3  nov.  1569, 
décédé  jeune  ;  2°  Marie,  qui  épousa  au  temple,  en  1566, 
Claude  Huguet,  juge  prévôt  de  Loudun;  3°  René,  qui 
suit  ;  4°  Isareau  ou  Elisabeth,  mariée  au  temple,  le 
20  janv.  1572,  a  René  Huguet;  5"  Gili.onne,  mariée  en 

1579  à  François  Gorin,  Ec,  sgr  de  Bois-Boussard. 
(Reg.  prot.) 

8.  —  Dreux  (René  de),  Ec,  sgr  de  la  Chaus- 
sée, conseiller  du  Roi,  président  au  bailliage  de  Lou- 
dun, l'ut  baptisé  le  29  fév.  1555.  Il  fut  présenté  comme 
chapelain  de  S'-Sébastien  le  3  mars  1569;  mais  sou 
frère  étant  décédé,  il  occupa  la  charge  de  son  père. 
Dans  les  pièces  orig.  (cab.  titres),  on  trouve  plusieurs 
documents  signés  par  lui  le  1"  janv.  1593  et  le  9  janv. 
1607.  Le  22  août  15S5  et  le  9  oct.  1601,  il  fit  accord 
avec  Jean  Vidard,  Ec,  sgr  de  S'-CIair,  au  sujet  de 
rentes  sur  la  dîme  de  S'-Clair.  (G10  16.)  Marié   vers 

1580  à  Anne  Esmard  ou  Desmard,  il  en  eut  :  1°  Anne, 
D"  de  la  Chaussée,  mariée  a  Mathieu  Rogier,  élu  à 
Loudun,  qui  étant  veuve  fit  aveu  a  Loudun  en  1666, 
pour  la  Chaussée  (Noms  féod.);  2°  Marguerite,  mariée 
à  René  de  Rrou  ou  Debrou,  sgr  de  Lignières?  3"  Marie, 
qui  épousa  le  6  août  1606  Louis  Marreau,  Ec,  sgr  de 
Boisguérin  ;  4»  René, 'fit  un  bail  avec  son  frère  et  sa 
sœur  Anne  en  1612  et  est  mentionné  avec  son  frère 
dans  un  procès  du  17  oct.  1616  (G10  16)  ;  5»  Jean, 
qui  suit. 

9.  —  Dreux  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Chaussée, 

mentionné  avec  sou  frère  en  1616,  1617  (G1»  16),  a 
dû  lui  survivre,  car  il  présenta  un  chapelain  le  21 
avril  1618,  pour  la  chapelle  de  S'-Sébastien  en  l'église 
S'-Pierre  du  Marché  de  Loudun,  à  la  place  de  Jean  et 
François  Dreux,  a  ses  aïeul  et  bisaïeul  ».  (Notes  Roger 
Drouault.)  Il  s'agit  ici  de  vieilles  formules  se  rapportant 
a  des  présentations  anciennes  faites  k  cette  chapelle, 
fondée  eu  1463  par  Jean  Dreux  (3"  deg.  §  II).  On  sait 
que  très  souvent  les  anciens  notaires  faisaient  copier 
de  vieux  titres  sans  les  modifier.  Nous  pensons  que  ce 
Jean  décéda  jeune,  car  ses  trois  sieurs  sont  seules 
mentionnées  dans  un  partage  do  1627  et  un  procès 
de  1646. 

§  IV.  —  Branche  anorlie. 

7.  —  Dreux  (Adrien  de),  Ec,  lils  puîné  de 
René  (6«  deg.,  §  111),  fut,  dit-on,  anobli  par  lettres  de 


164 


UUEUX 


juil.  1549,  en  récompense  de  ses  services.  (Laîné, 
Dict.  des  origines.)  Nous  n'avons  pas  trouvé  de  ren- 
seignements à  ce  sujet,  mais  on  le  voit  qualifié  écuyer, 
ainsi  que  son  frère,  tous  deux  fils  de  feu  René  Dreux, 
aussi  écuyer,  dans  un  acte  du  9  déc.  1547,  concernant 
le  pré  d'EpainesàBournan.  (Arch.  Vieil.  H3  699.)  Adrien 
fut  parrain  le  7  sept.  1551,  à  Loudun,  d'une  fille  de 
Pierre  Dignay,  sgr  de  la  T rapière,  juge  prévôt,  et  de 
Isabeau  de  Maulay.  Daus  cet  acte  il  est  dit  grand- 
oncle  de  l'enfant.  (Reg.)  Il  épousa  en  1349  Susanne 
Salmon,  fille  de  Jean,  dit  Macrin,  sgr  de  la  Berthon- 
nière,  valet  de  chambre  du  Roi,  et  de  Guillonne  Bour- 
sanlt,  dont  au  moins  :  !•  Emilien,  né  le  3  sept.  1552 
(mal  écrit  Rémy-Louis  dans  l'Inventaire  de  Loudun). 
On  le  trouve  mentionné  dans  un  titre  de  la  comman- 
de™ de  Loudun  en  1633.  (Arcli.  Vien.  Il3  683.)  Nous 
pensons  qu'il  mourut  sans  postérité  ;  2°  Cécile,  née  le 
20  oct.  1554  ;  3"  Charlotte,  née  le  17  sept.  1556, 
mariée  en  1576  à  François  Malivernc  (de  Saumur)  : 
vivait  encore  en  1622,  lorsque  Champory  fut  saisi  sur 
elle  et  sur  sa  sœur  Judith  ;  4°  Judith,  née  le  3  oct. 
1557,  vivant  en  1622  ;  5°  Claude,  née  en  janv.  1567 
(Reg.  prot.)  ;  6°  sans  doute  Madeleine,  qui  épousa 
Michel  Rngncneau,  et  se  fit  adjuger  Champory  en  1622. 


V. 


3.  —  Dreux  (Guillaume),  qualifié  honorable 
homme  et  sage  maître,  licencié  en  lois  (fils  puîné 
de  Thomas,  2»  deg.,  §  I),  partagea  avec  son  frère 
Jean,  le  22  mars  1444.  (Nous  pensons  qu'il  est 
différent  de  Guillaume  Dreux,  juge  de  Loudun,  que 
nous  avons  mentionné  au  3"  deg.  du  §  I,  parce  qu'il 
occupait  d'autres  charges  à  la  même  époque.)  On  le 
trouve  sénéchal  du  prieuré  de  Loudun  en  1441-46. 
(Arch.  Vien.  reg.  40,  fol.  156  et  343.)  En  1440  et  le 
9  nov.  1450,  il  était  sénéchal  de  la  commanderie  de 
Moulins.  (Arch.  Vien.  H3  703,  les  Baillargeaux.)  C'est 
lui  sans  doute  qui  fil  aveu  au  château  de  Loudun  en 
1448  pour  la  dime  de  Tossay  ?  et  des  renies  à  Nou- 
zilly  près  Chalais.  (Noms  féodaux.)  Suivant  une  note 
(vol.  530,  cab.  litres;,  il  aurait  épousé  Antoinette  de 
la  Bahre,  et  on  lui  donne  pour  fils  :  1"  Jean,  élu  à 
Loudun  ;  2"  Simon,  notaire  à  Faye,  père  d'un  autre 
Simon,  sénéchal  de  Faye,  tige  de  la  famille  des  Drcux- 
Brézé.  (Franc.  20231.)  On  doit  remarquer  que  dans 
la  généalogie  de  cette  dernière  famille  on  trouve,  à 
la  même  époque,  un  Thomas  Dreux,  père  de  Simon 
Dreux,  châtelain  de  Faye.  Or,  comme  le  père  de 
Guillaume  Dreux  s'appelait  aussi  Thomas,  il  sem- 
blerait que  l'origine  des  Dreux-Brézé  se  rattacherait  à 
ce  degré  des  Dreux  de  Loudun;  mais  jusqu'ici  les  do- 
cuments authentiques  concernant  ce  sujet  n'ont  pas 
été  retrouvés;  3°  (suivant  une  ancienne  généal.  des 
Briault,  de  Loudun)  Guyonne,  mariée  vers  1480  à 
François  Briault,  sgr  de  Dougé. 

9'   VI. 

Nous  plaçons  ici  quelques  noms  qui  paraissent  ap- 
partenir à  la  même  famille.  Cependant  il  semble  que 
la  forme  Dedreux  serait  plus  exacte  et  plus  régulière 
que  celle  de  de  Dreux. 

Dreux  (Claude  de),  honorable  peisonne,  mar- 
chand à  Ternay,  prit  ii  renie,  le  24  janv.  1611,  les  terres 
de  la  Chan£lle-dc-Sl,-Marguerile  do  Ternay.  Le  24 
avril  1621,  il  est  dit  l'un  '1rs  procureurs  de  la  fabrique 
de  l'église  de  Ternay,  dans  un  arpentage.  (Arch, 
Vien.  G1"  12,  S'«-Marguerite  de  Ternay.) 


DREUX. 

Dreux  (Gilles  de),  arpenteur  royal  en  Louduuais, 
résidant  à  Cursay,  figure  dans  l'acte  de  1621,  et  vivait 
encore  en  1658.  (Arch.  Vien.  H3  703.)  Il  épousa  Marie 
Petit,  dont  il  eut  au  moins  Charlotte,  née  le  11  fév. 
1628,  à  Nueil-sur-Dive.  (Reg.) 

DREUX-BRÉZÉ.  —Famille  noble- et  an- 
cienne originaire  des  confins  du  Poitou  et  de  la  Tou- 
raine,  qui  depuis  plusieurs  siècles  tient  un  rang  distin- 
gué parmi  les  grandes  maisons  de  la  France.  Ses 
membres  ont  occupé  une  foule  de  charges  importantes, 
et  elle  a  produit  plusieurs  personnages  remarquables 
par  leurs  talents  ou  par  les  services  éminents  qu'ils 
ont  rendus  à  leur  patrie  et  à  la  famille  royale. 

Les  branches  aînées  de  la  famille  ont  toujours  habité 
le  Poitou,  où  elles  se  sont  éteintes  aux  xvn°  et 
xvilf  siècles.  Les  branches  de  Nancré  et  de  Brézé 
(cette  dernière  seule  subsistante  aujourd'hui)  ont  eu 
moins  de  rapports  avec  le  Poitou;  mais  elles  sont  les 
plus  illustres  et  les  plus  importantes  au  point  de  vue 
historique.  C'est  pourquoi  nous  avons  donné  leur 
filiation  complète  jusqu'à  nos  jours.  Cependant  nous 
avons  dû  abréger  beaucoup  plusieurs  biographies  inté- 
ressantes qui  se  trouvent  dans  la  1"  édition. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  deux 
roses  d'argent  en  chef,  un  soleil  d'or  en 
pointe.  —  Cette  famille  a  été  maintenue 
noble,  d'ancienne  extraction,  par  arrêt 
du  Parlement  de  Rennes  en  1669,  et  par 
diverses  ordonnances  de  1700  et  1703  ; 
mais  c'est  par  erreur  que  dans  la  1"  édi- 
tion de  ce  Dictionnaire  on  a  suivi  les  assertions  généa- 
logiques d'un  Mémoire  dressé  sous  la  Restauration  dont 
les  hypothèses  ne  reposent  que  sur  des  coofusions  et 
des  erreurs  basées  sur  une  pièce  apocryphe.  En  elîet,  le 
nom  patronymique  Dreux,  qui  vient  de  l'ancien  prénom 
latin  Droco,  devenu  Droi/on,  Dreux, etc.,  dans  la  forme 
française,  est  essentiellement  différent  du  nom  de  la 
ville  de  Dreux.  Tout  le  système  imaginé  sous  la  Restau- 
ration (dont  jamais  il  n'avait  été  queslion  avant  celle 
époque)  s'appuie  sur  un  document  daté  du  7  juil.  1472, 
dont  l'analyse  est  ainsi  donnée  par  le  Mémoire  généalo- 
gique de  Pavillet  et  le  Sommaire  des  titres  des  Dreux- 
Brézé  (déposé  aux  Arch.  nat.,  carton  M  393,  ancien 
1022):  Acte  passé  a  Faye  le  7  juil.  1472,  reçu  Dignay 
et  F.  Cardinalis  (sic)  (ce  nom  n'existait  pas  a  Faye  à 
celte  époque),  notaires,  par  lequel  Thomas  de  Dreux 
donne  à  Simon,  son  fils  aîné  et  principal  héritier,  «  en 
advencement  de  son  mariage,  succession  et  hoirie,... 
toutes  les  terres. ...  que  aurait  le  dit  escuyer....  dans 
les  terres  et  seigneuries  de  la  Gaslillonuière  el  des 
Barres— et  tout  ainsi....  qu'il  les  aurait  reçues ja  pieca. 
de  feu  Pierre  de  Dreux,  son  père,  vivant  escuyer,  sgrde 
Ligucil,  et  de  Mess.  Simon  de  Dreux,  Chev.,  maître 
d'housteldu  Roi  notre  sire,  son  oncle;  et  constitue  pour 
son  procureur  spécial  quant  ace,  Jean  de  Guargucsalle, 
Chev.,  sgr  des  Bosses  et  de  Coulaine,  son  oncle.  »  La 
simple  lecture  de  ce  texle,  dont  ni  le  style  ni  les  for- 
mules ue  sont  conformes  à  ceux  des  actes  authentiques 
de  la  fin  du  xv°  siècle,  prouve  clairement  la  fausseté 
de  cette  pièce,  et  personne  aujourd'hui,  a  l'Ecole  des 
Charles,  n'aurait  la  moindre  hésitation  pour  reconnaître 
que  ce  document  est  apocryphe.  M.  Pavillet,  employé 
aux  Archives  royales,  a  semblé  en  admettre  l'authenti- 
cité. M.  Pavillet  a  pu,  pour  plusieurs  raisons,  se 
contenter  des  apparences  véridiques  d'une  pièce  déjà 
ancienne,  visée  dans  des  documents  officiels.  En  effet, 
celte  donation  de  1472  a  été  composée  vers  1667,  à 
l'époque  des  recherches  de  la  noblesse  ordonnées  par 
Colbert,  où  quelques  industriels  plus  ou  moins  habiles 


nm  i  v 


s'empressèrent  de  Fournir,  en  trompant  les  familles, 
divers  titres  apoeryphos  suffisamment  vraisemblables 
pour  contenter  les  magistrats  (peu  versés  en  général 
dans  la  connaissance  des  vieilles  écritures)  qui  étaient 
chargés  de  rendre  les  sentences.  Surtout  lorsqu'il 
s'agissait,  comme  dans  ee  cas,  de  documents  plus  an- 
liens  que  ceux  exigés  pour  lu  recherche  de  I6H7,  qui 
ne  demandait  les  litres  que  depuis  1551).  Dans  le  Som- 
maire (de  îmui  on  voil  que  Simon  Dreux,  avocat  gé- 
néral en  la  chambre  des  comptes,  obtint  une  commis- 
sion le  18  août  1645,  pour  luire  rechercher  ses  titres 
de  famille,  et  que  l'on  trouva  alors  il  la  chambre  des 
comptes  îles  pièces  concernant  Simon  de  Dreux,  maître 
d'hote!  du  roi  Charles  VI.  Ces  pièces  ont  servi  à  fabri- 
quer la  douatioii  apocryphe  de  1472  ;  mais  ou  doit 
remarquer  qu'il  n'est  pas  question  de  rattacher  ce 
personnage  aux  comtes  de  Dreux.  Les  Dreux  de  Creuilly 
crurent  par  erreur  que  ce  Simon  de  Dreux  pouvait 
être  un  do  leurs  ancêtres,  puisqu'ils  s'appelaient  Simon 
Dreux,  mais  ils  ne  faisaient  pas  attention  au  de  Dreux, 
qui  rendait  lo  uom  tout  à  fait  différent. 

Le  savant  Duchesne,  dans  sou  Histoire  de  la  Maison 
de  Dreux,  a  établi  clairement,  d'après  les  titres  authen- 
tiques, la  filiation  des  seigneurs  de  Beaussart  ;  et  les 
héritiers  de  Simon  de  Dreux,  maître  d'hôtel  du  Roi,  mort 
en  1421,  sont  parfaitement  connus  par  de  nombreux 
documents  où  uc  figurent  jamais  aucun  Pierre  ni  au- 
cun Thomas. 

Les  noms  suivants  paraissent  appartenir  à  cotle  fa- 
mille. 

Dreux  (Jean),  fils  de  feu  Mack,  était  en  1415 
vassal  du  sgr  de  Mirebeau.  (Note  du  C"  de  Sl°-Maure, 
Gén.  de  Brizay.) 

Dreux  (Guillemctte)  épousa,  vers  1530,  Bené 
Remollard,  Ec.,  sgr  de  la  Brèche  de  Brizay,  près  l'Ue- 
Bouchard.  (A.  H.  P.  23.)  Elle  pourrait  être  fille  de 
Simon  Dreux  et  de  Perrine  Cacqueieau  (3°  deg.,  §  I). 

Dreux  (Jean),  Ec.,.sgr  de  Chàtillon  et  de  la 
Boche-Aguet,  épousa  Louise  de  Couhé,  inhumée  le  14 
mars  (504  (sic)  dans  l'église  S'"-Croix  de  Poitiers.  Son 
épitaphe  portait  les  blasons  accolés  des  Dreux  et  des  de 
Couhé.  (Notes  de  Gaignières.  Clairambault,  944.)  Il  doit 
y  avoir  là  erreur  do  date  dans  la  copie  (pour  1604), 
car  nous  pensons  qu'il  s'agit  d'une  fille  de  Jean  de 
Couhé,  Ec.,  sgr  de  Chàtillon,  de  la  branche  de  la 
Roehe-Agait,  et  de  Beuée  de  Malemouche.  Nous  ne 
trouvons  pas  trace  de  ce  Jean  Dreux  dans  les  filiations 
des  diverses  branches  de  la  famille. 

|  Ier.  —  Branche  de  Moktroixgt. 

A  cause  de  l'importance  historique  de  la  généalogie 
de  la  famille  des  Dreux-Brézé,  nous  donnons  la  filiation 
des  premiers  degrés  telle  qu'elle  résulte  des  documents 
authentiques  qui  subsistent  aux  Archives  de  la  Vienne 
et  d'Indre-et-Loire.  Nous  avons  trouvé  des  renseigne- 
ments dans  les  reg.  paroissiaux  de  Poitiers,  les  notes 
du  M"  des  Monstiers  de  Mériuville,  et  les  documents 
du  cabinet  des  titres.  (Pièces  orig.  1020.  Dossiers  bleus 
242  et  30S.  Cbérin,  68,  etc.) 

1.  —  Dreux  (N...),  qui,  d'après  l'ordre  chrono- 
logique des  générations  de  ses  descendants,  se  maria 
vers  1420,  eut  entre  autres  enfants  :  1*  Thomas,  qui 
suit  ;  2°  sans  doute  FRANÇOIS  ?  (dont  le  nom  est  indi- 
qué seulement  par  la  1"  lettre  mal  formée),  qui  signa 
avec  T.  Dreux  un  acte  du  lor  avril  1482,  passé  à  Paye. 
(Arch.  Vicn.  S'-Benoit,  20.) 

2.  —  Dreux  (Thomas),  sgr  des  Barres?  châtelain 
(le  la  B°"  de  Fayo  en  1482  (Note  cab.  titres,  vql.  îj30), 


imicix 


1RS 


était  dès  le  5  déc.  I  M!)  sénéchal  de  Savigny. sous-Fiiye, 
prieuré  dépendant  de  l'abbaye  de  S'-Benoit  de  Quinçay, 
près  Poitiers.  (Arch.  Vicn.  S'-Benoit,  2.'!.)  On  lo  trouve 
encoro  sénéchal  do  ce  fief  le  9  déc.  1484  (id.  E2  187, 
Prévost,  agrie  de  M lion)  et  lo  13  juin  1406.  (Id.  S'- 
Benoit,  23.)  Il  était  aussi  sénéchal  de  la  Tour- de  Ger- 
migny (Sérigny,  Vicn.),  et  on  le  voit  remplacé  aux  assises 
de  ce  lief,  lo  3  mai  1487,  par  son  fils  Simon.  (Arch. 
Vicn.  El  1.  Germigny.)  Le  15  juin  1489,  il  était  aussi 
sénéchal  de  la  Gastignonnière  (Gâtelonnière  ou  Gastil- 
lonnière,  Kaye-la-Vineuse),  fief  possédé  alors  par  Jac- 
ques Le  Boy,  Ec,  sgr  de  la  Boche-S'-Cautia  et  de  la 
Gastignonnière.  (E1  1.) 

D'après  les  dates  fournies  par  ces  documents,  Thomas 
Dreux,  qui  fut  sénéchal  de  Saviguy  au  moins  de  1459  à 
1 190,  a  dû  naître  vers  1420  et  se  marier  vers  1450.  Ou 
ne  trouve  aucun  renseignement  au  sujet  du  nom  de  sa 
femme,  mais  il  eut  certainement  pour  fils  Simon,  qui 
suit,  qui  lui  succéda  daus  ses  charges.  (C'est  par  erreur 
qu'un  tableau  généalogique  inexact  place  ici  comme  ses 
enfants  divers  personnages  du  nom  do  Dreux,  qui  appar- 
tenaient à  d'autres  familles  du  même  nom,  de  Louduu 
ou  de  la  Gâtine.  —  Dossiers  bleus,  308.) 

3.  — Dreux  (Simon'),  sgr  des  Barres,  Boisaubry, 
la  Gastillonnière  (Faye),  est  mentionné  comme  sgr  de 
ce  dernier  fief,  possédé  alors  par  un  autre  Simon  Dreux, 
dans  un  aveu  de  la  B"'"  de  Faye,  fait  le  10  août  1553  par 
Bonaventure  Gillier.  (Arch.  Tours,  C.  6'JO.)  11  fut  châte- 
lain de  Faye  et  est  ainsi  qualifié  dans  un  acte  du  l"mars 
1511.  (Arch.  Vicn.  E1  1.  Germigny.)  On  le  trouve,  dès 
le  3  mai  1487,  tenant  les  assises  do  la  Tour-de-  Germi- 
gny à  la  place  de  son  père,  sénéchal  de  ce  fief,  en  même 
temps  que  de  celui  de  Savigny,  auquel  il  succéda  dans 
ces  charges.  Il  est  qualifié  honorable  homme  et  sage 
maître,  licencié  on  lois,  sénéchal  de  Savigny,  le  12juii. 
1500.  (Arch.  Vien.  E'  1.  S'-Benoit,  23.)  Une  généalogie 
dit  qu'il  décéda  en  1522,  âgé  de  S2  ans  (ce  qui  fait 
remonter  sa  naissauce  k  1440),  ayant  eu  22  enfants, 
dont  12  morts  jeunes.  Ces  renseignements  nous  parais- 
sent douteux,  car  l'ordre  chronologique  et  la  suite  des 
générations  ne  peuvent  se  concilier  avec  ces  dates. 
Nous  pensons  qu'il  doit  y  avoir  là  quelque  confusion, 
car  on  ne  trouve  pas  trace  de  ces  nombreux  enfants, 
sauf  des  2  fils  mentionnés  plus  bas.  Simon  avait  épousé 
(probablement  vers  1480)  Perrine  Cacqueread,  ou  Ca- 
quereau,  fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  Fief-Clairet,  éehe- 
vin  de  Poitiers.  Elle  vivait  veuve  en  1533.  De  ce  mariage 
vinrent  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Méry,  tige  de  la  bran- 
che de  Creuilly,  §  VI  ;  3°  peut-être,  Simon,  bachelier  en 
lois,  sénéchal  de  la  Rahastrie,  qui  tenait  les  assises  de 
ce  fief  le  3  juin  1528.  (Arch.  Vien.  E<  1.)  (Les  Dossiers 
bleus  placent  ici  par  erreur  diverses  filles  qui  appar- 
tiennent a  la  famille  des  Dreux  de  Loudun,  et  qui  pour 
la  plupart  vivaient  même  à  une  époque  postérieure.) 

4. —  Dreux  (Pierre),  sgr  de  Périgné  et  des  Bar- 
res, épousa,  vers  1310,  Marie  Colin  (ailleurs  Scolin), 
dont  il  eut  :  1"  Simon,  qui  suit  ;  2°  peut-être  Benée, 
mariée  à  Abel  Raufray,  sgr  de  la  Ramée.  (Note  dou- 
teuse.) 

5.—  Dreux  (Simon  II),  sgr  de  Périgné,  des  Barres, 
la  Gastillonnière,  est  mentionné  comme  tenant  co  fief, 
au  lieu  de  Simon  Dreux,  dans  un  aveu  de  Faye,  fait  en 
1553  par  Bonaventure  Gillier.  (Arch.  Tours,  C.  600.)  Il 
fut  avocat  à  Poitiers,  et  assista  en  1359  n  la  réforma- 
tion de  la  Coutume  du  Poitou.  Il  fut  ensuite  conseiller 
du  Rni,  enquesteur  au  Présidial  do  Poitiers,  comme  on 
le  voit  dans  une  plainte  des  chanoines  de  S'-Hilaire-le- 
Grand,au  sujet  du  pillage  de  lour  église  par  les  protes- 
tants en  1562,  (M.  A.  O.  1853,  226.)  Tar  son  testament 


166 


DREUX. 


DREUX. 


daté  du  31  déc.  1578  (Leoomte,  not.  à  l'Ile-Bouchard), 
il  donna  tous  ses  biens  à  son  fils  François,  a  son  seul 
enfant  resté  dans  le  monde  »,  qu'il  recommande  à  son 
cousin  germain  Pierre  Dreux,  abbé  de  Hani  (4°  deg., 
I  VI).  (Gén.  Pièces  orig.  10^9.)  Marié  le  7  janv.  1536 
(ou  1556?)  à  Marie  Cladat,  fille  de  Jacques,  sr  de 
Puyterra  ?  et  de  Perrine  Descolliers,  il  en  eut  au  moins  : 
1°  PiEnnE,  chartreux,  scribe  général  de  la  Grande  Char- 
treuse, qui  vivait  encore  le  7  déc.  1619,  et  est  men- 
tionné comme  oncle  dans  le  contrat  de  sa  nièce  Jac- 
quelte  ;  2°  François,  qui  suit. 

6.  —  Dreux   (François),    Ec.,    sgr   des   Barres, 

Périgné,  Montrollet  (près  Confolcns,  Charente1,  con- 
seiller du  fi'ji,  1"  assesseur  au  Présidial  de  Poitiers 
en  1593,  fut  élu  maire  de  cette  ville  en  1602.  Il  acquit 
en  1607  la  sgrie  de  Montrollet,  pour  30,000  liv.,  de  Jean 
des  Monstiers,  Chev.,  sgr  V"  de  Mérinville,  et  il  fit 
hommage  de  ce  fief  à  la  Tour  Maubergeon  en  1608.  11 
fut  inhumé  à  S">-Opportune  le  12  fév.  1616.  Marié  le 
22  fév.  1593  (Beugnon  et  Simonneau,  not.  à  Foutenay 
le-Comte)  à  Marguerite  Godin,  fille  de  Jacques,  sgr  de 
Vaudurant,  il  en  eut  11  enfants,  tous  baptisés  (sauf 
l'aîné  et  la  dernière  fille)  à  Sle-Opporlune  de  Poitiers  : 
1°  Simon,  qui  suit  ;  2°  Bonaventdiie,  rapporté  au  §  Il  ; 
3°  Jacques,  baptisé  le  17  juil.  1599,  décédé  jeune; 
4°  Catherine,  baptisée  le  20  déc.  1600,  qui  eut  pour 
parrain  Simon  Dreux,  sgr  de  Creuilly;  elle  épousa 
le  12  juil.  1620  (Douadic  et  Denesde,  not.  à  Poitiers) 
Jacques,  alias  François  du  Theil,  Ec.,  sgr  de  S'-Chris- 
tophe  ;  5°  Jacquette,  allas  Jacqueline,  baptisée  le  27 
janv.  1603,  mariée  à  Poitiers,  le  7  déc.  1619,  à  Jacques 
Chariot,  Ec.,  sgr  de  Mondon;  6°  Jacques,  auteur  de  la 
branche  de  la  Vallée,  §  III  ;  7°  François,  chef  du 
rameau  des  Meurs,  §  IV  ;  8"  Esther,  baptisée  le  30  août 
160B,  marraine  à  S'-Cybard  de  Poitiers  en  161 1, et  décédée 
supérieure  des  Filles  de  N.-D.  de  Lusignan  ;  9°  Margue- 
rite, baptisée  le  31  mai  1610,  épousa  le  29  sept.  1625 
René  de  la  Coussaye,  Ec,  sgr  de  Fougeray  ;  10"  Pierre, 
rapporté  au  §  V  ;  11"  Marie,,  mariée  à  Julien  Serizier, 
Ec,  sgr  du  Cluzeau,  inhumée  à  Poitiers  le  29  déc. 
1650. 

7.  —  Dreux  (Simon  III),  Chev.,  B"  de  Montrollet, 
sgr  de  laCoste-Mézières,  S>l-Généroux,  fut  conseiller  au 
Grand  Conseil.  11  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  les 
biens  de  leurs  père  et  mère  le  31  juil.  1631  (Douadic, 
not.).  Il  décéda  le  24  sept.  1652.  Marié  :  1°  à  Florence 
Vidaiid,  ils  se  firent  une  donation  mutuelle,  ie  30  déc. 
1623  (Bourbeau,  not.  à  Poitiers);  2°  en  1649, à  Cathe- 
riue  Nicolas,  Dc  des  Granges,  qui  se  remaria  à  Charles 
de  Çouhé  de  Lusignan,  Ec,  sgr  des  Elfes.  11  eut  du 
1"  lit  :  1°  Simon,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  baptisé  à  Poi- 
tiers le  29  oct.  1629;  3°  Claude,  mariée  le  10  déc. 
1642  à  Gédéon  dc  Brettes,  sgr  B"  de  Cros;  4°  M.iniE, 
qui  épousa  le  23  déc.  1654  Guy  de  Marsanges,  B"  de 
Montrocher;  5*  Marguerite,  morte  jeune;  6"  Cathe- 
rine, religieuse  aux  Filles  de  N.-D.  de  Limoges  ;  du 
2*  lit  :  "•  Fançois-Simon,  Chev.,  sgr  de  la  Coste- 
Mézières,  capitaine  de  dragons  dans  le  régiment  de 
Nancré,  fut  déchargé  avec  son  frère  Simon  des  sommes 
taxées  par  le  rôle  arrêté  au  conseil  le  22  déc.  1691,  et 
fut  continué  dans  sa  noblesse  le  26  juin  1696.  Il  avait 
épousé  Sophie-Catherine  de  Walkershoven  ou  Volke- 
rovhen,  lille  de  Pierre,  bourgeois  de  Hambourg,  et  île 
Catherine  Fauteman,  dont  une  fille,  Catherine-Sophie, 
née  en  1688,  mariée  le  20  mai  1704  à  Alexandre-Hilaire 
l'iel  île  Beaurcpaire,  et  décédée  a  Poitiers  le  22  août 
1705;  8°  Jeanne,  mariée  d'abord  a  Bobert  du  Bouox, 
Chev.,  M'3  de  Villemort,  veuf  de  Marie  d'Eseoubleau 
(Pièc.  orig.  1029),  puis  à  Louis  de  Menthe!  ;  9»  Simon, 


sgr  de  la  Bochette,  né  à  Montrollet  le  26  juil.  1634 
(reg.),  qui  était  sous  la  tutelle  de  François  du  Theil  en 
1662,  fut  maintenu  noble  en  1696  étant  garde  du  corps 
du  Boi,  et  décéda  eu  1721;  10»  Marie,  qui  était  mi- 
neure en  1662. 

8.  —  Dreux  (Simon  IV),  Chev.,  B"  de  Mon- 
trollet, sgr  de  Sl-Généroux,  baptisé  à  Poitiers  le  31 
janv.  1624,  fut  maintenu  noble  par  Barenlin  en  1667.  Il 
épousa  :  1°  à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  31  janv.  1658, 
Marie  Bogier,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Migné,  tré- 
sorier de  France,  et  de  Benée  Chessé,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants.;  2°  le  18  fév.  1663  (Merlin  et  Mallet,  not.  de 
la  B°'"  de  S'-Victurnien)  Jeanne  du  Pin,  fille  de  Gau- 
thier, Ec,  sr  de  Maisonrouge,  et  de  Gabriellede  la  Bas- 
tide, dont  il  eut  :  1*  Gauthier,  baptisé  à  Montrollet  le 
15  juin  1666,  Chev.,  B°°  de  Montrollet,  capitaine  au  régi- 
ment d'Artois,  fut  maintenu  noble  par  Quentin  de  Riche- 
bourg  le  27  déc.  1715.  Il  avait  épousé  à  Paris,  le  10 
oct.  1707,  Elisabeth  de  Braques  ?  D"°  de  Chàteauvert, 
et  mourut  sans  enfants  le  15  mars  1726,  laissant  une 
fortune  délabrée  ;  2°  Jacques,  coruelte  dans  le  reg.  de 
Noailles,  tué  à  la  bataille  de  Fleuras  en  1690;  3»  Si- 
mon, capitaine  d'infanterie  dans  le  rég'  de  Perniangle, 
tué  au  siège  de  Barcelone  en  1706  ;  4°  autre  Simon, 
qui  suit;  5"  Marie,  qui  épousa  Léonard  Barbarin,  Chev., 
sgr  du  Monteil,  dont  elle  était  veuve  en  1730  ;  6*  Anne, 
mariée  le  17  janv.  1695  à  Etienne  de  Salignac,  Ec,  sgr 
du  Vignaud,  etc.  Elle  hérita,  avec  sa  sœur,  de  leur  oncle 
Simon,  sr  de  la  Bochette,  le  27  nov.  1721  ,  et  vendit 
le  17  fév.  1737  sa  part  dans  la  sgrie  do  Montrollet  au 
M"  de  Mérinville. 

9.  —  Dreux  (Simon  V),  Chev.,  B""  de  Montrollet, 
né  à  Montrollet  le  4  sept.  1677,  fut  lieutenant  de  son 
frère  dans  le  régiment  de  Perniangle,  puis  daus  le  régi- 
ment Royal-Infanterie.  Il  hérita  de  ses  frères  et  partagea 
en  1730  avec  ses  sœurs;  mais  comme  les  dettes  du 
frère  aîné  et  les  reprises  de  sa  veuve  absorbèrent  pres- 
que toute  sa  succession,  pour  payer  les  dettes,  on  fut 
obligé  de  vendre  Montrollet  au  M"  de  Mérinville.  Il 
avait  épousé  Antoinette  de  la  Bomagère,  veuve  de 
Léonard  de  la  Place,  Ec,  sgr  du  Repaire, 'et  mourut  à 
S'-Junien  avant  1744,  laissant:  1°  Simon-Gauthier,  Ec, 
sgr  de  Fontfeiiat,  qui  donne  le  13  juil.  1744  quittance 
définitive  au  M"  de  Mérinville,  pour  la  vente  de  Mon- 
trollet; 2»  Elisabeth-Léonarde,  épouse  de  Joseph 
Vidaux,  bourgeois  dc  S'-Junien,  qui  eut,  les  dettes  une 
fois  payées,  3,800  liv.,  et  qui  mourut  avant  le  30  mai 
174S  ;  3°  François,  Ec,  sgr  du  Repaire,  gendarmo  de 
la  garde  du  Roi,  compaguie  de  Bourgogne;  4*  Jean- 
Baptiste.  Ces  deux  derniers  approuvent  la  vente  de 
Montrollet  le  5  avril  1752.  On  ne  sait  ce  qu'ils  devin- 
rent. 


II. 


Branche  de  LA   Bhemaidiere. 


7.  —  Dreux  (Bonaventure),  Ec,  sgr  de  la  Bré- 
maudière  (S'-Ouenne,  D.-S.),  d'Aigne,  d'Iteuil,  et  de  la 
Ratonnièrc  (Coulombiers,  Vieil.),  qu'il  avait  acquis  le  23 
avril  ltii'J  de  Charles  de  Barbezières,  était  fils  puiné  dc 
François,  et  de  Marguerite  Cobin  (6*  deg.,  §  1").  Bap- 
tisé à  Sle-Opp«rtune  de  Poitiers  le  7  mais  1598,  il  fut 
pourvu  en  1627  de  l'office  de  procureur  du  Boi  nu 
Bureau  des  finances  de  Poitiers. 

Il  épousa  :  1°  le  17  fév.  1631,  Philberte  Hillereau 
ou  Hillaireau,  fille  de  Jean,  sgr  de  la  Travérsière  ; 
2°  Catherine  de  la  Coussaye,  lille  de  René,  Ec,  sgr 
de  Fougeray,  et  dc  Marguerite  Dreux,  et  eut  du  1"  lit  : 
1"  Simon,  qui  suit  ;  2°  Marie,  baptisée  à  S'-Porcliaire 
de  Poitiers,  le  3  mai  1639  ;  3°  François,  baptisé  à  S'- 


I»ltl    I     V 


Etienne  de  la  même  ville  (comme  les  suivants)  le  13 
sept.  1642,  fut  inhumé  lo  !i  f(iv.  1697  sous  le  nom  de 
sgrde  la  Coste,  sans  postérité;  4"  Marguerite,  baptisée 
le  9  aoiït  1643,  mariée  le  20  fév,  1  Ot-ii  &  Louis  Rogier, 
Ec,  sgr  ilu  Vignault  ou  du  Vernaj  ;  5"  Catherine,  bap- 
lisée  le  30  août  1644;  6°  Marie,  baptisée  le  4  janv. 
1646,  i't  décédée  le  29  sept.  1659;  7°  Jeanne,  mariée 
a  Vincent  des  Roches,  Chev.,  sgr  de  Mary,  etc.,  décédée 
lo  16  août  nus,  âgée  de  GO  ans  (Dissais, '  Vieil.)  ;  8'  Isa- 
iikli.e,  baptisée  à  StA-Opportune  (ainsi  que  ceux  qui 
suivent)  le  17  déc.  1618;  9°  Bonaventoke,  baptisé  le 
29  déc  1650;  10»  Catherine,  baptisée  le  7  mai  1652, 
inhumée  à  Migné  le  30  avril  165.'!;  11*  Marie-Anne, 
baptisée  le  23  oct.  1653,  nhuméc  le  7  juin  1659. 

S.  —  Dreux  (Simone,  Chev.,  sgr  d'Aigne,  d'Iteuil, 
de  la  Rrémaudière  et  de  ia  Rlchardière  (Itcuil,  Vien.), 
fut  capitaine-major  de  cavalerie,  puis  lieut. -colonel  du 
régiment  Dauphin-Cavalerie.  11  rendit  hommage  au  Roi, 
sgr  de  Lusiguau,  le  27  nov.  1682,  de  sa  terre  de  la 
Ratonnière,  comme  héritier,  sous  bénéfice  d'inventaire, 
de  Bonavenlure  Dreux,  son  frère.  Il  lit  partie  du  1" es- 
cadron des  nobles  du  Haut-I'oitou  au  ban  de  1693,  et 
acquit  du  Roi,  a  titre  d'engagement,  le  31  juil.  1704,  la 
haute  justice  de  Coulonibiers,  dans  la  mouvance  de 
Lusignan.  11  se  maria  2  fois:  1*  le  15  avril  16S8,  à 
Jeanne  Fuzée,  lille  de  feu  Guillaume,  Ec,  sgr  4e  Char- 
mont,  et  de  Louise  de  Cugnac,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants; 2°  le  11  fév.  1705,  à  N.-D.  de  la  Chandelière  de 
Poitiers,  à  Diane  Prévost-Sansac  de  TonCHWBERT, 
fille  de  Casimir,  Chev.,  sgr  de  Lileau,  et  de  Marie  de 
Robillard.  Décédé  sans  postérité,  il  fut  inhumé  dans 
l'église  d'Iteuil,  le  24  fév.  1714,  et  sa  veuve  se  re- 
maria, le  14  sept,  do  la  même  année,  a  Charles-Ber- 
nard-Donatien  Tiercelin  d'Appelvoisin,  M'*  de  la  Roche- 
du-Maine. 


§  m. 


Rranche  de  la  Vallée. 


7.  — Dreux  (Jacques),  Ec,  sgrde  la  Vallée,  fils 
puîné  de  François  et  de  Marguerite  Gobin  (6*  deg.,  g  1), 
baptisé  à  S"-Opportune  de  Poitiers  le  16  mars  1604, 
était  aveugle.  Il  acheta  de  Philippe  du  Raynier,  le  23 
juil.  1643,  la  maison  noble  de  Créinault  (Bonneuii- 
Matours,  Vien.),  et  était  en  1647  en  différend  avec  Louis 
de  liessay,  Chev.,  sgr  de  Travarzay,  au  sujet  de  divers 
acquêts  dans  la  censive  et  mouvance  de  Chàtellcrault. 
(Arch.  Vien.)  Ou  le  trouve  mentionné  avec  son  fils  dans 
des  procès  en  1670-74.  (Arch.  Vien.  E2  250.)  Il  fut 
inhumé  à  S'-.lulien-Lars,  le  26  fév.  1675.  (Reg.)  Marié 
le  13  sept.  1633  (Gombault  et  Charret,  not.  a  Poitiers) 
à  Catherine  de  la  Coussave,  fille  de  Louis,  11"  du  nom, 
et  de  Louise  Macquenon,  il  en  eut  ?1«  Simon,  qui  suit  ; 
2°  François,  baptisé  à  S'*-Opportune  de  Poitiers,  le  11 
sept.  1640,  décédé  le  26  mars  1661,  et  inhumé  dans  la 
sépulture  des  Dreux  à  S,e-Opportune. 

8.  —  Dreux  (Simon),  Ec.,  sgr  de  la  Vallée,  S'- 
Julien  et  la  Rochette  (Marçay,  Vien.),  né  le  5  janv.  1635 
et  baptisé  à  Slc?-Opportune  le  4  fév.,  fut  reçu  conseiller 
au  Présidial  de  Poitiers  en  1664.  Il  épousa  en  1662  sa 
cousiue  germaine,  Marie  Dreux,  fille  de  Pierre,  Ec.,  sgr 
de  la  Sicaudière,  et  de  Susanne  Clairet  (T  deg.,  jg  V). 
Il  demeurait  a  la  Haye  en  Touraine  au  mois  de  décem- 
bre 1714,  et  passait  pour  n'avoir  que  1,000  1.  de  rente. 
Il  dut  mourir  sans  enfants. 

§  IV.  —  Branche  des  Meuus. 

7.  —  Dreux  (François),  Ec,  sgr  des  Meurs  ou 
des  Murs,  (Liniers,  Vien.)  et  des  Essarts,  lils  puîné  de 
François,  et  de  Marguerite  Coliiu  (0°  deg.,  \  I),  baptisé 


inti  i    x 


107 


a  S">-Opportunc  le  21  avril  1607,  fut  trésorier  de 
France  au  Bureau  des  finances  do  Poitiers.  Il  épousa  le 
13  oct.  1615  (Martin  et  llarraud.  not.  Il  Poitiers)  Cathe- 
rine IRLAND,  lille  do  Charles,  Ec,  sgrde  lieaiimont,  et 
do  Marie  Dupont.  Décédé  le  8  avril  1654,  il  fut  inhumé 
dans  la  sépulture  de  sa  famille  a  S'°-Opporluuo,  ayant 
eu  ;  1°  Marie,  baptisée  ii  Sl-Porchaire  (comme  les  sui- 
vants) le  8  fév.  1637,  et  inhumée  le  28  nov.;  2°  Fiun- 
çoise,  baptisée  le  14  avril  1638,  mariée  le  18  déc.  1655 
(Bourbeau,  not.  à  Poitiers)  à  Jacques  Blacvyod,  Ec,  sgr 
de  Frozes,  cl  inhumée  le  12  mars  1724  ;  3"  Marie,  bap- 
tisée  le  25  mars  1639;    4'  Jean,   baptisé  le  15  sept. 

1641,  décédé  en   bas  âge;  5"   Louis,  baptisé  le  8  oct. 

1642,  mort  jeune  ;  6°  François,  qui  suit;  7°  Margue- 
rite, baptisée  a  S'-Didier  le  2G  avril  1647  ;  8°  Cathe- 
rine, mariée  le  9  fév.  1671  à  Pierre  Lecomte,  Ec,  sgr 
du  Rivault;  9°  Jeanne. 

8.  —  Dreux  (François),  Ec,  sgr  des  Meurs,  était 
le  2  juin  1678,  avec  sa  sœur  Françoise,  opposant  a  l'ex- 
pédition des  lettres  de  provisions  do  l'ollieo  de  conseiller 
du  Roi,  trésorier  de  Fiance,  garde  du  seel  au  Bureau 
des  finances  de  Poitiers.  Il  servit  au  ban  dos  nobles  du 
Poitou  en  1690.  Nous  pensons  qu'il  ne  se  maria  pas.  Il 
fut  inhumé  dans  l'église  de  Liniers  (Vien.),  le  8  oct. 
1711. 

§  V.  —  Branche  de  LA  SICAUDIÈRE. 

7.  —  Dreux  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Sicaudière 
(Doussay,  Vien.),  lils  puîné  de  François,  et  de  Margue- 
rite Gobin  (6°  deg.,  §  I),  fut  baptisé  a  S''-Opportune  le 
15  mars  1613.  11  épousa  Susanne  Cléret  ou  Clairet, 
D*  de  S'-Julien-l'Ars,  et  était  à  cause  d'elle  en  procès 
avec  les  Dames  de  la  Trinité  de  Poitiers,  au  sujet  de 
l'aveu  et  dénombrement  du  Fief-Clairet  (S'-Julien-Lars, 
Vien.)  qu'il  avait  rendu  a  l'abhesse  de  la  Trinité  le  10 
avril  1646.  (Arch.  Vien).  Il  était  décédé  en  1676,  ayant 
eu  :  1"  Marie,  mariée  en  1662  à  son  cousin  germain  Simon 
Dreux,  Ec,  sgr  de  la  Vallée  et  de  la  Rochette  (8'  deg., 
\  III)  ;  2"  François,  inhumé  à  S'*-Opportune  le  19  fév. 
1649;  3°  Jeanne,  inhumée  le  14  fév.  1649;  4*  Su- 
sanne, mariée  à  Jean  Tranchet,  Ec,  sgrde  Largeasse 
et  du  Plessis,  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers,  et 
décédée  sans  enfants  après  1686.  Sa  sœur  Marie  hérita 
d'elle. 

§  VI.  —  Branche  de  ciui  ii  i.v. 

4.  —  Dreux  (Méry),  sgr  de  Bois-Aubry,  de  la 
Gastillonnière  et  de  Fléer  ?  (par  lequel  La  Chesnaye  Des- 
bois commence  la  généalogie  de  cette  famille),  fils  puîné 
de  Simon,  etdePerrine  Cacquereau  (3"deg.,§  I),  naquit 
le  4  sept.  1507.  Il  transigea  avec  son  frère  Pierre,  au 
:ujet  de  la  succession  de  leur  père,  et  eut  pour  sa  part 
la  terre  de  Bois-Aubry.  Le  10  janv.  1554,  il  signa  un 
acte  comme  conseiller  du  Roi,  enquestcur  eu  la  séné- 
chaussée de  Poitou.  (Arch.  Vien.  EJ  31.)  Il  épousa  le  15 
janv.  1533  Charlotte  de  la  Coussaye,  lille  de  Nicolas, 
sgr  de  Fief-Bastard,  et  de  Perretle  Godereau.  (Gén. 
Dreux.'  Pièces  orig.  1029.)  Ailleurs  on  la  dit  fille  de 
Guillaume,  et  de  Jeanne  de  Çhampeau  (Gén.  La  Cous- 
saye), et  mourut  le  8  oct.  1577,  ayant  eu  18  enfants, 
dont  huit  morts  jeunes.  Les  autres  étaient  :  1°  Simon, 
qui  suit,  2°  Pierre,  né  à  Poitiers,  le  1"  oct.  1536,  fut 
abbé  de  N.-D.  de  Ham,  près  S'-Ouentin,  chanoine  et 
grand  archidiacre  de  l'Eglise  do  Paris,  seul  vicaire 
général  de  ce  diocèse  pendant  22  ans,  et  décéda  le  16 
nov.  1583  ;  3"  Françoise,  mariée  à  François  Esntau 
(ou  Léaud),  sgr  du  Breuil  et  du  Mont-S'-Sorlin  ; 
4°  Marie,  femme  do   Guillaume  Marliueau  (de  l'arthe- 


us 


DHEL'X 


nay  ?)  ;  5°  SdsANNE,  baptisée  à  S'°-Opportune  le  22  août 
1546;  6°  Radegonde,  baptisée  au  même  lieu  le  18  mars 
loi"  ;  7°  Louis,  Ec,  sgr  de  Beauregard,  baptisé  k  S'«- 
Opportune  le  10  juin  1553,  fut  chanoine  et  grand  archi- 
diacre de  Paris,  député  aux  Etats  généraux  de  Tours  en 
1614  ;  8°  Clauoe,  rapporté  au  §  VIII  ;  9°  Jean,  Ec.,  sgr 
de  Lives,  B°°  de  Brulevcrt  et  de  la  Molte-du-Mée,  con- 
seiller des  Aides  en  1574,  procureur  général  en  la 
Chambre  des  comptes  de  Paris  en  1585,  puis  conseiller 
d'Etat  par  brevet  du  31  janv.  1597.  Il  mourut  en  1615 
et  fut  inhumé  à  S'-Pierre-des-Arcs,  en  la  cité  de  Paris. 
Marié  d'abord  a  Marie  Hopeau,  fille  de  Jacques,  sgr  de 
Brulevert,  secrétaire  du  Roi;  puis  à  Marie  de  Castille, 
veuve  de  Jean-Baptiste  Bermond,  et  tille  de  Philippe, 
Ec.,  sgr  de  Chenoise,  et  de  Geneviève  Guérin,  il  eut 
du  1"  lit  :  a.  Marie,  qui  épousa  le  10  mai  1592  Fran- 
çois Forget,  conseiller  du  Roi  k  Paris,  puis  le  24  fév. 
1607  Jacques  Arnoul  ;  b.  Geneviève,  mariée  le  13  août 
1595  à  Claude  Aubéry,  sgr  d'Auvilliers,  et  décédée  le 
10  oct.  1650  ;  du  second  lit  :  c.  Isabelle,  mariée  dès 
1598  à  Jérôme  Lhuillier,  conseiller  au  Grand  Conseil, 
et  morte  le  26  avril  1619;  d.  Louise,  mariée  à  Claude 
Dauhray,  trésorier  de  France  à  Soissons  ;  puis  le  27 
avril  1603,  à  Noël  de  Compans,  sgr  d'Arcy  ;  e.  Made- 
leine, épouse  de  Jacques  Charpentier,  auditeur  en  la 
Chambre  des  comptes  de  Paris,  décédée  le  11  juin 
1637. 

10"  Tbomas,  auteur  de  la  branche  de  Brézé,  §  X  ; 
11°  Jeanbe,  mariée  d'abord  a  François  Briant,  avocat 
a  Poiliens,  ensuite  a  Pierre  Bernardcau,  sgr  de  la  Fre- 
maudière;  12°  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Fief-Clairet  (Sl- 
Benoîl,  Vien.)  et  de  Beauregard,  né  en  sept.  1550,  fut 
receveur  général  des  décimes  pour  les  évêchés  de  Poi- 
tou et  Angoumois  en  15S7.  (Arch.  Vien.  G.  401.)  Il 
épousa  Marie  Pidoux,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Mala- 
guet,  dont  il  eut  une  fille,  Jeanne,  morte  jeune. 

5.  —  Dreux  (Simon  h"),  sgr  de  Creuilly  (Tour- 
S'-Gclin,  Indre-et-Loire),  Bois-Aubry,  sénéchal  de 
Faye-la-Vincuse,  fut  aussi  receveur  particulier  des 
décimes  du  diocèse  de  Poitiers.  On  trouve  plusieurs 
pièces  concernant  ses  comptes  de  gestion  en  1580- 
1587.  (Arch.  Vien.  G.  401.)  Dans  une  lettre  datée  du 
7  août  1586,  adressée  à  M.  du  Monteil-Boivin,  gentil- 
homme du  Loudiinais,  il  parle  de  sa  maison  de  Faye. 
(Arch.  Vicu.  E2  250.)  Marié  le  12  janv.  1556  (not.  à 
l'Ile-Bouchard)  à  Marie-Madeleine  Gaby,  fille  de  Jac- 
ques, sgr  de  Creuilly,  et  de  Catherine  de  Fouteuay, 
il  décéda  avant  le  6  mars  1587,  laissant  :  1°  Simon, 
qui  suit  ;  2°  Marie,  épousa  en  15S6  Louis  Chevreau, 
sgr  du  Lizon,  receveur  des  décimes  a  Poitiers  ;  3°  Ma- 
deleine, qui  épousa  Charles  Genebault,  Ec,  sgr  de 
Basses,  près  Loudun.  Elle  fut  marraine  à  S"-Oppor- 
tune  de  Poitiers,  le  29  fév.  1589,  n'étant  pas  encore 
mariée.  (Reg  )  C'est  elle  dont  il  est  parlé  dans  le  procès 
d'Urbain  Grandier,  d'après  des  contes  ridicules,  car 
elle  avait  alors  près  de  70  ans. 

6.  —  Dreux  (Simon  II),  Ec,  sgr  de  Creuilly,  de 
Beaucaire  et  d'Auvilliers,  reçu  avocat  général  en  la 
Chambre  des  comptes  de  Paris  le  18  mai  1607,  fut 
nommé  conseiller  du  Roi  en  ses  conseils  d'Etat  et 
privé  par  brevet  du  20  sept.  1614.  Il  acquit  la  sgrie  de 
la  Rée  (Messais,  Vien.)  le  17  mars  1635,  et  ce  fief  fut 
vendu  par  ses  enfants  le  22  août  1683.  (Arch.  Vien. 
D.  155-159.)  Il  mourut  le  19  jn.il.  1619,  âgé  de  69  ans, 
et  fut  inhumé  le  21  h  S'-André-des-Arcs.  Marié  le  6 
nov.  1616  a  sa  cousine  issue  de  germaine  Geneviève 
Aubérï,  fille  de  Claude,  sgr  d'Auvilliers,  et  de  Gene- 
viève Dreux,  il  en  eut  20  enfants,  dont  quatre  mouru- 
rent jeunes.  Les  autres  furent  :  1°  Guillaume,  sgr  de 


DREUX. 


Creuilly,  nommé  avocat  général  en  la  Chambre  des 
comptes  de  Paris,  le  6  nov.  1649,  fut  ensuite  conseiller 
d'Etat,  par  brevet  du  10  août  1651.  Il  fut  reçu  che- 
valier des  ordres  de  N.-D.  du  Mont-Carmel,  de  S'-La- 
zare  le  21  fév.  1674.  11  était  aussi  conseiller  de  l'hôtel 
de  ville  de  Paris.  Décédé  le  6  août  1675,  il  fut  in- 
humé le  7  à  S'-Jacques-du-Haut-Pas.  Marié  d'abord,  le 
10  mars  1660,  à  Renée  Turquant,  veuve  de  René  do 
Bouilly,  conseiller  au  Parlement  de  Renues,  puis  à 
Marie-Madeleine  Dupont,  il  eut  de  ce  second  lit  : 
Marie-Madeleine,  mariée  le  5  mai  1098  a  Philbert 
Espiard,  Ec.,sgr  de  Cologne. 

2e  Geneviève,  décédée  en  odeur  de  sainteté  en  1666  ; 
3°  Elisabeth,  mariée  le  22  mai  1654  à  François  de 
Sève,  sgr  d'Auberville  ;  4°  Charlotte,  épousa  le  26 
janv.  1660  Louis  de  Betloy,  Chev.,  sgr  de  Belloy  ; 
5°  Madeleine,  morte  sous-prieure  des  Carmélites  à 
Poitiers  ;  6°  Marie,  religieuse  cordelière  au  faubourg 
S'-Marcel  k  Paris  ;  7°  Jean,  qui  suit  ;  8*  Gaspard,  Ec, 
sgr  de  Beaucaire.  cadet  aux  gardes,  dans  la  compagnie 
de  Charles  Dreux  de  Naucié,  tué  en  1653,  au  siège  de 
Sle-MénchouId,  k  sa  première  campagne  ;  9°  Charles, 
Ec.sgrde  Beauregard,  capitaine-major  du  régiment 
do  Oivry  ?  ou  Chévcry  '!  mort  de  ses  blessures  aux  sièges 
de  Cubassa  et  de  Villas  en  Portugal,  le  6  août  1664; 
10°  Simon,  tige  des  sgrs  de  Morsan,  §  VII  ;  11°  Mar- 
guerite, retirée  dans  le  couvent  des  Cordelières  à 
Paris,  prit  part  avec  ses  frères  et  soeurs  au  partage  du 
19  nov.  1671,  et  mourut  sans  alliance;  12°  Louise- 
Marie,  mariée  le  27  mai  1669  k  Adrien  Simon,  Ec, 
sgr  de  Gondreville,  décédée  en  1677  ;  13°  Pierre- 
Thomas,  Chev.,  sgr  de  Beaucaire,  capitaine  de  cava- 
lerie en  1671,  puis  capitaine  major  dans  le  régiment  de 
Montgomery,  mort  de  ses  blessures  à  Courtray,  en  1677  ; 
14»  Catherine,  professe  dans  le  couvent  des  Ursulines 
de  Clermont  en  Beauvoisis,  le  9  sept.  1658,  décédée  en 
avril  1670  ;  15°  Emerï,  chantre  et  chanoine  de  l'église 
do  Paris  en  1670,  fut  aussi  prieur  commendataire  de 
S'-Martin-lès-Montreuil  et  de  Vic-sur-Arcenne,  dioc. 
de  Soissons.  Il  fut  nommé  en  1695  vice-gérant  de 
I'officialité  de  Paris,  et  fut  inhumé  lo  22  sept.  1698 
à  N-D.  ;  16°  Joseph,  Ec,  sgr  d'Ouillé  ?  capitaine  dans 
le  régiment  de  Charly?  le  30  mai  1665,  mort  en  Por- 
tugal en  1666  ;  17°  Pierre,  décédé  k  Loudun  le  27  mai 
1637,  âgé  de  4  ans.  (Reg.) 

7.  —  Dreux  (Jean),  Chev.,  sgr  do  Creuilly,  bap- 
tisé le  29  mai  1629,  fut  nommé  maître  d'hôtel  du  Roi, 
par  brevet  du  10  janv.  1643.  Il  prêta  serment  le  20 
mai  suivant  et  fut  nommé  capitaine  chef  du  vol  pour 
la  corneille  dans  la  grande  fauconnerie  de  France,  le 
30  juil.  1656.  Maintenu  dans  sa  noblesse  par  les  com- 
missaires généraux  du  conseil  du  28  janv.  1700,  il 
mourut  k  Paris  le  1"  juil.  1709  et  fut  inhumé  le  2  à 
S'-Jean-le-Rond.  Il  avait  épousé  le  24  juin  1674 
Geneviève-Claude  Deschamps,  fille  de  Robert,  Ec,  sgr 
de  la  Bouillerie,  avocat,  et  de  Geneviève  Feillet,  dont  il 
eut  :  1°  Jean-Baptiste,  qui  suit  ;  2»  Geneviève- 
Marguerite,  qui  vivait  en  1728,  héritière  de  sa  bran- 
che; 3°  Marie-Marguerite,  décédée  en  août  1723; 
4»  Charlotte-Isabelle,  religieuse  aux  Ursulines  de 
S'-Denis  en  France.  (Pièc.  orig.  20261.)  Une  note  la 
dit  par  erreur  épouse  de  Auguste  Piet,  Ec,  sgr  de 
Beaurepaire  (Dossiers  bleus,  242);  4"  Anne-Françoise. 
décédée  jeune. 

8.  —  Dreux  (Jean-Baptiste),  Chev.,  sgr  de 
Creuilly,  capitaine  chef  de  vol  pour  la  corneille  en  la 
grande  fauconnerie,  en  survivance  de  son  père,  par  brevet 
du  10  mai  168S,  fut  ensuite  mousquetaire,  puis  lieute- 
nant dans  le    régiment  du   Roi-Infanterie,  en    1694.  II 


DREXJX 


était  capitaine  an  1707  et  mourut  sans  postérité  en  1708 
ou  1710  d'une  fièvre  maligne,  ii  l'armée  de  Flandres. 

§  VII.  —  Branche  de  moumaiv. 

7.  —  Dreux  (Simon),  Clicv.,  sgr  de  Morsnn-sur- 
Seinc  (près  Corheil).  la  Cbarpenterie,  Pimporé  ?  fils 
puîné  do  Simon,  et  de  Geneviève  Aubéry  (6°  deg., 
§  VI),  fui  baptisé  le  14  mars  1634  et  devint  capitaine 
dans  le  régiment  de  Piémont  en  (671.  Nommé  Chev. 
do  l'ordre  du  lioi  le  3  sept.  1675,  il  commanda  la 
citadelle  de  Liège,  puis  à  Bouehaio  et  Courtray,  enfin  k 
Cambrsy,  comme  lieutenant  de  lîoi.  Il  l'ut  maintenu  dans 
s:i  noblesse  par  arrêt  du  conseil  du  22  mars  1703.  Mario 
à  Cambray,  le  25  juin  1680,  h  Francoise-Alberline  de 
Pnoi  \  elles,  lille  de  Philippe-Dominique,  Chev.,  sgr  de 
Prouvelles,  et  de  Mario-Françoise  do  Wassières  (ou 
VésiernJ  dite  de  Wawrin,  il  en  eut  :  1°  Simon-François, 
ondoyé  et  baplisé  à  S'-Georgcs  de  Cambray  les  10  mars 
ot  16  oct.  1681,  fut  reçu  page  du  Roi  dans  sa  petite 
écurie  le  30  août  1605,  sans  faire  de  preuves.  (Pièc. 
orig.  20261.)  Il  mourut  sans  postérité,  étant  enseigne 
au  régiment  des  gardes  françaises  ;  2"  Louis-Eméiuc- 
Albert,  qui  suit  ;  3"  Maiiie-Josèphe,  mariée  le  27 
janv.  1703  k  Charles  d'Aigueville,  sgr  de  Millecamp  eu 
Picardie. 

S.  — Dreux  (l.ouis-Eiuérie-Albert),  Cliev.,  sgr  de 
Morsan,  baptisé  k  Cambray  le  20  août  1685,  capitaine 
de  dragons  dans  le  régiment  de  Rohan,  épousa  k  Cam- 
bray, le  15  sept.  1712,  Marie- Madeleine-Eugénio  de 
Tournât  d'Assigny,  tille  de  N...  C"  d'Oisy.  11  vivait 
sans  postérité  en  nov.  1723. 

§  VIII.  —  Branche   de  la  Tudairikre. 

5. —  Dreux  (Claude),  Ec,  sgr  de  la  Maison- 
Neuve  (Anjou),  de  la  Tudairière  ( Aspremont,  Vend.),  de 
l'Aubrelière,  etc.,  fils  puîné  de  Méry,  et  de  Charlotte 
de  la  Coussaye  (4a  deg.,  §  VI),  fut  l'un  des  100  gentils- 
hommes de  la  maison  du  Roi  sous  Henri  III,  Henri  IV 
et  Louis  XIII.  Il  partagea  avec  ses  frères  et  soeurs 
les  biens  de  leurs  père  et  mère  le  6  avril  1578,  et  ratifia 
le  2  fév.  1587  la  vente  d'une  rente  faite  en  son  nom,  le 
4  jauv.  précèdent,  par  Guillaume  Preux,  s*  du  Fief- 
Clairet,  sou  frère.  Le  1er  janvier  1602,  il  fit  aveu  au 
sgr  de  la  Trémoïlle,  C10  d'Olonne,  sgr  d'Asprenioni, 
pour  la  maison  noble  de  la  Tudairière.  Marié  le  4  juil. 
1585  (Burzos  et  Vinot,  nol.  en  la  châtellenie  d'Olonne) 
à  Antoinette  de  la  Dive,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  des 
Reboustes,  et  de  Paule  Buor,  il  décéda  avant  le  20  fév. 
1018,  ayant  eu  :  1*  René,  qui  suit  ;  2"  Claude,  sgr  do 
la  Godinière,  prieur  de  Commequiers  et  de  Grandval, 
reçu  chanoine  de  l'Eglise  de  Paris  en  1611,  et  nommé 
grand  archidiacre  de  cette  église  par  la  résignation 
de  Louis  Dreux,  son  oncle,  en  1620.  Il  fut  aussi  abbé 
comuicndataire  de  l'abbaye  de  N.-D.  d'Angle  (dioc.  do 
Luçon)  le  13  nov.  1623,  et  mourut  au  mois  de  sept. 
1638.  Il  avait  fait  son  testament  le  27  fév.  précédent, 
par  lequel  il  léguait  à  son  livre  Antoine,  s'  de  l'Hermi- 
îage,  tout  ce  qui  resterait  do  ses  biens,  ses  legs  exé- 
cutés ;  3°  Louis,  sgr  du  Puy,  après  avoir  été  capi- 
taine d'une  compagnie  de  chevau-légers,  embrassa 
l'état  ecclésiastique,  fut  prieur  de  S'-Piorre  de  Mont- 
didicr,  puis  chanoine  et  grand  archidiacre  de  l'Eglise  de 
Paris  à  la  place  de  son  frère  Claude,  et  mourut  le 
29  niai  1654;  4*  Gilbert,  mort  jeune;  5°  Antoine, 
chef  do  la  branche  de  Nancré,  §  IX  ;  6°  Anne,  mariée 
k  Jacques  Mnynard,  Chev.,  sgr  de  la  Couraizière;  7°  Ma- 
deleine,  mariée  k  Etienne  de  Chévery,  Chev.,  sgr  de 
Sérigny,  capitaiuo   de  la  Chaume   d'Olonno  (dans  ccr- 


I    \ 


169 


laims    noies  on  dit   N...  de  Conquérant?  sgr  do   Ché- 
very) ;  8"  Marie  ol  9°  Gilbertb,  mortes  jeunes. 

6.  —  Dreux  (René),  Chev.,  sgr  do  la  Tudairière 
et  de  l'Aubrelière  ou  l'Aubrazière  ?  l'un  des  cent  gentils- 
hommes de  la  maison  du  Roi,  servit  dans  le  régiment 
de  Simon  Dreux,  sgr  de  Creuilly,  son  cousin.  Il  épousa, 
dit-on:  I»  à  Paris,  vers  1610,  Désirée  Frizon  ;  puis 
2*  le  2U  fév.  lois,  à  Fontenay-le-Comte,  Catherine 
Chasteau,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  des  Loges,  et 
île  Marie  Tiniqucau.  Il  eut  pour  enfants  du  1er  lit  : 
1°  Claude,  baptisée  k  S'-Sulpice  de  Paris  le  17  oct. 
1611,  qui  ont  pour  parrain  Claude  Dreux,  sgr  de  la 
Godinière,  son  oncle;  et  du  2*  lit  :  2°  Philippe,  qui  suit, 

7.  —  Dreux  (Philippe),  Chev.,  sgr  de  la  Tudai- 
rière, de  l'Aubrelière  et  des  Loges  (S'-Hilaire-sur- 
l'Autize,  Vend.),  épousa  le  12  janv.  1633  (Fleury,  not. 
k  Montaigu,  Vend.)  Jeanne  Marin,  fille  unique  de  Jean, 
Ec,  sgr  de  la  Musselière  Z  et  de  Madeleue  de  Gasti- 
naire.  H  rendit  aveu  le  7  août  1637  au  sgr  de  la  Tré- 
moïlle, C"  d'Olonne,  pour  la  Tudairière,  et  transigea 
avec  Claude  de  Gaslinaire,  oncle  de  sa  femme,  le  1 1 
niai  1647.  Il  était  décédé  avant  le  9  sept.  1667,  et  ses 
enfants  furent  maintenus  k  cette  époque  par  Baremiu. 
(Nous  avons  déjà  menlionné  ce  fait  à  l'article  d'Aux, 
écrit  parfois  Daux,  1er  volume,  p.  190,  par  erreur  de 
lecture).  Les  enfants  de  Philippe  furent  :  1°  Anselme. 
Chev.,  sgr  de  la  Tudairière,  baptisé  le  30  déc.  1639,  k 
Aspremont,  et  maintenu  noble  par  Barentin  le  10  nov. 
1G67.  Il  assista  le  18  déc.  1698  avec  Anne  de  S'-Hi- 
laire,  sa  tomme,  au  mariage  de  sa  fille,  et  mourut 
laissant  :  a.  Geneviève,  née  le  24  mai  1670,  et  mariée 
le  18  déc.  1698  k  Christopho  Le  Kebvre,  Chev.;  6.  un 
fils,  probablement  décédé  jeune. 

2°  Jean,  allas  Louis,  capitaine  au  régiment  de  Ché- 
very, servit  en  Portugal  et  y  fut  tué  au  siège  de  Ca- 
beste  ?  3»  Claude  (ou  Claude-Louis),  qui  suit  ;  4°  Phi- 
lippe, mort  en  Portugal,  cadet  au  régiment  de  Chévery  ; 
5"  Isabelle,  femme  de  François  Durand,  Ec,  sgr  de  la 
Vigerie  ;  6*  Jeanne,  mariée  le  31  août  1683  k  Louis 
Durand,  Ec.,  sgr  de  la  Chalaudrie  ;  7°  Marguerite,  qui 
épousa  le  1"  fév.  1684  René  de  la  Maisonncuve,  Ec, 
sgr  de  la  Bretonnière,  et  mourut  en  1690  ;  8°  Renée, 
morte  jeune. 

S.  —  Dreux  (Claude),  Ec,  sgr  de  la  Tudairière, 
des  Logos  et  de  la  Musselière,  épousa  d'abord  Renée 
Maucleiic,  puis  se  remaria  k  Soullans  (Vend.),  le 
16  avril  16S1,  k  Françoise  Robert,  veuve  de  Pierre 
Marchand,  Ec,  sgr  de  S'-Marlin,  fille  de  N...,  sgr  do 
Boisfossé.  Etant  veuve,  elle  fut  inscrite  en  1698  à 
l'Ami,  des  Sables.  11  eut  de  son  premier  mariage  : 
1°  Claude-René,  2°  Jean-Claude,  sur  lesquels  nous 
u'avons  pas  de  renseignements. 


S  ix. 


Branche  de  NAXCltK. 


6.  —  Dreux  (Antoine),  Ec,  sgr  de  l'Hcrmitagc, 
de  la  Chesnelaye  et  de  Nancré  (Jars)  en  Berry,  lils 
puîné  do  Claude,  sgr  de  la  Tudairière,  et  de  Antoinette 
de  la  Dive  (5*  deg.,  §  VIII),  naquit  le  20  oct.  1591,  et 
assista  le  20  fév.  1618  au  mariage  do  René,  sou  frère 
ainç.  Il  fut  trésorier  provincial  de  l'extraordinaire  des 
guerres  en  Guyenne  en  1621  et  1622.  Etant  devenu 
veuf,  il  embrassa  l'état  ecclésiastique,  et  fut  reçu  en 
1633  chanoine  de  l'Eglise  de  Paris,  sur  la  résignation 
de  son  frère  Claude,  et  résigna  ce  canonicat  en  1613  k 
son  lils  aîné  Guillaume  En  1650  il  fit  accord  avec  ses 
enfants  au  sujet  de  l'administration  de  leurs  biens,  et 
mourut  le  22  sept.  1638.  11  avait  épousé  le  9  août  1620 
Jeanne  Ruelle,  D*  do  Nancré,  fille  de  Etienne,  Ec.  sgr 
de  Croische  (eu  lierry),  secrétaire  do  lu  reine  Louise  de 


170 


DREUX. 


DREIX 


Lorraine,  et  de  Anne  de  Noireterre,  dont  il  eut  : 
1°  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Beaulieu  et  Nancré,  cha- 
noine de  l'Eglise  de  Paris  en  1643,  sur  la  résignation 
de  son  père,  fit  aveu  de  Nancré  le  11  avril  1644  au 
Juc  de  Sully.  Il  devint  archidiacre  de  Paris,  sur  la  dé- 
mission de  Louis  Dreux,  son  oncle,  par  lettres  du  Pioi 
du  28  mai  1654,  et  mourut  le  27  août  1670  ;  2°  Claude, 
qui  suit;  3°  Louis,  Ec,  sgr  de  Villodon  et  de  Beau- 
lieu,  mousquetaire  du  Roi,  tué  au  siège  de  Gravelines 
en  1644,  à  18  ans;  4"  Antoine,  Chev.,  sgr  de  Croische, 
marié  le  30janv.  1649  à  Catherine  de  Yandrenesen 
ou  Vandeneste,  fille  de  Jean,  Ec,  chargé  d'affaires  du 
duc  de  Toscane,  et  de  Catherine  de  Comans  1  eu 
eut  :  a.  Louis-Joseph,  Chev.,  sgr  de  Croische.  né  le 
5  fév.  1651,  et  marié  le  1"  juil,  1685  a  Anne-Made- 
leine de  Hemant,  mourut  sans  postérité  ;  b.  Cathe- 
rine, sans  alliance. 

7.  •—  Dreux  (Claude),  Chev.,  sgr  C"  de  Nancré, 

M1'  de  la  Flocellière  (D.-S.),  terre  qu'il  acheta  en 
1680,  moyennant  80,000  liv.,  de  Paul- Philippe  de 
Morais,  M"  de  la  Flocellière,  était  en  1648  capitaine 
au  régiment  des  gardes  françaises.  11  fut  à  plusieurs 
reprises  gouverneur  de  différentes  villes,  devint  co- 
lonel de  deux  régiments  de  son  nom,  fut  lieutenant- 
général  des  armées  du  Roi  et  commandant  de  la 
province  d'Artois.  11  mourut  à  Paris  le  2  avril  1689. 
Marié  :  1»  le  5  oet.  1658  (Devaux,  not.  a  Paris)  à 
Aiméo-Thérèse  de  Montgomery,  fille  de  François  (ou 
Gabriel)  C1'  de  Monlgomery,  et  de  feu  Charlotte  de 
Morel,  D"  du  Torps,  sa  l™  femme  ;  2»  le  20  sept.  16S3, 
à  Marie-Anne  Bertrand,  fille  de  Macé,  Ec,  sgr  de  la 
Bazinière,  et  de  Louise  de  Barbezières  (c'est  elle  qui  est 
appelée  Marianne  de  la  Businiére,  décédée  vers  1735, 
dans  les  Noms  féodaux,  V  Mesnie),  il  eut  du  1"  lit  : 
1"  Louis-Jacques-Edme-Théodore,  M'»  de  Nancré  et  de 
la  Flocellière,  né  au  Quesnoy  le  23  sept.  1659,  capi- 
taine de  chevau-légers  à  l'âge  de  12  ans,  fut  ensuite 
capitaine-colonel  des  cenl-suisses  de  la  garde  du  duc 
d'Orléans,  régent  de  France.  Il  fut  avec  ses  frères  et 
sœurs  maintenu  dans  leur  noblesse,  conjointement 
avec  les  sgrs  de  Morsan  et  de  Creuilly,  leurs  cousins, 
par  arrêt  du  conseil  du  22  mars  1703.  11  fut  nommé 
ambassadeur  en  Espagne  et  en  Angleterre  et  mourut  le 
7  juil.  1719.  Nous  pensons  qu'il  épousa  en  1680  Louise 
d'Appelvoisin,  fille  de  René,  Chev.,  sgr  de  la  Bodina- 
tière,  et  de  Louise  de  S"-Maure,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants ;  2°  Claude-Antoine,  Cle  de  Nancré,  baptisé  le 
5  août  1660,  capilaine  dans  les  chevau-légers  du 
régiment  de  Richelieu,  puis  dans  les  carabiniers  du  Roi, 
décéda  à  Rergues  le  6  oct.  1710,  lieutenant-colonel  au 
régiment  de  S'-Phal-Cavalerie  11  avait  épousé  Catherine 
Trédon  ou  Trébou,  dont  PiEnRE,  baptisé  à  S'-Nicolas- 
des-Champs  le  15  nov.  1703  ;  3"  Jacques-Joseph,  qui 
suit  ;  4°  Edme-Thérèsb,  D""  de  Yillers-Canivet,  sans 
alliance  ;  5°  Claude-Kdme,  C18  de  Nancré,  sgr  de 
Carency  (en  Artois),  d'abord  capitaine  dans  le  régiment 
de  Duras-Cavalerie,  puis  dans  les  carabiniers,  devint 
ensuite  mestre  de  camp  de  cavalerie.  11  fut  reçu  secré- 
taire du  Roi  en  1719,  et  mourut  à  Paris  le  12  sept- 
1729.  Marié  a  Remiremont,  le  26  juin  1702,  a  Marie- 
Thérèse  de  Mûntmokencï-Roullers,  fille  de  François- 
Guillaume,  prince  de  Montmorency,  et  de  Claire- 
Eugénie  de  Horn,  il  en  eut  :  a.  Isabelle-Claire-Eugé- 
nie,  mariée  le  1"  juin  1720  à  Michel  Dreux,  ML"  de 
Brézé  (9»  deg.,  §  X),  et  décédée  le  22  avril  174S  ; 
b.  Marie-Catherine-Aimée,  qui  épousa  en  1728  Joa- 
chim-lgnace  de  Barrenecheo,  M"  de  Béringhen,  ambas- 
sadeur d'Espagne,  et  décéda  le  24  juil.  1731. 

8.  —   Dreux    (Jacques-Joseph),   C"  de  Nancré, 


né  le  22  mars  1662  (S'-Jean-le-Rondl  (Carrés  d'Hozier, 
120),  partagea  le  22  janv.  avec  ses  frères  et  sœurs 
les  successions  de  leur  mère  et  de  leur  tante  Marie- 
Thérèse  de  Montgomery.  Destiné  à  l'état  ecclésiastique, 
il  fut  nommé  par  le  Roi  abbé  commendataire  de  S'- 
Cyliard  d'Angoulème  en  16S8,  et  garda  ce  litre,  malgré 
son  mariage,  pendant  quelques  années.  Il  reçut  comme 
tel,  le  15  mars  1736,  aveu  et  dénombrement  de  Fran- 
çois Vigier,  Ec,  sgr  de  la  Pille.  (Arch.  Char.  E.  1638.) 
Il  avait  épousé  le  17  nov.  1702  (Loriot,  not.  à  Tours) 
Bonne  de  Lageard,  fille  de  feu  Pierre,  Chev.,  sgr  de  la 
Grange,  et  de  Charlotte-Bonne  du  Reclus,  et  mourut  le 
6  août  1746,  laissant  :  François-Léon,  qui  suit. 

9.  —  Dreux  (François-Léon  de),  Cle  de  Nancré, 
sgr  de  Brucourt,  de  la  Roclictte,  etc.  (en  Angoumois), 
épousa  à  Paris,  le  1er  juin  1754,  Susanne-Charlotte- 
Pauline  de  S'-Hyacinthe,  fille  de  Paul,  Chev.,  sgr  de 
S'-Jory,  et  de  Susanne  de  Marconnay  de  Chàleauncuf.  11 
décéda  à  Paris  le  22  mars  1774,  ayant  eu  :  1°  Marie- 
Louise-Bonne,  morte  jeune;  2°  Barthélémy-Charles, 
qui  suit  ;  3°  Pierre  Guislain-Joseph-François,  C,e  de 
Nancré,  né  le  23  nov.  1765,  fut  reçu  au  collège  de  la 
Flèche  sur  preuves  signées  de  d'Hozier  de  Sérigny,  le 
15  sept.  1775.  11  fut  ensuite  sous-lieutenant  au  régi- 
ment de  Soissonnais,  avec  lequel  il  fit  la  guerre  d'Amé- 
rique en  1782.  Il  est  décédé  à  Paris  le  18  août  1863. 
Marié  à  Louise-Marie-Antoinette  David,  fille  de  Philippe- 
Alphonse,  sgr  de  Perdreauville,  et  de  Philippine-Char- 
lotte Rousseau,  il  en  eut  :  a.  Pierre-Joseph,  officier 
d'infanterie,  a  fait  la  campagne  d'Alger  en  1830,  et  est 
mort  sans  alliance  ;  i>.  Guislain-François-Gauvain, 
officier  d'infanterie,  fit  les  campagnes  d'Espagne  et  de 
Morée  sous  la  Restauration.  Marié  à  Caroline  de 
Rouloc,  fille  de  N...  B"°  de  Dieupentale,  et  de  Marie- 
Antoinette  de  Malartic  de  Montricoux,  il  est  décédé 
sans  enfants. 

10.  —  Dreux  (Barthélémy-Charles  de),  Cl°  de 
Nancré,  né  le  3  juin  1760,  fut  reçu  page  de  la  reine 
Marie-Antoinette  en  1775,  puis  devint  sous-lieutenant 
au  rég'  Royal-Pologne-Cavalerie,  où  il  fut  nommé  capi- 
taine en  1781.  Il  épousa  le  5  juil.  1783  Marie-Louise- 
Aimée  de  Courcelles,  fille  d'Edme-Gilhert,  Chev.,  sgr 
de  la  Grange-aux-Moines,  et  de  Françoise-Aimée 
Tiphaine,  dont  il  eut:  1°  Marie-Edmée-Théodoue, 
née  à  Paris  le  18  avril  1785;  2°  Hyactnthe-Lous- 
Ernest,  qui  suit  :  3"  Lancelot,  V'«  de  Dreux-Nancré, 
né  à  Paris  le  20  mars  17SS,  capitaine  d'infanterie,  se 
distingua  au  siège  de  Constantine  et  mourut  a  Alger, 
le  22  sept.  1837,  sans  postérité  de  Marie-Louise  Gogué 
DE  Moussonvilliers,  fille  de  Armand-François,  et  de 
Anne-Marie  de  Milleville  de  Bretonvilliers,  qu'il  avait 
épousée  le  9  déc.  1S35. 

H.  — Dreux  (Hyacinthe-Louis-Ernest  de),M'sde 
Nancré,  né  à  Paris  le  30  mars  1787,  devint  colonel  de 
dragons,  Chev.  de  S'-Loui«,  de  S'-Ferdinand  d'Espagne, 
et  officier  de  la  Légion  d'honneur.  Entré  dans  l'année  très 
jeune,  il  a  fait  los  campagnes  de  1803  a  1807  en  Au- 
triche, en  Prusse  et  en  Pologne,  où  il  eut  la  cuisse 
cassée  par  un  boulet  a  la  bataille  de  Friedland.  Il  prit 
part  en  1S12  'a  la  campagne  de  Russie  et  en  1823  a 
l'expédition  d'Espagne.  Marié  le  30  jnill.  1 S 19  [aliàs 
1S17.  Nouv.  d'Hozier,  2,  120)  à  Anne-Françoise-Zoé 
Brochet  de  S'-Phest,  veuve  de  Amédée-Nicolas-Fran- 
çois  M'"  de  Gondrerourt,  et  fille  de  Antoine,  et  de  Hen- 
riette Le  Féburc  d'ivry,  il  en  a  eu  :  1°  Louis-Ernest, 
qui  suit  ;  2°  Zoé. 

12.  —  Dreux  (Louis-Ernest  de),  M'8  de  Nancré, 
ancien  chef  d'escadron,  est  mort  à  Aix,  en  janv.  1S83, 
âgé  de  60  ans,  sans  postérité. 


•  Util     \ 


§  X.    ltllANCHE  l)K  ICICI    l  I 

5.  —  Dreux  (Thomas  I"),  Ec,  sgr  de  Fiées  ?ot 
de  la  iVniiiuTayi'  (en  Saintonge),  fils  puîné  de  Mary,  et 
de  Charlotte  de  la  Coussaje  (4°  dog.,  g  VI),  naquit  le 
17  dée,  1514,  et  partagea  le  fi  avril  luis  avec  ses  frères 
et  sœurs,  Receveur  général  provincial  des  décimes 
ccelésiasliqiies  pour  les  éveillés  de  Poitou,  Saintonge 
cl  Angoumois  en  1594,  il  fut  reçu  secrétaire  du  Roi  a  la 
grande  chancellerie  le  5  juin  de  la  mime  année,  et  de- 
vint plus  tard  conseiller  au  grand  conseil.  Ou  le  trouve 
parrain  a  Jaulnay,  près  Poitiers,  en  1611,  du  fils  de 
M*  Pierre  Benoist,  receveur  de  Brin.  \ lïeg.)  11  vivait 
encore  en  1626  et  fut  parrain  de  son  petit-fils  Emerj  ; 
mais  il  mourut,  dit-on,  celle  même  année.  H  avait 
épousé  le  5  août  1571  (Lavemer,  not.  &  la  Haye-Jouslain) 
Jeanne  Havmond,  fille  de  Sebastien,  Ec.,  agr  de  Cham- 
plaut,  et  de  Marie  Cigou,  dont  il  eut  :  1"  Pierre,  Ec, 
sgr  do  la  Pommeraye,  conseiller  au  grand  conseil  le 
26  mars  159',),  fut  reçu  le  16  juil.  suivant  conseiller 
d'Etat,  et  décéda  le  22  dée.  1651.  Marié  à  Aune  de 
S'-Chékon,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  Houville,  et  de 
Susauuo  Le  Prévost,  il  en  eut:  a.  Thomas,  conseiller 
au  grand  conseil  en  1637,  conseiller  d'Etat  le  15  juin 
1059,  mort  doyen  du  grand  couseil  le  3  dée.  1680.  Il 
avait  été  prieur  de  S'-Ceorgcs  de  Mantes  et  chanoine 
do  Paris,  mais  il  résigna  son  eanonicat  en  1659,  eu 
faveur  de  Joacliim  Dreux,  son  neveu  a  la  mode  de  Bre- 
tagne ;  b.  Claude,  mort  âgé  de  13  mois  ;  c.  PiEniiE, 
baptisé  à  S'-Sulpice  le  9  avril  1618,  conseiller  au  grand 
conseil,  puis  reçu  conseiller  au  Parlement  de  Paris  en 
1652.  Il  mourut  le  26  mars  1657. 

2°  Charles,  qui  suit  ;  3"  Dominique,  reçu  conseiller 
secrétaire  du  Roi  le  2  jauv.  1610,  était  en  1621  re- 
ceveur général  defiorniandie.il  mourut  à  Paris  le  3  dée. 
1G33  (S'-Jean-le-Rond).  Marié  d'abord  a  Marthe  du 
Lac,  fille  de  Pierre,  s'  de  Villacoublay,  et  de  Marthe 
Canaye,  puis  a  Claude  Pascal  (qui,  devenue  veuve,  se 
remaria  a  Paul  du  Lac),  il  eut  du  premier  lit  :  a.  Su- 
sanne,  née  le  25  oct.  1614,  mariée  a  Gilbert  Mauguin, 
président  de  la  Cour  des  monnaies,  et  décédée  le  1 1  mars 
1643  ;  b.  Pierre-Simon,  reçu  secrétaire  du  Roi  en  août 
1634,  résigna  cet  office  en  1646,  fut  ensuite  aumônier 
du  Hoi,  chanoine  de  N.-D.  de  Paris  et  prieur  de  Fous- 
say  (Vendée)  de  1646  à  1673  ;  c.  Jean,  mort  à  1S  ans  ; 
</.  Madeleine,  née  le  20  fév.  1620,  mariée  le  18  mars 
1640  a  Jean  de  Postel,  Chev.,  sgr  [d'Averne  ;  e.  Jacques, 
né  le  31  avril  1622  ;  du  2'  lit  :  f,  Emery-Louis,  sgr  de 
Vareune  en  Brie,  baptisé  le  8  juin  1624,  épousa  Louise 
Yvonnet,  qui  décéda  sans  enfants.  H  embrassa  alors 
l'état  ecclésiastique,  fut  chanoine  de  Paris  en  1677,  et 
mourut  le  6  avril  1679  ;  g.  Claude,  né  le  24  nov.  1630. 

4»  Jean,  prieur  de  Mornae,  aumônier  du  Koi,  cha- 
noine do  N.-D.  de  Paris  en  1618,  décédé  le  10  fév.  I69S  ; 
5°  Marie,  née  le  19  avril  1598,  mariée  à  Nicolas  de 
Paris,  maître  des  comptes,  et  décédée  le  15  fév.  1634  ; 
6°  Charlotte,  sans  alliance. 

6.  —  Dreux  (Charles),  Ec,  sgr  du  Port-d'Arclou 
et  de  la  Guériuière  en  Anjou,  greffier  des  requêtes  île 
l'hôtel,  puis  trésorier  provincial  ancien  et  alternatif  de 
l'extraordinaire  des  guerres  en  Guyenne,  mourut  jeune 
avant  son  père  en  1616.  Marié  le  13  sept,  (allas  le 
7  nov.)  1610  à  Françoise  de  Cerizay,  fille  de  Jeau,  Ec, 
sgr  de  la  Roche,  et  de  Jeanno  Raoul,  D"  de  la  Guéri- 
nière  (qui  fut  ensuite  religieuse  sous  le  nom  de  Fran- 
çoise du  S'-Esprit  et  lit  profession  le  19  dée.  1637),  il 
en  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Françoise,  qui  se  fil 
religieuse  Clarisse  malgré  l'opposition  de  son  ourle 
Charles  de  Cerizay   et  fonda  le  monastère  de  S'"-Cluire 


mm    \ 


171 


a  Saintes.  Ello  fit  son  testament  le  1"  sept.  1630  et 
mourut  en  odeur  de  sainteté. 

7.  —  Dreux  (Pierre),  Ec,  sgr   du  Port-d'Arclou 

et  do  la  Guériuière,  baptisé  a  Saintes  lo  5  fév.  1612, 
fut  reçu  conseiller  au  Parlement  do  Bretagne  le  7  sept., 
altàs  le  26  oct.  16.15,  et  décéda  le  24  avril  16S3.  Il 
avait  épousé  le  26  avril  1636  Marie  SAguier,  fille  de 
Claude,  sgr  de  Luigné,  et  de  Renée  Cnzel  de  Vauturle, 
dont  il  eut  :  1»  Thomas,  qui  suit  ;  2°  Joachih,  docteur 
eu  Sorbonne,  chanoine,  puis  chancelier  de  l'Eglise  de 
Paris,  et  conseiller  au  graud  conseil,  décédé  le  16  dée 
1716.  a  67  ans  ;  3»  Marie,  mariée  lo  22  août  1660  à 
Charles-Renaud  de  Se  vigne,  C"  de  Montmpron  ;  4"  Fran- 
çoise,  qui  entra  le  21  mars  1656  à  la  Visitation  de 
Rennes. 

S.  —  Dreux  (Thomas  II),  Chev.,  sgr  du  Port- 
d'Arclou,  M'"  de  la  Flocclliére,  puis  de  Brézé,  par 
échange  avec  le  prince  de  Coudé  en  16S2,  obtint  l'é- 
rection de  ce  fief  en  marquisat,  par  lettres  patentes 
du  mois  d'août  16S5.  Né  le  16  mai  1644,  il  fut  baptisé 
à  Loudun  le  16  oet.  1647.  (Reg.)  Il  partagea  avec 
ses  frères  et  sœurs  le  28  nov.  1666,  et  fut  nommé 
conseiller  au  Parlement  de  Paris  le  lor  juil.  1667.  Il 
fut  maintenu  noble  par  arrêt  de  la  Chambre  de  la  ré- 
forinatiou  do  Bretagne  du  13  juin  1659,  sur  preuves  re- 
niontaut  à  Thomas  Dreux,  son  bisaïeul  ;  et  il  décéda  le 
27  oct.  1731,  à  91  ans.  Il  avait  épousé  lo  6  août  1670 
Marie-Madeleine-Marguerito  Bodi.net,  tille  de  Sébastien, 
maître  d'hôtel  du  Boi,  et  de  Marie  Béroue,  dont  il  eut  : 
1°  Thomas,  qui  suit  ;  2»  Joachim,  abbé  de  Mornae, 
docteur  en  Sorbonne,  doyen  et  chanoine  de  Langres, 
aumônier  du  Roi  en  1710  décédé  en  1723;  3'  Marie, 
religieuse  a  S"-Marie  de  Chaillot. 

9.  —Dreux  (Thomas  III),  M"  de  Brézé,  B°"  de 
Berrie  (en  Loudunais),  sgr  de  S'-Just-sur-Dive  près 
Sauraur,  Somploire,  etc.,  etc.,  né  à  Paris  le  10  juil. 
1677  (S'-Jean-le-Rond),  colonel  du  régiment  de  Bour- 
gogne-Infanterie en  1698,  acquit  en  1701  la  charge  de 
graud  maître  des  cérémonies  de  France,  fut  successi- 
vement brigadier  des  armées  du  Roi  en  1702,  maréchal 
de  camp  en  1704,  lieutenant-général  eu  1710,  gouver- 
neur de  Loudun  en  1720  et  des  îles  S"-Marguerite  et 
Sl-Honorat  de  Lérius  en  1732.  Il  mourut  à  Paris  le  26 
mars  1749.  Marié  le 24  juin  1698  (S'-Gervais)  à  Cathe- 
rine-Angélique Chamillart,  tille  do  Michel,  M'3  de  Cany, 
et  de  Thérèse  Le  Rebours,  il  en  eut  :  1*  Michel,  M''  do 
Brézé,  né  le  7  juin  1700,  fut  nommé  colonel  du  régiment 
de  Guyenne  en  171S,  devint  brigadier  en  1734,  maréchal 
de  camp  en  1738,  lieutenant-général  en  1744  et  ins- 
pecteur général  de  l'infanterie.  Il  fut  major  général  de 
l'armée  du  maréchal  de  Saxo  qui  l'appelait  son  bras 
droit,  et  commanda  uu  corps  do  troupes  a  la  bataille 
de  Fontenoy  en  1745.  A  cette  occasion,  il  reçut  du  Boi 
le  don  de  six  pièces  de  canon  avec  le  gouvernement  de 
Tournay  et  des  provinces  de  Flandre  et  de  Hainaut.  Il 
succéda  a  son  père  dans  l'office  de  graud  maître  des 
cérémonies  de  Frauce  et  comme  gouverneur  de  Loudun 
et  des  îles  de  S1". Marguerite,  fut  nommé  prévôt  mettre 
des  cérémonies  des  ordres  du  Roi  le  24  niai  1749,  et 
mourut  à  Paris  le  17  fév.  1754.  Il  avait  épousé  d'abord, 
le  1"  juiu  1720,  Isabelle-Claire-Eugénie  Dreux,  fille  de 
Claude-Edme,  V'°  de  Nancré,  et  de  Marie-Thérèse  de 
Montmorency-Roullers  (7°  deg  ,  §  IX);  puis  le  25  nov. 
1749,  Louise-Elisaboth-Charlolte  DE  i.a  Châtre,  fille  de 
Louis-Charles,  M'1  de  la  Châtre,  et  de  Marie-Elisabeth 
de  Nicolaï.  Du  1"  mariage  il  eut  uu  fils  mort  jeune. 

2°  Elisabeth-Angélique,  née  lo  27  sept.  1702, 
mariée  le  6  oct.  1723  à  Bertrand-César  du  Gucscliu, 
Chev.,  sgr  de  la  Roberie,  et  décédée  le   19  oct.  1721; 


172 


DREUX 


3"  Joachim,  qui  suit  ;  4°  Catherine-Françoise,  mariée 
le  4  août  1734,  a  Jean-Baptiste  Poussard,  M'"  du  Vigean, 
inhumée  le  3  oct.  1774  à  S'-Sulpice  de  Paris. 

10.  —  Dreux  (Joachim  de),  M1'  de  Brézé,  B°"  de 
Berne,  etc.,  né  à  Paris  le  22  nov.  1710,  fut  admis  en 
janv.  1711  pour  être  reçu  chevalier  de  Malte  de  mino- 
rite,  puis  devint  colonel  du  régiment  de  Guyenne,  après 
son  frère,  en  1738,  brigadier  des  armées  en  1745,  ma- 
réchal do  camp  eu  1748,  lieutenant-général  en  1759, 
grand  maître  des  cérémonies  de  France  en  1754,  gou- 
verneur dos  îles  S'"-Marguorite,  etc.,  et  décéda  le  25  oct. 
1781.  De  son  mariage  contracté  le  27  mai  1755  avec 
I.ouisc-Jeanne-Marie  ce  Courtarvel,  fille  de  Louis- 
Reué,  Mis  de  Pezé,  et  de  Louise-Charlotte  Thibaud  do 
la  Roche-Thulon,  sont  issus  :  1»  Henri-Evrard,  qui 
suit  ;  2°  Louise-Elisabeth,  née  le  8  mars  1756,  mariée 
le  3  fév.  1783  à  François-Charles-Alexandre  C1*  de 
Coucy;  3°  Catherine-Henriette,  née  le  26  août  1757, 
épousa  le  19  août  1783  Antoine-Etienne  M1'  de  Ra- 
diais ;  4"  Charlotte-Marie,  néo  le  26  fév.  1762, 
mariée  le  20  fév.  1788  à  Gabriel-René-François  C*  de 
la  Rochelambert  ;  5°  Marie-Marguerite,  née  le  27  mars 
1763,  qui  épousa  en  1790  N  ..  de  S'-Martial,  Bon  d'Au- 
rillac,  et  décéda  le  30  janv.  1844  ;  6*  Louise-Renée, 
née  le  15  déc.  1764,  décédéc  le  19  oct.  1770  ;  7°  Anne- 
Jacqueline,  née  le  19  nov.  1768,  mariée  le  6  mai  1789 
à  Pierre-Louis-Léon-Pascal  C"  d'Ourdies. 

11.  —  Dreux.  (Henri-Evrard),  M'"  de  Brézé,  B00  de 
Berne,  né  à  Paris,  le  6  mars  1766,  grand  maître  des 
cérémonies  de  France  en  1781,  admis  aux  honneurs  de 
la  cour  en  1787,  pair  de  France  en  1815,  maréchal  de 
camp  en  1816,  chevalier  du  S'-Esprit  en  1825,  mourut 
a  Paris  le  27  janv.  1829.  C'est  lui  qui  le  23  juin  1789 
fut  chargé  par  le  Roi  de  porter  au  Tiers-Etal  l'ordre  de 
quitter  la  salle  des  séances  des  trois  ordres.  La  dé- 
marche du  maître  des  cérémonies  donna  lieu  a  une  pro- 
testation de  Mirabeau,  mais  la  fameuse  apostrophe  citée 
par  les  historiens  de  la  révolution  n'a  point  été  pro- 
noncéo  en  cette  circonstance,  et  elle  a  été  imaginée 
après  coup,  comme  plusieurs  autres  mots  prêtés  aux 
personnages  célèbres.  (Voir  dans  la  première  édition 
la  consciencieuse  et  intéressante  notice  que  nous  ne 
pouvons  reproduire  ici  à  cause  de  sa  longueur.)  Marié 
le  9  mars  1790  a  Adélaïde-Anne-Philippine  de 
Custine,  fille  de  Adam-Philippe,  Mi3  de  Custine, 
lieutenant-général  en  1791,  et  de  Adélaïdc-Louise-f.éloste 
Gagnât  de  Longuy,  il  en  eut:  1°  Clémentine- 
Henriette-Philippine,  née  en  1791,  mariée  le  17  août 
1810  à  Hector-Joseph  M'!  de  Monteynard  de  Monfrin, 
pair  de  France ,  et  décédée  aux  Carmélites  de  la 
Tonche  (Isère)  le  26  août  1S78  ;  2"  Scipion,  M"  de 
Brézé,  B"  de  Bcrrie,  né  le  13  déc.  1793,  pair  et  grand 
maître  des  cérémonies  de  France,  a  joué  un  grand  rôle 
à  la  Chambre  de  pairs  de  1830.  (Voir  pour  les  détails 
la  lr0  édition  et  la  notice  de  M.  Pascalet.j  II  avait 
épousé  le  9  avril  1820  Aglaé-llenriette  de  Montault, 
fille  de  Armand-Charles-Hcnri,  M"  de  Montault,  B"  de 
Castelnau,  et  de  Aglaé-Maric-Madeleioc  du  Rose  de 
Radepont,  et  mourut  au  château  de  Brézé  le  21  nov. 
1845,  ayant  eu  uue  fillo  unique,  Beuthe-Alix,  morte 
jeune  ; 

3"  Emmanuel-Joachim-Maihe,  qui  suit  ;  4"  Pierre- 
Simon-Lodis-Marie,  évèque  de  Moulins,  Cbcv.  de 
Malle,  né  au  château  de  Brézé  le  2  juin  1811,  destiné  a 
l'état  ecclésiastique,  fit  une  partie  de  ses  études  au 
collège  romain,  où  il  eut  pour  condisciple  le  Pape  Léon 
XIII.  De  retour  à  Paris,  il  se  fit  remarquer  par  sa  piété, 
son  zèle  et  sou  aptitude  pour  les  affaires  ;  aussi  Mgr  de 
yuélen  ne   tarda-t-il  pas  à  le  nommer  grand  vicaire. 


DREUX. 

Le  28  oct.  1849,  il  fut  désigné  pour  l'évêché  de 
Moulins  et  fut  sacré  l'année  suivante.  Un  des  pre- 
miers actes  de  sou  administration  fut  le  rétablisse- 
ment de  la  liturgie  romaine.  Pendant  43  ans  il  édifia 
son  peuple,  et  défendit  avec  une  calme  et  ferme 
intrépidité  les  droits  de  l'Eglise.  Il  eut  deux  fois  l'hon- 
neur d'être  poursuivi  comme  d'abus  devant  le  conseil 
d'Etat,  en  1857  et  en  1865,  pour  avoir  publié  les 
bulles  du  Pape,  malgré  l'opposition  du  gouvernement 
impérial.  Il  mourut  pieusement  le  5  janv.  1894,  doyen 
de  l'épiscopat  français. 

12.  —  Dreux-Bréïé  (Emmauuel-Joacbim- 
Marie  de),  M'"  de  Brézé,  né  aux  Andelys  le  25  déc.  1797, 
entra  dans  les  pages  de  l'Empereur  en  1812,  et  devint 
capitaine  il'état-major  et  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  Roi  en  1S28.  Il  donna  sa  démission  en  1830 
et  mourut  le  20  mai  1848.  Il  avait  épousé  au  moi»  de 
juin  1824  Marie-Charlotte  de  Boisgelin,  fille  de  Ale- 
xandre Jnseph-Gabriel,  M'*  de  Boisgelin,  et  de  Anne- 
Cliarlottc-Yictorine  d'Harcourt  d'Olonde,  dont  il  eut: 
1°  Henri-Sihon-Charles,  qui  suit  ;  2'  Eugène-Phi- 
lippe-Marie-Joseph,  rapporté  au  §  XI  ;  3*  Georges- 
Iïodert,  né  le  24  mai  1829,  décédé  le  13  juil.  1830; 
4"  Edouard-Emmanuel-Marie,  B°n  de  Dreux-Brézé,  né 
le  5  oct.  1841,  marié  le  22  juil.  1SS2  a  Florence-Marie- 
Virginie  de  PiEnnE  de  Bernis,  fille  de  Pierre  Cte  de 
Remis,   et    de  Laetitia    Popon    de    Mauciane,  en  a  eu: 

a.  Emmanuel-Marie,   né    à    Paris    le   2  janv.  1884  ; 

b.  Hervé-Pierre,  né  le  31  janv.  1885  ;  c.  Joachim. 

13.  —  Dreux-Brézé  (Hcnri-Sinion-Charles 
de),  M1»  de  Dreux-Brézé,  né  le  i2  mars  1826,  a  été  toute 
sa  vie  l'un  des  principaux  confidents  du  C'°  de  Chainbord 
et  son  représentant  en  France.  Marié  le  30  déc.  1850  a 
Marie-Madeleine  des  Bravards  d'Eïssat  du  Prat, 
fille  du  M'"  Louis-Gabriel,  et  de  Anne-Jeanne-Joséphine 
Merlat,  il  en  a  eu  :  1°  Alix-Louise-Marie,  née  en  1851  ; 
2"  Pierre-Marie-Joseph,  qui  suit  :  3*  Etienne-Mariu- 
Thkodore-Clément,  Vle  de  Dreux-Brézé,  né  le  27  juin 
1863,  a  épousé  en  fév.  1887  Mathildc-Geneviève-Louise- 
Eugénie-Agathe  de  Gocrcuff,  fille  de  Auguste-Vincent- 
Pierre-Charles  C'«  de  Gourcuff,  et  de  Lucie-Jusline- 
Marie-Mathilde  de  Villèle,  dont  :  a.  Matiiilde-Hen- 
niETTE-MAniE-AuousTiNE-GENEViÈVE,  née  à  Paris  le 
27  juil.    1888;  b.  Aliette. 

14.  —  Dreux-Brézé  (Pierre-Marie-Joseph  de), 
C"  de  Dreux-Brézé,  né  le  lor  nov.  1853,  a  épousé  le 
19  nov.  1878  Alix-Henriette-Aynardine-Marie  Dès- 
granges  de  Grammont,  fille  de  Félix-Théodule  M'"  de 
Gramniont,  et  de  Alexandrine  de  Nicolaï,  dont  : 
1°  Claude,  2°  Jean,  3°  Louis,  4°  Henriette,  5»  Anne- 
Marie-Berthe-Aynahdine,  née  le  6  mai  1882  à  Paris; 
6"  Marie. 

§  XI.  —  Branche  cadette  de  Brézé, 

13.  — Dreux-Brézé  (Engèno-Philippe-Marie- 
Joceph  de),  C1'  de  Dreux-Brézé,  fils  puîné  de  Emmanuel- 
Joachim-Marie,  et  de  Marie-Charlotte  de  Boisgelin 
(12»  de».,  §  X),  né  le  10  août  1827,  a  épousé  en  1856 
Ilertlie-Marie-Caroline  Ferron  de  la  Ferronnavs,  fille 
de  Charies-Marie-Auguste,  C*  de  la  Ferronnavs,  et  de 
Emélie-Augustine-Marie  de  Lagrange.  Il  est  décédé  le 
7  mars  1894,  laissant:  1"  Rodert-Louis-Marie-Au- 
guste,  qui  suit  ;  2°  Simonne-Marie-Françoise,  mariée 
le  9  juin  1879  a  Honoré-Charles-Gustave  V"  Reille, 
chef  d'escadron  d'artillerie. 

li.  —  Dreux-Brézé  (Robert-Louis-Mario 
G'"  de),  né  le  21  fév.  1,863,  a  épousé  en  mai  1888 
Aiirore-Marie-Bcrihc-Yvonnc  Gordïe  de  la  Chapelle, 


DKEUX 


Bile  ili'  Georges,  et  de  Jeanne  Thcrouanne,  dont  : 
l'  ïolandk-Marie-Josèphb-Edqénib,  née  a  Paris  le 
s  mara  iss;i  ;  2'  Emmanuel,  3*  Scipion. 

I>IIEU\  (nu  Plessis,  de  la  Chancellerie,  etc.). 
—  Famille  établie  il  ChillOD  dès  le  XV  siècle,  qui, 
suivant  une  tradition,  aurait  la  même  origine  que  les 
Drcux-Brézé.  Cependant,  comme  on  ne  trouve  aucun 
renseignement  positif  a  ce  sujet,  et  comme  certains  in- 
dices pourraient  donner  lieu  de  penser  qu'elle  se  rat- 
tacherait  plutôt  au  Dreux  de  Loudun,  nous  la  plaçons 
ici  à  part.  Nous  devons  les  renseignements  qui  suivent  à 
M.  le  (','"  de  liilly. 

Elaton.  —  Cette  Famille  an  zvii'  siècle  portaillc  blason 
des  Dreux-Brézé  :  d'azur  au  chevron  d'or,  deux  roses 
d'argent  en  chef,  un  soleil  d'or  en  pointe.  Mais  il 
pourrait  se  faire  que  ce  soit  par  confusion,  lorsque 
les  deux  familles  se  rapprochèrent  par  suite  des  liantes 
charges  occupées  par  leurs  membres.  Nous  pensons 
que  les  anciennes  armoiries  étaient  plutôt  le  blason 
des  Dreux  de  Loudun. 

Dreux  (Colas),  procureur  du  Roi  au  bailliage  de 
Ghinon,  fut  présent  le  19  fév.  1150  à  la  reddition  de 
comptes  du  receveur  de  Ghinon,  devant  Guillaume  Dreux, 
lieutenant  du  siège   royal.  (Pièces  orig.  1029.    Dreux.) 

Dieux  (René)  élait  lieutenant  du  bailliage  de 
Ghinon  en  1413.  (Armoriai  d'Anjou).  Il  y  a  probable- 
ment confusion  de  nom  avec  Guillaume. 

§  1er.  —  Branche  do  Plessis. 

1.  —  Dreux  (Pierre),  qui  s'était  marié  vers  1520, 
fut  inhumé  le  5  sept.  1560  dans  l'église  S'-Jacques  de 
Chinou.  Il  laissa  pour  enfants  :  1°  Jeanne,  mariée 
d'abord  à  Jacques  Picard,  puis  à  Pierre  Angeléaume  ; 
2"  Renée,  femme  de  Pierre  Chcsnon  ;  3*  Jean,  mort 
sans  alliance  en  1590  ;  4°  René,  marié  à  Anne  de  la 
Noue,  dont  au  moins  Pierre,  sur  lequel  on  n'a  pas  de 
renseignements  ;  o°  Mexme,  qui  suit. 

2.  —  Dreux  (Mexme)  épousa  Jeanne  Binault, 
dont  il  eut  :  1°  Ciiables,  sr  du  Rastcau,  mort  sans 
alliance  ;  2"  Jacques,  contrôleur  a  Chinon,  mort  sans 
alliance  ;  3°  Guillaume,  qui  suit  :  4°  Andrée,  mariée 
à  Hulin  Vautier?  puis  à  Guillaume  Auvé  ;  5'  Guillel- 
mine,  mariée  a  Georges  Mesland  ;  6"  Antoinette, 
épouse  de  René  des  Vignes. 

3.  —  Dreux  ('Guillaume),  sgr  de  la  Garde,  du 
Gasteau  et  de  Rossay,  épousa  Philippe  Drouin,  fille  de 
Guillaume,  et  fut  inhumé  dans  l'égliso  S'-Jacques  de 
Chinon  le  11  juil.  1607,  ayant  eu  :  1"  Catherine,  née 
le  14  avril  1569  ;  2"  Madeleine,  baptisée  à  S'-Jacques 
de  Chinon  le  4  août  1570,  mariée  le  5  janv.  1585  à 
Jean  Briault,  Ec.,  bailli  de  Loudun  ;  3°  Philippe,  qui 
suit  ;  4°  Charles,  sr  du  Rastcau,  mort  sans  alliance  ; 
5°  François,  baptisé  &  Chinon  le  24  sept.  1571  ; 
6°  Guillaume,  jumeau  du  précédent  ;  7"  Isaïe,  baptisé 
le  7  juin  1577  ;  8°  Anne,  femme  de  Charles  Jouin,  s'  de 
la  Proustièrc,  receveur  des  tailles  à  Chinon  ;  9°  Jac- 
ques, né  en  1576,  sr  de  la  Chancellerie  (Huismes,  Indre- 
et-Loire),  marié  a  Marie  Vignoli.e,  en  eut  :  a.  ANNE, 
épouse  de  Michel  Le  Bœuf,  conseiller  du  Roi  à  Saiimur  ; 
b.  Jacques,  sgr  de  la  Chancellerie,  marié  a  Marie  de 
BeraddIN,  dont  au  moins  François,  baptisé  le  19  aoûl 
l'j^i  ;  o.  Philippe,  jumeau  du  précédent,  ne  fut  bapti.-é 
Hue  le  15  août  1596,  et  mourut  sans  alliance. 

4.  —  Dreux  (Philippe  [•*),  Ec,  sgr  de  la  Chancel- 
lerie et  de  Bellefontaine  (Azay-le-Rideau,  Indre-et-Loire), 
conseiller  du  Roi,    lieutenant-général    de   Chinon  (par 


Itltll    \ 


173 


acquisition  le  2S  ocl.  1604',  maître  des  requêtes  de  la 
reine-mère  en  1628,  mourut  à  Chinon  le  2  janv.  1631. 
Il  avait  épousé  le  16  jauv.  1606  Marie  PniLREnT,  fille  de 
Guillaume,  conseiller  du  Roi,  et  de  Marie  de  la  Barre, 
donl  il  eut:  1*  Marie,  née  le  22  déc.  1606,  religieuse 
du  Calvaire  le  26  juil.  1626  ;  2°  Philippe,  qui  suit  ; 
3*  Jean,  rapporté  au  \  Il  ;  4'  Jacques,  Ec,  sgr  de  la 
Tour  du  Raynier  (Verncuil,  Indre-et-Loire),  baptisé 
le  25  juil,  lliis,  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre 
du  Roi?  eut  un  procès  en  1660  pour  le  fief  de  la  Tour 
avec  les  jésuites  du  collège  de  Poitiers  qui  possédaient 
la  sgrie  de  Cougqes.  (Arch.  Vien.  D.  171.)  11  épousa 
Françoise  delà  liociiEnEAUCounT,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Mosnac,  et  de  Louise  du  Raynier,  dont  il  eut  Fran- 
çoise, née  à  Chinon  le  2  juil.  1652,  mariée  le  3  oct. 
1668(Auvinet  et  Blandin.not.  à  Chinon)à  Charles  Odard, 
Cliev.,  sgr  do  la  Fuye,  et  déeédée  le  15  sept.  1724. 

5"  r,i  1I.LAUME,  sgr  de  Bellefontaine  et  de  Marçay  (en 
Loudunais),  baptisé  à  Chinon  le  15  juin  1630,  possédait 
également  un  fief  à  Crach,  entre  Auray  et  Quibcron  en 
Bretagne.  Il  décéda  sans  alliance  le  8  oct.  1707; 
6°  Simon,  baptisé  le  14  nov.  1623,  eut  pour  parrain 
Simon  Dreux,  conseiller  d'Etat,  avocat  général  à  la 
chambre  des  comptes  de  Paris  ;V.  Dreux-lirézé,  deg.  6, 
§  VI  ;  il  mourut  le  20  nov.  1639;  T  Catherine,  re- 
ligieuse ;  8°  Jeanne,  religieuse. 

5.  —  Dreux  (Philippe  II),  Ec,  sgr  du  Plessis, 
Vaugaudry  (Parilly,  près  Chinon),  de  Bellefontaine,  né 
le  6  juin  1610,  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  la 
succession  de  leur  tante  Madeleine  Philbcrt.  Il  fut  suc- 
cessivement lieutenant-général  de  Chinon  en  1631,  pré- 
sident au  siège  royal  de  Chinon  en  1648,  conseiller 
d'Etat,  puis  maître  des  requêtes  de  l'hôtel  et  commis- 
saire départi  en  la  généralité  de  Caen  en  1675.  Il 
mourut  le  9  mars  16S3,  et  fut  inhumé  le  10  dans  l'é- 
glise S'-Jacques  de  Chinon.  11  avait  épousé  le  20  avril 
1632  Anne  Le  Clerc,  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Bois- 
rideau,  et  de  Louise  de  Vançay,  qui  fut  inhumée  dans 
la  chapelle  de  Vaugaudry,  à  Parilly,  le  16  avril  1692. 
(Reg.)  De  ce  mariage  il  eut  Philippe,  qui  suit. 

6.  —  Dreux  (Philippe  III),  Ec,  sgr  du  Plessis, 
Vaugaudry  (près  Chinon),  reçu  conseiller  au  grand  cou- 
seil  le  23  sept.  1662,  puis  maître  des  requêtes  ordinaire 
de  l'hôtel  du  Roi,  obtint  en  cette  qualité  des  lettres 
d'honoraire  enregistrées  le  22  janv.  1689.  Il  fut  inhumé 
dans  la  chapelle  de  Vaugaudry,  a  Parilly,  le  29  juin 
1709.  Marié  à  Anne-Franeoise-Catherine  de  Sainctot, 
fille  de  Nholas,  maître  des  cérémonies  de  France,  et 
de  Marguerite  Pingre,  il  en  eut  :  !■  Philippe,  Ec,  sgr 
du  Plessis,  religieux  aux  Célestins  à  Paris,  vivait  en 
1717  ;  2"  Anne,  mariée  le  10  août  1693  (Parilly)  à 
Marc-Antoine  Hue,  Chev.,  sgr  du  Luc,  lieutenant  des 
maréchaux  de  France  a  Chinon.  Elle  fut  marraine  d'une 
cloche  a  Parilly  le  28  juil.  1696,  et  devint  veuve  le 
11  avril  1716.  (Reg.  Parilly.) 


§  II. 


Branche  ue  LA    Cil  iMii.uitii 


5.  —  Dreux  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Courtinière  et 
de  la  Chancellerie  (  terre  près  do  Chinon  et  mouvante 
du  doyenné  de  S'-Gatien  de  Tours),  fils  puîné  de  Phi- 
lippe, et  de  Marie  Philbert  (4*  deg.,  §  I"),  né  le  5 
aoûl  1613,  conseiller  du  Roi  et  son  procureur  au  bail- 
liage île  Chinon,  épousa  le  17  déc.  1651  sa  cousine  Ca- 
therine de  la  Barre,  veuve  de  Guillaume  Boililly,  et 
fille  de  Jean,  et  de  Perriiio  de  Sauzey,  aliàs  des  Au- 
gers  '.'  Il  ne  vivait  plus  le  3  oct.  1681.  Ses  enfants  furent  : 
1"  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Marie,  morte  sans  alliance,  k 
Paris,  le  29  oct.   1723. 

6.  —  Dreux  (Pierre),  Ec,  sgr   de  la  Chancelle- 


174 


RROUEEIIM 


©#§ 


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rie,  né  le  U  nov.  1672,  partagea  avec  sa  sœur,  le 
3  sept.  1718,  les  biens  de  ses  père  et  mère.  11  fut  ins- 
crit h  l'Armoriai  (le  Touraine  en  1700  De  son  mariage 
avec  Marie  Barbier,  fillo  de  N...,  conseiller  du  Roi  à 
Cln'nnn,  il  eut  Pierre,  qui  suit. 

7. —  Dreux  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Chancellerie 
et  de  Pacraye,  trésorier  de  France  a  Tours  et  maître 
des  eaux  et  forêts  de  Chinon,  épousa  le  21  déc.  1711 
Françoise  Beauliec,  qui,  devenue  veuve,  donna  le  29  avril 
1743  tous  ses  biens  a  ses  enfants,  qui  élaient  :  1*  PiEnnE, 
Ec,  sgr  de  Pacraye  et  de  Marray  en  Loudunais,  né  le 
1"  avril  1713,  capitaine  au  régiment  de  Roban  en  1744, 
puis  de  celui  de  la  ïour-du-Pin  en  174S,  mort  sans 
alliance  ;  2"  Marie-Anne,  élevée  au  couvent  delà  Ro- 
quette à  Paris,  auprès  de  sa  tante,  la  C'""  du  Luc  ;  elle 
y  resta  jusqu'au  18  mai  1737,  jour  de  son  mariage  avec 
Antoine-Charles-Henri  d'Arccmale,  Cbev.,  sgr  B"  du 
Langon. 

DREUX.  DU  RADIER.  —  Famille 
étrangère  au  Poitou,  dont  un  membre  venu  à  Poitiers 
vers  1770  a  composé  l'ouvrage  le  plus  important  con- 
cernant l'histoire  littéraire  du  Poitou. 

Blason  :  d'azur  à  l'aigle  éployée  d'ar- 
gent, surmontée  d'une  trangle  d'or  et  de 
3  molettes  d'argent  rangées  en  chef. 
Régulièrement  c'est  plutôt  :  d'azur  à  la 
fasce  d'or...  etc..  On  trouve  ailleurs 
cet  énoncé  incorrect  :  d'azur  à  l'aigle 
éployée  d'argent,  accompagnée  en  chef 
de  3  molettes  de  même  posées  en  fasce,  et  a  la  colice 
d'or  en  abîme.  (C'est  une  trangle  ou  fasce  amincie.) 

Dreux  du  Radier  (Jean-François),  avocat, 
né  à  Chàleauneuf  en  Thimerais  (Eure-et-Loir)  le  10 
mai  1714,  y  fut  lieutenant  particulier  au  bailliage, 
mais  quitta  cette  place  pour  s'adonner  aux  lettres.  Il 
mourut  le  1"  mars  1780.  Dreux  du  Radier  s'est  occupé 
principalement  de  travaux  relatifs  à  l'histoire  littéraire. 
Parmi  ses  productions  les  plus  remarquables,  nous  de- 
vons citer  La  Bibliothèque  historique  et  critique  du 
Poitou  (1754,  5  vol.).  Cet  excellent  ouvrage,  qui  fut 
très  bien  accueilli  dans  le  temps,  a  conservé  sa  réputa- 
tion. M.  de  Lastic  S'-Jal  en  a  publié  une  seconde  édition, 
eu  1842,  et  a  rendu  justice  à  la  science  de  son  devancier. 

DROLIK,  DROELIIV  on    DROUE- 

lilrV.  —  Ancienne  famille  féodale  du  Bas-Poitou  au- 
jourd'hui éteinte,  sur  laquelle  nous  n'avons  pu  réunir 
que  quelques  renseignements, 

Droelin  (Marie)  fait  don  en  1238  à  l'abbaye  de 
Fontaine-Ie-Comle  d'une  rente  de  3  sous  tournois  sur  la 
maison  de  Raoul  de  Gamaches,  à  Lusignan,  sous  la 
réserve  de  2  deniers  de  cens.  (Arch.  Vien.  H.  Abb.  de 
Fontaine-le-Couite.) 

Drolin  (Aimery),  Chev.,  sgr  de  S'-Fulgent,  fit 
diverses  donations  aux  religieux  de  la  Grenelière  en 
1291  et  1293.  (D.  F.   Trésor  de  la  Grenelière.) 

Drolin  (Guillaume),  valet,  fut  témoin  de  la  dona- 
tion faite  par  le  précédent  aux  religieux  de  la  Grene- 
tière  en  1293.  (Id.) 

Droelin  (Guillaume),  valet,  sgr  de  Roisporchet, 
fit  le  13  fév.  1374  un  traité  avec  l'abbé  de  la  Grene- 
lière relativement  a  une  rente  léguée  à  celle  abbaye  par 
feu  Jean  Droelin,  son  frère,  afin  d  y  être  inhumé.  (Id.) 

Drouelin  (Marie)  épousa  Guillaume  Baritault, 
sgr  de  la  Barilaudière,  qui  reçut  le  6  mai  1377  île 
l'abbé  de  la  Grenetière  un^aveu  pour  quelques  menus 
objets.  (Id.) 


DUOUAULT 

Droelin  (Jean),  valet,  sgr  de  la  Bolerlière  ou 
Bouterlière,  p'"  de  Cbauché  près  les  Essarts  en  Bas- 
Poitou,  accensa  le  1er  mars  1391  a  plusieurs  parti- 
culiers diverses  pièces  de  terre.  (F.) 

Drouelin  (Jean),  sgr  de  Boisporchet,  mourut 
sans  lignée.  Guillaume,  son  frère,  lui  succéda  comme 
héritier  principal,  mais  il  mourut  également  sans  en- 
fants, et  Catherine,  sa  nièce,  fille  de  N...  Drouelin,  leur 
sœur,  fut  son  héritière,  ainsi  qu'il  résulte  d'un  traité  du 
27  juin  1403  qui  se  trouvait  dans  les  archives  de  l'ab- 
baye de  la  Grenetière.  (D.  F.) 

Drouelin  (Jeanne)  épousa  Jean  Cathus,  et  lui 
porta  la  terre  de  S'-Fulgent  ;  il  reçut  un  aveu,  comme 
sgr  de  celte  terre  a  cause  de  sa  femme,  le  15  déc. 
1405.  (Gén.  Cathus.) 

Drolin  (Jean)  servit  comme  homme  d'armes, 
sous  le  sgr  de  Jarnac,  au  ban  des  nobles  du  Poitou  en 
1467.  (F.) 

Drolin  (Catherine)  épousa  vers  1490  Guion  Bon- 
nevin,  Ec,  sgr  de  la  Sarrazinière,  dont  la  fille  Louise 
se  maria  le  26  sept.  1519  avec  Antoine  Gazeau,  Ec, 
sgr  de  la  Brandannière.  (Gén.  Gazeau.) 

Drolin  (Anne)  épousa  vers  1370  Jean  Marchand, 
Ec,  sgr  du  Marais-Guyot  et  de  Loiseau,  écbevin  de  la 
Rochelle. 

DROIIAIXT,  DUOUHAULT.-II  y 

a  eu  en  Poitou  plusieurs  familles  de  ce  nom,  que  l'on 
trouve  parfois  écrit  Drault,  Dros,  d'après  la  pronon- 
ciation populaire.  Nous  citons  seulement  quelques  noms. 

Drouault  (Jean),  officier  vétéran,  garde  du 
Roi  en  la  grande  prévolé  de  France,  grand  voyer  de 
Basse-Alsace,  décéda  à  Poitiers  le  8  janv.  1731,  âgé 
de  74  ans  (S'-Paul).  Il  avait  épousé  :  1°  Marie  Lequesne, 
2"  Charlotte  Bouroin,  décédée  le  28  déc.  1752,  a 
90  ans  (S'-Paul).  Du  1er  lit  il  eut  :  1"  Madeleine-Féli- 
cité, mariée  d'abord  à  Martin  Foudray,  receveur  de  l'hôtel 
des  Monnaies  à  Paris;  puis,  le  18  juil.  1718  (S'-Pierre- 
l'Hospitalier  de  Poitiers),  à  François  Gaultron  de  la 
Bâte,  Ec,  sgr  de  Bellejouanne.  Du  2e  lit  sans  doute  : 
2°  Susanne,  qui  assiste  au  mariage  de  sa  sœur  en 
1718,  et  peut-être  celle  qui  épousa  René  Delhommc, 
s'  de  Beaumarchais;  3»  N...,  mariée  à  N...  Marquet. 

Drouault  (Louis-Aimé-Félicité),  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel 
de  ville,  décéda  le  2  fév.  1750.  Il  avait  épousé  Louise 
DuviHNON,  dont  au  moins  :  1*  Louise,  mariée  le 
4  fév.  1749  (S«-Savin)  à  Charles-René  Foucque- 
tcau  des  Mortiers.  Elle  décéda  âgée  de  87  ans,  le 
20  oct.  1803,  après  avoir  beaucoup  souffert  pendant  la 
Révolution  ;  2"  Madeleine,  mariée  a  Antoine-Jean 
Gilbert,  procureur  du  Roi  à  la  police  ;  3°  Marie-Anne- 
Françoise,  mariée  le  23  sept.  1750  (S'-Savin)  à 
Simon-René-Jean  Doré,  sgr  de  Nion,  échevin  de  Poi- 
tiers, décédée  le  14  oct.  1768  (S'-Savin). 

DKODAULT  (des  Bretignières  on  Breti- 
nières).  —  Famille  originaire  de  S'-Jean-de-Monts  et 
la  Carnachc  en  Bas-Poitou,  établie  à  Poitiers  au 
xviii»  sièle,  et  éteinte  dans  cette  ville  en  1851.  (Arch. 
Vicn.  E-  252  cl  560.) 

Blason  :  d'azur  à  3  flammes  d'or. 
(Noire  Armoriai  des  maires  de  Poitiers.) 

1. —  Drouault  (François),  qua- 
lifié a  honorable  ï,  esl  mentionné  dans  le 
contrat  de  mariage  de  son  fils.  Marié  à 
Barbe  Hubert,  il  en  eut: 


DROUA.KJI/T 

2.—  Drouault  (Michel),  marié  en  1612  à  Ma- 
Ihurine  Durand,  Bile  de  François,  et  do  Itenéo  Goriau, 
U    eut  au    moins  :    1"  FRANÇOIS,   qui  suit;  2»    LoDISB, 

mariée  ii  N...  Mouraln,  s'  du  Vignau. 

3.  —  Di'oiinuli  (François),  docteur-médecin, 
testa  à  la  Garnache  le  29  mars  1697.  Il  avait  épousé 
le  17  noT.  1673  Louise  Badd,  IHlo  de  Henri)  et  de 
Louise  Itoiuloau,  dont:  1°  François,  qui  suit;  2*  Su- 
s\nm:,  mariée  à  André-Charles  Mourain,  sr  de  Monhail. 

4.  —  Drouault  (François),  s'  des  Bretignières 
(S'-Jean-de-Monls  ,  avocat,  décéda  Jt  la  Gamache  le 
2i  avril  1709,  âgé  de  34  ans.  Il  épousa  le  16  janv. 
1708  Marie-Louise  Thibault,  lille  de  Charles,  avocat  à 
Parthenay,  et  de  Catherine  Magort;  et  en  eut  : 

5.  —  Drouaiilt  (François-Louis),  sgr  des  Breti- 
gnières,  sénéchal  du  marquisat  do  la  Garnache,  puis 
avouât  du  Roi  anPrdsidial  de  Poitiers  en  1741,  décéda 
en  1745.  Marié  le  25  avril  1736,  a  la  Pératte  (D.-S.), 
à  Madeleine  Vmeau,  fille  de  Jacques-Anselme,  s'  de  la 
Roncherie,  et  de  Renée  Gourmont,  il  eu  eut  :  1°  A.\- 
selme-Joseph-Louis,  qui  suit  ;  2*  Anselme-Charles- 
Fiianç.ois,  jésuite,  puis  curé  de  S'-Jcan-liaptiste  à 
Poitiers. 

6.  —  Drouault  (Anselme-Joseph-Louis),  Ec, 
sgr  des  Bretignières,  né  à  la  Pératte,  le  28  mars  173S, 
avocat  du  Roi  au  Présidial  de  Poitiers,  puis  avocat 
général  au  conseil  supérieur,  fut  maire  de  Poitiers 
en  1790.  Il  épousa  à  Poitiers,  le  27  fév.  1763,  Marie- 
Anne-Radcgonde  Brin  des  Girardièrbs,  fille  de 
Charles,  procureur  du  Roi  des  eaux  et  forets,  et  de 
Marie-Radegonde-Renée  Faulcon,  dont  au  moins  : 
1°. Florence Radegonde,  baptisée  à  S'-Didier,  le 
5  déc.  1764,  épousa  le  21  juin  1791  Marc-Jean- 
Marie  de  Itougeniont,  et  décéda  veuve  sans  enfants,  le 
13  août  1S5)  ;  2°  Jean-Baptiste,  né  le  16  niai  176S  ; 
3"  Marie-Luce,  née  le  11  mars  1770  (S'-Didier)  ;  4*  An- 
selme, né  le  20  avr.  1773,  décédé  le  la  mai  1774 
(Chasseneuil)  ;  5°  Eléonore-Maiiie-Chantal,  née  le 
26  oct.  1774,  décédée  le  30  nov.  1842;  6»  Anselme- 
Fbançois-Xavier-Joseph,  né  le  9  oct.  1777  ;  T  An- 
SELME-FRAN-çois-XAViEn,  né  le  26  mars  1780,  décédé 
en  1830,  à  Paris. 

DROUALLT.  —  Famille  originaire  de  Cous- 
say-Ies-Bois  (Vien.),  où  se  trouve  le  village  des  Drault, 
jadis  Drouault. 

Drouault  (Louis),  né  en  1642,  inhumé  à  Cous- 
say  le  20  avril  1722,  épousa  Marie  de  Belmont,  dont  il 
eut  entre  autres  enfants  :  1"  Jacques,  notaire  à  Coussay  ; 
2°  Marie  Anne,  mariée  le  31  mai  1710  à  Louis- 
Charles  Carré,  Chev.,  sgr  de  Busserolle  ;  3*  JaciJues, 
dont  descendent  ceux  qui  suivent  : 

Drouault  (Théophile),  né  à  Bordeaux  en  1803, 
décédé  à  Paris  en  1S78,  médecin  distingué,  a  publié 
divers  ouvrages  sur  les  maladies  de  l'oeil. 

Drouault  (François-Théophile),  receveur  des 
domaines  à  Bordeaux,  a  publié  en  1S69  :  Contes  et 
poè-ies  diverses. 

Drouault  (Théophile-IIippolyle),  né  à  Dangé 
le  13  nov.  1835.  a  épousé  le  15  oct.  1866  Julie- 
Clarissc-Anna  Poupard,  fille  de  Simon-Napoléon,  et  de 
Julie-Anna  Descats,  dont  :  1"  Tiikopiiile-Octave-Roger, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne-Anna-Marquerite,  mariée  à  Lou- 
dun,  le  8  juil.  1896,  à  Arnault-Adolphe-William  Brun, 
chev.   du  Christ  de  Portugal, 

Drouault  (Théophile-Octave-Roger),  né  a  Poi- 
tiers  le    6    mars    186S,    membre    des   Sociétés    des 


nuoiiKT 


175 


Antiquaires  de  l'Ouest,  des  Archives  du  Poitou,  etc., 
entré  dans  l'administration  de  l'enregistrement,  a  été 
nommé  en  1893  receveur  a.  S'-Pardoux-la-l!ivière 
(Doidognc)  et  en  ISL'G  a S'-Sulpiee-les-Feuilles  (llautc- 
Vien).  Ayant  fait  sos  études  au  collège  de  Loudun, 
M.  Roger  Drouaull  s'est  intéressé  vivement  k  l'histoire 
de  cette  ville,  et  a  fait  de  nombreuses  recherches  dans 
les  archives  publiques  ou  privées  pour  retrouver  le? 
souvenirs  historiques  du  Loudunais.  11  a  publié  depuis 
ISS  S  un  grand  nombre  d'articles  historiques  dans  le 
Journal  de  Loudun  (Collection  Jovy).  Dans  le  grand 
ouvrage  Paysages  et  Monuments  du  Poitou,  il  a 
composé  l'article  concernant  le  Loudunais  avec  M.  Bal- 
leyguier.  Ses  nombreuses  recherches  sur  le  fameux 
Théophraste  Renaudot  l'ont  fait  nommer  par  le  conseil 
municipal  de  Loudun,  le  14  mars  1S92,  secrétaire  du 
Comité  de  la  Statue  de  Renaudot.  Il  a  publié  au  sujet 
de  ce  personnage  :  Notes  inédites  sur  la  famille  de 
Thiophraste  Renaudot  (1892,  Reversé,  S'-Maixent)  ; 
Un  Philanthrope  poitevin  (Fontenay-le-Comte,  1893). 
Eu  1S94,  il  a  fait  paraître  un  Abrégé  des  antiquités 
de  Loudun  de  Louis  Trinrant  (Loudun,  Roiffé)  ;  et  en 
189S,  Recherches  sur  les  établissements  Iwspilalieis 
du  Lttudunals  (id.).  En  outre,  plusieurs  articles  com- 
posés par  lui  ont  été  insérés  dans  la  Revue  du  Bas- 
Poitou,  la  Revue  Poitevine  et  Salntongealse,  et  la 
Revue  du  Haut-Poitou  (1S96). 

DROVGT,  DROI I11ET  —  Noms  divers 
appartenant  à  plusieurs  familles. 

Drouet  (Perrine),  veuve  de  Louis  du  Bois, 
Ec.,  sgr  de  la  Ferronnière,  épousa  Jean  Chevalier, 
enquesteur  au  Présidial  de  Poitiers,  qui  mourut  en  1620. 
(Gén.  Chevalier.) 

Drouet  (André)  élait  en  1634  curé  et  sgr  des 
Landes-Genusson  en  Bas-Poitou.  (M.  Stat.  1S78.) 

Drouet  (André),  prêtre,  principal  du  collège 
d'Anjou  en  l'Université  d'Angers,  était  en  1634  prieur 
du  prieuré  du  Blanc,  ou  aumônerie  de  Chasleau-Bour- 
din,  paroisse  de  S'-Pardoux,  D.-S.  (Id.) 

Drouet  (Mathurin),  maître  chirurgien,  épousa 
aux  Moutiers-sur-le-Lay  (Vend.),  le  9  nov.  1677, 
Françoise  Aulneau,  et  en  eut  :  1°  Angélique-Fran- 
çoise, 2»  Marie-Madeleine,  baptisée  a  Mareuil  le  20 
juil.  1683.  (Reg.) 

Drouet  (Jacques),  prêtre  vicaire  de  Vicq  (Vien.) 
depuis  1671,  fut  inhumé  dans  l'église  le  16  juil. 
1683.  (Id.) 

Drouet  ('René),  s'  de  la  Boutinardière,  Jacques 
Godait  et  d'autres  personnes  certifient  avoir  enterré 
Louis  Drouet  de  la  Boutinardière,  lequel  avait  été1  tué 
par  les  républicains  vers  le  commencement  de  déc, 
1795.  (Arch.  Luçou.) 

Droubet  (Benoît)  épousa  Jeanne  de  Blosc, 
d'après  un  arbre  généalogique  de  la  famille  de  la 
Lande  de  Cimbré. 

DROUET     et     DROUHET.    —     On 

trouve  les  noms  suivants  en  Gàtiuo,  appartenant  peut- 
être  à  la  même  famille. 

Droet  (Drouet)  (Aimericus)  et  sa  femme 
M.vniE  donnèrent  à  l'abbaye  do  l'Asie  (Absie,  D.-S  ) 
tout  ce  qu'ils  avaient  dans  la  terre  de  Venaeria,  en 
présence  de  Bernard  Droet  (Drouet)  et  autres  person- 
nes, sous  l'abbé  Baiuier,  1144-1187.  (A.  H.  P.  23.) 

Drouet  (Jean),  clerc,  du  diocèse  de  Poitiers, 
originaire    de    Parthenay,  mourut   a  (Rome    le    9    août 


176 


DROUET 


1464.  Son  épitaphe  existe  dans  l'église  S'-Yves-des- 
Brelons  à  Rome.  (B.  A.  0.  1853,  244.) 

Dronhet  (Pierre)  servit  comme  brigandinier  à 
l'arrière-ban  du  Poitou  de  1489,  pour  François  du 
Brueil,  ou  BreuilV  (Uoc.  inédits.) 

Drouet  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Chaperonnière, 
épousa  Isabeau  du  Tay,  fille  de  Honoré,  Ec.,  sgr  du 
Tay,  la  Mcrrinière,  et  de  Guillemine  de  Marconnay.  Il 
partagea  avec  ses  beaux-frères  Jean  et  René  du  Tay, 
le  30  oct.  15U.  (Arch,  Vien.  E^  71.) 

Drouliel  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Toucbe,  rendit 
aveu  pour  cette  sgrie,  le  14  juin  1329,  au  marquisat 
d'Airvau.  (Arch.  du  M"'  d'Airvau.) 

Drouet  (N  ..)  épousa  Marguerite  Amaury,  fille 
de  lluguet,  Ec,  sgr  de  Migauilon  (p""  des  Moustiers 
près  Argcnton-Château),  et  en  eut  un  fils,  Pierre,  qui 
passa  une  transaction  devant  Jean  Amclin,  not.  à 
ïhouars,  le  23  oct.  1529.  (F.) 

DROUET.  —  Famille  du  Leudunais  et  de  la 
Touraine.  Elle  a  possédé  la  Croix  (Saix),  la  Sabcllerie, 
Thiercé. 

Blason  :  de  gueules  au  lion  d'argent. 
(Carré  de  Busserolles.) 

Drouet    (Isaac),   Ec,    sgr    de    la 
Boche    d'Usson?    contrôleur  des  guerres 
en  Loudunais,  donna  quittance,  le  4  nov. 
1611,  à  Irénée  de  S,0-)Iarthe,  receveur  du 
taillon  à  Loudun.  (Pièces  orig:  1031.) 

Drouet  (Isaac),  Ec.,  sgr  de  la  Croix  (Saix  ?), 
épousa  Marthe  Bourneau,  lille  de  Guillaume,  Ec,  sgr 
de  la  Cour.  11  lit  aveu  le  8  juin  1660,  à  cause  de  sa 
femme,  pour  le  fief  de  la  Boutière.  (Arch.  Vien.  S»»- 
Croix.) 

DROUET  DE  8ERVILLE.  —  Famille 
originaire  de  Normandie?  qui  s'est  éteinte  à  Poitiers. 
On  la  croit  la  même  que  celle  des  Drouet  d'Aubigny. 

Blason  :  «  d'azur  au  lion  d'or  passant?  et  3  soucis  de 
même  2  et  I  ».  Carré  de  Busserolles  dit  par  erreur  trois 
soucis  de  sable.  Ailleurs  on  trouve  «  de  sable  à  3  tètes  de 
hibou  d'argent,  avec  une  étoile  d'or  eu  abîme,  et  3  étoiles 
d'or  rangées  eu  chef.  »  (Généalogie  d'Aniboisc.) 

Drouet  de  Surville  (Catherine),  née  à  Qué- 
bec au  Canada,  le  10  juil.  1781  (fille  de  Louis,  Chev., 
sgr  de  Surville,  et  de  Catherine  de  Choral),  amenée 
très  jeune  à  Poitiers,  chez  Mm°  Brumauld  de  Beaure- 
gard,  épousa  le  20  nov.  1813  Jean-Aimé  Barbier,  se- 
crétaire de  la  Faculté  de  droit.  Elle  est  décédée  à  la 
Planche,  près  Vivonne,  le  21  oct.  1817. 

DROUET  DE    MOITGERMO\T. 

—  Famille  qui  habitait  la  Bretagne  au  jcviii"  siècle 
(Gravelles,  près  S'-Méen,  dioc.  de  Rennes).  Quelques- 
uns  de  ses  membres  se  sont  alliés  à  des  familles  du 
Bas-Poitou. 

Blason  :  de  gueules  à  3  cœurs  d'or, 
et  une  rose  d'argent  (aliàx  d'or)  en  abîme. 
(Armoriai  Vendéen.) 

Drouet  de  Montgermont 

(René-François-Prudence),  né  le   24  déc. 

1840,  servit  dans  les  Guides  pontificaux, 
vers  1860,  et  assista  au  combat  de  Castelfidardo.  11 
passi  ensuite  dans  les  Abruzzes  pour  souienir  la  cause 
du  roi  de  >î:i|>l<'s  François  11  contre  les  Piémoutais,  et 
fut  officier  d'étal-major  dans  l'armée  napolitaine.  Il  a 
été  nommé  Chev.  de  l'ordre,  de  François  I".  Il  épousa 


DROUHET 

à   la    Flocellière,    vers  1870,    Malhilde   de    Lespinay, 
fille  de  Armand,  et  de  Malhilde  de  Melun. 


DROUHET.  —  Famille  de  S'-Maixent  qui  a 
donné  deux  maires  a  cette  ville.  Un  de  ses  membres 
s'est  rendu  célèbre  par  diverses  compositions  curieuses 
en  patois  poitevin. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  accom- 
pagné  en  chef  de  2  étoiles  do  même  et 
en  pointe  d'un  dauphin  d'argent.  (Arm. 
Poit.) 

Drouhet  (Jacques),  docteur  en 
droit,  (ils  de  Jacques,  sr  de  la  Brelière, 
fut  reçu  avocat  a  S'-Maixent  le  14.oct.  1575.  Le  3  nov. 
1576,  il  prit  possession  de  l'office  de  conseiller  dans 
celte  ville  et  fut  nommé  maire  de  S'-Maixent  en  avril 
1578.  (J»1  Le  Riche.) 

Drouhet  (André)  fut  maire  de  S'-Maixent  en 
1626  et  eut,  croyons-nous,  pour  fils  André,  qui  était 
élève  au  collège  de  cette  ville  en  1620.  (Id.) 

Drouhet  (Louise)  et  Jean  Constant,  apothicaire 
à  S'-Maixent,  se  font  une  donation  mutuelle  le  1er  avril 
1632.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Drouhet  (Joachim),  procureur  a  S'-Maixent, 
épousa  Jacquctte  Coutineau.  Ils  étaient  décédés  l'un  et 
l'autre  avant  le  21  août  1642,  date  du  partage  de 
leurs  biens  entre  leurs  enfants  qui  étaient  :  1»  Maixent, 
procureur  au  siège  royal  de  S'-Maixent  :  2°  Pierre, 
procureur  au  même  siège,  qui,  marié  à  Jeanne  Girault, 
lui  fit  une  donation  le  8  juil.  1644  (Faidy,  not.  à  S'- 
Maixent)  ;  3°  Jean,  apothicaire  a  S'-Maixent,  publia  en 
1661  (P.  Amassant,  a  Poitiers)  un  petit  volume  de  poésie 
en  langage  poitevin,  contenant:  La  Moirld  de  Sen- 
Maixont  o  lés  vervedé  de  tretoute  les  outre,  c'est-a- 
dire  La  Mairie  de  S'-Maixent  où  il  est  parlé  de  toutes 
les  autres;  2*  La  mlsaille  à  Taumj  toute  biroh'e  de 
nouvea  et  jrescliement  Immolée,  c'est-à-dire  La 
gageure  de  Tauny  (Antoine)  nouvellement  composée  et 
imprimée.  L'auteur  a  joint  à  ces  poésies  un  vocabulaire 
des  mots  poitevins  dont  il  s'est  servi;  travail  qui  est 
d'un  grand  secours  à  ceux  qui  se  livrent  à  des  éludes 
de  linguistique.  Il  avait  épousé  Catherine  Rousseau  et 
lui  lit  une  donation  le  21  août  1641  (Masson,  not.  à 
S'-Maixent)  ;  4°  Jeanne,  épouse  de  Pierre  Poitevin, 
notaire  royal  a  S'-Maixent.  (Greffe  de  S'-Maixent  et 
J»i  Le  Riche.) 

Drouhet  (Julien)  était  religieux  de  l'abbaye  de 
Valence,  près  Couhé,  Vien.,  en  165S.  (Rcg.  de  Couhé.) 

Drouhet  (Paul  ,  apothicaire  à  S'-Maixent,  et 
Marie  Pelletier,  son  épouse,  se  font  une  donation 
mutuelle  le  28  mars  1675.  (Greffe  de  S'-Maixent.)  Etant 
devenue  veuve,  Marie  Pelletier  déclara  en  1698  le  bla- 
son de  son  mari  il  l'Armoriai  du  Poitou. 

Drouhet  (Louis-Alexis),  prêtre,  était  en  1743- 
1747  chapelain  de  la  communauté  de  S"-Mari«-Made- 
lcinc  de  S'-Maixent.  (Reg.  de  Niort.) 

Drouhet  (Louis-Charles),  bourgeois  de  S'- 
Maixent,  et  Anne  Martin,  son  épouse,  reçurent  le  30 
sept.  1743  une  donation  de  Marguerite  Drouhet,  à  la 
charge  par  eux  de  nourrir  et  entretenir  ladite  donataire 
et  Louis-Alexis  Drouhet,  prêtre,  chapelain  de  la  com- 
munauté de  S"-Marie-Madeleine,  sou  neveu.  Ils  curent 
un  fils,  Charles-Maixent,  bachelier  en  droit,  qui 
épousa  a  Prailles  (D.-S.),  le  1"  sept.  1702,  Jeanne- 
Marguerite-Cécile  Roivin,  fille  de  feu  François,  receveur 
des  actes  a  Cmifolens,  et  de  Jeanne  Liet.  (Greffe  du 
S'-Maixent.) 


DltOlltV 


Drouht-t  Jacques-François)  assiste  en  1758  nu 
ban  de  Saintonge,  réuni  a  S'-Joan  d'Angély.  (Huns  et 
arrière-bans.) 

I  »■<>■■■■•-■  (N...)  était  curé  de  Mougon  en  1761  et 
1780,  (Notes  Laurence) 

Dltoi  II  il  vttlt.  —  Nom  commun  a  diver- 
ses familles  aujourd'hui  éteintes. 

Drouilhard. Y.  .  Cliev.  Lo  lundi  avant  la  fête 
de  S1  Thomas  apôtre  en  1275,  une  constitution  de 
rente  est  faite  par  Guillaume  Richard  au  profit  de  Jean 
Faidi,  sur  une  pièce  de  terre  touchant  au  chemin  de  la 
Mothc-S'-Héray,  duus  sa  mouvance.  (Arch.  Vien.  Abh, 
de  Foutaine-le-Conitc.) 

Drouilliord  (Perrot).  Les  religieux  de  Fontaine- 
Ic-Comte  lui  fout  un  bail  a  rente  le  7  jnnv.  1398  d'une 
pièce  de  cliéueviére  située  à  Teyron,  moyennant  une 
redevance  de  3  sous.  (Id.) 

Drouilhard  (André),  procureur  de  la  fabrique 
de  la  paroisse  de  S'-Porchaire  de  Poitiers,  transige  le 
18  sept.  1447  avec  le  maire  de  cette  ville  relativement 
a  la  cloche  de  l'Université  que  les  maires  avaient  fait 
placer  dans  le  clocher  de  eelte  église.  (Lettre  à  cet 
égard  du  Sjuil.  1166,  signée  A.  Drouilhard  et  G.  Drouil- 
hard  Arch.  de  la  ville  de  Poitiers.)  On  y  trouve  aussi 
un  acte  recule  1"  août  1473  par  G,  Drouilhard,  notaire, 
d'après  lequel  Jean  lîepin,  chargé  de  la  procuration  de 
la  ville,  cède  à  divers  particuliers  les  droits  sur  le  pain 
et  le  vin  vendus  a  Poitiers  et  qui  étaient  dus  aux  maire 
et  éehevins.  (F.) 

Drouilhard  (Olivier)  et  Guillemin  Rion  servi- 
rent comme  brigandiniers  a  l'arriére-ban  du  Poitou  de 
14S9  pour  Aliénor  de  la  Vergue.  (Doe.  inédits.) 

Drouilhard  (Jean),  de  la  p'"  de  Gcrmond 
(D.-S.),  acquit  le  22  mai  1526,  de  Jean  Guillon,  le  quart 
en  la  moitié  de  la  métairie  delà  Grange-aux-Anioureiix. 
(Charlrier  d'Aubigny.) 

Drouilhard  (P.adegonde),  veuve  d'Arthur  Fel- 
lourd,  et  autres,  constituent  le  6  mars  1614  une  renie 
hypothécaire  sur  une  maison  sise  rue  des  Carmes,  à 
Poitiers,  au  profit  du  Chapitre  de  N.-D. -la-Grande, 
moyennant  100  livres.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  N.-D.) 

Drouilhard  (Daniel)  est  cité  dans  une  trans- 
action du  6  mai  1671,  comme  étant  décédé.  (Arch.  Vien. 
E»  239.) 

Drouilhard  (Philhert),  s'  de  la  Guérivière, 
donne  le  10  nov.  1673  une  reconnaissance  à  Marie 
Dorin,  veuve  de  Jacques  Çhasseloup.  (Id.  id.  940.)  Il 
est  dit  décédé  dans  un  aveu  rendu  par  François  Mai- 
sonnier,  Ec,  à  Jacques  de  Couho,  le  13  sept.  1758. 
(Id.  id.  1091.) 


ni 


DUOUILLET.-  Famille  de  la 
Rochelle  mentionnée  dans  Kietstap. 

Blason  :  d'azur  au  cygne  d'argent,  le 
vol  levé,  chef  d'or  chargé  de  3  roses  de 
[ueulcs,  surmontées  d'un  lambel  de 
même. 


IHtiU    l\    ET  DROUYIV.  —  Ce  nom  est 

commun  à  plusieurs  familles  du  Loudunaiset  des  confins 
de  la  Touraino.  Nous  ne  citons  que  quelques  noms  qui 
intéressent  plus  particulièrement  notre  province. 

Droulu  (Pierre),  de  S'-Epain,  épousa  Guyonne 
1>E  ChézeLLE,  li lie  de  N...,  Ee.,  sgr  des  Sables,  d'après 
un  acte  de  1480,  où  sont  rappelés  les  possesseurs  des 
Sables.  (Gén.  de  Chézelle.) 

DlCTIONN.   Ilisroll.   ET  GÉNKAL.    DES   Familles   i 


■  »■*«»•    IX 


17/ 


l'rioiiii  (Joachim)  assista  it  l'arrière-ban  du  Poi- 
tou do  1489. (Doc.  inédits.) 

Droulu  (Honavcnlure)  fut  en  1624  le  premier 
supérieur  du  couvent  des  Pères  de  l'Oratoire  a  Niort. 
(M.  Stat.  1887.) 

Drouin  (N...)  était  en  1641  commissaire  général 
à  Thouars,  député  par  Sa  Majesté  pour  le  régalemeiit 
des  tailles.  (Orig.  Maiipcou.) 

Drouin  (Charlotte)  donne  une  quittance  en  1662 
commo  veuve  «le  Pierre  Le  Peultre,  Ec,  et  tutrico  de 
ses  enfants  mineurs.  (Bibl.  nat.  Pièc.  orig,  1032.) 

Drouin  (Françoise)  épousa,  vers  1670,  Cuil- 
laume  Daguindeau,  sgr  de  la  Grille,  près  (.binon.  (Gén. 
de  Chérilé.) 

Drouin  (Louise)  est  marraine  à  Tcrnay  le  26  nov. 
1683.  (Reg.) 

Drouin  (Jérôme),  Ec.,  sgr  du  Talard  ?  Vauléart, 
épousa  Anne-Marguerite  Aijueiu,  veuve  de  Pierre  do 
Salignac,  Ec.,  sgr  de  la  Koehe-Gaudon,  et  fille  de  Maxi- 
milien,  Ec,  sgr  du  Maurier,  et  de  Louise  de  Beauvau. 
11  était  décédé  en  1706.  (Gén.  Auberi.) 

Drouin  (Félix),  Ec,  sgr  de  la  Ragotière,  épousa 
Catherine  Muet,  dont  il  eut  au  moins  Catherine,  qui  so 
maria  le  17  sept.  1737  à  Raphaël  Compaing,  Ec,  sgr 
d'Aubigny,  veuf  de  Louise  Paslureaii.  Elle  convola  en 
secondes  noces  avec  Vincent  des  Roches,  Chev.,  sgr  de 
Mant,  et  mourut  à  Poitiers  le  19  juin  1782.  (Gén. 
Compaing.) 


DROUIN  (iie  Bel-Endroit).  —  Famille  notable 
de  Loudun  aux  xvi"  et  xvn'  siècles.  Elle  est  connue  par 
un  littérateur  cité  parmi  les  personnages  distingués  du 
Loudunais.  Nous  n'avons  que  des  notes  incomplètes,  dues 
en  grande  partie  à  M.  Roger  Drouault. 

Drouin  (Antoinette)  était  religieuse  au  Calvairo 
de  Loudun  en  1625.  (Arch.  Vicu.  reg.  40,  f"50.) 

1.  —  Drouin  (Alain),  sgr  de  Hérisson?  épousa 
vers  1540  Isaheau  Manoot,  tille  de  Claude,  sgrde  Char- 
nière, receveur  a  Loudun,  et  de  Françoise  Dreux,  11e 
de  Nueil-sur-Dive.  Il  en  eut  au  moins  :  1°  Daniel,  qui 
suit;  2"  Jacqcine,  mariée  le  27  déc  1579  à  Louis  Bre- 
theau,  sgr  de  Beauregard  (de  Montrcuil-Bcllay). 

2.  —  Drouin  (Daniel),  sgr  de  Bol-Endroit,  né  a 
Loudun  le  6  mai  1548,  eut  pour  parrains  et  marraine 
François  Bccdelièvre,  Ec,  sgr  de  Vauthibault,  et  René 
Mangot,  et  Françoise  Dreux,  D"  de  Nucil.  Il  servit  dans 
les  armées  royales  pendant  les  guerres  de  religion, 
mais  s'occupa  aussi  d'études  littéraires.  Il  a  composé 
divers  ouvrages,  entre  autres  :  Le  lierers  de  fortune 
(Paris,  1587),  Le  Miroir  des  rebelles  (Tours,  1592),  Les 
Vengeances  divines  (Paris,  1594).  On  trouve  une  ana- 
lyse de  ces  ouvrages  dans  la  Bibliothèque  du  Poitou, 
de  Dreux  du  Radier.  Le  s'  de  Bel-Endroit  décéda  vers 
1610,  laissant  au  moins  Daniel,  qui  suit. 

3.  —  Drouin  (Daniel),  sgr  de  Bel-Endroit,  fut 
reçu  bachelier  en  droit  h  Poitiers,  le  20  avril  1607,  11 
fut  assesseur  et  lieutenant  particulier  de  la  prévôté  de 
Loudun,  et  devint  éehevin  de  celte  ville  en  1624.  On 
le  trouve  encore  passant  un  acte  le  31  déc.  1654.  Il 
avait  épousé  Catherine  Bonneau,  qui  décéda  le  14  sept. 
1661,  dont  au  moins  :  1°  Madeleine,  née  le  22  mai 
1615,  inhumée  aux  Cordeliers  le  22  fov.  1667;  2»  Ca- 
THEMNE,  II""  de  Bel-Endroit,  née  le  6  oet.  1610, 
décédée  le  5  mai  1666;  3"  François,  né  le  22  fév. 
1618,  décédé  jeune;  4°  Daniel,  né  le  9  juil.'  1622,  était 
assesseur  à  la  prévôté  en   1662,  suivant  des  pièces  de 

Poitou.  —   r    m.  i;> 


178 


OltOI    1% 


nu 


procédure  (Arch.  Vien.  H3  699,  n°  67)  ;  5°  René-Damei., 
vivant  en  1665,  mentionné  dans  un  procès  entre  les 
Désiré  et  les  héritiers  Bonneau,  et  qui  passa  un  bail  eu 
1684  (nous  n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur 
lui);  6*  Françoise,  mariée  à  Jacques  Audebert,  sr  des 
Grisonnières,  nvocat,  décédée  avant  1684.  (D'après  une 
note  de  M.   Roger  Drouault.) 

DROUIrV  (Seigneurs  du  Bois-du-Chillou).  — 
Famille  ancienne  originaire  de  Faye-la-Vineuse.  Nous 
donnons  un  fragment  de  filiation  d'après  les  notes  de 
M.  Aymard  (de  Loudun). 

).  —  Drouln  (Jean),  conseiller  du  Roi,  lieutenant 
civil  du  Duché-pairie  de  Richelieu,  donna  une  sentence 
le  9  déc.  1647.  (Arch.  La  Barre  )  Il  fut  ensuite  séné- 
chal, et  décéda  avant  1C69.  Il  avait  épousé  vers  16i0 
Guillemine  Le  Bourguignon,  dont  au  moins  :  1*  Guil- 
laume, qui  suit;  2°  Françoise,  mariée  le  17  fév.  1669 
(Jousseaume,  not.  à  Richelieu)  a  René  Mesmin,  sgr  de 
la  Briande;  3°  sans  doute  François,  qui  était  conseiller 
au  grenier  à  sel  de  Richelieu  en  1676. 

2.  —  Drouln  (Guillaume),  sgr  du  Bois-du-Chil- 
lou  (Marçay  en  Touraine)  par  acquêt  en  1677  (Arch. 
Vien.  D.  loi),  fit  aveu  de  ce  fief,  le  8  janv.  1685,  au 
prieuré  de  N.-D.  du  Château  de  Loudun.  (Arch.  Vien.  D. 
183,  reg.  45,  f*  236.)  Il  fut  parrain  aux  Trois-Moutiers 
le  1"  oct.  1673.  D'abord  avocat,  puis  veuf,  il  de- 
vint prêtre,  et  curé  de  S'-Pierre  du  Marché  de  Loudun 
(1701-1717).  Il  fut  inhumé  devant  le  maître-autel 
le  25  mai  1717.  (Reg.)  Il  avait  épousé  le  22  mars 
1662  Marguerite  Hamelin  (décédée  le  22  mars  1682), 
fille  de  François,  conseiller  du  Roi  en  l'élection  de 
Loudun,  et  de  Marguerite  Curieux,  dont  au  moins  : 
1*  Françoise,  mariée  le  2  juin  1685  a  Jean  Herbault, 
avocat  (elle  fut  marraine  aux  Trois-Moutiers  le  13  mars 
1695);  2"  Marie,  née  le  9  sept.  1665;  3»  Louis,  né  le 
4  oct.  1666;  4*  Marguerite,  née  le  10  sept.  1667; 
5*  Guillaume,  sgr  du  Bois-du-Chillou,  né  le  15  mars 
1669,  fut  curé  de  Champigny-sur-Veudc  et  doyen  du 
Chapitre  de  la  Sainte-Chapelle;  il  fit  aveu  du  Bois-du- 
Chillou  lel»  sept.  1729  (Arch.  Vien.  D.  151);  6e  Marie, 
née  le  6  déc.  1671;  7*  Jean,  qui  suit;  8*  Paul,  né  le 
20  juil.  1677;  9°  sans  doute  Louise,  qui  fut  marraine 
a  Ternay  le  26  nov.  1683. 

3.  —  Drouln  (Jean)  eut  donation  des  biens  de 
son  père,  le  14  juil,  1706,  avec  son  frère  Guillaume  et 
sa  sœur  Françoise.  (Les  autres  enfants  étaient  sans 
doute  décédés  jeunes.)  Il  épousa  Renée  Hernault,  dont 
au  moins  :  Guillaume,  qui  suit. 

4.  —  Drouln  (Guillaume),  habitant  Sazilly,  épousa 
le  2  oct.  1725  Marie  Thévenet. 

DROUlnt  (de  Champmorin,  de  Parçay,  etc.).  — 
Celte  famille  habitait  les  environs  de  l'Ilc-Bouchard  et 
de  Chinon  au  xvn*  siècle.  Elle  parait  être  la  même  que  la 
précédente  ;  mais  nous  n'avons  pas  de  renseignements 
précis  à  ce  sujet.  Dans  l'Armoriai  de  Touraine,  de  Carré 
de  Busserolles,  on  la  dit  la  même  quo  celle  des  Drotiin 
de  Bel-Endroit  de  Loudun,  mais  cela  nous  parait  très 
douteux. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  deux  larmes  de 
gueules  en  chef,  une  gerbe  de  sinople  en 
pointe.  (Carré  de  Busserolles.)  Dans  l'Ar- 
moriai universel  de  Itielstap,  on  dit  : 
Drouin  de  Champmorin  (Bretagne)  anobli 
en  1777  :  «  d'argent  a  une  gerbe  de 
gueules  et  3  humus  de  sinople  (2  et  1)  ». 


«>lt(H    l\ 


Drouin  (Guillaume)  eut  au  moins  Philippe, 
mariée,  vers  1565,  à  Chinon,  avec  Guillaume  Dreux. 

Drouin  (Charles)  possédait  le  Petit-Poizay,  rele- 
vant de  la  Roche-Clermault.  Il  était  décédé  avant  le  21 
juil.  16i0,  date  d'un  aveu  de  ce  fief  oit  sont  mentionnés 
ses  héritiers.  (Dict.  Indre-Loire.) 

Drouin  (Guillaume),  sr  de  la  Bourgeoisie,  la 
Fuye,  était  en  1641  et  1651  fermier  général  du  prieuré 
de  Tavaut,  près  l'Ile-Bouchard.  (Arch.  Tours,  H.  341 
et  431.) 

Branche  de  P*BÇ*v. 

1.  —  Drouin  (Gilles),  sgr  de  Champmorin  (Cha- 
morin,  Parçay-sur-Vienne),  Beauvais  (Ligré),  etc.,  était 
décédé  en  1673.  Il  eut  au  moins  :  1"  Guillaume,  qui 
suit;  2"  sans  doute  François,  sgr  de  l'Olive  (1670), 
Noire,  qui  a  formé  branche  dans  le  Chinonais  ;  3°  croyons- 
nous,  Françoise,  mariée  vers  1660  à  Guillaume  Daguin- 
deau,  sgr  de  la  Grille. 

2.  —  Drouin  (Guillaume),  sgr  de  Champmorin, 
Beauvais,  fit  aveu  de  ce  fief  en  1673  au  sgr  de  la 
Roche-Clermault.  Il  eut,  croyons-nous  :  1°  Charles, 
qui  suit;  2*  Louis,  sgr  de  Beauvais,  qui  eut  sans  doute 
pour  fille  Marie-Anne.  De  de  Beauvais,  mariée  à  Fran- 
çois-Jacques-Philippe Ragonneau,  sgr  de  la  Fuye. 

3.  —  Drouin  (Charles),  sgr  de  Champmorin  dès 
1684,  fut  sénéchal  de  l'Ilc-Bouchard.  Il  épousa  Anne 
Dubois,  dont  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2*  Elisa- 
beth, mentionnée  avec  ses  sœurs;  3°  Ursule,  mariée  à 
Louis  Voisine,  sgr  de  la  Richardière,  qui  possédait  en 
1744  la  Perrière,  p""de  Cravant  (Dict.  Indre-et-Loire); 
4"  Louise. 

4.  —  Drouin  (Pierre),  sgr  de  Champmorin,  Par- 
çay, marié  vers  1710  à  Jeanne  Lenée,  en  eut  au  moins 
Charles,  qui  suit. 

5.  —  Drouin  (Charles),  Ec,  sgr  de  Parçay,  la 
Brèche,  Champmorin,  Courcoué,  Boisé,  d'abord  capi- 
taine de  milices,  puis  contrôleur  des  guerres  à  l'Ile— 
Bouchard,  épousa  vers  1740  Elisabeth-Anne  Drouin, 
dont  :  1*  Charles,  qui  suit;  2"  Anne-Elisabeth, 
mariée  en  1772  a  Urbain-Adam-Louis-François 
Gaultier,  avocat  du  Roi  au  bailliage  de  Tours;  3"  Ma- 
rie-Charlotte, qui  épousa  d'abord,  le  12  juil.  1773, 
Urbain-François  Lambert,  sgr  do  la  Voûte,  conseiller 
en  l'élection  de  Richelieu  ;  puis,  le  23  mars  1793, 
Alcxis-Prégciit  Poirier  des  Rournais,  sgr  de  la  Tonr- 
de-Brou;  4°  Anne-Jeanne-Eléonore-Susanne,  D118  de  la 
Michellière,  mariée  le  25  janv.  1779  (S'-Maurice  de 
l'Ile-Bouchard)  à  François-Jacques  Duniouslier  de  La 
Fond,  Ec,  capitaine  d'artillerie,  décédéc  le  6  août  1690 
(S'-Etienno  de  Chinon);  5"  Pierre-Guillaume,  officier 
du  Point  d'honneur,  assista  le  10  sept.  1784,  a  Chouppes, 
à  l'inhumation  de  son  beau-frère  François  Lambert.  Il 
eut  au  moins  Marie,  qui  épousa  en  1791  François  Lam- 
bert de  Cursay,  et  décéda  sans  enfants. 

6.  —  Drouln  de  Parçay  (Louis-Charles), 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  conseiller  d'arrondisse- 
ment de  Chinon,  épousa  le...  mai  1812  Marie-Madeleine 
Voisine  de  La  Fresnave,  fille  de  Louis-Jean,  et  de 
Madeleine  Bel,  dont  :  Julie-Madeleine,  mariée  le  8  juil. 
1834  à  Edmond-Jacques  de  Fadate  de  Sl-Georges,  capi- 
taine d'état-major. 

IIIUM  l\  (de  Briacé).  —  Celle  famille  qui 
habitait  aussi  le  Chinonais  et  les  confins  de  l'Anjou, 
parait   être  la  même  que  la  précédente.   Cependant  on  , 


IIHOI     l\ 


lui  attribue  un  blason  différent.  (Carré  de  Busserolles.) 
Blason  :  d'azur  à  3  gerbes  d'or  liées 
de  gueulai. 

■  »  l'on  in  (Guillaume-Charles),   Ec, 
sgr  de  Briacé,  marié  ?era  1150  a  Jeanne 
1  km  k,  eu  cul  au  munis  M  mu -Hkniui :i  u  , 
qui  épousa  le  2  jauv.  1185  Julien-Mathu- 
rin  Uudan  de  (tusse. 

Itltol  l.\  (de  la  Couture).  — Ancienne  famille 
originaire  du  pays  de  Loches,  qui  a  donné  des  magis- 
trats et  un  maire  a  la  ville  de  Tours.  Nous  la  mention- 
VtÎJ5v~t-vÏ  nons  parce  que  ses  titres  sont  en  partie 
déposés  aux  Archives  de  la  Vienne  (E' 
1082.  E1  250). 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  des  maires 
de  Tours,  M.  Lambron  dit  :  «  d'azur  à 
3  clous  d'or  apoinlés  eu  coeur  en  forme 
de  pairie,  et  3  étoiles  d'argent  (ou  d'or), 
une  en  chef,  2  en  flanc  a.  C'est  le 
blason  des  Drouin  de  Vauléart  en  Orléa- 
nais. Carré  de  Busserolles  dit  :  a  d'azur 
au  chevron  d'or,  et  5  étoiles  d'or,  3  en 
chef,  2  en  pointe.  »  Enoncé  incomplet, 
dont  la  source  n'est  pas  indiquée  et  qui  ne  dit  pas 
si  les  étoiles  de  la  pointe  sont  rangées,  ou  l'une  sur 
l'autre. 

1.  —  Drouin  (Charles),  sgrde  la  Couture  (Cour- 
çay,  près  Loches),  échevin  de  Tours,  marié  vers  1560 
à  Susanne  Robin,  eu  eut  au  moins  :  1°  Charles,  qui 
suit;  1"  Nicolas,  décédé  sans  posiérité;  ;i"  Marie,  qui 
épousa  Josse  Longrain  (?),  bourgeois  île  Paris;  4°  Mar- 
guerite, mariée  à  Jean  Musset. 

2.  —  Drouin  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Couture, 
contrôleur  général  des  décimes  en  Touraine,  épousa  en 
janv.  1598  Madeleine  Bonneau,  fille  de  Thomas,  sgr 
de  la  Grange,  échevin  de  Tours,  dont  au  moins  : 
1°  Charles,  qui  suit;  2°  Thomas,  Ec,  sgrde  Hautlieu, 
contrôleur  des  décimes  à  Tours. 

3.  —  Drouin  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Couture, 
Beauvais,  trésoiier  de  France  à  Tours  en  1632,  fut 
maire  de  celte  ville  en  1657.  Il  épousa  :  1*  le  16  août 
1621,  à  Paris,  Catherine  Le  Secq,  tille  de  Antoine,  mar- 
chand, et  de  Hélène  Delacourt;  2°  le  24  oct.  1634,  à 
Paris,  Anne  Bordier,  fille  de  Jeun,  receveur  des  tailles, 
et  de  Barbe  Phelippes.  Il  eut  aumoins  du  l"lit  (croyons- 
nous)  :  1" Catherine,  mariée  à  N...  de  Jussac,  Ec,  sgr 
de  la  Folaine  ;  du  2*  lit  :  2°  Etienne,  qui  suit  ;  3»  Chau- 
les, sgr  de  Bcau\:.is,  enseigne  aux  Gardes  françaises, 
décédé  en  1611.  (Arch.  Vien.  Es  250.) 

4.  —  Drouin  (Etienne),  Ec,  sgrde  la  Couture, 
Beauvais,  fut  baptisé  à  S'-Venant  de  Tours  le  29  mai 
1650.  Il  fit  aveu  de  la  Couture  à  Loches  le  15  juil.  16S3. 
Il  épousa  (à  moins  qu'il  n'ait  eu  un  fils  du  même  nom) 
Frauçoise  Bolreau,  D'  de  la  Fergonnière  ?  fille  rie 
Joseph,  sgr  des  Petits-Champs,  conseiller  en  la  prévôté 
de  Saumur,  dont  au  moins    :  Chari.es-Etiennb,  qui  suit. 

5.  —  Drouin  (Charles-Etienne),  Chev.,  sgrde  la 
Couture,  Beauvais,  etc.,  épousa  au  château  d'Arligny 
(Ceaux,  Vien.),  le  29  janv  1132,  Madeleine  de  Monoion, 
lille  de  Céfar,  Chev.,  sgr  d'Arligny,  et  de  Marie-Char- 
lotte de  Canne.  Elle  était  veuve  donataire  en  1140, 
habitant  Varennes,  près  Chiuon,  et  eut  de  grands  procès 
pour  des  rentes.  D'après  ces  procès,  on  ne  voit  pas 
tiare  d'enfants;  cependant  on  trouve  encore  le  person- 
nage suivant  qui  pouvait  être  un  neveu. 

Drouin  (Etienne),  Chev.,  sgr  de  la  Couture,  fit 
aveu  à  Loches  le  18  janv.  1155.  (Dict.  Indre-et-Loire.) 


llltOIIVKK.ii: 


179 


l»ltoi  i\  —  Autre  famille  de  Touraine,  dont 
un  membre  a  fait  partie  de  l'administration  municipale 
de  Poitiers. 

Drouin(Beni;-Mario- Joseph- Auguste),  propriétaire 
a  la  lluye-Dcscarles,  marié  à  Rose  Boili.b,  en  eut  René- 
Alexandre,  qui  suit. 

Drouin  (René-Alexandre),  né  à  la  Ilaye-Des- 
cartes  le  10  déc  1820,  fut  d'abord  avoué  à  la  cour 
d'appel  de  Poitiers,  puis  conseiller  eu  ladite  cour.  Il  a 
été  adjoint  au  maire  de  cette  ville,  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur.  Il  est  décédé  le  23  mai  1893,  laissant  de 
Marguerile-Cornélie  Godard  :  Marie-Alexandre,  né 
vers  1850,  préfet  d'Indre-et-Loire,  et  Chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  en  1893.  (Etat  civil  de  Poitiers.) 

DROUIÏVEAU   et    DROUYKEAI]. 

—  Famille  originaire  du  pays  Thouarsais,  à  laquelle 
appartient  le  premier  historien  de  la  ville  de  Thouars. 
Blason  :  d'argent  à  3  étoiles  de  gueules,  2  et  1,  au 
croissant  de  mime  posé  en  abîme.  (Arm. 
Poitou.) 

Drouyneaii  (Louise)  épousa, 
vers  1608,  Etienne  Chandelier.  (Gén. 
Chandelier.) 

Drouineau  (Anne)  fut  marraine 
a  Iteuil  lesl  avril  1612  et  4  juil.  1611.  (Reg.) 

Drouineau  (Pierre),  sgr  de  la  Citardière 
(Bouille- Loretz,  D.-S.),  rendit  hommage  de  ce  fief  au 
duché  de  Thouars  le  4  nov.  1695,  et  fit  aveu  le  5  juin 
I697.   (Fiefs  de  Thouars.) 

Drouineau  (François  Pierre),  Ec,  sgr  de  la 
Citardière  ;  son  fils  en  rendit  aveu  le  23  juil.  1139,  et 

lit  I image  le  10  juin  1744    II  avait  été  nommé  prévôt 

de  Thouars  en  1691.  (Id.  et  Arch.  Vien.  C.  230.) 

Drouineau  (Pierre),  marchand  à  Argcnton- 
l'Eglise,  fut  inscrit  h  l'Armoriai  du  Poitou  en  1100  avec 
un  blason  de  fantaisie  :  «  de  gueules  à  un  losange 
écartelé  de  sable  et  d'argent.   » 

Drouineau  (Jacques),  contrôleur  des  gabelles 
d'Airvau,  fut  également  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  : 
«  d'argent  à  la  croix  ancrée  de  sable  s.  Il  rendit  aveu  à 
Thouars  le  1"  juil.  11u0,  pour  le  fief  de  Chambonneau 
(Airvau).  (Fiefs  de  Thouars.) 

Drouineau(Jeanne-Thérèse)  épousa,  vers  1105, 
Jacques  Vincent,  sgr  de  la  Rivardiire,  conseiller  au 
Présidial  de  Poitiers,  décédé  le  18  oct.  1112.  Elle  vivait 
encore  en  1143. 

Drouyneau  de  la  Citardrie  (Marthe- 
Agathe),  épousa  vers  1840  Alexandre  de  la  Berrurière 
de  Saint-Laon.  (Gén.  la  Berrurière.) 

Branche    bb  BRIE. 

1.  —  Drouyneaii  (Pierre),  Ec,  sgr  do  Brie 
(Argeuloii-l'Eglise,  D.-S.),  était  prévôt  provincial  du 
duché  de  Thouars  et  Bas-Poitou  eo  1655  et  1658.  Il 
eut  au  moins  pour  enfant  François,  qui  suit. 

2.  —  Dion;  neau  (François),  Ec,  sgrde  Brie, 
conseiller  du  Hoi,  prévôt  des  maréchaux  de  Thouars  et 
pays  du  Bas-Poitou  eu  1691,  épousa  vers  celte 
époque  Anne-Thérèse  Bouronon,  fille  de  Jean,  et  de 
Susanne  Nicollas,  dont  il  oui  Alexis-Jean,  qui  suit. 

3.  —  D rouy  neau  (AIexis-Jean),Ec,  sgr  de  Brie, 
né  à,  Thouars  (S'-Laou)  le  15  déc.  1695,  passa  sa  thèse 
de  bachelier  en  théologie  à  Poitiers  en  1116.  Il  fut  d'a- 
bord avocat   en  Parlement  il  Paris,  puis  avocat  ducul  à 


180 


DRUET 


Thouars.  Drouyneau  de  Brie  écrivit  en  1742,  a  l'ins- 
tigation de  l'intendant  Le  Nain,  des  Mémoires  histo- 
riques sur  la  ville  de  Thouars,  qui  n'ont  jamais  été  pu- 
blié?;, mais  dont  il  existe  plusieurs  copies.  M.  H.  Imbert 
attribue  a  Drouyneau  de  Brio  des  mémoires  historiques 
sur  Montaigu  (Vendée)  dont  on  a  perdu  la  trace.  Voir 
sur  cet  auteur  deux  articles  biographiques  de  M.  Dugast- 
Matifeux,  le  premier  dans  la  Gaietlc  vendéenne,  n*  du 
9  sept.  1865,  le  second  dans  la  Revue  des  provinces 
de  l'Ouest,  6°  année.  MM.  Imbert  et  Léo  Desaivre  ont 
donné  également  quelques  renseignements  sur  cet  his- 
torien. 

M.  de  Brie  avait  épousé  à  Bcaufort  en  Anjou,  le  7  fév. 
1129,  Françoise-Renée  Chevaye,  fille  de  Philippe-Ma- 
thurin,  conseiller  du  Roi,  lieut.  particulier  à  Bcaufort, 
et  de  Françoise  Baudrillel,  et  décéda  le  9  sept.  1755,  a 
Argenton-l'Eglise.  11  eut  pour  enfants  :  1"  Franç.oise- 
Marie-Thérèse,  née  le  21  août  1733,  mariée  le  26 janv. 
1756  à  Jean-Baptiste  de  Remigioux,  Ec,  sgr  de  la  Gué- 
rinerie  ;  2*  Alexis-Philippe,  qui  suit. 

4.  —  Drouyneau  (Alexis-Philippe),  Ec,  sgr 
de  Brie,  sous-ingénieur  des  ponts  et  chaussées  de  la 
Généralité  de  Soissons,  acheta  en  1771  de  Louis  de 
Vicilban,  sgr  de  la  Garenne,  une  rente  à  lui  due  par 
son  beau-frère  Charles-Henri  de  Laspoix,  sgr  de  S'-Gé- 
néroux.  Il  épousa  le  12  fév.  1771  Marie-Julie  Boirgnon, 
sa  cousine,  fille  mineure  de  Angélique-Elzéard,  Ec,  sgr 
de  l.ayre,  lieut.  honoraire  de  la  maîtrise  des  eaux  et 
forêts  de  Poitou,  et  de  Catherine  Boisdin,  avec  dispense 
de  parenté  au  3e  degré.  (Reg.  S"-Opportune  de  Poi- 
tiers.)  Il  vivait  encore  le  1er  sept.  1785  et  figure  h 
cause  de  sa  femme  dans  le  partage  des  biens  de  Jeanne 
de  Malaunay.  (Arch.  Vieil.  E"  812.)  Nous  ignorons  les 
noms  de  ses  enfanls,  sauf  celui  de  Anqélique-Soolas- 
tique,  décédee  à  Poitiers  le  8  nov.  1844. 

DRUET.  —  Noms  divers  appartenant  a  plusieurs 
familles. 

Druet  (Girard)  et  Alkaud,  son  fils,  font,  vers 
1112,  une  donation  à  l'abbaye  de  S'-Cyprien,  de  ce 
qu'ils  possédaient  dans  uno  terre  nommée  ad  Aglas, 
située  in  via  Plclavlna,  supra  Gentiacum.  (F.) 

Druet  (Pierre),  chevecier  du  Chapitre  de  N.-l). 
de  Mirebeau,  fait  en  cette  qualité,  le  25  niai  1660, 
hommage  à  Jacques  de  Mcsgrigny,  pour  le  fief  de  la  Ci- 
gogne. Il  fut  pourvu  le  8  janv.  1667  de  la  vicairie 
perpétuelle  de  N.-D.  de  Mirebeau.  (Arch.  Vien.  Chap. 
de  N.-D.  de  Mirebeau.) 

Druet  (Jean),  professeur  de  philosophie  a  l'Aca- 
démie de  Saumur,  était  le  16  janv.  1672  en  différend 
avec  Jean  Pelletier,  avocat  en  Parlement  au  siège  royal 
de  Châlcllerault.  (l'ièc.  orig.  1032.)  Il  avait  épousé 
Marie  Genest,  niais  nous  ignorons  s'il  eut  postérité, 
(Corda,  t.  II.) 

Druet  (André-Nicolas),  Ec,  sgr  de  S'-Crist,  fit 
insinuer  son  contrat  de  mariage  avec  Marie-Anne  de 
Brévedent,  a  Chàlellerault,  le  25  sept.  1704.  (Arch. 
Vien.  C.  857.) 

Druet  (Jean),  curé  de  Bonnes  en  1716-1730,  était 
en  même  temps  chanoine  de  S'-Pierre-le-Grand  de 
Poitiers.  Il  eut  procès  le  7  mars  1742,  contre  le  Cha- 
pitre de  Chauvigny,  (Arch .  Vien.  Chap.  Chauvigny.) 

Druet  (Marie)  épousa  a  S'-Savin  de  Poitiers,  le 
27  avril  1723,  Louis  Morineau.  (lîcg.) 

Druet  (N...)  était  curé  de  S'-Paul  de  Poitiers  en 
1727.  (Id.) 

Druet  (François),  chanoine  de  la  cathédrale,  et 
membre    de   la  chambre  ecclésiastique    de   Poitiers  en 


DUBOSC 


1734,  assiste  le  23  avril  1738  à  un  mariage  à  S'-Jean- 
Bapliste  de  cette  ville.  (Id.) 

Druet  (Pierre-Louis),  vicaire  de  Marigny-Brizay 
de  1771  a  1786  ,  en  devint  curé  à  cette  dernière  date 
et  mourut  il  Poitiers  le7  déc.  1794,  âgé  de  42  ans.  (Id.) 

Druet  (Hélène-Claude)  avait  épousé  Jean-René 
Biais  de  la  Terrière,  maître  d'écriture,  et  lui  donna  une 
fille  qui  fut  baptisée  à  N.-D.-la-Petilc  de  Poitiers  le 
11  sept.  1772.  (Id.) 

Druet  (Pierre-Anne),  curé  de  S'-Genard,  fui  dé- 
signé pour  aller  à  Poitiers  nommer  des  députés  du 
clergé  aux  Etats  généraux  de  1789.  (Clergé  du  Poitou.) 

DUBAULT.  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
xv«  siècle. 

Dubault  (Nicolas),  marié  a  Catherine  Bouillon, 
était  décédé  avant  le  22  fév.  1405,  date  à  laquelle  sa 
veuve  fit  aveu  au  château  de  Mervenl,  tant  en  son 
nom  que  comme  tutrice  de  son  fils  Guillaume,  pour 
l'hébergement  du  Puy-Chabot,  à  Isabeau  de  Parthenay, 
V"'"  de  Rochechouart  et  D*  d'Asprcmont.  (Chart.  d'Ol- 
breuse.) 

DUBEC.  —  Famille  du  Châtellcraudais  que 
l'on  trouve  aux  xv*  et  xvf  siècles.  On  a  écrit  depuis 
du  Bec.  (V.  ce  nom.) 

DUBET.  —  Famille  de  Prcuilly  en  Touraine. 

Blason  :  d'azur  au  duc  (hibou)  d'or  perché  sur  un 
bâton  noueux  d'argent  péri  en  bande,  et 
une  étoile  d'or  au  coin  dextre  ?  (Carré 
de  Busserolles.)  D'après  les  règles  hé- 
raldiques, l'étoile  est  plutôt  au  franc- 
canton  senestre  ? 

Dubet  (Michel),  sgr  de  Chavagne, 

était  chargé  en  1673  de  recevoir  les  aveux  faits  au 
château  de  Vouvent.  (Arch.  Vien.  C.  538,  Tour-dc-Sou- 
vaire.)  11  eut,  paraît-il,  pour  enfants  :  1°  Michel,  qui 
suit  ;  2»  Louise,  mariée  à  Claude  de  Jussac,  Ec,  sgr 
de  Ris,  décédéc  en  1730. 

Dubet  (Michel),  sgr  de  Ris  (Bossay  en  Touraine), 
était  bailli  de  la  B"'°  de  Prcuilly  en  1717.  Il  épousa 
Louise  I'krot,  niais  nous  ne  savons  pas  s'il  eut  pos- 
térité. 


DUBLAKCHI8  ouMJ  BLANCHIS 
—  Famille  qui  habitait  le  Mirebalais  au  xvil"  siècle. 

Blason  :  d'or  au  sautoir  de  sable  accosté  de  2  lions 
affrontés  de....  et  traversé  d'une  lance  de....  en  pal'.' 
(Arm    Touraine.) 

DUBOSC.  —  On  trouve  ce  nom  dans  l'Armo- 
riai du  Poitou,  mais  il  est  étranger  a  cette  province. 
(Mal  écrit  Dubocq.) 

Blason  :  d'or  à  l'arbre  de  sinople  terrassé  de  meule, 
accosté  de  2  étoiles  de  gueules. 

Dubosc  (François) ,  commis  aux  Aides  à 
Mauléon,  en  Bas-Poitou,  lit  inscrire  son  blason  en 
1698. 

Duhosc    (René),      exempt    de    maréchaussée, 
marié  à  Marie  DiSJON  DES  Jois  ?  en  eut  : 

Dubosc  (Charles-Joseph-René),  notaire  •  I  greffier 

à  Beaurcpaire,  épousa  à  Vouzailles,   le  1-4  sept.   1767t 
Marie  GoUTIÈRE. 


Itl    IIOI» 


nURflULAY.  —  Famillo  do  Fontenny-lo- 
Comlo,  mentionnée  dans  l'inventaire  dos  archives  do 
Vendée,  E.  120.  (V.  s  Boulât.) 

m  lioiH  DVBOYS.  —  Ce  nom  est 
commun  à  beaucoup  de  familles  on  Poitou. Noua  plaçons 

ici  les  noms  que  nous  n'avons  pu  classer  dans  les  gé- 
néalogies spéciales.  (V.  nu  Bois.) 

llnlxiiH  (Aimeryï,  Cher.,  fut  témoin  dans  une 
charte  d'Aimery  de  Rochefort,  en  faveur  de  l'abbaye  des 
Cbâleli.Ts,  en   1290.  (F.) 

Dubois  (Jean),  valet  et  paroissien  de  Houille, 
rend  hommage  au  Chapitre  de  S'-llilaire,  en  1310,  pour 
des  liefs  tenus  de  lui  par  Guillaume  de  Chouppes  et 
autres.  (Id.) 

Dubois  (Pierre)  était  mort  avant  le  dimanche  de 
la  Qunsimodo  1317.  Ses  lits  et  leur  oncle  Jean  Dubois 
transigent  au  sujet  de  leurs  droits  d'hérédité.  (Areh. 
Vieil.  Abb.  de  Fontaine  le  Comte.) 

Duhols  (Aimery)  donna  diverses  terres  ps,e  d'A- 
lonues  a  l'abbaye  de  Fonlaine-le-Conitc.  Ces  biens  sont 
arrentés  lo  8  avril  1379  par  l'abbé  et  son  couvent.  (Id.) 

Dubois  (Jacques)  épousa  Catherine  Voyer,  qui 
était  sa  veuve  le  29  juil.  1115,  d'après  l'aveu  du  fief  de 
Beaul'eu.  (F.) 

Dubois  (Simon),  fils  de  N...,  et  de  Marguerite  de 
la  Tour,  est  cité  dans  un  titre  de  l'abbaye  de  Charroux, 
le  l-  juil.  1446.  (Id.) 

Dubois  (Jean  ctGuyot)  servirent  au  bau  de  14C7, 
comme  hommes  d'armes  du  sgr  de  Bressuire.  (Montres 
et  Bévues.) 

Dubois  (Malhurin)  a  servi  ii  ce  même  ban  et  sous 
le  même  seigneur,  en  remplacement  du  sr  Boyjortière. 
(Id.) 

Dubois  (Jean)  fut  remplacé  au  même  ban  par 
Etienne  de  Lire,  qui  servit  comme  brigandinier  sous 
le  s'  de  l'Isle.  (Id.) 

Dubois  (Jean),  ayant  déclaré  tenir  200  livres  de 
rente,  servit  eu  brigandinier  avec  trois  chevaux,  a  la 
montre  faite  à  Vihiers,  en  févr.  1471.  Il  dit  aussi  avoir 
plusieurs  filles  k  marier.  'Id.) 

Dubois  (Guillaume)  rendit  aveu  en  1472  au 
V*  d'Aunay,  sgr  de  Matin,  au  nom  de  ses  enfants  mi- 
neurs, k  cause  de  Guillemettc  Dceois,  sa  femme,  pour 
des  terres  sises  aux  environs  de  Matha.  (Arch.  D.-S. 
E.7I.) 

Dubois  (Jean),  s'  du  Chastelet,  de  la  chàtellenie 
de  S'-Maixent,  sert  comme  archer  au  ban  de  1491.  (Bans 
du  Poitou.) 

Dubois  (Jean),  habitant  la  chàtellenie  d'Angles, 
était  homme  d'armes  k  ce  même  ban.  (Id.) 

Dubois  (Louis),  delà  V"  d'Aulnay,  remplaça  son 
père  a  ce  même  ban.  (Id.) 

Dubois  (Jean,  Pierre  et  André)  étaient  tous  les 
trois  archers  de  la  compagnie  de  M.  de  la  Trémoïlle  le 
16dée.  1492.  (Id.  ) 

Dubois    (Antoine)    était  décédé    avant    1305  ;  a 
cette  époque,  Marie  de  Planuylier  ?  était  sa  veuve  et 
créancière  de  Sauvage  du  Plessis,  Kc,  sgr  des  Brouilles 
(Breux),  comme  il   appert    d'une  sentence  de    la  séné 
chausséo  de  Poitou.  (B.  A.  O.  1SC5.) 

Dubois  (Raoul)  servit  comme  homme  d'armes  en 
1506.  (Montres  et  Revues.) 

Dubois  (Philippe';  servit  la  même  année  comme 
archer.  (Id.) 


III     HI1IH 


181 


Dubois  (Prégente)  était  en  1508  épouse  de  Pierre 
de  Marconnais,  Kc,  sgr  de  la  Barhelinièrc,  lequol  a 
cause  d'elle  rendait  hommage,  pour  la  6"  partie  île  la 
grande  dime  de  Monteil,  a  la  11"1"  de  Mirabeau,  le  28  juil. 
de  la  même  année.  (Arch.  Vien.) 

Ibnlx.i-,  (Yves)  servait  comme  archer  dans  la 
compagnie  de  M.  de  la  Trémoïlle  le  4  mars  1517.  (F.) 

Dubois  (Louis)  était  homme  d'armes  dans  la 
compagnie  de  l'amiral  de  Bonuivet  lu  14  fév.  1519.  (Id.) 

Dubois  (Michau)  servait  comme  archer  dans  la 
même  compagnie  a  la  même  date.  (Id.) 

Dubois  (François)  était  archer  de  M.  de  la  Tré- 
moïlle le  8  août  1519.  (Id.) 

Dubois  (Aune),  prieure  du  Bouchot  (Bortegon, 
Vien.),  donne  k  bail  le  18  juin  1523  la  petite  dlme  du 
Boucbct  pour  2  ans,  moyennant  10  setiers  de  froment 
par  an.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  S"-Croix.) 

Dubois  (Hugues)  épousa  Catherine  Bonnet, 
d'après  des  actes  de  procédure  du  14  juin  1530.  (Gén. 
B  'iiuet.) 

Dubois  (Jean)  est  accusé  en  1531  de  plusieurs 
excès  par  le  prévôt  des  maréchaux  du  pays  Loudunais, 
et  pour  ce  fait  renvoyé  aux  Grands  Jours  du  Poitou. 
(M.  Stat.  1878.) 

Dubois  (Jean),  dit  Le  Rouije,  îi  cause  de  la 
couleur  de  son  manteau  '.'  gentilhomme  du  Berry,  acquit 
le  Laugon  en  1545,  deAubert  de  Montjehan,  mais  il  ne 
garda  cette  sgrie  qu'une  année  seulement,  et  l'échangea 
ensuite  pour  le  fief  de  la  Coudre,  près  Melle,  que  lui  céda 
René  de  la  Court,  sgr  do  Doix.  (Maynard-Mesnard.) 

Dubois  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Champelais  1 
épousa  vers  1550  lsabeau  Vigieu,  lille  de  François,  Ec., 
sgr  de  Cosnay,  et  de  Catherine  Aubert,  et  en  eut  des 
garçons  et  clos  filles.  (Gén.  Vigier.) 

Dubois  (Renée),  veuve  de  François  Blanchard, 
avec  Thomasse  Dubois,  épouse  de  Antoino  Clerc,  et 
Simon  Pourpauli,  comme  curateui  de  Jacques  et  Bk- 
no!t  Dubois,  enfants  de  feu  Jean  Dubois,  passent  une 
transaction  avec  Jacques  Chevalier,  Ec,  sgr  delà 
Coindardière,  le  23  janv.  1555,  au  sujet  d'une  somme 
de  2377  1.  que  le  Roi  avait  donnée  audit  Chevalier.  Acte 
passé  à  Chizé.  (Gén.  Chevalier.) 

Dubois  (François),  Ec,  sgr  du  Moulin,  demande 
aux  Grands  Jours  de  Poitou,  le  4  oct.  1567,  l'arres- 
tation de  Antoine  de  Montsaulnin,  Ec,  sgr  des  Aubus  et 
de  Coulon.  (M.  Stat.  1878.) 

Dubois  (Adrien\  prieur  commondataire  de  S'- 
Pierre  de  Melle  et  vicaire  général  de  l'abbé  de  S'-Savin, 
fait,  le  19  juil.  1510,  la  collation  du  prieuré  de  S'- 
Murin,  près  Argcnton,  diocèse  de  Rourges.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  S'-Savin.) 

Dubois  (Françoise)  était  le  17  juil.  1579  épouse 
de  Jacob  Laurens,  sr  d'Oriou,  k  qui  elle  donna  un  tils. 
Elle  est  dite  D"  d'Oriou  en  1583.  (S'-Maxire,  28.  Léo 
D'saivre.) 

Dubois  (Frauçoise)  et  René  du  Vergier,  Ec,  son 
mari,  se  faisaient  une  donatiou  mutuelle  en  1582.  (Gén. 
du  Vergier.) 

Dubois  (Jacques)  épousa,  vers  1590,  Françoiso 
l'un  m  m  i.o.  (Gén.  Hrumauld.) 

Dubois  (Claude)  est  cité  dans  la  montre  de  la 
compagnie  des  gens  d'armes  royaux  commandés  par  le 
capitaine  de  S'-Oll'ango,  passée  k  Rochefort  en  1592. 
(Arch.  Nat.   K.  105,  11.) 

Dubois  (Sarah),  lille  puînée  de  feus  Jean,  Chev.. 
sgr  de  Beaulac,  Careil,  etc.,  et  deAliénornEs  Couhbets, 


182 


l»l    ISOIM 


épousa  le  1  nov.  1593  David  de  la  Muce,  Chev.  ban- 
nercl.  Elle  était  veuve  le  16  fév;  1598,  dale  d'un  aveu 
que  lui  rendit  Jacques  Masson,  lie.,  sgr  de  la  Chau- 
dière. (D.  F.,  83.  Château  de  Beaumarchais.) 

Dubois  (Anne),  veuve  de  Jean  Giffard,  Ëc.,  sgr 
de  la  Corehonnière,  était  le  13  juil.  1595  remariée  à 
Gabriel  Ferrand,  Ec,  sgr  de  Launay.  (Arch.  Vien.  E^ 
236.) 

Dubois  (Marguerite)  était  en  1600  épouse  de 
Charles  Garnier,  Ec  ,  sgr  de  Souverdaine,  la  Hardière, 
etc.  (Gén.  des  Couhlans.) 

Dubois  (Anne)  épousa  vers  !620Savin  Chocquin, 
habitant  Antigny  (Vien.).  (Gén.  Chocquin.) 

Dubois  (N...),  Ec,  fit  rendre  le  6  sept.  1622  une 
sentence  par  laquelle  il  était  fait  défense  au  s'  Calvin 
de  prendre  le  nom  de  Dubois,  malgré  les  offres  faites 
par  ce  dernier  de  reconnaître  qu'il  n'était  point  de  la 
famille  dudil  Dubois,  et  de  ne  prétendre  ni  à  sa  succes- 
sion, ni  à  ses  armes.  (F.) 

Dubois  (Jean)  était  marié  en  1631  à  Jeanne  de  l'a 
Raye.  (Reg.  de  Cissé.) 

Dubois  (Malèguo  ou  Mélène  ?),  Ee.,  sgr  de  la 
Choltière,  était  accusé  en  1634  de  plusieurs  excès  com- 
mis par  lui  et  autres  contre  les  habitants  du  village  de 
Perron  (la  Forêt-de-Tessé,  Char.).  11  est  pour  ces  faits 
poursuivi  devant  la  cour  des  Grands  Jours  de  Poitou. 
(M.  Stal.  1818.) 

Dubois  (Jean)  eut  de  Gahrielle  Fichet,  sa  femme, 
un  fils  né  p"*  de  Breloux  (D.-S.),  le  4  août  1640,  et 
baptisé  à  l'église  réformée  de  S'-Maixcnt.  (F.) 

Dubois  (Louise)  épousa  le  4  fév.  1654  Christophe 
de  Fouquet,  Chev.,  sgr  de  Reaurepaire,  veuf  de  Anne 
Gauvin.  (Gén.  Fouquet.) 

Dubois  (Jeanne)  épousa  le  9  fév.  1664  Louis  de 
Morin,  Ec.  (Gén.  Moriu.) 

Dubois  (Jean)  épousa  (probablement  vers  1610) 
Marguerite  Caillet,  veuve  de  Nicolas  Lhuilier,  sr  du 
Fougeray,  et  lille  de  Dominique,  Ec,  sr  de  Disse,  et  de 
Marie  Catliineau.  (Gén.  Caillet.) 

Dubois  (Françoise)  épousa  vers  1680  Jean  de 
Massougnes,  Ec,  sgr  des  Fontaines,  (Gén.  Massou- 
gnes.) 

Dubois  (Charles),  s'  du  Rivault,  assiste  à  une 
sépulture  à  Andillé  (Vien.)  le  30  juil.  1686.  (Reg.) 

Dubois  (Marie)  rend  hommage  le  21  nov.  1690 
au  prieur  commendataire  de  S'-Cyprien,  pour  le  fief  du 
Petit  Puicbaud.  (Areh.  Vien.  H.  1.) 

Dubois  (Marie-Susanne)  épousa  à  S'-Savin(Vien.), 
le  28  sept.  1100,  Jean-Joseph  Babin  de  la  Touche. 
(Reg.) 

Dubois  (Charles),  sr  de  la  Gravelle,  assiste  avec 
son  lils  au  ban  de  Saintonge  le  15  juin  1158.  (Bans  et 
arrière-bans.) 

Dubois  (Marie-Anne)  épousa  le  26  janv.  1113 
Louis  de  Vcillcchèze.  'Gén.  de  Veillechèze.)  Elle  décéda 
le  16  fév.  1811.  (Reg.) 

Dubois  (Louis)  était  curé  de  S'-Sulpice  de  Méri- 
gny  en  1189.  (Clergé  du  Poitou  en  1189.) 

Dubois  (Pierre-Vincent),  curé  et  archiprètre  de 
Chaunay  en  1189.  (ld.) 

Dubois  (Jean),  curé  de  Pierrefilte  a  la  même 
date,  (ld.) 

Dubois  (Charles)  et  Jeanne  iie  Montai.embert 
étaient  décédés  et  le  partage  de  leurs  successions  avait 
lieu  en  1195.  (Gén.  do  l'Aage.) 


DUROI8 


DUBOIS.  —  Noms  divers  a  Poitiers. 
Dubois  (Jean)  faisait  partie  du  corps  de  ville  de 
Poitiers  dès  1301.  (Arch.  de  Poitiers.) 

Dubois  (Pierre),  chanoine  de  S'-Pierre-le-Puellier, 
prend  à  bail  à  rente  du  Chapitre,  en  1406,  moyennant 
20  sous  de  redevance  annuelle,  2  maisons  situées  en 
face  l'une  de  l'autre  près  l'église  S'-Savin.  (Arch.  Vien. 
G.  1.) 

Dubois  (Laurent),  chanoine  de  l'Eglise  de  Poi- 
tiers, fut  nommé  par  le  Pape  en  1460  pour  examiner 
et  approuver  en  son  nom  les  règlements  faits  par  l'U- 
niversité de  cette  ville.  (F.) 

Dubois  (Laurent)  était  décédé  avant  le  15  avril 
1592,  laissant  pour  veuve  Nicole  Sïmon,  qui  est  mar- 
raine à  S'-Cybard  à  celte  date.  (Id.) 

Dubois  (Marie\  épousa  le  21 juin  1610,  àS'-Paul 
de  Poitiers,  Pierre  Charnier,  procureur  au  Présidial,  et 
fut  inhumée  dans  la  chapelle  S'-Simon  de  la  même 
paroisse  le  29  avril  1643.  (Id.) 

Dubois  (François),  avocat  au  siège  présidial  de 
Poitiers,  décéda  le  2  mars  1616  et  fut  inhumé  le  lende- 
main dans  l'église  S'-Paul.  Le  10  fév.  1611  fut  inhumé 
près  de  lui  un  de  ses  enfants  âgé  de  2  ans  et  demi. 
11  avait  épousé  Jeanne  Carré,  qui  se  remaria  le  11  juil. 
1628  a  Jacques  Delauzon,  sénéchal  de  Chauvigny.  (Id.) 
Dubois  (Marie),  veuve  de  Jean  Pélisson,  s'  de 
Reaurepaire,  avocat  et  bourgeois  de  Poitiers,  est  citéo 
dans  un  acte  du  24  janv.  1636.  (Orig.) 

Dubois  (Gabriel),  procureur  au  Présidial,  épousa 
Jeanne  Mahchanb  et  en  eut  plusieurs  enfants,  tous 
baptisés  p"8  S'-Cybard  :  1*  Si'sanne,  le  5  nov.  1661  ; 
2*  Marie-Jeanne,  le  11  oct.  1668;  3*  Pierre,  le  10  oct. 
1669;  4»  Gabriellf.,  le  20  déc.  1610;  5°  Thérèse,  le 
19  juil.  1613;  6°  Jeanne-Françoise,  le  6  mai  1616; 
1»  Catherine,  le  25  août  1619.  (ld.) 

Dubois  (Marie),  veuve  de  Louis  Cornouaille,  sgr 
de  Sigon  (Migné,  Vien.),  constitua  en  1613  une  rente 
en  faveur  du  Chapitre  de  N.-D. -la-Grande  de  Poitiers. 
(Arch.  Vien.  G.  1098.) 

Dubois  (Jean)  fut  consul  des  marchands  de  Poi- 
tiers en  1680  et  1694  et  juge  en  1101.  (A.  H.  P.  15.) 
Dubois  (Renée)   épousa  à   S'-Cybard,  le  9  janv. 
1614,  Jean  Roubault,  en  présence  de  Françoise  et  de 
Marie  Dubois,  sans  indication  de  parenté.  (Reg.) 

Dubois  (Jean),  notaire  royal  à  Poitiers,  agissait 
en  1684  comme  veuf  et  tuteur  de  ses  enfants  mineurs 
et  de  feu  Catherine  Maxias,  sa  femme.  Ses  enfants 
étaient  :  1°  PiERnE,  s'  de  la  Boissière,  qui  épousa  le 
19  avril  1100,  à  S'-Didier  de  Poitiers,  Geneviève  Joui- 
neau,  fille  de  Bené,  marchand,  et  de  Antoinette  Simon; 
2°  Marie,  mariée  le  20  mai  1106  à  Simon  Texereau.  (Id.) 
Dubois  (.Martial),  sr  de  S'-Mer,  décéda  le  21 
avril  1686  et  fut  inhumé  le  lendemain  en  la  chapelle  de 
N.-D.  des  Minimes,  paroisse  S'-Paul.  (Id.) 

Dubois  (Jeau),  procureur  au  Préiidial  de  Poi- 
tiers, fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1100 
avec  le  blason  :  d'azur  au  bois  de  cerf  d'argent.  Il 
décéda  le  3  mars  1105  et  fut  inhumé  le  lendemain.  Il 
avait  épousé  à  S'-Paul,  le  2  août  1688,  Benée  Dela- 
coiiiie,  et  en  eut  un  fils,  Gilles,  baptisé  au  même  lieu 
le  1"  déc.  1689.  (ld.) 

Dubois  (Mathurin)  fut  pourvu  de  l'office  de  rece- 
veur des  taille»  à  Poitiers  le  20  janv.  1103.  Marié  à 
Claude  Carquknière,  il  mourut  à  Poitiers  en  1106. 
(M.  A.  0.  1883.) 


niROlH 


Dubois  (Pierre-Alexandre)  était  en  1713  direc- 
teur de  la  recette  générale  du  Poitou.  (Gén.  Chevalier 
de  lu  Resnière.) 

Dubois  (l'iorre),  praticien,  époux  de  Jeanne  Nou- 
vel, était  décédé  avant  1140,  laissant  Piewie,  postu- 
lant k  la  cour  consulaire,  puis  employé  dans  les  fermes 
du  Roi,  qui  épousa  le  30  mai  11  iO  Marie  LsQRAND,  lit  le 
de  Pierre,  employé  dans  les  affaires  du  Roi,  el  de 
Marie  Lamoureux,  et  fut  inhumé  à  S'-Cybard  le  14  janv. 
1171,  ayant  eu  :  1"  Mame-IIadegonde,  mariée  le  24 
août  1162  k  Alexis-Louis  Morineau  ;  2»  Marie-Rose, 
baptisée  à  S'-Porchairo  le  14  juil.  1154.  (Rcg.) 

Dubois  (Pierre),  capitaine  d'infanterie  au  régi- 
ment de  Navarre,  avait  épousé  Marie-Françoise  de  la 
Jaille,  qui  fut  iuhumée  étant  veuve  dans  l'église  de 
N.-D. -la-Petite,  près  la  chapelle  de  la  S"-Vierge,  le  3 
oct.  1142.  (Id.) 

Dubois  (Bernard-Marie),  ancien  employé  dans  la 
compagnie  des  Indes,  épousa  Marie-Monique  Lecesve, 
et  fut  inhumé  k  N.-D.  de  la  Chandelière,  le  4  janv. 
1190,  laissant  :  l"  Mabie-Gabiiikl-IUné-Bernard,  né 
le  9  mars  1112,  marié  le  20  prairial  au  \ll  (S  juin  1799) 
à  Marie-Rosalie  Rougnon,  fille  de  Pierre,  et  de  Marie- 
Anne  Joyeux;  2°  Marie-Monique,  qui  épousa  le  1"  fév. 
1192  René-Antoine  Bert,  notaire  a  Poitiers,  el  décéda 
le  14  avril  1812.  (Id.) 

Dubois  (Didier),  receveur  des  aides,  eut  de  Marie 
Aruaron  :  Philippe-Jean,  baptisé  k  Sauxay  le  25  mai 
1116.  (Id.) 

Dubois  (Catherine-Antoinette),  ancienne  religieuse 
k  Fontaine-le-Comte,  décéda  k  Poitiers  le  3  oct.  1803. 
(Id.) 

Dubois  (Denis},  ancien  lieutenant  d'infanterie, 
est  décédé  à  Poitiers,  k  43  ans,  le  19  fév.  1810.  (Id.) 


DUBOIS  ou  l>u  BOIS.  —  Famille  qui  a 
donné  un  magistrat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, et  un  maire  k  cette  ville. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  gueules, 
accompagné  de  3  glands  de  sinople, 
2  et  1.  (Notre  catalogue  des  maires  de 
Poitiers.) 

Dubois  (François),  commissaire  enquêteur  exa- 
minateur près  la  sénéchaussée  présidiale  de  Poitiers, 
fut  installé  le  13  fév.  1582  comme  conseiller  au  Prési- 
dial de  cette  ville.  Ce  fut  peut-être  lui  qui  fut  maire 
de  Poitiers  en  1588,  mais  il  le  devint  sûrement  en  1590, 
et  fut  nommé  échevin  le  8  octobre  de  la  même  année. 
Marié  avec  Renée  Lesueur,  D6  d'Osny  ?  il  eut  entre 
autres  enfants  :  1°  Mahik,  qui  épousa  le  20  oet.  1601 
Claude  Tudert,  Ec.,  sgr  de  la  [Journalière  ;  2"  François, 
baptisé  (à  S'-Cybard)  le  3  juin  1595;  3°  Françoise, 
baptisée  le  5  août  1596;  1°  Margi  uni  if:,  baptisée  le  25 
août  1598,  eut  sa  sœur  Marie  comme  marraine.  (Reg.) 

DUBOIS  DR8  BOKDK8  ET  I  «i    Ml   - 

NAV.  —  Famille  que  nous  croyons  originaire  de 
Touraine.  Elle  s'est  fixée  k  Poitiers  au  xviii"  siècle,  et 
s'y  est  éteinte. 

lilaion  :  d'or  au  chêne  arraché  de  sinople,  accom- 
pagné d'un  croissant  de  même  en  pointe,  i  Uni.  du 
Poitou.) 

1.  —  Dubois  (Antoine),  Ec,  sgr  des  Bordes  et 
de  Lauuay,  se  maria  deux  fois  :  d'abord  k  Louise  Maul- 
tbet,  puis  k  Madeleine  Jouslin,  originaire  d'Amboise, 
Il  eut  du  1"  lit  :  1"  Antoine,  Ec,  sgr  des  Bordes,  con- 


fit* 


DUBOIM 


183 


seiller  du  Roi,  commissaire  ordonnateur  dos  guerres  à 
Lyon;  2*  autre  Antoine,  Chev.  do  N.-D.  du  Mont- 
Carmel  et  de  S'-Lazare,  sgr  du  Plessis-Marlu,  comman- 
dant sur  la  rivière  de  Hayne  eu  Hainaultj  3"  Louise, 
mariée  i>  Jacques-Louis  Ferme  (?),  Ec,  sgr  de  la  Tou- 
che; du  2"  lit  :  4"  François,  Ec.,  sgr  do  Villcdomé  ; 
5°  autre  Antoine,  Ec,  sgr  de  Lauuay.  détaché  pour  le 
service  du  Roià  Gênes  ;  il  fui  en  1125  commissaire  pro- 
vincial des  guerres  en  Poitou,  au  nom  ot  comme  tuteur 
des  enfants  de  sou  frère  Jacques  ;  6"  JACQUES,  qui  suit  ; 
1°  Joseph,  Ec,  capitaine  aide-major  au  régiment  d'in- 
fanterie de  Revel;  S"  Madeleine. 

2.  —  Dubois  (Jacques).  Ec,  sgr  des  Bordes  et 
de  la  Chevalerie,  conseiller  du  Roi,  commissaire  provin- 
cial des  guerres  de  la  Généralité  de  Poitiers,  né  vers 
1663,  épousa  k  Monlamisé,  le  1  nov.  1108,  Anne-An- 
toinette Thoreau,  fille  de  feu  Pierre,  Ec,  sgr  d'Assais, 
et  de  Marie-Henriette  de  Fourny  du  Jon.  Il  décéda  le 
1"  mai  1122  et  fut  inhumé  k  S'-Didier  de  Poitiers.  Sa 
veuve  rendit  hommage  d'Assais  au  duc  de  ïhouars,  le 
28  mai  1143.  Ils  eurent  pour  enfants  :  1°  Mabie-Hen- 
ribtte,  née  en  1709,  mariée  le  24  août  1130  k  Jean- 
François  de  la  Broue  de  Vareilles,  Chev.,  décéda  k 
Charroux  le  26  juil.  1184;  2'  Antoine,  baptisé  k  S'- 
Didier  de  Poitiers  (ainsi  que  les  suivants)  le  11  dée. 
1110,  décédé  le  6  nov.  1113;  3*  J acquis-François, 
qui  suit;  4«  Antoinette-Marguerite,  baptisée  le  2 
mars  1113. 

3.  —  Dubois  (Jacques-François),  Ec,  sgr  d'As- 
sais, conseiller  du  Roi,  commissaire  provincial  des 
guerres  en  Poitou,  Chevalier  de  S'-Louis,  baptisé  à  S'- 
Didier  le  3  déc  1111,  fut  inhumé  k  S'-Porchaire  le  1 
janv.  1792.  Il  ne  s'est  pas  marié. 

DUBOIS  ou  MU  BOIS  (Seigneurs  de  Ra- 
zines).  —  Famille  noble  des  confins  de  la  Touraine  et 
du  Chàtelleraudais,  au  xvi*  siècle. 

Dubois  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Razines,  échangea 
la  moitié  du  fief  de  Champfleury,  près  Marconnay,  le 
21  mars  1462,  avec  Louis  de  Marconnay,  Ec,  sgr  de  la 
Mayré,qui  lui  céda  le  tiers  de  Château-Fromage  (Bignoux, 
Vieil.).  (Gén.  Marconnay.) 

Dubois  (Gilles),  Ec,  sgr  de  Razinos,  la  Molto- 
d'L'sseau  (Usseau,  Vien.),  vers  1500,  fit  accord  avec 
René  de  Razines,  Ec,  sgr  du  Pont. 

Dubois  (François),  Ec,  sgr  de  Razines,  possédait 
en  1530  des  domaines  près  Faye  au  lieu  de  Gilles  et 
Pierre  Dubois. 

Dubois  (Annel,  D*  de  Razines,  épousa  le  19  déc. 
1556  Martin  de  Gréaulme,  Ec,  sgr  de  la  Gorronnière. 
(Gén.  de  Gréaulme.)     ; 

DUBOIS  ou  DU  BOIS  (en  Chàtellerau- 
dais). —  On  trouve  quelques  personnages  de  ce  no:n 
appartenant  peut-être  k  des  familles  do  la  Touraine 
(du  Bois  des  Abpentis). 

Dubois  (Claude),  Ec,  sgr  du  Plain  ?  acquit  vers 
1500  le  fief  de  Forges,  p'"  de  la  Chapelleroui  (Chene- 
velles,  Vien.).  Il  eut  pour  fils  : 

Dubois  (Jacques),  Ec  ,  sgr  de  Forges,  eut  son  fief 
saisi  féodalement  le  S  juil.  1521,  par  le  sgr  de  Puygar- 
reau  et  de  Bours,  parce  qu'il  n'avait  pas  exhibé  ses 
titres  de  propriété.  (Areh.  Vien.  E'-  31.) 

Dubois  (Jacques),  Ec, ,  sgr  du  Pouet,  ayant  acquis 
des  terres  k  Savigny-sous-Faye,  fut  cité  aux  assises  de 
ce  fief  le  9  juin  1530.  (Areh.  Vieil.  S'-Benoît,  23.) 

Dubois  (François),  Ec,  sgr  île  Chauvigny  ?  épousa 


184 


OIBOIB 


$ 


à  Nuei!-sous-Fayc,  le  18  déc  1601,  Françoise  de  Che- 
zeli.es,  fille  de  Geoffroy,  Ec,  sgr  de  la  Morinerie,  et  do 
Claude  de  Gébert.  (Gén.  de  Chezelles.) 

DUBOIS  CChatelleraudaIS).  —  Norus  divers 
appartenant  à  plusieurs  familles. 

Dubois  (Jean),  enfant  de  chœur,  est  nommé  le 
30  juin  1503,  sur  la  présentation  du  Chapitre  de  Châ- 
telleraull,  à  l'une  des  4  vicairics  fondées  par  Jean 
d'Harcourt,  V'0  de  Châtellerault.  (Arch.  Vien.  Chap.  de 
Châtellerault.) 

Dubois  (N...),  avocat  du  Roi  à  Châtellerault, 
épousa  vers  1550  Claude  de  Sauzay,  fille  de  Antoine, 
Ec,  sgr  de  Beaurepaire,  et  de  Louise  de  Horris.  (Gén. 
de  Sauzay.) 

Dubois  (Bené),  dit  Chantepie,  demeurant  à  Châ- 
tellerault, qui  avait  été  porté  absent  à  la  montre  du  25 
mars  1569,  servit  comme  archer  a  celle  du  11  avril 
1571.  (Montres  et  revues.) 

Dubois  (Mathieu)  était  receveur  des  tailles  a 
Châtellerault  en  1596.  (M.  A.  0.  1883.) 

Dubois  (Michelle),  veuve  de  Gaspard  de  Sauzay, 
marchand  de  soie,  est  marraine  à  S"-Opportune  de 
Poitiers  le  3  fév.  1612.  (Reg.) 

Dubois  (Jeanne),  fille  de  Isaac,  avocat,  est  mar- 
raine à  S'-Jacques  de  Châtellerault,  le  18  avril  1624.  (Id.) 

Dubois  (Pierre),  clerc  du  diocèse  de  Poitiers,  fut 
nommé  le  8  janv.  1675  par  la  duchesso  de  Châtelle- 
rault a  une  vicairie  du  Chapitre.  Il  y  eut  contestation 
entre  ledit  Chapitre  et  lui  le  16  fév.  16S6.  (Arch.  Vien. 
Chap.  de  Châtellerault.) 

Dubois  (N...),  curéd'Oiréen  1695,  était  en  même 
temps  vicaire  de  S'-Jacques  de  Châtellerault.  (Beg.; 

Dubois  (Benée)  épousa  a  S'-Jean-Baptiste  de 
cette  même  ville,  le  30  juin  1727,  René  Savalier.  (Id.) 

1.  —  Dubois  (Mathieu),  marci  and  a  Châtelle- 
rault, épousa  Françoise  Choisnin,  qu  fut  marraine  le 
2i  ocl.  1604  à  N.-D.  d'une  fille  de  Charles  Candie.  Il 
parait  avoir  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2'  FnANÇOISE,  mariée 
le  5  oct  1600  '&  Gilles  Choisnin  ;  3*  Michelle,  femmo 
de  Emery  de  Sauzay;  4°  Catherine,  mariée  à  Honorât 
J  allais. 

2.  —  Dubois  (Jean),  avocat  en  Parlement,  agent 
des  affaires  de  Mademoiselle,  duchesse  de  Châtellerault, 
tint  un  rang  distingué  dans  cette  ville,  et  fut  envoyé  le 
11  août  1626  et  le  27  oct.  1632  en  députation  vers  le 
Roi,  pour  défendre  les  intérêts  de  la  cité.  Il  fut  rem- 
placé comme  conseiller  de  ville  en  1652.  (Godard,  Livre 
de  raison  d'une  famille  châtelleraudaise,  I,  45,  87,  173.) 
Marié  à  Jeanne  Petit,  il  en  eut  :  1"  Mathieu,  chanoine 
de  N.-D.;  2*  Marie,  qui  épousa  Jean  Gaultron,  sgr  de 
la  Baste;  3"  Jacques,  qui  suit;  4°  Jeanne,  mariée 
d'abord  a  N...  des  Augiersî  Ec,  puis  a  Nicolas  Sauvage, 
sgr  de  la  Blanchardière,  lieutenant-général  de  Loches; 
4*  Françoise,  mariée  a  Jacques  Greeu  de  S'-Marsault 
de  Parcoul,  sgr  des  Fontaines. 

3.  —  Dubois  (Jacques),  conseiller  du  Boi  en  l'é- 
lection, fut  parrain  d'une  cloche  à  S'-Jean-Bapt.  le  18 
août  1688.  Marié  à  Jeanne  Giraudeau,  il  décéda  le  16 
janv.  1694,  sans  postérité. 

DUBOIS  (Seigneurs  de  la  Morinerie).  — 
Famille  originaire  du  Berry,  qui  est  venue  s'établir  dans 
le  Chàtelleraudais,  où  elle  s'est  éteinte.  La  majeure 
partie  des  renseignements  qui  suivent  sont  extraits  du 
22'  volume  des  Archives  Historiques  du  Poitou  et  des 
maintenues  de  Maupcou. 


DUBOIS 


Blason.  —  Sébastien  Dubois  (6»  deg.)  fut  inscrit  à 
l'Armoriai  du  Poitou  avec  le  blason  sui- 
vant :  d'or  a  3  arbres  de  sinople  rangés 
sur  une  terrasse  de  même,  au  chef  de 
gueules  chargé  de  3  besants  d'or.  On 
trouve  ailleurs  :  d'azur  à  2  chevrons  d'or, 
uliàs  d'azur  au  chevron  brisé  d'or  de  2 
pièces.  (Barentine.)  Mais  ce  blason  parait  être  celui  des 
Bizacq.  (Gouget.) 

1.  —  Dubois  (Sébastien),  Ec,  sgr  de  la  Girar- 
dière,  se  maria  deux  fois.  Le  nom  de  sa  première  femme 
est  inconnu.  Il  épousa  en  2es  noces,  le  6  déc.  1515 
(Dcheau  et  Babcrt,  not.  à  la  Cuierche  en  Tourainc1, 
Antoinette  de  Nesde.  11  était  décédé  avant  le  14  janv. 
1557,  laissant  du  1"  lit  :  1"  François,  qui  suit;  du 
2«  lit  :  2°  Jean,  Ec,  qui  céda  a  son  frère  tous  les  droits 
qu'il  pouvait  avoir  dans  les  successions  de  leur  père  et 
d'Antoinette  de  Nesde,  sa  mère,  le  14  janv.  1557. 

2.  — Dubois  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Cirar- 
dière,  épousa  le  26  nov.  1566  (Charbonnier,  not.  a 
Moulins  en  Berry)  Jeanne  de  Constantin,  fille  de  Jean, 
Ec,  et  de  Françoise  de  Maussabré,  el  eut  entre  autres 
enfants  :  Claude,  qui  suit. 

3.  —  Dubois  (Claude),  Ec,  sgr  de  Bigorne  et 
de  la  Girardière,  fut  maintenu  noble  le  30  août  1599, 
par  les  commissaires  députés  par  le  Roi  pour  le  régale- 
men  Ides  tailles.  Il  épousa  le  13  avril  1594  (Gaudon  et 
Jolly,  not.  à  Mézières  en  Rrenne)  Aimée  de  la  Coudre, 
veuve  de  Jacques  de  Loron,  Ec,  sgr  de  la  Maison-Blan- 
che, et  fille  de  feu  Jacques,  Chev.  de  l'ordre  du  Boi,  sgr 
de  Berlande  et  de  la  Coudre,  et  de  Nicole  de  Coux. 
Devenu  veuf,  il  se  remaria,  d'après  une  transaction  passée 
en  1634  entre  ses  enfants  du  premier  lit,  mais  celte 
pièce  ne  fait  pas  connaître  le  nom  de  sa  seconde  femme. 
Il  eut  au  moins  de  son  premier  mariage  :  1"  François, 
qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  à  René  Guillemot,  Ec,  sgr 
de  Lespinasse,  qui  transigea  le  8  niai  1634  (Poitevin, 
not.  de  la  Tour-Savary)  avec  sou  frère  François  et  ses 
puînés,  au  sujet  des  successions  de  Claude  Dubois  et  de 
Aimée  de  la  Coudre,  sa  1"  femme,  leurs  père  et 
mère. 

4.  —  Dubois  (François),  Ec  ,  sgr  de  la  Morinerie, 
épousa  le  5  juil.  1627  (Bertliet,  not.  de  Pllc-Savary) 
Benée  de  Bizacq,  fille  de  Aimé,  Ec,  sgr  du  Mée,  et  de 
Madeleine  Gaultier.  11  servit  au  ban  de  Touraine  eu 
1635,  et  était  décédé  avant  le  30  mars  1660,  date  du 
partage  de  sa  succession  entre  leurs  enfants,  dont  on 
nomme  seulement  :  1°  René,  qui  suit;  2*  Catherine. 
En  1700  on  trouve  à  Châtellerault  Marguerite  Desmons, 
veuve  de  N...  Dubois,  Ec,  sgr  de  Frefoué  (Frefoir, 
Senillé). 

5.  —  Dubois  (Bené),  Ec,  sgr  de  la  Morinerie, 
épousa  le  20  fév.  1658  (Delorme,  not.  a  Celles  en  Berry) 
Marie  Dauvergne.  11  fit  une  transaction  en  forme  de 
partage  le  30  mars  1660  (Soubomain,  not.  à  Châlillon- 
sur-Indre)  avec  sa  mère  et  sa  sœur  Catherine,  au  sujet 
de  la  succession  de  feu  François,  son  père  ;  fut  maintenu 
noble  le  12  sept.  166S  par  Barcntiu,  intendant  du  Poi- 
tou, le  8  août  1669  par  Tubœuf,  inteudant  de  Bourges, 
et  le  23  avril  1698  avec  ses  deux  fils  par  M.  de  Mau- 
peou.  Ses  enfants  furent  :  1°  Sébastien,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Bardouzière,  né  à  Châtillon- 
sur-Indre  le  10  nov.  1671,  fut  maintenu  noble  avec  son 
frère  le  23  avril  1698  par  M.  de  Maupcou,  el  le  14  sept. 
1707  par  M.  Carré  de  Montgeron,  intendant  du    Berry. 

6.  —  Dubois  (Sébastien),  Ec,  sgr  du  Mée, 
né  à  Châtillon-sur-Indre  le  23  janv.  1666,  fut  également 
maintenu  noble  par  M.  de  Maupeou.  Il  épousa  le  19  mai 


iintoiH 


1705  (Rouelle,  not.  h  Montmorillon)  Mario  Mangin,  fille 
de  François,  Ec,  sgrdes  Petita-Aagcs,  et  deMadcloino 
de  Turgis,  et  fut  oucorc  maintenu  noble  le  28  janv. 
1115,  par  M.  do  Rîchebourg,  (Ici  s'arrêtent  nos  ren- 
leigoements. 

IM  IIOIM  (MlRBBALAIS).  —  Famille  dont  un 
membre  a  été  député  aux  Etats  généraux  de  1789  et 
maire  a  Chàtellerault.  Kilo  a  été  anoblie  en  1814. 


PÔP 


Ou" 


Blason  :  d'azur  k  uno  ancre  d'argent 

accostée  eu  chef  de  2  étoiles  de  même, 

tSi.;,?,,y'-I  au  clicf  d'or  chargé  de  3  couronnes  enla- 

•^     cécs  de    laurier,  de   chêne    cl    d'olivier. 

(Lettres  du  8  déc.  181'».) 

DulioU  (François),  prêtre,  chanoine 
prébende  en  l'église  collégiale  de  N.-I).  de  Mirebeau, 
fut  inhumé  dans  ladilo  église  le  25  oet.  1520.  (Reg.) 

1  ►ulioi-  (Gabriel)  était  curé  de  la  Madeleine  de 
Mirebeau  on  1705-1707.  (Reg.) 

Dubois  (Etionne),  praticien,  et  Marie  Sabourault, 
sa  femme,  eurent  au  moins  pour  enfant  Etienne,  pro- 
cureur fiscal  à  Mirebeau,  qui  épousa  le  21  sept.  1722 
Angélique  Fournier,  fille  de  feu  Etienne,  et  de  Jeanne 
Audinet.  Il  mourut  veuf  le  8  nov.  1766,  à  70  ans,  ayant 
eu  :  l«  Angélique-Marie,  baptisée  à  Mirebeau  le  3  sept. 
1724,  mariée  au  même  lieu  le  14  avril  1719  k  Marin 
Aruault,  notaire  et  procureur  au  Marquisat  de  Moûts; 
2°  Marguerite,  née  le  28  mars  1726,  décédée  le 
14  juil.  1729;  3°  Bernard-Marie,  baptisé  aussi  k 
Mirebeau  le  2  fév.  1729. 

Dubois  (Etienne),  notaire  k  Mirebeau,  épousa 
Jeanne  Leblanc,  dont  :  1*  Marie-Jeanne,  baptisée 
audit  lieu  le  13  janv.  1753  ;  2°  N...  qui  fut  maire  de 
Mirebeau  en  1792.  Etienne  fut  inhumé  k  Mirebeau  le 
1"  fév.  1792,  âgé  de  77  ans.  (Id.) 

Dubois  (Charles),  notaire  et  procureur  k  Mire- 
beau,  épousa  d'abord  Catherine-Madeleine  Rouchereau, 
qui  fut  inhumée  dans  l'église  de  Mirebeau,  le  27  avril 
1755.  II  se  remaria  le  24  nov.  1755  à  Geneviève  Amiet, 
et  mourut  le  26  juin  1770,  âgé  de  40  ans,  ayant  eu  : 
I*  Etienne-Charles,  baptisé  k  Mirebeau  (ainsi  que  les 
suivants)  le  17  mai  1757,  et  décédé  le  29  mars  1760  ; 
2"  Angélique-Geneviève,  née  le  21  déc.  1759; 
'd«  Marie-Rose-Lucie,  née  le  13  déc.  1762;  4°  Louis- 
Charles,  né  le  9  nov.  1764;  5°  François-Joseph,  né  le 
14  juin  1767,  inhumé  le  6  août  1773.  (id.) 

Dubois  (N...)  était  curé  de  S'-André  de  Mire- 
beau  en  1769-1771.  (Id.) 

1.  —  Dubois  (Jean-Charles),  notaire  et  procu- 
reur k  Mirebeau,  épousa  vers  1740  Marguerite-Viucente 
Demarsay,  et  fut  inhumé  le  14  sept.  1779,  âgé  de 
64  ans,  en  présence  de  son  fils.  Il  eut  pour  enfants  : 
1»  Jean-Claude,  qui  suit  ;  2°  Marguerite,  baptisée  à 
Mirebeau  le  21  juil.  1745. 

2.  —  Dubois  (Jean-Claude),  baptisé  k  Mirebeau 
le  19  août  1742,  et  décédé  à  Chàtellerault  le  5  avril 
1836,  fut  installé  comme  procureur  du  Roi  en  la  séné- 
chaussée de  Chàtellerault  en  1768.  Nommé  par  le 
comte  d'Artois  maire  de  cette  ville  en  1785,  il  fut,  en 
17X7,  élu  l'un  des  représentants  des  communes  k 
rassemblée  d'élection  de  Chàtellerault,  et  ensuite  en 
1789,  député  aux  Etats  généraux.  Sous  le  gouverne- 
ment consulaire,  il  occupa  les  fonctions  de  maire,  et  fut 
nom  nié  eu  1806  membre  du  conseil  général  de  la 
Vienne.  Il  était  juge  au  tribunal  de  Chàtellerault  depuis 
l'an  IV  :  le  3  mars  1816  il  fut  nommé  président. Le  roi 
Louis  XVIII,    par   lettres    du  8  déc.    1814,  lui    avait 


IM      ItOlN 


185 


accordé  des  lettres  d'anoblissement.  Jean-Claude  avait 
épousé  vers  1778  Martho-Benée-Jeanne  IIainque,  dont 
il  eut  :  1*  Claude,  qui  suit  ;  2*  Martiik-Maroueiiite- 
Augustine,  qui  épousa  Pierre-René-Charles  Arnoul, 
juge  suppléant  à  Vendôme. 

3.  —  Dubois  d«'  Vililers  (Claude),  né  vors 
1779,  fut  receveur  particulier  des  finances  et  mourut  le 
1"  fév.  1840.  De  son  mariage  avec  Marie-Eugénie  Le 
Rover  de  S'-Lamer  il  a  eu  :  1*  Camille-Eugénie, 
mariée  à  Joseph  Chicoyneau  de  la  Valette  ;  2°  Emilie, 
qui  épousa  vers  1830  Auguste-Jean-François  Mangin, 
président  du  tribunal  do  Chàtellerault. 

DlltOIS.  —  Famille  des  environs  do  Faye-la- 
Vineuse,  au  xvn"  siècle,  quia  occupé  diversos  charges. 

Dubois  (Eustache),  sgr  de  Réveillon,  était  rece- 
veur de  la  sgrie  de  Jauluay-sous-Faye  en  1489-95. 
(Arch.  Vien.  G.  1534.) 

Dubois  (Vincent),  s'  de  Champmarteau,  et  Jean 
Dubois,  sr  de  la  Fosse-aux-Vieilles,  sont  mentionnés 
dans  un  acte  du  28  juin  1648,  concernant  la  sgrie  des 
Meurs  (Berthegon,  Vien.).  (Arch.  Vieu.  G.  1494.) 

Dubois  (N...),  d'après  une  note,  était  receveur 
des  tailles  k  Loudun  au  xvu°  siècle. 

Dubois  (Jeanne),  veuve  de  Claude  de  Caulasseau  ? 
Ec.,  sgr  de  Sallevert,  habitait  Berthegon  le  19  juil. 
1630.  (Arch.  Vien.  G.  1494.) 

DUBOIS  (de  S'-Germain).  —  Famille  du  Berry 
établie  en  Poitou  au  xvn"  siècle, 

Dubois  (Charles), Ec,  sgrde  Reauvais,  p"«  d'Heu- 
gnes  (près  Ruzançais,  Indre),  mariée  k  Renée  Maillo- 
che, eut  pour  fils  : 

Dubois  (Charles),  Ec,  sgr  de  S'-Germain, 
épousa  k  Moussac-sur-Vienne,  le  3  mai  1660,  Louise 
Rarbade,  fille  de  feu  Gaultbier,  et  de  Louise  Bourlaud. 
(Reg.)  Il  fut  déclaré  roturier  par  Barentin  en  1666. 
(A.  H.  P.  23.)  Mais  comme  il  habitait  aussi  le  Berry,  il 
a  pu  faire  ses  preuves  dans  cette  province. 

DUBOIS  (de  Font.aine-Marans,  etc.).  —  Fa- 
mille de  la  Touraine  alliée  à  des  familles 
poitevines.  Elle  a  figuré  dans  l'échevinage 
et  dans  la  magistrature  de  Tours.  (Nobi- 
liaire de  Touraine,  par  l'Hermite-Soulier.) 

Blason  :  d'or  k  3  chevilles  de  sable, 
chef  d'azur  chargé  de  3  aiglettes  d'argent. 

Dubois  (Jean),  Chev.,  sgr  de  Fontaine-Marans 
(Rouziers),  Rochebourdeil,  etc.,  épousa  le  6  fév.  1643 
Isidore-Marie  de  la  Fin,  fille  de  Philippe-Guy,  sgr  do 
la  Nocle-Salins,  et  de  Charlotte  de  S'-Gelais. 

DUBOIS  (de  Sabau).  —  Famille  de   la  Cham- 
pagne ,    mentionnée    comme    établie    en 
Poitou  dans  l'Armoriai  universel  de  Riet- 
stap. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  et 
3  glands  de  même,  feuilles  de  2  feuilles 
do  sinople  (ou  plutôt  d'or)  ,  liges  en 
haut. 

DUBOIS,  DUBOVS.  —  Ce  nom  étant  très 
commun  en  Bas-Poitou,  nous  donnous  d'ahord  les  per- 
sonnages que  nous  n'avons  pu  classer  dans  les  filiations 
qui  suivent.  Plusieurs  de  ces  noms  appartiennent  k  des 
familles  du  Bois.  (V.  ce  mot.) 


186 


m  iiow 


Dubois  (Arberl)  fut  témoin  dans  une  concession 
/aile  en  1219  par  Hugues  de  l.uçuu.  (F.;  C'est  plutôt 
du  Bois. 

Dubois  (Géraud),  de  Nemore,  lit  un  échange 
avec  Geoffroy  de  Lusignaa  eu  1221.  (Id.) 

Dubois  (Guillaume)  passa  revue  comme  écuyer, 
le  13  mars  1364.  (Montres  et  revues.) 

Dubois  (Pierre)  passa  revue  comme  écuyer 
en  1410. 

Dubois  (Jean)  servait  comme  archer  en  1410. 
(M.) 

Dubois  (Michel)  était  en  1420  sgr  du  Gast  en 
Noirelerre,  arrière-fief  relevant  du  O  de  Poitou.  (!!'• 
Bressuire,  Ledain.) 

Dubois  (Louis)  rendit  le  25  juin  1421  un  aveu 
au  sgr  de  Chavagne-en-Pareds,  comme  fondé  de  procu- 
ration de  Jeanne  Martin,  sa  mère.  (F.) 

Dubois  (Pierre)  rendit  aveu,  le  28  juin  1445, 
du  tellement  de  la  Berlhelière  au  sgr  de  la  Flocel- 
Hère.  (Id.) 

Dubois  (N.  .),  s'  de  la  Caillère  du  Poiré,  obtint 
avec  N...  Babasteau,  le  20  oct.  1466,  des  lettres  de 
rémission  pour  diverses  déprédations  qu'ils  avaient  com- 
mises dans  le  pays  les  années  précédentes,  et  pour  avoir 
tenu  en  1464  plusieurs  mois  garnison  au  Gué  de 
Velluire,  où  ils  avaient  battu  par  deux  fois  les  soldais 
du  Iloi  envoyés  contre  eux.  (Poitou-Vendée.  Armes  ) 

Dubois  (Jeau)  remplaça,  comme  brigandinier  du 
sr  de  la  Grève,  Jean  Malescol  au  ban  de  1467,  et 
servit  pour  lui-même  à  celui  de  1488.  (F.  et  Doc. 
inédits.) 

Dubois  (Charles)  fut  remplacé  en  1467,  comme 
brigandinier  du  s'  de  l'Aigle,  par  Jean  Brisson.  (F.) 

Dubois  (Hardouin)  ne  se  trouvait  pas  a  ce  ban, 
parce  qu'il  faisait  partie  des  officiers  de  l'hôtel  du 
Boi.  (Id.) 

Dubois  (Pierre  et  Jean)  servirent  a  ce  môme 
ban,  Pierre  connue  brigandinier  du  sr  de  l'Aigle,  Jean 
sous  les  ordres  du  sr  de  Soubise.  (Id.) 

Dubois  (Marguerite)  épousa  le  s'  de  Ray,  à  qui 
fut  adjugée  la  terre  de  Rié,  saisie  vers  1470  sur  Jean 
de  Brosse;  mais  le  retrait  lignager  lut  réclamé  par 
René  de  Brosse  le  19  fév.  1501.  (Emul.  Vend.  1876.) 

Dubois  (Laurent),  prêtre,  possédait  eu  1486  une 
maison  dans  la  mouvance  du  fief  de  Crissais.  (F.) 

Dubois  (Charles)  servit  comme  brigandinier  a 
l'arrière- ban  du  Poitou  de  1488  pour  Jean  Duboys. 
(Doc.  inédits.) 

Dubois  (François)  étail  brigandinier  à  ce  même 
ban,  et  l'ut  désigné  à  celui  de  1489  pour  la  garde  de 
Morlagne.  (Id.  et  F.) 

Dubois  (Jean)  fut  remplacé  comme  brigandinier 
au  ban  de  1488  par  Jacques  Petitpié.  (Id.) 

Dubois  (Pierre)  fut  présenté  à  ce  même  ban  par 
Guillaume  Paen,  et  y  servit  en  brigandinier.  (Id.) 

Dubois  (Matburiu)  figure  comme  brigandinier  à 
l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488.  (Id.) 

Dubois  (Marsault),  delà  cbàtellenie  de  Fontenay, 
servit  comme  brigandinier  au  ban  do  1488.  Il  fut  dési- 
gné pour  la  garde  de  Clisson,  sous  les  ordres  de  M.  de 
la  Chastaigneraye,  à  celui  de  1489,  et  était  archer  au 
ban  de  1491.  (Id.  F.)  C'est  lui,  croyons-nous,  qui, 
qualilié  de  sr  de  la  Girardière,  habitant  de  la  sgrie  de 
Fontenay,  était  arbalétrier  au  ban  de  1533.  (Id.) 

Dubois  (Légier)  servit  comme  brigandinier   au 


niBOig 


ban  de  1488,  et  assista  à  celui  de  1489,  où  il  est  dit 
pauvre.  (Id.) 

Dubois  (Jean,  bâtard)  sert  eu  qualité  de  bri- 
gandinier au  ban  de  148S,  pour  Louis,  son  frère.  (Id.) 

Dubois  (Jean),  de  la  cbàtellenie  de  Vouvent, 
servit  a  l'arrière-ban  de  1489,  et  comme  arbalétrier  à 
j  celui  de  1491,  tant  pour  lui  que  pour  Marguerite  Lau- 
rens,  sa  mère.  (Id.  F.) 

Dubois  (Jean)  servit  au  ban  do  1489  et  fut 
désigné  pour  la  garde  de  Mareuil.  (Id.) 

Dubois  (Louis)  lit  partie  de  la  garnison  de 
SlB-Hermine  au  ban  de  1489.  (Id.) 

Dubois  (Nicolas)  servit  a  ce  même  ban  et  fut 
désigné  pour  la  garde  de  la  Flocelliére.  (Id.) 

Dubois  (Jean)  fut  choisi  pour  la  garde  de  Pal- 
luau,  à  ce  même  ban.  (Id.) 

Dubois  (Jean),  de  Sigournay,  remplaça  comme 
archer,  eu  1491,  Colas  Dubois,  son  oncle,  très  âgé.  (F.) 

Dubois  (Jean)  remplaça  comme  archer  à  ce 
même  ban  François  des  Herbiers  de  l'Estenduère, 
habitant  la  cbàtellenie  de  Mortngne.  (Id.) 

Dubois  (Nicolas),  Ec,,  sgr  de  la  Biffardière,  et 
Jean  Dubois,  son  neveu,  vivaient  en  1512.  Jean  n'exis- 
tait plus  en  1519;  il  avait  pour  fils  aîné  François.  (F.) 

Dubois  (Jean),  Ec.,  capitaine  de  la  Garnache, 
était  décédé  avant  1547.  (De  la  Boutetière.  Notes 
Vendée.) 

DUBOIS  (de  Fontenay-le-Comte).  —  Noms 
divers. 

Dubois  (Joan),  premier  élu  de  Fontenay,  ren- 
dait en  1551  un  aveu  à  la  sgrie  de  Guignefolle.  Il  eut 
au  moins  pour  enfant:  Jeanne,  mariée  à  Philippe 
Borland,  sgr  du  Plessis,  et  décédée  le  20  oct.  1594. 
(Gén.  Berland.) 

Dubois  (Raoul),  échevin  de  Fontenay,  assiste  à 
une  réunion  à  la  maison  commune  de  Fontenay  le 
6  déc.  1572. 

Dubois  Christophe)  était  avocat  à  Fontenay  en 
1584.  (N.  B.  Fillon.) 

Dubois  (Claude)  avait  épousé  Jean  lirisxou,  avo- 
cat à  Fontenay,  dont  des  enfants  vivants  en  1587.  L'é- 
valuation de  leurs  biens  fut  faite  le  14  janv.  1642. 
(Arcb.  Vend.  E.  79.) 

Dubois  (François),  Ec.,  sgr  des  Epaux,  rendit 
le  24  juil.  1608  un  aveu  a  la  B"'"  d'Oulnie*,  pour  ses 
marais  des  Epaux.  (F.) 

Dubois  (Innocent)  aurait  été,  d'après  une  note, 
inscrit  sur  un  acte,  conseiller  du  Roi  à  Fontenay  en 
1610.  (Id.) 

Dubois  (Louis),  prieur  de  S'-Ouain,  fut  parrain 
le  20  mai  1660  a  S'-Jean  de  Beugné  (Vend.). 

Dubois  (Jean),  docteur  en  théologie,  chanoine 
théologal  en  l'église  de  Luçon,  était  en  1629  grand 
vicaire  de  l'évèque   dudit   lieu.  (Chroniq.  paroissiales.) 

DUBOIS  ou  DUBOYS.  —  Ancienne  fa- 
mille de  Fonteuay-le-Comle,  qui  a  ligure  dans  l'échevi- 
nage  et  la  magistrature.  (Arcb.  Vendée,  E.  118.) 

Blason  :  d'argent  au  bois  de  cerf  de 
gueules,  chef  d'azur  à  3  étoiles  d'ar- 
gent. (Note  de  M.  de  Griinouard  de  S'- 
l.aurent.)  Dans  l'Ami,  du  Poitou  de  1700, 
René  Duboys,  s'  de  la  Dallière,  greffier 
de  Sérigné,  reçut  d'uffice  :  d'argent  au 
bois  de  cerf  de  gueules. 


IM     Itllls 


i» h !••>■-  (Catherine),  veuve  de  Jacques  Ogier,  lit 
vente,  le  18  mai  1581,  de  ii  boisselées  de  terre  au  lief 
de  Mnillozais,    il    Jacques    Gobiu,    sgr  de    Vnuduraul. 

(Arch.  Vendée,  E.  118.) 

§    I".    BRANCHE    DE    LA     MIMIXMIIII 

1.  —  Dubois  (Léo:)),  sgr  de  la  Yillonnière  et  des 
Bouynièrei,  lit  divers  acquêts  eu  1590  et  1600.  En 
1595,  il  reçut  une  procuration  de  Hilaire  Cogitet, 
Iteut.-général  à  Fontenay,  pour  rendre  aveu  de  sa 
terre  dos  Bouynières  au  sgr  de  Guignefolle,  et  le  IS 
juin  1603,  Léon  Dubois,  propriétaire  de  cette  terre,  en 
faisait  le  même  aveu.  Il  était  en  1597  un  des  juges 
siégeant  à  Fontenay  avec  Pierre  Brisson.  De  son  ma- 
riage avec  Guillemette  Govbaud,  il  eut  :  1'  André, 
qui  suit  ;  2°  François,  s'  des  Houillères  prés  l'Her- 
menault,  procureur,  puis  enquesteur  à  Fontenay,  fit  un 
emprunt  le  24  août  1609  à  Laneelot  Tiraqueau,  reli- 
gieux de  Ctteaux.  Il  rendit  aveu  au  sgr  de  Guigne- 
folle  pour  quelques  terres  qu'il  tenait  do  lui,  11  épousa 
Anne  TlRAQUKAU,  fille  de  Lancelot,  Ec,  sgr  de  la  Gri- 
gnonnière,  et  de  Renée  lilouiu,  qui  lui  donna  Anne, 
mariée  le  20  oct.  1619  (Pineau  et  Meignes,  not.  à 
Fontenay)  li  Louis  Grignon,  Ec,  sgr  do  la  Pélisson- 
nière  (elle  signa  le  contrat  de  Pierre  Dubois,  s'  de 
Puygautuier,  le  19  mars  1619)  ;  3*  Marie,  épouse 
do  Jean  Pélisson,  s'  de  Beaurepaire,  qui  partageait 
avec  ses  beaux-frères  le  27  fév.  1607.  Elle  était  veuve 
en  1637  et  habitait  Poitiers  à  cette  époque. 

2.  —  Dubois  (Audré),  s'  des  Bouynières  et  de 
la  Bastière,  licencié  es  lois,  avocat  en  Parlemeut, 
assista  le  22  mars  1595  au  mariage  de  Elisabeth  Viète 
avec  Jean  de  Sl-Micheau,  et  acheta  le  14  juin  1610  de 
Joachim  Bouault,  Ec,  sgr  de  la  liousselière,  la  mé- 
tairie de  Puygauibier  pour  6000  1.  Il  avait  épousé  d'abord, 
le  1"  oct.  1577  (Mesnard  et  Fradet,  not.  à  Fontenay), 
Jeanue  Robion,  fille  de  Michel,  sgr  de  la  Nerbouy- 
oière,  et  de  Marie  Tressard,  et  étant  devenu  veuf  sans 
enfants,  il  se  remaria  à  Marie  Pierres,  fille  ou  sœur 
de  Pierre,  qui  était  sgr  de  la  Bastière  immédiatement 
avant  lui.  Il  était  avec  sa  2"  femme  décédé  avant  le 
14  juin  1632,  date  du  partage  de  leurs  successions  entre 
ses  enfants  qui  étaient:  f  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Julien, 
rapporté  au  §  III;  3*  Marie,  épouse  en  1632  de  Etienne 
Tuffet,  avocat  en  Parlement  ;  4°  Madeleine,  mariée  à 
celte  date  à  Pierre  Robert,  avocat  eu  Parlement  ; 
5°  Claude,  épousa  le  7  juil.  1622  François  de  Luchel, 
Ec,  sgr  dudit  lieu,  et  assista  également  au  partage  de 
1632.  (Arch.  Vendée,  E.  118.) 

3.  —  Dubois  (Pierre),  sgr  de  la  Bastière  et  de 
Puygauthier,  élu  et  conseiller  en  la  maison  de  ville  de 
Fontenay,  acheta  le  13  oct.  1660  la  Croix  de  Pissotte 
de  Pierre  Le  Coq,  Ec,  sgr  de  Torsac,  fondé  de  procu- 
ration de  Marie  Viète,  sa  femme.  Il  avait  épousé  le 
19  mars  1619  (Joly  et  Robert,  not.  à  Fontenay)  Jeanne 
Roland,  fille  de  Jean,  s'  du  Colombier,  et  de  Made- 
leine Grignon,  dont  il  eut  :  lu  André-Roland,  qui 
suit  ;  2°  N...,  dont  nous  no  connaissons  l'existence  que 
par  la  correspondance  qu'il  entretenait  avec  son  frère. 

4.  —  Dubois  (André-Roland),  s'  de  la  Croix, 
sénéchal  de  Vouvenl,  épousa  le  28  oct.  1649  (Grignon 
et  Bonnet,  not.  à  Fouteuay)  Jeanne  Dejëan,  fille  de 
Claude,  conseiller  en  la  maison  commune  de  Fontenay, 
et  de  Catherine  Pichard,  qui  lui  donna:  1*  André,  qui 
suit  ;  2°  Catherine,  mariée  à  Jean  Barré,  s'  de  la 
Tbibaudière,  lient. -général  au  siège  de  Vouvent. 

5.  —  Dubois  (Audré),  sgr  de  la  Croix,  épousa 
le  21   fév.  1689  (Gratnn  et  Biros,  uot.   a  S'"-Herinine) 


»ur» 


ix'itnn 


187 


Marie-Philippe  Guillohit,  fille  de  Jean,  s'  de  Bcauliou, 
docteur  en  médecine,  ut  do  Marie  l.eguis,  dont  il  eut 
André,  qui  suit. 

6.  —  Dubois  (André),  sgr  de  la  Croix,  épousa 
le  29  sept.  1721  (Bnllard,  not.  ii  Fontenay)  sa  cousine 
Catherine-Madeleine  DUBOIS,  lille  de  François,  sgr  delà 
Bretaiche,  et  de  Madeleine  Godet  (5*  deg.,  S  III).  et  en 
eut  :  1"  Ji  lien-André,  qui  suit  ;  2'  Fiunçuis-Louis, 
rapporté  au  §  11;  3°  Catherine-Antoinette,  reli- 
gieuse carmélite  à  Poitiers;  4°  Marie-Anne,  Dame  de 
l'Union-Chrétienne  a  Fontenay. 

7  —  Dubois  (Julien-André),  sgr  de  la  Véron- 
nière,  du  chef  de  sa  mère,  décédé  le  27  sept.  17n6.  à 
63  ans,  avait  épousé  le  20  fév.  1759  (Mosnay  et  Jous- 
lard,  not.  a  la  Châtaigncraye)  Marie-Perside  de  Har- 
gues,  fille  de  René,  assesseur  au  bailliage  de  Vouvent, et 
de  Marie-Marguerite  Pineau, dont  il  eut  Julien,  qui  suit. 

8.  —  Dubois  (Julien),  sgr  de  la  Véronnière, 
naquit  le  16  déc.  1759  et  décéda  en  1822.  Il  avait 
épousé  :  1"  Jeanne-Charlotte-Louise  Charbonneai1, 
Mlle  d'Etienne-Louis,  sgr  de  la  Noue,  de  Nalliers,  et  de 
Jeanne-Charlotte  Pineau  de  la  Garnerie,  qui  fut  mas- 
sacrée à  la  déroute  de  Savenay,  oit  elle  se  trouvait  à 
la  suite  de  l'armée  vendéenne  ;  puis,  2°  le  29  janv. 
1795  (Barrelhier,  not.  k  la  Rochelle),  Julie-Charlotte 
Green  de  S'-Marsault,  tillo  de  l.ouis-Henri-Frauçois, 
Chev.,  sgr  de  l'Herbaudière,  capitaine  de  vaisseau,  et 
de  Marie-CharloUe-Yiciorine  de  Lcstang.  Il  eut  du 
1"  mariage  :  1*  Julien-Benjamin,  qui  suit  ;  2°  Louise- 
Charlotte,  née  le  22  juil.  1787,  décédée  sans  alliance 
le  7  août  1807  ;  et  du  2"  lit,  croyons-nous  :  3°  Julie- 
Anne,  mariée  à  Marie-Georges-Gabriel  C"  Huchet 
de  Cintré  ;  4"  Aimée-Coricie,  mariée  en  1813  à  Henri- 
Jacques  Grimouard  de  S'-Laurent,  et  décédée  en  1834. 

9.  —  Dubois  <le  lt»  Véronnière  (Julien- 
Benjamin),  né  le  2  mai  1786,  épousa  en  1813  Marie- 
Pélagie-Zélie,  allas  Marie-Elisabeth  du  Porteau,  fille 
de  Pierre-Joseph,  sgr  du  Plessis,  et  de  Pélagie-Elisa- 
beth Dubourg,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants.  Elle  est 
décédée  le  6  juin  1885,  âgée  de  90  ans,  au  château  de 
la  Boulaye  (S'-Laurent-sur-Sèvre,  Vendée). 

§  II.  —  Branche  de   la  Groix. 

7.  —  Dubois  (François-Louis),  sgr  de  la  Croix, 
fils  puîné  de  André,  et  de  Catherine-Madeleine  Dubois 
(6e  deg.,  §  1er).  fut  conseiller  du  Roi,  juge  magistrat  à 
Fontenay.  Il  épousa  Aune-Catherine  SeimarS,  qui,  étant 
veuve,  rendait  un  aveu  pour  une  maison  le  3  mars  1773. 
Il  eut  pour  enfants  :  1"  Joseph-André,  qui  suit  ;  2°  Ca- 
THKRiNE-AnsiANDE,  De  de  la  Sourderie,  mariée  à  Pierre 
Bailly. 

8.  —  Dubois  (Josepb-Audré),  sgr  de  la  Groix, 
épousa  le  4  juin  1787  Françoise-Anne  Tiercelin,  qui 
lui  donna  :  1°  Joséphine,  née  le  26  janv.  1790,  dé- 
cédéo  sans  alliance  ;  2»  Justine-Victoire,  mariée  le 
4  aoilt  1824  à  Eugène-Modeste-Emery  de  Fontaines. 

§  III.   —  Branche  de  LA  BA8TIÉHG, 

3.  —  Dubois  (Julien),  sgr  do  la  Bastière,  second 
fils  d'André,  et  de  Marie  Pierres  (2*  deg  ,  §  l"),  élu 
en  l'élection  de  Fontenay,  fut  un  des  souscripteurs  pour 
le  dessèchement  des  marais  du  Petit-Poitou,  dont  il 
était  un  des  copartageants.  Il  avait  épousé  en  1646 
Jeanne  Maïré,  fille  de  Adam,  et  de  Marie  Babiu,  dont 
il  eut  :  1°  Pierre,  sgr  de  la  Croix  et  de  la  Hast, ère, 
marié  d'abord  il  Jeanne  Grasset,  fille  do  Jacques,  cou 
seiller  du  Roi  k  la  Rochelle  ;  devenu  veuf  et  sans  eu- 


188 


DUBOIS 


fants,  il  se  remaria  a  Françoise  de  Hillerin,  qui  était 
sa  veuve  en  1 61 9  et  sans  enfants  ;  2"  Jean,  sgr  du 
Breuil  et  de  la  Véronnière  (S'-Cyr-des-Gâts,  Vend.),  se 
maria  le  26  janv.  1660  (Mobillcau  et  Froges,  not.  du 
Uctil-Château)  à  Louise  Godreau,  alias  GoynEAtj,  fille 
de  Louis,  s'  de  l'Epaissière,  de  Cezay,  et  de  Marie  du 
Terdre,  qui  lui  donna,  croyons-nous  :  a.  Louis-Jean,  qui 
vendit  la  Véronnière  a  son  cousin  François  Dubois,  en 
1713  ;  b.  Marguerite,  née  à  S'-Cyr-des-Gâts,  le  24 
juil.  1674. 

3°  René,  qui  suit  ;  4°  Marie,  mariée  d'abord  à  André 
Dabillon,  Ec,  sgr  de  Championière,  puis  le  9  janv. 
1639  (Desmoulius,  not.  à  Niort)  à  Louis  Desprez,  Ec, 
sgr  d'Anzeau  et  d'Ambreuil  ;  5'  Catherine,  épouse  de 
Jacques  de  Hillorin,  Ec. 

4.  —  Dubois  (René),  sgr  de  la  Bastière,  la  Dal- 
lière,  fut  inscrit  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700,  élect. 
de  Fontenay.  Il  épousa:  1*  Marie  Baudry,  fille  de  N... 
et  de  Jeanne  Lefebvre,  avec  laquelle  il  vivait  le  20  juin 
1670;  2"  Susanne  Rabin,  dont  il  était  veuf  le  12  juil. 
1692,  époque  a  laquelle  il  rendait  aveu  au  sgr  de  Gui- 
gnefolle,  comme  tuteur  de  leurs  enfants  mineurs  qui 
étaient  :  1"  François,  qui  suit  ;  2°  Françoise-Susanne, 
mariée  à  Jean  Godet,  sgr  da  la  Pommerie,  sénéchal  de 
Mareuil,  dont  elle  était  veuve  en  1726;  3°  Catherine, 
femme  de  Jacques  Gadouard,  procureur  du  Roi  en  l'é- 
lection de  Fontenay. 

5.  —  Dubois  (François),  sgr  de  la  Bretaiche,  la 
Rastière,  la  Véronnière,  se  maria  également  deux  fois  : 
d'abord  à  Madeleine  Godet,  puis  a  Antoinette  Ram- 
pillon.  Nous  croyons  qu'il  eut  du  1"  lit  :  I"  Julien- 
François,  qui  suit  ;  2'  Catherine-Madeleine,  mariée 
le  29  sept.  1721  à  André  Dubois,  son  cousin,  sgr  de  la 
Croix  (6*  deg.,  §  Inr)  ,  puis  a  Pierre  Maroix,  Ec,  sgr 
de  la  Masourie  ;  du  second  lit  :  3"  Pierre-Charles,  sgr 
de  la  Rastière,  chanoine  de  l'église  de  Luçon,  qui  fit 
donation  de  la  Rastière  a  Julien,  son  neveu  ;  4°  Antoine, 
conseiller  de  la  maison  de  ville  de  Fontenay,  était  dès  le 
24  fév.  1766  époux  de  Françoise  Rouhier,  qui  lui 
donna  Antoinette,  mariée  à  Louis  Parenteau,  sgr  de 
la  Rironnière,  docteur  en  médecine  ;  5°  Madeleine- 
Antoinette,  6*  Catherine-Madeleine,  7°  Marguerite, 
novice  en  1748  à  l'Union-Chrétienne  ;  8°  Marianne. 

6.  —  Dubois  (Julien-François),  procureur  royal 
des  traites  foraines  de  Fontenay,  épousa  :  1»  Rose-Pé- 
lagie Routin,  2°  Madeleine  Seimars  ?  Nous  pensons 
qu'il  eut  de  la  première  :  1*  Rose-Pélagie,  mariée  à 
Etienne  Robert,  sr  de  Chalais,  conseiller  du  Roi  à  Fon- 
tenay, et  de  la  seconde  :  2°  Madeleine,  3"  Rose-Ma- 
deleine. 


DUBOIS  (de  S'-Ctb).  —  Famille  du  Ras-Poitou, 
sur  laquelle  nous  n'avons  que  des  renseignements  in- 
complets. 

Blason  :  d'or  a  3  losanges  de  sable  (Barentin. 
Arm.  du  Poitou  1698.)  On  y  trouve  aussi  :  «  de  sable  a 
3  losanges  d'or  »  ;  mais  c'est  une  erreur  de  copiste. 

Seigneurs  de  8'Cïr, 

1-  —  Dubois  (Jean),  Ec,  sgr  de  S'-Cyr-des- 
Gâls  (Vendée),  la  Revelinière,  la  Gazclière,  épousa 
vers  1580  Jeanne  Viéte,  fillo  de  Joseph,  et  de  Fraa- 
çoise  Reau,  d'après  un  acte  du  17  avril  1386,  où  sont 
mentionnées  toutes  les  filles  de  Joseph  Viète.  (Orig. 
Benjamin  Fillon.)  11  acquit  le  1"  janv.  1628  divers 
domaines  a  S'-Cyr,  et  lit  hommage  a  Vouvent  le  13 
mars  1637,  pour  la  Revelinière    qu'il  venait   d'acquérir. 


DUBOIS 


A  l'avènement  de  Louis  XIV,  en  1643,  il  fut  taxé  à 
200  liv.  pour  droit  de  confirmation  dans  sa  noblesse, 
comme  tous  ceux  qui  avaient  élé  anohlis  depuis  1600. 
Il  eut  pour  enfants  :  1°  René,  Ec,  sgr  de  S'-Cyr,  la 
Revelinière,  rendait  hommage  à  André  Dubois,  sénéchal 
do  Vouvent,  pour  celte  dernière  terre  le  29  avril  1653. 
Dans  cet  acte  il  est  dit  fils  de  Jean  ;  2°  Jean,  qui 
suit. 

2.  —  Dubois  (Jean),  Ec,  sgr  de  S'-Cyr,  épousa 
Jeanne  Blouin.  Celle-ci  partageait  le  1"  juin  1666  avec 
leurs  enfants  qui  étaient:  1°  Pierre,  qui  suit;  2*  Ca- 
therine, mariée  a  René  Chauvin,  Ec,  sgr  de  la  Thi- 
baudière,  fut  maintenue  noble  étant  veuve,  le  22  août 
1667,  par  M.  Barentin;  3°  Marie,  épousa  le  5  juil.  1661 
(Picoron  et  Baron,  not.)  François  Raoul,  Ec,  sgr  de  la 
Givrelière  (Busseati,  D.-Sèvres).  Etant  veuve,  elle  fut 
maintenue  noble  par  M.  de  Maupeou,  le  17  mai  1699, 
et  fut  inhumée  dans  l'église  de  Lhoumois  le  11  janv. 
1704,  a  70  ans;  4"  Françoise,  marioo  a  Jacques  Cail- 
leau,  Ec.sgr  des  Gàts  et  de  la  Blanchardière,  main- 
tenue noble  en  1667  ;  5"  Jeanne,  qui  fut  également 
maintenue  à  cette  date.  Elle  épousa  Jérôme  Godereau, 
et  lui  apporta  les  terres  de  la  Revelinière  et  de  la  Roulière, 
dont  son  mari  rendit  aveu  à  Macé  Bertrand,  Chev.,  sgr  de 
la  R'izinière,  le  1"  avril  1674.  Elle  était  veuve  le  14  avril 
1698,  époque  à  laquelle  elle  rendit  comme  telle  hom- 
mage au  Roi,  et  était  décédée  le  14  sept.  1716; 
6°  autre  Marie,  mariée  le  22  mai  1690  a  Antoine  De- 
saivre,  s'  de  la  Crestinière,  et  décédée  à  S'-Cyr-des- 
Gâts  le  28  août  1696. 

3.  —  Dubois  (Pierre),  Ec,  sgr  de  S'-Cyr-des- 
Gâls,  époux  de  Gabrielle  d'Hollande,  lui  fit  un  don 
mutuel  le  29  mars  1670  (Dousset  et  (Juintard,  not.  a 
S'-Maixeut).  11  fut  maintenu  noble  par  sentence  non 
expédiée,  mais  arrêtée  par  M.  Rarentin,  dans  laquelle 
sentence  on  lui  donne  pour  armoirie  :  «  d'or  à  3  fusées 
de  sable  ».  Il  eut  entre  autres  enfants:  Charlotte- 
Blanche,  née  a  S'-Cyr-des-Gâts  le  13  ocl.  1670  et  bap- 
tisée le  S  nov.,  qui  épousa  le  3  avril  1684  Charles  de 
la  Croix,  Ec,  sgr  des  Bretinières.  (A.  H.  P.  22,  242.) 


DUBOIS.  —  Famille  qui  habitait  Rosnay  près 
Mareuil,  en  Bas-Poitou,  au  xvn'  siècle.  On  trouve  seu- 
lement quelques  noms.  Peut-être  se  rattache-t-elle  à 
celle  des  Dubois  de  S'-Cyr-des-Càts. 

Dubois  (Jacques),  sr  de  la  Riboullerie,  vivait 
en  144S.  (Notes  Puichault.) 

Dubois  (François),  s'  de  la  Riboullerie  en  1575, 
épousa  N...  Fourestier,  fille  de  Jean,  qui  comparait  le 
19  juin  1382  par  sou  gendre  François  Dubois,  Ec,  sgr 
de  la  Riboullerie,  pour  hommage  (ch°'°  de  la  Gerbau- 
dière).  (Einul.  Vend.  1890, p.  160.)  (Notes  Puichault.)  11 
était  le  12  sept.  1386  curateur  de  Catherine,  fille  d'Oli- 
vier Dubois,  son  parent,  et  fut  parrain  a  Rosnay  le 
5  sept.  1613.  (Reg.) 

Dubois  (Jacques),  Ec,  sgr  de  S'-Germain,  décéda, 
âgé  de  50  ans,  à  la  Blanchardière,  p"°  de  S'-André,  et 
fut  inhumé  à  Rosnay  le  27  mai  1630.  (Id.) 

Dubois  (Esther),  âgée  de  39  ans,  fut  marraine  à 
Rosnay  le  5  sept.  1613. 

Dubois  (Hélic),  Ec,  sgr  des  Fossés,  épousa  à 
Rosnay,  le  24  mai  1633,  Madeleine  Rrunier,  dont  il  eut 
plusieurs  enfants  baptisés  en  ce  lieu  :  1*  Jean,  né  le 
8  fév.  1636  (eut  pour  marraine  Louise  Dubois,  D"  de 
la  Baudrière);  2'  Louis,  né  le  8  mars  1637  ;  3»  Ma- 
deleine, née  le  11  déc  1639. 


■  >■     ItOII» 


di  iioip.    DHROY8   (de  la    Bords,  du 

Mas-i>u  Put).  —  Famille  notable  de  Con- 
folens. Nous  n'avons  sur  elle  i[ue  des 
renseignements  incomplets. 

Blason.  —  D'après  un  cachet  de  1765  : 
do...  k  la  fusée  de... ,accoiupagnéo  eu  chef 
d'un  soleil  entre  2  étoiles  de...,  et  en 
pointe  de  3  fleurettes  tigres  de  2  feuilles. 
Un  autre  cachet  porte:  de...  a  3  fasccs 
de...  accompagnées  eu  chef  de  2  étoiles 
de...  et    en   ]iointe  d'une  tige  de...  à  3 

branches TJn    autre    cachet    (1763) 

porte  :  de...  h  3  étoiles  de...  et  un  bâton 
alaise,  école,  péri  en  bande,  posé  en 
abime. 

Dubois  (Guillaume),  sgr  de  Ville- 
chaize,  juge  assesseur  k  Confolens,  ac- 
quit en  1667  le  fief  de  S"-Catherinc. 
(Arch.  Charente,  E.  178.) 

1.  —  Dubois  (Jean),  sgr  de  la 
Horde,  fut  nommé  président  de  la  nouvelle  élection  de 
Confolens  en  1714,  et  décéda  le  11  ocl.  1727.  Marié 
ii  Calherino  Babaud,  fille  de  Pierre,  srde  l'Herbaudie,  et 
de  Catherine  Botreau,  il  en  eut  au  moins  : 

2.  —  Dubois  (Jean-François),  sgr  de  la  Borde, 
nommé  président  à  Confolens  en  1728,  à  la  place  de 
sou  père  récemment  décédé.  (Arch.  Vien.  C.) 

3.  —  Dubois  (Joseph),  sgr  de  la  Borde,  pré- 
sident en  1733  il  la  place  de  son  père,  épousa  Cathe- 
rine I'.aii.viii,  tille  de  Pierre,  sr  de  l'Herbaudie,  et  de 
Catherine  Boireau,  dout  il  eut  au  moins  :  1"  François, 
qui  suit;  2°  sans  doute  Susanne,  mariée  en  1759  k 
François  Babaud. 

4.  —  Dubois  (François),  sgr  de  la  Borde,  pré- 
sident en  1770,  eut,  croyons^nous,  entre  autres  enfants: 

5.  —  Dubois  (Jean),  sgr  du  Mas-du-Puy,  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur,  décoré  du  Brassard,  inspecteur 
des  messageries  à  Poitiers.  Marié  le  30  mai  1800,  k 
Poitiers,  avec  Marthe-Luce  Renaudin,  il  en  eut  :  1°  Jean- 
Adolphe,  né  le  20  mars  1804,  décédé  le  23  août  1810  ; 
2°  Lodise-JIabie-Lodoïska,  née  le  10  janv.  1804,  ma- 
riée k  Alphonse  Mathé,  directeur  des  postes  à  Melun. 

DUBOIS  (oe  la  PASTELLiÈnE).  —  Famille  du 
Bas-Poitou  et  du  pays  Nantais,  dont  un  membre  s'est 
distingué  dans  les  guerres  de  la  Vendée.  Ses  repré- 
sentants ont  reçu  des  lettres  de  noblesse  eu  1817. 

Blason  :  d'azur  à  2  épées  d'or  en  sautoir,  accompa- 
gnées en  chef  d'une  croisette  d'argent,  en  pointe  d'une 
tige  de  lis  de  même  ;  au  chef  d'argent  chargé  d'une 
charrette  de  sable.  (Lettres  patentes  de  1817.) 

Dubois  de  la  Pastellièi-e  (Benjamin), 
habitant  Soullans  (Vend.),  officier  vendéen,  se  distingua 
k  la  prise  de  Noirmoutier,  et  fut  nommé  par  le  général 
Charetle  commandant  en  secoud  de  cette  île.  Il  fut  tué 
le  1er  janv.  1794.  (Revue  Bas-Poitou,  6.) 

Dubois  de  la  Pastellière  (Benjamin) 
vivait  en  18S0   (Cette  famille  habite  Nantes.) 

DUBOIS  (Félix),  officier  vendéen,  commandant 
:le  division,  ayaut  servi  k  l'année  d'Anjou  en  1793,  à 
l'année  de  Charctto  eu  1791-95,  demanda  la  croix  de 
S'-Louis  en  1814.  Une  apostille  k  sa  pétition  note  qu'il 
<r  a  bien  servi  de  1793  a  1795  ».  C'est  lui  sans  doute  qui 
a  signé  Dubois  des  Garancières  l'adresse  de  1814. 
(Rcv.  Bas-Poitou,  4.) 


III     IH.IH 


1S9 


DUBOIS.    —    Famille     do    Bouillé-S'-Paul    eu 

Thouarsais.  (Invent,  du  château  de  S" -Verge.) 

Dubois  (Pierre)  possédait  des  terres  à  Bouille, 
dont  sa  veuve  rendit  une  déclaration  le  18  janv.  1508. 
Dubois  (Jean)  rendit  le  26  juin  1526  une  décla- 
ration de  terres  au  village  des  Touches,  près  Bouille. 
Dubois  (Renée),  épouse  de  Louis  de  Lestoile, 
Ec.,  sgr  de  Bouillé-S'-Paul,  consentit  avec  lui  le  bail 
de  celte  seigneurie,  le  6  mai  1629. 

DUBOIS  (de  la  Touciië-Lèvrault).  —  Famille 
noble  du  Bas-Poitou  dont  la  nom  s'écrit  souvent  du 
Bois.  Elle  a  déjk  fait  l'objet  d'une  notico  (Tome  I", 
p.  588).  Ayant  recueilli  depuis  des  renseignements 
plus  complets  sur  elle,  nous  donnons  ici  la  filiation 
des  dernières  générations. 

Blason  :  d'or  k  la  hure  de  sanglier  de  sable. 

1.  —  Dubois  (Claude),  Ec,  sgr  de 
la  Touche-Levrault,  épousa  Louise  Ciie- 
vrault,  D*  de  Chantcfain,  qui,  veuve, 
rendit  aven  le  11  sept.  1613  k  la  du- 
chesse de  Longueville,  Da  de  Vouvent.  .«SgjS?? 
Ils  eurent  au  moins  pour  fils  Jean,  qui 
suit. 

2.  —  Dubois  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Touche- 
Levrault,  de  la  Billerie  (Mareuil,  Vend.),  rendit  aveu  k 
Vouvent  le  27  août  1616,  pour  Chantefain.  11  épousa 
vers  1620  Marie  Conan,  fille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  du  Roc, 
et  de  Marie  de  Bcrnon,  dont  il  eut  plusieurs  enfants, 
entre  autres  :  1°  Gédéon,  qui  suit  ;  2"  croyons-nous, 
Françoise,  D'  de  la  Blanchardière  ;  3°  autre  Fran- 
çoise, D°  de  la  Potière,  qui  furent  maintenues  nobles 
avec  Gédéon  par  Barentin  le  27  nov.  1667.  (A.  H.  P. 
23.) 

3.  —  Dubois  (Gédéon),  Ec,  sgr  de  la  Touche- 
Levrault  et  de  la  Billerie,  lut  maintenu  noble  le  27  nov. 
1667  par  Barentin.  Il  avait  épousé  vers  1610  Elisabeth 
Tingdy,  fille  de  Benjamin,  Chev.,  sgr  de  la  Garde,  et 
de  Anne  Bertrand,  dont  il  eut  :  1°  Abraham,  qui  suit  ; 
2°  Julie-Elisabeth,  De  de  la  Billerie,  née  en  1658, 
mariée  le  19  nov.  1683  k  Louis-Henri  Bellanger,  Ec, 
sgr  du  Luc,  et  décédée  veuve  le  17  fév.  1725. 

4.  —  Dubois  (Abraham),  Ec,  sgr  de  la  Touche- 
Levrault,  né  k  la  Billerie  en  1647,  fit  enregistrer  son 
blason  k  l'Armoriai  du  Poitou  en  1698,  k  Fontenay.  11 
avait  épousé  le  4  nov.  1684  (Charrier  et  Vergereau,  not.) 
Hélène  Suzannet.  fille  de  Frédéric,  Ec,  sgr  de  la  Bi- 
ronnière,  B°"  de  l'Aubraye,  et  de  Marie  de  Courcillon, 
et  eut  de  ce  mariage  :  1»  Hélène,  née  à  la  Billerie  en 
1685,  décédée  jeune  ;  2°  Louise-Charlotte,  baptisée 
k  Mareuil  le  15  mars  1687  ;  3"  Marie-Anne,  baptisée 
au  même  lieu  le  21  oct.  1689,  épousa,  croyons-nous, 
Joseph  Morisson  de  Villenoble,  et  assista  k  son  inhu- 
mation dans  le  cimetière  de  la  Réorthe  (Vendée),  le  25 
fév.  1770  ;  4°  Marc-Antoine,  B"  de  l'Aubraye  (S'-Mars- 
la-Réorlhc,  Vendée),  baptisé  k  Mareuil  le  13  juil.  1692, 
fut  parrain  k  la  Réorthe  en  1703  et  mourut  sans  alliance 
avant  1710  ;  5"  autre  Marc-Antoine,  baptisé  au  même 
lieu  le  28  avril  1695,  décédé  jeune;  6"  Anne-Louis- 
Henri,  qui  suit;  7"  Elisabeth,  marraine  k  la  Réorthe 
le  21  mai  1707,  épousa  à  Poitiers,  le  26  avril  1712 
(Huilier  cl  Cliarraudcau,  not.)  Charles-Louis  de  Crugy 
de  Marcillac,  Chev.,  sgr  de  Pannessac  ;  8°  peut-être 
Susanne,  qui  fut  marraine  le  5  mai  1708. 

5.  —  Dubois  (Anne-Louis-Henri),  Chev.,  sgr  de 
la  Touche-Levrault,  de  la  Billerie,  B°"  de  l'Aubraye,  la 
Jauilonnière,   la  Caillère,  etc.,  haplisé  k  la  Réorthe  lo 


190 


DUBOUBO  VIEUX. 


7  oct.  1696,  fut  maintenu  noble  le  31  mars  1715  par 
M.  île  Richehourg.  Il  avait  épousé  au  château  de  Mittau 
(La  Jaudonnière,  D.-S.),  le  13  oct.  1710,  Françoise  de 
Caumont  d'Ade,  fille  de  Henri-Louis,  M1"  d'Ade,  et  de 
Marie  Le  Geay,  dont  il  eut  une  fille  unique,  JUme- Hen- 
riette-Elisabeth, mariée  le  28  janv.  1735  à  Armand- 
Louis  Jousseaume,  M'1  de  la  Brctesche. 

DUBOIS  (en  Niobtais).   —  Familles    diverses. 

Dubois  (Jean),  échevin  de  Niort,  assista  a  l'as- 
semblée générale  de' 1535;  il  vivait  encore  en  1551. 
Marié  à  Jeanne  Blouy  ?  il  en  eut  :  1»  Huguette,  bap- 
tisée le  19  mars  1544  ;  2'  Guillemette,  née  le  26  avril 
1545.  (Notes  Laurence.) 

Dubois  (Jeanne),  D»  du  Pré,  était  en  1576  épouse 
de  Jean  Hugueteau,  s'  du  Iîizeau,  échevin  de  Niort. 
(Id.) 

Dubois  (Olivier),  habitant  Niort  en  1578,  avait, 
croyons-nous,  comme  sœur  Françoise,  qui  à  cette  même 
date  était  mariée  à  Jacob  Laurens,  sgr  d'Oriou.  (Id.) 

Dubois  (Jacquette)  était  en  1652  mariée  a  Pierre 
Gigou,  Ec,  sgr  de  Luché.  (Id.) 

Dubois  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Prade,  vivait  a 
Niort  en  1616.  (Id.) 

Dubois  (François),  époux  de  Thérèse  Tobchabd, 
décéda  avant  1724,  laissant  Claude-François,  con- 
trôleur des  aides  au  département  de  Niort,  qui  épousa 
a  33  ans,  le  26  mai  1722,  Marie-Catherine  Perkux. 
(Id.) 

Dubois  (René-Aimé)  fut  élu  notable  de  la  com- 
mune de  Niort  en  1765.  Il  était  maître  es  arts  et  science 
de  chirurgie,  et  devint  lieutenant  du  premier  chirurgien 
du  Roi  a  Niort.  11  décéda  dans  celte  ville  le  14  juin 
1782,  laissant  pour  veuve  Marguerite-Jeanue  Pérocheau. 
(Id.) 

DUBOIS.  —  Famille  de  S'-Jean-d'Angély? 

Dubois  (N...1,  marié  vers  1520,  eut  au  moins 
pour  enfants  :  1'  Pierre,  qui  suit;  2*  Marie,  3°  Mar- 
guerite, qui  épousa  le  13  juin  1547  Jean  Dabillon,  Ec, 
sgr  de  Beaufief,  qui  fut  maire  de  S'-Jean-d'Angély. 

Dubois  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Sudre  et  de  ?a- 
vignac,  décéda  en  1587,  sans  postérité. 

DUBOURG.  —Famille  de  Lnudun  qui  a  tenu 
un  rang  honorable  dans  cette  ville.  Plusieurs  des  mem- 
bres ont  porté  le  nom  de  Duboukg-Sivainée. 

Nous  n'avons  pas  de  renseignements  sur  la  filiation 
de  celte  famille. 

1)1  ItOI  lt(;\li:i  A  —  Famille  du  comté 
de  Civray  au  xvn"  siècle. 

Dubonrgvieux  (Biaise),  notaire  de  la  chà- 
tcllenie  de  Boisseguin,  marié  vers  1650  a  Benée  Ar- 
naud, en  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  sr  de  Fuugerit,  marié 
à  S'-Gaudent,  le  24  oct.  1678,  à  Marguerite  Couille- 
bault,  puis  le  30  nov.  1680,  à  Jeanne  Gagnet  ; 
2*  Marguerite,  mariée  le  21  juif.  1670  à  Jean  Petit, 
chirurgien. 

Dubonrgvieux  (Jean),  notaire  de  Boisseguin, 
décéda  à  Lizantle  21  mars  1666.  Il  avait  épouse  Catherine 
Babaud,  et  en  eut  Catherine,  mariée  le  10  fév.  1666, 
à  Lizant,  avec  Pierre  Fradin,  sgr  de  la  Vigerie,  maire  de 
Civray. 

Duboui*Kvieux  (Simon)  fut  curé  de  S'- 
Gaudent  vers  1667-1700. 


DUBRAC 

DI    BRAC.  —    Famille  ancienne  de   S'-Benoil- 

du-Saull  (Indre),  sur  les   confins  du  Monlmorillonnais. 

Nous  donnons  seulement  un  fragment  de  la  filiation. 

Blason  :  de  gueules  à  deux  bras  do...  tenant  chacun 

une  épée  d  argent    en  pal,  mouvant   des 

flancs  de  l'écu.  (Cachet  moderne.) 

Une  légende  curieuse  conservée  dans 
la  famille,  mais  qui  parait  être  du  goût  du 
xvi«  siècle,  raconte  que  du  temps  où 
Guillaume  d'Aquitaine  et  Boson,  C"  de  la 
Marche,  guerroyaient  contre  le  comte  de  Croiant??  ce 
dernier  avait  parmi  ses  partisans  un  guerrier  appelé 
Ornitortx  ??  qui  fut  surnommé  Duplex  brachtum,  parce 
que  ses  coups  étaient  tellement  forts  et  rapides  qu'ils 
semblaient  portés  par  un  bras  double.  Ce  personnage, 
qui  portait  sur  un  bouclier  un  double  dextrochère  armé, 
sur  champ  de  gueules,  avec  les  mots  superposés  Duplex 
brachium,  s'étant  rencontré  dans  un  combat  avec  Boson 
de  la  Marche,  celui-ci  d'un  coup  d'épée  fendit  en  deux 
le  bouclier  de  son  adversaire,  qui  garda  seulement  la 
partie  portant  Du  broc.  On  voyait,  dit-on,  a  S'-Benolt, 
sur  la  maison  des  Dubrac,  un  écusson  fendu  en  deux, 
en  souvenir  de  ce  récit  légendaire.   (Notes  de  famille.) 

Dnhrac  (Marie-Sylvie),  épouse  de  Jean  Dela- 
coux,  s"  de  la  Roderie,  sénéchal  de  Brigueil-le-Chantre, 
fut  inhumée  dans  cette  paroisse  le  30  avril  1777,  à 
l'âge  de  40  ans.  (Reg.) 

Dubrac  <Ie  Vllaudrant  (N...),  curé  de 
S'-Martial  de  Confolens,  était  membre  de  l'assemblée 
de  cette  élection  comme  représentant  du  clergé  en 
1787.  (F.) 

Dubrac  (Claude-Charles),  curé  de  S'-Bonott-du- 
Sault,  a  fait  partie  de  l'assemblée  du  clergé  réuni  a 
Poitiers  en  1789.  (Clergé  du  Poitou.) 

Dubrac  (Jean)  épousa  Françoise  Thomas,  qui 
était  déeédée  en  1805  et  en  eut  au  moins  une  fille, 
Catherine,  morte  à  Poitiers  le  8  déc.  1805,  a  87  ans. 
(Ueg.) 

Dubrac  (Charles-Honoré)  épousa  le  26  juil. 
1813  Melaine  Boubdier,  fille  de  Pierre-Bernard,  s'  de 
la  Lande,  et  de  Jacquette-Euphrasie  Champeville  de 
Boisjolly.  (Gén.  Bourdier.) 

1.  —  Dubrac  (Denis),  vivant  en  1495,  eut  pour 
fils  : 

2.  —  Dubrac  (François),  né  en  1546,  qui  eut 
plusieurs  enfants,  entre  autres  : 

3.  —  Dubrac  (Benoit),  s'  du  Plaix,  né  en  1583, 
père  de  :  1*  Guillaume,  qui  suit  ;  2'  René,  s'  de  Ville- 
franche;  3'  Jean,  sr  de  Lodinière  ;  4"  Philippe,  sr  de 
Foulcours;  5*  Pierre,  s'  du  Breuil. 

4.  —  Dubrac  (Guillaume),  s'  du  Plaix,  né  en 
1610,  procureur  fiscal  de  S'-Benoît-du-Sault,  eut  : 
1*  Jean,  qui  suit;  2"  et  3°  deux  fils  médecins. 

5.  —  Dubrac  (Jean),  s*  du  Plaix,  sénéchal  de 
S'-Benoit,  né  le  3  mars  1642,  eut  :  1*  Charles,  qui 
suit;  2»  N...,  religieuse  à  Poitiers;  3*  N...,  mariée 
à  N...  Bernard,  s*  de  Passebonneau. 

6.  —  Dubrac  (Charles),  sénéchal  de  S'-Benolt, 
subdélégué  de  l'intendant  du  Berry  (brevet  du  10  oct. 
1698),  eut  enlre  autres  enfants  :  1"  René,  sénéchal  et 
subdélégué    en    1739,   qui    a    formé    la    branche  aînée 

représentée  de  nos  jours  par  le  président  du  tribunal 
de  Barbezienx);  2"  Jean,  qui  suit;  3°  N...,  chanoine  de 
la  S"-Chapelle  de  Bourges  ? 

7.  —  Dubrac  (Jean),  sr  de  la  Salle,   épousa  le 


l»timF:i  IL-CHAMItAUnKL 

16  juin  1755  Marie-Aune- Dorothée  ('.hicherv,  donl  entre 
autres  : 

8,  —  idihrar  «le  lu  Snlle  (Clémcnt-Chry- 
soatome),  né  mi  Diane  le  29  sept.  1763,  chef  de  batail- 
lon, Chev,  do  la  Légion  d'honneur,  retraité  après  37 
ans  de  service.  Marié  h  Eulalie  Gaudri':,  il  eut  entre 
autres  eufants  : 

9.  —  Dubrao  «le  lu  Snll<»  (Charles-Clément), 
docteur  en  médecine,  marié  k  Fanny  Hodin,  on  a  eu  : 
1*  Marie-Aiiriennr-Françoise,  mariée  le  29  juil.  1862 
a  Jcan-Liicion-Calixtc  lietoulle  (de  Montmorillon)  ; 
2*  Cléhenck-Ki  i.iue,  mariée  le  10  fév.  1863  a  Jules- 
Ernest-Olivier  Oollin  de  l'Hortet. 

DUBREUIL-  CHAMBARDEL.    — 

Famille  originaire  do  la  Molhe-S'-Hérayc.  Nous  donnons 
seulement  un  fragment  do  la  filiation  qui  a  été  publiée 
par  M.  Ch.  Sauté  dans  la  Revue  Puileiine  el  Sainton- 
geaise  en  1893. 

§  Ier. 

1.  —  Dtibreutl  (Isaar),  marchand  fermier,  acquit 
le  13  fév.  1634  lo  pré  Chambardel,  à  la  Holhe.  Il 
épousa  Jeanne  Bonnet,  dont,  entre  autres  enfants, 
Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Dubreuil  (Pierre),  marchand,  marié  a 
Susanue  Boujeu,  en  eut  :  l*  Antoine,  qui  suit  ; 
2*  Pierre,  qui  a  formé  branche,  S  "• 

3.  —  Dubreuil  (Antoine),  marié  :  1°  à  Susanne 
Bonnéau  ;  2°  le  4  juil.  1726,  à  Madeleine  Bellin  ;  3°  le 
14  nov.  1734,  k  Elisabeth  Roi/eau,  eut  entre  autres 
enfants,  du  1"  lit  :  1°  Léon,  qui  suit;  et  du  2*  lit  : 
2»  Madeleine,  qui  épousa  François-Théophile  Devil- 
licrs,  s*  de  Boisbourdet,  capitaine  d'infanterie. 

4.  —  Dubreuil  (Léon),  marié  le  10  août  1751  à 
Marie  Frété,  fille  de  Holie,  sr  de  Grand-Maison,  et  de 
Madeleine  Thebault,  eut  entre  autres  enfants  :  1*  Léon, 
qui  suit  ;  2°  Catherine,  mariée  en  1780  à  Claude 
Guyot,  sr  de  la  Pierre. 

5.  —  Dubreuil  (Léon),  maire  de  la  Mothe-S*- 
Héraye  de  1782  à  1821,  épousa  le  1"  avril  17SSJeanne- 
Esther  Sauzé,  dont  :  1"  François-Léon,  juge  de  paix 
à  Poitiers,  décédé  le  13  juil.  1852,  épousa  Marie-Hor- 
tense  Belliarii,  dont  Marie-Léontine,  née  à  la  Hothe 
le  20  ort.  1824,  qui  a  épousé  le  31  août  1853,  a  Poi- 
tiers, Jacques-Luc  Jeannet  de  Lasfonl  ; 

2"  Valmont,  qui  suit  ;  3°  Irène,  qui  épousa  M.  Mo- 
theau. 

6.  —  Dubreuil  (Valmont),  notaire  à  la  Mothe, 
marié  a  Eugénie-Elisabeth  Bastard,  en  a  eu  :  1°  Léon, 
notaire  à  S'-Maixenl,  marié  à  N...  Proust,  décédé  sans 
enfants  ;  2*  Théodore,  marié  à  Evelina  Motheau,  décédé 
à  Chef-Boutonne  en  1889,  ayant  eu  2  enfanis  morts 
jeunes. 

§H. 

3.  —  Dnbrenil-Chambordcl  (Pierre), 
marchand  a  la  Mothe,  fils  puîné  de  Pierre,  el  de  Susanne 
Boujeu  (2°  deg.,  \  I),  abjura  le  calvinisme  le  13  juil. 
1719,  et  épousa  le  19  juil.  1719  Catherine  Cochon,  fille 
de  Jacques,  s'  de  la  Tour,  et  de  Cathorine  Hersant.  Il 
en  eut  : 

4.  —  Dubreull-Choiiibnr«lel  (Pierre- 
Jacques),  né  à  la  Mothe  le  10  fév.  1729,  fut  nommé 
députe  a  l'Assemblée  législative  en  1791,  puis  a  la  Con- 
vention en  1792.  Le  20  janv.  1793,  il  vota  la  mort  de 
Louis    XVI,  en  prononçant  celte   phrase    emphatique  : 


I>1    Itltl    I     II    -«Il   %■»!!»  tltl»    I      191 


«  Si  je  no  consultais  que  mon  cœur,  je  ferais  grâce  ; 
mais  comme  législateur,  je  consulte  la  loi,  et  la  loi  a 
parlé,  n  II  vota  ensuite  la  mort  des  Girondins,  ainsi 
que  plusieurs  des  mesures  violentes  proposées  par  la 
Montagne.  En  1795,  il  lut  nommé  commissaire  du  gou- 
vernement près  le  directoire  dos  Deux-Sèvros,  et  fut 
destitué  au  18  brumaire.  Il  se  retira  à  Boisgrolier,  puis 
îi  Chatoigner  (Jazrneuil,  Vien.),  où  il  mourut  le  23  bru- 
maire an  XIII.  Il  a  été  enterré  dans  le  jardin  de  celte 
propriété.  Marié  on  1732  k  Anno-F.lisabeth  Clerc,  tille 
de  Philippe,  sr  de  la  Ghàteaudric,  lieutenant  des  eaux 
et  forêts  à  Niort,  et  de  Marguerite  Olivier,  il  eut  beau- 
coup d'enfants,  entre  autres  :  I-  Pierre-Jean,  né  a 
Exoudun  le  22  mars  1754,  marié  à  Poitiers,  le  29  fév. 
l"Slj,  a  Bernarde-Françoise  Nachet,  dont  plusieurs 
enfants;  2°  Jacques-Philippe,  qui  suit;  3°  Louis,  rap- 
porté au  jj  IH  ;  4°  Elisabeth,  née  le  18  juin  1733, 
marié  le  15  nov.  17SU  a  Claude-Louis  Guyot,  not  à 
Loubigné. 

5"  Anne-Elisabeth,  religieuse  bénédictine  à  Civray, 
avant  la  Révolution,  entra  ensuite  à  Su-Croix  de  Poi- 
tiers et  y  mourut  le  S  janv.  1840;  6°  Suzanne-Vic- 
toire, mariée  à  Poitiers,  le  9  juin  1787,  A  Louis-Jacques 
Rougier-Grandchamps  ;  7"  Anne-Marguerite,  qui 
épousa  d'abord  Joan-Lonis-René  Dupuy  de  la  Badon- 
nière  (de  Vivonne),  puis  a  Poitiers,  le  29  nov.  1806, 
François-Claude  Lambert. 

5.  —  Duhri'iill'Chanibardcl  (Jacques- 
Philippe),  décédé  à  Rouillé  le  15  avril  1833,  épousa  Eli- 
sabeih  Tessebeau,  dont  :  1*  Pierre-Jacques-Philippe, 
qui  suit;  2*  Marie-Elisabeth,  mariée  a  Poitiers,  le  28 
juil.  1813,  a  Orner  Saget-Dupuy. 

6.  —  Dubreutl>Clianibardel  (Pierre- 
Jacques-Philippe),  né  à  Avon  le  29  oct.  1791,  épousa 
k  la  Mothe,  le  24  fév.  1813,  Cornélie  Desquesnës,  fille 
de  Jean-François,  maire  de  la  Mothe,  el  de  Jeanne  De- 
vallée,  dont  ;  1»  Jacques-Philippe,  qui  suit  ;  2"  Marie- 
Elisabbth- Cornélie,  mariée  à  Rouillé,  le  25  oct.  1841, 
k  Marie-Auguste  Chénard  ;  3*  Marie-1'ranie-Emma- 
Anuélina,  mariée  k  Poitiers,  le  8  mai  1847,  àGeorges- 
Marie-Hippolyto  Lhomme  de  Prailles. 

7.  —  DubreuibChambardel  (Jacques- 
Philippe),  né  à  la  Mothe  le  30  mai  1S24,  docteur- 
médecin,  fonda  un  établissement  orthopédique  k  Mar- 
seille. Marié  à  Loches,  le  24  avril  1S42,  à  Gabrielle- 
Louise  Haincque,  lille  de  Gabriel,  et  de  Corine  Gaul- 
tier <!e  la  Ferrière,  il  en  a  eu  : 

S.  —  Diibreiiil-Chambardel  (Emile), 
né  à  Loches  le  22  mars  1843,  médecin  k  Marseille, 
marié  le  21  janv.  1868  à  Marie-Jeanne-Adolphine-Rade- 
gonde-Blanchc  Chénaro,  fille  de  Jean-Auguste,  et  de 
Marie-Elisabeth-Cornélie  Dubrcuil-Chamhardel,  a  eu 
plusieurs  enfants,  dont  :  1°  Marie-Cornélik-Gabrielle- 
Ci.kuence-Mabthe,  née  le  28  janv.  1870,  décédee 
jeune  ;  2°  Joseph-Max-Marie,  né  k  Marseille  le  31  mal 
1871,  docteur  en  droit;  3"  Raoil-Mabtin-M.abie,  né  le 
S  déc.  1872  ;  4°  Mabcel-Georges-Mahie,  né  le  23 
déc.  1877  ;  5°  Louis-JacqoeS-Marie,  nô  le  21  juin 
1879. 

i  ni. 

5.  —  nubreuilCIiambnrdel  (Louis),  né 
à  Exoudun,  le  28  août  1756,  fils  puîné  de  Pierre-Jacques, 
cl  de  Anne-Elisabeth  Clerc (4'  degr.,  j!  II)  épousa  Marie 
Dopas,  dont  :  I"  Antoine-Hippolvte,  qui  suit  ;  2"  N..., 
qui  épousa  N.,.(à  Fronlenay-Rnhan-Roban)  j  3°  Maihe- 
l 'ii  INÇOISE  Susanne,  née  k  Marçay  en  1797,  religiouso  à 
S"-(',roix  de  Poitiers,  décédée  lo  4  fév.  1866. 


192 


Dt'ClRItOY 


6.   —  Dubreiiil-Chainbardel    (Antoine - 

Hippolyle),  né  en  1796,  décédé  à  Fontenay  le  1«  juin 
1865,  avait  épousé  Maric-Anne-Célestine  Carré  de 
Busserolle,  fille  de  René-Sylvain-Louis,  et  de  Marie- 
Anne  de  Chàteau-Chalon,  dont  il  a  eu  :  1°  PlERRE- 
Jacoues-Ernest,  auteur  dramatique;  2*  Idame,  mariée 
à  Emmanuel  de  Montjon  ;  3"  Marie-Anne-Aménaïhe, 
qui  épousa  Aimé-François  Champigny  ;  4°  Bernardine- 
Honorine,  mariée  à  Paul-Charles-Prudent  de  Massé. 


DIIII  IKNOV,  —On  trouve  ce  nom  en  Poi- 
tou au  xvn0  siècle,  dans  le  comté  de  Civray  et  l'élec- 
tion  d'Availles. 

Blason  :  d'argent  ou  d'or  r.u  lion  de 
gueules,  surmonté  d'un  soleil  entre  2  roses 
de  même.  (Déclaré  à  l'Ami,  du  Poitou  en 
1698  par  N...  Dubuisson,  de  S'-Laurenl, 
élection  de  Rochcchouart.) 

IluhuiHHoii  (Louis-François),  Ec  , 
sgr  de  la  Brunelière,  fit  saisir  Chassenon,  eu  Bas-Poi- 
tou, comme  créancier  de  Pierre-Alexandre  Boullin, 
Chev.,  sgr  de  Chassenon,  vers  1116.  (Arch.  Vien.  G.) 
(Peut-être  d'une  famille  étrangère  au  Poitou.) 


DUCAIt.  —  Famille  d'origine  étrangère  au 
Poitou,  qui  posséda  des  fiefs  dans  cette  province  au 
xvi*  siècle. 

Ducar  (Nicolas),  Ec.,  valet  de  chambre  du  Dau- 
phin, puis  du  Roi,  acquit  en  1545  la  terre  de  la  Roche 
de  Sommières.  Il  avait  épousé  Cilette  Bertrand.  Il 
revendit  cette  terre  en  1584  à  Pierre  Rat,  président  au 
Présidial  de  Poitiers.  (F.) 

Ducar  (Nicolas),  valet  de  chambre  do  Madame, 
fut  exempté  en  cette  qualité  de  faire  partie  du  ban  des 
nobles  du  Poitou  eu  1557.  (Id.) 

DUCARIIOY.-  Famille  qui  habitait  les 
contins  de  la  Tnuraine  et  du  Poitou  au  xvn*  siècle. 
(V.  Carroy.)  Une  branche  s'était  établie  à  Mirebeau. 

Blason  (Inconnu). — Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700, 
on  trouve  les  énoncés  suivants  qui  sont  de  pure  fan- 
taisie: «  de  sable  à  2  roues  d'or  mises  en  fasce  »; 
«  d'argent  à  7  rustres  de  sinoplc  posées  3,  3,  1  ». 

Ducarrojr  (Guillaume)  et  Marion  Demarsay,  sa 
femme,  font  une  déclaration  au  sgr  de  Mondion,  le 
21  mars  1528,  conjointement  avec  Goilladme  Ducarroy 
le  jeune,  Hilaire  Roy  et  Jeanne  Ducarroy,  sa  femme, 
Matiiurine  Ducarroy,  Mathurin  Ducarroy  et  Jeanne 
Pasquier,  sa  femme.  (Arch.  Vien.  E'-  187,  Prévost.) 

Ducarroy  (R...?),  notaire  à  Faye,  passe  un 
acte  le  28  août  1538.  (Arch.  Vien.  G.  1493.  Reg. 
d'assises  1535-39,  fol.  38.) 

Ducarroy  (Jean),  qualifié  maître,  est  cité  dans 
le  reg.  d'assises  de  Jaunay-sous-Fayc,  le  15  janv. 
1583.  (Id.  G    1493,  fol.  7.) 

Ducarroy  (Olivier,  prieur  de  Rraye,  transigea 
pour  la  dîme  du  Temple  (Rraye)  le  9  mars  1599,  avec 
Jacquette  du  Val,  veuve  de  Guy  de  Mérian,  Ec,  sgr  de 
la  Métairie.  (Arch.  Vien.,  S'-Cyprien.  Rraye.) 

Ducarroy  (Jacques),  sgr  de  la  Chaussée,  con- 
seiller du  Roi,  receveur  des  tailles  à  Faye-la-Vineuse, 
épousa  vers  1620  Marguerite  Dulac,  dont  il  eut  au 
moins:!0  René,  né  le  28  mai  1617;  2°  Marguerite, 
mariée  le  29  août  164  4  à  Alexandre  Leriche,  garde  du 
curps  de  la  Reine. 


UUCA8TEL 


Ducarroy  (Rasile),  Ec.,  sgr  de  la  Bemonnière 
et  de  la  Morincrio  (Nueil-sous-Faye),  épousa  Marie 
Richard,  fille  de  Pierre,  avocat  à  Loudun.  11  vendit 
une  maison  à  Loudun,  le  7  .nai  1634.  (Arch.  Vien. 
E2  250.) 

Ducarroy  (Rasile)  était  maître  chirurgien  à 
Mirebeau  en  1659. 

Ducarroy  (François)  était  sergent  royal  à 
Mirebeau,  1645-59. 

Ducarroy  (Madeleine)  épousa  vers  1680  Jean 
Jousselin,  procureur  à  Mirebeau. 

Ducarroy  (François),  marié  ;i  Nicole  de  Vau- 
cei.les,  eut  une  fille,  Françoise,  née  à  Jaulnay-sous- 
Faye,  le  8  janvier  1672. 

Ducarroy  (Jean),  Ec,  Sgr  de  Grandpré,  marié 
à  Jeanne  Durand,  eut  entre  aulrcs  enfants  Louise, 
née  à  Richelieu  le  2  avril  1687.  (Reg.) 

Ducarroy  (Jacques),  sgr  de  Grandmont,  épousa 
vers  16S0  Jeanne-Catherine  Demutz,  dont  il  eut  Cathe- 
rine, mariée  le  lOjuil.  1703  à  Jean-François  Tor 
teruc,  sgr  de  la  Cour.  (Reg.) 

§  I.  —  Branche  du   \  i  is«.i  :i< 

1. —  Ducarroy  (François),  Ec,  sgr  de  Grandpré, 
Signy,  contrôleur  des  fortifications  en  Poitou  en  1629, 
fut  aussi  capitaine-gouverneur  de  la  ville  et  château  de 
Richelieu.  Il  épousa  vers  1630  Louise  Durand,  dont  il 
eut  au  moins:  1°  Louis,  qui  suit;  2"  Marguerite, 
3*  Armand-Jean,  né  le  28  sept.  1621  (Sablon),  eut 
pour  parrain  Armand-Jean  du  Plessis  de  Richelieu, 
évèquede  Luçon;  4"  Armand,  né  le  15  nov.  1623. 

2.  —  Ducarroy  (Louis),  Ec,  sgr  de  Grandpré, 
du  Page,  du  Verger,  gentilhomme  de  la  vénerie  du  Roi, 
gouverneur  de  Richelieu,  épousa  Françoise  de  S'-Mar- 
tin,  dont  :  1°  Pierre-François,  qui  suit  ;  2*  Louise- 
Jeanne,  mariée  en  1699  à  Louis-François  de  Courau- 
din,  Ec,  sgr  do  Laudonie  et  de  la  Morinerie  ;  3"  sans 
doute  Françoise,  religieuse  a  Richelieu. 

3.  —  Ducarroy  (Pierre  François),  Ec,  sgr  du 
Verger*  épousa  le  22  avril  1698  Marie  DucAnROV,  fille 
de  Michel,  grenetier  du  grenier  à  sel  de  Richelieu,  et  de 
Marguerite  Boureau  (2*  deg.,  §  II).  Nous  ne  savons  pas 
s'il  a  eu  postérité. 


|  II  (sans  jonction). 

1.  —  Ducarroy  (N...),  marié  vers  1620,  eut 
au  moius  :  1°  Michel,  qui  suit  ;  2»  Jean,  s'  des   Vi- 

ranches,  marié  à  Louise  Durand,  dont  au  moins  Agnès, 
mariée  le  16  oet.  1684  à  Augustin  Deforges,  procu- 
reur à  rile-Bouchard. 

2. Ducarroy  (Michel),   conseiller   du   Roi, 

grenetier  au  grenier  à  sel  de  Richelieu,  épousa  vers 
1650  Marguerite  BounEAU,  dont  au  moins  :  1»  Marie, 
qui  épousa  le  22  avril  169S  Pierre-François  Ducarroy, 
Ec,  sgr  du  Verger;  2'  Armand  Jean,  né  en  1654,  eut 
pour  parrain  le  duc  de  Richelieu,  et  fut  chanoine  de 
Faye  ;  3°  Jean. 

DIlCASTELon  OU  CA8TEL  —Fa- 
mille qui  habitait  le  Cliàtelleraudais  au  xvn"  siècle. 

Duca  -1.1  'Antoine)  Ec,  sgr  de  La  lionne?  pos- 
sédait des  domaines  près  d'Oiré;  ses  enfants  mineurs, 
sous  la  tutelle  de  Bertrand  du  Caste!,  en  rendirent  une 


ni  i:iiahii:mi:ii 


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l»l    ClIlHIivMllt 


1 93 


déclaration,  la  J2  mais  1643, au  sgr  do  lu  Groye.  (Arch. 
Vien.  Reg.  ." i tî ,  p.  18.) 

MICKAU,  Probablement  D'USSKAU.  V. 
ce  nom. 

Diicenu  (Jean),  valet,  fendit  hommage  d'un  Ref 
a  Pierrefile,  an  Mlrebalais,  que  tenait  avec  lui  sa  sœur 
Jeanne,  épouse  de  Renaud  de  Neylré  Naintré),  valet, 
au  xiv"  siècle.  (Latin  17147,  6!>.) 

Ot  Clil.LIlCU  —  Famille  du  Montmorillon- 
nais,  connue  depuis  le  commencement  du  xvne  siècle. 
Elle  subsiste  oncore  aujourd'hui.  Nous  citons  seulement 
quelques  noms. 

Ikucellier  (Paul),  habitant  Montmorillon,  marié, 
vers  1620,  k  Sylvaine  Cailleau,  en  cul  au  moins: 

lauceHter  (Louis),  sgr  Puyfavard,  archer  de  la 
maréchaussée,  marie'  en  juil.  1655  à  Jeanne  Radert, 
lille  de  Gilbert,  notaire,  et  de  Marie  Cailleau. 

UUCÉSIER-  Famille  de  St-Maixent,  dout  un 
membre  a  publié  quelques  ouvrages. 

Mucésiei*  (Jean\  l'aîné,  était  professeur  à  St- 
Haixeot  au  xvn*  siècle.  Il  a  public  quelques  ouvrages 
de  morale.  Cet  auteur  n'est  pas  mentionné  dans  la 
bibliothèque  littéraire  du  Poitou  de  Dreux  du  Radier. 
(V.  notice  par  M.  Richard,  B.  A.  0.) 

DVCHAFFAULT.  (V.  Chaffaolt.) 

I»l  <  I»  AI  \ltl)  —  Famille  de  la  Basse- 
Marche  et  du  Montmoiillonuais.  (V.  Ciialard.) 

Uuchalard  (Jean),  lieutenant  particulier  au 
Dorât,  eut  do  grands  procès  en  1625,  1632,  1646, 
contre  Pierre  Robert,  lieutenant-général  de  Basse- 
Marche,  (D.  F.  33,  (»  216.) 

ItL'CIIASSAIWU  —  Famille  établie  en 
Àugouniois,  alliée  à  des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'argent  au  châtaignier  de  sinople,  fruité 
d'or. 

Duchaseaing    de    Ratevonll     (N...), 

marié    à    Madeleine-Rosalie    de    Corukol,    a    eu    au 
moins  : 

Duchassaing  de  Rntevoult  (Simon- 
Joseph),  officier,  marié  le  20  fév.  1839  à  Joséphiue- 
Maric-Jenny  de  Chergé,  fille  de  Charles-Frédéric,  et  de 
Marie-Geneviève  Jacques  des  Plans. 

DUCHA8TËLIËR-  Famille  qui  habitait 
Poitiers  au  xvn"  siècle.  On  trouve  aussi  nu  Chaste- 
lieu.  (V.  ce  mot.) 

Blason  :  d'azur  à  3  épées  d'argent  a 
poignée  d'nr,  pointe  en  haut,  posées 
2  et  1,  et  un  croissant  d'argent  en  chef 
au  milieu.  (Arch.  Vien.  Généalogie  de 
Sauzay.) 

Duchastelier  (Michel),  Ec,  sgr 
de  Martigny  (Avanton,  Vien),  épousa  vers  1600  Ca- 
therine Peyraud  (qui  devait  être  fille  de  Louis,  sgr 
d'Avanton,  et  de  Catherine  Aubert),  dont  au  moius 
Louise,  mariée  vers  1620  à  Maurice  de  Sauzay,  Ec, 
sgr  de  Beaurepaire.  Etant  veuve,  elle  fut  marraine  à 
Montamisé  le  8  sept.  1648.  (Reg.) 

DlCTIONN.   HlSTOn.    ET    GÉNÉAL.    DES    FAMILLES    UC 


DUCHATEL      ou       on  «  il  \ -il  i 

(V.  Chatkl.) 

I»ii.-Ii.i-i  .1  de  In  nelumliei-e  en  An- 
jou, porte  :  de.  .  à  3  trèfles  (posés  2  et  1)  ?  et  un 
cœur  de...  soutenu  d'un  croissant  de...  en  abtine.  (D'a- 
près Denais.) 

DKinxllM     I        (V.      GUÀSTENET       EN 

MoNTMoniLi.ONN.us.  —  Nous  donnons  ici  quelques  ren- 
seignements complémentaires,  (Il  y  a  un  dossier  aux 
Archives  de  la  Vienne,  E-  250.) 

■  IlICllllMl  «ii.-l      Léonardi,  avocat  (fils  de  JlîvN 

Duchastenet,  sgr  de  Quinsac, -président  de  l'élection 
de  Bourganeuf),  épousa  le  13  déc.  1598  Française 
Dcveriueii. 

DUCHASTENET  OU  DECHA8TE 

rVET.  —  Famille  qui  habitait  Brigucil-Ie-Cliantrc 
(Vien.)  au  xvn"  siècle.  (Arch.    Vieil.   Ëa  250 .) 

Itiicha^tenet  (Simon),   s'  de  Taillebault  (la 

ïrimouille),  marié  à  Françoise  Naude,  eut  plusieurs 
enfants,  qui  firent  un  partage  en  1683  :  1"  Mahie, 
épouse  de  Jean  Collin,  sr  de  la  Vault  :  2°  Je\n, 
î°  Georges,  4°  Claude,  5*  I'ieiiiie,  notaire,  décédé 
avant  1685. 

Iliichastenet  (Georges),  sr  de  Taillebault,  eut 
un  procès  contre  D11- Jeanne  de  la  Chassiigne,  vers 
1700. 

DUCHASTEN1ER  (parfois  écrit  DU 
<:iit»i!ii.<ii.ii>  -  Famille  de  Poitiers  dont  les 
membres  ont  rempli  longtemps  diverses  fonctions  dans 
cette  ville,  et  qui  est  encore  honorablement  représentée 
aujourd'hui.  Elle  descend  d'un  seigneur  du  Ghastcnier 
(Jazeneuil,  Vieune),  au  XVI"  siècle. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou 
de  1"00,  on  a  donné  d'office  :  <i  d'argent 
au  châtaignier  de  sinople  fruité  d'or  »,  à 
Etienne  Ducliastenier  (4"  deg.,  §  I")  et 
«  de  gueules  au  châtaigner  d'or  fruité  de 
sable  »  à  René  Ducliastenier  (4'  deg., 
§  VI.)  Mais  la  famille  avait  peut-être 
blason. 

Ducliastenier    (Jacques),    sr   du 
demeurant   à    Jazeneuil     (Vien.),    épousa 


autre 


Coustand, 

Madeleine 
Thomas,  dont:  i*  Susanne,  demeurant  au  lieu  noble  de 
Dannemarie,  qui  épousa  le  27  avril  1667  (Lauvernat, 
not.)  et  à  Sl-Sauvant  le  2  mai  François  Jtert,  sr  des 
Ardilliers.  Le  23  juin  de  la  même  année,  ils  se  firent 
une  donation  mutuelle  devant  Augier,  not.  k  Lusignau. 
(Gén.  Bert.)  Susanne  fut  inhumée  à  73  ans,  le  17  août 
1716;  2»  Marie,  épousa  le  23  mars  1660  Louis  Ber- 
trand, s'  de  S'-Bonnet;  3"  Jacques,  sr  du  Coustand, 
qui  épousa  le  12  déc.  1672  Marie  Tadourdin,  fille  de 
Pierre,  et  de  Aune  Fradin  ;  4-  Estuer,  mariée  à  Jean 
Charruyer. 

DuchaBtenier  (Anne;  épousa  Olivier  Rou- 
thet,  s' de  la  Sonnerie.  Elle  était  veuve  en  1606,  époque 
où  elle  fit  aveu  du  fief  de  Dauniont  au  château  de 
Coiihé.  (Gén.   Bouthet.) 

Duchasteigncr  (Jacques)  lit  abjuration  du 
calvinisme  à  S'-Sauvant,  le  27  oct.  1700,  Agé  d'environ 
26  ans.  (Reg.) 

Ducliasteignei*  (Olivier),  marchand  orfèvre, 
épousa  vers  1710  Françoise  Goumin,  et  en  eut  : 
1*    Françoise-Susanne,    baptisée    à     Notre-Dame  la- 

POITOII.   —   T.    III.  13 


194 


DTJCHASTEIWER 


Petite  (comme  les  suivants  le  25  juil.  1714  ;  2°  Joa- 
chim-Olivieb,  le  3  juil.  1115;  3°  MargueriteFran- 
çoise,  le  14  juin  1122.  'Id.) 

Duchastelgner  (Olivier),  orfèvre,  eut  de 
Louise  Berland,  sa  femme  :  1*  Marc,  baptisé  le  4  déc. 
1718;  2*  Agnès-Françoise,  née  le  5  nov.  1719  ; 
3*  Mabie-Catherine,  née  le  28  déc.  1722  (tous  à  N.-D.- 
la-Petite). 

Duchasteigner  (René),  sous-diacre,  chantre 
de  S"-Radegondc,  fut  inhumé  vis-à-vis  la  porte  de  la 
chapelle  de  N.-D.-de-Pitié,  a  N.-D. -la-Grande,  le 
17  fév.  1730,  âgé  de  67  ans.  (Id.) 

8  I". 

1.  _  Duchasl  enier  (N...),  marié  vers  1580, 
eut  entre  autres  enfants  :  1*  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Jean, 
qui  a  formé,  brancho  §  V. 

2.  —  Duchastenier  (Jacques),  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  épousa  vers  1600  Catherine Mobiai', 
dont  il  eut  plusieurs  enfants,  la  plupart  baptisés  à 
S'-Cybard  :  1*  Isabeau,  le  12  janv.  1606:  2*  Marie, 
le  19  janv.  1607;  3*  FnANçois,  le  26  août  1608, 
chanoine  de  N.-D.  en  1633;  4"  Jacques,  le  30  oct. 
1609  ;  fut  peut-être  chanoine  de  N.-D.  ;  5°  Antoine, 
le  17  janv.  1612;  6°  Jean,  baptisé  à  Sl-Cybard  le  4  oct. 
1615.  (Reg.) 

Il  épousa  ensuite,  vers  1616,  Gabrielle  GlRAULT,  dont 
il  eut  au  moins  :  7°  Pierke,  né  le  17  janvier  1618 
(S'-Cybard,  comme  les  suivants),  fut  inhumé  dans  cette 
église  le  12  sept.  1649.  11  avait  épousé  le  30  oct.  1645 
(S'-Germain)  JoachimeBnÉCHAUD,  dont  il  eut  au  moins  : 
Jacques,  né  le  3  nov.  1648  ;  8*  Jean,  s*  de  Vallentrais  ? 
né  le  24  juillet  1622,  décédé  eu  1649  ;  9*  Marie,  née 
le  8  nov.  1623  ;  10"  Marie,  née  le  19  avril  1623  ; 
11»  Renée,  née  le  21  juil.  1626;  12*  Louis,  qui  suit  ; 
13*  Antoine,  né  le  18  janv.  1629,  eut  pour  parrain 
Jacques  Duchastenicr,  chanoine  de  N.-D.,  sans  doute 
son  frère  consanguin. 

3.  _  Duchastenler  (Louis),  marchand,  né 
le  24  oct.  1627  (S'-Cybard),  fut  inhumé  à  Monlierneuf, 
le  9  mars  1105.  11  épousa  en  présence  de  sa  mère,  le 
15  sept.  1654  (S'-Germ.)  Jeanne  MACÉ.dont  il  eut  entre 
autres  enfants:  1°  Marie-Gabiiielle,  née  le  16  nov. 
1655  (Monlierneuf,  comme  les  suivants,  ;  2»  Joseph, 
né  le  2  avril  1657  ;  3*  Marguerite,  née  le  2  nov. 
1658,  épousa  le  11  fév.  168)  Jacques  Moreau  ;  4°  Ga- 
brielle, née  le  14  janv.  1660,  décédée  le  6  avril  1718 
(S'-Didier)  ;  5"  Marie,  née  le  13  avril  1661  ;  6»  Etienne, 
qui  suit.  (Il  est  dit  fils  de  Louis,  et  de  Jeaune  Macé, 
dans  son  acte  do  mariage.) 

4.  _  Duchastenier  (Etienne)  le  jeune,  né 
vers  1668,  futiuhumé  le  10  avril  1753,  âgé  de  85  ans, 
étant  notaire  et  doyen  de  la  communauté  a  Poitiers.  Il 
avait  épousé  le  11  oct.  1694  (S'«  Opportune)  Margue- 
rite Gerbier,  dont  il  eut  :  1"  Marie,  qui  épousa  le 
14  nov.  1714  Hilaire-Vinccnt  Dutertre  de  la  Coudre, 
notaire  a  Poitiers  (Arch.  Vien.E»  235).  Elle  fut  inhumée 
le  14  juin  1773,  à  S'»-Opportune,  âgée  de  78  ans  ; 
2»  Claude,  qui  suit  ;  3»  Rene-Augustin,  rapporté  au 
§  IV  ;  4»  Louis,  né  le  23  juil.  1697  (Monlierneuf). 

5.  —  Duchastenier  (Claude),  notaire  a  Poi- 
tiers, né  le  9  août  1701,  mourut  le  6  fév.  1780.  11  avait 
épousé  le  9  sept.  1727  Radegonde  Rolland,  fille  de 
Nicolas,  bourgeois  de  l'hôtel  de  ville,  et  de  Marie-Anne 
Vergnault,  dont  il  eut  :  1*  Etienne-Claude,  baptisé  à 
S>-Paul  de  Poitiers  le  15  avril  172S  ;  2"  Nicolas- 
Claude,  né  le  17  juil.  1729,  devint  curé  de  Montaigu 


III    IHAMIIMIll 


(Vendée)  en  1765,  et  fut  nommé  chanoine  de  S"-Ra- 
degoude  de  Poitiers  en  1768  ;  3"  Mabie-Radegonde, 
née  le  19  juin  1730  ;  4°  Rdné-Augustin-Etienne, 
baptisé  a  S'-Didier  (ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le 
26  déc.  1732,  décédé  le  5  mars  1140  ;  5'  FnANçois, 
baptisé  le  7  juin  1734,  fut  notaire,  et  épousa  le  22  juin 
1162  Marie-Michelle  Vaugf.lade,  fille  de  François- 
Olivier,  procureur,  et  de  Marie-Anne  Maurat  ;  il  est 
décédé  le  23  juin  1806,  saus  postérité,  croyons-nous; 
6'  Pierre-Nicolas,  baptisé  le  21  oct.  1135  ;  7°  Joseph, 
qui  suit;  8"  Fbançois-Chables-Louis,  né  le  2i  nov. 
1737,  décédé  le  19  oct.  1739;  9°  Louis-Nicolas,  né  le 
29  juil.  1740. 

6.  —  Duchastenier  (Joseph),  procureur  à 
Poitiers,  baptisé  p«"  S'-Didier  le  16  oct.  1736,  épousa 
le  13  nov.  1764  Maiie-Madeleine-Renéc-Radegondc 
Jabdel,  tille  de  Jean-René,  avocat,  et  de  Renée  Guiot  de 
Chambeau.  Il  décéda  à  Poitiers  le  15  avril  1813,  ayant 
eu  :  1*  Claude-Joseph,  baptisé  à  S'-Cybard  le  5  oct. 
1765,  devint  chapelain  de  la  chapelle  de  S'-Jean- 
Baptiste,  et  passa  comme  tel  un  bail  lé  4  avril  1 182. 
Pendant  la  Révolution  il  exerça  avec  zèle  le  ministèro 
pastoral  sous  lo  nom  de  Perpétue.  Mais  plus  tard  il 
devint  le  pape  de  la  Petite  Eijlite  à  Poitiers.  On 
trouve  divers  manuscrits  de  sa  main,  confisqués  lors 
de  sou  arrestation  en  l'an  Vil.  (Arch.  Vien.  E2  69.) 
Il  est  décédé  le  3  avril  1844  ;  2°  Mabie-Radegonde, 
baptisée  à  la  Villedieu-du-Clain  (Vien.)  le  27  oct.  1766  ; 
3'  Nicolas,  qui  suit  ;  4*  Radegonde-Louise,  bap- 
tisée a  S'-Cybard  (comme  les  suivants)  le  22  sept. 
1770,  épousa  le  21  janv.  1794  Georges-François  Pineau  ; 
5*  Mamk-Madeleine-Aimée,  née  le  17  sept  1773, 
religieuse  du  Sacré-Cœur  (V.  Vie  de  Mme  Barnt); 
6"  Jean-Baptiste,  a  formé  branche,  §  III. 

7.  —  Duchastenier  (Nicolas),  notaire  a 
Poitiers,  baptisé  le  3  août  1768  à  S'-Cybard,  épousa 
vers  1790  Félicité  Poibier,  lille  de  Charles-Jérôme, 
sgr  de  Joué,  lieutenant  civil  a  Loudun,  et  de  Susanne- 
Madeleine  Bazille,  dont  il  eut  :  1°  Nicolas,  né  en  1790, 
avocat  à  Loudun,  décédé  dans  cette  ville  le  8  déc.  1877, 
avait  épousé  le  31  août  1S20  (Saminarçolle)  Geneviève- 
Ambroise  Glétraïe  de  la  Babre,  dont  :  a.  Ambroi- 
sine,  mariée  le  6  mai  1846  à  Eugène  Grimault  ; 
4.  François-Jules,  né  le  28  janv.  1824  à  Loudun.  pré- 
sident du  tribunal  de  Poitiers  ;  puis  procureur  général 
à  la  cour  d'Angers,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
marié  à  sa  cousine  germaine  Elodie-Julie  Duchaste- 
nier,  sans  postérité. 

2*  Fbançois-Jules,  né  en  1796,  a  été  conseiller 
général  de  S'-Georges-les-Boillargeaux  et  est  décédé  en 
1845.  lia  épousé  à  Loudun,  le  1"  juil.  1823,  Zéline- 
Julie  Chauvet,  fille  de  Auguste,  et  de  Julie  Iinbert, 
dont  il  a  eu  :  a.  Lina-Félicité,  née  le  18  juin  1824, 
mariée  a  Chasscneuil,  le  20  sept.  1843,  à  Jean-Claude- 
Edmond  de  Veillcchèze,  décédée  en  1845  ;  *.  Elodie- 
Jilie,  née  le  21  fév.  1829  (Chasseneuil),  mariée  i  son 
cousin  germain  François -Jules  Duchastenier. 

3"  Joseph-Théophile,  qui  suit;  4'  Auguste,  qui  a 
formé  branche,  §  II. 

8.  —  Duchastenier  (Joseph-Théophile),  né  a 
Poitiers  le  18  mars  1800,  décédé  en  1887,  avait  épousé  : 
1°  en  1827  (S'-Maurice),  Justine  Imbebt  ;  2»,  Marie 
Pébichon  ;  du  1er  lit  il  a  eu  :  1*  Théophile,  qui 
suit;  du  2"  lit  :  2*  Victor,  né  en  1840,  notaire  s 
Joussé,  a  épousé  le  1"  avril  1871,  à  Civray,  Nelly 
Malapebt,  fille  de  Constant,  avoué,  et  de  Céline 
Duchastenier,  dont  :  a.  Mabcel,  né  le  25  déc.  1873 
b.  Jane,  nés  le  30  janv.  1876  ;  c.  René,  né  le  19 
août  1881. 


i»i  <:ii.\hi  i..-\li:it 


9.  —  Duchastenier  (Théophile),  né  en  1S2S, 
marié  à  Lodolska  Savin,  en  a  eu  :  I*  Olivier,  < j u i  suil  ; 
î*  Marie,  épouse  «le  Armand  Gouin  (Chat,  de  Fleuré), 

10.  —  Duchastenier  (Olivier),  marié  a  Chas- 
seneuil,  le  30  avril  1877,  a  Marie- Léouie  Montois,  en  a 
en  :  Joseph.  (La  Cour  île  Dienné.) 


§  H- 


Branche    CADBTTB. 


S.  —  Duchastenier  (Auguste),  né  a  Poitiers 
le  2  sept.  1805,  fils  puîné  do  Nicolas,  et  de  Félicité 
Poirier  ;7"  de;;.,  S  I),  a  été  juge  de  paix  a  S'-Georges, 
puis  k  Poitiers  11  est  décédé  eu  18S9.  Marié  à  Désiréo 
Chevrier,  il  en  a  eu  :  1°  Céline,  mariée  à  Constant 
Malapert,  avoué  ;  2"  Auguste,  qui  suit  ;  3'  Louise- 
Marie-Léonie,  mariée  k  Adrien  Duchastenier  (9"  deg., 
§  111). 

9.  —  Duchnstenler  (Auguste),  receveur 
municipal  à  Poitiers,  né  en  IS33,  a  épousé  Malhilde 
Savin,  dont  :  1*  Nicolas-Augustk-Victor-Boger,  qui 
suit  ;  2*  Marie,  qui  a  épousé  Emile  Crimault. 

10.  —  Dnchaetenler  (Nicolas-Auguste-Victor- 
Roger),  né  en  1860,  avocat,  notaire  k  Moutaigu  (Veu- 
dée),  a  épousé  k  Prahecq,  le  19  avril  1887,  Marie- 
Alice  BoUTHET  des  Gennetièbes,  fille  de  Achille, 
notaire,  et  de  Modeste-Camille  Malineau,  dont  : 
1*  Maxime-Roger-Henri,  né  à  Poitiers,  le  29  juil. 
1890;  2'  Robert. 


§  III. 


Troisième  Branche. 


7.  —  Dnrhaatenier  (Jean-Baptiste),  né  la 
21  nov.  1778,  lils  puiné  de  Joseph,  et  de  Kadegonde 
Jardel  (6«  deg.,  §  I),  marié  le  20  avril  1807  k  Louise 
Poux,  est  décédé  le  15  mai  1838,  ayant  eu  :  1°  Jean- 
Baptiste,  qui  suit;  2°  Henri,  né  le  4  fév.  1810,  prêtre, 
curé  de  Fontsine-le-Comte,  puis  retraité  k  Loudun, 
décédé  en  1887  ;  3*  Edouard,  né  le  10  mars  1811, 
décédé  le  17  oct.  1868,  marié,  le  25  sept.  1844,  a 
Sophie-Lodoïska  Crimault,  a  eu  Emilie,  née  le  19  août 
1845,  mariée  le  8  mai  1867  à  Léon  Maupiou,  docteur 
en  médecine  k  Louduu  ;  puis  le  15  juil.  1882  à  Gabriel- 
Marie  Bagucnier-Desormeaux  ;  4"  Armand,  né  en  1813, 
décédé  en  1897,  marié  à  Félicité  Martin,  a  eu  Léonie, 
mariée  k  N...  Damelon. 

8.  —  Duchastenier  (Jean-Baptiste),  né  en 
1807,  décédé  le  12  août  1890,  marié  le  10  avril  1835 
k  Julie-Aline  Vovek,  en  a  eu  Jean-Baptiste-Adrien, 
qui  suit. 

9.  —  Duchastenier  (Jean-Baptiste-Adrien), 
juge  k  Montmorillon,  né  le  18  janv,  1835,  décédé  le 
15  déc.  1889,  avait  épousé  le  3  mai  1858  Louise- 
Marie-Léonie  Duchastenier,  fille  de  Auguste  (8e  deg  , 
§  II),  dont  :  1°  Mame-Aline-Dënibr,  née  le  17  fév. 
1860,  mariée  le  12  janv.  1880  à  Emile  Guertin,  avoué 
à  Chiuon  ;  2»  Marie-Adrienne,  née  le  5  fév.  1853, 
mariée  le  24  nov.   1885  k  Frédéric-Roger  Gaillard. 

§  IV.  —  Branche  éteinte. 

5.  —  Duchastenier  (René-Augustin),  fils 
puîné  de  Etienne,  et  de  Marguerite  Gerbier  (4*  deg., 
§  1"),  épousa  à  S'-Didier  de  Poitiers,  le  29  avril  1726, 
Marie-Madeleine  Deeorges,  fille  de  René,  et  de  Marie- 
Thérèse  Thévin,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  tous 
baptisés  à  S'-Didier  :  1°  Mauie- Thérèse,  lo  30  janv. 
1727  ;  2*  Marie-Madeleine,  le  14  oct.  1728  ;  3*  Louis, 
le  22  juin  1732;  4"  Marie-Radegonde,  le  11  août 
1733,  décédée  veuve  de  René  Cambier,  le  12  avril 
1800  ;  5'  Laurent-Augustin,  le  29  déc.  1734  ;  6'  René- 


M-MI     MIU 


1% 


Augustin-Vai.entin,  qui  suit;  7*  Marie-Anne,  née 
vers  1737,  décédée  sans  alliance  le  3  déc.  1805  ; 
8*  Marie-Elisabeth,  uéo  le  9  nov.  1741  ;  9*  Lazare- 
Augustin,  le  2  sept.  1743  ;  10*  Louise-Modeste, 
décidée  le  4  dé.-.  1805. 

6.  —  Duchastenier  (René-Augustin- Valsntin), 
baptisé  le  7  juin  1736,  épousa  dans  uue  chapelle  au 
faubourg  de  la  Cueille  (p«"  S'-Gcrmain  de  Poitiers),  le 
3  mai  1756,  Catherine  Mervache,  tille  de  feu  Jean, 
chirurgien,  et  de  Louise  Plassais.  Nous  ignorons  s'il 
•ut  postérité. 

s  v 

2.  —  Duchastenier  (Jean),  procureur  à  Poi- 
tiers ?  devait  être  fils  puiné  de  N...  (1"  deg  ,  §  I).  U 
épousa  vers  1615  Marie  Girard,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Jacuues,  né  le  25  oct.  1618  (S'-Cybanl,  comme  les 
suivants),  eut  pour  parrain  Jacques  Duchastenier,  proc. 
(2"  deg.,§  I.  H  fut  maistre  apothicaire  et  épousa 
Catherine  Charrault;  2»  Jean,  né  le  22  oct.  1619; 
3"  Louis,  qui  suit  ;  4°  Pierre,  né  le  5  août  1622  ; 
5"  Marie,  née  le  8  nov.  1623  ;  6°  Philippe,  né  le  12 
déc.  1624,  fut  chanoine  de  S'*-Radegonde  ;  7»  sans 
doute  René,  qui  a  formé  branche,  §  VI. 

3.  —  Duchastenier  (Louis), procureur  au  Pré- 
sidial,  baptisé  à  S'-Cybard  le  14  janv.  1621,  épousa  le  9 
fév.  1649  Renée  Courtin,  fille  de  Guillaume,  et  de 
Marthe  Bernier,  dont  plusieurs  enfants,  tous  baptisés 
à  S'-Cybard  :  1'  Louise,  le  19  janv.  1650;  2*  Jeanne, 
le  U  janv.  1651,  qui  eut  pour  parrain  Philippe  Duchas- 
teigner,  chanoine  de  S<c  Radegonde  ;  3»  Philippe,  le 
31  janv.  1652;  4»  Madeleine,  le  21  juil.  1653; 
5°  Catherine,  le  4  nov.  1654  ;  6°  Pierre,  le  24  juin 
1657  ;  T  Catherine,  le  21  oct.  1659  ;  8"  Marie- 
Renée,  le  3  avril  1662  ;  9*  René,  le  14  août  1663, 
chanoine  et  chantre  de  S"-Radegonde  ;  10'  Margue- 
rite, le  26  nov.  1665;  11°  Madeleine-Marthe,  le  15 
nov,  1666  ;  12"  René,  le  29  août  1670.  (Heg.) 

§  VI 

3.  —  Duchastenier  (René),  notaire  royal 
k  Poitiers,  décéda  le  15  juil.  1681.  11  parait  avoir  été 
fils  de  Jean,  et  de  Marie  Girard  (2*  deg.  §  V).  Il  avait 
épousé,  vers  1660,  Marie  Girard,  dont  :  1°  Paul,  s' 
de  Traversay,  baptisé  le  20  mars  1664  (eut  pour 
marraine  Catherine  Charrault,  épouse  de  Jacques  Du- 
chastenier, apothicaire),  fut  inhumé  k  S'-Cybard,  le 
17  sept.  1719  ;  2"  Louis,  né  le  23  janv.  1666;  3' Jac- 
ques, né  le  16  nov.  1667  ;  vicaire  de  S'-Cybard  en 
1698,  il  devint  curé  de  Sanxay  en  1703  et  lut  inhumé 
dans  le  sanctuaire  de  celte  église  le  6  fév.  1730  ; 
4°  Joseph,  né  le  20  oct.  1669  ;  5"  Joseph,  né  le  8  déc. 
1670  ;  6»  Jean,  né  le  13  fév.  1673  (tous  k  S'-Cybard)  ; 
7"  René,  qui  suit;  8°  Marie,  morte  k  Sanxay  en  1730. 

4.  —  Duchastenier  (René),  notaire  royal  a 
Poitiers,  épousa  k  S'-Cybard,  le  30  janv.  1690,  Louise 
Marot.  Celle  dernière  est  marraine  dans  la  même 
paroisse  le  30  oct.  1693.  (Id.)  En  2"  noces  il  épousa 
à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  11  juil.  1693,  Marie-Anne 
Charrault.  Il  décéda  le  2  mai  1724.  (ld.)Nous  ne  savons 
pas  s'il  eut  postérité. 

§  VIL  —  Branche  sans  jonction. 

1.  —  Duchastenier  (Joachim),  sr  du  Breuil, 
décédé  avanl  1709,  avait  épousé  Madeleine  Vaugelade, 
dont  il  eut  au  moins  :  1»  Joachih,  qui  suit  ;  2*  Made- 
leine,née  en  1673,  mariée  k  Savigué,  le  29  sept.  1709, 


196 


DLCIIi:8\K 


a  Jacques  Imbert,  s'  de  la  Touche  ;  3°  Marie,  née  le 
23  janv.  17SS,  baptisée  le  18  fév.  à  Blanzay. 

2.  —  Duchastenier  (Joachim),  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  épousa  à  Coubé,  le  30  oct.  1115. 
Marguerite  Claud,  fille  de  feu  Joacliim,  et  de  Gabrielle 
Bobin,  dont  :  lo  Catherine-Marguerite,  baptiséo  à 
N.-D. -la-Petite  le  1"  août  HIC;  2°  Marie-Anne, 
décédée  à  un  mois  le  15  janv.  1720  (Celle-Levescault)  ; 
3"  François-Olivier,  baptisé  a  S'-Gerraain  le  8  mars 
1721  ;  4°  Joachih,  baptisé  même  p"*  le  11  nov.  1727  ; 
S"  Marie-Madeleine,  née  le  1"  avril  1731. 

DUCHIUSSAY  (ou  DU  CHAUS- 
SAI", DU  CMAUSSEY).  —  Famille  noble  qui 
habitait  les  confins  de  l'Angoumois  et  du  Poitou,  Une 
branche  était  connue  sous  le  nom  de  Chaumont. 

Blason.  —  De...  an  lion  de...  ?  (Douteux.) 

Duchaussey  (Jacques),  sgr  du  Mas-du-Puy, 
marié  vers  1000  à  Susauno  de  CmÈvnES,  en  eut 
au  moins  :  1°  Jacques,  Ec,  sgr  de  Guron  ?  marié  à 
Jeanne  de  Villoutreix,  qui  était  sa  veuve  en  1662  ; 
2»  MAniE. 

ltui'liaiiKKiiy  (Simon),  Ec,  sgr  de  Chaumont, 
fit  accord  avec  les  héritiers  de  Adrienne  Couraud,  sa 
femme,  le  1S  avril  1648.  (Arch.  Vien.  E2  250.)  Il  avait 
sans  doute  été  marié  en  l"'  noces,  et  il  doit  avoir  eu 
pour  fils  : 

Dticuaussay  (Simon),  Ec,  sgr  de  Chaumont, 
épousa  vers  1  GoO  Renée  Frotier,  fille  de  René,  Ec,  sgr 
de  Loscorcière,  et  de  Catherine  Gourdeau,  qui,  devenue 
veuve,  se  remaria  lo  26  nov.  1662  a  Charles  Frotier, 
Ec,  sgr  des  Roches. 

DUCHÉ,  DUCHER.  —  On  trouve  ces 
noms  en  Montmorillonnais.  (V.  Leulier  du  Ché,  du 
Cher.) 

I>UCIIESi*E  DE  DEVANT.- Famille 
noble  des  environs  de  Fontenay-le-Comte,  dont  les  mem- 
bres se  sont  signalés  par  leur  dévouement  royaliste,  à 
l'époque  de  la  Révolution.  Elle  paraît  avoir  une  origine 
différente  de  celle  des  du  Chesne  de  Vauvcrt  et  de 
S'-Légcr,  liion  qu'elle  ait  adopté  le  même  blason, 
d'après  certaines  traditions  de  famille.  La  notice  qui 
suit  a  été  dressée  d'après  les  notes  communiquées  par 
lo  Ve  Paul  de  Chabot,  les  titres  déposés  aux  archives 
de  la  Vendée  (E.  122  123  et  155),  et  une  maintenue  de 
noblesse  de  1715. 

Blason. —  L'Armoriai  du  Poitou  dit:  d'or 
a  3  glands  de  sinople.  (Déclaré  en  169S  à 
Fontenay.)  —  La  famille  a  porté  depuis: 
d'azur  à  3  glands  d'or  posés  2  et  1. 
(Cachets.) 
Dtichesne  (Marie-Angélique), 
Dame  du  Mesnil,  mariée  à  Jacques  Genays,  Ec,  sgr  du 
Cbail,  conseiller  secrétaire  du  Roi,  ancien  gendarme  de 
la  garde  du  Roi,  était  décédée  avant  1774.  (Notes  Lau- 
rence.) 

§  I".  —  Branche  des  Barons  de  DENAréT. 

1.  —  Duchesne  (Jean),  sr  du  Mesnil,  demeu- 
rant dans  la  paroisse  N.-D.  à  Fontenay-le-Comte,  épousa 
vers  1660  Michelle  Cléreau,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  François,  qui  suit  ;  2'  peut-être  Marie,  qui  épousa 
Georges  Boissière.  (Arch.  Vend.  E.  122.)  Elle  pourrait 
cire  sœur  de  Jean. 

2.  —  Ducheene  (François),  Ec,  sgr  du  Mesnil, 


Itl    <JII>Al 


avocat  en  Parlement  et  commissaire  des  vivres  des 
armées  du  Roi,  fut  anobli  par  lettres  patentes  de  déc 
1696,  données  a  Versailles,  en  vertu  de  l'édit  du  7  déc. 
de  la  même  année.  Il  reçut  plusieurs  quittances  de 
finance  pour  jouir  de  certaines  rentes,  et  fut  maintenu 
noble  le  13  juin  1715  par  M.  de  Rivliebourg.  Il  fut 
inhumé  dans  l'église  de  Fontenay-le-Comte,  le  19  fév. 
1722.  Marié  à  N.-D.  de  Fontenay,  le  15  fév.  1695, 
avec  Marie-Françoise  de  Morienne,  fille  de  Jacques, 
Ec,  sgr  de  la  Brosse,  et  de  F'rançoise  Meniou  ?  il  en 
eut  :  1°  Henri-François,  né  le  10  déc  1696  (inhumé 
dans  l'église  de  Chassenon,  le  19  mai  1607,  sous  le  nom 
de  Henri-François  Duchesne  du  Mesnil,  Ec,  sgr  de  la 
Periïne)  ;  2°  François-Florent,  qui  suit  ;  3"  Fran- 
çoise, mariée  à  Gabriel  Brunct,  Ec,  sgr  de  Montreuil, 
•  et  décédée  avant  le  10  juil.  1718. 

3.  —  Ducheine  (François-Florent),  Ec,  sgr  et 
baron  de  Denant,  Frauchauvet,  la  Perrine,  le  Mes- 
nil, etc.,  baptisé  le  7  déc  1697,  fut  émancipé  le  10  juil. 
1718  en  présence  de  son  père,  et  de  son  beau-frère, 
Gabriel  Brunet  de  Montreuil.  Il  servit  comme  gendarme 
de  la  garde  ordinaire  du  Roi  et  achela  vers  1730  le 
château  de  Denant,  de  Isaac  de  la  Cropte,  C  de 
Boursac.  11  fut  inhumé  en  l'église  de  S'-Maixcnt  de 
Beugné,  le  1er  avril  1748.  Marié  à  Marie-Jacqueline 
Mesnard,  fille  de  Alexandre,  Chev.,  sgr  de  Chasnay, 
la  Godelinière,  et  de  Marie-Jacqueline  Foucher  de  S"- 
Flaive  (qui  épousa  en  2's  noces  Dominique  de  Jouin, 
gentilhomme  du  duc  d'Orléans),  il  en  eut  au  moins  : 
1»  Jacques-Charles-Florent,  qui  suit  ;  2°  Marie- 
Claire,  mariée  vers  1730  à  René-Julien  de  Jousscbert, 
B"n  du  Landreau. 

4.  —  Duchesne  (Jacques-Charles-Florent), 
Chev.,  sgr  B°"  de  Denant,  sgr  du  Mesnil,  etc.,  baptisé  à 
S'-Pompain  le  5  nov.  1731,  épousa  le  24  janv.  1752 
Marie-Angélique  de  Jouvancourt,  qui  pendant  la  Révo- 
lution suivit  les  armées  vendéennes  et  mourut  le  -2 
déc.  1793  au  Mans.  Leurs  enfants  furent:  1'  Nicolas- 
Di.mimo.ue,  qui  suit;  2*  Jacques-Augustin,  Chev., 
officier  au  régiment  de  Mestrede-camp-général- 
Dragons,  éniigra,  puis  fut  fait  Chevalier  de  S'-Louis 
sous  la  Restauration,  et  vivait  encore  eu  1831  à  la 
Rochc-sur-Yon.  11  avait  épousé  une  D"'  d'uue  famiilu 
de  Lorraine,  dont  le  nom  est  inconnu,  et  en  eut  :  a.  N.... 
mariée  a  N...  d'Enclin;  6.  Alexandrine,  morte  sans 
alliance. 

3°  Denis-Marie,  Chev.,  sgr  de  Biossais,  Plessis- 
Buet,  sous-lieutonant  du  rég.  Mestre-dc-camp  Dragons, 
émigra  pendant  la  Révolution,  fit  la  campagne  de  1792 
comme  maître  dans  une  des  compagnies  nobles.  11 
passa  ensuite  à  l'armée  de  Condé  et  fut  blessé  en 
1793,  servant  dans  les  hussards  de  Bercheny.  Sous  la 
Restauration,  il  fut  nommé  Chevalier  de  S'-Louis  cl 
colonel,  et  vivait  encore  en  1831.  11  avait  épousé  le 
16  fév.  1784  (Charrier  et  Aubain,  not.  à  Luçou)  Béni- 
gne-Charlotte-Marguerite de  Morais,  fille  de  feu  Heuiï- 
René-Alexandre,  Chev.,  sgr  de  Cerizay,  le  Plcssis- 
Buet,  etc.,  et  de  Marguerite-Charlotte-Antoinette  Sochet 
des  Touches,  qui  périt  avec  sa  fille  dans  les  noyades  de 
Nantes  ;  4"  Nicolas-Jacques-Ferdinand,  rapporté  au 
§  Il  ;  5*  Marie-Jacqueline  Angélique,  condamnée  a 
mort  par  la  commission  militaire  de  Nantes  le  7  janv. 
1791,  comme  complice  des  brigands  de  la  Vendée  ; 
6»  Marie-Adélaïde,  condamnée  à  mort  le  même  jour 
pour  les  mêmes  motifs;  elle  avait  épousé  Louis-François 
de  Hillerin,  M"  du  Boistissandeau  ;  V  Joséphine- 
Delphine,  qui  eut  le  même  sort  que  les  précédentes; 
S"  Marie-Jacqueline-Rosalie,  morte  le  19  mars  1834, 
à  70  ans. 


DCCIIESXE  DE  DKNANT 

ii.—  imi.Ii.-ik  (Nicolas-Dominique),  Chev., 
sgr  B"  de  Denant,  etc.,  né  au  château  de  Denant,  le 
ai  aoilt  l".:::i,  émigré  pendant  la  Révolution,  lit  la 
campagne  de  1792  comme  maître  dans  une  compagnie 
noble  à  l'armée  des  Princes,  passa  ensuite  a  l'armée  de 
Coudé  el  Fut  tué  dans  les  hussards  de  Berchony,  en 
juiu  1791.  Il  avait  épousé  le  27  nov,  177.'i  Marie- 
Anne-Josèphe  nu  Morais,  fille  de  Henri-René-Alexandre, 
Chev.,  sgr  de  Cerizay,  et  de  Marguerite-Cbarlolte- 
Anioiiiette  Sochet  dos  Touches,  dont  il  eut:  I'Jacques- 
Jossph-Florent  .  qui  suit  ;  2"  Renriette-Jacqce- 
i.ine,  morte  eu  prison  pendant  les  guerres  de  la 
\ sodée, 

il.  —  Diit'lieane  de  Denunt  (Jacques- 
Joseph-Florent),  B"  do  Denant,  né  au  château  do 
Denant  le  10  sept.  1717,  rejoignit,  tout  jeune  encore, 
l'année  vendéenne  et  devint  aide  de  camp  du  prince 
de  Talmont.  11  passa  la  Loire  et  donna  des  preuves  de 
courage  et  de  sang-froid  dans  plusieurs  occasions, 
notamment  à  Torfou  cl  Entrammes.  Après  la  pacification 
de  la  Jaunais,  il  prit  part  aux  campagnes  de  1799. 
En  1815  il  fut  adjudant  général  dans  le  4*  corps  de  la 
grande  année  veudéenne.  Nommé  lieutenant-colonel 
de  cavalerie  le  18  déc.  1816,  il  fut  fait  Chev.  de  S'-Louis 
le  22  jauv.  1823.  et  mourut  a  la  l'ichonuière  (Chareé, 
Maine-et-Loire)  le  19  janv.  1868.  11  s'étail  marié  le 
1 1  juin  179S  (Trottier  et  Ruard,  not.  a  Angers)  à  Marie- 
Céleste-Rosalie  Gontard  des  Chevallemes,  fille  «le 
Charles-Guillaume,  et  en  eut  :  1°  Florent-Charles- 
Nicolas,  qui  suit  ;  2"  Makie-Céleste-Antoinette,  née 
en  1802,  mariée  le  17  fév.  1830  a  Claude-Elisabeth 
C"  de  la  Corbière,  et  décédée  à  Angers  le  1"  mai  1865  ; 
3°  Pauline,  née  en  oet.  1804,  épousa  le  S  juil.  1840 
Constant  du  Bois  de  Maquillé  ;  4«  Gabriel-Adrien,  né  a 
Angers  le  13  janv.  1807,  mort  sans  alliance  le  17  fév. 
1871  ;  5*  Marie-Ferdinand,  né  à  Angers  le  15  juil. 
1819,  décédé  dans  cette  ville  le  14  mai  1S91,  sans  avoir 
été  marié. 

7.  —  Duchcane  de  Denant  (Florent- 
Charles-Nicolas),  H0"  de  Denant,  né  à  Angers  le  25 
mars  1800,  élève  de  l'Ecole  polytechnique,  nommé 
sous-lieutenant  élève  titulaire  à  l'école  d'application  de 
l'état-major  le  29  janv.  1823,  était  le  18  fév.  1826 
aide-major  de  cavalerie  au  régiment  de  chasseurs  de 
l'Allier,  à  Lihourne.  Il  donna  sa  démission  eu  1830,  étant 
lieutenant  au  7«  régiment  d'infanterie.  Il  épousa  le 
7  juin  1847  Caroline-Louise  Brossaud  de  Juigné, 
veuve  du  C"  de  Bruc  de  Livernière,  et  mourut  à  Angers 
le  21  juiul873.  ayant  eu  des  onfants  décédés  jeunes. 


II. 


Branche  cadette. 


j.  —  Duchesne  de  Denant  (Nicolas-Jac- 
ques-Ferdinand),  4*  fils  de  Jacques-Charles-Florent,  et 
de  Marie-Angélique  de  Jouvancourt  (4*  deg.,  §  I"),  né 
au  château  de  Denant  le  11  nov.  1766,  fut  gendarme 
de  la  garde  du  Roi.  Comme  ses  autres  frères  il  émigrn 
et  servit  dans  l'armée  de  Condé,  dans  les  hussards  de 
Bercheny,  et  fut  blessé  d'une  balle  à  la  mâchoire  en 
1793.  Il  est  mort  avant  1831.  Marié  à  N...  du  Faï,  il 
en  eut  Adolphe,  qui  suit. 

6.  —  Duchesne  de  Denant  (Adolphe) 
fut  écuyer  commandant  de  S.  A.  B.  Madame  la  Du- 
chesse de  Berry,  et  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
H  épousa  vers  1821  N...  de  Vathaire,  dont  il  eut: 
\°  Louise,  mariée  d'abord  au  C*  Alliata,  puis  à 
N...  Gherardi  ;  2°  Beiithe,  qui  épousa  le  comte  SalvettO- 
Salvetti,  et  décéda  à  Florence  le  la  déc.  ISSi  ;  3- Marie, 
mariée  a  sou  cousin  Gaston  de  Vathaire. 


l»«   «    l  o-. 


197 


DIK7DES^IE.  —  Nom  commun  a  diversos 
familles.  (V.  CheSNE  ) 

Duclieane  (Guillaume),  chanoine  de  N.-D. -la- 
Grande  de  Poitiers,  ayant  légué  une  maison  a  son  Cha- 
pitre, ses  héritiers  Guillaume,  Geoffroy  et  Pierre 
Barbe  transigèrent  a  yv  sujet  le  lundi  avant  S'-Pierre 
es-Liens  1259.  (Arch.  Vien.  C.  1104.) 

Dncliesiie  (Charles),  Ee  ,  sgr  de  la  Chaume,  fut 
parrain  à  Thurageau  (Vien.)  le  23  mai  1631.  (Beg.) 

Dl'CIIESrVEA.U.  —  On  trouve  ce  nom  au 
x\T'  siècle,  pour  du  Chesneau. 

DICIIIROK.  —  Ce  nom  a  été  porté  par 
diverses  familles,  soit  comme  nom  patronymique,  soit 
comme  surnom.  (V.  Chiron,  Denis,  etc.) 

DlICLAllD.  —  Famille  de  Poitiers  qui  a 
fourni  plusieurs  magistrats  à  celte  ville  pendant  ce 
siècle  et  qui  est  aujourd'hui  éteinte. 

DiK-land  (Robert)  avait  exercé  dès  1797  les 
fonctions  de  juge  civil  et  criminel  au  tribunal  de  la 
Vienne.  Il  fut  doyen  du  tribunal  d'appel  en  1S00. 
N'ayant  pas  été  maintenu  lors  de  l'organisation  de  la 
magistrature  en  1811,  il  fut  replacé  à  la  cour  d'appel 
en  1S14,  et  mourut  le  2.'i  janv.  1837.  Il  avait  épousé 
le  17  avril  1798  Marie-Rose-Françoise  Prieur-Chad- 
veau,  veuve  de  Jean  Clergcau,  guillotiné  en  1794,  et 
fille  de  Charles-Hilaire,  et  do  Jeanne-Marie  Fauleon, 
dont  il  eut:  1°  Edouard-Auguste,  né  le  7  janv.  1799, 
avocat  il  la  cour  d'appel,  mort  le  6  avril  1836  ;  2°  Ar- 
mand-Gustave, qui  suit  ;  3°  Bodekt-Hector,  né  le 
18  janv.  1807,  substitut  du  procureur  du  Boi  près  le 
tribunal  de  Bressuire,  mort  le  9  juil.  1836;  4°  Clé- 
mentine, née  le  9  mars  1813;  5"  Marie-Amélie,  née 
le  17  nov.  1814,  décédée  jeune. 

Duelaud  (Armand-Gustave),  né  le  lii  janv. 
1801,  docteur  en  droit,  juge  d'instruction  au  tribunal 
de  Poitiers,  puis  conseiller  a  la  cour  d'appel  et  Chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  est  décédé  le  8  avril  1878,  sans 
laisser  de  postérité  de  Mélanie  Brossard,  fille  d'Ilip- 
polyte,  et  de  Eugénie  Pervinquière,  qu'il  avait  épousée 
le  23  août  1836. 

DL'CLOS.  —  Ce  nom  est  commun  à  plusieurs 
familles  ;  mais  en  général  elles  ont  eu  peu  de  notoriété. 

Duelos  (Colin)  possédait  des  rentes  féodales, 
que  lui  payaient  Briant  Chabot  et  autres  seigneurs  en 
1286.  Colin  les  vendit  plus  lard  à  Geoffroy  de  Marcon- 
nay.  (Gén.  Chabot.) 

DVCLOS.  —  Famille  des  environs  de  Confo- 
lens,  sur  laquelle  nous  avons  réuni  les  quelques  ren- 
seignements qui  suivent. 

Duelos  (Guillaume),  docteur  en  médecine,  est 
parrain  à  Châtain  (Vieil.)  le  23  sept.  1634  d'un  fils  de 
Henri  Mondot  et  de  Marguerite  Duelos.  (Ileg.) 

Duelos  (Jouas),  sr  du  lîivault,  décédé  à  Confolens 
le  6  sept.  1636,  avait  épousé  Judith  Pastoureau,  dont 
il  eut  Jacques,  prieur  de  S'-Barthélemy  de  Confolens 
en  1634,  qui  fonda  en  1661  l'hôpital  de  cette  ville, 
situé  dans  la  psse  de  S'-Maxime.  (ld.) 

Duelos  (Pierre),  sr  de  la  Glayolle,  épousa  en 
1642  Catherine  Babauu,  fille  de  l'ol,  et  de  Catherine 
du  Pré.  (Gén.  Babaud.) 

Duelos  (Marguerite)  est  marraine  à  Prcssac 
(Vien.)  le  10  nov,  1654.  (Beg.) 


198 


HKIO* 


Duclos  (Pierre),  s'  du  Repère,  est  parrain  dans 
la  même  paroisse  le  S  mai  1658.  (Id.) 

DucIob  (Guillaume),  sr  de  Malleret,  médecin, 
fut  parrain  d'Anne  Churlaud,  le  4  août  1659,  a  Pressac. 

Duclos  (Anne,  aliàs  Madeleine)  épousa  le  17  fév. 
1680  Jean  de  Cambourg,  Ec.,  sgr  de  la  Court  et  de 
Genouillé.  Ce  dernier  était  en  procès  avec  Jean  Duclos. 
s'  de  Chauvegon,  sénéchal  de  Loubert,  sans  doute 
parent  de  sa  femme  ;  ce  procès  se  termina  par  une 
sentence  arbitrale  du  mois  d'avril  1682.  (Gén.  Cam- 
bourg.) 

Duclos  (Guillaume),  s'  de  la  Plaigne,  mariéà 
Madeleine  de  Coulombe  ?  en  eut  Sdsanne,  qui  épousa 
à  Availles,  le  21  sept.  1682,  François  Rempnoux,  sr  de 
Villate.  (Reg.) 

Duclos  (N...)  était  vicaire  de  Cliarroux  en  1129. 
(Id.) 

Duclos  (Philippe),  époux  de  Anne  Babaud,  en 
eut  François-André,  baptisé  à  Availles  le  27  oct.  1739. 
(Id.) 

Duclos  ou  Duclaud  (Marie)  épousa,  vers 
1750,  Antoine  Coussaud,  s'  du  Bost  et  de  Massigoac. 
(Gén.  Coussaud.) 

Duclos  (Catherine),  épouse  avant  1756  de  Joa- 
chim  Nadaud  de  la  Grange,  docteur  en  médecine,  fut 
inhumée  à  Availles-Limousine,  le  25  sept.  1757.  (Reg.) 

Duclos  (Guillaume),  s'  de  Lagasne,  capitaine  au 
régiment  de  la  Fère,  est  parrain  à  Availles,  le  19  mai 
1756.  d'un  fils  des  précédents.  Il  épousa  en  1759  Mar- 
guerite Babaud,  fille  de  Pierre,  s'  de  Praisnaud,  et  do 
Madeleine  Parât.  (Gén.  Babaud.) 

Duclos  (Guillaume),  avocat,  époux  de  Jeanne 
Robert,  en  eut  au  moins  Anne,  baptisée  à  Availles- 
Limousine  le  18  dov.  1769.  (Reg.) 

Duclos  (Philippe),  s'  des  Vétizons,  fut  inhumé  à 
Availles  le  H  janv.  1786.  (Reg.) 

Duclos  de  la  Glayolle  (N...)  fut  nommé 
en  1787  procureur  syndic  de  l'assemblée  de  Confolens, 
lors  de  l'établissement  des  assemblées  provinciales.  (R.) 

Duclos  (N...)  était  en  1789  curé  de  N.-D.  de 
Courcôme  (Char.),  et  assistait  à  Poitiers,  à  cette  date, 
à  l'assemblée  du  clergé  réuni  pour  nommer  des  députés 
aux  Etals  généraux.  (Clergé  du  Poitou.) 

DUCLOS  a  Poitiers  et  en  Mirebalais.  — 
(Peut-êtie  familles  diverses.) 

Duclos  (Paul),  marchand  pelletier  à  Poitiers, 
reçut  d'office  en  1701  lo  blason  suivant  :  «  d'azur  a  la 
cloche  d'argent,  le  battant  de  gueules  ».(Arm.  Poitou.) 

Duclos  (Pierre),  Ec,  fourrier  de  la  maison  du 
Roi,  époux  de  Mario  Deloré,  en  eut  au  moins  Pierke- 
Nicûlas,  qui  suit. 

Duclos  (Pierre-Nicolas),  capitaine  des  Gabelles  à 
Mirebeau,  épousa  dans  cette  ville,  le  16  nov.  1722, 
Jeanne  Auriau,  fille  de  feu  Clément,  notaire  du  duché 
de  Richelieu,  et  de  Marie  Palineau,  et  en  eut  au  moins  : 
1*  Madeleine,  baptisée  à  Mirebeau  le  19  oct.  1723  ; 
2"  Jeanne-Thérèse,  baptisée  le  29  nov.  1724;  3° Pierre- 
Paul,  baptisé  le  25  janv.  1726.  (Reg.) 

Duclos  (Pierre),  sergent  royal  à  Mirebeau  dès 
1728,  décéda  en  1752. (Id.) 

Duclos  (Joseph),  huissier  royal  a  Mirebeau, 
mourut  en  1774. 

Duclos  'Jean-François)  est  parrain  a  S'-Hilaire- 
le-Grandde  Poitiers  le  15  déc.  1741.  (Id.) 


ty  DUCROCQ 

Duclos  (Pierre-Nicolas)  était  huissier  à  cheval 
au  Chàtelet  en  1743.  (Reg.  de  Mirtbeau.) 

Duclos-Grenet  (Louise)  veodit  le  7  déc. 
1763  divers  domaines  à  Vellèche  ;Vienj  à  Charles  de 
la  Chastre,  Chev,,  sgr  de  Bas-Fleuré.  (F.) 

Duelos-Gi-enet  (André-Victor),  curé  de  la 
Villedicu  (dès  1774),  fut  délégué  pour  nommer  les 
députés  du  clergé  en  1789. 


DUCLOU  ou  DU  CLOU  ?  —  Famille  de  la 
Saintonge,  qui  a  eu  des  alliances  en  Poitou. 

Blason  :  d'argent  a  l'aigle  de  sable  membrée  de 
gueules  et  une  étoile  d'azur  en  chef..  (Le  sgr  de  Bois- 
morand.  Armoriai  Rochelle  1698.)  —  «  D'azur  à  l'aigle 
d'argent  et  une  étoile  d'or. ..»  (Branche  habitant  Orioles, 
élection  de  Saintes,  1698.) 

DLCLOIJ  ou  DU  CLOU  —  Famille  noble 
des  confins  de  l'Angoumois,  qui  habitait  le  Poitou  en 
1668.  Son  premier  titre  élait  un  contrat  de  mariage  du 
20  sept.  1540. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et 
3 coquilles  d'argent.  (Arch.llist.  Poit.23.) 
Duclou  (Mathieu),  Ec,  sgr  de 
Châtain,  habitant  Brcuil-au-Fa  (élection 
d'Availles),  fut  maintenu  noble  le  l6raoûl 
1668. 

Dt'CORNET  (Joseph),  sgr  de  Boisselle. 
habitant  Paris,  avocat  en  Parlement,  fut 
receveur  des  décimes  du  diocèse  de 
Poitiers  de  1713  a  1728.  (Arch.  Vien. 
G.  407.)  On  trouve  plusieurs  lettres  de 
lui  avec  son  cachet  :  a  d'or  (ou  d'argent)  a 
3  cornets  de  chasse  de  sable  ?  liés  de 
gueules?  » 

DUCROCQ.  —  Famille  originaire  de  Niort, 
qui  est  aujourd'hui  très  honorablement  représentée.  La 
majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent  nous 
ont  été  communiqués  par  M.  Théophile  Ducrocq,  l'émi- 
nenl  correspondant  de  l'Institut. 

Blason.  —  Un  membre  de  celle  famille  a  été  inscrit 
d'office  a  l'Armoriai  de  Niort,  en  1700,  avec  le  blason 
suivant  :  d'or  a  un  crocq  de  batelier  de  sable,  mis  en 
pal.  —  André  du  Crocq  tsic),  bourgeois  de  la  p"*  de 
S'-Christophe,  élection  de  S'-Maixent,  reçut  aussi  d'of- 
fice :  d'or  à  l'ours  de  sable  accompagné  en  chef  de 
2  étoiles  de  gueules. 

§1". 

1. —  Ducrocq  (Pierre)  possédait  en  1619  deux 
maisons  à  Niort.  Marié  à  Elisabeth  Gaborit,  il  en  eut 
au  moins  Aron,  qui  suit. 

2.  —  Ducrocq  (Aron),  fermier  de  la  Coutume 
de  Sèvre,  décéda  en  1676,  ayant  épousé  en  1636  Jeanne 
Croisson,  fille  de  N...,  et  de  Marguerite  Augereau, 
dont  il  eut:  1°  André,  qui  suit;  2*  Pierre,  sgr  du 
Parc,  consul  et  pair  du  corps  de  la  ville  de  Niort  en 
1675,  et  juge  président  de  la  cour  consulaire  en  1679. 
Il  s'était  marié  jeune,  le  24  janv.  1655,  à  Marie  Rek- 
ruyer  (fille  ou  petite-fille  de  Jean,  et  de  Madeleine 
Dabillon)  ;  mais  nous  ignorons  s'il  eut  postérité  ;  3°  An- 
toine, sgr  du  Fief,  né  en  1650,  fermier  général  du 
droit  de  coutume  sur  la  Sèvre,  pair  de  Niort  en  1680, 
épousa  en  1672  Radegonde  Rivolet. 

3.  —  Ducrocq   (André),  sgr  du    Breuil,  né   le 


Ill«ltl»l.l 


X* 


iiicnnco 


199 


24  oct.  1630,  fermier  général  dos  auméneries  de  Niort, 
pair  du  corps  de  villo,  fut  élu  maire  a  la  majorité  îles 
voles,  eu  mai  1617.  Il  fut  installé  dans  ses  fonctions, 
puis,  8  jours  après,  casse  de  sa  charge,  par  lettre  de 
saehal  du  11  juin  1677.  M.  de  Havillac,  intendant  du 
Poitou,  motiva  cette  annulation  sur  ce  que  l'élection 
aurait  été  le  résultat  do  lingues.  Le  corps  do  ville  so 
soumit  de  mauvaise  grâce  et  mua,  comme  protesta- 
tion, André  Ducrocq  échevin  a  la  prochaine  vacance,  soit 
en  1618.  (Voir  sur  cette  curieuse  affaire,  Bul.  Soc.  Stat. 
1866,  un  article  de  M.  Henri  Proust.)  Marié,  vers  1664, 
à  Marguerite  Auditeau,  il  en  eut  :  1*  Jean,  qui  suit  ; 
2*  Pierre-Jacques,  rapporté  au  §  IV. 

4.  —  l)uci'oe<|  (Jean),  sgr  de  la  Perche,  né  en 
1665  et  décédé  le  4  mai  1708,  avait  épousé  en  1696  Mar- 
guerite-Angélique Courtier,  qui  lui  donna  :  !*  PlERRB- 
Adam,  qui  suit;  2°  Jean,  chef  de  la  3*  branche,  §  111. 

5.  —  Ducriicq  (Pierre-Adam),  sgr  de  la  Perche, 
né  en  1708,  épousa  le  4  juin  17:11  Marie-Catherine 
Viet,  et  mourut  le  19  janv.  1800,  laissant  :  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne-Angélique,  mariée  le  19  oct. 
1763  a  Jean-Jacques  Cacault. 

6.  —  Ducrocq  (Jacques),  dit  l'Américain,  en 
raison  de  sou  long  séjour  à  S'-Domingue,  né  le  16  nov. 
1712,  marié  à  Niort,  le  9  nov.  1789,  à  Catherine 
Bastaud,  retourné  à  S'-Domingue  eu  1791  pour  liquider 
une  propriété  importante  qu'il  avait  au  Petit-Goave,  y 
fut  assassiné,  lors  de  la  révolle  des  noirs.  Ses  enfants 
furent  :  1*  Jacques-Augustin,  qui  suit  ;  2°  Jean-Ga- 
briel, rapporté  au  §  II. 

7.  —  Ducrocq  (Jacques-Augustin)  épousa, 
vers  1825,  Zilia  Arnauldet,  qui  lui  donna  :  1°  Phi- 
lippe-Auguste, qui  suit  ;  2°  Zilia,  décéda  en  1891, 
épouse  de  Michel  Maillard,  au  château  de  la  Voûte  près 
Prahecq. 

S.  —  Ducrocq  (Philippe-Auguste),  né  en  1827, 
capitaine  du  génie,  puis  sous-intendant  militaire  à 
Poitiers  et  à  Niort,  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
décéda  en  1884.  Il  avait  épousé  en  janv.  1851  sa 
cousine  germaine  Gabrielle  Ducrocq,  tille  de  Jeau- 
C.abriel,  et  de  Louise-Gabrielle  Barbier  (7°  dcg.,§  II), 
dont  il  eut  :  1»  Henri,  qui  suit  ;  2*  Louis. 

9.  —  Ducrocq  (Henri),  capitaine  d'artillerie, 
marié  à  Alexandrine  Salles,  a  trois  enfants  :  1"  Paul, 
2*  Jeanne,  3°  Madeleine. 

§"• 

7.  —  Ducrocq  (Jean-Gabriel),  né  à  Niort  en 
1791,  fils  puîné  de  Jacques,  et  de  Catherine  Bastard 
(6*  degr.,  §  Ier),  a  été  capitaine  d'artillerie  de  1813  k 
1815,  puis  commandant  d'infanterie,  Chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  et  maire  d'Arcais  (Deux-Sèvres). 
Marié  en  fév.  1828  à  Louise-Gabrielle  Barbier,  il  est 
décédé  à  Niort  le  20  déc.  1877,  laissant  :  1°  Théo- 
PBiLE-GABniEL-AuGusTE,  qui  suit  ;  2»  Gabrielle, 
mariée  en  janv.  1851  a  son  cousin  germain  Philippe- 
Auguste  Ducrocq  (8e  deg.,  §  I")  ;  3°  Ludovic,  né 
en  1835,  avoué  au  tribunal  de  Versailles  et  suppléant 
de  la  justice  de  paix,  marié  k  Marie  Hervel,  dont 
un  fils,  Bruno. 

8.  —  Ducrocq  (Théophile-Gahriel-Augustc),  né 
le  24  août  1829,  professeur  et  doyen  honoraire  de  la 
Faculté  de  droit  de  Poitiers,  professeur  a  la  Faculté  de 
droit  de  Paris,  correspondant  de  l'Institut,  membre 
du  comité  des  travaux  historiques,  Officier  de  la  Légion 
d'honneur  (1895).  11  a  été  bâtonnier  de  l'ordre  des 
avocats  de  Poitiers  et  président  de  la  Société  îles 
Antiquaires  de  l'Ouest.  Il  est  auteur  do  très  nombreux 


ouvrages  do  droit,  d'histoire  et  de  numismatique. 
Son  Cours  de  droit  admlnutratif  en  est  k  sa  seplièmo 
édition  en  six  tomes.  Marié  le  4  juin  1855  a  Louise- Aune 
ItouiiBEAU,  fille  de  Louis-Olivier,  sénateur,  ministre 
de  l'Instruction  publiq'io,  sous  l'Empire  en  1869, 
et  de  Anne-Louise  Arnault  de  la  Ménardière,  il  a  eu  : 
1-  Théophile-LoUIS-OlIVIer,  qui  suit;  2*  Lol'ise- 
Cadrip.lle-Olivia,  mariée  le  15  juil.  1877  à  Alexis- 
Charles-Boger  Delastrc,  nvocat  a  la  cour  d'appol  de 
Poitiers. 

9.  --  Ducrocq  (Théophile-Louis-Olivier),  né 
le  30  mai  1860,  ingénieur  des  ponts  et  chaussées  au 
Havre,  a  épousé  en  août  1885  Geneviève  Segbetain, 
fille  de  Alexis-Léon,  général  de  division,  et  do  Marie- 
Valentine  Delastre,  dont  il  a  :  1*  Hélène,  2*  Jean, 
3'  Anne,  4°  Yvonne,  5»  Jacques. 

§  III. 

5.  —  Ducrocq  (Jean),  secrétaire  de  l'hôpital  de 
la  ville  de  Niort,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marguerite- 
Angélique  Courtier  (4*  deg.,  jj  I"),  décéda  le  8  fév. 
176S,  laissaut  de  Jeanne-Catherine  Uinet  un  fils,  qui 
suit. 

6.  —  Ducrocq  (Jean-Laurent),  pharmacien, 
épousa  Jeanne-Marguerite  Clouzeau-Duplanty,  dont  : 
1«  Yves,  pharmacien,  marié  à  N...  Raison,  père  de 
Marif.-Armande,  décédée  en  1853,  épouse  de  Louis- 
Pierre  Creuzé,  notaire  à  Niort  ;  2"  Gaspard,  docteur 
en  médecine,  décédé  sans  postérité  en  1849  ;  3*  Binet, 
qui  suit  ;  4°  Désirée,  épouse  de  N...  Bodin,  capitaino. 

7.  —  Ducrocq  (Binet),  né  le  25  janv.  1770  et 
décédé  le  4  oct.  1842,  avait  épousé  Jeanne-Aimée 
Tonnet,  dont  il  eut  :  1"  Edouard,  qui  suit  ;  2°  Caro- 
line, née  en  1809,  décédée  le  23  nov.  1871,  épouse  de 
Théodore  Proust,  avec  qui  elle  se  maria  en  1825, 

8.  —  Ducrocq  (Edouard)  est  décédé  a  Mon- 
coutant  en  1891,  à  plus  de  80  ans,  laissant  de  Esilda 
EsquOt:  1°  Georges,  docteur  eu  médecine,  actuellement 
décédé;  2°  Amédée,  3»  Emile,  4"  N...,  mariée  à  Alfred 
Brillaud  (de  Bressuire)  ;  5°  N...,  épouse  de  Charles 
Texier  de  (Moncoulant)  ;  6°  N...,  mariée  k  Achille 
Bonnet, receveur  des  finances  a  Loches,  décédé  en  1 S97 ; 
7°  Eugénie. 

§  IV. 

4.  _  Ducrocq  (Pierre-Jacques),  (Ils  puîné  de 
André,  et  de  Marguerite  Auditeau  (3e  deg.,  §  1"), 
épousa  Madeleine  Courtier  et  décéda  en  1735,  laissant 
N  ..,  qui  suit. 

5.  _  Ducrocq  (N...)  épousa  N...  Proust  (de 
Champdenier),  dont  il  eut  :  1°  Pierre-François,  qui 
suit  ;  2°  N...,  mariée  k  François-Hippolyte  Juin  du 
Clouzy  ;  3*  Louise-Madeleine,  épouse  de  Jean-Jacques 
Juiu  du  Clouzy. 

6.  —  Ducrocq  (Pierre-François)  épousa  N... 
Harlemann,  dont  : 

7.—  Ducrocq  (N...),  juge  k  Bressuire,  marié  k 
N...  Cherreau,  en  eut  Eugénie,  épouse  de  N...  Bernard, 
docteur  ea  médecine. 

§  V.  —  Branche   de   l.\  Itiu   lowiiin 
(sans  jonction  déterminée'). 

La  majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent 
nous  ont  été  communiqués  par  M.  Stanislas  Faurc, 
avocat  k  Poitiers,  qui  descend  de  celte  branche  par 
sa  mère. 


200 


DIDOKT 


1.  —  Ducrocq  (Jean-Laurent),  habitant  Niort 
en  1762,  eut  pour  (ils  Iîenk,  qui  suit. 

2.  —  Ducrocq  (René),  maître  apothicaire  à 
Fontcnay-le-Comte,  y  épousa  Jeanne-Marie  Jousseaume, 
dont  il  eut  :  1'  Françoise,  mariée  en  juil.  1761  â 
Jean-Eutrope  Esturmy,  demeurant  à  la  Rochelle  ; 
2"  Etienne- Victor,  qui  suit. 

3.  —  Ducrocq  (Etienne-Victor),  s'  de  la  Bre- 
tonnière,  épousa  à  Pissolte  (Vendée),  le  26  fév.  1112, 
Marie  Corbier,  tille  de  Jacques,  notaire  et  procureur  a 
Luçon,  et  de  Marie-Anne-Madeleine  Berton,  qui  lui 
donua  :  1°  Pierre-César-Auglste,  qui  suit  ;  2"  Jean- 
Raptiste-Alexandre,  marié,  à  Fontenay,  à  N...  Ber- 
nard, dont  entre  autres  enfants  Scsanne-Virgime, 
mariée  a  César  Richert,  officier  de  cavalerie  ;  3°  Eu- 
génie, 4°  Françoise-Elisabeth-Josépiiine. 

4.  —   Ducrocq   de  la    Bretonnière 

(Pierre-César-Auguste),  officier  de  cavalerie,  membre 
du  conseil  général  des  Deux-Sèvres  pour  le  canton  de 
Thouars  en  1838,  fut  pendant  25  ans  maire  de  S'°- 
Radcgonde-des-1'ommiers,  où  il  décéda  le  19  déc, 
1854.  Il  était  né  h  Fonteuay  le  6  déc.  1172,  et  avait 
épousé  Marie-Mélanie  Lafiton,  tille  de  André-Noël, 
avocat  au  siège  royal  de  Niort,  et  de  Marie-Catherine 
Cliaigneau  de  Maire.  11  eut  de  ce  mariage  Victorine- 
Françoise-Mélanie-Eléonore,  née  le  26  nov.  1793, 
mariée  le  9  oct.  1832  à  Joseph- Yves  Faure,  avoué  au 
tribunal  de  Poitiers. 

DUC¥,  DUS8Y.  —  Famille  noble  de  la 
vicomte  d'Aulnay,  au  ivi"  siècle.  Peut-être  le  véritable 
nom  est-il  d'Ucv  ? 

Uucy  (Jean)  lit  aveu  des  Cerisiers  au  château 
d'Aulnay.  Il  a  dû  épouser  Catherine  un  Halay  ? 

hury  (Charles),  Ec,  sgr  de  Villemorin,  S'-Cons- 
tant,  Cerisiers,  fit  aveu  de  ce  fief,  venu  de  sa  mère,  le 
17  janv.  1520.  (Arch.  Nal,  P.  517.) 

Dncy  (François),  Ec.,sgr  de  Villemorin,  S'-Cons- 
tant,  Cerisiers,  rendit  hommage  au  vicomte  d'Aulnay 
le  20  fév.  1547.  Sa  fille  Catherine  épousa  Pierre  do 
la  Tour,  Ec,  sgr  de  Marnay,  Bonnemie. 

DIIDOET,  DUDOIËT,  —  Famille  no- 
table de  Parthenay  qui  a  occupé  des  charges  judiciaires 
aux  xvi*  et  xvn°  siècles.  Son  nom  est  écrit  parfois 
Dudoit,  Dudoigt.  Les  signatures  portent  Dudoet. 
Nous  devons  beaucoup  de  renseignements  à  M.  Béli- 
saire  Ledain.  (V.  Arch.  Vien.  E'  742  et  772.) 

Blason.  —  Inconnu.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou 
en  1698,  on  trouve  mentionnée  la  dernière  des  Dudoet, 
mais  elle  a  déclaré  seulement  le  blason  de  son  mari 
Louis  Faudry. 

1.  —  Dudoet  (François),  bachelier  es  lois,  était 
en  1475  sénéchal  de  la  sgrie  de  S'-I.in.  (Arch.  de  la 
Chapelle-Bertrand.)  Il  épousa  Jeanne  Flory,  dont  il 
eut  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Dudoet  (Jean),  s'  de  la  Petite-Chabossière, 
marié  vers  1490  à  Claudine  MahtineaU,  fille  de  Jean,  et 
de  Jacquette  Beauvallet,  eut  au  moins  :  1'  François,  qui 
suit  ;  2»  Jacques,  chanoine  de  S"-Croix  de  Parthenay, 
dont  la  succession  est  mentionnée  dans  un  partage  fait 
par  ses  neveux  en  1571  ;  3»  Madeleine,  mariée  d'abord 
à  Jacques  Berland,  Ec.,  sgr  de  la  Guypoussière,  puis  à 
Pierre  Pelisson,  s'  de  la  Taschc;  4°  Olive,  5*  Françoise. 

3.  —  Dudoet  (François),  sgr  de  Chillouais  ou 
Cbilouax  (Courge,  D.-S.),  la  Bertrandière  (Pompaire),etc., 
licencié  en  lois,  était  jultc   châtelain  do  Secondigny  en 


Dl'DOUET 

1524,  lorsqu'il  assista  a  une  assemblée  des  habitants  de 
Parlhenay.  On  le  trouve  qualifié  châtelain  de  Parthenay 
en  1533  et  1535,  et  à  la  même  époque  il  était  sénéchal 
de  Saulnay.  Le  partage  de  ses  biens  eut  lieu  le  12  juil. 
1571  entre  ses  enfants  subsistant  alors.  (Arch.  Vien. 
E'  742.)  D'après  ce  document,  on  voit  qu'il  épousa  : 
1"  Madeleine  Sicard;  2"  Léonarde  Ciiibert,  D"  de  la 
Bertrandière.  Du  l"  mariage  il  eut  :  1°  Françoise, 
mariée  à  Jean  de  Lormaille,  Ec,  sgr  de  Rivollin,  habitant 
Courge  en  1571  ;  du  2"  lit  :  2°  Just,  sgr  de  Cbillouas, 
avocat  fiscal  à  Parthenay,  partagea  comme  fils  aîné  en 
1571.  Il  épousa  d'abord  Marie  Berthon,  fille  de  Nicolas, 
sr  du  Temple,  lient,  au  bailliage  de  Parthenay,  puis 
Catherine  Rocquet,  décédée  à  S'-Maixent  le  9  janv. 
1576;  il  eut  deux  filles  du  1"  lit  :  a.  Jeanne,  fiancée*, 
le  25  août  1568  a  Louis  Sapin  ;  b.  Marie,  qui  épousa 
le  4  nov.  1574  Jacques  Le  Riche  (de  S'-Maixent). 

3°  Jacques,  s»  de  la  Bertrandière,  qui  était  huguenot, 
fut  blessé  par  Pierre  de  Galliot,  sr  de  la  Fuye-Mouton, 
le  30  avril  1568,  dans  une  rixe,  au  château  de  Par- 
thenay, et  mourut  le  12  mai.  Il  avait  épousé  Marie 
Audemart,  qui  comparut  veuve,  ayant  des  enfants,  au 
partage  de  1571.  Nous  n'avons  pas  retrouvé  de  ren- 
seignements sur  ces  enfants  ;  cependant  on  parle,  dans 
un  acte  du  31  déc.  159S,  d'une  Catherine,  D«  du 
Cheuergau,  qui  avait  douné  ses  biens  à  Catherine,  fille 
de  François  (deg.  4),  qui  doit  être  une  fille  de  ce 
Jacques  (Arch.  Vieil.  E»  772.  Doux)  ;  4»  Jeanne,  mariée 
à  Antoine  Lcbascle,  sénéchal  de  la  B"'*  d'Argenton  ; 
5»  François,  qui  suit  ;  6°  Perrette,  mariée  à 
Jacques  Rivailleau,  sgr  d'Aubiuière  ;  7°  Jacquette, 
mariée  à  Gabriel  Claveurier,  Ec,  sgr  de  la  Cossinière  ; 
8"  Nicolas,  Ec,  sgr  de  la  Veillcrie,  archer  do  la  garde 
du  Roi,  blessa  le  frère  du  sr  de  la  Fuye  dans  la  rixe 
du  30  avril  1568.  Il  décéda  à  Parthenay  le  15  avril 
1573;  9°  Claude,  qui  vivait  en  1563,  était  décédé  en 
1571. 

4.  —  Dudoet  (François),  sgr  de  la  Bertrandière, 
qui  était  procureur  eu  1571,  devint  lieutenant-général 
du  bailliage  de  Câline  en  1592-1623.  Marié  vers  1570 
k  Marie  Roland,  fille  de  N...,  et  de  Marie  Duvignault, 
il  en  eut  :  1"  François,  Ec,  sgr  de  la  Bertrandière, 
lieutenant-général  du  bailliage  de  Càtine,  épousa  Marie 
Coûtant,  fille  de  Bené,  et  de  Marthe  Porteau,  et 
décéda  sans  postérité  ;  2"  Marguerite,  née  le  6  sept. 
1590,  religieuse  a  Lencloître  en  1612  ;  3°  Marie,  qui 
épousa  Jean  Thomas,  s'  des  Cousteaux,  avocat  a  Poi- 
tiers ;  4"  Catherine,  née  le  13  mai  1592,  mariée  à 
Pierre  Crugel,  Ec,  sgr  de  Passay  ;  5"  Adhiennk, 
mariée  à  Pierre  Delasalle,  s'  des  Marteliers  ;  C"  Pierre, 
né  le  13  mai  1594,  décédé  jeune  ;  T  Jacques,  qui  suit  ; 
S"  peut-être  Jean,  qui  signe  le  26  août  1612  le  contrat 
de  religion  de  Marguerite  qui  précède. 

5.  —  Dudoet  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Château- 
gaillard,  né  le  12  août  1596,  assesseur  de  la  maré- 
chaussée de  Poitou,  à  Poitiers,  fut  représenté  par 
Etienne  Le  Maye,  Ec,  sgr  de  Moyseaux,  à  la  revue  de 
sa  compagnie,  le  6  fév.  1640.  (Pièces.  Orig.  1304.)  Il 
épousa  Catherine  Garrault.,  dont  :  1»  Renée,  qui 
épousa  Louis  Faudry,  Ec,  sgr  de  la  Briaude  ;  2"  Mar- 
guerite, décédée  jeune  ;  3"  Catherine,  mariée  à  Paul 
Divé,  Ec,  sgr  de  Crosnoyer  et  d'Ardaiue  ;  4°  Marie, 
religieuse  de  N.-D.  à  Châtellerault  ;  5*  Isabelle. 
(Arch.  Vien.  E5  295.) 

DUDOUET     ou     DU     DOUHET     - 

Famille  noble  de  laTouraine,  établie  dans  les  environs 
de  Loches.  Quelques-uns  de  ses  membres  ont  habité  le 
Poitou.  Le  nom  est  souvent  écrit  du  Doit,  du  Dov. 


mi'oun 


M/* 


Kl    IHIXM 


201 


Ducloiéel  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Barge,  y  demeu- 
rant, p'"  do  Thuragcau  (Vieil.)  (dont  le  nom  est  mal 
écrit  i/u  /'ni/),  donna  à  rente  des  terres  près  Signj 
Vendeuire)  le  23  oot.  1021.  Il  avait  épousé  Catherine 
GràTIEN  ou  GraCIEN.  (An  Ii.  Vien.  E'  235.) 

Diulouet  ( Florimoode),  dont  la  nom  est  écrit 
du  liait,  veuve  de  Charles  do  Crailly,  Ec„  sgr  de  la 
Botière  ?  la  Rue  (Messciué.  Vien.),  paise  un  aete  le 
!3oct.  1617.  (Arch.   Yicn.  Il' 110,  n*  94.) 

1)1  l  \l  m  —  Famille  de  la  Câline  au 
xvii"  siècle. 

Uul'aure  (Claude),  sgr  de  la  Chevalerie,  ne 
lut  pas  maintenu  noble  en  1661.  11  habitait  Amaillou 
(D.-S.). 

DUFAY.  —  On  trouve  ce  nom  pour  du  Fay 
(V.  ce  mot)  ;  mais  il  a  appartenu  spécialement  à  plu- 
sieurs familles. 

DUFFAUD  DK  S'-KTIEUSIWE.  —  Fa- 
mille étrangère  au  Poitou,  dont  un  membre  s'est  établi 
a  Poitiers  au  xix°  siècle. 

Duffaud  de  J*  1  l  i.iui.-  (Arinand-Honoré- 
Pierre-Ctodomir),  ingénieur  en  chef  des  ponts  et  chaus- 
sées à  Poitiers,  décédé  eu  1S61,  avait  épousé  Cécile  de 
Calaiid  de  BÉAnN  (de  la  branche  de  Lavaure  d'Ar- 
gentine), dont  il  a  eu  plusieurs  enfants  nés  à  Poitiers  : 
1°  Maiue-Catherine-Soi'hie,  née  le  9  juin  1853; 
2°  Jean-Paul-Ferdinand,  né  le  8  sept.  1854,  décédé  le 
12  juin  1855  ;  3°  Raïmond-Charles,  né  le  1"  fév.  1851. 

DLTIË.  —  Ce  nom  est  commun  à  diverses 
familles,  mais  nous  ne  trouvons  pas  de  personnages 
importants. 

Du  fié  (Jean),  prêtre,  fit  aveu  au  sgr  do  la  Revê- 
lizon  (Celles,  D.-S.)  le  26  avril  1403.  (Arcli.  Vieu.) 

DUFL08,  —  Famille  étrangère  au  Poitou, 
dont  plusieurs  membres  occupèrent  des  charges  de  fi- 
nance en  cette  province  au  xvuB  siècle.  Elle  a  possédé 
la  sgrie  d'Avanton  (Vien.)  et  d'autres  fiefs.  (V.  B.  A.  0.) 
Blason  :  d'or  au  chevron  d'azur  chargé 

de  3  trèfles  d'or.  (A.  H.  P.  23.) 

Dutlos  (Claude),  Ec,  sgr  d'Avanton, 

receveur  général  des  finances  en  Poitou, 

décéda  à   Bourbon-les-Bains,  le  20  sept. 

1654,  et  fut  inhumé  dans  l'église  d'Avan- 
ton le  25.  (Reg. )  Ses  enfants  furent  maintenus  nobles 
à  Poitiers  en  1661.  11  avait  épousé  Antoinette  Lesecq 
(qui  fut  marraine  de  la  cloche  d'Avanton,  le  8  mai 
1665),  dont  il  eut  :  1*  Claude,  Ec,  sgr  d'Avanton; 
2°  Antoine,  Ec,  sgr  du  Coulombier,  receveur  général 
en  Poitou,  vivant  en  1661  ;  3*  Louis,  Ec,  îgr  des 
Gilliers,  capitaine  au  rég'  do  Champagne  en  1661,  vivait 
en  1698  ;  4*  Chaules,  Ec,  sgr  de  S'-Mandé,  maintenu 
noble  eu  1661  ;  5*  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Thibaudière, 
vivant  en  1698  ;  6°  Amadle,  docteur  en  Sorhonne,  en 
1661  ;  1°  Marie,  qui  épousa  le  25  juin  1664  André 
Vidard,  Ec,  sgr  do  S'-Clair  ;  8-  Antoinette,  mariée 
en  1612,  à  Joseph  Pejraud,  Ec,  sgr  de  la  Chaise  (ses 
enfants  héritèrent  d'Avanton);  9"  Charlotte-Hélène, 
mariée  à  Louis  Boubier(oti  Rogier?),  Ec.,sgr  de.Ylavau. 

Dl'FOUR.  —  Famille  notable  de  Lnudun,  aux 
xvi*  et  XVII*  siècles. 

1.  —  Dufour  (Catherin),  sergent  ordinaire  du 
Roi,  marié    vers  1520  à  lluilleinetle  Raiiateau,  eut  au 


moius  :  1'  Alain,  qui  suit  ;  2°  Etienne,  chanoine  de 
Sainte-Croix,  qui  lit  un  partage  le  15  janv.  1553; 
3°  Nicolas,  père  de  Hii.aiiie,  né  le  1  fév.  1641. 

2.  —  Diitour  (Alain),  s'  de  Candé  (Véniers, 
Vien.),  vendit  une  maison  ii  Prioçay  en  1555.  (Insi- 
nuations.) Il  épousa  Françoise  Proust,  dont  nu  moins  : 
1»  Catherine,  qui  épousa  d'abord  Etienne  Cuiel,  puis, 
le  6  mars  1519,  Jean  Delaurière,  marchand  ;  2°  Ma- 
thdbinb,  née  le  1  sept.  1541;  3°  Barde,  née  lo  idée. 
1548  ;  4°  sans  doute  Alain,  qui  suit. 

3.  —  Dufour  (Alain),  marié  a  Jeanne  Cesvet, 
en  eut  au  moins  :  1"  Jean,  né  le  25  déc.  1580  ;  2'  sans 
doute  Alain,  qui  suit. 

4.  —  Dufour  (Alain),  sr  de  la  Roche,  était  con- 
seiller du  Roi  en  l'élection  de  Loiidun  en  1633.  Il  a  dû 
avoir  pour  fils  Pierre,  qui  était  conseiller  en  l'élection 
en  1613. 

On  trouve  cucore  : 

Dufour  (Pierre),  s'  du  Temple,  qui  fut  cité   aux 

assises  de  la  sgrie  de  Nouzilly,  en  1651,  pour  des  rentes. 
(Arch.  Vien.  G.  251.)  Il  épousa  Marie  Lesuire,  et  sa 
fille  épousa  N...  Malherbe. 

Dufour  (Benjamin),  avocat  à  Loudun,  eut  pour 
fille  Elisabeth,  mariée  le  2janv.  1612  à  Isaac  Mon- 
tault,  avocat  du  Roi. 

■  U  I  ItlXY A  Y.  —  Famille  de  Loudun  très 
nombreuse  au  xvii*  siècle,  mais  nous  n'avons  pas  de 
renseignements  sur  elle.  (V.  Fresnay.) 

Blason.  —  (Inconnu.)  —  Dans  l'Ami,  de  Touraine 
de  1100,  on  a  donné  d'office  à  Jean  Dufresnay,  de 
Loudun  :  «  de  gueules  à  la  bande  de  vain,  et  à  Pierre 
Dufresnay  :  «  d'or  'au  taureau  de  sable  ï.  A  la  même 
époque,  on  trouve,  en  Alsace,  François  Dufresnay,  di- 
recteur des  postes,  qui  portait  :  a  d'or  au  pin  de  sinople, 
accosté  de  2  cors  de  chasse  de  gueules  ».  Mais  nous 
ne  savons  pas  s'il  est  bien  de  la  même  famille. 

Dufresnay  (Samuel)  était  avocat  à  Loudun  en 
1592  et  procureur  au  Parlement  de  Paris  en  1609,  lors- 
qu'il épousa,  à  Loudun,  Dorothée  Motet. 

Dufresnay  (Marie)  épousa  le  1  oct.  1618  Louis 
Dumoustier,  s'  de  la  Fontaine. 

Dufresnay  (Marie)  épousa  vers  1650  ?  René 
Minier. 

Dufresnay  (Jacques)  était  conseiller  en  l'é- 
lection de  Loudun  en  1653. 

Dufresnay  (Madeleine)  était  en  1612  épouse 
de  Charles  Fantou  '!  et,  croyons-nous,  remariée  à  Jean 
Reuaudot  en  1615. 

Dufresnay  (Jean),  s'  de  la  Poltrie  ou  Pellrie? 
acquit  une  dîme  à  S'-Laon  le  4  août  1136.  Il  épousa 
Renée-Elisabeth  Allotte,  dont  il  eut  au  moins  Marie- 
Renée,  mariée  le  1S  sept.  1152  à  Pierre-Jean  Du- 
moustier. 

DUFRE8KE.  —  Famille  de  la  Picardie  dont 
plusieurs  membres  sont  devenus  de  célèbres  savants 
sous  le  nom  de  du  Cange.  On  trouve  en 
Poitou  au  xvii"  siècle  les  personnages 
suivants  : 


Blason  :  d'argent   au  frêne  de  sinople. 

Dufresne  (Philippe),  Ec,  fut  tré- 
sorier do  France  à  Poitiers  de  1616  a 
1692.  Il  fut  remplace  par  son  frère. 

Dufresne  (François),  Ec,  sgr  du  Cange,    tré- 


202 


1)1     l.\M|.tl\lllll     \ 


DIGV1E 


sorier    de   France  a   Poitiers   en  1692,  fut  remplacé  en 
1736  par  Jean-François  Descourtils. 

DU6AS8E.  —  Famille  de  S'-Jean-d'Angély 
au  XVIIe  siècle. 

Blasnn  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  et  un  lion  d'or 
en  pointe,  chef  d'argent  à  3  roses  de  gueules, 

Dugaaae  (Denis)  ('■tait  en  1698  président  de  l'é- 
lection de  S'-Jean,  et  ancien  commissaire  des  guerres, 
lorsqu'il  fit  inscrire  son  blason  à  l'Armoriai  de  la 
Rochelle. 

DUGA6T.  —  Famille  bourgeoise  du  Bas-Poitou, 
différente  de  celle  des  du  Gast  (V.  ce  nom).  Nous  n'a- 
vons pu  réunir  que  fort  peu  de  renseignements  sur  elle. 

Blason.  —  Jean  Dugast,  notaire  à  S'-Hilaire  de 
Loulay,  reçut  d'office  le  blason  suivant  en  1701  :  d'or 
au  tourteau  de  sable,  chargé  d'une  fleur  de  lis  d'argent. 
(Arm.  Poit.  Elect.  de  Mauléon.) 

Dugast  (Marie),  veuve  de  Christophe  Pougnard 
et  remariée  à  Massé  Bonnaud,  mourut  en  1600.  (Gén. 
Pougnard.) 

Dugast  (Jeanue)  épousa  le  6  oct.  1646  (Gay  et 
Barraud,  nol.  à  Cerizay,  D.-S.)  Jean  Mercier,  Ec,  sgr 
de  la  Gallière.  (Gén.  Mercier.) 

Dugast  (Anne-Louise).  D"  du  Rozeau,  fut  marraine 
à  Sl"-Florence  (Vend.)  le  6  mars  1695.  (Reg.) 

Dugast  (Jacques),  notaire  royal  et  apostolique 
h  Nantes,  marié  à  Françoise  Boiiller,  en  eut  une  fille, 
Françoise-Adélaïue-Victoire,  qui  se  maria  à  S'-André- 
de  Mareuil  (Vend.),  le  21  janv.  1783,  à  Louis -Magloire 
Mascarel,  receveur  de  la  régie  générale  au  département 
de  Surgères.  Elle  fut  inhumée  au  cimetière  de  Mareuil 
le  6  nov.  1788,  Sgée  de  26  ani.  (Id.) 

Dugast  (Louis)  était  curé  de  Corbaon  (Vend.)  en 
1788  et  1789.  (Clergé  du  Poitou.) 

Dugast  (Jean-François)  était  curé  d'Angles 
(Vend.)  à  la  même  époque.  (Id.) 

1.  —  Dugast  (Jacques),  s'  des  Bergeries,  avocat 
en  Parlement,  puis  sénéchal  de  Bouin  (Vend.),  épousa 
Jeanne  Le  Breton,  dont  il  eul:1°  Jacques-Prosper, 
baptisé  a  Beauvoir-sur-Mer  le  31  déc.  1714  ;  2*  Jeanne- 
Marguerite,  mariée  à  Beauvoir-sur-Mer,  le  31  janv. 
1741,  à  François-André  Le  Fehvre,  docteur  en  méde- 
cine ;  3"  Marie-Thérèse,  mariée  au  même  lieu,  le  22 
mars  1745,  à  Thomas  Athénas,  s'  de  Gennevelle,  com- 
missaire aux  classes  de  la  marine,  au  département  de 
Bourgneuf  ;  4*  Mathurin-Jacques-Prosper,  baptisé 
à  Beauvoir-sur-Mer  (comme  ceux  qui  suivent)  le  19  janv. 
1724,  est  parrain  d'une  cloche  au  même  lieu  le  10  sept. 
Î761  ;  5°  Jacques-François,  qui  suit  ;  6°  Jacques- 
Marie,  baptisé  le  29  mai  1731  ;  V  Susanne-Brigitte- 
Eolalie,  baptisée  le  5  fév.  1733. 

2.  —  Dugast  (Jacques-François),  s'  des  Ber- 
geries, notaire  a  Beauvoir-sur-Mer,  baptisé  au  même 
lieu  le  20  oct.  1723,  y  épousa  le  6  fév.  1758  Marie- 
Angélique  Barreteau,  fille  de  Joseph,  s''  des  Baraillcries, 
et  do  Marie  Bethus.  Il  en  eut  au  moins  Victor-Marie, 
clerc  tonsuré,  qui  fut  inhumé  à  Chouppes,  âgé  de  24  ans, 
le  9  janv.  1789,  étant  pensionnaire  chez  les  Cordeliers 
de  Mirebeau. 

A  cette  famille,  croyons-nous,  appartenait 
Dugaet-Sfatifeux.  (Charles),  né  à  Montaigu 
(Vendée),  décédé  en  1894.  Cet  érudit  collectionneur  a 
publié  divers  ouvrages  historiques,  entre  autres  Etat 
du  Poitou  sous  Louis  XIV  (1865)  ;  mais  il  s'est  sur- 
tout attaché  à   l'époque  révolutionnaire,  sur   laquelle  il 


avait  réuni  une  belle  collection,   léguée,  paraît-il,    à  la 
ville  de  Nantes. 

DUGAST.  —  Lue  famille  de  ce  nom  en  Anjou? 
qui  peut-être  se  rattache  à  la  précédente,  porterait  pour 
blason,  d'après  une  note  :  d'azur  au  chevron  d'or,  2  be- 
snnts  d'or  en  chef  et  un  pélican  d'argent  en  pointe. 

DUGROTÎ —  On  trouve  ce  nom  dans  le  pays 
de  Civray  au  xvn"  siècle. 

Dugrot  (Ernery),  Ec,  sgr  de  Mouchedune  (Vaux- 
en-Couhé  ?),  épousa  Catherine  Couraud,  qui  fut  marraine 
à  S'-Gaudent  (Vieil.),  le  29  oct.  1672,  d'une  fille  de 
Emery  Ingrand, sr  delà  Ravisserie. 

DIJGUÉ.  —  Famille  de  Paris  dont  on  trouve  le 
nom  écrit  du  Gué,  Dugay. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et  3  étoiles,  2  et  1, 
celle  de  pointe  surmontée  d'une  couronne  ducale,  le 
tout  d'or.  (Armoriai  des  comptes.) 

Dugué  (François),  Ec.,  sgr  du  la  Barrière  et  de 
Vaire  (Verre,  S'-Georges,  Vieil.),  fit  aveu  de  ce  fief  en 
1623  au  château  d'Harcourt  de  Chauviguy.  Il  avait  été 
conseiller  maître  des  comptes  a  Paris  en  1616,  et  il 
mourut  en  1655.  Il  avait  épousé  Marguerite  Rouoier, 
fille  de  Pierre,  sgr  d»  Vaire. 

DLGUET.  —  Famille  noble  du  Châlelleraudais 
au  xvn*  siècle.  Elle  se  disait  venue  d'Ecosse.  Son  nom 
est  écrit  aussi  du  Guet. 

Blason  :  d'azur  a  un  écu  d'argent  posé  en  abime,   et 
3  têtes  de  brochet    d'argent,  2  et  1.  (On 
ne  dit  pas   si    ces  têtes   sont  en    pal  ou 
posées  de  face.) 

Duguet  (Charles),  Ec,  sgr  de  la 
Voûte,  habitant  Sossay  (Vien.),  fut  main- 
tenu noble  en  1667.  (A.  H.   P.  23.) 

DUGUIE  ou  DUGl'VE  (de  la).—  Famille 
originaire  du  Languedoc,  établie  à  Poitiers  vers  le  com- 
mencement du  xvi"  siècle.  Elle  a  donné  à  cette  ville 
plusieurs  échevins  et  s'est  éteinte  dans  la  famille  des 
S'-Gelais-Lusignan  au  xvn*  siècle. 

Blason  ;  d'argent  au  chevron  de  gueules,  chef  d'azur 
a  3  étoiles  d'or.  (Armoriai  de  Dupuy. 
Bibl.  Nat.  fonds  Dupuy,  220,  p.  212.)  — 
On  trouve  aussi  :  d'argent  à  2  chevrons 
de  gueules,  au  chef  de  sinople  chargé 
de  3  étoiles  d'or  ».  (Arm.    des  échevins.) 

1.  ■ —  Duguie  (Antoine  de  la),  le 
premier  que  l'on  rencontre  à  Poitiers,  était  échevin  de 
cette  ville  dès  1522.  Il  eut,  croyons-nous,  pour  fils  An- 
toine, qui  suit. 

2.  —  Duguie  (Antoine  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Mauvinière  (Blaslay,  Vien.)  et  de  Pimpaneau  (faubourg 
Montbcrnage  de  Poitiers!,  fut  reçu  le  1"  août  1542 
docteur  en  droit  et  professeur  en  l'Université  de  Poitiers; 
il  en  devint  le  doyen  et  jouissait  dès  lors  d'une  grande 
réputation.  Bouchorst,  dans  son  poème  sur  la  prise  de 
Poitiers  parles  calvinistes  en  1562,  s'exprime  ainsi  sur 
le  compte  de  ce  savant  :  Mitis  et  excelsâ  vir  bonituie 
païens.  Il  avait  cependant  été  du  nombre  de  ceux  qui 
se  trouvèrent  au  premier  convcnticule  des  sectateurs  de 
Calvin,  vers  1558.  11  fut  reçu  écheviu  de  Poitiers  le 
13  mars  1556,  a  la  mort  de  Jean  Rat,  et  l'était  encore 
en  1577.  Il  se  trouva  en  1559  à  l'assemblée  tenue  a 
Poitiers  pour  la  réformation  de    la  Coutume.  Le  12juil. 


1.1  II  \  >ll  I 


1549,  il  acheta  de  Roué  de  Billj  la  terre  do  la  Mau- 
vinière.  Il  avait  épouse'  vers  154»  Madeleine  AtJBERT, 
lillo  de  Jean,  s'  de  Pinipaneau,  et  en  eut,  au  moins  : 
1°  t'ii'ï,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  avocat  au  Parlement  de 
Paris;  3"  Antoine,  avocat,  professeur  k  la  Faculté  de 
droit,  épousa  Françoise  i>e  Bassac,  dont  il  eut  au 
moins:  <i.  CATHERINE,  née  le  2  mars  1586  (S"-Oppor- 
tune),  mariée  k  Thurageau,  le  27  déc.  1631,  à  Daniel 
de  Nouveau,  Ec,  sgr  du  Villiers  ;  b.  HÉLÈNE,  née  le 
25  mars  1588  (N.-D.-la-1'etitc). 

3.  —  Dugule  (Guy  de  la).  Ee.,  sgr  de  la  Mau- 
viuière,  fut  parrain  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  20  sept. 
1592.  H  rendit  aveu  pour  la  Mauvinière  le  28  juin  1617 
et  décéda  vers  1631.  Marié  à  Susanne  Februau,  il  eu 
eut:  l-  Piehiiic,  Ki-.,  sgr  de  Pimpaneau,  lit  aveu  de  ee 
lief  en  1635  et  1642.  (Arch.  Vien.  S'--Croix.  16.)  Il 
mourut  sans  postérité  ;  2°  Jacques,  qui  suit. 

4.  —  Duguie  (Jacques  de  la),  Ec  ,  sgr  de  Pim- 
paneau et  de  la  Mauvinière,  rendit  aveu  poi.rce  premier 
lief  à  l'abbaye  de  S«'-Croix  le  3  jdin  1654.  11  avait  fait 
partie  de  l'assemblée  des  nobles  tenue  à  Poitiers  en 
1651,  pour  nommer  des  députés  aux  Ktats  de  Tours,  et 
il  fut  erdonné  le  1"  avril  1661  que  ses  litres  de  no- 
blesse seraient  renvoyés  aux  commissaires  pour  être 
examinés.  Il  épousa  avant  1640  Catherine  Chitton, 
litle  de  François,  sgr  des  Combes  et  de  Montlaurier,  et 
de  Jeauue  Bielion,  qui  lui  donna  une  fille,  Susanne, 
mariée  le  5  fév.  1660  à  Léon  de  S'-Oeluis-Lusignan, 
Cbev.,  sgr  de  Villiers,  à  qui  elle  apporta  la  terre  de  la 
Mauvinière. 

DUGUILLOT.  —  Une  famille  de  ce  nom 
habitait  le  Poitou  au  xvii"  siècle.  (V.  Gitllot.) 

Blason  :  d'azur  à  la  fontaine  d'argent  d'oil  sort  un 
lion  de  gueules  armé  et  lampassé  d'or?  (Arch.  Hist. 
Poit.  23.)  Cet  énoncé  paraît  être  inexact,  tout  au 
moins  pour  les  couleurs. 

Duguillot  (Louis),  Kc,  sgr  de  Vendée?  aîné  de 
la  famille,  habitant  Chauvigny,  l'ut  maintenu  noble  en 
1667,  avee  les  suivants  : 

Duguillot  ^Louis),  Ec,  sgr  de  Cliénecbé  ou 
Séneché,  babitaut  Cherrais,  Etables  ; 

Duguillot  (René),  Ec,  sgr  du  ('.lu  sue  et  de  la 
Gantrie,  habitaut  Archigny  ; 

Duguillot  (Jean),  Ec,  sgr  de  Puychelle  (Pi- 
cbeille,  Cuhon?),  habitant  Chauvigny. 

Duguillot  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Coutrye?  (peut- 
être  Gaulrie),  épousa  Elisabeth  de  Sadzay,  qui  était  sa 
veuve  en  1714,  et  héritière  de  Laurent  Richard,  Ec,  sgr 
de  la  Roche-de-Brand.  (Antiq.  Ouest,  fonds  Bonsergent.) 

DUHAMEL.  —  11  y  a  eu  plusieurs  familles  de 
ee  nom  en  Poitou.  (V.  Hamel.)  (V.  reg.  de  Poitiers.) 

Duhamel  (Antoine),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  Françoise  Devallée,  qui,  étant  veuve, 
vendit  le  24  avril  1577  la  moitié  du  fief  de  la  Rivière 
(Sérigny,  Vien.).  (Arch,  Vien.  G.  930.)  Do  ce  mariage 
vinrent  :  1*  Georges,  qui  suit  ;  2'  Nicole,  mariée  ii 
Julien  Pcstre  ;  3°  Marie,  qui  épousa  M'  Guillaume 
Morin  ,  4*  Elisabeth,  mariée  àHilaire  Guérin,  notaire  ; 
5"  FnANçoisE,  mariée  a  N..,  Boucheraud  ;  6' Renée, 
mariée  à  M*  Nicolas  Dalouhe.  Tous  ces  enfauts  sont 
mentionnés  dans  un  procès  du  22  fév.  1603. 

Duhamel  (Georges)  épousa  Florence  Guttreau, 
avec  laquelle  il  constitua  une  rente,  le  16  juill.  1627, 
à  Marie  Coustière.  (Arch.  Vien.  E2  233.)  Il  en  eut  au 
moins  :  1*  Françoise,  née  le  13  sept.  1594  (S'-Cybard), 


in    l-*-.i    \  ■ 


203 


qui  épousa  François  Rigaud,  proeurour  ;  2°  Marie, 
née  le  20  janv.  1597  ;  3"  Georges,  né  le  4  déc  1599, 
fut  procureur  et  décéda  le  8  avril  1656  (S'-Cybard)  ; 
4*  Florence,  née  le  14  mars  1603,  déeédée  le  11  sept. 
16211.  (A.  H.  P.  15.) 

Duhamel  (François),  chanoine  régulier  de  S'- 
Augustin,  était  prieur  deS'-llilairc  de  la  Celle  en  1654. 

Duhamel  (Antoise-Jacques-Quantin),  docleur 
cii  Sorbonne,  est  mentionné  comme  prieur  de  S'-Hi- 
laire  de  la  Celle  dans  un  acte  de  1760. 

DUHOUX  D'HAIITERIVE  (et   OU 

HOUX).  —  Famille  originaire  de  Bretagne?  Deux 
de  ses  membres  ont  joué  un  rôle  considérable  pendant 
les  guerres  de  la  Vendée,  où  ils  se  sont  distingués  a 
la  tête  des  armées  catholiques  et  royales. 

Blason  :  Une  famille  ou  Houx  (mais  nous  ne  savons 
pas  si  c'est  bien  celle-ci)  portait  :  d'argent  k  6  feuilles 
de  houx  de  sinople,  3,  2  et  1.  (Nobil.  de  Bretagne.) 

Duhoux  d'Uauterive  (Jean),  Ec,  Chev. 
de  S'-Louis,  gouverneur  et  commandant  pour  le  Roi  de 
l'ile  de  Noirmoutier,  épousa  Charlotte  de  Jlliot.  L'un 
et  l'autre  représentèrent  comme  parrain  et  marraine  le 
duc  de  Bourbon  et  M"0  de  Condé,  tous  deux  enfants 
du  prince  de  Condé,  Mis  de  Noirmoutier,  au  baptême 
de  la  grosse  cloche  de  Noirmoutier,  le  2  janv.  1765. 
Ils  curent  entre  autres  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit; 
2°  FnANÇois,  baptisé  à  Noirmoutier,  le  23  oct.  1752, 
et  qui  eut  pour  parrain  François  Duhoux,  Chev.  d'Hau- 
terive,  lieutenant  au  régiment  de  Chartres  ;  3»  Mar- 
guerite Charlotte,  marraine  k  Noirmoutier,  le  19 
juil.  1758,  d'un  Rortbays,  épousa  en  1783  Mauriee- 
Joseph-Louis  Gigot  d'Elbée.  Ayant  été  prise  par  les 
républicains,  elle  fut  fusillée  k  Noirmoutier  le  29  janv. 
1794,  20  jours  après  l'exécution  de  son  mari. 

Duhoux  d'Hauterive  (Pierre),  né  le  12 
août  1746,  page  du  prince  de  Condé,  sous-lieutenant 
à  la  légion  de  Condé  en  1766,  capitaine  au  régiment 
de  Cambrésis  en  1778,  donna  sa  démission  et  devint 
Chev.  de  S'-Louis  en  1787.  A  la  Révolution,  il  émigra 
et  servit  d'abord  k  l'armée  de  Condé,  puis  il  rejoignit 
l'armée  vendéenne,  dont  il  devint  un  des  chefs  en  1793. 
11  fut  membre  du  conseil  général  et  ensuite  gouverneur 
en  second  du  pays  insurgé  sous  M.  de  Donissan.  Il  com- 
mandait à  Beaupréau,  où  il  vint  k  bout  d'établir  une 
fabrique  de  poudre.  S'étant  réfugié  k  Noirmoutier  avec 
son  beau-frère  d'Elbée,  il  fut  pris  et  fusillé  le  9  janv. 
1794  avec  ce  malheureux  général. 

Duhoux  (N...,  Chev.)  avait  servi  dans  la  cavalerie 
avRnt  la  Révolution.  Il  prit  les  armes  avec  beaucoup  de 
zèle  dès  les  premiers  moments  de  l'insurrection  et  fut 
regardé  comme  l'un  des  meilleurs  officiers  de  l'armée 
d'Anjou.  Ce  fut  lui  qui  décida  la  victoire  de  S'-Lamhert, 
en  tournant  la  position  des  républicains  que  com- 
mandait son  oncle.  Le  Chev.  Duhoux  mourut  en  héros, 
faisant  l'arrière-garde  après  la  défaite  du  Mans  ; 
quelques  instances  qu'on  lui  fit,  il  ne  voulut  pas  aban- 
donner les  blesses  qu'il  avait  pris  sous  sa  garde.  Il  était 
alors  adjudant  général  de  l'armée  royaliste,  et  âgé 
d'environ  30  ans.  (Biog.  Unit,  XII.) 

III  IMMIAI  —  Famille  de  Loudun  au 
XVII"  siècle.  Ce  nom  est  écrit  parfois  Dhuisseau. 

Duisseau  (Isaac),  sgr  de  Champabou,  lieutenant 
de  l'élection  de  Loudun,  épousa  vers  1710  Marie  Mon- 
taui.t  (qui  se  remaria  eu  1721  à  Ambroise-Guillaume 
Aubineau  de  Bois-Marteau),  fille  de  Daniel,  et  de  Marie 
Aubry, 


204 


IH   .ION 


1)1  .ltlll>l\  —  Ou  trouve  ce  nom  à  Poitiers 
au  xv"  siècle. 

Dujardtn  (Guillaume),  marchand  drapier,  était 
le  6  mai  1451,  membre  du  corps  de  ville  de  Poitiers, 
et  sigua  uu  acte  d'emprunt  pour  l'Université.  Il  eut 
un  procès  en  1488,  parce  qu'il  avait  chez  lui  une  presse 
à  draps.  (Arch.  de  la  ville  de  Poitiers.) 

DUJAU.  —  Ancienne  famille  de  la  Rochelle, 
alliée  à  des  familles  poitevines.  On  trouve 
des  notes  sur  elle  dans  les  dossiers  Jour- 
dan,  à  la  Bibl.  delà  Rochelle.  Ce  nom 
est  écrit  parfois  du  Jau.  II  y  avait  à  la 
Rochelle  une  rue  du  Jau,  dont  le  nom  a 
été  changé  récemment. 
Blason  :  d'argent  a  3  coqs  de  gueules. 
(Reg.  de  Malle.) 

Dujau  (Pons)  habitait  la  Rochelle  en  1422. 

§  Ier.  —  Bbanchb    de  Rolflac, 

1.  —  I>ujau  (Antoine,  allas  Foucault),  marié  a 
Jeanne  Dublé,  qui  était  sa  veuve  eu  1534,  cul  :  1"  Guil- 
laume, qui  suil  ;  2"  MAniE,  qui  épousa  en  1528  Jean 
Chevalier;  3°  François. 

2.  —  5Hij.ii:  i Guillaume1,  sgr  de  Rouflac,  Buzay, 
épousa  Jeanne  Bienvenu,  dont  :  1"  François,  qui  suit  ; 
2"  Marie,  qui  épousa  Georges  Chessé,  sgr  de  la  Tousche, 
procureur  du  Roi  ;  3"  Jean,  marié  à  Jeanne  Salbert  ; 
4°  Jean-Baptiste,  qui  épousa  en  1568  Jeanne  Le- 
toubneub,  dont  il  eut  Esther. 

3.  —  Ou  jau  (François),  sgr  de  Rouflac,  Chagnolée, 
eut  pour  fils:  1*  Jean,  2"  François,  sur  lesquels  nous 
n'avons  pas  de  renseignements. 

§  II.  —  Branche   du  Tkeiil. 

1.  —  Dujsiu  (N...)  eut  entre  autres  enfants: 
1°  Raoulet,  qui  suit  ;  2"  Antoine. 

2.  —  Dujau  (Raoulet),  Ec,  sgr  du  Treuil,  Nieul 
(en  1534),  fut  échevin  de  la  Rochelle  en  1558.  II 
épousa  Isabcau  Dujabdin,  qui  se  remaria  à  Pierre 
ïliévenin,  Ec,  sgr  de  Rasne,  la  Jarrie,  dont  il  eut  : 
1°  Raoulet,  qui  suit;  2*  Marie,  qui  épousa  le  28  oet. 
1566  Jean  Pandin,  sgr  de  Reauregard  :  3*  Jeanne, 
mariée  à  Louis  Gargouilleau  ;  4*  Perrette,  mariée 
d'abord  à  François  Deschamps,  sgr  de  la  Touche,  avocat, 
puis  vers  1575  à  Gaspard  de  Lavau,  Chev.,  sgr  do 
Drouilles  en  Basse-Marche  ;  5'  peut-être  Pierre,  pair 
de  la  Rochelle,  marié  le  20  déc.  1564  a  Louise  Thé- 
venin,  dont  :  a.  Sara,  b.  Isaac,  né  en  1568  ;  c.  Jean, 
croyons-nous,    qui  épousa  Marie  Gendbault, 

3.  — Dujau  (Raoulet),  Ec,  sgr  du  Treuil,  pair 
de  la  Rochelle,  épousa  Jacquelte  Thévenin,  tille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Rasne,  et  de  sa  première  femme, 
dont  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Abraham,  ué  eu  150  4  ; 
3"  Marie,  née  en  1566,  épousa  René  d'Angliers,  Ec, 
sgr  de  Mortague,  puis  Louis  delà  R ,  sgr  d'Ardillicrs. 

4.  —  Dujau  (Jean),  Ec,  sgr  du  Treuil,  Mau- 
perluis,  échevin  de  la  Rochelle,  épousa  :  1°  Françoise 
CouLAnD  ;  2°  le  12  déc.  1583  ou  87,  Marie  Dplvon, 
dont  il  eut  au  moins  Marie,  qui  épousa  le  14  fév.  1607 
Jean  d'Anché,  Ec,  sgr  de  Bcssé. 

DUJOi\.  —  Famille  originaire  du  Berry,  établie 
en  Loudunais  au  xvn*  siècle,  éteinte  au  xix«,  après 
avoir  fourni  aux  armées  des  officiers  distingués.   La  gé- 


nuov 


néalogia  des  premiers  degrés  est  dans  le  Nobiliaire  du 
Berry  de  la  Thaumassière. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et  un  cheval  d'argent 
galopant  en  pointe.  Au  xviii»  siècle, 
quelques  branches  portaient  le  cheval  bridé 
île  sable,  avec  la  devise  «  Infrenes  ratio 
frenat,  qui  est  de  fantaisie.  Sous  le  1"  Em- 
pire, le  colonel  Dujon  reçut  en  1809  le 
titre  de  Chevalier  avec  un  blason  bizarre  ; 
mais  plus  tard  il  fut  créé  baron  de  l'Empire  avec  le 
blason  suivant  :  écartelé  1°  (Dujon),  2*  de  gueules  a  l'épée 
d'argent  à  poignée  d'or,  en  pal,  pointe  en  haut  (Baron  mi- 
litaire), 3°  d'or  au  sabre  de  sable  posé  en  pal,  pointe  en 
haut,  brochant  sur  une  bombe  enflammée 
de  gueules,  et  2  étoiles  d'azur  en  chef, 
4°  d'azur  a  une  tète  de  cheval  d'argent. 
(Armoriai  de  l'Empire.)  Sous  la  Restaura- 
tion, il  quitta  ces  quartiers  et  porta  seule- 
ment Dujon,  avec  un  chef  de  Malte  de 
gueules  à  la  croix  d'argent  (insigne  personnel  comme 
Chevalier  de  Malte).  Par  erreur,  on  trouve  le  chef  de 
gueules  à  la  croix  d'or,  sur  la  notice  imprimée  au  mo- 
ment de  la  mort  du  général  Dujon  en  1841,  avec  la 
devise  mal  orthographiée:  In  frênes,  ralto  (rénal. 

1.  —  Dujon  (Guillaume),  sgr  de  la  Baffarderie 
ou  Bafardière  en  Berry,  fut  anobli  en  1507  sous 
Louis  XII,  pour  services  dans  la  guerre  de  Navarre.  Il 
épousa  Jacqueline  Pizon,  dont  il  eut  : 

2.  —  Dujon  (Jean),  sgr  de  la  Baffarderie,  se  fit 
protestant,  passa  en  Allemagne  et  fut  conseiller  du 
prince  Palatin.  Marié  le  26  mars  1529  a  Renée  Mes- 
nard,  il  eut  pour  fils  : 

3.  —  Dujon  (Louis),  sgr  de  la  Baffarderie, 
marié  à  Issouduu  en  Berry,  le  12  avril  1566,  à  An- 
toinette Denis,  dont  : 

4.  —  Dujon  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Vallée-d'As- 
signy,  fut  trésorier  général  de  la  cavalerie  légère  et  in- 
tendant des  meubles  de  la  couronne.  11  mourut  avant 
le  2  déc  1652,  époque  d'un  partage  noble  entre  ses 
enfants.  Marié  à  Loudun,  le  1"  mai  1616,  à  Renée  Le 
Proust,  fille  de  François,  sgr  du  Ronday,  et  do  Jeanne 
David,  il  en  eut:  1°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Vallée,  main- 
tenu noble  en  Berry  le  26  mars  1667,  épousa  le  13  juil. 
1656  Françoise  Sabrault,  et  décéda  sans  postérité  ; 
2'  Gilles,  Ec,  sgr  du  Fouloir?  de  Sallay?  Treillebois 
(en  Saintonge),  marié  d'abord  le  28  juil.  1654  à  Esther 
de  Charron,  puis  le  5  août  1679  à  Susanne  nu  Bois 
des  Coubs,  eut  au  moins,  du  1"  lit  :  a.  Renée,  qui 
épousa  en  1691  Pierre  de  Calais,  Ec,  sgr  de  Mérillé  ; 
du  28  lit  :  b.  Elisabeth,  mariée  le  16  fév.  1708  à  Gaspard 
Frotier,  Ec,  sgr  de  Péray.  (Il  eut  probablement  un  fils 
qui  eut  pour  petite-fille  Madeleine,  mariée  vers  1780 
à  François-Louis-René  Mouchard,  Ec,  sgr  deChaban.) 
(La  Morinerie,  Noblesse  de  Saintonge  eu  1789.) 

3°  Fbançois,  qui  suit  ;  4°  Louise,  mariée  à  Guy 
Dufaur,  Ec,  sgr  de  Mortomier  ? 

5.  —  Dujon  (François),  Ec,  sgr  de  la  Rajace 
en  Loudunais.  maintenu  noble  en  Berry  le  26  mars 
1667,  épousa  Elisabeth  Bigot,  fille  de  Etienne,  sgr  de 
la  Chouardière,  et  de  Jeanne  de  Saumaise,  dont  au 
moins  Frédébic-Fbançois,  qui  suit. 

6.  —  Dujon  (Frédéric-François),  Ec,  sgr  de 
Chassigny  (Arçais,  Vien.),  épousa  a  Assay  (Indre-et- 
Loire),  le  22  mai  1697,  Marie-Anne  Bidé  de  Pom- 
meuse,  fille  de  Henri,  Ec,  sgr  de  Bascher,  et  de  Ma- 
deleine Lecoinle,  sa  1"  femme,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Bené,  qui  suit  ;  2' François-André,  Chev.,  sgr  de 
S*-Hilaire,  officier  au  rég'   de  Luxembourg,  qui  épousa 


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d'abord  Mari.'  i>e  Couesmb  ?  ou  Cooke  ?  puis  Françoise- 
Anne  de  la  Villahhois,  flUe   de  Jacques,   Ec,  sgr  do 

Sa\ ,    et   de  Geneviève   Dusoul.    Il    cul  du  i"  lit  : 

a.  Pierre,  Chov.,  sgr  de  S'-llilnire,  liasses,  capitaine  de 
vaisseau  et  capitaine  d'artillerie,  Chev.  de  S'-Louis,  qui 
épousa  le  n  mai  1773  Françoise-Rose  Simon  nu  liv, 
fille  do  Jacques,  Chev.,  sgr  do  la  Bodinière,  et  de  Ce- 
neviève-Marguerite  de  la  Villarmois  (nous  ne  savons 
pas  s'il  eut  postérité);  b.  Marie-Nicole,  c.  Catherine- 
Renee,  née  le  3  sept.  1736  à  Candé.  (Arch,  Vien.E3 
885.) 

7.  —  Oujon  (René),  Chev.,  sgr  de  Chassigny, 
Bascbor,  lî*"  de  Bauçay  ou  Bcaussay  (par  acquêt  des 
2  tiers  de  la  baronnie,  le  18  juin  1751),  capitaine  au 
rég"  d'Anjou,  épousa  Uatherine-Michelle  Cahnier,  fille 
de  N...,  sgr  do  Brillaucourt,  décédée  a  Loudun  le  20  mai 
1767,  dont  au  moins  Gabriel-François-Jacques,  qui 
suit. 

8. —  I>ujoii   (Gabriel-François-Jacques),  Chev., 

sgr  de  Basclier,  B°°  de  Bauçay,  capitaine  de  grenadiers 
au  rég'  do  Poitiers,  Chev.  de  S'-Louis,  comparut  k  la 
réunion  de  la  noblesse  eu  1789  et  décéda  a  Scuilly  en 
sept.  1792.  Mario  vers  1740  à  Frauçoisc-Renée  de  Mon- 
DION,  fille  de  Charles-César,  Chev.,  sgr  d'Arligny,  et 
de  Marie-Margueiïle-Françoise  de  Marans,  il  en  eut  au 
moins  : 

9.  —  Dujon  (Armand-Gabriel-Charles),  Chev., 
B00  de  Bauçay,  sgr  du  Boisrogue,  capitaine  à  Royal- 
Cravate,  puis  au  rég'  de  Roussillon,  servit  à  l'armée 
de  Custine  en  1792  et  mourut  aux  Invalides  à  Paris. 
Marié  le  3  déc.  1771  à  Elisabeth  de  Menou,  fille  de  René- 
François,  M'5  de  Menott,  maréchal  de  camp,  et  de 
Marie-Charlotte  de  Menou,  il  en  eut  au  moins  : 

10.  —  Dujon  (Michcl-Mcnou  B°"),  Chev.  de 
S'-Louis  et  de  Malle,  grand-officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, né  k  Loudun  le  28  juil.  1176,  servit  pendant 
plus  de  vingt  ans  dans  les  guerres  de  la  république  et 
de  l'Empire.  11  se  distingua  surtout  en  Italie,  à  Eylau, 
où  il  fut  blessé,  k  Leipsick,  etc.,  et  devint  colouel  de  cui- 
rassiers. Sous  la  Restauration,  il  fut  nommé  maréchal  de 
campetéeuyer-cavalcadour  du  Roi.  Il  est  décédé  kSassay 
(La  RochecIermauU,Indre-el-Loire)le6sept.  1S41.  Marié 
le  9  déc.  1811  à  Esthei -Jacqueline- Aimée  delà  Bordère 
de  Montfort, fille  de  Henri,  et  de  Joséphine  de  Rondel,  il 
en  cul  :  1*  Louis-Henri  Gabriel-Michel,  né  le  10  fér. 
1822,  qui  épousa  le  28  avril  1847  Marie-Françoise- 
Adrieuue-Clélie  de  Cleryaux  (remariée  eu  1852  à  Henri 
de  Touchimbert),  tille  de  François-Daniel,  et  de  Clotildc- 
Marie-Louise  de  la  Sayclte,  décédé  sans  postérité  le  10 
nov.  1850  ;  2'Joséphine-Alexandrine-Esther,  née  en 
1814,  mariée  à  Joseph-Edmond  de  Pascal,  et  décédée  le 
25  mai  1S94  ;  3°  Noémi,  Ursuline  ;  4°  Marie-Elisabeth- 
Emmanuelle,  mariée  k  Armand-François-Julcs  de  Mau- 
vise  ;  5*  Constance-Marie-Tiiérèsk,  mariée  à  Louis- 
l'Inhppe  Geay  de  Montenon,  décédée  le  25  janv.  1896  ; 
6°  Arsundine-Jacqueline-Alexandrine,  mariée  le  14 
fév.  1849  à  Louis-Edouard  de  Veillechéze  delà  Mardicrc, 
décédée  le  11  mai  1879  ;  7°  Henriette-Gabiiielle-Eli- 
sabeth,  mariée  le  2  déc.  1841  &  Adalbert-Paul  V"  de 
Mondion;  8»  Henri-Louis,  qui  suit. 

11.  —  Dujon  (Henri-Louis  11""),  né  le  10  nov. 
1830,  décédé  k  Poitiers  le  24  déc.  1862,  épousa  le 
10  mai  1859  Léonie  Veau  de  Pont  de  Rivière,  fille  de 
Désiré,  et  de  Louise  de  Brtinet  do  Neuilly,  dont  il  a  eu 
Marie-Thérèse-Armandine,  mariée  en  fév.  1884,  a 
Chcielles  (Indre-et-Loire),  a  Charles  Ayuard  C'«  de 
Monleyuard. 


DULAC  oc  I>U  tJAC.  —  Nom  commun  à 
diverses  familles  du  Poitou. 

I>nlac  (Bertrand),  convoqué  comme  archer  à  la 
montre  de  1511,  fut  remplacé  par  Pierre  Augemons,  sr 
de  la  Pierre,  prés    Chàtcllcrault.   (Montres  et  revues.) 

Dulac  (Pierre),  abbé  de  la  Beau  (S'-Martin-l'Ars, 
Vieil.)  de  1516  a  1581,  obtint  le 22  fév.  1578  des  lettres 
de  Henri  III.  par  lesquelles  ce  prince  révoquait  toutes 
les  nominations  qui  avaient  été  faite;  k  l'abh.  de  In 
Réau  au  préjudice  dudit  Pierre  Dulac,  déjà  pourvu  de 
cette  abbaye.  (D.  F.  24.) 

Dulac  (Nicolas)  était  consul  des  marchauds  de 
Poitiers  en  1579.  (A.  H.  P.  15.) 

Dulac  (Nicolas),  peut-être  lo  même  que  le  précé- 
dent, est  condamné  le  15  nov.  1582,  ainsi  que  plusieurs 
autres  personnes,  à  payer  une  certaiuc  somme  k  Phi- 
lippe Legier,  Ec,  sgr  de  la  Sauvagère.  (Arch. 
Barre,  I.) 

Dulac  (N...)  épousa  Marguerite  ïastreau,  qui  se 
remaria  avant  1611  à  Pierre  de  Conty,  Ec,  sgr  de  la 
Tliibaudière  ;  il  avait  pour  fils  François,  greffier  de  la 
baronnie  de  Fayc,près  S'-Maixeut,  en  1621  (Géu.  Conty.) 

Dulac  (Louise)  était  en  1632  épouse  de  Pierre- 
Saturniu  Houllicr,  juge  prévôt  à  Melle.  (Not.  Laurence.) 
Elle  est  dite  présidente  de  Melle,  le  25  août  165S, 
lorsqu'elle  fut  marraine,  à  S'-Sauvant,  d'un  fils  de 
Georges  de  Conty.  (Reg.) 

Dulac  (Charles),  Ec,  marié  k  Marguerite  de 
S'-Marïin,  en  eut  Marguerite,  qui  épousa  k  Bonnes, 
le  1"  janv.  1659,  Jacques  de  Besdou,  Ec,  sgr  des 
Mousseaux. 

Dulac  (François),  s*  du  Clousis,  p""  de  Lezay 
(D.-S.),  fut  condamné  le  15  juil.  1670  i  500  1.  d'a- 
mende, comme  usurpateur  du  titre  de  noblesse.  (A.  H. 
P.  23.) 

Dulac  (François),  pair  et  échevin  de  la  ville  de 
Poitiers  dès  1611,  est  parrain  k  S'-Porchaire  le  21  fév. 
1112.  (Reg.)  Il  était  avocat  et  fut  parrain  à  S'-Sauvaut, 
le  13  sept.  1100,  d'une  fille  de  Georges-Pierre  de  Conty, 
son  cousin.  (Reg.) 

Dulac  (Marie)  signe  le  coutrat  de  mariage  de 
François  de  Besdon  avec  Louise  de  Rechignevoisin  le 
10  juil.  1613.  (Arch.  Vien.  E-  940.) 

Dulac  (Jean-Baptiste),  possesseur  des  fiefs  de  la 
Bouige  et  de  Paubry,  (Moulismes,  Vien.),  reçoit  quit- 
tance des  francs-fiefs  en  1612.  II  promet  en  1693  k 
François  du  Broc,  Chev.,  sgr  de  Noizet,  de  lui  payer 
une  lente  pour  des  terres  p!"  de  Moulismes.  (Arch. 
Vien.  Fonds  Babert.) 

Dulac  (Louise),  veuve  de  César  du  Mas,  Ec,  sgr 
du  Peux,  rend  hommage  au  Roi  en  1689,  au  château 
de  Civray,  pour  le  fief  du  Puy-de-Brux  et  sa  sgrie  du 
Peux.  (Noms  féod.) 

Dulac  (Jacques),  marié  à  Catherine  Doublet,  en 
eut  Françoise,  baptisée  à  Verrue  (Vien.)  le  17  sept. 
1102.  (Beg.) 

Dulac  (N...),  rcligionnairc  de  Chef-Boutounc,  csl 
mentionné  dans  une  lettre  des  ministres  d'Etat  k 
M.  de  Richebourg,  intendant  du  Poitou,  où  il  est  noté, 
d'après  une  plainte  de  l'évêquc  de  Poitiers,  a  comme  un 
homme  insolent,  qui  parle  très  mal  en  public  des  céré- 
monies et  des  mystères  ».  (Notre  cabinet.) 


206 


DUMAIrVK 


DUMA8 


DULAC  ou  DU  L4C.  —  Famille  originaire 
de  Paris  ?  qui  a  fourni  un  trésorier  de  France  à  Poi- 
tiers. (V.  Dreux  du  Radier,  Dict.  Poitou,  V.) 

Blason  :  d'argent   à  la    fasce  d'azur 

chargée    d'une    étoile   d'or  ou    d'argent. 

(G">  S"-Martbe.  Cab.  titres,  598.) 
Dulac  (Pierre),  Ec,  sgr   de   Ville- 

coublais    (Villacoublay),    des    Ruisseaux, 

célèbre  avocat  au  Parlement  de  Paris, 
épousa  Marie  Canate,  et  mourut  au  mois  de  juil.  1610, 
âgé  de  63  aos,  laissant  entre  autres  enfants  :  1*  Pierre, 
sgr  de  Villacoublay,  qui  a  continué  la  famille  a  Paris  ; 
2'  Madeleine,  mariée  le  23  fév.  1595  à  Abel  de  S"- 
Marthe,  Ec,  sgr  d'Estrepied,  etc.,  cl  décédée  avant 
1622  '  3"  Anne,  qui  épousa  François  de  S"-Marthe, 
Ec,  sgr  de  la  Barre,  Champdoiseau,  cousin  du  précé- 
dent ;  4*  Christophe,  qui  suit  ;  5*  Marthe,  qui  épousa 
Dominique  Dreux,  secrétaire  du  Roi. 

Dulac  (Christophe)  fut  nommé  trésorier  de  France 
au  Bureau  des  finances  de  Poitiers  en  1638,  et  mourut 
le  25  juil.  1657.  11  fut  remplacé  par  Georges  Danes, 
s'  de  Melun. 

DULAU.  (V.  ou  Lad.) 
DVLAURENT,  D€LORAMT.(V.Uu- 

KENT.) 

DULUVET.  —  Famille  de  S'-Maixent,  au 
xvn°  siècle. 

Blason.  —  Inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  o  de 
gueules  à  un  ours  d'or». 

Dulinet  (Charles),  sgr  de  Lairaudière,  avocat, 
substitut  du  procureur  du  Roi  a  S'-Maixent,  épousa  a 
Azay,  le  20  mai  1694,  Marie  I.eriche,  fille  de  Jean, 
avocat,  et  de  Marguerite  Ochier. 

DULI8.  —  Famille  du  Châtelleraudais  au 
xvii"  siècle.  (V.  do  Lys.) 

I Mil Ii*  (Louis),  s'  des  Bruyères,  habitant  Leigné- 
sur-Usseau  (Vien.),  ne  fut  pas  maintenu  noble  en  1667. 
(A.  H.  P.  23.) 

DUM4IKE.  —  Famillo  notable  du  Loudunais 
au  xvi"  siècle.  Nous  n'avons  retrouvé  sur  elle  que  des 
notes  incomplètes.  Une  branche  s'établit  à  Paris  au 
xvn'  siècle. 

Dumaine  (Laurent)  possédait  des  terres  a 
Rossay  eu  1461.  (Arch.  Vicn.  S"-Croix,  64.) 

Dumatne  (N...),  marié  vers  1500,  eut  pour 
fils  :  1»  Guillaume,  lecteur  de  la  duchesse  de  Bar  et 
maître  des  requêtes,  fut  marié  et  eut  postérité  11  fut 
ensuite  abbé  de  Beaulieu  et  trésorier  de  S'-Hilaire- 
le-Grand  de  Poitiers  en  1541.  (D.  F.  12.)  C'était 
un  littérateur  distingué.  (V.  Hist.  de  Loudun)  ;  2'  Lau- 
rent, chapelain  de  la  Reine,  vivant  en  1553  ;  3«  Jean  dit 
Grand  Jean,  marchand  à  Rossay,  acquit  en  1554  divers 
domaines  de  Jean  Dumaine,  le  jeune,  fils  d'autre  Jean 
Dumaine,  aussi  dit  le  jeune. 

Dumaine  (Etienne),  qualifié  M' ,  fut  parrain  le 
23  mars  1556  de  Isniacl  Boulliau.  Il  était  archer  du 
prévôt  des  maréchaux,  et  marié  à  Jeanne  Gouault. 

Dumaine  (Jacques),  greffier,  possédait  un 
jardin  au  Relandais  en  1554.  Il  eut  entre  autres  en- 
fants :  1°  René,  qui   suit  ;  2°  Maroueritk,  mariée   le 


25  déc.  1578  à  Mathurin  Le  Pelletier;  3' sans  doute 
Elisabeth,  mariée  à  Jean  Colladon  ;  4*  Marie,  qui 
épousa  en  1572  (au  temple)  Pierre  Barateau. 

Dumaine  (René),  praticien,  fut  lémoin  d'un  acte 
le  11  jauv.  1583.  Marié  à  Adrienne  Neveu,  il  en  eut  au 
moins  :  1'  Claude,  baptisé  le  22  nov.  1579  au  temple  ; 
2'  Jean,  né  le  26  mars  1581. 

Dumaine  (Joseph),  protestant,  épousa  Nicole 
Dulzon,  puis,  croyons-nous,  Roberde  Laillin  ?  Il  eut 
au  moins  de  la  1"  :  Daniel,  né  en  1561  a  Loudun  ;  de 
la  2",  Elise,  née  le  8  mars  1378. 

Dumaine  (Daniel),  procureur  au  Parlement  de 
Paris,  était  décédé  en  1620,  Ses  héritiers  possédaient, 
à  cette  date,  un  jardin  au  Relandais  à  Loudun.  Ils 
étaient  aussi  héritiers  de  Jacques  Dumaine,  procureur 
en  Parlement.  (Arch.  Vien.  Reg.  40,  f°  42.) 

Dumaine  (Claude),  praticien,  possédait  en 
1625  un  jardin  près  celui  des  hoirs  M*  Jacques  Du- 
maine, procureur  en  Parlement,  et  celui  de  M"  André 
Dumaine. 

Dumaine  (André),  apothicaire  à  Loudun,  eut 
pour  fille  Susanne,  mariée  vers  1640  a  René  de  la 
Rochefoucauld,  Ec,  sgr  de  la  Roche-de-Maulay.  (Arch. 
Vien.  Reg.  40,  f  97.) 

Dumaine  (Nicolas),  procureur  au  Parlement  de 
Paris,  eut  un  procès  en  1658  contre  les  héritiers  de 
Elisabeth  Rorteau,  veuve  de  Ms  Claude  Dumaine.  (Arch. 
Vien.  D.  129.) 

DUMAS.  —  Ce  nom  assez  commun  se  trouve  en 
diverses  parties  du  Poitou.  (V.  du  Mas.) 

DUMAS.  —  Famille  originaire  de  i'Angoumois 
et  établie  depuis  plusieurs  siècles  à  Champagne-Mouton 
(ancien  Poitou).  Cette  famille  s'est  divisée  en  plusieurs 
branches,  dont  trois  existent  encore.  Parmi  les  mem- 
bres de  la  branche  de  Champvallier,  on  remarque  un 
général  d'artillerie,  mort  en  1891,  et  un  député  univer- 
sellement regretté  dans  l'arrondissement  de  Ruffcc.  La 
majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent  nous 
ont  été  communiqués  par  M.  Jacques-Henri  de  Champ- 
vallier. 

Blason  :  d'azur  au  mât  d'or.  —  Dans 
l'Armoriai    de    1700,    François   Dumas, 
avocat  à  Poitiers,  reçut  d'office  :  «  d'ar- 
gent au  mât  de  gueules.  —  Joseph  Dumas, 
sr  de  la  Pagerie   (Champagne-Mouton)  : 
«  de     gueules    au    mât    d'or,   chef    de 
même,  i    Les  branches  de  Champvallier 
portent  actuellement  :   «  d'azur  à  2  mas- 
sues d'or  en    sautoir  ».    On  trouve  aussi 
«  d'azur  !>  2  massues  d'or  en  chef  et  un 
marc   (besant)   d'or   en    pointe    ».     Ces 
massues  pourraient  venir  d'une  confusion 
de  graveur,  pour   des  mâts  mal  dessinés. 

§  I*r.  —  Branche  aînée. 

1.  —  Dumas  (Guillaume),  s'  dudit  nom,  était  en 
1562  époux  de  Susanne  Riffaud,  dont  il  eut  :  1°  Jac- 
ques, sr  de  la  Combe,  marié  en  1583  à  Anne  Garnier, 
fille  de  Gilles,  et  de  Jeanne  de  Goret,  en  eut  :  a.  Jac- 
ques, sr  de  la  Forest,  qui  passa  en  Hollande  en  1635  ; 
6.  Marie,  mariée  à  René  de  Raffou,  sr  de  la  Valinoire, 
sénéchal  de  Champagne-Mouton  ;  c.  Marthe,  épouse  de 
Jean  Bcchemilh,  sr  de  Gaumalet  ;  d.  Françoise,  femme 
de  Jeau  Becheniilh,  s'  de  la  Savine. 

2'  Catherine,  qui  épousa  N...  Bechemilh,  s' du  Chas- 
teuet;  3"   Pierre,  qui  suit. 


1)1     M    l« 


2.  iiiiin.w  (Pierre),  sr  de  la  Courriers,  du  chef 
de  sa  femme,  épousa  Marie  Garnier,  fille  de  Gilles, 
Ec,  sgr  de  la  Courrier»,  et  rie  Jeanne  rie  Goret,  qui 
lui  donna  :  1*  Pierre,  qui  suit  ;  2*  Jean,  rapporté 
au  S  II. 

3.  —  ihiina-  (Pierre),  s'  rie  la  Courrière,  se 
maria  doux  fois:  1*  a  Marie  Prévost,  2*  h  Renée  Do- 
mino ,'  et  eut  du  1"  lit:  1°  Joseph,  qui  suit  ;  2°  Pierre, 
procureur  à  Poitiers,  qui  eut  une  fille,  Catherine  ; 
3*  Charles,  sr  des  Grouges,  maître  chirurgien,  épousa 
Catherine  Prïveraud,  dont  une  tille,  Madeleine, 
mariée  à  son  cousin  François  Dumas,  s*  du  Péré  (4'deg., 
§  VI  ;  4*  Jacques,  sr  rie  la  Courrière,  notaire  et  pro« 
curcur  à  Champagne-Mouton,  niS  le  4  janv.  1643, 
décéda  sans  allianee  le  2  janv.  1710  ;  S"  Louis,  né  le 
17  fév.  16  ci,  épousa  vers  1670  Lucrèce  Préveraud,  qui 
lui  donna  Catherine,  mariée  a  N...  Guiot  rie  Fontai- 
nard  ;  du  second  lit  :  6*  Alexandre,  7"  Susanne,  mariée 
à  Jean  Piquet. 

4.  —  Dumas  (Joseph),  époux  de  Marie  Ferrant, 
eut  pour  enfants  :  1°  Marie,  épouso  rie  N...  rie  Beau- 
pré, qui  passa  en  Mollanrie  pour  cause  do  religion; 
2*  Jean,  3°  Louise,  épouso  rie  N...  de  Saljuzant  ; 
i°  Charles.  La  destinée  des  deux  garçons  est  in- 
connue. 

§  II.  —    Branche  cadette. 

3.  —  Dumas  (Jean),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de 
Marie  Garnier  (2»deg.,  §  1"),  avocat  en  Parlement  et 
sénéchal  de  Champagne-Mouton  en  1662,  épousa  : 
1°  Catherine  Mesmain,  tille  de  Jacques,  s'  des  Anges, 
qui  mourut  sans  enfants  et  fit  un  testament  en  faveur 
de  son  mari  ;  2°  Marie  Gautier,  de  la  ville  de  Mort.  Il 
en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Joseph,  s'  de  la  Pagerie, 
capitaine  des  chasses  du  château  de  Champagne-Mou- 
ton, né  le  29  mars  1644,  abjura  le  protestantisme  avec 
sa  femme  et  ses  4  enfants  le  18  avril  1686.  Marié  à 
Catherine  Brien,  il  en  eut  :  a.  Madeleine,  mariée 
avant  1702  a  Louis-François  de  Courrivauri,  Ec,  sgr 
des  Loges  ;  b.  N...,  femme  de  Pierre  Bouiii  de  Beau- 
pré ;  c.  N...,  épouse  de  N. . .  de  Mallcmouche  ;  d.  Marie, 
qui  épousa  Jean-François  Lousmeau,  s'  de  Vignereau  ? 

3*  Madeleine,  née  le  10  sept.  1645,  décédée  jeune  ; 
4'  Jacques,  rapporté  au  \  VI  ;  5°  Pieiire,  s*  de  la 
Guillolière,  né  le  6  mai  1641,  marié  à  Marie  Thomas- 
sin,  fille  de  N...,  s'  de  Chaumout,  dont  il  n'eut 
pas  d'enfants. 

4.  —  Dumas  (Jean),  s'  de  Fontgirard,  épousa 
le  16  mai  1662  Madeleine  Thomassin,  fille  de  N...,  sgr 
de  Chaumont,  dont  il  eut  :  1*  Pierre,  sr  de  la  Guillotière, 
qui  rie  Perrette  de  Préchauvet,  eut  :  a.  Jeanne, 
épouse  de  FraDçois  de  la  Cour  ;  6.  Marie,  femme 
de  Louis  Huet  ; 

2*  Madeleine,  mariée  à  Mathieu  Fin,  s'  du  Bosl  ; 
3"  Samuel,  qui  suit  ;  i*  Louis,  auteur  du  rameau  rie 
Touchillon,  §  V  ;  5*  Alexandre,  s'  de  Fontgirard,  marié 
a  Susanne  Duchesne,  eut  :  a.  Pierre,  qui,  veuf  de 
Marie  Fin,  se  remaria  au  Vieux- Cérier,  le  8  fév.  1751, 
à  Marie  Nadlin.  Il  eut  deux  garçons  de  chacune  de  ses 
deux  épouses,  mais  nous  ignorons  leurs  destinées  ; 
6.  >...,  fille,  mariée  a  N...  Raigondeau. 

5.  —  Dumas  (Samuel),  s'  du  Mas,  abjura  le 
protestautisme  à  Champagne-Mouton  le  5  fév.  1702.  11 
avait  épouso  Susanne  de  la  Cour,  fil  le  de  Noël,  Ec,  sgr 
de  Clavachon,  sénéchal  de  Champagne-Mouton,  et  de 
Charlotte  Prévérauri,  dont:  1°  Etienne,  qui  suit; 
2°  Marie-Anne,  mariée  à  Etienne  de  la  Itibardière, 
notaire  et  procureur  fiscal  à  Champagne-Mouton. 


4,   111    «nviii    <niii|M|kiiiiii     207 

6.  —  Dumas  (Etienne),  juge  sénéchal  de  Cham- 
pagne-Mouton, épousa  Susanne  Gouault-Préneue, 
dont  il  eut  :  |*  Etienne,  prêtre,  mort  à  26  ans  ;  2*  Louis, 
qui  suit;  3*  Jean-Louis,  auteur  de  la  branche  de 
Champvallier,  §  III  ;  4°  Marie-Susannk,  épouse  de 
N...  Caillaud  rie  Scigelais  ;  !>'  Anne,  femme  de  François 
du  Courret;  6»  N...,  mariée  a  N...  Bodin,  s'  des  Prés. 

7.  —  Dumas  (Louis),  s'  des  Grouges,  notaire 
royal  à  Champagne-Mouton,  eut  pour  enfants  :  1*  Fhan- 
çois-Hilaire,  qui  suit;  2'  Louis,  décédé  sans  postérité. 

8.  —  Dumas  (François-Hilaire)  épousa  le  26  janv. 
1818  (Bonnard  et  Foutvilkirri,  not.  a  Nautetiil)  Marie- 
Dorolhée-Joséphine  de  Chergé  de  Vili.ognon,  fille  Je 
François-Laurent-Philippe,  et  rie  Jcannc-Modesle-Gene- 
viève  de  Lauzon,  dont  il  eut  Christophe-Jules,  qui 
suit. 

9.  —  Dumas  (Christophe-Jules),  décédé  en  1895, 
laissa  de  Germaine  Bouquet  :  1*  Etienne-Henri,  qui 
suit;  2"  Maurice,  3"  Daniel,  4*  Isabelle. 

10.  —  Dumas  (Etienne-Henri),  né  à  Champagne 
en  avril  1844,  officier  des  éclaireurs  a  cheval  de  Cathe- 
lineau  peudaut  la  guerre  rie  1870,  a  épousé  a  Chef- 
Boulonne,  le  18  juil.  1871,  Louise-Marieleine-Marlhe 
Albert,  fille  de  Louis-Auguste,  et  de  Louisc-Madeleine- 
Rosalie-Nélia  Renard,  et  est  décédé  au  même  lieu  le  23 
fév.  1886,  laissant  Louis-Marie-Etiknne,  né  le  30 
mars  1873,  sorti  de  S'-Cyr  et  actuellement  sous- 
lieuteuant  au  138*  régiment  d'infanterie. 

§  III.  —  Première  Branche  de   Ciiaiipval- 

LIER. 

7.  —  Dumas  (Jean-Louis),  s'  de  Champvallier, 
avocat  en  Parlement,   sénéchal   des  comtés  de  Bencst, 

i  de  Sansac,  de  Cellefrouin  et  de  l'abbaye  royale  de  Cel- 
frouin,  fils  puiné  d'Etienne,  et  de  Susanne  Gouault-Pré- 
neuf  (6"deg  ,  §  II),  fut  élu  le  5  sept.  1791  député  de  la  Cha- 
renlo  à  l'assemblée  législative,  et  plus  tard  nommé  juge 
de  paix.  11  avait  épousé  le  17  juin  1771  Françoise  Longeau 
des  Brégères,  dont  il  eut  nue  nombreuse  postérité  : 
1*  Françoise,  née  le  10  avril  1773,  mariée  à  N...  Gau- 
thier-Marest,  s'  du  Ménieux;  2"  Louis,  né  le  12  oct. 
1775,  décédé  jeune  ;  3*  Pierre-Louis,  né  le  6  janv. 
1777,  conseiller  généra!  de  la  Charente,  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur  et  maire  de  Champague,  laissa  de 
Elodie  Bizat,  sa  femme  :  a.  Eulalie,  épouse  rie  Armand 
Jozeau-Marigné  ;  b.  Caroline,  femme  de  N...  Souchet, 

4»  Jean-Jacques,  qui  suit;  5"  Marie-Pierre,  né  le 
12  févr.  1781,  mort  jeune;  6°  François-Anselme,  né 
le  21  août  1782,  décédé  en  bas  âge;  7*  Susanne,  née 
le  26  janv.  1784,  morte  enfant  ;  8*  Jean-Louis,  né  le 
15  avril  17S5,  marié  à  Julie  Salomon  de  Moulinaut, 
dont  Clémentine,  mariée  à  Frédéric  Maehel  rie  la 
Martinière;  9°  François-Pierre,  époux  de  N...  Salo- 
mon de  Moulinaut,  eD  eut  :  a.  Armand,  mort  conseiller 
à  la  cour  de  Bordeaux,  sans  laisser  d'enfants  de  Zoo  de 
Lafond  ;  b.  Annette,  femme  de  N...  Doche  de  la  (Juin- 
tanne;  c.  Elisabeth,  épouse  de  N...  Dorvaux. 

10*  Louis-Alexandre,  né  le  15  déc.  1788,  marié  à 
Marie  Longeau  des  Brégères,  eut  :  a.  Alexandrine, 
mariée  à  Charles  Gaulhier-Marest  du  Ménieux;  b.  Elisa, 
femme  de  N...  Massaloux  ;  c.  Victokine,  épouse  de 
N...  de  Latonne. 

11*  Jean-Jacques-Anselme,  auteur  de  la  deuxième 
branche  de  Champvallier,  §  IV. 

8.  —  Dumas  de  Cliam|tvallier  (Jean- 
Jacques),  né  le  15  juin  1779,  épousa  le  16  nov.  1818 
(Bonnard  et  Fontrillard,  not.  à  Nanteuil)  Marie-Hya- 
cinthe-Rosalie  de  Chergé  pe  Villognon,  fille  de  Fran- 


208     DUitl  AS  DE  CHAMP  VALLIER  ^, 

çois.Laurcnt-Philippe,  et  de  Jeanne-Modesle-Geneviève 
de  Lauzon,  dont  il  eut  Jean-Louis-Léon,  qui  suit. 

9.  — Dumas  de  Chainpvallier  (Jean- 
Louis-Léon)  est  décédé  le  31  août  1891  à  Champagne- 
Mouton,  général  de  brigade  d'artillerie  en  retraite  et 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  Après  avoir  fait  la 
campagne  de  Crimée,  il  coopéra  d'une  manière  très 
active  à  divers  travaux  intéressant  son  arme.  11  s'était 
notamment  occupé  de  la  défense  de  Belfort. 

Pendant  la  guerre  de  1870-71,  il  fit  partie  de  l'état- 
major  du  général  de  Rochebouét  à  l'armée  de  Metz.  A 
son  retour  de  la  captivité,  il  fut  nommé  directeur  de 
l'artillerie  à  Clermont-Ferrand,  où  il  créa  les  magasins 
des  Gravanches  et  le  camp  de  la  Fouiaine-du-Bergcr. 
Colonel  du  34°  régiment  d'artillerie  à  Angoulème,  il 
revint  comme  général  à  Clermont-Ferrand  commander 
l'artillerie  du  13"  corps  d'armée.  Il  avait  épousé  Julie 
Méry,  dout  il  a  eu  :  1°  Julie,  mariée  a  Octave  Noir  de 
Chazourues,  chef  d'escadron  au  18e  d'artillerie  ;  2°  Lotis, 
qui  suit. 

10. —  Dumas  de  Chanipvalllor  (Louis), 
né  le  20  avril  1861,  engagé  aux  chasseurs  d'Afrique  en 
1881,  conquit  son  épaalette  de  soiis-lieuteuani  pendant 
la  guerre  du  Tonkin  en  1884  et  après  avoir  été  lieu- 
tenant au  21°  chasseurs  a  cheval,  est  capitaine  aux 
Spahis  Soudanais  et  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
(1897). 


DUMAS 


|  IV.  —  Seconde  Branche    de  CHAMPvai,- 
LIER, 

8.  —  Dumas  de  Chainpvallier  (Jean- 
Jacques-Anselme),  onzième  enfant  de  Jean-Louis,  et  de 
Françoise  Lougeau  des  Brégères  (7*  deg.,  §  111),  est 
né  le  28  nov.  1791.  11  prit  part  fort  jeune  au  second 
soulèvement  de  la  Vendée  et  concourut  à  la  prise  de 
Thouars  en  1815.  A  la  rentrée  des  Bourbons,  il  fut 
nommé  Chev.  de  la  Légion  d'honneur  et  garde  du 
corps  de  Louis  XVIII,  et  enfin  procureur  du  Roi  à  S'- 
Pierre  (Martinique)  le  7  janv.  1822.  Rentré  dans  la  vie 
privée  en  1830,  il  revint  en  France,  où  il  s'adonna  a 
l'agriculture,  et  mourut  à  son  château  de  Beauregard, 
près  Buffec,  en  1860.  Marié  le  19  juin  1823  à  Anne-Eli- 
sabeth-Anaïs  O'Mullane,  fille  de  John,  et  de  N... 
Brière,  il  a  eu  :  1»  Joun-Alexandre-Edgar,  qui  suit; 
2°  Anatole,  décédé  jeune  ;  3°  Ludovic,  né  le  23  déc. 
1834. 

9.  —  Duiuas  de  Cliami»vallier  (John- 
Alexandre-Edgar),  né  le  19  avril  1826  à  la  Martinique, 
s'est  occupé  d'agriculture  à  son  domaine  de  Beauregard. 
Conseiller  général  de  la  Charente  depuis  1864,  il  a  été 
longtemps  vice-président  de  cette  assemblée.  Elu  membre 
de  l'Assemblée  Nationale  le  8  fév  1871,  il  siéga  à  droite, 
fut  un  desplus  ardents  adversaires  des  idées  républicaines, 
ot  prit  à  plusieurs  reprises  la  parole  sur  les  questions  co- 
loniales. Aux  élections  du  20  fév.  lS76,il  obtint  la  majo- 
rité relative  au  premier  tour,  mais  se  désista  en  faveur 
de  M.  Gauthier,  bonapartiste,  dont  il  assura  l'élection. 
En  novembre  1879,  il  était  sur  le  point  de  se  présenter 
au  Sénat  en  remplacement  de  M.  Hennessy,  lorsqu'il 
apprit  que  des  démarches  étaient  tentées  en  faveur  du 
M*1  Canrobert,  qui  venait  d'échouer  dans  le  Lot.  Il  vint 
à  Paris  offrir  son  concours  au  maréchal,  qui  fut  nommé. 
Eu  ISSo,  élu  député  le  cinquième  de  la  liste  conserva- 
trice, il  représenta  avec  M.  Boreau-Lajanadie  l'élément 
royaliste  de  la  Charente.  Enfin  le  21  sept.  1889,  au 
scrutin  uninominal,  il  fut  élu  sans  concurrent.  Il  reprit 
sa  place  à  droite  et  vota  contre  les  ministères  républi- 
cains qui  se  succédèrent  au  pouvoir.  11  est  mort  à  Paris 
le  1"  mars  1890.  M.  de  Chainpvallier  avait  publié  quel- 


ques brochures  d'intérêt  local   sur  la  vieinalilé  et  l'as- 
sistance publique  dans  la  Charente. 

Marié  le  17  fév.  1857  à  Laure  Frappier,  fille  de  Théo- 
phile et  de  Aimée  Perreau,  il  a  eu  pour  enfants  :  1*  Edgar- 
Marie-Lodis-Maurice,  né  en  1859,  décédé  le  12  août 
1886,  avocat  a  la  cour  d'appel  ;  2°  Jacques-Henri,  qui 
suit. 

10.  —  Dumas  de  Champvallier  (Jac- 
ques-Henri), né  le  4  aoûtlS61,  sorti  de  l'école  de  S'- 
Cyr,  est  actuellement  capitaine  écuyer  à  l'école  supé- 
rieure de  guerre.  Il  a  'épousé  le  29  dot.  1893  Marie- 
Antoinette  Gouhier  de  Fontenay,  fille  du  1!"  Edgar, 
et  de  Mario  de  Lyée  de  Bellcaii.  donl  il  a  :  1°  Marie- 
Ladre-Odette,  née  le  28  avril  1S95;  2»  Edgar-Marie- 
Maurice,  né  le  3  oct.  1896. 

§  V.  —  Branche  de  TOL'CHILLOIV. 

5.  —  Duiuas  (Louis1,  sr  de  Touchillon,  chirurgien 
a  Champf.gne-Mouton,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Made- 
leine Thomassin  (4*  deg.,  §  II),  est  signalé  dans  le 
registre  paroissial  de  Champagne-Mouton,  à  la  date  du 
7  juin  1722,  comme  a  un  meneur  protestant  qui  trouble 
l'assemblée  des  habitants  de  la  paroisse  réunis  pour 
dresser  le  rôle  des  collecteurs  des  tailles  ».  Il  épousa 
Marie  Fodgerat,  dout  il  eut  :  1*  Louis-Antoine,  qui 
suit  ;  2°  Louis,  chirurgien,  qui  se  maria,  paralt-il,  à 
Lyon. 

6.  —  Dumas  (Louis-Antoine',  s'  de  Touchillon, 
épousa  Catherine  Vauoelade,  qui  lui  donna  trois  filles, 
l'aînée  mariée  à  N...  de  la  Riouse,  la  seconde  a  N... 
Dolaporte  de  la  Dousme,  notaire  royal  a  S'-Laurent  de 
Céris,  la  troisième  à  N...  du  Jarry. 

§  VI.   —  Branche  de  Puilantieu. 

4.  —  Dumas  (Jacques),  sr  des  Roches  de  Luehé, 
juge  sénéchal  de  Champagne-Mouton,  fils  puîné  de  Jean, 
et  de  Marie  Gautier,  sa  seconde  femme  (3°  deg.,  §  II), 
épousa  vers  1670  Madeleine  Siébat,  fille  d'Anloine,  et 
de  Madeleine  Borie,  dont  :  1°  Jacques,  s'  des  Roches  de 
Luclié,  qui  passa  en  Hollande  et  mourut  sans  hoirs  ; 
2°  Pierre,  Ëc,  sgr  de  Puilantier,  abjura  à  Civray,  le 
1°*  oct.  1699,  les  hérésies  de  Luther  et  de  Calvin,  et 
mourut  également  sans  postérité  ;  3°  Antoine,  qui  suit; 
4°  François,  sr  du  Péré,  capitaine  des  gendarmes  de  la 
garde  du  Roi,  épousa  sa  cousine  Madeleine  Dumas,  fille 
de  Charles,  et  de  Catherine  Préveraud  (3e  deg.,  §  I"), 
qui  lui  donna  :  a.  Marie,  inhumée  aux  hospitalières  de 
Civray;  b.  Françoise-Madeleine,  mariée  à  N...  Bru- 
mauld,  s'  de  l'ilevert  ;  c.  et  d.  un  garçon  et  une  fille 
qui  passèrent  en  Hollande. 

5.  —  Dumas  (Antoine),  s'  de  Boisredon,  épousa 
Marie  Mayou,  dont   un  fils  unique,  Antoine,  qui   suit. 

6.  —  Dumas  (Antoine),  s'  de  Boisredon  et  Pui- 
lantier, capitaine  des  chasses,  épousa  Cabrielle  de  Ga- 
roste.  L'un  et  l'autre  vendirent  le  24  janv.  1736  a  François 
Pasquet,  Ec.,  sgr  de  Lartige,  la  métairie  de  Pellebuze, 
moyennant  3,999  1.  15  sous.  (Arch.  Char.  E.  364.)  Ils 
eurent  pour  enfants  :  1"  N...,  curé  de  Boyer  ;  2°  Pierre. 
qui  suit 

7.  —  Dumas  (Pierre),  sr  de  Puilantier,  capitaiue 
des  chasses  après  son  père,  épousa  Susanne-Catherine 
Tiioreau,  tille  de  N...  et  de  Susanne  Gotiault,  dont  il 
eut  une  tille,  mariée  à  N...  Sardain  de  Foufais. 

DUMAS  (de  Chébrac,  de  Sai.vert)  en  Angou- 
mois,  paraît  être  un»  branche  de  la  famille  précédente  ; 
mais  la  jonction  n'a  pas  été  retrouvée,  La  filiation  sui- 


ni   «ivn  i»i    CHEBBAC 

vaille  csl  daus  Ghérin  (do».  2110)  ol  daus  le  Château 
d'Antenne,  par  l'abbé  Tricoirc. 
Blason:  d'azur  au  mat  d'or  l' n > i i i » ô  d'argent. 


§  I« 


Branche  iik    Cm  itit  n 


1.  —  Dumas  (Moïse),  substitut  du  procureur  au 
Présidial  d'Angoulëme,  fut  reçu  la  i«  avril  1612 pair  de 
la  même  ville  et  nommé  échevin  le  dernier  fév.  llll. 
Le  8  fév.  1718,  il  était  receveur  des  décimes  d'An- 
goumois  et  on  lui  accordait  les  privilèges  de  la  noblesse, 
sur  sa  déclaration  de  vouloir  vivre  noblement  faite  le  1 4 
fév.  de  la  même  année.  Il  fut  inhumé  le  8  janv.  1122 
dans  l'église  des  Cordeliers  d'Angoulènie,  laissant  de 
Françoise  Gaultier,  un  lils,  François,  qui  suit.  (Clicriu, 
dos.  2110.) 

2.  —  Dumas  (François),  né  le  12  mars  1675, 
épousa  le  17  mai  1101  (Serpand  et  Boylevin,  not,  a  An- 
goulême)  Marie  Florenceau,  fille  de  feu  Jean,  sgr  de 
Boisbedeuil,  et  de  Marie  Bernard,  dont  il  eut  :  1°  Moïse, 
qui  suit  ;  et  ciuq  autres  enfauts  que  Moïse  devait  doter 
lors  de  leur  mariage  ou  à  leur  majorité  de  la  somme  de 
1SC00  1.  chacun.  (H.) 

3. —  Dumas  (Moïse),  Ec,  sgr  de  Chébrac,  né  le 
23  ocl.  1105,  assesseur  au  Présidial  d'Angoulènie,  fut 
maire  de  cette  ville  en  1760.  11  était  aussi  conseiller  se- 
crétaire du  Boi,  et  décéda  le  11  déc.  1767.  Marié  le 
27  avril  1730  (Lboumeau)  à  Thérèse  Bambaud,  li lie  de 
Henri,  Ec.,  sgr  de  Bourg-Charente,  et  de  Madeleine 
Saloinon,  il  en  eut  :  1*  Alexandre-Louis,  qui  suit  ; 
2°  Henri,  né  le  13  oct.  1747  ;  3*  Clément,  diacre, 
nommé  dans  un  acte  en  1767  ;  4*  François,  diacre  du 
diocèse  d'Angoulènie  cité  en  1768  ;  5*  Marie-Margue- 
rite, vivante  en  1767  et  1768  ;  6"  Jeanne,  mariée  en 
1765  11  Jean  de  la  Chaise,  Ec.,  sgr  de  Nadelin  ;  7°  Fran- 
çoise, religieuse  à  l'Union-Chrétienne  d'Angoulènie  en 
17  6  S  ;  S»  Madeleine,  mariée  a  Bernard  Birot. 

4.  —  Dumas  (Alexandre-Louis),  Ec,  sgr  de 
Chébrac,  Salvert,  né  le  27  sept.  1737,  lieutenant  par- 
ticulier au  Présidial  d'Angoulènie,  épousa  le  27  avril 
176"  Marie-Adélaïde  Kobert  ,  fillo  de  Michel,  Ec,  sgr 
de  Guignebourg,  et  de  Anne-Susanne  Dupont,  dont  : 
1°  Moïse-François,  qui  suit  ;  2*  Thérèse,  née  le  19  mai 
1709,  mariée  le  18  mai  1790  à  Jean-François  de  Cro- 
zaui;  3°  Antoine-Clément  (branche  de  Salvert,  §  II)  ; 
4°  Louis-Sébastien,  Ec.,  sgr  de  Cée?  né  le  20  janv.  1773. 
qui  épousa  en  1797  Marie-Elisabeth  Méhée  de  Lestang 
(divorcée).  D'après  une  note,  il  aurait  eu  pour  enfauts 
civils  :  a.  Louis-Sébastien,  qui  habitait  Angoulème  en 
1860  ;  b.  Thérèse,  mariée  à  N...  Vigant,  inspecteur  des 
contributions  k  Niort. 

;;■  Eugénie-Clémence,  née  le  3  déc.  1776  ;  6"  Marie- 
Adélaïde-Charlotte,  7*  Jean-Laurent,  8»  Thérèse- 
Adélaïde,  9*  Thérèse-Monioue-Victoire. 

5.  —  Dumas  (Moïse-François),  Ec.,  sgr  de  Ché- 
brac, officier  au  régiment  de  Haiuault,  émigra  et  servit 
a.l'ariiiée  de  Condé.  Il  épousa  le  26  jtiil.  1790  Made- 
leine-Elisabeth de  Tehrasson,  fille  de  Cyprien-Gabriel, 
Chev.,  sgr  d'Ardennc,  et  de  Thérèse-Anne  Arnault, 
donl  Michel-François-Gustave,  qui  suit. 

6.  —  Dumas  «le  Chébrac  (Michel-Fran- 
çois-Gustave), marié  le  22  nov.  1828  à  Louise  Husson 
de  Sampigny,  en  a  eu  :  1*  Pierre-Moïse,  qui  suit  ; 
2'  Thékèse-Marie,  qui  a  épousé  en  1837  N...  Cassin 
de  la  Loge. 

7.  —  Dumas  «le  Chébrac  (Pierre-Moïse), 
marié  en  1861  à  N...   de  la  Croix  de  Boniiepos,  en  a 

Dictionn.  Histor.  et  Généal.  des  Familles 


i»  ;io\i 


209 


eu  :  1"  François-Mabie-Henbi,  né  en  1862;  2°  Marie- 
Zen [ -Thérèse,  mariée  en  188S  à  Xavier  Le  Tourneux 

de  la  Perraudière. 

§  II.  —  Branche  de  SALVERT. 

5. —  Dumas  de  Salvert  (Antoine-Clément), 
fils  puiné  de  Alexandre-Louis,  et  do  Marie-Adélaïde- 
Robert  (4«  deg.,  §  l',  né  le  7  mai  1770,  officier  au 
régiment  de  Vexin,  émigra  en  1792.  Il  épousa  eu  1807 
Jeanne  Fi  de  Maumont,  dont  :  1*  Adèle,  2'  Elisabeth, 
mariée  le  9  nov.  1832  à  Alexandre  de  Mondion  de 
Falaise  ;  3°  Moïse-François-Gustave,  qui  suit. 

6.  —  Dumas  de  Salvert  (Moise-François- 
Gnstave),  lieutenant-colonel,  marié  en  1845  à  Marie- 
Hortense-Zoé  de  Corlieu,  en  a  eu  :  1°  Arthur,  qui  suit; 
2"  Henri,  marié  le  5  juil.  18S1  k  Louise-Marie-Josèphc 
Tassin   he  Nonneville,  dont  un  fils. 

7.  —  Dumas  de  Salvert  (Arthur),  marié 
le  18  juin  1876  k  Marguerite-Marie-Eugénie  Desprez 
de  Grésincourt,  dont  un  fils  et  deux  filles. 

DUMAS.  —  Famille  qui  habitait  le  pays  de 
Civray  au  xvn*  siècle. 

Dumas  (Jean),  sr  de  la  Chaussée,  fit  aveu  de  la 
Brigaudièrc  (S'-Sauvant)  au  château  de  Couhé,  la  8  avril 
1640.  11  eut  pour  fille  Jeanne,  mariée  k  Pierre  Leclerc, 
sr  de  Boismay. 

Dumas  (Marguerito,  allas  Marquise),  veuve  de 
Pierre  Ingrand,  y  de  la  Fontenelle,  se  remaria  le  12 
fév.  1663  k  François  Barbier. 

Dumas  (Marie)  fit  abjuration  du  calvinisme  le 
1er  juin  1720,  k  Savigné. 

DUHAY.  —  Ou  trouve  diverses  familles  de  ce 
nom  en  Poitou,  Anjou,  etc. 

Une  lettre  signée  :  S'-Lambert  du  May,  porte  un 
cachet  ayant  pour  blason  :  un  mai  (arbre)  issant  d'un 
croissant. 

UUMEsIVlL   ou    DU  AII'.S.VII..    —    Un 

personnage  de  ce  nom,  d'origine  étrangère  au  Poitou, 
a  occupé  des  charges  importantes  dans  cetle  province 
an  xv°  siècle. 

Blason  :  de k  3  étoiles  ou  molettes  de posées 

2  et  1,  au  chef  de 

Dumcsnil  (Jean;,  premier  écuyer  tranchant  du 
Dauphin,  maître  des  eaux  et  forêts  en  Poitou,  donna 
des  lettres  en  date  du  13  déc.  1418,  maintenant  l'abbaye 
de  S"-Croix  en  possession  de  ses  bois  de  Montreuil- 
Bonnin.  (Arch.  Yien.  S"-Croix,  44.) 

DVMOMCEAU,  —  Famille  du  Thouarsais 
au  xvn'  siècle. 

Dumonceau  (Claude),  s'  de  Fontenailles,  habi- 
tant Bilazay,  ne  fut  pas  reconnu  noble  en  1667.  (A.  H. 
P.  23.) 

DUIHONT,  —  Noms  divers.  Plusieurs  doivent 
s'écrire  du  Mont.  (V.  ce  mot.) 

Dumont  (Thomas)  servait  aux  armées  le  22  août 
1341.  (Montres  et  Revues,  B.  Nat.)  On  ne  dit  pas  de 
quel  pays  il  était  originaire. 

Dumout  (Robinet),  Ec.,  servait  également  le 
1"  janv.  1334.  (M.) 

Dumont  (Guyonnet  et  Berton)  servaient  comme 
écuyers  le  1"  avril  1388,  (Id.) 

du  Poitou.  —  T.    il.  14 


210 


uuiMorvr 


Du  mont  (Jacques),  Ec,  comparaît  le  l"r  avril 
1418.  (Id.) 

Dumont  (François)  était  homme  d'armes  le  22 
juin  1482.  (Id.) 

Dumont  (Robert)  était  archer  le  dernier  fév. 
1489. 

Dumont  (Louis)  était,  au  ban  des  nobles  du  Poi- 
tou de  1467,  hrigandinier  du  sgr  de  la  Grève.  A  celui 
de  1489,  il  servit  avec  Jean  Ritfault,  de  la  chat,  de 
Montmorillou.  (Id.  Doc.  inédits.) 

Dumont  (Jean),  Chev. ,  sgr  de  la  Ramée  et  de  la 
Ferrière,  rendit  le  13  déc.  1481  aveu  d'un  moulin 
au  sgr  du  Fief-Goyau,  à  cause  de  Marguerite  Aubin,  sa 
femme.  (F.) 

Dumont  (Françoise)  épousa,  vers  1530,  Antoine 
Le  Rascle,  châtelain  d'Argenton.  (Gén.  LeRascle.) 

Dumont  (Nicolas),  Ec,  sgr  du  Gué,  avait  épousé 
Jeanne  de  Genouillé.  Il  décéda  ver»  1600,  laissant 
Isaac,  Ec,  sgr  du  Gué,  qui,  fondé  de  procuration  de 
Gabriel  Dumont,  Ec,  prieur  de  Bellenoue,  archidiacre 
de  Parays  et  chanoine  de  l'église  cathédrale  de  Luçon 
(peut-être  son  frère  ?),  rendit  hommage  lige  à  Jeanne 
de  Saulx,  D-  de  Morthemart,  à  cause  de  sa  terre  de  Cer- 
cigny,  pour  raison  d'un  mas  de  terre  en  la  forêt  du 
Chesne,  le  17  août  1601.  Lui  et  sa  mère  vendirent,  le 
20  janv.  1602,  a  Jean  Filleau,  la  borderie  des  Varcnnes 
(Marnay,  Vien.).  Il  assista  le  14  mai  1608  au  contrat 
de  mariage  de  Pierre  Gaschet,  Ec.,  sgr  de  la  Coussière, 
avec  Elisabeth  de  la  Court.  (Arch.  de  la  Coussière.) 

Dumont  (Guillaume),  homme  d'armes  de  lu 
compagnie  du  B"  Dezamet,  pour  le  service  du  Roi, 
décéda  à  Poitiers  le  16  déc.  1615.  (Reg.  S'-Paul.) 

Dumont  ou  Demont  (Louis),  Ec,  épousa  le 
27  oct.  1630  (Marescal,  not.)  Catherine  Sermenton, 
fille  de  René,  Ec,  et  de  Polixène  de  Pressac,  dont  il 
eut  au  moins  Renée,  qui  reçut  un  legs  de  sa  cousine 
Antoiuette  Sermenton,  par  testament  daté  du  29  oct. 
1670.  (Gén.  Sermenton.) 

Dumont  (Marie)  avait  épousé  Louis  Vérinaud, 
Ec,  sgr  de  la  Bourgesse,  avant  1660.  Elle  était  sa 
veuve  en  1684.  (A.  H.  P.  22.) 

Dumont  (Jean)  était  en  1691  curé  de  S<- 
Pierre  de  Mirebeau.  (Reg.) 

Dumont  (Augustine),  veuve  de  Jacques  de  Gui- 
gnard,  Chev.,  sgr  de  la  Salle,  épousa  le  15  fév.  1707 
Pierre  Le  Bault,  Ec.,  sgr  de  la  Touche-Morisson.  (A.  H. 
P.  22.) 

Dumont  (Alphonse)  était  le  13  mars  1734  prieur 
du  Bas-Nueil.  (Reg.  de  Nueil-sur-Dive.) 

Dumont  (Jean),  natif  de  Poitiers,  fut  curé  de 
Pressac  de  1735  à  1750.  Il  fut  inhumé  le  19  déc.  de 
cette  année,  étant  en  même  temps  archiprêtre  d'Am- 
bernac.  (Reg.  d'Availles-Limousine.) 

Dumont  (Pierre)  était  curé  de  Loubigné  (D.-S.) 
en  1752.  (Reg.) 

Dumont  (N...),  chanoine  de  Sl9-Radegonde  do 
Poitiers,  vivait  en  1785.  (Id.) 

Dumont  (Jean-Hilaire)  curé  de  Loubigné  en 
1783,  l'était  encore  en  1793.  (Id.) 

Dumont  (Antoine)  épousa  Françoise  de  la 
Fokoe,  fille  do  Jean,  et  de  Aynarde  de  Chouppes,  dont 
est  issue  Charlotte,  mariée  à  Gilles  de  la  Chapelle. 
Sans  date.  (B.  Nat.  Cab.  de  d'Hozier,  169.  Gour- 
deau.) 


I>i    MtIMI    II 


1)1    HOMI   II.  et  I>U  MON  I  I   11      — 

Noms    divers   en   Basse-Marche   et    Moulmorillonnais. 

(V.    MONTEIL.) 

Dumonteil  (Moricet),  de  Vendeuvre(Vien.),  est 
cité  dans  le  procès-verbal  de  la  saisie  des  biens  de 
Pierre  Charbonoeau,  Ec,  pour  cause  de  dettes,  à  la 
requête  de  Guy  de  Bauçay,  Chev.,  le  20  mai  1309. 
(D.  F.3.) 

Dumonteil  (Jeau)  épousa  Marguerite  Avaroux, 
veuve  de  N...  de  la  Lande,  et  devint  veuf  a  son  tour 
avant  1368.  (Gén.  Avaroux.) 

Dumonteil  (Marguerite)  épousa  vers  1380 
Pu/ne  de  la  Lande,  dit  de  Guesches,  sgr  de  Russeroles. 
Elle  était  décédée  avant  1404.  (Gén.  de  la  Laude.) 

Dumonteil  (François),  sgr  de  la  Chasscigne, 
est  porté  au  ban  de  la  noblesse  de  la  Basse-Marche  de 
1577,  au  chapitre  des  inhabiles,  et  déclare  avoir  3  1.  de 
rente.  (N.  B.  Marche.) 

Dumonteil  (Gabriel),  s'  de  Leslrade,  déclare  k 
ce  même  ban  posséder  13  1.  de  rente.  (Id.) 

Dumonteil  (Joseph),  né  au  Dorai  en  1578, 
cuira  au  noviciat  de  la  Compagnie  de  Jésus  en  1396, 
puis  en  sorlit  et  devint  chanoine  du  Dorât.  Il  publia 
uuc  Vie  de  suinte  Radegomle,  dédiée  à  Charlotte- 
Flaudrine  de  Nassau,  en  1627,  et  donna  aussi  un  abrégé 
de  la  Vie  de  la  même  sainte.  (Bibl.  de  la  Compagnie  de 
Jésus.) 

Dumonteil  (N...)  épousa  le  14  janv.  1606 
Etienne  de  Mallevaud,  Ec,  sgr  de  Chézon.  (Gén.  Malle- 
vaud.) 

Dumonteil  (Pierre),  procureur  à  Montmorillou, 
épousa  Renée  Goudon.  Cette  dernière,  étant  veuve,  avait 
un  procès  en  1628  avec  la  veuve  de  Louis  Goudon, 
contre  Louise  Chantaise,  veuve  de  Laurent  Granchef. 
(Arch.  Vien.  Fonds  Babcrt.) 

Dumonteil  (Esther)  et  Jacques  de  Nouzières, 
Ec,  sgr  du  Breuil  de  Vaussais  (Vaussay,  D.-S.),  se  font 
une  donation  mutuelle  le  16  juil.  1629  (Challier  et 
Dupont,  not.  à  Civray).  (Gén.  Nouzières.) 

Dumonteil  (Jean),  Ec,  sgr  du  Puy-Moucher, 
époux  de  Malhurine  Sornin,  en  eut  au  moins  Jeanne, 
mariée  le  19  nov.  1656  à  Pierre  Laurens,  sgr  de 
Lascour,  veuf  de  Renée  de  La  Forest.  (Gén.  Laurens.) 

§  Ier. —  Branche  de  LA.  GHAMGE-S'SAVIN. 

1.  —  Dumonteil  (N...),  juge  prévôt  de  Chà- 
teau-Ponsac  dans  la  Marche,  eut  pour  fils  : 

2.  —  Dumonteil  (Jacques),  sgr  de  la  Grange- 
S'-Savin,  Raveneau,  avocat  et  procureur  du  Roi  au 
Dorât,  fut  exempté  de  servir  au  ban  de  la  Marche  en 
1577,  et  déclara  posséder  20  liv.  de 'rente.  Marié  a 
Marie  Brujas,  fille  de  Claude,  lieutenant  particulier  du 
Dorât,  il  en  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2»  Pierre, 
avocat,  puis  chanoine  du  Dorât,  <I  le  plus  chétif  homme 
du  pays  »,  dit  Robert  du  Dorât;  3*  Jean,  conseiller  au 
Présidial  de  Poitiers  eu  1620,  épousa  Anne  Delauzôn 
(qui  se  remaria  ensuite  à  Lucas  Gabriau,  Ec,  sgr  de  la 
Garelière),  fille  de  Joseph.,  Ec,  sgr  de  Félines  et  des 
Deft'euds,  et  de  Claude  Dupont.  11  en  eut  au  moins  : 
a.  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Grange,  qui  assista  le 
1"  juin  1649  au  mariage  de  André  Divé  avec  Hilaire 
Gabriau  (S'-Porchaire  de  Poitiers)  ;  b.  Pierre,  marié 
en  1637àJeaune  Gabriau,  fille  de  feu  Lucas,  Ec,  sgr 
de  la  Garelière,  et  de  Marguerite  Milon. 

3.  —  Dumonteil  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la 
Grange-S'-Savin,    assesseur    de    la     maréchaussée    du 


Dl  MOTIIKV 


DUM*OUSTII£R 


211 


Dorai,  obtint  une  sentence  nu  Présidial  de  Poitiers,  le 
S  juin  1638,  contre  les  meurtrier!)  de  son  lils.  (Heg.  ilu 
parquet.)  Marié  à  Catherine  du  Fonréaux,  Bile  de 
Guillaume,  ot  de  N...  Durieu,  il  eu  eut  :  1°  Juan,  qui 
suit  ;   2»  N...,  fille. 

4.  —  l  »n  m.. ii i  .-il  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Ravencau 
assassin''-  en  UîiiS,  parait  être  le  même  que  le  sr  de 
Puymoucher  .'  père  de  Jeanne,  mariée  a  Pierre  (.au- 
rons, sgr  de  l.aseour. 


§   II. 


lin  v  v .  ii  i :  [ie  I..V  LOGE. 


1.  —  Duinonf  <-ll  (Paul),  s'  de  la  Loge,  procu- 
reur  à  Montmorillon,  épousa  Jeanne   Dklafokkst,  qui 

étant  veuve  lit  aveu  de  Cerisiers  ou  Calevessc  (Sillars), 
le  31  août  1673,  au  château  de  Montmorillon.  Il  en 
eut  au  moins  :  1*  Pierhe,  qui  suit  ;  2°  Antoinette, 
mariée  à  Jean  Chasseloup,  qui  lit  aveu  de  Galevesse  le 
6  juin  1682;  3'  Jean,  tuteur  des  enfants  de  son  frère, 
fit  aveu  eu  leur  nom  en  1685  et  1693  pour  la  Vallade, 
au  château  do  Montmorillon. 

2.  — Dunionteil  (Pierre),  sr  de  la  Loge,  la 
Vallade  (Moulismes),  fit  aveu  de  t'.alevesse  le  9  nov. 
1671  et  servait  aux  armées  en  1673.  Il  épousa  Cathe- 
rine Sornin,  et  décéda  avant  1683,  laissant  des  en- 
fants mineurs,  parmi  lesquels  étaient  sans  doute  : 
I"  Pierre,  2"  Mathubin,  sgr  de  la  Vallade,  qui  vendi- 
rent une  rente  en  1699  à  Joseph  Bahert.  (Arch.  Vien. 
Bahert.) 

DUUOIVTEIL,.  —  Famille  du  Loudunais. 

Dumontell  (Antoine),  marié  à  Philippe  Lauren- 
cin,  en  eut  au  moins: 

Dumonteil  (Charles),  sr  de  la  Fontaine,  qui  reçut 
le  26  juil.  1626  un  certificat  de  publication  de  bans, 
pour  son  mariage  avec  Françoise  Le  Proust,  fille  de 
Louis,  avocat  à  Loudun,  et  de  Sylvine  Fourquet.  (lîeg. 
Trois-Moutiers.) 

Dunionteil  (René),  lieutenant  du  1"  chirurgien 
du  Roi  à  Loudun,  épousa  d'abord  Marie  Monqlant  ? 
puis  N...  11  eut  de  la  1"  une  fille,  Renée,  baptisée  le 
15  avril  1653  à  S'-Pierre  du  Marché.  En  1671,  il  fit 
une  déclaration  au  prieur  de  N.-D.  du  Château,  pour 
une  maison  au  Relandais. 

Dunionteil  (Louis),  marchand  à  Slc-Vcrge 
(D.-S.),  avait  une  maison  à  Loudun  en  1690,  à  cause 
de  sa  femme. 

DUMONTIER.  —  Famille  de  Civray  au 
xvn"  siècle.  (V.  Dumoltier.) 

On  trouve  ce  nom  à  Poitiers,  Civray,  etc.,  comme 
ayant  appartenu  à  diverses  familles^JJlais  il  est  parfois 
employé  pour  Dumoustier. 

DUIIOTHËV.  —  Famille  de  Loudun  au 
xvil"  siècle.  Nous  n'avons  sur  elle  que  des  notes  in- 
complètes. On  trouve  son  nom  écrit  du  Mothey,  do 
Mothé  et  Motet. 

Dumothey  (Madeleine)  épousa  N...  Hamelin, 
dont  le  fils  fut  baptisé  au  temple  de  Rauçav,  le  11  oct. 
1579. 

Dumothey  (André)  était  greffier  à  Loudun  en 
1587  et  1592.  (Arch.  Vien.  Reg.  40,  f  357.) 

Dumothey  (Nathanacl),  receveur  des  tailles  à 
Loudun,  reçut  une  quittance,  le  2  mars  1595,  de  Pierre 
Barot,  président  de  l'Election. 

Dumothey  (Pierre),  sr  de  la  Tourette,  fut  dé- 


légué des  réformés  pour  une  enquête  failo  en  1624; 
il  assista  le  30  déc.  1628  au  mariage  de  Jacques  de 
Brissac  avec  Marie  Roy.  Il  avait  épousé  Françoise  De- 
lai'ORtk,  fille  de  Jean,  marchand  à  Loudun.  Mais  nous 
ne  savons  pas  s'il  a  eu  postérité. 

1-     —     Dumothey     (I is),     qualifié     noble 

homme,  receveur  des  tailles  à  Loudun,  se  maria  peut- 
èlre  2  fuis.  En  tout  cas,  il  laissa  veuve  Barbe  Bkr- 
THELOT,  dont  les  biens  furent  saisis  le  16  mars  1620, 
Il  la  requête  des  enfauts  du  sr  Dumothey,  qui  ne  rap- 
pellent pas  leur  mère  (Arch.  Vien.  H3  693):  1"  Louis, 
qui  suit;  2°  Pierre,  Ec.,  vivant  en  1615;  3°  Elisabeth, 
mariée  a  Charles  Arehambault,  procureur  ;  4"  Mar- 
guerite, 5"  Louise,  6°  Renée.  Ce  suul  les  seuls 
mentionnés  en  1620  ;  mais,  d'après  d'autres  notes, 
Louis  Dumothey  eut  aussi  :  7°  François,  religieux 
feuillant,  appelé  P.  de  S'-Joseph,  qui  fut  prieur  du 
Mont  Soracte,  et  baptisa  à  Loudun,  le  25  avril  1625,  un 
fils  do  son  frèro  Louis  ;  de  Barbe  Berthelot  seraient 
nés  :  S'  Madeleine,  mariée  à  Marc-Antoine  Marreau. 
sgr  de  Boisguériu  ;  9°  Louis,  né  le  15  mars  1580  ; 
10»  Charles,  né  le  7  sept.  1581. 

2.  —  Dumothey(Louis),  Ec.,  sgr  du  May, 
épousa  Hélène  Debrou,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Louis, 
né  le  13  juil.  1615;  2'  François,  baptisé  le  25  avril 
1625,  par  le  P.  François  de  S'-Joseph,  à  Sl-Pierre  du 
Marché. 

3.  — ■  Dumothey  (N...J,  sans  doute  l'un  des 
fils  de  Louis,  possédait  la  maison  du  Coin-Bouchard,  au 
village  de  Bois-Preuilly  (Moulerre-Silly).  Ce  domaine 
appartenait  à  sa  veuve,  vers  1660,  et,  en  1684,  il  était 
à  la  dame  Léaud,  son  héritière  ?  (Arch.  Vien.  H1  18, 
chapelle  de  Bauçay,  dîme  dePotet.) 

DUMOULIN.  —  Famille  de  Paris  ?  alliée  aux 
Sainte- Marthe. 

Blason  :  d'azur  a  3  anilles   de  moulin  d'or, 
l'ccu  'est  écartelé  d'azur  à  3   lions  d'or. 
(Gén.  S"-Marthe.) 

Dumoulin  (N...),  marié  vers 
1550,  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Ma- 
rie, qui  épousa  N...  de  Ligneris. 

Dumoulin  (Pierre),  sgr  de  Méré- 
sur-lndre,   maître    des    requêtes  de    la  Reine,  marié  à 


Parfois 


Claude  de  la  Salle,  en  eut  Elisabeth,  qui  épousa  à 
Paris,  le  10  janv.  1610,  Gaucher  de  S">-Marlhe,  Ec, 
sgr  des  Lyonnières. 

DUMOULIN.  —    Ce  nom  est  commun   a  di- 
verses familles.  (V.  du  Moulin.) 

Dumoulin  (Jean-Baptiste)  fut  nommé  trésorier 
de  France  a  Poitiers  en  1689. 

DUMOU8TlERETDUMOU8TlF.lt. 

—  Famille  ancienne  de  Loudun,  qui  a  tenu  un  rang 
considérable  dans  cette  ville,  pendant  les  xvn*  et 
xviii"  siècles.  Plusieurs  de  ses  membres  ont  été  maires 
de  Loudun,  présidents  de  l'élection,  conseillers  au 
bailliage,  etc.  D'autres  ont  été  officiers  supérieurs  dans 
l'armée,  notamment  le  général  C"  Dumoustier,  sous 
l'Empire.  La  branche  de  la  Fond  a  donné  naissance  a 
l'historien  de  Loudun  et  de  Chinon,  François-Jacques 
Dumoustier  de  la  Fond.  Cetto  famille  était  très  nom- 
breuse, et  plusieurs  branches  sont  passées  k  S'-Maixenl, 
à  Civray,  à  la  Rochelle,  en  Angleterre,  etc.  Nous 
n'avons  trouvé  qu'une  partie  de  la  filiation.  Nous  nous 
sommes  servis,  pour  établir  celte  généalogie,  du  travail 
de  M.  Tourlct,  membre  de    la  Société  archéologique  de 


212 


IHMOLSTIEU 


Touraine  (Loudun,  1S96,  Iloilîé),  des  registres  de  Lou- 
dim,  des  documents  conservés  aux  archives  de  la 
Vienne,  et  surtout  des  notes  de  M.  Roger  Dronaiilt,  qui 
a  fait  de  grandes  recherches  sur  les  familles  Loudu- 
naiscs. 
Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné  en 
chef  d'un  croissant  de  gueules  accosté 
de  2  étoiles  de  même,  et  en  pointe  d'une 
hure  de  sanglier  de  sahle.  Sous  l'empire, 
le  général  conito  Dumoustier,  dans  ses 
lettres  patentes,  a  reçu  pour  blason  : 
coupé:  1°  parti  d'or  au  bonnet  de  gre- 
nadier de  sable  à  plumet  de  gueules,  et 
de  gueules  à  l'épée  d'argent  en  pal  (G1-  militaire)  ;  au 
2"  d'argent  au  chevron  de  gueules,  un  croissant  d'azur 
entre  2  étoiles  de  même  en  chef,  et  une 
hure  de  sable  en  pointe.  La  branche  de 
la  Fond  porte  actuellement  toutes  les 
pièces  de  sable,  mais  c'est  par  suite  d'une 
erreur  de  graveur. 
Duiiinusticr  (Joachim),  prud'- 
homme à  I.oudun,  acquit  en  1372  plusieurs  charges  de 
gros  bois.  (Hist.  Loudun.) 

Duuioiislicr  (Jean),  receveur  de  la  sgrie  de 
Vasles,  est  parrain  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  28  mars 
1595.  (Reg.) 

Dumoustier    (Lucrèce),    mariée    a     M'   Jean 

Duperai,  eut  un  fds  baptisé  au  temple,  le  24  avril  1580. 

Dumoustiei'    (Marthe)    épousa,    vers     1G09, 

Théophraste  Renaudot,  le  célèbre  gazetier,  et  mourut 

en  1625.  (Rev.  Poit.  et  Saint.  IX.) 

Duiiioiistiei'  (P.  et  N.)  sont  cités  parmi  les 
principaux  habitants  de  Loudun  qui  signèrent  la  pics- 
tation  de  serment  de  fidélité  au  roi  Louis  XIII,  au 
mois  de  mai  1610.  (A.  H.  P.  14.) 

Dumoustier  (Pierre)  épousa  en  1631  Cathe- 
rine Renaudot.  (Rev.  Poit.  et  Saint.  IX.) 

Duiuouslier  (Antoine),  notaire  royal  a  S'- 
Mnixent,  veuf  de  Susanne  Béchii-lon,  lit  un  testament 
le  27  nov.  1645  en  faveur  de  sou  fils  Jacques,  qui  suit. 
Dumoustier  (Jacques)  épousa  àChey  (D.-S.), 
le  26  nov.  1645,  Marie  Roux,  fille  de  feu  François,  et 
de  Marie  Raymot.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Dumoustier  (Samuel)  épousa  en  1647  Marie 
Renaudot.  (iîev.  Poit.  et  Saint.  IX.) 

Dumoustier  (Antoine),  notaire  royal  de  la 
sénéchaussée  de  Civray,  avait  épousé  Eslher  de  Vezins? 
laquelle,  devenue  veuve,  fit  une  donation  le  S  mars 
1647  (Goisson,  not.  a  la  Motho-S'-Héraye)  en  faveur 
des  religieuses  de  l'Incarnation  de  la  Motho-S'-Héraye, 
de  quelques  domaines  qu'elle  possédait.  (Greffe  de 
S'-Maixent.) 

Dumoustier  (Françoise)  épousa  vers  1660 
Dieudonné  de  Saugy  ou  Soisy,  Ec.,  sgr  de  la  Clérolle, 
dont  le  fils,  habitant  Martaizé,  se  maria  à  Vie  en  1695. 

Dumoustier  (François),  chapelain,  demeurant 
à  Loudun,  est  parrain  ii  Ternay  le  25  oct.    1CS6.  (Reg.) 

Dumoustier  (Charles),  avocat  au  Présidial  de 

Poitiers,  inhumé  dans  l'égliso  de  Jaulnay  le  S  oct. 
1722,  à  74  ans,  avait  épousé  Susanne  Baranger,  dont 
il  eut  au  moins:  1»  Charlotte,  mariée  à  S'-Cybard  de 
Poitiers,  le  7  janv.  1709,  a  Hélie  Jouard,  Ec.,  sgr  du 
Magnou,  capitaine  au  régiment  de  Charolais  ;  2°  Marie, 
qui  épousa  dans  la  même  église,  le  26  mai  1711,  Louis 
de  la  Houlaie,  receveur  des  aides  de  l'élection  de  Poi- 
tiers. (Reg.) 


B>2    MOI  'S  1  llOlt 


Dumoustier  (Elisabeth),  femme  de  Bernard 
David,  assiste  comme  cousine  de  l'époux  et  de  l'épouse 
au  mariage  de  Jean-Henri  Allotte  de  Brossy  avec  Mar- 
guerite-Rose-Radegonde    Régnier  du  Bourg,  le  13   fév. 

1781,  à  Nueil-sur-Dive.  (Id.) 
Dumoustier  (Marguerite)  représente  le  25  nov. 

1782,  au  baptême  d'une  cloche  à  Nouville  (Vien.),  Eléo- 
nore  de  Mesgrigny,  veuve  d'Eutrope-Alexis  de  Chas- 
teigner,  M1'  de  S'-Georges.  (Id.) 

Dumoustier  (Radegonde)  fut  marraine  le  19 
dée.  l'.'.IO,  à  Nueil-sur-Dive.  (Id.) 

Dumoustier  (Marthe-Madeleine),  épouse  de 
Jean-Pierre  Turquand,  maire  de  Gbàlellerault,  est  mar- 
raine le  24  dée.  1794  de  Delphine  Turquand,  sa  nièce. 
(.Note  Baudy.) 

Dumoustier  (Jeanne-Rosalie),  épouse  de  Louis- 
Hilaire  Debessé,  marie  sa  fille  Agathe  le  18  mai  1795  à 
Jean-Jacques  Faulcon.  (Id.) 

Dumoustier  (Auguste-François)  décéda  le 
7  août  1S37  aux  Trois-Moutiers.  (Reg.) 

Dumoustier  (Louis-Charles),  marié  le  11  juil. 
1821  à  Louise  Berthonneau,  est  mort  à  Loudun  le 
16  fév.  1861.  (Id.) 

Dumoustier  (Louise-Félicité)  épousa  le  20  fév. 
1832  a  Ternay  François  Guignant  et  mourut  à  Loudun 
le  26  sept.  1841.  (id.) 

Dumoustier  (Jeanne-Félicité)  décéda  a  Lou- 
dun le  29  mai  1833.  (Id.) 

Dumoustier  (Marie)  est  morte  à  Chalais  le 
13  nov.  1S34.  (Id.) 

Dumoustier  (Henriette-Clémentine)  est  décé- 
dée à  Loudun  le  5  janv.  1845.  (Id.) 

Dumoustier  Louise-Charlotte)  décéda  à 
Veniers  le  29  janv.  1840.  (Id.) 

Dumoustier  (Marie-Delphine)  mourut  a  Lou- 
dun le  15  avril  1S52.  (Id.) 

Dumoustier  (Augustin),  mort  au  même  lieu  le 
10  oct.  1S72.  (Id.) 


§  I" 


Branche   de  Bouiikeui'. 


1.  —  Dumoustier  (François),  bourgeois  île 
Loudun,  épousa  vers  1450  N...  Grelier,  fille  de  Jean, 
habitant  le  village  de  Chalais  (Vien.).  Il  est  mentionné 
dans  un  acte  du  13  janv.  1470.  (Arch.  Vien.  G'  15, 
Chalais.)  C'est  de  lui  que  descendent  les  nombreuses 
branches  que  l'on  trouve  à  Loudun  du  xvicau  xvnie  siècle. 
Il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2'  peut- 
être  Phelippon,  époux  de  Simonne  N...,  qui  possédait 
des  terres  à  Nouzillé,  près  celles  de  Guillemin  Grelier, 
vers  1476.  (G'-'  15,  dans  un  recueil  de  copie,  coté  1476, 
fol.  36.) 

2.  —  Dumoustier  (Jean)  fit  construire  une 
maison  à  Nouzillé  (Chalais)  a  la  place  de  celle  des 
Greliers.  (G9  15,  cahier  de  1476,  f.  37.)  D'après  un 
acte  du  27  fév.  1519,  au  sujet  de  terres  à  Preugné,  il 
était  décédé  avant  cette  date.  (Arch.  Vien.  Reg.  40, 
f.  429.)  Marié  vers  14S0,  il  a  dû  avoir  entre  autres 
enfants  :  r  François,  qui  suit  ;  2"  Antoine,  qui  fut 
accusé  en  1531  d'avoir  voulu  aider  le  capitaine  Cm— 
nouaille  à  prendre  la  ville  de  Loudun,  et  qui  fut  disculpé 
par  un  arrêt  en  1533.  (Hist.  Loudun,  I,  29.)  Il  eut  peut- 
être  postérité  ;  3°  Pierre,  dit  «  TJte-Verte  »,  qui  pos- 
sédai! des  terres  à  Preugué  le  31  août  1545,  joignant  à 
celles  des  hoirs  de  Frauçois  Dumoustier.  (Reg.  40, 
f.    432.)  Il    épousa     Simonne    Forest,    dont   il    eut: 


Itl    IKIIMJil'It 


«.  Nicollb,  mariée  à  Jeun  Allant  ;  6.  Geneviève,  qui 
épousa  Guillaume  SainwLaon . 

3.  i hiiiKMi-i ier  (François)  était  décédé 
avant  1545,  et  ses  hoirs  possédaient  ses  domaines  ii 
Prcugné  le  S  mai  1546.  Il  avait  épousé  vers  1510 
Jeanne  Mauiiat,  et  il  a  dû  avoir  pour  enfants  : 
1°  Jean,  qui  sait;  2"  Jacqdeite,  mariée  s  Michel 
Dorbé,  greffier  des  ailes,  avec  lequel  elle  acquit 
le  château  de  Nardanne  (Véniers)  le  12  sept.  1562 
(II' tiila)  ;  4*  sans  doute  Antoine,  qui  parait  avoir 
formé  la  branche  de  Monteneau,  §  lll. 

4.  —  Dumoustier  (Jean),  sergent  royal  en 
Londunais,  signa  unacte  le  18  sept.  1551.  (Il:1  703.)  Il 
épousa  vers  1540  Catherine  Decerisiers,  lille  de  Ha- 
melot,  et  de  Françoise  Pélisson,  dont  il  eut  au  moins: 
1°Jean,  né  le  17 juil.  15'i2.  qni épousa  Hélène  GazeaU, 
dont  il  eut  au  moins  Jeanne,  baptisée  au  temple  de  Bau- 
oay,  le  1"  janv.  1579  ; 

2*  Michel,  ne1  le  11  juil.  1547  ;  3°  Auguste,  qui 
suit;  4"  François,  no  le  30  avril  1554,  épousa  en  1580 
Jeanne  Ciiiault  ;  5"  Anne,  qui  fut  marraine  d'une  lille 
de  Louis  Decerisiers,  le  12  juil.  loin,  k  Bauçay  ; 
6»  Antoine,  rapporté  §  II. 

5.  —  Dumoustier  (Auguste),  sr  de  Vermette? 
Nardanne  (Véniers,  Vien.),  Montforton,  né  le  2S  mars 
1552,  fut  avocat  ?  Il  acquit  Montforton  (Ternay,  Vien.) 
le  3n  août  1594,  avec  Antoine  Dumoustier  (Arch.  Vien. 
E»  159),  et  lit  un  prêt  le  25  janv.  1606  à  Daniel  Per- 
rault. (Id.)  Le  17  août  161i,  il  lit  aveu  de.  Nardanne. 
(Reg.  40,  f.  335.)  Mais  il  mourut  avant  1616.  C'est 
lui,  croyons-nous,  qui  épousa  vers  1575  Jacquioe  Mau- 
hat,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Anne,  née  eu  mai  1579  ; 
2"  MAniE,  née  le  11  août  1580;  3°  Jacquine,  née  en 
mai  1582  ;  4»  Auguste,  né  en  mai  1584,  fut  médecin. 
Il  épousa  Judith  Letonnemer,  dont  il  eut  au  moins 
Judith,  née  en  1629. 

5°  Marc-Antoine,  né  eu  juil.  1590.  Ce  sont  les  seuls 
enfants  dont  on  a  retrouvé  l'acte  baptistaire  ;  mais  nous 
pensons  qu'il  eut  aussi  :  6»  Pierre,  qui  suit  ;  7"  Louis, 
s'  de  la  Fontaine,  marié  le  7  oct.  1618  à  Marie  Dn- 
fresnay,  fille  de  Samuel,  procureur  au  Parlement  de 
Paris,  et  de  Dorothée  Motet,  dont  il  eut  :  a.  Susanne, 
mariée  k  Daniel  Hullin  ;  6.  Pierre,  s'  de  Montforton, 
né  en  1623  ;  c.  Jeanne,  rf.  Marie,  e.  Catherine,  f,  Jean, 
sr  de  la  Fraudière  ;  g.  Louis,  né  en  172S,  décédé  jeune. 
Tous  ces  enfants  sont  mentionnés  dans  un  inventaire 
du  1"  déc.  1660.  (Arch.  Vien.  Es  159.)  On  ne  sait  pas 
si  cette  branche  s'est  continuée. 

6.  —  Dumoustier  (Pierre),  sgr  de  Nardanne, 
avocat  distingué,  qualifié  «  noble  homme  »,  acquit  la 
métairie  de  Nardanne  le  15  janv.  1616,  en  présence  de 
François  Dumoustier.  (Arch.  Vien.  Reg.  40,  353.)  11  fit 
aveu  du  château  de  Nardanne,  le  4  déc.  1621,  nu 
prieur  de  N.-D.  du  Château.  (Reg.  40,  f.  2S9.)  On  le 
trouve  vivant  encore  le  6  janv.  1633  (Arch.  Vien.  E» 
198),  et  le  14  sept.  1645.  (Reg.  40,  312.)  Marié  vers 
1595  à  Susanne  Ûbliahd,  fille  de  Mathurin,  il  en  eut  au 
moins  :  1*  Auguste,  qui  suit  ;  2*  Susanne,  née  en  mai 
1599;  3°  Pierre,  né  en  déc.  1603,  qui  passa  un  acte, 
autorisé  par  sou  père,  le  28  oct.  1622.  (Reg.  40,  310.) 
11  a  dû  mourir  jeune,  ainsi  que  les  autres  enfants,  car 
Auguste  paraît  être  seul   héritier  île  son  père,  dans  nu 

-acte  du  2  juil.  1621)  (Reg.  40,  f.  221);   4'  Jean,  né  en 
août  1607. 

7.  —  Dumoustier  (Auguste),  sgr  de  Hour- 
neuf,  Nardanne,  du  Chillou  (Ternay,  Vien.),  fut  con- 
seiller du  Roi,  président  de  l'élection  de  Loudun.  On 
dit  que  lors  du  procès  d'Urbain  Grandiér,  en  1634,  il 
refusa  de  siéger  dans  la  commission  instituée  par  l.au- 


IIUltHNHIIt 


213 


bardemont,  et  q lelui-ci  le  fit  enfermer  quelque  temps 

nu  Fort-l'Evêque  on  1635,  8  la  suite  d'un  mouvement 
populaire  contre  les  I  rsulincs  II  lil  hommage  dé  Nar- 
danne le  27  oct.  1656  (reg.  40,  290)  ;  mais  il  vendit  ce 
fief  le  26  déc.  1656  i'i  Mathieu  Atuonnct,  conseiller  en 
l'élection.  (  vivii.  Vien.  ir  695,  reg.  40,  286.)  il  décéda 
à  Loudun  le  12  avril  1686,  s'étant  marié  2  fois  :  1°  le 
16  déc,  1630,  h  Dorothée  Huger  ou  Houiiet  (il  est  dit 
dans  plusieurs  notes  beau -frère,  de  Jean  d'Armagnac, 
gouverneur  de  Loudun;  nous  ne  savons  comment,  k 
moins  quo  cetto  D""  Ilugiict  ne  fût  sœur  utérine  de 
Anne  Hamelin,  1"  femme  do  d'Armagnac;  mais  les 
dates  ne  concordent  pas  du  tout)  ;  2"  vers  1650,  k  Marie 
Gouin,  qui  décéda  le  30  déc.  1719,  au  Puy-N.-D.  en 
Anjou.  11  eut,  croyons-nous,  des  enfants  des  2  mariages. 
Du  1"  lit  serait  né  :  1*  Pierre,  qui  fut  parrain  k  Ternay 
le  31  aoiit  1659  ;  du  2"  vinrent  :  2°  Auguste,  sr  de 
Vernelte,  avocat,  né  le  9  juil.  1655,  décédé  le  23  uov. 
1689  S'-Pierre  du  Marché).  11  avait  épousé  le  29  avril 
K'.s.'i  Louise  Normand,  fille  de  André,  sgr  de  laMailtric, 
élu  a  Loudun;  3°  François,  qui  suit;  4*  Susanne - 
Madeleine,  mariée  lo  21  sept:  1691  k  Antoine-Claude 
Blonde,  sgr  de  Mcssemé  ;  5»  Guillaume,  né  le  29  sept. 
1659  ;  G"  Joseph,  né  le  12  nov.  1662  ;  7"  Paul-Irênée, 
né  le  2  août  1664  ;  8°  Claude-Jean,  né  le  21  mai  1667. 
S.  —  Dumoustier  (François),  sr  du  Chillou, 
né  le  16  déc.  1657,  fut  parrain  k  Ternay  le  7  dée. 
1685  et  le  31  oct.  1690.  (Reg.)  11  partagea  avec  Mm«  de 
Messemô,  sa  sœur,  le  30  août  1700,  les  biens  de  leurs 
père  et  mère.  (Arch.  Vien.  E'  159.)  Mais  il  décéda 
avant  1720.  Il  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Daniel,  sr 
du  Chillou,  décédé  k  Ternay  le  20  sept.  1771,  sans  pos- 
térité; 2°  Auguste,  qui  suit;  3°  Susanne,  mariée  k 
Jean  Hamelin. 

9.  —  Dumoustier  (Auguste),  marié  vers  1720, 
eut  au  moins  ;  1"  Auguste-FiiançIois,  qui  suit  ;  2"  Su- 
sanne-Marguerite,  qui  épousa  François  Aubry. 

10.  —  Dumoustier  (Auguste-François)  dé- 
céda au  château  de  Berrie,  le  21  sept.  1784.  (Reg. 
Nueil-sur-Dive.)  Marié  vers  1760  k  Marie  Aubry,  il  en 
eut  :  1"  François-Auguste,  qui  suit;  2°  Jean,  décédé 
le  24  nov.  1779,  âgé  de  11  ans  (Nucil)  ;  3°  René, 
décédé  le  26  nov.  1783  (id.)  ;  4"  Marie,  qui  épousa  k 
Nueil,  le  24  fév.  1783,  Isaac  Martin,  avocat,  notaire  à 
Loudun. 

11.  —  Dumoustier  (François-Auguste)  fut  par- 
rain le  28  fév.  1787  et  le  30  janv.  17S9,  a  Nueil.  (Reg.) 
Le  21  prairial  an  VI,  il  fit  une  réclamation  contre  le 
juge  de  paix  de  Curçais.  Dans  cette  pièce  il  est  dit 
agriculteur  de  la  commune  de  Ternay-.  Nous  ne  savons 
pas  s'il  a  eu  postérité. 

§  II.  —  Branche  de-  rVAMOAWrVJK. 

5.  —  Dumoustier  (Antoine),  sergent  royal, 
qui  devrait  être  fils  de  Jean,  et  de  Catherine  Decerisiers 
(4"  deg.,  §  I),  acquit  des  terres  aux  Botirnais,  prés  Lou- 
dun, en  1576,  et  y  fit  construire  une  maison.  (Arch. 
Vien.  Ha  694.)  Il  acheta  Montforton  (Ternay)  le  30  août 
1594,  avec  son  frère  Auguste  (Es  159),  el  hérita  avec 
lui  de  Nardanne.  Marié  :  1"  vers  1570,  k  Anne  Audry, 
fille  de  François;  2»  vers  1589,  k  Jeanne  Bassereau 
(qui  était  veuve  et  tutrice  do  ses  enfants  en  1615),  il 
eut  du  1"  lit  au  moins  :  1°  MADELEINE,  née  le  10  mai 
1579;  2"  Charles,  né  le  28  avril  15S0;  3"  Susanne, 
née  le  4  mai  1581  ;  4°  Marthe,  née  le  10  mai  1582; 
5*  François,  procureur  à  Loudun,  né  en  1584,  prit  part 
le  20  janv.  1615,  comme  héritier  de  sa  mère,  conjoin- 
tement avec    la  veuve  de  son  père,  k  une  distribution 


214 


DU  IMO  US  II  Hit 


de  deniers  provenant  de  la  saisie  de  la  Forêt  (Thénezay, 
D.-S.)  sur  Gilbert  Langlois.  (Arch.  D.-S.)  Il  épousa  en 
janv.  1608  Marthe  Rou,  qui,  étant  veuve,  fit  saisir  les 
biens  de  François  de  Mondion,  le  6  janv.  1665,  entre  les 
mains  <ie  sa  veuve,  Maihurine  de  Maulévrier,  remariée 
à  Antoine  de  Cissay.  (Orig  )  Nous  pensons  qu'il  eut 
postérité,  mais  nous  n'avons  pas  de  renseignements  à 
ce  sujet.  Du  2e  lit  :  6°  Catherine,  née  en  avril  1590  ; 
7* sans  doute  Antoine,  qui  suit. 

6.  —  Dumoustier  (Antoine),  procureur  à  Lou- 
duu,  épousa  en  1625  Dorothée  Dufresnay,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Dorothée,  née  en 
nov.  1630;  3°  sans  doute  Marthe,  qui  épousa  vers  1650 
Mathieu  Amonnet,  élu  a  Loudun;  4°  Judith,  mariée  à 
Pierre  Le  Proust,  s'  du  Ronday. 

7.  —  Dumouetier  (Antoine),  sgr  de  Nardanne, 
acquit  ce  fief  de  ses  neveux  Amonnet,  vers  1680.  Né  en 
août  1626,  il  fut  procureur,  ot  décéda  le  6  juin  1686. 
sans  postérité  de  son  mariage  avec  Jeanne  Fledrac. 

§  III.  BnANCHE  de  HOKTEKEAU. 

4.  —  Dumoustier  (Antoine),  qui  paraît  être 
fils  de  François  (3"  deg.,  §  I),  figure  comme  témoin 
dans  un  acte  passé  a  Marçay,  le  22  juin  1564.  (Arch. 
Vien.  îeg.  45,  f.  141.)  Nous  pensons  qu'il  eut  pour 
enfants  :  1*  Pierre,  qui  suit;  2'  Marguerite,  qui 
épousa  Jacques  Hullin  ;  3"  Rachel,  qui  fut  mariée  le 
H  déc.  1581  a  Etienne  Hennehault,  et  eut  postérité  ; 
ces  trois  enfants  sont  mentionnés  comme  représentés 
par  leurs  héritiers  dans  un  procès  de  1710.  au  sujet  de 
la  succession  de  Jacques  Hullin  ;  4*  sans  doute  Cathe- 
rine, mariée  à  Jacob  Olivier,  celle  qui  fit  un  acquêt  en 
1617,  à  Beauvais,  p'"  de  Claunay. 

5.  —  Dumoustier  (Pierre),  conseiller  au  bail- 
liage de  Loudun,  fut  député  par  la  ville,  en  1597,  pour 
demander  des  secours  au  Roi,  à  l'occasion  de  la  peste. 
(Hisl.  Loudun,  p.  80.)  Il  épousa  le  7  déc.  l602(Aubéry, 
not.)  Françoise  Hullin,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Pierre. 
né  en  nov.  1603  ;  2°  Pierre,  qui  suit;  3"  Marie,  qui 
épousa  N...  Decerisiers,  élu  à  Loudun;  4"  Samuel,  chef 
de  la  branche  de  Vrilly,  g  V  ;  5°  Adam,  qui  a  formé  la 
branche  de  la  Flosselière,  S  Vil;  6°  Jean,  tige  de  la 
branche  de  la  Fond,  g  IX.  (Une  notice  généalogique 
incomplète  et  inexacte,  possédée  par  M.  Aymard,  notaire 
à  Loudun,  établit  d'une  manière  différente  l'origine  de 
ces  branches  ;  mais  divers  renseignements  positifs  nous 
ont  montré  qu'elle  était  erronée  en  grande  partie.) 

6.  —  DunioiiHl  ier  (Pierre),  né  en  1604, 
avocat  ?  épousa  le  2  fév.  1632  Catherine  Quéniot,  dont 
il  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Samuel,  né  en 
1635,  marchand  a  Saumur,  décédé  sans  postérité; 
3"  Jacques  (que  l'on  croit  chef  de  la  branche  de  Vàtre, 
§  IV)  ;  4°  Françoise,  née  en  1637  ;  5°  Jean,  né  en  1638  ; 
6*  Adaii,  né  en  1641,  décédé  en  1669,  sans  postérité  ; 
7°  Catherine,  née  en  1042,  épousa  Isaac  Verdier  ou 
Pelletier  ?  8°  René,  né  en  1644  ;  9*  Jacob,  né  en  1645  ; 
10°  Daniel,  né  en  1648;  11°  Elisabeth,  née  en  1650, 
épousa  Abraham  Verdier.  et  décéda  le  27  fév.  1734; 
12°  Olympe,  née  en  1652  ;  13°  Antoine,  né  en  1654, 
alla  s'établir  en  Angleterre;  14°  Mathieu,  né  en  1658 

7.  —  Dumoustler  (Pierre),  s"  deMouteneati  ou 
Monlenote  (Vénicrs.  Vieu.),  né  en  1634,  avocat,  épousa: 
1"  Elisabeth  Malherbe,  2'  Marthe   Dumoistier. 

11  eut  du  l"lit  :  1"  Elisabeth,  née  en  1661  ;2'  Ma- 
rie-Catheri.ne,  née  en  1663,  mariée  à  Samuel  Joly;  du 
2*  lit  :  3°  Pierre,  qui  suit  ;  1°  Marthe,  née  en  1668  ; 
5"  sans  doute,  MAniu,  qui  épousa  le  5  fév.  1696  (Mar- 
ché) Jean  Veré,  Ec,  sgr  de  Chavigny, 


III    MOI    Kl  lllt 


8.  —  Dumoustier  (Pierre),  sgr  de  Montencau, 
conseiller  au  bailliage  de  Loudun,  né  en  1665,  décéda 
le  23  août  1731.  Marié  le  24  avril  1696,  à  Chinon.  avec 
Marie-Madeleine  Doucet,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Marie, 
décédéele  14  juin  1701  ;  2»  Elisabeth,  née  le  30  janv. 
1699  ;  3°  Pierre,  qui  suit;  4»  Jean,  sr  du  Noyer-Noir, 
greffier  à  Loudun,  né  le  19  oct.  1705,  décédé  le  13  août 
1729,  épousa  le  14juil.  1723  Jeanne-Marie  Légeiieau, 
fille  de  Paul,  procureur  à  Loudun,  et  de.  Marie  Robin, 
dont  il  eut  au  moins  :  a.  Marie-Jeanne,  baptisée  le  22 
sept.  1727;  b.  Jean,  né  le  10  nov.  1727,  qui  alla  s'éta- 
blir à  Chauny,  près  S'-Quentin,  sur  lequel  nous  n'avons 
pas  de  renseignements  ;  c.  Jeanne-Geneviève,  née  le 
20  janv.  1729,  mariée  le  20juil.  1756  à  François  Her- 
bault. 

5°  Marie,  qui  épousa  le  5  juil.  1734  André  Méreau, 
sr  de  Lanlraye;  6»  René,  né  le  15  mai  1705,  passa  en 
Angleterre  où  il  épousa  N...  Koches  ?  dont  il  eut  6  en- 
fants, sur  lesquels  nous  n'avons  pas  de  renseignements  ; 
7°  Madeleine,  née  le  13  juin  1712,  se  maria  à  N... 
(de  Richelieu). 

9.  — DiiiiioudI  ier  (Pierre),  né  le  8  juil.  1702, 
avocat,  décéda  le  10  mars  1766.  Marié  le  25  nov.  1726 
a  Geneviève  Corbeau,  il  en  eut  beaucoup  d'enfauts, 
dont  nous  ne  connaissons  que  les  suivants  :  1°  Marie- 
Geneviève,  née  le  13  nov.  1727  ;  2°  Pierre-Jean,  qui 
suit;  3*  Geneviève-Catherine,  née  le  30  janv.  1730; 
4°  Paul,  né  le  19  fév.  1734  ;  5°  Louis,  né  le  15  fév. 
1745. 

10.  —  DiimoiiMl  ier  (Pierre-Jean),  né  en  1728, 
épousa  le  1S  sept.  1752  Marie-Renée  Dufresnay,  fille 
de  Jean,  sr  de  la  Pelletrie,  et  de  Renée-Elisabeth  Al- 
loue, dont  il  eut  :  1'  Jean,  décédé  sans  postérité,  au 
Cap-Français  (S'-Domingue)  ;  2°  M» rie-Geneviève,  qui 
épousa  le  24  nov.  1777  Pierre-Louis  Guillemard,  méde- 
cin ;  3°  et  4°  deux  enfants  décédés  jeunes. 

§  IV.  —  Branche  de  Vatre. 

7.  —  Dumoustier  (Jacques),  sr  de  Vàtre  (Mar- 
taizé,  Vien.),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Catherine  ()ué- 
niot  (61  deg.,  §  III),  né  en  1636,  épousa  vers  1660 
Catherine  Go  hier  ou  Goyet  ?  dont  il  eut  entre  autres 
enfants  :  1Q  Jacques,  qui  suit  ;  2*  Catherine,  née  en 
janv.  1667  ;  3»  Susanne,  née  en  juil.  1668  ;  4*  Marthe, 
née  en  août  1669;  S"  Pierre,  sr  de  Vàtre,  né  en  janv. 
1673,  qui  fut  assassiné  le  1™  nov.  1704,  à  Rocliefolle 
(Basses,  Vien.)  par  son  bordier;  6*  André,  né  en  juil. 
1675;  T  Elisabeth,  née  en  mai  1677  ;  8»  Philippe, 
né  en  août  1679. 

8. —  Diimoustier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Vàtre, 
la  Valtière  ou  Valletière  (Vézières,  Vien.),  né  en  fév. 
1666,  fut,  dit-on,  conseiller,  secrétaire  du  Roi  (Tourlet); 
mais  ce  pourrait  être  plutôt  son  fils.  On  le  trouve  men- 
tionné dans  l'aveu  de  la  B""  de  Berne,  en  1742  11  était 
passé  à  S'-Qucutin,  en  Picardie,  où  il  dirigeait  une 
grande  blanchisserie  en  1715.  (Arch.  Aisne,  C.  757.) 
D'après  la  notice  de  M.  Tourlet,  il  eut  au  moins  : 
1°  Pierre-Jacques,  qui  suit  ;  2°  André-Louis,  Ec,  sgr 
de  Marc;  (près  s'-Quentin)  en  1739  et  1742  (Arch. 
Aisne,  B.  2250)  ;  3-  N..  ,  Ec,  sgr  de  la  Valtière.  (C'est 
peut-être  un  Jacques-Alexandre,  qui  décéda  vers  1760.) 
(Id.  B.  36.) 

9.  —  I  lu  mon* i  ier  «le  Vàtre  (Pierre- 
Jacques),  Ec,  sgr  de  Marcy,  épousa  vers  1720  N...  DE 
Vermalette  ou  Valmalette  ?  dont  6  enfants,  sur  les- 
quels on  ne  donne  pas  de  renseignements.  Nous  trou- 
vons seulement  Pierre-Jacques-André-Scsan.ne,  qui 
suit. 


III    MOI    Ml  II    It 


IH     \llll    (*'l  II    II 


215 


in.  —   iimiiiiiioiii'i-   <i<-   Vôtre  (Pierre- 

jBCqnei  Aiidn'-Nusniiiic  ,  Ec.,  sgr  ilr  Marcy,  recul  'I t 

lion  île  s. ni  père  de  la  sgrio  <lo  Marcy,  vers  1766.  (Arch. 
Aisne,  It.  28,  ot  2910.)  Vers  1785,  il  nomme  un  garde 
forestier  (Pièce  scellée  du  son  sceau.  Arch.  Aisne,  B. 
2603.)  Nous  ne  savons  pas  s'il  eut  postérité, 

S  V .  —  Branche  de  Vhu.i.v. 

6.  —  I>iiiiiiiiihI  i.-i-  (Samuel),  sr  du  Cloudis 
(Angliers,  Vien.),  avocat,  né  en  mai  1607,  fils  puîné  <le 
Pierre,  et  de  Françoise  llullin  (5'  deg.,  §  III),  épousa 
en  1634  Elisabeth  Goujon,  lillo  de  Mathieu,  s'  de  S1- 
Florent,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Elisabeth,  née  en 
oct.  1634;  2»  François,  né  eu  rtéc,  1635,  signe  avec 
ses  père  et  mère  uue  obligation  du  l"  mais  11165  (reg. 
40,  37)  ;  3°  Samuel,  né  en  fév.  1637  ;  4°  Jkan,  né  en 
nov.  1638;  5»  Pierre,  qui  suit;  6«  Abraham,  né  ru 
nov.  lt>42,  alla  s'établira  lionnes  ;  7°  Anne,  née  en 
déc.  1643,  probablement  celle  qui  épousa  vers  1670 
Pierre  Delaurière  ;  S'  Marie,  née  en  janv.  1645;  9°  Phi- 
lippe, né  en  mars  1647.  (D'après  la  notice  généalo- 
gique de  M.  Aymard,  incomplète  et  inexacte,  la  branche 
des  Dumoustier  de  la  Fond  se  l'attacherait  à  ce  Samuel 
(dans  cette  hypothèse,  Jacques,  s'  de  Cocagne  (7"  deg  , 
§  IX\  serait  alors  nu  des  lils  aînés)  ;  mais  nous  croyons 
plutôt  qu'il  était  lils  de  Jean,  srde  Seugné,  §  IX.) 

7.  —  Dumonstior  (Pierre),  s'  du  Cloudis,  né 
en  mai  1641,  décéda  lo  12  fév  1687.  Marié  vers  1670 
à  Madeleine  Kouault,  il  en  eut  au  moins  :  I»  Made- 
leine,  née  en  niais  1672;  2°  Antoine,  né  en  mars  1673; 
3*  Sahuel,  s'  du  Cloudis,  né  ou  mai  1675;  4°  Margue- 
rite, née  en  aoilt  1677;  5°  Benée,  née  en  mars  1679, 
épousa  d'abord  Georges  Bas  tard,  s' du  Pont;  puis,  lo 
29  nov.  1710,  Pierre  Alloue,  et  décéda  lo  26  avril  1761; 
6'  Jean,  qui  suit  ;  7*  Anne,  née  en  août  1 G  S  4 ,  décédée 
le  13  sept.  1690. 

8.  —  Dumoustier  (Jean),  né  en  1681,  épousa 
Judith-Aubine  Boulliau  ,  dont  il  eut  au  moins  : 
I*  Pierre,  né  en  1710,  avocat  du  Roi  au  bailliage  de 
Lnudun,  décéda  le  12  avril  1778.  (Il  a  écrit  des  notes 
historiques  sur  Loudun  au  xvni*  siècle,  publiées  en 
partie  par  du  Marlraij,  en  1893.)  Marié  en  1736  a  Eli- 
sabeth Lenain,  il  n'eut  pas  d'enfants  ;  2*  Jean,  né  le  9 
mars  1711;  3°  Benjamin,  né  le  26  avril  1712  ;  4"  Jean, 
né  le  8  nov.  1713,  décédé  le  12  juin  1720  ;  5"  JuDith- 
Aubine-Benée,  née  le  12  août  1717;  a"  Jean,  qui  suit  ; 
6°  Marie-Aurine,  née  le  1"  sept.  1724;  7°  Jean,  né 
le  13  oct.  1725  ;  8°  Marie-Aubine,  née  le  14  oct.  1726  ; 
9°  Jean,  né  le  14  mars  1728  ;  10"  Aubin,  s*  de  la  Bue, 
né  le  20  oct.  1729,  épousa  Benée  Jamixeau  de  Beau- 
jardin,  dont  il  eut  au  moins  Pierre-Auihn,  sr  de  la 
Bue,  no  le  S  juil.  1764  (S'-Pierre  du  Marché),  fut  maire 
de  Loudun  et  conseiller  général  de  la  Vienne  en  1830. 
Marié  à  Louise-Charlotte  Baussan,  il  décéda  le  15  nov. 
1836,  sans  postérité. 

9.  —  DiiinouBtier  (Jean),  s-  de  Vrilly, 
Louidiue  (Curcay),  lit  aveu  de  ce  fief  le  2  déc.  1761. 
(Arch.  Tours,  C.  581.)  Né  le  21  nov.  1722,  il  lut  maire 
de  Loudun  en  1790.  Marié  :  1"  le  25  janv.  1748,  il 
Louisc-Margucrite-Jeanne  Vinsonneau  ;  2°  le  31  juil. 
1767,  à  Marguerite-Elisabeth  Debessé,  il  eut  du  1er  lit  : 
I*  Jeanne-Dorothée,  née  le  18  janv.  1749,  décédée 
jeune;  2'  Jean-Samuel,  qui  suit  ;  3°  Jean-Auiiin.  chef 
de  la  branche  de  Frédilly,  S  VI  ;  4»  Jean-Pierre-Lodis, 
s' de  Lourdine,  négociant  a  la  Rochelle,  marié  en  1791 

à  Marie  Boisseau,  fille  de  N...,  et  de  Louise  Ja teau, 

décéda  à  Loudun  le  31  juil.  1819.  Il  s  eu  sans  doute 
postérité. 


10.  —  Dumoiisl  1er  (Jean-Samuel),  s'  de 
Vrilly,  né  eu  1751,  décédé  a  S'-Domingue,  épousa, 
d'après  une  noie  :  1"  Marguerite  Mon  ?  el  2*  à 
S'-Maixent,  vers  1780,  Marie  Catherine  DENIORT,  dont 
il  eut  au  moins  :  1°  Jean-Samuel-Cleophas,  qui  suit  ; 
2"  Pierre-Eleonor-Aubin,  qui  se  maria  et  a  eu  des 
enfants,  tout  au  moins,  croyons-nous,  uno  I)"°  Du- 
moustier, habitant  S'-Maixent. 

11.  —    Dumonetler    «le    Vrilly  (Jean- 

Samnel-Cléoplins),  directeur  des  contributions  directes, 
décédé  en  1840,  avait  épousé  Elisabeth  Adam,  dont  il 
a  eu  Catherine-Françoise-Clarisse,  née  a  la  Bo- 
chelle  le  16  sept.  1804,  mariée  à  Frédéric.  Fayolle. 
(Leur  (ils  porte  le  nom  de  Fayolle-Dnmoustier.) 


|    VI. 


Branche  de   litiiin.it 


10.  —  DumouBtier  (Jean-Aubin),  s'  de  Fré- 
dilly fRossay,  Vien.),  né  a  Loudun  le  11  juill.  1752, 
fils  puîné  de  Jean,  s'  de  Vrilly  (9-  deg.,  §  V),  épousa  le 
19  fév.  1781  Jeanne-Victoire  Joly,  dont  il  eut  au  moins: 
l'N...,  né  en  1781,  décédé  le  25  sept.  1782,  à  la  Ro- 
chclle  (Arch.  Char.  Inf.  E.  915);  2°  Jean-Etienne- 
Audin,  qui  suit  ;  3°  Marguerite-Françoise,  4*  Etien- 
nette. 

11.  —  Dumoustier  tle  Frôdilly  (Jean- 
Etienne-Aiihin)  épousa  en  1811  Mélanie  Poupet,  dont 
il  a  eu  plusieurs  enfants,  entre  autres  : 

12.  —  Dumoustier  de  jFrédilly  (Marie- 
Aubin),  officier  delà  Légion  d'honneur,  marié  a  Marie- 
Louise  IIuder  ou  Lhuder,  en  a  eu  au  moins  : 

13.  —  Dumoustier  de  Krédilly  (Aubin) 
était  sous-chef  de  bureau  au  ministère  de  la  marine, 
lors  de  son  mariage,  le  15  oct.  1867,  avec  Jeanne- 
Amédéa  Coste  de  Champliion,  fille  de  Gustave-Jacques- 
Louis,  général  de  brigade,  et  de  Malhilde-Amélie  de 
Campredon-Périer. 

§  VII.  —  Branche  de  I.a  B  i  0--1  i  n  it  i: 

6.  —  Dumoustier  (Adam),  sgr  de  Seugné 
CChalais,  Vien.),  la  Flosselière,  procureur  du  Boi  à 
Richelieu,  lils  puîné  de  Pierre,  et  de  Françoise  Hullin 
(5e  deg.,  §  III),  épousa:  1»  Marie  Allotte  ;  2°  en 
1640,  Marthe  Allotte,  qui,  étant  veuve,  échangea  des 
vignes,  le  1"  juil.  1 665,  avec  le  prieur  de  Chalais.  (Arch. 
Vien.,  G.  215.)  Il  eut  entre  autres  enfanls,  du  1"  lit  : 
1'  Françoise,  née  en  mars  1633  ;  2°  Pierre,  qui  suit; 
3°  Catherine,  née  en  mars  1636,  épousa  Jean  Cler- 
geault,  s'  de  Pont-d'Artin  ;  4°  MAniE,  née  en  avril 
1638  ;  du  2'  lit  :  5°  Louise,  née  en  avril  1641  ;  6*  Mar- 
the, née  en  net.  1642;  7*  Jean,  s'  de  la  Flosselière, 
né  en  11145.  décédé  le  13  mars  1705,  épousa  Jeanne 
Aubrv,  dont  il  eut  au  moins  :  a.  Paul,  né  en  déc.  1670  ; 
6.  Marthe,  née  en  mai  1072;  c.  Jean-Adam,  né  le 
24  janv.  1675.  (D'après  quelques  notes,  celle  branche 
serait  passée  a  Chauny,  près  S'-Quentin,  en  Picardie  ; 
et  ce  serait  d'elle  que  serait  né  le  général  Dumoustier: 
voir  à  la  fin  de  ce  §  ; 

8»  Fiianç.ois,  né  en  1649  ;  9"  Adam,  né  en  oct. 
1654  ;  10*  Marguerite,  D'1"  de  la  Flosselière,  uéo  en 
oct.  1654,  est  inscrite  sur  la  liste  des  nouveaux  con- 
vertis de  Loudun  en  16S2. 

7.  —  Dumoustier  (Pierre),  sgr  de  Seugné,  la 
Flosselière,  avocat,  né  eu  août  1634,  eut  un  procès  en 
1670,  au  sujet  îles  droits  de  foire  du  fief  do  Montagré, 
a  Lnudun.  (Arch.  Vien.  !•>  PS.)  Il  épousa  eu  1663 
Marie  GcÉRlN,  fille  de  Isaac,  sgr  do  Candé,  avocat,  ot  de 
Susanna    Lepelletier   (Arch.    Vien,   H3  700,    Véniers), 


216 


m.'MOL'BTIER 


•ty* 


nillOISTIER 


doDt  il  eut  :  1*  Aham,  ni!  en  1659  ;  2'  Mame,  née  en 
1660;  3"  Susanne,  née  en  1664;  4*  Catherine,  née  en 
1665  ;  5"  Judith,  née  en  1666  ;  6'  Samuel,  né  en  1667 
(d'après  une  note,  il  serait  passé  à  S'-Quentin)  ; 
7°  Philippe,  né  en  1611  ;  8'  Pierre,  né  en  1673; 
9"  Isaac,  qui  suit. 

8.  —  Dnmonstier  (Isaac1,  sgr  de  la  Flosse- 
lière, Seugné,  né  en  1675,  est,  suivant  deS  noies,  celui 
qui  a  continué  la  filiation  ;  mais  nous  n'avons  pas  de 
renseignements  certains  à  ce  sujet.  Il  aurait  eu  pour  fils  : 

9.  —  Duiuoustier  (Jean-Isaac),  sr  de  la 
Flosselière,  Seugné,  marié  vers  1720  k  Marie  Jolv, 
fille  de  Samuel,  et  de  Marie-Catherine  Dumoustier, 
dont  il  eut  au  moins:  1»  Catherine,  mariée  à  N... 
Portabois  ;  2°  Elisabeth,  D°  de  Seugné,  qui  épousa  le 
8  oct.  1754,  k  Chalais,  N...  Régnier,  s'  de  Champfort  ; 
3°  Pierre,  qui  suit  ;  4°  Jean,  qui  a  formé  branche,  §  VIII. 

10.  —  Dumoustier  (Pierre),  sr  de  Seugné  et 
de  la  Flosselière  ?  serait  allé  s'établir  à  Chauny,  près 
S'-Quentin.  On  trouve  en  effet  une  saisie  de  la  buerie 
d'Ognes,  près  Chauny,  en  1783,  sur  le  sr  de  la  Flosse- 
lière. (Areh.  Aisne,  B.  1564.)  A  la  mairie  de  Loudun,on 
conserve  une  lettre  de  1761,  du  s'  de  la  Flosselière, 
adressée  au  président  de  la  Fond  (9e  deg.,  §  X),  donnant 
des  indications  sur  l'anoblissement  de  diverses  familles 
du  Moustier.  (Tourlet,  3.)  Nous  n'avons  pas  de  rensei- 
gnements précis  a  ce  sujet  pour  savoir  s'il  y  a  con- 
fusion avec  l'autre  branche  de  la  Flosselière  (6°  deg., 
|  VII).  D'après  les  notes  de  M.  Roger  Drouault,  Pierre 
épousa  Marie-Anne  Coquart,  et  il  eut  pour  fils  Pierre, 
sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  renseignements. 

Nous  n'avons  pu  retrouver  la  filiation  des  person- 
nages suivants  qui  appartenaient  a  cette  branche. 

Dumoustier  (N...),  marié  vers  1730,  eut  au 
moins  :  1°  Gauriel-Etienne-René,  qui  suit  ;  2°  Eli- 
sabeth, mariée  a  N...  Chastry,  sr  de  la  Fosse,  qui  fut 
marraine  du  général  Dumoustier  en  1775, 

Dumoustier  (Gabriel-Etienne-René),  négociant 
a  S'-Quentin,  épousa  Louise-Heuriette-Emilie  Leserrc- 
rier,  dont  il  eut  au  moins  Pierre,  qui  suit. 

Dumoustier  (Pierre),  comte  de  l'Empire,  géné- 
ral de  division,  etc.,  né  à  S'-Quentin  le  17  mars  1775 
(la  biographie  Michaud  dit  :  né  à  Nîmes,  mais  c'est 
par  erreur),  fut  soldat  réquisitionnaire  en  1793,  au 
!•*  bataillon  de  S'-Quentin.  Il  devint  rapidement  offi- 
cier et  fit  de  nombreuses  campagnes,  assistant  aux 
batailles  d'I'lm,  Austerlilz,  Iéna,  Pultusk  où  il  se  dis- 
tingua et  fut  nommé  général  de  brigade  (26  déc.  1806), 
Wagram,  Esling,  etc.  Général  do  division  eu  1811,  il 
commanda  la  jeune  garde  en  1815,  dans  la  campagne 
de  Saxe,  et  fut  blessé  grièvement  à  Dresde.  Il  fut  mis  k 
la  retraite  en  1814,  et  fut  élu  député  en  1815  pendant 
les  Cent-Jours.  Exilé  sous  la  Restauration,  puis  interné 
a  Nantes,  il  reprit  du  service  en  1830  et  commauda  la 
12e  division  militaire.  Il  est  mort  à  Nantes  le  15  juin 
1831.  Marié  a  N...  Coquili.e-Dugommieh,  fille  du  géné- 
ral, il  n'eut  pas  d'enfants. 

|  VIII.  —  Branche  subsistante. 

10. —  Dumoustier  (Jean),  sgr  de  Seugné, 
fils  de  Jean-Isaac,  et  de  Marie  Joly  (9"  deg.,  §  VII),  épousa 
N...  Cassegrain,  dont  il  eut  :  1°  Isaac,  qui  suit; 
2"  N...,  mariée  k  N...  Curieux. 

H.  —  Dumoustier  (Isaac),  srde  Seugné,  marié 
en  1780  à  Rosalie  Dubourq,  on  a  eu  :  1*  Hortense, 
mariée  le  27  mai  1*1X  (Chalais)  k  Augustin  Allard  des 
Perrièrcs  ;  2"  Isaac,  décédé    sans  postérité;    3»  Ben- 

IAMIN-JeAN-FrÉDÉRIC,  qui  suit. 


12.  —  Dumoustier  (Benjamin-Jean-Frédéric), 
né  en  1789,  quitta  Seugné  pour  s'établir  à  Lerné,  puis 
k  Seuilly,  où  il  est  décédé  en  1873,  âgé  de  84  ans. 
Marié  k  Louise  Gallet,  il  en  a  eu  4  fils  et  4  filles, 
sur  lesquels  nous  n'avons  pas  de  renseignements. 
(Tourlet,  9.) 


§  IX. 


Branche  de  LA  Fo\n. 


6. —  Dumoustier  (Jean),  s' de  Seugné  (Chalais), 
de  Cocagne  (Véniers,  Vien.),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de 
Françoise  Hullin  (5*  deg.,  §  III),  doit  être  la  tige  de  la 
branche  de  Cocagne  et  la  Fond,  puisqu'il  possédait  ces 
domaines,  qui  restèrent  longtemps  entre  les  mains  de 
ses  descendants.  11  est  mentionné  comme  possesseur  de 
Cocagne,  le  29  déc.  1656,  k  titre  d'héritier  de  son 
père,  dans  l'acte  de  vente  de  Nardanne.  (Arch-  Vien. 
Reg.  40,  f.  286.)  C'est  par  erreur  que  dans  la  notice 
incomplète  possédée  par  M.  Aymard,  on  le  suppose 
chef  de  la  branche  de  Vrilly.  (Tourlet,  8.)  On  n'a 
pas  d'autres  renseignements  sur  lui,  mai3  nous  le 
croyons  père  des  suivants  :  1"  Jacques,  qui  suit  ; 
2*  Benjamin. 

7.  —  Dumoustier  (Jacques),  s'  de  Cocagne, 
né  vers  1630,  épousa  vers  1660  Anne  Amelot  ou  Hame- 
lot,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jacques,  sr  de  Cocagne,  né 
en  1665,  qui  épousa  (peut-être  en  2"  noces)  le  8  fév.  1718, 
à  Trois-JIoutiers,  Claude-Marguerite  Jovbert,  fille  de 
Isaac,  s'de  Bois-Malet,  et  de  Marguerite  Deccrisiers.  On 
ne  sait  pas  s'il  eut  postérité  ;  2°  Charles,  né  en  1669, 
baptisé  en  fév.  1670  ;  3*  Jean,  né  en  juin  1670;  4"  Mar- 
the, née  en  janv.  1673  ;  5°  Pierre,  né  en  dée.  1673; 
6»  Benjamin,  né  en  mars  1675,  épousa  vers  1700  Mar- 
the de  Brissac,  fille  de  Isaac,  Ec,  sgr  de  Beauséjnur, 
et  de  Auhine  Allolte,  et  décéda  sans  postérité  en  1761, 
ayant  pour  héritiers  ses  neveux  Jacques,  François  et 
Benjamin  ;  7°  François,  qui  suit  ;  8°  Isaac,  né  en  oct. 
1677,  épousa  k  Sanxay  (Vien.),  le  14  fév.  1718,  Susanne 
Robin,  fille  de  Jacques,  s'  de  la  Peschellerie,  et  de 
Hélène  Benaudot  ;  nous  ne  savons  pas  s'il  eut  posté- 
rité ;  8°  Marthe,  née  en  déc.  1678  ;  9'  Madeleine, 
née  en  mars  1680;  10°  Louise,  née  en  déc.  1682,  et 
peut-être  celle  qui  épousa  le  11  juil.  1711  Jean  de 
Cassius,  Ec.,  s'  de  Fargeot. 

8.  —  Dumoustier  (François),  sgr  de  la  Fond 
(Véniers,  Vien.),  né  eu  sept.  1676,  conseiller  du  Roi, 
contrôleur  k  l'hôtel  de  ville  de  Londun,  puis  président 
de  l'élection  et  grenier  k  sel,  décéda  le  21  oct.  1747. 
Il  épousa  le  28  nov.  1703  (Martray)  Jeanne  Avril,  fille 
de  Jean,  Ed.,  sgr  de  Bourcany,  et  de  Jeanne  Aubry, 
dont  il  eut  au  moins  :  1"  Anne,  née  le  19  janv.  1705, 
décédée  le  15  avril  1706;  2°  Jeanne-Françoise,  née  le 
11  mars  1706,  décédée  le  10  août;  'i°  Jacques,  qui 
suit  ;  4°  François,  qui  a  formé  la  2"  branche  de  la 
Fond,  §  \  ;  5°  Benjamin,  né  le  11  septembre  1712  ; 
6*  Louise-Angélique,  née  le  17  fév.  1716;  7"  croyons- 
nous,  Madeleine,  mariée  à  René  Thibault,  avocat  k 
Parthenay,  qui  fut  représentée  dans  un  acte  de  vente 
du  19  oct.  1771,  k  Ternay,  par  Jacques  Dumoustier 
de  la  Fond,  fils  du  suivant.  (Arch.  Vien.  H3  703.) 

9.  —  Dumoustier  (Jacques),  sgr  de  la  Fond, 
Cocagne,  etc.,  né  le  25  août  1707,  décédé  le  22  oct. 
1765,  épousa  vers  1730  Marie-Anne  Goujon  de  S'- 
Flouent,  fille  d'Alexandre,  dont  il  eut  au  moins  : 
1*  Alexandre,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  né  le  27  déc. 
1733,  décédé  le  2S  nov.  1810,  avocat  du  Roi  au  bail- 
liage et  subdélégué,  fui  maire  de  Loudun  en  179.. 
dépulé  aux  Etals  généraux  de  1789  et  k  l'Assemblée 
constituante.   Marié    le    15    janv.    1761    k    Madeleine 


|>|    \kii  «iri   i:  HE  UA  FOIX'D 

Hiyii .unis,  il    en  ont    Jeanne  -Félii illl  ,   qui  épousa  le 

22  i  : 1 1 1  v .  1 1  s  j  Gabriel  Brancheu. 

3°  Franqois,  el  •*  Reni  .  baptisés  le  M  aoûl  L73Ï  ; 
5"  François,  né  le  12  fév.  1137  ;  6*  Marie-Anne,  née  le 

5  janv.  113$  ;  7°  François,  s'  do  Lassay,  né  le  8  juil. 
1140,  pnssa  un  acte  avec  son  froro  Alexandre,  le 
7  avril  ma. 

10.  —  Dumouaticr  de  la  Fond  (Alexan- 
dre!, né  lo  13  jauv,  1132,  décédé  le  24  déc.  1186, 
épousa  vers  1160  Susanuc  DtJFRESNAY,  lille  de  Jean, 
sr  de  la  Pellelrie,  et  de  Renée-Elisabeth  Allotte,  don!  il 
eut  :  1*  Agathe,  mariée  le  3  avril  i  182  à  Alexandre 
Demarcay,  avocat,  sénéclial  do  ta  B""  de  Mirabeau  ; 
2°  Marie-Sophie,  mariée  le  n  fév.  17^1  b  Jean-Charles 
Itora,  avocal  il  Poitiers,  et  décédée  le  29  aofll  1181 
(S,-Porchaire);3°jEANNE-SuSANNE,qui  épousa  le  27  nov. 
11S0  Jean  Texier,  avocal  a  Chinon,  et  décoda  le  2'J  sept. 
1182. 

sj  X.  —  Seconde  Buanche  de  i.a  Foxd. 

9.  —  I  Millions!  1er  de  la  Fond  (François), 
sgr  de  Cocagne,  Câline,  lils  puîné  de  François,  et  de 
Jeanne  Avril  (8«  ileg. ,  §  IX),  né  le  30  janv.  1709,  fut 
conseiller  du  Roi.  président  au  bailliage  de  Loudun  en 
1735,  et  maire  de  celte  ville  en  1734.  Marié  le  24  fév. 
1740  ii  Françoise-Anne  Jeanne  PoiaiEn,  tille  de  Jérôme, 
sgrde  Joué,  conseiller  du  Roi,  juge  do  la  prévôté  de  Lou- 
dun, et  de  Jeanne  Aubineau,  il  en  eut  :  1°  François- 
Jacques,  Ec,  sgrde  la  Fond,  né  le  30  juil.  1745,  Chev. 
de  S'-Louis  (1791),  capitaineau  corps  royal  de  l'artillerie, 
servit  d'abord  comme  lieutenant  au  régiment  de  Grenoble. 
11  fut  membre  de  plusieurs  Académies,  et  a  composé  un 
Essai  historique  sur  Loudun,  et  un  autre  sur  Chinon, 
et  publié  divers  traités  de  mathématiques,  etc.  Il 
mourut  a  Chinon  le  4  août  1815.  Marié  d'abord  k  l'ile- 
Uouchard,  le  25  janv.  1779,  k  Anue-Jeanne-Eléonore 
Drouin,  D"°  de  la  Michellière,  fille  de  Charles,  Ec.,  sgr 
de  Parçay,  et  de  Elisabelli-Anne  Drouin,  puis,  le  6  fév. 
1792,  à  Ligi'é,  k  Marie-Julie  ToRTEnuE  de  Laugar- 
iiiÈRE  fille  de  Pierre-Joseph,  et  de  Thérèse-Françoise 
Cossin,  il  a  eu  du  2"  lit  :  a.  Marie-Désirée,  née  le 
20  mai  1793,  à  Ligré,  mariée  le  26  oct.  1S14  a  Jean- 
Pierre  de  Couguy,  et  décédée  le  1"  avril  1885  ;  b.  Julie, 
mariée  le  28  avril   1S 13  a  Joseph  Denis,  et  décédée  le 

6  avi  il  1893,  àBeaumont-en-Véron;  2°  François-André, 
qui  suit. 

10.  —  Dumouitier  de  la  Fond  (François- 
André),  Ec,  sgr  de  Gàtine,  Cocagne,  etc.,  fut  garde  du 
Roi,  puis  capitaine  de  cavalerie  et  Chev.  de  S'-Louis. 
En  1791,  il  devint  lieut. -colonel  commandant  les  vo- 
lontaires de  la  Vienne.  Marié  le  4  sept.  1775  à  Marie- 
Rosalie  Cossin  de  Maurivet,  fille  Henri-Elie,  Ec,  sgr 
de  Maurivet,  et  de  Louise-Andrée-Aimée  Rocquet  de 
Mbntours,  il  en  a  eu  au  moins  :  1"  Françoise-Aimee, 
née  le  27  août  1116,  à  Loudun  ;  2°  François-Henri, 
né  à  Mau'.évrier  le  27  juin  1718;  3*  Jérôme-Joseph, 
Chev.  de  S'-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur,  lieut.- 
colonel  des  grenadiers  do  la  garde  royale  sous  la  Res- 
tauration, fut  aussi  officier  dans  les  guerres  de  la 
Vendée.  Né  le  15  sept.  1784,  à  Loudun,  il  épousa  le 
4  sept.  1822  Clarisse  Cossin  de  la  Ganthie,  fille  de 
Pierre,  et  de  Claire-Anne  Gigault  de  Marconnay  ;  mais  il 
n'eut  pas  de  postérité  ;  4°  Auguste,  qui  suit  ;  5°  FnAN- 
çois,  qui  fut  officier  en  Vendée  sous  le  général  d'Au- 
tichamp. 

11.  —  Dumouetier  de  la  Fond  (Auguste) 
servit  comme  officier  dans  la  guerre  de  Vendée.  Il 
épousa  en    1830    Marie-Alice-Alexandrine-Octavie    Hu- 


* 


ItlAOYIH 


217 


nault  de  la    CHEVALEniK,  tille   do  Charles-Jean,   co- 
lonel de  cavalerie,  el   de   Sapliie-Elisabeth-Louise    de 

Tudert,  dont  il  a  eu  Louis-Josepii-Marcel,  qui  suit. 

12.  —  Diimoustfor  de  la  Fond  (Louis- 
Joseph-Marcel),  né  le  20  janv.  1831,  a  épousé  le  3  nov. 
1852  Marie-Louise  de  Jousselin,  tille  de  Emmanuel, 
M"  de  Jousselin,  et  de  Claire  de  Vosscville,  dont  : 
1"  Louise-Marie,  née  le  26  nov.  1853,  mariée  le  14  juil, 
1874  k  Charles  de  Lasneau  de  Latingy,  capilainedeeava- 
lerie;  2°  Marie-Thérèse,  mariée  le  15  juin  1880  à 
Félix-Louis-Charles  Coyreau  des  Loges  ;  3°  Marthe, 
née  le  20  mars  1855,  mariée  le  4  janv.  1883  il  Maurice 
Foachc,  officier  de  cavalerie. 

DUmiOUTIF.lt.  —  Famille  qui  habitait  Civray 
au  xvir  siècle.  Elle  pourrait  être  une  branche  des  Du- 
moustier  de  Loudun.  Quelquefois  ce  nom  est  écrit  Du- 
montier. 

Dumoutier  (Charles),  avocat,  fut  parrain  h 
Civray,  le  15  sept.  1692,  d'une  fille  do  Jean  Rivaud, 
avocat,  et  le  14  sept.  1100,  du  fils  de  Noël  Debilly, 
employé  des  aides. 

Dumoutier  (N...),  Chev.,  gentilhomme  ser- 
vant du  Roi,  épousa  Charlotte  Ronamy,  D"'  de  la  Fer- 
rière,  qui  décéda  veuve  le  22  sept.  1763,  k  Civray, 
âgée  de  53  ans.  Elle  est  dite  femme  de  chambre  de 
Mesdames  de  France.  (Reg.) 

DUXOYER  et  DUMOUYER,  —  Fa- 
mille notable  de  Civray,  conuue  depuis  le  XV*  siècle  et 
aujourd'hui  éteinte.  C'est  grâce  aux  communications  de 
M.  Rarbier  que  nous  avons  pu  donner  la  filiation  sui- 
vante : 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700.  on  a  donné 
d'office  k  Isaac  Dunoyer,  procureur  k  Poitiers  :  «  parti 
d'argent  et  de  gueules,  au  noyer  de  sinople,  brochant 
sur  le  parti  »  ;  et  k  Isaac  Dunoyer,  de  Civray  :  «  de 
gueules  au  château  d'or  ».  (Fantaisie.) 

Dunoyer  (Jean),  notaire  k  Civray,  passa  un 
acte  de  vente  le  9  avril  1482,  et  son  fils  Antoine  en 
donna  copie  le  23  avril  1499.  (Arch.  Vien.  Es  61.  Cu- 
mont.) 

Dunouyer  (Noël)  fait  un  accord  le  1er  mai 
1578  avec  M"  Gabriel  Dunoyer,  curateur  de  Jean  et 
Catherine  Dunouyer,  ses  neveux.  (Id.  E3  573.  Dupont.) 

Dunoyer  (Gabriel)  épousa:  1"  Marie  Goupil, 
2°  N...  Bran,  et  eut  pour  eufants  de  l'un  ou  l'autre  lit  : 
1°  Gabriel,  qui  suit  ;  2°  Gabrielle,  mariée  en  1601  à 
N...  Bertaud. 

Dunoyer  (Gabriel)  épousa  en  1633  Jeanne 
Desmier,  dont  Gabrielle,  née   le  15  nov.  1634.  (Reg.) 

Dunoyer  (Pierre),  sr  de  la  Grange,  avocat  à 
Civray,  était  décédé  avant  le  23  avril  1660,  date  du  tes- 
tament de  Françoise  de  Ladougie  ?  sa  veuve.  (Id.) 

Dunoyer  (Jean),  garde-marteau  des  eaux  et 
forêts  en  Angoumois,  épousa  Marie  de  S' -Laurent, 
dont  il  eut  :  I"  François,  s'  de  S'-Projet  ;  2°  Anne, 
mariée  k  Guy  Gauvry,  notaire  ;  3°  Jeanne,  qui  tran- 
sigèrent eu  1708.  (Arch.  Char.  E.  1042.) 

§  I". 

1.  —  Dunoyer  (Jean),  notairo  royal  k  Civray, 
épousa  vers  1560  N...  FAVRE,  dont  il  eut  au  moins 
deux  enfants  :  1»  Pierre,  qui  suit  ;  2*  Nohémy,  rap- 
porté au  g  V. 

2.  —  Dunoyer    (Pierre),  notaire  k  Civray,  se 


218 


niA'OYER 


OUI*  AS 


maria  vers  1390  à  H...  Vacgelade,  tille  de  N...,  no- 
taire, qui  lui  donna  :  1°  Marie,  mariée  .  en  1613,  a 
Michel  Aclon,  archer  de  la  compagnie  du  vice-sénéchal 
deCivray;  puis  en  1618,  a  Anne  Delatour  ;  2°  François, 
qui  suit;  3°  Pierre,  auteur  de  la  3*  branche  ;  i'  An- 
toine, sr  des  Brouhes,  marié  à  Marie  Croze,  fait  une 
vente  le  25  fév.   1665  ;  5°  Benjamin,  rapporté  au  §  IV. 

3.  —  Dunoyer  (François),  notaire  et  greffier 
ordinaire  au  siège  royal  et  sénéchaussée  de  Civray, 
décéda  avant  le  10  juin  1704.  Il  s'était  marié  :  1°  vers 
1620,  à  Françoise  Guyot  ;  2»vers  1656,  à  EslherGnou- 
main,  qui  testa  le  1 1  déc.  1656.  Il  eut  du  premier  lit  : 
1*  Pierre,  qui  suit  ;  2*  N...,  s'  du  Breuillae,  commis 
au  greffe  de  Civray,  épousa  d'abord  N...  Lagarde,  puis 
le  18  oct.  1655  (Surreau,  not.  à  Civray),  Françoise 
Maron,  fille  de  François,  sgr  de  la  Perrière,  et  de  feu 
Jeanne  ArnauU,  et  eut  du  2*  lit  :  a.  Marie,  née  à  Ge- 
nouîlté  le  21  déc.  1667  et  mariée  à  N...  Bertaud;6.  Mar- 
guerite, mariée  vers  1681  k  N...  Guyot  ;  e.  Jacques 
décédé  après  le  16  mars  1684. 

3°  Marie,  mariée  vers  1652  à  Jean  Quentin,  apothi- 
caire à  Poitiers  ;  4°  François,  chef  delà  seconde  branche; 
5»  Anne,  mariée  à  Lizant,  le  26  fév.  1656,  à  Pierre 
Bardaut  ;  6°  Perrette,  marraine  le   15  août  1658. 

4.  —  Dnnoycr  (Pierre),  avocat  en  Parlement, 
greffier  de  l'élection  particulière  de  Civray,  décédé 
avant  le  2  août  1669,  avait  épousé  vers  1643  Jeanne 
Régnier,  dont  il  eut  :  1*  Françoise,  née  en  1644, 
mariée  le  2  août  1669  à  André  Delalande,  chirurgien  à 
Civray  ;  2°  Isaac,  qui  suit. 

5.  —  Dunoyer  (Isaac),  s'  du  Chiron,  épousa 
vers  1675  Marie  Dupont,  fille  de  Jean,  s'  du  Magnou, 
et  de  Marie  Imbcrt,  dont  il  eut  :  1°  Marie,  mariée  le 
12  janv.  1699  à  Charles  de  Pressac,  Ec.,  s'  des  lsles  ; 
2*  Isaac,  s'  du  Chiron,  fait  une  vente  le  9  déc.  1704, 
étant  veuf  deJeaune  Massignat  ;  3"  Jeanne-Marquise, 
4»  Susanne,  née  en  16S6  et  décédée  le  22  mai  1697  ; 
5°  Charlotte-Madeleine,  mariée  à  Romagne,  le  8  janv. 
1710,  allas  1711,  a  Pierre  Dupont,  s'  de  la  Martinière. 


II. 


Branche  des  Itlioi  in> 


4.  —  Dunoyer  (François),  procureur  au  siège 
royal  de  Civray,  fils  puîné  de  François  (3»  deg.,  §  1"), 
né  en  1631,  se  maria  vers  1658  k  Anne-Charlotte  Sa- 
dion,  dont  il  eut  :  1°  Isaac-Pierre,  qui  suit  ;  2»  Ben- 
jamin, 3°  Jacques,  4°  Jean,  5°  Marie-Anne,  mariée  le 
5  mai  1694  a  François  David  ;  6'  Catherine,  marraine 
en  1695. 

5.  —  Dunoyer  (Isaae-Pierre),  s'  des  Brouhes, 
commissaire  d'artillerie  au  fort  de  Biisach  en  Alsace, 
décédé  après  le  18  mai  1712,  avait  épousé  en  1691  Ca- 
therine Vaugelade,  dont  il  eut  :  1"  Catherine-Jeanne, 
née  le  31  août  1692  ;  2°  Gabrielle-Marie,  née  le  20 
sept.  1695  ;  3*  Gabrielle-Madeleine,  née  le  1"  mai 
1699. 

§  ni. 

3.  —  Dunoyer  (Pierre),  s'  de  la  Chastre,  pro- 
cureur au  siège  de  Civray,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de 
N...  Vaugelade  (2*  deg.,  §  I"),  lit  un  échange  le  29 
sept.  1631  et  était  décédé  avant  le  23  mars  1645.  Il 
avait  épousé  a  Civray,  le  12  sept.  1621 ,  Françoise  Cail- 
laboeuf,  dont  il  eut:  !•  François,  qui  suit;  2°  Fran- 
çoise, née  en  1622,  mariée  le  23  mars  1645  a  Isaac 
Bertrand,  apothicaire  à  Civray  ;  3°  Marie,  qui  épousa 
en  1657  Pierre  Baillot,  s'  des  Moulins,  notaire,  puis  en 
1660  Louis  lîivaud,    s'  des    Verdoumères  ;  4°    Pierre, 


maître  es  arts  et  en  théologie,  ministre  de  la  religion 
réformée  à  S'-Mesme,  puis  a  Sauzé,  épousa  Julie  Pè- 
lerin, dont  Françoise,  mariée  en  1687  à  Antoine  Gra- 
tereau,  sr  de  Vervant,  receveur  au  bureau  des  traites  a 
Civray  ; 

5*  Jeanne,  femme  en  secondes  noces,  vers  1673,  de 
Jean  Rivaud,  procureur  au  siège  de  Civray. 

4.  —  Dunoyer  (François!,  maître  apothicaire  k 
Civray,  épousa  vers  1650  Catherine  Caillaud  et  décéda 
avant  le  13  déc.  1677,  laissant  Isaac,  qui  mourut  après 
1677. 

§  IV. 

3.  —  Dunoyer  (Benjamin),  s' de  la  Chastre, 
avocat  en  Parlement,  puis  conseiller  du  Boi,  assesseur 
en  la  maréchaussée  de  Civray,  juge  à  S'-Maixent,  fils 
puîné  de  Pierre,  etdeN...  Vaugelade  (2*  deg.,  §  1")  "' 
diverses  acquisitions  en  1645  et  1650.  Il  épousa  vers 
1620  Jeanne  Dubuvs,  dont  il  eut  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Dunoyer  (Jean),  sr  de  la  Grange,  avocat 
en  Parlement  au  siège  de  Civray,  né  en  1625  et  décédé 
à  S'-Gaudent  le  11  janv.  1686,  s'était  marié  vers  166)  a 
Catherine  Rivière,  dont  il  eut  :  l-  Pierre,  né  en  1662, 
décédé  le  15  fév.  1685  ;  2*  Benjamin,  qui  suit. 

5.  —Dunoyer  (Benjamin),  s'  de  laPigerie,  apo- 
thicaire à  Civray,  épousa  a  S'-Gaudent,  le  14  sept.  1693, 
Marie  Bertrand,  fille  de  Samuel,  s'  de  la  Pommeraye, 
On  ignore  s'il  eut  postérité. 

§  v. 

2.  —  Dunoyer  (Nohémy),  demeurant  a  Surin, 
second  fils  de  Jean,  et  de  N...  Favre  (1-*  deg.,  §  I"), 
épousa  vers  1600  N...  Caillabeuf,  dont  il  eut  :  1°  Ma- 
rie, mariée  à  Civray,  le  25  janv.  1623,  a  Pierre  Cons- 
tantin ;  2*  Nicolas,  s'de  Canton,  sergent  royal  à  Civray, 
fut  parrain  le  21  juil.  1646  et  décéda  avant  le  27  juil. 
1669,  laissant  de  sa  femme  dont  le  nom  est  inconnu  : 
a.  Nicolas,  b.  François,  c.  Françoise,  mariée  avant  le 
27  juil.  1669  à  André  Bourdin  ; 

3*  François,  notaire  à  Civray,  né  en  1616  et  décédé 
le  23  mai  1666;  4'  Pierre,  qui  suit. 

3.  —  Dunoyer  (Pierre),  mariée  à  Louise  David, 
en  eut  :  1"  Perrette,  née  le  4  janv.  1639  ;  2°  Marie, 
née  le  10  mai  1642,  mariée  en  1660  à  N...  Boissard  ; 
3°  René,  qui  suit. 

4.  — Dunoyer  (René)  eut  pour  enfants  :  1°  Isaac, 
qui  suit;  2°  Madeleine,  émancipée  avant  le  9  déc.  1104. 

5.  —  Dunoyer  (Isaac)  eut  pour  enfant  Ma- 
deleine. 

DUPAS.  —  Famille  originaire  de  Chaunay, 
établie  k  Poitiers,  à  Civray  et  k  Couhé.  La  majeure 
partie  des  renseignements  qui  suivent  nous  ont  élé 
communiqués  par  M.  Barbier,  qui  par  les  femmes 
descend  de  cette  famille. 

Blason.  —  L'Armoriai  du  Poitou  de  1700  mentionne 
plusieurs  blasons  donnés  d'office  :  u  d'or 
au  chevron   de  gueules,    accompagné  de 
3  trèfles    de  sinople,  2  et   1  ».  (François 
Dupas,  4"  deg.,  §  V.)  — N...  du  Pas,  mé- 
decin   k   Civray  :  «   Paie    d'argent  et  de 
gueules    de  S  pièces,  au  chef  d'or  ».  — 
Jean  du  Pas.  s1  des  Brières  :  »  de  gueules 
a  un  pal  d'or  chargé  de  3  aiglons  de  sable  » 
du  Pas,  sr   de    la  Martinière  (a  Lusiguan) 
au  chevron  de    gueules  accompagné    de  3 
sable,  2  et  1  ».  (Fantaisie.) 


—  François 

«   d'argent 
canettes  de 


mi>\M 


§    I".     —     IttlANCHE    AÎNÉE. 

1.  —  Dupas  (Jean),  né  à  Chaunay  vers  15(50,  et 
décédé  à  Poitiers  vers  161S,  eut  pour  enfants  :  1°  Mah- 
soerite,  née  en  1390,  mariée  à  Chaunay,  le  9  fév. 
1614,  i  Jean  Rocher,  notaire  et  procureur  à  Civray, 
décéda  en  relie  ville  lo  7  nov.  1059  ;  2»  Anne,  mariée 
u  Poitiers,  vers  1600,  ii  Samuel  Mauflastre,  sr  de  la 
Clavette  ;  3'  Frinqoisb,  née  a  Poitiers  vers  1592, 
épousa  dans  cille  ville  Jean  Mauflastre,  l'aîné  ;  4*  Pierre, 
qui  suit  ;  5"  Jean,  rapporté  au  §  Il  ;  6"  François,  chef 
île  la  branche  S  VII. 

2.  —  Dupas  (Pierre),  s'  de  Ghemillé  ou  Chau- 
niillon  (Champagné-Ie-Sec,  Vien.ï,  fut  maître  de  poste 
a  Chaunay,  puis  a  Poitiers,  où  il  se  maria.  L'on  ignore 
le  nom  de  sa  femme,  mais  il  eut  pour  enfants  :  1"  Jean, 
qui  suit  ;  2°  ELISABETH,  uée  à  Chaunay  vers  1632, 
épousa  Charles  Cuvillier  de  Champoyau,  sénéchal  de 
Limalongcs  ;  3*  Jeanne,  décédée  à  Civray  le  3  on 
169S  ;  4*  Habib,  5°  Hyacinthe,  fut  marraine  à  Lima- 
longes  le  14  fév.  1602,  étant  épouse  de  Charles  Guyot, 
avocat  du  Roi  à  Niort'/ 

3.  —  ltii|i:i4  (Jean),  s'  de  Cbaumillon,  maître  «le 
poste  à  Chaunay,  y  épousa  vers  1658  Jeanne  Chadut, 
fille  de  Philippe,  et  de  Marie  Boisset,  qui  lui  donna  : 
1°  Charlotte,  2°  Olivier,  3"  Jean-Hadrille,  docteur 
en  médecine  a  Civray  en  1690,  y  décéda  le  21  août 
1119.  Son  éloge  fut  prononcé  par  le  curé  Jalifié  ;  4°  Ma- 
rie, mariée  a  Chaunay,  le  30  déc.  16S6,  il  Alexandre 
Rivaud,  avocat  à  Civray  ;  5°  François,  décédé  le  27 
avril  16S7  ;  6°  Jacques,  qui  suit. 

4.  —  Dupas  (Jacques),  s'  de  Chaumillon,  maître 

de  poste  à  Chaunay,  épousa  le  22  déc.  17 11  Marie 
Chabot,  fille  de  Pierre,  et  de  Elisabeth  Mirasol,  dont  il 
eut  :  I*  Jean-Maurillb,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  docteur 
en  médecine  de  la  Faculté  de  Montpellier,  né  à  Chaunay 
le  16  juin  1715.  épousa  à  S'-Caurieul  (Vien.l,  le  21  mai 
1734,  Susanne  Bertrand  de  S'-Bonnet,  li lie  de  Louis, 
ancien  capitaine  au  régiment  de  l'Ile-de-France,  et  de 
Madeleine  Rivaud,  et  y  décéda  le  23  avril  1791,  ayant 
eu  :  a.  Olivier-Jean,    né   à  Civray    le    2    fév.   1139  ; 

b.  Susanne-C.eneviève,  née  à  S'-Bnnnet  (S'-C.audeiit) 
le  24oct.  1740,  mariée  à  S'-Gaudenl,  le  29  sept.  1760, 
à  Jacques  Saillard,  directeur  de   la  Monnaie  à  Poitiers  ; 

c.  Marie-Anne-Christine,  née  à  Civray  le  17  mars  1746; 

d.  Jacoies-Maiiulle.  né  au  même  lieu  le  23  fév.  1713. 
3°  Gabriel,  né  a  Chaunay  le  7  août  1716  et  inhumé 

le  7  mai  1719  ;  4»  Jeanne,  née  au  même  lieu  le  19  août 
1717,  épousa  François  Phélippon  et  mourut  à  Poitiers  le 
1er  oct.  1797;  3°  François,  né  le  5  août  1 1 1  s  ; 
6'  Marie-Thérèse,  née  le  18  juil.  1719. 

5.  —  Dupas  (Jean-Maurille),  directeur  de  la 
poste  à  Chaunay,  né  au  même  lieu  le  22  janv.  1714  et 
décédé  le  18  juin  1795.  avait  épousé  à  Champagné-S<- 
Hilaire,  le  13  juin  1740,  Marie-Madeleine-Catherine  de 
Marconnay,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Bois-Brand,  et  de 
Madeleine  Joussant  ou  Gourjault,  qui  lui  donna  :  !•  Ma. 
rie-Thérèsr-Rose,  née  le  21  avril  1741  ;  2*  Made- 
leine-Henriette, uée  le  11  août  1742,  morte  le  24 
janv.  1812  ;  3"  Jeanne,  née  le  5  août  1745  ;  1'  Marie- 
Anne-Modeste,  née  lo  31  juil.  1747,  mariée  le  5  fév. 
1776  à  Ignace  Bodin,  s*  de  la  Brousse  ;  5"  Radeqonde- 
Julie,  née  le  19  mais  I71S  ;  6-  Jacques-Augustin,  né 
le  3  juil.  1730  ;  7»  Jean-Olivier,  qui  suit  ;  8°  Susanniï- 
Geneviève,  née  le  21  mai  1755,  mariée  le  1  0  sept.  1782 
à  François-Brbain  Aymé,  s' de  la  Pommeraye,  et  décé- 
dée le  26  juil  1810  ;  9»  Jean-Baptiste,  né  le  5  juil, 
1757  et  décédé  après  1781. 


IHI'AN 


219 


6.  —  Dupas  (Jean-Olivier),  gendarme  de  la  garde 
du  Roi,  puis  lieutenant-colonel  il l'état-major  des  places, 
commandant  a  Dinan,  né  à  Chaunay,  le  29  mai  1754,  y 
épousa  le  18  juin  1781  Marie-Madcle:ne-Angéliquc  Mau- 
ii  istre,  fille  de  Jean,  s'  de  Tassay,  et  d'Elisabcth-An- 
gélique  Barillet.  Il  décéda  à  Dinan  en  1820,  ayant  eu  : 
1°  Jkan-Mauhillb,  né  a  Chaunay  le  4  mars  1782; 
2°  Marie-Rosalie,  née  le  12  sept.  1783,  décédée  a 
Poitiers  le  12  nov.  1804;  3"  SusAnne-AngÉlIQUB,  née 
le  20  juil,  1785,  mariée  le  14  juin  1810  ii  Charles- 
Joseph  Mercier  de  l'Iléraudière,  et  décédée  a  Parlbenay 
la  même  année  ;  lo  FRANÇOIS-UnBAIN,  né  le  23  avril 
1788,  officier  de  cavalerie,  tué  dans  la  guerre  d'Es- 
pagne en  1823;  5' Paul,  qui  suit. 

7.  —  Dupas  (Paul  ,  négociant  à  Poitiers  et  juge 
au  tribunal  de  commerce  de  celte  ville,  naquit  a  Chau- 
nay le  23  déc.  1794.  11  se  maria  a  Civray,  le  4  oct. 
1819,  à  Louise-Thérèse-Désirée  Mauflastre,  fille  de 
Jean-Raptisie,  juge  d'instruction,  et  de  Louise  Mau- 
flastre, et  décéda  ii  Poitiers  le  17  juin  1852,  laissant: 
I"  M aiiie- Louise,  née  à  Poitiers  le  25  avril  1820  ;  2°Ma- 
rie-Loitse-Pauline,  née   au  même  lieu  le  6  fév.  1829. 

§  II.  —  Branche   des  FOSSES. 

2.  —  Dupas  (Jean),  s'  des  Fosses,  avocat  en 
Parlement  et  au  Présidial  de  Poitiers,  fils  puîné  de 
Jean  (1"  deg.,  §  I"l,  naquit  a  Chaunay  en  1596  et 
mourut  a  Poitiers  en  1666.  Il  avait  épousé  dans  cette 
dernière  ville,  en  1624,  Jeanne  Doré,  dont  :  1°  Jean, 
qui  suil  ;  2»  François,  auteur  de  la  branche  de  la  Mar- 
tinière,  g  V. 

3. —  Dupas  (Jean),  maître  chirurgien  à  Chaunay, 
né  vers  1625.  épousa  Marie  Fadre,  dont  il  eut:  1"  Jac- 
qoes,  qui  suit  ;  2°  Jean,  3"  Marie,  femme  de  Jacques 
Mauflastre,  s'  de  la  Clavette  ;  4*  Louis,  rapporté  au 
§  IV. 

4.  —  Dupas  (Jacques),  sr  du  Vignaux,  né  en 
1652,  chirurgien,  puis  apothicaire  a  Chaunay,  y  dé- 
céda le  8  oct.  1702.  Il  avait  épousé  Isabelle  Bodin, 
dont  il  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Louise,  uée  en 
1677,  décédée  a  Chaunay  le  16  juin  1740,  épouse  de 
Fulgence  Brissonnet  ;  3°  Jacques,  né  vers  1681,  marié 
à  Clussais  (D.-S  ),  le  5  nov.  1714,  a  Catherine  Laurent, 
fille  de  feu  Henri-Jacques,  et  de  Marie  Proust  ;  4°  Jean, 
né  à  Chaunay  le  28  janv.  1685,  marié  à  Jeaune  Rouet  ; 
5°  Louis,  né  le  6  fév.  16S8,  épousa  en  1714  Catherino 
Vallée  (de  Pers),  dont  il  eut  :  a.  Françoise-Pers, 
née  le  20  juin  1716,  mariée  d'abord  le  14  juin  1751,  a 
Chaunay,  a  Jacques  Bourloton  ;  puis  a  Champagne,  le 
28  avril  1760,  à  Paul  Gueny,  maître  chirurgien  a  Chau- 
nay ;  elle  décéda  dans  ce  lieu  le  20  fév.  1761  ;  6.  Louis, 
né  lé  23  sept.  1722,  marié,  k  Montalenihert,  à  Marie 
Laquintinie. 

6»  Françoise,  mariée   à  Pierre,  alias  Paul   Guillory. 

5. —  Dupas  (François),  s'  du  Vignaux,  Chefde- 
loup,  Laillé,  né  en  1675,  épousa  :  1°  k  Mairé-l'Evescault, 
le  25  août  1704,  Marguerite  Hotheau,  fille  de  Antoine, 
et  de  Marguerite  Baston  ;  2*  à  Clussais,  le  26  janv. 
1717,  Marguerite  Tn.i.ou.  Il  eut  du  1"  lit:  1"  Jac- 
ques, qui  suit  ;  2"  Antoine,  né  à  Clussais  le  22  août 
1706,  décédé  le  22  sept.  1722  ;  3»  Madeleine,   née  le 

20  nov.  1710,  décédée  le  13  mai  171s;  ;  du  sec I   lit  : 

4°  Catherine,  née  b  Pers  le  1"  déc  1717,  décédée  à 
Clussais  le  18  avril  1772,  après  avoir  épousé  le  III  mai 
1735  André  Biche,  s'  de  la  Touche  ;  5-  Marie-Anne, 
née  en  1724,  mariée  à  Jean  Coulombeau,  et  décédée  le 
5  mai  1748  ;  6"  François,  né  eu  1726,  décédé  le  10 
avril  1741. 


220 


BlIPAS 


6.  —  Dupas  (Jacques),  procureur  fiscal  de  l'ab- 
baye de  Nouaillé,  né  à  Clussais  le  7  juil.  1105,  épousa 
en  1127  Marianne  Magnant,  fille  de  Mandé,  notaire,  et 
de  Jeanne  Motheau,  et  décéda  le  5  mai  1748,  ayant  eu: 
1"  François,  qui  suit;  2*  Marie-Anne,  née  le  25  juil. 
1734,  décédée  le  15  sept.  1738. 

7.  —  Dupas  (François),  né  à  Clussais  le  12  juin 
1732,  marié  en  1753  à  Françoise  Delhomme,  eut  plu- 
sieurs enfants  :  1°  André-François,  qui  suit  ;  2"  Louise, 
née  en  1758,  mariée  le  28  janv.  1777  à  Paul  Coulombeau, 
et  décédée  le  15  sept.  1827  ;  3°  Catherine,  née  en 
1759,  décédée  le  30  mars  1801,  après  avoir  épousé,  le 
16  janv.  1781,  Louis  Lhoumeau  ;  4°  Françoise,  née  le 
16déc.  1761,  mariée  d'abord,  le  20  sept.  1784,  a  Jean 
Giraudeau,  puis,  le  18  sept.  1787,  à  Jean  Broussault, 
et  décédée  le  la  août  1199  ;  5"  Jeanne,  née  le  6  juin 
1769,  épousa  le  11  avril  1S03  Jean  Dussouil. 

8.  —  Dupas  (André-François),  né  le  18  juil.  1754, 
décéda  le  16  fév.  1832,  laissant  de  son  mariage  avec 
Marie  Babin  :  1°  MAnlE,  née  le  22  avril  1784  ;  2°  Louis, 
qui  suit;  3°  François,  rapporté  au  §  III;  4°  Made- 
leine, née  le  21  fév.  1796,  mariée  le  11  fév.  1817  a 
Audré  Motheau. 

9.  —  Dupas  (Louis),  né  en  1788,  épousa  d'abord, 
le  16  nov.  1813,  à  Clussais,  Louise  Ménégault,  puis, 
le  11  nov.  1817,  Madeleine  Simon.  Il  eut  du  2e  lit  : 
1"  François,  qui  suit;  2°  Louis,  né  le  20  avril  1S20, 
décédé  à  Brest  le  31  mars  1842. 

10.  —  Dupas  (François),  né  le  18  août  1818, 
épousa  le  14  déc.  1847  Madeleine  BeaubeaU,  dont  il  a 
eu  :  1"  Madeleine,  née  le  29  août  1848  ;  2°  Marie,  née 
le  29  août  1848. 

§111. 

9.  —  Dupas  (François),  fils  puîné  de  André- 
François,  et  de  Marie  Babin  (8«  deg.,  §  II),  naquit  le 
22  avril  1790.  Il  épousa  :  1°  à  Clussais,  le  30  janv. 
1821,  Madeleine  Tarradin  ;  2-  le  27  janv.  1824,  Jeanne 
Simon,  et  il  décéda  le  14  août  1844,  laissant  du  1"  lit  : 
1"  Marie,  née  le  20  nov.  1821,  décédée  le  3  mars  1858, 
épouse  de  Jacques  Bergeron  ;  du  2"  lit  :  2°  François, 
qui  suit. 

10.  —  Dupas  (François),  né  le  19  nov.  1826,  s'est 
marié  a  Clussais,  le  14  oct.  1851,  a  Susanne  Vanneron, 
et  est  décédé  le  16  sept.  1S78,  laissant  Madeleine,  née 
le  23  août  1852. 

§  IV.    —  Branche  de  LAILLÉ. 

4.  —  Dupas  (Louis),  maître  chirurgien  a  Chau- 
nay,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marie  Faure  (3*  deg., 
§  11),  épousa  à  Civray,  le  7  avril  1687,  Anne  Mobeau, 
dont  il  eut  :  1»  Susanne,  née  le  24  fév.  1688  ;  2°  Louis, 
le  28  juil.  1689,  sergent  royal,  syndic  perpétuel  de  la 
p;in>isse  de  Cbaunay,  décédé  le  11  juin  1745  ;  3°  Made- 
leine, mariée  à  Vanzay,  le  23  janv.  1725,  a  Jacques 
Surault;  4°  Anne,  décédée  k  Civray  le  4  mars  1772, 
après  avoir  épousé  le  19  nov.  1727  Pierre  Ingrand  ; 
5°  Antoine,  né  le  7  oct.  1702;  6*  Marie,  née  le  4  fév. 
1706  ;  7"  Jean,  qui  suit  ;  tous  nés  a  Cbaunay. 

5.  —  Dupas  (Jean),  sergent  au  marquisat  de 
Couhé,  né  k  Cbaunay  le  29  mars  1708,  marié  en  1735  k 
Marie-Marguerite-Susanne  Bonneau,  en  eut  :  1*  Jean- 
Louis,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  né  le  19  nov.  1738  ;  3*  Ma- 
rie, née  le  20  fév.  1741  ;  1"  Jean,  né  le  4  sept.  1742; 
5°  François,  né  le  9  juil.  1745  ;  6°  Marie-Susanne,  née 
le  25  mars  1748. 

6.  —    Dupas    (Jean-Louis),  s'    de  Laillé,   né   k 


DUPAS 


Chaunay  le  24  sept.  1736,  épousa  :  1»  à  Chaunay,  le 
21  mai  1759,  Marie-Anne  Chitton,  fille  de  Charles- 
Auguste,  Ec.,  sgr  de  Laillé,  et  de  Marie  Bodin  ;  puis 
2°  en  1762,  Marie-Anne  Bou.  Il  eut  du  1"  lit:  1°  Ma- 
rie, née  le  14  janv.'  1760  ;  du  2*  lit  :  2°  Marie-Susanne, 
née  le  7  janv.  1763,  mariée  d'abord  a  René  Ménard, 
puis  le  24  janv.  1810,  à  Antoine  Aymé,  et  décédée  le 
31  juil.  1835;  3'  Marie-Bose,  née  le  26  juin  1707, 
décédée  sans  alliance  le  30  nov.  1790. 

§  V.  —  Branche  de  i.a  M\itri\ii:iti; 

3.  —  Dupas  (François),  s'  de  la  Martinièrc,  Lor- 
berie,  chambellan  du  M"  de  Vérac,  puis  officier  de  dra- 
gons ?  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Jeanne  Doré  (2°  deg., 
§  II),  naquit  à  Poitiers  en  1627.  Il  épousa  à  Couhé,  vers 
1650,  Marie  de  Vérac  (que  l'on  croit  fille  naturelle 
d'Olivier  de  S'-Georges,  M1'  de  Vérac),  et  décéda  dans 
cette  ville  le  28  janv.  1707,  ayant  eu  :  1'  Elisabeth, 
née  en  1652,  mariée  le  2  août  1676  a;  Jacques  d'Hé- 
mery,    Ec,    sgr  de  Maudetour,  et  décédée   a  Couhé  le 

15  sept.  1724  ;  2°  Madeleine,  épouse  de  Charles 
Ingrand,  sr  de  Preuillé  ;  3*  François,  qui  suit  ;  4°  Anne, 
née  en  1656,  mariée  le  3  oct.  1678  à  François  Mau- 
flastre,  sr  de  Boisclémont,  et  décédée  le  2  déc.  1757; 
5"  Marie,  née  en  1668,  épousa  à  Couhé,  le  12  janv. 
1717,  Gabriel  Hastron,  s*  de  la  Merlière,  capitaine  au 
régiment  de  la  Marine,  et  décéda  le  24  oct.  1751  ; 
6"   Susanne,  née  en  1672,  épousa  à    la   Martinièro,  le 

16  juin  1694.  Philippe  de  Fricon,  Ec,  sgr  de  Vieille- 
Vigne,  capitaine  de.  Dragons,  et  mourut  à  Couhé  le  8 
avril  1747. 

4.  —  Dupas  (François),  sgr  de  Lorberie  et  de 
Boisne,  licencié  es  lois,  lieutenant  du  prévôt  de  la 
maréchaussée  de  Civray,  né  à  la  Marlinière  en  1655, 
décéda  à  Asnois  le  27  avril  1720.  Il  s'y  était  marié  le 
2  sept.  1692  à  Jeanne  Micheau,  fille  de  Pierre,  s'  de 
la  Velocière,  et  de  Catherine  Cuvillier,  dont  il  eut  : 
I"  Marie-Jeanne,  née  en  1693,  mariée  a  Asnois,  le  8 
juin  1716,  à  Pierre  Fradin,  sgr  de  Champagne  ;  puis  le 
29  oct.  1736,  k  Antoine  Arrivé,  et  décédée  le  24  juin 
1719;  2"  Catherine,  née  en  1693,  épousa  à  Asnois,  le 
21  fév.  1718,  Gabriel  Chabot,  greffier  de  la  cbàtelleuie 
de  Limalonges;  3"  François,  qui  suit  ;  4°  Pierre,  rap- 
porté §  VI  ;  5°  Louis-Marie,  né  le  28  nov.  1700  ; 
6«  Jean,  né  le  28  juil.  1704. 

5.  —  Dupas  (François),  s'  de  la  Grollerie,  né  a 
Asnois  le  1"  août  1596,  décéda  le  12  avril  1763,  lais- 
sant de  son  mariage  avec  Anne  Mouiigault,  qu'il  avait 
épousée  eu  1722  :  1°  Catherine,  née  le  1"  mars  1723  ; 
2°  Marie-Catherine,  née  le  22  août  1724,  épousa  le 
11  nov.  1749  Jean-René  Reynaud  et  décéda  k  Charroux 
le  12  juin  1807;  3"  Marie-Anne,  née  le  10  oet.  1725,  se 
maria  k  Asnois,  le  10  juil.  1770,  k  Jean  Audier,  niaîlre 
chirurgien  ;  4°  Marie-Jeanne,  née  le  25  avril  1728, 
décédée  le  17  nov.  1774;  5"  Pierre-François,  qui  suit; 
6"  Françoise,  née  en  1734,  épousa  k  Asnois,  le  1er  sept. 
1760,  Gabriel-Auguste  Chitton,  Ec,  sgr  de  Laillé, 
Pliboux,  et  décéda  le  31  mars  1812;  7°  Radegondk,  née 
en  173S,  morte  célibataire  le  1"  août  1826. 

6.  —  Dupas  (Pierre-François),  sr  de  la  Grollerie, 
cavalier  de  la  maréchaussée,  naquit  le  2  sept.  1730.  Il 
épousa  k  Cbaunay,  le  9  juin  1778,  Jeanne  Daniaud,  fille 
de  Jean,  not.,  et  de  Madeleine  Guyot,  et  décéda  le  12  sept. 
1803,  sans  postérité  (croyons-nous). 


§  VI. 


Branche  de  i.onmnii: 


5.  —  Dupas  (Pierre),  né  en   1697,  fils  puîné   de 
François,  et  de  Jeanne  Micheau  (4*  deg.,  §  V),  avocat, 


mi'\« 


épousa  le  25  sept.  1124  Marie-Jeanne  Miciieau,  dont  il 
eut  :  !•  Pierre,  né  le  15  fév.  1721;  2°  Raymond,  qui 
suit  ;  3°  Pierre-Gabriel,  né  le  14  oct.  1728  ;  4°  Maiiik- 
Anne,  mariée  k  Asuois,  le  15  fév.  1768,  li  Charles  Fra- 
din,  et  décédée  à  Poitiers  le  24  juin  1798  ;  5"  JEANNE, 
née  le  28  mai  1734. 

6.  —  Dnpaa  (Raymond),  sr  de  Lorberie,  né  le 
25  fév.  1726,  maître  apothicaire  à  C.ivray,  épousa  d'abord 
à  Civray,  le  25  uov.  1749,  Louise-Charlotte  ROOELET, 
lille  de  Josepli,  contrôleur  général  des  Fermes,  et  de 
Charlotte-Catherine  Hunier  ;  puis,  eu  1 760.  Marie-Marthe 
Juste.  Il  est  décédé  a  S'-Macoux  le  2!l  juil.  1792,  ayant 
eu  du  1"  lit  :  1°  Jean-Baptiste,  ué  le  IS  juil.  1750, 
épousa  Emélic  Pain,  dont  il  eut  au  moins  Ladrette, 
décédée  k  Poitiers,  âgée  de  19  ans;  2°  Marie-Cathe- 
rine-Françoise,  née  le  23  oct.  1751  ;  3*  Marguerite, 
née  le  1"  août  1732,  mariée  à  Lusiguan,  le  8  août 
1760,  à  Jacques  Gilbert,  notaire  et  procureur  à  Lezay; 
du  2"  lit  :  4°  Jacques-Marcel,  né  vers  1762,  vicaire  i 
Ruffec  eu  1787;  5*  Susanne-Momuue-Gabrieli.e,  née 
le  5  niai  1764,  épousa  le  24  août  1790  Louis  Dubreuil  ; 
6*  François-Raymond,  qui  suit;  7"  Jean-Baptiste, 
S*  Marie-Anne,  née  le  II  janv.  1768,  épousa  à  Marçay, 
le  '2  fl'UCt.  an  II,  Jean  Frère  (de  Vivoune)  ;  9°  Fran- 
çoise, née  le  1"  août  1769,  et  décédée  1e  14  juin  1793; 
10°  René,  né  le  21   mars  1773. 

7.  —Dupas  (François-Raymond),  directeur  des 
travaux  du  Rhin,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  né  k 
Civray  le  21  sept.  1765,  décéda  à  Verrières  le  16  janv. 
1837.  Il  y  épousa  le  30  uov.  1795  Françoise  Pestre,  fille 
de  Pierre-Hilaire,  notaire,  et  de  Louise  Pascault,  dout  il 
eut  :  1°  Louise,  née  à  Verrières  le  17  janv.  1797,  vi- 
vant sans  alliance  à  Poitiers  le  S  mars  1S60;  2»  Marie- 
Pauline,  née  à  I'Islc-Jourdaiu  le  24  juin  1799,  décédée 
k  Poitiers  en  1872,  épouse  de  Alexandre  Regnault- 
Rochefort;  3°  Charles- Raymond,  né  le  5  sept.  1800, 
employé  des  douanes,  décédé  célibataire  à  Poitiers  le  4 
fév.  1861;  4°  Apolline,  née  en  1801,  mariée  à  Alexan- 
dre-Joseph Regnault-Rochefort,  et  décédée  k  Poitiers  le 
3  déc.  1881;  5»  Joséphine-Virginie,  née  le  8  mars 
1S03,  mourut  a  Vichy  le  26  nov.  1878,  épouse  de  Urbain 
Regnault-Rochefort;  6°  Joskph-Eugène,  né  le  2  fév. 
1805;  7*  Louise-Adélaïde  (dite  Adèle),  née  en  1808, 
décédée  k  Poitiers  le  a  juil.  1818 ;  8*  Louis-Eugène, 
qui  suit;  9° Charles-Adolphe,  dit  Sully,  né  k  Loudun 
le  2  sept.  1815,  se  maria  à  Charroux,  le  17  jauv.  1844, 
a  Marie-Anne-Angèle  Roffay,  et  décéda  k  Poitiers  le 
18  oct.  1886;  10°  Joséphine- Michelle,  née  le  12  mai 
1818,  épousa  à  Marseille,  vers  1850,  N...  Touzain. 

8.  — Dupas  (Louis-Eugène),  percepteur  des  con- 
tributions directes  à  Verrières,  né  à  Chauvigny  le  8 
avril  1811,  décéda  à  Verrières  le  20  juin  1876.  lf  s'était 
marié  k  Salles-en-Toulon,  le  29  août  1843,  a  Florence- 
Théodorine-Thérèse  de  Montjon,  fille  de  Pascal-Martial, 
et  de  Catherine  Regnault,  dont  il  eut  Eugéne-Charles- 
Marie,  qui  suit.  . 

9.  —  Dupas  (Eugène-Charles-Marie),  né  k  Ver- 
rières le  13  juil.  1844,  s'est  marié  k  l'Ile-Bouchard,  le 
30  juin  1874,  a  Marie  Giraut,  fille  de  N...,  conseiller 
général,  et  de  Zénaïde  Bonne,  dont  il  a  :  1"  Marc,  né  i 
Hic-Bouchard  le  23  mai  1875;  2»  Eugénie-Marie- 
Sully,  née  k  Verrières  le  29  août  1878. 

§  VII.  —  Branche  de  CHAIUIJIY, 

2.  — Dupas  (François),  notaire  royal  à  Ohaunay, 
fils  puîné  de  Jean  (1"  deg.,  §  1),  naquit  vers  1598,  et 
épousa  Marthe  Ro.ndain,  dont  il  eut  ;  1*  Jacques,  qui 
suit  ;   2°  Jeanne,   née  en  1622,   décédée  k  Civray  le  3 


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oct.  1698,  sans  alliance;  3°  François,  né  à  Chaunay  le 
25  fév.   1626. 

3.  —  Dupas  (Jacques),  mallro  chirurgien,  né  vers 
1617,  abjure  le  protestantisme  lo  29  mars  1637,  et 
décéda  a  Chaunay  le  17  juin  1686,  laissant  de  sa  femme, 
donl  le  nom  est  inconnu  :  1"  Elisabeth,  mariée  eu 
1664  à  Elieune  Gaschct,  notaire  royal  a  Chaunay; 
2°  Hyacinthe,  marraine  a  Montalembert  eu  1662  ; 
3"  MICHEL,  mari.''  à  Louise  CosSARD,  en  eut  une  fille, 
Anne,  qui  épousa  le  19  déc  1693  René  de  la  Barre,  Ec., 
sgr  du  Chàtelier;  1"  Marie,  femme  vers  1677  de  Jac- 
ques Maullastre,  s1' de  la  Clavette;  5"  Jean,  qui  suit; 
6°  Charlotte,  ucc  en  1659,  décédée  à  Chaunay  le  4  avril 
1733. 

4.  —  Dupas  (Jean),  notaire  royal  à  Chaunay, 
épousa  a  Fontanelles,  en  1681,  Françoise  Brothier, 
qui  lui  donna  :  1»  Jean,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  rapporté 
au  §  VIII;  3'  Marie,  née  en  1686,  épousa  le  26  juiu 
1713  Pierre  Brothier,  sr  de  Rollière;  4°  Marie-Anne, 
5°  Gabriel,  parrain  a  Civray  le  28  janv.  1714. 

5.  —  Dupas  (Jean),  notaire  à  Chaunay,  né  en 
Ii'iSJ,  se  maria  k  VouISme,  le  26  jauv.  1718,  à  Marie- 
Anne  Ingrand,  lille  de  leu  Emery,  et  de  Jeanne  Bro- 
thier, dont  il  eut  :  1°  Jean,  inhumé  à  2  mois  le  4  janv. 
1719;  2°  Marie-Anne,  née  le  1er  déc.  1721,  mariée 
d'abord  le  2.5  oct.  1741  a  Pierre-Olivier  Chitlon,  Ec, 
sgr  de  Pliboux,  puis,  le  8  nov.  1754,  a  François  de  Lau- 
zon,   Ec,  sgr  de  la  Poupardière;  3*  Gabriel,  qui  suit. 

6.  — Dupas  (Gabriel),  officier  de  la  maréchaussée 
à  Lusignan,  puis  receveur  îles  biens  des  religionnaircs 
fugitifs,  naquit  en  1722.11  épousa  vers  1743  Marie  Dai- 
gRe,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  ué  à  Chaunay  le  10  sept. 
1741;  2°  Jean,  3°  Marguerite,  mariée  d'abord  a  Jean 
Tcxier,  puis  (17  juin  1783)  a  Jean  Bigot. 

§  VIII. 

5.  —  Dupas  (Jacques),  procureur  fiscal  de  Lima- 
longes,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Françoise  Brothier 
(4-  deg.,  §  VII),  naquit  k  Chaunay  le  24  août  1684,  et 
décéda  à  Champagne  le  20  avril  1743.  11  s'y  était  marié 
le  26  nov.  1711  avec  sa  cousine  Jeanne-Hyacinthe 
Mauflastbe,  dont  il  eut  :  1»  Jean,  né  le  23  oct.  1715; 
2"  Marie,  née  le  18  juil.  1717,  épouse  de  Jean  Brisson- 
net  ;  3*  Madeleine,  née  le  2S  juil.  171S,  décédée  le 
l"août  1719;  4°  Louis,  qui  suit;  5°  Louis-André,  marié 
à  S'-Macoux,  le  3  fév.  1755,  à  Françoise  Marteau; 
6°  Jacques,  né  le  4  avril  1726  ;  T  Jeanne,  née  le  10  avril 
1729;  S»  Marie-Anne,  née  le  31  oct.  1732,  décédée  le 
20  avril  1811,  épouse  d'André  Lavallée;  9"  Catherine, 
née  le  8  août  1737. 

6.  —  Dupas  i^ouis),  notaire  au  marquisat  de 
Crugy-Mareillac,  et  k  Chaunay,  naquit  à  Chaunay  le  23 
juil.  1721.  Il  épousa  Florence  Bouriiin,  qui  lui  donna  : 
1°  Jean-Baptiste,  qui  suit  ;  2°  Marie-Florence,  mariée 
à  Chaunay,  le  29  janv.  1782,  à  Pierre  Seur. 

7.  —  Dupas  (Jean-Baptiste)  épousa  d'abord  k 
Limalonges,  le  1"  fév.  17S0,  Marie  Desvignes,  dont  il 
eut  cinq  enfants  morts  en  bas  âge,  puis  Amélie  Pain, 
donl  :  1*  Amélie,  née  k  Champagné-S'-Hilaire,  décédée 
au  Carmel  de  Poitiers  le  30  juil.  1852  ;  2°  Anne,  née  le 
28  janv.   1800. 

DUPATï   DE  CLAM   (V.  Mercier  ou 

Paty). 

UL'PAVS.  —   Une  famille  de  ce  nom   habitait 
Poitiers  au  xvi"  siècle. 
Dupaya  (François)  marié  k  Susanne  Rarbeau,  en 


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eut  au  moins  Marie,  née  le  8  août  1595  ^"-Oppor- 
tune) ;  son  parrain  fut  Robert  de  Cublize.  (Reg.) 

DUPÉRAT,  DUPEYRAT.  -Ilya 

eu  probablement  plusieurs  familles  de  ce  nom.  On  en 
trouve  k  Chàtcllerault,  Poitiers,  Loudun,  etc.  (V.  Peï- 
rat.) 

Dupérat  (Jacques),  qualifié  maître,  marié  vers 
1570  à  Lucrèce  Dumoustier,  en  eut  au  moins  Jacques, 
baptisé  à  Bauçay  (reg.  prot.)  le  24  avril  1580,  qui  eut 
pour  parrain  Charles  Soumin,  sr  de  Clerville,  ministre 
à  l.oudun. 

Dupéi'ut  (Jean)  épousa  Catherine  Sauvestiie, 
qui  était  sa  veuve  eu  1618,  et  possédait  des  terres  aux 
Rournais,  près  Loudun.  (Arcb.  Vien.  H»  694.) 

DUPÉRIER.  —  Ce  nom  appartient  à  diverses 
familles  du  Poitou.  On  le  trouve  parfois  employé  pour 
Du  poirier.  Nous  ne  mentionnons  que  quelques  noms. 
(V.  Périer.) 

Dupérier  (Jean),  chanoine  de  S'e-Croix  de  Lou- 
dun, par  son  testament  du  29  oct.  1429,  fonda  une 
chapellenie  de  N.-D.-du-Lac  (Arch.  Vien.  G10  9.) 

Dupérier  (Françoise)  épousa  le  21  août  1667 
Joseph  de  Villedon,  Ec,  sgr  de  Gournay.  (A.  H.  P. 
23.) 

DUPEItKAY  ou   DUPERRÉ   —  Fa- 

mille  qui  habitait  Poitiers  au  xvn*  siècle. 

Duperray  (Jean-Claude)  fut  parrain  le  23  juin 
1720  k  S'-Didier. 

Duperray  (N.)  fut  recteur  de  l'Université  de 
Poitiers  en  1725. 

DUI*EI*RÉ.  —  llya  eu  des  familles  de  ce 
nom  en  Poitou.  (V.  Montault.) 

Duperré  (Antoine),  chanoine  de  Poitiers,  vivait 
en  1720. 

DUPE86EAU.  —  Famille  qui  habitait  Poi- 
tiers au  ivm"  siècle.  Son  nom  patronymique  était  André. 

André-Dupesgeau  (Louis),  marié,  vers 
1700,  k  Sébastienne  Legallois,  en  eut  au  moins  Louis, 
qui  suit. 

André-Dupeesean  (Louis),  sr  du  Pesseau, 
marié  vers  1730  k  Geneviève-Radegonde  Mo.vrois,  en 
eut  au  moins  :  1*  JÉRÉMIK,  2"  Antoine,  qui  suit  ; 
3»  Adrien-Rodeht,  né  le  14  oct.  1736  (S'-Etienue), 
rapporté  après  son  frère. 

André  -  Dnpesseau  (Jérémie  -  Antoine) , 
docteur  en  médecine  k  Poitiers,  possédait  eu  1767, 
comme  héritier  de  Louis  Montois,  procureur  k  Poitiers, 
la  sgrie  de  Larnay,  au  village  de  Pineau  (Beaumont, 
Vien.).  (Arch.  Vien.  G.  1366.)  11  épousa  le  14  juil. 
1760  Thérèse-Michelle  Gaultier,  fille  de  Jean,  et  de 
Thérèse  Decressac.  Sa  fille  Rose  épousa  François  Du- 
rand ;  une  autre  fut  mariée  a  Alexis  Gaultier. 

A ixli-c'-  ■  kupesseau  (Adrien-Robert),  sr  de 
de  la  Chesnerie,  était  en  1773  scelleur  en  la  chancel- 
lerie du  conseil  supérieur  de  Poitiers. 

DUPIIV.  —  Ce  nom  est  commun  k  plusieurs  fa- 
milles et  s'est  écrit  ausssi  du  Pin.  (V.  du  Pin  de  la 
Guériviëre.) 

DUPIrV  (Loudunais).  —  Famille  très  ancienne 
qui  a  tenu  un  rang  distingué  k  Loudun  au  xvie  siècle. 


Blason  :  d'argent  au  pin  de  sinople  terrassé  de  même. 
(Déclaré    en     1698    à    l'Arm.    de    Tou- 
raine.) 

Iknpiii  (Jean)  le  jeune  épousa  Tho- 
masse  Demarçay,  qui,  étant  veuve,  fut 
héritière,  le  11  mai  1444,  de  feu  Jean  De- 
marçay,  fils  de  Simon,  conjointement  avec 
Gratien  et  Antoine  Dupin,  qui  devaient  être  ses  fils. 
(Arch.  Vien.  reg.  40,  f.  72.) 

Dupin  (Etienne:,  sr  de  Villaigron,  était  receveur 
de  la  11—  de  Bauçay  en  1489.  (Id.  H1  15.  Carmes  de 
Loudun.)  Il  fut  témoin,  le  11  juil.  1528,  d'une  déclara- 
tion rendue  par  les  Cordeliers,  aux  assises  de  Bauçay. 
(H'  39.  Cordeliers.) 

Dupin  (N...)  eut  pour  enfants  :  1"  Guillaume,  qui 
suit  ;  2"  Etienne,  praticien,  qui  fut  marié  et  eut  posté- 
rité; 3°  Jean,  était  receveur  de  Loudun  le  4  fév.  1512, 
lorsqu'il  acquit  des  domaines  à  Beaurepaire.  (Arch. 
Vien.  H3  700,  n°  129.)  11  décéda  sans  postérité  en 
1554.  Parmi  ses  héritiers,  représentant  Guillaume  et 
Etienne,  on  trouve  Bertrande,  femme  de  François  Bec- 
delièvre;  Gabrielle,  mariée  à  Jean  Ferrand,  maréchal 
des  logis  de  la  Reine;  Louise,  épouse  de  Robert  Mar- 
tin ;  Françoise,  femme  de  Abel  Guyet  ;  Jeanne,  mariée 
à  Pierre  Gaudon  ;  Françoise,  épouse  de  Martin  De- 
chaulx. 

Dupin  (Guillaume),  sr  de  Beaurepaire,  assista 
comme  praticien  en  1518  a  la  réformation  de  la  Coutume 
du  Loudunais.  (F.)  Il  épousa  Philippe  Jamineau,  et  eut 
cutre  autres  enfants  :  1*  Jeanne,  mariée  à  Jean  ou 
Pierre  Nepveu,  sgr  de  Germier;  2"  Catherine,  qui 
épousa  peut-être  Guillaume  Gaudon, 

Dupin  (Guillaume),  notaire  a  Loudun,  marié  à 
Catherine  Bridard,  eut  pour  fils  :  1°  André,  marié  à 
Catherine  Abraham,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  entre 
autres  René,  qui  était  notaire  eu  1592  (reg.  40,  f.  446)  ; 
2°  René,  né  le  26  oct,  1546;  3*  Pierre,  né  le  22janv. 
1547. 

Dupin  (Gilles),  marié  à  Renée  de  Coué  ?  en  eut 
au  moins  :  1»  Pierre,  né  en  1568;  2'  Catherine,  née 
le  3  avril  1580. 

Dupin  (Jean),  Ec.,  sgr  de  la  Jaunière,  figure 
dans  un  acte  de  1609,  avec  Elie,  secrétaire  du  duc  de 
Nemours,  et  Isaac,  Ec,  sgr  des  Rocbcttes,  peut-être 
ses  frères. 

Dupin  (Paul),  sgr  de  Mouterre-Silly,  est  men- 
tionné dans  le  reg.  des  assises  de  Nouzilly  (Chalais, 
Vien.)  de  l'année  1G43,  comme  possédant  les  terres  des 
Jamineaux.  11  épousa  Louise  Dupin,  qui  étant  veuve 
déclara  son  blason  en  1698,  k  Loudun.  11  en  eut  sans 
doute  Françoise,  qui  possédai!  en  1684  les  terres  des 
Jamineaux. 

Dupin  (Pierre),  s'  de  S'-Laon,  avocat,  épousa 
Marthe  Guillonneau,  dont  il  eut  au  moins  Abraham, 
s'  de  S'-Laon,  vivant  en  1681. 

DUï*IrV.  —  Famille  originaire  de  Chàteauroux 
qui  a  possédé  la  seigneurie  du  Blanc,  en  Poitou,  au 
ivm"  siècle. 

Blason  :  d'azur  à  3  coquilles  d'or. 

Dupin  (Claude),  Ec,  sgr  de  Che- 
nonceaux,  du  Blanc,  etc  ,  fit  aveu  du  lief 
du  donjon  du  Blanc  k  la  Tour  Mauber- 
geon,  le  19  août  1740,  et  le  19  juil.  1746. 
11  avait  acquis  cette  châtellenie  le  24  avril 
1738.  Il  possédait  aussi  Forges  (Goncramiei'à,  Indre), 
acquis  le  22  avril   1733,  dont  il  fit  aveu  k  Montmorillon 


■>■     1-1    I    I V 


la  ii  sept.  1715.  (Arch.  Vien.).  On  le  trouve  qualifié 
M"  du  Blanc  et  a  ii  a  un  permis  d'abattre  des  arbres 
accordé  en  1775  à  sa  veuve,  Louise-Marie-Madeleine 
Guillaume  des  Fontaines.  (Arch.  Vien.  II.  69.) 

I1UPIN.  —  Famille  originaire  des  environs  de 
CbAteau-Larcber.  (M.  A.  0.  1875. 

IMipiu  (Guillaume  et  l'errot),  habitants  du  village 
du  l'iii-du-Peiix  (Marnay,  Vieu.),  sont  mentionnés  dans 
l'Aveu  de  Veigne  eu  1556  (p.  436). 

Dupin  (Louis),  s' de  la  b'rémaudière,  intendant  de 
René  de  Rochechouart,  sgr  «le  Chàtoau-Lareher,  obtint 
le  don  du  fief  des  Hautes-Vergues,  qui  lui  fut  cédé  par 
Gabrielle  de  Rochechouart,  et  usurpa  divers  droits  qu'il 
transféra  aux  Basses-  Vergues  (|i.  521). 

DUPIMJ.  —  Famille  étrangère  à  notre  province, 
que  nous  citons  seulement  à  cause  du  B-°  Dupin,  auteur 
d'ouvrages  sur  le  département  des  Deux-Sèvres. 

Blason  :  coupé  au  1"  parti  d'azur  a  l'étoile  d'argent 
et  des  barons  préfets;  au  2°  d'argent  a  2  pommes  de 
pin  de  sable,  rangées  en  fasce  et  surmontées  d'un  comble 
de  gueules  chargé  du  signe  des  chevaliers  légionnaires. 
(Arm.  du  1"  Empire,  11.) 

Dupin  (Claude-François-Etienne),  II0",  fut  préfet 
des  Deux-Sèvres  de  1800  a  1813.  Il  fut  créé  Baron  «le 
l'Empire  par  lettres  patentes  du  19  août  1809.  Il  est 
mort  à  Pans  le  lluov.  1828,  étant  conseiller  maître  a  la 
cour  des  comptes.  Pendant  son  séjour  a  Niort,  il  a  publié 
un  Dictionnaire  géographique,  agronomique  et  Indus- 
triel du  département  des  Deux-Serres  (Niort,  1811),  et 
un  Mémoire  statistique  sur  le  département  des  Deux- 
Sérres  (Paris,  1803).  Il  avait  épousé  en  1796  Sébas- 
tienne-Louise  Célv,  veuve  de  Georges-Jacques  Danton, 
le  fameux  conventionnel,  dont  il  eut  un  fds  unique, 
Antoine-Louis-Gabriel,  référendaire  à  la  cour  des 
comptes,  né  le  20  déc.  1804,  et  décédé  sans  alliance  le 
1"  oct.  1836. 


DIl'IJIX 


223 


DUPWPAGER 


(V.  Pager.) 


IUJIMMIER.  —  Ce  nom  appartient  k  diverses 
familles,  soit  comme  patronymique,  soit  comme  nom  de 
fief. 

DupinIer(N...),  fonctionnaire  ou  notaire  a  Melle, 
fit  l'inventaire  des  titres  de  noblesse  trouvés  au  château 
de  la  Guillotière.  Son  cachet  mis  à  une  lettre  du  28  mai 
1742  porte  :  «  de...  à  3  étoiles  de...  ».  (Arch.  Vieu. 
E'  54.  La  Chesnaye.) 

Itl  l'I  AISSI  I  lEIOMtl  I  —  Fa- 
mille qui  habitait  Poitiers  au  xvin"  siècle. 
C'était  une  branche  des  Blondet  de  Plu- 
vilière.  (V.  Pluvilière.)  Nous  donne- 
rons à  ce  mot  les  renseignements  qui 
n'ont  pu  être  placés  ici  ni  à  Bloudet. 
Blason  :  «  de...  au  chérubin  de...  en 
chef,  3  étoiles  posées  2  el  1,  et  une  croix  de  Malte  en 
coeur  ».  (Cachets.  Arch.  Vien.  titres  d'Aubigny.) 

DUPLEIX  ou  DUPLEX.  —  Famille  très 
ancienne  et  très  nombreuse  en  Chàtelleraudais.  Un  de 
ses  membres  fut,  suivant  la  tradition,  au  service  de 
Marie  Smart,  reine  d'Ecosse,  ce  qui  a  fait  croire  k  une 
origine  étrangère;  mais  l'on  trouve  aux  XVe  et  xvie  siè- 
cles, un  grand  nombre  de  Dupleix  et  Duplex,  établis  a 
Châlellerault  et  aux  environs  do  cette  ville,  ce  qui  prouve 
que  la  famille  était  de  notre  pays. 

La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée  sur  des  pièces 


communiquées  par  feu  M.  H.  Vcillon  de  Boismarlin,  les 
noies  de  notre  cabinet,  les  communications  de  M.  11. 
Dupleix,  chef  de  la  branche  aînée  de  cette  famille,  et 
les  renseignements  nombreux  et  importants  fournis  par 
M.  René  Papillault.  Celle  famille  a  été  illustrée,  au 
XVIII"  siècle,  par  le  célèbre  Dupleix,  gouverneur  de 
Pondichéry  et  des  Indes  françaises. 

Blason.  — La  branche  de  Remouet  portait:  de  sable 
à  deux  plies  (ou  soles)  d'argent,  l'une  sur 
l'autre  en  fasce,  celle  de  la  pointe  con- 
tournée, et  un  tilel  aussi  d'argent  issant 
de  la  gueule  de  l'une  k  l'autre.  (Arm.  du 
Poitou  1098  et  cachets  anciens.)  Quelques 
brauches  portent  :  d'azur  k  2  plies  d'ar- 
gent, sans  filet.  La  branche  de  Barquencourl-Mezy  por 
tait  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné 
eu  chef  de  deux  plies  d'argent  posées  en 
fasce,  affrontées,  et  en  pointe  d'une  éloilc 
de  même.  Ces  dernières  armoiries  se 
trouvent  quelquefois  écarlelées  aux  2« 
cl  3e  :  «  échiqueté  d'or  cl  d'azur,  chaque 
carré  d'azur  chargé  d'une  étoile  d'or  »,  qui  est  de  Mas- 
sae. 

Dupiez  (Gilleti  ou  Uuplats  est  mentionné  comme 
possédant  en  1430  et  1435  une  maison  p"*  S'-Jacqucs, 
k  Châlellerault,  qui  appartenait  k  ses  héritiers,  le  16 
oct.  1454.  (Arch.  Vien.E3,  n"  7.) 

Duplex  (Etienne)  lit  une  déclaration  le  11  sept. 
1440  pour  des  terres  k  Bonneuil-Matours.  (Arch.  Vien. 
reg.  44,  f.  201.) 

Duplex  (Guyon)  est  cité  comme  appréciateur 
dans  l'inventaire  des  meubles  appartenant  k  Elienue 
Martin,  maître  de  psalletle  de  l'église  collégiale  de 
N.-D.  de  Chàtellerault,  fait  les  23  et  24  fév.  1550  (v.  s.). 
(Doc.  inédils.) 

Duplex  (Jean),  lieutenant  du  sr  de  la  Porte,  capi- 
taine d'une  compagnie  de  gens  de  guerre  k  pied,  donne 
quittance  le  18  nov.  1592  au  trésorier  de  l'extraordinaire 
des  guerres  en  Poitou,  pour  un  quartier  de  ses  gages 
militaires  comme  lieutenant.  (Pap.  Briquet.  Arch. 
D.-S.) 

Duplex  (François),  receveur  des  tailles  à  Châlel- 
lerault, épousa  vers  1630  Marie  Le  Jude,  dont  il  eut  au 
moins  Pierre,  né  le  6  oct.  1632  (J.-Bapt.). 

Duplex  (Jean),  s'  de  la  f.raussinière  (Chapelle- 
Montreuil,  Vien.),  fit  un  emprunt  le  13  avril  1655  k 
Isaac  Pain,  banquier  k  Poitiers.  Il  épousa  Marie 
Poiault,  dont  il  eut  Jeanne,  mariée  a  René  Guzon,  Ec. , 
s?r  des  Touches,  d'après  un  procès  du  24  nov.  1670. 
(Arch.  Vien.  E»  162.  Pain.) 

Duplex  (Marie)  avait  épousé  Antoine  Desroches, 
dont  la  tille  Françoise  se  maria  k  Châlellerault,  le  3  mai 
1670,  avec  Pierre  Chevallier.  (Gén.  Chevallier.) 

Duplex  (Jean),  d'après  une  note  peu  claire  (Arch. 
Vien.  E'252.  Boyère),  aurait  épousé,  aux  Sables,  Louise 
Mornai  ?  et  aurait  eu  pour  descendant  : 

Duplex  (René),  marié  vers  1700,  k  Marie-Anne. 
Lombei\ette,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Anne,  mariée  k 
Poitiers,  le  2S  août  1732  (S'-Didier),  k  Jacques  Sautc- 
rcau,  employé  des  aides,  à  la  Mothe-S'-Héraye  ;  puis  a 
N...  Boyère;  2°  Jean,  employé  des  fermes  du  Roi. 
marié  d'abord  k  Louise  Anuioux,  puis,  le  27  janv.  1750 
(S'-Savin,  Poitiers),  à  Marie-Thérèse  Pain  delà  Main- 
gotièhe,  fille  de  Jacques,  directeur  des  francs-fiefs,  et 
de  Marie-Françoise  Vignault,  dont  il  eut  une  fille, 
Anne. 


224 


IHJPLE1X 


§  I" 


Branche   de  Rbmouet. 


IUPLEIX 


1. Dupleix  (Guillaume),  marchand  et  bour- 
geois de  Châtellerault,  fit  un  échange  le  1"  janv.  1537 
avec  René  d'Aloigny,  Kc.,  sgr  de  Chêne,  et  prit  à  cens 
annuel  de  50  sols  une  place  et  maison  joignant  la  porte 
S18- Catherine  de  Châtellerault,  au  lieu  d'un  bois  que  lui 
avait  précédemment  arrenlé  Jacques  d'Aloigny,  père  de 
René.  (Arch.  Vien.  reg.  53,  p.  59.  Chêne.)  Cette  maison 
passa  à  ses  enfants  et  descendants,  ce  qui  prouve  l'iden- 
tité de  la  famille.  D'après  la  date  de  cet  acte,  Guillaume 
a  dû  se  marier  vers  1530,  et  il  eut  plusieurs  enfauts 
qui  formèrent  diverses  branches  sur  lesquelles  nous 
n'avons  que  des  renseignements  incomplets ,  entre 
autres  :  1°  Guillaume,  qui  suit;  2°  d'après  des  notes, 
François,  qui  est  dit  «  protégé  de  la  reine  d'Ecosse  » 
(Marie  Stuart).  Ce  personnage,  qui  a  dû  remplir  quelque 
fonction  à.  la  cour  de  la  Reine,  a  clé  considéré  comme 
l'auteur  de  la  famille.  (Arch.  Vicn  E-  252.  Boyère.) 
Mais  la  filiation,  d'après  les  actes  authentiques  de  Chêne, 
a  été  continuée  par  Guillaume;  3°  Antoine,  qui  a 
formé  branche,  §  VI. 

2.  -Dupleix  (Guillaume)  dit  l'aîné  fit  une  décla- 
ration au  sgr  de  Chêne  le  .'1  mai  1518,  pour  la  maison 
de  la  porte  Ste-Catheriue(reg.  53,  p.  61),  et  le  15  mars 
157S  il  prit  à  cens  de  Jean  Desmons,  Ec,  sgr  de  Fer- 
rière,  des  terres  au  lieu  dit  Lebae,  p""  d'Oiré,  qu'il 
veudit  le  9  juil.  15S2  au  sgr  de  la  Guerche.  (Reg.  55, 
p.  35.)  Peut-être  épousa-t-il  Jeanne  Rasaux  ?  (Es  252); 
mais,  d'après  les  notes  Hérault  (E8  544),  il  eut  trois 
fils  :  1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2°  François,  qui  a  formé 
branche,  g  III...;  3°  Antoine,  chef  de  la  branche  §  V...  ; 
et  sans  doute  aussi  4»  Catherine,  mariée  vers  1610 
à  Pierre  Gentil. 

3.  —  Dupleix  (Guillaume),  sgr  de  Remoiiet 
(Availles,  Vien.),  bourgeois  et  marchand,  est  dit  le 
jeune,  dans  plusieurs  actes.  Il  épousa  :  1°  vers  1595, 
Marthe  Baudy,  fille  de  Jean,  sgr  de  Bignoux,  et  de 
Marie  Rasseteau  ;  et  2°  Marie  Chavignac,  qui  est  dite 
sa  veuve  dans  un  acte  du  19  janv.  1541.  (Arch.  Vien. 
G10  16,  chap.  des  Torquand.)  Du  1e'  lit  il  eut  au  moius  : 
1"  Jeanne,  née  le  7  juil.  1599  (J.-Bapt.),  qui  épousa 
Pierre  Demarsay,  s'  du  Petit  Marais  ;  2»  Marie,  née  le 
21  oct.  1601,  mariée  a  Noël  Bobin,  sr  de  Besse  ; 
3°  Aimé,  chanoine  de  N.-D.  de  Châtellerault,  puis  curé 
des  Sables-d'Olonne;  4"  René,  qui  suit  ;  5°  Marthe, 
qui  épousa  Louis  Raguencau;  6*  Prégente,  mariée  à 
Laurent  Bodin,  s'  de  Chavigny  ;  7'  Florence,  mariée  a 
Antoine  Bodin,  sgr  des  l'errières;  8»  Madeleine,  qui 
épousa  Luc  Girard,  s>-  de  la  Barbolière  ;  9"  Guillaume, 

'  néle2janv.  1617,  probablement  décédé  jeune. 

4.  —  Dupleix  (René  I"),  SS''  de  Remouet, 
avocat  en  Parlement,  fut  sénéchal  des  Sables-d'Olonne. 
11  se  maria,  croyons-nous  :  1*  vers  1630,  à  Anne  Duplex; 
2«  le  16  juin  1644,  à  Madeleine  Martineac,  fille  de 
Jacques,  et  de  Simonne  Bourmaud;  3*  le  2  mai  1660,  a 
Catherine  Bérard,  fille  de  Jean,  s*  de  la  Billonnière, 
avocat  en  Parlement,  et  de  Jeanne  Braigneau,  et  eut 
du  1"  lit  au  moins  :  T  Jean,  né  le  25  fév.  1631,  sans 
doute  décédé  jeune  ;  du  2'  lit  vinrent  :  2*  René,  qui 
suit;  3"  sans  doute  Marie,  qui  fut  inhumée  le  2  juil. 
1663  àS'-Jean-Bapt. 

5.  —  Dupleix  (René  II),  sgr  de  Remouet,  né  en 
1652,  avocat  en  Parlement,  gentilhomme  de  la  grande 
fauconnerie  de  France,  sénéchal  des  Sables-d'Olonne  et 
de  la  Baronnie  de  Jard,  conseiller  du  Roi  et  président 
de  l'élection  des  Sables  en  16S6,  fit  enregistrer  ses 
armes  à  l'Armoriai  général  du  Poitou,  le  20  août  1697. 


11  épousa  :  1*  Louise -Claire -Catherine  Laurent: 
2#  Jeanne  Massé,  veuve  de  Jacques  Jamet,  sr  de  la 
Jarrie,  et  eut  du  Ie'  lit  :  1°  René,  sgr  des  Baz.ogères  rt 
de  la  Garcillière,  conseiller  du  Roi,  lient. -général  de 
l'Amirauté  du  Poitou  eu  1713,  marié  à  Jeanne  Pérot- 
teau,  dont  est  issue  Jeanne,  qui  épousa  Paul-André 
Jnillard,  Ec,  sgr  de  la  Maronnière,  des  Forges  et  des 
Granges-Calhus  ;  2"  Aimé-Laurent,  qui  suit.  (On  trouve 
aussi  un  Laurent,  reçu  procureur  du  Roi  en  l'élection 
des  Sables  en  1710.  (Art.  Vien.  C-.) 

6.  —  Dupleix  (Aimé-Laurent), avocat  en  Parlement; 
sénéchal  des  Sables-d'Olonne,  nommé  le  1"  mars  1707 
conseiller  du  Roi,  président  de  l'élection  des  Sables,  fut 
reçu  en  cet  office  le  17  janv.  1710.  (Arch.  Vien.  C2.) 
Il  épousa  le  18  nov.  1710  Marie-Catherine  Gaudin,  fille 
de  François,  s'  delà  Foussauge,  sénéchal  de  S'-Oilles-sur- 
Vie,  et  de  Hélène  Le  Rlanc,  et  en  eut  :  1#  Aimé-Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Louise,  décédée  sans  alliance  ; 
3°  Marie,  femme  de  François  Achard  ;  4°  Ai.exandre- 
Pierre-René,  prêtre,  assistant  du  procureur  général  de 
l'Oratoire. 

7.  — Dupleix  (Aimé-François),  avocat  en  Par- 
lement, sénéchal  des  Sables-d'Olonne  en  1742,  maire 
de  cette  ville  en  1749,  subdélégué  de  l'intendant  du 
Poitou  en  1758,  fut  nommé  le  28  juin  1775  (acte  du 
25  août)  lient. -général  de  l'amirauté  du  Poitou.  C'est 
à  lui  que  la  ville  des  Sables-d'Olonne  doit  les  divers 
travaux  qui  ont  été  faits  pour  empêcher  cette  ville  d'être 
coupée  par  la  mer  et  éviter  l'ensablement  du  port. 
Grâce  à  ses  démarches,  en  1751,  et  a  la  protection  du 
comte  de  Blossac,  il  obtint  du  gouvernement  tout  ce 
qu'il  désirait.  Il  épousa  le  22  janv.  1733  Louise- Aimée- 
Françoise  Friconneau  de  la  Taillie,  fille  de  Joseph- 
Aimé,  lieut. -général  en  l'élection  des  Sables,  et  de 
Anne-Louise  Gaudin  de  la  Foussauge,  dont  il  eut  : 
1*  Aimé-René,  qui  suit;  2°  Désirée-Françoise,  femme 
de  Charles  Bréchard  ;  3°  Guillaume-Aimé,  rapporté  au 
§  II  ;  4°  Louise-Aimée,  mariée  le  25  avril  1778  à  Jo- 
seph-Marie-Jacques-François Gandin,  sr  de  la  Budou- 
nière. 

S.  —  Dupleix  (Aimé-René),  conseiller  du  Roi, 
lieutenant-général  de  l'amirauté  de  Poitou  eu  1783, 
maire  des  Sables-d'Olonne  sous  la  Restauration,  naquit 
en  1756.  11  épousa  le  17  nov.  1782  Louise-Thérèse 
Veillon  de  Boismartin,  fille  de  Simon-Pierre,  trésorier 
de  la  marine  aux  Sables-d'Olonne,  et  de  Charlolte-Thé- 
rèse-PerrineJeanuet  de  laBauduère,  et  en  eut  :  1°  Thé- 
rèse, mariée  à  Benjamin  Bréchard  ;  2"  Emile-Ale- 
xandre, qui  suit  ;  3*  Fébronie,  épousa  d'abord  N... 
Mercereau,  puis  en  1819  Joseph-René-Christophe 
d'Hastrel  de  la  Chabossière  ;  4»  Mélanie,  décédée  su- 
périeure du  couvent  des  Ursulines  de  Chavagnes,  à 
Bouin  (Vend.)  ;  5°  ViCTon,  officier  d'infanterie,  tué  à 
l'ennemi  pendant  la  guerre  d'Espagne,  le  26  mai  1823  ; 
6°Zénobie-Viroinie,  mariée  en  1827  à  son  cousin  Louis- 
Jacques-Martial  Veillon  de  Boismartin. 

9.  —  Dupleix  (Emile-Alexandre)  épousa  Pauline 
Pintaud,  fille  de  Louis,  et  de  Marguerite-Jacquclte  Buor 
des  Longeais,  et  décéda  le  24  oct.  1859,  laissant  : 
1°  Henri,  qui  suit  ;  2°  Fébronie,  femme  de  Alfred 
Bidet  ;  3"  Henriette,  entrée  en  religion. 

10.  —  Dupleix  (Henri),  marié  à  Félicie  Denis, 
est  décédé  sans  laisser  de  postérité. 

§  II.  —  Branche  existante. 

8.  —  Dupleix  (Guillaume-Aimé),  fils  puîné  île 
Aimé-François,   et   de  Louise-Aimée-Françoise   Fricon- 


DVPLRIX 


in    i-i  I    IX 


226 


neau  de  la  Taillle  (7*  dog.,  §  I"),  Dé  aux  Sables-d'O- 
lonno  en  1163,  fut  avocat  et  maire  de  Beauvoir-sur-Mer. 
Il  épousa  :  1"  le  21  juil.  1789,  ii  Beauvoir-sur-Mer, 
liosc-Osiiiano  DDBET  DE  LA  FnAUDiÈRE,  tille  de  Jcan- 
Hathurin,  receveur  de  Mgr  l'Amiral,  et  de  Rose-Vic- 
toire Corbier  des  Tourelles  ;  !•  le  19  fév.  1198,  Thé- 
rèse-Aimée  Bonnin,  tille  de  André-Mathurin,  notaire, 
cl  do  Marie-Agathe  Charruyau,  cl  décéda  le  23  fév. 
1S09,  laissant  du  I"  lit  :  1°  Jean-Guillaumk-Aimé,  né 
aux  Sables  le  2  mai  1790,  avocat,  marié  à  Constance 
Gaddin,  dont  :  a.  Gostave,  ancien  capitaine  de  dra- 
gons, Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  commandant  de 
recrutement,  marié  et  sans  enfants;  b.  CONSTANCE, 
mariée  à  N...  Niepce  de  S'. Victor,  savant  distingué  ; 
C.  Cokalie,  mariée  a  N...  Bernard  de  Baissait,  capitaine 
adjudant-major  au  10"  dragons  ; 

Du  2°  lit  ;  Hippolyte-Jean-Baptiste,  qui  suit. 

9.  —   Duplcix    (Hippolyte-Jean-Baptiste),    né 

à  Beauvoir-sur-Mer  le  26  avril  1806,  a  été  maire  de 
Beauvoir,  conseiller  d'arrondissement  des  cantons  de 
Beauvoir  et  de  S'-Jeau-dc-Monts,  et  juge  de  paix  pendant 
de  longues  années  de  ce  dernier  canton  Marié  à  Beau- 
voir-sur-Mer, le  29  juin  1829,  à  Adolphine-AIplionsine- 
Zéniiie  Rouillé,  il  en  eut  :  1*  Noémie-IIermance-Adol- 
ruiNE,  née  le  14  avril  1833,  mariée  en  1™'  noces  à 
Achille  Godrad  de  Cressac,  et  eu  secondes  a  Armand 
Boura,  avoué  à  la  Rorhc-sur-Yon  ;  2-  Hippolyte- 
Charles-Guillaume,  qui  suit  ;  3°  Zénobie-Claire- 
Alexandrine,  née  le  15  avril  1840,  décédée  femme  de 
Charles  Duponchel,  ancien  officier  du  Trésor,  puis 
percepteur  à  Romoranlin  ;  4*  Delphine-Osmane-Mabia, 
née  le  20  juin  1846,  épousa  d'abord  Paul  Guérinière, 
puis  Annulée  Le  Bris. 

10.  —  Duplei  v  (Hippolyte-Cliarlcs-Guillaunie). 
né  à  Beauvoir-sur-Mer  le  1"  janv.  1835,  s'engagea  à 
Poitiers  le  11  août  1854  et  devint  maréchal  des  logis 
de  dragons.  Le  21  mars  1S66  il  prit  du  service  dans 
la  Légion  franco-romaine  a  Amibes,  devint  sous-lieu- 
tenant en  1868  et  lieutenant  le  16  oct.  1869.  Ayant 
donné  sa  démission  le  22  mai  1870,  il  fut  nommé  chef 
du  6"  bataillon  des  mobiles  de  la  Vendée  pendant  la 
guerre,  puis  chef  de  bataillon  au $3*  régiment  territorial, 
jusqu'au  29  mai  1880.  Ayant  été  conseiller  d'arrondis- 
sement du  canton  de  Beauvoir-sur-Mer  pendant  plus  de 
20  ans,  il  est  actuellement  conseiller  municipal  et  adjoint 
de  Beauvoir,  président  de  la  fabrique  et  vice-président 
du  comice  agricole,  etc.  Marié  à  S'-Auguslin-des-Bois 
(Maine-et-Loire),  le  12  juil.  1870,  à  Marie-Louise-Pau- 
line-Adélaïde  Fouré,  fille  de  Paul-Julien-Marie,  chi- 
rurgien de  marine,  et  de  Louise-Valentine  de  Meaulnc, 
il  a  pour  enfants  :  1-  René-Henri,  né  le  10  juil.  1871  ; 
2*  Guillaome-Paul-Adolphe,  né  le  25  juin  1875. 

§  III.   —   Branche     de     IIaioi  i  \k 

,1.  —  Dupleix.  (François),  s' de  la  ('.range-Girard, 
fils  de  Guillaume  (2"  deg.,  §  I),  possédait  la  dîme  de 
Berlouin  ou  Clouchattsson  (Availles,  Vien.),  comme  on 
le  voit  par  un  partage  de  1671 ,  fait  par  la  famille  Paillé. 
(Arch.  Vien,  E"  1.  Cloucbausson.)  Il  épousa  vers  1600 
Claire  Moutard  (qui  décéda  le  8  sept.  1627,  S'-J.-Bapt.), 
fille  de  Maihurin,  s'  des  durons,  et  de  Françoise  Knudy. 
(C'est  elle  qui  fut  marraine  le  26  août  1623,  à  S'-Jac- 
ques,  mais  son  nom  a  été  mal  écrit  Claire  Mcdurd.) 
De  ce  mariage  vinrent  plusieurs  enfants,  dont  nous 
connaissons  seulement  les  suivants  :  1°  François,  né 
le  14  juil.  1600  (S'-J.-B.),  eut  pour  parrain  et  marraine 
Guillaume  Duplcix  et  Perrine   Berthon,  veuve  Antoine 

DicnoNN.  Histor.  et  C.knéal.   des  Familles 


Dupleix;  2"  Antoine,  qui  suit;  3°  Claire,  mariée  à 
Pierre  Paillé,  marchand  à  Availlus(K"  651)  ;  4°  Gilles, 
nélo  18  avril   1612. 

4.  —  Duplcix  (Antoine),  né  le  13  juil.  1601 
(S'  J.-B.),  eut  pour  parrain  Thomas  Dupleix  II  épousa 
vers  1620  Jeanne  Periiot,  dont  il  eut  beaucoup  d'entants. 
Nous  mentionnons  seulement  :  1"  Antoine,  né  le  17  juil. 
1623,  qui  fut  peut-Être  marié  ;  2°  Jean,  né  le  4  fév. 
1628  ;  3"  François,  qui  suit  ;  4*  Antoine,  né  le  15  fév. 
1636  j  5-  Guillaume,  né  le  21  mars  1644. 

5. —  Dupleix  (François),  s' des  Gardes  (Anti-an), 
né  le  16  mai  1634  (S'-J.-B.),  fut  marchand  et  archer  de 
la  maréchaussée.  11  épousa  le  21  fév.  1656  (S1 J. -Rapt.) 
Klisabetli  M  IUSSION  ou  Hoxion,  fille  de  Jean,  et  de  An- 
toinette Alain,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  François,  né 
le  7  déc.  1656  (St  J.-B  )  ;  2°  François,  né  le  25  aoilt 
165S  (Chftteauneuf)  ;  3°  Elisabeth,  née  le  26  mars  1661, 
mariée  lo  21  mai  1688  (Chat.)  à  Jean  Phélippon, 
horloger  ;  4°  François,  sr  des  Gardes,  né  le  29  mai 
1664,  étant  veuf,  se  remaria  k  S1  Romain-sur- Vienne, 
eu  oct.  1710,  avec  Jeanne  Benault  ;  5°  d'après  des 
notes  de  famille,  René-François,  qui  suit.  Nous  n'avons 
pas  trouvé  de  renseignements  certains  à  ce  sujet, 
mais  cela  parait  vraisemblable.  11  est  uommé  simple- 
ment François  dans  le  contrat  de  mariage  de  1758  de  sou 
lils  Joseph-François  (7«  deg.,  §  IV). 

6.  —  Dupleix  (  Kené-François),  Ec,  sgr  de 
Bacquencourt  (Hombleux,  Somme),  de  Mercin,  de  la 
Bruyère  et  des  Cardes-Fanneville,  écuyer  ordinaire  de 
la  grande  écuiie  du  Roi,  fermier  général,  directeur  de 
la  compagnie  des  Indes,  contrôleur  général  en  la  pro- 
vince de  llaiiiaiii,  épousa  le  27  mars  1695  Anne-Laure 
DE  Massac,  tille  do  Claude,  receveur  des  domaines  et 
trésorier  de  l'extraordinaire  des  guerres  a  Landrccies, 
et  d'Anne  Colin,  et  décéda  en  1735,  laissant:  1"  Chau- 
les-Claude-Ange, qui  suit  ;  2*  Joseph-François,  rap- 
porté au  J  IV  ;  3*  N...,  mariée  d'abord  a  N...  de  Kcr- 
jean,  puis  à  N...  Chocquet. 

7.  —  Dupleix  (Charles-Claude- Ange),  Ec,  sgr 

de  Bacquencourt,  de  Pernant,  Bucy  et  de  Montrouge, 
né  en  1696,  fermier  général,  fut  reçu  en  1734  con- 
seiller secrétaire  du  Boi.  Il  épousa  :  1»  Jeanne-Henriette 
de  Laleu,  2°  Marie-Augustine  Erard  (qui  se  remaria 
au  M'8  de  Poyanne),  fille  de  René-Augustin,  Chev.,  Bon  de 
Roy,  brigadier  des  armées  du  Roi,  et  de  Marie-Fran- 
çnisc-Gabrielle  de  Château -Thierry,  et  mourut  le  13 
nnv  1750,  ayant  eu  du  1"  lit  :  1"  Guillaume-Joseph, 
qui  suit  ;  du  seeoud  :  2*  Pierre-François-Denis,  Chev., 
sgr  du  Perle,  conseiller  au  grand  conseil  (Arch.  Seine- 
et-Oise,  E  881-889)  ;  3°Marc-Antoine-Ciiarles,  Chev., 
sgr  de  Pernant,  maréchal  de  camp,  marié  ii  Charlottc- 
Emilie-Olympe  Savalette  de  Magnanville,  dont  il 
eut:  a.  Charles-Joseph-Renë,  né  le  3  déc.  1766; 
6.  Augustin-Chables-Arsiand,  né  le  14  janv.  176S. 
L'un  de  ces  derniers  a  été  la  lige  de  la  branche  de 
Mczy,  qui  s'est  étoinle  le  2  mai  1866  en  la  personne  de 
Louis-Ferdinand  Dupleix  de  Mezy,  ancien  tnaitre  des 
requêtes  au  conseil  d'Etat. 

8.  —  Dupleix.  (Guillaume-Joseph),  Chev.,  sgr 
de  Bacquencourt,  Bucy,  etc.,  fut  intendant  de  la  Ro- 
chelle (1765),  d'Amiens  (1767),  de  Dijon  (1775),  et  con- 
seiller d'Etat.  11  épousa  le  16  mai  1771  Jeanne  de 
NoGUES,  fille  de  François,  sgr  de  Sévignac,  et  de  Jeanue- 
Orasi  de  Laborde  ?  dont  il  eut:  1"  Augustine-Fran- 
çoise-Marie,  née  le  8  sept.  1772,  mariée  en  1792  à 
Henri  C'«  de  Montesquiott-Fézenzac  ;  2°  Charlotte- 
Renke,  née  le  26  nov.  1773  ;  3"  Augustk-Chari.es- 
Joseph,  né  le  20  juil.  1777.  (Revue  historique.) 

du  Poitou.  —  t.  m.  16 


226 


DUPI.KIX. 


8  iv. 


BRANCHE      CADETTE      DE       IU<   «,H    l.\ 
COURT. 


7.  —  Dtiplei  v  (Joseph-François),  M''  Duplex, 
C*  de  la  Ferrière,  commandeur  de  S'-Louis,  fils  puîné 
de  René-François,  et  de  Anne-Laure  de  Massac  (6°  deg., 
§  III),  naquit  à  Landrecies  le  1"  janv.  1697.  11  fut  grand- 
croix  de  l'ordre  de  S'-Louis,  Chev.  de  S'-Michel,  gou- 
verneur de  Pondiehéry  et  des  établissements  français 
dans  l'Inde  en  1742.  Le  Roi  lui  accorda  des  lettres  pa- 
tentes d'anoblissement  le  16  mars  1746,  enregistrées 
au  Parlement  le  29  nov.  de  la  même  année.  (Nouv. 
d'Hozier,  2575.)  Ses  exploits  contre  les  Anglais  et  sa 
prodigieuse  fortune,  suivie  de  revers  non  moins  écla- 
tant, sont  trop  connus  pour  qu'il  soit  nécessaire  d'en 
parler  ici.  Son  centenaire  a  été  célébré  à  la  Sorbonnc 
le  17  janv.  1897  ;  et  les  journaux  ont  publié  l'éclatant 
hommage  rendu  a  Duplcix  par  toutes  les  sommités  du 
monde  politique  et  savant  de  notre  époque.  Dupleix 
mourut  à  Paris,  le  10  nov.  1764,  après  avoir  vainement 
réclamé  le  remboursement  de  treize  millions  qu'il  avait 
avancés  à  l'Etat  pendant  la  guerre  des  Indes.  On 
trouve  aux  Archives  de  Seine-et-Oise  plusieurs  liasses 
de  lettres  et  documents  très  importants,  concernant  la 
guerre  des  Indes.  (E  3746  a  376!  et  3769.  Valory.)  Il 
avait  épousé  :  1"  à  Chandernagor,  le  17  avril  1741, 
Jeanne  Aldert,  veuve  de  N...  Vincens,  conseiller  de  la 
Compagnie  des  Indes,  et  fille  de  Jacques,  chirurgien 
de  la  Compagnie  à  Pondiehéry,  et  de  Isabelle-Rose  de 
Castro  (c'est  elle  qui  était  appelée  Jan  Berjiin  par  les 
Indiens,  et  qui  aida  héroïquement  son  maii  dans  ses 
guerres)  ;  2*  a  Paris,  le  10  nov.  1758,  Claude-Thérèse 
de  Chastenay-Lanty,  fille  de  François-Elie,  M"  de 
Lanty,  et  de  Jeanne-Françoise  Gardien.  (Arch.  Seine- 
et  Oise,  E.  3757.)  Il  eut  de  sa  seconde  femme  :  1'  Adé- 
laIde-I.ouise-Jeanne-Joséphine,  née  le  25  janv.  1760,- 
el  mariée  a  Paris,  le  13  avril  1779  (la  Madeleine),  à 
Charles-Jean  Marie  Mi"  de  Valory  ;  2"  un  fils,  né  le 
20  sept.  1761,  décédé  le  8  oct.  suivant. 

§  V. 

3.  —  Dupleix  (Antoine),  procureur  et  notaire, 
fils  de  Guillaume  (2e  deg.,  g  1»,  fut  parrain  a  N.-D.  le 
3  fév.  1619  avec  son  frère  Guillaume.  (Reg.)  Il  épousa 
vers  1610  Jeanne  Leigné,  fille  de  Mathieu,  dont  il  eut, 
suivant  une  note,  7  enfants.  Nous  ne  connaissons  que 
les  suivants  :  1"  Antoine,  qui  suit  ;  2*  Claire,  née  le 
19  juin  1607,  qui  épousa  Claude  Normand,  greffier  ; 
3"  François,  né  le  22  mai  1613  ;  4°  Pierre,  né  le  23 
avril  1615  ;  5*  Mathieu,  curé  de  Dangé  ;  6°  Jeanne, 
mariée  à  Guy  Raveau,  proc.  à  S'-Savin  ;  7°  Margue- 
rite, mariée  à  Antoine  Normand,  sergent  royal,  et  dé- 
cédée le  5  déc.  1655  (S'-J.-Bapt.)  ;  8»  Jean,  sf  du 
Vignaux,  qui  épousa  Marie  Peuiiin  et  eut  postérité. 

4.  —  Dupleix  (Antoine),  procureur,  épousa  vers 
1030  Elisabeth  Chamois,  fille  de  Jacob,  sr  de  Lépernn, 
et  de  Eli-abetli  Creuzé,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Eli- 
sabeth, née  le  16  sept.  1631  (S'-J.-Bapt.),  qui  épousa 
Jacques  Geninet,  procureur  ;  2°  Jeanne,  uée  le  10 
août  1633;  3»  Antoine,  né  en  1634,  décédé  en  1637  ; 
4»  Claire,  née  le  7  mars  1636,  mariée  à  Pierre  Re- 
nault :  étant  sa  veuve,  elle  fut  marraine  d'une  cloche  h 
S'-Jean-Bapt.  le  28  août  1688  (Revue  poitevine,  XI); 
5"  Françoise,  née  le  2  mars  1640;  6°  Antoine,  qui 
suit. 

S. —  Dupleix  (Antoine),  procureur,  né  le  16  oct. 
1643(S'-J.-Bapt.),  épousa  vers  1670  Marie  Courin,  dont 
il  eut   au  moins  :  1°   Claude,   qui   suit  ;  2°  Antoine, 


nil'LEIX 


sr  de  la  Grisonnière,  mentionné  avec  Claude  dans  un 
procès  pour  la  Fouardière  (Ingrande),  le  7  fév.  1719. 
(Arch.  Vien.  Reg.  56,  293.) 

6.  — Dupleix  (Claude),  procureur,  né  vers  1675, 
décéda  a  82  ans  le  16  juin  1757  (N.-D.).  Marié  le  22  juin 
1711  (N.-D.)  a  Jeanne  Mainuault,  il  en  eut  au  moins  : 
1»  Michel-Antoinb-Claude,  né  le  22  mars  1712  ; 
2"  Pierre,  né  le  15  janv.  1713,  fut  curé  de  Coussay- 
les-Bois  ;  3°  Paul-Antoine,  né  le  24  janv.  1715, 
procureur,  vivant  en  1757.  Nous  ne  savons  pas  s'il  a 
eu  postérité. 

§  VI. 

2.  —  Dupleix  (Antoine),  fils  de  Guillaume 
(1"  deg.,  §  I"),  épousa  vers  1560  Perrine  Berthon, 
qui  décéda  âgée  de  97  ans,  le  21  mars  1634  (S'-J.-Bapt.). 
Il  en  eut  plusieurs  enfants  qui  ne  sont  pas  bien  connus, 
entre  autres  :  1"  Antoine,  qui  suit  ;  2*  Guillaume, 
sans  doute  celui  qui  est  dit  l'atué.  Il  épousa  vers 
1590  Catherine  Delafaye,  qui  décéda  veuve  le  3  août 
1630,  âgée  de  81  ans,  dont  il  eut  beaucoup  d'enfants, 
eutre  autres  :  a.  Guillaume,  né  le  14  fév.  1592  ;  A.Jean, 
né  le  12  avril  1593;  c.  Jean,  né  le  19  juin  1595  ; 
d.  François,  né  le  19  oct.  1597,  etc.  Plusieurs  de  ces 
enfants  ont  formé  des  branches  sur  lesquelles  nous 
n'avons  pas  de  renseignements. 

3*  Peut-être  Thomas,  marchand,  qui  fut  échevin  de 
Cbàtellerault  en  1605.  (Godart,  Livre  de  raison,  I,  49.) 
II  possédait  vers  1600  un  jardin  au  faubourg  S"-Cathe- 
rine,  tenant  à  celui  de  Guillaume  Dupleix.  (Arch.  Vien. 
Reg.  240,  f.  230.)  Marié  vers  1595  à  Catherine  Dema- 
nevv  ?  il  en  eut  au  moins:  a.  Françoise,  née  le  9  juil. 
1597  (S'-J.-B.)  ;  b.  Pierre,  né  le  13  fév.  1603;  c.  Mi- 
chelle,  née  le  2  sept.  1607. 

3.—  Dupleix  (Antoine),né  le.. .  déc.  1571  (S'-J.-B.), 
possédait  le  13  juin  1618  un  jardin  au  faubourg 
S'°-Calherine,  vonant  de  sa  mère.  (Arch.  Vien.  H1  22.) 
Il  eut,  croyons-Dous,  pour  enfants  :  1°  Antoine,  qui 
suit  ;  2°  Françoise,  qui  fut  marraine  d'une  fille  d'An- 
toine le  jeune,  le  25  fév.  1649  ;  3°  Jean,  orfèvre  à 
Poitiers,  fut  élu  juge  consul  des  marchands  le  16  nov. 
1638,  et  inhumé  à  S'-Didicr  le  15  sept.  1664.  (A.  H. 
P.  15.)  Il  avait  épousé  d'abord  le  12  fév.  1630  Susanne 
Demarnef  ;  puis,  le  11  mai  1632  (S'-Didier)  Fleurance 
MERVACHE.dont  il  eut,  croyons-nous,  postérité  ;  4' Anne, 
mariée  à  Jacques  Brunct,  marchand  a  Coussay-les-Bois. 

4.  —  Dupleix  (Antoine)  le  jeune,  bourgeois  et 
marchand,  épousa  vers  1645  Marguerite  Bernard, 
dont  il  eut  beaucoup  d'enfants,  sur  lesquels  uous  u'avons 
pas  de  renseignements,  entre  autres  :  1*  Antoine,  né 
le  26  mai  1646  (N.-D);  2»  Claude,  né  le  21  août 
1648  ;  3»  Jean,  né  le  17  mars  1655. 

§  VII.  —  Branche  de  VlLLECOURT 

(sans  jonction). 

1.  —  Dupleix  (François),  sgr  de  Villccourt 
(Antoignéï,  bourgeois  et  marchand  à  Cbàtellerault, 
acquit  le  9  nov.  1640  le  fief  de  Froncille,  dont  il  fit 
hommage  au  sgr  de  Cbàtellerault  le  6  fév.  1643.  (Arch. 
Vien.  Es  651.)  11  eut  au  moins  pour  fils  : 

2.  —  Dupleix  (Pierre),  sr  de  Villecourt,  qui  lit 
aveu  de  Froncillo  le  28  juin  1671  au  sgr  des  Cliâtelliers. 
Marié  vers  1653  à  Jeanne  Dauphin  (qui  décéda  à  An- 
loigné,  le  7  sept.  1674,  âgée  de  40  ans),  fille  de  Jérôme, 
procureur  du  Roi,  et  de  Licite  Fourreau,  il  en  eut  au 
moins  :    l'    Liette,     née    le    3     oct.    1656    (N.-D.)  ; 


■  >■     l-OIICII    II 


III     IMI\I 


■111 


2°  Jeanne,  Die  le  19  oct.  1657  (N.-D.)  ;  3*  FnANçois, 
né  lo  10  nov.  1658;  4*  Pierre,  né  le  27  jauv.  1600, 
décédé  II  21  nov.  1669  ;  5"  Anne,  née  lu  2  mai  1661  ; 
6*  Hahsdbmtb,  née  lo  25  mari  1602  (N.-D.)  ;  7»  Fran- 
çois, né  le  îl  juin  1663  (N.-D.)  ;  8"  Catherine,  née  le 
us  ii.iv.  1665  (N.-D.)  ;  9'  Gabriel,  né  le  28  oct.  1671 
(Anloigné)  ;  10°  Marie,  qui  épousa  le  7  juin  170V 
(Chat.)  Guy  Hicliau  ;  11»  Michel,  qui  vivait  eu  1712; 
12-  Pierre,  vivant  en  1713. 

DLPLKB8IS.  —  On  trouve  plusieurs  familles 
de  ce  nom,  différentes  de  celles  des  nu  Plessis,  notam- 
ment en  Thouarsais. 

Duplexais  (Perrettc),  daine  de  la  Paillerie,  fut 
marraine  a  Availks-Limousine,  le  31  oct.  16*9,  du  fils 
de  Jean  de  Mauiuillon,  Ec,  sgr  du  Bouchet.  Elle  fut 
inhumée  dans  l'église  d'Availles  le  26  mars  1632. 

Duplessis  (Etienne),  s'  de  la  Paumeric,  habi- 
tant la  Chapelle-Houx  en  Châtellcraudais,  ne  fut  pas 
maintenu  nohle  en  1667.  (A.  H.  P.  23.) 

Duplexais  (Jeanne),  veuve  de  Nicolas  Vincent, 
procureur  à  Poitiers,  fut  inscrite  d'office  à  l'Armoriai 
de  1700,  avec  le  blason  suivant  ;  «  de  sable  à  la  croix 
ancrée  d'argent,  et  2  étoiles  de  même  en  chef  ». 

Duplexais  (Pierre),  marié  k  Marie-Anne  DE 
Villiers  de  Beuvron  ?  eut  pour  fils  Chakles-Michel, 
s'  de  la  Chabolerie,  Paumard?  qui  épousa  à  Chéneché, 
le  20  fév.  1720,  Marie-Rose  I.ecoq,  fille  de  Pascal, 
Ec.,   sgr  de  S'-Vertunien,  et  de  Rose  Degennes.  (Reg.) 

DUPLE88IB.  —  Famille  qui  habitait  les 
confins  du  Poitou  et  de  la  Touraine,  au  xvii"  siècle. 

Diiplessis  (Marguerite)  épousa  vers  1620  Jac- 
ques Ducarroy,  sgr  de  la  Chaussée,  receveur  des  tailles 
à  Faye-la-Viueuse. 

UupleeeU  (Thomas),  marié  vers  1630  à  Jac- 
queline Bacdrac  ?  eut  pour  fils  Jacqdes,  qui  suit. 

Duplexais  (Jacques  .  sgr  de  Bourgneuf,  major 
du  château  de  Chinon,  épousa  en  1658  Catherine  Lebas, 
qui  étant  veuve  acquit  une  rente  k  Chavagne. 

Duplexais  (Marguerite)  épousa  vers  1650  Fran- 
çois Ducarroy,  sgr  de  la  Maisonneuve. 

DupleesU  (Jeanne),  mariée  vers  1660  k  Fran- 
çois de  Sacé  (ou  Sassay),  Ec,  sgr  de  la  Robcrdière. 

DUPOIItlER.  —  Il  y  a  eu  diverses  familles 
de  ce  nom  en  Châtelleraudais  et  ailleurs.  (V.  Dupérier 
et  du  Poirier.) 

Dupoirier  (Marie)  épousa  v  rs  1520  Prégent 
Desmous,  Ec.,  sgr  de  la  Béraudière.  (Gén.  Desmons.) 

Dupoirier  (Pierre),  demeurant  k  Paizay-le- 
Joly,  curateur  des  enfants  de  feu  M*  René  Jahan, 
notaire,  est  mentionné  avec  Joachim  Descartes  et  au- 
tres, dans  une  déclaration  de  la  Savarière  (Leigné-sur- 
Usseau),  en  date  du  7  mai  1621.  (Arch.  Vien.  E"  177. 
La  Bretallière.) 

DUPOIRIER  (de  Valois).  —Famille  origi- 
naire de  la  Touraine  ? 

Blason.  —  Carré  de  Busserolles  dit  :  •  d'or  au  poirier 
de  sinople,  accosté  de  2  lions  affrontés  de  gueules,  au  chef 
de  gueules  chargé  de  3  coquilles  d'or  ».  —  La  brandie 
de  Villeucuve  portait  :  un  chef  de  gueules  k  3  maries 
d'or. 

Dupoirier  «le  Vnlois  (François-Anne), 
chanoine  régulier  de  S'-Augustin,  à  S'-Hilaire  de  la 
Celle  et  à  Fontainc-le-Comle,  fut  abbé  de  Moniierucuf 


do  Poitiers  en  1708  par  nomination  du  Roi,  mais  sans 
bulle  du  pape,  jusqu'au  10  août  1711. 

DUPONT  ou  IIIJ   PONT.  —  Ce  nom,  très 

c, in  m  h  h  eu  Poitou,  appartient  à  un  grand  nombre  de 
familles.  Il  est  doue  très  difficile  de  pouvoir  identifier 
tous  les  personnages  que  l'on  trouve  cités  soit  dans  los 
actes,  soit  dans  les  registres  paroissiaux.  C'est  pourquoi 
nous  plaçons  ici  ceux  que  nous  ne  pouvons  classer  dans 
les  filiations,  en  ayant  soin  de  les  disposer  d'après 
l'ordre  chronologique.  Plusieurs  appartiennent  à  des  fa- 
milles nu  Pont  et  de  Pons  (voir  ces  noms). 

Dupont  {Constuntlnus  et  Alehenl),  de  Pouto, 
soûl  mentionnés  dans  une  charte  de  987  comme  devant 
des  suffrages  aux  moines  de  S'-Cyprien.  (Arch.  de 
S'-Cyprien.) 

Dupont  (Ralnahlut),  de  Ponto,  est  témoin  en 
1087  d'un  acte  de  donation  faite  aux  religieux  de  l'ab- 
baye de  S'-Cyprien.  (Id.) 

Dupont  (Almerlcus),  de  Ponto,  est  mentionné 
dans  des  actes  de  1087,  1093  et  1105.  (Id.) 

Dupont  (Martin)  est  propriétaire  en  1095  k  l'Oit, 
Poitiers.  (N.  de  M.  Louis  l.ecointre.) 

Dupont  [Benediclus),  de  Ponto,  est  témoin  eu 
1100  d'une  donation  faite  k  l'abbayo  de  S'-Cyprien, 
(Ahb.  de  S'-Cyprien.) 

Dupont  (Robertus),  de  Ponto,  miles,  est  cité  en 
1243.  (N.  de  M.  Louis  Lecointre.) 

Dupont  Ç/oannes  et  Stephanus),  de  Ponto,  sont 
mentionnés  comme  Poitevins  en  1300.  (Id  ) 

Dupont  (Joannes),  de  Ponto,  reçoit  du  Roi  en 
1319  la  garde  du  château  de  Loudun,  en  remplacement 
de  feu  son  frère  Philippolus  de  Ponto,  sergent 
d'armes.  (Id.) 

Dupont  (Guillaume)  fut  trois  fois  maire  de  Poi- 
tiers en  1330,  1340  et  1341.  On  lui  attribue,  par  fau- 
taisie,  pour  blason  :  d'azur  au  pont  d'or.  C'est  lui, 
croyons-nous,  qui  est  désigné  dans  un  acte  passé  avec 
Guillaume  du  Portai,  lieutenant  du  gouverneur  do  Poitou 
et  de  Limousin,  par  lequel  il  est  exempté,  en  1342,  de 
se  rendre  k  Arras,  où  tous  les  possesseurs  de  fiefs 
avaient  été  convoqués  par  le  Roi  pour  repousser  l'en- 
nemi. (Arch.  ville  de  Poitiers.) 

Dupont  (Atmericus)  est  témoin  en  1341  aux 
grandes  assises  de  Niort.  (N.  de  M.Louis  Lecointre.) 

Dupont  (Jean),  Chev.,  est  mentionné  en  1354 
k  l'occasion  d'un  procès  devant  le  Parlement.  (Id.) 

Dupont  (Jean),  aumônier  de  l'abbaye  de  S'-Cy- 
prien de  Poitiers,  et 

Dupont  (Guillaume),  prieur  de  Vouneuil,  reçoi- 
vent en  déc.  1456  une  procuration  donnée  par  le  prieur 
et  les  religieux  de  S'-Cyprien  (l'abbé  étant  absent) 
pour  gérer  les  procès  et  les  affaires  de  l'abbaye.  (Arch. 
Vien.  II.  I.  Abb.  de  S'-Cyprien.)  Jean  Dupont,  au- 
mônier de  S'-Cyprien,  eut  en  cette  qualité  plusieurs 
différends,  et  entre  autres  le  16  août  14S0  avec.  Jean 
Delorme,  vicaire  de  Liniers,  au  sujet  de  dîmes    (Id.  id.) 

Dupont  (Louis)  assista  en  1467  au  ban  des 
nobles  du  Poitou,  comme  brigandinier  du  sgr  de  Brcs- 
suire.  i,F.) 

Dupont  (Guillaume),  sacristain  de    S'-Cyprien, 

passa  le    15  déc.  1475    une    transaction    avec    Pierre 
Dupont,  curé  de  S'-Sornin.  Ce  dernier  devait  lui  payer 
25  sous  et  20  demi-pieds  1/2  de  chandelle  de  cire  que 
lui  réclamait  le  sacrislaiu.  (Id.  id.) 
Dupont    (Cilles),    prieur    du    prieuré-cure    de 


228 


DI_'I»OÏVr 


•II» 


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S'-l'ierre  de  Pugny  et  de  N.-D.  du  Breml- Bernard, 
dépendant  de  l'abbaye  de  Nouaillé,  était  le  23  déc. 
1476  en  procès  contre  Jacques  Gorin,  vicaire  perpétuel 
de  ces  deux  églises.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Nouaillé.) 

Dupont  (Guillaume)  passa  revue  comme  archer 
le  22  juin  1482.  (F.) 

Dupont  (Malhurin),  sgr  des  Fontaines,  prit  à 
ferme  en  1482  l'office  de  la  sergenlerie  de  S'- 
Maixent.  (Id  ) 

Dupont  (Etienne),  agissant  au  nom  de  ses  en- 
fants mineurs,  et  aussi  pour  Marie  Dupont,  sa  fille 
majeure,  vend  le  10  mars  1483,  à  N...  Millencheau, 
vicaire  de  Vausseroux,  tout  ce  qui  doit  leur  appartenir 
dans  la  succession  de  Jeanne  Sïmonnet,  leur  mère,  au 
bourg  de  la  Pasgerie.  (Arcli.  Barre,  II.) 

Dupont  (Jean),  Ec,  servait  comme  tel  en 
1495.  (F.) 

Dupont  (Louis)  servit  comme  archer  au  ban  de 
1506.  (Id.) 

Dupont  (Bernard)  était  homme  d'armes  en 
1320.  (Id.) 

Dupont  (Colette)  est  marraine  de  Marie  de  Berry 
en  1544.  (Iteg.) 

Dupont  (François),  habitant  Niort  ou  les  envi- 
rons, fit  une  vente  de  biens  immeubles  en  1383.  (Id.) 

Dupont  (Catherine)  avait  épousé  Bené  de  la 
Mothe,  Ec,  sgr  de  Douhé,  dont  la  fille  Geneviève  entra 
en  religion  a  S"-Croix  de  Poitiers  le  26  fév.  1387. 
(Arch.  Vien.) 

Dupont  (Jean)  était  le  5  mai  1600  l'un  des 
contrôleurs  au  tiers  des  aides  et  tailles  en  l'élection 
de  la  cour  de  Poitiers.  (Id.  E2  235.) 

Dupont  (Bernard),  abbé  de  Moreaux,  obtint  le 
18  mai  1601  un  délai  pour  faire  hommage  au  Boi  à 
cause  de  la  sgrie  de  la  Blanchardière.  (Arch.  Vien  ) 

Dupont  (Marguerite),  !>"•  du  Fief-Pignon,  était 
avant  1606  veuve  de  Laurent  Bourguignon,  s*  de  Béce- 
leuf,  échevin  de  Niort.  (Gén.  Bourguignon.) 

Dupont  (N...)  fut  curé  de  Montamisé  (Vien.)  de 
1620  à  1624.  (Beg.) 

Dupont  (Susanne),  de  la  Religion  P.  R.,  était  en 
1643  veuve  en  1""  noces  de  Josias  Bertrand,  Ec,  sgr 
de  la  Sicaudière.  et  en  2"  noces  de  Philippe  Berland,  sr 
de  l'Eglise.  (Gén.  Berland.) 

Dupont  (Jean),  marchand  à  Poitiers,  épousa 
Marie  Biraigue,  dont  il  eut  au  moins  Hubert,  baptisé 
le  6  nov.  1649  (la  Celle). 

Dupont  (Madeleine)  épousa  le  9  fév.  1617  Fran- 
çois Barbier,  bourgeois  de  Civray.  (Gén.  Barbier.) 

Dupont  (François)  était  décédé  avant  le  9  août 
1652.  A  cette  date,  ses  héritiers  Jean,  Pieiihe  et  Marie 
sont  en  procès  contre  François  et  Marie  Fourré  de 
Dampierre.  (Arch.  Vien.  E2  236  ) 

Dupont  (Marthe)  et  Charles  Boudet,  Ec,  sgr  de 
la  Renaudière,  son  mari,  se  font  une  donation  mutuelle 
le  11  déc.  1660.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Dupont  (Jacques)  et  Marie  Duval,  sa  femme, 
achetèrent  le  26  janv.  1663  la  maison  de  Fontbellc,  de 
Amant  Cratereau,  capitaine  du  château  de  Montignac  en 
Angoumois,  et  de  Françoise  Bouhier,  sa  femme.  (Arch. 
Vien.  E'  579.) 

Dupont  (François),  sr  de  la  Grolerie,  notaire  de 
la  V*  de  Bochemeau,  est  parrain  à  Asnois  (Vien  )  le  7 
juin    1660;   il    épousa  Esther  Chaisse,  dont  il  eut  au 


moins  Marie,  baptisée  le  15  oct.  1667.  Il  fut  inhumé  a 
Asnois  le  4  juin  1683.  (Reg.) 

Dupont  (Françoise),  était  veuve  de  Bené  Tho- 
reau,  Ec,  sgr  de  la  Grimaudière  en  1670.  (F.) 

Dupont  (Michel),  secrétaire  de  M.  de  Marillac, 
est  parrain  à  S'-Cvbard  de  Poiliers  le  7  mars  1678. 
(Reg.) 

Dupont  (Jeanne)  décéda  p'"  S'-Paul  de  Poitiers, 
le  3  juil.  1684,  âgée  de  86  ou  87  ans.  (Id  ) 

Dupont  (Renée),  mariée  à  Antoine  Belloteau,  en 
eut  au  moins  une  fille,  Claude-Benée,  qui  épousa  le  12 
'sept.  1688  Louis  Crozé,  Ec,  sgr  de  Clesmcs.  (Gén. 
Crozé.) 

Dupont  (Jean),  procureur  à  Poitiers,  marié  à 
Catherine-Françoise  Robert,  en  eut  au  moins  :  1°  Jban- 
Isaac,  né  le  2  oct.  1704  (reg.  N.-D. -la-Petite)  ;  2*  Louise- 
Rose,  inhumée  le  9  juin  1710.  (Id.) 

Dupont  (Jeanne1,  âgée  de  40  ans,  est  enterrée, 
sur  sa  demande,  dans  l'église  des  Pères  Capucins  de 
Poitiers,  le  15  mai  1710. 

Dupont  (Pierre  ,  marchand  orfèvre  à  Poitiers, 
époux  de  Marguerite-Jeanne  Pélisson,  en  eut  :  1*  Hëniii- 
Chari.es,  né  le  25  mai  1710;  2°  René-Félix,  né  le  3 
mai  1711,  décédé  le  13  mai  1715;  3°  Louis,  né  le  7 
avril  1713;  4°  Jeanne,  née  le  7  avril  1714,  décédée  le 
27  août  1717  ;  5°  Henriette,  mariée  le  7  mars  1728  â 
René  Roy.  (Reg.  de  N.-D. -la-Petite  ) 

Dupont  (Jeanne)  est  inhumée  dans  l'église  de 
N.-D.-la-Petitc  le  5  sept.  1710,  âgée   de  67  ans.  (Id.) 

Dupont  (Françoise),  épouse  de  Henri  Paillé, 
marchand,  avant  1711,  est  inhumée  le  10  avril  1753. 
(Id.) 

Dupont  (Catherine)  avait  épousé  François  Bou- 
hier, sr  de  la  Chancellerie,  dont  la  fille  Jeanne  épousa  le 
12  juil.  1712  René-Pierre  Cartier,  sr  de  la  Chauvellerie. 
(Gén.  Bouhier.) 

Dupont  (François-Hyacinthe),  sr  de  la  Rigonnièrc, 
marié  â  Claudine  Donac,  en  eut  au  moins  Jeanne-Clau- 
dine, baptisée  le  1"  mai  1713.  (Reg.) 

Dupont  (André)  eut  de  Marie-Jeanne  Dardreau. 
son  épouse  :  1"  Marie,  baptisée  à  Romagne,  le  25  oct. 
1715;  2'  Jacques,  baptisé  au  même  lieu  le  25  sept. 
1722.  (Reg.) 

Dupont  (Louis),  avocat  à  Poiliers,  fut  inhume 
dans  l'église  de  Sl-Porchaire  le  17  mars  1716.  (Id.) 

Dupont  (Isaac-Olivier)  et  Marguerite  Dupont 
sont  parrain  et  marraine  à  N.-D. -la-Petite,  le  20  déc. 
1720.  (Id.) 

Dupont  (Jean),  s*  du  Chiron,  officier  du  Boi, 
époux  de  Marie  Bâillon,  en  eut  :  1°  Anne,  baptisée  a 
Vouneuil-sous-Biard,  le  19  août  1723,  et  décédée  le  12 
mai  1738;  2'  François,  baptisé  le  25  nov.  1725  ; 
3"  Jacques,  baptisé  à  Vouneull,  le  7  avril  172S.   (Id.) 

Dupont  (Joseph),  avocat,  et  Marie-Anne  Dinot, 
sa  femme,  eureDt  :  1*  Joseph,  né  le  5  juil.  1724  ; 
2"  Marie- Anne-Louise,  née  le  2  oct.  1727.  (Reg.) 

Dupont  (François),  marchand  et  juge  consul  à 
Poitiers,  eut  de  Susaune  Audinet,  son  épouse,  Marie- 
Anne,  née  le  17  janv.  1725.  (Id.) 

Dupont  (Pierre),  prêtre,  ancien  curé  de  Genouillé, 
fut  inhumé  dans  le  chœur  de  son  église  le  16  oct.  1737. 
(Id.) 

Dupont  (Marie-Anne)  fut  inhumée  dans  l'église 
des  Pères  Capucins,  le  14  août  1747,  âgée  de  78  an» 
environ.  (Id.) 


DIJl>Oi«T 


Dupont  (Kolici'ii,  sr  de  Messignac  et  du  Repaire, 
marié  vers  1750  il  Anuo  TunpiN,  eut  pour  tille  FRAN- 
ÇOISE, qui  épousa  en  17X0  Jacques-Hippolvte  Savatle, 
C'.liev.,  sgr  du  Coudl'et. 

Dupont  (Pierre)  épousa  en  1755  Françoise  Ccvil- 
1.1K11,  (■  lie  de  Louis-François,  et  de  Françoise  Guillory. 
(Gén.  Cuvillier.) 

Dupont  (Jeanne-Rose),  i>"  du  Çuiron,  épousa 
vers  1764  Joscph-Antoine-I.ouis  Crossard,  inspecteur 
des  bois  de  l'apanage  du  G"  d'Artois.  (Gén.  Grossard.) 

Dupont   (Pierre),    marchand,   eut    de    Susanuc 
MoREAU,  sa  femme,  Louis-Jacques,  qui  suit. 
Dupont   (Louis-Jacques),    s'    des    Bretinières  , 

épousa.  p""«  S'-Didicr  de  Poitiers,  le  16  août  1768, 
leanne-Tfaérèse  Jaiuiiault,  fille  de  René-Pierre,  pro- 
cureur, et  de  Jeanne  Venassier,  dont  il  eut  :  1*  Jbanne- 

Thérèse,  née  le  7  juil.  1769;  2"  Pierre-Louis,  né  le  6 
jauv  1771  ;  3'  Jean-Louis,  né  le  17  fév.  1772:  4*  Pi:n- 
rine-Rose,  née  le  14  avril  1774;  5"  Marie-Rose-Ehi- 
lie,  née  lo  5  janv.  1777;  6'  Jean-Vincent,  né  le  13 
jniu  1778;  7°  Jean  Léon,  né  le  10  nov.  1779.  (Reg.) 

Dupmit  (Françoi'),  curé  de  Concise,  ahandonnc  le 
21  août  1784  les  revenus  de  sa  cure  aux  décimaleurs  de 
la  paroisse,  pour  jouir  de  la  portion  congrue  de  500  1. 
(Arch.  Vieil   Abb.  de  S'-Savin.) 

Dupint  (Marie-Anne'),  épouse  de  Louis  Robert  de 
Beauchamp,  contrôleur  des  finances  de  la  généralité  de 
Poitiers,  est  inhumée  le  29  mai  17S5  ;i  Poitiers,  âgée  de 
60  ans. 

Dupont  (Marguerite),  veuve  de  Louis-Laurent 
Agier,  bourgeois,  qu'elle  avait  épousé  le  3  avril  1751,  est 
inhumée  à  Itomagne,  à  63  ans,  le  6  août  1787. 

Dupont  (Thérèse),  veuve  de  Jean-Haptisle  Perret, 
avocat  en  Parlement  et  au  Présidial  de  Poitiers,  est 
enterrée  le  26  nov.  1788.  (Heg.  S'-Hilaire-de-la-Celle.) 

Dupont  (Jean-Louis)  épousa  a  Vanzay,  le  19  janv. 
1794.  Claude-Rosalie  Cuvillier,  fille  de  Marc-Antoine, 
et  de  Marie-Catherine  Duchiron.  Devenu  veuf,  il  se 
remaria  le  20  juin  1803  à  Edme-Rosalie  Cuvillier,  sa 
belle-sœur.  (Gén.  Cuvillier.) 

Dupont  (René),  veuf  de  Madeleine  Ducous, 
décéda  à  84  ans,  le  20  août  1794.  (Reg.  Poitiers.) 

Dupont  (René),  âgé  de  41  ans,  épousa  a  Poitiers, 
le  25  juin  1797,  Andrée  Guillemin.  (Id.) 

Dupont  (Antoine)  se  marie  à  Poitiers,  le  9  avril 
1799,  ii  Jeanne-Rose  Rizat.  (Id.) 

Dupont  (N...)  avait  été  chanoine  de  S'-Pierre-le- 
Puellier.  Après  la  révolution,  il  fut  nommé  à  la  cure 
de  R'-Georges-les-Baillargeaux,  près  Poitiers.  Sa  dou- 
ceur, sa  régularité,  son  aménité  lui  gagnèrent  tous  les 
coeurs  de  ses  paroissiens.  Il  fut  regretté  dos  pauvres  et 
des  riches,  car  il  sut  ménager  avec  esprit  les  uns  et  les 
autres.  Il  mourut  le  7  niai  1813.  (Note  Pallu.) 

Dl'POSIT  ou  DU  I»OIMT.  —  Ancienne 
famille  do  Civray,  dont  plusieurs  branches  ont  quitté 
celle  ville  au  commencement  du  xvm°  siècle,  pour  venir 
se  fixer  à  Poitiers.  Ses  différents  membres,  soit  dans  le 
Commercef  soit  dans  la  magistrature  ou  l'échevinage,  soit 
plus  tard  connue  représentants  au  Parlement  ou  dans  les 
assemblées  départementales,  ont  été  mêlés  intimement  à 
la  vie  municipale,  et  se  sont  toujours  efforcés  de  rendre 
service  à  leur  pays  natal. 

La  majeure  parlie  des  renseignements  qui  suivent 
sont  extraits  des  registres  paroissiaux,  des  archives  de 
la  Vienne  (E' 573-75)  et  de  celles  de  la  famille  Lecoin- 


DVPONT 


229 


Ire-Dupont,  Vi\  grand  nombre  de  noms   isolés  placés  h 
l'article  précédent  appartiennent  a  cette  famille. 

Blason  :  d'azur  au  pont  de  3  arches  d'or  maçonné  de 
sable.  (Arm.  Poitou,  1700.  D'Office.)  Ce 

blason  a  élé  donné  il  Pierre  Dupont,  sp  de 
la  Martinière,  do  Civray.  Plusieurs  Du- 
pont,  de  Poitiers,  ont  reçu  d'office  : 
«  d'or  parti  d'azur  au  pont  d'argent  bro- 
chant ».  Un  autre  :  «  do  sinople  au  pont 
d'argent  sur  uno  rivière  de  même  coulant 
eu  bande  ». 

Dupont  (Roch),  qualifié  maître,  possédait  des 
terres  à  ISIanzay,  qui  étaient  passées  h  ses  héritiers  en 
1579.  (Arch.  Vien.  Es  65,  Panièvro.) 

§  I".  —  Branche  aînée. 

1.  —  Dupont  (Nicolas),  bourgeois  de  Civray, 
fermier  de  la  sgrio  de  Panièvre,  fit  diverses  acquisitions 
au  village  de  Panièvre,  le  11  mai  1531.  Il  acheta  en  1535 
une  portion  du  village  du  Maguou  (Rrux,  Vien.),  dont  il 
devint  seul  propriétaire,  le  surplus  lui  appartenant 
antérieurement.  Marié  a  BorllioulmcGHAiaNEAu  ou  Ches- 
NEAU.il  en  eut  :  1*  Nicolas,  marié  à  Nicole  Toqueteau, 
et  décédé  avant  1579,  laissant  postérité  ;  2"  sans  doute 
Isaac,  qui  possédait  un  pré  indivis  avec  Pierre,  lo  22 
janv.  1595  (E1  573),  et  qui  a,  croyons-nous,  formé  une 
branche  resiée  k  Civray  ;  3°  Pierre,  qui  suit;  4°  Jean, 
qui  a  fait  branche,  §  IX. 

2.  —  Dupont  (Pierre),  bourgeois  de  Civray, 
afferma  le  20  ocl.  1577  sa  métairie  de  Panièvre,  dont  il 
augmenta  l'importance  le  12  juin  1597  en  désintéressant 
Hilairct  et  Pierre  Jard,  copropriétaires,  leur  cédant  en 
retour  tous  les  droits  qui  lui  étaient  advenus  par  le 
décès  de  sa  cousine,  fille  do  Thomas  Dhobye,  et  de 
Mathée  Chaigneau,  dans  la  basse  ville  de  Lusi>>nan.  Il 
mourut  en  1622,  laissant  de  son  mariage  avec  Catherine 
Caillaboedf:  1»  Nicolas,  qui  suit;  2°  Pierre,  rapporté 
au  §  IV  ;  3"  Joseph,  qui  a  formé,  croyons-nous,  la 
branche  établie  &  Poitiers,  §  VII  ;  *°  sans  doute  Fran- 
çoise, mariée  à  Pierre  Chosneau,  lieutenant  des  eaux  et 
forêts  à  Poitiers,  dont  un  fils  eut  pour  parrain  Nicolas 
Dupont,  de  Civray,  le  26  sept.  1610  (S'-Hil.  de  la 
Celle). 

3.  —  Dupont  (Nicolas),  avocat  à  Civray.  puis 
conseiller  au  siège  royal,  partagea  avec  ses  frères  le 
25  oct.  1622.  Il  céda  tous  ses  droits  sur  Panièvre  à  son 
frère  Pierre,  le  2  janv.  1623,  et  garda  pour  lui  les 
rentes. 

Marié  le  31  janv.  1617  (E"  246)  a  Marguerite  Cacadlt, 
fille  de  Jacques,  et  de  Marie  Héliot,  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Pierre,  rapporté  au  §  II; 
3°  Jeanne,  baptisée  à  Civray  (ainsi  que  ceux  qui  sui- 
vent) lo  18  mars  1619;  4*  Nicolas,  né  le  19  fév.  1620; 
5"  Marie,  née  le  29  juin  1621,  épousa  vers  1640  Jean 
Cacault,  s'  de  la  Garde  ;  puis  François  Ingrand,  avocat  ; 
6°  Catherine,  née  le  10  juil.  162  J  ;  7«  Marguerite,  née 
le  21  mai  1624  ;  8°  François,  né  le  27  mai  1626  :  «ans 
doute  celui  que  l'on  trouve  apothicaire  a  Civray  de  1657 
li  1705  ;  9"  Jean,  né  lo  2  juil.  1627  ;  10*  Joseph,  né  en 
1633,  décédé  le  27  mai  1638  ;  11*  Hélène,  née  le  13 
nov.  1634;  12°  Jeanne,  née  le  10  déc.  1635; 
13*  Charles,  né  le  27  oct.  1636,  décédé  le  17  avril 
163S  ;  14°  Joseph,  baptisé  le  31  juil.  1639  ;  15*  autre 
Joseph,  né  le  15  fév.  1641  ;  16"  sans  doute  Roch,  qui 
a  formé  la  branche  de  Lambertière,  §  III. 

4.  —  Dupont  (Jacques),  sr  de  Lambertière 
(Mauprevoir,  Vien.),  avocat  et  receveur  du  comté  de 
Civray,  l'ut   inhumé  le  17  janv.    1686,  dans  1  église  S'- 


230 


ni'POXT 


DUPONT 


Nicolas.  Il  avait  épousé  Marie  Seurat  ou  Sprat,  qui  lui 
donna  :  1°  Nicolas,  baptisé  h  Civray  (ainsi  que  ses 
frères  et  sœurs)  le  26  déc.  1651  ;  2°  Jean,  né  le  15  mai 
1652,  s»  des  Courtières,  reçut  quittance  de  la  recette 
du  Comté,  le  13  janv.  16S7  (Arch.  Vien.  ES  235)  ; 
3»  Elisabeth,  le  11  juin  1654  ;  4°  Marie,  le  9  août 
1655,  mariée  le  5  fév.  1679  à  André  Texereau,  s'  de 
Marigny;  5' Jeanne,  baptisée  le  22  avril  1656  ;  6°  Char- 
les-Philippe, le  27  sept.  1657  ;  7"  Charles,  le  18  nov. 
1658,  décédé  le  12  avril  1663;  8°  Jeanne,  baptisée  le 
l"fév.  1660  ;  9'  Sdsannk,  le  6  sept.  1661  ;  10°  Cathe- 
rine, le  22  sept.  1662;  11"  Marguerite,  le  28  janv. 
1664;  12°  autre  Catherine,  le  27  fév.  1665;  13°  Fran- 
çois, le  l"  août  1666,  curé  de  S'-Clémentin,  qui  afferma 
Fontbelle,  près  Genouillé,  le  25  juin  1721  ^Arch.  Vien. 
E-  235);  14°  Madeleine,  le  10  oct.  1667;  15°  Jacques, 
le  24  déc.  1668;  16°  autre  Jacques,  qui  suit; 
17°  Pierre,  le  10  oct.  1672,  décédé  le  4  oct.  1728  j 
ÎS'  Joseph,  baptisé  le  16  nov.  1673;  19°  autre  Joseph, 
le  16  juil.  1675. 

5.  —  Dupont  (Jacques),  s'  de  Bellefonds,  né  a 
Civray  le  4  avril  1670,  établi  a  Poitiers,  devint  bour- 
geois et  juge  consul  des  marchands.  Il  épousa  le  25 
juil.  1714  Marie-Anne  Lecoq,  veuve  de  N...  Ainlinct,  et 
décéda  le  3  mai  1743,  laissant  :  1»  Jacques-Pierre,  qui 
suit  ;  2°  Françoise,  mariée  le  14  mai  1743  à  Jean-Bené- 
Augustin  Trichet,  procureur  à  Poiliers,  et  décédée  le 
19  mai  1784  ;  3°  Thérèse,  mariée  le  17  août  1746 
(N.-D.-la-G.)  à  Simon-Pierre  Coulineau,  avocat;  et 
plusieurs  autres  filles  dont  la  trace  se  perd. 

6.  —  Dupont  (Jacques-Pierre),  né  à  Poitiers  le  31 
mars  1725,  lieutenant  de  cavalerie  bourgeoise  à  Poitiers, 
juge  consulaire,  administrateur  de  l'hospice  général,  fut 
choisi  le  premier  par  Louis  XVI  pour  représenter  le 
tiers-état  à  l'assemblée  provinciale  du  Poitou  en  1787, 
comme  il  appert  des  lettres  du  Roi  du  20  juil.  1787  et 
de  celles  de  l'évêque  de  Poitiers  du  24  du  même  mois. 
11  avait  épousé  le  20  nov.  1753  Marie-Anloinette-Rade- 
gonde  Morillon  du  Bellay,  fille  de  feu  Martial,  juge 
consul,  et  de  N...  Gillet,  dont  il  eut  :  1°  Françoise- 
Radegonde-Mahie-Thékèse,  2°  Jacques-Pierre,  décédé 
sans  postérité;  3"  Marie-Angélique,  4°  Joseph-Ber- 
nard, qui  suit. 

1 ,  _  Dupont  (Joseph-Bernard),  né  à  Poitiers  le 
30  mars  1774,  décéda  ;i  Paris  le  2  sept.  1S33.  Chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  membre  du  conseil  municipal, 
il  fut  nommé  par  le  roi  Charles  X,  le  28  avril  1S30, 
président  du  tribunal  de  commerce  de  Poitiers,  en  rem- 
placement de  son  beau-père  M.  Minoret.  Elu  conseiller 
général  de  la  Vienne,  il  fut  ensuite  député,  d'abord  le 
23  juin  1830,  puis  réélu  le  5  juil.  1831,  et  siégea  à  la 
Chambre  jusqu'à  sa  mort.  Il  avait  épousé  le  4  déc.  1805 
Luce  Minoret,  dont  :  1°  Vincent,  né  le  13  oct.  1806, 
décédé  le  28  déc.  1807  ;  2°  Charles,  qui  suit  ; 
3»  Marie-Louise,  née  à  Poitiers  le  17  avril  1813, 
mariée  le  13  avril  1833  à  Gabriel-François-Gérasime 
Lecointre. 

8.  —  Dupont  (Charles),  ué  à  Poitiers  le  7  avril 
1809,  mourut  à  Paris  le  24  juil.  1854.  Il  fut  nommé 
très  jeune  membre  du  conseil  municipal  de  Poitiers, 
mais  il  se  relira  pour  entrer  au  séminaire  de  St-Sulpice. 
Sa  santé  l'ayant  empêché  de  continuer  ses  études  théo- 
logiques, sur  le  conseil  de  son  Evêque  il  resta  à  Poitiers, 
et  se  consacra  tout  entier  h  la  conquête  de  la  liberté 
d'enseignement,  dont  il  fut  le  dévoué  défenseur  jusqu'à 
sa  mort.  Membre  du  conseil  général  île  la  Vienne  en 
1848,  il  fut  nommé  le  29  janv.  1852  député  au  Corps 
législatif.  11  débuta  dans  la  carrière  politique  par  un 
acte  dont   la  ville    de    Chàlcllerault  garde  un  précieux 


souvenir.  Par  ses  démarches  il  obtint  le  retour  dans 
cette  ville  de  dix  ouvriers  de  la  manufacture  qui  avaient 
élé  déportés  sur  les  confins  de  la  Belgique,  sous  la 
fausse  accusation  de  conspiration  contre  l'Empire,  et  il 
les  fit  rétablir  dans  l'emploi  qu'ils  avaient  auparavant. 
11  contribua  beaucoup  à  faire  choisir  Poiliers  comme 
point  de  départ  de  l'embranchement  du  chemin  de  fer 
île  la  Rochelle.  Mais,  comme  nous  l'avons  dit  plus  haut, 
l'objet  constant  de  ses  efforts  fut  la  question  de  la 
liberté  de  l'enseignement.  Il  prononça  notamment  à  la 
Chambre,  le  27  mai  1854,  un  important  discours  pour 
combattre  les  propositions  du  Ministre,  et  s'éleva  avec 
une  grande  énergie  contre  l'article  de  la  nouvelle  loi  qui 
enlevait  aux  recteurs,  pour  la  confier  aux  préfets,  la 
surveillance  de  l'enseignement  primaire.  Longtemps 
auparavant  il  avait  donné  la  preuve  de  son  dévoùment 
ii  cette  cause  en  contribuant  puissamment  à  la  création 
dans  la  ville  de  Poiliers  du  collège  libre  de  S'-Vincenl- 
de-Paul,  installé  dans  l'ancien  couvent  des  Jacobins, que 
Charles  Dupont  acheta  de  ses  deniers  en  1842.  Le  2 
avril  1 853,  il  céda  à  l'évcché  les  bâtiments  et  le  mobi- 
lier de  cette  institution,  en  vertu  d'un  acte  aux  termes 
duquel  cet  immeuble  devait  être  toujours  affecté  à  un 
établissement  d'instruction  chrétienne  ou  à  une  fondation 
charitable. 


§  II.  —  Branche  de  I.AinowiKltic. 

4.  —  Dupont  (Pierre),  marchand  de  draps  et  soie, 
fils  puîné  de  Nicolas,  et  de  Marguerite  Caeault  (3e  deg., 
§  I"),  épousa  à  Poitiers,  le  24  fév.  1653,  Marguerite 
Bahinet,  fille  de  Charles,  et  de  Marguerite  Bosse,  et 
décéda  le  9  mai  1691,  ayant  de  nombreux  enfants, 
parmi  lesquels  nous  citerons  :  1»  Anne,  née  le  8  fév. 
1666,  mariée  le  21  oct.  1686  à  Antoine  Pallu  de  la 
Barrière,  et  inhumée  le  28  avril  1736;  2°  François,  qui 
suit;  3°  Jeanne,  mariée  le  10  janv.  1689  à  Etienne 
Bidault,  et  décédée  le  6  juin  1707;  4°  Joseph,  religieux 
cordelier. 

5.  —  Dupont  (François),  sgr  de  Lamlonnière, 
conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  en  1698,  et  assesseur 
en  la  maréchaussée  de  cette  ville,  fut  inhumé  le  24  déc. 
1741  (la  Celle).  Il  avait  épousé  le  11  avril  1701  Elisa- 
beth-Catherine Cramer,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Fran- 
çois-Antoine, qui  suit  ;  2°  Jean-Nicolas,  né  le  10  sept. 
1704  (la  Celle)  ;  3"  Thérèse-Claude,  née  le  17  nov. 
1705;  4»  Etienne-Joseph,  né  le  30  mai  1707. 

6.  —  Dupont  (François-Antoine),  Ee.,  sgr  de 
Laudonnière,  conseiller  au  Présidial  et  échevin  de  Poi- 
tiers, né  le  14  sept.  1703,  décéda  le  20  mars  1787,  à 
ISeauvais  (Romagne,  Vien.).  Il  épousa  à  S'-Cybard,  le  7 
avril  1750,  Marie-Radegonde  Mallet,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Marie-Louise-Jeanne-Radegonde,  mariée 
le  20  sept.  1774  (la  Celle)  à  Charles-Candide  lloutillier  du 
Hetail. Obligée  de  quitter  la  Vendée  pendant  la  Révolution, 
elle  se  réfugia  à  Furigny,  près  de  Neuville,  puis  vint 
a  Poitiers,  où  elle  fut  incarcérée,  condamnée  à  mort  par 
le  tribunal  révolutionnaire  et  exécutée  le  2  janv.  1794  : 
2°  Marie- Victoire,  mariée  le  20  sept.  1774  à  Jérôme- 
Jean-Martin  de  Venassier,  avocat  ;  3°  Charles-François, 
né  le  7  juil.  1753. 

§  III.  —    Branche  de XAMBERTIÈre. 

4.  —  Dupont  (Boch),  s'  de  Lambertière,  Beau- 
vais,  né  vers  1630,  qui  devait  être  fils  puîné  de  NicMas, 
et  de  Marguerite  C.acault  (3«  deg.,  §  I),  l'ut  parrain,  le 
9  août  1655,  d'une  fille  de  Jacques  Dupont  i4°  deg.,  §  I). 


dupoivt 


Il  décéda  ii  Romugno  le  27  mai  1708.  Marié  vers  1660 
k  Siisnnnc  Rot,  il  en  eut  au  moins  :  I"  NICOLAS,  qui 
suit;  2*  Jeanne,  mariée  la  9  fév.  1703  k  Gabriel  Poln- 
val  ;  3°  sans  douto  Andiié,  marié  vers  1710  a  Jcunno 
DARDRKAD,  dont  il  eut  plusieurs  enfants. 

5.  —  Dupont  (Nicolas),  s' de  Lambortière,  la  Tou- 
che, né  le  5  déc.  1678,  épousa  vers  1695  Marie  DELA- 
VAI., probablement  fille  de  Jean,  notaire,  et  de  Louise 
Pérochon,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Louis,  qui  suit  ; 
2"  Marie,  qui  épousa  le  25  sept.  1725  Henri  Thenault, 
en  présence  de  François  Dupont,  conseiller  au  Présidial 
île  Poitiers. 

6.  —  Dupont  (Louis),  né  le  4  fév.  1704, 
épousa  le  12  fév.  1753  (ltomagnc)  Françoise  Desmier, 
fille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  du  Monte!,  et  de  Catherine 
Galiehcr. 


§  IV. 


Branche  de  Vieii.i.epamxe. 


3.  —  Dupont  (Pierre),  fils  puîné  de  Pierre,  ot  de 
Catherine  Caillabeuf  (2°  deg.,  §  I),  procureur  a  Civray, 
fermier  général  de  la  sgrio  do  la  Rochc-dc-Bord  (Brux, 
Vien.),  acquit,  le  2  janv.  1625,  la  part  de  son  frère 
Nicolas,  dans  le  domaine  de  Panièvre.  Il  épousa  vers 
1620  Elisabeth  Guidon,  dont  il  eut  au  moins  :  ^Fran- 
çois, qui  suit  ;  2»  Pierre,  qui  a  formé  branche,  §  V  ; 
3*  Jacques,  chef  de  la  branche  de  la  Forest,  §  VI; 
4"  Marie,  qui  épousa  Alexandre  Goumin  ;  5°  Jeanne, 
mariée  k  Louis  Rivaud  ;  6"  N...,  qui  épousa  Jean  Rivaud  ; 
7»  Madeleine,  mariée  le  9  fév.  1647  à  François  Bar- 
hier. 

4.  —  Dupont  (François),  s*  de  Vieillepanne, 
décéda  en  1694.  11  épousa  vers  1650  Marguerite  Pon- 
tenier,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  François,  qui  suit; 
2°  Jacques,  sr  de  la  Nongeraye,  épousa  le  22  juil.  1693 
Catherine  Dangier,  et  décéda  k  Paire,  le  24  mai  1740, 
âgé  de  80  ans,  laissant  plusieurs  enfants. 

5.  —  Dupont  (François),  sénéchal  de  la  B"'"  de 
Coiihé,  fut  inhumé  dans  l'église  le  24  mai  1714.  11  avait 
épousé  vers  16S0  Marquise  Rivaud,  dont  il  eut  nu 
moins  :  1°  Françoise-Marquise,  née  à  Couhé  le  8  juin 
1688;  2°  ANNE-MAiiQuisE,'née  lo  12  mai  1689,  mariée 
le  26  août  1711  à  Olivier-Charles  Ingrand,  s' de  Preuillé  ; 
3'  Pierre,  s"  de  Vieillepanne,  né  le  26  juil.  1692, 
baptisé  le  4  août  (Couhé),  épousa  d'abord  Anne  Has- 
iron,  puis,  en  1718,  Marie  Guillory,  et  laissa  posté- 
rité ;  4°  Marguerite,  née  le  26  mai  1696. 

§  V.  —  Branche  de  LA  MARTINIÈRE, 

4.  —  Dupont  (Pierre),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de 
Elisabeth  Guidon  (3»  deg.,  g  IV),  vint  s'établir  à  Poi- 
tiers, et  acquit  une  maison  placo  N.-D.,  le  14  juil.  1651. 
Il  épousa  Marie  Tridert,  qui  étant  veuve  fit  accord 
avec  son  gendre  Jacques  Hoissard,  le  20  sept.  1666.  De 
ce  mariage  vinrent  :  1*  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Marie, 
qui  épousa  Jacques  Hoissard  ;  3°  Françoise,  mariée  k 
Jacques  Faure,  avocat;  4"  Jeanne,  mariée  à  François 
Ingrand,  avocat  ;  5'  Elisabeth,  émancipée  en  1668  ; 
6"  François,  émancipé  en  1668,  était  établi  k  Amster- 
dam en  1693;  7"  Isaac,  bourgeois  de  Paris  en  1693. 
(Tous  ces  enfants  ou  leurs  représentants  partagèrent 
la  succession  de  Marie  Tribert,  le  7  août  1693.) 
(E-  575.) 

5.  —  Dupont  (Pierre),  s*  de  la  Martiniére,  fut 
inscrit  d'office  k  l'Armoriai  de  Civray  en  1700.  Il  épousa 
le  9  sept.  1675  Madeleine  Prévost,  fille  de  Louis, 
avocat  k  Civray,  et  do  Judith  lmhcrt  (F/  575),  dont  il 


DIl'OMT 


231 


eut  :  1»  Pierre,  qui  suit;  2°  Françoise,  baptisée  le 
9  fév.  1686  à  Civray  ;  3°  Marie,  mariée  le  7  janv.  1716 
à  Aimé  Barbier,  s'  de  Cornac,  et  décédéc  le  23  mars 
1752. 

6.  —  Dupont  (Pierre),  s'  de  la  Martiniére,  syndic 
do  l'église  S'-Nieolas  de  Civray,  avocat  au  siège  royal 
de  cette  ville,  épousa  k  S'-Pierrc-d'Exideuil  (VieiO,  lo 
8  janT.  1711,  Charlotte-Madeleine  DuNovEn,  fille  de  feu 
Isaac,  s'  du  Chiron,  et  de  Marie  Dupont,  dont  il  eut  au 
moins:  1»  Marie-Madeleine,  née  le  5  sept.  1715; 
2°  Louis,  né  le  l'r  oct.  1716,  baptisés  tons  les  deux  k 
S'-Nieolas  de  Civray.  (Nous  n'avons  pas  d'autres  ren- 
seignements sur  cette  branche.) 


§  VI. 


Branche  du  LA   FOREST. 


4.  —  Dupont  (Jacques),  sr  delà  Forest-Mériget 
(Chaunay),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Elisabeth  Guidon 
(3«  deg.,  §  IV),  épousa  vers  1620  Esther  Rivaud,  dont 
il  eut  plusieurs  enfants  mentionnés  dans  un  accord 
passé  vers  1680  (E-  575)  :  1»  Jacques,  s'  de  la  Mor- 
lière,  qui  épousa  Catherine  Lévesque;  mais  nous  ne 
savons  pas  s'il  a  eu  postérité  ;  2"  Elisabeth,  mariée  à 
Jacques  Barbier,  s'  de  Hoiscarlier;  3°  Madeleine, 
mariée  k  Hélie  Massiot,  apothicaire;  4°  Isaac,  qui  suit  ; 
5°  Marie,  qui  épousa  Pierre  Chabot,  sr  do  Rimbault  ; 
6°  Catherine,  7°  Pierre,  qui  épousa  Françoise  Dela- 
porte,  dont  il  eut  au  moins  :   a.  Françoise,  mariée  le 

29  avril  1710  (S'-Didier)  a  Henri  Paillé,  marchand  ; 
*.  Jean,  qui  épousa  le  25  août  1705  (S'-Didier)  Jeanne 
Guichet.  (11  eut,  croyons-nous,  postérité.) 

5.  —  Dupont  (Isaac),  s' des  Saules,  épousa  Marie 
Del aporte, remariée  k  Poitiers,  le  9  fév.  1695  (S'-Didier ), 
k  Léonard  de  Confrette,  chirurgien.  Conjointement  avec 
la  veuve  de  Pierre,  elle  vendit  Panièvre,  le  13  avril  1690, 
k  Pierre  Dupont,  sr  de  la  Martiniére.  (E8  575.)  De  ce 
mariage  vint  Isaac,  qui  suit. 

6.  --  Dupont  (Isaac),  greffier  de  la  cour  consu- 
laire k  Poitiers,  (ut  inhumé  le  17  avril  1735,  âgé  de 
63  ans  (S'-Didier).  Il  avait  épousé  Susaune  Davy,  dont 
il  eut  au  moins  :  1°  MARGUERiTE-ELisAnETH,  mariée  le 
23  déc.  1728  (S'-Didier)  k  Jacques  Johcl,  notaire  k 
Fontenay;  2°  Marguerite,  mariée  le  S  juil.  1721  k 
François  Debessé;  3"  Marie-Françoise,  qui  épousa  le 
20  oct.  1721  Pierre  Chollet,  marchand  ;  4°  Gillette- 
Susanne,  mariée  le  20  fév.  1717  k  Pierre  Imbert, 
procureur  k  Civray  ;  5°  Françoise,  mariée  le  S  juil.  1722 
à  François  Brumauld  ;  6°  Marie-Jeanne,  qui  épousa  le 

30  oct.  1730  Louis  David,  sr  de  la  Noue  ;  7*  Anne-Fran- 
çoise, mariée  le  15  août  1738  k  Gabriel  David  ;  8°  Isaac- 
Olivier. 

§  VII. 

3.  Dupont  (Joseph),  procureur   au    Présidial 

de  Poitiers,  était,  croyons-nous,  lils  de  Pierre,  et  do 
Catherine  Caillabeuf  (2°  deg.,  §  I).  H  épousa  eu  1625 
Jeanue  Boncenne,  fille  de  René,  procureur,  et  de 
SiisanncNau,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Joseph,  qui  suit  ; 
2"  François,  avocat,  marié  le  20  fév.  1651  (la  Celle)  k 
Marie  RlQOUMIER,  dont  il  eut  au  moins  :  Jacquette, 
qui  épousa  le  16  mars  1689  François  Boncenne,  et  qui 
décéda  le  7  mai  1751  (la  Celle)  ;  3°  Alexis,  procureur, 
décédé  le  23  nov.  1696  (la  Celle).  Marié  le  4  janv.  1694 
(S'. Paul)  k  Anne-Marie  Calvin,  il  n'eut  pa^  de  pos- 
térité, croyons-nous  ;  4"  sans  doute  François,  rapporté 
§  VIII  ;  5°  Louis,  avocat,  parrain  le  22  janv.  165.8  d'une 
fille  de  François. 


232 


Dl'POXT 


4.  _  Dupont  (Joseph),  procureur,  décéda  le  19 
janv.  1715,  âgé  de  88  ans(N.-D.-Petite).  11  avait  épousé 
le  17  fév.  1648  (S'-Porchairo)  Marguerite  Pinetière, 
fille  de  N...,  et  de  Marguerite  Aymar,  dont  il  eut  au 
moins  :!•  Catherine,  mariée  le  6  juin  1690  à  Georges 
Biarrot,  avocat;  2'  Madeleine,  qui  épousa  Malliurin 
Venaull,  et  qui  fut  inhumée  à  N.-D  de  Lusignan  le 
27  janv.  1708;  3*  Anne,  4"  Marguerite,  mentionnées 
dans  un  partage  du  18  juin  1721)  (Arch.  Vien.  E*  635), 
ainsi  que  5*  Joseph,  qui  suit. 

5.  —  Dupont.  (.Joseph),  avocat,  épousa  Marie- 
Anne  Dhuet,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Joseph,  qui  suit  ; 
2»  Maiue-Anne-Susanne,  née  le  2  oct.  1727. 

6.  ■ —  Dupont  (Joseph),  avocat,  né  le  5  juil. 
1724,  est  probablement  celui  qui  fut  subdélégué  de 
l'intendant  du  Poitou  aux  Sables,  vers  1780. 

§  VIII. 

4.  —  Dupont  (François),  avocat,  qui  parait 
avoir  été  fils  de  Joseph  (3*  deg.,  g  VII),  fut  inhumé  le 
16  juin  1710  aux  Jacobins,  âgé  de  87  ans  (la  Celle).  Il 
avait  épousé  le  24  fév  1653  (chapelle  de  Montanaris) 
et  le  lSdéc.  1653  (S<-Hil.-la-Celle),  pour  réhabilitation, 
pour  dispense  de  pareuté,  Catherine  Théon  (inhumée 
aux  Jacobins  le  22  nov.  1692),  fille  de  M"  Matburin,  et 
de  Renée  Gendrault,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1*  François,  né  le  7  fév  1655  (la  Celle)  ;  2°  Jacquette, 
née  le  30  avril  1656,  eut  pour  parrain  Alexis  Dupont, 
proc,  et  décéda  le  5  mai  1751  (Jacobins);  3*  Lotis,  né 
le  22  janv.  1658  ;  4*  Charles,  ué  le  2  janv.  1659, 
baptisé  le  6  fév.  1662  ;  5»  Marie,  née  le  7  sept.  1660 
(la  Celle),  eut  pour  parrain  Joseph  Dupont,  proc.,  et 
décéda  le  16  sepi.  1738;  6"  Marguerite,  née  le  22 
janv.  1663  ;  7*  Catherine,  née  le  10  juil.  1666,  dé- 
cédée le  14  mai  1692. 


§IX. 


Branche  de  1    III  imiii  11.1  . 


2.  —  Dupont  (Jean),  fils  puîné  de  Nicolas,  et 
de  Berthoulme  Chaigneau  (I"  deg.,  g  lori,  fit  en  1617 
une  déclaration  de  Panièvre,  avec  Nicole  Toquetenu, 
veuve  de  sou  frère  Nicolas.  Il  épousa  Judith  Ingrand, 
dont  il  eut  au  moins:  1'  François,  qui  suit  ;  1*  Isaac, 
3°  N...,  mariée  à  Pierre  Pascaud,  procureur,  qui  as-isla 
comme  oncle  au  mariage  de  la  fille  de  François  Dupont, 
le  23  déc.  1629. 

3.  —  Dupont  (François),  procureur  à  Civray, 
marié  vers  1600  à  Susaunc  Pontenier,  en  eut  au 
moins  :  1*  Jean,  qui  suit;  2'  Pierre,  sr  de  Forges, 
marié  à  Françoise  Pontenier,  eut  au  moins  Anne, 
mariée  à  Jacques  Gaschet  ;  3°  Marie,  qui  épousa  le 
23  déc.  1629  Jacques  Imbert  (Arch.  Vien.  E»  501), 
en  présence  de  Nicolas  Dupont,  conseiller  à  Civray,  et 
de  Pierre  Dupont,  procureur,  ses  cousins  (deg.  3,  §  1). 

4.  —  Dupont  (Jean),  s'  du  Magnou  (Brux), 
l'Hermilage,  notaire  à  Civray,  épousa  le  13  déc.  1635 
(Arch.  Vien.  E"  574-  Marie  Imbert,  fille  de  Alexaudre, 
s'  de  S'-Chiistophe,  et  de  Marie  Pascault,  dont  il  eut  : 
1"  François,  qui  suit  ;  2"  Jean,  s'  du  Magnou  ;  3°  Ma- 
rie, qui  épousa  lsaac  Dunoyer  ;  4"  Anne. 

5.  —  Dupont  (François),  s'  de  l'Hermilage, 
avocat,  partagea  avec  ses  frère  et  sœurs  le  24  nov. 
1675.  (E'*75.)  Il  épousa  Susaniie  Charruyer.  dont  il 
eut  :  1«  Ieanne,  mariée  à  Louis  Imbert  ;  2°  Susanne, 
qui  épousa  François  Itcrt,  s'  de  la  Lande.  jElles  sont 
mentionnées  dans  un  procès  du  9  août  1719.) 


i)i:po\t 


§  X. 

Ou  trouve  à  Poitiers  les  personnages  suivants,  qui 
paraissent  appartenir  à  cette  famille. 

Dupont  (Pierre),  avocat,  fut  parrain  le  7  août 
1653  (S'-Porchaire)  d'une  fille  de  Joseph  Dupont  et 
de  Marguerite  Pinetière.  Il  épousa  Jeanne  Garnier,  qui 
fut  inhumée  le  12  janv.  1707  (S'-Paul).  Il  eut  entre 
autres  enfanls  :  1«  Pierre-Joseph,  né  le  19  juin  1670 
(S'-Cybard)  ;  2»  Jérôme,  né  le  19  avril  1672  (id.)  ; 
3»  Charles,  décédé  le  30  juil.  1679  (S'-Didier)  ; 
4°  Françoisu-Radegonde,  née  le  26  oct.  1676  (S'- 
Porchaire)  ;  5°  Antoine-Joseph,  né  le  19  juin  1678. 

DUPOMT  (de  Cherzay,  de  Moulins).  —  Fa- 
mille originaire  de  Fontenay-le-Comte,  qui  a  donné  un 
maire  à  la  ville  de  Poitiers,  au  xvu*  siècle,  et  divers 
magistrats.  On  trouve  un  grand  nombre  de  pièces 
concernant  cette  famille  aux  Archives  de  la  Vienne 
(E»  235,  E'  636  et  640). 

Blitson  :  d'azur  à  3  tours  d'argent,  2  et  1. 
—  Devise  :  «  Urbs  tuta  sub  ipsis  ». 
(Arm.  des  maires  de  Poitiers.  D.  F.  82.) 

Dupont  (Marguerite),   veuve    de 
Pierre  de  Nesmoud,  fut  maintenue  noble 
en  1667,  p"*  de  S'-Martin-l'Ars,  élection 
de  Fonleuay-le-Comte.  (A.  H.  P.   23.)  Elle   appartenait, 
peut-être,  à  cette  famille. 

Dupont  (Jeanne),  veuve  de  Frauçois  d'Eslenne, 
Ec.,  fut  maintenue  noble  en  1700,  à  Fontenay. 

§  I".  —  Branche  de  lt:   \i  1  11  1  . 

La  filiation  de  cette  famille,  d'après  un  acte  du  26 
mai  1527,  conservé  aux  Archives  de  la  Vienne  (E'  640), 
remonterait  au  XVe  siècle,  et  serait  établie  de  la  ma- 
nière suivante. 

1.  —  Dupont  (Jean)  l'aîné,  habitant  Fontenay- 
le-Comte,  marié  a  N...  Rabien?  eut  au  moins  pour, 
enfants  :  1°  François,  qui  suit;  2*  Colette,  mariée  à 
N...  Martin  (de  Parlhenay),  dont  les  petits-enfants  sont 
mentionnés  au  partage  de  1527;  3"  Jean,  sr  de  la 
Chevalerie,  marchand  à  Fontenay. 

2.  —  Dupont  (François),  qualifié  maître,  homme 
de  loi  à  Fontenay,  aurait  eu  pour  enfaut  au  moins 
François,  qui  suit. 

3. —  Dupont  (François),  avocat  du  Roi  a  Fontenay- 
le-Comte,  épousa  vers  1520  Françoise  Brisson,  qui  se 
remaria  à  Pierre  Gobin,  fille  de  Nicolas,  et  de  Jeanne 
Diivignaut,  dont  il  eutenlre  autres  enfants:  1°  Nicolas, 
qui  suit;  2°  Marguerite,  mariée  vers  1550  a  Etienne 
Viète  ;  3°  Catherine,  mariée  à  François  Hugueteau, 
sr  du  Brizeau  ;  4*  sans  doute  N...,  qui  a  formé  bran- 
che, §  III. 

4.  —  Dupont  (Nicolas),  sr  de  Beaulieu,  est 
mentionné  dans  un  acte  du  21  janv.  1564,  concer- 
nant les  moulins  de  Fontenay.  (A.  H.  P.  1.)  Marié  vers 
1550,  il  eut  entre  autres  enfants:  1°  Jean,  qui  suit; 
2°  Bobert.  qui  a  formé  la  branche  de  Cherzay,  §  11. 

5.  —  Dupont  (Jean),  Ec.  sgr  de  Beaulieu,  la 
Guérinière,  fut  présent  à  la  tutelle  des  enfanls  de 
Nicolas  Dupont,  en  1632,  le  5  nov.  1634,  où  il  est  dit 
grand-oncle,  et  le  28  mars  1640.  (Arch.  Vien.  E2  235, 
E"  636.)  Marié  en  1591  à  Catherine  Garipault,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  Jeanne,  qui  épousa  le  26  sept.  1618 
Geoffroy  Grimouard,  Ee.,sgrdu  Paire.  Ils  se  firent  dona- 
tion muiuelle.  Jeanne  fit  son  testament  a  Paris,  oii 
elle   habitait,  pss«   S'-Séveriu.    Dans    ce    testament    se 


DUPONT 


trouvent  nombre  de  Fondations  etde  lega  pieux  (Notes 
de  Grimouard)  ;  -"  Jkan,  qui  suit  ;  3* sens  doute  autre 
Ji  \n,  II.,  sgr  de  la  Portière,  préseut  ou  1634  cl  il*  i  0  ; 

i"  Marguerite,  peut-être  celle  qui  épousa  Pierre  de 
Nesmond. 

6.  —  Dupont  (Jean),  En.,  sgr  de  la  Guérinière, 

fut  présent  k  la  tulello  des  eufauts  de  Nicolas  Dupont, 
fil  1632,  1*534,  1640. 

§  II.   —  Branche  uk  ClliiRZAY. 

5.  —  itiijioni  (Robert*,  sr  de  Lhumeau  ou  l'Or- 
meau et  Lespinasse,  qualifié   noble   homme,  fils  putné 

do  Nicolas  (4*  deg.,  §  1"),  épousa  vers  1570  Yvonne 
I'ai'ion,  qui  habitait  Bois-de-Céné  (Vend.).  Il  parait 
n'avoir  eu  qu'un  fils  : 

ti.  —  Dupont  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  Lespinasse, 
Gherzay,  la  Fretière,  la  Guesbinière,  possédait  des 
domaines  k  Fonteuay,  Bois-de-Céné  (Vend.),  etc.  11 
fut  reçu  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  eu  1608,  et 
décéda  le  9  août  1631,  atteint  do  la  peste  qui  ravageait 
la  ville  de  Poitiers  (S"-Opportune).  Marié  le  10  juin 
1609  (S"-Opp.)  k  Jeanne  GoGDBT,  Bile  de  Jean,  Ec., 
sgr  de  la  Roche  Graton,  trésorier  de  France  à  Poitiers, 
et  de  Louise  Rogier.il  en  eut:  1»  Nicolas,  Ec,  sgr  de 
Lespinasse,  conseiller  au  Présidial  en  16..,  fut  assassiné 
k  la  Brosse-Ligault  (Coulonges-Thouarsaise)  en  sept. 
1632,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  cette  paroisse  ; 
2°  Jean,  Ec,  sgr  de  Lespinasse.  né  le  2  avril  1616, 
lieutenant  particulier  au  Présidial  de  Poitiers  en  1654, 
fil  aveu  do  la  Guesbinière  en  1678  (Noms  féod.)  ; 
3"  Cham.es,  Ec,  sgr  de  la  Fretière  (Bois-de-Céné, 
Vend.),  né  le  24  juil.  1619.  décéda  a  Poitiers,  sans 
postérité,  le  19  juin  1680  (S'-Etienne);  4°  René,  qui 
suil.  Ces  3  dorniers  enfauts  furent  mis  en  tutelle  le 
23  mars  1632,  par  Louise  Rogier,  leur  aïeule,  Jean 
Dupont,  s'  de  Beaulisu,  Jean  Duponl,  Ec,  sgr  de  la 
Guérinière,  M*  Pierre  Couprie,  sr  de  la  Roussière,  et 
ils  furent  émancipes  par  Jean  Dupont,  Ec,  sgr  de  Beau- 
lieu,  grand-on:le  ;  Jean  Dupont,  Ec,  sgr  de  la  Fretière  ; 
Jean  Dupont,  Ec,  sgr  de  la  Guérinière  ;  Jean  Duponl, 
s'  de  la  Paillerie,  avocat  à  Poitiers  ;  M*  Nicolas  Dupont, 
avocat,  proches  parents  (Arch.  Vien.,  E"  235  et 
E'  636);  5°  Louise  et  6°  Yvonne,  religieuses  cordelières 
à  Bressuire,  mentionnées  dans  un  partage 

7.  —  Dupont  (René),  Ec,  sgr  de  Cherzay  ou 
Charzay  (Sl--Verge,  D.-S.),  Moulins  (Sèvre,  Vien.), 
Frozes,  etc.,  baptisé  le  31  août  1623  (S"-Opp.!,  fut 
émancipé  le  28  mars  1640.  (Es  636. j  11  fut  maire  de 
Poitiers  en  1656,  puis  échevin.  Ayaut  hérité  de  la  sgrie 
do  Frozes  (Vien.),  ce  fief  fut  saisi  sur  lui  en  1665. 
(G.  1381  et  1413,  S'«-Croi.\,  43.)  Il  fut  inhumé  à 
S'-Cybard  le  2  mai  1677.  Marié  le  23  mars  1650 
(S'-Cyb.)  k  Françoise  Rougieb,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Moulins,  et  de  Françoise  Varenne(E2  235),  il  en  eut, 
outre  plusieurs  enfants  décédés  jeunes  :  1"  Marie,  née 
en  1651,  baptisée  le  28  juil.  1653,  qui  épousa  en  1669 
Antoine  Pascault,  sr  du  Buissonnet  ;  2°  Anne,  née  le 
16  avril  1652,  baptisée  le  28  juil.  1653,  mariée  d'abord 
le  15  mars  1678  (S'-Cyb.)  a  Louis  liaroy,  Ec,  sgr  de 
la  Fréinoiiière,  capitaine  au  rég'  d'Anjou  (le  contrat, 
daté  du  10  mars,  est  mentionné  dans  la  liasse  E.  1575, 
Barrouel,  Arch.  d'Angers)  ;  puis,  le  27  avril  1688 
(S'-Cyb.),  il  Jacques  Borne,  Ec,  trésorier  de  France, 
qui  acquit  Frozes  lo  31  juil.  1694  (S'"-Croix,  43)  ; 
3"  René,  né  le  31  août  1654,  baptisé  le  20  t'év.  1663, 
fut  prévôt  de  l'abbaye  de  Moutierneuf;  4°  Jean,  qui 
suit;  5*  Louise,  qui  est  dite  mineure  dans  nu  acte  de 
1678. 


DUPONT 


233 


8.  —  Dupont  (Jean),  Ec,  sgr  de  Cherzav,  Mou- 
lins, né  ]t.  24  janv,  1656,  fut  baptisé  k  S'-Cybard,  le 
20  lïv.  1662.  Il  vendit  Cherzay,  vers  1700,  à  Charles 
d'Ajoigny.  (E"  636  )  Marié  vers  1680  a  Madeleine  Citovs 
(qui  décéda  a  Sèvre  le  4  moi  1740),  fille  de  René,  Ec, 
sgr  du  Rreuil,  et  de  Marthe  Constant,  il  en  eut  au 
moins  :  |"  René-Mathieu,  qui  suit  ;  2*  Marie,  qui 
épousa  le  26  uov.  1737  (S'-Cyb.)  Rimé-François  Lo 
Vacher  de  Montigny,  Ec,  sgr  de  lu  Rriiuelerie  ;  3'  René, 
qui  était  prieur  de  Renet  en  1743,  lorsqu'il  fut  témoin 
d'un  acte,  en  l'église  de  Champagné-S'-Hilaire.  (Reg.) 

9.  —  Duposit  (René-Mathieu',  Chev.,  sgr  de 
Moulins,  Chev.  de  S'-Louis,  brigadier  des  mousque- 
taires de  la  garde  du  Roi,  né  en  1684,  décéda  à  Sèvre 
le  1"  juin  1747.  Marié  en  1733  k  Catherine  Tavk.ui, 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Coursée,  et  de  Catherine 
Ruignon,  il  en  eut  :  1*  Catherine-Madeleine,  mariée 
d'abord  à  Jean-Jacques  Texier  de  la  Raraudière,  puis, 
le  31  janv.  1780,  à  François-Augustin  Gourtinier  de  la 
Millanchère;  elle  décéda  k  Poitiers  en  1818;  2"  Renée, 
mariée  k  Gabriel  Irlaud  de  Benumont;  3*  Marie,  qui 
épousa  le  29  déc  1770  François-Gabriel  de  Blom,  Chev., 
sgr  de  Mangue,  et  mourut  on  1829. 


un. 


Branche  de  t    \    l>\n  i  i  un  . 


4.  —  Dupont  (N...-),  probablement  fils  Je  Fran- 
çois, et  do  Françoise  Brisson  (3*  deg  ,  §  I"),  est  peut- 
être  le  même  que  Jean  Dupont,  contrôleur  des  aides  k 
Poitiers,  vers  1600.  Il  se  maria  vers  1560,  et  eut  au 
moins  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  Pierre,  qui  était  écolier 
le  13  août  1600,  lorsqu'il  fut  parrain  de  sa  nièce  Jeanne. 
(Il  pourrait  avoir  formé  la  famille  Dupont  habitant  Par- 
thenay.) 

5.  —  Dupont  (Jean',sr  de  la  Paillerie,  avocat  k 
Poitiers,  épousa  vers  1595  Andrée  Berjonneau  ou  Beii- 
geonnsau,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit; 
2"  Jeanne,  née  le  13  août  1600  (N.-D. -la-Petite,  comme 
les  autres),  probablement  celle  qui  fut  inbumée  aux 
Jacobins,  le  3  juil.  16«A  (S'-Paul);  3°  Hilaire,  né  le  18 
mai  1602;  4°  Françoise,  née  le  21  oct.  1604;  5°  Nico- 
las, qui  a  formé  branche,  §  IV. 

6.  —  Dupont  (Jean),  s'  de  la  Paillerie,  avocat, 
né  le  23  oct.  1598,  assista  comme  parent,  avec  son  frère 
Nicolas,  le  5  nov.  1634,  k  l'émancipation  des  enfants 
de  Nicolas  Dupont,  sr  de  Lespinasse.  (Arch.  Vien.  E" 
636.)  Il  assista  aussi  au  mariage  de  Nicolas  le  29  janv. 
1648  (la  Celle).  Le  19  juill.  1663,  il  fit  paiement  d'une 
rente  due  sur  sa  maison  du  Coulomhier,  située  rue 
Bourg-Marin,  tenant  par  derrière  à  la  chapelle  du  col- 
lège de  Puygarreau.  (Arch.  Vien.  G.  629.)  C'est  lui, 
eroyou'-nous,  qui  épousa  le  28  oct.  1626  (S'Porch.) 
Marie  Thevin,  dont  il  eut  beaucoup  d'enfants,  entre 
autres  :  1°  Louis,  qui  suit;  2*  Marie,  qui  épousa  lo  5 
juil.  1655  (N.-D. -I"c)  Jacques  Greffier,  sr  delà  Maupe- 
titière;  3°  Françoise,  née  le  12  avril  1636;  4°  Cathe- 
rine, née  le  15  fév.  1643;  5*  Susanne,  née  le  15  déc 
1645;  6'  Susanne,  néo  le  28  mars  1647  (N.-D.-P"). 

7.  —  Dupont  (Louis),  sgr  de  la  Tour-de-Charrais 
(Vien.),  docteur  en  droit,  né  le  2  oct.  1634  (S'Porch.), 
eut  un  procès  avec  l'abbaye  de  la  Trinité,  en  1670,  au 
sujet  de  domaines  au  Breuil-l'Abbesse.  (Aich.  Vien.  Tri- 
nité, 40.)  Il  épousa  le  26  oct.  1662  (b'-Porch.)  Marie 
Marot,  fille  de  Jean,  s'de  Piiybcrueau  (Pamprou,  D.-S.). 
Nous  ne  savons  pas  s'il  eut  postérité. 

|  IV.   —  Branche  de  LA  Ki  udmiiii    V 

6.  —  Dupont  (Nicolas),  s"  de  la  Remonière  ? 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers,  lils  puîné  de  Jean,  et  do 


234 


DITPOIVT 


Andrée  Berj'onncau  (5e  deg.,  §111),  né  le  22  juin  1608, 
eut  pour  parrain  Nicolas  Dupont,  sr  de  Lespinasse 
(6*  deg.,  §  II)  et  pour  marraine  Marie  Dupont  de  la 
Vinière.  (Beg.  la  Celle.)  Il  assista  en  1634  et  1640  à 
l'émancipation  des  enfants  de  Nicolas  Dupont  de  Les- 
pinasse, et  fut  inhumé  le  17  mars  16S2  (S'-Didier). 
Marié  le  29  janv.  1648  (S<-Porch.)  à  Jacquette  Aure- 
reau,  fille  de  François,  avocat,  et  de  Françoise  Follet, 
il  en  eut  au  moins  :  1*  François,  qui  suit  ;  2°  Jeanne. 
7.  —  Dupont  (François),  sr  de  la  Remonière  ? 
avocat,  né  le  21  janv.  1649  (S'-Porch.),  épousa  le  16 
août  1672  (S'-Cybard)  Jeanno  Letard,  fille  de  Jacques, 
s'  de  l'Ormeau,  et  de  Jeanne  I'ouvreau.  11  en  eut  au 
moins  :  1»  Jeanne,  née  le  10  oct.  1674  (la  Celle); 
2«  Thérèse,  née  le  25  janv.  1676,  décédée  le...  1679; 
3o  Nicolas-Joseph,  né  le  23  sept.  1677;  4°  Susanne- 
Radegonde,  mariée  le  10  fév.  1710  à  Jean  Trouille, 
s'  de  la  Ligaudièrc,  capitaine  de  milice.  Elle  fut  inhumée 
en  l'église  d'iteuil,  le  7  mars  1762  (reg.);  5°  Barthé- 
i.emie-Louise,  née  le  24  août  1683,  décédée  le  27  sept. 
1764  (S'-Did. );  6°  Jean-Jacques,  né  le  5  juil.  1687. 

§  V.  —  Branche  de  Ll  VllVIÉRE 

(sant  jonction  connue). 

Dupont  (Charles),  sgr  de  la  Vinière,  avocat, 
fut  reçu  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  eu  1591. 
D'après  diverses  indications  il  devait  être  pioche 
parent  des  Dupont  de  la  Paillerie  (§  III).  Il  mourut  en 
1601,  et  fut  inhumé  à  S'-Cybard,  où  l'on  voyait  jadis 
son  épitaphe  peinte  sur  un  tableau  où  il  était  représenté 
portant  la  robe  rouge.  (Hist.  du  Poitou  de  Tliibaudeau. 
Listes  des  conseillers  au  Présidial.)  Marié  vers  1580  a 
Jeanne  Baron,  il  eut  plusieurs  enfants,  mais  nous 
n'avons  retrouvé  que  les  suivants  :  1°  Marie,  née  le 
4  mars  1593  (S'-Didier),  qui  épousa  le  3  sept.  1611 
Charles  lrland,  Ec.,  sgr  de  Beaumont.  Elle  fut  marraine 
le  22  juin  1608  (la  Celle),  avec  Nicolas  Dupont,  s'  de 
Lespinasse,  du  fils  de  Jean  Dupont  (5"  deg.,  §  III)  ; 
2°  Françoise,  née  le  17  oct.  1594  (S'-Cybard),  fui  mar- 
raine le  9  juin  1614  (N.-D.-P")  d'une  fille  de  Pierre 
Baron.  Elle  épousa  René  Thoreau,  Ec,  s'  de  la  Gri- 
maudière;  3°  Claude,  née  le  20  janv.  1596  (S'-Cyb.), 
épousa  le  19  août  1629  (S'-Did.)  Joseph  deLauzon,  Ec., 
sgr  de  la  Gontrie,  conseiller  au  Présidial.  Ils  furent 
inhumés  à  S'  Porehaire,  où  l'on  voyait  jadis  leurs  bustes 
sur  la  porte  de  la  sacristie  (Tliibaudeau,  Hist.  du  Poi- 
tou); 4*  Renée,  née  le  30  janv.  1597  (S'-Cyb.),  mariée 
le  10  mai  1627  a  Philippe  de  Lauzon,  Ec,  sgr  de  la 
Garrelière;  5"  Marguerite,  née  le  7  août  1598. 

§  VI.  —  Branche  de  la  Joivchkre. 

Les  Dupont  de  Fontenay  paraissent  avoir  formé  une 
autre  branche  dont  on  ne  peut  trouver  la  jonction. 
lV.  Areh.  Vendée,  E.  156.) 

1.  —  Dupont  (François),  sr  de  la  Jouchère, 
épousa  Marie  Grignon,  dont  il  eut  cinq  enfants,  qui  par- 
tagèrent ses  biens  en  1651  ;  1»  Jean,  qui  suit; 
2°  Jeanne,  mariée  à  Jacques  Mathelot,  s'  de  la  Filée  ; 
3°  Françoise,  sans  alliance,  fit  un  legs  à  l'église  de 
S'-Michel-lc-Clotix  ;  4°  Antoinette,  mariée  à  François 
Fradet,  sgr  de  la  Forêt-Nesdeau,  qui  vendit  la  moitié 
du  fief  des  Granges  a  Pierre  Fleury,  marchand  a  Fon- 
tenay ;  5»  Nicolas. 

2.  —  Dupont  (Jean),  sgr  de  la  Jonelière,  la 
Mort-Martin,  fut  légataire  d'Antoinette  Dupont.  Il  épousa 
Gabrielle  Bertaud,  qui,  étant  veuve,  fit  aveu  à  la  Tour 
Mauhergeon  en  I69C,  pour  la  Mort-Martin.  De  ce  mariage 
vint  au  moins  François,  qui  suit. 


DUPONT 


3.  —  Dupont  (François),  sgr  de  la  Jonchère,  la 
Mort-Martin,  fit  aveu  de  ce  fief  le  20  juil.  1711.  lient, 
croyons-nous,  pour  fils  : 

4.  —  Dupont  (Jacques),  sr  de  la  Jonchère,  qui 
eut  un  procès  pour  la  succession  de  François  Fradet. 
Il  fut  probablement  père  de  :  1*  Christophe-Justin,  qui 
suit  ;  2°  Euphrasie,  3°  Joseph,  sr  du  Vignault,  bour- 
geois de  la  paroisse  de  l'Orbrie,  qui  tous  les  trois  firent 
un  bail  à  rente,  le  23  juil.  1772,  d'une  grande  maison 
au  village  de  Ponzac,  p"6  de  S'-Martin-PArs  en  Bas- 
Poitou.  (Areh.  Vien.  E»  636.) 

5.  —  Dupont  (Christophe-Justin),  sgr  de  la  Jon- 
chère, demeurant  p""  de  S'-MichcI-le-Cloux,  en  1772, 
est  mentionné  comme  ayant  eu  un  procès,  conjointe- 
ment avec  Rose  Marie  Dupont  (peut  être  sa  fille,  à 
moins  qu'il  n'y  ait  eu  erreur  de  copiste  pour  le  nom 
d'Euphrasic)  contre  Louis  Thomas,  s'  du  Vignault,  ou 
ses  héritiers,  dans  l'inventaire  des  Areh.  de  la  Vendée 
(E.  156). 

DUPOST  et  DU  ï»OHJT.  —  Famille  ori- 
ginaire de  Poitiers  ou  de  Chabanais,  aujourd'hui  éteinte, 
alliée  à  celle  des  Carnot.  La  majeure  partie  des  rensei- 
gnements qui  suivent  nous  ont  été  communiqués  par 
M.  Sadi  Carnot,  capitaine  au  39»  régi- 
ment d'infanterie. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  accom- 
pagné de  2  étoiles  d'argent  en  chef  et 
d'un  oiseau  huppé  de  même  en  pointe. 
(Inscrit  a  l'Armoriai  d'Artois  le  10  mai 
1706  et  Ex-libris  du  xvm»  siècle.) 


[■ 


Branche  aînée. 


Les  premiers  degrés  sont  mentionnés  dans  une  généa- 
logie du  xvm"  siècle,  qui  contient  quelques  erreurs 
pour  le  commencement,  mais  qui  est  exacte  pour  la 
suite. 

1.  —  Dupont  (Jean-Charles  ?)  épousa  a  Poitiers 
en  1578  Françoise  Aubert,  fille  de  Guillaume,  président 
au  Présidial  de  Poitiers,  dont  il  eut  Charles-Joseph, 
qui  suit. 

2.  —  Dupont  (Charles-Joseph)  se  maria  a  Poi- 
tiers, vers  1600,  à  Agnès  Barraud,  fille  de  François, 
commissaire  enquêteur  et  examinateur  pour  le  Roi  au 
siège  et  ressort  de  Poitiers,  et  en  eut  Léonard',  qui  suit. 
(Ces  deux  premiers  degrés  sont  douteux.) 

3.  —  Dupont  (Léonard)  épousa  à  Poitiers,  en 
1634,  Jeanne  Pestre,  fille  de  Pierre,  avocat  au  Prési- 
dial, et  do  Marguerite  Thubert,  dont  Léonard,  qui  suit. 

4.  —  Dupont  (Léonard)  se  maria  à  Poitiers,  en 
1666,  à  Claude  Corliuon  ?  dont  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  Dupont  (Jacques),  sr  delà  Motte-en-Divion, 
né  à  Poitiers  (p'"  S'-Hilaire-le-Grand)  le  9  sept.  1668, 
devint  conseiller  du  Roi,  receveur  général  de  ses  do- 
maines à  Arras.  Il  épousa  d'abord  en  1692  Françoise 
Herpon,  fille  de  Maurice,  et  de  Claude  Legrand,  puis  à 
Arras,  le  17  fév.  1702,  Marie-Madeleine  Van  Lierdt,  fille 
de  Pierre,  et  de  Catherine  Hayette.  Il  décéda  le  10  nov. 
1737,  laissant  du  1"  lit  :  1°  Jacque*-Lambert,  qui  suit  : 
2"  Marie-Anne,  née  a  Arras  le  22  avril  1696,  mariée  le 
26  fév.  1715  a  Antoine-Robert  de  Gand,  et  décédée  a 
Arras  le  28  avril  1768  ;  du  second  lit  :  3*  Jacques- 
François,  rapporté  au  §  II  ;  4"  Pierre-François- 
Gabriel.  né  à  Arras  le  4  oct.  1705,  marié  le  18  nov. 
l"36àMarie-Thérèse-JosèphcDE  Baii.lencourt-Courc.ol, 
fille  de  Philippe-François,  et  de  Marie-Thérèse  Riquart, 
et   décédé    à    S'-Omer   le    11    avril    1774,    laissant   : 


DUPONT 


*. 


ni'i>o\T 


235 


a.  Mabie-Thérèse-Josèphe-Gabbiei.le,  née  k  An-as  le 
1"  mars  1739,  qui  épousa  au  même  lieu,  le  211  juin 
1758,  Joseph- Bernard  de  Bugnv,  et  mourut  k  S'-Omer 
le  30  iléc.  1763  ;  6.  Marie-Madeleine-Robertine- 
Jobi  lin:,  nre  à  Anas  le  28  niai  1742. 

5*  Jeanne-Josèphe,  née  à  Arras  le  15  nov.  1707, 
décédoe  la  même  année  ;  6'  François-Léonard,  rapporté 
au  §  111  ;  7°  Jean-Guillaume,  chef  de  la  quatrième 
branche,  §  IV. 

6.  — Dupont  'Jacques-Lambert),  avocat  eu  Parle- 
ment, trésorier  de  l'extraordinaire  des  guerres,  marié  à 
Marie-Geneviève  Saoet,  eut  pour  enfants  :  1"  Gaetan- 
Lahbbrt,  qui  suit  ;  2'  Geneviève,  religieuse  au  Paraelet 
à  Amiens;  3'  Louis-André-Avelin,  religieux  pré- 
montré. 

7.  —  Dupont  (Gaê'lan-Lamhei-1  ,  avocat  en  Parle- 
ment, conseiller  secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne 
de  France  k  la  grande  chancellerie,  conseiller  d'Etat  et 
directeur  du  collège  de  la  Flèche,  né  k  Aire  en  Artois 
le  6  sept.  1716,  et  mort  k  Faris  le  9  mai  17S2,  avait 
épousé  k  Paris,  le  28  avril  1749,  Louise-Jeanne  Cau- 
tbt,  dont  il  eut  :  1°  Joséphine-Geneviève,  née  k  Paris 
la  I"  avril  1750,  mariée  le  t8  avril  1769  à  Octavien 
Souche!  d'Alvimart,  gouverneur  des  pages  du  Roi  ; 
2"  Anne-Maiiie,  née  à  Paris  le  29  nov.  1751,  épousa 
le  23  nov.  1772  Ignace-Crespin  B"°  de  Cohorn,  capi- 
taine de  vaisseau,  et  mourut  le  5  oct.  1790;  3'  Cathe- 
rine-Adélaïde,  née  k  Paris  le  28  sept.  1755,  mariée  le 
24  iVv.  177S  k  Achille-Henri  Cannet:  4°  Gaetan-Piebbe- 
Mabie,  qui  suit  ;  5°  Gabbielle-Justine,  née  k  Paris  le 
3  janv.  1761,  épousa  le  30  avril  1782  Didier-Louis- 
Guillaume  do  Weltat,  receveur  des  finances;  6°  Gene- 
viève-Solange, née  k  Paris  le  9  sept.  1765,  mariée  le 
28  sept.  1784  k  Louis  M1'  de  Vesc,  capitaine  au  régi- 
ment de  Bourgogne-Cavalerie,  et  décédée  ;i  Paris  en 
sept.  1791;  7°  Jeanne-Sophie,  née  k  Paris  le  24  sept. 
1769,  se  maria  au  même  lieu,  le  5  mai  17S9,  à  N...  de 
Fouruoue. 

5.  —  Dupont  (Gadan-Pierre-Marie),  conseiller 
au  .Parlement  de  Paris,  né  audit  lieu  le  5  mars  1758, 
s'y  maria  le  17  mars  1796  à  Marie-Françoise  ue  Fou- 
geiiet,  fille  de  N...,  receveur  général  des  finances  de  la 
Franche-Comté,  dont  il  eut  :  1»  Jean-Louis-Gaetan,  né 
h- 23  fev.  1797,  décédé  le  5  mars;  2°  Anne-Mabie-Emma, 
née  le  28  août  1799,  mariée  d'abord  k  N...  de  Missiessy, 
puis  k  N...  C'°  de  Maussion  ;  3"  Mabie-Joséphine-Elvibe, 
née  le  23  avril  1803,  morte  en  1888,  épouse  de  Ferdi- 
nand C'8  de  Guillebon. 

SU. 

6.  —  Dupont  (Jacques-François),  fils  puiné  de 
Jacques,  et  de  Marie-Madeleine  Van  Lierdt  (5°  deg,, 
§  1),  né  à  Arras  le  24  juil.  1704,  épousa  Marguerite- 
Jeanne-Claire  de  R.uys  ?  dont  :  1*  Jean-Jacques- 
Antoine,  qui  eut  un  bénéfice  k  la'cathédrale  d'Arras  ;  il 
l'abandonna  dans  la  suite  et  mourut  en  1801  ;  2°  Maiiie- 
M  a  ih;leine-Rose,  décédée  à  Arras  en  1787  ;  3°Philippe- 
Giilain,  né  à  Arras  en  1736,  mort  à  Brest  en  sept. 
1791;  4°  Joseph-Romain,  qui  suit;  5°  Mabguebite- 
Jeanne,  mariée  k  Arras  k  Joseph  Baudouin  et  décédée 
en  1801. 

7.  —  Dupont  (Joseph-Romain),  né  k  Arras  le  18 
juin  1738,  se  maria  k  Douai,  le  22  janv.  1765.  à  Marie- 
Thérèse-Eugénie  Rose,  et  mourut  k  Paris  le  20  juin 
1806,  laissant  :  1°  EunÉNiE-RoSE-JosÉPHE,  née  à  Arras 
le  26  oct.  1766,  mariée  à  Paris,  en  juin  1787,  k  André- 
Louis-Gnbriel  Boucher  deS'-Ange;2°  AdélaIde-Augus- 
IINË-JosÈPHE,  née  k  Arras  le  27  juil.  1768,  morte  céli- 


bataire en  182.;  S*  Fiunçois-Joseph-Gaetan,  né  k 
Arras  le  28  oct.  1769,  employé  au  Ministère  de  la 
giicrro  et  décédé  en  182.  ;  4*  Aldegonde-Jacomne- 
JosÈPHE,  née  a  Arras  le  30  nov.  1771,  morte  sans 
alliance  en  182,. 

s  m. 

6.  —  Dupont  François-Léonard),  lils  puîné  de 
Jacques,  et  de  Marie-Madeleine  Van  Lierdt  (ae  deg., 
§  I  ,  né  à  Anas  le  14  janv.  1709,  fut  échevin  de  S'- 
Omer  et  épousa  le  15  juil.  1731  Marie-Anne-Josèphe 
l>Anr,  fille  d'Antoine,  et  de  Marie-Anne  Dalongeville.  11 
décéda  le  31  juil.  1786,  laissant:  1» Jacques-Antoine- 
Léonard,  qui  suit;  2"  Antoine-Joseph,  né  à  S'-Omer 
le  31  juil.  1734,  employé  dans  les  vivres  de  l'armée  ; 
3°  Geneviève-Thébèse-Josèphk,  née  k  S'-Omer  le  12 
oct.  1738,  décédée  au  couvent  des  religieuses  de  Pernes 
eu  Artois  le  15  janv.  1781  ;  4"  Léonard  Joseph,  né  k 
S'Orner  le  5  nov.  1740,  employé  dans  les  vivres  de 
Farinée  pendant  la  guerre  de  1757,  contrôleur  du  droit 
sur  les  cartes  k  Metz  de  1763  k  1779,  et  garde-magasin 
des  fourrages  k  Saumur  le  T'janv.  1780.  11  avait  épousé 
k  Melz,  le  20  août  1782,  Angélique-Marie  Willéaume, 
et  se  noya  le  11  déc.  1784,  sans  laisser  de  postérité  ; 
5*  Marie-Célestine-Joséphe,  née  k  S'-Omer  le  12  oct. 
1743,  religieuse  des  Dames  de  la  Conception  k  S'-Omer, 
décédée  le  4  avril  1802;  S*  Antoine-Fbançois-Joseph, 
né  k  S'-Omer  le  13  mai  1745,  décédé,  sans  alliance,  en 
Chine,  le  26  oct.  1774;  7"  Paul-Augcstin-Joseph,  né 
k  S'-Omer  le  12  mai  1747  ;  8*  François-Joseph-Heb- 
ménégilde,  né  k  S'-Omer  le  14  avril  1752,  décédé  céli- 
bataire le  27  oct.  1805  ;  9"  Mabie-Anne-Josèphe-Vic- 
toibe,  née  k  S'-Omer  le  4  juin  1753,  religieuse  à 
Ardres,  au  couvent  des  Daines  Bénédictines,  le  20  août 
1771. 

7.  —  Dupont  (Jacques-Antnine-Léonard),  Sgr  de 
Moringhem,  né  k  S'-Omer  le  29  nov.  1731,  fut  d'abord 
tonsuré  k  S'-Omer,  puis  employé  dans  les  vivres  de 
l'armée  k  Strasbourg  et  k  Lille.  Directeur  des  établis- 
sements d'Embden  de  1757  k  1758,  il  fut  pourvu  le 
25  juin  1777  d'un  office  d'Ec,  conseiller  secrétaire  du 
Roi,  maison  et  couronne  de  France  en  la  chancellerie, 
près  le  conseil  provincial  d'Artois  (lettres  enregistrées  le 
12janv.  177S).  11  épousa  le  6  sept.  1763  Marie-Anne- 
Françoise-Josèphe  Sevaolt,  fille  de  Jacques-François, 
et  de  Marie-Anne-Françoise  Hémart,  dont  il  eut  : 
1"  Mabie-Jacqueline-Sophie-Joseph*  née  k  S'-Omer 
le  22  juil,  1764,  mariée  le  17  mai  1791  k  Lazare- 
Nicolas-Marguerite  Carnot,  capitaine  au  corps  royal  du 
génie  et  décédée  en  fév.  1813;  2°  Maiue-Adélaïde- 
FnANçoisE-JosÈPHE,  née  k  S'Orner  le  20  janv.  1766, 
épousa  le  limai  1790  Claude-Marie  Carnol  de  Feulins, 
capitaine  au  corps  royal  du  génie  ;  3°  Mabie-Célestine- 
Gaetan-Josèphe,  née  k  S'-Omer  le  8  avril  1767,  mariée 
le  11  mars  1794  k  François-Toussaint  Collignon,  com- 
missaire des  guerres,  et  décédée  k  Paris  le  26  mai  1802; 
4'  Jacoues-I.éonabd-Joseph,  né  à  S'-Omer  le  3  avril 
1768,  commissaire  des  guerres  le  16  juin  1786,  puis 
sous-lieutenant  au  bataillon  des  chasseurs  du  Gévaudan 
au  15  sept.  1791,  lieutenant  et  commissaire  des  guerres 
k  Lille  le  12  déc.  1792. 

S  IV. 

6.  —  Dupont  (Jean-Guillaume),  fils  puîné  de 
Jacques,  et  de  Marie-Madeleine  Van  Lierdt  (5e  deg., 
jil),  né  k  Arras  en  171(1,  épousa  en  1734  Marie-Made- 
leine-Honovée-Josèphe  Regnault,  fille  de  Pierre-Paul. 
Il    mourut  k  Collioure  (Roussillon)  le   25  mars  1758,  k 


236 


DUPOIMT 


DtPOXT 


son  retour  de  l'Ile  île  Minorque,  par  suite  des  fatigues 
du  siège  do  Port-Mahon  où  il  avait  été  employé  dans 
l'artillerie,  laissant  :  1*  Jacques-Guillaume,  qui  suit  ; 
2*  STAN-isLAS-HoNonÉ-I'iEHiiE,  né  à  An-as  le  22  j u il 
1736,  connu  sous  le  nom  de  Dupont  de  la  lotie;  fut 
employé  dans  les  vivres  de  l'année  pendant  la  guerre 
de  1759  à  1762,  trésorier  au  régiment  Royal-Dragons 
en  1763.  puis  inspecteur  administrateur  au  collège  de  la 
Flèche,  sous-directeur  des  vivres  à  Caen  en  1778  et  à 
Paris,  et  enfin  administrateur  jusqu'en  1803.  Il  avait 
épousé  le  19  janv.  1763,  à  Spire,  Marie-Josèpho  Wal- 
burge-Sophie  C'""  de  Froberg  he  Montjoye,  fille  de 
Philippe-Antoine,  et  de  Marie-Hélène-Sophie  B"*  de 
Schwietzen-Castella,  dont  :  N...,  médecin  à  Paris,  marié 
à  N...  Blanchard  nE  Joigny;  3° Xavier,  appelé  du  Pvnt 
de  Blamont,  habitant  S'-Pierre  à  la  Martinique,  où  il  est 
mort  en  fév.  1781  ;  4"  Louise-Augustine  Josèphe,  née  à 
Arras  le  Î5  août  1745;  5°  Constance-Josèphe,  née  à 
Arras  le  28  août  1746,  religieuse  à  Ardres,  au  couvent 
des  Dames  Bénédictines,  en  fév.  1772;  6°  Auguste- 
Rufin,  né  à  Arras  le  2S  août  1747,  connu  sous  le  nom 
de  Dupont  de  l'Equilhère  ;  d'abord  employé  au  collège 
de  la  Flèche,  sous  les  ordres  de  son  frère,  il  passa 
ensuite  à  S'-Domingue  A  son  retour,  il  fut  inspecteur 
de  la  manufacture  de  Thiers  en  Auvergne  et  mourut  à 
Genève  le  8  sept.  1782. 

7.  —  Dupont  (Jacques-Guillaumei,  né  à  Arras  le 
1"  mai  1735,  fut  reçu  licencié  en  médecine  le  23  juil. 
1771,  et  épousa  le  16  nov.  1763  Marie-Madeleiue- 
Augustine  Palette,  fille  de  Jean-Marie-Joseph,  notaire 
à  Arras,  et  de  Marie-Madeleine  Legrand.  Jacques-Guil- 
laume décéda  le  19  juil.  1774,  laissant  Aimable-Sophie, 
née  à  Arras  le  10  mars  1768. 

DUPONT.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au 
xvii*  siècle.  Elle  parait  distincte  des  autres. 

1.  — Dupont  (Charles),  marié  vers  1620  à  Louise 
PoYRAun  ?  en  eut  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit; 
2*  Charlotte,  née  le  28  déc.  1634;  3°  Hélène,  née 
le  13  déc.  1637. 

2. —  Dupont  (Louis),  avocat,  épousa  le  2  mai 
1660  (S'-Porchaire)  Françoise  Bataille,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  René,  né  le  16  juil.  1661  ;  2o  Cathe- 
rine, née  le  17...  1667. 

DUPONT,  —  Famille  originaire  de  la  Sain- 
tonge,  établie  à  Poitiers  au  xvn"  siècle.  (Elle  est  diffé- 
rente des  Dupont  de  Beaulieu,  branche  des  Dupont  de 
Cherzay.) 

Dupont  (Jean),  s''  de  Beaulieu,  avocat  à  Poitiers, 
né  à  Lougnac?  en  Saintongc,  épousa  le  13  janv.  1663 
(la  Celle)  Marguerite  Dkmahconnay,  de  la  p,,°  de 
Croutelle,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Marie-Anne,  née 
vers  1665,  baptisée  le  13  déc.  1679  (S'-Porch.)  ; 
2"  Marie-Marguerite,  néo  le  19  mai  1667,  baptisée 
le  27  oet.  1668;  3"  Jean,  né  vers  1668,  baptisé  le 
13  déc.  1679. 

DUPOMT.  —  Famille  originaire  des  environs 
de  Parihenay.  Nous  devons  la  communication  des  ren- 
seignements qui  suivent  a  M.  de  Failly. 

Dupont  (Pierre),  homme  de  loi  (?)  à  Parihenay, 
fut  témoin  d'un  accord  passé  le  24  juin  1395.  (Arch.  la 
Barre,  11,  147.) 

Dupont  (Pierre),  de  la  sgrie  de  Parihenay,  rem- 
plaça Jacques  Dupont,  son  père,  liés  âgé,  aux  bans  du 
Poitou  de  1491  et  1192.  (F.) 


Dupont  (Jean),  procureur  s  Parthenav,  vivait  en 
1561,  (lleg.) 

Dupont  (Catherine),  épouse  de  Jacques  Gruget, 
Ec,  sgr  du  Chillois,  fui  inhumée  a  S'-Laurent  de  Par- 
thenay  le  6  avril  1658.  Elle  était  née  vers  1623.  (Id.) 

Dupont  (Paul),  sgr  de  la  Charnière,  du  Guy  et  de 
la  Touchcaury,  avocat  en  Parlement,  lieutenant-général 
du  duché  de  la  Meilleraye,  fut  inhume  à  la  Coudre  le 
1"  mars  1693.  Il  épousa  Jeanne  Pouget,  fille  do  Pierre, 
sr  de  la  Baraudrie,  Touclieaury,  dont  il  eut  :  1»  Paul, 
né  le  18  juil.  1668,  et  inhumé  a  S'-Laurent,  le  1"  sept. 
1674  ;  2°  Jacques,  né  le  29  déc.  1671  ;  3'  Pierre,  né 
le  14  sept.  1673  ;  4*  Catherine,  née  le  18  juil,  1675; 
5"  Paul,  né  le  13  oct.  1678;  6»  Marie,  épouse  dD 
Jacques-Honoré  François,  sr  des  Granges. 

Dupont  (N...),  curé  de  Vaudelaigne,  vivait  en 
1720.  (Id.) 

1.  —  Dupont  (Pierre)  épousa  le  31  déc.  1606 
Catherine  Pasijuet,  qui  lui  donna  PiEnnE.  qui  suit. 

2.  —  Dupont  (Pierre),  sgr  des  Sallehouères  et 
des  Touches,  lieutenant-général  du  bailli  de  Gàtine 
(1653-71),  se  maria  à  Catherine  Goybault,  dont  il  eut  : 
1°  Nicolas,  qui  suit;  2"  Marie,  née  le  20  fév.  1639; 
3»  Charles,  né  le  15  fév.   1643  ;  4'  Guillaume,  né  le 

4  janv  1646  ;  5*  Louis,  né  le  10  août  1649  ;  6°  Fran- 
çoise, née  le  10  sept.  1650  ;  7*  Jeanne,  née  le  28  janv. 
1052;  8"  Maiiie,  née  le  26  mars  1653;  9*  Pierhe,  né 
le  4  sept.  1661,  inhumé  à  S'-Laurent  le  8  oct.  1672. 

3.  —  Dupont  (Nicolas),  sr  de  la  Paillerie,  li- 
cencié es  lois,  avocat  en  Parlement  et  au  Présidial  de 
Poitiers,  ué  le  22  nov.  1636,  épousa  le  15  juil.  1660 
Anne-Marie    Gatet,  qui  lui   donna  :  1°    Marie,   née  le 

5  mai  1661,  mariée  à  Louis  Tire),  sgr  de  Bellebouche; 
2*  Marie-Madeleine,  née  le  21  fév.  1663,  épousa  le 
13  nov.  1704  Louis-Charles  Lacordaire,  avocat  assesseur 
au  duché  de  la  Meilleraye  ;  3*  Mabguerite,  femme  de 
Philbert  de  S'-Viucent,  lieutenant  au  régiment  du 
Plessis  ;  4°  Renée,  5"  Nicolle,  6"  Anne. 

DUPONT,  —  Famille  de  Chàtellerault.  —  Noms 
divers. 

Dupont  (Marion),  aliàs  Brigandinière ,  épousa 
vers  1500  N...  Ferrand.  Elle  mourut  le  29  nov.  1542, 
dans  sa  chaise,  auprès  du  feu.  (Reg.  S'-Jean-Bapt.) 
Dans  cet  acte  elle  est  dite  mère  de  Me  Jehan  Ferrand, 
médecin  (M.  A.  O.  1896,  179.  Note  Alfred  Barbier.) 
Elle  était  sans  doute  fille  d'un  Dupont,  s'  de  la  Brigan- 
dinière, ou  bien  armurier,  fabricant  de  brigandines. 

Dupont  (Jeanne)  fut  marraine  à  N.-D.,  le  27 
nov.  1642,  d'une  fille  de  Jean  David,  sergent  royal,  et 
de  Elisabeth  Dieulefil.  (Ileg.) 

DUPONT  (du  Mousseau).  —  Famille  originaire 
de  Loches,  qui  habitait  les  confins  du  Poitou,  et  qui 
s'est  alliée  a  des  familes  poitevines.  Elle  a  possédé  les 
fiefs  de  la  Boche-d'Anchaille,  de  la  Verrerie,  du  Bior- 
deau,  de  Richemont,  etc.  Sa  généalogie  a  été  composée 
par  M.  Marcel  Rouet  de  Journal,  mais  nous  mentionnons 
seulement  quelques  noms. 

Blason  :  «  de  sable  à  2  flammes  d'or 
en  chef  et  une  étoile  de  même  en  pointe. 
(Cachet  de  famille,  1710.)  Carré  de  Bus- 
serolles  dit  :  «  do  sable  à  3  flammes 
d'or  », 

Dupont  fjean),  sgr  de  la   Boche- 
d'Anchaille,  bailli  de  Ligueil.   président  de  l'élection  de 
la  Haye,  et  mairo  de  cette  ville,  né  a  Loches  le  31  déc, 


■vi,     ;, 


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DUI»ONT 


1652,  décéda  à  la  Haye  le  14  déc.  1716.  Il  épousa  . 
I'  le  S  nov.  1687,  k  Cussay,  Marie-Anne  de  MONS, 
lille  de  Charles-Chrisluphe,  sgr  d'Orbiguy,  cl  de  Marie 
Robin  ;  puis  S«  a  la  Hâve,  Jeanne  Mothkreau  ;  mais  il 
n'eul  pas  d'enfants. 

Dupont  (François-Philippe1,  sgr  dn  Mousscau, 
lui  receveur  des  fermes  générales  à  Coutnre-d'Argenson 
[Poitou  ,  vers  1760,  et  décéda  sans  postérité. 

DUPOKT(DI  Gault),  —  Famille  de  l'Aunis. 

Blason:  de  gueules  à  la  chatne  d'or,  posée ... 

Duponl  <le  Gault  Pierre  Henri),  Ec,  sgr 
du  Baigaon,  lieutenant-colonel  d'infanterie,  comman- 
dant des  gardes-cotes  du  pays  d'Aunis,  chevalier  do 
S'-Louis,  eut  de  Maiie-Anne  Cornu  : 

Dupont  de  Gault  (Pierre-Henri),  Chev.,sgr 
de  liaignon,  Touchelonge,  Clicv.  de  S'-Louis,  capitaine 
d'infanterie,  obtint  un  arrêt  de  la  cour  des  Aides,  le 
2  mars  1768.  Il  épousa  k  S'-Jean-d'Augély,  le  15  déc. 
1788,  Marie-Catherine-Elisabeth  Viénot  de  Vaublanc, 
tille  de  François  Vivant,  sgr  do  Bousselange,  et  de 
Calhcriue-Elisahelh  Perreau. 

DUPOXT.-  Famille  de  Chabanais  et  de  Con- 
folens,  à  laquelle  appartenaient  les  deux  généraux 
comtes  Dupont  du  1"  Empire,  et  plusieurs  autres 
personnages  disiingués.  Nous  devons  la  généalogie  qui 
suit  k  M.  le  capitaine  Sadi  Carnot. 

A     a- _        Blason  :  d'azur   au    pont   d'argent   de 

sg^t^l  trois  arrhes,   et  3  étoiles  d'or  rangées  en 

chef.  (Rielslap.)  L'Armoriai    de  l'Empire 

donno  des  blasons  écartelés  ou  modifiés, 

suivant  l'usage  du  temps. 

Pierre  Dupont  de  Poursat,  évèque  de 
Coulances,  B""  de  l'Empire  :  «  écartelé  :  1*  d'azur  aux 
tables  de  la  loi  d'argent,  brochant  sur  le  fût  d'un 
arbre  d'or  terrassé  de  même;  2°  de  gueules  à  la  croix 
alaisée  d'or  (Bon  Evèque);  3"  de  gueules  au  château 
d'argent  flanqué  de  deux  tours;  4*  d'azur  au  pont  d'ar- 
gent de  3  arches,  sur  une  rivière  de  même  et  3  étoiles 
rangées  en  chef.  i<  (Rietstap.) 

Le   C"  Dupont  :  écartelé  1  et  4  (Dupont)  ;  au  2°  do 
sinople  k  l'olivier  d'or,  au    pied  duquel    veille  un  chien 
de  même,  surmonté  d'un  œil   d'argent  ;  au  3   d'or   au 
sautoir  de  gueules  accompagné  de  l  étoiles  de  sable. 
Le  C18  Dupont  de  Cbaumont  :  écartelé  1"  de  gueules  k 


l'épée  d'argent  en  pal  ;  2°  de  gueules  au  château 
d'or  dont  la  po'te  est  surmontée  d'un  éeusson  chargé 
d'un  P  de  sable  ;  3°  conlre-écartelé  de  gueules  à  la 
face  d'or,  d'argent  k  la  couleuvre  d'azur,  d'argent  îlu 
lion  lampant  de  gueules,  et  d'argent  à  la  lance  d'azur 
avec  une  banderolle  de  sable  ;  4°  dazur  au  lévrier 
passant  d'argent  tourné  vers  une  branche  de  laurier 
d'or,  sur  laquelle  broche  une  étoile  d'argent  posée  au 
canton  senestre. 


1.  —  Dupont  ^ean)  vivait  à  Manot,  vers  1520. 
11  eut  entre  autres  enfants  : 

2.  —  Dupont  (Guillaume^,  né  en  1540,  décédé  en 
1611  à  Chabanais.  11  épousa  Jeanne  nE  Lanaod,  dont  il 
eut  entre  autres  enfants:  1*  Annet,  qui  suit  ;  2*  Jean, 
marié  à  Françoise  Moulin,  en  eut:  a.  Marie,  qui 
épousa  N  ..  de  Limaignes  ;  b.  Jeanne,  mariée  à  Jean  de 
Limaignes. 

3.  —  Dupont  (Annet),  né  en  1585,  décédé  en 
1650,  épousa  en  1607  Marie  de  Limaignes,  dont  il  eut 


DUPONT 


237 


beaucoup  d'enfants,  entre  autres:  1°  François,  qui  suit; 
2"  GabrIELLE,  mariée  à  N.  .  Bampiioux  ;  3°  Annet, 
s' ilt)  Ponfoucher, qui  épousa  en  1645  Marie  Hum  d  il  n 
en  postérité]  :  t"  Gaspard,  sr  de  Malison,  né  en  1624, 
di  lé  en  1688,  fut  parrain  à  Poitiers  le  28  août  1648 
(la  Celle). 

4.  —  Dupont  (François),  né  en  1619,  décédé  en 
1698,  procureur  fiscal  de  Chabanais,  épousa  en  1645 
Anne  Rabaud,  lille  de  Pol,  et  de  Catherine  Dupré  ; 
puis  en  1677  Martiale  Levesuue.  Il  eut  du  1"  lit 
beaucoup  d'enfants,  entre  autres  :  1*  Gaspard,  s'  de 
Ponfoucher,  né  en  1650;  2"  François,  s'du  Pré,  né  en 
1653  ;  »'  Isaac-Pierre,  qui  suit  ;  4°  Isaiieai-,  mariée 
k  François  Nadaud,  puis  à  Pierre  Barré  ;  5°  Annet, 
s'  de  Fongardéche,  qui  a  eu  nu  fils  et  2  tilles. 

5. —  Dupont  (Isaac-Pierre),  médecin,  fut  lieute- 
nant de  maire  a  Chabanais.  Il  épousa  Marie  de  la  Sal- 
monie,  dont  entre  autres  enfants  :  1*  FnANçois,  qui  suit  ; 
2"  Marie,  qui  épousa  Joseph  de  Limaignes;  3*  Annet, 
marié  k  Michelle  de  la  Qotntinie,  dont  il  eut  plusieurs 
enfanls;  4°  François-Xavier,  marié  à  Catherine  Gros, 
qui  a  eu  postérité. 

6.  —  Dupont  (François),  né  en  1695,  décédé  en 
1751,  sénéchal  de  Chabanais,  épousa  Marguerite  Sar- 
dain  du  Repaire,  dont  eutre  enfants:  1»  Isaac- 
Pierre,  qui  suit  ;  2"  Pierre-Joseph-Durat,  sgr  de 
Chaumont,  Chev.  de  S'-Louis,  commandant  au  rég1  de 
la  Fère  ;  3*  François,  sr  de  Poursat,  avocat,  puis  juge 
de  paix  ;  4°  Pierre,  sr  du  Mas,  marié  en  1758  k  Anne 
Maisondieu. 

7.  —  Dupont  (Isaac-Pierre,!,  s'  de  Savignat, 
sénéchal  de  Chabanais,  épousa  Françoise-Claire  Benoist 

DE  PUYBARONNEAU,  dont  :    1'    ANTOINE- PlERRE,  de    Chall- 

mont,  né  en  1759,  décédé  en  1828,  général  de  division, 
comte  de  l'Empire,  etc.,  sans  alliance  ;  2*  Pierre, 
de  Poursat,  né  en  1761,  décédé  en  1818,  évêque  de 
Coutances  ;  3"  Pierre,  qui  suit  ;  4°  Fiiançois,  qui  a 
formé  branche,  §  11. 

8.  —  Dupont  de  l'Etang  (Pierre  C1*),  né  en 
1765,  décédé  en  1S40,  fut  général  de  division  en  1797, 
et  se  signala  à  Ulm,  k  Friedland,  k  Cordoue,  etc.  Com- 
mandant un  corps  d'armée  en  Espagne,  il  fut  forcé,  par 
suite  de  plusieurs  fautes  politiques  et  militaires  de 
Napoléon,  de  signer  la  capitulation  de  Raylen.  ce  qui 
l'exposa  à  la  colère  de  l'Empereur.  Il  fut  emprisonné, 
mais  fut  délivré  par  la  Bestauration,  et  devint  en  1814 
ministre  de  la  guerre.  Marié  en  1S04  k  Grâce  Beroon, 
fille  du  Cle  Bergon,  ministre  des  finances,  il  en  a  eu  : 
1*  Gustave-Jean-Pierre-Théophile,  qui  suit  ;  2°  Athé- 
naïs-Claire-Joséphine-Grace,  mariée  k  Eugène  Panou 
Desbassyns  de  Richemont. 

9.  —  Dupont  (Gustave-Jean-Pierre-Théophile  C"), 
né  en  1806,  décédé  en  1843,  avait  épousé  N.  .  Bicham, 
dont  il  a  eu  Arthur,  C"  Dupont.  (Château  de  Roche- 
brune,  près  Chabanais.) 

in. 

8.  —  Dupont  de  Savignat  (François),  né 
en  1769,  décédé  en  1845,  fils  puîné,  de  Isaac-Pierre 
(7"  deg.,  3  I"),  fut  colonel  d'état-major  et  inspecteur 
des  haras.  Il  épousa  en  1801  Marie-Thérèse-Geneviève 
Nieaud,  fille  de  Jean  Baptiste,  maire  de  Limoges,  et  de 
Marie-Rose  Deville,  dont  il  a  eu  :  1"  Pierre-Adolphe, 
in:  pecteur  des  haras,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur  (né 
en  1802,  décédé  en  18731  ;  2»  Jean  Baptiste-Charles, 
décédé  jeune  ;  3"  Jean-Joseph-Ernest,  inspecteur  des 
haras.Chev.de  la  Légion  d'honneur  (né  en  1806,  décédé  en 
1888)  ;  4*  Antoine-Joseph-Edouard,  qui  suit  ;  5"  Marie- 


238 


DUPORT 


DVPORT 


jEAXNE-C.RAcE-CLAinE,  née  en  1S16,  décédée  en  1897, 
avait  épousé  en  1836  Louis-Hippolyte  Carnot,  qui  a  été 
membre  de  l'Institut,  sénateur,  etc. 

9.  —  Dupont  (Antoine-Joseph-Edouard),  né  en 
1810,  décédé  en  1892,  officier  de  marine,  Chev.  de  la 
Lég.  d'honueur,  a  épousé  en  1837  Jlarie-Laure  Boudet, 
dont  entre  autres  enfants  :  1"  Hélène,  mariée  à  Au- 
guste de  La  Grange-I.abaudic  ;  2"  Rodert,  qui  suit  ; 
3"  Virginie,  mariée  à.  Charles  Latrille,  conseiller  à  la 
cour  de  Limoges. 

10.  —  Dupont  (Robert),  né  en  1844,  a  épousé 
le  2S  nov.  1871  Geneviève  Coudert  de  la  Villate, 
dont  il  a  eu  entre  autres  enfants  :  1°  Gabhielle,  née  en 
1873,  religieuse,  décédée  a  Si-Léonard,  le  3  avril  1S98  ; 
2°  Joseph-François,  né  en  1881. 

ULPORT  e  r  I>U  PORT. —  Nom  commun 
a  plusieurs  familles  du  Poitou  et  de  l'Angoumois. 

Duport  (  \YlUelmuf\,  de  Portu,  est  homo  ligius 
comllis  Pictavensis  et  tenet  ab  eo  liberiam  cum 
pertinenci's  et  partent  ilecimarum  de  Mimeret  et  de 
la  Godelère,  en  1253.  (Arch.  nat.  Y,  rog.  24,  50,  56-5.) 
Duport  (Jean),  clerc,  donne  a  l'abbaye  de  Fon- 
taine-le- Comte  une  maison  située  au  Marché-Vieux 
(ps"  de  S'-Porrhaire  de  Poitiers),  le  jeudi  après  le 
dimanche  des  Rameaux  1274.  (Arch.  Vien.  Abb.  de 
Fonlaine-leComte.) 

Duport  (Jean),  de  Porta,  faisait  partie  du  con- 
seil de  la  ville  de  Poitiers  en  1309.  (F.) 

Duport  (Jean)  vivait  à  Poitiers  en  1335.  Il  est 
cité  dans  une  procuration  à  lui  donnée,  ainsi  qu'à  plu- 
sieurs autres  personnages  de  Poitiers,  par  les  maire  et 
échevins  de  cette  ville,  le  vendredi  avant  l'Assomption 
de  cette  année.  (Arch.  Ville  de  Poitiers.) 

Duport  (Jean),  de  Portu,  prêtre  du  diocèse  de 
Poitiers,  et  notaire  impérial,  reçoit  une  donation 
passée  au  lieu  de  Vayac  (diocèse  d'Angoulênie)  le 
4  avril  1380.  (Carrés  d'Hozier,  632.  Bibl.  nat.) 

Duport  (Ylhier),  clerc,  vend  le  15  juin  1407  à 
Jean  Malherbe,  du  diocèse  de  Baveux,  demeurant  à 
Poitiers,  une  maison  sise  au  Marché-Vieux.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  Fontaine-le-Cle.) 

Duport  (Antoinette)  avait  épousé,  vers  1600, 
Hélie  Tizon,  Ec,  sgr  de  Sigoigne,  conseiller  au  Présidial 
d'Angoulèine.  Leur  fille  Gabrielle  se  maria,  le  25  mai 
1622,  a  Jean  de  Chergé,  Ec,  sgr  de  Mornac.  (Gén. 
Chergé.) 

Duport  (Hélène),  mariée  vers  1640  a  Nicolas  de 
Martineau,  Ec.,  sgr  de  la  Barrière,  eut  une  fille,  Char- 
lotte, qui  épousa  le  21  oct.  1677  Philippe  Corgnol, 
Ec,  sgr  de  Glanges.  (Gén.  Corgnol.) 

Duport  (Jacob),  Ec,  sgr  de  Boismasson,  p"*  de 
S'-Jeau  de  Mont,  élection  des  Sables,  fut  condamné 
comme  roturier  par  M.  Bareutin,  le  12  avril  1667,  et 
ensuite  déchargé  par  le  même  intendant,  sur  pièces 
nouvelles,  produites  le  15  sept.  1668.  Jacob  avait  épousé 
Susanne  Bertrand,  qui  était  sa  veuve  en  1682.  A 
celte  époque,  elle  produisit  pour  le  fait  des  francs-fiefs, 
devant  M.  de  Lamoignon,  intendant  de  Poitiers,  tant  en 
son  nom  que  comme  tutrice  de  ses  enfants  mineurs 
(qui  ne  sont  pas  nommés),  et  aussi  pour  Jeanne-Renée 
Duport,  épouse  non  commune  en  biens  de  Jacques  de 
Busca,  Ec,  sgr  de  l'Espinay.  des  pièces  prouvant  la 
noblesse  de  la  famille.  Elle  produisit  également  un  acte 
du  14  sept.  1681  justifiant  qu'ils  avaient  tous  abjuré 
l'hérésie.  (F.) 

Duport    (Jean),    greffier     de    Chauvigny,    puis 


notaire,  épousa  à  S'-Michel  de  Poitiers,  le  9  fév.  1682, 
Catherine  Collas,  dont  il  eut  au  moins  Jeanne,  mariée 
le  20  juin  1714  à  René  Prévost. 

Duport  (Françoise),  fille  de  Gilles,  marchand  à 
Poitiers,  épousa  le  4  juin  1703  Jean  Thevin.  (Reg.) 

Duport  (Pierre),  s'  de  la  Bounelière,  inhume 
dans  l'église  de  Thurageau  le  10  août  1745,  eut  de 
Anne  Sereau,  sa  femme  :  1°  Anne,  baptisée  à  Thu- 
rageau le  29  oct.  1741  ;  2°  Elisabeth,  baptisée  au 
même  lieu  le  27  nov.  1742.  (Id.) 

DUPORT  ou  I>U  PORT.—  Famille  ori- 
ginaire des  environs  de  Cliâtellerault,  qui  s'établit  à 
Poitiers  au  xvii"  siècle.  Nous  n'avons  trouvé  que  les 
quelques  renseignements  qui  suivent. 

1.  —  Duport  (Jean),  sommelier  du  Roi,  élait 
possesseur  du  fief  des  Niallières  (Ingrande,  Vien  ).  Il 
eut  pour  fils  : 

2.  —  Duport  (Jeani,  s' des  Niallières,  conseiller 
du  Roi,  élu  à  Poitiers,  rendil  une  déclaration  le  1"  doc. 
1599  au  sgr  de  Chêne,  p""  d'Ingrande.  (Arch.  Vien. 
Reg.  53,  p.  197.)  Il  eut  pour  fils  : 

3.  —  Duport  (René  Ier),  s'  des  Niallières  et  de 
la  Voûte,  avocat  en  Parlement  et  au  siège  présidial  de 
Poitiers,  élait  en  1642  sénéchal  de  la  chàtellcnie  de 
Montreuil-Bonnin.  Marié  vers  1635,  il  eut  pour  fils 
René,  qui  suit. 

4.  —  Duport  (René  II),  avocat  en  Parlement  el 
au  siège  présidial  de  Poitiers,  fit  abjuration  du  calvi- 
nisme à  S'-Cybard  le  1er  fév.  1686,  à  l'âge  de  47  ans. 
Marié  vers  1665  à  Claude  Piogé,  il  en  eut  René,  qui 
suit. 

5.  —  Duport  (René  III),  s'  des  Minières,  abjura 
le  calvinisme  le  1"  fév.  16S6,  étant  âgé  de  18  ans.  Il 
épousa  :  1°  à  Mirebeau,  le  21  nov.  1707,  Marie-Anne 
Moussault,  fille  de  Pierre-Olivier,  procureur  fiscal  do 
Champdenier  ;  2»  à  N.-D. -la-Grande  de  Poitiers,  le 
22  fév.  1718,  Marie  Pélisson,  fille  de  feu  Pierre,  et  de 
Henriette  Moussault.  De  l'un  ou  de  l'autre  lit  sont  issus: 
1°  Etienne,  qui  suit  ;  2-  Louise,  mariée  à  François 
Desmortiers  des  Borderies,  qui  était  veuve  en  1776  ; 
3"  Louise-Henriette,  également  veuve  en  1776  de 
Philippe-Guy  Cuirblanc,  bourgeois  de  Poitiers. 

6.  —  Duport  (Etienne),  bourgeois  de  Poitiers,  était 
eu  1776  époux  de  N...  Allotte  de  la  Fuye,  et  assistait 
ainsi  que  ses  deux  sœurs  au  mariage  de  son  neveu 
Desmortiers  des  Borderies.  (Nous  ignorons  s'il  eut 
postérité.) 

DUPORT.  —  Famille  notable  de  Loudun  au 
xvi«  siècle.  (Arch.  Vien.  reg.  40,  f.  191,  487,  501.) 

Duport  (N...)  eut  pour  enfants  :  1"  Tbistan,  qui 
suit;  2»  Isabeac,  mariée  à  M"  Pierre  Bridonneau,  sr  de 
la  Bourdigalière. 

Duport  (Tristan),  sgr  de  Vélors,  près  Loudun, 
conseiller  du  Roi,  élu  à  Chinon,  fit  un  échange  de  mai- 
sons à  Loudun,  le  31  mai  1546,  et  passa  un  acte  avec 
son  beau-frère  le  21  janv.  1562.  Il  épousa  Pcrriue 
Lefèvre,  D'  de  Cousteau  ?  qui  était  sa  veuve  le  15  fév. 
1574. 


DUPORT. 


Famille  de  Loudun  au  xix«  siè- 


cle. 

Duport  la  Touche  (Clément)  épousa  le  20 
sept.  1819  (S'-Cilrolne,  Vien.)  Louise-Anaïs  Ci.er- 
beault,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Gaston-Clément,  né 
le  21  juil.  1820,  à  Loudun;  2»  Eugène-Louis,  né  le  26 
janv.  1822;  3»  Clémence,  née  le  30  déc.  1828. 


■  »■     l'itl 


DlJIMlRTAL.  —  Co  nom  a  été  porté  par 
quelques  ramilles.  (V.  Covtkux,  Vincent.) 

I  »:i|x.il  .il  (Guillaume)  était  lieutenant  du  séné- 
chal  de  Poitou  en  1336  et  1342.  (Arcli.  Villo  Poitiers.) 

Duporl  .il  (Bertrand),  syndic  du  collège  des 
Jésuites,  acquit  une  borderie  k  Ligugé,  tenant  au 
prieur,1,  le  20  fév.  1690.  (Arch.   Vieu.  D.  46.) 

Dnporliil  (B.),  receveur  de  la  capitalion  à 
Poitiers  en  1700,  lut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  :  «  do 
sinople  au  portique  d'or  ». 

IHJPOUET.  —  On  trouve  ce  nom  en  Mireba- 
lais  et  Loudunais,  commun  à  plusieurs  ramilles.  (V.  du 
Pourt.) 

Dupouet  (Charles),  notaire  à  Rossay  î  fut  ins- 
crit d'office,  en  1700,  k  l'Armoriai  de  Touraine,  élection 
de  Moutreuil-Bellay  :  a  d'argent  a  3  chevrons  de 
sable  ï. 

DUPKK.  —  Nom  commun  à  plusieurs  familles 
notables  du  Poitou.  (V.  du  PnÉ.) 

Dupré  (N...),  D'  de  Reigné,  près  la  Trémouillc, 
reçut  un  hommage  le  18  mai  1403  ou  1463.  (Or.  Guil- 
lemot de  Liniers.) 

Dupré  (Bartholomé)  rend  hommage  k  la  B*'*  de 
Mirebcau,  le  28  juil  1508,  pour  uu  hébergement  k  Liai- 
gue.  (Arch.  Vieu.  Mirebeau.) 

Dupré  (Denis),  s'  du  Chesne,  demeurant  p"«  de 
Chizé  (D.-S.),  épousa  le  15  mai  1530  Jeanne  de  Sigou- 
gne,  sœur  de  Jean,  sgr  de  la  Barillerye.  (Orig.  de 
Moulins-Rocliefort.) 

Dupré  (Jean)  était  receveur  de  Chizé  en  1555. 
(F.) 

Dupré  (Isaac)  fut  recule  10  janv.  1596  receveur 
particulier  du  taillon  à  Thouars.  11  fit  aveu  le  31  oet. 
1599  au  duc  de  Thouars,  pour  les  fiefs  du  droit  de  fer- 
ronnage  et  la  maison  du  Sault,  de  Glenay.  (M.  A.  O. 
1883,  et  Fiefs  de  Thouars.) 

Dupré  (Jacques),  Ec.;  sgr  de  la  Mabilière,  ori- 
ginaire de  l'Anjou,  fut  nommé  capitaine  du  château  de 
Frontenay-l'Abbatu,  vers  1580.  (Arch.  Angers,  E.  2368.) 

Dupré  (Honoré),  Ec.,  sgr  de  Goudry,  marié  à 
Augusline  de  Chastillon,  eut  pour  fille  Catherine, 
qui  épousa  le  13  fév.  1652  François  Roland,  Ec,  sgr 
de  la  Vergue.  (G"  de  S'-Georges.) 

Dupré  (Marie),  épouse  de  François  Barbarin,  sr 
de  Chambes,  est  mentionnée  avec  son  époux  dans  un 
acte  de  1684.  (Arch.  Ch<»  E.  845.) 

Dupré  (Joseph),  prieur  de  S'-Génard  (D.-S.), 
était  débiteur  de  diverses  sommes  euvers  le  curé  de  S'- 
Génard,  qui  fit  faire  saisie,  en  mai  1669,  de  tout  ce  que 
lui  devait  Catherine  de  Rechiguevoisin.  (Aubigny.  AI l'r. 
Richard.) 

Dupré  (Marie-Madeleine)  avait  épousé  vers   1670 

Jean  Martel,  Ec,   sgr  de Leur  fille  Jeanne-Siisannc 

se  maria  le  3  fév.  1700   k  Jean  Taveau,  Chev.,  B"  de 
Mortemer.  (Gén.  Taveau.) 

Dupré  (Renée)  est  inhumée  k  Nueil-sur-Dive  le 
31  mars  1675.  (Reg.) 

Dupré  (Jeanne),  épouse  do  Jean  Cochon,  de  la 
Mothe-S'-Héraye,  vivait  à  la  fin  du  xvil'  siècle,  (G'e  Co- 
chon.) 

Dupré  (Françoise),  veuve  de  Mathieu  de  Maural, 
Ec,  sgr  de  la  Papiuière,  fut  maintenue  noble  le  l';r  août 


di  i'iii: 


239 


1714  par  M.   Chauvelin,  intendant  do  Tours.  (A.  H.  P. 
22,  308.) 

Dupré  (Marie),  veuve  de  André  Rizcau,  greffier 
de  lu  cour  de  Curztiy,  fut  inhumée  audit  lieu,  le  8  mai 
1716.  (Reg.) 

Dupré  (Louis)  fut  ordonné  prêtre  la  veille  de  la 
Passion  1738,  et  fui  inhumé,  âgé  de  60  ans,  dans  l'église 
de  Mirebeau,  le  7  janv.  1763. 

Dupré  (Madeleine)  épousa  en  1752  Louis-Joseph 
Pallu.  (Gén.  fallu.) 

Dupré  (Madeleine)  devint  veuvo,  le  8  sept.  1788, 
de  Jean-François  Gremion,  Ec.,  directeur  des  ving- 
tièmes de  la  généralité  de  Poitiers.  (Reg.  S'-Saviu.) 

DUPRK.  —  Famille  qui  a  donné  deux  échevins 
et  deux  trésoriers  au  Bureau  des  finances  do  Poitiers. 
Elle  est  aujourd'hui  éteinte  (croyons-nous),  et  nous 
n'avons  relevé  sur  elle  que  fort  peu  de  renseignements. 

Blason  :  d'azur  au  lion  éviré  (?)  d'or,  lampassé  de 
gueules  et  armé  de  sable.  (Gouget.) 

Dupré  'Antoine)  était  échevin  de 
Poitiers  en  1505.  (F.)  Il  n'est  pas  men- 
tionné dans  l'Armoriai  des  échevins. 
Peut-être  y  a-t-il  confusion  ou  erreur  de 
date. 

1.  —  Dupré  (N...),  marié  vers  1540,  eut  au 
moins  :  1°  Antoine,  qui  suit;  2"  sans  doute  N...,  père 
de  Françoise,  mariée  à  Vincent  Levassor,  huissier  au 
grand  conseil,  qui  assista  k  l'acte  de  curatelle  de  Louise 
Gruget,  à  Paris,  le  21  janv.  1631.  (Arch.  Vien.  E' 
662.) 

2.  —  Dupré  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Grève 
(Veudeuvre),  Larnay  (Biard),  la  Citière,  parait  être  le 
même  que  Antoine  Dupré,  Ec,  sgr  de  Tricon,  qui  fut 
parrain  le  26  fév.  1589,  k  Marigny-Brizay,  du  fils  de 
Pierre  de  Borland,  Ec,  sgr  de  Peussec.  (Reg.)  Il  fut 
greffier  en  chef  du  Bureau  des  finances  de  Poitiers  en 
1578-1586  ,  puis  trésorier  de  l'extraordinaire  des 
guerres  en  1587  (Arch.  Vien.  E2  251),  enfin  trésorier 
de  France  en  1593.  On  le  trouve  nommé  échevin  de 
Poitiers  en  1582.  (D'après  l'Armoriai  des  échevins,  il 
ne  laissa  qu'un  fils,  mais  il  avait  eu  plusieurs  enfants.) 
Marié  vers  1570  k  Jeanne  Dalenson,  il  en  eut  au 
moins  :  1"  Marguerite,  qui  épousa  Jean  Le  Roy,  Ec, 
sgr  de  la  Boissière,  et  qui  décéda  le  13  juil.  1653; 
2'  Nicolas,  né  le  28  janv.  1575  (S'-Didier),  sans  doute 
décédé  jeune  ;  3»  Louise,  née  le  27  juin  1576  (id.),  qui 
épousa  d'abord  Nicolas  Gruget,  Ec,  sgr  des  Roches-de- 
Vendeuvre,  contrôleur  des  finances  en  Poitou  ;  puis  (vers 
1618),  Louis  d'Allemagne,  Ec,  sgr  de  Nalliers  ;  enfin 
(août  1623)  Charles  de  Lhospital,  M"  de  Choisy,  men- 
lionné  dans  divers  actes  (Arch.  Vien.  G.  119)  ; 
4'  Pierre,  qui  suit;  5*  peut-être  Catherine,  mariée 
en  1589  à  Sébastien  Touzalin. 

3. —  Dupré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Grève,  fief 
de  Cloistre,  Boussay,  né  le  31  janv.  1583  (S'-Didier), 
rendit  aveu  le  1er  août  1623,  pour  la  maison  de  la 
Grève,  jadis  appelée  la  Miugotière,  à  Pierre  de  Sle- 
Marthe,  Ec,  sgr  de  Beaulieu  et  des  Roches-de-Ven- 
deuvre.  Il  fut  parrain  k  Neuville  en  1625.  (Reg.)  Nous 
pensons  qu'il  se  maria  deux  fois,  mais  en  tout  cas  il 
épousa  vers  1620  Claude  Sanxon,  veuve  de  René  Biesse, 
avocat  a  Chàtcllcrault,  fille  de  Jean,  avocat,  et  do  Pré- 
geulc  Rasseleau.  (Notes  Raudy.) 

lia  dû  avoir  pour  enfants  :  1"  Henri-Louis,  sgr  de  la 
Grève,  qui  épousa  k  Poitiers,  le  24  juil.  1646  (S1- 
Etiennc),  Marie  Gourdv  ou  GoUDRT,  probablement  sans 
postérité;  2°  Anioink,  qui  suit. 


240 


DUI»UI» 


DUPIIS 


i.  —  Dupré  (Antoine),  Ec,  sgr  du  Boullay, 
Villaret,  elc. ,  épousa  à  Poitiers,  le  20  fév.  1650  (S1- 
Cjbard),  Marie  Lejude,  fille  de  Daniel,  et  de  Jeanne 
Delauzon  11  était  décédé  avant  1668,  époque  où  sa 
veuve  fut  maintenue  noble  par  arrêt  du  conseil.  Le  12 
nov.  1669,  elle  fonda  un  service  dans  l'église  de  Senillé, 
étant  alors  tutrice  de  ses  enfants  dont  les  noms  ne  sont 
pas  connus.  Cependant  on  trouve,  à  S'-Romain-sur- 
Vienne,  César,  Ec,  sgr  de  la  Morinière,  qui  fut  parrain 
le  20  janv.  1694.  (Reg.) 

DVPRÉ.  —  Famille  de  la  Sainlonge,  dont  quel- 
ques membres  ont  habité  le  Poitou. 

Blason  :  coupé  :  1'  d'azur  au  chevron  d'argent 
chargé  de  3  roses  de  gueules,  le  dessous 
du  chevron  de  sable,  et  2"  d'argent,  un 
lion  coupé  de  l'un  en  l'autre,  brochant 
sur  ledit  coupé,  au  chef  de  sinople  chargé 
de  2  moutons  d'argent  à  dextre,  et  d'un 
taureau  d'or  à  senestre.  (Reg.  Malte, 
prieuré  de  France.)  On  trouve  ailleurs  : 
d'azur  au  chevron  d'or,  avec  une  coquille  entre  2  étoiles 
d'or  en  chef,  et  un  lion  d'argeut  en  pointe, 
au  chef  de  sinople,  etc. 

1,  —  Dupré  (Jean),  secrétaire  du 
Roi,  marié  a  Denise  de  Longueil,  eut 
pour  fils  : 

2.  —  Dupré  (Pierre),  Ec,  sgr  de 
S'-Georges,  conseiller  au  Parlement  de  Paris,  marié  à 
Geneviève  Blanc,  dont  : 

3.  —  Dupré  (Claude),  Ec,  sgr  de  Formaux  ? 
Candé  (baintonge),  trésorier  de  France  en  Sainlonge, 
qui  épousa  Catherine  Razin,  fille  de  Mathieu,  s'  du 
Fief  près  Saintes,  et  de  Catherine  Balouffeau.  Il  en  eut 
au  moins  :  1"  Geneviève,  mariée  le  29  avril  1600  a 
Pierre  de  Brilhac,  Ec,  s'  de  Nouzières,  lieutenant  cri- 
minel à  Poitiers;  2*  Catherine,  qui  épousa  à  Saintes, 
le  17  nov.  1615,  Charles  Ticrcelin  d'Appelvoisin,  M"  de 
la  Roche-du-Maine. 

DUPRÉ.  — Famille  d'origine  étrangère  au  Poi- 
tou, qui  occupa  diverses  charges  de  finance  dans  celte 
province,  au  ivii*  siècle. 

1.  —  Dupré  (Rarthéleniy),  Ec,  conseiller  secré- 
taire du  Roi,  trésorier  de  France  a  Poitiers,  reçut  un 
paiement  le  14  nov.  1626,  à  cause  de  sa  femme  Elisa- 
beth Martin,  qui  était  héritière  de  Guillaume  Léveillé, 
trésorier  de  France  a  Poitiers.  (Arch.  Vien.  Es  636.)  Il 
a  dû  avoir  pour  enfants  :  1°  Barthélémy,  qui  suit  ; 
2°  Claude,  mariée  à  Jacques  Amelot,  Chev.,  M'8  de 
Mauregard,  1"  président  de  la  cour  des  aides  de  Paris; 
3»  Marie,  qui  épousa  Jean  Sévin,  Chev.,  sgr  de  Baude- 
Mlle. 

2.  —  Dupré  (Barthélémy),  Ec,  sgr  de  Chas- 
tuley  î  fut  reçu  contrôleur  alternatif  des  décimes  en 
Poitou  en  1628.  (G.  403.)  Il  mourut  assez  jeune,  lais- 
sant veuve  Marie  Camus  (qui  se  remaria  a  Nicolas  Riotot, 
sgr  du  Buisson),  dont  il  eut  :  1°  Gilles-Barthélemv, 
qui  suit;  2'  Louis,  aumônier  du  Roi,  abbé  de  Lierru, 
fut  nommé  contrôleur  des  décimes  en  Poitou,  en  1668. 
(G.  404.) 

3.  —  Dupré  (Gill»s-Barthélemy),  Ec,  sgr  de 
Chastuley  ?  nommé  contrôleur  des  décimes  en  1663, 
décéda  en  1667,  sans  alliance. 

DUPUIB  ou  DU  PUIS.  —  Famille  origi- 
naire du  Hainaut,  dont  quelques  membres  ont  été  fort 
honorablement  connus  à  Poitiers  au  xix"  siècle. 


Blason  :  de  gueules  à  la  bande  engreslée  d'argent, 
chargée  de  3  flammes  de  gueules.  Une 
branche  établie  à  Valenciennes  au  xvm*  siè- 
cle portait  :  d'or  à  2  écopes  (grandes 
pelles  de  bois  courbées)  d'argent,  en  sau- 
toir, avec  un  soleil  d'or  en  chef  et  une 
tige  de  lis  d'argent  en  pointe.  (Ann.  de 
la  Noblesse  1855.) 

Dupuis  (Félix)  dit  le  Chevalier  Dupuis-\  aillant, 
né  à  S'-Queutin  le  2  nov.  1789  (de  la  branche  de  Valen- 
ciennes), fut  capitaine  de  hussards  sous  l'empire,  et 
nommé  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  à  la  suite  d'une 
action  d'éclat,  pendant  la  campagne  de  France  de  1814. 
Il  a  été  pendant  15  ans  lient. -colonel  de  la  garde  natio- 
nale de  Poitiers.  Marié  dans  cette  ville,  le  20  mai  1817, 
a  Jeanne-l.ucile  Vaillant,  il  en  eut  :  1*  Félix,  qui 
suit;  2°  Claire-Lucile,  née  le 31  oct.  1S19;  3°  Sophie- 
Adélaïde,  née  le  15  août  1824.  décédée  le  31  déc 
1841;  4°  Alfred-Tiburce,  né  le  23  mars  1821,  a 
épousé  N...  Sachet,  fille  du  président  du  tribunal  de 
Poitiers  ^sans  postérité). 

Dupuis  (Félix),  né  à  Poitiers  le  17  fév.  1818, 
magistrat  distingué,  fut  nommé  avocat  général  à  la  cour 
de  Poitiers  le  28  oct.  1854;  mais  il  mourut  le  12  sept. 
1856.  Ecrivain  de  talent,  il  a  laissé,  outre  ses  discours 
judiciaires,  une  intéressante  notice  sur  le  château  de 
Monlreuil-Bonnin,  qui  avait  été  acquis  par  son  père, 
publiée  dans  les  Mémoires  des  Antiquaires  de  l'Ouest.  Il 
avait  été  longtemps  membre  de  cette  Société  savante, 
dont  il  fut  le  président  en  1851. 

DURUIS    ou    DUPUÏ.   —  Ce  nom    très 

répandu  en  Poitou  a  appartenu  à  différentes  familles. 
Nous  avons  fait  notre  possible  pour  les  distinguer  les 
uucs  des  autres,  et  lorsque  nous  n'avons  pu  dresser 
une  généalogie,  nous  avons  groupé  dans  un  même 
article  les  divers  personnages  ayant  habité  le  même 
pays.  Ce  nom,  en  Poitou,  devrait  généralement  s'écrire 
Dupuis,  Dupuits,  car  il  vient  du  latin  deputeo.  (V,  du 
Put.) 

Dupuy  (Robert),  parlant  pour  la  Palestine,  en 
1099,  fit  vœu  de  se  consacrer  corps  et  biens  au  soula- 
gement des  pèlerins  et  des  pauvres,  s'il  avait  le  bonheur 
de  revenir  sain  et  sauf.  Son  vœu  ayaut  été  exaucé,  il 
fonda  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon.  \H.  A.  O.  1838.) 

Dupuy  Jean),  chapelain  de  la  chapelle  fondée 
par  Pierre  Thomas,  dit  Dumus,  a  N.-D. -la-Grande, 
habitait  Poitiers  en  1352. 

Dupuy  (Guillaume)  et  sa  femme  Colette  Bois 
lève  ?   renoncent  le   10  nov.  1387,  conjointement  avec 
Jeanne  Ferron,    veuve   de    Jean    Boilcsve,   à  leur  droit 
sur  une  rente  de  50  sols,  léguée  a  N.-D.-la-Grande  par 
Jean  Boilesve,  clerc. 

Dupuis  (Pierre),  valet,  sgr  et  possesseur  du  fief 
de  Jarnac  près  Avanlon  (Vien.),  était  décédé  avant  le  5 
juin  1431.  (B.  A.  O.  1853.) 

Dupuy  (Claude)  avait  épousé  Pierre  Chevalier, 
comme  il  appert  du  contrat  de  mariage  de  leur  fille 
Jeanne  avec  Charles  Le  Comte,  sgr  de  la  Grange,  passé 
le  14  fév.  1486  à  Lusignan.  (Gén.  Le  Comte.) 

Dupuy  (François)  servait  comme  archer  le  24 
août  1495.  (F.) 

Dupuy  (Muguet)  était  homme  d'armes  de  la  com- 
pagnie de  M.  de  la  Trémoille  en  1519.  (ld.) 

Dupuy  (Florimond)  eut  de  Jacquette  Colson,  son 
épouse  :  P  Marguerite,  qui  était  majeure  le  12  sept. 
1539;  2"  PiEnRE,  3°  Jacquette;  l'un  et  l'autre  étaient 


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mineurs  le  11   juio  1535.   A  cette  époque,  Florimond 
n'existai)  plus.  (A.  11.  P.  22.) 

Dupuy  [René),  Ec.,  obtint  le  10  nov.  1541,  eux 
Grands  Jours  ilu  Poitou,  la  confirmation  d'une  sentence 
du  sénéchal  de  Poitou  en  faveur  de  Guillaume  Foucher. 
Urch.  Vieil.  E'  .18.';.) 

Dupuy  (Louis),  médecin  distingué  et  érudit,  né  ii 
Grenoble,  vint  a  Poitiers  au  xvie  siècle,  où  il  publia  des 
traductions  françaises  de  Lucien,  de  Diogène,  ete.,  en 
1549.  (Dreux  du  Radier.) 

I  »■■!>■■  \  (Honoré),  Ec.,  sge  de  la  Mollie,  et  Susannc 
BONENFANT,  sa  femme,  eurent  au  inoins  CHARLOTTE, 
qui  épousa  le  26  fév.  1547  Yves  Camus.  Ec,  Sgr  des 
Fontaines  il  dus  Chênes,  l'un  des  cent  gentilshommes 
de  la  maison  du  lîoi.  (A.  H.  P.  22,  et  Noie  de  Gri- 
moiiard.) 

Dupuy  (frère  Michel)  était  en  154  4  l'un  des 
obédienciers  de  l'abbaye  de  la  Réau  (S'-Martin-Lars, 
Vieil.).  (Indicateur  Brouillcl.) 

Dupuy  (Jeunue)  et  François  David,  son  mari, 
étaient  décédés  l'un  et  l'autre  le  6  ud.  1555,  date  du 
partage  de  leurs  successions.  (Gén.  David.) 

Dupuy  (Marguerite)  épousa  le  15  juin  1578 
(Pelletier  et  Bounicr,  not.)  Gaspard  de  Beauregard,  Ec. 
(A.  H.  P.  22.) 

Dupuy  (Marie),  veuve  de  Jean  Régnier,  Ee.,  sgr 
de  Bourg-neuf,  passa  le  16  oet.  1579  (Bodin  et  Caillou, 
not,  à  S'-Maixeut)  une  transaction  avec  ses  enfants  au 
sujet  du  testament  dudit  Régnier,  (Id.  23.) 

Dupuy  (François)  était  le  17  août  1613  secrétaire 
et  greffier  des  hommages  de  la  B""  d'Angles,  rendus  à 
l'évèque  de  Poitiers,  Mgr  Chasteigner  de  la  Rochepozay. 
(Pap.  Aubeit,  orig.)  1!  était  également  prieur  de  S1- 
Mauriee  en  Gençay,  et  décéda  le  13  juil.  1649.  (Reg. 
Dissais.) 

Dupuy  (Louis),  Ec,  sgr  dudit  lieu,  assiste,  comme 
cousin  germain  de  la  future,  au  contrat  de  mariage 
(passé  le  29  avril  1629  à  Varenncs,  élect.  de  Chàtelle- 
raull)  entre  Pierre  de  la  Tousclie,  Ec,  sgr  de  Maillé, 
et  Jeanue  Fouraleau.  (Géu.  de  la  Touselie.) 

Dupuy  (N.,.),  Cuev.,'qui  était  delà  religion  pré- 
tendue réformée,  fut  condamné  par  un  arrêt  en  1643. 
(F-) 

Dupuy  (Jeanne)  el  Emery  du  Plessis,  Ec,  sgr  de 
Vaugirault,  son  époux,  se  l'ont  une  donation,  passée  le 
11  juil.  1651,  à  Asnières,  chàtel"''  de  Couhé,  par  Ami- 
rault,  not.  (Greffe  de  S'-MaiXent.) 

Dupuy  (Susaunc\  veuve  de  Daniel  Cliauvet, 
médecin  à  la  Rochelle,  épousa  le  17  août  1652  [Rivière, 
not.)  Charles  Chabot,  Ec.,  sgr  des  Fontaines.  (A.  11.  i*. 
22.) 

Dupuy  (Jacob),  s'  du  Maine,  était  décédé  avant  le 
9  mai  163S.  A  celle  date,  sa  veuve  Jeanne  Peudriat 
assiste,  comme  cousine  germaine  de  la  future,  au  contrat 
de  mariage,  passé  à  Chizé,  entre  Charles  de  Beauebamps, 
Ec. ,  sgr  de  Charbonnières,  el  Marie  Groussard.  (Greffe 
de  S'-Maixeut.) 

Dupuy  (Claude)  achète  certains  domaines,  le  20 
sept.  1660  (Carré,  uot,  à  Chàtellerauln,  de  Henri  d'Aux, 
s'  de  la  lirachelcrie,  et  de  Marguerite  Desnions,  sa 
femme.  (A.  H.  P.  22.) 

Dupuy  (Françoise),  épouse  de  François  Doriu, 
notaire,  eut  un  fils  baptisé  à  Bonnes  (Vien.)  le  25  août 
1676.  (Reg.) 

Dupuy  (François)  assista  le  26  mai  1677,  à  Lou- 
billé,  au  baptême  de  Charles  David.  (  Id.) 

Dictionn.  Histoii.  et  Généal.  des  Familles 


Dupuy  (Gilles),  prieur-curé  de  Rignoiix  (Vieil.), 
lit  un  procès  en  Itisii  a  François  Dreux,  Ee.,  sgr  des 

Meurs,  qui  le  troublait  dans  la    possession    d'une  pièce 

de  terre,  ci-devanl  cédée  a  titre  d'échange,  par  Moriu 
Lecomle,  curé  de  Bignoux,  et  en  la  possession  de 
laquelle  ledit  Dupuy  était  rentré  en  vertu  d'un  jugement. 
Il  était  encore  curé  de  Bignoux  en  1104.  (Arch.  Vien. 
H.   S'-llilaire  de  la  Celle,  et  lleg.) 

Dupuy  (Françoise  épousa  à  Bonnes,  le  17  nov. 
1687,  André  Piehault,  notaire.  (Reg.) 

Dupuy  (N.,.)  était  le  S  fév.  1688  époux  de  Cécile 
d'Aux.  (Gén.  d'Aux.) 

Dupuy  (Jeanne),  épouse  de  François  Palustre, 
notaire  du  M8»'  de  la  Molbe-S'-llérave,  maria  son  lils 
François  le  22  mai  1693.  (Gén.  Palustre.) 

Dupuy  (Louis),  sr  de  Mcscanteaux.  qui  avait  fait 
un  contrat  de  fiançailles  avec  Marguerite  de  Lostanges, 
fille  de  François,  Chcv.,  l!'n  de  l'aillé-  (Char-Inf'»),  et 
de  Marguerite  de  La  Tour,  vit  ce  contrat  cassé  le 
2  août  1695.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Dupuy  (Jean),  notaire  de  Gençay,  époux  de 
Françoise  Durand,  était  décédé  avant  le  18  nov.  1697, 
date  du  mariage  de  son  fils  Claude,  âgé  de  26  ans, 
avec  Marie  Charpentier,  tille  de  Jean,  et  de  Catherine 
Lacombe.  (Reg.  de  Charroux.) 

Dupuy  (André)  était  en  1703  sergeut  royal  de 
Clianipagué-S'-llilaire.  (Keg.) 

Dupuy  (Antoine),  Ec,  sgr  de  S'-Séverin,  capi- 
taine au  régiment  d'Auuis,  et 

Dupuy  (Marie-Charlotte),  sa  sœur,  sont  parrain 
et  marraine  a  Marçay  (Vien.)  le  26  oct.  1711.  (Id.) 

Dupuis  (N...)  était  curé  de  Gençais  (Vien.)  en 
1761  (Id.) 

Dupuy  (Denis),  époux  Je  Françoise  Mileau, 
étail  décédé  avant  le  4  nov.  177I,  date  du  mariage  de 
sa  lille  Fhançoise  avec  Marc-Urbain  Prieur,  notaire  et 
arpenteur  juré.  (Reg.  de  Cherves.) 

Dupuy  (François!,  sergent  de  la  châtellenie  de 
Jarzay  (Vien.),  était  décédé  laissant  pour  veuve  Mar- 
guerite Dalilay-DauBUîNY,  qui  fut  inhumée  a  Cherves 
le  20  avril  1784.  (id.) 

Dupuis  Jeanne),  veuve  du  sgr  de  l'Age,  fut 
inhumée  à  Charroux  le  23  fév.  1782,  à  76  ans.  (id.) 

Dupuy  (Jean-Jacques),  clerc  tonsuré,  assiste  a 
S'-Michel  de  Poitiers,  le  9  sept.  1784,  à  la  sépulture  de 
Alain-Félix  de  Conau,  Cliev.,  sgr  de  Prépéan.  11  était 
vicaire  de  Roiuagnc  (Vien.)  eu  1789-1790.  (Id.) 

Dupuis  (Jacques-Nicolas)  était  curé  de  Joussay 
(Joussé,  Vien.)  en  1789.  (Clergé  du  Poitou.  1789.) 

Dupuy  (Simon)  était  curé  de  Lorigné  (D.-S.j  à 
la  même  date.  (Id.) 

Dupuy  (François)  fut  délégué  de  la  commune  de 
Parsae?  parle  tiers-état  pour  aller  à  Poitiers  nommer 
des  députés  aux  Elals  généraux  de  17S9.  (Tiers-Etat 
du  Poitou,  1789.) 

Dupuy  (Louis)  fut  également  délégué  de  la 
C"  de  Lavoux  (Vieu.)  par  le  tiers-état  pour  le  même 
objet.  (Id.) 

Dupuy  (Philippe ,  des  environs  d'iteuil,  eut  pour 
enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  qui  assiste  le 
14  oct.  1818  au  mariage  de  sa  nièce.  (Reg.) 

Dupuy  (Jean)  épousa  Marie-Madeleine  Baudin, 
dont  il  eut  :  1*  Marie -Madeleine,  qui  étant  mineure 
épousa  ii  llcuil  (Vien.),  le  14  oct.  1818,  Pierre-Hya- 
cinthe Daguin  ;  2"  Susanne,  3°  Marie;  l'une  et  l'autre 
assistent  au  mariage  de  leur  sœur.  (Id.) 

du  Poitou.  —   r.  ni.  16 


n-> 


dih»uv 


ou    DUPLI8    (a    Poitiers).   — 


DUPUY 

Noms  divers. 

Dupuy  (Antoine)  est  parrain,  le  14  mai  1608,  à 
S'-Ililaire  de  la  Celle  de  Poitiers.  (Reg.) 

Dupuis  (Ezécliiel),  Ec,  sr  du  Trogier?  est  par- 
rain k  S'-Cybard  le  11  juil.  1610.  (Id.) 

Dupuy  (Joseph),  marchand,  épousa  le  19  sept. 
1655  (S'-Etienne)  Catherine  Delagahde. 

Dupuy  (Gabrielle)  assiste  le  22  avril  1664  au 
mariage  de  Pierre  Le  Rascle  et  de  Marie  Cornuau,  k 
S'-Paul  de  Poitiers.  (Id.) 

Dupuy  (Jacques),  officier  de  la  Monnaie,  époux  de 
Catherine  Morineau,  décéda  avant  16S3.  Le  26  déc.  de 
cetle  munie  année,  sa  lille  Catherine,  âgée  de  22  ans, 
fit  abjuration  du  calvinisme  à  l'église  S'-Cybard.  (Reg.) 

Dupuy  (Louis)  est  parrain  à  S'-Hilaire  de  la 
Celle  le  20  nov.  1636.  (Id.) 

Dupuy  (Gabrielle)  avait  épousé  Jean  Carnier. 
directeur  ries  relais  a  Poitiers.  Le  18  mars  1688  eut 
lieu  le  décès  de  leur  lille  Aune,  âgée  de  2  ans  et 
10  mois.  (Id.) 

Dupuy  (Marie)  épousa  Jacques  de  Borne,  Ec, 
comme  il  appert  du  rixes  d'une  de  leurs  filles,  le 
8  avril  1692.   (Reg.  S'-Paul.) 

Dupuy  (Marguerite),  veuve  do  François  Cher- 
bonnet,  épousa  le  27  juin  1108  Louis-Joseph  Moreau, 
procureur,  à  N.-D.-la-Petite.  (Reg.) 

Dupuy  (François),  avocat  en  Parlement,  veut  de 
Claude-Perretle  ou  Rv.  et  tuteur  de  ses  enfants,  rendit 
aveu  en  1701  et  1724,  pour  le  fief  rie  la  Rouzière, 
p*"  de  Luueau.    N.  féod.) 

Dupuis  (Radegoude),  veuve  de  Jean  Morichaud- 
lîeaupré,  décéda  k  Poitiers  le  17  juin  1715,  à  65  ans. 
(Reg.) 

Dupuy  (Marie-Renée)  est  marraine  à  S'-Diriier 
de  Poitiers  le  8  mai  1723.  (Id.) 

Dupuy  (Louise),  épouse  de  Godefroy  Delort, 
procureur,  fut  inhumée  clans  l'église  N.-D.- la- Petite,  au- 
dessusdu  1"  pilier,  le  25  mais  17  16,  âgée  de75  ans.(|ieg.) 

Dupuy  (Claude-Jean-François)  était  avocat  du 
Roi  au  Présidial  de  Poitiers  en  1770.  Il  épousa  a  Loudun. 
le  2  nov.  1777,  Adélatde-Marguerite-Aimée  Baillou, 
(Note  Pallu.) 

Dupuy  (Joseph1,  époux  de  Marie-Sébaslienne 
Robin,  en  eut  :  1*  Andrée,  née  vers  1782  et  décédée 
le  4  déc.  1797,  a  15  ans  ;  2o  Julie,  décédée  le  19  mars 
1798,  à  3  ans.  (Id.) 

Dupuy  (Olivier),  procureur  à  Poitiers,  est  par- 
rain k  S'-Cybard  le  11  sept.  1771.  (Reg.) 

Dupuy  (Jean),  chirurgien  a  Vivonne,  épousa 
Jeanne-Renée  Rivière,  et  décéda  laissant  Jeanne- 
Fiiançoise-Renée,  mariée  le  3  mai  1783,  k  S1  Etienne 
de  Poitiers,  a  Pierre  Guériteau,  veuf  de  Jeanne  Lau- 
rent. (Id.) 

Dupuy  (Gabriel),  âgé  rie  28  aus,  épousa  à  Poi- 
tiers, le  14  juil.  1794,  Jeanne  Dubois,  et  en  eut  Rade- 
gonde,  née  le  2  janv.  1800.  (Id.) 

Dupuy  (Antoine-Félix)  se  maria  k  22  ans,  le 
15  mai  1798,  avec  Marie-Victoire  RounBON.  Il  en  eut 
au  moins  :  1°  Antoine,  né  en  1800,  décédé  le  21  ocl. 
1803  ;  2"  Charles-Pascal,  né  en  1801,  décédé  en  1805  ; 
3"  Elisabeth-Clémentine,  née  en  1802,  décédée  le 
21  sept.  1803;  4°  Louis-Aoolphe,  né  et  décédé  le 
30  mai  1805. 


DlîPtV 

Dupuy  (Louis)  épousa  à  36  ans,  le  29  avril  1799, 
Marie  Rat.  (Id.) 

Dupuis  (Louis),  époux  de  Thérèse  Poignant, 
eut  un  fils,  Louis,  qui  mourut  à  un  mois,  le  11  août 
1800.  (Id.) 

Dupuy  (Jeanne-Alciue)  se  maria  avec  Pierre- 
Henri  Demarçay,  avoué  près  le  tribunal  de  Poitiers, 
avant  1810.  (Gén.  Demarçay.) 

Dl'PUÏ .  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au 
xvn*  siècle. 

Dupuy  (François),  avocat  k  Poitiers,  étant  devenu 
veuf,  embrassa  l'étal  ecclésiastique  et  fut  nommé 
sous-doyen  du  Chapitre  de  la  cathédrale.  11  avait 
épousé  vers  1630  Florence  Chaucetière,  dont  il  eut 
au  moins  :  1»  François,  qui  suit  ;  2°  sans  doute  Jean 
ou  Jacques,  qui  signa  l'acte  de  mariage  de  François 
en  1663. 

Dupuy  (François;,  sgr  de  la  Voûte  (Chasseneuil), 
avocat,  fit  aveu  a  la  Tour  Maubergeon,  le  19  fév.  16S5 
cl  le  S  juin  1716,  pour  la  Voûte.  Il  épousa  :  1°  le 
17  juil.  1663  (S'-Elienne)  Catherine  Desanges,  fille  de 
Jacques,  et  de  Jeanne  Simon;  2°  Catherine  Rifkaui.t, 
qui  étant  veuve  rendit  aveu  de  la  Voûte  le  2  nov.  1733. 
Il  eut  au  moins  du  1er  lit  (sans  doute)  :  iL  Catherine. 

i e  ii  Josias  rie  Grandval,  Ec.,  décédéc  avant  1740; 

du  2"  lit,  2°  Françoise.  3°  Louise,  qui  firent  aveu  de 
la  Voûte  le   31  juil.  1746.  (B.  A.  6.  1S74.) 

DUPUY.  —  Famille  peut-être  originaire  du 
Poitou,  qui  s'était  établie  à  S'-Dominguc.  Un  de  ses 
membres  devint  trésorier  de  France  à  Poitiers  au 
xvill"  siècle,  et  ses  enfants  out  habité  cette  ville. 


§  I". 


Rranche  aînée. 


1.  —  Dupuy  (François),  demeurant  riaus  la  p'" 
rie  l'Assomption  du  Cap  (S'-Domingue),  épousa  Jae- 
quelle  Lancier.  Il  était  décédé  avant  le  14  janv.  1753, 
date  du  1"  mariage  de  François,  son  fils,  qui  suit. 

2.  —  Dupuy  (François),  Ec,  sgr  de  la  Jarrie 
(  Vouneuil-sous-Biard),  fut  reçu  trésorier  de  France  et 
grand  voyer  rie  la  Généralité  du  Poitou  le  27  niai  1757. 
Né  vers  1730,  il  se  maria  d'abord,  k  S'-Cybard  rie  Poi- 
tiers, le  14  janv.  1755,  a  Marie-Radegonde  Huiiet,  fille 
de  Louis,  Ec,  sgr  des  Piliers,  trésorier  de  France  à 
Poitiers,  et  de  Marie  Bontemps  ;  puis  il  Cissé,  le  29 
août  1769,  à  Marie-Anne-Olivier  Vaugelade,  fille  de 
Olivier-François,  procureur  à  Poitiers,  et  de  feu  Marie- 
Anne  Maurat.  11  fut  inhumé  k  S'-Cybard  le  22  nov.  17S3. 
Du  1"  lit  il  a  eu  :  1"  François-Nicolas,  né  à  Poitiers 
le  3  nov.  1755,  curé  rie  S'-Savin  de  Poitiers  en  mars 
1787,  fut  délégué  pour  nommer  les  députés  aux  Etats 
généraux  de  1789,  et  devint  secrétaire  de  l'assemblée 
du  clergé  k  Poitiers.  Ayant  été  obligé  de  s'expatrier 
pendant  la  Révolution,  il  se  relira  a  Lyon.  A  son  retour, 
après  la  pacification,  il  fut  nommé  curé  de  S'-Porcbnire. 
où  il  mourut  le  23  mars  1808.  Son  nom  était  gravé 
sur  une  cloche  de  celte  église  avec  la  date  do  1805; 
2°  Marie-Jeanne-Eulalie,  née  à  Fontaine-le-Comle,  lo 
24  mars  1757,  inhumée  au  même  lieu,  près  l'aulei  rie 
N.-D.,le  24  août  suivant;  3°  Louis-Clair-Smon,  né  à, 
Poitiers  (S'-Cybard)  le  13  sept.  1758,  inhumé  à  Fontaine- 
lc-Comte  le  1er  oct.  1761  ;  4°  Claude-Antoine,  aliài 
Claude-IIilaire,  né  à  Poitiers  le  9  août  1760  ;  5'  Marie- 
Radegonde,  née  le  19  fév.  1762,  épousa  k  S'-Savin 
de  Poitiers,  le  13  janv.  1788,  François  Goursaudde  l.au- 
nionri,  avocat  ;  6"  Florent,  qui  suit;  T  Marie-Thérèse, 
née  le  27  juin    1765,  décédée   avant    1783.  Du   second 


DHI»IJY 

lit  :  8"  Marie-Anne  Olivier,  née  à  Poitiers  le  .'1  juin 
1770,  décédée  le  B  dot.  lui;  9'  Anne-François- 
Nicolas,  rapporté  au  S  II. 

3.  —  i  »■■  i>n\  (Florent),  né  à  Poitiers  ei  baptisé 
h  S'-Cybard  le  lo  noT.  non,  l'ut  mis  en  curatelle  le 
9  déc.  l"s:i.  il  était  oflicier  municipal  île  Vouillé  en 
1198.  Manc  avec  Marie  I'allu  de  Sourde,  il  en  eut  au 
moins  :  1°  Marik-Viiuiinie,  née  le  1"  août  1190  et 
baptisée  à  S'-Savin  ;  21'  Anne,  née  lo  27  juin  1794; 
3°  François-Paul,  né  le  20  juil.  1798,  fui  magistrat 
sous  lo  Restauration.  Vois  n'avons  pas  d'autres  rensei- 
gnements sur  cette  branche. 

§  II.  —  Branche  cadette. 

3.  —  IMipuy  (Anne-François-Nicolas),  fils  putné 
de  François,  et  de  Marie-Anne-Olivier-Vaugelade,  sa  se- 
conde femme  (2e  deg.,  §  I"),  naquit  à  Poitiers  le  17  sept, 
1775,  et  fut  baptisé  a  S'-Cybard,  ainsi  que  ses  frères 
et  saurs.  11  épousa  à  Archignj  (Vienne),  le  26  nov. 
1806,  Jeanne-Ursule  Pasqoieh,  et  décéda  a  Poitiers  le 
20  mars  1S46.  ayant  eu:  f  Théhèse,  2*  René-Fhan- 
c;ois  dit  Chéry,  né  à  Poitiers  le  4  janv.  1809,  musicien 
de  talent,  qui  fut  pendant  prés  de  10  ans  le  meilleur 
violoncelliste  du  Poitou.  Il  épousa  a  Vivunue,  le  21  fév. 
1843,  Marie-Alexandrine  Frère,  fille  de  Louis-Alexan- 
dre, et  de  Elisabeth- Henriette  Barrol,  et  mourut  à 
Pommeroux  près  Vivonne,  le  17  avril  1893,  ayant  eu 
Jules  et  Berthe,  morts  en  bas  âge. 

3°  Arhand-Ursule-Edhond-Joseph,  qui  suit. 

4.  —  Diipiiy  (Arroand-Drsule-Edmond-Joseplil  a 
épousé  a  Charly- sur-Marne  (Aisne),  en  mars  1849, 
Louise-Fauny  Honhelin,  et  est  décédé  a  Ch&lcau- 
Thierry  le  19  mai  18o6,  ayant  eu  :  1*  Eugène-Nicolas, 
né  le  20  juin  1852  et  mort  à  Pommeroux  le  26  oct.  IS73: 
2°  /.oé-Ursule-Fanny,  née  le  10  jauv.  1858  et  décédée 
a  Pommeroux  le  19  juil.  1876  ;  3*  Ludovic-François, 
qui  suit. 

5.  —  Dupuy  (Ludovic-François  .  né  à  Château- 
Thierry  le  13  mai  1860,  a  épousé  à  Exoudun  (I)  -S.1, 
le  14  janv.  1890,  Hélène-Emilie  Brochain,  tille  de  l'eu 
Emile,  juge  au  tribunal  de  Mostagaoem,  et  de  Eugénie 
Del'orges  de  Parny,  et  en  a  Jeanne-Emilie-M.vrh:- 
Susanne,  née  k  Vivonne  le  6  juil.  1894. 

ItLPIJI»  00  Dl'PUÏ  IDE  H  BAOON- 
NIèreV  —  Famille  noble  originaire  des  environs  de 
Vivonne.  Ses  représentants  furent  maintenus  nobles 
en  1667,  et  assistèrent  eu  1789  à  l'assemblée  delà  no- 
blesse du  Poitou.  Les  renseignements  qui  suivent  pro- 
viennent en  majeure  partie  des  anciens  registres  parois- 
siaux et  des  notes  du  notre  cabinet. 

Blason  :  d'argent  au  puits  de  sable, 
accosté  de  2  serpents  ailés  de  sinople, 
affrontés  et  buvant  dans  le  puits.  (Bareu- 
tine.) 

I.  —  Dispute  (Michel),  Ec.  sgr  de 
la  Boursaudièrc.  Motte-de-Jourdes  (Bou- 
resse,  Vien.),  fit  aveu  au  sgrdeCivray  en  1537.  (Arch. 
Nat.  P.  557.)  Il  eut  pour  fils  aine  François,  qui  suit. 

2  —  Dupuis  (François),  Ec,  sgr  de  la  Bonrsati- 
dière,  fit  hommage  de  la  Motte-de-Jourdes  le  15  sept. 
1561.  Il  eut  pour  fils  aine  Nicolas,  qui  suit,  ircli. 
Vien.  C.  128.) 

3.  —  Dupuis  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  la  Badon- 
nière  (Marçay,  Vien.),  épousa  Marguerite  Garnier, 
qui  était  veuve  des  le  7  juil.  1592.  Vers  cette  époque, 
tant  en  son  nom  que  comme  tutrice  de  ses  enfants, 
elle  fit  hommage  plein  du  fief  de  la  Badonnière,  rele- 


mi'tY 


243 


vaut  de  liellofontaino,  a  Jeanne  de  Saulx-Tavaoes, 
veuve  do  René  de  Rochcchouart,  B""  de  Mortemart. 
Elle  lit  aussi  aveu  de  la  Motte-de-Jourdes  le  15  déc 
1598.  Ces  actes  ne  donnent  pas  le  nom  doses  enfants, 

mais  elle  eul  ai ms  n.  ,.,  qui  suit. 

•4.  —  Dupuis  (N...),  Ec,  sgr  de  la  Badonnicre, 
épousa  Catherine  de  Thurï,  dont  il  eut  au  moins 
François,  qui  suit. 

5.  —  Dupuis  (François i,  Ec.,  sgr  de  la  Badon- 
mère  et  de  la  Vacherie,  comme  fils  et  héritier  de  Cathe- 
rine de  Thury,  sa  mère,  transigea  le  7  juin  1645  (Guil- 
lon  et  Groisson,  not.  à  la  Mothe-S*-Héraye)  avec  Henri 
de  Beaudéan,  V1"  de  Parabère,  et  autres,  au  sujet  de  la 
succession  de  sa  parente  Judith  de  Thury,  épouse  de 
Jacques  Gentil  d'Angély,  Ec,  sgr  de  Raval,  Il  vivait  a 
cette  époque  dans  sa.  maison  noble  des  '  oges  (p*"  de 
S'-Vincoiit-la-C.hàtro.  ft.-s.i.  François  Dupuis  fut  main- 
tenu noble,  en  1667,  par  M.  Barenlin.  Nous  pensons 
qu'il  eut  peur  fils  René-Charles,  qui  suit. 

6.  —  Dupuis  (René-Charles),  Ec,  sgr  de  la 
Badonnière,  épousa  vers  1660  Charlotte  Billocqi  k. 
veuve  de  Antoine  Le  Masson,  et  tille  de  Jean,  et  do 
Renée  Levrault  ?  Il  était  décédé  avant  le  6  avril  1704, 
ayant  eu:  1"  Jean,  qui  suit  ;  2*  Marie-Charlotte,  née 
vers  167G,  et  inhumée  a  Celle-Levescault,  le  3  mars 
1761  ;  3"  Antoine,  4°  René-Charles,  qui  assistèrent 
l'un  et  l'autre  au  mariage  de  leur  frère  aîné. 

7.  —  Dupuis  Jean  ,  Ec,  sgr  de  la  Badonnière, 
servit  dans  le  2"  escadron  des  nobles  du  Poitou,  au 
ban  de  1703.  Marié  K  Celle-Levescault,  le  6  avril  1  704. 
k  Françoise  Robin,  fille  de  feu  René,  greffier  de  Preuilly, 
et  de  Françoise  Pénissaud,  il  eut  pour  enfants' 
I*  Françoise,  née  à  Marçay  le  31  mai  1705  ;  2°  Renée, 
née  à  Celle-Levescault  le  25  nov.  1706,  fut  marraine  eu 
1735  et  1743  ;  3°  René-Charles,  qui  suit. 

S.  —  Dupuis  (René-Charles),  Ec  ,  sgr  de  la 
Badonnière,  né  à  Marçay  le  17  sept.  1710,  épousa  vers 
1749  Elisabeth  de  Chessé,  dont  il  eut  Jean-René,  qui 
suit. 

9.  —  Dupuis  (Jean-René),  Ec,  sgr  de  la  Ba- 
donnière, né  à  Marçay  le  22  avril  1750,  assista  par 
procureur  à  l'assemblée  do  la  noblesse  du  Poitou,  en 
1789,  pour  nommer  des  députés  aux  Etats  généraux, 
et  mourut  le  17  avril  1791.  Il  avait  épousé  Anne- 
Marguerite  Dcrreiil-Chamuardel,  tille  de  Pierre- 
Jacques,  et  d'Anne-Elisabeth-Claire  Clerc  de  la  Cha- 
teaudrie,  qui  lui  donna  Jean-Baptiste-Hippolyte,  qui 
suit. 

lu.  —  Dupuis  de  lu  Badonnicre 
Jean-Baptiste-Hippolyte)  naquit  &  Marçay  le  6  avril 
1791,  peu  de  jours  avant  la  mort  de  son  père.  Nous 
pensons  qu'il  eut  pour  fils  Pierre-Achille,  qui  suit. 

11.  —  Dupuis  de  In  Badonnière 
(Pierre-Achille),  né  k  Marçay  le  22  déc.  1812,  épousa 
le  21  sept.  1852  (Vivonne)  Marie-Aimée  Poignand  dh 
Lorgère,  tillû  de  Louis,  et  de  Marie-Amable-Louisc  de 
Moysen  11  en  eut  beaucoup  d'enfants,  entre  autres  : 
1°  Marie-Eolantine,  née  le  26  sept.  1853,  mariée  le 
22  août  1876  a  Georges  Reqnadld;  2"  Marie-Fké 
DÉnic-GASTON,  né  le  14  avril  1855;  3"  Marie -Charles- 
Raoul,  décédé  jeune  ;  4"  Jean-Camille,  qui  suit. 

12.  —  Dupuis  de  la  Rarlonnière 
[Jean-Camille),néa  Vivonne  le  20  avril  1858, lieutenant- 
d'infanterie  en  1885,  B  épousé  le  9  mai  1S86  Marie 
Joséphine-Caroline  Boncenm:  . 

DUPITY.  —  Famille  originaire  des  environs  de 
Chef-Boutonne.  Nous  nous  sommes  servi,  pour  établir 


244 


DUPUT 


cette  généalogie,  des  nutes  contenues  dans  le  tome  XXII 
des  Archives  historiques  du  Poitou,  des  registres  de 
Civray,  et  des  documents  de  notre  cabinet.  Les  Dupuy  de 
Bourgueuf  et  de  la  Forlilesse,  qui  paraissent  être  une 
branche  de  cette  famille,  obtinrent  une  maintenue  de 
noblesse  en  1715,  mais  ou  ne  les  trouve  pas  dans  la 
liste  des  nobles  de  1667.  Cette  circonstance  pourrait 
donner  lieu  de  penser  que  les  pièces  produites  en  1713 
n'étaient  peut-être  pas  d'une  authenticité  absolue,  quoi- 
qu'elles aient  été  admises  par  l'intendant  du  Poitou. 

Blason.  (Inconnu.)  L'Armoriai  du  Poitou  douuc  d'of- 
fice à  Pierre  Dupuy  greffier  des  rôles  de  la  p'"  de 
Mazières  (I"  deg.,  §  H)  :  de  siuople  parti  d'argent,  à 
un  puits  de  sable  brochant.  (Fantaisie.) 

Dupuy  (Jacques),  sr  de  la  Berlanderie,  procureur 
fiscal  à  Chef-Boutonne,  est  accusé  de  rébellion,  par  le 
sergent  royal  Dubois,  en  1631,  et  il  lui  est  donné  ordre 
de  comparaître  devant  les  Grands  Jours  de  Poitou. 
(M.  Stal.  1878.) 

Dupuy  (Pierre),  s'  du  Marchais,  demeurant  a 
Lussais  (Chef-Boutonne),  passa  un  traité  le  23  avril 
1646  avec  François  de  Vessac,  Ec,  sgr  du  Moulin  11 
eut  une  fille.  Florence,  qui  épousa  Daniel  Ysambard, 
s*  de  Vielbon  ?  et  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  à  Chef- 
Boutonne,  le  12  janv.  1655,  à  Pierre  Ridreau,  sr  de 
Itochebrune.  'Keg.) 

Dupuy  (Grosseau  ?),  époux  de  N...  Goularu,  eut 

pour  fils  Jean-Pieiire,  qui  suit. 

Dupuy  (Jean-Pierre)  était  receveur  des  droits  du 
Koi  à  Chef-Boutonne,  en  1600.  Il  rendit  aveu  et  dénom- 
brement k  Charles-Madeleine  de  la  Frezelièrc,  évêque 
do  la  Rochelle,  le  15  août  1695  (Maillefaud,  not.  k 
Chef-Boutonne),  et  épousa  Gabrielle  Jocbert,  dont  il 
eut  :  1°  Jean-Piehiie,  receveur  des  Iraites  au  burent  de 
Chef-Boutonne  ;  2"  Marte-Geneviève,  mariée  ù  Javarzay 
(Chef-Boutoone),  le  31)  août  1710,  à  Alexis-François 
Albert,  Ec.,  sgr  de  Comb.iurg  (du  chef  de  sa  femme*,  et 
décodée  à  Charroux  le  12  fév.  1740;  3°  Marie-Jac- 
OUETte,  qui  épousa  le  10  déc.  1724  Gabriel  Brunet,  Ec, 
sgr  de  liroue. 

§  Ie'    —  Branche  de  la  Fortilusse, 

••  —  Dupuy  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Berlan- 
derie e  de  Bourgneuf  (Bouin,  D.-S.),  épousa  Marie 
Martin,  dont  il  eut  au  moins  Jacques,  qui  suit. 

-■  —  Dupuy  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Bourgneuf, 
conseiller  et  maître  d'hôtel  ordinaire  du  Roi.  épousa  le 
12  mars  1600  (Aubain  et  Bouchon,  not.)  Renée  Gah- 
nier.  II  habitait  Bouin,  où  il  fit  un  accord,  le  14  janv. 
1648,  avec  Alexaudre  de  Bcauchamps,  Ec,  sgr  de  la 
Valade.  A  cause  de  son  fief  de  la  Berlanderie,  il  devait 
un  hommage  lige  à  25  sols  de  devoir  de  morte-main 
au  sgr  de  Chef-Boutonne,  suivant  un  aveu  du  6  juil. 
1667.  11  laissa  pour  enfants  :  1*  Alexandre,  qui  suit  ; 
2°  Louise,  décédée  le  16  juil.  1677,  épouse  deN...  de 
la  Tour,  Ec.  ;  3°  Marguerite,  qui  le  20  avril  1659  était 
la  seconde  femme  de  Charles  de  la  Tour,  Ec,  sgr  de  la 
Combe;  4"  Marie,  mariée  le  4  déc.  1650  à  Abraham  de 
Pouthieu,  Ec,  sgr  de  la  Blanchardière,  acheta  le  16 
déc.  1659,  moyennant  6,000  liv.,  de  Pierre  Jouslain, 
Ec,  sgr  de  Mérillé,  la  métairie  du  Masbouet  (Chef- 
Boutonne,  D.-S.)  ;  5"  peut-être  Pierre,  clerc  tonsuré, 
qui  assista  à  Javarzay,  le  20  juil.  1682,  à  l'abjuration 
de  Dauiel  de  Pouthieu,  lils  de  Marie  Dupuy  ;  G"  Jeanne, 
épouse  de  Ezéchias  de  Poi.lhieu,  Ec,  qui  fut  inhumée 
à  Javarzay,  le  31  janv.  1694,  âgée  d'environ  50  ans. 

3-  —  Dupuy  (Alexandre),  Ec,  sgr  de  la  Forli- 
lesse (Longré,  Char.;,   devait  16  sous  6  deniers  à  l'ab- 


* 


nii'i\ 


baye  des  AUcuds  (D.-SA  11  épousa  le  18  oct.  1650 
(Garnier,  notaire)  Marthe  Vérinai  d  qui  se  remaria  avant 
1691  à  Alphée  Gourjault,  Chev.,  sgr  de  Venours).  Le 
2  déc.  1699,  eut  lieu  le  partage  de  ses  biens  entre  ses 
enfants,  qui  étaient  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  François, 
Ec,  sgr  de  la  Forlilesse,  figure  avec  son  frère  aîné  dans 
un  procès  contre  Jean  Le  Roy,  En.,  sgr  de  la  Calniau- 
derie,  le  15  déc.  1691.  Il  dut  mourir  sans  postérité 
avant  1699,  car  il  n'est  pas  mentionné  dans  le  partage 
des  successions  de  ses  père  el  mère,  qui  eut  lieu  le 
2  déc.  de  cette  année  ;  3"  Pieiire,  Ec  ,  sgr  de  la  Féluu- 
die?  ou  Férandie,  prit  part  au  partage  du  2  déc.  1699. 
Cette  même  année,  le  31  mars,  faisant  tant  pour  lui  que 
pour  Marguerite  Salaignac,  sa  femme,  il  vendit  un 
quartier  de  pré,  dit  le  Pré  du  Maine,  sis  à  Javarzay,  a 
René  Roy  et  Etienne  Bellin,  marchands  a  Chef-Boutonne  ; 
i  4°  Isaac,  Ec .,  sgr  du  Bost;  5"  Charles,  Ec,  sgr  des 
Effes,  prirent  part  au  partage  de  1699;  6°  Jeanne, 
7°  Uranie,  qui  assistèrent  l'une  et  l'autre  au  partage 
de  1699. 

4.  —  Dupuy  (Jean),  Ec  ,  sgr  de  la  Touche-Longe 
et  de  la  Fortilesse,  était  en  procès,  ainsi  que  sou  frère 
François,  comme  héritiers  de  Marthe  Vérinaud,  leur 
mère,  a\ec  Jean  Le  l!oy,  Ec,  sgr  de  la  Galinanderie,  le 
15  déc.  1691.  11  eut  dans  le  partage  du  2  déc.  1699 
les  avantages  de  la  Coutume  en  sa  qualité  d'aîné,  et 
épousa  le  22  sept.  1700  (Bilhaud,  not.)  Marie  Lériget. 
Il  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Bichebourg  le  13  mai 
1715,  sur  le  vu  des  pièces  énoncées  plus  haut.  (Nous  ne 
savons  pas  s'il  a  eu  postérité.) 

§  II.  —  Branche   du  Itlti  i  il 
(sans  jonction). 

1.  —   Dupuy    (Pierre),    s'  de   la    Ferranderie, 

avocat  en  Parlement,  greffier  des  rôles  de  la  paroisse  de 
Mazières,  fut  incrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou,  en 
1700,  avec  le  blason  de  fantaisie  suivant  :  «  de  siuople 
parti  d'argent,  au  puits  de  sable  brochant  ».  11  acquit 
le  23  nov.  1702  (de  Cressac  et  Bourbeau,  not.  à  Poi- 
tiers) do  Paul  du  Tiers,  maire  perpétuel  de  Poitiers,  et 
lieutenant  criminel  au  siège  de  Civray,  l'office  de  lieu- 
tenant k  Civray,  et  une  maison  sise  en  celte  ville, 
moyennant  12,000  livres.  Reçu  dans  celle  charge  le  23 
mars  1703,  il  l'exerça  jusqu'en  17)4.  11  avait  épousé  k 
Javarzay  (Chef-Boutonne,  D  -S.),  le  31  juil.  1690.  Julie 
Raveau,  et  mourut  k  Civray  le  20  déc  1720,  laissant 
pour  enfants  :  1°  Pieriie,  qui  suit  ;  2°  Marthe-Julie, 
mariée  k  Civray,  le  23  mars  1711,  i  Olivier-Jean  Mai- 
gnan,  avocat,  et  décédée  avant  le  11  avril  1742,  date 
de  l'émancipation  de  ses  enfants. 

2.  —  Dupuy  (Pierre),  avocat  au  siège  royal  de 
Civray,  sénéchal  de  Boisscguin  (Lizant,  Vieil.),  épousa  k 
Civray,  le  8  janv.  1721,  Marie  Jouv,  tille  de  feu  Pierre, 
notaire  royal,  et  de  Perrine  Bonnet.  Il  fut  inhumé  dans 
l'église  de  Si-Nicolas  de  Civray,  le  11  juin  1766,  ayant 
eu  :  1°  Marie-Anne-Julie,  baptisée  k  Civray  (ainsi  que 
ceux  qui  suivcnl)  le  28  fév.  1722,  et  mariée  k  Villaret 
(Blanzais,  Vieil.),  le  22  sept.  1767,  k  Jacques  Jaban  de 
la  Ronde,  avocat  au  Présidial  de  Poitiers  ;  2°  Pierre, 
baptisé  le  28  fév.  1723;  3'  Charles,  le  2  mai  1724; 
4°  Marie-Julie,  née  le  15  janv.  1726,  décédée  avant  le 
21  fév.  17)6,  dale  de  l'apposition  des  scellés  sur  ses 
meubles  ;  5°  Jean-Baptiste,  qui  suit  ;  6"  Marie,  baptisée 
le  27  janv.  1732. 

3.  —  Dupuy  (Jean-Baptiste),  sr  du  Breuil  de 
Liniers,  Passac,  avocat  en  Parlement,  fut  nommé  con- 
seiller du  Roi  et  lieutenant  particulier  au  siège  de 
Civray,  le  14  juil.  1760,  et  assista  en  1787  à  rassemblée 


IHIMY 


provinciale  du  Poitou.  11  avait  épousé  k  Civray,  le 
lM  doc.  11S6,  Catherine  Imiiert,  fille  de  Picrrc-Rcué, 
avocat,  et  de  Françoise-Marie  Itnbert,  dont  il  eut  do 
Dombreux  enfants,  tous  baptisés  à  Civray  (sauf  René- 
Augustin),  qui  SOnt  :  1"  PIERRE-JEAN-BaPTISTE,  (]lli 
suit;  2"  Marie-Anne,  baptisée  le  3  août  n58;3"  Anne- 
Catbebine,  le  li  juil.  1759;  4°  Marie-Julie,  le  9  mai 
1761  ;  5*  RenÉ-Adgcstin,  baptisé  à  Villaret  (Blanzais) 
le  12dée.  1762  ;  6*  Paul-Marie,  baptisé  le  3  sept.  1*64, 
inhumé  le  23  sept.  1172;  7°  Pierre-Jacques,   baptisé 

10  25  sept.  1765,  prêta  serment  comme  avocat  au  siège 
de  Civray  le  2"  août  1787;  S-  Elisabeth-Monique, 
baptisée  le  li  avril  1767;  9°  Charles,  né  le  7  avril 
ntiS  ;  19°  Marie,  née  le  :t0  janv.  117(1;  1 1»  DOMINIQUE, 
né   le  23  mai  1771,  décédé  en  1782. 

4.  —  Dupuy  (Pierre-Jean-Baptiste),  avocat  k 
Civray,    fut   nommé   juge    sénéchal   de    Boîssegoin   le 

11  sept  1  783  et  juge  sénéchal  de  Puy-Patrot,  par  Ici  ire 
du  21  janv.  1185.  En  1816,  il  fut  nommé  procureur  du 
Roi  a  Civray,  mais  il  fut  remplacé  en  1817.  Marié  vers 
17S7  k  Madeleine-Ursulo  Fonta.neau,  il  en  cm  nu  moins 
Jban-Baptistb-Pierrb,  qui  fut  baptisé  à  Civray  le  8 
mars  17  SS. 

On  trouve  au  XVIIe  siècle  les  personnages  suivants  qui 
doivent  appartenir  à  celte  branche, 

Dupuy  (Chai les  ,  sr  de  la  Férandie  ?  et  Fran- 
çois, sr  de  Bouches,  assistèrent  h-  16  août  1657.  a  Ch  f- 
Boutonno,  au  mariage  de  J  au  Ma  eeau  avec  Catherine 
i  halmot,  coniiiie  cousins  issus  de  germuiu  du  lutur. 
(Reg.) 

DUPUY.  —  Famille  notable  de  Chitcllerault 
aux  xv*  et  tvi"  siècles.  Ses  membres  ont  occupé  des 
charges  dans  la  magistrature.  11  y  avait  il  S.  R.  une  cha- 
pelle des  Dupuy.  Les  membres  de  cette  famille  signaient 
Oiiptui  ou  Dupuii,  pour  Dupuits,  leur  nom  latin  étant 
de  Puleo. 

Blason  :  «  de  ..  au  pal  de...  chargé  de 
3  roses?  ou  coquilles?  de.  .  ».  D'après 
un  sceau  mis  à  un  acte  du  1"  mai  1501. 
(Arch.  Vieil.  -  H2,  Lenc  oître,  20.)  La 
généalogie  des  Sauzay  dit  :  d'or  à  la 
bande  d'azur,  chargée  de  3  besants  d'ar- 
gent. Mais  cela  paraît  être  une  confusion  avec  une  autre 
famille  Dupuy,  de  Paris. 

Dupuy  (Guillaume),  clerc,  époux 
de  Colette  Laurens  f  acquit  une  rente  le 
3  déc.  1374,  sur  Pcrmt  Desquartes  et 
Philippe  Giraud,  sa  femme  Gs  6),  et  prit 
rente  en  1375  une  maison  au  Carroy 
Joyeux,  dépendant  du  Chapitre  de  N.-D.  (Arch.  Vien. 
reg.  -240,  f.  116.) 

Dupuy  (Pierre),  notaire  à  Chàtellerault,  passa 
des  actes  en  1374  et  le  1er  juil.  13S8. 

Dupuy  (Legc-ct)  acquit  une  maison  à  Chàtelle- 
rault, rue  des  Meschines,  le  16  juil.  1453,  et  il  la  céda 
le  19  juil.  au  Chapitre  de  N.-D.  (Reg.  •  240,  n°  33, 
Rentes.) 

Dupuy  (Charlotte)  était  en  1521  veuve  de  Michel 
Le  Corvoisicr,  et  possédait  une  maison  à  Chàtellerault 
(II'  St-Cypricn,  22.) 

Dupuy  (François),  qualifié  maître,  possédait  au 
xvi*  siècle  une  maison,  qui  appartint  plus  tard  aux 
Minimes  II  avait  épousé  Marie  Bbochard.  (Invent,  dis 

litres  de  Chàtellerault,  f.  20.) 

Dupuy  (Jeanne;  épousa  vers  1500  Jean  Descartes. 
(D'après  ta  généalogie  Descartes,  qui  la  suppose  à  tort 


*. 


DUPUY 


245 


dos  du  Puy  de  Vatau.)  On  trouve  une  Jeanne  Dupuy, 
possédant  des  bois  a  Oiré,  en  1558.  (Arch.  Vien.,  reg. 
55,  f.  42.)  Kl  dans  les  titres  du  Chêne,  il  csl  fait  men- 
tion de  la  maison  et  fenêtre  Rasseleau,  qui  fut  à  11"° 
Jeanne  Dupuy,  de  Leigné-les-Rois.  (Reg.  53,  f.  83.)  Par 
acte  du  17  oct,  1556,  Louis  Dupuy,  F.c.,  sgr  de  Sossay 
le  deg.,  S  I'r)  vendit  des  vignes  aux  Chàtelliers,  près 
Chàtellerault,  joignant  à  celle  de  Pierre  Descartes, 
médecin.  (M.  A.  O.  1897,  146.)  Ce  document  parait 
indiquer  la  parenté  de  ces  porsonr.agos. 

Dupuy  (Charles)  épousa  Vincente  Rion,  qui  était 
sa  veuve  en  lli.il,  et  possédait  des  rentes  hors  la  ville 
de  Chàtellerault.  (Invent.  f.  85.) 

IL 

1.  —Dupuy  (Jean),  notaire  à  Chàtellerault,  signa 
en  1374  un  aveu  fait  au  V"  de  Chàtellerault  par  Jean 
de  Moniléon.  (Titre  latin  J.  de  Puteo.)  11  passa  un 
acte  le  7  juil.  1399,  signé  ].  l)upui%.  (Arch.  Vien.  E2173) 
Il  eut,  croyous-uous,  pour  enfants  :  1°  Rodi.net,  qui 
suit;  2°  Jeanne,  mariée  k  Jean  Rasseleau,  qui  possé- 
dait, le  15  mai  1422,  une  maison  k  Chàteauneuf  (Arch, 
Vieil    lvi  7.) 

2.  —Dupuy  (Robinet)  dit  Aumoufle?  bourgeois 
de  Chàtellerault,  décéda  assez  jeune,  laissant  veuve 
Jeai  ne  R.  rroe  1  qui  se  remaria  a  Guillaume  de  la  Fonl- 
fernie.  De  ce  mariage  vint  Jean,  qui  suit. 

3.  -  Dupuy  (Jean)  dil  Aumoufle  est  dit  fils  de 
Robinet,  dans  un   acte  du    20    aviil   1421     11  y  est  fait 

Blion  de  Mr0  Herbert  Martin,  prêtre,  qui  aurait  été  son 

curateur.  (E3  7.)  Dès  le  24  juin  1415.  il  avait  fait  bail  k 
rente  de  terres  à  Pouligny,  p""  de  Daugé  (Reg.  B  240, 
f.  255.)  Il  habitait  la  maison  du  Ch  p  au-Rouge  en 
1429,  et  il  est  dit  paroissien  île  Buxeuil,  dsus  uu  acte 
du  19  mars  1432.  (G8  14. ,  Il  a  dil  se  marier  :  1°  avec 
N...  Tongiiei.ou.  qui  est  mentionnée  dans  un  aveu  du 
Chêne,  fait  en  1426;  2°  avec  Claire  Guérin,  avaut  1432. 
Entre  autres  enfants,  il  eut  au  moins.  :  l"  Jean,  qui 
suit;  2°  Marie,  qui  épousa  N...  Bouiu  (dout  plusieurs 
enfants,  entre  autres  une  tille  mariée  à  Pierre  du  Haut- 
bois); 3"  Jean,  chanoine  de  Tours  et  de  Luçon,  doyen 
de  Talmond-sur-Jard,  eu  Ras-Poitou,  mi  testa  à  Tours 
le  23  mai  1480,  fondant  un  anniversaire  k  N.-D.  de 
Chàtellerault  (G8  14)  el  faisant  des  legs  à  ses  neveux; 
4°  Catherine,  mariée  k  Jean  Violet. 

4.  —  Dupuy  (Jean)  était  sénéchal  de  la  Citière 
en  1458.  (Ea  71,  la  Citière.)  Il  fut  aussi  notaire  et 
passa  un  acte  le  8  janv.  1473.  (H*  S'-Cyprien,  22.)  Il 
eut  entre  autres  enfauls  :  1'  Lous,  qui  suit  ;  2"  Hilaiiie, 
légataire  de  son  oncle  le  chanoine,  en  1480;  3"  Ciil- 
lauhe,  qui  était  avocat  du  Roi  au  siège  de  Chàtellerault 
le  28  avril  1491.  (H3  1032.)  11  était  aussi  sénéchal  du 
prieuré  de  S'-Romain  eu  1492  (H1  22)  et  sénéchal  de 
I  encloitre  en  1500.  (H2  22.)  On  le  trouve  avocat  fiscal 
du  siège  de  Chàtellerault  en  1503.  Il  fut  sans  doute 
marié  et  eut  peut  être  postérité;  4"  Jean,  chanoine  et 
chantre  de  N.-D.,  qui,  par  partage  du  11  nov.  1486, 
eut  la  maison  de  son  oncle  le  chanoine,  dans  la  Grand' 
Rue  de  Chàtellerault.  (Reg.  240,  f.  216.) 

5.  —  Dupuy  (Louis)  était  juge  k  Chàtellerault 
en  1477,  et  fut  chargé  de  faire  l'inventaire  des  titres  de 
la  Vicomte.  Il  fut  ensuite  lieutenant  général  de  la  séné- 
chaussée de  Chàtellerault,  et  possédait  une  maison  dans 
cette  ville  en  1510  et  des  terres  k  Ingrande  en  1515. 
(Arch.  Vien.  E2  193.)  II  donna  une  senteuce  le  30  avril 
1527,  signée  Dupuy*    (Arch.    ViiM.    G*0  12),    et  rendit 

une  déclaration  pour  l'hdtel  des  Oiraudières .  In^rnnds), 


2*6 


Dl'PUY 


le  30  avril  1534,  au  sgr  de  la  Borde.  (Areh.  Vieil,  reg 
52,  p.  35.)  D'après  le  catalogue  des  actes  de  Fran- 
çois 1er  (vol.  7),  il  fut  anohli  par  lettres  de  mars  1516 
(1517).  (Note  de  M.  Alfred  Barbier.)  Marié  vers  1480, 
il  eut  au  moins:  1»  Hilaire,  mariée  vers  1500  à  Charles 
de  la  Motte,  qui  fut  -onseiller  au  grand  Conseil  et 
au  Parlement  (Duchesne,  23)  ;  2°  Louis,  qui  suit  ; 
3*  Pierre,  qui  a  formé  branche,  §  Il  ;  4°  Charles, 
chanoine  de  N.-D.,  fonda  un  anniversaire  le  12  juin 
1550  (Reg.  "  240,  33)  ;  5°  Mathumne,  mentionnée  dans 
un  partage  du  23  nov.  1562,  entre  les  enfants  de  Pierre 
Dupuy;  6°  sans  doute  Jean,  grand  chantre  du  Chapitre 
de  N.-D.,  qui  permuta  en  1555,  et  dont  la  succession 
est  mentionnée  dans  le  partage  de  15fi2  (Areh.  Vien. 
E" 673);  7°  Antoine,  chanoine  de  N.-D.,  secrétaire 
de  l'archevêque  de  Rouen,  décédé  le  23  juin  1546 
(S<-Jcan-Bapt.). 

6.  —  Dupuy  (Louis),  sgr  de  Sossay,  fut  avocat 
du  Roi  au  siège  de  Chàtellerault.  Il  devait  une  rente  k 
la  Tour-de-Sossay,  au  sujet  de  laquelle  il  transigea,  le 
28  sept.  1552.  (Areh.  Vien.  K2  22.  Reg.  Puygareau, 
f.  22.)  Marié  vers  1520,  il  eut  au  moius  :  1' Antoine, 
qui  suit;  2'  Jean,  inhumé  le  10  nov.  1550  k  S'-Jean- 
Bapt.,  en  la  chapelle  des  (iuillarils;  3*  sans  doute 
Pierre,  qui  était  avocat  du  Roi  en  1609;  4°  Louis, 
Ec,  sgr  de  Sossay,  receveur  des  tailles,  qui  fut  parrain 
le  2  déc.  1563  (S'-Jean-Bapt.)  de  Joachim  Descartes. 

7.  —  Dupuy  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Sossay,  était 
receveur  des  tailles  en  1587,  et  fut  aussi  maître  des 
eaux  et  forêts.  Il  devait  vers  1580  la  rente  de  la  Tour- 
de-Sossay,  et  acquit  en  1598  l'hôtel  de  S'-André,  où  il 
lit  bâtir  un  grand  jeu  de  paume,  en  belles  pierres  de 
taille.  Marié  vers  1560  à  Jeanne  DE  Bosnay,  qui  était  sa 
veuve  en  1607  ;  il  en  eut  Marthe,  qui  épousa  en  avril 
1581  Michel  Ferraud,  conseiller  au  Présidial  de  Poi- 
tiers. D'après  une  noie  de  Robert  du  Dorât,  elle  devint, 
■  laiil  veuve,  religieuse  a  Lencloîtrc.  (D.  F.  45,  327.) 

§11- 

6.  —  Dupuy  (Pierre).  sr  des  Forestries,  fils  puîné 
de  Louis  (5°  deg.,  §  I),  fut  avocat  du  Roi  au  siège  de 
Chàtellerault.  Il  possédait,  entre  autres  domaines,  la 
Bouinière  (Chàtcauneuf),  la  Pelletrie(Antran),  la  Rapine, 
et  une  maison  en  la  Crand'Rue  de  Chàtellerault,  tenant 
à  celle  de  M"  Pierre  Descartes,  une  ruelle  entre-deux. 
(D'après  un  partage  de  1562.  Areh.  Vien.  E"  673.)  Marié 
vers  15..  à  Jeanne  Bernard,  fille  de  Jean,  s'  des 
Forestries,  il  en  eut  :  1°  Charles,  qui  suit;  2»  Marthe, 
qui  épousa  Jean  Terrasse,  sommelier  de  la  maison  du 
Roi,  dont  elle  fut  la  2a  femme .  On  la  trouve  représentée 
par  son  gendre  Léonard  Thomas,  dans  un  procès  du 
23  nov.  1562;  3°  Louise,  mariée  k  Jean  de  Muutfxucon, 
homme  de  loi  k  Chauviguy  ;  4°  Perrette,  mariée  à  Gas- 
pard Dauvergne,  lieutenant  particulier  k  Chàtellerault; 
5°  Françoise,  qui  épousa  René  Codeau;  6»  Jeanne, 
mariée  à  Nicolas  Maugey;  7°  Marie.  S"  Marguerite. 
Tous  ces  enfants  sont  mentionnés  dans  un  procès  du 
23  nov.  1562,  a  propos  du  partage  des  biens  de  leurs 
parents.  (E"  673.) 

7.  —  Dupuy  (Charles),  qui  était  décédé  avant 
1562,  avait  épousé  Marguerite  Cartier,  dont  il  eut  seu- 
lement Marguerite,  q  i  était  en  1502  sous  la  curatelle 
de  Guillaume  Candie. 

DUPUY.  —  Famille  du  Berry  ?  établie  en  Chà- 
lellcraudais  au  xvii8  siècle.  On  trouve  quelques  doeu- 
nieiils  la  concernant  aux  Archives  de  l'Indre.  (K.  159- 
160, 


DUPl'Y 


Dupuy  (Charles),  sgr  de  la  Havalerie  î  vivant  au 
commencement  du  xvue  siècle,  aurait  eu  pour  fils  : 

Dupuy  (F.mery/,  Ec.  sgr  de  la  Chevalerie  ou  la 
Hévalerie  ?  qui  était  en  1677  sgr  du  fief  de  Toizc-les- 
Granges  (Toiré,  S'-Rcniy-sur-Creuse.  Vien.  .  11  avait 
épousé  Marie  RoniN,  dont  il  eut,  paraît-il  :  1°  Margue- 
rite, qui  épousa  Ignace  d'Anglerais,  F.c.  ;  2°  Madeleine, 
3"  Anne. 

DUPUY  ou  OU  PUY  (des  Bordes).  — 
Famille  noble  du  Berry  ?  établie  en  Chalelleraudais  au 
xvn"  siècle.  File  paraît  être  une  branche  de  la  grande 
famille  des  du  Puy-Basch-r.  de  Touraine.  (V.  nu 
Put.) 

Blason  :  d'azur  k  la  bande  d'or  et  6  merlettes  d'ar- 
gent en  urle.  (Arm.  Poitou,  1698.) 

Dupuy  (Claude),  Ec,  sgr  du  Bourot,  fit  inscrire 
son  blason  k  Chàtellerault  en  1698.  N'ayant  pas  été 
maintenu  noble  par  Maupeou,  intendant  du  Poitou,  le 
25  mai  1701,  il  obtint  un  arrêt  du  conseil  reconnais- 
sant sa  noblesse,  le  18  août  1701.  Ln  11198,  il  était  marié 
k  Marguerite  Lucas,  et  il  eut  au  moins  pour  fils  Henri- 
Philippe,  qui  suit. 

Dupuy  (Henri-Philippe),  Ec,  sgr  des  Bordes,  fut 
maintenu  noble  k  Orléans  le  5  sept.  1702,  et  k  Poitiers 
en  1715,  habitant  alors  Leigné-les-Bois  (Vien.).  II  fut 
parrain  k  Sl,,-Croix  d'Angle,  le  10  juin  1710,  du  fils  de 
Marcou  Dupuy,  Ec,  sgr  des  Essarts.  Nous  pensons  qu'il 
eul  pour  fi. le  Marie-Anne-Catherine,  D"  des  Bordes, 
mariée  vers  1730  k  Alexandre  de  Couhé  de  Lusignan,  Ec, 
sgr  de  Beauchanips. 

Dupuy  (Marcou),  Ec,  sgr  des  Essarls,  la  Grange, 
décédé  avant  1718,  avait  épousé  Charlotte  Le  Boucher, 
qui  mourut  le  7  jn.il,  1723.  Il  eut  beaucoup  d'enfants, 
sur  lesquels  nous  n'avons  pas  de  renseignements.  Nous 
connaissons  seulement  :  1°  N...,  Ec,  sgr  des  Essarts 
et  de  la  Grange,  qui  mourut  âgé  de  21  ans,  le  16  déc. 
1718;  2"  Catherine,  née  le  12  fév.  1712;  3'  René,  né 
le  13  juin  1713;  4°  Henri-Philippe,  né  k  Angles  1p 
10  juin  1720. 

DUPUY.  —  Famille  noble  du  Chalelleraudais, 
qui  obtint  une  maintenue  de  noblesse  de  M.  Barentiu  en 
1667.  et  dont  on  perd  la  trace  k  partir  de.  cette  épo- 
que La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée  d'après  l'or- 
donnance de  M.  Barentiu. 

Blason  :  d'azur  à  3  chevrons  d'argent  ou  d'or.  (A.  H. 
P.  23.)  L'ordonnance  de  maintenue  dit  : 
«    3  chevrons   brisés  »  ;    mais   c'est    une 
erreur  de  copiste, 

Dupuy  (Louis),  Ec,  sgr  de  Beau- 
champs,  habitant  p"s"d'Archigny,  qui  n'a- 
vait pas  été  maintenu  noble  le  28  déc. 
1666,  obtint  nue  sentence  favorable  le  10  déc.  1667, 
avec  les  autres  Dupuy.  On  semble  le  rattacher  a  celle 
famille.  (A.  H.  P.  23,  361.) 

1.  —  Dupuy  (Guillaume),  Ec,  obtiiil  le  3  nov. 
1447  une  sentence  de  renvoi  des  commissaires  députés 
pour  la  recherche  des  francs-fiefs.  Nous  ignorons  le 
nom  de  sa  femme,  mais  il  eut  pour  enfants  :  1"  Nicolas, 
qui  suit  ;  2°  Léonard,  qui  fut  doté  par  sou  frère  Nicolas, 
le  jour  de  sou  mariage,  pour  les  droits  successifs  de 
ses  père  et  mère,  delà  somme  de  2,000  1. 

2.  —  Dupuy  (Nicolas),  Ec,  épousa  le  7  janv. 
1512  (Quéraud,  not.)  Jeanne  Brasdefer,  dont  il  eut 
François,  qui  suit. 

:i.  —  DupuyJ(François),  Ec,  épousa  le  28  mars 


DI'IM'V 


1382 (Le  Jiule,  not.  à  Chatellerault)  Hélène  de  Bessay  ? 
Dans  lo  contrat  de  mariage,  il  est  spécifia  que  si  Fran- 
çois vient  à  décéder  avant  sa  mère,  sa  femme  sera 
tenue  de  la  nourrir.  Ils  eurent  pour  lils  Jacques,  qui 
suit. 

4.  —  Dupuy  (Jacques),  Kc.,  se  maria  le  5  IIOV. 
1598  (Thonneau  et  Martain,  not.)  à  Marguerite  de 
Moi  bans  .'  Ils  étaient  décèdes  l'un  ut  l'autres  avant  Kiin, 
laissant  :  1°  N...,  Ec,  sgr  de  la  Bmaudièrc  !  2°  LÊo- 
narde  (ou  Léonore),  qui  furent  maintenus  nolilus  à 
Dangé,  élection  de  Cliàtclloranlt,  le  lll  sept.  1667,  par 

H.  Barentin. 

IllIPUY    ET      ht    II    I-*     (LOBDONAIS       ET 

l'uni  :  «usais).  —  Noms  divers  appartenant  a  plusieurs 
familles. 

Dupuy  (Pierre),  Kc.,  passa  revue  a  Mirebeau, 
sous  Guillaume  des  Hordes,  le  16  juil.  1371.  (F.) 

Dupuy  (Perrin  et  Philippon)  servaient  comme 
nommes  d'armes  le  l8r  oct.  1371.  (F.) 

Dupuis  (Jean  Beaugars  dit)  rendit  aveu  du  ti«-l' 
de  Luzais  dit  Puy-de-l.uzais,  a  Thouars,  les  13  aoflt 
1396,  3  janv.  1398  et  12  juin  142:1.  Il  dut  avoir  pour 
fille  Jeanne,  qui  épousa  Jean  Guimard,  lequel  rendit  le 
même  aveu  le  23  mars  1  i : ï s; .  (Fiefsde  Thouars.) 

Dupuy  (Pierre),  Chev.,  rendit  hommage  au  châ- 
teau de  Loudun,  pour  sa  terre  du  l'uy,  en  1399.  (F.) 

Dupuy  (François),  du  pays  Loudunais,  passa 
revue  comme  archer,  le  23  août  1453.  (Id.) 

Dupuy  (Guillaume)  servait  eu  la  même  qualité' 
en  1474.  (Id.) 

Dupuy  (Jean),  dit  Vaslet,  et  Jean  Dupuy,  dit  Top- 
pin,  sergents  du  liois-Pouvrcau,  jouissaient  l'un  et 
l'autre  eu  1479  d'une  bien  mauvaise  réputation,  comme 
il  appert  d'un  procès  entre  Catherine  Champdenier  et  le 
procureur  général  de  la  sgrie  de  Bois-Pouvreau.  (Arcli. 
Barre,  II.) 

Dupuy  (Jean)  était  homme  d'armes  le  22  juin 
1482.  (F.) 

Dupuy  (Thomas)  était  .archer  a  la  même  époque. 
(Id.) 

Dupuy  (Pierre),  sa  femme  Guillemette  Bonizeli.e 
(Bomzeau)  et  sou  beau-frère  Jean  Bonizeau,  font  un 
échange  avec  Bcgnault  Hervet.  Ec. ,  sgr  de  Beauvais,  le 
19  sept.  1485.  (Arch.  Barre,  11.) 

Dupuy  (Keniounet  et  Marcellin)  étaient  archers 
de  la  compagnie  de  M.  de  la  Trémoïlle  le  16  déc.  I  192. 
(F.) 

Dupuis  (Etienne)  était  le  H  août  1500  archi- 
prèlre  de  Loudun.  (Arch.  Vieil.) 

Dupuy  (André)  exerçait  le  notariat  a  Bois-Pou- 
vreau  en  1526  et  1530.  (Arch.  Barre,  11.) 

Dupuis  (Marie),  mariée  à  Samuel  Barlault,  gref- 
fier à  S'-Loup,  eut  pour  fille  Catherine,  qui  épousa 
avant  1070  François  Arouet.  (Géu.  Arouet.) 

Itupuy  (Pcrrine)  épousa  vers  1675  N...  Belliard, 
comme  on  le  voit  par  le  mariage  de  leur  lils  avec  Jeanne 
Lorraine,  le  9  oct.  1090,  à  Gourgé.  (Beg.) 

Dupuy  (Marguerite)  était  en  1750  veuve  de 
Charles  Follet.  (Arch.  Barre,  II.) 

Dupuy  (François),  Ec.,  sgr  des  Hautes  et  Busse-- 
Coudrayes,  officier  de  marine,  épousa  eu  17117  Rose 
Filleau,  fille  de  Pierre-Henri,  Ec,  sgr  île  la  Ville-aux- 
Fourriers  (près  Thouars),  et  de  Benée  Berllielol  de  Vil- 
leneuve, qui  mourut  le  S  mars  1780,  laissant  deux  gar- 
çons en  bas  âge.  (Géa.  Fillcau.) 


DIIMIM 


24; 


Dupuy  (N...)  l'ainé,  gentilhomme  poitevin,  avait 
servi  dans  le  régiment  de  Béarn  avant  la  Révolution,  et 
devint  aide  de  camp  dans  l'armée  vondéonne.  Il  fut  pris 

a  ArgentOtt  et  mené  au  général  Tureau.  Go  dernier 
employa  tous  les  moyens  pour  «miner  le  prisonnier  a 
révéler  l'étal  des  forces  royalistes;  mais  celui-ci  ne 
répondit  pas  un  seul  mot,  et  il  fut  fusillé  ii  Saumur  en 
1793.  (F.) 

Dupuy  (N...),  son  frère  pniné,  obligé  de  marcher 
avec  l'armée  républicaine,  mourut  de  fatigues  peu  de 
temps  après.  (Id.) 

KUPl'ï,  I  >1  l'I  l<s  (Sl-MAKENT).  —  Fa- 
milles diverses. 

Dupuis  (Louis1,  sergent  royal  à  S'-Maixent,  céda 
sou  office  le  27  mars  1616  a  Guillaume  Dugast.  (Greffe 
de  S'-Maixent.) 

DupuU  (Thomas),  Ec,  sgr  de  la  Brftlorie,  reçut 
donation,  le  29  mars  1023,  île  divers  droits  sur  des 
vignes  aux  llaiites-Sa/ilièivs,  près  S'-Maixenl, le  29  mars 
1623,  de  Marie  de  Neuport,  veuve  donataire  de  Charles 
Marchand.  Ec.,  sgr  de  Bussai,  et  de  Jean  Dabenoist, 
Ec  .  Sgr  de  la  Jouinière,  el  le  -7  avril.de  Jacques  Mar- 
chand, Le.,  sgr  du  l'oy  .'  (Greffe  de  S'-Maixcnt.)  H 
épousa  Marie  GREFFIEn,  et  ils  se  tirent  don  mutuel  le  16 
macs  1623.  Thomas  assista  le  16  avril  1646  au  mariage 
de  Samuel  de  Pons,  Ec,  sgr  de  la  Cour  et  de  Villemo- 
rin,  avec  Jeanne  d'Annemarie. 

Ht'PUV,  —  Famille  qui  habitait  la  baronuie  (le 
Couhé-Vérac,  au  xvii*  siècle. 

Dupuy  (François),  procureur  fiscal  de  la  cliatel- 
lcnie  de  Monts  (Ceaux  en  Couhé),  fut  parrain  d'une 
cloche  et  son  nom  se  trouvait  gravé  sur  le  Bronze  avec 
la  date  de  1628,  suivant  une  note  de  l'abbé  Auber. 

Dupuy  (François),  procureur  fiscal  de  Monts, 
reçut  procuration  de  Charles  de  la  Corbière,  abbé  de 
Valence,  le  29  oct.  1686,  pour  gérer  ses  domaines  du 
pays  de  Couhé.  (Arch.  Vien.  Valence.) 

DUPUY.  —  Famille  de  Gençay. 

Dupuy  (Adrien),  s'  de  la  Bousselière,  épousa 
Marie  Dumont,  tille  d'Isaac,  Ec,  sgr  de  la  Vergue  '!  qui, 
étant  veuve  et  tutrice  de  ses  enfants,  habitait  Gençay, 
le  31  juil.  16.18,  lorsqu'elle  rendit  une  déclaration  de 
la  liruneriejet  de  Champagné-S'-Hilaire.  (Arch.  Vien.  G. 
752.) 

Dupuy  (Jean),  notaire  a  Gençay,  possédait  le  pré 
des  Boses  le  22  fév.  1658. 

DUPUIS  ou  DUPHV  (Loudunais).  —  Une 

famille  de  ce  nom  occupait  une  situation  honorable  en 
Loudunais  au  commencement  de  ee  siècle.  Nous  n'avons 
sur  elle  que  des  renseignements  très  incomplets. 

Dupuis  (Pierre-Adolphe) épousa  vers  1760  Marie- 
Jeanne-Françoise  Chalumeau.  Cette  dame  fut  nourrice 
du  Comte  d'Artois,  qui  lui  concéda,  pur  lettres  du  8  août 
1781,  le  droit  exclusif  de  ramasser  le  faîne  des  frênes, 
dans  les  forêts  de  son  apanage  eu  Poitou,  pour  une 
période  de  un  ans.  (Arch.  Vien.  B.  115.) 

Dnpiii*  (Jean-Frédéric)  épousa  à  Loudun.  le  15 
déc  IsKi,  Charlotte  Blonde  de  Messemé,  qui  décéda 
le  16  mars  1860.  .Nous  croyons  qu'il  cul  plusieurs 
enfants. 

Dupuie  (Gilles-Adolphe),  nés  Loudun  le  nijan\. 
1815,  décéda  lo  i  mars  18 IJ. 


248 


DUPUY 


Dupuis  (Marie-Antoinette)  naquit  à  Louilun  le 
2  jiiil.  1815. 

Dupuis  (Gilles-Georges)  naquit  le  17  nov.  1815. 

Dupuis  (Louis-Amaranthe)  épousa  le  3  janv. 
1818,  àLoudun,  Nicolas-Martin-Pierre  Martin  de  Beaucé, 
et  décéda  le  24  avril  1836. 

Diipuy  (Catherine- Antoinette)  épousa  a  Véniers, 
le  16  mai  1836,  Marie-François-Paul  Goudon  de  la 
Lande. 

DUPUÏ  (en  Bas-Poitou).  —  Noms  divers, 
appartenant  à  différentes  familles. 

Dupuy  (Pierre),  valet,  rendit  aveu,  le  6  juin 
1299,  des  dîmes  de  Vautour  et  de  S'-Cyprien,  lui  appar- 
tenant, dans  la  paroisse  de  Terres,  seigneurie  de  Bres- 
suire.  (F.) 

Dupuy  (Etienne  ,  dit  Boulet,  rendit  aveu  le  S  mai 
1412  au  sire  des  Bouchaux.  Il  eut  pour  fils  et  principal 
héritier  Guillaume,  qui  suit. 

Dupuy   «lit  Boutet   (Guillaume)    rendit   le 

même  aveu  après  la  mort  de  son  père,  le  20  mai  1413. 
Il  eut,  croyons-nous,  pour  fils  Jean,  qui  suit. 

Dupuy  dit  Boutet  (Jean)  rendit  le  même 
aveu  que  les  précédents  le  21  sept.  1473.  (Arch.  du 
Parc-Soubise.) 

Dupuy  (Etienne)  remplaça  Aymard  Richard,  sgr 
de  la  Tour-aux-Pommiers,  comme  brigandinier  du  sgr 
de  Bressuire,  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467. 
(lians  et  arrière-bans.) 

Dupuy  (Gilbert)  avait  un  fief  relevant  de  la  sgrie 
de  Jacques  de  Surgères,  Chev.,  sgr  de  la  Floeellière, 
en  1469.  (N.  léod.) 

Dupuy  (René),  Ec.,  sgr  de  la  Bordinière,  époux 
de  Antoinette  Grandet,  en  eut  :  1°  Françoise,  baptisée 
à  S'-Philbcrt  de  Bouaine  (Vendée)  le  4  nov.  1629; 
2°  Joseph,  baptisé  au  même  lieu  le  17  fév.  1634.  i.Reg.) 

Dupuy  (Nicolas)  était  en  1634  ci-devant  greffier 
de  la  B""  de  Bournezeau  (Vend.).  (M.  Stat.  1878.) 

Dupuy  (Jean),  s'  de  la  Vallée,  eut  de  Radegonde 
Bignon,  sa  femme,  un  lils,  Christophe,  qui  fut  baptisé 
à  Péault  le  9  mars  1639.  (Beg.) 

Dupuy  (Nicolas),  sr  de  la  Marchaizière  ou  Mar- 
chezière,  en  la  p'"  de  Grosbreuil  (Vend.),  est  cité  dans 
l'aveu  de  la  B°'°  de  Poiroux,  rendu  à  Henri  de  la  Tré- 
moïlle,  le  28  juin  1642,  par  Marthe  Chabot,  veuve  de 
Charles  Bodin.  (Einul.  Vendée  1881.) 

Dupuy  (Marie)  était  en  1631  époux  de  Laurent 
Ranulleau,  sénéchal  de  Péault.  (Beg.) 

Dupuy  (Louise)  est  riléc  dans  le  registre  de  S'- 
Philbert  de  Bouaine,  à  la  date  du  17  fév.  1668,  comme 
épouse  de  Bcné  Bttor,  Ec,  sgr  des  Morlières.  Elle 
serait  donc  la  seconde  femme  de  ce  dernier,  marié  en 
l"s  noces  a  Françoise  Martel.  (Beg.) 

Dupuy  (Marie:  et  Louis  Gaudin,  de  Louillière.son 
mari,  acquirent  le  17  juin  1744  la  moitié  de  la  terre  de 
la  Rochelle,  ps«  de  S'-Vinceut-sur  Jard,  de  Charles- 
François  de  Geay  de  Mano,  Chev.  (Orig.  Abhé  Baudrv, 
du  Bernard.) 

Dupuy  (Louise)  épousa  le  15  juil.  1733  André 
Bouhier,  s'  de  la  Gaudinière.    Gên.  Bouhier.) 

Dupuy  (Le  Père  Philippe)  était  en  1789  gardien 
des  Cordeliers  au  bourg  d'Olonne.   (Clergé  l'oit.  1789  ) 

Dupuy  (Pierre-Claude),  procureur  du  Boi  à  la 
maréchaussée  de  Fontcmiy,  obtint  concession  de  terres 
«  Fosses,  le  22  mars  t7v,    n  fut  envoyé  a  Poitiers  en 


DURA\D 

1789  par  le  Tiers-Etat,  pour  nommer  des  députés  aux 
Etats  généraux.  (Tiers-Etat  du  Poitou,  1789.) 

Dupuy  (François-Paul)  épousa  Pauline-Françoise- 
Adcle  Nicoli.on  i>es  Abbaves,  fille,  croyons-nous,  de 
Pierre,  Chev.  de  S'-Louis,  ancien  colonel  dans  l'armée 
vendéenne,  qui  mourut  à  Landeronde,  le  31  août  1843, 
âgée  de  38  ans.  (Beg.) 

DUPUÏ.  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou,  qui 
pourrait  être  une  branche  des  du  I'uï  de  Bagnedx. 
(V.  ce  nom.) 

Blason  :  d'or  au  lion  d'azur,  armé,  lampassé,  cou. 
ronné  de  gueules.  (Barentine.) 

Dupuy  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Bois-Gendrier,  habi- 
tant pS!e  de  Commequiers,  fut  maintenu  noble  en  1667. 
(A.  H.  P.  23.) 

DUPUY  (Bas-Poitou).  —  Famille  des  environs 
de  la  Motte-Achard. 

Blason  :  d'argent  au  ehevron  de  gueules,  3  trèfles  de 
sinople  rangés  en  chef,  et  en  pointe  un  greffier?  (grif- 
fon ?)  ailé,  de  sablo.  (Preuves  de  S'-Cyr,  La  Voyrie, 
1711.) 

Dupuy  (Gilles),  sgr  des  Billardières,  qualifié 
«  noble  homme  »,  épousa  Claude  Poussot  ?  dont  il  eut 
au  moins  Claude,  mariée  le  13  juin  1679  (not.  de  la 
Motte-Achardj  à  Jacques  de  La  Voyrie,  Ec,  sgr  de  la 
Grassière  ? 

DtQl'ERROm,    DUQUERROY. 

—  Famille  de  l'Angoumois  et  du  pays  de  Civr.iy,  diffé- 
rente de  celle  des  du  Querroih.  (V.  ce  mot.) 

Blaton.  —  Un  cachet  de  M.  Duqueyroix,  médecin  du 
Boi  à  Angoulème,  mis  à  une  lettre  du  18 
mai  1699,  porte  :  de...  à  2  triangles 
entrelacés  en  forme  d'étoile  à  6  pointes...  u^ 
ayant  en  cœur  un  croissant...  et  entouré  {t. 
de  6  étoiles...  placées  entre  les  angles 
[Arch.  Vien.  D.  12J  Jacques-Etienne  Du 
querrois,  bourgeois  de  S'- Vincent?  en  1700  :  «  d'azur  à 
2  triangles  entrelacés  d'or,  accompagnés  en  chef  de  2 
étoiles  d'or  et  un  croissant  d'argent  en  cœur.  (Ar- 
moiial  du  Limousin.) 

Duquerroir  (Madeleine)  épousa  vers  1740 
Pierre-Jacques  Bourdicr,  sgr  de  Laillé,  sénéchal  de 
Charroux. 

DUQUESrVE  ou  DU  QUESrVE.  —  Fa- 
mille noble  de  la  Normandie,  dont  quelques  membres 
ont  habité  le  Poitou. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé 
de  gueules. 

Duquesne  (Simonnet),  Ec,  sgr  de  Boislantot, 
habitait  Sérigny  en  Chàtelleraudais,  au  xv°  siècle.  11  fit 
divers  échanges  de  terres  le  27  janv.  1482,  le  18  janv. 
1484,  le  28  fév.  1308.   Arch.  Vien.  E^  231. 

Duquesne  Abraham),  Chev.,  sgr  de  Bellebast, 
chef  d'escadre  neveu  du  célèbre  amiral  Abraham 
Duquesne  ,  épousa,  k  la  Rochelle,  Marie-Marguerite 
Nicolas  de  Voutron,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie- 
Henriette-Claire,  mariée  vers  1720  à  Jean  Prévost- 
Sansac,  Ec,  sgr  de  Travcrsay  ;  2°  Marie-Marguerite, 
qui  épousa  le  9  fév.  1730  Charles-I.ouis-Jacques  du 
Rousseau,  Ec,  sgr  de  Fayolle,  et  mourut  à  S'-Macou 
;Vien.)  le  3  mai  1771,  âgée  de  76  ans;  3°  Susanne. 

I1URAKD.  — Ce  nom  de  famille,  dérivé  de 
l'ancien    prénom  latin    Puramlus,  est  très  commun     M 


I»  Il  \\l> 


est  iliflicilo  de  savoir  u  quelle  famille  appartiennent  les 
nombreux  Durand  que  l'ou  trouve  en  Poitou  II  diverses 
époques. 

On  trouve  un  Durand,  nommé  trésorier  (1"  digni- 
taire) du  Chapitre  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers, 
en  111".  Un  autre  Durand  était  chanoine  de  S'-IWaire 
en  1195,  et  un  autre  était  écolèlre  de  ee  Chapitre  en 
1211  et  1223.  A  eette  époque,  les  noms  de  famille  n'exis- 
taient pas  pour  les  ecclésiastiques,  et  il  s'agit  ici  d'un 
simple  prénom. 

Durand  (Aimcry)  est  mentionné  dans  un  acte 
l'ait  par  R.  Gahard,  partant  pour  la  Terre  Sainte,  vers 
1 12U.  (Cartul.  de  Mauléon.) 

Durantl  (Guillaume)  fut  témoin  en  1219  du  bail 
à  rente  de  la  l'ironniére,  fait  par  Audebert,  abbé'  d'Or- 
hestier,  a  Arbert  Bardun.  (Notes  sur  la  Vendée,  par 
L.  de  la  Boutetière.) 

Durand  (Bonne),  femme  de  Robin  l'Arbalestricr, 
habitant  de  l'arihenay,  fait  donation,  en  1240,  au 
prieuré  de  Secondignv,  des  droits  de  propriété  qu'ils 
avaient  sur  la  chaussée  de  l'étang  de  l'Ogerie,  par- 
devant  André,  maître-école  de  S"-Croix  de  Parlhenay. 
(Câline,  Lcdain.) 

Durand   (Pierre),    habitant    le  Chàlellernuduis, 

était  poursuivi  en  justice  devant  Herbert  Borland,  bailli 

do  Chàtellerault,  eu  1242.  (Arch.  nat.  J.  911,  u     109. 

Durand  (Gilles)  était  doyen  de  Fontenay  en  139S. 

(Pouillé  de  Luçon,lS2.) 

Durand  (Etienne)  lit  aveu  d'une  dîme  à  Gérard 
d'Orfeuille,  Ec,  époux  de  Marie  Faidy,  le  4  sept.  1127, 
par  acte  signé  de  Lucas,  not.  à  la  Molhe-S'-Héraye. 

Durand  (Jean),  sergent  royal  en  Poitou,  chargé 
de  porter  des  lettres  aux  collecteurs  des  tailles  de  Niort, 
donna  quittance  d'un  paiement  a  lui  fait,  par  honorable 
homme  Jean  Pasquier,  receveur  en  Poitou,  le  20  févr. 
1433.  (Notes  A.  Briquet.) 

Durand  (Ithier),  doyen  du  Chapitre  de  S'-Hilaire- 
le-Grand  et  protonotaire  du  S'-Siègc,  vivait  le  26  nov. 
1441.  (D.  F.) 

Durand  (Pierre)  servit  au  ban  des  nobles  du 
Poitou  en  1467,  comme  brigandinier  du  sr  de  Laigle. 
CF.) 

Durand  (Jean)  servit  à  ce  même  ban,  en  rem- 
placement de  François  Voussart,  comme  brigandinier 
du  sgr  de  Rressuire,  et  ensuite  comme  archer,  en  1411, 
1485  et  1491.  (Id.) 

Durand  (Pierre)  servait  comme  archer  au  mois 
de  juin  1482.  (Id.) 

Durand  (Jean)  était  en  1491  morte  paye  de  la 
Compagnie  de  Pierre  d'Aux.  (Id  ) 

Durand  (Jean)  faisait  partie  de  la  compagnie  île 
M.  de  la  Trémoille,  le  6  déc.  1492.  (Id.) 

D  irand  (Jean),  sr  delà  Barangerie,  au  pays  de 
Fontenay,  servit  comme  arbalétrier  au  ban  des  nobles 
du  Poitou  réuni  en  1533.  (Id.) 


IXIItM) 


249 


DURAND  (de  Cocrcelles). 
de  Poitiers  au  xvi"  siècle. 


•  Famille  notable 


Blason  :  de  gueules  au  soleil  d'or  et  3  étoiles  de 
même  posées  2  et  1.  (Arm.  des  maires 
de  Poitiers.) 

Les    noms   suivants  paraissent    appar- 
tenir à  eette  famille. 

Durand  (Pierre)  assista  en  14.12  U 
l'établissement  de  l'Université  de  Poitiers, 


Durand  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Courcclles,  fut 
maire  de  Poitiers  en  1481.  A  l'entrée  do  Charles  VIII 
h  Poitiers,  en  fév.  1486,  il  fut  l'un  des  4  anciens 
maires  qui  porteront  le  dais,  tous  revêtus  de  robes 
éearlates. 

Durand  (Françoise)  épousa  vers  1500  Michel 
Mnrault,  sgr  de  la  Vacherie,  avocat  du  Roi  a  Poitiers. 
(Gén.  Morault.) 

Duraiifl  (Guy),  Ee.,  sgr  de  Courcelles,  fit  un 
bail  3t  rente,  le  28  mai  1493,  de  terres  situées  prés 
l'abbaye  de  S'-Cvprien.  (Arch.  Vieil.,  S'-Cypricn,  6.) 
Il  fut  nommé  éche vin  de  Poitiers  en  1513.  Il  était  avocat, 
et  fut  chargé  de  faire  une  enquête  au  sujet  du  droit  de 
péage  de  Lurais,  le  9  mai  1513.  (Arch.  Vien.  H1,  S'- 
Cvprien.) 

DURAND  (de  la  Vaijmartin,  de  LA  Ciiar- 
niÈaE,  etc.).  —  Famille  ancienne  de  Poitiers,  dont 
plusieurs  branches  ont  été  anoblies  par  les  charges  de 
l'échevinage  ou  de  la  magistrature. 

La  branche  d>-  la  Vaumartin  passa  à  la  Rochelle  au 
xvii*  siècle,  et  l'on  trouve  dans  les  notes  Jourdnn  (Bihl. 
Rochelle)  nu  fragment  généalogique  dont  le  commence- 
ment est  manifestement  erroné.  On  a  placé  comme 
premiers  degrés  de  filiation,  des  noms  qui  appartiennent 
a  d'autres  familles. 

Blosnn  :  «  de  gueules  à  3  étoiles  d'or.  »  C'est  le 
blason  porté  par  la  branche  de  la  Vaumarlin,  à  la  Ro- 
chelle.  vNotes  Jourdnn.)  Ce  blason  paraît  être  une 
modification  de  celui  des  Durand  de  Courcelles. 

Les  noms  qui  suivent  paraissent  appartenir  à  la 
même  famille. 

Durand  (Etienne)  prit  à  bail,  le  30  oct.  1522, 
le  droit  de  péage  du  pied  fourchu,  à  Poitiers.  (C'était 
un  impôt  établi  sur  les  bœufs  et  autres  animaux  entrant 
dans  la  ville.) 

Durand  (Louis),  procureur  a  Poitiers,  assista  en 
1559  a  la  réformation  de  la  Coutume.  Marié  à  Jeanne 
Seignesse  ?  il  en  eut  au  moins  Françoise,  baptisée  le 
2i  oct.  1544,  à  Slo-Opportnne. 

Durand  (Jean),  Ec,  receveur  des  tailles  à  Poi- 
tiers vers  1596-1600,  possédait  le  fief  de  Régnier 
(Marnay,  Vien.),  qui  fut  saisi  sur  lui  le  12  mars  1607, 
a  la  requête  de  Jean  Dunesme,  receveur  général  en 
Poitou.  (Arch.  Vien.  S'-Picrre-Puellier,  G.  7,  162.) 

Durand  ^Jacques),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  Jeanne  Chessé  (qui  devait  être  fille 
de  Jean,  marchand  tanneur,  et  de  Marie  Massé),  dont 
il  eut  au  moins  Marie,  baptisée  le  11  juil.  1594  (Sl- 
Germain). 

Durand  [Susanne),  épouse  de  M"  Jean  Marchand, 
sr  de  la  Bonière?  fut  marraine  le  27  janv.  1005  S'- 
Cyhard). 

Durand  (Esther),  mariée  à  René  Poussincau, 
procureur  à  Poitiers,  en  eut  une  fille,  baptisée  le  25 
mars  1607  (S'-Cyhard). 

Durand  (N..,),  prêtre,  signe  un  acte  de  bap- 
tême a  S'-Cyhard,  le  13  aoilt  1608. 

Durand  (René),  de  la  pBS"  de  S'-Didier,  épousa 
le  lor  juin  1637,  à  S'-Porchaire,  Hilairc  Beiithelin. 


8  Ie 


1.  —  Durand  (Pierre),  procureur  h  Poitiers, 
comparut  au  nom  de  Joachim  Foiischcr,  Ec,  sgr  du  Gué, 
pour  obtenir  dispense    de    servir  au  ban    du  Poitou,  le 


250 


DUKA.HÏD 


DUR1ND 


7  juin  1552.  (Emulation  Vend.  1878,  p.  1 S3.)  Marié  vers 
1540  à  Jacquetie  Bonneau  ?  qui  fut  marraine  le  22 
août  1546,  a  S"-Opportune,  d'une  tille  de  Méry  Dreux, 
enquesteur,  il  eut  au  moins  :  1°Bené,  qui  suit  ;  2°  St- 
sanne,  épouse  de  François  Pommier,  procureur,  qui 
fui  marraine  d'un  (lis  de  Ilené,  en  1594. 

2.  —  Durand  (Bené  sgr  du  Magnou,  du  Cou- 
lombier  (Baboué,  Andillé,  Vieu.ï,  avoeat  et  procureur 
au  Présidial  de  Poitiers,  possédait  des  domaines  a 
Mignalnux  (Vien.),  qui  sont  mentionnés  dans  des  actes 
de  1617,  postérieurs  à  sou  décès.  (Arch.  Vien.  Trinité, 
40.)  Marié  vers  1580  à  Anne  Boursault,  il  eutau  moins  : 
1°  Pieiire,  qui  suit  ;  2°  Philippe,  né  le  21  fév.  1585 
(Si-Didier);  3°  Mené,  né  le  15  nov.  1587  (.S'-Did.), 
sgr  du  Coulombier,  décéda  le  12  mai  1644  (S'-Cyb.)  ; 
4°  François,  qui  a  formé  la  branche  de  la  Charrière, 
§  Il  :  5*  Lonis,  chef  de  la  branche  de  la  Vaumartin,  §  111. 

3.  —  Durand  (Pierre),  procureur  au  Présidial, 
acquit  divers  domaines  à  Baboué  (Andillé,  Vien.)  le 
10  juin  1624,  et  eu  lit  la  déclaration  au  prieur  de  Li- 
gugé,  le  7  mai  1636.  (Arcb.  Vien.  D.  55.)  11  futiuliuiné 
à  S'-Cybard  le  15  juil.  1639.  Marié  vers  1610  à  Marie 
Montenay,  il  en  eut  au  moins  :  1-  Louise,  née  le  28 
jauv.  1617  (S'-Cybard,  comme  les  suivants),  eut  pour 
parrain  Beué  Durand,  s'  du  Coulombier,  Elle  épousa 
Claude  Pestre,  avocat  ;  2°  Jeanne,  née  le  28  juil.  1619  ; 
3°  Pierre,  né  le  27  avril  1621  ;  4"  Marie,  née  le  28 
juil.  1622,  eut  pour  parrain  François  Durand,  s'  de  la 
Charrière  ;  5»  Susanne,  née  le  8  août  1625,  eut  pour 
parrain  Louis  Durand,  avocat.  Elle  épousa  François 
Pestre,  s'  du  Pouzac,  procureur  à  Poitiers. 

Nous  n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur  celte 
branche, 

S  !'•  —  BnANCHE  de  la  <   il  vit  itll  m 

3.  —  Durand  (François),  sr  de  la  Charrière,  fils 
puîné  de  Bené,  et  de  Anne  Boursault  (2*  deg.,  g  1', 
lit  hommage  du  fief  des  Affray  (ou  la  Vaumartin),  siiué 
dans  le  bourg  d'Ayron,  k  l'abbesse  de  Slc-Croix,  dame 
de  Vasle  et  d'Ayron,  le  25  fév.  1641.  (Arcb.  Vien.  S'«- 
Croix,  30.)  11  fut  inhumé  k  S'-Didier  le  19  août  1651. 
Marié  vers  1625  à  Marie  Mayaud,  qui  parait  avoir  été 
tille  de  Jacques,  Ec,  sgr  du  Poiron, et  de  Nicole  Lucas, 
il  en  eut  au  moins  :  1"  Jacques,  né  le  25  déc.  1630 
(S'-Did.);  2°  François,  ué  le  29  août  1632  (ni.). 

On  manque  de  renseignements  sur  cette  branche. 


III. 


Branche  de  LA  VAL'aARTl.11. 


3.  —  Durand  (Louis),  Ee.,  sgr  de  la  Mesuar- 
dière,  la  Vaumartin,  né  le  10  oct.  1594  (S'-Did.),  fils 
puîné  de  Bené,  et  de  Anne  Boursault  (2°  deg.,  §  I),  fut 
conseiller  au  Présidial  de  la  Rochelle.  Il  épousa  en  1637 
Marie  Bigotteau,  dont  il  eut  au  moins  Louis,  qui  suit. 

4.  —  Durand  (Louis),  Chev.,  sgr  de  la  Vau- 
martin, conseiller  du  Roi  en  ses  conseils,  président  du 
Présidial  de  la  Rochelle,  lit  hommage  du  fief  de  la 
Vaumartin,  le  31  août  1673,  k  l'abbcsse  de  Stc-Croix. 
(S"-Croix,  30.)  11  fut  parrain  à  S'-Cybard  le  26  août 
1673  du  (ils  de  François  Pestre,  s*  du  Pouzac  (Beg.),  et 
lit  inscrire  son  blason  k  l'Armoriai  delà  Rochelle.  Marié 
à  Paris,  en  1678,  k  Susanne  FRANCHARD,  il  en  eut: 
1*  Louis- René,  qui  suit,  2°  Louise,  mariée  en  1700  k 
Jacques  llegnault,  Ec,  sgr  des  Chaux  ?  3°  Françoise, 
1"  Susanne,  5"  Pierre-Louis. 

5.  —  Durand  (Louis-Bené!,  Cher.,  sgr  de  la 
Vaumartin,  président  au  Présidial  de  la  Rochelle, 
épousa  Marie-Madeleine  Cillois  ?  dont  il  eut  René 
Louis,  qui  suit. 


6.  —  Durand  (René-Louis),  Chev.,  président 
au  Présidial  de  la  Rochelle,  épousa  :  1"  en  1751.  Barbe 
Veïssière,  2*  Madeleine  Bertrand.  Du  1"  lit  il  eut  : 
1°  Maiiie-Madeleine-Louise-Barbe,  mariée  le  29  nov. 
1774  à  Honoré  de  Maussabré,  sgr  d'Aucourt  et  de  la 
Croix  ;  du  %'   lit  vint:  2°  Louis,  qui  suit. 

7-  —  Durand  (Louis),  Chev.,  sgr  delà  Vaumar- 
tin, marié  k  Madeleine  Lemousin,  en  a  eu  : 

8.    —     Durand     de      la    Vaumartin 

(Edouard),  établi  k  Libourne,  marié  k  Valérie  DE  Lage. 
(Bibl.  Bochelle,  notes  Jourdau.) 

DURAND.  —  Famille  originaire  du  Chàtelle- 
raudais,  établie  k  Poitiers  et  à  Loudun  au  xvnr  siècle. 
Plusieurs  de  ses  membres  ont  occupé  des  charges  daus 
la  magistrature  et  diverses  administrations. 

Blason  :  d'azur  au  rocher  d'argent  de 
6  coupeaux,  surmonté  d'une  étoile  d'or. 
Cachet  de  M.  Durand,  de  Loudun,  lettre 
du  23  avril  1742,  k  M.  Trichet.  (Arch. 
Vien.  K-  637,  Trichet.)  —  Dans  l'Armo- 
riai du  Poitou  de  1700,  N... Durand,  pro- 
cureur à  Châtellerault,  inscrit  d'oflice  : 
«  de  sable  au  lion  d'or  ».  —  François  Durand,  greffier 
des  rôles  de  S'-Genest-d'Ambières,  inscrit  d'office:  «.  paie 
d'or  et  de  gueules,  k  l'enclume  de  sable  brochant.  » 
(Fantaisie.) 

Durand  (Marie)  épousa  vers  1600  M"  Jean  Petit, 
avocat,  agent  du  due  de  Montpensier  k  Châtellerault. 
Elle  était  sa  veuve  lorsqu'elle  fut  marraine  à  N.-D.  le 
31  janv.  1619.  (Beg.) 

Durand  (Louis)  épousa  vers  1620  Jeanne  Faul 
con.  Elle   fut   marraine  de   Louis   Faulcon,  le    12  avril 
1627,  k  S'-Jacques  de  Châtellerault. 

Durand  (Marie),  mariée  a  Jean  Robert,  eut 
une  fille,  baptisée  à  N.-D.  le  31  juil.  1618. 

Durand  (Jean)  épousa  Ncomaye  Rocher,  dODl 
il  eut  au  moins  :  1°  Honorât,  né  le  3  nov.  1620 
(N.-D.)  ;  2°  Pierre,  né  le  6  avril  1623,  était  en  1662 
l'un  des  i  vicaires. 

Durand  (Honorai),  marchand,  épousa  Renée 
Michel,  dont  il  eut  au  moins  Bené,  né  le  13  mai  1653. 
(N.-D.) 

Durand  (Françoise)  épousa  vers  1695  Jean  De- 
forge.  (Notes  Baudy.) 

Durand  (Renée)  épousa  vers  1730  Guyon-Claude 
Millet,  greffier  à  Châtellerault. 

Durand  (Renée),  religieuse  du  couvent  do  Châ- 
tellerault, vivait  en  1740,  (Arch.  Vien.  H''  71.) 

Durand  (Alcide;  était  vers  1750  possesseur  d'une 
maison  k  Châtellerault,  chargée  d'une  rente  due  au 
seigneur.  (Inventaire,  p.  27.) 

Durand  (François),  procureur  k  Châtellerault, 
eutau  moins  de  Aime-Catherine  Fleuhiau  :  1»  Jeanne, 
mariée  k  S'-Jacques  de  Châtellerault,  le  29  avril  1760, 
à  Pierre  Deforge,  avocat  ;  2°  Pierre,  3°  Bertrand, 
qui  assistèrent  l'un  et  l'autre  comme  beaux-frères  à  la 
sépulture  de  Pierre  Deforge,  le  18  août  1770.  (Noies 
Baudy.) 

Durand  (Charles-Alexis)  était  prieur  de  S'- 
Cyprien  de  Bressuire  eu  1772.  (Arch.  Vien.  S'-Cy- 
prien,  31.) 

Durand  (Louis),  s'  de  la  Haye,  fut  chargé  de 
la  recette  des  octrois  à  Châtellerault  en  1776. 

Durand  (Jean),  lieutenant  de  cavalerie,  fut  par 


di  iiANit 


min   a   Chaaseneuil,  le   23  oct.    1784,  d'une  fille    de 
M.  Montois. 
Durand     Frani  lis  .  prêtre,   ancien  il Inicain, 

innui'iil  àCliàlrllcrault  le  7  juin   1811,  âgé  de  SS  ans. 

S  I"'. 

1.—  Itui'am  i  (François  habitait  l.ussay  (S'-Cenesl 
d'Ambièros)  à  la  fin  ilu  xvii"  siècle.  Il  assista  au  ma- 
riage de  sou  lils  \  i iii-f  ut .  le  12  juin  nuit,  a  S'-Cybard 
de  Poitiers.  (Reg.)  Marie  vers   1670  k   Mario  Poirier, 

il   eu  tlll  au  moins  :    t'<  VINCENT,  qui  sllil  I   2"  FRANÇOIS, 

procureur  à  Châtellerault,  fut  reçu  greffier  du  tribunal 
de  police  en  1702.  Il  se  maria  ci  eut  eutro  autres  en- 
fenls  Claire-Rose,  mariée  à  N...  Méreau,  procureur  à 
Ch&tellerault  ;3'N'....  mariée  »  N...  Thenaud. 

2.  —  ikiir.-iiiil  (Vincent),  procureur  au  Présidial 
de    Poitiers,   né  en    1675,  décéda    le    24    mars    n29 

S'-Michel).  Marié  le  12  juin  1703  (S'-Cybard)  a  Fran- 
çoise-Charlotte Unix,  qui  décéda  le  I"  nov.  1747,  à  la 
Boulelaje  (S'-Genest  d'Ambières,  Vien  ),  il  eut  pour 
enfants,  au  moins  :  l"  PranÇOIS-Vincent-Louis,  qui 
suit  ;  2°  Marie-Rose,  mariée  le  2  août  1729  (S'-Michel) 
à  Gabriel  Voyer,  avocat,  et  décédée  a  Neuville,  le  3  nov. 
1757,  âgée  de  .il  ans;  3°  Mame-Rose-Radesonde, 
née  le  i  mars  HOC  (S'-Michel,  comme  les  suivants  ; 
4*  François,  né  le  19  juin  1707,  fui  ecclésiastique; 
5*  Jacuges-Chari.es,  né  le  3  déc.  1708,  lut  curé  île 
Buxerolles;  0»  Jean,  ué  le  2S  déc.  1709,  décédé  en 
1718  ;  7"  Jeanne,  née  lo  22  déc.  1111  ;  S'  Pierre- 
Alexis,  a  formé  branche  à  Loudun.  S  11  ;  Marie-Anne- 
RadEGONDE,  épousa  le  14  avril  1 739  Philippe-Gabriel 
Pinault,  avocat  :  10"  François,  a  formé  branche,  §  III  ; 
11°  François-Gabriel,  né  le  3  mai  1717,  employé  des 
vivres  de  l'armée,  décéda  à  Chambérycn  1743;  12  Ma- 
rie-Radbgondb,  née  le  18  mai  1718;  13°  Jacques,  qui 
a  formé  branche,  §  V. 

3.  —  I>iii°aiid  (François-Vincent-Louis),  procu- 
reur au  Présidial,  l'un  des  73  bourgeois  de  l'hôtel  de 
ville,  né  le  16  mars  1704  (S'-Michel),  fut  inhumé  dans 
celle  église,  le  6  janv.  1773.  Marié  le  3  juil.  1729 
(S'-Michel)  à  I  hérèse-Vicloire-Gabrielle  Montois,  tille  de 
Louis,  procureur,  et  de  Marguerite  Arnaudeau,  il  en 
eut  au  moins:  I»  Françoise-Thérèse-  Victoire,  née  le 
I"  avril  1730  (S'-Michel,  connue  les  suivants)  ;  2°Fran- 
çois-Vincent,  né  le  23  fév.  1731  ;  '.i'  Marie- Françoise- 
Victoire,  née  le  7  octobre  1732;  4°  Marie-Rose- 
Angéliqi  s,  née  le  10  nov.  1733,  mariée  le  30  avril  1734 
à  Henri-Louis-Félix  Pillac,  conseiller  en  l'élection  de 
Poitiers  ;  3°  Marie-Thérèse,  mariée  le  7  janv.  1755 
(S'-Michel)  à  Jean-Geoffroy  Delort,  procureur;  0°  Fran- 
çois-Alexis-Vincent, curé  de  la  Résurrection,  puis 
chanoine  de  S'°-Radegonde,  mort  le  13  jauv.  lSOn  ; 
7°  Marie-Angélique,  mariée  le  4  juin  1771  à  Pierre- 
Toussaint  de  Belhoir,  Ec,  sgr  de  la  l'aire,  Villegay,  etc., 
décédée  en  1804;  8'  Anne-Elisabeth,  née  le  7  mai 
1739,  décédée  en  1742  ;  9°  JACQUES-CHRISTOPHE,  sgr  de 
parigny,  né  le  22  fév.  I7VJ,  bapt.  le  9  mars,  fui 
conseiller  en  l'élection  de  Poitiers  en  t7GG.  11  épousa 
Marie-Antoinette  CoNNEAO  des  Fontaines,  dont  il  eut 
MARIE-MODESTE,  mariée  le  6  oct.  1789  à  Gabriel- 
Opportune  Imbert,  Ec,  trésorier  de  France,  décédée  le 
2  mars  1851  aux  Bazonoières  (S'-Pardoux,  D.-S.),  âgée 
de  81  ans  ; 

10°  Jn.iE-CEi.ESTE,  née  le  19  avril  1741,  épousa  le 
8  juin  1762  Pierre-Louis-Gabriel  Renaudin,  avocat  ; 
11°  Jean-Baptiste,  s' de  Granchamps,  né  le  1"  mars 
1748,  marié  le  30  mai  1773  à  Thérèse-Julic-Radcgomle 
Guillemot,   tille   de  Louis,  avocat,  et  de   Marie- Rade- 


IIIICWI» 


251 


gonde  Gilbert  ;  12*  (suivanl  une  note)  Julie,  mat 
N...  Lucquas,  s1  de  la  Brousse, 

§  II. 

3.  —  Ikurniid  (Pierre-Alexis),  né  le  2S  déc. 
1712  (S'-Michel),  fils  puîné  de  Vincent,  et  de  Fran- 
çoise-Charlotte Brin  (2"  deg.  S  I"  .  décéda  le  9  nov. 
1732.  Il  fut  conseiller  et  procureur  du  Roi  au  bailliage 
de  Loudun.  Marié  le  15  juin  1739  a  N...  Ithier  des 
Barauoières,  il  en  eut  au  moins  : 

4. —  Durand  (Pierre-Alexis-Auguste),  conseiller 
et  procureur  du  Roi  au  bailliage  de  Loudun,  eut  eu 
1702  un  procès  contre  l'avocat  du  roi  qui  voulait  l'obli- 
ger il  rester  debout  en  même  temps  que  lui,  pendant 
ses  réquisitoires.  Le  Parlement,  par  arrêt  du  22  déc. 
1702,  donna  gain  de  cause  à  l'avocat  du  Roi.  Dumoiislier 
de  la  Fond  (Hist.  Loudun,  11,  60)  blâme  celte  querelle 
de  »  magistrats  respectables  »  trop  formalistes. En  1794, 
il  fut  nommé  conseiller  a  la  chambre  criminelle  du  tri- 
bunal d'appel  de  Poitiers.  Marié  vers  1700  a  Françoise 
Ferrand,  il  en  eut  au  moins  Françoise-Justine,  mariée 
en  1790  a  Louis  liazille,  et  décédée  en  1792. 

i  III. 

3. —  Dui'aiid  (François),  procureur  à  Poitiers. 
décéda  eu  1794.  Il  était  lils  puîné  de  Vincent,  et  de 
Françoise-Charlotte  Brin  ;21-  deg.,  g  I"  ,  et  épousa  en 
....  (Charaudeau,  not.  à  Thénezay)  Marie-Anne  Ché- 
nieh,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie-Garrielle,  qui 
épousa  le  2i  janv.  1738  (S'-Cybard)  Modeste-François 
Gaultier,  procureur  ;  2°  Françoise-Rose,  née  le  30 
aoill  1736  (S'-Cybard,  comme  les  suivants),  mariée  le 
2i  jauv.  1738  (S'-Cybard)  à  Jean  Delabadonnière, 
notaire,  et  décédée  à  Poitiers  le  13  déc.  1S00;  3°  Fran- 
çois-Vincent-Marie,  né  le  7  sept.  1738  ;  4°  Marie- 
Anne,  née  le  6  déc.  1739;  3°  Jean-René,  né  le  27  déc. 
1741  ;  6°  Jacques,  né  le  18  juil.  1744,  décédé  le  31 
janv.  1747  ;  7"  Alexis,  qui  suit  ;  8*  François-Marie, 
né  en  1748,  décédé  le  17  juin  1751. 

4.  —  Durand  (Alexis,  procureur  à  Poitiers, 
né  le  H  août  1746.  fut  inhumé  a  Cissé,  le  12  nov. 
1808.  Marié  le  19  fév.  1770  (Deniau,  not.  à  Châ- 
tcllerault)  à  Renée-Susanne  Méreau,  fille  de  N...,  pro- 
cureur, et  de  Glaire-Rose  Durand,  qui  décéda  le  16 
avril  1784,  âgée  de  35  ans  (S'-Cybard),  il  en  eut  au 
moins  :  1°  François,  qui  suit;  2°  Rose-Jeanne,  née  le 
1S  juin  1772.  mariée  en  1  Sou  a  Jean-Joseph  Delessat  ; 
3°  Alexis-Zacharie,  né  lo  27  août  1773,  décédé  eu 
1776  ;  4°  Louis,  né  le  27  oct.  1774,  décédé  en  1778  ; 
5"  Marie,  née  le  23  avril  17S0.  décédée  en  1781  ; 
6°  Alexis,  qui  a  formé  branche,  1$  IV;  7°  Céleste,  née 
le  is  sept.  1782,  décédée  en  1797. 

5.  —  I  Mirant]  (François),  né  le  1"  déc.  1770, 
épousa  Rose  André-Dupesseau,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Thérèse,  née  en  1795,  décédée  eu  1S07  ;  2°  Fran- 
çois, qui  suit. 

6.  —  Durautl  (François),  médecin  it  Paris,  né  en 
1 7 '.t s: ,  est  décédé  en  1867.  Il  avail  épousé  le  24  sept. 
1839  Adèle-Françoise  Pichonnat,  dont  il  a  eu  Marie, 
quia  épousé  le  23  avril  ÎSG.'I  Louis  llrossurd. 

§  IV. 

5.  —  Durand  (Alexis),  né  il  Poitiers  le  3  sept. 
1781,  lils  puiné  de  Alexis,  et  de  Ilenée-Susanno  Méreau 
,  4'  deg.,  S  III),  a  été  longtemps  avoué  au  tribunal  du 
Poitiers,  membre  du  conseil  municipal,  etc.,  etc,  Il  est 


252 


DURAND 


Itllt.VM» 


décédé  le  13  f^v.  1873.  Marié  vers  1810  a  Geneviève- 
Adèle  Sechetain,  il  eu  a  eu  :  1°  Charles,  qui  suit  ; 
2*  Félicité,  née  le  30  sept.  1816,  décédée  on  1883, 
avait  épousé  Charles- Jean-Louis  Delastre,  sous  préfet 
de  Loudun. 

6.  —  Durand  (Charles),  néle7  oct.  1814,  a  été 
juge  suppléant  au  tribunal  de  Poitiers,  conseiller  général, 
adjoint  au  maire  de  Poitiers,  mcmhre  et  président  de  la 
Société  d'agriculture,  officier  d'Académie,  etc.  Il  est  dé- 
cédé le  5  août  1891,  sans  postérité  de  Fanny  Delarue. 

§  v. 

3.  —  Durand  (Jacques),  s'  de  la  Rerjotièrc,  la 
Voûte,  né  le  2  juil.  1720  (St-Michel),  fils  puîné  de 
Vincent,  et  de  Françoise- Charlotte  Brin  (2"  deg.,  g  I"), 
fut  procureur  à  Poitiers  le  17  juil.  1752.  Il  acquit  la 
VoiUe  (Chasseneuil)  le  31  mars  1753,  et  en  fit  hom- 
mage à  la  Tour Maubergeon  le  31  juil.  1736  et  en  1776. 
(Arch.  Vien.  C.  343.)  Marié  le  17  juil.  17.12  à  Made- 
leine TunQOAND,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Jacques- 
Michel,  qui  suit;  2°  Madeleine,  sans  alliance  ; 
3*  Jeanne-Radegonde,  née  le  5  mai  1762,  mariée  le 
31  juil.   1780  (S'Cybard)  à  Pierre  ISarrct,  avocat. 

4.  —  Durand  de  In  Renncrie  (Jacques- 
Michel),  né  en  1735,  fut  procureur  tlu  Roi  en  l'élection 
de  Loudun.  En  1791  il  fut  nommé  commissaire  du  Roi, 
puis  fut  président  de  l'administration  municipale  de 
Loudun  de  l'an  V  à  l'an  VII,  et  devint  sous  préfet  pen- 
dant l'empire  (1100-1815).  U  mourut,  le  17  mars  1842, 
âgé  de  87  ans.  Marié  le  2  juin  1777  (Martray)  a  Maric- 
Madeloine  Croué  de  la  Renneme,  fille  de  Jean  Baptiste. 
et  de  Jeanne  Curieux,  il  en  eut  Marie-Hélène,  qui 
épousa  le  18  août  1801  Charles  Montault  des  lies,  re- 
ceveur des  finances  à  Loudun. 

DURAND  (de  Coupé).  —  Famille  de  Mont- 
morillon,  qui  possédait  au  xvmc  siècle  le  fief  de  Coupé 
(Pindray,  Vien.),  relevant  de  la  B"i0  de  Montmorillon. 
Un  île  ses  membres,  officier  distingué,  a  reçu  le  titre 
de  baron,  sous  la  Restauration. 

B  ason  :  d'azur  au  lion  d'argent,  la  tête  contournée, 
couché  sur  une  terrasse  de  sinople,  et 
deux  sabres  d'or  passés  en  sautoir,  en 
chef. 

^iS''b  ^V  Durnml  (Jean),  greffier  du  siège 
K^^^'.J  royal  de  Montmorillon,  épousa  vers  1740 
^^r  Catherine  Giderton. 

Durand  do  Coupé  (François)  fut  nommé 
expert  le  9  mars  1773,  avec  Antoine  Lhérilier  de  Va- 
rennes,  pour  estimer  les  domaines  de  l'abbaye  de  Sl- 
Savin.  (Arch.  Vien.  S'-Savin.) 

Durand  de  Coupé  (François),  homme  de 
loi  de  Montmorillon.  décéda  au  P.atil' Etala,  à  Poi- 
tiers, le  1"  avril  1808,  âgé  de  76  ans.  (Rtat  civil.) 

Durand  «le  Coupe;  (N...),  de  Montmorillon, 
émigra  en  1792  et  servit  dans  l'artillerie.  (Emigrés  du 
Poitou.) 

Durand  «le  Coupé  (Charles  B°"l,  lieu!.- 
colonel  de  cavalerie,  Chev.  de  S'-Louis,  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  fut  retraité  en  1830.  Marié  vers  1S20 
à  Françoise  Routet-Destouches,  fille  de  Jean-Bapt.- 
Augustin,  président  du  tribunal  de  la  Rochelle,  et  de 
Elisabeth  Rondeau,  il  en  eut  :  1»  Mathilde,  mariée  a 
Ernest  de  Senucville,  ingénieur  des  constructions  na- 
vales ;  2»  Caroline,  mariée  le  14  janv.  1846  à  Daniel 
de  Châteigncr;  3°  Clémence,  mariée  à  Jules  Brédif, 
directeur  des  contributions. 


Durand  de  Coupé  (Charles-Alexandre), 
frère  cadet  du  précédent,  fut  inspecteur  des  domaines. 
U  épousa  le  28  nov.  1828  Jcanne-Coralie  de  Bessay, 
fille  de  Paul-lsaac-Marie-Félix,  C"  de  Ilessay,  et  de  Go- 
ncviève-Mélanie  de  Châteigner,  dont  il  a  eu  Louise, 
Carmélite. 

Durand    de    Coupé   (Marie-Elisabeth]  est 

décédée  a  Poitiers  le  4  oct.  1847. 

DURAND  (de  Malvoisine).  —  Famille  noble 
et  ancienne  du  Ras-Poitou,  sur  laquelle  nous  ne  trou- 
vons que  quelques  notes. 

Blason  :  de   sable  à  la  croix  d'argent.    L'Armoriai  de 

Mervaehe  dit  :  «  d'argent  à  4  cantons   de  ga m 

sable  »,  ce  qui  revient  au  même. 

Durand  (Jean),  sgr  de  Réputet, 
eut  pour  fils  Guillaume,  qui  suit  (d'après 
une  note  placée  au  revers  do  la  pièce 
mentionnée  ci-après). 

Durand  (Guillaume),  sgr  de  Malvoisine,  fil  ac- 
cord, le  9  janv.  1446,  avec  Jamet  Travers,  au  sujet  d'un 
droit  de  passage  à  Ladernièrc?  p""  de  S"  Cécile. 
(D'après  un  titre  delà  famille  Bégaud,  de  la  Paruière.) 

Durand  (Guy).  Ec  ,  sgr  de  Malvoisine  et  de 
Réputet,  marié  à  Jacquine  nu  V'au  (qui  épousa  en 
2"  noces  Joachim  Fouehcr,  Ec,  sgr  du  Gué),  eu  eut  au 
moins  :  1°  Claude,  mariée  le  13  juin  1550  à  Jacques 
Foucher,  Ec,  sgr  de  la  Rarmuère  ;  2°  Louise,  qui 
épousa  François  Chattvinière,  Ec,  sgr  de  la  Breuillar- 
dière  ;  3°  Olive,  mariée  le  13  juin  1550  (Délavait,  not. 
a  la  Roche-sur-Yon)  à  Claude  Robineau,  Ec,  sgr  de 
la  Vcrgnc,  qui  était  décédée  en  1608. 

DURAND  (de  Bellefond).  —  Famille  origi- 
naire des  environs  de  la  Garnaehe  et  de  Beauvon- 
sur-Mer,  différente  de  celle  des  Durand  de  Malvoisine, 
dont  elle  avait  pris  le  blason.  On  ne  trouve  sur  elle  que 
quelques  renseignements. 

Blason  :  de  sable  a  la  croix  alaisée  d'argent.  (Arm. 
Poitou,  169S.) 

Durand  (Jean)  assista  comme  procureur  de 
M.  de  Gi avilie,  sgr  de  Tilfauges  et  Pouzatiges,  au 
procès-verhal  de  la  Coutume  du  Poitou,  en  1514. 

Durand  (Etienne),  honorable  homme,  sr  de  la 
Ménardière,  acquit  des  marais  salants  vers  1580-85, 
par  acte  passé,  sous  la  cour  de  Bouin.  (Arch.  Vend. 
E.  157.) 

Durand  (Etienne),  Ec,  sgr  du  Sableau,  marié  à 

Marguerite  Rivière,  en  eut  au  moins  Marguerite,  née 
le  9  nov.  1628.  (Rapport  Vend.  1S94,  p.  139.) 

Durand  (Nicolas).  sr  de  S'-Nicolas,  sénéchal  de 
la  Garnaehe,  donna  quittance  le  19  nov.  16)6  d'une 
somme  de  177  liv.  provenant  des  deniers  de  la  vente 
et  adjudication  de  la  métairie  des  Escobues,  saisie  sur 
Pierre  Durand,  s*  des  Escobues  (Girard  et  Fauvcau, 
not.).  (Arch.  D. -Sèvres,  B.  39.) 

Durand  (Nicolas),  sr  de  S'-Nicolas,  était  lieu- 
tenant de  la  compagnie  d'André  Le  Gcay,  Ec,  sgr  de 
la  Gestièrc,  prévôt  de  la  maréchaussée  du  Poitou,  lors 
d'une  revue  passée  il  Poitiers,  le  6  fév.  1640,  où  il  est 
dit  absent  pour  le  service  du  Roi.  (Pièces  orig.  1305. 
Le  Geay,  p.  5.) 

Durand  (N...),  sr  de  S'-Nicolas,  eut  pour  en- 
fants :  1"  Etienne,  parrain  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  20 
fév.  1646  ;  2"  Renée,  marraine  (même  paroisse)  les 
4  juin  1644  et  20  fév.  1646.  (Reg.) 

Durand  (Catherine),  veuve  de  Charles  Morision, 


DUHANl» 

s'  île  la  Boisinlère ?  habituai  S'-Gilles-sur-Vie,  ue  fui 
pas  maintenue  nobl€  on  1667. 

Durand  (Jacques),  s'  do  S<-Nicolas,  habitant 
p»'  de  Bellefond,  en  Châtelleraudais,  no  fui  pas  main- 
lemi  uobla  on  1667. 

Diii'.hkI  (Nicolas),  !•.<•.,  sgr  ,|c  la  Gnvinièrc, 
épousa  le  23  janv.  1074,  a  Boum  (dioc,  de  Luçon), 
Françoise  Itoux.  (Happ.  Vendée  IS9i,  p.  177.) 

Durand  Guy),  sgr  de  Bellefond,  habitant  Sal- 
lertaine,  qui  n'avait  pas  été  maintenu  noble  en  1667, 
fut  condamné  à  l'amende  par  M.  de  Maupeou,  en  1700, 
pour  avoir  pris  des  qualifications  nobiliaires. 

Durand  (Jeanne-Angélique)  épousa  noble  homme 
Pierre Josncl,  sgrde  Fontclose.  Le  5  sept.  1692,  li- 
se firent  donation  mutuelle,  par  acte  passé  a  la  Gar- 
nacbe.  (Arcb.  Vien.) 

Durand  (Charles),  sr  de  la  Liquairière  ou  Li- 
caisière,  neveu  de  Guy,  s'  de  Bellefond,  habitait  la  Gar- 
nache  en  17U0,  lorsqu'il  fut  condamné  il  l'amende  par 
l'intendant  du  Poitou,  pour  s'être  qualifié  écuyer.  Il  lii 
inscrire  son  blason  à  l' Armoriai  des  Sables  en  1698. 

Durand  (Olivier!,  sgr  des  T  raves,  de  la  Pibolière 
(Poiré-sur-Vendée  ,  sénéchal  de  1  Ile-Bouin,  lii  rendre 
une  ordonnance  en  1644  contre  les  meuniers  du  pays, 
qui  percevaient  un  droit  de  mouline  exagéré  11  épousa 
Gabrielle  Pascault,  qui,  étant  veuve,  rendit  aveu  de  la 
Pibolière  au  château  de  Mervent  le  4  avril  1074.  Acte 
mentionné  dans  un  aveu  de  1703.  —  Areh.  uat.  P.  4373, 
p.  306.) 

Durand  (Catherine)  épousa  vers  1GS0  N...  Mer- 
laad,  sr  de  Champeau,  habitant  les  Essarts,  Elle  fut 
marraine  de  la  cloche  de  Cliùlcau-Guibcrt,  le  27  juil. 
1722.  (Rapport  Vendée  1893,  p.  153.) 

Durand  de  la   Pommeraye  (N  ..)  fut 

pendant  quelque   temps    médecin  en  chef    de    l'armée 
veudéenne. 

Durand  (N...),  curé  de  Bourgncuf,  en  Bas- 
Poitou,  à  l'époque  de  la  Révolution,  lut  membre  du 
conseil  supérieur  établi  par  les  Vendéens  pour  admi- 
nistrer le  pays  conquis  sur  la  république.  C'est  lui  qui 
signait  les  assignats  délivrés  au  nom  du  lioi.  11  fut 
pris  a  la  suite  du  combat  du  3  janv.  I79i,  et  fusillé 
deux  jours  après   (Biographie  moderne,  1806,  Leipsick.) 

DUHA1VD  (de  ChalANDry,  delà  Tudairière). 

—   Famille  originaire  de  Fontenay-ie-Coinle,  dont  uue 

branche  fut  anoblie   au    xvn°    siècle.  Nous  n'avons  sur 

elle  que  des  renseignements  incomplets. 

Blason:  d'or  au  chevron  de  gueules,  et  3  trèfles  de 
siuoplc.  (Ariu.  vendéen.)  C'est  le  type 
exact.  Ou  trouve  aussi,  par  fa.ile  de 
copiste  :  «  d'or  à  3  tiètles  de  sinople.  >< 
Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700,  il  y 
a  :  a  d'or  au  chevron  de  gueules,  et  3 
Heurs  de  lis  de  sinople  »  ;  mais  c'est 
une  erreur,    comme   dans    l'Arm.  de  la 

Rochelle  où  l'on  a  mis  :    «  d'argent  au  chevron  d'azur 

et  3  trèfles  de  sinople  ». 
Les  noms    qui   suivent  peuvent   appartenir    à   cette 

famille. 

Durand  (Pierre),  clerc,  possédait  des  fiefs  a 
Sérigué  et  fit  aveu  de  l'hôtel  des  Floeeas,  en  1326,  à 
Jean  Ch.istciguer,  Ec,  sgr  de  S'-Georges-dc-Rcxe. 

Durand  (Jean)  eut  pour  fille  Agnès,  qui  était 
miueureen  1330,  sous  la  tutelle  de  Guillaume  liatault. 
Celui-ci  ht  un  accord,  au  sujet  des  domaines  de  Sérigué, 


l»t   ltAIYD 


253 


de  feu  Pierre  Durand,  qui  étaient  alors  en  la  possession 

de  sa  pupille. 

Durand    Mari.,   m  uw   de  Abraham   I. allier,  l'.c. , 

sgr  de  la  Grange  de  Longcsve,  lieutenant  particulier  à 
Fontenay,  rendit  aveu  do  la  (.range,  le  22  juil.  1518, 
au  sgrde  Vouvent.  (Areh.  Vieil.  C.  523.) 

Durand  .,N...)  possédail  le  fief  de  Bois-Lambert, 
ou  Fief-le-Roy,  à  Montreuil-sur-mer,  près  Fontenay-le- 
Comte.  Il  eut  pour  lille  Muni;,  qui  i qiousa  Valeulin  de 
la  Hâve,  Ec,  lequel  lit  aveu  de  Buis-Lambert  le  15  mars 
1599.  (Areh.  Vieil.    C.  360.) 

Durand  [René  .  procureur  a  Fonlenay-le-Comte, 
épousa  :  1°  Marie  TASSON  ?  et  2"  Marie  FÈVRE.  11  eut 
une  fille  du  !•»  lit,  Anne,  qui  était  le  30  uov.  1592 
sous  la  curatelle  de  Jacques  Joly,  procureur  à  Fonlenay. 

Durand  (Barbe)  épousa  Philippe  Nicolas,  Ec., 
sgr  de  la  Touche-Pelilaud.  Us  se  lircul  donation  mu- 
tuelle, par  acte  passé  le  2  avril  1G42,  à  l'Orberie,  sous 
la  Cour  de  Vouvent.  (Greffe  de  S'-Maixeut.) 

Durand  (Louis),  Ec,  sgr  des  Chaussées,  etc., 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Itoi,  épousa 
Marie-Françoise  Robert  (remariée  avant  1676  a  Pierre 
Marchand,  Ec,  sgr  de  S'-Marlin),  lille  de  Louis,  Ec, 
sgr  de  lioisfossé,  et  de  Elisabeth  Voisin.  Il  eut  sans 
doute  pour  fille  Renée,  mariée  a  Guy  de  Beaure- 
gard,  qui  plaidait  la  séparation  de  biens  eu  167  1.  (G" 
Robert  de  Boisfossé,  20.) 

Durand  (François),  chanoine  de  Luron,  prévôt 
de  Fonlenay-le-Comte,  et  prieur  de  S'-Sulpice  de  Péault, 
fut  parrain  d'une  cloche  le  8  avril  1717  a  Péault.  (Itapp. 
Vendée  1893,  p.  177.) 

§  1er.  —  Branche  ue  l.-y  Fcye, 

1,  —  Durand  (Jean),  s'  de  la  Fuye,  bourgeois  et 
marchand  à  Fonlenay, cl  échevin  de  la  maison  commune, 
épousa  vers  15. .  Françoise  Maovoisin,  qui,  étant  veuve, 
lit  hommage  de  la  Fuye-Champanoise  (Sl-Jeau  de  Fon- 
tenay)  au  château  de  Vouvent,  le  13  juin  1527.  Ue  ce 
mariage  vinrent  :  1°  Nicolas,  s'  de  la  Fuye,  qui  lit 
hommage  de  ce  fief  eu  1540  et  le  19  mai  1549.  Il  eut 
peut-élre  pour  lille    Françoise,  qui  épousa  N...  Ran- 

Irav,  sr   de   la ,  et   leur    lille  mariée,  vers   1580,  k 

François  Gantier,  s*  de  Maurivet,  lui  porta  le  fief  de 
la  Fuye  (Areh.  Vicu.  C.  520  ;  2°  Jean,  avocat  à  Paris  ; 
3°  Jean,  4°  François,  qui  suit  ;  5»  Françoise. 

2.  —  Durand  (François),  s'de  la  Fuye,  avocat,  eut 
pour  tille  Maiiie,  qui  épousa  d'abord  François  Brisson, 
s'  de  la  Grange,  la  Caillère,  avocat  à  Fonlenay-le-Comte. 
Etant  sa  veuve,  elle  lit  aveu  de  la  Caillère  en  15S3  à 
Fonlenay.  (Areh.  Vien.  C.  520.)  Elle  se  remaria  à 
Jacques  de  Lue.  Ec,  s'  de  Huisson  ?  avec  lequel  elle 
passa  plusieurs  actes  le  30  nov.  1592  pour  retirer 
divers  titres  des  mains  de  la  veuve  de  René  Durand, 
procureur.  (Doc.  Renj.  Fillon.j 

§  II.  —  BnANCHE  DE  CHALAKDRY. 

1.  —Durand  (François.,  sgr  de  Chalandry,  lit 
une  transaction  le  li  nov.  1381,  au  sujet  du  partage 
des  biens  do  son  beau-père,  par  acte  passé  devant 
Grignon,  not.  à  Fontenay.  (Orig.  des  Nouhes.)  Il  avait 
épousé  Marie  Fourestier,  lille  de  Jean,  s*  de  Colherné, 
et  de  Françoise  Tiraqueau,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  François,  qui  suit  ;  2°  Rocit,  s'  de  la  Touche,  qui 
fit  un  accord  le  4  fév.  1610  avec  Hilaire  Tiraqueau, 
Ec,  sgr  de  la  Grignonnière,  ratifié  le  S  avril  1610  par 
Françoise  Frouard,  sa  femme. (Orig.  Fillon.) 


254 


Dt  H.WI» 


2.  —  Durand  (François),  sgr  de  Chalandry, 
marié  «ers  1600  a  Catherine  Baynart  en  eut  au 
moins:  1°  Chaiii.es,  qui  suit;  2»  Jean,  religieux  de 
l'abbaye  de  la  Grâce-Dieu,  qui  passa  un  acte  en  1671, 
au  nom  de  son  frère  (Arch.  la  Barre,  I,  174)  ;  3"  liocu, 
s' de  Chalandry,  mentionné  dans  une  note  de  1681, 
tomme  anobli  en  1661.  Il  fil  opposition  eu  16S4  k  la 
saisie  du  fief  de  la  Fosse  par  ses  neveux.  (Arch.  Vien. 
E»  747.  Ferron.) 

3.  —  Durand  (Charles),  Ec,  sgr  de  Chalandry, 
secrétaire  du  duc  d'Orléans,  fut  anobli  par  lettres  du 
mois  de  juil.  1661,  confirmées  en  mars  1668.  Main1  le 
23  dée.  1037  k  Marie  Priouzeau,  fille  de  Pierre,  con- 
seiller a  Fontenay-le-Comle,  et  de  Marie  Bernard,  il  en 
eut  au  moins  :  1'  Louis,  qui  suit  ;  2°  Marie-Charlotte, 
née  le  24  janv.  1617,  maintenue  noble  avec,  sou  frère 
Louis  en  1715  ;  3°  François,  Ec.,  sgr  de  la  Vigerie. 
marié  k  Isabelle  Dreux,  fille  de  Philippe,  Ec  ,  sgr  delà 
Tudairière,  et  de  Jeanne  Marin,  était  décédé  eu  169X  ; 
4"  Madeleine,  qui  épousa  René  de  S'-Lcgicr,  Ec., 
sgr  de  la  Saussaye. 

4.  —  Durand  (Louis),  Ec..,  sgr  de  Chalandry, 
fit  avec  son  frère  saisir  le  fief  de  la  Fosse,  par  arrêt 
du  Parlement  du  19  avril  1684.  (Arch  Vien.  E'  747.) 
11  fut  maintenu  noble  en  1700  et  en  1715.  (A.  H.  P.  22.) 
11  avait  épousé  le  31  août  1683  Jeanne  Dreux,  lille  de 
Philippe,  Ec,  sgr  de  la  Tudairière,  et  de  Jeanne  Marin, 
dont  il  eul  au  moins  :  1°  Claude-Charles,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne-Isabelle,  mariée  le  16  mai  1707  à  Gabriel- 
François  de  la  Forest. 

5. —  Durand  (Claude-Charles),  Ec.,  sgr  de  la 
Tudairière,  né  le  16  juil.  16S4  k  Aspremont  (Vend.), 
fut  maintenu  noble  en  1715.  Marié  le  4  sept.  1716  k 
Louise  de  la  Boche-S'-André,  tille  de  Jean,  Chev., 
sgr  de  la  Braudaizière,  et  de  Renée  Charetle,  il  eut 
pour  enfants  :  1°  Augustin-Louis,  qui  suit  ;  2"  Jean- 
Charles,  qui  était  en  1744  chapelain  de  la  Bretau- 
dicre  (Sl-Philhcrt  du  Pont-Charraud,  Vend.). 

6.  —  Durand  (Augustin-Louis),  Chev.,  sgr  de 
la  Tudairière,  marié  le  17  août  1770  k  Calhcrinc- 
Eléonore  Guérin  de  la  ChenaudiÈre,  fille  de  feu  Jean- 
Baptiste,  Ec.,  sgr  de  la  Métairie-Neuve,  et  de  Eli-a- 
beth  Locquet,  eut  entre  aulres  Auggstin-Charles- 
Elisareth,  Chev.  de  la  Tudairière,  né  le  31  juil  1771 
au  Pellerin,  près  Nautes,  qui  obtint  un  certificat  comme 
aspirant  sous-lieutenant  aux  gardes  du  corps  du  Roi 
le  24  août  17S5.  (Chérin,  68  et  21 4.) 

DURAND  (de  Sallebeuf).  —  Famille  noble 
du  Bas-Poitou  au  xvi"  siècle.  Ou  trouve  quelques  noies 
sur  clic  dans  le  Registre  de  Malte  du  prieuré  d'Aqui-, 
laine. 

Blason  :  d'or  k  3  tourteaux  de  gueules. 
(Beg.  Malte.) 

1.  —  Durand  (Gaspard?  ou 
Guyard),  Ec.,  marié  k  Beuée  Caruion, 
eut  pour  fils  : 

2.  —  Durand  (Pierre),  Ec.,  marié 
k  Catherine  de  Vivonne  ?  dont 

3.   —  Durand  (René),   Ec. 
marié  vers  1530  k    Calhcrine    de 


sgr  de  Sallebeuf, 
Ghampdefaix,  fille 
d'Olivier?  Ec,  sgr  de  Sallebeuf,  en  eut  au  moins 
Catherine,  mariée,  vers  1570,  à  Maixent  Poitevin, 
Ec,  sgr  île  la  Bidolière. 

DUIIAKD.  —  Famille  qui  a  donné  son  nom  à 
la  Durandrie,  près  Faye-la-Vineuse.  Plusieurs  de  ses 
membres   ont  habité  le  Chàtelioraudais.   Nous  u'avons 


DURAMt 


pas  Irouvé  de  renseignements  sur  la  filiation  de  cette 
famille. 

Blason  :  Peut-être,  d'après  un  cachet  de  la  famille 
Jahan  :  «  de.  .  au  chevron  de...,  accompagné  de 
2  trèfles  de...  en  chef  et  d'un  anneau  surmonté  d'une 
boucle  triangulaire  (î  en  pointe  de  ..,  au  chef  de... 
chargé  de  3  étoiles  de. ..  » 

Durand  (Madeleine),  dame  de  la  Touche  de 
Gençay,  possédait  en  1618  la  Freresche-dcs-Aiiehers, 
près  Fayc  (Arch.  Tours,  B.  7.) 

Durand  (Louise)  épousa  vers  1620  François 
Uucarroy,  Ec,  sgr  de  Grand-Pré,  gouverneur  de  Bi- 
cheli  u. 

Durand  (Louis),  conseiller  du  Roi,  président  en 
l'élection  de  Richelieu,  marié  vers  1640  à  Louise 
Durand  (qui  épousa  en  2«s  noces  Jean  Ducarroy,  sT  des 
Paranches),  en  eut:  1*  Jeanne,  mariée  d'abord,  le  23 
fév.  1672,  à  Jean  Ducarroy,  sr  delà  Chaussée,  puis  k 
Pierre-Nicolas  Motet,  subdélégué  ;  2"  Geneviève,  qui 
épousa  en  avril  1674  Charles  Jahan,  s'  de  Fourneau. 

DURANT  I>E  LA  PA8TELLIÈRE. 

—  Famille  originaire  de  Bressuire,  où  deux  de  ses  mem- 
bres ont  occupé  la  charge  de  maire  au  xvni*  siècle  ; 
d'autres  ont  été  magistrats  à  Poitiers,  officiers  dans  les 
armées,  elc. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur, 
de  3  grenades  dé  gueules  tigées,  fcuillées 
de  sinople. 

1.  —  Durant  'Philippe  ,  vivant  au 
commencement  du  xvli*  siècle,  épousa 
Jeanne  Merlet,  dont  il  eut  : 

2.  —  Durant   [Charles),  sgr  de  la 

Pastellièrc  (Combrand,  D.-S.),  né  en  1654,  fut  conseiller 
du  Roi,  maire  perpétuel  de  Bressuire  et  colonel  des 
milices  bourgeoises  de  cette' ville.  Il  acquit  la  Pastel- 
Hère  en  1706.  Marié  le  12  juin  1679  a  Marie  Parent, 
fille  de  Jacques,  et  de  Jeanne  Babin,  il  eu  eut  au 
moins  Charles,  qui  suit. 

3.  —  Durant  Charles  ,  sgr  de  la  Pastellièrc. 
né  en  1680,  fut  avocat  en  Parlement,  maire  do  Bres- 
suire, lient. -colonel  de?  milices  de  cette  ville,  suh- 
délégué  de  l'intendant  du  Poitou,  etc.,  et  décéda  le  28 
janv.  1736.  Marié,  le  III  juil.  1711,  a  Marie-Thérèse 
BiNE\r,  tille  de  Bené,  sgr  de  Bosnv.  et  de  Madeleine 
Baschcr,  il  en  eut  :  1°  Charles-Philippe,  qui  suit; 
2°  Madeleine,  sans  alliance;  3°  Marguerite-Char- 
lotte, mariée  k  Michel-Joseph  Morna,  sénéchal  des 
Aubiers;  4"  Jean,  sgr  de  la  Pibolière,  contrôleur  au 
grenier  à  sel  de  Cholet. 


accompagné 


4.  —  Durant  i  Charles  Philippe  l,  Ec,  sgr  de  la 
Pastellièrc.  la  Sablounière  (Vouneuil-sous-Biard),  né  le 
1"  oct.  1713,  l'ut  reçu  en  1750  avocat  du  Roi  au  Bureau 
des  finances  île  Poitiers,  et  décéda  le  9  sept.  1776  (S1- 
Hilaire-la-Celle).  Il  avait  épousé  le  18  mai  1752  Jeanne- 
Marguerite  Pavs-Meslier,  qui  se  remaria  en  1777  à 
Alexandre  Thomas  d'Hervault.  fille  de  Mathias-Joseph, 
élu  k  Chinon,  et  île  Marie  Grillon,  dont  il  eut  :  ^Char- 
les-Philippe, qui  suit;  2'  Marie-Anne,  mariée  le  2S 
mai  1786  k  Joseph  Nicolas,  sgr  de  Sigon,  conseiller  au 
Présidial  de  Poitiers;  3»  Marie-Thérèse-Charlotjb, 
mariée  le  3  fév.  1786  (Vouneuil-sous-Biard)  k  Pierre- 
Louis  Montault  du  Péré  ;  4"  Jean-Charles-Philippk, 
décédé  le  21  sept.  1779;  5°  Charles-Mathias,  décédé 
le  15  fcv.ns.i. 

5.  —  Durant  (Charles-Philippe),  Ec  ,  sgr  de  la 
Paslellière.  né  a  Chinon  le   16  mars   1756,  reçu  avocat 


ni  itwn    vi 


du  Roi  nu  Bureau  des  finances  de  Poitiers  le  -  mars 

l7T7,dé laà  Poitiers  le  25  juin  1813.  Marié  le  17  juin 

nil  h  Jeanne-Anne  Robert  de  Bsauchamps,  file  de 
Louis,  et  de  Marie-Anne  Dupont,  il  ou  eul  :  I"  Ciiau- 
Lks-M  uhias,  qui  suit  ;  2°  Jeanne-AdélaIde-Marih,  qui 
épousa  le  n  aniU  1802  Antoine  Pays  Meslior,  ei  décéda 
le  31  janv.  1804;  3*  Rose-Eulalie,  née  le  il  sept.  1780. 

6.  —  i >■■  l'uni  de  la  ■*.-•■>■  <-iii«'-i-<-  (Charles- 

Maihias),  ué  le  18  août  1719,  sevvil  dans  les  armées 
nues  eu  1795-99,  puis  on  1  s  1  ï .  Il  lui  alors  placé 
dans  les  mousquetaires  de  la  garde  du  Roi,  avee  rang 
de  capitaine  d'infanterie;  niais  il  mourut  a  Paris  le  0 
août  1814.  H  avait  épousé  le  2  juin  1801  .Icaune-l.ouise- 
Eulalie  Aobineau  d'Insat,  fi  lie  de  Joan-Louis,  ancien 
trésorier  de  France,  et  de  Mane-Anne-Angélique  Légier 
de  la  Roche,  dont  :  1"  Marie-Louise-Léonie,  née  le  19 
avril  1802,  mariée  le  6  sept.  1 S 1 9  a  Jules-Auguslin 
Cuillet,  décédée  k  Poitiers  le  29  sept.  1821  ;  2'Jkanne- 
Eulalie-Estelle,  née  le  24  oet.  180.'!,  mariée  à  Joan- 
l'aseal  Hugueteau  de  Gaultret,  conseiller  u  la  eour  de 
Poitiers,  décédée  le  3  sept.  1 878  ;  3°  Pieiiiie-Matiiias- 
Abel,  né  le  14  nov.  1  Silo,  reçu  a  l'école  polytechnique, 
décédé  à  Bordeaux  le  20  avril  1S2iî:  4°  CHARLES- 
LÉONCE,  qui  suit;  5»  Léoi'olii-Emile,  né  le  27  janv.  1SI2 
et  décédé  le  29  du  même  mois. 

7.  —  Durant  de  la  Pnstelllère  (Charles- 
Léonce),  né  k  Poitiers,  le  6  janv.  1810,  décédé  le  26 
juil.  1865,  avait  épousé  le  14  f'év.  1 S 1 3  Coraline-Féli- 
ciié  Bronet  de  Neuilly,  fille  de  Ange-Achille-Charles, 

C'°  de  Neuilly,  colonel  de  cavalerie,  el  de  Joséphine 
Lehlois,  dout  :  1°  Abel-Loiïs-i'.haiii.es-Diei  donne,  qui 
suit;  2"  Achille-Jean-Marie-Françms,  né  le  25  fév. 
IS',7,  décédé  jeune:  3"  Michel  Ceuuun-Joseph,  né  en 
1855,  sous-lieutenant  d'infanterie,  décédé  à  Alger  le  13 
mars  1881  :  4"  une  tille  décédée  jeune. 

8.  —Durant  de  la  Paetellière  (Ahel- 
Louis-Charles-Dieudonné)  C"  de  Neuilly,  né  le  12  nov. 
1843,  a  épousé  :  1°  le  21  mai  1867,  Malhilde  de  la 
Hochekoucauld-Bayers,  lille  du  M''  Gustave,  et  de  N... 
Finance,  décédée  le  12  fév.  1888;  2*  le  13  déc.  1892, 
k  Tours,  Adrienne  de  Qdatrksols  de  Mauoli.es,  lille 
de  N...  Cu  de  Marollesj  ancien  capitaine  de  vaisseau. 
Du  1"  lit  il  a  eu  :  1"  Marie-Antoinette,  mariée  le  26 
avril  1892  à  Armand  V"  de  Lespinay;  2*  Hélène, 
3"  Bbrthe,  4"  Matrice,  5°  Gustave. 

DURANTEAU.  —  Famille  originaire  de 
Bordeaux,  dont  un  membre  s'est  illustré  dans  les 
guerres  du  1er  empire.  Un  de  ses  représentants  possède 
actuellement  le  château  des  Bordes  (Antran,  Vien.). 

d'azur  au  chevron  d'or  et  3  basants  d'ar- 
gent .  au  franc  quartier  senestre  de 
gueules,  k  l'épée  d'argent  en  pal. 

Duranteau  (Luc),  né  a  Bordeaux 
le  8  sept.  1747,  sous-lieutenant  en  1769, 
fut  nommé  général  de  brigade  en  1801, 
el  baron  de  l'empire  le  20  mars  1812.  Il 


lilnion 


■  m   in  :o  i 


266 


mourut  le  21  fév.  1828,  sans  postérité. 

Duranteau  (Jean-Pierre-Louis),  frère  du  pré- 
cédent, fut  préfet,  et  eut  pour  fils  de  Elisabeth  Jeiiakd: 

Duranteau  (Charles  B"),  officier  de  marine, 
né  le  4  sept,  1804,  mort  en  1881,  épousa  Maric-Coralio 
Jourert  de  Durreau,  dont  plusieurs  enfants,  entre 
autres  : 

Duranteau  (Marie-Louis- Barthélémy -Albert 
B0"),  qui  a  épousé  M"*  Escahraouel. 


DUISAIMTISAU.   —  Famille  du    Bas-Poitou 

au  \vn*  siècle. 

Duranteau  (N...),avocal  au  Parlement  de  Paris, 
acquit  le  12  nov.  1612  le  lief  de  Cicloti  BazAges-cn- 
Pareds,  Vend.).  Sa  lille  Marguerite,  sons  la  tutelle  de 
Charles  Sicar.l.  sr  do  la  Brunièro,  lit  hommage  au  châ- 
teau de  Vouveni.  le  25  juil.  1631.    Arch.  Vien.  C.  516.) 

Rl'RCOT.  —  Maison  noble  et  ancienne  du 
lias  Poitou,  qu'une  tradition  de  famille  prétend  d'ori- 
rigine  écossaise  ?   On    la  trouve    dès   le   xv    siècle  à 

S'-ltenis  la-('.hevasse  Vend);  et  pendant  les  guerres 
de  religion  du  \\r  siècle,  plusieurs  de  ses  membres  ont 
joué  un  rùle  important. 

Le  chàlcau  de  l'Esia ng- Durent  fCbavagiics-cu- Paillera! 
eut  pendant  la  Ligue  et  sous  Henri  IV  une  garnison 
royale,  dont  l'aîné  des  Durcot  était  capitaine.  Nous 
nous  sommes  servi,  pour  établir  la  généalogie  sui- 
vante, des  documents  conservés  ii  la  Bibliothèque 
nationale  (d'Hozier,  dossiers  bleus,  244  ;  Carrés  d'Rozicr, 
241  ;  Pièces  originales,  2499,  1041  ;  Chérin.  68,  etc.), 
des  communications  de  la  famille  et  de  M.  Théophile  de 
Tinguy,  qui  prépare  une  généalogie  complète  des 
Durcot.  Quelquefois  on  trouve  le  nom  de  cette  famille 
écrit  d'Urcot,  mais  c'est  par  erreur. 

Hlason  :  d'or  k  trois  pommes  de  pin 
tombantes  de  siuople.  On  trouve  aussi 
parfois  :  d'azur  k  3  pommes  de  pin  d'or. 
Mais  c'est  par  erreur  de  copiste. 

Durcot  (Guillaume),  notaire  juré 
sous  la  cour  du  doyen  de  Mareuil,  passa 
un  acte  en  1489,  au  sujet  d'une  rente  sur  la  liorhe- 
Boursault,  à  S'-Denis-la-Chevasse.  (0.  litres  des  Ber- 
trand.) 

Durcot  (François),  prêtre,  notaire  sous  la  cour 
du  doyen  de  Mareuil.  signe  le  contrat  de  Alexandre 
Goulard  et  de  Jaequette  Durcot,  tille  de  Guillaume,  sgr 
de  l'Estang,  le  2  avril  1331.  (Bibl.  Niort,  dossiers  de 
la  Fonlenelle.) 

Durcot  (Marie)  épousa  vers  1370  François 
Chabot,  Ec.,  sgr  de  Baysue  '!  (Duclicue,  33,  240.) 

§  Ier.  —  Branche  de  la  Km  «mi  iti 

1.  — Durcot  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Servan- 
tière,  fit  aveu  de  l'hôtel  de  la  Haye  ou  la  Benaston- 
nière  (la  Ménantounière,  Chavagnes-enPaillers  le 
7  mai  1477  k  Guy  Chenin,  Cher.,  sgr  de  l'Estang. 
(O.  pareil,  chat.  Puitesson.)  Le  28  avril  1481,  il  lil  un 
échange  avee  Guillaume  Durcot,  marchand,  de  S'-Denis- 
la-Chevasse,  el  le  7  avril  1500  il  testa  en  faveur  de  ses 
enfauts  qu'il  nomme  tous.  (Copie  collationnée  le  5  avril 
1628.  Par  cet  acte  il  fonda  uns  chapelleuic  à  S'-Denis- 
la-Chevasse.  D'après  une  semence  en  date  du  19  nov. 
1.117,  en  faveur  de  ses  enfants,  au  sujet  de  l'exemption 
des  francs-fiefs,  il  est  dit  que  Guillaume  Durcot  <r  éloit 
noble,  vivant  noblement,  suivaut  les  armées,  bans  el 
arrière-bans,  et  fut  prins  prisonnier  à  la  guerre  de 
Bretagne,  25  ou  30  ans  environ  ».  Cet  acte  est  signé 
Pierre  Dupré,  lient. -général  au  bailliage,  donné  a  Par- 
thenav.  (Copie  coll.  2  août  1577.)  Il  mourut  en  1500, 
âgé  de  70  ans  environ.  Marié  vers  14'iO  a  Marie 
IlEnnERTiN,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  la  Urassière, 
et  de  Marie  Ménanteau,  il  en  eut  :  1*  Audet,  qui  suit  ; 
2»  Catherine,  mariée  à  Jean  Regnault  ;  3"  François, 
décédé  avant  1500,  qui,  d'après  le  Reg.  de  Malte, 
épousa  Marguerito  Frémillon,  dout  il  eut  3  filles, 
entre  autres  Jeanne,  mariée  vers  1520  k   Gilles  de  la 


266 


DL'RCOT 


Garenne;  4»  Mahguerite,  5°  Guillaume,  qui  a  Formé 
la  branche  de  l'Estang,  §  VI  ;  6°  Jeanne,  mariée  à 
Guillaume  Simonneau  ;  1"  Maurice,  Dominé  par  son 
père  chapelain  de  sa  chapelle,  en  1500  ;  S"  Marie. 

2.  —  Durcot  (Audct  ou  Odet),  Ec.,  sgr  de  la 
Rouss  ère  (S'-Deuis-la-Chevasse,  Vend.),  de  la  Roche  et 
de  la  Goudraye.  rendit  aveu  le  4  fév.  1502.  11  ohtiut  le 

19  déc.  1311,  des  commissaires  députés  sur  le  fait  des 
francs-fiefs,  une  semence  par  laquelle  il  fut  confirmé 
dans  sa  noblesse,  ainsi  que  son  frère  Guillaume.  Le 
1"  fév.  1523,  il  partagea  la  succession  de  ses  père  et 
mère  dans  la  salle  du  palais  de  Poitiers;  rendit  le 
2  niai  1326  un  aveu  où  il  est  qualifie  de  sgr  de  la  Rocho 
et  de  la  Goudraye,  et  eu  rendit  uu  autre  au  sgr  de  la 
Trémoïlle,  le  19  juin  1529.  Il  servit  au  ban  de  la 
noblesse  du  Poilou  de  1534  et  fut  remplacé  à  celui  de 
1536  par  son  fils  liené,  et  à  celui  de  1537  par  son  fils 
Gilles.  Par  son  testament  daté  du  9  fév.  1537,  dans 
lequel  il  nomme  son  père  et  ses  enfants,  il  augmenta 
les  fondations  de  ses  prédécesseurs  à  la  chapelle  de 
S'-Antoine.  Il  avait  épousé  le  12  juil.  1496  (Raton  et 
Millouiu,  uot.)  Catherine  Pelletier,  fille  de  Etienne, 
Ec,  et  de  Marie  Syonne,  sa  1"  femme,  et  il  eut  pour 
enfants  ;  1"  René,  Ec,  sgr  de  la  Roussière  et  de  la 
Goudraye,  fil  uuc  déclaration  le  19  sept.  1523  con- 
jointement avec  son  père,  son  oncle  et  son  frère,  et 
obtint  avec  eux  une  sentence  pour  les  francs-fiefs  de 
Pierre  Laydet,  commissaire  du  lloi  en  Poitou  sur  le 
fait  des  tailles.  Il  rendit  aveu  pour  le  fief  de  la  Rous- 
sière le  29  juin  1539,  et  remplaça  sou  père  au  ban  du 
Poitou  en  1536.  René  épousa  Renée  Rastard,  fille, 
croyons-nous,  de  Louis,  sgr  de  Fougeroux  et  de  la  Cres- 
sonnière ;  mais  il  mourut  sans  postérité;  2°  Gili.es, 
qui  suit. 

3.  —  Durcot  (Gilles  1"),  sgr  de  la  Roussière, 
Sl-Denis,  la  Rochc-dc-Mouzeil,  Laubray,  S'-Aubin,  etc., 
comparut  au  ban  du   Poitou  à  la  place  de  son  père  le 

20  août  1537,  et  servit  ensuite  U  ceux  des  1er  avril 
1544,  1553  et  1557.  Il  épousa:  1°  le  14  juil.  1539, 
Marguerite  de  la  Muge,  fille  de  René,  Ec,  sgr  d'Au- 
bigné  et  de  Villedor,  et  de  Marguerite  de  Piédotianl  ; 
2*  le  30 janv.  1549  Marie  Dorin,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Ligné  et  du  Poiron,  et  de  Jeanne  Rodet.  Gilles 
mourut  peu  après  1557,  laissant  du  1"  lit  :  1°  Pierre, 
qui  suit;  du  second  :  2°  René,  chef  de  la  branche  de 
Roireau,  §  II;  3"  Claude,  lige  de  la  branche  de  Pui- 
tesson,  rapportée  au  §  III  ;  4°  Pierre,  qui  a  formé  la 
branche  du  Breuil,  §  V;  5°  Anne,  mariée  le  22  nov. 
1378  k  Jeau  Aymon,  Ec,  sgr  de  la  Pelilière,  et  décédée 
en  avril  1605  ;  6°  Louise,  D"  de  la  Roche,  partagea 
avec  ses  frères  et  sœurs  le  13  janv.  1600  les  biens  de 
ses  père  et  mère,  et  épousa  le  17  jauv.  1601  Olivier 
Robert,  Ec,  sgr  du  Moulin-llenriel.  puis  eu  2"' noces,  le 
11  août  1624,  François  de  la  Forest,  Ec,  sgr  de 
Preuilly.  Elle  décéda  sans  enfants,  avant  le  29  oct. 
1632,  date  à  laquelle  ses  frères  et  soeurs  se  partagèrent 
sa  succession  ;  7°  Scipion,  Ec,  sgr  de  la  Fourclierie, 
partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  le  27  sept.  1582; 
8"  Lucrèce,  9°Renée,  10°  Marie,  qui  épousa  Magdelou 
Marin,  Ec,  sgr  de  Launais. 

4.  —  Durcot  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Roussière, 
les  Chaumes  (S'-Aubin-de-la-Plainc,  Vend.),  Sl-Dcuis- 
la-Ghevasse,  B°°  de  la  Grève,  etc.,  servit  de  ses  biens 
et  sa  personne  le  roi  Henri  IV,  et  mérita  la  faveur 
de  ce  prince.  Mais  il  ne  suivit  pas  l'exemple  du  mo- 
narque, lors  de  sa  conversion,  et  il  resta  calviniste. 
Henri  IV  le  nomma  le  29  aoùl  1592  gentilhomme  ordi- 
naire de  sa  chambre,  et  pour  reconnaître  les  services 
qu  il  lui  avait  rendus,  il  l'exempta  de  la  contribulion  a 


«A* 


DURCOT 


laquelle  tous  les  nobles  furent  taxés,  pour  le  ban  et 
l'arrièrc-ban.  Pierre  Durcot,  sgr  de  la  Roussière,  reçut 
plusieurs  lettres  du  Roi  qui  ont  été  imprimées  dans  le 
recueil  des  lettres  de  Henri  IV,  publié  par  le  Ministère 
de  l'Instruction  publique,  et  il  mourut  avant  1615.  11 
épousa  d'abord,  par  contrat  du  18  juin  1578,  Renée  de 
Villeneuve,  fille  de  feu  Jean,  Ec. ,  sgr  de  Laspaye,  et 
de  Ronaventure  Milon.  Le  mariage  fut  célébré  au  Plcssis- 
Milon  (p"°  de  Boussay,  Vend.).  Eu  secondes  noces, 
Pierre  épousa  le  10  déc.  1590  Jeanne  Chasteigner, 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  S'-Georges-de-Rexe,  et  de 
Jeanne  Villiers  S'-Paul,  qui  étant  veuve  fit  le  19  avril 
1615  son  testament  dans  lequel  elle  nomme  presque 
tous  ses  enfants.  (La  Fiance  prolestante,  I.  V,  lui 
donne  Jeanne  Chasteigner  comme  1"  épouse,  et  pour 
seconde  Madeleine  de  la  Gastinairc,  qu'elle  confond 
avec  la  sccuude  femme  de  sou  lils  Louis,  sgr  de  Chau- 
mes.) Il  n'eut  pas  d'enfants  du  1"  lit,  mais  seulement 
du  second  :  1"  Alexandre,  qui  suit  ;  2°  Paul,  prêtre, 
protonoloire  du  S'-Siège,  aumônier  du  Roi,  abbé  com- 
mendataire  de  S'-Renoit  de  Quinçay  (Vien.)  et  de 
S'-Hilairc  de  la  Celle  de  Poitiers  ;  3°  Louis,  Ec,  sgr  de 
Chaumes,  épousa  d'abord  le  4  mars  1630  (Arnaud  et 
Petit,  not.  de  Brandois)  Jacquelte  Foucher,  fille  de 
Jeau,  Chev.,  sgr  de  la  Barroire,  et  de  Renée  de 
S'-Hilaire.  Pour  favoriser  ce  mariage,  son  frère  Paul, 
abbé  de  S'-Renoît,  constitua  aux  futurs  époux  une 
renie  annuelle,  de  400  livres.  Jacquelte,  n'ayant  pas  eu 
d'enfants,  nomma  son  mari  son  légataire  universel. 
Ce  dernier  épousa  en  secondes  noces,  le  31  janv.  1635 
(.lladercaii,  not.  a  Montaigu)  Madeleine  de  Gastinaire, 
fille  d'Anceau!me,Chev.,  sgr  de  la  l.ardière,  et  de  Fran- 
çoise de  Marbeuf,  dont  il  eut  au  moins  Françoise.  Le 
11  mars  1647,  une  transaction  eut  lieu  au  sujet  de  sa 
succession,  entre  Claude  de  Gastinaire  el  Philippe 
Dreux  (G'6  de  Gastinaire);  4°  Samuel,  Ec,  sgr  de 
lioincforl,  marié  à  Anue  Graliuout?  qui  était  veuve  et 
tutrice  de  leurs  enfants  en  1673  ;  l'un  des  lils  épousa  à 
Nantes  N...  de  la  Dratière,  cl  fut  emprisonné  connue 
prolestant  en  1691  ;  5°  Gabriel,  Ec.  sgr  de  S'-Aubin  ; 
6°  Jeanne,  mariée  le  14  sept.  1613  à  Jacques  Bertrand, 
Ec,  sgr  de  S'-Fulgent  ;  7°  Marie,  qui  épousa  le  19 
juin  1622  Jacques  de  Réjarry.  Ec,  sgr  de  la  Louerie  ; 
8*  Hélène,  mariée  à  Cliarculon,  en  1630,  à  Jean 
Favre,  de  Genève  (France  protestante,  V)  ;  9°  Antoi- 
nette, épouse  de  René  Jaudouin,  Ec,  sgr  de  Passy  ; 
10°  Susanne,  femme  de  René  Maiugarneau,  Ec,  sgr 
du  Vignault  ;  11°  Louise,  mariée  le  23  fév.  1631 
(Grataud  el  Gautron,  uot.)  à  Elie  Regnon,  Chev.,  sgr 
de  Chaligny. 

5.  —  Durcot  (Alexandre),  Chev.,  baron  de  la 
Grève,  sgr  de  la  Roussière,  fut  nommé  eu  1620,  par 
Louis  XIII,  gouverneur  de  la  ville  de  Royan,  l'une  des 
places  de  sûreté  accordées  aux  protestants,  et  fut 
tué  à  Mareuil  en  1622,  dans  une  rencontre.  Il  avait 
épousé  lo  10  août  1620  Marthe  Pâlot,  fille  de  Jean, 
conseiller  secrétaire  du  Roi,  contrôleur  général  de 
l'extraordinaire  des  guerres,  et  de  Louise  ïhuraull,  dout 
il  eut  Marthe,  B°°  de  la  Grève,  mariée  en  1646  à  René 
de  Montbouchcr,  M"  du  Bordage.  (Leur  fille  épousa  le 
duc  de  Coigny.) 


§  II. 


Branche  de  Hoinut 


4.  — Durcot  (René,  Ec,  sgr  de  Roireau,  lils 
puîné  de  Gilles,  et  de  Marie  Dorin  (3°  dcg.,  §  Ier),  fut 
déclaré  noble  et  d'ancienne  extraclion,  par  sentence  de 
la  chambre  du  Trésor  à  Paris,  le  14  mars  1599.  Il  avait 
épousé  le  13  fév.  1394  Marguerite  de  Salla,  fille  de 
Jacques,  Ec,  sgr  de  la    Bréinaudiére,  et  de  Charlotte 


■  >l  li<lll 


Guichnrd,  dont  il  eut  :  1°  Claude,  Ec,  sgr  do  Boiroau, 
qui  partagea  avec  son  frère  Jacques  le  6  mars  1641. 
Il  fut  ecclésiastique  et  devint  protonoiaire  du  S'-Siège. 
(On  trouve  le  4  juil.  1660  un  Pierre  Purent,  Ec.,  sgr 
de  Boireau,  prêtre,  recevant  un  aveu  fail  put  Philippe 
de  la  Fontanelle  ;  e'ost  sans  doute  le  même);  2°  Jacques, 
qui  suit  ;  :i*  Marie,  qui  épousa  René  Plllot,  Ec,  sgr  ils 

li  l'i/onnièrr;  1*  C.iuiilottk,  qui  aurait  épousé  Charles 
liohort,  Ec,  sgr  du  Mouliu-llcni'iet,  lils  d'un  premier 
mariage  d'Olivier  Robert,  mari  de  Louise  Durcot. 

5,  —  I>m*cot  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  la  Brémau- 
dière,  prit  part  au  partage  de  1641  et  épousa  le 
I"   mars    1650   Catherine     Bonnibr,   dont  il   eut   au 

ii is  :  r  Louis,  qui  suit;  2°  Charlotte,  qui  épousa 

h  9  avril  1694  Charles-Joseph  île  Rambervilliers, 
Ec,  sgr  de  Villoquoy.  (A.  11.  P.  23.) 

6.  —  Durcot  [Louis),  Ec,  sgr  île  Boireau,  ne 
fut  pas  maintenu  noble,  ainsi  que  les  autres  membres 
de  sa  famille,  par  sentence  do  M.  Barentin  du  23  juin 
1668.  Avant  l'ait  appel  devant  les  commissaires  géné- 
raux, il  obtint  une  sentence  eu  1671,  reconnaissant  sa 
noblesse. 


£  III. 


Branche  de  puixessoiw. 


4.  —  Durcot  (Claude),  Ec,  sgr  de  la  Çoudrave, 
l'uitesson  (Chauché,  Vend.),  second  (ils  de  Cilles  et  de 
Marie   Dorin  (3"  deg.,  §    1"),  destiné  d'abord    à  l'étal 

ecclésiastique,  fut  présenté  par  son  père,  le  10  fév. 
1573,  connue  chapelain  de  la  chapelle  fondée  par  ses 
ancêtres  à  S'-Denis-la-Chevasse.  Il  partagea  avec  ses 
frères  le  28  sept.  1382,  fut  déclaré  noble  par  la  chambre 
de  justice  du  trésor  a  Paris  le  14  mars  1590,  et  main- 
tenu en  la  même  qualité  le  10  mars  1625.  11  avait  épousé 
le  1  oct.  1603  Anne  de  S'-Hilaire,  fille  d'Hélie,  Ec, 
sgr  du  Retail,  et  d'Anne  de  Puitesson.  qui  lui  apporta 
la  terre  de  Puitesson,  et  était  décédé  avant  le  10  oct. 
1636,  époque  du  partage  de  ses  biens  entre  ses  enfants 
qui  étaient  :  1°  Gilles,  qui  suit;  2°  René,  Chev.,  dé- 
cédé, lui  aussi,  avaut  le  10  oct.  1636,  date  où  son 
frère  et  ses  sœurs  partagent  sa  succession  ;  3'Susannb, 
D*  de  la  Canlinière.  C'est  elle,  eroyons-nons,  qui  épousa 
Pierre  Bernardeau,  Ec,  sgr  de  la  Briandière,  dont  elle 
était  veuve  le  30  avril  1662  ;  4*  Olvjipe,  D"  de  la  Mazélie. 
(Chériu,  68.) 

5.  —  Durcot  (Gilles  Ier),  Ec,  sgr  de  Puitesson  et 
de  Chauché,  épousa  le  7  sept.  1632  (Badercau  et 
Fleury,  not.  à  Montaigu)  Louiso  dd  Tréhan,  fille  de 
feu  Jacques,  Chev.,  sgr  de  la  Judaizière,  et  de  Olympe 
Belliueau.  11  était  décédé  avant  le  29  août  1658,  date 
du  partage  de  sa  succession  entre  ses  enfants,  qui 
étaient  :  1*  Alexandre,  Ec,  sgr  de  Puitesson,  partagea 
avec  ses  frères,  et  décéda  sans  postérité  ;  2°  Antoi- 
nette, partagea  avec  ses  frères  et  sa  mère  la  suceessiou 
de  son  père;  elle  épousa  le  19  avril  1639  (Badercau  et 
Fleury,  not.  à  Montaigu)  Paul  de  la  Fontenelle,  Ec,  sgr 
de  la  Viollière.  Elle  fut  condamnée  en  1690,  pour  cause 
de  religion,  par  arrêt  de  la  cour  de  Rouen,  à  être  en- 
fermée dans  un  couvent  ;  3°  Anne,  Ec,  sgr  du  Plessis, 
Puitesson,  Chauché,  après  son  frère  aine,  épousa  Elisa- 
beth d'Auzv,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Romans,  qui 
était  sa  veuve  en  16S4.  Elle  fut  emprisonnée  en  1685, 
parce  qu'elle  avait  voulu  passer  a  l'étranger  avec  ses 
enfants:  a.  Maiiie,  qui  épousa  le  26  juin  1696  Louis 
Le  Franc,  Ec,  sgr  du  Plessis  ;  b.  Jean,  qui  a  diï. 
mourir  jeune  ;  c.  Esther. 

4*  Gilles,  qui  suit  ;  S'  Jacques,  d'après  nue  note 
douteuse. 

6.—  Durcot  (Gilles  II),  Ec,  sgr  de  Puitesson, 

Dictionn,  HisTon,  et  Généal.  des  Familles 


m   n«  <►  i 


267 


de  la  Durasscrie  et  du  Clouzeau,  fut  placé,  par  ordre 
du  roi  Louis  XIV,  au  collège  de  Nantes,  oh  il  revint  a  la 

rcligii ulhnliquc.  Il  partagea  avec  ses  frères  el   sœur 

le  27  sept.  1682,  et  épousa  le  21  oct.  1G79  Denis, 
not.  de  la  H""  de  Monfaucon)  Antoinette  dd  Gast  de 
Briacé,  lille  de  René,  Ee.,  sgr  du  Kresne,  et  de 
Charlotte  de  la  Grée  7  dont  il  eut:  l*  Ctli.es,  qui  suit; 
2"  Louise,  était  âgée  d'environ  18  ans  en  1698; 
3"  M  mue,  âgée  de  14  ans,  à  la  même  date  :  ces  trois 
enfants  furent  émancipés  le  24  déc.  1698  par  le  séné- 
chal de  la  chatellenie  do  Monfaucon, 

7.  —  Durent  (Gilles  III),  Ec,  sgr  do  Puitesson, 
Chauché,  et  de  la  Maison-Mouve,  racheta  Puitesson  en 
1710  a  sa  cousine  Le  Franc  du  Plessis.  Il  se  laissa 
entraîner  dans  la  conspiration  bretonne,  en  1718; 
niais,  averti  par  son  fils,  page  du  Roi,  qui  avait  été 
prévenu  par  sa  cousine  la  duchesse  de  Coigny  (Anne 
de  Monlhoureher)  que  son  arrestation  était  ordon- 
née, il  put  luir  à  temps,  passa  en  Italie  et  ne  revint 
en  France  qu'après  la  mort  du  Régent.  Il  avait  épousé 
d'abord  le  23  sept.  1709  (Guillon  et  Bernard,  not.) 
Marie  Marin,  fille  de  feu  Loup,  Ec,  sgr  de  la  Motte-dc- 
Relleville  et  du  Tréhan,  et  de  Renée  Marin  do  Trélian, 
puis  il  se  remaria  à  Marie-Marguerite  Eveillaiid,  lille, 
croyons-nous,  de  Jacques,  Ec,  sgr  des  Bazinières,  et 
de  Jeanne  Mourain,  car  nous  trouvons  aux  pièces  ori- 
ginales (T.  1041)- une  vente  faite  le  10  juil.  1717, 
devant  les  notaires  du  M"'  de  Montaigu,  par  Cilles 
Durcot,  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve,  et  Marguerite 
Eveillant,  son  épouse,  demeurant  en  leur  maison  noble 
de  la  Normandelière  (p"«  de  la  Copechagnière,  Vend.), 
à  Joseph  de  Maynière,  de  la  maison  noble  de  la  Caillo- 
tière  (p"°  de  S'-Crespin,  Anjou).  Il  est  également  ques- 
tion dans  cet  acte  du  testament  fait  par  Marie  Durcot, 
sa  sœur,  devant  Badereau,  not.  k  Montaigu.  Comme 
nous  l'avons  vu  plus  haut,  Gilles,  âgé  de  17  à  18  ans, 
fut  émancipé,  sur  sa  réquisition,  le  24  déc.  169S.  Il 
mourut  avant  1768,  laissant  du  1er  lit  :  1°  Charles- 
Antoine,  qui  suit  ;  2°  Angélique-Aimée,  qui  épousa 
René  Hector,  Chev.,  sgr  de  Tirpoil. 

8.  —  Durcot  (Charles-Antoine),  Ec,  sgr  de  Pui- 
tesson, né  le  7  avril  1712,  fut,  comme  nous  l'avons  dit 
plus  haut,  page  du  roi  Louis  XV.  Il  épousa  le  30  mai 
1768  (Thoumazeau  et  L.  Saguencau,  not.  de  la  B"'- des 
Essards)  Henriette  de  TinguY,  fille  de  Abraham,  Chev., 
sgr  de  la  Sauvagère,  et  de  Perrine  Bruncau  de  la  Girou- 
lièrc,  et  était  décédé  avant  le  1"  déc.  1778,  date 
d'une  sentence  pour  la  nomination  du  curateur  de  sou 
fils  CuARLEs-DiisiRÉ,  qui  suit.  (Chérin,  68.) 

9.  —  Durcot  de  Puitesson  (Charles- 
Désiré),  né  le  29  nov.  1769  et  baptisé  le  lendemain  il 
Chauché  (Vend.),  obtint  le  8  janv.  1783  un  certificat 
comme  aspirant  sous-lieutenant  aux  gardes  du  corps, 
devint  ensuite  sous-lieutenant  au  régiment  de  Brie.  Il 
émigra  en  1791,  servit  a  l'armée  des  Princes,  dans  la 
compagnie  formée  par  les  officiers  de  sou  régiment,  et 
passa  ensuite  k  l'armée  de  Coudé,  oit  il  fut  incorporé 
dans  la  14"  compagnie  d'infanterie  noble.  II  assisia 
aux  affaires  de  Berslhcïn,  d'Oborkamlach, où  il  lut  blessé, 
et  de  Constance,  où  il  se  distingua.  Rentré  en  France, 
il  fut  nommé  successivement,  lors  de  la  reprise  d'armes 
de  1815,  chef  de  compagnie,  de  subdivision,  de  division, 
adjudant-général  et  colonel  d'état  major.  Il  fut  mis  ii 
la  retraite  en  1S16  avec  le  grade  de  chef  de  bataillon 
et  la  noix  de  S'-Louis.  (Voir,  pour  plus  de  détails  sur 
lui,  Puitesson,  par  feu  l'abbé  du  Tressay.)  Il  avail 
épousé  le  17  avril  1805  Marie  Dondel  du  Faouedic, 
fille  de  Jean-Franrois-ISlanislas,  Chev.  de  S'-Louis,  et 
de  Marie-Françoise  Le  Couvello  de  Kergaval,  et  di  céda 

nu  Poitou.  —  t.    m.  17 


2:.8 


niRCor 


le  26  oct.  1 S 1 2,  ayant  eu  :  1*  Marie-Henriltte- 
Désirée,  née  le  29  mars  1806,  mariée  le  15  juin  1841 
à  Jacques-Gusiave  lmbert,  et  décédée  le  11  nov.  1877  ; 
2*  Marie  Louise-Hermine,  n6e  le  20  déc.  1807,  décédée 
sans  alliance  ;  3°  Charles-Gabriel-Adolphe,  né  le 
20  sept.  1809,  officier  démissionnaire  en  1830,  décédé 
sans  alliance  le  18  fév.  1873  ;  4*  Benjamin-Ernest, 
qui  suil. 

10.  —  Dnrcot  de  Puitesson  (Benjamin- 
Ernesl),  né  le  6  oct.  1813,  est  décédé  au  château  de  Pui- 
tesson le  27  oct.  1884.  Marié  le  14  nov.  1843  à  Marie- 
Augustin  e-Jeanne-Arsène  Pelletier  de  Montigny,  fille  de 
Auguste,  et  de  Arsène  Lelard  de  la  Bouralière,  il  en  a 
eu  :  1*  Marie-Arthur,  qui  suit  ;  2»  Marie-Gabrielle- 
Ebnestine.  née  à  Poitiers  le  19  janv.  1848,  mariée  le 
31  août  1875  à  Louis-Roger  Frolier,  V*'  de  la  Messe- 
lière,  capitaine  au  39"  d'infanterie  ;  3"  Marie-Pierre- 
Maubice,  né  le  29  juil.  1856.  décédé  le  1«  fév.  1858; 
i"  Marig-Pierre-Edouard,  né  le  1"'  janv.  1859,  mort 
le  22  oct  1860;  5*  Marie-Louis-Maurice,  rapporté 
au  §  IV. 

11.  —  Durcot  de  Puiteason  (Marie- 
Arthur),  né  le  18  nov.  1844,  épousa  le  4  oct.  1881 
Clémentine-Marie- Sophie  de  la  Grandière,  fille  de 
Félix-Marie,  conseiller  général  de  la  Vendée,  et  de 
Zénohie  de  Tinguy,  et  décéda  à  Puitesson  le  10  oct. 
18S6,  laissant  :  1"  Sophie-Marie-Jeanne,  née  le  22 
sept.  1882  ;  2"  Cermaine-Marie-Emilie-Ernestine, 
née  le  26  juin  1884  ;  3*  Guillaume-Marie-Louis- 
Adolphe,  né  le  23  sept.  1886. 

§    IV.    BnANCHE     CADETTE     DE     Pl'ITESSOM. 

11.  —  Durcot  de  Puitesson  (Marie- 
Louis-Maurice),  5*  enfant  de  Benjamin-Ernest,  et  de 
Marie-Augustine-Jeanne-Arsènc  Pelletier  de  Montigny 
(10'  deg.,  §  111),  né  le  20  déc.  1862,  a  épousé  :  l' le 
5  avril  1893,  Marie-Joséphine-Charlotte  Bacqua,  fille 
de  Xavier,  ancien  capitaine  au  service  du  roi  de  Naples, 
et  de  N...  Nouvellon  ;  2"  le  12  oct.  1897,  Jeanne  de 
Méhérenc  de  S'-Pierbe.  Du  1"  lit  il  a  eu  MaRie- 
Jean-Ernest-Amblard,  né  le  1er  fév.  1895. 

§  V.  —  Branche  du  Breuil, 

4.  —  Durcot  (Pierre),  Ec,  sgr  de  l'Aumône, 
fils  puîné  de  Gilles,  et  de  Marie  Dorin  (3«  deg.,  §  I"), 
épousa  le  19  nov.  1590  Marie  du  Breuil,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  du  Breuil,  et  de  Catherine  Durcot.  11  eut  pour 
enfants  :  1"  Charles,  Ec.,  sgr  du  Plessis,  qui  comparut 
pour  son  père  dans  un  procès  en  1617  ;  marie  le  25 
juil.  1618  à  Charlotte  de  Marbedf,  il  ne  paraît  pas 
avoir  eu  d'enfants  ;  2*  Judith,  mariée  le  18  'déc.  1628 
(>'...  not.  à  la  Merlatière)a Gilles  de  Marbeuf,  Ecsgrde 
Malvoisine  et  de  Laudrière  ;  3"  Gilles,  qui  suit. 

5.  —  Durcot  (Gilles),  Ec.,  sgr  du  Breuil  et  du 
Plessis,  épousa  le  20  mars  1630  Anne  MAunAS,  qui 
étant  veuve  fut  maintenue  noble  en  1671  avec  son  (ils 
Paul.  Elle  fit  un  accord  le  12  sept.  1672  avec  sa  fille 
Hélène,  au  sujet  de  la  tutelle  de  ses  autres  enfants. 
Gilles  eut  de  son  mariage  :  1*  Hélène,  2'  Marie, 
3'  Paul,  qui  suit  ;  4'  François. 

6.—  Durcot  (Paul),  Ec.,sgr  du  Plessis,  fut  main- 
tenu noble  avec  sa  mère  et  les  autres  Durcot,  par  arrêt 
du  coDscil  en  1671.  D'après  des  notes  où  l'on  dit  que 
cette  branche  s'éteignit  à  la  4*  génération,  il  aurait  eu 
une  fille,  Judith,  mariée  à  Charles  de  Marbeuf. 


DURCOT 


§  VI. 


Branche  de  L'EgTAXG. 


2.  —  Durcot  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Servan- 
lière  et  de  l'Eslang  (Chavagnes-en-Paillers,  Verni.), 
fils  puîné  de  Guillaume,  et  de  Marie  Herbcrtin  (l"deg., 
§  I"),  lit  aveu  le  31  déc.  1516  pour  le  fief  de  l'Es- 
lang. 11  fut  exempté  des  francs-liefs,  avec  son  frère 
Audet,  par  sentence  du  19  déc.  1517,  et,  par  arrêt  du 
24    août    1523,   donné    au   Parlement   de   Paris.    Le 

10  juin  1511,  il  avait  épousé  Jeanne  Dorin,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Ligné  et  du  Poiron.  et  de  Hardouine 
Vivien,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  en  1529  à 
Denis  Macairc,  Ec.,  sgr  de  la  Macairière.  Guillaume 
testa  le  30  avril  1517,  et  fonda  une  chapellenie  dans 
l'église  de  S'-Denis-la-Chevasse.  Dans  cet  acte  il  fixe 
sa  sépulture  près  de  celle  de  son  père  et  nomme  sa 
femme,  qu'il  dit  être  enceinte.  11  eut  pour  enfants  : 
1'  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Servan- 
tière,  qui  le  2  mnrs  1535  était  sous  la  tutelle  de  son 
oncle  Audet,  et  partagea  le  3  mai  de  la  même  année 
avec  sou  frère  Pierre  ;  3*  Jacquette,  mariée,  le  2  avril 
1531  à  Alexandre  Goulard,  Ec.,sgr  de  Payré  ;  4J  Cathe- 
rine, qui  épousa  le  10  janv.  1534  René  Caillaud, 
Ec,  sgr  de  la  Chevrotièrc,  et  testa  étant  veuve  le  22 
nov.  1584,  faisant  des  legs  à  Louise  Durcol,  femme  de 
Jean  Suzennct,  Ec,  sgr  de  la  Forest,  et  à  ses  nièces, 
filles  de  Jean  du  Breuil  et  de  Catherine  Durcot.  (Arch. 
Vien.  E3  235.) 

3.  —  Durcot  (Pierre),  Ec,  sgr  de  l'Eslang, 
épousa  le  16  juil.  1529  Catherine  Légeron  ou  Looeron. 

11  partagea  avec  son  frère  Jean  le  2  mai  1535,  rendit 
aveu  de  l'Estang  le  7  avril  1536,  et  était  décédé  avant 
le  23  sept.  1549.  Ce  jour-la,  sa  veuve  fut  nommée 
tutrice  de  leurs  enfants  mineurs,  qui  furent  plus  tard 
sous  la  curatelle  de  Gilles  Durcot,  sgr  de  la  Roussiére, 
leur  cousin,  et  sous  celle  de  leur  oncle  Jean,  qui  en 
(ut  déchargé  par  sentence  du  sénéchal  de  Montaigu,  en 
date  du  15  janv.  1553  :  1'  Gilles,  Ec,  sgr  de  l'Estang, 
quoique  catholique,  se  rallia,  après  la  mort  de  Henri  III, 
au  roi  Henri  IV.  Le  tiers  parti,  fomenté  dans  notre 
province  par  le  duc  de  la  Trémoïlle  et  de  Thouars,  fit 
tous  ses  efforts  pour  s'assurer  le  concours  de  Gilles 
Durcot  ;  mais,  ne  pouvant  y  réussir,  il  fit  attaquer  le 
château  de  l'Estang,  qui  fut  pris  et  incendié  en  1592. 
Gilles  Durcot  périt  dans  ce  déastre.  11  avait  rendu 
aveu  au  sgr  de  Montaigu,  le  12  juil.  1564,  pour  le  fief 
de  l'Eslang;  2*  Pierre,  qui  suit;  3*  Françoise,  par- 
tagea avec  ses  frères  et  sœurs  les  biens  de  leur  père  le 
21  avril  1638  ;  4*  Jeanne,  épouse  de  René  Prévost,  Ec, 
qui  eut  en  1571  un  procès  avec  son  beau-frère  Gilles 
Durcot  ;  5°Gabbielle,  6*  Marguerite,  7"  Louise, mariée 
à  Jean  Suzennet,  Ec,  sgr  de  la  Forest  ;  S"  Catherine, 
mariée  à  Jean  du  Breil  ou  du  Breuil,  Ec,  sgr  dudit 
lieu  (S'-Denis-la-Chevasse,  Vend.),  dont  elle  était  veuve 
en  1610.  Ses  filles  furent  donataires  de  Catherine  Durcot, 
leur  tante,  veuve  de  René  Caillaud,  Ec,  sgr  de  la 
Chevrotière.  (Arch.  Vien.  E2  235,  et  Carrés  de  d'Hozicr, 
241.) 

4.  —  Durcot  (Pierre),  Ec,  sgr  de  l'Estang- 
Durcot  et  de  la  Pélissonnière,  est  connu  sous  ce 
dernier  nom  dans  les  guerres  du  Bas-Poitou,  dans  les- 
quelles il  se  distingua.  Il  présenta  une  requête  au 
Présidial  de  Poitiers,  et  obtint  le  17  juin  1592  une 
sentence  par  laquelle  les  incendiaires  du  château  de 
l'Eslang  sont  condamnés  comme  assassins  «  devant 
inspirer  une  égale  animadversion  à  tous  les  partis  n. 
Pierre  fut  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du 
Roi  et  écuyer  d'écurie  de  la  princesse  de  la  Roche-sur- 
Yon.  Le  8  oct.  1579,  il  fut  nommé  capitaine  du  château 


DUREAU 


do  Morlagne,  et  maître  Hr  s  eaux  et  forets  de  cette 
baronnie.  Marié  le  24  fer.  IS93  à  Jeanne  de  l'Espe- 
ronnibrk,  fille  (le  Antoine,  Ec.,  sgr  de  la  Roche- Bar- 
d.iul,  et  de  Jeanne  Rouxellé,  sa  1"  femme,  il  décida 
avant  le  20  déc.  1633,  ayant  eu  :  1*  René,  qui  sait; 
2"  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Tousche,  qui  partagea  le 
21  avril  1638  les  bien»  de  ses  pire  et  mère  :  •'!•  C*  i  as- 
mine,  I*  Jacqueline, mentionnées  l'une  el  l'antre  dans  le 
partage  précité.  Dans  un  aeie  du  2  août  16 38,  Jacque- 
line es)  mentionnée  comme  ayant  les  druils  de  Jacques, 
M  viiik,  religieuse  de  Lencloltre,  et  de  N...  (peut-être 
Catherine),  religieuse  a  S'-Maixent.  (Arch.  de  la  Pou- 
taire.) 

S  —  Durcot  (René),  Ec,  sgr  île  l'Estang-Durcot, 

servit  longtemps  dans  les  années,  à  l'île  d'Oléron,  au 
siège  de  Corbie,  etc.  11  partagea  avec  son  frère  et  ses 
sœurs  les  biens  de  ses  père  et  mère  le  21  avril  1638.  11 
épousa  le  13  nov.  1042  Marie  Girard,  tille  de  Eusèbe, 
Ec.,  sgr  de  Beaurcpaire.  et  de  Marie  Chevalier,  dont 
il  eut  :  1"  François,  qui  suit  ;  2"  Joseph,  sur  lequel 
nous  n'avons  pas  de  renseignements. 

6.  —  Durcot  (François),  Ec,  sgr  de  l'Estang, 
fut  placé,  ainsi  que  son  frère,  sous  la  tutelle  de  sa  mère, 
le  13  nov,  1650,  et  uiaiiiteuu  noble  en  1671.  Il  s'est 
marié:  1°  avant  1680,  k  Céleste  Chardonneau,  fille  de 
Jean-Armand,  Ec.,  sgr  de  la  Fortescuyère,  et  de  Renée 
Bnharay  ;  2°  à  Marie  Prévost,  tille  de  Gabriel,  Ec., 
sgr  du  Uiginin.  et  de  Jeanne  Gastinaire,  qui  se  remaria 
le  6  ocl.  1691  à  Charles-François  de  Montaign,  Ec.,  sgr 
de  Bois-David.  François  décéda  le  11  fév.  1684.  11 
avait  eu  de  son  second  mariage  Pierre-François,  né 
le  19  janv.  1684,  mort  en  1685  après  son  père.  Tous 
les  biens  de  cette  branche  passèrent  ainsi  à  la  famille 
de  Montaign.  (Emul.  Vend.  1816.) 

DUREAU.  —  Famille  notable  de  Poitiers  au 
xvn*  siècle.  Ce  nom  est  parfois  confondu  avec  celui  de 
Duruau.  (V.  ce  mot.)  Il  y  a  des  documents  aux  Arch. 
de  la  Vienne.  (E-  251). 

Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur  et 
trois  merlettes  de  sable,  (Arm.  Poitou 
1698.) 

Dureau  (Lucas),   prêtre,  habitant 
Port-Séguin,  prit   à  bail   les    moulins  du 
prieuré  de  Ligugé  en  1611.  (Arch.  Vien. 
D.  45.  Ligugé.) 

Dureau  (Jean),  sr  de  Lâchant  ?  procureur  au 
Présidial,  fut  inhumé  à  S'-Porchaire  le  20  nov.  1641, 
âgé  de  15  ans.  Marié  vers  1610  à  Eléonore  Cootineau, 
il  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Pierre,  né  le  2  juil. 
1617  (la  Celle)  ;  2'  Jean,  né  le  6  juin  1619  (S'-Porch.); 
3*  Olive,  née  le  13  avril  1622  ;  4'  Catherine,  née  le 
20  mai  1623  ;  5'  Anne,  née  le  16  sept.  1624. 

Dureau  (Jean),  s'  du  Breuil,  marié  à  Antoinette 
de  la  Topanne  ?  en  eut  au  moins  :  1*  Catherine,  née 
le  3  oct.  1668  ;  2°  Anne-Antoinette,  née  le  2  jauv. 
1670. 

|Ier. 

1.  —  Dureau  (Jean),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  vers  1620  Marie  Texier,  dont  il  eut 
cutre  autres  enfants  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Thomas, 
né  le  10  août  1634  (S'-Porchaire)  ;  .'1°  François, 
licencié  en  droit  civil  et  droit  canon,  qui  fut  recteur  de 
l'Université  de  Poitiers  en  1677  (Arch.  Vien.  E'  69, 
Irland)  ;  4'  Antoine,  parrain  d'une  fille  de  Jean,  le 
4  oct.  1659;  5°  Catherine. 


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2.  —  Dureau  (Jean),  s'do  la  Chambre,  avocat, 
fui  inhumé  k  S'-Porchaire,  le  10  sept.  1713,  âgé  de 
s\'>  ans.  Il  avait  épousé  le  30  août  1655,  au  château  des 
Dcffends  (Montravers,  D.-S.),  Catherine  Gdillebault, 
fille  de  feu  noble  Marc,  jgr  des  floches,  et  de  Char- 
lotte Emériaiilt.  (Arch.  Vien.  Ea  251  )  il  en  eut  plu- 
sieurs enfants  baptisés  a  S1  Porchaire,  entre  autres  : 
1"  François,  qui  suit  ;  2"  Marguerite,  née  le  10  juil. 
1658;  3*  Charlotte,  née  le  4  oct.  1659,  dicédée  le 
3  nov.  1668  (S'-Didier)  ;  4*  Jacques,  rapporté  §  Il  ; 
5*  Jean-Baptiste,  né  le  29  août  16ti:t  ;  6"  Marie, née 
le  11  mai  1665,  décédée  le  21  sept.  160:î  (S'-Paul); 
7*  Jeanne-Catherine,  née  le  3  août  1666;  8"  sans 
doute   Louis-Alexandre,  religieux  a  l'abbaye  de  .laid. 

3.  —  Dureau  (François),  avocat,  baptisé  le 
26  juil.  1657,  épousa  le  3  fév.  1687  (S'-Michel)  Marie 
Dore,  fille  de  Jean,  procureur,  et  de  Marguerite  De- 
croux,  Il  en  eut  au  moins  :  1*  Jean-Modeste,  qui  suit; 
2»  Augustin,  procureur,  vivant  en  1751  ;  3°  Marie- 
Anne-Raheoonoe,  mariée  le  14  nov.  1735  (S1  Georges) 
avec  Nicolas  Cinqneulin,  directeur  de  la  poste  aux 
lettres  ;  4*  Georges,  mineur  émancipé  en  1720,  partage 
avec  ses  frères  et  sœurs,  le  31  août  1720,  les  biens  de 
Louis-Alexandre,  religieux  à  la  maison  de  Jard.  (Bibl. 
Nat.  cab.  titres.   Pièc.  orig.  1041.) 

4.  — Dureau  (Jean-Modeste),  avocat,  fut  inhumé 
le  29  juin  1746  à  N.-D.  de  la  Chandelière,  âgé  de 
58  ans  Marié  le  7  janv.  1711  (N.-D. -Chaud.)  k  Louise 
Merland,  fille  de  Jean,  procureur,  et  de  Marie  Treuille, 
il  eu  eut  au  moins  :  1*  Marie-Marguerite,  mariée  le 
5  oct.  1751  (N.-D.  de  la  Chand.)  à  Louis-Hyacinthe. 
Morineau,  procureur;  2" Marie-Anne,  décédée  le  M  IVv. 
1751  ;  3*  Jean,  avocat  au  Présidial  de  Poitiers  ; 
i°  François,  chanoine  de  S'-Pierrc-Ie-Puellicr.  (Nous 
n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur  cette  branche.) 

§  II.  —   Branche  du  TOUR, 

3.  — Dureau  (Jacques),  sr  du  Tour,  marchand 
de  draps  et  soie,  né  le  20  fév.  1662,  parait  être  le  lils  de 
Jean  et  de  Catherine  Guillebault  (2e  degr.,  g  I").  Il  fut 
juge  consul  en  1695  et  eu  1717.  Marié  vers  1690  à 
Jeanne  Bron,  il  en  eut  au  moins  :  1'  Marguerite- 
Catherine,  née  le  14  mai  1690  (S'-Paul)  ;  2°  Jean-Fran- 
çois, né  le  15  oct.  1692;  3°  Jeanne-Benée,  qui  épousa 
le  4  fév.  1708  (N.-D.  la  Petite)  François  l.aisné,  mar- 
chand; 4*  Marie- Jeanne,  née  le  il  sept.  1705;  5*  sans 
doute  Sïlvestre,  qui  suit. 

4.  —  Dureau  (Sylvestre ',  s'  du  Tour,  marchand 
de  draps  et  soie,  fut  nommé  juge  consul  en  1736. 
(A.  H.  P.  15.) 

DUREAU.  —  Famille  qui  habitait  Fonlenay- 
le-Comte  au  xvii*  siècle. 

Dureau  (Michel,  bourgeois  et  marchand  k 
Fontenay,  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  reçut 
pour  blason  :  a  d'argent  à  3  chevrons  de  gueules.  » 

Dureau  (Antoine),  tabellion  jure  en  la  châtel- 
lenie  de  Fontenay  le  2  janv.  1606.  (Pic;,  orig.  1041.) 

DURESCOT.  —  Ou  trouve  ce  nom  en 
Thouarsais  au  xiii°  siècle. 

Durescot  (Guillaume)  fut  témoin,  avec  Mathieu 
de  Ponant  et  Simon  d'Auboué,  d'une  donation  faite  par 
Hugues  de  Thouars,  frère  du  vicomte,  au  Chapitre  de 
S'-Pierrc  du  château  de  Thouars,  vers  1225.  (D.  F.  26.) 
Les  noms  étant  écrits  Durescot,  Dauboé,  on  ne  peut 
savoir  s'il  ne  s'agil  pas  d'un  du  litscoi  '.' 


260 


numvAULT 


UURKT.  —  Famille  de  Paris  ?  dont  un  membre 
au  moins  habita  le  Chàtelleraudais  au  xviii0  siècle. 

Blason  :  d'azur  à  3  pélicans  d'argent.  (Dict.  généalo- 
gique.) 

Duret  (André-Nicolas),  Ec,  sgr  de  Saint-Christ, 
épousa  par  contrat  du  25  sept.  1704  (insinué  à  Cbà- 
tellerault)  Marie-Anne  de  Brèvedent.  (Arch.  Vien. 
C.855.) 

UURGTAIL.  (V.  Retail,  Boutillier,) 

DURFORT  (aujourd'hui  DULFORT), 
—  Fief  p"°  de  Leigne  (Vien.),  relevant  du  château  de 
Montmorillon. 

DURFORTÎde).  —  Maison  d'ancienne  cheva- 
lerie de  la  Guyenne,  dont  la  généalogie  se  trouve  dans 
le  P.  Anselme,  etc.  Nous  citons  seulement  quelques 
personnages  qui  ont  possédé  des  fiefs  eu  Poitou. 

Blason  :  d'azur  à  la  bande  d'or.  —  On 
trouve  en  Poitou  Maximilicn  de  Durfort, 
B°"  do  Boru,  maintenu  noble  le  9  sept. 
1665,  àJoumet,  près  Montmorillon,  por- 
tant ce  blason  avec  «  une  libère  de 
gueules  » . 

Durfort  (Georges  de),  Chev.,  sgr  de  Duras  et  du 
Teil,  épousa  en  1518  Jacquelte  du  Pur  du  Fou,  veuve 
deJoachim  Girard,  Chev.,  sgr  de  Bazoges,  et  tille  de 
François,  Chev.,  sgr  du  Puj-du-Fou,  et  de  Marguerite 
de  Belleville. 

Durfort  (Armand-Léon  de),  Chev.,  sgr  do  Bel- 
ahre,  fit  hommage  de  ce  fief  au  comte  de  Poitou  le 
28  avril  1605  et  le  23  avril  1G17. 

Durfort  (Guy  de),  Chev.,  sgr  duc  de  Quintin, 
était  seigneur  de  Boisseguin  (Lizant,  Vien.)  en  1701. 

Durfort  (Guy-Michel  de),  duc  de  Randon,  fit 
hommage  de  Boisseguin  lo  12  oct.  1737. 

Durfort  (Louis  de),  duc  de  Lorge,  possédait 
Boisseguin  le  16  mai  1775. 

niRIBU  ,  DIR1ELX,  (V.  RlEU  , 
Bieix.)  —  On  trouve  ce  nom  en  Limousin  et  en  Mont- 
morillonnais. 

Durieu  de  I»radel(N.)  portait  pour  blason  : 
a  d'azur  a  3  fasces  ondées  d'argent  (ruisseaux)  surmon- 
tées d'une  divise  en  fasec  d'or  et  3  fleurs  de  lis  d'or  en 
chef,  jd  (Sigillographie  du  Limousin.) 

DURIS  ou  DURY.  —  On  trouve  ces  noms 
en  Poitou,  communs  à  plusieurs  familles.  (V.  Ris,  Rï.) 

DURIVAU,  Dl'RIVAULT.    —    Il    y 

a  eu  déverses  familles  de  ce  nom  en  Poitou.  (V.  Ri- 
vai lt,  Beauvàu,  Boutheï.) 

Durlvaii  (Jean)  était  conseiller  eu  l'élection  de 
Poitiers  en  15S9.   (Arch.  la  Barre.) 

Durivault  (Médard),  marié  à  Perrette  Joul- 
neau,  eut  entre  autres  enfants  :  Mathurin,  né  le 
3  féT.v1590  (Si-Germain),  qui  eut  pour  marraine 
Susaune  Degenncs.  (Reg.) 

Durivault  (Jean),  avocat  au  siège  royal  de 
la  Basse-Marche,  épousa  a  Poitiers  le  27  mai  1612  (la 
Celle)  Jeanne  Béraudeau, 

Durivault  (Louis),  praticien  à  S'-Chnslophe- 
sur-Roc,  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du    Poitou   de 


Rlltl.VU 


1700    avec  le  blason  suivant  :  «  d'azur  à  une    rivière 
d'or,  mise  en  bande  ». 

DUROC  ou  DU  ROC.  —  Une  famille  de 
ce  nom  habitait  au  XV"  siècle  les  confins  du  Poitou  et 
de  la  Touraine.  On  trouve  quelques  titres  sur  elle  aux 
Arch.  de  la  Vien.  (E'  742.)  V.  du  Roc. 

Duroc  (Colas),  Ec  ,  eut  un  procès  le  18  juil. 
1449,  à  cause  de  sa  femme  Philippe  Dubois,  en  la  cour 
de  la  sgrie  de  Lauberdière,  contre  Chariot  de  la  Tous- 
chc,  Ec,  sgr  de  Marigny,  Lauberdière,  au  sujet  de  la 
succession  de  Guillaume  Dagouet,  parent  de  ladite 
Duboys,  que  l'on  voulait  faire  passer  comme  tombée  en 
droit  d'aubaine. 

Duroc  (Mathurin),  Ec.,  sgr  de  la  Court,  acquit 
le  30  mai  1550  une  rente  eu  blé,  vendue  par  René  de 
la  Tousche,  Ec,  sgr  de  Boisgillet,  Lauberdière. 

Itl  ItOSIX-  Famille  qui  habitait  Plcumartin 
au  xvnr  siècle.  Elle  parait  être  différente  de  celle  des 
du  Rosel.  (V.  ce  mot.) 

Durosel  (Marie1,  veuve  du  s'  de  la  Gardrie  en 
1715  à  Pleumarlin,  habitait  la  Gabilière  en  1725. 


DUROUS8A.Y. 

raudais.  (V.  à  Roussay.) 


—    Famille    du    Chàtelle- 


RUROII8SEAU,  —  On  trouve  ce  nom  en 
Angoumois,  qui  parait  être  différent  de  celui  de  la 
famille  du  Rousseau.  (V.  ce  mot.) 

bl'RSON.  —  Famille  du  Saumurois  et  du 
Loudunais.  Nous  mentionnons  seulement  quelques 
noms. 

Durson  (N...),  vivant  au  commencement  du 
xvii"  siècle,  eut  pour  enfants  :  1°  Balthasaii  ,  qui 
suit  ;  2°  Françoise,  mariée  a  René  Vallet  ou  Vallette, 
s'  de  Chainpfleury,  médecin  ;  3°  René,  sr  de  la  Rigau- 
dière. 

Durson  (Ballhasar),  sr  d'Aubigné,  avocat  du 
Roi  à  Saumur  en  1651,  a  publié  en  1671  la  Coutume 
d'Anjou,  conférée  avec  les  coutumes  voisines,  entre 
autres  avec  celle  du  Mirebalais.  Il  est  qualifié  noble 
homme  dans  un  acte  concernant  des  terres  à  Bizay 
(Epieds,  Maine-et-Loire),  où  sont  mentionnés  aussi 
Miche:,  et  Vincfnt  Durson.  Il  épousa  en  1'"  noces 
Marie  Dgliiomme  au,  dont  il  eut  :  1'  Marie,  qui  épousa 
le  13  mai  1679  Marc-Antoinc-René  de  Bussy,  Ec,  sgr 
de  Bardonueau  ;  2*  René,  sgr  d'Aubigné,  conseiller  du 
Roi  à  Saumur. 

DURIIAU.  —  Famille  notablo  de  Poitiers, 
aux  xvi"  et  xvn"  siècles.  Elle  a  figuré  dans  l'écheviuage 
et  a  fourni  un  maire  de  Poitiers.  Sou  nom  est  parfois 
écrit    Dureau.(V.  ce  mot.) 

Blason  :  de  gueules  à  la  licorne  d'ar- 
gent passant  sur  une  terrasse  de  sino- 
ple,  chef  cousu  d'azur  à  3  étoiles  d'or.  — 
Devise  :  «  Fulgent  bona  sidéra  redis  ». 
(Thihaudeau,  Hist.  du  Poitou.) 

Duruau  (Claude)  fut  parrain  le 
27  nov.  1583  à  ft.-D.-la-Pelile.  (Reg  ) 

Duruau  (Gabriel)  fut  parrain,  le  22  fév.  1587, 
du  fils  île  Sébastien  Girault,  procureur,  et  de  Renée 
Duruau.  Il  épousa  Madeleine  Lvmbert,  dont  il  eut  au 
moins  Loi  us,  né  le  19  jauv.  1576  (S'-Didier). 


1.1111*1 


■  >■  -.  »  I  I  I 


201 


§  1".  —  Branche  re  la  Varbsjwb, 

t.  —  Diiruau  (Florentin),  marchand  et  bourgeois 
de  Poitiers,  rendit  compte  de  la  gestion  de  la  recette 
delà  villo  eu  1357-1560.  (Arch.  Poitiers,  carton  .'11  ) 
Il  était  décédé  avant  1576,    époque  où  sa  veuve   vendit 

des  terres  aCbantegain,  p'"  S'-Georges-les-Baillargeaux, 

(Areli.  Vieil.  E2  240.  )  11  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Flo- 
iiimin,  qui  suit;  2*  Nicole,  mariée  a  Jean  Milon, 
avocat;  3'  Renée,  mariée  il  l'ierre  Milon,  médecin; 
4"  Maiiolehite,  qui  épousa  Jean-Baplisto  Joly,  sgr  de 
Moulins  (Sèvres,  Vieu  )  ;  5"  Philippe,  avocat  ;  6°  Jean, 
qui  a  Corme  branche,  ','.  III. 

2.  —  ■  > ■■  ■- ■  ■  :■  ii  (Florentin),  Ec.sgrde  Bonneron  ? 
d'abord  marchand,  possédait  en  1503  des  terres  a  la 
Varenne  (Ligugé),  qui  devaient  rente  au  prieur  do 
S'-Nicolas  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  E*  240.)  Il  fut 
maire  de  Poitiers  en  1580,  Marié  vers  1500  ù  Cathe- 
rine Biiétiié,  il  eu  eut  au  moius  :  1°  Florentin,  qui 
suit  ;  2°  Jean,  qui  a  forme  branche,  g  II  ;  3°  François, 
né  le  25  déc.  1565  (S'-Didier)  ;  4°  Jacques,  né  le 
3  août  1567  (S'-l)idier)  ;  5»  Renée,  mariéo  à  Joan 
Cothereau,  procureur;  6°  Antoine,  Ec,  sgr  de  Seurin, 
né  le  20  fév.  1574  (S'-Didier),  décéda  le  28  août 
1631  (S'-Cybard).  Il  épousa  Madeleine  Jouault,  fille  de 
Pierre,  procureur  fiscal  de  Mirebeau,  dont  il  eut  au 
moins  :  a.  Marie,  née  à  Mirebeau  le  7  mars  1613,  qui 
épousa  vers  1650  Jean  Rougier,  Ec,  sgr  de  Puy poirier, 
son  cousin,  en  faveur  duquel  elle  fit  divers  testaments 
et  codicilles,  dont  le  dernier  fut  signé  à  la  Poussar- 
dière  (Marcay,  Vien.),  le  11  jauv.  1667  (Arch.  Vieu. 
E3  251;  ;  6.  Madeleine,  née  le  14  août  1614,  qui 
épousa  le  20  fév.  1642  (S<-Cybard)  René  Guillon,  Ec, 
sgr  de  Pleumartin  ;  c.  Catherine,  née  le  9  août  1615. 

7"  PiEnnE,  né  le  27  août  1518  (S'-Didier);  8°  sans 
doute,  Jeanne,  mariée  a  Philippe  Chabot,  Ec,  sgr  de 
Mous-en-Prabecq. 

3.  —  Duruau  (Florentin),  Ec,  sgr  du  Breuil, 
de  la  Varenne  (Ligugé,  Vien.),  etc.,  fit  un  accord  le 
21  janv.  1601  avec  le  prieur  de  S'-Nicolas  de  Poitiers, 
au  sujet  de  terres  près  Givray  (Ligugé,  Vien.).  Il  épousa 
le  14  nov.  1595  Marquise  Deoennes,  fille  de  Jean,  pro- 
cureur au  Présidial,  et  de  Jeanne  Devilliers  (Arch.  Vien. 
E*  240),  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Florentin,  né  le 
16  sept.  1696  (N.-D.-la-Petile);  2*  Pierre,  3'  Cathe- 
rine, 4°  Marthe,  mariée  à  Philippe  Devilliers,  Ec,  sgr 
de  la  Porte-Bouton. 

Nous  n'avons  pas  d'autres  renseignements  sur  cette 
branche. 

§   II. 

3.  —  Duruau  (Jean),  Ec,  sgr  du  Doignon  (Ou- 
zilly-Boussageau,  Vien.),  fils  puîné  de  Florentin,  et  de 
Catherine  lirélhç  (2°  deg.,  §  I"),  fut  conseiller  en  l'élec- 
tion de  Poitiers.  Du  chef  de  sa  femme,  il  possédait  le 
fief  des  Halles,  a  Si-Georges,  qui  fui  saisi  sur  lui  en 
1617.  (Arch.  Vien.  G.  1191.)  Il  épousa  vers  1580  Marthe 
Pidoux,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Malaguet,  tréso- 
rier de  France,  et  do  Jeanne  Guivreau,  dont  il  eut  au 
moins:  1"  Jeanne,  née  le  19  juin  1585  (N.-D.-la-Petitc), 
comme  les  suivants  ;  2'  Florentin,  né  le  3  août  1587, 
Ec.sgr  du  Doignon,  fui  piètre  et  curé  de  Charnus.  I.o 
Doignon  fut  saisi  sur  lui  cl  sur  sa  sœur  Marthe  en  1627 
(Arch.  Vien.  G.  927)  ;  3-  Jeanne,  née  le  14  nov.  1590  ; 
4*  Jean,  né  le  3  aoAl  1596  ;  5»  Jean,  né  le  9  oct. 
1599  ;  G'  Marthe,  vivant  en  1625. 


§  III. 

2.  —  Duruau  (Jean),  marchand,  bourgeois  de 
Poitiers,  lils  puîné  dd  Florentin  (l,r  deg.,  §  l"r),  fut 
parrain  a  S'-Didier,  le  27  juil.  1515,  du  fils  de  René 
Dosaivre,  marchand.  Il  eut,  croyons-nous,  entre  autres 
enfants  Alexandre,  qui  suit. 

3.  —  Duruau  (Alexandre),  procureur  au  Prési- 
dial, était  créancier  de  Jean  Duruau,  Ec,  sgr  du  Doi- 
gnon, eu  1627,  lors  de  la  saisie  du  fief  des  Halles  de 
S'-Georges,  Il  épousa  Jeanne  Achard,  dont  il  eul  au 
moins  :  1°  Catherine,  née  le  25  mai  1601  (S'-Didier), 
décédéo  le  19  fév.  161S;  2"  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Duruau  (Pierre),  procureur,  né  le  11  oct. 
1603  (S'-Didier),  épousa  N...  Pohciieron,  fille  de 
Georges,  notaire,  et  do  Jeanne  Legris  (Arch.  Vien, 
E'  1084),  dont  il  eul  au  moins  Georges,  qui  suit. 

5.  — Duruau  (Georges),  marié  à  Renée  Dei.a- 
chaussée,  en  eut  au  moins  Renée,  née  le  31  déc.  1664 
(S'-Porehaire). 

DURUET,  —  Famille  étrangère  au  Poitou, 
dont  un  membre  s'est  signalé  par  sa  bienfaisance 
envers  les  pauvres  du  Poitou,  pendant  la  disette  de 
1785. 

Duruey  (Joseph),  Ec.j  sgr  de  Sannois  (Scine- 
el-Oise),  conseiller  d'Etat,  receveur  général  des  finances 
en  Poilou  en  11S3,  til  don  de  3000  liv.  aux  pauvres 
de  l'élection  de  Niort,  cl  de  1500  liv.  à  ceux  de  Châ- 
lellerault,  pendant  la  disette  de  1185.  (Inventaire  de 
Châlcllcrault,  p.  25.)  Il  épousa  Jeanne  Morin,  qui 
s'associa  à  ses  aclos  de  bienfaisance.  Peudant  la  Révo- 
lution, il  fut  condamné  à  mort  et  exécuté  le  28  ven- 
tôse an  II,  a  Paris.  (Arch.  Seine-ct-Oise,  E.  914-911.) 

DURÏ.  —  H  y  a  eu  des  familles  de  ce  nom, 
mais  les  principales  doivent  s'écrire  du  Ry,  du  Ris. 
(V.  ces  noms  et  Simon  du  liv.) 

Dury  (N...)  était  receveur  des  tailles  à  Poitiers 
en  1638. 

Dury  (Jacques),  sgr  de  Reaupré,  marié  à  Thérèse 
Allonneau,  eut  au  moins  :  1"  Jean-Baptiste,  né  le 
7  nov.  1119  (S'-Michel),  eut  pour  parrain  Jean-Bapt. 
de  Valincourt,  directeur  des  finances,  et  décéda  le 
ti  nov.  1121  ;  2°  Pierre,  né  le  9  sept.  1121. 

Dury  de  Beauvais  (N...),  «  bon  sujet,  se- 
crétaire du  conseil  de  guerre  de  la  grande  année  ven- 
déenne, fut  fait  prisonnier  à  Monljcan,  le  17  oct.  1193.  » 
(Mém.  La  Rochejacquelin.) 

DU8AULË,  —  Famille  de  Loudun,  connue 
dès  le  xvir  siècle,  sur  laquelle  nous  n'avons  que  linéi- 
ques renseignements  incomplets. 

Dusaule  (Pierre),  greffier  de  la  maréchaussée, 
possédait  un  jardin  au  Rolaiidaisen  1669.  (Arch.  Vien. 
Reg.  40,  f.  40.) 

Duaaule  (Louis),  exempt,  fut  receveur  de  l'hos- 
pice de  Loudun  en  1695-1112. 

Dusaule  (Louis),  procureur  à  Loudun,  épousa 
vers  1730  Jeanne  Montaui.t,  fille  de  Daniel,  et  de 
Marie  Sebilleau,  dont  il  eut  :  1°  PlERRE-LotJIS,  piètre, 
décédé  le  7  mai  1809  ;  2"  Jeanne-Geneviève-Adé- 
laïoe,  mariée  vers  1760  S  Guillaume  Glélraye  de  la 
Barre, 


262 


DLSOUL 


DU8AULT.  —  Famille  qui  habitait  la  Saintnnge 
elle  Périgord.  Elle  a  eu  des  alliances  avec  des  familles 
Poitevines.    (On   trouve    sou    nom    écrit    du    Sault, 

DuSSaULT.) 

Blason:  «  de  sable  k  l'aigle  éployée  d'argent  ». 
(Nob.  Limousin.) 

DLSAULX  ,  DtSAUtT.  —  On 
trouve  dans  l'Hist.  de  Cliâtellerault,  de  Lalanne,  quel- 
ques personnages  de  ce  nom  seigneurs  de  Falaise  (les 
Ormes,  Vien.),  au  xv*  siècle.  Peut-être  le  vrai  nom 
est-il  d'Usseauoudu  Sault,  Dussault?  (V.  ces  mots.) 

DusodIx  (Robert),  Ec,  sgr  de  Falaise  en  1478, 
avait  épousé  Charlotte  Phélippe. 

I  Cu-.nil  x  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Falaise  en  1479, 
épousa  Jeanne  de  Montléon. 

Dusaulx  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Falaise  (1552), 
marié  à  Marguerite  de  Saniet  ?  eut  pour  tille  Jeanne, 
I)e  de  Falaise,  mariée  le  3  janv.  4552  à  Louis  de  Besdon, 
Ec,  sgr  de  la  Roche  d'Orillac. 

DUSELLIER.  —  Famille  du  Châtelle- 
raudais  au  xv"  siècle.  Le  vrai  nom  pourrait  être  nu 
Cellier.  (Arch.  Vicu.  E'  788.) 

Dusellier-  (Pierre),  sgr  de  la  Rivière  (Leigné- 
sur-Usseau),  prit  à  rente  des  terres  dans  le  tlef  de  la 
Cassine,  le  7  juil.  1461,  à  lui  cédées  par  Jean  de  Maus- 
son,  Chev.,  sgr  de  Mausson. 

Dusellier  (Antoine)  transigea  le  11  nov.  1483 
avec  Olivier  de  Mausson,  Ec.,  sgr  de  la  Bonnière  et 
de  la  Cassine. 

DUSOUIL.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au 
xvill'  siècle.  Elle  paraît  originaire  du  pays  de  Civray. 
Nous   n'avons  pas  de  renseignements   sur   sa  filiation. 

Dusouïl  (René),  curé  d'Usson,  vivait  en  1604. 

IXi-ouïl  I  Malhurin)  était  procureur  au  Présidial 
de  Poitiers  en  1657. 

E  » u -ou il  (André),  s'  de  la  Senelle  (Linazay,  Vien.), 
notaire  k  Limalonges,  fut  inhumé  à  Linazay,  le  9  août 
1684.  (Reg.) 

Itusouïl  (François),  sr  du  Mas,  habitant  Poitiers, 
épousa  Marie  Charles.  Cette  dame,  par  testament  du 
3  dée.  1726,  fonda  plusieurs  messes  par  semaine  en 
l'église  S'-Savin  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  E9  123.) 


Ut'SOUIi  (de  Pompierre,  de  Grizay).  —  Fa- 
mille originaire  du  Saumurais,  établie  en  Loudunais  au 
XVIIe  siècle.  Elle  a  donné  un  bailli  de  Loudun  et  plu- 
sieurs officiers  supérieurs. 

Blason  :  de  gueules  a  la  fasce  d'or,  accompagnée  en 
pointe  d'une  hure  de  sanglier  d'or,  au  chef  de  sinople 
chargé  de  3  trèfles  d'argent.  (Arm.  de  Tou- 
raine  de  1700.)  Un  cachet  porte  :  coupé 
de  sinople  chargé  de  3  trèfles  d'argent 
rangés,  et  de  gueules  à  la  hure  d'argent; 
k  la  fasce  d'or  brochant  sur  le  coupé. 
—  La  branche  de  Grizay,  a  la  fin  du 
xvni"  siècle,  portait  :  d'argent  k  la  fasce 
de  gueules,  accompagnée  de  3  trètles  de  sinople,  en  chef, 
et  d'une  hure  de  sable,  en  pointe. 

1.  —  Dusoul  (Nicolas),  sgr  de  Pompierre,  procu- 
reur du  Roi  à  Saumur,  marié  vers  1650  k  Renée  Gué- 
niveau,  fille  de  André,  s'  de  Louerre,  et  de  Anue  llioland, 
eut  pour  fils  : 


DUSOUt, 


$££> 


. 


Dusoul  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  Pompierre, 


conseiller  du  Roi,  bailli  de  Loudun  en  1688,  maire  de 
cette  ville  en  1691-93,  décéda  à  Loudun  le  19  juil. 
1728.  Il  avait  épousé  Françoise  Guéniveau,  fille  de  Denis, 
sgr  de  Louctière,  et  de  N...  Valette,  et  il  eut  pour  en- 
fants :  1*  Nicolas,  capitaine  d'artillerie  à  Saumur, 
épousa  sa  nièce,  Anne  Dusoui.  ;  2°  Denis-René,  qui  suit  ; 
3-  Françoisb,  mariée  le  14  sept.  1704  (Loudun)  k 
Joseph  Quirit,  Ec,  sgr  de  la  Motte;  4°  Marguerite, 
qui  ipousï  le  24  nov.  1711  (Marché)  Jean  Patrix,  Ec., 
sgr  B°°  de  Verrières  ;  5'  Geneviève,  mariée  le  29  juin 
1715  (Marché)  à  Jacques  de  la  Villarmois,  Ec,  sgr  de 
Mouimoye. 

3. —  Diisoul  (Denis-René),  Ec,  sgr  de  Crizay, 
capitaine  de  cavalerie,  épousa  :  1"  N...  Tafonneau, 
2'  le  28  fév.  1729,  Marie-Anne  Ruzé  d'Effiat.  Il  eut 
pour  enfants  :  1*  Denis-René,  qui  suit  ;  2"  Marie,  qui 
épousa  le  16  mars  1751  Jean-Pierre  de  Lossendicre  ; 
3°  Anne,  mariée  k  son  oncle  Nicolas  Dusoul  ;  4*  Phi- 
lippe, Ec,  sgr  de  Nueil,  officier  d'infanterie  ; 
5°  Anne-Marguerite. 

4.  —  Dusoul  (Denis-René),  Chev.,  sgr  de 
Grizay,  Varanne  (le  Rouchet,  Vien.),  Chev.  de  S'-Louis, 
lieut. -colonel  de  cavalerie,  maréchal  des  logis  des  gardes 
du  corps  du  Roi,  acquit  divers  domaines  vendus  par 
les  de  la  Villarmois,  héritiers  en  partie  de  Nicolas  Patrix. 
Ec,  sgr  B°"  de  Verrières.  On  trouve  une  lettre  de 
lui  signée  Gr/iay,  datée  de  Varennes,  2  nov.  1769,  au 
sujet  d'une  rente  due  k  l'église  du  Bouchet.  (Arch. 
Vien.  G'O  17.)  Marié  vers  1760  à  Geneviève-Thérèse 
iie  Roussel  d'Aubigny,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Denis- 
Cladde,  qui  suit  ;  2»  N...,  Ec.  ;  3*  plusieurs  filles. 

5.  — Dusoul  (Denis-Claude),  Ec,  sgr  de  Grizay, 
né  k  Loudun  le  1"  avril  1761,  fut  garde  du  corps  du 
Roi.  II  lit  aveu  le  18  fév.  1787  du  fief  de  la  Fosse- 
Mézangcr  au  comté  de  Trêves,  en  Anjou,  pour  lui,  son 
frère  et  ses  sœurs.  (Arch.  Angers,  E.  2385.) 

DUSOUC.  —  Famille  de  Chinon  et  de  Rangé 
en  Touraine.  que  l'on  trouve  aussi  en  Loudunais.  Dans 
l'Armoriai  de  Touraine,  Carré  de  Busserolles  mentionne 
un  grand  nombre  de  noms  isolés. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  2  roses  (ou  quinte- 
feuilles'  de  même  en  chef,  et  en  pointe  un  cygne  d'ar- 
gent allas  une  merletle  d'or).  —  Carré  de  Busserolles 
mentionne  nu  cachet  portant  le  blason  suivant  :  «  écar- 
tclé  en  sautoir  (?)  aux  1  et  4  d'azur  au  cœur  d'or, 
aux  2  et  3,  d'or  à  3  quinlefeiiilles  de  gueules  ».  En 
17110,  Joseph  Dusoul,  sr  de  Laurais  ?  inscrit  d'office  a 
l'Armoriai  de  Chinon,  reçut  pour  blason  :  «  d'argent  k 
3  têtes  de  corbeau  de  sable  ». 

DiihoiiI  (Gabriel),  écheviu  de  Loudun  ?  acquit  par 
échange,  le  25  mars  1635,  une  maison  dans  le  Château 
de  Loudun,  vendue  par  Philippe  Martin,  conseiller  au 
bailliage.  (Arch.  Vien.  Reg.  40,  f.  5.) 

Vue  note  donne  le  fragment  de  filiation  suivante  : 

1.  —  Dusoul  (Jean),  sr  des  Vaux  en  1445,  marié 
k  Catherine  de  la  Félonnière,  avait  eu  pour  fils  : 

2.  —  Dusoul  (Louis),  s'  des  Vaux,  qui  épousa 
Perrine  Puilbert,  dont  il  eut  11  enfants,  entre  autres  : 

3.  —  Dusoul  (Jean),  sgr  des  Vaux,  garde  du 
corps  du  Roi,  marié  à  Perrine  Pellet,  dont  4  enfants, 
entre  autres: 

4.  —  Dusoul  (Abraham),  sgr  des  Vaux,  greffier  k 
Chinon,  marié  :  1°  k  Françoise  Lesueur,  2°  à  Elisabeth 
Crasseac  ?  dont  :  1°  Hippolvte,  mariée  le  17  janv. 
1626  k  Louis  Chcsnon  ;  2*  Marie,  qui  épousa  le  27 
ocl.  1635  Jacques  Daguiudeau, 


I»l   1 1  »l-» 


M> 


DU88AULT,  —  Il  y  a  eu  des  familles  ,1e  ce 
nom  en    Angoumois    et  Saintnnge,   mais   ce    peut  être 
aussi  une  forme  employée  pour  d'Usmau 
et  du  Saull.  (V.  ces  noms.) 

Blason:  «  d'argeut  à  3  chabots  d'azur.  » 
Sigillographie  du  Limousin)  ou  plutôt  : 
d'argent  à  3  poissons  d'azur  posés  2  et 
1.   (N'ob.  Limousin.) 

IkUMMiiult  (Pierre)  était  prieur  de  Boisse  (Avnilles- 
Limousine)  le  6  janv.  1469.  (Arch.  Vieil.  H1  28.  S'- 
Cyprien.) 

Ul'88EAU.  —  Ce  nom  se  trouve  dans  le 
Chùtclleraudais  pour  des  familles  originaires  d'Ussbao. 
(V.  ce  mot.  | 

m  »«o\  oc  ■>-•  mhox  (de  la  Gbèzs).  — 
Famille  de  la  Bretagne  ?  dont  quelques 
membres  ont  habile  le  Poitou.  Elle  est 
mentionnée  dans  l'Armoriai  vendéen. 
Nous  ne  trouvons  aucun  renseignement 
sur  elle. 

Blason.  —  Charles  d'Usson,  Ec,  sgr 
lit  enregistrer  son  blason  k  Mauléon  en 
169S  :  «  de  sinople  àla  bande  d'or  chargée 
de  3  roses  de  gueules  ». 

L'Armoriai  vendéen,  peut-être  par  con- 
fusion avec  une  autre  famille,  dit  :  «  écar- 
telé  au  1"  d'argent  au  lion  de  gueules, 
aux  2  et  3  d'argent  à  trois  roquets  (ou 
fers  de  lance  mornes)  de  sinople  ;  au 
4  d'argent  k  3  pals  de  gueules  ». 

DUS8Y.  —  Famille  qui  habitait  la  Gâtine 
au   xvi«  siècle.  (Peut-être  Ducv  ou  d'Ussy.) 

Dussy  (Marie),    demeurant   à  la    Maisonneiive  de 

Rimbaud  (Marigny ),  acquit    le  31  jauv.  1595    une 

métairie  à  la  Judrie  ?  (Vausseroux,  D.-S.),  vendue  par 
Jean  de  Ganiaclie,  Ec.,sgr  du  Breuil.  Elle  épousa  Jean 
de  Gamaehe,  Ec,  dont  elle  .était  veuve  en  1145.  (Arch. 
la  Barre.) 

DUTEMPLE.  —  Ce  nom  a  été  porté  par  di- 
verses familles.  (V.  Acgron,  Thonnard.) 

Du  temple  (René),  notaire  à  Ligugé,  prit  à  rente, 
le  5  nov,  1598,  des  terres  dépendant  du  prieuré.  (Arch. 
Vien.  D.  40.) 

Dutemple  (Jean),  notaire  a  Ligugé,  reçut  quit- 
tance pour  une  rente  le  14  nov,  1637.  (D.  43.) 

Dutemple  (N—)>  procureur  i  Poitiers  en  1100, 
fut  inscrit  d'office  k  l'Armoriai  :  «  de  gueules  au  temple 
d'or  ». 

1  Mitemple  (Jacques),  habitant  Ligugé  en  1700, 
aussi  inscrit  d'office  :  «  d'azur  au  temple  d'argent.  » 

DUTEHP»,  —  Il  y  a  eu  des  familles  de  ce 
nom.  A  Fontcnay-le-Comte,  on  rencontre  souvent  dans 
les  anciens  actes  le  nom  de  flutemps,  mais  c'est  le 
surnom  de  la  famille  Fhançois.   (V.  ce  mot.) 

DUTEMg.  —  Famille  de  Cbâtelleraulf.  Nous 
pensons  qu'une  branche  passa  à  Tours,  oii  l'on  trouve 
dans  ce  siècle  un  membre  de  l'Institut  de  ce  nom. 

Blason.  —  En  Touraine  (Carré  de  Busserolles)  :  «  de 
sinople  a  l'ancre  d'argent  ». 


DUTERTRE 


U3 


Dutema  (Jean),  bourgeois  notable,  épousa  Rade- 
gonde  Creiizè,  avec  laquelle  il  fit  un  partage  anticipé 
n  leurs  enfants,  insinué  le  11  mai  lin.  (Arch.  Vien. 
('..  860.)  Ils  eurent  un  fils  qui  passa  eu  Angleterre,  où 
il  devint  un  célèbre  prédicateur  calviniste,  et  sans  doute 
pour  fille  Jeanne,  mariée  vers    1760   à  Michel  Creuzé. 

I  »  l  l  l  1 1  ■  1 1 1  —  Il  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  en  Poitou.  (V.  Tertre.) 

Dutertre  (Jacques),  apothicaire  a  Poitiers,  fit 
un  acquêt  de  Jacques  du  Fouilloux,  Ec,  sgr  dudit  lieu, 
le  19  fév.  1547,  et  passa  une  convention  avec  le  même 
ii  ce  sujet  le  3  mars  de  la  même  année  (Arch.  Vien. 
E-  23G.) 

Dut  <■!■!  i-<-  (Jacques),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  Marie  Lamoureux,  dont  il  eut  au  moins 
Louis,  né  le  31  oct.  1564  (S'-Didler). 

Dutertre  (Charles),  maître  apothicaire  a  Poi- 
tiers, avait  épousé  Jeanne  Dethou,  qui  étant  veuve  re- 
nonça a  la  succession  de  sou  mari,  lo  27  nov.  1589. 
(Arch.  Vien.  E'  1084.)  II  eu  eut  plusieurs  enfants, 
entre  autres  Catherine,  baptisée  à  S'-Didier  le  9  juil 
Ij-13. 

Dutertre  (Françoise),  veuve  de  M8  Pierre  Rim- 
bault,  docteur  régent  en  la  Faculté  de  médecine,  testa 
le  25  fév.  1603  en  faveur  de  son  fils  Jeau  Rimbault, 
faisant  legs  à  sa  nièce,  D"6  Hilaire  Rougier.  (Arch. 
Vien.  E2  235.) 

Dutertre  (N...),  marié  vers  1650  a  Jeanue 
Joubeht,  eut  une  fille,  Jeanne,  qui  épousa  Jean  de  La- 
mounerie,  s'  de  Millaguet,  fermier  du  château  du  Theil 
(Bonues,  Vien.). 

DUTERTRE.  —  Famille  de  Poitiers  au 
xvir  siècle.  (Arch.  Vien  E-  235.) 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  Philippe  Du- 
tertre, curé  de  Monlbrun  en  Thouarsais,  reçut  d'office  : 
a  de  sable  au  lion  d'argent,  posé  sur  une  terrasse  de 
sinople  ».  Mais  la  famille  pouvait  avoir  un  autre  blason. 

1.  —  Dutertre  (François1,  s'  de  la  Vergnaye, 
notaire,  demeurant  k  Puy-Lonchard  (Cissé,  Vien.), 
acquit  des  lerres  le  31  déc.  1657  et  en  1670.11  épousa 
Jeanne  Julien,  dont  il  eut  cinq  enfants  qui  partagèrent 
sa  succession  le  8  janv.  1675  :  1"  François,  reçu 
huissier  au  Présidial  en  1664,  épousa  Louise  Piger, 
dont  il  eut  postérité,  entre  autres  François,  né  le  10 
fév.  1678  (S'MIpportunc),  mort  le  3  fév.  1750,  laissant 
de  Madeleine  Girallt  une  fille,  Louise,  qui  épousa  le 

3  niai  1738  François  Roffay,  lieutenant  des  fermes  et 
gabelles  du  Grand-Pont.  (Reg.)  ; 

2*  I'errine,  mariée  k  René  Naudio,  sr  de  la  Rose  ; 
3»  Anne,  mariée  k  Philbert  Pillot,  Ec,  sgr  de  la  Vallée; 
4°  Pierre,  qui  suit;  5°  Hilaire,  s'  de  l'Isle,  notaire  de 
la  chàtellenie  d'Auxances,  décédé  k  Cissé  (Vien.)  le 
1"  avril  1720,  eut  au  moins  pour  enfanls  de  Jeanne 
Bouïet  :  a.  Philippe,  s'  de  l'Isle  ;  6.  Jeanne,  mariée  à 
Didier  Delaunay.    Ils  vendirent  le    12  avril  1723  et    le 

4  mai  leur  maison  de  Puy-Lonchard  ;  c.  FnANÇois,  s' 
de  l'Isle,  qui  épousa  le  21  janv.  1721  (S'-J.-Bapt.) 
Marie  Brisson. 

2.  —  Dutertre  (Pierre),  s'  de  la  Coudre,  pra- 
ticien k  Poitiers,  né  k  Cissé  le  9  mai  1647,  fut  reçu 
huissier  audiencier  au  Présidial  en  1664.  Marié  le  23 
janv.  1668  (la  Celle)  k  Françoise  Pohciikron,  fille  de 
Jean,  huissier,  et  de  Madeleine  Roullier  (E1  2.15),  il  en 
eut  au  moins  :  1"  Vincent-IIilaire,  qui  suit  ;  2*  Phi- 
lippe, curé  de  S'-Léger-Montbrun  eu  Thouarsais  ; 
3*  Jean,  curé  de  Genneton  (Vend.),  décédé   eu  1719  ; 


2G4 


»I'TERTRE 


RITIER8 


4'  Jeanne,  mariée  le  2  mai  1702  a  Amhroise  Amelin, 
sgr  do  Quingé  ;  5°  Marie,  qui  épousa  Michel  Ayrault, 
procureur  k  Poitiers  ;  6»  Anne,  mariée  a  René  Baudouin, 
notaire  à  Poitiers  ;  7°  Marie-Françoise,  qui  épousa 
Pierre  Crabot,  s'  de  Tillie  ;  S°  Pierhe-Chables, 
huissier  au  Présidial,  marié  le  5  juil.  1702  (S'-Germain) 
à  Susanne  Girailt,  fille  de  feu  Michel,  marchand, 
el  de  Madeleine  Piquet,  dont  il  eut  :  a.  Susanne, 
née  le  10  fév.  1708;  b.  Marie-Monique,  née  le  31  juil. 
1709  ;  c.  Philippe,  né  le  1er  mai  s  1712,  eut  pour  par- 
rain son  oncle  Philippe,  curé  de  S'-Léger  de  Montbruu. 
Tous  les  trois  baptisés  à  S'-Paul. 

3.  —  Dutertrc  (Vincent-Hilaire),  s' de  la  Cou- 
dre, notaire  royal  à  Poitiers,  épousa  le  14  nov.  1714 
Marie  Diciustenier,  tille  de  Etienne,  notaire,  et  do 
Marguerite  Gerbier,  dont  il  eut  :  1"  Philippe,  sgr  de  la 
Coudre,  commandant  aide-major  des  Invalides,  k  Paris, 
quiarrenta  en  1784 sa  maison  d'Etahles  (Charrais,  Vien.); 
2*  Marie-Marguerite,  baptisée  le  16  oct.  1715; 
3°  René-Yincent-Hilaire,  né  le  7  juil.  1717,  curé  de 
S'-Georges  (Vien.,  décédé  le  17  juin  1760  ;  4°  Anne- 
Modeste,  née  le  24  sept.  1719,  décédée  le  26  juin 
1795  ;  5"  Mathieu,  né  le  21  sept.  1722  ;  6'  Marie- 
Anne,  née  le  13   oct.    1723  ;  7°  Marie-Claire,   née  le 

13  juil.  1725  ;  8»  Jean-Jacques,  né  le  23  janv.  1726  ; 
9°  Marie-Françoise,  née  le  13  juil.  1727,  décédée  le 
29déc.  1818  ;  10°  Louis,  né  le  9  oct.  1728  ;  H"  Char- 
les-Samuel, né  le  19  déc.  1731,  décédé  le  29  sept. 
1736;  12°  Marie-Thérèse,  née  le  2  sept.  1733,  mariée 

à  Philippe  Voyer   et   décédée  le  17    mai    1797.  (Reg.  • 
S'-Cybard.) 

DUTERTRE  ;Bas-Poitou  et  Fontknat). 

Dutertre  (Marie)  épousa  vers  1630  Louis  Go- 
dercati,  s*  de  Lépaissière  et  de  Cézay.  Leur  fille  se 
maria  en  1660  a  Jean  Duboys,  s' de  la  Véronuière. 

Dutertre  (Eléonore),  mariée  à  Jean  Giraud, 
s'  do  Puy-Cbabot,  était  sa  veuve  en  1667,  habilant 
p"a  de  Cézay,  élection  de  Fontenay. 

DUTERTRE    (Saumurois,     Loudunais).   — 

Famille  ancienne  dont  les  membres  ont  occupé  des 
charges  dans  la  magistrature. 

Blason  :  de  sable  à  la  fasce  d'or  denebée  en  bas, 
et  3  molettes  de  8  rais  d'or,  deux  en  chef,  une  en  pointe. 
—  On  trouve  aussi  :  «  de  sable  à  3  molettes  d'or  posées 
deux  et  une,  au  chef  abaissé  d'argent  denebé  par  le 
haut  >.  iD'Hozier,  Saumur,  1700.) 

Rutertre  (René\  sgr  des  Roches,  lieutenant 
particulier  a  Saumur,  était  le  14  oct.  1684  curateur  des 
enfants  d'ALPHONsE  Dutertre,  sgr  du  Petit-Bois,  asses- 
seur, et  do  Anne  FnAiN,  sa  2*  femme.  (Arch.  Angers, 
E.  1695.  Blonde.) 

DUTERTRE    ET    DU   TERTRE.    — 

Famille  de  l'Anjou  et  de  la  Touraine,  qui  a  possédé  les 
fiefs  du  Plessis,  la  Jaille-Yvon,  la  Govelinière,  Sancé, 
liiubigné  et  la  11"'1  de  Preuilly. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  sable  couronné  de 
gueules.  On  trouve  aussi  :  «  d'or  au  lion  léopardé 
.passant)   de  gueules  ». 

Dutertre  (Jean),  s' de  la  Jaille-Yvon,  décéda  le 

14  sept.  1612   à    la  Perrine.  Il  avait  épousé  Susanne 

Gll'FARD. 

Dutertre  \Jean-Baptiste-Hyacinthe-Marie  ,  qui 
possédait  la  B""  de  Preuilly,  vendit  ce  fief  en  1788  au 
M'"  de  Blainville.  Carré  de  Busserolles.) 


DUTERTRE  (en  Chatelleraudais). 

Dutertre  (Pierre),  qualifié  honorable  personne, 
l'un  des  gardes  de  la  forêt  de  Chàtcllerault,  mari  de 
Thomine  Desmons,  veuve  de  Jean   Grimault,  Ec,  sgr 

de  la  Picherie  (Thuré),  transigea  avec  les  héritiers  de 
ce  premier  époux  le  7  mai  1565.  (Arch.  Vien.,  E-  256, 
Grimault.) 

DUTHEIL.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
le  comté  de  Civray  au  xvm'  siècle,  et  elle  subsiste 
encore  aujourd'hui  dans  d'autres  provinces.  Mais  nous 
pensons  qu'on  doit  écrire  do  Tiicil.  (V.   ce  mot.) 

DUTIERS      (ou      1>!    lilillts     et    DU 

TmKlts).  —  Famille  originaire  des  environs  de  Con- 
folens,  dont  plusieurs  membres  ont  figuré  dans  l'éche- 
vinage  des  villes  de  Poitiers  et  d'Angoulême,  aux  xvn« 
et  xvm"  siècles. 

Ijlason  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois 
tiers  (triangles  rectangles,  pointe  en  bas) 
d'argent.  (Arm.  des  maires  de  Poitiers. 
I).  F.  82.)  Le  maire  de  Poitiers  avait 
pour  devise  :  «  Vllin  metuemla  tri- 
cuspis  ». 

Dutiei'8  (N...),  notaire  sous  la 
cour  de  Confolens,  passa  un  acte  vers  1550,  pour  Mau- 
rice Chauvet,  Ec.,sgr  des  Brosses.  (Arch.  Charente,  E. 
162.) 

Dutiers  (Léonard)  fut  parrain  d'une  fille  de 
Nicolas  Corderoy,  s'  du  Tiers,  et  de  Marie  Rogues,  le 
4  mars  1664. 

BnANCHE  HE  LA    TOUCHE. 

1.  —  Dutiers  (François,  avocat,  sénéchal  de  la 
B"1'  de  S'-Germain-sur-Vieune,  acquit  diverses  renies 
le  18  juin  1633,  vendues  par  François  de  Fontreaux, 
chirurgien.  (Arch.  Vien.  E'  53.)  Il  eut  pour  enfants  : 
1°  Paul,  qui  suit  ;  2"  Catherine,  mariée  en  1646  à 
François  Meaudre,  Ec,  sgr  de  la  Pouyade  :  3"  Jean, 
qui  a  formé  la  branche  de  la  Rochetle,  §  II. 

2.  —  Dutlers  (Paul),  Ec.,  sgr  du  Chaillou  on 
Cbillou  (Chey,  D.-S.),  la  Touche-Vivien  (Chenay, 
Vien.1,  fut  d'abord  lieutenant-général  criminel  k  Civray, 
en  1656,  puis  maire  perpétuel  de  Poitiers  en  1703- 
1706.  Il  mourut  le  7  nov.  1706,  et  fut  inhumé  chez  les 
Minimes.  Marié  vers  1660  a  Marie  Collin,  fille  de 
Jacques,  sgr  de  Pinavin,  lieul.  criminel  de  Civray,  et  de 
Jacquefte  Greffier,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Jacquette, 
née  le  1er  mai  1661,  baptisée  le  21  juil.  a  Civray,  qui  eut 
pour  parrain  Jean  limiers,  Ec.,  sgr  de  la  Rochetle,  et 
mourut  le  25  janv.  1667  (Reg.)  ;  2°  Marie,  née  le  20  août 
1663,  qui  épousa  le  14  fév.  16S4  Jean  de  Chamboraml, 
Ec,  sgr  de  Puygélier  ;  3°  Jeanne,  née  le  20  juil.  1665, 
mariée  le  17  fév.  1686  k  Alphée  de  Monéïs,  Chcv.,  sgr 
d'Ordières,  inhumée  à  Châtain,  le  11  mars  1703  ; 
4°  François,  qui  suit;  5°  Paul,  né  le  31  mai  1671  ; 
6°  Françoise-Marie,  née  le  7  janv.  1674,  décédée 
jeune  ;  7°  sans  doute,  Jean-Baptiste,  Ec,  sgr  de 
Lauzellerie,  Chev.  de  Sl-Louis,  capitaine  au  rég'  de 
Bretagne,  marié  le  26  janv.  1715  k  Thérèse  Jaugea*;, 
veuve  de  François  Thomas,  maire  de  Neuchàteau. 

3.  — Dutiers  (François!,  Ec,  sgr  de  la  Touche- 
Vivien,  le  Chillou,  etc.,  né  à  Civray,  le  14  juin  1669, 
baptisé  le  11  nov.,  fut  lieutenant  particulier  criminel 
au  Présidial  de  Poitiers  en  1697-1732,  et  maire  per- 
pétuel de  celle    ville    eu  1706-1717.  Il    fut  inhumé  aux 


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Minimes,  le  2:1  août  1738,  âgé  lie  70  ans.  (Reg.  S«- 
Michel.)  Marié  le  6  juil  1100  (N  -D.-la-Petite)  à  Anne- 
Cilleltc  VaRIK,  BUa  île  Charles-René,  inuire  perpétuel 
de  Poitiers,  et  île  C.illeite  île  Froulleville,  qui  Fut  inhumée 
à  s1-  Ml.-hol  le  21  sept.  1763,  il  en  eut  au  moins  : 
1"  PaoLiGillm,  né  le  8  avril  1103  (S<-Paul)  ;  2°  Fhan- 
ç.ois-Ai.riiiK,  ni  le  21  murs  H04  (id.),  décédé  le  21 
mars  1700,  à  Civray  ;  3*  Jkanne-Anne,  née  le  2G  mai 
1700  ;  4°  François-Charles,  Ec,  sgi'  tic  la  Touche- 
Vivien,  ilu  Chillou,  etc., né  le  11  juil.  1708  (S'-Miehel), 
fut  lieutenant  criminel  au  Présidial  do  Poitiers  en  1"32- 
1772.  puis  conseiller  doyen  au  conseil  supérieur  de 
Poitiers.  Il  épousa  lu  7  mai  1742  ^S'-Paul)  Catherine- 
Françoise  Richeteau,  fille  de  René-Jean,  Ec,  sgr  du 
Poiren,  et  de  Catherine  Ogcron,  et  mourut  sans  pos- 
térité ;  5°  Anne-Gillkttb,  née  le  22  nov.  1711  ; 
6*  Françoise,  née  le  7  oct.  1712;  7*  Charles-Fran- 
çois, Ec.,  sgr  de  C.liey,  né  le  20  sept.  17 14.  fut  capi- 
taine au  fég*  de  la  Reine,  et  décéda  le.  25  oct.  1147 
(S'-Micberj  ;  8-  Marie-Micbelle,  née  le  30  oct.  1716, 
épousa  le  9  fév.  1739  (S'-Michel)  Jacques-Joseph  Viart, 
C.hcv.,  sgr  de  la  Motte-dTsseau,  et  décéda  le  31  oct. 
1778  (la  Chandelière)  ;  9°  Fiunçois-Ciiarles,  qui  suit. 
4.  —  Dutiers  (François-Charles),  Clicv.,  sgr  de 
la  Touche-Vivien,  Panièvre  (Chaunay,  Vien.),  Burbure, 
etc.,  né  le  27  juin  1718  (S'-Paul),  fut  capitaine  au  rég1 
de  la  Reine,  et  acquit  Panièvre  le  27  janv.  1762.  (Areh. 
Vieil.  E-  65.)  Il  testa  le  14  janv.  1760  (E-  742),  et 
décéda  le  20  nov.  17S2  (la  Chandelière).  Marié  a 
Marie-Louise  Le  Tourneur  de  Buruire,  fille  de  René- 
Joseph,  Chev.,  sgr  de  Burbure,  et  de  N...  Beauvillain, 
il  n'en  eut  pas  d'enfants. 

§  IF.  —  Branche  de  la  ROCllETl'E. 

2.  —  Dutiers  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Rochelle, 
conseiller  du  roi,  lieut.  criminel  au  présidial  d'Angou- 
léme,  vice-sénéchal  d'Angouinois,  etc.,  fila  puiné  de 
François  1 1"  deg.,  S  1"  ,  épousa  Marie  Aigron.  Il  en  eut 
au  moins  :  1*  François,  qui  suit  ;  2"  Jeav,  Ec. ,  sgr  du 
Mas-de-1'Age,  capitaine  au  régiment  d'Angoulèine,  qui 
était  héritier  bénéficiaire  de  ses  père  et  mère  le  20  mai 
1696  ;  3°  Catherine,  mariée  a  Pierre  Duclos,  Ec,  sgr 
de  Fanouillat,  brigadier  des  chevau-legers  de  la  garde 
du  roi. 

3.  —  Dutiers  (François),  Ec,  sgr.  du  Mas-de- 
l'Age,  vice-sénéchal  d'Angoumois  vivait  en  1696.  Nous 
ignorons  s'il  a  eu  postérité. 

DUTILLET.  —  Ce  nom  parait  avoir  été 
commun  à  plusieurs  famille.  L'une  d'elles,  originaire 
de  l'Angoumois,  a  figuré  longtemps  dans  les  charges 
parlementaires.  Nous  la  mentionnerons  à  du  Tillet.  Il  y 
avait  aussi  à  Civray  une  famille  David  du  Tii.let. 

nUTILLOY.  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
xvir  siècle.  (M.  A.  O.  1883.) 

Dutilloy  (Etienne)  fut  reçu  receveur  des  dé- 
cimes du  diocèse  de  Luçon  en  1655. 

Dutilloy  (Etienne-René),  son  fils,  lui  succéda 
dans  sa  charge  en  1671. 

DL'TOL'R.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
Thouars  au  xvu"  siècle.  A  Poitiers,  une  branche  des 
Dureau  portait  le  surnom  de  Dutottr. 

Dutoui*  (René),  bourgeois  de  Thouars,  fut  inscrit 
d'offico  à  l'Armoriai  de  1700,  avec  le  blason  suivant  : 
n  fnscé  d'or  et  de  sinnplc  de  8  pièces,  à  la  tour  d'ar- 
gent, brochant  ». 


*$* 


DI  VAL 


265 


DfJTREBLA.IV.  - 

V.  TiiKiiAN  et  Marin. 

D1TROCHET. 

Tuochet.  (V,  ce  mot.) 


Famille  noble  de  Bretagne. 


Ce  nom  doit  s'écrire  nu 


DUTROU  (de  Bornier).  —  Famille  du  Moul- 
uiorilloniiiiis. 

Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700,  le  s'  Dutrou- 
Charraud  fut  inscrit  d'office  avec  le  blason  suivant  : 
«  d'or  à  :i  rustres  de  gueules  posés  en  croix  ».  Il  pour- 
rait so  faire  que  ce  soit  un  Charraud,  s'  du  Trou. 

Dutroiide  Rornier  (René),  avocat  à  Mont- 
morillon,  était  sénéchal  de  la  Trémouille  en  1769.  Il 
épousa  Marie-Louise  Cûudon  de  Belle-Plaine,  dont  il 
eut  Jean-Félix,  qui  suit. 

Dutrou  «le  Bornier  (Jean-Félix),  né  à 
Moutmorillon  en  1741,  était  conseiller  du  Roi  avant  la 
Révolution.  S'étant  montré  partisan  des  idées  nouvelles, 
il  fut  élu  député  du  tiers-état  aux  Etats  généraux  le 
27  mars  1789  par  la  sénéchaussée  de  Poitou.  Son  rôle  à 
la  Constituante  n'a  pas  laissé  de  trace.  En  1791,  il  fut 
nommé  accusateur  public  a  Poitiers  et  le  4  sept.  1792 
fut  élu  membre  de  la  Convention  par  le  département  de 
la  Vienne.  11  se  rangea  dans  le  parti  modéré  et  vota 
pour  la  réclusion  et  l'exil,  lors  du  jugement  de  Louis 
XVI.  Le  département  de  la  Vienne  l'envoya  au  Conseil 
des  Anciens  et  il  fut  réélu  au  Conseil  des  Cinq-Cents, 
où  il  prononça  un  discours  sur  le  dévouement  des  cons- 
crits. Lors  du  coup  d'Etat  de  brumaire,  il  se  réunit  a 
ses  partisans  ;  aussi  fut-il  choisi  par  le  Sénat  conser- 
vateur pour  représenter  la  Vienne  au  nouveau  Corps 
législatif,  où  il  siégea  jusqu'en  1803.  Il  avait  épousé 
Marie-Anne  Goudon  de  Jarriges  et  mourut  le  22  mars 
1816,  laissant  N...,  qui  suit,  et  deux  filles  dont  l'une 
épousa  N...  Nouveau  Dupin. 

Dutrou  de  Bornier  (N...),  eut  au  moins 
pour  enfant  Eulalie  mariée  vers  1S42  à  Joseph-Louis- 
Alphonsede  la  Coux  des  Roseaux  et  décédée  le  24  juin 
1888. 

Dutrou  de  Bornier  (Onésime)  épousa 
N...  Letournel,  qui  est  décédée  veuve  à  Paris  en  1897. 

Dutrou  de  Bornier  (N...),  passé  dans  les 
pays  étrangers  pendant  la  lr*  moitié  du  xtx"  siècle,  a 
été  signalé  comme  ayant  eu  des  aventures  extraordi- 
naires. Mais  nous  n'avons  pas  de  renseignements  sur  lui. 

DUVAL.  —  Ce  nom  est  commun  à  beaucoup  de 
familles.  Nous  signalons  les  principales.  (V.  dd  Val. 


DUVAL.  —   Famille  qui  a    donné  un   maire  et 
plusieurs  échevins  h  la  ville  de  Poitiers,  au  xvi"  siècle. 

Blason  :  d'azur  a  trois  têtes  de  lévrier 
d'argent,  2  et  1.  (Armoriai  des  maires 
de  Poitiers.) 

Duval  (Antoine),  Ec,  sgr  des  Bazi- 
lières  (la  Ferrière,  D.-S.),  fut  élu  maire 
de  Poitiers  le  23  mars  1537,  et  remplit  ces 
fonctions  jusqu'en  1540.  Nommé  échevin,  il  fut  chargé 
en  1541,  avec  d'autres  collègues,  d'aller  complimenter 
au  château  de  Dissay  le  cardinal  de  Givry,  évêquo  de 
Poitiers.  Il  passa  un  acte  le  23  nov.  1543  au  sujet  de 
diverses  rentes  qu'il  devait  au  Chapitre  de  S'-Pierre- 
le-Puellier.  11  eut  une  frllc,  N...,  qui  se  maria  a  Ber- 
trand Laurens.  sr  des  Forges,  dont  elle  était  reuve  avanl 
le  23  août  1566.  (Areh,  Vieil,  et  S'-Maxiiv,  par  Léo 
Desaivre.) 


-;cra 


2fifi 


duval 


DUVAL.  —  On  trouve  k  Poitiers,  au  xvr  siècle, 
les  personnages  suivants  appartenant  peut-être  à  la 
ini'ine  famille. 

Duval  (Guillaume),  bourgeois  et  marchand,  fut 
parrain  a  Sle-Opportune,  le  25  niai  1550. 

I>nval  (Philippe),  qualifié  maître,  (ut  parrain  le 
15  janv. 1551, k  S'*-Opportnne, avec  Catherine  Duval. 

Duval  (Louis),  avocat,  commis  des  trésoriers  de 
France,  donna  quittance  le  5  fév.  1599.  (Emul.  Vendée, 
1394,  149.) 

1.  —  Duval  (Nicolas),  échevin  de  Poitiers  (n'est 
pas  mentionné  dans  les  listes).  Sa  veuve  décéda  en  1546, 
Arch.  Vieu.  G.  1287.)  11  fut  peut-être  père  du  suivant. 

2.  —  Duval  (Nicolas),  procureur  à  Poitiers,  fut 
inhume  k  S"-Oppovtune,  devant  le  crucifix,  le  2  mai 
1549.  (Reg.)  Il  épousa  vers  1520  Guilleinelte  Jahous- 
sier,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Jean,  qui  suit  ;  2'  Ca- 
therine, mariée  vers  1540  à  Guillaume  de  Brilhac, 
avocat  ;  3°  Mame,  qui  épousa  Geoffroy  Cillebeit,  sgr 
de  lionnillet,  greffier  du  Présidial  ;  4*  Marie,  qui  épousa 
N...   Garnier. 

3.  —  Duval  (Jean),  sgr  de  la  Folie,  près  Poitiers, 
procureur  des  liefs  du  Roi  en  Poitou,  eut  un  procès  le 
1S  avril  1561  contre  le  Chapitre  de  S'-Picrre-le- 
Puellier.  11  fut  inhumé  k  S'"-Opportune,  devant  le 
crucifix,  le  18  nov.  1585.  Mario  k  Geneviève  Clabat 
(inhumée  le  25  juin  15S6,  aux  Carmes),  il  eut  au  moins 
Jeanne,  née  le  8  juil.  1545  (SV-Opportune). 

DUVAL.  —  Famille  qui  a  figuré  dans  l'échevi- 
nage  de  Poitiers  au  xvr  siècle. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  et 
3  fleurs  de  lis  d'argent.  (Armoriai  des 
échevins.) 

Duval  (Simon)  était  échevin  de 
Poitiers  en  1513,  suivant  une  note  de 
M.  Filleau  ;  mais  on  no  le  trouve  pas 
mentionné  d  ms  les  autres  listes  d'échevins. 

Duval  (Simon),  receveur  des  tailles  ?  fut  échevin 
de  Poitiers  en  1539.  (Note  de  M.  Filleau  et  liste.) 

Duval  (Simon),  docteur  régent  en  la  Faculté  de 
médecine  de  Poitiers,  fut  nommé  échevin  de  Poitiers 
en  1567,  et  mourut  en  1583.  Il  épousa  Perrctle  Guérin 
et  un  procès  le  27  mai  1572,  contre  les  frères  et 
sœurs  de  sa  femme.  (Arch.  Vien.  E2  256.)  Il  eut  au 
moins  :  1°  Marguerite, mariée  à  Pierre  Pidoux,  Ec.,  sgr 
de  Malaguet  ;  2°  Marie,  qui  épousa  Guillaume  de  la 
Bruère,  Ec,  sgr  d'Avanlon,  lieutenant  de  la  maré- 
chaussée du  Poilou.  Elle  fut  iuhuméo  k  S'-Cybard,  le 
7  mai  1037.  (Reg.) 

Duval  (François:,  Ec,  sgr  de  Germon?  prieur- 
curé  de  N.-D.  de  Lusignan,  résigna  la  cure  de  N'.-D.- 
la-Grande  de  Poitiers  le  6  mars  1602.  (Arch.  Vien. 
G.  1302.)  11  fut  parrain  à  S'-Cybard,  le  5  fcv.  1607, 
d'un  fils  de  Pierre  Pidoux. 

DUVAL.  —  Famille  de  Poitiers  dont  les  membres 
ont  figuré  dans  le  barreau  et  la  magistrature,  aux 
derniers  siècles.  Nous  n'avons  sur  elle  que  des  îensei- 
gnentents  incomplets. 

Duval  (Hélène),  mariée  k  Jean  Toussaint,  capi- 
taine de  cavalerie,  servant  en  Espagne,  en  eut  un  fils. 
baptisé  le  10  août  1709,  à  S'-Hilaire-le-Grand. 

Duval  i Alexis)  fut  parrain  k  S'-Hilaire-le-Grand 
le  9  sept.  17S4.  Il  est  dit  cousin  maternel  de  Jeanne 
Rampillon.  (Reg.) 


DUVAL 


§1". 

1.  —  Duval  (Jacques-Philippe),  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  épousa  vers  1720  Marie-Jeanne 
PiLi.OT,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  François-Philippe, 
qui  suit  ;  2"  Marie-Rose,  qui  épousa  N...  Granier, 
avocat  ;  3°  Lolis-Aquitaibe,  rapporté,  au  §  Il  ; 
4"  Marie-Thérèse. 

2.  —  Duval  (François-Philippe),  procureur  au 
Présidial,  et  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel  de  ville, 
fut  inhumé  k  S'-Cybard  le  6  janv.  1780.  Marié  le  26 
avril  1746  (S'-Cybard)  k  Marie-Renée  Leroï,  fille  de 
Louis,  procureur,  et  de  Renée  Nivard,  il  en  eut  au 
moins  :  1°  Hvacinthe-Ambroise,  qui  suit  ;  2°  Louis- 
Philippe,  curé  de  Mariais,  décédé  le  25  nov.  1785, 
âgé  de  35  ans  ;  3"  Marie-Renée. 

3.  —  Duval  (Hyacinthe-Ambroise),  avocat,  marié 
le  22  juil.  1783  k  Marie  Delobme,  fille  de  Michel, 
avocat,  et  de  Julie  Deschamps,  en  eut  au  moins  : 
r  Julie,  née  le  25  janv.  1786  S'-Savin);  2*  Marie- 
Joséphine,  née  le  16  fév.  1787  (S'-Michel)  ;  3*  Mabie- 
Alexandbine-Julie,  née  le  16  juin  1790  (S'-Michel); 
4°  Marie-Alexandbine-Louise,   née  le  14  juin    1803. 

§n. 

2.  —  Duval  (Louis-Aquilaire),  avocat  au  Prési- 
dial de  Poitiers,  mourut  le  7  juin  1806,  âgé  de  79  ans. 
Marié  le  7  mai  1765  (S'-Cybard)  k  Marie-Anne  Lelot, 
fille  de  Hyacinthe,  procureur  du  Roi  à  l'hôtel  de  ville,  et 
de  Thérèse  Perret,  il  en  eut  au  moins  :  1*  Marie- 
Désibée,  baptisée  à  Montierneuf  le  19  juin  1771  ; 
2°  Marie-Rose,  qui  épousa  le  10  mars  1791  Félix- 
Hiloire  Prieur-Chauveau  ;  3*  Anne,  mariée  le  3  janv. 
1798  k  Pierre-Jean-Auguste  Arnault  ;  4'  sans  doute 
Alexis,  qui  suit. 

3.  —  Duval  (Alexis),  juge  au  district  de  Poitiers, 
puis  au  tribunal  criminel,  épousa  le  15  sept.  1809 
Susanne-Charlolte  Daguin,  fille  de  Alexis,  s'  des  Bou- 
liuières,  et  de  Thérèse- Susanne  Supervielle.  Il  eut 
pour  enfants  :  1°  Louis-Alexis,  né  k  Poitiers,  le  31 
juil.  1810  ;  2»  Victoire-Louise,  née  vers  1813,  mariée 
vers  1840  a  Joseph-Charles  Arnault  de  la  Ménardière, 
et  décédée  le  2  avril  1871. 

DUVAL.  —  On  trouve  k  Coulié,  Vivonne,  etc., 
plusieurs  Duval  qui  paraissent  appartenir  à  la  même 
famille. 

Duval  (Paul)  était  receveur  du  marquisat  de 
Couhé-Vérac,  en  1697. 

Duval  (Susanne)  épousa  vers  1680  Jacques  Oli- 
vier, maître  apothicaire  ;  leur  fils  se  maria  k  Coulié 
en  1703. 

Duval  (N...),  habitant  Vivonne,  était  décédé 
avant  1701,  époque  oii  sa  veuve  Marie  Philippe  fut 
inscrite  d'office  k  1  Armoriai  du  Poilou,  avec  un  blason 
de  fantaisie  :  «  d'argent  au  cœur  de  gueules,  chef 
paie  d'or  et  d'azur  de  6  pièces  ». 

Duval  (Françoise)  épousa  vers  1700  Etienne- 
David  Dutillet,  médecin  k  Champagné-le-Sec.  Elle 
décéda  le  11  nov.  1766,  k  Champagne.  (Reg  i 

DUVAL.  —  Famille  qui  habitait  le  comté  de 
Civray,  sur  laquelle  nous  n'avons  pu  réunir  que  fort 
peu  de  renseignements. 

Duval  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Grandchamps,  était 
décédé  avant  le    11  mars  1533,  date   d'un    acte    passé 


DVVAL 

pai-  su  veuve  Antoinette  Beli.et  à  Homagnc.  (Areh. 
Vien.  G.  139.) 

Ituviil  (François),  Ec,  agr  de  Grandeharops 
(Champagné-S'-Hilaire,  Vieil.),   a   fait   partie    ilu    ban 

des  nobles  du  Poitou  réuni  en  1557.  (F.)  Il  fut  plus 
lard  gentilhomme  de  la  chambre  du  duc  d'Atençon, 
frère  du  lt<>i.  Marié  vers  1560  à  Jeanne  des  Aces,  il  en 
eut  au  moins  Jeanne,  qui  épousa  le  3  juin  I5S1  An- 
toine du  Pin,  Ec.,  sgr  de  la  Guérivièrc 

Duval  (Antoine),   Ec.,  fut  exempté  de  se  rendre 

:i  ce  niènie  ban  pape  qu'il  était  un  des  gentilshommes 
de  la  Fauconnerie  du  Koi.  (F.) 

Duval  (N...),  Ec,  sgr  du  Plessis,  avait  pour 
femme  en  1634  Susanne  dk  Chevreusk.  (Id.) 

Duval  (Pierre),  s'  de  la  Tour,  assisia  en  1625 au 
conseil  de  tutelle  de  Catherine  de  Recbignevoisin,  Agée 
de  10  ans.  fille  de  feu  Nicolas,  Chev.,  et  de  Elisabeth 
Duval.  (Alf.  Richard,  Note  sur  Aubigny.) 

lit  V  VI  ou  OU  VAL.  —  Famille  noble  du 
Bas-Poitou  établie  en  Niortais  et  Mellois  au  xvi*  siècle. 
Nous  ne  trouvons  sur  elle  que  quelques  notes, 

Duval  (Gilles)  servit  comme  archer  au  ban  du 
Poitou  en  1491,  à  la  place  do  Antoine  Bertrand,  de 
Chizé. 

1.  —  Duval  (Guillaume),  Ec,  épousa  vers  1550 
Uenée  du  Puï  du  Fou,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  I'ierke. 
qui  suit;  et  sans  doute  20  ANuÉLIQUE,  qui  lit  une 
cession  a  Pierre;  3°  Marie,  épouse  de  Daniel  Gom- 
baud,  qui  lit  vente    de   ses  droits    audit  Pierre,    le    12 

sept.  15S2. 

2,  —  Duval    (Pierre),  Ec,  sgr   de    la    Rivière, 

demeurant  à  la  Villedieu  (pM0  de  Sl-Eanne,  D.-S.),  fit 
un  acquêt  avec  sa  mère,  le  2  janv.  1578,  de  D"  Antoi- 
nette Vigousse,  veuve  de  François  de  la  Ruffinière,  et 
reçut  une  donation  de  Claude  Gillier,  Ec,  sgr  de  la 
Villedieu,  le  3  juil.  159S.  Marié  vers  1580  à  Marie 
du  Petitckeux,  il  en  eut  seulement  Gabrielle,  mariée 
le  11  fév.  1601  a  Josias  d'Auzy,  Ec,  sgr  de  la  Bou- 
chardière.  Elle  mourut  sans  postérité  en  1604.  (Arch, 
Vien.  E'  838.  Dozy.) 

DUVAL    ME    CHA68ENOK    et   DK 

CURZAY  —  Famille  ancienne  et  distinguée,  ori- 
ginaire des  environs  de  Paris,  qui  vint  se  fixer  en  Bas- 
Poitou  vers  la  fin  du  xvi"  siècle,  à  Puybéliard  et  au 
fief  de  la  Blanchetière.  Depuis  cette  époque,  ses  mem- 
bres ont  occupé  de  hautes  situations  dans  diverses  cours 
souveraines,  et  possédé  les  grandes  sgries  de  Chasso- 
non  et  de  Curzay,  dont  ils  ont  porté  le  nom. 

Nous  nous  sommes  servis,  pour  établir  les  premiers 
degrés  de  cette  généalogie,  des  documents  fournis  par 
le  V'°  Elie  de  Curzay.  Nous  avons  complété  la  filiation 
d'après  les  notes  conservées  dans  notre  cabinet  et  les 
renseignements  des  archives  de  la  Vienne. 

Blason  :  d'azur  au  sautoir  d'or,  can- 
tonné en  chef  et  en  flancs  de  3  vannels 
(ou  coquilles)  du  même,  et  en  pointe 
d'un  cor  de  chasse  garni  de  son  cordon, 
aussi  d'or. 

Ce  blason  se  trouve  sur  d'anciens 
cachets  du  xvm'  siècle.  Il  y  a  des  lettres 
de  divers  Duval,  qui  portent  des  cachets  différents, 
niais  ce  sont  sans  doute  les  blasons  de  familles  alliées. 
Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1100,  on  a  donné  d'office 
ii  Gabriel  Duval,  de  la  p'"  de  S'-FIoient  :  «  d'azur  à  la 


IH     \     \l 


267 


mAcle  d'oc  écotée  eu  sautoir  ».  Mai»  ce  blason,  de  puro 
fantaisie,  n'a  jamais  été  porté  par  la  famille. 

On  trouve  a  Paris  au    \vr  siècle  (Bibl.  et  Arch.  nat.) 

i famille  Duval  dont  quelques  membres  ont  occupé 

des  charges  importantes.  D'anciennes  lettres  de  famille 
les  rattacheraient  à  la  famille  îles  Duval  de  Curzay;  mais 
jusqu'ici  aucun  document  ne  semble  indiquer  une  com- 
munauté d'origine.  I.e  blason  de  cette  famille  était  : 
n  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  fers  de  lance 
d'argent  ». 

Parmi  ces  Duval,  ou  remarque  les  personnages 
suivants  : 

Duval  (Denis;,  Ec,  gouverneur  de  Steers,  fils 
d'un  bourgeois  de  Paris,  épousa  Louise  Becdelièvre, 
fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  Châtaignes,  conseiller  du 
lloi,  et  de  N...  Dreux.  II  eut  entre  autres  enfants  Pierre, 
qui  devint  évêque  de  Séez  (15, .-84),  après  avoir  été 
précepteur  des  fils  de  François  1". 


§  1". 


Branche  aInée. 


1.  —  Duval  (N...)  eut  pour  enfants:  1"  Guil- 
laume, qui  suit  ;  2°  Richard,  provincial,  puis  général 
des  Minimes.  Il  écrivait  à  son  neveu  Guillaume  pour 
l'exhorter  à  retourner  au  girun  de  l'Eglise,  lui  oITrant 
les  services  et  la  protection  de  la  duchesse  de  Joyeuse, 
avec  laquelle  il  partait  pour  aller  à  Narbonne  ;  3"  André, 
ministre  protestant  k  la  cour  de  la  reine  Jeanne  de 
Navarre;  4°  Jeanne,  épouse  de  Nicolas  Grouin,  écrivait 
à  son  neveu  Guillaume  et  «  l'exhortait  vivement,  puis- 
qu'il voulait  s'établir  en  Poitou,  à  bien  prendre  garde  à 
ue  pas  s'allier  mal,  etc.  ».  (Notes   de  famille.) 

2.  —  Duval  (Guillaume),  né  a  Pontoise  vers 
1570,  docleur  en  médecine,  professeur  de  philosophie 
grecque  et  latine  au  collège  de  Lisieux  à  Paris  et  au 
Collège  de  France  en  1606,  décéda  en  1646,  étant  doyen 
de  la  Faculté  de  médecine  depuis  1640.  D'après  des 
notes  de  famille  il  aurait  ou  : 

3.  —  Duval  (Guillaume),  sgr  de  la  Rlanchetière 
et  de  la  Vergue,  du  chef  de  sa  1"  femme,  se  maria 
d'abord  à  Alix  Gendron,  puis  à  Judith  Gauiuneau,  et 
mourut  avant  le  26  fév.  1623.  Il  eut  du  1"  lit  :  1°  Jac- 
ques, sgr  de  la  Vergue,  qualifié  bourgeois  de  Paris,  qui 
épousa  Louise  Querqui,  fille  de  Julien,  s'  des  Bretau- 
dières,  et  de  Nicole  Vrenon,  dont  il  eut  :  a.  Jean, 
mort  à  l'armée  de  Catalogne;  b.  Jacques,  sgr  de  Bois- 
buzaiu  (S'-Hilaire-le-Vouhis),  décédé  vers  1700,  sans 
alliance  ;  c.  Susanne,  qui  épousa  Jacques  Olivier,  s'  de 
Seneuil  ; 

2"  Un  fils  sans  postérité  ;  3°  une  fille,  mariée,  qui  a 
eu  des  enfants.  Du  2e  lit  vinrent  :  4°  Jean,  qui  suit; 
5°   Pierre,  6°  Catherine,  femme  de  FaberCicaud. 

4.  —  Duval  (Jean),  sgr  de  la  Blanchetière  et  de 
la  Maison-Neuve  (S'-Hilaire-le  Voulus,  Vend.\  épousa 
le  26  fév.  1623  Catherine  Vieuchamps,  lille  de  Pierre,  et 
décéda  avant  le  20  oct.  16(12,  ayanl  eu  :  lu  Jean,  qui 
suit;  2°  Pierre,  rapporté  au  §11  ;  3»  Uenée,  épousa 
d'abord  en  1665  Jacques  Vrignaud,  s'  de  la  Noue;  puis, 
le  11  juil.  16S2,  François  Cornuau,  s'  du  Pastv. 

5.  —  Duval  (Jean),  sgr  de  la  Blanchetière,  épousa 
Françoise  de  Fkrgusson,  qui  lui  donna  Gabriel,  qui 
suit. 

6.  —  Duval  (Gabriel),  sr  de  la  Bélinière  (la 
Clinize-le-V1*,  Vend.),  épousa  vers  1707  Marguerite 
Thimai  m'Ai",  dont  il  eut  Marie,  D*  de  la  Bélinière,  née 
en  1708,  qui  fit  son  testament  le  22  nov.  1759,  et  un 
codicille  le  2.'i  mai  1763,  eu  faveur  de  Jeanuc-Aimée 
Merland,  sa  dame  de  compagnie. 


288  DL'VAI, 


§  II.  —  Branche  de  Cii.\^mk\<>\ 
et  DE  CUHZllV, 

5.—  Du  val  (Pierre),  sgr  des  Touches  (S'-Florent- 
des-Bois,  Vend.),  fils  puiné  de  Jean  et  de  Catherine 
Vieuxchamps(4a  deg.,  §  1er),  épousa  :  1»  en  oct.  1662, 
Anne  Gauthier,  tille  de  Jean,  sgr  de  Boismoreau  ; 
2'  Elisabeth  Jourert,  et  décéda  vers  1696,  ayant  eu 
du  lor  lit  Gabriel,  qui  suit. 

6.  —  Duval  (Gabriel),  sgr  de  la  Vergne  (S«-Flo- 
rent-des-Bois,  Vend.),  président  en  l'élection  de  Fontcnay- 
le-Comte  en  1722  avait  épousé  en  cette  ville,  vers 
1690,  Marie  Besselin,  fille  de  Pierre,  procureur  audit 
siège,  et  de  Catherine  Pellerin,  dont  il  eut  au 
moius  :  1°  François-Gabriel,  qui  suit  ;  2°  François- 
Alexandre,  chef  de  la  branche  de  la  Vergne,  g  III  ; 
3"  Aeuée-Gabrielle,  mariée  à  André  Auger,  sr  de  la 
Garneraye,  conseiller  au  siège  royal  de  Fontenay. 

7.  —  Duval  (François-Gabriel),  Chev.,  sgr  de 
la  Vergne,  Bioçais,  Chassenon  (en  1736),  etc.,  né  le 
25  mars  1692  (S'-Floronl-des-Bois), -décéda  le  11  sept. 
1762,  et  fut  inhumé  le  12,  devant  l'autel  de  la  Vierge, 
en  l'église  do  Luron.  Il  avait  été  président  de  l'élec- 
tion de  Fontenay,  maître  des  comptes  (1722)  en  la 
Chambre  de  Bretagne,  puis  président  le  S  sept.  1759. 
Marié  le  17  janv.  1724-  à  Modeste  Cobtin  r>E  Vauci.use, 
il  en  eut  :  1°  François-Gabriel-Joseph-Henri,  qui 
suit:  2*  Marie-Anne-Modeste-Aimée,  née  en  1725, 
décédée  le  17  sept.  1 788,  supérieure  des  Filles  de 
N.-Bame  à  Poitiers  ;  3°  N...,  religieuse  de  l'Union- 
Chrélienne  à  Fontenay,  morte  en  1773. 

8.  —  Duval  de  Chassenon  (François- 
Gabriel-Joseph-Henri),  Chev.,  sgr  de  Chassenon, 
Bioçais,  Curzay,  etc.,  né  le  17  mars  1733  à  Fontenay, 
président  en  l'élection  de  Fontenay,  puis  conseiller 
maître  des  comptes  en  Bretagne  (le  9  sept.  1758)  et 
président  k  la  même  cour,  avec  dispense  d'âge,  le  17 
janv.  1763,  fut  nommé  président  d'honneur  le  26  juin 
1782.  Il  rendit  hommage  au  château  île  Lusignan,  en 
1784,  de  la  terre  de  Curzay  qu'il  venait  d'acquérir,  et 
mourut  à  Poitiers  le  15  janv.  1810.  De  son  mariage 
contracté  le  25  avril  1771  avec  Priidence-Adélaïde-Reuée 
de  Vaucouleurs  de  Lan.iamet,  fille  de  Pierre-Georges, 
C"  de  Lanjaniet,  et  de  Renée  de  Claye,  il  a  eu  : 
1°  Mahil-Georgette-Henhiette-Prudence,  née  le 
29  sept.  1772,  mariée,  à  l'armée  de  Condé,  à  Marie- 
Alexandre-Corncille,  C"  de  Blau  ;  2°  François- 
BoLESLAS-CASiMin,  qui  suit  ;  3»  CHARLES-AuGUSTIN- 
BoN-EspniT,  C"  de  Chassenon,  né  le  18  janv.  1782, 
auditeur  au  conseil  d'Etat,  général  de  brigade,  gouver- 
neur de  Fiume,  etc.,  mort  sans  postérité  ;  4°  Françoise- 
Adki.aïde-Albertine,  née  le  H  jauv.  1774,  décédée  le 
13  oct.  1778  ;  5°  François,  né  le  6  juin  1775,  mort 
le  1S  oct.  177S  ;  6°  Françoise,  née  le  30  avril  1777  et 
décédée  en  1779. 

9.  —  Duval  «le  Curzay  (François-Boleslas- 
Casimir),  V"  de  Curzay,  né  a  Nantes  le  4  mars  1780,  et 
mort  au  château  de  Curzay  le  31  août  1842,  fut  préfet, 
conseiller  d'Etat,  gentilhomme  de  la  chambre  de  Char- 
les X,  député,  et  membre  de  la  Légion  d'honneur.  Il  a 
joué  un  rôle  important  sous  la  Restauration  ci  fut  cruel- 
lement maltraité  en  juillet  1830,  étant  préfet  de  Bor- 
deaux, l.e  récit  de  ce  drame  sanglant  se  trouve  dans  la 
1"  édition,  mais  nous  ne  nous  étendrons  pas  ici  sur 
l'histoire  du  V"  de  Curzay,  qui  a  été  rapportée  dans 
plusieurs  ouvrages.  Marié  le  8  oct.  1807  à  Agnès-Hen- 
riette de  Lespinay,  fille  de  Alexis-Louis-Marie,  M1'  de 
Lespinay,  et  de   Annc-Pauline-Armande-Eléonore-Hcn- 


DUVAL 

riette  de  Montault,  il  en  a  eu  :  1*  François-Henri-Boles- 
las-Casimir,  né  le  31  août  1808  et  décédé  quelques 
années  après;  2°  Mame-Louis-Ogtave,  qui  suit. 

10.— Duval  <le  Curzay  (Marie-I.ouis-Ovtave), 
Ve  de  Curzay,  né  k  Poitiers  le  13  1er.  1810,  épousa  en 
janv.  1839  Maric-Charlotte-Mélanie  de  Cauaïon  La 
Toun,  fille  de  Jean-Marie-Mathieu,  baron  de  Carayon 
La  Tour,  receveur  général  de  la  Gironde,  et  de  Marie- 
Josèphe  de  Pérignon,  et  décéda  le  26  mai  1856,  laissant 
un  fils  unique  qui  suit. 

11.  —  Duval  de  Curzay  (Marie-Joseph- 
Casimir-Henri),  V*  de  Curzay,  né  le  7  juil.  1840,  s'en- 
gagea dans  les  zouaves  pontificaux  sous  les  ordres  de 
Charelte,  et  fut  décoré  de  l'ordre  de  Pie  IX.  Volontaire 
de  l'Ouest  en  1870,  il  prit  part  k  la  défense  de  la  France, 
et  mourut  le  17  mars  1880.  Marié  le  15  mai  1865  il 
Louise-Avoye-Marie  de  Dampierre,  fille  de  Jean-Bap- 
liste-Elie-Adrien-Roger,  Mis  de  Dampierre,  président 
des  agriculteurs  de  France,  et  de  Françoise-Henriettc- 
Louise-Sophie  de  Barthélémy,  il  en  a  eu  :  1*  Elie-Marc- 
Joseph-Ignace,  qui  suit  ;  2'  Pierre-Marie-Joseph,  ué 
le  3  avril  1867,  décédé  le  10  oct.  1868  ;  3»  He.nriette- 
Marie-Josèphe,  née  le  7  mars  1S69,  mariée  le  8  juin 
18S8  k  Ludovic-Charles-Marie  C"  d'Aviau  de  Ternay  ; 
4°  Marie-Joseph  née  le  1er  mai  1870,  morte  le 
10  avril  1878;  5°  Marie-Jean-Stanislas-Joseph,  né  le 
27  fév.  1873;  6°  Mélanie-Marie-Joséphe,  née  le  13  nov. 
1S75,  Dame  de  la  Retraite. 

12.  —  Duval  de  Curzay  (  Elie-Marie-Joseph- 
Ignace),  V"  de  Curzay,  né  le  9  avril  1866,  chef  de  nom 
et  d'armes  de  celte  famille,  est  sans  alliance  à  l'époque 
oii  nous  écrivons  (1S98). 


III. 


Branche  de  I-.v  V  i:ic<.-vi: 


7.  —  Duval  (François-Alexandre),  Ec.,  sgr  de  la 
Vergue,  fils  puiné  de  Gabriel,  el  de  Marie  Besselin 
[&'  degré,  §  II),  fut  reçu  trésorier  de  France  au  Bureau 
des  finances  de  Poitiers  au  mois  de  mai  1743.  Il  épousa 
vers  1750  Marie-Jeanne  Bodhier,  tille  de  Itené,  sgr  de 
Bourg-i'Abhé,  et  de  Marie  Servanteau  de  la  Bruuière, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Louis-Alexandre,  qui  suit  ; 
2°  Charles-Auguste,  3°  Gabriel,  sgr  des  Nélaton- 
nières,  capitaine  au  régiment  de  Piémont-Infanterie, 
puis  lieuteuant-colonel  des  milices;  4*  Marie-Olympe, 
mariée  k  Louis-Philippe  de  Rossy,  sgr  de  Rorteau  ; 
'<"  sans  doute,  Andhé-René-Pierre,  sgr  du  Retard, 
mentionné  comme  cousin  germain  de  Jacques-Jacoh- 
Aimé  Auger  de  la  Garneraye  dans  un  acte  du  29  juin 
1750,  au  registre  du  Simon  (la  Vineuse,  Vendée). 
(Rapport  1896.) 

8.  —  Duval  (Louis-Alexandre),  Ec,  sgr  de  la 
Vergne,  succéda  à  son  père  dans  la  charge  de  trésorier 
de  France  au  Bureau  des  finances  de  Poitiers,  par 
lettres  de  provision  du  29  juil.  1760.  Nous  ignorons  le 
nom  de  sa  femme,  mais  il  eut  pour  fils  Charles-Joseph, 
qui  suit. 

9.  —  Duval  (Charles-Joseph),  Ec.,  sgr  de  la 
Vergne,  fut  reçu  président  de  l'élection  de  Fontenay-le- 
Conite  le  3  nov.  1759,  et  trésorier  de  France  à  Poitiers 
le  17  nov.  1768.  En  1788,  il  fut  nommé  l'un  des  repré- 
sentants des  communes,  k  l'assemblée  provinciale  du 
Poitou.  Le  6  janv.  1730,  il  fut  parrain  k  la  Couture 
(Vendée)  du  fils  de  son  cousin  germain  Louis-Alexandre 
de  Rossy.  Il  avait  épousé  Marguerile-Renée  de  Gaul- 
tron,  dont  il  eut  un  fils  unique,  Charles-Alexandri:- 
Augustin,  né  k  Fontenay  en  1773,  qui  émigra  et  servit 
comme  maître  dans  la  1"  compagnie  noble  d'ordon- 
nance. Ce  dernier  dut  mourir  sans  alliance.  Son  père  et 


1H   VKAAII.T 


sa  mère  furent  déclarés  suspecta  comme  père  et  mère 
d'émigré,  en  1793,  par  le  tribunal  de  Fonleuoy,  ei 
furent  même  incarcérés,  mais  nous  ignorons  où  ils 
moururent. 

DUVAL,  —  Famille  qui  parait  être  originaire 
des  environs  du  Blanc. 

Blason  (inconnu),  —  C'est  par  erreur  qu'on  lui  at- 
tribue le  blason  des  Duval  de  Curzay.  M.  A  0.  1883, 
354.) 

Duval  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Murinière,  fut 
nommé  trésorier  de  France  à  Poitiers,  le  11  oct.  1690. 
Il  fut  inhumé  a  S'-Porchaire  le  10  août  1694.  (M.  A. 
II.  1883.) 

Duval  (Jacques),  sgr  de  la  Marinière,  receveur 
général  du  marquisat  du  Blanc,  épousa  vers  1700 
Jeanne  de  Mérelle,  dont  il  eut  au  moins  MARIE,  qui 
so  maria  le  S  janv.  172  i  a  François-Louis  Collin  de  La- 
minière. 

DUVAU.  —  11  y  a  eu  plusieurs  familles  de  ce 
nom  en  Poitou.  Touraine,  Anjou.  (V,  DU  Vau.) 

Dl'VERDIER.  —  On  trou™  diverses  fa- 
milles de  ce  nom.(V.  VEnniEn.) 

DIVERGER,    DIVERGIER.    —  Il 

y  a  eu  plusieurs  familles  de  ce  nom.  (V.  VEHGEn, 
Yergieh  ) 

filanon.  —  Une  famille  Duveiger,  du  pays  de  S'- 
Maixent,  portait  :  de...  au  cœur  de... 
d'où  sortent  trois  brandies  de  rosier  de... 
(Cachet.) 

Duverger  (Jean),  9r  de  la  Ron- 
derie,  était  receveur  des  tailles  à  Thouars 
en  1635-1655. 

Duverger  (Hélie)  fut  receveur  des  tailles  à 
Thouars  en  1657-63.  Sa  veuve  Madelcino  Vexiau 
rendit  ses  comptes  en  1663. 

Duverger  (Jean;,  conseiller  au  siège  de  llres- 
suire,  fut  témoin  le  20  déc.  1681,  dans  une  enquête  au 
sujet  de  la  parenté  des  Jaudonnet.  (Arch.  Char.-Inf.  F. 
ou  G.  221.) 

DUVEHGIER.  —  On  trouve  les  noms  sui- 
vants : 

Dnvergier  (Perrette),  originaire  de  S'-Sau- 
veur  en  Saintonge,  fit  son  testament  à  Poitiers  le 
1 1  nov.  1484,  faisant  legs  à  S'-Hilairc-eotre-lcs-Eglises, 
sa  paroisse.  (Arch.  Vieu.  F"  10S0.) 

Duvergier  (Jean),  doyen  de  la  Faculté  de 
théologie  en  l'Université  de  Poitiers,  chanoine  théologal 
de  la  cathédrale  et  curé  de  S"-Opportune,  fut  inhumé 
à  S'-Pierre,  le  27  déc.  1584.  (Reg.  S<«-Opp.) 

m  \i  itltn  il    (V.  Verhibr.) 

III     \  lt.il    It       (V.  VlOIEK.) 

DUVIGXAULT.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  fa- 
milles de  ce  nom  à  Fontenay-lc-Comlc,  Parlhenay,  etc. 
(V.  Vignaelt.)  D'autres  familles  ont  pris  ce  surnom  à 
cause  de  leurs  fiefs  (Merveilleux). 


m    ut  H  II 


26!) 


Maton  :  d'or  à  3  raisins    d'azur  (Parlhenay).  (Arm. 
de  Gàtine  du   xvic    siècle.  Manuscrit  de 
notre  cabinet.) 

Duvlgimull  (Lucas)  était  notaire 
a  Parlhenay  en  1410,  et  clerc  garde-scel 
en  1436. 

Duvignault  (Pierre),  praticien  à 
Parlhenay,  était  en  US1-90  chargé  des  affaires  de  Jean 
Légier,  Ec,  sgr  de  la  Sauvagère.  (Arch.  Barre.)  11 
épousa  Marguerite  BxRTONNELLE  (Biiktonneau),  qui 
était  veuve  en  1 500. 

Duvignault  (Jean),  licencié  en  lois,  était  sé- 
néchal de  Bressuireen  1498.  (Note  B.  Ledain.) 

1  k ■  ■  \  ignaul  i  (François),  licencié  en  lois,  était 
assesseur  du  juge  châtelain  de  Partlienay  en  151S. 

Duvignaull  (Pierre),  bachelier  es  lois,  était 
sénéchal  du  fief  de  la  Saisine  eu  1514-1526,  et  sénéchal 
delà  Barre- Sanglier  en  1517-1532. 

Dnvignaiilt  (Jacques),  sgr  de  la  Boichallière, 
étai.t  sénéchal  de  la  Saisine  en  1544,  et  de  Fénery  en 
1555.  Il  était  assesseur  du  châtelain  de  Parlhenay  en 
1561.  Le  27  sept.  1540,  il  vendit  une  rente  p""  de  S1"- 
Eanne  (D.-S.)  à  Jean  Girault,  marchand  de  S'-Maixent. 
(Arch.  Vian.  E'  70.)  Il  était  huguen.it,  et  mourut  à  la 
Rochelle,  en  déc,  1569.  Sa  veuve,  Marie  Bernard,  dé- 
céda le  20  juin   1573,  à  Parlhenay.  (Denis  Généroux.) 

Duvignault  (Nicolas)  épousa  Françoise  Gor- 
niN.  Ils  étaient  décédés  avant  1563,  laissant  :  1"  Marie. 
veuve  de  Jacques  Turquant  ;  2°  Catherine,  veuve  de 
Méry  Turquant;  3"  Marie,  épouse  de  Pierre  Aubcucau; 
4»  Françoise,  épouse  de    Abraham  Sabourin  ;  5*  Jean. 

Duvignault  (François),  s"  de  Magot  (Fcr- 
rière,  D.-S.),  dit  le  jeune  (qui  était  fils  d'un  Jacques 
Duvignaull),  était  en  1568  prisonnier  au  château  de 
Niort.  (Minutes  de  not.)  Il  épousa  Jaequclte  Robert, 
et  décéda  le  13  déc.  1585.  (Notes  B.  Ledain.) 

Duvignault  (René),  s'  de  la  Boule,  avocat, 
était  procureur-syndic  de  Parlhenay  en  1599.  II  épousa 
Catherine  Poignant. 

Duvignault  (Jacques),  sr  de  la  Mennetièro  1 
la  Boichallière,  élu  à  Parlhenay  ?  épousa  Marie  Gar- 
nier,  qui  étant  veuve  fut  marraine  le  14  mars  1593 
(S'-Didier)  d'une  fille  de  Jean  Dupont,  s' de  la  Paillerie, 
avocat.  Il  a  dû  avoir  pour  enfants  :  1°  Marie,  épouse 
de  Philippe  Macé,  sr  des  Prés,  qui  fut  marraine,  le 
13  août  1600  (N.-D.-la-P"). d'une  fille  de  Jean  Dupont  ; 
2'  Jacqcette,  qui  épousa  Etienne  Lemaye,  sr  des  Mi- 
nières, marchand  et  bourgeois  de  Poitiers. 

On  trouve  en  Mirebalais  au  xvn"  siècle  le  personnage 
suivant,  qui  appartenait  peut-être  à  la  même  famille  : 

Duvignault  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Sanguinet  ? 
marié  vers  1680  a  Madeleine  de  Vaucelles,  en  eut  au 
moins  :  Marguerite,  qui  épousa  à  Thurageau,  le  U 
janv.  1717,  Jacques  Dorain,  Ec.,  sgr  des  Cousleaux. 

DL'VIGNOIV.  —  On  trouve  ce  nom  à  Poitiers 
au  xviii*  siècle. 

Duvignon  (Geneviève)  épousa  vers  1740  Vincent 
Rimhault  (ou  Raimbault),  avocat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers. Leur  fille  se  maria  le  12  fév.  1771,  à  S'-Benoit 
de  Quinçay,  avec  Simou-René-Jean  Doré,  échovin  de 
Poitiers. 

DUVIVIER.  —  Il  y  a  eu  des  familles  de  ce 
nom  en  Poitou,  mais  elles  n'ont  pas  de  notoriété. 

Du  vivier  (Zacharie)  était  curé  de  Pougne(D.-S.) 
en  1705. 


270 


EFFIAT  (<P) 


KLBElViMÎ   («r> 


E 


Blason 


EA8MË.  —  Famille  originaire  de  la  Rochelle, 
qui  a  eu  plusieurs  alliances  avec  des  familles  poite- 
vines. 

d'azur  à  trois  étoiles  d'argent.  (Maintenue 
de  noblesse.)  Dans  la  généalogie  Bégnon, 
on  donne  par  erreur  :  «  de  sable  à  l'aigle 
éplnyée  d'or  a. 

Kasme  (Léonard)  était  en  1516 
pair  de  la  commune  de  la  Rochelle.  Il 
eut,  croyons-nous,  pour  petit-fils  Ber- 
nard, qui  suit.    (Notes  du  Temps.) 

Easme  (Bernard,  alias  Léonard),  Ec.,  sgr  du 
Lugre,  épousa  vers  1610  Jacquelle  François,  fille  de 
Jean,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Françoise, 
mariée  à  André  Robert,  Ec,  sgr  du  Fief-Gauvert  et 
de  Puyhernier.  (Gén.  Régnon.) 

Eaeme  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Lugre,  avocat  a  la 
Rochelle  en  1627,  est  cité  le  30  août  1634,  dans  l'acte 
d'émancipation  des  mineurs  Marie  Catherine  et  Simon 
François,  frère  et  sœur  cadets  de  Pierre  François,  s'  du 
Temps.  Il  eut  peut-être  pour  enfants:  1°  Jacob,  sr  du 
Lugre  de  Chaix,  qui  ne  fut  pas  maintenu  noble  le  10  nov. 
1667  par  Barentin.  Il  y  a  en  note  :  «  Mort  ;  il  a  un  fils 
dont  le  bien  est  saisi  réellement  ;  ne  prend  pas  la  qua- 
lité »  (A.  H.  P.  23)  ;  2*  Marie,  veuve  de  Joseph  do 
Montjon,  demeurant  à  Fontonay,  fut  maintenue  noble 
le  16  juin  1670,  par  sentence  de  M.  Rouillé  du  Coudray. 

EAUX,  (d')  ou  DEAUX.  (V.  ce  nom).  — 
Famille  noble  du  Berry,  qui  habitait  les  confins  du 
Poitou. 

Eaux  (Froton  d"),  Ec,  sgr  de  Soulaignac,  fut  té- 
moin, le  2S  mars  1458,  d'un  accord  au  sujet  de  la 
tutelle  du  fils  de  Mandé  du  Plessis,  Ec.,  sgr  des 
Brcux.  (Duchesne.  Gén.  du  Plessis,  92.) 

HtHI'1%  EBAl'PWAYE.lV.Es- 
BAUP1N,   etc.) 


ECOX,      ECOTAI8, 

(V.   ESCOT,   ESCOTAIS,    ESCOTIÈRE.) 


ECOTIEItE. 


-  Famille  de  la  Gâtine  au 
nom    se  trouve  à   Assais 


ECOU88AI8  (d'). 

m"  siècle.  Le  village    de  ce 
(TJ.-S).  (A.  H.  P.  25.) 

Ecoussala  (Etienne  d')  fut  témoin  d'un  don  fait 
à  Ramier,  abbé  de  l'Absio,  vers  1160. 

Ecouaeais  (Guillaume  d')  fut  témoin  de  dona- 
tions faites  à  Goscelin,  abbé  de  l'Absie,  vers  1190. 

I    <    Itdl    /Il    11       on     ESCR.OU- 

ZILLE8  (d').    —  Famille   qui    habitait    Château- 
Larcher  au  xi"  siècle. 

Ecrouzilles  (Airaud  d'),  île  Scrugilis,  fut 
témoin  de  donations  faites  à  S'-Cyprien  vers  999,  et 
donna  lui-même  un  moulin  à  celte  abbaye.  (A.  H.  P.  3.) 

EEEIAX  ^u').  (V.  Buzé.) 


8   «.16  I    \  II. 1.1  ;  (u')  OU  PLUTÔT  l>    VK.Itl 

"VIL.EE.  —  Famille  noble  de  l'Ile-de-France,  dont 
quelques  membres  ont  habile  le  Châtelleraudais  au 
xv"  siècle,  où  ils  possédaient  le  lief  de  Remeneuil. 

Blason  :  «  de...  à  5  pals  de...  »  Sceau  de  Gulilo  île 
Airavilla,  miles,  en  1248.  (Sceaux  des  Arch.  nationales.) 

EGUE8  (Robert),  de  la  9eigneurie  de  Celles, 
servait  comme  archer  au  ban  des  nobles  du  Poitou  en 
1491.  (Bans  du  Poitou.) 

EGEILLE    (l')    ou  DE  f     KG!   II.I.K 

—  Noms  divers.  Il  existe  actuellement  une  famille 
F'rooer  de  l'Eguille. 

Eguille  (Etienne  de  1'),  marié  à  Antoinette  Gau- 
vnEAU,  en  eut  un  fils,  Bernard,  baptisé  à  Sl-Paul  de 
l'oitiers,  le  6  nov.  1689.  (Reg.) 

EGEILLE8  (d').  —  Famille  du  Mirebalais  au 
xvit»  siècle. 

Eguilles  (René  d'),  Ec,  sgr  de  Puichelle,  était 
le  8  avril  1636  fondé  de  procuration  de  Jean  d'Eguilles, 
Ec,  sgr  de  la  Touche-Baudry  (p"«  de  Sauves,  Vien.). 
(F.) 

EGIII.I.IIV  (V.  Esguillon.) 

EIRARD.  —  On  trouve  ce  nom  employé  pour 
Hérard.  (V.  ce  mot.) 

EEBIÎE  (d').  —  Famille  du  général  vendéen. 
On  le  trouve  aussi  appelé  Gigot  d'Elbée,  qui  parait 
être  le  véritable  nom,  quoique  S>-Allais  l'ait  placé  a  la 
famille  d'Elbée.  (V.  Gigot.) 

Blason.  —  Les  d'Elbée  de  la  Beauce  :  «  d'argent  à 
3  fasces  de  gueules  ».  (S'-Allais,  16.) 

Elbée  (Maurice-Joseph-Louis  Gigot  d'),  né  k 
Dresde  en  1152,  d'une  famille  française  établie  en  Saxe, 
revint  en  France  en  1757  et  fut  officier  de  cavalerie. 
Retiré  près  de  Beaupréau  en  Anjou,  il  fut  choisi  pour 
chef  par  les  paysans  décidés  il  résister  à  la  tyrannie  de 
la  Convenliou,  au  mois  de  mars  1793.  Après  la  mort  de 
Calhelineau,  il  fut  nommé  généralissime  par  le  conseil 
supérieur  do  la  grande  armée  vendéenne.  Ayant  été 
blessé  à  la  bataille  de  Cholet,  il  fui  transporté  à  Noir- 
moutier,  oit  il  fut  pris  par  les  républicains  et  fusillé 
le  9  janv.  1794.  Il  avait  épousé  en  1783  Marguerite- 
Charlotte  Duhoux  d'Hauterive,  fille  de  Jean,  com- 
mandant pour  le  Roi  à  Noirmoulier,  et  de  Charlotte 
Juliot,  dont  il  eut  deux  fils,  décèdes  jeunes. 

ELBErVPVE  (d')  ou  DEEBEME,  Le 
vrai  nom  paraît  êlre  DEL.  BKNE.  —  Famille  ori- 
ginaire de  Florence,  où  l'on  trouve  au  moyen  âge  divers 
personnages  de  ce  nom  qui  ont  occupé  les  premières 
charges  de  l'État.  Plusieurs  branches  sont  venues  se 
fixer  en  France  à  la  suite  des  Médicis  ;  l'une  d'elles 
vint  en  Poitou  où  2  de  ses  membres  ont  été  maires  de 
Poitiers,    et  plusieurs  autres  échevins,   magistrats,  etc. 


•    I    III     XXI      ,.1-1 


I    I    Itl    X  XI      (.1    ) 


271 


Blason  :  ri  azur b  deux  sccpires  d'argent  fleurdelisé! 
en  liant  ot  racines  en  lias,  passés  en 
sautoir.  (Armoriai  des  maires  do  Poiliers.) 
Elbenne  (Nicolas  d),  reçu  che- 
valier de  S'-Jean-de-Jcrusalem  en  1524, 
fut  tué  le  premier  au  siège  de  Malle  en 
1565.  (Martyrologe  îles  Cher,  de  S'-Jcan- 
de  Jérusalem.) 

I  IIkihk-  (N...  d')  «lait  eliauoine  de  S'-llilairc 
le-Orand  de  Poitiers  en  1534.  (M.  A.  0.  1852.) 

Elbenne  «René  d')  était  chanoine  de  S'Hilairc- 
Ie-O.rand  de  Poitiers  en  1564.  (Arch.  Barre,  11.) 

Elbenne  (Louise  d')  s'était  mariée  à  Guillaume 
Rogicr,  Ec.,  sgr  de  Nouzillet,  c"au  l'résidial  de  Poitiers 
et  maire  de  celle  ville,  comme  il  appert  par  le  contrat 
de  mariage  de  leur  fille  Louise  avec  Simon  Compaing, 
Ec.,  sgr  do  Monotte,  le  25  mai   1565.  (Gén.  Compaing.) 

Elbenne  (Etienne  d')  était  archidiacre  d'Aizenay 
le  30  juin  1565.  (D.  Chamard.) 

Klbenne  (Anne  d')  avait  épousé  Mathurin  I.ayné, 
docteur  régent  en  l'Université  de  l'oiliers.  Leur  fille  Anne 
se  maria  le  7  sept.  1513  à  Pierre  Vélien.  (Arch.  Vien. 
fonds  Babcrt.  ) 

Elbenne  (Etienne  d')  était  chanoine  de  S'-Hi- 
laire-le-Grand  de  Poitiers  vers  1580.  (Notes  diverses.) 

Elbenne  (Marie  d"),  épouse  de  Pierre  du  l'le-.sis, 
Ec,  sgr  de  la  Mecheuene,  lui  donne  un  fils,  François, 
baptisé  à  S"-Opportunc  de  Poitiers  le  11  sept.  1591. 
(Reg) 

Elbenne  (Florence  d';,  veuve  de  Jean  de  Maillas- 
son,  lieutenant  général  à  Monlmorillon,  fait  un  bail  le 
10  janv.  1610  avec  Guy  d'Alloigny,  Ec,  sgr  de  Bois- 
morand,  au  sujet  de  la  métairie  de  Mauguoucrant. 
(Arch.  de  Milon.) 

Elbenne  (.Catherine  d'}  épousa  vers  1100  Fran- 
çois Regnaud,  Ec,  sgr  de  Villeneuve,  ancien  chevalier 
novicede  l'ordre  de  Malte.  Ils  vivaient  encore  en  1730. 
(Gén.  Regnaud.) 


§1* 


Bhanche  dei.'Episioux. 


1.  —  Elbenne  (Rodulphc  ou  Raoul  d'),  noble 
Florentin,  vint  en  Poitou  où  il  acheta  la  sgrie  de 
l'Epinoux  (Jardres,  Vien.ï.  II  eut  pour  fils  Raoul,  qui 
suit. 

2.  —  Elbenne  (Raoul  d'),  Ec,  sgr  de  l'Epinoux 
et  de  Lavau,  élu  pour  le  Roi  en  Poitou,  donne  quit- 
tance de  ses  gages,  le  18  oct.  1528,  à  Antoine  Cornu, 
receveur  des  aides  en  Poitou.  Il  fut  reçu  écbevin  en 
1517,  et  mourut  de  la  peste  le  21  oct.  1531.  Il  avait 
épousé  Marquise  Aremrert,  fille  de  Guillaume,  échevin 
de  Poitiers.  Les  carrés  de  d'Hozier  (235)  disent  qu'il  se 
maria  à  Catherine  Ruignon  et  que  son  fils  Richard  en 
est  descendu.  Quoi  qu'il  en  soit,  il  eut  plusieurs  enfants, 
dont  l'ordre  de  naissance  ne  nous  est  pas  connu,  mais 
qui  sont,  croyons-nous  :  1°  Nicolas,  qui  suit  ;  2*  Guil- 
laume, sgr  de  Fressinet,  marié  a  Françoise  Foucault, 
en  eut  Renée,  qui  épousa  le  10  juin  1561  Etienne 
Boynet,  Ec,  sgr  de  Fressinet,  du  chef  de  sa  femme  ; 
3°  Richabd,  rapporté  au  §  II. 

3.  —  Elbenne  (Nicolas  d'),  Ec  ,  sgr  de  l'Epinoux, 
assiste  comme  échevin  au  procès-verbal  de  la  infor- 
mation de  la  Coutume  du  Poitou.  Il  était  élu  en  Poitou 
lorsqu'il  fut  nommé  maire  en  1556.  Il  fut  exempté  en 
raison  de  sa  qualité  du  ban  et  arrière-ban  convoqué  en 
1551,  et  le  Roi  accorda  aux  habitants  de  Poitiers  le 
même  privilège.  Il  avait  épousé  Florence  Faverbau,  fît lo 


de  Michel,  Ec.sgrde  Itérante  (Marnay,  Vieil.),  et  de  Anne 
Prévost,  dont  il  eut  :1°  GUILLAUME,  qui  suit  ;  2"  Char- 
lotte, mariée  le  20  juil.  1555  k  Nouvelle  ou  Xtuviniu» 
Clerel,  Ec.,  dont  elle  était  veuve  en  1608  ;  3*  Jean,  Ec, 
sgr  do  lavau,  lieutenant  criminel  en  Poitou,  conseiller  eu 
la  cour  de  Parlement  de  Dretagne,  maître  dos  requêtes 
ordinaire  de  la  reine-mère  Marie  de  Médicis,  devint 
sgr  des  Ormes-S'-Martin  entre  1608  et  1620.  11  épousa 
Renée  Rarrin,  sœur  d'un  conseiller  au  Perlemcnt  de 
Bretagne,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  S«-Opporlune, 
eu  la  sépulture  de  ses  père  et  mère,  le  12  sept.  1619, 
sans  laisser  de  postérité.  Le  registre  de  rcite  paroisse 
ajoute  :  <(  On  dit  qu'il  l'ut  empoisonné  »  ;  4'  Jeanne, 
mariée  vers  1602  a  René  Brochard,  s'  des  Fontaines, 
maire  de  Poiliers,  et  décédéo  en  juin  164*  ;  5°  Flo- 
rence, épousa  le  26  juin  1560  Jean  Jouslard,  Ec,  sgr 
de  Pranzac.  Elle  en  était  veuve  le  9  dée.  1593  et  était 
décédée  elle-même  avant  le  25  juil.  1598,  date  du 
partage  de  ses  biens.  (Gén.  Jouslard  et  A.  H  P.  25.) 
i.  —  Elbenne  (Guillaume  d'),  Ec,  'sgr  de  l'E- 
pinoux, conseiller  nu  grand  conseil,  obtint  le  22  mai 
1581  un  exécutoire  de  dépens,  delà  cour  îles  aides, 
contre  la  ville  de  Poitiers.  Il  avait  épousé  V/.eult  Cha- 
marre, fille  de  Guillaume,  Ec,  dont  il  n'eut,  croyons- 
nous,  que  deux  filles  :  1«  Renée,  mariée  vers  1600  a 
Georges  Chevalleau,  Ec,  sgr  de  Tiffardièro  ;  puis,  le 
30  janv.  1605,  h  Samuel  Béchillon,  Ec,  sgr  d'Irlaud, 
à  qui  elle  apporta  la  terre  de  l'Epinoux  ;  2"  Jeanne,  qui 
épousa  le  6  mars  1603  (Sapien,  nol.  à  Poitiers)  Jacques 
de  Gaucourt,  Cher.,  sgr  de  ('.luis,  sénéchal  de  la  Marche. 
Les  deux  sœurs  partagèrent  le  6  janv.  1609  les  biens 
de  leur  père  et  ceux  de  leur  grand-père  maternel,  et 
de  leur  grand'mère  paternelle,  par  aele  passé  devant 
Porcheron  et  Frippier,  notaires  à  Paris. 

§  II.  —  Branche  de  4,kui!VÇAY  et   »e 
LAVAU, 

3.  —  Elbenne  (Richard  d'),Ec,  sgr  de  Quinçay, 
fils  puîné  de  Raoul  (2*  deg.,  §  I"r),  conseiller  du  Roi, 
lieutenant  criminel  a  Poitiers,  fut  nommé  échevin  en 
1559.  H  acquit  le  fief  de  Soudun  (Savigny-sous-Fayc) 
en  1555.  (Arch.  Touis,  E.  244  )  II  lui  du  nombre  de 
ceux  qui  se  firent  remarquer  par  leur  bravoure  à  la 
défense  de  Poitiers  en  1569.  11  décéda  dans  sa  maison, 
paroisse  de  S'^-Opportune,  et  fut  enterré,  suivant  sa 
demande,  dans  l'église  S'-Cybard,  le  15  avril  1586.  Le 
partage  de  ses  biens  eut  lieu  le  27  mai  1588.  Il  avait 
épousé  le  5  juin  1542  Renée  Laisné,  fille  de  N...,  sgr 
de  Champeaux,  dont  il  eut  :  1°  Raoul,  qui  suit  ; 
2*  Renée,  mariée  le  10  ou  le  31  oct.  1577  à  Jean  de 
Rechignevoisin,  Ec,  sgr  de  la  Roussière  ;  3*  Joachim, 
baptisé  à  S'-Opporlune  le  21  avril  1554  ;  4'  François, 
Ec,  sgr  de  Champeaux,  homme  d'armes  de  la  compagnie 
de  Mgr,  frère  du  Roi,  vivant  en  1577  ;  5*  Catherine, 
déeédée  avant  1577,  veuve  de  N...  Pastureau,  s'  du 
Rimbert,  conseiller  au  l'résidial  de  Poitiers  ;  6"  Mar- 
guerite, mariée  avant  le  20  mai  1586  à  Joachim  de 
Liniers,  Ec,  sgr  d'Amaillou,  partagea  avec  son  beau- 
frère  Jeau  de  Rechignevoisin,  le  27  mai  1588,  les  biens 
de  ses  père  et  mère,  et  était  déeédée  avant  le  27  déc 
1614,  date  du  second  mariage  de  son  mari  avec  Made- 
leine Colzet  ;  7°  Marie,  marraine  à  S"-Opportune  le 
26  oct.  1579. 

4.  —  Elbenne  (Raoul  d'),  Ec,  sgr  de  Lavau, 
baplisé  a  S'"-Opportune,  le  30  juil.  1540  ^Reg.),  fut 
conseiller  au  l'résidial  de  Poiliers.  Il  fut  élu  maire  de 
cette  ville  en  1576,  et  élait  encore  en  charge  lors  du 
passage  de  Henri    III  à  Poiliers.  En  celto  qualité    il  lui 


272 


EEEËrVNE  (<!') 


MJ» 


EMARD 


prêta  sonnent  à  la  tHe  du  corps  de  ville,  le  14  juil 
1377.  Il  fut  inhumé  dans  l'église  de  S"=-Opportune,  le 
23  ocl.  1581,  devant  la  chapelle  de  S"-Catherine.  Ses 
obsèques  furent  faites  solennellement,  dit  le  registre, 
qui  ajoute  :  «  c'estoit  un  bon  justicier  et  homme  de 
bien  ».  Il  avait  épouse  Louise  PnÉvosT,  et  il  eut  pour 
enfants  :  1°  Marguerite,  qui  fut  marraine  à  S"-Oppor- 
tune  le  G  nov.  1581  ;  2°  Jeanne,  marraine,  même  pa- 
roisse, le  5  juin  15S5  ;  3°  Anne,  marraine  les  11  juin 
1582  et  15  nov.  1590.  Ces  dernières  durent  mourir 
jeunes  avant  1588,  car  elles  ne  sont  pas  mentionnées 
dans  le  partage  des  biens  de  leur  grand-père  Richard 
d'Elbenno,  qui  fut  fait  seulement  entre  Renée,  épouse 
de  Jean  do  Rochignevoisin,  et  Marguerite,  épouse  de 
Joachim  de  Liniers,  leurs  tantes. 

EEBErVIME  (d').  (V.  DE  GoRBT.) 

ELLENNK  ou  ESEErVUIE  (d').  — 
Famille  noble  originaire  de  Savoie,  établie  en  Bas- 
Poilou  au  xvt'  siècle,  éteinte  vers  le  milieu  du 
xvm*.  La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée  sur  la 
maintenue  do  noblesse  accordée  à  Françoise  d'Ellenne 
(5°  deg.),  épouse  de  Jean  de  Sélîcher,  par  M.  de  Mau- 
peou.  (Original  en  notre  cabinet.)  Ce  nom  est  écrit 
Dei.laine,  de  Laines,  d'Hellène,  etc. 

Blason  :  d'azur  à  3  canottos  ou  mer- 
leltes  d'or,  posées  2  et  1,  au  chef  d'or 
chargé  d'un  lion  naissant  de  sable.  —  Cet 
énoncé  paraît  être  le  plus  exact.  On  trouve 
ailleurs  :  «  d'argent  à  3  merleltes  de  sable, 
chef  d'azur  au  lion  naissant  d'or  ".  (Arm. 
du  Poitou,  1098.  Niort.) 

1.  —  Ellenne  (Jean  d'),  Ec,  l'un  des  cent  gen- 
tilshommes de  la  garde  du  Roi,  natif  de  Savoie,  reçut 
des  lettres  de  naturalisation  le  25  août  1552,  et  au 
mois  de  déc.  1561.  Le  26  nov.  1553,  il  obtint  de  M.  do 
la  Trémotllc  des  remises  de  lods  et  ventes  pour  des 
domaines  qu'il  avait  acquis  dans  sa  mouvance  en  Bas- 
l'oitou.  Marié  le  24  juin  1542  (Masseau  et  Rodret, 
not.)  à  Jeanne  de  la  Forest,  il  /it  son  testament  le 
13  oct.  1578  (Donnet  et  Gogué,  not.  au  Chàlelcl  de 
Paris),  par  lequel  il  donne  la  moitié  de  ses  biens  a  son 
fils  aîné,  et  le  reste  a  ses  autres  enfants  qu'il  ne 
nomme  pas.  Nous  connaissons  cependant  :  1°  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2*  Françoise,  mariée  à  Jean  de  Lu- 
cinge,  Ec,  qui  transigea  avec  son  frère  le  1"  juil. 
1584  (Chauvet  et  Tortereau,  not.  a  Loudun). 

2.  —  Elleiine  (François  d'),  Ec,  l'un  des  cent 
gentilhommes  de  Sa  Majesté  dès  1518,  fut  déchargé  de 
la  poursuite  des  francs-fiels,  par  sentence  du  sénéchal 
de  Fontenaydu  2  oct.  1382.  Il  fut  exempté  également, 
par  le  s'  de  S"-Marlhe,  lieutenant  général  de  Poitou, 
le  20  avril  1595,  de  se  rendre  au  ban  des  nobles.  Nous 
pensons  qu'il  épousa  d'abord  Philippe  ?  Thibert,  dont: 
1°  François,  2"  Claude,  D11',  qui  vendirent,  le  9  nov. 
1611,  des  terres  près  Mornay,  venant  de  leur  mère,  a 
Lancclot  de  Marconnay,  Ec.,  sgr  de  Marconnay  (0. 
Arch.  Vien.);  et  qu'il  se  remaria  à  Renée  de  Longe- 
ville,  dont  il  eut  au  moins  :  3°  Louis,  qui  suit  ; 
4*  Elisabeth,  baptisée  le  3  sept.  1581  a  Bauçay. 

3.  —  Ellenno  (Louis  d'),  Ec,  fut  maintenu  dans 
sa  noblesse  le  24  déc.  1598  par  le  s'  de  S"-Maithc, 
et  épousa  le  10  fév.  1600  Susanne  de  Clair.  11  était 
décédé  avant  le  4  nov.  1630,  date  du  partage  de  ses 
biens  entre  ses  enfants,  qui  étaient:  1°  René,  qui  suit; 
2»  Jacques,  Ec,  marié  le  9  mai  1633  à  Henée  David, 
dont  il  eut   peut-être  François,   marié    à  Jeanne  Ru- 


pont,  qui  fut  maintenue  noble  étant  veuve,  avec  Louise, 
sa  tille,  par  M.  de  Maupeou  en  1100;  3"  Louis,  Ec, 
sgr  de  la  Faye,  marié  le  1er  déc.  1643  à  Périme  Bou- 
tou,  fille  de  Philippe,  Chev.,  sgr  de  la  Baugissière,  et 
de  Sébastienne  Chauveau,  et  décédé  avant  le  15  fév. 
1651  ;  4'  Louise,  5"  Françoise.  Tous  ces  enfants  sont 
cités  dans  le  partage  de  1630. 

4.  —  Ellenne  (René  d'),  Ec,  sgr  de  Longe- 
ville  et  de  la  Vergue,  épuisa  le  1  avril  1636  (Quintard 
cl  Parenteau,  not.  à  Fonlenay-le-Comic)  Sébastienne 
Boutou,  tille  de  Philippe,  Chev.,  sgr  de  la  Baugissière, 
el  de  Sébastienne  Chauveau,  dont  il  eut:  1°  Louis, 
qui  suit;  2°  Françoise,  mariée  le  13  avril  1010  (Fnn- 
teneau,  not.  à  Vouvent)  à  Jean  de  Sélicher,  Kc,  sgr 
du  Coulombicr.  Devenue  veuve  ,  elle  fut  taxée  le 
11  mai  1691,  comme  usurpatrice  de  la  noblesse;  mais 
ayant  fait  appel,  elle  fut  maintenue  noble  le  22  fév. 
1698  par  M.  de  Maupeou,  sur  le  vu  dos  preuves  qu'elle 
fournit  alors  ;  3"  Sébastienne,  4°  Gadrielle,  5"  Loi  [SB, 
qui  épousa  le  19  nov.  1109,  à  S'-Michel-le  CI  ii\, 
Jean-René  de  Piiyrousset,  Ec,  sgr  de  la  Bretouzière. 
Tous  furent  maintenus  nobles  avec  leur  mère,  par 
Maupeou,  le  15  aoill  1100. 

5.  —  Ellenne  (Louis  d'),  Ec,  sgr  de  la  Fiiyc, 
de  la  Vergne  (S'-Etienne-dcs-Loges,  Vendée),  rendit 
aveu  à  Vouvent  en  1699  et  1116,  pour  son  fief  du  Bois 
de  la  Grande-Boule,  et  les  29  fév.  1116  et  23  nov. 
1120,  pour  son  lief  de  la  Vergne  situé  au  Crand-Pas- 
couinay.  Héritier  sous  bénéfice  d'inventaire  de  son 
père,  il  fit  accord  en  1693  avec  Jacques  Brunet,  s'  de 
Montreuil,  et  lui  céda  la  métairie  de  la  Grandc-Sau- 
nerie,  p"°  de  Benêt.  Le  10  mai  1115,  il  fut  maintenu 
noble  par  Richobourg.  11  avait  épousé  le  11  juil.  1683 
(Train,  not.  à  Fontenay)  Françoise  François,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  des  Barrières,  et  de  Marie  Pelletier. 
Nous  pensons  qu'il  eut  pour  enfants  :  1°  Charles- 
Armand,  qui  suit  ;  2'  N...,  D"  du  Pout,  qui  devait  nue 
rente  de  50  1.  a  la  succession  de  M.  Fleury  de  la  Cail- 
lère,  le  9  janv.  1104. 

6.  —  Ellenne  (Charles- Armand  d'),  Ec,  sgr  de 
Monlbail,  épousa  Anne-Franç.oise-RiCHlER  -Garnier, 
fille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  de  Pougnes,  et  de  Anne- 
Susanne  Gourjault.  Il  était  décédé  en  1150,  car  à  cette 
date  sa  veuve  était  avec  sa  sœur  Marguerite,  épouse  de 
André-Pierre  Aubusson,  en  procès  contre  Joseph- 
Charles-Jacques  Darrot,  au  sujet  d'arrérages  de  rentes 
concernant  la  Marrière.  (Arch.  Barre,  II.  844.)  Ils 
eurent  pour  enfants  :  1°  Charles-Armand-Bené,  qui 
suit;  2»  Marie-Françoise,  3"  Renée,  4°  Marguerite- 
Françoise,  épouse  de  Joseph  Rossegand,  bourgeois, 
qui  tous  en  1151  recommencèrent  le  procès  contre  les 
Darrot,  au  sujet  de  la  Marrière. 

1.  —  Ellenne  (Charles-Armand-Bené  d'),  Chev., 
sgr  de  Monlbail,  recommença  avec  ses  sœurs  et  autres 
cohéritiers  le  procès  pendant  entre  eux  et  Joseph-Cbarles- 
Jacques  Darrot,  au  sujel  de  la  Marrière.  Ils  obtinrent 
en  1161  un  arrêt  du  Parlement  qui  condamna  ce  der- 
nier à  leur  payer  la  somme  de  2.031  1.  14  sous.  Marié 
vers  1160  à  Jcanne-Pcrside  Catihneau,  fille  de  Charles- 
Louis,  Ec,  sgr  de  la  Martinière,  et  de  Marie  Scholas- 
tique  Piet,  nous  ignorons  s'il  eut  postérité.  Peut-être 
eut-il  une  fille  mariée  vers  1190  à  Bertrand  de  Cba- 
zolles,  Ec,  sgr  de  la  Faurie. 

ELLODUNO  (de).  —  Ce  nom  se  trouve  quel- 
quefois pour  Exoduno.  (V.  Exoudun,  Issoudun.) 

I    M  tlll)    souvent  écrit  Esmard,  (V.  te  mot.) 


EIVGAIGNE 


EiiiEUMS  (Louis),  sgr de  Rochofort  on  Poitou'/ 
est  cité  pat  Dreux  du  Radier  comme  l'un  de  nos  an- 
ciens poètes,  Ses  vers  fuient  inspirés  pur  sou  amour 
pour  une  D"*  Florence,  do  la  maison  de  Forcalquier.  Il 
lu t  d'abord  secrétaire  du  roi  d'Aragon,  el  ensuite  de 
Philippe  le  Long,  C1"  de  Poitiers,  qui  devint  roi  do 
France.  Il  vivait  a  la  lin  du  xm' siècle.  Dreux  du  Radier 
croit  aussi  qu'il  se  distingua  dans  les  armes,  et  il 
d'iuue  quelques  fragments  de  sis  poésios.  (K.) 

KMETAGU.  —Ce  nom  bizarre  se  trouve  dans 

l'Armoriai  du  Poitou,  par  faute  de  copiste,  pour  Aimée 
Tagault.  Il  y  ii  plusieurs  noms  complètement  défigurés, 
qu'il  est  utile  de  signaler. 

K1IORE  (N...)  a  servi   dans   les  guerres  de   la 

Vendée  en  1793,  et  à  la  prise  d'armes  do  1815.  Il  étail 
domestique  de  M.  Rcnou,  qui  reçut  nue  liallc  dans  la 
jambe  à  l'attaque  de  Nitcil.  Celui-ci,  étant  tombé  sur  le 
champ  de  bataille,  fut  relevé  et  sauvé  par  son  tidèle 
serviteur. 

KIIIPIJKÉ  (d\  —  Famille  noble  de  la  chàtel- 
lenic  de  Ruffec  au  m"  siècle.  On  trouve  postérieurement 
divers  personnages  du  nom  de  Dempuré  ou  Dampuré, 

qui  étaient   seulement  originaires  de  ce  bourg. 

Eiupurc  (Etienne  d)  et  son  épouse  Maxihile 
donnèrent  a  l'abbaye  de  S'-Klorent  près  Saumur  le 
domaine  de  Fraiueau,  par  cbarle  signée  au  château  de 
llulïec,  vers  1070.  (A.  11.  P.  2.) 

EIVCREVER  (d').  —  Famille  du  Loudunais 
au  xn*  siècle.  Le  fief  d'Encrevé  dit  aussi  {de  Encre- 
tnero)  est  p""  de  Mazeuil. 

Encrever  (C.uillon  d')  vivait  en  1199,  d'après 
une  charte  de  l'abbaye  de  S'°-Croix.  (Rédct.) 


EÎWEAmx  et  E'ENEAI^X.  —  11  y  a  eu 
plusieurs  familles  de  ce  nom  en  Anjou,  et  quelques-uns 
de  leurs  membres  ont  habité  le  Poitou. 

Blason.  —  L'Enfant,  sr  de  la  Pa- 
trière  :  et  d'or  a  3  fasecs  de  gueules  », 
ou  'i  de  gueules  à  3  fasces  d'or  ».  (Go- 
bory.)  —  La  famille  de  l'Enfant,  s'"  de 
Varennes,  portait  :  «  d'argent  il  la  bande 
d'azur  accostée  de  2  cotices  de  gueules  o, 
ou  d'azur  à  la  bande  d'or  entre  2  cotices 

du  même  ». 

I   iii'.-int  (Marie  L'),  de    la  famille  des    srs  de  la 

Patrièrc,  épouse  de  Bonaventure   Moysen,  Ec.,    sgr  de 


i'A<:\i<;\r; 


273 


Laugerie,  lit  enregistrer  son  blason  à  Poitiers  en  1C9S. 

EKFORCE     ET    EiVFOIlCET.    —   On 

trouve  ce  nom  au  moyen  âge,  à  S'-Maixent. 

Enforoe  (Constantin)  donne  le  H  fév.  1114,  a 
l'abbaye  de  S'-Maixent,  40  mares  pour  réparer  les  dom- 
mages qu'un  incendie  avait  fait  éprouvera  ladite,  abbaye. 
(D.  F.  15.) 

Enforcet  (Guillaume),  clerc,  vivait  en  1142.  Il 
esl  cité  dans  une  attestation  donnée  en  1209par  Clialon 
de  Rochefort,  où  il  est  dit  que   Briand  Chabot  concède 

B  I mage,  plein,  à   Ainor,  .veuve  de  Pierre  Toupinrau, 

la  baillis  do  Paunay  et  le  fief  Douia.  (A.  11.  P.   IS.) 

E;*TGAlGrVE.  —  Famille  originaire  de  Huile.-, 
dont  une  branche  habitait  Poitiers  au  xvil*  siècle.  Un 'de 
ses  membres  fut  docteur  régent  à  la  Faculté  de  méde- 

DlCTIOKN.   HlSTOR.    ET    GÉNÉAL.    ORS    FAMILLES 


.    Ami. 


cine  do  cette  ville  et  plusieurs  autres  lurenl  avocats  au 
Présidial. 

Blason  :  d'azur  h  la  main  d'argent,  mouvante  du 
flanc  senestre, et  tenant  une  épéc  haute  de  même. 
Poitou  )  Le  blason  de  Jean  Engaigne, 
médecin,  était  gravé  et  peint  sur  la 
masse  d'argent  du  bedeau  de  la  Faculté 
de  Poitiers  :  «  d'argent  à  la  main  de 
gueules  issaut  d'un  nuage  d'azur,  a  se- 
nestre, tenant  une  épée  d'azur  en  pal, 
dont  la  lame  est  surchargée  do  2  (lèches 


de  gueules  en  sautoir,  pointe  en  haut,  et  d'une  anguille 
d'azur  tortillée  en  fasce.  (Arch.  Vien,  I).  11.) 

Engaigne  (René  ,  procureur  au  Présidial  do  Poi- 
tiers, épousa  Marie  Duchastellier,  dont  il  eut  au 
moins  :  ■•  René,  baptisé  à  S'-Didier  de  Poitiers 
le  11  n. iv.  1598;  2*  Fortuné,  baptisé  au  même  lieu  le 
31  déc.  1603.  (Ileg.) 

Engaigne  (Jacques),  faisant  partie  de  la  suite 
du  priuce  de  Coudé,  est  parrain  il  Rull'ec,  le  16  nov. 
1603.  (M.) 

Engaigne  (Marie,  aliàt  Marguerite),  épouse  de 
Philbert  I.elct,  apothicaire  à  Poitiers,  est  marraine  à 
S'-Porchaire  et  à  S'-Cybard  en  160S  et  1609.  (Id.) 

Engaigne  (Gilles  ,  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  et  Marie  Lavernibr,  sa  femme,  curent  une 
fille,  Antoinette,  baptisée  à  S'-Didier  le  30  mai  160S. 
(lîcg.)  Celle-ci  épousa  Valentin  Auper,  el  étant  veuve 
fut  marraine  à  S'-Savin  de  Poitiers,  le  16  juin  1649. 
(Id.) 

Engaigne  (Michel),  enquesteur  en  Poitou,  eut 
de  Marguerite  Prévost,  son  épouse,  Antoine,  baptisé 
a  S'-Didier  le  15  janv.  1625.  (Id.) 

Engaigne  (Jeanne),  veuve  de  N'...  Frolly  ?  fut 
inhumée  à  S'-Michel  de  Poitiers  le  13  sept.  1652.  (Id.) 

Engaigne  (Françoiso),  âgée  de  S  ans,  décéda  le 
1"  sept.  1633.  (Id.) 

Engaigne  (Louis),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  décéda  le  14  juil.  1685,  et  fut  inhumé  le  len- 
demain dans  l'église  S'-Didier,  en  présence  de  son  père 
et  de  ses  sœurs,  qui  ne  sont  pas  nommés.  (Reg.) 

Engaigne  (Louise),  décédée  le  13  mai  1690, 
âgée  de  40  ans  environ,  fut  inhumée  le  lendemain 
dans  l'église  S'-Didier.  (Reg.) 


S    [« 


Branche  de  S'-Geiimikr. 


1.  —  Engaigne  (N...),  marié  vers  1570,  a  dû 
avoir  entre  autres  enfants  :  1»  Jean,  qui  suit  ;  2"  Jean, 
qui  a  formé  branche,  §  III. 

2.— Engaigne  (Jean),  avocat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, fut  parrain  à  S"-Opporlune  le  4  mars  1597.  H  fut 
inhumé  dans  l'église  S'-Didier  le  25  fév.  1630.  11  avait 
épousé  Hélène  Guaret,  dont  il  eut  plusieurs  enfants, 
tous  baptisés  a  S'-Didier;  1°  Antoinette,  le  8  oct. 
1600  ;  2»  Jacques,  qui  suit  ;  3"  Jacqoettb,  le  2S  fév. 
1604  ;  4°  Catherine,  le  9  sept.  1605  ;  5°  Madeleine, 
le  20  fév.  1607,  qui  eut  pour  marraine  Mario  F.ngni- 
gne  ;  6»  Charles,  rapporté  au  §  Il  ;  70  Hélène,  Je 
7  mai  1010  ;  S»  Renée,  le  16  août  1613,  qui  eut  pour 
parrain  .I.mm  Engaigne,  docteur  en  médecine  ;  9'  Jean, 
le  29  oct.  1615;  10°  Marie,  le  1  août  1617,  qui  était 
en  1637  épouse  de  Louis  Mataurais,  procureur; 
1  i  '  Ieanke  baptisée  le  6  sept.  1620,  eul  pour  mar- 
raine Jeanne  Engaigne,  veuve  d'Aaron  Morin,  s'  du 
Fresuay. 

1       3-  —  Engaigne  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Sl-Ger. 

m    p '.  —  t.  ici.  |s 


274 


i-;-\«;  ak.m; 


1     \.ll>ltl    IEI 


inier,  épousa  Benéc  Claveuhieh,  fille,  croyons-nous,  de 
René,  Ec,  sgr  du  Tillou,  et  de  Jeanne  Jousseauinc.  11 
possédait  en  1633,  du  chef  de  sa  femme,  les  Caqui- 
nicres  en  S'-Aubin,  arrière-fief  relevant  de  Châicauuouf 
en  Gàtine.  11  mourut  le  15  août  1669.  De  son  mariage 
sont  issus  plusieurs  enfants,  presque  tous  baptisés  à 
S'-Porchaire  :  1°  Marie,  qui  épousa  d'abord,  vers  le 
mois  d'oct.  1633,  Georges  Aubert,  sr  de  la  Giraudière, 
puis  Antoine  Chauvin,  Ec.,  sgr  de  Chour.  (Arch.  Vien. 
E'  95,  Aubert.)  Elle  vendit  le  7  fév.  1680  la  terre  de 
Chantcmerle  (Vasles,  D.-S.)  a  Jacques  Clavcurier,  Ec., 
sgr  de  la  Rousselière;  2»  Jean,  baptisé  le  27  janv. 
1637  ;  3*  Renée,  née  le  13  mai  1638,  mariée  le  16  juil. 
1682  k  Jacques  Vincent,  procureur,  et  inhumée  dans 
l'église  des  Augustins  de  Poitiers,  le  S  mars  1698  ; 
4°  Charlotte,  baptisée  le  20  janv.  1642,  inhumée  chez 
les  Augustins,  le  14  août  1696;  5"  IIené,  né  le  22  mais 
1643  ;  6°  Hélène,  baptisée  en  1G41,  mariée  le  3  mars 
1669  à  Jacques  Vacher,  s' du  Peyron  ;  7°  An.ne,  baplisée 
le  20  fév.  1645  ;  8»  Marguerite,  née  le  20  mai 
1647,  mariée  le  30  oct.  1674  a  Pierre  Giberton, 
sr  de  Martreuil  ;  9'  Garrif.lle,  D"  de  S'-Germier,  qui 
fut  inscrite  en  1701  a  l'Armoriai  du  Poitou,  avec  le 
blason  cité  plus  haut. 

§  II.  —   Branche  de  t.1%.  Petinikrk. 

3.  —  Engaigne  (Charles),  sr  de  la  Pellinière 
(la  Pelinière,  Rouillé,  Vien.),  (ils  puîné  de  Jean,  et  de 
Hélène  Guaret  (2*  deg,,  §  I"),  épousa  versl634  Marie 
Chevalier,  fille  de  Joachim,  élu  en  l'élection  de  Poi- 
tiers, et  de  Marie  Moreau.  Il  était  décédé  avant  le 
23  nov.  16S0,  ayant  eu  plusieurs  enfants  baptisés  à 
S'-Didier  :  1*  Jean,  né  le  17  fév.  1636  ;  2"  Marie,  née 
le  13  fév.  1637,  mariée  le  15  janv.  1663  (S'-Didier)  a 
Louis  Escotière,  s'  de  la  Bardonnière  ;  3°  Louise, 
baptisée  le  4  fév.  1638  ;  4*  Anne,  née  le  3  fév.  1639, 
inhumée  k  S'-Didier  le  12  janv.  1691  ;  5°  Jean,  né  le  21 
mai  1640;  6°  Joseph,  qui  suit;  V  René,  baptisé  le 
22  mars  1643,  décédé  le  24  sept.  1651  ;  8»  Jean,  baptisé 
le  17  janv.  1647. 

4.  —  Engaigne  (Joseph),  sgr  du  Breuil,  avocat 
à  Poitiers,  fut  nommé  procureur  du  Roi  en  la  maîtrise 
des  eaux  et  forêts  de  Chizé  en  1681.  11  fut  inhumé 
dans  l'église  S'-Didier  le  23  avril  1692.  Marié  a  Marie- 
Anne  Naudin,  il  en  eut  au  moins  Marguerite,  mariée 
d'abord,  à  S'-Porchaire  de  Poitiers,  le  22  janv.  1710,  k 
Mathieu  Girard,  puis  k  S'-Paul,  le  22  janv.  1712,  k 
Jean  de  Bueil,  Ec,  sgr  de  Geay,  et  décédée  le  1"  mai 
1722  (S'-Paul). 

§  III.  —  Branche  de  Ieicai  \  i ai.  \i  . 

2.  —  Engaigne  (Jean),  né  k  Ruffec,  vers  15S0 
(présumé  fils  de  N...,  1"  deg.,  §1"),  docteur-médecin 
de  la  Faculté  de  Montpellier,  fut  reçu  docteur  régent  a 
Poitiers  le  28  août  1614.  H  exerça  l'art  médical  k  Poi- 
tiers et  à  Ruffec  jusqu'à  sa  mort  arrivée  en  1623.  Il 
était,  dit-on,  parent  de  François  Citoys,  médecin  du 
cardinal  de  Richelieu.  Le  16  août  1613,  il  fut  parrain 
à  S'-Didier  d'une  fille  de  Jean  Engaigne  (2°  deg.,  §  I"). 
Marié  vers  1615  à  Anne  Pavin,  fille  de  Paul,  s'  de  la 
Maisonneuve  (Arch.  Vien.  E'  286),  il  en  eut  au  moins  : 
1»  Jean,  né  k  Ruffec  le  23  juil.  1618  ;  2»  François, 
qui  suit. 

3.  —  Engaigne  (François),  sgr  de  Beauvizeau  ? 
sénéchal  du  marquisat  de  Ruffec,  épousa  vers  1660 
Marie  ClTOYS,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Jean,  sgr  de 
Beauvizeau;  2°  Françoise,  niariéo  le  10  sept.  1694  k 
François  Avril,  Ec,  sgr  des  Roctièrcs. 


ENGEBAVD.  —  Famille  du  Chàtelleraudais. 
Engebaud    (Pierre),    habitant    p«"    de    Sossay 

(Vien.),  possédait  un  fief,  tenu  de  celui  île  Hugues 
Chamailiard,  qui  le  vendit  en  1314,  par  acte  passé  k 
Faye-la- Vineuse.  (Arch.  Vien.  E-  251  bis.) 

EMGEBAULT,    ENGIBAUD.  —  Ce 

nom  dérivé  du  prénom  latin  Kngebaldbs,  se  trouve 
commun  k  diverses  familles.  Il  s'écrit  aussi  Angebadd. 

Engeual<lua  [Hugo)  fit  don  de  S'-Gaudcnt,  en 
Aunis,  k  l'abb.  de  Kouaillé,  en  1095,  conjointement  avec 
sou  frère  Tolbaldus.  (Fonds  lai.  5450,  p.  104.) 

Engehaud  (Guillaume),  Cliev.,  possédait  divers 
fiefs  près  la  Roche-sur-Von,  en  1253  et  1200,  dans  la 
sgrie  d'Aimery  Boscher. 

Engehautl  (Hugues)  avait  en  1260  des  fiefs  k 
la  Sébrandière,  près  la  Roche-sur-Von. 

1  \t;i(.  Wltl»  —  Famille  de  Thouars.  (V.  An- 

GIGNARD.) 

EIVGR/k.IÎVouEGRA.lrVfditnELAFi.nn-T'. 
—  Famille  qui  habitait  S'-Sauvant  (Vien.)  au  xiv  siècle. 
(Arch.  Vien.  Inventaire  de  Couhé.) 

Engrain  (Guillaume),  sgr  de  Vitré,  de  la  Forêt 
S'-Sauvant,  fil  aveu  de  son  fief,  le  20  janv.  1377,  au 
sgr  de  Couhé.  Il  obtint  des  leltres  de  rémission  en 
1406.  (A.  11.  P.  26.)  Marié  vers  1330  à  Jeanne  11e- 
ranger  (dite  de  la  Forêt),  fille  de  Hugues,  Ec,  sgr  de 
la  Forcst,  il  en  eut  Jeanne  (de  la  Foresl),  qui  épousa 
Gauthier  de  la  Chapelle,  Ec,  sgr  de  Chiré  et  des 
Molles  ?  Celui-ci  fit  aveu  de  la  Forcst  en  1441. 

I  \<.t  I  ltlC\M)  (Olivier),  né  k  Mantes- 
sur-Seine,  embrassa  le  calvinisme  en  1602  et  fit 
nommé  ministre  k  Clicf-Routonne,  où  il  exerça  ses  fonc- 
tions pendant  3  ans.  Après  de  nouvelles  éludes  plus 
approfondies  sur  le  protestantisme,  il  rentra  dans  le 
sein  de  l'Eglise  catholique  et  fit  abjuration  en  1606, 
entre  les  mains  de  Geoffroy  de  R'-Belin,  évêque  de 
Poitiers.  Dreux  du  Radier  en  parle  assez  longuement 
dans  sa  Bibliothèque  historique  du  Poitou. 

EN4AMBE8  K).—  Famille  qui  a  possédé  ee 
fief  près  Lusignan  au  m"  siècle. 

Enjambes  (Bertrand  d')  est  mentionné  dans  les 
chartes  de  S'-Cyprien,  vers  1120,  sous  la  forme  B.  de 
Ajambes.  (Rédct.) 

ErV.IOIïEIïT.  —  Ce  nom  se  trouve  dans  les 
chartes.  Il  s'est  depuis  transformé  en  Joubei't. 

Enjobort  (X.. .)  a  dû  faire  construire  k  Poitiers 
le  pont  Enjobcrt,  aujourd'hui  Pont-Joubcrt.  C'était  sans 
doute  un  prévôt  de  Poitiers,  au  xie  siècle,  comme 
Achard,  qui  fil  faire  le  Pout-Achard. 

EKJOBEBT     ou     AKJOBERT.    — 

Famille  du  pays  de  S'-Maixent,  qui  a  donné  son  nom 
au  fief  de  l'Enjobertière  (aujourd'hui  les  AngebertièrsS, 
Fompcrron,  D.-S.). 

I  n  jolx-i-t  (Regnaud)  avait  un  fief  près  de  la 
Bessière  (Vitré,  D.-S.)',  vers  1080.  (A.  H.  P.  18.) 

Enjouert  (Simon)  possédait  un  fief  près  Fron- 
tenay  (D.-S.),  dont  le  droit  de  rachat  fut  payé  en 
1246.  (A.  H.  P.  1.) 


■SAISIGNE  (<rt 


I  V.HtClH  u  I.X.IAI  IGER.  —  Fa- 
mille 01  S'-Maixent,  éteinte  depuis  plusieurs 
sièclos.  Elle  possédait  le  fief  do  l'Enjaugerie,  situ» 
devant  la  tour  Chabot. 

Errjogeril  AirMvs]  souscril  dans  îles  titres 
.le  lia  (F.) 

Enjoger*  (Pierre)  est  témoin  en  1 1  1 1  du 
tentent  fait  par  le  fils  de  Hugues  Rochon?  Roi 
droits  injustes  que  lui  et  ses  parents  prétendaient  avoir 
sur  le  bourg  île  Romans,  contrairement  à  ceux  de  l'ab- 
baye de  S'-Maixent.  On  le  trouve  mentionné  dans  un 
acte  nasse  entre  1135  et  1152,  concernant  l'interdiction 
faite  par  l'abbé  de  S'-Maixent,  de  lever  nu  droit  sur 
ehaqiic  cuisse  de  pain  appoilêe  du  dehors  pour  être 
tendue  dans  la  ville.  (A.  H.  P.  16,  351.)  En  1159,  il 
fut  encore  témoin  d'une  donation  faite  à  l'abbaye  des 
Cbâtelliers  par  Charles  de  Rocbefort,  en  réparation 
des  vexations  qu'il  avait  fait  subir  aux  religieux.  Dans 
cet  acte  il  est  qualifie1  Chcv.  (M.  A.  0.  1861,  4.) 

Enjauger  (Thibaut),  Cliev.,  fait  don  en  1234 
île  diverses  renies  à  l'abbaye  des  Chàtelliers  où  il  élit 
sa  sépulture,  (ld.  60.) 

lùijoager  (Aymard)fut  l'un  des  témoins  présents 
le  26  mars  1233  à  l'hommage  rendu  a  l'abbaye  de  S'- 
Maixent  par  Hugues  de  Lusignan,  pour  les  sgries  de 
Couhé,  du  Bois-Pouvreau,  et  pour  ses  domaines  de 
S'-Maixent.  [A.  H.  P.  1S.) 

Knjoger  (Guillaume),  valet,  élait  en  I2;.3 
homme  lige  du  comte  de  Poitou,  pour  divers  fiefs  dans 
la  ville  de  S'-Maixent  et  dans  la  p"«  de  Nanteuil,  au 
devoir  do  50  sols  de  plaid  et  60  sols  pour  un  cheval  de 
service.  Parmi  ses  vassaux  ou  trouve  Thibaut  Enjoger, 
pour  un  fief  à  Esses  (Auge,  D. -S.),  Jean  Ermengos  pour 
deux  mesures  de  terre  près  la  Bêchée  (Auge)  ;  llinjo 
le  Redis  (ou  Le  Reter),  pour  nue  horderie  sise  p,M  de 
Saivres  (D.-S.l,  et  Jean  Brassart.  pour  des  terres  dans 
la  même   paroisse.  (Arch.   nat.  J.  rcg.  24,  f°"  42.  43.) 

Enjoger  (Hugues),  Chev.,  était  en  1253  vas- 
sal du  C'«  de  Poitou,  a  cause  du  château  de  S'-Maixent, 
pour  une  borderie  de  terre  sise  dans  la  paroisse  de 
Saivres,  tenue  à  hommage  plein,  au  devoir  de  25  sols 
de  plaist,  et  12  sols  6  deniers  pour  service,  (ld.  id.  10.) 

Enjoger  Jean),  chapelain  de  la  chapelle  Balier, 
transigea  en  fév.  1234  avec  Bienvenue,  fille  de  Pierre 
Lecomte,  au  sujet  d'une  portion  d'héritage.  (Cart.  d'Or- 
hestier.  A.  H.  P.  6.) 

Enjauger  (Hnguet),  valet,  demeurait  a  Bois- 
Ragon,  près  S'-Maixent,  en  13S9.  (F.)  11  afferma  divers 
héritages  à  des  particuliers  par  acte  passé  a  S'-Maixent 
le  20  fév.  1400.  (M.  Stat.  1SG7.) 

Ivnjuuger  (Jean)  fit  hommage  le  2  oct.  1406, 
au  château  de  S'-Maixent,  pour  l'hébergement  de  l'En- 
jaugerie, situé  dans  la  ville  de  S'-Maixent,  vis-à-vis  la 
tour  Chabot,  tenu  à  foi  et  hommage  lige,  à  22  1.  de 
devoir,  60  sous  de  service  et  10  deniers  de  chambcl- 
lage.  (F.) 

Enjauger  (Louis),  Ec.,  rendit  aveu  le  2  juil. 
1443,  a  Maubruny  de  Liniers,  sgr  châtelain  d'Airvau  et 
d'Amaillou,  pour  le  fief  de  la  Bonnelière.  Il  possédait  ce 
domaine  a  cause  de  sa  femme  Louise  nu  PooiGNES 
(Poignes).  Il  rendit  le  même  aveu  le  pénultième  jour 
de  sept.  1449,  et  sa  veuve  fit  hommage  le  20  fév. 
1467.  (Arch.  du  Ms"  d'Airvau.) 

ENSIGXÉ  (Pierre    d'),    Ec,  sgr   de  Lauboui- 
nière,  épousa   Denise  de   Ccrzay,    qui  étant  veuve    lit 
aveu  du  fief   de  la  Motte  de   Curzay,  le  6  mai  13 
château  de  Lusignan: 


•    Il  Wl     '4. BOX 


275 


ËNVIGNE  (n1)  (ou  de  l'Envignï).  —  Famille 
du  Chatelleraudais  au  \in"  siècle,  qui  possédait  le  fief 
de  l'Envigne  (Scorbé-Clairvanx,  Vien.). 

Envlgnc    Gauthier  d'),    Chev.,    eut    i r   fils 

Geoffroy,  clerc   Gaufrldus  de  Envigne),   qui  donna 

aux  moines  de  Kouaillé,  le  11   oct.  1225,   une  rente  de 
4  septiers  de  seigle,  due  par  Geoffroy  Morin,  de  I 
lellerault.  (Abb.  de  Nouaillé.) 

EWOY.  —  Famille  noble  des  confins  de  la 
Saintonge  et  du  pays  Niortais. 

Envoy  (Aimery),  Ec,  sgr  de  Souligne,  fit  aveu 
de  Gript  (D.-S.),  le  30  juin  IS13,  au  sgr  de  Fors. 
(Cab.  lit.  1084,  n"  355.)  Il  parait  avoir  épousé  N...  de 
la  Boche,  fille  de  Guillaume,  sgr  de  Gript,  et  de  Mar- 
guerite de  Gript. 

Euvoy  (Mabile)  épousa  vers  1480  N...  Richard, Ec. 
Leur  fille  se  maria  vers  1300  à  Louis  de  La  Faye,  Ec, 
sgr  de  Loubtgné,  près  Chef-Boutonne. 

EOL  (écrit  souvent  Eoil.)  —  Famille  du  Bas- 
Poitou  au  xv*  siècle,  qui  a  donne  son  nom  à  l'Eolière. 
devenue  ITlière  (Chavagnes-en-Paillers,  Vendée).  Les 
notes  qui  suivent  sont  Urées  du  Bul.  Soc.  Emulation, 
1816. 

Eol  (Jean)  laine  élait  sgr  de  l'Eolière  le  23  janv. 
1470,  et  membre  de  la  confrérie  de  N.-D.  de  Cha- 
vagnes. 

Eol  (Jeanne),  D"  do  la  Dandonnière  ?  fit  aveu  de  ce 
fief  en  1158  et  en  1506.  Elle  était  mariée  a  Nicolas 
Prévost. 

Eol  (Jean)  ou  Eoul,  sgr  de  ITlière,  la  Prillairc,  la 
Bleure,  etc.,  vendit  la  Prillaire  le  6  nov.  1564.  11  épou  sa 
Catherine  Richaro,  mais  nous  ne  savons  pas  s'il  eut 
postérité. 

EPI\E  ,      EPIXASSi:        KPIXAY. 

(V.  Espi.ne,  etc.) 

ERARD.  Famille  de  la  Rochelle  ?  (Note  Jour- 
dan.) 

Blason  :  «  d'or  à  3  merletlcs  do  sable,  et  un  tivlle 
de  sinople  posé  en  abîme.  » 

Erard  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Belisle,  capitaine  de 
vaisseau,  chev.  de  S'-Louis,  puis  chef  d'escadre,  assista 
au  combat  naval  de  Gibraltar  en  1  G~ s,  puis  au  sic;;'' 
de  Malaga,  eu  1705,  où  il  fut  tué.  Il  avait  épousé  Anna 
de  Ferrières,  veuve  de  René  de  Goursalato,  Ec.  sgr 
de  Vilfort.  et  fille  de  Etienne,  Ec,  sgr  de  Grandfief,  et 
de  Marie  Dupuy. 

ERART,  EIRARD,    V.  IIÉRARD.) 

KltMEXARD.  —  On  trouve  ce  nom  dans  le 
cartulaire  de  l'Absie,  au  xn*  siècle.  (Peut  être  le  mémo 
que  Ahenart.) 

Ermenard  (Papot)  fit  plusieurs  donations  i 
l'Absie,  sous  l'abbé  Rainier,  vers  1170,  de  terres  à  Mas- 
signy  (S'-Pompain,  D.-S  ,  avei  ion  (ils  l'apaUllus 
et   ses    filles   Peregrtna  et  Angarda.  (A.    11.  P.  25.) 

EKMErVJOIV.  —  Famille  noble  très  ancienne 
du  pays  de  S'-Maixent.  (Y.    ArhanJon,  Hermanion.) 


276 


EIIVAU  («!') 


* 


ERHKKOK.  —  Famille  de  la  Gâtine  men- 
tionnée dans  les  Charles  de  l'Absic  au  xn"  siècle. 

I  ■:■• n< >n  (Jean)  fut  témoin  d'un  don  fail  al'Àbsie 

sous  l'abbé  Guillaume  (vers  11 35-46)  par  Giraud  de 
l'Absie. 

ERMITE,  (Y.  Hermite  et  Lermite.) 

ERNAUT,   ERNAULT.    —    11  y    a    eu 

sans  doute  diverses  familles  de  ce  nom. 

k.iii-iul  (Sylvestre),  architecte  a  Fonteuay-I  - 
Comte,  rebâtit  l'église  de  N  -I).  au  xv  siècle. 

EltKOUL.  —  Famille  de  Saumur  et  du  Lou- 
dunais,  dont  un  membre,  avocat  très  distingue  du  bar- 
reau de  Poitiers,  fit  partie  comme  ministre  de  la  justice 
du  cabinet  de  Broglie  eu  1873. 

9  iiiociI  (Marin)  épousa  vers  1150  Marguerite- 
Jeanne  Mali.ard,  de  Loudun. 

Ernoul(René-Mai'ic),  secrétaire  de  la  sous-préfec- 
ture de  Loudun,  épousa  le  8  mai  1S27  Victoire  Fadiiv, 
fille  de  Josjephin,  el  de  Félicité  Bernier,  dont  il  eut: 

I  iiiiiul  (Jean-Edmond),  né  k  Loudun  le  5  août 
1829,  lit  ses  études  k  Poitiers  et  fut  inscrit  au  barreau 
de  cette  ville.  Son  talent  et  sou  éloquence  le  placèrent 
de  suite  au  premier  rang  de  l'ordre  des  avocats  el  sa 
réputation  s'étendit  dans  toutes  les  provinces  de  l'Ouest. 
En  1871,  élu  député  à  l'Assemblée  nationale,  il  prit 
place  k  la  droite  de  la  Chambre  et  vota  pour  les  pré- 
liminaires de  la  paix,  l'abrogation  des  lois  d'exil,  les 
prières  publiques,  etc.,  etc.  Dès  son  premier  discours  il 
se  fit  remarquer  et  il  fut  aussitôt  considéré  comme  l'un 
des  hommes  les  plus  éminents  du  parti  conservateur. 
adversaire  déterminé  de  la  politique  de  Thiers,  il  l'at- 
taqua vivement  le  30  nov.  1872,  et  dans  plusieurs 
autres  circonstances.  Ce  fut  lui  qui,  par  son  ordre  du 
jour  du  24  mai  1873,  provoqua  la  démission  du  président 
de  la  république  11  fut  appelé  au  ministère  de  la  justice 
par  M.  de  Broglie,  et  s'associa  k  toutes  les  mesures 
réparatrices  proposées  par  le  cabinet  ;  mais  il  se  démit 
de  ses  fonctions  le  26  nov.  1873,  après  l'échec  des 
essais  de  restauration  monarchique.  M.  Ernoul,  après 
la  dissolution  de  l'Assemblée  nationale,  posa  sa  can- 
didature k  la  Chambre  des  députés,  dans  la  lr*  circons- 
cription de  Poitiers,  le  20  fév.  1876  ;  mais  il  ne  fut  pas 
élu.  11  reprit  alors  sa  place  au  barreau  de  Poitiers,  et 
quelques  années  après  il  se  retira  à  Lussac-Ics-Eglises 
(H'Mfien.),  où  il  s'est  appliqué  k  encourager  les  progrès 
de  l'agriculture.  Il  est  commandeur  de  S1  Grégoire-le- 
Grand.  Marié  à  N...  GENET,il  en  a  eu:  1°  Louis,  2°  Mar- 
guerite. (D'°  des  Parlementaires.) 

ERREAL'.  —  Famille  originaire  de  l'Anjou  ? 
mentionnée  dans  l'Ami,  vendéen.  Elle  a  possédé  le  fief 
de  la  Baslardière. 

Blason  :  d'azur  k  la   bande  d'argent,  entre  2  étoiles 

d'or  a  pointe  écimée  ? 

lOri'eau  (Catherine),  dite  de  S'°-Fare,  fut  ahbessc 
de  la  Trinité  de  Poitiers,  de  1659  k  1662.  Elle  mourut 
en  167,'j. 

ERVAL  ou  ERVAEX  (d).  —  On  trouve 
i  c  nom  employé  pour  Airvau,  Airvault.  Il  y  avait  un 
6ef  d'Ervaux  à  Civaux  (Vieil.),  parfois  écrit  Hcrvaull. 
(V.  1  ZORI      I  HOHAS,) 


KSCAHI 


ERVET,     ou    plutôt    HEltVET,    (V.    ce 

nom).  —  Famille  noble  de  la  Gâtine. 

Ervet  (Regnaull),  habitant  la  seigneurie  de  Hrcs- 
suire,  servit  comme  archer  au  ban  des  nobles  du  Poitou 
de  1491,  en  remplacement  de  Jacques  Ervet,  son  frère, 
qui  était  alors  k  S'-Jacqucs.  (P>aus  du  Poitou.) 

ISIt\ll>l  EBAEDI.  -  On  trouve  ce 
nom  en  Poitou,  commun  k  diverses  familles. 

B~l)iiii<lï  (Guillaume)  possédait  auxiv*  siècle  le 
fief  de  Massay  (Cheuay),  relevant  du  château  de  Civray. 
Ce  domaine  était  passé  k  Briand  Meschin,  Ec,  en  14IS. 
(Arch.  nat.  P.   1114,  f.  69.) 

K9BAUPIM.  —  Famille  du  Loudunais  au 
xvn*  siècle. 

Esbaupin  (Jacques)  fut  témoin  le  1"  mai  L552 
d'une  vente  de  terres  faite  par  Gilles  Dechergé,  mar- 
chand, habitant  Marmande  et  Vellèches. 

Eshanpia  (Anne)  fut  marraine kNueil-sous-Fayc, 
I  le  14  mars  164S,  d'une  lillc  de  Jean  Fromagct,  sr  de  la 
Goulière. 

Esbaupin  (Jacques),  Ec,  conseiller  secrétaire 
du  Roi,  eut  un  fils,  Jean,  baptisé  k  Nueil,  le  25  avril 
1653.  (Reg.) 

1.  —  Esltaupiii  (Jean),  Ec,  sgr  de  Gadebourse. 
garde  du  corps  de  la  Reine-mère,  épousa  vers  1660 
Geoigelle  Hamelin,  fille  de  René,  sgr  de  La  Ville,  élu  à 
Loudun,  et  de  Catherine  Sénéchal,  dont:  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2°  Jean,  sr  de  Gadebourse,  employé  des  aides 
aux  Pont-de-Cé. 

2.  —  Esbaupin  (Jacques),  employé  des  aides  a 
Preuilly,  épousa  le  23  nov.  1692  Marie  Laurent,  fille 
de  Pierre,  sgr  des  Escoins.  et  de  Perrine  Rousseau, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2*  Marie- 
Geneviève,  née  à Nueil-sous-Faye,  le  8  sept.  1701. 

3.  —  Esbaupin  (Pierre)  épousa  k  Poitiers,  le 
17  fév.  1719,  Jeanne  Foïé,  fille  de  François,  et  de 
Jeanne  Rotiblet  (de  Montreuil-Bcllay). 

E8BAEPI\  (de  !.').  —  Famille  noble  de  la 
Câline  au  xvi"  siècle.   (V.  Lesbaupin.) 

Esbaupin  (François  de  I'),  Ec.,  sgr  de  la  Vérie, 
Clessé,  la  Séguinière  (Secondigny),  à  cause  de  sa  femme 
Madeleine  de  Frondebiiiîuf,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de 
la  Vérie,  etc.,  fil  aveu  le  19  août  1593  au  sgr  de  Se- 
condiguy.  (Arch.  Vieil.  C.  501.) 

E8CARD,  —  Famille  que  l'on  trouve  en  Niorlais 
au  xvi"  siècle. 

Escard  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  Médoc  ?  vendit 
Chaillé  ou  Chalié  (S'-Marlin-les-Melle,  D.-S.)  le  8  fév. 
1667,  avec  son  beau-frère  Gabriel  Hugucteau.  Il  ha- 
bitait alors  Vinerville?  Il  avait  épousé  Perrette  Re- 
naud, II"  de  Chalié,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  Viner- 
ville, brigadier  des  chevau-légers,  et  de  Barbe  Chabot. 
(Arch.  D.-S.,  E.  5S1.) 

EBCAR8,  E8CART-  C'est  le  véritable 
nom  de  la  famille  Descars.  (V.  ce  mot.)  Ce  nom  a 
été  écrit  aussi  des  Cars,  par  erreur.  (V,  aussi  PÉ- 
russe.) 

[tlason.  —  Ou  trouve  parfois  :  «  de  gueules  à  3 
étoiles  d'or  »  ;  mais  c'ost  par  erreur. 

ICscai't  (Jacques),   Ec,  sgr  des   lies,  des  Loges, 


■  Mi:iiAi.Aiti> 


Pamplie,  et  du  Vieux-Brusson,  lit  accord  le  5  juil.  1563 
au  sujet  du  Breuil  (S'-Chrislophe-sur-Roc,  11.  s.  )  avec 
D""  Marguerite  de  Tusseau,  H*  du  Breuil.  Il  était  âgé  de 
>    ans  lorsqu'il  fui  témoin  d'une  enquête  pour  l'Ordre 

de  Malle,  le  1  mai   ISSO.  (Ardl.  la  liane.) 

ESCHALARToo  EMCHAJL.CiA.RI>. 

—  Ce  nom  a  appartenu  à  plusieurs  familles  de  la  Gà- 
tine.  Les  personnages  suivants  paraissent  eue  tout  a 
fait  étrangers  à  la  famille  des  Esehalard  de  la  Boalsye. 

Eschalart  (Guillaume),  Cliev.,  fut  témoin  d'une 
donation  faite  par  Regnaud  de  la  Forêt  a  l'abbaye  de 
l'Absie,  du  temps  de  l'abbé  Rainier  [1146-87), 

Eschalart  (Raoul),  Chov.,  fut  témoin  d'un  don 
fait  par  Sebrand  de  la  Forêt,  lils  de  Regnaud,  à  Cos- 
eelin,  abbé  de  l'Absie  (11S7-1200). 

Gschalart  (Aimery)  fut  prévôt  de  l'Aleu,  près 
la  Rochelle,  du  temps  de  Porteclie  de  Mauzé  et  de 
Geoffroy  de  Mauzé,  son  lils  (vers  1200-1240).  D'après 
nue  enquête  de  126S.  (A.  H.  P.  8.) 


»A» 


IHCII\l.\ltl) 


KBCH1LLAKT. 

ancienne,  originaire    de  Par- 


K8CHALARI) 

—  Famille  noble  et  très 

thenay.  Plusieurs  de  ses  membres  ont  tenu  un  rang 
distingué  en  Poitou,  et  sont  devenus  officiers  généraux, 
gouverneurs  de  places,  etc.  Nous  nous  sommes  servis, 
pour  dresser  cette  généalogie,  des  documents  conservés 
aux  Archives  des  Deux-Sèvres  (E  78  et  79),  et  a  la  Bi- 
bliothèque nationale  (dos.  24470),  du  Nouveau  d'Hozier 
[dos.  339),  des  Carrés  de  d'Hozier  (237),  des  archives 
de  la  Barre,  etc.,  etc. 

Dans  le  Dictionnaire  de  la  noblesse  on  trouve  une 
généalogie  erronée,  où  l'on  a  inséré  une  fausse  branche 
formée  par  une  famille  étrangère  homonyme. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or.  —  Au  xvir  siècle, 
les  Esehalard  de  la  Marck  portaient  un 
blason  écartelé. 

lue  pierre  sculptée  conservée  dans 
notre  cabinet  porte  un  écusson  écartelé  : 
l°(d'or)  à  la  croix  (d'azur)  cantonnée  de 
4  soleils  (de  gueules)  [Hurault]  ;  2°  (d'a- 
zur) à  la  Heur  de  lis  (d'or)  soutenant  deux  éperviers 
affrontés  (d'argent)  [du  Fou]  ;  3°  de  (gueules)  à  la 
herse  (d'or)  de  3  trails  [d'Appelvoisin]  ;  4°  (d'or;  à  la 
tète  de  cheval  (de  sable)  bridée  de  (gueules)  [de  Puy- 
guyon]  ;  sur  le  tout  d'azur  au  chevron  d'or  [Esehalard]. 
Ce  blason  est  accolé  de  celui  de  la  Marck,  qui  est 
coupé  et  parti  de  3  pièces.  En  haut  1°  Bourbon  Mont- 
pensier,  2°  Auvergne,  3"  Saarbruck  ;  En  bas  1"  de  la 
Tour,  2°  Brézé,  3°  Poitiers  S'-Vallier;  et  en  fasce  bro- 
chant sur  le  coupé  (d'or)  à  la  fasce  échiquetée  de  (gueules 
et  d'argent)  de  trois  traits  [de  la  Marck]. 

Les  tilles   de    Robert-Henri    Eschallard  de  la  Marck 
(13*  deg.,  §  1)  poitaient  tierce  en  fasce:    1°   parti    de 

quatre  :  Saveuse,  Bourbon,  Auvergne  et ?  2°  d'or  à  la 

fasce  échiquetée  de  gueules  et  d'argent  de  trois  traits 
(la  Marck)  ;  3°  parti  de  trois  :  Saarbruck,  Esehalard 
et  Poitiers  S'-Vallier.  (Gén.  Rochefoucauld.  Fonds  Franc. 
16797.)  Ce  blason  est  curieux,  parce  que  le  blason  des 
Esclialard,  qui  devait  être  le  principal,  est  placé  à  uu 
rang  tout  à  fait  insolite,  d'après  les  règles  héraldiques. 
L'Armoriai  vendéen  dit  par  erreur  :  «  d'argent  à  3  pals 
de  sable  ».  C'est  le  blason  d'une  autre  famille  Es- 
ehalard, originaire  de  la  Beauce. 

Esehalard  (Micheau)  est  mentionné  comme 
devant  cens  et  rente  sur  plusieurs  maisons  près  la  porte 
Marchiou  de  Parthenay,  eu  1452.  (Arch.  la  Barre.] 
Cette  mention  peut  se  rapporter  aux  cens  dus  au 
xiv»  siècle. 


Esclialard  (Jeanniu)  étail  décédé  au  xv*  siècle. 
Sa  maison  se  trouvait  ii  Parthenay,  au  carrefour  du 
Poids.  (Gatine,  Ledeie .  ) 

Esehalard  (Jean)  était  curé  de  Bors  Bore  ?) 
en  i  163.   Arch.  Vien.  ('..  982.) 

Escliala  ■•■!  (Jeanne)  épousa,  vers  1500,  Jac- 
ques Clirestiun,  Ec.  (Gén.  Chrestien.) 

Esehalard  (Louis)  fut  prévôt  moine  de  S'- 
Maixeut  en  1516.  Il  fut  remplacé,  en  1521  par  Pierre 
de  Fontenav,  qui  avait  été  son  compétiteur  en  1516. 
(A.  H.  P.  16.) 

Eschalart  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Germont, 
était  décédé  en  1631,  laissant  pour  veuve  Gabrielle 
Escotière.  (Greffe  de  Civray.) 

Esehalard  (Honorée)  est  marraine  à  Romagne, 
le  28  oct.  1654.  C'est  elle,  croyons-nous,  qui  épousai 
Mauprevoir,  le  27  uov.  167.'!,  Marc  de  l.àge,  Ec.,  sgr 
du  Bouchault.  (Reg.) 

Esclialard  (Anne-Honorée),  veuve  du  s*  de  la 
Grange,  fut  marraine  a  S'-Martin-I.ars  le  5  mai  1673. 

Esehalard  (Olivier),  religieux  bénédictin,  doc- 
teur en  théologie,  était  prieur-curé  de  Mou  champs  (Veud.) 
en  1672.  II  composa  eu  1688,  en  opposition  avec  celui 
de  l'évêque  de  Luçon,  Mgr  de  Barillon,  un  catéchisme 
qu'il  fit  imprimer  à  Nantes,  et  dans  lequel  il  affirmait 
les  prérogatives  du  Pape  contre  los  novateurs  du  temps, 
soit  protestants,  soit  jansénistes.  Son  livre  fut  saisi  et 
il  fut  lui-même  enfermé  dans  l'abbaye  de  S'-Benoit  de 
(Juimperlé.  (Chroniq.  Luçon,  I.).  Ce  personnage  pourrait 
bien  appartenir  à  une  autre  famille. 


§1". 


BnANCHE  de  !>.■%.  Itoi   1..11  .■■:. 


La  filiation  des  premiers  degrés  ne  peut  être  établie 
d'une  façon  certaine.  On  no  trouve  en  effet  que  des 
notes  incomplètes  qui  ne  peuvent  s'accorder  entre  elles. 
Nous  donnons  la  généalogie  qui  nous  parait  la  plus 
probable. 

1.  —  Esclialard  (N...),  bourgeois  de  Par- 
thenay, vivant  au  milieu  du  xme  siècle,  eut  au  moins 
deux  lils:  1°  Guillaume,  qui  suit;  2"  Michel,  qui, 
d'après  les  notes  d'Allard  de  la  Besnière,  est  mentionné 
avec  son  frère  dans  un  acte  de  1282.  D'après  le  même 
auteur,  ce  serait  lui  qui  aurait  formé  la  branche  de  la 
Boulaye  ;  mais  nous  croyons  que  la  filiation  fut  plutôt 
continuée  par  Guillaume,  suivant  les  notes  du  cabinet 
des  titres.  C'est  peut-être  ce  Michel  qui  reçut  investiture 
de  divers  liefs  en  1209,  conjointement  avec  Guillaume. 

2.  —  Esclialard  (Guillaume),  témoin  en  1282| 

fut  aussi  témoin  d'un  accord  passé  en  1285,  sons  le  sccl 
de  S'-JIaixent,  entre  l'hôpital  de  Parthenay  et  divers 
particuliers.  En  1299,  le  mardi  avant  la  Mi-Carême,  il 
reçut,  conjointement  avec  Michel,  L'investiture  des  fiefs 
de  la  Chevrotière,  la  Garonnière,  la  Fortinière,  hypo- 
théqués à  leur  profil  par  Godard  de  Puychenin,  Ec, 
qui  les  tenait  du  sgr  d'Argcnton,  (Arch.  D.-S.  E.  78.) 
Guillaume  épousa  Florence  Baudouin.  (Nom.  d'Hozier, 
3391.)  11  était  décédé  en  1328;  car  a  celte  date  sa 
veuve  partagea  ses  biens  avec  ses  enfanta  :  1°  Michel, 
qui  suit  ;  2°  Nicolas.  (P.  Anselme.) 

3.  —  Esehalard  (Michel),  sgr  de  Maillé,  est 
peut-être  celui  qui  ligure  dans  l'acte  de  1299.  Il  est 
mentionné  comme  décédé  dans  nue  transaction  passée 
le  vendredi  avant  la  S*-Pierre  1355,  entre  Pierre-Morin 
Duboys  el  lliici  Esehalard.  Le  Nouveau  d'Hozier  lui 
donne  pour  femme  Cathcrini  Oujarp,  D"  ds  la  Ga- 
ronnière? mais  il  y  n.  croyons-nous,  confusion  avec  son 
lils  lluet.  Quoiqu'il  ensuit,  il  cul  pour  enfants:  1"  Pierre 


27$ 


ESCHALARO 


qui  est  cité  comme  décédé  dans  l'acte  de  1355  ;  2°  Huet, 
qui  suit. 

4.  —  Eschalard  (Huet),  Ec,  sgr  de  Maillé, 
possédait  le  fief  de  Vcrnay,  à  la  Roche-de-Chizay  (S1- 
Jean-de-Sauves,  Vieil.).  Oa  le  trouve  appelé  Raoul, 
par  faute  de  copiste,  dans  un  procès  en  Parlement 
soutenu  par  son  fils  le  13  juin  1316.  (A.  H.  P.  21.)  Il 
passa  accord  le  4  avril  1337  avec  le  prieur  du  Bois- 
d'Alonnc,  au  sujet  d'une  rente  (Pièc.  orig.  2)  et  reçut 
donation,  le  31  avril  1356,  de  Jean  Bernard,  des  do- 
maines de  la  Coussinière,  en  reconnaissance  de  services 
rendus.  (Id.  dos.  6615.)  Il  était  décédé  avant  le  25 
mars  1365,  date  d'un  bail  fait  par  sa  veuve  et  ses  en- 
fants à  Jean  Sauquet.  En  1369,  ses  hiens  furent  con- 
fisqués sur  ses  héritiers,  comme  partisans  des  Anglais. 
(A.  H.  P.  19. j  II  avait  épousé  Catherine  Odjabd  ou 
Ojard,  fille  de  Simon,  et  de  Marie  Richard,  D8  de  Lar- 
guère  ?  (Son  nom  est  souvent  mal  écrit  Aynard  ou 
Emard,  dans  les  reg.  du  Parlement  (A.  H.  P.  21), 
dont  il  eut  :  1°  Robert,  qui  suit  ;  2°  Raoulin,  Chev. 
de  Rhodes  (Nouv.  d'Uozier  3391);  3"  Simon,  décédé 
pendant  la  guerre  (dos.  bleus)  ;  4°  Jeanne,  mariée 
d'abord  à  Thibaud  Coulard,  s'  de  Billj  (Nouv.  d'Hozier, 
3391),  puis    le   8   août   1363  a  Jean   Buffeteau,    clerc. 

Pièc.  orig.  551.) 

5.  —  EaelialanI  (Robert),  Ec,  sgr  de  Maillé, 
Vcrnay,  rendit  hommage  du  fief  de  la  Barangcrie  à 
Simon,  sgr  du  Fouilloux,  le  samedi  avant  Pâques  1366. 
Il  ligure  parmi  les  bourgeois  et  habitants  de  Parlheuay 
daus  une  transaction  de  1372.  (Gàtiue,  Ledain.)  Il  fit 
cession  du  lief  de  l'Aleu  à  Jean  Buffeteau.  (Diichesuc, 
33,  f.  227.)  On  le  trouve  le  12  fév.  137S  poursuivi 
avec  Guy  d  Argenton,  dans  un  procès  criminel  au  Parle- 
ment. (A.  H.  P.  19.)  Il  se  maria  en  1375  à  Perriue  Boubet 
ou  Bouer,  D*  de  la  Boulaye,  fille  de  Artus,  Ec,  sgr  de 
la  Boulaye,  et  de  Hilaire  du  Puy-du-Fou.  On  dit 
ailleurs  qu'il  épousa  (sans  doute  en  2"  noces)  Jeanne 
Rousseau,  avant  le  16  janv.  13S3,  date  d'un  aveu  fait 
a  Robert,  à  cause  de  Jeanne  Rousselle,  sa  femme,  par 
Pierre  Rigot,  Ec,sgr  de  Maillé.  (Pièces  orig.,  dos.  24470.) 
Nous  pensons  qu  il  eut  du  1"  lit  :  1*  Jean,  Chev.,  sgr 
de  Vernay,  qui  fit  hommage  de  la  Roulinière,  le  26  juin 
1408,  à  Guillaume  du  Fouilloux,  et  le  8  mars  1431  à  Jean 
du  Fouilloux.  Le  16  janv.  1401,  il  comparut,  comme  fondé 
de  procuration  de  Jean  Oujard,  évêque  de  Castres,  dans  uu 
procès  ii  Parthenay,  contre  Aniaury  de  Liniers.  (Pièces 
orig.  24470.)  Il  fil  aveu  le  19  déc  1413  à  Léon  de 
Mauvergne  ?  s'  de  la  Touchc-Aurry.  (Arch.  D.-S.) 
Marié  :  1°  vers  1390,  ii  Héliette  Gabet,  fille  de  Geoffroy, 
Ec,  sgr  du  Rreuil,  et  de  Pernelle  Chenin,  qui  lui  fit 
donation  de  ses  biens  le  2S  juin  1400  (Arch.  la  Barre)  ; 
puis  2"  a  Malhurine  Dizé,  qui  testa  en  1404  (dos.  21470), 
il  eut  du  1"  lit  :  a.  Catherine,  D"  de  la  Boulaye, 
mariée  d'abord,  le  28  avril  1422,  à  Thibault  Goulard, 
Ec,  sgr  de  Bille,  tué  au  combat  de  Verneuil  en  1424  ; 
puis  à  Jean  de  Haillon,  Chev.,  sgr  de  Daillon,  dont  elle 
n'eut  jias  d'enfants.  Elle  testa  le  5  juin  1456.  fondant 
une  chapellenie  à  l'autel  du  Crucifix  en  l'église  S'-Lau- 
reut  de  Parlheuay,  pl'ès  des  tombeaux  de  ses  père  et 
mère;  mais  elle  mourut  seulement  en  1478,  el  ses 
biens  furent  partagés  par  ses  neveux  ou  petits-neveux 
eu  1479;  b.  suivant  une  unie,  Jacques,  décédé  avant 
1448. 

Dir  2e  lit  vinrent:  i-  Simon,  qui  suit;  3"  Nicolas, 
I  c,  sgr  de  Fontverines,  nommé  conseiller  au  Parlement 
de  Poitiers  en  1418,  et  décédé  sans  alliance  eu  1422 
(A.  H.  P.  21);  4°  Guillemette,  qui  épousa  Guillaume 

Poussard,  sgr  des  Guéruees,  près  S'-Maixent,  puis  IN 

de  Conzay  ;   5°  Hervé,  Ec,  fut  témoin  le  28  juin  1400 


I    !-<     II   \l     \ltl> 


de  la  donation  faite  par  Héliette  Gabet  à  son  mari  Jean 
Eschalard,  et  mourut  avant  1438.  H  épousa  Marie 
d'Appelvoisin,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Chaligné,  et 
de  Pcrrette  Mignot,  dont  il  eut  seulement  Louis,  décédé 
jeune  avant  1 140.  (Arch.  D.-S.) 

6.  —  Eschalard  (Simon),  Ec,  sgr  de  Maillé, 
la  Boulaye,  rendit  aveu  à  S'-Maixout  le  12  fév.  1405 
pour  Maillé,  et  à  la  Tour  Mauhergeon  de  Poitiers  le 
10  fév.  1408,  pour  son  château  de  la  Peire  (Jaulnay, 
Vieil.).  Il  transigea,  le  21  juin  1422,  avec  Guil- 
laume et  Nicolas  Poussard  frères,  au  sujet  de  la  suc- 
cession de  feu  Nicolas  Eschalard,  leur  oncle,  à  la- 
quelle lesdits  Poussard  prétendaient  par  suite  du  décès 
de  feu  Guillemette  Eschalard,  leur  mère,  sœur  dudit 
Nicolas.  (Arch.  D.-S.  E.  79.)  Marié  vers  1400  à 
Jeanne  Dîme  ou  Dixmieii,  fille  de  Jean,  sire  d'Assay, 
et  de  Jeanne  du  Teil,  il  partagea  en  1417,  avec  Jeanne 
du  Teil,  la  succession  de  son  beau-père.  De  concert 
avec  sa  femme,  il  fonda  une  chapellenie  en  l'église  S'- 
Savin  de  S'-Maixent,  le  lSjuil.  1450.  En  1447,  ils  par- 
tagèrent leurs  biens  à  leurs  enfants  qui  étaient  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2"  Louise,  mariée  le  5  juil,  143i  a  Maurice 
Clavcuricr,  Ec,  sgr  de  la  Tour-Savary  ;  3»  Susanne, 
qui  épousa  en  1440  Jean  Asse,  Ec,  sgr  du  Plessis- 
Asse,  et  vivait  en  1472  ;  4°  Catherine,  nou  mariée  et 
décédée  en  1470;  5°  Honorée,  D*  de  Fontverines,  qui 
testa  le  17  sept.   1478  et  vivait  encore  en  1479. 

7.  ■ —  E Dschalard  (Jean),  Ec,  sgr  de  Maillé,  la 
Boulaye  et  la  Barre-Sanglier  (S'-Liu,  D.-S.),  la 
Motlc-de-Coursay  (Faye-sur-Ardin),  lit  hommage  en 
1451  à  Aymard  de  la  Bochefoucauld,  sgr  du  Moulbault 
et  de  Villiers,  près  Niort.  Il  transigea  en  1470,  au  sujet 
de  la  succession  de  Catherine  Eschalard,  avec  Jeanne 
Maintrolle,  D'  de  la  Tilfardière,  laquelle  lui  céda  en 
1478  les  droits  qu'elle  avait  en  cette  succession.  11  dut 
se  marier  3  fois  :  l°avec  Marie  de  Nucheze  :  il  rendait 
aveu  à  l'abbaye  des  Chàtelliers  le  6  déc.  1425  pour 
l'hébergement  des  Tuuches,  en  son  nom,  et  après  sa 
mort  il  traita  avec  ses  héritiers  en  1433  ;  2°  en  1447,  avec 
Catherine  de  Bons,  alias  de  Vers  (peut-être  iie  BoRc), 
fille  de  Pierre,  Chev.,  et  de  Malhurine  do  Dercé  ; 
3"  en  1473,  avec  Gilletle  de  Daillon,  tille  de  Louis,  F.c, 
sgr  de  Crazannes,  et  de  N...  Ameuart.  11  eut,  croyons- 
nous,  du  second  lit  :  1°  François,  qui  suit  ;  2"  Chris- 
tophe, qui  a  formé  la  branche  du  Vieux-Romans,  §  V  ; 
3'  Susanne,  4*  (suivant  la  généalogie  de  Daillon)  Ca- 
therine, mariée  a  Jean  de  Daillon  ;  et  du  3°  lit  :  5"  Ca- 
therine, religieuse  à  S,e-Croix  de  Poitiers  en  14S0. 

8.  —  Est-lialard  (François),  Ec,  sgr  de  Maillé, 
la  Barre-Sanglier  et  la  Boulaye,  reçut  un  aveu  comme 
sgr  de  Maillé  et  de  la  Barre-Sanglier  en  1474  et  ra- 
tifia avec  son  frère,  le  3  mars  1480,  le  partage  fait 
eulre  leur  père  et  leurs  tantes,  au  sujet  de  la  succession 
de  Catherine  Eschalard.  Il  assista  au  ban  du  Poitou  de 
14S9,  et  fut  désigné  pour  la  garde  de  Mortagne.  Il  était 
marié  le  25  janv.  1480  avec  Louise  de  la  Haye,  fille 
de  René,  allas  Hardy,  Chev.,  sgr  de  Monthaull.  et  de 
Marie  d'Appolvoisin,  dont  il  eut  :  1°  Antoine,  qui 
suit;  2°  Jeanne,  mariée  le  8  janv.  1506  à  Pierre  de 
Touvois,  Ec,  sgr  dudit  lieu  ;  3"  Françoise,  mariée,  au 
commencement  du  xvi«  siècle,  à  Jeau  C.roussin,  Ec,  sgr 
de  Geay,  puis  remariée  à  René  de  la  Boucherie,  Ec., 
sgr  île  Fromeuteau  (D.  F.  87)  ;  4°  Charles,  chr\  ilîer 
de  Rhodes  en  152:!. 

9.  —  Eselialai-d  (Antoine),  Ec,  sgr  de  1  I 
Boulaye,  de  la  Barre-Sanglier  et  de  Maillé,  rendit  aveu 
le  14  sept.  1499  au  château  de  la  Cuierchc  et  fut 
lieutenant  de  la  compagnie  d'ordonnance  do  René  de 
Montejean,     maréchal    de    France.     Marié    en    1501  à 


ESCHALARD 


Guyonne  dite  Hardouine  d'Appelvoisin,  Bile  de  Guil- 
laume, C.lii'v.,  sgf  de  Cl  aligné,  et  de  Iseull  de  Liniers 
(qui  se  remaria  à  Guy  de  la  Forcst,  Ec,  sgr  de  Vau- 
doré  ,  il  eut  pour  enfants  :  1°  Honorât,  qui  suit  ; 
8"  Christophe,  Ec.,  qui  vivait  eu  1544  ;  3*  François, 
Ec,  marié  eu  Normandie,  le  1"  avril  1551,  a  Jeanne 
d'Ausy,  se  retira  peu  après  a  Genève,  comme  il  parait 
par  s. m  inscription  sur  le  registre  des  nouveaux  ha- 
bitants [Franc.  Protest.  G)  ;  4*  Bardouine,  qui  lit 
une  donation  en  1537  et  épousa  d'abord  Philippe  de 
S'-I'.ajlais,  C.hev.,  sgr  de  Selignv  ;  veuve  avaut  1555,  elle 
se  remaria  à  Louis  Surielte,  Ec,  sgr  de  Laubray; 
5«  Antoine,  rapporté  au  §  Il  ;  6»  Claude,  qui  épousa, 
croyons-nous,  d'abord  Jean  Aliday,  Ec,  sgr  de  Charay  ; 
puis  Cosme  Tiercelin,  Chev.,  sgr  de  Baslou. 

10.  —  i:»<-li:iliii-al  (Honorât),  Chev.,  sgr  de 
la  Boulaye,  la  Barre-Sanglier,  Maillé,  la  Tour-d'Oiré, 
etc.,  li"'  de  Châteaumur,  rendit  bommage  au  sgr  de  la 
Guiercbele  21  Fév.  1537,  et  fit  aveu  au  V  de Thouars, 
en  1543,  pour  les  terres  de  Pierrefitle  et  des  Herber- 
lières.  Il  lit  une  donation  en  1556  à  Catherine  de  la 
Tour,  prieure  de  Cousduu,  et  fut  dispensé  de  se  trouver 
au  ban  de  1557.  Il  avait  épousé  Lucrèce  i>e  Puyguyon, 
Bile  de  René,  Chev.,  sgr  do  la  Tour-d'Oiré,  et  de 
Marthe  de  Conigham,  dont  il  eut  :  1°  Chaules,  qui  suit  ; 
2"  Renée,  3°  Philippe,  lille  d'honneur  de  la  reine  de 
Navarre. 

11.  —  tCsclialartl  (Charles",  Chev.,  sgr  de  la 
Boulaye,  Pierrefitle,  Maillé,  la  Tour-d'Oiré,  B°°  de 
Châteaumur,    vice-amiral   de  Guyenne,  gouverneur   du 

Bas-Poitou  et  de  Fontenay-le-Coinle,  capitaine  de  50 
hommes  d'armes  des  ordonnances  du  Roi  et  conseiller 
en  son  couseil  privé,  fut  reçu  Chev.  de  l'ordre  de  Sl- 
Miehel,  par  le  duc  d'Anjou,  au\  Chartreux-les-Paris, 
le  3  mars  1568.  Il  prit  une  part  active  aux  guerres  du 
règne  de  Henri  III  et  se  trouva  mêlé  aux  principaux 
événements  politiques  et  militaires  qui  se  passèrent  a 
cette  époque  dans  notre  province.  Charles  mourut  le 
5  juin  1594.  Sou  tombeau  et  son  épitaphe  se  trouvaient 
dans  l'église  de  Treize- Veuts,  qui  a  été  démolie  en  1861. 
(Celte  épitaphe  a  été  donnée  dans  le  6*  volume  de  la 
France  protestante  d'après  M.  de  Hicheniond,  le  savant 
archiviste  de  la  Charente-Intérieure.)  A  côté  de  son 
tombeau,  était  un  petit  cercueil  en  plomb  contenant  une 
jeune  fille  de  6  à  7  ans.  Il  avait  épousé  le  30  déc.  1585 
Marie  du  Fou,  veuve  de  René  de  Talensac,  Ec,  sgr  de 
I.oudrière,  et  fille  de  François,  B°"  de  Vigean,  et  de 
Louise  Robertet,  qui  lui  donna  .'  1°  Philippe,  qui  suit  ; 
2°  Sdsanne,  baptisée  au  temple  de  la  Rochelle  le  26 
avril  I5S7,  eut  pour  parrain  Henri  de  Bourbon,  roi  de 
Navarre  ;  3"  Madeleine,  4°  Claude,  5°  Cathehine, 
6"  Antoinette,  toutes  décédées  jeunes  ;  7°  François, 
Ec,  sgr  B00  de  Champdolent,  Pierrefitle  et  Chaliers, 
gouverneur  de  Mai-ans  en  1619,  marié  dès  1615  "a  Louise 
de  Constant,  fille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  de  Chaliers, 
et  de  Marguerite  d'Authon,  n'eut  pas  de  postérité, 

12.  —  l'Aclialaril  (Philippe),  Chev.,  sgr  de  la 
Boulaye,  1>Û°  de  Cbàteaumur,  etc.,  fut  successivement 
guidon,  puis  enseigne  et  enfin  lieutenant  de  la  com- 
pagnie de  2110  gendarmes  de  la  reine  Marie  de  Médicis 
et  gouverneur  de  Fontenay-le-Comto  après  le  décès  de 
son  père  Iians  un  aveu  rendu  à  sa  veuve,  le  16  nov. 
1620,  il  est  dit,  probablement  par  erreur,  Chov,  de 
l'ordre  du  Roi.  (Orig.)  II  mourut  à  Loudun  le  13  avril 
1616.  11  épousa  eu  1604  Marie  Huiiali.t,  fille  de  Fran- 
çois, Ec.,sgrde  Châteaupers,  et  de  Rachel  de  Coche- 
Blet,  dont  il  cul  :  1»  UaxihilieN,  qui  suit  ;  2"  Loi  i-e, 
Déi  le  l*r  fév.  1612,  mariée  le  26  juin  1636  à  Claude- 
Yves  M"  d'Alègre   et,  suivant  d'autres  notes,  à  Gabriel 


IHCIIAlAItlI 


270 


du  Quesnel  ;  3"  Marie,  née  a  Fontenay  on  sept,   loi 4, 

religieuse  aux  Filles  île  N.-ll.  de  Poitiers,  vivait  eu 
1672  ti.ii.  Vieil.  G.  1113  ;  1»  Marguerite,  née  en 
oct.  1616,  religieuse. 

13.  —  Eachalard  (Maximilien),  Chev..  sgr 
M1^  de  la  Boulaye,  gouverneur  et  capitaine  deFontenay- 
le-Comte,  Olaréchal  des  camps  et  armées  du  Roi,  hé- 
rita, sons  bénéfice  d'inventaire,  de  feu  François  Es- 
ehalard,  11-"  de  Champdolent,  son  oncle.  Il  épousa  le  23 
janv.  1633  Louise  de  la  Marck,  fille  de  Henri. Robert, 
C"  de  Braine,  duc  titulaire  de  Bouillon,  el  de  Margue- 
rite d'Authon,  qui  lui  donna  :  1°  Henri-Rouert,  C"  de 
la  Marck  et  de  Braine,  prince  de  Janiets  et  de  Flo- 
range,  M'"  do  la  Boulaye,  etc.  (adopté  par  le  duc  de 
Bouillon),  colonel  du  régiment  de  Picardie,  gouverneur 
de  Voiiilen,  maréchal  des  camps  et  armées  du  Roi,  tué 
a  la  bataille  de  Cousarbrcck  près  de  Trêves,  le  11  août 
1675,  après  s'être  signalé  en  diverses  occasions. 
H  épousa  en  1657  Jeanne  de  Saveuse,  lille  unique  de 
Henri,  B"  de  Cardonav  et  de  Bouquainville,  et  de  Ma- 
deleine Viole,  dont  il  eut  :  a.  Louise-Madeleine,  C«*"" 
de  Braine",  II"  de  Sésignan,  mariée  le  7  mars  1689  à 
Jacques-Henri  de  Durfort,  duc.  de  Duras,  et  décédée  le 
13  avril  1717,  a  58  ans  ;  ».  Gabriklle,  D"'  de  Braiue, 
morte  à  20  ans  en  nov.  1636,  aliàt  déc,  16S0  ; 

2"  Henri-Loois,  qui  suit  ;  3°  Maximilienne,  religieuse 
a  Chàtellcrault  ;  4"  Charlotte-Elisabeth,  religieuse  à 
Poitiers  ;  5°  Marie-Françoise-Charlotte,  D"°  de  la 
Marck,  mariée  en  1680  à  Pierre  de  Vieux-Chatel,  M'a  de 
Lannion,  et  décédée  le  27  avril  1726,  k  76  ans  ;  6»  Ma- 
rie, qui  était  en  1680  épouse  de  Louis  de  Pergy,  sgr  de 
Mazières. 

14.  —  Eschalard  (Henri-Louis),  Chev.,  sgr  de 
la  Boulaye,  capitaine  aux  gardes  du  duc  de  Savoie,  prit 
le  nom  de  C'«  do  la  Marck  après  la  mort  de  son  frère.  Il 
fut  blessé  à  l'expédition  de  Gigery  en  1644.  11  épousa  en 
168.  ?  Isabelle  d'Héraudi,  fille  de  Jean,  sgr  de  S'-Diery, 
et  de  Marguerite  de  Maugis  des  Granges,  qui  mourut  ea 
juil.  1686,  à  27  ans,  lui  laissant:  1°  N...,  dit  le  comte 
de  Braine,  major  des  Invalides  eu  1759  ;  2° Louis  Ro- 
bert, qui  suit;  3"  Marie- Anne- Victoire. 

15.  —  Eschalard  de  la  Marck  (Louis- 
Robert),  premier  écuyer  de  Mgr  le  prince  de  Condé  en 
1759,  se  maria  avec  la  veuve  de  N...  Millet,  receveur 
général  des  finances,  niais  nous  ne  savons  pas  s'il  eut 
postérité. 

§  II.    —    Branche    de    CiiMiuaiv 

10.  —  Eschalard  (Antoine^,  Ec,  sgr  de 
Maillé,  Availles,  Chàtillon-sur-Clain  (Sommières,  Vien.\ 
fils  puîné  do  Antoine,  et  de  Guyonuc  d'Appelvoisin 
(9e  deg.,-!  l*r),  transigea  eu  1549,  comme  sgr  de  Chà- 
tillou,  avec  le  curé  de  Sommières.  Il  fut  dispensé  de 
servir  au  ban  de  1557,  parce  qu'il  élait  chargé  de  la  dé- 
fense du  port  de  S'-Gilles,  et  rendit  aveu  le  24  juin 
1548,  tant  pour  lui  que  pour  sa  femme,  a  la  sgrie 
d'Airvault.  Maiié  le  1°*  déc.  1545  (Ayniard  et  Perche- 
ron, not.)  à  Louise  Acton,  veuve  de  Jean  do  Luens,  Ec, 
sgr  de  Puisant,  et  fille  de  Hug  les,  sgr  d'Availles,  il  eut  : 
1  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Balthazard,  chef  de  la  branche 
d'Availles,  §  III. 

11.  —  Eselialai-«1  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Châ- 
tillou  et  de  Barges  (Béceleuf,  D.-S.),  assista  en  1573  au 
contrat  do  mariage  de  son  frère,  comme  fondé  de  pouvoir 
de  sa  mère.  Il  défendit  Maillezais  contre  le  duc  de  Joyeuse 
en  15S6,  mais  dut  bientôt  capituler.  En  1596,  il  prêta 
serment  d'union  a  l'assemblée  de  Loudun  et  mourut  en 
1609,  laissant  de  son  mariage  avec  Françoise  Eschalard  : 


280 


«•:**« :n  il  \iti» 


1»  Benjamin,  qui  suit;  2°  Marie,  mariée  le  16  mars 
1001  (Rabot  et  Mullot,  not.  à  Gem;ay)  à  Isaac  Itegnaud, 
Ec,  sgi'  de  Massignac  ;  3*  Anne,  qui  épousa  le  7  fév. 
1608  (Rabot,  not.  à  Genç.'iy)  René'  Lefranc,  Ec.,  sgr  de 
Beaulieu,  et  qui  était  décédée  avant  le  11  mai  1642, 
date  du  partage  de  sa  succession  ;  4°  sans  doute  Giï- 
uéon.  Ec,  sgr  de  la  Grange,  de  ChtUillon,  demeurant  a 
Mouchaudy  (Chàlcau-Garnicr,  Vieil.),  eu  1  014.  11  épousa 
Madeleine  de  l'Age,  lille  de  Roué,  Ec,  sgr  de  Vareilles. 
(Arch.  Vieil.  E'-  235,  do  Lage.) 

12.  —  Eschalai-d  (Benjamin),  Ec,  sgr  de  Chà- 
lillon,  épousa  Isabelle  Prévost,  fille  de  Antoine,  Ec,  sgr 
de  Beaulieu,  et  de  Madeleine  Boisnet,  qui  mourut  le  10 
janv.  1622  et  fut  inhumée  dans  l'église  de  Sommières, 
près  la  chapelle  S'-Rocb.  11  en  eut  au  moins  Antoine, 
qui  suit. 

13.  —  Eschalard  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Châlil- 
lon,  la  Grange,  Barges,  etc.,  assista  en  1651  à  l'assemblée 
de  la  noblesse  du  Poitou  réunie  k  Poitiers  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  de  Tours,  et  fut  maintenu  noble 
le  18  août  1661  par  M.  Barentin.  11  avait  épousé: 
1°  le  28  juil.  1649  Louise  Huguet,  tille  de  Pierre,  sgr 
de  Cliamparou,  élu  k  Angoulème,  et  de  Louise  Duguie 
(Arch.  Vien.  Es  752.  Lebrun)  ;  2°  Catherine  Blanchard, 
dont  il  ne  paraît  pas  avoir  eu  d'enfants.'  Du  1"  lit  il 
eut  :  1°  Frédéric,  qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée  à  Chà- 
leau-Garnier,  le  21  avril  1673  (Pasqueron,  not.),  à 
Sylvestre Crugy  de  Marcillac,  Ec,  sgr  du  Tilluu. 

14.  —  Eschalard  (Frédéric),  Ec,  sgr  de  Chà- 
lillon,  Barges,  épousa  le  5  nov.  1679  (Cuirblanc,  not.  k 
Chàteau-Garnier)  Marie-Henriette  de  Rechignevoisin, 
lille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Gtiron,  et  do  Marie  d'Albin 
«le  Valsergues,  et  mourut  le  2  mai  1684.  Sa  succession 
fut  partagée  le  12  mars  1695  entre  les  frères  et  sœurs 
do  sa  femme.  11  avait  eu  au  moins  Antoine  décédé 
jeune  le  12  nov.  1685  (S'-Hilaire  de  la  Celle). 


KSCHALIJ; 


§   III. 


Branche  dAvailles. 


11.—  Eschalard  (Balthazard),  Ec,  sgr  d'A- 
voilles  en  Tbouarsais  (D.-S.),  de  Genouillé  (Char.)  et 
de  la  Bazonnière  (Airvault,  D.-S.),  fils  puîné  de  Antoine, 
et  de  Louise  Acton  (10°  deg.,  §  11),  est  dit,  dans  un 
acte  de  1570,  ci-devant  enseigne  de  la  compagnie  de 
feu  M.  du  Chastellier-Portault,  lieutenant-général  de 
l'armée  de  mer.  Il  rendit  aveu  à  René  [soré,  sgr  d'Air- 
vault,  pour  la  Bazonnière,  le  9  sept.  1609.  Marié  le  20 
nov.  1572  k  Louise  do  Courbet,  lille  de  Pierre,  Ec, 
sgr  de  Genouillé,  et  de  Catherine  Arctnbert,  il  en  eut  ; 
1°  Benjamin,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  épousa  vers 
1610  Jean  de  Pontville  V*  de  llochcchouart  ;  3°  peut- 
être  René,  Ec,  sgr  de  Genouillé,  vivant  en  1623, 
époux  de  Sébastienne  d'Anche,  fille  de  Jacob,  Ec,  sgr 
du  Puy-d'Anché,  qui  est  mentionné  comme  défunt  dans 
une  sentence  du  Présidial  d' Angoulème  du  30  avril  1629. 
11  paraît  avoir  eu  pour  lille  Marie,  épouse  de  Isaac 
d'Asnières,  Ec,  sgr  de  Chabrignac 

12.  —  Eechnlard  (Benjamin),  Ec,  sgr  d'A- 
vailles,  Genouillé  et  de  la  Bazonnière,  épousa  le  20  juin 
1624  (Massonneau,  not.)  Sylvie  i>e  Remigioux,  dont  il 
eut  Balthazard,  qui  suit. 

13.  —  9  ;««-li:il.ti<!  (Balthazard),  Ec,  sgr  d'A- 
vailles,  Genouillé  et  la  Bazonnière,  fut  confirmé  dans 
sa  noblesse  par  Barentin  le  18  août  1667.  Il  rendit  des 
aveux  pour  sou  fief  d'AvailleS  eu  16G0  et  1680.  Le  21 
août  1685,  ayant  deux  enfants  âgés  de  22  et  île  16  ans, 
et  demeurant  à  S'-Marliu-du-Clocher  (Charente),  il  ab- 
jura le  protestantisme  entre  les  mains  de  MgrHardouin 
Fortin  de  la  Iloguette,  cvèquc  de  Poitiers,  duos    la  cha- 


pelle du  palais  épiscopal.  (Orig.)  Il  avait  épousé  le  3 
août  1655  (Dubois,  not.  k  la  Minière)  Madeleine  de 
S'-Georges,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Sceaux,  et  de 
Louise  Gourjault,  dont  il  eut  :  1"  Antoine-Louis,  qui 
suil  ;  -1"  N...,  âgé  de  16  ans  en  1685,  passé  a  Genève 
avec  sa  mère  en  1685. 

1  1-  —  Eschalard  (Antoine-Louis),  Chev.,  sgr 
d'Availles,  Genouillé,  la  Bazonnière,  etc.,  âgé  de  22  ans 
on  ltiS5,  rendit  aveu,  le  21  mars  1691,  de  son  fief  d'A- 
vailles au  Cte  de  Tourville,  vice-amiral  de  France,  sgr 
M"  d'Airvault.  Il  épousa  le  12  août  1692  (Mauceau, 
not.)  Susanne-Aimée  Lefranc,  fille  de  Louis,  Chev., 
sgr  du  Plessis,  et  de  Jeanne  Hélie,  dont  il  eut  une  fille 
unique,  Madeleine,  mariée  le  15  janv.  1711)  à  Hector- 
Louis  d,e  Sl-Georges,  Chev.,  sgr  de  la  Berlandière,  à 
qui  elle  apporta  toutes  les  terres  de  sa  branche.  Elle 
mourut  le  7  oct.  1759,  âgée  de  63  ans. 


§  IV. 


Branche  du  Visi  \-ltnui\s. 


8.  —  Eschalard  (Christophe),  Ec,  sgr  du  Vieux- 
Romans,  tils  puîné  de  Jean,  sgr  de  Maillé  (7a  deg.,§I), 
ratifia  avec  son  frère  François,  le  3  mars  1480,  le 
partage  fait  par  leur  père  en  1479,  au  sujet  de  la  suc- 
cession de  Catherine  Eschalard,  De  de  Daillon,  leur 
grand'tante.  Marié  le  6  juin  1483  à  Madeleine  Januie, 
lille  de  Mathuriri,  Ec,  sgr  de  Venzé.  et  de  Jeanne  de 
Pérusse,  il  en  eut  :  1°  Christophe,  qui  suit  ;  2"  Jac- 
ques, Ec,  sgr  de  la  Motte-de-Coursay  (Faye-sur- 
Ardin,  D.-S.),  sans  postérité  ;  3°  Catherine,  4°  Fran- 
çoise. 

9.  — Eschalard  (Christophe),  Ec,  sgr  da  Vieux- 
Romans,  épousa  :  1°  Lucrèce  Hérard,  2°  Jeanne  de  Bar 
bezières.  Du  l°r  lit  il  eut:  1"  Jacquette,  2»  Lucrèce, 
mariée  le  6  fcv.  1565  à  André  Arnoul,  Ec,  sgr  de  S1- 
Simon.  Ils  testèrent  au  Vieux-Romans,  le  15  fcv.  1597. 
(Arch.  Vien,  E8  383.) 

E8CHAEEE.  —  Famille  noble  et  ancienne, 
originaire  de  Bretagne,  établie  dans  le  comté  de 
Civray  au  xv"  siècle,  et  éteinte  au  xvur.  La  généa- 
logie qui  suit  a  été  dressée  d'après  la  maintenue  de 
noblesse  de  M.  de  Richebourg  (A.  II.  I'.  22),  les 
registres  paroissiaux  et  les  notes  conservées  dans 
notre  cabinet. 

Blason  :  d'hermine  k  3  têtes  de 
lion  de  gueules.  (Harentine.)  Par  erreui 
M.  Demay  dit  «  des  têtes  de  singe  ». 
(Sceaux  deClairambault.)  Un  sceau  d'Alain 
Eschallé  en  1116  porte  une  étoile  au 
l*r  canton,  mais  un  autre  sceau  de  1418 
u'a  pas  d'étoile.  Dans  l'Armoriai  de  Civray 
de  1700,  Jean  Eschallé,  sr  de  l.inizay,  a  été  inscrit 
par  erreur  avec  le  blason  dos  Eschallard  :  ci  d'azur  au 
chevron  d'or.  » 

1.  —  Eschallé  (Alain),  Ec,  servait  à  la 
garde  de  la  ville  de  Monlivilliers  le  12  juin  1416, 
lorsqu'il  donna  quittance  de  ses  gages  militaires. 
(Sceaux  de  Clairambault.)  Alain  prit  part  aux  guerres 
du  règne  de  Charles  VII  et  fut  fait  deux  fois  prison- 
nier. En  raison  de  ses  services  militaires,  il  obtint 
en  1445  des  lettres  de  rémission  pour  délits  commis 
pendant  la  guerre  II  épousa  avant  le  13  OCt.  1436 
Jeanne  Janvrh,  lille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Bouchetière, 
et  de  Marguerite  Chenin,  qui  lui  apporta  en  îlot  un 
hôtel  k  la  Mothe-S'-lléraye,  et  était  décédé  avant  le 
25  sept.  1457,  jour  on  sa  veuve  rendit  aveu  au  sgr  de 
la  Molhe-S'-Hi'rnvc  Ses  enfants  furent  :  1°  Jacques,  qui 
suit;  2"  Jean,  reçu    dans    l'ordre   de    S'-Jean-de-Jeru- 


M^ 


ESCHAIXÉ 


salem  le  0  juin  1107  (ou  1447)  ;  3°  sans  doute  v... 
prêtre,  qui  fui  exécuteur  testamentaire  de  Alain  Junvre, 
en  i486. 

2.—  ESachallé  (Jacques),  Ec,  rendit  hommage  au 
sgr  de  la  Molhe-S'-Héraye,  le  24  fév.  1411.  pour  sou 
hotol  de  la  Moilio.  Il  était  décédé  avant  le  3  nov.  IS06, 
date  du  partage  île  ses  biens  entre  ses  enfants.  Il  se 
maria  peut-être  -  fois  ;  en  tout  cas  il  épousa  vers 
1410  Perrelte  de  la  Pprtb,  fille  de  René,  Ec.,  sgr  de 
Germon,  et  de  Jeanne  de  Ridelièrelll  eul  pour  enfants  : 
1°  Alain,  qui  rendit  aveu  pour  son  holcl  de  la  MotllC 

le  0  juil.  1510  ;  2°  Gilles,  qui  suit  ;  3°  Marguerite, 

','  MARIE,  qui  sont  tous  quatre  cites  dans  le  partage 
précédent  ;  5*  Jacuuette,  non  mentionner  dans  l'acte 
de  1506,  qui  épousa  Pierre  de  Bessac,  Ec  ,  sgr  de  la 
Fouilletrie.  (Elle   était  décédée  avant  1513,  el  son  Bis 

Indre  fut  placé  sous  la  tutelle  de  Gilles  Lschallé,  son 
ourle  maternel)  (Gén.  de  Bessac);  0"  Jean,  prêtre, 
cure"  de  Guymbellot,  lit  un  accord  le  25  nov.  1549 
(Pascanlt,  not.  à  Civray),  de  l'avis  et  consentement  île 
Cilles  Eschallé,  Ec,  son  frère,  avec  Martin  Trillon.  (Id.) 
Il  n'est  pas  mentionné  non  plus  dans  le  partage  du 
:î  nov.  1506,  ainsi  que  7°  Charlotte,  mariée  i  Jean 
de  Bessac,  Ec.,  sgr  de  S'-Saviol. 

3.  —  Escliall^  (Gilles),  Ec,  sgr  du  Magnou 
[Linazay,  Vien.),  rendit  aveu  au  lloi  a  cause  de  sa 
B""  de  Civray,  pour  la  sgric  du  Magnou,  le 9  mai  1519. 
11  épousa  d'abord  le  16  mai  1518  (Biraud,  not.  a 
Civray]  Françoise  re  PrAKGilliers  ;  puis  le  il  nov. 
1522  (Girard,  not.  a  S'-Maixcnt)  Marguerite  Doi  et  .  et 
eut  pour  enfants  du  second  lit  :  1°  Charles,  qui  suit  ; 
2"  Mathée,  mariée  le  16  nov.  1549  (Pascanlt,  not.  a 
Civray)  à  François  Augclv,  Ec  ,  sgr  de  la  Coulure. 

4.  —  Escliallé  (Charles  ,  Ec,  sgr  du  Magnou, 
épousa  le  30  janv.  1541  (Chauvet  et  Indien,  uol.  à 
Civray)  Marguerite  de  JoussEnANT,  fille  de  .lean,  Ec, 
sgr  de  Lairé,  et  de  Philippe  de  S'-Auiaud,  dont  il  eut 
Jean,  qui  sait. 

5.  —  Kscliallé  (Jean  1"),  Ec  ,  sgr  du  Magnou  et 
de  Linazay,  était  le  18  mars  1379  curateur  des  enfants 
mineurs  de  feu  Jean  de  Jousscrant,  Ec,  sgr  de  Lairé, 
son  cousin  germain.  Il  obtint- lo  1S  oct.  1584  une  main- 
tenue de  noblesse  de  Claude  Malon,  commissaire  départi 
pour  le  légalement  des  tailles  en  Poitou,  et  acquit  le 
S  oct.  1581  Polisson,  not.  à  Civray)  la  terre  de  S'-Saviol, 
vendue  par  François  de  Bessac,  Ec,  sgr  de  S'-Saviol. 
Jean  épousa  :  1°  le  20  oct.  1563  Chollet  et  Resnicr, 
not.  i  Melle)  Jeanne  de  Nossay,  veuve  de  Charles 
Frotier,  Ec,  sgr  de  Fougère,  et  fille  de  Antoine,  Cliev., 
sgr  de  la  Forge,  et  de  Cuilleniette  Baudet  ;  2"  le  11) 
mai  15S5  (Boutaud  cl  Charnaud,  not.  à  la  Rochefou- 
cauld) Hélène  Brun,  veuve  de  Charles  (allas  llelyc) 
Foucaud,  Ec  ,  sgr  de  la  Trimnnille.  11  était  décédé 
avant  le  14  janv.  15S9,  date  d'une  sentence  au  sujet 
de  l'inventaire  de  sa  succession.  Il  avait  eu  du  1"  lit  : 
1°  Charles,  Ec,  sgr  du  Magnou,  qui  épousa  le  même 
jour  où  son  père  se  remariait,  le  19  mai  1585,  Marie 
Foucaud,  fille  de  feu  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Trimouille, 
et  de  Hélène  Brun.  Le  26  mai  1590,  il  transigea  (Du- 
mas, not.  en  Angoumois  .  tant  eu  son  nom  que  comme 
curateur  de  son  frère  lieué,  avec  Abraham  Brun,  sgr  du 

Magnou  de  Ruffec,  au  sujet  de  la  successi le  Hélène 

Brun,  sa  belle-mère.  Il  rendit  aveu  au  château  de  Ci- 
vray, le  21  mai  1598,  pour  son  bétel  du  Magnou,  et 
décéda  avant  le  21  nov.  1022,  sans  postérité  ;  2"  René, 
que  nous  trouvons  cité  seulement  dans  l'acte  du  26 
mai  1596  ;  3°  Catherine,  mineure  de  1-'  s  13  ans  en 
1589,  sous  la  tutelle  de  Mathieu  de  Bessac,  Ec,  sgi  de 
la  Feuilletrie,  épousa  le   16  juil.  1007  (Robert,  not.  à 


BSCHALLÉ 


2S1 


Melle)  Charles  de  Liniors,  Chev.,  sgr  de  S'-Pompain. 
loi  second  lit  :   i"  Juin,  qui  suit. 

(i.  —  Eschallé  (Jean  II),  Ec,  sgr  do  Linazay, 
était  en  1589  âgé  de  3  ans  et  demi  et  sous  la  tutelle 
de  Mathieu  de  Bessac,  Ec,  sgr  de  la  Feuilletrie.  Il 
transigea  le  24  nov.  1622  (Guerry  et  Dalidet,  not  à 
ir.  i  i\    ivec  Marie  Foucaud,  veuve  de  son  frère  Charles, 

et  encore  k  23  janv.  1613  (Dupas,  not.  a  Civray)  avec 
si  sœur  Catherine,  au  sujet  du  partage  des  biens  de 
Charles,  leur  frère  aîné.  Il  avait  épousé  le  14  nov. 
1617  (Aulmond,  not.  a  Civray)  Angélique  de  Bessac, 
tcuve  de  Jean  Bellin,  s*  d'Erry,  et  fille  de  Mai  bien,  Ec, 
sgr  de  la  Feuilletrie,  et  de  Jeanne  Girard  de  la  Gestil- 
lière,  dont  il  eut  Louis,  qui  suit. 

7.  —  Esclmllé  (Louis)  Ec,  sgr  du  Magnou  et 
de  Linazay,  épousa  le  23  janv.  1643  (Flotte  et  Pesta- 
ehou,  not.)  Catherine  de  Lastre,  dont  il  eut  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Louis,  Ec,  sgr  de  la  Foubertière  (Linazay 
et  S'-Saviol,  Vieil.)  cl  de  Lairé  (S'-Picrre-d'Exideuil, 
Vien.),  fut  maintenu  noble  avec  son  frère  aîné  par 
M.  Barentin,  le  9  sept.  1667.  11  épousa  le  4  oct.  1682, 
à  Linazay,  Ronée  Collin,  veuve,  croyons-nous,  de 
Olivier  de  Jousscrant,  Chev.,  sgr  de  Lairé,  et  fille  de 
Jaeques,  Ec,  sgr  de  Pinavin,  el  de  Jacquctte  Greffier, 
dont  il  eut  François-Charles,  baptisé  a  Civray  le  20 
mars  1689,  et  inhumé  au  même  lieu  le  10  juin  1695. 
Lui-même  fut  inhumé  daus  l'église  de  Linazay,  le 
i  juin  1093  ;  3°  Thérèse-Charlotte,  marraine  a  Li- 
nazay le  12  janv.  1743,  fut  inhumée  dans  cette  église 
le  11  oct.  1748,  à  l'âge  de  75  ans. 

8.  —  Escballé  (Jean  III).  Chev.,  sgr  de  Li- 
nazay, du  Magnou  et  de  Panièvre  (Chaunay,  Vien.),  lut 
maintenu  noble  le  9  sept.  1667  par  M.  Barentin,  avec 
son  frère  Louis,  et  encore  le  25  janv.  1715  par  M.  de 
Richebourg.  Il  fut  inhumé  a  Linazay  le  18  fév.  1717, 
âgé  de  73  ans.  Marié  le  4  juin  1673  (Sureau,  not.  à 
Civray)  à  Charlotte  Collin,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Pinavin,  et  de  Jacquctte  Greffier,  il  en  eut  : 
I*  Renée,  inhumée  à  Linazay  le  21  avril  1727  ; 
2°  Marie-Anne,  baptisée  dans  cette  paroisse  (ainsi  que 
ceux  qui  suivent)  le  S  fév.  1684,  et  inhumée  au  même 
lieu  le  13  mai  1761  ;  3"  Elisabeth,  baptisée  le  Ie'  sept. 
1686  ;  4°  Chaules-François,  qui  suit;  5°  Françoise, 
baptisée  le  10  mars  I6s9,  inhumée  a  S'-Hilanv  de  la 
Celle,  le  11  nov.  1765,  âgée  de  70  ans  environ;  6°  Jean- 
Gharles,  Chev., sgr  de  Linazay,  baptisé  le  1S  juil,  1690, 
se  maria  d'abord,  le  27  août  1736,  à  Marie-Anne  Clé- 
vient,  fille  de  Jean-François,  Ec,  sgr  de  la  Boisttïe,  et  de 
Marie-Anne  Birot  d'Ariomant,  qui  mourut  sans  enfants  le 
15  nov.  1752  ;  puis,  le  7  janv.  1754,  à  S'-Maixent  con- 
trat du  20  déc  1755  .  a  Anne-Gabrielle  Levesqbe,  lille 
de  Samuel,  s'  du  Courtault,  et  de  Marie-Anne  Texicr. 
Il  mourut  à  S'-Maixent  le  25  août  1756,  sans  laisser  de 
postérité  ;  7°  René-Louis,  baptisé  le  6  juil.  1692. 

9.  —  S  -i-it.iîl .■  (Charles-François),  Chev.,  sgr  île 
Linazay,  du  Magnou,  Panièvre,  baptisé  à  Linazay  le 
19  oct.  1087,  épousa  le  1"  juin  1718  (Favreau  et 
Esserteau,  not.  au  Bnsseau)  Elisabeth  de  Voilons, 
fille  de  feu  Pierre,  Chev.,  sgr  du  Breuil-de-1'raille,  et 
de  Henriette  Fradin.  Il  lit  son  testament  en  faveur  de 
sa  femme  cl  ligna  a  la  cure  de  Linazay  une  rente  de 
10  livres.  Charles-François  fui  inhumé  dans  l'église  de 
Linazay  le  1  sept,  1735,  laissant,  croyons-nous,  pour 
lils  François,  qui  suit. 

10. —  li»eliî»ll«'-   François), Chev.,  sgr  île  Linazay. 

demeurant  a  Poitiers,  vendit  le  27  janv.   1702  a  Fran- 

s-Charles  limiers,  Ec,    sgr    de    la    louche,   la  terre 

et   sgric   de    Panièvre,  (Arch.    Civray.]  Nous   pensons 


282 


i;s<i!i\Aicii 


w 


qu'il  mourut  sans  alliance,  car  on  ne  trouve  plus  trace 
de  ce  nom  a  partir  de  cette  époque. 

ESCHAItltlî.  —  Famille  des  environs  de 
Château-Larche.r,  au  xv'  siècle.  (M.  A.  0.  1875,  499.) 

Escharre  ou  Escbarze  (Guillaume)  pos- 
sédait des  domaines  a  Iîéroute  (Marnay,  Vicn.)  relevant 
de  la  sgrie  de  Mangue.  On  le  trouve  rappelé  dans  un 
aveu  de  1501. 

EfCHASSEAU  (Jean),  prieur  de  Réauulur, 
est  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  avec  le  blason 
suivant  :  u  d'or  au  lion  naissant  de  sable,  couronné 
d'azur  ». 

E6CHASSËREAU.    —  H    y    a    eu    des 

familles  de  ce  nom  en  Bas-Poitou. 

Eschaesereau  (René)  était  prieur  delà  Gau- 
bretière  (Vend.)  en  1700. 

ESCHIXAItD.  —  On  trouve  diverses  fa- 
milles de  ce  nom  en  Poitou.  Elles  sont  peu  importâmes. 
Le  personnage  le  plus  notable  est  un  abbé  de  N.-D.-la- 
Gruude,  au  XVIIe  siècle. 

i.w.liiii.ii<t  (Jean)  vend  en  1309  aux  dames 
de  la  Trinité  de  Poitiers  un  septier  de  froment  de  rente 
sur  tous  ses  biens,  moyennant  46  sols.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  la  Trinité.) 

Eachinard  (François),  procureur  en  la  séné- 
ebaussée  de  Poitiers,  comparut  en  cette  qualilé  au 
procès-verbal  de  la  réformation  de  la  Coutume  du  Poi- 
tou, en  1559.  (F.)  Il  avait  épousé  N...  Gaillaudon, 
dont  il  eut  au  moins  une  fille,  baptisée  à  Sl-Didier  de 
Poitiers  le  6  avril  155S.  (A.  H.  P.  15.) 

Eschinard  (Marie)  épousa  Antoine  Desnions, 
Ec,  sgr  de  la  Salle  (Leigné-sur-Usseau),  dont  elle  était 
veuve  en  1557. 

Eschinard  (François),  ebanoine  et  sous-chantre 
de  S'-Hilaire-le- Grand  dès  1559,  fut  parrain  à  S18- 
Opportune  leSjanv.  15S4.  11  vivait  encore  en  1618. 
(D.  Chamard.) 

Ëschinard  (Pierre),  clerc  de  Poitiers,  fut  pro- 
cureur en  cour  de  Home  pour  le  chapitre  de  Luçon,  le 
18  nov.  10112.  (Moines  de  Luçon,  2.) 

Eschinard  (Anne),  surnommée  la  bonne  femme 
de  la  paroisse  S'-Hilaire-entre-les-Eglises,  fut  inhumée 
le  8  nov.  1612  à  S'-Hilaire  de  la  Celle. 

Eschinard  (Jean)  fut  abbé  de  N.-D. -la-Grande 
vers  1652.  11  était  prieur-curé  de  Mille  en  1609  et  de 
SMÎonstanï  en  1619.  Elant  décédé  le  21  août  1652,  il 
fut  enterré  a  S'-Pierre.  Il  donna  au  Chapitre  de  la  Ca- 
thédrale 400  liv.  pour  fonder  un  anniversaire,  et  300  liv. 
pour  les  frais  de  son  enterrement,  mais  ne  laissa  lieu  a 
N.-D.  (A.  11.  P.  15. 

Eschinard  (Ilené),  sergent  royal  a  Poitiers, 
eut  de  Marie  Bareau,  sa  femme,  Jacques,  baptise  a 
S'-Cybard  le  11  juil.  1661.  (Iteg.) 

Eschinard  (René)  sergent  royal,  marié  à  Claude 
hé  la  Grange,  en  eut  au  moins  Jean,  né  le  21  et 
bapt    le  27  avril  1672,  a  S'-Hilaire  de  la  Celle. 

Eschinard  (René),  sergent  royal,  peut-être 
(ils  du  précédent,  épousa  à  S'-Savin  de  Poitiers,  le 
6  août  1681,  Aune  Chauvin,  fille  de  François,  Ec,  sgr 
de  Chours,  ri  de  Charlotte  de  Mauclerc,  Ladite  Chauvin 
déclara  ne  savoir  signer,  (fîeg.) 


E8COT 

ESCHIVARD.  —  Cet  ancien  prénom  que 
l'on  trouve  dans  les  chartes  du  moyen  âge,  est  devenu 
patronymique  pour  quelques  familles.  On  le  confond 
souvent  avec  Eschinard. 

ESCHIZADOUIt  (d').  —  Famille  noble  du 
Limousin,  dont  quelques  membres  ont 
possédé  des  fiefs  en  Poitou.  Son  nom  est 
écrit  aussi  d'Eychisadouh,  de  Chizadour 
(V.  Nadniid,  Nobiliaire  Limousin.)  Il  y  a 
eu  aussi  une  famille  de  Mesclajou,  qui 
a  porté  le  nom  d'Eschizadour. 

Blason  :  écartelé  d'argent  et  de  gueules. 

Eschizadour  (Imhert),  Chov.,  fit  hommage  a 
l'évêque  de  Limoges  en  1290.  Il  eut  entre  autres  en- 
fants :  1"  Iudert,  Chev.  ;  2"  GoLFiEn,  Ec,  mentionné 
dans  un  acte  de  1304  ;  3°  Jeanne,  mariée  d'abord  à 
Adémar  de  Coral,  puis  à  Aimery  de  Coux,  damoiseau, 
de  la  ville  d'Aixe. 

Eschizadour  (Troulhard  d'),  Ec,  sgr  d'Aube- 
peyre,  BelIeville-la-Forèt  (Vidaillac,  Creuse),  fit  aveu 
de  ce  fief  le  12  août  1494,  et  encore  en  1499,  au  châ- 
teau de  Montmorillon.  (Arch.  Vien.  C.) 

E8CLAIRCV  ou  ECLAIRCY.  —  Fa- 
mille qui  habitait  Gençay  au  xvne  siècle. 

Esclaïrcy  (André);  procureur  fiscal  de  la 
vicomte  de   Gençay,  fut    inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de 

1700  :  «  d'argent  à  la  croix  recroiselée  de  sable  ». 

E8CEUSE  (de  l').  —  Il  y  a  eu  des  familles 
de  ce  nom  en  Poitou.  Une  branche  de  la  famille  Bouhier 
portait  le  surnom  de  de  l'Ecluse. 

Escluse  (Pierre  de  F)  fut  témoin  en  1216  d'un 
accord  passé  entre  Hugues  de  Lusiguan  et  l'abbé  de 
Nouaillé.  Sa  signature  est  placée  après  celle  des  pré- 
vôts. (Fonds  Latin  5450,  p.  121. 

ESCOIIVE  (i/).  —  On  trouve  ce  nom  (mal 
écrit  Escogne)  dans  un  aveu  de  Limor,  fait  en  1443  au 
château  de  Melle.  (Arch.nat.  P.  520,  n°  112.)  C'est  Es 
COYNE,  aujourd'hui  Ecoiue,villageC*  de  Clussais  (D.-S.). 

Escoine  (Guillaume  d')  était  vassal  du  sgr  de 
Limor  au  xiv'  siècle. 

E8CORCE  (de  l'j.  V.  Lescorce  et  le  Mei- 
SNAN. 

ESCORCHEBOELF,         E8COR- 

CHEVACilE.  —  On  trouve  ces  noms  au 
moyen  âge,  portés  par  des  familles  nobles,  mais  nous 
n'avons  pas  de  renseignements  sur  elles. 

Escorchcvache  (Guy),  valet,  fait  une  dona- 
tion à  Guillaume  Sabordin,  valet,  habitant  de  S'-Georges, 
le  13janv.  1330.  (Grand-Gauthier.) 

E8CORCIÈRE  (l').  —  Fief  situé  pa- 
roisse de  Gouex,  près  Lussac-les-Châteaux,  qui  pen- 
dant plusieurs  siècles  a  été  possédé  par  une  branche  de 
la  famille  Frotier  de  la  Messclièrc.  Ce  nom  pourrait 
venir  d'une  ancienne  famille  du  nom  d'Escorce. 

E8COT  ou  E8QUOT,  —  Il  y  a  eu  peut- 
être  plusieurs  familles  de  ce  nom,  originaires  de  Par- 
llienay  ou  de  la  Gâtine.  Nous  n'avons  sur  elles  que  des 
renseignements  fort  incomplets.  Ce  nom  est  ordinaire- 
ment écrit    Esqnol. 


K8COT 

Tilason  :  Inconnu.  —  On  trouve  Pierre  Esqunt, 
bourgeois  du  Tallud  en  1700  :  de  sable  au  coq  d'or 
surmonté  d' a  étoile  d'argent,  (A rai.  Poitou.  Fan- 
taisie.) 

IIhi'iiI  (Etienuo)  épousa  avanl  lo  28  janv.  1401 
Marguerite  Iimkry,  des  environs  de  S'-Maixent.  (Gén. 
Aimery.) 

Escot  (Nicolas  céda,  en  li.!-!,  la  charge  île  rece- 
veur îles  biens  île  la  subvention  des  pauvres  cl  deniers 

imunaux  île  la  ville  «le  Parlhenay  à  Pol  Pineau  de 

la  Froonnière.  (Arch.  I).  S.  H.  281.) 

Kseot  (Jean),  l'atné,  rendit  ave»  à  Thouars  pour 
sou  liff  de  Ghamlmnucau  ou  des  Forges  (Airvault, 
D.-S.),lesi2  juin  1 104  et  15  juil.  L470,  Fiefs  de 
Thouars  ) 

Kseot  (Pierre),  peut-être  lils  du  précédent,  rendit 
hommage  a  Thouars  pour  le  fief  de  Chambonneau  le 
i  nov.  1494,  et  lit  aveu  le  lti  déc.  de  la  mémo  année. 
(M.)  C'est  lui,  sans  doute,  qui  était  en  1508  notaire  de 
la  cour  de  Thouars.  (Gén.  Bodet.)  Il  épousa  Jacquctle 
Ciiambrrt,  déuédée  en  1522,  époque  où  leur  fils  Jac- 
qoes  rendit  aveu  à  la  Ii"'°  de  Moncontour,  pour  la 
moitié  indivise  d'un  moulin  sur  le  Thouct,  près  S'-Géné- 
roux.  (Arch.  D.-S.  E.  921).) 

Escot  (Antoinette)  épousa  Guillaume  CossiD, 
lieutenant  du  bailli  de  Gàtine,  vers  1525.  (Gén.  Cossin.) 

Kseot  (Pierre),  l'aîné,  rendit  aveu  k  Thouars, 
pour  le  fief  de  Chambonneau,  les  11  août  1527  et  30 
avril  1544   Sa   veuve  Marie  Robert  eu  rendit   aveu    le 

28  mars  1551.  (Fiefs  de  Thouars.) 

Escot  (Jacques),  Ee.,  sgr  d'Ozd  ou  Auzav  ? 
marié  vers  1510  à  Florence  MlGNOT,  fille  il  il  sgr  de  la 
Voye,  eu  eut  au  muius  :  1°  Michelle,  qui  était  en  1544 
épouse  île  Pierre  Aeton,  Ee.,  sgr  de  la  Neuville,  la 
Chomilliôre,  de  la  Garonnière,  etc.  (dont  un  lils,  Chev. 
de  Malte  en  1578);  2°  (sans  doute)  Antoinette,  mariée 
vers  1530  à  Guillaume  Cossin. 

Kseot  (Pierre),  licencié  es  lois,  était  sénéchal 
de  la  Gerbaudière  le  4  avril  1559.  (Emul.  Vend.  1890.) 

Kseot  (Pierre),  sgr  de  Burgaultier  (Boisgaultier7  , 
demeurant  à  S'-Etienne  de  Brillouet  (Vend.),  acheta  le 

29  juin  15fi6  de  André  de  Bourdeillcs,  sgr  de  lîonr- 
deilles  etd'Archiac,  fondé  de  pouvoirs  de  Jean  de  Bour- 
deillcs, sgr  de  Nalliers,  ladite  terre  de  Nalliers.  Il  avait 
eu  une  fille,  Catherine,  ipii  épousa  eu  1504  Pierre 
liai,  Ec.,  sgr  de  Salvert,  conseiller  au  Présidial  de 
Poitiers.  Ces  derniers  firent  l'acquisition  de  la  terre  et 
sgrie  de  la  Roche-de-Sommières  en  15S4. 

Kseot  (François),  marchand  à  Parlhenay,  épousa 
le  1er  nov.  1573  N...  Bouhereau.  (Jal  de  Généroux.) 

Kseot  (Nicolas)  fut  receveur  des  tailles  en  l'élec- 
tion de  Parlhenay  en  1579-1580  ;  c'est  lui,  croyons- 
nous,  qui  possédait  une  ouche  prés  de  la  fontaine  de 
l'répnuillet,  choisie  en  1600  par  les  protestants  pour  y 
bâtir  un  temple.  (11"  Parlhenay.) 

Kseot  (Marguerite)  est  marraine  ii  S'"-Oppor- 
lune  de  Poitiers  en  1580.  (Reg.) 

Kseot  (Robert),  contrôleur  général  ii  Poitiers, 
avait  épousé  Hilaire  Barbier,  qui  étant  veuve  fut  mar- 
raine à  S'*-Oppurlunc  le  14  ort.  1582.  (Id.) 

Kseot  (Louis).  Ec,  sgr  des  Loges,  esl  parrain  a 
S,f-Opportune  le  15  nov.  1590.  (Id.) 

Kseot  (Jeanne),  épouse  de  Jean  Aubry,  bourgeois 
et  procureur  à  Poitiers,  est  marraine  dans  cette  même 
paroisse  en  1590.  (Id.) 

Escot  (Jacquctle),  femme  de   François  Aurereau, 


E8COI 


283 


avocat  au  Présidial  de  Poitiers,  lui  donna  une  fille, 
Jeanne,  baptisée  a  Sw-Opportune  le  12  sept.  1591, 
(Id.) 

Kseot  (Nicolas)  épousa  Marie  Villbret,  dont  au 
moins  un  fils,  Nicolas,  baptisé,  même  paroisse,  le 
2  fév.  1592.  (1,1  | 

Kseot  (Catherine)  était  veuve  de  Mené  Aruoul, 
Ec,  sgr  du  Puy,  en  1595.  (Arch.  Vien.G.  1293.1 

Escot  (Marie)  épousa  Louis  Follet,  et  lui  donna  uu 
fils,  Pierre,  baptisé  à  Ste-Opportune  le  9  mars  1596. 
(Reg.)  Elit    était  déeédée  avant  le  21  mars   1CU1. 

Kseot  (Pierre),  s1'  des  Jumeaux,  avocat  au  Pré- 
sidial de  Poitiers,  décéda  avant  le  6  anill  1597,  laissant 

de  Mari"  GoOARIi,  sa  fei !  :  1°  JOSEPH,   baptisé  à  S"- 

Opportuoe  le  20  juil.  1595,  qui  devint  conseiller  du  Roi 
en  l'élection  de  Poitiers  el  épousa  au  mois  d'oct.  1643 
Marie  Frappier,  veuve  de  Pantaléon  Bricault  (M.  Fil- 
La  u  dit  que  Joseph  était  frère  utérin  de  François 
Citoys,  Ec,  sgr  du  Fief- Vaillant,  conseiller  et  médecin 
ordinaire  du  Roi)  ;  2°  Marie,  baptisée  même  paroisse 
le  6  août  1597,  et  qui  eut  pour  parrain  René  Escot, 
procureur.  (Id.) 

Kseot  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Boisonuiére,  rendit 
hommage  a  la  11""  de  S'-Loup  le  27  mai  1656.  (Arch. 
du  M"1  d'Airvault.) 

Escot(Jean),  s' de  l'Herpinière,  Nicolas  et  Jeanne 
Escot,  et  plusieurs  autres,  sont  cités  comme  héritiers 
de  feu  René  Arnoul,  sgr  du  Puy,  dans  une  pièce  du 
21  mars  1601.  (Gén.  Arnoul.) 

Kseot  (Marie),  épouse  de  Guillaume  Manevy,  pro- 
cureur a  Poitiers,  lui  donne  une  fille,  Marie,  baptisée  le 
9  août  1608.  (Reg.) 

Kseot  (Pierre),  sr  des  Jumeaux,  sénéchal  d'Air- 
vault, épousa  a  S'-Etienne  de  Poitiers,  le  21  janv . 
1647,  Catherine  Potier.  (Reg.)  Il  rendit  hommage  eu 
1672.  (Arch.  Vien.  Es  940.) 

Kseot  (Catherine),  femme  de  Etienne  Dabray  (?), 
Ec,  sgr  de  Grandmaison,  vivait  le  25  août  1655.  (Id.) 

Kseot  (Catherine)  fut  inhumée  dans  l'église 
S'-Porchaire,  le  18  nov.  1660,  âgée  de  6  ans.  (Id.) 

Kseot  (Pierre),  avocat  à  Parlhenay,  assista  le  15 
mars  1692  à  la  réunion  convoquée  pour  approuver  l'éta- 
blissement des  Dames  de  l'Union-Chrétienne  dans  celte 
ville.  (Gàtine,  Ledain.)  C'est  lui,  croyons-nous,  qui 
épousa  Louise  Allard,  fille  de  Pierre,  sr  de  la  Cham-  • 
pionnière,  et  de  Françoise  Sauzeau,  décédée  le  7  fév. 
1748,  après  son  mari.  (Gén.  Allard.) 

Kseot  (Madeleine)  épousa  Charles  Thibault, 
avocat.  Les  héritiers  de  ce  dernier  furent  obligés  de 
verser  une  certaine  somme  à  cause  d'elle  le  31  oct. 
1704.  (Arch.  Vien.  E"9i0.) 

Kseot  (Pierre-Marie),  curé  de  S'-Paul  de  Par- 
thenay, fil  une  demande  le  1"  avril  1747,  pour  des 
réparations  a  son  église.  (Gàtine,  Ledain.) 

Kseot  (Jean-Baptiste),  premier  échevin  de  Par- 
lhenay, fut  nommé  maire  de  celle  ville  par  brevet  du 
Roi  du  28  janv.  17G9.  Il  prêta  serinent  le  15  fév.,  et 
mourut,  ayant  cessé  ses  fonctions,  en  janv.  1777,  âgé 
d'environ  71  ans.  (Id.)  Nous  pensons  qu'il  eul  pour 
lils  Jean-Baptiste,  s"  de  Grandmaison,  habitant  de 
Courge,  qui  fut  délégué  en  1789  pour  ta  nomination 
îles  députés  aux  Etats  généraux,  ainsi  que  sou  fils 
Jean-Baptiste,  habitanl  la  Chapelle-Gaudin  (D.-S.). 
riers-Etal  du  Poitou,  1789. 

Kseot  (Joseph-Mathurin)  fut    pourvu  le   15  juil. 

I77S  de  l'office  de   notaire  royal  à  Sei lignj  (D.-S.), 

ave,-  dispense  d'âge.  (Arch.  Vien,  Es  662.) 


284 


encotiere 


Escot  (Louise-Julie),  épouse  de  Louis  Lliuillier, 
lui  donne  une  fille  le  19  juin  1793.  (Ile».) 

Escot  (Iphigénie)  se  marin  vers  1820  à  Pierre- 
François  Allonneau,  sr  de  la  Bruclielière.  (Gin.  Allon- 
neau.) 

Escot  (Jean)  épousa  Marie  André,  qui  fonda 
une  chapelle  dans  la  paroisse  de  Mouterre-Silly  (Vien.). 
(Sans  date.  Pouillé  du  diocèse  de  Poitiers.) 

Branche  établie  a  Poitiers. 

1.  —  Escot  (Samuel),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  a  S'-Porchaire,  le  22  mai  1011,  Marie 
Mounin,  dont  il  eut  au  moins  Samuel,  qui  suit. 

2.  —  Escot  (Samuel),  également  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  épousa  le  lu  avriH640,àS'  Hilaire- 
de-la-Celle,  Jeanne  EsTOURNEAU.  (A  ce  mariage  assis- 
taient Nicole  Estouincau  et  Mathieu  Escot.)  Il  eut 
au  moins  pour  enfants  :  1°  Hilaire,  baptisé  à  S'-Por- 
chaire (ainsi  que  les  suivants)  le  8  mars  1648;  2°  Jean,  le 
7  avril  1649  ;  3"  Mahib,  née  le  8  sept.  1650,  baptisée  le 
30  janv.  1652,  mariée  le  9  fév.  1671  à  René  Blanche- 
reau,  et  décédée  le  6  mars  1676;  4"  Jeanne,  baptisée 
le  9  août  1652;  5°  Catherine,  le  8  juin  1654  ; 
6°  Etienne,  le  10  sept.  1655  ;  7'  Badegonde,  le  3  fév, 
1664,  mariée  le  22  sept.  1678  à  Jacques  Mayaud,  et 
inhumée    le    23  mars  1692. 

ESCOTAIS  des).  —  Famille  noble  du  Maine 
et  de  la  Touraine.  Elle  est  alliée  a  plusieurs  familles 
poitevines.  On  trouve  la  généalogio  dans  S'-Allais. 

Blason  :  d'argent  à  3  quiûtefeuilles  de 
gueules. 

Escotais  (Amhroise  des),  de  la 
branche  de  la  Chevalerie,  fut  reçu  che- 
valier de  Malte  au  grand-prieuré  d'Aqui- 
taine. 

Escotais  (Amhroise  des),  Chev.,  sgr  de  la  Du- 
randière,  près  Doussais  (Vien.),  reçut  une  déclaration 
de  domaines,  le  8  sopt.  1622.  (Arch.  D.-S.  Duran- 
dière.)  11  eut  sans  doute  pour  fille  Renée,  qui  épousa  a 
Poussais,  le  14  janv.  1627,  Claude  de  Beauregard, 
Ec,  sgr  de  la  Petitièrc.  Elle  fut  inhumée  à  Roussagcau, 
le  24  nov.  1634.  (Beg.) 

Escotais  (Louis-Joseph  des),  Chcv.  de  Malte, 
fut  grand-prieur  d'Aquitaine  en  1784-1788. 

ESCOTIÈRE  ou  ECOTIÈRE.  —  Fa- 
mille originaire  de  la  Câline,  dont,  une  branche  habita 
Poitiers  au  xvn"  siècle.  Les  registres  paroissiaux  nous 
ont  fourni  quelques  renseignements  sur  clic. 

Blason.  —  L'Armoriai  du  Poitou  donne  a  Louis 
Escotière,  bourgeois  de  Poitiers,  le  blason  de  fantaisie 
suivant  :  «  de  sinople  au  plat  d'argent,  accompagné  de 
4  verres  de  même,  deux  en  chef  et  deux  en  pointe  ». 
Jacques  Escotière,  marchand  à  Beuassais,  reçut  aussi 
d'office  :  «  d'or  au  lion  d'azur  rampant  (appuyé)  sur 
un  bâton  écoté  de  '115010,  posé  en  pal  ». 

Escotière  (Jacques)  fut  consul  des  marchands 
de  Poitiers  en  1586.  (A.  II.  P.  15.) 

Escotière  (Jean)  fui  également  consul  des 
marchands  de  cette  ville  en  1592  (ld.) 

Escotière    (Perrette)    épousa  à    Lusignan?   le 

26  mai  1583,  Jean  Le  Riche,  procureur  »  S'-Maixent. 

Escotière  (Anne  ou  Jeanne)  épousa  Jean  Goguet, 
s''  de  la  Nouetle  ;  elle  lut  inhumée  aux  Jacobins  de 
Poitiers,  le  15  mars  1628.  (Reg.) 


ESCOTIÈRE 


Escotière  (Nicolas)  épousa  avant  le  3  janv.  1613 
Catherine  Poionand,  veuve  de  René  du  Vignaud,  le 
6  janv.  1619.  Il  assista  a  Parthenay,  avec  Renée,  Ma- 
deleine et  Marie  Escotière  (peut-être  ses  filles),  au 
contrat  de  mariage  de  Rachel  Poignand  avec  François 
Moreau,  Ec,  sgr  de  Chaumusson.  (Orig.  de  Taveau.) 
Il  commandait  en  1629-30  le  château  de  Parthenay,  en 
l'absence  du  gouverneur.  (Ledain,  Gâtine.) 

Escotière  (Charles),  sr  de  la  Forest,  épousa  le 
2  mars  1618,  Marie  PESTnE.  (Reg.  S'-Hilaire  de  la 
Celle.) 

Escotière  Charles)  était  receveur  général  du 
taillonà  Poitiers  en  1620  et  1623.  (M.  A.  O.  1883.) 

Escotière  (André  ,  tailleur  d'habits,  épousa  le 
2  fév.  1623  Susanne  Besly,  fille  de  Thomas,  et  de 
Françoise  Biron.  (Gén.  Besly.) 

Escotière  (Jacques)  et  Adrienne  Morf.au,  son 
épouse,  se  font  une  donation  mutuelle  le  16  août  1623. 
'Greffe  de  S'-Maixent.) 

Escotière  (Florence^,  femme  de  Jacques  Mori- 
neau,  habitait  le  ressort  de  Civray  en  1625.    F. 

Eseotière  (Gédéon),  sr  de  la  Baraudière,  con- 
sent une  obligation  à  Pierre  Coyreau,  greffier  de  Cursay, 
par  acte  passé  à  Pamproux,  le  22  juil.  1626.  Arch. 
Vien.  Es  496.) 

Escotière  (François),  sr  de  la  Baraudière. 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers,  épousa  Anne  Collin, 
dont  il  eut  au  moins:  1"  Mathieu,  né  le  5  noT.,  1029  ; 
2"  François,  né  le  4  janv.  1631.  (Beg.  S'-Hilaire  de 
la  Celle.) 

Escotière  (Gabrielle)  était  en  1634  veuve  de 
Jacques  Esehalart,  Ec,  sgr  de  Cermont.  (Greffe  de 
Civraj . 

Escotière  (Jeanne),  femme  de  N...  Joubert, 
sergent  royal,  fut  inhumée  dans  l'église  S'-Didier,  le 
26  août  1642.  (Beg.) 

Escotièj'e  (Jacques  ,  s' de  la  Baraudière,  épousa 
Cassandre  Rivet,  fille  de  Pierre,  sr  de  la  Coussaye, 
élu  à  S'-Maixent,  et  de  Elisabeth  Masson.  Les  deux 
époux  se  firent  le  14  nov.  1612,  Pict,  not.  à  S'-Maixent) 
une  donation  mutuelle.  (Greffe  de  S'-Maixent.)  Il  élan 
veuf  cl  tuteur  île  ses  enfants  le  21  juin  1653.    ld. 

Escotière  Jacques)  était  chapelain  de  l'au- 
mônerie  de  S,l!-Catlierine  de  Prahecq  (D.-S.)  en  1651. 
(Beg.  Mariguy-Brizay. 

Escotière  (Gabrielle1  épousa  le  5  juil.  1656 
(Faidy  et  Rousseau,  not.  à  S'-Maixonl)  François  Gerbier, 
avocat.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Escotière  (Madeleine),  épouse  de  Jean  Mes- 
tayer,  avait  un  procès  en  1662  avec  Pierre  et  Nicolas 
Escotière,  René  Pestraud  et  Marie  Escotière,  sa  femme, 
au  sujet  de  l'héritage  de  Madeleine  Jourdain,  veuve  de 
Charles  Mestayer.  (Arch.  D.-S.  H.  132.) 

Escotière  (Charlotte)  et  Bené  Orry,  s'  des 
Champs,  son  époux,  étaient  l'un  et  l'autre  décédés 
avant  le  25  oct.  1008.    Greffe  de  S'-Maixent.) 

Escotière  (Isaac),. ministre  du  saint  Evangile  à 
Angoulème,  et  Marguerite  Servant,  sa  femme,  se  font 
une  donation  mutuelle  par  acte  passé  à  Angoulème,  le 
22  août  1672,  insinué  à  S'-Maixent.    ld. 

Escotière  Anne-Marie)  épousa  Pierre  Dcvil- 
liers,  apothicaire  à  Niort?  Ils  étaient  l'un  et  l'autre 
décédés  avant  le  28  avril  1690,  date  du  partai  <  de 
leurs  successions.  (Gén.  DevillierO 


i:hc<h  iti.i.Ai    («r> 


Brancui   i  i  vin. ik  a  Poitiers. 

1.  —  Escotière  N...  ,  qui  habitai)  probahlc- 
menl  Parthenaj  au  milieu  ilu  xm"  siècle,  eut  de 
Y..  Olivier,  sa  femme:  1*  Pierre,  qui  eul  un  fils 
aussi  nommé  Pierre  ;  2°  Louis,  qui  laissa  une  fille 
nommée  Perrbtti  ;  3°  Etienne,  qui  suit;  i'  Made- 
leine. 

2.  —  Rscotière  (Etienne),  s'  île  la  Mimaudièrc, 
épousa  Marie  Usas,  fille  'le  Pierre,  avocat  au  Présidial 

de  Poitiers  auteur  du  Commentaire  de  la  Coul ■  du 

Poitou  .  qui  fut  inhumée,  étant  veuve,  a  Harigny-Brizay 
le  G  janv.  16S9.  Il  en  eul  au  moins  François,  qui  suit. 

3.  —  Escotière  François  ,  sr  de  la  Mimau 
dière,  avocat  en  Parlement,  eut  rie  Anne  Colin,  sa 
Femme  :  1"  Claude,  sr  de  la  Mimaudièrc,  qui  abjura 
l'hérésie  de    Calvin  avec  Marie  Beaopoil,  s.m 

dans  l'église  de  Cissé,  le  S  oct.  168a;  2"  Lotis,  qui 
suit;  3"  Jeanne,  mariée  le  7  janv.  1663  u  Jacques 
Marais,  lie,  sgr  de  la  Vergnays,  el  inhumée  le  22 
mars  1GSÛ  ;  i"  Anne,  baptisée  a  Stp-Opporlune  le 
20  fé\.  1027,  qui  assista  en  1664,  a  S'Hulnr,  à  un 
mariage. 

4  —  Escotière  Louis  ,  s*  de  la  Bardonnièrc, 
baptisé  a  Sl*-Opportune  le  i2  août  1024,  fut  inscrit  à 
l'Armoriai  du  Poitou  eu  1101  avec  un  blason  de  fan- 
taisie. Il  épousa  à  S'-Didier,  le  15  janv.  1003,  Marie 
EngaigNE,  fille  de  Charles,  sr  de  la  Petiuière,  et  de 
Marie  Chevalier,  dont  il  eut:  1*  MARIE,  bapl 
S'-Porchaire  le  14  janv.  1664  ;  2°  Louis-Joseph,  baptisé 
à  S'-Didier  le  "i  août  1665;  3*  Louise,  baptisée  le 
26  le.  1667  S'-Pidiei  ;  i'  Charles-Dominique, 
baptisé  à  S'-Porchaire  le  S  aoûl  1676,  procurent'  au 
Présidial  de  Poitiers,  était  en  1122  marié  il  Main  Anne 
Bernard;  5"  Frakçois-Irbnée,  baptisé  le  21  mai  1681 
[S'-Porchaire  ;  fl"  peut-être  Jacques,  qui  suit. 

a.  —  Escotière  Jacques  ,  sr  de  la  Caillerie, 
épousa  a  Ayrou,  le  26  fév.  1691,  Marie  Bergier,  dont  il 
eut  au  moins:  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Louise,  qui 
fut  marraine  a  S'-Paul  de  Poitiers  le  11  déc.  1129. 

6.  —  Escotière  Jacques  ,  sr  de  la  Caillerie, 
épousa  à  Chéncché,  le  2S  fév.  1126,  Marie-Radcgonde 
Bahbot,  fille  de  feu  Pierre,  et  de  Catherine  Babaud. 
Ici  s'arrêtent  nos  renseignements. 

ESCOl'BLANC,      ESCOUBLAKT 

(d'  .  —  Famille  noble  de  l'Anjou,  que  l'on  trouve  aussi 
appelée  des  Coublanc.  ,V,  ce  mol.*  On  confond  parfois 
ce  nom  avec  celui  d'Escoubleau, 

i:8coibli;\i;   de  soirois.  — 

Maison  noble  du  Thouarsais,  connue  dés  le  xm'  siècle 
et  qui  tire  son  nom  du  lief  d'Escoubleau,  p1'*  des 
Echaubrognes  \D.-S.  .  Sourdis  était  un  vieux  castel 
situé  p""  de  Mauzé-Thouarsais  (D.-S.),  qui  dès  1750 
était  devenu  simple  métairie.  Nous  nous  sommes  servis 
pour  dresser  la  généalogie  suivante  :  du  Père  Anselme, 
dom  Fonteneau,  Chérin  73,  dos.  1502  .  Moréri,  des 
Preuves  de  Malte  pour  Pierre  d'Escoubleau  ^lle  dcg.,' 
§  l"),  et  des  nombreuses  notes  du  V"  de  la  Blutais  el 
du  V"  de  Kervenoaé'L 

Bïason  :  parti  d'azur  cl  de  gueules,  à 
la  bande  d'or  brochant  sur  le  tout.  — 
Dans  l'Armoriai  de  Meivacbe,  "u  dil  par 
erreur  :  «  paie  d'argent  et  d'azur  de 
fi  pièces  ».  Ce  doit  êlre  un  blason  d'al- 
liance. 

Escoubleau      l'bnlu»     vivait     vers     1174. 


ESCOVBLEAU  (d*) 


2.H5 


(Vécut,  dit-on,  un  des  chevaliers  les  plus  oci plis  de 

son  temps.  Son  existence  est  mentionnée  dans  une  chro- 
nique de  ses  gestos  et  faits  d'armes,  qui  était  déposée 
au  château  do  Vézins.  (D.  F.) 

Escoblais  [Guillelmus)  fut  témoin  en  1203  d'un 
don  fait  au  prieuré  do  Moulins  près  Mauléon.  (A.  11.  P. 
20.) 

Escoubl<»au  (Ainiery  d')   fut   témoin   en  1215 

d'une  donation  faite  aux  Templiers  par  Thibault  de 
Beaumont,  sgr  de  Bressuire.    Arch.  Vien.  H3  726.) 

Escoubleau  [François  d'),  Ec,  sgr  de  la 
Rivière-Juillot  (les  Aubiers,  D.-S).  fit  une  vente  aux 
religieux  de  la  Trinité  de  Mauléon,  le  19  avril  1475. 
Cart.  de  Mauléon.) 

Escoubleau  [Jeanne  d')  était,  vers  la  mime 
époque,  épouse  de  Gilles  Chaperon,  de  la  branche  de 
Tcrrcfort.  (Gén.  Chaperon.) 

Escoubleau  (Jacques  d"),  Ec,  sgr  de  la  Iti- 
vière,  servit  comme  archer  an  ban  de  1533.  ^F.) 

Escoubleau  (N...d']  épousa  avant  1061  une  fille 
.le  Marie  Bodin,  veuve  de  Jean  Buor,  Ec.,  sgr  de  la 
Godclière.  Cette  Marie  Bodin  devait  être  déjà  veuve, 
cl  c'est  du  i"  lil  qu'elle  eut  la  fille  citée  plus  haut. 
(Gén.  Buor.) 

Escoubleau  (Louis  d"),  Ce.,  sgr  de  la  Savi- 
nière,  vivant  vers  1700,  eut  pour  femme  Catherine 
Reigner,  fille  de  Matliuriu,  Ec,  et  de  Madelciuo  Bras- 
sard.   Gcu.  Beignet'  . 

Escoubleau  «le  Sourdis  (Eléonor  d').  Sa 

femme  Julie  X...  est  marraine  a  S'-Hilaire  de  Loulay, 
le  30  mars  171  S.   Chron.  par.  de  Luçon,  t.  II. 

Escoubleau  «le  Sourdis  (N...  d'), 
religieuse  du  tiers-ordre  de  S'-l'rauçois  à  Fonlenay-Ie- 
Cotnle,  mourut  dans  cette  ville  le  18  oct.  1746.  (Id. 
1.  1".) 


1' 


Branche  de  Souhdis, 


Les  4  premiers  degré?  de  la  filiation  sont  hypothéti- 
ques, d'après  le  Dict.  do  la  Noblesse,  dont  les  rensei- 
gnements sont  douteux. 

1. —  Escoubleau  (Geoffroy  d'),  Chev.,  fit  un 
don  en  1224  au  prieuré  de  Chemillé,  avec  sa  femme  et 
ses  2  fils.  11  avait  épousé  Marguerite  Messer,  fille  de 
Jean,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Pierre,  qui  suit  ; 
2"  Geoffroy.  (Arch.  uat.  M.  391.  Petit  Cartul.  de 
Marmoutiers  ) 

2.  —  Escoubleau  (Pierre  d"),  Ec.,  est  sup- 
posé avoir  eu  pour  fils  Guillaume,  qui  suit. 

3.  — Escoubleau  ^Guillaume  d'),  Ec,  sgr  de 
Sourdis?  nommé  dans  des  actes  de  1212,  parait  avoir 
eu  pour  fils  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Escoubleau  (Pierre  d'),  Ec,  sgr  de 
Sourdis,  fit,  dit-on,  aveu  de  ce  fief  en  12S5.  ^Dict. 
Nobl.)  11  aurait  eu  pour  fils  Guillaume,  qui  suit. 

5.  —  Escoubleau  (Guillaume  d'),  Ec,  sgr  de 
Sourdis,  fut  témoin  d'une  veute  passée  sous  la  cour  de 
Thonars  le   17  mai   1299.    Il  avait    épousé  Isabelle  de 

l'Isle,  veuve  do  Jean  Cha ,  ot  fille  de  feu  Regnaud, 

dout  il  eut:  1»  Pierre,  qui  suit;  2*  Guillemettï, 
mariée  à  Jean  do  la  Pave  ?  3"  PsRNELLE,  épouse  de 
Geoffroy  Petit,  Ec. 

6.  —  Escoubleau  Pierre  d').  varlet,  sgr  de 
Sourdis,  paroissien  de  S1  Jmuiii  de  Mauléon  aujourd'hui 
S'-Jouin-sous-ChâtilIon.D.-S.),  passa  un  accord  le  lundi 
après  la  fête  de  S'-Pcuis  1351  avec  Jeau  Museau,  varlet, 


286 


E8COIBLEAU  («!') 


par  lequel  ce  dernier  renonçait  en  sa  faveur  aux  droits 
qu'il  prétendait  avoir  sur  la  moitié  de  la  sgrie  des  Gaz- 
Harnaud  iS'-Auhin-de-Haubigné,  D-S.ï.  Cet  acte  fut 
passé  en  la  cour  de  Mauléon  par  Yvon  Delahaye,  notaire. 
Pierre  fit  en  son  nom  et  en  celui  de  sa  femme  Jeanne 
Petit  un  échange,  le  lundi  avant  la  S'-Michel  1352, 
avec  Etienne  Bretiaut  ?  d'une  borderie  appelée  la  Ser- 
veitère  ?  à  lui  donnée  à  cause  de  sa  femme  par  Geoffroy 
Petit,  son  beau-père.  11  était  décédé  avant  le  5  mars  1387, 
avant  eu  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Jeanne, 
maure  a  Jean  Braher,  qui  fit  avec  son  mari,  le  5  mars 
1387,  une  cession  à  son  frère,  où  l'on  voit  que  leur 
père  était  décédé;  3"  Philippe,  épouse  de  Guillaume  de 
Rorthays,  varlet,  céda  avec  son  mari,  le  31  oct.  1388, 
une  portion  de  renie  à  son  frère  ;  i°  Pernelle,  céda 
à  la  même  date  à  son  frère  100  sous  de  renie  qu'elle 
percevait  sur  le  village  et  tènement  du  Plessis-Moulins 
(S'-Pierre  des  Ecbaubroignes,  D.-S.)  pour  des  droits 
en  la  succession  de  son  père.  (Chérin,  73.  Dos.  1502.) 

7.  —  Escoubleau  (Pierro  d'),  Ec,  sgr  do 
Sourdis,  reçut  de  ses  sœurs  et  beaux-frères  les  di- 
verses cessions  citées  plus  haut.  11  lit  cession  d'un  droit 
d'hommage,  le  mercredi  avant  la  Toussaint  13SS,  à 
flené  de  Talensac  (D.  F.  9),  et  fit  une  acquisition  en 
1396.  11  rendit  hommage  lige  et  prêta  serment  de 
fidélité,  aux  grandes  assises  de  Thouars,  le  21  août 
1402,  a  cause  de  sa  femme  Jeanne  Bouquin,  D°  de  la 
Borderie,  fille  de  Jean,  allas  Guillaume,  Ec,  sgr  de  la 
Faysilière,  et  de  Jeanne  de  la  Verge,  à  cause  de  cer- 
tains domaines  situés  à  LiÇron,  qui  avaient  appartenu  à 
son  beau-père.  Il  passa  plusieurs  actes  pendant  les 
années  1402,  1404  et  1409,  et  eut  pour  enfants: 
1°  Léonnet,  qui  suit  ;  2*  Jean,  s'  de  Vougnct,  qui 
donna  quittance  à  son  frère  le  8  déc.  1440,  et  décéda 
sans  hoirs;  3°  Marie,  mariée  à  Jean,  sgr  de  Maunius- 
son.  (Elle  est  omise  par  Chérin,  mais  on  la  trouve  citée 
dans  les  Carrés  de  d'Hozier  et  Moréri.) 

8.  —  Escoubleau  (Léonnet  d'),  Ec,  sgr  de 
Sourdis,  la  Borderie,  fut  cité  aux  assises  de  Thouars  le 
7  uov.  1418,  et  rendit  hommage  de  Sourdis,  le  20  mai 
1419,  à  Marguerite  de  Clisson,  C"""  de  Penthièvre.  Il 
fit  aussi  hommage  le  30  avril  1427  a  Kicliard  de  Bre- 
tagne, C"  d'Etampes.  Le  2  déc.  1427,  il  parlagea  avec 
Jean  Robin  de  la  Tremblaye  les  biens  de  la  succession 
de  Jean  Bouquin,  Chev.,sgr  de  la  Borderie,  et  de  Guil- 
laume Bouquin,  sgr  de  la  Faysilière,  et  lui  abandonna 
l'hôtel  de   la  Faysilière  et   la    Sirmondière?  etc.,   etc. 

Chérin,  173.  Robin.)  Il  paya,  le  8  déc.  1440,60  écus 
d'or  à  son  frère  Jean,  à  cause  de  divers  acquêts  faits 
par  lui.  11  était  décédé  le  10  juin  1447,  jour  où  Elien- 
nette  u'Ovron,  sa  veuve,  rendit  aveu  a  Louis  de  la 
Haye,  sgr  de  Passavant,  pour  les  terres  de  la  Reslière 
(p"*  de  Massay).  Ils  eurent  pour  enfants  :  1*  Maurice, 
qui  suit;  2*  Jean,  Ec,  rappelé  dans  la  cession  faite  a 
Marie,  sa  sœur,  le  24  juin  1460  ;  3"  Guyonne,  mariée 
à  lluguet  Baudet,  Ec,  qui  le  1"  niai  1452  fit  un  accord 
avec  Maurice,  son  beau-frère;  4°  Catherine,  épousa  le 
29  déc.  1456  Jean  Luillier,  sgr  de  la  Grelière  ;  5'  Louise, 
épouse  de  Jacques  Payen,  Ec,  sgr  du  Boys-Payeu, 
qui  avec  sa  femme  fit  une  cession  le  24  juin  1460  à 
leur  sœur  Marie  ;  6°  Marie,  femme  de  André  Fourré, 
procureur  en  Parlement  avant  le  24  juin  1460,  date  de 
la  cession  précitée  ;  7*  Jeanne,  citée  dans  l'acte  de 
1460,  ainsi  que  8-  PÉRINELLE  et  9*  Hélène,  10°  sans 
doute,  Etienne,  qui  était  prieur  de  Mallièvre  en  1503. 
(A.  H.  P.  20.) 

9.  —  Escoubleau  (Maurice  d'),  Chov.,  sgr  de 
Sourdis,  la  Borderie,  Beauchesne,  qu'il  afferma  le 
23  oct.  1443,  par  acte  passé  devant  Sapinault  et  Pilet, 


EtsCOUBLEAU  (d") 


not.  à  Mauléon,  rendit  hommago  de  Sourdis  en  1449  et 

1455.  11  assista  au  mariage  de   sa  sœur  Catherine   en 

1456,  et  céda  en  1460,  avec  sa  sœur  Louise  et  son 
beau-frère  Jacques  du  Boys-Payen,  à  leur  autre  sœur 
Marie  une  rente  qui  provenait  de  leur  mère  Etienneltc 
d'Oyron.  Il  était  décédé  avant  le  21  janv.  1472.  Marié 
vers  1450  à  Guillemctte  Foucher,  fille  de  Antoine, 
Chev.,  sgr  de  Thèmes}  et  de  Marguerite  de  Chasteau- 
briand,  il  en  eut  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2*  Pierre,  qui 
fut  chargé  avec  son  frère  aîné  de  la  procuration  de  sa 
mère  le  22juil.  1473  ;  3°  Etienne,  auteur  de  la  branche 
d'Alluye,  §  III  ;  4"  Mauricette,  épouse  vers  1480  de 
Louis  Symon,  Ec,  sgr  du  Mortier;  5"  René,  habitant  la 
sgrie  de  Bressuire,  qui  servit  comme  archer  aux  bans 
de  1491  et  1492  ;  6°  peut-être  Louis,  moine  de  l'abbaye 
de  S'-Jouin,  qui  fit  profession  le  28  mars  1491,  et  était 
en  1505  prieur  de  S1- Vincent  de  Tiffauges.  (D.  Chamard.) 
Ce  dernier  élait  le  29  sept.  1529  tuteur  des  enfants  mi- 
neurs de  Jean  d'Escoubleau,  son  neveu  (IIe  deg.,  §  1er). 

10.  —  Escoubleaii  (Jean  d'),  Chev.,  sgr  de 
Sourdis,  la  Borderie,  Beauchesne,  etc.,  servait  dans 
la  compagnie  du  C"  du  Maine  en  1460.  Il  reçut 
aveu  le  7  mai  1470,  de  Jean  Payen,  pour  le  quart  du 
village  de  la  Coudraye-Audouys  (p""  S'-Pierre  des 
Echaubroignes)  et  fit  hommage  au  V*  de  Thouars,  le 
2  sept,  de  la  même  année,  pour  la  terre  de  Beauchesne. 
11  rendit  aveu  pour  son  fief  de  Sourdis  le  29  avril  1419. 
Au  ban  du  Poitou  de  1471,  il  servit  comme  homme 
d'armes,  et  a  ceux  de  1491  et  1492,  il  fut  accompagné  de 
deux  archers.  Il  mourut  le  29  déc.  1 49  4.  11  s'était  marié 
2  fois  :  1°  en  1485  à  Françoise  Buor,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  la  Cerbaudière,  et  de  Jeanne  Fresneau,  qui  lui 
donna  :  Jean,  qui  suit.  11  y  eut  aussi  peut-être  des  filles 
dout  les  prénoms  sont  inconnus,  car  Etienne  d'Escoubleau 
est  dit  tuteur  de  ses  neveux  et  nièces  ;  2' le  31  janv. 
1491  il  épousa  (Pain  et  Barreau,  not.  a  Mauléon)  Ca- 
therine oe  Tusseau,  D*  de  la  Saullaye,  dont  il  n'eut 
pas  d'enfants.  D'après  le  reg.  de  Malte,  c'est  elle  qui 
aurait  eu  Jean,  qui  suit. 

11.  —  Escoublean  (Jean  d'),  Chev.,  sgr  de 
Sourdis,  fit  offre  de  quatre  hommages  en  1508  à  René 
de  Brosse,  C"  de  Penthièvre,  et  rendit  aveu  à  Thouars, 
pour  son  fief  de  Sourdis,  le  5  mars  de  la  même  année. 
Le  13  janv.  1519,  il  lit  saisir  la  terre  de  la  Lande-Buor 
sur  François  Buor.  11  fut  assassiné,  ainsi  que  Jacques 
delà  Pastellière,  en  1527,  par  Rolland  Baye,  Ec,  sgr 
de  la  Gronnière.  François  d'Escoubleau,  son  fils,  obtint 
le  26  mai  1542  un  arrêt  du  Parlement  qui  condamnait 
le  meurtrier  à  être  décapité,  et  K  fonder  une  chapelle 
sur  le  lieu  où  étaient  inhumés  les  deux  défunts.  Jean 
avait  épousé  avec  dispense  de  parenté  au  4*  degré,  le 
31  mai  1511,  Françoise  de  Brte-Serrant,  fille  de  Fran- 
çois, et  de  Marie  Pierres,  qui  lui  donna  :  1"  François,  qui 
suit;  2°  Renée,  marié  en  1531  à  René  d'Aubigné,  Ec, 
sgr  de  la  Jousselinière. 

12.  —  Escoubleaii  (François  d'),  Chev.,  sgr 
de  Sourdis,  les  Restières,  était  mineur  en  1529.  C'est 
lui  qui,  avec  Adrien  de  la  Pastellière,  fit  rendre  l'arrêt 
du  26  mai  1542,  condamnant  le  meurtrier  de  leurs 
pères.  Il  fit  divers  hommages  en  1537,  1541,  1545  et 
1561.  Etant  mort  en  1563,  l'inventaire  de  ses  biens  fut 
fait  le  17  mars  1563,  par  Toussaint  Loges,  licencié  es 
lois,  et  René  Gomaye,  greffier  de  lachàtel"'»  dcsDeffcuds, 
pays  de  Poitou.  (Arrh.  nat.  M.  619.)  Il  avait  épousé  le 
29  déc.  1549  (Doumaige  et  Le  Faye,  not.  à  Mauléon) 
Marguerite  de  Melun,  tille  de  Léon,  Ec,  sgr  de  Courtcry, 
et  de  Catherine  de  Rorlhays,  dont  il  eut  René,  qui  soit. 

13.  —  Eacoubleau  (René  d'),  Chev.,  sgr 
de  Sourdis,  B°"  de   Courtery,   sgr   de   la  Borderie,  la 


I.SI.OI   Itl.l    AI     («I") 


Chapelle-Bertrand,  etc.,  gentilhomme  ordinaire  do  la 
chambre  du  Roi  et  Chev.  de  son  ordre,  fut  lient . 
do  la  compagnie  des  gendarmes  de  Rostaing  et  gouver- 
neur de  Melun.  Ce  fut  on  celle  qualité  qu'il  recul  en 
1588  deux  lettres  de  Henri  111  qui  l'engageaient  i  con 
server  cette  ville  sous  son  obéissance.  Le  duc  d'Ali  nçon, 
lors  île  son  expédition  -en  Flandre,  L'avait  aussi  e n t:ri ^ *'■  h 
se  joindre  à  lui  par  lettres  du  20  mai  1581.  Il  épousa 
le  24  niai  1587  Aune  de  Iîostaini;,  f>«  d'honneur  île  lu 
Reine,  Bile  de  Tristan,  M"  de  Rostaing,  et  de  Fran- 
çoise Robertet.  Il  rendit  aveu  à  Thouars  pour  s, m  fief 
de  Sourdis  le  13  sept.  1597,  et  décéda  avant  1611,  car 
le  -s  juil.  de  cette  année,  sa  veuve  était  remariée  11 
Jacques  de  la  Veuze,  Chev.,  sgr  de  Montagnac.'  Il 
avail  eu  pour  entants  :  1°  TRISTAN,  religieux  de  S'°- 
Croix  de  la  Bretonnerie,  ii  Paris  :  2"  René,  qui  suil  ; 
3*  l'iEnns,  M"  de  Sury,  baptisé  à  Courtcry,  page 
du  Roi,  capitaine  au  régiment  des  gardes,  lieutc 
nant  de  Roi  en  Maronnais,  gouverneur  de  Melun,  avait 
fait  ses  preuves  pour  l'ordre  de  Malte  le  28  juil.  101 1, 
et  fut  reçu  le  12  nov.  1612.  Il  fut  institué  héritier  par 
le  sgr  de  Montagnac,  son  beau-pore,  par  testament  du 
1"  avril  1625.  Se»  enfauts  lui  furent  substitués,  et  à  leur 
défaut  Antoine  et  Georges,  ses  frères.  Il  épousa  d'ata  ird 
le  9  oct.  1629  Antoinette  he  Bretagne  [veuve  de  Pierre 
de  Kohan,  prince  de  Guéméné,  et  de  René  du  Bellay,  M" 
de  Thouarcé, et  tille  de  Charles,  C"  de  Vertus,  11"  d'A- 
vaugour,  et  de  Philippe  de  S'-Amadourj,  décédée  en 
1649  ;  puis  Maric-Christlane  deCrémeaux  d'Entragues, 

fille  de    Guillaume,   B*"  d'Entragues,    et    de    Pér le 

Grillel.  Il  eut  du  1er  lit  :  a.  Anne,  femme  de  François 
de  Simiane,  lient-général  en  Provence,  qui  mourut  le 
S  fév.  1681  ;  du  second  :  6.  Louis,  mort  célibataire  en 
1663  ;  c.  Madeleine,  mariée  li  Ignace  de  la  Roche- 
foucauld, M"  de  la  Rochcbaron,  et  décédéc  en  1720  ; 
d.  Anne-Jidith,  décédée   jeune  ; 

4°  Geobges,  sgr  d'Aulnay,  décédé  sans  alliance  ; 
5»  Jacques-René,  chef  de  la  branche  de  Courlery, 
S  II  ;  6°  Antoine,  sgr  de  la  Chapelle,  décédé  sans  al- 
liance à  Paris.  Par  son  testament  en  date  du  26  dé- 
cembre 1662,  il  légua  ses  biens  k  Thomas  Le  Lièvre, 
M's  de  Fourille,  et  lit  plusieurs  fondations  pieuses  en  la 
chapelle  de  la  Mercy  ;  7"  Charlotte,  épouse  de  Charles 
de  Maillé,  C"  de  Carman. 

14.  E«coub)eaii  (René  d"),  Chev.,  M"  de 
Sourdis,  sgr  de  la  llorderie,  rendit  aveu  à  Thouars 
pour  son  fief  de  Sourdis,  le  8  mars  1629,  et  encore  le 
8  mars  1616,  pour  Sourdis,  Bois-Légier  (la  Chapelle- 
Largeaultj  et  la  Lande-Benestreau  (Rorthays),  etc. 
11  avait  épousé  le  13  fév.  1631  Charlotte  de  Bardk- 
ziÈnES,  veuve  de  Charles  du  Chesneau,  Ec,  sgr  de 
Jussay,  et  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  des  Nogerets,  fit  de 
Jeanne  de  Jousserant.  Il  eut  pour  seconde  femme  Pé- 
ronne  Bérard,  fille  de  Claude,  Bon  de  la  Croix-de-Bléré, 
et  de  Claude  Raguicr.  Il  eut  du  1er  lit  :  1°  Kené -Char- 
les, qui  suit  ;  2*  Pierre,  décédé  célibataire  ;  3°  Char- 
lotte, mariée  le  18  fév.  1662  k  Jacques-Bernard  Sau- 
vestre  de  Clisson,  veuve  en  1698,  décédée  le  !i  juil.  1704, 
et  inhumée  dans  l'église  Si-Georges-d'Ilérisson  (I).-S.)  ; 
4°  Jeanne,  morte  le  22  août  1666.  (D'après  les  dos. 
bleus,  ces  trois  derniers  seraient  du  second  lit.) 

15.  —  Eacoublcau  (René-Charles  d'),  Chev., 
M"  de  Sourdis,  sgr  de  la  Chapelle-Bertrand,  Courtcry, 
Sauzières,  etc.,  né  le  25  fév.  1635,  rendit  aveu  au  duc 
de  Thouars  le  17  nov.  1664,  et  au  sgr  des  Deffends  le 
30  août  1674.  Il  transigea  le  22  août  1660  avec  sou 
beau-frère  le  C,e  de  Clisson,  et  rendit  aveu  à  Thouars 
pour  son  fief  de  Sourdis  le  26  juil.  1680.  Cornette  do 
)'arrière-ban  de  la  noblesse  de  Melun  eu  1674,  il  servit 


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287 


à  ceux  de  1000  et  1095,  et  en  1696  en  qualité  d'aide  de 
camp  à  l'armée  qui  couvrait  la  Meuse,  il  mourut  avant 
le  S  juin  nul,  laissant  de  Marguerite  de  Villeyai  i.i. 
fillo  de  Antoine-Louis,  sgr  de  Fontenay,  conseiller  au 
Parlement,  et  de  l'eu  Catherine  Salmon,  qu'il  avait 
épousée  le  26  sept.  1688  (Desnots  et  Lévesque,  not. 
au  Cbâtelel  de  Paris  :  1' René-Charles,  M1"  de  Sour- 
dis, mousquetaire  du  Roi,  puis  capitaine  au  régiment 
de  Verthamont- Cavalerie,  mourut  sans  alliance  en  1710. 

Etant  mineur,  il  lit  faire  I nuage  k  Thouars  pour  son 

(h  f  do  Sourdis,  le  11  mai  1703,  et  rendit  aveu  le  12 
du  même  mois  ;  2"  Rsné  Pai  i.,  décédé  jeune  ;  3"  René 
Louis,  qui  suit,  (Les  dus.  bleus  donnent  a  René-Char- 
les pour  !*•  femme  Marie-Elisabeth  LePedi.tre,  veuve 
de  François  Arbaleste,  V  de  Melun,  dont  il  aurait  eu 
Antoine,  mort  sans  allumée  en  janv.  L689,  et  une  fille 
décédée  au  couvent .  | 

10.  —  l\»<-i>[il>I<-:iu  (René-Louis  d),  Chev., 
M "  de  Sourdis,  né  le  9  fév.  1697,  arrenta  la  terre  de 
Sourdis  a  François  Girardeau,  huissier,  le  1"  sept. 
1722,  et  vendit  la  Chapelle-Bertrand,  le  1  juin  1756,  a 
Marie-Cabriellc  Poignand  de  Lorgère  et  ii  son  frère 
Jean.  (Areli.  Vicn,  Es  825.)  Comme  héritier  bénéficiaire 
de  son  père  et  comme  seul  et  unique  héritier  de  ses 
frères,  il  reçut  le  6  nov.  1728  le  compte  de  tutelle  qui 
lui  fut  rendu  par  Jacques  du  Chastellier,  greffier  au 
Châtelet  de  Paris.  Il  avait  épousé  le  5  mars  1721  Eli- 
sabeth-Madeleine Potier,  fille  de  Anne,  Ec,  sgr  du 
Parc,  et  de  Madeleine  de  Sève,  dont  il  eut:  1°  René- 
Alexandre,  qui  suit;  2°  Marguerite,  née  en  1725, 
religieuse  hospitalière  de  S'-Tlioiuas  de  Villeneuve,  dé- 
i  édée  a  Paris  le  2  août  1778,  après  avoir  fait  donation 
de  ses  biens  k  son  frère. 

17.  —  Escoubleau (René- Alexandre  d'),  Chev., 
Mls  de  Sourdis,  sgr  de  Courtcry,  Massoris,  etc.,  né  le 
19  juil.  1734,  fut  lieutenant  de  Roi  dans  l'Orléanais.  Il 
mourut  âgé  de  40  ans,  et  fut  inhumé  le  7  oct.  1774,  k 
Courtcry,  en  lîrie.  11  avait  épousé  le  28  juil.  1766  (La 
('.renée  et  Lhéritier,  not.  au  Châtelet  de  Paris)  Mario- 
Françoise  Beudet,  fille  de  François,  avocat  en  Paie- 
ment, et  de  Marie-Madeleine  Grucheret,  dont  il  eut 
Antoine-René,  qui  suit. 

18.  —  Escoubleau  de  Sourdis  (Antoine- 
René  d'),  Chev.,  Mis  de  Sourdis,  né  le  17  sept.  1767, 
fut  baptisé  le  lendemain  k  S'-Eustache.  11  fut  lieutenant 
de  Roi  en  Orléanais  et  lieutenant  en  second  dans  l'ar- 
tillerie, et  fit  en  17S4  les  preuves  nécessaires  pour 
monter  dans  les  carrosses  du  Roi.  En  1815,  il  fut  nommé 
général  de  brigade  et  commanda  la  subdivision  de 
Bourg.  Marié  :  1°  le  4  juin,  aliàs  le  9  nov.  1784  k 
Augusliue-Olynipe-Sophie  de  Bésiade  d'Avaray,  fille 
de  Claude-Antoine,  M"  d'Avaray,  et  de  Angélique-Adc- 
laïde-Sophie  de  Mailly-N'osle  ;  2' à  Eléonora  de  Botta, 
originaire  de  Toscane,  il  est  décédé  k  Paris  le  25  fév. 
1S49,  ayant  eu  du  1"  lit  :  1"  Ange-François-Théo- 
phile,  qui  suit  ;  2'  Claudk-Loiis-Ferdinand,  né  le 
30  janv.  1791  ;  du  second  lit  :  3"  Louise-Armanda- 
Quintina-Anna,  mariée  k  Charles-Emile  Renaud  de  S'- 
Amour,  conseiller  de  préfecture  ;  4°  Lina-Marie-Au- 
gustine,  mariée  le  26  mai  1847  k  Picrrc-Alexaudre  Ma- 
Ihelat  de  Rourbevelle  et  décédée  à  Paris  le  2  janv.  1892. 

19.  —    E«cuubleau  do  Sourdis  (Ange- 

François-Théophile  d'),  Cu  do  Sourdis,  né  i  Paris  le  23 
oct.  1789,  servit  dans  les  guerres  de  l'Empire  et  était 
en  1821  colonel  des  chasseurs  du  Var,  Chev.  de  S'-I.ouis 
et  officier  de  la  Légion  d'honneur.  Il  épousa  le  1"  avril. 
aliàs  le  7  mai  1821,  Thérèse-Elisabeth  Crignon  de 
MÉRAINV1LLE,    et   mourut   à   Valence,  sans  postérité, 


288 


K8COUULEAU   (cl') 


après  avoir  été  attaché  en  1823  à  l'élat-major  de  l'armée 
d'Espagne.  Sa  veuve  est  décédée  a  Vendôme  le  4  fév. 
1871.  " 


S  II. 


lîlUNCIIF.  DE  COLRTEUY. 


14.  —  Escoubleau  (Jacques-René  d'),  Chev., 
sgr  de  Courtery,  la  Borderie,  M'IS  de  S'-Marcellin, 
etc.,  fils  puîné  de  René,  et  de  Anne  de  Rostaing  (13* 
deg.,  §  I"),  servit  dans  la  marine,  où  il  parvint  au 
grade  de  chef  d'escadro.  Il  épousa  :  1°  le  28  nov.  1625, 
Anne-Gabrielle  Dollé,  fille  de  Louis,  sgr  de  Con- 
tevion,  intendant  des  finances,  et  do  Marie  Constan  ; 
2"  le  1er  janv.  1636,  Renée  Berland,  D"  de  Rocliefort, 
fille  de  André,  sgr  de  la  Foucherie,  et  de  Marie  Richard. 
Il  fut  à  plusieurs  reprises  parrain  à  la  Verrie  (Vend.). 
On  le  trouve  qualifié  dans  plusieurs  actes  Chev.  des 
ordres  du  Roi.  Il  a  été  inhumé  dans  la  chapelle  de 
l'Elu  (la  Verrie),  ayant  eu  du  1"  lit  plusieurs  enfants, 
tous  baptisés  dans  celte  paroisse  :  1"  Marie,  baptisée 
le  13  sept.  1626,  mariée  le  22  juil.  1644  il  Charles  des 
Herbiers,  Chev.,  sgr  de  Létenducre  ;  2°  René,  C16  de 
Snurdis,  B"  de  S'-Marcellin,  baptisé  le  13  janv.  1629, 
nommé  Chev,  de  S'-Michel  le  18  avril  1663,  fut  reçu  dans 
l'ordre  par  le  M"  de  Sourdis,  Chev.  des  ordres  du  Roi.  Il 
épousa  le  9  dée.  1C66  Henriette  Bastard  de  la  Cresson- 
nière, dame  de  la  Blandinière,  fille  de  Henri,  Mu  de  la 
Cressonnière,  et  de  Louise  de  l'ontlevoy,  et  décéda  sans 
enfants  avant  le  3  juil.  1679  ;  3»  Modeste-Honorée, 
baptisée  le  10  janv.  1630,  marraine  de  sa  demi-sœur 
Gabriello-Brigitte  en  1647,  testa  le  19  avril  1672;  4°  Ma- 
deleine, baptisée  le  b  mars  1631,  non  mariée  ;  5°  Anne, 
bapiisée  le  12  juil.  1632,  célibataire  ;  6"  Louis,  baptisé 
le  II  juil.  1633,  tué  pendant  les  guerres  civiles,  sur  le 
vaisseau  de  Gilles  de  la  Roche-S'-André,  son  beau- 
frère  ;  7°  Jacques,  qui  suit  ;  du  second  lil  :  8°  Ga- 
brielle-Brigitte,  née  le  3  juil.  1637,  baptisée  le  2  fév. 
1647.  Elle  épousa  d'abord  en  1653  Gilles  de  la  Roche- 
S'-André,  chef  d'escadre,  mort  eu  1068  ;  puis  à  Mon- 
taigu,  le  2  mars  1671,  Alexis  Charbonneau,  Chev.,  sgr 
de  S'-Symphorien  et  de  l'Echasserie  ;  elle  fut  inhumée 
k  Moutaigu  en  août  1713;  9°  Adam,  ondoyé  le  21  juil. 
1638,  baptisé  le  19  mai  1642,  et  décédé  en  1647. 

13.  —  Escoublcau  (Jacques  d'),  Chev.,  C" 
de  Sourdis,  sgr  de  la  Borderie,  Landebaudière,  la  Ver- 
gnaie  (la  Gaubrelière,  Vend.),  baptisé  h  la  Verrie  le 
25  juin  1634,  devint  lieutenant-général  des  armées 
navales  en  1688.  Il  avait  épousé  le  2  avril  1669  Renée 
Robin,  fille  de  René, allas  Pierre,  Ec.,sgrde  la  Payue- 
rie,  et  de  Renée  Bodin,  et  mourut  à  Brest  le  23  janv. 
1689,  ayant  eu  :  1°  Jacques-Hvacinthe,  qui  suit  ;  2°  Re- 
née-Brigitte, mariée  le  8  avril  1692  à  Charles  Le 
Lièvre,  Ec,  sgr  de  Vernelle,  décédée  le  27  déc.  1731, 
et  inhumée  le  lendemaiu  dans  la  chapelle  du  Crucifix 
île  l'église  S'-Paul  de  Poitiers  (Reg.);  3*  Marie-Anne, 
qui  épousa  le  27  janv.  1698  (Ayrault  et  Méuard,  not. 
a  Rressuire)  Gabriel-Isaac  Buor,  Ec,  sgr  de  la  Lande, 
et  fut  inhumée  le  24  sept.  1714  ;  4"  Marie-Fran- 
çoise, mariée  le  7  janv.  1693  a  Quentin  Pinaud  ou 
Phiault,  Ec.,  sgr  de  la  Jouberiière  ;  5°  Anne-Louise, 
mariée  le  13  juil.  1697  k  Philippe  de  Lauson,  Ec,  sgr 
do  la  Poupardicro,  fut  inhumée  à  RuITec  le  17  nov. 
1760,  âgée  de  78  ans.  (Reg.) 

16.  — Escoubleau  (Jacques-Hyacinthe  d'),  C» 
de  Sourdis,  Chev.,  sgr  de  la  Borderie,  Landebaudière, 
la  Vergnaie,  etc.,  habita  celto  dernière  terre  et  reçut 
le  28  nov.  1734  un  hommage  de  Pierre  de  Fontaine, 
Ec.,  sgr  de  la  Mjrandière,  pour  son  fief  de-Veruelle. 
Il  s'était  marié  le   10  mai  1710  k  Marie  de  la   Brune- 


KSCOUBLEAIJ  («!') 


tière,  fille  de  Paul,  Chev.,  sgr  du  Plessis-Gesté,  et 
de  Marie-Louise  de  Champeaux,  et  décéda  le  22  fév. 
1740,  laissant:  1"  Paul-François- Hvacinthe,  né  eu 
1711,  qui  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  le  24  oct. 
1717.  et  mourut  sans  alliance  le  7  nov.  1732  ;  2"  Ma- 
rie-Julie, née  vers  1713,  et  décédée  k  S'-Hilaire  de 
Loulay  en  1720  ;  3°  Jacques,  qui  suit;  4"  Marie-Ma- 
deleine-Péi.agie,  née  le  17  sept.  1716,  mariée  le  30 
mai  1739  à  Pierre-René  de  Gihot,  Chev.,  sgr  de  la  Per- 
rinière  ;  3°  René-Pierre,  baptisé  k  S'-Hilaire-de-Loulay 
le  2  fév.  1718,  mort  le  3  sept.  1720;  6°  Marie-Anne, 
baptisée  au  mémo  lieu  le  20  avril  1719,  morte  8  jours 
après  ;  7°  Marie-Anne-Marthe,  née  lo  11  mars  1721, 
nuiriée  le  10  janv.  1748  k  Jacqucs-Prosper  Gouflier  de 
Roisy,  Chev.,  sgr  de  la  Courtaiscrie,  et  inhumée  dans 
l'église  de  la  Gaubretière,  le   13  janv.  1781. 

17.  —  Escoubleau  (Jacques  d'),  C'c  de  Sour- 
dis, Chev. ,  sgr  du  Plessis-Gesté,  la  Foi-est,  M"  de  Jarzé, 
etc.,  né  a  S'-Hilaire-de-Loulay  le  13  juil.  1715,  se 
maria  quatre  fois  :  l°i  Anne-Charlotte  de  Champeau, 
veuve  de  François  du  Bot,  Chev.,  C'°  de  Talhouët, 
qui  mourut  peu  de  temps  après  ;  2°  vers  1759,  k 
Louise-Catherine  de  Gidot  de  la  Perriniere,  fille  de 
Pierre-René,  Ec,  sgr  de  la  Perriniere,  et  de  Anne-Louise 
d'Aubigné  de  Tiguy  ;  3"  k  Ardelay,  le  22  sept.  1761,  k 
Anne-Marie-Arniando  des  Herbiers  de  Létknduère, 
fille  de  Antoine -Augustin,  Mis  de  Létenduère,  et  de 
Marie-Susannc  Prévost  de  Létorière  ;  4"  le  10  oct. 
1789,  à  Marie-Joséphine-Thérèse-Louise  Pépin  de  Bel- 
lisle,  fille  de  Julien,  Chev.,  C10  de  Bcllisle,  chef  d'es- 
cadre des  armées  navales,  et  de  Marie-Anne  Fortin.  Il 
mourut  le  22  oct.  1790,  ayant  eu  du  second  lit  :  1"  PÉ- 
lagie-Louise-Renée-Marthe,  née  le  12  fév.  1760,  ma- 
riée le  4  août  1778  k  Esprit-Armand  Baudry,  Chev., 
sgr  d'Asson,  officier  au  régiment  des  gardes  françaises  ; 
elle  mourut  le  12  avril  1S35  ;  du  3«  lit  :  2°  Antoinette- 
Caroline-Marie-Armande,  baptisée  k  Ardelay  (Vend.) 
le  17  déc.  1765,  qui  épousa  le  4  janv.  1785  René- 
Louis-Marie  de  Jousseberl,  Ron  du  Landrcau  ;  3°  An- 
oélique-Marie,  née  le  6  août  1767  ;  4"  Anne-Féh- 
cité-Gabrielle,  née  le  2  nov.  1768,  décédée  le  6  mars 
1784  ;  5"  Armand-Jacques-Louis-Marie,  né  le  26  nov. 
1770,  décédé  le  21  juin  1783  ;  6»  Agathe-Marie,  née 
le  1"  déc.  1772,  morte  en  bas  âge  ;  7°  Zénobie-Reine, 
née  le  15  mars  17S8,  religieuse  Irappisline,  décédée  au 
monastère  des  Gardes  le  27  janv.  1848  ;  du  4'  lit  : 
8"  Marie-Anne,  née  le  14  nov.  1790,  mariée  le  10  août 
1813  k  Armand-Fortuné  de  la  Charlonnio,  V"  de  la 
Blotais,  ot  décédéc  le  11  déc.  1868. 

§  III.  —  Branche  d'AlluïK. 

10.  —  Kscoublciui  (Etienne  d'),  Ec,  sgr  de  la 
Borderie,  la  Rernière,  lils  puîné  de  Maurice  et  do  Guil- 
lenicite  Foucher  (9*  deg.,  §  I''),  acquit  le  28  mars  1484 
de  Antoine  Guériu,  prêtre,  une  vigne  située  en  haut  de 
Chassay  (Mauzé-Tliouarsais,  D.-S.).  Ayaut  eu  un  doigt 
de  la  main  droite  coupé,  dans  une  attaque  dirigée  contre 
lui  par  divers  particuliers,  dans  les  faubourgs  de  Mau- 
léon,  il  obtint  une  commission  en  la  chancellerie  de 
Paris,  datée  du  3  mars  1489,  adressée  au  sénéchal  de 
Poitou,  pour  informer  contre  eux.  Il  rendit  aveu,  le 
18  déc  1493,  de  sa  terre  de  la  Bernière  au  sgr  de  la 
Flocellière,  et  plaidait  vers  1495  au  Parlement  de  Pari', 
avec  la  2e  femme  de  son  frère  aine,  tutrice  de  ses  en- 
fauts  mineurs.  Marié  le  10  déc.  1492  k  Jeann*'  DE 
Tusseau,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  la  Millanchère, 
et  de  Renée  Rousset,  il  en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2"  Jacques,  moine  et  abbé  de  la  Trinité  de  Mauléon  en 
1534,  abbé   de  S'-Pierre  d'Airvault,  nommé  évoque  de 


EtBCOI  iii.i ;ai    ci-» 


Maillezais  fera  1545,  el  décédé  en  1562  ;  3"  Renée, 
épouse  de  Pierre  dePontlovnv,  Ec.,sgrdela  Mothe,  ilunt 
lo  fils  Pierresuccéda  à  son  oncle  sur  le  siège  de  Maillezais. 

(Pouillé  de  Luçon.) 

11.  —  Eacoulilonii  (Jean  d'),  Chev.,  sgr  de 
la  CbapeUe-Bellouin,  du  Coudray-Montpensier,  etc.,  fut 
maître  de  la  garde-robe  de  François  Ier  en  l.'i33,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  la  chambre  du  Koi,  conseiller  en 
son  conseil  privé,  capitaine  des  château:  de  Tombelaine 
en  Normandie  et  du  Plessis-du-Parc-les-Tours,  Fran- 
çois l"r  lui  accorda  uuo  pension  de  20(10  livres  et  lui 
donna  également  la  terre  de  la  Chapolle-Bellouin,  con- 
fisquée sur  le  chancelier  Poyet,  Celle  terre  l'ut  érigée  en 
comté  en  sa  faveur.  Il  fut  nommé  Chev.  do  l'ordre  de 
S'-Mirliel  dois  la  promotion  faite  par  le  lioi  il  Toulouse 
le  8  fév.  I56S,  et  reçut  plusieurs  gratifications  en  raison 
de  ses  services.  Ayant  fait  son  testament  le  18  ûèe. 
1572,  il  mourut  le  lendemain  et  fut  inhumé  dans  l'église 
de  Jouy,  où  se  voyait  son  épitaphe.  Marié  en  1328  à 
Antoinette  de  Drives,  lille  de  Jean,  et  de  Jeanne  de 
l'olignac,  il  en  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Louis, 
auteur  de  la  branche  du  Coudray-Montpensier,  §  IV  ; 
3°  Henui,  abbé  de  S'-Jouiu  et  de  S1 -Pierre  d'Airvaull, 
conseille]'  du  Roi  eu  ses  conseils  d'Elat  et  privé,  éveque 
de  Maillezais,  fut  fait  Chevalier  des  ordres  du  Roi  en 
1593,  et  mourut  en  1615.  Il  obtint  du  roi  Henri  IV,  le  17 
juin  1601,  la  permission  pour  les  Jésuites  de  s'installer 
à  Fontenay  ou  en  quelque  autre  lieu  du  diocèse  de  Mail- 
lezais ^llisi.  Fontenay)  ;  4"  Jacqueline,  femme  de  René 
de  Brillac,  sgr  d'Argy  ;  5*  Jeanne,  mariée  le  22  fév. 
1564  a  Henri,  alias  Louis  de  Gancourt,  Ec,  sgr  de 
Cluys  ;  6°  Marie,  non  mariée. 

12.  —  Escoubleau  (François  d'),  Chev.,  sgr 
do  Jouy,  Launay,  Montdoubleau,  M's  d'Alluye  (marquisat 
érigé  en  sa  faveur),  premier  écuyer  de  la  grande  écurie, 
gouverneur  de  Chartres  et  du  pays  Charlrain,  conseiller 
du  Roi  en  sou  conseil  privé,  capitaine  de  50  hommes 
d'armes  de  ses  ordonnances,  gentilhomme  ordinaire 
de  la  chambre  des  rois  Charles  IX  et  Henri  III,  fut 
reçu  Chev.  de  l'ordre  de  S'-Michel  par  le  duc  d'Anjou, 
aux  Chartreux  de  Paris,  le  3  mars  1568,  et  devint  Chev. 
du  S'-Esprit  le  31  déc.  1585.  Il  obtint,  en  raison  de  ses 
services,  plusieurs  gratifications  et  pensions  de  Henri  III 
et  Henri  IV,  et  mourut  le  20  mars  1602.  (Dossiers 
bleus.)  Mariéle  8  juil.  1372  (Fromont,  not.  à  Amhoise) 
à  Isabelle  Babou,  D*  d'Alluye,  fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de 
la  Bourdaisière,  et  de  Françoise  fiobertet,  il  en  eut: 
1°  François,  né  en  1375,  cardinal  de  Sourdis,  archevê- 
que de  Bordeaux,  rendit  d'éminents  services  à  Henri  IV, 
qui  demanda  et  obtint  pour  lui  le  3  mars  1598  le 
chapeau  de  cardinal,  et  l'année  suivante  le  fit  nommer 
archevêque  de  Bordeaux.  Remarquable  par  son  zèle  et 
sa  piété,  il  laissa  de  nombreuses  fondations  pour  les 
pauvres  et  les  ecclésiastiques  de  son  diocèse.  11  baptisa 
eu  1607  le  duc  d'Orléans,  second  fils  de  France,  et  fit 
les  cérémonies  du  mariage  d'Elisabeth  de  France  avec 
Philippe  IV,  roi  d'Espagne.  C'est  lui  qui,  lors  de  l'assas- 
sinat de  Henri  IV,  se  trouvant  au  Louvre,  donna  une 
dernière  absolution  au  malheureux  monarque.  Il  mourut 
à  Bordeaux  le  8  fév.  1628.  Son  histoire  a  été  publiée  en 
1S67  ^Bordeaux,  Gounouilloux)  par  M.  Ilavcnez.  Les 
erreurs  de  cet  auteur,  mort  avant  d'avoir  corrigé  son 
travail,  ont  été  relevées  par  M.  de  Lanlenay  (abbé 
Bertrand,  sulpieienl  dans  ses  Mélanges  de  biographie 
et  d'histoire  ;v  compte  rendu  de  la  Revue  des  Ques- 
tions historiques,  1868,  p.  694.  Cf.  Archives  de  la 
Gironde)  ;2°  Virginal,  M'1  d'Alluye,  mort  en  1602  sans 
enfant  de  Catherine  Hurault,  fille  de  Philippe,  C*  de 
Chcverny,  chancelier  de  France,  et  de  Anne  de  ïhou  ; 

DicnoNN.  Hisroit.  ki  Gknéal.  des  Familles 


i:8conni.KAi'  (<r) 


289 


3°  Chabi.es,  qui  suit  ;  4"  Henri,  né  ii  Paris  le  5  nov. 
1594,  éveque  île  Maillezais  en  1623,  puis  archevêque  de 
Bordeaux  (1629),  commandeur  des  ordres  du  Roi  on 
1633.  Il  fut  nommé  en  1637  abbé  du  Liou-Dieu  eu 
Jard  (dioc.  de  Luçon)  à  la  place  de  Philhert  Babou, 
éveque  d'Angoulême,  son  oncle  maternel;  il  élait  aussi 
abbé  de  Royauu t,  Prulli,  S'-Jouiu.  Porté  par  carac- 
tère plutôt  vers  le  métier  des  armes  que  vers  l'état 
ecclésiastique,  il  suivit  Louis  XIII  au  siège  de  la  Ro- 
chelle, fui  nommé  président  du  conseil  de  la  marine, 
et  en  relie  qualité  dirigea  en  personne  la  reprise  des  îles 
S'-llonorat  et  S'' -Marguerite,  dont  les  Espagnols  s'é- 
taient emparés.  Il  fut  député  du  clergé  à  l'assemblée 
de  1640  et  mourut  a  Auteuil  le  13  juin  164S  ;  5»  Ma- 
rie, mariée  d'abord  a  Claude  du  Puy,  sgr  et  B0»  de 
Vatan  ;  puis,  le  22  juil.  1596,  à  Beué  de  Froulay,  C" 
de  Tessé  ;  6»  Cathehinh-Marie,  qui  épousa  le  27  mars 
1597  Charles-Henri  de  Clcrmont,  C"  de  Tonnerre  ; 
7°  Madeleine,  née  en  1606,  ahbosse  de  S'-Paul-les- 
Beauvais,  décédéc  le  10  avril  1665,  à  85  ans;  8°  Isa- 
belle, femme  de  Louis  Hurault,  C"  de  Limours. 

13.  —  Escoiiblcau  (Charles  d'),  M>"  de  Sourdis 
et  d'Alluye,  C'ede  Jouy,  Chev.  désordres  du  Roi  (1633), 
mestro  de  camp  de  cavalerie  légère,  maréchal  dos 
camps  et  armées  du  Roi,  gouverneur  de  l'Orléanais, 
Blaisois  et  pays  Chartrain,  fit  ériger  en  comté  la  terre 
de  Jouy,  par  lettres  patentes  du  mois  de  déc.  1654.  Il 
mourut  li  Paris  le  21  déc.  1666,  à  78  ans,  et  fut  inhumé 
dans  l'église  de  Jouy.  Il  avait  épousé  Jeanne  ue  Mont- 
Li'c  de  Fois,  princesse  de  Chahanais,  fille  d'Adrien, 
sgr  de  Montesquiou,  et  de  Jeanne  de  Foix,  qui  lui 
donna  :  1°  François,  M'"  de  Sourdis,  tué  h  la  bataille 
de  Renty  en  1638  ;  2"  Paul,  Mis  d'Alluye,  gouverneur 
de  l'Orléanais,  mort  le  6  jauv.  1690,  sans  postérité  de 
Bénigne  deMeaux  du  FoiillOux,  fille  de  Charles,  Chev., 
sgr  du  Fouilloux,  et  de  Madeleine  de  Lezignac,  qu'il 
avait  épousée  le  16  fév.  1667  ;  3°  Henri,  C"  de  Monl- 
luc,  nommé  Chev.  de  l'ordre  de  S'-Michel  le  13  avril 
1665,  fut  reçu  par  le  Mia  de  Sourdis,  et  mourut  le  6  juin 
1712,  Il  épousa  Marguerite  le  Lièvre,  fille  de  Thomas, 
M'"  de  la  Grange,  président  du  grand  conseil,  et  de 
Anne  Faure,  dont  il  eut  Antoine,  sgr  de  la  Chapelle- 
Sourdis,  qui  mourut  sans  postérité  en  1711  ;  4e  Jean,  dit 
l'abbé  de  Sourdis  ;  5°  autre  François,  qui  suit  ;  6°  Isa-  - 
belle,  mariée  le  27  juin  1637  à  Martin  Ruzé,  Mis  d'Ef- 
fiat,  et  décédée  en  1644  ;  7"  Jeanne,  coadjutrice  do 
l'abbesse  de  Montmartre  ;  8°  Anne,  coadjutrice  de 
l'abbesse  d'Origny  ;  9"  Marie-Madeleine,  abbesse  de 
Grigny  el  de  Royallieu,  près  Compiègne. 

14.  —  Escoubleau  (François  d'),  C'e,  puis 
M'"  de  Sourdis,  lieutenant-général  des  armées  du  Roi 
(1682),  Chev.  de  ses  ordres  (1689),  gouverneur  d'Or- 
léans et  du  pays  Chartrain,  capitaine  des  chasses  et  du 
château  d'Amboise,  commandant  en  Guyenne,  épousa 
Marie-Charlotte  de  Bésiade  d'AvAray,  fille  de  Théo- 
phile, Chev.,  sgr  d'Avaray,  et  mourut  le  21  sept.  1707, 
laissant  Angélique,  née  eu  1684,  mariée  le  24  mars 
1702  â  François-Gilbert  Colbert,  M"  de  S'-Pouangc,  et 
décédée  le  18  juil.  1729. 

§  IV.  —    Branche    du    Coudray- 

MOKTPE.l'SIEIt. 

12.  —  Escoubleau  (Louis  d'),  Chev,,  sgr  du 
Coudray-Montpensier,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  fils 
puîné  de4ean,  et  d'Antoinette  de  Brives  (11°  dcg.,  g  III), 
transigea  le  26  oct.  1588,  au  sujet  de  quelques  héri- 
tages, avec  René  du  Bivault,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi. 
Marié  avec  Sarah  de  Bociiefort,  fille  du  sgr  d'Ennilly 


du.  Poitou.  —  t.  ni. 


19 


290 


ESCRAVATi'AT   (<!') 


en  Biaisais,  il  en  eut  :  1*  Claude,  qui  suit  ;  2°  Anne, 
mariée  le  6  juin  1607  à  Philippe  de  Jousserant,  Chev., 
sgr  de  Londigny,  qui  décéda  à  Veuille  le  17  déc.  1660, 
et  qui  fut  inhumée  le  18  dans  l'église  de  Cramard. 
(Reg.  Chalandray.) 

13.  —  Eseoubleau  (Claude  d'),  Chev.,  sgr  du 
Coudray-Montpensier,  fut  conseiller  et  chambellan  du 
duc  d'Orléans,  lieutenant-général  pour  le  Roi  au  pays 
Blaisois  et  gouverneur  de  Blois  eu  1665.  Il  lit  saisir 
réellement  sur  François  Le  Bossu,  Ec.,  sgr  de  Villiers- 
Boyvin,  cette  seigneurie,  le  2*  avril  1637.  Dans  cette 
procédure  il  est  qualifié  Chev.  de  l'ordre  du  Roi.  11  assista 
à  l'assemblée  de  la  noblesse  réunie  pour  nommer  des 
députés  aux  Eints  généraux  de  Tours  ;  el  plus  tard  i\ 
passa  dans  les  États  du  Pape,  et  devint  général  des 
armées  d'Urbain  Vlll.  (D.  Chamard.)  11  avait  épousé 
Charlotte  Pot,  D"  de  Foutmoiand,  fille  de  Charles,  et 
de  marguerite  de  la  Trémoïlle,  dont  il  eut  :  1"  Henri, 
qui  suit  ;  2°  François,  abbé  de  S'-Lucieu  de  Blois, 
mort  en  16S3  ;  3°  Marte,  qui  se  maria  le  29  sept.  1650 
a  Robert  de  Bouex,  Ec,  sgr  de  Villemort. 

14.  —  Eseoubleau  (Henri  d'),  M"  du  Coudray- 
Montpensier,  conseiller  d'Etal,  lieulenaut-général  des 
armées  du  Boi,  mourut  avant  le  21  sept.  1699,  lais- 
sant pour  veuve  Madeleine  de  Malesset  de  ChasteluS, 
qui  testa  à  cette  date.  Elle  était  fille  de  Charles,  C10  de 
Chastelus,  et  de  Claude  de  Sabrevois.  De  ce  mariage 
vint  Paul-François-Benoît,  tué  à  la  bataille  de  Nenvinde 
en  1693. 

E8COULANDRES  '>').  —  Il  y  avait  eu 
Bas-Poitou  un  château  de  ce  nom,  qui  a  été  possédé 
longtemps  par  la  famille  Goyon. 

E8CUAVAVAT  (d')  ME  LA  BAR- 
RIKFtE.  —  Famille  noble  originaire  du  Périgord, 
où,  d'après  Laine,  elle  a  possédé  de  temps  immémorial 
la  terre  de  la  Barrière.  Une  de  ses  branches  vint  s'éta- 
blir en  Poitou  au  xvin"  siècle.  Nous  donnons  la  filiation 
succincte  des  deuK  branches  qui  ont  eu  des  rapports 
avec  notre  province,  d'après  la  généalogie  publiée  par 
S'-Allais  (xiv),  le  travail  de  Chériu  (73,  n°  1504)  et  les 
notes  conservées  dans  notre  cabinet. 

Blason:    d'argent  à   cinq   flammes  de 

gueules  posées  en    sautoir.  Devise:  Pro 

Oto  et  vlrtute.  (Laine.) 

Escratayat  (Renée)  épousa, 
vers  1C40,  Pierre  Vironleau,  Ec.,  sgr  de 
la  Rebière.  (Nob.  Limousin,  IV.) 
Escravajat  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Barrière  ? 
épousa  N...  de  Bellemare,  dont  il  eut  au  moins  Louise, 
qui  se  maria  en  1776  a  Louis-François  de  Mascureaude 
Sle-Terre.  (Id.  id.)  Il  semble  qu'il  y  a  la  une  confusion 
avec  Elie  (9"  deg.,  §  II).  Peut-être  celui-ci  s'est-il  marié 
2  fors? 

§  Ier.  —  Branche  de  Belat. 

1.  —  Escravayat  (François  d'),  sgr  de  Nan- 
teuil,  la  Barrière  ?  marié  a  Jacquette  de  la  Salle,  en 
eut  Marc-Antoine,  qui  suit. 

2.  — Escravayat  (Marc-Antoine  d')  épousa: 
1"  Anne  de  Caillère,  2'  le  2  oct.  153),  Françoise 
Castaing,  fille  de  François,  et  de  Jeanne  Blanchon.  Il 
eut  du  2'  lit  :  1°  Henri,  qui  suit  ;  2°  Jean,  qui  a  formé 
la  branche  de  la  Barrière,  §  11. 

3.  —  Escravayat  (Henri  d'),  Ec,  sgr  de  la 
Barrière,  partagea  avec    son   frère   le  30  juin    1560.  11 


E8CRAVAYAT  (d') 


était  alors  homme  d'armes  de  la  compagnie  d'ordon- 
nance de  M.  de  la  Vauguyou.  Marié  le  17  avril  1565  à 
Catherine  de  Puyagut,  fille  de  N...,  et  de  Anne  Nes- 
mond,  il  en  eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  :  1*  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Guillaume,  qui  a  formé  la  branche  des 
sgrs  d'Esterses,  en  Angoumois.  Il  épousa  le  9  sept. 
1608,  à  la  Rochefoucauld,  Marie  Léhiget  (lîlle  de  Jean, 
sgr  de  la  Mesnardière,  et  de  Jacquette  Delacombe),  qui 
se  remaria  a  Salomou  'Ihibault,  Ec,  sgr  de  Plas. 

4.  —  Escravayat  (Jean  'd'),  sgr  de  Belat 
(Bellac.Roussines,  Char.),  épousa  le  3  mai  1596  Margue- 
rite du  Croiset,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Belat,  An- 
glade,  et  de  Françoise  de  Perry.  Il  en  eut  au  moins 
Henri,  qui  suit. 

5.  —  Escravayat  (Henri  d'),  Ec,  sgr  de 
Belat  et  de  la  Barrière,  épousa  à  Villars  (S'-Pardoux 
en  Périgord),  le  1"  janv.  1638,  Nicole  d'Abzac,  fille  de 
feu  Pierre,  Ec,  sgr  et  B"  de  Villars,  S'-Pardoux,  etc., 
et  de  Aune  de  Perry,  dont  il  eut  au  moins  Jean,  qui 
suit. 

6.  —  Escravayat  (Jean  d'),  Ec,  sgr  de  Belat 
et  de  la  Barrière,  obtint  un  arrêt  du  conseil  d'Etat  le 
6  sept.  1672,  au  sujet  des  privilèges  de  noblesse.  Il  se 
maria  le  29  sept.  1660  (Londeix,  not.  en  Périgord)  a 
Catherine  de  Dkve/.eau,  fille  de  feu  François,  Ec,  sgr 
de  Rancogne,  et  de  Anne  Dussault,  dout  il  eut  6  enfants, 
entre  autres  :  1"  François,  qui  suit;  2"  Marie,  baptisée  à 
Roussines  (Char.)  le  30  mars  1664,  qui  épousa  N...  Pas- 
quet,  Ec.   sgr  de  S'-Mesmy. 

7.  —  Escravayat  (François  d'),  Ec,  sgr  de 
Belat,  épousa  le  28  mars  1699  (Dupin,  not.  à  Chasse- 
neuil)  Marie  Dauphin,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la 
Gadoue,  et  de  Catherine  Laurent.  Il  eut  un  procès 
contre  son  père  et  les  frères  et  sœurs,  jugé  au  Prési- 
dial  d'Angoulême  le  12  août  1701,  au  sujet  des  charges 
onéreuses  qui  lui  avaient  été  imposées  par  son  contrat. 
Le  30  oct.  1734,  il  fut  inhumé  dans  l'église  de  Rous- 
sines, âgé  de  70  ans.  Entre  autres  enfants  il  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Catherine,  3"  Louis. 

8.  —  Escravayat  (Jean  d"),  Ec,  sgr  de 
Belat,  né  le  10  mai  1704  a  Boussines,  épousa  le  lSjuil. 
1726  (Boulet,  not.  en  Angoumois)  Françoise  Corderoy, 
fille  de  Louis,  s'  du  Breuil,  et  de  Jacquelte  Laurent.  11 
fut  inhumé  à  Pressac  (Vicn.)  le  7  avril  1743,  laissant 
entre  autres  enfants  :  l- Jean,  qui  suit;  2°  Margue- 
rite, qui  habitait  Angoulême  en  1817. 

9.  —  Escravayat  (Jean  d'),  Ec,  sgr  de  Belat, 
né  à  Boussines  le  27  sept.  1733,  lieutenant  de  vais- 
seaux el  Chev.  de  Sl-Louis,  épousa  en  1767  Eulalie 
Bonnaud,  fille  de  feu  Autoine,  Ec,  capitaine  de  dra- 
gons, et  de  Marguerite-Anne-Catheriue  Béhotte,  dont  il 
eut  :  i-  Armand-Jules-François-de-Sales,  né  le  15 
août  1773  à  Boussines,  fit  ses  preuves  pour  être  reçu 
page  du  Roi,  le  26  mars  17S9,  et  vivait  encore  en 
1817  ;  2*  Auguste-Frédéric,  né  le  9  nov.  1775,  aussi 
présenté  aux  pages  en  1789,  et  vivant  en  1817. 

Branche  de  la.  BARRIÈRE. 

3.  —  Escravayat  (Jean  d'),  sgr  du  Verger 
(Busserolles)  et  des  Mottes,  fils  puîné  de  Marc-Antoine, 
et  de  Françoise  de  Castaing  (2*  deg  ,  §  I").  partagea 
avec  son  frère  le  3  juin  1560.  Il  épousa  :  )•  Catherine 
Comhailt,  décédée  ie  27  mars  1604  ;  puis,  2°  le  17  mai 
1605,  Barbe  de  la  Crelière,  veuve  de  Guillemin  Bigot, 
s'du  Chalard.  Il  avait  eu  du  1"  lit  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Escravayat  (Jean  d),  sgr  du  Verger  et 
duChaslard,  fut  juge  châtelain  de  Varaigne  (d'après  les 


K8C11.WAYAT  («!*) 


note •;  de  Chérin,  73).  Il  testa  ii  Bordeaux  le  23  mars 
1642,  demandant  «  être  inhumé  b  Busserolles,  dans  la 
sépulture  de  srs  ancêtres.  Marié  le  26  juil.  1 609  à  Jeanne 
Bigot,  Bile   de  Guillemin,  sr  de  la  Forge,  du  Ghalard, 

et  de  Barbe  do  la  Grelière,  il  ou  eut  au  moins  :  1"  Jean, 
i|in  suit  ;  2»  Jeanne,  mariée  le  20  oct.  1745  a  lsaac 
d'Ah/ao,  Ec.,  sgr  de  Tiill'as  ;  3"  Raiirë,  mariée  le  10 
déc,  1647  a  Jean  Thibault,  Ec,  sgr  do  Plas. 

5.  —  Eaoravayat  (Jean  d"),  Ec.,  sgr  du 
Chuslard,  né  le  21  nov,  1612  à  Busserolles,  décéda  en 
1645.  Man.'  le  5  sept.  1643,  k  Rancogne  (Char.),  k 
Marie  d'Abzac,  fille  de  Jacques,  Ec.,  sgr  de  Fouladier, 
et  de  Catherine  de  l'oivre,  il  en  eut  Jean,  qui  suit. 

6.  —  Kscravnj'iit  (Jean  il'),  Ee.,  sgr  du 
Chaslard  et  du  Verger,  né  le  10  août  1614.  épousa  le 
14  août  1663  Marie  de  Fanlac,  611e  de  Elie,  Ee  ,  sgr  de 
la  Salle,  et  de  Jeanne  do  la  Ramière,  dont  il  eut,  outre 
autres  enfants,  Elie,  qui  suit. 

7.  —  Escrnvajat  (Elie  d'),  Ko.,  sgr  du  Chas- 
lard et  du  Verger,  né  le  13  août  1664  à  Busserolles, 
servait  comme  cadet  gentilhomme  h  la  citadelle  de  Tour- 
nayen!683-85.  11  épousa  :  1*  le  14  fév.  1688  (Bernard, 
not.  à  Busserolles)  Léonarde  Trasi.f.yrat,  fille  de  Jean, 
s"  de  Copreux,  et  de  Jeanne  Calandreau  ;  puis  2°  le 
28  juil.  1108,  Marie  de  Laubertie,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  Menet,  et  de  Marguerite  de  la  Faye.  Du  1"  lit, 
il  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

8.  —  Escrnvajat  (Jean  d'),  Ec,  sgr  de  la 
Barrière,  né  le  23  sept.  1660,  épousa  le  13  oct.  1722 
Marie  CoBDEnov,  fille  de  Louis,  sr  du  Iireuil,  et  de 
Jacquette  Laurent.  Il  fut  inhumé  le  15  janv.  1741  à 
Busserolles,  laissant  pour  enfants:  1°  Elie,  qui  suit; 
2"  Jeanne,  qui  lit  profession  à  l'Union-Chrétienne  d'An- 
goulème,  le  7  juin  1749. 

9.  —  Escravayat  (Elie  d'),  Ec.,  sgr  de  la  Bar- 
rière, fut  officier  des  gendarmes  de  la  garde  du  Roi,  et 
Chev.  de  S'-Louis  (en  1770).  Né  le  11  juil.  1723  à  Bus- 
serolles, il  obtint  avec  sa  sœur  des  lettres  de  bénéfice 
d'âge  le  18  fév.  1741.  11  épousa  le  21  mars  1748  Mar- 
guerite du  Rarry,  fille  de  feu  François,  Ec.,  sgr  do 
Labeytour,  et  de  Marie  Laurent,  dont  il  eut  :  1"  Chau- 
les, qui  suit  ;  2°  Augustin,  cadet  gentilhomme,  puis 
sous-lieutenant  au  régiment  Royal-Vaisseau,  décédé 
sans  alliance  ;  3'  N...,  mariée  à  N...  Arondel,  sgr  de 
Chasseroux  en  Quercy;  4°  N...,  femme  (dit  Sl-Allais)  de 
N...  de  Mascureau  de  S"-Terre  (ce  qui  parait  être  une 
erreur;  V'  noms  isolés)  ;  5°  et  6°  deux  autres  filles. 

10.  —  Escravayat  de  la  Barrière 
(Charles  d'),  appelé  le  M'"  de  la  Barrière,  servit  d'abord 
aux  gendarmes  de  la  garde  du  Roi  en  1755,  puis  fut 
nommé  capitaine  de  cavalerie  en  1779  et  Chev.  de 
S'-Louis  en  1787.  Il  obtint  en  sept.  1782  un  certificat 
de  S  gentilshommes,  attestant  qu'il  était  d'extraction 
noble  remontant  à  plus  de  deux  siècles,  qu'il  avait 
pour  fi  ère  un  officier  au  régiment  Royal-Vaisseau  et 
quatre  soeurs.  Ayant  émigré  en  1791,  il  lit  toutes  les 
campagnes  k  l'armée  des  Princes  comme  volontaire 
dans  la  2-  compagnie  de  Poitou-Infanterie.  Au  retour 
du  Roi  en  1814,  il  obtint  sa  retraite  avec  le  brevet  de 
colonel  de  cavalerie.  Marié  le  24  sept.  1784  avec 
Elisabeth-Thérèse  la  Flèche  de  Grand-Pré,  fille  de 
Victor-Pantaléou,  capitaine  de  cavalerie,  et  de  Fran- 
çoise-Elisabeth Bivet,  il  en  eut  Elie-Ehançois-Ckarles- 
VlCTOR,  qui  suit. 

11.  —  Eecravayntde  la  If  arrière  (Elie- 
François-C.harlcs-Viclor,  M"  d'i,  né  le  10  nov.  17S5 
(S'-Euslache,  Paris),  fit  ses  preuves  de  noblesse  en 
janv.     1789,    pour   entrer   aux  écoles    militaires,    et 


E8CUYER  (L') 


291 


devint  capitaine  de  cavnlorio  et  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur.  Il  est  décédé  a  Vivonno,  lo  23  avril  1857. 
Mario  lo  II)  juin  1822  a  Marie-Esther  Chocqdin  DE 
Sarzec,  fille  de  Alexandre-Pierre,  et  de  Mario  Anne- 
Esther  Aubineau  d'Insay,  il  en  eut  plusieurs  filles  : 
1*  Marie-Thérèse  Elisabeth,  mariée  le  5  août  1816  ii 
Louis-Pierre-Ferdinand  Gnillet  de  S'-Vinreni,  el  déoôdéc 
le  8  oct.  issu  (sos  enfants  ont  relevé  le  nom  d  Escra- 
vayat de  la  Barrière  ;  déorel  du  12  mars  1878]  ;  2"  Marie- 
Fuanç.oise-Cauoline,  néo  a  Vivonne  lo  16  sept.  1824, 
mariée  lo  ri  août  1 S  ifi  à  Marie-Alexis-Charles  de  Gennos  ; 
3°  Marguerite- Victorinb,  née  le  17  mai  1827,  décédée 
le  19  oct  1S2S;  4"  Marie-Armande-Hermine,  née  le 
28  ayil  1829,  déoédée  le  30  ;  5°  Augustine-Maroueuite, 
née  Te  4  mars  1S3I,  morte  k  18  ans. 

ESCOl'AULT.  —  On  trouve  ce  nom  au 
moyen  âge   (V.  Escault.) 

EsciincuB  (Guillelmut)  fut  témoin  en  1173 
d'iiiio  donation  faite  k  l'abbaye  do  S'-Jouiu-les-Marnes 
par  le  Vicomte  de  Thouars.  (Abb.  de  S'-Jouin.) 

ESCROKE  (n').  —  Famille  du  pays  Chartrain, 
dont  un  membre  fut  au  service  du  comte  de  Poitou  au 
xiv  siècle. 

Blason  :  de  gueules  k  la  bande  de  vair  (ou  vairé 
or  azur)  et  six  anneaux  d'argent  posés  en  orle.  (Science 
des  armoiries.) 

Escrnnes  (Giiérin  d'),  écuyer  d'écurie  de  Phi- 
lippe de  France,  comte  de  Poitiers,  est  iuscrit  dans  les 
comptes  de  l'hôtel  du  roi  Philippe  le  Long,  en  1315. 
(A.  H.   P.  H.) 

E8CUDIER.  —  Famille  de  Thouars  au 
XVIII'  siècle. 

Eseuilier  (Jacques-Dominique)  fut  reçu  procu- 
reur du  roi  au  grenier  à  sel  de  Thouars  le  4  août  1730, 
et  il  mourut  en  1791.  (Arcli.  Vien.  E.) 

E8CUHBOIL ?  (André  d'),  Chev.,  vivant  en 
1225,  fonda  uue  chapelle  p1"  de  Noireterre,  près  lires- 
suire.  (F.)  Ce  nom  paraît  être  mal  écrit,  pour  d'Escou- 
bleau.  (A.  H.  P.  20.) 

EBCIJRE8  ou  EBCIROb  {Hugo)  est 
témoin  dans  différentes  chartes  de  donation  en  faveur 
du  monastère  de  Moutazay  de  1135  k  1166.  A  cette 
dernière  date  il  fit  lui-môme  une  donation  k  ce  monas- 
tère. (F.)  D'après  D.  Chamard,  un  Yvo  Escuros  par- 
tait pour  la  croisade  vers  cette  même  époque. 

EBCUROL  (Bertrand),  avec  sa  femme  et  ses 
enfants,  donna  vers  1112  les  domaines  de  Convoi  ('.')  et 
de  Voone(?l  près  Lezay(D.-S.)  k  l'abbaye  de  S'-Cvpricn 
de  Poitiers.  (A.  H.  P.  3.) 

ESCLROLLES  (Guillaume  d'),  clerc,  était 
garde  du  scel  k  la  Roehe-sur-Von  en  1285.  (A.  II.  P.  6.) 

E8CEYER  (1/).  —  Ce  nom  a  été  porté  par 
diverses  familles.  (V.  LÉcuïEn,  Lescuyer.) 

Escucrs  (P.  L'I  est  cité  dans  un  acte  de  1215 
concernant  lo  monastère  de  Moutazay.  (D.  F.  Mon- 
tazay.) 

■Ost'iiyer  (Guillaume  L'I,  valet,  fut  chargé  par 
le  Roi  d'examiner  les  prétentions  do  l'abbé  de  N.-Dame 
de  Luçou,  et  lit  une  transaction  dont  il  arrêta  les  bases 
le  9  fév.   1302.  Le  17  mars  1306,  il  était  lieutenant  k 


292 


■•:s<;o:v:\«i-:itE 


Niort,  de  M.  de  Villebevin,  sénéchal  du  Poitou.  11 
épousa  Marguerite  de  Volvire,  fille  de  Hervé,  Chev., 
sgr  de  Véluire,  et  de  Alix  de  Moric,  qui  était  sa  veuve 
et  agissait  en  cette  qualité  le  3  nov.  1334,  date  du  par- 
tage des  biens  de  ses  père  et  mère.  (F.  et  Gén.  de 
Volvire.) 

Escuyer  (Guillaume  L'),  Chev.,  sgr  de  la  Jarrie- 
Audouin  en  Auaia,  eut  pour  fdle  Jeanne,  qui,  veuve 
de  Pierre  Bouchard,  Chev.,  sgr  de  Pauléon,  épousa, 
vers  1320,  Gauvain  Chenin,  Chev.,  sgr  de  la  Jarrie. 
Elle  testa  le  mardi  avant  Noël  1348.  (Gén.  Chenin.) 

ENGAGEAI],  —  Famille  originaire  du  Bas- 
Poitou,  depuis  longtemps  éteinte.  On  trouve  son  nom 
écrit  Escageau. 

Eggageau  (Jean)  assistait  en  1432  aux  assem- 
blées de  l'Université  de  Poitiers.  (F.) 

4.  —  Esgngeau  (Vincent),  Ec,  sgr  du  Coubou- 
reau,  prés  Tiiïuiigcs  (Vend.),  eut  de  Marguerite  N...  : 
1°  .Miles,  qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  vers  1420  a 
François,  aliàs  Geoffroy  Jousscaume,  Ec. ,  sgr  de  Lau- 
ikiv,  puis,  croyons-nous,  à  Marie  Millon,  Ec;  3°  Maii- 
0 nElUTE,  4°  Louise.  Ils  étaient  tous  décédés  avant  le 
25  juin  1483. 

2.  —  Esgageau  (Miles),  Ec.,  sgr  de  la  Fré- 
baudière,  licencié  es  lois,  était  sénéchal  de  Pouzauges 
en  avril  1464,  et  de  Tiffauges  en  1411.  11  servit  comme 
homme  d'armes  du  sgr  de  la  Grève,  au  ban  des  nobles 
du  Poitou  de  1467,  et  décéda  avant  le  25  juin  14S3, 
ayaut  eu  :  1°  Mii.es,  qui  suit  ;  2»  Amauhy,  qui  tran- 
sigea le  11  mars  1459  avec  Pierre  Jousseaume,  Chev., 
sgr  de  Launay. 

3. —  Esgagean  (Miles),  Ec,  sgr  de  la  Frébau- 
dière,  épousa  Jeanne  de  Barro,  à  laquelle  il  donna  son 
botel  de  la  Frébaudière,  par  acte  du  11  janv.  1512. 
Elle  se  remaria  en  2"  noces  à  François  de  Nouzillac. 

E8GOIWIV1ÈRE     DU     THIBEUF.  — 

Famille  notable  de  Bournezeau  (Vend.',  qui  depuis 
plusieurs  siècles  tient  un  rang  considérable  dans  son 
pays.  Au  xviue  siècle,  elle  a  beaucoup  contribué  a 
fonder  une  école,  avec,  uu  régent  catholique,  pour 
instruire  les  enfants  de  cette  petite  ville. 

Blason  :  de  gueules  à   la  macle  d'or 

écotée  en  sautoir.  —  Ce  blason  fut  donné 

d'office    en    1700,    dans   l'Armoriai    du 

Poitou. 

Esgnnnière    (Pierre),  s'    de    la 

Corbcdomièrc  ?    habitant    à    Bournezeau, 
vendit  le  quart  du   fief  de  Lorière,  le  10  oct.  1598,  à 


Claude  Querqui.  (Arch.  de  la  Pouzaire.) 


Branche  de  la  CoitiiEDOiiiKltK 


§  I". 

1.  —  Esgonnii're  (Philippe),  s'  de  la  Corbe- 
domière,  épousa  a  la  Béorthe,  en  1639,  Charlotte  Baud, 
dont  il  eut  :  1°  Nicolas,  qui  suit;  2°  François,  qui  a 
formé  la  branche  de  la  Berjonnière,  S  IV  ;  3°  Philippe, 
né  le  16  août  1643,  décédé  le  13  janv.  1665  ;  4»  Bené, 
sr  du  Tbibcuf,  né  le  7  fév.  1646,  épousa  d'abord  Mar- 
guerite Robin,  puis  Hélène  Gaillard,  et  décéda  le 
3  sept.  1715,  laissant  du  1"  lit  Marguerite,  ma- 
riée le  14  sept.  1710  a  Louis  Birotheau,  sr  do  la 
Mosnerio  ;  S"  Jean-Baptiste,  né  le  30  juil.  1648; 
6°  Pierre,  sr  de  la  Vallée,  né  le  15  déc.  1650,  décédé 
le  21  nov.  1700  ;  7'  Pierre,  né  le  1G  fév.  1666. 

2.  —  Esgonnière  (Nicolas),  sr  de  la  Corbe- 
domière,  né  le  29  mars   1640,  épousa  en  1664   Jeauue 


E8GOWNIERE 


Gaillard,  fille  de  Jacques,  s'  de  la  Joubretière,  et 
d'Hélène  Bazin.  H  fut  inhumé  le  6  mars  1693,  «  en 
présence  d'une  grande  quantité  de  parents  et  d'amis  •>. 
Il  eut  pour  enfants  :  1°  Toussaint,  qui  suit  ;  2°  Jean- 
Nicolas,  qui  a  formé  branche,  g  111;  3°  François,  né 
le  17  sept.  1667,  décédé  le  16  juil.  1668  ;  4"  Bené,  né 
le  11  sept.  1669. 

3.  —  Esgonnière  (Toussaint),  sr  de  la  Corhe- 
domière,  né  le  27  août  1665,  fut  inscrit  à  l'Ami,  du 
Poitou  en  1700  et  mourut  à  Fontenay-le-Comte,  le 
10  mars  1703.  Marié  à  Marie-Thérèse  Rucuaud,  il  en 
eut  :  i°  Simon-Toussaint-Nicolas, qui  suit  :  2" Jeanne- 
Thérèse,  née  le  28  mars  1698,  décédée  le  31  déc. 
1738  ;  3°  Jean,  né  le  24  mars  1699  ;  4°  Marguerite- 
Modeste,  née  le  19  mars  1700;  5"  Toussaint,  sr  de  la 
Perdrière,  né  le  11  avril  1701,  maître  chirurgien, 
épousa  le  23  janv.  1761  Marie  Tesson,  dout  il  eut  : 
a.  Marie-Renée-Henriette,  née  le  24  avril  1763, 
mariée  le  19  nov.  1781  à  René-Philippe  Esgonnière  du 
Thiheuf,  son  cousin;  6.  Toussaint-Philippe,  né  le  22 
avril  1764;  6"  René,  chef  de  la  branche  du  Thibeuf, 
g  II  ;  V  Marie-Anne,  née  le  21  août  1703,  mariée  le 
8  juil.  1750  à  Jacques-Charles  Gaillard,  chirurgien. 

4.  —  Esgonnière    (Simon-Toussaint-Nicolas), 

sr  de  la  Corhedomière,  né  le  23  mai  1697,  décéda  le 
26  sept.  1771.  Marié  à  Marie-Gabriellc  Blanchard,  il 
en  eut  :  1'  Louis-Simon,  né  le  5  fév.  1735,  décédé  le 
1er  brumaire  an  XIV  ;  2°  Marie-Henriette-Thérèse, 
née  le  3  fév.  1738,  mariée  le  1S  janv.  1763  à  Charles 
Michaud  ;  4°  Toussaint,  né  le  3  mai  1760  ;  5°  Jean- 
Louis-Prosper,  né  le  16  sept.  1742,  décédé  jeune; 
6°  Marie-Rose,  née  le  27  sept.  1745,  épousa  Louis- 
Pierre-François  Provost,  docteur-médecin,  qui,  devenu 
veuf,  se  fit  prêtre.  Leur  fille  unique  épousa  M.  Daniel 
Lacouibe. 

§  II.  —  Branche  du  TIUBKUF. 

4. —  Esgonnière  (René),  sr  du  Thibeuf,  fils 
puîné  de  Toussaint,  et  de  Marie-Thérèse  Ruchaud, 
(3"  deg.,  §  I"),  né  le  24  sept.  1702,  fut  un  des  no- 
tables de  Rournezeau  qui  fondèrent  l'école  catholique 
le  9  déc.  1770.  11  mourut  le  27  déc.  1782.  Marié  : 
1°  le  13  juil.  1745,  k  Susanne  Esgonnière,  fille  de 
Jacques,  et  de  Susaune  Gaudineau  (3"  deg.,  §  IV)  ;  et 
2°  le  11  janv.  1752,  à  Renée  Esgonnière,  lille  de  Jean- 
Nicolas,  et  de  Renée  Gaudineau  (3'  deg.,  §  III),  il  eut 
du  2*  lit  :  l-  Rosalie,  née  le  28  mai  1733,  morte  le 
26  août  ;  2"  Philippe-René,  qui  suit. 

5.  —  Esgonnière  (Philippe-René),  sr  du  Thi- 
beuf, né  le  15  déc.  1755,  avocat  en  Parlement,  sénéchal 
du  marquisat  de  Creil-Bournezeau,  puis  président  du 
tribunal  de  Bourbon-Vendée,  conseiller  général,  député 
de  la  Vendée,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  décéda  le 
14  sept.  1838.  Marié  le  19  nov.  1781  a  Mavie-Renéo 
Esgonnière,  fille  de  Toussaint,  et  de  Louise  Tesson 
(3"  deg.,  §  Ier),  il  en  eut  :  1°  Abraham-Philippe- 
Louis,  né  le  14  oct.  1782,  mort  le  2  déc;  2"  Philippe- 
Louis,  qui  suit  ;  3°  Jean-Baptiste-Toussaint,  né  le 
1"  nov.  1784,  mort  jeune  ;  4°  Henriette-Philippine, 
née  le  20  fév.  1786;  5°  Victor-Toussaint,  né  le  9 
mars  1788,  mort  le  8  fév.  1790. 

6.  -  Esgonnière  «lu  Tliibeuf  (Philippe- 
Louis),  né  le  31  oct.  1783,  fut  maire  de  Bournezeau, 
conseiller  d'arrondissement,  etc.,  et  décéda  le  27  juin 
1867.  Marié  le  10  nov.  1813  à  Athénaïs-Eudoxie  Lou- 
vart  de  Pontlevoy,  lille  de  François- Marie,  Chev.  de 
Pontlevoy,  et  de  Marie-Julie  Joulfrion,  il  en  a  eu  : 
1°  Philippe-Aristide,  qui   suit;  2"  Marie-Théophile, 


ESGOrVrVIËRE 


•a» 


B8MARD 


293 


né  le  2*  iVv.  1816,  magistrat,  décédé  le  18  fév,  1891  , 
:: "  Rosb-AthénaIs,  née  le  24  juin  1817,  mariée  le 
I"  sept,  1839  a  François-Gustave  David  Seréne  de 
Vallongue  ;  '<"  Henriette,  née  le  23  mai  1821  ;  5*  Jmu, 
née  le  1"  sept,  1823  ;  6«  Céline,  née  le  l"  sept.  1825, 
mariée  le  21  juil.  184S  h  Philéas  Aulaeau. 

7.  —  I ''.n«iiiiiiirr(>  du  XhlbeuF  (Philippe- 
Aristide),  né  le  S  fév,  1815,  a  été  maire  de  la  Chaize- 
le-Vicomte,  président  du  conseil  d'arrondissement,  etc. 
Marié  le  1  sept,  1840  a  Désirée-Rose-Sophie  Gennet, 
il  en  a  eu  :  1"  Marie-Mathilde,  née  le  22  juin  1S41, 
morte  le  6  juin  1842;  2'  Manie-Rose,  née  le  15  juin 
1863,  décédée  le  6  sept.  1S67  ;  3°  Louise-Marie,  née 
le  26  fév,  1845,  mariée  le  5  fév.  1867  k  Henri  Ram- 
pillon  ■  1«-  la  Largère  ;  1°  Philippe-René,  qui  suit. 

8.  —  i  Issoniiii'i'c  du  Thibeuf  (Philippe- 
René),  né  le  21  mars  1851,  marié  le  9  juil.  ISIS 
à  Elise-Marie  Gourraud  de  la  Prodstière,  en  a 
eu  entre  autres  enfants  :  1°  Hemii-Mabie  Philippe, 
né  le  21  juil.  1879  ;  2"  Marguerite-Marie,  née  le 
24  noï.  issu  ;  3"  Cbarlks-Marie-Philippk,  et  4°  Louis- 
René-Philippe,  nés  jumeaux  le  4  nov.  ISS2  ;  5"  Maihe- 
Elisaueth-Alice,  née  le  17  juil.  1883  ;  6°  Jeanne- 
Maiue-Renée,  née  le  14  sept.  1 SS7  ;  7°  Rkné-Mahie- 
Fiiilippe,  né  le  2S  juin  1889;  S°  Elisabeth -Marie- 
Paule,  née  le  12  août  1892  ;  9°  Madeleine-Makie- 
Théiièse,  née  le  14  fév.  1S97. 

§    III.    llllANCHE     DE      t.A     llMtltl     Ul    III 

3.  —  ERgnnnière  'Jean-Nicolas1,  sr  de  la  Fey- 
bretière,  ué  le  25  aoilt  1666,  était  fils  ptiîué  de  Nicolas, 
et  de  Jeanne  Gaillard  (2'  deg.,  §  I").  11  fut  sénéchal  du 
marquisat  de  Creil-Bournezcau,  et  déeéda  le  21  avril 
1725.  Marié  le  21  mai  1703  à  Renée  Gaudinead  de  la 
Verrerie,  il  en  eut  :  1°  Marie-Jeanne  Renée,  née  le 
8  fév.  1704  ;  2°  Philippe-Nicolas,  qui  suit;  3°  Jean, 
né  le  23  avril  1706,  curé  du  Perrier  ;  4*  René-Fran- 
çois, né  le  13  juil,  1708,  vicaire  de  Cliallans;  5°  Marie, 
qui  épousa  le  25  janv.  1726  Gabriel-Samuel  Payneau  de 
la  Maisonneuve  ;  6"  Thérèse-Judith,  née  le  21  fév. 
1711,  mariée  le  25  nov.  173S  à  Jean-Baptiste  Aulneau, 
s'  de  la  Touche  ;  7°  Renée-Jeanne,  née  le  lôjuil.  1713, 
mariée  le  11  janv.  1752  k  René  Esgonuière,  sr  du 
Thibeuf.  " 

4.  —  Esgoniiière  (Philippe-Nicolas),  s'  de  la 
Poupardière,  né  le  4  fév.  1705,  décédé  le  6  avril  1781, 
épousa  le  27  juil.  1734  Marie-Marthe  Suchaud  de  la 
MiLLETiÈnE,  dont  :  1»  Jeanne-Marie-Marguerite,  née 
le  26  juin  1736  ;  2"  Marie-Aimee,  née  le  30  août  1737, 
mariée  le  21  sept.  1756  k  Jean-Antoine  Savary,  s' de 
Forges,  procureur  du  Roi  à  Fontenay. 

§  IV.  —   Branche  de   LA  Iti:it.n>\\ii:iti: 

2.  —  Esgonnicrc  (François),  s'  de  la  Berjon- 
nière,  né  le  17  fév.  1642,  fils  pnlné  de  Philippe,  et  de 
Charlotte  Baud  (1"  deg.,  §  1"),  épousa  :  1°  le  21  juin 
1671,  Marguerite  Jobbrt ;  2°  le  14  mars  1672,  Jeanne 
Gilbert.  11  eut  entre  autres  enfants,  du  1"  lit  :  1*  Fran- 
çois ;  et  du  2*  lit  :  2*  Philippe,  qui  suit  ;  3°  Jacques, 
s'  de  la  Bégnerie,  marié  le  30  janv.  1696  à  Susanne 
Gaudineau  de  la  Boucherie,  dont  entre  autres  en- 
fants :  a.  Marguerite,  mariée  le  2  juin  1736  k  René 
Robin,  sr  de  la  Mousnière  ;  b.  Susanne,  qui  épousa  le 
13  juil.  1745  René  F.sgonnière,  s'  du  Thibeuf;  e.  Jeanne- 
Charlotte,  née  le  25  juin  1708,  mariée  le  6  fév.  1748 
k  Charles-Alexandre  Baudrj ,  s'  do  la  Barraire  ; 
(/.  Louis,  sénéchal  de  Bournezeau  ;  e.  Marie,  qui  épousa 
le  28  mai  1743  François  Barré. 


3.  —  Esgonnlère    Philippe),  s'  de  la  Berjon- 

nière,  né   le    is  juil.    1674,  é| sa  le  30  janv     1696 

Marie  Gaudineai  delà  Boucherie,  dont  il  eut  entre 
autres  enfants:  l*  Philippe,  né  lo  15  avril  1698; 
-"  Renée-Anne,  néi  le  20  fév.  nul,  mariée  le  7  fév. 
1725  .i  Philippe  Bordier  ;  3°  René,  né  le  13  fév.  1709. 

ES<iUILLO\  (ou  Aiguillon  ?).  —  Famille 
du  Châtelleraudais? 

Esguillon  (René),  Ec.,  sgr  de  la  Milletière,  de 
la  pSBe  do  S'-Christophe,  épousa,  à  Marigny-Brizay,  en 
1599,  Renée  Audart.  (Reg.) 

ESGUILLO\.  —    Famille  qui  habitait  Millac 

prés  l'He-Jourdain,  au  xvn*  siècle. 

1.  —  S  ;— ii  ii i  1 1  •  > 1 1  (N...),  marié  vers  1650,  eut  au 
moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2»  Paul,  qui  fut  parrain  à 
Millac  le  26  iléc.  1692.  (Reg.) 

2.  —  Esguillon  (Jean  d'  ,  F.c,  sgr  de  Varennes, 
fut  inhumé  dans  l'église  de  Millac,  le  22  oct.  1721, 
âgé  de  72  ans.  Marié  vers  I«90  k  Françoise  de  la 
Roche,  sans  doute  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  la 
Mondie,  il  en  eut  au  moins:  1'  Pierre,  qui  suit; 
2°  Paul,  né  le  26  déc.  1692,  a  Millac,  inhumé  dans  l'é- 
glise  le  23  avril  1693. 

3.  —  Esguillon  (Pierre  d'),  Ec.sgrde  Varennes, 
Chàteauneuf,  fut  iuhuuié  à  Millac,  le  18  oct.  17  44,  âgé 
de  50  ans.  Il  épousa  le  29  juil.  1715,  à  Millac,  Marie- 
Anne  de  Brosseguin,  dont  il  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Esguîllon  Jean  d'),  Ec,  sgr  de  Bregon, 
Chàleauueuf,  né  le  1S  uov.  1721,  a  Millac,  épousa  vers 
1750  Jeanne  de  Beauvan  ou  Beaevent  ?  dont  :  1°  Phi- 
lippe-Jean, né  le  23  juil.  1751  à  Millac  ;  2°  François- 
Hippolyte,  ué  le  28  oct.  1758  ;  3°  Joseph,  né  le  26 
janv.  1760. 

E8LEXWE  (d').  (V.    Ellenne.) 

EBLET.  —  Famille  noble  de  la  Gàtine  au 
xii'  siècle. 

Eslet  (  Aimery)  donna  k  l'Absie  la  terre  de  Elo- 
ceria  (l'Elusière,  psse  de  la  Chapelle-S'-Elienne),  du 
temps  de  l'abbé  Rainier  (1 146-1187).  Ce  don  fut  fait 
aussi  par  son  épouse  Oda,  et  par  ses  enfants:  1°  Pierre, 
2°  Simon,  3°  Pétronille,  4°  Aremburge,  5"  Adde- 
berte.  (B.  Ledain.  A.  H.  P.  25.) 

ESMARD  ou  I  :^S  AISI»  —  Famille  notable 
de  Louduu  au  xvne  siècle. 

Esmard  (Antoine),  sgr  de  la  Varenne,  assista  en 
1518  k  l'assemblée  réunie  k  Louduu  pour  la  réformation 
de  la  Coutume.  (F.) 

Esmard  (Anne)  épousa  vers  1580  Bené  de 
Dreux. 

Esmard  (Madeleine)  épousa  vers  1650  Alexandre 
Désiré,  Ec,  sgr  de  Boisvcrt. 

1.  —  Esmard  (Louis),  sgr  du  Plessis,  prési- 
dent en  l'élection  de  Loudun,  épousa  Marguerite  Mi- 
gnon, fille  de  François,  sgr  île  la  Coulée,  président  en 
l'élection,  et  de  Mario  Maubué,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Pierre-Louis,  qui  suit  ;  2°  Marie,  née  le  17  oct. 
1656. 

2.  —  Emnard  (Pierre-Louis),  né  en  1053,  fut 
président  eu  l'élection  de  Loudun.  Il  fut  inhumé  dans 
la  chapelle  de  la    Charité,   le    21    juin    1710,  âgé  de 

57  ans,  ayant  légué  100  liv.  k  l'hospice.  Il  avait  é| se 

(peut-être  en  2"  noces)  le  16  janv.  1700  Marguerite 
Jbanneau? 


294 


CJ4MIU» 


ESMEIV  —  Il  y  a  eu  des  familles  de  ce  nom 
eu  Bas-Poitou. 

Es  mer  (Nicolas),  avec  Etienne  Gliriau,  ayant  fait 
poursuivre  le  prieur  de  S'-Ambroise,  en  la  cliâtellenie 
de  Rie,  celui-ci  obtint  le  13  déc.  1461  un  délai  pour 
l'exécution  de  la  sentence  prononcée  contre  lui  par 
l'cvêque  de  Luçon.  (Arch.  Vien.  H1  S'-Cyprien,  50.) 

E8MERET.  V.  Aimeret. 

ESMOING    on    i:SM<H\l.l     (jadis    Ai- 

mouin).  —  Famille  noble  de  la  Haute-Marche,  qui  a 
eu  des  alliances  avec  des  familles  poitevines.  Nous  la 
mentionnons  seulement.  (V.  Nobiliaire  du  Limousin.) 

Blason  :  d'argent  à  3  chevrons  de  gueu- 
les. (On  trouve  parfois  :  3  chevrons  d'azur.) 
Esmoing  <le    la    Orillière 

(Paul)  fut  convoqué  à  l'assemblée  de  la 
noblesse  du  Poitou  en  1789.  (M.  A.  0. 
1859.) 


I*\1ISI» 


E8XARD,  —  Noms  divers  en  Haut  et  Bas- 
Poitou. 

Esnard  (Fière  François),  prieur  de  N.-D.  d' Ouï- 
mes (dioc.  de  Maillezais),  fait  un  baii  à  rente  le  29 
fév.  1475.  (Arcb.  Vien.  H.  1.) 

Esnard  (Huguette)  et  Micheau  Deschamps,  son 
mari,  constituent  une  rente  de  5  boisseaux  de  froment, 
assise  sur  leurs  domaines  de  la  Borde  (p""  de  S'-Martin- 
Lars,  Vien.),  le  17  nov.  1487,  en  faveur  des  religieux 
de  la  Réau. 

Esnard  (Mathurin)  était  sergent  de  la  princi- 
pauté de  la  Roche-sur-Yon  en  1575.  (Notes  Vendée.) 

Esnard  (autre  Mathurin)  vivait  a  la  même  époque 
et  au  même  lieu.  (Id.) 

Esnard  (Madeleine),  veuve  de  Guy  Légier, 
avocat  a  Poitiers  dès  15S3,  vendit  le  12  avril  1617  la 
métairie  des  Aubuges  a  Pierre  de  Pons,  Ec.,sgr  des 
Auhuges.  (Greffe  de  S'-Maixent).  Elle  est  mairaine  à 
Sl"-Opporlune  de  Poitiers  le  9  mai  1625.  (Reg.) 

Esnard  (François),  abbé  commendataire  de  S'- 
Benolt  de  Quinçay,  fait  délivrer,  le  18  sept.  1595,  une 
commission  de  garde  des  bois  de  Gassouillé  a  François 
Orillard,  demeurant  a  Yeruon.  (Arch.  Vien.  S'-Benoll.) 
Esnard  (Renée)  et  Jean  de  Vallée,  s'  des 
Brousses,  sou  mari,  se  font  une  donation  mutuelle 
passée  à  S'-Maixent  (Coudre- et  Piet,  not.)  le  20  juin 
1662.  Ils  s'étaient  mariés  au  temple  de  cette  ville  le 
11  juin  de  la    même  année.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Esnard  (Pierre),  marchand,  échangea  le  8  juil. 
1611  avec  Philippe  Jouslard,  Ec,  sgr  des  Ombres,  etc  , 
le  lieu  noble  de  la  Prunerie,  contre  une  maison  et  mé- 
tairie sise  au  village  de  Cerzeaulx,  etc.  11  eut  un  fils, 
Pierre,  également  marchand,  qui  avec  sa  femme  Fran- 
çoise Bulleau  vendit  le  19  juin  1675  la  moitié  de  la 
4"  partie  du  lieu  noble  de  la  Pernerie  (la  Pruuerip)  a 
René  Poyadc,  chirurgien  à  Coutières.  Pierre  rendit 
hommage  le  21  juin  1695  pour  l'hôtel  de  la  Prunerie 
aux  assises  de  la  Barre-Pouvreau.  (Arch.  Barre,  11.) 

Esnai'd  (Jeanne)  fut  marraine,  le  31  mars  1634, 
du  fils  de  Vincent  Duguay,  à  Ouzilly  (Vien.). 

ESreAItlJ.  —  Il  semble  qu'il  y  a  eu  au  moyen 
âge  une  famille  nohle  de  ce  nom,  qui  posséda  la  sei- 
gneurie de   la   Roche-Esnard,   près   Niort    (D.-S.).    Les 


personnages  suivants  élaient  peut-être  de  cette  famille. 
(Arch.  Charente,  E.  568.) 

Esnard  (Joachim),  Ec,  capitaine  de  Mauzé, 
épousa  :  1»  N...,  2"  en  1513  Louise  Auffr at, veuve  d'Elie 
de  Poix,  Ec  ,  sgr  de  S'-Romans,  et  eut  sans  doute  pour 
fils  : 

Esnard  (Joachim),  Ec.  sgr  de  Beaussais,  près 
Melle  (ou  le  trouve  ailleurs  appelé  Enard),  marié  vers 
1500  à  Perrelte  de  Poix,  fille  de  Elie,  Ec,  sgr  de 
S'-Romans,  et  de  Louise  Auffray,  en  eut  au  moins  : 
1°  Madeleine,  qui  épousa  le  17  janv.  1527  Jacques 
de  Lestang,  Ec,  sgr  du  Vivier  ;  2*  Marie,  qui  épousa 
le  6  juin  1532  Toussaint  de  Lestang. 

E8IVAKI>.  —  Famille  originaire  de  Poitiers, 
dont  les  membres  ont  figuré  avec  distinction  au  Pré- 
sidial  de  cette  ville,  et  dans  la  magistrature  et  l'éche- 
vinagede  Fontenay-le-Comte,  aux  xvle  et  xvn"  siècles. 
Nous  devons  la  filiation  suivie  à  l'obligeance  de  M.  René 
Vallette,  directeur  de  la  Revue  du  Bas-Poitou,  descen- 
dant de  celte  famille. 

Blason:  d'azur  a  trois  perles?  d'argent,  2  et  1.  (Dé- 
claré en  1699  à  l'Armoriai  du  Poitou,  par  Jean  Esnard, 
doyen  des  conseillers  à  Fonlenay-lc-Comte.)  Peut-être 
y  a-t-il  confusion  pour  Pairies  ? 

Esnard  (frère  François)  prieur  de  Notre-Dame 
d'Oulmes,  diocèse  de  Maillezais,  en  1-475.  (Arch.  delà 
Vienne.  H.   1.) 

Esnard  (Jean),  avocat  à  Poitiers,  comparut  en 
cette  qualité  au  procès-verbal  de  la  réformation  de  la 
Coutume  du  Poitou  en  1539.  Il  fut  accusé  en  1562 
d'avoir  pris  part  aux  pillages  commis  par  les  protes- 
tants. (F.) 

Esnard  (Jeanne)  était  le  28  déc.  1588  épouse 
de  Pierre  Fouquet.  (Reg.  S'-Jean-Baplisto,  Poitiers.) 

Esnard  (Benjamin),  s'  delà  Roussière,  procureur 
au  Présidial  de  Poitiers  dès  1604,  offrit  pendant  les 
troubles  de  1614,  au  due  de  Roannez,  gouverneur  de 
Poitiers,  de  lui  amener  2000  h  mines  armés  qui  le 
défendraient,  pourvu  que  ce  fût  de  l'assentiment  de 
l'évêque  de  Poitiers  (Mgr  Chasteiguer  de  la  Rochc- 
pozay).  Mais  le  gouverneur  ne  crut  pas  devoir  accepter 
ses  propositions.  Il  se  retira  le  27  juin  1614  a  son 
château  d'Oiron.  (F.) 

Esnard  (Madeleine)  fut  marraine  à  S'-Porchaire 
de  Poitiers,  le  27  mai  1609.  (Reg.) 

Esnard  (Guy),  sergent  royal,  fut  parrain  à  Sl- 
Cyhard  le  l<"fév.  1613  (id.)  et  inhumé  à  S'-Porchaire 
le  27  janv.  1637.  (Id.) 

Esnard  (Claude),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  épousa  à  S'*-Opportune,  le  11  nov.  1613,  Renée 
Fouassead,  dont  il  eut  :  1»  René,  sr  de  la  Cougnce, 
procureur  au  Présidial,  fut  parrain  en  1638  et  1610  ; 
2"  Isaac,  baptisé  a  S'*-Opportune  le  6  fév.  1616; 
3°  Anne,  le  1"'  fév.  1620  ;  4"  Catherine,  le  27  mai 
1622. 

Esnard  (Joachim),  avocat  au  Présidial,  puis  en- 
questeur  et  examinateur  pour  le  Roi  en  Poitou,  épousa 
Anne  Proust  et  fut  inhumé  à  S'-Porchaire  le  14  janv. 
1626,  ayant  eu  plusieurs  enfants,  tous  baptisés  dans 
ladite  paroisse  :  1°  Guillaume,  baptisé  lo  1"  août  1615; 
2*  Françoise,  baptisée  le  7  sept.  1616;  3"  Anne,  bap- 
tisée le  13  fév.  1618  ;  4°  Joachim,  baptisé  le  29  avril 
1620  et  iuhuiné  le  10  déc.  1622  ;  5"  Marie,  baptisée 
le  22  avril  1620  ;  6°  autre  Joachim,  baptisé  le  21  mai 
1624.  (Reg.) 


I  »>  \  II  I. 


ESPAGNE  (il*) 


295 


E*Dard  (Françoise)  cal  marraine  iS'"-Opportune 
le  15  mars  1616.  (Id,  l 

l>iii>r<l  (Claude),  procureur  auPréaidia]  de  Poi- 
tiers, épousa  à  S'-Didier,  le  11  août  1049,  Françoise 
Savariadlt,  donl  il  eut:  1"  Marthe,  baptisée  a  S1- 
Porchaire  le  25  aoûl  1650  ;  2"  René,  baptisé  même  pa- 
roisse le  28  janv.  1652. 

Ilsiiiii'il  (Jeanne)  se  maria  à  S'-Porcbaire  le  il 
fév.  1051  avec  Pierre  Adhumeau,  Ec,  sgr  de  la  Ronde. 
(Id.) 

Ksnard  (Lucrèce)  est  marraine  à  S'-Cyhard  le 
25  août  1655.  (Id.) 

Ksnard  (Jeauue),  épouse  de  N...,  s'  de  Lesteil? 
est  inhumée  à  S'-Porchaire  le  5  mars  1658.  (Id.) 

Esnard  (Claude),  procureur  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, épousa  à  S'-Etienne  de  Poitiers,  le  3  nov.  1663, 
Geneviève  Deshoulières.  11  fut  inhumé  a  S'-Michel,  le 
5  fév.  16S5,  avant  eu  :  l"  Anne,  baptisée  à  S'-Paul,  le 
8  juin  1666  ;  2°  Geneviève,  baplisée  à  S'-Porchaire  le 
29  joli.  1668.  (Id.) 

Eanard  (Pierre),  praticien,  mourut  le  24  déc. 
1672,  à  l'âge  de  24  ans.  (Note  du  Temps.) 

Esnard  (Madeleine),  veuve  de  feu  Etienne  Arrivé, 
est  inhumée  dans  l'église  de  Saviguy-l'Evescaull  le  21 
mars  1121.  (Id.) 

E»napd(N„.)  fut  curé  de  S'-Benoit  de  1721  à 
1740.  (Reg.) 

Ëanard  (Louis),  curé  d'Enjambés,  près  Lusigoan, 
dès  1777,  l'était  encore  en  1792.  (Id.) 

Esnuril  (Céline)  était  en  1S89  veuve  de  Joseph- 
Pierre-Eugène  Gaudin,  des  Sables-d'Oloune.  (Gén. 
Gaudin.) 

1.  —  Eanard  (Claude),  procureur  au  Présidial 
de  Poitiers  en  1596  (ainsi  qu'il  appert  du  contrat  de 
mariage  de  Magdelon  Fouehier,  Ec,  sgr  de  Fonlmo- 
reau,  avec  Susanne  Lauvergnat),  eut  de  sou  mariage 
avec  Marie  Billaud,  d'une  ancienne  famille  bourgeoise 
de  Fontenay-le-Comte,  Jean,  qui-  suit. 

2.  —  Eanard  (Jean),  doyen  des  conseillers  au 
siège  de  Fontenay-le-Comle,  fut  un  homme  d'un  grand 
mérite,  qui  rendit  à  Fontenay  de  signalés  services 
dans  l'échevinage.  Le  10  nov.  1667,  il  ne  fut  pas 
maintenu  noble.  (A.  H.  P.  23.)  11  avait  épousé  le  7  fév. 
1652  (Benesteau  et  Baudon,  not.  à  Fontenayl  Margue- 
rite Charon,  fille  de  Pierre,  procureur,  et  de  Marie 
Cochon,  dont  il  eut:  1°  Calixte,  mort  jeune;  2"  Jean, 
qui  suit  ;  3°  Susanne,  épouse  de  Jacques  Boucbereau, 
s'  des  Graffauts  ;  4»  Catherine,  mariée  le  7  jauv.  16SO 
(Barraud,  not.)  à  René  de  Puyrousset,  Ec,  sgr  de  la 
Brelaizière  ;  5*  Claude,  née  à  Fontenay  le  15  avril  1655, 
femme  de  Claude  Borgnet,  Ec,  sgr  de  la  Vieille-Garnache, 
par  contrat  du  l"aoùt  1688  i  Loyauté  et  Ballard,  not.  à 
Fontenay);  6"  Marie,  mariée  d'abord  a.  Jacques  Belet, 
s'  de  l'Estang,  conseiller  du  roy,  puis  lo  15  juil.  1685 
(Terrier,  not.  a  Vouvent)  à  Jean  Robert,  s'  du  Botneau, 
élu  à  Fontenay  ;  7°  Anne,  épouse  de  Louis-Erasme  de  la 
Guigneraye. 

3.  —  Esnard  (Jean),  avocat  en  Parlement,  se 
maria  le  10  juil.  1704  (Ballard,  not.  a  Fontenay)  à 
Rose  François,  fille  de  Jean,  sr  de  Chaillezais,  et  de 
Marie  Guillon,  qui  lui  donna  :  1"  André,  curé  de 
S'- Martin-des-Fontaines,  près  PHermenault  (Vendée), 
de  1743  à  1764,  inhumé  dans  le  cimetière  di:  S'-Martin, 
le  17  déc.  1764  ;  2°  Jacques,  procureur  h  Fontenay,  eut 
de  Marie  Martineau,  sa  femme,  plusieurs  enfants, 
dont   la   destinée  nous  est  inconnue  ;  3"  Simon,   décédé 


jeune  ;  4*  Jean-François,  mort  vicaire  de Marans  I  bar. 
Inf"),  lo  2S  mai  1731,  âgé  d'environ  26  ans;  5"  Anne- 
Rose,  religieuse  de  la  coin: auté  de  l'hôpital   de  S'- 

Etienno,  a  la  Rochelle  ;  6"  Louis-Romain,  prieur-curé 
d'Arcansy  ;  7*  Charles,  qui  suit, 

4.  —  i:-»n.-»t-<l  (Charles),  maître  chirurgien  1 
Nnlliers,  mourul  le  2S  nov.  1774.  Marié  à  S'-Ktienne- 
de-Rrillouet  (Vend  ),  le  27  aoi)t  1743,  avec  Catherine 
Servant  de  la  Pinaodiere,  fille  de  André,  sr  des 
Ouches,  et  de  Marie  Baudouin,  il  en  eut  :  1"  Rose, 
décédée  sans  alliance  ;  2°  Susanne,  mariée  a  N... 
Gindreau,  sr  du  Pinier  ;  3°  Julienne,  sans  alliance  ; 
4°  René,  qui  suit  ;  5"  Louise,  décédée  célibataire  a 
Nulliers,  après  avoir  fait,  le  15  oct.  1778,  une  fondation 
perpétuelle  en  faveur  de  l'hôpital  général  de  Fontenay; 
6"  Jkan-Iîaptiste,  praticien  a  S'Miermiue  (Vend.), 
marié  a  Marie-Madeleine  Verdon,  dont  il  u'eut  que  des 
filles  ;  7"  Charles-André,  né  le  13  avril  1747  et  dé 
cédé  le  22  fév.  1826,  fut  successivement  avocat  au 
bailliage,  procureur-syndic  au  district  des  Andelys, 
membre  du  tribunal  civil  de  la  Seine-Inférieure  et  juge 
au  tribunal  civil  de  Rouen.  Il  a  laissé  le  souvenir  d'un 
jurisconsulle  estimé  de  tous  pour  ses  vastes  connais- 
sances, la  rectitude  de  son  jugement  et  sa  rare  pro- 
bité. Marié  le  26  août  1775  à  Marie-Ç.atheriue-Monique 
Desfbecues,  fille  de  François-Marc-Antoine,  et  de 
Marie-Catherine  Malidc,  il  n'en  eut  qu'une  fille,  Mahie- 
Bose-S'"-Hélène. 

5.  —  Esnard  (René),  avocat  et  procureur  à 
Fontenay,  greffier  en  chef  de  la  maîtrise  des  eaux  et 
forêts,  fut  membre  du  Directoire  départemental  en  1791. 
Au  début  de  la  Révolution,  il  adressa  à  Necker  un  cu- 
rieux Mémoire,  qui  contenait  la  quintescence  des  ré- 
formes obtenues  plus  tard,  mais  hélas  !  au  prix  de 
combien  d'horreurs  !  Suspecté  de  modéranlisme,  il  fut 
arrêté  et  emprisonné  à  l'abbaye  de  Colles  ;  mais  il  fut 
sauvé  par  le  9  thermidor.  11  avait  épousé  le  29  avril 
1777  Louise-Catherine  Lebas,  fille  de  Gaspard,  et  de 
Louise  Giraud,  dont  il  eut  :  1*  Louise-Félicité,  née  lo 
1"  avril  1778  et  décédéo  jeune  ;  2°  Marie-Rose-I'ru- 
dence,  née  le  17  avril  1779,  morte  jeune  ;  3"  Aimée- 
Julie-Emilie,  née  le  15  nov.  1781.  mariée  le  9  nov. 
1803  à  Clément  Vallette,  docteur  en  médecine. 

ESWAL'LT.  —  Famille  de  l'Ile  de  Ré  et  de  la 

Rochelle. 

Bhison  :  Ecarleléaux  Ie' et  4"  d'argent  à  deux  fasces 
de  gueules  ;  aux  2°  et  3*  d'hermine  à  la  fasce  ondée 
(ou  engrèlée)  d'argent,  surmontée  d'une  fleur  de  lis 
d'or. 

EsPAGKAC     (d')    ou    DEPAGKVC 

—  Famille  noble  du  Quercy  ou  du  Bas-Limousin,  que 
l'on  trouve  établie  au  comté  de  Civray  au  xvi°  siècle. 

Espagnac  (François  d':,  Ec,  sgr  de  la  Vaufré- 
nicart  et  la  Vacherie  (Vouléme,  Vien.),  épousa  Jeanne 
Peinet  ?  dont  il  eut  pour  fils  unique  François,  qui 
suit. 

Egpagnac  (François  d"),  Ec,  sgr  de  la  Vau- 
frénicart  et  la  Vacherie,  fil  aveu  le  25  mai  1602  au 
château  de  Civray.  11  signe  Depagnac.  (Arch.  Vien.  C. 
437.)  M  fut  présenté  en  1601  comme  lieutenant  du 
vice-sénéchal  d'Angoumois,  à  la  place  de  Jean  de  Lcs- 
lang,  Ec.,  démissionnaire  en  sa  faveur  (Arch.  Char 
E.  132S),  et  épousa  Catherine  de  Brii.lac.  (Id.) 

EiPAGIVE  (n') .  —  On  trouve  ce  nom  en  Poi- 
tou commun  a  diverses  familles. 


296 


Espagne  (d') 


Espagne  (Aimery  il'),  clerc  de  Parthenay,  reçoit 
en  1241  une  maison  à  lui  donnée  par  Aldéarde,  D"  de 
Nieul  et  du  Plessis,  en  récompense  de  ses  services. 
(Câline,  Ledain.) 

Espagne  (Jean  d')  était  chanoine  de  N.-D.-la- 
Grande  de  Poitiers  en  1233.  (Arch.  Vien.  G.  1109.) 

Espagne  (Jeanne  d')  fait  donation,  le  mardi 
après  la  fête  de  S' Pierre  et  S»  Paul  1352,  de  deux 
pièces  de  vigne  situées  au-dessus  de  la  Regointière  a 
Juan  Bourcier,  clore.  (Arch.  Vien,  Abb.  de  Fontaine-lc- 
Comte.) 

ESPAGNE  (d-).  —  Famille  noble  très  ancienne 
de  la  Saintonge,  dont  le  nom  se  trouve  dans  les  chartes 
sous  la  forme  latine  de  Uispania. 

Espagne  (Cuyard  ci'),  sergent  (?)  de  la  forêt  de 
Benou,  est  inscrit  dans  les  comptes  de  1243  d'Alphonse 
C"  de  Poitou.  (A.  H.  P.  4.) 

Espagne  (Jean  d')  épousa  Jeanne  de  Surgères, 
fille  de  Gilbert  (sic,  notes  de  Duchesne,  Hist.  des 
Chasteigner,  p.  93).  11  lit  accord  le  2  mai  1363  avec 
Gauvain  Chenin,  Chev.,  sgr  de  l'Ile-Bapaume,  plus 
proche  parent  lignager  de  sa  femme. 

Espagne  (Guy  d')  fut  l'un  des  arbitres  qui  firent 
l'accord  de  1363. 

ESPAGNE  (d')  DE  VÉNEVELLE8 
(jadis  d'Espeigne).  —  Famille  noble  du  Maine, 
dont  quelques  membres  ont  habité  le 
Poitou  à  diverses  époques.  Nous  donnons 
seulement  un  fragment  de  la  filiation. 
(V.  la  généalogie  dans  S'-Allais,  I  et 
XIII.) 
Blason  :  d'azur  au  peigne  d'argent,  allas 
d'or  mis  en  fasce,  et  trois  étoiles  d'or  posées  2  et  1. 

§  Ier.  —  Branche  de  Vékeveli.es. 

S.  —  Espagne    (Geoffroy  d'),  Ec,    sgr  de  Vé- 

nevelles  (qui  forme  le  8«  degré  de  la  filiation  donnée 
par  S'-Allais),  épousa  :  1°  en  1540  Jeanne  de  Savon- 
nières  ;  2°  le  17  avril  1554,  Catherine  de  Cocjssac, 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  S'-Brire  en  Limousin,  et 
de  Catherine  de  Pocquières.  Il  eut  du  2'  lit  :  1"  La- 
zare, qui  suit  ;  2°  Nicolas,  Chev.,  sgr  de  la  Brosse, 
Champdurand,  Nesmy,  Laubouinière,  guidon  de  la  com- 
pagnie d'ordonnance  du  C'°  de  la  Sure,  fit  hommage  en 
1583  et  le  12  juin  1585  pour  le  fief  du  CluUellicr  en 
Bas-Poitou.  Il  épousa  le  15  mars  1583  Léa  Eoutaud, 
fille  de  Claude,  Ec,  sgr  de  Laubouinière,  Nesmy,  et  de 
Anne  du  Fou  (sa  2°  femme),  dont  il  eut  Jeanne,  mariée 
le  30  janv.  1604  à  Benjamin  de  Ranconnet,  Ec,  sgr 
d'Escoire  en  Pérignrd. 

9.  —  Espagne  (Lazare  d'),  Chev.,  sgr  de  Véne- 
velles,  marié  le  19  nov.  1573  à  Anne  Boutaud,  fille 
de  Claude,  Ec,  sgr  de  Laubouinière,  et  de  Renée  Girard 
(sa  1"  femme),  en  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Paul, 
qui  suit  ;  2»  Lazare,  qui  forme  la  branche  de  Lau- 
bouinière, §  IL 

10.  —  Espagne  (Paul  d'),  Chev.,  B°°  de  Vé- 
nevelles,  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi, 
etc.,  marié  le  6  avril  1606  a  Marie  de  Pons,  fille  de 
Jacques,  B°°  de  Mirambeau  on  Saintonge,  et  de  Marie 
de  la  Porte,  eut  entre  autres  enfants  :  1»  Henri,  qui 
suit  ;  2'  Estiier,  mariée  par  cont.  passé  a  la  Flèche  le 
21  déc.  1630  (gén.  de  Pressac)  à  Daniel  de  Pressac  ; 
3"  Louise,  mariée  à  Pons  de  la  Cour,  Ec,  sgr  de  Per- 
Uant  en  Saintonge. 


ESPAGNE  («!') 


11.  —  Espagne  (Henri  d'),  B"  de  Vénevelles, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi,  épousa 
li-  \i  fév.  1643  Susanne  Le  Vasseur,  fille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  de  Cougnée,  et  de  Susanne  de  Malleray, 
dont  enlre  autres  enfants  :  1°  Henri,  qui  suit  ;  2"  Louis- 
Paul,  né  en  1650,  épousa  le  28  janv.  16S8  Claude- 
Marguerite  Goyon,  fille  de  Claude-Charles,  B"°  de  Marcé, 
et  de  Marie  d'Appelvoisin. 

12.  —  Espagne  (Henri  d'),  Chev.,  sgr  de  Cou- 
laines,  marié  le  14  déc.  1680  a  Claude  Chausson,  fille 
de  David,  Ec,  et  de  Jeanne  Poussin,  en  eut  Louis- 
IIenri,  qui  suit. 

13.  —  Espagne  (Louis-Henri  d),  M'"  de  Vé- 
nevelles, né  le  29  août  16S5,  capitaine  d'une  compagnie 
de  chevau-légers  dans  le  régiment  de  Tilladet,  marié  le 
13  avril  1715  à  Marie-Marthe  Eryoil-Doré,  fille  do 
Ignace,  et  do  Mario  Artaud,  eut  pour  fils  : 

14.  —  Espagne  (Henri-Louis  d'),  MIS  do  Véne- 
velles, no  le  3  sept.  1718,  capitaine  dans  le  régiment 
de  Boufflers  et  Chev.  des  ordres  de  N.-D.-du-Monl- 
Carmel  et  de  S'-Lazare-de-Jérusalem,  se  maria  le  21 
mars  1757  à  Marie-Anne-Jacquine  du  Pont  d'Auoeyoye, 
et  eut  pour  fils  unique  : 

15.  —  Espagne  de  Vénevelles  (Henri- 
Jacques-Louis  d'),Cl*  de  Vénevelles,  major  en  second  au 
régiment  de  la  Keine-Cavalerie,  Chev.  do  S'-Louis,  né  le 
23  déc.  1759,  épousa  le  2  déc.  1782  Alexandrine-Thé- 
rèse  Poute  de  Nieuil,  fille  de  Arnoul-Claude,  M's  de 
Nieuil,  et  de  Augustine-Jeanne  des  Francs,  dont  il  eut  : 
1"  Henri-Louis-Charles-Auguste,  M"  de  Vénevelles, 
maréchal  de  camp  et  commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur, naquit  le  11  déc.  1783  et  se  maria  le  4  juin 
1811  à  Emilie-Adèle  Thibault  de  Keuchaise,  fille  de 
Jacques-Pierre,  et  de  Marie-Adélaïde-Joséphine  Carré 
de  Candé.  Il  est  décédé  à  Paris  le  11  janv.  1858,  lais- 
sant Jacques-Charles-Adrien,  né  à  Poitiers  le  21 
janv.  1820  (Reg.),  enseigne  de  vaisseau,  décédé  a  Nice 
le  22  mars  1843  ;  2°  Arnoul-Julien-Edouahd,  qui 
suit. 

16.  — Espagne  de  Vénevelles  (Arnoul- 
Julicn-Edouard  C"  d'),  né  le  28  janv.  1791,  chef  d'es- 
cadrons de  cuirassiers  de  la  garde  royale  en  1815,  puis 
officier  des  gardes  du  corps,  épousa  le  14  juin  1S24 
Eudoxie-Agathe  de  RouvnAY,  dont  il  a  eu  :  1"  Alberto, 
décédé  sans  alliance  en  1854  ;  2'  Fernand-Hippolyte, 
qui  suit  ;  3"  Herbert,  décédé  en  1860. 

17.  —  Espagne  de  Vénevelles  (Fer- 
nanil-Hippolyte  M"  d'),  marié  le  20  mai  1862  à  Isabelle 
Cardon  de  Garsignies,  dont  il  a  eu  Herbert,  né  le 
1"  sept.  1864. 

§  II.  —  Branche   de  I.ai  moi  îx ii.it E. 

10.  —  Espagne  (Lazare  d'),  Ec,  sgr  de  Lau- 
bouinière en  Bas- Poitou,  fils  puîné  de  Lazare,  et  de  Anne 
Boutaud  (9°  deg.,  §  I),  épousa  Gabrielle  Le  Goux.  Il 
eut  entre  autres  enfants  qui  ne  sont  pas  connus  Char- 
les, qui  suit. 

11.  —  Espagne  (Charles  d'),  Ec,  sgr  de  Lau- 
bouinière, marié  à  Françoise  de  Rivecourt,  en  eut  au 
moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2"  Antoinette,  mariée  le 
8  mai  1697  (k  la  Réorthe,  Vond.)  à  François  de 
Plouer,  Ec,  sgr  de  Plouer. 

12.  —  Espagne  (Louis  d'),  Ec,  sgr  de  Lau- 
bouinière, fut  parrain  le  4  sept.  16S5  de  Louis-Henri 
d'Espagne  de  Vénevelles  (13«  deg.,  §  I),  Nous  no  sa- 
vons pas  s'il  a  eu  postérité.  (Les  renseignements  sur 
celte  branche  établie  en  Bas- Poitou  ne  se  trouvent  pas 
dans  S'-Allais.) 


I«tl'llt<>\ 


ESPAGNE  (n').  —  Brancha  de  la  maison  de 
Castille,  établie  on  France  an  xiv  siècle.  (Y.  le  P. 
Anselme  ) 

EspoKiie  (Charles  do  Caslillc  ilil  d'1,  C te  d'An 

goulème,  connétable  de  France,  fut  lieutenant  de  Roi  en 
Poitou,  Saintonge  et  Angoumois  en  1852.  (A.  II.  P.  n.) 

Kspn^nc  (Louis  d'),  Chev.,  C'1  de  Talmont-sur- 
Gironde,  servait  dans  les  guerres  de  Poitou  et  Sain- 
tonge en  1340. 

i:^ii;iKiii'  (Louis  d'},  Es.,  servanl  dans  les  guerres 

du  Poitou  en  1346,  donna  quittance  k  Pons  le  8  sept. 
1355.  Il  est  qualifié  chevalier  en  1356.  Son  sceau  porte 
un  écu,  parti  1"  semé  do  Deurs  de  lis,  2"  coupé  <!•■ ... 
en  château  de...,  et  do...  au  lion  de... 

E8PAGSE  ou  ESP,%IONE  (»').  —  Fa- 
mille de  Lusignan  au  xrv*  siècle. 

Espelgne  (Jean  d'),  clerc,  habitant  Lusignan, 
fut  l'un  des  commissaires  nommés  par  le  sénéchal  de 
Poitou  en  1327  pour  régler  la  question  du  douaire  de 
laC'""  de  la  Marche.  (A.  H.  P.  11.) 

Espaigne  (Jean  d)  était  prévôt  de  Lusignan  en 
1327.  C'est  peut-être  le  même. 

ESPAGNE  (d').  —  Famille  noble  du  Lan- 
guedoc (sgrs  de  Montespan),  dont  un  membre  posséda 
des  fiefs  en  Poitou  au  XVI"  siècle. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  gueules,  il  la  bordure 
de  sinople  chargée  de  8  écussons  d'or  bordés  de 
gueules. 

Espagne  (Arnauld  d'),  Chov.,  sire  do  Montespan, 
était  sénéchal  de  Périgord  en  1353.  Son  sceau  porte 
un  écu  chargé  d'un  lion,  et  6  écussons  en  orle. 

Espaigne  (Jacques- Mathieu  d'),  sgr  B"n  de  Pa- 
nassac,  Lainaignc,  Laron  (en  Poitou),  habitant  k  Seisses, 
au  pays  toulousain,  lit  aveu  de  la  Bn">  de  Laron  (S'-Ju- 
licii-h'-Petit,  H'°-\ieu.)  au  sgr  de  Moutmorillon,  le 
2  juin  1561.  11  possédait  ce  fief  à  cause  de  sa  femme 
Catherine  de  Narbonne,  qui  étant  veuve  rendit  aveu  de 
Laron  le  23  juin  1 S  S  4 .  Cet  acte  est  scellé  de  son  sceau  : 

écu  en  losange,   éeartelé  1    et  4    de 2   et  3  de 

(Arch.  Vien.  C.  3S3.)  Leur  fille  unique  Jeanne-Germaine 
épousa  en  1578  Henri  de  Noailles  C'°  d'Aven. 

E8PARBF.S  (n').  —  Maison  noble  de  l'Ar- 
magnac. La  branche  de  Lussau  fut  substituée  aux 
noms  et  armes  des  Bouchard  d'Aureterre  et  passa 
en  Angoumois  au  xvne  siècle. 

Blason  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules, 
et  3  merlettes  de  sablo  {allai  3  éper- 
viers). 
Esparbês  de  Lussau  (Louis- 
fff  ' ^_J  Henri  d")  dit  Bouchard d'Aubeterre,  Chev., 
Sgr  Mis  d'Aubeterre,  fit  aveu  à  Civray  le 
pour  le  fief  de  Puypatrot  (Peu-pas-trop, 
Char.).  Il  avait  épousé  le  1"  niai  1713 
Marie-Anne-Françoise  Jav  de  Montonneau,  fille  île 
Joseph,  Chev..  sgr  de  Montonneau,  Puypatrot,  et  de 
Marie-Françoise  de  Ferrières. 

Eaparbca  tle  Luasan  (Joseph-Henri  d'), 
M"  d'Aubeterre,  Chev.  des  ordres  du  Roi,  sgr  do 
Puypatrot,  fit  aveu  de  ce  fief  à  Civray  le  13  fév,  1  ~ "î .""> . 


w 


mai  1716 
Taizé-Aizie, 


et  le  vendit  en  1784. 

E8PEROIV  ,       EPERON        (EsPKnu.NS, 
Experum),  —  Famille  do  noblesse  féodale  des  environs 


IHI'IIKIX 


297 


de  S1  Maixent,  La  presque  totalité  dos  notes  qui  suivent, 
sonl  extraites  du  savant  travail  do  M.  Alf.  Richard, 
archiviste  do  In  Vienne,  publié  dans  les  Archives  Histo- 
i ique .  du  Poitou  (16  et  18). 

Esperon  (Martin),  (lit  frère  d'ingololme  de  Ter- 
naut,  dans  un  don  fait  par  ce  dernier  k  l'abbaye  de 
S'-Maixent  en  1111,  figure  comme  témoin  dans  plu- 
sieurs actes  concernanl  cette  abbaye.  Lui-môme  en  11:10 
renonce  a  ses  prétentions  sur  le  domaine  de  Cor/eau 
(Azay-le-Brûlé,  D.-s.),  sur  la  moitié  des  moulins  d'Es- 
peron  S'-Martin  do  s1-  Maixent)  et  sur  ce  qu'il  récla- 
mait dans  la  cour  d'Azay.  Cette  renonciation  est  faite 
en  sou  nom  et  en  celui  de  ses  enfants  :  r  Adémab, 
qui  restitue  en  t  us  1  a  ladite  abbaye  quelques  droits 
que  son  père  avait  usurpes  et  détenait  injustement.  En 
1088,  il  vendit  a  Adam,  abbé  de  S'-Maixent,  en  pré- 
sence de  sa  mère  (non  nommée),  de  ses  deux  fils 
Geoffroy  et  Rainaud,  la  tierce  partie  de  la  prévôté 
de  la  ville  de  S'-Maixent,  moyennant  100  sous  et 
2  septiers  de  froment;  2"  Pisnns,  moine,  vendit,  avant 
le  2i  sept.  1086,  a  l'abbaye  de  S'-Maixent,  son  do- 
maine de  Cerzcau,  De  concert  avec  son  frère  Adéniar, 
il  traita  avec  les  religieux  do  S'-Maixent  en  1107  au 
sujet  de  quelques  droits  et  héritages  qu'ils  avaient 
vendus  à  cetlo  abbaye,  malgré  l'opposition  de  leur 
frère  Simon  ;  3°  Simon,  qui  suit  ;  1"  Jean,  cité  en  1130 
dans  la  renonciation  de  son  père;  5"  Guillaume,  égale- 
ment nommé  dans  l'acte  précité.  Il  donne  il  l'abbaye,  en 
1144,  tout  ce  qu'il  possédait  dans  l'aire  du  prévôt-moine. 

Esperon  (Simon),  témoin  dans  plusieurs  actes, 
fit  des  réclamations  au  sujet  do  la  vente  faite  en  1107 
par  ses  frères  Adémar  et  Pierre.  Sa  femme,  du  con- 
sentement de  ses  enfants,  fit  don  à  l'abbaye  de  S'- 
Maixent,  en  1138,  d'une  portion  de  leur  prévôté  et  de 
trois  maisons,  et  offrit  comme  moine  son  jeune  fils 
Guillaume.  Simon  eut  encore  pour  enfants  :  Gautier, 
témoin  en  1114,  et  Martin. 

Esperon  (Giraud)  se  donna  k  l'abbaye  de 
S'-Maixent,  ainsi  que  sa  femme  Arsende,  son  fils  et 
sa  fille  (qu  il  ne  nomme  pas),  mais  ces  derniers  avec 
quelques  réserves.  En  1163,  il  abandonna  aux  moines 
un  moulin  et  une  ouche,  sis  a  Ghampeaux,  et  le  bourg 
situé  à  la  Porte-Poitevine  de  la  ville  de  S'-Maixent. 

ESPERON    1>E     REAEREGARR 

—  Famille  originaire  des  environs  de  Bëceleuf  (D.-S.), 
qui  a  donné  deux  trésoriers  au  Bureau  des  finances  de 
Poitiers  au  xvm'  siècle.  Parmi  les  noms  isolés,  plu- 
sieurs n'appartiennent  peut-être  pas  a  cette  famille. 

Blason  :  tiercé  en  chevron  au  1"  d'a- 
zur k  5  étoiles  d'argent,  posées  en  che- 
vron [allât  posées  3  et  2)  ;  au  2»  de 
gueules,  au  3e  d'or  à  la  croisette  de 
gueules.  (M.  A.  O.  1SS3,  p.  424.)  (On 
trouve  des  couverts  où  il  n'y  a  que  3 
étoiles  en  chef.)  Ailleurs  on  dit  d'argent  au  chevron  de 
gueules,  accompagné  do  3  molettes  d'éperon  de  même. 
(Arm.  Vendéen.)  Ce  qui  parait  être  une  confusion  avec 
une  autre  famille. 

Esperon  (François),  sergent  royal  k  Coulonges- 
Ies-Royaux,  possédait  le  7  uov.  15'.I7  une  maison  k 
Cezay  (S'-Maixent-de-Beugné,  1).  S.)  et  des  terres  k 
Béceleuf.  (Arch.  Vien.  E*  825.) 

Esperon  (Pierre)  fut  pourvu  de  la  chapelle  de 
Porlault,  allas  de  S'-Guinefort,  k  Ardin,  en  1601, 
(Arch.  Char.-Inf.  E*  1133.) 

Esperon  (Renée)  épousa  vers  1620  François 
Masson,  s'  de  Paudosson.  (Gén.  Cochon.) 


298 


ESPERO\ 


Etape ron  (Marguerite')  était  le  2  mars  1G42 
épouse  de  Théophile  Delagrèze,  capitaine  du  château  de 
Bcnet.  (Reg.  Benêt.) 

Espron  (François),  sr  de  la  Dosnière  ou  Bau- 
mière  ?  habitant  Poitiers,  épousa  a  Coulonges,  le  14 
juil.  1655,  Marguerite  Cochon,  fille  de  Isaac,  et  de 
Jeanne  Lambert,  dont  il  eut  un  fils,  François,  né  à 
Coulonges  le  3  juin  1650,  baptisé  le  4  mai  1659,  et 
mort  sans  postérité.  (Gén.  Cochon.)  Il  vivait  en  1700, 
notaire  à  Coulonges,  et  il  fut  inscrit  d'office  à  l'Ar- 
moriai de  Niort  :  «  d'or  a  2  molettes  d'azur,  posées  eu 
fasee  ». 

Egperon  (Jean),  bourgeois  de  la  p'"  de  S'-Mar- 
sault  eu  Bas-Poitou,  fut  inhumé  à  S'-Porchaire  de  Poi- 
tiers le  25  mars  1789,  âgé  de  50  ans  environ.  (Reg.) 

1.  ■ —  Etaperon  (Daniel),  sr  de  Beauregard  (Béee- 
lcuf,  D.-S  ),  époux  de  Jacquette  Gaultron,  en  eut  : 
1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Claude,  s'  de  la  Chevallorie 
(S'-Maixent-de-Beugné,  D.-S.),  greffier  secrétaire  de 
l'hôtel  de  ville  de  Fonteuay,  épousa  à  Partbeuay,  le  9  fév. 
1692,  Françoise-Thérèse  Suaodeau,  fille  de  Tristan,  sgr 
de  la  Ménardière,  et  de  Marie  Guérineau,  et  mourut  sans 
postérité  en  1714  ;  3*  Antoine,  s'  des  Surières  ?  acquit 
le  23  nov.  1700  la  maison  noble  de  Livernière  (Beugné, 
D.-S.)  et  transigea  avec  ses  frères  et  sa  belle-sœur,  le 
27  avril  1720,  au  sujet  de  la  succession  de  son  frère 
Claude;  4°  Philippe,  s'  des  Aulnais,  ou  des  Honiniais? 
avocat  en  Parlement,  était  décédé  avant  le  2  avril 
1723,  date  du  partage  de  sa  succession  ;  5°  Marie, 
épouse  de  N...  Macault. 

2.  —  Etaperon  (Jacques),  sr  de  Beauregard,  la 
Garnerie,  la  Jallière  (Boissière-en-Gâtine,  D.-S.),  con- 
seiller du  Boi,  contrôleur  en  l'élection  de  Niort  (le  3 
déc.  1703),  rendit  hommage  au  Roi,  comme  sgr  de 
Béceleuf,  le  5  mars  1698,  pour  sa  sgrie  de  Beauregard 
(Noms  féod.).  Il  épousa  Marie-Gabrielle  Suaudeao, 
fille  de  Tristan,  et  de  Marie  Guérineau,  dont  il  eut  : 
1"  Joseph-Marie,  qui  suit;  2' Catherine-Angélique, 
mariée  à  Béceleuf,  le  4  fév.  1709,  a  Jean  Poignand, 
Ec.,  sgr  de  Lorgère,  et  décédée  avant  le  1S  fév,  1744, 
date  du  partage  de  sa  succession  ;  3"  Marie-Gabmelle, 
épousa  à  Béceleuf,  le  4  fév.  1706,  Bené  Vincent,  sgr 
de  Villeguay,  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers. 

3.  ■ —  Etaperon  (Joseph-Marie),  Ec,  sgr  de 
Beauregard,  né  a  S'-Maixent-de-Beugiié  le  13  nov. 
1694,  nommé  président  trésorier  de  France  a  Poitiers 
le  4  juin  1728,  reçut  des  lettres  d'honneur  le  10  juil 
1765.  Il  fut  inhumé  à  S'-Didier  de  Poitiers  le  7  fév. 
1776.  11  avait  épousé  le  4  fév.  1738  (Palade,  not.  à 
S'-Maixent)  Aune-Marie  Bonneau,  fille  de  Jacques, 
sgr  des  Marais,  et  do  Elisabeth  Chabot,  dont  un  fils 
uuique  : 

4.  — ■  Etaperon  (Jacques-René-Joseph-Marie), 
Ec. ,  sgr  de  Beauregard,  Pouzay,  la  lirosse-Cuille- 
gault,  etc.,  né  le  24  janv.  1741,  succéda  à  son  père 
comme  trésorier  de  France,  le  22  mars  1765.  11  épousa 
le  28  janv.  1769,  à  S'-Michel  de  Poitiers,  Marie-Cene- 
viève-Radegonde  de  Feydeau,  fille  de  Pierre,  Chev., 
sgr  de  la  Coussaye  et  des  Robertières,  et  de  Marie- 
Gcneviève-Iiadegonde  de  Razes,  En  1789,  il  assista  à 
l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou,  et  il  mourut 
sans  postérité  le  1"  août  1814. 

ESPEFtOIV.  —  Noms  divers  en  différentes 
parties  du  Poitou. 

Egperon  (Jean)  avait  donné  des  terres  a  l'ab- 
baye de  N.-D.-de-Jaid,  en  Bas-Poitou,  avant  1341. 
(A.  H.  P.  13.) 


ESF*EROrVIVIE;FtE  (de  I') 

Esperon  (Jacques),  de  la  p"°  de  Frontenay  en 
l.oudunais,  possédait  en  1508  des  domaines  au  Monteil, 
p—de  S'-Jean-de-Sauves.  (M.  A.  O.  1877,  p.  229.) 

Esperon  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  la  Chassaigne, 
ayant  tué  un  soldat,  fut  poursuivi  en  1634  par  le 
prévôt  des  maréchaux  de  Châtellerault.  (M.  Stat.  1878.) 

ESPEROWKIÈRE  (de  l').  —  Famille 
noble  et  aneieune  originaire  de  l'Anjou.  Elle  a  possédé 
depuis  les  temps  les  plus  reculés  la  sgrie  de  l'Espe- 
ronnière  (Vezins,  Maine-et-Loire),  d'où  elle  a  tiré  son 
nom. 

Nous  donnons  un  résumé  de  la  généalogie  composée 
d'une  façon  si  remarquable  par  M.  Théodore  Courtaux, 
directeur  de  {'Historiographe,  publiée  chez  l'auteur 
en  1889. 

Blason  :  d'hermine,  fretté  de  gueules. 
Un  blason  peint  sur  un  aveu  du  8  juin 
1529,  pour  la  branche  de  la  Saisonnière, 
ajoute  «  un  chef  de  gueules  chargé  de 
3  loz  mges  et  deux  demi  d'or  »,  ou  plu- 
tôt »  d'une  fasce,  lozangée  d'or  ».  Ce 
même  blason  fut  enregistré  à  l'Armoriai  de  1698. 

Esperonniêre  (Joachim  de  1')  épousa  en 
Bretagne  en  1156  Eléonore  de  S'-Amadour,  dont  il  eut, 
paraît-il,  Guy.  Une  ancienne  généalogie  conservée  au 
château  de  la  Saulaye  mentionne  Joachim  et  Guy 
comme  les  premiers  auteurs  de    la   famille. 

Etaperonnïère  (Guyon  de  1'),  Yalet,  frère  ou 
cousin  de  Hardouin  de  l'Esperonuière  (3e  deg.,  §  I"), 
rendait  foi  et  hommage,  le  29  déc.  1368,  à  Regnault, 
Chev.,  sire  de  Maulévrier,  pour  plusieurs  héritages  sis 
dans  les  p""  de  Mélay  et  de  Trénientines.  11  eut  pour 
fils  Jean,  qui  suit. 

Esperonniêre  (Jean  de  P),  Yalet,  transigea 
le  6  déc.  1401  et  fit  un  accord  en  1441.  Il  épousa 
Jeanne  de  Mélay,  sœur  de  Guillaume,  valet,  sgr  dudit 
lieu,  avec  lequel  il  partagea  noblement  le  23  oct.  1421. 
L'un  de  ses  enfants  paraît  avoir  été  la  tige  de  la  bran- 
che de  la  Belindinière  et  de  Virelais,  qui  nous  est  in- 
connue. 

Esperonniêre  (Jacques  de  1'),  Ec.,  sgr  du 
Mesnil  ^Maine-et-Loire),  eut  pour  enfants  :  1°  Jean, 
Ec,  qui  partagea  avec  sa  sœur  en  1409  (d'Oustillé, 
not.  à  Laval)  ;  2°  Jeanne,  épouse  de  Jean  de  Cardon, 
Ec  ,  sgr  île  Montguion.  Elle  fit  une  donation  en  forme 
de  testament  en  faveur  de  son  fils  Etienne,  le  7  août 
1422,  et  était  décédée  avant  le  17  nov.  1432,  date  où 
son  mari  était  remarié  à  Jeanne  Paon.  (Gén.  Cardon. \ 

Etaperonnïère  (Guillaume  de  P),  sgr  de  la 
Safranière?  épousa  vers  1510  Jeanne  nu  Pont,  fille  de 
François,  sgr  du  Pont,  etc.,  et  de  Renée  de  la  Rivière. 
(Peut-être  le  même  que  le  Guillaume  cité  an  4*  <lçg. 
du  l  II.) 

Esperonniêre  (François  de  1'),  Ec,  sgr  de 
la  Bonnardière  et  de  la  Chapelle  (l'un  des  fils  sans 
doute  de  François,  et  de  Jeanne  de  Sanzay  (6e  deg., 
g  II),  vend  à  Jean  d'Alinault,  sgr  de  Broc,  deux  elo- 
series,  l'une  à  Frcmies,  l'aulre  pSBe  S'-Léonard  d'An- 
gers, le  12  fév.  1514.  (Arch.  M.-et-L.  H.  155.) 

Etaperonnïère  (Françoise  de  1')  épousa  Bail- 
douinde  Tueé.sgrduditlieu, comme  on  le  voit  par  le  ma- 
riage de  leur  fille  Jeanne,  le  9  juil.  1525,  avec  François 
de  Bcaumanoir,  Bon  de  l.avardin.  (Gén.  de  Nuchèze.) 
Moréri  donne  pour  femme  à  Baudouin  de  Tucé  Fran- 
çoise Lespervter. 

Esperonniêre  (Tanneguy  de  1')  servait  comme 


KMlMItOXXII.Itl:   («le  I") 


iA* 


ESPEROIVWIÈRE  (do  1*) 


299 


archer  dans  la  compagnie  do  M.  de  Connord,  passée 
on  revue  ii  Chanvignj  le  15  janv.  t liS5.  (F.)  Il  vivait 
encore  en  1599. 

Eaperoonlère  (Urbain  de  1'),  d'après  un  in- 
ventaire du  9  août  1570,  transigea  avec  Joachim  Grous- 
sin.  (Cab.  titres.  Doss.  bleus,  1.  255,  dos.  6514.) 

I  M|irnuiiiiii-.-  (Marguerite  de  !'),  D*  de  la 
Touche.  S'-lldaire  et  de  Ligné,  était  Femme  de  Jacques 
d'Alloué,  F.c,  sgr  du  Breuil-CoilVaud  en  1573.  Le  9  déc. 
1593,  étant  veuve,  elle  fit  un  échange  avec  Mathuriu 
ayrault.  (Gén.  d'Alloué.) 

Fsperonnière  (Badegonde  de  1')  était  épouse 
de  Français  de  la  Tigeruère,  t'.hev.  de  l'ordre  du  Roi, 
sgr  du  Uarchais-Regnault  en  1597  et  1601.  (C.  Port.) 

Esperoiinièru  (Julien  de  1'),  s*  de  Villeuioyen, 
demeurant  p»"  de  S'-Simon  en  Bretagne,  et 

Eaperoonlère  (Jacques  de  1),  s'  de  Yirelays, 
demeurant  p"°  de  Concourson  M.-et-L.),  comparurent 
dans  la  montre  de  la  compagnie  de  100  hommes  sous  la 
conduite  du  due  de  Brissac,  faite  à  la  Houlle  le  26 
fév.  1598,  le  premier  comme  guidon  de  ladite  com- 
pagnie, le  second  comme  homme  d'armes.  (Cab.  tit. 
Fonds  franc.  25332.) 


§  le 


Branche    h:     E/ESPEROIHNIERJE!. 


1.  —  Eaperonnière  (N...  de  1'),  Cliev., 
sgr  de  l'Esperonnière, vivant  à  la  lin  du  xin°  siècle,  eut 
pour  enfauts  :  1°  Geoffroy,  qui  suit  ;  2"  Joachim,  qui 
assiste  le  16  avril  1357  au  mariage  de  sou  nevou  Har- 
douin  avec  Jeanne  Bardoul. 

2.  —  Eaperonnière  (Geoffroy  de  1'),  Chev., 
sgr  de  l'Esperonnière,  né  vers  1300,  épousa  vers  1330 
Marie  de  Sainte-Flavve  ;  ils  sont  nommés  dans  le 
contrat  de  mariage  de  Hardouin,  leur  fils,  qui  suit,  et 
ne  vivaient  plus  à  celle  date. 

3. —  Eaperonnière  (Hardouin  de  H,  Chev., 
sgr  de  l'Esperonnière,  ne  vivait  plus  le  14  nov.  1401, 
lors  du  partage  de  ses  biens  entre  ses  enfants.  11  avait 
épousé  le  16  avril  1357  (Jehan  Fèvre,  not.  à  Mortagne, 
D.-S.l  Jeanne  Bardoul,  D*  de  la  Boche  (S'-Pierre  de 
Chemillé,  Maine-et-Loire),  fille  unique  de  feu  Mathieu, 
valet,  et  d'Avoye  du  Puiguion,  en  présence  de  Joachim 
de  l'Esperonnière,  son  oncle,  et  eut  de  ce  mariage  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jean,  auteur  des  sgrs  de  la 
Roche-Bardoul  (§  II)  ;  3'  Jeanne,  femme  de  Jean  Da- 
vort,  valet,  décédée  avant  le  26  juin  1402.  Hardouin 
s'était  remarié  à  Guillemetle  de  la  Haïe,  D'  de  la 
Haye  et  du  Bois  de  la  Guibourderie  (Guibourdellière, 
Douces,  M.-et-L.),  et  fonda  avec  elle,  sans  qu'on  puisse 
préciser  la  date,  une  chapelle,  appelée  chapelle  S'- 
Antoine,  aliàs  de  l'E'p-ronmère,  dans  le  cimetière  de 
l'église  S'-Pierre  de  Vezins,  pour  le  repos  de  leurs 
âmes  et  de  celles  de  leurs  parents.  Ils  donnèrent  au 
chapelain  certains  privilèges  et  une  rente  perpétuelle  et 
anuuelle  de  10  setiers  de  froment  et  de  50  sols  tour- 
nois, garantie  sur  les  biens  meubles  et  immeubles  de  la- 
dite Guillemette  do  la  Haye.  (Arch.  M.-et-L.  Cart.  de 
Chemillé.) 

4. — Eaperonnière  (Pierre  de  I'),  valet,  sgr  de 
l'Esperonnière,  passa  plusieurs  actes  de  vente  avec  son 
frère  en  1397  et  1403.  Ils  partagèrent  les  biens  de  leurs 
père  et  mère  le  14  nov.  1401  (Yvan  et  Bassaut,  not  a 
Angers).  Pierre  eut  en  partage  l'Esperonnière  et  Jean 
la  Roche-Bardoul.  Pierre  avaii  épousé  avant  le  2.'i  août 
1397  Jeannette  Baraton,  dont  il  eut  :  1°  Hardy,  qui 
suit  ;  2°  Honorât,  Ec,  inscrit  comme  archer  sur  le 
rôle  de   la   montre  d'armes  de  gentilshommes  des  res- 


sorts d'Angers,    de   Baugé    et  de   Saumur,  reçue  au 
mois  de  Fév.  1  i  12,  en  Yendomois. 

5.  —  Eaperonnière  (Hardy  de  1'),  Ec,  sgr 
do  l'Esperonnière,  vendit  des  terres  à  Mathes  de  la 
Béraudière  le  !i  nov.  1 136.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2'  BrIAND,  Ec.,  remplaçait  François  Baraton, 
homme  d'armes,  et  un  archer  à  la  montre  d'Auger»  du 
mois  de  nov.  1 167  ;  3°  Hardy,  Ec.,  assistait  le  1"  juil. 
1499  ii  l'accord  fait  entre  Jean,  son  frère  aine,  et  Mar- 
guerite, sa  nièce,  fille  de  ce  dernier. 

6.  —  Eaperonnière  (Jean  I"  de  Y),  Ec,  sgr 
de  l'Esperonnière,  comparut  aux  montres  de  Vihiers, 
Maulévrier,  etc.,  faites  en  fév.  1471,  et  déclara  tenir 
300  1.  de  rente  avec  obligation  de  servir  comme 
homme  d'armes.  Il  fit  un  accord  avec  sa  tille  Mar- 
guerite  le  1"  juil.  1499.  Il  avait  épousé,  vers  1430, 
Jeanne  de  Villeneuve,  dont  il  eut  :  1°  Mahouerite, 
marié  le  4  sept.  1 4S2  (Jouberl,  not.  à  Vihiers,  M.-et-L.) 
à  Jacques  Prévost,  Ec,  ;  2°  Catherine,  épousa  le 
7  dc'e.  1490  (Cliapcllaiu,  not.  à  Vezins)  Jean  de  la 
Croix,  Ec,  sgr  de  la  Plaine-en-Vallée  ;  3'  Jean,  qui 
suit;  4°  Hardy,  passe  uu  accord  avec  son  neveu  Jean, 
le  23  avril  1507  ;  5"  François,  nommé  dans  l'acte  pré- 
cédent. 

7.  —  Eaperonnière  (Jean  II  de  1'),  Ec,  sgr 
de  l'Esperonnière,  était  décédé  avant  le  23  avril  1307, 
date  à  laquelle  son  fils  Jean,  qui  suit,  fit  accord  avec 
Hardy,  son  oncle,  au  sujet  de  la  succession  de  Jean 
de  l'Esperonnière  et  de  Jeanne  de  Villeneuve,  aïeul  et 
aïeule,  père  et  mère  des  contractants. 

8.  —  Eaperonnière  (Jean  III  de  1"),  Ec,  sgr 
de  l'Esperonnière,  passa  l'accord  ci-dessus  avec  son 
oncle  Hardy  le  23  avril  1307.  Il  se  maria  deux  fois  et 
était  décédé  avant  le  31  janv.  1514,  date  où  sa  veuve 
rend  aveu  et  dénombrement  de  quelques  héritages 
qu'elle  possédait  à  Poillevrette.  (Arch.  M.-et-L  , H.  155.) 
Sa  1'"  femme  fut  Benée  Baye,  et  la  seconde  Catherine 
du  Perray,  veuve  de  Pierre  Jarry.  Il  eut  du  I"  lit  : 
1*  Honorât,  qui  suit;  2*  Florent,  Ec,  sgr  du  Cou- 
dray  (Tessouale,  M.-et-L.),  servit  comme  chevau- 
léger  à  la  place  de  Jacques  Rogais,  sgr  de  la  Hallière, 
en  1554,  et  fit  un  accord  le  11  nov.  1586  (Jean  Mau- 
geays,  not.  à  Vezins),  au  sujet  des  successions  de  ses 
père  et  mère,  avec  Catherine  de  l'Esperonnière,  sa 
nièce,  et  Claude  Réorleau,  son  époux  ;  3"  Madeleine, 
4"  Jeanne,  non  mariées. 

9.  —  Eaperonnière  (Honorât  de  Y),  Ec, 
sgr  de  l'Esperonnière  et  du  Coudray,  se  distingua 
avec  son  fils  Claude  pendant  les  guerres  de  religion, 
parmi  les  catholiques,  aux  batailles  de  S'-Denis,  Jar- 
nac  et  de  Moncontour.  Il  ne  vivait  plus  le  5  mai  1563, 
date  du  mariage  de  sa  fille  Catherine  avec  Guy  Car  ion. 
Il  avait  épousé  Jeanne  de  Vaugirault,  dont  il  eut  : 
1*  François,  Ec,  mort  sans  enfants  avant  son  frère 
Claude  ;  2*  Claude,  qui  suit  ;  3°  Barbe,  femme  de 
Bené  Guesdon,  sgr  de  la  Bizollière;  4*  Catherine, 
D°  de  l'Esperonnière,  épousa  d'abord  le  5  mai  1563 
(Lorioust,  not.)  Guy  Cariou,  Ec,  sgr  du  Paty  ;  puis 
Claude  Béorteau,  Ec,  sgr  de  la  Crestinière.  Ce  fut 
par  son  mariage  que  les  sgries  de  l'Esperonnière  et  du 
Coudray  sortirent  de  la  famille. 

10.  —  Eaperonnière  (Claude  de  1'),  Ec, 
sgr  de  l'Esperonnière,  du  Coudray  et  de  la  Conysière, 
est  porté  comme  exempt  de  toute  contribution  sur  le 
râle  des  nobles  de  l'Anjou,  sujets  aux  ban  et  arrière-ban 
en  1567,  parce  qu'il  faisait  partie  do  la  compagnie  de 
Guy  de  Daillon,  C1"  du  Lude,  lient,  général  en  Poitou. 
II  reçut  du  C"  du  Lude  un  certificat  de  service  militaire 


300 


KSPKROWIÈRE  (de  I') 


délivré  à  Niort  le  8  fév.  1568.  11  avait  épousé  Jeanne 
de  Barrou,  D"  dudit  lieu,  avec  laquelle  il  vivait  encore 
le  27  juin  157';.  A  cette  date,  il  rendit  aveu  de  l'hôtel 
de  Barrou  au  V"  de  Thouars,  au  nom  de  sa  femme  dont 
:1  n'eut  qu'une  fille,  Gadriei.le,  née  en  1572.  Elle  lit 
d'abord  profession  religieuse  k  Fontevraud  en  1591, 
puis,  de  concert  avec  la  princesse  d'Orléans,  se  retira 
dans  le  prieuré  de  Lcncloître,  puis  à  Poitiers,  le  6  avril 
1617,  où  elle  fonda  la  Congrégation  du  Calvaire  dont 
elle  devint  supérieure  générale  en  1622.  Elle  mourut 
a  Poitiers  en  odeur  de  sainteté,  le  21  juil.  1641. 
(V.  D.  Chamard,  dans  la  Vie  des  saints  personnages 
île  l'Anjou.) 


SU. 


Branche  de  L4  Rociie>Bhr- 
I>OUL. 


4.  —  Esperonnière  (Jean  IV  de  1'),  Ec,  sgr 
de   la    Roche-Bardoul  et    de   la   Touche-Baranger,  fils 
putné  de  Hardouin,  et  de  Jeanne  Bardoul  (3e  deg.,  $  1er), 
reçut  en  don  le  11  déc.  1397  (Marion,  not.  a  Chemillé) 
les  terres  et  domaine  de  la  Roche-Caste  et  des   Archais 
(Chanteloup,  M.-et-L.),  de  Jean  Loyau,  valet,  paroissien 
de  S'-Georges  de  Cholet,  pour  les  bons,  loyaux,  agréa- 
bles et  profitables  services  que  celui-ci  avait  reçus  de  lui. 
Le  7  sept.  1394,  il  rendait  foi  et  hommage  k  Jean  Gon- 
don,  abbé  de  S'-Florent  de  Saumur,  pour  les  biens  qu'il 
tenait  de  lui  à  Chavais  (M.-et-L.),  et  partagea  avec  son 
frère  aine  la  succession  de  ses  père  et  mère  le  14  nov. 
1401.  11  reçut  du  roi  Charles  VI,  le  15  mars  1403,  une 
lettre  l'invitant  à  rejoindre  de  suite  et  avec  le  plus  grand 
Dombre  d'hommes  d'armes  possible   le  sr  de  Bonnivet 
en    Guyenne.    Par    son    testament   du    16    juin    1419 
(Guérin,   not.    a   Chemillé)    il    élit    sa    sépulture   dans 
l'église  S'-Pierre  de  cette  ville,  devant  le  grand  autel, 
et    mourut  avant  1431.  Il  avait  épousé  le  3  sept.  1415 
Jeanne  Pérou,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Tousche,  et 
de  Marie  Torcliard,  laquelle,  devenue  veuve,  se  remaria 
le  5  juil.  1431  à  Jean  Raslet.  11  en  eut   pour  enfants  : 
1*  Jeanne,  mariée  le   1er  mai   1450  (Bion,  not.  à  Che- 
millé) à    Jean   de   Fesques,    Ec.,    sgr  de    Charlrigné  ; 
devenue  veuve,  elle  se  remaria  à  Jean  du  Vergier,  Ec, 
sgr  de  Ridejeu  (Beaulieu,  D.-S.)  ;  2°  Jean,  qui  suit  ; 
3»     Guillaume,    Ec,     sgr   du    Rouvroux  (Chanzeaux, 
M.-Ct-L.),  prit  part  comme  homme  d'armes  k  la  montre 
du  ressort  d'Angers  en  1467.  Il  eut,  paraît-il,  pour  fils 
Guillaume,   sgr  du  Kouvroux,  qui    en  1525   acquit  de 
Guillaume  de  iMelay   le   fief  de    Richebourg   (Trémrn- 
tines,  M.-et-L.).  11  épousa    Louise   Le  Brun   et  fit   le 
18  mars  1532  son  testament  par  lequel  il  élit  sa  sépulture 
dans  l'église  de  Chanzeaux;  4°  Etienne,  Ec,  sgr  de  la 
Rillardière  (Mazé,  M.-et-L.)  et  de  la  Roussière  (Puiset- 
Doré,   M.-et-L.),    épousa     Jeanne    Mériaud,    d'où    est 
issu  Henri,    Ec,  marié   le  7  mai  1474  k  Renée  Papin, 
fille  de  Guion,  Ec,  et  de  feu  Marie  Audiband.  11  com- 
parut pour  son  père  à  la  monliv  de   la  noblesse  d'An- 
jou le  18  déc.   1470,   assista  également  pour  son  père 
aux  montres  de  Vihiers,  Maulévrier,  etc.,  faites  en  fév. 
1471,  et  déclara  tenir  de  cent  a   cent  vingt  1.   de  rente 
avec     obligation    de   servir    comme   homme    d'armes  ; 
5°  Olivier,  Ec,  fut   légataire  de  20  1.  de  rente  perpé- 
tuelle de  son  père  dans  le  testament  de  ce  dernier  du 
16  juin  1419. 

5.  —  Esperonnière  (Jean  V  de  1'),  Ec,  sgr 
île  la  Roche-Bardo.nl,  fut  présent  en  1470  à  la  montre 
de  Chemillé  et  assista  également  k  celles  de  Vihiers, 
Maulévrier,  etc.,  dans  lesquelles  il  déclara  tenir  300  1. 
de  rente  avec  obligation  de  lances  fournies.  Il  avait 
rendu  aveu  le  21  janv.  1467  au  sgr  de  la  Grève,  pour 
l'hôtel   de  la  Sorinière  (Nueil-sous-lcs -Aubiers,  D.-S.), 


i.si'i.nowuni    (de  ii 

et  transigea  avec  son  frère  Guillaume  au  sujet  d'une 
donation  faite  à  ce  dernier  par  Jeaune  Pérou,  leur 
mère.  11  lit  le  6  janv.  1189  son  testament  où  il  choisi! 
sa  sépulture  eu  l'église  de  S'-Pierre  de  Chemillé.  11  est 
inscrit  comme  homme  d'armes  sur  le  rôle  de  la  montre 
des  nobles  du  bailliage  de  Saumur  en  1490.  Jean  s'était 
marié  deux  fois  :  d'abord  le  2  fév.  1455  (Guérineau  et 
Jousseau,  not.  à  Thouars)  k  Isabeau  Florï  ou  Fleury, 
fille  de  Pierre,  Chcv.,  sgr  de  Bouillé-S'-Paul,  et  de 
Françoise  de  Meulles,  puis  vers  1480  à  .lacquino  Mes- 
nard,  fille  d'Olivier,  Chev.,  sgr  de  Touchcprès,  et  de 
Jacquette  Chabot.  11  eut  du  1er  lit  :  1°  François,  qui  suit; 
2»  Louise,  qui  épousa  le  27,  allas  23  janv.  147S(Piletet 
Bareau,  not.  k  Mauléon)  Georges  du  Vergier,  Ec  ,  sgr 
de  Ridejeu,  dont  elle  était  veuve  dès  le  8  nov.  1490; 
3°  Jeanne,  mariée  le  16  sept.  1486  à  René  Barhol, 
Ec,  sgr  de  la  Crespelière  ;  4°  Catherine,  qui  épousa 
le  15  mai  1194  Abel  de  la  Tousche,  Ec,  sgr  de  Mor- 
tagne.  Du  2°  lit  :  5"  René,  Ec,  sgr  de  Moutravers,  l'un 
des  100  gentilshommes  de  la  maison  du  Roi,  inscrit  Mu- 
les rôles  des  montres  du  capitaine  Louis  d'Ars  faites  en 
1509;  il  reconnut  le  13  mars  1519  tenir  quelques 
héritages  de  René  de  Bretagne,  Cle  de  Penthièvre,  à 
cause  de  N. ..  de  Puvgirault,  sa  femme,  veuve  du  sgr 
de  Montournois  et  fille  de  N..  ,  sgr  de  Malzéard,  dont 
il  n'eut  pas  d'enfants  ;  6°  Marion,  nommée  dans  le 
testament  de  sa  mère  le  3  juil.  1518,  qui  se  maria 
dans  la  maison  de  Crouillon  ;  7°  N...,  qui  entra  dans  la 
famille  de  Lescorce. 

6.  —  Esperonnière  (François  1"  de  1'), 
Ec,  sgr  de  la  Sorinière  (Nueil-sous-les-Aubicrs)  cl  de 
la  Roche-Bardoul,  fit  un  accord  le  2  oct.  14S9  avec 
son  père  au  sujet  de  la  succession  de  Isabeau  Flory, 
leur  mère  et  épouse,  qui  mit  fin  aux  dissensions  qui 
s'étaient  élevées  entre  le  père  et  le  fils.  Il  eut  de  graves 
démêlés  avec  Regnault  de  Meulles  et  se  porta  contre 
celui-ci  et  sa  femme  k  de  terribles  violences,  ce  qui  lui 
occasionna  des  poursuites  qui  le  firent  condamner  à 
Poitiers  en  500  1.  de  dommages-intérêts  à  payer  à  Re- 
gnault de  Meulles  et  200  1.  a  Guérineau,  son  serviteur. 
Il  en  appela  au  Parlement  de  Paris.  Celui-ci  rendit  son 
jugement  en  fév.  1502  en  confirmant  la  sentence  de 
Poitiers,  mais  en  condamnant  Regnault  de  Meulles  aux 
dépens.  François  rendit  aveu  du  château  de  la  Flocellière 
le  12  déc.  1511  et  était  décédé  avant  le  14  déc.  1527, 
date  du  partage  de  sa  succession  entre  ses  deux  fils 
Antoine  et  Guillaume.  Il  avait  épousé  le  15  avril  1  i^2 
(Raillonet et Hamon,  not.  k  Biessuireï  Jeanne  de  Sanzay, 
D»  du  Chastellicr-Berlc,  veuve  de  Jean  Le  Mastin,  Ec, 
sgr  de  la  Rochejacquelein,  et  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de 
Sanzay,  dont  il  eut:  1°  Jean,  Ec.,sgr  de  la  Roche-Bardoul, 
décéda  avant  le  14  déc.  1527,  date  à  laquelle  Antoine 
et  Guillaume,  ses  frères,  partagèrent  sa  succession.  Il 
n'eut  pas  d'enfants  de  Louise  du  Mesnil,  veuve  de 
Pierre  de  Thibivilliers,  Ec,  sgr  des  Noyers,  qu'il  avait 
épousée  le  23  juil.  1506;  2»  Antoine,  qui  suit; 
3°  Guillaume,  Ec,  sgr  de  la  Sansonnière,  partagea  les 
biens  de  son  père  et  de  son  frère  aîné  avec  son  frère 
Antoine,  le  14  déc.  1527,  et  rendit  aveu  et  dénombre- 
ment de  la  terre  de  la  Sansonnière  le  S  juin  1529  a 
François  de  Villeprouvée,  B°"  de  Trêves  ;  4»  Renée. 
qui  épousa  le  2  juil.  1505  René  de  Chevigné,  Ec  , 
sgr  d'Anet,  etc.;  5"  N...,  femme  du  sgr  de  l'ont- 
délouan  ;  6°  N...,  mariée  à  N...  de  Chasteigner  ; 
7"  Marie,  épousa  le  28  mars  1510  Nicolas  de  Ville- 
neuve, Ec,  sgr  de  Laspais. 

7.  —  Esperonnière  (Antoine  1"  de  1'),  Ec, 
sgr  de  la  Sansonnière,  puis  de  la  Roclie-Bardoul,  épousa 
le  22  août  1519  Marguerile   de  Villenbuve,  veuve   do 


■  .Si'iitoiY'ixiÈiti.  (de  1*) 

Hervé  d'Aubigné,  sgr  do  la  Jousseliniète  et  de  ti 
Tousche  (?),  et  Bile  de  feu  Jean,  9gr  dudit  lieu,  ci  île 
Catherine  de  S'^-FIayvo,  ci  céda  te  li  déc,  1521  a  son 

ii ère  Guilla ,  moitié  en  propriété,  moitié  eu  usufruit, 

lu  sgrie  il»  la  Saisonnière.  Le  16  mars  1539,  il  déclara 
imis  les  domaines,  fiefs  et  arrière-fiefs  nobles  qu'il  tenait 
et  possédai!  daùs  la  sénéchaussée  d'Anjou.  Il  assista 
comme  écujer  au  ban  d'Anjou  de  1542  et  étail  décédé 
en  1543,  ajanl  eu  :  1"  Jeanne,  mariée  le  6  avril  1536  à 
Jean  de  Vaugirault,  sgr  du  Bois-Chemin;  2"  François, 
qui  suit  ;  3«  René,  Ec,  sgr  de  Hontail  (Martigné-Briand, 
M.-et-L.i,  archidiacre  d'Angers,  lit  la  déclaration,  le 
20  avi  il  1540,  des  fiefs  et  trrrière-fiefs  qu'il  possédait  ru 
Anjou  ;  4»  Laurent,  auteur  du  rameau  tle  la  Sanson- 
nièiv,  ^  III  ;  5"  Gahrieli.e,  mariée  d'abord  à  Pierre 
de  Meullss,  Ec,  sgr  tin  Fresne-Chabot,  puis  à  René 
île  Sainte-Maure,  Ec.,  sgr  de  la  Guiraye,  vivait  encore 
en  1585. 

S.  —  Espcronuière  (François  II  de  1'),  Ec., 
sgr  de  la  Roche- Bardoul,  de  la  Sorinière,  de  Salbœuf 
et  de  la  Lande,  lit  un  accord  le  dernier  fév,  1551  avec 
Charles  de   Bourbon  et  Phélipes  île  Monlespedon,  son 

épouse,  an  sujet  de  prérogatives  dans  les  églises  de 
Chemillé  et  de  Cossay,  pour  les  terres  de  la  Rorhe- 
Bardoul  et  de  la  Touscbe-ttaranger.  Il  lit  le  dénombre- 
ment des  terres  qu  il  possédail  en  Anjou  le  8  j n il, 
1553  et  partagea  le  22  janv.  1361  avec  son  frère  Reué, 
sgr  du  Montai).  11  fut  exempté  de  la  contribution  qu'il 
devait  au  ban  d'Anjou  par  certificat  de  Louis  de  Bourbon, 
ducde  Montpensier,  du  14  mai  1562, comme  servant  sous 
ses  ordres,  et  cetie  exemption  fut  étendue  à  son  fils 
Antoine,  qui  était  alors  retenu  auprès  du  roi  de  Navarre. 
Le  26  mai  1567,  il  rend  foi  et  hommage  à  Phélipes  de 
Monlespedon,  princesse  de  la  Roche-sur-Yon  et  C1""  de 
Chemillé,  pour  la  Roche-Bardoul  cl  ses  autres  sgries. 
Il  avait  épousé  d'abord  le  30  nov.  1543  (Jasson,  not.  k 
Chemillé)  Iienée  du  Pineau,  tille  de  feu  René,  Ec,  sgr 
du  Pineau,  et  de  Marguerite  Guesdon  ;  puis  le  6  avril 
1587  (Le  Proust  et  Préau,  not.  à  la  Flèche)  Louise 
Richer,  fille  de  François,  sgr  du  Port,  et  de  Hardouine 
du  Four.  11  fut  assassiné  avant  le  11  mai  1611,  car  k 
celle  date  sa  veuve,  en  qualité  de  D°  de  la  Boullaye, 
présenta  à  l'évéque  d'Angers,  comme  desservant  de  la 
cbapellenie  S'-Blaise,  Georges  Manchon,  prêtre  du  dio- 
cèse d'Angers.  Il  eut  du  1"  lit  :  1"  Antoine,  qui  suit  ; 
2*  Françoise,  mariée  le  24  fév.  1512  à  Louis  Suriette, 
Ec,  sgr  de  l'Aubraye;  3°  Marguerite,  femme  de 
Claude  Chenu,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  sgr  du  Bas- 
Plessjs  ;  4°  Marthe,  épouse  de  Pierre  Chenu,  Chev. 
de  l'ordre  du  Roi  ;  du  second  lit  :  5°  Marie,  épousa 
le  19  août  1614  Anselme  de  Guyard,  Ec,  sgr  de  Cour- 
tandon  ;  6°  René,  I)-  de  la  Boulerie,  mineure  ainsi  que 
sa  sœur  Marie  en  1594,  et  qui  fut  marraine  k  Crosmières 
le  5  mai  1624. 

9.  —  Esperonnière  (Antoine  II  de  1'),  Ec, 
sgr  de  la  Roche-Bardoul,  du  Pineau,  de  la  Chaperon- 
nière  (Champ,  M.-et-L.),  servit  pendant  sa  jeunesse 
sous  les  ordres  du  roi  de  Navarre  et  comme  son  père 
combattit  dans  les  raugs  catholiques  pendant  les 
guerres  de  religion.  Il  fit  diverses  acquisitions  et  était 
le  22  avril  1592  du  conseil  de  famille  qui  se  réunit 
pour  nommer  un  tuteur  aux  enfants  mineurs  de  feu 
François  de  Rorthays,  Ec,  sgr  de  la  Durbellière,  et  de 
Jacqueline  de  la  Ghàteigneraye.  Il  mourut  vers  1620, 
s'étaut  marié  deux  fois  :  1°  le  S  août  1566,  à  Jeanne 
Rouxeilé  ou  Roussellé,  fille  de  François,  el  de  Renée 
Savary  ;  2°  à  Terrine  d'Ampoigné,  cl  eut  du  1"  lit  : 
1°  Jeanne,  qui  épousa  le  23  fév.  1593  Pierre  Durent, 
Ec,  sgr  de  l'Etang;  2°  François,  qui  suit;  3"  Gilles, 


ESPJBROIVniIÈXcJE:  (Oe  I') 


301 


Ec,  sgr  de  Salbeuf,  qui  fit  accord  lo  18  avril  1619  avec 
sou  père,  sa  belle-mère  et  son  frère  aine,  el  épousa  le 
30  avril  1629  Anne  nus  Landes.  Il  lit  partie  des  gentils- 
hommes d'Anjou  qui  se  réunirent  en  assemblée  pour 
nommer  des  députés  aux  Etats  généraux  de  Tours  en 
1651  et  dans  le  procès  verbal  il  est  qualifié  Ec,  sgr 
des  Gardes  ;  du  2' lit:  4°  Antoinette,  mariée  le  13  nov. 
1616  ii  Mathurin  de  Jarzé,  sr  de  Millé-les-Loges  ; 
5"  Marie,  qui  épousa  le  15  fév.  1627  François  Le 
Bascle,  Chev.,  sgr  du  Fresue. 

10.  —  Esperonnière  (François  III  de  1'), 
Ec,  sgr  de  la  Sorinière,  du  Plessis-Mornay,  puis  de  la 
Roche-Bardoul,  de  Vritz,  etc.,  etc.,  Chev.  de  l'ordre  du 
Roi  et  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre,  épousa  le 
16  sept.  1612  (Le  Rat  et  du  Bois,  not.  à  Saumur) 
Renée  Simon,  fille  de  feu  Glande,  Ec.,  sgr  de  la  Sau- 
laye  et  do  Vritz,  et  de  Anne  Davy,  et  mourut  le  18  janv. 
1662,  âgé  de  plus  de  80  ans,  laissant  :  1°  Antoine, 
qui  suit  ;  2°  Renée,  baptisée  à  S'-Dcnis  d'Angers  le 
1"  juin  1618,  épousa  le  11  fév.  1634  François  de  la  Haye- 
Montbault,  Ec,  sgr  du  Coudray-Montbault ;  3'  Fran- 
çois, Ec,  B°°  de  Vritz,  sgr  de  la  Sorinière,  conseiller  et 
chambellan  du  duc  d'Orléan,  frère  de  Louis  XIV. 
Marié  :  1*  te  12  mars  1649  à  Marie  Jousseacme,  veuve 
de  Charles  de  Rougé,  Chev.,  sgr  des  Bues,  et  fille  de 
feu  René,  Cliov.,  sgr  de  la  Frébaudière,  et  de  dame 
Aune  Sérezin;  2°  le  13  juin  1660,  à  Renée  Regnyo, 
fille  de  Bonaventure,  s'  de  la  Ville-ès-Mollé,  il  eut  du 
l"lit:  a.  Antoine,  Ec,  mort  sans  alliance;  b.  François, 
Chev.  de  Malte  au  grand-prieuré  d'Aquitaine  le  lOjuil. 
1659,  décédé  p"«  S'-André-des-Arts,  k  Paris,  le  20  oct. 
1675;  et  du  2"  lit:  c.  Louis- Augustin,  Chev.,  sgr  de  Vritz, 
maintenu  dans  sa  noblesse  le  19  mai  1699  par  M.  de 
Maupeou,  intendant  du  Poitou.  Il  épousa  le  2  déc.  1690 
Gabrielle  Boislève,  fille  de  feu  Marin,  Chev.,  sgr  de  la 
Morousière,  et  de  Madeleine  Lasuier,  d'où  :  Marie- 
Anne-Madeleine-Victoihe,  baptisée  à  S'-Michel-du- 
Tertre  à  Angers,  le  12  août  1696,  et  mariée  k  Jacques- 
Marie  de  Villiers,  Chev.,  sgr  du  Teil  ;  et  Augustin- 
François,  prêtre  ; 

d.  Renée-Eléonore,  mariée  le  9  fév.  1685  à 
Jeau-llaptiste  de  la  Haye-Monthault,  Chev.,  sgr  des 
Hommes. 

11, —  Esperonnière  (Antoine  III  de  I'), 
Chev,,  M"  de  la  Roche-Bardoul,  sgr  de  la  Saullaye,  du 
Breil,  Vritz,  etc.,  etc.,  Chev.  des  ordres  du  Roi,  lieut. 
de  la  grande  vénerie  de  France,  entra  très  jeune  au 
service  et  fut  nommé  k  vingt  ans,  le  15  août  1635, 
capitaine  de  cavalerie,  armé  k  la  hongroise.  Le  2  mai 
1661,  il  se  démit  de  sa  charge  de  lieut.  de  la  grande 
vénerie  de  France  en  faveur  de  son  fils  François 
et  fut.  maintenu  dans  sa  noblesse  le  5  août  1667 
par  M.  Voisin  de  la  Noyraye.  Il  fut  représenté  par 
procureur  a  la  nomination  d'un  curateur  aux  enfants 
mineurs  de  feu  Pierre  Cuissard,  Ec.,  sgr  de  Mareil,  lo 
30  mars  1677,  et  mourut  le  1"  janv.  1685,  au  château 
de  la  Saulaye,  qu'il  avait  été  autorisé  k  fortifier  en 
1654.  Il  avait  épousé  le  3  août  1652(Moreau  et  Drouin, 
not.  k  Angers)  Charlotte  Goddes,  fille  de  feu  Charles, 
sgr  de  la  Perrière,  et  de  Marie  d'Agonet.  De  cette 
union  sont  issus  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Marie- 
Françoise,  baptisée  k  S'-Denis  d'Angers  le  25  juil. 
1654,  mariée  le  3  niai  1678  à  Henri  des  Herbiers, 
Chev.,  sgr  de  l'Eslanduère,  et  inhumée  dans  l'église  de 
Vritz  le  26  avril  1685. 

12.  —  Esperonnière  (François  IV  de  V), 
M"  de  la  Roche-Bardoul,  Chev.,  sgr  de  Vritz,  du  Breil, 
la  Saulaye,  Chev.  des  ordres  du  Boi,  lieut.  de  la  grande 
vénoric   de  France,  naquit    en   1660  cl   partagea  avec 


302 


ESPEROrVXIERE  (de  I') 


Henri  des  Herbiers,  son  beau-frère,  le  6  avril  1685,  les 
biens  de  son  père.  11  épousa  le  20  janv.  1689  (Bory, 
not.  à  Angers)  Catherine  Constantin,  fille  de  Gabriel, 
Chev.,  sgr  de  Varennes,  et  de  Anne  Le  Pelletier,  et 
mourut  à  la  Saulaye  en  sept.  1726,  ayant  eu  de  son 
mariage:  1°  Antoine,  qui  suit;  2°  Anne-Sophie,  née 
vers  1691,  religieuse  de  la  Visitation,  supérieure  et 
fondatrice  du  premier  couvent  de  cet  ordre  à  Madrid. 
Elle  y  mourut  le  15  oct.  1759;  3°  Gabriel-Auguste, 
baptisé  a  S'-Pierre  d'Angers  le  9  janv.  1694  ;  4°  Anne- 
Julie,  baptisée  à  Freigné  le  17  sept.  1699. 

13.  —  Esperonnière  (Antoine  IV  de  1'), 
M"  de  la  Roche-Bardoul,  C.hev.,  sgr  de  la  Saulaye,  du 
Breil,  Vritz,  etc.,  naquit  à  la  Saulaye  le  22  déc.  1690 
et  f^t  ses  preuves  devant  Charles-René  d'Hozier  en  mai 
1705,  pour  être  reçu  page  du  Roi  daus  sa  grande  écurie, 
il  fut  nommé,  le  7  mai  1709,  lieutenant  de  la  compagnie 
de  Bréban,  dans  le  régiment  de  cavalerie  de  la  Fer- 
ronnays,  et  devint  capitaine  dans  ce  même  régiment  le 
5  déc.  1718.  Tant  qu'il  fut  au  service  et  jusqu'à  la 
mort  de  son  père,  il  porta  le  nom  de  Vritz.  11  épousa 
le  28  janv.  1716  (Bardoul  et  Benoist,  not.  a  Angers) 
Marie-Renée  Nepveu,  fille  de  feu  Thomas,  Chev.,  sgr 
d'I'rbé,  et  de  Marie  du  Pont  d'Oville,  et  décéda  au 
mois  d'oct.  1754,  ayant  eu  ;  1"  François,  né  à  la  Sau- 
laye le  22  nov.  1716,  décédé  à  5  mois;  2"  Perrine- 
Victoire-Marie-  Anne-Sophie,  née  au  même  lieu  en  déc. 
1719,  mariée  en  1746  a  Prudent- Antoine-César  de  Santo 
Dominguo,  Chev.,  sgr  du  Plessis  ;  3*  autre  François, 
né  le  5  nov.  1721  et  mort  peu  après;  4°  Jacques- 
Thomas,  qui  suit  ;  5°  N. ..,  né  le  30  août  1724,  ondoyé 
et  mort  le  24  sept,  suivant. 

14.  —  Esperonnière  (Jacques-Thomas  de  1'), 
Chev.,  sgr  de  Vritz,  de  la  Saulaye,  etc.,  capitaine  au 
régiment  d'Auvergne-Infanterie,  puis  conseiller  en  la 
grande  chambre  du  Parlement  de  Bretagne,  naquit  au 
château  de  la  Saulaye  le  13  mai  1723.  Il  prit  part  à  la 
bataille  de  Fonlenoy  et  à  la  prise  de  Tournai  et  fut 
nommé  Chev.  de  S'-Louis,  en  1748.  Il  avait  épousé: 
1"  le  21  oct.  1746  Louise-Marie-Françoise  Robineau  de 
la  Rochequairie,  fille  de  Joachim,  Chev.,  sgr  de  la 
Rochequairie,  et  de  Louise-Françoise-Pélagie  Le  Lou  de 
la  Motte-Glaiu,  qui  mourut  le  8  avril  1758  ;  2°  le  29  mai 
1781,  Marie-Rose-Céleste  de  la  Bintinave,  fille  de 
Gilles-François,  Chev.,  sgr  de  la  Rivière,  V10  de  Rongé, 
et  de  Marie-Anne-Angélique  Champion  de  Cicé,  et 
décéda  le  25  oct.  1784,  ayant  eu  du  1"  lit  :  1°  Louise- 
Antoinette-Marie-Michelle,  mariée  le  26  sept.  1770 
a  Joseph-François  Robineau,  Chev.,  sgr  de  Bougon; 
2"  Sainte-Antoinette-Sophie,  morte  à  Rennes  le 
18  fév.  1822,  sans  alliance.  Du  2«  lit  :  3*  Antoine- 
Mabie-Jacques,  qui  suit  ;  4°  François-Marie-Louis- 
Joseph,  Chev.  de  Vritz,  né  posthume  le  26  juin  1785, 
entra  en  1814  dans  les  gardes  du  corps  du  C10  d'Artois, 
suivit  le  roi  eu  Belgique  pendant  les  Cent-Jours  et  fut 
nommé  sous-lieutenant  au  5'  régiment  de  la  garde 
royale  le  22  nov.  1815.  11  parvint  au  grade  de  lieute- 
nant dans  ce  même  régiment  en  1816  et  en  1820  fut 
nommé  capitaine  au  même  corps.  François  donna  sa 
démission  en  1830  et  mourut,  sans  alliance,  le  9  sept. 
1861. 

15.  —  Esperonnière  (Antoine-Marie-Jacques 

M"  de  F),  né  à  Rennes  le  15  janv.  1783,  épousa  duns 
cette  ville,  le  16  juin  1813,  sa  cousine  germaine  Elisa- 
^beth-Mane-Céleste  de  la  Bintinave,  fille  de  Augustin- 
Marie-Xavier,  ancien  conseiller  au  Parlement  de  Bre- 
tagne, et  de  feu  Adélaïde  Le  Long  du  Dreneuc.  Maire 
delà  c-ode  Freigné  de  1815  a  1830,  il  fut  aussi  con- 
seiller d'arrondissement  du  canton  de  Candé  et  mourut 


KSPIXASSKAi: 


à  la  Saulaye  le  23  juin  1864,  laissant  :  1°  Alexandrins, 
née  en  1814,  mariée  le  28  nov.  1843  a  Jules  Veillon  de 
la  Garoullaye,  et  décédée  eu  1872;  2°  Edouard-Marie, 
qui  suit  ;  3°  Hermine,  née  eu  1827,  mariée  le  15  janv, 
1850  à  Psul  Le  Bault  de  la  Roche-Canlin. 

16.  — Esperonnière  (Edouard  Marie  Mis  de  l'j, 
né  a  Bennes  le  29  mars  1818,  a  épousé  à  Loire  (M.-ct-L.) 
le  7  janv.  1845  Marie  Dieudonnée  du  Buat,  fille  de 
Magrlelon-Hyacinthe,  et  de  Marie-Elisabeth  de  Juusselin, 
dont  il  a  eu  :  1°  Ri:né-Marie-Antoine,  qui  suit  ; 
2°  Marthe-Marie-Madeleine,  née  le  22  mai  1848.  11 
est  décédé  le  4  janvier  1896. 

17.  —  Esperonnière  (René-Marie-Antoine 
Mu  de  1'),  né  à  Lciro  le  22  mars  1846,  a  épousé  le 
7  août  1872  Anne-Marie  de  Gaallon,  fille  de  Auguste- 
Victor,  C"  de  Gaallon,  et  de  Adèle-Louise-Marie  de 
QuerhoSnt. 

§  III.  —  Branche    de    la   SAlvsororviKRE. 

8. —  Esperonnière  (Laurent  de  1'),  Ec,  sgr 
du  Puis,  île  la  Saisonnière,  etc.,  fils  puîné  de  Antoiue, 
et  de  Marguerite  de  Villeneuve  (7*  deg.,  §  II),  rendit 
aveu  le  11  sept.  1559  de  son  hôtel  de  la  Sansonnière. 
De  son  union  contractée  le  23  nov.  1555  avec  Hélène 
Rigault,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Millepied,  et 
de  Jeanne  de  Villeneuve,  il  eut  :  1°  Charles,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  épouse  de  René  de  l'Oiselière,  Ec, 
sgr  de  Fontenay,  décédée  avant  le  10  juin  1606  ; 
3°  Perrine,  femme  de  Claude  Le  Febvre,  Ec,  sgr  de 
la  Ramée. 

9.  —  Esperonnière  (Charles  de  1'),  Ec,  sgr 
de  la  Sansonnière,  la  Bouillerie,  etc.,  partagea  avec  ses 
sœurs  la  succession  de  leur  mère  le  16  oct.  1603.  11 
rendit  aveu  de  la  Sansonnière  à  Jacqueline  de  Cléram- 
bault  B"'  de  Trêves,  le  18  juin  1607,  et  épousa  sa 
parente  Renée  de  l'Esperonnière,  qui  fut  confirmée 
dans  sa  noblesse  par  les  élus  de  Saumur  le  17  sept. 
1634.  Ses  enfants  furent  :  1°  Henri,  qui  suit  ;  2°  Marie, 
qui  épousa  le  27  nov.  1638  Jean  Odiau. 

10. —  Esperonnière  (Henri  de  1'),  Ec,  sgr 
de  la  Sansonnière,  Salboeuf,  la  Frelaudière,  baptisé  à 
Crosmières  le  5  sept.  1624,  assista  en  1651  à  l'assem- 
blée de  la  noblesse  du  Poitou  réunie  à  Poitiers  pour  les 
Etats  généraux  de  Tours.  Marié  à  Jeanne  de  Menou,  il 
en  eut  :  1"  Henri,  qui  suit  ;  2°  Marie-Henriette,  on- 
doyéo  le  12  déc.  1655  et  baptisée  le  26  avril  1664; 
3"  Marie-Anne,  mariée  le  25  juil.  16S3  (Normand,  nol. 
à  Saumur)  à  François  du  Ligondès,  Ec,  sgr  de  Cohives 
et  du  Plessis. 

1 1.  —  Esperonnière  (Henri  de  1'),  Ec,  sgr 
de  la  Sansonnière,  est  inscrit  parmi  les  vassaux  de  Louis 
de  Bourbon,  duc  de  Condé.  Il  épousa  le  19  déc.  1690 
Mary  Davy,  fille  de  feu  Clément,  Ec,  sgr  du  Chirou, 
ot  de  Anne  de  Raye,  dont,  paraît-il,  il  n'eut  pas  d'en- 
fants. 

E8PIARR,  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
xiv  siècle. 

Espiard  (Guillaume),  sgr  de  l'Espiardière 
(Mormaison,  Vend.),  vendit  le  9  aoilt  1406  une  rente 
de  10  liv  sur  la  Gaudinière  à  Jean  Buor,  Ec  II  eut  à 
ce  sujet  divers  procès  au  Parlement  de  Paris  en  1410, 
ei  1  H  :>.  (A.  H.  P.  24.  Notes  Paul  Guérin.) 

ESPIrVAS8EA.d  ou  E8PIJVA- 
CEAU.  —  Famille  noble  et  ancienne  du  Bas- 
Poilou.  Nous  nous  sommes  servis  pour  dresser  la  gé- 
néalogie suivante  d'un  dossier  déposé   à  la  Bibliothèque 


esim:\.\»»e.%i' 


sgr  de  la 


nationale  (cabinet  dos  turcs.  Carrés  de  d'Hozier,  2i»). 
Mais  lesrnnseigQements  que  nous  avons  eus  entra  le» 
mains,  ne  nous  ont  pas  permis  de  relier  les  branches 
entre  elles, 

Blason  :  d'azur  a  3  étoiles  d'argent,  2  et  1.  (Ra- 
rentin.)  I.c  reg.  de  Malte  dit  :  de  gueules 
k  3  étoiles  d'argent  on  pal.  (Probablement 
erroné.) 

■espinasseau      (Antoine) ,     Ec., 
épousa  Renée    Gouffieh,   et  rendit  hom- 
mage   de    la    Grignonniére    vers     1 5S3. 
(F.niul.  Vond.  1890.) 

Kspiiiasseim  (Cyprien),  Ec  ,  sgr  des  Regnau- 
dières  Ja  Boissière-en-Hontaiga,  Vend.),  lit  partie  en 
1551  du  ban  des  nobles  du  Poitou.  (F.) 

Espinnssonn  (Michel)  signe  avec  18  gentils- 
hommes de  la  B"1'  de  Montaigu,  la  plupart  protes- 
tants, un  aele  donnant  pouvoir  à  Raymond  de  Gasliuaire 
et  autres,  de  les  représenter  k  l'assemblée  qui  doit  se 
tenir  k  Poitiers  le  14  mars  1560.  (Arch.  dioc.  de  I.iiçon, 
II.)  Il  était  qualifié  sgr  de  la  Brossardière  le  5  juil. 
1567.  (F.) 

Kspinassean  'Jean),  Ec,  sgr  de  la  Mothe 
(Ardelais,  Vend.),  rendit  lo  18  juin  1599  an  aveu  au 
sgr  île  l'Estenduère.  (Id.) 

Espinasseau  (Gilles),  Ec,  sgr  du  Fief  et  de 
la  Jolivetière  ,S'-Florent,  Vend.),  était  le  27  juil.  1618 
tuteur  de  ses  enfants  mineurs  cl  de  l'eu  Anne  ne  Kreuil, 
sa  femme.  (Cab.  titres.  Carrés  de  d'Hozier,  241,  Estour- 
beillon.) 

Espinasseau    (Pierre)    était    Ee. 
Pinsonnière,  en  1621.  (Chron.  Luçon,  11.) 

Espinasseau  (Antoine  et  Jacques),  frères, 
furoiil  poursuivis  devaut  la  cour  des  Grands  Jours  de 
Poitou  en  1634,  d'après  une  sentence  du  prévôt  pro- 
vincial du  6  oct.  1633.  (F.) 

Espinasseau  (Renée)  et  François  Fèvre,  son 
mari,  vivaient  en  1640.  (Id.) 

Espinasseau  (Louis),  Ec,  sgr  de  Pinevet,  est 
cité  ainsi  que  Daniel  Thibaudeau  et  Marie  Espinasseau, 
[)•  du  Pally,  son  épouse,  dans  un  procès  du  20  avril 
1640.  (Areh.  Vien.   £s  1084.) 

Kspinasseau  (Jacques),  Ec  ,  sgr  de  la  Fon- 
taine, fut  parrain  à  S'-Martiu-Lars  en  S'^-Hermine,  le 
7  janv.  1642.  (Reg.) 

Espinasseau  (Marie)  était  le  13  juin  1646 
épouse  de  Pierre  de  la  Varenne,  Ec,  sgr  de  Larduui- 
nière  (S'-Florent,  Vend,),  et  agissait  comme  sa  veuve 
le  19  sept.  1633.  (F.) 

Espinasseau  (Abraham),  Ec,  sgr  de  la  Nau- 
lière  et  des  Noyers  (Belleville,  Vend.),  épousa  Louise 
Bi'ob,  et  ligure  avec  elle  dans  un  procès  de  1653.  (Gén. 
Buor.)  11  fut  maintenu  noble  le  10  août  1667  par  Ba- 
rentin,  avec  plusieurs  membres  de  sa  famille.  (A.  H. 
P.  23.) 

Espinasseau  (Renée)  et  David  Rayneau,  Ec, 
sgr  des  Brosses  et  de  Dougé,  sou  mari,  abjurèrent  le 
protestantisme  à  Mirebeau,  le  16  janv.  1686.  (Reg.) 

Espinasseau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Joli- 
vière,  vst  inhumé  à  70  ans,  le  22  sept.  16S7,  en  pré- 
sence de  son  fils  Jean,  de  Jonas  Espinasseau,  Ec.,  sgr 
île  la  Mignolière  et  de  plusieurs  autres  parents.  (Notes 
Fièvre.) 


Espinasseau  (Charles),  Ec,  sgr  de  la  Joli- 
vière,  fut  parrain  à  Thiré  (Vend.)  le  20  mai  1738.  Il 
servit  au  ban  des  nohles  du  Bas-Poitou  réuni   a   Fou- 


mi'iMWM    \i 


303 


tenaj  en  1738,  dans  la  2"  division  delà  3''  brigade  de 
la  Loueric.  (Reg.  et  F.) 

Espinasseau    «lu    Eîef  (N...),  l'aîné,   de 

Chaillé-les-Or aux,  chef  royaliste,  est  tué  au  pont  île 

la  Grossière,  le  7  avril  1793.  (Rev.  II. -Poil.  2.) 

Espinasseau  (N...  et  N...),  de  Chaillé,  furent 
tous  les  deux  déclarés  émigrés  le  4  oct.  1793.  (Kong. 
Poitevins.) 

Espinasseau  (Marie)  et  ses  sœurs  FRAN- 
ÇOISE et  Céleste  étaient  détenues  à  la  maison  d'arrêt 
de  Fontenay  le  16  d"c.  1793  Le  7  mai  1794,  elles  fuient 
désignées  pour  faire  partie  d'un  convoi  dirigé  sur  Celles. 
(Emul.  Vend.  1893-1894.) 

Espinasseau  (Pierre),  de  Péault,  fut  détenu 
dans  les  prisons  de  Brouage  pendant  la  Terreur,  avec 
sa  femme  Yolamle  de  Goulainh.  Peut-être  est-ce  le 
même  qui  se  trouvait  au  rassemblement  de  la  Prous- 
tière.  (Chron.  Luçon,  11.) 

Espinasseau  (Françoise)  épousa  Jean-Joseph 
de  Rorlliays,  qui  mourut  le  7  mars  1820.  (Reg.  Sl- 
Georges  de  Pointindoux.) 


§  I". 


Branche  de  Puyiiave*!'. 


1.  —  Espinasseau  (Maurice),  Ec,  sgr  de  la 
Brossardière  (les  Landes-Génusson,  Vend.),  vivait  en 
1470  et  faisait  partie  de  la  confrérie  de  N.-D.,  a  Cha- 
vagnes-en-Paillers.  (Emulât.  Vend.  1876,  p.  89.)  11  eut, 
croyons-nous,  pour  fils:  1°  Louis,  décédé  avant  1512; 
2»  Guillaume,  qui  suit. 

2.  —  Espinasseau  (Guillaume),  Ec,  sgr  de 
la  Brossardière,  épousa  le  2  janv.  1512  (Macé,  not.  k 
Tiffauges,  et  Barré,  not.  aux  Herbiers)  Jacquette  de  la 
Ranconnière,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  des  Touches,  et 
de  Françoise  Coussonneau.  Par  ce  contrat  la  future  re- 
nonçait eu  faveur  de  son  frère  atné  k  la  succession  do 
ses  père  et  mère,  moyennant  tous  les  héritages  qu'ils 
lui  cédaient  pour  sa  dot.  Guillaume  promet  a  sa  future 
épouse,  s'il  vient  à  mourir  sans  enfants,  de  lui  laisser 
l'usufruit  de  sa  maison  de  la  Brossardière,  dont  uue 
partie  lui  appartenait  par  la  donation  que  lui  avait  faite 
feu  Louis  Espinasseau,  son  frère  aîné.  (Cab.  titres, 
d'Hozier,  128.)  Ils  eurent,  croyons-nous,  pour  fils  Guil- 
laume, qui  suit. 

3.  —  Espinasseau  (Guillaume),  Ec,  épousa 
Marie  de  la  Noue.  L'un  et  l'autre  étaient  décédés  avant 
le  21  juin  1558,  date  du  partage  de  leurs  biens  entre 
leurs  eufants  :  1°  René,  qui  suit  ;  2"  Françoise. 

4.  —  Espinasseau  (René),  Ec  ,  sgr  de  la  Pin- 
sonnière (Boissière  de  Montaigu,  Vend.),  épousa  le 
4  janv.  1552  (Bretin,  not.  k  Nantes)  Françoise  La- 
moureux,  fille  de  Guillaume,  et  de  Guyonne  Pain,  et 
partagea  le  21  janv.  1558  (Brethonneau  et  Bouilliaud, 
not.  de  Montaigu  et  Tiffauges)  avec  sa  sœur  Françoise. 
11  était  décédé  avant  le  25  août  1592,  date  du  partage 
de  sa  succession  entre  ses  eufants  :  1*  Jacques,  qui 
suit  ;  2"  René,  Ec,  sgr  de  la  Guiderie  ;  3*  Mathurine. 

5.  —  Espinasseau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la 
Pinsonnière,  partagea  avec  son  frère  ot  sa  sœur  le  25 
août  1592  (yuoqueron  et  Bretin,  not.  k  Bazoges),  et 
rendit  hommage  de  la  Piusonuière,  mouvant  de  la  Gué- 
rinière,  le  6  juil.  1594.  Il  était  décédé  avant  le  25  mai 
1626,  date  du  partage  de  sa  succession.  Marié  le  9  avril 
1571  (Farnaudeau  et  Pelleteau,  not.  à  S'-Fulgeut,  a 
Jeanne  de  la  Gaudretière,  lille  de  feu  Abel,  Ec,  sgr 
du  lloisporcbé  et  de  Marguerite  Le  llaull?  il  en  eut: 
1'  René,  qui  suit  ;  2°  Renée,  citée  dans  le  partage  des 
biens  de  ses  père  et  mère  en  1626  ;  3'  sans  doute  Arbi  , 


304 


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qui  épousa  Marie  Girard.  Il  eut  pour  fils  aîné  Louis, 
qui  fut  déshérité  par  ses  parents,  le  23  janv.  1630,  à 
cause  de  sa  mauvaise  conduite.  (Lelet,  Commentaire  de 
la  Coutume  du  Poitou). 

6.  —  Espinasseau  (René),  Ec,  sgr  de  la 
Pinsonnière,  fut  prévôt  de  la  maréchaussée  a  Lusignan. 
Il  rendit  hommage,  le  19  avril  1600,  de  la  terre  de 
Laudouinière,  mouvante  de  celle  de  l'Echasserie,  et  fit 
aveu  de  la  Bornière  le  1"  juin  1601,  et  hommage  de 
la  Pinsonnière  le  13  nov.  1629.  Il  avait  épousé  le  21  oct. 
1597  (Villain  ctChauvet,  not.  à  la  Boche-sur- Yon)  Judith 
Tingdy,  fille  de  feu  Pierre,  Ec,  sgr  des  Audayries,  et 
de  Marguerite  Allard,  dont  il  eut  trois  enfants,  cites 
dansleparlagede  leurs  biens,  passéle6oct.  1649(Guerry 
el  Troullé,  not.  à  Tilfauges)  :  1°  Philippe,  qui  suit  ; 
2°  René,  Ec,  sgr  de  la  Pinsonnière,  vivant  en  1649  ; 
3°  Marguerite  ;  4"  Renée. 

7.  —  Espinassean  (Philippe),  Ec,  sgr  de 
Puyraveau  (la  Boissière,  Vend.),  épousa  le  27  sept. 
1632  (Gaulreau  et  Rousseau,  not.  à  Bazoges-en-Paillers) 
Marie  Charronneau,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  la  Bé- 
lourdière,  et  de  Rose  Meschenaud.  Il  rendit  hommage 
de  la  maison  noble  de  Puydoré  à  Montaigu,  le  19  mai 
1638.  Philippe  élait  décédé  avant  le  6  oct.  1649,  date 
du  partage  de  la  succession  de  ses  père  et  mère,  car 
sa  fille  unique  y  parait  à  sa  pince.  Il  avait  eu  pour  en- 
fants :  1°  Charles,  né  en  1635  ;  2°  Philippe,  né  en 
1636,  tous  les  deux  décédés  avant  1649  ;  3»  Marie, 
mariée  le  3  janv.  1650  à  Louis-Pierre  Gazeau,  Ec,  sgr 
de  la  Coupcric,  et  décédée  avant  le  5  févr.  1665. 

§  II.  —  Branche  des  Couteaux. 

(sons  jonction). 

1.  —  Hspinasseau  (Gilles),  Ec  ,  sgr  du  Fief, 
épousa  le  25  août  1611  (Merland  et  Villeneau,  not.) 
Marie  Charpentreau,  et  fut  maintenu  noble  par  Ba- 
rentin  le  10  août  1667.  11  avait  eu  pour  enfants  : 
1"  Elie,  Ec,  sgr  du  Bois,  maintenu  noble  avec  son 
père  en  1667,  et  décédé  le  30  sept.  1668,  a  S'-Martin- 
I.ars.  Marié  a  S'-Marlin-Lars  (Vend.), le  26  août  1641,  a 
Catherine  Gcerry,  il  eu  eut  une  fille,  Anne,  baptisée  au 
même  lieu  le  13  juin  1614  (qui  eut  pour  marraine  Anne 
Espinasseau,  D°  de  la  Blanchardière),  et  qui  épousa  à 
S'-Marlin-Lars,  le  2  mai  1666,  René  de  Lajou,  Ec,  sgr 
du  Guc,  puis  en  2"  noces,  le  16  juin  1681,  Gabriel 
d'Arcemalle  du  Langon,  Ec,  sgr  des  Barrières.  Elle 
lui  inhumée  dans  l'église  de  la  Réorthe  (Vend.),  le  6 
mai  1695  ;  2°  Jacob,  qui  suit. 

2.  —  Mspinasseau  (Jacob),  Ec,  sgr  des  Cou- 
teaux (qualifié  haut  et  puissant  sgr),  fit  inscrire  son 
blason  a  l'Armoriai  du  Poitou,  dans  l'élection  des 
Sables,  en  1699.  Marié  le  20  mai  1654  (Bardin  et  Mil- 
Ion,  not.)  à  Louise  Albert,  sans  doute  fille  de  Jonas, 
Ec,  sgr  de  S'-Vincenl-sur-Graon,  il  en  eut  au  moins 
Jonas,  qui  suit. 

3.  —  Kspinasseau  (Jonas),  Ec,  sgr  des  Cou- 
teaux, épousa  le  31  août  1698  (Bardin  et  Cherraudeau, 
not.)  Honorée  Henguelin  (aliùs  Anolin).  Il  élait  décédé 
avant  le  16  août  1716,  date  de  la  maintenue  de  no- 
blesse de  son  fils  Charles-Thojias-Modeste,  qui 
suit. 

4.  —  Mspinassean  (Charles-Thomas-Modesle), 
Ec,  sgr  de  la  Mignotière,  né  à  S'-Vincent-sur-Graon 
(Vendée),  le  15  juin  1699,  fut  major  de  la  garde-côte  de 
S'-Benoist-sur-Mcr.  Maintenu  noble  par  M.  des  Gallois 
de  la  Tour  le  16  août  17 16,  il  fut  inhumé  a  Moutiers-les- 
Maufaits  le  10  déc.  1747.  (Nous  iguorons  s'il  s'élait 
marié  et  s'il  eut  postérité.) 


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|  III.  —  Branche  de  la  Bahbimére 
(sans  jonction). 

1.  —  Espinasseau  (Louis),  Ec,  sgr  de  la 
Barbinière  (S'-Laurent-sur-Sèvre,  Vend.),  épousa  Cathe- 
rine de  Villemont,  n'/às  Villamont.  Ils  cédèrent  une 
rente  à  François  Richardin,  sgr  des  Forests,  le  23  juil. 
1643  (par  acte  passé  à  Mortagne)  (Cab.  titres.  Pièc  orig. 
I.  1067.  Dos.  24706.)  Louis  eut,  croyons-nous,  pour 
enfants  :  1*  Louis,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  était  ds  le 
30  juin  1643  épouse  de  René  Bouhet,  Ec,  sgr  de  la  Lar- 
dière,  qui  arrenta  ledit  jour  le  domaine  île  la  Vergnayc 
à  son  beau-père  (Arcb.  Vien.  B.  38)  ;  3°  René,  Ec.,  sgr 
de  la  Barbinière,  marié  a  Louise  du  Yai  de  ChavAGNE, 
dont  il  eut:  a.  Louis,  baptisé  à  la  Vcrrie  (Vend.)  le 
10  avril  1631  ;  fc.  René,  baptisé  au  même  lieu  le  der- 
nier fév.  1653. 

2.  —  Espinasseau  (Louis"),  Ec,  sgr  de  la 
Barbinière,  fut  maintenu  noble  le  10  août  1667  par 
Barentin.  Il  avait  épousé  Céleste  Vigoureux,  qui,  de- 
venue veuve,  se  remaria  le  28  fév.  1685  à  André  Ro- 
bert, Chev.,  sgr  de  Laugerie.  De  son  mariage  il  eut  : 
1"  Louis-Honoré,  baptisé  à  S^-Florence-de-l'Oie,  le  5 
août  1677;  -°  Louise-Thérèse,  mariée  le  31  mai 
1695,  au  même  lieu,  à  Alexandre-René  Buor,  Ec. 

§  IV.  —  Branche  de  BmaiURE 
(sans  jonction). 

1.  —  Espinasseau  (René),  Ec.,  sgr  de  Bré- 
burc,  fut  témoin  du  mariage  de  François  Mesnard,  éc, 
sgr  'le  la  Vergue,  avec  Jeanne  Mauclerc  II  mourut  le  3 
oct.  1634.  Marié  à  Jcaune  Audin,  fille  de  François,  Ec, 
sgr  de  Faugeret,  et  de  Charlotte  Le  Bault,  il  en  eut  au 
moins:  1"  René,  qui  suit;  2°  Marie,  qui  épousa  Am- 
broise  Bourguillaud,  sgr  de  Bréhure,  et  qui  décéda 
avant  1677;  3"  Crispe,  4°  Renée,  mariée  a  N...  de 
Cbampmary,  bourgeois  de  S'-Hilaire  de  Loulay.  Elle  était 
veuve  en  1701,  lorsqu'elle  fit  enregistrer  le  blason  de 
son  mari  à  l'Armoriai  de  Mauléon  ;  5°  Marthe. 

2.  —  Espinasseau  (René),  Ec,  sgr  de  Bré- 
hure, eut  pour  fils  : 

3. —  Espinasseau  (Daniel),  vivant  en  1663. 
(Chroniques  diocèse  Luçon,  II,)  On  ne  donne  pas  de 
renseignements  sur  lui. 

E8PINAC  (E8PI\AY?)-  Famille  noble 
de  S'-Saviu  au  xin"  siècle. 

Espinac  (N...),  valet,  de  la  ville  de  S'-Savin, 
possédait  une  partie  des  bois  du  Breuil,  a  Béthines, 
donnés  par  Rampnoul  Rabaud,  Chev.  de  Persac,  au 
prieuré  de  la  Chatille  et  à  la  Maison-Dieu  de  Montmo- 
rillon,  en  1246.  (A.  H.  P.  7.) 

E8PIK1Y  g>-LEC  (d').  —  Famillo  noble  et 
ancienne  de  la  Normandie,  dont  la  généalogie  est  dans 
le  Dict.  de  la  noblesse.  On  prétend  que  sou  nom  pri- 
mitif était  des  Haïes. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur 
semé  de  hesauts  d'or  (o/liis  de  graines 
d'épine  d'or). 

Espïnay(Françoisd'),  Chev  ,  sgr  de 
S'-Luc,  B°°  de  Crèvccœur,  gouverneur  de 
Sainlonge  et  de  Brouage,  grand  maître  de 
l'artillerie,  mort  en  1597  au  siège  d'Amiens,  eut  cuire 
autres  enfants  François,  Chev.  de  Malte,  mort  à 
Poitiers. 


EÉ31MIVAY   <<1") 


EHI'INAV  (de  l').  —  Famille  noble  de  l'Anjou 
et  (le  U  Bretagne  ? 

Blason  :  d'argent  un  lion  île  sable 
gén.  de  la  Jaillc),  ou  «  de  sable  au  lion 
d'argent  »  (do  Coure;).  On  trouvo  ailleurs 
les  de  l'Espinny  de  Bretagne  portant  : 
«  d'argent  m  lion  coupé  do  gueules  et  de 
sinople,  couronné  d'or  », 


^ 


K8IMN4Y  (<F) 


306 


EHP1NAY  in'). 
Nnrmnndi 


-  Famille  originaire  de  la 
établie  en  Poitou  vers  le 
commencement  du  xvn*  siècle.  La  gé- 
néalogie qui  suit  a  été  dressée  sur  des 
pièces  fournies  par  la  famille. 

Blason  :  d'azur  à  3  croissants  d'argent, 
2  et   1.   (D'Hozier.)    Eu    Normandie    »  3 


croissants  d'or  ». 


§  Ier.  —  Branche    de   NekvillE, 

1.  —  Kspinay  ( Cilles  d'),  sgr  de  la  Pitière  (pris 
Clos,  Calvados),  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Nicolas, 
qui  suit  ;  2°  Guillaume,  sgr  de  Couvain,  la  Pitière  (a 
formé  branche)  ;  il  fut  père  de  Henriette,  mariée  à 
Mathurin  de  Bonuecliose,  Ec,  sgr  de  Bellouet. 

2.  ■ —  Espinay  (Nicolas  I»'  d'),  Ec,  sgr  de  Cam- 
pigny  et  de  Grand  val,  reçut  au  mois  de  janv.  1608  des 
lettres  de  noblesse  de  Henri  IV,  en  récompense  de  ser- 
vices signalés  rendus  pendant  les  dernières  guerres. 
Ces  lettres  furent  vérifiées  en  la  chambre  des  comptes 
de  Normandie  le  2S  du  mois  de  juin,  et  il  fut  maintenu 
par  lettres  du  mois  d'octobre  1644,  vérifiées  en  1616  et 
1647.  Marié  avec  Geneviève  Burnet  de  S'-Aignax,  il  en 
eut:  1*  Jean,  Ec.,  sgr  de  Campigny  et  de  Crandval,  a 
formé  branche  ;  2°  François,  qui  eut  une  fille,  Anne, 
mariée  à  Jean  d'Illiers,  Cbev.,  sgr  de  Vinier  ;  3°  Ni- 
colas, qui  suit  ;  4*  N...,  mariée  a  N...  du  Perron. 

3.  —  Espinay  (Nicolas  II  d'),  Ec,  sgr  du 
Parc  de  Nerville,  ministre  du  S'  Evangile  de  Loudun, 
est  le  premier  qui  vint  en  Poitou.  Il  fut  député  par  des 
réformés  de  Loudun  au  synode  réuni  le  12  déc.  1616 
et  en  fut  nommé  le  vice-président.  (A.  H.  P.  S.)  En 
1620  et  1621.il  fut  député  a  la  Rochelle.  (A.  H.  P.  S.) 
IL  avait  épousé  en  1611  Marie  Sasserie,  fille  de  N...,  et 
de  Susanne  de  Cerisiers,  dont  il  eut:  1°  Pierre,  qui  suit; 
2°  Jean,  mort  sans  postérité  ;  3"  Nicolas,  4°  Marie, 
mariée  en  1638  a  André  Boy,  Ec,  sgr  de  la  Rollan- 
dière  ;  5°  Susanne,  épouse  de  Charles  Hullin,  Ec. 

4.  —  Espinay  (Pierre  d'),  Ec,  sgr  de  Nerville, 
né  vers  1615,  épousa  le  9  fév.  1641  Marie  Martin, 
fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  la  Bigallière,  dont  il  eut  : 
l-  Nicolas,  qui  suit  ;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de  Nerville, 
servait  dans  la  cavalerie  en  1674  et  1675  ;  3°  Marie, 
femme  de  Elie  Haudoyer. 

5.  —  Espinay  (Nicolas  III  d'),  Ec,  sgr  d'Es- 
piennes,  servait  en  1675  dans  la  compagnie  des  gen- 
darmes du  Dauphin  et  eu  1687  dans  les  gendarmes  de 
la  garde  du  Roi.  II  fit  partie  des  bans  de  la  noblesse 
réunis  en  1689, 1690  et  1692.  En  1698  il  fit  enregistrer 
ses  armoiries  à  l'Armoriai  du  Poitou.  Marié  :  1°  le 
11  mai  1680,  a  Jeanne  de  C.EitiziEns,  fille  de  Jean,  sgr 
de  Bon-Endroit,  et  de  Catherine  Neveu  de  Germier, 
puis  2°  le  4  fév.  1683,  à  Marie  RooiER,  fille  de 
Louis,  Ec,  sgr  d'Irais,  et  de  Gasparde  Lambert,  il  eut 
du  1"  lit  :  1"  Madeleine,  morte  sans  postérité  ;  et  du 
2"  lit  :  2°  Louis,  qui  suit  ;  3°  Etiennb,  décédé  sans 
alliance  ;  4°  Mame-Gabrielle,  baptisée  à  S'-Ilerre-du- 
Marché  de  Loudun  le  19  déc  1693. 

DlCTIONN.    IllSTOR.    ET   GÉNÉAI..    DES   EaMILLES   DU 


6.  —  Espinay  (Louis  I"'  d'),  Ec.,  sgr  de  Ner- 
ville, servit  aux  bans  de  1703  et  17011.  Il  est  appelé 
Nicolas,  dsns  sou  acte  de  mariage  (S'-Pierre-du- 
Marclié  de  Loudun),  le  19  avril  1712,  avoo  Anne-Mario 
Fournier,  fille  de  Jean,  et  do  Marguerite  Magnan.  Il 
mourut  le  28  oct.  1729,  laissant  :  I"  Louis,  qui  suit; 
2"  Marie-Anne,  épouse  do  Henri-Victor  de  Rambault, 
Chev.,  sgr  de  Champfour,  et  inhumée  a  Loudun,  étant 
veuve,  le  17  déc.  1782. 

7.  —  Espinay  (Louis  II  d'),  Ec,  sgr  de  Ner- 
ville et  de  la  Tapotière,  épousa  dans  la  chapelle  du 
collège  de  Loudun,  le  16  fév.  1751,  Marie-Louise  IIiotte 
de  i.  v  Valette,  fille  de  Louis,  sr  de  la  Valette,  et  de 
Joanno  Lebceuf.  11  fut  inhumé  devant  l'autel  N.-D.  à 
S'-Pierre-du-Marché  de  Loudun  le  30  mars  1767, 
laissant  :  1"  Louis,  qui  suit  ;  2"  Nicolas,  rapporté  au  §  II. 

8.  —  Espinay  (Louis  III  d'),  lieutenant-colonel 
au  régiment  de  Chartres-Infanterie,  fit  toutes  les  cam- 
pagnes de  1778  a  1782.  11  est  décédé  en  181 2,  laissant 
de  Elisabeth  Blonde,  fille  de  Louis-Charles,  sgr  de  Ga- 
maches,  et  de  Philippe-Marie  Montault  des  Iles,  qu'il 
avait  épousée  en  1801,  Louis,  qui  suit. 

9.  —  Espinay  (Louis  IV  d'),  né  le  12  juin  1802, 
se  maria  en  1829  a  Nina  Fabht,  fille  de  Joséphin, 
commis  au  district,  et  de  Félicité  Bernier,  et  en  eut 
Louis-Paul,  qui  suit. 

10.  —  Espinay  (Louis-Paul  d'),  no  le  15  juil. 
1829,  a  épousé  à  Loudun,  le  21  sept.  1851,  Blanche- 
Clolilde  de  la  BEnnuniÉiiE  de  S'-Laon,  fille  de  Alfred- 
Pierre,  et  de  Blancbe-Clotilde  Diotle  de  la  Valette.  Il  est 
décédé  le  29  nov.  1887,  laissant  un  fils  unique,  Mau- 
rice-Maxime, qui  suit. 

11.  —  Espinay  (Maurice-Maxime  d')  a  épousé  le 
12  avril  1SS3,  dans  la  chapelle  des  Bénédictines  de  la 
rue  Monsieur  à  Paris.  Thérèse  de  Cougnv,  fille  de 
Emile,  et  de  Adèle  Pillé.  Il  en  a  un  fils  Louis. 


IL 


Branche    cadette. 


8.  —  Espinay  (Nicolas  IV  d'),  Ec,  sgr  de  la 
Tapotière,  fils  puîné  de  Louis,  et  de  Marie- Louise 
Diotte  de  la  Valette  (7°  deg.  §  I0'),  naquit  k  Loudun  et 
fut  baptisé  le  29  avril  1757.  Capitaine  au  régiment  de 
Cambrésis,  il  fit  en  cette  qualité  les  campagnes  de 
1778  à  1782,  et  épousa  le  19  oct.  1790  Ursule-Marie 
Montault,  fille  de  Pierre-Ambroise-François,  conseiller 
en  la  chambre  des  comptes  de  Bourgogne,  et  de  Ursule 
Gilbert.  Il  mourut  le  13  juil.  1809,  ayant  eu  :  1°  Ni- 
colas, né  le  7  nov.  1792,  marié  le  6  août  1821  à 
Rose-Sophie-Zéline  de  Villiers;  2°  Eugène,  né  le 
11  juin  1795,  garde  de  Monsieur  en  1815,  suivit  le 
Roi  à  Gand,  entra  ensuite  dans  le  lor  régiment  de  la 
garde,  puis  dans  un  régiment  de  dragons.  Il  fit  la 
campagne  d'Espagne  en  1823,  et  celle  d'Alger  en  1830. 
Entré  ensuite  dans  la  gendarmerie,  il  devint  colonel, 
et  fut  nommé  officier  de  la  Légion  d'honneur.  Il  avait 
épousé  le  21  déc.  1843  Clara-Stéphanie  Mangin,  dont  il 
eut  Marguerite-Eugénie,  née  le  21  oct.  1844,  et  dé- 
cédée le  10  juin  1845,  et  Marie-Madeleine,  mariée  à 
François  Genest-Chauvasseigue  ;  3»  Cklestin,  qui  suit. 

9.  —  Espinay  (Célestln  d'),  né  le  2  fév.  1798, 
épousa  le  12  sept.  1825  Laure  Normand,  fille  de  Charles, 
ingénieur  des  ponts  et  chaussées  &  Saumur,  et  de  Alexan- 
drie du  Fresnay.  Il  est  décédé  laissant  de  sou  mariage  : 
I"  Gustave-Marie,  qui  suit  ;  2°  Marcel-Marie,  ué  le 
23  avril  1833,  fut,  comme  chef  d'escadrons  du  19.  régi- 
ment d'artillerie,  détaché  pour  remplir  les  fonctions  de 
membre  de  la  commission  d'expérience  ;i  Bourges.  Il 
est  colonel  d'artillerie  en  retraite  el  Officier  de  la 
Légion  d'honneur. 

Poitou.  —   r.  m.  20 


306 


ESPINE  («le  1') 


10.  —  Espinsty  (Gustave-Marie  d"),  né  a  Saumur 
le  4  juin  1829,  conseiller  a  la  cour  d'appel  d'Angers, 
a  Été  mis  a  la  retraite  en  1S83  par  suite  des  mesures 
arbitraires  de  la  loi  dite  d'épuration.  Il  a  été  lauréat 
de  l'Institut  et  de  l'Académie  de  législation.  Marié  le 
2b'  mai  1859  (à  S'Remi-la-Varenne,  Maine-et-Loire)  à 
Marie-Louise-Alice  Carreau,  fille  d'Alexandre,  et  de 
Marie-Louise-Alice  Giraud  du  Plessis,  il  en  a  eu  : 
1°  Marie-Geneviève,  mariée  à  Angers  le  17  avril  1883 
a  Adolphe  Rouchaud  ;  2*  Mame-Uiisule,  religieuse 
bénédictine  à  S'"-Cccile  de  Solesmes  ;  3°  Henri-Nico- 
las, qui  suit  ;   4*  Claire. 

11.  —  Espinny  (Henri-Nicolas  d'),  né  à  Angers 
le  11  janv.  1S65,  a  épousé  à  Nantes,  le  22  avril  1896, 
Germaine-Marthe-Clémence  Icerv,  fille  de  Julien-Au- 
guste et  de  Marie  Thomine.    (Marçay  près  de  Cliinon.) 

ESPIMAY    (de   l')   ou   LE8P1KAY.  — 

Famille  noble  et  ancienne  de  In  Bretagne  et  du  Bas- 
Poitou,  Son  nom  est  souvent  écrit  Lespinay,  forme 
adoptée  par  la  branche  aînée  et  par  plusieurs  cadets. 
Nous  donnerons  la  généalogie  au  mot  Lespinay. 

ESPINA.Y  (nE  l')  ou  DE  LE8PIWAY. 

—  Famille  noble  du  Poitou  au  xiv"  siècle.  (Arch.  Vien. 
E*  259,  Lespinay.) 

Espînajr  (Guillaume  de  1'),  valet,  sgr  de  la 
Robin ière  ou  de  Robineau  ?  époux  de  Jeanne  de  la 
Robiniers,  fille  de  Guillaume,  qui  était  héritière  de 
son  oncle  l'errot  de  la  Robinière,  clerc,  passa  un  accord 
en  1392,  sous  le  sceau  de  l'Oflicial  de  Poitiers,  avec 
Jeanne  de  Puylouer,  veuve  de  Jean  Rigaud,  valet,  tutrice 
de  ses  enfants. 

ESPINE    (de  l')   et  DE   LESPIME,  — 

(V.  ce  mol).  — Noms  divers. 

Espine  (Savary  de  1'),  (le  Spina,  fit  don  a  l'ab- 
baye de  Boisgrolland,  vers  1180,  Benoît  étant  abbé,  de 
reates  en  froment  qu'il  avait  m  Haimereria.  (Cart.  de 
Boisgrolland.) 

Espine  (Guillaume  de!'),  templier,  eut  un  procès 
en  US8  avec  Pierre  1er,  abbé  de  Fontaine-le-Comte, 
au  sujet  du  droit  de  seigneurie  dans  le  bois  commun, 
et  du  pacage  dans  le  bois  d'Arbcrt.  (M.  A.  0.  1837.) 

Espine  (Pierre  de  1')  s'opposa  en  1352,  ainsi  que 
plusieurs  autres,  à  la  remise  de  la  succession  de  Guyot 
Clerbaud,  Ee.,  sgr  de  la  Roche-Belusson.  (Gén.Clerbaud.) 

Espine  (Simon  de  1'),  fils  de  Simon,  avait  pour 
tuteur  Huguet  de  Theil,  Ec.,  qui  reçut  un  aveu  pour 
lui  en  1368.  Simon  fit  un  échange  le  1"  juil.  139S  avec 
Olivier  de  la  Roussièrc,  Ec,  et  Jeaune  du  Theil,  sa 
femme,  et  était  décédé  avant  le  8  avril  1400,  date  où 
Jeanne  de  la  Roussièhe  (sans  doute  sa  veuve)  rendit 
aveu  de  l'Espine,  comme  tutrice  de  Simon  le  jeune  et 
Philippe,  ses  enfants.  (F.) 

Espine  (Jean  de  1')  épousa  vers  1450  Margue- 
rite de  Chastenet,  fille  de  Guillaume,  Ec.,  sgr  de 
Favet.  (Gén.  Chastenet.) 

Espine  (Pierre  de  1')  servit  comme  brignndinier 
du  sgr  de  la  Grève,  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de 
1467.  (Baus  et  arrière-bans.) 

Espine  (Jean  de  1')  était,  a  ce  même  ban,  brigan- 
dinier  du  sgr  de  Montreuil.  (1<I.) 

Espine  (Raymond  de  l'J  passa  revue  comme 
archer  le  9  fêv.  (1:5.  (Id.) 

Espine  (Gilles  de  1')  comparut  a  la  montre  du 
liau  et  arrière-ban  de  I -1 S 0 ,  et  fut  désigné  pour  la  garde 
de  Mouchamps,  (Id.)  11  servit  comme  archer  en  rempla- 


ESIMÏME  («le  1") 


cernent  de  la  veuve  de  Pierre  Gillier,  sgr  de  la  Ville- 
dieu,  a  ceux  de  1491  et  1492.  (Id.) 

Espine  (Antoine  de  1'),  sgr  du  Grand-Boutet,  de 
la  cliàtellenic  du  Blanc,  figure  comme  archer  au  ban  de 
1491.  (Id.) 

Espine  (Robert  de  1'),  de  la  châtellenie  de  Mont- 
morillon,  fille  service  d'archer  a  ee  même  ban.  (Id.) 

Espine  (Roberte  de  1')  était,  dès  le  3  avril 
1192,  veuve  de  François  Vigier,  et  tutrice  de  leurs 
enfants  mineurs.  (F.) 

Espine  (Jeanne  de  1')  était  en  1512  épouse  de 
Nicolas  de  Mauvise.Ec.,  sgr  de  Villars.  [Gén.  de  Mauvise.) 

Espine  (Gabriel  de  1'),  Ec,  sgr  de  l'Espiue,  vivait 
eu  1544.  (Arch.  du  chût,  de  la  Guérounière.) 

Espine  (Jaequetle  de  1')  épousa  vers  1600  André 
Richard,  Ec,  sgr  de  la  Roche-de-Rran.  Elle  était  veuve 
lors  du  mariage  de  son  fils,  qui  eut  lieu  le  19  août  1612. 

Espine  (Avoye  de  1')  et  Claude  assistèrent  en 
1642  au  mariage  de  Nicolas  Richard,  Ec,  sgr  de  la 
Roche-de-Bran. 

ESPINE    (de  i.')  ou  DE    LE8PINE,   — 

Famille  originaire  de  Bourgogne.  Une  branche  est  venue 
habiter  le  Poitou  vers  le  milieu  du  xvi"  siècle,  où  elle 
a  été  maintenue  en  sa  noblesse,  en  1584,  1667,  1674. 
1700  el  1715.  Les  éléments  de  la  généalogie  qui  suit 
sont  extraits  du  23'  volume  des  Archives  historiques 
du   Poitou,  des   registres   de    Mauprevoir,  Millac,    etc. 

Blasun  :  d'or  au  lion  rampant  de 
gueules,  appuyé  sur  un  ébaupin  (aubé- 
pine) de  siuople,  et  trois  étoiles  d'azur 
rangées  eu  chef.  (Barcnlin.) 

Espine     (François   de-  I')    épousa 
Marie  Chevalier.  En  1658,  on  procédait 
a  une  enquête  pour  arriver  a  une   séparation  de  biens 
entre  eux.  (Arch.  Vien.  Rabert.) 

Espine  (Susanne  de  1')  épousa  le  6  juin  1695,  en 
l'église  de  Pressac,  Etienne  Chioche,  Ec.  (Gén.  Ghioche.) 

Espine  (Jeaune  de  1')  épousa  vers  1700  François 
Dupin,  Ec,  sgr  de  la  Gazonie,  comme  il  appert  du  ma- 
riage de  leur  ti Ile  Madeleine  avec  Jacques  de  Chamho- 
rant,  sgr  de  Mailla,  le  27  nov.  1729.  (Gén.  Chamborant.) 

§  Ier.  —  Branche  du   i.xniti   \i 

1.  —  Espine  (Christophe  de  1'),  Ec,  sgr  de  Sertre- 
Chauveron,  du  Chausson  el  de  la  Flattière,  en  la  comté 
de  Vaulravers  en  Bourgogne,  époux  de  l'rliue  .'  de 
Vaudrais,  en  eut  Christophe,  qui  suit. 

2.  —  Espine  (Christophe  de  1'),  Ec,  épousa  le 
5  nov.  1530  (Souart  et  Mallexoine,  not.  en  la  Ve  de 
Montbard)  Marie  nu  Vigier.  Il  lit  des  acquisitions  le 
2S  mars  1512  d'Etienne  de  Champtillac,  dans  les  envi- 
rons de  Charroux,  et  eut  pour  enfants  :  1°  Jacques,  qui 
suit  ;  2"  Louis,  qui  a  formé  branche.  §  III. 

3.  — Espine  (Jacques  de  l'),Ec,  sgr  des  Rondières 
(aliàs  l'Espine,  Mauprevoir,  Vien.)  et  de  la  Motte, 
acheta  le  10  déc.  1573  (Le  Clerq  et  Portai,  not.  à  Char- 
roux)  la  métairie  et  village  du  Carreau  (Mauprevoir),  et 
partagea  avec  son  frère  le  3  oct.  15S2  les  biens  de 
leur  père.  11  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  ainsi  que 
son  frère,  le  27  oct.  15S4,  par  Claude  Malon,  et  le 
9  déc.  1598,  par  MM.  de  Sl"-Marlhe  el  de  llecrc  II 
épousa  le  21  oct.  1584  (Mesnier  et  Moineau,  not.  de  la 
chat"'"  de  S'-Gcrmain)  Denise  de  la  Lande,  de  laquelle 
il  eut  entre  autres  enfants  François,  qui  suit. 

4.  —    Espine  (François  de  1'),  Ec.  sgr  du  Car- 


espiive  <<u-  i") 


•un 


ESPIrVE  <«l«-  I*) 


307 


peau,  de  la  Hotte,  etc.,  eui  par  son  contrai  de  mariage, 

pusse  if  i;  oi'i.  ii;i:i  jut  Rcrthomée  Musset,  Los  deux 
tierces  parties  de  t"us  les  biens  meubles  ei  immeubles 

présents  ei  «  venir  de  la  si ession  île  sou  père.  Il  eut 

lui  iiièine  pour  enfants  :  !•  Jean,  qui  suit;  2*  Fran- 
çoise, qui  partagea  avec  sou  frère  les  liions  de  leurs 
père  ei  mère  le  13  sept.  1643  (Micheau,  not.  a  Char- 
roux)  ;  3"  sans  doute  Louis,  qui  a  formé  la  branche  île 
la  Motte,  §11. 

5.  —  I  —iiiiu-  (Jean  de  l"i,  Ec,  sgr  du  Garreau, 
décéda  a  Mauprevoir  le  30  sept.  1  (»59 .  (Reg.)  Il  avait 
épousé  le  16  juin  1631  (Gasehet  et  Marchant,  not.  à 
Civray)  Elisabeth  nrc  Clervaix,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  François,  qui  suit  ;  2"  René,  ni''  le  10  fév.  1642. 

6.  —  Espine  (François  de  1'),  Ec,  sgr  ilu  Car- 
reau, baptisé  à  Mauprevoir  le  5  fév.  1641,  fut  maintenu 
noble  par  M.  de  Marillac  le  1"  juin  1671,  et  était 
décédé  avant  le  7  avril  1691.  De  son  mariage  contracté 
le  6  sept.  1661  (Desbordes,  not.)  avec  Susanne  de 
Volvire,  il  laissa  François,  qui  suit. 

7.  —  Espine  (François  île  1'),  Ec.,  sgr  du  Car- 
reau, fut  maintenu  dans  sa  noblesse  successivement  le 
21  nov.  1700  par  M.  de  Maupoou,  cl  le  1"  fév.  1715 
par  M.  de  Richebourg.  II  fut  inhumé  à  Mauprevoir  le 
8  oct.  1723,  âgé  de  60  ans.  Mari.'  :  1*  le  7  avril  1691 
(Joyaux,  not.  à  l'Isle-Jourdain)  à  Jeanne  de  LA  Porte, 
qui  devait  être  fille  de  François,  Ec  ,  sgr  île  Foutvallais 
et  des  Vaux;  2»  le  20  oct.  1710  (Mauprevoir),  a 
Marie  Dupin,  il  eut  du  1"  lit,  au  moins  :  1°  François, 
né  a  Millac,  le  12  mars  1692  ;  2°  Pierre,  né  le  24  fév. 
1693  (Millac);  3°  Louis,  né  a  Mauprevoir  le  7  janv. 
1699  ;  4°  Marguerite,  née  le  15  fév.  1701  ;  du  2*  lit,  au 
moins  :  5"  Martial  qui  suit  ;  6"  Françoise,  née  le  12 
noï.  1716  (Maup.);  7°  Anne,  née  le  2  sept.  1720  (Maup.). 

8.  —  Espine  (Martial  de  1'),  Ec.,  sgr  du  Car- 
reau, etc.,  épousa  à  Mauprevoir  le  23  sept.  1749 
Jeanne  Léger,  veuve  de  François  Rousseau,  qui  décéda 
le  S  fév.  1767,  âgée  de  66  ans.  Nous  ne  savons  pas 
s'il  a  eu  postérité. 

§  II.< —   Branche  ce  LA   MOTTE. 

5.  —  I  Ispine  (Louis  de  1'),  Ec,  sgr  de  la  Motte, 
probablement  lils  de  François,  et  de  lîerthomée  Musset 
il"  deg.  §  I").  fut  parrain  le  12  août  1616,  a  Maupre- 
voir, du  fils  de  Jean  de  Lespine,  Ec,  sgr  de  Lamber- 
lière.  11  épousa  :  1°  à  Asnois,  le  29  mai  1656,  Fran- 
çoise de  l'Espine,  décédée  le  15  fév.  1657  ;  2°  eu  16S8, 
Gabrielle  Cuillotin,  qui  se  remaria  le  25  fév.  1677 
(Payroux)  à  Reué  Musset,  Ec,  sgr  de  la  Grollière.  Du 
1"  lit  il  eut  :  1°  Susanne,  née  le  21  fév.  1657,  qui  eut 
pour  parrain  Jeau  de  l'Espine,  Ec,  sgr  du  Carreau  ;  du 
2e  lit  vinrent  au  moins  :  2°  Louis,  né  le  4  oct.  1659  à 
Mauprevoir,  sans  doute  décédé  jeune  ;  3°  Christo- 
phe, qui  suit  ;  4*  Renée,  née  à  Payioux,  le  6  juin  1663, 
décédée  à  Charroux  le  22  mars  1710;  5°  Gabrielle, 
née  le  19  avril  1666. 

6.  —  Espine  (Christophe  de  1'),  Ec,  sgr  du 
Chastellier,  né  à  Payroux  le  18  janv.  1662,  décéda  à 
Pic-sac  (Vieil.)  le  14  sept.  1702.  Il  épousa  :  I»  à  Pay- 
roux, le  25  fév.  1677,  Anne  Musset,  qui  décéda  à  la 
Grollière  (Plcuvillo)  le  24  mars  1697,  fille  de  René,  Le., 
sgr  de  la  Grollière,  et  de  Anne  Jousserand  ;  2°  à 
Pressac,  le  24  août  169S,  Aune  Churi.aud.  Du  1"  lit  il 
eut  entre  autres  enfants  :  1°  René,  qui  suit  ;  2"  Jean, 
baptisé  a  Pleuville,  le  25  janv.  1687,  décédé  le  11  fév.; 
3"  Paul,  baptisé  le  25  janv.  1687,  décédé  le  2  fév.; 
4*  Jeanne,  née  le  26  août  1688,  décédée  en  1692; 
5"  Louis,  né  le  3  niai  1691,  décédé  en  1697  ;  6°  An- 
toine, né  le  4  nov.  1692,  décédé  à  Pressac  le  12  mars 


1701  ;  7'  LOUISE,  née  le  21  janv  .  1695.  Un  2'  lit  vin- 
rent au  moins  :  S"  CATHERINE,  née  le  lli  liée.  1700 
(Pressac)  ;  9*  François,  né  le  10  mai  1702  ,1.1  ) 

7.  —  1  -[>iii<  (René  de  1'),  Ec,  sgr  du  Chastellier, 
fut  parrain  à  Pleuville  en  1719.  (Nous  n'avons  pas 
d'autre  renseignement  sur  lui.) 


8 


Branche  de  I.  \%nti:it  i  ii:iti:. 


•i.  —  I  — pin,'  (Louis  de  I'),  lils  (peut-être  l'aîné) 
de  Christophe,  et  de  Marie  du  Vigier  (2*  deg.,  §  I),  fut 
maintenu  noble  avec  son  frère  en  1584  et  1598.  Il  parait 
avilir  eu  pour  fils  : 

4.  —  Espine  (Pantaléon  de  I'),  Ec,  sgr  des  Ron- 
dières,  de  Lambertière  (Mauprevoir,  Vieil.),  épousa  : 
1°  Renée  Renault?  2°  Elisabeth  nu  Souchet.  Il  eut 
du  1"  lit,  au  moins  :  1*  Jean,  qui  suit  ;  du  2e  lit  au 
moins:  2*  Susanne,  née  à  Mauprevoir  le  23  sept. 
1608  :  sans  doute  celle  qui  épousa  Jean  Simon,  sr  de  La 
Fleur,  et  qui  décéda  à  C.enouillé  le  26  mars  1666,  fai- 
sant legs  à  l'église  d'Asnois  (reg.)  ;  3°  Jacqueline,  née 
le  6  mars  1611  (Maup.);  4°  Antoinette,  uée  le  2  sept. 
1613  (id.)  ;  5'  Catherine,  née  le  27  nov.  1616  (id.); 
6'  sans  doute  Françoise,  mariée  à  Asuois,  le  29  mai 
1656,  à  Louis  de  l'Espine  ;  1°  peut-être  François, 
Ec.  sgr  de  Lambertière,  qui  tua  d'un  coup  de  pistolet, 
le  19  janv.  1676,  Antoine  Desmier,  Ec.  sgr  de  Chenon. 

5.  —  Espine  (Jean  de  1'),  Ec,  sgr  de  Lamber- 
tière, fut  maintenu  noble  en  1667  par  Barentin.  II 
épousa  :  1°  le  II  oct.  1644  Marie  Desmier,  fille  de 
Auloine,  Ec,  sgr  de  Domezac,  et  de  Elisabeth  Farin  ; 
2"  vers  1656,  Marie  de  la  Barlotiére.  Du  1"  lit  il 
eut  au  moins  :  1°  Charles,  né  en  sept.  1645,  baptisé 
le  12  fév.  1646  à  Mauprevoir  (comme  les  suivants); 
2"  Louis,  né  le  12  août  1646  ;  3"  Susanne,  née  le  29 
sept.  1643  ;  4"  Pantaléon,  né  le  28  avril  1649.  Du 
2°  lit  vinrent  au  moins:  5°  Antoine,  né  le  31  mars 
1654  ;  6*  Renée,  qui  épousa  le  23  sept.  1680  Nicolas 
Moussier,  Ec,  sgr  de  S'-Etienne;  7°  Jeanne,  née  le 
8  janv.  1659  ;  8"  Pierre,  né  le  30  nov.  1660  ; 
9°  Louise,  née  le  2  mai  16C2  ;  10»  Jeanne,  née  le 
5  dée.  1663,  décédée  le  16  oct.  16S4;  11°  François, 
né  en  1666,  décédé  le  21  août  16S1. 

§  IV.  —  Branche  de  BOUSSIGIW 

(sans  jonction). 

On  trouve  ces  l'Espine,  maintenus  nobles  en  1667, 
inscrits  dans  les  catalogues  avec  les  île  l'Espine  (de 
Mauprevoir,  Charroux,  etc.).  Mais  on  ne  trouve  aucune 
relation  entre  ces  familles,  et  ce  pourrait  être  une 
erreur  de  copiste.  Cette  famille  parait  être  originaire 
du  Montmoiillonnais. 

1.  —  Espine  (Pierre  de  1'),  Ec,  sgr  de  Bous- 
signy  (Laihus,  Vieu.),  marié  vers  1560,  eut  entre  au- 
tres enfants:  1°  François,  qui  suit;  2"  Florence, 
mariée  le  12  nov.  1594  a  Félix  Augier,  s'  de  Clossac  ; 
3"  sans  doute  Antoine,  qui  a  formé  branche,  §  V. 

2.  —  Espine  (François  de  1'),  Ec,  sgr  de  Bous- 
signy,  fut  témoin  d'une  enquête  à  Laihus  en  1658. 
(Areh.  Vien.  E-  259.)  Il  épousa  Madeleine  Brun,  dont  il 
eut  au  moins:  1°  Marie,  née  le  29  janv.  1618,  à 
['ressac  (comme  les  suivants)  ;  2"  Jean,  né  le  11  oct. 
1620  ;  3"  Marguerite,  née  le  15  sept.  1624. 

§  V.  —  Branche  de  V'ii.i. ai  Itov. 

2.  —  Espine  (Antoine  île  l'  .  Ec,  sgr  du  Pineau, 
ou  Piiioteau  ?  demeurait  a  Villauroy  (Laihus)  en  1658, 
âgé  de  78  ans.    Il    devait    être  fils    ,1e   Pierre,    sgr  île 


308 


E8PIVE\T 


KSPIVEVr 


Boussignj  (1er  dos-.  §  IV).  Eu  1658,  il  fui  témoin  dans 
une  enquête  à  Lathus.  (Arch.  Vien.  E-'  259.)  11  épousa 
Susanue  I.écorceux  î  et  eut  pour  lîls  René,  qui  suit. 
3.  —  Espine  (René  de  1'),  Ec  ,  sgr  de  Villauroy 
(Chez-Tartaud,  Lathus),  fut  témoin  dans  l'enquête  île 
165S,  (Haut  alors  âgé  de  40  ans.  Il  fut  maintenu  noble 
en  16G7.  On  le  trouve  meutionné  dans  les  catalogues 
avec  les  autres  de  l'Espine  demeurant  a  Mauprevoir  et 
Cliarroux.  (A.  H.  P.  23.)  Il  épousa  :  1»  a  Moussac-sur- 
Vienne,  le  24  juil.  1651,  Elisabeth  de  Lopiat,  fille 
do  François,  Ec.,  sgr  de  Cbanloulier,  et  de  Adrienne 
Rardonnin  ;  puis  2°  à  Mauprevoir,  le  22  janv.  1663, 
Marie  de  Poispaille. 

E8PIKE    (de    l')  ou  DE  LESPIKE.  — 

Famille  noble  de  l'Anjou  au  xiv°  siècle. 

Blason  :  d'or  a  une  épine  de  sinople.  (Généal.  d'Au- 
bigné.  Iluehesne,  7.) 

Espine  (Guillaume  de  1'),  Cher.,  sgr  de  la  Jous- 
selinière  (Pin-en-Mauges),  vivant  eu  1350,  eut  pour 
enfants  :  1°  'I'hidault,  Ec,  sgr  de  la  Joussclinièro, 
décédé  sans  postérité  ;  2°  Jeanne,  qui  épousa  d'abord 
en  1374  Guyon  d'Auhigné,  Ec.,  sgr  de  la  Touche,  puis 
Guillaume  de  Chourses. 

ESPINE  (de  l').  —  Famille  noble  qui  possédait 
les  fiefs  de  la  Grande  et  Petite-Epine  (l'sson,  Vien.), 
au  xve  siècle. 

Espine  (Pierre  de  Y)  fit  aveu  des  fiefs  de 
l'Epine  d'Usson  (vers  1330)  k  \lhier  Bruslon,  valet, 
sgr  de  la  Cour  d'Usson.  (Dom  Villevieille.) 

Espine  (Robert  de  1'),  Ec.,  fit  un  échange  le 
27  avril  1542  avec  Jean  de  S'-Savin.  Il  avait  épousé 
Pei'riuo  de  S'-Savin,  fille  de  Gallaud,  Ec. 

ESPINE   (de    l')   ou  DELESPINE.  — 

Famille  du  Niortais. 

Espine  (Mario  de  1")  est  marraine  k  Pamplie 
(D.-S.)  le  1"  avril  1677.  (Reg.) 

Espine  (Renée  de  1')  est  marraine  à  Aiffres,  le 
19  août  161  S.  (Reg.)  C'est  elle  probablement  qui  en 
1629  était  mariée  à  Pierre  Cocbon,  procureur  du  Roi  à 
Niort.  (Notes  Laurence.) 

Espine  (Françoise  de  1')  épousa  vers  1645  Georges 
Arnault,  Ec.,  sgr  de  S'-Georges.  (Gén.  Arnault.) 

Espine  (Hiérosme  de  l"),  époux  de  Louise  de 
Rafin,  décédé  avant  1647,  avait  eu  Claude,  mariée  : 
1"  le  10  oct.  1647  à  Guillaume  Coyaud,  Ec,  sgr  do  la 
Bertranie,  veuve  le  27  déc.  de  la  même  année  ;  2°  le 
4  (a/iris  le  S)  avril  11552,  k  Pierre  Cbaubicr,  Ec.,  sgr  des 
Granges.  (Notes  Laurence.) 

Espine  (Denis  de  1'),  capitaine  et  receveur  gé- 
néral du  Marquisat  de  Chef  Boutonne,  eut  de  Marie 
Marchand,  son  épouse,  Margueritb-Chahlotte-Anne, 

qui    épousa   a   Cbef-Boutouno,   le    4   fév.  1719,  Pierre 
Gilbert,  avocat  en  Parlement.  (Reg.) 

E8PIVENT  DE   LA  VILLESBOIS- 

MKT.    —    Famille    originaire    de    l'évècbé    de    S1- 
Brieuc,  qui  a  comparu  aux   reformations  du  la  noblesse 
delà  Bretagne  a  partir  de  1427. 
Nous  donnons  une   courte  notice  sur  celte  famille,  en 
raison  de  ses  alliances  avec  des  familles 
poitevines,  et  de  ses  possessions  en  Vendée. 
Blason  :  d'azur  k  3   croissants  d'or,  k 
la  molelte  de  même  en  cœur.    Le  dessin 
représente  par  erreur  les  croissants  d'ar- 
gent. 


§  Ier.  —  Branche  aînée. 

9.  —  Espî  vent  (Pierre-Antoine),  Chev.,  sgr  de  la 
Villesboisnel,  juge  consul  etechevin  de  Nantes,  décédé  le 
3  fév.  1785,  s'était  marié  le  11  oct.  1750  k  Elisabeth- 
Geneviève  Montaudodin  de  Launav,  el  eut  :  1°  Antoine- 
Anne,  qui  suit;  2"  PiEnnE-SÉnASTiEN-DANiEL,  chef  de 
la  branche  cadette.  S  II  ;  3"  Bose-Victoire,  mariée  le 
26  juin  1781  à  Louis  du  Tressay  de  la  Sicaudaye. 

10.  —  Espivent  de  la  Ville  sltuîanet 
(Antoine-Anne),  conseiller  au  Parlement  do  Bretagne, 
né  le  21  oet.  1751  décédé  le  3  juil.  1806,  avait  épousé 
le  26  août  17S9  Madeleine-Françoise  de  Chévignk,  de 
la  branche  du  Bois  de  Chollet,  dout  il  eut  :  1°  Antoine- 
Henri,  qui  suit;  2°  Achille,  décédé  jeune;  3°  Hen- 
riette, mariée  le  14  juin  1837  k  Louis-Cosme  C<'  de 
Sanzillon  de  Mensignac 

11.  —   Espivent  de   la  Villesboisnel 

(Antoine-Henri),  conseiller  k  la  cour  de  Rennes,  officier 
de  la  Légion  d'honneur,  né  le  17  janv.  1791 ,  est  décédé  le 
21  nov.  1875.  Marié  d'abord  le  10  juin  1820  k  Ilortcnse- 
Aimée-Félicité  du  Chaffault  de  la  Sénardière,  fille 
de  Jacques-Gabriel  G"  du  Chalfault,  et  de  Louise-Benée- 
Hortense  Paris  de  Soulanges,  et  décédée  le  17  oct. 
1822,  dont  un  fils  mort  jeune,  il  épousa  en  2"  noces, 
le  5  mai  1S30,  Marie- Aimée  du  Merdï  de  Catue- 
lan, fille  de  Charles  M's  de  Catuelan,  dont  il  eut  : 
1°  Chari.es-Ai.dert,  qui  suit  ;  2°  Antoine-Louis-Marc, 
Mis  de  Catuelan,  par  héritage  de  son  grand-père  ma- 
ternel, maire  d'Henon,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
né  le  12  nov.  1839,  a  épousé  le  10  août  1881  Anna 
Thiraud  de  la  Bochethulon,  fille  de  Emmanuel-Marie- 
Stanislas,  M's  de  la  Bochethulon,  ancien  député  de  la 
Vienue  k  l'Assemblée  nationale,  et  de  Marie-Edith  de 
Grente,  dont  :  a.  Marie-Josèphe,  6.  Edith,  e.  Louise, 
d.  Germaine,  e.  Pierre,  décédé  ;  f.  Joseph,  né  en 
1897. 

3"  Paul-Edmond,  ancien  officier  d'état-major,  officier 
de  la  Légion  d'honneur,  propriétaire  du  château  de  la 
Bégaudière  (Vendée),  né  le  25  sept.  1S43,  épousa  : 
1"  le  19  juil.  1871  Victoire-Jeanne-Caroline  Paultre 
de  Lamotte,  décédée  le  5  mai  1S72  ;  2°  le  30  juin 
1879,  Jeanne-Denise-Valentine  de  Puget.  Il  a  eu  du 
1  ■**■  lit  :  a.  Paul-Henri-Jean,  né  le  18  mars  IS72,  décédé 
k  Senlis  le  27  juin  1897,  officier  de  cavalerie  ;  du  secoo  . 
lit  :  *.  Henri,  né    le  22   mai    1880,  décédé  en    1890; 

c.  MAnGUERiTE-MARiE-JosÈrHE,  née    le   4   oct.   1S85 

d.  Marie-Aimée-Josèphe.  née  le  26  mars  1891. 

4"  Georges-Alfred,  propriétaire  des  Bouchaux 
(Vendée),  né  le  3  fév.  1848,  marié  le  14  juin  1875 
Claire-Amélie-Anne  Lefkrure  d'Hédencourt,  dout 
a.  Charles-Antoine  Marie-Michel,  né  le  28  sept. 
18S1  ;  b.  Gabriei.le-Marie-Laurb,  née  le  2  fév.  1876, 
mariée  le  20  avril  1S96  à  Richard  B"°  Pichon  de  Lon- 
gueville,  officier  d'infanterie. 

5"  Marie-Mathu.de,  née  lo  13  avril  1833,  mariée  le 
30  janv.  1S54  k  Henri-Séhaslien-Marie  de  Méhércnc, 
C'°  de  S'-Pierre  ;  6°  FÉLiciTÉ-liEnTHE,  née  lo  3  avril 
1S35,  décédée  le  29  janv.  1889,  mariée  le  10  juil.  (855 
à  Pierre-Charles-Amédée  Paultre  V"  de  Lamotte,  offi- 
cier; 7°  Hortense-Alice,  née  le  20  janv.  1838,  épousa 
le  17  juin  1S57  François-Marie-Théodore  B°°  de  Gargan. 

12.  —  Espïvent  de  la  Vîllesboisnet 
(Charles-Albert),  né  le  28  fév.  1831,  s'est  marie  le 
20  mai  1858  à  Henriette-Angèle  de  Sai.vaing  de 
Boissiei,  donl  il  a  eu  :  1°  Edouard,  né  le  S  nov.  1(171, 
décédé  le  8  déc.  1873  ;  2"  Marie- Aimée,  née  le  15  oct. 
1859,  et  mariée  le  17  mai  1881  k  Emmanuel-René- 
Marc-Pierre-Louis  l'ict,  V*  de  Beaure paire;  3"  Yvonne, 


i^l>iti\«:n%l(l> 


née  lo  24  déc.  1861,  mariée  le  3  juin  188S  a  Sé- 
vère-Marie de  la  Honneraye,  C*  do  la  Bouvdonnaje- 
UodUuo. 


III. 


Branche  cadette. 


10.  —  Eaplvent  «1«»  lit   Vllleabotonet 

(Pierre-Sébaslien-Daniel),  Chev.  de  la  Villesboisnet,  sgr 
île  Crossac  et  Belèbat,  officier,  Chev.  do  S'-Louis  (fils 
puîné  «le  Pierre-Antoine,  0e  deg.,  S  l")i  D(5  l0  2"  J"nv- 
1754,  épousa  lo  19  f«5v.  1805  Sophie-Jeanne-Louise 
Bedeao  de  l'Ecobchere,  et  mourut  le  31  août  1832, 
laissant  :1"  Pierre,  né  le  15  août  1S07,  marié  le  10  fév. 
ISic  ii  Apollinie-Nathalie  Papiau  oe  la  Veuhie,  et 
décédé  le  29  janv.  18G9,  dont  :  a.  Sophie-Anne-Mauie, 
mariée  en  1H72  a  Marie-Bertrand-Hemi  C"  de  S'-l'ern, 
ancien  zouave  pontifical  ;  l.  Marie-Nathalie,  épousa 
le  15  fév.  1811)  Charles  de  Vion,  C'«  de  Gaillon. 

2"  Arthur,  qui  continue  la  filiation  ;  3°  GUILLAUME, 
né  lo  23  mars  1811)  4'  HENRI,  C'«  romain  par  bref  du 
7  janv.  1876,  général  de  division,  sénateur  de  la  Loire- 
Inférieure,  grand-croix  de  la  Légion  d'honneur,  né  à 
Londres  le  30  mars  1813,  épousa  le  30  juil.  1850  Alexan- 
drine-Louise- Cécile  Le  Boulanger  i>e  Montionv,  dont  : 
a.  Henri-Louis,  officier  d'infanterie,  né  le  la  juil.  1852, 
décédé  lo  3  nov.  1884,  après  s'être  marié  le  14  mai  de 
la  même  année  a  Marie-Cécile  de    Pioger,  aujourd'hui 

religieuse,  sans   postérité  ;    a.     A i  1 1:,    pro[iriétairo 

d'uuc  partie  de  la  foret  de  Gralas  (Vend.),  né  le  2!  mai 
1S54,  marié  le  5  sept.  1S89  à  Anne-Marie-Charlotte 
Harscodet  de  S'-Georges  ;  c.  Robert,  officier  de  cava- 
lerie, propriétaire  en  Vendée  de  terres  considérables,  né 

10  24  nov.  1857,  a  épousé  le  19  août  1S91  Euphémie 
De  Bonnault  d'Houet,  dont  Yvosne,  née  le  11  juil. 
1892;  Cécile,  née  le  24  juil.  1893,  et  Léon,  né  en 
189S  ;  d.  Jules,  né  le  17  avril  1864,  décédé  le 
2  août  de  la  même  année  ;  t.  Aliette,  née  le  3  avril 
1856,  mariée  le  6  nov.  1878  a  Edgar-Marie-Alfred 
C*  de  Vaussay,  officier  ;  f.  Claire,  née  le  3  mars 
1861,  épousa  le  26  août  1885  Marie-Dieudonné-Pierre- 
Henri-Guillaume,  C10  de  Buchepot.  (V.  la  suite  dans 
l'Annuaire  de  la  Noblesse  de  France,  1895.) 

Eapivent  de  I»en-ari  (Cécile-Denise-Marie- 
Yvonne),  fille  de  feu  Henri-Franç.ùis-Marie-Aimé,  et 
de  Marie- Aune  Maillard  de  la  Germanie,  la  dernière 
de  sa  branche,  a  épousé  le  28  déc.  1S96  Géraud 
Anne-Marie-Louis-Jules  C1*  de  Rochechouai  t. 

ESPItIXCÏBAIil».  —  Famille  qui  a  figuré 
dans  l'échevinage  do  la  Rochelle  au  xvi*  siècle. 

1.  —  Eeprlnchard  (Michel),  éc,  sgr  du 
Plomb,  fut  pair  de  la  Rochelle  en  1573,  coélu  maire 
en  1577,  et  maire  en  1578.  Il  mourut  le  15  sept.  15S4. 

11  épousa  Sylvie  Tarquex  ou  Tarquais,  fille  de  Mathu- 
rin,  et  de  N...  Thévenin,  dont  il  eut  :  1"  Jacques,  éc., 
Bgr  du  Plomb,  né  le  16  déc.  1573,  fit  divers  voyages  en 
Angleterre  (1593)  et  en  Allemagne  (1597),  dont  il  a 
laissé  la  relation  manuscrite.  Il  a  publié  une  histoire 
des  empereurs,  etc.,  et  d'autros  ouvrages  ;  2°  PiEniiE 
né  le  12  déc.  1574;  3°  Michel, éc,  sgr  deMotaisî  né  le 
15  déc.  1575,  fut  échevin  do  la  Rochelle  en  1001,  et 
mourut  en  janv.  1622,  sans  enfants  de  son  mariago 
avec  Marie  Mathon  ?  3°  Jeanne,  née  le  10  sept.  1577, 
qui  épousa  d'abord  en  160(1  Jacques  de  Remigioux, 
éc,  sgr  de  la  Maistrie  et  la  Fuve,  avocat  à  la  Rochelle; 
puis  Antoine  de  Vieux,  éc,  sgr  de  la  Salir,  dont  clic 
était  veuve  en  1616,  habitant  alors  Chàtcllcrault 
(Arch.  Vieil.  H.  33,  Cordeliers  de  Chàtellerault)  ; 
i°  Jean,  né  le  13  mars  15711,  décédé  jeune  ;  5°  Elisa- 
beth, uée  le  11  août  1580  ;  6°  Jean,  qui  suit. 


!>*HlItlH   («!«-«) 


309 


2.  —  Eaprinchard  (Joan),  né  le  7  oct.  1581, 
épousa  lo  19  janv.  1608  Mario  Vacher,  dont  il  eut  : 
1*  Michel,  2°  Françoise,  3"  Marie,  qui  épousa  Moïse 
Francbard,  sgr  de  la  Bertinière  ;  4*  Jacques,  qui  suit. 

3.  —  Eapi-im'linrd  (Jaequos)  épousa  en  1645 
Susanne  GoiSLAflD.  Il  cul  pour  enfants  :  1°  Susanne, 
mariée  à  Jean  Prou  ;  2*  Marie,  3'  Estiier,  4"  Fran- 
çoise, 5°  Jeanne,  6"  Jacques,  né  en  1664,  marié  en 
16S2  a  Elisabeth  Regnacd,   dont  Iacqdes,   mort  jeune. 

ICSPHIMCHARD        ou       EPRIM- 

OIIAltl».  —  Famille  qui  habitait  le  pays  de  Ci- 
vray  au  xvne  siècle.  Elle  pourrait  être  une  branche  de 
celle  de  la  Rochelle. 

Eapi-incliard  (N...),  marié  vers  1580,  eut  au 
moins:  1*  Jeanne,  mariée  vers  1610  k  Jean  Cacault, 
sgr  de  la  Cotterie,  lieutenant  particulier  à  Civray,  et 
décédée  le  7  juil.  1619,  âgée  de  28  ans  (Rcg.  Civray)  ; 
2"  Marie,  qui  fut  marraiue  d'un  enfant  de  sa  sœur, 

Eprlnchard (Philippe),  épousa  Catherine  Poi- 
gnand,  fille  de  Nicolas,  s'  de  la  Touche-au-Ry,  et  de 
Jeanne  Rerthon,  xvie  siècle.  (Note  Thibaudeau.) 

Esprincliaril  (Madeleine)  épousa  vers  1720 
François  Andrault,  notaire  à  S'-Sauvaut. 

Eaprim-liard  (Madeleine)  avait  épousé  vers 
1760  Girard  Bagé,  chirurgieu-major  au  rcg'  do  Ro- 
zen-Cavalerie,  dont  elle  eut  une  fillo  qui  se  maria  le  4 
mars  1783  à  S'-Sauvanl, 


E8I*ItIT.  —Famille  des  environs  de  Fontenay 
le-Comtc,  sur  laquelle  nous  n'avons  pas  de  renseigne' 
ments. 

Blason  :  d'argent  a  3  mollettes  de 
sable,  2  ot  I.  (Arm.  Poitou.) 

Eapi-ît  (René),  Ec,  sgr  dn  Coupis- 
son?  fit  inscrire  son  blason  k  l'Armoriai 
du  Poitou,  élection  de  Fontenay-le-Comte, 
eu  1699. 


*r& 


ESQUART  ou  K8CART.  —  On  trouve 
ce  nom  en  Niortais  au  xiv"  siècle.  (V.  Descars.) 

Esquart,(Eiienne),  valet,  acquit  le  18  nov.  14001a 
Noellière,  pss0_deSaivre,  vendue  par  Thomasse  Joulysue, 
veuve  de  Yvou  Huet,  demeurant  k  S'-Maixent.  (Arch, 
Vien.  E>  155.) 

E8QEOT.  —  Il  y  a  eu  divorses  familles  de  ce 
nom.  (V.  Escot.)  A  Poitiers,  les  signatures  portent 
Esquot. 

Eaquot  (N...),  avocat  à  Niort,  fut  inscrit  d'office 
k  l'Armoriai  de  1700  :  a  de  gueules  à  2  bandes  d'ar- 
gent frettées  d'azur.  » 

ESS  ARTS  (des).  —  Noms  divers.  (V.  Michel.) 

Eaaarta  (Guillaume-Bertrand  des),  l'un  des  té- 
moins d'une  donation  faite  par  Herbert  II,  V10  de 
Thouars,  le  7  déc.  1098,  au  prieuré  do  S'-Nicolas  de  la 
Chaize-le-Vicomte,  donna  lui-même  une  rente  de 
10  sous  k  ce  prieuré.  (D.  F.  83.) 

Eaaai-ta  (Pierre  des)  donna  eu  1182  aux  moines 
de  Luçon  l'église  de  S'-Thomas,  martyr,  et  divers 
autres  objets  qui  formèrent  la  prévolé  des  Essarts. 
(Evêq.  de  Luçon,  1,  du  Tressa)-.) 

Eaaai-tH  Gilleberl  des),  homme  d'armes,  servait 
en  1337  avec  4  écuyers.  (Montres  et  revues.) 


310 


ES8ERTEAU 


KS8ERTEAU 


Essarta  (Guillebert  des)  servait  comme  éeuyer 
en  1371.  (Id.) 

Eggarts  (Guy  des)  reçut  en  don  en  1417,  de 
Marie  de  Matlias,  D"  de  Clervaux,  le  fief  des  Roches  de 
Colombiers,  à  condition  d'en  servir  l'hommage.  (H™ 
Chàtellerault,  1.) 

Essarta  (Françoise  des)  épousa  en  1368  Gabriel 
de  Moutalembert,  chev.,  sgr  d'Essé,  et  devint  veuve  le 
5  ocl.  de  la  môme  année.  (Gén.  Monlalembert.) 

Essarta  (N...  des),  gentilhomme,  appartenait  à 
la  religion  prétendue  réformée.  Il  s'enferma  dans 
Si-Jean-d'Angély  avec  la  compagnie  dont  il  était  capi- 
taine, pour  la  défense  de  cette  place,  en  1369. 

ISS11M8  (des).  —  Famille  noble  de  la  Nor- 
mandie, alliée  à  des  familles  poitevines.  (V.  Dict.  no- 
blesse. —  P.  Anselme.) 

Blason  :  de  gueules  a  3  croissants  d'or. 
Essarta  (Claude  des), Chev. ,  sgr  B™ 
de  Sautour,  Bermery,  épousa  :  1°  Ga- 
biielle  Godffier,  fille  de  Senet,  Ec,  sgr 
de  Fougeroux,  et  de  Claude  de  Chauvigny, 
Dc  de  Sautour,  en  Champagne;  2°  Char- 
lotte de  Tau,  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Taix,  grand 
maître  de  l'artillerie,  et  de  Charlotte  de  Hailly.  11  eut 
-du  2*  lit  Gabrielle,  qui  épousa  d'abord  vers  15S0 
Lancelol  Salin,  Ec,  sgr  de  la  Cornetière  ;  puis  Charles 
de  Tusseau,  dont  elle  était  veuve  le  8  juil.  1606.  Ses 
enfants  héritèrent  de  la  B"'e  de  Sautour.  (Elle  n'est  pas 
mentionnée  dans  le  P.  Auselme.) 

ES8EGI%IE.  —  Famille  qui  habitait  Chizé 
(D.  S.)  au  siv"  siècle. 

Esse^ne  (Jean)  fit  aveu  en  1363  de  terres 
situées  au  licf  de  l'Ile,  dans  la  châtellenie  de  Chizé. 
(Arch.  nat.  P.  1145,  19.) 

ESSEU'rEAU.  —  Famille  ancienne  de  Niort 
qui  a  donné  à  celle  ville  uu  maire  et  plusieurs  éche- 
vins.  Les  renseignements  suivants  sont  extraits  en 
grande  partie  des  registres  de  Niort,  d'après  le  travail 
du  regretté  M.  Laurence. 

Blason  :  de  gueules  au  cerf  d'argent, 
passant  à  la  nage  une  rivière  de  même. 
(Arm.  Poitou.) 

Esserteau  (N...)  fut  parrain  le  13 
mai  1580  de  l-'rauçois,  fils  de  Jean,  son 
fils  puîné.  il  avait  eu  pour  enfants  : 
1°  Fiunçois,  procureur  et  notaire  royal  dès  1530,  épousa 
Madeleine  Babin,  qui  lui  donna:  a.  Looise,  née  le  18 
juil.  1577,  mariée  le  2  juil.  1618  à  Jean  Pastureau, 
s'  de  l'Epinay  ;  b,  François,  marié  le  27  avril  1586  à 
Jeanne  Senne,  et  peul-êlre  remarié  le  5  nov.  1613  a 
Marie  Brisset.  Il  était  comme  son  père  procureur  et 
notaire,  et  mourut  le  2  sept.  1632. 

2"  Jean,  procureur,  épousa  le  22  juin  1578  Marie 
Defave,  et  décéda  le  10  juin  1588,  ayant  eu  :  a.  Fran- 
çois,  né  le  13  janv.  1580  ;  b.  Maiiie,  née  le  3  nov. 
1581,  mariée  à  Louis  Thibault,  pair  et  bourgeois  ; 
c.  Jeanne,  d.  Jean,  sergent  royal  ;  e.  Jeanne,  marraine 
le  16  avril  1616; 

3°  Michel,  époux  de  Madeleine  Pillaolt,  eut  : 
a.  Nicole,  née  le  l»r  oct.  1579  ;  b.  Michel,  né  le  17 
janv.  1581. 

Essertcau  (P.euéc)  était  e.i  1581  épouse  de 
Mathurin  Meslivier. 


Esserieau  (Jeanne)  était  à  la  même  époque 
épouse  de  Noi'l  Baussay. 

Essorteau  (Isaac.,  procureur,  reçu  pair  le  24 
juil.  1614,  décéda  le  11  juin  1652.  Il  avait  épousé 
Jeanne  Jacqdelin,  dont  il  eut:  1°  Marie,  née  le  26 
mars  1600  ;  2'  Jean,  né  le  5  mars  1605. 

Esserteau  (Isaac)  était  en  1605  et  1610  gref- 
fier civil  et  criminel.  Il  eut  pour  enfants  :  1"  Jeanne, 
née  en  déc.  1609  ;  2°  François,  né  en  mars  1610. 

Esserteau  (Sara)  était  en  1600  épouse  de 
Thomas  Guylard,  sergent  royal. 

Esserteau  (Pierre).  Ec,  sgr  d'Aigonnay  (dé- 
claration du  5  avril  1619). 

Esserteau  (Mathurin,  aliés  Jean),  procureur, 
épousa  le  29  fév.  1620  Perrette  Thibault,  et  mourut 
avant  1632,  laissant:  1"  Marie,  née  le  20  nov.  1621, 
mariée  le  12  janv.  1659  à  Jean  Villain,  chirurgien,  et 
décédée  le  7  oct.  1673  ;  2°  Marguerite,  née  le  10  déc. 
1623,  épousa  le  16  nov.  1645  Jean  Coupprie,  avocat  ; 
3"  Paul,  qui  suit. 

Esserteau  (Paul),  procureur,  reçu  pair  de  Niort 
le  30  juil.  1660,  naquit  le  28  mars  1625,  et  mourut  le 
26  janv.  1661.  Il  épousa  Marie  Gélineau,  dont  : 
)•  Marie,  née  le  10  juil.  1648  :  2°  Marie,  née  le  13janv. 
1650;  3"  Marguerite,  née  le  13  mai  1651  ;  4°  Pai  l, 
né  le  15  juin  1652. 

Esserteau  (Isabeau),  mariée  a  Nicodème  Ile- 
gnault,  était  décédée  avant  1624. 

Esserteau  (Pierre),  époux  de  Jeauue  Doreii., 
en  eut  Madeleine,  née  le  22  nov.   1623. 

Esserteau  (Françoise),  née  le  6  mars  1624, 
épousa  le  30  nov.  1650  Gabriel  d'Authon,  Ec,  sgr  de  la 
Bélotière. 

Esserteau  (Pierre),  marchand  et  hôte  des 
Tiois-Piliers,  avait  pour  sœur  Marie,  vivante  en  1635. 
Il  décéda 'le  26  déc.  1643,  ayant  eu  de  Jeanne  LvAnD, 
sa  femme:  1°  Marguerite,  née  le  16  sept.  1615,  ma- 
riée: d'abord  le  8  janv.  1646  a  Michel  Ancelin,  s'  de  la 
Marolerie  ;  puis  le  l'r  juil.  1651,  à  Pierre  Prévost; 
2'  François,  né  le  23  oct.  1617,  vivant  en  1670; 
3°  Pierre,  né  le  17  sept.  1620;  4°  Etienne,  marié  le 
3  juil.  1644  à  Anne  Desii.es,  dont:  a.  Anne,  née  le 
18  nov.  1645,  épouse  de  André  Ferret  ;  b.  Etienne,  né 
le  29  mars  164S  ;    c.   Toussaint,  né  le  26  mars  1651. 

5"  Marie,  épousa  le  12  fév.  1673  Jacques  Gerbier  ; 
6°  Susanne,  née  le  17  janv.  1624,  épousa  le  7  «cl. 
1669  Isaïe  Pallu,  s'  du  Vivier  ;  7°  Perrette,  née  le  25 
mars  1627,  mariée  le  27  juin  1672  à  François  Drouhct, 
s'  d'Aigreville  ;  8'  Jeanne,  née  le  31  juil.  1629; 
9°  Jacquette,  née  le  9  fév.  1633,  femme  de  Jean  Biard, 
décédée  le  2  août  1676. 

Esserteau  (François1,  sergent  royal,  eut  de 
Marthe  Garnier,  sa  femme  :  1°  Bernard,  né  le  17  oct. 
1618  ;  2»  Pierre,  né  le  25  juil.  1620  ;  3°  François, 
né  le  12  sept.  1621  ;  i'  Isaac,  né  le  21  juin  1624  ; 
5*  Madeleine,  née  le  3  mars  1626  ;  6"  Marie,  née  le 
2  janv.  1628  ;  T  Louise,  née  le  29  avril  1629. 

Esserteau  (Pierre;,  marchand,  élait  en  1623 
époux  de  Jeanne  Thibault. 

Esserteau  (N.-.)  eut  pour  enfants  :  1"  Daniel, 
qui  suit  ;  2°  Marie,  femme  le  25  avril  1616  de  Jean 
Fournier,  procureur. 

Esserteau   (Daniel),  époux   de    Madeleine    de 

Féru  mie,  eu  eut:  1°  Pierre,  né  le  13  fév.  1633; 
2"  Louise,  mariée  lo  27  mars  1647  à  Visan  de  Pise , 
gentilhomme  verrier. 


ICMSttllTi:  ai- 


*At 


E88BRTEAU 


311 


I  --.  i  Iran  (N...)  l'iil  pour  enfants  :  i*  Jean, 
qui   suit;    2°    M  vimi  IBR1TB,  mariée  le   24   juil.  1624    a 

Guillaume  Arnault. 

Esiterlenu  (Jeau),  s'  de  l'Hercule,  épousa  le 
86  nov.   1024    Françoise    Jouyneau,   qui  lui   donna: 

1"  Jean,  né  le  16  nov.  1625;  2"  Françoise,  née  le  22 
mai  1629  ;  3''  Jeanne,  née  le  1  oct.  1639. 

i  -~.-i  i  <■  :% ii  Jean),  pair  de  Niort  en  1638,  s'était 
marié  a  Mario  BlOOT,  dont  il  eut  :  1"  Jean,  né  le  9 
juil.  1632  ;  2"  Marie,  née  le  s  fév.  1635;  3«  Marous- 
mtk,  née  le  11  (év.  1631  ;  4*  Mon,  né  le  S  fév.  1640: 
>  Marie,  née  le  26  (év.  1611  ;  6°  Jeanne,  née  le  6 
août  1642. 

■  --.il  .au  (Marthe)  épousa  en  déc.  1616  Fran- 
çois Baugier,  s*  de  Chanscoing.  (Gén.  Baugier.) 

Oaerleaii  (N...)  était  curé  île  Mougon  en 
1661-1680. 

Easerleau  (Pierre),  marchand,  lit  une  donation 
le  24  mars  1616  (Chauvegraiu,  uot.  h  Niort)  a  sa  sœur 
Elisabeth,  veuve  de  Zacharie  Sabourin,  notaire  royal. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Esserteau  (Ktienne)  eut  de  Calheriue  Uerlin 
un  fils,  Philippe,  né  le  26  août  1692. 

Essertenu  (Marie)  était  eu  1695  épouse  de 
Louis  Duerocq. 

Esserteau  (Cliarles),  curé  de  la  Chapelle-Bâ- 
ton, fut  inhumé  dans  l'église  do  cette  paroisse,  le  2S 
juin  1769.  (Reg.) 

Essertcaup..,)  était  curé  de  Vernon  en  1173 
et  177S. 

§  I".  —  Branche  i>e  Verruyes. 

1.  —  Esserteau  (Paul),  s'  de  Bourdigalle,  procu- 
reur, pair  et  bourgeois  de  Niort,  épousa  en  1655  Fran- 
çoise Clémenson,  fille  de  Louis,  s'  de  la  Pagerie,  et  de 
Marie  Celle,  dont  il  eut:  1°  Louis,  né  le  16  juil.  1656, 
et  décédé  le  26  du  même  mois  ;  2°  Jean,  né  le  12  sept. 
1657,  est  peut-être  le  même  qu'un  Jean,  praticien  de 
Fontenay-le-Comte,  puis  procureur  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, qui  épousa  à  S'-Didier  de  cette  ville,  le  29  sept. 
1694,  Thérèse  Rbuneau,  dont  plusieurs  enfants,  tous 
baptisés  dans  cette  paroisse  :  a.  Jean,  baptisé  le  26  juil. 
1695;  b.  René,  baptisé  le  17  sept.  1696;  c.  Marie- 
MAnTHE,  baptisée  le  15  jauv.  1698  ;  d.  Marie-Made- 
leine, baptisée  le  15  mars  1699  ;  e.  Pierre,  baptisé 
le  29  août  1700  ;  f.  Catherine,  mariée  le  11  jauv.  1751 
à  René-Joseph  Arondeau. 

2.  —  Esserteau  (Paul),  sgr  de  Chalusson,  ué 
le  18  fév.  1662,  conseiller  du  Roi,  lieutenant  particu- 
lier criminel,  assesseur  et  premier  conseiller  au  siège 
royal  de  Niort,  lit  inscrire  son  blason  à  l'Armoriai  du 
Poitou  en  1698.  Nommé  maire  et  capitaine  de  cette  ville 
le  6  juin  1720,  il  laissa  ces  fondions  le  11  juin  1721. 
Il  avait  épousé  le  28  oct.  1693  Françoise-Schelastiquc 
Piet,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Piedfonds,  et  de 
Françoise  Ancelin,  dout  il  eut:  1°  Philippe- Paul,  qui 
suit  ;  2"  Françoise-Catherine,  née  le  9  oct.  1695  ; 
3°  Marie-Thérèse,  née  le  5  déc.  1696  ;  4°  Jacques, 
sr  de  Boiscormier,  né  le  27  jauv.  1698,  et  décédé  le  5 
juin  1748;  S*  Marie-Madeleine,  née  le  30  nov.  1699, 
morte  le  30  oct.  1702;  6°  Louis,  rapporté  au  S  11  : 
T  Marie-Scholastique,  née  le  19  sept.  1701  ; 
8°  Jacques-François,  auteur  de  la  troisième  branche, 
§  III. 

3. —  l-scriiau  (Philippe-Paul),  sgrdeVemiyes, 
né  en  1694,  avocat  en  Parlement,  lieutenant  particulier 


el  assesseur  civil  et  criminel  à  la  mort  do  son  père,  pre 
inier  conseiller  de  la  maréchaussée,  fut  nommé  échevin 
pour  3  ans  le  II  juin  1731,  et  réélu  le  11  juiu  1746. 
Marié  vers  1730  ii  Marie-Renée  Allonneau, il  en  eut  : 
1°  Paul-Philippe,  qui  suit  ;  2»  MarieJeannb-Scho- 
lastiqub,  née  le  18  nov.  1732  ;  3"  Anne-Joséphine,  néo 
le  19  OCt.  1733,  mariée  le  29  août  1763  il  François 
Palustre,  sgr  île  Virsay,  avocat  au  siège  royal  de  S'-Mai- 
xent ;  4°  François-André,  né  le  28  nov.  1734  ; 
5"  Charles, s'de  la  Bourelière,  né  le  16oct.  1735, décédé 
le  32  juil.  1757  ;  6*  Charlotte-Henriette,  née  le  12 
août  1738,  vivante  en  1763  ;  7"  Pierre-Louis,  né  le  25 
sept.  1740,  clerc  minoré  en  1763  ;8°  Pierre  et  9°  Jean- 
Philippe,  nés  jumeaux  le  18  août  1742,  et  décédés  le 
lendemain. 

4.  —  I  «wricaii  (Paul-Philippe),  sgr  de  Vcr- 
ruves,  des  Fontaines,  ia  Brunolière,  né  le  23  oct.  1731, 
lieutenant  particulier  et  assesseur  civil  et  criminel,  fut 
nommé  échevin  en  1765.  Il  mourut  le  25  août  1786, 
laissant  de  Elisabeth-Thérèse  Chaperon  de  Rournedf, 
qu'il  avait  épousée  en  oct.  1768:  1*  Elisabeth-Thé- 
rése-Joséphine,  née  le  21  mars  1770,  et  mariée  le  3 
juin  1788  a  René-Jacques  Moiisset,  avocat  au  siège 
royal  de  Niorl  ;  2"  MAniE-AlMABLE-HENRIliTTE,  née  le  7 
juil.  1772,  vivante  en  1791. 


8  n. 


Branche  des  ANTE8, 


3.  —  Esserteau  (Louis),  s'  des  Antes,  allas 
des  Aortes  (S"-Pezenne,  D.-S.),  fils  puîné  de  Paul,  et 
de  Françoise-Scbolastique  Piet  (2*  deg.,  §  I"),  uaquil 
le  13  oet.  1700.  11  épousa  le  31  juil.  1746  Maric- 
Françoise-Paule  Daguin,  fille  de  Pierre,  s'  de  Comblé, 
et  de  Marie  Pérot,  et  mourut  le  27  mars  1780,  ayant  eu  : 
1°  I.ouise-Marie-Paule,  née  le  13  nov.  1746  ;  2°  Marie- 
Catherine,  née  le  5  janv.  1748  ;  3°  Louise-Rose,  née 
le  19  déc.  1748,  mariée  le  4  fév.  1777  à  Philippe- 
Auguste  Bouchet,  Ec.,  sgr  de  Martigny  ;  4°  Catherine- 
Marguerite,  née  le  20  déc.  1749,  épousa  le 22  fév.  1786 
Jean-André  Charrier  de  la  Marcadière  ;  5*  Louis- 
Pierre,  né  le  25  déc.  1750,  sgr  de  Verruyes  et  des 
Antes,  docteur  en  médecine,  décédé  le  23  mai  1773  et 
inhumé  devant  la  chapelle  S'-Roch  (sépulture  des  Es- 
serteau)  ;  6*  Jacques,  ué  le  4  fév.  1753  ;  7°  Jeanne- 
Antoinette-Albertine,  née  le  20  oct.  1755,  décédée  le 
19  oct.  1763  ;  8»  Jean-Thomas,  né  le  22  déc.  1756  ; 
9°  Marie,  née  le  18  janv.  1759  ;  10"  Abraham,  né  le 
15  avril  1760;  11°  Louis- Augustin. 

§  III.  —  Branche  de  BOisconHiFJt. 

3.  —  Esserteau  (Jacques-Françoisl,  s'  de 
Boiscormier,  dernier  enfant  de  Paul,  et  de  Françoise- 
Scholastique  Piet  (2e  deg.,  §  lor),  né  le  15  sept.  1702, 
juge  consul  de  Niort,  pair  et  lieutenant  au  régiment 
Royal  eu  1751,  épousa  le  10  jauv.  1730  Jeanne-Cathe- 
rine Arnault,  dout  il  eut  :  1"  Paul-François,  né  le 
21  avril  1722,  vivant  en  1789  ;  2°  Michel,  qui  suit  ; 
3°  Philippe-Paul,  né  le  3  mars  1733,  prêtre,  aumônier 
de  l'hôpital  en  1751-56,  vicaire  de  S'-André  de  17611  à 
1772,  et  enfui  prêtre  habitué  de  N. -Paine  de  1772  à 
1791  ;  4°  François-Louis, né  le  6nov,  1737  ;  5°  Marie- 
ThérèSE-Catherine,  née  le  26  août  1740  ;  6°  Marie- 
Maruuerite,  née  le  13  fév.  1743  ;  T  Jeanne-Cathe- 
rine, née  le  27  avril  1744,  décédée  le  23  oct.  17S.t. 

4.  —  Esscrtunii  (Michel),  avocat,  procureur 
es  cours  royales,  né  le  16  janv.  1731,  se  maria  le 
31  mai  1768  a  Anne-Françoise-Julic  Rivet-Thibau- 
dièiii:,  dont  il  eut  :  1°  Jacques-Alexandre,  né  le 
2  mars  1769    et  décédé  le  2  sept.  1773  ;  2"  Louis,  né 


312 


ESTAMPES  (<!') 


le  14  janv.  1776,  mort  le  S  juil.  1779  ;  3°  Etienne,  né 
le  14  janv.  1776.  et  décédé  le  26  avril  1779  ;  i°  Paul, 
né  le  24  avril  1777. 

ESXACHEBEIJF.  —  Famille  noble  de  la 
vicomte  d'Aulnay,  au  xiv'  sièle.  (Arch.  nat.  P.  518, 
n°  10,  etc.)  11  y  avait  le  fief  de  la  Touche-aux-Estaehe- 
heuf,  p—  de  Juillé  (Char.-Inf.). 

Eatachebeuf  (Jean),  valet,  sgr  de  Varaise, 
eut  pour  fils  : 

Estachebeuf  (Pierre),  valet,  sgr  de  Varaise, 
nui  fit  aveu  au  V"  d'Aulnay  eu  1370,  1379  et  1400, 
pour  l'hôtel  de  Vareze,  qui  fut  a  Guillaume  de  la  Barre, 
Chev.  11  a  dû  avoir  pour  tille  Jeanne,  mariée  à  Guil- 
laume Giles  (?),  valet,  qui  fit  aveu   de  Varaise  en  1421. 

ESTAMPES  (n').  —  Famille  noble  et  an- 
cienne du  Berry,  dont  l'origine  remonte  à  un  trésorier 
(Indue  de  Berry,  comte  de  Poitou,  au  xiv«  siècle.  Nous 
mentionnons  seulement  ceux  de  ses  membres  qui  ont 
occupé  des  charges  dans  notre  province. 

Blason  :  d'azur  a  2  pointes  de  giron 
d'or,  mises  en  chevron,  au  chef  d'argent 
chargé  de  3  couronnes  ducales  de  gueules. 
(La  Thaumassière.) 

Estampes  (Jeau  d'), Chev.,  épousa 
vers  la  fiu  du  xiv"  siècle  (d'après  une 
note  douteuse)  Jeanne  Chenin,  fille  de  Renaud,  Chev., 
sgr  B00  de  Mauzé,  et  do  Jeanne  d'Angle.  (Gén.  Cho- 
uio.) 

Eitampes  (Robinet  d'),  garde  des  joyaux  du 
duc  de  Berry,  était  en  1413  maître  des  eaux  et  forêts 
en  Poitou.  (Arch.  ville  Poitiers.) 

Estampes  (Jean  d'),  trésorier  de  l'église  de 
S'-Hilaire  do  Poitiers,  fut  conseiller  au  Parlement  de 
Paris  séant  a  Poitiers  en  1430.  Député  par  cet  illustre 
corps  vers  le  Pape  Martin  111  en  1439,  il  fut  maître 
des  requêtes  en  1440  et  évêque  de  Carcassonne  en  1445. 
Il  avait  été,  nous  dit  Thibaudeau,  conseiller  et  cham- 
bellan du  duc  de  Berry,  et  son  exécuteur  testamen- 
taire. (F.) 

Estampes  (Guillaume  d'),  frère  du  préc5dent, 
fut  doyen  de  l'église  cathédrale  de  Poitiers,  puis  évêque 
de  Condom  en  1435.  (Id.) 

Estampes  (Mai guérite  d'),  que  l'on  croit  fille 
de  Robert,  Chev.,  sgr  de  Salbris,  maréchal  et  sénéchal 
de  Bourbonnais,  épousa  Louis  Odart,  Ec.,  B°°  de 
Curzay.  Elle  vivait  en  1518.  (Gén.  Odart.) 

Estampes  (Robert  d'),  Chev.,  sgr  de  S'-Cierque 
et  dos  Boches,  écuyer  tranchant  de  M.  le  Dauphin,  et 
ensuite  maître  d'hôtel  du  roi  Louis  XI,  épousa  Marie 
hé  Rochechouaut,  fille  de  Jean  B0"  de  Morthemar,  et  de 
Jeanne  Turpin,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  sgr  des  Boches  ; 
2°  Marguerite  (ou  Marie),  femme  de  Jean  de  Par- 
Ihenay-L'Archevèque.  sgr  de  Soubisc,  dont  elle  était 
veuve  en  1505.  (Bibl.  nat.  fonds  français  20232.) 

ESTAMPES  (d').  —  Il  y  a  eu  plusieurs  fa- 
milles de  ce  nom  eu  Poitou,  originaires  des  environs  de 
Chizé  (D.-S.),  dont  la  forci  était  appelée  d'Estampes 
au  xii°  siècle. 

Estampes  (Berlhaud  d'),  époux  de  la  fille  de 
Jean  de  Parthenay,  est  mentionné  dans  un  titro  de 
127S,  concernant  une  vente  de  terres  k  Benassais. 
(Arch.  Vieil.  G.  716.) 

Estampes    (llclic    d'),    ou    plutôt    Destampes, 


.*. 


ESTE  AT 


habitant  l'île  de  Ré,  donna  a  l'abbaye  de  l'Absio  une 
rente  sur  ses  domaines,  lo9jauv.  1321.  (A.  H.  P.  2"..) 

ESTATOG  (riE  i.').  —  On  trouve  diverses  familles 
de  ce  nom  en  Poitou  ;  mais  l'orthographe  la  plus 
commune  est  Lestang  et  Delestang.  (V.  ces  mots.) 

K8TAMG  (de  l').  —  Famille  noble  de  l'Anjou 
et  du  Loudunais  au  xm"  siècle. 

Estang  (Macé  de  1'),  valet,  sgr  de  Brézé,  fit 
accord  avec  son  beau-père  en  1296,  au  sujet  des 
droits  de  sa  femme.  (Arch.  Maine-el-Loire,  E.  2417.) 
Marié  vers  1290  à  Catherine  de  Brézé,  fille  de  Geof- 
froy, Chev.,  sgr  de  Brézé,  et  de  Jeanne  Galée?  il  en 
eut  Jeanne  (dite  de  Brézé),  qui  épousa  Péan  de  Maillé, 
Chev.,  sgr  de  Brézé.  (Franc.  20242,  f.  13.) 

ESTANG  (de  l').  —  Famille  noble  du  Bas- 
Poitou,  qui  possédait  le  fief  de  l'Estang  (Chavagnes-en- 
Paillers,  Vend.)  au  xiv°  siècle.  (Notes  Bul.  Emulât. 
Vendée  1876,  101.) 

Estang  (Guillaume  de   1'),   Ec.,  sgr  de  l'Estang, 

épousa  (probablement)    Gaude (car    on    trouve   un 

aveu  de  la  Brunière  fait  en  1374  par  Gaude  de  l'Es- 
tang ;m  sgr  de  Montaigu).  Il  eut  sans  doute  :  1»  Guil- 
laume, qui  suit  ;  2"  Jacques,  qui  fut  exécuteur  testa- 
mentaire de  Guillaume  en  1402. 

Estang  (Guillaume  de  1'),  Ec,  sgr  de  l'Estang, 
lit  aveu  de  la  Brunière  en  13S4,  et  testa  le  5  mars 
1402  à  Boupère,  nommant  exécuteur  son  très  cher  et 
très  amé  Jacques  de  l'Estang...  (l'acte  se  trouve 
déchiré  à  cet  endroit).  Il  avait  épousé  Jeanne  Baclet, 
dont  il  eut  :  1°  Philippon,  mort  k  Boupère,  avant  son 
père  ;  2°  Gaude  (ou  Jois),  mariée  k  Louis  Chenin, 
Chev.,  sgr  de  l'Ile-Bapaume,  qui  fit  aveu  de  l'Estang 
en  1411. 

ESTEAU.  —  Famille  ancienne  de  Parthenay, 
aujourd'hui  éteinte. 

Esteau  (Jean),  marchand,  désigné,  vers  1401  ou 
1402,  par  Jean  L'Archevêque,  pour  opérer  le  recouvre- 
ment de  100  écus  d'or  imposés  injustement  aux  habi- 
tants de  Parthenay,  refusa  de  s'y  prêter  et  s'enfuit  de 
la  ville.  (Gâtine,  Ledaiu.) 

Esteau  (Jacques),  licencié  es  lois,  procureur  de 
la  haronnie  de  Parthenay  en  1460,  était  lieutenant- 
général  du  bailli  de  Gàliue  en  1462.  (Id.) 

Esteau  (Guillaume)  reçut  le  27  nov.  1469 
l'amortissement  d'une  rente  due  par  Jean  Tudert,  prési- 
dent au  Parlement  de  Paris.  (Arch.  Barre.) 

Esteau  (Michel),  bachelier  es  lois,  servit  comme 
brigandinier  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488.  Il  était 
dès  le  22  oct.  1472  châtelain  de  Parthenay  pour  le 
Cl"  de  Dunois,  et  en  1500,  juge  de  la  cour  et  chàtel- 
nie  de  cette  ville.  (Arch.  Moiré.) 

Esteau  (Pierre)  reçut  une  procuration  de  Philippe 
de  Marauzay,  le  11  juin  152S,  pour  faire  un  hommage  k 
Hérisson. 

Esteau  (Michelle)  épousa  Ancéaulme  d'Aubigné, 
Ec,  sgr  des  Roches,  lieutenant  du  sénéchal  de  Thouars. 
Ils  furent  tous  les  deux  les  bienfaiteurs  du  couvent  des 
Jacobins  de  Thouars.  Michelle  mourut  à  la  tin  de  juil. 
ou  au  commencement  d'août  1 540,  et  fit  uu  testament  n> 
faveur  desdits  religieux,  auxquels  elle  légua  14.000  I. 
tournois,  plus  2  rentes  perpétuelles,  montant  ensemble 
k  32  1.  tournois.  (M.  Stat.  1870. , 

Esteau    (Christophe),    époux    de    Catherine    nu 


ESTEVE 


i'I  s.  iui.i.e,  fille  de  N..  ,  et  de  Louise  Herbert,  eut  un 
Bis,  Bertrand,  baptisé  à  S"-Opportune  le  4  mars 
ISBl.(R«g.) 

Esteau  (Charlotte)  est  marraine  à  Sl-Cybard  île 
Poitiers  le  21  mai  1596.  (ld.) 

Branche  de   ClIAMI'liAi:. 

1.  —  Ksteau  (Jean),  le  jeune,  avait  épousé  avant 
le  28  mai  144(1  Matheline  Guichard,  fillo  do  Joan,  Ec., 
agr  de  la  Coudrelle.  (Arch.  Moin1.)  Il  devait  hommage 
au  sgr  du  Foutenioux,  en  1459,  pour  la  demi-borderio 
de  terre  de  la  Clemanchère.  (Arch.  Barre.)  Il  eut, 
croyons-nous,   pour  fils,  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Estean  (Jean),  sgr  de  la  Vergneraye  ?  reçut 
comme  tel,  le  7  juil.  1479,  un  aveu  de  Guillaume  Gour- 
beillcr,  Ec.  11  devait  hommage  en  1493  à  l'abbaye  de 
Bourgueil-en-Vallée,  pour  son  fief  de  la  Maugic  et  d'Héris- 
son. (B.  Stat.  4.)  Il  étail  châtelain  de  Parthenay.  Marié 
à  Catherine  Boutin  (qui  épousa  en  2'"  noces  Guillaume 
Cliaigncau,  maitre  des  eaux  et  forêts  il  Poitiers),  il  on 
eut  :  1"  Emkrv  ou  Méry,  sgr  de  Champeau,  chanoine 
et  chantre  de  S'*-C.roix  de  Parthenay,  a  qui  sa  mère 
avait  donné  la  moitié  de  Toiré.  En  1545  il  échangea 
celte  moitié  avec  son  demi-frère  Jeau  Ghaigneau, 
possesseur  de  l'autre  moitié,  et  vendit  des  domaines 
le  29  juin  1551  k  D11'  Marguerite  l'onthenier,  veuve 
de  Louis  do  Faye,  Ec,  sgr  de  la  Razilièro  (Gah.  titres)  ; 
2°  Pierre,  sgr  de  la  Ferté,  marié  à  Jeanne  Beognon, 
fille  de  liené,  Ec,  sgr  de  la  Foucherie,  et  de  Jacquette 
Béortcau  ;  3°  Michel,  qui  suit. 

3.  —  Esteau  (Michel)  épousa  vers  1530  Made- 
leine GiRAlin,  fille  de  Jacques,  châtelain  de  Parthenay, 
dont  il  eut:  i-  Victor,  qui  suit;  2°  Emerï,  qui  fut 
représenté  par  son  frère  au  mariage  do  sa  sœur  ;  3"  Mi- 
chelle,  mariée  le  20  avril  1577  (Pineau  et  Fourré,  uot. 
a  Parthenay)  à  Guillaume  Cossiu. 

i.  —  Estean  (Victor  î  ou  Hector)  épousa  Charlotte 
Bignon  (ou  plutôt  Buignon  ou  Beugnon).  L'un  et  l'autre 
étaient  qualifiés  sgrs  de  la  Valiurère  (la  Péralte,  D.-S.) 
en  1556.  (Gàtine,  Ledain.)  Nous  pensons  qu'il  eut  pour 
fils  Hector,  qui  suit. 

5.  —  Esteau  (Hector),  Ec.,  sgr  de  la  Poussar- 
dièreetde  Champeau  (Louin,  D.-S.),  fit  un  paiement  de 
droits  d'acquêt  du  Petit-Château  de  Béceleuf,  le  14  janv. 
1606.  Marié  vers  1600  à  Jeanne  Tutaclt,  qui  devait  être 
fille  do  Bonaveulure,  Ec,  sgr  de  la  Creuze,  et  de  Jeanne 
Garipault,  D"  du  Petit-Château,  il  eu  eut  au  moins  trois 
filles  :  l"  Marguerite,  qui  épousa  d'abord  René  Mo- 
thais,  Ec,  sgr  de  la  Chomillière  (dont  elle  était  veuve 
le  16  août  1632,  lorsqu'elle  lit  aveu  de  divers  domaines 
a  Anne  Viault,  veuve  de  Louis  du  Vcrgier,  dame  de  la 
Louherie)  ;  puis  en  1633  Henri  Goulard,  Chev.,  sgr  do 
la  Vergne  et  de  Beauvais  ;  2»  Jeanne  (qui  dans  un 
acte  du  22  mai  1748  est  dite  bisaïeule  paternelle  de 
Louis-Madeleine  Bernardeau,  Chev.,  sgr  de  la  Briau- 
dière)  (doc.  Jouslard)  ;  3°  Marie,  D*  du  Petit-Château, 
qui  épousa  Gabriel  Morin,  Ec.sgr  de  la  Gnudraye,  dont 
elle  était  veuve  en  1656.  (Arch.  Vien.,  C.  557.) 

ESTEVE.  —  Famille  noble  de  la  Saintonge 
qui  a  possédé  les  fiefs  de  Langon,  Pey- 
rissat  (Champagnolles). 

Nous  la  mentionnons  seulement.  V.  No- 
biliaire du  Limousin.) 

Blason  :  Parti  de    gueules  emmanché 
d'argent  de  7  pièces. 


ESTISSAC  (d") 


313 


i:srii\\i;«o\iiic  ■>■   i.  v  ici 

VIÈRE.   —   Famille    du    Limousin,    alliée    à    des 
familles  poitevines.  (V.  Nobil.  Limousin.) 

Blason  :  parti  1°  do  sable  au  rocher 
d'or  do  cinq  coupeaux,  surmonté  île  3  épis 
d'argent  ;  2"  d'azur  à  la  fasco  ondée  d'ar- 
gent, et  un  franc-quartier  senestre  de 
gueules  à  la  toque  de  président  de  sable 
rebrasséo  d'or.  (Armoriai  de  l'empire 
français.) 

Estienne-Montliie  de  la  Rivière 
(Nicolas-Joseph-Hippolyte),  décédé  en  1831,  épousa 
vers  1810  Gahriello-Louise-Clémentine  Estourneau  oe 
Tersanes,  fille  de  Sylvain,  et  de  N...  Caillaud. 

Estienne-Montluc  de  la  Rivière 
(Antoine-Hippolyte-Alphnnse),  marié  vers  1860  à 
Eugénic-Nclly  Rergeron-Danguy,  a  eu  Marie-Clémen- 
tine-Antoinette-Joséphine-Germainb,  mariée  a  Mont- 
morillon,  le  22  août  1S87,  à  Marie-Félix-Roger  Augior 
de  Moussac. 

ESYIEHIrVE  (de  Courchant).  —  Famille  qui 
habitait  l'Anjou  et  le  Loudunais  au  xvn0  siècle. 

EHtienne  (N...),  sgr  de  Courchant,'?  ou  Cour- 
champs,  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Christophe,  qui 
suit  ;  2»  N...,  établi  à  Paris,  qui  eut  au  moins  un  fils, 
habitant  rue  des  Deux-Portes,  quartier  S'-Jean,  k  Paris, 
en  1721. 

Estienne  (Christophe),  sgr  de  Courchant,  Bois- 
bonneuil,  intendant  du  duché  de  Richelieu,  homme 
intelligent  et  fort  considéré,  épousa  vers  1670  Marie 
Dipuy,  dont  il  eut  au  moins  :  1»  Catherine,  mariée  à 
Louis  Ladmiiault,  avocat  fiscal  de  la  B"'6  de  l'ile- 
Bouchard;  2°  Marie,  qui  épousa  en  1699  Jean  Jahan, 
sgr  du  Fourneau,  sénéchal  do  Richelieu. 

ESTISSAC  (d').  —  Famille  noble  du  Périgord 
qui  a  possédé  eu  Poitou  plusieurs  seigneuries  impor- 
tantes, entre  autres  Coulonges-les-Royaux,  le  Bois- 
Pouvreau,  etc.  Son  véritable  nom  est  de  Madaillan, 
mais  elle  n'est  connue  que  sous  celui  d'Eslissac.  Amaury 
d'Estissac,  n'ayant  point  d'enfants,  donna  tous  ses 
biens  au  fils  de  sa  sœur,  Jean  de  Madaillan,  sous  la 
condition  de  porter  le  nom  et  les  armes  des  d'Eslissac. 
Cette  dernière  famille  s'est  éteinte  dans  celle  des  la 
Rochefoucauld, à  la  fin  du  xvie  siècle.  Nous  nous  sommes 
servis  pour  celte  notice  des  renseignements  intéressants 
communiqués  par  M"»  la  M1"  de  Cumout,  et  des  Ar- 
chives de  la  Barre. 

Blason  :  paie  d'argent  et  d'azur  de 
6  pièces. 

Estissac  (Raymond  d'),  d'après 
la  Rocque  (Amaury),  Chev.,  sgr  d'Es- 
tissac, épousa  Hélène  de  Faye  et  vivait 
en  1378,  ayant  eu  :  1"  Amaury,  Chev., 
sgr  d'Estissac,  de  Goulonges-  les-Royaux,  le  Bois- 
Pouvi'oau,  Cherveux,  séuéchal  de  Saintonge,  etc  , 
fit  aveu  à  Civray  en  1457  pour  le  fief  de  la  Grena- 
ti.'re  (Savigné,  Vien.)  (Arch.  not.  521,  p.  67)  ;  il  épousa 
en  1457  Marguerite  d'Harcourt,  fillo  de  Gérard,  et 
de  Marie  Malet  de  Gravide.  Etant  décédé  sans  enfauls 
vers  1460,  il  donna  tous  ses  biens  au  fils  de  sa  sœur, 
sous  la  condition  de  porter  k  l'avenir  les  nom  et  armes 
des  d'Estissac;  2°  Jeanne,  qui  suit, 

Estissac  (Jeanne  d')  épousa  le  sgr  de  Puy- 
guilhem,  delà  maison  de  Golh,  dont  elle  n'eut  pas 
d'enfants  ;  puis  Lancelot  do  Madaillan,  sgr  de  Lesparre, 
dont  un  fils,  Jean,  qui  suit. 

Estiesac    (Jean    de    Madaillan    d'),  Ec,    sgr  de 


314 


ESTIVALE 


Coulonges-les-Royaux,  Bois-Pouvreau,  clc,  ayant  été 
substitué  aux  d'Estissae,  en  prit  le  nom  et  les  armes, 
et  on  le  trouve  portant  ce  nom  clés  1464.  11  épousa 
Jeanne  de  la  Brousse,  dont  il  eut  :  1°  Bertrand,  qui 
suit;  2°  Geoffroy,  abbé  de  Cadouin  et  de  Notre-Dame 
de  Celles,  fut  nommé  évêque  de  Maillczais  le  24  mars 
1518,  à  23  ans,  sur  la  résignation  du  cardinal  do  Luxem- 
bourg. Il  eut  le  11  août  1520  des  contestations  avec 
Jean  Mareschal,  abbé  de  Moreilles,  et  Louis  de  Fer- 
riéres,  abbé  de  Pontigny,  au  sujet  du  droit  qui  lui 
appartenait  comme  abbé  de  Cadouin,  de  confirmer 
l'élection  des  abbés  de  Bonnevaux.  (Arch.  Vien.  Alib.  de 
Bonnevaux.)  En  1542  il  éebangea  avec  Frauçois  d'Al- 
loué, Ec.,  sgr  des  Adjots,  la  sgrie  de  la  Tbibaudière 
(Chizé,  D.-S.).  Il  avait  eu  pour  héritage  la  sgrie  du  Bois- 
Pouvreau,  eton  le  trouve  aussi  qualilié  sgr  de  Coulonges- 
les-Boyaux.  11  décéda  le  30  mai  1543.  Geoffroy  fut  le 
restaurateur  du  monastère  et  de  l'église  de  Ligugé. 
(Vr  D.  Chamard.) 

Estissac  (Bertrand  de  Madaillau  dit  d'),  Chev., 
sgr  dudit  lieu,  de  Coulonges-les-Royaux,  conseiller, 
chambellan  ordinaire  du  Boi,  son  lieutenant  général  au 
gouvernement  de  Guyenne,  gouverneur  et  maire  de  Bor- 
deaux, épousale  5  juil.  1506  Catherine  Chabot  de Jarnac, 
fillo  de  Jacques,  Chev.,  sgr  d'Aspremont,  Jarnac,  etc.,  et 
deMadeleine  de  Luxembourg,  dont  il  eut  :  1"  Louis,  qui 
suit  ;  2°  Arnould,  abbé  de  N.-Dame  de  Celles,  rendit  en 
celte  qualité  le  H  août  1562  hommage  a  François  de  la 
Laurencie,  Ec,  sgr  de  Villeneuve-la-Comtesse.  11  était 
égalemeut  sous-doyen  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers, 
et  d'après  certaines  noies  il  fut  nommé  évêque  de  Mail- 
lezais,  après  son  oncle,  mais  il  ne  fut  pas  sacré. 

Estisaac  (Louis  de  Madaillan  dit  d'),  Chev.,  sgr  de 
Coulonges-les-Royaux,  Benêt,  Bois-Pouvreau,  la  Brousse, 
B°"  de  Cahuzac,  Mantelon,  etc.,  gouverneur  de  la  Ro- 
chelle et  du  pays  d'Aunis-Saintonge,  en  l'absence  du 
roi  de  Navarre,  capitaine  do  50  hommes  d'armes  des 
ordonnances  du  Roi,  etc.,  etc.,  fit  bâtir  le  château  de 
Coulonges-les-Royaux,  l'un  des  beaux  modèles  du  style 
de  la  Renaissance  en  Poitou.  11  obtint  en  1551  du  roi 
Henri  11  l'établissement  de  foires,  dans  sa  sgrie  de  Benêt, 
et  fut  nommé  Chev.  de  l'ordre  de  S'-Michel  le  31  mai 
1552.  Il  épousa:  1"  par  contrat  de  1527  Anne  de 
Daillon,  fille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  Bon  du  Lude,  et  de 
Jeanne  d'illiers  ;  2"  Louise  de  la  Béraudière,  D*  de 
Plaisance,  fille  de  René,  Chev.,  sgr  de  Rouet,  et  de 
Madeleine  du  Fou,  et  mourut  en  1565.  11  avait  eu  du 
l"'lit  :  1°  Susanse,  D«  de  Coulonges,  mariée  d'abord  à 
Jean  de  Balaguier,  puis  a  Antoine  de  Lévis  ;  2"  Jeanne, 
femme  de  François  de  Vendôme;  3"  Charlotte,  épouse 
de  Gabriel  Nompar  de  Caumont,  Cu  de  Lauzun,  qui 
fit  son  testament  le  20  juin  1588  ;  du  second  lit  : 
4°  Charles,  mort  jeune  ;  5°  Claude,  mariée  le  2  sept, 
1587  à  François  de  la  Rochefoucauld,  a  qui  elle  apporta 
sa  terre  d'Estissae,  sous  la  condition  que  le  2#  fils 
porterait  le  nom  et  les  armes  d'Estissae. 

F.STIVALË  ou  ESTIVAL.  —  Famille 
originaire  du  pays  Thouarsais,  qui  a  donné  un  maire  de 
Poitiers  et  plusieurs  conseillers  au  Présidial.  Une  branche 
passa  a  Angoulême  où  l'un  de  ses  membres  fut  maire  ; 
d'autres  on  tété  conseillers  au  Parlement  île  Bordeaux. Cette 
famille  paraît  s'être  éteinte  au  IVII' siècle. 
Blason  :  a  de  gueules  au  sautoir  d'ar- 
gent cantonné  de  4  trèlles  de  même.  > 
(Armoriai  des  maires  de  Poitiers  ) 

Estivale    (Pierre)    épousa    Louise 
Bodaiu).  Leur  fille  fut  mariée  en  1436  à 
Jean  de  Saligné.  (Cén.  de  Saligné.) 


ESTIVALE 

Estivale  (Richard),  Ec,  sgr  de  la  Mcsrée, 
Bigné,  né  vers  1428,  était  procureur  du  Roi  à 
Thouars  en  1469,  et  joua  un  certain  rôle  dans 
la  spoliation  de  la  vicomte  de  Thouars,  faite  par 
Louis  XI  sur  Louis  de  la  Trémoïllo.  Il  en  fut  du  reste, 
parait-il,  largement  récompensé.  En  1470  il  rendit 
hommage  à  Nicolas  d'Anjou,  V'«  de  Thouars,  pour  un 
maserit  appelé  le  Bouschet  de  Taizé.  Le  Roi  confirma 
le  28  juin  1469  la  donation  qui  lui  avait  été  faite 
par  Louis  d'Amboise,  en  raison  de  ses  services.  Il  était 
qualilié  en  1473  sgr  de  la  Maffrée  ?  et  sénéchal  de 
Mauléon.  Cette  même  année,  Perceval  d'Appelvoi- 
sin,  dans  son  testament  du  15  mars  1473,  le  nomma 
l'un  de  ses  exécuteurs  testamentaires.  Il  fut  également 
sgr  de  Rigné,  conseiller  et  procureur  du  Roi  ù  Thouars 
en  1480,  sénéchal  du  fief  d'Hérisson  en  1483,  sénéchal 
de  Belleville  en  Thouarsais  en  1492,  et  rendit  en  cette 
qualité,  le  1er  déc.  de  cette  année,  aveu  a  l'abbaye  de 
Chambon.  Il  servit  comme  brigandinier  à  l'arrière-ban 
du  Poitou  de  14S8,  et  fut  désigné  pour  la  garde-»de 
Thouars,  k  celui  de  1489.  11  était  sénéchal  de  Bressuirc 
en  1494.  Il  épousa  Marie  Martineau,  et  partagea  à 
cause  d'elle,  le  25  janv.  1579,  la  succession  de  Fran- 
çois Martineau.  (Arch.  de  S"-Vcrge.)  Il  eut,  croyons- 
nous,  pour  enfants  :  l- Jean,  Ec,,  sgr  de  la  Mesrée  et 
de  Rigné,  qui  était  en  1476-92  sénéchal  de  la  Coindrie 
(Arch.  Vien.  G.  871)  ;  2"  Michelle,  qui  épousa  Hélie 
Chambret,  Ec,  sgr  de  Viéillefonds  (S'-Gcrmain-de- 
Longue-Chaume,  D.-S.),  dont  elle  était  veuve  en  1533, 
et  a  qui  elle  apporta  la  terre  de  Rigné.  (F.  M.  Stat. 
1870,  1875.) 

Estivale  (Louise)  fut  la  première  femme  de 
Guy  Carion,  Ec,  sgr  de  Noirlieu,  qu'elle  épousa  vers 
1500.  (Gén.  Carion.) 

Estivale  (Charles),  Ec,  fit  une  vente  de  vignes 
chargées  de  devoirs  envers  la  sgrie  de  Baugé,  en  1512. 
(Arch.  D.-S.,  E2  922.) 

Estivale  (Marie)  épousa  en  1518  Bené  Darrot, 
Ec,  sgr  de  Boisdane.  Celui-ci  rendait  hommage  à 
Thouars,  le  15  oct.  1563,  pour  le  fief  de  Chcsnes  (Mou- 
brun,  D.-S.),  à  cause  d'elle.  (Gén.  Darrot,  et  Fiefs  de 
Thouars.) 

Estivale  (Jean),  chanoine  et  chantre  de  l'Eglise 
d' Angoulême,  acquit  le  16  fév.  1526  la  maison  des 
Quatre-  Vents,  à  Poitiers,  dans  la  rue  tendant  de  S'-Cy- 
hard  a  l'église  des  Carmes.  (Arch.  Vien.  N.-D.  la 
Grande.  G.  1121.) 

Estivale  (Louise),  veuve  de  Léon  de  Lusivert, 
Ec,  sgr  de  la  Conolière,  épousale  12  mai  1548  Michel 
Darrot,  Ec,  sgr  de  la  Poupeliuière,  a  qui  elle  apporta 
la  terre  de  la  Touche-Blenet.  C'est  elle  qui  fit  bâtir  en 
1550  le  sanctuaire  de  N.-D.  de  l'Agenouillée.  (Voir  la 
Notice  de  l'abbé  Rosière.) 

Estivale  (Françoise)  épousa  vers  1560  Maurice 
de  Cujac,  Ec,  qui  fit  a  cause  de  sa  femme  aveu 
de  Crochet,  le  23  sept.  1561,  à  Civray. 

Estivale  (Marguerite)  est  marraine  à  Sle-Op- 
portune  de  Poitiers,  le  pénultième  de  fév.  1554.  (Reg.) 
Elle  épousa  Joseph  Le  Bascle,  Ec,  sgr  des  Deffends, 
et  décéda  le  18  janv.  1578.  Son  épitaphe  était  dans 
l'église  S'-Didier  de  Poitiers. 

Estivale  (Isabeau)  avait  épousé  Michel  de  l.i- 
nax,  Ec.  Ils  étaient  décédés  l'un  et  l'autre  bieu  avant 
le  13  juil.  1579.  (Gén.  de  Liuax.) 

Estivale  (Marguerite),  D"  du  Puy  de  Neuville 
en  Conzac,  était  en  1581  épouse  de  Jean  Girault,  Ec, 
sgr  de  Bois-Charente  (Chat.  d'Ardennes), 


ESTIVALE 


i',.iiuiif  (Jeanne),  n»  de  travcrsonno,  fut  mar- 
rniiiu,  le  10  mai  1575,  d'une  fille  de  Pierre  Rat,  Kc., 
sgr  du  Salvei't. 

§  [•*.  —  Branche  db  l'ori'init*. 

1.  —  i;»ti\  aie  (Jean),  Ec  ,  sgr  de  la  Cueillie 
(Guefferie,  Boisiné,  n.-S.).  avocat  pour  lo  Roi  en  Poitou, 
sénéchal  .le  SLBenoît  de  Quinçaj  et  conseiller  du  car- 
dinal ilo  Givry,  évèque  de  Poitiers,  fut  maire  de  Poitiers 
en  1542.  Il  était  échevin  de  celle  ville  en  1556  et  vivait 
encore  en  Ion.  11  obtint  le  3  mai  15*3  un  certificat 
d'exemption  du  ban  et  arrière-ban,  délivré  par  François 
Doyneau,  lieut. -général  ;  comparut  en  1559  au  procèï- 
vorbal  de  la  réformalion  de  la  Coutume  comme  fondé 
de  pouvoirs  de  l'abbé  de  S'-Bcuoit,  et  lit  une  donation 
de  rente  a  l'Hôtel-Dieu  en  1571.  Dont  Fonteneau  dit 
qu'un  de  ses  descendants  s'est  fixé  a  Angoulèmc. 

Grâce  à  des  titres  originaux  sur  la  famille  Jacques, 
communiqués  par  M.  de  Moulins,  nous  connaissons  sa 
descendance.  Jean  avait  épousé  Marie  db  Noyère, 
aliàt  Nogeret,  qui  était  sa  veuve  en  1591.  11  en  eut  : 
1"  Louis,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  D°  de  la  Croullaye,  qui 
remplace  sa  mère  comme  marraine  de  Marie  Estivale, 
sa  petite-nièce,  le  18  déc.  1597. 

2.  —  Estivale  (Louis),  Ec.,  sgr  do  la  Gueffrie, 
Remigiou,  fut  parrain  a  S'-Didier  de  Poitiers  le  31 
oct.  1564.  Il  épousa  Mario  de  Juve,  D'  de  Lesserie 
(Montreuil-Bonnin,  Vien.),  fille  de  N...,  et  de  Marie 
Lucas.  Devenue  veuve.  Marie  de  Juye  se  remaria  le  14 
déc.  1574  à  Joachim  Jacques,  Ec.,  sgr  de  la  Clielle. 
Louis  eut  de  son  mariage  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Estivale  (Jean),  Ec.,  sgr  de  la  Gueffrie, 
Laudonnière(V'ien.),  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  en 
1G0Û,  eut  plusieurs  différends  avec  la  famille  Jacques, 
pour  la  succession  de  sou  père,  sa  mère  ayant  eu  un 
fils  de  son  second  mariage.  Ces  différends  se  terminèrent 
par  une  transaction  passée  le  28  janv.  1623  (Doryon, 
not.  a  Poitiers),  entre  sa  veuve  et  la  famille  Jacques. 
Jean  fut  inhumé  à  S'-Cybard  en  1619.  Il  avait  épousé 
Anne  de  S"-Marthe,  fille  de  Louis,  Cbev.,  sgr  de  Fon- 
taine, et  de  Claude  Grignon,  qui  lui  donna  une  fille 
unique,  Marie,  baptisée  k  S'-Cybard  de  Poitiers  le  18 
déc.  1597,  et  qui  eut  pour  marraine  son  aïeule  Marie 
de  Noyère,  représentée  par  sa  fille  Jeauue.  Elle  épousa 
Philibert  Poreheron,  Ec,  sgr  de  Lavau  et  de  S'-Jauies, 
décela  le  1S  mars  1663,  et  fut  inhumée  le  lendemain 
sous  le  grand  crucifix,  dans  l'église  S'-Paulde  Poitiers. 


ESTOILE  («le  V) 


315 


§H. 


Branche  d'AIUGOULÊHE, 


1.  —  Estivale  (Louis),  Ec,  sgr  de  Conzac  (que 
Dont  Fonteneau  croit  être  de  la  famille  de  Poitiers),  fut 
maire  d'Angoulême  en  1535,  puis  échevin  jusqu'en 
1383  ;  il  fut  aussi  conseiller  au  Présidial  de  cette  ville, 
et  mourut  avant  le  31  oct.  1584.  Il  avait  épousé  An- 
toinette Aubin,  dont  il  eut  :  1»  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Jean,  vivant  le  4  mai    1601. 

2.  —  Estivale  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Conzac, 
pair  d'Angoulême  en  1571,  puis  conseiller  au  Parle- 
ment de  Bordeaux,  épousa  Anne  de  Guillon.  Celle-ci 
passa  un  compromis  le  4  mai  1601  avec  son  beau-frère 
Jean.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  Ga- 
brieli.e,  mariée  à  Jacques  de  Ferion,  Ec.sgr  de  la  Bo- 
che ;  3°  Jeanne,  qui  épousa  le  1"  janv.  1604  (Foucault, 
not.  en  Angoumois)  Louis  de  Mânes,  Ec,  sgr  des  Coûts. 

3.  —  Estivale  (Jean  d'),  Ec,  sgr  de  Maque- 
ville  et  de  Conzac,  fut  procureur  du  Roi,  puis  conseil- 
ler au  Présidial  d'Angoulême.  11  prêta  serment  au  Par- 


lement de  Paris  en  1613.  Marié  a  Marguerite  Laisnk, 
fille  de  Clément,  procureur  du  Roi,  il  eut  pour  enfants  : 
1°  HENni,  Ec,  sgr  de  Conzac,  capitaine  des  vaisseaux 
du  Roi  à  Bochefort,  donna  plusieurs  quittances  en  cette 
qualité  en  1672  et  1673,  et  mourut  sans  alliance  ; 
2°  Maris,  épousa  le  23  mai  1639  (Gibault,  not.  à  An- 
goulênic)  Jean  de  Volvire,  Chev.,  sgr  d'Auuac. 

E8TIVAULT.  —  Famille  de  Poitiers  au 
xvi*  siècle. 

Estivault  (Jean),  avocat  au  Présidial  de  Poi- 
tiers, fut  chargé  le  1"  juil.  1559  de  procéder  a  la 
visite  de  l'Auniùnerie  de  S'-Pierre,  qui  était  ruinée  par 
la  faute  des  aumôniers.  (Arch.  Poitiers,  n*  314.) 

ENTOILE  (be  l').  —  Famille  de  l'Anjou  ?  qui 
a  possédé  dans  notre  province  plusieurs  seigneuries  im- 
portantes. Elle  a  été  maintenue  noble  en  1669  et  en 
1115.  Cette  famille  subsiste  en  Anjou. 

Blason  :  d'azur  a  la  croix  d'or,  can- 
tonnée aux  1",  2*  et  4*  cantons  d'une 
étoile,  et  au  3"  d'un  croissant,  le  tout 
d'or.  (Ami.  Poit.  1699  et  cachets.)  On 
trouve  ailleurs  le  croissant  placé  au  4* 
canton. 

Estoile  'Jeanne  de  l')  épousa  le  5  juin  1696 
(Biais,  not.  à  Saumur)  Charles-Antoine  de  Mouillebert, 
Ec,  sgr  de  S'-Bartbélemy.  (A.  H.  P.  23.) 

Estoile  (François  de  1'),  Ec,  sgr  de  Sourdigné, 
marié  k  Claude  Lefèvre,  en  eut  au  moins  Thérèse- 
Perrine,  mariée  à  Angers,  le  31  janv.  1108,  à  Félix 
de  Bacapé,  Ec,  sgr  de  Chévigué.  (Gén.  Bacapé.) 

Estoile  (Charles  de  1'),  Ec,  sgr  de  Beaur égard, 
était  décédé  avant  le  13  juill.  1147.  A  celte  date,  sa 
veuve,  Renée  de  Mouillebert,  assistait  a  Saumur,  au 
contrat  de  mariage  de  Louis-Claude-Nicolas  de  Cuis- 
sard, Ec,  sgr  des  Fontaines,  avec  Marthe  de  Fay. 
(Gén.  Cuissard.) 

Brancue  de  BOUILLÉ-S'-PAHL. 

1.  —  Estoile  (Louis  de  1'),  Cbev.,  sgr  de  Valam- 
puy,  Hardancourt,  acquit  par  adjudication,  le  12  nov. 
1605,  la  sgrie  de  Bouillé-S'-Paul  (D-S.)  pour  la 
somme  de  19,100  liv.,  et  fut  témoin  d'un  accord  passé  à 
Angers  le  17  juil.  1627,  entre  François  de  l'Esperon- 
nière  et  Mathurin  de  Jarzé.  11  avait  épousé  Renée  du 
Boys,  dont  il  eut  au  moins  Louis,  qui  suit. 

2.  —  Estoile  (Louis  de  1",,  Ec,  sgr  de  Bouillé- 
S'-Paul,  Lespinay,  Cersay,  Serré,  etc.,  fut  maintenu 
noble  par  arrêt  du  conseil  d'Etat  du  25  avril  1669.  II 
a  dû  se  marier  2  fois  :  1"  à  Ambroise  de  la  Crandière, 
puis  2"  à  Jeanne  de  Chauffour.  Il  eut  du  1''  lit  : 
1°  Marie-Ambboise,  qui  épousa  Louis  de  Villeneuve, 
Ec,  sgr  du  Cazeau  (S'-AIlais,  I,  167);  du  2-  lit  au 
moins:  2*  Pierre,  qui  suit;  3»  Louis,  Ec,  sgr  de 
l'Echasserie,  né  à  S'-Pierre  de  Vercbé  (Maine-et-Loire) 
le  9  fév.  1654,  marié  le  12  août  1684  à  Prudence  Le- 
vraclt,  et  décédé  sans  postérité  avant  le  16  nov.  1717, 
date  où  sa  veuve  fut  maintenue  en  sa  noblesse  par 
l'iutendant  du  Poitou  des  Gallois  de  In  Tour. 

3.  —  Estoile  (Pierre  de  1'),  Cbev.,  sgr  de  la 
Grange,  Ilaut-Baugé,  né  le  25  oct.  1650,  assista  le  6 
mai  16S0  au  contrat  de  mariage  île  Marin  Cuissard, 
Ec,  sgr  de  Mareil,  avec  Julienne  Poitras.  Il  fut  main- 
tenu noble  par  M.  de  Maupeou  le  8  août  1697,  se 
portant  opposant  à  l'exécution  du  règlement  arrêté  au 
conseil  le  14  mai  de  la  même  année.  Il  s'était  marié 
deux  fois,  d'abord    le    14  janv.    1685,  a   Anne-Marthe 


316 


ESTOl'RXEAl' 


Rohaui.t  de  Fleuby;  puis,  peu  de  temps  après,  à  Ma- 
deleine de  Baii.leul.  Il  eut  du  1"  lit  :  1"  LouiSE- 
Mabthe-Pebrink,  née  k  Montrcuil-Bellay  le  30  cire. 
1685,  mariée  audit  lieu,  le  27  févr.  1702,  à  l'aul  de 
Cornillon,  Ec,  sgr  de  la  Forest-S'°-Verge,  et  décédéc 
le  28  oct.  1747  ;  du  second  lit  :  2*  Guy-Pierre,  qui 
suit. 

4.  —  Estoile  (Guy-Pierre  de  1'),  Chev.,  sgr  des 
Roches,  Bouillé-Loretz,  épousa  le  25  mai  1716  à  Am- 
berre  (Vien.)  Marie-Madeleine  Chabot,  fille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  d'Amberre,  et  de  Marie-Calixte  de  Buget.  Il 
était  décédé  avant  le  5  mars  1733,  date  du  second  ma- 
riage de  sa  veuve. 

ESTOILE  (de  l')    ou  DE  LE8TOILE. 

—  Famille  qui  habitait  Poitiers  et  Angoulême  au 
xvii»  siècle.  On  trouve  ce  nom  écrit  Delétoile. 

Blason  :  d'azur  a  2  palmos  d'or  issant 
d'un  croissant  d'argent,  et  une  étoile  de 
même  en  chef.  (Cachet  de  François  de 
.'Estoile,  sénéchal  de  Blauzac  —  1700, 
Arm.  Limousin.) 
Estoile  (Noël  de  1'),  procureur  au 
Présidial  d'Angoulème,  et  Louis  de  l'Estoile,  avocat, 
vendirent  le  4  fév.  1623  une  maison  à  Poitiers,  rue  de 
la  Celle,  à  Jean  Rochier,  s'  de  Lousne,  et  à  Susanne 
Thubert,  son  épouse.  (Arch.  Vieil.  S'-Hilairedela  Celle.) 
Estoile  (N...  de  1'),  l'un  des  précédents  ?  dont 
le  prénom  n'est  pas  exprimé,  épousa  le  18  nov.  1613,  à 
S'-Hilaire  de  la  Celle,  Catherine  Thubert. 

ESTOILE  (DE  l').  —  Famille  de    l'Anjou  ? 

Estoile  (Jean  de  1'),  religieux  de  l'abbaye  de... 
fut  témoin  le  20  mars  1380  d'un  acte  fait  par  Jeanne 
de  la  Grézille,  veuve  de  Guillaume  Flory,  Ec,  passé 
par  un  notaire  de  Thouars.  (Théod.  Courtaux.  Gén.  de 
l'Esperonnière.) 

ESTOR.  —  Oii  trouve  ce  nom  en  Poitou. 

Estor  (Jean  et  Giraud)  furent  témoins  de  dona- 
tions faites  à  l'Ahsie  du  temps  de  l'abbé  Rainier,  vers 
1160-1180. (A.  H.  P.  25.) 

Estor  (Pierre),  habitant  Château-Merle  (Saviguy- 
l'Evêcault),  était  parsonnier  de  Jean  de  Neuville,  qui 
tenait  en  fief  un  pré  k  S'-Pierre-des-Eglises,  dans  la 
B°"de  Chauvigny,  eu  1310.  (A.  H.  P.  10.) 

E8TOURBKILLOK  (de  l').  —  Famille 
noble  de  la  Bretagne,  dont  une  brandie 
a  possédé  le  marquisat  do  la  Garnacho  en 
Poitou,    au   xviii0  siècle.    (V   Lestour- 

BEILLON.) 

Blason  :  d'argent  au  griffon  de  sable, 
langue  et  griffé  de   gueules.  (Arm.    Ven- 

E8TOERXEAE,   ÉTOER1MEAU. 

—  Ce  nom  e9t  commun  h  plusieurs  familles.  On  le 
trouve  k  Poitiers,  Monlmorillon,  en  Bas-Poitou,  etc. 
Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms. 

Estourneau  (Denis),  curé  de  S'-Christophc- 
du  Bois,  diocèse  de  Maillezais,  assista  le  4  mai  1573  a 
l'assemblée  du  clergé,  réunie  k  Poitiers.  (A.  H.  P. 
20.) 

Estourneau  (Jean),  chanoine  de  Poitiers,  fut 
député  du  clergé,  le  14  avril  loS.'i.  (Dom  Chamard.) 
Il  fut  parrain  à  S"  Opportune  '.e  23  juin  1585  et  le  20 
i  1598.  (Reg.) 


E8TOIRXEAI 


Estourneau  (Aymé),  avocat  à  Poitiers,  marié 
a  Jeanne  IIebbaudeau,  en  eut  au  moins  Julien,  né  le 
14  oct.  15S5  (Sl'-Opportune). 

Estoiirneau  (Gilles)  épousa  à  S'-Paul,  le  23 
janv.  1606,  Susanne  Clébambault. 

Estoiirneaii  (Nicole)  était  vers  1 G  i  0  épouse 
de  Michel  Baudy,  receveur  du  domaine  à  Poitiers. 

Estourneau  (Jeanne),  sœur  ou  proche 
parente  de  Nicole,  épousa  le  15  avril  1646  (la  Celle) 
Samuel  Esquot,  procureur.  Elle  fut  inhumée  à  S'-Por- 
cliaire  le  2  janv.  1646. 

Estourneau  (Pierre),  éeuyer  de  l'évêquo  de 
Luçon,  fut  parrain  le  14  août  1CS4,  à  l.uçon. 

Estourneau  (André-Alexandre)  est  parrain  k 
Brigueil-le-Chantre(Vien.)le  23  juil.  1786.  (Reg.) 

Estourneau  de  la  Faje  (Jacques),  chef  d'es- 
cadron au  6°  régiment  de  dragons,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  frère  de  Léon  et  Adrien,  épousa  vers  1825 
Louise-Elodie-Claudine  Guiot  de  Lespabs,  fille  de 
Abraham,  et  de  Henriette  de  Chessé,  et  décéda  aux 
Sables-d'Olonno  le  20  juin  1867,  laissant  une  fille,  Hen- 
riette, qui  épousa  plus  tard  Charles  Ouvrard  de  Linière. 

ESTOURNEAU.  —  Famille  noble  et  an- 
cienne, qui  paraît  être  originaire  du  Montmorillonnais. 
Elle  est  connue  depuis  la  lin  du  xiv°  siècle.  Ses  re- 
présentants actuels  sont  passés  en  Bretagne  et  dans 
d'autres  provinces.  Nous  nous  sommes  servis  pour 
dresser  cette  généalogie  du  travail  manuscrit  de  feu  le 
docteur  de  la  Porte  sur  les  familles  de  la  Basse- 
Marche  (Bibl.  de  Poitiers),  du  Nobiliaire  du  Limousin, 
des  Dossiers  bleus,  des  Preuves  de  S'-Cyr,  etc.,  et  des 
notes  conservées  dans  notre  cabinet.  Certaines  lacunes 
dans  les  titres  ne  permettent  pas  de  retrouver  la  filia- 
tion complète,  et  ont  fait  commettre  plusieurs  erreurs 
dans  les  généalogies  parues  jusqu'ici. 

Blason  :  d'argent  k  3  chevrons  de 
gueules  et  3  étourneaux  de  sable  en  chef. 
(Laiué.)  On  trouve  ailleurs  :  d'or  k  3 
chevrons  de  sable  accompagnés  de  3 
étourneaux  de  même,  2  et  1.  (Preuves  de 
S'-Cyr.)  En  1700,  dans  l'Armoriai  d'Avail- 
les,  Badegonde  Estourneau  fut  inscrite 
avec  un  blason  erroné:  «  de  gueules  k  3  chevrons  d'or 
et  3  étourneaux  de  sable,  un  sur  chaque 
chevron.  »  Rietstap  dit  :  Estourneau  de 
Pinateau  :  «  d'azur  k  3  chevrons  alaises 
d'or,  au  chef  du  même  chargé  de  3  ê- 
tourneaux  essorants  de  sable.  » 

Estourneau  (Gabriel)    était  re- 
ligieux de  la  Maison-Dieu  de  Monlmorillon  en  1526.  (A. 
IL  P.  2.) 

Estourneau  (Anne)  épousa  vers  1530  Jacques 
de  S'-Lambert,  Ec,  sgr  du  Theil-aux-Servauts.  (G" 
Barachin.) 

Estourneau  (Louis)  servait  dans  la  compagnie 
do  M.  de  la  Trémoïlle,  lo  8  août  1559.  (Nob.  Lim.) 

Estourneau  (Catherine)  était  le  17  févr.  1566 
veuve  de  Robert  de  Boussigny,  Ec,  sgr  d'Ouzilly. 
(An  h.  Yien.E-  68.  Dalest-Lathus.) 

Estourneau  (Françoise)  était  en  1620  épouse 
de  Guy  de  la  Celle. 

Estourneau  (Jeanne)  épousa  vers  1660  Fran- 
çois de  S'-Laurcnt,  Ec.,  sgr  de  Feuillade.  (Nob.  Lim.  3.) 

Estourneau  (Madeleine)  fut  marraine  k  la  Bus- 
sière(Vien.),le!6scpt.  16S3  de  Marie  -Antoinette  de  Lage. 


imdii  it\r  u 


I  ~<  oiinieati  dfi  'ivi'umine»  Î.N...),  do  '" 
brancha  de  Bretagne?  commissaire  d6  la  marine,  a  été 
nomme  officier  de  la  Légion  d'honnour  le  14  juil.  1897. 

§  I«r.  —  BRANCHE  DE  TliltHANNEH. 

1. —  Estourneau  (Géiaud),  Ec,  épousa  vers 
1400  Marguerite  de  la  Coudre,  fille  de  Gauscelin,  sgr 
.le  Torsannes,  et  héritière  de  Thibaud  de  la  Coudre,  son 
Mra.  (Arch.  Hia-Vicn.  11.  Suppl.  Hôpital  Magnac-Laval, 
1!.  11.  cl  cab.  titres  d'Hozier  qui  écrit  de  la  Cour.)  Ils 
étaient  décédés  l'un  et  l'autre  avant  le  M  janv.  L445, 
date  du  partage  fie  leurs  successions  entre  leurs  en- 
fants: 1°  Louis,  qui  suit  ;  2"  André,  qui  a  formé  la 
branche  de  Chantrezac,  §  IV. 

2.  —  Estourneau  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Ter- 
sannos,  fut  témoin  d'un  acte  passé  cri  1443,  et  rendit 
hommage  à  Hontmorillon  en  1450  et  le  2  mars  1 162. 
II acquit  en  1450  et  en  1455  des  rentes  ou  des  terres  à 
Tersannes,  et  en  1457  il  fit  un  accord  avec  Jean  Es. 
tourneau,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  au  sujet  d'un  procès 
qu'ils  avaient  entre  eux,  pour  des  dégâts  commis  sur 
les  terres  de  Tersannes.  (Arch.  Hle-Vien.  H!  Magnac- 
Laval,  B  3  et  S.)  Il  eut  au  moins  pour  enfants  :  1°  An- 
toine, qui  suit  ;  2°  OtiET,  qui  a  formé  la  branche  du 
Ris-Cliauvcron,  §  Il  ;  3°  sans  doute  Pierre,  prieur 
d'Entrenues  1  qui  assista  en  1481,  avec  Odet,  au  ma- 
riage de  Jacques  et  Mathurin  de  la  Cour  avec  Bénigne 
et  Alix  des  Roches.  (Dossiers  bleus,  n°  6577.) 

3.  —  Estfllirneau  (Antoine),  Ec.,  sgr  de  Ter- 
sannes, est  mentionné  dans  divers  tableaux  généalogi- 
ques ;  mais  on  ne  trouve  pas  de  renseignements  sur  lui. 
11  épousa  vers  1460  Françoise  de  Montrocher,  dont  il 
eut  au  moins:  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2°  Catherine, 
mariée  vers  1494  à  Guillaume  Guérillon,  Ec,  sgr  de... 
3°  Guvot,  Ec,  qui  servait  comme  archer  sous 
M.  de  la  Trémoïlle  en  1192.  11  acquit  une  maison  h 
Tersannes  en  1529,  et  une  terre  à  la  Vergne  en  1531. 
(Arch.  H'e-Vien.  Magnac,  B.  3.) 

4.  —  Eslourneau  (Antoine),  Ec,  sgr  de 
Tersannes,  fit  aveu  de  ce  fief  le  21  déc.  1498  et  le  22 
juin  1515,  à  Mont  morillon.  Arch.  Vien.  G.  3S9.)  D'après 
une  note  d'un  tableau  généalogique,  il  partagea  avec 
son  oncle  Odet,  le  19  mars  1491,  la  succession  de  son 
aïeul  Louis  Eslourneau,  sgr  de  Tersannes.  En  1491,  il 
servit  au  ban  du  Poitou  dans  la  cliâtellenie  de  Mont- 
morillon  ;  et  le  12 1494,  il  promit  en  dota  sa  sœur 

700  livres,  par  acte  passé  sous  la  cour  de  Boussac. 
(Arch.  Vien.  Es  53.)  Marié  le  26  janv.  1488  à  Alix  de 
Chazerac,  il  en  eut  au  moins  Pierre,  qui  suit.  (Cepen- 
dant il  pourrait  y  avoir  ici  un  degré  de  plus,  si  l'on  tient 
compte  exact  des  dates  ;  mais  jusqu'ici  on  ne  trouve 
aucun  renseignement  à  ce  sujet.) 

5.  —  Eslourneau  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Ter- 
sauncs.  fit  un  accord  avec  Gillette  Paviot  ou  Panier, 
veuve  de  Louis  Eslourneau,  sgr  da  la  Mothe,  et  tutrice 
de  ses  enfants  mineurs,  lo  12  nov,  1533.  (Non.  Limou- 
sin, 11,  627.)  11  épousa  le  12  juil.  1545  Anne  d'Aubusson, 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  la  Feuilladc,  et  de  Jeanne 
de  Vouhet,  qui  étant  veuve  fit  hommage  au  sgr  de 
Hontmorillon  le  1"  août  1556  et  le  14  juil.  1561. 
(Arch.  Vien.C.  389.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins: 
1"  René,  qui  suit  ;  2»  Jeanne,  qui  épousa  le  27  juil. 
1572  (Giraud  et  Terneron,  not.  à  Tersannes]  Pierre  des 
Collards,  Ec.,  sgr  des  Hommes  ;  3°  Jacques,  4°  Jean. 
Tous  ces  enfants  sont  mentionnés  dans  une  procuration 
donuce  par  leur  mère,  pour  l'hommage  de  Tersannes, 
le  21  juin  1561,  en  présence  fin  vénérable  M0  Guj  Es* 
tuurueau,  Ec,  sgr  de  la  Mothe.  (G.  389.) 


I«*IIII1!M     \l 


317 


6.  —  11  -I  ..ii  in,  :i  ii  (Roué),  Ec,  sgr  de  Ter- 
sannes et  de  Pinateau,  épousa  vers  i'>"iO  Françoise  de 
Montrocher,  fille  de  François,  Ec,  sgr  dudit  lieu.  Il 
échangea  le  22  sept.  1574  certains  héritages  provenant 
du  chef  de  sa  femme.  Celle-ci  étant  veuve  fit  aveu  de 
Tersannes  le  l2nov.  1583.  (Arch.  Vien.  G.  389. )  De  ce 
mariage  vint  au  moins  François,  qui  suit. 

7.  —  i'-liMii-iis-mi  (François),  Ec,  sgr  de  Ter- 
sannes, épousa  le  1"  mars  1612  (Champagne,  not.  de 
la  Molte-de-Tersannes)  Marie  Estolrneau,  tille  de  Jac- 
ques, Ec,  sgr  de  la  Motte-de-Tcrsannes,  et  de  Made- 
leine de  S'-Savin  6°  deg.,§  II).  Il  fut  taxé  en  1626, 
connue  noble  habitant  de  la  Basse-Marche,  pour  solder 
les  dépenses  des  députés  de  la  noblesse  aux  Etats  gé- 
néraux ;  mais  il  était  mort  depuis  1619,  ainsi  que  le 
prouve  une  création  de  tutelle  pour  ses  enfants  à  cette 
date.  En  1637,  sa  veuve  ratifia  le  mariage  de  son  fils 
François,  et  elle  partagea  les  biens  de  son  mari  en 
1645.  11  en  eut  au  moins  François,  qui  suit. 

8.  —  Estourneau  (François),  Ec,  sgr  de 
Tersannes,  Foussac,  Pinateau,  épousa  le  10  déc.  1637 
(Guionnet,  not.  a  l'Oliveric)  Gilonne  de  Sai.ionat,  fille 
de  François,  Ec,  sgr  do  l'Oliverio,  et  de  Avoie  d'Al- 
lemagne. Il  vivait  encore  en  1667,  époque  où  il  rendit 
aveu  au  château  de  Montmorillon,  au  nom  de  son  (ils 
Charles-Jacques,  pour  le  fief  de  Tersannes.  Il  eut  pour 
enfants  :  1*  Charles-Jacques,  qui  suit  ;  2°  Louis,  Ec, 
sgr  de  Foussac,  qui  transigea  le  19  sept.  1691  avec 
Martine  d'Appelvoisin,  veuve  de  son  frère,  et  Madeleine, 
sa  soeur,  au  sujet  de  la  terre  de  Foussac.  Il  avait  épousé 
Marie  Mangin,  dont  il  eut  au  moins  Marguerite,  qui 
fut  inhumée  dans  l'église  d'Antigny,  le  17  fév.  1699 
(Reg.)  ;  3°  Madeleine,  fut  marraine  à  Nalliers,  le  27 
mai  1684,  et  transigea  en  1691. 

9.  —  Estourneau  (Charles-Jacques),  Ec,  sgr 
de  Tersannes,  partagea  du  vivant  de  son  père  les  biens 
de  ce  dernier,  le  25  avril  1645,  et  épousa  le  14  nov. 
1678  (Michelet,  not.  à  Pinateau,  p«e  de  Maignat,  Basse- 
Marche)  Martine  d'Appelvoisin,  fille  de  Martin,  Ec, 
sgr  de  Contré,  et  de  Christine-Françoise  Chamizot.  Il 
était  décédé  avant  le  19  sept.  1691,  date  où  sa  veuve 
transigea  avec  Louis  et  Madeleine,  ses  beau-frère  et 
belle-sœur,  au  sujet  de  la  terre  de  Foussac.  Elle  rendit 
aveu  le  12  juin  169S  au  château  de  Montmorillon  pour  la 
terre  de  Tersannes  au  nom  de  son  fils  aîné  âgé  de  17 
ans.  Ils  eurent  :  1°  Louis-Jacques,  qui  suit  ;  2'  Gi- 
lonne, qui  était  âgée  d'environ  40  ans  en  1718. 

10.  —  Eslourneau  (Louis-Jacques),  Ec.,  sgr 
de  Tersannes,  Pinateau,  la  Bruneterie,  Ricoux,  né  le 
7  sept.  1680,  se  fit  donner,  le  16  oct.  1718,  uneatlesta- 
tion  du  curé  et  des  habitants  de  Tersannes  comme  quoi 
ni  lui.  ni  son  pire,  ni  son  aïeul,  ni  les  autres  sgrs  de 
Tersannes  ses  prédécesseurs,  n'avaient  jamais  été  portés 
sur  le  rôle  des  tailles.  11  était  en  1705  garde  du  corps 
du  Roi  et  il  était  décédé  en  1744.  Marié  :  1*  le  23  sept. 
1709,  à  Tersannes,  à  Marie-Geneviève  Moueau,  fille 
de  Antoine,  sgr  de  Clainvillier,  auditeur  en  la  chambre 
des  comptes  de  Paris,  et  de  Charlotte  Pérou  de  Va- 
renues  ;  2°  le  20  avril  1720,  au  Dorât,  à  Marguerite  de 
Mallevaud,  fille  de  Vincent,  et  de  Anne  Coussaull 
(Nob.  Limousin,  II,  629),  il  eut  du  l«lit:l°  MARIE, 
née  le  l*" juil.  1710,  reçue  àS'-Cyr  sur  preuves  fournies 
le  19  nov.  1718,  épousa  en  1728  Claude  de  Marans,  Ec. 
sgr  de  la  Rastide;  2°  ETIENNE,  qui  suit;  3"  LouiS- 
Jacques,  né  le  dernier  fév.  1723,  servit  dans  le  régi- 
ment de  Grammont,  et  dans  celui  de  Nivernais-Infante- 
rie. Il  épousa  Marie-Anne  un  Mallevaud,  fille  de  Jean- 
Gabriel,  Ec,  sgr  de  la  Varcnne,  et  de  Jeanne  de  Gour- 
jault,  dont  il    eut  au  moins  :  a.  Marie-Jeanne,  uéc  le 


318 


ESTOURNEAL 


13  juin  1758,  mariée  le  16  juin  1783  à  Armand-Charles 
Prévost,  Ec,  sgr  de  Cagemout  ;  b.  Marie-Louise,  née 
le  4  juil.  1759  ;  c.  François,  né  le  17  juin  1760,  in- 
humé le  27  avril  1766  dans  l'église  des  Dames  de  la 
Trinité  du  Dorât  ;  ri.  Marie,  née  le  9  déc.  1761  ;  e.  Ma- 
rie-Théodora,  née  au  Dorât  le  14  mars  1768. 

4°  Jeanne,  religieuse  Si  Magnac-Laval  en  1764  ; 
5*  Mauguerite-Sylyjne. 

11.  —  Estonrneau  (Etienne^,  Ec.,  sgr  de  Ter- 
sannes, né  en  1710,  rendit  hommage  de  sa  terre  de 
Tersannes  au  château  de  Montmorillon  le  23  août  1740. 
Il  épousa  :  1°  vers  1748,  Marie  Estourneau,  fille  de 
Sylvain,  Ec.,  sgr  des  Salles,  et  de  Marguerite  du  Rieux 
(fin  du  §  III)  ;  2°  il  se  remaria  le  25  oct.  1768  (Brigtieil- 
le-Chantre)  à  Jeanne-Julie  Beliot  (alias  Beyliot),  fille 
de  feu  Joseph,  chirurgien,  et  de  Marie  Debouigcs.  Du 
1"  lit  il  eut:  1»  Sylvain,  qui  suit  ;  et  du  second  plu- 
sieurs enTants,  entre  autres  :  2"  un  fils  dout  la  postérité 
est  fixée  en  Bretagne  ;  3°  Marie-Jeanne,  née  le  20  oct. 
1772. 

12.  —  Estourneau  (Sylvain),  Cliev.,  sgr  de 
Tersannes,  épousa  en  1772  Marie-Louise  Trouillon. 
Il  était  décédé  avant  1789,  époque  a  laquelle  sa  veuve 
fut  convoquée  aux  assemblées  de  la  noblesse  de  la 
Basse-Marche,  pour  l'élection  des  députés  aux  Etats 
généraux.  11  avait  eu  :  1°  Sylvain,  qui  suit  ;  2°  Marie- 
Joséphine,  mariée  à  N...  Chaut  delà  Tousche. 

13.  —  Eslourneau  de  Tersannes 
(Sylvain)  passa  dans  la  Vendée,  pendant  la  révolution, 
et  fut  capitaine  dans  l'armée  du  général  d'Autichamp. 
Il  avait  épousé  en  1794  N...  Caillaud,  fille  de  Joseph, 
Ec.,  sgr  de  la  Varenne,  et  de  Marie-Jeanne  de  Mas- 
cureau  de  S'*-Terre,  qui  lui  donna  :  1°  Gabriklle- 
Louise-Clémentine,  mariée  à  Nicolas-Joseph-Hippo- 
lyle  Eslienne-Montluc  de  la  Rivière  ;  2"  Joséphine, 
épouse  de  Charles  Legendrc  de  Boisfontaine,  décédée  i 
Montmorillon  le  17  août  1886,  à  87  ans  ;  3*  Françoise- 
Florence,  mariée  en  1826  à  Charles-Constant  Guyot 
d'Ervaud  ;  4"  Flore-Hortense,  mariée  en  1824  a  Jo- 
seph-Adrien Leulier  du  Ché. 

§  II.   —  Branche  du  RIS-Chaijveron. 

3.  —  Estonrneau  (Odet),  Ec.,  sgr  de  la 
Motte-de-Tersannes,  fils  puîné  de  Louis  (2*  deg.,  §  I), 
rendit  hommage  en  déc.  1482  au  sgr  de  la  Trémoïlle, 
sgr  de  Lussac-les-Eglises.  {Arch.  IP'-Vien.  H1  Magnac- 
Laval,  B.  14.)  Il  fut  capitaine  de  Château-Guillaume, 
et  servit  comme  brigandinier  au  ban  du  Poitou  en  I4S8. 
Mais  à  celui  de  1491  il  fut  remplacé  par  Jean  de  Bour- 
nizeaux.  D'après  un  tableau  généalogique,  il  partagea  la 
succession  de  son  père  le  19  déc  1491,  avec  son  neveu 
Antoine,  sgr  de  Tersannes  ;4'  deg.,  §  1).  11  acquit  des 
terres  il  Tersannes  en  1476,  1498  et  1508.  (Arch.  HT- 
Vicn.  Magnac,  B.  3.)  Sa  veuve  acquit  uue  rente  en  1512, 
vendue  par  Jean  Brarhet,  Bon  de  Magnac.  Marié  le 
15  nov.  1479  (?)  à  Huguette  de  Chazerac,  fille  de  Louis, 
Ec,  sgr  de  Chazerac,  et  de  Catherine  de  Montjouan?  il 
en  eut  au  moins  Louis,  qui  suit. 

4.  —  Estoiirnoaii  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Motte- 
de-Tersamies,  mourut  avant  le  12  nov.  1533,  jour 
oit  sa  veuve  fit  un  accord  avec  Pierre  Estourneau,  sgr 
de  Tersannes  (4°  deg.,  §  I).  Elle  acquit  en  1534  des 
terres  à  Tersannes.  (Areh.  Hle-Vien.  Magnac,  B.  3. 
On  écrit  sou  nom  Gillette  Panier.)  Il  avait  épousé  le 
6  fév.  1521  Gillette  Paviot  (ou  Panier?),  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  des  Places,  et  de  Gabrielle  de  la  Barre,  dont  il 
eut  au  moins  :  1»  Jacques,  qui  suit  :  -"  Gdyot,  Ec,  sgr 
de  la  Moite,  clerc,  qui  fut  témoin,  le  21  juin  1361,  d'une 


E8TOIRNEAI 

procuration  donnée  par  Anne  d'Aubusson,  veuve  de 
Pierre  Estourneau,  sgr  de  Tersannes  (Arch.  Vien. 
C.  389);  3°  peut-être  François,  qui  épousa  vers  158S 
Esther  Bozoï.,  veuve  de  Robert  du  Mosnard,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Montcocu.  (Nob.  Lim.) 

5.  —  Estourneau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la 
Motte-de-Tersannes,  des  Places,  la  Grange-de-Dom- 
pierre,  fit  hommage  du  fief  du  Mont(S'-Priest-la-Plaine, 
H"-Vien.),  en  1555,  a  Jacques  Brachet,  Ec,  sgr  de  Sa- 
lignac  (Arch.  H'-Vien.  Magnac-Laval,  B.)  Il  testa  le 
7  sept.  1588.  Marié  le  31  mars  1350  à  Marie  de  Blom, 
fille  de  Antoine,  Ec,  sgr  de  Bcaupuy,  et  de  Françoise  de 
Montrocher,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Jacques,  qui  suit  ; 
2«  Anne  ou  Jeanne,  mariée  le  14  juin  1578  à  François 
de  Salignat,  Ec.,sgrde  l'Oliverie  ;  3*  Marguerite,  qui 
épousa  le  12  déc.  1588  Jean  Chauvet,  Ec,  sgr  de  la 
Bruneterie  ;  4°  Pierre,  légataire  de  son  père  en  1588, 
marié  le  22  déc  1588  a  Marguerite  du  Theil,  et 
décédé  en  1591,  laissant  une  fille,  Renée  ;  5°  Fran- 
çois, qui  a  formé  la  branche  de  Locherie,  §  III. 

6.  —  Estourneau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la 
Grange  de  Dompierre,  devint  B""  du  Ris-Chauveron  et 
sgr  de  la  Peirière  par  son  mariage.  Il  fut  dispensé  de 
servir  au  bande  la  Marche  en  1577,  parce  que  son  père 
habitait  la  Motte-de-Tersannes  en  Poitou,  et  parce  qu'il 
était  lui-même  homni3  d'armes  de  la  compagnie  de 
M.  de  Chàteauroux.  (Noblesse  Basse-Marche.)  Marié 
le  20  oct.  1593  à  Madeleine  de  S'-Sayin,  fille  de  Jac- 
ques, Chev.  de  l'ordredu  Roi.  Bon  du  Ris-Chauveron  et 
de  la  Peirière,  et  de  Marie  Mauclerc,  il  en  eut  :  1*  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Antoine,  décédé  jeune  ;  3-  Marie, 
mariée  le  l"p  mars  1612  a  François  Estourneau,  sgr  de 
Tersannes,  son  parent  (7"  deg.,  §  I)  ;  4°  Renée,  prieure 
de  S"-Claire,  a  Saintes  ;  5°  Diane,  religieuse  à  Tulle  ; 
6°  Marguerite,  religieuse  à  Tulle  ;  7°  Jeanne,  S»  Marie, 
9*  Gasparde,  toutes  trois  Ursulines  à  Limoges. 

7.  —  Estourneau  (François  I"),  Chev.,  B°n  du 
Ris-Chauveron  et  de  Peirière,  sgr  de  la  Motte-de-Ter- 
sannes, Salles,  Locherie,  etc.,  fut  chevalier  de  l'ordre 
du  Roi,  gentilhomme  de  sa  chambre  et  1"  chambellan 
de  Monsieur,  frère  du  Roi.  Il  fit  aveu  du  fief  de  Mon- 
taigne, le  15  juin  162S  à  Montmorillon  (Arch.  Vien. 
C.  385),  servit  au  ban  de  la  Marche  en  1635,  et  mourut 
au  château  de  la  Peirière  le  10  sept.  1649.  11  épousa 
en  1'"  noces,  le  11  juil.  162S,  Esther  Lignaud,  fille  de 
René,  Chev.,  sgr  de  l' Age-Bernard,  et  de  Esther  de  Ra- 
haines;  en  2"  noces,  le  11  fév.  1641,  Anne  de  Ra- 
daines,  fille  de  Paul,  B"  d'Ussou,  gentilhomme  de  la 
Chambre,  et  de  Diane  d'Estuer  de  Caussade.  Il  eut  du 
1"  lit  :  1*  Antoine,  filleul  du  duc  d'Orléans,  mort 
jeune  :  2"  François,  qui  suit  ;  3°  Madeleine,  mariée 
le  22  mai  1648  à  Jacques  d'Abzac,  M'"  de  Mayac  ;  4"  Marie. 
épousa  d'abord  à  Lussac-les-Eglises,  le  19  fév.  1651, 
Léon  du  Rieux,  Ec,  sgr  de  Villerépaux,  puis  Joseph  de 
l'Aigle,  Ec,  sgr  des  Granges  ;  5"  Jeanne,  mariée  d'abord, 
le  15  fév.  1651,  à  Pierre  de  la  Lande,  Chev.,  sgr  de 
S'-Elicnne,  puis  à  Jacques  de  la  Ramière,  Ec,  sgr  de  la 
Maison-Neuve  ;  du  2°  lit  :  6°  Marie,  née  à  Brillac 
(Char.)  le  24  mai  1647,  qui  épousa  Paul  de  Senneelère, 
M1»   de    S'-Viclour  ;  7°   Radegonde,    religieuse. 

8.  —  Estourneau  (François  II),  Chev.,  R°"  du 
Ris-Chauveron,  sgr  de  la  Motte-de-Tersannes,  épousa 
le  31  oct.  1650  Françoise,  alias  Jeanne  Barton  me 
Montras,  fille  de  Pierre,  V"  de  Montbas,  et  de  Jacqttettc 
Bouniii.  Il  fut  maintenu  noble  en  1667  par  d'Aguesseau, 
et  était  décédé  avant  le  22  août  1677,  date  où  sa  veuve 
agissait  comme  tutrice  de  ses  enfants  mineurs,  qui 
étaient  :  1"  Jeanne,  mariée  en  1679  à  Pierre  M''  de  Lu- 
bersac,  capitaine   de  cavalerie  (Arch.    Char.  E.   575); 


I-I<>lll-Vl\l 


2°  François,  mit  suit;  3*  Antoine,  décédé  sans  pos- 
térité ;  4'  Denise,  qui  épousa  le  21  fév.  1694  François 
de  l  ubersac,  Ec.,sgrde  Chabrignac  ;  5"  Louise,  mariée 
If  ;il  août  ItiSi  à  Charles  de  Feydeau,  Chev.,  sgr  de 
Ressonneau.  (Chériu,  dos.  1641.) 

il.  —  1  -*i  oiiiiK-.ni  (François  III),  Ec,  H""  du 
Riz-Chauveron,  la  Peirière,  Tersannes,  etc.,  se  maria  le 
'20  avril  1683  a  Marie-Elisabeth  Landerneau,  lille  de 
feu  Pierre,  Chei ..  sgr  du  Verger,  et  de  Elisabeth  Brunet. 

Il  riait  décédé  avant  le  6  sept.  16S6.  A  celte  époque, 
sa  veuve  rendait  aveu  de  la  terre  de  la  Ricotière  à  I  é- 
vèque  de  Luçon.  Il  u'eut  pas  d'enfants,  et  sa  succession 
l'ut  partagée  entre  ses  sœurs. 

§  III.  —  Branche  de  i.<»  iiiihi 

6.  —  i  ~t oui -neau  (François),  Ec,  sgr  du 
Gros,  Locherie,  fils  puîné  de  Jacques,  et  de  Marie  de 
Blom  f5*  deg.,  §  II),  parait  avoir  été  destiné  a  l'Eglise 
tt  chanoine  du  Dorât  dans  sa  jeunesse.  (Nob.  Liin.) 
Il  épousa  d'abord,  le  24  niai  1600,  Jeanne  Lisnado, 
lille  de  Antoine,  Chev.,  sgr  de  l'Age-Bernard,  et  de 
Mnrie  Mauclerc  ;  puis  Marthe  Chasteigner,  veuve  de 
N...  Verinaud,  Ec.,  sgr  du  Mas,  lille  de  René,  Chev., 
sgr  du  Lindois,  et  de  Claude  de  Salagnac.  Du  1"  lit  il 
eut  :  1"  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Georges,  prieur  de  la 
Peugne?  3°  Marie,  qui  épousa  le  20  juin  162S  François 
de  Fondant,  Ec.,  sgr  de  Bersae  ;  S"  Anne,  mariée  le 
13  juil.  1629  à  François  Chauvel,  Ec.  sgr  des  Doua- 
nières ? 

7.  —  Estotirnenu  (Jacques1,  Ec,  sgr  de  Lo- 
cherie, servit  au  han  de  la  Marche  en  1635.  Il  ép  msa  : 
1*  le  25  juil.  1629  lieuée  de  Coignac,  lille  de  Pierre, 
Ec.,  sgr  de  Pers,  et  de  Avoie  d'Allemagne;  et  2"  vers 
1640,  Elisabeth  de  Blom,  fille  de  Christophe,  Ec,  sgr 
de  Beaupuy,  et  de  Licite  de  la  Béraudière.  Du  1"  lit 
il  eut  au  moins  :  1°  Jacques, qui  suit  ;  2°  Cadriel,  Ec, 
sgi  de  l'Orme,  Locherie,  qui  assista  comme  cousin 
germain,  le  24  sept.  1676,  à  Nalliers,  au  mariage  de 
François  de  Cognac  avec  Cabrielle  de  Brcltes.  11  fut 
charge  de  la  procuration  de  la  mère  de  François  Es- 
tourneau,  1!°"  du  Ris  (9*  deg.,  §  II),  au  mariage  de  ce 
dernier,  le  20  avril  16S3.  (Arch.  la  Barre.)  11  épousa 
Anne  Chacvet,  décédée  avant  le  11  fév.  1701,  date  de 
l'inventaire  de  sa  succession. 

8.  —  Ëstourneau  (Jacquus),  Ec,  sgr  de  Lo- 
eherie,  donna  quittance  le  onov.  1697  à  Jean-Philippe 
de  la  Rivallièro.  (Nob.  Lim.,  II,  629. >  Il  épousa  Marie 
de  Galard-Béarn,  mais  nous  ne  savons  pas  s'il  eut 
postérité. 

A  celte  branche  devait  se  l'attacher  le  personnage 
suivant  : 

Eatournenu  (Sylvain),  Ec,  sgr  de  Salles 
(Azat-le-Risi,  marié  vers  1700  a  Marguerite  ou  Rieux  ou 
Durieux,  dont  il  eut  au  moins:  1* René-Sylvain,    né  a 

Poitiers  le  2  déc  1712  (S'-Didior),  décédé  le  S  juin  1714 
(îS'-Porehaire)  ;  2°  Marie-Marguerite,  qui  épousa  vers 
1745   Etienne   Estourncau,  Ec,  sgr  de  Tersannes  (11* 


§   IV.   —  Branche  de  Cil AM'UK/.  VC. 

2.  —  Estnumeau  André),  lilsilc  Géraud,  et  de 
Marguerite  de  la  Coudre  (1"  deg.,  §  I  ,  était  peut  être 
l'atné,  d'après  certaines  notos.   Il    partagea    avec    son 

frère  Louis,  le  14  janv.  1445,  et  eut  les  terres  d'An- 
goumois.  (D'Hozier,  dos.  3377.)  Il  épousa  Marguerite 
DE  MonTENDRbI  au  nom  île  laquelle  il  lit  hommage  a 
l'évèquc  de  Limoges    en   1  i29.  Il    eut    Sun-,    doute   pour 


l'-ll'I    ItM      \l 


319 


fils  :  1"  Alain,  qui  suit  ;  2°  peut-être  Pierre,  qui 
servit  eu  1489  au  han  do  la  chatellenie  de  Montmoril- 
lon  pour  son  père  André.  (Note  peu  sûre,  peut  cire 
est-ce  Alain  1  sou  frère)  ;  3°  Jean,  rapporté  au  g  V.  . 
:i.  —  Estourneau  (Alain),  Chev.,  sgr  de  Chan- 
trezac (près  Confolens,  Char.),  reçut  un  aveu  fait  par 
Guillaume  Barbarin,  clerc,  do  Confolens,  le  20  fév, 
1167,  pour  des  domaines  i>  Genouillac.  (Champeval, 
Chai  'trier  de  Montagrier.)  On  le  trouve  qualifié  maître 
d'hôtel  du  Roi,  sgr  de  Chantrezac,  de  l'hôtel  noble  des 
Estourncau,  de  Hanot,  de  Janailhac,  de  la  Grange- 
d'Orillavi  (pa,t  de  Lesterps),  dans  divers  actes  il,-  1475 
cl  1  176,  concernant  îles  rentes  dues  à  SCS  fiefs.  (Arch. 
Char.  E.  106.)  D'après  l'ordre  chronologique,  il"  a  ilù 
avoir  pour  fils  : 

4.  —  1  isioiirni'iiii  Guillaume),  Ec,  sgr  de 
Chantrezac,  marié  vers  1500, a  Où  avoir:  1' Bertrand, 
qui  suit;  2"  Catherine,  mariée  le  4  mai  1511  ii  Hélie 
Desniier,  Ec,  sgr  de  S'-Amand  ;  3°  Françoise,  qui 
épousa  François    du  Chastenet,    Ec,  sgr  de   Puyférier. 

D.  F.  Archives  du  Vigean.) 

5.  —  Eatourneau  (Bertrand),  Ec,  sgr  de 
Chantrezac,  épousa  vers  1520  Catherine  de  la  Bérau- 
dièiie.  Celle-ci  testa  le  23  nnv.  1569,  en  faveur  de 
Claude  Paulle,  son  petit-fils.  , Champeval,  Chai-tnrr  do 
Montagrier.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins  :  \r  Gas- 
pard, qui  suit  ;  2°  Renée,  mariée  le  14  fév.  1551  à 
Pierre  Paulle,  Ec,  sgr  de  la  Brousse  ;  et  sans  doute 
3°  Anne,  mariée  le  17  sept.  1556  à  François  de  la 
Touscbe,  Chev.,  sgr  de  Montagrier,  qui  eut  procès  à 
Augoulême  en  1579  contre  les  héritiers  de  Pierre 
Paulte. 

6.  —  Estourncau  Gaspard),  Ec,  sgr  de 
Chantrezac,  Yieux-Negret,  Lousterye,  Genouillac,  etc., 
vers  1550  (Champeval,  Chart.  Montagrier),  assista  en 
1551  au  mariage  de  Renée  Estourneau  avec  Pierre 
Paulte.  11  était  encore  mineur  en  1550,  et  fut  tué  à  la 
bataille  de  Dreux.  Nous  pensons  qu'il  eut  pour  fils 
Guillaume,  qui  suit. 

7.  —  Estourneau  (Guillaume),  Ec,  sgr  de 
Chantrezac,  est  rappelé  dans  un  acte  de  16S9  (Rivet, 
not.  a  Ambeinac  Arch.  Char.  E.  S50\  passé  par 
Jeanne  d'Olaison,  veuve  de  Jean  de  Camain,  Ec.sgrde 
Cussac,  comme  ayant  ai  rente  jadis  des  terres  k  Guil- 
laume Torgenoux.  Il  eut,  croyons-nous,  pour  fille 
Renée,  mariée  ver»  1610  k  Emmanuel  d'Olaison  ou 
d'Olczon,  Ec,  sgr  du  Colombier  ?  (qui  eut  une  fille 
née  le  18  juin  1612,  à  Chantrezac). 


§  v. 


Branche  de  i>.%  ROCHE. 


3.  —  Estouriieuii  (Jean),  Ec,  sgr  de  la 
Roche,  probablement  fils  d'André  2*deg*.,§  IV),  eut 
un  procès  avec  Louis  Estourneau,  sgr  de  Tersannes,  au 
sujet  de  dégâts  commis  sur  ses  domaines,  terminé  par 
uu  accord  passé  eu  14.17.  (Arch.  Hl"-Vien.,  Magnac, 
B.  8  )  Il  eut  sans  doute  pour  fils  ou  petit-fils  : 

4.  —  Estourneau  (Guillaume),  Ec.  sgr  de  la 
Roche-des-Çombes,  lit  hommage  de  la  Grenarderie  k 
la  Dame  de  Lussac-les-Eglises  en  1509  cl  1511.  (Arch. 
Ill«-Vien.,  Magnac,  B.  1 1,  où  il  est  dit  sgr  de  Tersannes.) 
Il  épousa  Marie  de  MONTERBAN  (?  ,  dont  il  eut  au 
moins  Louise,  mariée  le  26  avril  1524  k  Clément  Guiot, 
Ec,  sgr  d'Asnières. 

BSXOURRrEAfJ  I»K  l.A  TOl'CHE, 

—  Famille  originaire  de  S'-Jcan-d'Angély,  qui  a  été 
maintenue  noble  par  d'Aguesseau  en  loin,  par  arrêt  du 
conseil    du  30    août    1612    et   par  Bégon  en    H''.1^.  Il 


320 


E8TOURWEAU 


existe  aux  Archives  nationales  (M.  400)  un  dossiiT  sur 
celle  famille  que  nous  avons  consulté,  et  au  moyen 
duquel  nous  avons  pu  rédiger  la  généalogie  qui  suit. 
On  en  trouve  un  autre  au  cabinet  des  titres  (Nouv. 
d'Hozier,  127,  dos.  2720). 

Blason  :  d'azur  au  lion  d'or.  (Pièc. 
orig.  1081,  dos.  24898.)  M.  de  la  Mori- 
nerie  lui  donne  le  blason  des  Estourneau 
de  Tersannes. 

Estourneau  (Christophe),  marié 
a  Marie  Pénigault,  fut  inhumé  a  S'- 
Jean-d'Angély  le  20  avril  1659,  a  52  ans.  Il  eut  une 
fille,  Catherine,  baptisée  à  S'-Jean-d'Angély  le  2  janv. 
1634.  (Arch.  S'-Jean-d'Angély,  E»  1338.) 

Estourneau  (Pierre)  épousa  à  S'-Jean-d'An- 
gély, le  10  mai  1655,  Jeanne  Courtaillac.  (Id.  1344.) 

Estourneau  (Marthe),  Agée  de  4  ans,  fut 
inhumée  dans  la  même  ville,  le  23  août  1663.  (Id. 
1348.) 

Estourneau  (Julien)  eut  de  Jeanne  Sun- 
baude  ?  1°  Anne,  inhumée  à  S'-Jean-d'Angély  le  25 
fév.  1749,  à  3  ans  ;  2°  Jeanne,  inhumée  au  même  lieu 
le  3  janv.  1750,  à  15  jours.  (Id.  1413.) 

1.  —  Estourneau  (Mathurin),  Ec.,  sgr  de  la 
Touche  d'Asnières,  conseiller  et  avocat  du  Roi  au  siège 
de  S'-Jean-d'Angély,  pair  et  échevin  de  cette  ville, 
épousa  Marie  Boiseau,  et  était  décédé  en  1596,  ayant 
eu  :  1°  Charles,  qui  suit  ;  2°  Marie,  mariée  avant 
1613  a  Jean  Gadouin,  Ec.;  3°  autres  enfants  qui  ne 
sont  pas  connus. 

2.  —  Estourneau  (Charles),  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  conseiller  du  Roi  et  son  avocat  au  siège  de  S'- 
Jean-d'Angély,  reçut  comme  tel  des  lettres  patentes 
le  17  sept.  1608.  Il  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs 
(non  nommés)  les  successions  de  ses  pèro  et  mère  et 
obtint  un  arrêt  du  Parlement  de  Bordeaux  le  3  août 
1613  contre  Jean  Gadouin,  son  beau-frère,  au  sujet  de 
son  droit  d'aînesse.  Il  épousa  le  4  nov.  1603  (Robert, 
not.  à  Saintes)  Françoise  Marchand,  dont  il  eut  : 
1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  3°  Charles,  baptisé  h 
S'-Jean-d'Angély  le  3  mars  1619  ;  4"  Charlotte,  alias 
Françoise,  mariée  le  9  nov.  1649  à  Charles  Chevalier, 
Ec,  sgr  du  Treuil  (Yalayre,  élect.  de  S'-Jean-d'An- 
gély). 

3.  —  Estourneau  (Louis),  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  conseiller  du  Roi  et  son  avocat  a  S'-Jean- 
d'Angély,  épousa  le  30  août  1638  Marthe  Mesnard, 
dont  il  eut  de  nombreux  enfants  qui  partagèrent  sa 
succession  le  16  août  1681  :  1°  Isaac,  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  transigea  le  16  déc.  1670  à  S'-Jean-d'Angély, 
et  mourut,  croyons-nous,  sans  postérité,  après  avoir  été 
maintenu  uohle  par  Bégon  le  12  avril  1698;  2°  Ar- 
mand, qui  suit  ;  3°  Alexis,  né  a  S'-Jean-d'Angély,  le 
26  juin  1655,  ne  fut  baptisé  que  le  29  janv.  1669  ; 
4"  Charlotte,  épouse  de  Mathieu  Desvaux  ;  5"  Hen- 
riette, femme  de  Etienne  Cronneau  ;  6°  Marie,  7*  Bé- 
nigne, qui  assistèrent  tous  au  partage  du  16  août  1681. 

4.  —  Estourneau  (Armand),  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  né  le  21  nov.  1649,  épousa  le  1"  juin  1682 
Anne  Le  Comte.  11  fut  maintenu  noble  par  arrêt  du 
conseil  du  30  août  1672  et  laissa  pour  enfant  Isaac, 
qui  suit. 

5.  —  Estourneau  (Isaac),  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  né  le  28  sept.  16S5,  épousa  le  10  mai  1715 
Marie-Angélique  Pallet,  fille  de  feu  Jean,  Ec,  s'  des 
Rousseau,  et  de  Angélique  de  Rignol?  Il  décéda  avaut 
1750,  ayant  eu  :  1»  Charles,  qui  suit  ;  2*  François- 
Alexandre,  Chev.,  sgr  de  la  Touche,  Chadignac,  lieute- 


ESTOl'RiVEAl' 


nant  au  régiment  de  Chartres-Infanterie,  assista  au  ban 
deSaintonge  en  1758.  11  épousa  d'abord  le  8  fév.  1750 
(Moreau,  not.  à  Niort)  Marie-Anne  de  Pons,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Coudre,  et  de  Marie-Elisabeth 
Simon  de  la  Morillonnière  ;  puis  Marie-Culherine  Mo- 
risseau,  qui  étant  veuve  fut  convoquée  en  1789  a  la 
réunion  de  la  noblesse  de  Saintonge.  Du  1er  lit  il  eut  au 
moins  Marie-Anne,  mariée  le  29  avril  1772,  à  S'-Jean- 
d'Angély,  a  Joseph-Louis  V"  de  Lescours. 

3°  Marié-Angélique,  qui  épousa  le  23  oct.  1736 
(Guionnet,  not  à  S'-Jean-d'Angély)  Jean  Meschinct, 
Ec,  sgr  du  Cochet  et  de  Bellevue. 

6.  —  Estourneau  (Charles;,  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  né  le  26  janv.  1723,  servit  comme  volontaire 
au  régiment  de  Normandie,  et  assista  au  ban  de  Sain- 
tonge en  1758.  Marié  le  13,  allas  le  30  janv.  1754  à 
Marie  Jamain  des  Crois,  fille  de  Louis,  s'  des  Crois,  et 
de  Anne  Merain,  il  mourut  en  1780,  et  sa  veuve  lit 
faire  inventaire  le  2S  déc  de  la  même  année.  Leurs 
enfants  furent  :  1°  Cbarles-Honoré,  qui  suit  ;  2°  Denis, 
né  le  14  août  1767,  décédé  avant  1787  ;  3"  Charles- 
Alexandre,  fit  ses  preuves  pour  l'école  de  la  Flèche, 
et  y  élisait  son  domicile  le  22  oct.  17S7,  lors  du  par- 
tage des  biens  de  ses  père  et  mère  ;  4°  François,  né 
le  6  oct.  1770,  prit  part  au  partage  précité  ;  o"  Marie- 
Sophie,  6"  Marie-Angélique,  décédées  l'une  et  l'autre 
avant  1787. 

7.  —  Estourneau  tle  la  Touche 
(Charles-Honoré)  prit  part  au  partage  des  biens  de  ses 
père  et  mère.  Il  servit  comme  volontaire  sur  la  frégate 
la  Cèrès  et  fit  la  campagne  de  1781.  Marié  à  Marie 
de  Frétaud,  il  en  eut  :  1°  Charles-Frédéric,  qui 
suit;  2°  parail-il,  Piehre-Charles-Ferdinand,  né  le 
27  janv.  1S02. 

8.  —     Estourneau    «le    la     Touche 

(Charles-Frédéric)  épousa  le  11  avril  1828  Marie-Rose- 
Géorgina  Seuillet  de  Montégon,  fille  de  Gabriel- 
Stanislas,  capitaine  d'infanterie,  et  de  Anne-Thérèse  de 
Terrasson,  qui  lui  donna  :  1*  Charles-Honoré-Joseph, 
né  le  23  mai  1830,  mort  sans  alliance  ;  2»  MAniE,  née 
le  16  avril  1836,  mariée  le  31  août  1S58  à  son  cousin 
Eugène  Malis;  3°  Marie-Virginie-Charlotte-Hélène, 
née  le  5  août  1846,  femme  de  Armand  de  Maillard, 
C'«  d'Hust. 

ESTOURNEAU     oc      ETOUR- 

NEAU.  —  Famille  du  Miutniorillounais. 

Estourneau  (Nicolas),  procureur  à  Montmo- 
rillon,  épousa  vers  1660  Marie  Babert,  fille  de  Gilbert, 
et  de  Marie  Caillaud. 

Estourneau  (Nicolas),  sergent  royal,  était 
décédé  avant  le  5  avril  1662,  date  où  sa  veuve  Jeanne 
Seureau  fit  un  échange  de  terres,  p'"  de  Monlismus 
(Vien.),  avec  Fleurant  Tartarin,  greffier  criminel  à 
Montmorillon.  (Arch.  Vien.  Fonds  Babert.) 

Estourneau  (Marguerite),  épouse  de  Léonard 
Martin,  sergent  royal  à  Nalliers,  en  eut  Léonard,  baptisé 
à  Nalliers  le  18  oct.  1675,  et  qui  eut  pour  parrain 
Léonard  Estourneau,  s'  de  S1- Laurent. 

Estourneau  (Léonard),  s'  de  S'-Laurent, 
sergent  royal  k  S'-Savin,  épousa  Anne  Cuisinier.  Ils 
ont  eu  au  moins  pour  enfants  :  1°  Catherine,  née 
le  20  j  il  11.  1673,  mariée  à  S'-Savin.  le  30  scpl. 
1697,  a  Claude  Guyot,  s'  de  Boiscourteaux  (Rcg.)  ; 
2"  Pierre,  né  le  8  scpl.  1675  ;  3»  Louise,  née  le 
13  déc  1677  ;  4"  Aitiustin,  né  et  décédé  en  1682; 
5'  MAniE,  née  le  17  oct.  16S3  ;  6"  Marie,  née  le  6  fév, 
1687, 


ESTOl'niVEALT 


ESI'IOI 


321 


ESTOUnNEAU.    —    Famille  noble   do 
Touraine  et  du  Mirehalais  au  xvn°  siècle. 


<§>       <Ù 


r\i""}  Blason  :  d'azur  a  la  fasce  d'or  chargée 
do  2  macles  de  gueules,  accompagnée  eu 
pointe  d'un  emmanché  d'argent  de  4 
pièces,  mouvantes  du  bas  de  l'écu  ;  chef 
d'or  chargé  de  3  tourteaux  d'azur  (D'Ilo- 
zier.  Arm.  Touraine.) 
Esloiirneau    Jean),    Ec,    sgr    de    Luché,    fit 

inscrire  son  blason  à  l'Armoriai  de  Richelieu  en  169H. 

Par  erreur,  M.  de  Fourhicr,  dans  l'Armoria!  du  Mireha- 

lais,  lui   a   donné    le   blason    des   Estourneau   de   Tcr- 

sannes.  (M.  A.  0.  1877,271.)     • 

ESTOERNEAE.    —   Famille    dont   on    ne 
eonnait  pas  le  pays  d'origine.  Peut-êlra  la  même. 
Eiloiiriifiiii    (Jean),    Ec,    sgr    de    Pisaur  ? 

marié  à  Madeleine  I.edlond  ?  en  eut  au  moins  : 

Eatouriienu  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Combe  de 
l'Age,  receveur  du  domaine  à  Poitiers,  fut  maiutenu 
noble  après  avoir  été  débouté  eu  1668.  (Nob.  I.iui.)  I! 
épousa  à  S'-Paul,  le  5  mai  1654,  Geneviève  Biiunei, 
fille  de  Jean,  s'  de  la  Paillerie,  contrôleur  du  domaine, 
et  de  Louise  Manevy.  Il  fut  inhumé  à  Thurageau,  le 
24  août  1707.  âgé  de  84  ans.  (lieg.) 

i:sk»i  ii^iai   tu   ri;u8\\\i.B 

, Branche  de  Bretagne).  —  Depuis  l'impression  de  la 
notice  de  celle  famille,  nous  avons  reçu  les  renseigne- 
ments suivants  qui  prouvent  la  communauté  d'origine  de 
cette  branche,  seule  subsistante  aujourd'hui,  de  la  fa- 
mille Estourneau  des  seigneurs  de  Tersannes  et  du  Ris 
en  Montmorillounais. 

12.  —  Estourneaii  (André-Aurélieu  dit  le 
chevalier  de  Tersannes,  fils  d'Etienne,  et  de  Jeanne- 
Julie  Bcliot  (ll«  deg.,  S  P'1',  page  318,  lrc  colonne), 
naquit  le  11  mai  1771  au  château  de  Tersannes.  Cadet 
gentilhomme  au  régiment  d'Anjou-Infanterie,  il  émigra 
en  1791,  rejoignit  l'armée  de  Condé,  puis  servit  a  l'aimée 
des  Princes.  Lieutenant  a  la  compagnie  d'Anjou  du 
1er  uov.  1795,  il  était  avec  le  même  grade  aux  hussards 
de  Damas  quand  ce  régiment,  fondu  dans  les  hussards 
d'York  fut  envoyé  en  garnison  dans  les  colonies  an- 
glaises des  Indes  occidenlales.  Etant  à  S'-Pierre  de  la 
Martinique,  il  obliut.  le  4  mai  1796,  son  congé  absolu 
mentionnant  qu'il  avait  servi  avec  honneur  et  distinction. 
De  la  Martinique,  il  passa  à  Slc-Lucie,  où  il  se  maria  en 
mai  1SIHI  k  Marie-Anne  Bonneterrë-Bocrgelat  de 
Vii.Lte.ouRT.  fille  de  Gabriel,  officier  des  milices,  et  do 
Marie-Françoise  Dugard,  et  se  consacra  aux  travaux  de 
l'agriculture.  Non  rayé  de  la  liste  des  émigrés,  il  se  vit 
plus  d'une  fois  contraint,  par  les  péripéties  de  la 
guerre  dont  les  Antilles  étaient  le  théâtre,  de  quitter 
momentanément  Slc-Lucie,  afin  de  pourvoir  à  sa  sûreté. 
Rentré  à  la  Restauration,  il  fut,  le  23  mars  1817.  promu 
capitaine  au  2e  bataillon  d'infanterie  de  la  Martinique. 
Chevalier  de  S'-Louis  le  17  août  1822  et  admis  a  la  re- 
traite le  27  août  1826  étant  au  45''  régiment  de  ligne  à 
S'-Brieuc,  il  se  fixa  dans  cette  ville  avec  sa  famille  et 
y  mourut  eu  1831,  ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Louis- 
AuHEI.IBN,  qui  suit  ;  2°  Jules,  né  à  S"-Lucie  le  5  mars 
1S05,  dont  deux  Gis,  JULES  et  Ludovic;  3°  Charles- 
Sylvain,  né  ii  S,e-Lucie  le  11  sept.  1812,  père  do 
Charles-Louis-Abhélibn,  commissaire  eu  chef  de  la 
marine  chef  du  service  de  la  marine  à  Nantes,  officier 
de  la  Légion  d'honneur.  Tous  mariés  en  Bretagne  et 
ayant  descendance. 

13.  —   Estnurneou    de    Tersannes 

Diction.  Histor.  et  Généal.  des  Familles  do 


(Loiiis-Aiirélieu),  né  a  S'''-Lucie  le  12  mars  1801, 
chef  de  bataillon  d'infanterie  de  marine,  chevalier  do 
la  Légion  d'honneur,  marié  le  18  mars  1840  à  n-  irée 
Gadtbbad,  liilo  d'un  officier  supérieur  d'artillerie  de  la 
marine.  Il  est  devenu  chef  de  nom  et  d'armes  le  9  juil. 
1836,  date  do  la  mort  au  château  de  Lépinc(Auiignv.\ ïen.) 
de  Sun  neveu  Sylvain-Nicolas  Eslourneau  de  Tersannes, 
décédé  sans  descendants  mâles.  Lui-même  est  mort  le 
12  janv.  1^83  au  manoir  de  Kerlcganie  (Morbihan), 
laissant  Aurélibn  Eugène,  ancien  capitaine  des  mobiles 
des  Cflles-du-Nord,  dont  la  compagnie  fut  adjointe  aux 
zouaves  de  Charelle,  lors  de  la  mémorable  charge  du 
plateau  d'A'ivours.  Ce  dernier  également  marié  en  Bre- 
tagne cl  avant  descendance. 


l«Ht\I>l     'de  l\ 


V.  Lestrahe,  Piet. 


■  ATHEES 


V.  Pelletier. 


E8TRICHE  (de  Baracé).  —  Famille  men- 
tionnée dans  l'Armoriai  universel  de  Rietslap  comme 
habitant  le  Poitou  (?)  :  c'est  plutôt  l'Anjou.  Le  vrai  nom 
est  Destriché. 

Bltison:  de  gueules  à  la  bande  de  3  losanges  d'ar- 
gent, chargée  d'une  épée  de  gueules,  garnie  d'azur, 
accompagnée  en  chef  d'un  lion  d'or  couronné  d'argent, 
ot  un  franc-quartier  d'or  chargé  d'une  aigle  de  sinople, 
couronnée  de  sable. 

isii  l'It  |d')  ou  de  8TUER.  —  Fa- 
mille noble  de  Bretagne  établie  en  Périgord,  dont 
plusieurs  membres  sont  venus  en  Saintonge  et  en  Poi- 
tou. Elle  hérita  de  la  maison  de  Caussade,  et  posséda 
le  comté  de  la  Vauguyou  en  Limousin.  (V.  Nobiliaire 
du  Limousin.) 

sautoir    de 


d'argent 


suivit  Jacques  de 
contre   le   Roi.  Il 


Blaion 

gueules. 

Estuer  (Jean  d' 
Pons  dans  sa    révolte 
oblint  en  1445  des  lettres  de  rémission. 
(Arçh.  nat.  J.  reg.  177,  238.) 

Estuer  <Ie  Caussade  (Louis  d'),  Chev., 
sgr  de  S'-Mégrin,  B"°  de  S'-Gerniain-sur-Vicnne, 
G"  de  la  Vauguyon;  (est  parfois  appelé  de  Stuart  par 
erreur).  Il  mourut  le  2  juin  1034.  Marié  à  Diane  db 
Pérusse  des  Cars,  fille  de  Jean,  Chev  ,  sgr  de  la 
principauté  de  Careney,  C"  de  la  Vauguyon,  et  de 
Anne  de  Clermont,  il  en  eut  entre  autres  enfants  : 
1!  Jacques,  C"  de  la  Vauguyon,  qui  eut  plusieurs 
enfants,  dont  une  fille,  héritière  de  la  Vauguyon, 
qui  porta  ce  fief  à  la  maison  de  Quelen  ;  2*  Diane, 
mariée  à  Paul  de  Rabaines,  Chev.,  sgr  d'Usson  et 
de  la  Tour-de-Brilhac  ;  3°  Françoise,  qui  épousa 
en  159?  Jean  de  Pontville-Ilocliechouart,  V"  de  Ro- 
chechouart. 


ESVE.  —  Famille  dont  un  membre  fut  trésorier 
de  France  à  Poitiers  sous  Louis  XIV. 

lllaton  :  d'azur  au  chef  d'argent 
chargé  d'un  lion  naissant  de  sable.  (Bon- 
valet.  M.  A.  0.  1883,  d'après  des  cachets 
de  lettres  des  Arch.  Vieil.) 

Esve  (Olivier),  Ec,  trésorier  de 
France  à  Poitiers  en  1675,  résiliant  sou- 


vent à  Paris,  s'occupa  activement  des  affaire»  du  Poitou. 

ES  VET  ou  EVET.  —  Famille  de  Poitiers 
au  xvu»  siècle,  sur  laquelle  nous  n'avons  que  fort  peu 
de  renseignements. 

Poitou.  21 


322 


ELLAIX 


IM 


EVEILL,\RD 


Esvei  (Pierre),  chanoine  de  Ménigoute  et  archi- 
prêtre  de  Faye-la-Vineuse,  est  parrain  a  S,e-Opportune 
de  Poiliers  le  21  août  1595.  (Reg.) 

Esvet  (Pierre),  sr  de  la  Gallischerie,  chanoine 
prébende  de  l'Eglise  de  Poiliers  en  1608,  est  parrain  à 
Lavoux  en  1615  II  l'est  encoro  a  S'-Porchaire  de  Poi- 
tiers le  21  mai  1624,  et  à  S'-Savin  de  la  même  ville,  le 
17  avril  1634.  (Id.) 

Ksvct  (René)  était  notaire  royal  a  Poitiers  en 
1612.  (F.)  Sa  femme  Marie  Serizieb  fut  marraine  à 
Sl*-Opportunc  le  13  janv.  1620.  (Reg.)  Leur  fils  Julien 
est  parrain,  le  5  nov.  1625,  à  S'-Savin  de  Poiliers. 

Esyet(René),  prêtre,  archidiacre  de  Thouars,  est 
parrain  à  S'-Savin  de  Poitiers  le  S  janv.  1649.  (Reg.) 

Esvet  (Claude)  épousa  dans  l'église  S'-Porchaire 
de  Poitiers,  le  17  avril  1651,  Laurent  Lomedé.  (Id.) 

Esvet  (René),  greffier,  est  inhumé  à  S'-Michel  de 
la  même  ville  le  18  déc.  1654.  (Id.) 

Esvet  (Martin),  sergent  de  la  cour  de  Montier- 
neuf.  Le  7  nov.  1654,  René  Garder,  Ec,  sr  de  la  Dis- 
nière,  lui  afferme  la  maison  et  métairie  de  la  Disnière, 
p"e  de  Buxerolles.  (Abb.  de  S'-Cypiien,  A.  V.) 

Evet  (Pierre),  curé  de  Vançais  (D.-S.),  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  Lusignan  en  1700  ;  «  d'or 
au  chevron  onde  de  sable  ». 

ETANG  (de  l').  Ce  nom  écrit  aussi  Delétang, 
Delestang,  se  trouve,  en  Poitou  commun  à  diverses 
famille.  (Y.  Estang,  Lestang,  Létang.) 

Etang  fAlard  de  1')  constitua  une  renie  sur  son 
domaine  de  l'Etang  (sans  doute  à  Lencloître)  dans  la 
mouvance  de  la  ehàtellenie  de  Beaumont,  en  1257,  au 
profil  du  chapitre  de  N.-D. -la-Grande  (Arch.  Vien. 
G.  1141.) 

ETOILE  (de  l').  V.  Estoile  et  Lestoile. 

ETOILE  (de  l').  —  Famille  que  l'on  croit 
originaire  de  Bretagne. 

Etoile  (N...  de  1")  eut  pour  enfants  :  1*  Isem- 
bard,  qui  fut  abbé  de  Preuilly,  puis  fondateur  de  l'ab- 
baye de  l'Etoile  (Archigny,  Vien.)  en  Châlelleraudais, 
en  1124  ;  2°  Pierre,  fondateur  de  l'abbaye  de  Font- 
gomhaud,  près  Le  Blanc.  (Lalanne,  Hist.  Chàtelleraull, 
1,165.) 

ETOIIRMEAE,  —  Il  y  a  eu  des  familles 
de  ce  nom  ;  mais  on  écrit  ordinairement  Estourneau. 
(V.  ce  mot.) 

ETRANGER.  —  Ce  nom  se  trouve  sous  la 
forme  latine  Exli'aneus,  dans  les  chartes  poitevines. 

Etranger*  (Daniel),  Extraneus,  donna  vers 
1070  des  terres  a  FtoUlaco  (Rouillé,  Couture-d'Ar- 
genson,  D.  -S.),  à  l'abbaye  de  S'-Florent  de  Saumur. 
(A.  H.  P.  2.) 

Etranger  (David),  qui  possédait  des  droits 
féodaux  à  Longré  (Char.),  eu  fit  don  à  S'-Florent, 
vers  10SO.  Il  avait  une  sœur,  Ermengarde,  et  un  fils, 
Airault,  qui  possédait  des  domaines  a  Villemorin, 
près  Aulnay  (Char.-Inf.). 

EULAIN.  —  Familles  du  Bas-Poitou  ou  du 
Niortais. 

Eulain  (Gilles),  curé  de  St-Laurent  de  la  Salle, 
fut  inscrit  d'office  'a  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700  : 
«  d'or  coupé  de  gueules,  à  2  roses  d'argent  brochant 
sur  le  coupé  ». 


EE8TACHE.  —  Famille  noble  du  Poitou  au 
xiu"  siècle. 

Eustache  (Jean  d'),  Chev.,  des  environs  de 
Chauvigny, devait  a  l'abbaye  de  S'-Séverin  une  rente  de 
deux  mines  et  demie  de  froment  sur  des  terres  apuJ 
Saniages,  qui  fut  vendue  en  1247  par  l'abbé  Aimeri 
a  Jean  de  Melun,  évoque  de  Poitiers.  Il  avait  fait  un 
don  de  quelques  droits  féodaux  dans  le  lieu  de  Bonnay 
a  l'église  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers.  Ce  don  fut 
confirmé  après  sa  mort,  le  16  janv.  1253,  par  Guillaume 
il'Aeron,  Chev.,  et  son  fils.  (D.  F.  11.) 

EVEILLAR»  DE  Ï.A  VERGNE.  — 

Famille  du  Bas-Poitou  connue  dès  le  milieu  du  xiv* 
siècle.  On  trouve  des  personnages  de  ce  nom  à  la  Ro- 
chelle, mais  ils  sont  peut-être  d'une  autre  famille. 
Nous  avons  pu  dresser  quelques  degrés  de  filiation 
grâce  a  une  maintenue  de  noblesse  accordée  a  cette 
famille  par  M.  de  Maupcou  (conservée  dans  notre  ca- 
binet), et  d'après  les  registres  paroissiaux  de  la  Vendée. 

Blason  :  de  sabie  à  3  molettes  d'épe- 
ron d'argent,  2  et  1 ,  et  une  coquille  d'or 
en  abîme.  (Cab.  titres,  vol.  449.) 

Eveillard     (Laurent),     procureur 
de  l'église   de    S'-Gilles  sur-Vie,   arrente 
une  pièce  de  terre,  dite   le  Pré-des-Ma- 
rattes,  le  jeudi  après  la  S'-i'incent  1356,  à  Pierre  Mau- 
clerc,  valet.  (Emul.  Vend.  1885.) 

Eveillard  (Marie)  épousa  vers  1490  Méry  Tho- 
masset,  sgr  de  la  Trévillère.  (Cab.  titres,  S'Cyr.) 

Eveillard  (Yvonne)  épousa  vers  1450  Guil- 
laume Papion,  sgr  de  Beaulieu.  (Reg.  Malte  ) 

Eveillard  (Raou'llet)  devait  en  1484  4  livres 
a  Noirmomier  a  cause  des  marais  de  Peruchet.  (Bihl. 
Nat.  Nouv.  Acquisition,  Man-hegay.) 

Eveillard  (Lucas)  relevait  à  la  même  époque 
de  Noirmoutier  pour  raison  du  fief  Fouschard,  et  devait 
pour  droit  de  rachapt  60  sols  par  an.  (Id.  id.) 

Eveillard  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Fortune, 
épousa  le  24  juil.  1497  Marguerite  Foecher,  fille  de 
Jacques,  Ec. ,  sgr  de  l'Esmentruère,  et  de  Jeanne  de  la 
Muce.  Il  était  veuf  avant  le  3  nov.  1525,  et  transigea 
ce  même  jour  avec  les  héritiers  de  sa  femme.  (Chat,  de 
Puiguyon.  D.  F.,  23.) 

Eveillard  (Jean),  Ec,  épousa  vers  1500  Cathe- 
rine Baruet,  D°  de  la  Liolière  (Langon.  Vend.),  fille  de 
Jean,  sgr  de  la  Liolière  et  Prédorin.  (Gén.  Iiarret.) 

Eveillard  (Robert)  se  maria  vers  1533  à  Marie 
Cantin,  veuve  de  Jean  de  Linibour,  Ec,  sgr  de  la 
Liolière.  (Gén.  Cantin.) 

Eveillard  (Gabriel)  était  en  1565  aumônier  de 
S'-Sornin  de  Bourgneuf   (Arch.  Char.-Inf.  F.1  1139.) 

Eveillard  (Pierre)  et  Elisabeth  Bernard,  son 
épouse,  sont  inscrits  sur  les  registres  de  l'église  ré- 
formée de  la  Rochelle  en  15S7. 

Eveillard  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Mormaneuf? 
fut  fiancé  en  1592  à  Naude  l'ERnoTEAU,  de  la  p"c  du 
Langon.  (Bibl.  Niort.  Noies  de  la  Fontcuelle.) 

Eveillard  (Anne),  veuve  de  François  de  Fer- 
rières,  est  inscrite  sur  les  registres  de  l'église  réfor- 
mée de  la  Rochelle  en  1615. 

Eveillard    (Pierre),    s*    de    la    Guillebaudière, 
maire  de    S'-Jean-d'Angély,  y    est    également  porté  en 
1621.  (Id.) 
Eveillard  (Jean),  Ec,  sgr  de  Longpré,  veuf  de 


IAIIII     lltl> 


Michelle  Rabaud,  se  remaria  après  le  6  août  1649  et 
avant  le  25  mai  1662,  a  Marie  dk  Hilleain,  fille  île 
Matliurin,  Ee  ,  sgr  des  Landes,  et  de  Marguerite  de 
Besnac.  (A.  H.  P.  23  ) 

■  :  veillard  (Charles),  Ec.,  sgr  de  Longpré,  sans 
doute  fils,  du  Ie'  lit,  du  précédent,  fut  maintenu  noble 
en  1667. 

Eveillard  (Mathieu),  ancien  de  S'-Martin  de 
Rhé,  est  délégué  au  synode  de  Marennes  en  1674. 
(France  protestante,  4.) 

Eveillard  (Marie)  était  en  1693  épouse  de 
François  Sallard,  s'  de  Laleuf.  (Areh.  Vend.  E.  24.) 

Eveillard  (Cabrielle-Elisabeth),  épouse  de 
François  Massé,  Ec.,  sgr  de  Beaulieu  dès  1717,  était  en 
procès  le  13  août  1737  contre  Gilles  Durcot,  Ec,  sgr 
de  Puilesson,  et  Marie-Marguerite  Eveillard,  sa  femme. 
(Areh.  Vend.  B.  742.) 

Eveillard  (Thérèse)  épousa  Louis  de  Galard 
de  Béarn,  Chev.,  sgr  de  Villars.  Ils  eurent  uue  lille, 
baptisée  à  Dignac  (Char.)  le  20  fév.  1729.  (Kapp.  de 
l'arehiv.  Char.  1894.) 

Eveillard  des  Bols  (J.-F.-L.),  capitaine, 
figure  en  1797  sur  la  liste  des  officiers  de  l'armée  hol- 
landaise. (France  protestante,  4.) 

Branche  de  la  Vergne, 

1.  —  Eveillard  (Olivier),  Ec,  sgr  de  la  Vergue, fit 
aveu  à  Paluau  en  1575,  pour  le  fief  de  Pierrefolle,  qu'il 
possédait  du  chef  de  sa  femme  Marie  de  Coesme,  dame 
de  la  Yergne-S'-Révérent.  (Areh.  Vicn.  Es  2,Asnières.) 
Il  en  eut  au  moins  :  1*  Louis,  qui  suit  ;  î°  Gédêon, 
qui  eut   un  procès  eu  1603  contre  sa  belle-sœur. 

2.  —  Eveillard  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Vergne- 
S'-Révérent,  Pierrefolle  ou  l'Hermitage,  etc.,  fit  aveu 
de  Pierrefolle  à  Commequiers  en  13S6.  Il  épousa  vers 
1580  Gillette  Fouquerand,  qui  était  veuve  en  1603.  Il 
en  eut  au  moins  : 

3.  —  Eveillard  (Jacques),  Ec.,sgr  de  la  Vergue, 
Pierrefolle,  fit  aveu  de  ce  fief  en  1611  et  1613.  Il  eut 
au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Rachel,  mariée  à 
René  de  Fay,  Ec,  Sgr  de  Ribouard,  qui  céda  à  Louis 
Légier,  le  31  juil.  1636,  une  créance  venant  de  son 
beau-père  (Areh.  la  Barre)  ;  3»  sans  doute  Mathurin, 
Ec,  sgr  de  la  Coudraye,  qui  possédait  en  1664  des 
domaines  à  Pierrefolle. 

4.  —  Eveillard  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Vergne, 
était  décédé  avant  le  24  sept.  1667,  date  où  sa  veuve  Mar- 
guerite Gaborv  fut  maintenue  noble  en  son  nom  et  comme 
tutrice  de  ses  enfants  mineurs  par  Barentin.  Elle-même 
était  décédée  avant  le 21  nov. 1678, date  d'une  transaction 
en  forme  de  partage  passée  entre  ses  enfants,  qui 
étaient  :  1°  Louis,  qui  suit;  2°  Charlks,  Ec,  sgr  de 
la  Bivière,  qui  fut  maintenu  noble  le  25  nov.  1699  par 
M.  de  Maupeou  ;  3*  René,  Ec,  sgr  de  Villebon,  marié 
le  22  janv.  1686  (Barreau  et  Meau,  not.  a  Beauvoir- 
sui-Mer)  à  Françoise  Coujard,  et  décédé  avant  le  25 
nov.  1699.  A  cette  date, sa  veuve  fut  maintenue  noble 
par  M.  de  Maupeou  ;  i'  Jacques,  Ec  ,  sgr  des  Bazi- 
nière  (S'-Gervais,  Vend.),  marié  à  Jeanne-Françoise 
Mouhain,  fille  de  Benjamin,  Ec,  sgr  de  la  Gilletière,  et 
de  Marie  de  Rivaudeau,  fut  également  maintenu  noble 
par  M.  de  Maupeou.  II  eut  pour  enfants  :  a.  Renée, 
baptisée  à  S'-Gervais  (comme  les  suivants)  le  4  fév. 
1689  ;  b.  Marie-Marguerite,  baptisée  le  14  mai  1690.  et 
mariée  à  Gilles  Durcot,  Ec,  sgr  de  Puilesson;  c.  Jac- 
ques-Camite,  baptisé  le  18  mars  1692  ;  d.  Jeanns- 
Ciiarlotte,    baptisée  lo  9   fév.    1694;   t.    FrANÇOISE- 


i  \  i  il.  il.  ci  il  ix 


323 


Gabriells,  mariée  le  3  fév.  1714  à  Esprit  ltaudry,  Ec, 
sgr  de  la  Raine;  f.  Jean-Baptiste,  baptisé  le  23  juin 
1698  ;  g.  Françoise,  baptisée  le  5  août  1699. 

5*  Renée,  qui  fut  maintenue  noble  avec  ses  frères, 
étant  veuvo  de  Jean-Raptiste  Petit,  Ec,  sgr  de  la  Salle; 
6"  croyons-nous,  GABRIELLE,  qui  épousa  le  1"  mai 
1685  (Brunet,  not.  à  S'-Mcsmiu)  Alexis  Guerry,  Chev., 
sgr  de  la  Jarrye. 

5.  —  Eveillard  (Louis),  Chev.,  sgr  de  la 
Vcrgne-S'-Révérent,  épousa  le  1"  déc  1679  (Simon- 
neau  el  Péruchau,  not.  à  la  Garnache)  Marie-Cahrielle 
de  ItivAUtiEAii,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Jalon- 
nière,  et  de  Marie  Robert.  Il  était  décédé  avant  le  25 
nov.  1699,  date  où  sa  veuve,  alors  remariée  à  M  de 
Rivaudeau,  fut  maintenue  noble  par  M.  de  Maupeou.  Il 
avait  eu  pour  enfants  :  1"  Louisb-Renée,  baptisée  à 
N  -D.  de  Moins  (Vend.),  ainsi  que  ceux  qui  suivent,  le 
8  fév.  1682  ;  2*  Louis-Henri,  baptisé  le  28  mai  1683, 
décédé  avant  1716;  3*  Anne-Garrielle,  baptisée  le  5 
uov.  1684  ;  4°  Jacques,  baptisé  le  13  nov.  1685,  main- 
tenu noble  le  14  janv.  1716  par  M.  de  Richebourg  ; 
5"  Antoine-Gabriel,  baptisé  le  16  sept.  1691,  et  main- 
tenu par  M.  de  Richebourg,  fut  inhumé  à  S'-Gervais  en 
1739;  6°  Séraphin,  baptisé  le  2  août  1695,  fut  main- 
tenu noble  en  1716,  et  vivait  encore  en  1721. 

GVEILLilRD.  —  Famille  originaire  de  l'An- 
jou, dont  la  filiation  suivie  remonte  à  1490.  Elle  a 
donné  plusieurs  échevins  et  un  maire  a  Angers  (en  1641). 
Elle  fut  maintenue  noble  en  1667  et  1668. 

Blason  :  d'azur  a  3  trèfles  d'or,  2  et 
1,  accompagnés  en  cœur  d'une  étoile  de 
même. 

Eveillard  (Jeanne)  avait  épousé 
vers  1620  Philippe  de  Brisay,  dont  une 
fille,  Anne,  mariée  à  Jean  de  la  Tranchée. 
[Gén.  Brisay.) 

Eveillard  (Anne)  était  en  1654  épouse  de  Ni- 
colas Cornuau,  Ec.,  sgr  de  la  Grandière.  A  celte  date, 
leur  fille  Geneviève  se  mariait  a  Michel  de  Bacapé,  sgr 
de  Ménil.  (Gén.  Racapé.) 

Eveillard  (François),  Ec,  conseiller  du  Roi, 
président  de  la  prévôté  d'Angers,  conseiller  et  échevin 
perpétuel  de  cette  ville,  fils  de  François,  s'  de  Pigne- 
rollc,  maire  d'Angers  eu  1641,  fut  maintenu  noble  par 
Voisin  de  laNoirayc,  le  6  août  1667.  (Gentils!).  d'Anjou, 
par  de  Farcy.) 

Eveillard  (Anne),  veuve  de  Anselme  du  Buat, 
Ec,  sgr  du  Teillaj,  fut  également  maintenue  noble  par 
le  même  intendant  le  7  août  16li8.  (Id.  itl.) 

EVEILLARD  —  Famille  du  Loudunais  au 
sur  siècle, 

Eveillard  (Julienne),  Juliana  Envoilardi,  de 
la  Roche-Rabasté  (aujourd'hui  S'-Léger  de  Montbril- 
lais,  Vien.),  porte  plainte  en  1245  contre  les  extorsions 
commises  par  Guillaume  Odoier,  sergent  royal  à  Loudun. 
(Areh.  nat.  J.  97,  1,  138.) 

EVEILLECHIEK.  —  Famille  d'ancienne 
chevalerie  du  Loudunais.  On  la  dit,  sans  preuves. origi- 
naire du  Maine.  D'après  Laine  et  le  cabinet  d'Hozier 
(I,  266.  doss.  3276),  on  a  cru  qu'elle  pouvait  descendre 
des  comtes  du  Maine,  parce  que  Herbert  I«,  C*  dn 
Maine,  qui  vivait  en  1030,  avait  été  surnommé  Eve  lle- 
ch'in,  eu  raison  de  ses  incursions  matinales  contre 
Foulques  Nerra,  C"  d'Anjou  I  I  (Toutes  ces  suppositions 
sont  imaginaires.)  Cette  famille    se  trouvait   établie  en 


324 


RVEILLECHIEN 


Loudunais  dès  1245  et  est  depuis  longtemps  éteinte. 
Ce  nom  d'Eveillechien  étant  un  simple  surnom  ou  so- 
briquet, nous  donnons  aux  Doms  isolés  plusieurs  per- 
s  nuages  qui  très  probablement  n'ont  aucune  relation 
avec  la  famille  qui  nous  inlére-se.  Nous  nous  sommes 
servis  pour  rédiger  cet  article  du  travail  de  la  Cbesnaye 
des  Bois,  que  nous  avons  complété,  autant  qu'il  nous  a 
été  possible,  par  les  renseignements  conservés  dans 
notre  cabinet.  Mais  la  filiation  n'est  pas  certaine. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent, 
accompagné  de  3  croisettes  de  même, 
2  et  1. 

Eveillechien  (Guillaume)  est 
cité  dans  une  charte  concernant  l'abbaye 
de  S'-Maixcnt,  datée  de  1081, par  laquelle 
Geoffroy  de  S'-Maixent  restitue  à  cette  abbaye  les 
domaines  qu'il  détenait  a  tort.  Celte  charte  fut  passée 
dans  la  maison  dudit  Guillaume.  Il  est  également  cité 
dans  une  autre  charte  concernant  la  même  abbaye  et 
passée  la  même  année  entre  l'abbé  et  Hugues,  fils  de 
Jamon.  (A.  H.  P.  16.) 

Eveillechien  (Guillaume),  moine  de  Sl-Hi- 
laire-le-Grand  de  Poitiers,  est  témoin  dans  des  actes 
concernant  cette  abbaye  en  1161  et  1178.  (M.  A.  0. 
1847.) 

Evelcher  (R.)  est  témoin  en  1219  d'une  dona- 
tion faite  par  Aimer;  de  Fraesnes  à  l'abbaye  des  Chas- 
telliers.  (M.  Stat.  1867.) 

Eveillechien  (Hugues),  sergent  royal  à  Lou- 
dun,  est  l'objet  de  plaintes  formées  contre  lui  par 
plusieurs  habitants  de  Loudun  et  des  environs,  lors  de 
l'enquête  faile  au  nom  du  C*  de  Poitou  en  1247.  (Arch. 
Nat.  J.  reg.  97,  1133,  et  A.  H.  P.  25.) 

Eveillecliien  (Olivier) ,  époux  de  Margot 
Chausselle  (Chahsseau),  fait  partie  de  la  montre  de 
Guy  Turpin,  cbev.,  passée  en  revue  le  13  juil.  13S3  a 
Tonnay-Charcnte,  (Montres,  t. 21 539), et  fit  aveu  à  I.oudun 
en  I3S7,  à  cause  de  sa  femme.  (Bibl.  nat.  Frai  ç.  9501.) 
11  arienla  l'hôtel  d'Ardenne  ou  iNardanne  à  Jean  Olivier 
le  jeune,  sgr  de  Lonoy.  (Arch.  Vien,  reg.  40,  S344.) 

Eveillecliien  (Guillaume),  Vetlmhi-n,  homme 
d'armes  de  la  compagnie  du  V"  de  Thounrs  qui  fit 
montre  le  1er  juil.  13S5.  (Montres,  t.  21539  )  Un  autre 
servit  comme  brigamlinier  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de 
1488,  pour  Antoine  Grignon.  (Doc.  inédits.) 


EVEILLECHIEN 


§   I" 


Branche  de  MoxTititii.i.Als 


1.  —  Eveilleehien  (Aimery  1"),  Chev.,  sgr  de 
Monlbrillais,  qui  vivait  en  1250,  laissa  pour  enfants  : 
1°  Huguet,  qui  suit  ;  2"  Aimery,  Chev.,  à  qui  son 
neveu  Aimery  recommanda  ses  enfants  par  son  testa- 
ment de  1305.  Il  eut  un  fils,  Guillaume,  qui  fut  un  des 
exécuteurs  testamentaires  de  son  cousin  germain  Aimery; 

2*  Marie,  qui  épousa  Louis  de  Razilly,  Kc. 

2.  —  Eveillecliien  (Huguet),  Chev.,  sgr  de 
Montbrillais,  qui  vivait  en  1280,  fut  père  de  Aimery, 
qui  suit. 

3.  —  Eveillechien  (Aimery  II),  Chev.,  sgr  de 
Montbrillais, épousa  Marguerite  de  Razilly,  fille  de  Jean, 
Chov.,  sgr  d'Oiseaumellc,  et  de  OEIipde  de  S'-Aubin.  Il 
lit  en  1305  son  testament  dans  lequel  il  nomme  comme 
ses  exécuteurs  testamentaires,  ses  beaux-frères  et  Guil- 
laume Eveillechien,  son  cousin  germain,  et  choisit  sa 
sépulture  dans  l'église  S'-Pierre  de  Bernezay.  Il  recom- 
mande a  son  oncle  Aimery  Eveillechien  ses  deux  enfants 
en  bas  âge  qui  étaient  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2'  Jeanne. 


4.  —  Eveillechien  (Jean),  Ec„  sgr  de  Mont- 
brillais, eut  entre  autres  enfants:  1*  Huguet,  qui  suit; 
2"  Guillaume,  auteur  de  la  branche  d'Anglicrs,  §  III. 

5.  —  Eveillechien  (Huguet),  Chev.,  sgr  de 
Montbrillais,  Grandfonds,  etc.,  eut  entre  autres  enfants 
Louis,  qui  suit. 

6.  —  Eveillechien  (Louis),  Chev.,  sgr  de 
Monll'i'illaw,  Grandfonds,  etc.,  fil  plusieurs  dons  en  fa- 
veur de  l'Ordre  des  Ermites  de  S'-Augustin..en  1371.11 
épousa  Guvonne  de  Chateaulain,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  Guillaume,  qui  suit  ;  2*  Pierre,  chef  de  la  branche 
de  Saumoussay.  §  II;  3°  croyons-nous,  Catherine, 
mariée  à  Jean  Prévost,  Ec,  sgr  de  Cherbonnière. 

7.  —  Eveillechien  (Guillaume),  Chev.,  sgr  de 
Monlbrillais  et  de  Grandfonds,  rendit  aveu  de  Mont- 
brillais au  sgr  de  Berric  en  1397.  11  avait  épousé 
N...  de  Tigné,  fille  de  Nicolas,  sgr  de  Tigné  en  Anjou, 
dont  il  eut  Jeanne,  D«  de  Montbrillais  et  de  Grandfonds, 
mariée  d'abord  à  Jean  Vigier,  Ec,  puis  à  Guillaume 
Sanglier,  qui  rendit  aveu  i  cause  de  sa  femme,  en 
1409  et  le  11  nov.  1437,  pour  l'hôtel  de  l'Ile  (Roiffé, 
Vien.),  mouvant  de  Loudun.  (A.  H.  P.  26.) 

§  II.  —  Branche  de  Sïi«<u>w\ï 

7.  —  Eveillechien  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Sau- 
moussay et  de  la  Tapotièrc,  fils  puîné  de  Louis,  et  de 
Guvonne  de  Chateaulain  (6'  deg.,  §  I"),  plaidait  en 
1434  conlre  Guillaume  de  Brezé,  chev.  Il  épousa  Ber- 
traude  Prévost,  fille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  de  Saumous- 
say. et  eut  pour  enfants  :  1*  Jacques,  qui  suit  ; 
2"  Jeanne,  D*  de  la  Tapotière,  qui  vivait  en  1479. 

8.  —  Eveillechien  (Jacquesi,  Ec,  sgr  de 
Saumoussay,  épousa  Marie  Sanglier  (qui,  devenue 
veuve,  se  remaria  vers  1420  à  Louis  Clérembault.  Ec, 
sgr  de  Richelieu),  fille  de  Guillaume, Chev.,  sgr  de  Bizay, 
et  de  Jeanne  Eveillechien.  Il  en  eut  :  1*  François,  qui 
suit  ;  2'  Marie,  aliàs  Jeanne,  femme  de  Geoffroy 
Alloret,  Ec;  3"  Renée,  mariée  le  21  nov.  1456  à  Fran- 
çois du  Plessis,  Ec,  sgr  de  Richelieu. 

9.—  Eveillechien  (François),  Chev,  sgr  de 
Saumoussay  et  de  Bizay.  servit  comme  brigandinier  a 
l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488,  et  eut  une  fille  unique, 
Julienne,  mariée  à  Jean  d'Averlon.  Elle  transigea  le 
27  avril  1515  avec  Jean  d'Allemagne,  prévôt  de  l'Eglise 
de  Poitiers,  et  lui  céda  le  droit  de  juridiction  sur  la 
paroisse  d'Epiers  et  sur  Bizay.  (D.  F.  2.) 

§  III.  —  Branche  dAivglierb. 

5.  —  Eveillechien  (Guillaume),  Chev.,  sgr 
d'Angliers,  fils  puîné  de  Jean,  sgr  de  Monlbrillais 
(4"  deg  ,  §  I"),  dut  se  marier  vers  1360  et  eui  cotre 
autres  enfants:  1'  Jean,  qui  suit  :  2°  N...,  mariée  à 
Guyon  de  Chouppes. 

6.  —  Eveillechien  (Jean),  Ec,  sgr  d'Angliers, 
est  mentionné  dans  le  Pouillé  du  diocè  e  de  Poitiers 
comme  fondateur  de  la  chapelle  de  S"-Marguerite 
d'Angliers.  Il  rendit  aveu  à  Loudun  en  1441  pour  une 
partie  du  fief  de  la  Rorhe-Rigault,  et  était  décédé  avant 
1443.  A  cette  date,  sa  veuve  Philippe  de  Laspave  rendit 
le  même  aveu  pour  la  même  terre.  Il  avait  eu  pour  en- 
fants :  1*  Antoine,  qui  suit;  2°  N..., femme  de  Jean 
d'Ynré,  ou  d'Ainsay,  vivant  en  1448.  (Arch.  Vien. 
D.  177  ) 

7.  —Eveillechien  (Antoine1,  Ec,  sgr  d'An- 
gliers, servait  à  la  garde  de  Paris  le  4  janv.  1414,  et 
donna  quittance  de  ses  gages,  scellée  de  son  sceau 
(l'écu  est  chargé  d'une  colice  posée  en  bande,  comme 


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brisure  de  cadot).  Il  épousa  Iscult  Thoreaii,  et  dut 
mourir  jeune.  Cependant,  dans  le  cabinet  do  d'Hozier 
(t.  132,  doss.  3302,  et  Piêc.  orig.  doss.  32119  .  on 
dit  qu'il  eut  pour  fille  Catherine,  qui  épousa  vers 
1440  Jacques  de  Chauvigny,  Ec,  h  qui  elle  apporta  la 
sgrie  d'AnglierB. 

EVÉQUE  ou  EVESQUE.  —  Il  y  a  eu 
divers  personnages  portant  ce  nom,  et  des  ramilles 
appelées  l'Evesque  ou   Lévesque.  (V.  ce  mot.) 

Les  listes  et  les  armoriaux  des  évèques  de  Poitiers, 
Luçon  ei  Maillerais,  paraîtront  soit  au  nom  de  ces  villes, 
soit  en  supplément  à  la  lin  des  volumes. 

Evoque  (Bernard)  donna  les  Vignaulx  (Dam- 
pierre-sur-Boutonne),  vers  1055,  à  S'-Cyprien  de  Poi- 
tiers. (A.  H.  P.  3.)  Il  fut  témoin,  vers  1090,  d'uue 
donation  faite  par  Jourdain  de  la  Rrande,  de  domaines 
situés  a  Fleurignac,  dioc.  d'Angoulème,  à  l'abbaye  de 
S'-Maixent.(A.  H.  P.  16,  230.) 

Evêque  (Pierre)  était  maître  de  l'Ordre  du 
Temple  en  Poitou  eu  1166.  (ld.  2.) 

Evêque  (Pierre)  était  notaire  du  sgr  de  Par- 
thenay  en  1192.  (ld.  381.) 

EVEQUE  (L').  —  On  trouve  au  xn"  sièr.le  un 
Petru*  Eptsco  ns  seigneur  de  la  Cliaize-le-  Vicomte 
et  un  Pétrin  Episcopi,  seigneur  de  S'«-Hermiue  et 
de  Bournezcau  en  Bas-Poitou.  Ces  personnages  appar- 
tiennent à  la  maison  de  Thouars.  Cependant  nous  pla- 
çons ici  une  notice  sur  eux,  pour  ne  pas  trop  surcharger 
lu  généalogie  de  Thouars. 

Evêque  (Pierre  L),  Chev.,  sgr  de  la  Chaize-le- 
Viconile  en  partie,  est  mentionné  dans  une  charte  du 
prieuré  S'-Nicolas  de  la  Chaizc-le-Viconile  de  l'an 
1120,  donnée  par  Geoffroy  le  Vieux,  V"  de  Thouars. 
Dominus  Guffrtdns,  senior,  vicecomes,  Amelina,  vi- 
cecomitissa,  nxor  domini  Ganfridi,  Aimeriew  pri- 
mogenitvs  filins,  Gofrtdus  de  Tea/algia,  frater 
rjits,  Petru*  twgnomento  Episcopns,  et  Savaricui 
puer,  ambp  fila,  vieecpmitii.  (Cart.  Bas-Poitou,  p.  28. 
Marchegay.)  Les  chartes  de  la  fondation  de  l'abbaye  de 
Trizay  (vers  1123)  mentionnent  un  don  fait  par  Gofri- 
dus  de  T'favgia,  et  Petrus  EpUcopus,  frater  ejus, 
qui  donnèrent  un  droit  d'usage  dans  la  forêt  de  la 
Chaize-le-Vicomle,  et  un  droit  de  foire  à  Mareuil;  con- 
firmant les  dons  faits  à  Trizay  par  Hervé  de  Mareuil. 
(Besly,  Evêques  de  Poitiers,  S9.)  Il  paraît  avoir  eu  pour 
fils  Pierre,  qui  suit. 

Evêque  (Pierre  L'),  Chev.,  sgr  de  S"-Hermine, 
Bournezeau,  etc.,  est  connu  par  plusieurs  chartes  de  1215, 
1224,  faisant  don  aux  templiers  de  Mauléon.  (A  H.  P.  1.) 
En  1212,  Guillaume  de  Mauléon  donna  a  l'abbaye  des 
Fontenelles  des  domaine  s  and  Gatinelle  (?)  de  fiodo 
Pet  i  tpse-pi.  (D.  F.  8.)  Il  paraît  avoir  épousé  la 
fille  de  Thihaud  Chabot,  Chev.,  sgr  de  S"-llerniine,  et 
de  Béline  de  Mareuil  ;  mais  nous  n'avous  pas  de  ren- 
seignements à  ce  sujet.  S"-Hermine  passa  après  lui 
aux  Lusignan,  mais  on  ne  sait  pas  si  c'est  par  suite 
d'alliance. 

EVERLANT.  —  Famille  noble  qui  habitait 
la  vicomte  d'Auluay  au  xv"  siècle. 

Everlant  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Touehc-aux- 
Estachebeuf,  rendit  hommage  en  1455-1471  et  1410,  à 
Aulnay.  Il  épousa  Jeanne  de  Polignac.  (AkcIi.  Nat. 
P.  518,  n-  4-17.) 


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32B 


Everlant  (Jean1,  Ec.,  sgr  de  la  Touche-aux- 
Estachobeuf  (ou  Puy-de-Brette,  Juillé,  Deux-Sèvres),  lit 

aveu  rie  ec  lief  le  16  janv.  1502  et  le  26  sept.  1510,  au 
château  d'Auluay.  (Arch.  Vien.  C.  486.) 

Evei'lnut  (Julien),  Ec,  sgr  de  la  Touche,  lii 
aveu  le  31  mars  1520  et  le  19  déc.  1564  (ou  bien  son 
fils  du  même  nom). 

EXÉA  i»k  8>-CLÉHE1«T(d').- Famille 
originaire  d'Aragon,  dont  un  membre  vint  se  fixer  en 
France  sous  Charles  VI.  Nous  mentionnons  cette  famille 
parce  qu'elle  a  eu  plusieurs  alliances  avec  des  maisons 
poitevines. 

Blason  :  anciennement  :  échiqueté  d'argent  et  de 
gueules  ;  actuellement  :  de  sable  a  la  barrière  de 
champ  clos  d'or  en  forme  de  fer  k  cheval,  les  pointes 
en  bas,  à  la  bordure  échiquetée  d'argent  et  de  gueules 
de  deux  tires. 

Exêa  (Charles  d'),  Ec,  sgr  de  Serres,  eut  de 
Françoise  Ducler  de  Vehplède,  eulre  autres  enfants, 
Charles-Nicolas,  qui  suit. 

Exêa  <Ie  S'-Clêment  (Charles-Nicolas), 
Chev.,  sgr  de  S'-Clément,  maistre  de  camp  de  cavalerie, 
lieut -colonel  du  régiment  d'Orléans-Cavalerie,  Chev. 
de  S'-Louis,  épousa  k  S'-Jean-d'Angély,  le  15  mai  1715, 
Jacquetlc-Charlolle  du  Bois  de  S'-Mandé,  fille  de 
Jacques,  Ec,  sgr  de  S'-Maudé,  et  de  Marie-Anne  de 
Galard  de  Béarn,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie- 
Charlotte  (dite  Adélaïde),  baptisée  k  S'-Jean-d'An- 
gély le  24  déc.  1719,  mariée  d'abord  le  29  avril  1737  à 
Charles-Auguste  de  Condé,  Chev.,  sgr  de  Villefollet, 
puis  le  15  déc.  1767  k  Jacques  Rousseau,  Chev.,  sgr 
de  Bibouard.  Le  19  juin  1765,  elle  était  prisonnière 
d'Etat  au  Calvaire  de  Poitiers.  (Inventaire  de  Civray.) 
Elle  est  déeédée  k  Poitiers  le  19  mars  1800  ;  2°  Marie- 
Henriette,  épouse  de  René  Guiounet,  moite  le  20  mars 
1.800  à  Poitiers  ;  3"  Marie-Charlotte-Adélaïde-Caje- 
tan,  mariée  vers  1740  k  Jean-François  de  Campet, 
Chev.,  sgr  de  Prmçay. 

EXIDEUIL  (d').  —  11  y  a  eu  des  personnages 
de  ce  nom,  sans  doute  originaires  de  S'-Pierre-d'Exi- 
deuil  (près  Civray,  Vien.). 

Exideuil  (Adémar  d'}.  On  trouve  dans  D.  Fou- 
teneau  (18,  p.  635)  Ailemarus  d'Essidoil  témoin  en 
1196  d'un  don  fait  k  Montazai. 

Exideull  (Pierre  d'),  bourgeois  de  S'-Jean- 
d'Angély,  ayant  acquis  du  bois  dans  la  forêt  de  Ba- 
conais,  est  inscrit  dans  les  comptes  d'Alphonse  C,<!  de 
Poitou  en  1246.  (A.  H.  P.  4.) 

EXOEDl'K  (d').  —  On  trouve  plusieurs  sei- 
gneurs d'Exoudun  (près  la  Mothe-S'-Horay,  D.-S.)au 
xn5  siècle,  mais  ils  appartiennent  k  la  maisoii  de  Lu- 
signan. Le  nom  latin  de  Exoduno  est  traduit  le  plus 
souvent  lssiUDUN.  (V.  ce  mot.) 

Exoudun  (Baoul  d'),  Chev.,  Ratlulphm  de 
Elloiluno,  miles,  fils  du  comte  d'Eu  (Lusignau),  fit 
hommage  le  28  mars  122S,  pour  son  château  de 
Civray,  à  Hugues  de  Lusignan,  C'"  de  la  Marche.  Le 
fief  de  Civray  relevait  aussi  en  partie  de  l'éveché  de 
Poitiers.  (F.i  Raoul  lit  donation  des  prés  do  Thenet 
(Hains,  Vien.),  en  1237,  k  la  Maison-Dieu  de  Mont- 
morillon.  (A.  H.  P.  7.) 


326 


FABIIY 


W 


1  AfilEI.l\ 


F 


FABIK1V  —  Famille  qui  habitait  le  Thouarsais 
au  xvn*  siècle. 

Fabien  (Jacques),  bourgeois  de  la  paroisse  de 
St-Marliu-de-Sanxay  (D.-S.),  était  décédé  en  1700,  lors- 
que sa  veuve  fut  inscrite  d'office  à  l'Armoriai  de 
Thouars  :  «  d'azur  à  2  tiiangles  d'or  et  un  chef  de 
même,  chargé  d'un  lion  passant  de  gueules  ». 

FABRI  FABRÈGLES  —  Famille  de  la 
Provence,  dont  uu  membre  fut  dignitaire  ecclésiastique 
en  Toitou  (V.  Dict.  noblesse.) 

Blasin  :  écartelé  d'or  au  lion  de  sable,  et  d'argent 
au  pal  d'azur,  avec  un  chef  de  gueules,  chargé  de  3 
écussons  d'or.  (Cachet.) 

Fabri  (l'abbé  de)  était  prieur  de  Maillezais  en 
1783.  Son  cachet  se  trouve  dans  la  collection  de 
H.  Arthur  Bounault,  à  Niort. 

FABRI  ou  FABRV,  —  On  trouve  fréquem- 
ment ce  nom  dans  les  litres  du  moyen  âge,  mais  c'est 
la  forme  latine  de  Fèvbe  ou  le  Febvre.  (Voir  ces  mots.) 

Fabri  (Aimery)  donne  i  la  cure  de  Chiré  (Vien.) 
douze  deniers  de  rente,  sur  sa  terre  de  Douchât,  avant 
le  28  juil.  1295,  comme  il  appert  de  la  déclaration 
faite  à  celte  date  par  le  curé  de  Chiré,  devant  Pierre  de 
Beaumont,  député  pour  la  levée  des  finances  dans  la  sé- 
néchaussée de  Poitiers,  des  dons  et  legs  faits  à  son 
église  depuis  48  ans.  (Doc.  inédits.) 

Fabri  (Jean),  chapelain,  fait  une  sépulture  à  S'*- 
Opportune  le  18  mai  1368,  et  est  inhumé  en  juin  1410. 
(RegO 

Fabri  (Jean),  qualifié  maître  (homme  de  loi  ou 
clerc),  fut  chargé  de  la  procuration  des  chanoines  de 
Méuigoute  en  1489.  (Arch.  Barre.) 

Fabry  (Pierre),  chanoine  prébende  de  l'église 
collégiale  de  Sl,-Ci'oix  de  I.oudun,  est  un  des  signa- 
taires des  statuts  de  ladite  église  le  16  sept.  1493. 
(Doc.  inédits.) 

Fabry  (Jean),  curé  de  Brissac,  religieux  de  l'ab- 
baye de  Sl-Cyprien,  est,  lo  17  mars  1563,  chargé  d'une 
procuration  par  l'abbé  dudit  lieu.  (Arch.  Vien.,  S'- 
Cyprien.) 

Fabry  (Claire),  religieuse  de  S'"-Croix  et  prieure 
de  Thollet,  ali'ai  du  Cluseau,  donne  procuration  à 
François  Dalest  pour  prendre  possession  en  son  nom 
dud.  prieuré,  le  1"  mars  1597.  (Arch.  Vien.,  Sl'-Croix.) 

FABRI  ou  FABRY.  —  Famille  du  Loudu- 
nais,  sur  laquelle  nous  n'avons  que  peu  de  renseigne- 
ments. 

Fabry  (Michel-Marc),  procureur  au  bailliage  de 
Loudun,  fut  nommé  en  1790  secrétaire  greffier  de  ce 
district.  (F.) 

Fabry  (Michel-Joseph),  commis  au  district  de 
Loudun,  marié  vers  1800  a  Félicité  Bebnier,  fille  de 
Pierre,  et  de  Marthe  Blanchard,  en  eut,  parait-il  : 
1»  Nina,  mariée  en  1828  à  Emile  d'Espinay  ;  2*  Vic- 
toire, mariée  le  8  mai  1827  à  René  Ernoul,  secrétaire 
de  la  sous-préfecture;  3'  Alphèna,  4*  Fanny,  5°  Marie- 
Zéline,    mariée   e  11  août  1823  à  Jean  Catiuel-Clair- 


ville  ;  6»  Mabthe-Madeleink,  mariée  à  Emmanuel 
Talon  de  la  Rante  ;  7°  JosEPH-HÉLiononE.  qui  était  ca- 
pitaine au  33»  de  ligne  en  1844. 

Fabry  (Adolphe-René)  épousa  le  15  avril  1835,  a 
Loudun,  Laure  Bbiant. 


FABVEREAF. 


V.  Kayeheau. 


FADATE  (de).  —  Famille   originaire   d'Italie, 
établie  en  Berry    et   en  Touraine.    Nous 
la  mentionnons    parce  qu'elle  est  alliée  à 
des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'or  au  chevron  de  gueules 
et  3  tourteaux  do  même,  chef  d'azur  à 
3  fleurs  de  lis  d'or. 

FAGE8  (de).  —  Famille  noble  du  Languedoc  et 
Daupliiné,  dont  la  généalogie  (peu  exacte)  se  trouve 
dans  le  Dict.  de  la  noblesse.  Nous  la  mentionnons  à 
cause  de  son  alliance  avec  des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'or  au  mont  de  gueules  de  3  coupeaux, 
celui  du  milieu  sommé  d'une  colombe  d'argent  (ou 
d'azur),  tenant  au  bec  un  rameau  de  sinople,  chef  d'azur 
à  3  fleur»  de  lis  d'or. 

Fages  [François-Esprit-Antoine  de),  B"°  de  Cha- 
zeaux,  capitaine  de  dragons  au  rég'  du  Dauphin,  épousa 
le  2  déc.  1777  Marie-Marguerite  de  la  Fabe-Vénéjan, 
fille  de  Louis-Joseph-Dominique,  M"  de  la  Fare,  B"  de 
Champagné-les-Marais  (en  Poitou),  et  de  Gabrielle- 
Pauliiie-Henrielle  de  Gazeau  de  Champagne. 

FAGU  (de).  —  Nom  latin  d'une  famille  du  Pé- 
rigord,  qui  peut  être  en  français  de  Fai  ou  de  Fages. 
On  trouve  un  Petru*  de  Fagu  ou  de  FaçiU,  clerc, 
témoin  d'un  acte  passé  à  Cariât  (Rouergue)  en  1325. 

Fagu  (Ottido  de)  fut  évêque  de  Luçon  après 
Jean  1"  du  Jaurens,  évêque  du  Puy  (Gallia  Christ.). 
Il  était  originaire  du  Périgord.  On  le  trouve  mentionné 
à  Luçon  dans  un  acte  du  13  mai  1358  (A.  H.  P.  6), 
et  plus  tard  il  fut  transféré  au  siège  épiscopal  de  Mail- 
lezais, comme  on  le  voit  dans  une  charte  copiée  par 
Dom  Fonteneau  (23,  p.  523),  où  l'on  trouve  ce  pas- 
sage: «  6uido,nunc  Malleacensis,  tune  Luc ionrn- 
lis  episcopus  ».  Ce  document  sans  date  doit  avoir 
été  écrit  vers  1370.  On  trouve  ce  Guy  évêque  de  Mail- 
lezais de  1360  à  mars  1374  (v.  style). 

FAGUELIN. —  Famille  noble  et  ancienne  du 
Bas-Poitou,  éteinte  depuis  plusieurs  siècles,  qui  a  pos- 
sédé la  Faguclinièrc,  etc. 

Faguelin  (Nicolas),  Ec,  sous  la  tutelle  de  Jean 
Gourdeau,  fit  aveu  le  17  nov.  1423  pour  un  fief  situé  à 
la  Muzanchère,  relevant  du  sgr  de  Beaumarchais.  (D. 
F.  82.)  Il  rend  hommage  à  la  Chaiie-Giraud  le  15  nov. 
1450  (F.)  et  à  la  baronnie  de  Commequiers  pour  cer- 
tains fiefs,  en  1476.  (Marchegay,  Nouv.  Acquisit. 
5035.) 

Faguelin  (Louis)  servit  en  brigandinier  à  l'ar- 
rière-ban  du  Poitou  en  1488.  Il  assista  également  a. 
celui  de  1489  et  fut  désigné  pour  la  garde  d'Apremont 
en  1491.  (Doc.  inédits.) 


F41DV 

I '.lijin-Iiii  (Louis),  Ec.,  Igr  (le  lu  Faguelinière,  et 
Claude  du  Plessis,  sa  femme,  et  ses  sœurs  qui  ne  sont 
pas  nommées,  transigent  lo  26  mai  1538  avec  Miles 
Hubert,  Ec.  (Orig.  ilo  la  Débutrie.) 

Fa^ruelln  (Jean),  Ec.,  sgr  de  la  Faguelinière, 
atait  épousé  vers  1520  Marie  Gourdeau,  11°  de  la  Rai- 
Hère  (t'.ballans,  Vend.),  dont  il  eut  :  1»  Renk,  2'  Fran- 
çois, tous  deux  morts  avant  1541  ;  3°  Catherine,  De  de 
la  Faguelinière,  mariée  vers  1520  à  Artliur  Chabot, 
Ec.,  sgr  de  la  Cliahoterie  ;  4°  Françoise,  épousa  le 
28  juil.  154C  René  Chasteigner,  Chov.,  sgr  du  Breuil- 
de-Cballaus,  etc. 


•A» 


KAIDY 


327 


FAVDEAU, 


V.    FEVDEAn. 


FA1DY,       FAYDIT,     FAVDIZ, 

FEIDY,  etc.  —  Famille  noble  qui  habitait  S'- 
Maixent  et  le  Melloisau  xiv"  siècle,  éteinte  depuis  long- 
temps. (V.  Fédic  )  Ce  nom  était  autrefois  un  prénom 
et  par  suite  il  se  trouve  commun  a   plusieurs  familles. 

Fai«li  (Etienne)  était  vassal  de  l'abbaye  de  S'- 
Maixent,  devant  30  sols  de  plaid  vers  1222  et  on  1235. 
(A.  H.  P.  18.) 

Failli  (Pierre)  devait  10  sols  d'amende  au  C"  de 
Poitou  en  1245  et  lit  aveu  du  fief  Faydi  on  1270.  (A. 
H.  P.  4  et  18.) 

Failli  (André)  avait  un  droit  de  fenêtre  dans  la 
foriH  de  Chizé,  vers  1250.  (Id.  7.  ) 

Faidis  (Regnault)  est  témoin  dans  l'enquête  faite 
en  1255,  au  sujet  du  service  militaire  que  le  sgr  de 
Parlhenay  réclamait  des  hommes  de  Xaintray  (D.-S.). 
;Doc  inédits  ) 

Faydi  (Jean),  habitait  a  Exireuil  près  S'-Maixent. 

Guillaume  Richard  lui  constitue  une  rente,  le  lundi 
avant  la  fête  de  S'  Thomas,  apôtre,  1275.  (Arch.  Vien. 
Fontaine-le-C'".) 

Faydy  (Philippe),  clerc,  fut  témoin  en  1297  d'un 
accord  passé  par  Guillaume  Cherchemont,  professeur  en 
lois,  avec  son  cousin  Jean  de  la  Jarrie.  (Franc.  20230, 
p.  267,  titres  d'Airvau.) 

Faidiz  (PerroO,  Ec.,  est  nommé  dans  l'aveu  de 
Gascougnolle  par  Maingo  de  Melle,  le  9  juil.  1340. 
(Arch.Nat.  P.  520,  n°  100.) 

Faidy  (Jean)  de  Russay,  ainsi  que  Pierre  et 
Regnadt  Faidy,  figurent  dans  un  aveu  rendu  à  S'-Maixent 
pour  le  comte  de  Poitou,  par  Garner  Fromont,  le  di- 
manche après  l'Epiphanie  1378.  (Pièc.  orig.  Dos.  28078.) 

Fai<li  (Guyot)  est  cité  dans  le  Livra  noir  de  Chà- 
tellerault  en  1390,  et  reçut  un  hommage  de  la  sgrie  de 
S'-Rhue,  le  4  avril  1403,  de  Jean  Aymer  l'aine,  valet. 
(Gén.  Aymer.)  11  était  Chev  ,  sgr  de  la  Guillotière  (S1- 
Pierre  de  Melle)  et  de  Foucault  (Sepvret,  D.-S.),  et  fit 
aveu  du  fief  du  Chêne  (Praillcs,  D.-S.)  le  10  déc. 
1405  au  château  de  Chizé  (Arch.  Vien.  G''-Gauthier),  et 
encore  le  7  sept.  1418  comme  tuteur  de  ses  enfants. 
(Arch.  Nat.  P.  1145,  19  et  26.)  11  possédait  ces  fiefs  k 
cause  de  sa  femme  Jeanne  de  Cazeus,  fille  de  Bertrand, 
Chev.,  et  de  Jeanne  de  la  Forest,  D*  de  la  Guillotière, 
dont  il  eut  :  1°  Claude,  Ec.,  qui  était  mineur  en  1405 
et  décéda  jeune,  après  141S  (Livre  Noir  de  Cliàlclle- 
rault)  ;  2°  Marie,  D"  de  la  Guillotière,  etc.,  mariée  le 
29  juin  1406  k  Giraud  d'OrfeuilIe,  Ec,  sgr  d'Orfeuille. 
Celte  dernière  étant  veuve  rendit  aveu  de  la  Guillotière 
à  Châtellerault,  le  21  juil.  1435,  et  reçut  un  aveu  de 
Pierre  Chevalier,  Ec,  en  1457.  (M.  A.  O.  1894  et  Gén. 
Chevalier.) 


I nidv  (l'errot)  valet.  Ses  hoirs  font  hommage 
lige  in  1482  pour  la  Vigerie  et  ce  qu'ils  possédaient  a 
Brioui,  Vezauçais  ci  ii  Coulonges(Rrioux,  D.-S.1.  (Arch. 
Nat.  I'.  5S7.)  Peut-être  le  même  que  celui  de  1310. 

FAIDY  ou  FAYM.  —  Famille  de  S'- 
Maixent,  connue  depuis  le  xvi'  siècle,  dont  quelques 
membres  ont  figuré  dans  l'échevinage  de  cette  ville.  La 
majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent  nous  ont 
été  communiqués  par  M.  Ernest  Lévesque,  allié  de  celte 
famille  aujourd'hui  éteinte. 

BUnon.  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou  de  1700,  on  t 
donné  d'office  a  Louis  Faidy,  curé  d'Auge,  k  Jean,  mar- 
chand à  Périgné,  et  à  Jean  Faidy,  not.  : 
«  d'argent  à  3  bandes  de  gueules,  celle 
du  milieu  chargée  d'une  merlelte  d'ar- 
gent »;  ii  André  Faidy,  curé  de  S"-Rade- 
gonde  près  Thouars  :  «  de  sable  à  la  fasce 
d'or  dentelée  de  gueules  ».  Mais  la  famille 
a  pu  avoir  un  autre  blason. 

Fai<Ei  (Matliurin),  piètre,  possédait,  le  3  ocl. 
1450,  3  prévenderées  de  terre  il  Breloux  (D.-S.)  rele- 
vant à  hommage  lige  de  la  sgrie  d'Aubigny.  (Alfr.  Ri- 
chard, Aubigny  ) 

Fatdy  (Thomas)  était  notaire  à  Aubigny  en  1539. 
(A.  H.  P.  18.) 

Faidy  (Philippe),  époux  de  Lucrèce  Thibault,  eut 
pour  enfants  :  1*  Louis,  avocat,  et  2°  Philippe,  qui  as- 
sistèrent l'un  et  l'autre  au  mariage  de  leur  neveu  Char- 
les Deniort,  le  8  janv.  1626;  3°  Marie,  épouse  vers 
1590  de  Jacques  Deniort,  procureur  a  S'-Maixcnt. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Faidy  (Jacques)  possédait  en  1604  des  prés  rele- 
vant de  la  Tour-Chabot,  paroisse  de  S'-Léger  de  S'- 
Maixent.  (Alfr.  Richard,  Aubigny.) 

Faidy  (Michel),  praticien,  épousa  vers  1610  Mi- 
chelle  Thouard,  fille  d'Antoine,  huissier  royal  à  Pam- 
proux,  qui  démissionna  en  faveur  de  son  gendre  le  23 
juil.  1614.  Michel  devint  plus  tard  sergent  royal  à  S'- 
Maixent  et  fit  uue  donation  k  sa  femme  le  8  mars  1623. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Faidy  (Louis),  avocat  en  Parlement,  époux  de 
Jeanne  Chollet,  en  eut  Philippe,  né  à  Niort  le  13  avril 
1614.  (N.  Laurence.) 

Faidy  (Jeanne)  et  Charles  Lecomte,  licencié  es 
lois,  son  mari,  se  font  une  donation  mutuelle  lo  15  fév. 
1620.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Faidy  (Bonaventure),  huissier  à  S'-Maixent,  et 
Marie  Fou,  sa  femme,  se  font  également  une  donation 
mutuelle  le  18  mars  1624.  (Id.) 

Faidy  (Jean),  notaire  k  S'-Maixent,  épousa  Ga- 
brielle  Rideau,  avant  le  22  janv.  1644,  date  d'une  do- 
nation mutuelle,  et  était  décédé  avant  le  1"  fév.  1684. 
A  cette  époque,  sa  veuve  donna  à  leur  fils  Lotis  un 
titre  clérical  de  130  1.  de  rente.  Leur  fille  Marie  épousa 
a  Auge,  le  26  juil.  1693,  François  de  la  Chaussée,  Ec, 
sgr  du  Pin  de  Rouvre.  (Id.)  Leur  contrat  de  mariage 
n'eut  lieu  que  le  13  juil.  1697. 

Faidy  (Philippe),  greffier  alternatif  et  triennal  des 
insinuations  de  S'-Maixent,  était  décédé  avant  le  l"juin 
1650,    date  de  son  remplacement  dans  cet  office.  (Id.) 

Faidy  (Laurent),  religieux  de  la  congrégation  de 
S'-Maur,  était  k  l'abbaye  de  S'-Michel-cn-l'Herm  le 
28  oct.  1669,  lors  du  concordat  pour  l'introduction  do 
la  réforme  dans  cetlo  abbayo  ;  il  vint  ensuite  k  S'- 
Maixcnt,  où  il   jouissait    d'une    grande   considération 


328 


FAIDY 


comme  prédicateur  et  controversisle,  en  1612.  (D.  F. 
18,  et  J"'  Le  Riche.) 

Faidy  (Jean),  nolaii'e  a  S'-Maixent,  résigna  cet 
office  en  faveur  de  son  fils  Jean,  qui  en  fut  pourvu  le 
22  mai  1681.  (Greffe  do  S>-Maixent.) 

Faidy  (Andrél,  diacre,  est  présenté  le  6  nov.  1681 
par  l'abbesse  de  S^-Croix  pour  la  cure  de  Sle-Bade- 
gonde-des-Pommiers.  (Arch.  Vien.  S"-Croix.)  Il  reçut 
en  1100  le  blason  d'office:  de  sable  à  la  fasce  d'or  den- 
telée de  gueules.  (Arni.  Poitou.) 

Faidy  (François)  était  curé  de  S'-Pierre  d'Auge  le 
17  juil.  1695.  (Arch.  Barre,  I.) 

Faidy  (François),  sergent  royal  à  S'-Maixent,  ré- 
signa cet  office  en  faveur  de  son  fils  François,  qui  en 
fut  pourvu  par  letires  enregistrées  le  27  nov.  1699. 
(Greffe  de  S'-Maixent.)  Ce  dernier  avait  épousé  d'abord 
Marie  Robert,  puis  le  3  nov.  1696  Susanne  Marescal, 
fille  dlsaac,  et  de  Judith  C.haigneau. 

Faidy  (Madeleine-Calixle)  épousa  le  14  déc.  1699 
(Lelièvre,  not.  à  S'-Maixent)  Louis  Gaultier,  greffier  en 
chef  eu  l'élection  de  St-Maixent,  et  fut  inhumée  a  Pani- 
proux  le  14  juil.  1755,  âgée  de  81  ans  et  9  mois.  (Reg.) 

Faidj  (Joseph),  nommé  receveur  a  S'-Maixent  en 
1717,  exerça  jusqu'en  1729.  (M.  A.  0.  1869.',  Il  fut  en- 
suite commissaire  aux  saisies  réelles  et  enfin  échevin 
de  171H  à  1752.  (Alfr.  Richard.) 

Faidy  CJeanl,  receveur  du  droit  des  cuirs  à  Niort, 
épousa  Madeleine-Catherine  Gaultier,  dont  il  eut  : 
1°  Louis,  né  à  Niort  le  22  oct.  1731  ;  2'  Noel-Joseph, 
né  au  même  lieu  le  17  sept.  1733.  (Notes  Laurence.) 

Faidy  (André)  fit  hommage  à  Thouars  le  18  nov. 
1741  pour  le  fief  du  Breuil,  paroisse  de  Coulonges. 
(Fiefs  de  Thouars.) 

Faidy  (Louis-Pierre),  procureur,  assesseur  nommé 
en  1765,  fut  élu  échevin  en  1767  et  premier  échevin 
par  provisions  du  14  mars  1776.  11  exerça  cette  charge 
jusqu'en  1790.  (Alf.  Richard.) 

Faidy  (Pierre),  procureur  en  la  sénéchaussée  de 
S'-Maixent,  épousa  Madeleine  Mauduit.  dont  il  eut  au 
moins  François,  qui  suit.   ;Reg.  de  la  Mothe.) 

Faidy  (François),  praticien,  épousa  k  la  Mothe- 
S'-Héray,  le  7  janv.  1784,  Geneviève  Sauzé,  fille  de 
Jean,  sr  de  Lhoumeau,  notaire,  et  de  Susanne  Martin 
(Id.) 

1.  —  Faidy  (Louis)  épousa  à  S<-Maixent,  le  22 
juil.  1655,  Madeleine  Chamier,  dont  il  eut  au  moins 
Jean,  qui  suit. 

2.  —  Faidy  (Jean),  médecin  du  Roi,  se  maria  le 
16  sept.  1681  à  Catherine  C.ACLTiEReten  eut  au  moins 
Joseph,  qui  suit. 

3.  —  Faidy  (Joseph),  né  à  S'-Maixent  le  11  août 
1682,  fut  procureur  du  Roi,  puis  receveur  de  l'hdtel  de 
ville  dndit  lieu,  et  décéda  le  12  juin  1755.  Marié  à 
Marie  Gibault,  il  en  eut  :  1°  Louis-Pierre,  qui  suit  ; 
2*  Catherine,  3*  Françoise. 

4.  —  Faidy  (Louis-Pierre),  s'  de  la  Violière, 
conseiller  du  Roi  et  échevin  a  S'-Maixent,  naquit  le  24 
avril  1724,  et  épousa  le  26  avril  1758  (Caillon,  not.  à 
S'-Maixent)  Madeleine  Picoron,  fille  de  René,  sgr  de  la 
Violière,  et  de  Renée  Brunet  de  Sors,  et  en  eut  Julien- 
Louis  Joseph,  qui  suit. 

5.  —  Faidy  de  la  Violière  (Julien-Louis- 
Joscph),  né  à  S'-Maixent  le  7  avril  17Ô9,  licencié  en 
droit  civil  et  canonique,  prit  part  comme  capitaine  au 
16*  régiment  de  chasseurs  k  cheval,  aux  campagnes  de 


FAILLY 

1791  et  1792,  sous  Dumouriez,  et  eut  un  cheval  tué 
sous  lui  à  Jemmapes.  Il  fit  la  campagne  de  1793  avec 
Pichcgru  et  celle  de  l'an  II  et  de  l'an  III  (armée  de 
Sambre-et  Meuse).  Le  18  Thermidor  an  11,  le  général 
Ferraud,  gouverneur  de  Bruxelles,  le  nomma  officier 
d'état-major  sous  les  ordres  du  général  Leclerc,  et 
l'année  suivante  lui  confia  le  commandement  de  la  place 
de  Saint-Trond.  Le  capitaine  Faidy  de  la  Violière,  attaché 
au  général  Marceau  comme  officier  d'ordonnance,  se 
trouvait  à  ses  cotés,  quand  ce  général  fut  blessé  mor- 
tellement d'un  coup  de  feu,  par  un  uhlan  monté  sur  un 
arbre,  à  l'affaire  d'Altenkerken,  le  19  août  1796.  Il  en 
fil  une  relation  qui  est  conservée  dans  le  dossier  de  ses 
étais  de  service.  Après  les  campagues  d'Italie  avec  Bo- 
naparte, il  se  retira  dans  ses  foyers  a  S'-Maixent.  où 
il  mourut  le  12  mai  1837,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur et  décoré  du  Lys.  Il  s'était  marié  :  1*  le  13  fév. 
I7S7,  k  Marie-Thérèse  Chevallereau  ;  2*  le  11  janv. 
1802,  a  Marie-Elisabeth  Vallette,  veuve  de  Jean-Char- 
les Chaigneau,  et  eut  du  1"  lit  :  1°  Louis,  né  à  Niort  le 
23  août  1787,  mort  jeune  ;  2"  Françoise-Geneviève, 
née  au  même  lieu  le  20  mai  1789,  épousa  Isidore  Masse 
et  décéda  a  Fressines  le  27  août  1877;  du  second  lit: 
3"  Antoine-Frédéric,  qui  suit;  4°Françoise-Maixente- 
Evélina,  née  à  S'-Maixent  le  4  mai  1807,  décédée  au 
même  lieu  le  17  déc.  1875.  Elle  y  avait  épousé,  le  12 
mai  1834,  Pierre  Lévesque,  veuf  de  Aline  Girard. 

6.  — Faidy  de  la  Violière  (Antoine-Fré- 
déric) se  maria  deux  fois,  d'abord,  à  Champdeniers,  k 
Marie-Placide  Citoïs,  qui  mourut  le  31  janv.  184S,  puis 
en  1850  a  Marie-Aune-lsaure  Dei.aroy  de  Lorme,  fille 
de  N...,  amateur  et  artiste,  et  mourut  à  S'-Mâxire 
(D  -S.)  le  29  juil.  1878.  sans  postérité  et  le  dernier 
de  son  nom. 

FAILLY  (de\  DU  FA1LLY  ou  FA1L 

E.Y.  — Famille  originaire  de  la  Lorraine,  où  l'on  trouve 
des  personnages  de  ce  nom  possédant  des  fiefs  considé- 
rables au  moyen  âge.  Elle  se  divisa  en  plusieurs  branches; 
uu  descendant  de  celle  de  Champagne  fut,  après  la  Ré- 
volution, envoyé  à  Parthenay,  où  il  s'établit  et  devint  le 
chef  de  la  branche  poitevine  que  nous  donnons  ci- 
après,  d'après  les  notes  de  M.  Ferdinand  Failly. 

Blason  :  de  gueules  à  la  fasce  d'argent,  chargée 
d'une  croix  latine  cuire  deux  haches  d'armes,  le  tout  de 
sable.  Devise  :  Nunc.  et  semper. 

1.  —  Failly  (Jean-Baptiste),  né  à  Cliâlons-sur- 
Marne  le  29  nov.  1765,  décédé  à  Parthenay  le  20  avril 
1851,  vint  dans  cette  ville  comme  capitaine  quartier- 
maître.  Ayant  donné  sa  démission,  il  fut  nommé  maire, 
puis  procureur  du  Roi  jusqu'en  1830,  conseiller  géné- 
ral pendant  48  ans  et  secrétaire  de  cette  assemblée 
pendant  30  ;  président  des  sociétés  philanthropique, 
philharmonique,  agricole,  etc..  Il  était  doué  de  toutes 
les  qualités  du  cœur,  qu'il  savait  allier  à  une  haute 
intelligence  et  une  grande  érudition  II  se  maria  le  17 
nivôse  an  V  à  Julie- Léonore  Movne,  dont  il  eut  : 
1°  Léon-Etienne,  licencié  en  droit  et  es  lettres,  ma- 
gistrat, démissionnaire  en  1830,  décédé  en  son  château 
de  la  Barre,  le  11  mars  1877,  célibataire  ;  2°  Jules- 
Fabien,  qui  suit  ;  3*  André-Napoléon-Augustin,  né  k 
Parthenay  le  7  janv.  1806  et  décédé  le  i9  nov.  IS77. 
avait  épousé  k  Chef-Boutonne,  le  17  juin  1833,  Rosalie 
Gilbert-Rodès,  tille  de  Clément,  et  de  Marie-Elisa- 
beth Barbier,  dont  :  a.  Clémknt-Ei  gène,  né  k  Chef- 
Boutonne  le  26  mars  1834,  marié  à  Mortbemer  (Vien.) 
à  Angèle  Thonnard  du  Temple,  fille  de  Auguste,  et  de 
N...  Chamhlet,  décédé  au  Breuil-Mingault  (Vien).  le  24 
août  1894,    sans  postérité  ;    b.   Clairs-Marie,   née  k 


I    VlItH  (de  lit) 


fin 


■  Mttl     (de  lai) 


32!) 


Parthenay  lo  21  mai  1S3S,  mariée  d'abord,  le  13  juil . 
1859,  a  Charles  l'Iassiart,  avocat,  puis  le  3  juin  1S"!7,  a 
Gédéon  Chopard,   receveur  des  finances. 

4°  Maiuk-Arsène-Isaïe,  né  lo  24  mars  1808,  marié 
le  22  nov.  18;16  a  Anaslasio  Bonnet,  et  décédé  à  Par- 
thenay le  16  sept.  1S'.I3,  ayant  ou  :  a.  Jean-Marik- 
Arskne,  ué  a  Ayron  en  mai  1838,  décédé  a  Parthenay 
le  7  nov.  |S;!8  ;  b.  Marie-Joseph-Arskne,  né  à  Par- 
thenay le  14  oct.  1841,  sans  alliance  ;  r.  Marie-Aoki.k, 
née  le  25  mars  1844,  mariée  k  Auguste  Bernard, 
notaire,  puis  directeur  du  Crédit  foncier  à  Nantes  ; 
d.  Marie-Estelle,  née  le  5  mai  1844,  épousa  Ferdinand 
Riehaud,  receveur  d'enregistrement  ;  t.  Marie-Joseuh- 
Victob,  né  le  30  janv.  1850,  marié  à  Nantes  à  Camille 
H.iiij"u.K,  sans  enfants. 

5*  Elisabeth-Ai.exandiiine,  née  le  13  août  1811, 
épousa  le  10  nov.  1832  Henri-Auguste-Florcntin  Bc- 
liard,  conseiller  général  ;  elle  mourut  à  Monroulanl 
en  1834. 

2.  —  Failly  (Julcs-Fahien),  né  à  Parthenay  le 
4  sept.  1801,  avocat,  docteur  en  droit,  jurisconsulte 
éminent,  ancien  député  et  conseiller  général,  etc.,  elc, 
épousa  le  16  oct.  1 8 o 2 ,  a  Chel-Boulonne,  Lydie  Gilbert 
du  Deffa.nt,  tille  de  Anselme,  ancien  maire  et  conseiller 
général  du  canton  de  Chel'-Boutonne,  et  de  Hélène 
Chabot  de  Potounier.  Il  est  décédé  a  Parthenay  le  7 
janv.  1894,  ayant  eu  :  1°  Jean-Baptiste-Fkrdinand, 
né  à  Poitiers  en  nov.  1833,  décédé  au  même  lieu  le 
23  déc.  1834  ;  2°  Anselme-Ferdinand,  qui  suit  ; 
3*  Hklène-Lvdie,  née  k  Poitiers  le  3  mars  1340,  dé- 
cédée k  Parthenay  le  4  mai  1841. 

3.  —  Failly  (Anselme-Ferdinand),  né  à  Chef- 
Boutonne  le  18  avril  1836,  ancien  maire  de  Courge, 
membre  de  la  Société  de  statistique  des  Deux-Sèvres 
et  du  conseil  héraldique  de  France,  s'est  marié  k  Lou- 
gèves  (Char.-Inf.),  le  14  janv.  1869,  k  Laure-Emilie- 
Bcnée  Bérard  de  la  Bimraddière,  fille  de  Edouard, 
maire  de  Longèvcs,  docteur  en  médecine,  et  de 
Caroline  Rondier,  dont  il  a  :  1'  Marguerite-Hélène, 
née  k  Parthenay  le  13  nov.  1S69,  mariée  le  4  oct. 
1892  k  Jean-Charles  Beauchet-Filleau,  capitaine  au 
114'  régiment  d'infanterie  ;  2°  Ji'les-Eduuard,  qui  suit. 

4.  —  Failly  (Jules-Edouard),  né  au  château  de 
C.urzay  le  28  janv.  1871,  s'est  marié  k  Royan,  le 
19  juin  1893,  à  Louise-Nancy  Rondier,  fille  de  feu 
Alfred,  et  de  Marie-Eugénie  Arnault  de  la  Ménar- 
dière.  dont  Jean-Baptiste,  né  k  Royan  le  27  mars 
1894. 

FA1E,  FAIOLE,  —  V.  Faye,  FAyoLLK. 

FA1FEU  (ou  Fayfeu).  —  Famille  de  Niort,  qui 
a  figuré  dans  1  échevinage  au  xv#  siècle. 

Faifeu  (Geoffroy),  pair  du  corps  de  ville  de  Niort, 
fut  receveur  en  1487.  (Le  compte  de  sa  gestion  a  été 
imprimé  dans  les  Méni.  Soc.  Statisliq.  1873.) 

Faifeu  (Bastien)  était  pair  de  Niort  en  1535. 

FAIRE  (de  la)  ou  DE  LAF.llUlv  —  Fa- 
mille noble  et  ancieune,  originaire  du  Bourbonnais,  qui 
a  constamment  suivi  la  carrière  des  armes,  où  elle  s'est 
distinguée  jusqu'en  ces  derniers  temps.  Bien  que  ce 
nom  s'écrive  aujourd'hui  de  Lafuire,  nous  le  plaçons 
ici  pour  nous  conformer  k  la  tradition  et  k  sa  véritable 
origine.  La  majeure  partie  des  noies  qui  suivent  sont 
extraites  de  notre  cabinet  et  des  bicuveillautes  commu- 
nications de  la  famille.  Nous  nous  sommes  servis  (ga- 
iement des  preuves  de  Sl-Cyr  et  des  Ecoles  militaires. 
(Bibl.  Nat.  Cab.  litres,  vol.  245,  293,  303  et  307.  Arch. 


de  l'Indre.  E.  283-89.)  Dans  quelques   titres  on   trouve 
ce   nom  écrit  La  Fére,  el  lés  traditions  de  la  famille  la 
disent    originaire    de   la  Picardie  ou  de  la   Champagne, 
où  se  trouvent  plusieurs  La  Fère. 
Blason  :   do  gueules  k  la   bande   d'argent. 

On  trouve  dans  les  bans  du  Poitou  des 
xv  et  xvi1  siècles  plusieurs  personnages 
dont  les  noms  sont  écrits  d'.  la  Fane. 
Faijre,  Faire,  Fere.  (Rôles  des  bans  par 
Sauzay.  18.  D.  F.  465,  198.  Fonds  Franc. 
24260,  p.  51.)  Comme  ces  rôles  sont  mal 
écrits,  avec  des  noms  estropiés  par  les  copistes,  on  ne 
sait  quel  est  le  vrai  nom.  mais  ce  n'est  pas  celui  de  la 
Faire . 

Faire  (Marie  de  la)  épousa  à  Châtcauroux,  en 
1675,  Jean  de  l'Ange,  Ee.,  sgr  de  Pérajou.  (Cén.  de 
l'Aage.) 

Faire  (Jeanne- Marguerite  de  la),  veuve  de  René- 
Nicolas-Pierre-Hvacintlie  de  Milon,  ancien  garde  du 
corps,  fut  inhumée  le  14  fév.  1838.  (Lettre  de  part.) 


8    I". 


Branche    de    Château- 
(a  ni  ai  mi: 


1.  —  Faire  (Jacques  de  la).  Ec,  sgr  de  Pont  en 
Bourbonnais,  du  chef  de  sa  femme,  obtint  le  22  avril 
1476  de  Jean,  duc  de  Bourbonnais  et  d'Auvergne,  des 
lettres  par  lesquelles  il  était  autorisé  à  plaider  devant 
tous  les  juges  du  ressort  de  son  duché  de  Bourbonnais. 
Le  30  nov.  1478,  il  était  homme  d'armes  des  ordon- 
nances du  Roi  et  laissa  de  Catherine  de  Pont,  sa 
femme  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  Jeanne,  mariée  le 
17  janv.  1500  (Duburgerat,  not.  à  Argenton)  k  Fran- 
çois de  la  Brosse,  Ec. 

2.  —  Faire  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Ligerie 
du  chef  de  sa  femme,  épousa,  le  même  jour  que  sa  sœur, 
Françoise  de  la  Brosse,  fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  la 
Brosse,  dont  il  eut  : 

3.  —  Faire  ^Christophe  de  la),  Ec.,  sgr  de  la  Li- 
gerie, rendit  hommage,  le  12  mai  1529,  au  sgr  de  la 
Vau,  par-devant  Ilrissaut,  not.  k  Mézières-en-Brcnne 
(Indre),  k  cause  du  fief  des  Poé'zes  appartenant  à  sa 
femme  Catherine  de  Fénix,  fille  de  Jean,  Ec.,  qu'il 
avait  épousée  le  12  janv.  1530  (Poivant,  not.  k  Palluan) 
et  dont  il  eut  :  1*  Michel,  qui  suit  ;  2"  François,  âgé 
de  19  ans  le  6  mars  1573. 

4  —  Faire  (Michel  de  la),  Ec,  sgr  do  la  Ligerie, 
rendit  hommage  au  sgr  de  la  Vau  le  16  avril  1571,  k 
cause  du  fief  des  Poézes  qui  lui  échut  par  le  décès  de 
sa  mère.  Il  avait  épousé  le  20  oct.  1567  (Hémeri,  not.  à 
Mézières-en-lirenne)  Barbe  de  Villiers,  fille  de  feu 
Etienne,  Ec,  et  de  Michelle  Courrix  »  nlias  Cousin.  Il 
fut  nommé  tuteur  de  son  frère  François  le  6  mars  1573, 
et  mourut  peu  après,  laissant  : 

5.  — Faire  FrançoU  de  la),  Ec,  sgr  de  Vauzelle 
ou  Vauzelles  (Velles,  Indre),  eut  un  tuteur  nommé  le 
13  mai  1574,  à  la  suite  de  la  mort  de  son  père,  et 
épousa  le  16  oct.  1594  (Venin,  not.  à  Issoudun)  Claude 
de  la  Châtre,  fille  de  l'eu  François,  Ec,  sgr  du  Pont. 
Le  5  août  1596,  il  fit  l'offre  de  fournir  la  part  qu'il  de- 
vait k  la  contribution  des  ban  et  arrière-ban  de  la  Tou- 
raine,  k  cause  des  fiefs  qu'il  possédait  dans  ce  bailliage. 
Il  eut  entre  autres  enfants: 

6.  —  Faire  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  Vauzelle, 
Mazières,  etc  (fendu,  Indre),  marié  le  26  fév.  1629 
(Naudet  et  Maurat,  not.  à  Sloiilmorillou)  a  Françoise 
Rifauii,  fille  de  François,  Ec,  sgr  du  Bouchaut 
(S'-Pierrede  la  Trimouille,  Vien.),  et  de  Louise  de  Fou- 


330 


FAIRE  (de  la) 


FAIRE  (de  la) 


gières,  rendit  hommage  au  prince  de  Condé  due  de 
Châteauroux  de  la  lerre  et  sgrie  de  Mazières  le  3  oct. 
1611.  Ses  eufanls  furent  :  1-  Claude,  qui  suit;  2"  Jac- 
ques, Ec.,  sgr  de  la  Maderolle  ;  3°  Pierre,  Ec.,  sgr  de 
la  Chaise,  assista  ea  1665  au  mariage  de  son  frère 
Claude. 

7.  —  Faire  (Claude  de  la),  Ec.,  sgr  du  Bou- 
chaut,  de  Condac,  de  Mazières  et  de  la  Chaise  (Mosnay, 
Indre),  épousa  le  21  août  1665  (Lestrigon,  not.  à  Mont- 
morillon)  Marie  Simonnot,  fille  de  feu  François,  Ec  , 
sgr  du  Mas-Vigier,  et  de  Marie  du  Bouex  de  Villemort. 
Il  fit  le  dénombrement  de  la  terre  et  sgrie  du  Bouehaul 
qui  lui  avait  été  donnée  par  ses  père  et  mère  en  fa- 
veur de  son  mariage,  au  bureau  des  finances  de  Poi- 
tiers, le  1"'  mars  lt>77,  et  eui  de  son  mariage  :  lo  Jac- 
ques, qui  suit  ;  2°  PiF.nnE,  Ec  ,  sgr  de  Coury,  lieutenant 
au  régiment  de  Bretagne-Cavalerie,  marié  à  Marie  de 
Bouffignac,  probablement  fille  de  Mondot,  Chev.,  sgr 
de  la  Salle,  et  de  Gabrielle  de  Lelfe.  N'ayant  pas  d'en- 
fants, ils  se  firent  une  donation  mutuelle  le  2  mars 
1773  ?  (Arch.  de  Milon)  ;  3»  Jean,  Chev.,  sgr  de  Vauzelle, 
Chev.de  S'-Louis,  capitaine  de  cavalerie  au  régiment  de 
Ltnoncouit,  servit  jusqu'au  4  janv.  1750,  époque  de  sa 
mort,  et  fut  inhumé  dans  la  nef  de  l'église  de  Velles,  âgé 
de  74  ans.  Il  avait  épousé  Louise  de  Coton,  dont  il  eut: 

a.  Anne,  née  le  16  juin  1726,  mariée  le  12  juil.  1742  k 
son  cousin  Louis  de  la  Faire,  Ec.,  sgr  de  Vauzelle  et  de 
la  Perrière  (8*  deg.,  §  I")  ;  elle  fut  inhumée  le  3  janv. 
1755,  âgée  de  29  ans  environ  ;  b.  Pierre,  baptisé  à 
Velles  (Indre)  (ainsi  que  les  suivants)  le  21  juin  1721 
et  inhumé  au  moine  lieu  le  2  nov.  de  la  même  année; 
c.  Marie,  baptisée  le  12  janv.  1723  ;  d.  Pierre  et 
Anne,  baptisés  le  29  avril  1724,  nés  la  veille  ;  Anne  fut 
inhumée  le  7  juin  1731  ;  /.  et  g.  Marie-Madeleine  et 
Louise-Marthe,  jumelles,  baptisées  le  29  déc.  1727,  la 
1"  décédée  le  30  sept  I72S  ;  h.  Louis,  baptisé  le  13 
nov.  1729  et  décédé  le  15  déc.  1741  ;  i.  Antoine- 
Joseph,  baptisé  le  24  juil.  1731  et  décédé  le  20  mai 
1739. 

4"  François,  Chev  ,  sgr  du  Bouchaut,  né  le  12  fév. 
16S3,  capitaine  au  régiment  de  Cesvres-Cavalerie,  Chev. 
de  S'-Louis,  servit  dans  les  armées  du  Boi  pendant 
31  ans  et  décéda  le  28  fév.  1731  d'un  coup  de  feu  reçu 
dans  la  poitrine  à  la  bataille  d'Hochstedt.  Marié  le 
20  août  1721  (Penisseau  et  Micheau,  not.  en  la  séné- 
chaussée de  Montmorillon)  à  Françoise-Dominique  Plan- 
chet,  fille  de  feu  Antoine,  sgr  du  Vertbois,  et  de 
Elisabeth-Angélique  de  Marie,  il  en  eut  :  a.  Marie,  née 
le  10   déc.    1722    et    reçue  à  S'-Cyr  le  2    août   1732; 

b.  Anne,  née  le  9  mars  1725,  reçue  le  20  déc.  1739 
dans  la  maison  de  l'Enfant-Jésus  à  Paris  ;  c  Char- 
lotte-Françoise, née  le  9  juin  1731,  (Carrés  de  d'Ho- 
zier.  245.)  Elle  épousa  Henri  du  Ligondès,  sgr  du 
Plessis,  qui,  devenu  veuf,  obtenait  congé  le  6  nov.  1775 
pour  aller  se  remarier  à  Montluçon  à  Dl'e  Bosalie- 
Françoise  de  Jadou. 

5°  François,  rapporté  au  §  III  ;  6*  Claude,  auteur 
de  la  branche  du  Rivaud  ou  Bivault,  §  IV  ;  7°  Mabie, 
née  à  la  Trimouille  le  4  mars  1673  et  reçue  a  S'-Cyr  le 
31  mars  1686. 

8. —  Faire  (Jacques  de  la),Chev.,sgrde  Château- 
Guillaume  (Lignac,  Indre),  fut  maintenu  noble  avec  ses 
frères  par  M.  Foullé  de  Mortangis,  intendant  de  Bourges, 
le  8  janv.  1715,  et  le  12  avril  de  la  même  année  il  fit  un 
accord  avec  eux,  par  lequel  il  renonce  à  la  succession 
de  son  père,  se  réservant  la  terre  de  Château-Guil- 
laume qu'il  avait  reçue  en  dot  à  l'occasion  de  son  ma- 
riage. Il  avait  épousé  le  24  janv.  1692  (Lerpinière, 
not.   à    Montmorillon)    Marie-Louise    de    Bouffignac, 


fille  de  Mendot,  Chev.,  sgr  de  la  Salle,  et  de  Gabrielle 
de  l.elTe,  dont  il  eut:  1°  François,  qui  suit;  2°  Piehre, 
Ec,  chanoine  de  l'Eglise  de  Poitiers  et  du  Chapitre  de 
N.-D.  de  Cléry,  fut  pourvu  le  17  juin  1782  du  prieuré 
simple  de  S'*-Catherine  de  Peras  et  de  Creuse  (aujour- 
d'hui Creysse,  Lot),  Ordre  de  S'-Benoit,  par  François 
de  S'-George,  vicaire  général  de  Périgueux  ;  3°  Léo- 
nard, Ec  ,  sgr  de  la  Cycardière  ;  4°  Joseph,  Ec.  ; 
5»  Louis,  Ec.,  sgr  de  Vauzelle,  de  la  Perrière  et  de  la 
Chaise,  épousa  le  12  juil.  1742  Anne  de  la  Faire,  sa 
cousine,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Vauzelle,  et  de  Louise 
de  Goyon  (7"  deg.,  §  I"),  dont  il  eut  :  a  Marie,  née  a 
Velles  (comme  les  suivants)  le  27  nov.  1743,  mariée  le 
20  nov.  1761  à  son  cousin  germain  Louis,  C'«  de  la 
Faire  (10'  deg.,  §  Ier);  b.  Pierre,  né  le  28  juil.  1747  ; 
c.  Charles,  né  le  21  nov.  1751  ;  d.  François,  né  le 
24  sept.  1753.  Devenu  veuf,  Louis  se  remaria  le  10 
nov.  1756  (Brinume?  et  Moreau,  not.  à  Châteauroux)  a 
Thérèse  Savary,  veuve  de  Claude-Joseph-Louis  du 
Mouchet,  et  fille  de  Simon-François,  conseiller  et  prési- 
dent en  l'élection  de  Châteauroux,  et  de  Marie-Thérèse 
Masson.  Il  décéda  le  15  nov.  1770  et  fut  inhumé  le 
lendemain  k  Velles. 

6°  Marie,  7°  autre  Marie. 

9.  —  Faire  (François  de  la),  Chev.,  sgr  de  Châ- 
teau-Guillaumo,  lieutenant  au  régiment  de  Gesvres- 
Cavalerie,  partagea  le  9  janv.  1738  les  biens  de  son 
père  avec  ses  frères  et  sœurs  précités.  Marié  le  10 
nov.  1732  (Perrot,  not.  à  Montmorillon)  à  Marguerite- 
Marthe  de  Boislinards,  fille  de  Honorât,  Chev.,  sgr  de 
Margot,  et  de  Elisabeth  de  Béchillon,  il  en  eut  : 
1*  Louis,  qui  suit  ;  2°  Angélique-Ursule,  née  le 
18  oct.  1736,  reçue  à  S'-Cyr  le  7  août  1748;  3»  Léo- 
nard, Chev.,  sgr  de  Château-Guillaume,  entra  aux 
gardes  du  corps,  compagnie  écossaise,  et  se  trouva  aux 
massacres  de  Versailles,  lors  des  funestes  journées  des 
5  et  6  oct.  1789.  Nommé  Chev.  de  S'-Louis  en  1791  et 
ayant  émigré,  il  fit  les  campagnes  de  l'armée  des  Princes 
en  qualité  de  brigadier  et  maréchal  des  logis  des  gardes 
du  corps  du  Boi  et  reçut  le  brevet  de  lieutenant-colonel 
le  31  déc.  1797.  Puis  il  suivit  le  Boi  à  Mitlau  et  resta 
près  de  lui  jusqu'à  «on  départ  pour  l'Angleterre.  Plus 
tard  il  revint  en  France  avec  le  grade  de  colonel  de 
cavalerie  et  mourut  sans  postérité;  4°  PiEnnE-FnAN- 
çois,  rapporté  au  §  II  ;  5°  Charles,  Ec,  sgr  de  la 
Valette,  né  à  Château-Guillaume  le  16  sept.  1151, 
garde  du  corps  du  Boi,  compagnie  écossaise,  courut 
les  mêmes  dangers  que  son  frère  à  Versailles  et  éinigra 
en  1791.  Lui  aussi  fut  nommé  Chev.  de  S'-Louis  et 
prit  part  à  la  campagne  de  l'armée  des  Princes  comme 
brigadier  et  maréchal  des  logis  des  gardes  du  corps. 
Passé  en  Angleterre,  il  y  resta  jusqu'en  1816  et  reçut 
le  29  juin  de  la  même  année  le  brevet  et  la  retraite  de 
colonel  de  cavalerie.  11  est  mort  également  sans  pos- 
térité. 

10.  — Faire  (Louis,  C"  de  la),  Chev.,  sgr  de  Château- 
Guillaume,  la  Perrière  (Lignac,  Indre),  sous-lieutenant 
des  gardes  de  Monsieur,  assista  à  l'assemblée  de  la 
noblesse  du  Poitou  réunie  a  Poitiers  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats  généraux.  Marié  lo  20  nov.  1761  à 
sa  cousine  germaine  Marie  de  la  Faire  de  Vauzelle, 
fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Vauzelle,  et  de  Anne  de  la 
Faire  (8*  deg.,  §  Ie'),  il  en  eut  François,  qui  suit. 

H,  —  Faire  (François,  C"  de  la),  né  a  Château- 
roux le  1er  nov.  1766,  entra  aux  pages  de  Monsieur  le 
l"juil.  1779.  Il  comparut  à  l'assemblée  de  la  noblesse 
du  Poitou  en  1789,  puis,  ayant  émigré,  prit  part  à  la 
campagne  de  1792  comme  aide-major  des  gardes  du 
corps  de  Monsieur,  et  fut  nommé  maréchal  de  camp  le 


FAIRE!     cl.-    In) 


24  juil.  ISU.  il  est  dictai  a  Poitiers  le  21  juin  1846, 
Chcv.  de  S'-l.o.iis  et  de  le  Légion  d'honneur.  Il  avait 
épouse  le  21  oct.  I  SOS  Marie-Armandc-Justine  I.e  Fran- 
çois des  Courus  ni;  la  Valette,  tille  de  Antoine,  et 
do  Marie-Madeleine-Radegonda  Auhineau  d'Insay.  Ses 
entants  fureul  :  h  RauE60NDH-No*hie,  née  a.  Poitiers 
le  19  juil.  1S10,  décédéo  au  même  lieu  le  20  mars 
IS2I  ;  2'  Tbébèse-Cbcilb,  née  le  23  oct.  1812,  morte  à 
Poitiers  le  18  sept,  1825  ;  3*  Chaklotte-Ahman 
née  le  24  juiu  1S15,  décédée  a  Poitiers  le  4  nov.  183 


«A* 


i    \  llti ■;  («le  la) 


331 


né 


OE, 

831. 


S  H. 


lînANCHE    ACTUELLE. 


10.  —  Faire  (Pierre-François  de  la), Chcv.,  sgr  de 
Château-Guillaume,  lils  puîné  de  François,  et  de  Margue- 
rite-Marthe de  Boislinards  (9e  deg.,  S  I"),  entra  comme 
ses  frères  aux  gardes  écossaises,  fut  nommé  Chev.  de 
S'-Lonis  le  4  oct.  l"8:i  et  se  trouva,  lui  aussi,  aux  fu- 
nestes journées  des  ,'i  et  6  oct.  Emigré  en  1191,  il  lit 
la  campagne  de  l'armée  des  Princes  comme  brigadier  et 
maréchal  des  logis  des  gardes  du  corps  du  Roi.  puis 
reçut  le  31  déc.  1797  le  hrevet  de  lieutenant-colonel 
de  cavalerie.  Ayant  suivi  le  Roi  à  Millau,  il  resta  près 
de  lui  jusqu'à  son  départ  pour  l'Angleterre.  Rentré  en 
France  en  1S02,  il  fut  retraité  comme  lieutenant-colonel 
de  cavalerie  le  29  juiu  1814.  Il  avait  épousé  le  2  juin 
1189  sa  cousine  Marie-Thaïs  hes  Collards,  fille  de 
Pierre-Louis-François,  Ec,  sgr  des  Hommes,  et  de 
Marie  de  la  Faire,  dont  il  eut  François-Eugène,  qui  suit. 

11.  —  Faire  (François-Eugène  de  la)  entra  aux 
gardes  du  corps  du  Roi.  compagnie  écossaise,  le  16  juin 
1814.  passa  dans  la  légion  de  l'Indre  en  qualité  de 
lieutenant  le  15  nov.  1815,  et  au  5'  régiment  d'infan- 
terie de  la  garde  royale  le  12  fév.  1823.  Nommé  capi- 
taine au  25'  de  ligne  le  28  oct.  1S27,  il  donna  sa  dé- 
mission le  4  août  1830.  11  avait  épousé  le  2S  juin  1825 
Marie-Madeleinc-Henriette  de  Vauchaussade,  fille  de 
François,  ancien  officier  au  régiment  de  Béarn,  et  de 
feu  Pauline  de  Reynaud.  Mm"  de  la  Faire,  après  la  mort 
de  sou  mari,  entra  au  couvent  de  la  Visitation  de  Poi- 
tiers, où  elle  fit  profession  comme  religieuse  et  y  mourut 
le  6  sept.  188S,  ayant  eu  :  1°  François-Ahthur,  né  en 
1830,  prêtre  à  Poitiers  ;  2°  Augustin-Gaston,  qui  suit. 

12.— Faire  (Augustin  Gaston  Cu  de  la). né  en  1833, 
a  épousé  le  24  mai  1860  Louise-Marie  de  Bousingen, 
fille  du  général  B0D  de  Bousingen,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  et  de  Honorine-Etienne-Joséphine 
d'Orsanne.  De  ce  mariage  soDt  issus  :  1°  Arthur- 
François-Joseph,  qui  suit  ;  2"  Marie-Madeleine,  née 
le  2  déc.  1863,  mariée  à  Poitiers,  le  28  juiu  1888,  à 
Marie-Joseph-Gratien-Louis  Lihault  C"  de  la  Chevas- 
nerie,  et  veuve  du  17  janv.  1894. 

13.  —  Faire  (Arthur-François-Joseph  C,e  de  la), 
né  le  3  avril  1861,  s'est  marié  le  20  mai  lSyO  à  Margue- 
ritc-Marie-Sléphanie-Valentine  de  la  Chaise,  fille  de 
feu  Hugues-René-Alhert,  et  de  Antoioettc-Pauline-Lucy 
Bannis,  dont:  1°  Françoise-Albeutine-Marib-Thérèse, 
née  a  Poitiers  en  avril  1891  ;  2°  Marie-Louise-Solange, 
née  le  7  août  1895  ;  3°  Marie-Joseph-Lucien-François, 
né  le  5  oct.  1898. 

§111.  —  Branche    des  I*RÊaE. 

8.  —  Faire  (François  de  la),  Chev..  sgr  de  Ma- 
zières,  fils  puîné  de  Claude,  et  de  Marie  Simonnot 
i'7'deg.,  §  Ier),  fut  maintenu  noble  avec  ses  frères  par 
M.  Foullé  de  Mortangis,  intendant  de  Bourges,  le  S  janv. 
1715.  Son  frère  Claude  fit  en  son  nom  et  au  sien 
hommage  du  Bouchaut  a  titre  successif  le  3  juil.  1715. 
Archiv.  Nat.  P.  437*.)  Marié  le  22  sept.  1698  (Ciberton, 


not.  à  Montmorillon)  a  Louise  Savarv,  fille  de  Claude, 
Chov.,  sgr  des  Prèz,  et  de  feu  Marie  de  Marbeuf, 
il  en  eut:  1"  François,  qui  suit;  2°  Claude,  Ec, 
sgrdes  Chézeaux,  cornette  dans  le  régiment  Dauphin- 
Dragons,  se  maria  le  31  mai  1728  iPerrot,  not  à  Mont- 
morillon) à  Jeanne-Elisabelh  Jacuuet,  fille  do  Antoine, 
s'  de  Làgc,  ot  de  Elisabeth-Angélique  Alabonne,  et 
mourut  en  Italie. 

9.  —  Faire  (François  de  lai,  Ec,  sgr  des  Prèz 
(Thollct,  Vien.),  né  le  25  nov.  1700,  épousa,  le  même 
jour  que  sou  frère,  Louise-Angélique  Jacquet,  tille  de 
Antoine,  s'  do  Làge,  et  de  Elisabeth-Angélique  Ala- 
bonne,  d'où:  1»  Claude-Benoît,  qui  suit  ;  2*  croyons- 
nous,  Marie-Marguerite-Henriette,  religieuse  hos- 
pitalière, décédée  le  17  janv.  1801,  âgée  de  68  ans; 
3°  Pierre,  Chev.,  sgrdes  Prèz.  capitaine  commandant 
au  régiment  royal  d'infanterie,  marié  le  9  fév.  1779  à 
Charlotte-Thérèse  de  la  Boche  de  la  Croie,  veuve 
de  Louis  de  la  Touche  de  S'-Ustre,  et  décédé  avaul  I  SOI . 

10.  —  Faire  (Claude-Benoit  de  la),  Chev.,  sgr 
des  Prèz  et  de  Thollet,  naquit  le  10  août  1734  et  épouse 
le  10  mars  1754  (Pasquier,  not.  en  la  sénéchaussée  de 
Montmorillon)  Rose  Barbe,  fille  de  Sylvain,  Chev.,  sgr 
de  la  Tour-Voullant,  et  de  Rose  Rabault,  sa  deuxième 
femme,  qui  reçut  en  dot,  à  cette  occasion,  le  cheptel 
d'uie  métairie  de  son  aïeule  Renée  de  Hauvise,  épouse 
de  Louis  Barbe,  Ec,  sgr  de  Roche.  Il  eut  de  son  ma- 
riage :  1*  Sylvain,  qui  suit  ;  2°  Agathe,  mariée  à  Mau- 
vières,  le  5  sept.  178i,  à  Charles  Le  Vaillant,  chev., 
sgr  de  Chaudenay,  décédéo  le  5  juin  1848  à  90  ans; 
3»  François,  4»  Claude,  qui  assistent  l'un  et  l'autre  au 
mariage  de  leur  sœur. 

11.  —  Faire  (Sylvain  delà),  Chev.,  sgr  des  Prèz, 
né  le  13  mars  1755,  fut  reçu  élève  de  l'école  militaire 
le  21  déc.  1756.  Capitaine  au  régiment  Royal-ltous- 
sillon-lnfanterie,  Chev.  de  S'-Louis  et  de  Si-Lazare,  il 
émigra  et  servit  comme  volontaire  dans  une  compagnie 
à  cheval  du  Poitou.  11  est  mort  à  Poitiers  le  14  mars 
1800,  laissant  de  Chai  lotte  de  Bhouilhac,  fille  de  Louis- 
René,  Chev.,  sgr  de  la  Molle-Comtais,  et  de  Jeanne  de 
Poispaille:  1"  André,  qui  suit  ;  2"  Caroline,  mariée 
d'abord  le  24  nov.  1S13  à  Maixent-Gabiiel  de  Bosque- 
vert,  puis  le  16  avril  1825  (Lévesque,  not.  à  Sl- 
Maixent)  à  Charles-François  Boscal  de  Réals  ;  3"  Marie- 
Joséphine-Radegonde,  née  le  16  janv.  1798,  épousa  le 
21  avril  1819  Alexandre-Léonard  de  Boislinards; 
4"  Charlotte-Eléonore,  née  le  18  fév.  1800,  sans 
alliance  en  18.(5;  5"  Pierre-Sylvain,  décédé  le  2  sept. 
1803. 

12.  —  Faire  (André  de  la),  né  au  Blanc  en  1791 
et  décédé  le  25  juil.  1844,  eut  de  son  mariage  avec 
Louise-Célestine  Irland  de  Beaumont,  tille  de  Gabriel, 
et  de  Marie-Louise  de  Grousseau  du  Chapitre,  qu'il 
avait  épousée  le  15  fév.  1819  :  1"  Radegonbe-Char- 
lotte-Adrienne,  née  en  1823,  mariée  le  16  oct.  1843 
a  Louis-Alexandre  de  Béchillon,  et  décédée  le  28  mai 
1S39  ;  2*  François-Gabriel,  né  en  1S24  et  mort  à 
Ligugé  le  21  fév.  1870,  sans  postérité. 

§  IV.  —  BnANCHE  DU  RIVAULT. 

8.  —  Faire  (Claude  de  la),  Ec,  sgr  de  Condat  et 
du  Rivault  (S'-Pierre  de  la  Tr.mouille,  Vieil.),  lieute- 
nant au  régiment  de  Gesvres-Cavalerie,  Chev.  de  S'- 
Louis,  fils  puîné  de  Claude,  et  do  Mûrie  Simonnot 
(7°  deg.,  §  I"),  se  maria  le  9  déc.  1716  à  Marie-Rose 
Vézien,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Fcrraudière,  et 
de  Renée  de  Mauvise,  qui  lui  donna  :  l"  François- 
Claude,  qui  suit  ;  2*  François-Sylvain,  lieutenant  au 


332 


FAITY 


I    \1.\IM!\I 


régiment  île  Maître-de-Camp-Cavalerie,  décédé  le  2  oct. 
1749  ;  3°  Marie,  allas  Marie-Svlvine,  née  le  1S  avril 
1724,  mariée  le  8  janv.  1742  (Nicaud  et  Vézien,  not.) 
a  Pierre.-Louis-François  des  Collards,  Ec,  sgr  des 
Hommes,  et  décédée  en  août  1759  ;  4°  Pierre,  né  le 
30  nov.  1735,  prêtre  du  22  déc.  1759.  Le  21  mars 
1758,  n'étant  que  tonsuré  et  déjà  pourvu  du  prieuré  de 
S'  Hilaire  de  Benaize  (H'c-Vienne),  de  l'Ordre  de  S1- 
Benoît,  il  signait  la  condamnation  du  livre  de  Jansénius. 
Il  devint  successivement  chanoine  de  l'Église  de  Poi- 
tiers 18  fév.  1766),  prieur  de  N.-D.  de  Laupiac,  dio- 
cèse de  Cahors  (2S  nov.  1781),  prieur  de  S'"-Radegonde 
de  Poitiers  (14  mai  1785),  et  enfin  vicaire  général  le 
1er  janv.  1787.  Il  fut  maintenu  dans  cette  dernière 
fonction  sous  3  évêques.  A  la  Révolution,  il  émigra  en 
Allemagne  et  on  le  retrouve  en  1796  a  Ratisbonne.  Il 
mourut  le  24  juil.  1S05. 

9.  —  Faire  (François-Claude  de  la),  Cliev  ,  sgr 
du  Rivault,  Condat,  né  à  la  Trimouille  le  31  oct.  1721, 
lieutenant  au  régiment  de  Bartillac,  partagea  avec  sa 
mère  et  son  frère  Pierre,  le  7  nov.  1749,  les  biens  du 
Rivault  et  de  Manreuil.  11  épousa  Marie-Radegonde 
Bouchier,  dont  il  eut  au  moins  Marib-Pétronille, 
mariée  d'abord,  le  8  janv.  17G6,  à  Louis  de  Harans, 
Chev.,  sgr  de  Tartre,  puis  le  21  août  1787,  à  Charles- 
Luc-Hilairo  Coulard,  Ec,  sgr  de  Puyrenard. 

I.V1S80L1',  —  Famille  qui  habitait  S'-Sauvant 
(Vien.)   au  xvni'   siècle.  Ce  nom  est  écrit  aussi  Fa  is- 

SOL1.E. 

Blason.  —  On  trouve  dans  1'  Armoriai  de  Tou- 
raine,  de  Carré  de  Busserolle,  une  famille  de  ce  nom 
portant  :  «  d'azur  au  poisson  d'or  posé  en  fasce,  et 
un  soleil  d'or  (naissant)  en  chef  ».  Mais  on  ne  sait 
pas    si   c'est  la  même    que   celle  du  Poitou. 

1.  — Fais«ole  (Pierre),  notaire  de  la  chàtellcnie 
de  Bréjeuille  (à  Rom,  D.-S.),  marié  vers  1680  a  Michelle 
Morin,  en  eut  au  moins  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Louise-Angélique,  mariée  le  6  juin  1742  à  François- 
Christophe  Arnaud,  receveur  des  aides  a  Lusignan. 

2.  —  FHUsole  (Pierre),  procureur  fiscal  des 
châtellenies  de  la  Roihe-Ruffin  et  S'-Sauvant,  décéda  le 
26  mars  1759.  H  épousa  d'abord  le  18  sept.  1709 
(S'-Sauvant)  Louise  Thomas,  fille  de  Pierre,  s'  de 
Belleroche,  et  de  Marie  Degay  ;  puis,  le  7  nov.  1742 
(Lusignan),  Marie  Faviek.  Il  eut  du  1"  mariage,  entre 
autres  enfants  :  1"  Catherine,  née  le  27  sept.  1709, 
mariée  le  16  nov.  1733  à  François  Arnaudon,  notaire  ; 
2°  Pierre.  3»  Louis-François,  s'  de  la  Geffarderie,  né 
en  1718,  décédé  le  25  janv.  1779,  veuf  de  Elisabeth- 
Sophie  Cuignahd  de  Belleville  ;  4*  LOEIS-Flt ANÇOIS, 
qui  suit. 

3.  —  Faisante  (Louis-François),  s' des  Brousses, 
né  le  1e'  mai  1731  décéda  le  29  nov  1778.  Il  épousa 
Louise  Monnet,  dont  il  eut  au  moins  Madeleine, 
mariée  le  7  juil.  1778  à  Pierre  Thomas,  sr  de  Rellc- 
roche. 

FAITY  ou  FE8TY  —  Famille  de  S'- 
Maixent  que  l'on  confond  souvent  avec  Faidy.  Nous  ci- 
terons seulement  quelques  noms. 

.S'ason  inconnu:.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a 
donné  d'office  à  François  Faity,  marchand  à  Mazure  I  Ma- 
zières  '?)  :  «  d'argent  à  3  baudes  de  gueules,  celle  du  mi- 
lieu chargée  d'une  nierlette  d'argent  ».  Blason  attribué 
au\  Faidy.  Jean  Faity,  notaire  à  S'-Maxire,  a  reçu  : 
«  d  or  à  la  bande  lieltée  d'azur  ». 

Faity  (.Marie)  était  en  1679  épouse  de  Charles 
Turpin,  Chev.,  sgr  de  Targé.    Gén.  Turpin., 


Faity  i Jean-Baptiste  ,  curé  de  laChapelle-Montreuit 
dès  1781,  assiste  comme  membre  du  clergé  à  l'assemblée 
de  cet  ordre  tenue  à  Poitiers  en  17S9.  (Clergé  du 
Poitou.) 

FAIX,  de,  ou  DE  FA\E.  —  Famille  noble 
de  la  Câline  au  xne  siècle.  On  trouve  Faix  à  Largeasse 
et  a  Neuvy-Bouin.  iV.  Fave.) 

Faix  (Pépin  de;  fit  don  à  I'Absie,  sous  le  Ie'  abbé. 
Pierre  de  Bunt  (vers  1 1 23 ; ,  du  domaine  de  la  Rolandicre 
qui  venait  de  sa  femme.    A.  H.  P.  25.) 

Faix  Renaud  del  était  chapelain  de  Guillaume, 
sgr  de  Parlhenay,  lorsqu'il  fut  témoin  d'un  don  fait  à 
I'Absie,  en  1159,  sous  l'abbé  Rainier.  (A.  H.  P.  25. 
p.  108.) 

FAIX.  ;de)  ou  I>B  FAYE  et  DE- 
FAÏE  (V.  ces  noms).  — Famille  qui  a  donné  plusieurs 
échevins  à  la  ville  de  Poitiers. 

Faix  (Rosier  de)  était  échevin  de  la  ville  de  Poi- 
tiers en  1320.  (F.) 

Faix  Jean  de)  était  également  échevin  de  celte 
ville  en  1379  et  assista  en  celte  qualité  aux  comptes 
du  receveur.  (Id.) 

FALAI8CHE  (de^.  —  On  trouve  un  person- 
nage de  ce  nom  en  Poitou  au  xvi1-  siècle,  mais  il  ap- 
partenait à  une  famille  étrangère.  (Arch,  Vien.  G. 
Fonlevrault,  3.) 

Falaische  (Sébastien  de),  Ec,  sgr  dudit  lieu  et 
du  Vignau,  conseiller  et  1"  maître  d'hôtel  du  roi  de 
Navarre,  possédait  le  Fief-Goulard  a  Jaulnay  (Vien.  , 
dont  sa  veuve  Marie  Prévost,  D"°,  fil  aveu  à  l'abbessc 
de  Fontevrault,  à  cause  de  la  sgrie  de  Jaulnay,  le 
15  août  1594. 

FALAISE  —  11  y  a  un  ancien  château  de  ce 
nom  (les  Ormes,  Vien.)  qui  a  sans  doute  été  possédé 
jadis  par  une  famille  noble  du  même  nom  On  trouve 
seulement  à  partir  du  xv'  siècle  les  noms  de  ses  pos- 
sesseurs, les  Dusaulx  (probablement  d'Usseau),  les  de 
Bcsdon,  les  de  Cannes,  les  de  Mondion. 

Falaise  (le  s'  de),  probablement  René  de  Res- 
don,  officier  expérimenté,  lieutenant  de  Christophe  de 
Chézelles,  Ec,  sgr  de  Nueil-sous-Faye,  capitaine  du 
château  de  Sedan,  se  distingua  au  siège  de  Donzy,  en 
mai  1588. 

FALAISE  (de  la).  —  Nom  de  famille  et 
nom  de  liai",  commun  à  divers.  (V.  Le  Baillv.) 

Falaise  (Jacques  de   la)  ou   DelaFalatae. 

fut  nommé  archer  à  la  Rochelle,  le  9  avril  1677.  (Arch. 
Vien.  C.  27.) 

FALAI8EAE   ou    FALAIZEAE.  — 

Ou  trouve    diverses  personnes  de  ce    nom  en  Poitou   et 
Touraine  aux  xvie  et  xvn"  siècles. 

Blason  :  «  d'azur  a  3  lions  d'or  armés  et  lampassés 
de  gueules  ».  (Carré  de  Busserolle,  Armoriai  des 
maires  de  Tours,  dit  «  trois  lions  d'argent  ».)  Ce 
blason  est  celui  d'une  famille  de  Falaiseau,  de  la  Nor- 
mandie on  du  Bourbonnais. 

Falaiseau  (Jean),  d'abord  lieutenant  général 
au  bailliage  de  Chiuon,  puis  au  Présidial  de  Tours,  fut 
maire  de  celle  ville  en  1440. 

Falaiseau  (Anne,  épousa  vers  1600  Jean  Cons- 
tant, Ec,  sgr  de  Chaumont,  avocat  h  Poitiers. 


IALLOLX 

■  iilnineiiu  .Catherine)  épousa  a  Tours,  !c  21 
imv.  1665,  Louis  Régnier,  Cliev.,  sgrde  la  Planche. 

FalaltMMtu  (Catherine)  épousa  à  Paris,  le  16 
avril  1676,  Charles-Daniel  île  Brusse,  Cbev.,  sgr  de  la 
Bonniniore.  Elle  habitait  le  Chàtelleraudais  eu  1698, 
lorsqu'elle  fit  enregistrer  le  blason  de  son  mari  à  l'Ar- 
moriai du  Poitou. 

■  '"alaisoau  (Marie-Aune),  épousa  le  2  mai  168 i 
Charles  Janvre,  Ec,  sgr  de  la  Bouchetière.  Elle  était 
tille  de  noble  homme  Samuel,  et  de  Madeleine  Dufolir, 
et  nièce  de  Jacques  Falaiscau,  éeuycr. 

I  vitMIti  m  (nu;).  —  On  Irouve  ce  nom,  qui 
est  devenu  Faugèriî,  ou  Fougères.  (V.  ces  mots.) 

Fulgères  (Arnault  de),  aumônier  de  la  Maison- 
Dieu  de  S'-Jaeques  de  la  Vergne,  à  Poitiers,  dépendant 
de  S'"-Radegoudc,  fit  donation  d'une  rente  en  1417. 
(Areh,  Vieo.  G.  1368.) 

FALIGAIV.    —    Famille     du     Thouarsais     au 

xvii*  siècle.  Il  y  avait  des  branches  de  cette  famille  ou 
Anjou.  (V.  Dict.  Maine-et-Loire.) 

Faligan  (Jean),  notaire  d'Argenton-l'Église,  fut 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  Thouars.  en  1100,  avec 
le  blason  suivant  :  «  de  sinople  au  lion  d'or,  chargé 
sur  l'épaule  d'un  croissant  de  gueules  ». 

FALJOIE  (de).  —  Famille  noble  qui  possé- 
dait le  fief  de  ce  nom  ou  Fayc  (Sl-Sauvaht,  Vien.)  au 
xni"  siècle. 

Faljoie  (Hugues  do)  est  mentionné  dans  une 
charte  de  l'au  12iS,  au  sujet  d'une  rente  à  S'-Sauvant. 
(Rédet.)  Il  a  dû  avoir  pour  enfants  :  1°Jean,  qui  suit; 
2*  Aelide,  et  3"  Jeanne,  qui  sont  mentionnées  dans  un 
acte  de  1313  avec  les  enfants  de  Jean. 

Faljoie  (Jean  de)  était  décédé  avant  1313,  lais- 
saut  :  1' Baiithélemv,  2*  Hugues,  3°  Jean,  4°  Jeanne. 

F,A.t,IJA.»T.  —  Famille  du  Bas-Poitou,  sur 
laquelle  nous  n'avons  que  peu  de  renseignements. 

Fallart  (Enstache),  sgr  de  la  Ramée  en  la  B"1" 
de  S"- Hermine  (Vend.1,  fut  décapité  à  Poitiers  par  sen- 
tence des  Grands  Jours  de  1579.  (Soc.  Emul.  Vendée, 
t.  5.  182.) 

FALLËAC.  —  Famille  qui  habitait  l'élection 
d'Availles-Limousine.  au  xvir*  siècle. 

Faîteau  (Charles),  sgr  de  la  Foubassière,  fut 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  «  de  sable  au 
chef  d'argent,  chargé  de  3  tourteaux  d'azur  ». 

FALLOVRD  ou  FALOURD.  —  Fa- 
mille qui  a  habité  Fonlenay-le-Comle,  et  que  l'on 
trouve  en  Bas-l'oitou  différente  des  Falloux.  Elle  a 
donné  son  nom  à  la  Fallourdière. 

Fallourd  (Benoît)  avec  Jean  Fallourd  et  autres 
firent  des  déclarations  en  1602  pour  des  terres  siluécs 
daus  le  fief  des  Rocbcs-Fallourd,  relevant  de  la  sgrie 
de  Tem.essne  (Amailloux,  D.-S.).  (Areh.  D. -Sèvres,  E. 
929.) 

Fallourd  (N...),  bourgeois  de  Fontenay,  acquit 
une  partie  des  murs  de  la  ville,  en  1773.  (Areh.  Vien. 
C.  reg.   19.) 

FA.Ijt.OUX..  —  Famille  originaire  du  Puy- 
Notre-Damc  et  de  Moutreuil-ISellay,  sur  les  confins  de 
l'Aujou  et  du  Poitou.  Plusieurs  de  ses  branches  ont 
habité  Thouars    et    Poitiers,    d'autres  se  sont   fixées  à 


FALLOUX 


333 


Angers,  les  archives  de  Maine-et-Loire  E.  2421)  signa- 
lent i'existt i  d'un  dossier  qui  contenait  la  généalogie 

des  Fallouz,  mais  ce  document  a  disparu.  Nous  nous 
sommes  servi,  pour  rédiger  celle  noiico,  du  travail  de 
M.  de  Gontard  de  Launay  sur  les  maires  d'Angers,  de 
celui  de  Chério  (reg.  24),  des  notes  du  V'°  Révérend, 
et  de  celles  conservées  dans  notre  cabinet. 

Blason.  —  Les  Falloux  de  Poitiers  por- 
tent :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accom- 
pagné de  3  étoiles  d'or  rangées  en  chef  et 
d'une  rose  d'argent  en  pointe.  (Arm.  des 
échevins,  Bibl.  Port,  et  Arm.  Gougot.) 
La  branche  du  Lys  à  Angers  :  d'or  au 
chevron  de  gueules  accompagné  de  3  étoiles  d'azur 
en  chef  et  une  rosede  gueules  eu  pointe  (cachet,  jeton, 
C.  Port.)  La  branche  du  Coudray,  dit-on  :  "  d'argent  au 
chevron  de  gueules  et  3  étoiles  de  sable  en  chef,  une 
ruse  de  gueules  en  pomte  ».  Uenais  dit  :  «  d'argent  au 
chevron  de  gueules  et  3  trèfles  de  sable  ».  On  trouve 
aussi  :  «  d'argent  au  chevron  de  gueules  et  3  étoiles  de 
sahle,  2  en  chef,  1  en  pointe  ».  (Erroné.;  Dans  l'Armoriai 
de  1700,  on  trouve  encore  plusieurs  blasons  de  fan- 
taisie qui  ont  été  donnés  d'office  :  «  d'or  à  la  haude  de 
gueules  et  6  merletles  de  même  en  orle  »  ;  —  «  de  sable 
au  chef  d'or  chargé  d'une  faulx  de  gueules  posée  en 
fasce  »  ;  —  o  d'or  au  chevron  de  sable  et  3  trèfles  de 
même  ». 

Falloux  (Mathurin),  substitut  du  procureur  du 
Roi  en  l'élection  du  Mans,  épousa  en  1708  Anne  De- 
nizot,  fille  de  Julicu,  et  de  Louise  de  lieedelièvre,  qui 
mourut  le  20  janv,  1714,  laissant  un  fils  dont  on  ne  fait 
pas  connaître  le  nom.  Il  y  eut  un  procès  à  ce  sujet 
eutre  Mathurin  et  François  de  Morange,  époux  de  Julie 
Denizol,  sa  belle-sœur.  (B.  Nat.  Doss.  bleus,  p.  260.) 


§  Ie 


Branche  de  VlLLEJAMES. 


1.  —  Falloux  (Uriel  Ie'),  sgr  de  la  Roche-d'Ar- 
genton  ou  Roehe-Caillonneau  (Argenton-I  Eglise,  D.-S.), 
était  receveur  des  tailles  à  Thouars  en  1581.  (M.  A.  O. 
18S3).  Il  reçut  une  quittancée  le  31  dée.  1578  de  Jean 
Achard,  greffier  de  l'élection  de  Thouars.  Marié  vers 
1550  à  Hélène  Pidobx,  D°  des  Touchos,  il  en  eut  au 
moins  Uriel,  qui  suit. 

2.  —  Falloux  (Uriel  11),  sgr  de  la  Roehe- 
Caillonneau,  la  Raye,  fui  en  1588  conseiller  du  Roi, 
receveur  des  tailles  en  l'élection  de  Thouars.  puis  asses- 
seur  en  l'élection  de  cette   ville.  Il   fit  déclaration    le 

27  juin  1614  pour  les  fiefs  de  Chavigné  (Chavigny,  Sl- 
Marlin-dc-Mâcon,  D.-S.)  et  Varannes  (Sl-Cyr-la-Lande, 
D.-S.)  .Mario  vers  1580  à  Prudence  Ogeron,  fille  de 
Jean,  sgr  du  Grand-Marché,  et  de  Charlotte  Dudoet, 
il  fonda,  le  couvent  des  capucins  a  Thouars  et  fit  bâtir  une 
chapelle  où  la  messe  fut  célébrée  au  mois  de  mars  1620. 
11  eut   au   moins    pour  enfants  :  1°    Uriel.   qui   suit  : 

28  Françoise,  mariée  le  7  mai  1615  à  Jean  de  la  Ville, 
sgrde  Lardillier  et  de  Baugé. 

3.  —  Falloux  (Uriel  III),  Ec.,  sgr  de  Messomé, 
la  Roehe-Caillonneau,  etc.,  conseiller  du  Roi  .  et  re- 
ceveur des  tailles  à  Thouars.  fut  commis  par  l'intendant 
du  Poitou  à  la  recette  des  tailles  de  Poitiers.  II  épousa  le 
6  sept.  1620  Florence  Richeteau,  fille  de  Pierre, 
sgr  de  l'Espinay  et  de  Villcjames,  élu  à  Thouars,  et  de 
feu  Renée  Cahriau. (Areh.  Vien.  E-23ô.)l.e  15oct.l620 
et  le  10  mai  1623,  il  passait  accord  avec  su  sœur  cl 
était  décédé  avant  le  3  mai  1664,  dale  où  sa  veuve 
adressait  une  requête.  Il  eut  pour  enfants  :  1"  Jean, 
qui  suit  ;  2"  Marie,  mariée   d  abord   il  Pierre  Buignon. 


334 


FALLOl'X 


Ec,  sgr  de  Bellefois,  conseiller  au  Présidial  de 
Poitiers,  puis  a  Nicolas  Le  Blanc,  Ec,  sgr  de  l'Es- 
tang.  Elle  fut  inhumée  p"«  St-Porchaire  de  Poitiers,  le 
27  mars   1GS3. 

4.  —  Fallonx  (Jean),  Ec,  sgr  de  Villejames 
(Voultegon,  D.-S.),  Messemé,  conseiller  au  Présidial 
de  Poitiers  en  1660,  fut  nommé  échevin  de  cette  villo  le 
22  juin  1663  et  fut  inhumé  (p'"  St-Porchaire)  le  12 
déc  1678.  11  avait  épousé  vers  1664  Marie  Frère,  dont 
il  eut  :  1°  Jeanne,  baptisée  à  S'-Porchaire  (comme  les 
suivants)  le  21  fév.  1665  et  mariée  le  16  avril  16S5  à 
Louis  Frolier,  Ec,  sgr  de  l'Escorcière  ;  2"  Jean,  Ec, 
sgr  de  Villejames,  baptisé  le  5  avril  1666,  fut  docteur, 
doyen  et  directeur  du  collège  de  S"-Marlhe  en  1724. 
11  avait  été  inscrit  en  1700  à  l'Armoriai  de  Tliouars 
avec  le  blason  suivant  :  d'or  a  la  bande  de  gueules  et 
6  inerleltes  posées  en  orlo  ;  3°  Joseph,  baptisé  le  22 
oct.  1667  ;  4"  Marie,  bapliséo  le  26  juin  1673  et  mariée 
le  11  mai  1694  (Dubois  et  Chevalier,  not.  à  Poitiers)  à 
Urbain-Marie  Richeteau,  Ec,  sgr  de  la  Coindrie  ; 
5°  Pierre,  qui  suit. 

5.  —  I-'.-»!loux  (Pierre),  Ec,  sgr  do  Villejames, 
la  Roche-d'Argenton,  la  Bardonnière  (Avanton,  Vien.), 
fut  baptisé  à  S'-Porchaire  le  13  juil.  1674.  II  épousa  : 
1'  le  23  fév.  1700  (S'-Porchaire),  Luco-Radegomle 
Baroarin,  fdle  de  feu  Isaac,  Chev.,  sgr  de  Mondenault, 
et  de  Jeanne  Papon  de  Chamborand  ;  2°  Paule  An- 
gevin. Dans  un  acte  il  est  dit  veuf  et  tuteur  de  ses 
enfants  mineurs  qui  ne  sont  pas  nommés.  Il  eut  au 
moins  du  1°'  lit  :  1*  Jean-Marie,  qui  suit  ;  2*  N..., 
fille.  (Arcb.  Vien.  E2  236.) 

6.  —  Falloux  (Jean-Marie),  Ec,  sgr  de  la 
Roche,  vendit  une  maison  à  Poitiers,  rue  de  la  Tra- 
verse, le  9  mai  1751.  (Arch.  Vien.  G.  6S0.)  Marié  vers 
1735  à  Julie-Thérèse  Légier,  fille  de  Claude,  Ec,  sgr 
de  Puyravcau,  et  do  Marie-Anne  Richeteau,  il  mourut 
peu  après,  laissant  une  fille  unique,  Madeleine-Julie, 
née  le  8  juil.  1738  (S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers)  et 
mariée  à  Voulon  (Vien.),  le  18  juil.  1738,  à  Joseph- 
Marie-François  Bernardeau.  de  Salvert,  Ec,  sgr  de 
Puyferricr.  Elle  ratifie  comme  fille  unique  In  vente  de 
1751,  par  acte  du  7  juin  1735. 

§  II.   —  Branche  nu  COUDKAY 
{sans  jonction). 

1.  —  Falloux  (Louis),  honorable  homme,  époux 
de  Julienne  Le  Bascle,  eut  au  moins  Antoine,  qui  suit. 

2. —  Fsllnux  (Antoine),  élu  pour  le  Roi  en  l'élec- 
tion de  Monlreuil-Bellay,  épousa  le  2  mai  1604  (Des- 
loges, not.  à  Montrcuil-Bcllay)  Jeanne  Garnieh,  fille  de 
René,  et  de  Françoise  Basset,  dont  :  1°  Charles, 
2"  François,  3"  Antoine,  qui  suit  ;  4'  Uroain,  5»  Marie, 
qui,  le  11  nov.  1642,  donnèrent  une  quittance  à  N... 
Pi«lle,  receveur  des  tailles  à  Monlreuil-Bellay.  pour 
2  quartiers  et  demi  de  gages  attribués  à  l'office  d'élu  de 
leur  père. 

3.  —  Falluux  (Antoine), sgr  de  la  Bafferie  (S'-Ma- 
caire-du-Bois,  Maiue-et  Loire),  etc.,  épousa  le  24  oct. 
1631  Mathurine  Blouin,  fille  de  Maurice,  sgr  de 
la  Brosse,  et  do  Renée  Martin,  et  en  eut  :  1"  Antoine, 
s'  de  Chaussée,  qui  assista  au  mariage  de  son 
frère  Michel  en  1702  ;  2'  Mathuhin,  qui  suit  ;  3°  Michel, 
auteur  de  la  branche  du  Lys,  §  111  ;  4*  René,  rap- 
porté au  §  IV. 

4.  —  Falloux  (Malhurin),  sgr  de  la  Hunatl- 
dière  et  du  Coudray,  fermier  général  et  procureur 
fiscal  de   la    B»'«   de   Fontaine-Guérin,    épousa    Renée 


FALLOUX 

Buet,  dont  il  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Pierre, 
procureur  du  Roi  en  l'élection  du  Mans  ;  3°  Françoisiî, 
mariée  le  21  juil.  1711  à  Pierre-François  Hallnuin,  sgr 
de  la  PciTolière  ; 4°  Jacquine,  épouse  de  Joseph-Pierre 
Demis,  s*  du  Mothay. 

5.  —  Falloux  (François),  sgr  du  Coudray,  con- 
seiller en  l'élection  d'Angers,  épou;a  le  23  mars  1722 
Marie-Madeleine  Chevaïe,  et  fut  inhumé  le  22  avril 
1731,  laissant  Guillaume-Claude,  qui  suit. 

6. —  Falloux  (Guillaume-Claude),  Ec.,sgrdu  Cou- 
dray, conseiller  au  Présidial  d'Angers,  puis  eu  la  Chambre 
des  comptes  de  Breiagne,  épousa  :  1"  le  30  janv.  1769, 
Geneviève-Marie  Destriché, fille  de  Pierre,  sgrde  Raracé  ; 
2*  le  20  ventôse  an  VIII,  Marie  Desmars  ;  il  eut  du 
1"  lit  :  1"  Marie-Céleste,  baptisée  a  S'-Aignan  le  9 
mars  1772  ;  2"  Guillaume-Frédéric,  qui  suit. 

7.  —  Falloux  du  Coudray  (Guillaume- 
Frédéric,  C"  de),  né  à  S'-Aignan  le  17  mai  1774,  émi- 
gra  en  1789  et  fit  partie  de  l'expédition  de  Quibcron. 
Capitaine  d'infanterie  en  1805  et  Chev.  de  S'-Louis  en 
1821,  il  constitua  un  majorât,  avec  titre  de  comte 
dont  le  décret  préparé  sous  la  Restauration  fut  signé 
seulement  le  30  oct.  1830  par  Louis-Philippe.  .Marié  en 
1806  à  Loyde-Philiberte  de  Fittk  du  Soucv,  fille  de  la 
sous-gouvernante  des  enfants  de  France,  il  en  eut  : 
!'  Frédéric,  cardinal  du  titre  de  S,e-Agalhe,  puis  de 
San  Angelo  in  Pescheria,  décédé  au  mois  de  juin  1884. 
Il  avait  réuni  dans  le  palais  Ruspoli  un  magnifique 
nitiséo  chrétien,  comprenant  des  merveilles  de  la  pein- 
ture, de  la  sculpture  et  de  la  céramique  des  xiv°  et 
xv*  siècles  ;  2«  Alfred-Pierre-Frédéric,  qui  suit. 

8.  —  Falloux  du  Coudray  (Alfred-Pierre- 
Frédéric,  Ctl!  de),  né  le  7  mai  1811,  membre  de  l'Aca- 
démie française,  ancien  ministre  de  l'instruction  pu- 
blique, etc.,  est  décédé  le  6  janv.  1886,  après  avoir  joué 
un  rôle  prépondérant  dans  la  politique  et  les  questions 
religieuses  de  notre  époque.  11  avait  épousé  Marie  de 
Caradeuc  de  la  CiiALoTAis,  fille  unique  du  M'*  de  Ca- 
radeuc,  et  de  N...  de  Martel.  De  ce  mariage  est  issue 
une  fille,  Loyde-Marie,  née  en  1812,  et  décédée  sans 
alliance  au  bourg  d'Iré  en  juin  1881. 


III. 


Branche  du  Lys. 


4.  —   Falloux   (Michel),    Ec,   sgr   du    Lys   (le 

Puy-Nolre-Rame,  Maine  et-Loire),  etc.,  fils  puîné  d'An- 
toine, et  de  Mathurine  Blouin  (3U  deg.,  §  11),  conseiller 
du  Roi,  lieutenant  civil  et  criminel  de  l'élection  d'An- 
gers, fut  nommé  maire  de  cette  ville  le  1"  mai  1711, 
allas  1713.  C'est  à  lui  que  l'on  doit  la  place  dite  du 
Lys.  Ce  fut  sous  son  administration  qu'une  horrible 
famine  désola  la  ville  et  que  le  maire  nourrit  les  pau- 
vres s  ses  fiais.  Il  avait  épousé  le  8  fév.  1702  Lau- 
rence-Fiançoiso  Boissard  De  Marolle,  fille  de  Lau- 
rent, Ec,  sgr  de  Marolle,  et  de  Françoise  Le  Fehvrc. 
Il  mourut  le  16  mai  1740,  laissant  pour  eufauls  : 
1»  Michel-René,  qui  suit;  2"  Laurence-Françoise- 
MICHKM.E-URSUXE, 3'  Marie-Françoise-Përrine,  mortes 
en  bas  âge  ;  4"  Marie-Françoise,  Dc  de  Monnet, 
baptisée  à   S'-Michel    du  Tertre,  le   3  mars   1712. 

5.  —  Falloux  (Michel  René"),  Ec.  sgr  du  Lys, 
baptisé  le  25  juil.  1704,  conseiller  du  Roi,  lieutenant 
général  en  la  sénéchaussée  d'Anjou,  etc.  épousa  le  6déc 
1737  Marie  Jeanne  Giraulto  :  M07.É,  tille  de  Jean-Jacques- 
Christophe,  et  de  Marie  Jacquine  Trorhon.  et  décéda 
le  30  août  1753,  ayant  eu  :  1"  Marie-Jeanne-.Micheli.k- 
Fhançoise,  née  le  5  oct.  173S.  mariée  le  22  déc.  17.j3 
à    Jean-Louis      Marcombe,    lieutenant    général    de  la 


ivi.i.oi  ri 


sénéchaussée  d'Anjou  ;  2°  Micim.-LiunENT,  qui  suit  ; 
3"  Laurbnce-JosèPHE-JaCQCINB-PEkMNE,  mariée  lo  6 
janv.  1766  à  Pierre-Claude  Perrault,  Ec,  sgr  de  la 
Bcrtaudière  ;  4-  Anselme-Laurent,  uo  lo  30  ooill 
1749. 

6.  —  l  ulloux  du  I  >  s  (Michel-Laurent), 
C.liev.,  sgr  du  Lys,  la  Motle  de  Croutclle,  Mézeaux  ll.i- 
gugé.  Vieil. ),  etc.,  ancien  lieutenant  et  capitaine  des  gar- 
des misses  du  C*  d'Arlois,  colonel  et  Cher,  de  Sl-Louis, 
naquit  à  Brion,  le  25  oct.  1739.  Il  prit  part  au  mouve- 
ment royaliste  en  Vendée.  Arrêté  pour  ce  fait,  il  fut 
jugé,  condamné  et  exécuté  à  Angers  le  30  oct.  1793. 
Il  avait  épousé  lo  12  sept.  1773  (Bourbuu  et  Con  our, 
not.  à  Poitiers)  Marie-Susanne  PorjssiNBAO,  fille  de  Go- 
defroy,  C.liev.,  sgr  de  la  Motte  de  Croutelle,  Mézeaux, 
tt  de  Mario  Jeanne  Irland  de  Prcuilly.  Longtemps 
détenue  dans  les  prisons  d'Angers,  Mmfl  du  Lys  fut 
relâchée  et  revint  à  Poitiers,  oit  elle  réussit  à  se  faire 
rendre  sa  terre  de  Croutelle.  De  son  mariage  sont 
issus  :  1"  Micmel-Godefroy,  qui  suit  ;  2*  Marie- 
Joséphine,  néo  à  Mézeaux  le  12  avril  1776,  mariée 
d'abord,  lo  13  janv.  1806.  à  Jean-Paul-Augustin-V  ié 
de  Clervaux,  puis  le  8  avril  1818,  à  Jean  de  Chessé, 
décéda  sans  enfants  le  4  mai  1847,  léguant  sa  fortune 
à  M.  de  Marcoinbe  ;  3°  Marie-Louiss-Sophie.  née  a 
Mézeaux  le  27  déc.  1779,  religieuse  carmélite,  devint 
supérieure  de  son  couvent. 

7.  —  Fallottx  du  JLys  ^Michcl-Godefroy),  Cliev., 
sgr  du  Lys,  la  Molle  de.  Croutelle,  etc.,  né  à  Mézeaux 
le  9  oct.  1774,  obtint  un  certificat  de  noblesse  pour 
avoir  une  sous-lieutenance  le  19  sept.  1783.  Ayant 
pris  part,  avec  son  père,  a  l'insurrection  vendéenne,  il 
décéda  le  2  déc.  1793  à  Vihiers,  au  cours  de  la  cam- 
pagne, sans  avoir  été  marié. 

g  IV.  —  Branche  de  Chatealfokt, 

4.  —  Folloux  (P>ené),  sgr  de  la  Savarière,  fils 
puiué  de  Antoine,  et  de  Malliurine  Blouin  (3°  deg.,  §  II), 
président  en  l'élection  de  Saumur,  donne  quittance  de 
ses  gages,  le  24  déc.  1704,  à  Louis  Péan,  receveur  des 
tailles  en  ladite  élection.  Marié  à  Charlotte,  allas  Mar- 
guerite Mestaver,  fille  de  feu  Thomas,  sgr  du  Chesne, 
lieut.  génîral  de  la  maréchaussée  de  Thouars,  il  en 
eut  :  1"  René-Aimé,  sgr  de  Champagne,  premier  pré- 
sident en  l'élection  de  Saumur  ;  2"  Marguerite,  mariée 
à  S'-Maurille,  le  12  fév.  1720,  à  Pierre  Gohin,  Ec,  sgr 
de  Boumois  ;  3°  Menée,  née  en  1701,  épouse  le  20  fév. 
1726  Léon-André  Rodays,  sgr  de  la  Hutliére  ;  4"  René- 
Paul,  qui  suit. 

5.  —  Falloux  (René-Paul),  Ec  ,  sgr  de  Changé, 
conseiller  secrétaire  du  Roi,  auditeur  honoraire  à  la 
Chambre  des  comptes  de  Bretagne,  épousa  le  12  août 
1739  Marie-Anne  C.ULLAnD  de  Langeais,  et  en  eut  : 
1°  Paul-Antoine-Léonard,  qui  suit  ;  2*  René-Louis, 
rapporté  au  §  V. 

6.  —  Falloux  de  Châteaufort  (Paul- 
Antoine-Edouard),  Ec,  sgr  de  la  Pontonnière  (Cliarcé, 
Maine-et-Loire) et  de  Châteaufort  (près  Langeais,  Indre- 
et-Loire),  conseiller  secrétaire  du  Roi,  auditeur  en  la 
Chambre  des  comptes  de  Bretagne  en  1772,  fut  maire 
de  Charcé  de  1799  à  1S09.  11  épousa  Angélique-Sophie 
Poictevin,  dont  :  1'  Paul-Louis-Gaspard,  qui  suit  ; 
2*  Angélique-Louise-Sophib,  née  le  15  mars  1779. 

7.  —  Folloux  de  Châteaufort  (Paul- 
Louis-Gaspard),  baptisé  à  S'-Julieu  le  28  oct.  1792, 
maire  de  Charcé  du  6  juin  1809  à  1815  et  de  juillet 
1815  à  1826,  est  décédé  sans  alliance. 


FilWTOK 


335 


§  V.  —  Deuxième  Branche  de  Ciiateaufoiit, 

6.  —  Folloux  (René-Louis  de),  Ec,  né  le  S  mars 
1744,  fils  puîné  de  René-Paul,  et  île  Marie-Anne  Cail- 
lard  de  Langeais  (3*  deg.,  §  IV),  avocat  en  Parlement, 
conseiller  du  Roi,  secrétaire  auditeur  en  la  Chambre 
des  comptes  de  Bretagne  (1773),  épousa  le  26  avril 
1774  Louise-Marguerite  DE  la  Cren.ne  de  Pichard, 
dont  il  eut  :  1°  Louise-Renée,  mariée  à  Adrien-Marie- 
Antoiue  C1*  de  Loulay  et  décédée  en  1855;  2'  Louis- 
René,  qui  suit. 

7.  —  Falloux  (Louis-René  B"  de),  Chev.  de 
S'-Louis  et  de  la  Légiou  d'honneur,  capitaine  comman- 
dant aux  carabiniers  de  Monsieur  Frère  du  Roi  eu  I81S, 
épousa  le  31  déc.  1845  Marguerite-Charlolte-Emilia 
Du  Rousseau  de  Fatolle,  fille  de  Pierre-Théodore 
M"  de  Fayolle,  et  de  Honorine  Maixenle  Janvre  de 
Bernay.  11  est  décédé  à  Châteaufort  le  26  août  1866,  à 
S6  ans,  sans  laisser  de  postérité. 

FAHJ  (uu).  —  Famille  qui  habitait  Bouresse  (Vicn.) 
au  xe  siècle. 

Fan  (Pierre  du)  est  mentionné  dans  une  charte  de 
1016,  de  l'abbaye  de  Nouaillé.  (Rédet.) 

FAMTIÎV.  —  Famille  du  Loudunais  aux  xin*  et 
xiv'  siècles.  Elle  parait  être  éteinte  depuis  longtemps. 

Fantin  (Jeanne)  possédait,  au  commencement  du 
xiv*  siècle,  le  fief  d'Orioust,  ou  la  Touche-d'Oiioux 
(Luzé,  près  Faye-la-Vineuse),  qui  était  passé  en  1369 
a  Adam  de  Poix,  sgr  de en  Cuhon.  (A.  H.  P.   17.) 

FASITOX.  —  Il  y  a  eu  une  famille  noble  de  ce 
nom  en  Saintongc  et  en  Poitou,  aux  xm*et  xiv'  siècles. 
(Arch.  Sairtonge,  13.)  On  trouve  aussi  Fantoz. 

Fanto  (Willelmus)  fut  témoin  du  don  de  S1- 
Léger  de  Melle,  concédé  à  S'-Jean-d'Angély  vers  1080. 

Fantou  (Pierre),  Chev.,  fut  témoin  en  1219  d'un 
acte  passé  en  présence  do  Jean  Fanton,  chanoine  de 
Soubise. 

Fanton  (Guillaume),  oncle  de  Geoffroy  Vigier,  fut 
témoin  d'un  acte  passé  eu  1225. 

Fanton  (Geoffroy),  sgr  de  Vénérand,  était  hé- 
ritier, en  partie,  de  Jean  Vigier,  sgr  de  Faye  et  Dom- 
pierre-en-Aunis,  en  1367. 

FAXTO\.  —  Famille  de  Loudun  aux  xvi"  et 
xvu*  siècles.  La  plupart  de  ses  membres  étaient  pro- 
lestants, et  quelques-uns  passèrent  dans  les  pays 
étrangers,  à  l'époque  de  la  révocation  de  ledit  de  Nantes 
(1685).  Horéri  parle  de  deux  Jean  Fanton,  médecins 
de  la  cour  de  Savoie  a  Turin,  vers  la  fin  du  xvir3  siècle. 
Nous  n'avons  que  quelques  notes  sur  cette  famille. 

Blason  (inconnu).  —  Une  famille  de  ce  nom,  ha- 
bitant Paris  en  1700,  portail:  «d'or  au  sautoir  de 
gueules,  et  un  chef  de  même,  chargé  d'une  étoile  d'ar- 
gent, posée  à  dextre  ».  Eu  Provence,  les  Fanion  por- 
taient :  h  d'azur  au  chevron  d'argeut,  accompagné  de 
3  glands  d'or  ».  (D'Hozier.) 

Fanton  (Jean)  l'aîné  possédait  le  22  sept.  1533 
des  terres  à  Bateviande,  près  Loudun,  qui  étaient  le 
29  avril  1340  à  Marie  Hamillin,  sa  veuve.  (Arch.  Vien. 
H3  694.)  11  eut  sans  doute  pour  fils  Matuuri.n,  qui 
suit. 

Fanton  (Mathuiin)  possédait  des  terres  à  Bate- 
viande en  1557.  Il  était  sergent  royal  en  1553. 

Fanton   (Etienne)  épousa  vers  1520  Jeanne  Le- 


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FARCY  (de) 


maistre,  et  cul  au  moins  Etienne,  marchand,  qui  était 
marié  en  1554  k  Anne  Renou. 

Fanton  (Pierre)  épousa  Française  MoniN,  dont 
au  moins  :  I'  Claude,  né  le  21  juil.  1548  ;  2»  Pibube, 
né  le  l'r  mars  1554. 

Fanton  (Jean),  avocat,  fit  aveu  du  fief  delà  Caf- 
farderie  (Itagueux,  D.-S.),  le  15  juil.  1661,  au  château 
de  Thouars,  comme  héritier  de  sa  mère  Madeleine 
Prévost. 

Fanion  (Philippe),  s'  de  Mondevis,  habitait  Paris 
en  1693,  lorsqu'il  fut  parrain  à  Jazcneuil  (Vien.!.  11  fit 
aveu  de  la  Caffarderie  en  1616-1697. 

Fnnton  (Paul),  sgr  de  Mondevis,  acquit  vers 
1662  le  fief  des  Huherdes,  relevant  de  Thouars,  qui  fut 
saisi  sur  lui  en  1101.  ^Ce  nom  est  mal  écrit  Faulon, 
dans  les  Fiefs  de  Thouars. 

1.  —  Fanton  (Catherin),  notaire  royal,  fit  un 
acquêt,  eu  1553,  de  Jeanne  Lemaistre,  veuve  de  Etienne 
Fanion  ;  sa  succession  donna  lieu  &  un  procès  mentionné 
par  Leproust  (p.  548).  Marié  vers  1550  à  Catherine 
Aubrv,  tille  de  Pierre,  marchand  pelletier,  il  eut  entre 
autres  enfants:  1"  Isaac,  qui  suit  ;  2"  Charlotte,  née 
le  23  août  1554. 

2.  —  Fanton  (Isaac),  maître  chirurgien,  rendit 
une  déclaration  le  25  sept.  1609,  pour  la  maison  noble 
de  S'-Laon-sur-Dive,  acquise  en  1603.  Il  épousa  :  1"  le 
10  oet.  1589,  Marthe  Voïer  ;  2*  Charlotte  Naudin,  et 
eut  au  moins,  du  Ie'  lit,  sans  doute:  1"  Mathieu,  qui 
suit,  et  du  2"  lit  :  2°  Anne,  mariée  à  Simon  Mar- 
chand, s'  de  Pieuillé  ;  3°  Jeanne,  mariée  à  François 
Malherbe,  procureur  du  Rui  en  l'élection. 

3.  —  Fanton  (Mathieu1,  médecin,  mourut  en 
1661.  Quoique  protestant,  il  fut  médecin  de  plusieurs 
couvents,  et  il  figura  dans  le  procès  d'Urbain  Crandier. 
iV..  Aubin,  p.  336.)  Ses  enfants  quittèrent  la  France  vers 
1685.  Nous  pensons  qu'il  eut  entre  autres  :  Jeanne, 
mariée  à  Pierre  Aubin,  avocat,  qui  était  veuve  en  1661. 

FAMOZ  oc  FAHIYOIV.  —  On  trouve  ce 
nom  dans  les  chartes  du  xi*  siècle. 

Fantoz  (Hainnllus)  donna  ii  sous  au  prieuré  de 
la  Chaize-le-Vicomte  en  10!>9,  avec  plusieurs  autres 
vassaux  du  vicomte  de  Thouars. 

FARARE  (de).  —  On  trouve  ce  nom  dans 
l'Armoriai  de  1700  aux  Sables-d'Olonne.  (V.Ferrare  ) 

Farare  Nicolas  de),  bourgeois  des  Sables,  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  1700,  reçut  pour  blason  :  «  d'or 
au  chêne  de  sinople  ». 

Farare  (Louis  de)  reçut  :  «  d'azur  'a  une  fasce 
d'or  ». 

FARCY  (de)'  —  Famille  noble,  originaire  du 
Maine.  Nous  mentionnons  seulement  quelques  degrés 
qui  intéressent  le  Poitou.  Pour  les  autres,  voir  nue  gé- 
néalogie publiée  récemment,  et  Dict.  Noblesse,  d'Ho- 
zier,  reg.   1. 

Blason  :  d'or  fretlé  d'azur,  au  chef  de  gueules. 

Farcy  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  Rozeray,  épousa 
le  8  mai  1677  Isabelle  Pineau,  fille  de  Paul,  sr  de 
la  Trosnière  (Louzy,  D.-S.),  intendant  des  affaires  de 
la  duchesse  de  Rohan,  et  de  Renée  Amproux.  H  eut 
entre  autres  enfants  : 

Farcy  (Charles-René  de),  Chev.,sgr  de  Rozeray, 
abjura  avec  ses  père  et  mère  le  15  déc.  1685  et  épousa 
le  42  mai  1700  (Thomas  et  Arnoul,  not.  àThenye,  lias- 


FARDEAi: 


Poitou)  Charlotte  de  la  Rouespe.  fille  de  François,  sgr 
de  la  Valinière,  et  de  Philippe  Majou  ;  elle  est  men- 
tionnée dans  l'aveu  de  Chavannes,  fait  a  Thouars  le 
25  juil  1738,  comme  possédant  le  fief  de  la  Trosnière. 
(Fiefs  de  Thouars.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins  : 
1°  Jaccjites-Charles-I'hilippe-Annibal,  qui  suit  ; 
2°  Marguemte-Elisaheth-Angélique,  mariée  k  Craon 
en  1734  k  Aune-Arthus  de  Bonchamps,  Ec,  sgr  de  la 
Bnronuière. 

Farcy  (Jacques-Charles-Philippe-Annibal  de), 
Chev.,  sgr  de  Rozeray,  la  Trosnière,  avait  un  procès  le 
13  oct.  1735  pour  des  droits  réclamés  par  le  curé  de 
Mouchamps.  (Arch,  Vend.  B.  1382.) 

FARDEAU.  —  Famille  noble  qui  habitait  la 
cbàtellenie  de  Chàteau-l.archer  au  xvc  siècle. 

Blason  :  de  gueules  chargé  de  3  tètes  de  maure 
tortillées  d'argent,  et  accompagnées  de  6  étoiles  k  6 
pointes,  rangées  en  orle  (M.  A.  O.  1848,  436.).  Les  cou- 
leurs semblent  douteuses. 

Fardeau  (Cuillaume),  licencié  es  droit,  doyen 
de  l'Eglise  de  Poitiers,  chanoine  de  Paris  et  de  Char- 
tres, avait  un  procès  au  Cbàtelet  de  Paris  le  4  janv. 
1412.  (Cab.  titres.) 

Fardeau  (Gilles)  assista  comme  brigandinier  a 
l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488.  (Doc.  inédits.) 

Fardeau  (Paul),  archer  de  la  châtellenic  de 
Cliâteaii-Larcher,  prit  part  au  ban  des  nobles  du  Poilou 
de  1489.  (Id.) 

Fardeau  (Pierre),  Ec.,  devint  sgr  de  Bors 
(Andillé,  Vicn.),  du  chef  de  sa  femme  Cibile  de  Cu- 
jaux,  qui  devait  être  fille  ou  sœur  de  Gilles,  Ec.  (M.  A. 
0.  1875,  et  G'°  Ctijaux.) 

Fardeau  (Françoise)  épousa  François  Pois- 
paille,  Ec,  sgr  du  Mois,  et  était  décédée,  ainsi  que  son 
mari,  lors  du  mariage  de  leur  fille  Gabrielle  avec  Pierre 
de  Jousseranl,  le  23  sept,  1532.  (Chérin,  Gén.  Jous- 
serant.) 

Fardeau  (François),  E:.,  sr  de  la  Coudre,  Sl- 
Secondin  et  de  Bors,  rend  aveu  au  chapitre  de  S'- 
Pierrc-le-Puellier  de  son  hébergement  de  la  Coudre  le 
28  nov.  1551.  Le  14  avril  1558,  il  rendit  un  hommage 
plein,  ainsi  que  René  Fardeau,  qui  devait  être  son  frère 
ou  son  fils,  pour  raison  de  leur  fief  de  Bors,  k  François 
de  Rochechouart,  sgr  de  Chàteau-Larcher.  Il  avait 
épousé  Anne  d'Anche,  D'  de  la  Coudre  et  de  la  Cail- 
lelière  (Marna;,  Vien.),  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de 
Boiscourcier,  et  de  Françoise  Rivauli,  qui,  devenue 
veuve,  passa  plusieurs  actes  avec  le  chapi  de  S'- 
Picrre-le-Pucllier  de  Poitiers  en  1561  et  1565.  (Arch. 
Vien.  Chap.  de  S'-Pierre-le-Puellier.)  Ils  eurent  pour 
enfauts,  ci  oyons-nous  :  1°  René,  qui  suit  ;  2»  Louis, 
Ec,  sgr  de  Bors,  chanoine  prébende  de  l'église  cathé- 
drale de  Poitiers,  prieur  du  Busseau  et  de  Chefvefoys? 
peut-être  Cheffois  dans  la  Vendée  .  décéda  le  8  août 
1565,  et  fut  inhumé  dans  la  cathédrale  de  Poitiers, 
devant    l'autel  de    N.-D.   de    Gésincs.  (M.  A.  0.  1848. 

Fardeau  (Renéi,  Ec,  sgr  de  Bors,  a  dû  avoir 
pour  enfant  Renée,  qui  énousa  Alphonse  Diesse  '!  Ec, 
sur  lequel  furent  saisis  la  Porchalière  (  Audillé,  Vien.),  la 
Pellachèrc  et  autres  domaines  relevant  de  Bors,  vers 
1600.  (M.  A.  0.  1875.) 

FARDEAU.  —  Famille  du  Niortais  ou  de  la 
Saiutouge  ? 

Fardeau  (Mathieu)  eut  au  moins  de  Marguerite 
SenAult,  sa  femme,  Mathurin,  qui  suit. 


FARE  (de  In) 


r 


I    VltK  (<le  la) 


337 


Ini'di'aii  (Malhuriu),  s'  de  Boiljoly,  épousa  en 
1140,  à  Aubigné  (D.-S.),  Marie  Rochisr,  lille  de  feu 
Antoine,  et  de  Marie  do  Cuinout,  en  présence  do  Louis 
de  Beauchamps,  i,Reg.  d'Aubigné.)  Elle  so  remaria  a 
N...  Dupont. 

I    IRDEAU.  —  Famille  du  Louduoais  et  de  la 

Touraine,    sur  laquelle  nous  n'avons  que  quelques  ren- 
seignements. 

Blason.  —  On  trouve  dans  l'Armoriai  de  la  Touraine, 
eu  HOU,  dos  Fardeau  do  la  Fardelière  portant  :  «  d'or 
au  lion  de  sable,  couronné  de  gueules,  au  cbef  de 
sable  ».  Un  autre  blason  (probablement  donné  d'of- 
fice) dit  :«  d'or  à  l'aigle  de  sable  ».  Nous  ignorous  s'il 
s'agit  de  la  famille  Louduuaise. 

Fardeon  (Jean),  notaire  royal  aux  Trois-Mou- 
tiers  (Vien.  j,  est  inhumé  le  23  août  1655.  (Reg.) 

Fnrdeau  (Madeleine)  épousa  vers  1 600  Abel  de 
Sazilly,  Ec..  comme  il  appert  du  mariage  de  leur  fille 
ainée  avec  Louis  de  Beauvollier,  passé  à  Saumur  le  23 
juin  1633.  (Gén.  Beauvollier.) 

t.  —  Fardeau  (N...)  eut  pour  enfants:  l"  l'u- 
nis,  qui  suit  ;  2°  Olivier,  fermier,  aiiiM  que  son  frère, 
de  la  terre  de  Montbrillais  (Vien.;,  reçoit  une  quittance, 

le  11  fév.  15S0,  pour  son  prix  de  ferme.  (A.  11.  P.  14.) 

2.  —  Fardeau  Denis),  contrôleur  des  tailles  à 
Loudun  en  15S0-1391,  dut  avoir  pour  fils  René,  qui 
suit. 

3.  —  Fardeau  (René),  sgr  de  Montbrillais, 
l'Espinay,  Salvert,  etc.,  était  contrôleur  des  tailles  a 
Lond  n  en  1606.  11  a  dû.  avoir  pour  onfant  René, 
qui  suit. 

4.  — ■  Fardeau  (René  do),  Ec,  sgr  de  Mont- 
brillais, possédait  des  domaines  à  Cunault  en  1623. 
(Arcli.  Vien.,  D.  145.)  Il  fit  une  liquidation  le  7  juin 
1634,  au  profit  de  Dorothée  Motet,  veuve  de  Samuel  du 
Fresnay  (id.  F.t  159),  et  décéda  avant  1651.  Marié  à 
Jeanne  Naudin,  il  en  eut  au  moins:  1°  Henhi-Louis, 
qui  su  t  ;  2°  Louise,  née  le  7  fév.  1644  a  Montbrillais  et 
marraine    a.    Nueil-sur-Dive    i  Vien.)   le   22  juin    1704. 

5.  —  Fardeau  de  Montbrillais  (Henri- 
Louis  de),  Ec.,  sgr  de  Montbrillais,  baptisé  le  3  nov. 
1642  à  S'-Légerde  Montbrillais,  eut  pour  parraiu  Henri 
de  la  Trémollle.  (On  trouve  un  bail  à  rente  fait  le  H 
juin  1723  par  Louise-Marie  de  Fardeau.  (Arcli.  Vien. 
G2  156.)  C'était,  sans  doute,  sa  fille. 

l'ARDOLLEAU.  —  Famille  du  Mirebalais 
au  xiv  siècle.   Dans  les  Noms  féodaux  on  a  mis  Fah- 

DOII.LE. 

Fardolleau  (Pierre)  avait  un  fief  k  Poligny  en 
1330,  relevant  de  Mirebeou.  Il  eut  sans  demie  pour 
fille  Gakice  (?),  qui  était  en  1375  épouse  de  Guillaume 
Tesseron,  possédant  alors  le  fief  de  l'oligny.  (M.  A.  O. 
1877,  214.) 

FARDV.    —  On  trouve  ce   nom    a  S'-Maixent 

vers  1700,  dans    l'Armoriai  du  Poitou.  On    la    confond 
parfois  avec  Faidy. 

Fardy  (Etienne),  bourgeois  et  marchand  de  S'- 
Maixent,  inscrit  d'oflico  a  l'Armoriai  de  1700,  reçut  : 
d  d'azur  à  3  aigles  d'or,  posés  2  et  1   », 

FARE  (ua  la).  —  Famille  noble  et  ancienne  du 
Languedoc,  dont  la  généalogie  se  trouve  dans  le  Dict. 
de  la  noblesse.  Nous  mentionnons   seulement  quelques 

Dictions,  limon,  et  Ci-mai.    des  Familles  i> 


membres  alliés  a  des  familles  poitevines.  (Il  y   a  ou  une 
famille  db  Loris  DE  i.a  Famé,  différente  do  celle  ci, 

Blason  :  d'azur  a  3  flambeaux  (torches)  d'or  allumés 
do  gueules,  2    et    1   (allas,  rangés  en 
fasce). 

La  brancho  de  la  Tour  vint  en  Ras- 
Poitou  au  xviii"  siècle,  Nuis  pronom  sa 
filiation  au  9''  degré  du  Dict.  de  la  no- 
blesse. 

9.  —  Fare  (Joseph-Louis-Dominique  de  la),  Cbev., 
sgr  M1'  de  la  Farc,  IS""  de  Champagné-les-Marais  en 
Bas-Poilou,  né  le  lSjuil.  1722,  mestre  de  camp  de  ca- 
valerie. Cbev.  do  S'-Louis,  obtint  en  1754  l'érection 
du  marquisat  de  la  l'are,  formé  de  diverses  seigneuries. 
Il  mourut  en  prison  pendant  la  Terreur  (28  déc.  1793). 
Marié  le  22  juil.  1748  à  Gabrielle-Pauline  Henriette 
Gazeau  he  Champagne,  fille  de  Jacques-Louis-François, 
sgr  de  la  Brandannière,  Bon  de  Champagne,  et  de  An- 
gélique de  Bessay,  il  en  eut  :  1"  Gabriel-Joseph-Marie- 
Henri,  qui  suit;  2"  Anne-Loois-Henri,  né  le  S  sept. 
1752,  à  llessay,  fut  nommé  ahbé  de  Moreilles  en  1776, 
et  évoque  de  Nancy  en  17SG.  11  devint  sous  la  Restau- 
ration archevêque  de  Sens  en  1817,  duc  et  pair  en  1822, 
niiuis;re  d'Etat  en  1824,  et  mourut  aux  Tuileries  le  10  déc. 
1829;  3°  Françoise-Marie-Henbiette-Lstjise,  baptisée 
le  15  déc.  1759  ;  4"  François-Rbne-Joachik,  né  le 
6  mars  1761,  officier  au  rég'  de  Normandie,  décédé  en 
1791»  ;  5°  Marie-Madeleine-Henriette-Joséphine,  reli- 
gieuse, fut  supérieure  du  S'-Sacrement  de  Bollène  et  de 
S'- Jean- d'Avignon  et  mourut  en  1S2S.  L'abbé  Boilhac 
a  publié  en  1885  :  «  La  révérende  mère  de  la  Farc  », 
coulenant  des  renseignements  très  intéressants  sur  sa 
famille  ;  6°  Adélaïde-Paule-Françoise,  mariée  a 
Jean-Louis  Prévost,  Cbev.,  sgr  de  la  Boutetière  ; 
7°  MAniE-M*nGUEniTE,  mariée  le  2  déc.  1777  à 
François-Esprit-Antoine  do  Fages,  II011  de  Chazeauv.. 

10.  —   Fare  (Gabriel-Joseph-Marie-Henri  de  la), 

C"  de  la  Fare,  né  au  château  de  Bessay  en  1749,  fut 
brigadier  des  armées  du  Roi,  et  mourut  le  12  oel.  17S6. 
Il  épousa  le  21  mai  1775  Gabrielle-Françoise-Victoire 
Riquet  us  Caraman,  fille  de  Victor-Maurice  Cle  de  Ca- 
rainau,  dont  :  1»  Josepii-Gadriel-Anne-Henri,  qui  suit; 
2°  Charlotte-Marguerite-Antoinette,  mariée  le  29 
mai  1806  à  Victor-Narcisse  B'">  de  Vigan  ;  3"  Aughs- 
tine-Louise,  née  en  17S1. 

11.  —  Fare  iJosepli-Gabriel-Anne-IIenri  M1'  de 
la),  né  le  2  juin  1771,  gentilhomme  de  la  chambre  du 
Roi  en  1S26,  créé  duc  romain  par  bref  do  1825,  décéda 
en  1837.  Marié  à  Eulalie-Thérèse-Elisabeth  Aotric  de 
Vintimille,  il  en  a  ou  7  enfants,  entre  autres  :  1"  Anne- 
Hemu-Mai  rice-Gabriel,  M"  de  la  Fare,  né  en  179S, 
marié  en  1828  a  Mélanie  Leduc  de  Lilles,  puis  en  1S33 
à  Catherine  Rémy  de  Campeaui  ;  plus  tard  avec  une 
Anglaise.  Il  a  eu  du  2°  lit  :  a.  REnTHE-MAniE-llENiuniTE, 
mariée  le  13  avril  1S53  à  Charles-Louis-Marie-Anatolo 
C'1'  de  Briey,  décédée  a  la  Roche-do-Gcnçay""le  16  mars 
1888  ;  et  de  la  3°  alliance,  b.  Maurice,  M1"  et  duc  de 
la  Farc,  qui  est  marié  ;  c.  Georges,  d.  Eulalie, 
décédée. 

2°  Adolphe-Ravmond-Adei,,  qui  suit  ;  3"  Eui.ai.ie, 
mariée  en  182S  au  M"  de  t)ucngo  de  Creuollc  ;  4"  Ca- 
roline, mariée  en  IS27  à  Anatole  Lambert.  I!"°  de 
Chamerolles;  5°  Honorine,  chanoinesse, ClOM0  de  l'or- 
dre de  Thérèse  de  Bavière,  décédée  le  6  déc.  1S29  ; 
G"  Jost-Abel-Eogènb,  C'°  de  la  Farc.  né  le  6  janv. 
1812,  décédé  a  Onzainle  11  janv.  1818,  épousa  le  7  fév. 
1842  Esther  1 1 e u n v  de  Maopas,  Bile  d'Auguste, 
V'  deMaupas,  et  d'Aimée  de  Jugla 'd,  dont:  a.  Régis, 

u  Poitou.  ^J 


838 


FARCES  (<le) 


né  le  31  mai  1852,  officier,  se  maria  et  n'eut  pas  d'en- 
fants ;  6.  Christian,  c.  EULALiE-BÉnANf.ÈRE,  mariée  le 
23  fév.  1806  à  Félix-Benjamin  Lucas,  ingénieur  en 
chef  ;  d.  Isabelle-Edmée,  mariée  le  21  déc.  1813  à 
Joseph-Auguste  Fort,  docteur-médecin  ;  e.  Christine- 
Adolpuine,  mariée  le  8  sept.  1875  à  Paul-Charles 
Dangiers  de  Montaigu,  ingénieur. 

12.  —  Fare  l'Adolphe-Raymond-Abcl.  M'5  de  la  . 
né  le  9  janv.  1809  à  Avignon,  est  décédé  à  Adon  (Loiret) 
le  7  janv.  1871.  Marié  en  juin  1S41  à  Marie-Char- 
lotte-Clotilde  de  Nettancourt-Vadbecourt,  fdle  de 
Jacques-Marie-Claude  M"  de  Neltancourt,  et  de  Pau- 
linc-Ernestine  de  Beauforl,  il  en  a  eu:  1°  Gaston-Jo- 
SEPH-Marie,  M'!  de  la  Fare,  décédé  sans  postérité  ; 
2°  Maurice-Anne-Gabriel,  qui  suit  ;  3°  Marie-Thé- 
rèse, née  le  14  déc.  1844,  a  épousé  le  1"'  juin  1S71 
Ernest  de  Viville,  colonel  d'infanterie  ;  4°  Paul-Gostave- 
Adolphe,  Cic  de  la  Fare,  fut  zouave  pontifical  en  1S68 
et  capitaine  des  mohiles  du  Loiret  en  1870.  Il  épousa 
le  G  oct.  1S74  Marie-Valentine-Zénobie  de  Cheroê, 
fille  d'Auguste-André,  et  de  Marie-Josèphe-Théodosie 
de  Malafosse  de  Couffour,  dont  il  a  eu  :  a.  Jeanne- 
Andrée-Mahie,  née  le  23  nov.  1877  ;  6.  Marie- 
Théiièse.  née  k  Poitiers  le  10  sept.  1S79. 

5°  Renée-Pacline-Marie,  née  le  15  juil.  1852. 
mariée  le  1er  déc.  1873  à  Jules-Louis-François-Mac ie 
Fradin  de  Bélabre.  sous-intendant  militaire  ;  C°  Ga- 
brielle-Marie-Jeanne,  mariée  le  28  avril  1874  k 
Georges-Frauçois-Marie  Huon  Clc  de  Kermadec  : 
7°  Jeanne-Marie-Henriette,  qui  épousa  le  16  juil. 
i  8S9  Paul  Person  de  Champoly. 

13.  — Fare  (Maurice-Anne-Gabriel,  M"  de  la  .  né  à 
Paris  le  26  nov.  1843,  fut  zouave  pontifical  en  1868  et 
capitaine  des  mobiles  du  Loiret  en  1870.  Il  a  épousé, 
le  3  août  1S74,  k  S'-Pol-de-Léon,  Jeanne-Marie-Eu- 
génie-Emilie Huon  de  Kermadec,  fille  de  Casimir-Marie, 
et  de  Céleste-Sophie  de  Kermenguy.  dont:  ln  Armand- 
Just-Casimir-Marie,  né  le  16  mai  1875,  à  S'-Pol-de- 
Léon;  2°  Josèphe-Marie-Paule,  née  le  19  mars  1877  ; 
3°  Henri-Georges-Marie,  né  le  9  avril  1S79  ;  4° Jac- 
ques-Marie-1'aul,  né  le  29  juil.  1831  ;  5°  Marie- 
Ange-Jeanne,  née  le  2  ocl.  1884. 

FARGE  (de  la).  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
XVIIe  siècle.  (V.  Lafarge.) 

Furge  (Louis  de  la)  doit  hommage  en  1633  pour 
la  Blanchardière,  pssc  de  S'-André-de-Mareuil.  (Bibl. 
Kat.  Marrhegay,  Piouv.  acquisil.  5033.) 

Farge  (Mathias  de  la),  sgr  de  la  Lardière,  ha- 
bitant S'-André-sur-Mareuil  en  Bas-Poitou,  ne  fut  pas 
maintenu  noble  en  1667.  (A.  H.  P.  23.) 

FARGE8  (de).  —  Famille  noble  originaire  des 
confins  du  Limousin  et  du  Poitou.  On  trouve  quelques 
notes  sur  elle  dans  le  Nobil.  du  Limousin. 

Blason.  —  Une  famille  de  ce  nom,  qui  a  subsisté 
plusieurs  siècles  en  Bourbonnais  et  qui 
pourrait  avoir  la  même  origine,  portait  : 
n  d'argent  au  lion  de  gueules  ».  En  Dau- 
phiné  :  «  de  gueules  au  lion  d'argent  i. 
Fargei  (Bertrand  de),  prieur  de 
Slc-Radegonde  de  Poitiers,  fil  accord  avec 
le  chapitre  en  1318.  (Arch,  Vien.  G,  1344.) 

Farges  (Géraud  de)  était  chanoine  de  S'-Hilaire- 
le-Grand  de  Poitiers  dès  1371.  (M.  A.  O.  1852,44.)  11 
est  un  procès  en  1404  au  sujet  d'un  pré.  (Arch.  Vien. 
S'-Cyprien,  43.)  En  mourant  il  lit  divers  legs  à  S'-Hi- 
laire,  où  il  fonda  une  chapellenie. 


FAUOD  (de) 


FARGES.  —  Famille  du  Beaujolais  (V.  Diet. 
noblesse). 

Blason  :  D'or  k  un  if  de  sinople. 

Fanges  (Claude  de),  Ec,  sgr  des  Touches  (Bou- 
neud-Matours,  Vien.),  fut  parrain  k  Moatamisé  le  22 
oct.  1659.   (Reg.)  Son  nom  est  écrit  Fargis. 

Fargès  (Marie-Andrée  de),  fille  cadette  du  sgr 
de  Palisy,  Monfermeil,  épousa  le  8  fév.  1720  Henri  de 
Baudéan,  M"  de  Parabère. 

FARIFV. —  Famille  noblo  de  l'Angoumois,  éteinte 
au  xvilc  siècle.  Elle  possédait  le  fief  de  Domezae,  près 
Ruffec,  passé  par  alliance  aux  Desmier  de  Chenon.  Elle 
était  originaire  de  Normandie,  d'après  une  généalogie 
des  Desmier.    (Arch.   Char.    E.) 

Blason  :  D'or  k  3  griffes  ?  (sans  doute  serres)  d'aigle 
de  sable. 

Farin  (Jean  de),  Ec.,  sgr  de  Bontigny,  marié 
vers  1550  a  Madeleine  de  Gariangar  ?  en  eut  au  moins  : 

Fai'in  (Louis  de),  Ec.,  sgr  de  Domezae,  épousa 
vers  15S0  Marie  Le  Filleul,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Elisabeth,  mariée  le  22  sept.  1616  (lioulaud,  not. 
k  S'-Gourson)  à  Antoine  Desmier,  Ec,  sgr  de  Coulgens 
(Preuves  S'-Cyr,  1697.  Cab  litres,  n°  297)  ;  2»  Marie, 
qui  épousa  à  Domezae,  le  19  sept.  1623,  Jean  de  Coubé, 
Ec,  sgr  de  la  Tousche. 

FAROM.  —  Famille  que  nous  croyons  étran- 
gère au  Poitou,  mais  qui  y  posséda  des  charges  au 
ivic  siècle.  On  trouve  son  nom  écrit  Pharon  ;  nous 
avons  peu  de  renseignements  sur  elle. 

Blason  :  d'or  au  sautoir  raccourci  de  sinople.  (Bibl. 
Nat.  Pièc.  orig.  Dos.  25334.) 

1.  —  Fanon  (Louis',  Ec.  sgr  des 
Rorhilles  \le  Vigean,  Vieil. \  gareunier  du 
Roi  notre  sire  pour  la  garenne  de  Poitiers, 
donne  reçu  à  François  Pain,  receveur 
ordinaire  du  Poitou,  pour  ses  gages,  le 
4  nov.  1538.  11  était  également  garennier  de  la  garenne 
de  Niort  et  donna  reçu  au  même  pour  ses  gages  le 
8  juil.  1541.  En  1535  il  est  également  qualifié  de  som- 
melier du  Roi.  Dans  son  testament  daté  du  13  août 
1559,  il  se  dit  originaire  du  diocèse  de  Sens.  (Arcll. 
Vien.  G2  166.)  11  avait  épousé  Catherine  Audebert, 
dont  il  eut  :  1°  Jeanne,  mariée  le  9  sept.  1535  (Bar- 
bade,  not.  au  Vigean)  a  Jean  du  Breuil-Hélion,  Ec,  sgr 
de  Lavau  ;  2°  Madeleine,  qui  épousa  le  7  juin  1545 
(Legean  et  Brun,  not.  au  Vigean)  Gauthier  du  Breuil- 
Hélion,  Ec,  sgr  de  Combes.  Le  7  janv.  1546,  Louis 
Faron  consentit  k  payer  une  certaine  somme  d'argent 
qu'il  s'était  engagé  k  donner  par  le  contrat  de  mariage 
de  sa  fille  Madeleine,  pour  éviter  un  procès  entre  les 
familles  d'Alloué  et  du  Breuil-Hélion  (Gén.  du  Breuil- 
Hélion);  3"  sans  doute,  René,  qui  suit. 

2.  —  Faron  (René),  Ec,  sgr  des  Roehilles,  fut 
exempt  de  se  rendre  au  ban  des  nobles  de  la  Haute  et 
Basse-Marche  en  1557,  parce  qu'il  était  homme  d'armes 
de  la  compagnie  de  M.  de  Sansac  (F.) 

11  eut,  sans  doute,  pour  fille  Marie,  épouse  de 
Etienne  Autor,  Sgr  de  Beauregard,  qui  fit  un  accord 
avec  le  prieur  du  Vigean  le  15 janv,  1619.  (Arch.  Vieil. 
G2  161.) 

FAnOU  (oe).  —  Famille  noble  ot  ancienne  du 
Berry,  qui  est  venue  s'établir  en  Loudunais,  puis  en 
Bas-Poitou,  et  qui  s'y  est  éteinte.  On  trouve  à  la  Bi- 
bliothèque Nationale,  dans  les  Dossiers  bleus,  t.  260,  Dos. 
6707.  de  nombreux  ['enseignements  sur  cette  famille. 


I    AIKM    Altl» 


1  AltOI   II.  (de) 


339 


Blasi  n  :  d'azur  a  3  têtes  de  lion  d'or 
lampassées  de  gueules,  Dossiers  Bleus, 
t.  260,  Dos.  6701 .  )  D'Hozier  dit  les  têies 
.le  lion  d'or  arrachées  de  gueules,  (S^Cyr. 
Borslel.) 

On  trouve  en  Berry  Sylvain  de  Farou, 
Ec,  syv  île  Valières,  marié  a  Marie-Anne 
de  Farou,  dont  lu  fille,  Marie,  épousa  le éjuin  1668  not, 
a  Sancerre)  Jean  du  Mesnil-Simon,  Ec.,  sgr  de  Trouillot, 
1. —  Farou  I Denis  de),  Ec,  sgr  do  Gouet  en 
lien  y,  épousa  vers  1540  Aimée  de  Lea.ovh.le,  dont  il 
eul  Claude,  qui  suit. 

2. —  Farou  Claude  de),  Ec.,sgr  de  Couetetde 
Sammarçotles  (Vien.).  se  maria, vers  1510,  a  Françoise 
des  Aunus,  veine  de  François  Odard,  11"  de  Cnrsay, 
et  de  Celse  do  travers,  Ec,  el  tille  de  Jean,  Ee.,  sgr  de 
ralevoye,  et  de  Jeanne  Le  Breton.  Françoise  lui  apporta 
la  terre  de  Samniarrulles  qu'elle  avait  reçue  en  don  de 
Sun  premier  mari.  Séparée  de  biens,  elle  eul  un  procès 
le  21  juin  1581  avec  le  prieur  de  N.-li.  du  Château  de 
I.oudun.  (Arch.  Vien.,  reg.  45,  f*  312.)  Claude  eut  de 
ce  mariage  Isaac,  qui  suit. 

3.  —  Farou  (lsaac  de),  Ee.,  Igr  de  Conct,  Sam- 
marçolles,  de  la  Grange,  et  des  Brosses-Paradis,  com- 
mandant du  château  de  Talmond  eu  162s,  épousa  vers 
1600  Elisabeth  Martin,  lille  de  Nicolas,  sgr  de  la 
Grange  et  des  Brosses-Paradis,  et  de  Marguerite  Rous- 
seau de  la  Guillolière.  Le  lb'  sept.  1610,  il  rendit  hom- 
mage du  fief  de  la  Grange  au  sgr  de  la  Flocellière,  et 
étant  veuf  il  rendit  le  même  hommage,  le  23  juin  1631, 
au  même  sgr  comme  père  et  loyal  administrateur  de 
Jacques,  son  fils  aîné.  Il  était  décédé  avant  le  21  avril 
1644,  ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Jacooes,  qui  suit; 
2°  Isaïe,  sgr  de  Lanrue?  mort  au  siège  de  Cossi,  a  la 
veille  d'être  nommé  maréchal  de  camp;  3°  Louise, 
mariée  vers  1640  à  Georges  de  Cordouan,  Chev.,  sgr 
de  S'-Cyr,  gouverneur  deThouars,  et  décédée  le  5  août 
1669  ;  4°  Marie,  qui  épousa  le  22  nov.  162S  Pierre  de 
Canaye,  Ec.,sgrde  Grandfond,  des-  Roches-Rabaste  et 
Paluau  ;  5°  Henriette,  sans  alliance  ;  6°  Charlotte, 
mariée  d'abord,  le  31  mai  1631  (Alexandre,  not.  à  Sam- 
marçolles),  à  Adolphe  de  Borstel,  gentilhomme  ordinaire 
de  la  chambre  du  Roi,  puis  à  Joseph  Lebrun,  Chev.. 
sgr  de  la  Brosse,  gouverneur  des  ville  et  château  de 
Tliouars  ;  7°  Elisabeth,  épousa  le  19  sept.  1679 
(Chevalier,  not.  à  Loudun)  Louis  Hogier,  Chev.,  sgr 
d'irais.  Devenue  veuve,  elle  fut  maintenue  noble  le 
11  mars  1699  par  M.  de  Maupeou. 

4.  —  Farou  (Jacques  de),  Chev.,  sgrdeSammar- 
çolles,  les  Brosses-Paradis,  la  Grange,  etc.,  gentilhomme 
ordinaire  de  la  chambre  du  Pioi,  rendit  hommage  au  sgr 
de  la  Flocellière,  le  27  avril  1614,  des  fiefs  qui  rele- 
vaient de  cette  terre.  Il  fut  maintenu  noble  par  M.  Voi- 
sin de  la  Noiraye,  intendant  de  Tourainc,  le  10  juil. 
1667,  et  avait  épousé  Dina  Mai.heube,  dont  il  n'ont 
point  de  postérité. 


FAROU.  —  Une  famille  de  ec  nom,  différente 
de  celle  qui  précède,  habitait  aux  xvnc  et  xvnr  siècles 
les  environs  de  Faye-la-Viueuse,  Vendeuvre,  etc.  Ses 
membres  étaient  pour  la  plupart  des  cultivateurs  ; 
quelques-uns  furent  notaires,  sergents,  etc. 

FAItOUARD  on  FAROARI)  —  Fa- 
mille d'origine  étrangère  au  Poitou,  qui  habitait  Poitiers 
au  xviu*  siècle. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  trouve  à 
Paris  un  Farouard  portant  :  «  de  gueules  à  une ?    I 


posée  en  fasce,  accompagnée  on  chef  d'un  lion  passant 
de  même  et  en  pointe  de  3  cannelles  d'argent  ». 

Fui'ouni-d  Jean)  était  directeur  des  domaines  à 
Poitiers  en  1723.  Il  épousa  Elisubeth-Félicilé-Margue- 
rite  Coutobieb,  dout  il  eul  au  moins  Elisabeth,  ma- 
riée le  29  nov.  1723  (Sl-Paul  de  Poitiers)  à  Mathieu 
Gauliron  de  la  Baste.  Il  signait  Faroard 

FAROUAF.  —  Famille  noble  dont  un  membre 
était  chevalier  de  l'ordre  de  S'-Jcan-de-Jérusalem  au 
xiV  siècle. 

Blason  :  de h  la  bande   de...,  et  un  croissant  on 

chef....  (Sceau  do  139X.  Arch.  Vien.  H3  722,  Mauléon.) 

Farouau  (Guillaume),  chevalier  do  S'-Jean,  élait 
commandeur  de  Clisson  etdeSl'-Gemme  en  t39o, et  lieu- 
tenant du  prieur  d'Aquitaine  le  19  juin  1398,  lorsqu'il 
ratifia  un  bail  k  rente  de  terres  dépendant  de  la  com- 
manderic  de  Mauléon.  Son  sceau  porle  :  S. F.  G.Faruau. 

FAROUAUD   ;«U'Z   I..».    BARRE).    — 

Famille  du  Châtelleraudais,  qui  habita  Richelieu  et 
Dienué  au  xvna  siècle,  etc.  On  trouve  ce  nom  écrit 
Farrouault,  i'ARnoi'AD,  etc. 

Faroiiault  (Louis).  sr  de  la  Fontaine,  possé- 
dait des  domaines  à  Fleuré  (Vien.)  en  1017,  connue 
donataire  de  sa  femme  Catherine  Faui.oues  (Arch. 
Vien.  G.  681,  fille  de  Antoine,  avocat  au  Présidia)  de 
Poitiers,  et  de  Jeanne  Nau. 

Farrouau  (Louis),  s'  de  la  Fontaine,  marié  à 
Louise  Reroebon.  eut  entre  autres  enfants  :  1*  Pierre, 
ué  à  Poitiers  le  U  mai  1612  ^S'-Cybard),  qui  eut  pour 
parrain  Pierre  Acquêt,  avocat  ;  2*  Louise,  bapt.  à 
S'-Cybard  le  14  juil.  1613,  eut  pour  marraine  Anne 
Farouault  ;  3°  Louis,  né  à  Lavoux  (Vien.)  le  13  fév. 
1615,  eut  pour  parrains  Pierre  Esvet,  s'  de  la  Galli- 
cherie,  chanoine  de  Poitiers,  et  Pierre  de  Villeret, 
verdier  de  la  forêt  de  Moulière. 

Farouaud  (Jcau),  sgr  de  la  Barre,  avocat  k 
Richelieu,  vivait  vers  1650. 

Farouau  (Jacques),  prêtre,  est  cité  en  1689 
dans  les  registres  de  Ternay  (.Vien.). 

1.  —  Farouaud  (François),  s'  de  la  Fresnaye  et 
de  la  Barre,  fut  inhumé  k  Dienné  le  24  juin  1614.  Marié 
à  Florence  Marchand,  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  Andbé,   qui   suit;  2"  Laurent,  ué  lo  15  août  1614. 

2.  —  Farouaud  (André),  s'  de  la  Barre,  né 
a  Dienné  le  16  janv.  1613,  eut  pour  parrain  André 
Tiraqueau,  Ec,  sgr  de  Puybuzin.  En  1624  il  avait  pour 
curateur  Pierre  Baudy,  marchand  k  Châlellerault.  11 
décéda  k  Dienné  le  5  mai  1663.  Marié  vers  1640  k 
Marguerite  Pareau,  ou  Pardon  ?  décédée  k  Dieuné  le 
il  mars  166S,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Marguerite, 
qui  épousa  M'  Jacques  Sandilleau  ;  2°  Gilbert,  bap- 
tisé le  29  août  1649,  k  Dienné. 

FAROOL,  souvent  écrit  FARROOL  (de). 
—  Une  branche  de  cette  famille  vint  de  la  Normandie? 
s'établir  en  Loudunais  vers  le  milieu  du  xvil*  siècle. 
Le  dernier  représentant  est  décédé  en  1837.  Los  ren- 
seignements qui  suivent  sont  extraits  do  notra  cabinet. 

Blason  :  d'azur  k  la  fasce  d'argent 
chargée  de  3  coquilles  de  sable,  accom- 
pagnéo  de  3  pattes  d'aigle  d'or,  la  serre 
en  bas.  (Sceau.)  L'Armoriai  de  Rouen  en 
lsos  dit  :  3  pattes  de  lion.  (Rietstap.) 
Par  erreur,  l'Armoriai  de  Touraine  dit  ; 
de  gueules  k  3  étoiles  d'argent.  C'est  un  blason  de  fan 


*** 


taisie  donné  d'office  par  l'Armoriai  do  1700. 


340 


FAR8IT 


1.  —  Fai-ouil  (Jacques  de),  Ec,  décédé  à  Lou- 
dun  le  22  niai  1GS2,  avait  épousé  au  même  lieu,  vers 
1665,  Marie-Elisabeth  Kov,  fille  de  Jeau  ou  Louis,  et  de 
Jeanne  Denys,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  entre  au- 
tres :  1°  Nicolas,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  inscrit  d'office 
à  l'Armoriai  de  Loudun  en  1100. 

2.  —  Farouil  (Nicolas  I"  de),  Ec,  sgr  des 
Forges  (Vézières,  Vien.),  la  Grande-Maison  de  Vézieres, 
Malaquais  (Chalais,  Vien.),  dé  le  25  août  1667,  épousa 
le  21  août  1704  Marie-Gilberle  Le  IIiche  des  Don- 
mans,  fille,  croyons-nous,  de  Charles,  Cher.,  sgr  des 
Dormans,  et  de  Gilberle  Le  Jumeau,  et  mourut  à  Lou- 
dun le  1S  mai  1733,  laissant:  1"  Nicolas,  qui  suit  ; 
2°  Elisabeth,  femme  de  Nicolas  Palrix,  Chev.,  tgr  de 
Verrières,  marraine  à  Nueil-sur-Dive  le  18  nov.  1743, 
et  veuve  en  1789. 

3.  —  Fai-ouil  (Nicolas  II  de),  Cliev.,  sgr  des 
Forges,  S'-Citroine  (Vézieres,  Vien  ),  les  Noyers  (Vé- 
zieres, Vien.),  etc.,  épousa  le  18  avril  1752  Marie- 
Anne  Lefebvre  de  Charriébe,  fille  de  Jean-François, 
sgr  de  Charrière  (Le  Kouchet,  Vien.),  lieut.  général 
civil  du  bailliage  de  Loudun,  ei  de  Marie-Anne  de  Vil- 
liers.  Il  assista  le  3  juil.  1780,  comme  oncle  maternel 
de  la  future,  à  cause  de  sa  femme,  au  mariage  de 
François-Paul  de  Fouchier,  Chev.,  sgr  de  Pontmo- 
reau,  avec  Marie-Angélique-Adélaide  Lemaignan.  Lui 
et  sa  femme  furent  parrain  et  marraine  de  la  cloche 
de  S'-Citroine,  le  4  juil.  17S6.  Le  6  sept,  de  la  même 
année,  Nicolas  fut  inhumé  n  S'-Citroine,  ayant  eu  six 
enfams,  qui  sont  :  1°  Marie-Anne,  2°  Marie-Elisabeth- 
Charlotte,  qui  toutes  les  deux  assistèrent,  comme  cou- 
sines germnines  maternelles  de  la  future,  au  mariage 
du  3  juil.  1780  ;  3°  Mabie-Gilbebte-Charlotte,  née 
le  5  déc.  1757,  baptisée  à  S'-Pierre  du  Marché  de  Lou- 
dun le  25  sept.  1758,  et  décédée  en  1837.  étant  la 
dernière  de  son  nom.  Elle  testa  le  12  fév.  1831  et  le 
30  mai  1836  (Arch.  Vien.  E'  93)  ;  4°  Alexandre, 
lieuleuant  de  vaisseau,  a  émigré,  fit  partie  du  corps  de 
la  marine  royale  dans  l'armée  des  Princes  et  mourut 
pendant  l'émigration  ;  5°  N...,  dit  le  Chevalier,  officier 
de  la  marine  royale,  a  fait  la  campagne  des  Princes 
dans  ce  corps  avec  son  frère  aine,  et  comme  lui  est 
mort  à  l'étranger  ;  6°  Jean-Edooard,  qui  suit. 

4.  —  Fai-ouil  (Jean-Edouard  de),  Chev.,  sgr 
de  Forges,  S'-Citroine,  assista  en  17S9  à  la  réunion 
de  la  noblesse  do  Loudun.  11  a  dû  épouser  (peut-être 
en  2"  noces),  le  13  mai  1816,  Victoire-Dominique  diî 
V'AnEiLLE  de  Roche,  et  décéda  au  château  des  Forges 
le  14  mai  1S36,  sans  postérité. 

FAHROUIL    ou    FARROt'ILH     — 

Famille  qui  habitait  le  Bordelais  au  xvn"  siècle.  Elle 
se  croyait  originaire  d'Angleterre  ou  de  Normandie. 

Blason.  —  D'après  des  notes,  le  même  que  celui  des 
de  Farrouil. 

Farrouilli  (Susaune-Victoire),  fille  de  Louis, 
armateur  à  Bordeaux,  et  de  Anne  Lartigaud.  épousa  le 
13  oct.  1778,  a  l/oures  près  Moulins  (Allier),  Joseph- 
Emmanuel-Auguste-François  C"'  de  Lambertie,  Chev., 
sgr  de  S'-Martin-Lars.  La  ClcMC  de  Lambertie  ligure 
comme  marraine  dans  les  registres  de  S'-Martin-Lars, 
Payroux,  etc.  Ayant  émigré  en  1792,  elle  suivit  «on 
mari  en  Allemagne,  et  mourut  à  Maastricht,  le  29  déc. 
1793.  (Arch.  Vien.  Es  236.) 

FAR8I  ou  FAR8IT.  —  Famille  ancienne 
du  Bas-Poitou,  éteinte  depuis  plusieurs  siècles. 

Fareit  (Pierre),  possesseur  de  la  terre  et  de 
l'étang  de  la  Brédurière,  lit  anoblir  cette  terre  en  1214 


FAKJ  (du) 

par  Hugues,  abbé  de  Luçon.  (Du   Tressay,  Ev.de   Lu- 
çon, t.  I".) 

Farsi  (Renaut)  reçut  un  aveu  en  1217  de  Hu- 
gues de  Bessay,  Chev.  (Cén.  de  Bessay.) 

Farsi  (Henri)  épousa  par  contrat  passé  «  soubs 
la  cour  du  doyen  de  Mareuil  en  garantie  de  vérité,  l'an 
de  l'Incarnation  de  Jésus-Christ  1254  ».  Audéarde  de 
Bessay,  fille  de  Hugues,  et  de  Alix  de  Lezignem.  (Id.) 

FAU  (dd), —  Famille  que  l'on  croit  originaire  de 
Brelagne,  qui,  au  xv  siècle,  vint  s'établir  en  Tou- 
raine,  et  dont  un  membre  fut  évêque  de  Luçon. 

Blason:  de  gueules  à  3  fasees  d'argent,  ou  d'ar- 
gent à  3  fasees  de  gueules.  L'évêque  de 
Luçon  portait  éçartelé  aux  1"  et  4.  échi- 
queté  d'or  et  de  sable,  a  la  barre 
d'azur  lleurdelysée  d'or,  chargée  d'un 
filet  de  gueules  (Bourbon,  bâtard),  aux 
2"  et  3e  du  Fau. 


fr.    .y w 

Fau  (Jean  du).  Chev.,  sgr  de  Bray  ouïe  Fau  (au- 
jourd'hui appelé  Reignac),  près  Loches,  maître  d'imtel 
du  lioi,  épousa  en  1472  Jeanne  (bâtarde) 
de  Bourbon,  fille  de  Charles  Ie',  duc  de 
Bourbon,  qui  la  reconnut  et  la  fit  légitimer 
par  le  Roi.  Il  en  eut  :  1°  Louis,  qui  suit; 
2°  Jeanne,  mariée  à  Pierre  Lcrmile,  Ec, 
sgr  de  Beauvais;  3°  Lancelot  dit  I.a- 
dislas,  chanoine  de  Luçon,  prolonotair 
apostolique  et  président  aux  enquêtes  du  Parlement  de 
Bordeaux,  nommé  évêque  de  Luçon  on  1514.  Le  roi 
François  I",  par  l'entremise  de  l'archevêque  de  Bourges, 
voulut  lui  substituer  Philibert  de  Cuiche,  mais  le  Chapitre 
l'emporta,  et  Lancelot  du  Fau  fut  maintenu  à  l'évêelié  de 
Luçon.  Prêtre  aussi  distingué  par  sa  piété  que  par  ses  ta- 
lents, dit  M.  l'abbé  du  Tressay,  à  qui  nous  empruntons 
ces  détails,  Lancelot  s'occupa,  comme  évêque,  avec  solli- 
citude de  son  diocèse  et  fit  divers  règlements  :  les  uns 
pour  tracer  des  limites  de  plus  en  plus  précises  aux 
droits  de  l'évêque  et  à  ceux  du  Chapitre  ;  d'autres 
pour  assurer  le  bon  ordre  dans  les  cérémonies  de 
l'Eglise.  Il  rendit  le  4  oct.  1517  une  déclaration  au  Roi 
pour  faire  connaître  les  revenus  et  les  charges  de  l'Eglise 
de  Luçon.  Il  coopéra  à  la  construction  des  cloîtres  de 
l'évêché  et  fit  placer  comme  souvenir  ses  armoiries  sur 
le  mur  extérieur  de  cet  édifice.  Sentant  sa  fin  prochaine, 
il  fit  son  testament  le  23  avril  1522,  par  lequel  il  fonde 

12  anniversaires  dans  sa  caibédraie,  et  pour  cela  il 
lègue  au  chapitre  la  moitié  de  la  seigneurie  de  S'-Jean- 
de-Beugné   et  fait  plusieurs   autres    legs.  Il  mourut  le 

13  mai  1523  et  fut,  suivant  sa  volonté,  inhumé  dans 
le  chœur  de  son  église  cathédrale,  sous  une  tombe  de 
cuivre.  C'est  par  erreur  que  le  Callia  christ,  le  dit  fils 
de  Louis,  il  ne  pouvait  être  que  son  frère,  élant  né 
vers  1475. 

Fau  (Louis  du),  Chev.,  sgr  du  Fau,  épousa  Antoi- 
nette de  Menou,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  HaRDouin, 
qui  suit  ;  2°  Françoise,  mariée  à  Antoine  Fumée,  sgr 
de  Blandé,  conseiller  au  Parlement. 

Fau  (Hardouin  du),  Ec.,  sgr  de  Fau,  épousa  Anne 
de  Marafin,  remariée  ensuite  à  Pierre  Conigam.  Chev.. 
sgr  de  Cangé,  dont  il  eut  au  moins  Habdouin,  qji 
suit, 

Fau  (Hardouin  du),  Chev..  sgr  de  la  Brosso,  marié 
a  Bertraiide  du  Puy,  D''  de  Baigneux,  qui  se  remaria  a 
Philibert  Taveau,  Chev.,  sgr  de  Morlhemer,  en  eut  au 
moins  Marthe,  mariée  vers  1580  a  Alexandre  Gillier, 
Ec,  sgr  de  Doussay.  (Cén,  Gillier.) 


I    VIBEIt'l' 


l'AUBERT.  —   Famille  nolile    très   ancienne, 

originaire  de  Paizay-Naudouin  (Charente),  sur  les  I Les 

du  Poitqu  et  île  l'Angoumois,  Une  branche  a  possédé  la 
sgrie  de  laVergneen  Secondigny  auxxv'elxvi0  siècles, 
(tu  trouve  ce  fief  appelé  parfois  la  Vergne-Fnnberl.  La 
généalogie  qui  suit  a  été  dressée  d'après  le  Nobiliaire 
du  Limousin,  les  notes  de  d'Hozier  et  elles  conservées 
dans  notre  cabinet,  fans  le  recueil  de  Doin  Fonle- 
ncau  (23),  on  trouve  quelques  pièces 
tirées  du  château  d'Oyer  (Ojer,  Bioussac, 
Char.). 

Blaion  :  d'argent  a  3  fasces  de  gueules 
(P.ilil.  Nat.  Pièc.  ori^. ),  ou  fasré  d'argent 
et  de  gueules.  (Id.  et  Nob.  Limousin.) 

Fauliert  (Aimer;),  valet,  de  la  p"»  de  Theil- 
Rahier  (Charente),  possédait  des  terres  dans  celle 
paroisse  en  1281,  comme  il  est  prouvé  par  une  vente 
du  mois  d'aoïlt  de  celte  année,  faite  par  Audouin  Frai  • 
gneau  à  Girebert  de  Cohec.  (Chart.  de  Loubigné,  D.-S.) 

Faubert  (Héliot)  est  témoin   d'une   transaction 

du  13  août  132'J  entre  le  prieur  de  Coulures-d'Argen- 
son  (D.-S.)  et  le  sgr  de  la  Foje  (Coutures-d'Argenson), 
au  sujet  des  redevances  que  devait  cette  sgrie  audit 
prieuré.  (Orig.) 

Faubert  (Audran),  valet,  s'  de  Richebone  ? 
reçoit,  le  lundi  avant  la  Purification  1391,  de  Guillaume 
Arembert,  recteur  de  l'église  de  Javarzay  (Chef-Bou- 
tonne,  D.-S.),  une  donation  de  2  boisseaux  de  froment, 
mesure  de  IiulTec,  et  G  deniers  de  rente  pei  pétuelle,  etc. 
(Cliart.  de  Loubigné.) 

Faubert  (Jean),  Ec.,  chapelain  d'une  cha- 
pelle desservie    dans    l'église    de    Fontenilles  (D.-S.), 


abandonne  ce  bénéfice  eu  1695.  (F.) 


|  I". 


Branche  des  Deffe\ds. 


Faubert  (N.,.),  sgr  des  DelTends  (Paizay-Nau- 
douin,  Char.),  qui  vivait  au  commencement  du  xm"  siè- 
cle, eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Ciraudou 
Gérard,  prêtre,  inhumé  dans  le  cimetière  de  Paizay- 
Naudouin,  d'après  le  testament  de  son  neveu,  en  1312. 

Faubert  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Deffends,  marié 
vers  1250.  eut  au  moins  PiERnE,  qui  suit.  Il  acbèie 
pour  lui  et  ses  enfants,  moyennant  40  sols  de  mon- 
naie courante,  de  Pierre  Fraigneau,  d'Agnès,  sa  femme, 
et  de  plusieurs  autres  habitants  do  Tlieil-Rabier,  en 
mars  1264,  tout  ce  qu'ils  possédaient  dans  cette  pa- 
roisse. (Chart.  de  Loubigné.)  Le  29  janv.  1275,  Ju- 
lienne de  Villefagnan,  veuve  de  Josselin  Gasquel  et 
épouse  d'Yvon,  lui  fit  une  donation,  aiusi  qu'au*  siens, 
pour  les  services  qu'il  lui  avait  rendus.  (D.  F.  23.) 

Faubert  (Pierre),  valet,  sgr  des  DelTends,  rendit 
hommage,  le  lundi  avant  la  S'-Luc  1293,  a  Mathieu  de 
Guy  tard,  valet,  sgr  de  Bressay,  pour  son  fief  dit  du 
Mas  de  Montigné,  p""'  da  Theil-Habier.  (Cliart.  de  Lou- 
bigné.) 11  testa  le  4  sept.  1312,  faisant  de  nombreux 
legs  à  diverses  églises.  11  raconte  qu'il  fut  prisonnier 
du  Roi  de  France  pendant  cinq  ans,  à  St-Maixent  et  a 
Niort,  et  se  plaint  que  son  fils  aine  l'ait  laissé  sans 
secours.  11  demande  ensuite  à  être  enterré  dans  lo 
cimetière  de  Paizay-Naudoin,  entre  feu  son  père  et  sa 
femme  Pélronille,  près  de  son  oncle  Ciraud,  et  institue 
ses  enfants  comme  ses  héritiers.  (D.  F.  23.)  Il  épousa 
2  fois  deux  femmes  appelées  Pétronili.e  et  eut  de  la 
première  :  1"  GUILLAUME,  qui  est  celui,  croyons-nous, 
qui  sirvit  connue  écuver  dans  la  compagnie  du  comte 
de  Comminges  en  13G9  ;  2°  André,  donataire  avec  son 


FAUBERT 


311 


frère  cadet  du  fief  de.  Deffends,  était  clerc  et  parois- 
sien de  Villefagnan  (Vallc  littota)  en  1332,  lorsqu'il 
lu  hommage  lu  fief  de  la  Font  à  Villefagnan  (Arch. 
Vien.  !..  123  ;  3°  Jean,  vivant  en  1312.  (On  ne  sait 
pas  lequel  de  ces  fils  a  continué  la  descendance.) 
La  filiation  suivie  commence  seulement  a  : 

1.  —  Faubert  (Pierre),  C.liev.,  sgr  des  Def- 
fends. rend  aveu  le  3'  jour  après  l'Assomption  1387,  à 
cause  de  sa  feiiiiue.  (Arch.  Vien.  G,  789,  CourcÔme),  et 
est  cité  dans  le  Grand-Gauthier  comme  témoin  dans  un 
acle  du  27  sept.  1409  qui  intéressait  les  religieux  de 
Nanteuil  (Char.).  Il  épousa  Isabelle  ou  llellute  de  la 
Leigne,  fille  de  N...  et  de  N...  Papot  (id.  G.  789),  et  en 
eut  an  moins  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Faubert  (Jean),Ec,  sgr  des  DelTends,  ht 
un  bail  au  nom  de  sa  mère  le  13  avril  1395,  et  tran- 
sigea à  cause  d'elle  le  14  janv.  1403,  comme  héritière 
des  Papot.  Il  a  dû  se  marier  vers  1400  et  eut  au  moins 
pour  enfant  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Faubert  (Jean),  Ec,  sgr  des  Deffends, 
servit  le  Roi  dans  diverses  compagnies  et  obtint  des 
lettres  de  rémission  pour  faits  de  guerre  en  1446.  Il 
épousa  d'abord,  vers  1430,  Jeanne  de  Cbabanais, 
tille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Comporté,  et  de  Marguerite 
Cbauvet,  puis  en  1451  Jeanne  Mouraud,  veuve  de  Jean 
Barret  (qui  se  remaria  en  3'5  noces  en  1457  à  Jean  de 
Frondebœuf ',  fille  de  Simon,  échevin  de  Poitiers.  (Arch. 
Char.  E.  642.)  Il  eut  du  l"  lit  :  1°  Pierre,  qui  suit; 
2"  Marguerite,  3u  Piïrrette,  4°  Jean. 

4.  —  Faubert  (Pierre),  Ec  ,  sgr  des  DelTends, 
Bruz  ou  Brux,  Vien.,)  la  Touche-Vivien  (Chaunay, 
Vien.),  fit  aveu  de  la  Touche  en  1459  au  château  do 
Couhé.  En  1446  il  était  en  procès  au  Parlement  de 
Paris  avec  ses  frère  et  soeurs  au  sujet  du  partage  des 
biens  de  leurs  parents.  (Arch.  Char.  E.  198.)  11  décéda 
en  1463,  car  sa  veuve  fit  alors  aveu  à  l'abbé  de 
Nouaillé  pour  le  fief  de  I'uyrov  (Brux,  Vien.).  Elle  par- 
tageait noblement  le  10  mars  1477,  avec  ses  enfants  et 
autres  héritiers,  les  successions  de  Jean  et  de  Jeanne 
de  Chabanais.  Pierre  avait  épousé  Antoinette  de  la 
Vérone  et  en  eut  :  1°  Guy,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  Ec, 
qui  assistait  au  partage  de  1477. 

5.  —  Faubert  (Guy),  Chev.,  sgr  de  la  Vcrgne 
(Secondigny,  D.-S.),  d'Oyer  (Bioussac,  Char.)  et  des 
Deffends,  servit  dans  les  compagnies  d'ordonnance  du 
Roi  eu  1500  et  arrenta  des  terres  a  Simon  Maupetit  le 
4  janv.  1517.  Le  9  juin  1524,  il  échangea  avec  Marie 
Corgnol,  veuve  de  Guyot  Rrun,  Ec  ,  sgr  de  la  Foret,  le 
fief  de  la  Barre  en  Pliboux  (D.-S.)  pour  celui  de  la 
Foret.  (Livre  des  Fiefs.)  Il  épousa  vers  1500  Jeanne  de 
la  Chambre,  fille  de  Nicole,  Ec,  sgr  de  la  Jarrie- 
Audouin,  et  de  Perrette  Ravard,  et  en  eut  :  1°  Gut, 
qui  suit  ;  2"  Jacques,  Ec,  sgr  d'Oyer,  Rocliemeau, 
vendit  la  Touche-Bouchcreau  en  1541  et  fut  témoin  eu 
1553,  étant  âgé  de  44  ans,  dans  l'enquête  pour  les 
preuves  de  Malle  de  Jean  de  Bourdeille,  11  épousa 
Gabrielle  de  Salignac,  veuve  de  François  de  Poipaille 
et  fille  de  Bertrand,  Chev.,  sgr  do  Rocliemeau.  Le 
13  juil.  1539,  il  partageait  avec  son  frère  la  succession 
de  ses  père  et  mère, donnait  quittance  le  25  mars  l.ilû 
à  Bertrand  Eslourneau,  Ec,  sgr  de  Chantrezac,  et 
assistait  avec  sa  femme  au  mariage  de  sa  nièce  Anne 
avec  Antoine  de  la  Tour  en  1550.  Il  ne  parait  pas  avoir 
eu  d'enfants  ;  3"  Louise,  mariée  a  Pierre  Foucauld,  qui 
vendit  un  tiers  de  la  Touche  en  1541. 

6.  —  Faubert  (Guy),  Chev.,  sgr  de  la  Vergue 
d'Oyer,  Bruz,  fit  partie,  lui  aussi,  d'une  compagnie  d'or- 
donnance du  Roi  en  1530  et  partagea  avec  son  frère  eu 


342 


FALBERT 


1539.  Le  7  aoftt  1530  (Guinguaud,  not.  à  Taillebourg) 
il  épousa,  au  château  de  S'-Martin-de-la-Coudre,  Claire 
Bouchard  d'Aubeterre,  fille  de  feti  François,  Chev., 
sgr  de  S'-Martin-de-la-Coudre,  et  do  N...  Goumard. 
(D.  F.  23.)  Lui  et  son  frère  furent  condamnés  par  les 
Grands  Jours  de  Poitiers,  le  26  oct.  1531,  a  être  déca- 
pités, et,  de  plus,  ils  durent  paver  4.(100  1.  d'amende 
envers  le  Roi  et  fonder  une  chapelle  en  l'église  où  était 
inhumé  François  Griguon,  Ec,  sgr  de  la  Maynardiore, 
qu'ils  avaient  tué.  Guy  eut  pour  enfants  :  1°  Guichard, 
qui  suit  ;  2"  Marguerite,  qui  est  citée  dans  le  partage 
du  22  nov.  1604  entre  Jacques  Fauhert  et  ses  frères  et 
soeurs,  enfants  de  son  frère  Guichard  (D.  F.  23  ;  3°  sans 
doute.  N...,  épouse  de  Gaspard  Acton,  Ec,  sgr  de  Limons; 
4°  Anne,  mariée  le  28  janv.  1550  (Sablon,  not.  à  Roehe- 
meau)  à  Antoine  de  la  Tour,  Ec,  sgr  de  Gorcc  (H'L- 
Vien.)  et  de  Goulurette  (S'-Martin-d'Enlraigue,  D.-S.), 
qui  devait  être  décédé  en  1577,  car,  à  cette  date,  Anne 
offre  de  contribuer  comme  D°  de  la  Gorce,  selon  son 
revenu  qu'elle  évalue  a  40  1.,  au  ban  de  la  noblesse 
de  la  Basse-Marche.  Elle  reçut  en  dot  2.000  1.,  moyen- 
nant quoi  elle  renonça  à  la  succession  de  ses  père  et 
mère  au   profit  de  son  frère. 

7.  —  Faubert  (Guichard),  Cher.,  sgr  de  la 
Vergne,  des  Deffends,  du  Petit-Maille  (Villefollet,  D.-S.), 
fit  partie,  lui  aussi,  comme  son  pèro  et  son  aïeul,  des 
compagnies  d'ordonnance  du  Roi.  11  reçut  hommage  le 
18  mars  1553  de  Jacques  des  Francs,  Ec  ,  sgr  de  la 
Bretonoière,  et  le  23  juin  1557  Sylvestre  des  Francs, 
Ec,  sgr  de  la  Bretonnière,  lui  rendit  un  dénombrement 
pour  la  grande  dime  de  S'-Aubin-du-C.loud  D.-S.'. 
Cette  même  année,  il  fut  exempté  du  ban  des  nobles 
du  Poitou,  parce  qu'il  était  archer  du  sgr  de  Burie.  Il 
vendit  le  25  mai  1573  le  fief  de  Maillé  à  Antoine  de 
Crûmes,  et  donna  quittance  le  23  nov.  1577  à  Marie 
Goulard,  veuve  dudit  Antoine.  Marié  le  1er  juil.  1566  à 
Jeanne  des  Montils,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Bros- 
sardière,  et  de  Anne  de  Lisle,  il  en  eut  plusieurs  en- 
fants, dont  trois  étaient  en  1604  représentés  par  Gas- 
pard Acton,  Ec,  sgr  d'Ozé,  leur  fondé  de  procuration. 
(D.  F.  23.)  Ces  enfants  étaient  :  1°  Jacques,  qui  suit; 
2°  Pierre,  Ec,  sgr  d'Oyer,  qui  est  cité  dans  un  acte  du 
22  sept.  1611  avec  René  Guerraud,  Ec,  sgr  de  S'-Flo- 
rent  ;  3°  Claire,  4°  Susanne,  3"  autre  Pierre,  Ec,  sgr 
des  Deffends,  qui  était  en  Allemagne  en  1604  ;  6°  Isaac, 
rapporté  au  §  11  ;  7°  Jeanne. 

8.  —  Faubert  (Jacques),  Ec,  sgr  delà  Vergne, 
partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  le  22  nov.  1604.  Dans 
cet  acte  où  il  est  qualifié  haut  et  puissant  sgr,  il 
est  dit  avoir  eu  pour  sa  part  la  Vergne,  la  Bross&rdière 
près  Taillebourg  et  les  Deffends.  Il  épousa  Jeanne  de 
Chamt-elais,  fille  de  François,  Ec,  sgr  du  Cerveau,  et 
de  Jeanne  de  Beaumont,  et  était  décédé  avant  le  20  oct. 
1606,  date  où  sa  veuve  se  remarie  à  Daniel  Bermondet, 
Ec,  sgr  d'Oradour-sur-Vayre.  Nous  ignorons  s'il  a 
laissé  postérité. 

§  II.  —  Branche  d'Oyer. 

8.  —  Faubert  (Isaac),  Ec,  sgr  d'Oyer,  la  Bar- 
retière  (près  Sccondigny,  D.-S.),  fils  puîné  de  Guichard, 
et  de  Jeanne  des  Montils  (7e  deg.,  §  1").  épousa  d'abord, 
le  20  juil.  1610,  Madeleine  des  Francs,  lille  de  René, 
Ec,  sgr  de  la  Braudière,  et  de  Renée  de  la  Cour,  puis 
le  10  déc.  1624,  Jeanne  de  Montrolant,  qui  fut 
nommée  tutrice  de  ses  enfants  le  4  déc.  1631.  Du  1«  lit 
il  eut  :  1"  Pierre,  et  du  secoud  au  moins  2°  Jean,  qui 
suit. 

9.  —  Fnubert  (Jean),  Ec,  sgr  d'Oyer,  fut  main- 


FABJCIIKÏÏ 


tenu  noble  a  Limoges  en  1665-66  et  vivait  encore  en 
1G98.  Il  avait  épousé  le  29  avril  1651  Jeanne  de  Vii.i.e- 
nos-,  dont  il  eut  au  moins:  1°  Jacques,  qui  suit; 
2"  Loi  ise,  qui  fut  baptisée  a  Bioussac  (Char.).  Le  rap- 
port de  l'archiviste  qui  mentionne  ce  baptême  n'en  in- 
dique pas  la  date. 

10. —  Faubert  (Jacques),  Ec,  sgr  d'Oyer,  eut 
au  moins  pour  enfants  :  !"  Angélique,  2°  Louise,  toutes 
deux  héritière»  de  feu  Jacques,  leur  père.  Le  7  janv. 
1737,  Louise,  unique  héritière  de  sa  sœur  Angélique, 
ratifie  le  bail  de  la  maison  et  sgrie  de  la  Cour  d'Oyer  ; 
3°  sans  doute,  N...,  mariée  à  N....  Raymond,  Ec,  sgr 
de  Villognon.   (Arcb.  Char.  E.  1643.)  ' 

F.H'CHER.  —  Ce  nom  est  commun  à  di- 
verses familles.  On  le  trouve,  souvent  confondu  avec 
celui  deFoucHER.iV.ee  mot.) 

Faucher  (Olivier),  qui  était  fermier  dans  la  pa- 
roisse de  S,e-Eanne,  élection  do  S'-Maixenl,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  «  d'azur  coupé  d'argent  à 
une  faux  d'or  brochant  sur  le  tout  ». 

FAUCHER    DE    LA    LIGEniF,     — 

Famille  originaire  du  Périgord,  qui  est  venue  s'établir 
en  Saintonge  au  xvm*  siècle  et  a  contracté  des  alliances 
avec  plusieurs  familles  poitevines.  La 
filiation  qui  suit  a  été  établie  d'après  les 
preuves  faites  pour  l'école  militaire  en 
1773  icab.  titres)  et  M.  de  la  Morinerie. 
Blason  :  de  gueules  au  faucheur 
(sauterelle)   d'or  posé  en  fasce. 


l< 


Branche  aInée. 


1.  —    Faucher  (Isaac),  Ec,  sgr   de  Clouzeron 

(Champaigne,  en  Périgord),  épousa  le  2  mai  1598  Rc- 
becca  de  Vaux,  et  eut  pour  second  fils  Hélie,  qui  suit. 

2.  —  Faucher  (Hélie),  Ec  ,  sgr  de  la  Ligeric 
'Fontaines,  en  Périgord),  marié  le  23  nov.  1G22  à  Jeanne 
de  Camun,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Courtezelles, 
mourut  le  5  janv.  1667,  à  65  ans,  ayant  eu  : 

3.  —  Faucher  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Ligorie, 
né  vers  1637  et  décédé  le  22  mai  1697,  avait  épousé  le 
24  janv.  1663  Jeanne  du  Barry  d'Odradour,  fille  de 
Antoine,  Chev.,  sgr  de  Puycheny  (Champeaux),  et  de 
Jeanne  de  Lambertie,  dont  il  eut  10  enfants,  entre  au- 
tres François,  qui  suit. 

4.  —  Faucher  (François),  Ec,  sgr  de  la  Li- 
gerie,  capitaine  au  régiment  du  Saule,  né  le  7  mars 
1666,  épousa  le  18  sept.  1698  Eléonore-Silenie  de 
Teriiasson,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Faye,  et  de  feu 
Eléonore  de  Fayard,  et  mourut  en  1709,  laissant  entre 
autres  enfants  Jean,  qui  suit. 

5.  —  Faucher  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Ligerie, 
Lacaux,  Vauzclles,  etc.,  naquit  le  17  mai  1701  et  mourut 
le  18  avril  1772.  11  avait  épousé  le  6  fév.  1721  Julie 
Mercier  d'Hautefave,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Lus- 
seraj  D.-S.).  et  de  Madeleine  de  Bustier,  dont  il  eut: 
1*  Nicolas,  qui  suit;  2°  Renée,  née  le  l«juil.  1727  ; 
3°  Marguerite,  née  le  12  fév.  1729  ;  4"  F.lisareth, 
née  le  18  sept.  1733;  5°  Léonard,  né  le  20  nov.  1737. 

6.  —  Fauclier  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  la  Li- 
gerie, capitaine  au  régiment  de  Champagne,  né  le  18  mai 
1726,  épousa  le  4  fév.  1735  Gabrielle-Julie  Guinot, 
fille  de  Charles-Elie,  Chev.,  sgr  de  Lujon  (Jazenne, 
Char.-Inf.),  et  de  feu  Marie-Guilleniette  de  Briçonnet, 
et  en  eut  15  enfants,  parmi  lesquels  nous  citerons  : 
1°    Marguerite,  née   le  28  janv.    1760    ot    mariée  le 


FAUCHER 


S  oct.  1784  (Rironneau,  not.  h  Suintes)  Ji  I  nuis  Guinol 
de  SouMgnao,  Chev.,  B°"  de  Moragne  ;  2°  Pierre,  t-liev. 
do  la  Ligerie,  né  le  13  déc.  1661,  entra  au  service  en 
mi  comme  aspirant  garde-marine  ci  deVinl  suc- 
cessivement   garde   de   la    marine   (ms  ,   enseigne 

(1780  SI  lieutenant  de  vais-eau  en  1786.  Il  prit  part 
avec  ses  divers  grades  au  combat  d'Ouessant,  au  siège 
de  Grenade,  et  à  plusieurs  combats  qui  furent  livrés  en 
Amérique  en  1782  et  1792.  A  cette  époque  il  quitta  la 
marine  pour  prendre  du  service  dans  l'armée  de  terre 
et  fut  nommé  lieutenant-colonel  d'infanterie  le  5  janv, 
1797.  Il  avait  épousé  eu  1S04  Angélique-Rosalie-Mélanie 
le  Gardeor  hé  I'illï,  fille  de  Armand,  chef  d'escadre, 
et  de  Jeanne-Rosalie  de  Montaigu,  et  mourut  sans  pos- 
téiilé  en  1816  ;  3°  Jean,  né  le  19  janv.  170',,  décédé  a 
l'école  militaire  d'Effiat  ;  4U  Pieuhe-Omer,  jumeau  du 
précédent,  admis  à  l'école  militaire  de  la  Flèche  eu 
1773  avec  son  frère  Jean,  en  sortit  pour  entrer,  comme 
cadet  gentilhomme,  an  régiment  de  Blaisnis  en  1777,  et 
parvint  au  grade  de  lieutenant  au  régiment  de  Pro- 
vence-Infanterie. Emigré  en  1791,  il  servit  en  Alle- 
magne comme  chef  de  section  dans  la  compagnie  de  In 
noblesse  de  Saintongc,  rentra  en  France  en  1802  ot 
fut  nommé  Chev.  de  S'-Louis  en  1815.  Marié  en  1803 
à  Marie-Claiide-Aniable-Lïsnle  de  Luc,  fille  de  Jacques- 
Marc,  C10  de  Lue,  et  de  Geneviève  de  Malvin  de  Moatazet, 
il  en  eut  entre  autres  enfants  Paul-Sidrac-Ernbst,  né 
le  18  août  1808,  qui  épousa  le  29  août  1H3S  Marie-Chris- 
tiue-Philippine-Amélie  Vercbère  de  Reffys,  dont  : 
fl.  Marie-Ferdinand-Loys,  ou  Eutrope-I'aui.-Loys- 
FerdinAnd,  né  à  Saintes  le  17  fév.  1846,  capitaine  de 
dragons  en  1877  ;  A.Geneviève-Madeleine,  mariée  au 
C"  Philippe  de  Baldissera  ;  c.  Marie-Anne-Christine, 
née  en  1850  et  mariée  le  27  déc.  1886  à  Marcel-Henri 
de  Morineau,  chef  de  bataillon  au  93°  de  ligne  et  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur  ;  d.  Marie-Ri.anche-Mauguerite, 
épouse  de  Paul  Métré  de  Fontrémis. 

5"  Elisabeth,  née  le  4  juin  1765,  épousa  d'abord 
Ferdinand-Louis-Joseph  de  Vitry,  officier  d'artillerie, 
puis  Anne-Joseph  de  Ronehamps,  capitaine  de  frégate 
et  Chev.  de  S'-Louis  ;  6°  Paul-Sidrac,  qui  suit  ; 
7°  Etienne-Marie,  rapporté  après  son  frère,  §  Il  ; 
8°  Cécile-Séraphine-Marguerite,  née  le  12  déc.  17G9 
et  reçue  à  S'-Cyr  le  20  mars  1780. 

7.  —  Faucher  de  la  Ligerie  (Paul- 
Sidrac),  né  le  31  juil.  1767,  fut  inscrit  en  1783  sur  la 
liste  des  gentilshommes  destinés  pour  servir  en  qualité 
de  garde  de  la  marine  au  département  de  Rochefort. 
Devenu  major  d'infanterie,  il  fut  décoré  de  la  croix  de 
S'-Louis.  Emigré  en  1791,  il  fit  les  campagnes  de  1791 
à  1801  dans  l'armée  de  Condé  et  obtint  un  certificat 
pour  s'être  distingué  en  toutes  occasions  par  son  zèle  et 
son  courage.  11  avait  épousé  le  5  nov.  1S12  Françoise- 
Bénigne  Mallat  de  la  Bertinière,  fille  de  Jacques, 
et  de  Marguerite-Françoise-LouisMossiou  deLagontrie; 
il  en  eut  Louis-Charles,  qui  suit. 

8.  —  Faucher-  de  la  Literie  (Louis- 
Charles),  né  le  25  août  1SI3,  épousa  le  12  janv.  1836 
Marie-Mélanie  Turpin  de  Jouhé,  fille  d'Hippolyte- 
Charles,  et  de  Julie-Elisabcth-Conslance-Céleste  Turpin 
de  Jouhé,  d'où  :  1°  Marie-Françoise-Noémie,  née  le 
17  janv.  1837;  2°  Agathk-Eustrlle-Piiilomène-Marie, 
née  le  5  fév.  1838  ;  3°  Marc-Eiinest-Louis,  né  le  11  oct. 
1845. 

§  II.  —  Branche  cadette. 

7.  —  Faucher  de  la  Literie  (Etienne- 
Marie),  fils  puiné  do  Nicolas,  et  de  Gnbriclle-Julie- 
Guinot  (6«  deg  ,  2  Ie,)i  nf>  lo  s  0Pt-  IIS"-  m{n  an  MM' 


FAIICOrVMF.AIT 


343 


vice  comme  chasseur  noble  et  lit  les  campagnes  de  1792 
ni  1793  jusqu'au  licenciement  de  sou  régiment.  Il  fut 
promu  au  grade  de  capitaine  d'infanterie  et  nommé  Chev. 
do  S'-Louis  en  1815.  Le  5  sept.  1803,  il  épousa  Marie- 
Catherine  VASSELOT  DE  la  Cbesnaye,  fille  de  feu  André, 
el  de  Claire  de  I. anneau,  et   eu  eut  :  1"  PlERRE-NlCOLAS- 

Alpbonse,  qui  suit  ;  2»  Maiue-Alexandrine-Elisadeth, 
née  en  1S04  et  mariée  à  César- Adrien  de  Tizon. 

8.  —  Faucher  de  la  Literie  (Pierre- 
Nicolas-Alphonse),  né  lo  14  mai  1806,  épousa  en  1841 
rlippolvte-Antoinette  Ronnaud  de  Mongaijgé,  fille  do 
Pierre,  et  du  Félicité  de  Cumont.  Leurs  enfants  furent: 
1°  Paul-Ernest,  2"  Louis-Ewai.d,  officier  de  marine  ; 
3"  Marie-Edouard,  médecin  de.  la  marine.  (Bul.  Sain- 
tongc 7.) 

FAUCHEROK.  —  On  trouve  ce  nom  en 
Bas-Poitou.  (V.  FaugeroH.) 

Faucheron  (Claude),  greffier  des  rôles  de  la 
paroisse  S'-Martin-des-Noyers,  élection  de  Fontenay, 
fut  inscrit  d'office  a  l'Armoriai  de  1700  :  «  d'argent  à 
3  piques  de  gueules,  ferrées  d'or  ». 

FAUCHET.  —  Ce  nom  se  trouve  commun  à 
diverses  familles. 

Fauchet  (Céraud),  peut-être  clerc,  fut  témoin 
d'une  donation  a  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon  par 
Geoffroy  de  Bridicrs,  sgr  du  Breuil-d'Oradour.  (Latin, 
17049,  "f°  598.) 

FAUCILLE  (de  la).  —  Famille  noble  du 
Maine  et  de  l'Anjou,  qui  pendant  plusieurs  siècles  pos- 
séda le  fief  de  la  Faucille  (l'Hùtellerie-de-Flée,  près 
Segré,  Maine-et-Loire).  Nous  la  mentionnons  seulement 
à  cause  d'alliances  avec  des  familles  ~ 
poitevines. 

Blason  :  d'azur  a  une  bande  d'argent 
entre  2  cotices  d'or,  et  6  losanges  d'or, 
posés  en  orle  (Manuscrits,  fonds  français 
2264,  fu  18)  ou  la  bande  d'or,  le  reste 
d'argent. 

Faucille  (Guyon  de  la),  Ec,  reçut  le  30  mai  1407 
un  aveu  d'héritages  situés  dans  les  paroisses  de  Bi- 
lazay,  Oyron,  etc.,  à  cause  de  sa  femme  Marie  Rus- 
sère?  ou  Rdffièhe?  (Chart.  deThouars.) 

Faucille  (Antoinette  de  la)  épousa  d'abord 
François  Cartier,  Ec.,  sgr  de  Verncttes  ;  puis  le  2  juil. 
1581,  au  temple  de  Loudun,  Jean  des  Roches,  Ec.,  sgr 
dudit  lieu.  (Arch.  Vien.  E'\i 

FAUCOrVRIEAU.  —  Famille  du  Rerry, 
dont  les  représentants  habitaient  Châleauroux  au 
xixe  siècle.  On  trouve  quelques  documents  sur  elle  aux 
archives  de  l'Indre  (E.  212). 

Fauconneau  (Antoine),  prêtre,  était  com- 
mandeur de  S'-Auprien  (Lignai:,  Indre)  en  1581.  (A. 
Vienne,  H3  267.) 

Fauconneau  (Mathurin),  sr  du  Fresne  (Nuret), 
possédait  des  rentes  a  Chitray,  près  S'- Gaultier,  en 
1789.  (Dict.  Indre.) 

Fauconneau  (Pierre),  s'  du  Fresne,  fief 
d'Argier,  la  Rocherolle  (Tendu,  Indre)  ou  la  Terdre 
(Chitray),  acquit  un  domaine  au  xvnr'  siècle. 

Fauconneau  du  Fresne  (  .  .  .  ) 
épousa  vers  1830  N...  Faulcon  de  Marionv,  fille 
de  Jacques,  et  de  Angélique  Michelot. 

Fauconneau  «lu  Fresne  (...) 
était  conseiller  k  la  Cour  do  cassation    en  I86S. 


344 


FAl'DRY 


FAUGERE  (de) 


FAUCOIWÏIBR.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  fa- 
milles de  ce  nom.  (V.  Faulconnier.) 

Fauconnier  (Guillaume),  prêtre,  agissant 
comme  procureur  de  l'abhesscde  Sle-Croix  de  Poitiers, 
donna  quittance  le  22  mai  1428.  (Arcli.  la  Barre.) 

Fauconnier  (Pierre),  chanoine  liebdomadier 
de  la  cathédrale  de  Poitiers,  fonda,  vers  1563,1a  messo 
dite  des  Cinq-Plaies,  célébrée  chaque  vendredi. 
(Pouillé.) 

FAUDRY.  —  Ce  nom  parait  avoir  été  com- 
mun à  plusieurs  familles.  (V.  Fauldrv.) 

Faudry  (Julien),  bourgeois  des  Sables,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  «  d'argent  au  chevron  de 
gueules  ». 

FAUDRY  ou  FAULDRY.  —  Famille 
de  la  Gâtine  qui  a  figuré   dans  l'échevinage  de  Niort. 

Blason:  d'argent  à  3  ranchers  (fers) 
de  faulx,  posés  en  fasce,  2  et  I.  (D'Ho- 
zier.) 

Faudry  (Bertrand)    était    en  1489 

fermier   du    droit   de  vente     des   vins  à 

Niort.  (Mém.  Stat.  1873,  p.  316.) 

Faudry  (François)  était  pair  de  Niort  en  1673  et 

lieutenant  au  régiment  royal  en  1674.  (D.  F.  et  M.  Stat. 

1865.) 

§  I".  —  Branche  de  la  Biuaude. 

1.  —  Faudry  (François)  fut  reçu  pair  et  l'un 
des  75  bourgeois  de  la  ville  de  Niort  le  30  mai  1517, 
et  acquit  le  fief  de  la  Briaude  (Germoud,  D.-S.)  le  5 
juin  1535,  de  Léon  de  Bracheehien  et  d'Anne  de  Nou- 
zillé,  son  épouse.  Il  avait  épousé  vers  1520  Marie  Lau- 
kens,  dont  il  eut  au  moins  Bertrand,  qui  suit. 

2.  —  Faudry  (Bertrand),  sgr  de  la  Briaude, 
licencié  es  lois,  avocat  à  Niort,  fut  reçu  échevin  de  cette 
ville  le  9  fév.  1373.  Il  avait  acquis  à  Germond,  le  24 
déc.  1532  et  en  1561,  des  terres  vendues  par  Jéréuiie 
et  Pierre  Dexmier  (titres  d'Aubigny  et  Faye),  et  mourut 
avant  le  5  mai  1581.  Il  s'était  marié  trois  fois  :  1*  à 
Catherine  Geoffuoye  ?  2°  le  3  déc.  1547,  à  Jeanne 
Yver,  fille  de  Jacques,  sr  de  la  Bygotière,  et  de  Phi- 
lippe Laydet  (Alf.  Richard,  Aubigny)  ;  3°  le  16  oct. 
1563,  à  Olive  Gentilleau  (qui  se  remaria  le  24  avril 
1582  à  Bernard  Goybault,  sgr  de  la  Grugière),  fille  de 
N...  et  de  Marie  Viault,  D°  de  Comporté.  (Arch.  Vien. 
E'  571,  Goybault.)  Le  24  oct.  1573,  il  achetait  une  maison 
p5"'  de  Crespé  et  le  22  déc.  1580  rendait  hommage 
pour  cette  acquisition  au  sgr  de  S'-Maxire.  Du  1er  lit 
il  eut  plusieurs  enfants  :  1"  Marguerite,  mariée  le  9 
mai  1545  a  Jean  Arnauldet,  «r  de  la  Bepoussonuière 
(Notes  Laurence)  ;  2°  Madeleine  (id.);  du  3°  lit: 
3°  Emmanuel,  qui  suit. 

3.  —  Faudry  (Emmanuel),  Ec.,  sgr  de  la 
Briaude,  épousa  Marie  Rolland,  fille  de  Pierre,  sgr  de 
la  Carellière,  et  de  N...  Dudoet.  Devenue  veuve,  elle 
acquit  une  rente  à  Poitiers  le  26  nov.  1628.  (Arch. 
V.  E"  742.)  Ils  eurent  pour  enfant  Louis,  qui  suit. 

■4.  —  Faudry  Louis  ,  Ec,  sgr  de  la  Briaude, 
fut  maintenu  noble  le  9  sept.  1667  par  M.  Barenlin  et 
mourût  à'Poitiers  N.-D.  .le  la  Chandelière  le  3janv.  1670. 
Il  avait  épousé  dans  cette  ville  S'-Hilaire  de  la  Celle), 
le  l"r  août  1650,  Renée  Dudoet,  fille  de  Jacques,  Ec., 
sgi  de  Château-Gaillard,  et  de  Catherine  Garrault  qui 
fut  maintenue   comme  veuve    de  gentilhomme,   le  14 


avril  1715,  par  M.  de  Richebourgi.  Le  26  mai  1700, 
elle  fit  hommage  de  Château-Gaillard,  p"c  de  la  l'ey- 
ratte.  Ils  eurent  5  enfants,  mis  en  tutelle  eu  167  0 
(Arch.  Vien.  E!  236!,  parmi  lesquels:  1"  Marie-Gene- 
viève, mariée  le  10  août  1679  à  Nicolas-Joseph  Le 
Tourneur,  Ec,  sgr  de  Burbure  ;  2°  Sdsanne,  religieuse 
(à  S"'-Croix  ?)  en  1729  ;  3°  Louis-René,  qui  suit. 

5. —  Faudry  (Louis-Bené),  Ec,  sgr  de  la  Briaude, 
condamné  à  mort  par  contumace  en  1687,  à  la  suite  du 
meurtre  de  Nicolas  Pidoux  de  Polie,  chanoine  de  Poitiers, 
quitta  la  France  et  mourut,  sans  doute,  à  l'étranger, 
car  on  ne  trouve  plus  trace  de  lui. 

§   II.  —  Autre    Branche   [sans    jonction). 

1.  —  Faudry  (Adam),  sergent  royal  a  Niort  en 
1558.  pair  eu  1566  et  1581,  eut  pour  enfaut  Jacques, 
qui  suit.  (Notes   Laurence.) 

2.  —  Faudry  (Jacques),  sergent  royal,  épousa 
vers  1595  Jeanne  Mafiionneaii  et  décéda  avant  1628, 
ayant  eu  :  1°  Jeanne,  née  le  27  fév.  1599  ;  2°  Marie, 
née  le  11  fév.  1601  ;  3°  Jacques,  sergent  royal,  puis 
huissier,  né  le  20  sept.  1603,  fut  marié  le  22  janv. 
162S  à  Madeleine  Celle,  dont  plusieurs  enfants;  on 
ignore  leur  destinée;  4°  Pierre,  qui  suit;  5°  Fran- 
çois, né  le  15  oct.  1607,  vivant  en  1668;  6"  Louis,  né 
le  25  mars  1610  ;  7°  Philippe,  né  le  3  avril  1612, 
décédé  procureur  le  3  août  1671;  8°  autre  Louis,  né 
le  16  juin  1616. 

3.  —  Faudry  (Pierre),  sr  des  Journeaux,  sergent 
royal,  né  le  19  nov.  1604,  épousa  Anne  Breillaud.  11 
en  eut  14  enfants,  dont  on  ignore  la  destinée,  sauf 
Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Faudry  (Pierre),  marchand  et  procureur 
aux  marchands  à  Niort,  né  le  18  sept.  1644,  se  maria 
le  9  avril  1668  à  Catherine  Fourmer  et  mourut  le  24 
janv.  1705,  ayant  eu  :  1°  François,  né  le  1er  mars 
1671  ;  2"  Catherine,  née  le  26  nov.  1673  ;  3°  Jeanne- 
Thérèse,  née  le  26  sept.  1676  ;  4°  Pierre,  né  le  11 
fév.  1680  ;  5°  Anne,  née  le  11  janv.  1682;  6°  Louise- 
Renée,  née  le  18  juil.  1685,  décédée  le  1er  déc.  1687  ; 
7°  Louis,  né  le  1S  juil.  1689  ;  8°  Françoise,  née  le  21 
juin  1691  ;  9°  Marie-Madeleine,  née  le  10  déc.  1692. 
!  Destinée  inconnue.) 

FAUGERAVE  (de  la1.  —  Famille  qui  a  dû 
posséder  le  fief  de  ce  nom  à  Payroux  (Vien.). 

Faugeraye  Thibault  de  la!,  de  Falgerec,  avec 
son  frère  iTHisn,  signe  un  accord  vers  1100  avec  l'ab- 
baye de  S'-Cyprien  de  Poitiers,  au  sujet  du  droit  de 
pacage  de  Joussé.  (A.  H.  P.  3.) 

FACGÈRE  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
du  Haut-Poitou,  depuis  longtemps  éteinte,  et  sur  la- 
quelle nous  n'avons  pu  réunir  que  peu  de 
renseignements.  Elle  parait  originaire  de 
Fougère  lOueaux,  Vien.). 

Blason  :  de...  à  3  aigles  de.  ..  et  une 
coliee   eu  bande.    (Scem    de  Taillefer  de 
Faugére  eu  133S.  Sceaux  de  Clairambault, 
n°  3572.)  I)n  autre  sceau  de  1345  porte  «semé  de  Heurs 
de  lis?  »(n'  3506). 

Faugère  ' Hélie  de',  prieur  de  la  Chapelle- 
Molière,  acquit  en  1317  une  biiluse  de  froment,  mesure 
de  Chauvigny.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Montierueuf.  Ce 
doit  être  lui  qui  fut  également  prieur  de  la  Faje  et 
fonda  3  chapelles  dans  l'église  de  Montierneuf.  D.  Fon- 
teneau,  qui  nous  fait  connaître  cette  fondation,  n'en 
donne  pas  la  date. 


I  \in,«io\ 


Faugère  Jean  do  ,  Cliov.,  sgr  de  la  Messelière 
Queaux,  Vieil,  ,  reçut  un  aveu  en  1325  pour  un  fief 
situé  commune  de  Bouresse    Vien.  .  (D.  F.) 

Fangftre  Hélia  H<-  .  valet,  reçut  uu  aveu  de 
Perrot  Badestrand,  le  3  août  1337.   Id 

l ■';iii;i''iv  (Perrot  de),  de  Fongeriis,  paroissien 
de  S'-Barban  Hl0-Vien.),  rend  un  aveu  le  4  fév.  1340  à 
Guy  Sénéchal,  damoiseau.    Id.) 

Faugère  (Taillofer  de),  Cher.,  sgr  de  la  Messe- 
lière,  reçut  au  mois  de  juin  1374  divers  aveux  et  hom- 
mages. Il  avail  épousé  Malmt  ou  Mathilde  DE  VivonNE, 
et  était  décédé  avant  le  13  ocl.  1390,  car  à  celle  dalo 
GuiCHARD,  son  lils  ailié,  comme  procureur  de  sa  mère 
ayant  le  bail  do  ses  enfants  et  de  feu  Taillel'er,  rendait 
hommage  à  Guillaume;  l'aveau,  sgr  de  Morihemer  et  de 
la  Vergne,  pour  certaines  terres  relevant  des  Hautes- 
Vergues.  (M.  A.  0.  187S,  426.  Le  même  Guichard,  sgr 
de  la  Messelière  et  do  Chaumes,  rendit  hommage  lo 
15  mai  1404  pour  son  fief  et  hébergement  de  la  Gauber- 
tièie,  assis  en  la  p"">  de  Gençay  (Vieu.),  à  la  chàlellenie 
dudit  Gençay.  F.  En  1418,  il  payait  la  dîme  des  terres 
assises  à  la  Blanchépine  de  Pellegaut,  età  la  Touche  do 
Gaubertière,  pour  le  mémo  hébergement,  (Arch.  Nat. 
P.  lHi.) 

Faii^ère  (Arnaud  de),  chanoine  de  S''-Rade- 
gonde,  lit  son  testament  le  9  fév.  1431,  par  lequel  il 
lègue  10  écus  d'or  et  plusieurs  rentes  en  blé  et  en  ar- 
gent aux  chapelains  et  bacheliers  de  ce  Chapitre.  (Arch. 
V.  Chap.  de  S'"-Radegonde.) 

FAUGERET  on    lAKiEIti:     —   On 

trouve  ce  nom  au  xivc  siècle.  Il  tire  probablement  son 
origine  de  Fougère  (Nanteuil,  D.-S,  . 

Faugeret  (Aimery  de),  prieur  de  la  Foye- 
Moujault  en  Niortais,  y  acquit  des  rentes  le  12  oct. 
1362,  pour  fonder  une  chapelle  à  Monlierneuf  de  Poi- 
tiers. (Arch.  Vien.  S'-Cyprien,  95.) 

FAVGFROK.  —  On  troirve  ce  nom  en  Poi- 
tou, peut-être  commun  à  plusieurs  familles.  On  écrit 
aussi  Fauchehon. 

Fangeron  (Emery),  chanoine,  grand  hebdoma- 
dier  du  Chapitre  S'-Hilaire-le-Grand,  fut  inscrit  d'office 
a  l'Armoriai  de  1700  :  «  de  sable  à  une  faux  d'or, 
mise  eu  bande  ». 

FAFGERY  ou  FAUGERIT  (Chey, 
D.-S.).  —  Ce  fief  fut  possédé  peut-être  par  une  famille 
du  même  nom.  Il  passa  aux  Hélies. 

FAULCOSI  on  FAl'COSI,  —  On  trouve 
ce  nom  en  diverses  parties  du  Poitou.  11  est  commun  a 
plusieurs  familles.  Nous  plaçons  ici  quelques  person- 
nages sur  lesquels  on  ne  possède  que  des  renseignement! 
très  incomplets.  Quelques-uns  pourraient  appartenir  à 
la  famille  des  Faelcon  (du  Chàtelleraudais),  qui  a 
formé  beaucoup  de  branches  peu  connues. 

Faulcon  (Otbert),  chanoine  de  S'-Hilaire-le- 
Grand,  signe  nue  charte  vers  1120. 

Faulcon  Nicolas  originaire  de  Poitiers  (?), moine 
de  Prémontré, écrivit, vers  1305, une  histoire  de  l'Orient. 
(Dreux  du  Radier, 

Faulcon  (Guillaume'),  avocat  a  Poitiers,  maître 
es  arts,  etc.,  acquit  en  H4G-47  plusieurs  vignes  aux 
Sables  prés  Poitiers.  Ces  domaines  passèreut  à  sa  fille 
Huguf.ttb  (probablement  unique),  qui  épousa  vers 
1460  M°Matliuiïn  Guymont.  (Arch.  Vien.  G.  1017.) 


F\FLCO\ 


346 


FAIJLCOM  i:r  1  ,VI  CO\  —  Famille  du 
Chàtelleraudais,  connue  depuis  le  j\"  siècle,  qui  a  formé 
un  grand  nombre  de  branche;.  Ses  membres  ont  figuré 
dans  la  magistrature  et  l'éelievinage  à  Chàtellerault  et  il 
Poitiers.  Nous  donnons  la  filiation  des  principales  bran- 
ches d'après  les  travaux  do  MM.  liaudy,  Arthur  Lahhé 
el  René  l'apillault. 

B'uson. —  La  branche  de  la  Fenestre, 
à  Poitiers,  a  fait  régler  son  blason  par 
d'Hozier  en  1770:  a  d'argent  au  faucon 
naturel  (ou  de  sable),  contourné,  la  tête 
regardant  à  dexlre,  chaperonné  et  longé 
de  gueules,  posé  sur  un  rocher  de  3  cou- 
peaux  de  sinople  ».  (N'ouv.  d'Hozier,  129, 
dossier  2597.)  On  trouve  des  ex-libris  portant  un 
dessin  semblable.  Plusieurs  membres  de  la  famille  ont 
été  inscrits  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700,  mais 
aucun  n'a  fait  enregistrer  le  blason  véritable.  Quelques 
cachets  de  forme  fantaisiste  portent  «  un  faucon  »,  sans 
indications  héraldiques. 

En  1700,  à  Poitiers,  on  a  donné  d'office  a  Claude 
Faulcon,  veuve  de  Pierre  Pélisson  :  «  do  sable  au  faucon 
d'or  posé  sur  un  poing  d'argent...  »  ;  à  N...  Faulcon, 
procureur  au  Présidai  :  «  do  sinoplo  au  faucon  d'or  ».  — 
A  Cltâlelleraiilt,  N...  Faulcon,  greffier,  reçut  :  «  d'argent 
à  3  fasees  de  gueules  «  ;  et  N...  Faulcon,  avocat  :  n  fascé 
argent  et  gueulos  de  6  pièces  »  ;  N...  Faulcon,  greffier 
des  rôles  :  «  de  gueules  à  3  trèfles  d'argent  ».  On  a 
trouvé  à  Poitiers  un  cachet  du  xvmic  siècle,  qui  porte 
«  d'azur  au  chevron  d'or  avec  deux  étoiles  en  chef,  et 
en  pointe  un  faucon  chaperonné  et  longé  d'argent  ». 
Mais  ou  ignore  si  c'est  celui  des  Faulcon. 

Faulcon  (Thomas),  sans  doute  chanoine  de 
S'-Picrre-le-Puellier,  y  fonda  des  services  le  14  fév.  et 
le  8  mai  au  XVe  siècle.  (Arch.  Vien.  G7  139,  Obi- 
tuaire.i 

Faulcon  (Jean)  fit  une  déclaration  de  terres 
situées  à  la  Chagnerilie  ?  tenant  aux  hoirs  de  Guillaume 
Rogier,  le  13  déc.  1498.  mouvantes  de  la  vicomte  de 
Chàtellerault.  «  (Arch.  Vien.  reg.  44,  f»  310.) 

Faulcon  (N...J  possédait  des  vignes  aux  Sables 
près  Poitiers,  tenant  à  celles  d'Iilienne  Faulcon.  11 
épousa  Louise  Ddtkrtre,  dont  il  eut  au  moins  Hi t.Aini  , 
qui  suit. 

Faulcon  (Hilaire),  praticien  à  Poitiers,  acquit 
le  11  fév.  1575  les  vignes  des  Sables,  que  sa  mère  avait 
vendues.  11  était  marié  a  Françoise  Bodet.  (Arch.  Vien. 
E2  851.) 

Faulcon    (Jean),   marié  à   Jeanne en  eut  au 

moins  Jeanne,  baptisée  le  11  fév.  1549  (Sto-Opportuno), 
et  Jean,  né  le  21  août  1553.  (UU 

Faulcon  (Jacques  (?)  )  était  greffier  au  présidial 
de  Poitiers  en  1566. 

Faulcon  Pierre  ,  curé  de  Chasseneuil,  fut  parrain 
à  S'-Didier  le  2  nov.  1568.  (Reg.) 

Faulcon  (Jacques),  chirurgien  à  Parlhenay,  y 
décéda  le  19  nov.  1575.  (J.  de  Généraux.) 

Faulcon  (Jean),  né  vers  1570  à  Chàtellerault, 
avocat  a  Poitiers,  et  poète,  a  traduit  Anacréon  eu  vers 
latins.  Il  fut  inhumé  aux  Cordeliers  de  Poitiers  le 
3  août  1606.    Hist.  Chàtellerault,  II.) 

Faulcon  (Jean)  est  notaire  à  Chàtellerault  en  1571. 

Faulcon  Jacques  ,  écolier,  fut  nommé  chapelain 
de  S'1,  Catherine  il  S'-llilaire  de  la  Celle  eu  1596 
(Celle.  26  ,  puis  fut  curé  de  Sl,-Triaize  en  1604.  (Arch. 

Vien.  G,   686.) 


346 


f.vïti.,co:v 


FAIXCOS 


Fnulcon  (Anne),  née  en  1605,  fut  inhumée  aux 
Jacobins  le  22  fév.  1 610  (N.-D.  de  la  Chandelière)  ; 
elle  était  veuve  de  René  Dugué.  (Reg.) 

Faulcon  (Catherine)  épousa  François  Raumier, 
huissier,  dont  un  fils  baptisé  le  25  avril  1615  à  N.-D. 
de  la  Celle.  (Reg.; 

Faulcon  (Mathieu)  épousa  à  S'-Porchaire,  le 
25  junv.  1626,  Françoise  de  Marnef.  (Id.) 

Faulcon  (Charles),  procureur  à  Châtellerault  ? 
Ses  hoirs  possédaient  des  terres  a  S'-Romain-sur- 
Vienne,  le  13  janv.  1618.  (H1  22,  S'-Cyprien.) 

Faulcon  (Hilaire),  le  jeune,  était  notaire  a  Clair- 
vaux  en  1645.  (Arch.  Vien.  E5  177.) 

Faulcon  (René)  était  gardien  de  l'Hôtel-Dieu  de 
Châtellerault  en  1665.11  épousa  Louise  Marvau  (?  ,  puis 
Rose  Denichère,  el  eut  plusieurs  enfants.  Sa  postérité 
subsiste,  sans  doute,  encore  aujourd'hui. 

Faulcon  (René),  sergent  royal  à  Poitiers,  marié 
a  Anne-Louise  Urbain,  en  eut  au  moins:  1°  Louise,  qui 
épousa,  le  27  juin  1677.  à  S'-Porchaire,Pierre  Thibault, 
praticien  ;  2"  Gabbielle. 

Faulcon  (Jean),  procureur  à  Poitiers,  fut  inhumé 
le  21  mai  1715  à  S'-Savin.  Il  avait  épousé,  le  24  mai 
1677  (N.-D.  de  la  Chandelière),  Anne  Delafont,  veuve 
de  René  Labbé. 

Faulcon  (Marie),  veuve  de  René  Pineau-La- 
boulaye,  est  inhumée  le  5  mars  1827,  âgée  de  72  ans. 
(Note  Baudy.) 

Nous  plaçons  à  parties  personnages  suivants  dont  la 
parenté  et  la  filiation  incomplète  sont  établies  par  plu- 
sieurs documents  de  S'-Pierre-le-Puellier.  (Arch.  Vien. 
G?  139-141  et  169.) 

1.  —  Faulcon  (N...),  marié  vers  1470,  eut  au 
moins  :  1°  N...,  qui  suit  ;  2°  Jean,  qui  fut  chanoine  de 
S'-Pierre-le-Puellier  vers  1530-50.  Le  17  juil.  1527,  il 
fit  un  accord  au  nom  de  son  neveu  Méry,  pour  la  cure  . 
de  Serzay  (Cerzay).  (Id.  E-246.) 

2.  —  Faulcon  (N...),  marié  vers  1500,  a  dû  avoir 
beaucoup  d'enfants,  entre  autres  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  MÉRY,  nommé  jeune  en  1527  curé  de  Serzay,  fut 
chanoine  de  S'-Pierre-le-Puellier  vers  1530;  3"  Gilles, 
qui  était  chanoine  prébende  en  1579,  fut  inhumé  à 
S'-Pierre-le-Puellier,  avec  son  frère  Pierre,  d'après  le 
testament  de  son  neveu  Denis. 

3.  _  Faulcon  (Pierre)  fut  inhumé  a  S'-Pierre- 
le-Puellier,  d'après  le  testament  de  son  fils  Denis  11 
possédait  des  domaines  à  Scorbé-Clairvaux,  sans  doute 
pays  d'origine  de  la  famille.  Marié  vers  1530,  il  eut  au 
moins  :  1"  Mathurin,  qui  suit  ;  2°  Méby,  qui  fut  cha- 
noine de  S'-Pierre-le-Puellier  et  décéda  en  1587,  Son 
frère  Mathurin  fonda  pour  lui  un  service  en  1588  ; 
3°  Denis,  prieur  de  Chéueché  et  receveur  du  Chapitre 
de  S'-Pierre-le-Puellier,  testa  le  12  mai  1637,  fort  âgé. 
Dans  cet  acte  il  nomme  plusieurs  de  ses  neveux  et 
petits-neveux  et  parle  de  ses  terres  de  Scorbé,  venant 
de  l'ancien  domaine  de  sa  famille  (G"  141);  4"  Gilles, 
était  maître  es  arts  en  15S3,  lorsqu'il  fut  nommé  curé 
de  N.-D. -l'Ancienne,  mais  il  n'accepta  pas  et  devint 
chanoine  de  N.-D. -la-Grande,  et  de  S'-Hilaire-le-Grand  ; 
5"  Jean,  marié  a  Marie  Ronnardeau,  en  eut  au  moins 
Louise,  née  le  10  janv.  1513  (S'-Germain  de  Poitiers  , 
et  sans  doute  d'autres  enfants  qui  ne  sont  pas  connus  ; 
(>•  sans  doute  N...,  qui  a  dû  épouser  N.  .  Jahan,  car  on 
trouve  des  Jahan  et  M"  René  Herbault,  héritiers  en 
partie  en  1642  de  feu  Denis  Faulcon,  qui  devait  être 
leur  oncle  ou  grand-oncle.  (G7  141.) 


4.  —  Faulcon  Mathurin  fut  procureur  au  Pré- 
sidial  de  Poitiers.  C'est  lui,  sans  doute,  qui,  étant 
bachelier  en  décrets,  fut  présenté  le  12  fév.  1550  au 
Chapitre  de  Chauvigny.  pour  être  pourvu  d'un  bénéfice. 
(Arch.  Vien.  G",  Chauvigny.)  Il  acquit  des  domaines 
à  Courtagon  (Savigny-sous-Faye,  Vien.)  le  25  août  1588 
et  en  1600.  ,Id.  E"  187,  Mondion.)  Le  10  juin  158S, 
il  fit  uno  fondation  à  S'-Pierre-le-Puellier  (G?  139)  et 
fui  inhumé  dans  celte  église  le  23  avril  1601,  avec  son 
père.  (Id.  C  141.)  Marié  vers  1560  àMadeloine  Mathé, 
qui  lil  une  fondation  à  S'-Pierre-le-Puellier  le  22  avril 
1607  (G"  169  ,  il  en  eut  sans  doute  plusieurs  enfants, 
entre  autres  :  1"  François,  sgr  de  la  Closure,  avocat  a 
Poitiers. passa  un  acte  aunomde  sa  mère  le  17  nov.  1607 
(E1  640  ,  et  fut  parrain  le  9  juin  1698  N.-D.  de  la 
Celle)  du  fils  de  Charles  Manevy,  conseiller  en  l'élec- 
tion. Il  parait  avoir  eu  pour  fille  Claude,  mariée  vers 
1645  à  Pierre  Polisson,  sgr  de  Marit,  qui  fut  conseiller 
ot  garde  des  sceaux  au  Présidial  vers  1647.  File  vivait 
encore  en  1700. 

2°  Laurent,  chanoine  de  S'-Hilaire-le-Grand  et 
prieur  de  Rraye,  près  Richelieu,  y  lit  un  échange  le 
13  juin  1631.  (Arch.  Vien.  H.  S'-Cyprien,  35.)  11  fut 
institué  légataire  par  son  oncle  Denis,  le  13  mai  1637. 
Il  fut  aussi  conseiller  et  garde  des  sceaux  (M.  A.  O. 
1877,  au  Présidial  de  Poitiers  en  1637-48;  3»  MAniE, 
qui  épousa  vers  1595  Jean  Clahat,  sgr  d'Aillé,  bourgeois 
de  Poitiers;  4"  Jacqueline,  qui  fut  marraine  le  28  doc. 
1599  du  fils  d'Hélénus  Mathé,  procureur  à  S»-Oppor- 
tune;  5°  sans  doute  Vincent,  qui  suit  ;  6*  N...,  mariée 
a  M'  Jean  Lecoindre,  dont  le  fils  fut  légataire  de  sou 
grand-oncle  Denis  en  1637. 

5.—  Faulcon  (Vincent),  s'  de  la  Maisonneuve, 
qui  est  mentionné  dans  le  testament  de  son  oncle  Denis 
on  1637,  était  décédé  en  1642,  laissant  de  Claude  Con- 
tansin  plusieurs  enfanls  mineurs  qui  étaient  alors 
sous  la  curatelle  de  M"  Jean  Rercil, avocat  (?)  à  Châtelle- 
rault. Nous  connaissons  seulement  :  !•  Denis,  légataire 
de  son  grand-oncle  en  1637,  fut  curé  de  Quinçay  en 
1655  et  chanoine  de  S'-Pierre-le-Puellier.  11  vivait 
encore  en  1690  ;  2*  Vincent,  aussi  légataire  en  1637, 
était  prieur  de  Chéneché  en  1649  [0.  453  et  curé  de  la 
Chapelle-Bâton  en  1659. 

§  Ier.  —  Branche    aînée. 

1.  —  Faulcon  (N...),  marié  vers  1530,  eut  au 
moins  :  1"  Jean,  qui  suit;  2°  Jean,  chef  de  la  branche 
de  la  Fonlfermée,  §  III.  (Cette  filiation  paraît  résulter 
de  la  présence  simultanée  des  membres  des  2  branches 
dans  les  mêmes  actes  authentiques.) 

2.  —  Faulcon  (Jean),  procureur  a  Châtellerault, 
est  mentionné  avec  sa  femme  et  ses  enfanls  dans  une 
note.  (Arch.  Vien.  Es  651.)  Marié  vers  1560  à  Jeanne 
Larcher  (qui  assista  le  15  sept.  1614  au  mariage  de 
Jean  Faulcon,  s"1  de  la  Fontfermée,  3e  deg.,  §  III),  il  en 
eut  :  1°  Christophe,  procureur  à  Châtellerault,  pos- 
sédait le  7  fév.  1619  une  maison  devaut  la  chapelle 
de  N.-D.  de  Consolation,  sujette  à  rente  envers  les 
Cordeliers,  et  ses  2  filles  eurent  un  procès  a  cause  de 
cette  rente,  le  22  mars  1629.  (Cordeliers,  liasse  33.)  11 
parait  s'être  marié  2  fois,  d'abord  à  N...,  puis  à  Fran- 
çoise Manevy,  qui  était  remariée  en  1629  au  s'  de  Puy- 
girard,  et  avait  eu  du  1"  lit  :  a.  Jeanne,  mariée  à 
Pierre  Massonncau  ;  b.  Marie,  épouse  de  Louis  Déla- 
vait, procureur,  décéda  veuve  le  9  juin  1691  (Sl- 
Jacques). 

2°  Jacques,  qui  suit  ;  3"  Pierre,  procureur,  marié  à 


FAH-CO\ 


Gibrielle  d'aotbimb,  décéda  te  13  nov.  1644  et  eut 
pour  enfanta  :  a.  Pibrbb,  baptisé  le  14  juin  1^23  à  S'- 
Jacques,  ainsi  que  les  suivants  :  b.  Jean,  baptisé  le 
21  août  l6S6;c.  René,  baptisé  le  23  sept,  1(127. 

4°  J banni,  mariée  .i  Louis  Diaseudeau,  notaire; 
5"  Louis,  qui  a  Formé  la  branche  de  Marigny,  S  II); 
6° Louis,  qui  fut,  dit-on,  marchanda  Châtellerault. 

3.  —  kTaulCOD  (Jacques),  avocat  k  Poitiers,  qua- 
lifié noble  homme  dans  un,-  quittance  do  14  sept,  ni:!1!, 
épousa  (contrat  22  août  16U),  a  Poitiers!  Catherine 
Guvot  (qui  décéda  le  23  nov.  Iti3'.i  a  S'1  Opportune),  tille 
de  Jean,  procureur,  et  de  feu  Rouée  Goussery,  en  pré- 
sence de  nombreux  parents,  parmi  lesquels  se  trou- 
vaient N i ■  ■  o I as  de  S'1  -Marthe  et  autres  membres  de  celte 
famille.  (Arch.Vien.  E!  42.)  Il  eut  au  moins  :  1"  Anne, 
mariée  a  Jean  Petit,  assesseur  à  la  maréchaussée  de 
Châtellerault;  2"  Antoine,  qui  suit 

4.  —  Faulcon  (Antoine),  avocat,  décéda  à 
Châtellerault  le  7  tï-v.  1661.  Il  épousa  le  19  janv.  1648 
(S1- Jacques)  Marie  Faulcon,  fille  de  Jeun,  sr  de  la  Font- 
rermée,  et  do  Jeanne  Crimault  v3"  deg.,  §  III).  Ou  ne 
sait  pas  s'il  eut  postérité. 

§  II.  —  Branche   de    MAltlGNY. 

3.  —  Faulcon  (Louis),  procureur  à  Châtelle- 
rault, et  greffier  de  la  châtellenie  de  Hontoiron,  fils 
pnîué  de  Jean,  et  de  Jeanne  Lan  lier  (2"  deg.,  g  I"1.  dé- 
céda le  29  janv.  1660  et  fut  inhumé  prés  l'autel  S'- 
Yves  (S'-Jacques  .  Il  avait  épou*é  le  2a  j  il  il.  1617 
(S'u  Opportune)  Renée  GuTOT,  lille  de  Jean,  procureur, 
et  de  Renée  Goussery.  dont  :  lu  René,  baptisé  le  S  mars 
1621  a  Sl-Jacques,  ainsi  que  les  deux  suivants;  2°  Louis, 
baptisé  le  12  avril  1627,  qui  a  pour  parrain  et  mar- 
raine René  Fauleon,  greffier,  et  Jeanne  Faulcon,  femme 
de  Louis  Dissaudcau  ;  3°  Jeanne,  baptisée  lo  21  nov. 
1629  ;  4°  sans  doute  Pierre,  qui  suit  ;  5°  Renée, 
épousa  le  21  sept.  1634  François  Adliumeau,  s'  de 
Maurat,  et  fut  marraine  d'un  fils  de  Pierre  en  1663. 

4.  —  Faulcon  (Pierre),  greffier  des  inven- 
taires à  Châtellerault,  puis  procureur  à  Poitiers  et  à 
Châtellerault.  décéda  le  24  août  1687  (S'-Jacq.).  11 
épousa  vers  164a  Anne  Robin,  dont  au  moins  :  1°  Ra- 
degonde,  née  le  17  avril  1649  ;  2°  Renée,  née  le 
4  mai  1661  (N'.-D.),  mariée  le  24  mai  1678  à  Nicolas 
Vacher,  se''  de  Bois-Richard,  lieutenant  de  l'élection; 
3°  Anne,  née  le  1"  août  1659  (N.-D.);  4"  Pierre,  qui 
suit. 

5.  — Faulcon  (Pierre),  s*  d«  Marigny,  greffier  des 
inventaires,  né  le  7  juil.  1663  ^N.-D.  ,  décédé  le  14 
mars  1734  (S'-Jacq.),  épousa  vers  168S  Marie  Rodin. 
Il  en  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2U  Jacques, 
praticien,  né  le  14  janv.  1691  (S'-Jacq.),  épousa  le 
4  août  1727  Renée  Adhumeau,  dont  au  moins  :  a.  Jacques- 
Louis,  né  le  10  nov.  1727;  b.  Pierre-Jacques, 
huissier,  né  le  24  mai  1742,  marié  le  14  janv.  1765  à 
Marie-Aune  Guillemot,  fille  de  Jacques,  et  de  Aune 
Durivau  ;  il  mourut  le  6  janv.  1309,  ayant  eu  trois  en- 
fants :  Renée-Prudence  (27  ans),  mariée  le  10  juin  1793 
à  René  Savalier,  avoué  k  Châtellerault  ;  Jacques  et 
Jacques-Michel;  c.  Marguerite,  mariée  le  20  mars 
1164  a  Michel  Adhumeau  ;  d.  Renée-Louise,  mariée 
le  31  janv.  1764  à  Paul  Turquand  ;  e.  JacquestFulgent, 
décédé  le  14  juin  1741,  âgé  de  6  ans. 

3"  Fulgent,  s'  de  Lamboiron,  greffier  criminel, 
épousa  le  18  juin  1736  (S'-Jeau)  Marie-Kadcgonde 
Dauphin,  fille  de  Clément,  s'  de  la  Doutièrc,  et  de 
Marie-Anne  Bruneau,  dont  :  a.  Fuloent,  né  le  14  août 


FAII-COrV 


347 


1737  ;  b.  Marie-Anne,  née  le  l'août  1738  ;  c.  Marie- 

AnnE-Ra NDE,  Bée    !'•    16    nov.     1741,    épousa    le 

23  avril  1771  Louis  Urbain-Auguste  Papillault  ; 
d.  PIERRE,  né  le  21  juin  1743  ;  e.  Jean,  né  le  d  mai 
17  15;/'.  Augustin,  orfèvre,  marié  le  7  juil.  1772  (S'- 
Jacq.)  à  Thérèse  Chollet  nr.s  Aces,  fille  de  N...,  et 
île  Marthe  Guéritault,  (On  ne  sait  pas  s'il  eut  postérité.) 
i-  Marie-Anne,  née  h  Vendcuvre  le  1S  sept,  lié-'i; 
5"  Louis,  né  à  Vendeuvrc  le  lé,  oct.  lf>S9.  (Reg.) 

C>.  —  Fniilcon  (Pierre),  s'  île  Marigny,  procu- 
reur, haplisé  à  Vendcuvre  lo  I S  sept.  1688  el  décédé 
le  30  mars  1760.  épousa  le  16  juil.  1740  S'-Jacq.) 
Marie  Bachelier,  lille  de  François,  et  de  Marie  Brunet. 
Devenue  veuve,  elle  eut  un  procès  pour  une  maison 
aux  Sables-d'Olonne  en  1771  (Arch.  Vendée,  B.  856.) 
De  ce  mariage  sont  issus:  1°  Diiuer-Pierre,  né  le 
28  mai  1741  ;  2"  Jacques-Augustin,  qui  suit; 
3*  Etienne-Victor,  né  le  22  juil  1743,  décédé  le  23 
déc.  1744;  4*  Fulgent,  né  le  24  fév.  1745,  décédé  le 
15  avril  1748  ;  5*  Jean-Aleiis,  s' de  la  Doutière,  né  le 
17  mai  1747,  épousa  Anne  Chauvin  (dont  il  eut  pos- 
térité) ;  6»  Alexis,  né  le  3  sept.  1751. 

7.  —  Fauleon  (Jacques-Augustin),  sr  de  Ma- 
rigny, noie  11  août  1742  (S'-Jacq.),  d'abord  procureur, 
fut  plus  lard  juge  de  paix,  et  décéda  le  9  avril  L818. 
Marié  le  24  juil.  1770  a  Marie-Aune  Hesnin,  fille  de 
Jean-François,  avocat,  et  de  Marie-Anne  Hérault,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2"  Marie-Anne, 
née  le  12  mai  1774,  mariée  le  6  nivôse  an  Vil  a  Ale- 
xandre Delavau,  et  décédée  le  9  déc.  1814  ;  3°  Fran- 
çoise-Marie, née  le  15  sept.  1777,  décédée  le  3  oct.; 
4°  TuéRÈSE,  née  le  20  janv.  1781,  épousa  le  11  janv. 
1819  Jean  Gallet,  et  décéda  le  23  nov.  1841. 

8.  —  Faulcon  de  Marigny  (Jacques),  né 
le  13  oct.  1771  (S'-Jacq.),  fut  commissaire-priscur  et 
décéda  le  2  nov.  1849.  11  avait  épousé  Angélique  Mi- 
chelot,  dont  il  eut,  paraît-il,  2  filles,  mariées,  l'une  à 
M.  Fauconneau-Dufresne,  l'autre  à  N...,  ingénieur. 


III. 


Branche    de    LA    FOMTFERMÉE. 


2.  —    Faulcon  (Jean),  notaire    à  Châtellerault 

dès  1570,  était  sans  doute  frère  de  Jean  (2*  deg.,  §  I), 
car  la  veuve  de  ce  dernier,  Jeanne  Larcher,  assista  au 
mariage  de  Jean,  fils  de  celui-ci,  en  1614.  Mario  vers 
1580,  il  eut  au  moins:  1*  Jean,  qui  suit;  2"  Jeanne, 
mariée  avant  1614  à  Antoine  Fleury,  praticien:  'i°  René, 
procureur  à  Châtellerault  et  greffier,  témoin  du  mariage 
de  son  frère  en  1614,  épousa  probablement  d'abord 
Jeanne  Pascault,  puis  Renée  Jacquault,  et  eut  de  la 
première:  a.  Renée  mariée  à  Vincent  Pichereau,  pro- 
cureur ;  D.  Marie,  qui  épousa  le  24  fév.  1648  (S'-Jacq.) 
Louis  Thenault,  greffier  criminel  ;  c.  Jean,  greffier, 
décédé  sans  postérité  en  1671  ;  d.  Charles,  greffier, 
décédé  sans  postérité  en  1685.  (Arch.  Vien.  KJ  251.) 

3. —  Faulcon  (Jean),  sr  de  la  Foutfermée  (Naintré) 
dès  1612  (Hist.  Châtellerault,  I,  4S4),  notaire  et  gref- 
fier des  criées,  acquit  lo  19  juil.  1635  une  maison  au 
carroy  des  Petits-Bancs,  vendue  par  Jeanne  Fauleon, 
v.oive  de  Antoine  Fleury.  (Arch.  Vien.  Cordcliers,  33.) 
Il  testa  le  14  mars  1638,  et  fut  inhumé  le  -i  juin  à  Sl- 
Jacqucs,  près  de  l'autel  S'-Vves,  avec  ses  ancêtres  les 
Faulcon.  Il  épousa  d'abord,  par  coutrat  du  15  sept.  1614 
(orig.  possédé  par  M.  Duvau),  Marguerite  Chevallier, 
lille  de  René,  et  do  Kadegonde  de  Horis  ;  puis,  vers 
1620,  Jeanne  Grimault,  fille  de  Jean,  marchand,  et  de 
Jeanne  Frémonl.  Il  eut  au  moins  du  Ie' lit  :  1*  Jean, 
né  en  1615,  greffier  des  criées,  qui  décéda  le  30  mai 
1695  (S'-Jacq.),  sur  lequel  on  n'a  pas  de  renseigne- 


348 


FAtLCO\ 


ment»  :  et  du  2,;  lit  2"  Jeanne,  baptisée  (à  S'-Jacques. 
comme  les  suivants'  le  20  fév.  1 62S  ;  3°  Marie,  baptisée 
le  30  sept. 1620,  sans  doute  celle  qui  épousa  le  l!i  janv. 
it-Jacques  Auloiue  Faulcon.  avocat  à  Poitiers, 
puis  Jean  liesse,  receveur  des  tailles  ;  4°  Garrielle, 
baptisée  le  Jl  déc.  1631.  mariée  le  27  sept.  1649  à 
Pierre  Desmonts,  Ee..  sgr  de  la  Pieherie  ;  5°  Jean,  né 
le  10  janv.  1632;  6°  autre  Maiue.  baptisée  le  9  août 
1631,  mariée  le  5  fév.  1654  à  René  Ragot,  avocat: 
ire  Jean,  qui  suit  ;  8°  Alexandre,  baptisé  le 
9  îiov.  1637. 

4. — FauIcon(Jean).  s'de  la  Fontfermée,  greffier 
des  criées,  ué  le  2  avril  1636  (S'-Jacq.),  eut  pour  par- 
rain Pierre  Pidonx,  Ec.,  sgr  da  Malagucl.  Il  mourut 
le  7  mai  1700  [SWacq.),  âgé  de  64  ans.  Marié  d'abord, 
en  1660.  à  Margueiile  Vacher,  puis  le  S  janv.  1672, 
a  Marie  Delavergne,  fille  de  Louis,  juge  de  la  mon- 
naie à  Poitiers,  et  de  Jeanne  Rasseteau,  enfin  à  Louise 
Botehead,  il  eut  du  1"  lit  :  1"  Jean,  né  le  9  août  1669 
et  décédé  le  .",  août  1676  ;  du  2e  lit  :  2°  Fortbné,  qui 
suit  :  ;i"  Jean,  s"  de  la  Bigeonnière,  né  le  10  juin  1674, 
fut  greffier  des  criées,  et  décéda  le  lir  mars  1707, 
sans  enfouis  de  son  mariage  avec  Elisabeth  Tbcrin; 
4°  Nicolas,  qui  a  formé  la  branche  de  l.aleu,  s  Vil  : 
5°  Pierre,  chef  de  la  branche  de  la  Goudalie,  §  IX  : 
6°  Marie,  née  le  23  juin  16S0,  épousa  en  1700  Pierre 
Bouehet,  s'  de  la  Cordclais. 

5.  —  Faulcon  (Fortuné),  sgr  du  Grand-Marais 
(Anloigné,  Vien),  né  le  10  nov.  1672,  fut  conseiller  du 
Roi  au  siège  de  Chàtellerault,  et  maire  de  cette  ville  en 
1718-21.  Marié  d'abord,  le  11  mars  1695.  à  Marie 
Ouvrard,  fille  de  Pierre,  s'  de  la  Pelletric,  et  de 
Jeanne  Moutard,  puis  le  9  janv.  1726  (Arch. Vieil.  E5  43; 
à  Elisabeth  Phelippon,  il  eut  au  moins  du  1er  ma- 
riage :  lu  Jacqi  es,  qui  suit;  2°  Marie-Alix,  mariée 
le  11  déc.  1724  à  Reué-Jeau  Baudy,  procureur  du 
Roi  en  l'élection,  et  décédée  le  25  mars  1789  ;  3°  Jean, 
qui  a  formé  branche,  §  IV:  4°  Marie,  née  le  16  fév. 
1696  ;  5°  Fortuné,  né  le  24  août  1699  ;  6"  Catherine, 
née  le  5  sept.  1701;  7°  Gabrielle,  née  le  14  avril 
1707.  déeédéc  le  26  déc.  1726:  8°  Fortuné,  né  le  12 
mai  170!'.  décédé  le  17  mars  1718  (N.-D.);  9°  Louise, 
née  le  11  déc.  1710,  décédée  le  2  janv.  1713. 

6.  —  Faulcon  (Jacques),  sgr  de  la  Talbardière, 
Vangueil,  avocat  à  Poitiers,  y  décéda  le  11  avril  1754 
(S'-Michel).  Il  avait  épousé  le  11  fév.  1733  Marie- 
Modeste-Marguerite  Doré,  fille  de  Jean-Modeste,  con- 
seiller au  Présidinl  de  Poitiers,  et  de  Anne  Babiu,  dont 
il  eut  :  1°  Marie-Fortunée-Modeste,  mariée  eu  1769 
à  Pierre  Piorry,  avocat  a  Poitiers,  et  décédée  le  24  déc. 
1797  ;  2"  Nicolas-Simon-Jacqdes,  chanoine  de  Chauvi- 
gny  ;  3°  Simon,  curé  de  Chey,  puis  de  Vernon,  et  cha- 
noine de  Chauviguy,  décédé  le  10  juin  1794;  4" Simon, 
qui  suit;  5°  Radegonde-Rose,  mariée  a  Jean-René 
Baudy,  sgr  de  Feuille,  avocat  du  Roi,  et  décédée  le 
23  août  1S01  ;  6"  Elisabeth-Alix,  D"°  du  Marais; 
7,J  Marie-Opportune,  D11*  des  Places,  décédée  en  fév. 
1794.  Tous  ces  enl'auis  sont  nommés  dans  plusieurs 
actes.  (Arch.  Vien.  Es  42.) 

7.  — Faulcon  (Simon),  sr  de  Vangueil,  passa  à 
S'-Domingue  et  y  mourut  sans  alliance  le  26  juil.  1766. 

§  IV.—  Branche  de  LA  Cimiiai.i.ikiii:. 

6.  —  Faulcon  (Jean),  s'  de  la  Saintraliere 
[CintralHère,  Thuré)  et  de  la  Pelletiie,  fils  pntué  de 
Fortuné,  et  de  Marie  Ouvrard  (S8  deg.,  §  III),  fut  procu- 


,$,  FAULCON 

reur  à  Chàtellerault  et  conseiller  à  l'hôtel  de  ville,  il 
décéda  le  11  janv.  1774,  âgé  de  70  ans  (Sl-Jacq.'.  Marié 
le  9  fév.  1733  à  Marie  Vallée,  fille  de  Mathieu,  pm- 
'tireur,  et  de  Marie  Mitault,  il  en  eut  :  1°  Fortuné,  né 
le  8  fév.  1734,  décédé  jeune;  2*  Fortuné,  qui  suit; 
3°  Jacques,   qui   a    formé   la   branche  de  la  Bonalière, 

5  V  ;  4"  Marie-Alix,  née  le  12  avril  1737,  morte  le 
18  mars  1763;  5°  Pierre-Jean-Alexis,  chef  de  la 
branche  de  Langelarde,  §  VI;  6°  Jeanne,  née  le  6  avril 
173S;  7°  Marie-Anne,  bapt.  le  14  janv.  1712,  épousa 
Charles  Bonnin,  employé  des  aides  à  Confolens. 

7.  —  Faulcon  (Fortuné),  né  le  4  fév.  1733,  fut 
greffier  au  siège  royal  et  contrôleur  des  experts.  Il 
mourut  le  29  août  1801.  Marié  le  24  fév.  1737  (N.-D.)  il 
Jeanne  Bécouonée,  fille  de  Fulgent,  avocat,  et  de 
Catherine  Quérard,  il  en  eut  14  enfant',  dont  plusieurs 
décédés  en  bas  âge  :  1°  Jeanne-Anne,  née  en  1737, 
épousa  le  29  nov.  1781  François  Guillemot,  notaire, 
et  décéda  le  16  nov.  1793;  2"  Marie,  née  le  25  janv. 
1759,  qui  épousa  le  23  sept.  1792  Jean-Claude  Con- 
tencin,  huissier,  et  décéda  le  24  juil.  1820:  3"  Folsent- 
Alexis,  né  le  6  mai  1760,  décédé  jeune;  4°  Marie- 
Louise,  née  en  1761,  mariée  le  1er  avril  1783  à  Josepli 
Contreau,  décédée  a  Targé  le  3  août  1838  ;  5"  Augustin, 
né  en  1772,  décédé  le  2S  déc.  1788;  6'  Hippolïte,  né 
le  2  juin  1776,  épousa  le  20  messidor  an  VII  Marie- 
Angélique  Contreau,  lille  de  Joseph,  et  de  Angélique 
Ouvrard,  d'où  Benjamin,  né  le  7  prairial  an  IX;  7"  Ben- 
jamin-Jacques, qui  suit. 

8.  —  Faulcon  (Benjamin-Jacques),  s'  de  la  Bo- 
nalière,  épousa  d'abord  Marie-Françoise  Peltier  ou 
Pelletier  ;  puis,  le  29  janv.  1799  vPleumartin),  Jeanno- 
Etilalie  Hérault. 

§  V.  —  Branche   de    la  Bo.v.n.ii'RE. 

7.  —  Faulcon-Donalière  (Jacques),  sr  de 
la  Boualière  ou  Bonnalière  et  du  Patnreau,  fils  puîné 
de  Jean,  et  de  Marie  Vallée  (6''  deg.,  §  IV),  né  le  12  avril 
1736,  mourut  le  7  fév.  1803.  Marié  le  25  janv.  1762 
(N.-D.)  à  Rose-Renée  Ouvrard,  fille  de  Jean,  sr  de  la 
Pelletrie,  avocat,  et  de  Marie-Anne  Degcnne  de  la  RogO- 
rie,  il  en  eut:  1°  Rose-MakIe-Anne.  née  le  30  ocl.  1762, 
qui  épousa  le  3  fév.  1793  Louis-Gabriel  Hérault,  avocat, 
et  mourut  à  Pleumartin  le  18  nov.  1840.  D'après  les 
notes  Baudy,  elle  aurait  épousé  (sans  doute  en  l'<' 
noces)  Charles  Bonnin,  receveur  des  aides  ;  2°  Jean- 
Jacques,  qui  suit;  3°  Fortuné,  né  le  8  janv.  1766; 
4*  Bose,  née  le  10  niai  1776.  mariée  à  Jean-Louis- 
Frédéric  Debessé,  et  décédée  le  29  juin  1817. 

8.  —  Faulcon  (Jean-Jacques),  né  le  5  fév.  1761, 
fut  percepteur  des  contributions  directes,  et  mourut  le 
12  déc.  1807.  Il  avait  épousé  le  17  juin  1795  Agalhc- 
Maileleiue  Debessé,  fille  de  Louis-Hilaire,  et  de  Jeanne- 
Bosalie  Dumoustier,  dont  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2"  Pierre,  ué  le  15  avril  1798,  décédé  le  6  juil.  1SUÛ  ; 
3°  Agathe,  née  le  10  nov.  1799,  épousa  Pierre-François 
Labouré,  et  mourut  le  7  nov.  1SSS;  4"  Eugène,  né  le 
14  déc.  1805,  décédé  le  18  nov.  1844. 

9.  —  Faulcon  (Jacques),  né  le  22  sept.  1796, 
médecin  à  Monchamps  (Vendée),  puis  a  Chàtellerault, 
décéda  le  7  mai  1882.  Il  épousa  le  5  fév.  1825  Rose- 
Zéline  Pleignard.  fille  de  Pierre,  avoué,  et  de  Rose 
Hérault,  dont:  1»  Rose-Amélie,   née   il  Monchamps.  le 

6  nov.  1825,  épousa  le  5  juil.  1S64.  à  Chàtellerault, 
Philippe-Eugène  Salvy.  capitaine  d'infanterie.  Chev.  de 
la  Légion  d'honneur;  2°  Ernestine.  née  à  Mouchamps, 
le  21  déc.  1827,  décédéo  à  Poitiers  le  10  déc.  1861. 


I  \II,<:<)\ 


§  VI.  —  Branche  de  Lakcelaude. 

7.  — l'nuk'on  (Pierre  Jean-Alexis),  sr  de  Lange- 
tarde  on  l'Angelorde,  la  Saintrallière,  né  le  21  mai 
1789,  Sis  putné  de  Jean,  et  tic  Mario  Vallée  (6°  deg  , 
S  VI),  licencié  6a  lois,    signait    Lanqelarite,    en   17S7. 

\n  M.  Vieil.  E«  13.  11  mourut  le  11  oct.  L813.  Marié 
à  Marie-Anne  Ouviunn,  lille  de  Jean,  s'  de  la  Pellfl- 
irie  et  de  Marie-Anne  Degenne,  il  on  eut  ni  enfants, 
dont  plusieurs  décédèrent  jeunes  :  1°  Marie-Anne,  née 
le  S  juil.  1764,  épousa  le  30  déc.  119:!  Jean-Fortuné 
Bonnin  (do  Confolcns);  2*  Fortuné,  bapt.  le  9  avril 
1166  ;  3°  Jeanne-Glaire,  née  le  6  juil.  1 703  ;  4°  Jean- 
André,  bapt.  le  21  mars  1712;  5°  Alexis-Fui.gent. 
qui   suit;    ii°    Rose-Angélique,    née   le  6  nov.  1110, 

iéele30janv.  1800  à  Jean-Cosme  lialnn  :  1u  Jeanne. 

née  le  24  mai  1773,  mariée  le  30  jonv.  1S00  à  François 
Bonnin. 

8.  —  Faulcon  (Alexis-Fulgent),  baptisé  le  5  fév. 
1776,  épousa  le  11  juin  1191,  à  Pouthumé,  Catherine 
Basset,  dont  il  eut  4  enfants,  3  morts  en  bas  âge,  et 
Jean-Emery-Louis-Sylvain,  qui  suit. 

9.  —  Faulcon  (Jean-Emery-Louis-Sylvain),  né 
à  Vouneuil-sur-Vienne,  le  10  août  1S13,  a  éié  maire  do 
Vouncuil,  et  décéda  le  22  jauv.  1  S'J.">.  Marié  le  21  noT. 
18 12  à  Henriette-Aline  Préau,  lille  de  Sincère,  et  de 
Rose-Julie  Bruère  dos  Rivaux,  il  en  a  eu  Julie-Locise- 
Anatrilde,  née  le  11  fév.  1844,  mariée  à  Vouneuil,  le 
4  fév.  1813,  à  Adolphe  Debessé. 

§  VII.  —  Branche  de  Lai.ei  . 

5.  —  Faulcon  (Nicolas),  sr  de  Laleu,  né  le 
30  juin  liill,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marie  Delavergne 
(4«  deg.,  §  111),  décoda  le  S  mars  1114  (S'-Jacq.).  Marié 
le  10  juil.  1102  (S'-Jacq.)  à  Marie-Louise  Botereau, 
fille  de  Pierre,  et  de  Louise  Pinson,  il  eu  a  eu  entre 
autres  enfants  :  1°  Pierre-Nicolas,  qui  suit  ;  2"  Marie, 
bapt.  le  8  sept.  1104;  3»  Louise,  bapt.  le  18  juin  HO.'i  ; 
4«  jEAN-PiEnnE,  s'  de  Laleu,  né  le  4  oct.  1106,  fut 
juge  consul,  et  décéda  le  8  jauv.  1160.  Marié  le  lor  mars 
112S  à  Anne-Jeanne  Boctin,  fille  d'isaac,  s'  de  Re- 
nouard,  et  de  Anne  de  Savigné,  il  en  eut  13  enfants, 
presque  tous  décédés  en  bas  âge,  sauf  :  a .  Jean,  prêtre, 
né  en  1132,  décédé  le  19  juin  1801;  b.  Alix,  née  le 
8  mai  1140,  décédée  le  26  juil.  1804. 

3°  Elisabeth-Louise,  baptisée  le  13  avril  I70S; 
6°  Louise-Catherine,  née  le  22  juin  1110,  épousa  le  30 
janv.  1133  Hilaire  Desavigné,  greffier  de  l'écritoire,  et 
décéda  le  9  juin  1138;  1°  Jean-François,  qui  a  formé  la 
branche  de  la  Coutardière,  5'  VIII. 

6.  —  Faulcon  (Pierre-Nicolas),  sr  de  Laleu, 
épousa  le  11  fév.  1126  (N.-D.)  Marie-Alix  de  la  Fûu- 
CHAROIÈRS,  fille  de  feu  André,  et  de  Madeleine  ValhSc. 
Il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Madeleine-Alix,  qui 
épousa  le  5  sept.  1146  (S'-Gervais)  Jean-François  de 
la  Fouchardière ;  2"  Louise,  baptisée  le  21  fév.  1729; 
3"  Catherine,  née  le  lô  mars  1130,  décédée  le  l!l  fév. 
1802  ;  4'  Chaules-François,  qui  suit;  5*  Louis,  baptisé 
le  29  sept.  1132  ;  6°  Jean. 

1.  —  Faulcon  (Charles-François),  né  le  25  sept. 

1131  (S'-Jacq  ).  d Ida  le  5  mai  1801.  Marié  le  14  fév. 

1757  S'-Jacq.)  à  Marie-Anne  Alizard,  fille  de  Fran- 
çois, bourgeois,  et  de  Marie-Anne  Pichereau,  il  en  cul 

8  enfants,  cutre  autres  :   1*  Charles-François,  né  le 

9  fév.  175S,  prêtre;  2°  Pierre-Alexis,  né  le  23  fév. 
1760,  fut  percepteur  des  contributions  directes,  et  mourut 
le   12   août   1829.    Il   épousa  d'abord   Rose-Stéphanie 


I    \l   I.CON 


319 


Morand;  puis,  lo  30  sept.  1197,  Louise  Pannetibr, 
Bile  do  Pierre,  el  do  Françoise  Hilaire-Marie  Massonneau, 
et  eut  du  1"  lit  :  a.  Marib-Eulalie,  née  le  16  janv. 
1791.  mariée  le  3  jbuy.  1S14  a  Joscph-Hilairo  Contreau, 
notaire,  et  déeédéo  lo  19  00t.  1S12  ;  b.  Victorine- 
Louise,  mariée  a  Jean  Ciraud,  principal  du  collège,  ot 
décédée  le  4   nov.  1S13. 

3°  Claude-François,  né  en  1761,  chirurgien,  marié 
le  22  août  17S6  à  Marie-Marthe-Renée-Michelle-Victoire 
Cenkst,  lille  de  Joseph,  ancien  juge  consul,  et  do  Marthe 
l'ougel,  et  décédé  le  23  juil.  1818,  saus  postérité; 
4°  Louis-François,  né  le  13  juil.  1170,  épousa  le 
23  nov.  1190  Vicloire  Renai  i.t,  fille  de  Mathieu,  sp  de 
la  Griaonnière,  et  de  Marie-Madeleine  Requiem  de 
Létang  (sans  postérité)  ;  5"  Pieiuii.-Acgi  sti.n,  qui  suit; 
6°  Marie-Louise,  mariée  à  Charles  Robin,  et  décédée 
a  Targé,  le  22  juin  1810,  âgée  delS  ans. 

8.  —  Faulcon  (Pierre-Augustin',  officier  de 
gendarmerie,  épousa  Marguerite-Marie-Marcelle  Simon 
(de  Poitiers),  décédée  le  1er  déc.  1S40,  à  13  mis, 
ayant  eu  :  1°  Etienne,  qui  suit:  2'  François-Alexis, 
né  en  1195,  fut  capitaine  de  cuirassiers,  et  décéda  le 
23  nov.  1816;  3°  Charles-Paulin,  né  a  Poitiers  le 
6  mars  1804;  4"  Augustin,  né  le  29  août  1814. 

9.  —  Faulcon  (Elicnnc),  né  a  Montmorillon  en 
1192,  fut  officier  de  cavalerie,  l'.liev.  de  la  Légion 
d'honneur,  cl  mourut  au  Clos,  le  23  oct.  1861.  Il  épousa 
d'abord  Renée-Victoire  Bartro,  puis  le  21  uov.  1848, 
Marie-Corinne  Giraud,  fille  de  Jean,  principal  du  collège, 
et  de  Victoire-Louise  Faulcon,  dont  il  eut  :  1°  Mar- 
guerite-Marie-Eugénie,  née  le  15  avril  1S33,  mariée 
le  1  juil.  1819  à  Marie-François-Charles  Lebas  de  la 
Cour;  2*  Etienne-Alexis-Paulin,  qui  suit;  3°  Marie- 
Rachel,  née  le  26  mars  1S58,  mariée  le  25  mai  1818  à 
Jacques-Jean-Bapliste- Anselme  Moudor. 

10.  —  Faulcon  (Etienne-Alexis-Paulin),  né  le 
6  sept.  1854,  receveur  de  L'enregistrement  a  Loiidun, 
marié  le  6  janv.  1S84  (au  Blanc)  a  Eugénie-Blanche 
Morin,  en  a  eu  :  1°  Georges,  né  à  Graçay  (Indre)  le 
21  oct.  18S5  ;  2°  Susanne,  née  à  Neuville  de  Poitou  le 
10  juil.  1890.       ' 


Branche  de  LA  COLTAIIDIÈRE. 


§  VIII. 

6.  —  Faulcon  (Jean-François),  sr  de  la  Coutar- 
dière, né  le  8  avril  1112  (S'-Jacq.;,  fils  puîné  de  Nicolas, 
srde  Laleu,  etde  Marie-Louise  Botereau (5°  deg.,  §  VII), 
mourut  le  6  mars  1164.  Mario  le  18  janv.  173i  (S'- 
Jacq.)  à  Marie-Susannc  Guillemot,  fille  de  Louis,  et 
de  Marie  Desavigné,  il  en  eut  au  moins  12  enfauls,  la 
plupart  décédés  jeunes,  excepté  :  1°  Louis,  né  le  16  nov. 
1733,  et  décédé  le  2  pluviôse  an  IV,  procureur,  puis 
avoué,  épousa  d'abord,  le  28  avril  1161  (S'-Jacq.), 
Jeanne-Julie  Raffou,  fille  de  Pierre,  notaire,  et  de 
Françoise  Contant;  puis,  le  5  juin  1110,  Marie-Fran- 
çoise Creuzê,  fille  de  Pierre,  et  <le  Elisabeth  Garnault. 
11  eut  au  moins  du  l«r  lit  :  a.  Marie  Julie,  née  lo 
21  fév.  1768;  b.  Louis-Augustin,  né  le  21  juil.  1169; 
du  2°  lit  :  c.  Charles-François,  né  le  26  mai  1111; 
d.  Marie-Thérèse,  née  le  6  00t.  1113  (S'-lioniain'. 

2*  Louise,  mariée  à  Pierre-Joseph  Leroux,  négociant, 
décédée  le  I"  oct.  1816,  a  1S  ans;  3°  Françoise,  née 
le  14  août  1141 .  décédée  te  23  juin  ou  lo  28  août  1794 j 
4°  Augustin,  qui  suit;  5°  Pierre,  prêtre. 

1.  —  Faulcon  (Augustin),  né  le  14  août  I14S, 
huissier,  décéda  la  6  jauv.  1X09.  Marié  d'abord,  le 
1  ii  v.  1714,  à  Marie-Anne  Contreau,  lille  de  Jacques, 
etde  Anne  S 11  saune  ,1c  la  Boulaye ;  puis  k  Jeanne  Barrot, 
il  eut  4  enfants  du  1"  lit;  entre  autres  N ,  mariée  à 


350 


F.Vl'LCOX 


Gabriel-Vincent  Barbier,  chirurgien;  cl  du  2«  lit: 
Philippe,  bapt.  le  24  déc.  1782,  et  Pierre,  le  7  mai 
1781. 

§  JX.  —  Branche  de  la  Piwc>.ii'o>rie  et 

LA    GOL'DALIË. 

5.  —  Faulcon  (Pierre),  sr  de  la  Pingaudrie,  la 

Bruère,  né  le  15  fév.  1679,  fils  puîné  de  Jean,  et  de 
Marie  Delavergne  (4e  deg.,  §  III1,  fut  éohevin  de  Cbâ- 
tellerault  et  juge  consul.  II  mourut  le  5  fév.  1748. 
Marié  le  26  nov.  1703  à  Catherine  Massonneau,  fille  do 
François,  et  de  Marie  Bcrtbon,  il  eut  entre  autres 
enfants:  1°  Pierre,  né  le  9  sept.  1704,  avocat,  décodé 
le  14  fév.  1731  ;  2*  Fortuné,  qui  suit  ;  3°  Marie- 
Anne,  née  le  24  sept.  1707,  mariée  le  23  juil.  1731  à 
Pierre  Massonneau,  sr  de  Prusse  ;  4°  Jean,  né  le  1S 
avril  1710  ;  5"  Catherine,  née  le  5  août  1714,  mariée 
le  15  sept.  1733  à  Jean-Daniel  Martineau,  et  décédée  le 
5  août  1793. 

6.  —  Faulcon  (Fortuné),  s1'  de  la  Pingaudrie, 

né  le  29  juin  1705,  fut  juge  consul,  et  mourut  le  19 
déc.  1792.  Marié  le  3  nov.  1733  à  Marguerite  Oril- 
lard,  fille  de  Etienne,  s1'  de  la  Pellclrie,  receveur,  et  de 
Marguerite  Geninet,  il  en  eut  au  moins!  enfants,  entre 
autres  :  1*  Pierre- Fortuné,  qui  suit,  et  2"  Etienne, 
jumeaux  ;  3°  Pierre,  baptisé  le  31  déc.  1737  ;  4°  Mar- 
guerite-Alix, baptisée  le  28  août  1739;  5°  Jean- 
Daniel,  bapt.  le  10  nov.  1741  ;  6°  Michel-Antoine, 
juge  consul,  décédé  le  25  janv.  180^,  épousa  le  6  fév. 
1776  Marie-Madeleine  Renault,  fille  de  César-Antoine- 
Fulgent,  s'  de  la  Pagerie,  et  de  Rose  Hriant,  dont  : 
a.  M  micellin,  né  le  30  août  1781,  horloger,  décédé  le 
4  mars  1859,  épousa  le  26  août  1809  Clairc-Désirée 
I'annetier,  fille  de  Pierre,  procureur,  et  de  Claire  llc- 
rault,  dont  il  eut  M  micellin,  né  le  3  sept.  1811, 
décédé  le  la  oct.  1833  ;  et  Claire-Aclaé,  née  le  6  fév. 
1814, mariée  le 25 nov.  1833a  Clément-Aglophile  Kradin, 
avocat  ;  —  6.  Célestine-Pauline,  née  le  11  mai  1779 
et  mariée  le  24  oct.  1815  à  Jean-François  Sicaull  ; 
c.  Fortuné,  né  le  8  nov.  1776  ;  d.  Marguerite,  bapt. 
le   3  fév.  1778  ;  e.  Etienne,  mort  enfant. 

7°  Marie,  bapt.  le  7  juil.  1745,  décédée  le  lende- 
main^» Fortuné,  bapt.  le  26  juin  1746;  9*  Jacques- 
Etienne,  bapt.  le  13  aoûl  1750. 

7.  —  Faulcon  [Pierre-Fortuné),  sr  de  la  Pin- 
gaudrie, né  le  18  oct.  1736  v.S'-Jacq.),  fut  juge  consul, 
et  décéda  le  27  juil.  1768.  Marié  le  31  janv.  1763 
(S'Jacq.)  à  Rose-Catherine  PnÉAU,  tille  de  Alexandre- 
Aimé,  s1'  de  la  Bretonnière,  et  de  Louise  Robert,  il  en 
eut  au  moins  :  1"  PiERRE-FonTUNÉ,  né  le  1"  juil.  1764  ; 
2"  Pierre-Alexandre,  qui  suit  ;  3°  Pierre-Michel,  né 
le  6  sept.  1767. 

8.  —  Faulcon  (Pierre-Alexandre),  né  le  20  août 
1766,  avocat,  fut  membre  du  district  eu  1790,  puis  juge 
au  tribunal,  et  mourut  le  15  oct.  1838.  Marié  le  16  août 
1790  a  Anne-Jeanne  Rivière,  fille  de  Charles-Joseph, 
notaire,  et  de  Anne  Millet,  il  en  eut  :  1'  Rose,  née  en 
1791,  décédée  le  17  avril  1793  ;  2"  Alexandre,  né  le 
1  sept.  1792,  décédé  le  31  janv.  1812  ;  3°  Auguste, 
né  le  7  janv.  1795  ;  4°  Charles,  qui  suit  ;  5°  Aure, 
née  le  23  mars  1798,  mariée  le  6  nov.  1815  à  Romain 
de  Milan  d'Astis,  directeur  des  contributions  directes  k 
Mlle  ;  6°  Amand,  né  le  28  août  1S00,  a  été  juge  à 
Loudun,  et  décéda  sans  alliance;  7°  Jules,  né  en  1803, 

en  1S01  ;  8°  Lodise,  née  le  18  juil.  1804  ; 
9"  Adolphe,  né  k  Ingrande  le  14  oct.  1805,  fut  con- 
trôleur ocs  contributions  directes  et  mourut  le  8  janv. 
1863.  Il  avait  épousé  le  6  avril  1836  Euiilicnne  Creuzé, 


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tille  de  Philbert,  et  de  Jeanne-Virgiuie  Durand,  dont 
a.  Marie-Radegonde-Emilienne,  née  le  24  sept.  1837, 
décédée  le  17  fév.  1841  ;  b.  Adolphe-Fernand,  né 
le  30  avril  1840,  a  été  mairo  d'Ingrande  et  conseiller 
général.  Il  est  décédé  le  17  juin  1887,  laissant  de 
Juliette  Contreau  (qu'il  avait  épousée  le  27  nov.  1861), 
fille  de  Philadelphe-Philippc,  docteur-médecin,  et  de 
Elisabeth  liachellier,  Antoinette-Marie,  née  le  2  nov. 
1862,  et  mariée  à  lugrando.  le  12  juin  1882,  a  Jules- 
Benjamin  Duvau,  avocat,  qui  a  été  depuis  maire  de 
Chàlcllerault   et  député  de  la  Vienne. 

9.  —  Faulcon  (Charles),  né  le  24  mars  1796, 
et  maire  de  Doussay,  Chev.de  la  Lcg.  d'honneur,  décéda 
au  château  de  ISeaudau,  le  5  avril  1829.  Marié  le  4  sept. 
1821  Doussay)  k  Justine-Corinne-Adrienne  Goudaldela 
Goudalie,  il  en  a  eu  :  1°  Charles,  qui  suit  ; 
2°  Charles-Adrien,  né  le  24  sept.  1825,  épousa  le 
1e'  août  1854  Maiie-Adélalde-Esteile  Gaultron  de  la 
Bâte,  tille  de  Paul,  et  de  Marie-Adeline  Bcllin  de  la 

Koittaudière,      dont       MARIE-C.HAnLKS-ADRIEN-PRÉGENT- 

IIené.  né  le  1 1  juin  1864,  a  épousé  le  2  juin  1S97  Ma. 
deleine-Louise-Esther  Richard,  li lie  de  Charles-Henri, 
et  de  Louise-Esther  Denis,  dont  il  a  eu  :  a.  Jehan, 
né   le  24   juiu  1898  :    b.  Henri,  né    le  23  avril  1900. 

10.  —  Faulcon  «le  la  iioudalle  (Charles), 

né  k  Doussay  le  4  août  1822,  décéda  k  Châtelleraull, 
le  1S  juil.  1887.  Marié  le  12  avril  1842  a  Maric-Susanne- 
Julio  Arnaldeau,  fille  de  Eugène,  et  de  Marie-Justine 
Thoreau,  il  en  a  eu  :  1°  Justine-Alice-Noémie,  née  le 

11  mai  1843,  décédée  le  9  nov.  1845;  2°  Louis-Albert- 
Charles,  qui  suit. 

11.  —  Faulcon  de  la  Goudalie  (Louis- 
Albert  Charles),  né  le  1'-'  sept.  1846  k  Chàlellerault, 
est  décédé  à  Paris  le  3  juil.  1S91.  Il  avait  épousé  le 
16  oct.  1876,  k  Poi't-Brillet  (Mayenne),  Marie-Françoise- 
Ënieslioe  Rees-Lewts,  dont  il  a  eu  plusieurs  enfants  : 
1°  Marie-Susanse-Soi.ange-Eigenie,  née  le  13  nov. 
1877  k  Chàlellerault.  mariée  le  21  nov.  1894,  k  Germi- 
gny-l'Exempt  Indre  ,  à  Paul  Froment  :  2°  Jean,  né  le 
19  janv.  1879,  k  Port-Brillel  ;  3°  Jane,  née  le  16  janv. 
1885;  4°  Slsanne,  née  le  10  avril  1891  k  Neuilly 
(Seine). 

§  X.  —  Branche  sans  jonction. 

Faulcon  (Charles),  greffier,  paraît  avoir  été  fils 
de  Jean,  procureur  (2''  deg.,  §  I).  mais  peut-être  d'un 
1e'  mariage,  car  il  n'est  pas  mentionné  parmi  les 
enfants  de  ce  Jean,  et  de  Jeanne  I.archer,  dans  les 
notes  de  M.  Hérault.  (Arch.  Vien.  E'  651.1  Les  par- 
rains de  ses  enfants  sont  presque  tous  des  fils  de  ce 
Jean.  Il  épousa  vers  1600  Perrine  Petit,  fille  sans  doute 
de  Jean,  notaire,  et  de  Jeanne  Delauoue,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Charles,  né  le  12  mars  1602  (N.-D.),  eut 
pour  parrains  Jean  Petit,  avocat,  et  Jean  Faulcon, 
procureur  (sans   doute   son  aïeul)  ;    2°  Martin,  né  le 

12  nov.  1603  (N.-D.);  3°  Françoise,  née  le  12  nov. 
1605  ;  4°  Perrine,  née  le  23  janv.  1609,  épousa  le 
4  fév.  1658  (S'.Jacq.)  Pierre  Desavigné  ;  5»  Marie, 
née  le  7  avril  1610. 

Les  branches  qui  suivent,  dues  en  grande  partie  k 
M.  Maurice  Barbier,  et  dont  on  ignore  l'origine, 
paraissent  appartenir  à  la  même  famille. 


§  I". 


Branche  aInèe. 


1.  —    Foulcon  (Guillaume),  né  vers  1578,  hôte 
du  Bœuf  couronné,  dans  la   Grand  Rue  a  Poitiers,  mort 

avant  1620,  avait  épousé  en  1605  Perrine  Guii.loteau, 


iwii.ooim 


clonl  il  eut  entre  autres  enfants:  1"  loi  is,  qui  suit; 
2"  Charlotte,  morte  le  7  mars  1618  (S'-Porchaire), 
fpouse  de  lieue  Devault;  3°  Peut-être  Jean-Joseph, dé- 
Cédé  le  16  janv.   1695,  h  S2  nus. 

2.  —   Fnnlcon    (Louis),   marchand    libraire  à 

Poitiers  eu  1 G3S!,  né  le  14  oct.  1606  (S'-Savin),  épousa 

en  1639  Michelle  Jolly.  décidé 1686,  dont  il  eut: 

1°  Radbgonde,  baptisée  lo  12  août  1640  (S'-Savin)  ; 
2°  Louis-François,  baptisé  le  15  sept.  1641  :  3"  Jean, 
qui  suit  ;  4"  Jacques,  rapporté  au  §  [[, 

3.  —  l-'mili-oii  (JcaiO,  maître  chirurgien  à  Poi- 
tiers et  lieutenant  du  premier  chirurgien  du  Roi  en 
Poitou,  né  le  27  août  1642,  mourut  le  25  janv.  1694 
(S'-Savin).  Il  avait  épousé  en  1668  11  onde  Guichard,  et 
eu  eut  :  1L>  Michelle,  baptisée  à  S'-Savin  (comme  les 
suivants)  le  19  sept.  1669  ;  2°  Jacques,  qui  suit  ; 
3"  Marie-Anne, uée  lo  15  avril  1672, marraine  en  1733  ; 
4°  Christophe,  né  le  13  juin  1674  ;  5°  Jean,  né  le 
22  nov,  1616,  mort  le  26  déc.  1691  ;  6°  Radeuonde, 
née  le  14  avril  1679. 

4.  —  Fanlcon  Jacques),  maître  chirurgien  à 
Poitiers,  né  le  29  déc,  1670, épousa  en  1696  Marie  I. eu- 
seau  ou  Loreau.  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  André,  s'  de  Guinefolle,  imprimeur  libraire  a,  Poi- 
tiers, né  en  1701,  décéda  le  9  sept.  1779,  après  avoir 
épouse  d'abord,  le  23  mai  17-11  (N.-D. -la-Grande). 
Louise  Bergeonneau  ou  Berionneau,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants  ;  puis  le  13  août  1712  (S'-Didier),  Main- 
Anne  Gabon,  veuve  de  Antoiiie-Hilaire>Dorault,  d'où: 
a.  Marie-Anne,  née  le  S  août  1743,  mariée  en  1775  à 
Gabriel-Louis  Renault  et  décédi  b  le  16  déc.  17e!-  : 
6.  Jacques,  né  le  16  juin  1715,  mort  le  2  juin  1755  ; 
c.  Madeleine-Radegonde,  née  le  18  août  1741, 
mariée  le  S  sept.  17S1  à  Michel  Renault,  notaire  à 
Poitiers,  et  décédée  le  2S  avril  1S04  ;  rf.  Antoine,  né  le 
10 nov.   1753. 

3°  Catherine,  marraine  eu  1717  :  1"  Antoine,  né  le 
10  nov.  1703;  5°  Marie-Piadegoniie,  qui  épousa  d'a- 
bord François  Laurenceau.  puis  le  26  jttil.  1759 
(Chasseneuil)  Jacques  Doncieux,  Ec.,  capitaine  des 
gabelles. 

5.  —  Faulcon  (Jacques),  né  le  2  mars  1699 
(S'-Savin),  épousa  le  20  nov.  1736  ^D.-N.  la  Chande- 
liire)  Madeleine  Grossard,  dont  il  eut  :  1°  Jacques- 
André,  né  le25sept.  1731  ;  2°  Mahie-Susanne,  née  le 
28  fév.  1739,  mariée  le  10  fév.  1766  à  Alexis  Arnoult 
ou  Arnou;  3°  Guillaume,  né  le  21  janv.  1741,  décédé 
le  23  avril  1751  ;  4°  Martin,  né  le  26  juin  1743 
(N.-D. -la-Grande),  décédé  jeune;  5°  Jacques-François, 
né  le  21  avril  1744,  décédé  le  2  juin  1755  ;  6°  Louis, 
né  le  11  déc.  1746,  décédé  le  10  déc.  1747.  (Nous 
ignorons  s'il  y  a  eu  descendance  masculine  de  celte 
branche.) 

§  II.   —  Branche  og  LA  FENE8TRB. 

3.  —  Faulcon  (Jacques),  fils  puîné  de  Louis, 
et  de  Michelle  Jolly  (2a  deg.,  §  1),  fut  baptisé  h  Sl- 
Savin  le  15  oct.  1645  et  mourut  avant  le  9  août  1688, 
date  de  l'inventaire  fait  après  son  décès.  Il  fut  libraire 
comme  son  père  et  épousa  le  5  sept.  1672  Françoise 
Guignard.  11  en  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Marie- 
Françoise,  baptisée  le  16  juil.  1684  et  mariée  lo 
25  janv.  1708  (N.-l)  -le-Petitc)  a,  Martin  Morillon,  sgr 
du  Bellay,   et    décédée    lo    10  oct,   1127. 

4.  —  Fnulcon  (Jacques),  libraire  et  imprimeur 
du  Roi  à  Poitiers,  juge  consul,  était  né  en  cette  ville 
en  1673,  où  il  décéda  le  23  oct.  1745,  et  fut  inhumé  le 


I    VII.COK 


351 


lendemain  dans  le  cloître  du  Chapitre  de  N.-D.  la- 
Grande,  en  venu  d'une  délibération  du  14  janv.  1705 
par  laquelle  le  Chapitre  accordait  à  Jean  Fletiriau  et  à 
ses  descendants, imprimeurs,  le  droit  de  sépulture  dans 
cette  église.  (La  pierre  tombale  se  trouve  aujourd'hui 
dans  la  chapelle  S'''-Aune.)  Il  avait  épousé  le  3  fév. 
1705  (N.-D. -la-Grande)  Marie-Alix  Fleuriau,  tille  de 
Jean,  imprimeur  du  Roi,  et  de  Jeanne  Surin.  Par  son 
contrat  de  mariage  il  s'associait  à  son  beau-père,  qu'il 
remplaça  ensuite,  et  fut  le  premier  éditeur  de  l'Almauach 
du  Poitou  en  H29.il  eul  plusieurs  enfants,  tous  baptisés 
i  N.-D.,  et  qui  sont  :  1°  Jean-Baptisté,  dit  l'aîné, 
imprimeur-libraire  (1729),  succéda  a  son  père  comme 
imprimeur  du  lioi  en  1746.  Il  fut  juge  consul  et  devint 
un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel  de  ville  et  syndic  de  la 
coniniuuauté  des  imprimeurs.  Il  était  né  le  1°'  déc.  1705 
at  mourut  le  16  fév.  1776,  après  avoir  épousé  d'abord, 
le  15  fév.  1729  (N.-D. -la-Grande),  Marle-Susanne 
Barbier,  fille  de  François-Olivier,  et  de  Susanne  Ber- 
thon,  puis  lo  5  juil.  1768  là  S'-Benoît),  Marie-Anne 
Chollet,  fille  de  Pierre,  sr  des  Ages,  et  de  Françoise 
Dupont.  Il  eul  de  son  premier  mariage  :  a.  Jacques, 
né  le  21  et  décédé  lo  31  janv.  1730  ;  b.  une  fille  morte 
en  bas  âge  ;  et  du  second  :  c.  Marie-Chantale,  née 
le  28  janv.  1772,  morte  jeune. 

2°  Marie-Jeanne-Françoise.  née  le  9  mars  1707, 
mariée  le  2S  juin  1729  a.  Jean-Jacques-Mathurin  Gla- 
tigny.  sgr  de  Longcliamps,  et  décédée  le  12  sept.  1751  ; 
3°  Jacques-Martin,  né  le  27  avril  lins,  prêtre,  doc- 
teur en  théologie,  mort  le  12  oct.  1733  ;  4°  Louis,  né 
lo  29  août  1709,  décédé  le  19  sept.  1716;  5»  Jean- 
Nicolas,  nél  e  31  août  1711  et  décédé  le  7  sept,  suivant: 
6°  Jean-Joseph,  né  le  8  nov.  1712,  prêtre,  curé  de 
N.-D. -la-Petite,  chanoine  et  sous-chantre  de  N.-D. -la- 
Grande,  décédé  dans  sou  presbytère  le  14  avril  1195, 
après  avoir  été  détenu  quelque  temps  sous  la  Terreur 
(c'est  par  un  inalcnteudu  que  l'abbé  Gaillard,  dans 
les  Martyrs  de  la  Fui  fendant  la  Révolution,  le  fait 
mourir  en  prison)  ;  7°  Jean-Félix,  qui  suit  ;  8°  Marie- 
Radegonde-Renée,  née  le  28  janv.  1715,  mariéo  le 
16  fév.  1740  à  Charles  Brun,  s'  des  Girardières  ; 
9  Marie-Madeleike-AlIX,  née  le 2  4  août  1716, morte  le 
5  oct.  1777,  après  avoir  épousé  le  8  fév.  1746  Jean- 
Michel  Babinet,  avocat  eu  Parlement  et  échevin  de 
Poitiers;  10°  Marie-Geneviève,  née  le  15  août  1720, 
religieuse  de  la  Visitation  k  Poitiers,  décédée  le 
1er janv.  1805  ;  ll0MARiE-THÉRÈSE-RAi>EGO.NDE,née  le 
14  janv.  1723  et  morte  le  27  suivant. 

5.  —  Faulcon  (Jean-Félix),  sgr  de  la  Fenestre 
(Biard,  Vicn.i.  né  le  21  nov.  1713,  licencié  es  lois, 
avocat  en  Parlement,  fut  nommé  imprimeur  du  Roi  le 
20 juin  1117  et  deviut  plusieurs  fois  juge  consul.  Il  fut 
aussi  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel  de  ville,  adminis- 
trateur de  l'hôpital  général,  et  fonda  vers  1776  au 
faubourg  Monlbernage  une  fabrique  de  faïence,  sous  la 
direction  de  Pasquier.  Il  fut  plusieurs  fois  syndic  de  sa 
communauté  et  mourut  le  S  oct.  17S2.  Homme  de  goût 
et  lettré,  il  édita  divers  ouvrages  d'une  façon  tout  a 
fait  remarquable.  Il  avait  épousé  a  Civray,  le  3  avril 
1142,  Jeanne  Barbier,  fille  de  feu  Aimé,  licut. -colonel 
des  milices  de  Civray,  cl  de  Marie  Dupont  ;  il  eu  eut 
9  cnl'anls.tous  baptisés  a  N.-D. -la-Grande  :  1°  Jacques, 
né  le  21  juil. 1743  et  décédé  2  jours  après  ;  2"  Jeanne- 
Marie,  née  le  1'-''  juil.  1744,  morte  le  28  déc.  1830, 
avait  épousé  le  16  fév.  1768  Charles-Hilaire  Pricur- 
l'.hauveau,  inspecteur  des  forêts  à  Poitiers  ;  5"  Maris- 
Thérèse,  nie  le  14  oct.  1745,  morte  le  26  niai  1752  : 
4"  Marie-Radegonde  Rose,  née  le  1°*  avril  1747, 
décédéo  le  1'"  avril  1748  :  5°  Maiuk-Ceneviève,  née 
le  16  avril  1748,  décédée  lo  6  janv.  1819,  religieuse  car- 


362 


*wfi>t;oiv 


mélite  a  Poitiers  sous  le  nom  de  Sœur  Angélique  de  la 
Providence  ;  0°  RADEGONnE-MARGCEniTE ,  née  le 
30  sept.  1748,  mariée  le  9  mars  1178  à  François  Bar- 
bier, sénéchal  de  Couhé,  et  décédée  le  3  oct.  1823  ; 
7°  Mame-PiOSe,  née  le  23  nov.  1730,  Sœur  Madeleine 
de  Gonzague,  religieuse  au  Carmel,puis  de  la  Visitation, 
et  morte  le  14  fév.  1821  ;  8°  Marie-Anne,  née  le 
5  avril  1752,  Soeur  Geneviève-Thérèse,  religieuse, 
économe,  puis  supérieure  de  la  Visitation, où  elle  mourut 
le  22  nov .  1820  ;  9°  Marie-Félix,  qui  suit. 

6.  —  Faulcon  (Marie-Félix),  sgr  de  laFeneslre, 
puis  Chev.  de  la  Parisière  (21  déc.  1808),  né  à  Poitiers 
(N.-D. -la-Grande)  le  14  août  1758,  licencié  en  droil, 
avocat  en  Parlement,  fut  nommé  conseiller  du  Roi  au 
Présidial  de  Poitiers  le  10  déc.  1782.  Il  consacra  les 
loisirs  que  lui  laissait  sa  charge  à  l'étude  de  la  Cou- 
tume du  Poitou  et  prépara  une  nouvelle  édition,  avec 
desadditions  et  des  corrections, du  Coutumier  général  de 
Joseph  ISoucheul.  Ce  travail  fut  interrompu  et  n'a  pas 
été  publié.  Dés  le  début  du  mouvement  révolutionnaire, 
Faulcon  avait  suivi  les  idées  nouvelles  avec  modération  ; 
ses  concitoyens  le  choisirent  comme  capitaine  de  la  milice 
nationale,  elle  nommèrent  député  suppléant  aux  Etats 
généraux.  Peu  après  il  fut  envoyé  avec  Jouyneau-Des- 
loges  présenter  à  l'Assemblée  les  adresses  de  la  milice 
et  de  la  municipalité  de  Poitiers,  l.e  8  avril  1790,  il  était 
appelé  à  remplacer  à  l'Assemblée  constituante  M.  Vil- 
le n  u ,  conseiller  de  la  sénéchaussée  de  Niort,  décédé,  et 
en  fit  partie  jusqu'à  sa  séparation.  A  son  retour  à 
Poitiers,  il  fut  élu  membre  de  la  municipalité,  mais  se 
retira  peu  après,  à  cause  des  excès  de  l'époque.  Retiré, 
sous  la  Terreur,  à  la  Fenestre,  il  fit  paraître  un  opus- 
cule imprimé  sous  le  titre  de  Fruits  de  la  solitude  et 
du  malheur,  puis  fut  nommé  en  1795  memlire  du 
jury  central  de  l'instruction  publique  de  la  Vienne  et 
chargé  de  l'organisation  de  l'Ecole  centrale.  Elu  mem- 
bre du  conseil  des  Cinq  Cents,  il  fil  ensuite  partie  de» 
différentes  assemblées  presque  sans  interruption  jus- 
qu'en 1815,  où  il  se  distingua  par  l'indépendance  el  la 
droiture  de  ses  opinions.  Après  avoir  été  secrétaire  du 
Corps  législatif,  il  en  devint  le  président  en  1803,  et  à 
la  même  époque  il  fut  nommé  membre  correspondant  de 
l'Institut  dans  la  classe  d'histoire  et  de  littérature  an- 
cienne- 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  dès  l'origine, 
Faulcon  fut  désigné  comme  candidat  du  Sénat  conser- 
vateur en  ISO'i  par  le  collège  électoral  delà  Vienne,  et 
en  1806,  lors  du  rétablissement  des  Facultés  de  droit, 
il  fut  nommé  doyen  d'honneur  de  celle  de  Poitiers.  A 
la  même  époque  il  recevait  le  titre  de  Chevalier  de  la 
Parisière.  Après  un  intervalle  de  cinq  ans,  il  fut  de 
nouveau  élu  membre  du  Corps  législatif,  dont  il  devint 
en  1813  l'un  des  vice-présidents.  C'est  sous  sa  présidence 
que  la  déchéance  de  Napoléon  fut  votée,  et  quand  les 
deux  premiers  vice-présidents,  qui  s'étaient  tenus  à 
l'écart  à  l'heure  du  danger,  voulurent  reprendre  leur 
poste,  l'Assemblée  déclara  que  celui  qui  ne  l'avait  pas 
abandonné  resterait  au  fauteuil  jusqu'à  la  nouvelle  or- 
ganisation. 

M.  Faulcon  prit  part  aux  conférences  qui  précédèrent 
la  Restauration  ;  il  complimenta,  au  mois  d'avril  1814,  le 
C"  d'Artois,  au  nom  du  Corps  législatif,  et  le  6  mai 
présenta  à  Louis  XVIII  l'adresse  par  laquelle  les  députés 
lui  décernaient  lo  surnom  de  «  Désiré  ».  Nommé  pré- 
sident provisoire  de  la  Chambre  des  députés  et  l'un  des 
rédacteurs  delà  Charte  constitutionnelle,  il  fut  promu 
le  26  août  officier  de  la  Légion  d'honneur.  Ne  remplis- 
sant plus  les  conditions  d'éligihilité  exigées  par  la 
Charte,  il  ne  put  être  réélu,  et  refusa  la  Pairie,  de 
même  qu'il  avait   refusé,  sous  l'Empire,   des    fonctions 


FAL'LCON 


élevées,  afin  de  conserver  son  indépendance.  II  rentra 
alors  dans  la  vie  privée,  et  passa  les  28  dernières  années 
de  sa  vie  à  Poitiers,  jouissant  de  la  juste  considération 
que  lui  avaient  méritée  sa  haute  probité  et  son  extrême 
franchise. 

Le  descendant  des  vieux  typographes  poitevins  avait 
beaucoup  écrit  pendant  sa  longue  carrière.  Nous  nous 
bornerons  a  citer  les  plus  importants  de  ses  ouvrages: 
1"  Pot-pourri  national  ou  Matériaux  pour  servir  à 
l'histoire  île  la  Révolution  (Paris,  sept.  1790,  84 
pages  in-S")  ;  2«  Extraits  de  mon  Journil  (Paris, 
sept.  1790,  128  pp.  in-8»)  ;  3»  Le  Robespterrlsme, 
poème  suivi  du  Moralisme  et  de  quelques  épitaphes 
(Poitiers,  ventôse  an  III,  72  pp.  in-8°);  4'  Fruits  de 
la  solitude  et  du  malheur  (Paris,  fructidor  an  IV,  un 
vol.  in-S°);  5*  Mélanges  législatifs,  historiques  et 
politiques  (Paris,  an  IX,  3  vol.  in-8')  ;  6°  Voyages  el 
opuscules  (Paris,  an  XIII,  un  vol.  in-8°).  Il  a  laissé 
aussi  de  nombreux  manuscrits,  et  eutre  autres  des 
mémoire  sur  les  événements  de  1S14,  le  récit  de  ses 
entrevues  avec  le  Premier  Consul,  un  examen  critique 
de  tous  les  ouvrages  imprimés  ou  réimprimés  depuis 
1800. 

Son  style  est  celui  de  son  époque.  Son  goût  littéraire 
l'avait  lié  avec  plusieurs  lettrés  du  temps,  parmi  les- 
quels il  faut  mentionner  Dupont  de  Nemours,  un  des 
créateurs  de  l'Economie  politique,  et  Mmu  Cottin,  l'au- 
teur de  romans  autrefois  célèbres.  11  avail  épousé  à 
Poitiers,  le  13  avril  1783,  Marie-Françoise  Coui.laid, 
fille  de  François,  juge  consul,  et  de  Françoise-Victoire 
Le  Roux.  Il  n'en  eut  pas  d'enfants  el  décéda  dans  cette 
ville,  le  31  janv.  1843,  âgé  de  84  ans,  léguant  sa  bi- 
bliothèque (contenant  près  de  5.000  volumes)  à  son  ne- 
veu François-Aimé  Barbier. 

FAIXCOlï  (de  Ris).  —  Famille  qui  a  figuré 
dans  les  parlements  aux  XVIe  et  XVIIe  siècles.  On  trouve 
sa  généalogie  dans  le  Dict.  de  la  noblesse. 

Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms. 

Blason  :  de  gueules  a  la  patte  de  lion  d'or  posée  en 
bande.  —  On  dit  ailleurs  :  «  une  patte  de 
faucon  ». 

Fsitilcoii  (Claude),  chev.,  sgr  de 
Ris,  la  Borde,  Mcssy,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Paris  en  1567,  devint  1°'  prési- 
dent au  Parlement  de  Bretagne  en  15S7. 
11  eut  des  relations  avec  des  Poitevins,  car  on  le  trouve 
nommé  dans  les  ouvrages  de  Citoys,  Bauchereau  et 
Scévolc  de  Sle-Marthe.  Il  épousa  Etiennetlc  Niai  i.t  ue 
Monthaonv,  dont  entre  autres  enfants  :  1"  Alexandre, 
qui  a  continué  la  branche  de  Ris  ;  2°  Claude,  qui 
suit  ;  3°  Françoise,  mariée  le  18  juil,  1604  à  Elie  du 
Tillet,  B»u  de  la  Bussière. 

Faulcon  (Claude),  Chev.  sgr  de  Bouville,  marié 
a  N...  Cocrtin,  eut  entre  autres  enfants  Char- 
lotte, mariée  d'abord  a  du  Chastelier-Barlot,  lieutenant 
du  Roi  en  Poitou,  puis  à  Louis  Alamau  ou  Allemau, 
Chev.,  sgr  de  Guépéan,  C'°  de  Concoursault  ou  Con- 
cressault  en  Berri. 

FAULCON  ou  FALCON.  —  Famille 
noble  de  l'Angoumois,  de  la  Basse-Marche  et  du  Limou- 
sin, qui  a  possédé  Salles-en-Cbasscnon  (Angoumois;, 
Laron,  Thouron,  Sl-Pardoux,  G'haniborand,  etc.  Nous 
la  mentionnons  seulement  à  cause  île  diverses  alliances 
avec  des  familles  poitevines.  (V.  Nobiliaire  du  Limou- 
sin, généalogies  manuscrites  du  Clc  de  Maussabré,  de 
Puybarbeau.)  La  branche  de  la  Couperie  passa  a  l'île 
d'Oléron. 


I     \l    M    ll>\MIIE 


1 


«4 


343 


Blason  :  écartait!  d'azur  i>  In  croix  d'or  (ou  d'or  h  la 
croix  d'aïur),  et  d'azur  a  trois  fleurs  de 

lis  d'or,  post'cs  2  et  1,  el  Irois  tours 
d'argeni  posées  I  el  2.  (Ce  doit  être  le 
blason  des  Lastours.)Ou  trouve  parfois  : 

f  éoartelé  1  et  4  d'azur  à  la  croix  d'or, 
063  ~j  XJ  2  et  3  d'azur  a  3  fleurs  de  lis  d'or,  et 
^  trois  (ours,  dont  2  d'argent  et  une  d'or, 

brochant  sur  IV  artelé  ».  Cet  énoncé  parait  provenir 
d'une  erreur  de  rédaction  dans  quelque  document  an- 
cien. 

Faulcon  (Mathieu),  Ec,  sgr  des  Salles,  épousa 
Marguerite  du  I.ï.>\,  dite  de  M  irai  in,  dont  il  eut 
MARIE,  D"  des  Salles,  mariée  en  1446  à  Guillaume  de 
Tryon,  Ko.,  sgr  de  Légnrat. 

Fitulcon  (Jourdain), Ec,  fit  appel  d'une  sentence 

du  sénéchal  de  l.i usio,  aux  Grands  Jours  de  Thouars, 

le  25  sept.  1455.  (Arch.  Nat.  N.'"  9210.) 

1.  —  Faulcon  (Louis),  Chev,,  sgr  de  Tliouron, 
eut  pour  fils  : 

2.  —  Faulcon  (Jean),  Chev..  sgr  de  Tliouron.  do 
S'-Pardoux,  chambellan  du  Roi,  épousa  Marie  de  Ro- 
ciirchouart,  fille  de  Simon,  Chev.,  sgr  d'Aucourt,  dont 
il  eut  au  moins  :  I"  Antoine,  qui  suit  :  2"  Albert,  sgr 
de  Tliouron,  qui  épousa  Charlotte  de  I.inards,  dont  il 
eut  au  moins  :  «  Valérie,  mariée  le  20  fév.  1330  à 
Christophe  de  Roffigoac,  Ec,  sgr  de  Sannat  ;  n.  Flo- 
rence, mariée  le  4  août  1508  à  Jean  Joviond,  Ec.,  sgr 
de  Leychoisier. 

3.  —  Faulcon  (Antoine).  Ec,  sgr  de  S'-Pardoux. 
testa  le  9  avril  1521.  Marié  a  Gabrielle  Bbachet,  il  eu 
eut  au  moins  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Antoine,  qui 
a  formé  les  branches  de  Lèzes  et  de  lioisse. 

4.  —  Faulcon  (François),  Ec,  sgr  de  S'-Par- 
doux, épousa  Jeanne  de  MoNTnociiER,  dont  au  moins: 
1°  François,  qui  suit  ;  2"  Gabrielle,  mariée  à  Guy 
de  Lage. 

5.  —  Faulcon  (François).  Chev.,  sgr  de  S'-Par- 
doux, Chasseueui],  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  donna 
quittance  à   Poitiers,  le    ...    août    1592.  (Pièces   orig. 

1 103,  dos.  2"341 1.)  11  avait  épousé  le  1551 ,  Jeanne 

Frotier,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Hesselière, 
cl  d'Antoiuette  Goumard,dont  il  eut  au  moins  François, 
qui  suit. 

6. —  Faulcon  (François),  Ec,  sgr  de  S'-Pardoux, 
épousa  le  27  août  1580  Anne  d'Aubusson,  tille  de  Fran- 
çois, Chev.,  sgr  de  la  î'euillade,  et  de  Louise  Pot,  et 
mourut  jcuue. 


FAt;i,noivivii-:it 


353 


FAULCOXNIEK     od     FAUCOHI- 

IX'IFR.  —    Famille   ancienne  de  la  Basse-Marche, 

ii  .ni  l.s  derniers  représentants  sont  décédés  à  Poitiers 
au  XIXe  sioTo. 

Bhi-ion  :  d'azur  au  faucon  contourné  d'argent,  posé 
sur  un  poing  gaulé  d'argent  issant  du 
coté  dextre  de  l'écu.  (Arm.  du  Limousin, 
1698.) 

Faulconnier    (G.),    notaire    en 
Basse-Marche,  signa  uu   acte  du  12  avril 
1510,  fait  par    Guj  de  Chamhorand,  Ec, 
sgr  de  Droux  el  de  Clavièrcs.  (D'IIozier,  reg,  111.) 

Faulconnier  (Pierre),  juge  des  baillies  du 
lierai,  assista  le  6  fév.  1315  au  contrai  de  mariage  de 
Guillaume  de  Fontréau  avec  Mario  Durieu.  (P.  orig. 
1192.  Dos.  26935.) 

Faulconnier  (Jacques),  avocat  au  Dorât,  fut 
chargé  en  1577  de  présenter   les  excuses  de   plusieurs 

Dictionn.  Histor.  et  généal.  dks  Familles 


seigneurs  convoqués  au  ban  de  Basse-Marche.  (D.  F.  45.) 
Il  l'ut  témoin,  le  31  août  1556,  d'un  accord  fait  eutro 
Philippe  Bonnin,  Ec.  sgr  de  Monlauniar,  et  Pierre  de 
S'-Marlin.  (Champeval,  S1- Martin  de   liagnoe,  p.  65.) 

Faulconnier  (Pierre),  avocat,  fut  chargé  de 
représenter  divers  nobles  de  la  Basse-Marche  convoqués 
an  ban  de  1577.  (D.  F.  45.) 

Faulconnier  (Marie)  épousa,  vers  1580, 
Jacques  Durivaud.  Leur  fille  fut  mariée  le  15  juil.  1601 
à  Michel  Chesne,  s'  de  la  Bussière. 

Filiation  suivie. 

1.  —  Faulconnier  (Simon),  docte  et  célèbre 
médecin  du  Dorai  (suivant  Pierre  Robert,  D.  F.,  45,  I. 
597),  eut  pour  fils  :  1"  François,  qui  suit  (Hist.  Dorât)  ; 
2"  Jean,  chanoine  du  Dorât  dès  1634;  3°  Pierre,  s'' 
de  l'Age-Meillot  (Droux,  H"'-Vien.),  qui  épousa,  en  sept. 
1623,  Catherine  Robert,  fille  de  Jean,  lieut. -général  du 
Dorât,  dont  il  n'eut  pas  d'enfant. 

2.  —  Faulconnier  (François),  sgr  de  l'Age- 
Meillot,  conseiller  du  Roi,  lieutenant  particulier  au  siège 
de  Bellao,  décéda  le  29  nov.  1657,  âgé  de  60  ans.  Il 
fut  inhumé  dans  l'église  de  Bellao,  en  la  chapelle  du 
cardinal.  11  a  dû  épouser  vers  1630  Marguerite  Ram- 
pion.  dont  il  eut  au  moins  :  1°  François,  qui  suit; 
2"  Galiennb,  mariée  le  16  fév.  1659  à  Léonard  Géné- 
brias,  sgr  de  Chapoudrie,  substitut  du  procureur  du 
Roi  ;  3°  Anne,  mariée  k  Jean  Génébrïas,  avocat  a 
Bellao:  4"  sans  doute,  Marguerite,  épouse  de  Fran- 
çois Gallicher,  sr  des  Fosses. 

3.  —  Faulconnier  (François),  sgr  de  l'Age- 
Meillot,  conseiller  du  Roi,  lieut.  particulier  à  Bellac, 
décéda  le  20  janv.  1707.  Marié  vers  1660,  il  eut  entre 
autres  enfants'  1°  Jean,  né  le  30  avril  1665  ;2"Jean- 
Cesar,  qui  suit. 

4.  —  Faulconnier  (Jean-César),  sgr  de 
l'Age-Meillot,  était  lieutenant  particulier  de  Bellac  en 
1707.  H  épousa  Léonarde  Père,  qui  était  sa  veuve  en 
1731,  dont  au  moins:  1"  François,  qui  suit;  2'Jean- 
César,  sgr  de  Bordesoulle,  qui  vivait  en  1751. 

5.  —  Faulconnier  (François),  Ec,  sgr  de 
l'Age-Meillot  (Dioux,  Hle- Vienne),  les  Forges  (Blanzac), 
lieutenant  particulier  à  Bellac,  fut  maire  de  cette  ville 
en  1770  ;  il  est  mentionné  dans  le  procès-verbal  de  la 
réunion  des  trois  ordres  de  la  Basse-Marche  en  1789, 
et  décéda  en  1793.  Marié  vers  1720  à  N...  Aodebert 
de  Fonmobert,  il  en  eut  12  enfants,  entre  autres  : 
1°  Alexandre-Jean-Baptiste,  officier  au  régiment  de 
Champagne,  émigra  pendant  la  Révolution,  el  fut  capi- 
taine à  l'armée  de  Condé  ;  2*  Marie-Claire,  qui  épousa 
Robert-François-Joseph  Quesnay  de  S'-Gcrmain  ;3"  S..., 
mariée  a  N. ..  Qucsnaj  de  Béarnais  ;  4*  Jean-Baptiste, 
qui  suit;  5"  N de  Nanliat;  6>'  Marie- 
Françoise,  mariée  a  Jean-Bapt.  Mallebay  de  Moulin- 
neuf  ;  7°  N...,  religieuse  à  la  Trinité  de  Poitiers. 

6.  —  Faulconnier  (Jean-Baptiste),  Ec,  sgr 
de  l'Age-Meillot,  épousa  Marie-Agathe  de  VEvnAC,dont 
il  eut  16  enfants,  entre  autres  :  1*  Jean-Baptiste,  qui 
suit  ;  2"  Jean-Marie-Cbarles,  tué  à  Marengo:  3*  Jean- 
Baptiste-Simon  ;  4"  Fréhéric,  5°  Catherine,  mariée 
ii  Pierre-André  Br.ihain  du  Cange  ;  6°  Ei.éonork,  qui 
épousa  Louis-Henri  de  Faulconnier  (cousin  éloigné)  ; 
7"  Marik-Paule. 

7.  —  Faulconnier  (Jean-Baptiste),  conseiller 
de  préfecture  a  Angers,  épousa  d'abord  Marie-Françoise 
Ai  debsrt  DE  Fonmobert,  lille  de  Jeau-Baplisto,  et  de 
Marie-Elisabeth   Blaotot  ;    puis   Maric-Rodolphine-Vic- 

du  Poitou.  23 


354 


FAULQIE8 


toire-Alphonsine  Normand.  Il  eut  du  1er  mariage  : 
1°  Marie-Elisabeth-Anne,  mariée  le  21  déc  1 S1 3  a 
louis  de  Veillechèze  delà  Mardière,  décédée  le  30  sept. 
2°  Mame-Héléne-Lilia, mariée  à  Charles  l'rieur- 
Cliauveau,  et  morte  le  9  mai  1879. 

FAULG41}.  — Famille  nob'e'du  Mirebalais  aux 
xiv=  et  xv':  siècles.  (M.  A.  0.  1817,  195.) 

Fauleau  (Jean)  dit  Rouclynon,  paroissien  de 
Cuhon,  possédait  en  1329  des  terres  a  la  Goupilière, 
chargées  de  diverses  rentes.  (A.  H.  I1.  13.) 

1.  —  Fauleau  (N...),  vivant  en  1350,  aurait 
eu  pour   enfants,   au   moins  :  1°    Laurent,  qui   suit  ; 

2°  Jeanne,  mariée  à dont  les  héritiers  possédaient 

en  1440  un  fief  a  Champron,  relevant  de  l.iaigue. 

2.  —  Fauleau  (Laurent)  était  sgr  de  Liaigue 
en  1397,  à  cause  de  sa  femme  Jeanne  de  Rigny,  fille  de 
Jean  de  Rigny,  Ec,  sgr  de  Liaigue.  11  eut  pour  fils  : 

3.  —  Fauleau  (Jean).  Ec.,  sgr  de  Liaigue,  men- 
tionné dans  des  actes  de  1431  et  1438.  Il  eut  sans 
dôme  pour  fils  : 

4.  —  Fauleau  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Liaigue  en 
1440,  est  mentionné  encore  dans  l'aveu  de  Mirebeau  en 
1508  ;  mais  dans  ces  sortes  d'actes  on  conserve  parfois 
le  nom  des  anciens  possesseurs  longtemps  après  leur 
décès. 


FAVLDKV. 


V.  Faidbï. 


FAULLE8  (de).  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
XVIe  siècle. 

Faillies  (René  de),  Ec  ,  épousa,  vers  1540, 
Cassandre  de  la  Fontenelle,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
1k  Violière,  et  de  Jacquette  de  Barro. 

FAULQUE8  ou  FAUQUE8  (V.  Foul- 
ques). —  Famille  de  la  magistrature  et  du  barreau  de 
Poitiers  au  xvi*  siècle.  Elle  était  sans  doute  originaire 
de  Parthenay. 

Faulques  (Etienne)  fut  témoin  d'un  acte  passé 
à  Parthenay  en  1368.  (Gâtine,  Ledain.) 

Faulques  ou  Fauques  (Nicolas),  sgr  de 
la  Jobclinière,  maître  apothicaire  a  Parthenay,  épousa 
vers  1500  Jeanne  Chapelain  (qui  se  remaria  à  Raoul 
de  la  Porte),  fille  de  François,  lieutenant  du  bailli  de 
Câline,  et  de  Jeanne  Jarno.  Il  en  eut  plusieurs  filles 
décédées  jeunes,  sauf  Françoise,  mariée  le  20  juin 
1522  à  M"  Antoine  Boutin,  sgr  de  la  Touche.  (Arcb. 
Yieu.  E"  1089,  Boutin.)  A  ce  mariage  assista  Jean 
Faulques,  chanoine  de  S'°-Croix,  oncle  de  la  future. 

Faulques  (Françoise  ,  femme  de  Mathieu  Tho- 
rigné,  fait  déclaration  du  fief  de  la  Gataudière,près  Par- 
thenay, le  5  janv.   1547.  (Arch.  nat.,  PP.  45.) 

Faulque«  (Bonaventure),  conseiller  au  Présidial 
de  Poitiers  en  1573,  décéda  vers  1590  et  fut  remplacé 
par  Horace-Pierre  Bourgouin.  (Dans  la  liste  de  Tbi- 
baudeau,  Hist.  du  Poitou,  on  écrit  Foulques.)  11 
épousa  d'abord  Marie  Tillieb,  puis  Gillette  Masson, 
qui  est  marraine  a  Sle-Opportune  le  15  mars  1585. 
(Reg.)  Du  1er  lit  il  eut  au  moins  pour  enfants  :  1»  Ca- 
therine,  marraine  à  S"-Opportune  le  8  mars  1579,  qui 
épousa,  croyons-nous,  François  Irland,  Ec,  sgr  de  Fief- 
Clairet;  2°  Françoise,  marraine  à  S'-Porchaire  le  20 
janv.  15S4  (Reg.),  mariée  avant  1600  à  Louis-Nicolas 
Micbeau,  s'  du  Plessis  (Arcb.  Vien.  G.  681)  ;  3°  An- 
toine, qui  suit  ;  4°  Marie,  née  le  24  déc  1572  S«-Ger- 
main  de  Poitiers)  ;  5°  Scsanne. 


FAURE 

Faulques  (Antoine),  né  le  10  septembre  1570 
(S1- Germain),  licencié  es  lois,  avocat  au  Présidial  de 
Poitiers,  possédait  des  domaines  au  village  des  Laurents 
(Fleuré,  Vien.).  Il  avait  épousé  Jeanne  Nau,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  Jeanne,  née  le  17  mai  1599,  décédée  le 
ltjuil.  1630  a  S'-Cybard  ;  2°  Catherine,  baptisée  a. 
S'-Cvhard  (comme  les  suivants)  le  29  mai  1600.  a  pour 
marraine  Catherine  Faulques,  veuve  de  François  Irland, 
Le.  sgr  de  Fief-Clairet;  elle  fut  mariée  à  Louis 
Farouault,  sgr  de  la  Fontaine,  qui  était  veuf  et  dona- 
taire en  1617  ;  3°  Marie,  baptisée  le  6  juin  1602, 
paraît  avoir  épousé  Louis  de  Blet,  Ec,  sgr  de  la  Mance- 
lière  (Fonds  Bernay,  A  25);  4°  Anne,  baptisée  le  19 
janv.  1604  ;  5°  Antoine,  baptisé  le  6  fév.  1606  ; 
6°  Perrette,  née  le  6  fév.  1606. 

FAUQUE8    ou    FAULQUES.  "—    On 

trouve  ce  nom  en  Gàtinc  et  Thouarsais,  commun  à  plu- 
sieurs familles.  (V.  Foulques.) 

Faulques  (Nicolas),  greffier  des  rôles  de  la  pa- 
roisse de  Mauzé-en-Thouarsais,  fut  inscrit  d'office  à 
l'Armoriai  de  1700,  avec  le  blason  suivant  :  «  de 
gueules  au  pal  d'or,  chargé  d'une  faux  de  sable  ». 

FAt'LTE  (de  Vanteaux). —  Famille  du  Limou- 
sin alliée  à  des  familles  poitevines.  (V.  Nob.  du  Lim.) 

Blason  :  d'argent  au  chêne  terrassé  de  sinople  et  un 
lion  passant  d'or?  (alias  de  gueules)  brochant  sur  le 
tronc.  (Riets'ap.) 

FAELTRÉ  ou  FAUT11É,  —  Famille  de 
Niort  au  xvn"  siècle.  (V.  Armoriai  des  maires  de  Niort, 
par  Bonneau.) 

Faultré  (Antoine),  sr  d'Alleret,  avocat,  était 
écbevin  de  Niort  en  1695.  En  1702  il  était  pair  et 
lieutenant  d'une  compagnie  bourgeoise,  et  fut  désigné 
pour  partir.  11  assista  le  18  déc.  1716  à  l'assemblée  des 
habitants  de  celte  ville  réunis  au  sujet  de  l'établisse- 
ment du  collège  de  l'Oratoire.  (F.) 

FAUR    (du)    ou    DUFAER    (de    Pibuac, 

Cormont,  etc.).  —  Famille  que  l'on  croit  originaire  d'Ar- 
magnac. On  trouve  une  généa'ogie  dans  le  Dicl.  de  la 
Noblesse.  Nous  mentionnons  seulement  les  personnages 
suivants. 

Blason  :  d'azur  à  2  fasces  d'or,  et  6  be- 
sanls  d'argent,  posés  3,  2,  1. 

Faur  (Jean-Pierre  du),  sgr  de  Mot- 
tumier,  le  Verger,  Marcaut,  Cormont,  etc., 
épousa  le  29  juil.  1605  (not.  a  Civray) 
Marguerite  Goulard,  fille  de  René,  Ec, 
sgr  du  Breuil,  et  de  Marguerite  Poussard  de  Fors.  11 
en  eut  6  enfants,  entre  autres  Guv,  qui  suit. 

Faur-  (Guy  du),  Ec,  sgr  du  Verger,  Mortumier, 
épousa  le  24  ocl.  1654  Louise  Dujon,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  de  la  Vallée,  et  de  Renée  Le  Proust,  dont  un 
fils  mort  jeune. 

FAVRE.  —  Nom  que  l'on  trouve  porté  par  un 
grand  nombre  de  familles  en  Poitou  et  autres  provinces. 
Nous  donnerons  d'abord  les  noms  isolés,  et  nous  ter- 
minerons en  distinguant  chaque  famille,  autant  que  pos- 
sible. Ce  nom  est  souvent  confondu  avec  Favre. 
(V.  ce  mot.) 

Faure  (Pierre)  possédait  des  biens  dans  la  chl- 
tellenie  de  Lusignan  (Vien.)  en  1324.  (A.  H.  P.  H.) 

Faure   (Guillaume)    fait    partie    de    la    montre 


i  vrui: 


+  . 


i  aihi: 


355 


d'Etienne  Claveau  a  Aogoulême,  le  18  juin  Kl..  (Bibl. 

Mal    Montres,  21539.) 

l'mire  (Guillaume]  fut  maire  do  la  Rochelle  en 
1334.  (11.  Nat.  1'.  orig.  1107.) 

Fnure  (Jean)  avait  une  fille  mariée  avant  1350 
au  neveu  île  Jean  Bonnet,  procureur  du  Roi  en  la  sé- 
oéchaussée  de  Poitou,  et  cela  par  la  contrainte  de  ce 
dernier.  (A.  H.  P.  H.) 

Faure  (Catherine)  épousa  X...  Buor,  d'Aogou- 
lème.  Ce  dernier  rendait  hommage  à  cause  'le  sa  femme 
le  6  janv.  1405  pour  son  Gef  assis  à  Baignoux  el  envi- 
rons, et  appelé  le  fief  Laugies,  dans  la  mouvance  de 
Lusignan.  (G*-Gaulhier,  du  Bureau  des  Finances.) 

Faure  ou  Favre  (Guillaume)  demeurant  à  la 
Chapelle-Moulière, rendit  aveu  a  la  Tour  Mauborgeonle 
5  juin  1408  de  son  hébergemenl  deBonnitlel  et  en  1418 
pour  son  droit  d'usage  dans  la  forêt  de  Moulière.(ld.id. 
Arch.  Nat.  )'.  596  et  1144.) 

Fnure  (Laurent),  gendarme  de  la  compagnie  de 
Jeau  de  la  Roche,  sgr  de  Rarbezieux.  fut  compris  dans 
les  lettres  de  rémission  de  tous  excès  de  guerre, 
octroyées  audit  Jean  delà  Hoche  et  à  ses  gens  d'armes, 
le  9  avril  1431.  (A.  H.  V    19. 

Faure  (Jeanne)  était  épouse  de  Pierre  Caillou.  Ec, 
sgr  de  Be'.lejoie  (Anguumois),  qui  vivait  en  1460  et 
1475.  (G"5  Caillou.) 

Fnure  (Nicolas"  avait  acheté  une  rente  de  Lau- 
rent Jaillarl,  Ec,  sgr  de  la  Maronnière,  qui  fut  saisie  et 
dont  mainlevée  fut  donnée  le  29  mars  1506.  (G'°  Jaillart.) 
Faure  (Jean),  licencié  es  lois,  rend  aveu  au  Roi 
le  27  mai  1487  du  moulin  et  de  l'hôtel  de  Bonuillet, 
mouvant  du  chat,  de  Poitiers.  (M.  A.  0.  1882.; 

Faure  Catherine:  épousa  François  Danyau,  vi- 
vant en  1506.   iGi<!  Danyau.) 

Faure  (Nicole1-,  chanoine  de  l'Eglise  de  Tours, 
rend  aveu  le  22  juin  1529  du  moulin  et  do  l'hôtel  de 
Bounillet.    Arch.  ville  de  Poit.  c°"  1S,  n"  loi. 

Faure  (Anne'',  veuve  de  Jean  Favcreau  l'atné, 
receveur  général  pour  le  Roi  du  quart  du  sel  en  pays 
de  Poitou,  Saintouge  et  la  Rochelle,  donne  reçu  le  17 
janv.  1539,  pour  les  gages  de  la  recette,  i  Bibl .  Nat. 
P.  orig.  Dos.  25562.) 

Faure  (Anne)  fait  aveu  de  la  Garde,  mouvant  de 
Civray.Ie  13  avril  1518.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Faure  (Pierre)  épousa  vers  1560  Philippe 
BnnxET,  de  S'-Maixent.  (G'°  Brunet.) 

Faure  (Michel)  est  archer  de  la  compagnie  du 
prince  de  la  Roche-sur- Yon  en  1553.  (Arch.  Nat.  Nouv. 
acquisit.  8622.) 

Faure  (Nicolas  était  en  1574  l'un  des  princi- 
paux habitants  delà  ville  de  Civray.  (B.  A.  O.  1847.1 

Faure     (Pierre)    était    procureur   du    Roi    en   la 

sénéchaussée  de  Civray  de   1575  a  1581.  (ld.)  Eu  1519 

il  assiste  à   l'inventaire  des  meubles  de  feu  Jean  Jous- 

serand,  Ec  (Gi0  de  Jousserand.  Car.  de  d'Hozier,  358.) 

Faure  (Gervais),  prieur  du  Theil,  p*""  d'Asnières 

(Vic-n  ),  fait  un  échange   de  rente   avec  Marc  de  la  Bé- 

raudière,  Chev.de  l'ordre   du   Roi,  sgr  de  Mauvoisin  et 

de  Meillac,  ratifié  le  12  uov.  1593  par  les  religieux  de 

l'abbaye  de  Charroux.  (Arch.  Vien.  Abb.  do  Charroux.) 

Faure    (Jeanne!,  épouse    de    Isaac    lioircau,    lui 

donne  uu  fils,  François,  qui  est  baptisé  à  Charroux  le  2 

oct.  1609.  (Id.) 

Faure  (N...)  est  notaire  il  Salles  (Vien.)  en  1614.  ld. 

Faure   (Mc   Louis  ,    apothicaire,  doit  une   rente 


noble    pour   le   village  de     Rommensac    près  Civray. 

Il mage  du  30  juil.    1621  du    fief  do   Lairé.  G"'  de 

jousserand  ;  Car.  de  d'Hozier,  358.) 

Faure  Jeanne)  épousa,  vers  1635,  Hélie  Da- 
loube,  s'  de  Bréchu.  (G"'  Dalouhe.)  Jeanne  Faure,  ainsi 
que  Madeleine  Boisdon,  veuve  de  feu  BAnniiïLEJiY 
Faure,  Mahie  Faure,  fille  des  précédents,  et  Jeanne 
Cacqceraut,  épouse  de  Ji:*n  Faure,  sonl  tous  impli- 
qués dans  un  procès  en  1640     Reg.  du  Parquet.) 

Faure  (Claude),  conseiller  du  Roi,  commissaire 
des  montres  de  la  compagnie  de  M.  le  vice-sénéchal 
d'Angoumois,  donne  reçu  de  ses  gages  à  Jacques  Gri- 
mouard,  receveur  du  taillon  à  Angnuléme,  le  2  janv. 
1640.    Bibl.  Nat.  P.  orig.  Dos.  25476.) 

Faure  (Isabeau),  tille  de  Mahuuis,  avocat  en  Par- 
lement, juge  sénéchal  de  Chalais,  et  d'Isabeau  d'Au- 
drnarv,  épousa  Jean-Gaston  Bouchard,  Ec,  sgr  de 
Vergord;  puis  en  1642,  Jeau  du  Pont,  sgr  de  la  Garde. 
(Gi0  Bouchard. 

Faure  (Louis),  sgr  de  la  Grenouillère  Fonte- 
nilles,  D.-S.  ,  eut  une  fille,  Anne,  qui  se  maria  le 
2i  juil.  1652  à  Gabriel  de  la  Tour,  Ec,  sgr  de  Cou- 
turelte  S'-Martin-d'Eulraigues,  D.-S.).  (Arch.  des 
Ant.  de  l'Ouest.) 

Faure  N...  était  vicaire  de  Thurageau  (Vien.) 
en  1654.  (Reg.) 

Faure  (Jeannei,  épouso  de  Thomas  Le  Lièvre,  fut 
légataire  universelle  et  héritière  de  Antoine  Escoubleau, 
Ec,  sgr  de  la  Chapelle,  par  le  testament  de  ce  dernier 
en  date  du  26  déc  1662.  (Bib.  Nat.  Doss.  bleus,  f.  230.) 
Faure  (Hilarion),  procureur  et  notaire,  fut  in- 
hume à  Charroux  le  25  mars  1665.  (Reg.) 

Faure  (Pierre),  notaire  de  la  ch&tellenie  de  Cham- 
pagné-S'-Hilaire,  est  cité  dans  un  acte  du  20  déc  1666. 
Faure  (David),  habitant  Tonnay-Charcnte  (Char.- 
Infrc),  épousa  Marie  Brusi.é.  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Judith,  mariée  le  2  fév.  1667  a  Josué  de  Méchin, 
lieutenant  de  marine  ;  2°  David,  3"  Elisabeth,  4°  Gt- 
rarde,  qui  tous  les  trois  assistèrent  au  mariage  de 
Judith,  leur  sœur.  (G'c  de  Méchin  ou  Maichin.) 

Faure  (Claude),  Ec,  sgr  de  la  Pillardière,  était 
mort  avaut  1672,  car  à  cette  époque  il  est  question  de 
sa  succession  dans  un  contrat  de  vente  de  la  Pillar- 
dière   (Arch.  Vien.  Fonds  Bernay.) 

Faure  (Marie),  veuve  de  Abraham  Gautier,  s' 
des  Martres,  était  en  procès  en  1672  contre  Margue- 
rite de  Vessac,  veuve  de  Antoine  Boucheron.  (Arch.  D.-S. 
E.  911.) 

Faure  (Elisabeth)  épouse  d'Etienne  Chreslien, 
notaire  et  greffier  de  la  B"10  de  Charroux,  lui  donne 
un  fils  le  4  oct.  1677.  (Reg.) 

Faure  (Elisabeth)  épousa  a  Charroux,  le  24  mai 
1679,  Jean  Mussaud,  s'  de  Bellcrive,  notaire  et  procu- 
reur à  Charroux.  (Id.) 

Faure  (Elisabeth),  veuve  de  Maximilien  de  Goret, 
Ec,  sgr  de  la  Martinerie,  assistait  le  16  fév.  1 633  au 
mariage  de  sa  fille  Susanne  avec  Jean  de  Fleury,  Ec, 
sgr  de  la  Raflinière,  a  Brux.  (Reg.  protestant.) 

Faure  (Philippe',  chirurgien  à  Chàlcllerault, 
épousa  Marie  Bourdeau,  et  en  eut  un  fils  et  une  fille 
catholiques,  et  un  autre  fils  qui  abjurait  le  13  sept. 
1683,  étant  âgé  île  11  à  12  ans.  A  cetlo  époque,  Phi- 
lippe était  décodé.  (Reg.  S'-Cybardde  Poitiers.) 

Faure  Mario  et  Isaac  Vaugclade,  sr  du  Breuillac, 
sonl  en  procès  contre  Henri  de  la  Tour,  Chev.,  sgr 
d'Aizenay,  appelant  de  diverses  sentences  rendues  en  la 


356 


FAIRE 


Sénéchaussée  de  Poitiers  les  21  janv.  1684  el  15  fév. 
1694.  Ladite  Fa  lire  a  pour  aïeul  maternel  le  s*  Dupoud, 
marchand  à  Poitiers.  (Bibl.  Nat.  Doss.  bleus.) 

Faure  (Isaac),  s'  de  Bourderie,  époux  de  Margue- 
rite Blondet,  fille  d'Isaac,  s'  de  Remigeau,  et  de  Jeanne 
Cherprenet,  transige  le  H  juil.  1684  avec  les  héritiers 
de  la  succession  d'flilaire  Cherprenet,  veuve  Paillé. 
(Notes  Gaultier.) 

Faure  (François),  sr  du  Cliarseau,  avocat  en  Par- 
lement, fils  de  Jean,  procureur  fiscal  de  Châtain  (Vien.), 
et  de  Jeanne  Thorin,  épousa  le  29  avril  1689  Marie- 
Madeleine  David,  fille  de  François,  docteur  en  méde- 
cine, et  de  Madeleine  Néaulme.  (Reg.  Châtain.)  Il  dé- 
céda le  5  oct.  1693,  et  l'inventaire  de  ses  meubles  fut 
fait  le  30  déc.  de  la  même  année. 

Faure  (Louis),  maître  chirurgien,  était  archer  du 
prévôt  de  Ligugé  (Vien.)  en  1694.  (Id.) 

Faure  Jeanne',  dame  de  Buffefeu  ou  Lachaud. 
fait  hommage  dud.  lieu  mouvant  de  Civray  le  23  mars 
1695.  (Arch.  Nat.  P.  436.) 

Faure  (Jean),  sr  de  S'-Palais,  époux  de  Anne 
Ferrand,  eut  au  moins  pour  enfant  Anne,  mariée  le 
22  janv.  1695  à  François  Valentin,  Ec,  sgr  de  Genne- 
neville,  lieut.  dans  le  régiment  de  Durfort-Boissière,  et 
décédée  avant  le  9  janv.  1697,  date  du  second  mariage 
dudit  Valentin.  vGén.  Valentin.)  Il  épousa  en  2"  noces, 
le  28  avril  1685,  à  Marcillac,  Marie  de  Massougnes, 
veuve  de  Louis  Valentin,  Ec,  sgr  de  Villeneuve. 

Faure  Catherine-Marie,  épousa  le  12  nov.  1697 
Louis  de  May,  Ec,  sgr  de  Montfrault,  et  était  décédée 
avant  le  29  mai  1723,  date  du  second  mariage  de  Louis 
de  May.  (Gic  de  May.) 

Faure  (Elisabeth),  veuve  d'Alain  Jaulin,  s'  de 
Seutre,  et  fille  de  feu  Gilles,  avocat  au  Parlement,  et  de 
Marguerite  Gautier,  épousa  par  contrat  du  10  avril 
1716  (Chevalier,  not.)  François  Hoirie,  Cbev.,  sgr  de 
la  Rochetolay,  etc.  (Gic  Horric.) 

Faure  (Jean),  Ec,  secrétaire  du  Roi,  rend  aveu  à 
Châtellerault  en  1720  pour  son  fief  du  Plessis-Bahnay, 
p"°  de  S'-Gervais.  (Noms  féod.  Il  rend  aveu  au  Roi  en 
1748  pour  le  fief  de  la  Tour  de  Baunay,  c"c  de  S'- 
Gervais,  mouv.  de  Châtellerault. 

Faure  (François:,  procureur  fiscal  du  Cibiou 
(Surin,  Vien.),  eut  de  Jeanne  Tàlbot,  sa  femme,  un 
fils,  Emery,  baptisé  a  Surin,  le  11  déc  1720.  (Reg.) 

Faure  (Marie)  épousa  vers  1730  Pierre  Dcnfert, 
sr  de  Rochereau.  (Gén.  Denfert.) 

Faure  (Antoine),  curé  du  Bouchage  (Latlius, 
Vien.),  et  Jean  Boiceau,  Ec,  sgr  de  la  Borderie,  con- 
damnent un  blasphémateur  à  faire  amende  honorable 
en  1739.  (Reg.  Châtain.) 

Faure  (Michel)  était  curé  de  Fors  en  1742. 
(Arch.  Vien.  G.  3.) 

Faure  (Louis),  chirurgien  a  Romagne,  fils  de  feu 
Jacques,  et  de  Madeleine  Agier,  épousa  à  Chaunay,  le 
19  fév.  1748,  Marie  Malapert,  fille  de  Louis,  sr  de 
Champfavreau,  notaire  royal  en  la  sénéchaussée  de 
Civray,  et  de  Marie  Mauflastre.  (Reg.) 

Faure  (Anne  ,  veuve  de  Jean  Salmon  de  la 
Douette,  âgée  de  48  ans,  fut  inhumée  à  Rutfec  le  15 
avril  1763,  en  présence  de  Pierre  des  Bordes,  s'  do 
Jansac,  son  gendre.  (Reg.) 

Faure.  (Marie)  était  le  8  nov.  1791  veuve  de 
Jean  Bourrât,  et  assistait  ce  jour-là  au  mariage  de  son 
fils.  (Reg.  Tercé.) 

Faure  (Anne-Marie),  fille  de  Mathieu,  député  de 


*  FAURE 

la  Charente-Inférieure,  el  de  Anne  Delamain,  épousa  en 
1821  Charles-Marc-René  de  Voyer,  M"  d'Argenson. 
(Gén.  de  Voyer.) 

Faure  (Augustine-Emilie  ,  mariée  le  25  oct.  1859 
à  André-Léon  Babinct,  officier  d'artillerie,  est  décédée 
sans  enfants  le  22  mai  1863.    Gén.  Babinet.) 

FAURE  (a  Poitiers;. — Familles  diverses,  dont 
plusieurs  sont  devenues  Favre. 

Faure  (Yvon,  al  ri»  Eon),  clerc,  fut  garde  du 
sceau  royal  à  Poitiers  en  1323  et  1332.  Le  19  mars 
1348,  il  était  en  contestation,  au  sujet  de  la  succession 
de  Jean  Guichard,  avec  Jean  Quentin  ;  ce  dernier  héri- 
tait à  cause  de  sa  femme.  11  fut  réglé  du  consentement 
des  parties  que  Eon  aurait  les  trois  quarts  de  la  suc- 
cession, et  la  femme  de  Quentin  l'autre  part,  ce  qui 
ferait  supposer  que  Eon  avait  épousé  la  fille  aînée  de 
Jean  Guichard.  (A.  H.  P.  17.)  Le  5  août  1350,  il  don- 
nait quittance  à  Philippe  Gillier,  receveur  du  Roi  en 
Poitou,  et  scellait  cette  pièce  de  son  sceau  représen- 
tant un  chevron  accompagné  de  3  fleurs  de  lis,  avec  la 
légende  :  S.  Eon  Faure.  (Not.  de  M.  J.-B.  Champeval.) 

Faure  (N...)  était  l'un  des  membres  du  conseil 
de  la  ville  de  Poitiers  en  1333.  (F.) 

Faure  (Jean)  fut  délégué  le  28  juin  1336  par  la 
commune  de  Poitiers  pour  obtenir  de  Nicole,  veuve  de 
Pierre  Sallemon,  4  1.  de  rente  et  2  années  d'arrérages. 
(Arch.  ville  de  Poil.) 

Faure  (Simon)  fut  inhumé  le  23  nov.  1428  ?  à 
Slc  Opportune  de  Poitiers  par  Jean  Lamberty,  ce  qui 
donna  lieu  à  une  contestation  entre  ce  dernier  et  le 
curé  de  S'-Cybard.  (Reg.) 

Faure  illélie),  bourgeois  de  Poitiers,  est  l'objet 
d'une  lettre  de  Louis  XI  à  la  ville  de  Poitiers,  recom- 
mandant à  celle-ci  d'élire  ledit  Hélie  a  la  première 
place  vacante  des  25  échevins.  Lettre  donnée  à  Thouars 
le  3  avril  1470.  (A.  H.  P.  1.) 

Faure  (André)  servait  comme  archer  le  dernier 
fév.  14S9,  (Montres  et  revues.) 

Faure  (Antoine)  servait  en  la  même  qualité  le 
24  août  1495.  (Id.  id.) 

Faure  (Madeleine  .  épouse  de  Jean  Saultereauî 
procureur  es  cours  royales  à  Poitiers,  lui  donna  un  fils 
qui  fut  baptisé  à  S'''-Opportunc  le  7  fév.  1548.  (Reg.) 

Faure  (Marguerite),  épouse  de  Vincent  Liet,  pro- 
cureur au  Présidial  de  Poitiers,  fut  marraine  à  S'-Cy- 
bard le  5  mai  1617  et  maria  sa  tille  Marie,  le  12  avril 
1630,  à  Alexandre  Babinct.  Elle  mourut  avant  son  mari, 
qui  fut  inhumé  le  19  sept.  1611.  (Id.) 

Faure  (André),  s'  de  la  Grange,  eut  de  Marie 
Loubault,  sa  femme,  un  fils,  Jacques,  baptisé  a 
Sl-Savin  de  Poitiers,  le  14  juin  1660.  (Id.) 

Faure  (Jacques),  s'  delà  Touche,  époux  de  Fran- 
çoise Uexisot,  en  eut:  1°  Françoise,  baptisée  à 
S'-Savin  de  Poitiers,  le  1er  mai  1661  ;  2°  Louis,  baptisé, 
même  paroisse,  le  1er  sept.  1662.  (Id.) 

Faure  (Catherine;,  femme  de  Mathieu  Péan,  pro- 
cureur au  Présidial  de  Poitiers,  fil  baptiser  son  fils  le 
16  oct.  1664  à  S'-Paul  de  cette  ville.  (Id.) 

Faure  (Marie),  épouse  de  Jacques  Morcau,  lui 
donna  une  fille,  Marie,  baptisée  Si  S'-Savin  de  Poitiers, 
le  25  mars  1688.  Elle  mourut  et  fut  inhumée  le  29  du 
même  mois.  (Id.) 

Faure  (François),  notaire  royal,  épousa  Marie 
Chocqutn,  dont  il  eut  au  moins  Marie-Catherine, 
baptisée  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  29  oct.  1692.  (Id.) 


FAURE 


Paure  .Mari."  épousa  Pierre  Chollet,  marchand, 
et  était  veuve  le  20  oct.  1721,  date  du  mariage  de  leur 

BIS    l'ilTIV.      I   l. 

Fnnre  François  t-^i  parrain  d'autre  François 
Faure,  fils  de  Jean,  pédant  »ie  de  la  ville  de  Poitiers, 
le  9  mai  1134,  a  S'-Puul  de  Poitiers.    Id.)  V.  à  Favre. 

FAURE.-  Famille  de  la  Gàtine  au  xv  siècle. 

Faure  (Pierre),  a  rnuso  do  sa  femiuo  Jeanne  de 
TuSSBAD,  peut-être  lillc  Ho  lioniface,  Ec.,  et  île.  Mar- 
guerite des  Vaux,  possédait  an  hébergement  à  Liaigue 
(Vien. 1,  qui  relevait  du  tief  du  même  nom  en  1440. 
(M.  A.  0.  1817.) 

Faure  (Etienne)  était  en  1447  sgr  du  Fief-Min- 
drault.  (Gàtine,  Ledain.) 

Faure  (Pierre)  était  en  1454  sgr  du  même  fief.   Id.) 

FAURE.  —  Famille  de  l'Angoumois  et  du 
Poitou. 

Faure  (Jean1,  habitant  î>  Hontberon,  fut  aunbli 
par  le  Roi  on  1342.  (Arch.  Nat.  J.  178,  p.  95.) 

Faure  Guillaume  ,  fils  d'un  l,r  lit  de  Gilette 
Agnette,  mariée  en  2'1'  mires  il  Jean  de  Houtberon, 
Ee.,  vendit  en  1410  au  sgr  évèque  de  Poitiers  une 
rente  de  12  mines  de  blé,  mesure  de  Chauvigny,  due 
sur  la  sgrie  de  la  Talbalière.    F. 

FAURE  ou  FORS.  —  Famille  noble  du 
Montmorillonnais  an  xvi"  siècle.  V.  i  Fous. 

Faure  Jean),  Ec.,  sgr  de  Bois-Gontault,  ou 
Bois-Coutault,  de  l'Age-Chausson  (Concise,  Vien.),  fit 
aveu  de  ce  fief  à  Montmorillon  le  30  janv.  152S,  et  le 
15  juin  153S  pour  plusieurs  héritages  situés  p!"'»  de 
Latlius,  Ayat,  Darnac  et  Cnneise.  (Arcliiv.  Nat.  PP.  45. 
Arch.  Vieu.  C.  374.1  II  vendit  une  rente  avec  sa 
femme,  le  30  sept.  1518.  (Arch.  Vien.  E*  251  ois.) 
Marié  vers  1500  à  Perrine  Morin,  fille  de  Guillaume, 
Ec,  sgr  de  l'Age,  il  en  eut  au  moins  François,  qui  suit. 

Faure  (François  del,  Ec,  était  sgr  de  Bois-Con- 
tauli,  de  l'Age-Chausson  (aveu  de  ce  fief  le  28  juil. 
1565)  et  de  Pruniers  Pindray),  dont  il  fit  aveu  le  25 
avril  1595.  i.Id.  C.  387.1  On  trouve  son  nom  écrit  ■<  de 
Fors  ».  I!  fit  un  accord  en  1565,  pour  son  fief  du 
Chambon  (Jouhé,  Vien.)  avec  Nicolas  Gondon,  curé  de 
S'-Marlial  de  Montmorillon.  (D.  F.  83,  p.  130.  K 
était  en  1595  guidon  de  la  compagnie  du  feu  duc  de 
Montpensier.  Il  parait  avoir  épousé  N...  Gombauld, 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Pruniers  (en  1561),  dont  il 
eut  Fbançoise,  mariée  à  François  Jacques,  Ec,  s»r  de 
la  Borde,  qui   fit  aveu  de  Pruniers  le  13  mai  1600. 

FAURE  (de  la  Chassaigne,  Jouillac,  Mon- 
neyroux).  —  Famille  de  la  Marche  et  du  Montmoril- 
lonnais. (Quelquefois ce  nom  est  écrit  Fort.  V.  ce  nom.; 

Faure  (Etienne),  sgr  de  la  Chassaigne,  lieute- 
nant général  de  la  Marche  en  1588,  épousa,  le 
21  sept.  1586,  Marguerite  tiE  Ciiauboiiand,  tille  île 
Jean,  Ec,  sgr  de  Jouillac,  et  de  Louise  de  Chàteau- 
bodeau.  (Glc  de  Chamborand.l 

FAURE  idc  Chiron:.  —  Famille  du  Bas- 
Poitou  et  de  la  Saintonge,  que  l'on  croit 
issue  de  André  Faure,  maire  de  la  Ro- 
chelle en  1529. 

blason  :    de  gueules  au    chevron   d'or, 
accompagné  d'un  croissant  d'argent  entre 
2étoiles  d'or  en  chef,  et  d'une  étoile  d'or 
en    pointe.    (Bibl.    de    la    Rochelle,    notes   Jourdan  et 


FAURE 


357 


d'Hozier.  Latné,  archives  de  la  noblesse,  dit  «  d'argent 
il  la  bande  de  gueules     . 

Faure    (André  ,    licencié  en  lois,  jugea   la  Ro 
chelle,  fut  maire  de  cette  ville  en  152fl.  Il  épousa  Pcr- 
rette  Appareille,  qui  était  veuve  en  1541,  et  dont  il 

eut  au  moins  MARIE,  épouse  de  Jacques  Rcgnault. 

Faure  (François  était  lieutenant  général  en  la 
sénéchaussée  de  Fontenay-le-Comte  en  1601.  (F.) 

1.  _  i  aine  Jean),  habitait  Fontenay-le-Comte 
au  xvic  siècle.  Il  est  appelé  André  dans  la  maintenue 
de  noblesse  do  son  arrière-petit-lils  eu  1699  ;  mais  cela 
a  été  fait  pour  établir  une  confusion  avec  le  maire  de 
la  Rochelle.  Il  épousa  vers  1560  Catherine  Imbert, 
fille  de  Jean,  et  de  Jeanne  Garipault,  dont  au  moins 
Jean,  qui  suit. 

2.  —  Faure  (Jean),  conseiller  du  Roi,  lieutenant 
général  au  siège  de  Fontenay,  marié  k  Renée  Raine- 
teau  ou  Rameteau  ?  en  eut:  1°  Anne,  mariée  en 
1621  li  Jean  Gaudin,  sgr  de  la  Sauzaye,  lieutenant 
général  à  Fontenay,  décédé  en  1651  ;  2°  Jean,  qui 
suit  ;  3»  Catherine,  mariée  d'abord,  le  2  janv.  1625,  a 
Michel  Genays,  sgr  du  Poiré  ;  puis,  vers  1616,  a  Samuel 
Leblanc,  sgr  de  la  Mortière. 

3.  —  Faure  (Jean),  Ec,  sgr  du  Chiron,  conseiller 
au  PrésidSàl  de  la  Rochelle,  partagea  avec  sa  sœur  en 
16S6,  et  hérita  en  partie  de  Jean  Gaudin,  en  1651,  du 
chef  des  Imbert.  Il  épousa  le  19  mai  1626  (Joly  et 
Robert,  à  Fontenay)  Elisabeth  Viette,  fille  de  Barnabe, 
sgr  d'Aziré,  assesseur  de  la  prévôté  de  la  Rochelle,  et 
de  Elisabeth  Jallais.  (Notes  B.-Fillon.) 

De  ce  mariage  vinrent  au  moins  :  1°  Gédéon,  qui 
suit  ;  2"  Anne,  3°  Jean,  né  le  28  mars  1627  ;  4°  Ca- 
therine, 5°  Imbert.  né  le  25  janv.  1630,  bapt.  le  17 
fév.,  au  temple  (E.  30)  ;  6"  François,  baptisé  le  2S  mai 
1633  à  Sl0-Marguerite  de  la  Rochelle  (E'  409)  ;  7°  Bar- 
nabe, bapt.  le  25  mars  1635  à  S,0-Marguerite.  (Id.) 

4.  —  Faure  (Gédéont,  Ec.  sgr  du  Chiron,  fut 
maintenu  noble  en  1699,  à  la  Rochelle,  comme  issu 
d'André,  maire  en  1529.  Il  épousa  d'abord  en  1665 
Judith  de  Lauzère  (LozÈnE  ?)  ;  puis,  en  1675,  Marie 
Leroy.  Il  eut  entre  autres  enfants,  du  1"  lit  : 
1"  Jean-Louis,  né  le  25  fév.  1668  ;  2"  Barnabe- 
Gédéon,  Ec,  sgr  du  Chiron,  Rabière  ?  baptisé  le 
3  juin  1672,  au  temple  la  Rochelle,  E  48  ,  capitaine 
au  rég1  du  Dauphin  ;  3U  Judith,  née  le  4  juil.  1666 
(la  Rochelle,  E  42),  mariée  k  Charles  Garnier,  Ec,  sgr 
de  Butré  ;  4°  Elisabeth-Catherine,  née  le  3  mars 
1671,  baptisée  au  temple.  (La  Rochelle,  E  47.) 

FAURE.  —  Famille  qui  habitait  Vendeuvre  au 
xvii1'  siècle. 

Faure  (Jacques),  notaire  il  Vendeuvre  (Vien.),  eut 
d'Elisabeth  Robelin  une  fille,  Marie,  baptisée  audit 
lieu  le  3  fév.  1660.  (Id.) 

Faure  Jacques),  notaire  à  Vendeuvre,  épousa 
Jeanne  de  la  Morillière  la  signature  porte  de  la 
Mobliere)  et  en  eut  :  1°  Marie,  baptisée  a  Vendeuvre 
(ainsi  que  les  suivants)  le  26  nov.  1662  ;  2"  Pierre, 
baptisé  le  24  avril  1664;  3»  Françoise,  baptisée  le  18 
oct.  1665  ;  4°  Jacoues,  baptisé  le  2  oct.  1666  ; 
5"  Jean,  baptisé  le  17  août  1677.  (Id.) 

Faure  (Antoine)  eut  au  moins  de  Françoise 
Clobichon.Fhançoise,  mariée,  a  Vendeuvre,  le  17  janv. 
1695,  i,  François  Barbot,  s'  de  la  Marlinière,  et  inhu- 
mée dans  la  chapelle  S'-Jean-Baptiste  de  cette  église, 
âgée  de  38  ans.     Reg.) 


358 


FAURE 


FAVRE 


Faure  (François),  notaire  à  Vendeuvre,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  »  fascé  d'azur  et  d'her- 
mine de  G  pièces,  au  pal  de  gueules  brochant  ». 

FAERE. —  Famille  du  Niortais,  etc. 

Faure  (Klie),  pair  et  bourgeois  de  Niort,  fut  maire 
de  cetle  ville  vers  1451.  (L'Armoriai  de  M.  Bonneau 
lui  attribue,  on  ne  sait  pourquoi,  pour  blason  :  «  de 
gueules  à  3  bandes  d'or  »  :  c'est  celui  d'une  famille 
habitant  le  Languedoc.) 

Faure  (Jean),  pair  de  la  c"c  de  Niort  en  1535, 
l'était  encore  en  1545.  (N.  Laurence.) 

Faune  (Barbe),  veuve  de  Mc  Jean  Piot,  tutrice 
de  leurs  enfants,  fut  laxée  pour  les  francs-fiefs,  le  11 
août  1611,  à  cause  du  Petit-Chastenier,  à  S'-Loger-les- 
Melle,  élection  de  S'-Maixent.  (Arch.  Nat.  P.  713-74. 

FAURE  (de  la).  —  Il  y  a  eu  une  famille  de  ce 
nom  en  Touraine,  mentionnée  d'office  daus  l'Armoriai 
de  11U0. 

Faure  (Françoise  de  la)  épousa  vers  1680  Charles 
Ragonneau,  sgr  de  Rimort.  Leur  fils  se  marie  a  Mire- 
beau  le  26  juill.  1111.  (Reg.) 

FAURE  RENCVREAU.  —  Famille 
établie  sur  les  confins  du  Poilou  et  de  l'Angoumois,  et 
qui  a  eu  des  alliances  et  des  propriétés 
en  Poitou.  La  majeure  partie  des  noies 
qui  suivent  proviennent  de  d'Hozier  et  des 
communications  de  M.  François  du  Temps. 
Blason  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules. 
^D'après  des  notes  douteuses.) 

§  Ie'.  —  Branche  aînée. 

1.  —  Faure  (Jean),  s"  de  Rencureau  ou  Ran- 
cureau  (Oradour,  Char.),  épousa  vers  1630  Eslher 
PANuiN,que  nous  croyons  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Beauregard,  et  de  Marie  Barbade,  et  en  eut:  1°  Jean, 
s'  de  S'-Michel,  qui  vendit  à  son  frère  Pascal,  le 
2  fév.  1661,  le  pré  du  Chesne;  2°  Pascal,  qui  suit; 
3°  Isaac,  s'  de  Laudonne,  qui  assistait  le  13  oct.  1692 
au  mariage  de  son  neveu  François  (3e  deg.).  Il  eut  un 
fils,  Isaac,  présent  à  ce  même  mariage.  Ce  dernier 
eut  peut-être  pour  fils  Isaac-François,  sgr  de  Grand- 
maison,  intendant  des  maisons  et  affaires  du  duc  de  la 
Rochefoucauld,  qui  assista  comme  cousin  second  [sic) 
au  mariage  des  3  frères  Faure  avec  les  3  sœurs  Armand 
(3=  deg.,  §1".) 

2.  —  Faure  (Pascal),  s'  de  Rencureau,  épousa 
le  6  fév.  1668  (J.  Fromentin  et  Pierre  Pappot,  not.  en 
Angoumois)  Elisabeth  Birot,  fille  de  François,  Ec, 
sgr  d'Amblecourt,  et  de  Elisabeth  Pappot.  Le  mariage 
devait  être  célébré  selon  les  rites  de  la  R.  P.  R,,et  il 
en  est  issu  François,  qui  suit. 

3.  — Faure  (François),  sr  de  Rencureau,  notaire 
et  procureur  en  la  principauté  de  Marcillac,  se  maria 
le  13  oct.  1692  (Pierre  Goyaud  et  Estachon,  not.  à 
Aigre)  à  Marie  Mokin,  fille  de  feu  Jeau,  not.  à  Marcil- 
lac, et  de  Emerie  Cherpentier,  en  présence  de  Isaac 
Faure,  s'  de  Laudonne,  et  de  Isaac  Faure,  sr  de  Ren- 
cureau, oncle  et  cousin  germain.  De  ce  mariago 
sont  issus  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Bernard,  s*  de 
Moulinais,  conseiller  du  Roi,  né  a  Aigre  le  9  avril  16.., 
épousa  le  3  juil.  1124.  (Fruchet,  not.  à  S'-Amand-de- 
Boixe,  Char.)  Françoise  Amiaud,  fille  de  feu  Pierre, 
s'  do  Graudchamps,  et  de  Marie-Henriette  Gounin  ; 
3"  autre  François,  s'    de    Germeville,  marié    le  même 


jour  que  ses  frères  à  Marie  Amiaud,  sœur  de  la  pré- 
cédente, dont  il  eut:  a.  François,  né  le  2  juin  1131, 
est  celui,  croyons-nous,  qui  épousa  à  Couture-d'Ar- 
genson  (D.-S.),  le  11  janv.  1114,  Marie-Angélique  de 
Chevreuse,  fille  de  feu  René.  Ec.,sgr  de  Salignac,  et  de 
Anoe  Prévérault  de  Sounevillc.et  qui  était  décédé  avant 
le  8  janv.  1113;  b.  Marie,  mariée  le  5  fév.  1146 
(Bouniceau  et  Faure.  not.  de  la  Rochefoucault)  à 
François-Louis  Regnaud,  Ec,  sgr  de  Tapponnat.  A  ce 
mariage  assistèrent  Anne  et  Marie  Faure,  dont  on 
n'indique  pas   le   degré    de  parenté. 

3°  Marie-Laurence,  mariée  le  !9  juin  1134  à  Robert 
d'Asnières,  Ec,  sgr  de  Villechenon  :  1"  N...,  mariée  a 
Aigre,  le  10  juin  1120,  à  Quentin  d'Escballat. 

4.  —  Faure  (François  ,  s'  de  Rencureau, épousa, 
le  même  jour  que  ses  frères,  Françoise  Amiaud,  sœur 
des  précédentes,  et  acheta  la  terre  de  Barbezières 
(Aigre,  Charente  de  René  d'Esooubleau.Misde  Sourdis. 
Il  eut  pour  enfants  :  1°  Jean-Baptiste,  qui  suit  ; 
2"  Marie,  épouse  de  Simon  du  Tillet,  conseiller  du 
Roi  au  Présidial  d'Angonlème  ;  3°  Joseph-Mathieu. 
rapporté  au  S  II;  4"  Jean-André,  auteur  de  la  branche 
de  Barbezières,  §  III;  5°  Christian,  sgr  de  Bellevuc  ou 
Belleval,  marié  a  N...  Almain  de  Villeray,  décédé  à 
Aigre  en  1189,  qui  institua  pour  légataire  sa  nièce  Mar- 
guerite-Christine, épouse  de  Alexandre-Joseph  Prudent 
Almain  de  Villeray  '5e  deg.,  §  I".j  (Note  de  M.  du  Temps.) 

5.  —  Faure  (Jean-Baptiste;,  s'  de  Rencureau, 
né  en  mai  1140.  épousa  à  Leigné.  le  15  nov.  1162, 
Louise-Elisabeth  de  Bonnegens,  fille  de  Jean,  sgr  de 
la  Poupilière,  conseiller  au  Présidial  de  S'-Jean-d'An- 
gély,  et  fit  son  testament  le  25  juil  1181  (Jouslain, 
not  à  S'-Jean-d'Angélyi.  Il  eut  pour  enfants  :  lo  Jean- 
Baptiste,  né  le  29  janv.  1164,  prêlre,  eut  en  partage 
dans  la  succession  de  ses  père  et  mère  le  domaine  de 
Nogeret  (Fontaine-Chalcndray.Charente-Infériture;. qu'il 
vendit  le  30  oct.  1810  a  sa  cousine  germaine  Marie 
Faure,  épouse  de  Daniel  Duhousquet  (Bouquet,  not.  à 
Villefagnan).  Il  vivait  encore  en  1841  ;  2°  François- 
Martin,  qui  suit  ;  3°  Marguerite-Christine,  mariée 
le  22  nov.  1190  à  Alexandre-Joseph-Prudent  Almain 
de  Villeray.  capitaine  de  vaisseau  ;  elle  hérita  le  1 
avril  1191  de  sononcleN...  Faure  de  Bellevue  ;  4°  Fran- 
çois, médecin  de  la  marine  à  S'-Domingue,  mourut, 
croyons-nous,  sans  alliance. 

6.  —  Faure-Rencureau  (François-Mar- 
tin ,  sergent-major  à  la  huitième  compagnie  des  vo- 
lontaires de  la  Charente-Inférieure  à  Versailles,  naquit 
le  11  nov.  1768  et  épousa  le  29  janv.  1199,  a  S'-Jean- 
d'Angély,  Marie-Anue  Gâteau,  fille  de  Jean-Charles,  et 
de  Jeanne  Corbineau.  11  mourut  à  Niort,  le  29  avril 
1862,  laissant  un  fils  qui  suit. 

1.  —  Faure-Rencureau  (Alexandre-Al- 
phonse .  employé  des  contributions  indirectes,  est  dé- 
cède a  Niort  en  1861.  Le  15  nov.  1824  (Lemoine  et 
Roche,  uot,  à  S'-Martin-de-la-Coudre),  il  avait  épousé 
sa  cousine  germaine,  Christine-Joséphine  Almain  de 
Villeray,  fille  de  Alexandre-Joseph-Prudent,  et  de 
Marguerite-Christine  Faure-Rencureau,  et  héritait, 
5  oct.  1861,  de  la  terre  de  Barbezières,  par  suite  du 
la  mort  de  son  cousin  Jean-François  Faure-Rencureau 
(6''  deg.,  §  III;.  Il  eut  de  son  mariage  Amélie-Joséphine- 
Maiue,  mariée  le  29  août  1841  (Chaigneau  et  Guyot. 
not.  à  Vannes)  à  André-Ferdinand  Daubigné. 

§   II.    BnANCHE    DU   PÉRÉ. 

5.  —Faure-Rencureau  Joseph-Mathieu) , 

fils  puîné  de  François,  et  de  Françoise  Amiaud  ,4''  deg.. 
§  I"),  fut  notaire    à   Sl-Jean-d'Angély  en  1114  et  eut 


faire 


pour  enfants  :  I-  Jeas,  qui  suit;  2°  Maris,  mariée  à 
Daniel  Dubousquet,  s'  du  Colombier,  Ils  achetèrent  le 
30  oct.  1810$  i  leur  cousin  germain  Jean-Baptiste 
Faure,  la  terre  do  Nogeret,  où  ils  habitaient  eu  1841)  ; 
3°  Philippe,  qui  parait  avec  son  livre  clans  un  conseil 
de  famille,  le  27  1er,  1822,  comme  Fondé  de  procura- 
tion do  leur  cousin  germain,  Jean-François  Faure  de 
Barbezières. 

6.  —  Faure-Rencureaii  Jean  .  s'  du 
Péré.  laissa  de  son  mariage  une  fille. 

S  III.  —  Branche  de  DAnuttZlÈliES. 

5.  —  Faui'e>Rencureeu  Jean-André  . 
4e  enfant  de  François,  et  de  Françoise  Amiaud  4°  deg., 
§  Ie»  .  sr  de  Barbezières  Aigre,  Char.i  et  de  Mouli- 
nars,  épousa  Marguerite  Gilbert  des  Héris,  et  eut 
pour  enfant  Jean-François,  qui  suit. 

6.  —  Faure  tle  Rarl»ezières  (Jean- 
François  ,  marié  eu  1  sj'l  ii  Marguerite RosiN,  en  eut  un 
fils,  Jean-François,  décédé  avant  lui.  Lui-même  mourut 
a  Poitiers  le  5  ocl.  1861,  et  sa  succession  passa  à  son 
cousin  Alexandre-Alphonse  Faure-liencureau. 

FA ClRE.  —  Famille  que  l'on  croit  originaire 
d'Espagne.  Elle  était  passée  en  Angoumois  et  est 
venue  s'établir  à  Poitiers  vers  le  milieu  du  xix°  siècle. 
Elle  a  contracté  des  alliances  avec  des  familles  poite- 
vines et  se  trouve  héritière  du  nom  de  Céris. 

1.  — Faune  François'  eut  de  Catherine  Mongean, 
sa  femme,  entre  autres  enfanis  François-Auguste, 
qui  suit. 

2.  —  Faure  (François-Auguste ),  né  à  Verteuil 
(Charente),  chef  de  batailloD,  Chcv.  de  la  Legiond'hou- 
neur  et  de  S'-Ferdinand  d'Espagne,  épousa  Anna  de 
Salboch  et  mourut  à  Poitiers  le  6  fév.  1858,  laissant: 
1°  Thomas-Louis-Gaston,  qui  suit  :  2°  Anna,  mariée  le 
18  juin  1881  à  Ernest  Turquand;  3"  Louisa,  célibataire. 

3.  —  Faiire  de  Céris  f Thomas-Louis-Gaston  , 
nélo28juil.  1839,  employé  des  contributions  indirectes, 
épousa  le  21  fév.  1810  Marie-Berlhe  de  Céris.  fille  de 
Louis-Benjamin,  officier  de  cavalerie,  et  de  Marie-Pauline- 
Hélène  Beauvisage  de  Montaigu,  et  décéda  à  Poitiers 
le  15  janv.  1890,  laissant:  1°  Marie-Badeuoni>e-Ger- 
maine.  née  le  27  août  1871,  religieuse  aux  Filles  de 
N.-D.  à  Poitiers  ;  2°  Marie-Badegonde-Yvonne,  née  le 
2  sept.  1873  ;  3°  François-Rapiiael-Edm;ni>,  ué  le 
12  avril  1876. 

FAURE.  —  Autre  famille  habitant  actuellement 
Poitiers. 

Faure  (Anne),  née  le  1er  mars  1760,  religieuse 
de  l'Union  chr"'  le  6  juil.  1780.  décédée  le  16  mars  1840. 

Faure  (Joseph-Yves),  avoué  au  tribunal  civil  de 
Poitiers,  a  épousé,  le  9  oct.  1832.  Victorine  Ducroeq  de 
la  Bretonnière,  fille  de  l'ierre-César-Auguste,  officier  de 
cavalerie  et  conseiller  gôn.  des  Deux-Sèvres,  et  de 
Mélanie  Lafilon,  et  en  a  eu  :  1°  Marie  -Yves-Stanislas 
qui  suit  ;  2"  Philippe-Gustave,  docteur  en  médecine  à 
Thouars  (D.-S.)  ;    né  le  8  juin  1837,  marié   le  14  mai 

1872,  a  Mathilde  Foucqueteau,  fille  de  Victor  Foucquc- 
teau,  président  du  tribunal  civil  de  Chinon,  chevalier  de 
l.i  Légion  d'honneur,  vice-prés,  du  conseil  gén.  d'Indre- 
et-Loire,  ancien  membre  de  l'Assemblée  nationale,  el  de 
Augustine  Blanchard,  en  a  un  fils:  Louis,  né  le  27  mai 

1873,  d*  en  médecine  à  Thouars:  marié  le  7  nov.  1899, 
à  Gabrielle  Cuilbaud,  née  le  9  juin  1879,  fille  de  Gaston 
Guilhaud,  conseiller  d'an-1  a  Parthenay  (D.-S.),  et  de 
Gabrielle   liodin. 


FAUTEREAU  (de) 


359 


Faure  (Marie-Yves-Stanislas  ,  dr  en  droit,  avocat 
■:.  Poitiers,  né  le  31  déc.  1835,  a  épousé,  le  2  lévrier  1869, 
Elisabeth  Ducellier,  fille  de  Louis  Ducellier,  notaire,  et 
do  Clotihle  Tall'aiivnu,    dont  il  u  eu  :   1°  BIaiiie,  née   le 

6  mars  iniii,  religieuse  au  Sacré-Cœur;  2"  Margue- 
rite-Marie, née  le  31  oct.  1871;  3°  Joseph,  delà 
('.'■  do  Jésus,  né  le  9  oct.  L873,  décédé  le  21  mai  1896; 
i"  André,  né  le  6  mars  1877  :  .'I11  Pierre,  né  le  9  oc- 
tobre 1883,  décédé  le  9  juil.  1884. 

FACJRE,  —  Famille  de    l'Angoumois. 

B/asin  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules. 

Faure  (Jean  , habitant  S'-Quilière?  Chadurie,  fut, 
dit-on,  gouverneur  de  Mirebeau  pendant  les  truuldes  de 
la  Ligue.  Il  eut  2  fils  et  2  filles,  entre  autres  François, 
né  lo  8  nov.  1612  qui  fut  conlclier,  prédicateur  de  la 
reino,  évéque  de  Glaudevcs,  puis  d'Amiens,  et  décéda  le 
Il  mai  1687. 

FAURE  ou  mit  FAURE.  —  Famille  du 
Périgord,  originaire  de  Nontron.  On  trouve  sa  généalogie 
dans  le  Nobil.  Limousin.  Elle  a  formé  différentes 
branches,  de  la  Roderie,  de  S'-Martial,  etc.  Nous  men- 
tionnons seulement  quelque»  noms  de  personnages  ayant 
possédé  des  fiefs  en  Poitou. 

Blason  :  da ...  à  un  arbre  terrassé  de...  accosté  de 
2  oiseaux  affrontés  et  surmonté  de  3  étoiles  rangées  en 
chef.  .Cachet  1778.  Sigillographie  du  Bas-Limousin.) 

Faure  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Mottc-Champa- 
gnne,  la  Garde  (Blanzay,  Vien.),  fit  hommage  de  ce  fief 
à  Civray,  le  15 ocl.  1583.  (Arch.  Vien.  C  422).  Il  épousa 
Anne  Nesmond,  fille  de  François,  sgr  du  Pinièr,  lieu- 
teuanl-général  du  Présidial  d'Angoulème,  qui  était 
veuve  en  1603,  et  eut  sans  doute  pour  fille  :  Marie. 
religieuse  à  S,('-Ausone  le  27  juin  1603,  et  peut-être 
d'autres  enfants,  sans  doute  décédés  jeunes. 

Faure  (Dauphin),  Ec.,  sgr  de  Villiers,  Chenay,  la 
Garde,  était  frère  de  Guillaume,  d'après  un  accord  l'ait 
par  sa  veuve,  pour  la  Garde,  le  3  fév.  1626.  Il  épousa 
Amice  de  Moraisse,  qui,  étant  veuve,  fil  aveu  de  la 
Garde  en  1626. 

FAUREAU.  —  On  trouve  ce  nom  souvent 
employé  pour  Favreau,  Favereau  (V.  ces  mois)  ;  mais 
peut-être  appartient-il  à  d'autres  familles  ? 

Faureau  (Joseph).  Une  obligation  est  consentie  à 
sa  veuve,  Louise  Thevenet,  le  18  sept.  1672.  (Arch: 
Vienne,  E*,  1.  98.) 

Faureau  (N...),  peut-être  Fauveau,  chanoine  de 
N.-D.  de  Poitiers,  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de 
1700  :  «  d'or  au  tourteau  d'azur,  et  2  trèfles  de  sinople 
en  chef  ». 

Faureau  (Charlotte),  veuve  de  Pierre  de  Livet, 
sr  de  la  Touche,  et  Jacques  Faureau,  sp  de  Vermettes, 
fils  de  Dllc  Judith  Ochicr,  figurent  vers  1704  dans  la 
saisie  des  terres  et  sgries  de  Bournizeaux  et  Fourche- 
limiers.  (Arch.  Vienne,  E.  2,  1.  98,) 


l'Ai    Util,    (de  la). 
de  ce  nom.  (V,  Faverie.) 


Il   y  a    eu  des  familles 


Famille  noble  de  la  Gàtine 


FAURIES  (des).  - 
partheuaise  au  xin"  siècle. 

Fauries  (Jean  des),  Chev.,  sgr  n  dau  Fories  », 
donna  en  juin  1277  des  dîmes  sises  à  Vausseroux  « 
l'abbaye  des  Chàtelliers.  (D.  F.  5.) 

FAUTEREAU  (de).  —  Famille  noble  et 
ancienne  de  la  Normandie  et  de  la  Picardie,  connue  dès 


360 


FAL'VE&l' 


le   xiii"   siècle,    iloul    uue   branche  habita   Poitiers   au 
xix"  siècle.  11  existe  des  généalogies  imprimées,  et  nous 
ne  mentionnons  que  quelques  noms. 
Blason  :  d'azur  à  3  croissants  d'or. 

Fantereau  (Charles-Adrien  de),  marié  vers 
1800  à  Madeleine-Françoise-Alexis  de  Limoges,  eut  : 
1*  Hexhi,  M'1  de  Fautereau,  marié  k  Eraorie  le 
Vaillant,  a  eu  postérité  qui  subsiste  ;  2»  Guillaume- 
ALPHONSE-FnÉnÉmc,  qui  suit:  3o  Charlotte-Alexan- 
drine-Zélie,  uée  en  ISI3,  mariée k  Charles- Alexandre 
Nouveau  de  la  Carte,  et  décédee  le  19  août  1S85. 

Fautereau  (Guillaume-Alphonsc-Frédérir.  Vte 
de),  né  en  1809,  décéda  a  Poitiers  le  7  fév.  1865.  Il 
avait  épousé  Anne-Maivelliue  Nouveau  de  la  Cacite. 
N'ayant  pas  eu  d'enfants,  il  adopta  un  de  ses  neteux, 
Arthur  Nouveau  de  la  Carte,  Ve  de  Fautereau,  en  lui 
transmettant  ses  nom,  titre  et  armes.  Celui-ci  a  épousé 
en  1866  Antoinette-Marguerite-Marie  Jaoobé  de  Naurois, 
fille  de  Gabriel-Paulin,  et  de,  Augusiine-Louise  de  Cluzel, 
dont  il  a  eu  plusieurs  enfants.  (V.  Nouveau.) 

FAUTRÉ  (de).  —  Famille  du  Niortais  ?  (Voir 
Faultbé.) 

Fautré  (Jeanne  de),  veuve  de  Hélie  Payen,  Ec, 
sgr  de  la  Fauleresse,  vendit  un  bois,  vers  1600,  à  Jean 
Payen.  Ec,  sgr  de  la  Philipponnière.  (A.  H.  P.  23.) 

FAl'VEAU.  —  Ce  nom  vient  du  prénom  latin 
Favellus,  usité  aux  XIe  et  xil"  siècles,  qui  est  devenu, 
suivant  l'usage  des  transformations  françaises,  Fauvel, 
Fauveau,  etc. 

On  trouve  divers  personnages  en  Poitou,  à  différentes 
époques. 

Fauveau  (Guillaume),  Chev.,  fit  accord  en  1210 
avec  l'abbé  de  Boisgroland,  au  sujet  de  l'étang  de  la 
Guignardiere.  (Emul.  Vendée,  1878,  10.) 

Fauveau  (Pierre)  fait  partie  de  !a  montre  du 
Ve  de  Thouars,  enjuil.  13S5.  (Montres.  Reg.  21539.) 

FAUVEAU.  —  Famille  du  Bas-Poitou  au 
xvii*  siècle,  sur  laquelle  on  ne  trouve  que  quelques 
renseignements. 

£lason  :  de  gueules  au  lion  couronné  d'argent, 
chef  d'or  chargé  de  3  larmes  d'azur.  —  Ce  blason 
se  trouve  dans  l'Armoriai  des  Sables  en  1698.  pour 
la  veuve  de  Gabriel  de  la  Guérinière  de  Piedsec, 
dont  on  ne  donne  pas  le  nom,  mais  qui  paraît  avoir 
été  celle  qui  suit. 

Fauveau  (Marie)  épousa  vers  1690  Gabriel  de 
la  Guérinière,  Ec,  sgr  de  Piedsec  (A.  H.  P.  22),  si 
toutefois  il  n'y  a  pas  eu  quelque  erreur  de  nom. 

FAUVEAU.  —  Famille  de  Poitiers  qui  a 
figuré  dans  l'échevinage  au  xvii*  siècle. 

Blason  (probable)  :  d'azur  au  chevron 
d'or  accompagné  en  chef  de  2  étoiles,  et 
en  pointe  d'une  rose  tigée,  fouillée,  aussi 
d'or,  soutenue  d'un  croissant  d'argent.  — 
Ce  blason,  enregistré  daus  l'Arm.  du  Poi- 
tou de  1638,  pour  Françoise  Fauveau, 
veuve  de  Claude  Bardeau,  se  trouve  à  la  clé  de  voûte 
de  la  3*  chapelle  (à  gauche  en  entrant),  a  N.-D.  de  Poi- 
tiers. Nous  l'avons  mentionné  k  l'article  Bardeau,  parce 
que  le  texte  de  l'Armoriai  semble  l'attribuer  au  mari  ; 
mais  il  pourrait  être  celui  des  Fauveau.  (Cependant  il  y 


FAUVEAU 


avait  k  N.-D.  une  chapelle  des  a  Rarrier  »  dont  le  blason 
portait  une  rose  et  des  étoiles.)  L'Armoriai  de  1700 
mentionne  d'office  N...  Fauveau,  chanoine  de  N.-D.  : 
a  d'or  au  tourteau  d'azur  et  2  trèfles  de  sinople  en  chef  ». 

Fauveau  Pierre),  né  k  Nouaillé,  était  considéré 
comme  un  poète  de  talent,  vers  le  milieu  du  xvi"  siècle. 
Mais  il  n'a  produit  que  peu  de  chose,  par  suite  de  son 
incurie  et  de  sa  vie  dissipée.  M.  de  la  Bouralière  cite 
de  lui  a  Dis'icka  centum  Pelrt  Fui  vit  Nobiliacens^s» 
(1550).  (lmprim.  a  Poitiers,  p.  33.)  Il  mourut  à  Poitiers 
en  1562.  Dreux  du  Radier  l'a  meutionné  dans  sa  Bi- 
bliothèque du  Poitou. 

Fauveau  (Pierre),  sgrdeBois-Gerbault  iSavigny- 
l'Evêcault),  greffier  en  chef  de  la  ville  de  Poitiers, 
souscrit  une  rente  aux  Carmélites  de  Poitiers  le  29  déc. 
1640  (Arch.  de  la  ville),  et  une  autre  le  10  janv.  1641.au 
profit  de  Melchior  de  Neuchèze,  Chev.,  ssr  do  Ville- 
gongis.  (Id.)  Il  épousa  le  28  janv.  1627  ïS'-Porchaire) 
Radegonde  Citoys,  dont  :  1°  Christophe,  bapt.  le 
29  juin  1628  (S'-Didier,  chanoine  de  N.-D.,  décédé  le 
18  août  1652  (S'-Cybard);  2*  Françoise,  bapt.  le  2  fév. 
I6il  (Reg.  S'-Porchaire)  ;  3"  Marie,  qui  épousa  Fran- 
çois Cl'.arlon  ;  4°  Madeleine,  mariée  k  Mathieu  Charton. 

1.  —  Fauveau  (Christophe),  greffier  criminel 
au  Présidial  de  Poitiers,  marié  vers  1600  k  Marie 
Dehayré,  eu  eut  :  1»  Christophe,  sgr  de  la  Jarrie 
(S'-Georges-les-Baillargeaux),  officiai  de  Poitiers,  cha- 
noine et  sous-chantre  de  la  cathédrale,  abbé  de  N.-D. -la- 
Grande,  elc,  fut  un  membre  distingué  du  clergé  poitevin 
au  xvii6  siècle.  Il  prononça  les  oraisons  funèbres  de 
Louis  XIII,  Anne  d'Autriche,  etc.  (V.  Dreux  du  Radier. 
A.  H.  P.  15.)  Il  mourut  le  12  sept.  1677,  âgé  de  76 
ans  ;  2°  Anne,  mariée  à  Pierre  Barbier,  avocat  et  greffier  ; 
3»  Jean,  qui  suit;  4°  Marie,  qui  épousa  Jean  Picot; 
5*  Pierre,  docteur  eu  Sorbonne.  Ces  cinq  enfants  par- 
tagèrent les  successions  de  leurs  père  et  mère  le  7  mars 
1639.  (Arch.  Ginot.) 

2.  —  Fauveau  (Jean),  avocat  au  Présidial  de 
Poiiiers,  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel  de  ville,  mourut 
le  26  avril  1656  et  fut  iuhumé  le  27  dans  l'église  S'- 
Cybard.  Il  avait  épousé  vers  1620  Charlotte  Carloeet, 
fille  de  Charles,  receveur  des  consignations,  et  de  Ma- 
deleine Mercier,  dont  il  eut:  1°  Chaules,  qui  suit; 
2*  Marie,  baptisée  k  S'-Cybard  le  27  nov.  1632; 
3*  Françoise,  mariée  k  Claude  Bardeau,  receveur  des 
décimes:  4°  psut-être  FrançoIs-Jacoues,  chanoine  de 
N.-D.-la-Gran  le,  décédé  en  1666  (Arch.  Vieil.  G.  1094)  ; 
5°  Christophe,  chanoine  de  N.-D.,  baptisé  le  29  sept. 
1629.  partagea  le  22  août  16S2  les  biens  de  son  oncle 
Christophe, 

3.  — Fauveau  (Charles  ,  docteur  régent  en  la  Fa- 
culté  de  médecine   de    Poitiers,  né  le  30   août    1623 

S'-Cybard),  eut  pour  parrain  Christophe,  son  aïeul 
paternel,  et  décéda  avant  le  8  mars  1691,  date  du 
partage  de  ses  biens  entre  ses  enfants.  (Bul.  A.  O.  1844, 
p.  421.)  Il  épousa  (à  S'-Cybard)  le  20  juin  1654 
Françoise  Hcet.  fille  de  René,  s'  de  Fontioux,  et  de 
Françoise  Beaussé,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jacques, 
qui  suit:  2°  Renée,  née  le  13  juin  1655,  mariée  te 
8  fév.  1689  k  Jean  Lévesque,  sgr  de  Tourtron,  et 
décédée  à  S'-Maixent,  le  2S  nov.  1741,  âgée  de  85  aus  ; 
3°  Charles,  né  le  25  avril  1664,  prieur  de  S'-Léger- 
la-Pa!u. 

4.  —  Fauveau  (Jacques),  né  le  14  juil.  1657 
(S'-Cybard),  était  en  I6S9  l'un  des  75  bourgeois  de  l'hôtel 
de  ville.  11  épousa  k  Biard,  le  12  fév.  1709.  Marie-Anne 
Binault,  veuve  de  Antoine  Lucas,  procureur  au  Prési- 
dial, et   a  dû  avoir  pour  fille  Thérèse,   célibataire,  qui 


FAVArVT 


vivait  en  1773,  héritière  en  partis,  il"  chef  de  Françoise 

llik'i.  s. m  aïeule,  de  Kené  de  Choisy,  chanoine  el  grand 
chantre  de  la  cathédrale  de  Poitiers,  (E*  231. |  Il  eut 
peut-être  aussi  iiiki  lilU'  inaiice  à  Claude  Berthaull  de 
Chantereine,  Ec,  sgr  de  Chincé,  trésorier  de  France. 
(Arch,  Visn.  E°  43),  et  Charles-Jacques,  prieur  de  S'- 
i  -la-palu,  qui  fui  inhumé  ii  N.-lt.  de  la  Chandelière, 
le  32  juin  1759. 

FAUVEAU.    —  Famille  noble  de   la  Marche, 
alliée  à  des  familles  poitevines.  On  trouve  un  fragmenl 
de   filiation  dans    le  Nobil.  du   Limousin. 

Blason  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules, 
chargée  de  3  chevrons  d'or.  Le  Dicl. 
héraldique  de  Grandmaison  dit  :  «  chargée 

de    3    étoiles  d'or  »  ;  mais  cola    paraît 
être  nue  faute  de  copiste. 

1.  —  Fauveau  Philippe).  Ee.,  épousa  en  1497 
l'aule  de  Chabanais.  dont  : 

2.  —  Fauveau  (Jacques),  Ee.,  marié  :  1°  le 
31  août  loi!  à  lionne  he  Pocqoaire  :  2°  le  3  août  1577, 
à  Françoise  Richard,  sans  doute  fille  de  Jean,  Ec.  sgr 
de  la  Tour,  et  de  Jeanne  de  la  Rivière.  11  eut  du  2'  ma- 
riage au  moins  Louis,  qui  suit.  Un  Jacques  de  Fauveau. 
sr  de  S'-Sébastien,  est  porté  comme  absent  lors  de  la 
revue  de  la  montre  faite  k  Civray,  le  S  oct.  1572,  sous 
la  conduite  de  M.  de  Sansac  (Nouvel,  acquisit.  8630, 
Bibl.  Nat.)  H  a  dû  épouser  Antoinette  de  Montaigu, 
mentionnée  daus  un  procès  au  Présidial  d'Angoulême, 
le  13  nov.   1578.  (Arch.  Char.) 

3.  —  Fauveau  (Louis),  Ec.,  sgr  de  S'-Sébastieu 
(S'-Sulpiee-Laurière),  marié  le  14  oct.  1597  a  Isabeau 
de  Sainte-Fére.  en  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2'  Annet,  qui  a  formé  une  branche. 

4.  — Fauveau  (Jean),  Ec,  sgr  de  S'-Sébastien-, 
fut  parrain  à  Pressac  (Vien.)  le  28  nov.  1644  d'un  lils 
de  Kené  Richard.  Ec,  sgr  de  la  Valade.  II  épousa  le 
23  mai  1630  Renée  de  Tranchecerf,  dont  il  eut  au 
moias  Mathieu,  qui  a  eu  postérité.  (V.  Nobil.  Li- 
mousin, Bibl.  Arsenal,) 

FAUVEAU  (de  Frénilly). — Une  famille  de  ce 
nom,  d'origine  étrangère  au  Poitou,  a  donné  plusieurs 
receveurs  généraux  des  finances  au  xvm"  siècle. 

Fauveau  de  Frénilly  (Frédéric-Auguste), 
Ec,  receveur  général  eu  Poitou  en  1773,  décéda  en 
1779.  Son  fils  Auguste-François  fut  pourvu  a  sa 
place  en  1779. 

FAUV'ELET.  —  Famille  de  la  ville  de  Sens. 
Blason  :  d'azur  à  3  levrettes  d'argent,  posées  2  et  1. 
Fauvelet  (Etienne),  aumônier   du  Roi,  fut   abbé 
de  Fontaine-le-Comte  en  Poitou  en  1694. 

FAUX,  (de  la).  —  Famille  noble  de  la  Sain- 
tonge,  qui  posséda  le  fief  de  Chabrignac,  etc.  ;  elle  est 
alliée  k  des  familles  poitevines.  (V.  Nobil.    Limousin.) 

Blason  :  d'azur  a  l'aigle  éployée  d'or  (à  2  têtes), 
couronnée  de  même. 

Faux  (N...    de    la),   Chcv.,  sgr  de    Chabrignac, 

fut  convoqué  en  1789  à  la  réunion  de  la  noblesse  de 
l'Augoumois. 

FAVAfwX.  —  Famille  [du  pays  mellois  au 
xvii1  siècle. 

Fa  vaut  (Jean),  s'  de  Vaux,  habitant  à  Maisonnay 
près  Mille,  élection  de  Poitiers,  ne  fut  pas  maintenu 
noble  eu  1667.  (A.  H.  P.  23.) 


F AVERE AI 


361 


l'AVUUKAU,  —  Ce  nom  est  commun  à.  di- 
vers", familles  dans  plusieurs  parties  du  Poitou,  car  il 
vient  de  l'ancien  prénom  Faverelltu,  que  l'on  trouve 
dans  1rs  chartes  du  moyen  âge.  On  lo  trouve  écrit  Fa- 
viii:  u-,   FAVBR01 ,  etc. 

Favereau  (Guillaume),  sénéchal  de  l'évêque  de 
Poitiers  (probablement  à  Angles),  fut  témoin  d'un 
échange  fail  en  1211,  eu  sujet  de  Villefagnan.  (Arch. 
Vien.  ('..  457.) 

Favereau  (Marine),  épouse  de  Jean  Rousseau, 
ayant  procès  en  Parlement  de  Paris,  contre  M'  Jean 
Marchant,  choisit  puni'  arbitre  Uegnaud  do  Vivonne, 
Chcv..  sgr  de  Tbors,  sénéchal  de  Poitou,  par  acte  du 
1"'  oct.  1388.  (A.  II.  P.  21.) 

Favereau  (Etienne),  greffier  de  la  cour  du 
conservateur  de  l'Université,  signa  un  acte  en  1475. 
(Arch.  Vien.  G.  1531.) 

Favreau  (Jean)  était  vicaire  perpétuel  de  Bé- 
ruges  en  1419.  (Arch.  Vien.  H.  Montierneuf,  99.) 

Faverault  (Hélic),  praticien  en  cour  d'église. 
possédait  des  domaines  et  rentes  à  Poitiers  en  1513. 
(Arch.  la  Barre.) 

Favereau  (Pierro)  était  curé  de  Vautebis  en 
1688.  (Id.) 

FAVEREAU.  —  Il  y  a  eu  une  ancienne  fa- 
mille de  ce  nom,  qui  parait  s'être  éteinte  au  xiV  sièele. 

Favereau  (N...1,  marié  vers  1350,  eut  deux 
filles:  1°  Jkanne,  qui  épousa  Jean  Rivaud,  Ec,  sgr 
d'Ayron  (Vien.)  ;  2°  Christine  ou  Catherine,  mariée 
vers  1380  à  Pierre  de  Daillon,  Ec,  sgr  de  la  Charte- 
bouchère.  (D.  F.  86,  Sauveslre.) 

Favereau  (Pierre)  fit  hommage  en  1387-88  à 
Mirebcau.  (Franc.  9501,  f°  187.) 

FAVEREAU  ou  FAVREAU.—  Famille 
du  Bas-Poitou?  11  y  avait  un  fief  Favereau,  relevant  de 
l'évêché  de  Maillezais.  (D.  F.  39.) 

Favereau  (Matburiu),  curé  de  Luçon  ?  avait  uu 
procès  en  Parlement  de  Paris  le  22  août  1436.  (Arch. 
Nat.  X-a  21.) 

Favereau  Guillaume),  habitant  la  chàlelleniede 
Pouzauges,  fut  taxé  en  1438,  pour  n'avoir  pas  reioint 
l'armée  du  Roi,  quoiqu'il  se  dît  noble.  (Franc.  20160, 
636.) 

Favereau  (Hugues)  servit  comme  homme  d'ar- 
mes dans  la  compagnie  de  M.  de  Rochechouart,  sgr 
de  Champdeniers,  au  ban  du  Poitou  de  1467.  (t>.  F. 
46,  f.  194.) 

FAVEREAU.  —  Famille  originaire  du  Châ- 
telleraudais,  dont  une  branche  a  figuré  dans  l'échevinage 
de  Poitiers  au  xv«  siècle.  Ce  nom  est  assez  commun, 
mais  les  familles  du  Châtelleraudais  pourraient  avoir 
une  même  origine.  On  trouve  parfois  Farvereau  et 
Favreau. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et  3  coquilles  d'ar- 
gent (alias  d'or). 

Favereau  (Guyon)  possédait  des 
domaines  a  Mondion,  Nancré,  etc.,  qui 
étaient  passés  à  ses  héritiers  avant  le 
2  avril  1437,  date  d'un  bail  à  rente  par 
Colin  Frotier,  Ee.,  sgr  de  Kémilly, 
p-"  d'Usseau.  (Arch.  Vicu.  E2  94.) 

Favereau  Louis  possédait  une  maison  à  Poi- 
tiers, rue  des  Jacobins,  sur  laquelle  noble  homme  M*  Au- 


362 


FAVEREAU 


dré  Favereau,  sr  ihi  Charault,  constitua  une  rente  au 
profit  de  N.-D.-la-Grande,  le  9  mars  1327.  (Arch. 
Vieil.  G.  1125.) 

Favereau  (Jean),  sgrdu  fief  d'Allemagne  (Ven- 
deuvre)  a  cause  de   sa  femme   Perrine  Caillet,    était 
lé  avant  1530,  suivant  une  déclaration    faite  à   la 
Grève  de  Vendeuvre.  (Arch.  D.-S.,  E.  33.) 

§    Ier.     —  Branche  de  Momcoiiud. 

1.  — Favereau  (Jean1,  licencié  en  lois,  qua- 
lifié  honorable  homme  et  sage  maître,  fil  aveu  le  3  sept. 
1458,  à  cause  de  sa  femme,  pour  le  fief  de  Marsay 
(peut-être  S'-Cyr,  Vien  ),  relevant  du  château  de 
Totiffou.  (Arcb.  Vien.  G.  334.)  11  avait  un  procès  en 
1455  contre  Louis  d'Authon,  Ec,  meurtrier  de  son 
beau-père.  (A.  H.  P.  29)  Marié  à  Radegonde  Pon- 
TEMiîii,  fille  de  Jean,  sgr  de  Marsay,  bourgeois  de 
Poitiers,  et  de  N...  Massou,  il  en  eut  au  moins  Jean, 
qui  suit. 

2.  —  Favereau  (Jean),  licencié  en  lois,  pro- 
cureur du  Roi,  sgr  de  Marsay.  fut  maire  de  Poitiers  en 
1473  et  en  1491-93.  Il  reçut  aveu  le  25  fév.  1512, 
comme  héritier  de  sa  mère,  pour  le  fief  de  Marsay 
(G.  334),  et  vendit  des  terres  à  Beauinont  (Vien.),  le 
18  mars  1491.  E2  236.  Il  épousa  vers  1480  N... 
Gervain,  fille  de  Jamet,  Ec..  sgr  de  Réroute,  dont  au 
moins:  1°  André,  qui  suit;  2°  Michel,  auteur  de  la 
branche  de  Réroule,  S  II. 

3.  —  Favereau  (André),  Ec,  sgr  du  Charault, 
Marsay,  échevin  de  Poitiers  en  1540,  reçut  aveu  le 
10  août  1525  et  le  3  nov.  1337,  à  cause  de  Marsay, 
et  reprit  une  vigne  à  Beaumont,  le  12  fév.  1543.  L2 
236.)  Marié  vers  1520  a  Marie  TfNDO,  veuve  de  Jean 
Boilesvc,  fille  de  N'...,  el  de  Jeanne  Prévost,  il  eut  pour 
enfants  :  1°  Charlotte,  mariée  à  Jean  de  Rechigne- 
voisin,  Ec.,  sgr  de  Lespine,  Monllouis,  qui  étui  sgr  de 
Marsay  en  1536  ;  elle  testa  le  16  nov.  1579  ;  2°  sans 
doute  N...,  qui  suit. 

4.  —  Favereau  N  ..  ,  Ec,  sgr  de  Montcouard, 
marié  vers  1520,  eut  au  moins  :  I"  Françoise,  mariée 
vers  1550  à  Jean  de  Rechignevoisin,  Ec.,  sgr  de 
Riadou  elle  est  dite  nièce  de  Charlotte,  dans  un  acte 
cité  pard'llozier,  dans  la  généalogie  de  Rechignevoisin:  ; 
2°  Jeanne,  D°  de  Montcouard,  mariée  vers  1550  à 
Pierre   de  Chouppes,  Ec,  sgr   de   ('.houppes. 

§  II.  —  Branche  de   BÉROUTE. 

3.  —  Favereau  (Michel  ,  Ec,  sgr  de  Réroute 
(Marnay,  Vien.),  fils  puîné  de  Jean,  et  de  N...  Ger- 
vain  (2e  deg.,  S  1C'J,  procureur  du  Roi  à  Poitiers, 
fui  élu  maire  de  celte  ville  en  1506,  âgé  de  19  ans  ; 
mais  le  Parlement  cassa  cette  élection.  Il  ont  un  procès 
en  1538.  (Arch.  Vien.  G.  1346.)  C'est  lui  que  l'on 
trouve  mentionné  dans  un  aveu  du  17  déc.  1530  où 
l'on  a  copié  un  texte  du  xvc  siècle)  du  Fief-Bastard 
(Marnay),  tenu  des  Hautes-Vergues.  (M.  A.  O.  1875, 
p.  434.)  Il  épousa  Anne  Prévost,  fille  de  Pierre,  dont 
il  eut  :  1°  Florence,  mariée  vers  1530  à  Nicolas  d'El- 
bène  :  2°  Renée,  mariée  à  François  Porcheron,  sgr  de 
Saint-James. 

§  III.  —  Branche    de  Doussav 
[sans  jonction). 

1.  —  Favereau  (Jean),  sr  de  Chisay  ou  Chisé  ? 
lieutenant  en  l'élection  de  Châtellerault,  etc.,  épousa 
vers  151)0  Hilaire  Marivin.  fille  de  Louis,  receveur  du 
domaiue,  dont  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit;  2"  Marie, 


j,  FAVEREAU 

née  le  6  oet.  1602  N.-li.  :  3"  Nicolas,  né  le  23  mai 
1605  :  4"  Renée,  mariée  à  Doussay,  le  1S  mai  1624.  a 
Jacques  du  Puy,  Ec  ;  3°  Alexandre,  Ec,  s"-  de  Vou- 
ron,  ou  Vauroux,  parrain  à  N.-l).  le  6  juil.  1640. 

2.  —  Favereau  Louis),  Ec,  sgr  de  Chisay  ou 
Chisé.  des  Girardières,  Doussay,  était  chevau-léger  de 
la  garde  du  Roi  en  1631.  11  décéda  le  19  sept.  16S0, 
âgé'  de  82  ans,  a  Doussay.  Marié  vers  1625  à  Anne 
Gillier,  fille  unique  de  Alexandre,  Ec,  sgr  de  Doussay, 
et  île  Marthe  du  Fau,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Louis. 
n.'  a  Doussay,  le  29  nov.  1629,  décédé  jeune  ;  2°  Louis, 
qui  suit. 

3.  —  Favereau  Louis',  Ec,  sgr  de  Doussay, 
Chisay,  assista  le  18  déc.  1650,  comme  proche  parent, 
au  mariage  de  Marie  Seigneuriau  avec  Jacques  Richier- 
Garnier,  Chev..  sgr  de  l'ougne.  (Arch.  la  liane.  Il  a 
dû  se  marier  vers  1650,  et  avoir  pour  enfants  :  1°  Louis, 
qui  suit  :  2°  Marie,  qui  épousa  à  Doussay,  le  6  nov. 
1613,  François   du  Tréhan,  Ec,  sgr   d'Espagne.  <Reg.) 

4.  —  Favereau  (Louis  ,  Chev.,  sgr  de  Doussay, 
marié  vers  1670  à  Jeanne  de.Mars,  fille  de  Rerlrand 
Roger,  Chev.,  sgr  de  Colombier  près  Châtellerault  ,  en 
eut  au  moins:  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée 
le  1er  pov.  1699  Richelieu,  à  Pierre-Paul  de  Gréaulme, 
Cliev. ,  sgr  de  Pont  :  3"  Marie,  née  le  5  mai  1683  a 
Doussay. 

5.  —  Favereau  Jean  ,  Chev.,  sgr  de  Doussay, 
avait  un  procès  en  1740  (?)  comme  héritier  de  ea  mère 
et  de  son  aïeul  maternel,  contre  la  M''"  de  Rochc- 
chouart  de  Jars  et  autres.  (Arch.  H"-Vien.  A.  408.) 
Marié  ii  Nicole  Jahan,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Jean- 
Chap.les-Armand.  qui  suit:  2"  Louis-Michel,  aliàs 
Jean-Vincent  (Arch.  Vien  E'  807  ;  3°  Julie,  née  en 
1716,  décédée  le  13  déc.  1732  :  4°  Nicole,  née  en 
1719,  décédée    le  27  juil.  1747  à  Doussay. 

6.  —  Favereau  (Jean-Charles-Armand  ,  Chev., 
sgr  de  Doussay,  Vert,  Salvcrl,  la  Secaudière,  etc.,  né 
en  1713,  épousa  d'abord,  le  20  avril  1746  (Doussay  , 
Marie-Sylvine  de  Rhossin  de  Messars,  puis,  le  21)  nov. 
1776  à  Vançais  ,  Charlotte-Louise  de  Villedon,  fille 
de  Joseph,  Chev.,  sgr  de  la  Chevrelière,  et  de  Char- 
lotte-Louise de  la  Brouc  de  Vareilles. 

FAVEREAU.  —Famille  da  Châtelleraudais, 
connue  dès  le  xvc  siècle,  qui  pourrait  avoir  une  origine 
commune  avec  les  Favereau  de  Doussay.  mais  en 
aurait  été  séparée  à  une  époque  très  ancienne. 

Bl  ison  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  René 
Favereau,  greffier  des  rôles  de  la  paroisse  de  Ccnan  ? 
reçut  :  «  de  sinople  à  3  fauvettes  d'or  posées  en  fasce  ». 

Favereau  (N...).  habitant  Sérigny  en  Châtel- 
leraudais, épousa  vers  1500  Perrine  Heiidault.  dont  il 
eut  au  moins  François,  qui  suit. 

Favereau  (François)  élait  décédé  en  1582, 
laissant:  1°  Etienne,  2°  Pierre,  qui  avaient  un  procès 
à  cette  époque  pour  des  rentes  a  Sérigny.  (Arch.  Vien. 
G9  143,  Sérigny.) 

Favereau  (Vincent),  marchand  à  Berthegon, 
vendit  une  rente  au  chapitre  de  S''-Radegonde  de 
Poitiers,  en  1617.  (Id.  G.  1355.) 

FAVEREAU.  —  Famille  des  environs  de 
Thouars  aux  xvnc  et  xvin"  siècles.  Son  nom  est  souvent 
écrit  Faureau  et  Favreau. 

Blason  :  En  1700,  on  a  donné  d'office  :  «  d'argent  au 
pal  bandé  d'azur  et  d'or  de  6  pièces  ».  (D'Hozier.) 

1 .    —    Favereau    (Joseph),  sgr    de    Normant 


|-AVF.IU<:.il 


(Soulièvre,  D.-S.),  épousa  Marie  PoootMNDet  étail 

«vaut  if  20  a  iv,  1603,  data  où  sa  veuve  rendit  aveu  'le 
Normant  uu  duché  do  Thouars.  Il  eut  pour  lils  Joseph. 
qui  suit. 

2.  —  Favorean  (Joseph),  s'  de  Normant,  rend 
aveu  de  ce  fief  le  5  juil.  1608.  Il   é| sa  Louise  lin 

,  qui  était  sa  veuve  en  1672  et  dut  avoir  pour 
cillants  :  1"  N...,  qui  suit  ;  2°  Charlotte,  mariée  à 
Pierre  de  Livet,  s*  de  la  Touche,  était  sa  veuve  en 
1704.  (Arch.  Vien.  E- 

3.  —  Favereau  N...  ,  marié  a  Judith  OcHIBn 
ou  Adcribr,  remariée  ensuite  à  Rei  i  Cantineau,  Ec, 
sgr  de  la  Tuillière?  en  eut  au  moins  Jacqi  es,  qui  suit. 

4.  —  Faverenu  (Jacques),  s'  de  Normant  et 
de  Vermette,  rendit  aveu  au  duché  de  Thouars  pour  le 
mime  licf.  le  12  août  1689.  Il  ligure  en  1704  parmi  1rs 
créanciers  qui  firent  saisir  Bournizeaux  Arch.  Vien. 
E-  98,  Fouquel),  et  eut  pour  fils  Daniel,  qui  suit. 
(Fiefs  de  Thouars. 

5.  —  Favereau(nanii'l).  s*  de  Normant  etde  Ver- 
mette, avocat  eu  Parlement,  ancien  lieutenant  général  au 
duché-pairie  de  Thouars.  rend  hommage  pour  le  mime 
fief  le  5  déc.  1741.  Il  se  maria  2  fois:  1°  le  24  avril 
ni:!,  à  Micholle  Dubois:  2"  à  Marie-Jeanne  MoNTOIS. 
H  eut  du  Ie' lit  :  1»  Jean,  qui  suit  ;  2"  LooiSE-Mi- 
c.iiELLE.  mariée  à  .Henri-Jacques  de  la  Rue.  Chev..  sgr 
de  la  Giraudiere,  décidée  avant  1763.  (Arch.  Vien.  E' 
805.) 

6.  —  Favereau  (Jean),  s'  de  Vermette.  épousa 
Gabrielle  Girard,  qui  était  veuve  le  2  juin  1740. 

FAVEREAU.    —   Famille   de   la  Saintonge, 

peut-être  la  même  que  celle  qui  habitait  la  Rochelle 
au  ive  siècle.  Nous  n'avons  que  quelques  renseigne- 
ments sur  elle. 

Blason  :  d'argent  à  3  demi-fleurs  de  lis  ?  de  sable. 
(Preuves  de  S'-Cyr.  Ponthieu.  Cab.  titres,  vol.  298.) 
Cet  énoncé  n'est  peut-être  pas  très  exact,  ce  sont  sans 
doute  des  coquilles  ? 

Favereau  (Jean",  est  greffier  à  Saintes  eu 
1540.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Favereau  (Jean)  était  décédé  avant  1494, 
époque  ou  sa  veuve  devait  une  rente  à  S<'-Radegonde 
de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  C.  1531.)  Marié  vers  1450  a 
Perrelte  Héliot.  veuve  de  Robert  Coursier,  il  en  eut  : 
1°  Marie,  qui  épousa  Pierre  Berlhelut  ;  2°  Marie. 
femme   de  N...  Challes(de  Melle). 

Favereau  (Renée),  D-  do  la  Blanchetière, 
épousa  d'abord  Vertunien  Lccoq,  puis,  le  1"  mars 
1626,  Abraham  de  Ponthieu.  Ec.  sgr  deBreuil-de-Chives. 
qui  habitait  le  Niortais. 

1. —  Favereau  Pierre),  Ec,  sgr  de  Puyray- 
mond.  la  Bourgeserie  ?  marié  à  Aune  Ranson  /  en  eut 
au  moins  : 

2.  —  Favereau  (Jacques  .  Ec.  né  à  Cognac  en 
1590,  fut  avocat  eu  Parlement,  puis  conseiller  à  la  cour 
des  aides  de  Paris,  et  mourut  eu  mai  1638.  Pendant 
qu'il  étudiait  le  droit  à  Poitiers,  il  fit  paraître  en  1613 
le  Mercurius  redleivui.  recueil  d'épigrammes.  11  a 
composé  divers  poèmes  latins.  Le  I'.  Lelong,  qui  l'ap- 
pelle Michel,  lui  attribue  le  Tableau  du  gouvernement 
présent,  satire    contre   Richelieu,    publiée  en    1627.   Il 

épousa  à  Cognac,  le  24  août  1617,  Marguciile  Pas i, 

fille  de  Guy.  Ec.  sr  de  Bussy.  auditeur  des  comptes  a 
Paris,  et  de  Marie  Rouillé.  Il  en  eut  au  moins  Louisi, 
mariée  à  Christophe  de  Machaull.  VV.  Moréri,  Fonda 
Duchesne,  26,  p.  188.) 


l'AVEROT 


363 


FAVICItEAI'  —  Famille  de  la  Rochelle,  qui 
pourrait  être  la  même  que  celle  de  la  Saintonge  Nous 
citou*  quelques  noms. 

Favereau  Nicolas)  lit  bail  a  rente  d'une  mai- 
son  '  la  Rochelle,  près   la  Porle-Rambaut,  le   23  janv. 

1393,  avec  sa   femme    Jeanne    Avmerei.le.  (Arch.    Ro- 
ohelle,  II.  .;8.) 

Favereau  (Jean)  fit  vente  de  cette  maison  le 
Il  août  1110,  avec  NICOLAS  (sans  doiilo  son  frère). 
,11.   50.) 

Favereau  Guillaume)  était  l'un  des  pairs  et 
bourgeois  do  la  Rochelle  le  27  nov.  1476.  (Arch. 
Char.-Inf.  11.33.;  Il  était  enquesteur  en  1496. 

Favereau  (Foulques)  était  enquesteur  à  la 
Rochelle  en  1514.  Il  épousa  Anne  i>e   Mirande. 

Favereau  (N...),  sgr  d'Ai/.es'.'  ou  Aizec? épousa 
Marguerite  BouTou.qui  était  sa  veuve  le  20  oct.   15S9. 

Favereau  (Guillaume)  rend  foi  et  hommage 
pour  la  sgrie  de  la  Haogesière,  mouvance  de  Saintes,  le 
30  juin  1562.  (Arch.  Nat.  PP.  ,:;. 

Favereau  (Jérôme),  sgr  d'Aizes,  marié  à  Rose 
Hbschik,  en  eut  au  moins  Judith,  mariée  en  1611  à 
Louis  Agues,  Ec  ,  sgr  de  la  Voûte. 

lAAIItli;  de  la  .  —  Il  y  a  eu  une  famille  de 
ce  nom  dans  la  Gàtine.  On  trouve  aussi  Favrie. 

Faverie  ^Jean  de  la),  clerc,  assista  comme  té- 
moin, le  7  sept.  1317,  à  la  rédaction  du  testament  du 
curé  de  S'-Paul  en  Gàtine.  (A.  H.  P.  23. 

FAYEROLLEB  (de).  —  Famille  noble  de 
la  Touraine,  dont  on  trouve  une  généalogie  incomplète 
dans  l'Hermite-Souliers.  Elle  a  possédé  la  B"'c  de 
Bléré,  etc. 

Quelques-uns  de  ses  membres  ont  eu  des  fiefs  en 
Poitou. 

Blason  :  d'azur  a  trois  chevrons  d'or. 
Faverolles  (Nicolas  de),  contre- 
leur  de  la  maison  du  duc  de  Montpensier, 

à  Champigny-sur-Veude,  acquit  de3  do- 
maines à  Pouant  Vien.), le  19  août  1586. 
(Arch.  Vien.  G.  930.) 

Faverolles  'Joseph  de),  Chcv.. 
sgr  Boa  de  Bléré,  gentilhomme  de  la  chambre  du  Roi, 
marié  vers  1620  à  Claude  de  Rigné,  eut  entre  autres 
enfants  :  Jeanne,  mariée  le  8  fév.  1645  à  Jacques  de 
Chesneau,  Ec.,  sgr  de  la  Gaudière,  veuf  de  Madeleine 
de  Bellère. 

Faverolles  (César  de),  Ec,  sgr  de  Presco  ? 
en  Poitou,  épousa  vers  1700  Renée-Charlotte-Gene- 
viève  de  Chesneau,  tille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  de  Bau- 
delée,  et  de  Renée  Chassin.  (D.  F.  83,  p.  27-29.) 

FAVEROT  ou  FAVROT.  —  On  trouve 
ce  nom  à  Poitiers  au  xvir  siècle.  Celte  famille  est 
distincte  de  celle  des  Favereau. 

Blason.  —  Une  famille  de  ce  nom  en  Bourbonnais 
portait  :  <.  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef 
de  2  étoiles  de  même,  et  en  pointe  d'une  palme  d'or  ». 
Peut-être  est-ce  la  même? 

Faverot  (Relie),  né  vers  1620,  épousa  vers  1660 
N..,,qui  décéda  veuve,  le  7  avril  1713,  .âgée  de  80  ans 
(N.-D. -l'Ancienne  .  II  en  eut  plusieurs  entants. 

Faverot  N...  est  mentionné  daus  un  registre 
de  renies  dues  aux  Jacobins  de  Poitiers  en  1675. 
(Arch.  Vien.  Jacobins,  85,  reg.  de  1693.) 


364 


FAVIER 


Faverot  (Marie)  épousa  vers  1650  Louis  Cour- 
tinier,  Ec,  sgr  de  Uichcbourg. 

1.  —  Faverot  iNicolas),  d'abord  notaire,  fut 
nommé  receveur  des  tailles  à  Poitiers  en  1651.  Il  épousa 
Renée  Morinkau,  et  en  eut  au  moins;  1"  Pierme, 
qui  suit  ;  2°  Gilles,  3*  Renée,  mariée  vers  1655  a  Pierre 
Ciiryot,  sgr  de  la  Bourgeoisie,  avocat,  et  décédée  le 
7  déc.  1712  (N.-D.-1'Ancienne)  ;  4°  Marie,  5°  Jeanne, 
née  le  10  mai  1648  (S'-Cyb.),  mariée  à  Elie  de  Poix, 
receveur  des  tailles;  6°  Nicolas,  né    le  12  avril  1649. 

2.  —  Faverot  (Pierre),  sgr  de  Miosson,  était 
en  procès  en  16S0  contre  François  Charion,  receveur 
des  tailles  à  Niort.  (Catalogue  des  factums.) 

FAVIER  ou  FAWER.  —  Famille  de 
S'-Maixent  qui  adonné  à  cette  ville  plusieurs  maires 
et  échevins  Le  peu  de  renseignements  que  nous  avons 
pu  réunir  sur  cette  famille  ne  nous  permettant  pas  de 
dresser  une  filiation  suivie,  nous  donnerons  simplement 
les  noms  daus  l'ordre  chronologique. 

Blason  :  d'azur  à  la  ruche  d'or,  entourée  de  6 
abeilles  volantes  de  même.  (Arm.  Poitou,  1698.)  Plu- 
sieurs membres  de  cette  famille  ont  reçu 
en  1700  des  blasons  de  fantaisie.  Georges, 
maître  apothicaire  :  «  de  sinople,  parti 
d'or,  à  un  chef  de  guoules  ».  —  François, 
apothicaire  à  Niort:  u  de  gueules  à  la 
bande  d'argent  chargée  d'un  léopard  de 
sinople  » — N....  procureur  à  S'-Maixent  : 
«  d'azur  à  la  barre  d'or,  chargée  d'une  faux  de  sable  ». 

Favier  (Pierre),  commis  à  la  recette  de  Civray  et 
d'Usson,  passe  un  bail  des  fermes  du  domaine  du  Roi, 
sises  dans  la  B""'  et  sgrie  de  Civray  et  d'Usson. pour  une 
année,  de  la  S'-Jean-Baptiste  1487  à  la  S'-Jean-Baptiste 
1488.  (Bibl.  Nat.  Fonds  franc.  2594? .) 

Favier  (Maixent)  était  collecteur  des  tailles  a 
S'-Maixent  en  1588.  (Arch.  Vien.  C.  74,  fol.  23  V°.) 

Favier  N...1,  marié  vers  15..,  eut  au  moins  : 
1°  Jean,  procureur,  époux  de  Jacquette  Sal'zeau  ?  dont 
Madeleine,  mariée  à  Charles  Lecomte  ;  2°  Alexis, 
3°  Georges,  qui  suit  ;  4°  François,  sr  de  l'Eston- 
nière. 

Favier  (Georges),  s1'  de  Lamberlière,  docteur  en 
médecine  à  S'-Maixent,  assiste  lo  18  juin  1614  au 
contrat  de  mariage  de  Jean  Bellin  de  la  Boutaudière 
avec  Catherine  Lévesque.  (Gio  Lévesque.)  Elu  échevin 
de  cette  ville  le  23  juin  1624,  il  devint  maire  en  1636 
et  était  encore  échevin  en  1657.  (M.  A.  0.  1869.)  Il 
épousa  Catherine  Baudon  et  ils  se  firent  donation  mu- 
tuelle en  1621. 

Favier  (Pierre),  praticien,  obtint  l'office  de  ser- 
gent royal  au  siège  de  S'-Maixent  par  cession  de  Marie 
Cliaiasson,  le  10  oct.  1615.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Favier  (Marie)  épousa  le  20  nov.  1628  François 
Mangiu,  s1'  des  Petits-Ages.  (G'«  Mangin.) 

Favier  (Isaac),  sergent  royal  à  S'-Maixent,  donna 
sa  démission, et  son  office  fut  attribué  à  Jean  Poudret,  par 
lettres  délivrées  à  S'-Germain-en-Laye  le  10  déc.  1629. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Favier  (Jacques),  docteur  en  médecine  a  S'- 
Maixent,  et  Catherine  Bardon,  son  épouse,  se  font  une 
donation  mutuelle  de  tous  leurs  meubles,  etc.,  passée  à 
S'-Maixent  le  31  mars  1631.  (Id.) 

Favier  (François)  et  Claude  Boiceau  se  font 
également  une  donation  mutuelle  le  23  avril  1633. 
vld. 


FAVIER 

Favier  pierre),  docteur  en  médecine  à  Saint- 
Maixent,  fut  élu  échevin  de  cette  ville  le  15  nov.  1651, 
devint  maire  en  1655  et  était  encore  échevin  en  1661. 
(M.  A.  O.  1869.) 

Favier  (André), s1'  des  Rivières,  eut  de  Marguerite 
Gobeil,  sa  femme  :  1"  Jacques,  sénéchal  de  l'abbaye 
de  S'-Maixeut,  qui  était  décédé  avanl  le  26  août  1676  ; 
2°  Perrette,  mariée  le  17  janv.  1653  à  Paul  Gogué, 
avocat  en  Parlement  et  au  siège  de  S'-Maixent,  décédé 
avant  le  26  août  1676  et  remariée  a  Hilaire  Gogué, 
sr  du  Bois-des-Prés  ;  3°  André,  avocat  en  Parlement. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Favier  (Georges),  docteur  en  médecine,  fut  élu 
échevin  de  S'-Maixent  le  24  nov.  1658  et  l'était  encore 
en  1682.  Il  avait  été  nommé  maire  de  cette  ville  en 
1679.  (M.  A.  0.1869.) 

Favier  (André),  sr  de  la  Baschardière,  était 
avocat  au  siège  royal  de  S'-Maixent  en  1661.  (Arch. 
Barre,  II.) 

Favier  (Pierre),  s1'  du  Bourgneuf,  ps,c  de  Lusi- 
gnan,  avait  été  condamné  par  Barenliu,  le  28  déc.  1666, 
en  500  1.  d'amende,  comme  usurpateur  du  titre  de  no- 
blesse, mais  il  fut  déchargé  le  21  fév.  1670  par 
M.  Rouillé,  avant  prouvé  qu'il  n'avait  jamais  pris  cette 
qualité.  (A.  H.  P.  23.) 

Favier  (Susanne)  épousa  vers  1670  Charles  de 
Vallée,  sgr  de  la  Pelousière.  ;Gic3  Picoron.) 

Favier  (Françoise)  et  Jean  Cochon,  sr  des  Mar- 
chais, se  font  une  donation  mutuelle  le  26  janv.  1676. 
(Greffe  de  S'-Maixent.) 

Favier  (François),  sr  de  la  ïexerie.  épousa  a 
S'-Sauvant,  le  22  janv.  1672,  Marie  Janvret,  fille  de 
François,  Ec.,sgr  de  la  Bellatière.  et  de  Maixente 
Gauguin,  dont  :  1°  François,  né  à  S'-Sauvant  le  19 
avril  1874  ;  2°  Jean,  né  le  23  janv.  1682.  (Reg.) 

Favier  (JcanDej  épousa  vers  1680  Gilles  Nosereau, 
de  S'-Maixent.  (Glc  Lévesque. i 

Favier  (V.),  docteur  en  médecine  à  S'-Maixent, 
est  nommé  dans  un  hommage  de  Sepvret,  le  30  juin 
1683.  'Arch.  Nat.  P.  435-1.) 

Favier  (Marguerite;  et  Guillaume  Texier,  docteur 
en  médecine,  son  mari,  se  font  une  donation  mutuelle 
le  15  janv.  1683.  Le  21  mai  16S5,  ils  assistèrent  comme 
cousins  germains  au  contrat  de  mariage  de  Madeleine, 
qui  suit.   Greffe  de  S'-Maixent.) 

Favier  (Madeleine  ,  fille  de  feu  Jean,  procureur 
et  certilîcateur  des  criées  au  siège  royal  de  S'-Maixent, 
et  de  Josèpfie  Sanxon,  épousa  à  Auge,  le  21  mai  1685, 
Charles  Lecomte,  notaire  royal,  en  présence  de  Char- 
lotte Favier,  sa  sœur,  Georges  Favier,  s1'  de  Lam- 
berlière, docteur  en  médecine,  son  oncle  et  curateur, 
François  Favier,  s1'  de  la  Tanneuse  ?  son  oncle,  et 
Alexis  Favier.  son  cousin  germain.     Id. 

Favier  Marie-Anne  épousa  a  Pranzay,  le  15  fév. 
1685,  Pierre  Venault,  sr  du  Chiron,  et  décéda  le  9  fév. 
1711.  (G'"  Venault.) 

Favier  (Georges:,  maître  apothicaire  à  Saiut- 
Maixent,  et  Françoise  Gaullet,  son  épouse,  se  font  une 
donation  mutuelle  le  28  mai  1687.  Greffe  de  S'- 
Maixent.) 

Favier  Georges  .  maître  apothicaire  a  S'-Maixeut 
(peut-être  le  même  que  le  précédent  ,  et  Marie  Jard, 
son  épouse,  se  font  une  donalion  mutuelle  le  8  mars 
1688.  L'un  ou  l'autre  fut  inscrit  d'office  à  l'Armo- 
riai général  du  Poitou,  en  1701,  avec  le  blason  suivant: 
de  sinople  parti  d'or  et  un  chef  de  gueules.  ^Id.  et 
d'Hozier.) 


FAVRAHÎS 


Favier  Susannoi  cl  Mnixent  Salvarl,  procureur 
M  sif;f  royal  rie  S'-Maixent,  sou  époux,  se  font  éga- 
lement une  donation  mutuelle  le  7  nov.  1689.  (Id.) 

Knvler  Pierre',  doeteur  en  médecine  k  S'-Maixent, 
et  Susanne  Chameau,  son  épouse,  se  tirent  également 
une  donation  mutuelle  le  *  nov.  1692.    Id. 

Favier  Alexis  .  s1'  de  I.amhertière,  docteur  en 
médecine,  lit  enregistrer  son  blason  en  1698. 

Favier  Catherine)  avait  comme  procureur,  le 
29  déc.  n07.  N...  Guillemcau.  dans  un  procès  au  sujet 
du  règlement  de  paiement  dos  créanciers  dans  une  saisie 
de  terres  sur  François  Thibault  de  la  Carte,  i  Arch.  Nat. 
E.  901.1 

Favier  (François  ,  maître  apothicaire,  épousa 
Louise  Le  Riche,  tille  de  Jean,  s1'  du  Genest,  et  de 
Louise  Moreau.  Cette  dernière  étant  veuve  lit  une  dona- 
tion de  tous  ses  meubles  et  immeubles,  passée  k 
S'-Maixent  le  8  août  1725  Nosereau,  notaire  ,  en  faveur 
dudit  François  et  de  sa  femme.  (Greffe  de  S'-Maixent. 

Favier  Madeleine1  épousa  François  Bert,  s1'  de 
la  Lande,  et  était  veuve  lors  du  mariage  de  leur  lils 
François,  le  9  fév.  1768.  (lieg.  Chauvigny.) 

Favier  de  la  Roche  (Marie-Susannc 
épousa  René-Zarharic  Méreau,  docteur  en  médecine,  et 
en  eut  des  enfants.  L'un  d'eux  avait  pour  parrain  et 
marraine,  le  12  déc.  1772,  Louis  Favier,  prieur  de 
Lezay.  et  Marie-Hélène  Marouin-Favier.  (Reg.  S'-Savin 
de  Poitiers.! 

FAVIER.  —  Famille  du  Bas-Poitou,  sur  la- 
quelle les  renseignements  nous  font  défaut. 

Favier  Jean  .  curé  d'Argenton-l'Eglise  en  1460, 
est  taxé  à  8  sols  et  4  deniers  tournois,  liihl.  Nat. 
fonds  français. 

Favier  (Jacques1  est  cité  dans  la  sentence  de  la 
sénéchaussée  de  Poitiers  du  5  mai  ld20,  qui  maintient 
François  Boulaud,  prêtre,  Ec,  sgr  de  Laubouynièrc, 
en  possession  du  droit  d'avoir  ses  armes,  comme  fon- 
dateur par  moitié  de  l'église  de  Sl0-Hermine,  dans  le 
vitrail  qui  est  au-dessus  de  la  grande  porte  de  cette 
église.  (Doc.  inédits.) 

Favier  (Marguerite),  veuve  de  Antoine  Prévost, 
Ec.,  sgr  du  Chastelier-Portault,  donna  procuration  k  son 
lils,  le  26  avril  15S6. (D.  F.  4)5.) 

Favier  (Reuéi  était  sous-chantre  de  l'église  de 
Luçon  en  1610  ;  il  assista  au  concile  de  Bordeaux  en 
1624  comme  grand  chantre  et  théologal  de  ce  Chapitre, 
et  devint  doyen  en  1625.  11  mourut  le  2  août  1647. 
(D.  Chamard.) 

Favier  (Georges^  prêtre,  curé  de  Damvix,  fut 
inscrit  en  1701  à  l'Armoriai  du  Poitou,  élection  de 
Fontenay-le-Comte,  avec  le  blason  suivant  :  d'azur  k  la 
tète  d'aigle  arrachée  d'argent,  posée  en  bande. 
(D'Hozier.) 

Favier  (Anne)  épousa  Jean  Grignon,  Ec,  conseil- 
ler secrétaire  du  Roi,  et  en  était  veuve  le  21  août  1701 , 
date  de  la  vente  judiciaiie  de  ses  biens  à  Jacques  Pa- 
nou,  s1'  do  la  Roche.  (Bihl.  Nat.  Nouv.  d'Hozier,  Pa- 
nou.) 

Favier  Henry1,  prêtre,  prend  possession  de  l'of- 
fice de  [prieur-chantre  claustral  de  l'abbaye  de  Mo- 
reaux  le  28  oct.  1716,  (Arch.  Vien,  Abb.  de    Morcaux.) 

FAVRA.IM8  (de).  —  Une  famille  noble  de  ce  nom 
possédait  le  fief  d'Availles-Limousine  au  xi8  siècle. 

Favrans  (Raimond  de),  avec  David  de  Confolens 


F  A  Vit  K 


365 


et  Geoffroy  du  Breuil,  donna  h  S'-Cyprien  de  Poitiers 
l'église  d'Availles  et  divers  droits  féodaux,  probable- 
ment vers  la  fin  du  xi°  siècle.  (A.  H.  P.  3.) 

FA.VÏIE.  —  Ce  nom,  très  répandu,  a  élé  porté 
par  un  grand  nombre  de  familles  en  Poitou  et  est  sou- 
vent confondu  avec  FAunE.  (V.  ce  mot.)  Nous  nous 
sommes  efforcés  de  les  distinguer  aulaet  que  possible, 
mais  on  trouve  souvent  les  mêmes  personnages  sous 
les  diverses  formes  de  ce  nom,  dérivé  de  Faher,  qui 
est  devenu  Fadre,  Fkovhe,  Fêviie,  etc.  (V.  ces  noms.) 

Favre  (Pierre1,  clerc  ,  signe  le  testament  de 
Pierre  de  Viète  en  1281.    Galine,  Ledain. 

Favre  (Ramier),  chevalier  d'Aldéarde  Roux,  est 
choisi  comme  champion  par  le  prieur  de  la  Pératle, 
Geoffroy,  vers  1090.  Il  eut  un  fils,  Jean,  qui  vers  1092 
donnait  la  dime  de  toutes  ses  vignes  sises  dans  la  pa- 
roisse de  Lamairé    D.-S.)  à  l'abbaye  île  Talmond.  (Id,) 

Favre  Jean  ,  clerc,  fait  partie  de  la  commission 
nommée  par  le  sénéchal  de  Poitou  pour  procéder  à  une 
information  de  l'état  des  fortifications  de  la  ville  de 
Poitiers,  le  16  janv.  1341.  On  le  trouve  aussi  en  1336 
et  1340.    Ar-li.  ville  de  Poitiers.) 

Favre  (Pierre),  commandeur  de  S'-Antoinc  de  la 
Chaume  (chàtellenie  de  Pont-l'Abbé  en  Saintonge), 
passe  un  bail  le  11  mars  1466.  (Arch.  Vien.  H.  3. 

Favre  Jean),  licencié  es  lois,  l'ait  aveu  et  dénom- 
brement au  Roi  de  l'hôtel  de  Bonnillet  le  27  niai  1487. 
Nicole  Favre,  chanoine  de  l'Eglise  de  Tours,  avait  le 
22  juin  1329  fait  aveu  du  même  fief,  Arch.  ville  de 
Poitiers.) 

Favre  (Jean)  était  sgr  des  Touches  Mignaloux, 
Vien.i  en  1505.  tGén.  Barricr.) 

Favre  iMarguerile  est  baptisée  à  Dissay  Vien.) 
le  16  nov.  1609  :  elle  eut  pour  marraine  N...  Favre, 
(Reg.) 

Favre  Etienne  ,  commandeur  de  la  Foucaudière 
iViennei,  ayant  résigné  ses  fonctions,  son  successeur 
prend  possession  le  22  mai  1619.    Arch.  Vien.  H.  3. 

Favre  Marie  était  en  1629  veuve  de  Mathurin 
Meurgault,  marchand  de  Château-Larcher.  (Ileg.) 

Favre  Jean  ,  sergent  royal,  était  marié  en  1642 
à  Jeaune  Lucqueau.  (Reg.  Romagne. 

Favre  (François)  est  maître  chirurgien  h  Lusi- 
guan  de  1669  à  1684.    Reg.  de  Rouillé.) 

Favre  (Jacques  ,  notaire  de  Chéueché,  est  par- 
rain le  14  mars  1671.    Reg. 

Favre  Pierre),  s1'  de  Beaulieu,  est  parrain  k 
Romagne  le  22  juin  1677.    Id. 

Favre  (Marguerite)  épousa  N...  de  Chevignv,  Ec., 
sgr  de  la  Surie.  L'un  et  l'autre  sont  inscrits  à  l'Armo- 
riai du  Poitou,  dans  l'élection  de  Mauléon,  en  1700,  avec 
le  blason  suivant  :  de  sable  à  une  perle  d'argeut  ac- 
costée de  2  macles  d'or  ;  accolé  d'argent  h  3  perroquets 
de  sinople  contournés  et  posés  2  et  1.  (Fantaisie. 

Favre  Guy,  srde  la  Touche,  époux  de  Marguerite 
Bihotiieau,  en  eut  une  fille,  Marguehite-Jacquette- 
Eusabeth,  baptisée  k  Marliuet  (Vend.)  le  11  sept. 
1708.  vReg.) 

Favre  (Jacques),  s1'  du  Petit-Pré,  épousa  Made- 
leine AotER.el  était  décédé  avant  le  30  juin  1734,  date 
du  mariage  de  leur  fille,  Renée,  avec  François  Gesron, 
sr  de  Fêle.  (Reg.  Blanzay.) 

Favre  (Louis),  maître  chirurgien,  assiste  le  8  oct. 
1741,  comme  gendre  du  défunt,  à  la  sépulture  [do  Jean 


36G 


FAVRE 


Tallet,  notaire  et  procureur   de   Champagné-S'-Hilaire, 
dans  la  chapelle  S'-Nicolas  de  cette  t'-ylisc.  'Reg. 

Favre  ou  Faune  Jean  ,  maître  es  arts  et  maître 
d'humanités,  épousa  Marie-Anne  Légier  de  la  Sadïa- 
Gère,  et  décéda  le  30  déc.  1773,  âgé  de  6S  ans.  ayant 
eu:  1"  Marie-Louise,  baptisée  à  S'-Hilaire  de  la  Celle, 
le  24  mai  1735  ;  2°  Louis-Charles-François,  inliuuié  à 
Mignaloux,  le  2  août  1736;  3°  Jean,  4°  Joseph-Alexis, 
baptisé  à  N.-D.-la-Pctilc,  le  22  fév.  1741:  5°  Jeanne, 
baptisée,  même  paroisse,  le  21  sept.  1743  :  6°  Marie- 
ANNE-UrSULE,  mariée  le  14  juil.  1706  à  Louis  Varcnne. 
maître  d'instruments  a  S'-Pierre-de-Langlé  de  Verdun. 
Ileg. 

Favre  François,  âgé  de  2  ans,  est  inhumé,  le 
10  oct.  1736,  à  S'-Hilaire  de  la  Celle.  (Id.) 

Favre  (Jean-Guillaume),  clerc  tonsuré,  est  parrain 
à  Montierneuf  le  11  fév.  1752.    1.1. 

Favre  (N...  ,  !>"•.  verse  30  1.  pour  amortisse- 
ment d'une  partie  de  la  métairie  aux  Bouquins,  psscs  de 
Sl-Pierre-d'Exideuil  et  Civray,  pour  20  années,  du 
1"  janv.   1759  a  1779.  iReg.  des  francs-fiefs.) 

Favre  Françoise!  était  en  1765  veuve  de  Pierre 
Courtois,  bourgeois  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  E!  281.) 

Favre  (Jean-Charles)  assiste  comme  beau-frère 
à  la  sépulture  de  Jacques  Grollier.  notaire  royal,  époux 
de  Gabrielle  Delétang.    Reg.  Bru\. 

Favre  Jean-François  était  vicaire  de  Vendeuvre 
en  1772-1773.    Reg.) 

Favre  (René),  bourgeois,  qui  habitait  a  Pleuville 
\Char.),  épousa  Catherine  Gaillard.  Ils  étaient  décédés 
l'un  et  l'autre  avant  le  24  nov.  1778,  date  du  mariage  de 
leur  fils  Pierre,  employé  dans  les  fermes  du  Rni,  avec 
Renée  Favre,  tille  de  feu  Louis,  chirurgien  mort  le  4  oct. 
1767,  à  l'âge  de  62  ans  ,  et  de  Marie  Malapert.  Pierre 
décéda,  âgé  de  52  ans,  le  18  mars  1784,  laissant  au 
moins  un  fils,  Jean-Pierre,  baptisé  a  Komagoe,  le 
23  août  1779.  (Reg.) 

Favre  (N.  .)  était  chanoine  de  la  cathédrale  de 
Poitiers  en  1785,  et  assistait  le  12  oct.  1787  à  la  sépulture 
de  Pierre  Motheau,  curé  de  Ruftigny.  (Reg.  Iteuil.) 

Favre  (Renée)  est  marraine  a  S'-Cybard  de  Poi- 
tiers le  7  fév.  1786.    Reg.) 

Favre  Madeleine)  est  inhumée  a  S'-Etienne  de 
Poitiers,  le  30  nov.   1789,  âgée  de  32  ans.  (Id.) 

Favre  (Marie-Luce  ,  âgée  de  16  ans,  épouse  le  4 
mars  1793  Pierre-Théodore  Prieur,  administrateur  du 
Directoire  à  Poitiers.  (Id.) 

Favre  Jacques  ,  veuf  de  Catherine  Mabqoet,  est 
inhumé,  à  64- ans,  le  19  déc.  1799.  (Id.) 

Favre  (Sylvie1,  mariée  à  Vital  Lhuillier,  devint 
veuve  avant  la  naissance  de  Jérémie,  leur  fils,  né  le  18 
avril  1800.  (Id.) 

Favre  .Pierre),  chanoine  honoraire  de  la  Ro- 
chelle, mourut  à  Poitiers,  le  18  janv.  1808,  à  l'âge  de 
66  ans.  (Id.) 

Favre  (Barthélémy),  propriétaire,  époux  de  Jus- 
tine Përruchon,  en  eut  Pierre-Jules,  né  à  Poitiers  le 
21  mai  1811.   ^d.) 

Favre  Joseph)  se  inaria  à  Marie- Victoire  Véron. 
dont  il  eut  Hippoi.tte-Barthélemv,  né  en  juin 
1X14.    Id. 

Favre  Marguerite  ,  âgée  de  22  ans,  épouse  le 
1er  mai  1818  Antoine  Petit,  propriétaire.   [Id. 

Favre  Pierre  épouse  à  Smarves,  le  6  fév.  1811, 
Rose-Susanuc  Deïos  de  Miiliville,  fille  de  Jean-Théo- 


FAVRE 

bald,  Ec,  sgr  de  Miiliville,  et  de  Susanne  Vandrin  de 
la  Bertonnière,  et  en  a  un  fils,  François-Narcisse,  qui 
assiste  avec  son  père  à  la  sépulture  de  Rose-Susanne, 
leur  épouse  et  mère,  le  2  juil.  1837.  Reg.  Ligugé.; 
Le  même  Pierre  fut  maire  de  Smarves  et  assistait 
le  2  déc.  1850  a  l'inhumation  de  sa  2e  femme,  Louise- 
Elisabeth  Hubert,  âgée  de  62  ans.  qui  eut  lieu  à  Ligugé. 
(Id.) 

Favre  Marie-Anne-Joséphine),  épouse  de  Etienne 
Chaplier,  fut  inhumée  à  Ligugé,  le  11  août  1844,  âgée 
de  53  ans  (Id.),  en  présence  de  Pierre  Favre.  peut-être 
le  précédent. 

FAVRE.  —  Famille  qui  a  donné  plusieurs  pro- 
cureurs à  la  ville  de  Poitiers,  au  siècle  dernier.  Ce  nom 
est  souvent  écrit  Faure. 

Favre  (Antoine),  marchand  à  Vivonne,  fit  un 
échange  avec  le  curé  de  Bapteresse  le  20  mars  1662. 
(Arch.  Vien.  H.  S'-Cyprien,  46.)  Il  fut  inscrit  d'office  a 
l'Arm.  de  1700  :  «  de  sinople  à  une  fasce  d'argent, 
chargée  de  3  roses  de  gueules  ». 

1.  —  Favre  (N...),  marié  vers  1700,  a  dû  avoir  : 
1"  Antoine,  qui  suit  ;  2°  François,  apothicaire  à  Poi- 
tiers, marié  à  Françoise-  Deniau,  dont  il  eut  plusieurs 
enfants  baptisés  à  S'-Porchaire  et  à  S'-Didier,  entre 
autres  :  a.  Marie-Anne,  née  le  22  juin  1739  ;  b.  An- 
toine-François, né  le  8  janv.  1742  ;  c.  Jean-François, 
né  le  27  nov.  1746  ;  rf.  Marie-Anne-Radegonde,  dé- 
cédée à  Poitiers,  le  17  mai  1813,  sans  alliance  et  âgée 
de  63  ans. 

2.  —  Favre  (Antoine),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  fut  inhumé  (S'-Michel)  le  12  juil.  1779,  ayant 
eu  de  Marie-Susaune  Thareau,  son  épouse  :  1°  Marie- 
Susanne,  baptisée  àS'-Cybardle  17  juil.  1726  ;  2°  Jean, 
baptisé,  même  paroisse,  le  29  mai  1727  ;  3°  Jean- 
François,  né  le  19  mars  1729  (S'-Porchaire)  ;  4°  An- 
toine-François, qui  suit  ;  5°  Sdsannr-Gille,  baptisée 
à  S'-Porchaire  (ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  5  janv. 
1733, et  inhumée  à  Couhé  le  26  juil.  1785  :  6°  Françoise, 
baptisée  le  3  mars  1734  :  7°  Monique-Thérèse,  bap- 
tisée  le  4  avril  1735  ;  8°  Marie-Anne,  baptisée  le 
8  avril  1736  ;  9°  Joseph-Emmanuel,  praticien,  qui 
assiste,  en  1784,  au  mariage  de  son  neveu  François- 
Paul. 

3.  —  Favre  (Antoine-François',  procureur  au 
Présidial  de  Poitiers,  baptisé  à  S'-Porchaire  le  29  oct. 
1731,  eut  pour  parrain  François  Favre,  dont  on  n'in- 
dique pas  la  parenté.  Il  épousa  à  Vouillé,  le  19  avril 
1757,  Madeleine  Calmeil,  fille  de  Jean,  employé  dans 
les  affaires  du  Roi,  et  de  feu  Anne  Degenne-,,  et  en  eut 
au  moins  :  1"  Marie-Madeleine-Jérôme,  baptisée  à 
S'-Savin  le  20  avril  1738;  2°  François-Paul,  qui  suit. 

4.  —  Favre  (François-Paul),  procureur  au  Prési- 
dial de  Poitiers,  puis  défenseur  officieux,  et  enfin 
avoué  en  celte  ville,  épousa  (à  S'-Etienne),  le  17  fév. 
1784,  Luce-Elisabeth  Dup.ard,  fille  de  feu  Claude, 
huissier,  et  de  Elisabeth  Pelletier,  qui  lui  donna  : 
1"  Aimé,  décédé  à  Poitiers  le  7  oct.  1800  ;  2"  Locs, 
3"  Marie-Anne,  baptisée  le  9  août  1786  ;  4°  François- 
Placide,  bapiisé  le  3  sept  1788  ;  5U  Louis-Benoît, 
né  le  21  mars  1793. 

FAVRE  ou  FAURE.  —  Famille  de  Civray, 
actuellement  éteinte.  La  majeure  partie  des  renseignements 
qui  suivent  nous  ont  été  fournis  par  M.  Maurice  Barbier. 
Ce  nom  était  souvent  écrit  Faure.  La  plupart  des 
Faure  et  Favre  du  pays  de  Civray,  mentionnés  dans  les 
noms  isolés  a  ces  articles,  appartiennent  probablement 
à  cette  famille. 


I.WHU 


FAVRE 


367 


l'avi-c  (Charlotte)  épousa  Jean  Millet,  greffier  île 
la  maréchaussée  b   Civray;  elle    en  oui    un  fils  né  le 

1"  mars    1074. 


S  [or. 


Branche  aînée. 


1.  —  Fnvre  (N...),  marié  vers  1520,  eut  pour 
enfants  :  1"  Jacques,  qui  suit  ;  2"  André,  rapporté  au 
§  111. 

2.  —  Fnvre  (Jacques),  procureur  au  siège  de 
Civray,  se  maria  vers  1550  el  eut  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2"  Jeanne.  3"  André,  chef  ,1c  laseconde  branche,  §  11. 

3.  — Favre  (Pierre), notaire  et  procureur  à  Civray 
(80  déc.  1580),  eut  pour  entants  :  1  SlHON,  qui  suit; 
2"  Pierre,  marié  à  Jacquette  DuRAUT.dont  il  eut  Jacques, 
n  le  23  mai  1016  ;  3°  Jacquette,  née  en  1592,  mariée 
en  1615  à  Thomas  Bonnet,  el  décédée  le  4  janv.  1662  : 
i"  Daniel,  qui  épousa,  le  30  nov.  1619,  Jeanne 
Drogiiet.  (Postérité  inconnue.) 

4.  —  Faire  (Simon)  épousa  llilaire  Coudert,  dont 
il  eut  Jean,  né  le  6  avril  1614  et  décédé  en  bas  âge. 


fin. 


Branche  cadette. 


3.  —  Favre  (André),  docteur-médecin  a  Civray, 
fils  de  Jacques  (2°  deg.,  §  I).  épousa  en  1531  Esther 
Sassault,  qui  lui  donna  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Favre  (Pierre',  procureur  au  siège  de 
Civray,  né  en  15S2,  décéda  le  18  avril  162",  laissant  de 
Louise  Mathieu, qu'il  avait  épousée  en  1620  :  1"  Pierre, 
qui  suit  ;  2°  Louis,  baptisé  le  15  janv.  1623  i  Lizant  : 
3"  Philippe,  baptisé  au  même  lieu,  le  25  mars,  1624. 

5.  —  Favre  (Pierre),  avocat  en  Parlement,  né  le 
13  oct.  1625,  se  maria  vers  1660  a  Renée  Périllaud 
el  décéda  avant  1690,  ayant  eu:  1°  Renée-Elisabeth. 
mariée,  le  28  août  1690,  à  Louis  Pasqueron,  sr  de 
Russeroux  ;  2"  Renée,  née  en  1674,  épouse  le  4  avril 
1690  Jean  Guyot,  avocat  il  Civray,  et  meurt  le  27 
juil.  1710. 

§  III.  —   Troisième    Rranche. 

2.  —  Favre  (André),  maître  apothicaire  à  Civray 
(fils  de  N.. .,  Ie»  deg.,  §  1),  fit  une  vente  le  30  mai  1575 
et  épousa  Marie  Ingrand,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  Marie,  née  en  1572  et  décédée  le  19juiu  1592. 
épouse  de  Jacques  Vaugelade. 

3.  —  Favre  ^Jacques  Ier),  maître  apothicaire  à 
Civray,  épousa  le  6  juin  1596  Jeanne  Tbpault.  De  ce 
mariage  sont  issus:  1"  Jacques,  qui  suit;  2°  Made- 
leine, femme  de  Alexandre  Fradin,  sénéchal  de  Boisse- 
guin  ;  3°  Jean,  rapporté  au  §  IV  ;  4°  Anne,  mariée  en 
1632  à  Nicolas  Pissard  :  5°  Jeanne,  épouse  eu  1642  de 
Jcau  Hérault. 

4.  —  Favre  (Jacques  II'-)  le  jeune,  sr  de  la  Mon- 
gère  (Civray,  Vieu.),  apothicaire  à  Civray,  né  en  1597, 
épousa  le  26  sept.  1622  (Dunoyer  et  Imbert,  not.  a 
Civray  Séhastienne  Tahourdin,  dont:  1°  Jacques,  qui 
suit  ;  2"  Louis,  sr  de  la  Grenouillère  (S'-Romain,  Vien.), 
cité  dans  plusieurs  acles  du  26  niai  1650  au  14  nov. 
16x2  ;  3°  Anne,  née  en  1626  et  décédée  le  17  déc. 
1659;  4°  Judith,  mariée  avant  le  21  mai  1653  à  Pascal 
Ingrand,  avocat  à  Poitiers,  puis  avant  1664)  à  Abraham 
Gilbert,  ministre  protestant  il  Melle  (Arch.  Vien. 
G.  911);  5"  autre  Anne,  épouse  de  Jacques  de  Pon- 
thieu.  l'.hev.,  sgr  de  lieaupuy  ;  6"  Jeanne,  née  en  1635 
et  décédée  le  24  mai  16S7.  après  avoir  épousé  d'abord 
Gabriel  Ingrand,  avocat  en  Parlement,  puis  le  5  juin 
1686,   Pierre  Tahourdin,  sr  des  Granges. 


5.  —  Fnvre  (Jacques  III»),  sr  de  la  Mongère, 
avocat  en  Parlement,  était  décédé  avant  lo  12  sopt, 
1680,  date  de  l'inventaire  de  ses  biens.  Il  avait  épousé 
le  3  oct,  1660  Monlois  el  Porcheron,  not.  à  Poitiers) 
Françoise  Dupont,  fille  de  Pierre,  et  de  Marie  Tribert, 

dont  il  cul  :  I"  FRANÇOISE,  épouse  de  Jacques  Chollct 
des  Ages  ;  2°  Jacques,  maître  apothicaire  à  Civray, 
puis  orfèvre  S  Saintes,  marié  à  Anne  Boutet,  dont  il 
était  veuf  le  22  oct.  1694  ;  3°  Louis,  s''  du  MagnoU 
(Llnazay,  Vien.),  procureur,  puis  contrôleur  des  dépens 
à  Civray,  épousa  le  24  oct.  1701  Catherine  Dumas  ; 
l"  Pierre,  qui  suit  ;  5"  Judith,  mariée  le  29  août  I f'.Stj 
a  Jacques  Admirault,  avocat  en  Parlement  ;  6°  Jeanne, 
épousa  d'abord  Isaac  Tribert,  puis  le  2  août  1706,  Louis 
Tahourdin,  avocat  :  7"  Anne,  femme  de  Jean  Coudert, 
s1'  de  Prévignaud,  procureur  fiscal  du  marquisat  de 
Ruffec  :  8°  .Marie,  épousa  le  10  nov.  1694  Isaac  Vau- 
gelade,  s1'  du  Breuillac,  greffier  des  traites  à  Civray. 

6.  —  Fnvre  (Pierre),  sr  de  Lisle,  capitaine  des 
brigades  des  fermes  du  Roi,  épousa  le  4  juil.  1712 
Marie-Anne  Rivaud,  qui  lui  donna  :  1"  Etienne,  né  le 
7  oct.  1716  ;  2°  Jacques, né  le  26  nov.  1719;  3»  Pierre- 
Jean,  né  le  21  août  1725  :  4°  Jean-Baptiste-Pieiibe, 
qui  suit. 

7.  —  Fnvre  (Jean-Baptiste-Pierre),  né  le  26  sept. 
1734,  reçu  procureur  au  siège  royal  de  Civray  le 
2   avril   1759,     puis    receveur   des    droits,    épousa    le 

14  mars  1757  Louise  Vigant  et  mourut  le  2  oct  1812, 
ayant  eu  :  1"  Locise-Crescente,  née  le  28  janv.  1758  ; 
2°  Jacques-Marie-Jean-Baptiste, avocat  en  Parlement, 
né  le  3  sept.  1760,  fut  marié  d'abord  à  N...  Vivien, 
puis  à  Françoise-Adélaïde  Baiibotin,  et  en  eut 
Adélaïde-Clarisse,  née  le  20  août  1802  et  mariée,  le 
25  juin  1821,  a  Jacques  l'iuolteau,  notaire  ;  3"  Jacques- 
Marie,  qui  suit  ;  4°  Lucie,  née  le  13 janv.  1770,  épouse 
le  17  mai  1794  de  Joseph-Pierre-Henri  Lambert,  officier 
d'administration. 

8.  — Favre  (Jacques-Marie),  né  le  31  juil.  1761, fut 
le  5  sept.  1792  capitaine  au  2e  bataillon  de  la  Vienne, 
puis  ensuite  attaché  au  général  Rivaud,  le  4  avril  1795, 
et  devint  son  aide  de  camp.  Nommé  chef  d'escadron  le 

15  juin  1S02,  il  l'ut  mis  à  la  retraite  lo  28  Tév.  1S05, 
après  avoir  été  blessé,  ainsi  que  son  général, 'à  Marengo. 
11  devint  ensuite  entreposeur  des  tabacs  à  Poitiers  et 
épousa  le  3  mai  1811  Agathe-Dorolhée-Marie  Barbier, 
fille  de  Jean,  sr  de  la  Planche,  et  de  Marie  Gaschet. 
Il  mourut  le  23  sept.  1819,  laissant  :  1°  Sidonib-Marie, 
née  le  26  fév.  1812,  mariée  le  23  oct.  1S33  à  Einmanuel- 
Marie-Vinceot  Parent  de  Curzon,  et  décédée  le  14  oct. 
1836  :  2°  Marie-Louise,  née  le  19  fév.  1814,  morte  H 
Poitiers  le  29  avril  1S87  ;  3°  Marie-Célie,  néo  le 
27  juin  1816,  déeédée  en  1829. 

§  IV.  —  Branche  éteinte. 

4.  —  Favre  (Jean  ,  fils  puîné  de  Jacques,  et  de 
Jeanne  Tépault  (3°  deg.,  §  III),  épousa  Françoise 
Chopin,  dont  il  eut  :  1»  Antoinette,  mariée  en  1652  a 
Jacques  Pautrot  ;  2"  Jacques,  qui  suit  :  3°  Catherine, 
épouse  d'abord,  vers  1660.  de  Mathieu  Péan,  procureur 
au  Présidial  de  Poitiers,  puis  en  1667  de  Nicolas 
Villars  ;  1°  Marie,  née  le  4  avril  1639  et  décédée 
le  17  déc.  1659  ;  5°  Alexandre,  né  le  27  fév.   1647. 

5.  —  Favre  (Jacquos),  avocat  au  siège  royal  de 
Civray,  né  le  28  mars  1636,  épousa  Marie  TniBERT,  et 
était  déeédé  avant  le  4  mai  1689,  date  où  sa  fille  Anne 
parait  dans  un  acte. 


368 


FAVRE  DECHAIXKMS 


FAÏ 


FAVRE  D'ECHALLENS.  —  Famille 
quiest  venue  habilur  le  Poilu»  au  xix'  siècle.  D'après  des 
traditions  de  famille,  elle  sérail  originaire  de  la  Suisse. 
d'où  un  de  ses  membres  serait  venu  s'établir  dans  le 
pays  Messin.  Après  y  avoir  l'ait  souche,  un  de  ses  des- 
cendants est  venu  habiter  notre  province. 

Blason  :  d'azur  à  la  fasec  d'or  accom- 
pagnée en  chef  d'une  rose  (ou  quarte- 
feuille;  d'argent  boutonnée  d'or,  et  en 
pointe  d'un  fer  il  cheval  aussi  d'argent, 
allas  d'or.  (Chérin,  p.  77.  dos.  1569,  dit 
la  fasce  «  d'argent  ».  La  branche  cadet  c 
a  adopté  le  blaso-n  des  Monmillon.) 

On  trouve  dans  les  dossiers  de  Chérin,  p.  77,  une 
filiation  remontant  a  Jean  Favre,  sgr  d'un  fief  à 
Ecballens,  reçu  bourgeois  de  Genève  en  1507.  Dans  une 
note,  on  dit  que  cette  filiation  a  élé  dressée  en  août 
1754  sur  un  tableau  généalogique   et  d'après   un   arrêt 


du  sénat  de  Genève  du  30  déc.  1743. 


SI-. 


Branche  aînée. 


Nous  donnons  seulement  les  derniers  degrés. 

Favre  d'Fchallens  (Charles),  né  en  1738, 
décédé  en  1843,  marié  à  Marie  nu  Verger,  eut  au 
moins  :  1°  Jean-Joseph-Roiiert-Chables,  qui  suit  ; 
2"  Gilberte-Marie-Anne-Zoé,  décédée  lel  I  mars  1S62, 
âgée  de  64  ans  ;  3°  Virginie,  mariée  à  N...  Gombaud  de 
Séréville. 

Favre  d'EclialIens  (Jean-Joseph-Robert- 
Charles),  ancien  officier  de  la  garde  royale,  né  vers 
1802,  épousa  à  S'-Martin-Lars  (Vien.),  vers  1840, 
Marie-Emma-Séraphine  duVehrier  de  Boulzat,  fille  de 
Antoine,  et  de  Aimée  Desmier  du  Roc,  et  mourut  au  châ- 
teau de  Pleuville  (Char.)  le  7  déc.  18S6.  11  avait  eu  pour 
onfants  :  1°  Charles  -Barthélémy,  qui  suit;  2°  Marie- 
Gabriellé,  mariée  a  Gaston-Joseph  de  Lattre  de  Tas- 
signy;  3"  Louis-Paul,  rapporté  au  §11;  4°  Marguerite- 
Catherine-Virginie,  décédée  au  Sacré-Cœur  de  Poitiers 
le  26  fév.  1859,  dans  sa  15°  année  ;  5°  Anatole, 
mort  à  Poitiers  à  22  ans,  le  29  avril  1865  :  6°  Maurice, 
mort  également  à  Poitiers,  âgé  de  17  ans,  le  18  juil. 
1863  ;   7°    Fehnand,  marié  le  12janv.  18S6  à    Marthe 

GOMBAUD    DE    SÉRÉVILLE,      dont     Ull    fils,    PHILIPPE. 

Favre  d'Fchallens  (Charles-Barthélémy) 
a  épousé  le  5  juin  1860  Marie-Geneviève-Antoinette  de 
MAiLLOu.dont  il  a  eu:  1"  Maiic-Robert-René,  qui  suit; 
2°  Marouerite. 

Favre  <l  Fcliallens  (Marc-Robert-René) 
s'est  marié  à  Madeleine  d'Essenat,  et  en  a  :  1°  Hubert, 
2°  Renée,  3°  Solange,  4"  Marguerite. 


III. 


Branche  cadette. 


Favre  d'Ecliallens  de  la  I»aillerie 

(Louis-Paul),  fils  puîné  de  Jean-Joseph-fiobert-Charles, 
et  de  Marie-Emma-Séraphiue  du  Verrier  de  Boulzat,  qui 
précèdent,  a  épouse  Marie-Radegonde-Séraphine  Mon- 
millon de  la  Raillerie,  fille  de  Pi...,  et  de  Thérèse- 
Philippine  du  Verrier  de  Boulzat,  et  est  décédé  à  Usson 
(Vien.),  le  5  ocl.  18S1,  âgé  de  42  ans,  laissant  Marie- 
Louis-Henri,  qui  suit. 

Favre  d'Echallens  de  la  Paillerie 
(Marie-Louis-Henri)  s'est  marié  en  1893  à  Marie-Rade- 
gonde-Héliette  de  Maichin,  fille  de  Raoul,  et  de 
Malhilde  Parenteau  de  la  Voûte.  H  est  mort  à  Poi- 
tiers le  23  janv.  1896,  dans  sa  23e  année,  laissant  un 
fils,  Louis. 


FAVREAU. 


V.  Favereau. 


FAVRIE    (de    LA). 

(V.  Facrie,  Faverie.) 


On    trouve    ce   nom. 


FAVRIOU,  —  Famille  des  environs  de 
S'-Maixent  au  xvnc  siècle  Une  famille  de  ce  nom  existait 
aussi  aux  Sables-d'Olonne,  car  il  y  avait  un  Fief-Favriou 
àOlonne.  (Arch.  Vendée,  R.  817.) 

Favriou  (Jean),  marchand  a  Reigné,  fut  inscrit 
d'office  à  l'Armoriai  de  1700  avec  le  blason  suivant  : 
«  de  sinople  à  la  croix  d'argent,  dentelée  d'or  ». 

Favriou  Marguerite,  épousa  le  11  janv.  1773 
Jacques-Robert-François-Marie  Nozereau,  lieuteuant- 
général  de  S'-Maixent. 

FAVROT.  —  V.  Faverot  et  Favereau. 

FAY  de  la  lAII.I.Ii:  (du).  —  Famille 
noble  et  ancienne  qui  paraît  être  originaire  du  Mireba- 
lais  (Anjou  et  Poitou),  où  on  la  trouve  établie  dès  le  mi- 
lieu du  xiv*  siècle.  La  branche  aînée  des  sgrs  du  Peux  de 
Cissé  (Cissé,  Vien.)  a  subsisté  du  xiv1'  au  xvii"  siècle. 
Ses  titres  qui  étaient  passés  aux  Joubert  de  Cissé  ont 
été  perdus  en  grande  partie.  Mais  il  reste  quelques 
pièces  importantes  aux  Archives  de  la  Vienne.  (E1  37.) 
Le  nom  primitif  était  de  Faye,  mais  l'usage  l'a  trans- 
formé en  de  ou  nu  Fay.  Les  papiers  des  du  Fay  de  la 
Taillée  ayant  été  brûlés  presque  eu  totalité  en.  1793,  il 
ne  reste  à  cette  famille  que  peu  de  documents  origi- 
naux anciens. 

Nous  nous  sommes  servis  pour  établir  cette  généalogie 
des  notes  communiquées  par  MM.  Anatole  de  Brémoud 
d'Ars,  l'abbé  Alfred  Laigeault  et  Laurence,  et  extraites 
en  partie  des  preuves  de  Malte  fournies 
par  le  Chevalier  du  Fay  en  1775  ou  des 
registres  paroissiaux  de  Niort  et  des  en- 
virons. 

Blaion  :    d'azur  à  2    cerfs   (ou   ran- 
chiers)    d'or    passant    l'un    sur    l'autre. 
M.  de  la  Morincric  dit  d'azur  à  3  ranchiers  passant  d'or. 
Mais  c'est  une  erreur. 

Fay  (Elie  du),  Ec,  fut  témoin  le  5  mai  1342,  à 
Poitiers,  d'une  donation  faite  au  prieur  de  Chêne,  hé. 
(D.  F.  7.) 

Faye  (Jean  de),  Ec.  (écrit  parfois  I'av),  reçut  en 
don  du  duc  d'Anjou,  le  17  janv.  1396,  le  fief  du  Peux  de 
Cissé  (Vien.)  comme  récompense  de  ses  services  dans 
les  aimées.  (A.  H.  P.  1  et  Arch.  Vien.  E'  37.). 

Fay  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du  Peux  de  Cissé,  est 
dit  fils  aîné  de  Jean,  naguère  décédé,  dans  un  acte  du 
5    avril  1457.  (E'  37.) 

Fay  (Susanne  de)  épousa  vers  1480....  Suppin. 
Elle  est  mentionnée  avec  son  gendre  Michel  Laubugeois, 
Ec.,  dans  un  acte  de  1316.  (G9  36, 

Faye  (Hugues  de)  est  mentionné  dans  une  en- 
quête du  13  sept.  1489  comme  ayant  maltraité  un 
sergent  de  S'-Hilaire-le-Crand,  a  Masseuil.    G,  891.) 

Fay  (Hugues  de),  Ec  ,  sgr  du  Peux  de  Cissé,  fut 
tué  à  la  guerre  dans  la  compagnie  de  Nicolas  d'Anjou, 
sgr  de  Mézières.  Il  eut  pour  tille  unique  Nicole,  D°  do 
Cissé,  qui  vendit  ce  fief  le  26  avril  1537  à  Jean  Le 
Bascle,  Ec.,  sgr  des  Défends,  son  cousin.  (E1  37.) 
(Gén.  Joubert.) 


FAY  (.lu) 

Fay  (René    de),  Ec,  sgr   de  Ribouard,  épousa  le 

9  sept.  1525  (Fourneau,  not,  sous  ta  cour  de  Londun) 

Jacquine  d'Arsac,  fille  de  Roland]  Eo.,  sgr  de  Savoie, 
ci  de  Julienue  do  Lugerie  ? 

Fay  (Gilles  de),  Ec,  Bgr  de  Ribouard,  arreuta  un 
pré  de  la  cure  de  Cissé  le  13  mai  1578.  (Arch.  Vion. 
E»  110,  Joubcrt.) 

Fay  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  Ribouard,  épousa  Ma- 
deleine Pouc.heiion,  qui  so  remaria  le  13  déc.  1587  à 
Amalile  de  Bosquevert.  (Gén.  Bosquevert.) 

Fay  (René  de),  Ec.,  sgr  de  Hibouard,  passa  un 
acte  le  1  juil.  1603. 

Fay  (Hugues  de),  Ec,  sgr  de  Ribouard,  consentit 
une  obligation  k  Rnnaventure  Irland,  soldée  le  31  juil, 
1636  par  son  fils  René,  qui  suit.  (Arcli.  la  Barre.) 

Fay  (René  de),Ëc,  sgr  de  Ribouard,  des  Rouilleras, 
est  dit  «  le  jeune  »  dans  un  acte  de  1631  (reg.  Clssé), 
et  figure  comme  créancier  de  feu  Nicolas  Fouquerant, 
Ec,  sgr  de  la  Trévillière,  daus  un  accord  passé  eu  1636. 
11  épousa  vers  1630  Viocente  MARCHAND,  fille  de  Claude, 
valet  de  garde-robe  du  Roi,  puis,  avant  1636,  liachel 
Eveillard,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Vergne. 

Fay  (Philippe  du),  sgr  de  la  Taillée,  marié  a  Niort. 
le  12  fév.  1623,  à  Jeanne  Texieh,  et  décédé  avant  1631. 
avait  eu  Jeanne,  née  au  même  lieu  le  16  mars  1625  et 
décédée  le  13  nov.  163».  (Not.  Laurence.) 

Fay  (Alexis-Noël  du  ,  Ec.,  sgr  de  S'-Vinccnt.  ha- 
bitait S'  Jean-d'Angélj  en  1654.  (Arch.  Char.-luf. 
E.  181  )  Il  épousa  Jeanne  Sabaterv  ?  (Peut-être  d'une 
auire  famille.) 

Fay  (Susanue  du)  se  maria  à  Auguste  de  Béjarry, 
Chev.  de  S'-Louis,  officier  vendéen  distingué,  co  uninn- 
dant  d'une  des  divisions  de  l'armée  catholique  et  royale, 
et  qui  mourut  eu  1S24.  (Gén.  Béjarry.)  Peut-être  d'une 
autre  famille. 

Nous  plaçons  à  part  les  personnages  suivants  qui 
forment  une  branche  particulière 

Fay  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  l'Epine  (Usson,  Vien  ), 

épousa  d'abord  N puis  en  1444  (?]  Marie  Aricumert. 

Dc  de  Ribouard  (Cissé,  Vien.),  veuve  de  Nicole  Mach on, 
sgr  des  Loges,  qui  étant  veuve  fit  aveu  de  l  Epine  le 
1«  avril  1456.  (D.  F.  85,  f°  10.)  Du  1"  lit  il  eut  au  moins 
Jean,  qui  suit,  et  peut-être  du  2'  lit:  Louis,  Ee  ,  sgr 
de  Rechiguevoi-in.  qui  épousa  vers  1410  Catherine  nE 
Iîechignevoisin,  fille  de  Pierre.  Ec.  sgr  de  Rechigne- 
voisin  en  Berry,  et  de  Jeanne  de  la  Celle.  Dans  un 
aveu  de  la  Pibolière  fait  k  Vouvent,  le  8  juin  1506. 
il  est  dit  que  Louis  fit  cession  à  Jeanne  Machon. 
(C  531.)  Peut  être  eut-il  pour  fille  Louise,  mariée  vers 
1500  à  Antoine  de  Jlontsorbier.  Pierre  parait  avoir  eu 
d'autres  enfants,  dont  l'un  aurait  été  père  dc  Pierre 
qui  forme  le  1°'  degr   du  §  1"  des  du  Fay  je  la  Taillée. 

Fay  (Jean  de).  Ec,  sgr  de  la  Pibolicre,  ou  Puybolièro 

(Pairé-sur-Venrtée),  des  Loges  (S'-Etienne-des-Loges, 
Vend.),  Mouzcnière?  fit  aveu  k  Vouvent  le  9  |uin  1445 
pour  la  Pibolière,  à  cause  de  sa  femme,  et  les  25  juil. 
1461  et  26  oc i.  1469  pour  le  fief  des  Loges.  (Arch.  Vien. 
C.  524  et  531  )  11  épousa  en  1444  Jeanne  MacBON,  fille 
de  Nicolas,  sgr  des  Loges,  et  de  Marie  Arcmhert,  dont 
il  eut  sans  doute  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2"  Jacijiif.s,  qui 
fit  hommage,  le  2  mars  1506,  du  fief  de  la  Pibolière,  au 
nom  de  son  frère  (C.  531);  3°  sans  doute  Antoinette  (?), 
mariée  vers  1480  k  Antoine  de  Iîechignevoisin,  Ec  . 
sgr  de  Guron.  Dans  le  reg.  de  Malle  on  l'appelle  «  de 
ltihouard  ». 

Fay  (Pierre  de),  Ec,  sgr  delà  Pibolière,  des  Roul- 
lièrcs  et  des  Loges,  fit  aveu  à  Vouvent  le  8  juiu  1506  et 

Diction.  Histor.  et  Gknéal.  des  Familles  du 


FAY  («lu) 


369 


le  2  mars  1518.  Il  est  dit  décédé  avant  1526,  ayant  vendu 
la  Pibolière  à  Malburin  Laniherton,  Ec.  (C.  531.)  11 
épousa  Françoise  DE  Rkz.w,  fille  dc.  Jacques,  Ec.  sgr 
de  la  Jarrie,  et  de  Jacquctte  dc  8t0-Flaive;  et  parall 
èlre  décédé  sans  postérité  ;  il  eut  pour  héritier  principal 
Yvon  de  Rcchignevoisin,  Ec,  sgr  do  Guron,  des  Loges,  et 
fil  aveu  de  la  Grande-Epine  le  25  oct,  1525.  (D.  F.  S5.) 

1.  —  Fay  François  de),  Ec,  sgr  du  Bois,  la  Grande- 
Epine,   fit  aveu   de  ce  fief  le  21  avril  1553.  (D.  F.  Ni. 
Marié  vers  1530   k  Charlotte  de  Iîechignevoisin,   fille 
de  Yvon.  Ec,  sgr  de  Guron,  et  de  Antoinette  Réorteau, 
il  eut  pour  fils  : 

2   —  Fay  (Antoine  dc),  Ec,  sgr  du  Bois?  qui  était 

décédé  avant  le  1"  oct.  1590,  laissant  des  enfants 
mineurs,  alors  sous  la  tutelle  de  Aubin  de  Rechigne- 
voisin,  Ec,  sgr  de  Loubillé.  (Gén.  Iîechignevoisin.) 


I" 


Branche  de  LA  TAILLÉE. 


1.  —  Fay  (Pierre  du),  Ec,  sgr  dc  Ribouard,  vivant 
à  la  fin  du  XVe  siècle,  fut  père  de  Matiiuun,  qui  suit, 
comme  on  le  voit  par  plusieurs  actes  mentionnés  dans 
les  preuves  de  Malle  de  1775.  D'après  une  note,  il 
acquit  le  24  nov.  L505  divers  fiefs  a  Cissé,  vendus  par 
Mathurin  de  Fay,  sgr  du  Peux,  son  frère/  Si  ec  rensci- 
gement  est  exact,  il  serait  petit-fils  de  Pierre  de  Fay, 
s'  de  l'Epine,  et  de  Marie  Arcmhert,  sa  2°  femme.  (V.  les 
noms  isolés.) 

2.  —  Fay  (Mathurin  du),  Ec,  sgr  dc  Ribouard  cl 
de  la  Bordrie,  en  la  1!  ••  de  Montaigu,  rendit  hommage 
et  dénombrement  du  fief  de  la  Fournigaudrie  (Echiré, 
H. -S.  k  noble  Jean  de  Gascougnolles.  Ec,  sgr  de  la 
Taillée,  le  7  août  1519,  par  les  mains  de  Mathurin 
Marhœuf,  licencié  es  lois,  et  Hilairet  Barluet,  ses 
tuteurs.  Le  17  août  de  la  même  année,  les  mêmes 
firent  rendre  les  foi,  hommage-lige  et  serment  de  fidé- 
lité que  ledit  Mathurin  devait  audit  sgr  de  la  Taillée 
pour  l'hôtel  noble  de  la  Fournigaudrie  et  ses  apparte- 
nances. Maihurin  épousa  le  6  juil.  1532  Frogeart,  not. 
au  Beugnou)  Françoise  du  Beugnon,  fille  de  Mathurin, 
sgr  du  Beugnon,  et  de  Susanne  d'Ervaulx,  dont  il  eut  : 
1°  Hector,  qui  suit;  2*  d'après  M.  Anat.de  Rremond 
d'Ars,    Catherine. 

3.  —  Fay  (Hector  du),  Ec,  sgr  de  la  Bordrie,  la 
Fournigaudrie,  et  de  Souche,  reçut  le  21  juil.  15'JS  quit- 
tance de  3  écus  sols  pour  sa  contribution  au  ban  et 
arrière-ban.  Il  avait  épousé  le  20  avril  1566  (Thomas  et 
Biaise  Bebry,  not.)  Antoinette  de  Gascougnolles,  fille 
de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Taillée  et  du  Coudray,  et  de 
Marguerite  de  Bouineray  ?  qui  lui  donna:  1»  Timothée, 
qui  suit;  2°  Jacques,  qui  a  formé  la  branche  de  Milan. 

§  m  ; 

3°  Louis,  sgr  de  Souche,  sergent-major  de  la  ville  de 
Niort  [capitaine  et  commandant  de  place),  décédé  avant 
1677,  après  avoir  été  marié  à  Susanne  de  MaYRÉ,  fille 
de  Simon,  receveur  des  tailles  à  Niort,  et  de  Susanne 
Manceau,  dont  il  eut  :  a.  Susanne,  née  k  Niort  le  6  mars 
1622,  mariée  le  1er  mars  1655  k  Pierre  de  la  Barre, 
Ec,  sgr  dudit  lieu  et  de  Vaution;  h.  Pierre,  Chev. 
de  Souche,  qui  était  sergeut  de  bataille  et  capitaine  de 
chevau-légers  en  1655,  fut  maintenu  noble  en  1667  et 
parait  èlre  décédé  sans  postérité;  c.  Philippe,  sgr  de 
Souche  et  de  Ruffigné,  était  capitaine  de  chevau-légers 
en  16S4,  lorsqu'il  fut  reçu  Chev.  de  Si-Lazare.  Il  était  né 
vers  1642.  Il  abjura  le  protestantisme  en  1688  cl 
Umc  de  Maintenon,  dans  une  de  ses  lettres  adressées 
k  ses  parenis  du  Poitou,  se  félicite  de  la  conversion  de 
M.  de  Souche.  Marié  k  Niort  'âgé  (le  35  ans),  le  17  janv. 

Poitou.  24 


370 


FAT  (du) 


«^i 


FAI   (du) 


1677,  à  Françoise  Hillahet,  veuve  de  Henry  Duverger, 
sgr  de  Bessé,  il  eut  au  moins  deux  enfants  :  Loi'is, 
né  à  Niort  le  12  oct.  1677,  vivant  en  1634,  qui  parait 
cire  décédé  jeune,  et  Philippe,  inhumé  dans  l'église 
de  Souche,  le  11  nov.  1632,  âgé  de  21  mois. 

i°  René,  sgr  de  Ternanteuil,  parrain  a  Niort  le 
31  déc  1630,  est  qualifié  de  sgr  de  Bourousses,  dans 
une  déclaration  de  1639;  c'est  lui  qui  fut  sgr  de 
Boissc,  marié  à  Susanne  de  Malortie,  dont  il  eut 
Sosannb,  qui  épousa  le  6  janv.  1644  Jacques  de 
Fleury,  puis  le  2  août  1651  Jacques  de  Mauvise; 
S"  Esther,  mariée  aMenaud  Debure,  Ec,  sgr  deRuzay; 
6"  Marguerite,  femme  de  Jérémie  Barbier,  Ec,  s'  de 
la  Roche;  1"  Antoinette,  épouse  de  André  de  Manière, 
Ec,  sgr  de  la  Cave,  puis  de  Jean  Fouquet,  Ec,  sgr  de 
la  Garde.  (Ils  vivaient  tous  en  1611.) 

4.  —  Fay  (Timolliée  du),  Ec,  sgr  de  la  Taillée, 
la  Bordrie  et  Souche,  épousa  le  1"  mars  1591  (Chau- 
veau,  not.i  Marie  Sicateau,  fille  de  Simon,  sgr  de  la 
Tricherie  (île  de  Ré),  et  de  Françoise  Chasteîgnor. 
Timothée  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  les  bieus  de 
ses  père  et  mère,  et  était  décédé  avant  le  18  juin  1616. 
date  où  sa  veuve,  comme  tutrice  et  au  nom  de  ses 
enfants,  partagea  avec  les  frères  et  sœurs  de  son  mari. 
Elle  fit  ensuite  accord  avec  eux  le  19  janv.  1611.  (Arch. 
Vien.  En  640).  Ils  eurent  pour  enfants:  1°  Josoé,  qui 
suit;  2°  Elisabeth,  3»  Anne,  mariée  le  24  juil.  1611 
'a  Daniel  Bonnard,  Ec.  sgr  du  Marais  d'Anloigny; 
4°  Olympe,  femme  de  François  Chasteigner,  Ec,  sgr 
de  la  Limandière. 

5.  —  Fay  (Josué  du),  Ec,  sgr  de  la  Taillée, 
Echiré.  Exoudun.  Cigogne,  etc.,  fit.  le  13  juin  1631, 
dénombrement  et  hommage  de  ses  terres  à  Jacques- 
Emmanuel  d'Aumont,  Chev.,  sgr  B"  d'Aubigny  et  Faye 
(Bigot  et  Brelay,  not.),  et  le  23  juil.  1633.  Il  "obtint  du 
Clc  de  Parabère,  gouverneur  pour  le  Roi  du  Haut  et  du 
Bas-Poitou,  un  certificat  de  comparution  au  camp  de  la 
Villatte  en  Lorraine,  où  pour  cause  de  maladie  il  avait 
délaissé  le  s'  Philippe  Nantis  avec  équipages  d'armes  et 
chevaux,  après  y  avoir  servi  plusieurs  mois.  (Certificat 
du  8  oct.  1635.)  Josué  épousa  à  Cigogne,  le  21  avril 
1629  (Dupuis,  not.),  Prégente  de  Magné,  fille  de  Ben- 
jamin, sgr  de  la  Cigogne,  Exoudun.  et  de  Susanne  de 
Culant.  et  en  eut:  1°  Louis,  qui  suit;  2°  JosiÉ.  sgr 
d'Exoudun,  marié  a  Marguerite  Marchant,  et  décédé 
avant  1131,  ayant  eu  :  a.  Louis,  né  vers  1610,  mort  à 
Niort  le  17  janv.  1677;  b.  Charles-Pierre,  né  à  Niort 
le  17  fév.  1671,  enseigne  de  vaisseau,  possédait  eu  1717 
le  fief  de  la  Madeleine  Thairé,  Char.-Inf.j  (Noms  féo- 
daux); c.  Benjamin-Josdé,  né  à  Niort  le  1S  sept.  1672; 

d.  Marguerite-Hélène,  née  à  Niort  le  21  mars  1673, 

e.  Angélique- Prégente,  née  à  Niort  le  30  déc.  1674, 
mariée  à  N...  de  Marbœuf;  f.  Henri-Prégent,  né  a  Niort 
le  24  mai  1676;  o.  Marguerite,  née  à  Niort  le  2  mars 
1681;  /(.  Hector,  sgr  de  la  Madeleine,  aide-major  au 
régiment  Royal-Etrauger-Cavalerie,  marié  à  Niort,  âgé 
de  47  ans,  le  15  janv.  1731,  a  Marie-Louise  de  Cac- 
mont,  rendit  aveu  a  Rochefort  en  1708  pour  le  fief  de 
la  Madeleine. 

3°  Marguerite,  mariée  a  Charles  Janvre,  Chev., 
sgr  de  Lestortière,  le  26  janv.  1670;  4°  Hélène, 
D°  des  Roches  ;  5"  Angélique,  D"  de  la  Sauvagère, 
marraine  à  Niort,  le  30  déc.  1674,  de  sa  nièce  An- 
gélique-Prégente,  et  encore  le  2  fév.  1719,  de  Marie- 
Françoise-Elisabeth,  fille  de  Georges-Cuillaume-Louis, 
et  de  Françoise  du  Vergier  de  la  Roche-Jacquelein 
(7°  deg);  6*  Marie,  épouse  de  Louis  Gourjault. 
Chev.,  sgr  de  Passac;  7*  Prégente,  qui  partagea  avec 
ses  frères  et  sœurs  le  18  sept.  1066. 


6.  —  Fay  (Louis  du),  Chev.,  sgr  de  la  Taillée,  la 
Molhe-d'Echiré,  Exoudun,  Cigogne,  Vandré,  elc.  fut 
maintenu  en  sa  noblesse  avec  ses  frères  et  sœurs  par 
Barentin  le  3  sept.  1667.  Il  paraîtrait,  d'après  des  noies 
de  famille,  que  Louis  fut  tuteur  de  Françoise  d'Aubigué 
(nièce  do  M1""  de  Maintenon),  et  que  Louis  XIV  lui 
écrivit  en  le  qualifiant  de  Marquis.  Louis  rendit  aveu 
et  hommage  des  fiefs  qu'il  possédait,  le  25  lév.  1670, 
à  Armand,  duc  de  Mazarin  et  de  la  Meilleraye,  à  cause 
de  sa  B"'c  de  Parthenay,  et  les  22  déc.  1683  et  27  fév. 
1684  à  Lusignan  pour  le  tief  de  Loubigué.  (Arch.  Vien. 
C.  399.)  Il  parlagea  avec  ses  frères  et  sœurs  le  ISsept. 
1666  les  biens  de  sou  père,  et  fit  un  nouveau  partage  le 
11  oct.  1680  pour  ceux  de  sa  mère.  Louis  abjura  le  pro- 
testantisme entre  les  mains  du  curé  de  Cherveux,  le 
11  déc.  1685,  et  c'est  lui  qui.  d'après  le  Vie  Horric  de 
Beaucaire,  fut  nommé  administrateur  du  domaine 
d'Olbreuse  par  Eléonore,  duchesse  de  Brunswick,  après 
la  mort  de  sou  frère,  Alexandre.  Dcsmier.  Lui-même 
mourut  en  1697.  Il  avail  épousé  au  château  de  Vandré 
(Saintonge),  le  9  déc.  1683  (Manacé,  not.).  Elisabeth- 
Françoise  Martel  de  Vandré,  fille  de  Hector.  Chev.,  sgr 
de  Vandré,  capitaine  de  vaisseau,  et  de  Elisabeth  Tes- 
sereau  (elle  était  nièce  à  la  mode  de  Bretagne  d'Eléo- 
nore  d'Olbreuse),  dont  Georges-Guillaume-Louis,  qui 
suit.  Dans  la  généalogie  des  Babault  de  la  Vaudebreuil 
(p.  821),  on  cite  un  accord  du  20  mai  1114,  entre 
Georges-Gcillaume-Louis  du  Fay,  frère  de  Louis  du 
Fay,  frère  consanguin  de  Marguerite-Prudence  du 
Fay,  avec  les  Rabault,  au  sujet  de  la  succession  de 
Prégente  du  Fay.  Cette  note  semblerait  indiquer  un 
lor  mariage  de  Louis  du  Fay  dont  on  ne  trouve  pas 
trace  ailleurs.  Ce  Louis  assista  en  1663  au  mariage  de 
René  Rabault,   Ec,  sgr  de  la  Vaudebreuil. 

1.  —  Fay  {Gcorgcs-Guillaume-Louis  du),  Chev., 
sgr  de  la  Taillée,  Echiré,  Exoudun,  Vandré,  Magné, 
Cigogne,  etc.,  né  à  Niort  le  11  janv.  1686,  reçut  les 
noms  de  Georges-Guillaume  portés  par  le  duc  de  Brun- 
swick, mari  d'Eléonore  d'Olbreuse,  son  parrain.  Il 
partagea  le  2  janv.  1124  avec  Hector  du  Fay,  Ec,  sgr 
de  la  Madeleine,  la  Dc  de  Marbœuf.  et  Philippe 
Janvre,  Ec,  sgr  de  Lestortière,  ses  cousins  germains, 
et  Marie  Prégente,  Louise-Elisabeth,  Marie- Françoise 
et  Jacquette-Prégente  Gourjault,  ses  nièces  a  la  mode 
dc  Bretagne,  les  biens  provenant  de  la  succession 
des  Dcs  des  Roches  et  de  la  Sauvagère.  Il  transigea 
le  1"  juin  1149  avec  sa  cousine  germaine  Marie-Elisa- 
beth Gaillard,  veuve  en  l™3  noces  de  Auguste-Alphée 
Guilton  de  Maulevrier,  Chev.,  sgr  d'Aigonnay,  et  alors 
épouse  de  Louis-Charles  de  Ponthieu,  Chev..  sgr  de 
Guignebourg.  etc.,  pour  terminer  toutes  contestations 
au  sujet  de  la  sgrie  de  Vandré  et  de  différentes  terres 
provenant  de  la  succession  de  Hector  Martel,  leur  auteur 
commun.  Il  passait  aussi  un  accord  en  1145  avec  Phi- 
lippe-Armand et  J.-B.  du  Vergier,  ses  beaux-frères, 
héritiers  de  René-Louis  du  Vergier,  leur  frère;  et  avec 
Marguerite  Duvivier,  veuve  de  ce  dernier.  (Archiv.  de 
la  Durbellière.)  Le  4  sept.  1699,  le  1"  avril  1700  et  le 
1er  sept.  1722,  il  fit  hommage  à  la  duché  de  la  Meilleraye 
des  fiefs  qu'il  possédait  à  Echiré,  et  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  le  26  fév.  1715  par  M.  de  Richebourg.  Il  épousa 
le  19  fév.  1703  (Baufrete:iu  et  Tazeau,  not.  de  la  Rnlt  de 
Mauléon),  et  le  21  à  S'-Aubin-Baubigné,  Françnise-Ar- 
mande  du  Vergier  de  laRochejacquelein,  fille  aînée  de 
Armand-François,  Chev.,  sgr  Mft  de  la  Rochejacquelcin, 
et  de  Marie- Elisabeth  deCaumont.  Il  mourut  àNiort  le  15 
juin  1760  et  fut  inhumé  à  N.-D.,  chapelle  de  S,e-Cathe- 
rine,  sépulture  des  du  Fay.  Il  avail  reçu  d'Eléonore 
d'Olbreuse,    le   28   mars   1116,   une  lettre  lui  faisant 


FAY  (du) 


I  AV  (du) 


371 


connaîtra  qu'il  partagerait  dorauaTaot  les  revenus  de  la 

terre  d'Olbreuse  avec  Alexandre  Prévost  de  l'.agemont, 
M11"  île  t'.agemoiil,  sa  sœur,  M""  Jeanne  de  Sarragau 
du  Breuil,  mariée  à  Pierre  de  Montaleiubert,  Chev  ,  sgr 
de  Vaux,  elc...  Ses  enfants  lurent:  1*  Henriette  - 
II  :i iae-A^gklique,  mariée  a  Niort  (âgée  de  42  ans), 
lo  3  mai  1751,  à  Pierre-Philippe-Ignace  de  Trioû  de 
Uontaletnbert,  sgr  d'Epanvilliers  ;  2"  Marie-Annk- 
('.iiaiilotte,  supérieure  des  Sœurs  de  la  Miséricorde, 
déeédée k  Niort,  le  24  oct.  1777,  a  70  ans;  3"  Auouste- 
Henry-Loois,  sgr  de  la  Taillée,  moil  a  Niort  le  18  mai 
1742,  k  31  ans;  4°  Louis-Charles-Marc,  sgr  de  la 
'l'aillée,  Exouduu,  Eebiré,  embrassa  l'état  ecclésiastique 
et  fut  connu  sous  le  nom  d'abbé  de  la  Taillée  ;  il  rendit 
hommage  au  Roi  le  6  mars  1773  de  la  sgrie  de  Lou- 
bigué,  comme  mouvant  de  Lusignan,  et  vola  par  pro- 
cureur à  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou  eu  1789. 
L'abbé  de  la  Taillée,  qui  s'occupa  toute  sa  vie  de 
bonnes  œuvres,  est  mort  à  Niort  (N.-D.)  le  10  fév. 
1794,  à  81  ans,  laissant  tous  ses  biens  k  son  frère; 
o"  Louis-Armand-Philippe,  qui  suit;  6"  Marie  Fran- 
çoise-Elisabeth, née  à  Niort,  le  31  janv.  1719;  T"  Maria- 
Jeanne-Radegonde-Agathe,  décédée  à  Niort  le  20  dée. 
1793  ;  8°  Marie  Anne-Angéliqbe. 

8.  —    Fay    de    la    Taillée    (l.ouis-Armaud- 
Philippe  du),  dit  le  M18  du  Fay,  Chev.,  sgr  de  la  Taillée, 
Echiré,   Exoudun,  Vandré,  Cigogne,   etc.,  naquit  le  5, 
alias  lo  15  janv.  1716,  et  devint  officier  dans  le  régi- 
ment  Royal-Elranger-Cavalerie.    Il     fit    partie   du   ban 
convoqué  à  Saintes  au  mois  de  juin  1758,  et  commandé 
par  Jacques  d;  Goullard,   ancien   maître   de   camp   de 
cavalerie.  Il  avait  épousé  le  6  oct.  1748.  au  château  de 
la  Bastière   (S'-Laurenl,  Char.-lnP0),   Louise-Henriette 
de  Beaucorps,  fille  de  Louis- Charles,  Chev.,  sgr  de  la 
Bastière,  et  de   Marie-Henriette-Silvie  de  Roquefeuille, 
et  partageait  le  27  juin  1755  avec  ses  beaux-frères  et 
belles-sœurs  les  biens  de  son  beau-père.  Le  4  avril  1772, 
il  rendit  le  dénombrement   de  la  terre   de  la  Cigogne, 
dont  il  était  co -propriétaire  avec  son  beau  frère  Louis- 
Pierre  de   Beaucoips.  Il  est  mortk    Niort,    le  5  janv. 
1787,  et   sa   veuve   fut  représentée  a  l'assemblée  de  la 
noblesse  à  la  Rochelle  en  17S9,  comme  Dc  de  la  terre  et 
sgrie   de    la    Cigogne,    par    Jacques  Antoine-Marie    de 
Liniers  de   Cram,   son   mandaiaire.   Elle   devint  ensuite 
Supérieure  des  Daines  de  la  Miséricorde,  fut  détenue  a 
Brouage  en  1793  et  1794  avec  ses  cinq  filles  et  sa  bru, 
et  mourut  k  Niort  le  15  janv.  1802.  C'est  chez  Mm,!  du 
Fay   de  la  Taillée   que    s'était   caché  le   prêtre    Louis 
Hayer,  qui   fut  guillotiné  le  premier  a  Niort,  le  2  avril 
1793.   (Abbé  Largeaull.)  Ils   avaient  eu  pour  enfanis  : 
l-  Marie-Henriette-Louise-Armande,    dite   Rosalie, 
qui  fut  prieure  des  Bénédictines  de  Niort  et  y  mourut  le 
25  sept.  1809.  Elle  y  était  née  le  14  août  1749;  2"  Marie- 
Madeleine  Elisabeth-Louise-Françoise-Sophie,    reli- 
gieuse bénédictine,  née  à  Chervetles  (Char.-Inf.  i,  morte  à 
Niort  (N.-D.)  le  20  janv.  1810,  âgée  de  58  ans  ;  3"  Fran- 
çois-HENRi-fiEoRGEs-Louis-CHAiiLEs,qui  suit;  4"  Marie- 
Louise-Madeleine,  née  a  Vandré,  religieuse  bénédictine, 
déeédée  à  Niort  le    18  dée.  1816,  k  62  ans;  5°  Marie- 
Anne-Louise-Armande,  morte  à  Niort  le  10  août  1824, 
k  67  ans  (le  Journal  des  Deux-Sèvres,  n°  du  14  août 
1824,  fait  l'éloge  dc  ses  vertus  et  de  sa  bienfaisance)  : 
6°  Victoire-Louise-Henriette-Susanne,  née  à  Vandré, 
mariée  à  Niort,  le  26   dée.  1787,  k  Louis  Le   Picard  de 
Phélippeaux,  Ec,  sgr  de  la  Brosse,  capitaine  au  régi- 
ment dc  Barrois-Infanterie,  et  déeédée  à  Niort  le  21  janv. 
1813;  7°  Louis-Armand-Alguste-Henri,  rapporté  au 
g  II- 

9.   —   Fay    de  la    Taillée  (Frunçnis-lleuri- 


Georges-Louis-Charles  du),  né  à  Vandré  lo  23  sept.  1752, 
ancien  officier  au  régiment  de  Royal-Etranger-Cava- 
lerie,  capitaine  de  canonniers,  assista  a  l'assemblée 
de  la  noblesse  de  S'-Jean-d'Angély  en  fév.  1789,  et 
signa  les  différents  procès-verbaux  «  Le  M14  de  la 
Taillée  ».  (Arch.  Nat,  11.  111,  137.)  Il  émigra  avec  son 
frère  eu  1192.  Marié  dans  I  é  lise  de  Ternant,  le  23  uov. 
1778,  à  Hélène  Gadoin  du  Clozbau  (qui  fut  détenue  à 
Brouage  en  1794),  Bile  de  Louis-Jacques-François,  Chev., 
sgr  du  Cluzcau,  et  de  Marie-Charlotte  Molen  de  la 
Vernède.  il  en  eut:  1"  Theodore-Louis-AndrÉ-BenoÎT, 
qui  suit;  2°  Henriettb-Scholastique-Charlotte, 
aée  à  Niort  le  26  dée.  1790,  déeédée  le  11  sept.  1791. 
10.  —  Fay  de  la  Taillée  (Théodore-Louis- 
André-Benoît  du),  dit  le  Mis  du  Fay  de  la  Taillée,  né  à 
Niort  le  26  dée.  1790,  officier  retraité,  demeurait  en 
1824  k  Douipierrc  (Char.-Inf.),  époux  de  Adèle  de 
Punthieu,  dont  :  1*  Un  lils  (prénoms  inconnus),  qui 
survécut  à  sou  père  et  mourut  sans  alliance;  2°  une  fille 
mariée  à  N...  Taulon. 


§  II.  —  Branche  cadette  de   la    Taillée. 

9.  —  Fay  de  la  Taillée  (Louis-Armand- 
Auguste-Henridu),  (ils  puîné  de  Louis-Armand-Philippe, 
cl  de  Louise-Henriette  de  Beaucorps  (8'  deg.,  S  Ie1'), 
naquit  le  11  mars  1763,  fit  ses  preuves  de  noblesse  le  29 
nov.  1779  devant  Jacques  de  Brémond,  commandeur 
d'Amboise,  et  Jean-Henri  de  la  Laurencie,  commandeur 
de  Thevalle,  pour  être  reçu  Chev.  de  S'-Jean-de-Jéru- 
salem  et  page  du  Grand  Maître,  et  fut  admis  avec  dis- 
penses le  15  mai  1780.  (Dans  la  liste  du  Nobiliaire  de 
S'-Allais,  XX,  278,  on  l'appelle  par  erreur  :  Loids-Bar- 
lkéle?)i)j).\\  devint  plus  tard  officier  au  régiment  Colonel- 
Général-lnfanterie  française  et  étrangère,  émigra  fit  la 
campagne  des  Princes,  se  trouva  a  Oberkamlack  et  à 
Quiberon,  où  il  faisait  partie  du  détachement  d'artillerie 
de  Loyal-Emigrant.  Il  se  conduisit  a\ec  beaucoup  de 
valeur  dans  cette  funeste  journée,  sauva  la  vie  du  Clc  de 
Soulanges,qne  ses  blessures  mettaient  dans  l'impossibilité 
de  se  défendre.  Lui-même  échappa  au  massacre  en  se 
jetant  a  la  mer  avec  son  cheval,  et  il  fut  assez  heureux 
pour  rejoindre  les  chaloupes  de  la  corvette  anglaise 
/  Hirondelle,  qui  s'étaient  rapprochées  du  rivage  pour 
venir  en  aide  aux  débris  de  l'armée  royaliste.  Il  resta 
pendant  de  longues  années  en  Angleterre,  puis  revint 
en  France,  où  il  mourut  Chev.  de  S'-Louis,  le  21  janv. 
1834,  ayant  eu  de  Henriette-Charlotte  de  Beaucorps, 
tille  de  François  dit  le  Mis  de  Beaucorps,  et  de  Marie- 
Madeleine  du  Souchet  de  Maequeville,  qu'il  avait  épousée 
le  17  oct.  17S6:  1°  Charlotte-Rosalie- Lucie,  née  k 
Niort  le  31  oct.  1787.  déeédée  au  même  lieu  le  7  fév. 
1789;  2»  Apolline- Henriette,  née  a  Niort  et  déeédée 
les  11  sept,  et  13  nov.  1789  ;  3°  Marie -Ferdinand,  qui 
suit. 

10.  —  Fay  de  la  Taillée  (Marie-Ferdinand 
Vlc  du),  né  k  Londres,  pendant  L'émigration,  le  2  fév. 
1800,  est  décédé  au  château  de  la  Taillée  le  2S  avril 
1874.  Il  avait  épousé  le  5  juin  1822  Marie-Louise- 
Aurore  Guilloteau  de  Grandeffe,  tille  de  André,  Clc  de 
Grandclfe,  et  de  Maiie-Louise  de  Poix,  dont  il  a  eu  : 
1'  Marie-Elisabeth,  née  à  la  Taillée  le  1S  jauv.  1827, 
mariée  le  3  juil.  lS.'ji  a  Jean-  Mai  ie-Ainliniise-Reuaud, 
M'1  du  Drcsuay,  officier  de  cavalerie,  déeédée  au  château 
du  Dréneuc,  le  25  août  1S91  ;  2"  Marik-Gabrielle- 
Isarelle,  née  k  la  Taillée  le  5  mai  1X30  et  morte  le 
5  sept.  1845;  3"  Marie-Marthe,  née  au  châleau  de  la 
Taillée,  le  26  fév.  1840,1a  dernière  de  sou  nom. 


372 


FAY  (de) 


§  III.  —  Branche  i>e  Milan. 

i.  —  Fay  (Jacques du),  Ec,  sgr  delà  Maisonneuve, 
Milan,  Ternantenil,  Château-Gaillard  (Echiré,  D.-S.), 
fils  puîné  île  Hector,  et  de  Antoinette  rte  Gascougnolles 
(3e  dcg.,  §  1er),  acquit  des  domaines  a  Echiré  le  27  oct. 
1601.  Il  échangea,  le  14  déc.  16Ui.  sa  part  du  moulin 
du  Roc  contre  la  portion  du  Fief-Rogre  possédée  par 
Jacques  P.iulle,  Ec,  sgr  d'Auge,  et  acquit  également 
lis  fiefs  de  Chassebeuf  et  Louché,  relevant  d'Aubigny. 
11  eut  des  procès  en  1641  et  1645,  au  sujet  de  ces 
fiefs.  Arch.  Vion,  E'.Motte-d'Echiré.  Il  fit  aveu  du 
fief  de  l'Arnoul  le  25  avril  1631,  relevant  du  sgr  de 
Parthenay.  (A.  Richard. )  11  avait  épousé  Louise  Cail- 
lard,  fille  de  N...,  et  de  Jeanne  Gerbaull,  dont  il  eut 
au  moi  us  :  1°  Hector,  qui  suit  ;  2°  peut-être  René, 
mentionné  dans  un  acte  de  1631.  (D'après  une  note,  si 
toutefois  il  n'y  a  pas  quelque  confusion  avec  Hector.) 

5.  —  Fay  (Hector  du),  Ec,  sgr  de  Milan,  du  Cou- 
dreau,  de  Château-Gaillard,  acquit  une  maison  à  Niort 
en  1634,  vendue  par  Philippe  Brisset.  (Arch.  La  Rou- 
lière).  11  fut  lieutenant  de  la  maréchaussée  a  Parthenay 
cl  décéda  en  1666.  11  épousa  d'abord,  le  5  fév.  1628, 
Renée  Avice,  fille  de  Jérôme,  Ec,  sgr  de  la  Chaussée, 
et  de  Catherine  Rivière  ;  puis  en  1630  Madeleine 
Chasteigner,  qui  se  remaria  en  1667  à  Louis  David, 
Ec,  sgr  du  Petit-Puy.  Elle  était,  sans  doute,  fille  de 
Jean,  Chev,,  sgr  de  Rouvre.  Du  1er  lit  il  ne  paraît 
avoir  eu  qu'une  fille  :  1°  Olvmpe,  née  a  Niort  le 
31  déc.  1630,  qui  épousa  au  temple,  le  9  juil.  1649 
(mariage  réhabilitée  N.-D.  le  17  fév.  1670),  Henri  Suy- 
rot,  Ec,  sgr  des  Aulnais  ;  et  du  2e  lit  :  2°  Jeanne- 
Gabrielle,  au  uom  de  laquelle  on  fit  aveu  de  Chasse- 
beuf en  1667  ;  3"  Louis-René,  vivant  en  1681;  4°  Marie, 
qui  vivait  aussi  en  1681.  Ces  trois  derniers  enfants 
étaient  en  1678  sous  la  curatelle  de  Jean  Audebault, 
Ec,  sgr  de  Montravers,  et  en  16S1,  sous  celle  de  Jean 
Chasteigner,  Chev.,  sgr  de  Rouvre.  (Arch.  de  la  Barre.) 

FAY  (de\  —  Famille  noble  du  Maine,  établie  en 
Loudunais  auxvic  siècle. 

Fay  (Hardouin  de),  Chev.,  sgr  de  la  Motle-Messemé, 
donna  la  dîme  de  Sillé,  pour  la  chapelle  des  Vaux,  a 
S,e-Croix  de  Loudun.  11  eut  des  procès  en  1343  avec  le 
Chapitre  de  S'-Hilaire-Ie-Grand.  (Arch.  Vieil.  G.  1018- 
1054.1  11  épousa  vers  1520  Jacqueline  de  la  Chapelle, 
veuve  de  Pierre  de  Chourses,  et  fille  de  Pierre,  Ec, 
sgr  de  Préaux,  et  de  Catheriue  de  Brilhac. 

Fay  (Philippe  de),  Chev,,  sgr  de  la  Motte-Messemé, 
fut  tué  à  la  bataille  de  Dreux,  en  1562. 

FAY  (de).  —  Famille  noble  qui  habitait  l'Anjou  et 
le  Thouarsais  aux  xvile  et  xvin'-  siècles.  Elle  a  possédé 
les  lii ifs  de  Juillé  (Echeuillé  ou  Echeuillv  (Verchers)  du 
Martray  (  Jaulnay-sous-Fay  •). 

Binon  :  de  gueules  à  3  genettes  ?  (ou 
fouines)  d'argent.  (On  dit  ailleurs  :  «  3 
renards  ».)  On  trouve  aussi  «  3  genettes 
d  Espagne,  d'hermine  ».  (Armoriai  de 
^V  J  M.  de  la  Fontenelle  de  Vaudoré,  peu  exact. 
Bibl.  Niort.)  Ou  d'argent   à  3  fouiues  de 


«A» 


FAY  (de) 


y^)  y&f) 


sable. 


Branche  de  Villëgay. 


Fay  (Jnurdaine   Ici  épouse  de  Paul  Lambert.  Chev., 
sgr  de  la  Boucherie,  Landes  Geuusson,  Chev.  de  l'ordre 


du  Roi,  vendit  le  19  juil.  1625,  les  fiefs  de  la  Bouve- 
tière  ?  (S'-Martin  de  Sanzay,  D.-S.)  et  de  Launay 
(Louzy,  D.-S.)  à  Gilles  delà  Roche,  Ec,  sgr  de  Louva- 
zière?(D.  F.  41,  p.  316.) 

Fay  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Chaussée,  épousa 
Françoise  de  la  Grange,  dont  il  eut  au  moius  Charles, 
né  le  4  juin  1651  à  Montamisé.  (Reg.) 

Fay  (N...  de  .  marié  vers  1600,  eut  au  moins  : 
1°  Mathurin,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  à  Guy  Lho- 
medé,  s'  des  Granges:  3°  Marie,  qui  épousa  François 
Brion,  médecin  ;  4°  Louise,  mariée  a  Jean  Angihault, 
sr  de  Chamfreau  ?  demeurant  à  Poitiers  en  1648  ; 
5°  Claude,  Ec,  sgr  de  Chautard.  Tous  passèrent  une 
obligation  au  profit  de  André  Malleray,  Ec,  sgr  de 
Larceau,  le  27  fév.  1647,  et  firent  un  accord   en   1648. 

Fay  (Mathurin  de),  Ec,  sgr  de  Villegay  peut-être 
à  Argenton-l'Eglise,  D.-S.),  épousa  vers  1620  Renée 
Fouchier  ou  Faucher,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Mar- 
guerite, mariée  a  S'-Jouin-rie-Marnes,  le  24  oct.  1644, 
à  Jean  Jacques,  Ec,  sgr  de  Chiré.  (Preuves  S'-Cyr, 
1708)  ;  2°  Renée,  religieuse  à  Fontevrault  en  1634, 
alors  âgée  de  19  ans. 

Branche  de  la  Mvi»o\\ii  \i 

Fay  (Eléonor-Claude  de),  Chev.,  sgr  de  Ville- 
neuve, Fontaines  (Verchers  en  Anjou),  épousa  vers 
17..  Jeanne  de  Bussv,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Fon- 
taines ;  il  en  eut  au  moins  :  1°  Marthe-Marguerite, 
mariée  le  13  juil.  1747  à  Louis-Claude-Nicolas  de  Cuis- 
sard, Ec,  sgr  de  Mareil  ;  2°  Louis-Eléonor,  qui  suit. 

Fay  (Louis-Eléonor  de),  Chev.,  sgr  de  la  Maison- 
neuve,  épousa  le  20  janv.  1756  Céleste-Marie  Blonde, 
fille  de  Antoine-Louis,  Ec,  sgr  de  Messemé,  et  de 
Madeleine-Marguerite  Babin,  dont  il  eut  :  1°  sans  doute 
Eléonor,  capitaine  au  rég'  de  Picardie,  fut  guillotiné 
à  I. orient  vers  1793.11  avait  épousé  N... Girard  deVil- 
lars, remariée  vers  1800  a  Lou  s-C!aude-Rosalie  rie  Cuis- 
sard ;  2°  Louis-Joseph-Frédéric,  qui  suit  ;  3°  Made- 
leine-Renée-Susanne,  qui  assista  en  1788  à  Dissais  à 
l'enterrement  de  M™  Blonde,  son  aïeule  (Reg  )  ; 
4*  Auguste-Sidonie,  née  le  6  nov.  17..  a  S'-Macaire- 
du-Bois  (Anjou),  suivit  l'armée  vendéenne  en  1793.  Le 
prince  de  Talmont,  qui  s'occupait  d'elle,  chercha  à  la 
faire  embarquer  pour  Jersey,  en  passant  près  d'Avran- 
ches,cequi  donna  lieu  a  un  malentendu  avec  Stoflet,  qui 
croyait  que  le  prince  avait  voulu  se  retirer  en  Angle- 
terre. 

Fay  (Louis-Joseph-Frédéric  de).  Chev.,  sgr  de  la 
Maisonneuve,  né  le  24  nov,  1758,  émigra  en  1792.  On 
ci  oit  qu'il  rentra  en  Vendée,  où  il  fut  tué  le  23  mars 
1796,  à  S'-Sulpice  (Vendée).  Il  avait  épousé  N...  de 
Cuissard.  Elle  périt  noyée  à  Nantes. 

Branche  du  Martray. 

Fay  (Louis  de),  Ec  ,  sgr  de  Juillé  (Daumeray,  An- 
jou), fil  aveu  de  la  moitié  du  fief  des  Loges  le  12  aoilt 
1642  au  sgr  de  Villeneuve,  et  a  cause  de  sa  femme, 
en  1636  et  le  4  mai  1674,  au  sgr  de  la  Haye-Fougerciise. 
H  avait  épousé  Jeanne  Mariault  ou  Mareau  ?  fille  de 
Nicolas,  Ec  ,  sgr  de  S,c-Gcmnie,  et  de  Françoise  Ber- 
nard. Il  fut  sans  doute  p^re  de  :  1°  Louis,  qui  suit 
(à  moins  qu'il  ne  se  soil  marié  2  fois)  ;  2°  Urbain,  qui 
a  formé  la  branche  du  Martray  ;  3»  Jean,  Ec,  sgr  de 
Villeneuve. 

Fay  (Louis  de),  Chev  ,  sgr  d'Escheuillé  ou  Echeuilly 
(Verchers,,  épousa  Jacquette  de  Messemé,  dont  au 
moins  :    1°  sans    doute   Uubain,    qui   suit  ;    2°  Louis, 


F.  Y  Y    i.Iiii 


né  le  28  oct  1603  ;Jaulnay-sous-Faye^;  3°  Kené,  né 
le  21  rév.  1664;  4»  Renée,  née  le  10  avril  1666; 
5°  Louis,  baptisé  le  I'"  août  1668  ;  6°  Jean,  né  le  11 
nov.  1668,  décidé  le  l"l'év.  1669;!°  Madeleine,  née 
le  il  oct.  1669;  8"  Thérèse, née  le  13  août  1612,  qui 
épousa  à  Thurage.111,  le  19  mai  1100,  François  Boulin, 
domestique. 

Fay  (Urbain  de),  Ec,  sgr  du  Martray,  passa  un 
acte  a  Bressuire  le  9  fév.  1686,  conjointement  avec 
Jean  de  Fay,  Ec.,  Sgr  île  Villeneuve,  et  lit  une  déclara- 
tion  a  Jauluay-sous-Fayc  eu  1701.  (Arch.  Vien.  G.  1490.; 
Il  épousa  Marie  Camus,  dont  au  moins  : 

l'ay  (Urbain-Guy-Joachim  de),  Chev.,  sgr  de  Mar- 
tray, marié  vers  1120  a  Marie  Petit,  en  cul  au  moins  : 

Fay  ^  Pierre-Henri  de),  Ec. ,  sgr  de  la  Manselière, 
habitant  Jaulnay-sous-Faye.  né  vers  1122,  décéda  à  la 
Celle-S'-Avant  Indre-et-Loire),  le  4  mai  177G.  Il  épousa 
à  Dangé  (Vien.),  le  10  oct.  1146,  Marie-Louise  Cou- 
beau  ou  Gouhaud,  fille  de  feu  Georges-Bernard,  pro- 
cureur au  Parlement  de  Paris,  et  de  Marie  Lefebvrc. 
Nous  ne  savons  pas  s'il  a  eu  postérité. 

F*ï  (de),  Seigneurs  dd  Jau,  de  S'-Macaihe, 
etc.,  EN  Anjou.  —  Famille  noble,  que  l'ou  croit  dis- 
tincte de  la  précédente. 

Blason  :  d'argent  a  3  coquilles  de  sable  posées 
2  et  1.  Il  pourrait  se  faire  qu'il  y  ait  eu  quelque 
confusion  et  que  ce  fût  primitivement  «  d'argent  à  3 
genettes,  ou  fouines,  de  sable.  » 

FAY  ide).  —  Famille  probablement  originaire  du 
Daupliiné,  à  laquelle  appartenait  Jean  de  Fay,  évèque 
de  Poitiers  en  156S-16.  Bans  son  Armoriai,  d'Hozier 
donne  une  généalogie  des  du  Fuij  de  Vittieis,  en  Dau- 
pliiné, qui  portent  un  blason  semblable,  niais  il  ne  l'ait 
aucune  mention  de  l'évèque  de  Poitiers.  (Beg.  V.)  C'est 
par  erreur  que  l'on  a  rattaché  à  cette  famille,  dans  le 
Dict.  de  la  Noblesse,  celle  des  Peyraud  de  Poitiers, 
qui  au  iviii0  siècle  se  fil  appeler  Fay-Peyraud. 

Bltitnn  :  de...  a  trois  chevrons  de..., 
au  chef  de...  chargé  dune  fouine  pas- 
sante de...  Ce  blasou  était  gravé  sur  le 
tombeau  de  l'évèque  de  Poitiers,  dans 
l'église  de  Bèze,  d'après  un  dessin  de 
,  Gaignières.  (Bibl.  Nat.)  Les  du  Fay  de 
Villiers  portent  :  «  de  gueules  au  chevron  d'or  et  un 
chef  aussi  d'or  chargé  d'une  fouine  passante  de  gueules  ». 
Fay  (Jean  de),  originaire  du  Vivarais.  fils  de  An- 
toine de  Fay,  sgr  d--  Peyraud,  gouverneur  de  Montpellier, 
et  de  Françoise  de  la  Baume,  fut  moine  bénédictin. 
Nommé  évêque  de  Poitiers  en  1568,  il  mourut  le  5  nov. 
1576.  11  fut  inhumé  dans  l'église  de  l'abbaye  de  Bèze 
près  Dijon,   alors   diocèse  de  Langres.   ^Gallia  christ.) 

FAY  (duï  de  la  Tour-Mauhouhg.  —  F'amille 
noble  et  ancienne  dont  on  trouve  une  généalogie  par- 
tielle dans  le  Dict.  de  la  Noblesse. 

Blason  :  de  gueules  a  la  bande  d'argent 
chargée  d'une  fouine  d'azur. 

Fay  (Hector  du)  servait  en  1410, 
comme  homme  d'armes,  dans  la  compa- 
gnie des  ordonnances  du  Boi  commandée 
par  Loi.is  de  Crussol,  sénéchal  du  Poitou. 
(A.  11.  P.  2.)  11  appartenait  a  celle  famille  où  il  y  a 
eu  plusieurs  Hector.  Dans  la  même  compagnie  servaient 
Perrinet  et  Poussaiid  de  Fav,  niais  ils  pourraient  eue 
de  familles  différentes. 


■    V>  AI 


373 


FAY  (nu)  Maulévrier,  d     Taillis.  —  Famille 
noble  de  Normandie,  dont  la   généalogie   incomplète  se 

trouve  dans  le  Dict.  de  la   Noblesse. 

Blason  ■.  de  gueules  a  la  croix 
d'argent,  cantonnée  de  4  molettes  de 
même 

Cetto  famille  est  alliée  aux  de  Mon- 
dion  el  à  plusieurs  autres  familles  poite- 
vines. 


FAYPEYRAl'D. 


V.  Peyraud. 


FAYAt.  —  Famille  du  Bas-Poitou,  connue 
depuis  la  fin  du  xvi"  siècle.  Nous  n'avons  trouvé  'i"'1 
quelques  notes  à  sou  sujet. 

Fayau  (Clément),  s'  de  POlivière,  notaire  et 
procureur  a  la  Boche-sur-Yon,  acquit  le  S  nov.  1602 
le  fief  de  l'Olivièie,  vendu  par  Marie  Oliveau.  (Arch. 
Nat.  P.  773'3.)  11  épousa  Anne  Jamond,  et  eut  pos- 
térité. 

Fayau  (Clément),  s'  de  POlivière,  apothicaire, 
sergent  féal  de  la  sgrie  des  Crèches,  est  cité  dans 
l'acte  de  foi  et  hommage  et  rachat  pour  ledit  lief  des 
Crèches  en  10JS-1611.  (Bibl.  Nat.  5036,  fonds  Mar- 
ehegay,  366.) 

Fayau  (Olivier),  sgr  des  Prousticros,  avait  un 
procès,  le  4  nov.  1126,  devant  le  juge  de  la  B"'e  de 
Brandois.  (Arch.  Vendée,  B.  147.) 

Fayau  (Marie-Louise)  épousa  François-Aymé  Pier- 
res, Ec.,  sgr  de  Pontdevie.  Etant  veuve,  elle  vendit  le 
Recrédy  et  la  Ménardière  (Saligny,  Vend.),  le  13  fév. 
1748,  a  Louis  Buor,  Chev.,  sgr  de  Léraudière.  Elle  fut 
inhumée  le  5  nov.  1751  au  Poiré,  âgée  de  72  ans.  (Chro- 
niq.   parois    de  Lueoo,  t.  V,  p.  130.) 

Fayau  (Louis-Jacques),  Ec.,  sgr  de  l'Olivière,  fut 
reçu  trésorier  de  France  à  Poitiers  en  1786,  et  acheta  en 
17S9  la  maison  de  la  Pierre-Levée,  psse  d'Olonuc.  de 
Lue  Pezot.  Il  avait  épousé  à  Poitiers  (S'-Paul),  le  26 
mai  1750,  Marie-Anne-Elisabeth  Olliveau.  (Re 

Fayau  (Pierre  et  Olivier1,  mineurs,  émancipés 
sous  la  curatelle  d'Alexandre  Boisseau,  huissier, 
avaient  un  procès  aux  Sables,  le  4  sept.  1 7 S 9 .  Arch. 
Vendée,  B.  751.) 

Fayau  (Pierre-Clément),  bourgeois,  fils  mineur 
de  feu  Clément,  avocat  en  Parlement,  et  de  Julie- 
Céleste  Gauvrit,  épousa  le  S  avril  1788  Jeanne-Catherine 
Bisson,  fille  de  Louis-Victor,  bourgeois,  et  de  Jeanne- 
Françoise  Pertuzé.  (Notes.) 

Fayau  (Joseph-Pierre-Marie),  membre  de  la  Con- 
vention, né  à  la  Rocheservière  en  1751,  mort  k  une 
date  inconnue,  se  faisait  appeler  avant  la  Révolution 
M.  des  Bretinières.  Partisan  des  idées  nouvelles,  il  fut 
nommé  par  ses  concitoyens  administrateur  de  la 
Vendée  et  entra  le  5  sept.  1792  à  la  Convention.  11 
siégea  a  la  Montagne  et  dans  le  procès  du  Boi  vota  la 
mort  sans  appel  ni  sursis.  Après  la  Convention,  il 
devint  successivement  chef  de  bureau  au  ministère  de 
la  Justice,  puis  commissaire  près  le  tribunal  correc- 
tionnel de  Montaigu,  et  lors  de  la  réorganisation  des 
tribunaux  eu  1811,  procureur  impérial  a  la  Boclie-sur- 
Von.  Il  occupa  cette  fonction  jusqu  au  retour  des  Bour- 
bons et  fut  banni  do  France  en  vertu  de  la  loi  do  1816. 
(Dict.  l'arlem.) 

Fayau      (Aimé-Louis-Sylveslrc     .'- 1 a i L   chirurgien 

aide-major  en  1193  en  Vendée.  (Ainni  le  la  Vendée) 

XL,  p.  90.) 


374 


FAITE  (de) 


FAYAVD.  —  Famille  du  Montmorillonnais  et 
de  la  Basse-Marche. 

Fayaud  (Christine)  fit  aveu  en  1510,  pour  le 
village  de  Lauvailles  (Tersannes?;,  au  sgr  de  S'-Savin. 
(Arch.  H!e-Vien.  Suppl.  Magnac-Laval,  B.  14.) 

1.  —  Fajaud  (Jean),  marié  à  Madeleine  Va- 
cherie, en  eut  au  moins  :  1"  Jean,  qui  suit  :  2°  sans 
doute  Pierre,  chanoine  du  Dorât. 

2.  —  Fayaud  (Jean),  avocat,  juge  de  la  châ- 
tcllenie  d'Adriers,  décéda  en  1632.  Il  épousa  le  20 
fév.  162S  Julienne  Papon,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Be- 
zeaud,  receveur  à  Bellac,  et  de  Jeanne  Raymond,  dont 
ileui  Madeleine,  qui  épousa  le  12  janv.  1654  Jacques 
Sornin,  sgr  de  la  Roche,  assesseur  au  Dorât. 

FAYDEAU  —  V.  Fédeau  et  Feydeau. 

FAYDÏ.  —  V.  Faidv,  Fédic  et  Fetdet. 

PAYE.  —  On  trouve  ce  nom  de  famille  différent 
de  celui  des  de  la  Faye. 

Faje  (Nicolas),  clerc  ou  homme  de  loi,  habitait 
Thouars  et  Bressuire.  Il  possédait  en  1385  un  quart 
de  la  borderie  de  Corbiu-en-Boismé  (Ledain,  Hist.  Bres- 
suire, 1866,  p.  401).  à  cause  de  sa  femme  Jeanne 
Baudon.  On  trouve  aussi  un  Nicolas  Faye,  clerc,  de 
Thouars,  qui  obtint  des  lettres  de  rémission  en  sept. 
1408,  pour  avoir  fait  maltraiter  un  fermier  des  aides. 
C'est  sans  doute  le  même  personnage.  (A.  H.  P.  26.) 

FAYE  (de).  —  Famille  de  la  Touraiue,  qui 
pourrait  être  la  même  que  celle  des  seigneurs  de  la 
Bazilièro. 

Faye  (N...  de),  vivant  au  commencement  du 
xiv°  siècle,  eut  au  moins  Laurent,  conseiller  du  Roi, 
maître  des  requêtes  de  son  hôtel,  évêque  de  S'-Brieuc 
en  1375,  puis  d'Avranches,  1379-1391,  fut  anobli  avec 
son  neveu  Jean  eu  1313  On  suppose  que  ce  Jean  serait 
le  1"  degré  des  sgrs  de  Vélor  ;  mais  il  y  a  sans  doute 
erreur,  et  ces  personnages  étaient  probablement  d'une 
autre  famille,  car  leur  blason  était  très  différent.  Un 
sceau  de  l'évèque  d'Avranches  (4  août  1389)  qui  dit 
«  notre  propre  scel  »,  porte  «  un  aigle  ».  Un  autre  sceau 
(1391)  dit  «  de  la  cour  épiscopale  »  porte  un  chevron 
et3  besants,  ou  peut-être  3  cœurs.  (Bibl.  Nat.  Gaignières). 

FAYE  (de).  —  Famille  de  Chinon  et  du  Loudunais, 
qui  a  subsisté  du  xiv°  au  xvie  siècle.  Elle  a  possédé 
les  fiefs  de  Vélor  (Beaumont-en-Verron),  Marçay,  Cha- 
vaignes. 

Blason  :  «  de...  à  2  lions  affrontés  de...  et  un  chef 
de (Sceau  de  René,  sr  de  Vélor,  en  14..),  ou  «  d'ar- 
gent à  2  lions  passants  de...  et  un  chef  de  sable  ». 
(Carré  de  Busserolle.)  Le  Reg.  Malte  dit  :  «  de  gueules 
à  3  cœurs  d'or  »  ;  mais  cela  parait  être  une  confusion 
avec  une  autre  famille. 

1.  —  Faye  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  que 
l'on  suppose  le  même  que  celui  qui  fut  neveu  de  Lau- 
îeut  de  Faye,  évêque  d'Avranches,  anobli  en  1313, 
épousa  Jacquelte  Rirot,  fille  de  N...,  Ec  ,  sgr  de  Cha- 
vaigues,  dont  au  moins  : 

2.  —  Faye  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  Marçay, 
Chavaignes  (près  Rangé),  épousa  vers  1380  Simonne  de 
Lenav  (remariée  plus  tard  à  Regnaud  de  Montejcan), 
fille  de  Maurice,  Ec.,  sgr  de  Rouillé,  et  de  Jeanne  de 
Jauuay,  dont  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2*  Péronnelle 
u-ariée  le  5  juil.  1401  à  Olivier  d'Aubigné. 


•A» 


FAYE  (de) 


3.  —  Faye  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  Mar- 
çay, etc.,  épousa  Marguerite  Rabaste,  dont  :  1»  Jean, 
qui  suit  ;  2*  Simonne,  mariée  le  2  janv.  1431  à  Jean  de 
Razilly.  Ec,  sgr  de....  ;  3°  Jacquette,  Dc  de  Bom- 
moye  ?  vivant  en  1459;  4*  Jean,  Ec,  sgr  de  Chavai- 
gnes,  qui  transigea  le  8  mars  1459. 

4.  —  Faye  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  Marçay, 
épousa  Jeanne  de  Beaumont,  fille  de  Cuy,  Chev.,  sgr 
de  Clenay,  et  de  Marguerite  d'Appelvoisin,  dont  il  eut  : 
1°  René,  qui  suit  ;  2°  Charlotte,  mariée  k  Jean 
Le  Rasclc,  Ec,  sgr  du  Pin  ;  3°  Jacqueline,  qui  épousa 
Jeau  Le  Petit,  Ec,  sgr  delà  Vauguyon.  (Un  de  leurs 
descendants  fut  reçu  Chev.  de  Malte  en  1513.) 

5.  —  Faye  (René  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  Marçay, 
eut  :  1°  René,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  à  Maurice 
de  Baigneux,  Ec,  sgr  d'Aulnay. 

6.  —  Faye  (René  de),  Ec,  sgr  de  Vélor,  Marçay, 
Chavaignes  (près  Baugé  en  Anjou),  épousa  Jeanne 
d'Averton  (qui  se  remaria  à  Jean  Hervé,  Ec),  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Belin,  et  de  Françoise  d'O  de  Maille- 
bois,  dont  il  eut  :  1°  Catherine,  mariée  d'abord  à  Jean 
de  Chantemerle,  Ec,  sgr  de  la  Brande,  puis  à  Pierre  de 
Luner  (Luains  ?),  Ec.  ;  2°  Marguerite,  qui  épousa 
vers  1510  Jean  Hervé,  Ec.  sgr  de  Chavaignes.  Ils  sont 
mentionnés  dans  des  procédures  de  1511.  (Arch. 
Vien.  £■  580,  Mondion.) 

FAYEEVCOEHÉ  (de).  —  On  trouve  au 
xm-  siècle  une  famille  possédant  ce  tief,  qui  passa,  au 
siècle  suivant,  au  Chapitre  de  S'-Hilaire-le-Grand. 

Faye  (Pierre  de),  Petrus  de  Faya  prope  Choec, 
avec  sa  femme  Jeanne,  vendit,  le  samedi  avant  Lœtare 
1242,  divers  domaines  près  Faye,  à  Guillaume  Chorle, 
par  lettres  scellées  du  sceau  du  Chapitre  Sl-Hilaire. 
(Arch.  Vien  G.  836.) 

FAYE  (de).  —  Famille  de  la  Gâtine  ou  du  Bas- 
Poitou,  mentionnée  dans  la  généalogie  dc  Surgères 
(p.  124  et  129).  Elle  pourrait  être  originaire  de  Faye- 
sur-Ardin  (D.-S.). 

Faye  (Guillaume  de),  qui  était  prévôt  de  Faye, 
appelé  Willelmus  prepo*itus  de  Fmja,  fit  donation  à 
l'abbaye  des  Chàtelliers  en  1230  de  bois  situés  à  Font- 
perron,  du  consentement  de  sa  femme  Tiphaine  et  de 
ses  enfants  :  1°  Regnauld,  2°  Aimery,  3°  Agnès. 
(D.  F.  65,  348.)  A  cette  famille  pourraient  se  ratta- 
cher les  personnages  suivants  : 

Faye  (Guillaume  de\  Chev.,  possédait  divers 
fiefs  près  Champdeniers  en  1240.  (Hommages  d'Al- 
phonse.) 

Faye  (Pierre  de),  valet,  dont  le  nom  est  écrit  de 
Favs,  fut  nommé  exécuteur  testamentaire  de  Gautier 
Fromond,  valet,  vers  13..,  par  acte  passé  à  S'-Maixent. 
(D.  F.  84,  f  433.) 

Faye  (Jeanne  de)  épousa  Regnault  Vaier.  Celui-ci 
faisait  aveu  et  dénombrement  de  Puybernier  le  8  mars 
1365  au  château  de  Fontenay-Ie-Comte.  (Arch.  Nat. 
P.  596.) 

Faye  (N...  de)  eut  pour  enfants  au  moins  : 
1°Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  qui  fut  tuteur  de  ses 
neveux  en  1398.  (D.  F.  8.) 

Faye  (Jean  de),  marié  vers  1480  à  Jeanne  de 
Granges,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Puychenin,  et  de 
Nicole  Omard  (ou  Colette  Jorde),  en  eut  :  1°  Hugues, 
2°  Jeanne,  qui  étaient  mineurs  le  30  juil.  1498. 

Faye  (Jeanne  de)  épousa  vers  1410  Jean  Pouvreau, 
Ec,  sgr  de  Laugerie.  (La  généalogie  Rabault  lui  donno 


I    \VK  (de) 


p. un-  blason:  «  d'azur  au  lion  d'ors;  niais  ou  ne  sail  pas 
m  ee  renseignement  est  exact. 

FAVE  (m).  —  Famille  qui  parait  être  celle  îles 
sgrs  de  Faye  en  Thouarsais,  ou  de  Faix  (Largeasse  ou 
Neuvy-Bouin  eu  Gâtine). 

Knye  (Renaud  de)  était  chapelain  de  Guillaume 
Larchevêque,  sgr  de  Parlhenay,  lorsqu'il  fui  témoin 
d'un  don  fait  à  l'Absie  vers  H..  A.  11.  1'.  15.) 

Fnye  (Constantin  de'  fut  témoin  d'une  donation 
faite  ii  l'abbaye  de  Turpenay  (près  Çbinon  .  par  un  sei- 
gneur nommé  Gouftier,  de  divers  domaines  à  Assais, 
près  S'-Lonp  (D.-S.),  vers  l'an  ilSO.  Fonds  latin 
17128,  p.  304.) 

Faye  (Renaud  de  est  mentionné  dans  un  acte 
de  1248  comme  possèdent  des  domaines  à  la  Fayc- 
Banchereau  (D.-S.).  D.  F.  8.1  11  épousa  Jeanne,  donl  il 
eut  PiEnRE,  qui  lit  un  échange  en  mai  12S0  sous  le 
sceau  de  Bressuira.  (D.  F.  38,  p.  66.) 

Fnye  (Regnaud  de),  époux  de  Valence,  veuve 
de  Raoul  de  Fenioux,  tit  un  accord  le  13  mai  1330 
avec  le  tuteur  des  enfants  dudit  Raoul.  iD.  F.  38, 
p.  164.) 

Faye    Hugues  de!,  Ec.,  frère  et  héritier  de  Pierre, 

Ec,  avait  un  procès  en  1375  contre  N de  la  Forost, 

veuve  de  Guillaume  Roussel,  fille  de  Jean  de  la 
Forest.  Chev.  de  la  suite  du  Ve  de  Thouars. 
(A.  H.  P.  17.) 

Faye  (Jean  de  servait  comme  homme  d'armes  dans 
la  compagnie  du  sgr  de  Parlhenay  en  1385.  Il  possédait 
un  hébergement  relevant  de  la  sgrie  de  Lcigné  (Lhoumois 
près  Parlhenay^,  qui  était,  vers  1400,  à  Maynart  de 
Boissnudan.  (Arch.  la  Barre.) 

FAYE  (dé).  —  Il  y  a  eu  peut-être  plusieurs 
familles  de  ce  nom  originaires  de  Faye  près  S'-Maixent. 

Faye  (Giraud  de),  peut-être  «1ère,  fut  témoin  en 
1132  d'une  donation  faite  à  l'abbave  de  S'-Maixent. 
(A.  H.  P.  16.) 

Faye  (Etienne  de',  vassal  de  l'abbé  de  S'-Maixent, 
possédait  des  domaines  p"e  de  Souvigné,  en  1204. 
(A.  II.  P.  18.)  Il  est  dit  sergent  (serviem)  dans  une 
pancarte  (vers  1222). 

Faye  (N...  de)  fit  aveu  de  fiefs  i  Dodone  ?  vers 
1269-78,  à  S'-Maixent. 

Faye  Ruguet  de)  possédait  un  fief,  qui  était  en 
1303  passé  à  Jean  Chevalier,  sr  des  Linaux.(A.  H.  P.  18.) 

FAYE  (de),  s'  de  Ribouard,  Peux  de  Cissé. 
(V.  Fay  de  la  Taillée.) 

FAYE  (de)  ou  DEF4YE  —  Famille  du 
Niortais,  sans  doute  originaire  de  Faye  près  Aubigny 
(D.-S.). 

Faye  (Huguet  de)  est  mentionné  dans  un  aveu  du 
fief  de  Chassebcuf  à  Echiré  près  Niort,  en  date  du  10 
juil.  1604,  comme  ayant  possédé  une  partie  de  ce  fief. 
On  ne  dit  pas  à  quelle  époquo.  (Doc.  A.  Richard.) 

Faye  (Alexandre  de)  fut  juge  consul  à  Niort.  11 
possédait  des  domaines  à  Echiré  près  les  fiels  des  du 
Fay,  mais  il  n'était  pas  de  leur  famille.  Il  épousa 
Louise  BnissKT,  qui  était  remariée  en  1615  a  Pierre 
Baudin,  procureur  à  S'-Maixent.  (Arch.  Vien.  E",  Motte 
d'Echiré.) 


FAYE  («le) 


375 


Faye  iN...  de  était  piètre,  prieur-curé  delà 
Boissière-Thouarsaise  en  1684.  Arch.  Nat.  P.  4355. 
Dénomlir.  de  Tennessue 

FAYE  (me)  ou  plutôt  IiEFAYE.  — 
Famille  dont  quelques  membres  ont  ligure  dans  l'éche- 
vinage  de  Poitiers   On  trouve  aussi  de  Foix. 

Faye  (Jean  de  était  échevin  de  Poitiers  eu  1385. 
Ou  lui  attribue  pour  blason  :  «  d'argent  à  3  cœurs  de 
gueules  ».  Mais  l'Armoriai  des  échevins  est  en  général 
dépure  fantaisie,  pour  le  xvc  siècle. 

Faye  iRenée  de),  mariée  à  N...  Lucas  de  Chau- 
vigny  ,  avait  dos  domaines  dans  le  Mellois,  que  son 
lils  Aimé  Lucas  vendit,  en  1579,  à  Gilles  d'Authon.Ec, 
s* de  Goupillon.    Arch.  Vien.  E2    223. 

Faye  ou  Defaye  (Pierre  de ':,  procureur  et 
bourgeois  delà  ville  de  Poitiers,  possédait  en  1601  des 
terres  à  Givray  Ligugé,  Vien.;,  tenant  à  celles  de 
Florentin  Duruau,  Ec,  sgr  de  la  Varcnne.  Arch. 
Vien.  E2  240.) 

FAYE  de),  Seigneurs  de  la  Razilière,  nu  la 
Mazure,  etc.  —  Famille  noble  de  l'Anjou  et  du 
Thouarsais  au  xvic  siècle.  On  trouve  son  nom  écrit  Fay, 
Fois. 

Wason  :  d'or  a  3  cœurs  de  gueules. 
(Tableau  de  Vaucellcs.  Arch.  Vien.  E° 
150,  et  généalogie  d'Aubigné.,  On  trouve 
ailleurs  :  «  d'argent  à  3  cœurs  de  gueules  a 
ou  «  de  gueules  à  3  cœurs  d'argent  ». 


Faye  ^Madeleine  de  épousa  vers  1600  (?)  René  de 
Rangé,  Ec.,  sgr  de  la  Chaussée.  Une  de  leurs  filles 
décéda  à  Thurageau  en  1633.  (Reg.) 

Faye  Philippe  de),  Ec,  sgr  de  la  Mazure,  fut 
parraina  Mirebeau  en  1654.11  épousa  Marie  Sabourin, 
dont  il  eut  au  moins  Jean-Philippe,  né  le  13  sept. 
1666  à  Mirebeau. 

Faye  (Anne  de)  épousa  le  21  fév.  162G  Charles 
d'Alix.  Ec.  sgr  de  la  Rabaudrie. 

Branche    de    la.  Razilière:. 

Faye  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  la  Razilière  (Rrie, 
D.-S.)  en  Thouarsais,  épousa  Marguerite  Ponthenier. 
Etant  veuve,  elle  acquit  des  terres,  le  29  juin  1551, 
vendues  par  Emery  Esteau,  chanoine  de  Parthenay. 

Faye  (René  de),  Ec,  sgr  de  Razilière,  était  vassal 
de  Belleville  en  Thouarsais  le  20  juin  1565.  (D.  F.  40. 

Faye  (Claude  de),  Chev.,  sgr  de  la  Razilière,  la 
Maisonncuve  (Antran,  Vien.),  les  Granges-Cathus  en 
Bas-Poitou,  etc.,  fut  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  capi- 
taine de  50  hommes  d'armes,  etc.,  et  fit  un  échange  ds 
terres  le  8  mars  1595.  (Arch.  Vien.  E'  142.)  Il  se 
maria,  peut-être,  2  fois,  mais  nous  n'avons  retrouvé 
que  le  nom  de  Jeanne  Cathus,  tille  de  Hardi,  Chev., 
sgr  des  Granges,  et  de  Jeanne  du  Fouilloux.  Elle  élait 
sa  veuve  en  160  4  et  paraît  n'avoir  pas  eu  d'enfants,  car 
dans  un  acte  de  1619,  Urbaine  de  la  Haye,  fille  de  Marie 
Cathus,  est   dite  son   héritière.  (Pièc.  orig.  609,n°27.) 

Faye  (Etienne  de),  Ec.,  sgr  des  Vaux  (S'-Gervais- 
les-Trois-Cloehers)  et  Fenesirie,  etc.,  peut-être  fils 
d'un  premier  mariage  de  Claude,  mais  qui  pourrait 
être  son  frère,  épousa  Françoise  GàWNARD,  qui  se 
remaria  a  Charles  de  Vaucelles,  Ec,  sgr  de  la  Varenne. 
(Arch.  Vien.  E°142.)De  ce  mariage  vinrent  seulement: 
1"  Denise,  Ip  de  la  Razilière,  qui  épousa  d'abord,  le 
13  juin  1609,  René  de  Vaucelles,  Ec,  sgr  de  la  Cilière, 


376 


1.WE  (<le  la) 


puis  le  S  nov.   1619   François   de  Lauzon,  Ec,  sgr  de 
Bagnaux  ;  2°  Marie,  qui  vivait  en  1619. 

FAYE-LA-VINEUSE.  —  Ancienne  ba- 
ronnie  qui  fil  partie  primitivement  du  comté  de  Poitou, 
puis  de  l'Anjou.  Elle  relevait  de  Saumur  depuis  la  con- 
quête par  le  Cle  d'Anjou.  La  paroisse  resta  jusqu'en 
1802  dans  le  diocèse  de  Poitiers.  Ce  fief  fut  possédé 
successivement  aux  xie  et  xne  siècles  par  plusieurs 
familles  qui  en  prirent  le  nom.  (V.  Loudun,  Châtel- 
lerault, Freteval,  Mellay.)  Raoul  de  Faye,  sénéchal 
de  Poitou  (vers  USO)  et  oncle  d'Aliénor  d'Aquitaine, 
qui  fut  successivement  reine  de  France  et  d'Angleterre, 
élait  en  réalité  Raoul  de  Châtellerault.  Ou  donne  par- 
fois aux  sgrs  de  Faye  le  blason  de  Châtellerault,  mais 
c'est  ce  Raoul  et  ses  enfants  qui  eurent  ce  blason. 

1.  —  Faye  (Landry  de),  sgr  de  Faye,  figure  dans 
une  charte  de  980.  (D.  F.)  Il  eut  pour  fiîs  : 

2.  —  Faye  (Elie  de),  qui  fit  don  a  S'-Florent  de 
Saumur  en  999,  et  d'où  est  issu  : 

3.  —  Faye  (Ayrard  de),  sgr  de  Faye,  qui  eut 
pour  fille  unique  Nive.  Dc  de  Faye.  Elle  fit  don  à 
l'abbaye  de  Noyers,  près  Marmande,  en  1032.  et  décéda 
avant  1037,  ayant  fondé  le  Chapitre  de  S'-Georges  de 
Faye.  Cette  fondation  fut  confirmée  par  le  C,e  d'Aujou 
en  10G7.  Elle  épousa  Aimery  de  Loudun,  qui  a  formé 
la  2°  maison  de  Faye.  (V.  Locdun.) 

FAYE  (de  la).  —  Nom  commun  à  plusieurs 
familles.  Nous  plaçons  ici  dans  l'ordre  chronologique  les 
noms  des  personnages  que  nous  n'avons  pu  classer  dans 
les  filiations  suivies. 

Faye  (Aimery  de  la)  restitue  à  l'abbaye  de  S'-Flo- 
rent dc  Saumur  la  dîme  des  Venets  le  15  des  calendes 
d'avril  (dimanche  des  Rameaux)  1106,  par  acte  passé 
a  a  cour  de  Pierre,  évèque  de  Poitiers.  (D.  Villevicille.) 

Faye  (Raoul  de  la),  de  la  paroisse  S'-Germain  de 
Poitiers,  formule  des  plaintes,  en  1240.  contre  le  bailli 
royal, pour  extorsions  d'impôts,  (Arch.  Nat.  J.  97,  1,122.) 

Faye  (Pierre  de  la),  varlet.  Le  comte  de  Poitou 
lui  rend  en  1258  sa  terre  sise  près  de  Sauceis  ?  parce 
qu'il  a  été  prouvé,  par  enquête, que  ledit  Pierre  a  suivi, 
pendant  les  guerres,  le  parti  du  Roi  et  du  comte  de 
Poitou.  (Id.  190,  6,  2.1 

Faye  (Pierre  de  la),  fils  de  Regnault,  et  Jeanne, 
sa  femme,  passent  un  acte  au  mois  dc  mai  1266,  sous 
la  cour  de  Bressuire,  avec  un  cousin  germain  dudit 
Pierre,  dont  nous  n'avons  pas    trouvé  le    nom.  (F.) 

Faye  (Aimery  de  lai,  fils  de  Pierre,  clerc,  testa 
le  21  oct.  1287  et  nomma  pour  ses  héritières  Désirée, 
Girose  et  Martine,  ses  sœurs,  leur  donnaut  tous  ses 
biens.  Il  choisit  sa  sépulture  au  prieuré  de  Lignon  ?  en 
Aunis,  p""  de  la  Garde,  et  désigna  comme  exécuteur 
testamentaire  Hugues  d'Allemagne.  (Id.  et  Gén.  d'Al- 
lemagne ;  D.  F.  38,  p.  67.) 

Faye  (Yvon  de  la),  mineur,  fit  hommage  par 
Pierre  MesteroLIe,  Ec,  son  curateur,  en  1363,  au  prince 
de  Galles  à  Poitiers.  (Bibl.  Nat.  fonds  franc.  9501.) 

Faye  (Jean  de  la),  Ec,  fait  partie  de  la  cic  de 
Geoffroy  de  la  Selle  a  Tours,  le  1er  mai  1369.  Bibl. Nat. 
Montres,  21539.) 

Faye  (Guillaume  de  la)  élait  homme  d'armes  de  la 
compagnie  de  Hélie  Chasteigner,  Chev.,  le  13  juil.l3S3, 
aTonnay-Charenle.  (Montres,  21539,  Bibl.  Nat.) 

Faye  vJean  de  la)  servait  comme  Ec.  à  la  montre 
de  Guy  de  la  Rochefoucauld,  reçue  h  Charroux,  le  2 
sept.  1418.  (Id.) 


* 


FAYE  (de  la) 


Faye  (André  de  la)  fonde  la  chapelle  S'-Jean,  dile 
des  Rouillards,  dans  l'église  de  S'-Laurent-sur-Sèvre, 
par  son  testament  du  15  oct.  1440.  (Chroniq  Luçon, 
t.  111,635.) 

Faye  (Maihurin  de  la)  servit  au  ban  de  1467 
comme  brigandinier  du  sgr  de  Montreuil-Bonnin.  ^F.) 

Faye  (Jean  de  la),  Ec.,  fait  hommage  de  Sl-Fort, 
près  S'-Jean-d  Angles  en  Saintongc,  le  26fév.  1478. 
(Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Faye  Guyonne  delà)  épousa  en  1537  Jean  Boiceau, 
sr  de  la  Borderie,  célèbre  jurisconsulte  poitevin. 
(Gie  Boiceau.) 

Faye  (François  de  la)  fait  hommage  de  S'-Fort, 
mouvance  de  Saintes,  le  30  juiu  1539;  sa  veuve,  Mar- 
guerite iïe  Taillefeut,  le  10  mai  1549,  et  Aymon  de 
la  Faye,  le  29  mai  1579.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Faye  (Pierre  de  la),  aumônier  de  I  abbaye  de 
S'-Jean-d  Aogély,  fit  hommage  le  30  mars  1544  el  aveu 
les  15  mai  1545  et  10  janv.  15'jO  du  fief  de  Courgeon, 
p"s0  de  Juillé,  mouvance  d'Aunay.  Il  fit  aussi  aveu  le 
4  mars  1547  du  fief  de  Garnault  il  Aunay.  (Arch.  Vien. 
Reg.  des  fiefs.) 

Faye  (Marthe  de  la),  épouse  de  Jean  de  Bessac, 
Ec.,sgr  de  S'-Saviol,  était  décédée  avant  le  18  avril  1540, 
date  du  second  mariage  dudit  de  Bessac.  (Gén.  de 
Bessac.) 

Faye  (Guillemine  de  la),  veuve  de  Gilles  de 
S'-Savin,  Ec  ,  sgr  de  Lage,  et  Jean,  son  fils,  font  un 
contrat  d'arrentement  passé  à  Morlheiuer  par  Pellaud, 
notaire,  le  14  avril  1550.  (A.  H.  P.  22.) 

Faye  (Renée  de  la),  DG  de  la  Garenne,  épousa  le 
9  juil.  1553Chailes  de  Livenne,  Ec.,  sgr  de  S'-Martin. 
(Arch.  Char  ) 

Faye  (\nne  de  la)  épousa  vers  1560  Malhieu  de 
Romanel,  sgrdeBaune.  (Gén.  Romanet.) 

Faye  (Marie  de  la),  est  mariée  vers  la  même  époque 
à  Jean  de  Barbezières,  Ec.,  sgr  de  Montigné.  (Gén. 
Barbezières.) 

Faye  (Pierre  de  la),  sgr  de  Vaucele  en  Poitou, 
sert  comme  archer  à  la  montre  de  M.  de  Villequier, 
reçue  à  Reugny  en  Touraine,  le  17  fév.  1579.  (Bibl. 
Nat.  Monlres,  21537.) 

Faye  (Antoinette  de  la),  épouse  de  Jacob  Buet, 
sgr  de  "la  Mullière.  eut  procès,  vers  1600,  avec  Bertrand 
d'Appelvoisin,  sgr  de  la  Bodiuatière.  iGén.  Buet.) 

Faye  (Etienne  de  la),  Ec  ,  sgr  de  la  Fenêtre,  épousa 
Françoise  Gaignard,  au  xvi*  siècle.  (Notes  Marchegay.) 

Faye  (Charlotte  de  la)  était  vers  1600  épouse  de 
Gaspard  de  Bridieu,  (F.) 

Faye  (Anne  dc  la)  épousa  vers  1620  Charles  d'Aux, 
Ec,  sgr  de  la  Rabaudrie.  (Gén.  d'Aux.) 

Faye  (Claude  de  la),  Ec,  sgr  d'Angles,  doit  pour 
une  dixmerie  p"«  de  Savigné  un  épervier  garni  de 
2  sonnettes  d'argent.  (Hom.  du  30  juil.  1627  du  fief  de 
Lairé.    Car.  de  d'Hozier,  358.) 

Faye  (René  de  la)  rend  aveu  a  la  principauté  de 
Talmond,  à  cause  de  Diane  Geoffroy,  sa  femme,  le 
30  avril  1645.  iNotes  Marchegay.) 

Faye  (C'aude  de  la),  veuve  de  Michel  LeLou,  Ec, 
sgr  de  Beaulieu,  possédait  avant  le  13  nov.  1648  le 
château  de  Pas-de-Jeu  (D.-S.).  (F.) 

Faye  (François  de  la),  Ec,  âgé  de  69  ans,  est 
inhumé  dans  l'église  de  Brigueil-le-Chanfre.  le  13  août 
1692.  fReg.) 


FAYF  («le  In) 


Fuye  (Radegoo.de  de  la  ,  mariée  vers  n.'iO  ii  Joseph 
Meivier,  Ec,  sgr  de  In  Fayo  et  de  Léraudière,  habitait 
Chauvignyen  17S3.  iLéo  Desaivre,  II"  do  Champdeniers, 
p.  179.) 

l'AVE  (delà)  ou  n.»TÙTDEL*FAYE.- 
II  y  a  eu  des  familles  de  ce  nom  a  Poitiers,  Chfttelle- 
raull,  Civray,  etc. 

Knye  (Françoise  de  lai, épouse  de  Gabriel  Moriceau, 
est  marraine  de  son  petit-fils,  llilaire  Bonlemps,  le 
29  août  1 6 1  -i .  (Reg.  S'°-Opportnne.) 

Faye  (Marie  de  lui  était  le 6  juil.  1642  épouse  de 
André  de  Henault    (N.  do  la  Porte  du  Theil.) 

Faje  (Jacques  de  la),  archer  de  la  maréchaussée 
dePoiliers,  marié  à  Judith  CuiLLON,  en  eut  :  1°  René- 
Antoine,  baptisé  en  1654,  épousa  à  Lachinc  (Canada), 
le  13  sept  16S8.  Françoise  Courread,  fille  de  Cyhard, 
et  do  Marie-Françoise  Coupil  ;  2°  Pierre,  né  en  I6(i!), 
se  marie  le  22  juin  1698,  à  Montréal,  k  Marie-Anne 
MASsAnT,  fille  de  Nicolas,  dont  une  fille,  Marie-Anne, 
née  en  1699  ;  3»  Genevièvs-Judith,  née  le  20  mai  1670 
(Reg.  S'-Cybard)  ;  4°  Jacques,  baptisé  le  lOdée.  1673 
(Reg.  S'-Didier)  ;  5"  Jacoues-André,  baptisé  le  2  déc. 
1674. 

Faye  (Renée  de  la),  veuve  de  François  Brunenu, 
fait  abjuration  d'hérésie  le  4  juin  1661.  ilieg.  Payroux.i 

Faye  (N. . .  de  lai  était  curé  de  S<-Léger  de  Mont- 
brillais  le  22  oct.  1685.  (Reg.  de  Ternay.) 

Faye  (Susaone  de  la)  est  inhumée  le  5  nov.  1724, 
k  l'âge  de  S9  aus,  en  présence  de  Gabriel  Brun,  son 
fils.  (Reg.  Queaux.) 

Faye  (Françoise-Perpétue  de  la),  épouse  de  Pierre- 
Florent  Bion,  notaire,  était  décédée  avant  le  13  fév. 
1759,  date  du  mariage  de  leur  fils,  Jean-Florent.  Reg. 
N.-D.-la-Grandc.) 

FAYI!  (de  la),  Sgrs  de  Montorchon.  — 
Famille  noble  et  ancienne  du  Poitou,  aujourd'hui  éteinte, 
qui  pourrait  être  originaire  de  In'  Faye,  près  RuITec. 
Une  grande  partie  des  renseignements  qui  suivent  a  été 
puisée  dans  le  travail  fait  par  feu  51.  Rardoauet  sur  le 
chartrier  de  Loubigné,  dont  nous  devons  la  commu- 
nication à  M.  l'abbé  Largeault.  Il  y  a  plusieurs  docu- 
ments importants,  provenant  du  chartrier  de  Loubigné, 
aux  Archives  de  la  Vienne  (En  616-617). 

Blaon:  d'or  à  la  croix  ancrée  de  sable.  (La  Baren- 
tine  dit  la  croix  »  aoillée  »,  ce  qui  est 
la  même  chose.)  On  trouve  ailleurs  :  «  d'or 
à  la  croix  niellée  de  sable,  au  croissant 
raccourci  et  ancré  au  bout,  et  un  vol  de 
gueules  montant  en  chef  •>.  Cette  expres- 
sion inexacte  est  pour  a  un  lambel  de 
gueules  en  chef  ». 

Faye  (Guillaume  de  la)  est  mentionné  dans  une 
donation  faite  par  son  fils  Constantin,  qui  suit,  de 
domaines  situés  k  Coutures-d'Argeuson  (D.-S.)  k  S'-Flo- 
rent  de  Saumur,  sous  l'abbé  Sigon,  vers  1060. 

Faye  (Constantin  de  la)  donna  à  S'-Florent  de 
Saumur  divers  domaines  k  Coutures,  du  consentement 
de  son  père  et  de  ses  frères,  et  des  terres  situées  k 
Villemorin  près  Aulnay  (Char.-InP»),  avant  1070. 
(A.  H.  P.  3.) 

Faye  ('Guillaume  de  la)  fit  hommage  au  comte  de 
Poitou  en  1244,  comme  homme-lige  de  la  châlcllenie  de 
Saintes.  (A.  H.  P.  4.) 

Faye  (Guillaume  de  la)  est  mentionné  dans  l'aveu 


FA -VF  («le  la) 


377 


de   Gascougnolles   par  Maugol  de   Melle  en  1337  et  le 
9  juil.  1340  ou  1356.  (Arch.  Nat.  P.  520^,  n*  15,  et 520', 

n-  100.) 

§  I".  —  Branche  de  ïl<>\ioit«.ii«t\. 

1.  —  Faye  (Pierre  de  la),  Ec,  de  S'-Maixent, 
(Aigre,  Char.),  fut  condamné  le  2  sept.  1349,  par  Guy 
Turpin  de  Crissé,  sénéchal  du  Poitou,  k  restituer  des 
terres  qu'il  avait  fait  saisir  pour  droits  de  fiefs  sur  Flo- 
rence  Longue?  veuve  de  Guillaume  Crapont.  (Char- 
trier do  Loubigné).  Il  eut  pour  enfants  :  1"  Pierre,  sgr 
de  S'-Maixent,  nommé  tuteur  de  sou  neveu,  lils  de 
Poinsson,  il  mourut  lui-même  avant  le  8  avril  1390, 
laissant  de  Jeanne  de  Peyré,  sa  femme,  une  fille  mi- 
neure, Jeanne,  mariée  a  Perrotin  do  la  Leu,  Ec,  Sgr 
de  S'-Maixenl  Arch.  Vien.  E"  616)  ;  2°  Guillaume,  qui 
suit;  3°  autre  Guillaume,  fondé  de  procuration,  avec 
plusieurs  autres,  de  Jeanne  de  la  Tour,  sa  belle-sœur 
le  8  déc.  1395,  pour  recueillir  la  succession  de  Jean  de 
la  Tour,  conjointement  avec  Pierre  de  la  Tour,  son 
frère  ;  nous  ignorons  sa  destinée;  4°  Poinsson,  dit  de 
S'-Maixenl.  mort  jeune  après  avoir  épousé  Marie  Vi- 
sière, dont  il  eut  un  fils  nommé  Jean  ;  5'  Jean,  qui 
comparut  en  1369  devant  le  juge  delà  prévôté  de  Ruffec. 

2.  —  Faye  (Guillaume  1"  de  la)-,  dit  do  S'- 
Maixent,  Ec,  sgr  do  Loubigné  D.-S.  ,  comparut  avec 
son  frère  Jcau  et  contradict  irement  avec  Jean  de  Vars, 
lejuur  de  la  Toussaint  1369,  à  la  prévôté  de  Ruffec, 
pour  y  régler  le  prix  d'une  vente.  Il  figure,  ainsi  que  sa 
femme,  dans  un  aveu  rendu  à  S'-Maixent  par  Garnier 
Fromont  (pour  le  C'0  de  Poitou),  le  dimanche  après 
l'Epiphanie  1 37 S .  Le  S  avril  1390,  il  réclama,  comme 
frère  des  défunts,  la  tutelle  de  Jeanne,  fille  de  Pierre 
de  la  Faye,  s'  de  S'-Maixent,  et  de  Jean,  fils  de  Poins- 
son dit  de  S'-Maixent,  et  en  même  temps  la  restitution 
des  biens  saisis,  faute  de  parents,  par  Guy  de  la  Roche, 
sgr  dudil  lieu  et  de  Marcillac.  Il  fut  assigné,  ainsi  que 
sa  femme,  à  comparaître  aux  grandes  assises  de  Poi- 
tiers, le  19  fév.  1400,  pour  entendre  la  signification 
d'une  sentence  rendue  contre  eux  par  Jean  Négrier, 
séuéchal  de  Marcillac,  agissant  au  nom  de  Guy  de  la 
Rochefoucauld.  Marié  avant  auùt  137S  à  Jeann  !  de  la 
Tour,  fille  de  Jean,  Ec,  il  était  décédé  avant  le  21  janv. 
1417.  laissant  :  1°  Guillaume,  qui  suit  :  2°  Jean,  Ec, 
sgr  de  la  Toticberolle,  rapporté  au  §  II. 

3.  —  Faye  (Guillaume  II  de  la),  dit  de  S'-Maixent, 
Ec,  sgr  de  Loubigné,  partagea  le  30  déc.  1417  avec 
son  frère  les  biens  de  leur  père  décédé  et  eut  comme 
aîné  la  terre  de  Loubigné.  Guillaume,  faisant  partie 
comme  Ec.  de  la  compagnie  de  Guillaume  Bataille,  Cbev.. 
passa  revue  k  Ruffec  le  28  déc.  1418;  plus  tard,  étant 
homme  d'armes  de  la  compagnie  de  Jean  de  la  Roche, 
sgr  de  Barbezieux,  il  obtint  le  9  avril  1431  des  lettres 
de  rémission  pour  excès  de  guerre  commis  par  Jean  de 
la  Roche  et  tous  les  gens  d'armes  de  sa  compagnie. 
(A  .H.  P.  29.)  Il  reçut  un  aveu  le  8  juil.  1430  de 
Guillaume  Trouveau  (Taupeau  ou  Trapeau),  Ec,  sgr 
de  la  Bataille,  et  lui-même  en  rendit  un  autre  k  Fran- 
çois de  Montberon,  V'«  d'Aunay  et  Chef  Boutonne, 
pour  sa  terre  rie  Loubigné,  le  2  juil.  1435.  Il  avait 
épousé  à  Ruffec,  le  21  janv.  1417,  Marguerite  Pré- 
vost, fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  d'Aisecq,  et  de 
Catherine  de  Sansac,  dont  il  eut  :  lu  Fleurie,  mariée  le 
6  janv  1443  k  Jean  Viguier,  Ec,  sgr  de  Bouteville  ; 
2°  Guillaume,  qui  suit;  3'  Jean,  prieur  de  Dongosî 
fit  un  prêt  k  Louis  de  la  Faye  lo  5  oct.  1495  |E"  617)  ; 
il  fut  aussi  prieur  de  Mons  et  de  l'abbaye  de  Charroux, 
et  fit  donation  h  l'abbaye  le  5  oct.  1521  (Arch.  Vion. 
Charroux,  1.) 


378 


FAYE  (de  la) 


4.  —    Faye    (Guillaume  III   de   la),   Ec,  sgr    de 

Loubigné  et  de  Mandegaud  (Melleran,  D.-S.),  passa 
plusieurs  actes  et  rendit  divers  aveux  à  Chef -Boutonne, 
entre  autres  en  1446,  1119,  1565  et  1500,  el 
servit  aux  hans  du  Poitou  de  1467  et  1491.  11  s'était 
marié  vers  1450  k  Cécile  Tirpin,  fille  do  Pierre,  Ec., 
sgr  d'Ardilleux,  et  de  Marguerite  du  Chastenet,  avec 
laquelle  il  fit  donation  de  plusieurs  pièces  de  terre, 
le  17  sept.  1485,  à  Louis,  sou  fils  aîné.  Ses  enfants 
furent  :  1"  Louis,  qui  suit  ;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de 
Frédière,  homme  d'armes  du  capitaine  de  Bonneval, 
fut  impliqué,  en  1515,  ainsi  que  son  frère  et  son  neveu 
Antoine,  dans  l'affaire  du  meurtre  de  Pierre  Brossart, 
maçon  à  Javarzay,  et  obtint  le  18  fév.  1516  des  lettres 
de  rémission  de  François  Ier,  données  k  Valence;  3°  Ca- 
THERINE,  qui  céda  à  sou  frère  Louis  tous  les  droits 
successifs  k  elle  échus  par  le  décès  de  leur  père  et  k 
échoir  au  décès  de  leur  mère,  moyennant  50  livres  ; 
4°  Antoinette,  mariée  à  Jamet  Dauvignac,  receveur 
de  Moutignac  (Char..  ;  5°  Agnès,  qui  épousa  sans  doute 
N...  Lézineau,  dont  Françoise  Léziueau,  épouse  de  Fran- 
çois Baillargeau,  Ec,  héritière  en  1535  de  son  oncle 
Jean  de  la  Faye  (En  617)  ;  6°  Marguerite,  mariée  le 
1er  janv.  1495  (Lézineau,  nol.  a  Chef- Boutonne)  à  Jean 
Micheau,  marchand  k  Soubisc,  décédée  avant  le  30 
mars  1516. 

5.  —  Faye  (Louis  de  lai,  Ec,  sgr  de  Loubigné, 
reçut  en  donation  de  ses  père  et  mère,  le  17  sept. 
1485,  deux  pièces  de  terre  sises  dans  la  paroisse  de 
Loubigné,  et  le  17  août  1498,  de  François  Turpin,  Ec, 
sgr  de  Sompt  (U.-S. ï,  son  oncle,  une  rente  de  60  bois- 
seaux de  méture,  assise  sur  la  dixmerie  et  droit  du 
chapitre  de  St-Pierre  de  Poitiers,  au  lieu  de  Lussay 
(Chef-Boutonne,D.-S.>.  Le  26  mars  1500,  il  reçut  un  aveu 
de  Françoise  Ascellon,Dc  de  la  B'isette,  pour  un  héber- 
gement et  plusieurs  pièces  de  terre  sis  k  Louhigné.  II  fut 
en  1515  accusé  du  crime  de  meurtre  contre  la  per- 
sonne de  Pierre  Brossart,  maçon  k  Javarzay,  et  obtint 
du  roi  François  1er  des  lettres  de  rémission  données  à 
Valence,  le  18  fév.  1516.  11  épousa  vers  1480  Agnès 
Richard,  dont  il  eut  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2°  Per- 
rette,  mariée  k  François  Auffray,  Ec,  sgr  du  Muizeau, 
et  dont  le  mariage  fut  ratifié  le  18  oct.  1507  ;  3°  Marie. 
qui  épousa  le  13  juin  1522  Baimond  Guillochier,  Ec, 
sgr  de  Boisbellet,  et  dont  le  mariage  fut  également 
ratifié  le  2  sept.  1522  par  son  frère  Antoine. 

6.  —  Faye  Antoine  de  la), .  Chev.,  sgr  de  Lou- 
bigné, Mandegaud,  âgé  de  27  ans  environ  en  1514,  est 
le  premier  cité  dans  la  maintenue  de  noblesse  de  1667 
par  Barentin.  11  rendit  aveu  k  Germain  de  Bonneval,  B0" 
de  Chef-Boulonne,  le  16  avril  1520  pour  sa  terrede  Lou- 
bigné, et  reçut  mission  du  duc  de  la  Trénioïlle,  par 
lettre  du  28  janv.  1530,  de  lever  le  10'  du  revenu  des 
nobles  du  ressort  de  Niort,  avec  l'aide  de  Louis  Dubois, 
Ec,  sgr  des  Portes.  Comme  nous  l'avons  vu  plus  haut, 
lui  aussi  fut  impliqué  avec  son  père  et  son  oncle  dans 
l'affaire  du  meurtre  de  Pierre  Brossart,  et  il  bénéficia 
également  des  lettres  de  rémission.  Marié  vers  1530  k 
Anne  d'Orfeuille,  probablement  fille  de  Méry,  Ec,  sgr 
de  Foucault,  et  de  Jacquette  Chevalier,  il  en  eut: 
1°  François  Ec,  sgr  de  Loubigné,  Mortafond,  épousa 
le  4  mars  1554  Marguerite  Vasselot,  fille  de  Jacques, 
Ec,  sgr  d'Annemaric,  et  de  Anne  Guittaud,  dont  une 
fille  unique,  Renée,  mariée  k  Jacques  Savatte,  Ec,  sgr 
de  Beaulieu.k  qui  elle  apporta  la  terre  de  Loubigné  ; 
2°  Louis,  qui  suit;  3°  Jean,  Ec,  sgr.  de  Narçay  (Lou- 
billé,  D.-S.),  Maucouvert,  qui  reçut  des  letties  de 
tonsure  de  Claude  de  Longwy,  cardinal  dcGivry,  évêque 
de  Poitiers, ^le  2   sept.  1545:  fut  sans  doute  prieur  de 


FAYE  (de  la) 


Mons  (1556).  Marié  ensuite  k  Honoré  de  Vars  (don 
mutuel  du  26  fév.  1574),  puis  à  Louise  Chauveau,  D11»  du 
Sable,  il  décéda  sans  postérité  le  12  fév.  1602  (Arch. 
Vieil.  E"  616;  ;  4°  Renée,  mariée  le  29  janv.  1547  à 
Baptiste  de  Mallevault,  Ec,  sgr  de  la  Varenne  La 
Bataille,  D.-S.)  ;  5°  Jacquette,  épouse  de  GuyHerard  ; 
6°  Renée  la  jeune,  mariée  le  19  juil.  1565  k  Jean  de 
la  Vallée,  Ec,  sgr  du  Quaireau.  (E"  617. 

7.  —  Faye  [Louis  de  la;.  Ec,  sgr  de  Mandegaud, 
épousa  le  16  sept.  1564  Hélène  Guérin,  fille  de 
Jacques,    Ec,   sgr    de    Montorcbon,    et    de    Françoise 

Bl ihard,  et  était  décédé  avant  le  17    oct.  1608,  date 

du  partage  de  ses  biens  entre  sa  veuve  et  ses  enfants, 
qui  étaient  :  1°  Joachtm.  qui  suit;  2°  Pierre, 3°  Jeanne, 
4°  Louise,  mariée  vers  1600  k  Eléazard  Goupdlaut,  Kc, 
sgr  de  la  Touche  ;  est  tutrice  de  leurs  enfants  et  en 
cette  qualité  rend  hommage  d«  la  Forest-en  Rom  en 
1617  ;  5°  Sara,  6°  Marguerite,  épouse  vers  1600 
de  Florent  de  Poipaille,  Ec,  sgr  de  la  Morpetitière. 

8.  —  Faye  Joacliim  de  la),  Ec,  sgr  de  Montor- 
cbon (Payré,  Vienne,,  partagea  avec  sa  mère,  ses  frère 
et  sœurs,  le  17  oct.  1608,  les  biens  de  son  père,  et 
eut  comme  aîné  les  avantages  de  la  Coutume.  11  s'était 
marié  le  27  mars  de  la  même  année  k  Jeanne  Jav, 
mourut  le  25  oct.  16"22  et  fut  iuhumé  dans  l'église  de 
Payré,  oit  l'on  voyait  son  épitaphe.  (V.  de  Longuemar, 
Inscriptions  du  Poitou.)  Sa  veuve  se  remaria  vers  1630 
k  René  de  la  Cour,  Ec,  sgr  du  Mont.  On  ne  leur  con- 
naît qu'un  fils,  Jean,  qui  suit, 

9.  —  Faye  (Jean  de  la  ,  Ec,  sgr  de  Montorchon, 
fut  mainlenu  noble  en  1667  par  Barcutin  et  convoqué  à 
l'arrière-ban  du  Poitou  en  1674  pour  la  garde  de  Tal- 
mont.  Il  se  maria  3  fois  :  1°  vers  1630,  k  Marie  de  la 
Cour,  fille  de  René,  Ec,  sgr  du  Mont,  et  de  Jeanne 
Légier,  sa  lre  femme;  2°  k  Louise  Gaschet,  fille  de 
Pierre,  Ec,  Sgr  de  la  Coussière,  et  de  Elisabeth  de  la 
Cour;  3°  le  22  mai  165S,  k  Elisabeth  Tagaultou  Tagaud 
de  Villeneuve,  fille  de  N...,  Ec  ,  sgr  de  Villeneuve, 
Villermac,  etc.,  et  de  Jeanne  Parthenay,  D*  de  Vil- 
lermac  II  eut  du  2-  lit  :  1°  Jeanne,  2°  Judith  ;  du  3e. 
3°  Pierre,  qui  suit. 

10.  —  Faye  (Pierre  de  la  ,  Ec,  sgr  de  Montor- 
chon, Lescolière  (Payré  Vien.1,  épousa  le  14  juin  16S7 
Geneviève  de  Vaune,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Peu- 
chaut.  contrôleur  général  de  l'extraordinaire  des  guerres, 
et  de  Marie  Sauvé.  Il  assista  au  ban  des  nobles  du  Poitou 
de  1703,  fut    maintenu  noble    par  M    de  Richebourg   le 

14  fév.  1715,  et  décéda  è  Payré  en  fév.  1723,  ayant  eu  : 
1°  Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  Ec,  sgr  de  Vitré-,  né  k 
Payré  (comme  les  suivants),  le  5  avril  1691,  qui  fut  tué 
k  la  prise  de  Milan  ;  3°  Madeleine,  D1,  de  Payré,  née 
le  5  mai  1692  et  décédée  sans  alliance  le  29  dé'c  1757; 
4"  Marie,  D°  de  Vitré,  née  le  24  mat  1699,  décédée 
également  sans  alliance  le  11  juil.  1771. 

11.  Faye  Jean  de  la),  Chev  ,  sgr  de  Montorchon, 
Lescotière,  etc.,  né  k  Payré  le  25  mars  1689,  épousa  le 

15  déc  1715  Elisabeth-Louise  Garnier  de  la  Cous-' 
sière,  fille  de  François,  Chev.,  sgr  de  la  Coussière,  et 
de  Louise  Girard  des  Loges,  el  mourut  le  23  fév.  1742, 
ayant  eu  :  1°  Louise-Anne,  née  à  Payré  (comme  ses 
sœms  qui  suivent)  le  14  juil.  1718,  morte  jeune  le 
17  août  1729  ;  2°  Madeleine-Rose-Thicrkse,  née  le  23 
aoftt  1721.  mariée  le  12  août  1747  à  Jean-Baptiste 
Parent,  Sgr  de  la  Bretiuière  et  de  Curzon,  ingénieur  du 
Roi  en  Poitou,  et  décédée  (Sl-Pierrc-l'Hospilalier  de 
Poitiers)  le  21  mai  1779;  3°  Marie,  née  le  26  juil. 
1723,  mariée  le  12  aoû  tl744,  k  Payré,  k  Victor-Agathe 
Avicc,  Ec.  sgr  de  Mougon. 


PATE  («!«•  lu) 


§     II.     —    BlUNCHE  DE   LA     loi   <   III   II 

:  —  Fnye  i  Jean  do  lii  .  Ec,  sgr  do  la  Touclic- 
rollc  (Lotihigné,  D.-S.),  fils  puiné  de  Guillaume, et  de 
Jeanne  de  la  Toui'  (2e  degré,  ji  I"'),  partagea  le  30  déc 
1411  ave.'  son  frire  la  succession  de  leur  pire  décédé. 

11  eut  pour  sa  part  le  fief  de  la  ïoucherolle.  Il  fut 
taxé  en  1437  parce  que  son  métayer  n'avait  pas  fait 
aux  armées  le  service  auquel  il  était  astreint.  Il  rendit 
aveu  à  Civraj  le  28  nov.  1451.  lArcli.  Nat.  I>.  1134, 
um  81  et  122),  et  lit  hommage  pour  le  fief  de  la  Touche- 
rolle  eu  1434,  au  nom  de  ses  enfants  qu'il  avait  eus  de 
Marguerite  N...,  sa  femme,  et  qui  étaient  :  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2°  Florence,  mariée  à  Héliot  Gandin,  Ec, 
sgr  de  Liniers. 

4.  —  Faye  Jacques  de  la),  Ec.,  sgr  de  la  Tou- 
cherolle,  brigandinier  du  sgr  de  Bressuire,  fut  donné 
au  sgr  de  la  Grève  pour  servir  au  liau  des  nobles  du 
Poitou  de  1467.  Il  servit  également  à  celui  de  1491  et 
eut,  croyons-nous,  pour  fils  Antoine,  qui  suit. 

5.  —  Faye  (Antoine  de  la),  K.c,  sgr  de  la  Tou- 
cherolle,  fut  témoin  le  12  août  1528  dans  un  acte  con- 
cernant S'-Cybard  d'Angoulême.  (Arch.  Char.)  Il  eut 
peut-être  pour  fils  : 

6.  —  Faye  (Guillaume  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Toueherolle,  Villars,  Morange,  qui  figure  dans  un  acte 
de  S'-Cybard  en  date  du  10  janv  1566,  et  eut  sans 
doute  pour  enfants  :  1°  Pieiire,  qui  suit  ;  2"  Jean,  Ec, 
sgr  de  Lislefranche  et  de  la  Font. 

7.  —  Faye  (Pierre  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Touehe- 
rolle, eut  de  Marie  Guytard,  une  fille  unique,  Marie, 
mariée  le  12  janv.  1595  (Martineau,  not  )  à  Jean  de 
Livenne,  Ec,  sgr  de  Laumond  et  de  S'-Genis  en 
partie. 

FAYE  (de  la),  Sgrs  de  Langle  et  de  la  Croie. 
—  Famille  que  l'on  dit  originaire  de  Touraine,  mais 
qui  pourrait  être  une  branche  des  de  la  Faye,  sgrs  de 
^F^^H  Lonbigné  et  Monloiv.hon.  Les  archives  de 
1  la  Vienne  (série  E,  1.  71)  possèdent  quel- 
^~  ^^M  ques  pièces  sur  elle.  Plusieurs  notes  nous 
f_  ^Jj  '■""  été  communiquées  par  M.  de  Ferré. 
|B^1BB  Blason  :  de  sable  a  la  croix  anillée 
^*^p^^    d'argent.  (Barentine.) 

1.  —  Faye  (Antoine  de  la),  Ec.  (cité  dans  le  con- 
trat de  mariage  de  son  fils),  épousa  vers  1490  Louise 
de  Vinast  ?  dont  il  eut  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Faye  (Pierre  de  la),  Ec,  sgr  de  Cuirat  ? 
épousa  le  8  mai  1514  (Gaultier  et  Bourdin,  not.)  Mar- 
guerite Le  Fèvre,  fille  de  feu  Anloiue,  Ec,  et  de  N... 
Bourdin,  dont  il  eut  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Faye  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  des  Sables 
(Jaunay  près  Richelieu.  Indre-et-Loire),  fit  son  testa- 
ment le  H  sept.  1570.  Il  se  maria  deux  fois,  d'abord  le 
23  déc.  1533,  a  Perrine  Boucher  ou  Baucher,  fille  de 
Antoine,  sgr  de  Langle,  et  de  Louise  Gourdault.  Le  nom 
de  sa  2e  femme  nous  est  inconnu.  11  eut  du  1er  lit: 
1°  Louis,  qui  suit;  2°  Jeanne,  qui  vendit  a  son  frère 
ses  droits  successifs  sur  la  terre  de  Langle,  le  13  sept. 
1573. 

4.  —  Faye  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  de  Langle 
(l'Angle,  Doussay,  Vien.),  homme  d'aunes  des  ordon- 
nances du  Roi,  d'après  un  certificat  du  7  juin  15SG, 
fut  maintenu  noble    en    1599.  Il    avait   épousé:    1°   le 

12  oct.  1574,  Jeanne  Sapinault,  veuve  du  Nicolas 
Jacqucau,  sr  de  la  Verronnière,  avocat  à  Civray  ;  2°  le 
8   janv.    1593    (Pascault    et   Gotimin,  not.    il   Civray), 


FAI'E  (.!<-  In) 


379 


Mario  Mesmeteau,  tille  de  feu  Nicolas,  juge  sénéchal  de 
Boisseguio,  et  de  Catherine  Benoist,  et  eut  du  second 
lit  :  1°  Claude,  qui  suit  ;  2°  Marie,  mariée  le  15  oct. 
1636  Pierre  Millet,  nol.de  la  Bll,c  de  Couhé)  à  André 
Labbé,  Ee.,  sgr  des  Bordes  Unix,  Vien.  ,  partagea  avec 
sou  frère  les  biens  de  leurs  père  et  mère,  le  15  oct.  1629 
(Surrcau  et  Grimauld,  not.  à  Pannessac,  Limalongcs, 
It.-S.  ,  et  encore  le  15  oct.  1C36  ;  3"  Louis,  baptisé  a 
Civray  le  3  mais  1613. 

5  —  Faye  (Claude  de  la),  Ec,  sgr  de  Langle  et  de 
la  Croie  ou  la  Croix  Savigné,  Vien.)-,  lit  faire  une  copie 
collationnée  du  contrat  de  mariage  de  son  père  avec  Jeanne 
Sapinault,  le  2  avril  1661.  Lui  aussi  se  maria  2  fois  : 
1°  le  19  déc.  1624,  a  Marguerite  de  L'Age,  veuve  de 
Gédéon  Eschalard,  Ec,  sgr  de  la  Grange,  de  Châtillon, 
et  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  Vareilles,  qui  fit  son  testa- 
ment le  2  janv.  1633;  2°  le  17  nov.  1637  (Delavau  et 
Lee  imte,  not.  à  S'-Martiu-Lars),  à  Catherine  du  Rueuil- 
IIeuon,  lille  de  feu  François,  Ec,  sgr  de  Combes,  et 
de  Anne  de  Beaussé.ll  eut  du  second  lit  :  1°  Achille, 
né  à  Savigné  le  30  oct.  1642  ;  2°  Jean,  qui  suit  ; 
3"  Marie,  mariée  le  17  août  1665  a  Jean  de  Ferré, 
Ec,  sgr  de  Payroux  ;  4»  Catherine,  née  en  1645, 
épousa  à  Payroux,  le  2S  avril  1692,  Antoine  Tizon,  Ec, 
sgr  de  la  Bidaudière,  et  décéda  a  Charroux  le  23  août 
1722;  5-  croyons-nous,  Jeanne,  qui  épousa  le  10  sept. 
1692  Jacques  Rocher,  sénéchal  de  l'Isle-Jourdain. 
(Reg.  de  Payroux.) 

6.  —  Faye  (Jean  de  la),  Chev.,  sgr  de  la  Croie, 
né  à  Savigné  le  26  janv  1644  et  baptisé  le  30  mars 
suivant,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  M.  Bareutin 
le  18  avril  16G8,  et  vivait  encore  eu  1701 .  Le  14  mai 
1713,  il  fut  dressé  un  inventaire  de  ses  biens  par  suite 
de  sa  mort.  Il  se  maria  également  deux  fois  :  1°  le  27 
juil.  1664,  à  Elisabeth  Ferré,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Courade,  de  Payroux,  etc.,  et  de  Marie-Marthe 
Taveau,  qui  décéda  le  18  janv.  1683.  La  tutelle  de  ses 
enfants  mineurs  fut  donnée  à  son  beau-frère  Eustache 
Savatte,  Ec,  sgr  du  Coudrct  ;  2°  le  10  juin  1683  (Bou- 
chet  et  Thibauld,  not.  à  Niort),  a  Marie  d'Andigné, 
veuve  de  Louis  Robin  de  la  Tremblaye,  Chev.,  sgr  de 
la  Cimboire,  et  de  François  Suyrot,  Ec,  sgr  des  Champs, 
et  fille  de  René,  Ëe.,  sgr  des  Touches,  et  de  Madeleine 
de  Goulz.  11  eut  du  1er  lit  plusieurs  enfants,  entre 
autres  :  1°  François,  qui  suit;  2°  Marie,  mariée  le  3 
déc.  1714  k  son  cousin  Louis  de  Ferré,  Ec,  sgr  de 
Payroux. 

7.  —  Faye  ;François  de  la),Ec,  sgr  de  la  Croie, 
Saumières,  fut  parrain  à  Payroux  le  27  sept.  170S.  Il 
passa  une  obligation  a  Michel  Babinet,  marchand  de 
draps  et  soie  à  Poitiers,  le  25  nov.  1693  ;  au  dos  il 
est  dit  que  le  25  déc  1705,  il  y  eut  sentence  des  con- 
suls de  Poitiers  à  ce  sujet.  (Arch.  Vien.  E«  71  )  Nous 
ignorons  s'il  se  maria  et  s'il  eut  postérité.  Mais  comme 
la  Croie  fut  saisie  le  6  juil.  1731  sur  la  Dame  de  Ferré, 
cela  prouve  que  son  frère  avait  quitté  le  pays. 

FAYE  (de  la)  de  la  Porte,  du  Leyris,  etc.  — 
Famille  noble  de  la  Marche.  Elle  était  issue  de  Léonard 
de  la  Faye,  notaire  de  Peyrac-le-Chàleau  en  1497. 

Blason  :  d'argent  à  une  quiutefeuille 
de  gueules.  (Reg.  de  Malle.) 

Faye  (Léonard  de  la),  Ec,  sgr  du 
Leyris,  lit  aveu  de  ee  fief  k  la  TourMau- 
bergeon  de  Poitiers  le  31  août  1600.  Il 
signait  de  Fatjes.  Sa  petite-fille  Jeanne 
de  la  Fayede  la  Porte  épousa  N....  Fricon,  Ec,  sgr  de 
Parsac,  et  lui  apporta  le  lief  de  Leyris.  (Arch.  Vien. 
C.  332.1 


380 


FAYE  (de  la) 


Faj>e  (François  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Porte, 
Peyré,  etc.,  veuf  de  Marie  de  la  Porte,  testa  à  Poi- 
tiers le  6  juil.  1619  (au  Petit-Maure)  en  faveur  de  ses 
enfants  :  1*  LÉONARD,  2"  Jacoues,  3°  Balthazard, 
V  François.  5°  Jean,  Chev.  de  Malle;  6°  Claude, 
1°  Gabbielle,  8'  Marguerite,  9°  Fbançoise. 

(de   la).  —   Famille  noble   et  ancienne 
dont    une  branche  a   habité  une    enclave 
du  Poitou.  Nous   extrayons  ce  qui  suit  du 
conse  encieux  travail  de  MM.  P.   Huet  et 
A.    de   S'-Saud,    intitulé  Gtnèalog  e    de 
la    Mahon   de  la  Faye   en    J'éngord, 
paru  en    1900  à  Bergerac. 
Blason  :  de  gueules  à  la   croix  ancrée 
Les     branches    cadettes     ajoutaient  :    sur- 
montée  d'un    lainbel   à    cinq    pendants 
île    même      Le     blason    primitif    paraît 
avoir  été  :  «  de  gueules  a  la  croix  d'ar- 
gent   ».    Certaines    branches    portaient 
ainsi  avec  un  lainbel    de  S    pendants  en 
chef.     Dans     les      anciens     sceaux,    le 
lainbel  forme  une  sorte  de  chef  crénelé. 

Branche  d'AihbbrjIC. 

16.  —  Faye  (François de  lai,  Ec.,sgr  de  laFayardic, 
du  Fouilloux,  puis  d'Ambérac  (enclave  du  Poitou  et  de 
l'Angoumois),  épousa  :  1"  le  7  août  1512  ^ennel  et 
Picaud,  not.  a  Bochefort)  Jeanne  Adhémar,  fille  de 
Jacques,  et  de  Anne  de  Robinet;  2°  le  11  mai  1640, 
Madeleine  Raymond,  veuve  de  Pierre  de  Bonnevin,  Ec, 
sgr  de  Mottcplanc,  et  fi!le  de  Gabriel,  Ec.,  sgr  d'Am- 
bérac. et  de  Susanue  d'Alloué.  11  eut  du  1er  lit  plu- 
sieurs enfants  et  du  second  Jean,  qui  suit. 

17.  —  Faye  (Jean  de  la),  Ec  ,  sgr  d'Ambérac, 
Jussas,  etc.,  né  le  14  juil.  1645,  fat  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  d'Aguesseau  le  19  juil.  1667  et  parBégon 
le  14  mai  1699.  Conjointement  avec  sa  femme,  il 
reçut  le  15  avril  1677  une  donation  de  Jacquette-Mar- 
guerite  Sauvestre  de  Clisson,  veuve  de  René  Geoffroy, 
Chev.,  sgr  de  Bouchaud.  Lui  aussi  se  maria  2  fois, 
d'abord  le  15  oct.  1676  à  Marie-Marguerite  de  Lesmerie, 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  Lueé  et  d'Eschoisy,  et  de 
Catherine  de  Sauvestre  de  Clisson  ;  puis  le  31  jauv. 
1684  à  Angélique  Le  Maye,  fille  d'Etienne,  Chev.,  sgr 
de  Château-Garnier,  Moyseau  (Joussé,  Vien.i,  et  de 
Marie-Anne  de  Morienne,  et  mourut  à  Ambérac  le  12 
nov.  1713.  11  eut  du  second  lit  :  1°  Etienne-Jean, 
qui  suit  ;  2°  Louis,  Chev.  d'Ambérac,  fit  son  testament 
en  1714  et  mourut  a  25  ans,  le  27  sept.  1119  ;  3°  Marie- 
Anne,  mariée  le  15  fév.  1719  (Dnnondion,  nol.  a  Vil- 
lognou,  Char.)  à  Charles  Le  Coq,  Ec,  sgr  de  Boisbau- 
dran  ;  4°  Catherine,  morte  le  14  janv.  1737,  sans 
alliance. 

18.  —  Faye  (Etienne-Jean  Je  la),  Ec,  sgr  d'Am- 
bérac, de  Polignac, etc.,  fut  mousquetaire  de  la  2e  com- 
pagnie de  la  garde  du  Roi  et  partagea  le  2  sept.  1726 
avec  ses  frère  et  sœurs  les  biens  de  ses  père  et  mère. 
11  épousa  le  3  juil.  1734  Marguerite  du  Vebgier  d'En- 
ville,  fille  de  feu  Lancelot- Anselme,  hev.,  sgr  de 
Barbe,  et  de  Marie-Madeleine  de  Cbesnel  d'Ecoyeux,  et 
mourut  le  2  mai  1760,  ayant  eu  :  1°  Etienne,  garde- 
marine,  embarqué  sur  la  Friponne,  mourut  noyé  eu 
1756;  2°  Louis-Fbançois-Ignace,  Mi»  de  la  Faye, 
sgr  de  Polignac,  Souillac,  Chepuiers  (Char.-Inf.),  etc., 
capitaine  de  vaisseau,  Chev.  de  S'-Louis,  vota  à 
Saintes  en  1739  dans  l'ordre  de  la  noblesse.  Marié  le  1 
avril  1790  a  Marie-Adélaïde    de  Bellot   nu    Pontkt, 


FAYE  (de  la) 


fille  de  feu  Pierre,  Chev.  de  S'-Louis,  et  de  Jeanne 
de  Saint-Cricq,  il  mourut  à  Bordeaux  le  9  août  de  la 
même  année;  3°  Jean-Etienne,  qui  sait  ;  4°  Louis- 
Charles,  mort  jeune  ;  5°  Bonaventure.  également 
mort  jeune  ;  6" Marie-Madeleine,  née  en  1735,  mariée 
à  Polignac,  le  13  janv.  1761,  à  Bernard  de  Boune- 
vin,  Chev.,  sgr  de  Sousmoulins;  1°  autre  Marie- 
Madeleine,  née  en  1739,  épousa  le  6  juin  1763  Charles 
de  Callières.  Chev.,  sgr  de  Cuustolle,  morte  a  Bor- 
deaux en  juil.  1807;  8°  Marie,   morte  sans  alliance   le 

9  fév.  1787. 

19.  —  Faye  d'Ambérac  (Jean-Etienne  de 
la),  né  le  30  avril  1741,  fut  capitaine  de  vaisseau  et 
Chev.  de  S'  Louis,  et  vola  .en  1789  dans  la  sénéchaus- 
j-ée  de  Lihourne.  Il  est  décédé  a  Bordeau'  le  25  janv. 
1816.  Il  s'était  marié  2  fois:  1°  le  26  sept.  1774,  à 
Julie-Elisabeth  de  Malbec,  fille  de  François,  sgr  de 
Douzac,  et  de  Marie-Olive  Leguigneur  d'Argils;   2°  le 

10  oct.  1787,  à  Marie  de  Tauzia  de  Montbrun.  Les  en- 
fants du  second  'it  furent  :  1°  Madeleine-Jeanne  dite 
Adeline  en  famille,  née  le  24  avril  1789,  décédée  sans 
alliance  a  Bordeaux  le  17  mai  1860  :  2°  Henri,  ré  le 
1er  oct.  1790,  décédé  jeune  ;  3"  Jicanne-Marie-Alexan- 
drine.  née  le  14  nnv.  1793  ;  4°  Marguerite-Rosalie- 
Coralie,  née  en  1797,  également  décédée  sans  alliance 
à  Bordeaux  le  24  déc.  1879. 

Branche  de  i.  i  Maieuvm: 

Plusieurs  membres  de  cette  branche  ont  eu  des  al- 
liances avec  des  familles  poitevines  ou  ont  habité  cette 
province  ;  nous  allons  les  citer  sommairement. 

Faye  (Gabriel  de  la),  Ec,  sgr  de  Lascoux  (Clic- 
ronnac,  H,e  Vien.),  épousa  Susanne  he  la  Chaumette, 
fille  de  Jean,  sgr  de  Limon,  et  de  Marthe  de  Prcssac, 
qui,  étant  veuve,  se  fixa  à  Sousmagnas?  pssc  de  Sl- 
Ouen,  élection  de  Poitiers  (Souinagnac,  Sl-Auvent, 
Ht0-Vienne),  où  elle  fut  maintenue  dans  sa  noblesse  par 
Barentin  le  6  fév.  1667,  ainsi  que  ses  enfants  qui  sont  : 
1°  Marc-Comte,  qui  suit  ;  2°  Jean,  3°  Marie,  née  à 
Rochecbouart  en  nov.  1639  ;  4°  Françoise,  5°  Louise, 
née  à  lîochechouart  en  mai  1645. 

Faye  (Marc-Comte  de  la)  eut  de  Françoise  Thi- 
d\ult  une  fille,  Estheb,  née  à  Rocbcchouarl,  le  7  sept. 
1670. 

Faye  (Pierre  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Martinie, 
frère  de  Gabriel  qui  précède,  épousa  le  13  fév.  1611  Isa- 
beau  de  Lambektie,  fille  de  François,  B"°  de  Montbrun, 
et  de  Jeanne  d'Abzac  de  la  Douze.  Leur  fille  Marguerite 
épousa  le  22  fév.  1654  Jean  de  Lambertie,  Chev.,  sgr  de 
Mcuet  et  du  Couraud. 

Faye  (Alexandre-Jean-Armand  M,s  de  la),  garde 
du  corps  du  15  juin  1814  au  12  oct.  1815,  puis  sous- 
lieuleuant  aux  grenadiers  royaux,  épousa  à  Poiliers,  le 
21  mai  1821,  Laure  de  Madyise,  fille  de  René,  et  de 
Marie-Françoise-Adélaïde  Gay  des  Fontenelles,  et  mou- 
rut a  Périgueux  le  14  fév.  1S66,  laissant:  1°  René- 
Jules,  M"  de  la  Faye,  dernier  de  sa  maison,  né  à  Poi- 
tiers le  31  mai  1822,  et  mort  sans  alliance  à  Périgueux, 
le  6  août  1897  ;  2°  Anne-Marie-Elise,  née  à  Poitiers 
le  1er  nov.  1828,  a  épousé  à  Périgueux,  le  26  janv. 
1846,  Joseph-Nicolas-Gustave  Clc  de  Mirandol. 

Branche  de  Chaiiplaurier. 

On  trouve  quelques  documents  aux  archives  de  la 
Vienne  (E-649). 

Faye  (N...  de  la),  Ec,  sgr  de  Chaniplaurier,  ha- 
bitant la  paroisse  île  Mouzon  en  Angoumois,  a  dû  avoir 


l'WOIXK 


entre  antres  enfants  :  I °  CLAUDE,  qui  suit  :  î»  ANTOINE, 
Bc.,  sgr  de  l'Allée,  marié  le  30  janv.  1141  à  Mar- 
guerite Gaubert.  veuve  do  Charles  Garnier,  Ec,  sgr 
des  Pre7.cs. 

Fnye  (Claude  do  la),  Ee.,  sgr  do  Ctaamplaurier, 
épousa  il  Rancogno,  le  11  nov.  1728,  Marie  d'Auzac, 
dont  il  eut  au  moins  :  1"  François,  qui  suit  ;  2"  An- 
toine, El-.,  sgr  de  la  Forêt,  né  en  1636,  décédé  le 
26  mars  1761  à  Roussines  (Char.),  ayant  épousé  le 
10  janv  1757,  a  Augignac  en  Périgord  (contrat  du  30 
nov.  1736),  Marie  Si  tu  I  le  [ie  Vebnei'il.  fille  do  Jean- 
Ignare,  sgr  d'Hauterive,  dont  il  eut  Marguerite,  ma- 
riée en  1772  à  Pierre  Furaud,  s' de  Fbntenellc  (Areh. 
Char.  E.  803). 

Faye  (François  de  la),  Ee.,  sgr  de  Chaniplauiier, 
déeédé  vers  1775,  paraît  avoir  épousé  Anne  nu  Rous- 
seau. Il  a  dit  avoir  pour  enfants  :  1"  François,  qui 
suit;  2°  N...,  mariée  vers  171)0  a  Gabriel  Gujot,  Ee., 
sgr  du  Petit-Champ  et  de  Champlaurier, 

Paye  (François  de  la),  Ee.,  sgr  de  Champlaurier, 
épousa  Marie-Louise-Aimée  deGoulard,  tille  de  Charles- 
Aimé,  Ee.,  sgr  de  la  Rourie,  et  de  Louise  d'Ailz  de 
Mesmy.  Il  mourut  vers   1786   et  ses  biens  furent  saisis. 

FAlTFEt',  —  V.  Faifeu. 

FAl'MOREAU  db).  —  Famille  noble  de  la 
Gàtine  parthenaise,  au  xne  sièele.  Le  fief  de  Faymoreau 
a  été  possédé  depuis  par  les  familles  du  Puy-du-Fou 
(xtve  et  XVIIe siècles),  Grignon  (xvn1  .  Panon  de  Fay- 
moreau  (xvili"  et  xixe  siècles). 

Faymnrcaii  (Achard  de)  concéda  a  l'Absie, 
vers  1150,  les  dons  faits  par  Giraud  Bournazel  et  Ogier 
E-cbot,  dont  il  avait  épousé  la  fille.   (A.  H    P.  25.) 

Fajmoreau  (Geoffroy  de)  fut  témoin  vers 
1160  de  dous  faits  à  l'Absie  sous  l'abbé  Iiainier,  en 
présence  de  Laurent,  évèque  de  Poitiers.  (A.  H.  P.  25. 

Faymorean  ^Guillaume  de)  fut  témoin  des  do- 
nations faites  à  l'Absie  par  Raoul,  lils  de  Nivard,  sans 
doute  sgr  de  la  Nivardiêre,  vers  le  milieu  du  xn"  siècle. 
(A.  H.  P.  2.". 

FAYOLE  La).  —  On  trouve  un  ancien  fief  de 
ce  nom  p'"  d'Adriers  (Vieil;).  Plusieurs  autres  sont 
appelés  aujourd  nui  Féole.  (V.  ce  mot, 

FAYOLLE  —  Il  y  a  eu  2  fiefs  de  ce  nom. 
paroisses  de  S'-Saviol  et  de  Savigné  (Vien  ),  relevant  du 
château  de  Civray.  (V.  Boordier,  Gourjai.lt,  Moret. 
do  Rousseau.  Sapinault.) 

FAYOLLE  —  Famille  de  l'échevinage  de 
Poitiers  au  xyiii"  siècle.  On  trouve  plusieurs  de  ses 
membres  dans  les  registres  paroissiaux.  Ils  étaient  tous 
commerçants. 

Fayolle  (André)  le  jeune,  échevin  de  Poitiers, 
était  maître  apothicaire  et  fut  juge-consul  en  1766-86. 
(A.  H.  P.  15.) 

FAYOLLE  DLMOL8TIEU  —  Fa- 
mille qui  a  hérité  d  une  branche  des  Dumoustier  de 
Vrilly  Elle  habite  la  Creuse.  Une  note  du  Dictinn.de  la 
Mai  ehe  (A  Tardieui  mentionne  plusieurs  membres  de 
celle  famille  originaire  de  Guérct,  où  elle  a  ligure  dans 
la  magistrature  depuis  plusieurs  siècles.  ves  membres 
ont  pusse. lé  les  fiefs  de  la  Rochelle,  Villcraput,  Fres- 
sanges,  etc. 

Fayolle  .Frédéric)  épousa  vers  1830    Catherine- 


FAYOIXE  («le  In) 


381 


Françoise  Clarisse Di  moustisb  de  Vrilly,  fille  de  Jean- 
Samuel-Cléophas,  directeur  des  contributions  directes, 
et  de  Elisabeth  Adam.  Son  fils  porto  lo  nom  de 
Fatollb-Ddmoustieb. 

FAYOLLE  (m:  .  —  Famille  noble  du  comté  de 
Civray  au  xni"  siècle.  Le  fief  de  Fayolle  (S'-Saviol, 
Vien.)  a  été  possédé  au  xiv"  siècle  par  les  Joubert, 
au  xv"  par  les  Sapinai  i.t,  an  xvii»  par  les  du  Rous- 
seau   (V.  ces  noms.) 

Fayolle  (Hervé  de),  valet,  reçut  cession  en  1293 
d'une  partie  du    bois  de  Québec,  paroisse  de  Savigné. 

par  donation  de  Ozanne,  ItHo    de  M1'  Henri   de  P 

épouse  de  Perrot  de  S'-Màcon,  clerc  (acte  passé  sous 
le  sceau  de  l'arehiprêtre  de  Savigné).  (Areh.  Vien.  E- 
236.)  Il  est  mentionné  dans  un  aveu  de  la  Roche  de 
Uarigny,  près  Vivonue,  vers  1325.  (A.  H.  P.  10.) 

FAYOLLE.  -   (A  Brûlain,  D.-S  ) 
Fayolle    (Giraud     de)    est    mentionné    dans    le 
censif  de  Neuville,  près  Chizé,  vers  1260.  (A.  H.  P.  7.) 

FAYOLLE  de\  —Famille  noble  du  Périgord, 
dont  la  généalogie  (partielle)  se  trouve  dans  S'-Allais 
vol.  \  ,  et  qui   existe  encore  de  nos  jours. 

Bl  s  n  :  d'azur  au  lion  d'argent  couronné  de 
gueules. 

Fayolle  (Grimon  de)  fit  montre  comme  chevalier 
le  14  août  1358.  (F.)  Ce  personnage  peut  être  d'une 
autre  famille. 

Fayolle  Marie  de;  épousa  Paul  Plaisant,  s'  du 
Bousquet,  le  8  uov.  1657.  (Bibl.  Arsenal.  —  Nob.  Li- 
mousin.) 

Fayolle  'Jean-François  de  ,  Ec,  sgr  de  Lami- 
nerie?  héritier  de  son  oncle  Jean-rrançois  Le  Plaisant 
de  Bouehiae,  Ee.,  sgr  de  Puymailly,  avait  un  procès  à 
Civray  en  1744.  (GrefiF.  n»  1 19.) 

FAYOLLE  (de  la^.  —  Famille  qui  pourrait 
être  originaire  du  fief  appelé  maintenant  la  féolle 
(Celles-l'Eveseault,  Vien). 

Fayolle  Huguet  de  la)  fait,  le  jeudi  après  la 
foie  de  S1  Denis  1381,  le  dénombrement  du  Fief-Picher, 
situé  au  bourg  de  la  Forest,  p8"  de  Rom  (D.-S.:.  (Areh. 
Vien.  Couhé,  reg.  196.) 

FAYOLLE    (de  la).  —  Famille    qui    habitait 
Poiriers  au  xv"  siècle.  (On  trouve  aussi  de  laFaiolle. 
C'est  elle  qui  a    donné    son  nom   à  l'hôtel  des  Fayoles 
(Areh.  Poiriers,  n»  1008),  dans  la  rue  dite  aujourd'hui 
«  des  Flageoles  ». 

H  a  on  :  de  sable  à  3  fioles  d'argent  en  devise  (c'est-à- 
dire  2  et  1),  (Armoriai  des  maires.)  Ce  blason  est 
douteux,  car  l'Armoriai  est  souvent  erroné  pour  le 
xv"  siècle.  Gouget  dit  :  «  trois  calebasses  ». 

Faïole  (Jean  de  la),  licencié  es  lois,  fut  maire 
de  Poitiers  en  1440  et  en  1446.  Il  fut  envoyé  par  la 
ville  en  1428  aux  Etats  généraux  réunis  à  Ghinon  pour 
solliciter  une  diminution  des  aides.  (Areh.  Poitiers, 
n»  925. 

Fayolle  Guillaume  delà)  fut  abbé  de  N.-D.-la- 
Graiule  en  1419  et  décéda  le  15  mars  1452.  (Areh. 
Vien.  G.  1276  )  Dans  le  calendrier  des  Massicots  de 
N.-D.  on  mentionne  l'anniversaire  de  Louis  (.sic)  de 
Fai s.  abbé.    Id.  G.   1103. 

Il  y  avait  un  hébergement  de  la  Faiole  (on  la  Fayolle 
a  Jorigny  près  Vivonne  (Vien.),  sur  lequel  le  Chapitre 
de  N.-D.  possédait  une  rente.  (Arrh.  Vien.  G.  1077. ï 


382 


FK 


FAYOLLE8  (de),  Sgrs  de  Puyredon.—  Fa- 
mil'e  noble  originaire  du  Poitou  et  dont  le  nom  primitif 
était  Jouhert?  d'après  le  savant  travail  de  M.  le  C* 
de  S'-Saud,  publié  dans  le  3*  fascicule  de  ses  lie- 
clierch  ssur  le  Pèrigord  et  ses  fantiU:s.  Nous  donnons 
ici  les  5  premiers  degrés  de  la  filiation,  en  raison  des 
noms  poitevins  qui  y  sont  cités,  renvoyant  pour  le  reste 
à  la  généalogie  précitée,  (V.  Joubert.) 

lthison:  écarlelé  aux  1"  et  4°  d'argent  au  lambel  de 
gueules;  aux  2*  et  3°  d'argent  à  3  lions  de  gueules. 
(Picg.  Malte,  Toulouse,  1611  )  Les  preuves  de  S'-Cyr  en 
1741  disent  seulement  :  «  d'argent  à  3  lions  de  gueules  ». 
(Cab.  titres,  305.) 

1.  —  Jnubert  Hervé),  Ec,  co-seigneur  de 
Fayolle,  vivait  en  1400  et  mourut  avant  1409,  ayant 
eu  de  Louise  d'Appelvoisin  ? 

2.  —  Joubert  de  l  ;i\  'olles  (Pierre),  Ec, 
co-sgr  de  Fayolle,  qui  rendit  aveu  à  Jean,  duc  de 
Berry,  C,e  de  Poitiers,  le  17  janv.  1409,  pour  une  terre 
noble  au  Cbamp-Quétin,  chàtelleuie  de  Civray,  comme 
(ils  de  feu  Hervé  Joubert,  Ec.  11  rendit  hommage 
le  20  avril  1418  au  dauphin  de  Viennois,  pour  des 
terres  nobles  qu'il  possédait  près  de  Civray,  la  moitié 
du  village  de  Fayolle  et  des  biens  nobles  près  de  l'é- 
glise de  Limalonges  (D.-S),  indivis  entre  lui  et  les  hé- 
ritiers de  feu  Jean  Joubert,  Ec.  (Arch.  de  S'-Seurin  et 
fonds  Pèrigord,  137,  n»  161.)  11  laissa  de  Madeleine 
d'Apcher  : 

3.  —  Joubert  de  Fayolles  (hier  ,  Ec, 
sgr  de  Marigné,  etc.,  qui  eut  pour  femme,  d'après  un 
mémoire  de  famille,  Alix  de  Pérdsse,  ce  qui  semble 
douteux,  et  d  après  les  Dossiers  bleus,  Henriette  de 
Nombar,  dont:  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Pierre,  chanoine. 

4.  —  Joubert  dit  de  Favolles  Jeani,  sgr 
de  Marigné,  Puyredon,  etc.,  capitaine  de  Coulonges-les- 
Royaux  (D.-S  ),  épousa  avant  le  21  août  1486  Mar- 
guerite de  Vivonne,  sœur  de  Roux,  sgr  d'Anché,  Voulon 
et  Mariguy,  et  de  Jean,  co-seigneur  des  mêmes  terres. 
Le  31  oct.  1503,  il  transigea  avec  Jean  de  Vivonne  au 
sujet  de  la  succession  de  Roux  de  Vivonne.  (Arch.  de 
S'-Seurin.)  Il  avait  eu  pour  enfants,  entre  autres  : 
1"  Jean,  qui  suit  :  2°  François,  auteur  de  la  branche 
de  Fayolles  en  Saussignac  ;  3°  Barnabe,  religieux  à 
l'abbaye  de  N.-D.  de  Celles  eu  Poitou,  et  plusieurs 
filles. 

5.  —  Fayolles  Jean  de  ,  Ec  ,  sgr  de  Puyredon, 
épousa  vers  1 51o  ou  1520,  en  Poitou,  Catherine  du  Teilii 
de  Mezière  (deTeilï  et  en  eut  postérité. 

FAY88IPRENT.  —  Ancienne  famille  de 
S'-Maixent  aux  xinc  et  xiv"  siècles.  (A.  H.  P.  18.) 

Faissiprent  (Gauthier)  fut  témoin  avec  d'autres 
bourgeois  de  S'-Maixent  d'un  accord  fait  en  1210  entre 
l'abbé  et  les  tanneurs. 

Fayssiprent:GuiUaume',  qualifié  maître,  ayant 
acquis  des  domaines  a  Erip  (Airip,  Romans,  D.-S.ï, 
est  mentionné  dans  un  acte  du  18  oct.  1247.  (A.  H. 
P.  18.)  11  fit  hommage  à  l'abbé  de  S'-Maixent,  vers 
1270.  pour  un  fief  qui  fut  à  Jean  Brunon. 

Fa}  —  ;  | . i- 4 -  ni  Marie)  épousa  André  Grignon, 
qui  fil  aveu  le  7  fév.  1372,  a  cause  de  sa  femme,  pour 
le  Fief-Grignon,  à  S'-Maixent.  (Arch.  Vien.  Gd-Gau- 
thier.) 

_  FÉ  de  Boisragon.  —    Famille  qui  a   figuré  dans 
l'échevinage   d'Angoulème. 

Binon  :  d'azur  a  la  croix  d'argent  et  2  étoiles  d'or 
en  chef.  ^Cab.  titres.  Ecole  militaire,  40.) 


FEBVRE  (Le) 


FEBVRE. —  V.  Fèvre,  Lefebvre. 
ce  nom  commun  à  plusieurs  familles. 


On  trouve 


FEBVRE.  —  Famille  des  Sables-d'Olonne. 

Fehvre  (François),  bourgeois  des  Sables,  inscrit 
d'olfiee  à  l'Armoriai  de  1700,  reçut  :  «  d'azur  à  une  oie 
d'argent.  » 

Febvre  (Pierre),  bourgeois  des  Sables  en  1700, 
reçut  :   «  bandé  d'or  et  d'azur  de  6  pièces  ». 

Febvre  (N...),  habitant  les  Sables-d'Olonne, 
épousa  Marie  Collinet,  qui  n'eut  pas  d'enfants,  et 
dont  la  succession  fut  partagée  le  12  janv.  1733.  (Arch. 
Vendée,  B.  766.) 

Febvre  (Marie),  veuve  de  messire  René  Lodre, 
Ec,  commissaire  des  guerres,  etc.,  avait  un  procès  aux 
Sables  en  1735  contre  le  curé  de  Luçon.  (Id.  B.  771.) 

Febvre  (François1,  capitaine  de  navire  aux 
Sables,  épousa  Florence  Vidard,  qui  était  sa  veuve  en 
1740.  (Id.  B.  745.) 

FEBVRE  on  FÈVRE  (Le).  —  Famille 
originaire  du  pays  loudunais,  qui  a  donné  à  la  magistra- 
ture des  hommes  d'un  grand  talent,  et  au  barreau  des 
avocats  d'un  mérite  distingué. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef 
d'une  tour  d'argent  entre  2  étoiles  d'or  et  en  pointe  d'une 
fleur  de  tournesol  d'or  tigée  et  feuillée  de  sinople. 
(Arm.  des  comptes.)  Une  généalogie  (Fonds  franc. 
20246)  dit  :  n  d'azur  au  chevron  d'or,  2  croissants  en 
chef  et  une  étoile  en  pointe  aussi  d'or  ».  C'est  peut-être 
plus  exact, 

§  Ier.  —  Branche  de  lti/AY. 

1.  —  Febvre  (Etienne  Le),  enquesteur  à  Loudun 
en  1435,  épousa  Marie  Chadvet,  tille,  de  Guillaume, 
lieutenant  du  bailli  de  Loudun,  et  de  Louise  Gastebled, 
qui  était  sa  veuve  eu  1449,  et  eut  de  ce  mariage  : 
1°  Etienne,  qui  eut  quatre  tilles,  dont  l'une,  Marie, 
épousa  d'abord  Louis  Chauvet,  puis  Olivier  de  la  Fon- 
taine, avocat  du  Roi  a  Loudun. 

2"  Guillaume,  qui  suit;  3°  François,  rapporté  au 
§  II;  4°  Pierre,  chanoine  de  Poitiers. 

2.  —  Febvre  (Guillaume  Le),  sgr  de  Bizay,  et 
d'Estropiés,  procureur  du  Roi  a  Loudun,  épousa  avant 
149 8  Math  urine  Berthelot,  fille  de  Girard,  sgr  de  Villiors, 
de  Touraiue,  et  de  Jeanne  Dubois,  et  cousine  germaine 
du  cardinal  Guillaume   Briçonnet.  Le  roi  Charles   VIII 

I  ■  tenait  en  si  grande  estime  qu'il  assista  a  la  cérémonie. 
La  Messe  fut  célébrée  par  le  cardinal  G.  Briçonnet  et 
fut  servie  par  l'évêque  de  Mcaux  et  celui  de  Lodève, 
enfants  du  cardinal.  Guillaume  eut  de  ce  mariage  : 
1"  René,  Ec,  sgr  d'Estrepiés,  né  à  Loudun  eu  1502, 
suivit  d'abord  le  barreau  au  Parlement  de  Paris,  vint 
eusuite  à  Poitiers,  où  il  obtint  une  chaire  de  professeur 
en  droit  civil  à  la  Faculté  de  cetie  ville.  Celte  Université 
était  alors  une  des  plus  célèbres  de  France  et  même  de 
l'Europe,  tant  par  la  réputation  méritée  de  ses  profes- 
seurs, que  par  le  nombre  de  ses  étudiants.  Le  Roi 
François  I",  instruit  des  talents  de  René,  l'honora  d'une 
charge  de  conseiller  eu  son  Parlement  de  Paris.  Il 
obtint  en  1559  une  nouvelle  faveur,  ayant  été  promu  à 
la  dignité  de  président  à  la  3'  chambre  des  enquêtes.  Il 
avait  été  nommé  en  1549  doyen  de  l'église  de  S'-Pierre 
de  Poitiers  et  mourut  dans  celte  ville  le  20  mars  1569. 

II  fut  inhumé  dans  celle  église  avec  celte  épitaphe  : 
Hic  jacet  nobilis  Vir  Dominât  Renatus  Le  Febvre, 
dozlor  regens  in  hâc  universitate  Prœsesqu;  in  se'alu 


I    I    lt\   ICI      (!,.•» 


Parisitnsi,  gui  ebiit  20  mardi  1569;  -  Guillai  m  , 
sgr  do  Villiers,  embrassa  l'étal  ecclésiastique  et  fut 
chanoine    de    l'Eglise    de    Poitiers.    Il    était,    lions    dit 

Dreux  du  Radier,  un  des  savants  les  plus  distingués  de 
son  siècle,  liés  versé  dans  les  langues  grecque  ei 
hébraïque.   Son  érudition  reconnue  dans  ces  langues 

engagea  Robert  Etienne  &  le  priée  de  surveiller  une 
nouvelle  édition  de  la  Vulgate  qu'il  imprimait  en  1540, 
alin  de  donner  à  cet  ouvrage  toute  la  perfection  qu'il 
pouvait  avoir;  il  y  joignit  des  notes  savantes  conj 
ment  avec  le  célèbre  \  atable.  Il  a  donné  quelques  autres 
ouvrages  cités  par  Dreux  du  Radier,  qui  le  niellent  au 
rang  des  hommes  les  plus  savants  de  son  siècle.  Il  en 
dédia  plusieurs  au  savant  Bude'e.  i|iii  avait  pour  lui  nue 
glande  affection;  3"  Michel,  qui  suit:  V  Pbrnelle, 
mariée  à  Jean  Millet,  sgr  de  la  Curie?  a  as  i  Je  n 
Oupori,  sgr  de  Velort;  5"  Looisb,  religieuse  à  Fonte- 
vraull;6'  IsAtiEAo,  épouse  de  Charles  de  la  Ruelle, 
échevin  de  Poitiers;  1°  Nicole,  mariée  en  1534  à  Louis 
de  Su-Marlhe.  sgr  du  Chapeau. 

3.  —  Febvre  (Michel  Le),  sgr  de  Bizay,  avocat 
eu  Parlement,  décédé  à  Paris  eu  156"2  S'-Jean-cn- 
Crève).  Marié  en  1535,  il  eut  de  Marguerite  MlCHON,  sa 
femme,  fille  de  Pierre,  maître  des  comptes,  dix  fils  et 
neuf  tilles;  1 1  décédèrent  jeunes.  Nous  riions  entre  autres: 
1°  René,  maître  des  comptes,  époux  de  Mano  Mangot, 
fille  de  Claude,  avocat,  de  laquelle  il  n  eut  pas  d'enfants; 
2°  Michel,  conseiller  a  la  chambre  du  Trésor,  mort 
sans  postérité;  3-  Jacques,  qui  suit;  !"  Madeleine, 
mariée  vers  1511  a  Jean  Briault,  bailli  de  Loudun  ; 
5°  Barbe,  mariée  à  Jean  de  la  Magdeleioé,  conseiller  au 
Parlement;  6°  Anne,  épouse  de  Guillaume  Sévin.  cor- 
recteur  a  la  cour  des  comptes;  1°  Marie,  femme  de 
Jean  Le  Proust,  sgr  de  Nériau,  avocat  a  Loudun; 
8*  Geneviève,  mariée  à  René  de  Bucy,  sgr  de  Bar- 
donueau. 

4.  —  Febvre  (Jacques  Le),  Ec.,  sgr  de  Bizay, 
épousa  Anne  Bohet  ou  Bolet,  dont  :  1°  Louise,  mariée 
à  Léonor  de  Héricourt,  Ec,  sgrdeCoureellescn  Picardie; 
2»  Charles,  décédé  jeune  ;  3»  Anne,  4"  Simon, 
5°  Jacques,  déeédés  en  bas  âge. 

§  II.  —  Branche  de  BEAULIEU. 

2.  —  Febvre  (François  Le),  sgr  de  Beaulieu.  fils 
puîné  de  Etienne,  et  de  Marie  Chauvet  (1"  deg  .  S  Ie»), 
épousa  Jeanne  de  Cerizay,  dont  il  eut  François,  qui 
suit. 

3.  —  Febvre  (François  Le),  Ec.,  sgr  de  Beaulieu, 
avocat  du  Roi  à  la  Chambre  des  comptes  de  Paris  en 
1514-38,  épousa  :  1*  Claude  de  Fontenay,  tille  de  N.... 
président  de  la  Chambre  des  comptes  ;  2°  Louise  Fumée, 
et  eut  du  1"  lit  :  1°  Marie,  qui  épousa  Michel  Ripault, 
conseiller  au  Parlement  de  Rouen;  2°  Claude,  mariée  à 
Louis  Le  Bigot,  sgr  de  Gastines. 

FEBVRE     (lb)      ou     LEFEBVRE.    — 

Famille  de  Poitiers,  qui  a  donné  plusieurs  conseillers  au 

,  Lefebvre.) 


FEBVRE  (Ee) 


383 


Présidial  de  cette  ville  au  XVIIe  siècle.  (V 
Blason  :  de  gueules  à  ci  dards  d'ar- 
gent, posés  en  sautoir,  et  un  chef  den- 
ché  d'or,  chargé  d'une  hure  de  sable.. 
(Généal.  de  Sauzay.)  Dans  l'Armoriai  de 
11(10,  on  a  donné  d'office  ;  «  d'azur  à 
uue  enclume  d'argent.  « 

1,  —  Febvre  (Pierre  l"r  Le),  avocat  renommé  au 

Présidial  de  Poitiers,  épousa  Antoinette  PÉLISSON,  qui 
était  sans  doute  fille  de  Jacques,  avocat,  et  de  Mu  ie 
Marchand,  dont  il    eut   au    moins  :    1"  ANTOINE,  qui 


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suit  ;  2*  PIERRE,  procureur  au  Présidial,  baptisé  le 
17  mars  1609,  à  M-Navin  de  Poitiers  comme  les  sui- 
vants), deceda  le  S  janv.  1676.  Il  fui  inhumé  le  lende- 
main dans  l'église  des  Minimes.  Il  épousa  Françoise 
Piwu.r,  cl  en  eut  ai  moins  :  a.  HlLAlRK,  baptisé  k 
S1  Savin  le  3  août  1655  ;  '>.  Pierre,  né  le  1"  sept. 
1656,  dont  on  ignore  la  destinée  ; 

3°  Jacques,  baptisé  le  11  mars  1610  ;  4°  Marie, 
baptisée  le  12  sept.  1612;  5°  Jean,  baptisé  le  24  juin 
1614,  élail  avocat  en  1637;  6°  Marie,  baptisée  le  5 
mars  1611  ;  7°  FRANÇOIS,  baptisé  le  17  oct.    161S. 

2.  — .Febvre  Antoine  Le  ,  Ec,  sgr  de  la  Bazi- 
nière  Vendeuvre,  \ien,  .  conseiller  au  Présidial  de 
Poitiers  1635  ,  baptisé  a  S'-Savin  do  cette  ville  le  20 
sept.  1601,  v  fut  inhumé  dans  la  sépulture  de  ses  au- 
cêtres,  le  16  fév.  1672.  Marié  le  19  l'év.  1635  (S'-Hil. 
la  Celle)  a  Geneviève  de  Brilhac,  fille  de  Philippe,  Ec., 
sgr  d.-s  Roches  de  Choisy,  et  de  Jeaunc  de  Sauzay,  il 
en  eut  plusieurs  enfants,  tous  baptisés  à  l'église 
s.1  Savin  :  1"  Geneviève,  baptisée  le  2  juin  1636,  eut 
pour  marraine  son  aïeule  Antoinette  Pélisson,  et  fut  plu- 
sieurs fois  marraine  a  Poitiers,  de  1641  a  1659  ;  2°  Piehre, 
qui  suit;  3°  Madeleine,  baptisée  le  17  fév.  1639, 
reçue  religieuse  i  S1-  Croix  le  19  juil.  1651  ;  4°  Renée, 
baptisée  le  6  sept.  1640,  reçue  religieuse  a  S"-Croix  le 
2  juil.  1657  (Arch.  Vicn.  S'>'-Croix,  7)  ;  5°  Antoine, 
baptisé  le  24  juil.  1642  ;  6°  Marie,  baptisée  le  6  fév. 
1644  ,  1°  Marie,  baptisée  le  13  août  1645.  assista  le 
2'.i  janv.  1699  au  mariage  de  sa  nièce  Catherine  Le 
Febvre  avec  Henri  de  Beauebamps  ;  8»  Mathieu,  Ec., 
sgr  de  la  Bazinière,  né  le  11  nov.  1647,  fut  baptisé  le 
17  juin  1652.  11  épousa  Marguerite  du  Brésil,  fille 
d'Etienne,  procureur  au  Présidial,  et,  après  la  mort  de 
sa  femme,  il  entra  dans  les  ordres  et  fut  chanoine  de 
S'°-lladegonde  de  Poitiers.  Il  avait  eu  pour  enfants 
au  moins  :  a.  Catherine,  née  le  17  oct.  1673  ,!S'-Por- 
ebaire,  comme  les  suivants),  mariée  le  29  janv.  1699 
(S'-Poi chaire)  a  Henri  de  Beauchamps,  Ec,  sgr  de 
Charbonnières;  b.  Etienne,  né  le  29  oct.  1674; 
c.  Marie-Gadrielle,  Dée  le  11  août  1616;  d.  Phi- 
lippe, baptisé  le  20  mai  1678,  décédé  le  2  mars  1770; 
«.Renée,  baptisée  le  22  avril  1679:  /'.Marguerite, 
baptisée  le  29  avril  1680. 

9°  Jeanne,  baptisée  le  18  sept.  1649,  assista  au  ma- 
riage de  sa  nièce  Catherine  en  1699  ;  10»  autre 
Pierre,  ué  le  vendredi  avant  la  Pentecôte  1652  et 
baplisé  le  17  juin  de  la  même  aunée. 

3.  —  Febvre  Pierre  II  Le),  Ec,  sgr  de  la 
Bazinière,  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers  (1670), 
baptisé  à  S'-Savin  le  30  juil  1631,  épousa  le  5  mai 
1669  Jeanne  Caiilouet,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la 
Rebillardière,  et  de  Eslher  Desvignes,  dont  il  eut  : 
1"  Jacques,  baptisé  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  30  sept. 
1610  ;  2°  autre  Jacques,  baptisé  à  S'-Savin  (comme  les 
suivants:  le  Ier  juin  1674;  3"  Jeanne-Susanne,  bap- 
tisée le  10  juil.  1615,  assista  en  1699  au  mariage  de  sa 
cousine  germaine  Catherine  avec  Henri  de  Beau- 
ebamps; 4°  Pierre,  qui  suit  ;  5°  Antoine,  baptisé  le 
0  mars  1619;  6°  autre  Antoine,  baptisé  le  17  nov. 
1680  ;  7»  Claude,  baptisée  le  28  juil.  16S2  ;  8°  N..., 
fille,  née  et  décédée  le  1  avril  16S4  ;  9*  sans  doute 
Si  sxnne,  Di1c  de  la  Bazinière.  qui  devait  une  rente  à 
S'-Savin,  sur  sa  maison  de  la  Grande'Rue,  eu  1135. 
(G«  123.) 

4.  Febvre  (Pierre  III  Le    assista  en  1699  au 

mariage  de  sa  cousine  germaine  Catherine  avec  Henri 
de  llcaiirhainps.  Il  devint  conseiller  au  Présidial  de  Poi- 
tiers en  17  05,  sur  la  résignation  de  sou  père.  Dans  la 
liste  donnée  (M.  A.  0.  1885)  on  L'appelle  Jacques. 


384 


FEBVRIER 


On  trouve  aussi  au  Présidial  le  personnage  suivant, 
mais  il  pourrait  être  d'une  autre  famille. 

Febvre  (Charles-François  Le),  reçu  conseiller  au 
Présidial  de  Poitiers  en  1735. 

FEBVRE  (Le)  de  Laubrière.  —  Famille  de 
l'Anjou,  de  la  Touraine  et  de  la  Bretagne,  alliée  a  des 
familles  poitevines.  Elle  a  figuré  dans  l'érhevinage 
d'Angers  et  au  Parlement  de  Bretagne.  (Arch.  Maine- 
et-Loire,  E.  3076-3090.) 

Blason  :  «  d'azur  a  la  levrette  rampante  d'argent, 
avec  un  collier  de  gueules  k  la  boucle  d'or  ».  • 

FEBVRE  (Le)  de  la  Falluère.  —  Famille 
originaire  de  la  Touraine,  dont  plusieurs  membres  fu- 
rent conseillers  au  Parlement  de  Bretagne.  Elle  est 
alliée  à  des  familles  poitevines.  (Arch.  Indre-et-Loire, 
E.  89.) 

Blason  :  «  d'azur  a  3  bandes  d'or  ». 

FEBVRE  (Le).—  Famille  originaire  de  l'Anjou, 
établie  dans  le  comté  Nantais.  Elle  a  possédé  les  fiefs 
de  la  Brulaire.  Boischorier,  Champbourault,  etc.  Une 
branche  habitait  Geste  (canton  de  Beaupréau,  Maine-et- 
Loire).  Ses  membres  ont  figuré  au  Parlement  de  Bennes, 
et  à  la  Chambre  des  comptes  de  Nantes.  D'après  le  Nobi- 
liaire de  Bretagne  de  P.  de  C  urcy,  il  semble  qu'elle 
voulait  se  rattacher  aux  Le  Febvre  de  Bizay  en  Lou- 
dunais.  (V.  ce  nom.)  Mais  cela  paraît  douteux. 

Blasoi  :  «  d'azur  au  chevron  d'or,  surmonté  d'un 
croissant,  aliàs  d'une  étoile  d'argent,  et  accompagné  de 
3  roses,  allas  3  quiniefeuilles  de  même.  —  On  trouve 
ailleurs  :  «  d'azur  au  chevron  d'or  et  3  grelots  »,  d'a- 
près l'Arm.  de  1700. 

FEBVRE  (Le).  —  Famille  noble  du  Thouarsais 
et  de  l'Anjou,  au  xvi*  siècle. 

Febvre  (Jean  Le),  Ec  ,  sgr  de  Prévanges  ?  (Ar- 
genton-1  Eglise,  D.-.V),  était  décédé  avant  ie  30  juin 
1530,  jour  où  sa  veuve,  Marie  Le  Voter,  011e,  était  tutrice 
de  leurs  enfants  :  1«  Giillaum-i,  2°  Isabf.ai;.  3"  Jeanne, 
fil  hommage  k  M.  de  Chateaubriand,  Chev  ,  sgr  du 
Lyon-d'Angers,  Chavannes  en  Thouarsais,  etc.  (Chat, 
de  Thouars,  D.  F.  39.) 

Febvre  (Bertrand  Le),  Ec.,  sgr  de  Prévanges,  est 
rappelé  dans  l'aveu  de  Chavannes,  fait  a  Thouars.  le 
29  oct.  1637,  par  Anne  de  la  Noue,  veuve  de  David 
de  la  Muce,  Chov.,  sgr  B°"  de  la  Muce-Ponthus, 
Chavannes,  etc.  (D.  F.  42,  p.  335.) 

FEBVRE    (Le)      ou   LEFEBVRE.    — 

Famille   du  Bas-Poitou. 

Febvre  (Florence-Marguerite  Le),  veuve  de 
Jacques  O'Birn,  gentilhomme  irlandais,  chef  vendéen, 
était  âgée  de  50  ans  et  habitait  Beauvoir  (Vend.) 
quand  elle  fut  condamnée  à  mort  le  6  janv.  1794^ 
(Aun.  Nautes,  1888.} 

,  FEBVRIER  ou  FÉVRIER.  —  Famille 
qui  habitait  Cliiuon  et  le  Poitou  au  xvm°  siècle.  (Carré 
de  Busserolle  dit  qu  on  la  crovait  originaire  de  Bour- 
gogne.) 

Blason  :  d'azur  a  la  bande  d'argent,  au  sanglier 
passant  de  sable.  (Carré  de  Bosser.. Ile.)  Cet  énoncé 
partit  .'ire  incorrect.  P.  ul-êtrc  serait-ce?  «  érartelé  d'azur 
à  la  bande  d'argent,  et  d'argent  au  sanglier  de  sable  ». 
—  Dubuisson  dit  seulement:  «  d'argent  au  porc  de 
sable  ». 


,  unie 

Febvrier  (Louis),  Chev..  sgr  de  la  Bellonnière. 
capitaine  au  rég1  de  Champagne,  et  gouverneur  de 
Chinon,  mourut  en  1765.  Marié  a  Geneviève  he  la 
Barre,  il  en  eut  :  1*  Marie,  qui  épousa  le  20  fév.  1707 
Alphonse-René  Thoreau,  Ec,  sgr  des  Roches;  2*  croyons- 
nous,  Anne,  mariée  k  Joseph  de  Vieilbans.  Ec,  sgr  de 
Varanne,  décédée  vers  1769.  (Arch.  D.-S..  E.  1026.; 

FEBVRIER  ou  FÉVRIER.  —  Famille 
habitant  la  Touraine  au  xvir*  siècle.  (Carré  de  Busse- 
rolle.) 

Blason  :  d'argent  au  chêne  de  sinoplc,  accosté  de 
2  cœurs  de  gueules,  et  un  chef  d'azur  chargé  d'une 
perdrix  d'or. 

FÉDEA.U  (de),  écrit  aussi  Fesdeau,  Fevdeau. 
(V.  ce  nom.)  —  Famille  noble  que  l'on  trouve  en  Poitou 
au  xiv°  siècle.  Elle  parait  être  originaire  de  Fevdeau 
(Saulgé,  Vien.),  niais  semble  distincte  de  la  famille  des 
de  Feydeau  de  Persac. 

Bla.'Oii  :  gironné  de  12  pièces.  (Sceau 
de  Louis  Fédeau.  Chev.;  quittance  du 
6  juin  1385.  k  Poitiers,  pour  services  de 
guerre  en  Limousin.  Bibl.  Nat.,  Sceaux  de 
Clairambault,  3445).  —  M.  d'Huart  (M.  A. 
O.  1887)  dit:  «  gironné  de  8  pièces, 
argent  et  sable  »;  mais  en  réalité  les 
couleurs  ne  sont  pas  connues. 

1.  —  Fédeau  (Louis  de),  Chev.,  sgr  de  la  Millière 
(Romagne,  Vien.),  de  Villemor  (Vien.)  en  Montmorillon- 
nais,  servit  dans  les  guerres  contre  les  Anglais.  Ce 
personnage  a  été  intercalé  faussement  dans  la  généalogie 
Feydeau  du  Dict.  de  la  Noblesse.  11  épousa  vers  1330 
Contour  de  Chanac,  tille  de  Guy.  Ec,  sgr  de  Bourg-Ar- 
chambault,  etde  Isabelle  de  Muntberon,  qui  était  veuve  en 
1360,  dont  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2'  Guillauue. 
chanoine  de  Paris,  et  doyen  de  Poitiers,  qui  fut  en  1384 
légataire  de  son  oncle  Guillaume  de  Chanac;  3°  Isa- 
belle, nommée  dans  un  acte  de  1364. 

2.  —  Fédeau  (Louis  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Minière,  la  Berlière  (Nanteuil,  D.-S.),  le  Breuil  (Cheuav  , 
servait  comme  Chev.  bachelier  dans  la  compagnie 
d'Aimery  de  Rochechouart,  sénéchal  du  Limousin,  eu 
1379-1391.  11  fit  aveu  à  Civray  en  1388  pour  la  diine 
de  Pa^sac  (Arch.  Vien.,  Gd-Gaulhier.)  Marié  a  Margue- 
rite d'Arcbiac,  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  S'-Cermain- 
sur-Vienne  et  de  Vivonne,  il  en  eut  :  1"  Catherine, 
mariée  à  Louis  de  Nuchèze,  Chev.,  décédé  avant  1437 
sans  postérité  ;  2°  Jeanne,  D-  de  la  Millière,  la  Berlière, 
mariée  le  25  janv.  1406  à  Jean  Gourjault,  Ec,  sgr  de 
Mauprié;  3°  Marguerite,  mariée  d  abord  k  Guillaume 
de  Vézançay,  puis  à  Guillaume  de  la  R  iche,  Chev.,  sgr 
du  Vieux- Varèze ;  4°  Contour,  mariée  d'abord  k  Hugues 
de  Nuchèze,  Ec,  qui  fil  aveu  en  1418  à  Civray  pour 
Passac  (Arch.  Nat.,  ms.);  puis  k  Nicolas  de  Montlouis, 
Ec,  sgr  d'Oradour. 

FÉDIC  ou  FEVD1T,  Sors  de  Chermest.  — 
Famille  noble  de  l'Angoumois,  aux  xvi'  et  xvn"  siècles. 
(On  trouve  aussi  Fédicq.)  Elle  paraii  être  distincte  de 
celle  des  Feydit  de  Tcrsac,  du  Périgurd.  (V.  Faidy, 
f  ai  dit,  Feydit.) 

BU  on  ;  de  gueules  au  lion  d'argent. 
!  Reg.  Malte,  Prieurés  de  France  et  d'Aqui- 
taine, Bibl.  Arsenal,  Paris).  Dans l' Armo- 
riai de  Touraine,  Carré  de  Busserolle  dit  : 
«  d'azur  à  3  anneaux  d'argent  ».  Cela 
parait  être  une  confusion  avec  une  autre 
famille.  Le  Dict.  de  la  Noblesse  mentionne 


■  i.i.i-VH  (dé) 


noLix    de 


388 


une  famille  Feidio  de  Uhermenl  :  -  de  sable  a  S  fleurs 
délia  d'urgent  »,  mais  cela  doit  être  une  erreur. 

1.  —  l'Y-clW-  François  de  .  En.,  sgr  de  Cherment, 
marié  vers  1500  à  Jeanne  de  Leitang,  ai  à}  Margue- 
rite de  Lbstranges,  en  enl  au  m. uns  : 

3.  —  Fé«lic  Jean  de  .  Ke..  sgf  de  Chcrmenl, 
marié  a  Françoise  ni;  Fayolle,  lille  de  Jean,  Ke.,  sgr  de 
Mollet,  et  de  Jeanne  Flamant,  dont  au  m  uns  :  I"  Jean, 

qui  suit  ;  2"  Gabrieli.e,  marié  en  1593  a  Gilles  du  I!'  euil, 
Chev.,  sgr  de  Théon  ;  3*  Gabriel,  Ec,  marié  fera  15S0 
à  Anne  Gilbert,  D"  de  S'-Mathieo,  en  eut  nu  moins 
Esther,  qui  épousa  vers  1000  François  Paulte,  Ec, 
Sgr  lie  faponnat  près  la  Rochefoucauld.  Reg,  Malte. 
aquitaine 
3.   —  Féclic    (Jean  de  .   syr  de    l'.l  erment,   naquit 

i     a 1570    II  eut   Je  Charlotte  Mollan,  lille  de 

Pierre   s'  de  Mouzon,  Jean,  né  le  -2  nov.  1002. 

ffi„fx  be).  —  Il  y  a  un  ancien  fief  de  ee  nom 
à  l'ieuville  (Charente  .  jadis  dans  le  comté  de  Givray, 
Il  est  probable  qu'il  y  a  eu  uue  famille  de  seigneurs  île 
Felet.  Ge  domaine  a  appartenu,  aux  xvi"  et  xvir  siècles, 
a  uue  branche  de  la  famille  de  Pons. 

Felet  Geoffroy),  Chev.,  avait  en  1244  un  fief  il 
Saintes  relevant  de  i'évéclic.  ,  Arch.  Saititonge,  X. 

Felet  Hugues  de  .  évêque  de  Saintes  eu  1250, 
décéda  le  17  avril  1256,    aVrcn.  Saintonge,  X. 

Felet  Geoffroy  ;  Chevalier  du  pays  de  Saintonge? 
vivait  en  1340.  Sou  seeau  porte  un  eeu  chargi 
fleurs  de  lis  posées  2  ei  1.  surmontées  chacune  d'une 
merleite  ?  .  Ce  personnage  figure  dans  une  liste  où  se 
trouvent  des  chevaliers  île  l'Aogoumois  et  du  Poitou, 
entre  autres  Pierre  Chafrais,  qui  était  originaire  des 
environs  de  Huiler.    Bibl.  Nat.,  fonds  franc.  9501. 

FELET   (de     on    FELLÉ.  —  11  y  a  eu  des 

personnages  de  ce  nom  en  Gâtine,  mais  ils  appartenaient 
à  une  branche  de  la  famille  Maréchal.  (Arch.  la  Barre.) 

FELETZ  de  ou  FÉLET8.  —  Famille 
noble  du  Périgord.  On  trouve  quelques-uns  de  ses 
membres  en  Poitou.  Le  Nobil.  de  France  de  S'-Allais 
\ll  eoulient  une  notice  sur  une  famille  de  ce  nom, 
qui  est  probablement  la  niè.ue.  Cependant  il  se  pourrait 
qu'il  y  eu  ait  eu  plusieurs. 

B  ason  :  d'argent  au  lion  couronné  de  gueules,  et  uue 
bordure  d'azur  chargée  de  8  besants  d'argent  ou  d'or. 
S'-Allais.) 

Feletz  Bernard  de  .  aumônier  de  l'abbaye  de 
S'-Maiveut  (1440-481,  prieur  de  Maulévrier,  abbé  de 
S'-Joiiin-de-Marnes  en  1448,  est  appelé  parfois  de 
I'iii.lest,  de  PiiK.i.LEn.  et  dans  ie  Gallia  Ghristiana, 
DE  ^cletz,  par  faute  de  copiste.    A.  11.  P.   10.  82.) 

Fcletz  Paul  de  .  prieur  d'Azay,  fut  nommé 
aumônier  de  St-Maixent  en  1448,  a  la  place  de  sou 
frère,  et  vécut  jusqu'en  1472. 

Feletse  (Mathieu  de),  servit  comme  homme 
d'armes  dans  la  compagnie  du  sgr  de  Bressuire,  an  ban 
du  Poitou  de  1461.  (fioles. 

FFLlcVS  (de).  —  Famille  noble  des  environs  de 
Cbauvigny  au  xiv«  S'è  le.  Il  v  avait  dans  cette  ville  un 
fiel  u|>|ielé  la  Tour  de  Félins, 

Félin»    Jean  de    est  mentionné  dans  un  acte  du 
10  mars  1353,  entre  Pierre  de  Lépine  el   autres,  héri- 
tière de    Guyot  Clerbaud,  dont  la   succession  était  lili 
gieuse,  au  sujet  de  la  11""'  de  Mortuiner.     Areh.  Nat., 
X"  15,  u"  121. 

Diction.  Histor.  et  Géni  a.  des  Familles  du 


Félins  Jean  de  fui  tué  par  Jean  Entres  1  qui 
eftait  poursuivi  à  ce  sujet,  le   2:1  déc.  1405,  par  Pierre 

kreh.  .Nat.  X'»  53,  u°  Itiij  II  eut  pour  héritier 

GUILLAI  Mi:    de    l-'.-li as.     Id.    X'«    53,    11'   164. 

Uno  bran. lie  légitiméo  des  Chasteigner  de  la  Roche - 

P'isav  a  porté  Ce  nom  au  x\  i 

Félins  René  de  la  Rocheposay,  ou  de  était 
prieur  de  S'  Romain  de  Cbatellerault  en  1585.  Arch. 
Vien.  II.  s1  Cyprien,  22. 

l'TCLIX.  — Famille  noble  qui  parait  être  originaire 
des  environs  de  Gonçay,  et  qui  a  donné  sou  nom  au  fief  de 
Puyfélix  S'-Maurico,  Vien.  .  Elle  subsistait  au  xiv"  siècle. 
M.  de  la  Porte,  dans  la  généalogie  iluThcil.  écrit  ee  nom 
.r.  l!n  inventaire  de  titres  de  loo.'l  écrit  de  Phêllt. 
Mais  ces  sortes  de  pièces  étaient  faites  sans  soin.  ;  Les 
gens  de  qualité  île  Basse  M  irche,  fascicule  S 

Félix  Geoffroy  ,  Ec,  sans  doute  sgr  de  Puyfélix, 
épousa  eu  1344  Isabeau  du  Teil,  lille  de  Foucaud,  Ec, 
sgr  de  Juussé.  (Gén.  du  Teil.) 

Félix  Jean  de  ,  Ci-.,  sgr  de  la  Cour  de  Pairoux 
fit  un  bail  à  renie  le  12  avril  141S,  sous  le 
sceau  de  Rochemeau.  (Arch.  Vien.,  Es  236. 

Félix  Jean  de  ,  chanoine  de  S" -iiadrgonde  de 
Poitiers,  acquit  une  maison  rue  Vauvert  en  1351.  Arch. 
Vien.  G.  1366, 

Félix    (N...  de)    épousa    N...,  veuve  ou  remariée 

ensuite  a  N...  de  Barazan,  dont  il  eut  au  moins  Jeanne. 

vers    1510  a  François   de  Bessac,    Ec,  sgr  de 

S'-Saviol.    Ailleurs  ou  trouve  S'-Félix,  ce  qui  parait  être 

une  erreur.) 

FELIX  (de).  —  Famille  noble  que  l'on  trouve 
établie  en  Poitou  et  Saulonge  du  xv°au  xvinc  siècle. 
Elle  ne  paraît  pas  être  originaire  de  Provence? 

D  won  (inconnu).  —  L'Armoriai  de  la  Rochelle  de 
1100  a  donné  d'office  aux  représentants  de  la  branche 
de  la  Barde:  «  de  sable  à  une  étoile  de  6  rais  d'or  ». 
(Fantaisie.) 

Félix  (Pierre  de),  Ec.,  sgr  de  Vinat  (Vinax,  Char.- 
Inf  ),  a  cause  de  sa  femme,  fit  aveu  au  V"  d'Aunay  en 
1 172  et  1503.  Il  épousa  Catherine Bouther  ou  Boucher, 
'I ni  tit  aveu  de  Vinat,  étant  veuve,  en  152:2.  (Arch. 
Nat.  P.  518,  n"  US-1'20.) 

Félix  .Pierre  de  assista  comme  brigandinier  au 
ban  du  Poitou  de  1488.  (Uoc.  inédits.) 

Félix  (Guyot  de  lut.  exempté  du  ban  du  Poitou 
de  14S9.  à  cause  de  sa  pauvreté.    Id. 

Félix  (Pierre  de,  Ec,  sgr  de  Bioales?  épousa  le 
20  fév.  1338  Jeanne  ToRPIN,  lille  de  Jacques,  Chev., 
sgr  de  Joubé,  et  de  Françoise  de  la  Lande.  D.  F.  Gén. 
Sochet. 

Félix.  (Victoire  de)  décéda  à  Poitiers  le  2S  janv. 
1840. 

1.  —  Félix  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Purcière  ou 
Pulsière?  [les  Groseillers  ou  Mazières-en-Gatine),  Vinas. 
fut  taxé  à  la  somme  do  30  sols  pour  la  rançon  du  roi 
François  l«»  en  1529  M.  ,v.  0.  1860,  68.  69),  et  épousa 
vers  I.JoO  Renée  RlCHIER,  fille  de  François,  Ee.,  sgr 
de  la  Faye,  et  de  Catherine  de  Quéray.  11  en  eut  au 
moins  En  lnçois,  qui  suit, 

2.  —  FéliN.    i  rançois  de  .  Ec,  sgr  de  la  Pulsière, 

lit  a ird  le  19  nov.  1578  avec  -es  co  héritiers  dans  la 

succession  de  la  f il lo da  Quéray,    U.  F.  2.').    [i  épousa 

vers  i.'.nii  Andrée   Yndré,    fille   de    Baltbasar,    sgr  de 
I  ingeays,  dont  il  eut  :  L°Gbuéon,  qui  suit;  2"  Esther, 

POITOI  20 


386 


FELTOM  (de 


mariée  k  Jean  Plumail?  sr  de  la  Plume;  3°  Rachel, 
qui  partagèrent  le  25  mai  1602. 

3.  —  Félix  Cédéon  de  .  Ec.  sgr  de  la  Pulsière, 
Vinax,  rendit  aveu  le  3  oct.  1611  au  sgr  île  Puyra- 
veau.  (D.  F.    42.)  Il  épousa  le    13  oct.  1616.  à    Néré 

Char.-Inf.),  Jeanne  de  Cumont,  fille  de  Joarhim.  Ec, 
sgr  des  Galloires,  la  Barde,  et  de  Jeanne  de  la  liarde 
(D.  F.  42,  p.  227),  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Gabriel,  qui 
suit  :  2°  Susanne.  mariée  le  20  janv.,  1646  à  René 
Turpin,  Ec,  sgr  du  Breuil-Malmaud  ou  Mairaud. 

4.  —  Félix  -Gabriel  de  .  Ec.  sgr  de  la  Barde  Néré, 
Char.-lnf  i,  partagea  avec  sa  sœur  en  1662.  Il  épousa 
vers  1650  Elisabeth  Avice,  fille  de  Aubin,  Ec,  sgr  de 
Mougon,  et  de  Marie  Me<min,  et  a  dû  avoir  pour  fils  : 
1»  Géoéon,  Ec,  sgr  de  la  Barde,  Vinax.  fit  hommage 
de  la  Fontaine  en  Fenioux  le  3  oct.  1691,  et  le  6  avril 
1699,  de  Vinax.  Arch.  Nat.  P.  4363.)  Il  épousa  Sylvie 
de  Beauchamps  (remariée  en  1721  à  Gabriel  Rochier, 
Ec,  sgr  de  la  Ruel'ranche),  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de 
Grandtief,  et  de  Marie  Groussard;  2"  Gadbiel,  qui  suit. 

."].  —  Félix  Gabriel  de  .  Ec,  sgr  de  la  Salle, 
Vinax,  fil  hommage  à  Aulnay  le  S  juil.  1718  et  épousa 
Angélique  de  Colincourt,  qui  était  veuve  en  1722.  Il 
en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit;  2"  Charlotte,  mariée  le 
9  juin  1743  k  René-François  de  Bégeon,  Ec.  sgr  de 
Villemenseuil,  qui  fit  hommage  de  Vinax  le  7  août  1747. 

6.  —  Félix  ;Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Barde,  Vinax, 
fit  hommage  le  21  nov.  1733,  et  décéda  le  6  juin  1765. 
11  épousa  le  28  nov.  1743,  à  Génac,  Marie-Marthe  de  la 
Portb.  qui.  étant  veuve,  fit  hommage  de  Vinax,  le 
30  juil.  1771.  Il  en  eut:  1°  Gabriel  Jean,  qui  suit; 
2°  Maiue-Mabthe.  née  le  24  mai  1749.  et  décédée  a 
Niort  le  30  juil.  1765  ;  3*  Victob-Agathe,  Chev.,  sgr 
de  Vinax,  du  Bouchaud.  etc.,  né  a  Néré  le  11  janv. 
1752,  fut  convoqué  en  1789  aux  assemblées  de  la  no- 
blesse du  Poitou  et  de  la  Saintongc.  On  ne  sait  pas  s'il 
fui  marié. 

7  —  Félix  Gabriel- Jean  de),  Chev.,  sgr  de  la  Barde. 
Vinax,  etc.,  né  le  13  fév.  1748  k  Néré,  fit  hommage  de 
Vinax  en  1771.  11  épousa  le  3  janv.  1771  Su<anne-Eli- 
sabelh  de  Villedon,  dont  il  eut  :  1°  Susanne-Elisabeth- 
Adélaïde,  née  le  7  mai  1772  ;  2°Jean-Fbançois-Gabiiie[., 
qui  suit;  3°  Gabriel-Jérôme,  né  le  21  sept.  1774  ; 
4°  Louise-Ubsule,  née  le  24  oct.  1775  ;  5°  Jeanne,  née 
le  3  nov.  1776. 

8.  —  Félix  Jean-François-Gabriel  de),  né  le 
27  avril  1773,  épousa  Louise  Courtois,  dont:  1°  Pierre- 
Louis-Gabriel,  né  le  20  vend,  an  VI;  2»  Alexandre- 
Edouard,  no  le 3  genn.  an  VII  ;  3°  Ferdinand-Jérôme, 
né  le  20  mess,  an  XIII  ;  4*  Félix-Lamy  ?  né  le 
5  fruct.  an  X  ;  5"  Charles-Alexandre,  né  le  12  frim. 
an  XII. 

FEEUiET  :de  .  —  On  trouve  ce  nom  en  Bas- 
Poitou  au  xv°  siècle;  mais  celte  famille  a  dû  disparaître 
promptement. 

Felnet  (N...  de)  épousa  vers  1460  Marie  de  la 
Pastelliére,  qui  se  remaria  a  Guillaume  Théronneau, 
Ec,  sgr  de  la  Traversière.  Il  possédait,  à  cause  de  sa 
femme,  des  fiefs  k  la  Petitière,  à  la  Coussaye,  à  la  Clo- 
pinière,  etc.,  relevant  des  sgiies  de  Pélouaille  et  du 
Sep  on  Bas-Poitou,  qui  étaient  passés  en  1517  k  sa 
fille  Jeanne,  épouse  de  François  Théronneau,  Ec,  sgr 
de  la  Traversière.  (Arch.  la  Barre.) 

FELTOK  (de)  ou  FELLETUK  —  Fa- 
mille anglaise  dont  les  membres  ont  habité  le  Poitou 
au  xiv  siècle. 


FEfVIEU  (de) 


Blason  :  de  gueules  a  2  lions  passants  (ou  léopardés) 
d'hermine,  couronnés  d'or,  l'un  sur  l'autre.  » 

Felton  -Guillaume  de),  Chev.,  sgr  du  Bois-Pou- 
vreau.  Cherveux,  en  1363  (A.  H.  P.  18),  fut  sénéchal  de 
Poitou  pour  le  roi  d'Angleterre  en  1361-67.  (A.  H.  P. 
16.^  Il  épousa  vers  1340  Jeanne  de  Laval,  fille  de 
André,  Chev.,  sgr  de  Chàtillon,  Auhigné,  etc.,  et  de 
Eustache  de  Beauçay,  dont  il  eut  :  1*  Jean,  qui  suit  : 
2°  Roger,  fut  trésorier  de  S'-Hilaire-Ie-Grand,  et  rem- 
placé en  1369  par  Olivier  de  Martreuil,  nommé  par  le 
roi  de  Fiance  A.  H.  P.  19);  3°  Dunstan,  dit  Dou- 
r.miN.  4"  Robert,  qui  élaient  sgrs  de  Bois-Pouvreau 
en  1368.  'Arch.   la  Barre.) 

Felton  (Jean  de),  Chev.,  donne  avec  ses  frères 
son  consentement  k  un  retrait  lignager  k  Bois-Pouvreau 
en  1368. 


FENER\. 


V.  GaRNIP.R,    LA   VlLLATTE. 


FEIVIESTRE    de  la.  —  V.  Bodet. 

FErVIEU  de  ,  écrit  aussi  FEMIEUX.  — 
Famille  originaire  du  village  de  Fenieu  Bcssiues  .  près- 
Chàteau-Ponsac,  dans  la  Marche,  que  nous  voyons  au 
xvic  siècle  dans  lenotarial  et  la  magistrature.  Ou  trouve 
divers  renseignements  sur  elle  dans  Chérin,  d'Hozier  et 
le  Nobiliaire  du  Limousin.  Nous  la  mentionnons  en  rai- 
son de  ses  nombreuses  alliances  avec  des  familles  poi- 
tevines et  de  ses  branches  établies  en  Bas-Poitou  au 
xvnc  siècle,  et  à  l'Age  de  Plaisance  au  xviii". 

B  ason  :  d'azur  au  phénix  essorant  d'or,  becqué  et 
membre  de  gueules,  soutenu  d'un  crois- 
sant d'argent,  au  chef  cousu  de  gueules, 
chargé  de  3  étoiles  d'or.  —  Quelquefois 
on  dit  le  phénix  posé  sur  la  corne  dextre 
du  croissant,  mais  c'est  une  erreur  de 
graveur.  L'Armoriai  de  Poitiers  de  1700 
a  donné  d'office  a  Jacques  Fenieux,  cha- 
noiue  :  «  de  sinople  k  4  flammes  d'or  posées  3  et  1 


il"- 


Branche   de   BlOSSAC. 


1.  —  Fenieu  (François  de)  était  mort  avant  le 
29  oct.  1619,  date  d'une  transaction  passée  entre  ses 
petits-enfants.  11  eut  au  moins  : 

2.  —  Fenieu  (N...  de),  père  de  :  i°  Louis,  qui 
suit  ;  2°  Martial,  chanoine  et  aumônier  de  N.-D.-la- 
Grande  de  Poitiers,  puis  sous-chantre,  conseiller  et  au- 
mônier de  la  Reine-mère,  prieur  île  Bandouille  en  1576, 
fit  son  testament  le  18  juil.  1578  en  faveur  de  ses  ne- 
veux Gaspard,  François  et  Jacques,  et  était  décédé  avant 
le  29  oct.  1619  ;  3°  Jean,  père  de  Grégoire,  s'  de  la 
Roche  Coquelin.  aumônier  de  N.-D. -la-Grande  de  Poi- 
tiers,  lit  un  accord  au  sujet  de  rentes  le  9  mars  15S3. 
(Arch.  Vien.  G.  1100. i  II  testa  au  château  d'Aspremont 
en  mars  1583  (acte enregistré  le  2  avril  1593  .demandant 
k  être  enterré  dans  l'église  dudit  lieu  et  laissant  le  soin 
de  ses  funérailles  à  François  do  Fenieu,  son  cousin 
germain.  Il  décéda  le  29  mars  1593  à  Aspremout. 
(G.  1100.) 

3.  —  Fenieu  (Louis  de1),  sgr  de  Biossac,  juge 
de  Monisme,  vendit  le  23  août  1582  k  Guillaume  Dreux 
une  rente  sur  la  Maisonneuve  de  Montgauguier.  (Carrés 
de  d'Hozier,  252.  Il  a  dû  se  marier  2  fois,  d  abord  à 
Catherine  Caillaix,  puis  le  7  mai  1576  à  Catherine 
de  Razès,  fille  de  François,  sgr  du  Pin- Bernard  :  il 
eut  :  1°  Gaspard,  qui  suit  ;  2°  François,  Ec,  sgr  de  la 
Méronnière,  du  Plessis-Gaslineau  [\à  Chapelle-Achard. 
Vendée),  qui    le^ta  k  Poitiers   le  4  mai  1630  en  faveur 


FEIM1SU  ^ie) 


île  sos  neveux  et  mourut  le  !i  mars  1633.  (Arch.  Vieil. 
I.-'  85).)  Il  s'omit  marié 2 fois:  d'abord  le  22  mai  1593, à 
Susaone  Huoa,  fille  d'André,  Ec,  sgr  de  la  Méronniôro, 
et  de  Ronéo  de  la  Bruère  ;  puis  lo  15  déc.  1616.  a  Jac- 
quette  GoulN,  fille  do  lieué,  et  de  Jeanne  Somet  ; 
3°  Jaciji  es.  sgr  du  Verger,  lit  son  testament  le  Ie1'  avril 
1603  ;  i"  Jacqdbttc,  veuve  d'Ythier  Mathias,  a*  delà 
Chassaigno,  en  1593. 

4.  —  Fenieu  [Gaspard  Ier  de  ,  Ec,  sgr  de  Bios- 
sac  et  de  Vaubourdolle,  l'un  des   100  gentilshommes  de 

la  maison  du  Roi  Chérin,  1.  18  ,  épousa  vers  1581 
Anne  du  Hontkil,  fille  do  François,  sgr  du  Grand- 
Monleil.qui  lui  donna  :  1°  Gaspard,  qui  suit  ;  2°  Jean. 
Ec.,  sgr  du  Verger,  de  la  Uéronnière,  etc.,  décédé  avant 
le  l(i  juil.  1651  ;  3'  Jacques,  rapporté  au  S  II  ;  i"  Isa- 
uelle,  Dr  du  Mas.  mariée  le  30  avril  16-0  a  Daniel 
Robineau.  Ec,  sgr  de  la  Renollière  ;  5°  FnA.Nr.ois,  cha- 
noine de  S'-Pierre  de  Poitiers  et  prieur  de  Brain,  dé- 
cédé a  Poitiers  le  4  net.  1654.  Jacques  n'est  point 
mentionné  dans  un  accord  entre  les  autres  enfants  en 
date  du  11  mars  1635.  (Arch.  Vien.  E-  251.) 

5.  —  Fenieu  (Gaspard  11  de),  Ec,  sgr  de 
Biossae,  l'un  des  100  gentilshommes  de   la  maison   du 

Roi,  épousa  le  2  août  1628  Marthe  de  S'-Georges,  fille 
de  François,  Ec,  sgr  de  Fraisse,  et  de  lsabcau  de 
Jumilhac,  et  en  eut  :  1°  Gaspard,  qui  suit  ;  2"  Claude, 
déeédée  a  22  ans,  le  1"  fév.  1682;  3°  Louise,  épouse 
de  Jean  du  Rivaud,  sgr  de  la  Poste,  et  inhumée  dans 
l'église  de  Château ponsac,  le  3  fév.  1682  ;  4°  Anne. 

6.  —  Fenieu  Gaspard  III  de  .  F.c.  sgr  de  Rios- 
sae.  décédé  à  53  ans.  le  16  janv  1693,  avait  épousé  le 
22  nov.  1635  Marthe  de  Razés.  fille  de  Pierre,  Ec, 
sgr  du  Pin-Bernard,  et  de  Charlotte  de  Savignac,  dont 
il  eut:  1°  Pancrace,  qui  suit;  2"  Gaspard,  baptisé  le 
10  août  1651;  3*  Jean,  baptisé  le  4  jauv.  1666;  4"  autre 
Jean,  bapiisé  le  8  août  1612  ;  5°  Léonard,  baptisé  le 
30  janv.  1615  ;  6°  Françoise,  décédée  à  15  ans  ; 
1°  autre  Gaspard,  bapiisé  le  1  juil.  1680. 

1.  —  Fenieu  pancrace  de1-.  Ec,  sgr  de  Biossae 
et  de  Maraudeix,  épousa  :  1°  le  26  oct.  1695,  Marguerite 
diî  la  Couture-Renom,  veuve  de  Robert  de  Masvallier, 
Ec,  sgr  dudit  lieu  ;  2°  le  30  sept  1103,  Elisabeth  de  la 
Bussiére,  fille  de  feu  Joseph,  sgr  de  la  Saumagne,  et 
de  Thérèse  du  Drac,  et  eut  du  second  lit  Jean,  qui 
suit. 

8.  —  Fenieu  ^Jean  de),  Ec,  sgr  du  Pin-Bernard 
et  deS'-Priest  de  Betoux,  naquit  le  5  fév.  1111  et  épousa 
d'abord  Lucie  Frichon  ou  Fricon,  puis  le  5  oct.  1160, 
Marie-Anne  Taveau,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la 
Ferrandière,  et  de  Françoise  de  Blom,  et  eut  du  1er  lit  : 
1*  Joseph,  dit  de  S'-Prrest,  prêtre  eu  1171,  fut  curé 
de  S'-sorniu-Leulac  après  la  Révolution  et  mourut  au 
mois  de  sept.  1831,  à  83  ans  ;  2°  Jean-Baptiste,  éga- 
lement prêtre,  qui  fut  emprisonné  a  Limoges,  mais  put 
émigrer  et  fut  curé  de  Guéret  après  le  rétablissement 
du  culte.  Il  devint  vicaire  général  de  l'évêque  de  Li- 
moges, Mgr  du  Bourg,  en  1808  et  1S11  ;  du  2''  lit  : 
3°  Jean,  qui  suit. 

9.  — Fenieu  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  S1  -Pries!. 
émigra  pendant  la  Révolution.  Il  avait  épousé  d'abord 
Marie  Anne  nu  Mareil,  0e  de  la  Villatte,  puis  le  11  fév. 
1190  Marie-Catherine  Ronnin  de  GRANOHONT,  dont  il 
eut,  croyons-nous  :  1°  Marie-Joskpu-Tiiéodore,  qui 
suit  ;  2°  Marie-Anne-Séraphine,  née  le  3  OCt.  18nl, 
maiiée  le  19  avril  1836  à  Michel-Gaston  Poule  de  Puy- 
baudet. 

10.  —  Fenieu  «le  S'-Priest.  Marie-Joseph- 
Théodorc  de  ,   né   le  11  avril  1803,   épousa  Gabrielle- 


li.\li:il  (de) 


387 


Zulma  Meule  de  la  IIrugière,  dont  Mahie-Séuaphine- 
Lbontine-Joséphine,  à  qui  on  suppléa  les  cérémonies 
du  baptême  a  Chàteauponsac,  le  26  déc.  1832. 

§  II. —  Bhanchb  db  Vil  uni  itimi  !.i: 

5.  —  Fenieu  (Jacques  de),  sgr  du  Mas.  la  Val- 
lade,  etc.,  fils  putné  de  Gaspard,  el  de  Anne  du  Montei' 
,  l1'  ileg..  |  1e»),  épousa  le  16  fév.  1631  Jeanne  Le 
Borlhe  .'  fille  de  Jacques,  sgr  de  Varnat,  et  de  Renée 
de  Nollet.  Devenu  veuf,  il  entra  dans  les  ordres  et 
devint  chanoine  de  l'Eglise  de  Poitiers.  Il  mourut  il 
Chftteauponsac  le  30  mai  1681,  Agé  de  15  ans,  ayant 
eu  :  1"  Jean,  président  en  l'élection  de  Limoges,  épousa 
le  l,r  mars  1661  (Delafont,  not.  a  Monlmorillon)  Marie 
DE  Leffe,  fille  de  Louis,  Cliev.,  sgr  de  Pcurajou,  et 
d'Elisabeth  Vézien,  mourut  à  l'âge  de  15  ans  et  fut 
inhumé  dans  l'église  de  Chàteauponsac,  le  S  mai  1113. 
Il  avait  eu  :  o.  Jean,  sgr  de  la  Méroooière,  décédé  à 
46  ans,  le  6  mars  1720,  et  inhumé  dans  l'église  de 
Chàteauponsac,  laissant  pour  veuve  Marguerite  Puîné 
(J.-B.  Champeval);  l>.  Isabeau,  baptisée  le  11  avril 
I6G6;  c  Gaiirieli.e.  baptisée  le  11  avril  16111  et 
femme  en  1110  de  Joseph  Le  Borlhe,  sgr  de  Berberide 
(J.-R.  Champeval  ;  d.  Marie-Anne,  mariée  le  19  déc. 
1119  à  Gilbert-Timoléon  de  Seglière  des  Planiadis,  et 
décédée  avant  1165  ; 

2°   Jacques,  qui  suit. 

6.  —  Fenieu  (Jacques  de),  sgr  de  Vaubourdolle, 
épousa  le  21  fév.  1661  Marie  Chaud,  fille  de  Mathurin, 
avocat  en  Parlement,  et  de  Anne  Charron.  Il  décéda  à 
14  ans  et  fut  inhumé  le  29  janv.  1112,  ayant  eu  : 
1°  Jacques,  qui  suit;  2"  Marthe-Joséphine,  née  le  6 
sept.  1665  ;  3°  Joseph,  né  le  12  janv.  1613;  4»  Joachim, 
rapporté  au  S  M- 

1.  — Fenieu  (Jacques  de),  sgr  de  Vaubourdolle 
et  de  la  Lande,  baptisé  le  30  nov.  1661,  épousa  a  Li- 
moges, le  12  fév.  1116,  Marie-Anne  du  Bois,  fille  de 
Joseph,  sgr  de  Châteauneuf,  et  de  Barbe  Morel,  dont  il 
eut  :  1°  Gaspard-Joachim,  né  le  G  janv.  1118,  fut  curé 
de  Chàteauponsac  en  1162  ;  2°  André-Mathieu,  sgr 
du  Verger,  né  le  21  mai  llii,  prêtre,  faisait  partie,  lui 
aussi  de  la  communauté  établie  à  Chàteauponsac; 
3°  Martial,  qui  suit. 

8.  —  Fenieu  (Martial  dej,  Ec,  sgr  de  Vaubour- 
dolle. la  Mènerais,  l'Age  de  Plaisance,  eic,  lit  aveu  de 
ce  dernier  fief  à  Monlmorillon  en  1116.  (Arch.  Vien.l  II 
comparut  eu  1189  à  la  réunion  de  la  noblesse  du  Mont- 
morillonnais.  M.  A.  0.  1858.)  Il  était  né  le  25  sept. 
1122  et  épousa  le  31  janv.  1"62  Marie-Anne  de  Blou, 
D6  de  Plaisance,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  l'Age  de 
Saulgé  (Vien.),  et  de  Françoise  Goudou.  Il  en  eut, 
croyons-nous.  André-Louis,  qui  suit. 

9.  —  Fenieu  (André-Louis  de),  Ec,  sgr  de  Vau- 
bourdolle, l'Age  de  Plaisance,  etc.,  né  le  25  août  1161, 
décéda  le  5  déc.  1S42,  après  avoir  épuisé  Hélène-Gene- 
viève Labour,  dont  il  eut  :  1°  Gaspard-Louis-Joachih, 
qui  suit  ;  2°  Catherine-Adélaïde,  uéo  le  25  nov.  1804 
et  mariée  le  1S  juil.  1832  à  Laurent  Dubois. 

10.  —  Fenieu  de  Plaisance  (Gaspard- 
Louis-Joai-him  de)  épousa  Marguerite  de  Vérines  de 
la  Valette,  qui  était  sa  veuve  en  1S29,  habitant  1  Age 
de  Saulgé.  De  ce  mariage  sont  issus  4  fils  et  3  filles, 
entre  autres  :  I"  Félijj-Eotrope,  né  en  1806  et  décédé 
le  25  juin  1885,6  Bagnac  ;  2°  Renée-Julie-Alotsia, 
mariée  le  23  oct.  1812  a  Pierre  du  Brouil  de  Souvolle  ; 
3*GABRIELLE-EtISABETH-HANNï?-JuLIE,  mariée  le  21  mai 
1851  &  Stanislas  Cazalis,  aide-major  au  59°  rég.  d'iu- 
fanterie  a  Poitiers. 


388 


FENIOU  (de) 


•A» 


KK\OllLLE«  (du) 


§  III.  —  Branche  de  la  Forgg, 

7, —  Fenieu  (Joachim  de),  sgr  de  la  Forge  f 3» fils 
de  Jacques,  et  de  Marie  Chaud,  6e  deg..  §  II),  lieute- 
nant en  la  compagnie  de  S'-Cyr- Infanterie  de  Cézanne, 
épousa  le  4  fév.  1714  Marie-Françoise  de  la  Lanne, 
fille  de  Jean,  procureur  fiscal  du  Msat  de  Magnac,  et  de 
Marie-Aguès-Sara  Horssaintnn,  et  mourut  avant  le  7 
nov.  1762,  laissant  :  1"  Jean,  né  à  Châteauponsac 
le  30  sept.  1715;  2°  Pancrace,  né  le  27  fév.  1718, 
Ec,  sgr  de  la  Forge,  assistait  le  21  janv.  1762  au  ma- 
riage de  Martial  <le  Fenieu.  son  cousin  germain  ;  3°  autre 
Jean,  né  le  25  juin  1719.  (Nous  ignorons  s'ils  eurent 
postérité.) 

FEMIOU.  —  Famille  d'origine  italienne,  établie 
en  Poitou  au  xvn*  siècle.  On  trouve  divers  renseigne- 
ments, plus  ou  moins  authentiques,  dans  les  Affiches  du 
Poitou  (noy.-déc.  1775  et  fév.  1776).  Cette  famille 
subsistait  en  1776 en  Pierre  Feniou,  habitant  Dompierre- 
sur-Boutonne. 

Blason  :  d'azur  au  taureau  furieux  d'or,  élevé  en 
pied  de  gueules,  et  chevron  de  gueules  sur  le  tout  ? 
(Le  Dicl.  de  la  Noblesse  mentionne  ce  blason  à  la  fa- 
mille Fenovl  ou  Fenouil.) 

Cet  énoncé  est  incompréhensible.  Primitivement 
c'était  sans  doute  «  d'azur  au  taureau  d'or,  au-dessous 
d'un  chevron  de  même  ».  Il  se  pourrait  qu'en  réalité 
cette  famille  Feniou,  dont  la  généalogie  est  douteuse, 
soit  simplement  la  même  que  celle  qui  est  mentionnée 
ci-après. 

§  Ier- 

1.  —  Feniou  (Jean),  Ec,  sgr  d'Olmeto,  Chev. 
de  l'ordre  du  Roi  ?  fut  nommé  aux  gouvernements  de 
Taillebourg  et  S'-Jean-d'Angély.  Il  épousa  à  Fréius.  le 
3  janv.  1525,  Marie  de  Villooe,  dont  au  moins  : 
lo  Pierre,  qui  suit  ;  2"Zacharie,  chef  de  la  branche  §11. 

2.  —  Feniou  ;  Pierre),  Ec,  sgr  de  S'-Luc,  Chev. 
de  l'ordre  du  Roi  ?  épousa  a  S'-Jcan-d'Angély,  le  5  déc. 
1556,  Thérèse  de  Lévignac,  dont  : 

3.  —  Feniou  (François),  Ec,  sgr  d'Arvilln,  Chev. 
de  l'ordre  du  Roi  ?  épousa  le  13  mars  1585  Anne  de 
Roqdefedille,  dont  : 

4.  —  Feniou  (Louis-Auguste),  Ec  ,  sgr  de  S'- 
Firmin,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi  ?  épousa  a  Fonlenay- 
le-Comte,  le  23  oct.  1612,  Agathe  de  Giboust,  fille  de 
N...,  Ec,  sgr  de  Moulincourt,  lieutenant  au  château  de 
Fontcnay-le-Comle,  et  de  Antoinette  de  Laume,  dont  : 
1°  César,  capitaine  de  compagnie  franche  de  la  ma- 
rine; 2°  Jean,  qui  suit. 

5.  —  Feniou  (Jean), Chev.,  mousquetaire  du  Roi, 
épousa  à  Ansigny,  le  3  juin  1660,  Marie  Crecsson, 
dont  :  1*  Marie,  née  le  26  mai  1662  ;  2»  Pierre,  né  le 
21  juin  1663,  à  la  Villedicu-d'Aulnay. 

§11. 

2.  —  Feniou  (Zacharic),  fils  de  Jean  (1er  deg., 
§  1er),  fut,  dit-on,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  capi- 
taine de  légion  Irançaise.  Il  épousa  à  S'-Jean-d'Au- 
gély,  le  20  niï.  1550,  Henriette  Dufé,  dont  au 
m. mis:  1°  Pierre,  Ec.,  capitaine  au  rég'  Kérestain, 
qui  épousa  à  Niort,  le  27  fév.  1376,  Elisabeth  Au- 
douart  ;  2°  Louis-Armand  qui  suit. 

3.  —  Feniou  (Louis-Armand),  Ec,  lieutenant 
au  n'gt  de  Piémont,  marié  le  16  oct.  1599  a  Charlotte 
de  Gellies,  dont  : 


4.  —  Feniou  (Jean),  Ec,  épousa  a  Melle,  le  3 
juil.  1623,  Thomille  Girardin,  puis,  le  17  sept  1644. 
à  Neus,  Catherine  Thibault. 

FENIOU.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait  a 
la  Villedieu  près  Aulnay  au  ivif  siècle. 

Blason  :  de.  .  i  un  arbre  posé  à  dextre  et  un  lion 
de...  posé  à  sencslre.  (Cachet  de  1672.)  C'était  peut- 
cire  un  écu  parti  de  deux  blasons. 

Feniou  IN...1  écrivait  de  la  Villedieu.  le  26  déc. 
1672,  à  M.  Chicard,  procureur  à  Poitiers,  au  sujet  d'un 
droit  de  banc  dans  une  église  dépendant  du  comman- 
deur d'Ausigné  (Ensigné,  D.-S.).  (Arch.  Vien. 

FErVIOUTK.  ide).  —  Famille  noble  de  la  C.àtine 
parlhenaise,  que  l'on  trouve  mentionnée  dans  les  chartes 
du  xnc  siècle.  Il  y  avait  une  autre  famille  de  ce  nom 
en  Sainlonge. 

Fenioux  (Aimery  de),  fut  témoin  à  S'-Mesmin 
du  testament  de  Geoffroy  Pannez,  qui  donna  le  four  de 
Louin  à  l'Ahsie,  vers  1150.  (A.   H.  P.  25.) 

Fenioux.  (Raoul  de)  donna  a  l'Ahsie  la  dîme 
de  la  Taupelière?  (Taupeleria),  du  temps  de  l'abbé 
Rainier  (vers  1170).  (Lat.  17048,  n°  15,  et  A.  H. 
P.  25.) 

Fenioux  (Guillaume  de)  épousa  Ortolane.  qui 
donna  des  fiefs  situés  a  Villeneuve  (Assais,  D.-S.)  à 
lAhsie,  probablement  vers  1180.  (A.  H.  P.  25.) 

Fenioux  (Regnaud  de)  fut  témoin  en  1194  d'une 
donation  de  terres  situées  près  Faymoreau,  faite  au 
prieuré  de  Bruère,  dépendant  de  Fontevrault.  (Latin 
5480»,  f.  43.) 

Fenioux  (Guillaume  de),  Chev.,  fut  témoin  vers 
1222  de  l'hommage  fait  par  Guillaume,  sgr  de  Par- 
thenay,  àl'ahbaye  de  S'-Maixcnt.  (A.  H.  P.  18.) 

Fenioux  (Raoul  de)  avait  épousé  Valence,  qui 
se  remaria  à  Reguaud  de  Faye  ;  celui-ci  fit  un  accord 
avec  le  tuteur  des  enfants  dudit  feu  Raoul,  le  16  mai 
1330.  Ils  s'appelaient  Jean  et  Héliette.  (D.  F.  38,  5, 
164.) 

FENJI»  (on  Torondel,  de  la  Prade).  —  Famille 
noble  de  Tulle.  (V.  Nobiliaire  du  Limousin.) 

Blason  :  d'azur  au  phénix  d'or  sur  son  bûcher  de 
même,  enflammé  de  gueules,  regardant  un  soleil  d'or 
mouvant  du  côté  droit  du  chef. 

Fénis  (Jacques;,  Chev.,  sgr  du  Torondel,  épousa, 
vers  1780,  Jeanne-Félicité  de  Chatillon,  fille  de 
Charles,  Chev.,  sgr  du  Ris-Chazerat.  (Arch.  Vien.  E1 
lo.) 

FÊNJIX.  (de).  —  Famille  qui  habitait  les  con- 
fins du  Berry  et  du  Poitou,  au  xvi°  siècle. 

Blason  :  d'azur  a  3  étoiles  d'or. 
(Preuves  de  S'-Cyr,  La  Faire,  1686.  Cab. 
titres,  293.) 

Fénix  (Jeande),  Ec.  sgrdes  Poezes? 
eut  au  moins  Catherine,  mariée  le  12 
janv.  1530  (not.  sous  la  chàtellenie  de 
Paleau  ?  ou  Palluau  ?)  a  Christophe  de  La  Faire,  Ec, 
sgr  de  la  Légerie,  qui  fit  un  accord,  a  cause  de  sa 
femme,  pour  le  fief  des  Poezes,  le  12  mai  1539,  par 
acte  passé  à  Mézières-cn-Breune. 

l-i:\(»I   ll.l.i:it  (do).   —  Famille  noble    du 
Bas-Poitou  au  xmc  siècle. 
Fenoyllei*  (Alexandre  dau),  valet,  fut  témoin, 


II«t(ll\ll     I 


lo  16  janv.  1278,  d'une  donation  faite  à  l'abbaye  d'Or- 
b.stior  par  Raoul  de  Vairé.  (A.  II.  P.  6.) 

FKDAIVD,  —  Famille  étrangère  au  Poitou, 
dont  un  membre  universellement  considéré  et  estimé 
linbiia  Poitiers  pendant  près  d'un  demi-siècle. 

Statua  ;  par  suite  d'une  alliance  avec  la  famille  de 
Jeanne  d'Arc  :  «  d'azur  à  l'épée  d'argent  à  garde  d'or, 
posée  ''il  pal,  pointe  en  haut,  soutenant  nue  couronne 
royale  d'or,  accostée  de  2  fleurs  de  lis  de  même  ». 

l'V-rnnd  (Charles),  ingénieur  en  chef  des  ponts  et 
chaussées  à  Poitiers,  puis  inspecteur  général,  Chev.  de 
la  Légion  d'honneur,  a  été  membre  des  Sociétés  des 
Antiquaires  et  des  Archives  du  Poitou.  Il  est  décédé  a 
Poitiers  eu  1S!)9.  C'était  un  bibliophile  et  ses  livres 
portaieot  un  ex-l  bris  avec  le  blason  de  Jeanne  d'Are. 
Marié  a  Camille- .Marie  Galuaud  du  Fort,  il  n'a  pas  eu 
d'enfanls. 


fera\oii:re. 


V.  Rousseau,  Guiot. 


I   I    lt<    II  M    I  1»      FERCHAULT     — 

Ce  nom  est  commun  à  plusieurs  familles. 

Fereliau  (Joubert)  servait  comme  écuyer  de 
la  compagnie  de  Guy  Sénéchal,  «ire  de  Mortemer,  qui 
fut  passée  en  revue  a  S'-Jean-d'Angély  le  31  mars 
135*.    Montres,  2 1339.) 

I  '<•!•<•  Iiauri  (Jean),  Ee.,  tué  a  la  bataille  de 
Poitiers  en  i356,  fut  inhumé  dans  l'église  des  Jaco- 
bins, près  île  la  porte  de  la  chapelle  de  S '-Dominique. 
(Latin  17147,  f«  46.'i,  et  D.  F.  46,  p.  10.) 

Ferchaut  (Jean)  fut  en  1390  un  des  commis- 
saires députés  par  le  duc  de  Berry  pour  régler  les 
comptes  de  dépenses. 

FERCHAULT  DE   Itlll  III   li    — 

Famille  ancienne  du  Bas-Poitou,  qui  a  possédé  plusieurs 
fiefs,  notamment  celui  de  Réaumur  au  xvne  siècle.  Elle 
parait  s'être  éteinte  avec  le  célèbre  physicien  et  natu- 
raliste Réaumur.  Cette  famille  bourgeoise  s'était  élevée 
honorablement  par  le  travail  et  l'intelligence  des  affai- 
res, et  après  avoir  été  longtemps  fermière  des  abbayes 
de  N.-D.,  de  Lieu-dieu  en  Jard  et  de  la  chàlellenie  de 
Réaumur,  elle  finit  par  acquérir  ce  fief  important, 
(Arch.  Vicu.  C.  514  et  534.) 

Blason  :  d'azur  au  lion  d'or  (Armoriai  du  Poilou, 
I69S),  ou  ii  d'argent  au  lion  de  sinnple, 
lampassé  de  gueules  ».  (Arin.  Vendéen.) 
Dans  l'Armoriai  de  1790,  il  y  a  plu- 
sieurs blasons  de  fantaisie  donnés  a  di- 
vers Ferr.hault  qui  pourraient  être  de 
famille  différente. 

1.  —  Ferchaiilt  (Jean),  sr  de  la  Girardière, 
vendit  une  rente  le  6  nov.  1620  à  Louis  Magaud,  pro- 
cureur à  Poitiers,  qui  possédait  divers  domaines  à 
Réaumur.  (Pariage  des  Magaud,  19  avril  1628  Do- 
cuments F.  Ginot.)  Il  fut  receveur  des  décimes  de  Luçon. 
Chargé  de  la  recette  du  droit  de  luminaire  du  diocèse 
de  Luçon,  il  reçut  sommation  des  curés  de  la  Copc- 
chaignière,  S'-Fulgent,  etc.,  au  diocèse  de  Luçon, 
de  recevoir  2  années  de  ce  droit,  le  25  août  1621. 
(Areh.  Vien.  G.  312.)  Le  7  janv.  1625,  il  vendit  une 
rente  de  300  livres  tournois  à  Jean  Pidnux.  Ec,  sgr  de 
Ma'aguel.  (Notes  V"  Paul  rie  Chabot.)  Il  épousa  Marie 
Poupin,  et  en  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Ferchault  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Réaumur, 
Chènesec,  fut  d'abord  receveur  des    décimes  rie  Luçon. 


FICHE  («lo  la) 


389 


Il  lil  appui  te  11  déc.  1641  ri'uno  sentence  rendue 
contre  lui  par  le  prévôt  de  Paris.  (P.  rie  Chabot.] 
Ensuite  il  fut  premier  gentilhomme  rie  la  fauconnerie  du 
Roi,  conseiller  du  Roi,  lieutenant-général  de  l'élection 
des  Sables,  etc  11  rendit  par  contrat  du  27  janv.  1645 
(Gaillard  et  Huait,  not.  a  Paris),  a  Jacques  rie  Sallo, 
les  3/4  du  lief  rie  Ghalans,  situé  p"""s  du  Gros-Brcuil- 
Girouard,  Nieul-le-Dolent,  etc.,  et  Lesmerière  11  acquit 

Itéa ur  et    rendit   aveu    de    Chènesec  à    Vouvent  les 

il  jttil.  1640,  16  ocl.  1644  et  4  juil.  1673.  (Arch. 
Vien.  C.  515.)  Marié  il  Marie  Jacquelim,  il  eut  entre 
autres  enfants  :  1°  René,  qui  suit;  2"  Jean,  baptisé  à 
Angles  (Vend.),  comme  ses  somrs,  le  28  juil  1038  ; 
3°  Marie,  b&ntisée  le  3  nov.  1639  ;  4"  RoBERTE, baptisée 
le  12  nov.  1641,  rendit  aveu  de  Réaumur  et  de  Chè- 
nesec, au  nom  rie  sa  belle-sœur,  veuve  rie  René  Fer- 
chault, en  1703  et  1721.  (Noms  féod.)  Elle  avait  fait 
enregistrer  son  blason  en  1698  ;  5"  autre  MARIE, 
baptisée  le  13  oet.  1648. 

3.  —  Ferchault  (René),  Ec,  sgr  de  Réaumur 
aliàs  la  Vieille-Cour,  la  Forest,  Chènesec,  la  Girar- 
dière, etc.,  conseiller  au  Présiuial  de  la  Rochelle,  mourut 
le  22  juil.  1684.  Il  avait  épousé  a  la  Rochelle  S'  Bar- 
thélémy), le2S  avril  1682, Ce  leviève  Bocchet,  qui  étant 
veuve  fit  aveu  de  Réaumur  en  1684,1687,  1699  et  1703. 
Il  avait  eu  pour  enfants  :  1"  René-Antoine,  qui  suit  ; 
2"  Jean-Honohé,  sgr  rie  Réaumur,  né  a  la  Rochelle  le 
1er  oct.  1684,  baptisé  le  12  à  S'-Barthélemy  àrch.  Char.- 
Inf.  E*  431  ),  fit  aveu  le  18  janv.  1715  à  Vouvent,  pour 
Réaumur  et  Chènesec.  Il  résulte  d'une  lettre  de  son  frère 
a  M.  de  Montenay,  procureur  du  Roi  au  bureau  ries 
finances  de  Poitiers,  que  Jean-Honoré  n'avait  aucun  droit 
sur  la  sgrie  de  Réaumur  qui  appartenait  à  son  frère  aîné. 

lequel  lui  en  avait  abandonné  les  revenus.  Jean-H iré 

épousa  le  3  nov.  1714  Catherine  Brisson,  fille  de  Ma- 
thurin,  sgr  de  la  Pagerio  et  de  la  Grange,  et  de  feu 
Marie  Papin,  et  décéda  au  commencement  de  1719, 
d'après  la  lettre  précitée.  (Rev.  de  1  Aunis  et  de  la  Sain- 
tonge,  1868,  2=  p",  34.) 

4.  —  Ferchault  «le  Réaumur  (René- 
Antoine),  Ee.,  sgr  de  Réaumur,  Chènesec,  la  Forest,  etc. 
fut  premier  geutilhomme  de  la  fauconnerie  du  Roi,  com- 
mandeur et  intendant  de  l'ordre  de  S'-Louis,  etc.  Né  le 
28  fév.  1681,  il  fut  baptisé  a  S'-Barthélemy  de  la 
Rochelle  le  18  mars  1684.  (Arch.  Char.-lnf.  E»  430.) 
il  fut  un  célèbre  naturaliste  et  physicien,  membre 
de  l'Académie  des  sciences  de  Paris  et  de  celles  rie 
Londres,  Berlin  S'-Pélersbourg,  etc.  Sa  biographie  se 
trouve  dans  tous  les  Dictionnaires  historiques.  Il  fit  aveu 
de  Réaumur  et  de  Chènesec  les  17  déc.  1720  et  8  janv. 
1721.  Il  mourut  le  17  oct.  1757,  sans  alliance,  à  la  Ber- 
moudière  dans  le  Maine,  à  la  suite  d'unecbuteile  cheval, 
el  l'ut  inhumé  le  19  oct.  suivant.  La  ville  de  la  Rochelle 
a  donné  son  nom  à  une  rie  ses  rues  et  son  buste  on 
bronze  a  été  érigé,  dans  cette  ville,  dans  le  petit  square 
de  la  rue  Lanoue,  le  20  sept.  1899.  Ce  buste  est  la 
reproduction  de  l'œuvre  du  sculpteur  J.-B.  Lemoyne, 
qui  est  au  Louvre. 

FÈRE  (de).  —  Un  sous-prieur  de  S'-Maixenl,  au 
xvia  siècle,  portait  ce  nom. 

Fère  'Jean  de)  fut  sous-prieur  en  1537-38  (A.  H.  P. 
16.) 

FEUE  ("k  la).  —  On  trouve  ce  nom  en  Poitou, 
peut-être  différent  de  ceux  rie  la  Faire  et  la  Ferre. 

Fère  (Alain  rie  la  ,Eo.,sgr  duilit  lieu  et  de  la  Cour- 
gneuf?  servant  en   1557  dans  la  compagnie   d'hommes 


390 


FERGOIV 


d'armes  de  M.  de  Burie,  figure  dans  une  liste  de   ban 
du  Poitou.  (D.  F.  /|6,  f»22.) 


FEREAU. 

xviic  siècle. 


Famille  des    SabUs-d'Olonne  au 


Blason  :  d'or  à  une  main  dexlre  de 
carnation,  mouvante  d'une  nuée  d'azur 
et  d'argent  au  flanc  senestre  de  l'écn, 
tenant  une  baguette  de  sable  dont  elle 
frappe  un  rocher  de  sable  mouvant  du 
flanc  dexlre,  d'où  sort  un  jet  d'eau 
d'azur  formant    un  étang    de  même,  au 

bas  de  l'écu,  où  sont  2  grenouilles  naissantes  d'argent 

affrontées. 
Fereau  (N...),  secrétaire  en  chef  de  la  ville  des 

Sables,  fit  enregistrer  son  blason  en  1698. 

FEREY  (de).  —  Famille  étrangère  au  Poitou, 
alliée  au  xixc  siècle  a  la  famille  de  Mouillebert. 

Blason  :  écartelé  :  1°  d'or  à  un  fort  accosté  de  2  tours 
ruinées  de  sable  ;  2°  et  3°  d'azur  au  cheval  galopant 
d'or  ;  4°  d'or  au  bouclier  de  sable  chargé  d'une  étoile 
d'argent,  sommé  d'un  casque  de  sable,  taré  de  front, 
panaché  de  même,  brochant  sur  deux  drapeaux  de 
sable  (en  sautoir)  et  surmonté  de  2  étoiles  d'azur  en 
chef.  (Pietstap  cl  Nob.  de  Bretagne,  P.  de  Courcy.) 

Ferey  (Eugène  de),  B°"  de  Rusingat  ?  épousa 
vers  1820  Henriette  de  Mouillerert,  fille  de  Auguste, 
et  de  Alcxaudrine  de  Verteuil. 

FERGOV  —  Famille  d'origine  étrangère  au 
Poitou,  établie  dans  cette  province  au  xvie  siècle,  mais 
éteinte  peu  après. 

B'ason  :  d'or  ?  a  la  bande  d'azur,  chargée  de  3  gonds 
(ou  3  anneaux)  d'or.  (Reg.  Malte.)  On 
trouve  ailleurs  seulement  :  «  2  gonds 
d'argent  »,  dans  l'Armoriai  d'Anjou,  par 
Audoujs. 

Fergon  (Hélio)  fut  nommé  gref- 
fier de  la  châtellenie  de  S'-Romain-sur- 
mai  1573,  par  l'abbesse  de  S,e-Croix  de 
Poitiers.  (Arch.  Vien.)  Il  épousa  Cathe- 
rine de  la  Tombe.  (Reg.  543,   p.  40.) 

1.  —  Fergon  (Etienne),  Ec,  sgr 
de  la  Pataudièrc  (Champigny-sur-Veude), 
Véniers  et  Candé  près  Loudun),  la  Tour- 
Légal  (Sérigny,  Vien.),  etc.,  fut  tréso- 
rier de  France  et  général  des  finances  en  Poitou.  Dans 
l'Histoire  de  de  Thon,  on  dit  à  tort  qu'il  fit  tuer  à  la 
S'-Barihélemy  le  sr  des  Prunes,  général  des  finances  en 
Poitou.  11  épousa  Perrine  Ferrand,  tille  de  Alexandre, 
intendant  du  duc  de  Monipensier,  dont  il  eut  :  1°  Mar- 
tin, qui  suit  ;  2°  Sdsanne,  mariée  à  Ëustache  Le  Pi- 
cart,  Ec,  sr  de  Villeron,  écuyer  du  Roi  ;  3°  Louse, 
mariée  le  11  juil.  15X4  à  Charles  de  Yaurelle,  Ec.,  sgr 
de  la  Varenne  (dans  une  généalogie  de  Vaucelle,  on 
la  dit  à  tort  fille  de  Louis  Fergeon,  Chev.  des  ordres 
du  Itoi,  et  de  Henriette  de  Maillé);  4°  Isabelle,  mariée 
le  28  août  1593  ii  Jean -François  de  Barbisy,  sgr  d'Hé- 
rouville.  (Cab.  de  d'Hozicr,  1,  138.) 

2.  —  Fergon  (Martin),  Ec,  sgr  de  la  Palaudière, 
Veuicrs,  la  Motte-d'Usseau,  partagea  les  biens  de  son 
père  le  14  oci.  15X7.  (Arch.  Vien.  E'  142.)  On  le  trouve 
qualifié  gentilhomme  de  la  maison  du  Roi.  Il  épousa 
avant  le  20  mai  1628  Esther  m  Bec  (.ou  Iiibec),  fille 
de  Mare.  Ec,  sgr  de  i.ourcoué  et  la  Motte  d  Usseau, 
et  de  Renée  du  Vergier,  dont  il  eut  au  moins  Char- 
lotte, mariée  a  Louis  de  Beauvau,Ec  sgr  de  liiva- 
renues. 


I    I    ltit\M> 

FERGIJSBON.  —  Famille  qui  habitait  le  Bas- 
Poiiou  au  xvne  siècle.  Elle  était  originaire  d'Ecosse, 
où  l'on  en  trouve  plusieurs  de  ce  nom. 

Blason  probable  :  d'azur   au  fermai!  ovale   d'argent 
et  3  hures  d'or,  2  en  chef  et  1  en  pointe.  | 
(Rictslap). 

Fergu*son  (Jacques  de),  ministre 
de  l'église  réformée  de  Vieillevigne,  fit 
aveu  de  laRrécliolière,  le  1er  oct.1609,  au 
château  de  Fontenay,  et  le  24  janv.  1610 
pour  les  fiefs  des  Prépoises.  de  Brenière,  etc.  (Arch. 
Nat.  P.  673,71,S'-Nii'oIasde  la  Chaise -le-V"-.)  Il  épousa 
Hélène  Robin,  fille  de  Jean-Baptiste,  Ec.  sgr  de  la 
Mothe,  lieutenant  du  sénéchal  de  Fontenay. 

FERMAIN.  —On trouve  ce  nom  pour  Firmin. 

FERMÉ.  —  Famille  du  Saumurois  et  du  Lou- 
liunais  ?  Elle  a  possédé  le  fief  des  Chesneaux.  (On 
trouve  ce  nom  a  Niort.  Arch.  D.-S.  E.  643.) 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  gueules,  chef  d'azur 
à  3  besants  d'or.  (Rietstap.  Suppl.) 

Fermé  «le»  Chegneaux  ^Ferdinand- 
Charles)  né  le  16  juin  1822,  officier  de  marine,  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur,  a  épousé  Julie  Orré  de  la 
Barre.  (St-AIlaû,  21e  suppl.) 

FEROW  (Le).  —  Famille  qui  a  donné  des  pré- 
sidents et  des  conseillers  au  Parlement  de  Paris.  (V. 
Dicl.  de  la  Noblesse  ;  Moréri.) 

Blason  :  de  gueules  au  sautoir  d'or, 
accompagné  en  chef  et  en  pointe  d'une 
molette,  et  a  chaque  flanc  d'une  aiglette 
aussi  d'or. 

Féron  (Jean-Baptiste   Le),   C'0   de 
Séry,  fut  grand  maître  des  eaux  et  foreis 
du  Poitou  vers  1740.  Il  épousa  N...  Marchais,  puis  le 
8  avril  1744  Jeaune-Angébque  Oursin. 


FERONT,  FEROU. 


V.  Ferron,  Ferrou. 


FFROLLE8 


V.  de  la  Ville. 


FERRAXD.  —  Ce  nom  patronymique,  com- 
mun a  plusieurs  familles,  vient  d'un  ancien  prénom  latin 
Ftrruti  <us,  assez  commun  au  moyen  âge. 

Ferrand  (Jean)  possédait  le  domaine  de  la 
Grange,  au  village  de  la  Ferrandièrd  Sa  fille  Colette 
fit  aveu  de  ce  fief  en  1390  au  sgr  des  Boucliaux  en 
Bas-Poitou  1  (O.  F.  38.) 

Ferrand  (Nicolas),  prêtre  el  maître  es  arts, 
acquit  une  maison  à  Poitiers  près  N.-D. -la-Petite,  le 
19  déc  1458.  (Arch.    Vien.  G.  104.) 

Ferrand  (Jacques),  prêtre,  était  notaire  juré  a 
Bressuire  le  13  oct.  1473.  11  a  signé  le  testament  de 
Pierre  du  Vergier,  Ec,  sgr  de  Ridejeu. 

FERRAND  ou  FERRANT.  —  Famille 
qui  habitait  le  Thouarsais  au  xvnc  siècle.  On  la  trouve 
établie  à  S'-Jouin-de- Marnes. 

Bluso  j  :  l'Armoriai  du  Poitou  a  donné  d'office  en 
1700  :  «  de  sable  au  fer  à  cheval  d'or  »,  à  David  Fer- 
rant, fermier  a  S'-Jouin. 

Ferrand  (Geneviève)  épousa  vers  1700  Charles 
Gauvin,  Ec,  sgr  de  la  Proustiore  en  Thouarsais. 

FERRAND.  —  Famille  originaire  du  Châtelle- 
raudais,  dont  les  membres  ont  figuré  avec  honneur 
dans  les    charges  de    la   haute  magistrature,  dans   les 


i  i  i;i;\m» 


armées,  dans  les  grandes  ailmiiiisi  ration  s,  etc.  Klle  est 
très  ancienne  et  a  Formé  un  grand  nombre  de  hranchos 
en  Mirebalais,  Loudunais  et  Touraine  (Chinon  ot  Cham- 
pignj  sur  Veude)  ;  niais  plusieurs  n'ont  pas  eu  do  no- 
toriété, ol  nous  n'avons  pas  retrouvé  leur  filiation.  La 
brancbo  principale  est  connue  depuis  le  commencement 
du  xvi''  siàcle,  niais  c'est  par  erreur  que  des  notes  la 
disent  originaire  de  Rouergne.  Nous  rectifions  le  filiation 
en  supprimant  quelques  inexactitudes  de  la  1"'  édition. 
Cette  famille  a  donné  son  nom  a  3  domaines  appelés 
la  Ferrandière  (Savigny-sous-Faye,  Thuré,  Chàtelle- 
rault). 

B  ta  son  :  d'azur  a  la  fasce  d'or,  brocliaut  sur  trois 
épées  d'argent  à  garde  d'or,  rangées, 
celle  du  milieu  la  pointe  en  haut,  les 
autres  la  pointe  ea  bas.  —  Ce  blason  se 
trouve,  dit-on,  sur  des  lettres  patentes  de 


1514.  Cependant  au  xvi°  siècle  Antoine 
Ferrand,  lieutenant  au  Chàtelet  (1514), 
portait  :  d'azur  à  l'épée  d'argent  en  pal, 
la  pointe  en  bas,  entrelacée  dans  2  rinceaux  d'or,  l'un 
d'olivier,  et  l'autre  de  laurier,  passés  en  sautoir  ou 
couronne  ;  et  au  rvn°  siècle  la  famille 
portait  :  «  d'azur  au  chevron  d'or  et  3 
épées  d'argent,  a  garde  d'or,  pointe  eu 
haut,  posées  2  et  1  ».  (Guijard  Armoriai 
des  Bibliophiles  Science  des  Brmoiries  de 
l'alliot,  etc.  On  le  trouve  gravé  dans  l'Ar- 
moriai universel,  vers  1650.)  Ce  blason 
paraît  avoir  été  modifié  dans  sa  forme  actuelle  par 
Antoine-François  Ferrand,  sgr  de  Villemilan(5°deg.,  SU. 
Le  Dicl.  de  la  Noblesse  mentionne 
une  famille  «  Ferrand  de  Montigny  » 
en  Bourgogne,  portant  :  «  d'azur  à  1 
fasce  d'or,  brochant  sur  3  épées  d'ar" 
gent  à  garde  d'or,  rangées  la  pointe 
en  haut  ». 

Ferrand  (Pierre),  curé  de  S'-Pierre  de  Mire- 
beau,  avait  un  procès  au  Parlement  de  Paris  le  22  déc. 
1431.  (Arcb.  Nat.  X'»  91,  92, -f»  27.;  11  fut  aussi 
chanoine  de  N'.-D.  de  Mirebeau  et  assista  a  une  délibé- 
ration du  Chapitre  en  1479. (Chevalier,  Notes  sur  Mire- 
beau,  606.) 

Ferrand  (Georges1!,  qualifié  «  noble  personne  », 
époux  de  Julienne  Evbillechien,  vendit  vers  1519  les 
domaines  de  Bizay  et  Beaulieu  (Epiers)  en  Loudunais  a 
Guillaume  Le  Febvre,  procureur  du  Roi  à  Loudun. 
(D.  F.  10,  p.  155.) 

Ferrand  (Pierre)  prit  à  rente  divers  domaines 
de  René  de  Faye,  Ec.,  sgr  de  Velors,  le  28  mai  1545, 
et  décéda  avant  1561.  époque  où  sa  veuve  et  ses  hé- 
ritiers eurent  des  procès  au  sujet  de  cette  rente.  (Arcb. 
Vieil.  E"  580.)  11  avait  épousé  Jacquette  Jouabd  ou 
GÉNARD  '.'  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qualifié  «  Maître  », 
marié  à  Françoise  Deprèaux,  qui  était  sa  veuve  en 
1580  ;  2°  Julien,  qui  suit  ;  3°  Pf.rhine,  mariée  à  Pierre 
Giraull;  4°  Menée,  mariée  k  Pierre  Bergeon;  5"  Char- 
lotte, mariée  a  Jean  Laurans,  habitant  Vezières  en 
Loudunais  ;  6°  Marie,  qui  épousa  Laurent  Dupuy.  huis- 
sier de  la  salle  du  Roi,  demeurant  à  Champigny-sur- 
Veude. 

Ferrand  (Julien),  habitant  Chinou,  décédé  avant 
1513,  avait  épousé  Guilleinine  Laurans, 'et  eut  pour 
enfants  :  1"  Pe RUINE,  mariée  d'abord  a  Catien  Aubineau, 
puis  à  René  Robert;  2°  Marie,  qui  épousa  Pierre  Ou- 
vrard  ;  3"  Pierre,  qui  était  mineur  en  1573,  sous  la 
curatelle  de  M"  Jean  Demarconnay. 

Ferrand  (Guillemine),  veuve  de  François    Mar- 


IIItltAM) 


391 


uav,  fonda  le  31  mats  1551  un  service  a  la  Sle-Cha- 
pelle  de  Champigny,  moyennant  une  rente  do  10  sous 
sur  la  Rubretière.  (Notes  Bosscbeuf.  Bul.  archéol. 
Touraiuc,   19(10,  p.  53.) 

Ferrand  Cilles,  sgr  de  Boishouchard,  par  tes- 
tament du  11  janv.  155R,  fonda  une  messe  mensuelle  à 
Champigny,  moyennant  une  rente  de  5  sous,  assise  sur 
sa  maison. 

Ferrand  (Jean)  était  conseiller  du  Roi,  élu  a 
Chinon,  eu  1569. 

Ferrand  (Pierre)  était  aussi  élu  a  Chinon  en 
1569.  (Bul.   Tour.  1900.) 

Ferrand  (Guillaume),  qualifié  o  Maître»  au  lieu 
de  Jean  Borguenon,  tenait  le  fief  de  Boishouchard, 
relevant  de  la  B°ic  de  Faye-la-Vineusc,  d'après  un  aveu 
de  ce  fief  en  1553.  (Arcb.    Tours,  C.   600,  f»  17. 

Ferrand  (Louis),  qualifié  «  Maître  »,  était  décédé 
avant  1553,  époque  où  ses  héritiers  devaient  des  rentes 
à  Favr-la-v  tueuse,  pour  des  terres  qui  avaient  appartenu 
à  Léger  Baudin    ild.  f°  7. 

Ferrand  (Jean),  décédé  avant  1553,  avait  alors 
pour  héritière  I'errinb,  qui  devait  une  rente  de  7  sols 
6  deniers. 

Ferrand  (Jacquos),  greffier  de  la  prévolé  do 
Loudun,  acquit  en  1559  le  fief  des  Roches-Tranchelion, 
vendu  par  Gabriel  Cte  de  Monlgomery  (Carré  de 
Busserolle). 

Ferrand  (Gilles)  était  curé  de  N.-D.  de  la  Chan- 
delière  a  Poitiers  en  1578.  (Arch.  Vien.  G.  681.) 

Ferrand  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  Lauuay,  fut,  dit- 
on,  gouverneur  de  Champigny-sur-Veude  en  1589.  Il 
épousa  Anne  Dubois,  veuve  do  Jean  Giffard,  Ec,  sgr 
de  la  Cachnnnière ?  A  cause  de  sa  femme  il  eut  un 
procès  a  Poitiers,  le  13  juil.  1595,  (Arch.  Vieil.  F/  235, 
Giffart.)  Il  fut  l'un  des  arbitres  choisis  pour  une  trans- 
action (vers  1620)  entre  Marie  de  Tusseau,  veuve  de 
Jacques  des  Francs,  Ec,  sgr  de  la  Bretonnière,  et  ses 
enfants.  (Ce  personnage,  dans  les  généalogies  erronées, 
est  placé  à  tort  comme  fils  de  Jacques  Ferrand,  sgr  de 
Panzoult,  qui  n'eut  pas  d'enfants.) 

Branche  de  Pasizoult 

[sans  jonction'). 

Les  personnages  suivants  ont  été  insérés  à  tort  dans 
une  généalogie  erronée  comme  ancêtres  du  médecin  Jean 
Ferrand,  qui  forme  le  2°  degré  de  la  filiation  suivie.  Ils 
étaient  ses  contemporains  et  ne  pouvaient  être  que  ses 
cousins. 

1.  Ferrand  (Alexandre),  chargé  d'affaires  de 

la  maison  de  Louis  de  Bourbon,  prince  de  la  Roche-sur- 
Yon,  demeurant  à  Champigny-sur-Vcude,  est  rappelé 
comme  ayant  o  vertueusement  servi  ce  prince  »,dans  les 
lettres  patentes  d'anoblissement  accordées  à  son  fils 
Jacques,  en  1554.  Le  nom  de  sa  femme  est  inconnu 
(c'est  par  erreur  que  quelques  généalogies  l'appellent 
Elisabeth  Palavicini  ?  );  mais  il  eut  plusieurs  enfants, 
d'après  le  texte  des  lettres  patentes  ;  entre  autres  : 
I"  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Periune,  mariée  à  Etienne 
Fergon,  Ec,  sgr  de  la  Patauilièrc  (près  Champigny)  ; 
3°  Charlotte,  mariée  a  N.  .,  vicomte  (c'est-a-dire  juge 
châtelain)  de  Mortain,  en  Normandie 

2.  —  Ferrand  (Jacques),  Ee  ,  sgr  de  Panzoult 
(Touraine),  Veniers,  Candé,  attaché  à  la  maison  du  duc 
de   Montpeusier,  servit    dans  sa   compagnie    d'hommes 

d'armes,  et nbalttt  a  la  bataille  de  Renly.  11  fut  anobli 

pour  ses  services  par  lettres  du  8  oct.  1554.  Le  8  janv. 
1573,  il  passa  nu  acte  avec  le  Chapitre  do  Champigny. 


392 


FF.RRA\II 


FERRAND 


C'est  par  erreur  qu'où  le  dit  marié  à  Jeanne  d'Avaugour, 
dans  les  généalogie*.  Il  lesta  le  15  oct.  1572  à  Cham- 
pigny-sur-Veude  (Bul.  Touraine,  1900,  p.  153  et  décéda 
sans  postérité  avant  le  14  oet.  1587,  car  9a  succession 
fut  partagée  à  cette  époque  par  ses  deux  sœurs,  sui- 
vant un  document  des  Arch.  de  la  Vienne  (Es  2,  Fergon). 

§  I".  —  Branche  nE  Jukvry, 

1.  —  Ferrand  (N...).  habitant  le  Châtellerau- 
dais,  épousa  vers  1500  Marion  Dupont,  al'à  Brigan- 
diuière  [c'est-à-dire  fille  d'un  individu  surnommé  bri- 
gamlinier,  probahlement  a  cause  de  son  métier 
d'armurier  fabricant  de  brigandines  .  Elle  mourut  à 
Châiellerault  le  29  déc.  1  r> 4 2  et  fui  inhumée  à  S'-Jean- 
Bapt  de  Châtellerault.  (M.  A.  0  1896.  A.  Barbier, 
p.  379.)  De  ce  mariage  vint  au  moins  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Ferrand  (Jean),  sgr  de  Mazay  (Vou- 
neuil-sous-Biard,  Vien.),  acquit  ce  fief  le  25  fév.  1566. 
(Arch.  Vien.  G.  630.)  C'était  un  médecin  distingué  à 
Châiellerault,  puis  à  Poitiers,  qui  fut  aussi  médecin  ordi- 
naire de  la  Reine  Eléonore  (d'Autriche),  épouse  de 
François  I"  (1530-58),  et  du  duc  de  Montpensier.  Il 
composa  un  traité  D«  Nephritit  et  Lit  h  a  m,  publié  en 
1570.  Dans  son  testament  en  date  du  15  nov.  1569, 
il  nomme  ses  9  enfants,  alors  vivants,  mais  il  y  eu 
eut  d'autres  décédés  en  bas  âge.  Marié  vers  1530 
à  Louise  Rassetead,  tille  de  Pierre,  sgr  de  Lesmé, 
et  de  Prégente  Broehard,  il  en  eut  :  1°  Jean,  t'e, 
sgr  de  Soudun  (Jaulnny-sous-Faye).  conseiller  et 
médecin  ordinaire  du  Roi  et  des  princes  de  Mont- 
pensier, fut  anobli  par  Charles  IX,  par  lettres  de 
janv.  1574,  en  considération  des  services  qu'il  avait 
rendus  au  roi  de  Pologne  dans  les  armées.  Ces  lettres 
furent  confirmées  par  d'autres  signées  par  Henri  III,  le 
18  fév.  1575  11  a  écrit  divers  ouvrages  de  médecine, 
enlre  autres  un  traité  De  Febribns,  publié  après  son 
décès,  en  1601  ;  2°  Claude,  née  vers  1530,  épousa  par 
contrat  du  3  oct.  1543  (âgée  de  12  ans)  Pierre  Dos- 
cartes,  médecin  à  Châtellerault  ;  3°  Michel,  qui  suit  ; 
4"  Antoine,  qui  a  formé  la  branche  de  Villemilan,  §  II; 
5°  Jeanne,  mariée  à  Pierre  Bruneau,  Ee.,  sgr  de  la 
Roussiére,  avocat  à  Poitiers  ;  6°  Catherine,  mariée  le 
7  juil.  1561  à  René  Repin,  Ec,  sgr  de  la  Ronde, 
avocat  a  Poiliers  ;  7*  Martine,  mariée  a  Barthélémy 
Delavau,  Ec,  sgr  de  Tureau,  échevin  de  Poitiers  ; 
8°  Louise,  mariée  à  Antoine  Desmonts,  Ec,  sgr  de  la 
Salle  ;  9'  Louis,  sgr  de  la  Foucbardière,  d'abord  cha- 
noine de  N.-D.  de  Châtellerault,  puis  avocat,  et  marié 
a  Marguerite  Cothereau,  fille  de  N...,  sgr  de  la  Sablon- 
nièro,  lieutenant  du  siège  de  Lusignan,  décéda  vers 
1587,  sans  postérité. 

3.  — Ferrand  (Michel),  Ec., sgr  de  Beaufort,  con- 
seiller au  Présidial  de  Poitiers  en  1573-77,  et  lieutenant, 
général  de  Châtellerault  en  1578,  décéda  en  1606.  Il 
épousa  en  avril  1581  Marie  (nl'in  .Marthe.  Duper,  fille 
de  Antoine,  Ec,  sgr  de  Sossay,  receveur  des  tailles,  et  de 
Jeanne  de  Bosnay.dont  il  eut  au  moins  :  1"  Michel,  qui 
suit;  2° Pierre, Ec, sgr  de  Sossay,  trésorier  des  guerres, 
marié  à  Catherine  Brochaiid,  tille  de  René,  sgr  de 
Marigny,  maître  des  requêtes,  et  de  Jeanne  Rat, 
dont:  a.  Madeleine,  Dc  de  Sossay,  mariée  à  François 
Le  Bossu,  sgr  de  Beaufort,  maître  des  comptes,  décédée 
le  3  mars  1677  B'-Jean-Bapt.  de  Châtellerault)  ; 
h.  Marie,  qui  épousa  le  25  juin  1638  Jeau  de  Taillefer, 
V'ede  Roussille  (S«-A liais)  ; 

3°  N...,  s'  de  la  Pinalièrc  ?  procureur  du  Roi  à 
Châtellerault,  épousa,  dit-on,  N'.,.  Lamiuault  ;  V  N..., 
qui  servit  à  l'armée.  (N'est  pas  mentionné  dans  cer- 
taines généalogies.) 


4.  —  Ferrand  (Michel  .  Ec,  sgr  de  Janvry? 
conseiller  au  Parlement  de  Paris  en  1607,  décida  on 
1667.  Marié  le  21  mars  1613  à  Anne  nu  Tixieh?  fille 
dc  Amos,  sgr  de  S'-Bris,  Maisons,  elde  Françoise  Hurault, 
il  en  eut  :  1°  Claude,  Ec,  sgr  de  Janvry,  conseiller  au 
Parlement  de  Paris,  qui  fut  tué  par  des  factieux  pen- 
dant les  troubles  du  4  juil.  1652  ;  2°  Pierre,  qui  suit  ; 
3»  N  ..,  religieuse  à  Sl0-Elisabeth. 

5.  —  Ferrand  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Janvry,  con- 
seiller au  Parlement  en  1642,  épousa  le  17  oct.  1643 
Hélène  Gillot,  fille  de  René,  sgr  du  Gênais,  conseiller 
secrétaire  du  Roi,  dont  il  eut  Hélène,  mariée  en  déc, 
1677  à  Louis  Foucault,  M's  dc  S'-Germain-Beaupré. 


S". 


Branche   de   Vili.kmii.w 


3.  —  Ferrand  (Antoine;, Ec,  sgr  de  Villemilan. 
fils  puîné  de  Jean, et  de  Louise  Rasseteati  2'deg..  §1  . 
fut  lieutenant  particulier  au  Châtelet  de  Paris  en  1574, 
et  mourut  le  27  oct.  1622  ou  1628  (S'-Séverini.  Marié 
le  24  mai  1571  à  Madeleine  Vallée,  fille  de  Pasquier, 
conseiller  au  Châtelet,  et  de  Françoise  Grégoire,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  Antoine,  qui  suit;  2°  Jean,  religieux 
feuillant;  3°  Louis,  avocat. sans  alliance;  4°  Madeleine, 
mariée  à  Pierre  Gouft'e,  avocat  général  au  Parlement,  et 
décédée  le  10  août  1673;  5-  Marie,  qui  épousa  Jean 
Cuyet,  conseiller  secrétaire  du  Roi  au  Parlement,  et  dé- 
céda le  20  août  1661  ;  6*  Anne,  mariée  d'abord  à  N... 
de  la  Porte,  puis  a  N...  de  Raillenl  ?  Ailleurs  on  dit 
Jacques  de  Bugnons,  maître  des  comptes  ) 

4.  — Ferrand  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Villemilan. 
né  en  1573,  fut  lieutenant  parti  ulier  au  Châtelet  en  1618, 
puis  conseiller  d'Etat  el  eonseillcrau  Parlement.  Il  mou- 
rut le  11  oct.  1639,  d'après  l'inscription  d'un  des  4  por- 
traits connus  de  lui.  Marié  le  7  fév.  1604  il  Marguerite 
Morot,  fille  de  Jacques,  Ec  ,  sgr  de  Maixant,  lieutenant 
de  cavalerie,  et  de  Jeanne  Pessel,  il  en  eut  an  moins  : 
1*  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Nicolas,  qui  a  formé  la 
branche  de  Vernay,  §  III  ;  3°  Michel,  aumônier  du  Roi, 
abbé  de  Sl-G>ldas  de  Ruis,  décédé  en  sept.  1676  ; 
4°  Marie,  née  en  1617.  épousa  Philippe  Sanguin,  Ec, 
sgr  de  Piocqueiicourt,  conseiller  des  Aides,  et  mourut  le 
7  mai  1702  ;  5°  Anne,  mariée  à  François  Lerumte,  tré- 
sorier de  l'argenterie  du  Roi  ;  6°  N....  religieuse  à  la 
Visitaiion  ;  7°    Marguerite,  religieuse  a  Ste-Elisahcih. 

5.  —  Ferrand  (Antoine),  Chev.,  sgr  de  Ville- 
milan, né  en  1603,  fut  lieutenant  particulier  au  Châtelet. 
el  conseiller  du  Roi  en  ses  conseils.  Il  mourut  le  5  avril 
1689.  En  1684,  on  a  frappé  une  médaille  en  son  hon- 
neur où  l'on  voit  «on  buste  de  profil,  el  son  blason.  Marié' 
le  21  sept  1638  a  Elisabeth  Le  Gaufi  re,  il  e  i  eul  au 
moins:  1"  Françoise,  mariée  à  René  Le  Febvro,  Chev., 
sgr  de  la  Faluèie,  1er  président  du  Parlement  de  Breta- 
gne, et  décédée  en  1720  ;2°  Ambroise,  conseiller  au  Par- 
leme  l  en  1661,  mourut  doyen,  le  3  mai  1721,  âgé  de  S3 
ans  (S'-Séverin).Il  avait  épousé  en  1702  Marie  BéTauld, 
veuve  de  Mathias  Poncet.  Sgr  de  la  Rivière;  3"  Philippe, 
d  icteur  en  Sorbonne,  prieur  de  Viex  et  de  la  VayoIIe  ; 
■S"  Elisabeth,  mariée  d'abord,  en  fév.  1673,  à  Antoine 
Girardie, sgr  de  Guilleragues,  ambassadeur  en  Turquie; 
puis,  le  3  fév.  1697,  à  Jean  de  Montboissier,  Clc  de 
Canillac,  lieutenant-général  des  armées  du  Roi  ;  .',"  An- 
toine François,  Chev..  sgr  de  Villemain,  né  en  1654, 
maître  des  requêtes  en  1690.  fut  intendant  à  Dijon  (1694), 
puis  à  Bennes  (1707)  et  mourut  le  9  janv  1731.  La 
Bourgogne  lit  frapper  une  médaille  en  son  honneur,  en 
1701,  portant  le  blason  des  Ferrand  ot  celui  de  Dijon, 
Il  épousa  Geneviève  Martineau,  fille  de  Bernard,  le. 
sgr  de  Ponthault,  roi   d'armes  des  ordres  du  Roi,  dont 


i  i:itit  v-vik 


1  i:itltAMIt 


393 


il  biii  Maris-Françoisb-Gbneviève,  mariée  a  Denis-Mi- 
chel de  Montboissier-Beaufort  Canillac.  et  décédée  le 
27  fév.    1745  (S'-Séverin,   Paris    ;  6"  Michel,  qui    suit. 

6.  —  Ferrand    (Michel),  Chev.,  sgr  d*  Villemi- 

lan  ?  lieutenant  au  Chàlelet  en  1675,  l'ut  conseiller  au 
Parlement  en  16S3  et  président  li  mortier  en  1086.  Il 
mourut  le  31  aoiU  1713.  Il  av;iit  épousé  en  1676  Anne 
Bei.lixzani,  Bile  do  François,  intendant  du  commerce. 
(Cette  dame  eut  une  correspondance  suivie  avec  le 
11"  de  lîrclciiil.  qui  g  été  publiée  en  1880.  sous  le  titre 
de  Lettres  de  la  présidente  Pt mi't<l.)  De  ec  mariage 
vinrent  :  1"  Antoine,  conseiller  à  la  cour  des  aides. 
décédé  sans  alliance  en  1711  S'-Séveciu  ;  2"  Loiise- 
Mahie,  religieuse  île  la  Visitation  ;  3°  Anne-Elisabeth, 
mariée  eu  1698  à  C.abriel  ou  Michel  Decomhes,  lieute- 
nant-général du  Présidial  de  Itiom,  et  décédée  le  16 
îiov.  1699.  (Le  Dicl.  de  la  Noblesse  mentionne  aussi 
Mic.hei.le,  née  le  21  oet.  1688,  qui  obtint  un  jugement 
de  «  reconnaissance  d'état  »  le  24  mars  1738,  el  qui 
décéda  le  13  oct.  1763.) 


I  m. 


BlIANCHE   DE    VEU\A¥. 


5.  —  Ferrand  Nicolas).  Ec.  sgr  de  Saulx,  fils 
puîné  de  Antoine,  et  de  Marguerite  Morol  (4e  deg..  S  ")• 
conseiller  du  Roi,  auditeur  des  comptes  eu  1611-86, 
fut  nommé  conseiller  d'Etat  le  26  juil.  16.76.  Marié  le 
23fév  1643  a  Colombe  PEAunELorp  de  Périgny,  fille  de 
Denis,  sgr  de  Périgny,  et  de  Madeleine  Jolly,  il  en  rut 
au  moins:  1°  Michel,  qui  suit;  2"  Antoine  Nicolas, 
tige  de  la  branche  de  Méré,  tj  IV  ;  3°  Louis. Melchior, 
capitaine  au  rég1  de  la  Reine,  épousa  Gabriolle  de 
Préaux,  et  mourut  sans  postérité  ;  4°  Louis,  docteur 
en  Sorhonne,  a  écrit  des  ouvrages  de  controverse 
estimés  ;  5°  Ambhoise,  né  le  1er  fév.  1619  :  6"  Fiian- 
çois,  lié  le  19  avril  1637  (qui  fuient  maintenus  nobles 
en  1708). 

6.  —  Ferrand  (Michel,  Chev.,  sgr  de  Saulx, 
Grand-Pny  (Picardie).  Vernay,  Bernardière  (Poitou), 
né  le  26  nov.  1643,  Chev.  de  S'-Louis,  fut  capi  aine  de 
gardes  françaises,  brigadier  des  armées  du  Roi  1694), 
inspecteur  général  de  l'infanterie  (1713)  Il  fit  aveu  de 
la  Bernardière  Tessonnières,  D.-S.)  le  24  août  1717  à 
la  Tour  Maubergeon.  (Arch.  Vien.  C.  320.)  11  lesta  le 
23  janv.  1722,  nommant  Ambroise  Ferrand,  conseiller 
au  Parlement  de  Paris,  son  cousin  germain,  son  exécu- 
teur testamentaire,  et  décéda  le  10  juin  1724.  Marié 
d'abord,  le  24  mars  1664,  à  Anne  Lecohte,  fille  de 
François,  et  de  Anne  Ferrand  (4«  deg.,  §  11)  ;  puis,  le  6 
janv.  1681.  à  Geneviève  Du  Dn.vc,  fille  de  Sylvain,  Chev., 
sgr  des  Clairbaudières,  Vernay  ei  de  Marie  de  la  Mothe- 
Bcrval,  il  ont  du  1er  |jt  ;  1»  Colombe,  mariée  le  22  fév. 
I683&  Gabriel  deRazdly.Chev  .sgrde  Launay, lieutenant- 
général  pour  le  Roi  en  Touraine  ;  du  2e lit  :  2°  Jacques- 
Honoré-Fhançois.  Chev.,  capitaine  aux  gardes  françaises, 
Chev.  de  S'-Louis  ;  3°  Michel,  qui  suit;  4n  Guillaume- 
Michel,  Chev.,  sgr  de  la  Bernardière,  Chev.  de  S'- 
Louis,  capitaine  au  rég'  du  Roi,  passa  en  Prusse  à  la 
suite  d'un  duel,  et  y  devint  chambellan  du  Roi.  Il  épousa 
à  Berlin,  le  30  août  1717,  Louise-Catherine-Emilie 
Steitz  de  Gornitz,  tille  de  Jean-Bernard,  sgr  de  Gor- 
nilz,  adjudant  du  Roi,  el  de  Rose  Raiichin.  dont  il  eut 
plusieurs  tilles,  et  un  fils  :  a.  Frédéric-Guillaume, 
Chev.,  sgr  de  la  Bernardière,  né  le  10  mars  1720,  filleul 
du  roi  de  Prusse,  fut  obligé  de  quitter  ce  pays,  à  I  avè- 
nement du  grand  Frédéric.  Il  servit  comme  officier  en 
France,  fut  Chev.  de  S'-Louis,  et  mourut  a  S'-Domingue, 
le  10  mais  1777  ;  b.  Elisabetii-Eléonore-Emilie,  née 
a   Paris    en  1725  (S'-Sulpice),  reçue  a  S'-Cyr    eu  1735 


peul  être  esl  ne  colle  qui  fut  religieuse  &  S'-Cyr,  puis 
supérieure,  décédéeen  1173?);  c.  Sophie-Marie,  I)e  de 
la  Bernardière  en  1754,  vondil  ce  fief,  le  S  janv.  1765, 
tison  cousin  Michel-Isaac  Ferrand.  [Arch.  Vien,  C.  320.) 

7.  —  Fei'i'iiinl  Michel  .  Chev.,  sgr  de  Vernay, 
la  Ronde, la  Bernardlèr  .etc.,  fui  capitaine  aux  gardes 
françaises  et  brigadier  des  armées  du  Roi.  Il  lit  aveu 
de  Vernay  le  9  nov  \~'.'t'>  a  Parthenay,  ot  mourut  en 
1738.  Mariée  Anne-Margnerite-Julie  nu  \iolaine.  lille 
de  N..  ,  brigadier  des  années,  et  de  Anne  de  Maisau? 
il  en  eut  :  I"  Michel-IsaAC,  qui  suit  ;  2"  Mahgderite- 
Marie-Ji'I.ie  le  DtCt.  de  la  Noblesse  l'appelle  Marie- 
Angelioit  Julie  .  mariée  à  Anne-Louis  Piiinn,  Chev., 
sgr  Mis  de  S'-Georges,  maréchal  de  camp;  3"  Anne- 
Eusabeth-Renée.  religieuse  delà  Visitation,  morte  eu 
1808. 

8.  —  Ferrnnd  (Michel-Isaac),  Chev.,  sgr  de 
Vernay,  servit  aux  mousquetaires  (1734  ,  puis  aux 
gardes,  et  fut  nommé  premier  enseigne  en  1744,  Il 
perdit  une  jambe  à  Foutenoy.  et  fut  nommé  Chev.  de 
S'-Louis  sur  le  champ  de  bataille,  B  l'âge  de  18  ans.  Il 
fut  ensuite  conseiller  au  Parlei t  jusqu'en  1774.  Pen- 
dant la  Revolmion.il  fut  interné  il  Vernay,  oit  il  mourut 
en  oct  1811.  Marié  eu  1771  à  Marie  Aune  Victoire  de 
Razillt.  fille  de  Louis -François,  M"  de  Razilly,  et  de 
N...  Eynatid,  il  en  eut  :  1"  Casimir,  mort  jeune  ; 
2°  Anne  Colombe-Amélie,  née  eu  juil.  1776,  mariée 
en  1790  a  Laurent  d'Ahbadie,  et  décédée  en  1824,  a 
Pans  ;  3"  Amédée-François-Geqrges,  C"'  Ferrand,  né 
le  12  sept.  1780,  fut  officier  supérieur  aux  gardes  du 
corps  du  Roi  et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur.  Il  mourut 
à  Vernay  le  10  mars  1810.  Marié  en  fév,  1815a  Fran- 
çoise-Louise Huet  d'Ahbrun  lille  de  N...  C'e  d'Aui- 
brun,  et  de  N...  Boislève  de  Damecy,  il  en  eut  Mathieu, 
né  en  1817,  mort  en  1S23  ;  4°  Antoine-Gabriel- 
Jules,  qui  suit. 

9.  —  Ferrand  (Antoine-Gabriel-Jules  Ve),  né  le 
12  mai  1782,  fut  sous  préfet  de  Brcssuire  en  1814,  et 
fit  la  camnagne  de  Vendée  eu  1813.  Préfet  des  Basses- 
Alpes  (1823)  et  de  l'Aveyron  (1827),  il  donna  sa  dé- 
mission en  1830.  Ayant  été  arrêté  comme  suspect  eu 
1832,  à  la  suite  du  soulèvement  royaliste  de  la  Vendée, 
il  fut  conduit  à  Angers,  où  le  colonel  Carccrac  obtint  sa 
mise  en  liberté,  en  rappelant  l'administration  sage  et 
éclairée  de  l'ancien  préfet  de  Rodez.  Il  avait  épousé  à 
Paris,  en  avril  1809,  Jeauue-Adèle  I'.azin,  fille  de  Guil- 
laume, licut.  colonel,  et  de  Jeanne-Julie  Bodard  de 
Seilbae,  dont  il  eut  :  1°  Egbert,  né  eu  1811,  mort  en 
1812;  2"  Ludovic-Maorice,  qui  suit;  3°  Henriette- 
Colombe-Georgette-Rosalig,  née  le  7  juin  1816,  dé- 
cédée le  12  juin  1829  ;  4°  Gabriel,  né  en  mai  ls23, 
décédé  en  sept.  1824  ;  5"  Anatole,  né  le  6  mars 
1827,  décédé    en  sept.   1831. 

10.  —  Ferrand  (Ludovic-Maurice  C1"),  né  le  27 
juin  1813,  fut  reçu  a  l'école  militaire  en  1829,  mais 
il  en  sortit  eu  1830.  Il  fut  eomme  son  père  impliqué 
dans  le  mouvement  royaliste  de  1832  et  mourut  le  12 
oct.  1878.  Marié  la  10  oct.  1842  à  Marie-Mathilde 
Cadeau  d'Act,  fille  de  Jacques-Adolphe  C"  d'Acy, 
et  de  Marie-Félicité  Cossart  d'Espies,  il  en  a  eu  : 
1*  Louis-Antoine,  C1*  Ferrand,  né  le  20  janv.  1844, 
engagé  volontaire  le  28  mai  1864,  fit  la  campagne  du 
Mexique,  puis  celle  de  1370.  Il  était  lieuteuaut  le  19 
sept.  1870  cl  démissionna  le  4  déc.  18";;!.  Il  a  épousé 
le  211  avril  1875  Morie-Hélène-Alexindrine-Victoire- 
Alhine  de  la  linninnw.  fille  de  Jacques-Victor  C" 
de  la  Béraudière,  et  de  Calixle-Henriette  de  Bcaussier 
de  Cbâteauvert,  dout  il  a  eu  Marii-Cai.ixte,  née  le 
11  janv.   1879  ; 


394 


FERRAIVD 


FERRAND 


2°  Anatole  Jules-Léon,  né  le  10  janv.  1S45,  mort 
le  21    janv.  1846  ;  3°  Locis-Marie-Jacuues,   qui    suit. 

11.  —  Ferrand  (Louis-Marie-Jacques  V"),  né  le 
23  nov.  1851,  a  servi  comme  engagé  volontaire  au  12" 
chasseurs  le  24  oct.  1870  pour  la  durée  de  la  guerre. 
Il  épousa  le  4  fév.  1879  Calixte-Jeanne-Hélèue  delà 
Béraudière.  fille  de  Jacques-Victor,  C"  de  la  Bérau- 
dièro,  et  de  Calixtc-Henriette  de  Beaussier  de  Château- 
vert,  dont  il  a  eu  Michel-Louis-Marie-Jacqoes,  né  le 
15  mai  iSSO. 


IV. 


Branche  de  MÉRÉ. 


6.  —  Ferrand  (Antoine-Nicolas),  Chev.,  sgr  do 
Méré?  fils  puîné  de  Nicolas,  et  de  Colombe  Peaudeloup 
de  Périgny  (5e  deg.,  S  III).  fut  capitaine  des  vaisseaux 
du  Roi  (25  juin  1681),  puis  grand  maître  des  eaux  et 
forêts  en  1690.  11  épousa  le  14  juil.  1695  Marie-Aune 
Le  Mastin,  fille  de  Claude,  M's  de  Nuaillé,  et  de 
Marie-Anne  Tuffet,  dont  il  eut  au  moins  Michel-An- 
toine-Ignace,  qui  suit. 

7.  —  Ferrand  (Michel-Antoine-Ignace),  Chev., 
de  Méré,  né  en  mars  1100,  fut  conseiller  au  Parle- 
ment. 11  épousa  le  9  nov.  1119  Françoise-Lucie  Le 
Febvre  de  la  Faluére,  fille  de  Antoine,  Chev.,  sgr  de 
la  Faluére,  président  a  mortier  an  Parlement  de  Bre- 
tagne, et  de  Louise-Henée  duPlessis  de  Genonville,dont 
il  eut  au  moins  : 

8.  —  Ferrand  (Michel-Antoine-C.ermanique), 
Chev.,  sgr  de  Méré,  né  le  5  août  1120  (S'-Sulpicc, 
Paris),  conseiller  au  Parlement  en  1146,  épousa  le  21 
mai  1148  Elisabeth-Catherine  Nouet,  fille  de  Jean- 
Jacques,  conseiller  au  Parlement,  et  de  Elisabeth 
Bruant,  dont  il  eut  :  1°  Antoine- François- Claude,  qui 
suit  ;  2'  Elisabeth-Michelle-Charlotte,  mariée  le 
22  août  1115  a  Louis-Christophe  Héricart  Ve  de  Thury, 
et  décédée  en  1808;  3°  Michelle-Fbançoise-Jacques, 
chauoinesse  de  l'ordre  de  Malte. 

9.  — Ferrand  (Antoine-Françnis-Claude  Cte),  né 
a  Paris  le  4  juil.  1151,  fut  reçu  conseiller  au  Parlement 
à  l'âge  de  18  ans.  Ayant  émigré  en  1189.  il  fit  partie  du 
conseil  de  Régence  eu  1193.  Rentré  en  France  en  1801, 
il  publia  \  E  pr  t  dV  l'Histoire.  En  1814,  nommé  mi- 
nistre d'Eiat.  il  fut  directeur  des  postes  jusqu'au  20 
mars  1815.  Pair  de  France  lu  août  1815),  membre  du 
conseil  privé,  etc..  il  fut  nommé  membre  de  l'Académie 
française  en  1816,  et  décéda  le  11  janv.  1825.  (On 
trouve  des  notices  sur  sa  vie  et  ses  œuvres  dans  les 
Biographies  universelles,  etc.)  Marié  le  21  juin  1180  a 
Marie-Denise  Bolland,  fille  do  Gabriel-Barthélémy, 
président  au  Parlement,  et  de  Françoise  Blondeau, 
i!  en  a  eu  :  1°  Antoine-Mathieu-Barihélemy,  né  à 
Paris,  le  1  mai  1181,  Chev.  de  Malte  en  1196,  fut 
membre  de  la  légation  de  Mayence  à  Ratisbonne  en 
1191,  et  mourut  dans  celte  ville  le  2  juin  1191  ; 
2"  Agathe-Jeanne-Marie,  née  le  20  sept.  1184,  à 
Paris,  mariée  à  Jean-Antoine  de  Palierne  de  Chassenay, 
maître  des  comptes  ;  3°  Constance-Simonne-Marie- 
Claudine,  née  le  !•*  sept.  1193  à  Constance,  épousa 
d'abord,  le  29  avril  1823,  Amable-Jérome-Louis-Jean- 
Bapt.  de  Goujon  C"  de  Thuisy,  puis  Alexandre-Antoine 
C'^  de  Ligneville  ;  4°  Caroline-Eugénie  Marie,  née  le 
2  juin  1199,  mariée  le  23  mai  1819  à  Louis  Héricart  de 
Thury  (autorisé  a  relever  le  titre  de  Ve  Ferrand).        * 

FERRAND.  —  Famille  qui  paraît  être  ori- 
ginaire de  Chinon.  On  trouve  les  noms  suivauts  en 
Loudunais. 

L'Armoriai     de   Touraine    de   Carré    de    Busserolle 


mentionne  des  Ferrand  de  la  Basterie ?  établis  à 
Amboise,  mais,  dit-on,  originaires  de  la  Saintonge.  Ils 
imitaient:  "  d  azur  a  l'épée  d'argent  à  poignée  d'or  mise 
en  pal,  la  pointe  en  bas  ».  (Lambron.i  Un  cachet  porte  : 
«  d'azur  à  5  besants  d'argent,  posés  2,  2  et  1.   » 

Ferrand  (Grégoire),  qualifié  «  opérateur  du 
Roi  »,  épousa  Jeanne  Delamotte,  décédée  à  Loudun,  le 
26  juil.  1145  (S'- Pierre  du  Marché). 

Ferrand  (Antoine),  conseiller  du  Roi  au  grenier 
a  sel  de  Chinon,  marié  vers  1100  à  Anne-Marie  Harl, 
eut  pour  fils  : 

Ferrand  (Louis  ou  René),  avocat  à  Loudun, 
qui  épousa  le 8  fév.  1124  (Martray)  Françoise  Sanglier, 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Vaon  et  Villiers,  et  de 
Marie  Arondeau. 

Ferrand  (Jean),  sgr  de  Château-Canne  (Mar- 
taizé,  Vien.v,  conseiller  du  Roi,  contrôleur  au  grenier  à 
sel  de  Loudun,  devait  une  rentes  l'église  de  Martaizé  le 
11  mars  1110.  (Arch.  Vien.  G9  61.)  Il  mourut  a 
Loudun  le  11  août  1181.  Marié  vers  1750  à  Anne-Marie 
Galirert,  il  en  eut  au  moins  .  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Marie,  qui  épousa  N...  Briand  ;  3"  Félicité,  néo  le 
14  avril  1152  (Angliers),  mariée  le  10  janv.  1119  a 
Charles-Jérôme  Poirier,  sgr  de  Joué,  lieutenant-général 
civil  à  Loudun;  4°  Françoise,  mariée  vers  1119  à  Pierre- 
Alexis-Auguste  Durand,  procureur  du  Boi  à  Loudun. 

Ferrand  (Jean)  épousa  a  Châtellerault  (S'-Jran- 
Bapt.),  le  30  juin  1172,  Elisabeth  Préau,  fille  de  Jac- 
ques, sr  de  la  Baraudière,  et  de  Marie-Anne  Liège. 

FERRAND,  —  Famille  originaire  de  l'Au- 
vergne, qui  habitait  le  Poitou  à  la  fin  du  ïvn*  siècle. 

1.  — Ferrand  (Louis),   procureur  en  la  cour  des 

aides  de  Clermout,  marié  vers  1650  a  Anne  Bellargue, 
en  eut  au  moins  :  1"  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Claude. 

2.  —  Ferrand  (Antoine),  d'abord  secrétaire 
et  agent  général  de  Jacques  de  Barillon,  évoque  de 
Luçon,  ensuite  conseiller  du  Roi,  receveur  des  décimes 
du  diocèse  de  Luçon  et  plus  tard  élu  à  Niort,  fut  éche- 
vin  de  cette  ville  en  1731.  11  eut  divers  procès  à  cause 
des  héritages  de  sa  2e  femme,  en  Uni  et  1108.  11 
épousa  d'abord  le  11  janv.  1681  Renée  Migault,  fille 
de  feu  Loui3,  Ec,  sgr  de  la  Fontenelle,  élu  à  Niort,  et 
de  Françoise  Richou  ;  puis  Marie  Anne  Charton,  Mlle 
de  François,  receveur  des  tailles  à  Niort,  et  de  Marie 
Fauveau.  Du  2°  lit  il  eut:  1*  Antoine-Michel,  qui  suit; 
2°  Marie-Anne,  mariée  le  18  janv.  1124  à  Jean-Victor 
Chehrou,  Ec,  sgr  de  ia  Routière. 

3.  —  Ferrand  (Antoine-Michel)  assista  en  1124 
au  mariage  de  sa  sœur.  Il  eut  sans  doute  pour  fille 
Marie-Bénigne,  mariée  d'abord  à  Louis-Henri  Chàtci- 
guer,  sgr  de  Beauchaine  (Ardin,  D.-S.),  puis,  avant 
1145,  a  Charles  de  Boria.  (Arch.  Vien.  E°  825,  Beau- 
chaine.) 

FERRAND  (des  Roches).  —  Famille  de  l'é- 
chevinage  d'Angoulème  au  xvne  siècle.  (V,  Nob.  Li- 
mousin.) 

Blason  :  d'azur  à  une  foi  (2  mains  qui  se  serrent) 
d'argent,  issante  de  2  nuées  de  même  aux  flancs  de 
l'écu,  soutenant  un  cœur  de  gueules,  avec  une  étoile 
d'or  en  chef  et  un  croissant  d'argent  en  pointe. 

FERRAND  (de  S'-Dizant).  —  Famille  de  la 
Saintonge. 

Ferrand  (Daniel),  Ec,  sgr  de  S'-Dizant,  du  Bois. 
secrétaire  du  Boi,  marié  vers  1660  à  Marguerite  Guérin, 


I  I  Itltl 


ferre 


395 


Ul  eut  au  moins:  1°  Etienne,  qui  suit  ;  2°  Marie, 
qui  épousa  d'abord  Antoine  Guinot,  Chev.,  sgr  de 
Uonconseil  ;    puis   le    111    mars    1107,  Louis-François 

Desmirr  d'Archiac,  M'*  do  S1  s a. 

Ferrand  (Etienne),  Chev.,  sgr  do  S1  Dizant, 
conseiller  du  Roi  en  ses  conseils,  fut  contrôleur  général 
de  la  Chambre  du  Roy,  (Uni.  Saint.  17.) 

FKRR.\XI»E.VU.  —  Ou  trouve  ce  nom  en 
Poitou. 

Frrrnndeaii  (Pierre)  était  promoteur  de 
l'éveché  de  Poitiers  eu  1 130, 

FEUaiSlT  (V.  Ferrand)  —  Cette  forme  est 
parfois  employée  comme  distinctive,  pour  certaines 
ramilles. 

Ferrant  (Jean),  de  Cbef-Bontonne,  avait  un 
procès  au  Parlement  de  Paris  le  23  déc.  1431.  (Arch. 
Nal.  X»'  21,  f  172. 

Ferrant  (Jean),  sgr  de  Laudebertièrefla  Châtei- 

gneraye),  demeurant  à  Mouilleron,  lit  aveu  de  ce  fief  à 
Vouveut,  le  3  avril  1595.  (Arch.  Vieu.  C.  523.) 

FERRARE  (de)  ou  plutôt  DEFER- 
RARE.  —  Famille  bourgeoise  qui  habitait  lo 
Poitou  au  xvnte  siècle.  Elle  a  élé  formée  sans  doute  par 
quelque  Italien  venu  de  Ferrare.  (Dans  l'Armoriai  du 
Poitou,  on  a  écrit  Fnrrare,  mais  c'est  probablement 
une  faute  de  copiste.)  V.  Farare. 

Ferrare  (Madeleine  de)  épousa  vers  1630  Da- 
niel Esserteau,  de  la  ville  de  Niort. 

FERRARE  (de).  —  Famille  probablement 
établie  eu  Normandie  '  dont  un  membre  fut  abbé  de 
Fontaine-le-Gomte,  en  Poitou,  au  xvw"  siècle. 

Blason.  —  On  trouve  en  Normandie,  dans  l'Armo- 
riai de  1700  :  «  d'argent  à  2  lions  affrontés  de  gueules  ». 
Mais  il  n'est  pas  sûr  que  ce  soit  celui  de  l'abbé. 

Ferrare  (Pierre  de),  conseiller  au  Parlement  de 
Rouen,  fut  abbé  de  Fontaine-le-Gomte  vers  16G0-90. 

FERRÉ  (de  Payroux  ou  Péroux,  de  Fné- 
diére,  de  la  Jaraodie,  de  Péruges,  etc.).  —  Famille 
noble  et  ancienne,  dont  plusieurs  membres,  du  xive  au 
xvie  siècle,  furent  gentilshommes  verriers.  Ou  leur 
doit  l'établissement  ou  la  conservation  des  verreries  de 
la  Bouleur  (Vaux-en-Couhé,  Vien.),  Montelle  ou  Montel 
(S'-Laurent-de-Jourdes,  Vien.),  Rougnac ,  l'Hermite, 
Barbayou,  etc.  (en  Angouinois).  La  généalogie  qui  suit 
a  été  dressée  sur  des  documents  commiiniquôs  par 
la  famille  et  par  le  M'"  des  Mousliers  de  Méi inville, 
complétés  par  ceux  que  nous  conservons  dans  notre 
cabinet.  Nous  nous  sommes  également  servis  du 
Nobiliaire  du  Limousin.  Le  Dictionnaire  de  la  No- 
blesso  donne  une  filiation  erronée,  pour  rattacher 
cette  famille  à  celle  des  Ferré  de  Bretagne  qui  est 
différente.  A  la  fin  du  xvme  siècle,  le  chef  de  la  bran- 
che de  la  Jaraudie  portait  le  titre  de  M"  de  Ferré.  On 
le  trouve  ainsi  qualifié  dans  la  liste  des  électeurs  de  la 
noblesse  de  Basse-Marche,  en  1789. 

Blason  :  de  gueules  a  3  fleurs  de  lis 
d'or,  2  et  1,  à  la  cotico  do  même  (ou 
d'argent)  en  bande.  Par  erreur,  la  branche 
de  la  Fout,  maintenue  à  Limoges  eu 
1667,  est  dite  porter  le  champ  «  de 
sable  ».  iNob.  Limousin.)  L'Armoriai  de 
M.  de  Sauzay  dit  à  tort  :  «  de  gueules  à 
3  fleurs  de  lis  d'or  ».  C'est  une  faute  de  eopisie  qui  a 
laissé  l'énoncé  incomplet,  comme  on  eu  trouve  plusieurs 


exemples.  Les  blasons  aux  fleurs  do  lis  se  trouvent 
dans  plusieurs  familles  de  gentilshommes  verriers. 
(V.  Boissard,  Maigret.  Poipaille,  etc.)  La  branche  de 
Frédière,  la  Jaraudie,  esl  duc  porter  :  «  de  sinoplo  à 
S  fers  à  cheval  d'argent,  posés  3,  3  et  2  »,  dans  los 
preuves  do  page  du  Roi,  en  1757.  (Cab.  titres,  284.) 
Celait  par  suite  d'une  confusion,  parce  que  ce  blason 
avait  élé  donné  d'office,  en  1700,  a  un  membre  de  la 
famille. 

Ferré  (Jean),  F.c.,  habitant  Scnillé,  près  Châtel- 
lerault,  en  1415,  obtint  des  lettres  de  rémission,  pour 
avoir  blessé  mortellement  Denis  Taurin,  qui  l'avait  atta- 
qué. Il  était  alors  âgé  do  28  ans,  et  père  de  deux  jeunes 
enfants.  (A.  H.  P.  26),  En  1438,  il  dut  payer  une  taxe, 
parce  qu'il  n'avait  pas  rejoint  l'année  royale,  quoiqu'il 
se  dit  uoblo  du    Châtelleraudais.  (Franc.  24160,  f°  43.) 

Ferré  (Jacques),  frère  de  Jean,  est  mentionné  dans 
les  lettres  de  rémission  de  1415.  (ld.) 

Ferré  (Hélie'i  servit  au  ban  du  Poitou,  en  1467, 
comme  hrigandinier,  dans  la  compagnie  du  sgr  de  Mon- 
treuil-Bonnin.  (Bans  et  arrière-bans.) 

Ferré  Jean),  de  la  cbàtpllenie  de  S'-Maixent, 
servit  en  archer  au  ban  de  1492.  (ld.) 

Ferré  (Toussaint1,  sgr  de  Bourg-Archambault, 
neveu  et  héritier  de  Pierre  de  Sacierges,  évêque  de 
Luçou,  obtint  plusieurs  dignités  ecclésiastiques.  Il  fui 
sous-doyen  de  S'-Hilaire  le-Grand  (1514-41),  prieur  de 
S,c-Radegonde,  chanoine  de  N.-D. -la-Grande,  curé  de 
Sepvret,  etc.  Il  lesta  le  29  déc.  1541,  et  fonda  une 
chapelle  au  collège  d'Agéliaci,  a  Poitiers,  où  il  voulait 
être  inhumé,  avec  son  oncle  l'évêque  de  Luçon.  (Arch. 
Vieu.  D.  201.)  Il  devait  être  fils  d'une  sœur  de  Pierre 
de  Sacierges,  et  issu  d'une  branche  collatérale  des 
Ferré,  car  il  eut  pour  seule  héritière  Jeanne  de  Crimes, 
épouse  de  Jean  de  Jussac,  Chev.,  sgr  do  la  Maronnière. 
Celte  dame,  fille  d'une  Sacierges,  devait  être  sa  cousine 
germaine.  Elle  fit  un  traité  au  sujet  des  verreries,  le 
21  mars  1541,  avec  François  Ferré,  Ec,  sgr  de  la  Bou- 
leur. (V.  6e  deg.,  §  I.) 

Ferré  (Philippe)  épousa  Jacqueline  Foucadlt, 
qui,  étant  veuve,  passait,  le  24  sept.  1533,  un  acte  de 
ven'e  (par  son  procureur  Jacques  de  la  Buxière,  sgr  du 
Verdoi)  avec  François  de  Rochechouart,  sgr  de  Jars  et 
de  la  Brosse.  (Cab    de  d'Hozier,  138,  dos.  3338.) 

Ferré  (Jean)  est  nommé  dans  le  testament  de 
Toussaint  en  1541,  comme  fulur  chapelain  d'Agéliaci. 
(Arch.  Vieu.  D.  201.) 

Ferré  (Michel  el  Jean),  Ec,  sgrsde  Fayolle, offrent 
de  contribuer  au  ban  de  la  Basse-Marche  en  1577.  (De 
la  Porle,  Gens  de  qualité  de  la  Marche,  fasc,  1,  25.) 

Ferré  (Florent),  sgr  de  Fougnerouse,  demeurant 
à  la  Besserettc,  pays  de  Berry,  faisait  partie  de  la 
compagnie  de  M.  de  Cossé  passée  en  revue  à  Châtellc- 
rault  le 8  août  1577.  (Montres,  1539,  n'  222:1.) 

Ferré  (Philippe),  Ec,  sgr  de  Champagne,  signe, 
comme  proche  parent,  au  contrat  do  mariage  de  Fran- 
çois Ferré,  Ec,  sgr  de  la  Courade,  avec  Anne  des 
Francs,  le  25  mai  1580  (7e  deg.,  §  1). 

Ferré  (Prégent,  Ec,  sgr  do  Néon  (ludre)  et  du 
Fouillou?  fut  chargé  des  affaires  de  Catherine  Chauvin, 
veuve  de  Jacques  Gédouin,  Ec,  sgr  de  la  Guillelière,  sa 
cousine.  Celle-ci  obtint  des  lettres  de  rescision,  au  sujet 
de  la  vente  de  Laudonmère  '.'qui  avait  été  fuie  par  lui, 
d'après  un  accord  du  15  juin  1616.  Il  épousa  le  2li 
sept.  1599  Jacqueline  VzoBG,  fille  de  lîené,  Ec,  sgr 
de  Boisgarnault,  et  de  Louise  de  Reauchamps.  (Arch. 
Vieu,  G.  58,  Angles.) 


39G 


i  i-itiei: 


Fei-ré  (Marie),  vivant  en  1600,  avait  épousé 
Charles  de  la  Privière?  Ec,  sgr  de  la  Robelinière.(F.; 

Ferré  (Catherine),  mariée  vers  1600  a  François 
de  Chastenet,  Ec,  sgr  de  Pcytaveau,  eut  un  fils  né  k 
Mauprevoir  (Vien.),  le  l'r  juin  1609.  (Bog.) 

Ferré  (Louise)  épousa  le  21  juin  1633  Jean  Ter- 
rasson,  f.e.,  sgr  de  la  Faye,  élu  k  Angoulême.  (Gén. 
Terrasson.) 

Ferré  (Marie),  D1'  de  Felet,  épousa  vers  1635 
Gabriel  de  Pons,  Ec.,  sgr  de  Felet.  (Gén.  de  Pons.) 

Ferré  (Daniel),  Ec.,  sgr  de  la  Goupillière,  était  en 
1642  curateur  aux  causes  des  enfants  de  Josias  Ber- 
trand, Ec  11  fut  maintenu  noble  par  sentence  du  10 
déc.  166J. 

Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Pont,  avait  épousé 
Françoise  Chastain,  qui,  étant  veuve,  fit  son  testament 
le  21  jauv.  1648    (Gén.  Chastain.) 

Ferré  Anne)  épousa  le  22  juil.  1656  Jean  Berton, 
Ec.,  sgr  des  Ages.  (A.  II.  P.   23.) 

Ferré  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Garnerie,  qui  fut 
mainlcnu  imble  par  Barentin  le  10  déc  1661.  épousa 
le  16  iuin  167S  (Pressac,  Vien.)  Anne  de  Guillon,  peut- 
être  veuve  de  Philippe  de  Monmillon.  Il  fut  inhumé 
dans  celte  église  le  26  avril  1688.  (Reg.) 

Ferré  [Charlotte)  épousa  le  19  déc.  1673  Fri- 
caull,  not.  à  Gençay    Pierre  Le  Roy,Ec,  sgr  du  Peux. 

Ferré  (Marie),  veuve  de  Bonaventure  Coursin,  Le, 
sgr  de  Paraudeau  ?  était  en  procès  k  Civray  en  1683. 
(Greffe  de  Civray.) 

Ferré  (Léonard),  Ec,  sgr  de  la  Garenne,  avait 
un  procès  au  Présidial  d'Angoulême  le  20  août  1695. 
Il  fut  parrain  à  Moulhiers  (Char.),  le  26  oct.  1100,  du 
fils  de  Charles  de  Ruspide. 

Ferré  (Félix),  Ec,  sgr  de  la  Fond,  fut  condamné 
le  11  janv.  1699  k  payer  les  arrérages  d'une  rente  due 
au  sgr  de  Puyferrier,  par  sei  tence  rendue  k  l'Isle-Jour- 
dain    (Bibl.  Mat.  Sgrie  de  Puyferrier,  Millac) 

Ferré  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  Chauiers,  et  Antoi 
netie  Chahrieiie,  sa  femme,  avaient  un  procès  k  An- 
goulême le  26  juil.  1715. 

|  Ier.  —  Branche  de  Péroux   Païroox). 

1.  —  Ferré  (Guillaume)  est  qualifié  eques  dans 
une  pièce  latine  de  13..S,  relative  k  N.-D.  de  Couhé 
Vien.  .  Mai  ié  vers  1350,  il  cul  au  moins  pour  enfants  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Bertrand  (v.  §  Vlll),  nommé  avec 
son  père  el  son  frère  dans  la  pièce  précédente,  acquit 
avec  son  frère,  le  11  juin  1389,  de  Jean  de  Morlhemer, 
Chev.,  sgr  de  Couhé,  If:  fief  de  la  Boudeur  (Vaux-en- 
Conhé,  Vien.)  tenu»  foi  el  hommage  «  au  devoir  d'un  gant 
«  blanc  et  d'un  manger  annuel  de  renie  »  (c'est-à-dire 
un  repas  offert  au  seigneur)  apprécié  4  livres,  pour  y 
exercer  l'art  de  la  verrerie.  (Notes  sur  Couhé,  Lièvre.)  Ils 
obtinrent  du  même  sgr  concession  du  di oit  d'exploit 
dans  ses  bois,  par  acte  du  1er  juil.  1389.  (Arch.  Vien. 
E»  301,  et  reg  196.  Inventaire  de  Couhé,  S4.  S".  11 
eut  peut-être  pour  fils  Guillaume,  sgr  en  partie  de  la 
Bouleur,  qui  fit  cession,  le  12  sept.  1445,  de  ses  droits 
sur  la  Bouleur,  à  Colin,  fils  de  Jean  (cet  acte  existait 
au  château  de  Payroux).  Celui-ci  pourrait  avoir  eu  pour 
fils  Thomas,  qui  signa  l'acte  de  1445.  ei  parut  en  1469, 
comme  verrier  de  la  Bouleur,  dans  un  procès  de 
S'-Hil-iire-le-Crand.  (Arch.  Vien.  G.  836.)  Il  pourrait 
aussi  cire  1  aïeul  de  Toussaint  Ferré,  mentionné  dans  les 
noms  isolés. 


FERRi: 


2.  —  Ferré  (Jean  Ier),  sgr  delà  Bouleur  en  1389, 
fit  accord  le  31  déc.  1395,  avec  le  Chapitre  de  S'-Hilaire- 
le  Grand  de  Poitiers,  au  sujet  de  reutes  sur  des  lerrcs 
de  Faye  iCeaux-en  Couhé)  ;  dans  cet  acte  il  est  qua- 
lifié n  clerc,  sire  de  la  Forêt  de  la  Bouleur  »  (Arch. 
Vien.  G.  836)  ;  et  dans  un  auire  acte  on  le  désigne 
comme  maître  de  la  verrerie.  (Notes  sur  Couhé,  Lièvre. j 
11  eut  au  moins  pour  enfants  :  1°  Colin,  qui  suit  ; 
2"  Guillemette,  veuve  de  Méry  de  Mouillebert,  men- 
tionnée dans  l'accord  de  1445. 

3.  —  Ferré  (Colin).  Ec,  sgr  de  la  Bouleur,  gen- 
tilhomme verrier,  est  surnommé  «  Chagnette  ou 
Cbanicle  »  dans  l'aveu  qu'il  fit  de  la  Bouleur,  le  8  avril 
1432,  au  château  de  Couhé.  (E2  301,  et  reg.  196,  p.  85.) 
Le  19  nov.  1441,  étantàgé  de  50  ans,  il  fut  témoin  dans 
une  enquête  faite  k  la  requête  du  Chapitre  de  S'-Hilaire- 
le-Grand,  au  sujet  de  dégâis  commis  dans  les  bois  du 
fief  de  la  Faye  iCeaux-en  Couhé  ,  où  il  parle  de  rensei- 
gnements qu'il  n  eus  de  son  feu  père  Jean  Ferré.  (Arch. 
Vien.  G.  836.)  11  fit  accord,  le  12  sept.  1445,  avec  Guil- 
laume Ferré.  Il  a  dû  se  marier  vers  1420,  et  eut  au 
moins  pour  fils  Jean,  qui  suit. 

4. — Ferré  '"an  II.  Ec  ,  sgr  de  la  Rouleur, 
Felet  Fié,  Pleuvillej  Char.  .  lit  aven  k  Couhé  le  3  juil. 
1461  et  le  20  juin  1463.  Inv.  de  Couhé.)  Il  épousa 
Marie  Adbanead,  Bile  de  Pierre,  Ec,  et  de  Jenny  Mar- 
tin, qui  fut  mise  sous  la  curatelle  de  son  fils  Pierre,  en 
1486,  comme  infirme.  (Orig.  Arch.  de  Payroux.)  Il  eut 
au  moins  :  1"  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Antoine,  qui  a 
formé  la  branche  de  la  Moulelle,  §  VII. 

5.  —  Ferré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Bouleur, 
Felet,  et  de  la  Verrerie-Neuve,  autrement  de  la  Cou- 
rade,  est  dit  dans  un  aele  du  26  juil.  i486,  où  il 
rend  aveu  de  la  Bouleur  et  de  son  hôtel  de  Fleix  (Vaux- 
en-Couhé,  Vien.)  au  sgr  de  Morlhemer,  fils  aîné  et 
principal  héritier  de  Jean,  et  de  Marie  Anbaneau.  Cette 
pièce  est  visée  dans  la  maintenue  de  noblesse  du  6  fév. 
1588.  (V.  deg.  8,  S  I")  Il  ti'  accord  avec  son  frère 
Antoine  le  22  juil.  1488,  et  partagea  les  biens  de  ses 
parents  le  13  nov.  1497.  (Nob.  Limousin,  II,  122.)  Les 
notes  de  famille  disent  qu'il  épousa  N...  Maigret,  De  de 
la  Courade  (cela  naraît  douteux).  Le  Nohil.  du  Limousin, 
dont  la  filiation  était  établie  sur  les  litres,  dit  qu'il  se 
maria  k  Margueriie  de  la  Vérone,  dont  il  eut  pour  en- 
fants :  1"  François,  qui  suit  ;  2°  Aimery,  auteur  de  la 
branche  de  la  Font,  §  IV;  3°  André  (ce  pourrait  être 
une  confusion  avec  Aimerv),  dont  le  fils  François,  sgr 
des  Châteliers,  est  dit  cousin  de  Franco  s  [Tieg., .;  p  r  . 
dans  son  contrat  de  mariage  (du  18  juin  1542)  avec 
Jeanne  de  Coissault,  tille  de  François,  et  de  Jeanne 
Galliot.  De  ce  mariage  vint  un  fils,  Théodore,  Ec,  sgr 
de  Pleuville,  qui  épousa  le  23  iuin  1577  sa  cousine 
Jacquelle  PolPAILLE,  tille  de  François,  Ec,  sgr  de 
Boisjuratel,  et  de  Louise  Ferré,  et  qui  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse,  le  3  nov.  1584,  par  M.  Malon,  inten- 
dant du  Poitou  ; 

Peut-être  4°  Bertrand,  Ec,  sgr  de  la  Bauherdoiie, 
marié,  vers  1520,  a  Jarquette  de  la  Bussiérk,  lîlle  de 
Jean,  Ec,  sgr  du  Cliillou,  et  de  Simonne  Deline  ?  ou 
de  Lucé.  11  eu  eut  au  moins  :  «.  Pierre,  b.  Fran- 
çois, qui  firent  un  accord,  le  28  mars  1553,  avec  leur 
oncle  Jacques  de  la  Bussière,  Ec,  sgr  de  la  Gui'io- 
tière.  (Preuves  S'-Cyr,  cab.  titres,  293.) 

6.  —  Ferré  (François),  Ec  ,  sgr  d«  Felet,  la 
Bouleur  et  la  Courade,  rendit  aveu  le  9  nov.  1522.  au 
>gr  de  Couhé,  pour  son  hôtel  de  Fleix,  et  k  M.  de 
Moussy,  sgr  de  S'-Martin-I.ars,  le  11  mars  1514.  pour 
celui  de  la  Courade.  Il  fit  un  contrat  d'association,  le 
23    mars   1541,  avec    Malhurin    Poipaille,   Ec.  sgr   de 


i'T.nni<: 


* 


Hoye?el  avec  Jeanoa  de  Crimes.  D"  de  Bourg-Archam- 
htult,  seule  héritière  de  roussaint  Ferré,  à  propos  île 
l'exploitation  «les  verreries.  (Pièce  visée  en  1588.)  Il 
épousa  le  21  juin  1322  Catherine  Poi paille,  tille  de 
Simon,  Ec,  sgi'  de  Boisjuratel,  et  eut  pour  oulant»  : 
l"  Jevnnk,  mariée  le  14  mai  1543  ii  François  Maigret, 
Ec,  sgr  de  l.àge  :  S*  Mahelkine,  qui  épousa  le  24 
janv.  1541  François  de  la  Bussière,  Ec,  sgr  du  Chil- 
lou  ;  3*  Catherine,  mariée  d'abord,  le  20  riéc  1546, 
à  Simon  de  Vey  ac,  Ec,  puis  a  Jean  des  Francs, 
Er.,  sgr  de  la  Maisnnneuve  (S'-Romans  des^Cbamps, 
D.-S.),  et  décédée  avant  le  23  oct.  IS99  ;  i°  François, 
qui  suit  ;  5"  Pierre,  dit  frère  de  François  dans  un 
acte  du  14  niai  1553  ;  6#  Claude,  sgr  de  Felet,  men- 
tiouné  dans  des  pièces  datées  de  1569  et  1570  ;  7*  Jac- 
ques, mort  en  bas  âge. 

7.  —  Ferré  (François),  Ec.  sgr  de  I»  Courade, 
de  la  Bouleur  et  de  Felet,  épousa  le  6  déc.  1546 
Madeleine  de  la  BussiÈhe,  fille  de  Gabriel,  Ec.,  sgr 
du  Chilien,  et  de  Bertrande  de  Galliot,  et  mourut 
jeune,  laissant  ses  enfauls  sous  la  tutelle  de  leur  mère. 
Il  eut  :  1°  François,  Ec,  sgr  de  la  Courade,  qui 
épousa  le  23  mai  1580  Anne  des  Francs,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve,  ci  de  Claude  Lau- 
rent, et  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le  li  nov.  1584 
par  Claude  Malun.  Il  mourut  saus  postérité  avant 
1595  ;  2*  Jacques,  qui  suit;  3*  Catherine,  mariée,  le 
25  avril  1315  a  René  de   l'Aage,  Ec,  sgr  de  Vareille; 

4*  Nicolas,  3°  Philippe,  Ec  sgr  do  Cha  upagne,  té n 

du  mariage  de  François  en  1580; 6*  Mathobin,  7"  Bap- 
tiste, tous  les  4  décédés  avant  le  30  uni  1595,  date  du 
partage  des  biens  de  leur  père;  8*  peut-être  Jeanne, 
religieuse  de  Montnzay,  citée  le  30  mars  1632,  dans 
une  pièce  concernant  le  partage  des  biens  de  Catherine 
Ferré,  épouse  de  René  de  l'Ange.  (Arch.  Vien.  E"  235.) 

8.  —  Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Bouleur, 
de  Felet  et  de  la  Courade,  lut,  d'après  une  note,  capi- 
taine d'une  compagnie  de  50  hommes  de  pied,  sous 
Henri  III.  Il  épousa  le  7  oit.  1580  («(«as  J3  ort.  1588) 
Marguerite  Bonntn,  fille  de  Jean.  Ec,  sgr  de  Montau- 
mar,  et  de  Jacquette  d'Archiar,  et  donna  quittance  à 
son  beau-père  de  la  dot  de  sa  femme,  qui  avait  reçu 
en  outre  de  son  oncle  Jean  des  Monstiers,  évêque  de 
Bayonue,  une  somme  de  1200  écus.  En  décembre  159S, 
i!  fit  ses  preuves  de  noblesse  et  obtint  une  ordonnance 
de  maintenue,  signée  Su-Martlie.  Il  eut  de  son  ma- 
riage :  I"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Marie,  mariée  le  25 
oct.  1616  à  Kobert  de  Musset,  Ec,  sgr  de  Fontrei- 
gner  ;  3°  François,  mort  aux  armées.  Jacques  de  Ferré 
étant  mort  avaut  1602,  ses  enfants  furent  placés  sous 
la  tutelle  de  leur  mère;  mais  celle-ci  s'élant.  remariée  à 
Adrien  de  Livron,  Ec,  sgr  de  Beaumont,  cette  tutelle 
lui  fut  enlevée,  et  donnée  à  Fiacre  de  la  Bussière, 
Ec,  sgr  du  Chillou,  et  a  [saac  de  l'Aage,  Ec,  sgr  de 
Vareille.  Ces  derniers  administrèrent  les  bieus  des 
mineurs  d'une  façon  désastreuse,  ce  qui  donna  lieu  k 
un  procès  terminé  en  1617  par  la  condamnation  des 
tuteurs  et  de  leurs  ayants  droit  à  une  amende  de 
4,250  écus. 

9.  —  Ferré  Jean  III).  Ec,  sgr  de  la  Courade  et 
de  la  Bouleur,  né  en  1589,  reçut  de  son  père,  le  27  mai 
1600,  ta   tierce  partie  de   la    sgrie  de    la  Mareste  (S1- 

.leaii-de-S;uives.  Vien.),  | r  l'entretenir  en  la  vide  de 

Poitiers  et  y  faire  ses  études  en  l'Université  de  cette 
ville.  En  1606,  Isaac  de  l'Aage,  son  tuteur,  rendit  un 
aveu  en  son  nom  à  Cahi  ici  de  S'  Georges,  B°a  de  N  érac. 
Jean  servit  au  ban  du  Poitou  en  1635,  il  dé  éda  le 
25  juin  1646.  il  Payroux.  Il  épouse  te  18  fév.  1613 
(Bcllaud  et  Grcllicr,  not,  à    Roehemcaux,  Vien,    Made- 


I  I  Itltl 


397 


leinr  BlNAUDON,  lille  de  Jean,  Kc,  sgr  de  Joussé,  et  de 
Marie  de  Moussy.  lille  loi  apporta,  du  chef  de  ia  mère. 
le  fief  de  l'éroux  (actuellement  Payroux,  terre  que  la 
famille  possède  encore),  dont  il  fit  aveu  a  Civray  le 
22  déc  1646.  Il  eut  de  ce  mariage  :  t"  Juan  qui  suit  ; 
2"  Louise,  mariée  d'abord,  le  24  juil  lti.'t3,  à  Pierre 
Vérinaud,  Ec,,  sgr  du  Bivaud  :  puis  en  1630  à  Jacques 
Danyau,  avocat  du  Roi  :  enfin,  en  1670,  à  Philippe 
Fricon,  Ec,  sgr  de  Vieillevigoe,  Elle  avait  eu  pour  dot 
ce  qui  restait  des  sgries  de  la  Bouleur  et  de  Fleix,  el 
ces  domaines  passèrent  entre  les  mains  de  la  famille 
Vérinaud. 

10.  —  Ferré  Jean  IV),  Ec,  sgr  de  la  Courade, 
de  Payroux,  de  Chaleur  et  de  .S'-Romain,  servit  au  bail 
de  1635.  H  épousa  le  7  mars  1639  Marie-Maithe  Ta- 
vbàu,  lille  de  Pierre,  Chèv.,  Il*"  de  Morthenier.  et  de 
Eléonore  de  la  Béraudière.  Décédé  le  26  avril  1647,  il 
fut  inhumé  dans  le  chœur  de  l'église  de  Payroux.  Sa 
veuve  lut  tuilier  du  ses  enfuuts,  et  donna  quittance  à 
François  Tallamant,  Ec  ,  sgr  des  Réaux,  la  23  janv. 
1654,  d'une  somme  de  4.198  écus,  à  l'acquit  de  François 
de  la  Béraudière,  Chev.,  M"  de  l'Isle-Jourdain.  Leurs 
eufatits  lurent  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Elisabeth,  née  le 
2i  mais  16;  i.  bapt.  le  23  janv.  1662  à  Payroux,  épousa 
le  27  juil.  166;  Jeun  de  la  Faye,  Ec,  sgr  de  la  Croix 
(Savigné,  Vien.)  ;  3°  Marie,  née  en  1643,  mariée  à 
Eustache  Savalle,  Ec,  sgr  du  Coudret  ;  4°  Marie,  née 
en  1645,  femme  de  Joachim  de  Pontbriand,  Ec,  sgr 
dudit  lieu. 

11.  —  Ferré  (Jeun  V).  Chev.,  sgr  de  la  Courade, 
de  Payroux,  de  Chaleur  et  de  S'-Romain,  né  le  1er  mai 
1640,  fut  maintenu  noble  par  M.  Barentin  le  13  sept. 
1667.  II  rendit  aveu  au  Roi,  à  cause  de  son  château  de 
Civray,  de  ses  terres  de  Payroux  etde  Chaleur,  le  12  juin 
1676,  fut  capitaine  au  régiment  de  Lorraine-Cavaierie 
et  décéda  à  Payroux,  le  12  fév.  1886.  Il  fut  inhumé 
dans  le  chœur  de  cette  église.  Il  avait  épousé  en  1664 
(contrat  du  17  août  1665  Marie  db  la  Fave,  fille  do 
Claude,  Ec,  sgr  d  Angles  et  de  la  Croix,  etde  Cathe- 
rine du  Breuil  Hélion,  dont  il  eut  entre  autres  enfants: 
1"  Catherine,  née  le  3  sept.  1665  a  Payroux  ;  2"  Jean, 
qui  suit;  3°  Marir,  née  le  19  juin  1668,  religieuse  à 
Civray,  morte  en  1720  ;  4°  Mabie,  D"c  de  S'  Romain, 
née  le  19  sept.  1670,  déeédée  à  Charroux  le  10  juil. 
1739  ;  5°  Anne,  D'u"  de  la  Pomiiicraye.  née  le  27  oct. 
1671.  décédée  à  Charroux  le  27  juil.  1739;  6°  Eus- 
tache,  né  le  9  mai  1676,  mort  en  bas  âge  ;  7°  Marthe- 
Catherine,  née  le  23  déc  1677,  bapt.  le  29  juil.  1679  : 
S"  Loms,  Ec.  sgr  de  la  Croix,  né  le  9  avril  1679  épousa 
le  3  déc  1714  sa  cousine  Marie  Ma  the  de  la  Fave, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Croix,  et  de  Elisabeth 
Ferré.  Le  29  nov.  1719,  il  rendit  hommage  à  Civray 
du  fief  de  Leigné  (Chauipniers,  Vien.),  et  mourut  sans 
postérité  le  l'1'  dot.  1739. 

12.  —  Ferré  (Jean  VI),  Chev.,  sgr  delà  Courade, 
Payroux,  Chaleur  etde  S'-Romain,  dit.  le  M"  de  Payroux 
après  sa  présentation  à  la  cour,  naquit  le  6  juin  1667  à 
Payroux.  Eulré  au  service  en  16S2,  comnn  cadet  gen- 
tilhomme dans  la  compagnie  du  sgr  de  Montault,  il  s'y 
distingua,  et  reçut  delà  main  du  Roi,  eu  I68S,  uneépéc 
dont  la  garde,  damasquinée  en  or  aux  armes  de  France, 
porte  cène  inscription:  "  Do  \née  pai  le  Roi  àPiro  x  ». 
Celle  épée  est  aujourd'hui  entre  les  mains  de  l'aîné  do 
la  famille  Protégé  par  M™1'  de  M.iintetion.  il  obtint  une 
lieuteuance,  en  1689,  dans  le  régiment  de  dragons  de 
Grainmout,  et  devint  capitaine  le  21  août  1694  omis  les 
dragons  de  Frontenay  (appelés  depuis  dragons  de  la 
Reine),  Fan  prisonnier  a  la  bataille  de  Uochstedt,  on  1696, 

'    il  obtint  des  Hollandais  ttu  sauf-conduit  pour  venir  régler 


398 


FERRK 


ses  affaires  personnelles  et  négocier  son  échange,  ce  qui 
eut  lieu  peu  après.  Il  obtint,  le  20  déc.  1713,  une  pen- 
sion de  400  livres,  puis,  le  19  juin  1717,  sur  les  ins- 
tances de  sa  femme,  une  subvention  de  5000  1.  de 
Mmc  de  Mainlenon,  pour  remonter  ses  équipages.  Fait 
Chev.  de  S'-Louis  le  21  avril  1719,  il  devint  major  des 
diagons  de  la  Reine  le  7  sept.  1723,  puis  lieutenant- 
colonel  au  même  régiment  le  2  jauv.  1726,  et  servit  en 
cette  qualité  jusqu'au  7  mars  1735.  A  cette  époque, 
■vieux,  infirme,  ayant  -K4  ans  de  service,  et  l'ait  toutes 
les  campagnes  depuis  1682,  il  se  retira,  avec  un  sup- 
plément do  pension  de  600  livres.  11  avait  rendu  aveu 
au  Roi  à  cause  de  son  château  de  Civray,  de  ses  terres 
de  Payroux,  Chaleur  et  S'-Romain,  le  21  juil.  1717,  et 
fut  maintenu  noble  par  Clairembault  le  24  sept.  1700  et 
par  Quentin  de  Richebourg,  intendant  du  l'oitou,  le 
18  déc.  1715.  Le  29  juil.  1700,  il  avait  épousé  à  S<- 
Sulpice  de  Paris  Marguerite-Charlotte  de  Rorthays, 
fille  de  Charles,  Chev.,  sgr  des  Touches,  et  de  Jeanne 
de  l'Espingal  de  Rretoncourt.  C'était  une  des  protégées 
de  Mm  de  Maintenon.qui  fit  faire  le  mariage  par  M.  de 
Thiberge,  son  aumônier,  et  donna  à  la  mariée  des 
bijoux  et  6000  livres  de  cadeaux.  Jean  Ferré  mourut 
le  1er  juil.  1744,  k  Chaleur,  et  fut  inhumé  dans  l'é- 
glise de  S'-Romain,  le  3  du  même  mois,  laissant  un 
fils  unique,  Jean,  qui  suit. 

13.  —  Ferré  (Jean  VII  de),  Chev.,  sgr  de  Pay- 
roux, Chaleur,  Champniers,  eic,  dit  le  Chev.  de  S'- 
Rnmain  jusqu'à  la  mort  de  son  père,  naquit  le  4  avril 
1701.  Il  servit  avec  son  père  dans  les  campagnes  du 
commencement  du  règne  de  Louis  XV.  Nommé  sous- 
lieutenant  dans  la  compagnie  de  Suze,  aux  dragons  de 
la  Heine,  le  1er  janv.  1720,  il  passa  dans  celle  de  son 
père,  le  12  mai  suivant,  y  devint  cornette  le  18  mars 
1729,  puis  fui  lieutenant  dans  la  compagnie  de  Merville, 
le  14  août  1729,  et  passa  dans  celle  de  son  père  le 
26  janv.  1730.  Il  fut  nommé  Chev.  de  S'-Louis  le 
8  mai  1735,  puis,  quitta  le  service  pour  revenir  en 
Poitou  et  décéda  le  13  avril  1760,  à  Payroux,  où  il  fut 
inhumé  le  14,  dans  le  chœur  de  l'église.  Il  se  maria  le 
30  juin  1740.  à  U<son  (Vien.),  à  Catherine-Jeannc-Ma- 
deleine  du  BnEoiL-HÉLioN,  fille  de  Louis-Bernard, 
Chev.,  sgr  de  la  Guéronnière.  et  de  Madeleine  Vidard 
de  S'-Clair  ;  il  en  eut  :  1°  Marie-Marguerite-Louise, 
née  le29oct.  1741,  qui  épousa  le  22  août  1776  Jean- Paul 
Boisseau,  Ec.,  sgr  de  la  Borderic.  et  décéda  à  Civray  le 
28  mars  1808  ;  2»  Jean,  qui  suit  ;  3°  Antoine-Amable, 
dit  le  Chev.  de  Ferré,  né  le  8  fév.  1744,  cadet  gentil- 
homme au  régiment  de  Poitou  le  3  janv.  1757,  lieu- 
tenant au  même  corps  le  21  mai  1762,  puis  capilaiue 
le  15  nov.  1771,  fut  nommé  Chev.  de  S'-Louis  le  22 
mai  1783,  reçut  une  pensijn  de  G00  l  le  27  fév.  1785, 
et  fut  promu  le  même  jour  majorait  régiment  de  Poitou. 
M  habitait  Bordeaux  en  1793  ;  il  y  fut  incarcéré  par 
ordre  d'Isabeau,  puis  relâché  Arrêté  une  seconde  fois, 
et  condamné  à  mort  «  comme  cy-devant  noble  et 
porteur  d'un  uniforme  du  tyran  »,  il  fut  sauvé  par 
le  9  thermidor.  Après  être  resté  2  ans  en  prison,  il  re- 
vint en  Poitou  et  mourut  à  Payroux,  en  182S  : 
4"  Mabie-.Iosèphe,  née  le  14  nov.  1745,  décédée  sans 
alliance  a  Poitiers,  le  9  nov.  1S00. 

14.  — Ferré  (Jean  VIII  de),  Chev.,  sgr  de  Pay- 
roux, S'-Romain,  Chaleur,  etc.,  appelé  le  C,e  de  l'éroux, 
naquit  à  Payroux  le  6  nov.  1742.  Enseigne  à  la  seconde 
compagnie  du  deuxième  bataillon  du  régiment  de 
Champagne,  le  16  janv.  1757,  il  fut  successivement 
lieulcnant  dans  la  compagnie  de  la  Guéronnière,  le 
4-  mars  1757,  sous-aide-major  au  régiment  de  Cham- 
pagne le   1"  fév,  1763,  lieutenant  de  la  compagnie  de 


I  1   ISJii 


Frcminville  le  21  juil.  1765,  capitaine  de  la  compagnie 
Lieutenant-Colonelle  le  6  nov.  1771.  11  fit  la  campague 
d'Amérique,  puis  celle  des  colonies  et  y  fut  fait  Chev.  de 
S'-Louis,  le  11  nov.  1780.  Il  obtint  une  pension  de 
500  livres  le  6  mars  1782,  et  se  retira  du  service.  De 
retour  en  France  en  1783.  étant  tombé  malade  des 
suites  de  ses  campagnes,  il  obtint  en  1787  une  place 
de  capitaine  commandant  une  compagnie  aux  Invalides 
à  Paris,  où  il  mourut  le  17  avril  de  la  même  année.  Il 
avait  épousé  à  la  Martinique,  le  20  fév.  1781,  Marie- 
Louise-Marguerite  Thidekge,  fille  de  feu  Nicolas,  capi- 
taine de  la  milice  coloniale,  et  de  Marie- Louise  Bourgelas 
de  Bonneterre,  dont  il  eut  :  1"  Jean-Pierre-Louis- 
Hippolyte,  qui  suit;  2*  Jeanne-Marie,  née  le  10  nov. 
17S4  à  Payroux,  et  inhumée  le  28  juil.  1786. 

15.  —  Ferré  «le  Péroux  (Jcan-Pierre-Louis- 
Hippolyte  de),  né  à  Fort-de-France  (Martinique)  le 
17  mai  1782,  ob'int  du  Roi,  en  raison  des  services  de 
son  père  et  de  son  grand-père,  d'être  placé  dans  l'école 
militaire  de  Vendôme.  Sa  mère  s'étant  remariée,  en 
1793,  à  Gabriel  de  Lavignc,  créole  de  la  Martinique, 
quitta  la  France,  laissant  son  fils  aux  soins  de  M.  Thirat 
de  S'-Germain,  habitant  près  de  Blois,  qui  laissa  l'cn- 
faut  au  collège  de  Vendôme,  devenu  collège  national. 
En  1798,  il  partit  pour  l'Amérique,  retrouver  sa  mère 
qui  habitait  Bostou.  Plus  tard,  en  revenant  en  France, 
il  fut  l'ait  prisonnier  par  les  Anglais,  qui  l'échangèrent, 
puis  il  vint  se  fixer  en  Poitou,  où  il  fit  de  l'opposition 
au  gouvernement  impérial.  Il  se  trouvait  allié  à  la  fa- 
mille de  l'impératrice  Joséphine,  et  on  lui  offrit  une 
situation  élevée  dans  l'armée,  mais  il  refusa,  ce  qui 
l'obligea  à  quitter  le  Poitou  et  a  aller  passer  plusieurs 
années  à  Nîmes,  auprès  d'une  soeur  de  sa  mère,  Mmede 
Pascal.  11  ne  retourna  en  Poitou  qu'en  1811  et  recons- 
truisit le  château  de  Payroux,  qui  avait  beaucoup  souffert 
pendant  la  Révolution.  11  avait  pu  conserver  ses  pro- 
priétés grâce  au  dévouement  d'une  de  ses  parentes, 
M"c  Amable  de  Savalte,  qui  se  fit  déclarer  garde-sé- 
questre de  ses  biens  qui  avaient  été  saisis  nomme  biens 
d'émigré,  et  les  administra  jusqu'à  son  retour.  A  la 
Restauration,  il  fut  conseiller  général  de  la  Vienne 
jusqu'en  1S30,  et  fut  maire  de  la  commune  de  Payroux 
depuis  1814  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  le  8  fév.  1866.  Il 
avait  été  nommé  Chev.  de  la  Légion  d'honneur  en  1864. 
Marié  à  Poitiers,  le  4  mai  1816,  à  Julie-Madeleine- 
Sophie  Budan  de  Boislaurent,  fille  de  Pierre,  am-ien 
officier  supérieur  et  Chev.  de  S'-Louis,  et  de  Marie- 
Amélie  Gilbert-Barthomivat  de  Lahesse,  il  en  eut  : 
1° Jkan-René-Léopold,  qui  suit;  2°  Gilbert-Gabriel, 
rapporté  au  §  Il  ;  3"  Charles-Jules-Hippolyte,  né  à 
Poitiers  le  2  juil.  1820,  élève  du  vaisseau-école  le  2  juil. 
1836,  enseigne  le  16  déc.  1S40,  lieutenant  de  vaisseau 
le  19  ocl.  1847,  capitaine  de  frégate  le  9  déc.  1859, 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur  le  31  déc.  1SJ2,  officier 
le  13  août  1863,  fut  aussi  décoré  de  l'ordre  militaire 
de  Savoie  et  officier  du  Medjidié.  Il  fut  obligé,  en  rai- 
son de  sa  santé,  de  quitter  le  service,  le  6  mai  1867  ; 
plus  tard  il  a  été  maire  de  Payroux.  Marié,  le  20  mai 
1S60,  à  Marie-Thérèse-Ernestine  Michel  de  Kkhiiorré, 
fille  de  Alfred,  B"°  de  Kerhorré,  et  de  Thérèse-Marie- 
Jeanne  du  Vergier,  il  est  décédé  le  16  juiu  1S9S,  sans 
laisser  de  postérité  ; 

4°  Jean-Loois  Gustave,  auteur  du  3*  rameau,  §  III  ; 
5°  I'auline-Abmandine  Sophie,  née  à  Poitiers  le  28  déc 
1824,  a  épousé  le  29  avril  1849  Marie-Charles-Henri 
Le  Roux  de  M.izé  de  Salvert,  et  est  décédée  le  5  juin 
1875  ;  6°  Louise-Hélène- Edmée,  née  à  Poitiers  le 
27  mars  1828,  décédée  le  30  mars  1891. 

16,  —  Ferré    »!i»     l'éroux    [Jcaa-Rcné. 


I  I  Itltl 


Léopold  de),  né  à  la  Baye-Mahaut  (Guadcloupei  le 
20  janv.  1817,  lit  ses  (Huiles  au  collège  de  Vendôme, 
cuira  eu  1831  au  Bonla,  qu'il  quitta  l"année  suivante 
pour  la  marine  marchande,  et  navigua  comme  ••:>  |>i t n i  ne 

au  long  cours,  principalement  dans  la  nier  des  Indes 
et  on  Océanie,  jusqu'en  1849.  A  cette  époque,  rappelé 
par  son  père,  il  abandonna  sa  carrière,  et  fut  nomme 
maire  de  Pnyroux  à  la  moi  t  de  ro  dernier  en  186G.  Il 
conserva  ses  fonctions  jusqu'à  sa  mort,  survenue  subi- 
tement, dans  sa  voilure,  près  du  château  des  Roches- 
Prémaries,  appartenant  à  son  frère  Gustave,  le  S  avril 
1877.  Une  énorme  affluence  de  population  accourue  à 
ses  obsèques  témoigna  de  l'estime  et  de  la  sympathie 
qu'il  avait  su  s'attirer.  Il  avait  épousé  à  Poitiers,  le 
17  nov.  1851,  Jeanne-I.ouisc-Mnric-Eulalic  Huoceteao 
de  Gaultret,  tille  de  Pascal,  conseiller  à  la  cour  de 
Poitiers,  et  de  Louise-Jeauue-Eslelle  Durant  de  la  Pas- 
tellière,  dont  il  a  eu  :  1°  Jean-René,  né  en  1832, 
décédé  au  berceau  ;  2°  Marouerite-Jeanne-Rade- 
gonoe-Sophie-Marie,  née  le  17  nov.  1833,  mariée  le 
20  juin  1875  à  Eugène-Jean-Julien  Genty  C">  de  la 
Bordcrie  ;  3*  Marie-Gabriel-Etiiïnne,  qui  suit. 

17.  —  F«-rré  de  Péroux  (Marie-Gabriel- 
Etienne  C'"  de),  né  le  1"  janv.  1859,  reçu  à  l'école  de  S1- 
Cyr  le  22  oct.  1877,  a  été  nommé  sous-lieutenant  au  93« 
de  ligne  le  l*r  oct.  1879,  lieutenant  au  137*  le  24  nov. 
1884,  lieutenant  au  6.'i':  le  18  mars  1886,  puis  capi- 
taine au  129*  le  2  oct.  1891.  Ayant  donné  sa  démission, 
il  a  été  nommé  capitaine  de  réserve  au  93"  do  ligue,  le 
4  déc.  1891,  puis  a  été  promu  chef  de  bataillon  dans 
l'armée  territoriale,  le  10  juil.  1 S 9 S .  11  a  épousé  :  1°  le 
28  janv.  1885,  a  Nantes,  Marie-Edmée  de  Suiuneal, 
fille  de  Edmond,  M'5  de  Surineau,  et  de  Pauline-Marie- 
Agathe  de  Mauvise  de  Villars  (elle  décéda  k  Cannes  le 
14  févr.  1S99)  ;  2°  le  21  nov.  1900,  Jeanne  de  Com- 
maille,  fille  de  N...  B°n  de  Conimaille,  et  de  N... 
Paslré. 

Du  1"  lit  il  a  eu  :  1°  MAniE-jEANNE-SmoNNE,  née 
le  28  oct.  1883,  k  Fontenay-le-Comtn  ;  2"  Jean-Marie- 
Roger,  né  à  Nantes,  le  27  août  1887. 


§  II 


Deuxième  Branche  de  Péuol'X. 


16.  —  Ferré  «Je  Péroux  (Gilbert-Gabriel 
Cu  de),  filspuiné  de  Jean-Pierrc-Lnuis-Hippolyte,  et  de 
Julie-Madeleinc-Sophie  Budan  de  Boislaurent  (15e  deg., 
§  Ier),  né  le  23  août  1818,  entra  à  l'école  navale  en 
1833.  Il  quitta  le  service  comme  lieutenant  de  vaisseau 
et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur  en  1858,  et  mourut  k 
Brest  le  S  fév.  1891.  Il  avait  épousé  Marie-Perriue  Le 
Dall  de  Tromelin,  tille  de  N...  B°"  de  Tronielin,  ca- 
pitaine de  frégate,  Chev.  de  S'-Louis,  et  de  Horlense- 
Alexandtine-Mane  Huou  de  Kermadec,  dont  il  eut  : 
1°  Marie-Sophie-Looise,  mariée  à  Joseph-Thomas- 
Marie  de  Rodellec  du  Porzic  ;  2"  Henri-Gabriel-Ma- 
rie,  qui  suit  ;  3°  Gabrielle-Makie,  sans  alliance  ; 
i°  SopHIK-MARtE-JoLIETTK,  religieuse  du  Sacré-Cœur; 
5'  René-Jean-Charlks-Mahie,  lieutenant  d'infanterie, 
marié  à  Marie-Benoîte  Desvalettes,  fille  de  Victor,  et 
de  Anne  Audrcu  de  Kerdrel,  dont  deux  filles  nées  a 
Mayenne,  le  6  mars  1892  et  en  1893  ;  6"  Loms-Gns- 
taye-Marie,  lieutenant  de  vaisseau,  Chev.  de  la  Légion 
d  honneur,  médaillé  du  Tonkiu,  Chev.  du  Cambodge,  a 
été  nommé  le  23  juin  1898  au  commandement  de  la 
canonnière  Le  Scorpion,  k  Brest;  7"  JeaNNE-MaRIE, 
uée  à  Brest  en  1SG7  et  décédée  au  château  du  Coctlos- 
quel  eu  1870. 

17.  —  Ferré  «Je  Péroux  (Henri-Gabriel 
C'°  de),  lieutenant  de  vaisseau,  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur,    médaillé    du   Toukin,   promu   capitaine   de 


FERRÉ 


399 


frégate  lo  2  mars  IS8S,  a  éto  désigné  en  1899  pour 
remplir  les  fonctions  de  chef  de  service  à  la  2"  section 
do  l'état-major  du  2"  arrondissement  à  Brest.  Marié  : 
1«  à  Bénin,  à  Marie-Elisabeth  nu  Lorgeril,  tille  do 
Victor  c."  île  Lorgeril,  et  de  N...  de  Lagarde  ;  2-  a  Nice, 
îi  Monique  d'Estibnne  d'Orves,  tille  de  Bienvenu 
Y1"  d'Estienne,  et  de  Marie-Gharlotte-Glémentine  Emma 
de  Beaumont  d'Autichamp,  il  a  une  fille  du  l"'lit, 
Marie-Gauiiiki.i.e. 

§  III.   —  Troisième  Branche  de  PKKOUX, 

10.  —  Ferré  «Je  Péroux  (Jean-Louis  Gus- 
tave de),  Ie  tils  de  Jean-Pierre-Louis-Hippolyle,  et  de 
Julie-Madeleine-Sopbie  Budan  de  Boislaurent  (15e  deg., 
S  l«î,  né  k  Poitiers  le  29  mars  1822,  entra  k  l'école 
polytechnique  le  lrr  oct.  1842.  Sous-lieutenant  du 
génio  le  1"  oct.  1844,  il  prit  sa  retraite  comme  chef 
de  bataillon  le  I"  oct.  1SS9.  U  a  été  nommé  Chev. 
de  la  Légion  il  honneur  le  28  sept.  1858.  Marié  à  Mont- 
pellier, le  1"'  juin  1864,  k  Marie-Louise-Françoise 
Cramer,  il  en  a  eu:  1°  Jeanne-Françoise-Marie,  née 
le  4  juil.  1865,  décédée  k  Poitiers  le  27  fév.  18S9  ; 
2°  François-Paul-Henri.  né  le  31  août  1S67,  entré  k 
l'école  de  S'-Cyr  le  1"  nov.  1886,  nommé  sous-lieu- 
tenant au  63"  de  ligne  le  I"  nov.  1888,  lieutenant  au 
même  régiment  depuis  1891;  3'  Marie  Renée-Ra- 
dkgoniie,  née  le  6  fév.  1869,  mariée  le  18  mars  1890 
a  Léopold-Marie-René  de  Montardy. 

§  IV.  —  Branche  de  la   Fosit. 

6.  —  Ferré  Aimcry  .  Ec,  fils  puiné  de  Pierre, 
et  de  Marguerite  de  la  Vergue  (5'  deg.,  §  1er),  épousa 
le  12  nov.  1512  Lueette  Vigier  (Noh.  Lim.  et  notes 
sur  Marthon.  Société  archéol.  Charente,  1S96),  dont  il 
eut  au  moins  :  1°  Raymond,  qui  suit  ;  2o  Martial,  qui 
a  formé  la  branche  de  la  Grange.  S  V  :  3°  Pandin,  ou 
Gaddin,  chef  de  la  branche  de  Barbayou,  §  VI. 

7.  —  Ferré  (Raymond),  Ec,  sgr  de  la  Vieille- 
Verrerie  (liougnac,  Char.),  épousa  le  3  fév.  1544  An- 
toinette uu  Pcy,  et    en  eut  au    moins  Aimerv  qui  suit. 

8.  —  Ferré  Aimery),  Ec,  sgr  de  la  Vieille- 
Verrerie,  marié  le  27  avril  1571,  en  présence  de  ses  deux 
oncles  paternels,  à  Marguerite  Cattefort?  dont  il  eut 
entre  autres  Raymond,   qui  suit. 

9.  —  Ferré  (Raymond |,  Ec,  sgr  delà  Font,  épousa 
le  14  fév.  1603  Marguerite  Riol,  et  eu  a  eu  Jean,  qui 
suit. 

10.  —  Ferré  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Font,  de- 
meurant à  la  Vieille-Verrerie  de  Rougnac  en  1662,  fut 
maintenu  noble  k  Limoges  en  1667.  Il  épousa  le  23jauv. 
1650  Anne  Fumel,  et  en  eut  au  moins  :  1°Jean.  lie, 
st  de  la  Font,  qui,  marié  k  Madeleine  JuoL\nT,  avait 
eu  un  procès  au  Présidial  d'Angoulcme  le  6  août  1698  ; 
2*  Elie,  qui  suit. 

11.  —  Ferré  (Elie),  Ec,  sgr  de  la  Serve  Voul- 
gezac),  maintenu  noble  k  la  Rochelle  en  1700,  avait 
épousé  le  12  fév.  1681  Elisabeth  Thibault.  (Nous 
ignorons  s'il  a  eu  postérité.) 

§  V.  —  Branche  de  la  Gkan«B. 

7.  —  Ferré  (Martial),  Ec.  sgr  de  la  Verrerie  de 
Rougnac,  fils  pniué  de  Aiincry,  et  de  Lucelte  Vigier 
(6e  deg.,  §  IV),  est  mentionné  dans  un  acte  du  16  déc, 
1583,  reçu  par  Mousnier,  not.  a  Angoulcme.  (Arcll. 
Char.)  D'après  le  Nobiliaire  du  Limousin,  il  fut  con- 
damné k  mort  et  décapité  à  Angoulcme  eu  1583,  et 
ses  enfants  lurent    mis  sous   la  tutelle    de    leur    le 


400 


FERRK 


Pandin,  le  13  mai  1583.  Marié,  vers  1550,  à  Jacquette 
Moulineau,  il  en  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

8.  Ferré  (Jean),   Ec,  sgr  de  la   Verrerie  de 

l'Il. 'imite  (Serseï  Grassac,  Char.)  et  de  la  Verrerie  de 
Roognac,  épousa  le  23  sept.  1608  Mario-Anne  Girard 
ou  GirtAUD,   dont  :  1»  Jean,  Ec,  sgr  de  Villars  (Dignac, 

-Char.),  né  en  1609,  fut  maintenu  uohlc  à  Limoges 
en  1667,  et  décéda  à  Sers,  le  !•»  août  1674.  11  avait 
épousé  le21  mai  1649  (ou  le  16  janv.  1650),  à  Grassac, 
Catherine  Sahode.  mais  il  n'eut  pas  de  postérité; 
2°  Jean,  qui  suit;  3°  Charlotte,  née  le  28  fév.  1615, 
mariée  à  Pierre  de  Livenne,  Ec  sgr  de  l'Isle,  et  dé- 
c'édée    a  Sers,   en  1633  ;  i'  François,  né  à   Grassac  le 

10  net.  1620. 

9.  —  Ferré  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Grange  et  de 
la  Verrerie  de  l'Henuite,  maintenu  noble  à  Limoges  en 
1667, décéda  avant  1678.  Il  avait  épousé  le  21  nov.  1662 
Catherine  du  Souchet,  et  en  eut  au  moins  Gilles,  qui 
suit. 

10.  —  Ferré  (Gilles ),  Ec,  sgr  de  la  Grange  et  de 
la  Verrerie  de  l'Hcrniite,  était  mineur  le  30  avril  1678, 
et  héritier  de  son  oncle  Jean,  sgr  de  Villars,  lorsque 
sa  mère  et  tutrice  eut  en  son  nom  un  procès  devant 
le  Présidial  d'Angonlême.  (Arch.  Char.  Présidial.)  11 
épousa  Marie  de  Maldec  (ou  Malbert  ?)  avant  le 
22  janv.  16S6.  (ld.) 

Celte  branche  paraît  avoir  subsisté  au  ivmc  siècle, 
car  on  trouve  N...  Ferré  de  la  Grange,  électeur  de  la 
noblesse  d'Angoumois  eu  1789. 

§  VI.  —  Branche  de  BAIIBAYOU. 

7.  —  Ferré  (Pandin  ou  Gandin),  Ec,  sgr  de  la 
\  n  -cille?  Barbayou,  la  Verrerie  de  Kougnac,  lils  puîné 
de  Aimery,  et  de  Lucette  Vigier  (6e  deg.,  §  IV),  fut 
nommé  tuteur  des  enfants  de  son  frère  Martial  en  1583. 

11  eut  des  procès  à  Angonlème  le  23  oct.  1581  et  le 
2  oct  l."J90  (Arch.  Char.  Présidial.)  Marié  a  Madeleine 
Maigret  ou  Maigis,  il  eut  au  moins  Michel,  qui  suit. 

8.  —  Ferré  (Michel i,  Ec.,  sgr  de  Barbayou  (Rou- 
gnac,  Char.),  épousa  le  5  fév.  1 6US  Catherine  Rousseau, 
ru  présence  de  ses  cousins  Jean  et  Raymond  Ferré.  Il 
eut  pour  enfants:  1°  Jean,  Ec,  sgr  de  Beaupré,  marié 
le  11  juil.  1655  a  Marguerite  Christophb  (contrat 
insinué  le  17  nov.  1664,  Robin,  not.)  ;  2°  Relie,  qui 
suit  :  3°  Gilles,  Ec,  sgr  de  la  Grange  ?  marié  le 
2S  déc  1646  (ou  1656)  à  Françoise  André.  Nous  igno- 
rons s'il  eut  postérité. 

9. —  Ferré  (Délie),  Ec.,  sgr  de  Barbayou,  main- 
tenu noble  eu  1607,  épousa  le  17  nov,  166-4  (Robin, 
not.)  Marguerite  Boissard.  fille  de  Jacques,  sénéchal 
des  Courrières,  et  de  Létice  de  Charzay  ?  et  eut  sans 
doute  pour  fils  N...,  qui  suit. 

10.  —  Ferré  (N...),Ëc,  sgr  de  Barbayou,  marié 
vers  1700,  eut  au  moins  :  1°  Lotus,  qui  suit  ;  2*  Loitse, 
mariée  a  François  do  Pindray. 

11.  —  Ferré  (Louis),  Ec,  sgr  de  Barbayou, 
épousa  vers  1720  Françoise  de  Pindray,  et  en  eut  au 
moins  Jeanne,  née  en  1721. 


I  I  Itltl 


S  Vil. 


Branche  de  LA  MORTELLE. 


5.  —  Ferré  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Montello 
ou  Mniitcl  (Verrerie  de  S'-Laurent  -de-Jourdes,  Vieil.), 
le  Gran  i-Essart,  les  Pontets,  etc.,  fils  puîné  de  Jean,  et 
de  Marie  Aiihane&u.  fit  accord  avec  son  frère  Pierre  le 
22 juil.  1  -1  -4 S .  (Nob.  Limousin.)  Il  donna  procuration,  le 
20  avril  1510,-avec  sa  femme  Marguerite  Girard,  dont 
il  eut  au  moins  Guillaume,  qui  suit. 


6.  —  Ferré  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Montelle, 
fil  déclaiation  des  Pontets  (Sommières,  Vieil.),  relevant 
de  Puyrahier,  le  17  déc.  1334.  (Arch.  Vien.  G.  942.) 
Il  épousa  le  20  juin  1510  Jeanne  Maigret,  et  eu  eut  au 
moins  François,  qui  suit. 

7.  —  Ferré  (François),  Ec,  sgr  de  la  Montelle, 
marié  le  14  oct.  1540  à  Jeanne  de  Vaugiraud,  en  eut: 
1°  Jacques,  Ec  ,  sgr  des  Pontets,  avait  un  procès  le 
2  déc  1582  contre  S'-Hilaire-le-Graud,  et  décéda  avant 
le  5  nov.  1584,  laissant  des  enfants  mineurs  sous  la 
tutelle  de  son  frère  Antoine  (Arch.  Vien.  G.  944); 
2"  Agnès,  3°  Antoine,  qui  suit. 

8.  —  Ferré  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Montelle, 
Jourdes,  épousa  le  15  fév.  1570  Louise  ou  Laurence 
Maigret,  et  en  eut  au  moins  Renb,  qui  suit. 

9.  —  Ferré  (René),  Ec,  sgr  de  la  Fa  (Maupre- 
voir,  Vieil.),  marié  le  20  déc.  1610  à  Françoise  de 
Sersnyille,  en  eut:  1°  Jacqdes,  qui  suit;  2*  Marie, 
maintenue  noble  à  la  Ferrière,  le  3  sept.  1667; 
3*  Claude. 

10. —  Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Fa,  de- 
meurant p"e"  d'Airoux  la  Ferrière,  Vien.),  lut  maint  mu 
noble  en  1667  par  M.  Barentin. 

§  VIII.  —  Branche   de   Pérugeb. 

Les  documents  sur  cette  branche  étant  très  rare-,  en 
ne  peut  établir  la  filiation  des  4  premiers  degrés  que 
d'une  manière  hypothétique. 

2.  —  Ferré  (Bertrand),  fils  de  Guillaume  (1°'  de- 
gré, §  Ier),  acquit  la  Bouleur  en  1389  avec  son  frère. 
Il  paraît  avoir  eu  pour  fils  Guillaume,  qui   suit. 

3.  —  Ferré  (Guillaume),  sgr  de  la  Bouleur  en 
partie,  fit  accord  le  12  sept  1445  avec  Colin  Ferré 
(3e  deg.,  §  1e"),  au  sujet  de  la  Bouleur.  Dans  cet  acte 
est  mentionné  Thomas,  qui  suit.  (Un  peut  le  croire  fils 
de  Guillaume,  d'après  l'ordre  chronologique.) 

4.  —  Ferré  (Thomas),  sgr  de  la  Bouleur  eu 
partie,  vivant  en  1445,  fig  ire  connue  verrier  delà 
Bouleur  dans  une  enquête  de  1469.  (Arch.  Vien.  G. 
S36.)  Il  se  serait  marié  vers  1440  et  aurait  ou  Thomas, 
qui  suit. 

5.  —  Ferré  (Thomas),  sgr  de  Merlet  ou  Merlay 
et  de  Lafont  ou  la  Font  (Mouterre,  Vien.),  fut  témoin 
le  30  janv.  1505  dans  une  enquête  au  sujet  de  la  no- 
blesse d'Jthier  du  Breuil-rHSliou,  sgr  de  Combes.  Il  est 
dit  âgé  alors  de  60  ans.  Il  a  dit  se  marier  vers  1480  et 
avoir  :  1°  PiEniiE.  qui  suit  ;  2*  Thomas,  qui  a  formé  la 
branche  de  Frcdière,  §  X. 

6.  —  Ferré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Merlet  et  de 
Lafonl,  épousa  le  16  mars  1519  Madeleine  Maigret,  qui, 
étant  veuve,  fut  taxée  pourle  ban  du  Limousin  en  1568. 
(Ri  M.  Nat.  B-ms  Limousins,  170).  Elle  partagea  le  15  août 
1522?  la  succession  dudit  Pierre  avec  ses  enfants  mi- 
neurs, qui  étaient  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2°  Claude,  Ec, 
sgr  de  la  Fout,  lit  accord  avec  le  sgr  de  Puyierricr  (  Mil- 
lac,  Vien.)  le  17  fév.  1574.  (Bibl.  Nat.  Puyferrier.)  Marié 
le  2  mai  1564  à  Françoise  Maigret,  il  en  eut  2  filles: 
o.  Marguerite,  b.  Jeanne.  Il  avait  testé  le  5  mai  1576; 

3°  André,  qui  épousa  le  17  janv.  1556  Louise  Chioche, 
dont  il  eut  4  tilles  :  ./.  Jeanne,  h.  Renée,  c.  Loi  [Si, 
i/.  Pbrrine.  (Les  veuves  et  tilles  de  Claude  et  André 
furent  maintenues  en  leur  noblesse  le  17  juin  1599  par 
Iluault  de  Moutmagny.) 

4°  Jean. 

7.  _  Ferré  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Merlet  et  de 
Fougère?  ou  Faugières,  fui  taxé  en  I56S  pour  le  ban  du 
Limousin,  t Ici.  196.)  Il  épousa  le  5  oct.  15.6  Frani 


^ liltICI 

Ciiiochk,  cl  lil  sou  testament  le  2Héc.  1S68,  en  faveur 
de  sa  feiiiuie,  dans  lequel  il  désigne  comme  ses  exécu 
teurs  testamentaires  Florent  Chioche,  «on  beau-frère,  et 
André  Ferré,  son  onde?  Il  mourut  avant  le  8  mais 
1579,  et  ses  bieus  furent  partagés  le  '.I  nov  1:185  entre 
sa  veuve  et  ses  enfants  :  f  Martin,  qui  suit  ;  2"  An- 
toine, époux  de  Marguerite  Cuiociie  ;  3"  JACQUES, 
4°  Florent,  Ec,  sgr  des  Roches,  qui  épousa  le  13déc. 
1579  Elisabeth  Roby  ou  Rabu  (Arch.  Vien.  G.  1361). 
dont  une  fille,  Catherine .  Le  23  juil.  1590,  il  constitua 
une  rente  en  faveur  de  sa  femme  et  de  sa  belle-sœur, 
Rose  Roby  ; 

5°  SÉBASTIEN,  6°  LÉONAnn,  1"  Jeanne,  sur  lesquels 
nous  n'avons  pas  de  renseignements.  Ces  11  derniers 
partagèrent  seuls  avec  Martin  le  9  nov.  I5S5.  (Nob. 
Lim.) 

8.  —  Ferré  (Martin),  Ec,  sgr  de  Merlet  et  des 
Péruges  (Manot,  Char.),  passa  une  transaction  avec  son 
frère  Florent  en  1576,  au  sujet  de  la  seigneurie  de  Mer- 
let :  il  servait  dans  la  compagnie  de  M.  de  Sansac,  eu 
1577,  lorsque  sou  frère  Florent  lui  céda  les  Péruges 
(de  la  Porte,  Cen3  do  qualité  de  la  Marche, 
fascicule  I,  70),  et  mourut  avant  1584?  Marié  en  1572 
a  Gabrielle  Rody  ou  Uauv,  il  en  eut:  1°  Florent,  qui 
suit  ;  2"  Jean,  Ec,  sgr  de  Salvert,  mort  sans  postérité. 

9.  —  Ferré  ^Florent),  Ec,  sgr  de  Merlet,  des 
Péruges  cl  des  Roches,  fut  maintenu  noble  le  29  nov. 
1584  par  Claude  Malon.  et  en  1599  par  Iluault  de 
Moitimagny.  Il  fut  convoqué  pour  le  ban  de  1000,  et  lit 
un  accord  avec  S'*-Radegonde  do  Poitiers,  en  1610. 
(Arch,  Vien.  G.  1361.)  Il  passa  un  acte  vers  la  même 
époque  avec  son  fils  Jean,  au  sujet  d'un  rente  a  l'Age- 
du-Faix  (Vigcan,  Vïen.i.  (Arch.  Char.  E.  865.)  Marié  en 
1600?  à  Jcanuc  Audebert, fille  deN...,sgr  de  l'Age-du- 
Faix,  il  en  eut:  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Jean,  Ec,  sgr 
de  l.nmolhe,  marié  le  6  août  1639  a  Aime  Riffadd, 
transigea  avec  ses  frères  le  10  nov.  1643,  et  eut  deux 
fils  :  a.  Pierre,  Ec,  sgr  des  Péruges,  marié  le  17  mars 
1661  à  Jacquette  nu  Pré,  dont  2  fils,  Flouent  et 
Pierre,  qui  furent  maintenus  nobles  avec  leur  mère  en 
sept.  1665  ;  b.  FnANÇois,  Ec,  sgr  de  Salvert,  qui  tran- 
sigea avec  son  frère  au  sujet  de  la  succession  de  leurs 
grand-père  et  grand'mère,  elausside  leur  oncle  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Salvert  ; 

3'  Florent,  lige  de  la  branche  de  Pindray,  §  IX. 

10.  —  Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Péruges, 
Merlet,  des  Roches  et  de  la  Sermonnière,  transigea 
avec  ses  frères  les  9  mai  1639  et  10  nov.  1643,  et 
fut  maintenu  noble  en  1665,  en  justifiant  d'une  lîlialion 
suivie  depuis  1484.  11  avait  épousé  Françoise  Fhicon, 
dont  il  eut,  entre  autres  enfants,  Louis,  qui  suit. 

11.  —  Ferré  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Sermonnière 
et  de  Lucy-de-Rois  (Rourgogue),  fut  confirmé  dans  sa 
noblesse  le  16  sept.  1671  par  arrêt  du  conseil  d'Etat, 
habitant  alors  l'élection  de  Vezelay,  en  Champagne  ;  il 
emprunta  pour  cela  les  titres  de  la  branche  de  Pé- 
roux,  qu'il  ne  rondit  qu'eu  partie.  Il  servit  aux  armées 
et,  étant  en  Bourgogne,  il  y  épousa,  le  3  juin  1661, 
Jeanne  MlLLOT,  fille  de  Guillaume, Ec,  sgr  de  Luey-de- 
Bois.  Il  revint  plus  tard  en  Poitou,  où.  il  mourut,  lais- 
sant :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Louise,  3°  Fran- 
çoise, mortes  sans  alliance. 

12.  —  Ferré  (Jacques).  Cher., sgr  de  la  Sermon- 
nières  et  des  Péruges,  né  le  9  avril  1666  à  I.ury-de- 
Bois,  fut  maintenu  noble  en  Poitou  en  1715,  et  testa  le 
11  nov.  1724.  lia  mentionné  les  événements  extraordi- 
naires de  son  temps, ainsi  que  lanaissanco  de  ses  enfants, 
sur  un  registre  qui  est  encore  entre  les  mains  de  la 
famille.  Il  épousa  le  20  juil.   1694  Anne  de  Masvallier, 

Diction.  Histoii.  et  Généal.  uns  Familles   bu 


FERRE 


■101 


fille  de  Eusèhe,  Ec.  sgr  de  Vallade,  el  de  Agathe 
Guyot,  et  eut  13  enfants:  1"  Françoise,  née  le  28  janv. 
1695,  décédéc  en  1096  ;  2"  Jeanne,  née  le  11  fév.  1696, 
morto  le  S  juin  1718  ;  :; ■•  Eusèbk,  né  le  19  fév.  1697, 
célibataire,  fit  donation  de  tous  ses  biens  a  son  plus 
jeune  frère,  à  l'occasion  de  son   mariage,  et    mourut  en 

1763  ;  4"  Louise,  née  le  26  avril  1698,  décédée  ' 
5  ans;  .'>•  Catherine,  née  le  6  mars  1700  ;  6°  Etienne, 
né  le  20  avril  1702,  mort  jeune  ;  7°  Jean,  né  le  6  janv. 

1703,  décédé  le  10  mars  1706;  8"  Louis,  né  le  30  juil. 

1704,  entra  au  service  en  1720  comme  cadet  gentil- 
homme et  mourut  à  Paris  le  15  fév.  1724;  9°  Marie- 
Anne,  née  le  16  mars  1706,  épousa  François  Igonnin. 
Ec,  sgr  de  Ribagnac;  10"  Etienne.  Ec,  sgr  des  Pé- 
ruges, né  le  20  juin  170S,  servit  pendant  quelques  an- 
nées comme  cadet  gentilhomme,  puis  revint  en  Basse- 
Marche,  où  il  mourut  le  h  fév.  1764  ;  11°  Joseph,  né  le 
13  nov.  1709,  mort  au  berceau;  12"  Jean,  décédé  le  lit 
déc.  1710,  âgé  de  6  ans;  13"  Gaspard,  qui  suit. 

13.  —  Ferré  (Gaspard),  Chev.,  sgr  de  la  Ser- 
monnière cl  des  Péruges, né  le  20  sept.  1712,  reçu  dans 
la  compagnie  des  cadets  gentilshommes  de  M.  de  Lam- 
bertye  du  Bouchet,  le  8  mai  1733,  a  Metz,  servit  pendant 
quelques  années  et  revint  en  Basse-Marche.  Il  mourut  à 
Péruges  le  7  fév.  1796.  Marié,  le  19  fév.  1756,  a  Jeanne 
du  ïheil,  fille  de  feu  Simon,  Chev.,  sgr  de  la  Lande  et 
de  la  Rochère,  et  de  Anne-Marie  Foucard  de  la  Garde, 
il  en  eut  :  1»  Marguerite,  née  le  13  août  1757  ; 
2"  Louis,  qui  suit  ;  3°  Marie-Thérèse-Ge.neviève, 
née  le  5  sept.  1760  :  4"  Marie-Charlotte,  née  le 
29  mars  1761  ;  5"  François,  Ec.,  sgr  des  Péruges,  né 
le  17  nov.  1762,  comparut  à  la  réunion  de  la  noblesse 
de  la  Marche  en  1789  ;    6"  Balthazar,  né  le   27  juil. 

1764  ;  7°  Louis,  né  le  2S  juil.  1767,  émigra  et  servit 
en  qualité  de  maître  dans  la  1"  compagnie  d'ordon- 
nance du  Poitou,  à  l'armée   des  Princes. 

14.  —  Ferré  (Louis  de),  Chev.,  sgr  de  la  Ser- 
monnière, des  Péruges.  etc.,  né  le  7  sept.  1765,  était 
connu  sous  le  nom  de  M's  de  Ferré.  Il  fut  maire  de 
Mouterre  après  la  Révolution,  et  devint,  a  la  Restau- 
ration, capitaine  de  fusiliers,  à  la  3"  cohorte  de  la  légion 
de  la  garde  nationale  île  l'arrondissement  de  Montmo- 
rillon.  Il  décéda  le  11  mai  1843.  Il  avait  épousé  en 
1797,  étant  en  émigration,  Louisé-Euphrosine-Josèphe 
d'Arniolis  ou  Armalis,  fille  de  Antoine-Guillaume.  M's 
d'Aruiolis,  et  de  Marie-Euphrosine  Imbert,  et  en  eut  : 
1°  Marie-Louise-Pauline,  née  en  1800,  mariée  le  ... 
oct.  1821  à  Hubert  Guichard  des  Ages  :  2"  Marie-Louise, 
née  en  1802,  qui  épousa  le  7  mai  1827  (lustave  Allou- 
veau  de  Montréal;  elle  vivait  encore  en  juin  1S93. 


§  ix. 


Branche    de    Pikdray. 


10.  —  Ferré  (Florent),  Ec,  sgr  de  Bois-Com- 
mun et  de  Pindray  (Vien.),  fils  de  Florent, el  de  Jeanne 
Audebert  (9'  deg.,  .5  VIII),  lit  aveu  de  Pindray  le  13 
déc.  1633  a  Montmorillon.  Il  épousa  Elisabeth  Cornuel, 
qui,  étant  veuve,  fut  maintenue  dans  sa  noblesse  en  sept. 
1667.  avec  son  fils  :  1°  Louis,  qui  suit.  11  avait  eu  éga- 
lement :  2"  Marguerite,  mariée  le  9  nov.  1659  (Augier 
etNaudé,  not  a  Moutniorilloii)  a  François-Simon  du  Tcil, 
Ec,  sgr  de  Mouterre  (Gliérin,  f.  193)  ;  3°  Anne,  mariée 
le  7  juil.  1665  à  Pierre  Vérinaud,  Ec,  sgr  du  Rivau; 
4°  LÉONonE,  épouse  de  Jacques  de  Teil,  Ec,  sgr  de 
Villevcrt. 

11.  —   Ferré    (Louis),   Ec,   sgr    de    Pindray, 

épousa  le  16  fév.  1659  Françoise  Taveau  (remariée 
ensuite  à  Jacques  Berthelin,  Ec,  sgr  d'Ailîres),  lillo  de 
Gaspard,  Bon  de  Morthemer,  ot   de  Esther  de  Rochc- 

Porroi  26 


402 


FERRF 


chouart.  11  fut  maintenu  en  sa  noblesse  avec  sa  mère, 
le  3  sept.  1667,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  Pindray, 
le  5  iléc.  166S.  Il  n'eut  qu'une  fille,  Marie-Esther, 
née  le  14  mars  1660,  et  baptisée  le  10  nov.  1663  a 
Pindray,  mariée  le  16  fér.  1678  à  Bonaventure  Girard, 
Ec,  sgr  de  Cliampignolle,  a  qui  elle  apporta  la  terre 
de  Pindray. 

g  X.  —  Branche  de  I  it  t  i>u  iti  SS 

6.  —  Ferré  (Thomas),  Ec.,cst  le  premier  men- 
tionné dans  le  Nobil.du  Limousin  et  dans  les  preuves  des 
pages  du  Roi  en  1757.  (Cah.  titres,  284.)  Il  paraît  avoir 
été  fils  de  Thomas  (oB  deg.,  g  VIII).  Il  épousa  Perretle 
Marbeuf  ou  Mabbault,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Pierre,  qui  partagea  avec  François 
en  1570  ;  3°  Claude,  curé  de  Sivaux  ?  ;  4»  Jean,  Ec, 
sgr  de  Fayolle,  qui  fil  cession  de  droits  k  son  frère  aîné 
le  lojuin  1545.  (Carrés  de  d'Hozier.  254  et  284).  Il 
épousa  Marguerite  Maigret,  qui,  étant  veuve,  fut  taxée 
pour  le  ban  du  Limousin  en  15GS  (n°  170). 

7.  —  Ferré  (François),  Ec.,  sgr  de  Frédières 
(Leslcrps,  Charente)  et  de  Lafond,  partagea  avec  son  frère 
Pierre  le  13  fév.  1570,  et  fit  hommage  de  Frédières  le 
20  janv.  1561  à  Antoine  Ferré,  Ec,  sr  de  Méollet.  (Car. 
de  d'Hozier.)  Il  fut  taxé  en  1568  pour  le  ban  du  Li- 
mousin (n°  203),  et  avait  épousé  le  10  juin  1545 (de  la 
Bocho,  not.)  Anne  Chioche,  fille  de  feu  André;  Ec., 
sgr  de  Frédières  (Nouv.  d'Hozier,  f.  133),  et  en  eut 
entre  autres  enfants  Florent,  qui   suit. 

8.  —  Ferré  (Florent),  Ec,  sgr  de  la  Lande 
(Leslcrps,  Char.)  et  de  Frédières,  homme  d'armes  de 
la  c'"  de  Marc  de  la  Béraudière  en  1587,  fut  confirmé 
dans  sa  noblesse   le  20  nov.  1584    par  Claude    Malon. 

11  épousa  le  2  (alins  le  7)  déc.  1571  (Richard,  not.) 
Charlotte  Vébinaud,  fille  de  Ylhier,  Ec,  sgr  de  Bour- 
gessc  Nouv.  d'Hozier, f.  133),  dont  il  eut  :  1"  Martial, 
qui  suit  ;  2°  Jean,  3°  Mabie,  épouse  de  Gabriel  Péni- 
gut,  s'  d'Ardan;  ces  deux  derniers  renoncèrent, en  faveur 
de  leur  frère  Martial,  k  la  succession  de  leurs  père  et 
mère.  (Carr.  d'Hozier,  f.  254.) 

9.  —  Ferré  (Martial),  Ec,  sgr  de  la  Lande  et  de 
Frédières,  épousa  le  28  janv.  1602  (Chevalier  et  la 
Roze,  not.)  arch.de  Fraisse)  Renée  Texereau,  fille  de 
Louis,  sr  de  Givcrdan,  et  de  feu  Jeaune  Barhade,  sa 
deuxième  femme.  11  fut  confirmé  dans  sa  noblesse  le 
7  juil.  1634  par  les  élus  de  Limoges,  et  eut  pour  en- 
fants :   1°    Jacques,  qui    suit  ;  2°    Renée,  mariée  le 

12  fév.  1632  k  Jacques  du  Chiron,  Ec,  sgr  du  Peu- 
fremier  ?  qui  donnent  quittance  de  leur  dot  k  leurs  père 
et  mère  le  27  mai  1647.  (Carr.  d'Hozier.)  C'est  elle  qui 
se  remaria  sans  doute,  le  25  avril  1654,  à  Etienne 
Hugonneaii,  médecin  ;  3°  Jeanne,  mariée  le  3  juil.  1647 
a  Christophe  de  Cléré  ou  Claire,  Ec,  sgr  de  la  Cer- 
monière  (Nob.  Lim.  I,  391)  ;  4°  Louise,  mariée  le 
16  sept.  1649  k  Jean  de  Cléré,  Ec,  sgr  de  Fayolle  ; 
5°  Françoise,  mariée  le  10  fév.  1650  k  Louis  de  Cléré, 
Ec,  sgr  de  l'Age;  6°  Madeleine,  7°  Gabbielle,  dé- 
cédées l'une  et  l'autre  avant  le  2  fév.  1644.  (Carr.  de 
d'Hozier,  f.  254.) 

10.  — Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Lande  et 
de  Frédières,  maintenu  dans  sa  noblesse  par  d'Agues- 
seau  le  8  oct.  1667,  épousa  le  2  fév.  1649,  à  Lesterps, 
Marie  Charpentier,  fille  de  feu  François,  Ec,  sgr  de 
Bararcou,  et  de  Marguerite  de  la  Garde  (Carr.  de  d'Ho- 
zier), et  en  eut  :  1°  Martial,  né  le  20  mars  1650,  dont 
la  destinée  est  inconnue  :  2°  Gauthier,  qui  suit  ; 
3°  peut-être  Anne-Catherine,  morte  à  32  ans,  et 
inhumée  le  2  mai  1699. 


FERRK 


11.  —  Ferré  (Gauthier).  Ec,  sgr  du  Mas  (Bri- 
gueil-l'Aîné,  Charente)  et  de  Frédières,  fut  inscrit  d'office 
k  l'Armoriai  de  1700,  avec  un  blason  de  fantaisie:  a  de 
sinople  k  8  fers  k  cheval,  d'argent  »,  et  fut  maintenu 
noble  avec  son  fils  aîné  le  31  janv.  1715.  Il  épousa  le 
17  nov.  1681  (Arch.  île  Fraisse)  Marie  Leclerc, fille  de 
Etienne,  Ec.,  sgr  de  Monsbazet  et  de  la  Couronne, et  de 
Jeanne  du  Queyroix  (Nouv.  d'Hozier,  f.  133).  et  eut 
pour  enfants  :  1"  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Jean,  qui  devait 
recevoir  de  son  frère,  comme  droits  de  succession,  la 
somme  de  10.000  liv.  (ld.) 

12.  —  Ferré  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Mas,  la 
Lande,  Frédières  et  la  Jaraudie  (Brigueil-l'Aîné,  Char.), 
maintenu  noble  en  1715  (A.  H.  P.  22),  épousa,  avec 
dispenses,  k  S1  Maurice  de  Limoges,  le  12  août  1700 
(le  contr.  est  du  15  déc.  1699),  sa  cousine  Marguerite 
LECLEnc,  fille  de  feu  Etienne,  Chev.,  sgr  de  la  Jaraudie, 
el  de  feu  Catherine  de  Chamborand.  Il  mourut  vers 
1740,  ayant  eu:  1°  Etienne,  qui  suit:  2°  François, 
Chev.,  sgr  du  Mas.  Chev.  de  Malte,  mort  au  château  do 
la  Jaraudie,  le  19  oct.  1781  ;  3°  Marie,  morte  au 
même  lieu  le  3  janv.  1777,  célibataire  ;  4°  Elisabeth, 
née  à  la  Jaraudie  le  S  sept.  1708,  religieuse  de  S'»-Croix 
à  Brigueil,  et  décédée  le  12  avril  1769;  5°  Margue- 
rite, dilc  M11"  du  Boucheron,  née  le  13  juil.  1718, 
aussi  religieuse,  déeédéc  le  17  fév.  1762  et  inhumée 
(ainsi  que  la  précédente)  dans  l'église  de  Brigueil  ; 
6°  Marie  iNob.  Lim.  IV,  591),  mariée  k  Pierre  de 
Tessières,  Ec,  sgr  de  Boisbertrand  ;  7°  d'après  d'au- 
tres notes,  Catherine  mariée,  k  Brigueil,  k  François- 
Amable  de  Tessières,  Chev.,  sgr  de  Boisbertrand. 

13.  —Ferré  (Etienne),  Chev.,  sgr  de  la  Jaraudie, 
la  Lande  et  Frédières,  épousa  le  1"  juin  1736  Elisa- 
beth des  Monstiers-Mérinville,  fille  de  François,  Chev., 
B°°  d'Auby  et  la  Valette,  et  de  Thérèse- Sylvine  de  Co- 
gnac, et  mourut  k  la  Jaraudie  le  23  fév.  1782,  k  71  ans, 
ayant  eu:  1'  Jacques,  né  le  16  fév.  1738,  k  Brigueil  ; 
2°  François,  qui  suit  ;  3°  François-Amable,  né  le  25 
mai  1740,  à  BrigueiU'Atné.  D'après  certaines  notes,  il 
aurait  été  reçu  Chev.  de  Malle  en  1756,  devint  capi- 
taine au  régiment  de  Bourgogne  et  mourul  le  5  juin 
1768  ;  4°  Pierre-Sylvain,  né  le  24  mars  1741,  reçu 
Chev.  de  Malte  en  1756  (Arch.  de  Fraisse),  mort  jeune  ; 
5°  Marie,  née  le  12  fév.  1742  ou  1743,  religieuse  de  la 
Trinité  de  Poitiers,  fut  chassée  de  son  couvent  par 
la  Révolution  et  mourut  k  Poitiers,  le  14  juil.  1820  ; 
6°  Etienne-Annet,  né  le  2  mars  1714,  reçu  Chev. 
de  Malle  en  1756,  aliàs  1767.  Nommé  en  1781  com- 
mandeur de  grâce  de  la  commanderie  de  Monlferrant, 
en  Auvergne,  pour  services  rendus  k  l'Ordre,  il  se  rendit 
à  Malte.  Son  absence  le  fit  considérer  comme  émigré 
pendant  la  Révolution,  ses  biens  furent  séquestrés  et, 
après  la  capitulation  de  Malte,  il  se  rendit  en  Suisse, 
où  il  mourut  a  Frihourg.  en  l'an  IV;  7°  Alexandre, 
né  le  10  avril  1745,  morlau  berceau. 

14.  —  Ferré  (François  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Jaraudie,  Frédières,  la  Tonraille,  etc.,  né  le  25  avril 
1739,  k  Brigueil,  fit  ses  preuves  de  noblesse  pour  entrer 
page  du  Roi  en  sa  grande  écurie,  le  8  juin  1757.  (Cab. 
tilrcs,  284.)  Reçu  le  !•'  juil.  1757,  il  resta  aux  pages 
jusqu'au  6  mai  1760,  époque  où  il  entra  en  qualité  de 
cornette  en  pied  dans  les  carabiniers.  (Certificat  de 
Louis-Charles  de  Lorraine.)  Présenté  pour  les  honneurs 
de  la  cour  sous  le  nom  de  marquis  de  Ferré,  il  fut 
convoqué  avec  ce  titre  k  l'assemblée  de  la  noblesse  de  la 
Marche  le  10  mars  1789.  Il  mourut  vers  1794,  ayant 
quitté  la  Jaraudie  qui  avait  été  complètement  pillée  en 
1793.  Il  avait  épousé  k  Paris,  le  25  juin  1760,  Adélaïde- 
Louise-Nicole  de    Savary  de  Boutervilliers,  fille  de 


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Pierre-Paul,  et  de  Anne  Crespin  de  Senelràges,  et  ou 

eut  :  1"  Annkt  François-Louis-Nicolas,  ne"  à  la  Ja- 
raiuliii  le  5  murs  1768,  reçu  page  du  Roi  en  sa  grande 
écurie  le  18  mars  17S3,  et  mort  à  Versailles  en  1787. 
d'une  chute  de  cheval:  2°  Etiennb-Pieiirk-I'ait.,  Chev. 
de  Malte  ;  3°  Anne-Thérksk-Fi.ore,  inscrite  en  1711 
pour  une  place  au  chapitre  noble  de  S'-Antoine  de 
l'Ordre  de  Malte  (Arch.  de  Fraisse)  ;  4"  N...,  garçon, 
né  le  19  déc.  1773,  mort  en  bas  âge. 


§  XI. 


Branche    de  Faighhe 


C'était  sans  doute  un  rameau  de  la  Branche  des  Péruges 
(§  VIII). 

Ferré  (François), Ec.,  sgrdo Faugère  ou  Faugeré? 
Roussigny  (Lathus,  Vien.),  fut  maintenu  noble  en  Poitou 
le  3  sept.  1667,  et  décéda  à  Pressac,  le  8  juil.  1669. 
11  épousa  à  Latbus,  le  12  juin  1644,  Marguerite  de 
Lespine,  fille  de  François,  Ec.,  sgr  de  Boussigny,  et 
de  Madeleine  Brun,  dont  il  eut  au  moins  :  I"  François, 
baptisé  le  11  oct.  1648  (à  Latbus,  comme  les  suivants); 
2'  Jacques,  qui  suit;  3°  Pierre,  bapt.  le  30  mai  1652, 
décédé  le  7  mai  1654;  4'  Félix,  baptisé  le  6  oct.  1654  ; 
H»  Emmanuel,  baptisé  le  5  déc.  1655  ;  G0  Jacques, 
bapt.  le  5  déc.  1655  (ou  parrain)  ;  7°  Louis,  bapt.  le 
8  sept.  1665,  eut  pour  parrain  Louis  Ferré,  Ec.,  sgr  de 
la  Ganterie  ;  8*  sans  doute,  Marie,  qui  épousa,  vers 
1665,  Joseph  Nouveau,  sr  de  la  Nollièrc,  archer  de  la 
maréchaussée  de  Montinorillnn.  Elle  fut  inbuméc  à 
Latbus  le  1"  fév.  1681.  (Reg.) 

Ferré  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Faugère,  Forge, 
habitant  la  p**'  do  Houterre,  né  le  17  avril  1651, 
baptisé  le  16  juin  1652,  épousa  le  28  fév  1672 
(Mauprevnir)  Marie  Pbévost,  décédée  veuve  le  24  sept. 
1734,  à  68  ans  (Mauprevoir,  dont  :  1°  Marguerite,  née 
le  26  déc.  1672  (Maupr),  qui  épousa  vers  1695  Louis 
Gergeau,  Ec.,  sgr  des  Cartes  ;  puis  Charles-Etienne  de 
Masvallier,  Ec..  sgr  de  Langère  ?  et  décéda  à  Mauprevoir 
le  27  sept.  1734  ;  2"  Jacques,  né  le  4  oct.  1673  ou 
1683,  décédé  jeune  ;  3°  Paul,  Ec.,  sgr  de  la  Font,  né 
vers  1684, décéda  le  21  juil.  1715.  à  Châtain;  4°Maiuk- 
Madeleine,  née  le  7  avril  1687  à  Châtain  ;  5°  Susanne. 
née  le  17  juin  1690  à  Mauprevoir  ;  6°  Jean,  qui  suit  ; 
7°  René,  né  le  5  juil.  1696  à  Mauprevoir,  décédé 
jeune. 

Ferré  Jean),  Ec.  sgr  de  Faugère,  né  à  Maupre- 
voir le  20  nov.  1692,  vendit,  étant  mineur,  avec  son  frère 
Paul,  Etienne  de  Masvallier,  et  leurs  sœurs  Marguerite, 
Madeleine  et  Susanue,  la  borderie  du  Clain,  le  13  juil. 
1713.  (Arch.  Vien.  La  Réau.)  Il  épousa  Perrine 
Herbel,  dont  il  eut  au  moins  Françoise,  née  lo  21  oct. 
1724  à  Châtain. 


FEItKK.  —  Famille  de  Bretagne,  dont  quelques 
membres  ont  haliité  le  Poitou.  On  la  trouve  établie  en 
Anjou  au  xiv»  siècle.  Parmi  ses  membres  on  trouve 
N...  Ferré,  sénéchal  de  Rennes,  Ec,  elles  autres  per- 
sonnages placés  à  tort  en  tète  de  la  généalogie  des 
Ferré  de  Frédières  (du  Poitou)  dans  le  Di<  t.  de  la  No- 
blesse. 

Blason  :  d'argent  à  la  fasee  d'azur  accompagnée  de 
3  molettes  de  gueules.  (Rcg.  de  Malte. 
P.  de  Courcy.) 

On  trouve  les  notes  suivantes  dans  lo 
registre  du  grand-prieuré  d'Aquitaine. 

Ferré  (René),  Ëc.,sgr  des  Coutures, 
habitant  près  Saumur  en   Anjou,  épousa 


Ferré  (Jean),  Ec,  sgr  des  Coutures,  marié  vers 
1570  a  Catherine  Le  Mastin,  fille  de  Gabriel,  Ec,  sgr 
de  Nuaillé, et  de  Anne  Le  Roui  delà  Roche-dos- Aubiers, 
en  eut  au  moins  Charlotte,  mariée  à  Philibert  de  la 
Cha|ielle-Raiusouin,  Ec,  sgr  de  la  Troussière. 

Ferré  (Marie),  fille  d'honneur  de  la  reine  douai- 
rière Louise,  veuve  de  Henri  111,  épousa  vers  1600  Jean 
Aubert,  Ec,  sgr  de  la   Noruiandclière,  eu   Bas-Poitou. 

Il   Itltl      on   FERRET.    —  Ce   nom   est 

commun  à  diverses  familles  en  Poitou.  L'une  d'elles  a 
figuré  dans  féchevinage  de  Niort. 

Blason  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  de  1700  on  a 
donné  d'office  à  Samuel  Ferré,  sr  de  la  Fayollc,pair  et 
bourgeois  de  Niort  :  <■  d'azur  à  2  fers  à  cheval  d'or, 
l'un  sur  l'autre  »  ;  a  Benjamin  Ferré,  marchand:  «  d'or 
au  cerf  de  gueules  ». 

Ferré  (Renée)  épousa  vers  1620  Paul  Chalmol, 
s'  de  Piedfoulard. 

Ferré  (André),  maître  chirurgien  a  Niort,  acquit 
une  maison  dans  la  ruePorte-S'-Jean  en  1641.  Il  épousa 
Jeanne  Boursaid.  (Arch.  D.-S.  E.  610.) 


§1". 


Branche    de  Ballet. 


Marie  de  Guémadeuc,  dont  : 


1.  —  Ferré  (Pierre),  marié  vers  1630  à  Madeleine 
Chargé,  fille  de  Jacques,  et  de  Jeanne  Brotheron,  en 
eut  au  moins  :  I"  Etienne,  qui  suit  ;  2*  Madeleine, 
née  le  24  fév.  1636  et  mariée  lo  1"  mai  1666  à  Nicolas 
(ou  Noél)  Bastard;  3*  Jeanne,  mariée  le  2  mai  1672  à 
François  Pastureau,  sgr  de  la  Règle  ;  4"  Marie,  née  le 
29  janv.  1634,  mariée  le  21  fév.  1661  à  François  As- 
sailly,  Ec,  sgr  du  Peux;  5"  Pierre,  sr  de  Lorgcrie, 
marié  à  Louise  Joobebt,  dont  il  eut  Louise,  mariée  à 
N...  Roulhier,  procureur  à  Bcnon. 

2.  —  Ferré  (Etienne),  pair  du  corps  de  ville  de 
Niort  en  1675,  marié  le  12  janv.  1660  à  Madeleine 
Bérault,  eu  eut  :  1"  François,  qui  suit;  2°  Madeleine, 
3"  Elisabeth,  mariée  le  24  oct.  1695  a  André  Ferré, 
marchand  ;  4°  Guillaume,  qui  épousa  Marguerite 
Fouasseau,  dont  il  eut  au  moins  Louise,  mariée  a 
Jacques  François,  sr  de  Besnay.  procureur  à  Chizé  ; 
5*  Charles,  marié  avec  Marie  Pabthenav,  en  eut  2 
enfants  ;  6'  Jacob,  procureur  à  Niort,  pair  de  celte 
ville  et  lieutenant  au  régiment  royal  (1732). 

3.  —  Ferré  (François),  s'  de  Ballet,  épousa  Ca- 
therine Magnï  (de  Vouillé),  dont  il  eut  2  enfants. 

§  II.  —  Branche  de  la  FaV'OLLE. 

1.  —  Ferré  (Benjamin),  s'  de  la  Fayolle  et  du 
Pin,  pair  de  Niort  en  1599  et  1616,  épousa  d'abord 
Marie  Boijrgët?  puis  Judith  Chaude,  et  mourut  le  27  juil. 
1633,  ayant  eu  :  !'  Samuel,  qui  suit  ;  2"  Marie. 

2.  —  Ferré  (Samuel),  s'  de  la  Fayolle,  maître 
apothicaire,  décédé  le  7  janv.  1636,  avait  épousé  Fran- 
çoise Lévesque,  dont  il  eut:  1°  Samuel,  qui  suit; 
2*  Louise,  décédée  le  27  avril  1655. 

3.  —  Ferré  ^Samuel),  s'  de  la  Fayolle,  né  le  23 
déc.  1635,  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700  ;  il 
épousa  vers  1665  Catherino  Clément,  sans  doute  fille 
de  René,  sgr  de  la  Burgaillerie,  et  do  Catherine  Rivet, 
ot  en  eut  au  moins  :  1*  Samuel,  qui  suit  ;  2*  Cathe- 
rine, née  le  15  fév.  1671,  mariée  le  18  juil.  1695  à 
Louis  Jacques,  Ec,  sgr  de  Chiré,  puis  a  Etienne  Legicr 
de  la  Sauvagère,  qui  possédait  des  terres  aux  Pastis  en 
1718  (Arch.  la  Barre,  II);  3'  Louise,  née  le  21  août 
1672. 


404 


FKRRETEAU 


4.  —  Ferré  (Samuel),  sr  de  la  Fayolle,  marié  à 
Anne  Bouhault,  et  décédé  avant  1717,  avait  eu  : 
!•  Tean-Jacob,  qui  suit;  2'  Etienne,  né  le  13  oct.  1692; 
3*  Catherine,  mariée  le  23  avril  1717  à  Jean  Laidin, 
s'  de  la  Bouterie,et  décédée  le  23  nov.  1751  ;4»  André, 
marié  le  2  janv.  1718  à  Madeleine-Nicole  Barbei.eyée, 
mort  après  1746  ;  5'  Marguerite,  mariée  le  15  fév. 
1734  à  Louis  Sauvaget,  maître  chirurgien  ;  6*  Marie- 
Anne,  née  le  14  oct.  1707. 

5.  —  Ferré  (Jean-Jacob),  procureur,  marié  le 
6  avril  1717  à  Catherine  Thibault,  mourut  le  24  sept. 
1749,  laissant  :  1"  Jacob-Samuel-Paul,  né  le  25  janv. 
1718,  décédé  le  8  mars  1719  ;  2°  Marie-Catherine, 
née  le  13  août  1719,  morte  le  2  août  1745  ;  3*  Jean- 
Ignace,  qui  suit. 

6.  —  Ferré  (Jean-Ignace, aliàs  Jean  Jacob-Ignace), 
procureur  à  Niort,  second  sjndic  de  sa  communauté  en 
1782,  né  le  14  août  1722,  épousa  le7  juin  174S  Jeaune- 
Eslher  Hardy,  et  décéda  le  10  déc.  1783,  ayant  eu  : 
1"  JeannK-Catherink,  mariée  le  7  sept.  1772  a  Louis- 
François  Menault;  2*  Paul-Jacob,  né  le  l"  nov.  1750  ; 
3°  Marguerite-Modeste,  née  le  3  mai  1752,  vivante 
en  1770;  4"  André,  qui  suit;  5°  Marie-Charlotte, 
née  le  15  nov.  1754,  vivante  en  17S9;  6°  Marie-Anne, 
née  le  23  nov.  1755  ;  7°  Catherine,  née  le  1"  fév. 
4757  ;  8°  Marie-Angélique,  née  le  27  déc.  1758,  mariée 
le  14  nov.  1789  à  Jean-Anne  Brisset,  greffier  des  ex- 
perts ;  9*  Jeanne,  née  le  10  nov.  1760,  vivante  en 
1789. 

7.  —  Ferré  (André!,  procureur  à  Niort,  né  le 
4  oct.  1753,  épousa  Catherine  Robineau,  dont  il  eut: 
1*  Jean-Ignace-Auguste, né  le  10  avril  1786;  2°  Paul- 
Victor,  né  le  29  déc.  1789.  (Notes  Laurence.) 

FERRE  (de  la).  —  On  trouve  ce  nom  dans  un 
acte  notarié  passé  à  S'-Maixent  au  xiV  siècle.  Il  paraît 
êlre  différent  de  celui  des  de  la  Faire.  (V.  ce  nom.) 

Ferre  (Marguerite  de  la),  femme  de  Jacques  An- 
drault,  til  nu  accord  au  sujet  d'une  rente,  le  18  oct. 
1373,  à  S'-Maixent.  (Arch.  Vien.  E»  573,  Andraull.) 

FERRF.T,  —  Il  y  a  eu  peut-être  plusieurs 
familles  de  ce  nom.  Mais  dans  les  documents  anciens 
il  est  souvent  confondu  avec  Ferré. 

Blason  :  (peut-être)  «  d'azur  à  une  chaîne  d'or 
mise  en  bande  ». 

Ferret  (Jean)  fut  abbé  de  Moureilles  en  Bas- 
Poitou,  vers  1586-1622.  (11  était,  peut-être,  d'une 
autre  famille.) 

1,  —  Ferret  (Etienne),  Ec,  sgr  de  Marsilly,  fut 
trésorier  des  guerres  en  Poitou,  conseiller  et  secrétaire 
du  Roi.  11  épousa  à  la  Rochelle  Marie  Bardot,  remariée 
plus  tard,  avant  le  10  fév.  1651,  à  Gabriel  de  Voyon, 
sgr  du  Maine-Gobert,  lieutenant  criminel.  Il  en  eut  au 
moins  :  1°  Etienne,  né  le  7  août  1590;  2»  Marie,  née 
le  13  déc.  1592  ;  3°  Etienne,  qui  suit;  4*  Susanne  (ou 
Marik),  née  le  8  déc.  1594,  épousa  le  23  mai  1615 
Pierre  Salbert,  ministre  protestant. 

2.  —  Ferret  (Etienne),  Ec,  sgr  de  Marsilly,  né 
le  4  déc.  1593  a  la  Rochelle,  avait  un  procès  au  Prési- 
dial  d'Angoulêmc  le  10  fév.  1651.  Il  épousa  Catherine 
Guitard,  qui,  étant  veuve,  avait  un  procès  en  1680. 
(Arch.  Char.  Présidial.) 

FERRETEAE.-  On  trouve  ce  nom  commun 
à  plusieurs  familles, 

Ferreteau  (Jean),  chancelier  de  l'Eglise  de 
Luçon,  avait  un  procès  au  Parlement  de  Paris,  en  juil. 


I  I   Itlill    lt(     (de  la) 


1435,  contre    l'évêque  de  Luçon.   (Arch.  Nat.  X*»  20, 
f  87.) 

FERRIÈRE  (de  la).  —  Il  y  a  ou  peut-être 
plusieurs  familles  originaires  de  la  Ferrière  près  Par- 
thenay. 

Ferrière  (Raymond  de  la)  a  signé  parmi  les 
nobles  du  Mirebalais  la  charte  de  fondation  de  S«-André 
de  Mircbeau,  vers  1051.  On  trouve  S-  Raynaldi  de 
Verrarii.  (D.  F.  18.) 

Ferrière  (Bernard  de  la)  concéda  à  I'Absie  le 
domaine  du  Fouilloux,  donné  par  son  oncle  Raoul  Mau- 
clavel,  sous  l'abbé  Rainier  (vers  1170),  et  fut  témoin 
d'uue  donation  faite  par  Guillaume  Larchevêque,  sgr  de 
Parthenay,  en  1169.  (A.  H.  P.  25.) 

Ferrière  (Aimcry  de  la),  clerc,  fut  témoin  a 
Poitiers,  le  21  mars  1318  (1319),  d'un  accord  entre 
Guillaume  Pouvreau,  sgr  de  la  Barbotière  (Vausseroux, 
D.-S.),  et  Guy  de  Bure.  (Arch.  la  Barre.) 

Ferrière  (Guillaume  de  la)  est  arbalétrier  de 
Guillaume  Larchevêque,  sgr  de  Parthenay,  en  juil.  1385. 
(Bibl.  Nat.  Montres,  21539.) 

FERRIÈRE  (de  la).  —  Famille  de  la  Gàtine 
parthenaise,  qui  a  dû  posséder  au  moyen  âge  le  fief 
de  la  Ferrière,  près  Thénezay.  On  ne  trouve  que  quel- 
ques noms.  C'est  par  erreur  que  dans  la  i'e  édition  on 
les  a  placés  à  l'article  Ferrières. 

Ferrière  (Hugues  de  la)  avait  épousé  Agnès, 
qui,  étant  veuve,  acquit  en  127S  une  maison  à  Poitiers, 
près  l'abbaye  de  Slc-Croix,  moyennant  une  rente  en 
blé,  mesure  de  Frozes.  (Arch,  Vien.   S'e-Croix.) 

Ferrière  (Hugues  de  la),  Chev.,  sgr  de  Puisant 
(Thénezay,  D.-S.),  fonda  une  chapelle,  en  1321,  dans 
l'église  de  Thénezay.  (Pouillé  du  diocèse.) 

FERRIÈRE  (de  la).  —  Famille  qui  parait 
être  originaire  de  la  Ferrière  près  Gençay. 

Ferrière  (Guillaume  de  la),  juge  châtelain  de 
Lusiguan,  figure  dans  une  sentence  arbitrale  de  1332. 
(A.  H.  P.  11.) 

FERRIÈRE  (de  la).  —  Famille  de  la  Nor- 
mandie ?  dont  une  branche  habitait  le  Poitou  au 
xvii0  siècle. 

Blason  :  d'argent  a   2  lions  passants  de  sable,  l'un 
sur  l'autre.  (A.  H.  P.  23,  on  dit  les  lions 
u    léopardés  »    ;  mais  cette  expression  à 
cette    époque  signifie  «  passants  ».) 

Ferrière  (Jacques  de  la).Ec.,  sgr 
deBelhomme?  ou  de  Bellonnière,  habitant 
p'"  de  Payré,  près  Vivonne,fut  maintenu 
noble,  à  Poitiers,  le  29  août  1667.  Il  avait  été  parrain  a 
Pleuville  (Charente)  le  U  avril  1627  et  le  12  juil.  1629. 

(Reg.) 

Ferrière  (Renée  de  la)  fut  marraine  a  Pressac 
(Vien.),  le  22  mars  1640,  d'une  fille  de  René  Richard, 
Ec,  sgr  de  Jarrige. 

1.  —  Ferrière  (René  de  la),  Ec,  sgr  de  Be- 
lesme,  des  Sigots,  épousa  vers  1380  Renée  Duyal, 
dont  il  eut  au  moins  René,  qui  suit. 

2.  —  Ferrière  (René  de  la),  Ec,  sgr  de  Sais  ? 
Sigots,  Belesme,  Lescotière,  etc.,  fit  une  déclaration  à 
Champagné-S'-Hilaire  en  1607.  (Arch.  Vien.  G.  747.) 
Il  épousa  le  26  nov.  1606  (D.  F.  85,  f°  16)  Renée  de 
Moussy,  fille  de  Nicolas,  Chev.,  sgr  de  Puybouillard,  et 
de  Madeleine  Bonnin. 


m  ititn  ui>  («le) 


•£• 


FERRIËHGS  («le) 


4U5 


1  l mt  11  :  1*1  »  (de).  —  On  trouve  en  Poitou  les 
personnages  suivants  au  xme  siècle. 

Ferrièrea  (Jcau  de),  Joannes  de  Ferrariis, 
Chanoine  do  Sl,-Radogonde  de  Poitiers,  fut  député  à 
Rome  en  1260, par  l'évêque  de  Poitiers,  pour  y  défendre 
ses  intérêts  et  ses  prérogatives  contre  le»  protentions 
du  Chapitre  de  S'-llilaire-le-Grand.  (Arch.  Vien.,  Chap. 
de  S'-Hilaire.) 

Ferrières  (Jean  de),  archiprêtre  d'Ardun  (Ardin, 
1>.-S.),  du  diocèse  de  Poitiers,  a  scellé  de  son  sceau  une 
ratification  do  la  vente  faite  par  Renault  Bitoleau  au 
prieur  de  S'-Pierre-de-Mauzé,  au  mois  de  sept.  1216. 
(Peut-être  le  mémo  que  le  précédent.)  (Bibl.  Nat.  Aveux 
de  Mauzé.) 

FERRIÈRE8  (de).  —  Famille  noble  et  an- 
cienne, qui  parait  originaire  de  l'Anjou  ou  venue  a  la 
suite  des  ducs  d'Anjou.  Nous  la  croyons  différente  de 
celle  des  Ferrièrcs  de  Normandie.  Ou  la  trouve  en  Poitou 
dès  le  XV  siècle.  La  généalogie  suivante  a  été  dressée 
d'après  les  Carrés  de  d'Hozier,  f.  254,  déposés  à  la 
Bibliothèque  nationale,  le  travail  de  la  Chesuaye  des 
Bois,  les  registres  paroissiaux  et  les  notes  conservées 
dans  notre  cabinet. 
Blason  :  d'azur  a  3  pommes  de  pin  d'or,  la  tige  en 
haut,  2  et  1.  (D'Hozier,  t.  1,  page  258. 
La  Chesnaye  des  Buis  et  Vertot.)  Certai- 
nes brandies  ajoutent  :  une  bordure  de 
gueules. 

Ferrières  (Joséphine  de)  assiste 
le  16  août  1719  au  mariage  de  Armaud- 
Henii-Heicule  de  Caumont  et  de  Jeanne-Aniablo  Rous- 
seau de  la  Ferrandière.  (Rcg.  do  S'-Hilaire  de  la  Celle 
de  Poitiers.) 

§  I".  —  Branche  he  CHAMImoi\iy-le-»EC. 

1. — Ferrières  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Cham- 
pigny-Ie-Sec  [Vien.),  est  le  premier. degré  de  la  filiation 
que  nous  avous  pu  établir.  Il  rendit  aveu  à  René,  roi 
de  Sicile,  pour  son  château  de  Champigny,  nouvellement 
fortifié,  en  1457  et  le  22  mai,  allas  6  nov.  1460.  (M.  A. 
0.  1811).  Ce  fief  était  passé  récemment  entre  ses 
mains,  soit  par  acquisition,  soit  par  don  du  duc  d'An- 
jou, soit  par  suite  d'une  alliance.  11  transigea  le  19  nov. 
1468  avec  le  Chapitre  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers 
(Arch.  Vien.  §  819),  et  rendit  hommage  k  Jeanno  de 
France,  C,c,Be  de  Roussillon,  dame  de  Mirebeau,  le  16 
mai  1491.  Le  18  fév.  1499  (Fourré,  not.  a  Mirebeau),  il 
transigea  avec  son  fils  aîné,  k  qui  il  céda  l'hôtel  de 
Champigny,  rendit  aveu  à  Guy  de  Montfaueon,  sgr  de 
S<-Mesmin  (D.-S.),  le  5  juin  1501,  pour  le  fief  de 
Fondechien  (Arch.  Barre),  et  était  décédé  avant  le  12 
oct.  1501.  11  a  dû  épouser  d'abord  lsaheau,  ailleurs  dite 
Jeanne  du  Rivault,  puis  Mathurine  ou  Marie  de  Rion, 
et  eut  au  moins  du  1"  lit  :  1°  François,  qui  suit  ; 
2°  Louis,  prêtre,  prieur  de  la  Fontaine-au-Bois,  qui 
partagea  en  1504  avec  son  frère  aîné  ;  du  2*  lit: 
3°  Antoinette,  mariée  le  12  oct.  1501  à  Jcau  de  Mont- 
léon,  Ec,  sgr  de  la  Molle  ;  4°  Marie,  épouse  de 
Valérien  do  Cernis,  Ec.  Le  21  sept.  l.:in.  ils  vendaient 
à  Jeaunot  de  Ferrières,  leur  neveu,  3  setiers  et  6  bois- 
seaux de  froment  de  rente  que  ladite  Marie  avait  eus 
en  retour  de  partage  de  la  succession  de  feu  Jean  de 
Ferrières  et  de  Marie  de  Biou,ses  père  et  mère,  par  acte 
passé  devant  Bodin,  not.  a  Mirebeau.  (Car.  de  d'Hozier.) 
Jean  a  pu  épouser  aussi  en  1»*'  ou  2"  noces  une  D'- 
Aymar, fille  de  Jean,  sgr  de  Fondechien,  dont  il  a  eu  : 
5°  Isadeau,  mariée  à  Jean    de    la  Salle,  Ec,  sgr  de  la 


Marlollière.  (Arch.  de  la  Barre.)  11  pourrait  se  faire 
qu'il  y  ait  deux  Jean,  prie  et  fils. 

2.  —  Ferrières  (François  doi,  Ec.  sgr  de 
Champigny-le-Sec,  rendit  a  cause  de  cette  terre  plu- 
sieurs aveux  à  Jeanne  de  France,  C1""  do  Roussillon  et 
daine  de  Mirebeau,  en  nov.  1501,  le  26  avril  1504  et  en 
nov.  1508.  11  se  maria  deux  fois,  mais  on  ne  connaît 
pas  le  nom  do  la  l1'*  femme,  on  sait  seulement  qu'il 
épousa  le  10  mai  1518  Jeanne  de  Beauvollier,  veuve 
de  Charles  deSigny.  Ou  lorlitil  eut  au  moins  Jeannot, 
qui  suit. 

3.  —  Ferrières  (Jeannot  de),  Ec.,  sgr  de  Cliam- 
pigny-le-Scc,  rendit  le  15  avril  1521  un  aveu  au  châ- 
teau de  Mirebeau  pour  sa  terre  de  Champigny.  Il  épousa 

10  22  déc.  1516  (Vincent,  not.  a  Rom)  Radegonde 
Aiiemueht,  fille  de  Etienne,  Ec,  sgr  de  Teille,  et  de 
Liette  de  Janoillac,  dont  il  eut  :  1"  Thomas,  qui  suit  ; 
2»  Pierre,  Ec,  sgr  de  Signy,  transige  le  26  juin  1548 
(Le  Jau,  not.  a  Poitiers)  avec  son  frère  aîné,  Thomas, 
au  sujet  de  la  succession  de  feu  Jean  île  Ferrières,  et 
do  lsaheau,  allas  Jeanne  du  Rivault,  leurs  aïeux. 
Thomas  céda  h  Pierre  le  fief  de  Brault,  ps"  de  Maulay. 

11  vendit  le  fiof  de  Cbautebuzain  en  1561.  (Arch.  de  la 
Barre.)  Il  se  maria  deux  fois  et  en  dernier  lieu,  le  13 
août  1516,  a  Anne  Le  Gallois,  veuve  de  Pierre  de 
Mons.  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  Françoise,  qui  épousa 
René  de  Mons,  Ec,  sgr  de  la  Pierre  ;  .'1°  François, 
4"  Madeleine,  mariée  à  Jacques  de  la  Croix,  Ec,  sgr 
de  la  Courtière,  aliàs  de  la  Coutière  ;  5°  Françoise, 
épouse  de  René  de  Cléret,  Ec,  sgr  de  la  Maye. 

■i.  —  Ferrières  (Thomas  de),Ec,  sgr  de  Cham- 
pigny-le-Sec, transige  le  26  juin  1548  avec  son  frère 
Pierre,  au  sujet  de  la  succession  de  son  aïeul.  Il  fit  aveu 
en  1546  et  servit  au  ban  et  arrière-ban  d'Anjou  le  11 
nov.  1560.11  avait  épousé  le  1"  fév.  1542  (Pain,  not.  a. 
Mirebeau)  Isabeau  Binel,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Barre,  demeurant  a  Primery  (p,8'de  S'-Jcan-de-Sauvcs, 
Vien.), et  de  Catherine  Briault,  et  était  décédé  le  24  janv. 
1589,  ayant  eu  :  1°  Antoine,  qui  suit;  2°  Hélène,  qui 
fut  marraine  k  S'-Savin  de  Poitiers  les  11  août  1608, 
9  déc.  1612,  1  fév.  1616  et  1"'  août  1618,  avec  sa 
sœur  Esther;  elle  possédait  plusieurs  terres  qui  rele- 
vaient de  Puygarreau  ;  3"  Esther,  transigea  avec  sa 
sœur  Hélène  et  son  frère  le  1"  janv.  1594,  devant 
Aubert  et  Botreau,  not.  à  Mirebeau  ;  4°  Madeleim:.  'le 
concert  avec  ses  sieurs  Hélène,  Esther  et  Ëléonore, 
renonce,  en  faveur  du  mariage  de  leur  frère  avec  Jac- 
quette  de  Martel,  à  la  succession  de  leur  père  ; 
5°  Ëléonore,  épouse  de  Charles  de  la  Chaussée,  Ec, 
sgr  d'Ambrette,  transigea,  étant  veuve, la  9  janv.  1600, 
avec  son  frère  Antoine. 

5.  —  Ferrières  (Antoine  île),  Ec,  sgr  deCham- 
pigny-le-See,  du  Monteil  (S'-Jean-de-Sauves,  Vien.), 
servit  comme  chevau-léger  dans  la  compagnie  de  M.  de 
Chouppes,  gouverneur  de  Loudun.  Il  rendit  aveu  de 
Champigny,  le  H  nov.  1599,  à  Henri  de  Bourbon,  duc 
de  Montpensier,  sgr  de  Mirebeau  et  du  fief  noble  îles 
Rochelles,  au  sgr  baron  de  Chéneché,  le  4  mars  1625. 
Il  avait  épousé  en  1"'  noces,  le  24  janv.  1589  (Bérau- 
din,  not.  k  Mirebeau),  Jacquette  de  Martel,  fille  de 
Charles,  sgr  des  Aubiers,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  et 
de  Antoinette  de  Briizac  ;  puis  Louise  Lebel.  Il  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse,  sur  le  vu  de  ses  titres,  le  22 
mars  1599,  et  était  décédé  en  1626,  ayant  eu  du  l01'  lit  : 
1°  Jacques,  qui  suit;  2"  Charles,  Ec,sgr  de  la  Vallée 
et  de  la  Marin,  assista  au  mariage  de  son  frère  Jacques, 
le  21  déc.  1626,  avec  Geneviève  de  Brilhac.  C'est  lui, 
croyons-nous,  qui  fut  inhumé  à  Champigny-le-Sec,  le 
8  mai  1684,  en  présence  de  Nicolas  de  Ferrières,  Ec, 


406 


i  !  Kltll lt  i:**  (de) 


FERRIÈRE8  (de) 


sgr  de  Champigny;  3°  Isabelle,  mariée  le  10  juil.  1607 
à  François  d'Aviau,  Ec,  sgr  de  Relay  ;  4°  Jàcouette, 
qui  épousa  le  20  nov.  1619  Charles  Seigneurisu,  Ec, 
sgr  dos  Tonnelles  ;  elle  était  héritière  avec  Jacques,  son 
frère,  do  Marie  de  la  Chaussée,  D«  d'Ambrette  ;  et 
peut-être  5°  Nicolas,  qui  était  curé  de  Champigny 
en  1672.  (Reg.) 

6. —  Ferrières  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  Cham- 
pigny-le-Sec,  né  le  19  mai  1593,  fut  page  de  la  reine 
Marguerite,  brigadier  dans  la  brigade  de  Richelieu  en 
1635  et  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi 
en  1650.  Il  rendit  aveu  le  13  oct.  1637  du  fief  noble 
des  Rochelles  au  Bon  de  Chéneché,  et  le  30  juin  1656, 
pour  Champigny,  à  Armand-Jean  du  Plessis-Richelieu.  Il 
fut  maintenu  noble  par  M.  Voysin  de  la  Noiraye,  inten- 
dant de  Touraine,  le  24  août  1668.  11  avait  rendu  éga- 
lement un  aveu  et  dénombrement  de  dîmes,  p"e  d'Ouzilly 
(Vien.),  à  César  d'Aumont,  Chev.,  le  3  août  1634,  et 
était  en  procès  avec  les  Dames  de  la  Trinité  de  Poitiers 
en  1661-1663,  pour  les  arrérages  d'une  rente  sise  sur 
2  maisons  de  Poitiers.  Jacques  mourut  âgé  de  95  ans 
et  fut  inhumé,  le  18  mai  16S8,dans  le  chœur  de  l'église 
de  Champigny-le-Sec,  en  présence  de  son  fils  Pierre.  Il 
avait  épousé  :  1°  le  21  dec  1626  (Rover  et  Porcheron, 
not.  a  Poitiers),  Geneviève  de  Brilhac,  fille  de  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Nouzières,  et  de  Geneviève  du  Pré  ;  2°  le 
6  juil,  1644  (lohatme,  not.  à  Poitiers),  Marie  de  Mab- 
connay,  veuve  de  Jacques  de  Ravenel,  Ec,  sgr  de  la 
Béraudière,  et  fille  de  Lancelot,  Chev.,  sgr  de  Marcon- 
nay,  et  de  Catherine  de  Chesneau.  Il  eut  du  1«  lit  : 
1°  Chakles-Antoine,  né  le  7  mai  1632,  parraina  S'-Sa- 
virt  de  Poitiers  le  6  fév.  1644,  et  qui  mourut  en  1650, 
sans  alliance,  étant  lieutenant  au  régiment  de  Piémont  ; 
2°  Geneviève,  née  le  1"  sept.  1633,  religieuse  au 
couvent  des  Filles  de  Notre-Dame  de  Poitiers  ;  3°  Marie, 
mariée  le  22  août  1655  (Ragonneau,  not.  a  Mirebeau)  i 
Charles  de  Fesques,  Ec,  sgr  do  la  Noue  et  de  Marmande  ; 
4*  Nicolas,  Ec,  sgr  de  Champigny-le-Sec,  fit  une  dé- 
claration roturière  aux  chanoines  de  S,c-Radegonde  de 
Poitiers  en  1691  et  servit  au  ban  de  1693.  Il  épousa 
Anne  Rogieb,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  des  Ages,  et  de 
Gabrielle  Achard,  et  fut  inhumé  dans  le  chœur  de 
l'église  de  Champigny-le-Sec,  le  2  janv.  1721.  Il  avait 
eu  plusieurs  filles,  dont  une  seule  lui  survécut,  Marie- 
Anne,  mariée  le  25  août  1686  à  Joseph  Jay,  Chev., 
sgr  de  Montonneau,  qui  obtint  un  arrêt  contradictoire 
avec  les  échevins  de  Loudun,  le  8  oct.  1688  ; 

5°  Pierre,  né  le  12  fév.  1637,  chanoine  régulier  de 
S'-Augustin,  vicaire  perpétuel  et  curé  de  S'-llilairo  de 
la  Celle  de  Poitiers  dès   1684,    fait   une  déclaration  le 

7  déc  1689  k  M.  de  la  Boimlonnare,  des  biens  donnés 
à  la  vicairie  perpétuelle  de  S'-Hilaire  de  la  Celle  depuis 
le  14  août  1641.  Il  était  encore  curé  de  cette  paroisse 
le  12  janv.  1693  ;  6"  Jacques,  né  le  10  avril  1638,  fit 
ses  preuves  de  noblesse  pour  entrer  dans  l'Ordre  de 
S'-Jean-de-Jértisalem  le  15  juin  1648,  et  devint  com- 
mandeur d'Ansigny  (Ensigné,  D.-S.)  ;  7°  Jacqueline, 
née  le  6  sept.  1639,  religieuse  au  couvent  de  S'-Ausone  ; 
du  deuxième  lit  :  8°  Charles-Jacques,  qui  suit  ; 
9°  Madeleine,  née  le  26  sept.  1646  ;  10"  Marie,  née 
le  16  oct.  1647  ;  11°  Emmanuel,  appelé  Louis-Emma- 
nuel, enseigne-colonel  du   régiment  de  Conty  en  1668. 

7.  —  Ferrières  (Charles- Jacques  de),  Ec,  sgr 
du  Monteil  et  de  Charrais,  né  à  Champigny-le-Sec 
(comme   les  précédents),  le  5  sept.  1645,  et  décédé  le 

8  mai  1684,  épousa  le  21  nov.  1674  Marguerite  db 
Petitiean,  fille  de  Joachim,  Ec,  sgr  de  Linières,  et  de 
Marguerite  Martel,  qui  veuve  fonda  par  son  testament 
du   3    déc    1722   (Darbez    le    jeune,   not.  à  Poitiers) 


13  messes  pour  l'hôpital  des  invalides  de  S'-Félix  de 
Poitiers.  Ils  eurent  pour  enfants  :  1°  Antoine-Joachim, 
qui  suit  ;  2°  François,  rapporté  au  §  Il  ;  3°  Charles- 
Jacques,  né  le  31  août  1677  et  reçu  Chevalier  de  l'Ordre 
do  Malte  le  28  août  1694  ;  4°  Marie,  inhumée,  âgée  de 
2  mois,  dans  le  chœur  de  l'église  de  Champigny-le-Sec, 
le  24  sept.  1678  ;  5°  Charlotte-Marguerite,  née  vers 
1679  et  décédée  à  Poitiers,  le  28  août  1762,  âgée  de 
84  ans  environ  ;  6°  Marie-Anne,  née  à  Champiguy-le- 
Sec,  le  11  avril  1683. 

8.  —  Ferrières  (Antoine-Joachim  de),  Ec,  sgr 
de  Massé  et  du  Monteil,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse 
le  3  août  1715  par  M.  de  Chauvelin,  intendant  de  Tou- 
raine. Il  épousa  en  1"'  noces,  le  21  fév.  1715,  Renée- 
Catherine  Thoreau,  fille  de  Charles-Philippe,  Ec, 
sgr  des  Girardières,  et  de  Madeleine  Roatin,  et  en 
secondes,  le  19  mai  1734  (Decressac,  not.  à  Poitiers), 
Anne-Marie  Chambellain,  veuve  de  Joseph  de  liesse, 
et  fille  de  Thomas,  et  de  Jeanne  de  Marginal.  Il  fut 
inhumé  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  i  mai  1754.  Il  avait 
eu  du  Ie'  lit  :  1°  Nicolas-Antoine-René,  né  le  2  déc 
1715,  baptisé  a  Charrais  (Vien.)  le  3  déc.  1727,  et 
reçu  page  de  la  grande  écurie  le  11  déc.  1731;  son 
corps  fut  inhumé  à  Charrais  le  24  déc.  1742  ;  2°  Jacques- 
François,  qui  suit. 

9.  —  Ferrières  (Jacques-François  de),  Chev., 
sgr  de  Massé  et  du  Monteil,  fut  d'abord  admis  en  l'Ordre 
de  Malte  en  1742,  mais  après  la  mort  de  son  frère  aîné  il 
épousa  à  Charrais  le  17  sept.  1754  (Duchastenier,  not.  à 
Poitiers),  Renée-Louise  Briçonnet,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  du  Fouilloux.Tous  les  deux  sont  parrain  et  marraine 
d'une  cloche  à  Charrais  en  17S2.  Jacques-François  était 
alors  capitaine  de  dragons  au  régiment  Mestre-de-camp 
Général-Dragons.  Il  testa  le  2  messidor  an  VII  ot  était 
mort  le  21  pluviôse  an  IX.  Jacques-François  avait 
rendu  aveu  le  11  juil.  )775pourle  fief  de  Juillé,  aliàt 
MoDtplaisir  (D.-S.).  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Anne- 
Marie,  née  àCharrais  (commeles suivants)  le 6 juil.  1755, 
décédée  sans  alliance  à  Poitiers,  le  19  avril  1817  ; 
2°  Anne-Victoire,  née  le  29  juin  1757,  décédée  le 
10  mars  1819  ;  3°  René  ou  René-François,  qui  suit  ; 
4°  Jacques-René,  né  le  20  janv.  1760;  5°  Julie  - 
Charlotte-Victoire,  née  le  5  mai  1768  et  inhumée  le 
25  sept.  1769. 

10.  —  Ferrières  (René  ou  René-François  de), 
Ec,  sgr  de  Massé,  né  le  20  déc  1758,  était,  à  l'époque 
de  la  Révolution,  capitaine  au  régiment  Mestre-de-camp 
de  dragons.  Il  se  présenta  pour  otage  du  roi  Louis  XVI 
en  1792,  et  n'émigra  qu'après  la  mort  du  Roi,  pour  aller 
rejoindro  le  prince  de  Coadé,  auprès  duquel  il  servit  a 
ses  frais  dans  la  cavalerie  noble.  Sa  famille  possède 
encore  la  bague  que  M""  la  Dauphine  fit  faire  après  la 
Restauration  pour  les  fidèles  royalistes  qui  s'étaient  si 
généreusement  offerts  comme  otages  de  ses  parents, 
ainsi  que  le  fac-similé  du  testament  de  Louis  XVI  et  de 
la  lettre  de  la  reine  à  M™c  Elisabeth,  que  l'on  joignit  à 
cette  bague.  A  sa  rentrée  en  France,  René-François 
épousa  en  1801  Zoé  de  Jussy,  fille  de  Robert,  et  de 
Renée  de  Raulin.  Il  est  mort  à  Auch  en  1834,  laissant  : 
i"  Marie-Anne-Françoise-Eugénie,  née  le  20  sept. 
1804,  mariée  en  1828  a  Louis-Armand-Jean-François 
de  Lambert,  ancien  garde  du  corps  ;  2°  Locis-Alexan- 
dre-Octave,  né  en  1807. 

Il  est  fait  mention,  dans  le  cabinet  de  d'Hozicr,  d'un 
certificat  des  habitants  de  Charrais,  daté  du  27  déc.  1814, 
attestant  que  René-François  fut  forcé  de  brûler  ses 
papiers  pendant  la  Révolution,  et  qu'il  s'y  trouvait  un 
arbre  généalogique  d'un  Jean  de  Ferrières,  un  de  ses 
auteurs,  chambellan    du   Roi   en    1402,  lequel  eut  Mar- 


i  i  ititn   iti  S    de) 


guérite  d'HaTOOUrt  pour  épouse,  dont  Jean  de  Ferrières, 
chambellan  du  Roi,  gouverneur  de  Mousson,  qui  épousa 
If  24  oet,  1463  Marguerite  de  Bourbon,  fille  de  Jean, 
connétable  de  France, 

§  II.  —  Branche  de  marsay. 

8.  —  Ferrure»  (François  tlei,  Ec.,  sgr  de  la 
Coudre,  la  Lande  et  du  Tillou  (Blaslay,  Vien.),  fils  puîné 
do  Charles-Jacques,  et  do  Marguerite  de  Petitjran 
(7e  deg.,  §  1"!,  épousa  le  19  juin  1713  (Péronnet  et  Le 
Carlier,  not.  à  Poitiers)  Madeleine-Marthe  Tiioreau, 
lille  de  Charles-Philippo,  Chev.,  sgr  des  Girardièrcs,  et 
de  Madeleine  lioatiu,  dont  il  eut:  1"  Charles-Léon,  qui 
suit  ;  2°  Marie-Anne,  religieuse  ;  3°  Hyacinthe- 
Jeanne,  haplisée  à  S'-llilaire-le-Grand  le  14  fév.  1116. 
François  fut  inhumé  le  8  déc.  1748  à  N.-D.  de  la  Chnn- 
delière  de  Poitiers,  en  présence  de  Charles-Léon,  son 
fils,  qui  suit. 

9.  —  Ferrièrea  (Charles-Léon  M'a  de),  Chev., 
sgr  de  la  Coudre,  de  la  Lande  (Airoux,  Vien.),  Marsay 
(Marcé,  Chouppes,  Vien.)  et  du  Tillou,  baptisé  à  S'-Hilaire- 
le-Grand  le  5  juil.  1714,  lieutenant  de  dragons  au  régi- 
ment de  Mailly,  épousa  :  1"  le  5  fév.  1740,  Marie-Anne 
du  Tillet,  fille  d'Hélie,  et  de  Marie-Renée  du  Bellay  ;  2°  à 
Blaslay,  le  26  oct.  1790,  Marie-Anne-Geneviève-Charlotte 
de  Morliion,  veuve  de  Pierre-Pie  Goudal  de  la  Goudalie, 
et  décéda  le  8  avril  1791.  11  l'ut  inhumé  à  Poitiers,  le 
10  du  même  mois,  ayant  eu  du  1e'  lit  :  1°  Charles- 
Elib,  qui  suit  ;  2"  Angélicjue-Seraphine,  née  le  20  sept. 
1742,  mariée  :  1°  le  22  avril  1765,  a  Louis-Charles- 
Joseph  Piet  de  Piedefonds,  Chev.,  sgr  de  Pire,  Ge- 
nouillé  ;  2°  le  10  mars  1774,  à  Jean-Baptiste  Le  Comte, 
Chev.,  sgr  de  Medol  et  de  Grandmaison  ;  elle  mourut  à 
Hambourg  pendant  l'émigration,  en  juin  1799  (certifié 
le  12  fév.  1800). 

10.  -  Ferrières  (Charles-Elie  Mis  de),  né  a 
Poitiers  le  27  janv.  1741,  servit  dans  les  cbovau-légers, 
fut  élu  le  27  mars  1789  député  d-e  la  noblesse  aux 
Etats  généraux  par  la  sénéchaussée  de  Saumur,  et  a 
raconté  les  faits  qui  s'étaient  passés  sous  ses  yeux  dans 
ses  Mémoire»  pour  servir  à  l'histoire  de  l'Assem- 
blée constituante  et  de  la  Révolution  en  I7S9. 
(An  VIII,  3  vol.  in-8°.)  M.  de  Ferrières,  homme  d'étude, 
vécut  presque  toujours  dans  la  retraite  ;  il  a  donné  au 
public,  outre  l'ouvrage  cité  plus  haut  :  Le  Théisme  ou 
Recherches  sur  la  nature  de  l'homme  et  ses  rapports 
avec  les  autres  hommes,  dans  l'ordre  moral  et  dans 
l'ordre  politique,  1790,  2  vol.  in-12  ;  2»  édition, Paris, 
1791,  2  vol.  in-12  :  Les  Vœux,  histoire  véritable, 
1  vol.  in-12;  Justine  et  saint  Flour, précédé  d'un 
entretien  sur  les  femmes  considérées  dans  l'ordre 
social,  2  vol.  in-12  ;  Delà  Constitution  qui  convient 
aux  Français,  1789,  in-8°  ;  Plan  de  finances  pour 
l'établissement  d'une  caisse  territoriale,  que 
M.  de  Ferrières  fit  présenter  par  Pétion  à  l'Assemblée 
nationale  en  mars  1790  ;  Opinion  contre  l'arrestation 
du  Roi  à  Varennes,  1791,  in-8°  ;  Compte  rendu  à 
mes  commettants,  1791,  in-8°  ;  De  l'état  des  lettres 
dam  le  Poitou  depuis  l'an  300  de  l'ère  chrétienne 
jusqu'à  l'année  1789,  suivi  d'un  Discours  sur  le  goût 
et  de  Y  Eloge  historique  du  C.  Bréqnigny,  de  Lydia, 
conte  imité  du  greo  de  Parthenius  de  Nicée,  an  Vil, 
1  vol.  in-8°.  Pendant  la  durée  de  son  mandat,  il  ne 
monta  pas  à  la  tribune,  mais  il  fit  imprimer  plusieurs 
de  ses  opinions  et  signa  eutre  autres  la  protestation  du 
24  juin  1790  contre  le  décret  du  14  juin  concernant 
l'abolition  de  la  noblesse,  et  celle  du-29  juin  1791  sur 
les  décrets  qui  ont  rendu  le  Roi  et  la  famille  royale 


FFRRIDIIFS  (de) 


407 


prisonnière  sous  la  garde  de  soldats  sur  lesquels  le 
Soi  n  avait  aucune  autorité,  ainsi  que  sur  le  droit 
qu'on  lui  ôte  de  présider  à  l'éducatwnde  l'héritier 
présomptif  de  la  couronne.  M.  de  Ferrières  fut  un 
des  rédacteurs  de  la  déclaration  contre  les  décrets 
illégaux, l'acte  constitutionnel  et  l'élatdu  royaume. 
Le  5  janv.  1766,  le  M'"  de  Ferrières  avait  épousé 
Henriette-Marie-Jeanne-Marguerite  de  Montdiei.  n'Hcs, 
fille  de  Henri-Salomon,  Chev  ,  sgr  d'Hus,  et  de  Marie 
Chastenet  de  la  lîrunetière,  et  mourut  à  son  château 
de  Marsay,  le  30  juil.  1804,  laissant  de  son  mariage  : 
I"  Henriette,  née  le  16  oct.  1766,  morte  deux  mois 
après  ;  2°  Marie-Chari.otte,  née  en  oct.  1767,  décédée 
le  29  déc.  suivant  ;  3°  Françoise-Séraphine,  née  le 
13  fév.  1769,  mariée  le  28  avril  178S  à  Joseph-Louis- 
Mai  ie  Krotier,  M"  de  la  Messelière,  et  morte  à  Poitiers  le 
24  déc.  1843  ;  4°  autre  Henriette,  morte  le  10  déc. 
1770;  5°  Ciiarlotte-Léontine,  née  le  14  avril  1770, 
épousa  le  17  mars  1793  Louis-Charles  François  Barel  de 
Rouvray,  et  décéda  le  I"  mai  1800. 

FERRIF.RES  (de),  Sens  de  Sauveboecf,  etc. 

—  Famille  noble  et  ancienne  du  Périgord,  dont  plu- 
sieurs membres  ont  figuré  avec  honneur  dans  les 
armées,  pendant  les  guerres  du  x\T  et  du  XVIIe  siècle. 

On  trouve  une  généalogie  partielle  dans  le  Nobiliaire 
du  Limousin. 

Blason  :  de  gueules  au  pal  d'argent,  et  10  billetles 
de  même  en  orle.  —  On  trouve  ailleurs  :  «  à  la  bor- 
dure dentelée  d'argent  ».  La  famille  porte  maintenant 
«    d'argent    au  pal  de  gueules  »,  etc. 

Celte  famille  est  représentée  de  nos  jours  en  Poi- 
tou par  D11'  Marie-Thérèse-Elisabeth  de  Ferrières. 
Sauvehoeuf,  fille  du  C"  Louis-François-Georges,  et  de 
Jeanne-Marie  de  Bouffé,  qui  a  épousé  le  13  juil.  1892 
Paul-Jacques-Raymond,  V"  de  Chabot.  (G'°  de  Chabot, 
§  XII,  deg.  25.) 

I  i  leieil  le  ■  *  (de).  —  Famille  noble  de  la 
Sainlunge,  qui  a  possédé  les  fiefs  de  Fargues,  Touve- 
rac,  etc.  (On  trouve  un  fragment  généal.  dans  le  No- 
biliaire Limousin.) 

Blason  :  d'azur  à  la  bande  d'or  (quelquefois  avec  un 
fer  de  flèche  d'argent  au  canton  senestre),  - 
écarlelé  d'argent  à  3  chevrons  de  gueules. 

—  On  trouve  ailleurs  :  >  d'azur  à  la  bande 
d'or  et  3  fers  de  lance  de  même  »  ;  c'est 
sans  doute  le  plus  exact. 

Ferrières  (Pierre  de),  Chev.,  sé- 
néchal de  Saintonge  en  1320,  était  peut-être    de   cette 
famille. 

Ferrières  (Jean  de),  Ec.,  sgr  de  Fargues, 
épousa  le  15  janv.  1612  Françoise  deRabaine,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Mazerolles,  et  de  Renée  de  Guinanson. 

FERRIÈRËIs  (de).  —  Famille  de  l'échevi- 
nage  de  la  Rochelle,  où  l'on  trouve  plusieurs  maires  de 
ce  nom. 

Nous  mentionnons  seulement  quelques 
personnages.  Elle  a  possédé  Grandfief, 
Roift'é,  Villeneuve,  etc.  (Bibl.  Rochelle, 
note  Jourdan.) 

Blason  :  d'or,  aliàs  d'argent  à  6  éeus 
(boucliers)  de  gueules  posés  3,  2,  1. 

Ferrières  (Jean  de),  bourgeois  de  la  Rochelle, 
marié  le  18  déc.  1583  h  Esther  Riffaiw.  eut  entre 
autres  enfants:  l"  André,  né  le  21  mars  1586;  2*  Marie, 


408 


FERROM  (Le) 


FERROlï  (Le) 


née  le  13  mars  1587,  épousa  Jean  Bernon,  sr  de  Ber- 
nonville;  3°  Sara,  mariée  le  18  nov.  1608  à  Jacques 
Foucher,  s'  de  la  Grenetière. 

1.  —  Ferrlères  (François  de),  bourgeoi»  et  pair 
de  la  Rochelle,  fut  choisi  comme  député  par  le  conseil 
de  ville  en  1574  et  1581.  Il  épousa  d'abord  Colette 
Momsso-N,  puis  Anne  Eveillard,  et  eut  beaucoup  d'eu- 
fants,  entre  antres  :  1°  Etienne,  qui  suit  ;  2*  Samuel, 
né  le  10  juil.  1593,  conseiller  au  Présidial  de  la  Ro- 
chelle en  1617-38,  qui  épousa  Marie  Genay,  dont  il 
eut  Sara,  mariée  vers  1610  a  Charles  de  Beliunce. 

2.  —  Ferrières  (Etienne  de),  Ec.  sgr  de  Grand- 
fief,  Roiffé,  etc.,  fut  commandant  à  S'-Marlin-de-Ré,en 
1636-50. 11  épousa  Marie  Dupuy,  et  eut  plusieurs  enfants, 
presque  tous  décédés  sans  postérité  masculine. 

FERRIÈRES  (de).  —  Famille  noble  très 
ancienne,  originaire  de  la  Normandie.  On  trouve  quel- 
ques notes  généalogiques  dans  le  Dict.  de  la  Noblesse, 
où  on  la  dit  éteinte  depuis  longtemps,  sans  mentionner 
les  personnages  suivants,  qui  appartenaient  sans  doute 
à  une  branche  cadette. 

Blnmn  :  d'hermine  a  la  bordure  de  gueules  chargée 
de  6  (ou  8)  fers  à  cheval  d'or.  M.  de 
Bastard  lui  donne  pour  armoiries  :  «  d'ar- 
gent an  sautoir  dentelé  de  gueules  »  : 
d'après  de  la  Roque,  le  P.  Anselme,  ete. 
C'est  par  confusion  avec  une  autre  famille . 
Ferrières  (François),  Chev.,  sgr 
de  Maligny  (en  Bourgogne) ,  Tiftauges, 
Pouzauges  en  Poitou,  épousais  12  sept.  1519  Louise 
de  Vendôme,  fille  de  Jacques,  prince  de  Chabanais, 
vidame  de  Chartres,  el  de  Louise  Malet  de  Graville. 
Il  en  eut:  1"  Jean,  qui  suit;  2°  Béraude,  D"  de 
Tiflauges,  Pouzauges,  qui  épousa:  1°  Dieudonné  de 
Barratz,  sgr  de  Bédeuil  ;  2°  le  17  avril  1559,  Jean  de 
la  Fin,  Chev.,  sgr  de  Beauvais-la-Nocle  et  Salins  ; 
3°  Edme,  dit  le  jeuue  Maligny,  qui  fut  mêlé  à  la  con- 
juration d'Amboise,  et  mourut  sans  alliance  à  Genève 
en  1560,  dans  un  âge  peu  avancé. 

Ferrières  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  Maligny, 
vidame  de  Chartres,  prince  de  Chabanais,  sgr  de  Pou- 
zauges, décéda  sans  postérité.  (Sa  vie  a  été  écrite  par 
Léon  de  Bastard.)  11  épousa  Françoise  de  Joubert,  veuve 
de  Charles  Chabot  de  Jarnac,  Ec,  sgr  de  Ste-Foy,  fille 
de  François,  Ec,  sgr  de  Lamairé  (D.-S.);  elle  concéda 
en  1573  le  droit  de  haute  justice  au  fief  de  la  Roussière 
(Chauché,  Vendée). 

FERRIOL  (deI.  —  Famille  de  la  Bresse  et  du 
Dauphiné,  dont  quelques  membres  ont  possédé  des  fiefs 
en  Loudunais  au  ivm"  siècle. 

Blason  :  d'azur  semé  de  roses  d'or,  a  la  bande  de 
même  chargée  de  3  lions  de  sable. 

Ferrïol  (Augustin  de),  Chev., 
C'  de  Pont-de-Veyle,  sgr  de  Forges  et 
Vézières  en  Loudunais,  président  à  mor- 
tier au  Parlement  de  Metz,  décéda  le 
3  fév.  1737  ;  marié,  à  Marie-Angélique 
Guérin  de  Tencin,  il  en  eut  :  1°  Antoine,  Ctc  de  Pont- 
de-Veyle  ;  2°  Charles-Augustin,  C"  d'Argental,  con- 
seiller au  Parlement  de  Paris. 


FERROLLE8. 


V.  de  la  Ville,  Acquêt. 


FERROM  ou  FÉRON.  —  Famille  noble 
qui  habitait  le  Bas-Poitou  au  xvic  siècle.  Elle  était 
peut-être  originaire  de  Bretagne. 


Ferron  (Etienne  Le),  Ec,  sgr  des  Essarts,  vendit 
une  pièce  de  terre  en  oct.  1492  (Chat,  de  Benon,  D. 
F.  39),  el  fit  hommage  le  7  nov.  1496,  pour  le  fief 
de  Beaulieu,  à  Pierre  du  Chesne,  Ec,  sgr  d'Ussolies  ? 
(Ussolière?).  (Arch.  Dampierre-sur-Boutonne.) 

Féron  (Pierre),  Ec,  sgr  de  l.espine,  épousa  vers 
1530  Louise  Bertrand  (des  s"  de  la  Vrignonnière).  Il 
était  en  1554  parent  des  Chasteigner.  (Hist.  Chastei- 
gner.par  Duchesne,  preuv.  p.  172.) 

FERRON.  —  Ancienne  famille  de  Loudun, 
connue  depuis  le  xve  siècle.  Nous  n'avons  que  des  notes 
incomplètes  et  douteuses  sur  sa  filiation. 

Ferron  (Jean)  acquit  le  9  juin  1453  le  pré  Ga- 
meau,  vendu  par  le  commandeur  de  Loudun.  lArch. 
Vien.  Carmes  de  Loudun,  H.  14.) 

Ferron  (Robert),  praticien  a  Loudun,  a  assisté  eu 
cette  qualité  au  procès-verbal  do  la  Coutume  du  pays 
Loudunais  en  1518.  (F.) 

Ferron  (Jacques),  marchand  à  Champigny-sur- 
Veude,  épousa  à  Loudun  en  1579  ou  1580  (au  temple) 
Jeanne  Marreau,  fille  de  René.   Arch.   Vien.  E°  1.) 

1. —  Ferron  (Jean),sr  de  Rabaté  (Loudun), marié 
vers  1450,  eut  au  moins  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Ferron  (Pierre),  s1'  de  Goulu  ?  possédait 
en  1508  une  maison  près  du  couvent  des  Carmes  de 
Loudun.  (Arch.  Vien.  H.  17.)  Marié  à  Nicole  Tclod,  il 
eu  eut  au  inoins  :  1°  Nicole,  qui  suit  ;  2°  Robert,  sr  du 
Ronday. 

3.  —  Ferron  (Nicole),  sr  de  Goulu,  licencié  en 
lois,  vivait  en  1529.  Il  épousa  Renée  Hasnes  ?  dont  au 
moins  :  1"  Charles,  qui  suit;  2°  Marguerite,  mariée 
vers  1550  à  François  Le  Proust,  avocat  (ailleurs  elle 
est  dite  fille  unique  de  Robert)  ;  3°  sans  doute  Fran- 
çoise, mariée  vers  1550  à  François  Martin,  avocat. 

4.  —  Ferron  (Charles),  s1'  de  Goulu  dès  1555, 
possédait  en  1576  des  terres  a  Nouzilly  (Chalais,  Vien.), 
venant  de  son  père.  (Arch.  Vien.  G.  257.)  Il  épousa 
Anne  Beugnon  ou  Buignon,  et  eut  au  moins  :  1°  Be- 
becca,  mariée  à  Loudun,  le  27  juin  1591  (ou  1597)  à 
Pierre  Chantreau,  Ec.,  sgr  de  la  Véronnière  :  2°  Mar- 
guerite, mariée  à  Pierre  Martin,  sr  de  Turzay  ;  3°  Anne, 
baptisée  au  temple  de  Bauçay  le  24  avril  15S0,  sans 
doute  celle  qui  épousa,  vers  1615,  René  Gênais,  sgr  de 
la  Font,  conseiller  du  Roi  à  Loudun  ;  4°  probablement 
Philippe,  qui  suit. 

5.  —  Ferron  (Philippe),  sr  de  Goulu,  posséda  les 
domaines  près  Nouzilly,  après  Charles.  Il  a  dû  avoir 
pour  enfants  :  1°  Daniel,  2°  Guy,  3"  Charles,  sr  de 
la  Fuye,qui  étaient  sgrs  des  mêmes  terres  en  1643:  et 
sans  doute  :  4°  Anne,  5°  Marie,  qui  en  étaient  pro- 
priétaires en  1657.  lArch.  Vien.  G.  257.) 

FERROtV  ou  LE  FEROIV  —  Famille 
que  l'on  croit  originaire  de  la  Bretagne.  Elle  habitait 
le  pays  Mcllois  au  xv-  siècle. 

Blason  :  d'azur  à  la  fasec  d'or  chargée  d'une  boucle 
de  gueules,  accompagnée  de  3  sonnettes  d'or,  2  en 
chef,  1  on  pointe.  (Gén.  Gillier  ;  mais  les  blasons  ne 
sont  pas  très  exacts,  ni  très  surs.)  Sur  la  grosse  cloche 
de  la  Rochelle,  il  y  avait  2  blasons  :  l'un  des  Mérichon, 
l'autre  «  de...  à  une  fasce  lozangée  de...  avec  une 
couronne  d'épines  (ou  une  rose)  en  chef,  et  en  pointe 
deux  molettes  avec  leur  tige  issante  du  bas  de  l'écu  >■. 
Ce  pouvait  être  le  blason  d'Yves  le  Ferron. 

Ferron  (N...  Le),  habitant  le  Comté  Nantais,  eut 
au  moins  pour  enfants  :  1"  Geoffroy,  Ec,  sgr  de  Soché 


IKIIROU 


(on  Souchet),  îles  Jamouières,  trésorier  do  Pnnce. 
M.  l'uni  Guérin,  tlaoa  Bea  savantes  éludes  A.  H.  P.  29), 
a  raconté  ses  aventures  et  les  nombreux  procès  qu'il 
eut  a  soutenir  pour  obtenir  le  châtiment  do  François  tic 
Montcatin,  capitaine  delà  Roche-sur-Yon,  qui  l'avait 
emprisonné  et  volé.  Il  eut  au  moins  pour  lille  :  Perinne. 
mariée  k  Olivier  Hamon,  Ec,  sgr  de  la  Gillièrc  I). 
F.  8  ;  '2"  Yves,  qui  suit;  3"  Jean,  qui  fut  emprisonné 
par  les  officiers  du  duc  de  Bretagne,  qui  voulaient  so 
venger  de  Geoffroy. 

Ferron  (Yves  Le),  Ec.,  sgr  de  Pétousse,  etc. 
(Exouduu,  D.-S.  ,  fut  maire  do  la  Rochelle  en  1438.  Il 
épousa  vers  1420  Marie  ue  la  Lande  (ailleurs  c'est 
Pcrretle  Massicot  qui  était  sa  veuve  en  1473),  dont  il 
eut  au  moins  :  1°  Marie,  D°  de  Pétousse,  qui  épousa 
vers  1460  Jacques  Gillier,  Ee.,  sgr  de  la  Villcdieu  de 
Comblé.  Le  15  fév.  1336,  elle  faisait  aveu  du  fief  des 
Auges,  assis  a  Bagneau,  mouv.de  Lusignan,  comme  tu- 
trice de  ses  enfants  el  dud.  feu  Jacques.  (Arch.  N'ai. 
PP.  45   ;  2"  Perhbtth,  mariée  k  Autoiue  de  Montbron. 

FEItROX.  —  Autre  famille. 

Ferron  Jean),  eut  un  procès  à  Chauvigny  le 
H  fév.  1581  au  sujet  d'une  rente.  (Arch.  Yien.  G*  26.) 
11  épousa  vers  1550  Susame  Lucas,  dame  de  Boissé- 
ncbault,  dont  il  eut  au  moins  Antoinette,  mariée  à 
M'  Charles  Frogier,  sr  des  Moulins,  qui  fut  taxée  aux 
francs-fiefs  le  Ie*  juil.  1614,  pour  la  sgrie  de  Chambrete, 
à  Pouffonds,  élection  de  S'-Maixent.  (Arch.  Nat.  P. 
173'*  b.) 

FERROX  DE  t.  \  Fl-ItltOW.lïS 

—  Famille  noble  et  ancienne  de  la  Bretagne.  Elle  fut 
reconnue  noble  en  1513  (diocèse  de  S'-Malo)  et  en  1669 
(comptant  9  générations).  Parmi  ses  membres  on  signale 
un  évêque  de  Léon,  mort  en  1472,  un  évêque  de  S'-Brieuc 
(1770),  des  officiers  généraux,  etc.  Nous  mentionnons 
seulenieut  quelques  noms  a  cause  d'alliances  avec  des 
familles  poitevines.  (V.  Dict.  de  la  Noblesse.) 
Blason  :  d'azur  à  6  billettes  d'argent  posées  3,2  et  1, 
au  chef  cousu  de  gueules,  chargé  do  3 
anneaux  d'or.  (Devise  :  «  In  hoc  ferro 
vinces  ».) 

Ferron  de  la  Ferronnaya 

(Françoise- Jeanne  -Antoinette-  Roberte) 
épousa  vers  1760  Louis-François  Jaillard, 
Chev.,  sgr  de  la  Haronnière.  Elle  comparut  en  1789  k 
la  réunion  de  la  noblesse  du  Poitou. 

Ferron  de  la  Ferronnayn  (Eugène), 
Ec,  sgr  de  la  Bauchère  (Poiré  sous  la  Roche,  Vend.), 
comparut  en  1189  a  la  réunion  de  la  noblesse  du 
Poitou, 

Ferron  de  la  Ferronnayg  (Henri-Marie- 
Auguste).  Mis  de  la  Ferronnays,  ancien  capitaine  de 
cavalerie,  attaché  militaire  à  Berne,  a  épousé  le  27  mai 
1868  Marie-Thérèse  de  Pérusse  des  Cars,  fille  de 
François-Joseph,  duc  des  Cars,  et  de  Elisabeth  de  Bas- 
tard  d'Estang.  dont  il  a  plusieurs  enfants.  Gén.  Pé- 
russe.) 

FERRON  (uu).  —  L'Armoriai  de  Mervache 
(xvic  siècle)  mentiounc  le  sr  du  Ferron,  abbé  de  Mou- 
tierneuf,  portant  pour  blason  «  de  vair  ». 

I  I  Itltol  ou  FEROU.  —  On  trouve  ce 
nom  commun  k  plusieurs    familles. 

Ferrou  (André)  versa  la  somme  de  405  livres,  à 
cause  du  fief  de  la  Seminière  (S'-Jarques  de  Thouars, 
D.-S.),  qu'il  a  acquis  le  6  fév.  1763.  (Fruncs-fiefs.) 


*. 


FF.ItltOIJ  (de) 


■t"9 


FERROU  (de)  DE  MltMIKIV  quel- 
quefois  écrit  Ferron  et  Ferod.  —  Famille  noble  et 
ancienne,  originaire  du  Berry,  qui  est  venue  s'établir  en 
Poitou, OÙ  elle  a  clé  maintenue  dans  sa  noblesse  eu  1634, 
163:..  1701  et  1715.  Elle  s'est  éteinte  k  la  tin  du 
xvnr  sieele.  Nous  avons  dressé  la  généalogie  suivante 
d'après  la  maintenue  de  Hanpeou,  les  pièces  contenues 
daus  le  cabinet  de  d'Hozier  t.  138, dos.  3533  et  le  travail 
de  Chérin.  Les  archives  delà  Vienne  (Es  71 
et  E'  747-48)  contiennent  aussi  un  grand 
nombre  de  documents  sur  cette  famille. 

Blason  :  d'argent  à  deux  chevrons 
d'azur.  ;  D'Hozier.;  D'après  un  ancien  Ar- 
moriai :  écartelé  :  1°  de  Ferrou,  2"  d'azur 
à  3  gerbes  d'or  (Lhermite  ;  3°  d'or  au  château  d'azur 
jChàteaupcrs)  ;  4°  d'argent  k  une  tète  do  cerf  de  sahle. 
On  trouve  aussi  :  d'azur  k  2  chevrons 
d'argent.    Erreur. 

1.  —   Ferron     Robert    de),   Ec, 

sgr  de  Bailly  ?  près  Montfaucon,  en 
Berry),  puis  de  Mondion,  dont  il  fit  aveu 
à  Chàtelleraalt  en  1534,  épousa  le  13  août 
1516  (Michel  Texier,  not.  k  la  Rochelle)  Jeanne  Lhermite, 
fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  du  Bouchet, de  Mondion,  et  de 
Louise  de  Chàteaupers,  dont  il  eut  :  1°  Alain,  qui 
suit  ;  2°  Antoinette,  3°  Jeanne.  Tous  les  trois  font 
une  transaction  en  forme  de  partage  au  sujet  de  la  suc- 
cession de  leurs  père  et  mère,  le  11  juil.  1564,  devant 
Pellegay  et  Thoreau,  notaires  k  Poitiers.  Jeanne  avait 
épousé  Jacques  Poussard,  Ec. 

2.  —  Ferron  (Alain  de),  Ec,  sgr  de  Mondion. 
du  Bouchet  et  Vouhet,  l'un  des  100  gentilshommes  de 
la  maison  du  Roi,  maitre  d'hôtel  du  Dauphin,  eut  plu- 
sieurs enfants  de  Claude  de  Talleran,  dite  île  Gri- 
gnota, fille  de  Louis,  sgr  de  Chalais,  qu'il  avait  épousée 
le  29  janv.  1555  Bellou  et  Lucreau,  not.  de  Montoiron  . 
11  partageait  avec  ses  sœurs  les  12  oct.  1556  et  11  juil. 
1564,  et  recevait  aveu  et  dénombrement  de  Charles  de 
Vaucelle,  Ec.  sgr  du  Pin,  le  28  juin  1581,  et  de  Jean 
de  la  Barre,  Ec,  sgr  de  la  Minière,  le  17  juill.  1595. 
Ses  enfants  furent:  1°  Louis,  Ec,  sgr  de  Mondion, 
maitre  d'hôtel  du  duc  de  Montpensier,  fut  nommé  par 
le  Roi  écuyer  de  sa  grande  écurie  le  26  janv.  1602,  et 
prêta  serment  en  cette  qualité  le  lendemain  entre  les 
mains  de  Mgr  de  Rellegardc,  premier  gentilhomme  de  la 
chambre.  Le  20  dée.  de  l'année  suivante,  il  fit  une  vente 
de  quelques  héritages  dans  la  mouvance  de  l'abbaye  de 
S""-Croix  de  Poitiers,  et  mourut  sans  laisser  de  postérité 
de  Florence  Mourault,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la 
Vacherie,  et  de  Madeleine  Dauvergne,  qu'il  avait  épousée 
le  7  déc.  1581  Cuijuard,  not.  à  Poitiers)  ;  2°  Annet, 
qui  suit;  3°  Mathieu,  Ec,  sgr  du  Bouchet,  mort  sans 
alliance;  4°  François,  Ec,  sgr  de  la  Faverie,  marié  en 
1594  k  Marguerite  Pasquier,  qui  était  sa  veuve  le 
17  juil.  1634,  lors  d'un  partage  avec  ses  enfants.  Elle 
fut  maintenue  avec  eux  dans  sa  noblesse,  le  10  mai  1635. 
Leurs  noms  étaient:  a. Claude,  mariée  k  Louis  de  Bon- 
champs  ;  b.  Renée,  épouse  en  1634  de  René  de  Gaure  ; 
c.  Marie,  mariée  k  la  même  époque  à  Henri  de  Villiers, 
Ec.sgrde  Gardoise  ;  d.  Marguerite,  mariée  le  10  fév. 
1634  à  Jacques  Heinolard,  Ec.  sgr  de  la  Guichardière. 
Ces  quatre  frères  avaient  partagé  les  biens  de  leur  père 
le  29  juin  1607. 

3.  —  Ferrou  (Annet  de),  Ec,  sgr  du  Fougeray  et 
de  l'Escotièt'e  (Sl-Saturnin  de  Prcssigny,  Indre-et-Loire), 
épousa  Françoise  de  l'Homme,  dont  il  était  veut'  avnul 
le  9  dec  1623,  date  du  partage  de  ses  biens  entre  lui 
et  ses  enfants   qui  étaient  :  1*  René,  Ec,   sgr  de  l'Es- 


410 


FERROU  (de) 


coticre,  épousa  le  24  avril  1611  (Nau,  notaire  à  Tours) 
Jeanne  deJuglaiit,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  du  Verger, 
et  de  feu  Antoinette  de  la  Bretonnière,  et  était  décédé 
avaut  le  14  déc.  1623,  date  d'un  nouveau  partage  des 
biens  de  Françoise  de  L'Homme,  sa  mère,  passé  entre 
Aniiet,  son  père,  comme  curateur  de  ses  enfants  mi- 
neurs, et  ses  soeurs.  11  laissait  :  a.  Pierre,  b.  Fran- 
çois, qui  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  le  10  mai  1635, 
p""  de  Nancré,  élection  de  Richelieu  ; 

2"  Jacques,  qui  suit  ;  3°  Anne,  fille;  4°  IIenée,  dont 
le  testament  est  du  31  août  1680  :  5°  Jacqueline. 
Toutes  les  trois  prirent  part  aux  partages  des  9  et 
14dée.  1623. 

4.  —  Ferrou  (Jacques  de),  Ec.,  sgr  de  la  Chas- 
saigne,  Mondion,  les  Bertillières,  le  Bois  (Leigné- 
sur-Usseau,  Vien.l,  la  Jofinerie  (Mondion),  épousa  le 
23  nov.  1625  (Phelippon,  not.  à  Cliâtellerault)  Louise 
Massonneac,  fille  de  François,  sr  de  la  Rivière,  sé- 
néchal rie  la  Boutelaye,  et  de  Louise  de  Razine,  qui 
demanda  la  séparation  de  biens  d'avec  son  mari.  Elle 
lui  fut  accordée  en  1630  par  les  juges  de  Cliâtellerault. 
Jacques  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  le  19  juil.  1634, 
pour  le  fait  des  tailles,  par  les  élus  de  Cliâtellerault, 
sur  le  vu  de  ses  titres  romnntant  a  Robert,  son  bisaïeul, 
puis,  sous  la  conduite  de  Jacques  de  Beauvau,  il  se 
rendit  à  Chàlons  en  Champagne,  où  Sa  Majesté  donnait 
rendez-vous  à  la  noblesse,  suivant  un  certificat  à  lui 
délivré  le  17  août  1635.  Le  29  mars  1662,  il  rendait 
encore  hommage  à  Georges  Gillier,  Chev.,M"  de  Puy- 
garreau,  pour  le  fief  du  Bois,  et  était  décédé  avant  le 
28  janv.  1664,  date  du  mariage  de  son  fils  aîné.  Il  eut 
pour  enfants:  1°  Louis,  qui  suit  ;  2"  Nicolas,  Ec.,  sgr 
de  l'Escolière,  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  les 
biens  de  ses  père  et  mère,  et  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blesse avec  ses  neveux  François-Gabriel  et  Alexandre, 
par  M.  do  Richebourg,  le  1er  mars  1715.  Il  avait  épousé 
en  ltcl  noces,  le  7  oct.  1668  (Chasseaux,  not.  à  Montreuil- 
Bellay),  Judith-Barbe  Jamineau,  et  en  2"  noces  Ga- 
brielle  Amaury,  fille  de  André,  Ec.,  et  de  Radegonde 
Pineau.  Du  1"  lit  il  eut  :  a.  Nicolas,  prêtre,  qui  le 
17  janv.  1690  était  demandeur  en  requête  avec  Gabriel 
Boilesve,  Ec.sgrdu  Soullay,  poursuivant  les  criées  de 
la  sgrie  du  Plessis-Buet,  saisie  sur  Marie  Masson,  veuve 
de  Philippe  de  Morais.  Chev.,  M'1  de  la  Flocellière. 
(Arch.  du  Ve  P.  de  Chabot.)  Il  fut  vicaire  de  Châtain 
(1695),  puis  aumônier  de  l'hôpital  S'-Louis  de  la  Ro- 
chelle le  17  mars  1698.  (Arch.  Char.-lnf.  H.  147.) 
Le  27  nov.  1695,  il  reconnaît  devoir  a  Claude  Bellier, 
marchand  à  Poitiers,  1100  liv.  pour  ses  frais  d'entretien 
pendant  qu'il  était  à  l'Université  et  au  séminaire,  et  le 
7  juin  1712,  étant  curé  de  Laudy,  près  Etampes,  il  fit 
des  arrangements  au  sujet  de  sa  dette,  avec  promesse 
d'y  faire  consentir  sa  sœur  Charlotte,  veuve,  de  Charles 
Prévost;  b.  Charlotte,  mariée  à  Charles  Prévost,  Ec, 
sgr  d'Azay. 

3»  Louise,  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs  la  suc- 
cession de  son  père  le  2  juil.  1664,  et  épousa  Louis  de 
Chàloau-Chàlon,  Ec.,  sgr  de  la  Jon  ;  ils  tirent  de  nou- 
veau partage  avec  leur  sœur  Alexie-Marie  en  1668  ; 
i'  Alexie-Marie,  était  décédée  en  1693  (Arch.  Vien.  G. 
1489)  ;  5°  Gadrielle,  épousa  René  Lucas,  Ec,  sgr  de 
Mersange,  qui  la  représentait  dans  cette  même  succes- 
sion ;  6°  Jacquette,  mariée  le  3  nov.  1652  à  Jacques 
de  Ruys,  Ec  ,  sgr  de  la  Chenardière. 

5.  —  Ferrou  (Louis  de),  Chev.,  sgr  île  Mondion, 
baptisé  à  Mondion  le  2  mars  1632,  épousa  le  28  janv.  1664 
(Pelletier,  not.  sous  la  cour  de  Richelieu)  Claude  nu 
Ravnier,  fille  de  feu  Charles,  Chev.,  sgr  de  Clermoot, 
et  de  Catherine  Caillé.  Le  2  juil.  1664,  il  partagea  a»ec 


FERROU  (de) 


ses  frères  et  sœurs  les  biens  de  son  père,  fut  maintenu 
noble  le  5  mars  1665  par  Colhert,  et  encore  en  1667 
par  Barcntin,  et  par  Maupeou  le  5  janv.  1701.  Louis 
fut  déchargé  du  ban  et  arrière-ban  le  15  avril  1689, 
ayant  représenté  que  son  fils  servait  alors  Sa  Majesté 
en  qualité  de  lieutenant  de  chevau-légers  dans  le  ré- 
giment de  Marivau.  Il  partageait  le  30  janv.  1603  les 
successions  de  sa  mère  et  de  sa  sœur  Alexie-Marie,  et 
habitait  la  Jofinerie,  p"°  de  Mondion,  lorsqu'il  fit  son 
testament,  le  15  sept.  1702,  dans  lequel  il  demande  à 
être  inhumé  dans  la  sépulture  de  ses  père  et  mère.  Il 
était  décédé  avant  le  29  déc  1704,  date  du  partage  de 
ses  biens  par  ses  enfants  qui  étaient:  1°  Louis,  sr  de 
Mondion,  né  le  2  nov.  1664,  lieutenant  de  carabiniers 
dans  le  régiment  de  Marivau,  fut  maintenu  dans  ce 
régiment  avec  le  grade  qu'il  occupait  dans  la  cavalerie 
légère,  par  brevet  du  25  déc.  1U93.  Le  5  août  1694, 
sa  mère  lui  faisait  donation  de  tous  les  biens  auxquels 
elle  pouvait  prétendre  dans  les  successions  de  François 
et  Charles  du  lîaynier.  Il  était  décédé  avant  le  1er  mars 
1715  ;  2°  Jacques-François,  Chev.,  sgr  de  la  Renau- 
dière,  né  le  7  août  1650,  capitaine  d'infanterie  au  ré- 
giment d'Anjou,  obtint  une  commission  de  cette  charge 
dans  une  compagnie  du  régiment  de  Périgueux.  IL 
commandait  une  compagnie  dans  celui  de  Sourches, 
quand  il  fut  nommé  parle  Roi,  le  25  juin  1702,  aide- 
major  dudit  bataillon.  Le  29  déc.  1704,  il  transigeait 
avec  ses  frères  pour  la  succession  de  leur  père,  et  était 
décédé  avant  le  3  oet.  1703,  date  où  ses  frères  et  sa 
sœur  se  partageaient  sa  succession  eu  qualité  de  ses  hé- 
ritiers ;  3°  François-Gabriel,  qui  suit  ;  i°  Louis-Ale- 
xandre, Ec,  baptisé  le  26  janv.  1675  dans  l'église  de 
Mondion,  lieutenant  au  régiment  Colonel-Général-Dragons, 
puis  capitaine  dans  celui  de  Belgia  du  roi  d'Espagne, 
passa  un  accord  avec  ses  frères  et  sœur  le  29  déc.  1704  pour 
la  succession  de  leur  père.  Maintenu  noble  le  1  "mars  1715 
par  M.  de  Richebourg,  il  se  fixa  en  la  ville  de  Caza  de 
la  Selva  en  Espagne,  où  il  lit  son  testament  le  2  janv. 
1730.  Dans  ce  testament  il  déclare  avoir  reçu  de  son 
frère  aîné  le  prix  de.  deux  métairies  situées  dans  la 
p,s0  de  Leigné  et  appelées  le  Grand-Bois  et  la  Rivière; 
5*  Claude,  femme  de  Denis  de  Massougnes,  Ec,  sgr 
de  la  Vieillardière,  fit  accord  avec  ses  frères  le  29  déc. 
1704  et  assistait  avec  son  mari  au  mariage  de  son  frère 
aine,    le  19  fév.    1708. 

6.  —  Ferrou  (François-Gabriel  de),  Ec,  sgr  de 
Segris,  de  Mondion,  etc.,  né  le  18  mai  1672,  fit  accord 
avec  ses  frères  et  sœur  au  sujet  de  la  succession  de 
son  père,  dont  il  fut  le  principal  héritier  comme 
aîné  des  enfants.  Le  4  août  1706,  il  faisait  partie 
du  ban  du  Haut-Poitou  rassemblé  à  Niort  sous  les 
ordres  de  M.  de  la  Costc-Messelière,  et  le  19  fév.  1708 
il  épousait  (Jacob,  not.  à  Chinoii)  Marguerite  Amaury, 
fille  de  feu  André,  Chev.,  sgr  de  Migaudon,  et  de  Hya- 
cinthe des  Herbiers.  Il  était  appelé  à  faire  ses  preuves 
de  noblesse  devant  M.  de  Richebourg,  et  présenta  lo 
26  oct.  1714  la  maintenue  de  son  père  devant  M.  de 
Maupeou.  Lui-même  fut  reconnu  noble  le  l"  mars  1715. 
H  était  décédé  avant  le  21  nov.  1746,  date  du  1er  ma- 
riage de  son  fils  unique,  Gabriel-Louis,  qui  suit. 

7.  —  Ferrou  (Gabriel-Louis  de),  Chev.,  sgr  châ- 
telain de  Mondion,  delà  Renaudière,  la  Motte-en-Melle, 
la  Salle,  etc.,  né  le  26  avril  1716,  épousa  d'abord,  au 
château  de  laCitière,  le  21  nov.  1746(Mérigotet  Denyau, 
not.  a  Cliâtellerault).  Marie-Madeloine-Catherine,  dite 
Catherine-Susanne  Le  Tourneur,  lille  de  René-Joseph, 
Chev.,  sgr  de  Burbure,  et  de  Louise  Beauvillain.  Le 
14  juin  1758,  il  recevait  du  maréchal  de  Senecterre 
l'ordre  de  se  rendre  à  Fonlenay-Ie-Comte   avec   la  no- 


ii:mu'Y.\r 


Iilcssi'  pour  la  défeusc  des  cotes  menacées  par  les 
Anglais.  En  secondes  noces,  Louis-Gabriel  épousa  au 
château  île  Grange  (p"°  de  N.-P.  d'Yseures),  le  17  nov. 
1771  (Avron  et  Avron,  oot.  h  Preuilly),  Madeleine- 
Sylvia  h'IIaramdure,  fille  do  Paul,  Cliev.,  sgr  de  Ro- 
mel'ort,  et  de  Anne  de  Moussj,  et  mourut  le  19  mars 
1784,  le  dernier  do  son  nom.  ayant  eu  du  1"  lit  :  1*  Mar- 
oueritb-Cathehine-Louise,  nde  le  16  oct.  1747; 
2"  Rose-Angemque,  née  le  31  déc.  1750,  mariée  lo 
26  juil.  1774  à  Jean-François  Prévost  de  Sunsae,  Cliev., 
sgr  de  Toucbimbert,  Boivre,  la  Roche,  etc..  veuf  do 
Marie  Chérade  de  Monthron,  et  inhumée  à  Poitiers 
(N.-H.  de  la  Chandelièrc)  le  30  oct.  17S1  ;  3*  Cathe- 
mne-Jeanne,  née  le  3  avril  1732  ;  4'  Louis-ltonEnT- 
Amdroisi:  ;  5*  Gabriel,  nés  jumeaux  et  baptisés  dans 
l'église  de  Mondion  le  27  janv.  1757.  Le  premier  fut 
reçu  comme  cbevau  léger  le  28  juil.  1772  et  mourut 
sans  alliance  avant  son  père  ;  le  second  mourut  en  bas 
âge. 

FERROL'X  (de1'.—  Famille  qui  possédait  au 
xii°  siècle  le  lief  de  ce  nom  (aujourd'hui  Froux),  à 
Joussé,  dans  le  comté  de  Civray.  Ce  tîef  paraît  avoir 
appartenu  plus  lard  aux  familles  Fonteneau  et  Gau- 
thier. 

Ferronx  (Jean  de)  se  trouve  mentionné  dans 
une  charte  de  1187,  du  couvent  de  Moutazay,  J.  de 
Ferros.  (D.  F.  18.) 

Ferronx  (Jean  de),  écrit  des  Froux,  infirmier 
de  l'abbaye  de  Nouaillé,  est  mentionné  en  1409  ^D.  F.  22.) 

FERRl'YAU.  —  Famille  ancienne  du  pays 
de  S'-Maixent  et  de  la  Mothe-S'-Héraye,  qui  a  formé 
de  nombreuses  branches.  Nous  devons  la  filiation  des 
principales  à  M.  Ch.  Sauzé,  ancien  magistrat. 

Blason  :  d'azur  k  la  tour  d'argent  de 
3  créneaux,  chargée  de  3  roses  de  gueules 
posées  2  et  1,  et  surmontée  d'une  co- 
lombe d'argent,  tenant  dans  son  bec  un 
rameau  de  siuople  (ou  d'or).  Ce  blason 
fut  déclaré  en  1698,  à  Poitiers,  par  Louis 
Ferruyau  (mal  écrit  Feriau),  chanoino  de  S'-Hilaire.  A 
la  Mothe-S'-Héraye,  en  1700,  plusieurs  Ferruyau  ont 
reçu  d'office  :  "  d'argent  k  3  fers  k  cheval  d'azur,  mis 
en  pal  ».  [Fantaisie.) 

Ferruyau  (Guillaume)  était  en  1308  sénéchal 
de  la  cbâtellenie  de  Bois-Pouvreau,  en  Câline.  (Arch. 
la  Barre.) 

Ferruyau  (Jacques),  sgr  de  la  Folie  (Auge, 
D.-S.),  lit  aveu  de  ce  fief,  le  18  mars  1547,  au  chàleau 
de  Sl-Maixent.  (Arch.  Vien.  C.  348.) 

Ferruyau  (Sébastien),  marié  vers  1550  à  Isa- 
beau  Bouchet,  en  eut  au  moins:  1"  Guillemette,  ma- 
riée à  Jacques  Dappellevoisin,  qui  était  veuf  et  tuteur 
de  ses  enfants  le  27  août  1594,  lorsqu'il  lit  aveu  à 
Jacques  Vas«elot,  Ec.,  sgr  d'Annemarie  ;  2°  Marie, 
épouse  de  Joacbim  Lauvergnat,  citée  dans  l'aveu  de 
1594.  (Orig.) 

Ferruyau  (Jnachim),  sgr  de  la  Chasrée  ?  fut 
parrain  le  29  sept.  1574,  k  S'-Porchaire  de  Poitiers,  du 
fils  de  Jacques  Dappelvoisin.  (Reg.l 

Ferruyau  iSusanne), mariée  k  Thomas  Thubert, 
procureur,  en  eut  un  fils  baptisé  à  S'-Porchaire,  le 
16  août  1575.  (Id.) 

Ferruyau  (Susanne)  fut  marraine  k  S'-Por- 
chaire, le  16  mai  1584,  d'un  lils  de  Thomas  Thu- 
bert. (Id.) 

Ferruyau   (Jean)    épousa    le    21    août    1591 


FERRUYAU 


411 


Jacquctle     CoUTINBAU,    de    la  Motlie-S'-llérayc.    (Note 
Sauzé.) 

Ferruyau  (François)  était  en  1568  curateur 
des  enfants  do  Jean  Caillct,  Ec,  sgr  d'Azac,  cl  de 
Jeanne  (Jueu.  (Arch.  Vieil.  C.  411.) 

Ferruyau  (Marie)  avait  épousé  avant  1640 
Philippe  Nivard,  s'  des  Piliers.  (Gcn.  Nivard.) 

Ferruyau  aliénée)  épousa  N...  Nivard,  dont  elle 
n'eut  pas  d'enfants.  Elle  possédait  la  Touiaine  (p8" 
d'Enjambés).  C'est  peut-être  la  même  que  la  précé- 
dente. (Arch.  Vien.   Couhé,  Rcg.    196,  sup.) 

Ferruyau  (N...)  fui,  d'après  une  note  de  M.  Fil- 
leau,  recteur  de  l'Université  de  Poitiers  en  1642. 

Ferruyau  (Jean),  s'  de  la  Barbaudière,  épousa 
Marie  Dappelvoisin,  qui,  étant  veuve,  vendit  en  1645 
une  maison  k  Lusignan,  conjointement  avec  Pierre 
Nivard,  notaire,  époux  de  Jeanne  Ferruyau  (sans  doute 
sa  611e).    Arch.  D.-S.  E.  644.) 

Ferruyau  (Louis),  s'  de  Boishourdet,  eut  un 
lils,  François,  né  le  2  mai  1666.   (Note  Sauzé.) 

Ferruyau  (Renée),  veuve  de  Philippe  de  Vil- 
lien,  s'  de  la  Fayc,  était  morte  avant  le  3  déc.  1691.  (Id  j 

§  Ier.  —  Branche  de  Puybachkr, 

1.  —  Ferruyau  (Malhurin)  décéda  avant  1550, 
époque  où  ses  héritiers  figurent  dans  le  censier  de  la 
Mothe-S'-Héraye.  Il  laissa  au  moins  :  1°  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  Pierre,  rapporté  au  §  II. 

2.  —  Ferruyau  Jacques)  était  mort  avant  le 
10  mars  1572,  jour  où  sa  veuve  Thomasse  Boyceau 
fit  accord  avec  les  fermiers  de  la  métairie  du  Vivier.  Ils 
eurent:  1°  Jean,  qui  suit;  2°N...,  mariée  à  Jean  Frai- 
gneau  ;  3°  Jeanne,  épouse  de  Michel  Tastereau. 

3.  —  Ferruyau  (Jean)  afferma  le  29  janv.  1579 
sa  métairie  du  Vivier.  Il  épousa  Louise  Pointdhoit, 
qui  testa  en  sa  faveur  le  11  juil.  15S6,  et  dont  il  eut  au 
moins  :  1'  Pierre,  qui  suit  ;  2'  Jeanne,  mariée  à  Bar- 
thélémy Bouyneau  ;  3»  Jacques,  s'  de  Boisbourdet, 
greffier  du  siège  royal  de  S'-Maixent,  qui  eut  de  Marie 
Clément  une  fille,  mariée  k  Antoine  Roy.  (11  eut,  sans 
doute,  aussi  un  fils,  père  de  Louis,  sr  de  Boishourdet, 
qui  eut  François,  né  le  2  mai  1666.) 

4.  —  Ferruyau  (Pierre),  marié  vers  1600  k 
Louise  Berland,  en  eut  :  1"  Louis,  notaire  du  mar- 
quisat de  la  Mothe-S'-Héraye,  marié  d'abord  k  Grâce  de 
Caranan,  puis  k  Judith  Ochier,  eut  du  1"  lit  :  a.  Louis, 
s' de  la  Taillée,  baptisé  au  temple  le  21  avril  1636,  marié 
le  29  juin  1659  k  Marguerite  Coûtant,  fille  de  Jean, 
s'  de  la  Richerie,  apothicaire,  et  de  Jeanne  Tabarin 
(nous  ignorons  s'il  eut  postérité!  ;  6.  Pierre,  né  le 
8  janv,  1640  ;  du  2*  lit  :  C.  Pierre,  baptisé  au  temple, 
le  7  mars  1646  ; 

2*  Pierre,  qui  suit  ;  3*  François,  marié  k  Margue- 
rite Mellin,  dont  un  lils,  François,  né  vers  1647  ; 
i"  Isaac,  rapporté  au  S  III  ;  5*  Jean,  6°  Jacquette, 
mariée  k  Jean  Barré,  s'  de  la  Rongerie  ;  7°  Jeanne, 
épouse  do  Daniel  Bonneau,  s'  de  Grangeneuve,  notaire 
k  Lusignan  ;  8°  Jacques,  baptisé  au  temple  le  8  juil. 
1618. 

5.  —  Ferruyau  (Pierre),  s'  des  Esgraniers  (la 
Mothe-S'-Héraye),  épousa  Marie  HuET,  fille  de  N..„  et 
de  N...  Baugier,  dont  il  eut  :  1°  Daniel,  qui  suit  j 
2"  PiEnnE.  marié  le  28  avril  1675  (Tastereau,  not.  k 
la  Mothe)  à  Marie  Lomrard  ;  3°  Jeanne,  baptisée  an 
temple  le  12  mai  1646. 

6.  —    Ferruyau  (Daniel)  se  maria  le  26  juil. 


412 


FERRUÏAU 


1682  (Tastereau,  uot.  a  la  Mothc)  k  Louise  Lomuami, 
fille  de  Pierre,  et  de  Marie  Brochet,  et  mourut  k  la 
Mollie  le  17  avril  1718,  laissant  :  1»  Damel,  qui  eut, 
de  Marie-Félicie  Bonnet,  une  fille,  Mauie-Susanne, 
mariée  le  17  sept.  1726  k  Charles  Le  Lièvre,  s'  du  Val, 
notaire;  2°  Susanne,  mariée  le  13  nov.  1724  à  Isaae 
Bellin  ;  3»  Louis,  qui  suit  ;  4°  Louise,  épousa  le  21 
juin  1724  Jean  Mousnier,  sr  de  la  Noue. 

7.  —  Ferruyau  (Louis),  marié  le  17  oet.  1724 
k  Elisabeth  Fbèté,  fille  de  Hélie,  sgr  de  Crandmaison, 
et  de  Madeleine-Renée  Taslereau,  en  eut  Louis-Jac- 
ques, qui  suit. 

8.  —  Ferruyau  (Louis-Jacques),  baptisé  k  la 
Motlie  le  10  nov.  1727,  épousa  le  6  oet.  1730  (J.Sauzé, 
not.  à  la  Molhe)  Catherine-Elisabeth  Baugier,  veuve 
de  Antoine  Dubreuil,  sr  de  l'Isle,  et  tille  de  Jean,  s'  de 
la  Tliibaudière,  et  de  Susanne  Fraigneau.  Il  fut  inhumé 
dans  l'église  de  la  Mothe,  le  21  octobre  1774,  laissant 
Louis-Jacques,  qui  suit. 

9-  —  Ferruyau  (Louis-Jacques),  Ec.,  sgr  de 
Puybacher(Coux-Lacouarde,  D.-S.),  Fontbedoire  iSep- 
vret,  D.-S.),  la  Fayette  (Melle,  D.-S.),  baptisé  k  la 
Mothe  le  8  juil.  1737,  fut  pourvu  de  l'office  de  con- 
seiller du  Roi,  président  trésorier  de  France  au  bureau 
des  finances  k  Poitiers,  le  11  juin  1778,  et  fut  guillotiné 
k  Paris  le  30  mai  1794,  par  sentence  d'i  tribunal  révo- 
lutionnaire. Il  avait  épousé  à  la  Mothe,  le  31  août  1778 
(J.-C.  Guillon,  not.',  Marie-Catherine  Bonneau,  fille  de 
Jean-Gabriel,  s'  de  la  Touche,  et  de  Marie-Madeleine 
Poulet,  dont  il  eut  :  1»  Catherine-Florence,  mariée 
le  30  mars  1793  k  Claude-Marie  Pasquicr,  adjoint  aux 
adjudants  généraux  ;  2'  Louis,  baptisé  k  la  Mothe  le 
7  avril  1783,  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  rensei- 
gnements. 

§  II.  —  Branche  du  Soucv. 

2.  —  Ferruyau  (Pierre),  fils  puîné  de  Mathurin 
(1"  deg.,  §  1"),  afferma  le  17  fév.  1575  le  greffe  delà 
baronnie  de  la  Mothe.  11  eut  au  moins  François,  qui 
suit. 

3.  —  Ferruyau  (François),  procureur  au 
siège  royal  de  S'-Maixent,  eut  de  Jeanne  Bruslon,  son 
épouse,  François,  qui  suit. 

4.  —  Ferruyau  (François),  baptisé  k  S'-Maixent 
(S'-Saturnin),  le  19  juin  1620,  fut  nommé  le  11  août 
1653  avocat  du  Roi  au  siège  royal  de  S'-Maixent  et 
devint  échevin  le  18  juil.  1650,  puis  maire  de  cette 
ville  en  1663.  11  ne  fut  pas  maintenu  noble  en  1666.  De 
son  mariage  avec  Jeanne  Bellet,  il  eut  :  i°  François, 
diacre,  chanoine  de  Ménigoute  ;  2°  Paul,  sr  de  Mon- 
brune,  fit  son  droit  k  Poitiers  ;  3°  Guillaume,  qui  suit; 
4°  Maixent,  sr  de  Boisniinet,  marié  k  Françoise  Lam- 
bert, fut  père  de  :  a.  Françoise-Catherine,  mariée  à 
Jean  Allard,-  huissier  à  S'-Maixent  ;  b.  Angélique, 
épouse  de  Louis  Lamoureux. 

s-  —  Ferruyau  (Guillaume),  sr  du  Soucy 
(Soudan,  D.-S.),  marié  à  Madeleine  Lambert,  fut  inhumé 
dans  l'église  de  S'^-Eanne,  le  21  avril  1748,  âgé  de 
S6  ans.  Il  eut  au  moins  Alexis,  qui  suit. 

C  -  Ferruyau  (Alexis),  s'  du  Soucy,  né  le 
B  janv.  1706,  épousa  Anne  Bordage,  et  mourut  le 
7  sept.  1778,  ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2'  Alexis- 
René,  3"  Marie-Anne,,  religieuse  bénédictine  à  la 
Mothe-S'-Héraye. 

7-  — ;  Ferruyau  (Jean),  s'   du    Soucy,  baptise 

le   1«  juil.  1750,  k  S'c-Eanne,  fut  maire  du  cette  com- 
mune. Il   épousa  le  3  juin    1775   (Caillou,  uot.   à  S', 


FEBRUYAU 

Maixent)  Marie  Chauvin,  fille  de  François,  et  de  Made- 
leine David,  dont  il  eut  :  1°  François-Alexis,  qui  suit; 
2°  Pierre- Denis,  3°  Louis-François. 

8.  — Ferruyau  (François-Alexis),  marié  d'abord 
k  Elisabeth  Giiiffault,  puis  k  Renée  Texier,  eut  du 
premier  lit  François-Napoléon,  qui  suit. 

9.  —  Ferruyau  (François-Napoléon),  époux  de 
Jeanne  Fruchard,  eut  pour  enfauls  :  1°  Adèle,  mariée  à 
Daniel  Poinet,  maire  de  S"-Eanne;  2°  François-Napo- 
léon, qui  suit. 

10.  —  Ferruyau  (François-Napoléon),  marié 
vers  1870  k  Madeleine  Texier,  en  a  eu  un  fils,  Fran- 
çois-Napoléon, né  vers  1872. 


S  III. 


Branche  des  Fosses. 


5.  —  Ferruyau  (Isaac),  s'  des  Fosses  (Exou- 
dun,  D.-S.),  maître  chirurgien,  fils  puîné  de  Pierre,  et 
de  Louise  BeHand  (4»  deg.,  §  I"),  épousa  le  21  nov. 
1641  (P.  Taslereau,  not.)  Marie  Bellet,  fille  de  Sébas- 
tien, et  de  Marie  Tastercau,  et  en  eut  :  1"  Isaac,  bap- 
tisé au  temple  le  8  janv.  1645,  qui  fut  inscrit  d'office 
à  l'Armoriai  de  1700.  Marié  le  25  mars  1666  (Taste- 
reau,  not.)  à  Judith  Dubreuil,  fille  d'Isaac,  et  de  Jeanne 
Bonnet,  il  en  eut  :  a.  Daniel,  qui  alla  s'établir  k 
S'-Domingue  ;  b.  Elisabeth,  mariée  le  3  fév.  1691  à 
Pierre  Bonneau,  s'  des  Robines  ;  c.  Jacques,  baptisé 
au  temple,  le  9  oet.  1675  ; 

2'  Louis,  qui  suit  ;  3°  Jeanne,  épouse  de  Pierre  Sauzé, 
sorti  du  royaume  pour  cause  de  religion. 

6.  —  Ferruyau  (Louis),  s'  des  Fosses,  maître 
chirurgien,  syndic  perpétuel  de  la  Mothe-S'-Héraye, 
épousa  :  1»  le  29  avril  lo91  (J.  Taslereau,  not.),  Marie 
Boutin,  veuve  de  Isaac  Connor,  sr  de  Grandmaison,  et 
fille  de  François,  maître  chirurgien  ;  2°  le  1 1  sept.  1 692 
(P.  Guillon,  not.),  Marie  Chicard,  fille  de  lsaao,  et  de 
Jeanne  Barrault,  et  mourut  le  l"  mai  1730,  laissant  : 
1*  Susanne,  mariée  le  12  avril  1723  à  Jacques  Roy, 
maître  chirurgien  ;  2*  Charles,  qui  suit. 

7.  —  Ferruyau  (Charles),  s'  des  Fosses, 
maître  chirurgien,  épousa  le  3  août  1733  (Gay,  not.) 
Madeleine  Bellin,  fille  de  Isaac,  et  de  Marie  Daniaud,  et 
mourut  le  15  mai  1772.  Il  eut  au  moins  :  1"  Susanne. 
mariée  le  23  avril  1755  (Guillcniin,  not.)  k  Jean- 
Charles  Sauzé,  sr  de  Lhoumeau,  el  décédée  le  23  oet. 
1776;  2»  Madeleine,  qui  testa  le  20  oet.  1780,  en 
faveur  de  ses  neveux  et  nièces,  et  mourut  le  4  fév. 
1781. 

|  IV.  —  Branche  de  la  TOURillNE 

(sans  jonction). 

1.  —  Ferruyau  (N...),  qui  était  peut-être  fils 
de  Mathurin  (1"  deg.,  §  I"),  eut  pour  enfants:  1*  Phi- 
lippe, qui  fut  père  de  Joachim,  sr  de  Bois-Merlet, 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers  ;  2*  François,  qui  suit. 

2.  —  Ferruyau  (François),  sr  de  Reigné,  avo- 
cat au  siège  royal  de  Lusignan,  était  décédé  avant  le 
8  juil.  1581,  époque  où  sa  veuve  Isabeau  Rousseau 
figure  dans  un  acte  de  Pellejay,  not.  à  Poitiers.  Il 
laissa  :  1°  François,  décédé  sans  hoirs  ;  2'  Philippe, 
qui  suit;  3*  Antoinette,  épouse  de  Pierre  Nivard,  no- 
taire ;  4'  Madeleine  mariée  k  Guillaume  Chauveau  ; 
5*  Perrette,  épouse  de  Florent  Cuilbard,  sr  delà  Re- 
verserie  ;  6"  Marie,  femme  de  Jacques  Leroy,  s*  de 
la  lioulaye,  dont  elle  était  veuve  en  1632. 

3.  —  Ferruyau  (Philippe),  sr  de  la  Touraine 
(S'-Martin-d'EDJambes,   Vien.),   eut   de   Françoise  Bil- 


n:itn\  (de) 


Locqdb  :  l  "  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  iiN... 
Dciafons,  receveur  du  Chapitre  de  S'-Hllaire  de  Poi- 
tiers, et  décédée  le  25  juil.  1617. 

4.  —  l'Vmiyiiu  (Pierre),  s'  de  la  Touraine,  avo- 
cat au  Présidial  de  Poitiers,  épousa  le  5  avril  1 644 
(S'-Hil.  de  la  Colle)  Marie  RABEREUIL  ou  Rabreuu.,  Bile 
de  Jacques,  avocat  au  Présidial  de  celle  ville,  et  en  eut  : 
1»  Jacques,  qui  suit;  2°  Marguerite,  mariée  le  7oct. 
1686  »  Guillaume  Simon,  Ec,  sgr  de  la  Morillonnière, 
qui  fut  inhumée  le  17  sept.  1688,  dans  l'église  S'-Pierre- 
l'Hospitalier  ;  3*  Loris,  baptisé  le  23  mars  1648,  cha- 
noine de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers,  lit  enregistrer 
son  blasou  en  16'JS  ;  4°  Florence,  5°  François, 
baptisé  le  20  fév.  1650  ;  6°  Joachim,  baplisé  le  25 
juin  1651  ;  7°  Anne-Mabie,  baptisée  le  12  sept.  1652; 
8'  Année,  baptisée  le  21  mars  1654  ;  9*  Joseph,  bap- 
tisé le  17  avril  1656. 

5.  —  Ferruyau  Jacques),  s'  de  la  Touraine, 
baptisé  le  8  fév.  1645  à  S'-llilairc  do  la  Celle  (comme 
ses  frères  et  sœurs),  fut  conseiller  au  Présidial  de  Poi- 
tiers en  1676,  et  inhumé  à  Vouzailles  le  12  oct. 
1679.  11  épousa  Anne  Pavin,  qui  était  veuve  en 
1696,  et  fut  inscrite  d'office  a  l'Armoriai  de  Poitiers, 
en  1701. 

FERRY  oc  FFRRI.  —  Ce  nom  est  com- 
mun à  diverses  familles,  car  il  vient  d'un  ancien  pré- 
nom. 

Une  famille  de  ce  nom  existait  à  Parthenay. 

Ferry  (Antoine)  figure  parmi  les  principaux  ha- 
bitants de  Partheuay  en  1685  assemblés  le  11  avril 
pour  l'érection  d'un  hôpital.   Gâtine,  Ledain,  33(1. 

l'n  Antoine  Ferry  ou  Guerry  ?  est  garde  du  scel  au 
siège  royal  de  Parthenay  en  169S  et  est  cité  dans  l'hom- 
mage de  la  Mothe-Ratault  (p"«  d'Aslonne)  du  24  nov. 
(Archiv.  Nat.  P.  436».) 

Ferry  (Pierre)  fut  nommé  subdélégué  de  l'inten- 
dant du  Poitou  à  Parthenay  en  1712.  (Arch.  Vien. 
C.  41.) 

Ferry  (François),  prieur  commendataire  de  S'- 
Paul  de  Parthenay  eu  1747.  (Gâtine,  Ledain,  349.) 

Ferry  (Antoine)  est  cité  en  1765  parmi  les  nota- 
bles de  Parthenay.  (Id.  352.) 

Ferry  (Susanne-Elisabeth)  épousa  Pierre  Thi- 
bault, avocat  en  la  duché  de  Parthenay,  et  était  déoé- 
flée,  ainsi  que  son  mari,  le  6  juil.  1773.  (Reg.  S'- 
Cybard  de  Poilicrs.) 

FERRY  (de).  —  Famille  originaire  de  Provence 
eu  Italie,  dont  une  branche  s'est  alliée  à  des  familles 
poitevines.  F.lle  est  mentionnée  dans  le  Nobiliaire  de 
S'-Allais  et  le  Dict.  de  la  Noblesse. 


V 


Blason 


■  de  seules  à  3  anneaux  d'or  ». 


Ferry  (N...  de),  receveur  des  finances,  épousa  la 
veuve  de  M.  Gentien,  conseiller  général,  propriétaire  du 
château  de  Dissais.  Il  a  eu  entre  autres  enfants  les 
deux  personnages  suivants  : 

Ferry  l.VIfred-Théodore-Marie-llilaire  (le)  est  né 
à  Poitiers,  le  25  fév.  1853, 

Ferry  (Louis-Marie-François  do),  chef  d'escadron 
d'artillerie,  a  épousé  le  30  sept.  1882  Marie-Joséphiue- 
Jeanne-Marguerite  du  Rousseau  de  Favoi.le,  fille  de 
Guy-Hubert  C"  de  Fayollc,  cl  de  Pauline-Virginie-Clé- 
mentine du  Vergier,  dont  il  a  eu  :  1°  Jacques, 
2°  François,  3°  Robert. 


FERXE  (<le  In) 


413 


FEHTE  delà).  —  Famille  noble,  qui  habitait 
le  Ras-Poitou  au  xvn«  siècle.  F.llo  était  peut-être  origi- 
naire d'une  autre  province. 

H  asnn  :  «  de  gueules  K  3  gantelets 
d'or,  2  et  1  ».  (li'Hozier.) 

Ferté  (Jean  de  la),  valet,  fut  té- 
moin, le  1"  juin  1296,  d'une  vente  faile 
par  Guillaume  Jousserant,  Chev.,  sgr  de 
Biarroe?  près  Fontenay,  a  l'ahbave  de 
Maillczais.  (D.  F.  38,  f.  79.) 

Ferté  (Susanne  de  la)  épousa  vers  1630  Jean- 
Raptiste  Poitevin,  Ee.,  sgr  de  la  Traversière.  Elle  était 
veuve  en  1667,  lorsqu'elle  fut  maintenue  noble,  a  la 
Chaize-Giraud. 

Ferté  (Jean  de  la),  Ee.,  sgr  de  la  Ferté  et  des 
Coulombes,  épousa  Susanne  Leroux,  dame  de  la  Robe- 
linière,  fille  de  Françeis,  Ec,  sr  de  la  Jabarotière,  et 
de  Marie  Morisson.  (Gic  Le  Roux,  xvn°  siècle.  Dos. 
bleus. 1  Etant  veuve,  elle  fit  aveu  à  la  Chaize-Giraud, 
le  7  mars  1641.  (D.  F.  42,  p.  369.) 

Ferté  (N...  de  la)  épousa  Marie-Françoise  Grel- 
lier,  qui  était  sa  veuve  vers  1698,  et  habitait  Fon- 
teuay-le-Comte. 

1.  —  Ferté  (André  de  la\  Chev.,  sgr  de  la  Ro- 
belinière,  épousa,  vers  1650,  Marie  Morisson,  dont  il 
eut  au  moins  : 

2.  —  Ferté  (André  de  la),  Chev.,  sgr  de  la  Ro- 
beliuière,  fit  enregistrer  son  blason  en  1698  aux  Sables. 
Il  épousa  le  13  août  1680  Marguerite  Chavionois,  dont 
il  eut  au  moins  : 

3.  —  Ferté  (Jean-Raptiste  de  la),  Chev.,  sgr 
de  la  Robelinière,  etc.,  né  le  25  juil.  1686  (S'-Vincenl- 
sur-Jard),  fut  maintenu  noble  le  1 1  juin  1716.  (A.  H.  P. 
29.)  Marié  le  24  fév.  1714  a  Honorée  Le  Maignan, 
fille  de  Louis,  Ec.,  sgr  du  Marchais,  et  de  Jeanne  de 
Faye,  il  eut  entre  autres  enfants  Honorée-Jeanne, 
mariée  le  5  avril  1745  à  Louis-Philippe  Robert,  Ec, 
sgr  de  Roisfossé.  (Arch.  Vendée.  B.  351.) 

FERXÉ  (de  la).  —  Famille  noble  de  la  Tou- 
raine, qui  a  possédé  les  fiefs  de  Candé,  Frenay,  Plessy- 
Rrisechaste,  etc.,  au  xvie  siècle. 

Blason  :«  d'or  à  l'aigle  de  gueules,  becquée  d'aznr  ». 

FERXÉ  (de  la).  —  Famille  noble  du  Nivernais 
ou  du  Ma;ne  ?  dont  un  membre  a  possédé  le  fief  d'Us- 
seau  eu  Châtelleraudais,  au  xv°  siècle. 

Blason:  d'hermine  au  sautoir engrêlé 
de  gueules.  (Ferté-Meun,  Nivernais.)  Ou 
trouve  aussi  :  d'hermine  au  sautoir  de 
gueule»,  et  une  étoile  d'azur  ?  en  chef. 
(Latin,  17129,  p.  646.)  Dans  les  Ar- 
chives de  la  Noblesse,  V,  Laine  dit  : 
«  d'azur  au  sautoir  d'argent,  chargé  en  coeur  d'une 
croisette  ancrée  de  gueules  ». 

Ferté  (Louis  de  la).  Ec,  sgr  de  la  Motte-d'Usseau 
en  Châtelleraudais,  eut  Jeanne,  D"  de  la  Molle-d'Usseau, 
mariée  vers  1500  a  Aimery  de  Thais.  (Reg.  Malte. 
Rrossin.) 

FERXÉ  (de  la).  —  Famille  qui  habitait  la 
Rochelle  au  xmc  siècle. 

Ferté  (Robert  de  la),  bourgeois  de  la  Rochelle, 
est  mentionné Il  décéda  avant  1250.  (A.  H.  P.  8.) 


414 


FESQUES  (de) 


FBRTE  8E1VMECTERE,    —    V.    Sen- 

nectère,  Thibault  de  la  Carte. 

FE8CHAL  (de).  —  Famille  noble  du  Craonais 
(Maiiie),  dont  quelques  membres  ont  eu  des  alliances 
avec  des  familles  poitevines.  (V.  Ai'ch.  Angers,  E. 
2144.) 

Blason  :  «  de  vair  à  la  croix  de 
gueules. 

Feschal  (René  de),  Ec.,  sgr  de 
l'Espinay,  épousa  vers  1450  Jeanne  Cha- 
bot, fille  de  Parceval,Cliev.,  sgr  de  Lire, 
la  Turmelière,  et  de  Jeanne  de  l'Isle- 
Bouchard.  Il  en  eut  Jeanne,  mariée  à  André  de 
Chourses,  Chev.,  sgr  de  Malicorne,  Vallans,  Aubigny 
et  Faye  (en  Poitou). 

FE8DEAU,  —  V.  Féuead  et  Feïdeau. 

FESrVEAU.  —  Famille  qui  habitait  le  Vigean 
(Vien.)  au  xvc  siècle. 

Fesneau  (Louis),  qualifié  noble  nomme,  possédait 
des  vignes,  au  xv"  siècle,  d'après  une  transaction 
passée  le  5  sept.  1492,  entre  Jean  du  Cbastenet,  sgr  de 
Puyferrier,  et  M=  Jean  du  Brueil.  (Bibl.  Nat.  mss. 
sgrie  de  Puyferrier.) 

Fcsnean  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Bédoux,  fit  aveu 
de  ce  fief  appelé  «  Bendoux  »,  le  9  déc.  1506,  au  sgr  du 
Vigean.  Il  eut  pour  fille  Jeanne,  mariée  à  Antoine  de 
Bélabre,  Ec,  sgr  de  Bédoux,  qui  rendit  hommage  le 
10  déc.  1549.  (D.  F.  40,  p.  59  et  461.) 

FESQUES  de).  —  Famille  noble  et  ancienne, 
originaire  de  Normandie,  établie  en  Touraine,  Saumu- 
rais et  Loudunais.  Elle  a  possédé  la  Roehe-Bousseau, 
Beauchêue  (Pareay-sur-Vieune),  Marmande,  Lesperon- 
nière  (Cléré),  et  une  branche  cadette  a  eu  la  Caeau- 
dière  en  Bas-Poitou.  Le  Dict.  de  la  Noblesse,  d'Hozier 
(Preuves  de  la  petite  écurie)  et  Chérin  donnent  la 
filiation  de  cette  famille.  Nous  mentionnons  seulement 
quelques  générations  des  branches  de  Marmande,  la 
Roche-Bousseau  et  de  la  Cacaudière.  On  trouve  ce  nom 
écrit  Fesque. 

Blason  :  d'or  à  l'aigle  à  2  têtes  de 
gueules.  (D™  Noblesse.)  Ou  trouve  ailleurs 
l'aigle  de  sable.  (Arm.  d'Anjou,  II.) 

Fesques  (Pierre  de\  Ec.  sgr  de 
Chartrigué,  épousa  Guillemine  de  la 
Husne?  (Bibl.  Arsenal, Gd-Prieuré  d'Aqui- 
taine), dont  il  eut  au  moins  BenoIte,  épouse  de  Jamet 
Bérault,  qui,  le  4  fév.  1483,  faisait  une  donation  en 
faveur  de  son  fils  aîué.   (Gén.  Bérault.) 

Fesques  Charles  de),  Ec,  sgr  de  la  Gauber- 
dière  et  du  Fresnay  ou  Fresne,  fit  une  déclaration  en 
1639,  au  sujet  de  sa  terre  et  sgrie  du  Fresne,  p8se  de 
Blandenaville  ?  Bans  cet  acte  il  dit  qu'il  a  vendu  ce 
qu'il  avait  à  Boisguyon,  Bessay,  Rougnon,  à  M"«  de  la 
Follye.  (Arch.  D.-S.  E.  81.)  lï  avait  épousé  Marthe  Le 
Tacher,  dont  il  eut  au  moins  Anne,  mariée  le  19  janv. 
1653  à  Louis-Charles  Thoreau  de  Molitard  ?  Chev.,  sgr 
de  Durbois.  (Carr.  de  d'Hozier,  255.) 

Fesques  (Théophile  de),  Ec.,  sgr  de  Beau- 
chiiie,  servit  au  ban  des  nobles  de  Chinon  en  16S9. 
(Bans  et  arrière-bans.) 


i  Ier. 


-  Branche  de  la  FOLlU-HEltBVULT. 


1.  —  Fesques  (Jean  I"  de),  Ec,  sgr  de  Char- 
trigné,  Soulanges(Nueil-sous-Passavant),  Paillé,  marié 


FESQUES  (de) 


à  Françoise  Du  Pré,  en  eut  au  moins  :  1"  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Louis,  Ec,  sgr  de  Paillé,  partagea  avec  son 
frère  le  20  juil.  1420.  11  épousa  Françoise  de  Choijppes 
(peut-êtra  fille  de  Alexandre,  Ec,  sgr  de  Chouppes,  et 
de  Marie  de  Bonnemain),  et  eu  eut  au  moins  Antoine. 
époux  de  Anne  Blason?  dont  postérité. 

2.  —  Fesques  (Jean  II  de),  Ec,  sgr  de  Char- 
trigué, la  Bourdinière  (Genneton,  D.-S.),  fit  aveu  de  ce 
fief  à  François  de  Montbron,  B011  de  Maulévrier,  le  21 
août  1443.  (Arch.  D.-S.  E.  229.)  Il  eut  pour  fils  Jean, 
qui  suit. 

3.  —  Fesques  (Jean  III  de),  Ec,  sgr  de  Char- 
trigné,  etc.,  fit, le  5  juil.  1468,  aveu  a  Jacques Rouhault, 
Chev.,  sgr  de  Boisdemain.  Marié  le  i"  mai  1450  à 
Jeanne  de  l'Esperonnière,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Roche-Bardoul,  et  de  Jeanne  Pérou,  il  en  eut  au 
moins  ; 

4.  —  Fesques  (Jean  IV  de),  Ec,  sgr  de  Char- 
trigné,  la  Perronnière,  épousa  Jeanne  Buget,  d'où  : 
1°  Jean,  Ec.  sgr  de  Chartrigné,  qui,  le  3  juil.  1520, 
partageait,  du  consentement  de  sa  mère,  les  biens  de 
son  père  avec  ses  frères  puînés.  Il  dut  mourir  sans 
postérité;  2°  Louis,  assista  au  partage  de  1520; 
3°  Mathurin,  vivant  en  1520  ;  4°  Nicolas,  qui  suit. 

5.  —  Fesques  (Nicolas  de),  Ec,  sgr  de  Char- 
trigné, Marmande  (la  Fosse  de  Tigné,  près  Saunnir), 
fit  aveu  le  7  mars  1557,  pour  le  fief  de  Chartrigné, 
devant  le  sénéchal  d'Anjou.  Marié  le  19  juin  1537  à 
Françoise  Le  Beveux  (ou  Beuvecx),  fille  de  François, 
Ec,  sgr  de  Marmande,  et  de  Jeanne  de  Cherbaye,  il 
en  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Camille,  Ec,  sgr 
de  la  Noue,  qui  reçut,  le  19  août  1593,  une  procuration 
de  son  frère  aîné,  et  le  20  avril  1589  fut  honoré  d'une 
lettre  de  Henri  de  Bourbon  (Carrés  de  d'Hozier,  255)  ; 
3°  Claude,  mariée  le  22  oct.  1567  à  Thomas  Vallée. 
(Nouv.  d'Hozier.) 

6.  —  Fesques  (François  de),  Ec,  sgr  de  Mar- 
mande, fut  exempté  du  ban  et  arrière-ban  du  Poitou  de 
1557,  parce  qu'il  était  au  service  du  Roi  en  Picardie, 
comme  enseigne  du  sr  de  la  Faucquière,  capitaine  de 
100  chevau-legers.  (Claircmb.  I,  496.)  Il  épousa  le 
29  janv.  1560  Anne  de  MoNTHiEns,  fille  de  Philippe, 
Ec,  sgr  de  la  Folie-Herbault,  et  de  Françoise  de  Champ- 
girault  (S'-AUais,  III,  3S0),  dont  il  eut  :  1°  François, 
qui  suit  ;  2°  Charles,  rapporté  au  §  II  ;  3*  Lucrèce, 
épouse  de  Charles  de  Cosne.  Ec,  sgr  de  Houssay  ; 
4°  Agnès  ou  Aimée,  femme  de  Pierre  de  Danienon,Ec^ 
sgr  de  Vrainville  (ils  vivaient  tous  en  1600)  ;  et  peut- 
être  5'  Benée,  épouse  de  François  de  Messac,  Ec, 
sgr  de  la  Hunardière,  qui  passe  un  accord,  le  17  juin 
1604,  avec  François  de  Fesques,  époux  de  Anne  de 
Monthiers,  au  sujet  du  partage  du  20  juil.  1520,  entre 
Jean  et  Louis  de  Fesques  frères.  (Nouv.  d'Hozier,  133.) 

7. —  Fesques  (François  de),  Ec,  sgr  de  la 
Folie-Herbault,  enseigne  de  la  compagnie  d'hommes 
d'armes  du  sr  du  Bellay,  B°°  de  Commequiers,  fut  dé- 
chargé, pour  cette  raison,  de  servir  au  ban  et  arrière- 
ban  de  1594.  II  avait  épousé  le  17  oct.  1593  Anne  de 
Boursault,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Viantais  ?  et 
de  Marie  Le  Franc,  et  renonça  à  ses  droits  le  4  sept. 
1607,  au  profit  de  son  frère  Charles.  Nous  pensons 
qu'il  eut  pour  fils  Jacques,  qui  suit. 

8.  —  Fesques  (Jacques  de',  Chev.,  sgr  de  la 
Folie-Herbault.  capitaine  d'une  compagnie,  épousa 
Anne  Vivien,  fille  de  N...,  et  de  Elisabeth  Binet.  qui 
était  sa  veuve  en  1635,  dont  un  fils,  Jacques,  qui  suit. 

9.  —  Fesques  (Jacques  de),  Ec.,sgr  de  la  Folie- 
Herbault,  la   Goberdière,  etc.,  épousa   le  19  fév.   1662 


:  c 


l  i  «*oi   i  :«■*  (de) 


Madeleine  de  Codonv,  lille  de  Henri,  gentilhomme 
ordinaire  de  la  reine  de  la  Grande-Bretagne,  cl  de 
Marie  du  Noyer,  dont  il  eut  :  1"  I.  u.ior-B arthé- 
lemv,  Ec.  s;;r  de  la  Folie-llerbault,  dont  nom  ignorons 

la  destinée  ;  -■  Louise,  mariée  à  Arthur-Joseph  C'°  de 
Vasse\  (Dos.  biens,  266.) 

§    II.  —   Branche   bi   i..v    Rociib-Boijs- 

BEAD, 

7.  —  l  . --.|n.  -  (Charles  de),  Ee.,  spi-  de  Mar- 
mande, lils  puiné  de  François,  et  île  Anne  de  Monlliiers 
(6''dcgr.,  S  i'f),  servait  dans  la  compagnie  du  sr  du  Bel- 
lay, avec  son  frère,  le  22  août  1503,  et  habitait  p"e  de  la 
Fosse,  ressort  de  Saumur.  ( Bibl .  Nat.  Montres,  21538.) 
Il  épousa  le  23  juil.  1595  Jeanne  lie  Chambon, 
lille  de  Pierre,  Ee.,  sgr  de  Ooudaiuville,  et  de  Margue- 
rite de  Cosne,  et  en  cm  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Char- 
les, Ec.,  sgr  d'Arhouville,  épousa  à  Chinon,  le  24 
sept.  1638,  Gabrielle  us  Lescure.  Nous  ignorons  s'il 
eut  postérité  ;  3°  Michel,  Ee.,  sgr  de  l'Esperonniére 
et  Largentrie,  épousa  le  25  jauv.  1637  Jeanne  de 
Rarville,  veuve  de  François  de  Brisseau,  et  a  formé 
une  branche  dans  l'Orléanais  ;  4°  FRANÇOISE,  épouse  de 
Charles  Tarrel,  Ee.,  sgr  de  Boos  ? 

S.  —  Fes<|nea  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Marmande, 
la  Noue,  fut  déchargé,  les  8 août  1639  cl  28  mai  1641, 
île  la  laxe  des  ban  et  arrière-ban,  à  Saumur.  11  avait 
épousé  le  l,r  fév.  1626  (Gorvais,  not.  à  Saumur)  Nicole 
Dei.omeau  ou  de  Lhomeau,  lille  de  Jacques,  sgr  de  la 
Plaine,  et  de  Nicole  Nicolas,  et  était  décédé  avant  le  18 
juin  1665,  laissant  :  1°  Chaules,  qui  suit  ;  2°  Jac- 
ques, Ec.,  sgr  de  l'Esperonniére,  maintenu  uoble  en 
Touraino  en  1667,  épousa  à  Richelieu,  le  1''  fév.  1664, 
Jeanne  Mobeau.  (On  ne  sait  pas  s'il  eut  postérité.) 

9.  —  Fesqiies  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Mar- 
mande, la  Noue,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par 
M.  Voisin  de  la  Noiraye,  le  23  fév.  1667,  avec  son 
frère.  Marié  le  21  août  1655  (Ragonncau,  not.  à  Mire- 
beau)  a  Marie  de  Ferrières,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Chanipigny-le-Sec,  et  de  Geneviève  de  Brilhac,  il  en 
eut  seulement  Jean-Charles,  qui  suit. 

10.  —  Fesques  (Jean-Charles  de),  Chev.,  sgr  de 
Marmande,  Coulainc  (près  Chinon),  Monihcil  (Sauves, 
Vien.),  né  et  ondoyé  le  26  juil.  165S,  lut  baptisé  le  26 
juil.  1659  a  Sl-Hilaire  de  la  Celle  à  Poitiers.  Il  épousa 
le  4  mars  16S5  Marie-Madeleine  de  Souvigné,  fille  de 
Urbain, Chev.,  sgr  de  laRoche-Bousseau,  et  de  Madeleine 
de  Méaussé,  dont  il  eut  :  1°  Louis-Joseph,  qui  suit  ; 
2°  François-àrmand-Joseph,  prêtre,  appelé  l'Abbé  de 
Marmande;  3°  Chaules-Jean,  rapporté  au  §  111; 
4°  Jeanne-ChahlOtte,  baptisée  le  19  juil.  1695,  et 
mariée,  le  6  janv.  1721,  à  lleini  Quirit,  Ec,  sgr  de 
Vauricher;  5»  Marguerite-Angélique,  lit  profession  le 
16  mai  1713  au  couvent  des  Ursulines  de  Chinon  ; 
6"  Madeleine,  religieuse  à  Fonlevrault. 

11.  —  Fesques  (Louis-Joseph  de),  Chev.,  sgr 
de  la  Roche-Bousscau,  Coulaine,  Marmande,  etc.,  né  le 
19  mars  1686,  épousa  le  7  sept.  1719  Marie-Madeleine 
de  Vassé,  fille  de  Arthus-Joseph,  Chev.,  sgr  d'Eguilly, 
et  de  Louise  de  Fesques,  et  en  eut  :  1"  Charles- 
Louis  Joseph-Marie,  né  le  13  juin  1720,  page  du  Boi 
en  1731  ;  2"  François-Louis-Marie,  qui  suit  ;  3°  Jac- 
ques-Marie, Chev.  do  la  Roche-Rousseau,  épousa  Ga- 
briclle-Elisabeth  Le  Coigneux,  fille  de  Gabriel-Joseph, 
Chev.,  sgr  de  la  Roehe-Turpin,  et  de  Elisabeth  Frotier 
de  la  Messelière,  qui  mourut  en  fév.  1776.  Le  8  avril 
1677,  François-Louis-Marie,  M'»  de  la  Rocbe-Bousseau, 
comme  tuteur  de  ses    enfants    mineurs,   renonça  a  la 


l  l  soi    ES  (,1e) 


415 


succession  du  C10  de  la  Messelière.  il  eut  pour  enfants  : 
a.  Alexandre-Gabriel,  b.  Jacques-Marie,  c.  Made- 
leine-Elisabeth, d.  Adélaïde,  tous  mineurs  en  1777. 

12.  —  Foai|iieg  (François-Louis-Marie  de),  M" 
delà  Roche-Bousseau,  Chev.,  sgr  de  la  Folie-Herbaull, 
etc.,  colonel  d'infanterie  et  capitaine  ail  régiment  des 
gardes  françaises,  assista  en  17S9  à  la  réunion  do  la 
noblesse  de  l'Orléanais.  Il  eut  sans  doute  pour  enfants 
les  personnages  suivants  :  1°  Gabriel-Franç.ois-Claude, 
qui  suit  ;  2°  Jacques-Maric-Edmond,  C10  delà  Roche- 
Rousseau,  marié  à  Anne-Mario  Bonnin  de  la  Bonni- 
nière  de  Beaumont  (décédée  en  1818),  lille  de  André, 
M'"  de  Reaumont,  et  de  Antoinette  Hue  de  Miromesnil. 

13.  —  Fesques  (Gabriel-François  Claude  de), 
M"  de  la  Roche-Rousseau,  marié  a  Augusline-Jeaune- 
Amélie-Marie-Joséphine-Fernande  de  Bavière-Gros- 
berg,  eu  eut  : 

14.  I  ■'c-i|iie«  (Ferdinand-Albert-Eugène  de), 
M's  de  la  Roche-Bousseau,  a  épousé  le  9  mai  1829 
Léontine  de  Coi.bert-Maulévrier,  fille  de  Edouard- 
Cbarles-Victurnien,  M"  de  Maulévrier,  et  de  Charlotte- 
Pauline-Christinc  de  Montboissier  de  Beaufort-Caaillac. 


§111. 


Branche  de   iititutvhi:. 


11.  —  l'esiiiiea  Charles-Jean  de),  Chev.,  sgr 
B°°  de  Marmande,  Coulaine,  etc.,  fils  puiné  de  Jeau- 
Charles,  et  de  Marie-Madeleine  de  Souvigné  (10e  deg., 
§  II),  épousa  le  23  juil.  1722  Marie-Anne  de  Grimau- 
det,  fille  de  Marin,  Chev.,  sgr  du  Landrau,  et  de 
Madeleine  Trouillct,  dont  il  eut  :  1°  Charles-Joseph, 
qui  suit  ;  2°  Marie-Madeleine-Thérèse,  mariée  le 
7  août  1751  à  Joseph-Louis-Madeleine-Florent  Mercier, 
Ec,  sgr  de  Marigny. 

12.  —  Fesques  (Charles-Joseph  de),  Chev,,  sgr 
de  Marmande,  la  Coudre,  Belair  (S'-Georges-des- 
Hommes  en  Touraine),  épousa  à  Chinon,  le  26  fév. 
1754,  Marie-Marguerite  Qdirit  de  la  Motte,  fille  de 
Charles-Joseph,  Chev.,  sgr  de  la  Motte  d'Uzage,  et  de 
feu  Marie  Torterue,  dont  il  eut  :  1°  Louis-Charles, 
Chev.,  sgr  de  la  Coudre  et  Relair  (1784)  ;  2°  Marin- 
Charles,  baptisé  à  S'-Georges-des-Hommes  le  il  déc. 
1761,  obtint  des  lettres  de  bénéfice  d'âge  le  10  juil.  1780, 
et  un  certificat  de  Cbérin,  le  4  août  1787,  pour  une 
sous-lieutenauce  dans  les  gardes  du  corps  ;  3°  Julie- 
HENniETTE-MARiE-JUnsuERiTE, mariée  avant  le  10  juil. 
1780  à  Nicolas-Zacharie  Poulain,  Chev.,  sgr  de  la 
Ripaudière.  (Cbérin.) 

§  IV.  —  Branche  de  LA  Caciudière 

(sans  jonction). 

1.  —  Fesques  (François  del,  Ec,,  sgr  de 
Lauvrcnière  et  la  Cacaudière  (Pouzauges,  Vend.), 
hérita  de  ce  fief  le  23  avril  1556,  aliàs  le  23  ocl.  1558, 
par  testament  de  sa  première  femme,  décédée  sans 
enfants.  (Arch.  de  la  Cacaudière  )  il  s'était  marié 
d'abord  :  1°  à  Antoinette  Tindo  ou  Tvndo,  fille  de 
Jacques,  Ec,  sgr  de  Brignon,  de  Fontaine  et  de  la 
Cacaudière  ;  2°  à  Marie  Pvniot,  qui  lui  apporta  la 
terre  de  la  Bouberie  (Coutières,  D.-S.),  et  était  mort 
avant  le  16  mai  158S,  date  où  sa  veuve,  en  son  nom 
et  comme  tutrice  de  ses  enfants  mineurs,  rendit  aveu 
de  la  terre  de  la  Cacaudière  à  Charles  Eschalard, 
Chev,,  sgr  de  la  Boulaye,  clc.  (Id.  )  Ils  eurent  au  moins  : 
1°  David,  Ec,  sgr  de  la  Cacaudière,  qui  a  servi  parmi 
les  huguenots  sous  le  prince  do  Coudé,  dans  les 
guerres  du  Bas-Poitou,  en  156S.  11  avait  réuni  une 
compagnie    de    cavalerie  à   Maieuil-sur-lc-Lay,    mais, 


416 


FE8SARD 


attaqué  par  le  Cl°  du  Lu  de,  il  se  réfugia  à  Talinont, 
d'où  il  s'échappa  et  vint  se  renfermer  à  la  Rochelle. 
(France  protest.  t.  \  I.)  Il  a  dû  se  marier  2  fois, d'abord 
vers  1590  à  Sara  Mesnard,  fille  de  François,  Ec.,  sgr 
de  Touclieprès,  et  de  Jacqueline  de  Beauvau,  puis  en 
1613  a  Renée  de  la  Hâve,  tille  de  Alexandre,  Chev., 
sgr  de  Monlbault,  et  de  Catherine  de  S'-Amadour,  dont 
il  n'eut  qu'une  tille, Marie,  qui  épousa  Louis  d'Aulhon, 
Ei.,  sgr  de  Calonge  ?  (elle  fut  la  cause  première  de  la 
condamnation  de  son  cousin  François)  ;  2°  Isaac,  qui 
suit. 

2.  —  Fesc{iies  (Isaac  de),  Ec.,  sgr  des  Fontaines, 
puis  de  la  Cacaudière,  épousa  le  12  janv.  1595  (Roul- 
leau  et  F.  Chevbonnier,  not.  à  Montaigu),  de  l'avis  et 
consentement  de  David,  son  frère  aîné,  Jeanne  Gourdeau, 
fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  des  Bessous,  et  de  feu  Jeanne 
Ratault.  (Arch.  de  la  Cacaudière.)  11  en  eut  au  moins 
François,  qui  suit. 

3. —  Fetaques  (François  de),  sgr  de  la  Cacaudière, 
avait  épousé  en  1626  Renée  iie  Vandel,  veuve  du  sgr  de 
Graudry  ?  Les  premières  années  de  ee  mariage  furent 
heureuses,  mais  la  paix  fut  bientôt  troublée  par  l'arrivée 
dé  leur  cousine  Mme  de  Calonge  (Marie  de  Fcsques).  Elle 
sut  s'emparer  de  l'esprit  de  François  et  l'amena  à  enfermer 
sa  femme  dans  une  grosse  tout  carrée .  La  malheureuse 
n'en  fut  tirée  qu'après  l'exécution  de  son  mari  et 
demeura  privée  de  l'usage  de  la  raison.  Marie  de  Fesques 
avait  instruit  son  cousin  dans  l'art  de  transformer  les 
métaux  et  l'avait  initié  à  la  fabrication  de  la  fausse 
monnaie.  Un  filon  de  galène  argentifère  qui  existait  en 
ce  heu  servit  à  leurs  coupables  manœuvres.  Quelque 
temps  après,  François,  accompagné  de  son  ami  et  com- 
plice Espinasseau,  partit  pour  Paris,  dans  le  but  de  placer 
ses  pièces  fausses;  mais  pendant  son  absence, une  domes- 
tique de  la  Cacaudière  ayant  trouvé  l'entrée  du  sou- 
terrain où  il  avait  travaillé,  le  crime  fut  découvert.  La 
maréchaussée  de  Poutauges  se  mit  à  la  poursuite  du 
sr  de  la  Cacaudière  et  le  fit  arrêter  avec  son  compagnon 
a  Orléans.  Ils  furent  condamnés  à  mort  et  exécutés 
dans  cette  ville  vers  1650.  (Notes  de  M.  des  Nouhes 
de  la  Cacaudière.)  Nous  pensons  que  François  n'eut 
pas  de  postérité. 

FE8SAC  (de).  —  Famille  noble  de  l'A  unis,  que 
l'on  trouve  mentionnée  dans  les  chartes  de  S'-Maixent, 
au  xine  siècle.  (A.  H.  P.  28.) 

Fessac  (Guillaume  de)  possédait  un  fief  à  Agerne 
(laJarue)  près  la  Rochelle,  en  1244. 

Fcsxac  (Arnaud  de)  est  mentionné  en  1244 
comme  possédant  un  hébergement  à  Agerne. 

FESSARD.  — Ce  nom  est  commun  à  divorses 
familles. 

Fesgard  (Hugues)  donna  à  S'-Maixent  divers 
droits  sur  le  moulin  de  Pamproux,  en  1118,  du  consen- 
tement de  sa  femme  Hilaihe.  Cet  acte  fut  passé  en 
présence  de  Hugues  Le  Brun,  sire  de  Lusignan,  et  de 
plusieurs  seigneurs.  (A.  H.  P.  16,  p.  295.) 

FESSARD.  —  Famille  noble  du  Loudunais  et 
du  Saumurois  aux  xn5  et  xni»  siècles. 

Blason  :  paie  de  8  pièces  et  une  fasce  brochant.  Ou  : 
chargé  de  6  vergeltes  en  pal,  et  une  fasce.  (Sceau  de 
1241  ;  fonds  latin  1712S,  p.  281.) 

Fesaaril  (Foucher)  fut  l'un  des  donateurs 
à'Agreria,  à  Fontevrault,  vers  1110.  (Gallia  christ.) 

Feisard  (Hugues),  Chev.,  fit  don  a  Fontevrault 
en  1241.  (Lat,  5480',  p.  40S.) 


FETARD 

1.  —  Fessard  (Baudouin),  Chev.,  sgr  de  Tor- 
quan  (Turquant,  Maiue-et-Loire)  près  Fontevrault,  fit 
don  à  l'abbaye  de  Turpenay  en  1251  et  1258.  (Sceau.) 
Il  épousa    Hii.aiiie.    dont     :    1°    Pierre    qui  suit  ; 

2°    HtlGlES. 

2.  —  Fessard  (Pierre),  sgr  de  Torquan,  ratifia 
le  don  fait  par  son  père  en  1251.  Il  épousa  Constance, 
et  a  dû  avoir  : 

3.  —  Fessard  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Nueil  et 
Bors,  à  Torquan.  qui  fit  don  avec  sa  femme  et  son  fils  à 
Turpenay,  eu  1297.  Il  épousa  Agathe,  dont  au 
moins  Hardouin,  vivant  en  1297.  (Lat.  15128, 
p.  271.) 

FESTE  (de  la)  on  DELAFESTE.  — 
Famille  qui  habitait  Poitiers  et  Mortemer  au  xvii*  siècle. 

Feste  (Jeanne  de  la)  épousa  le  4  sept.  1495.  a 
Pans,  Jérôme  Mangin,  s'  des  Fontaines.  (A.  H. P. 22.) 
Ce  renseiguement  est  douteux,  tout  au  moins  quant  au 
lieu,  car  les  Mangin  habitaient  Le  Blanc. 

Feste  (Jean  de  la),  greffier  de  la  baronnie  de 
Mortemer,  fut  parrain  à  S,L'-Opportune  de  Poitiers,  le 
27  août  1600,  d'un  fils  delà  daine  Dubreuilli. 

Feste  (Anne  de  la)  épousa  François  Dubreuilh, 
procureur  à  Poitiers,  dont  il  eut  au  moins  un  fils,  né  le 
27  août  1600. 

Feste  (René  de  la),  qui  était  receveur  du  Présidial 
de  Poitiers  en  1586  (Pièces  orig.  105,  d.  26016),  fut 
parrain  le  2  nov.  1602,  à  Str-Opportune,  de  son  petit- 
fils  René.  Il  eut  au  moius  :  1*  Fortuné,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  mariée  à  Jean  Desmoulins,  procureur  à 
Poitiers,  fut  marraine  de  la  fille  de  son  frère  en  1599. 

Feste  (Fortuné  de  la),  procureur  au  Présidial  de 
Poitiers,  puis  sénéchal  de  Mortemer,  décéda  le  21  août 
1637  (S'-Cybard).  Il  épousa  d'abord  Nicole  Mautard, 
puis  vers  1610  Marguerite  Viault,  et  peut-être  en 
3e'  noces,  le  9  juil.  1635  (S'-Cybard),  Jacquettc  Giracd 
(mais  ce  pourrait  être  un  autre  Forluué,  fils  ou  neveu). 
Il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Marguerite,  née  le 
3  oct.  1599  (S'"-Opportune)  ;  2»  René,  né  le  2  nov. 
1602  (id.)  ;  du  21'  lit  :  3°  Marie,  qui  épousa  le  12  mai 
1630  (Girard,  not.  à  Poitiers)  Henri  du  Theil.  Ec,  sgr 
de  la  Bussière  ;  4°  Fortuné,  baptisé  le  26  mai  1615  à 
S'e-Opportune. 

FEBTIVEAU.  —  Famille  qui  parait  être 
originaire  de  S'-Jean-d'Angély. 

Festîveau  (Elie  de,  Ec,  sgr  des  Landes,  con- 
seiller au  Parlement  de  Bordeaux,  a  dû  se  marier  2  fois  : 
1°  vers  1580, à  Susanne  Marsan  ;  2°  a  Marie  Fouchier. 
Il  eut  du  1"  lit  au  moius  :  1°  Marie,  qui  épousa  le 
13  déc  1609,  a  S'-Jean-d'Angély,  Jean  Auhert  de 
Bardon,  Ec,  sgr  de  Mosnac,  et  du  2'  lit  :  2°  Françoise, 
mariée  le  8  oct.  1621  a  Jacques  de  Montalembert,  Chev., 
sgr  île  Vaux,  Plassac,  Chantemerle,  etc. 

Festiveau  (Marie  de),  veuve  de  Benjamin  de 
Livenne,  vendit  une  maison  à  S'-Jean-d'Angély  en 
1681.  (Arch.  de  la  Rochelle,  H.  370.) 

FE8TY.  —  Il  y  a  eu  une  famille  de  ce  nom  en 
Niortais.  Elle  parait  être  différente  de  celle  des  Faitv. 
(Arch.  D.-S.  E.  80.) 

FÊTARD.  —  On  trouve  ce  nom  dans  D.  Fon- 
teneau  (t.  5),mais  il  parait  être  mal  écrit  pour  Fretard. 
(V.  ce  nom.) 

Fêtard  (Droies),  Chev.,  fut  témoin  d'une  dona- 


ff.vhf. 


linn  l'aile  a    S">-Croix     ilo     Poitiers    en  avril  1215  par 

Marguerite  de  Bénie,  veuve  de  Huguea  d'Amboise, 
agr  de  Berrie,  en  Loudunaie. 

FÊXE  ou  PESTE!  —  Il  y  avait  un  fief  de 
ce  nom  en  l.oudunais  (Trois-Moutiers),  relevant  du 
château  de  Louduo.  Au  xviir  siècle  il  était  possédé 
par  les  Arunv. 

PEVDHIX    de    BRÉQUIGÏVY.    — 

Famille  originaire  de  la  Normandie,  dont  quelques 
membres  oui  habité  In  Touraine  et  le  Châtelleraudais 
au  xvni'  siècle. 

Blason  :  d'azur 
gerbes  de   même 

trouve     ailleurs 


(Annuaire  Noblesse,  I  H6 


au  chevron  d'or  et  3 
(Arm.  Touraine.)  On 
«    d'azur  à  3  quinle- 

feuilles  d'or 

Bruce.) 

Fèudrlx     (Léon-fieorges-Oudard) , 

Chev.,  sgr  de  ;Brdquigny,  membre  de  l'Académie  fran- 
çaise et  de  celle  des  Inscriptions  et  balles-lettres, 
savant  érudit,  né  en  1716,  décéda  en  1775.  Marié  a 
Charlotte  de  Malet  de  Ckaviu.k,  il  en  eut  au  moins  : 
I  Charlotte,  mariée  le  15  nov.  1702  a  Pierre  Tas- 
cheron,  Ec,  sgr  de  la  Carie  et  Balan,  en  Touraine  ; 
2°  Marib-Adribnnk,  qui  épousa  vers  156S  Pierre-Louis 
de  Brusse,  Chev.,  sgr  de  Moutbrard;  3"  Loois-Georges- 
Oudard,  qui  suit. 

Feuilrix    Louis-Georges-Oudard),  Chev. ,  sgr  do 

Bréquigny,Chèue, assista  aux  réunions  de  la  noblesse  en 
Poitou  et  eu  Touraine,  en  1789. 

FEUILLA8  0>e).—  On  trouve  ce  nom  en  Châ- 
telleraudais.  Il  a  été  porté  aussi  comme  surnom  par 
une  branche  de  la  famille  de  Verteuil. 

Feuillus  (Georges  de),  médecin  à  Chalcllerault  ? 
fut  parrain  a  Antoigné  le  23  août  1068.  (lieg.) 

FEUILLËE  (de  la).  —  Ou  trouve  ce  nom  en 
Poitou  au  xve  sièele. 

Feuillée  (Thibault  de  la),  Ec  ,  eut  un  procès  en 
1400-1417  contre  Jean  de  Vivonne,  Ec,  sgr  de  Bou- 
gouin,  près  Melle. 


FEVRE.  —  Famille  de  Fontenay-le:Comle  au 
xvnc  siècle.  On  trouve  ce  nom  écrit  parfois  Fekiié,  par 
erreur. 

Fèvre  (François)  était  commis  de  Pierre  Char- 
ruyau,  Ec,  sgr  de  Montorgueil,  sénéchal  de  Mareuil 
en  Vendée,  eu  1493.  (B.  Nat.,  fonds  Marchegay,  t.  13.) 

Fèvre  (René),  greffier  de  l'écritoire  à  Fontenay 
en  1700,  inscrit  d'office  à  l'Armoriai,  reçut  :  «  do  si- 
nople  a  une  bande  d'or,  parli  d'or  au  pal  de  gueules  ». 
(Fantaisie.) 

Fèvre  (Jacques)  était  médecin  à  la  Chàtaigueraye 
en  1703. 

Fèvre  (René),  commissaire  aux  saisies  réelles  de 
Fontenay,  vivait  en  1708.   (Arch.  Nat.  P.  437:.) 

1.  —  Fèvre  (N...),  marié  vers  1580,  eut  au 
moins  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  a 
André  Tiraqueau,  Ec,  sgr  de  Puybazin. 

2.  —  Fèvre  (François),  Ec,  sgr  des  Tonnières  ? 
intervint  comme  opposant  a  la  saisie  de  Puybazin  sur 
les  héritiers  d'André  Tiraqueau,  d'après  un  procèa  au 
Présidial  de  Poitiers,  le  27  avril  16:19. (Gén.  Tiraqueau  ) 
11  épousa  vers  1600  Renée  Tikaqueau, fille  de  Mathieu, 

Diction.  Histor.  et  Gkneal.  des  Familles  du 


$,     FIOVRE  l>FCAIlM.lltTllV(Le)    417 

sgr  de  la  Valléo,  et  do  Rose  Martiucuti.  (Ou  l'appelle 
parfois  Jacques,  et  son  nom  est  mal  écrit  FÊnnÉ  dans 
bs  pièces  du  procès  île  16  19 

l'ÈVItli  —  Famille  du  Bas-Poitou. 

Fèvre  (Jean),  de  Taliuond,  l'ut  exempté  de  servir 
au  ban  de  1491,  comme  pauvre. 

Fèvre  l'une),  Ec,  figure  comme  proche  pa- 
rent ii  la  nomination  du  curateur  de  Claudine  de  la 
Roche,  le  10  juin  1505,  a  la  Mothe-Achard.  (Arch. 
Y"'  Paul, le  Chabot.) 

FÈVRE  (Le)  ou  LEFÈVRE.  —  (V.  ce 
mot.)  Ce  nom  est  commun  a  diverses  familles. 

Fèvre  (Jean  le)  lit  aveu  a  Civray,  le  7  mai  1365, 
pour  une  moitié  do  l'hébergement  de  feu  Guillaume  de 
Coreelles.  (Arch.  Nat.  P.  590.) 

FÈVRE     l>i:    CAUMARTIIV  (Le).  — 

Famille  illustre  parmi  la  noblesse  de  robe.  Elle  est 
originaire  du  comté  de  Ponthieu,  mais  plusieurs 
membres  oui  occupé  des  charges  importantes  en  Poi- 
tou. Nous  mentionnons  seulement  les  personnages  de 
cette  famille  qui  nous  intéressent  particulièrement. 
(V.  Moréri.) 

lilason  :  d'azur  à  5  tranglcs  d'argent 
(S'-Allais)  ;  ou  «  fascé  d'azur  et  d'argent 
de  10  pièces  •>. 

3.  —  Fèvre  (Louis  Le),  Chev.,  sgr 
de  Caumnrlin  (qui  forme  le  3''  degré  de  la 
filiation  suivie  de  cette  famille  publiée 
par  Moréri  i,  né  en  1552,  fut  intendant  de  justice  en 
Poitou  en  1588  et  devint  garde  des  sceaux  de  France 
eu  1622.  Il  mourut  en  1623.  Marié  en  15S2  à  Marie 
Miron,  il  eut  entre  autres  enfants  Louis,  qui  suit. 

4.  —  Fèvre  (Louis  Le),  Chev.,  sgr  de  Caumarlin, 
né  le  12  mai  15S6,  conseiller  d'Etat, ambassadeur,  etc., 
décéda  le  16  août  1624.  Il  se  maria  deux  fois  et  eut  de 
Madeleine  de  Choisi,  sa  seconde  femme,  un  fils  unique, 
Louis-François,  qui  suit. 

5.  —  Fèvre  (Louis-François  Le),  Chev.,  sgr  de 
Caumarlin,  né  le  6  juil.  1624,  devint  mailre  des  re- 
quêtes en  1653,  et  intendant  de  justice  en  Champagne  en 
1667.  Ce  fut  en  cette  qualité  qu'il  procédai  la  revision 
de  la  noblesse  de  celte  province.  Il  fut  aussi  conseiller 
du  Parlement  en  1644,  conseiller  d'Etat,  etc.,  et 
assista  deux  fois  en  qualité  de  commissaire  aux  Etats  de 
Bourgogne  en  1673  et  1682.  11  se  lit  remarquer  dans 
ces  emplois  par  sa  prudeuce  et  sa  probité.  Il  mourut 
d'apoplexie  le  3  mars  1687,  après  s'être  marié  deux 
fois:  1°  le  10  nov.  1652,  dans  la  chapelle  privée  de 
l'hôtel  de  S'*-Marthe,  eu  vertu  de  dispenses  obtenues  du 
cardinal  de  Retz  et  du  Chapitre  de  l'Eglise  de  Poitiers, 
le  siège  épiscopal  vacant,  à  Marie-Jeanne-Urbaine  de 
Stc -Marthe,  fille  unique  de  Nicolas,  Chev.,  B°°  du 
Frêne,  et  de  Urbaine  de  Launay,  De  de  l'Onglée;  2°  le 
23  lév.  1664,  a  Catherine-Madeleine  de  Veivthamont, 
fille  de  François,  Chev.,  sgr  de  Bréau,  et  de  Maiie 
Boucher  d'Orçay.  Du  1er  lit  il  eut  un  fils  unique, 
Louis-Urbain,  qui  suit  ;  et  du  second,  entre  autres 
enfants,  Marguerite,  mariée  en  janv.  1093  à  Marc- 
René  de  Voyer  de  Paulmy,  M'8  d'Argenson,  conseiller 
d'Etat  et  garde  des  sceaux.  Elle  mourut  le  lor  août 
1719,  âgée  de  47  ans. 

6.  —  Fèvre  de  Cuumnrtin  (Louis-Urbain 
Le),  M'»  deS'-Ange,Cl"  de  Moret,  B"  du  Frêne,  Jarzay 
(Massogne,    Vien.j   en    Poitou.  D'après    un    accord  du 


2  mars  1673,  il  devait  une  rente  de  3  sous  4  deniers  au 
Poitou.  27 


418 


FEY 


Chapitre  de  N.-D.-la-Grande  de  Poitiers,  sur  le  logis  de 
l'Autruche,  comme  représentant  Urbaine  de  Launay, 
son  aïeule.  Louis-Urbain,  nommé  conseiller  au  Par- 
lement de  Paris  eu  1674,et  maître  des  requêtes  en  1682, 
fut  commissaire  pour  les  Grands  Jours  a  Poitiers  en 
1688,  intendant  des  finances  en  1 G90  et  conseiller  d'Etat 
en  janv.  1697.  Il  fut  un  des  hommes  les  plus  distingués 
de  son  temps.  Marié  le  16  juin  1680  à  Marie-Jeanne 
Quentin  de  IiicHEBounG,  fille  unique  de  Charles,  Chev., 
sgr  de  Riehebourg  et  de  S'-Ange,  et  de  Marie  Feydeau, 
il  en  eut  11  (ils  et  une  fille,  qui  tous  moururent  jeunes. 
V.  pour  plus  de  détail  un  article  de  M.  Alf.  Barbier, 
M.  A.  0.  1890,  p.  434.) 

FEV.  —  Famille  originaire  de  la  Touraine  ou  du 
Saumurois,  et  depuis  établie  en  Poitou.  On  trouve 
parfois  ce  nom  écrit  Fée  ou  Phée.  D'après  une 
tradition  qui  n'a  pu  cire  vérifiée,  elle  viendrait  de 
la  Ménitré,  prés  Saumur,  cl  ses  branches  se  seraient 
établies  à  Artannes,  Azay-le-Rideau,  etc.  La  généalogie 
suivante  a  été  établie  d'après  les  recherches  de  M.  de 
Grandmaison,  archiviste  de  Tours,  et  de  M.  Barbier, 
allié  a  celte  famille,  qui  nous  l'a  communiquée. 

Blason.  —  Un  membre  de  cette  famille  a  été  inscrit 
d'office  a  l'Armoriai  de  Touraine  en  1700  avec  le  bla- 
son suivant  :  «  d'azur  au  fer  a  cheval  d'or  ». 

Fey  (Jean)  était  clerc  de  ville  à  Tours  en  1511. 
(Notes  Barbier.) 

Fey  (Gaspard)  était  le  15  juin  1625  verdier  (garde 
forestier)  de  Larray. 

Fey  (Denis),  bénédictin  au  prieuré  de  S'-Jean  de 
Désiré,  rendit  hommage  au  château  de  Saumur  le 
15  dée.  1673.  (Arch.  Ind.-et-Loire,  G.   555.) 

§    I".  —   BRANCHE   DE  LA   GRAKGE. 

1.  —  Fey    (Robert),    marié  vers   1535,  eut    pour 

enfants  :  1°  Michel,    qui  esl,    croyons-nous,    celui  qui 
suit  ;  "î"  peut-être  Annibal,  parrain  le  22  mars  1568. 

2.  —  Fey  (Michel  I")>  marié  en  1563  à  Etienuelle 
Masson,  en  eut  :  1°  Etienne,  baptisé  le  28  dée.  1565, 
épousa  en  1599  Jeanne  Tessier,  dont  il  eut  1"  Jeanne, 
baptisée  le  7  mars  1600,  décédée  sans  alliance  ;  2°  Isaïï, 
qui  suit. 

3.  —  Fey  (Isaïe),  notaire,  né  le  28  fév.  1569, 
épousa  vers  1594  Noéle  Dubreuil,  dont  il  eut  : 
1»  Michel,  qui  suit;  2°  Claude,  parrain  en  1612  ; 
3"  Jacques,  marié  à  Marie  Delaunay,  dont  Jacqi  es, 
né  le  29  oct.  1629;  4"  Jeanne,  uée  le  14  oct.  1602, 
mariée  en  1628  à  Denis  Gentils. 

4.  _  Fey  (Michel  11),  prévôt  royal,  né  eu  1595, 
épousa  en  1620  Anne  Couscher  et  en  eut  :  1°  Anne, 
née  le  14  juin  1622;  2"  Michel,  qui  suit;  3°  autre 
Anne,  née  le  21  juin  1633,  vertueuse  fille,  inhumée 
le  28  nov.  1702  ;  4»  Jean,  époux  de  Jacquette  N..., 
dont  Jacques,  né  le  28  mai  1660. 

5.  —  Fey  (Michel  111),  sgr  de  la  Grange,  notaire 
royal,  né  le  29  juil.  1624,  décéda  le  6  avril  1688.  Il 
avait  épousé  le  H  févr.  1652  Charlotte  Joubert,  tille 
de  François,  et  de  Jeanne  Bouilly,  qui  lui  donna  : 
1°  Michel,  qui  suit  ;  2"  Etienne,  rapporté  au  §  IV  ; 
3°  Angélique,  marraine  eu  1686. 

6.  —  Fey  (Michel  IV)  dit  l'aîné,  s*  de  la  Grange, 
notaire  royal,  juge  sénéchal,  né  le  5  janv.  1635,  décéda 
le  16  janv.  1730,  laissant  de  Renée  Ferrand,  fille  de 
Jean,  et  de  Gatienne  Boulhier,  qu'il  avait  épousée  le 
27  sept.  1677  :  1°  Michel,  qui  suit  ;  2°  Marie,  bap- 
tisée le  26  juin  1683, 


FEY 

7.  —  Fey  (Michel  V),  sgr  delà  Grange,  notaire 
et  procureur,  épousa  le  6  août  1714  Marie  Mouiieau, 
fille  de  Pierre,  procureur  et  notaire,  et  de  Maiie  Mahiet, 
et  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Marie-Thérèse,  née  le 
26  mai  1715  ;  2"  Michel,  né  le  26  juin  1716,  morts  en 
bas  âge  ;  3°  Anne-Catherine,  née  le  3  août  1718, 
mariée  d'abord  le  12  nov.  1737  a  Jacques  Es  le  von,  puis 
le  21  fév.  1739  à  Pierre  Guyol,  décéda  le  1er  août  1740  ; 
4°  Isaïe-Michel,  qui  suit;  5»  autre  Michel,  né  le 
1S  juin  1723;  6°  Pierre,  né  le  31  janv.  17Ï5  ;  7"  Jean, 
né  le  26  août  1727,  parrain  eu  1738,  clerc  tonsuré, 
décédé  le  14  nov.  1758  ;  8°  Jean-François,  rapporté 
au  §  II. 

8.  —  Fey  (Isaïe-Michel),  notaire  royal  à  Thilouze, 
né  le  6  août  1721,  eut  nu  fils,  Michel,  qui  fut  éga- 
lement notaire. 


§  IL 


Branche    établie    a   Paris. 


8.  —  Fey  (Jean-François),  fils  puîné  de  Michel,  et 
de  Marie  Moureau  (7°  deg.,  §  1er),  né  le  23  mars  1732, 
décéda  le  13  janv.  1758,  ayant  épousé  le  3  fév.  1755 
Marie-Anne  Marteau,  fille  d'Etienne-Martin,  et  de 
Aune  Tessier,  dont  il  cul  :  1°  Isaïe-Jean-François- 
Etienne,  qui  suit  ;  2U  Etienne-Emmanuel,  chef  de  la 
branche  S  III  ;  3"  Marie-Anne,  née  le  13  janv.  I75S, 
mariée  le  13  fév.  1776  à  Jacques-Nicolas  Chevallier, 
habitant  à  Slc-.Maure. 

9.  —  Fey  (Isaïe-Jean-Fi-ançois-Etienne),  notaire 
royal,  né  le  3  nov.  1755.  épousa  Marguerite  Leroux, 
dont:  1°  Isaïe-Michel,  qui  suit  ;  2°  Urbain,  décédé 
sans  alliance  le  15  mai  1842. 

10.  —  Fey  (Isaïe-Michel),  notaire  (1815-1847), 
naquit  le  29  janv.  1782  et  décéda  le  26  juin  1847.  11 
avait  épousé  le  12  janv.  1807  Justine  Moreau,  dont  il 
eut:  1"  Isaïe-Amkdée,  né  le   14   avril  1808,  décédé   le 

15  juin   1864  ;  2°  Justin,  qui  suit;  3°  Eugène,    né  le 

16  mai  1816,  décédé  le  6  nov.  1891,  laissaut  de  Be- 
noîte Cazaret  un  fils,  Eugène-Georges,  né  le  16  sept. 
1853,  marié  le  19  juin  1882  à  Marie-Elisa  Biéron,  dont 
deux  filles,  Eugénie-Jeanne-Madeleine,  née  le  7  mars 
1883,  et  Thérèse-Marie-Yvonne,   née  le    8  oct.  18S6. 

H.  —  Fey  (Justin),  né  le  16  fév.  1811,  épousa  a 
Paris,  le  5  sept.  1850,  Marie-Victoire  Mayniel,  et  dé- 
céda le  24  oct.  1SS4,  ayant  eu:  1°  Isaïe-Edouard,  qui 
suit  ;  2"  Michel-Eugène,  né  enjuin  1853  et  décédé  en 
août  1856. 

12.  —  Fey  (Isaïe- Edouard;,  né  le  6  fév.  1852,  a 
épousé  le  16  mai  1SS3  Julie-Jeanne  -Marie-Louise  Vv'il- 
lemin,  dont  :  1°  Marie-Paule,  née  le  14  mars  18S4  ; 
2°  Henri,  né  le  19  mars  1885  ;  3"  Bernard,  né  le 
19 janv.  1890. 


§  III. 


Branche  établie   en    Poitou. 


9.  —  Fey  (Etienne-Emmanuel),  né  le  23  sept.  1756, 
fils  puîné  de  Jean-François,  et  de  Marie-Anne  Marteau 
(8e  deg.,  §  II),  épousa  le  8  juil.  1782  Marie-Anne 
Drouin,  fille  de  Joseph-Gilles,  maire  de  Coussay,  et  de 
Marie-Anne  Dulac,  et  décéda  le  21  mai  1792,  ayant 
eu:  4."  Joseph-Etienne,  qui  suit;  2"  Marie-Anne, 
née  le  9  août  1788,  mariée  le  4  fév.  1S06  à  Etienne- 
Jean  Houssard  ;  3°  Cécile-Adélaïde,  née  le  1er  avril 
1791,  mariée  le  14  nov.  1809  à  Théodore  Vinreut- 
Duportal. 

10.  — Fey  (Joseph-Etienne),  né  le  S  mai  1784,  a 
été  maire  de  Verrue  (Vien.)  et  suppléant  du  juge  de 
paix  deiMonls-sur-Guesnes  (Vien.).  11  décéda  le  11  mai 


EEY 


Marié  le  17  noi  1883  à  Aimée-Margnerito  .l>>- 
i.i\  .rd,  tille  de  Aubin  Jean,  avoué  à  Loudun,  Bl  do 
Bénigne  Minier,  il  en  eut  Joseph-Aï  «in,  qui  suit. 

il.  —  Fi»y  (Joseph-Aubin),  avocat  et  doyen  de  la 
Faculté  de  droil  de  Poitiers,  Ghev.  de  la  Légion  d'hon- 
neur, mi    a   Loudun     In    21    sept.    ISIIS,    l'ut    inscrit   :iu 

barreau  de  Poitiers  en  1628,  ei  y  occupa  une  place  dis- 
tinguée. H  fut  élu  cinq  t'ois    bâtonnier.   Il  se  faisail  le 

juge  sévère  des  affaires  qui  lui  éta I  proposées,  avanl 

de  leur  donner  devant  la  cour  l'appui  de  sa  parole,  i|iii 
était  le  plus  souvent  un  gage  de  succès.  V  la  Faculté 
de  droit,  il  fut  un  professeur  des  plus  distingués.  Reçu 
docteur  le  21  sept.  is:i2,  il  Eut  nommé  professeur  sup- 
pléant le  27  iuiv.  1834,  officier  de  l'Université  le  30 
aoûl  isi:,,  professeur  île  droit  civil  le  rît  août  îsio, 
et  doyen  le  27  juil.  1869.  C'était  un  travailleur  infati- 
gable. H   l'ut  membre  du   conseil  municipal  de  Poitiers 

et  non S  premier  adjoint  en  1851    Le  28  déc.  1854,  il 

fui  Tan  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  mais  ensuite 
il  refusa  toutes  les  fonctions  publiques,  lin  1857,  il  lit 
partie  do  la  commission  îles  usages  locaux,  dont  il  ré- 
digea  le  recueil  pour  la  Vienne.  Il  est  décédé  le  8  oct. 
IS7I.  Marié  lo  8  sept.  I83S  a  Marie-Françoise-Azeline 
Ghillodx,  lille  île  François-Benoit,  juge  suppléant  a 
Huilée,  et  île  Marie-Anne  Arnault  de  la  Ménardière, 
il    en   a    eu:  1"    Marie-Joséphine,   née    le   11    août 

I  ss.'jt:) .   mariée    le  20   avril  ls7;   a    Hippolyle-Etie - 

Paul  Pallu  du  Bellay,  et  décédée  le  lii  mars  1  s; 7  i  ; 
2°  Susanne-Admenne,  mie  le  27  juil.  1815,  mariée  le 
i  l'i ■  v .  1868  à  Paul  Aubrun,  et  décédée  le  12  janv. 
1^7.",  ;  3°  Anne-Blanche;  née  le  7  juin  1847,  mariée  lo 
1"  juin  1875  h  Marie-Aimé  Maurice  Barbier. 

§  IV.    —  Deuxième  Branche  de  la  Okaîvge. 

6.  —  Fey  (Etienne),  sgr  de  la  Grange,  notaire  cl 

procureur,  lils  puîné  de  Michel,  et  de  Charlotte  Jouberl 
;.."  deg.,  §   I"),    naquit    le    9  mai  lti.'jS    et  iléeéila   le 

II  oct.  173S.  Il  avait  épousé  le  11  janv .  16S7  Jeanne 
NÉflniEu,  lille  île  Jean,  sgr  de  la  Giraudièrc,  et  de 
Noè'le  Guérin,  dont  il  eut  :  lu  Jean -Baptiste,  qui  suit  ; 
2°  Etienne,  qui  parait  être  l'auteur  d'une  autre  branche. 

7.  —  Fey  (Jean-Baptiste),  sgr  de  la  Grange, 
notaire  royal,  fut  marié  le  7  l'év.  1719  à  Marie  Bros- 
sillon,  lille  de  Thomas,  notaire  royal,  et  de  Marie 
Allais,  qui   lui  donna    Jean-Baptiste,  qui  suit. 

S.  —  Fey  (Jean-lîapliste),  sgr  de  la  Grange,  de 
la  Jaunaie  et  de  la  Gibottière,  notaire  et  procureur, 
décéda  le  11  juin  17S4,  après  avoir  épousé  Renée 
Chevalier,  dont  il  avait  eu  :  1°  Makie- Renée,  née  le 
15  avril  1748,  mariée  le  2  mars  1772  à  François  To- 
nellé,  maître  chirurgien  ;  2"  Jean-Baptiste-Nicolas, 
qui  suit. 

9.  —  Fey  (Jean-Baptiste-Nicolas),  procureur  au 
siège  royal  de  Tours,  né  le  7  déc.  1756,  épousa  le 
17  sept.  17S2  Rosalie  Brossillon,  lille  de  Nicolas- 
Pierre,  professeur  au  collège  royal,  et  de  Madeleine 
l'iiuet,  et  décéda  le  31  oct.  1795,  laissant:  1"  Jean- 
Baptiste-Claude,  qui  suit;  2"  Rosalie,  née  le  25  déc. 
17S5,  décédée  célibataire  le  13  l'év.  1  SOS  ;  3°  AuGUS- 
tine,  née  le  2S  août  1790,  épouse  do  Pierre-Laurenl 
Coutel  de  la  Tremblayc,  et  décédée  le  29  mars  1883. 

11).  —  Fey  (Jean-Baptiste-Claude),  vice-présidenl 
du  tribunal  de  Tours  et  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, né  le  21  net.  I7sii,  est  décédé  le  11  uov.  1859, 
après  avoir  épousé  eu  1813  Alexandrine-CharloKe 
Duval,  dont  :  1"  Caroline-Rosalie,  née  le  1"  oct 
1714,  mariée  le  5  juil.  1S.12  à  Armand-Louis  Joseph 
Borgnet,  proviseur  du  lycée  ;  2°  Marie-Augdstine,  née 


■wi 


ll'DI     \l 


419 


le  7  janv.  1817,  qui  épousa  le  8  j 1835  Pierre  Tbion 

et  est  décédée  le   10  mars    1886. 

FF  YimA.lT.     ■  On  trouve  diverses  familles  de 

Ce     11 'Il    PoitOU,   dans     des    po.ili.n,     1res   llhideslcs. 

F.lles  paraissent  être  différentes  de  relies  dont  nous 
donnons  la  filiation.  Nous  citons  seulement  quelques 
noms  sous  différentes  formes  :  Faioeau,  FryueAu, 
Fédeau, 

Feydeau   (Antoine),   qualifié  maître,    possédait 

!    rente     sur  le    Fouilloux    (Sl-Maurice-de-Geneay, 

Vii ai.),  qui  fut  amortie  après  son  décès,  le  31  jauv. 
1033.  (Arch.  Vien.) 

Feydeau  (Antoine)  épousa  Gabrielle  Deschahps, 
dont    il   eut    au  moins  Pierre.    Celm-ei    vendit  des 

vignes, le  i  juil.  1654,  au  i vent  de  laRalerie  (Queaux), 

par  aeie  passé  sous  le  sceau  de  la  Brulonnière  de 
Persac.  (D.  F.  43.)  Il  se  pourrait  que  ces  personnages 
fussent  issus  de  quelque  branche  bâtarde  des  Feydeau 
de  Rcssonneau. 

Faideau  (Jacques),  âgé  de  32  ans,  épousa  a 
Poitiers,  le  12 floréal  an  VI.  .Marie  Demontier. 

Faideau  (Gabriel)  épousa  vers  1793  Marie-Ca- 
therine Guillet  (qui  se  remaria,  le  17  messidor  an  XI, 
ii  René-Pierre  Roblin,  propriétaire  à  Poitiers).  Il  en 
eut  au  moins  Catherine,  née  le  11  oct.  1796. 

FEYDEAU.  —  Famille  de  la  Marche,  originaire 
de  Felletin  (Creuse),  qui  a  formé  plusieurs  branches 
établies  à  Paris,  en  Bourbonnais,  dans  la  Marche,  etc. 
Plusieurs  do  ses  membres  ont  honorablement  figuré 
dans  les  Parlements  et  les  liantes  magistratures.  Nous 
ne  donnons  que  la  filiation  d'une  branche  cadette,  dont 
les  représentants  ont  habité  le  Poitou.  Ou  trouve  la  gé- 
néalogie des  branches  principales  dans  le  Dict.  de  la 
Noblesse,  mais  ou  doit  remarquer  que  les  premiers 
degrés  établis  dans  cet  ouvrage  sont  tout  II  fait  erronés. 
Notamment  on  a  intercalé  un  Louis  de  Faydeau  (au 
xv1-'  siècle)  qui  appartenait  eu  réalité  à  la  famille  poi- 
tevine des  Féoeau  le  la  Millière  (V. 
ce  nom),  et  les  4  premiers  degrés  sont 
empruntés  à  diverses  familles,  avec  des 
détails  extrêmement  douteux. 

Blason  :    d'azur  au    chevron  d'or,  et 
3  coquilles  de  même. 

§  [er.  —  Branche  de  Haiwt-Christopiie. 

1.  —  Feydeau  (Albert),  marié  à  Marguerite 
Charpentier,  est  le  premier  membre  connu  de  cette 
famille,  d'après  un  acte  l'ait  par  son  fils,  «  nobilis 
v/r  Thomas  Feyiel,  filius  Alberti  » ,  en  1163.  Mais  les 
assertions  du  Dict.  de  la  Noblesse  sur  ce  personnage 
sont  tout  à  faitapocryphes,  ainsi  que  celles  concernant 
des  personnages  placés  avant  lui,  suivaut  une  libation 
inexacte. 

2.  —  Feydeau  (Thomas), s' de  Néoux?  bourgeois 
de  Felletin  (Creuse),  fit  une  fondation  dans  l'église  de  Fel- 
letin le  IH  mars  l  K>:s.  Marié  vers  1450  ii  Aimée  Bardon, 
il  eut  plusieurs  enfants,  entre  autres:  1°  Jacqoes,  qui 
a  formé  la  branche  des  sgrs  de  Brou,  de  la  Calande, 
du  Plessis,  do  Vaugien,  de  Marville,  etc.,  rapportée 
dans  le  Dict.  de  la  Noblesse;  2"  Guillaume,  chanoine 
de  Paris,  conseiller  au  Parlement?  décédé  en  juin 
1520  (S1  Etienne-dtt-Mont)  ;  3°  Antoine,  tige  de  la 
branche  de  Rochefort,  en  Bourbonnais;  4"  Michel,  qui 
suit;  ii"  Pierre,  tige  des  branches  de Chevrey, l'Espau, 
etc.,  en  Bourbonnais. 


420 


FEYDEAI] 


3.  —  Feydeau  I Michel),  avocat  en  Parlement, 
était  lieutenant  du  siège  royal  de  Basse-Marche  à 
Bellac  dès  1503  (sgrie  de  Puyferricr)  et  en  1522. 
11  fut  inhumé  en  1542  dans  l'église  de  Bellac,  où  l'on 
voyait  sa  pierre  tombale,  avec  son  blason.  Marié  vers 
1500  à  Jeanne  Fhomont,  fille  de  Jean,  secrétaire  du 
Hoi,  il  eut  entre  autres  enfants:  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Marie,  qui  épousa,  dit-on,  Henri?  (André?)  Pastou- 
reau, conseiller  au  Parlement  de  Paris  ;  3°  sans  doute 
Galienne,  mariée  à  Jacques  Charron,  fermier  du 
domaine  royal  en  Basse-Marche,  qui  était  veuve  en 
1555.  (Chartrier  de  Bagnac,  notes  J.-B.   Champeval.) 

4.  —  Feydeau  (Jean),  lieutenant  civil  de  Basse- 
Marche  à  Bellac,  épousa  en  1541  Marguerite  Bardon- 
nin,  sœur  de  Jean,  sgr  de  Beaubuchet,  Sonnerville, 
dont  au  moins  :  1°  Léonard,  qui  suit;  2°  Joseph  (ou 
Jean),  lieut. -général  de  Basse-Marche,  puis  conseiller 
au  Parlement  de  Bordeaux  en  1557.  (Notes  J.-B.  Cham- 
peval.) 

5.  —  Feydeau  (Léonard),  lieutenant  civil  de 
Basse-Marche,  testa  le  17  sept.  1580,  mais  il  vécut 
encore  plusieurs  années,  car  en  mai  15SG-1591  il  servit 
à  la  défense  de  celte  ville,  assiégée  par  le  V1'  de 
la  Guerche,  du  parti  de  la  Ligue,  et  perdit  alors  presque 
tous  ses  biens,  comme  le  constate  un  certificat  de 
M.  d'Abain.  Marié  à  Jeanne  Brogeas,  ou  Brujas,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Galienne,  mariée 
a  François  Raymond,  sgr  du  Cluzeau,  receveur  du 
comté  de  la  Marche  (Notes  J.-B.  Champeval)  ;  3°  Jac- 
ques, s' du  Gascon. 

6.-Feydeau  (Jean),  sr  de  Charbonnières,  avocat 
à  Bellac,  testa  le  16  juin  1608,  puis  le  31  août  1G18. 
Marié  en  1599  à  Louise  de  Verdilhac,  fille  de  Guy, 
sénéchal  de  Mortemar,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Guy, 
qui  suit  ;  2°  Marguerite,   3°  François. 

7.  —  Feydeau  (Guy),  sgr  de  Cherbonnières, 
Loubasmat,  né  le  1S  juil.  1604,  avocat  à  Bellac,  était  se- 
crétaire du  duc  d'Orléans  en  1652,  et  testa  le  25  sept. 
1678.  Il  épousa  le  24  fév.  1642  Catherine  Pldmant, 
tille  de  Léonard,  sr  de  la  Berlrandie,  et  de  Françoise 
Caillou  (Nob.  Lim.)  ;  il  eu  eut  10  enfants  :  1°  Léonard. 
2°  Joacuim,  3°  Charles,  4*  Bodert,  qui  suit  ; 
5°  Catherine,  mariée  le  7  fév.  1695  à  François  du 
Theil,  Ec,  sgr  de  la  Cour  de  S'-Christophe  ;  6°  Fran- 
çois, né  le  6  oct.  1652;  7°  Pierre,  sgr  de  Charbon- 
nières, qui  vivait  en  1696  (Arch.  Hlc- Vieil.  B.  36.  Notes 
J.-B.  Champeval)  ;  plus  trois  filles. 

8.  —  Feydeau  (Robert),  sgr  de  Charbonnières, 
la  Fuye,  la  Cour  de  S'-Christophe,  né  a  Bellac  le  21 
déc.  1652,  épousa  le  7  janv,  1695  (S'-Christophe)  Eli- 
sabeth du  Theil,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Cour 
de  S'-Christophe,  et  de  Charlotte  du  Rousseau.  11  en 
eut  au  moins  :  1°  Jean-César,  qui  suit  ;  2U  Marthe, 
qui  épousa  a  S:-Christophe,  le  12  fév.  1722,  Mathieu 
Guyot,  éc,  sgr  du  Dognon  ;  3°  Marguerite,  née  le  2 
août  1702,  mariée  k  Jean  Degude,  médecin  ;  4°  Char- 
les, né  le  23  fév.  1704  ;  5°  Bernardin,  né  le  18  déc. 
1705  ;  6°  Charlotte,  mariée  le  13  fév.  1738  k  Jean 
Génébrias,  sgr  de  Boisse,  conseiller  à  Bellac. 

9.  —  Feydeau  (Jean-César),  Ec,  sgr  de  Char- 
bonnières, Cour  de  S'-Christophe,  du  Montet.  etc.,  né 
à  Bellac  le  13  oct.  169S,  obtint  du  Roi  des  lettres  de 
relief  de  noblesse  en  juin  1772,  et  mourut  avant  1784. 
Marié  le  2  août  1731  ,  il  Limoges,  avec  Jeanne  Pabot, 
lille  de  François,  sgr  du  Breuil  de  Chavagnac,  lieute- 
nant de  la  prévôté,  et  de  Jeanne  Martin,  il  en  eut  au 
moins:  1«  Pieiire-JeAn-Fhançois,  Ec,  sgr  de  la  Cour 
de  S'-Christophe,  né  le  24  oct  1745,  fut  lieut. -colonel 
au  ré»1  d'Armagnac,  Chev.  de  S'-Louis,  et  commandant 


FE\DEAU  (de) 


l'Ile  de  S<- Vincent  (Antilles),  où  il  mourut  le  22  déc. 
1782;  2°  Jean-Bernardin,  qui  suit;  3°  Michel,  dit  le 
Chev.  de  S'-Christophe,  né  a  Bellac  le  9  mars  1740, 
fut  gendarme  de  la  garde  du  Roi  en  1755,  devint  capi- 
taine au  rég1  de  Médoc  en  1770,  et  mourut  sans 
alliance,  le  19  juil.  1825,  a  Bellac;  l"  N...,  mariée  k 
N...  do  Nollet. 

10.  —  Feydeau  (Jean-Bernardin),  Chev.,  sgr 
de  S'-Christophe,  du  Moutet,  du  Buisson,  Masfranc,  etc., 
né  a  Bellac  le  30  déc.  1728,  servit  k  la  prise  de  Mi- 
norque  en  1756,  passa  aux  Antilles  et  devint  capitaine 
au  rég'  de  Médoc  en  1770,  puis  major  en  1780,  et 
Chev.  de  S'-Louis.  Il  assista  en  1789  à  la  réunion 
de  la  noblesse  de  la  Marche,  au  Dorât,  et  mourut  le 
22  sept.  1811,  à  S'-Christophe.  Marié  vers  1780,  à 
la  Guadeloupe,  avec  Marie-Anne-Joséphine  Double,  il 
en  eut  :  1°  Jean-François,  qui  suit  ;  2°  N...,  mariée  à 
Etienne  de  Tessières,  Ec,  sgr  de  Bois-Bertrand  ; 
3°  Alphonse,  tué  k  Leipsik  en  1S13  ;  4°  Alphonse- 
Henri-Michel,  qui  a  formé  branche,  §  11  ;  5°  Marie- 
Louise,  née  le  5  mai  1785,  épousa  François  Poute  de 
l'uybaudet,  et  mourut  en  1870;  6°  Marie,  qui  épousa 
Charles  du  Carreau  de  la  Méchenie. 

11.  —  Feydeau  de  S'-Christophe 
(Jean-François  de),  né  à  Bellac  le  21  oct.  1789,  est 
décédé  k  S'-Christophe  le  18  mai  1870.  Marié  le  20 
mai  1822  k  Louise-Sylvine- Adélaïde  nu  Breiil  Hélion 
de  la  Guéronnière,  fille  de  François-Emmanuel-Ber- 
nard, et  de  Julie-Elisabeth  Irland  de  Bazoges,  il  en 
a  eu  :  1°  Michel-Marie,  qui  suit;  2°  Marie-Aimée, 
née  le  9  juil.  1815,  mariée  le  11  fév.  1833  a  Rodolphe- 
André  Baron  du  Taya,-  décédée  le 23  avril  1874  ;  3"  Ma- 
rie- Alexandrine,  née  le  6  mai  1824,  mariée  le  8  mai 
1842  à  Henri  Julliol  de  la  Morandière  :  4°  Marie- 
Pauline,  née  le  15  nov.  1828,  mariée  le  17  juin  1856 
k  son  cousin  Armand  Poute  de  Puyhaudet. 

12  —  Feydeau  de  S'-Christophe 
(Michel-Marie  de),  né  le.  9  mai  1813  k  S'-Christophe, 
décéda  k  S'-Biïeuc,  le  27  juin  1877.  Marié  le  11  juil. 
1843,  k  Poitiers,  à  Àmélie-Lanrcntine-Marie  Vézien  de 
Montmartin,  fille  de  Ferdinand,  et  de  .losèphc-Louise- 
Aimée  Meunier,  il  en  a  eu  :  1°  Henri-Jean-Marie,  qui 
suit  ;  2°  Ferdinand-Alexandre,  né  à  Poitiers  le  19 
fév.  1854,  capitaine  du  géiiie,  décéda  k  Paris,  le  26 
sept.  1895.  Il  avait  épousé,  k  Chàteau-Gonthier,  le  8 
janv.  1884,  Maiie-Thérèse-Henriette  Pallu  du  Bellay, 
fille  de  Marie-Joseph-Amédée ,  et  de  Marie-Anna 
Guioullier,  dont:  a.  Henri,  b.  Louis,  c.  Pierre,  d.  Ma- 
deleine, e.  Jeanne,  f.  Germaine-Marie- Fernande- 
Henriette,  uée  à   Poitiers  le  21  janv.  1894. 

13.  —  Feydeau  de  S'-Christophe 
(Henri-Jean-Marie  de),  né  k  Poitiers  le  21  avril  1847, 
capitaine  du  génie,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  a 
épousé  le  20  oct.  1874,  k  Plouaret,  près  Lannion, 
Fanuy  Léon  de  TrévERRET,  fille  d'Edmond-Joseph,  et  de 
Françoise-Marie  Conen  de  l'enlau,  dont  :  1*  Jean, 
2'  Bodert,  3°  François,  4°  Anne,  5°  Marie,  6°  Marie- 
Thérèse. 

§  II. —  Branche  cadette. 

11.  —  Feydeau  (Alphonse-Henri-Michel  de), 
fils  puîné  de  Jean-Bernardin,  et  de  Marie-Anne-José- 
phine  Double  (10»  deg.  §  1),  né  le  27  juil.  179.Ï,  fut 
gendarme  de  la  garde  du  Roi  en  1815,  et  mourut  k 
Poitiers  le  9  mars  1860.  Marié  le  26  mai  ISIS  (à  Persac, 
Vien.)  avec  Nicole-Ainai-anthe-Pauliue  de  Mauvise  de 
Villars,  fille  de  François-Louis,  et  de  Marie-Nicole  Mirel 
des   Essarts,  il  en  a  eu:  1°  Louis-Emile,  né  le  19  sept. 


FEVDEAI!  (de) 


1820  à  Lesterps,  capitaine  retraité,  Chov.  do  la  Légion 
d'honneur,  marié  le  29  fév.  1861,  it  Poitiers,  avec  Maric- 
Flavic-Badogondc-Estiier  Saotrrbad,  veuve  do  Almont 
de  Blom,  Bile  de  Félix-Alexandre,  et  <le  Marie  Julie 
liabaud  de  Uarcillac;  2"  Alexanure-Mahik-Rodolpiih, 
né  le  21  dée,  1825,  saus  alliance;  S"  Charles-Gaston, 
qui  suit  ;  4°  Edmond,  mort  a  l'armée;  5'  Nicole 
Alimionsine-Antoinette,  née  à  Lesterps  le  19  sept, 
1820,  mariée  en  sept.  1841  à  Louis-Emniantiel- 
rrédéric  Toupet  des  Vignes. 

12.  —  Fejdeau  (Charles-Gaston  de),  né  le 
25  oct.  1820  k  Boussac,  commandanl  d'infanterie,  a 
épouse  à  Poitiers,  le  12  mai  lSiw,  Alphonsine-Pauline- 
Marie  Toupet  des  Visnes,  sa  nièce,  Elle  de  Louis- 
Emmanuel- Frédéric,  et  de  Nicole-Alphonsine-Anloinelle 
de  Feydeau,  dont  il  aeu  Marie-Thérèse,  née  a  Poitiers 
en  juin  1875. 

FEVDEAU  [dei.  —  Ce  nom  est  aussi  écrit 
Faydkau.  Fédead  et  Fesdeau.  —  Famille  noble  nés 
ancienne,  originaire  du  fief  de  Fejdeau  ou  Faydeau 
[Saulgé,  Vien.),  près  Montmorillon.  Elle  a  formé  di- 
verses branches,  dont  nous  n'avons  pas  pu  retrouver 
complètement  la  filiation  ;  mais  elle  parait  être  éteinte 
depuis  le  commencement  du  xix*  siècle.  On  trouve,  une 
notice  généalogique  sur  les  branches  de  Beauchamps, 
d'Oranville,  Ressonneau,  Rehertière,  parle  R011  d'Huarl. 
(M.  A.  0.  1881.'  Cette  famille  parait  être  différente  de 
celle  des  Fédead,  sgrs  de  la  Minière  (V.  ce  nom),  dont 
le  blason  n'est  pas  le  même.  Copendant  il  se  pourrait 
que  le  blason  primitif  ait  été  changé  au  xivc  siècle. 

Blason  :  d'azur  semé  de  Heurs  de  lis 
d'or.  (Dict.  Noblesse.  —  A.  H.  P.  2:!. 
Cachets.)  On  trouve  aussi  pour  la  branche 
de  Ressonneau  :  <«  d'azur  semé  de  fleurs  de 
lis  d'or,  à  la  cotiee  de  gueules  en  bande  ». 
La  branche  des  sgrs  de  Peyras,  en  An- 
goumois,  avait  les  mêmes  armes.  (Bré- 
nioiul  d'Ars,  Bans  d'Angouniois.)-Ce  blason  est  très  an- 
cien, car  le  sceau  de  JeanFédeau  \6*  deg.,§  I)  mis  à  une 
quittance  du  14  oct.  1420  porte  un  ôeu  a  6  fleurs  de  lis 
en  orle,  et  un  croissant  en  abîme.  (Sceaux  de  Glairam- 
bault,  n»  3547.)Par  erreur  ou  a  douné  d'office  en  1700, 
dans  l'Armoriai  du  Poitou  :  «  de  sinople  au  faisceau 
d'armes  d'or  », 

Feydeau  (Robert  de),  l'un  des  vassaux  du  sgr 
de  Lussae-les-Chàteaux,  fut  témoin,  vers  1100,  d'un 
accord  fait  avec  Nouaillé  par  le  sgr  de  Mortemer,  et  du 
don  de  l'église  de  Gençaj  à  S'-Cyprien.  (A.  11.  P.  .:. 
On  trouve  Robertus  de  Faldo  baro  rie  Luciaeo,  vers 
1112.  (D.  F.  7.) 

Feydeau  (Philippe  de^  signe  une  charte  de 
S'-Cyprien  de  Poitiers  au  sujet  du  droit  de  pacage  à 
Joussé  (Vieil.),  vers  1110.  (A.  H.  P.  3. 

Fej'dean  i  Philippe  de)  fut  témoin  en  1156  d'un 
jugement  de  l'évèque  de  Poitiers.  Union,  acte  où  ligure 
sou  fils  Ht  m  es,  moine  de  Nouaillé.  11  fui  aussi  pré- 
sent à  un  accord  passé  eu  1159  entre  Géraud  Ahrocit  et 
l'abbaye  de  Monlierneuf. 

Feydeau  (Aimery  de),  Chev.,  possédait  un 
hébergement  près  Lussac-les-Châteaux,  qui  fut  rendu, 
après  son  décès,  par  son  neveu  Guillaume  de  Busserbu? 
Chev.,  ii  l'abbaye  de  Nouaillé,  le  31  mars  1251. 

Feydeau  (Geoffroy  de),  Chev.,  mari  de  Gillette 
N...,  fut  témoin  en  12S3  de  la  vente  d'une  partie,  de 
la  sgrie  d'Angle,  faite  à  l'évèque  de  Poitiers  par  Bélie 
d'Angle.  Il  figure  parmi  les  vassaux  d'Angle,  vers  1300. 
(A.  H.   p.  10.) 


l'EVUEAU  (do) 


42/1 


Feydeau  (Philippe  de)  fut  parrain  a  Availles- 
Limousine,  le  .'Il  oct.  1(157,  du  fils  do  Salomon  Des- 
mier,  Ee.,  sgr  de  Munlcnnt. 

Feydeau  (Anne  de)  fut  marraine  le  23  sept.  1668 
d'un  fils  du  sr  du  ('Juron  i  Wailles-Limousine). 

Feydeau  (Marie  de)  D11",  assista  à  un  mariage  le 
26  sept    1676,  h  Brion  près  Gencay  (Vieil.) 

§  I".  —    Rbanciie   de   LA    Motte-de- 
PER8AC, 

1.  —  Feydeau  (N...),  sgr  de  Reauchamps,  la 
Motte-de-Persac,  était  décédé  avant  1245.  11  épousa 
Philippe  Iîauai  n  (probablement),  qui  fit  un  accord  avec 
Renoul  Rabaud,  sgr  de  Persac,  en  1245,  et  vivait 
encore  en  1259,  où  elle  fut  condamnée  à  une  amende 
de  20  sols  au  profit  du  comte  de  Poitou,  pour  avoir 
pris  des  bœufs  de  labour.  (A.  H.  P.  8.)  On  pense  qu'il 
eut  pour  enfants:  1°  Guillaume,  qui  suit;  2°  Geoffroy, 
Chev.,  sgr  de  la  Motte-de-Persao,  témoin  d'un  acte 
passé  par  Guillaume  en  12S3. 

2.  —  Feydeau  (Guillaume),  Chev.,  sgr  de 
Reauchamps,  la  Motte-de-Persac,  connu  par  des  titres 
de  1257  à  1284,  était  décédé  avant  1291.  Il  a  dft  avoir 
pour  fils  Guillaume,  qui  suit. 

3.  —  Feydeau  (Guillaume),  valet,  sgr  de  Reau- 
champs et  de  la  Motte-de-Persac  en  1294.  Il  a  dû 
avuir  :  I  "  GulLLAUUE,  qui  suit  ;  2°  (d'après  M.  d'Huart) 
N...,  tige  des  sgrs  d'Oranville  ??  qui  aurait  formé  la 
branche  aînée  éteinte  avant  1437  en  Louis  de  Feydeau, 
sans  doute  fils  d'un  antre  Louis.  (M.  A.  O.  1387, 
p.  264  et  265);  3"  Marbuerite,  veuve  de  Guy  de  S'- 
Savin,  sgr  de  Seilly,  qui  rend  aveu  comme  héritière  de 
Guillaume  Feydeau.  le  jeudi  d'après  la  Nativité  de  N.- 
S.  1318.  (Pièc.  orig.  f.  1149.) 

4.  —  Feydeau  (Guillaume  de),  valet,  sgr  de 
Reauchamps,  de  la  Motte-de-Persac,  en  1330,  a  dit  avoir 
pour  fils  Bertrand,  qui  suit. 

5.  —  Feydeau  (Bertrand  de),  Ee.,  sgr  de  Beau- 
champs,  la  Motte-de-Persac,  ele  ,  était  décédé  avant 
1388,  date  d'un  aveu  fait  au  sgr  de  Lussac.  Ses  en- 
fants partagèrent  le  25  avril  1390  et  firent  hommage  le 
1er  juil.  1390  à  l'abbé  de  Charroux,  pour  une  dîme  a 
S'-Maitin-Lars.  Ils  étaient  alors  sous  la  curatelle  de 
Hugues  Roniface,  Ec,  sgr  de  S'-Martin.  (D.  F.  38, 
f  243.)  11  eut  au  moins  :  1»  Jeax,  qui  suit;  2°  Mar- 
guerite, mariée  à  Hugues  Roniface,  Ee.,  sgr  de 
S'-Martin-Lars  (Vien.)  ;  3*  Givor,  que  l'on  trouve  eu 
1431,  nommé  dans  des  lettres  de  rémission  accordées 
a  Jean  de  la  Roche,  Chev.,  sgr  de  Rarbezieux.  (A.  H. 
P.  29.) 

6.  —  Feydeau  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Reau- 
champs, la  Motte,  etc.  (vers  1388-1420),  servit  dans 
les  guerres  contre  les  Anglais,  et  donna  quittance  de 
ses  gages  militaires  le  14  oct.  1420,  pour  services  dans 
la  conquête  du  Gharolais  (scellée  de  son  sceau).  Marié 
vers  1390  à  Jeanne  ÛESMIER,  fille  de  Jean?  (ou  Pierre), 
Ec,  sur  de  Mazerolle?  (Dossiers  Bleus,  264),  il  eu  eut  au 
moins:  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2»  Huguktte,  mariée 
d'abord  à  Ithier  de  Montsérant,  Ec.  vivant  en  14..), 
puis, avant  le  12  mai  1455,  à  Guillaume  Tizon,  Ec.  sgr 

le  S1  Mai  tin-1  ars, 

7.  —  Feydeau  Antoine  de,  Chev.,  sgr  de 
Reauchamps,  la  Hotte,  Oranville  (Persac,  Vien.  ,  lit 
aveu  de  ce  fief,  le  2  janv.  I  i:!7,  au  comte  de  la  Marche. 
Il  fit  reconstruire  le  château  de  la  Motte-de-Persac,  et 
lit  donation  au  couvent  de  la  Balerie  (Quéaux),  le  10 
mai   1457.  (Dans  1>.  F.  43,  p.  757,  on   dit  que  ce  dou 


422 


FEYDEAU  (de) 


fut  fait  aux  Gordeliers  île  Fougcray.l  II  vivait  encore 
m  1  187,  âgé  de-  plus  de  SO  ans.  Peut-être  fut-il  marié 
plusieurs  fois  ?  d'abord  à  Jeanne  i>e  Brilhac,  ou 
ji  ,  e  dk  Seuillv  d'après  l'Obituaire  de  la  Raleric, 
dont  les  énoncialions  sont  souvent  inexactes]  :  puis  a 
Jeanne  (ou  Marguerite,  Dossiers  Bleus)  Picard.  11  eut 
tout  au  moins  :  I"  Jean,  ipii  suit  ;  2°  FRANÇOISE,  et 
3*  Regnaude.  qui  firenl  une  vente  avec  leur  livre  Jean, 
le  10  mars  1545,  a  Oilet  Estourneau,  Ee.,  sgr  de  Ter- 
saunes  ;  4°  sans  doute,  Louis,  qui  a  formé  la  branche 
de  Peyras,  §  V. 

8.  —  Feydcan  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Bcau- 
champs,  la  Motte-de-Persac,  Oranville  (connu  par  des 
titres  de  14o'o  a  1499),  eut  un  procès,  à  cause  de  sa 
femme,  le  13  avril  1457,  au  sujet  des  droits  de  justice 
de  la  p""  de  Oueaux,  contre  le  sgr  de  la  Messelière.  Il 
épousa  avant  1  '>'.',!  Marguerite  rue  Brooilhac,  fille  de 
Philippe,  Ec,  sgr  de  Faymorant,  et  de  Jeanne  du  Theil, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Guil- 
laume, qui  était  étudiant  a  Poitiers  en  1492. 

9.  —  Fejdean  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Bcau- 
cliamps,  la  Motte,  Oranville.  décéda  en  1503.  11  épousa 
avant  149'i  Philippe  Barthon,  qui  devait  être  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Montbas,  et  de  Perrelte  Ee  Fèvre 
dont  :  1°  François,  Ec,  sgr  de  la  Molle-de-Persac 
(1503-1515), parait  être  décédé  sans  alliance  ;2°PieriiE, 
qui  suit  ;  3°  Jeanne,  mariée  le  lij  déc.  1529  à  Mathu- 
rin  du  Breuil-Hélion,  Ec,  sgr  de  Combes. 

10.  —  Feydeau  (Pierre  de),  Ec.,  sgr  de  la 
Molle-de-Persac,  Faymorant  (1503-1560),  est  men- 
tionné dans  l'acte  de  tutelle  du  fils  de  Maihurin  du 
Breuil-Hélion  en  date  du  24  mars  l.Yii.  (D.  F.  40, 
p.  406.)  11  épousa  :  1°  Perretle  de  Séris,  ou  Céris, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Brulonnière  (Persac),  et 
de  Anne  Brulon  ;  2°  le  19  mars  1527  (Bizot  et  Ber- 
trand, not.  à  Lussac-les-Châtcaux,  Vicn.)  Amice  Fro- 
tieii,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Messelière,  et  de 
Jeanne  de  Polignac  Du  2E  lit  il  eut  :  1*  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  le  23  juil.  1567  à  Annel 
Fleur,  Ec,  sgr  du  Mas-Godard  ;  3°  Pierre,  qui  a 
formé  la  branche  de  Ressouneau,  §  il  (d'après  M. 
diluait),  mais  nous  croyons  qu'il  fut  prieur  de  Nau- 
l'Àbbé  et  de  Chastain,  vivant  en  1581,  et  décédé  avant 
1606  (M.  A.  O.  1807,  p.  iil);  1"  Thomas,  moine 
do  l'abbaye  de  St-Savin,  fit  acquisition  de  terres  à  Per- 
sac, le  18  mai  1566  ;  5°  Antoinette,  mariée  à  René 
de  Lopiac,  Ec,  sgr  de  Chantoullier,  fut  inhumée  .dans 
l'église  de  Moussac-sur-Vienne,  près  le  graud  autel, 
le  16  janv.  1617. 

11.  —  Feydeau  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Motte- 
de-1'crsac,  fut  dispensé  de  servir  au  ban  de  1577, 
parce  qu'il  était  alors  homme  d'armes  de  la  compagnie 
du  s'  de  Sansac.  Il  épousa  le  10  fév.  1561  (Bogier  et 
Iteignot.  not.  Lionne  Bermondet,  fille  de  Gauthier, 
I .'■..  sgr  de  Sl-Laurent-snr-Gorre,  et  de  Françoise 
Alternant,  dont  au  moins:  l»  Gauthier,  qui  suit; 
2°  Jeanne,  qui  épousa   .Iran  Morin,  Ec,  sgr  de  Signac 

Noies  de  la  Porte);  3»  Pierre,  chef  de  la  branche  de 
Bessonneau  §  11.  (Preuves  de  page.) 

12.  —  Foydeiiu  (Cauthier  de',  Ec.  sgr  dé  la 
Motte-de-Persac,  Oranville.  fut  obligé  de  céder  ses 
fiefs  a  réméré,  par  acte  du  21  juin  IO02, à  son  beau- 
frère,  et  mourut  en  1613.  Le  13  juin  1592,  il  fit  un 
accord  avec  Martial  délie,  Ec,  sgr  de  Coulonges,  son 
beau  frèn  (Arch.  Char.  E.  livre,  not.  à  Angoulcme.)  H 
épousa  vers  1593  Gabrielle  IIélie  de  Coulonges, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Maisonnais,  et  de  Marguerite 
de  Courret,  dont  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Antoinette, 
D"  d'Oranville,  épousa  le   -  lév.  IMS   Léon  de  Marans, 


FEVDEAU  (de) 


Ec,  sgr  de  la  Boche  et  de  l'Aumône,  et  mourut  le  H 
fév.  11.49;  3°  Gabrielle,  mariée  a  N...  de  Chambo- 
ranl  ;  4°  Isabelle,  décédée  avant  le  31  mai  1624, 
daie  du  partage  de  sa  succession  :  •'>"  Madeleine,  ma- 
riée à  Michel  Maigret,  Ec,  sgrde  Fontlcbon  ;  6°  Marie, 
7°  Louis,  Ec,  sgr  des  Rivières  et  de  l'Age-S'-Barbant, 
servit  au  ban  del59S  et  décéda  en  1635.  Il  avait  épousé 
Madeleine  des  Roziers,  mais  n'eut  pas  de  postérité  ; 
S*  Martial,  Ec,  sgr  de  la  Soulière,  décédé  avant 
1633. 

13.  —  Feydeau  (Pierre  de),  Chcv.,  sgr  de  la 
Motte-de-Persac,  B°"  d'Oranville,  fit  faire  le  4  août 
162j  un  viiliuius  de  l'acte  de  don  fait  par  Antoine  Fes- 
deau,  Chcv..  sgr  d'Oranville,  aux  Cordeliers  de  Fou- 
geray.  (D.  F.  43.)  11  vendit,  la  Motte,  le  17  mars  1633, 
à  Gaspard  de  Nuchèze,  Chev.,  sgr  de  la  Brulonnière, 
cl  comparut  au  ban  de  la  Basse-Marche  en  1635; 
niais  il  mourut  avant  1644.  11  épousa  le  9  fév.  1614 
Diane  Barthon,  lille  de  François,  V"  de  Montbas,  et 
de  Diane  de  Bonneval  ;  il  en  eut  :  1°  Pierre,  baptisé 
le  10  fév.  1623,  fut  étudiant  a  Poitiers,  et  décéda  avant 
1644;  2"  Gaspard,  bapt.  le  10  fév.  1623,  décédé 
jeune  ;  3°  Christophe,  Ec,  sgr  de  Chaume  et  d'Oran- 
ville, baptisé  le  8  sept.  1623,  décédé  avant  1653; 
4°  Marie,  De  de  Chaume  et  d'Oranville,  épousa  Bené 
Rigaalt.  sgr  de  la  Cour  de  Chaume,  et  décéda  sans 
postérité.  Elle  fit  don  au  couvent  de  la  Ralerie  le  20 
août  1636.  (D.  F.  43.)  Plus  tard  elle  fut  obligée  de 
quitter  Oranville  à  la  suite  de  procès  avec  Philippe  de 
Marans,  son  cousin,  cl  vendit  ses  droits,  le  17  mars 
1664,  au  sr  de  Montbas;  5°  Cuarles.  vivant  en  1644, 
décédé  avant  1648;  6"  François,  bapt.  le  29  avril  1631, 
décédé  jeune. 


S  II. 


Branche  de  Resso\,\eau. 


12.  —  Feydeau  (Pierre  de),  Ec.  sgr  de  Bes- 
sonneau (Queaux,  Vien.),  Puygervier,  fils  puîné  de 
Jean,  et  de  Lionne  Bermondet  (H8  degré,  §  1er. 
Preuves,  page  est  dil  par  M.  d'Huait,  (a  tort  croyons- 
nous)  fils  de  Pierre,  et  de  Amice  Frotier  ,10e  dcg., 
§  1).  Il  épousa  le  20  avril  1593  (Savin,  not.)  An- 
loinette  de  Blom  qui  se  remaria  a  Mathurin  de  Bessac, 
Ec,  sgr  de  la  Feuilietrie,  puis  a  Pierre  Vézien,  Ec, 
Champagne),  fille  de  Léon,  Ec,  sgrde  Res- 
sonneau,  Puygervier,  et  de  Louise  de  la  Croix.  Il  en 
eut  :  1°  Gaspard,  qui  suit  ;  2»  Yolande,  mariée  le  6 
mars  1612  a  Louis  de  Bessac,  Ec,  sgr  de  la  Feuille- 
trio;  3°  Jean.  Ec,  sgr  de  Vihlard,  des  Barins  1  fut 
taxé  en  1620  pour  les  frais  des  députés  de  la  Marche, 
et  servit  au  ban  de  1 63.11.  Il  se  maria  2  fois  et  eut  de 
Anne  Ferré  ?  sa  2<'  femme  :  a.  Madeleine,  qui  vendit 
Vildard  en  1652  :  6.  Anne,  mariée  le  S  mars  1639  a 
François  de  Paradis.  Ec.sgrde  Vildard  :  C.  Eléonore 
mariée  le  8  mars  1639  à  Jacques  Vérinaud,  Ec,  sgrde 
Champagne. 

13.— Feydeau  Gaspard  de),  Ec,  sgrde  Besson- 
neau, Puygervier,  testa  le  10  oct.  1661.  Marié  le  12 
janv.  1615  (Coumeaud,  not.  a  Françoise  Vézien,  lille 
de  Pierre,  Ec.  gr  de  Champagne,  et  de  Louise  Mo- 
tard ?  il  en  eut  :  1'  Gaspard,  qui  suit  ;  2°  Marie,  D"  de 
Puygervier,  mariée  a  Louis  Pignonneau,  Ec,  sgr  du 
Mineret  ;  3°  Jeanne,  mariée  après  1661  k  François 
Jacques  Chev.,  sgr  de  Pruniers;  i"  N....  religieuse  à 
Bonneuii. 

14.  —  Feydeau  (Gaspard  de).  Chev.,  sgr  3e 
llessonneau,  Puygervier,  la  Rivallière,  fut  maintenu 
noble  en  Poitou  en  1667.  Il  épousa  le  16  avril  1658 
(Caillet  et  Marot,  not.  a  Poitiers)  Marie  ni  Drac, 
fille   de    Pierre,  Chev.,  sgr  des    Clairbaudières,   et  de 


I  1 51  1)1    ai     (do) 


FKtfIMEAtJ  («le) 


423 


Marguerite  do  Vandel,  dont:  1"  Charles,  qui  suit  ; 
2"  Joseph,  Gbev.,  sgr  de  Bellange?  officier,  moit  h 
Besançon  le  13  nov,  1686  ;  3°  Marguerite,  mariée  le 

16   janv.    1684   ii   Louis  do  Marans,  C.licv.,  sgr   de 

S'-Mars,  veuve  le  11  juin  1120;  i"  FRANÇOIS,  Ec,  5gr 
do  Maranchère.  Ils  partagèrent  eu  1684  et  1686  lus 
successions   de   leurs   père  et  frère, 

15.  —  Feydenu  (Charles  de),  Chcv.,  sgr  de 
Ressonnean,  Puygcrvier.  la  Rivallièrc,  épousa:  l"lc,'il 

août  1684,  Louise  Estouiineai',  fille  de  François,  I! In 

Kiz-Chauveron,  et  de  Françoise  Barthon  de  Montbas  : 
2"  le  18  mai  1688  (Preuves  Grande  Ecurie),  Mar- 
guerite oe  Gréaulme  (décédée  le  13  janv.  1746). 
tiu  l"  lit  il  eut  :  lu  Jean-François,  qui  suit; 
2"  Jeanne,  mariée  le  3  fév.  ni2  a  René  Guyot, 
Chev.,  sgr  de  Ville-Champagne  ;  3°  Marie-Anne- 
Mabgderite,  mariée  à  Jacques  de  Paradis,  Chev.,  sgr 
de  Vililard  :  4°  Radb&ondb.  Du  2*  lil  :  5°  Pierre,  qui 
a  Formé  la  branche  de  la  Rebertière,  S  III;  6°  Marie- 
Jeanne,  née  le  2  avril  1690;  7°  Chaules,  né  le 
1er  mars  1692,  décédé  jeune  ;  8°  Joseph,  né  le  16 
fév.  1693  ;  9Q  Antoine-Sylvain,  né  le  28  mai  1694  ; 
10*  Thérèse,  née  le  14  août  1695,  religieuse  de 
S'-Auzone  à  Angoulême,  décédée  le  28  juil.  1164  & 
Queaux  ;  11°  Jeanne-Céleste-Marik,  uée  le  1er  sept. 
1698,  fit  profession  à  S'°-Croix  le  21  juill.  1729,  et 
décéda  a  Poitiers  le  14  mars  1785;  12*  Jeanne,  décédée 
le  19  juin  1734  ;  13°  autre  Pierre,  lige  de  la  branche 
do  la  Coussaye,  §  IV. 

16.  —  Feydeau  (Jean-François  de),  Chev..  sgr 
de  Ressonneau,  la  Perrière,  la  Molière,  baptisé  k 
Sl-Martial  de  Montmorillon,  le  1"  fév.  1686,  fut  capi- 
taine au  rég1  de  l'Isle-de-France.  et  mourut  daus  la 
campagne  d'Allemagne,  à  Landau,  le  12  mai  1135. 
Il  avait  l'ait  aveu  au  Roi  le  27  mai  1731.  11  épousa 
le  21  sept.  1722  Marguerite  de  Beauuegard,  fille 
unique  de  Isaac,  Ec,  sgr  des  Elles,  capitaine  au  rég1 
de  la  Vieille-Marine,  et  de  Marie  Mounier,  qui  se  re- 
maria k  Jean-Bapt.  Picard,  s'  de  Marmande.  De  ce 
mariage  il  eut  :  1°  René-François-Joseph,  Chev.,  sgr 
de  Bessonneau,  né  le  4  janv.  1724  (Queaux),  com- 
parut k  la  réunion  de  la  noblesse  du  Poitou  eu  1789 
et  mourut  le  4  frim.  an  IV.  Marié  d'abord  k  Susanne- 
Catheriue  de  Lauzon,  D°  de  Mons  (Cloué,  Vicu.  .  fille 
de  Joachim,  Ee.,  sgr  de  la  Routière,  et  de  Catherine  Chau- 
vin, puis  à  Maric-Uadegonde  de  Pont  ?  (qui  se  remaria 
k  Jacques  Blondet,  s'  de  Pluvilière),  il  en  eut  au 
moins  :  1°  Henriette,  mariée  k  Louis  Maillot  de  la  Cour; 
2°  I'ierue-Joseph,  qui  suit  ;  3°  Louis,  né  le  20  mai 
1732,  décédé  en  1734  ;  4"  René-Hilaire,  Ec,  sgr  de 
la  Fosse-Bernard,  né  en  1733.  décédé  le  1S  avril  178:;; 
5°  René-François,  né  le  14  mars  1734,  décédé  jeune  ; 
6*  Marie-Françoise-  GabrIelle,  émancipée  en  1744, 
décédéo  vers  1748,  pensionnnaire  k  Sta-Catherine  de 
Poitiers.  (Ces  enfants  sont  seuls  mentionnés  dans  un 
compte  de  tutelle  fait  par  leur  mère,  en  déc.  1713.) 
(Arch.  Vien.  E^  72.) 

17.  —  Feydeau  (Pierre-Joseph  de),  Chev.,  sgr 
deChastain(S'-Barbant,  H'°-Vien.),  ta  Perrière  (Oradour- 
S'-Genestï.  né  le  29  juin  1731  (Chérin  dit  le  22  déc. 
1729),  émancipéen  1744,  fut  reçu  lieutenant  au  batail- 
lon   de   milice    de   Fontenay    en    1755,  el     mourut  a 

S'-Barbant  le  14   janv,  1763.  Il  avail   é] ";  en  1752 

Marie-Geneviève-Adélaïde  ou  Pin  (fille  de  Jacques,  Ec, 
sgr  de  la  l'.irherie,  et  de  Marguerite  de  Paradis),  qui 
était  en  1764  tutrice  de  leurs  enfants.  De  ce  mariage 
1  eut  entre  autres  :  t"  M  IROUER1TB,  née  le  9  juin  1 153  : 

2°  Jean,  et  3°  Jeanne-Geneviève,  nés  jumeaux  le  13 
uin  1754  :  i"  Charles,   qui   suif    5'  Antoine,   né  à 


Poitiers  le  7  août  1750  (S'-Hilaire  do  la  Celle),  décédé 
jeune;  6*  RENE  lln. uni-,  «il  licier  au  rég1  de  Médoc,  né  le 
29  UOV.  1761,  fut  électeur  do  la  noblesse  delà  Marche 
eu  1789  et  émlgra  en  17'.>2.  On  l'interna  h  Poitiers  en 
l'an  XIV  comme  aliéné,  lo  14  Boréal  (Arch,  ll'°-Vien. 
Révolution);  7°  Antoine,  né  k  Chastain  le  10  déc. 
1762,  ditlo  Chcv.  de  Feydeau,  officier  au  rég'  de  Mé- 
doc, émigré  en  1792;  8°  MARGUERITE,  qui  était  mi- 
neure en  1785. 

'S.  —  Feydeau  (Charles),  Chev.,  sgr  de  Res- 
sonneau, émancipé  en  1785,  épousa  MargueritO-Rade- 
gondc  Taveai  .  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Vigerie,  et 
de  Anne-Julie  de  Pontbriant.  (Nous  n'avons  pas  d'autres 
renseignements  sur  cette  branche.) 

|  III.  —  Branche  de   LA   REBERTIÈRE. 

16.  —  Feydeau  (Pierre  de),  Ee.,  sgr  do  la  Ro-  , 
bertièro  (Queaux,  Vien.),  fils  puîné  de  Charles,  sgr  de 
Ressonneau,  cl  de  Marguerite  de  Gréaulme  (15°  deg., 
SU),  né  en  1700,  décéda  a  Queaux  le  13  juin  174.';,  k 
45  ans.  11  épousa  en  juil.  1740  Marie  l'AsguEnoN,  dont 
il  eut  au  moins:  1°  Jean-Pierre,  qui  suit;  2°  Marie- 
Radegonde,  née  le  16  juil.  1742,  fut  religieuse  k  Slc-Croix 
de  Poitiers  en  17(ii  Arch.  Vien.),  puis  prieure  de  Font- 
gauthier,  et  mourut  k  Poitiers  le  19  avril  1819  ; 
3°  François,  né  le  3  janv.  1744  ;  et  sans  doute 
4°  Anne-Mahie-Margberite,  qui  épousa  k  Queaux? 
le  24  fév.  1764,  Louis-François- Bonaventure  Brun,  s' de 
Prélong. 

17.  —  Feydeau  (Jean-Pierre  de),  Ec,  sgr  de  la 
Rebertière,  la  Coupe,  né  le  30  avril  1741,  vécut  dans 
une  grande  obscurité.  Il  épousa  :  1°  le  30  janv.  1766, 
k  Payroux,  Marie  Bertrand,  tille  de  Jean,  el  de 
Fn lise    Colasson   (Reg.    ;    2°    le    lrr    mars     1791 

Queaux  ,  Renée  Bovhiaiid,  fille  de  Pierre,  et  de  Jeanne 
Jalandeau.  Il  eut  au  moins  de  la  I"'  femme  :  1°  Pierre 
Chaules,  né  le  8  janv.  1767  ;  2»  René,  né  le  21  mai 
1768;  3°  Marie-RaDegonde,  née  le  28  mars  1771; 
4°  Louise,  née  le  15  avril  1775  ;  et  de  la  2e  femme  : 
5°  Jeanne,  née  le  20  mai  1793,  décédée  jeune. 


IV. 


Branche  de  la   Coussaye. 


16.  —  Feydeau  Pierre  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Coussaye  (Terves,  D.-S.),  l'Aleu,  né  en  170.,  lils  puîné 
de  Charles,  s'  de  Ressonneau,  et  de  Marguerite  de 
Gréaulme  l.Vdeg.,  §11  .étaitlieutenantaurég'deCondé 
en  1745.  11  servit  comme  aide-major  au  ban  du  Poitou 
de  175S,  et  décéda  le  10  oet.  1780,  k  Terves.  Marié  k 
Poitiers,  le  16  mai  1741  (S'-llil.  de  la  Celle),  k  Marie 
Geneviève-Radegonde  DE  Ra/.es.  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr 
de  Vernenil,  et  de  Marie-Françoise  de  Chouppes,  il  en 
eut  :  1°  MARiE-GENEViÈ'VE-RADEGONnE,  née  le  7  oct. 
1744  (S<-Savin),  mariée  le  28  fév.  1769  (St-Micbel) 
i  Jacques-René-Joseph-Marie  Esperon  de  Beauregard, 
trésorier  de  France,  et  décédée  k  Poitiers  le  18  mars 
1820  ;  2°  Sophie-Eléonorb,  née  le  25  août  1746 
(S1  Savin),  épousa  le  26  fév.  1770  (id  )  René-Pierre- 
Charles  I'iet,  Chcv..  sgr  de  Beaurepaire  ;  3°  Pibrre- 
I'ii  inçois-Clehent,  qui  suit. 

17.—  Feydeau  (Pierre-François-Clément  de), 
Chev.,  sgr  de  la  Coussaye,  né  le  II  uov.  1747,  baptisé 
le  21  S'-Saviflfl  rut  capitaine  au  rég"  d'Agenais.  Retiré 
du  service  en  1781,  il  comparut  a  l'assemblée  delà 
noblesse  du  Poitou  en  1789,  el  périt  assassiné'  par  des 
voleurs,  le  5  Fév.  1790,  au  château  de  la  Coussaye. 
Apres  la  Révolution,  une  aventurière  qui  se  prétendait 
sa  fille    lit  de  grands  procès  i  ses  héritiers. 


424 


FEYDEAU  (de) 


§  V.    —  Branche  de  Petras. 

S. —  Fejdeau  i,Louis  de),  Ec.,sgrde  Roumazières 
el  de  Peyras,  est  dit  fils  d'Antoine,  dans  une  généa- 
logie (ce  doit  être  Antoine,  7"  deg.,  §  I)  ;  il  rendit  hom- 
mage k  Jacques  de  Vendôme,  vidame  de  Chartres,  sgr 
de  Chabanais,  le  15  sept.  1485.  11  épousa  le  9  déc. 
1450  Jacquette  de  Changes  ?  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Montaumard  (pièc.  orig.  1150),  dont  au  moins: 

9.  —  Feydeau  (Guillaume  de),  Ec,  sgr  de  Pey- 
ras et  Roumazières,  rendit  aveu  à  Jacques  de  Ven- 
dôme, vidame  de  Chartres,  le  18  mars  1498.  (Pièc.  orig. 
1150.)  Marié  le  11  mars  14SS  a  Marie  du  Croissant 
(de  Crozant,,  fille  de  Bertrand,  sr  du  Cenest,  il  en  eut 
au  moins  :  1*  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Philippe,  mariée  le 
9  féT.  1545  a  Antoine  Bertrand,  Ec,  sgr  de  Goursac. 
Leur  fils  fit  accord  le  14  janv.  1582  avec  Antoine  de 
Feydeau  (Nob.  Lim.  I,  570);  3°  sans  doute,  Pierre,  Ec, 
sgr  de  la  Boderie  (Millac,  Vien.)  dès  1525  ;  il  en  fit 
aveu  le  19  juin  1514  au  sgr  de  l'Ile-Jourdain,  et  fit  un 
échange  le  l6r  juin  1542  avec  Pierre  Barbier,  prêtre 
habitant  Adriers.  11  eut  sans  doute  pour  enfants  : 
a.  Philippe,  Ec,  sgr  de  la  Roderie  (1556)  ;  6.  Locise, 
U«  de  la  Roderie,  mariée  le  4  janv.  1558  k  Louis  du 
Chastenet,  Ec,  sgr  de  Puylerrier.  (Bibl.  Nat.,  Puyfer- 
rier.) 

10.  —  Feydeau  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  Pey- 
ras, Roumazières,  rendit  hommage  à  François  de  Ven- 
dôme le  3  sept.  1539  (Pièc.  orig.  1150)  et  fit  cession 
de  ses  droits  sur  la  Boderie  le  7  juin  1560.  Marié  vers 
1530  à  Marguerite  de  Fleory?  ou  Flavien?  peut-être 
Flament?  (Dossiers  Bleus),  il  en  eut  au  moins  :  1*  An- 
toine, qui  suit  ;  2°  (sans  doute)  Jacques,  prêtre,  qui 
eut  un  procès  avec  Antoine  le  16  déc  1579.  (Arch. 
Char.  Présidial.) 

11.  —  Feydeau  (Antoine  de,,  Ec,  sgr  de  Pey- 
ras, Boumazières,  épousa  le  17  fév.  1562  Marie  de 
Chevredse,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Montizon,  et 
de  Françoise  de  Lavault  (Pièc.  orig.  1150),  et  tesia 
le  9  juin  158S.  Il  eut  entre  autres  enfants  : 

12.  —  Feydeau  (Fraoçois  de),  Ec,  sgr  de 
Peyras,  Boumazières,  rendit  hommage  à  Bertrand  de 
Salignac,  Chev.,sgrde  la.Molhe-Fénelon,le  18  oct.  1598. 
Marié  le  22  sept.  1598  à  Marguerite  de  Devezeau,  fille 
de  Jacques,  Ec,  «gr  de  Rancougne,  et  de  Marguerite 
Hélie  deCoulonges,  il  en  eut  au  moins  :  1'  Charles,  qui 
suit  ;  2"  Marguerite,  qui  épousa  d'abord,  le  18  mai 
1639,  François  de  Laurent,  Ec,  sgr  de  la  Coste,  puis 
en  déc.  1651  Louis  de  Livenne,  Chcv.,  sgr  de  la  Cha- 
pelle (Arch.  Char.  E.  1503)  ;  3"  Martial,  Ec,  sgr  de 
Roumazières,  qui  partagea  avec  sou  frère  le  18  déc. 
1645  ;  4°  (sans  doute)  Anne,  mariée  le  5  août  1646 
(Cibaud,  nol.)k  François  Bertrand,  Ec,  sgr  de  Goursac  ; 
et  peut-être  5°  Jeanne,  mariée,  vers  1650,  k  Robert  de 
la  Barlotièro,  Ec,  sgr  de  la  Varenne. 

13.  —  Feydeau  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Boche- 
berlier,  Peyras,  Boumazières,  partagea  avec  son  frère 
Martial  le  17  déc.  1645.  (Pièc.  orig.  1150.)  11  testa 
le  1er  nov.  1652,  instituant  son  fils  aîné  son  héritier  et 
donnant  k  Martial,  son  autre  fils,  9000  livres.  (Id.)  Il 
épousa  le  30  nov.  1623  (S'-Paul,  Angoulêmej  Louise  du 
Vignault,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Nitrat,  el 
de  Marguerite  de  Rippes  (E.  1398),  dont  au  moins  : 
1*  François,  qui  suit;  2"  Martial,  Ec,  sgr  de  Bouma- 
zières, Boisbreleau,  S'-Mary,  marié  le  31  mai  1669 
(Jaulde)  k  Marie  de  Cdbzat,  fille  de  François,  Ec,  sgr 
de  S'-Mary,  Boisbreleau,  et  de  Marguerite  Jay  ;  3«  Ma- 
deleine, et  peut-être  4°  Anne,  mariée  le  20  oct.  1663, 


.* 


ninus 


à  la  Villate  (en  Angoumois),  k  Antoine  de  L'Aage,  Ec, 
sgr  de  la  Garde. 

14.  —  Feydeau  (François  de),  Ec,  sgr  de 
Peyras,  Roumazières,  épousa  d'abord  lé  2  fév.  1660 
Catherine  de  Gauffreteau,  fille  de  Jacques,  Cliev., 
et  de  Marie  Le  Breton  (Pièc.  orig.  1150),  puis  Ca- 
therine des  Francs,  ou  Desfrancs.  11  eut  au  moins  du 
Ie'  lit  :  1"  François,  qui  suit  ;  2"  N...,  prieure  de 
Bonneuil  en  1699.  (Arch.  Nal.  P.  4363.) 

15.  —  Feydeau  (François  de),  Ec,  sgr  de 
Peyras,  Roumazières,  baptisé  k  Roumazières  le  19  juil. 
1662,  fit  avec  sa  mère  un  accord  avec  le  curé  de  Rou- 
mazières, en  1690.  (Char.  E.  851.)  11  épousa  le  12  mai 
169S(Gibaud,  nol.  à  Angoulême)  Jeanne  Kadaud,  fille  de 
François,  Ec,  sgr  de  Nouerre,  et  de  Madeleine  Tourrcs, 
qui  paraît  s'être  remariée  au  s1'  de  Bandoré  ? 

FEÏDËT  ou  FAYDET.  —  On  trouve  ce 
nom  en  Bas-Poitou. 

Faydet  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  la  Vergne.  fut 
témoin  le  8  fév.  1481  du  mariage  de  Jean  Rouault, 
Ec,  sgr  de  la  Bousselière.  (D.  F.  1.) 

FEYDIT.    V.    Fécie,    Faidy.    —   11    y    a    eu 

plusieurs  familles  de  ce  nom  ;  l'une  portait  :  n  d'azur 
à  3  anneaux  d'argent  ».  L'Arm.  de  Touraine  l'attribue 
à  tort  aux  Fédit  de  Cherment. 

Feydie  (Jean  de  ,  bénédictin,  était  prieur  de 
Parlhenay-Ie-Vieux  en  1522.   (Gâtine.) 

FICHET.  —  Famille  peut-être  originaire  des 
Aubiers  (D.-S.).  On  trouve    seulement  quelques  noms. 

Fichet  Toussaint),  abbé  de  Nieul-sur-l'Autize, 
fonda  une  chapelle  en  l'église  S'-Mélaine  des  Aubiers. 
(Bihl.  Niort,  carton  la  Fontenelle,  162.)  Il  fit  aveu  du 
fief  de  la  Motte-de-Nieul  en  1519. 

Fichet  (Pierre),  abbé  de  Nieul-sur-1'Autize,  par 
résignation  de  son  oncle,  fit  aveu  à  Vouveut  le  8  fév. 
1544  pour  le  fief  de  la  Motte-de-Nieul  (Arch.  Vien. 
C.  526;,  et  encore  le  30  nov.  1561.  (Arnauld.  Hist.  de 
Nieul-sur  l'Aulize,  183-185.)  Cet  abbé  est  omis  dans  le 
Gallia  chrisliana. 

Fichet'Franrois)  était  curé,  de  N.-D.  de  Cerizay 
en  1587.  (Arch.  chat,   de  Clisson,  Boismé,  D.-S.) 

Fiehet  (Gabrielle)  épousa  Jean  Dubois,  dont  un 
fils,  baptisé  au  temple  de  S'-Maixcnt,  le  12  août  1640. 
(D.  F.  42,  p.  576.) 

FIDÉLIS.  —  Famille  du  Thouarsais  au  XV  siè- 
cle, qui  possédait  le  fief  de  Férolles  (S'-Cyr-la-Lande, 
D.-S.  .  Plus  tard  ce  domaine  passa  aux  de  la  Ville. 

Fidélis  (Ambroise),  Ec,  sgr  de  Férolles,  etc., 
vivait  k  la  fin  du  xvc  siècle.  (Ce  personnage  a  été 
placé  par  confusion  dans  une  généalogie  erronée  de 
la  famille  de  la  Ville,  insérée  dans  le  Nobiliaire  de 
N'Allais,  où  on  l'a  transformé  en  un  pseudo-Am- 
broisc-Fidélis  de  la  Ville.)  Marié  vers  1460  k  Catherine 
de  Langres?  il  en  eut  au  moins  :  1°  Jeanne,  mariée  le 
19  avril  14S2(  Laurent  et  Gallet,  not.  kThouars  à  François 
de  Fonbrenier,  Ec,  sgr  deS'-I.aon  [Carrés  de  d'Hozier, 
p.  256:  ;  2*  Renée,  qui  épousa  le  13  juil.  1505  (Grol- 
leau,  nol.  à  Thouars  Gilles  de  Bcauvolier,  Ec,  sgr 
des  Malardières  (Preuves  S'-Cyr,  1687  ;  cab.tit.  295)  ; 
3»  Marie,  qui  épousa  le  2  fév.  1510  (not.  sous  la  cour 
de  Berrie)  Hardy  Bouciron,  Kc,  sgr  de  Puyhaull  ; 
4°  N...,  mariée  k  François  Vergereau,  Ec.  (Carrés  de 
d'Hozier,  118,  p.  312.) 


i  II  wm   i     («le) 


l'IKI'  un).  —  Familli:  île  S'-Mai\eut  nu  xm»  siè- 
cle. Il  jo  eu  diverses  seigneuries  portant  ce  nom,  qui 
ont  été  possédées  par  1rs  ramilles  d'Auzy,  David,  etc. 

i'i«-t"  (Jean  duj  possédait  en  1260  îles  maisons 
dans  la  rue  Cbalon,  à  N'-Maixcnl,  relevant  féodaleincut 
du  château. 

Fief  (Jean  du),  prêtre,  sgr  île  la  Revêlizon,  lit  aveu 
à  Uelle,  en  1  i  1 S ,  pour  l'hôtel  do  Châtonuneuf.  (Arch. 
Nat.  I'.  1 144,  n°  51.)  L'on  trouve  cil'1  dans  ni  aveu  feu 
Ai  mi:  a  v  du  Fief. 

IIKIItHIV  (DB).  —  Famille  noble  du  llas- 
Poitou  au  xiv  siècle. 

Fict'briin  Raoul  de)  <!lait  eu  1353  l'un  des 
écuvei's  de  la  compagnie  du  sire  de  Pouzauges.  (A. 
H.  P.  8.) 

FIENTES  (de).  —  Famille   noble  de   l'Artois, 

qui  a  été  très  puissante  au  moyen  âge.  Quelques-uns 
de  ses  membres  ont  habité  le  Poitou.  On  trouve  ce  nom 
porté  aussi  parles  familles  Fontaine,  Matharkl.  (V. 
ces  noms.)  Lagénéal.  de  Ficunes  est  dans  le  Diet.  de 
la  Noblesse. 

Blasrn  :  d'argent  au  lion  de  sable.  On  trouve  quel- 
^7 — I  quefois  le  lion  couronné. 

^^■■(H  Flenni'i     Joseph   Utoine 

4l)*^E\        de  Haximii.ien,   < '•    de   Lumbres,  et   de 
àfKk     Catherine-Cécile    de    Guernonval,    fut 
^     lJ*Wj     nommé  abbe  des   Alleux  le  G  nnv.  HIT. 
^^**^^^    Il  avait  un  procès  aux  eaux  et    forêts  de 
Poitiers  en  1119.  (Arch.  Vien.  li.  37.) 

KIESQUE  (de)  ou  III.SCO  -  Famille 
noble  de  Gènes,  dont  quelques  membres  établis  eu 
France  ont  possédé  la  baronnie  de  Bressuire,  en  Poitou, 
au  xvic  siècle.  (V.  Dict.  de  la  Noblesse.) 

Blason  :  bandé  argent  et  azur  de  6  pièces. 

Fiesque  (Sc'ipion  de),  Chev.,  C,c 
de  Lavagne,  B°"  de  Bressuire  et  de  Le- 
vroux,  etc.,  assista  au  siège  de  la  Ro- 
chelle en  1573  et  fut  nommé  Chev.  de 
S'-Michel  le  31  mai  156.  et  Chev.  de 
l'ordre  du  S'-Espril  le  31  déc.  1578.  En 
1595  il  rendit  aveu  à  Tlïuuars.  (Note  Marchegay.)  Il 
mourut  k  Moulins  en  1598,  et  fut  inh.iiiié  a  S'-Eustache 
de  Paris.  11  épousa  Àlphonsine  Strozzi,  dont  il  eut 
entre  autres  enfants:  1°  François,  qui  suit;  2°  Louise, 
mariée  en  ltil2  à  Jean  Anbert,  Ee.,  sgr  de  la  Norinau- 
delièi'e  ;  3'  Charlotte,  religieuse  de  la  Regripière, 
fonda  en  1626,  avec  sa  sœur  Paule,  le  monastère  des 
religieuses  bénédictines  de  Montaigu,  connu  sous  le 
nom  de  N.-D.-de-S'-Sauveur.  Elle  en  devint  la  première 
supérieure  et  était  décédée,  dit-on,,  le  13  déc.  1630; 
4"  l'Ai  LE,  succéda  à  sa  sœur  Charlotte,  comme  supé- 
rieure  du  monastère  de  Montaigu  et  demanda  pour  elle 
et  ses  religieuses  l'affiliation  de  l'Ordre,  le  6  mai  1642, 
ii  Jeanne-Baptiste  de  Bourbon,  abbesse  de  Fontevrault. 
Fiesque  (François  de),  Chev.,  (',"'  de  Lavagne, 
B°°  de  Bressuire,  etc.,  rendit  aveu  à  la  duchesse  de  Thouars 
le  29  mars  1605;  et  le  16  avril  1602,  Barthélémy  Sau- 
vestre,  Ec,  sr  de  Clisson,  lui  fit  hommage  de  la  May- 
nardière,  près  Boismé.  Il  esl  appelé  Fiesco.  (Arch.  de 
Clisson.)  Il  fut  tué  au  siège  de  Montaiihan,  à  la  tête 
de  son  régiment,  en  1621.  Marié  en  1609  à  Anne  Le 
Veneur,  tille  de  Jacques,  ('',"■■  de  Tillières,  il  eu  eut 
plusieurs  enfants,  entre  autres  Ciiari.es-Léon,  qui  suit. 
Fiesque    (Charles-Léon    de),    C*c  de    Fiesque, 


FILL18TREAE 


425 


Il  coui- 


rendit  aveu  il  Thouars  en  1634,  étant  mineur.  Marié 
en  1643  à  Gillonne  D'HARCOURT,  tille  de  Jacques, 
M"  do  Beuvrnn,  et  de  Léonnre  Chabot  de  S'-Gelais,  il 
eu  eut  Jean-I.ouis-Mahik,  Cle  de  Fiesque.  décédé  eo 
l'DS,  sans  alliance,  et  trois  filles  religieuses. 

l'IKUV  (de).  —  Famille  noble  du  Limousin, 
qui  a  eu  des  alliances  avec  des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'az  ir  au  chevron  d'or,  et  3  trèfles  de 
même.  (Sigillographie  du  Limousin.) 

Fieux  (Jacques  de)  fut  évoque  de 
Tiui  eu  1685.  Ou  le  trouve  mentionné 
dans  le  Dictionnaire  de  Moréri. 

Fieux  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  Mar- 
sillae,  passa  des  actes  a  Augnulême  le 
21  déc.  1753  et  le  24  sept.   1761  (.leheu, 

parut  en  1789  a  la  réu n  de  la  noblesse  d'Angoumois. 

(Nob.  Limousin,  11,  179.)  II  épousa  peut-être  Mario 
DE   VlEILBANS. 

FILLASTRE  ou  FILLA1HK  —  Fa- 
nulle  du  Bas-Poitou.  Il  y  a  eu  des  personnages  de  ee 
nom  en  Anjou  et  en  Saititonge.  Le  lin l  Arch.  Sain- 
tonge  (5)  contient  une  note  sur  diverses  familles  l'il- 
lustre. 

Fillasti-e  (Guillaume),  s'  de  l'Isle-Marie,  fut 
parrain  à  Courge  le  17  avril  1631. 

Fillastrt-i  Pierre),  Ee.,  sgr  de  Bichemont,  près 
Cognac,  vers  1660,  eut  une  fille,  Jeanne,  qui  épousa 
Guy  Desmier,  Ec;  mais  elle  n'eut  pas  d'enfants. 

I  ill.-.-l  i-<»  (Jean)  était  notaire  k  la  Chapelle- 
Palluau  en  1690.  (Arch.  Vendée.  E.  211  )  C'est  lui 
saus  doute  qui  était  sénéchal  de  Boye?en  1700,  inscrit 
d'office  k  l'Armoriai  de  Mauléon  :  «  de  sinople  au  lion 
d'argent,  et  une  filière  d'or   >■. 

■Villastre  (Catherine),  veuve  de  Louis  Bodct, 
sgr  de  la  Girardière,  fil  faire  inventaire  le  17  mars  1730. 
(Arch.  Vend.  B.  271.) 

I<"illasti*e  (Pierre'),  Ec,  sgr  de  Richemont,  fit 
accord  avec  Henri  de  Béthune,  évëque  de  Maillezais.au 
sujet  des  Marais,  vers  1640.  (Arch.  Rochelle,  G.  90.) 

Fillasti-e  (René),  sr  de  la  Blanchère,  comparaît, 
le  8  août  170.5.  dans  nue  procédure  intentée  par  Henri 
de  Morais,  Chev.  de  la  Flocellière.  (Archiv.  Vlc  Paul  de 
Chabot.) 

Fillasl  i-<-  (Marie-Susanne  .  veuve  de  Jacques 
Lausier  et  demeurant  a  Douair,  p™  de  la  Chapelle- 
Palluau,  rendit  aveu  le  26  août  176S  à  René-Henri- 
Alexandre  Morais,  Chev.,  sgr  de  Cerisay.  (Id.) 

FILLilSTREAU,  F1LLATREAE. 

—  Famille  du  Louduuais  connue  depuis  le  xvie  siècle. 
Elle  a  formé  plusieurs  branches,  dont  quelques-unes 
subsistent  actuellement.  Nous  n'avons  sur  elle  que 
des  notes  très  incomplètes,  la  plupart  recueillies  par 
M.  lîoger  Drouault.  Cette  famille  était  collateur  de  la 
chapelle  des  Fillaslreau  dans  la  paroisse  de  Samarçolles 
(Vien.). 

Blason.  —  Nous  n'avons  pas  de  renseignements 
certains  k  ce  sujet.  Deux  Fillatreau,  peut-être  membres 
de  cette  famille,  ont  été  inscrits  dans  l'Armoriai  de 
1 7'  il,  l'un  ii   Paris:  «d'or   au  chevron  il"    gueules,  ac- 

i ipagné    de  2  tourteaux   de  même,  en  chef,  et  d'un 

barillet  de  sable  en  pointe  ».  L'autre,  François  Fillas- 
treau, s' de  Boisrousseau,  élection  de  Saintes  (la  Ro- 
chelle), a  reçu  d'office  :  «  d'argent  k  6  incrlettes  de 
sable  »,  dont  on  n'indique  pas  la  position. 


426 


FIIvL/VIJI> 


Fillati'eau  (Louise)  épousa  vers  1730  Pierre- 
Alexis  Vandrin,  sgr  de  la  Brctonnière.  (Gén.  Pallu.) 

1.  —  ai  II. -1-1  reau  (Charles),  marié  vers  1650 
a  Andrée  Curieux,  fille  de  François,  et  de  Renée  Le- 
vesque,  en  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Anne,  mariée  à  Louis  lîriant,  exempt  du  prévôt  ; 
3°  François,  marié  le  29  oct.  1084  avec  Marie  Clément. 

2.  —  Fillastreau  (Pierre)  épousa  Margucrile 
Codin,  dont  il  eut  12  enfants,  entre  autres  :  1»  Pierre, 
qui  suit;  2°  Louis,  sgr  des  Piliers,  conseiller,  épousa 
le  23  nov.  1703  Louise  Rogier,  dont  il  eut  au  moins: 
a.  Gmllaume-Charles-I.ouis,  sgr  des  Piliers,  curé 
d'Assay,  décédé  le  29  avril  1771  ;  b.  Philippe,  D118  ; 
c,  I.ouis-François-Guillaume,  sgr  des  Piliers,  marié  le 
9  juil.  1726  a  Louise-Charlotte  Turmead. 

3.  —  I'  ill.%-1  rc.-iii  (Pierre),  sgr  des  Piliers, 
conseiller  du  Roi,  assesseur  de  la  prévôté,  épousa  le 
30  juil.  1697  Catherine-Philippe  Rogier,  décédée  le 
16  sept.  1761  (Marlray),  dont  :  1"  Marie-Philippe, 
décédée  le  22  juin  1773,  a  72  aus  ;  2"  Gabriel,  né  le 
1"  dée.  1709. 

FILLAUD  et  FILLEAU.  —  Famille 
ancienne  et  distinguée,  originaire  de  Poitiers,  qui  passa 
au  xvii''  siècle  en  Niortais  cl  plus  tard  a  la  Rochelle. 
Parmi  ses  membres,  on  trouve  plusieurs  hommes 
remarquables,  entre  autres  M.  Filleau,  député  aux 
Etats  généraux  en  1789  ;  Filleau  de  S'-Hilaire,  con- 
seiller d'Etat,  directeur  des  colonies;  Jacques-Auguste 
Filleau,  conseiller  d'Etat,  commissaire  général  de  la 
marine,  etc.  La  forme  primitive  du  nom  de  celte 
famille  était  Fillaud,  qui  se  trouve  dans  toutes  les  si- 
gnatures aux  xvi°  et  xvir  siècles  ;  plus  tard  on  a  adopté 
la  forme  Filleau,  seule  usitée  depuis  deux  siècles. 
Blaxon  :  d'or  au  chevron  do  gueules,  accompagné 
de  3  gerbes  de  siuople,  celle  de  la  pointe 
surmontée  d'un  croissant  d'azur  et  un 
chef  de  gueules  chargé  de  3  étoiles  d'or. 
(Cachet  du  xvm"  siècle,  trouvé  k  la 
Pierre,  Périgué,  D.-S.)  Sur  la  porte  de 
celte  maison  on  voit  ce  même  blason 
sculpté  (sauf  que  le  croissant  parait  cire  sur  la  pointe 
du  chevron)  avec  la  date  1728  et  le  nom  Biaise-Félix 
Filleau.   (Notes  A.  Bounault,  Niort.) 

Fillaud  (Guillaume),  l'un  des  4  messagers  héré- 
ditaires de  Poitiers  a  Paris,  fut  parrain  k  Sl-Jean-Bap- 
tistc,  le  30  mai  lb'69.  Il  habitait  une  maison  dans  la 
Grand'Rue,  sur  la  paroisse  S'-Savin,  mentionnée  dans 
une  veule  du  2  nov.  1572.  (Arch.  Vien.  G9.  122,  Si- 
Savin.)  Il  fut  nommé  juge  consulaire  en  1589.  (A.  H. 
P.  i5.N  La  liste  porte  Guill.  FiUos,  forme  populaire  du 
nom  ;  mais  il  signait  Fillaud  (S'-Jean-Bapt.,  15  juil. 
1581.)  S'il  n'y  a  pas  eu  2  Guillaume,  il  a  dû  épouser 
d'abord  Denise  Santerre,  puis  Marie  Berthonneac, 
qui  l'ut  marraine  a  S'-Jean-Bapliste  le  19  mars  1592 
(d'une  tille  de  Simon  Filleau,  messager)  et  le  23  mars 
1593.  De  la  première  femme  il  eut  au  moias  Marie, 
née  le  15  juil.  1581. 

I  illiin.l  (Pierre),  parrain  k  S'-Jean-Baplisle,  le 
JN  déc.  1573,  d'un  lils  de  Simou  Filleau  et  de  Jeanne 
Fillaud,  a  signé  l'acte. 

I  ill.-iiKl  (Guillemette)  épousa  vers  1570  Laurent 
Chevalier,  marchand.  Elle  ne  savait  pas  signer,  mais 
elle  pourrait  être  parenie  de  Guillaume  Fillaud,  et  de 
Jeanne  Fillaud,  femme  de  Simon  Filleau,  messager  de 
Pans. 

Filleau  (Biaise)  était   aumônier   de    l'abbaye   de 


* 


FILLEAU 


Celles  en  1619-1638.  Il  signait  Filleau,  mais  était 
certainement  parent  de  ceux  qui  suivent. 

BnANCHE  DE    LA    PIERRE. 

1.  —  Fillaud  (N...),  marié  vers  1550,  k  Poitiers, 
eut  ou  moins  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  mariée  en  1570  à  Simon  Filleau,  l'un 
des  4  messagers  de  Poitiers  à  Paris.  Le  nom  de  famille 
de  cette  dame  se  trouve  écrit  dans  divers  actes  de 
plusieurs  façons  différentes,  mais  il  y  a  des  signatures 
de  Jeanne  Fillaud,  le  28  juil.  1577  (S'-Didier),  et  le 
2  sept.  1581  (S'-Jean-Bapt.);  3°  N...,  qui  eut  pour  fils 
N...,  père  deFRANçoisE,  née  vers  1600,  mariée  vers  1630 
à  Georges  Duhamel,  procureur  au  Présidial  de  Poitiers. 

On  voit  par  deux  acles  de  partage,  en  date  du 
13  mars  1656  et  du  6  juin  1657  (Minutes  de  Gaultier, 
mit.  a  Poitiers)  au  sujet  de  la  succession  de  Jean  Filleau. 
officiai  de  Poitiers,  lils  de  Simon  Filleau  et  de  Jeanne 
Fillaud,  que  les  propres  maternels  du  défunt  furent 
partagés  par  moitié  entie  Françoise  Fillaud,  épouse 
de  Georges  Duhamel,  d'une  part,  et,  d'autre  part, 
Hilaire  Fillaud,  la  dame  Chézault,  etles2pclils-filsde  leur 
frère,  mentionnés  ci-après.  Par  conséquent,  Jeanne 
Fillaud  n'a  eu  que  2  frères  ayant  eu  des  descendants. 

2.  —  Fillaud  (Pierre),  qui  a  signé  plusieurs  acles 
de  baptême  à  Poitiers,  enlre  autres  celui  d'un  fils  de 
Simon  Filleau,  le  28  déc.  1573  (S'-Jean-Bapt.),  n'a  dû 
laisser  que  2  enfants  qui  aient  eu  postérité,  suivant 
plusieurs  actes  de  partage  de  1656  et  1657  :  1°  N..., 
qui  suit  ;  2°  Françoise,  mariée  vers  1600  à  Jacques 
Chézault,  habitant  à  liouresse  (Vieil.);  3"  Hilaire,  sr 
de  Bois-Vert,  d'abord  clerc  tonsuré,  fui  nommé  abbé 
commendataire  de  Notre-Dame  de  Celles,  en  Niortais, 
vers  1620,  par  la  protection  de  la  famille  de  Barbezières, 
qui  jouissait  des  biens  de  l'abbaye,  sous  son  nom  ;  mais 
on  le  força  k  résigner  ce  titre  en  1623.  Plus  tard,  il  se 
maria  a  Celles,  ou  il  mourut  le  17  mai  1 663. 

3.  —  Fillaud  (N...),  marié  vers  1590,  eut  pour 
enfants  :  1°  N...,  qui  suit  ;  2°  Jean,  sous-prieur  de 
Celles  en  1643. 

4.  —  Fillaud    (N ),    qui    parait  être  passé  à 

Celles  vers  1620,  eut  pour  enfants  :  1"  BLAISE,  qui 
suit  ;  2U  François,  qui  était  notaire  k  Celles  en  1656, 
et  qui  eut  sans  doute  postérité.  Il  fut,  croyons-nous, 
l'aïeul  de  Françoise,  née  en  16S6,  mariée  k  Pierre 
Thibault,  Ec,  sgr  de  Bouteville,  maire  de  Niort,  décédée 
vouve  le  26  avril  1758,  âgée  de  72  ans. 

5.  —  Fillaud  (Biaise),  procureur  fiscal  de  l'abbaye 
et  baronnie  de  N.-D.  de  Celles,  en  1656.  marié  vers 
1650,  à  dû  avoir  pour  lils  Blaise-Félix  qui  suit. 

6.  —  Filleau  (Biaise-Félix),  sgr  de  la  Pierre 
(Périgné,  D.-S.),  ué  vers  1670,  occupa  divers  emplois 
et  prit  k  ferme  la  sgrie  de  Vernou.  Il  parait  avoir 
adoptéla  forme  Fi'leuu,  restée  depuis  dans  la  famille. 
C'esl  lui  qui  lit  construire  ou  réparer  la  Pierre  eu  1728 
et  fil  sculpter  son  blason  sur  la  porte.  Il  épousa  vers 
1700  Catherine  Brossardière,  dont  il  eut  au  moins  : 
lu  Charles- Blaise,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  qui  assiste', 
au  mariage  de  son  frère  le  11  juin  1736  ;  3°  MARIE, 
assisie  également  au  mariage  de  son  frère,  étaui  alors 
femme  de  Daniel-François  Chabot,  de  S'  Romans  ; 
4°  Henri,  qui  fut  parrain  de  son  neveu  Pierre-Henri 
Benjamin,  le  8  avril  1739. 

7.  —  Filleau  (Charles-Biaise),  sgr  de  la  Pierre, 
né  vers  17111.  avocat  en  l'arleinciil  et  au  siège  royal  de 
Niort,  mourut  âgé  de  34  ans,  le  29  déc.  1744.  Il  épousa, 
le  11  juin  1736,   Anne-Catherine  Charrier  de  la  Mar- 


I  11  I  I   \ t 


l'iwn»,  "u  Marcardière,  dont  il  eut  au  moins  : 
!•'  Laurent-Ciiarlbs-Blaise,  m''  ù  Niort  le  S  avril  1737, 
M  qui  dut  mourir  jeune  ;  2"  Charles-Blaise-Fblix, 
sgr  de  la  Pierre,  baptisé  a  Mon  le  29  sept.  1738,  rut 
conseiller  du  Roi  au  siège  royal  de  Niort,  Il  jouissail 
d'une  -  isidéralion  et  fui  élu  député  du  Tiers- 

Etat  au  Etats  généraux,  le  24  mars  1789,  par  la 
sénéchaussée   de    Niort.     Il    siégea    dans   la   majorité 

réformiste  de   l'Assemblée,  d< isda  la  vérification  en 

commun  des  pouvoirs,  prêta  le  serment  <ln  Jou  de 
Paume  et  lii  partielle  16  juil.  1789)  delà  députation 
envoyée  au  Roi  pour  domander  le  retrait  îles  troupes 
réunies  autour  'le  la  capitale.  La  se  borna  son  rédr 
législatif  :  il  mourut  moins  d'un  an  après,  lo  s  avril 
1790,  à  Paris,  frappé  d'une  attaque  d'apoplexie.  Dict. 
des  parlementaires.]  Il  avait  épousé  U  Niort,  le  28  avril 
1772,  Marie-Anne  Charpentier  i>k  Lauribrb,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants  ;  3°  Pierre  Henri  Benjamin,  qui 
suit  ;  -1"  Marib-Annb-Henristte,  née  k  Niorl  le 
12  aoûl  1749,  décédée  le  27  juin  1748  ;  5°  M  irie 
Geneviève,  hoc  le  20  sept.  1712.  morte  le  22  sept. 
171:1  ;  6"  Marie-Maobleine-Genevièvb,  décédée  a 
ÎSïori  sans  alliance,  le  s  sept  1790, à  10  ans  ;"'  sans 
doute  Marie-Louise  de  la  p88"  de  Périgné  ,qui  épousa 
ou  juin   lltiS  Laurent   l'iol-Boi  thon,  S'  du  Couras. 

8.  —  Pilleati  Pierre-Honri-Benjamin),  s-  des 
Gatandières,  né  à  Niort,  le  8  avril  1739,  fut  contrôleur 
dos  tailles  cl  receveur  des  vingtièmes  a  S'-Valéry-sur- 
Somme  SommeJJ  el  en  1791  contrôleur  des  entrepôts 
à  la  Rochelle.  Il  mourut  dans  celte  ville  le  30  janv. 
(sus.  laissant  de  son  épouse  Marie-Cécile-Adélalde  Le 
Roy,  originaire  de  S'-Martin-Dorsemonl  (Somme  : 
1°  Charlbs-Gdillain-Benjamin,  né  le_26  mais  1171. 
après  avoir  été  commis  au\  vivres  à  la  Rochelle  en 
1796,  occupa  une  place  de  commis  a  la  mairie  de 
colle  ville.  Lorsque  survint  la  révolution  de  1830,  il  alla 
se  fiver  à  Saintes,  où  il  mourut  le  10  janv,  1861.  Marié 
à  la  Rochelle,  le  17  sept.  1S1B,  à  Marie  Adélaïde 
Guiot  nu  Repaibe,  fille  de  Jean,  B""  du  Repaire,  et  de 
Bénigne-Elisabeth  Boileaux  des  Pouges,  il  n'eu  eui  pas 
d'enfants  ;  2°  Jacques-Auguste,  né  le  23  juil.  1772,  à 
Sti-Martin-Dorsemont,  fut  un  homme  aussi  distingué 
par  ses  manières  que  par  son  instruction.  Apres  avoir 
clé  notable  en  1792,  il  fut  nommé  membre  du  conseil  de 
commerce  de  la  Rochelle  en  1S02,  lit  parue  de  la 
chambre  de  commerce  de  cette  ville  Je  1803  à  ISlll  et 
de  1S12  à  1S21,  et  travailla  ardemment  au  relèvement 
du  commerce  rochelais.  11  fut  conseiller  général  de  la 
Charente-Inférieure  en  1S|0,  membre  du  conseil  muni- 
cipal de  la  Rochelle  de  1811  a  1815,  ci  juge  du  tribunal 
de  commerce  de  1811  à  1820.  En  1 806  il  lut  reçu 
membre  de  l'Académie  de  la  Rochelle,  et  lut  en  ISD7 
un  discours  sur  l'Alliance  dit  commerce  mec  les  arts, 
lis  sciences  et  les  lettres.  Apres  avoir  tenté  de  faire 
revivre  en  Fiance  la  navigation  marchande  arrêtée 
depuis  les  guerres  de  la  Révolution,  tentative  qui,  au  lieu 
île  lui  apporter  des  bénéfices,  lui  occasionna  une  perte 
sensible,  il  se  rendit  a  Paris,  où  il  se  créa  une  belle 
situation,  y  fonda  le  Moniteur  industriel  ci  devint 
l'un  des  promoteurs  de  l'établissement  des  chemins  de 
fer  français.  Il  fut  nommé  Chevalier  do  laLégi l'hon- 
neur et  mourut  eu  1 S 4  " > .  Marié  le  16  avril  1796  a 
Henriette-Pauline  Garkeau,  fille  de  Paul,  créé  H  '  de 
l'Empire,  et  de  Marie  Bemon,  il  en  est  sept  enfants,  dont 
les  sis  premiers  nés  a  la  Rochelle  et  le  dernier  a  Paris  : 
a.  Paulinb-Gabrii  li  i  .  née  le  27  mai  1797  :  l.  Mame- 

Ai.r.i .1:, le  1'  '  avril   1798,  mariée  .1  Y  .   Delarbre, 

négociant  au  Havre  ;  c.  Aimée-Clara,  née  le  Ie'  janv. 
1800,  décédée  à  la  Rochelle  le  9    sept.     1S00    ;    d.  un 


■  II. Ils  AI 


427 


enfant  mon  né  ;  e.  Sophie-Clara,  née  le  17  juin  1808, 
décédée  jeune;  f.  Laurb,  née  le  27  juil.  1809,  mariée 
h  N...  de  Brouard  ;  g.  Julbs  Auguste,  né  a  Paris,  le 
6  juin  1812,  commis  principal  do    l'administration  de  la 

mn  nie  ii  Paris,  épousa  à  la    Rochelle,  le  1  janv.  1837, 

Elisabeth  Paul Carreau,     fille   de    Jenn-Jacques- 

Marcollin,  et  de  Anne-Elisabeth  Bonaventure  Gallot,  et 
décéda  am  Eau»  Bonnes  vers  1 844,  sans  postérité.. 

:;  Edme-Jean  lin  uni:,  né  à  S1  Valéry-sur-Somme, 
le  1"  juil  177:i,  connu  sous  le  nom  de  Filleau  de 
Sl-llilatre,  fut  d'abord  conseiller  de  préfecture  de  la 
Charcute-  inférieure  en  1811,  et  nommé  en  cette  qualité 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  23  sept.  1814.  Il 
devint  ensuite  secrétaire  général  de  la  préfecture,  et 
remplit  par  intérim  les  foni  lions  de  préfet  du  même 
département.  Sous  préfel  de  Saintes  pendant  les  Cent 
joues,  il  parvint  par  sa  fermeté  el  son  inlluenee  sur 
ses  administrés  &  préserver  de  tous  mauvais  traitements 
Joseph-Napoléon,  ex-  Roi  d'Espagne,  qui,  après  la 
deuxième  abdication  do  Napoléon,  se  rendant  à  Boche- 
fort  sous  un  déguisement  pour  rejoindre  l  Empereur, 
fui  reconnu  en  traversant  la  ville  de  Saintes,  et 
menacé  par  la  foule,  (in 'Lut  à  Filleau  deSl-Hilaire  les 
A  anales  stat  i  st nju  es  il '«  département  de  lu  t  '/un  ente- 
Inférieure  pur  les  année!  I S 1  :i,  isu  et  1815,  qui 
ne  manquent  pas  de  mérite,  et  un  rapport  à  la  commis- 
sion départementale  sur  lee  reçu  sitions  que  le  dépar- 
tement eut  a  support')-  pour  le  service  militaire 
pendant  les  années  1813  ei  1814.  Il  était  membre  de 
l'Académie  de  la  Rochelle.  Après  avoir  été  mis  k 
l'écart  pendant  quelques  années,  sa  réputation  d'hon- 
nête homme  el  d'homme  très  capable  le  lit  appeler  au 
poste  de  directeur  des  colonies  au  ministère  de  la 
marine,  en  1S20.  Il  occupa  cette  place  pendant  plus  de 
vingt  années,  et  fut  nommé  conseiller  d'Etat  et  comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur.  II  a  publié  des  Notes 
statistiques  sur  les  colnn'tl  en  1837,  1838  el  1S39, 
ouvrage  fort  important.  Admis  a  la  retraite  en  1842,  il 
mourut  à  Paris  vers  18i7.  (Voir  Encyclopédie  des 
gens  du  monde,  XI.)  Il  avait  épousé  a  Rochefort 
Louise-Thérèse-Hortense  Garin,  dent  il  eut  :  a.  Henri, 
commissaire  de  la  marine  à  Lorieulii.  Alfreu-Marcel- 
lin,  né  à  la  Rochelle  le  13  janv.  IS03,  qui  devint 
chef  de  bataillon  d'infanterie  de  marine  el  fut  comman- 
dant k  Ghandernagor.  Il  épousa  à  LorientN...  Ducrest 
de  Villeneuve,  fille  de  l'amiral,  dont  il  eut  plusieurs 
enfants,  entre  autres  Louis,  qui  habile  Pondichéry, 
père  de  2  fils  :  Gilbert  et  Marcel  :  c.  lt  les-Aigustb, 
né  à  la  Rochelle  le  29  avril  1811,  décédé  le  2  nov.  de 
la  même  année:  d.  Charlbs-CïPRIBN,  commissaire 
de  la  marine,  mort  en  nier,  s'était  marié  deux  fois; 
e.  Elisa,  qui  épousa  Gustave  l'outier,  capitaine  de 
seau. 

4°  Joseph-Benjamin,  qui  suit. 

9.  —  Filleau  (Joseph- Benjamin),  baptisé  a  la 
Rochelle  le  (i  janv.  1791,  après  avoir  servi  laus  les 
gardes  d'honneur,  sous  l'Empire,  fui  réformé  à  \i  suite 
d'une  blessure.  Nommé  percepteur  a  Montendre  Char.- 
lui.  ,  il  passa  ensuite  aux  colonies  poui  servir  dans  le 
commissariat  delà  marine.  Il  rentra  en  France  après  une 
longue  absence  et  futnummé  commissaire  de  l'inscription 

maritime  a  l'.ejan.     OÙ     il     m 'ut     le  8   jllhj    I  S  i  1 .    11 

i  m  mtendre  Marie  Hem-,  i  Elisabeth  M  u  rin, 
dont  il  eut  :  1°  Jacques  Iuoustb,  qui  suit  ;  2  François 
Paul,  né  h  Montendre  la  27  fév.  1823,  entra  dans 
l'administration  de  la  marine.  Pendant  la  campagne  de 
Crimée,  il  rut  secrétaire  des  amiraux  Charner  el  Bruat, 

cl,  maigri'1  les  l'alignes  qu'il  épi'OUVS  p'illalll  celle 
guerre,  il  continua  ses  sennes  dans   radmiiiislration.il 


428 


FIIXAULT 


est  mort  à  Dieppe,  où  il  était  commissaire  de  l'inscrip- 
tion maritime,  le  26  mars  1866.  Il  était  Chevalier  de 
la  Légion  d'honneur  et  de  plusieurs  ordres  étrangers. 
Marié  à  Rochefort  avec  Gabrielle  Chaigneac,  il  en  a  eu 
Chaules,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Paris,  jeune 
homme  plein  d'avenir,  décédé  le  17  juin  1901  ;  3°Elisa, 
4°  Adeline,  sans  alliance. 

10. — Filleau  (Jacques-Auguste),  né  à  Montendre 
12  mai  1821.  entra  dans  le  commissariat  de  la 
marine  le  21  mai  1S38.  11  est  devenu  commissaire 
général,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  officier 
de  l'instruction  publique,  conseiller  d'Etat  et  directeur 
au  ministère  de  la  marine,  membre  du  conseil  d'Ami- 
rauté,  etc.  Dès  l'âge  de  21  ans,  il  fit  une  traduction 
d'un  ouvrage  anglais  sur  Madagascar,  qui  n'a  pointélé 
imprimée.  Eu  1849,  il  a  publié  dans  la  Bévue  co- 
loniale une  Note  pour  servir  à  la  discussion  de 
li  loi  des  primes  sur  la  jjêche  de  la  marine  ;  en 
18,'JO,  il  fit  paraître  un  Mémoire  sur  les  îles  de 
ij'-Pierre  et  Aliquelon  et  sur  les  moyens  de  coti- 
sai, der  cet  établissement;  puis  en  1857  son  Traité 
de  l'engagement  des  éqwpaqes  des  bâtimsnts  de 
commerce,  ouvrage  fort  important,  faisant  autorité 
dans  la  matière,  qui  eut  une  seconde  édition  en  1S62. 
Appelé  à  Paris  en  1866  pour  concourir  a  la  révision  du 
code  de  commerce  que  le  Conseil  d'Etat  élaborait,  il 
fut  chargé  par  M.  de  Chasseloup-Laubat,  alors  minis- 
tre de  la  marine,  de  la  traduction  importante  et  diffi- 
cile du  Merchant  Shipping  act,  avec  la  crrélatioi 
qui  permit  de  comparer  les  deux  législations  anglaise  et 
française.  II  a  composé  aussi  le  Sèglemenl  général  et 
la  Marine,  travail  immense,  d'une  importance  capitale 
Admis  a  la  retraite  et  célibataire,  il  s'estretiré  à  Cette,  et, 
malgré  son  âge  avancé,  a  publié  en  1900,  à  Rochefort,  im- 
primerie de  Ch.  Thèze,  une  plaquette  intitulée  Les 
Filleau  devant  la  postérité,  comme  jurisconsultes, 
théologiens,  historiens,  littérateurs,  savants,  etc., 
et  en  1901.  Quelque/  explications  au  sujet  d'un  ar- 
ticle sur  la  famille  Filleau. 

FILLAUD.  —  Il  y  a  eu  des  familles  de  ce 
nom  en  Poitou,  et  quelques-unes  subsistent  encore  au- 
jourd'hui.  C'est  un  sobriquet  venant  d'un  mol  patois 
signifiant     petit    enfant.    On    trouve  diverses  formes  : 

FlLt.AUD,   FlLLEAU,    FlAU,    FlADX,   etc. 

I  ill.-kii<l    (Jeanne)  fut  marraine,  le  28  juil.    1577, 

a  S'-Didier,  d'une  tille  de  Laurent  Chevalier,  mar- 
chand, et  de  Guillemette  Filleau  ?  Elle  a  signé  l'acte, 
ainsi  qu'un  autre  baptême  du  2  sept.  1581,  à  S'-Jcan- 
Baptiste. 

l'illiiiKl  Julien),  sergent  royal,  habitant  la  pa- 
roisse S'-Etienne,  fut  parrain  à  S"-Opporlune  le  5  fév. 
1585.  Il  épousa  Marie  lie  Montfaolcon,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  François,  baptisé  à  Sta-Opportune  (comme 
1rs  suivants)  le  10  août  1599  ;  2°  René,  né  le  17  sept. 
1601  ;  3»  François,  né  le  6  janv.  1603. 

I  ill.-iinl  (Esther),  épouse  de  Joseph  Chesneau  ? 
médecin,  eut  un  filsbaptiséa  N.-D. -la-Petite,  le  12  janv. 
1592.  11  n'y  a  pas  de  signatures  à  cet  acte  et  la  forme 
du  nom  est  douteuse. 

FILLAUDEAU.  —  Ce  nom  se  trouve  com- 
mun à  diverses  familles  dans  plusieurs  parties  du 
Poitou. 

FILLAULT,  —  On  trouve  à  Poitiers  divers 
personnages  qui  écrivaient  leur  nom  de  cette  manière, 
et  qui     semblent  avoir    formé    une    famille    distiucte. 


FILLEAV 

Dans  certains  actes  on  trouve  Flault    (24  déc.  1576, 
Jean-Bapt.). 

Fillaul t  (Méry).  qui  signe  M.  Flault,  fut  parrain 
le  4  mai  1573,  a  S'-Didier,  d'un  fils  de  Jacques  Des- 
cliamps,  sergent  royal,  et  de  Anne  Chapuzeau.  D'après 
le  texte  de  cet  acte,  il  devait  être  un  beau-frère  du 
père  de  l'enfant. 

FILLEAU.  —  On  trouve  ce  nom  en  diverses 
parties   du  Poitou  et  de  la  Saintonge. 

Filleau  (Méryon)  ligure  parmi  les  protestants  de 
la  Rochelle  en  1579.  (Notes  Jourdan.) 

Filleau  (Jean),  époux  de  Marguerite  Mestreau. 
en  eut  au  moins  Marie,  née  en  1583  à  la  Rochelle. 
(Id.) 

Filleau  ou  1  illon  [on  trouve  les  2  noms 
dans  les  actes]  (Marie)  épousa  Thomas  de  Grammont? 
qui  possédait  du  chef  de  sa  femme,  le  25  avril  1713,  le 
fief  de  la  Porte  (Luché,  D.-S.),  et  d'autres  fiefs  à  Lus- 
serav  It.-S.i.  relevant  de  la  sgrie  de  la  Berlière.  (Arch. 
Nat.'p.  773"'.) 

Filleau  (Jean)  était  maître  chirurgien  a  la 
Flotte  (île  de  Ré)  en  1731.  (Notes  Jourdan.) 

Filleau  (Henri),  né  à  Chàtellerault  en  1804, 
vicaire  de  N.-D.  de  Niort,  puis  curé  archiprètre  de  la 
même  église  au  mois  d'octobre  1821,  décéda  dans  cette 
ville  le  19  oct   1844. 


FILLEAU.  —  Famille  qui  a  produit  un 
grand  nombre  de  personnages  distingués.  D'après 
une  ancienne  tradition,  mentionnée  par  Fontenelle, 
on  la  croit  originaire  d'Orléans.  Elle  serait  venue 
s'établir  à  Poitiers  vers  le  milieu  du  xvi"  siècle,  à  la 
suite  des  troubles  causés  par  des  querelles  reli- 
gieuses, et  elle  trouva  dans  celle  patrie  adoplive  une, 
hospitalité  et  des  honneurs  mérités,  qu'elle  sut  payer 
par  d'éminents  services  dans  la  magistrature  et  les 
lettres.  Une  note  insérée  dausle  recueil  Dom  Fonleneau 
suppose  que  les  Filleau  venaient  du  Beauvoi-is,  où  un 
Jean  Filleau,  président  en  l'élection  de  Clermont  en 
Beauvoisis,  a  traduit  l'histoire  de  Sulpico- Sévère  et 
les  Considérations  sur  les  Apôtres  de  Dorothée  de 
Tjr.  Quoi  qu'il  en  suit,  il  y  a  eu  en  Poitou,  avant  et 
pendant  le  xvi°  siècle,  une  ou  plusieurs  familles 
de  ce  nom.  Etait-ce  par  suite  d'alliances  ou  de  la 
persécution  religieuse  que  celle-ci  serait  venue  cher- 
cher à  Poitiers  la  paix  et  la  renommée  ?  C'est 
ce  que  nous  ignorons,  faute  de  renseignements 
certains.  Nous  donnerons,  avant  la  filiation,  quel- 
ques noms  isolés  qui  appartiennent  peut-être  à  cette 
famille. 

La  généalogie  qui  suit  a  été  dressée  sur  les  titres  et 
papiers  originaux  eu  notre  possession,  et  d'après  îles 
notes  tirées  des  registres  paroissiaux  de  la  ville  de 
Poitiers.  Aux  Archives  de  la  Vienne,  il  y  a  quelques 
titres  (ES  77,  E"  812,  1091). 

Blason  :  de  gueules,  à  la  fasre  d'argent,  accom- 
pagnée de  3  coquilles  d'or,  2  et  1. 

Filleau  (Jean",  de  Poitiers,  est  dit 
posséder  des  héritages  au  village  de 
Chantenay,  relevant  des  Roches  de  Ven- 
deuvre  près  Poitiers,  le  28  mai  1459. 
(Arch.  D.-S.  E...  Les  Roches  de  Yeu- 
deuvre  ) 

Filleau  (Jean),  prêtre,  fut  présenté,  le  14  mars 
1  17  II,  par  Pierre  de  Comharel  et  lluguette  de  Llsle,  sgr 
et  Dc   de  l'Ile-Jourdain,    la    Molte-de-Bcaumont,  etc., 


i  il. i, i:\ii 


i  ii  i  i   \i 


429 


oa 1e    chapelain   de   la    chapelle   fondée    pu   eux 

en   l'église    île  N.-I).    de   lleaumont.    (Arch.  Vien.  E'J 

1  1II..11.1  1  in«-.i h  Antoine),  avocat  a  Poitiers, 
eut  une  Bile,  Micbellg,  baptisées  SMean-Baptiste  de 
cette  villo,  le  lOjanv.  1S56  (c'esl  1551  .  Ce  nom  est  mal 
écrit  Filhaud  et  Filhanlt(en  marge).  Il  n'y  a  pas  de  si- 
gnature. Ce  <loit  être  le  mime  qu'un  Antoine  Filleau, 
époux  de  Michelle  Fournies,  qui  fut  exempté  du  ban 
et  arriére-ban  du  Poitou  de  1551,  «  parce  qu'il  était 
manant,  et  habitant  la  ville  de  Poitiers  9.  [Bibl.  Nat. 
Clairembault,  t.  496  ) 


S  I" 


Branche   de  i.a   TOUCHE 


1.  —  Fillenii  ;N...),  originaire  d'Orléans,  d'après 
Fontanelle  dans  sou  éloge  de  Filleau  des  Billettes  :  a  II 
sortit,  dit  cet  auteur,  de  la  villo  d'Orléans  avec  sa  fa- 
mille, dans  le  temps   que  les  calvinistes  y   étaient  les 

plus  forts.  Il  se  déroba  il  leurs  persécutions,  qu'il  s'élail 
attirées  par  son  /rie  pour  la  religion  catholique,  01  il 
abandonna  tout  ce  qu'il  avait  de  biens  dans  l'Orléanais.  » 
Le  nom  de  sa  femme  est  inconnu.  Nous  savons  seule- 
ment qu'il  eut  au  moins  pour  enfants  :  1"  Simon,  qui 
suit;  2°  Mathdrin,  chef  do  la  branche  des  Ageois,  S  II  ; 
3°  sans  doute  Makgueuite,  mariée  en  IGl.'i  a  Charles 
Mouluier,  sr  des  Moulins,  avocat  à  Poitiers  (originaire 
de  Saumur),  dont  elle  était  veuve  en  1646.  (Arch. 
Vieil.  G.  22.) 

2.  —  Filleau  (Simon),  messager  ordinaire  de 
Poitiers  à  Paris,  116  vers  1552,  est  dit  âgé  de  53  ans, 
dans  une  enquête  du  21  uov.  1605.  (Arch.  Vien.  G'J  122.) 
Il  se  maria  deux  fois  :  d'abord,  vers  1510,  à  Jeanne 
FiLLAun  (que  l'on  trouve  écrit  Flaut),  puis,  le  5  juin 
1591,  ii  Louise  Ingrand,  veuve  de  Sébastien  Moreau, 
procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  et  eut  de  nombreux 
enfants,  la  plupart  baptisés  à  S'-Jean-Baptiste,  entre 
autres,  du  Ie"  lit:  1°  Iïadegonde,  baptisée  le  13  mars 
1511  ;  2»  Jeanne,  baptisée  le  22  juin  1512,  qui  fut 
marraine  à  Sllj- Opportune  le  21  mars  liiSO  ;  3°  Jean,  né 
le  20  déc.  1513,  jésuite,  était  en  résidence  à  Pont-a- 
Moussou  en  1606.  Il  lit  sa  profession  solennelle  des  vœux 
le  10  jauv.  1610  et  devint  un  des  religieux  les  plus  émi- 
nents  de  la  première  moitié  du  xvnc  siècle.  II  fut  nommé 
successivement  recteur  des  collèges  de  Nevers  (1615), 
de  la  Flèche  (1616),  de  Paris,  dit  collège  de  Clermont 
(1622-1625).  Ce  fut  lorsqu'il  occupai!  cette  charge  qu'il 
fil  partie  du  conseil  établi  par  le  cardinal  de  la  lioebe- 
foucauld  pour  la  réforme  des  ordres  religieux,  et  no- 
tamment des  Chanoines  réguliers.  Nommé  provincial  de 
Paris  en  1626,  il  redevint  recteur  du  collège  de  Paris 
en  1630,  fut  ensuilc  provincial  de  Lyon  de  1632  a 
1636,  provincial  de  Toulouse  cette  mime  année,  el 
enfin  redevint  provincial  de  Paris  de  1612  à  1615.  Il 
est  mort  le  23  août  de  cette  année  ;  4°  Jean,  prêtre 
eu  1610,  bachelier  en  théologie,  trésorier  de  l'église  de 
S'-Jean  de  Ménigoute  eu  1611,  prieur  commenda taire  de 
Vouncuil-sous-lîiard  eu  1613,  vicaire  général  de  l'é- 
vèque  de  Poitiers,  archidiacre  de  ïhouars  en  1618, 
officiai  du  diocèse  eu  1619,  chantre  de  l'Eglise  de  Poi- 
tiers en  1625,  conseiller  du  Itoi  et  son  aumônier  ordi- 
naire eu  1621.  11  avait  été  curé  de  S'-Martin  d'A- 
vailles-Limousine,  el  fit  à  celte  église  plusieurs  dons  et 
libéralités,  entre  autres  des  ornements  où  étaient 
brodées  ses  armoiries.  (Procès-verbaux  des  visites  dos 
bénéfices  au  dioc.  de  Poitiers.  Orig.  an  notre  cabinet.) 
il  mourut  le  11  mars  1636,  et  fut  inhumé  dans  l'église 
cathédrale,  a.  l'entrée  à  droite  de  la  chapelle  des  évê- 
ques.  On   lisait  sur  un  pilier  voisin  son  épilaphe  ainsi 


conçue  :  9  Johannta  Filleau,  presbiter,  sacrie  thr.o- 
«  logiiebachtil>iureus,retjt  ohri&lianinimo a  eontfliit 
"  et  eleernosims,  hvjus  insignii  eccles'œ  P/cta- 
«  viensis  cantor  et  canonicus,  nec  non  illustrissimi 
«  Pictavorum  aniistilis  D.  I).  Henrici  Ludooici 
«  Castanai  Rupipot&i  in  tpiritualibut  et  tempo- 
«  ralibus  vicarius  gtueralis,  ejusdemgue  oflicialis 
"  et  judex  ordinarius,  vxit  Deo  pius,  ecclesix 
«  obseï'iteiUissimus,  régi  /ItiSii'itus,  patrise  charis- 

«  stmus,  tan',0  prtesuti a/diclissimus,  et 

«  quoi  maximum  grat'ssimus,  nuuc  autem  in  Do- 
it mino  m  riuiK  expectut  in  hac  seterna  domo  re- 
«  surectionem.  Obiit  undeoimo  Martii,  anno  repa- 
ie ralic  talitis  1036.  JoanneS  Filleau,  antecessor 
«  ['totan'nsis  ac  fisci  advocatus,  el  G-wlleifiius 
«  Filleau,  fratves,  fi-atri  charlsdnw  posuere.  » 
Cette  épitaphe  ost  conservée  dans  la  famille  ;  5°  Mau- 
111  srite,  née  le  -I  janv.  1575  ;  6°  Simon,  né  le  29  sept. 
1580  ;  1"  Esprit,  né  le  II  juin  1582  ;  8°  Simon,  né 
le  30  juil.  1583  ;  9°  Catherine,  née  le  11  avril  1590, 
fut  religieuse  a  l'abbaye  de  Beaumont-les-Tours  ; 
10°  Marie,  néu  le  19  mars  1592,  fut  religieuse  à  Len- 
cloitre-sur-Gironde  ;  du  second  lit  vinrent  au  moins  : 
11°  Matiiuiun,  né  le  1  oct.  1698,  sans  doute  décédé 
jeune  ;  12°  autre  Jean,  qui  suit  ;  13"  Guillaume,  sgr 
de  la  Grange,  né  le  21  juil.  1602,  fut  parrain  a  Sl- 
Savin  le  21  fév.  1614,  el  l'ut  inhumé  a  S'-Cybard  le 
9  nov.  1652.  Il  épousa  le  (i  fév.  1621  Marguerite  Bar- 
rotin,  fille  d'Alexandre,  sgr  de  Barge,  et  de  Marguerite 
Mansole,  dont  il  eut  au  moins  :  a.  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Grange,  marié  le  9  mai  1661  à  Marie-Anne  Dadine  DE 
Hauteseiire,  fille  de  Flavien-François,  s'  de  Salmaison, 
et  de  Uose  Lambert,  dont  au  moins  Marie-Anne,  née 
en  mai  1666,  baptisée,  à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  29  juin 
1666,  et  qui  eut  pour  parrain  M™  Jean  Filleau,  Chev.  de 
l'ordre  du  Roi,  et  pour  marraine  Mario  de  Iteil- 
leraud,  ou  lîegleran,  épouse  de  liené  Lambert,  Ec,  sgr 
de  Puisalé,  son  aïeule  maternelle  ;  elle  fut  inhumée 
dans  l'église  de  Champiguy-le-Sec  le  4  sept.  1611; 
b.  Louise,  épousa  Pierre  Thomas,  V  de  la  Caillerie, 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers.  Sa  mère,  Marguerite 
Barotin,  fut  marraine  d'un  de  ses  fils  le  l''p  juin  1631. 
Louise  mourut  le  21  juin  1652,  et  fut  inhumée  le  len- 
demain à  S'-Cybard,  dans  la  sépulture  de  ses  parents. 
(Reg.  S">-Opportune.) 

3.  —  Filleau  (Jean),  Chev.,  sgr  de  la  Bourhe- 
terie,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  naquit  en  1600,  fut  reçu 
avocal  au  Parlement  de  Paris  le  21  oct.  1618,  et  reçut 
le  bonnet  de  docteur  le  12  nov.  1619  en  l'Université  de 
Poiliers.  Eu  1623,  il  se  mit  sur  les  rangs  pour  obtenir 
une  chaire  de  docteur  régent  endroit,  vacante  dans 
cette  Université.  N'ayant  pu  l'obtenir,  il  se  crut  vic- 
time d'une  injustice,  eu  appela  au  Parlement  de  Paris, 
et  y  plaida  lui-même  sa  cause.  Sur  son  plaidoyer,  la 
cour  lui  donna  une  lui  d'honneur,  mais  confirma  sou 
concurrent,  Filleau  suivit  les  audiences  du  Parlement 
et  y  plaida  avec  quelque  réputation.  En  1632,  il  se  re- 
mit de  nouveau  sur  les  rangs,  fut  nommé  docteur  régent 
en  droit  français  et  devint  par  la  suite  doyen  de  cette 
Faculté  et  de  toutes  les  écoles  de  France.  L'année  sui- 
vante, il  acheta  l'office  d'avocat  du  Roi  au  Présidial  de 
Poitiers  et  fut  reçu  par  le  Parlement  en  cette  charge  le 
2  mars  1633.  En  [649,  la  reine  Anuo  d'Autriche  le 
chargea  de  la  faire  recevoir,  ainsi  que  Louis  XIV  et  le 
duc  d'Anjou,  ses  fils,  membres  de  la  congrégation 
établie  a  S'°-Radegonde  de  Poitiers  et,  a  cette  occasion, 
lui  écrivit  la  lettre  suivante  : 

«  Cher  et  bien  amé,  après  avoir  veu  le  livre  que  vous 
«  nous  avez  envoyé,  des   Règles  et  statut!  de  la    con- 


430 


FILLEAU 


h  grégation  e9tablie  depuis  quelques  années  au  tombeau 
«  de  S"'  Radcgondc,  reyne  de  France,  approuvez  et 
«  auctorisez  par  le  sr  évesquede  Poictiers,  nous  avons 
«  résolu  d'estre,  le  roy  noire  très  honoré  sieur  et  filz, 
«  notre  très  cher  filz,  le  duc  d'Anjou,  et  nous,  de  la 
»  dicte  congrégation,  et  escrivons  pour  cet  ell'et  aud. 
o  sr  l'évesque,  et  aux  prieur,  chanoines  et  chapitre  de 
"  l'église  collégiale  où  est  led.  tombeau,  de  faire  pour 
n  cela  toutes  les  choses  qui  seront  jugées  convenables; 
s  vous  aurez  soin  de  leur  rendre  nos  lettres  que  nous 
«  vous  adressons  à  cette  fin,  et  tiendrez  la  main  a  ce 
«  que  uoslre  intention  soye  exécutée  au  plus  tost,  et  avec 
«  les  solemnités  requises  et  accoustumées.  Sur  ce  nous 
«  prions  Dieu  qu'il  vous  aye,  cher  et  bien  amé,  en  sa 
«  saincte garde.  Escrit  a  Paris  le  21  oct.  1619.  »  Signé: 
Anne,  et  plus  bas  :  de  Lionne.  —  Au  bas  :  «  Le  s'  Filleau, 
advocat  du  roy  en  la  sénéchaussée  de  Poictou  et  siège 
présidial  de  Poictiers.  »  —  Au  dos  de  la  lettre  :  a  A 
notre  cher  et  bien  amé  le  s'  Filleau,  conseiller  et  ad- 
vocat du  roy  notre  très  honoré  sieur  et  fils  en  la  séné- 
chaussée de  Poictou  et  siège  présidial  de  Poictiers.  » 
Jean  Filleau  fut  nommé  en  1653  Chevalier  de  l'ordre  de 
S'-Michel,  et  le  12  janv.  1654,  conseiller  des  conseils 
d'Etat,  des  finances  et  privé.  En  165S,  Louis  XIV  étant 
tombé  gravement  malade  à  Calais,  la  reine  Anne  d'Au- 
triche fit  un  vœu  à  l'église  de  Sle-Radegonde  de  Poi- 
tiers, y  lit  faire  des  prières  publiques,  et  y  fonda  deux 
messes  solennelles.  Jean  Filleau  fut  son  fondé  de  pro- 
curation. (V.  pour  plus  de  détails,  l'acte  île  fondation, 
en  date  du  13  nov.  1658,  rapporté  par  Thibaudeau  au 
n°  xxni  des  pièces  justificatives  du  premier  volume  de 
son  Abrégé  de  l'Histoire  du  Poitou.) 

Au  sujet  de  la  vie  politique  de  Jean  Filleau,  nous 
croyons  ne  pouvoir  mieux  faire  que  de  rapporter  le 
texte  des  lettres  patentes  du  mois  de  décembre  1661, 
par  lesquelles  le  Koi  lui  conféra  la  noblesse  eu  récom- 
pense de  ses  bons  et  loyaux  services.  Nous  ajouterons 
dès  maintenant  que,  lors  de  la  réduction  des  chevaliers 
de  l'ordre  de  S'-Michel  au  nombre  de  cent,  Filleau 
fut  conservé  comme  un  de  ceux  qui  étaient  les  plus 
dignes  de  cette  distinction  ;  et  à  cette  occasion,  ucus 
allons  transcrire  ici  deux  lettres  de  Louis  XIV,  l'une 
du  3  fév.  1653,  par  laquelle  il  lui  annonce  sa  nomina- 
nalion,  et  l'autre  du  14  juil.  1661,  qui  lui  enjoint  rie 
tenir  la  main  à  l'exécution  de  son  ordonnance  du  même 
jour: 

«  lions.  Filleau,  pour  vos  mérites  et  vertus,  et  en 
«  considération  de  l'affection,  fidélité  et  des  bons  et 
«  signaliez  services  que  vous  m'avez  rendus  pendaut  les 
ii  derniers  mouvemaus,  vous  avez  esté  choisy  et  cslcn 
«  en  l'assemblée  des  chevaliers  de  l'ordre  S'-Michel 
n  pour  estre  associé  à  lad.  compaignye  sy  vous  l'avez 
«  agréable.  C'est  pourquoy  j'envoye  prontement  mé- 
«  moire  et  pouvoir  à  mon  cousin  le  duc  de  la  Tri- 
«  mouille.  Vous  vous  rendrez  doue  devers  luy  pour  cest 
«  effet  cl  accepter  le  collier  et  l'honneur  que  la  coin- 
•i  paignie  vous  désire  faire  affin  d'augmenter  de  plus 
ii  en  plus  l'affection  et  bonne  volonté  que  je  vous 
u  porte,  et  vous  donner  occasion  de  persévérer  en  la 
«  dévotion  que  vous  avez  de  faire  service  aiusy  que 
«  vous  fera  plus  particulièrement  entendre  de  ma  part 
■i  moud,  cousin  le  duc  de  la  Trimouille,  auquel  je  vous 
«  prie  adjouster  sur  ce  autant  de  foy  que  vous  feriez 
«  à  moy  mesme.  Priant  Dieu  qu'il  vous  ayt  Mons.  Fil— 
«  lcau  eu    sa  saincte  et  digne  garde.  Escrit  à  Paris    le 

3'  jour  de  février  1653.  Signé:  Louis,  et  plus  bas, 
«  de  l.ouiénie.  »  Au  dos  est  écrit  :  «  Mons.  Filleau, 
ii  s'  de  la  Bouchetterie,  Escuier.  » 

«  Mons.  Filleau,  dans  le  dessein  que  j'ay  de  muin- 
«  tenir  et  accroistre  l'honneur  et  l'estat  de  mon  ordre  de 


.* 


FILLEAU 


«  chevalerie  de  S'-Michel  non  seulement  par  le  choix 
«  de  personnes  de  naissance  et  de  mérite  convenable  a 
i.  cette  dignité,  mais  encore  par  le  renouvellement  de 
«  l'ancien  usage  dudit  ordre  et  de  sa  discipline,  j'ay 
«  sur  ce  sujet  faict  une  ordonnance  du  14e  juillet  1661, 
«  portant  le  règlement  que  je  veux  estre  doresnavant 
n  observé  dans  tous  les  pays  de  mon  obéissance  par 
«  ceux  dud.  ordre,  et  comme  je  sçay  que  vous  avez 
«  grand  zèle  pour  ce  qui  concerne  le  restablissement 
«  d'yeeluy  en  son  lustre,  j'ay  bien  voulu  vous  adresser 
«  led.  règlement  et  vous  escrire  cette  lettre,  pour  vous 
«  ordonner  de  le  faire  publier  aux  villes  de  ma  pro- 
ii  vince  de  hault  et  bas  Poictou,  afin  que  tous  les 
n  chevaliers  de  mond.  ordre  de  S'-Michel  qui  y  sont  ha- 
»  bituez  se  disposent  à  le  suivre  et  qu'il  me  soit  rendu 
«  compte  ou  au  conseil  de  mes  ordres  du  progrez  qui 
«  s'y  fera.  A  quoy  m'asseurant  que  vous  salisfairez  de 
«  bon  cœur,  je  prie  Dieu  qu'il  vous  ayt,  Mous.  Filleau, 
ii  en  sa  s"  garde.  Escrit  à  Fontainebleau  le  14e  jour 
n  de  juillet  1661.  »  Signé  :  Louis,  et  plus  bas,  de 
Loménie.  Au  dos  est  écrit  :  «A  Mous.  Filleau,  chevalier 
de  mon  ordre  de  S'-Michel,  conseiller  en  mes  conseilz 
d'Eslat  et  privé  et  mon  advocat  au  siège  présidial  de 
Poitiers.  » 

Voici  le  texte  des  lettres  qui  confèrent  à  Jean  Filleau 
et  à  sa  postérité  le  titre  de  noble  : 

«  Louis,  par  la  grâce  de  Dieu,  etc.,  à  tous  présens 
et  à  venir  salut.  Comme  l'origine  de  la  vraie  noblesse 
procède  de  vertu  et  fait  bien  séant  et  raisonnable 
que  les  personnes  qui  en  sont  ornées  et  qui  s'em- 
ployent  au  service  de  la  chose  publique,  soit  en  la 
profession  des  armes  ou  des  lettres,  soient  et  leurs 
postérités  cslevez  en  tel  degré  d'honneur  et  de  no- 
blesse que  méritent  leurs  services,  affin  que  se  voyant 
recognus  et  récompensez  de  telles  prérogatives,  ils 
soient  plus  prompts  et  enclins  à  continuer  de  bien  en 
mieux,  et  les  autres,  à  leur  exemple,  de  faire  sem- 
blable, savoir  faisons  que  nous  mettant  en  considé- 
ration les  bonnes  qualités  qui  sont  en  la  personne  de 
nostre  cher  et  bien  amé  Jean  Filleau.  doyen  des 
docteurs  régents  es  droits  en  l'Université  de  Poictiers, 
nostre  conseiller  et  nostre  premier  et  plus  ancien 
advocat  en  la  sénéchaussée  et  siège  Présidial  dudit 
Poictiers,  et  les  bons  et  agréables  services  qu'il  nous 
a  rendus  depuis  26  ans  en  sça,  soit  aux  lectures  pu- 
bliques qu'il  a  faites  en  laditte  Université,  qu'en 
laditte  charge  de  nostre  conseiller  et  advocat  en  la- 
dite sénéchaussée  et  siège  présidial  de  Poictiers,  en 
plusieurs  occasions  quy  se  sont  présentées,  il  s'en 
est  très-dignement  acquitté,  et  particulièrement  aux 
commissions  quy  lui  ont  esté  données  par  trois  ar- 
rests  de  la  séance  des  grands  jours  tenus  à  Poictiers. 
des  trantièsme  septembre,  vingt-cinq  novembre  cl 
cinquiesme  décembre  1634,  pour  faire  les  visittes  des 
cures,  bénéfices  et  archiprêtrés  de  laditte  province 
de  Poictou,  de  l'église  de  Migué,  de  l'abbaye  de 
Celles,  et  pour  réprimer  les  entreprises  que  ceulx  de 
la  religion  prétendue  reformée  avoyent  faictes  au 
préjudice  des  éditz  en  nostre  dicte  province  de  Poic- 
tou, comme  du  toul  il  nous  a  informé  par  les  cahiers 
de  l'exécution  de  ces  dictes  commissions,  que  les 
advis  qu'il  nous  a  donnez  de  l'académyc  que  les  re- 
ligionnaires  auroyent  voullu  establir  auriiet  Poictiers 
a  monter  achevai  sans  nostre  ordre,  et  du  mauvais 
estât  où  l'église  de  la  Villedieu  d'Aulnay  estoit  et  du 
soing  qu'il  a  eu  de  la  faire  restablir,  aussy  de  nous 
faire  recevoir  et  nostre  très  chère  dame  et  mère  et 
frère  en  la  congrégation  de  S"  Radegondc  duriiet 
Poictiers,  que  de  ce  qu'il  se  seroit  opposé  à  la  sé- 
dition   formée  durant  le  rogne  de  aostre  défunt  très 


■  iim.icvi 


bonoré  seigneur  et  père,  par  certains  artisans  de 
nostre  ditte  ville  de  Poictiers,  et  pour  cet  effet 
il  auroit  obligé  tous  les  officiers  dudici  siège  de  te 
transporter  avec  leurs  robes  et  bonnetz  au  lieu  delà 
Chaussée,  où  des  séditieux  estoyent,  lequel  se  seroyl 
sais]  de  l'un  d'iceux,  laiel  conduire  eux  prisons  dudit 
siège  présidial  et  fait  son  procès  aussj  bien  qu'à  ses 
compagnons,  et  encore  durant  les  troubles  arrivés 
depuis  qu'il  u  pieu  ii  Dieu  nous  appeller  au  gouver- 
nement de  ce  royaume,  auroit  publiquement  agy 
contre  ceux  quy  se  seroyent  emparés  île  quelques 
places  voisines  de  nostre  dicte  ville  de  Poicliors,  et 
particulièrement  des  chasteaux  de  Dissaj  et  Chau- 
vigr.y,  quy  en  auroient  esté  chassés  ii  force  de  canon 
par  les  habitante  dudict  Poictiers,  qui  auroient  pris  les 

armes   à  su   sollicitation  et    en  conséqueucc     des    l'C- 

inoustrances  qu'il  en  lit  pour  nostre  service,  et  s*il 
auroit  obligé  quelques  personne--  de  condition  et  es- 
tant dans  les  premières  charges  du  Parlement  de 
Bourdeaux  de  quitter  ei  abandonner  le  party  contre 
nostre  service,  durant  les  troubles  de  nostre  di  :te 
ville  île  Bourdeaux,  cl  de  demander  l'amnistie  par 
nous  à  eux  accordée,  pour  l'employer  à  nostre  ser\ice, 
et  mesme  en  164!)  durant  les  troubles  do  Paris,  il 
auroit  empesché  la  Faction  de  la  populace  île  Foic- 
liers  et  auroit  prudemment,  le  jour  du  mardy,  l'une 
des  l'erves  de  la  l'esté  de  Casques,  procuré  ras- 
semblée des  officiers  du  siège  présidial  et  la  pu- 
bliquement dans  l'audience,  après  avoir  harangué  à 
t'avantage  de  nostre  service,  auroict  paciffié  tous  les 
troubles  »t  obligé  les  séditieux  d'accepter  la  paix  ut 
amnistie  que  nous  leur  avons  accordée  ;  enfin  durant 
nostre  séjour  en  nostre  dite  ville  de  Poictiers,  nous 
auroit  donné  plusieurs  advis  importantz  et  sérieux, 
pour  remédier  aux  troubles  qui  estoient  pour  lors 
dans  nos  provinces  circonvoisines,  et  auroict  fait 
toutes  les  remonstrances  dans  notre  dict  siège  pré- 
sidial que  requéraient  la  nécessité  de  nos  affaires,  et 
plusieurs  autres  signalés  et  recommandables  services 
secrelzà  nous  rendus  dont  nous  ne  voulons  estre  faiet 
mention  à  ces  présentes,  auxquelles  rencontres  il  a 
faict  tellement  paroistre  ce  quy  est  de  son  affec- 
tion et  fidélité  à  nostre  service,  que  nous  l'avons 
jugé  digue  d'estre  recognu  par  quelques  marques 
d'honneur  qui  servent  a  la  postérité  de  tesnioignage 
de  la  satisfaction  qui  nous  en  demeure.  A  ces  causes 
et  autres  à  ce  nous  mouvants,  etc..  avons  ledit  Jean 
Filleau  annobly  et  annoblissous  ensemble  ses  enfants, 
postérité  et  lignée  naiz  et  a  naistre  en  loyal  mariage, 
«  etc.   Décembre  1661.  » 

Les  armoiries  attribuées  a  la  famille  Filleau  par  ces 
lettres  patentes  sont  :  «  de  gueules  k  la  fasee  d'argent, 
accompagnée  de  3  coquilles  d'or,  2  et  1.  » 

Jean  Filleau  est  auteur  d'un  grand  nombre  d'ouvrages 
dont  nous  allons  donner  les  titres.  Le  premier  qu'il  ait 
mis  au  jour  est  un  petit  Traité  des  droits,  préroga- 
tives et  prééminences  des  églises  cathédrales  dans 
les  conciles  provinciaux,  Paris,  1628.  Il  publia  ensuite 
successivement  :  De  comitibus  consistorianis  ad 
titulum  XlihrlXll  Codlcis,  Paris,  1631  ;  Recueil 
d'édtts,  arrêts  et  règlements  notables  concernant  les 
ecclésiastiijms,  universités,  baillifs,  sénéchaux, etc., 
2  vol.,  Paris,  1631  ;  Preuve  historique  des  litanies 
de  la  grande  Heine  de  France  S">  Radegondc,  con- 
tenant par  abréçè  les  actions  miraculeuses  de  sa 
vie,  tirée  des  historien»  français,  Poitiers,  1648  ; 
Relation  juridique  de  ce  qui  s'est  passé  à  Poitiers 
touchant  la  nouvelle  doctrine  des  jansénistes, 
Poitiers,  164S.  Cet  ouvrage,  qui  commence  a  devenir 
très  rare,  fut  composé  et  publié  d'après  l'ordre    do    la 


l  II   II    \l 


431 


reine    inné  d'Autriche,    connue  on  le    voit  par   la  lettre 

dont  clic  honora  l'auteur  le  19  mai  1651,  c.ciie  lettre, 
qu'il  eut  soin  de  fane  imprimer  en  tète  de  ici  ouvrage, 

tuf  pour  lui  la  cause   île  bien    des  chagrins  et  lui    attira 

de  nombreuses  inimitiés.  L'ouvrage  qui  lit  le  plus 
d'honneur  à  Jean  filleau  est  sou  Recueil  des  décisions 
catholiques,  ou  Recueil  général  des  arrêts  rendus 
en  tonus  le»  murs  souveraine»  de.  France,  en 
exécution  un  interprétation  des  édite  gui  concer- 
nent Vexer eiee  de  la  religion  prétendue  réformée, 
avec  les  raisons  fondamentales  desdits  arrêts, 
tirées  dis  Pères  de  l'Eglise  et  des  lois  civiles  et 
politiques  du  Royaume  :  examiné  et  approuvé  par 
l'assemblée  générale  du  clergé  de  France,  dédié  à 
M.  Le  Tellier,  ministre secrétaire J' Etat  Poitiers, 
1663.  Enfin  Jean  Filleau  entreprit,  avec  Joachim 
Thévenet  et  Etienne  Riffault,  avocats  à  Poitiers,  de 
rédiger  les  Mémoires  de  Jean  Lelet  sur  les  Coutumes 
du  Poitou.  Après  avoir  travaillé  avec  ses  collaborateurs 
jusqu'il  l'article  216,  Filleau  acheva  le  reste  seul.  Son 
travail  passa  ensuite  sous  les  yeux  de  Mathieu  lîraud 
avocat  au  Parlement  do  Paris,  qui  le  publia  sous  ce 
litre  :  Observations  sur  la  Coutume  du  comté  et 
pays  de  Poietou,  anciens  resiorts  et  enclaves  d'ice- 
lui,  avec  les  sommaires  des  articles  et  la  table  des 
titres,  par  M'  Jean  Lelet,  avocat  au  Parlement 
et  au  Présidial  de  Poitiers  ;  revue,  corrigée  et 
augmentée  par  Al'  Jean  Filleau,  Eo.,  conseiller  du 
Roi,  etc.  ;  Mu  Joachim  Thévenet  et  Etienne 
Riffault,  anciens  avocats  audit  siège  présidial  ; 
le  tout  recueilli  sous  eux  et  mis  en  l'ordre  qu'il 
est  par  AI'  Mathieu  Braud,  avocat  au  Parlement 
de  Paris.  Poitiers,  1683.  En  outre,  Dreux-Duradier 
lui  attribue  à  juste  titre  la  dernière  édition  des  Annales 
d' Aquitaine,  publiée  en  1644.  Nous  trouvons  dans  un 
manuscrit  de  sir  Phillips,  aujourd'hui  en  la  possession 
de  la  Bibliothèque  Nationale,  un  éloge  de  Jean  Filleau, 
dont  nous  citons  le  passage  suivant  :  «  Sa  réputation 
se  répandit  si  loin  qu'un  grand  nombre  de  prélats  fran- 
çais et  italiens  se  firent  honneur  de  le  consulter  sur  des 
affaires  les  plus  importantes.  Plusieurs  papes,  informés 
de  sa  capacité  et  de  son  zèle  pour  la  défense  de  la  foi 
catholique  et  pour  l'extirpation  de  l'hérésie  calviniste, 
lui  en  témoignèrent  leur  reconnaissance  par  des  brefs 
qu'il  reçut  de  leur  part.  » 

Jean  Filleau  s'était  marié  deux  fois  :  d'abord  le 
25  janv.  1622,  a  Marie  Coulard,  fille  de  René,  s'  du 
Soucy,  élu  en  l'élection  de  Poitiers,  et  de  Florence 
Cilovs,  qui  mourut  le  26  sept.  1648  ;  ensuite  le  13  f'év. 
1649.  a  Jeanne  Mouhault,  fille  de  Henri,  Ec,  sgr  du 
Pin  et  de  Cremille,  et  de  Marie  liabin.  Il  eut  du 
1e' lit  :  1°Jean,  Ec,  sgr  de  la  Touche,  baptisé  a  Poi- 
tiers (S'-Jean-Bapliste)  le  23  mars  1626,  décédé  avant 
le  15  déc.  1689,  s'était  marié  le  21  oct.  1675  à  Marie 
Gibakd,  fille  de  Gabriel,  s'  de  la  Maison-Neuve,  prési- 
dent en  l'élection  de  Poitiers,  et  de  Jeanne  liéguier,  qui 
lui  donna  3  enfants  qui  sont   :  a  Marie,  morte  fille  le 

10  janv.  1677,  et  inhumée  dans  l'église  Sl-Etieunc, 
dans  le  caveau  de  la  famille  Citoys,  situé  entre  les 
autels  de  la  Croix  et  de  S'-Eutrope  ;  b.  Jean,  décédé  le 

11  mars  16S5,  et  inhumé  aux   Carmes,  âgé  de  17  ans 
c.  Jeanne,   épousa  d'abord,  le    4  janv.  168S,   Jean  de 
Touzalin,  Ec,  sgr  de  Lussaheau,  puis  le  10  avril  1695, 
Alphée-Marc  de  Pressac,  Ec,  sgr  de  Pressac  ; 

:!"  RENÉ,  Ec,  sgr  du  Fief-Vaillant,  né  il  Puis 
(p*"-'  S'-Louis  en  l'Isle)  et  baptise  le  1"  sept.  I6J8, 
prieur  coinineudatairc  de Su-Catherine  de  Craud'Chauuie 
(Queaux,  Vien.),  fit  son  testament  le  13  fév.  1655  eu 
faveur  de  son  père  et  de  su  petite  soeur  Marie,  et 
mourut  le  16    déc.   1682.    Apres  l'office,    son  corps  fut 


432 


FILLEAU 


transporté  dans  le  caveau  de  la  famille  Filleau,  dans  la 
chapelle  du  Srapulaire  des  Carmes  ;  3°  autre  Jean,  Ec., 
s^'r  du  l'cnx,  baptisé  à  S'-Savin  (Poitiers)  le  26  déc. 
1 632,  mort  à  Dunkcrque  en  nov.  1651,  sans  alliance  ; 
4»  Majigueiute,  prit  l'habit  de  religieuse  dans  le 
monastère  de  S"'  Croix  à  Poitiers  enjuin  1648  ;  5°  Marie, 
baptisée  a  Poitiers  (S'-Savin)  le  24  sept.  1637  et 
inhumée  le  S  déc  1638  dans  l'église  de  Tercé  (Vien.); 
6°  autre  Mame,  religieuse  à  Notre-Dame  de  Civray  le 
26  févr.  1645.  Du  second  lit  :  7°  autre  Marie,  baptisée 
à  S'-Hilaire  de  la  Celle  (ainsi  que  les  suivants)  le 
31)  mai  1650;  S0  Radeqonde,  baptisée  le  1er mai  1651; 
9*  Henri,  qui  suit  ;10°  Joseph,  né  le  1er  avril  1654, 
ondoyé  le  2  et  baptisé  le  28  juin  de  la  même  année, 
parrain  le  21  fév.  1661  ;  11°  autre  Jean,  né  le 
20  juin  1655  et  baptisé  le  30  du  même  mois,  entra 
chez  les  jésuites  en  16*0,  en  sortit  en  1675,  fut  curé 
de'Paizay  le-Tort  (D.-S.)  en  1681,  prieur  d'Andillé  en 
1682,  docteur  en  théologie  -et  curé  d'Adriers  en  1703, 
et  mourut  curé  de  S'-Didier  de  Poitiers,  le  26  juin  1710: 
12°  Anne-Alexis,  religieuse  à  la  Visitation  de  Loudun 
e  8  août  1674  ;  13*  François-Xavier,  religieux  au- 
gustin. 

Jean  Filleau  mourut  le  18  juil.  1682,  âgé  de  83  ans; 
il  fut  inhumé  le  20  aux  Carmes,  dans  la  chapelle  du 
Scapulaire,  où  on  lisait  l'épitaphe  suivante  qui  nous  a 
été  conservée  par  Dreux-Duradier  : 

D.  O.  M.  —  Shle  riulor,  et  luge,  lllatam  Foro, 
Arademlse,  Patrlas,  Regno  unius  Itomlnis  morte, 
cladem.  Is  trii  Johannes  Filleau,  domlnus  de  la 
Bouchelerie,  eques  Torqualus,  cornes  cousis loriuuus 
Régi  à  consilih  el  Hegiarum  in  purpuralâ  Plctavien- 
sium  curtâ,  causarum  actor  Primaius  ;  in  almd 
ejusdem  civilatis  Academld  anlecessorum  Decanus, 
el  ulriusque  jnris  Uoclor  phtsquam  Jubilxus  :  quem 
Antislites,  Prlncipesque,  non  Franci  sulùm,  sed 
etiam  Mail:  suis  ssepi  colloquiis,  ob  famam  doctrlnœ 
frcqui  ntarunt.  Quem  suntml  Ponlifices  suis  sœpe 
rescriptis,  et  tlogiis,  ob  ingentia  in  Ecclesiam 
mertla,  cohotiestarunt,  quem  Anna  Austrtata  Régis 
mater  imprimis  suspexit.  El  aliquâ  etiam  amlcltlic 
parte  ob  singularem  pielatem  dignala  est.  Quem 
Ludovlcl  Reges  Justut  el  IHagnus  in  magnls  negolils 
udmlnistrum,  ob  constnntisslmam  fidem,  elegnunt. 
Illum  vetereset  rereiitesscctarll  continuum  oppugna- 
torem,  fraus  heritlca  fortlssimum  eversorem,  larvata 
impietas  lelernum  domltorem  senserunt.  Illum  boni 
omneti  dejjensorem  promptisslmunt,  Religio  asser- 
torem  imperterritum,  templa  propugnatorem  acerrt- 
mum  experla  su>it.  Illum  ut  llnguam  suam  Forum, 
ut  suum  oraculum  Academiœ,  ut  suos  amores  Plr- 
tarla,  ut  suam  gloriam  Fianria  semper  admlratu 
est,  Ule  exitlosas  bellorum  inteslinorum  faces, 
siepe  restivguendo,  suis  laborlbus  publicam  quittent 
sanxit,  à  Principe  de legatus  Pacificutor.  Ille  colaps:e 
Ecc'.eslsc,  Reique  publias  leges,  editls  in  lucem  bene 
mullis  et  magnis  voluminibus  restituit.  Versatissi 
mus  in  omnibus  siientiis  script  or.  Ille  eorruptam 
morum  disciplinant  reslauraturus,  se  dédit  in  extm- 
plum  quod  oinnes  imitari  deberent,  verse  pietalls 
aulhor.  Morluus  est  die  XVIII  mensis  Julii  anni 
M.  D.  C.  LXXXH.  Quo  modo  vtxit,  pie  et  sancte. 
Nec  tant  corporis  morbo,  quant  impetu  anlml  ad 
cœlum  onhelanlls,  quo  ipsl  viam  paraveiat,  suscepta 
Ingènti  fide,  proltxlsque  laerymls  sacro  lu  m  unxio, 
lum  Euchaùstia  quo  illum  trlumphantem  tnvexit 
rragnatus  cumulus  meritorum,  quibus  beatam 
siternitalem  sibt  multiplie!  jure  obstrinxerat.  Vixit 
annls  prope  modum  LXXXI1I.  Paucis  illis  quldem, 
si  expendas  res  guasgessit,  paucioribus  si  iesideilum 


FILLEAU 


patriœ  ad  cujus  foelicilatem,  uli  nalus,  erat,  sic  in 
ejus  commodum  sese  continua  impendit.  Semper 
ulilis,  ssepe  nevessarlus.  Hoc  seu  aliquale  doloris 
tevamen  seu  xternum  amoris  monimentum,  po'.e- 
bant  mœrenles  conjux  Johanna  Morault,  et  fillus 
ejus  Henricus  Filleau.  successor  jam  digniialum, 
spe  virlulum,  die  XXVII  JulU  an.  M.  D.  C.  LXXXU. 

4.  —  Filleau  (Henri  1°'),  Ec.,  sgr  de  la  Bouche - 
terie,  conseiller  du  Roi  et  son  avocat  au  Pnsidial  de 
Poitiers,  office  dans  lequel  il  succéda  à  son  pire, 
naquit  à  Poitiers  le  27  déc  1651  et  fut  baptisé  à 
S'-Hilaire  de  la  Celle  le  5  juin  1652.  11  prêta'  serment 
connue  professeur  de  droit  français  en  l'Université  de 
Poitiers  le  24  nov.  16SS,  charge  qu'il  exerça  gratuite- 
ment pendant  de  longues  années,  et  mourut  le  18  juil. 
1725  en  sortant  de  l'audience.  II  avait  épousé  le 
12  avril  1681  Marie-Madeleine  Mariaucheau,  fille  de 
Pierre,  procurour  au  Parlement,  et  de  E  isahelh  Croyn, 
dont  il  avait  eu  :  1°  Jean-René,  baptisé  à  S'  Porehaire 
le  I  '  sept.  1682.  fut  inhumé  à  S'-Savin  le  26  août  1CS4  ; 
2°  Pierre-Henri,  Ec.,  sgr  de  la  Ville-aux-Fournïers 
près  Thouars  (D.-S.),  avocat  tu  Parlement,  né  et  on- 
doyé le  30  juil.  16S3,  l'ut  baptisé  le  18  oct.  de  la 
même  année.  Il  mourut  en  1780  et  voici  son  épitaphe, 
telle  qu'elle  a  été  relevée  sur  une  dalle  placée  dans 
l'église  de  S'-Laon  de  Tliouars,  dans  la  première  cha- 
pelle du  côté  de  l'épître  :  «  Ci-gist  le  corps  de  M"  Pierre- 
Henri  Filleau,  vivant  seigneur  de V i  11 mort 

en  décembre  mil  sept  cent  80  ».  Pierre-lleuri  avait 
épousé  en  lrcs  noces  Françoise  Fradin,  fille  de  Pierre, 
et  de  Susanne  Moquet,  et  veuve  de  Pierre  des  Rayes. 
srde  la  Guillarderye,  qui  mourut  le  3  mars  1720;  en 
secondes  noces  il  se  maria  à  Renée  Behthelot  de 
Villeneuve,  dont  il  eut  4  filles  :  a.  N...,  née  et  morle 
en  oct.  1734  ;  b.  Marie,  née  a  Thouars  en  1735, 
mariée  :  1"  le  23  nov.  1763,  à  Louis-René-Gabriel  Le 
Roy,  Ec,  sgr  de  la  Roche  de  Parnay,  mort  dans  les 
prisons  de  S'-Maixent  en  1794  ;  2°  le  2  prairial  an  X 
(26  avril  1802),  elle  su  remaria  a  Jean  Filleau,  son 
cousin  germain,  Chev.  de  S'-Louis  (5e  deg.,  §  I"),  et 
mourut  a  Louzy  (D.-S.)  le  4  août  1808  ;  c.  Henriette, 
née  a  Thouars  le  11  janv.  1737,  morle  à  Louzy  ; 
d.  Rose,  née  à  Thouars  en  1748,  mariée  en  1767  à 
Charles  Dupuy,  Ec,  sgr  des  Hautes  et  Basses-Coudrayes, 
et  décédée  à  Thouars  le  8  mars  1780. 

3°  Germain,  Ec,  né  et  ondoyé  le  4  oct.  16S4,  fut 
baptisé  à  S'-Savin  (Poitiers)  le  18  nov.  1687  ;  mous- 
quetaire de  la  garde  du  Roi  le  8  mars  1704  ;  il  fut  tué 
à  la  bataille  de  Malplaquet  le  11  sept.  1709  ;  4° Jean- 
Géoriies,  baptisé  à  S'-Savin  de  Poitiers  le  5  fév.  1686, 
clerc  tonsuré,  était  le  12  juil.  1700  chapelain  de  la 
chapelle  des  Arnauds,  vulgo  des  Girards  ;  fut  titulaire 
du  prieuré  de  S'-Gonest-des-Haliitlcs  (p"«  de  S'-Maxire, 
D.-S.),  obtint  les  provisions  de  chapelain  de  la  cha- 
pelle S'-Pierre,  en  l'église  paroissiale  de  Charroux,  el 
se  fit  moine  dans  cette  abbaye.  11  mourut  en  1731  (Arcb. 
Vien.  H.  S'-Cyprien,  50)  ;  5°  Jean-François,  né  le 
29  janv.  1687,  prêtre,  chanoine  et  aumônier  du  cha- 
pitre de  N.-D.  de  Poitiers  dès  1739,  avait,  sur  la  rési- 
gnation de  son  frère  Jean-Georges,  obtenu  le  27  sept. 
1702  la  chapelle  des  Girards  au  diocèse  de  Luçon.  H 
est  mort  a  Poitiers  en  1769  ;  6°  Louis,  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  né  le  11  août  1688,  épousa  Charlotte  nE 
Movsen,  de  laquelle  il  était  veuf  en  172$,  et  lui-même 
était  mort  avant  le  15  juin  1732  ;  7°  Marie-Madeleine, 
née  le  15  déc  1689,  épousa  :  1°  Charles  Vergnault,  Ec, 
sgr  des  Courtioux  ;  2°  Jean-Baptiste  Citoys,  Ec,  sgr 
de  la  Vigerie.  Elle  mourut  en  1784,  et  fut  inhumée 
le  25  nov.  de  la  même  année  à  Sèvres  (Vien.)  ;  8°  Gas- 
pard, né  le  6  janv.  1691  et  décédé    le  17  janv.  1694  ; 


■  '■l.u.l  %• 


9"  J  M.ijuEs,  né  le  5  juin  1602  ;  10"  Anne-Louise,  née 
le  4  fév.  1691,  religieuse  aux  Filles  de  S'-François  de 
Gbauviguy,  morte  au  mois  de  mai  1779,  supérieure  de 
celle  communauté,    qu'elle  avait  gouvernée   pendant 

plus  de  il)  ans  ;  11"  BoHIFACl  Bé  lo  12  déc.  1695, 
mort  en  ocl.  16!)7  ;  12"  ADniEN-JosEpy,  né  le  7  mars 
16i)7,  prêtre,  religieux  et  pitaneicr  de  l'abbaye  de  l'Absie 
(i).  S.  B.).  11  était  en  procès  avec  les  religieux  de  son 
abbaye  le  7  juin  1730  (Arcli.  Vend.,  It.  1398),  vint  en 
suite  à  Monliernciil'.  décéda  a  Savigny-l'Evescault  et 
fut  inhumé  dans  l'église  do  cette  paroisse  le  5  nov. 
1760;  13°  Jean-François -Reiiy,  né  le  9  sept.  1698, 
mort  le  7  juin  1699,  fut  inhumé  dans  l'église  de  S1- 
Martin-la-Rivière  ;    14°  François-Rbnb-Reiiy,  qui  suit. 

5.  — Filleau  (François-René-Remy),  Ec  ,  sgr 
de  la  Touche  (Savigny-l'Evescault,  Vien.),  naquit  le 
28  août  1701.  Il  succéda  a  son  prie  dans  sa  charge  de 
conseiller  du  Uni  et  de  son  avocat  en  la  sénéchaussée 
présidiale  de  Poitiers,  et  de  docteur  et  professeur  en 
droit  français  ;  fut  nommé  en  1171  procureur  général 
près  le  conseil  supérieur  de  Poitiers,  lors  de  la  destruc- 
tion des  parlements  par  M.  do  Maupcou.  Il  avait  cédé 
dès  1755  sa  charge  d'avocat  du  Roi  it  son  fils,  et 
par  sa  probité  et  ses  talents  s'était  concilié  l'estime  et 
la  confiance  du  plus  grand  nombre  des  justiciables  de 
la  sénéchaussée  de  Poitiers.  Il  mourut  le  2  mai  1779. 
On  lisait  son  épitaphe  dans  la  chapelle  du  Scapulaire 
de  l'église  des  Carmes.  Elle  était  ainsi  conçue  : 

D.  O.  M.  —  Mcjacet,  Ingens  ille  vir,  nemoquem 
mort  votuisset,  Deo,  régi,  patrise  fidlssimus,  Fran- 
ctscus-Renatus-ltemigius  Filleau,  dominus  de  la 
Tousche,  eques  nobllissimus,  régi  aconeiliis  in  pur- 
purata  Pictaviensi  curia  regiarum  causarum  olim 
Actor  omnimoda  celeberrimus,  in  consulttssima 
hujusque  urbis  facultate  jurls  Gallicl  non  ita 
pridem  professai-,  doclrinâ,  curis,  operlbus  polissi- 
muni  commendatissitnus.  Inelitorum  vestigils  insls- 
tens  alavorum,  nulll  nocutl,  singulis  profecit,  omni- 
bus flebiUs  occidlt.  Luget  lutisslmum  reliqio  propu- 
gnaculum.  Lugei  veridicumsenattts  oraoulum  Luget 
tptendidum  Acudrmla  ornntnenlum.  Lugel  opportu- 
numprovinclx  iota  Cailla  consillum.  Luget  de //en- 
soretn  pupillus  acerrimum.  Luget  patentent  pauper 
beneficum.  Luget  verum  bonus  quisquis  amicum. 
Sit  modus  laei  ymis.  Incorruptam  fidem,  pietatem 
minime  fictam,  ardeniem  ut  redUretur  justilia 
ielum,  continuum  ne  unquam  vloluretur  limorem, 
totlus  integritatem  ville,  xternis  coronavil  prsemiis, 
prœpotens  rerum  arbiter,  cujus  vullum,  advenus 
rnultipllcla  sophise  délirant is  tnolimina,  verbis  et 
exemplls,  strenuè  propugnavit.  Hocce  amoris  et 
grali  anlml  monumentum,,  apponi  enravil,  annts 
plena  et  meritls,  opttino  ptetate  non  dlspar  marilo. 
mœsiissima  conjux,  una  cumdignisxtmâ  proie,  quam 
avitse  vtrtutls,  reliquit  hseredem.  Obiil  die  secundà 
mensis  mail,  anno  salutls  réparai»  M.DCC.  L.XXI.X, 
xtatis  78,  in   omnium    animis    perpetuo   victurus. 

Les  Affiches  du  Poitou  rapportent  aussi  des  vers  faits 
longtemps  avant  cette  épitaphe,  qui  n'en  est  pour  ainsi 
dire  que  la  paraphrase. 

François-Pvené-Remy  Filleau  avait  épousé  le  17  janv. 
1729  Marie-Jeanne  Barinbt,  lillc  de  Pierre,  conseiller 
du  Roi,  contrôleur  général  des  saisies  réelles,  et  de 
Louiso  Texior,  dont  il  eut.  :  1°  Henri,  qui  suit  ; 
2°  Jean,  dit,  le  Chevalier  Filleau,  Cliev.  de  l'ordre  de 
S1- Lazare  et  de  S'-Louis.  naquit  le  10  nov.  1730,  em- 
brassa l'état  militaire,  élait  capitaine  dès  l'âge  de 
18  ans  et  servit  pendant  trente  et  quelques  années  ;  il 
se  trouva  au  siège  de  Berg-op-Zoom.  Il  obtint  en  1779 
une  pension  de  1.000    1.    sur  los   fonds   de    la  guerre, 

Diction 


FILLKAU 


433 


corn retraité  en  qualité  de  capitaine-commandant  du 

régiment  Royal  Infanterie  ;  émigra  en  1791,  et  fut 
nommé  capitaine  commandant  do  la  3°  compagnie 
noble  li  pied  de  la  province  du  Poitou  a  l'armée  des 
Primes  ;  fut  au  nombre  de  ceux  qui  défendirent  Maës- 
Ineht.  ci  pa  s:i  ensuite  ii  l'armée  de  Cnndé,  où,  lora 
du  licenciement,  il  remplissait  les  fonctions  de  sous- 
lieutenant  dans  la  13°  compagnie  des  chasseurs  nobles. 
Il  obtint  du  prince  de  Coudé,  lors  du  licenciement,  le 
certificat  qui  suit  :  «  Nous,  prince  do  Condé,  etc.,  cer- 
tifions que  M.  Jean.  Chevalier  Filleau,  gentilhomme 
français  de  la  province  de  Poitou,  Chevalier  de  l'ordre 
militaire  de  S'-Louis,  capitaine  en  France  au  régiment 
Royal-Infanterie,  actuellement  lieutenant-colonel  d'in- 
fanterie, et  sous-lieutenant  dans  la  compagnie  du  régi- 
ment noble  h  pied  n°  13,  est  émigré  le  13  sept.  1791,  a 
fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  Princes,  frères 
du  Roi  Louis  XVI,  en  qualité  de  commandant  de  la 
3"  compagnie  de  la  coalition  de  la  noblesse  de  la  pro- 
vince, a  été  du  nombre  des  gentilshommes  français  qui 
contribuèrent  à  la  défense  de  la  ville  de  Maastricht, 
lors  du  siège  de  cette  place  au  commencement  de  1793, 
et  nous  a  joint  le  14oct.  1794  ;  que  depuis  ce  temps 
jusqu'à  ce  jour,  il  a  servi  sans  interruption,  sous  nos 
ordres,  dans  l'infanterie  noble,  qu'il  s'est  trouvé  a 
toutes  les  affaires  qui  ont  eu  lieu  pendant  qu'il  a  été  à 
l'armée,  et  qu'il  s'est  conduit  avec  honneur,  donnant  les 
meilleurs  exemples,  et  se  distinguant  par  son  zèle  et  son 
courage;  en  foi  de  quoi,  etc... Fait  à  notre  quartier  gé- 
néral de  Feistrilz,  le  18  fév.  1801.  Signé  :  Louis-Joseph 
de  Bourbon,  et  plus  bas,  par  S.  A.  S.  Mgr.,  Drouin.  » 
Rentré  en  France  en  l'an  X,  il  obtint  un  certificat 
d'amnistie  le  28  floréal  île  cette  même  année  ;  épousa 
le  26  avril  1802  sa  cousine  Marie  Filleau,  veuve  de 
Louis-René-Gabriel  Le  Roy  de  la  Roche-Parnay,  fille 
Pierre-Henri,  et  de  Renée  Berthelot  de  Villeneuve 
(4e  deg.,  §  Ier),  et  mourut  à  Poitiers  le  24  mars  1813, 
sans  laisser  de  postérité  ;  3°  Marie-Anne-Henp.iette, 
née  à  S'-Savin  (Poitiers)  le  26  avril  1732,  étail  inscrite 
sur  l'étal  des  pensions  pour  une  somme  de  400  1.  en 
considération  des  services  de  son  père  comme  procureur 
général  au  conseil  supérieur  de  Poitiers,  à  titre  de 
reversion  sur  celle  de  1.800  1.  obtenue  en  1775  par  son 
père.  Elle  est  morte  a  83  ans,  le  8  fév.  1816  ; 
4°  Marie  Louise,  née  le  1"'  fév.  1734,  mourut  le 
4  juin  1804.  Elle  jouissait  aux  mêmes  litres  que  sa 
soeur  d'une  pension  de  400  1. 

6.  —  Filleau  (Henri  IL),  Chev.,  sgr  delà  Touche 
et  des  Groges  (S'-Pierre-les-Eglises,  Vien.),  naquit  à 
Poitiers  le  18  nov.  1729.  Il  succéda  à  son  père  dans  sa 
charge  d'avocat  du  Roi  en  1755.  fit  ensuite  l'acquisition 
de  la  charge  de  procureur  du  Roi  en  la  sénéchaussée 
présidiale  et  de  police  de  Poitiers,  qu'il  réunit  à  celle 
qu'il  possédait  déjà,  et  s'y  fit  recevoir  en  1769.  Il 
mourut  le  25  juil.  1785  et  fut  inhumé  dans  le  caveau 
de  sa  famille,  dans  la  chapelle  du  Scapulaire  des  Carmes, 
laissant  un  fils  unique,  Henri,  qui  suit,  de  son  mariage 
avec  Françoise-Charlotte  Mayaud,  fille  de  Barthélémy- 
René,  avocat  aux  conseils  du  Roi,  et  de  Françoise- 
Thérèse  Verrier,  qu'il  avait  épousée  par  contrat  du 
7  nov.  1756  (mariage  célébré  à  S'-Eticnne  de  Poitiers 
le  1er  déc.  de  la  même  année). 

7.  —  Filleau  des  Groges  et  de  la 
Touche  (Henri  IIIe),  Chev.  de  la  Légion  d'hon- 
neur, naquit  a  Poitiers  le  6  juin  1758,  fut  reçu  au  Par- 
lement de  Paris  pi urcur  du   Roi   au  Présidial,    cour 

conservatoire  des  privilèges  de  l'Université  de  Poitiers 
et  de  police,  le  19  fév.  1785.  En  1789.  lors  de  la 
réunion  a  Poitiers  do  la  noblesse  de   la  province  pour 


la  rédaction  des  cahiers  et  la  nomination    des  députés 

HlSTOR.    ET   CÉNÉAL.    DES    FAMILLES    DU    POITOU.  28 


434 


FILLEAU 


aux  Etats  généraux,  M.  Filleau  fut  nommé  un  des  se- 
crétaires de  l'assemblée  et  l'un  des  députés  suppléants. 
En  1791,  il  émigra,  et  servit  à  l'armée  des  Princes 
dans  la  compagnie  commandée  par  son  oncle,  le  Che- 
valier Filleau  ;  fut  un  des  défenseurs  de  Maastricht,  et 
passa  ensuite  en  Angleterre,  où  il  servit  dans  d'autres 
corps,  et  notamment  dans  un  cadre  d'officiers  spécia- 
lement destinés  à  soutenir  la  cause  royale  aux  armées 
vendéennes.  Rentré  en  France  en  1800,  il  fut  nommé, 
le  26  avril  1805,  juge  par  intérim  à  la  cour  d'appel  de 
Poitiers,  en  remplacement  de  M.  Thihaudeau,  et  en 
exerça  les  fonctions  jusqu'au  31  déc.  1808,  puis  juge 
titulaire  par  décret  daté  du  quartier  général  d'Astorga, 
du 3  janv.  1809.  11  siégea  jusqu'au  31  août  1831  .époque 
à  laquelle  il  demanda  sa  retraite,  et  mourut  le  31  mai 
1832,  à  73  ans. 

En  1808,  M.  Filleau  avait  été  présenté  candidat  au 
Corps  législatif  par  le  collège  électoral  du  département 
de  la  Vienne,  comme  membre  pris  hors  du  sein  de 
l'assemblée  électorale.  En  1816,  il  fut  nommé  par  le 
Roi  membre  du  conseil  général  du  département  de  la 
Vienne,  et  presque  toujours  il  remplit  dans  cette  as- 
semblée les  fonctions  de  secrétaire  jusqu'en  1830. 
M.  Filleau,  nommé  en  1816  membre  du  conseil  muni- 
cipal de  Poitiers,  est  un  de  ceux  auxquels  la  ville  de 
Poitiers  doit  la  conservation  de  sa  cour  d'appel  ;  ce 
fut  lui  qui  le  premier  eut  l'idée  de  faire  servir  les  tra- 
vaux gigantesques  des  Romains  a  alimenter  les  fon- 
taines publiques  dont  il  voulait  doter  son  pays.  Plus 
tard,  lorsqu'il  s'est  agi  de  réaliser  l'amélioration  dont 
jouit  actuellement  cette  ville,  plusieurs  bommes  pra- 
tiques et  compétents  ont  regretté  que  l'on  n'eût  pas 
pris  en  sérieuse  considération  les  indications  que 
M.  Filleau  avait  données  et  qui  eussent  produit  des 
résultats  plus  certains  et  à  moins  de  frais.  Membre  de 
la  Société  d'agriculture,  belles-lettres,  sciences  et  ans 
depuis  sa  fondation,  M.  Filleau  prit  une  part  active  à 
ses  travaux,  ainsi  que  l'attestent  les  nombreux  mé- 
moires publiés  par  cette  compagnie  ;  homme  d'étude 
infatigabl»,  il  sut  faire  marcher  de  front,  sans  nuire  ni 
aux  uns  ni  aux  autres,  les  travaux  littéraires  et  les 
devoirs  de  son  état.  Ainsi  en  1827,  il  publia  un  opus- 
cule sur  le  droit  de  moulure  et  le  moyen  de  réprimer 
la  fraude  commise  par  les  meuniers  :  cet  ouvrage  lui 
valut  de  la  part  des  différents  ministres  qui  étaient 
alors  aux  affaires  les  lettres  les  plus  honorables.  L'his- 
toire de  la  magistrature  poitevine  avait  aussi  fixé  son 
attention,  et  les  Mémoires  de  la  Société  d'agriculture 
ont  reproduit  une  portion  de  ses  travaux  sur  ce  sujet 
important.  Mais  son  œuvre  de  prédilection,  celle  qui 
avait  fait  le  charme  de  sa  vie,  celle  qui  avait  reçu  les 
premiers  soins  de  sa  jeunesse,  les  derniers  soins  de  ses 
vieuxjours,  c'était  le  Dictionnaire  historique  et  qinéï- 
logique  des  Familles  de  l'ancien  Poitou,  dont  nous 
donnons  aujourd'hui  la  seconde  édition.  Cet  ouvrage 
immense,  (la  carrière  longue  et  bien  remplie  d'un 
homme  laborieux  aurait  à  peine  suffi  a  l'ébaucher), 
était  encore  inachevé  lorsque  M.  Filleau,  arrêté  par 
les  infirmités,  présage  d'un  mort  certaine,  crut  devoir 
léguer  à  son  petit-fils  (Henri  Reauchet-Filleau).  bien 
jeune  encore,  le  soin  de  le  mettre  en  état  d'être  publié. 
Ce  vœu  d'un  mourant  fut  accepté  comme  un  legs  sacré 
cl  après  14  ans,  sans  se  laisser  arrêter  par  les  dit li — 
cultes  de  toutes  sortes  et  avec  la  collaboration  d'un 
ami  dévoué  (M.  Ch.  de  Chergé),  M.  Reauchet-Filleau 
livra  enfin  le  Dictionnaire  aux  souscripteurs  qui  avaient 
bien  voulu  soutenir  les  jeunes  auteurs  de  leurs  bien- 
veillantes sympathies. 

De  même  cpie  M.  Filleau  ne  put  voir  paraître  son 
œuvre  de  prédilection,    de  même  son  petit-fils   n'a    vu 


FILLEAU 

que  les  deux  premiers  volumes  de  cette  seconde 
édition  réclamée  depuis  si  longtemps  par  tousjes  érudits 
et  les  amis  de  l'histoire  de  notre  province.  Malgré 
cette  perte  cruelle  et  grâce  anx  nombreux  documents 
rassemblés  et  classés  pendant  plus  de  cinquante  ans 
par  celui  qui  avait  consacré  la  majeure  partie  de  son 
existence  a  cette  œuvre  si  importante  pour  le  Poitou, 
sous  continuerons  cette  publication  suivant  le  plan  et 
l'esprit  qui  a  été  adopté. 

Henri  Filleau  avait  épousé  à  Angers,  le  9  sept. 
1788,  Etiennette-Anne-Michelle  o'Aligre,  fille  de 
René-Pierre,  Baron  de  S'-Lyé,  et  de  Jeanne-Agathe 
Théard  du  Bordage,  dont  il  eut  :  1°  Henri-Etienne, 
né  le  7  juil.  1789,  entra  comme  sous-lieutenant  dans 
le  régiment  du  grand-duc  de  Berg.  lo  15  fév.  1807,  et 
mourut  capitaine  à  la  légion  de  la  Guadeloupe  le  10  juin 
1819  ;  2°  Anne,  née  à  Poitiers  le  26  juin  1791,  épousa 
le  5  déc.  1817  Eugène-Philippe-Gabriel  Beauchet, 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  sous-inspecteur  des 
postes  à  Poitiers,  et  décéda  le  19  juin  1840,  la  dernière 
de  son  nom. 

§  II.  —  Branche   des   AGEOIS. 

2.  —  Filleau  (Mathurin),  sgr  des  Ageois  (Cha- 
rasson,  Pouzioux,  Vien.)  et  de  Virée  (S'-Pierrc-des- 
Eglises),  messager  ordinaire  de  Poitiers  à  Paris,  fils 
puîné  de  N...  (1er  deg.,  §  I6r),  est  cité  dans  les  re- 
gistres de  Poitiers  dès  le  12  sept.  1585.  Il  fut  parrain 
à  Sic-Opportune  les  29  avril  et  6  juil.  1589,  et  parrain 
d'une  cloche  nommée  Marie,  à  S'-Cybard  de  la  même 
ville,  le  29  juin  1616.  Il  acquit  les  Ageois  le  6  janv. 
1603,  et  en  fit  aveu  à  Chauvigny,  en  1604  et  le  14  janv. 
1615,  déclarant  qu'il  avait  acquis  ce  fief  de  Maurice  de 
la  Barre,  Ec,  sgr  de  la  Salle.  (Arch.  Vien.  E3  16.)  II 
décéda  avant  1621.  Marié  vers  1590  à  Antoinette  iie 
la  Croix,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Marguerite,  née  le 
4  juil.  1596  (Sl-Jean),  fut  marraine  à  S'-Cybard  le 
19  oct.  1604;  2°  Catherine,  baptisée,  même  paroisse, 
le  10  oct.  1600,  épouse  de  Annibal  Taveau,  Ec.,  sgr 
de  la  Bressonnière  ;  3°  Louise,  baptisée  a  S'-Cybard  le 
1er  août  1602,  mariée  à  Pierre  de  Lestang,  Ec,  con- 
trôleur général  des  domaines  du  Roi  en  Poitou,  fut 
inhumée  dans  l'église  S'-Cybard,  le  13  août  1644  ; 
4-°  Nicolas,  qu  suit  ;  5°  Marie,  baptisée,  même  pa- 
roisse, le  21  déc.  1605;  6°  Antoinette,  baptisée,  même 
paroisse,  le  15  juin  1607. 

3.  —  Filleau  (Nicolas),  Ec,  sgr  des  Ageois,  de 
la  Châize-outre-Vienne  (Pouzioux,  Vien.),  S'-Marlm- 
la-Rivière  (Vien.),  baptisé  a  S'-Cybard,  le  9  avril  1604, 
était  directeur  des  messageries  en  1639,  et  fut  eusuite 
receveur  des  consignations  de  la  sénéchaussée  de  Poitou, 
puis  receveur  général  du  taillon.  Il  fut  en  1646  cura- 
teur des  enfants  de  sa  sœur  Louise,  épouse  de  Pierre 
de  Lestang.  Le  14  avril  1652,  il  acquit  S'-Marlin-la- 
Rivière,  en  échange  de  l'offiee  de  messager.  (Arch. 
Vien,  E2  102.)  En  16...,  il  était  conseiller  secrétaire 
du  Roi.  (Arch.  Vien.  E.)  Par  acte  du  4  fév.  1670  il 
fit  accord  avec  ses  enfants,  en  leur  cédaut  de  ses 
biens.  <E2  77.)  Il  fonda  une  chapelle  sous  le  titre  de 
N.-D.  de  Pitié,  dans  l'église  S'c-Opportune  de  Poitiers, 
qui  fut  bénite  le  17  juin  1666,  et  légua  une  rente 
île  100  livres  pour  faire  dire  3  messes  par  semaine,  les 
mardi,  jeudi  et  samedi.  Cette  rente  fut  amortie  par 
Cilles  Filleau  des  Billettes  qui  donna  500  livres  a  la 
cure.  (A.  H.  P.  15.)  Nicolas,  décédé  à  son  château  de 
S'-Martin-la-Rivière,  le  7  déc.  1G81,  fut  inhumé  dans 
l'église  le  lendemain.  Ses  charges  et  ses  biens  furent 
saisis,  suivant  des  arrêts  de  la  cour  des  aides,  de 
1682  et  1722.  (Arch.  Vien.  E2  77.)  11  avait  épousé  vers 


FILLEAF 


1639  Françoise  BELuvan,  dont  il  ont  :  1°  Jean,  bap 
tisd  .1  S*-Cybard  le  il  avril  1630  :  2"  Nicolas,  qui 
suit  ;  :!"  François,  Ec,  sgr  de  S'-Martin-la-Rivièro, 
connu  soui  le  nom  de  Filleau  de  S'-Martin,  con- 
scillei'  du  liai,  receveur  ancien,  alternatif  et  triennal 
et  contrôleur  ancien  des  consignations  eu  la  coui  oi 
dinaire  et  présidiale  de  Poitiers,  est  appelé  n  tort  par 
Moréri,  dans  son  article  de  Filleau  des  Billettes,  l'abbé 
de  S'-Martin.  «  11  a  pris  tellement  soin  do  cacher  sa 
\i  nous  dit  Dreux-Duradier),  que  tout  ce  que  j'ai  pu 
-  ivoir  île  lui,  c'est  qu'il  est  l'auteur  de  la  traduction  du 
célèbre  roman  de  Don  Quichotte...  S'il  n'eût  pas  eu 
une  modestie  extrême,  il  n'aurait  pas  fait  au  public 
un  mystère  de  cet  ouvrage  ;  il  pouvait  l'avouer  avec 
honneur,  puisque  l'approbation  générale  qu'on  a  donnée 
traduction  ne  s'est  jamais  démentie  ;  la  beauté, 
les  grâces  du  style  l'ont  fait  quelque  temps  attribuer 
au  célèbre  Arnault.  Cette  traduction  est  peut-être 
l'unique  preuve  qu'une  copie  peut  figurer  a  coté  de  son 
original.  >>  On  ne  croit  pas,  dit  Bcuchot  dans  la  Bio- 
graphie universelle  (verbo  Filleau  de  la  Chaize),  que 
S'-Martin  ait  traduit  les  tomes  V  et  VI.  Il  mourut  vers 
1695.  Il  avait  épousé  Susanne  ROATIN,  dont  il  eut  au 
moins  François-Joseph,  né  le  11  janv.  1660  et  bap- 
tisé le  lendemain  a  Su'-Opportune,  qui  eut  pour  parrain 
son  aïeul  Nicolas. 

4°  Gilles,  sr  des  Billettes  (Cissé,  Vian.),  membre 
de  l'académie  des  sciences,  fut  baptisé  à  S'°-Oppor- 
tune  le  31  mai  1634.  Il  vint  avec  ses  frères  a  Paris  et 
se  livra  comme  eux  à  l'étude.  Fontenelle,  dans  ses 
éloges  des  académiciens,  nous  apprend  qu'il  élail  fort 
versé  dans  l'histoire,  dans  les  généalogies  des  grandes 
maisons  de  l'Europe,  même  dans  la  science  des  livres. 
Nommé  membre  de  l'académie  des  sciences  en  1699 
par  la  section  de  mécanique,  il  s'occupa  dès  lors  exclu- 
sivement de  cette  science  et  inséra  dans  les  Mémoires 
do  l'académie  un  grand  nombre  de  descriptions  de  ma- 
chines et  d'instruments  applicables  aux  arts  et  aux 
sciences.  Filleau  des  Billettes  était  décédé  dès  1720, 
après  s'être  marié  deux  fois  :  d'abord  à  Françoise  SiCAnn, 
fille  de  Claude,  Eo.,  sgr  de  Laudraire,  qui  mourut  sans 
postérité  le  14  avril  1671,  puis  le  13  nov.  1680  à 
Jeanne-Charlotte  Roatin  nu  Temple,  fdle  de  Joseph, 
Chev.,  sgr  du  Temple  et  de  Bois-Herbert,  et  de 
Susaune-Marie  de  Ronssay,  dont  il  eut  au  moins  Joseph, 
né  en  1682,  et  inhumé  à  Sle-Badegonde  de  Poitiers  le 
29  déc.  16S5. 

.v  Guillaume,  baptisé  a  S'-Saviu  le  17  juil.  1636. 
qui  eut  pour  parrain  M'  Guillaume  Filleau  (sans  dont!' 
le  sgr  de  la  Grange)  ;  6"  Simon,  baptisé,  même  pa- 
roisse,  le  :i  déc,  1637,  qui  eut  pour  marraine  sa  bi- 
saïeule Antoinette  de  la  Croix,  veuve  de  Mathurin 
Filleau;  7°  Marie-Françoise,  mariée  le  11  juin  1634 
à  Philippe  île  la  Tour,  Chev.,  sgr  de  Neufvillards  ; 
S"    FRANÇOISE,   épousa    le     12  avril     I65S    Jean    de  la 

Lande,  Ec,  sgr  de  S'-Etienne. 

4.  —  Filleau  (Nicolas  .  Ec,  sgr  de  la  Chaize- 
outre-Vienne,  né  le  26  oct.  1631,  fut  baptisé  a  S'-Didier 
de  Poitiers  le  29  juin  1632.  Il  fut  reçu  conseiller  au 
Présidial  de  Poitiers  en  16oi.  et  il  l'était  encore  en 
1672.  t'.'est  a  tort  que  Moréri,  Dreux-Duradier,  la  Bio- 
graphie universelle  lui  donnent  le  prénom  de  Jean,  le 
confondant  avec  son  frère  aîné  qui  ne  vécut  pas.  Venu 
à  Paris  avec  Filleau  .le  S'-Martin  et  Filleau  des  liit- 
lelles,  il  s'attacha  à  la  duchesse  de  Longucviilc  cl  au 
dm-  de  Roanne:  :  puis  il  se  lit  connaître  de  HosMiet,  de 
lluet,  évêque  d'Avrauches,  du  duc  de  Montpensier,  ci 
sut  se  concilier  l'estime  de  ces  grands  hommes  ;  ci'  lut 
d'après  leurs  conseils  que  Filleau  de  la  Chaize  entreprit 
son  Histoire  de   S'  Louis.  Tillcmont    avait    fait,  par 


l   II   ION 


435 


ordre  de  la  Cour,  un  recueil  de  tous  les  matériaux  né- 
cessaires pour  écrire  la  vie  de  ce  saint  roi,  que  l'on 
voulait  proposer  pour  modèle  au  jeune  dauphin  mort 
en  1711).  Sacy,  qui  devait  l'écrire,  étant  venu  &  mourir 
en  liiSi,  Nicolas  Filleau  en  fut  chargé  et  la  publia  en 
K'iss.  Son  style  parut  si  noble  et  si  beau,  que  liayle, 
dans  sa  République  des  lettres  (déc.  1688)  et  Basnage 
de  Beauval,  dans  son  Histoire  des  ouvrages  dos  savants 
(mars  1688),  n'hésitèrent  pas  a  l'attribuer  à  de  Sacy. 
«  L'empressement  du  public  pour  avoir  cet  ouvrage  fut 
tel  (dit  Bcuchot),  que  l'on  dit  que  le  libraire  fut,  le 
premier  jour  de  la  mise  en  vente,  obligé  d'avoir  des 
gardes  a  sa  porte.  » 

On  a  encore  de  lui  :  Discours  sur  les  Pensées  de 
Pascal,  1672,  in-12,  et  Discours  sur  les  preuves  des 
miracles  de  Moïse,  imprimé  à  la  suite  des  Pensées 
de  Pascal.  Ces  deux  ouvrages  ont  été  attribués,  mais  à 
tort,  par  d'Olivet  et  d'autres,  a  Philippe  Gaybeau-Du- 
bois.  Dreux-Duradier,  que  M.  Beuchot  a  suivi  dans 
l'article  qu'il  consacre  à  Filleau  de  la  Chaize,  dit  a  tort 
qu'il  est  mort  vers  1693.  Nous  lisons  en  effet  dans  une 
lettre  de  M°>"  de  Sévigné  il  sa  fille,  datée  de  Paris  du 
25  oct.  1688:  «  Le  pauvre  La  Chaize,  qui  vous  aimait 
tant,  qui  avait  tant  d'esprit,  qui  en  avait  tant  mis  dans 
la  vie  de  S'  Louis,  est  mort  à  la  campagne  d'une  petite 
fièvre.  »  Voilà  la  date  de  sa  mort  précisée  d'une  ma- 
nière bien  plus  exacte. 

FILLEUL.  —  Il  y  a  eu  diverses  familles  de  ce 
nom. 

Filleul  (Regnauld),  secrétaire  du  Roi,  fonda  un 
service  dans  l'église  des  Jacobins  de  Poitiers  ;  on  ne 
dit  pas  à  quelle  époque.  (Latin  17147,  f.  443.1 

FILLEUL.  — Famille  noble  de  la  Saintonge  et 
de  l'Angoumois.  (V.  Nobil.  Limousin.) 

Blason  :  d'azur  à  une  lance  d'or  posée  en  bande, 
aecompagnée  do  2  molettes  de  même,  l'une  en  chef, 
l'autre  en  pointe. 

FILLIOLX  ou  FILLOUX.  —  Famille 
de  la  Marche  et  du  Montmorillouuais. 

Blason    :    d'azur  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  de 
gueules.  (D'Hozier.i  Ce  blason  fut  déclaré 
par    Jacques   Fillioux,    commissaire   aux 
revues  à  Bourganeuf. 

I  illoiiv  i François), marié  vers  1540 
a  Antoinette  Robinet,  qui  se  remaria  il 
Hérold  Robert,  eut  entre  autres  enfants 
(mais  peut-être  d'une  première  femme)  :  l«  Barbe, 
mariée  à  Antoine  Robert,  sr  de  Jalesche  :  2"  Anne, 
mariée  a  Jacques  Robert,  avocat  à  Guéret.  (Gén.  des 
Robert,  dits  du  Dorai.) 

Fillioux  (Etienne),  s'  de  S'-Sulpice,  habitait 
Guéret.  Il  épousa  Catherine  d'Aubusson,  dont  il  eut  au 
moins  Léonard,  qui  fut  tonsuré  eu  1727.  (Nobil, 
Limousin.) 

FILLOIM.  —  Co  nom  est  commun  a  diverses 
familles  que  l'on  trouve  dans  les  différentes  parties  du 
Poitou.  Nous  n'avons  pas  relevé  les  uoms  de  ceux  que 
nous  avons  vus  mentionnés  dans  divers  documents. 

FILLOIV  —  Famille  ancienne  de  Foutenay-le- 
Comte  et  du  Niortais, 

Fillou  Jacob  ,  marchand  à  Niort,  fut  inscrit 
d'office  a  l'Ami,  de  1700:  «  de  sinople  a  une  poupée 
d'or  ». 


436 


FILLOSI 


FIRLY 


Fillon  (Pierre1,  fermier  à  S'-Georgcs-de-Noisné 
en  1700,  a  reçu  d'office:  «  de  gueules  au  dévidoir 
d'or  ». 

Fillon  (Benjamin),  né  a  Grues  (Vendée :,  le 
15  mars  1819,  a  été  connu  au  xix8  siècle  comme  un 
érudit  distingué.à  la  fois  historien,  archéologue  et  numis- 
mate d'un  incontestable  mérite.  Il  avait  d'abord  suivi 
la  carrière  de  la  magistrature  et  était  juge  suppléant 
à  la  Roche-sur- Yon,  lorsque  eut  lieu  le  coup  d'Etat 
de  1851,  qui  le  força  à  donner  sa  démission.  Il  se 
consacra  alors  entièrement  aux  études  historiques  et 
artistiques.  Retire  à  Fontenay-lc-Conile,  il  y  écrivit 
ries  lettres  pleines  d'humour  et  de  savoir,  sur  les  ques- 
tions les  plus  obscures  rie  l'archéologie,  qui,  réunies  en 
brochure,  sont  aujourd'hui  fort  recherchées  des 
bibliophiles.  Collaborateur  très  apprécié  de  la  Gazette 
des  Beaux-Arts,  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
l'Ouest  et  du  journal  l'Indicateur  de  Fontenay,  il  a 
laissé  sur  l'histoire  et  l'archéologie  locales  d'innom- 
brables brochures  et  de  remarquables  travaux.  Citons 
notamment  :  Lts  Recherches  historiques  sur  Fonte- 
nay-le- Comte,  Poitou  et  Vendée,  auquel  collabora 
souvent  sa  femme,  dont  l'esprit  n'était  ni  moins  cultivé, 
ni  moins  hrillaut;  ses  Etudes  numismatiques,  ses 
Lettres  écrites  de.  la  Vendée  à  M.  Anato'e  de  Mon- 
taiglon,  VArt  de  terre  chez  les  Poitev  ns,  livre 
qui  fait  autorité  en  cette  matière,  le  Mémoire  sur 
les  dénominations  des  rues  de  Fon'.enay,  etc  ,  etc. 

Benjamin  Fillon  mourut  sans  postérité,  le  23  mai  1881, 
en  sa  demeure  de  la  Court  de  S'-Cyr  en  Talmondais,  où 
il  avait  su  réunir  avec  un  goût  exquis  une  multitude 
d'objets  d'art,  de  bijoux  antiques,  d'armes  préhistori- 
ques et  une  collection  d'autographes  d'une  valeur  excep- 
tionnelle. A  sa  mort,  une  partie  en  fut  vendue,  l'autre 
est  pieusement  conservée  par  M.  Charrier-Fillon, 
ancien  architecte  de  la  ville  de  Fontenay,  devenu  plus 
tard  son  beau-frère. 

«  Inspiré  par  sa  vive  amitié  pour  B.  Fillon. 
M.  de Montaiglon  avait  entrepris,  dès  la  mort  de  son 
ami,  de  réunir  les  éléments  bibliographiques  de  son 
œuvre.  Lui  seul,  par  ses  relations  anciennes  et  suivies 
avec  B.  Fillon,  pouvait  songer  à  retrouver  des  travaux 
que  tout  autre  aurait  ignorés,  et  analyser  avec  sûreté 
des  conceptions  qu'il  avait  quelquefois  discutées  avec 
eur  auteur.  Ce  fut  pour  la  famille  de  B.  Fillon  une 
grande  satisfaction  de  voir  l'œuvre  de  celui-ci  aux 
mains  d'un  vieil  ami,  quand  cet  ami  était  un  érudit 
incomparable. 

h  Le  plan  comportait  une  notice  biographique  dont 
M.  rie  Montaiglon  possédait  tous  les  éléments.  Nous 
aurions  trouvé  dans  ces  pages  un  portrait  littéraire  de 
1!.  Killon,  qui,  buriné  par  son  savant  ami,  eût  certai- 
nement donné  un  grand  relief  à  sa  mémoire.  Malheu- 
reusement, la  rédaction  de  cette  notice  fut  toujours 
retardée,  soit  en  vue  de  quelque  document  nouveau 
à  recueillir,  soit  pour  toute  autre  raison.  La  mort  a 
surpris  l'auteur  avant  la  réalisation  de  ses  désirs, 
etc.,  etc.  »  Tels  sont  les  ternies  par  lesquels  M.  A.  Char- 
rier-Fillon présentait  en  1895  le  travail  de  M.  de  Mon- 
taiglon intitulé  :  Bibliographie  chronologique  des 
ouvrages  de  Benjamin  Fillon  183S-188li,  recueil  qui 
comprend  439  numéros,  donnant  la  liste  de  toutes  ses 
lions  :  livres,  brochures,  tirages  à  part,  articles 
de  journaux,  avec  le  titre,  le  lieu  d'impression,  le  nom 
rie  l'éditeur,  la  date  de  publication,  le  format  et  le 
chiffre  du  tirage.  A  ces  descriptions  purement  biblio- 
graphiques sont  jointes  des  indications  précieuses  sur  le 
contenu  des  écrits,  les  particularités  de  leur  publica- 
tion, etc.,  et  qui  suffisent  a  justifier  la  notoriété  qu'avait 
acquise  B.  Fillon,  notoriété    qu'obtiennent  rarement  les 


érudits  voués  aux  recherches  d'histoire  et  d'archéologie 
locales. 

FILLOV.  —  11  y  a  eu   des  familles  de  ce  nom. 

(V.   FlLLIOfX. 

Sillon  'Guillaume  possédait  le  fief  de  la  Fil- 
loulière  ou  Fillolièrc  (Lathus,  Vien.)  en  1498.    Rédet.) 

FI^I  de  la).  —  Famille  noble  de  la  Bourgogne? 
dont  quelques  membres  ont  possédé  des  fiefs  en  Poitou 
au  xvi"  siècle.  On  trouve  ce  nom  écrit  Lafin. 

Blason  :  d'argent  a  3  fasces  de  gueules  et  une  bor- 
dure   epgreslée     de  même.    (Rietstap. 
Ailleurs  on  trouve  «  bordure  do  sable  ». 
Le  César  armoriai  au  xvrr  siècle  disait  : 
«  trois  fasces  sable  ». 

Fin  (Jean  de  la),  Chev.,  sgr  de 
Beauvais,  la  Nocle,  Salins,  etc.,  autorisa 
sa  femme  dans  un  procès  au  sujet  de  l'hommage  de 
Pouzauges,le24janv.  1568.  iD.  F. 40,  p. 653. >  Il  épousa  le 
17  avril  1559  Béraurie  de  Ferrières,  fille  de  François, 
Chev.,  sgr  de  Maligny,  et  de  Louise  de  Vendôme,  Dc  de 
Pouzauges.  Elle  fit  hommage  de  Chabanais  el  Confolens 
le  1er  mars  1560.  (Archiv.Nat.  PP.  45.)  De  ce  mariage 
vint  au  moins  Prïgent,  Chev.,  sgr  de  Maligny,  vidame  de 
Chartres,  capitaine  de  50  hommes  d'armes,  puis  ma- 
réchal de  camp,  mort  sans  postérité,  à  Paris,  au  mois 
d'oct.  1624.  Il  épousa  Jeanne  du  Puï,  fille  de  Claude, 
et  de  Jeanne  des  Logeries,  et  veuve  de  Louis,  sgr  rie 
S'-Gelais.  (D.  F.  42,  p.  154.) 

Fin  Philippe  de  lai,  Chev.,  sgr  rie  la  Nocle,  Salins, 
Bcllefoye,  épousa  Charlotte  de  S'-Gelais,  fille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  de  Cherveux,  el  rie  Jeanne  du  Puy,  dont  il 
eut  au  moins  Charlotte,  D''  de  Bellefoye,  mariée 
d'abord,  en  avril  1643,  k  François  du  Tillet,  Bc,  sgr 
ri'Kpannes  ;  puis,  le  30  août  1613,  à  Henri  de  la  Grange, 
Mis  d'Arquien. 

FI1É  (de  Brianville).  —  Famille  originaire  de 
Briançon,  en  Dauphinc,  dont  quelques  membres  ont 
habité  le  Poitou  au  xvuc  siècle. 

Blason  :  d'azur  au   chevron   d'or  et  3  molettes  (ou 
étoiles)  a  6   pointes  de  même  ;  écarlclé, 
de  gueules  à    la  tour   d'argent.  (Science 
héroïque;  de  Vulson  delà  Colombière.) 

Fine  de  Brianville  (Claude- 
Oronce),  aumônier  du  Roi,  fut  nommé 
abbé  de  S'-Benoît  de  Quinçay,  près  Poi- 
tiers, en  1668.  11  décéda  à  Poitiers  le  27  sept.  1668  et 
fut  inhumé  dans  son  église  abbatiale  le  8  sept.  1674, 
a  l'entrée  du  chœur,  mais  en  dehors.  (Reg.)  Il  a  publié 
divers  ouvrages,  entre  autres  :  l'Histoire  sacrée,  avec 
de  nombreuses  gravures  rie  Sébastien  Leclerc  (1670)  ; 
un  Abrégé  de  VHis'.oire  de  France  (1664)  ;  Le  jeu 
d'Armoiries  des  souverains  de  l'Europe  :  Instruc- 
tion pour  le  nouveau  jeu  (tes  cartes  des  portraits 
de  nos  rois  (1675).  On  trouve  sa  biographie  dans  Mo- 
rcri,  etc. 

Fine  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Champrouet,  était  religieux 
à  S'-Benoît  en  1670-73. 

Fine  de  Brianville  (Oronce),  écolier  en 
philosophie,  fut  parrain  à  S'-Benoît  en  1672.  (Reg.) 

FIRLY.  —  Famille  qui  habitait  Sommières 
(Vien.)  au  xvn°  siècle.  On  trouve  ce  uom  écrit  Fiulis, 
Piiirlis. 

Firly  (François.,  sgr  de  la  Bertinière  (Sommières, 
Vien.),  etc.,  receveur  des  décimes  à  Auxerre  en  Bour- 


FITTF  («le  lu) 


gogne,  gentilhomme  servant  de  la  maison  du  Roi)  etc., 
acquit  la  Bertinière, et  en  lit  aven  au  château  de  Civray 
le  5  juin  1676.  (Arch.  Vien.  C.  113,  Il  épousa  Fran- 
çoise Swatte,  doul  il  eût  au  moins  :  1°  Si  s  \nnk,  marier 
vus  UiS.'i  à  Charles  de  Singarreau,  Ec,  sgr  de  Tra- 
lebost  (Tralbeau,  Châtain,  Vien.).  Elle  était  veuve  et 
faisail  aveu  de  la  Bertinière  le  18  août  I6i'8.  Par 
erreur  ou  donne  lu  nom  de  Jacques  à  son  mari.  [Arch. 
Nat.  P.  436-.)  Elle  fut  inhumée  dans  l'église  de  Cbâ 
taiu,  chapelle  de  Tralebost,  le  16  mars  nm;  R 
2°  Louise,  qui  fut  marraine  à  Romagne  (Vien.)  le 
25  nov.  1664.  (Reg.) 

FIRMIN.  —  Famille  dn  Thouarsais  et  de  l'An- 
jou au  xvir'  siècle.  iOn  trouve  ce  nom  écrit  Fermain.) 

Fii-min  (Jean  ciel,  s'  de  Noi/.ay  ?  Noizé)  y  de- 
meurant,  p!sc  de  Saize.  était  archer  de  la  compagnie  du 
maréchal  de  Cosse  passée  en  revue  à  Châtelloiuiilt  le 
8  août  1517.  (Montres,  21539,  n°  2224., 

■-'■■-min  (Jacob),  sgr  de  Noizé  prés  Thouars  , 
possédait  en  1644  la  moitié  de  la  dîme  de  Bouille, 
près  Boucoeur  (S'-Varent),  indivis  avec  l'abbaye  île 
Chambon.  (Arch.  D.-S.  H.  323.) 

Firmin  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Noizé,  rendit  une 
déclaration  à  Arthus  Gouflicr,  duc  de  lînaunois,  sgr  de 
Laspoix  (S'-Géueroux),  en  1664.  (Arch.  D.-S.  E.  977.) 
11  ne  fut  pas  maintenu  noble  en  1G67.  (A.  11.  P.  23. 
Mal  écrit  Fermait).) 

FITTE  (de  la).  —  Famille  noble  et  ancienne  de 
l'Armagnac  et  du  Coudomois.  On  trouve  dés  1162  un 
Vezian  de  la  Fitte  qui  assiste  comme 
témoin  à  une  donation  faite  a  l'abbaye 
de  Gimont  en  Gascogne  ;  mais  on  ne  sait 
pas  s'il  est  de  la  même  famille.  Une 
branche  vint  s'établir  en  Poitou  au  com- 
mencement du  xvue  siècle.  Nous  avons 
dressé  sa  généalogie  sur  les  titres  ori- 
ginaux communiqués  par  la  famille,  qui  se  trouvent 
déposés,  en  partie,  aux  Archives  de  la  Vienne  (E'-77-92 
et  E"  79-94),  et  d'après  les  preuves  des 
écoles  militaires  et  de  S'-Cyr.  Ce  nom  est 
écrit  parfois  Lafitte. 

Blason    :    d'hermine    a    la    croix    de 
gueules.   On    trouve    ailleurs    :     «    croix 
alaisée  ».   (d'Hozier.)   Dans  Gougct,  on  a 
donné  par  erreur  le  blason  des  Lévesque. 

Filiation  suivie. 

1.  —  Fitte  (Bertrand  de  la),  Ec,  sgr  dudit  lieu 
(ps,e  d'Hers  en  Basse-Rivière,  province  d'Armagnac, 
évêché  de  Tarbes),  fut  tué  au  siège  de  Metz,  en  1552, 
oti  il  commandait  une  compagnie  de  cent  hommes 
d'armes,  sous  les  ordres  du  connétable  de  Montmo- 
rency. 11  laissa  de  Catherine  des  Bivières-la-Bathe, 
qu'il  avait  épousée  en  1528  :  1°  André,  qui  suit  ; 
2°  Jean,  lieutenant  de  Roi  et  commandant  en  chef  pour 
S.  M.  dans  le  Marquisat  de  Saluées,  fut  tué  en  1588, 
en  défendant  cette  ville  contre  le  duc  de  Savoie.  11 
'avait  épousé  Esther  de  Comminues,  qui  lui  donna  Pierre, 
chef  d'une  branche  restée  en  Guyenne.  Ce  Pierre,  marié 
a  Marie  de  Pons-la-Cosse,  aurait  eu  (d'après  des 
notes  douteuses)  :  a.  Pierre,  sgr  de  Nouaillac,  le 
Plessis,  les  Echelles,  etc.,  exempt  des  gardes  du  corps 
du  Roi,  mort  a  Paris  en  1716,  sans  postérité  ;  b.  Louis, 
Chev.,  sgr  do  la  Salle,  commença  à  servir  dans  l'ar- 
mée du  prince-évèque  de  Liège,  et  ensuite  dans  celle 
des  Etats  généraux  de  Hollande,  où  il  commandait  une 


FITTE  («le  la) 


■137 


compagnie  de  113  têtes  dans  le  régimenl  de  Béthune. 

Rentré  en  France  eu  1690,  il  leva  ii  ses  frais  un  ré- 
giment de  dragons,  dit  le  régiment  de  la  Salle,  l'ut 
nommé  brigadier  des  armées  du  Roi  le  30  mars  1693, 
et  fut  tué  a  la  tète  de  sou  régimenl,  en  Catalogne,  le 
27  mai  1694, 

2.  —  Fitte  (André  de  la),  Ec.,  sgr  dudit  lieu,  ca- 
pitaine aux  vieilles  bandes  de  Picardie,  épousa  en  1564 
Jeanne  do  CoulOHMB?  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2*  Bertrand,  Ec,  sgr  du  Courteil  delà  Marotière,  est  le 
premier  qui  vint  s'établir  en  Poitou,  où  il  acquit  la 
terre  du  Courteil  (Slc-Blandine,  D.-S.).  U  commença 
à  servir  dans  le  régiment  du  maréchal  de  la  Meilleraye, 
grand  maître  de  l'artillerie  de  France,  et  en  devint  dans 
la  suite  le  lieutenant-colonel.  Il  fut  aussi  gentilhomme 
ordinaire  de  la  reine-mère  et  aide  de  camp  du  Roi  dans 
ses  armées,   commandant    pour    le    Roi    à  -Oleron  et 

chargé  de   fortifier  cette  île,  etc.  Il  était  i 'échal   de 

camp  quand  il  fut  tué  au  siège  de  l'oiitarabie  en  1638. 
Marié  d'abord  en  1604  à  Henriette  Chabot,  dont  il 
n'eut,  dit-on,  qu'une  fille,  décédée  jeune  ;  il  épousa  eu- 
suite  en  secondes  noces,  le  20  déc.  1608,  Jeanne  Hélye, 
fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Surin,  Boisroux,  etc.,  et  de 
Perrette  Roux,  dont  il  eut  un  lils,  Pierre,  tué  en  1624, 
et  Anne,  mariée  le  20  déc.  1632  a  René  de  Livenne, 
Ec,  sgr  de    Verdilles. 

3.  —  Fitte  (Jean  de  la',  Ec,  sgr  dudit  lieu  et  de 
la  Bartette,  se  fit  donner,  le  27  mai  1623,  une  attes- 
tation par  plusieurs  témoins,  devant  Pierre  de  Puy- 
bérac,  conseiller  du  Roi,  juge  magistrat  au  pays  de 
Rivière-Basse, portant  que  lui  et  son  père,  ainsi  que  leurs 
prédécesseurs,  avaient  été  de  tout  temps  nobles  et 
exempts  de  toutes  impositions  plébéiennes,  et  que  Ber- 
trand, son  frère,  était  gentilhomme  ordinaire  de  la 
roinc-mère  et  capitaine  d'une  compagnie  du  régiment 
du  s"-  de  Châtillon  en  Hollande,  etc..  Le  27  oct.  1631, 
il  donna  procuration  pour  assister  en  son  nom  au  ma- 
riage de  sou  fils  Jean  avec  Elisabeth  Lévesque.  Marié  le 
22  fév.  1596  (Arnaud  de  la  Pouge,  not.  a  la  Peyre, 
diocèse  d'Auch)  à  Catherine  Arquier  ?  fille  de  Philippe, 
sgr  de  Lenoaye  ?  ou  Leuveye  (Car.  de  d'Hozier),  il  en  eut  : 
1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Bartette, 
fut  premier  capitaine  et  major  au  régiment  de  la  vieille 
marine,  lieutenant-commandant  la  compagnie  des  mous- 
quetaires du  cardinal  de  Richelieu,  et,  dit-on,  maréchal 
des  camps  et  armées  du  Roi  ?  Il  fut  tue  au  siège  do 
Léiïda  en  1642.  Sa  veuve  fut  maintenue  noble  eu  Poitou 
en  1667.  (Gouget.)  Il  avait  épousé  à  la  Rochelle,  le 
6  déc.  1631,  Elisabeth  Lévesque,  veuve  de  Jean  de 
Conen,  Ec.  sgr  de  la  Villauderaye  Carrés  de  d'Hozier), 
dont  il  eut  au  moins  André  ou  Henri,  Ec,  sgr  de 
la  Bartette,  décédé  sans  postérité  avant  1691.  A  cette 
époque  les  enfants  de  Pierre  de  la  Fitte  étaient  ses 
héritiers.  (Arch.  Vien.  E.  77.) 

4.  —  Fitte  (Pierre  de  la),  Ec,  sgr  de  Liesta,  du 
Courteil,  d'abord  enseigne  dans  le  régiment  de  M.  do  la 
Meilleraye,  fut  nommé  commandant  du  château  de  Nantes 
et  major  commandant  à  Brisacb  en  Brisgau.  II  fut  inhumé 
dans  l'église  de S,0-Blandine,  le  14  mai  1677,  a  l'âge  de 
74  ans.  Pierre  s'était  marié  d'abord,  le  12  juillet 
1632  (Bontemps,  not.  à  S'-l'ierre-d'Oleron,  Char,  lui"), 
a  Jeanne  Marchand,  veuve  de  Isaac  Legeau,  sgr  de 
l'Hommière,  et  fille  de  Zacharie,  s1'  de  la  Motte,  et  de 
Susanne  Guillon  ;  puis,  le  29  avril  165S  (Mainguy, 
not.  ii  Nantes)  à  Marie  Burot,  fille  de  Jean,  sgr  du 
Pré,  du  Grand-Carcouct,  et  de  Anne  Tourayne.  Il  eut 
du  1"'  lit:  1"  Pierre,  qui  servit  dans  le  régiment  de 
dragons  de  la  Salle,  et  fut  tué  avec  son  cousiu  Louis  de 
la  Fitte, le  27  mai  1694  ;  2"  Jean  Antoine,  s'  de  Liesta, 


438 


FITTE  (de  la) 


lieutenant  au  régiment  de  Bourbonnais  puis  licut.  de 
dragons  au  régiment  d'Asfeld,  marié  le  10  sept.  1686,  à 
S'-Amlré  de  Mareuil  (Vend.),  k  Bénigne-Marguerite 
Oautieb  un  Bktail,  et  mort  en  Allemagne  en  1695  ; 
3°  Joseph,  appelé  le  Chevalier  (te  la  Fille,  aide-major 
au  régiment  de  la  Salle-Dragons,  tué  au  siège  de 
Barcelone  en  1697  ;  i°  Anne,  mariée  le  8  juin  1655, 
à  Nantes,  à  François  Chevalier,  sgr  de  la  Frappinière, 
et  décédée  le  30  juin  1697,  âgée  de  62  ans;  du  2"  lit: 
5°  Piebre,  qui  suit;  6°  Jules-Armand-Charles, 
Cliev.,  sgr  de  Rufflgny,  capitaine  au  régiment  de  Fir- 
marcon,  fui  confirmé  dans  sa  noblesse  avec  ses  frères 
Pierre  et  Jean,  par  M.  de  Ricbebourg,  le  17  mai 
1715.  (A.  H.  P.  22.)  11  avait  épousé  le  29  déc.  1692 
Marie-Angélique  nu  Vergier,  dont  il  eut  au  moins 
Henri-Armand,  baptisé  k  Niort,  le  10  nov.  1694,  qui 
dut  mourir  jeune  ;  7°  Jean,  Chev.,  sgr  de  Liesta,  capi- 
taine aH  régiment  d'Espean  1  fut  dangereusement  blessé 
au  siège  de  Landrecics  en  1711,  et  mourut  après  avoir 
été  maintenu  dans  sa  noblesse  par  M.  de  Richebourg, 
le  17  mai  1715,  sans  laisser  de  postérité  de  Margue- 
rite Fremaot,  qu'il  avait  épousée  le  29  mars  1698; 
8»  Balthazar-Marino,  Chev.,  sgr  de  Liesta,  lieutenant 
de  vaisseau,  commandant  une  compagnie  franche  de  la 
marine,  Chev.  de  S'-Louis,  épousa,  a  S '-Cariais,  en 
janv.  1717,  Angélique  Pascault  de  Pauléon,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants,  car  il  testa  le  22  sept.  1736  en 
faveur  de  Jeanne-Annc-Nicolc  Jaumier,  femme  de  son 
neveu  François.  11  mourut  le  23  fév.  1737, k  Niort,  âgé 
de  69  ans;  9°  Catherine,  née  en  1644,  vivait  en  1691, 
et  décéda  sans  alliance;  10°  Marie-Anne,  née  le 
6  juin  1672,  vivait  en  1710. 

5.  —  Fîtte  (Pierre  de  la),  Chev.,  sgr  du  Courtcil 
et  de  Liesta,  baptisé  a  Stc-Radegonde  de  Nantes,  le 
18  juin  1660,  capitaine  de  dragons  dans  le  régiment  de 
la  Salle,  fut  dangereusement  blessé  en  1697  au  siège 
de  Barcelone.  11  fut  maintenu  noble  avec  ses  frères,  le 
17  mai  1715,  par  M.  de  Richebourg.  Le  23  mai  1679,  il 
épousa  à  S'°-BIandine  (Le  contrat,  post-nuptial,  est  du 
3  mars  1680.  Barbier  et  Rerthomé,  not.  a  S'-Maixent) 
Jeanne-Marie  deVilledon,  tille  de  Gabriel,  Chev.,  sgr 
de  S16-Rliue,  et  de  Marie-Anne  de  Bosquevert,  dont  il 
eut  dix-huit  enfants,  parmi  lesquels  nous  citerons  : 
1»  Amable,  qui  suit;  2°  Pierre-Jacques,  baptisé  le 
27  sept.  1685,  a  S,e-Blandine,  capitaine  au  régiment 
du  duc  du  Maine,  tué  à  la  bataille  d'Almanza  on  1710  ; 
3°  Jules,  cornette  au  régiment  d'Espeaux-Dragons, 
tué  k  Conflans  en  Savoie  en  1711  ;  4°  Alexis,  sgr  de 
Liesta,  garde  de  la  marine,  tué  k  l'attaque  de  Rio- 
Janeiro,  sous  les  ordres  de  Duguay-Trouin;  5°  André- 
Simon,  né  le  2  sept.  1701,  k  S^-Blandinc,  garde  de  la 
marine,  tué  en  1722  en  combattant  contre  les  Anglais  ; 
6°  FnANçois,  Chev.,  sgr  de  la  Salle,  né  k  Slc-Blandine, 
le  4  août  1692,  lieutenant  au  régiment  Mcslre-de-camp- 
Général-Dragons,  puis  capitaine  d'infanterie  au  régiment 
de  Le  Tcllier,  et  enfin  capitaine  dans  le  bataillon  de 
milice  de  S'-Maixent,  Chev.  de  S'-Louis,  fut  tué  en 
1745  au  siège  de  Tournay.  Il  avait  épousé  Jeanne-Anne- 
Nicole  Jaumier,  dont  il  eut  douze  enfants,  presque 
tous  décédés  en  bas  âge,  sauf  :  a.  Jean-Florence,  né 
à  Niort  (comme  les  suivants)  le  10  nov.  1722;  6.  Ar- 
mand Léon,  né  le  11  juil.  1724  ;  C.  Claude-Maiue- 
Thérèse,  née  le  22  août  1727,  mariée  le  19  janv.  1750 
à  Louis-Alexis-Laurent  Louveau,  Ec,  sgr  de  la  Gui- 
gneraj'o  ;  d.  Marie-Nicole,  née  le  19  oct.  1728; 
e.  Marie  Florence,  née  le  20  mai  1735  ;  f.  Charles- 
Hiitolyte,  »é  le  10  avril  1739  ;  g.  François-Pierre, 
Chev.,  sgr  du  Bois-des-Prés  et  de  Liesta,  servit  pen- 
dant 27  ans  dans  la  marine,  et  mourut  à  Poitiers  le 
23  mars  1779,  capitaine  des  vaisseaux  du   Roi  et  Chev. 


FITTE  (de  la 


de  S'-Louis,  sans  laisser  d'enfants.  Il  avait  éponsé 
d'abord,  «  Toulon,  en  fév.  1750,  Louise  Didier,  veuve 
de  Louis  Ripert,  Ec.,  lieutenant  des  vaisseaux  du 
Roi,  décédée  à  Poitiers  le  6  avril  1775,  puis  en  1779 
(un  mois  avant  sa  mort)  Louise-Madeleine  de  S'"- 
Hermine,  tille  de  Hélie  M"  de  S'MIermioe,  ot  de  Ma- 
deleine de  Boisragon,  qui  se  remaria  le  6  sept.  1779 
a  Louis-Pierre  Irland  ;  h.  N...,  religieuse. 

7"  Joseph,  Chev.,  sgr  de  la  Rousselière,  de  Chaignepin 
(D.-S.),  appelé  le  Chev.  de  Liesta,  né  k  S'c-Blandine  le 
1e 'oct.  1694,  fit  trois  campagnes  comme  enseigne  au 
régiment  de  Touraine,  et  se  retira  à  la  paix  de  1714. 
Il  épousa  Catherine  Claveurier,  fille  de  Jacques,  Ec, 
sgr  de  la  Rousselière,  puis  en  2es  noces  Pélagie  Pitard, 
et  mourut  sans  enfants  :  S0  Marie-Anne,  qui  assista  le 
19  janv.  1750  au  mariage  de  sa  nièce  Claudo-Marie- 
Thérèse  avec  Louis-Alexis-Laurent  Louveau,  Ec,  sgr 
de  la  Guigneraye;  9°  Jean-Antoine-Alexandre,  né  le 
27  janv.  1690  (S"=-Blandine) ,  curé  de  Mougon  en  1759  ; 
10°  Fleurance,  née  le  6  juil.  1684,  ursuline  à  Niort; 
11°  Jeanne  Marie,  née  le  27  janv.  1690,  ursuline; 
12°  Marguerite,  née  le  5  avril  1698,  bénédictine  k 
S'-Maixent. 

6.  —  Fîtte  (Amable  de  la),  Chev.,  sgr  du  Courteil, 
né  k  S,l:-Blandine  le  4  janv.  1688,  servit  comme  ca- 
pitaine d'une  compagnie  du  régiment  Mestrc-de-camp- 
Général-Dragons,  où  il  fut  réformé  et  passa  ensuite 
commandant  d'une  compagnie  de  grenadiers  dans  le 
bataillon  de  S'-Maixent.  Il  se  trouva  k  la  bataille  de 
Foutenoy  et  an  siège  de  Tournay,  avec  un  de  ses  frères 
qui  y  fut  tué  et  dix  de  ses  enfants,  dont  deux  furent 
tués  devant  Tournay  les  11  et  15  mai  1745.  Plus  tard 
créé  Chevalier  de  S'-Louis,  il  fut  nommé  commandant 
pour  le  Roi  eu  l'île  d'Oleron.  Le  23  ocl.  1716  (Mangou, 
not.  à  Niort),  il  épousa  k  la  Mortmartin  (D.-S.)  Louise- 
Marie  Roullin,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Mort- 
martin, et  de  Marie  des  Arnault;  puis  en  secondes  noces, 
le  17  sept.  1726,  Anne  de  Luen  (ou  Beu'ien?),  veuve 
de  René-Robert  de  Moysen,  Ec,  sgr  de  Codrosy  ?  et 
eut  de  ces  2  mariages  25  enfants,  entre  autres,  du 
1"  lit  :  1"  Pierre-François,  né  le  6  janv.  1719  à 
S'-Médard,  garde  de  la  marine,  périt  en  mer  avec  le 
vaisseau  qu'il  montait  en  1735  ;  2°  Jean-Amable,  dit 
le  Cher,  de  Boisseuil,  né  le  30  avril  1720,  lieutenant 
au  régiment  de  la  Marche,  tué  à  Dantzick  en  1735  ; 
3°  Marie-Jeanne  née  le  2  août  1717  k  Aiffres,  mariée 
à  Pierre-René  Garnier,  Ec,  sgr  de  Boisgrollier  ;  4°  Jean, 
commissaire  d'artillerie,  tué  k  Namur  le  15  sept.  1747  ; 
du  second  lit  :  5°  Jean-Alexandre,  sgr  du  Courteil, 
lieutenant  an  régiment  de  Soissonnais,  tué  à  la  bataille 
de  Fontenoy,  le  11  mai  1745;  6°  Balthazar-Marie, 
qui  suit  ;  7"  Joseph-Madeleine,  né  le  10  janv.  1730  à 
Slc-Blaudinc,  embrassa  l'état  ecclésiastique,  et  fut  cha- 
noine k  Saintes;  8°  Hii.aire-Amable,  né  le  11  mars  1733, 
Ec.,sgr  de  Chaignepaiu  (les  Alleuds,  D.-S.),  dit  le  Chev. 
du  Courteil,  Chev.  de  S'-Louis,  lieutenant  au  bataillon 
de  S'-Maixent,  fut  blessé  au  siège  de  Tournay  et  passa 
comme  capitaine  au  régiment  d'Aunis.  Il  épousa  Jeanne- 
Marie  Achis,  Américaine,  qui  mourut  à  Niort  le  27  oct. 
1773,  âgée  de  23  ans,  ayant  eu  :  a.  Amable-Jean- 
Hvacinthe,  né  k  Niort  en  1769,  y  décéda  le  22  déc 
1773  ;  b.  Marie-Renée-Amarle,  baptisée  k  Niort  le 
27  août  1773,  décédée  le  10  avril  1776;  c.  Marie-Julie- 
Jeanne  Hilaire,  qui  épousa  Joseph-Ignace  de  Mon- 
leynard. 

9°  Joseph-Geneviève,  né  le  24  juin  1734  officier 
pointeur  et  commissaire  d'artillerie;  10°  Pierre-Andbé- 
Gabbiei.,  baptisé  k  Niort  le  26  nov.  1735,  volontaire 
k  l'école  d'artilleiie  de  Besançon,  puis  capitaine  au  rég' 
de  la  Fère,Chev.  de  S'-Louis,  fut  commandant  à  Oleron 


F1TTE  («le  In) 


IL\Ml\D 


439 


en  1773.  Pendant  la  Révolution,  il  fut  ineai. 
Brouagc.  11  épousa  à  la  Rochelle,  le  21  sept.  1771, 
Mûrie  un  .Mo.smuAsr,  Bile  d'Etieone-Ytier,  Ee.,  sgr  'le 
lioisroiul,  et  de  Madeleine  «le  Villedoo  (Notes  Jeurdan  . 
dont  il  eut  2  enfants,  Tun  décédé  jeune,  l'autre Madi 
lkim',  épousa  Thomas  Moi'in;  11°  Chaules,  baptisé  k 
Niort  le  23  août  1737.  lieutenant  au  bataillon  de  S'- 
Maixent,  passa  ensuite  ..  I  île  d'artillerie  de  la  Père, 
où  il  mourut  ;  Il  Yves,  né  le  4  sept.  1733  (S'«-Blandine), 
lieutenant  de  milice  au  bataillon  de  S'-Mai\ent,  asM-ta 
au  siège  de  Tournay  en  1735  et  décéda  jeune; 
13°  Denis-Anc.élioue,  né  le  H  juil.  1742  (S«"-BIan- 
diue  .  élève  de  l'école  militaire,  passa  ensuite  à  l'école 
du  génie  de  Mézières  ;  fut  nommé  Chev.  de  S'-Lazare  et  de 
N.-D.  du  Mont-Carmel  et  ingénieur  directeur  des  fortifi- 
cations du  Port-au-l'rince  (S'-Domingue).  Il  eut  de  N...  de 
Lien,  Mame-Anse-Anùéliol-e  :  14"  Louis-Henri,  baptisé 
aS'^-Blaudine  le  29  fév.  1744,  fut  reçu  à  l'école  militaire 
le  I  s  dot.  1754,  sur  preuves  signées  de  d'Hozier  de 
Sérigny,  et  mourut  sans  enfants  ;  15*  Catherine,  née 
le  19  mai  1131,  mariée  à  Jean  de  Séverac,  capitaine 
d'infanterie.  Chev.  de  S'-Louis  :  16°  Marie-Ajiable, 
née  le    12   mai  1132.  décodée     le     21     août    1802.  à 

14  ans  ;  17°  Genevièye-Amablu.  épouse  en  l1'1''  noces 
Charles  de  Méritain,  Ec,  sgr  du  Montcl,  et  en  2iS 
N...  de  la  Seraye,  ancien  officier  d'infanterie;  1S-  Ama- 
ble-Geneviève.  née  à  Sf-Blandine  le  2  janv.  1741, 
fut  reçue  à  S'-Cyr  le  30  déc.  1748,  sur  preuves  signées 
d'Hozier,  et  mourut  en  bas  âge  ;  19°  Jules,  cadet  d'ar- 
tillerie au  bataillon  de   Fontenay,  tué  à   sa  batterie  le 

15  mai   1145  à  Tournât. 

1.  —  Fitte  Balthazar-Marie  de  la),  Chev  ,  sgr  du 
Courteil.de  Liesta.  né  à  S"-Blandine  le  6  août  172*. 
capitaine  au  régiment  de  Joyeuse-Infanterie,  puis  à 
celui  de  Moutboissier,  fut  blessé  à  Fontenoy.  11  épousa 
le  23  sept.  1154  (île  la  Kadonnière.  oot.  à  Poitiers) 
Françoise-Marguerite  de  Pestalozzy,  De  de  Béruges, 
fille  de  l'eu  Daniel,  Chev..  sgr  de  Portain,  Béruges,  etc.. 
et  de  feu  Calherine-Gabrielle  Jaumier,  et  mourut  le 
21  mars  1781.  ayant  eu  :  1°  Auable-Louis-Bose.  né  à 
Béruges  Vienne  le  30  sept.  1756,  entra  à  l'école 
militaire  le  19  nov.  1166,  sur  preuves  signées  d'Hozier 
de  Sérigny.  l'ut  sous-Heutenant  au  régiment  de  Beauce- 
Infanterie.  Chevalier  de  l'ordre  de  N.-D.  du  Mont- 
Carmel  et  de  S'-Lazare,  et  épousaà  Niort.  le  8  juin  1184, 
Catherine  Thibaclt  de  Neuchaize.  Devenu  veuf,  il  se 
remaria  à  Port-au-Prince  .  île  S'-Domingue  à  Sophie 
de  Calonse,  et  périt  assassiné  au  Port-au-Prince  en 
1801,  lors  de  la  prise  de  l'île  par  l'escadre  française.  H 
avait  eu  du  1er  lit  :  a.  Pierre-Amable.  né  à  Niort,  le 
4  oct  1785,  décédé  le  11  du  même  mois  ;  b.  Apolline- 
Marguerite,  née  au  même  lieu  le  2  janv.  1787,  et 
décédée  le  4  juin  de  la  même  année  ;  du  second  lit  : 
C.  Ajiable-Louis.  mort  célibataire  a  Porto-Plata  Es- 
pagne ,  ayant    servi  dans   la   maiine. 

2°  Joseph-Louis,  prêtre,  vicaire  général  de  l'évèché 
d'Angoulême.  mort  à  Poitiers  le  16  avril  1S16;  3°  Jean- 
Antoixe-Aleiandre-Marie,  qui  suit  :  4°  Hilaire- 
l'rinuN.  né  à  Béruges,  le  21  oct.  1162,  entra  a  l'école 
militaire  le  4  oct.  1110.  sur  preuves  signées 
de  Sérigny.  et  en  sortit  comme  cadet  gentilhomme  au 
régiment  de  Berry-Infantcrie.  où  il  passa  sut 
ment  sous-lieutenant  et  lieutenant.  Emigré  en  1791, 
il  fut  nommé  en  janv.  1192  capitaine  en  second  d'une 
compagnie  de  grenadiers  à  l'armée  des  Princes,  puis 
aide-major  de  la  brigade  de  Picardie,  sous  les  ordres 
du  due  de  Bourbon  ;  passé  ensuite  dans  le  régiment  de 
Loyal-Emigrant,  avec  le  grade  de  lieutenant,  en  mai  1193. 
il  y  devint  capitaine  le  20  juil.  1194  ;  obtint  les  grades 
de   major    (24     sept.    1803)    et  de   lieutenant-colonel 


2»  juil.  i^lo  dans  l'armée  anglaise,  et  fut  chargé  d'une 

missiou  particulière  par  le  roi  Louis  XVIII, le  Sdéc.  1818. 
Après  avoir  quitté  le  service  de  l'Angleterre,  il  fut 
nommé  colonel  au  régiment  do  Royal-Guyenne,  le 
rs  1814,  commandant  supérieur  à  Nantes  le 
2  déc.  de  la  même  année,  Chev,  de  S'-Louis  le  21  du- 
dit  mois,  el  quitta  la  France  pondant  les  Cent  jours. 
Nommé  lieutenant  du  Roi  à  Nantes  le  10  janv.  1816, 
il  fut  envoyé  gouverneur  à  l'Uc-Bourbon  le  1  déc.  de 
la  même  année  et  promu  au  grade  de  maréchal  de 
camp  le  11  déc.  suivant.  Sur  sa  demande,  il  fut  rappelé 
en  France  le  11  mars  1818,  obtint  sa  retraite  et  fui 
à  la  dignité  de  commandeur  de  l'ordre  de  S'-Louis,  par 
brevet  du  8  août  1325.  Il  avait  épousé  le  22  oct.  1822 
Bonnin.  not.  à  Poitiers,  Marie-Adélaïde  de  la  Porte 
du  Theil.  veuve  d'Eiiennc-Vincent  des  Roches  de 
Chassay  de  Marit,  et  fille  de  feu  Antoine,  et  de  Susanne- 
Anloinetle-Rosalie  de  la  Porte  du  Theil,  dont  il  n'a  pas 
eu  d'enfants.  Il  est  mort  à  Poitiers  le  31  janv.  1836  ; 
5°  Françoise-Hippolyîe,  baptisée  à  S'-Porehaire  de 
Poitiers  le  S  sept.  1155,  religieuse  aux  Carmélites  de 
Poitiers,  décéda  le  12  nov.  1 806 ;  6°  Cathbrihe-Marie- 
Ben'ée.  décédée  sans  alliance. 

S.  —  Fitte  (Jean-Anloine-Aleiandre-Marie  île  la  . 
né  à  Béruges  le  2S  sept.  1159,  entra  à  l'école  militaire 
le  4  oct.  1110,  le  même  jour  que  son  frère  Hilaire- 
Urbain.  devint  cadet  au  régiment  de  Bassigoy,  sous- 
lieutenant,  puis  lieutenant  au  régiment  du  Cap-Français, 
quitta  de  bonne  heure  le  service  et  se  maria  en  mars 
1785,  à  l'île  de  S'-Domingue  (pss8  dos  Abricots),  à 
Marie-Anne  dc  Four,  veuve  de  N...  Vaudry.  dont  il 
eut  :  1°  Jeanne-Caroline,  née  en  1189,  décédée  a 
Poitiers  le  S  janv.  1858  ;2°  Marje-Eusabeth-Justine, 
mariée  a  Thomas  Higson  Anglais  ;  3»  Adélaïde- 
Louise,  épouse  de  N....  d'Auxion-Lavaise  ;  4°  Lous- 
Théodore. 

FLAEL  de)  (ou  Flahel).  —  Ce  nom  parait 
être  celui  d'une  famille  étrangère  au  Poitou. 

Flael  Olivier  de),  Valet,  ayant  combattu  contre 
l'armée  du  comte  de  Poitou,  celui-ci  lui  accorda 
rémission  en  12.".S.  (Arch.  Nat.  J.  190.) 

FLAGEOLE  de  la  .  —  Ce  nom  paraît  être 
le  même  que  la  Fatolle.  (V.  ce  mot.  A  Poitiers,  il  y 
a  a  rue  des  Flageoles,  où  était  l'hôtel  de  la  Flageole. 

Flageole  (Jean  de  la),  qualifié  «  maître  ".  était 
lieutenant  de  M*  Guillaume  Taveau,  sénéchal  du  sgr  de 
Clisson  et  de  Belleville.  le  10  fév.  13S6.    D.  F.  10.) 

Flaiolle  (Guillaume  et  Jean  de  la)  frères, 
qualifiés  «  maîtres  •,  possédèrent  une  rente,  qui  fut 
vendue  plus  tard  par  le  sgr  de  la  Barre-Pouvreau,  en 
1456.  (Arch.  la  Barre.)  Ailleurs  on  dit  que  honorable 
homme  M»  Jean  de  '.a  Faiolle  était  sénéchal  de  Vasles, 
en  142<. 

FLAMAND  ou  FLAMES.  —  Famille 
du  pays  Mellois  au  xvii"  siècle. 

Flamen  Jean)  fut  nommé  procureur  du  Roi  des 
eaux  et  forêts  do  Niort  en  1691.    Arch.  V.  C.  35.) 

Flamand  Daniel  était  capitaine  de  la  milice 
bourgeoise  a  Melle  en  1100.  II  fut  inscrit  d'office  a 
l'Armoriai  :  «  d'or  à  2  pals  d'azur,  et  en  cœur  une  tête 
d'aigle  de  même  » .  C'est  lui  sans  doute  qui  fut 
nommé  juge-prévotdc  Chizé  ea  172o.   arch,  Vien,  C.44.] 

Flamand  Louis),  bourgeois  de  Melle,  assista,  le 
5  mai  1132.  à  la  réunion  des  habitants  de  cette  ville, 
convoquée  au  sujet  d'un  procès  avec  les  héritiers  du 
marquis  de  Dangeau.  (Note  du  chanoine  Aubert.) 


440 


FliAMEKT 


FLAVEAU  (de) 


FLAMBART.  —  Famille  qui  habitait  la 
Saintonge  au  xvne  siècle.  Elle  pourrait  être  originaire 
de  la  Normandie,  où  la  branche  des  sgrs  de  la  Chapelle 
et  de  Guilot,  élection  de  Lisieux,  fut  maintenue  noble 
en  1666.  (V.  Nobil.  Limousin.) 

Blason  :  d'azur  à  5  flammes  d'or  (posées  en  forme 
de  brasier  ?)  et  2  étoiles  de  même,  en  chef. Le  Dict.  de 
la  Noblesse  dit  :  «  d'azur,  à  la  fasce  rayonnée  d'or  du 
coté  du  chef  (c'est-à-dire  enflammée  par  le  dessus), 
surmontée  de  2  étoiles  d'or  ». 

Quatre  membres  de  cette  famille  comparurent  à 
l'assemblée  de  la  noblesse  de  la  sénéchaussée  de  Saintes, 
le  16  mars  1789.  (La  Roque  et  Barthélémy.) 

FLAMENT  ou  FLAMENC  ET    FLA 

HIE1V,  —  Famille  neble  du  Périgord,  très  ancienne, 
dont  on  trouve  des  représentants  en  Angoumois  et 
Poitou.  (V.  Nobil.  Limousin.) 

Blason  :  «  de  sable  au  lion  d'orcouronné  de  gueules  », 
brancha  de  Bruzac.  (Aux  Arch.  Nat.,  sceau  n°  2168, 
Hélic  Flamen,  miles  (1256),  porte  un  lion.)  La  branche 
de  Lugerat  portait  :  «  de  gueules  a  2  lions  d'or  pas- 
sants, l'un  sur  l'autre,   couronnés  d'argent  ». 

1.  —  Piaillent  (Raymond  ou  Mondotl.  Ec, 
épousa,  vers  1460,  Christine  Taleran  (Taleyband  ?), 
dont  il  eut  au  moins  Jacques,  qui  suit. 

2.  —  Flanient  (Jacques),  Ec,  épousa  d'abord, 
vers  1490,  Jeanne  Tizon,  puis,  le  1er  sept.  1517,  N... 
Il  eut  du  1er  lit  au  moins  François,  qui  suit. 

3.  —  Flanient  (François).  Ec,  sgr  de  la  Motte- 
S'- Vincent,  épousa  le  Ie"  sept.  1517  Romaine  de 
Mosnac,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Mottr-S1- 
Vincent,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  mariée  à  François  de  Xandrieux,  Ec, 
sgr  de  Gademoulin.  (Arcb.  Char.  E.  13.) 

4.  —  Flainent(Jacquesi,  Ec,  sgr  de  la  Motte-S1- 
Yincent,  Maillon,  fit  aveu  à  Civray  en  1537,  à  cause 
de  la  Motte.  (Arch.  Nat.  P.  557.)  Marié  le  21  sept.  1552 
à  Guillemine  de  la  Faye,  fille  de  François,  Ec.,sgr  de 
Lugerat,  et  de  Marguerite  Taillefer,  il  en  eut  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Françoise,  mariée  en  1574  à  Louis  Ré- 
gnier,  Ec.sgr  de  la  Planche  ;  3»  Madeleine,  mariée  le 
3  avril  1587  k  Madelon  de  Mallevau,  Ec,  sgr  de  la 
V  urémie. 

5.  —  Flanient  (Jean,  Ec,  sgr  de  Lugerat, 
Maillou,  était  mineur  sous  la  tutelle  de  François  de 
Xandrieux,  Ec,  sgr  de  Gademoulin,  le  24  mai  1573, 
lors  d'une  transaction  avec  ses  soeurs.  Il  épousa  le 
5  déc.  1584  Jeanne  Boynet,  fille  de  François,  Ec, 
sgr  de  la  Frcmaudièrc,  et  de  Louise  Chauvin,  dont  il 
eut  au  moins  :  1"  Charles,  qui  suit  ;  2°  Françoise, 
mariée  le  1"'  janv.  1609  à  Mathieu  Guiot,  Ec,  sgr 
d'Asnières  ;  3°  François,  Ec,  sgr  de  Lugerat,  marié 
le  28  juin  1624  a  Mathurine  Candillaud,  fille 
d'Antoine,  Ec,  sgr  de  Fontfroide,  et  de  Marguerite 
Laine.  (Carrés  de  d'Hozier,  250.) 

6.  —  Flatnent  (Charles),  Ec,  sgr  de  Lugerat, 
Maillou,  Villognon  (acquis  eu  1629),  la  Simonie  (Vieux- 
Ruft'ec),  épousa  le  2  mars  1628  Emerie  ReGnaud, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  François-Louis,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  mariée  vers  1660  à  Pierre  Fumée,  Ec,  sgr 
de  Villognon. 

7.  —  Plantent  (François-Louis),  Ec,  sgr  de 
Villognon,  Lugerat,  Maillou,  Couziers,  etc.,  marié  en 
1660  k  Marie  Grben  de  S'-Marsault,  fille  de  Charles, 
Ec,  sgr  de  Gademoulin,  et  de  Marie  du  Breuil  (Arch. 
Char.  E.  203),    en    eut  au    moins    Marie-Charlottk, 


qui  épousa    Clémont   de    Cercé  ?   Ec,   dont    elle  était 
veuve  le  18  déc.  1729. 

FLA1IME.  —  On  trouve  divers  personnages 
de  ce  nom,  au  xie  siècle,  dans  le  pays  de  Bressuire.  Ils 
paraissent  avoir  été  les  premiers  membres  de  la  famille 
des  Beaumont-Bressuire.  (V.  ce  nom.) 

1.  —  Flamme  (Thibault)  fut  témoin,  vers  1017 
du  don  des  vignes  de  Chavigué  (Smarve,  Vieu.)  à 
S'-Cyprien  de  Poitiers,  fait  par  l'abbé  Adalgise,  en 
présence  de  Geoffroy,  vicomte  de  Thouars,  et  de  plusieurs 
seigneurs.  (A.  II.  P.  3.)  C'est  lui  sans  doute  qui  eut 
pour  fils  :  1°  Raoul,  qu  suit  ;  2°  Laon  (Launus), 
témoin  du  don  des  églises  de  Boismé  fait  par  son  frère, 
vers  1040. 

2.  —  Flamme  (Raoul)  donna  à  S'-Cyprien  les 
4  églises  de  Boismé,  près  Rressuire  (vers  1040),  du 
consentement  de  sa  femme  Arsende,  et  de  son  fils 
Thibault,  en  présence  de  Geoffroy,  V1'  de  Thouars,  et 
de  plusieurs  seigneurs.  (A.  H.  P.  3.) 

FLANDRES  (de)  ou    FLAHA1VT.     — 

On  trouve  des  personnages  de  ce  nom  eu  Poitou. 

Flandres  (Girard  de)  ou  «  le  Flamant  »  (Flan- 
drensis),  Chev,,  fut  témoin  en  1217  d'une  donation 
faite  à  S'-Maixent  par  le  sgr  de  Surgères.  (A.  H. P.  18.) 

Flandres  (Jacotin  de  a  servi  au  bandes  nobles 
du  Poitou  en  1467,  comme  brigandiuier  du  seigneur 
de  Rressuire.  (F.) 

Flandres  (Jean  de)  passa  revue  comme  archer 
le  9  février  1474.  (Id.) 

Flandres  (Charles  de),  capitaine  de  la  brigade 
des  fermes  des  Gabelles  de  Sauzé  r"eut  de  Marie-Made- 
leine de  Bugolais,  sa  femme.  Pierre-Louis,  baptisé 
à  Sauzé-Vaussais  le  31  août  1708.  (Reg.) 

FLANET  (de).  —  Famille  du  Périgord  ?  dont 
uue  branche  s'est  éteinte  à  Poitiers  au  XIXe  siècle. 

Flanet  (Armand   de)   épousa  Joséphine  Taudieu, 

dont  il    eut:  1°    N...,  mariée    vers   1820    à  N de 

Razes;  2°  Olympe,  née  à  S'-Domingue  le  S  mai  1788, 
déeédée  à  Poitiers  le  28  avril  1868. 

FLAVEAE.  —  Le  Dict.  de  la  Noblesse  men- 
tionne une  famille  de  ce  nom,  établie  dans  les  Pays-Bas 
(C'é'de  Liège  et  Naraur),  qui  a  reçu  le  titre  de  Baron, 
par  diplôme  de  l'empereur,  en  1710.  Elle  serait  origi- 
naire de  Poitiers. 

Blason  :  d'azur  à  3  coquilles  d'or. 

1.  — Flaveau  (Robert  de),  marié 
en  1540  k  Martine  de  la  Lande,  en  eut . 

2.  —  Flaveau  (Gabriel  de),  sgr  de 
Boisgarnault,  dans  la  chàtellenie  d'Angle, 
en  Poitou,  épousa  le  11  sept.  1579  Lucie 
Berthelot,  fille  de  Louis,  et  de  Renée  de 
Mosseaux  ?  demeurant  au  château  des  Certeaux,  près 
Angle.  11  en  eut  au  moins  : 

3.  —  Flaveau  (Pierre  de),  exempt  des  gardes  du 
corps  du  Roi.  marié  le  12  juin  1614  a  Anne  de  la 
Chapelle,  fille  de  Louis,  sgr  de  Grange  et  de 
Beaufay,  et  de  Catherine    du  Monceau,  eut  pour  fils  : 

4.  _  Flaveau  (Louis  de),  sgr  delà  Raudière,la 
Gérarderie,  capitaine  de  cbevau- légers,  épousa  le 
12  mars  1643  Jeanne  de  Favereau,  tille  de  Jean,  sgr 
de  Touches,  et  de  Louise  des  Allies  ?  demeurant  à 
Cbastelleraz  ?  Il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2"  N...,   s'    de  la  Gérarderie,    qui  épousa,  à 


I  II  I  IS 


Il    II    ICI   \l 


441 


[■lige,  une  DUo  de  Srhewpenbourg,  et  laissa  postérité, 
iteinte  au  w  m*    > 

.'•.  liavt'iiii  (Jacques  de),  sgr  de  la  Raudière, 
capitaine  d'infanterie,  puis  résident  pour  le  Roi  à  Liège, 
êpous»  dans  cette  Tille,  le  20  juin  1616,  Marguerite- 
Philippine  Coktius  (ou  or  Cohte),  lille  de  Pierre,  et  de 
Marie-Jeanne  de  Henry,  R°c  de  Louvervol.  Il  en  eut 
plusieurs  enfants,  dout  l'aîné  fut  créé  baron  en  1711), 
et  a  laissé  postérité.  (V.  Dict.  de  la  Noblesse.) 

FEAVIGXAC  (de),  l'n  personnage  île  ce 
nom.  probablement  originaire  de  la  Saintonge,  est  men- 
tionné dans  une  charte  de  S'-Maixent  au  xiir  siècle. 
(A.  11.  P.  IS.) 

Flavignac  (Jean  de]  figure,  avec  Aimery  du 
Chêne  et  autres,  dans  un  procès  jugé  le  2  oct.  1299,  à 
SMUaixent.  (D.  F.  16.) 

KJLA.VIG.X-W  (de).  —  Famille  noble  de  la 
Champagne, dont  quelques  membres  ont  habité  le  Poitou. 
(V.  Dict.  de  la  Noblesse.) 

Blason  :  échiqueté  d'or  [aliàs  d'argent)  et  d'azur  ; 
plusieurs  branches  portent  :  «  chargé  d'un  écu  de 
gueules  en  cœur  », 

Flavïgny  (Jacques  de),  chanoine  de  Luron, 
vicaire  général  et  officiai,  vivait  en  1614.  (D.  F.  8.) 
C'étail  un  ami  de  l'évèque  Armand  de  Richelieu.  11  a 
composé  des  traités  religieux  estimés.  (Arm.  Touraine.) 
Le  Dict.  de  la  Noblesse  l'appelle  «  Nicolas  »  et  dit 
qu'il  fut  inhumé  dans  l'église  de  Luçon,  à  gauche  du 
jubé,  sous  une  tombe  en  fonte  portant  son  blason. 
C'est  lui  sans  doute  qui  est  mentionné  dans  d'Hozier 
(VI,  p.  144)  comme  évèque  de...  et  suffragant  de 
l'évêché  de  Luçon. 

FEAZAIf  (dkV  —  Ou  trouve  ce  nom  dans  les 
chartes  du  xi°  siècle.  Il  est  devenu  plus  tard  Clazav, 
près  Rressuire. 

Flazay  (RenoSt  de)  signa  de  FlaHiaco,  avec 
l'évèque  de  Poitiers  et  divers  seigneurs,  une  donation 
de  domaines  près  Bressuire,  faite,  vers  1030,  à  S'-Cy- 
prien  de  Poitiers  par  Geoffroy,  Ve  de  Thouars. 
(A-  H.  P.  3.)  Ce  personnage  [B.  Flagiacensis)  fut 
témoin,  avec  sa  femme  Mélisende,  d'un  accord  fait  par 
l'abbé  de  S'-Cyprien,  Foucauld  (vers  1030),  au  sujet  de 
Clazay. 

FXJ3IX.  (de).—  Famille  noble  du  Montmorillon- 
nais,  où  il  y  a  plusieurs  Fleix  (Chauvigny,  Brigueil-le- 
Chantre);  l'ancienne  forme  de  ce  nom  eslFlo.ec. 

Fleïx  (Olivier  de),  sgr  de  Flaec,  eut  ses  biens 
saisis  par  le  comte  de  Poitou  vers  1260.  (Bardonnet, 
Comptes  d'Alphonse.) 

FLERE  (Regnauld  de)  fut  abbé  de  Montierneuf, 
vers  1217-86.  (D.  F.  19). 

FLEUR.  —  Famille  noble  du  Montmorillonnais 
au  xvie  siècle.  (M.  A.  0. 1887,  p.  430,  note.) 

Fleur  (Annet  ou  Agnus),  Ec,  sgr  de  Mas-Godard 
ou  Magodat  (Nérignac,  Vien.),  eut  un  procès  devant  le 
sénéchal  du  Poitou,  le  23  mars  1474,  à  cause  de  sa 
femme  Marguerite  Pothée  ou  Patrv,  fille  de  Philippe, 
Ec.,  sgr  de   Mas-Godard,   et  de   Dauphine  de  Rlom. 

Fleur  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Mas-Godard,  est  meu- 
tionné  dans  des  titres  en  1525-31. 

Fleur  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Mas-Godard  et  curé  do 
la  Fa,  vivait  en  1532  et  le  26  fév.  1541. 


Fleur  (Annet  ou  Agnot),  Ec,  sgr  de  Mas-Godard, 
épousa  le  25  juil.  1567  Jeanne  de  Fevdeau,  fille  de 
Pierre,  Ec.,  sgr  de  la  Motte-de-Persac,  et  de  Anne 
Frotier,  dont  il  eut  au  moins  Yolande,  mariée  vers 
15S0  à  René  .le  Guillaume!,  E  .,  sgr  de  Mas-Godard. 
(Preuves  s'Cyr,  1686.  l',;,h.  titres,  293 

JFJLJEURAT  ou  I  1,1  i  It  AS.  —  Famille 
originaire  du  Limousin.  On  trouve  quelques  personnages 
do  ce  nom  qui  ont  habité  Loudun  et  Châtellerault,  au 
xvir  siècle,  mais  on  no  sait  pas  s'ils  sont  de  cette 
famille. 

Blason  :  d'azur  au  grillon  d'or,  et  une  étoile  de 
même  en  chef. 

FLEL'RE  (de).  —  Il  y  a  eu  des  personnages 
de  ce  nom,  sans  doute  originaires  de  Fleuré,  fief  situé 
dans  les  paroisses  de  S'-Romain  et  Vellèche  (Vien.). 

Fleuré  (Aimery  de),  Ec,  rendit  aveu  de  l'héber- 
gement de  Fleuré  à  l'abbaye  de  Ste-Croix  de  Poitiers, 
le  3  oct.  1312.  (F.  abbaye  de  S'e-Croix.) 

Fleuré  (Philippe  de)  rendit  le  même  aveu  à  la 
même  abbaye.  (Id.  id.) 

FLEL'REMSAMT  (de)  ou  FLOREN- 
SArVT.  —  Famille  qui  possédait  le  fief  de  ce  nom, 
p"°  d'Usson  (Vien.),  au  xn'  siècle. 

Fleurensant  Guillaume  de),  de  Florencans, 
est  mentionné  dans  une  charte  de  1165.  (D.  F.  18.) 

FLEURET  on  l'LOHF/l'.  —  Famille  de 
Gençay  au  xiv  siècle.  (Arch.  ville  de   Poitiers.) 

Fleuret  (Guillaume), châtelain  de  Gençay  ic'est-a- 
dire  juge  de  la  châtellcnie),  donna  quittance  le  7  nov. 
1349. 

Fleuret  (Jean), de  Gençay,  prit  a  ferme  le  fief  de 
Roehemeou  ?  en  1355. 

FLEERIAU.  —  Famille  de  la  V"*  d'Aunay, 
au  xvi'  siècle. 

Fleuriau  (Jean),  qualifié  maître,  époux  de 
Simonne  Rersegav,  héritière  de  son  oncle.  Jean  Rodin, 
sgr  de  S«-Léger,  vendit  le  2  déc.  1568  le  fief  de 
S'-Léger,  relevant  de  la  V"  d'Aunay  et  de  Dampierre- 
sur-Boutonne,  a  François  Isle,  Ec,  sgr  de  Cresson. 
(Arch.  Vien.  C.  457.)  Il  vendit  aussi  le  fief  de  Goizé, 
relevant  d'Aunay.  (Id.  C.  481.) 

FLEURIAU.  —  Famille  de  Châtellerault, 
dont  une  branche  passa  en  Aunis  au  xva°  siècle.  Elle 
a  produit  plusieurs  personnages  distingués  à  la  Rochelle. 
Nous  donnons  une  partie  de  sa  généalogie,  d'après  les 
notes  de  M.  Jourdan  (Bibl.  Rochelle),  et  leBuI.  Sain- 
tonge, 17. 

Blason   :  d'argent   à   la   fasce    de    sinople    (ou  de 
pourpre)    et  une  rose  de  gueules  en  chef. 
(La  Rochelle,  notes  Jourdan.) 

Dans  l'Armoriai  de  1700,  plusieurs 
Fleuriau  du  Chàtelleraudais  ont  reçu  des 
blasons  d'office  :  ■<  d'azur  à  la  croix  d'or  », 
«  d'azur  à  3  glands    d'or    ».    (Fantaisie 

Fleuriau  (Marie)  avait  épousé  Jean  Préau. 
Leur  fille  Marie  abjura  le  protestantisme  à  Thuré,  et 
s'y  maria  le  20  avril  1641.  (Id.) 

Fleuriau  (Isaie),  sr  d'Assas  ?  commis  aux 
aides  à  Châtellerault,  né  a  Orléans,  décéda,  â;;é  île 
42  ans,  le  28  juil.  1671.  (Protestant.)  Il    avait   épousé 


_ 


Marie  Le  Normand,  sœur  de  Claude,  commis  des  aides, 


442 


FLEURIAU 


dont  il  eut  au  moins  Marthe,  baptisée  au  temple  de 
Châtellerault  le  15  mars  1671. 

Fleuriau  (Andrée)  épousa  ayant  1700  Jean  de 
Savigné,  s"'  de  Brassioux..  (Note  Baudy.) 

Fleuriau  (François),  marchand  à  Châtellerault, 
épousa  Noémie  Peignât,  dont  au  moins  Catherine, 
mariée  a  Châtellerault,  le  29  juin  1711,  à  Hector 
Dieulcfit,  s»  de  Beaurepaire.  (P.  0.  1000.) 

§  Ier- 

1. — Fleuriau  (François),  bourgeois  et  mar- 
chand de  Châtellerault,  épousa  vers  1600  Marie  Pes- 
chabd  ?   dont  il  eut  au    moins    François,    qui  suit. 

2.  —  Fleuriau  (François),  bourgeois  et  mar- 
chand de  Châtellerault,  fut  marié  vers  1630  a  Prégente 
Chamois,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie,  née  le 
12  mars  1637  ;  2°  Pierre,  qui  suit  ;  3°  Jeanne,  née 
le  4  oct.  1641  ;  4°  François,  qui  a  fait  branche,   §  II. 

3.  —  Fleuriau  (Pierre),  né  le  25  oct.  1638, 
épousa  Catherine  Cousson,  et  eut  entre  autres  enfants 
Benjamin,  qui  suit. 

4.  —  Fleuriau  Benjamine  marié  le  10  juin  1674 
k  Françoise  Bourceadou  Bocrsadlt,  en  eut  au  moins: 
1°  Samuel,  orfèvre  â'ia  Bochelle,  épousa  d'abord  (1704) 
Mario  Harcaut  ?  puis  le  26  janv.  1716,  Madeleine 
Fraye  ou  Frayé  ?  2°  Françoise,  née  le  5  mai  1675, 
mariée  avant  1702  k  Elie  Chamois,  dont  elle  était  veuve 
le  7  juil.  1727,  lorsqu'elle  rendit  aveu  du  fief  de  Bois- 
Simon  ou  Petit-Pouligny  (Dangé,  Vien.)  k  Châtellerault 
(Arch.  Nat.  P.  4384)";  3"  Jean,  né  le  8  mai  1678  ; 
4°  Marie-Anne,  née  le  4  déc.  1684,  épousa  en  1708 
François  Fleuriau  (ie  deg.,  §  II). 

§  II.  —  Branche  de  TOUCHëlokige- 
UELLEVUE. 

3.  —  Fleuriau  (François),  né  le  5  août  1645, 
fils  puîné  de  François,  et  de  Prégente  Chamois  2e  deg., 
S  I'-r),  fut  bourgeois  et  marchand  de  Châtellerault.  11 
épousa  Catherine  Barré,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  François,  qui  suit  ;  2°  Jean,  horloger  ;  3°  Cathe- 
rine, née  le  22  avril  1668,  mariée  à  Isaac  Ménard  ; 
4°  Jeanne-Judith,  née  en  août  1675  ;  5°  Aimé, 
6°  Paul,  dit  du  Chasseau  ?  né  le  6  juil.  1683,  décédé 
à  S'-Domingue,  le  17  mars  1743. 

4.  —  Fleuriau  (François),  né  le  27  fév.  1667, 
marchand  raffineur,  épousa  d'abord  en  1689  Elisabeth 
Fraigneac  ;  puis,  le  9  janv.  1708,  Marie-Anne  Fleu- 
riau, fille  de  Benjamin  (4"  deg.,  §  l).  Il  eut  du  Ie'  ma- 
riage :  1°  Marie-Anne-Elisabeth,  née  le  28 juil.  1690, 
décédée  en  1707  ;  2°  François,  né  le  4  juin  1692  ; 
3°  Catherine,  née  le  30  oct.  1694  ;  4°  Françoise, 
née  le  7  janv.  1697  ;  5°  Louis,  né  le  18  juil.  1698  ; 
6°  Pierre-Toussaint,  né  le  Ie'  oct.  1702,  marchand  ; 
7°  Marie-Anne-Françoise,  née  le  9  mai  1707,  mariée 
a  Pierre  ou  François  Fraigneau,  marchand  à  Niort. 
Du  2e  mariage  :  8°  Aimé-Benjamin,  qui  suit  ;  9°  Paul, 
qui  a  formé  une  branche  établie  a  l'Ile  de  France  ; 
10°  Françoise,  née   en  1713,  décédée  en  1734. 

5.  —  Fleuriau  (Aimé-Benjamin),  Ec,  sgr  de 
Touchelonge  (S'-Laurent-de-la-Prée,  Char.Inf"),  né  le 
24  juil.  1709,  négociant,  puis  officier  commensal 
de  la  maison  du  Roi,  décéda  le  31  juil.  1787.  Marié  le 
17  août  1756  (à  Bordeaux)  avec  Marie-Anne-Susanno 
Liège,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Aimé-Paul,  qui  suit  ; 
2°  François-Charlrs-Bknjamin,  né  le  17  août  1758, 
décédé  jeune  ;  3°  Susanne-Catherine,  née  lo  24  fév. 
1760,  épousa  le   8  janv.    1777    Aaron    (ou   Avon)  de 


fy  FLEURIAU 

Seymandrj,  B°"  de  S'-Gervais,  et  décédale  14  nov.  1783, 
k  Bédarlenx  ;  4°  Louis-Benjamin  de  Bellevue,  né  le 
23  fév.  1761,  savant  géologue,  fut  député  de  la  Cha- 
rente-Inférieure de  1820  k  1831,  officier  de  la  Légion 
d'honneur  et  Chev.  de  S'-Louis.  11  fonda  le  jardin  des 
plantes  de  la  Bochelle,  où  l'on  voit  son  buste  en  bronze, 
et  décéda  le  9  fév.  1852  ;  5°  Marie-Sara,  née  le 
18  janv.  1763,  décédée  en  1765  ;  6°  Marie-Adélaïde, 
née  le  22  mai  1766,  épousa  à  Paris,  en  1786,  Charles- 
Pierre  Pandin  de  Bomefort,  Chev.,  lieut. -colonel  du 
régiment  d'Agenais. 

6.  —  Fleuriau  (Aimé-Paul),  Ec,  sgr  de  Tou- 
chelonge, né  le  27  mars  1757,  k  la  Rochelle,  conseiller 
secrétaire  du  Roi  en  1771,  garde  des  lévriers  do  la 
chambre  de  S.  M.  en  1775,  fut  plus  tard  receveur 
général  à  Moulins.  Il  assista  en  1789  k  la  réunion  de 
la  noblesse  de  l'Aunis,  et  mourut  à  Philadelphie  en  1793. 

11  avait  épousé  Julie-Catherine  Laval  (remariée  en 
Angleterre  k  M.  de  Bruyères-Chalabre),  dont  il  eut  : 
1"  Aimé-Benjamin,  qui  suit;  2°  Marie-Louise-Amélie- 
Susanne,  née  en  1787,  mariée  à  Marie-Adricn-Athanase 
de  Rességuier,  Mis  de  Miremont. 

7.  —    Fleuriau    (Aimé-Benjamin    de),    né  le 

12  juin  1783,  lieutenant  de  vaisseau  en  1811,  capitaine 
en  1822,  puis  maître  des  requêtes  au  conseil  d'Etat, 
directeur  du  personnel  au  ministère  de  la  marine,  Chev. 
de  S'-Louis,  grand-officier  de  la  Légion  d'honneur, 
décéda  le  3  déc.  1862  à  Poitiers.  Marié  en  1824  à 
Geneviève-Désiréc-Elisa  Dubuc,  il  en  a  eu  : 

8.  —  Fleuriau  (Louis-Aimé  de),  né  le  25  août 
1827,  secrétaire  d'ambassade,  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur,  conseiller  général  du  canton  de  Courçon, 
est  décédé  le  19  juin  1891,  «  universellement  aimé  et 
estimé  ».  Il  avait  épousé  le  12  mai  1868  Marie  Ma- 
gnan,  fille  de  N...,  directeur  des  domaines  k  la  Rochelle, 
dont  il  a  eu  :  1°  Aimé-Joseph,  qui  suit  ;  2°  Louis- 
François-Adrien,  né  le  27  juin  1872,  officier; 
3"  Geneyiève-Jeanne-Mame-Jeanne,  4°  Elisabeth- 
Madeleine-Marie:  l'uno  d'elles  a  épousé  le  12  juil.  1897 
Pierre  Amédée-Ernest  de  Buchère,  C"<  de  l'Espinois. 

9.  —  Fleuriau  (Aimé-Joseph  de)  né  le  24  janv. 
1870,  secrétaire  d'ambassade  à  Londres,  a  épousé  le 
17  avril  1900  Pauline  Bardac,  veuve  de  M.  Kurz. 

FLEURIAU  (a  Poitiers).  —  Famille  probable- 
ment originaire  de  Châtellerault,  mais  comme  on  trouve 
ce  nom  aussi  k  S'-Jean-d'Angély  et  ailleurs,  nous  la 
mentionnons  k  part. 

Fleuriau  (Mathurinl  fut  inhumé  dans  l'église 
des  Carmes  k  Poiliers,  le  23  janv.  1637,  vïs-a-vis  la 
chapelle  de  S'-Cosme.  Sa  fille  Isabelle  ?  avait  élé 
inhumée  dans  le  même  lieu  le  9  avril  1634.  (Reg.) 

Fleuriau  (André),  imprimeur  cl  libraire  a  Poi- 
tiers, décédé  le  5  nov.  1685,  s'était  marié  k  Elisabeth 
Cocrtovs.  Il  en  eut  au  moins  :  1°  Marie-Jeanne, 
baptisée  k  N.-D.-la-Pelite,  le  24  juin  1681  ;  2°  André, 
baptisé  (même  p«'e)  le  12  mai  1683  ;  3°  Marie- 
Benée,  baptisée  au  même  lieu  le  28  janv.  1685. 

Fleuriau  (Anne-Marguerite)  épousa  à  N.-D.- 
la-Grande  de  Poitiers,  le  25  nov.  1750,  Jean-Louis 
Sabourault.  (Reg). 


§    I" 


Branche  de  Poitiers. 


t.  —  Fleuriau  (André),  procureur  en  la  coin 
consulaire  de  Poitiers,  né  vers  1552  et  décédé  le 
2  janv.  1638,  se  maria  en  1590  k  Catherine  Gaudin, 
dont  il  eut  :  1°  Etienne,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  née  vers 
1600,   mariée   le   22   fév.    1627    à  François    Badory  ; 


FLEimiAYE  (<le  In) 


KI.KURT 


443 


3°  Jean,  rapporté  au  S  II;  4°  Louis,  né  le  7  août  1608 
(N.-D.-la-Petite),  et  d'autres  enfants. 

2.  —  Flouriau  (Etienne),  procureur  en  la  cour 
consulaire,  décédé  avant  le  28  fév.  1680,  avait  épousé, 
vers  1638,  Louise  ClTOYS,  lille  do  Jean,  libraire,  et  de 
Susaune  Delahaye.  11  on  oui  :  1°  François,  né  le 
26  nov.  1630,  qui  épousa  le  10  oct.  1678  Catherine 
Ouviuno,  fille  d'Adrien,  et  de  Madeleine  Hesnault 
(postérité  ineonnne);  2°  Jean,  qnisuit  ;  3°  Antoinette, 
mariée  à  S'-Didier,  le  28  fév.  1680,  a  François  Gui- 
gnault. 

3.  —  Fleuriau  (Jean),  procureur  en  la  cour 
consulaire, né  en  1641  et  décédé  le  l"nov.  1679,  avait 
épousé  avant  1668  Marie  Ouvrard,  qui  lui  donna  : 
1°  Marie,  née  le  22  fév.  1668  ;  2"  Jean,  né  en  1669, 
décédé  le  26  nov.  1676  ;  3"  François,  né  le  1"  janv. 
1672  ;  4"  Jean-François,  né  le  2  janv.  1673  ^'An- 
toinette, née  en  1675,  décédée  le  4  fév.  1677  ;0°Renk, 
qui  suit.  ;  7°  Marie-Antoinette,  née  le  7  sept.  1681, 
mariée  le  17  mars  1707  à  Sébastien  Marnt,  huissier. 

4.  —  Flenrinu  (René),  maître  en  fait  d'armes 
ou  armurier,  né  le  20  janv.  1677,  épousa  le  26  fév. 
1710  Marguerite  Desvignes,  dont  il  eut  au  moins 
Catherine-Julie,  mariée  le  27  juin  1747  a  Pierre 
Guillonncau  (de  Rochefort  ). 


ni. 


Seconde  Rranche. 


2.  —  Fleuriau  (Jean),  imprimeur  du  Roi,  fils 
puîné  de  André,  et  de  Catherine  Gaudin  (1er  dcg.,  g  Ier), 
né  le  19  mars  1618,  décéda  le  16  août  1680.  Il  épousa 
a  Poitiers,  le  8  janv.  1646,  Marie  Thoreau,  fille  de 
Julien,  imprimeur  du  Roi,  et  de  Marie  Brisset,  et  devint 
imprimeur  après  son  heau-père,  qui  lui  transmit  aussi 
l'imprimerie  de  la  place  Notre-Dame.  Il  eut  pour 
onfants  :  1°  Jean,  né  le  1er  janv.  1648;  2"  Marie, 
née  le  5  mars  1649  ;  3°  Jean,  qui  suit  ;  4°  Catherine, 
née  le  9  août  1653,  décédée  sans  alliance  en  1693  ; 
5°  Marie,  née  le  20  avril  1655,  mariée  le  9  fév.  1681 
a  François  Verry,  s1"  des  Touches,  et  décédée  le  5  fév. 
1692  ;  6"  Mathurin,  né  le  5  août  1662,  décédé  céliba- 
taire en  Auvergne;  7'  Marie-Anne,  née  le  28  août  1664, 
morte  sans  alliance  avant  1690. 

3.  — Fleuriau  (Jean),  imprimeur  du  Roi  et  de 
l'Université,  consul  des  marchands  le  12  nov.  1697,  et 
juge  le  14  nov.  17  02,  naquit  le  15  oct.  1651  et  fut 
inhumé  le  26  janv.  1711.  Il  avait  épousé  le  30  janv. 
1679  Jeanne  Sorin,  fille  de  Robert,  et  de  Marie  Cottet, 
dont  il  eut  :  1'  Jean,  décédé  le  16  nov.  1 679  ;  2°  Marie- 
Alix,  née  le  15janv.  1683,  décédée  le  20  janv.  1737. 
Elle  avait  épousé  le  3  fév.  1705  Jacques  Faulcon,  a 
qui  elle  transmit  l'imprimerie. 

FliEURIAIfE  (de  la).  —  Famille  originaire 
du  comté  Nantais  qui  a  des  alliances  en  Poitou  ;  son  nom 
patronymique  est  Bouvet. 

Blason  :  d'or  à  une  tète  (rencontre)  do  bœuf  de 
gueules,  ayant  entre  les  cornes  une  moucheture  d'her- 
mine de  sable,  laquelle  est  surmontée  d'une  fleur  de 
pervenche  d'azur  et  accostéo  de  2  autres  fleurs  de 
pervonche  d'azur,  tigées  et  feuillées  de  sinople  ;  et  un 
chef  d'argent,  chargé  de  4  fleurs  de  pervenche  d'azur 
tigées  et  feuillée«  Je  sinople. 

Fleurlaye  (Amaury  de  la),  décédé  le  13  mars 
1869  en  son  château  de  Chevigné  (S'-Georges-sur- Loire), 
à  l'âge  de  65  ans,  avait  épousé  Laure  O'Diette,  dont  il  a 
eu  :  1°  Amaury-Josepb,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  a 
épousé  en  1863  Samuel  de  Chasteigner;  3°  Théodule. 

Fleuriaye    (Àmaury-Joseph   de   la)  est  décédé 


à  la  Barbelinièrc  (Thuré,  Vien.)  le  24  déc.  1896,  à 
51  ans.  Marié  le  22  janv.  1877  à  Marie-Emilie-Gïbrielle 
Dei.ai  hier,  fille  de  Charles,  jugo'au  tribunal  de  Chatel- 
lerault,  et  de  Marthe-Louise  Creuzé,  il  en  a  eu  Marthe- 

Annh-Marib,  née  le  14  déc.  1877. 

FLF.L'ItlOT  —  Famille  de  la  Bretagne  et  do 
l'Anjou,  dont  une  branche  habita  le  Bas-Poitou,  au 
xvnr'  siècle.  Parmi  ses  membres  on  trouvo  deux  officiers 
généraux  vendéens. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  et  3  roses 
(ou  quintefeuillcs)  de  même.  La  branche  du  Poitou 
ajoutait  o  une  merletto  de  sable  au-dessus  du  che- 
vron ». 

Fleuriot  (N...),  Ec,  sgr  de  la  Frculièrc,  eut 
entre  autres  enfants:  1°  Jacques,  né  a  Amiens,  le  1"'  mai 
1736,  qui  fut  officier  de  cavalerie  et  Chev.  de  S'-Louis  en 
1776.  Pendant  la  Révolution,  il  commanda  une  division 
do  Vendéens  a  l'attaque  de  Nantes,  le  27  juin  1793, 
où  il  fut  grièvement  blessé,  et  il  mourut  peu  après,  a 
S'-Florent  ;  2°  Jacques-Nicolas,  Chev.  de  Fleuriot,  né 
a  Ancenis,  le  30  oct.  1738,  était  maréchal  des  logis  des 
gardes  du  corps  du  Roi  en  1785.  11  se  distingua  dans 
lesguerres  île  la  Vendée,  et  fut  nommé  général  en  1793. 
En  1-Sli,  il  fut  retraité  maréchal  do  camp  et  cordon 
rouge.  Il  est  décédé  à  Omblepied,  prés  Ancenis,  le 
20  oct.  1824. 

FLEURIDHOiV.-  Famille  du  pays  Niortais 
et  du  Bas-Poitou,  au  xvii"  siècle.  Nous  n'avons  pas  de 
renseignements  sur  elle,  car  elle  ne  paraîtras  avoir  eu 
beaucoup  de  notoriété. On  trouve  son  nom  écrit  Floris- 
son. 

Blason  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a 
donné  d'office  a  Louis  Florisson,  curé  de  la  Châteigne- 
raye  :  «  d'or  à  la  croix  fleurdelisée  de  sinople  »  ;  à 
Jean  Fleurisson,  habitant  l'élection  de  Niort  :  «  d'azur 
à  la  croix  d'or  ». 

Fleurisson  (René),  Ec. .commissaire  général  de 
l'artillerie  pour  le  Roi  en  Poitou,  épousa  Marguerite 
Robin,  dont  il  eut  au  moins  Charles,  baptisé  à  Coex 
(Vend.)  le  2  oct.  1647.  (Reg.) 

Fleurisson  (Guillaume)  eut  de  Marie  Rambault  : 
Guillaume,  qui  rendit  aveu  k  Auguste  Poussard,  Chev., 
sgr  du  Vigean,  pour  une  rente  assise  sur  la  métairie  de 
la  Porcherie,  en  1727,  et  avec  l'autorisation  de  son 
curateur  Marc-Antoine  Florisson,  s'  du  Lambert. 
(Arch.  D.  S.  E.  645.) 

Florisson  (Louise)  épousa  vers  1745  Etienne 
Giraudeau,  notaire  et  procureur  de  la  principauté  de 
Talmond.  (Reg.) 

Florisson  (François)  était  syndic  de  l'île  d'EUe 
en  1760.  (M.) 

Fleurisson  (Jean-Baptiste-Cyr), né  à  la  Béorthe 
(Vend.)  le  4  sept.  1767,  se  destinait  il  la  carrière 
ecclésiastique,  mais  la  Révolution  étant  survenue,  il 
émigra,  s'enrôla  dans  l'armée  des  Princcset  se  distingua 
au  siège  de  Hénin.  Rentré  en  France  en  1802,  il  vint  se 
placera  Chavagnes,  sous  la  direction  du  P.  Baudouin, 
qu'il  aida  dans  la  fondation  du  séminaire.  Ordonné 
prêtre,  il  fut  préfet  des  études  jusqu'en  1812.  A[>ivs  le 
départ  du  P.  Baudouin,  il  dirigea  la  congrégation 
pendant  39  années  et  mourut  a  Chavagnes  le  22  août 
1849.  (DeChergé,    Gong,  relig.,  199.) 

FLGVRY  (jadis  Flory,  Floury).  —  Co  nom 
est  commun  à  plusieurs  familles  on  Poitou.  Nous 
plaçons  ici  divers  noms  isolés  qu'on  ne  peut  pas  ralta- 


444 


FLEURY  (de) 


cher  aux  filiations  qui  suivront.  C'était  jadis  un  prénom, 
Floridus.  On  trouve  Floritus  de  Sulec,  castc'danus 
de  Benaon  en  1260.  (A.  H.  P.  7.) 

Fleupy  (Pierre),  P.  Floris,  est  mentionné  parmi 
les  habitants  de  la  Foyc-Montjautt  en  1250  (A.  H.  P.  T. 
Censif  de  Chizé.) 

Fleury  (N.),  Floricus,  possédait  un  fief  près  de 
S'-Maixent  dont  sa  veuve  pava  le  devoir  en  1235. 
(A.  H.  P.  S.) 

Fleury  ou  Flory  (Guillaume),  clerc,  était 
garde  du  sceau  royal  à  S'-Jean-d'Angély  en  1312. 
(A.  H.  Saiutonge,  13.)  Il  fut  chargé  par  Hugues  de  la 
Celle,  sénéchal  du  Poitou,  le  29  déc.  1315,  d'établir 
l'assiette  d'une  rente  donnée  à  Guillaume  de  Maumont. 
(A.  H.  P.  11.) 

Fleury  ou  Florie  (Jourdain)  fut  maire  de 
Poitiers  en  1323. 

Fleury  ou  Florîe  (Robert)  fut  maire  de 
Poitiers  en  1345. 

Fleury  ou  Flory  (Jean),  prêtre,  était  garde 
du  scel  royal  à  S'-Maixent  le  30  mars  1394.  (Arch. 
Vien.  E2  233,  Argenton.) 

Fleury  ou  Flory  (Jean)  était  notaire  à  S'- 
Maixent  le  lSjanv.  1407.  (A.  H.  P.  18. 

Fleury  (Pierre)  acquit  les  moulins  Bajon,  k 
Poitiers,  vers  1499.  (Arch.  delà  Barre.) 

FLEUHV  (de).  —  Famille  d'ancienne  noblesse, 
qui  pendant  quatre  siècles  habita  la  Raffinière  (Brux, 
Vien.),  au  comté  de  Civray.  Plusieurs  de  ses  branches 
se  sont  établies  en  Saiutonge  et  en  Angoumois,  et  ses 
alliances  ont  été  contractées  avec  les  meilleures  familles 
du  pays.  La  filiation  de  la  tige  principale  se  trouve 
prouvée,  depuis  la  fin  du  xiv"  siècle,  par  les  pièces 
authentiques  mentionnées  dans  l'Inventaire  des  titres 
de  Couhé-Vérac,  aux  archives  de  la  Vienne  (Reg.  196, 
suppl.),  les  preuves  de  page  de  la  grande  écurie  d'Eus- 
tache  de  Fleury  du  Vert,  en  1690,  remontant  à  1442. 
Diverses  généalogies  plus  ou  moins  complètes  ont  été 
imprimées  a  Angoulême  (1879),  et  dans  le  Supplément 
des  registres  de  d'Hozier.  Certaines  notes  de  famille 
parlent  d'une  origine  étrangère  au  Poitou  (Normandie); 
mais  aucun  document  n'a  été  retrouvé  a  ce  sujet.  La 
forme  ancienne  du  nom  était  Flory,  FLOunv.  On 
trouve  de  Fleury  au  xvh"  siècle. 

Blason  :  d'argent  a  l'aigle  éployée  de  sable,  becquée 
et  membrée  de  gueules.  (A.  H.  P.  23, 
p.  434.)  Dans  l'Armoriai  de  Mervache, 
datant  du  xvr  siècle  (copie,  cab.  titres, 
670),  il  est  dit  :  «  les  Floury  portent: 
«  d'azur  à  l'aigle  éployée  d'or  ».  Au  musée 
de  Niort,  il  y  a  une  pierre  sculptée 
Renaissance)  qui  porte  un  blason  chargé 
simple,  avec  ces  mots  autour  :  Jacobus 
(ou  plutôt  Canins)  Floury.  Dans  l'Ar- 
moriai du  Poitou  de  1700,  on  trouve  di- 
vers blasons  donnés  d'office  qui  sont  de 
pure  fantaisie.  Les  anciens  cachets 
portent  tous  une  aigle  simple,  soit  les 
ailes  levées,  soit  les  ailes  abaissées.  Ac- 
tuellement la  famille  porte  «  une  aigle  à  2  têtes  »  par 
suite  d'une  confusion  à  cause  du  mot  «  éployée  ». 

Les  personnages  suivants  doivent  appartenir  à  cette 
famille. 

Floury  (Jean),  prieur  de  Fontblanche.  près  la 
Mothe-S'-Héraye,  avait  un  procès,  le  28  oct.   1475,  avec 


FLEURY  (de) 


Chariot    d  Orfeuille,    Ec,    sgr   de    Foucaut.  (M.    Slat. 
D.-S.  1872.) 

Floury  (Charles),  prieur  de  Fontblanche,  reçut 
un  aveu  de  Méry  d'Orfeuillc,  Ec,  sgr  de  Foucaut,  le 
13  août  1506. 


§1' 


Branche  de  I.A.  RaffiniùkI':. 


1.  —  Fleury  (Michel),  sgr  de  la  Raffinière,  fit 
aveu  de  ce  fief  au  sgr  de  Couhé,  le  3  août  1413  et  le 
1er  sept.  1413.  (Arch.  Vien.  Reg.  196».)  Comme  la 
Raffinière  appartenait  en  1412  à  Pierre  Joubert,  sgr  de 
Fayolle,  il  est  probable  que  Michel  Floury  avait  épousé 
une  fille  de  ce  seigneur.  Il  a  dû  avoir  pour  fils  Jean, 
qui  suit. 

2.  —  Fleury  (Jean  I«),  Ec,  sgr  de  la  Raffinière. 
fit  aveu  au  sgr  de  Couhé  le  16  janv.  1442.  pour  la 
Raffinière  et  le  fief  des  Mourtes  ?  le  8  mars  1450,  et 
sans  doute  aussi  le  2  sept.  1458  et  le  20  juin  1463.  Il  se 
maria  probablement  vers  1440.  Au  château  du  Vert  (près 
Chizé, D.-S.),  on  voyait  une  série  de  blasons  d'alliances 
peints  sur  la  cheminée  du  pavillon  d'entrée,  dont  le 
lor  portait  :  «  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accom- 
pagné de  3 losanges  (ou  fers  de  lance?)  de  sable  »,  avec 
la  date  de  1418.  Ce  blason  pouvait  se  rapporter  a  l'al- 
liance de  ce  Jean  Fleury,  mais  la  date  était  certainement 
erronée.  11  a  dû  avoir  pour  fils  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Fleury  (Jean  II0),  Ec,  sgr  de  la  Raffinière, 
fit  aveu  au  sgr  de  Couhé  en  1491.  Il  acquit  en  1490 
le  fief  de  Mortaigne  ou  Aiguisefesson  a  Fossemague, 
près  Melle.En  1491,  il  servit  au  ban  du  Poitou.  Dans  le 
rôle  des  bans  on  le  dit  habitant  la  châtelleniede  Celles. 
Il  vivait  encore  le  2  sept.  1556,  date  du  2e  mariage  de 
son  fils  cadet,  auquel  il  donna  la  Roulaye,  paroisse  de 
Bâtissais  (D.-S.).  Marié,  vers  1580,  à  Jacquette  Lauver- 
gnat  (de  la  famille  des  sgrs  de  Langes,  près  Lusigoan), 
il  en  eut  au  moins  :  1°  Hugdes,  qui  suit  ;  2' Philippe, 
qui  a  formé  la  branche  du  Vert.  §  V. 

4.  —  Fleury  (Hugues),  Ec,  sgr  de  la  Rafliuière, 
de  la  Jouiuièrc,  Mortaigne,  du  Marchais  et  des  Fosses, 
près  Benon,  servit  au  ban  du  Poitou  le  27  août  1521 
et  le  27  juin  1522.  Il  lit  hommage  de  ses  fiefs  le 
1er  mars  1525,  et  le  15  janv.  1536,  pour  Mortaigne 
relevant  de  Melle.  (Arch.  Nat.  P.  1147.)  11  rendit  aveu 
pour  la  Jouinière  (Thorigné),  relevant  de  Melle,  le 
4  fév.  1548,  et  pour  la  Raffinière  le  1"  mai  1549.  Il 
partagea  avec  son  frère  le  25  août  1556.  Par  suite 
d'une  confusion,  on  a  dit  quelquefois  qu'il  aurait  épousé 
d'abord  (le  18  fév.  1504)  Jacqueline  de  Lavergnette.  Il 
épousa  seulement  (sans  doute  en  1504)  Isabeau  Parthe- 
nay,  1)''  du  Marchais  et  des  Fosses  Aigrefeuille.  près 
Benon,  fille  de  Jean,  Ec  ,  sgr  de  l.angevinière,  et  de 
Huguette  de  Voullon.  (Ledain,  Gâtinc.)  Elle  décéda  avant 
le  Ie*  mars  1525,  jour  où  Hugues  fit  aveu  au  comte  de 
Benon,  comme  tuteur  de  ses  enfants  :  1"  Mathurin,  qui 
suit  ;  2°  Louis,  3°  Renée,  4°  Henriette. 

(Dans  un  manuscrit  de  la  biblioth.  de  Nantes  (n*  1416), 
une  généalogie  des  Ravenel  dit  que  Jean  de  Ravenel, 
Ec,sgr  des  Rochers,  épousa  le  28  avril  1646  Marthe 
Fleury,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Brande,  et  de 
Françoise  Tortereux,  et  que  ces  Fleury  avaient  une 
copie  du  contrat  de  Hugues  Fleury  avec  Isabeau  Par- 
theuay,  en  date  du  4  juin  1504.  Il  se  pourrait  que  ce 
fussent  les  descendants  du  fils  puîné  de  Hugues.) 

5.  — Fleury  (Mathurin),  Ec,  sgr  de  la  Brande, 
du  Marchais  et  des  Fosses,  servit  au  ban  de  1534,  et 
fit  aveu  a  Benon  le  17  avril  1546.  Il  fit  un  accord  avec 
son  oncle  Philippe,  le  20  déc.  1555,  lui  cédant  des 
armes,  en   reconnaissance  de    ses    soins    pendant    une 


FEJEUItVK  (<•»•> 


maladie  provenant  sans  doute  de  blessures  reçues  il  la 
guerre.  (Bibl.Nat.,  preuves  des  pages,  g4*  écurie.)  Marié 
an  1531  (Dugouet,    not.  a    la    Rochelle)  avec    \nne 

>v  il  client  :  l*  Charles,  Ec.sgr  delà Brande, 
lit  accord  avec  son  frère  et    .ui  céda  la  Raffinière,  le 

10  août  1565.  Il  épousa  Louise  Linoikr,  dont  il  eut 
seulement  Judith.  Elle  est  mentionnée  comme  611e 
unique  <laus  un  accord  fait  le  25  fév.  1615,  entre 
François  Fleury,  te.,  sgr  du  Vert  ("■'  deg  ,  S  V),  et 
Jean  Fleury,  sgr  de  Villeneuve,  d'une  autre  famille,  qui 
avait  cherché  ii se  rattacher  à  cette  branche (V. Fleury 
ne  Villeneuve)  ;  2«  Claude,  qui  suit. 

6.  —  Fleury  (Claude),  Ec.  sgr  delà  Raffinière, 
Mortaigne,  lit  accord  et  partage  avec  son  frère  Charles, 
et  avec  sou  oncle  Philippe,  le  10  aoiU  1561.  Il  fit  aveu 
à  Melle  le  24  déc.  1565,  pour  Mortaigne  (Arch.  Vieil. 
C.  148  .  el  le  11  juil.  1518  au  sgr  de  Coule.  En  1598 
il  fut  reconnu  noble  par  los  commissaires  du  Roi. 
Marié  le  24  août  1561  (Mousset  et  Chambrât,  not.  à 
Montreuil-Bonnin)  avec  Louise  des  Francs, il  en  eut  au 
moins  Gabriel,  qui  suit. 

1. —  Fleury  (Gabriel  de:,  Ec,  sgr  de  la  Raffi- 
nière,  de  la  Salle,  etc.,  obtint  du  sgr  île  Couhé,  le 
16  juil.  1601,  la  permission  de  fortifier  la  Raffinière,  b( 
fil  hommage  île  ee  fief  le  3  mai  1601.11  épousa  d'abord, 
le  30  janv.  1601,  Louise  dkla  Barre,  fille  île  François, 
Ec.,  sgr  île  Vaution,  et  de  Marie  Landry  ;  pais,  le 
16  août  1620.  Nicole  Régnauld,  veuve  île  Rem'  de 
Mallevau,  Ec,  sgr  de  la  Mangotiere.  Du  1er  lit  il  eut 
au  moins  Jacques,  qui  suit. 

8.  —  Fleury  Jacques  île),  Ec  ,  sgr  de  la  Raffi- 
nière, la  Salle,  fit  aveu  à  Coûtai  en  1641.  Il  transigea 
avec  le  curé  de  Brux  le  19  juil.  1635,  au  sujet  îles 
dîmes  de  la  Raffinière.  Dans  cet  acte  s  ml  mentionnés 
un  aveu  fait  le  1er  déc.  1112  par  Pierre  Joubert,  Ec,  au 
sgr  de  Couhé  ;  un  autre  de  Hugues  Fleury,  en  1549,  etc. 

11  épousa  d'abord,  le  iSoct.  162s",  Marie  de  Mallevau 
ou  Mau.ev.ult,  tille  de  René.  Ee.,  sgr  de  la  Mangotiere, 
et  de  Nicole  Régoauld  ;  puis,  le  6  janv.  l(Hi  (Aman  leau 
et  Pinet,  not.  à  Niort),  Susanue  do  Fat,  fille  de  René, 
Ee.,  sgr  de  Boisroulet,  et  de  Susauue  de  Malorlie.  Elle 
se  remaria  le  20  août  1651  à  Jacques  de  Mauvise.  Ec, 
sgr  des  Richardières(V.  du  Fay  de  la  Taillée  Du  2"  lit 
vinrent:  1°  Jacques,  qui  suit:  2°  MÉRT,  qui  servit 
dans  la  marine, 

9,  —  Fleury  Jean  de).  Cliev.,  sgr  de  la  Raffi- 
nière, des  Minières,  Fontenilles.est  qualifié  dans  divers 
actes  authentiques  «  haut  et  puissant  sgr  »,  et  dans  un 
acte  du  11  fév.  1111.  des  registres  de  Genouillé,  «  comte 
delà  Raflîaière  ».  Il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par 
M.  Barentiu  le  3  sept.  1661.  En  1668-1671,  il  eut,  a 
cause  de  sa  femme,  un  procès  avec  les  religieuses  de 
la  Trinité  de  Poitiers,  au  sujet  d'arrérages  de  rente. 
(Arch.  Vieil.  Trinité.  11  et  18.)  11  épousa  d'abord,  le 
18  juin  1664,  Madeleine  Régnier  de  la  Planche,  fille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Planche,  et  de  Catherine 
Collin  Arch.  Vien.  E"  251  bis),  puis  te  16  fév.  1683 
(mariage  protestant  Susanue  de  Goret,  fille  de  feu 
Maximilien,  Ec,  sgr  de  la  Martinerie  (Vieux-Ritflec 
Char.),  et  de  Elisabeth  Faure  ;  enfin  en  1696  Jeanne 
Béiwrd,  fil  le  de  Jean,  procureur  a  Jarnac  II  mourut 
peu  de  temps  après  et  fut  inhumé  dans  l'église  de 
Brux,  oii  l'on  voit  encore  son  tombeau.  Du  1°'  lit  il  eut  : 
1°  Olivier,  qui  suit  ;  2"  Elisabeth,  mariée  le  19  fév. 
16SS  à  Charles  de  Bcssac,  Ec,  sgr  de  la  Feuillcterie. 
cl  décédée  le  11  fév.  1710  ;  3°  Sdsannb,  mariée  a 
Pierre  Garnier,  Ec.  sgr  de  Morice,  el  décédée  à  Mau- 
prévoir,  le  23  uov.  1121,  a  60  ans:  4*  MmELEME, 
épouse  de  Pierre  Pandin,  Cliev..  sgr   des  Jarriges,  puis 


Il  II  II  Y  («le) 


■145 


d'Antoine  de  Cboisy,  Ec,  sgr  du  Marraux?  qui  fut 
inhumée  dans  l'église  du  Vigean,  le  12  sept.  1108  ;  ot 
du  2*  lit  :  il»  Joac.imm,  qui  a  forme  la  branche  de  Beau- 
regard,  5  II  ;  6°  PIERRE,  auteur  ilo  la  branche  de  I.hoii- 

mède,  g  IV. 

10.  —  Fleury  (Olivier  de),  Ec,  sgr  de  la  Raf- 
finière ci  des    Minières,    baptisé  le  19  avril  1616  au 

temple  de  Couhé  Arch.  Vieil.  E"  251  bis  ,  époùsale 
31  oct.  1696,  à  Blanzais  (Vien.  ,  Jacquette-Françoise 
Cacault,  fille  do  Jacques,  sgr  de  la  Garde,  conseiller 
du  Roi  au  siège  de  Civray.  et  <le  Françoise  Texereau, 
cl  décéda  jeune,  le  11  déc.  1101,  laissant  plusieurs 
enfants,  a  qui  ou  nomma  un  curateur  le  22  déc.  1104 
(gref.  Civray)  :  1°  Madeleine-Françoise,  âgée  do 
1  aus  en  1104  ;  2'  MaRIE-Annb,  née  le  11  oct.  1698, 
âgée  de  6  aus  en  11C4,  fut  maintenue  noble  en  1115. 
Elle  épousa  le  24  avril  1124  René-Charles  de  Brouillac, 
Ec.sgr  de  la  Motte-Comtais  ;  3°  Olivier-Jean-Baptiste, 
de  5  ans  en  1104,  décédé  jeune  ;  4*  Marguerite- 
Julie,  née  le  31  mars  1101,  baptisée  le  4  avril,  âgée  de 
4  ans,  en  1104,  épousa  Louis  Augron,  Ec.  sgr  du 
Temple,  qui,  le  23  avril  1130,  rendait  hommage  pour 
elle  au  sgr  de  S"-Solitie  :  5"  Jean-Louis,  qui  suit  ; 
6°  Marib-Moniqur,  baptisée  a  Civray  le  3  mai  1704. 

il.  —  Fleury  (Jean-Louis  de),  Chcv.,  sgr  de  la 
Raffinière  et  des  Minières,  né  le  23  sept.  1102,  était 
âgé  de  2  ans  lorsqu'il  fut  mis  eu  tutelle  le  22  déc.  1104. 
il  fut  maintenu  noble  en  1715,  vendit  le  Breuillae  de 
Caunay  le  25  oct.  1749  (Arch.  Vien.  C.  413:,  et  fut 
inhumé  dans  l'église  de  Brux  le  8  déc  1752.  Il  épousa 
à  Taizé-Aizie  Char.  ,  le  2S  fév.  1129,  Madeleine  Jour- 
dain de  Boistillb,  tille  de  René.  Ec  .  sgr  de  Boistillé, 
et  de  Marie  Jacquette  Bricault,  dont  :  1"  Gabriel- 
Philippe,  qui  suit  ;  2°  Marie-Madeleine,  baptisée  à 
R  u\  ainsi  que  les  suivants)  le  7  janv.  1737  ;  3°  Made- 
leine-Julie (célèbre  par  sa  beauté  ,  mariée  d'abord,  le 
19  juil.  1151,  à  Charles-César  Desniier,  Cliev.,  Mis  de 
Chenon;  puis,  le  24  oct.  1163,  a  François  C,e  de  Saluées, 
Cliev.,  sgr  d'Aisecq  ;  4*  Charles,  inhumé  le  4  oct.  1738  ; 
5"  Joseph-Louis,  baptisé  le  18  oct.  1139,  inhumé  le 
10  avril  1142;  6°  Louis-César,  ondoyé  le  11  fév.  1141 
et  baptisé  le  25  juin  suivant  ;  1°  Charles-Louis,  né  le 
21  fév.  1142,  inhumé  le  28  avril  1143  ;  S»  Madeleine- 
Marguerite,  baptisée  le  25  mars  1143  :  9°  Marie-Made- 
leine, baptisée  le  Ie'  août  1145  et  inhumée  le  22 janv. 
1146  ;  10°  Anne-Charlotte,  baptisée  le  6  nov.  1141 
et  inhumée  le  12  oct.  1149. 

12.  —  Fleury  (Gabriel-Philippe  dei,  Chev.,  sgr 
de  la  Raffinière. des  Minières,  etc.,  assista  le  8  déc  1152 
à  l'inhumation  de  son  père  dans  l'église  de  Brux.  En 
1111,  il  était  en  procès  devant  le  juge  sénéchal  de 
Coubé-Vérac.  Il  vendit  la  Raffinière.  après  en  avoir 
reconstruit  le  château  à  la  place  du  donjon,  et  ses 
biens  furent  saisis  en  17S4  à  la  requête  de  César 
d'Hémery,  Chev.,  sgr  de  la  Martinière.  (Arch.  Vien. 
E"  591 .)  Il  n'eut  pas  de  postérité. 


II. 


Branche  de  Be.IiUIU!i;aki>. 


10. —  Fleury  (Joachim  de),  Ec,  sgr  de  Blanzae, 

fils  puîné  de  Jean,  et  de  Susanue  de  Goret  \9°  deg., 
§  [«  .  naquit  an  château  de  la  Raffinière  en  1 G  s!  5 .  Il 
soutint  avec  «on  frère  Pierre,  sgr  de  Lboumède,  contre 
les  enfants  de  Marguerite  Régnier  de  la  Planche 
lrt'  femme  de  leur  père,  au  sii|ei  de  la  dot  de  Susanno 
de  Goret,  leur  mère,  un  procès  qui  fut  définitivement 
an  Parlement  de  Pans,  le  5  août  1779.11  mourut 
k  Blanzae,  et  fut  inhumé  dans  l'église  il'Asnois  le 
10  nov.  1146.   11  épousa  à  Genouillé,  le  21  fév.   1727, 


446 


FLECRY    (de) 


FLEIRT  (de) 


Jeanne-Bénigne  Chitton,  fille  de  feu  Louis,  Ec,  sgr  de 
Chilloc,  et  de  Susanne  Chitton,  et  eut  pour  enfants  : 
1°  Louise -Madeleine,  baptisée  à  Asnois  (ainsi  que  les 
suivants)  le  23  nov.  1727,  maiiée  le  21  fév.  1760  a 
le  Chergé,  Ec.,  sgr  de  Marbœuf  ;  2°  Louis, 
baptisé  le  15  juin  1729  et  inhumé  le  17  du  même  mois  ; 
3°  Jean,  baptisé  le  26  juil.  1730,  inhumé  le  5  mai  1750; 
4»  Louis,  baptisé  le  16  juil.  1733,  inhumé  le  7  mai  1750; 
5"  Louis-Joachim,  baptisé  le  11  juil.  1734  ;  6°  Louis- 
Chaiiles,  qui  suit  ;  7°  Marie-Modeste-Julie,  baptisée 
le  9janv.  1738,  inhumée  le  15  oct.  1739  ;  8°  Maiue- 
Henriette,  baptisée  à  Blanzacle  6 janv. 1740,  inhumée 
dans  l'église  d'Asnois  le  29  janv.  1759  ;  9°  Charles- 
Auguste,  baptisé  le  23  juil.  1742  ;  10*  Marie-Jeanne, 
baptisée  le  24  juil.  1745,  inhumée  le  21  sept.  1746; 
11°  Françoise-Louise,  mentionnée  dans  des  lettres  de 
bénéfi  e  d'âge  du  28  août  1749.  (Gref.  Civray.) 

11.  -  Fleury  (Louis-Charles  de),  Chev.,  sgr  de 
Blanzac,  Beauregard,  né  k  Asnois  le  4  nov.  1735,  y  fut 
inhumé  le  9  août  1791.  11  comparut  en  1789  à  la 
réunion  de  la  noblesse  du  Poitou.  11  épousa  le  26  jaov. 
1761,  dans  la  chapelle  du  château  de  Beauvais  (Châtain. 
Vien.),  Marie-Charlotte  {aliàs  Marie-Anne)  de  Mont- 
FHEBœuF,  fi  Ile  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  Beauregard,  et 
de  Marie-Charlotte  Pascault  du  Buissonnet.  Outre 
plusieurs  enfants  morts  en  bas  âge,  il  eut  de  ce  mariage: 
1°  Marie-Louise-Henriettë,  née  le  12  juin  1764  et 
mariée  le  22  nov.  1785  k  François  lgonin,  Ec,  sgr  du 
Mazet;  2°  Louis-Piehre-Gilrert,  qui  suit  ;  3"  Jean- 
Baptiste,  dit  le  Chevalier  de  Fleury,  Chev.  de  S'-Louis 
et  du  Lys,  commandeur  du  Phénix  d'Hohenlohe,  né  le 
19  oct.  1770,  émigra  en  1791,  fit  les  campagnes  de 
1792,  1793  et  1794  dans  la  compagnie  de  la  Châtre,  et 
servit  ensuite  dans  la  légion  de  Damas.  Il  fut  blessé 
cinq  fois  au  siège  de  Nimègue,  rejoignit  l'armée  de 
Condéet  fit  toutes  les  campagnes  de  1795  a  1801.  Etant 
rentré  en  France,  il  servit  dans  l'armée  comme  capitaine 
et  comme  commandant  à  Oléron  jusqu'en  1830.  Il  est 
décédé  k  Poitiers,  âgé  de  90  ans.  Marié  le  4  janv.  1804 
k  Marie-Léncadie  de  Razav,  fille  de  Jean,  et  de  Marie- 
Rose  Savatle  de  Gcnouillé,  il  en  eut  plusieurs  fils  et  une 
fille  décèdes  sain  postérité,  entre  autres  :  a.  Gustave, 
qui  épousa  le  20  nov.  1838,  k  Avanton,  Félicie  Boisseau, 
fille  de  Pierre,  et  de  Jeanne-Félicie  Robert,  dont  Marie- 
Bose-Félicie,  née  k  Avanton  le  23  juin  1839,  et  inhumée 
le  27  sept,  de  la  même  année  ;  b.  Clément,  qui  servit 
dans  l'armée  de  Don  Carlos  en  Espagne  et  périt  fusillé 
par  les  christinos,  après  avoir  refusé  courageusement  de 
crier  «  vive  la  reine  »  usurpatrice  ; 

i"  Marie-Rosalie,  née  le  22  déc.  1776,  mariée  le 
7  août  1805  k  André-Victor  de  Champevillc,  brigadier 
aux  gardes  du  corps  ;  5"  Mahie-Anne,  sans   alliance. 

12.  —  Fleury  (Louis  Pierre-Gilbert  C"  de),  Chev., 
sgr  de  Beauregard,  né  an  château  de  Beauregard  le 
l'r  août  1769.  comparut  en  I7S9  k  la  réunion  de  la 
noblesse  du  Poitou.  Ayant  émigré  en  1792,  il  fit  toutes 
les  campagnes  de  l'armée  de  Condé  et  se  signala  par  sa 
bravoure  k  Ober-Kamlacb,  où  il  fut  grièvement  blessé, 
puis  rentra  en  France,  où  il  fut  nommé  capitaine  et 
Chev.  de  S'-Louis  en  1814.  Il  mourut  le  3  déc.  1828. 
Il  avait  épousé  aux  Jaudonnières  (Vieux-Cérier,  Char.), 
le  3  nov.  1790,  Louise-Dorothée  d'Angf.ly  de  Roche- 
nRUNE,  fille  de  François,  et  de  Marie-Denise  de  Chergé 

-le  Villognon,  d il   eul    :    1°  Louis-François-Ferdi- 

d,  qui  suit  ;  2"  Jban-Baptiste-Edouard,  rap- 
porté au  §  III  ;  3°  Philippe-IsaAc-Aruand,  ('."'  (le 
Fleury,  né  au  château  de  lieaurcgai "il,  le  16  juin  1808, 
servit  dans  la  garde  royalejiisqu'en  1830.  Retiré  ensuite 
au  Vieux-Ruffec,   il    fut    maire    de    cette   commune  et 


s'occupa  toujours  d'assurer  par  ses  conseils  et  par  ses 
soins  le  bien-être  et  la  prospérité  de  ses  voisius  et 
administrés.  Il  est  décédé  au  Vieux-Ruffec  le  24  déc. 
1867.  Marié  au  Vieux-Ruflec,le  26  juin  1837,  k  Louise- 
Thérèse-Pauline  Fououet  du  Bois,  fille  de  Just  et  de 
Marie  Brumauld  des  Houillères,  il  en  a  eu  :  a.  Paul- 
Pierre-Fouquet-Armand,  C1'-  de  Fleury,  né  au  Vieux- 
Ruffec  le  15  mars  1839,  ancien  élève  de  l'Ecole  des 
chartes,  lauréat  de  l'Institut  (1878,  Acad.  des  ins- 
cript.), a  été  successivement  archiviste  de  la  Haute- 
Marne,  de  Loir-et-Cher  et  delà  Charente.  Membre  de 
plusieurs  sociétés  savantes  et  longtemps  président  de 
la  Société  archéologique  de  la  Charente,  il  a  publié 
divers  ouvrages  historiques  justement  estimés.  Marié  à 
l'Isle-Jourdain  (Vien.),  le  29  juin  1881,  à  Marie-Bertbe 
Guiot  delà  Rochère,  fille  de  Louis,  vice-président  du 
Conseil  général  de  la  Vienne,  et  de  Eugénie  de  Tisseuil 
du  Cérier,  il  n'a  pas  eu  d'enfants  ;  b.  Marie-Rosalie, 
née  k  la  Simonie  le  26  mars  1838,  et  décédée  k  Itlois 
le  27  déc.  1S73. 

13.  —  Fleury  (Louis-François-Ferdinand  C1"-'  de), 
né  au  château  de  Beauregard  le  3  mai  1803,  épousa  a  la 
Rochefoucauld,  le  21  janv.  1830,  Marie-Adèle  de 
Livron,  fille  de  Jean-Jacques-Abraham,  M'"  de  Livron, 
et  de  Jeanne-Henriette-Joséphine  du  Lau.  H  est  décédé 
â  Ilézicrs  le  13  nov.  1863,  laissant  :  1°  Jean-Louis- 
Anrmn,  qui  suit  ;  2°  Marie-Joséphine-Anne,  née  k 
Beauregard  le  14  mai  1838,  mariée  k  Poitiers,  le 
11  nov!  1S57,  k  Frédéric  de  Menou. 

14.  —  Fleury  (Jean-Louis-Arthur  C1' de),  docteur 
eu  médecine, né  au  château  de  Beauregard  le  29  déc.  1830, 
est  décédé  a  Angoulême  le  31  août  1892.  Il  avait 
épousé  k  Voulgé/.ac,  le  17  mai  l'viS.  Marie-Thérèse 
Desmazrauo,  fille  de  Marcellin-Joachim,  ancien  magis- 
trat, et  de  Marie  Mesneau  de  Saint-Paul,  dont  il  a  eu  : 
1*  Jeanne-Thérèse-Marie-Antoinette.  née  le  23  mars 
1859,  mariée  à  Angoulême,  le  24  mai  1880,  k  Jean- 
Henri-Paul-Léon  Fontcneau  ;  2°  Marie-Julie-Anne- 
Marguerite,  née  le  12  fév.  1860,  mariée  à  Angoulême, 
le  10  août  1881,  il  Charles-Marie-Georges  C1'  de  Folin  ; 
3°  Marie-Julie-Locise-Madeleine-Antoinette,  née 
le  11  janv.  1862,  mariée  k  Angoulême,  le  l°rdéc.  1885, 
a  François-Henri-Gaston  Vieilli  de  Boisjolin  ;  4»  Phi- 
lippe-Alkred-Fernand,  né  le  6  fév-  1867. 

g  III. —  Branche  cadette  de  Beal'REG,\i»d. 

13.  —  Fleury  (Jeau-Baptiste-Edouard  C"  de), 
fils  puîné  de  Louis-Pierre-Gilbert,  et  de  Louise-Dorothée 


d'Angély  de  Roehebrune  (12e    deg 


Il  ,    naquit    au 


•bateau  de  Beauregard  le  28  nov.  1805.  D  entra  dans 
l'Université  et  fut  d'abord  recteur  k  Niort,  puis,  lors 
de  la  suppression  des  recteurs  départementaux,  en  1849, 
inspecteur  d'académie  k  Mont-de-Marsan,  où  il  resta 
presde  18  ans,  puis  a  Besançon. Poète  élégant, travailleur 
infatigable,  membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
l'Ouest,  etc.,  il  écrivit  plusieurs  ouvrages  de  mérite, 
entre  autres  :  Les  Emigrés,  la  Vie  de  <SlL'  liadegonde, 
etc.  C'était  un  savant  distingué  et  un  penseur  profond, 
et  pendant  longtemps  il  entretint  une  correspondance 
suivie  avec  Montalembert,  Louis  Veuillot  et  plusieurs 
autres  grands  écrivains.  Il  collabora  aussi  au  journal 
YUiïvers.  11  est  décédé  au  Vieux-Cérier,  le  5  nov.  1895. 
et  sa  mémoire  est  restée  en  vénération  pour  tous  ceui 
qui  l'ont  connu.  Marié  le  16  oct.  1827  â  Blanche  Cathe- 
rine Covteux  du  Portal,  fille  de  Pierre,  et  de  Blanche 
Brumauld  de  Villeneuve,  il  en  a  eu  :  1»  Louis-Eugène, 
C"  de  Fleury,  né  k  Ruffec  le  3  sept.  1828,  établi  en 
Pologne,  s'est  occupé  d'études  historiques  et  archéolo- 
giques. Il  est  membre  de  plusieurs  sociétés   savantes  et 


KLEURV    (de) 


a  publié  divers  Mémoires  d'histoire  et  d'archéologie, 
justement  appréciés.  (V.  Revue  Poitevine,  Revue  du 
Bas-Poitou,  etc.)  Il  a  été  nomme!  Chevalier  de  S'-Sta 
nislas  de  Russie,  au  congrès  do  Moscou,  en  1890.  Marie 
d'abord,  le  1er  oct.  1850,  a  Jcauno  Alo'isc  Potock.v,  lillo 
de  Aloïs  ©•  Potocki,  et  de  Antoinette  de  Maron  de 
Cnzé-Lusignan  ;  puis  lo  14  août  1 870,  à  Edwige 
Honioszko,  fille  de  Constantin,  et  do  Isabelle  Otto,  il 
n'a  pas  eu  d'enfants  :  2*  Pierre-Henri-Armand,  qui 
suit  ;  o"  Blanche-Marie,  uécàRuffec  le  n  sept.  1833, 
a  épousé  le  28  juil.  1862  Alexandre  Vieuot,  V'0  de 
Vaublanc. 

14.  —  Fleury  (Pierre- Henri-Armand  de),  né  à 
BufTec  le  22  avril  1S30,  docteur-médecin,  a  été  profes- 
seur à  l'école  de  médecine  et  médecin  des  hôpitaux  de 
Bordeaux.  Il  a  écrit  plusieurs  ouvrages  de  médecine 
fort  estimés.  Marié  le  29  oet.  1859,  à  Bordeaux,  avec 
Alix-Marie-Thérèse  Charpentier,  fille  de  Paul,  et 
d'Eugénie  Dubois,  il  en  a  eu  :  1°  Jean-BaptistbPaul- 
Louis-Edouard-Macrice,  qui  suit  ;  2°  Blanche  Eugé- 
nie-Edwige-Jeanne,  née  le  1er  janv.  1865,  mariée  & 
Bordeaux,  le  15  oct.  1889,  à  Alfred  B°"  de  Sl-Angel  ; 
3»  Paol-Edooard-Edgène-Gabuiel,  né  le  Ie'  fév.  1868. 

15.  —  Fleury  (Jean-Baptiste-Paul-Louis-Edouard- 
Mauriee  de),  né  à  Bordeaux  le  20  oct.  1860,  docteur  en 
médecine,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  ancien  interne 
des  hôpitaux  de  Paris,  etc.,  a  écrit  plusieurs  ouvrages 
remarquables  de  philosophie  médicale  et  d'hygiène 
morale,  entre  autres  :  Introduc'.ion  à  la  médecine 
de  l'esprit;  Les  grands  symptômes  neurasthéniques  ; 
Le  corpt  et  l'âme  de  l'enfant  ;  L'âme  du  criminel, 
couronné  par  l'Académie,  etc.  Marié  a  Bordeaux,  le 
10  mars  1888,  à  Marie-Louise-Joséphine-Andrée  Ton- 
neins,  fille  de  Bernard-Charles-Hippolyte,  el  de  Eugénie 
de  Tournier,  il  en  a  eu  Jean. 


»A» 


FLEIIIIY  (de) 


•147 


8  IV. 


Branche    i<k    I.iioi  un» 


10.  —  Fleury  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Fontenille, 
Lhoumède  (Alloue,  Char.),  fils  puîné  de  Jean,  et  de 
Susanne  de  Goret  ^9"  deg.,  §  I),  fut  baptisé  a  Brux,  le 
3  sept.  1G87.  Il  servit  en  1712  à  l'armée  de  Flandres, 
dans  le  rég1  d'Esclainvillicis-Cavalerie.  Marié  le  27 
fév.  1713  a  Marguerite  Jourdain,  fille  de  Louis,  Ec, 
sgr  de  Lhoumède,  et  de  Marie  Barbier,  il  en  eut  au 
moins  :  1°  Antoine,  né  le  14  juin  1714  à  Alloue  ;  2*  Jean, 
qui  suit  ;  3°  Marie- Anne,  née  le  21  fév.  1718;  4°  Marie- 
Renée,  née  le  20  avril  1721  ;  5°  Jean,  né  le  7  avril 
1724;  6°  Pierre,  né  le  4  nov.  1725;  V  Louise,  qui 
vivait  encore  en  1780.  Ses  biens  et  ceux  de  son  frère 
étaient  alors  saisis.  (Arch.  Vien.  E2  236.)  D'après  une 
note, une  des  filles  épousa  N...  de  Chamborant, Ec,  sgr 
de  Chambon  ?  Chev.  de  S'-Louis,  retiré  du  servire  en 
1748. 

il.  —  Fleury  (Jean  de  ,  Ec,  sgr  de  Lhoumède, 
servit  dans  les  gendarmes  de  la  Reine,  et  fut  lieute- 
nant de  cavalerie.  Il  épousa  le  18 janv.  1755  Françoise- 
Madeleine  de  Chergé  de  Vili.ognon,  fille  de  Philippe, 
Ec,  sgr  de  Villognon,  et  de  Marie  Renaud,  et  en  eut 
au  moins  :  1°  Henri-Philippe,  qui  suit  ;  2°  Henri- 
Philippe-Pierre,  baptisé  le  19  juin  1757;  3°  Jean, 
baplisé  a  S'-Coulant  le  1er  juin  ITliS  ;  4°  Marie,  qui 
épousa  a  S'  Coulant,  le  20  janv.  1783,  Pierre  Brilhac  ; 
5°  Louis-Auguste,  vivant  en  nx:>. 

12.  —  Fleury  (Henri-Philippe  de),  Ec,  sgr  de 
Lhoumède.  Chev.  de  S'-Lazare,  baptise  le  :;  janv,  1756, 
fut  reçu  à  l'école  militaire  le  15  juil.  1768,  devint 
capitaine  en  1783,  ot  fut  commandant  de  place  a  Cam- 
brai eu  l'an  VI.  Il  est  mort  à  Poitiers  le  18  mars  IWS. 


Il  avait  épousé  le  30  mai  1808  Susanne-Thérèse  Henry, 
811e  de  François,  ot  de  Jeanne  Dromains,  dont  il  a  eu 
François-Alexandre-Auguste,  né  le  10  juil.  1809,  et 
décédé  le  15  nov.  1827. 

|    V.   —  Branche  du  ItoiM-DE-LlicilÊ   ex 
DU    VEUT. 

4.  —  Fleury  (Philippe),  Kc.sgr  du  Bois-de-Luché, 

fils  puîné  do  Jean,  et  de  Jacquette  Lauvergnat  (3°  deg., 
S  lct),  partagea  avec  sou  frère  aîné  le  25  août  1556, 
et  eut  ainsi  le  Bois-de-Luché.  Il  épousa  d'abord,  le 
2  sept.  1526,  Charlotte  du  Bkeuil,  fille  de  François, 
Ec,  sgr  de  Traversay,  et  de  Jeanne  de  Permet;  puis, 
en  1540,  Guyonne  Chevallier,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr 
de  la  Coindardière,  et  de  Perrette  des  Francs.  Il  eut  au 
moins  du  second  lit:  1°  Artus,  qui  suit;  2*  Marie, 
mariée  le  14  (nlids  le  19)  août  1568  à  Guy  de  Rechigne- 
voisin,  Ec,  sgr  de  la  Queuille.  Le  17  sept.  1579,  elle 
renonçait  a  la  succession  de  ses  père  et  mère  en  faveur 
de  son  frère  aîné;  3°  Méry,  éc  Tous  les  trois  héri- 
tiers de  Jacques  Chevallier,  Ec,  sgr  de  la  Coindardière, 
frère  de  Guyonne,  leur  mftre,  transigèrent  à  ce  sujet  le 
9  déc.  1573.  (D'Hozier,  IV,  p.  437.) 

5.  —  Fleury  (Artus  de),  Ec,  sgr  du  Bois-de-Luché 
et  de  Sazay,  servit  comme  homme  d'armes  des  ordon- 
nances du  Roi  et  reçut,  le  9  juin  15S1,  un  certificat  de 
François  de  Rarbezières,  sgr  de  Chémeraut,  capitaine  de 
50  hommos  d'armes,  attestant  les  services  qu'il  avait 
rendus  dans  sa  compagnie.  Il  fit  aveu  à  Hérisson,  le 
15  oct.  1591,  pour  les  Roches  de  Sazay  (Rrie.  D.-S.) 
(Fiefs  de  Thouars),et  fut  reconnu  noble  par  les  commis- 
saires du  Roi  en  Poitou,  le  20  nov.  1598,  sur  le  vu  de  ses 
litres  remontant  a  1458.  Marié  le  30  avril  1575  aAdrienne 
Gazeau,  Ce  du  Vert,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  des  Fon- 
taines et  du  Vert,  et  de  Renée  de  Saligny,  il  en  eut 
au  moins:  i*  Jacques,  Ec,  sgr  du  Rois-de-Luché,  marié 
vers  1620,  à  Catherine  Aymar  (remariée  en  1626  à  Jac- 
ques du  Chilleau),  fille  de  Geoffroy,  Ec,  sgr  de  Velours, 
et  de  Françoise  Gendrot,  dont    il  n'eut  pas    d'eufauts. 

Le  9  mars  1667,  elle  augmenta  les  revenus  de  la 
chapelle  du  Chilleau  (l'ondée  par  Gauvin  du  Chilleau  en 
1472),  en  vue  de  son  salut,  de  celui  de  ses  deux  maris, 
de  sa  mère  Françoise  Gendrot  et  de  feu  Louise  du 
Chilleau,  sa  fille,  par  acte  passé  devant  Pierre  Garnier, 
not.  apostolique  à  Poiliers.  (Arch.  Vien.    E-  57.) 

2°  René,  qui  suit;  3°  Françoise,  qui  épousa  Vincent 
de  Cordon,  Ec,  sgr  de  la  Relotière  ;  4°  Antoinette, 
mariée  le  4  août  1616  à  Isaac  du  Château,  Ec,  sgr  de 
Montsérant.  (Bul.  Arch.  Saintonge,  1898.) 

6.  —  Fleury  (Bené  de),  Chev.,  sgr  du  Bois-de- 
Luché,  du  Vert  (jadis  Auvert)  et  des  Fontaines  en  S'-Sc- 
verin,  partagea  avec  Françoise  et  Antoinette,  ses  sœurs, 
le  19  nov.  1620.  Le  10  mars  1615,  il  fit  aveu  et  paya 
26  livres  de  devoir  pour  l'avènement  du  roi  Louis  XIV, 
à  cause  d'un  fief  et  droit  d'usage  dans  la  forêt  de  Chizé. 
Marié  le  11  sept.  1623  à  Félice  Bardonnin,  fille  de  Fran- 
çois, Ec,  sgr  de  Bois-Buchet,et  de  Cahrielle  Brouart,  il 
eut  au  moins  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Gabriel,  auteur 
de  la  branche  de  Villcnouvelle,  S,  VI  ;  3'  Marie,  quiépousa 
ii  Civray,  le  20  juil.  1664,  Philippe  Frotier,  Chev., sgr 
de  l'Escorcière  ;  4°  Garrieli.e,  religieuse  au  prieuré  de 
Bonneuil  ;  5°  Louise,  religieuse  à  S'-Jcan-d'Angély. 

7.  —  Fleury  (François  de),  Chev.,  sgr  châtelain 

haut  justicier  du  Vert,  des  Fontaines  et  îles  Cotes,  fut 
lieutenant  de  la  noblesse  du  paysd'Aunis  el  de  l'Ile  de 

Ré,  sous  le  commande ni  du  duc  de  Gadagne,  en  1614. 

Le  25  fév.  1675,  à  la  suite  de  divers  procès,  il  exigea 
de  François  Fleury,  Ec,  sgr  de   Villeneuve  (V.  article 


448 


FLEURÏ     (de 


Fleury  de  Villeneuve,  et.  Bihl.  nat.  Pièces  orig.  193, 
Bardonnin,  n»  24),  une  déclaration  portant  que  oc 
dernier  était  d'une  autre  famille  que  les  sgrs  de  la 
Raffinière,  «  et  portant  armes  différentes  »,  ledit  sgr 
de  Villeneuve  descendant  de  Charles  Fleury,  sr  des 
Brandes,  et  de  Gabrielle  Meusnier,  et  non  pas  de 
Charles  de  Fleury,  Ec  ,  sgr  de  la  Brande,  marié  à 
Louise  Linger,  lequel  n'avait  laissé  qu'une  fille  unique 
du  nom  de  Judith.  François  rendit  hommage  le  6  avril 
1656  au  sgr  de  Surgères  et  fut  maintenu  noble  par 
M.  Barentin  le  1er  sept.  1661.  Il  épousa  le  26  avril 
1662  Gabrielle  Maron,  fille  de  Jacques,  Ec.,  sgr  de  la 
Bonardelière,  et  de  Elisabeth  Imbert,  et  eut  au  moins  : 
1°  Eustache,  qui  suit  ;  2°  Elisabeth,  mariée  le  lundi 
gras  1689  à  Gabriel  des  Gittons,  Chev.,  sgr  de  Cerzé,  et 
décédée  au  Vert  le  14  juil.  1697  ;  3"  une  fille  inhumée 
k  l'âge  de  2  ans  dans  l'église  de  Civray,  devant  l'esca- 
lier de  la  chaire,  en  1612;  4"  Marie-Thérèse,  qui  fut 
marraine  à  Mairé-Lévescault,  le  7  déc.  1689,  d'une  fille 
de  sa  sœur  Elisabeth.  Elle  épousa  le  21  nov.  1695  Char- 
les de  la  Lande,  Chev.,  sgr  de  S'-Vincent,  lieutenant 
de  vaisseau. 

8.  —  Fleury  (Eustache  de),Ec.,  sgr  châtelain  du 
Vert,  né  le  13  nov.  1672,  fut  reçu  page  de  la  grande 
écurie  le  2  mars  1690.  11  fut  maintenu  noble  à  la 
Rochelle  le  26  juil.  1699,  avec  sa  mère.  Ayant  vendu 
la  terre  et  le  château  du  Vert  a  M.  Galard  de  Chauvin, 
il  se  retira  a  Bordeaux,  et  paraît  être  décédé  sans  pos- 
térité. 

§VI.  —Branche  de  VlLtE  RIOUVELLB. 

7.  —  Fleury  (Gabriel  de),  Ec.,  sgr  de  Villedc- 
seaux  (Vert,  D.-S.),  Ville-Nouvelle  (Char.-lnf.),  fils 
puîné  de  René,  et  de  Félice  Bardonnin  (6e  deg.,  S  V), 
fut  maintenu  noble  par  Barentin  en  1667.  11  paraît 
s'être  marié  au  moins  2  fois  :  d'abord,  le  12  mai  1659, 
a  Marie  de  Massouone,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Loi- 
sellière  ?  et  de  Jeanne  Thibault  ;  puis  à  Marie  Teille, 
veuve  de  Pierre  Tiraqueau,  Ec.,  sgr  de  la  Vallée,  avec 
laquelle  il  passa  un  acte  le  1e'  fev.  16S6.  Elle  était 
l'une  des  Dames  de  la  Miséricorde  de  Niort,  vers  1700. 
(Arch.  D.-S.  E.  1134.)  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  : 
1°  Gabriel,  qui  suit  (certaines  notes  semblent  le  dire 
fils  de  Marie  Teille,  mais  cela  paraît  venir  d'une  con- 
fusion) ;  2»  Louise,  mariée  le  30  mai  1689  à  Louis 
l.ebel,  Ec,  sgr  des  Fosses;  3°  Jeanne,  mariée  en  1692 
à  Pierre  Bernard,  Ec,  sgr  du  Sérier;  puis  en  2«  noces, 
à  René  Guy,  Ec. 

8.  —  Fleury  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  Ville-Nou- 
velle, servit  au  ban  du  Poitou  en  1689,  et  fut  inscrit 
d'office  a  l'Armoriai  de  Niort  en  1700,  avec  un  blason 
de  fantaisie.  11  fut  maintenu  noble  en  Poitou,  le  19  mai 
1699,  et  le  2  mars  1715.  D'après  uue  note  qui  paraît 
être  erronée,  il  se  serait  marié  3  fois.  En  tout  cas,  il 
épousa  le  27  avril  1689  Marie  de  Beauchamps,  fille  de 
Charles,  Ec,  sgr  de  Charbonnières,  et  de  Marie  Grous- 
sard,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Gabriel,  qui  suit  ; 
2°  d'après  une  note  douteuse,  Hélène,  mariée  en  1755? 
à  Gaspard  de  la  Perrière,  Ec,  sgr  de  la  Tasnière. 

9.  —  Fleury  (Gabriel  de),  Ec,  sgr  de  Ville-Nou- 
velle, se  maria  d'abord,  vers  1715,  à  Marie  Gampet,  fille 
de  Eléonor,  Ec,  sgr  d'Estray,  et  de  Anne  Mon',  qui 
testa  le  24  avril  1720;  puis  k  Marie  de  la  Porte,  qui 
fut  inhumée  le  18  sept.  1760.  (Elle  était  probablement 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Fenêtre,  et  de  Louise  de 
Massougne.)  Du  1er  lit  il  eut  :  1°  Marie-Charlotte, 
dout  nous  ignorons  la  destinée  ;  et  du  second  :  2*  Ga- 
briel, qui  suit. 


FLEURY 


10.  —  Fleury  (Gabriel  de).  Ec,  sgr  de  Ville- 
Nouvelle,  était  en  1784?  époux  de  Marguerite  du  la 
Bonnetie.  Il  paraît  être  décédé  sans  postérité. 

FLEURY  (de  la  Caillère).  —  Famille  ori- 
ginaire de  Fontenay-le-Comte,  où  elle  a  occupé  les  pre- 
mières charges  de  la  magistrature.  Elle  est  aujourd'hui 
éteinte. 

Blason  :  d'azur  a   l'étoile  d'argent,  accompagnée  de 

3  croisettes  de  même,  2  et  1.  (Cachet, 
10  juil.  1738.  Arch.  Vien.  E2  181.  La 
Porte.)  La  Revue  du  Bas-Poitou  (t.  X) 
décrit  la  pierre  tombale  de  Rose  Fleury, 
épouse  de  David  Arnauld,  sr  de  la  Motte 
(3e  deg.,  §  Ie'),  trouvée  k  Mouillcron,  où 
le  blason  porte  «  3  croix  latines  ».  11  y  a 
une  famille  «  de  Fleury  »  en  Lorraine,  Champagne,  etc., 
qui  porte  d'azur  a  3  croix  d'or  tleuronnées,  à  pied  fiché, 
et  une  étoile  de  même  en  abîme.  (Dict.  de  la  Noblesse, 
d'Hozier,  reg.  V.) 

Fleury  (Philippe)  et  sa  soeur  Jeanne,  épouse  de 
Jean  Moriceau,  qui  étaient  enfants  d'une  Dlle  Imbert, 
étaient  héritiers  en  1678,  dans  l'estoc  maternel,  de  Jean 
Gaudin,  sgr  de  la  Sauzaye,  aussi  fils  d'une  Imbert, 
(Arch.  de  la  Pouzaire.) 

Fleury  (Jeanne)  épousa  Charles-Léon  Vexiau, 
assesseur  à  la  Châtaigneraye,  au  xvnc  siècle.  (Note 
F.  Failly.) 

§  Ier.  —  Branche  de  i.  a  C  viimui: 

1.  —  Fleury  (Paul),  sr  du  Nizeau,  laissa  de 
Claude  Besselut  '!  son  épouse  :  1°  Mathieu,  né  en  1625, 
qui  fut  chanoine  de  la  Rochelle  ;  2°  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Fleury  (Pierre),  sr  du  Nizeau,  de  la  Cail- 
lère (le  Gué-de-Veluire,  Vend.),  conseiller  du  Roi,  lieu- 
tenant général  des  traites  à  Fontenay-lo-Comte,  né  le 
20  mars  1629,  épousa  Louise  Vinet,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2" Marie-Anne,  mariée  le 
5  avril  1682  à  Jean  François,  s*  du  Temps,  conseiller 
du  Roi  en  l'élection  de  Fontenay-le-Comte  ;  3°  Mathieu, 
prêtre  desservant  le  prieuré  de  S'-Nicolas  de  Fontenay, 
décédé  le  20  oet.  1694.  (Note  B.  Fillon.) 

3.  —  Fleury  (Pierre),  s'  de  la  Caillère,  lieute- 
nant des  traites   foraines   à   Fontenay,    fut  baptisé    le 

4  janv.  1655.  11  épousa  Jeanne  Dousset,  fille  de  Jean, 
lieutenant  des  traites  foraines  à  Fontenay,  dont  il  eut  : 
lo  Jean,  qui  suit  ;  2°  Etienne,  Ec,  sgr  de Beauregard, 
élu  à  Fontenay,  obtint  le  4  nov.  1755  des  lettres  de  vé- 
térancede  secrétaire  du  Roi  au  conseil  d'Alsace,  puis  le 
31  déc  1168  des  lettres  d'honneur.  Marié  le  25  août 
1774  à  Marie-Rose-Charlotte  Maïnard  de  la  Forti- 
niére,  fille  de  Calixte,  Ec,  sgr  de  la  Fortinière,  et  de 
Marie  Gentet,  il  en  a  eu  :  a.  Louis,  mort  sans  alliance, 
et  qui  comparut  par  procureur  k  l'assemblée  de  la  no- 
blesse du  Poitou,  en  1789  ;  6.  Marie-Rose,  mariée  k 
Henri-Modeste  Briand  Le  Bœuf,  Ec,  sgr  de  S'-Mars; 
c.  N...,  déeédée  sans  alliance  k  l'Union  chrétienne  de 
Fontenay-le-Comte. 

3*  Jacques-Venant,  auteur  de  la  branche  des  Marais, 
§  IV;  4'  Pierre,  chef  de  la  brancha  du  Nizeau,  S  V; 
5°  Susanne,  mariée  le  5  sept.  1708  à  Maximiiien  Bou- 
tou,  Chev.,  sgr  de  la  Baugisière,  décéda  k  S'-Hilairc- 
dos-Loges  le  6  juin  1753,  et  fut  inhumée  dans  l'église; 
6°  Marie-Anne,  épouse  de  Etienne  Robert,  s'deChallay, 
conseiller  du  Roi  en  l'élection  de  Fontenay  ;  7°  Françoise, 
mariée  le  24  sept.  1726  k  Charles  Suyrot,  Chev.,  sgr 
du  Mazeau  ;  8«  Rose,  femme  de  David  Arnauld,  sgr  de 
la  Motte,  receveur  des  eaux  et  forêts  k  Fontenay. 


FL,F.ITitV 


1.  —  l'Ieury  .Jean),  sgr  de  la  C.aillère,  «le  la 
Vergue,  etc.,  conseiller  du  lioi  et  premier  assesseur 
civil  et  criminel  au  sitige  de  Fonti'iiay,  assiste  le  4  juil. 
1727  à  la  délibération  des  habitants  de  cette  ville,  pour 
demander  la  conversion  des  tailles  en  octroi.  Il  avait 
épouse1  le  19  juil.  1717  Jeanne  Tkxier,  tille  de  An- 
toine, sgr  du  Plessis,  et  de  Marie  Bcrthclot,  dont  il 
eut  au  moins  :  1"  Jean-François,  qui  suit;  2°  Ciiaiii.es- 
Mabie,  rapporté  au  g  11;  3°  Etienne  -Alkms,  quia 
formé1  branche,  §  III  ;  4"  Jeanne- Victoire,  morte  tille. 

.'i.  —  Fleury  (Jean-François),  Ec,  sgr  de  la 
Caillère,  gendarme  de  la  garde  du  Roi,  puis  avocat  a 
Fontenay,  vendit  des  rentes  provenant  de  la  succession 
de  sou  père  en  1775.  (Arch.  D.-S.  F.  737).  11 
décéda  le  24  janv.  1800.  Marié  a  l.uçon,  le  24  janv. 
1769,  a  Marguerite-Jeaunc-Modcste  Rourdeau,  tille  de 
Simon,  Ec,  sgr  de  Boislambert,  greffier  de  la  Chambre 
des  comptes  de  Bretagne,  et  do  Marie-Claire  Bourron, 
il  en  eut  :  1°  Marie-ModeSte-Bibiane,  née  le  28  avril 
1770  et  mariée  le  23  mars  1702  a  S...  Aroauld,  sgr  de 
la  Saillére,  qui  fut  tué  dans  les  guerres  de  la  Vendée. 
Elle-même  périt  a  Nantes,  dans  les  noyades  de  Carrier  ; 
2°  Simon-Ferdinand,  qui  suit  ;  3°  Gabriellr-Modestë- 
Louise,  née  le  14  janv.  177'J  ;  4°  Jean-Loois,  né  le 
22  fév.  1782  ;  5°  Jérôme-Casimir,  né  le  16  fév.  1786. 

6.  —  Fleury  de  la  Onillère  (Simon- 
Ferdinand),  né  le  6  avril  1775,  était  conseiller  général 
de  Fontenay-le-Comtc  en  1808,  lors  du  passage  en  celte 
ville  de  Napoléon  et  de  Joséphine.  Il  décéda  le  25  févr. 
1849.  Marié  le  13  pluviôse  an  III  (i«  fév.  1795 
Claire-Charlotte-Euphémie  Babon  de  Vernon,  fille 
d'Alexandre-François-Xavier,  Ec,  sgr  de  Vernon,  ancien 
maréchal  des  logis  chef  des  gendarmes  de  la  garde  du 
Roi,  et  de  Claire-Charlotte  Bourdeau  de  Boislambert, 
il  en  eut  :  1"  Claire-Euphémie,  née  le  2  juil.  1709, 
décédée  célibataire  le  24  sept.  1SI9;  2°  Alexis-Théo- 
dore, qui  suit;  3*  Adolphe-Zoé.  né  le  19  juil.  1802, 
s'engagea  dans  les  chasseurs,  lit  la  guerre  d'Espagne, 
revint  brigadier  et  mourut  sans  alliance,  à  Lyon,  le 
27  juin  1829;  4°  Alexandre-Gustave,  né  le  26  sept. 
1804,  garde  du  corps  du  Roi  sous  la  Restauration,  a 
épousé  en  lrM  noces,  le  11  mai  1X35,  Elisabeth -Angèle 
de  Robthays  df  Monthail.  fille  de  Victor,  M's  de  Mont- 
bail,  et  de  Félicité  de  Chateigner.  qui  mourut  le  9  août 
1852;  en  2es  noces,  le  5  juin  1871,  Hélène  de  Turpin 
de  Joché,  veuve  de  Eugène  de  la  Roehe-S'-André,  et 
fille  de  Charles,  Cte  de  Turpin  de  Jouhé,  et  de  Rose 
d'Abzae.  Il  est  mort  sans  postérité,  le  9  mars  1S84. 

7.  —  Fleury  de  la  Caillère  Alexis-Théo- 
dore), né  le  26  juin  1800,  a  épousé  le  6  mai  1835  Marie- 
Louise-Léouie  Babin  des  Bbetinières,  fille  de  Paul- 
Alexandre,  et  de  Marie-Antoinette  Guillet  du  Clouzy.  Il 
est  décédé  le  S  févr.  1853,  laissant  :  1"  Marie-Louise- 
Noémie,  née  le  26  mars  1837,  mariée  le  31  juil.  1860 
à  Ernest  Gaillard  de  la  Dionnerie,  magistrat,  et  décédée 
le  9  avril  1869  ;  2°  Charlotte-Mabie-Louise,  née  le 
7  juil.  1840,  qui  épousa  le  22  juil.  1862  Jean-Louis- 
Emile  Labeyrie,  avocat;  clic  est  décédée  le  7  mars  1871. 

§  II.  —  Bbanche  do  Plessis. 

5.  —  Fleury  (Charles-Marie),  s'  du  Plessis,  fils 
puîné  de  Jean,  et  de  Jeanne  Texier  (4*  deg.,  g  l'r  .  lit 
aveu  à  Chanionnay  en  1776,  pour  la  Jordreunière.  Il 
épousa  Louise-Charlotte  Gauly.  fille  de  Louis-Charles, 
sr  de  la  Jordrennière,  et  de  Gabrielle-Radegonde  Auger, 
dont  il  eut  au  moins  Ciimh.es.  qui  suit. 

6.  —  Fleury  (Charles  ,  s'  du  Plessis.  se  maria 
et  laissa  deux  entants.  L'uu  mourut  célibataire  et  l'autre 
sans  postérité. 

Diction.  Histub.  et  Généal.  des  Familles  do 


nj'iiiiiY 


419 


S  III 

.'i.  —  Fleury  (Etienne-Alexis),  sgr  de  la  Gibau 
président  des  traites  à  Fontenay.  (ils  puiné  de 
Jean,  et  de  Jeanne  Texier  ,4'  deg.,  §  I'1'  ,  épousa  en 
1769  Marie  Diérèse  Urisson,  tille  de  Mathurin,  et  de 
Louise-Gabrielle  Jourdain,  dont  :  l°N...,qui  a  eu  pos- 
térité; 2*  Alexis-Nicolas,  qui  suit;  3°  N...,  mariée 
à  Louis  de  la  Touche,  Ec,  sgr  de  la  Guillonnière ; 
4U  N...,  fille,  piorte  sans  alliance.  (Les  notes  sur  cette 
brancha  sont  incomplètes.) 

6.  —  Fleury  Alexis  Nicolas),  s'est  marié  a  N... 
PlFORT  ?  dont  est  né  au  moins  Alexis,  qui  eut  posté- 
rité. 


IV. 


Branche  des  Makain 


4.  —  Fleury  (Jacques-Venant),  sgr  des  Marais  et 
de  la  Laudiare,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Jeanne  Dousset 
i3*  deg.,  S  I"'  ,  passa  au  Canada.  Il  épousa  a  Québec 
Marie-Josèphe  Ouimet  ou  Ouesnel,  et  en  eut  treize 
enfants.  Nous  ne  parlerons  que  des  suivants,  la  plupart 
étant  morts  eu  bas  âge:  1°  Jao.h-es-Marie-Antoine,  qui 
suit;  2»  Marie-Anne,  baptisée  le  15  janv.  1735  k  N.-Il. 
de  Québec,  épousa  N...  David,  sgr  de  Sle-Gemme  ; 
3°  Marc-Antoine-Jacoues,  sgr  de  la  Vergne,  Laudière, 
servit  dans  les  gendarmes  de  Lorraine,  puis  devint  capi- 
taine de  cavalerie  et  Cher,  de  S'-Louis.  Il  avait  été 
baptisé  à  N.-D.  de  Québec  le  10  oct.  1737,  et  épousa 
d'abord  (à  la  Rochelle,  en  17S6  Madeleiue-Cabrielle 
Cassaigne  ou  Lassaigne,  veuve  de  N...  Girardeau, 
puis  Louise-Thérèse  Hérv,  veuve  de  Michel-Joseph 
Lemoyne  de  Sérigny,  capitaine  de  vaisseau  ;  mais  il 
n'eut  pas  de  postérité  ;  >i°  Joseph-René,  sgr  des  Marais, 
marié  d'abord  à  Anne-Françoise  Juin  ;  puis,  le  19  janv. 
1773.  a  Niort,  à  Marie-Elisabeth  Guérineau,  n'eut  pas 
d'enfants;  5»  Charles-Armand,  gendarme  de  la  garde 
du  Roi  en  1773. 

5.  —  Fleury  (Jacques-Marie-Antoine),  Ec,  sgr 
des  Marais,  né  à  Québec  le  5  nov.  1733,  servit  dans  les 
gendarmes  de  Lorraine,  devint  ensuite  capitaine  de  cava- 
lerie et  Chev.de  S'-Louis.  11  épousa  vers  1760  Modeste 
Denfer,  dont  il  eut   Mabc-Antoine-Abmand,  qui  suit. 

6.  —  Fleury  (Marc- Antoine -Armand),  sgr  des 
Marais,  garde  général  des  eaux  et  forets,  épousa  Elisa- 
beth de  Chabannes  du  Peux,  tille  de  Antoine,  ot  de 
Louise  Gavil-Duehillou,  et  en  eut  au  moins  Armand- 
Olivier-Pierre,  qui  suit. 

7.  —  Fleury  des  Marais  (Armand-Olivier- 
Pierre),  né  le  18  nov.  1825,  épousa  en  1853  Emilie- 
Esther  Le  Lièvre,  fille  de  Prosper,  avocat,  et  de 
Emilie-Marguerite-Marie  François  du  Temps.  Il  décéda 
le  26  déc  1869,  laissant  une  fille  unique,  Marie,  qui  a 
épousé  en  1S76  Charles  Michau,  conseiller  d'arrondis- 
sement des  Herbiers  (Vendée). 


§  V. 


Branche  du  Iïizeau. 


4.  —  Fleury  (Pierre),  sr  de  la  Caillère  ot  du 
Nizeau,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Jeanne  Dousset 
:;•  deg  ,  g  I«'i,  fui  reçu  conseiller  au  Présidial  de  Poi- 
tiers en  1725,  et  mourut  en  avril  1760.  Il  avait  épousé 
Marie-Marguerite-Geneviève  DuPLESBIS,  fille  de  Henri, 
sut  do  l'auinart,  et  de  Marie  Drouineau,  et  en  eut  au 
moins  :  1"  Pierre  Henri, qui  suit  ;  2°  Geneviève,  mariée 
le  19  avril  1762  à  Gilbert  do  Devezeau,  Ec,  sgr  delà 
Vergue;  3»  Marguerite-Thérèse,  mariée  lo  12  janv. 
1761  i  S'-Michel  de  Poitiers)  à  Louis  de  la  Touche, 
Ec,  sgr  de  la  Guillonnière;  4«  Geneviève-Margue- 
rite. 


Poitou. 


29 


450 


FLEURT  (d«) 


5.  —  Fleury  de  la  Caillère  (Pierre-Henri), 
sgr  du  Nizeau,  fut  conseiller  au  Présidial  de  Poitiers 
après  son  père  en  1756  et  procureur  du  Roi  des  eaux  et 
forêts  a  Châtellerault  en  1757.  11  obtint,  le  1"  févr. 
1760,  une  sentence  du  Parlement  de  Paris  contre  les 
habitants  de  la  paroisse  de  Vix.  Marié  le  14  juîl.  1760 
(contrat  du  23  juin.  Arch.  Vien.,  B.  859),  à  Châtelle- 
rault, avec  Aune-Rose  Bonnet  de  la  Chaletière,  il  en 
eut  2  filles  :  1°  N...,  mariée  à  N...  Boyer,  contrôleur  à 
S'-Gerniain-en-Laye;2°N...,  épouse  deN...  Archambault. 
L'une  d'elles,  Renée,  fut  baptisée  le  6  oct.  1770  a  S'- 
Jean-Baptiste  de  Châtellerault. 

FLEURV,  —  Famille  dont  on  trouve  un 
membre  en  Poitou  au  xvm'  siècle. 

Bason:  écartelé,  d'azur  au  croissant  d'argent,  sur- 
monté d'une  étoile  d'or,  et  d'azur  à  la 
fasce  d'argent,  avec  une  flamme  d'or  en 
pointe.  (Cachet,  Arch.  Vien.) 

Fleury  (N...)  était  prieur  à  Parthe- 
nay  ou  dans    la   Câtine  vers    17..    Il   a 
signé  un  acte  où  est  apposé  son  cachet. 
M.  Ledain  l'appelle  Ferry. 

FLEURY  DE  CULArVT  (de).  —  Famille 
noble  originaire  de  la  Brie.  Elle  a  possédé  divers  fiefs 
en  Thouarsais,  au  xvme  siècle.  Il  semble  qu'elle  pour- 
rait se  rattacher  a  la  famille  des  sgrs  de  Fleury-en- 
Bière  (Seine-et  Marne),  connue  dès  le  xui'  siècle. 
Johatmts  de  Floriaco,  miles,  eut  un  procès  au  Parle- 
ment de  Paris,  en  1257,  et  fit  un  échange  avec  l'abbaye 
de  S'-Victor  de  Paris  en  1259.  Son  sceau  porte  :  «  un 
lion,  en  champ  semé  d'étoile»  ».  (Arch.  Nat.  Sceaux, 
n-  2186.) 

Blason  :  de...    au  lion  de Sceau  plaqué   mis  à 

un  aveu  fait  à  Thouars,  le  18  août  1660.  (D.  F.) 

Nous  mentionnons  seulement  les  derniers  représen- 
tants de  la  famille. 

1.  —  Fleury  (Charles  de),  sgr  du  Buat,  Varenne 
(près  Corbeil,  Seine-et-Oise),  la  Forêt-de-Geay  Geay, 
D.-S.),  en  Poitou,  etc.,  maréchal  de  camp?  (ou  maisire 
de  camp)  des  armées  du  Roi,  donna  procuration  à  sa 
femme,  le  16  févr.  1598,  pour  recueillir  l'héritage  de 
Philippe  de  Culaut,  sgr  de  SLCyr-en-Brie,  maître  d'hôtel 
du  Roi.  Il  épousa  Béatrix  de  Culant,  fille  de  Philippe, 
Ec.,  sgr  de  la  Forêt,  et  de  Anne  de  la  Fontaine,  dont  il 
eut  au  moins  Philippe,  qui  suit. 

2.  —  Fleury  (Philippe  de),  Chev.,  sgr  de  Buat, 
la  Boissière,  la  Forêt-de-Geay,  lieut. -colonel  du  rég1  de 
Candale,  fit  accord  avec  sa  tante  Hélène  de  Culant,  le 
16  mars  1607,  au  sujet  du  fief  de  la  Forêt-de-Geay,  et 
hommage  de  ce  fief  le  6  avril  1607,  au  duc  de  Thouars. 
(D.  F.  42,  p.  115.)  Il  est  souvent  appelé  Fleury  de 
Culant.  Marié  a  Esther  de  Félins  de  Bantelu,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  Henri,  qui  suit  ;  2°  Garrielle,  mariée 
d'abord  â  Samuel  de  Félins,  sgr  de  Bantelu,  et  en 
secondes  noces  à  René  de  Vimeur,  sgr  de  Rochambeau. 

3.  —  Fleury  de  Culant  (Henri  de),  Chev., 
sgr  du  Buat,  S'-Cyr,  la  Forêt-de-Geay,  appelé  le  C10  du 
Buat,  fut  page  du  prince  d'Orange  Guillaume  II,  qui  le 
nomma  capitaine  de  cavalerie.  Il  accompagna  l'amiral 
Ruyter  en  1659  dans  son   expédition   vers  le   Nord,  et 

ssista  à  la  bataille  près  de  l'île  de  Funcn,  où  il  donna 
des  preuves  de  son  courage.  Il  était  très  lié  avec  le 
jeune  prince  d'Orange  (plus  tard  Guillaume  III),  durant 
sa  minorité,  et  fut  victime  de  son  zèle  à  servir  les  intérêts 
de  ce  prince.  Avec  l'autorisation  du  Grand  Pensionnaire 
Jean  de   Wit,   il   était  en  correspondance   secrète  avec 


.*. 


FLEUR"* 


G.  Sylvius,  établi  à  Londres,  mais  en  même  temps  il 
avait  aussi  des  relations  avec  le  secrétaire  d'Etat,  le 
Cu  Arlington,  pendanl  la  guerre  entre  les  Provinces- 
Unies  et  l'Angleterre.  Cette  correspondance  ayant  été 
découverte,  Henri  de  Fleury  fut  arrêté.  On  lui  fit  son 
procès  et  il  fut  prouvé  que  de  Fleury  avait  formé  le  plan 
de  faire  nommer  le  jeune  Guillaume  stathouder,  par 
l'influence  de  Charles  II,  qui  devait  l'exiger  comme  une 
condition  sine  qud  non  de  la  paix.  Il  fut  condamné  à 
mort  pour  correspondance  illicite  avec  l'ennemi  et 
décapité  a  la  Haye  le  11  oct.  1666.  (Note  Enschédé.) 

Le  18  août  1660,  il  fit  rendre  aveu  de  la  Forêt-de- 
Geay  à  Thouars  (scellé  de  son  sceau  portant  un  lion). 
Sa  veuve  rendit  hommage  le  23  juîl.  1668.  (D.  F.  43.) 
Il  avait  épousé  Reuée-Elisabeth-Maria  Musch,  petite- 
fille  de  Jacob  Cals,  Grand  Pensionnaire  de  Hollande, 
dont  il  eut  : 

4.  —  Fleury  de  Culant  (Henri-Philippe- 
Corneille  de),  Chev.,  sgr  du  Buat,  S'-Cyr,  la  Forêt,  etc., 
décédé  sans  alliance  avant  le  25  mars  1684,  époque  où 
sa  tante  la  Dame  de  Vimeur  était  son  héritière.  (D.  F. 
43,  1066-1159.) 

FLEURY  (de).  —  Une  famille  de  ce  nom  possé- 
dait, au  xii°  siècle,  le  fief  de  Fleury,  près  de  Lavaus- 
seau  (Vien.). 

Fleury  (Jean  de),  de  Floriaco,  est  mentionné 
dans  une  charte  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  l'an  1184, 
au  sujet  de  la  dîme  de  Benassais,  qu'il  possédait,  à 
cause  de  sa  femme.  Son  domaine  est  appelé  feodum  de 
Fluirec.  (Rédct.  Arch.  Vien.  G.  716.)  Dans  la  mime 
charte  on  trouve  comme  témoin  Johaninus  de  Fluirec, 
mais  ce  pourrait  être  un  habitant  du  village. 

FLEURY  (de).  —  Famille  noble  du  Thouarsais 
au  xiv°  siècle.  Elle  a  possédé  le  fief  de  Bouilié-S'-Paul. 
(V.  Arch.  de  S'°-Verge.)  Son  nom  est  écrit  Flory. 

Blason  :  losange  d'or  et  de  gueules,  au  chef  de 
gueules  chargé  de  3  losanges  d'or,  rangés  en  pal,  c'est- 
à-dire  juxtaposés  en  fasce.  (Ce  serait  plutôt  un  lambel 
de  3  pendants.)  (Gén.  L'Esperonnière.  Il  y  a  doute  sur 
l'attribution  de  ce  blason.)  Dom  Fonteneau,  82,  men- 
tionne des  Flory  portant  :  de  gueules  a  la  croix  d'argent 
alaisée,  emboutée  de  8  têtes  de  serpent  de  sinople. 

Flory  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Dindonnière ?  fit 
aveu  au  duc  d'Anjou  en  1498  et  1515.  (Gén.  L'Espe- 
ronnière.) 

1.  —  Fleury'(Martir.i,  sgr  de  Bouillé-S'-Paul 
(D.-S.)  en  Thouarsais,  acquit  des  rentes  en  1321  et  le 
25  nov.  1332.  Il  épousa  Marie..,  qui.  étant  veuve,  eut 
avec  ses  enfants  de  grands  procès  au  Parlement  de 
Paris,  le  13  avril  1350  et  le  18  avril  1354,  contre 
l'abbé  d'Asnières-le-Bellay.  Ce  dernier  avait  fait  piller 
à  main  armée  la  maison  qu'elle  possédait  au  Puy-N.-D., 
venant  de  feu  Jean  de  la  Motte.  (A.  H.  P.  17.  Notes 
P.  Guérin.)  De  ce  mariage  vinrent  au  moins  :  1"  Guil- 
laume, qui  suit  ;  2°  Pierre,  clerc,  mentionné  dans  le 
procès  de  1330,  qui  parait  être  décédé  avant  1354. 

2.  —  Fleury  (Guillaume),  clerc,  sgr  de  Bouillé- 
S'-Paul,  possédait  des  domaines  à  Coussay  enMirebalais, 
et  fut  légiste  à  Poitiers.  Il  passa  des  actes  en  1341, 
1347,  1368,  et  figure  dans  les  procès  contre  l'abbê 
d'Asiières,  en  1330.  Eu  1369  ses  biens  furent  con- 
fisqués, comme  partisan  des  Anglais.  (A.  H.  P.  17.) 
Peut-être  est-ce  lui  (ou  son  fils)  qui  eut  des  procès  au 
sujet  de  bois  coupés  à  Coussay,  le  2  juin  1374  et  le 
24  nov.  1375.  (X1»  23,  f.  315.)  Marié  vers  1330  à  Jeanne 
de  la    Grézille,  il  on   eul  au   moins  :  1°  Guillaumi, 


fleury 


qui  suit  ;  2°  Jean,  qui  servait  dans  la  compagnie  du 
V"  île  Thouars,  eu  juil.  1385  iMontres,  21539)  ; 
8'  Tiiomasse,  mariée  le  3  oct.  1369  a  Jean  de  la  Cepayc  ; 
4°  Robine,  mariée  le  10  aoilt  1377  à  Jean  do  Sl- 
Cormaiu  ;  5°  Marguerite,  6°  Hilaihe,  7*  Millet, 
8°  Geoffroy,  qui  eut  un  procès  au  Parlement  le 
16  juil.  1398  contre  son  frère  Guillaume.  (X"45,  f.  42 
et  59.) 

8. —  Fleury  (Guillaume),  Ec.,  sgr  de  Rouillé-S1- 
Paul,  la  Samsonnière  (S'-Georges-dcs-Sept-Voies, 
Maine-et-Loire),  la  Galopiniàre,  passa  des  actes  en  1379, 
L391,  liOl,  1425,  et  mourut  avant  1430.  Il  eut  procès 
en  1398  avec  son  frère  Geoffroy,  et  encore  le  17  juil. 
1406,  pour  les  domaines  de  Coassa;.  Le  16  juil.  1 122. 
il  plaidait  au  Parlement  contre  le  curé  d'Ambillou. 
V-'  124.)  Il  eut  au  moins  pour  enfants:  1°  Pierre. 
qui  suit  ;  2*  Jeanne,  mariée  le  20  mai  1425  à  Reguaud 
de  Meullcs,  Ec.,  sgr  du  Fresne  ;  3°  Jeanne,  mariée  a 
Jean  de  la  Court,  Ec.  sgr  de  Fonteniou  ;  4"  (d'après 
une  note)  N,..,  mariée  au  sgr  de  Chausscraye. 

4.  —  Fleury  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  Rouillé  S1- 
Paul.  la  Samsonnière,  Orsay,  la  Sorinière,  Serré,  etc., 
fut  chambellan  du  Roi.  On  le  trouve  passant  des  actes 
le  16  (év.  1430  et  le  1"  mars  1469.  Il  obtint  des 
lettres  du  Roi,  en  mars  1446,  pour  fortifier  son  château 
de  Bouillé-S'-Paul.  (A.  H.  P.  29.)  Le  26  juil.  1450,  il 
fit  hommage  de  la  Sorinière,  domaine  de  sa  femme,  à 
François  Carrion,  Ec.  sgrdela  Grize.  (Arch.  de  Clisson 
en  Boismé.)  Il  se  maria  2  fois  :  d'abord  à  Françoise 
de  Meuli.es,  fille  de  Pierre.  Ec,  sgr  du  Fresne,  et  de 
Guillemette  Moreau  (les  archives  de  Clisson  la  disent 
fille  d'Aimery  et  de  Jeanne  Girard),  puis  à  N...,  et  eut 
du  1er  lit  :  1°  Marie,  De  de  Bouille,  qui  épousa  le  24  oct. 
1480  Guillaume  Grossin,  Ec,  sgr  de  Tourtron  ;  elle  testa 
le  6  janv.  1498  ;  2°  Isabeau,  Dc  de  la  Samsonnière,  la 
Sorinière,  mariée  le  2  fév.  14313  à  Jean  de  L'Esperonnière, 
Ec,  sgr  de  la  Rochebardoul,  et  décédée  avant  le  15  fév. 
1482.  (D.  F.  39,  p.  531.)  Dans  une  note  des  archiv.  de 
Clisson,  on  lui  donne  aussi  une  3,r  fille  nommée  Jeanne, 
mariée  àN...  de  Meulles. 

FLEURY.  —  Un  évêque  de  Luron  au  XV*  siècle 
portait  ce  nom.  Il  pourrait  appartenir  à  la  famille  des 
Fleury  du  Buat,  originaire  de  la  Brie.  En  tout  cas  il 
était  étranger  au  Poitou. 

Fleury  (Jean\  d'abord  abbé  de  Barbeaux 
(Rarbel  o)  près  Melun,  fut  nommé  évêque  d'Angou- 
lême  en  1412,  et  transféré  à  Luoon  en  juil.  1131.  11 
mourut  dans  cette  ville  le  17  oct.  I  141,  et  fut 
inhumé  à  la  cathédrale,  près  de  la  sacristie.  Par  son 
testament  il  fit  divers  legs  à  son  Église.  (D.  F.  14, 
p. 401.)  Onle  trouve  quelquefois  appelé  Floridun  Yinea. 
Flory  Vigne.  Le  Gallia  christiana  dit  «  Joannes  P. 
Fleury  ». 

FLEVRV.  —  Famille  de  Fontenay-le  Comte, 
au  xvir"  siècle.  Elle  pourrait  être  une  branche  des 
Fleuri/  de  la  Cuillère  ou  des  Fleury  det  Granges  ; 
mais  elle  avait  un  blason  différent. 

Blason  :  d'argent  à  la  fleur  de  pensée  do  pourpre 
tigée  et  feuillce  de  sinople.  (Armoriai  de  Fontenay. 

Fleury  i  Pierre),  marchand  à  Fontenay,  fit  un 
prêt  d'argent  vers  1600.  (Arch.  Vendée,  E.  99.) 

Fleury  Pierre),  expert-juré  a  Fontenay,  a  déclaré 
son  blason  en  1698. 

Fleury  Jean.-Melchiséd6cb),  procureur  a  Fon- 
tenay, est  cité  dans  un  procès  le  6  juil.  1768.  (Arch. 
Vendée,  B.  660.)  Il  dut  avoir  pour  (ils  : 


FLKl'RV 


451 


Fleury  (Melehisédech),  secrétaire  du  district 
de  Fontenay-le-Comte  en  1790  et  élu  suppléant  du  tri- 
bunal du  même  district  le  15  mars  1794.  (Ernul.  Vend. 
1892,  1894.) 

FLEURY  (de  Villeneuve).  —  Famille  pro- 
testante qui  habitait  le  Bas-Poitou  au  xvnc  siècle.  On 
ne  connaît  pas  son  origine.  Peut-être  venait-elle  de 
la  Rochelle  ?  Elle  a  cherché  à  se  rattacher  aux  Fleury 
du  Vert  tt  de  la  Raflinière,  et  se  présenta  avec  des 
titres  omprunlés  à  la  recherche  de  1667  ;  mais  les 
Fleury  du  Vert  ayant  intenté  des  poursuites,  il  fut 
reconnu  qu'elle  était  tout  à  fait  différente  (Arch. 
Vendée,  E.  163,  et  pièces  orig.  Bardonnin.) 

Blason  (inconnu).  —  Elle  avait  pris  au  xvn°  siècle  : 
«  d'argent  a  l'aigle  éployée  de  sable  »,  blason  des 
Fleury  du  Vert,  ou  <.  d'azur  à  l'aigle  éployée  d'or,  bec- 
quée et  memhréede  gueules  ».  (A.  H.  P.  23.) 

1.  —  Fleury  (Charles),  s'  des  Brandes,  était  pre 
tendu  fils  de  Philippe  Fleury,  Ec,  sgr  du  Vert,  dans  une 
fausse  généalogie  produite  en  1667.  Ailleurs  on  a  voulu 
l'identifier  avec  Charles  Fleury,  s'  de  la  Brande  et  de  la 
Baffinière.  Marié  vers  1550  a  Gabrielle  Meusnier,  il  en 
eut  au  moins  : 

2.  —  Fleury  (Jean),  qualifié  Ecuyer  dans  cer- 
tains actes,  fut  ministre  protestant  a  Loudun  en  1609. 
(V.  France  protestante.)  Il  épousa  le  4  juil.  1584 
(Drouet  et  Querouet,  not.  à  Chàteaubriant,  Anne  Lou- 
veau,  fille  d'un  ministre,  dont  au  moins  :  1"  Samuel, 
qui  suit  ;  2°  peut-être  Jean,  s'  de  la  Brande  ?  époux  de 
Françoise  Tortreux  (Torterde),  père  de  Marthe, 
qui  se  maria  le  28  avril  1646  à  Jean  de  Ravenel,  Ec, 
sgr  des  Rochers.  (Bibl.  Nantes,  portefeuille  1416.) 

3.  —  Fleury  (Samuel),  Ec,  sgr  d'Auteray  ?  ou 
la  Pelleterie  (Arch.  Vendée,  E.  226),  d'Obre,  marié  le 
19  janv.  1628  (Gaborit  et  Cordon,  not.  à  Mouchamps, 
Veud.)  à  Madeleine  (Renée)  Augard,  tille  de  Jean,  sgr 
de  la  Bobinière,  en  eut  au  moins  :  1°  François,  qui 
suit;  2°  Madeleine,  mariée  à  Charles  de  la  Place,  sgr 
de  la  Pelleterie. 

4.  —  Fleury  (François),  Ec,  sgr  de  Villeneuve, 
la  Pelleterie,  etc.,  fut  maintenu  noble  en  Poilou  le  1er  sept. 
1667,  comme  se  disant  issu  des  Fleury,  sgrs  du  Vert; 
mais  le  25  fév.  1675,  il  reconnut  son  erreur,  par  trans- 
action faite  avec  François  de  Fleury,  Ec.  sgr  du  Vert; 
11  épousa  le  30  juin  1661  (Dubois  et  Rousseau,  not. 
a  Mouchamps)  Marie  de  la  Boucherie,  veuve  de  Joachim 
de  Rabin?  Ec,  sgr  de  Beauregard,  fille  de  Bené,  sgr 
du  Guy,  et  de  Marie  Lévesque.  Il  ne  parait  avoir  eu 
qu'une  fille,  mariée  à  Jean  de  Nuon,  Ec,  sgr  de  la 
Nicollière.  Sa  veuve  fut  assignée  en  1700  par  de  Mau- 
peou  pour  présenter  ses  titres  de  noblesse.  Elle  habitait 
alors  p"e  Sw-Gemme-des-Bruères.  (Cab.  titres,  32261.) 

FLEURY  (des  Granges).  —  Famille  de  l'Aunis. 
On  trouve  les  noms  suivants  dans  les  notes  Jourdan,  a 
la  bihlioth.  de  la  Rochelle  ;  mais  on  ne  sait  pas  s'ils 
appartiennent  tous  à  la  même  famille. 

Blason.  —  La  généal.  Bardonnin  lui  attribue  : 
.<  d'azur  au  rosier  d'argent,  fleuri  de  3  roses  de 
gueules  ».  Pièces  orig.  193.  Bardonnin,  n°  21.)  Mais 
ce  blason  parait  avoir  été  donné  d'office  en  1700. 

Fleury  (Jacques),  marié  à  Marguerite  Gorrion  ? 
en  eut  au  moins  Jean,  baptisé  le  26  oct.    1578,   a.    la 

Roehelle  ? 

Fleury  (Guillaume),  Ec,  était  veuf  en  1637  de 
Perretlc  de  Vaulx.  Il  habitait  la  Rochelle. 


452 


FLEURY  (de) 


Fleury  (Alexandre),  s'  des  Granges-de-Virson, 
près  Surgères,  intéressé  dans  les  fermes  du  Roi,  ne  fut 
pas  maintenu  en  1667.  Marié  le  29  janv.  1637  à  Marie 
Théve'nin  iqui  décéda  veuve  le  17  janv.  1673),  il  en  eut 
Marie-Anne,  mariée  k  la  Rochelle,  le  8  oct.  1658.  k 
François  Bardonnin,  Ec,  sgr  de  Sonneville,  qui  de- 
meurait aux  Granges  en  1696. 

FliEURY.  —  Familles  du  Bas-Poitou,  dont 
l'une  habitait  le  pays  de  Palluau,  au  xvmc  siècle. 
(Arch.  de  la  Vendée.  B.  210,  etc.) 

Fleury  (Jean),  notaire,  passa  un  acte  le  25  oct. 
1609,  au  Champ -S'-Père.  (Arch.  Nat.  P.  773"3.) 

Fleury  (N...),  notaire,  passa  le  contrat  de  ma- 
riage de  Gilles  Durcot,  Ec.,  sgr  de  Puy tesson,  avec 
Louise  du  Tréhan,  le  7  sept.  1632. 

Fleury  (Thérèse-Charlotte),  veuve  de  Honoré 
Tardy,  notaire  à  Palluau,  eut  un  procès  en  1771.  (B. 
219.) 

Fleury  [Jacques-Aimé  ,  s*  de  l'Espinay,  décéda 
avant  le  6  mars  1767.  [B.  1032.) 

Fleury  (Cécile-Marie),  épouse  de  noble  homme 
Nicolas  Tuai  de  Folior,  était  décédéc  avant  1777.  Elle 
avait  une  sœur  uommée  Marguerite.  (B.  1010.) 

Fleury  (Jacques- \imé).  s'  de  Logerie,  habitant 
la  Naulière  en  Palluau,  vendit  le  domaine  de  Ville- 
neuve (Grande-Lande,  le  30  mars  1730,  et  l'Auterie 
(Mâché)  le  10  avril  I75S.  (B.  210.)  Il  vivait  encore  le 
27  oct.  1789.  (B.  991.)  11  eut  au  moins  :  1°  Thérèse, 
mariée  vers  1760  à  Jacques-Léon  Lansier  ;  2°  Marie, 
qui  épousa  Pierre  Alexandre-Dauphin  Gibotteaii.  notaire. 

Fleury  (Louis-Philippe),  curé  de  Mâché  dès  1770, 
refusa  le  serment  révolutionnaire  en  1792  et  demanda 
à  être  déporté  en  Espagne.  (Revue  Bas-Poitou,  X. 

FLËIIRV  (de  la  Gorgendière).  —  Famille 
que  l'on  trouve  en  Bas-Poitou  auxvii"  siècle,  etqui  passa 
ensuite  au  Canada.  Les  Archives  de  la  Vendée  et  les 
Bulletins  des  Archives  de  Saintonge  et  d'Auuis  nous  ont 
fourni  le  peu  de  renseignements  qui  suivent. 

Blason  :  d'argent  à  un  arbre  de  sinople.  issant  d'un 
croissant  d'azur  (ou  de  gueules!,  au  chef 
d'azur  chargé  de  3  étoiles  d'or.  (Note  de 
la  Gén.  Rigaud  de  Vaudreuil.)  —  Un  ca- 
chet de  lettre  porte  :  parti,  au  lor,  de  ..  k 
une  rose  (ou  plutôt  étoile)  de...  en  chef, 
et  un  croissant  de...  en  pointe  ;  au  2e, 
coupé  au  1*'  de...  au  chevron  de...  au  2°  de...  k  une 
losangede...(Bul.  Saintonge,  12.)  Le  premier  parti  est  la 
moitié  du  blason  des  Gabard  (du  comté  Nantais  .  qui 
portaient  »  de  gueules  à  2  étoiks  d'or  en  chef,  et  un 
croissant  d'argent,  en  pointe;  le  2'  est  la  moitié  d'un  écu 
écartelé. Cette  forme  de  blason  est  du  xvn"  siècle. 

1.  —  Fleury  (Jacques  de),  sr  de  la  Gorgendière, 
eut  de  Perrine  Gadard,  entre  autres  enfants  : 

2.  —  Fleury  Jacques-Alexis  de),  sr  de  la  Gor- 
gendière, baptisé  en  1642a  S'-Jean  de  Montaigu  (Vend.). 
passa  au  Canada  vers  1677  et  eut  de  sa  1"  femme  Mar- 
guerite de  Chavignv,  veuve  de  Thomas  Douaire  île 
Bondy,  plusieurs  enfants,  entre  autres:  1°  Jacques, 
ordonné  prêtre  en  France  le  26  août  1694  ;  2°  Charles, 
qui  suit  ;  et  peut-être  de  sa  seconde  femme,  dont  le 
nom  est  inconnu  :  3°  Joseph,  s'  de  la  Gorgendière,  etc., 
qui  eut  de  Claire  Jolliet,  sa  femme,  au  moins  :  a.  Chah- 
lotte,  mariée  à  Québec,  le  14  sept.  1745,  à  Joseph- 
Marin  de  la  Malgue,  et  décédée  en  1765;  b.  Louise- 
Thérèse,  mariée  en  1733  k  François-Pierre  de  Rigaud 
de  Vaudreuil,  gouverneur  de  Montréal  au  Canada. 


FLEURY 


3.  —  Fleury  (Charles  de),  sgr  de  Déchambault 
ou  de  Chambeau,  Maubec,  né  au  Canada,  fut  major  des 
gardes-côtes  de  Chàtelaillon,  Marans,  la  Rochelle.  Il 
épousa  d'abord,  le  3  août  1702,  à  la  Rochelle,  Marie- 
Anne  Grignon,  tille  de  Jean,  major  garde-côtes  ?  et  de 
Louise  Coste  ;  puis  en  170S  Marguerite  Baudouin  de 
Marattes,  décédée  en  1776.  (Arch.  Vendée,  B.  860.) 
Du  1"  mariage  il  eut  :  1°  Louis-Charles,  capitaine 
d'un  vaisseau  de  la  compagnie  des  Indes,  mort  k  Paris, 
le  23  avril  1747  ;  et  du  2e  mariage  :  2"  Maiue-IIen- 
riette,  qui  épousa  en  1734  Gabriel-Marie  de  Loynes, 
Chev.,  sgr  de  la  Coudraye,  la  Marcelle,  et  vendit  la 
Jodonnière  (Longevillc)  le  15  janv.  1775  (Arch.  Vendée, 
B.  1067);  3°  Henriette-Louise,  vivant  en  1776,  sans 
alliance.  (Id.  B.  801   i 

FLEURY  (de).  —  Famille  sans  doute  d'origine 
étrangère  au  Poitou,  dont  on  trouve  des  membres  dans 
celte  province  au  xvi*  siècle. 

B.ason.  —  L'Armoriai   de    Mervache  (XVI"  siècle)  et 
Dom    Fonteneau,    82,    donnent  :    «    de 
gueules  à  la  croix    d'argent   alaiséc,  em- 
boutée  de  8    têtes  de    serpent  de  sinople 

nu  d'or),  couronnées  d'or  ».  On  trouve 
ailleurs  :  d'azur   k   la  croix    ancrée   d'or 

Picardie).  Il  y  a  eu  aussi  des  Fleury  en 
Bretagne,  portant  :  «  d'azur  à  3  macles 
d'or,  et  un  croissant  d'argent  en  coeur  ». 

Fleury  (Pierre,  allas  Jean),  Ec,  sgr  de  Cossay  7 
épousa  vers  1507  Françoise  de  Debcé,  veuve  de  Pierre 
de  Fontenay,  Ec,  sgr  de  S'-Cassien,  tille  de  Jeau,  Ec, 
sgr  de  S'-Loup,  et  de  Catherine  de  Vélors.  Ils  ven- 
dirent S'-Loup,  en  1517,  à  Artus  Gouffier,  grand  maître 
de  France.  (Duchesnc,  S,  53. 

FLEURY.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
Châtellerault,  au  commencement  du  xvir  siècle. 

Fleury  (Antoine),  marchand  et  bourgeois  de 
Châtellerault,  fit  aveu  le  16  nov.  1620,  pour  le  fief  de 
Puybernard,  à  la  dame  de  la  Tour-d'Oyré.  (Famille 
d'Aux.  Catalogue  Clouzot,  n°  184.) 

Fleury  (Antoine),  praticien,  huissier  au  Châtelet 
de  Paris,  fit  cession  en  1623  de  la  terme  du  droit  de 
Parisis  à  Châtellerault.  (Arch.  Vien.  ES  251.)  Il  fut 
aussi  commissaire  des  saisies  réelles.  Il  épousa  vers 
1610  Jeanne  Faulcon,  fille  de  N...,  notaire  royal,  dont 
il  eut  au  moins  Louise,  mariée  k  Jean  Rlanchet,  or- 
fèvre. Jeanne  Faulcon,  veuve,  fit  une  vente  aux  Cor- 
deliers  le  19  juil.  1635.  (Arch.  Vien.  H2  33,  Cordeliers.) 

Fleury  (N. ..),  minime  du  couvent  de  Châtelle- 
rault, a  composé  en  1654  des  Mémoire»  pour  Vhii- 
liire  de  cette  ville,  conservés  dans  le  recueil  de  Dom 
Fonleneau  (n°  34). 

FLEURY.  —  On  trouve  dans  la  France  pro- 
testante quelques  personnages  de  ce  nom  eu  Poitou, 
dont  on  ne  peut  connaître  les  familles. 

Fleury  (N...),  capitaine  dans  l'armée  du  s1'  de  la 
Noue,  fut  tué  à  la  prise  des  Sables-d'Olonne,  en  1570. 

Fleury  (N  ..)  était  ministre  aux  Sables  en  1626. 

Fleury  (Pierre),  de  Loudun,  étudiait  la  théologie 
k  Sedan  en  1635. 

FLEURY  (de).  —  Il  y  a   eu  en  Saintonge  des 

personnages  de  ce  nom.  au  xvm6  siècle.  Ils  appartenaient 
à  une  famille  étrangère  à  cette  province. 


FLOClil. 


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ii,(m:iiiiki:  («le  lit) 


453 


Iïlason 


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d'azur  a  3  croix  lleuronnées,  un  pied  fiché 
d'or  et  une  étoile  do  même  en  abîme. 
Fleury  (Louis  de),  Ec,  sgr  de 
Dannemarie  (appelé  le  M*  de  Fleury), 
Chov.  de  S'-I.ouis,  fut  mousquetaire  de  la 
garde  du  Roi.  Il  épousa  Marie  DBFRAINE  ? 
dont  il  eut  au  moins  : 

Fleui'y  (Arnaud-Louis  de),  Ec  ,  né  a  Paris, 
épousa  ii  S '-Jacques  de  Cognac,  le  28  août  1729,  Ca- 
therine Dossacd,  fille  de  René,  marchand  à  Cognac,  et 
de  Marie-Anne  Godard,  (Reg.  Cognac.)  Il  était  alors 
âgé  de  27  :ms. 

Fleury  (Eugèno  de)  a  épousé  Anna  Martin  de 
Bonsonqe,  fille  d'Alexis-Jules,  et  de  Catherinc-Célestine 
Baynaud  de  Langlardie,  qui  était  sa  veuve  en  1896. 
(Bol.  Sainlonge,  17.) 

FLEURY.  —  L'Armoriai  d'Anjou  (de  Douais) 
signale  une  sculpture  du  xvi''  siècle  dans  l'église  de  la 
Grésille  portant  :  «  de...  a  la  croix  de...  cantonnée  de 
4  coquilles  de...  »,  qu'il  attribue  aux  Fleury.  (Ce  bla- 
son ressemble  à  celui  des  Pantin.)  Dans  l'Armoriai  de 
Touraine  (de  d'Hozier)  eu  1700,  on  a  donné  d'office  k 
une  famille  Fleury  :  «  do  gueules  a  2  chevrons  d'ar- 
gent, et  2  croissants  de  même  en  chef  ». 

FLEIIRT,  —  Famille  sans  doute  originaire  de 
la  Bretagne  ou  du  Bas-l'oilou. 

Flory  (Louis)  se  présenta  au  ban  du  Poitou  en 
1491,  pour  remplacer  Jean  Tainguy  (Tinguy),  habitant 
la  chàtellenie  de  Rocheservière.  (Rôles  des  bans.) 

FLICHËT.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
Corbaon  (Vend.)  au  xvir  siècle. 

Flicliet  (Jean),  personnage  notable  de  Corbaon, 
ne  fut  pas  maintenu  noble  en  1667.  (A.  H.  P.  23.) 

FLOCEAU  ou  FLOCEL.  -llj  a  eu 
divers  personnages  portant  ce  nom. 

Flociau  (Guyon),  Ec,  du  bailliage  de  Touraine, 
servait  «  a  l'ost  de  Flandres  »,  en  1302.  Son  sceau  porte  : 
o  de...  au  quintefeuille  de  ...,  et  un  lanibel  de  5  pen- 
dants en  chef». 

FLOCEAU  DE  BEAUMOIÏT.  —  Fa- 
mille noble  qui  a  porté  le  nom  de  Beaumont  (Chatel- 
leraudais)  au  xin'  siècle. 

Floceu  (Guillaume  ou  Guy  ou  Geoffroy),  Chev., 
sgr  de  fiefs  à  Beaumont  (Vien.),  fit  accord  avec  le  cha- 
pitre de  N.-D. -la-Grande,  en  1227.  (Arch.  Vien.  G. 
1141.)  Cet  acte  fut  passé  en  présence  de  son  fils  qui 
n'est  pas  nommé.  Ce  dernier  est,  croyons-nous, Geoffroy 
de  Beaumont,  Chev.,  qui  donna  avec  sa  femme  Agathe 
les  prés  de  Baudiment  a  Fontevrault  en  1257.  L'acte 
était  scellé  de  son  sceau  «  bandé  de...  à  Hn  franc-canton 
de  vair?  .  Fonds  latin  54801,  p.  376  et  525.) 

FLOCEL  ou  FLOCEAU.  —  Une  famille 

noble  de  ce  nom  possédait  des  fiefs  en  Loudunaiset  en 
Thouarsais,  aux  xi6  et  XII*  siècles. 

Floceau  (Aimery)  fut  témoin,  vers  1065.  d'une 
donation  faite  par  Bertrand  de  Moncontour  a  SLCyprien 
de  Poitiers.  (D.  F.  6.) 

Floceau  (N...)  fut  témoin,  vers  1218,  d'une  do- 
nation faite  par  Marguerite  de  Berrie  a  S'°-Croix  de 
Poitiers.  (D.  F.  5.) 

Flocel  (Airaud)  fit  donation  k  l'abbaye  de  Botir- 
gueil,  vers  1100,  sous  Herbert,  V1»  de  Thmiars,  en  pré- 


sence de  Guillaumo  ïouriiominc.  (Bibl.  Nat.  Fonds 
latin  17127,  p.  160.) 

Floeel  (Airaud),  qui  s'étail  l'ail  moine  il  Bourgucil 
vers  1089,  avait  fait  des  dons  avant  sou  admission  et 
avait  comme  gendre  un  nommé  Geoffroy.  (B.  Chanianl.) 

Floeel  (l'ayen),  l'un  des  seigneurs  de  la  cour  du 
comte  d'Anjou,  fut  témoin  en  1120  d'un  jugement  pour 
S'-Jouin-de-Marnes.  (D.  F.  13.) 

Flocel  (N...),  vivant  à  la  fin  du  xi"  siècle,  eut 
pour  enfants:  l*N...,dit  Focel.us,  miles,  qui  confirma 
avec  ses  frères  des  donations  de  domaines  a  Varains,près 
Cursay  j(Vi«n.)a  faites  a  Fontevrault,  sous  l'abbesse 
Pétronille,  vers  1120  (Fonds  latin  5480'  128)  ;  2°  Ai- 
HERT,  qui  suit  ;  3°  Geoffroy,  4"  Gauthier. 

Flocel  (Aimci'y)-concéda  a  Fontevrault,  vers  1120, 
les  donations  des  domaines  de  Gaine  (Monts-sur-Gainc, 
Vien.)  et  de  Varains.  11  fut  témoin  du  don  des  prés  de 
Gaine  par  Foulques,  comte  d'Anjou.  (Id.   323.) 

II. <  uni  I  II  lil  (de  la).  —  Famille  noble  qui 
posséda,  du  xi"  au  xiV  siècle,  les  fiefs  importants  de  la 
Flocclière  et  Ceri/.ay.  On  n'a  sur  elle  que  des  rensei- 
gnements incomplets.  M.  l'abbé  llalin,  curé  de  la  Flo- 
cellièrc,  a  publié  un  travail  sur  cette  famille,  travail 
cité  dans  l'Annuaire  de  la  Société  de  l'Emulation  de  la 
Vendée,  1882,  p.  3  et  suivantes. 

Blason.—  D'après  une  enquête  laite  le  19  juin  1716, 
on  voyait  dans  réalise  de  Ceri/.ay  le  blason  des  sgrs  de 
la  Flocelièrc,  portant  :  «  do. ..  à  6  mcrletles...  sur  deux 
lignes,...  becquées,  membrées  de  gueules  ».  L'écu  était 
soutenu  de  2  griffons  et  surmonté  d'un  casque.  (Bibl. 
Niort,  carton  162.)  Cela  prouve  que  cette  peinture 
avait  été  faite  au  xvie  siècle,  et  n'était  pas  ancienne. 
Une  note  de  D.  Mazct  dit  :  «  de  gueules?  à  6  mer- 
lettes  de  sable,  posées  3  et  3  ».  (Ce  serait  plutôt  :  «  d'ar- 
gent à  6  mcrlettes  ».  11  y  a  probablement  erreur  de 
copiste. 

Flocelîère  (Raymond  de  la)  est  dit  fils  de 
Trulle  de  Puyaout  (Podio  Augusti]  dans  une  fausse 
chronique  des. du  Puy-du-Fou  (D.  F.  8),  qui  mentionne 
aussi  un  Renaud  de  la  Flocelière.  (Apocryphe.) 

Flocelière  (David  de  la),  décédé  vers  1090?  fit 
don  à  la  Trinité  de  Mauléon  en  1079  (Gallia  Christ.)  et 
le  28  oct.  1090.  (D.  F.  8.)  On  dit  qu'il  épousa  Marie  des 
Champs  (que  les  généalogies  supposent  dame  de  la 
Vacberesscl.Dom  Chamard  lui  donne  pour  frère  Aimery, 
qui  fit  don  k  la  Trinité  de  Mauléon,  le  même  jour  que 
son  frère,  de  la  dîme  de  la  borderie  de  la  Falardière. 
Il  donne  également  pour  fils  a  David  :  1°  Geoffroy, 
qui  lui  succéda  ;.2°  Pierre. 

Flocelière  (Geoffroy  de  la),  vivant  en  1135, 
aurait  épousé  Jacquette  de  Beaumont. 

Flocelière  (Guillaume  de  la)  parait  k  S'-Jean- 
d'Acre  en  1218.  (A.  H.  P.  1,  p.  89.) 

Flocelière  (Roland  de  la),  Chev.,  ret;ut  un  aveu 
eu  1238,  fait  par  Simon  Forestior.  (D.  F.  25.) 

1.  —  Flocelière  (Guillaume  de  la),  Chev., 
vivant  en  1204,  fut  témoin  en  1218  d'un  don  fait  par 
Gcrmond  de  Forges  aux  Templiers  de  Mauléon  (A.  H. 
P.  1),  et  reçut  du  Vicomte  de  Thouars  donation  du 
four  de  Boupère  en  1239.  (Id.  D.  F.  8,  a  mis  Geoffroy.) 
Il  épousa  Marie  ChASTEIONER,  que  l'on  croit  D°  de  Ce- 
ri/.ay, et  fille  de  Guillaume,  sgr  du  Breuil.  Il  aurait  eu 
pour  enfants  :  1°  PHILIPPE,  qui  suit  ;  2°  Sirylle,  mariée 
à  Robert,  sgr  de  Sanzay,  inhumé  à  Boesse  en  1230. 

2.  —  Flocelière  (Philippe  de  la),  sgr  de  la 
Flocelière,  Cerizay,  vivant  en  1255,  aurait  épousé  Per- 


454 


FLORIAT  (d«s) 


Al 


PLUMARD 


nelle  de  S'-Paul,  dont  au  moins:  1°  Geoffroy,  qui 
suit;  2°  Tiphaine,  mariée  a  Guillaume  Guérin,  qui  vi- 
vaient encore  en  1298. 

3.  _  Flocelière  (Geoffroy  de  la),  sgr  de  la 
Flocelière,  Cerizay,  vivant  en  1296,  reçut  le  28  mars 
1241  une  donation  du  sgr  de  Belleville  pour  les  bons  et 
agréables  services  qu'il  lui  avait  rendus,  et  transigea 
avec  sa  sœur  et  son  beau-frère  le  4  mars  1279.  Marié 
à  Jeanne  de  Chateaumur,  il  aurait  eu  seulement  : 
1°  Olive,  Dc  de  la  Flocelière,  mariée  en  1305  à  Guy  de 
Surgères,  sgr  de  la  Bougueraine  ;  2°  Aliénor  ou  Ali- 
monde  ?  (d'après  la  généal.  de  Surgères).  Mais  on 
trouve  ailleurs  les  renseignements  suivants  : 

Flocelière  (David?  de  la),  marié  à  Jeanne  de 
Chateaumur,  eut  :  1°  Almodée,  mariée  à  Thibault  de 
Beaumont,  sgr  de  Bressuire,  et  décédée  en  1310  ;  2°  Si- 
bylle, 3°  Belle-Assez. 

Flocelière  (Guillaume  de  la),  Chev.,  est  men- 
tionné comme  ayant  épouse  Mabilc  Coulard,  sœur  d'Ai- 
mery.  (D.  F.  8.)  11  est  dit  tenant,  à  cause  de  sa  femme 
Jeanne  de  Mêlez  ?  aliàs  de  Meulles,  fille,  peut-être, 
de  Regnaud,  et  de  Alix  de  Cbandenier,  le  fief  de  Chan- 
denier,  ps!c  de  Noysé  ?  relevant  de  la  sgrie  de  Ver- 
nay,  dans  l'aveu  de  Vcrnay  fait  le  19  nov.  1382.  (Le- 
dain,  Notes  sur  Vcrnay.)  Mais  cette  mention  pourrait  se 
rapporter  à  une  époque  antérieure  à  celle  de  l'aveu. 

Flocelière  [Claude  delà)  aurait  épousé  Gaspard 
de  la  Cbaroulière,  éc.,  sgr  dc  la  Falardière,  vivant  en 
1538? 

FLOCEV.  —  Famille  noble  du  Cln'itelleraudais 
au  xiv°  siècle.  (V.  Floceau.) 

FLOR/IG  (de).  —  On  trouve  ce  nom  en  Mire- 
balais  au  xve  siècle.  (Ce  nom,  s'il  est  latin,  Floriaco, 
donnerait  Fleury.) 

Florac  (Jean  de)  possédait  un  fief  dans  la  mou- 
vance de  la  sgrie  de  Lanyle  (Doussay,  Vien.),  d'après 
un  aveu  dont  la  date  n'est  pas  donnée.  (M.  A.  0.  1877, 
p.  186.) 

FLORELANA  (Rollandus  de),  Chev.,  pos- 
sédait un  fief  a  Beignez  et  Leyson,  dans  la  châtellenie 
de  Bencz,  qui  fut  vendu  à  l'évêque  de  Poitiers,  Hugues, 
le  19  juin  1271,  par  Guillaume  de  Lezay,  Chev.,  et  sa 
femme.  (D.  F.  3.) 

FLORENCE  (de).  11  y  a  eu  une  famille  de 
ce  nom  a  S'-Maixent. 

Florence  (Pierre  de),  l'ut  témoin  d'un  acte  passé 
le  17  mai  1364  à  S'-Maixent.  (Arch.  de  la  Barre.) 

FLORET,  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
le  Montmorillonnais  au  xvie  siècle. 

Florct  (Pierre),  marié  à  Françoise  de  Mora  ?  en 
eut  au  moins  Anne,  mariée  le  5  fév.  1609  a  Fleurent 
Goudon,  Ec,  sgr  de  l'Héraudière. 

FLORIAT  (de).  —  Famille  noble  qui  possédait 
le  fief  de  ce  nom  à  Exideuil  (Char.),  dans  la  châtelle- 
nfe  de  Ghabanais,  au  xr  siècle.  Elle  est  mentionnée 
dans  les  chartes  de  S'-Maixent  sous  les  formes  Flunacu, 
Flonaco.  (A.  H.  P.   16,  p.  169,  188.) 

Floriat  (Pierre  de)  fut  témoin,  vers  1060,  d'une 
donation  faite  à  S'-Maixent,  par  Guillaume   de  Cbaba- 


nais,  de  l'église  de  Vitrac.  Il  épousa  Haumot,  qui  donna 
Cogulet  (Vitrae,  Char.)  à  S'-Maixent  en  1077. 

FLORIE  ou  FLORY,  FLOl'RY  (Voir 
Fleury).  —  On  trouve  quelquefois  cette  forme  ortho- 
graphique. 

Florie  ou  Flory  (Jourdain)  fut  maire  de  Poi- 
tiers en  1321-1322.  Dans  l'Armoriai  des  maires,  on  lui 
a  donné  pour  blason  :  «  d'argent  a  la  rose  de  gueules, 
tigée  et  feuillée  de  sinople  »  ;  mais  c'est  un  blason  de 
fantaisie.  (D.  F.  82.) 

Florie  ou  Flory  (Robert)  fut  maire  de  Poi- 
tiers en  1345.  Il  assista  à  une  réunion  des  notables  en 
1348.  On  lui  a  attribué  le  même  blason.  (A.  H.  P.) 
Cette  famille  avait  sa  sépulture  a  Stc-Oppoi'tune,  cha- 
pelle de  la  Vierge. 

Florie  (Jamet)  fut  nommé  exécuteur  testamen- 
taire de  Jean  Chaperon,  Chev.,  en  1429.  (Hist.  Chas- 
teigners,   148.) 

FLORY,  FLOLRY  (V.  Fleury).  —  Noms 
divers. 

Flory  (Jeanne)  épousa  vers  1450  François  Du- 
doet,  licencié  en  lois,  avocat  a  Parlhcnay,  sénéchal  de 
S'-Lin  (14S4). 

Flory  (Jean),  du  pays  de  Celles,  était  archer  au 
ban  de  1491.  (Bans  et  arrière-bans.) 

FLOTE  ou  FLOTTE  (de).  —  Un  person- 
nage de  ce  nom  a  possédé  des  fiefs  en  Poitou,  au 
xive  siècle. 

Le  Dict.  de  la  Noblesse  donne  une  notice  (plus  ou 
moins  exacte)  sur  diverses  familles  «  de  Flotte  »  en  Dau- 
phiné,  Auvergne,  etc. 

Blason.  —  Los  de  Flote  de  Revel  (Auvergne)  por- 
taient :  <■  fascé  or  et  azur  de  6  pièces  ».  Il  y  a  plu- 
sieurs sceaux  dans  la  collection  Clairambault. 

Flote  (Guillaume  de),  Chev.,  sgr  de  Revel,  de 
Mortagne  à  cause  de  sa  femme,  chancelier  de  France  en 
1339,  1348,  etc.,  épousa  en  3"  noces  (après  1342) 
Jeanne  d'Amboise,  Dede  Tifl'auges,  Mortagne  (en  Poitou), 
Plassac,  la  Fcrrière.  en  Vendomois  ;  mais  il  n'en  eut 
pas  d'eufants. 

FLOTTE,  ou  peut-être  OEFLOTTE. 
—  Ce  nom  pourrait  être  un  sobriquet. 

Flotte  (Jacques  de)  fut  pendu  k  Poitiers,  p"e  d» 
N.  D.-la-Petile,  en  1492.  (Annales  d'Aquitaine.) 

FLOTTE    (de  la).  —  L'Armoriai  de  Mervache 

(cab.  titres,  670)   mentionne  ce    nom    en    Bretagne? 

«  d'argent  à  la  bande  fuselée  de  gueules  et  6  anneaux 
d'azur  en  orlc.  « 

FLOURT.  —  Ce  nom,  qui  devint  plus  tard 
Fleury,  se  trouve  souvent  employé  au  xrvc  siècle. 
(V.  Fleury.) 

Floiiry  (Archambauldl,  curé  d'Azay-le-Brûlé, 
était  receveur  de  l'abbaye  de  S'-Maixent  en  1526.  (A. 
H.  P.  18.) 

FELMARD.  —  Famille  de  Fontenay-le- 
Comte. 

Flumard  (Joseph-François)  était  échevin  dc 
Fontenay  pendant  la  mairie  d'Augustiu  Jolly  de  S'-Pic. 
(Arch.  Vendée,  E.  277.) 


i'oi\  (<le) 

l'"OAHT  (de  la).  —  On  trouve  ce  nom  clans  une 
charte  de  S'-Miehel  de  Thouars,  nu  iiv*  siècle.  (A.  H. 
P.  7.)  11  vient  du  prénom  Foaidus,  qui  est  devenu 
FoAl ILS,  Fuu.U'n,   etc. 

I  ...mi  (Godefroy)  Foaidus,  est  mentionné  dans 
Dom  Fontoneau  (vol.  7). 

■  <>:<<n  (Guillaume  de  la),  avec  sa  femme  Perho- 
NELi.E,  donna  2  maisons  a  S'-Miehel,  le  3  juil.    1312 

FOIS  (dk).  —  V.  Mallet. 

FOIS  (de)  oc   UEFOIS.  —  On  trouve   ce 

nom  parfois  ainsi  écrit  pour  Fave  ou  Fays. 

Fois  (Jean  de),  bourgeois  de  Poitiers,  garda  du 
scel  aux  contrats,  signa  un  acte  le  20  fév.  1493.  (Arcli. 
Viei.  G.  1014.) 

FOI88Y(de!,   —  Famille  du  Maçonnais   et  de 
la    Bourgogne,   alliée    à    des    familles    poitevines    au 
\\r  siècle.  (V.  Diet.  Noblesse.) 
Blason   :    d'azur    au   cygne   d'argent.  (Preuves    de 
8«-Cyr,  1144.  Cab.  lit.  300.) 

Foîssy  (Gaspard  de1,  Ec.  sgr  de 
Péruchais,  Fossard,  etc.,  épousa  à  Paris, 
le    19  juil.    15S6,  Marguerite    de     Mo- 

rennes,    lî lie    de    Guillaume,  Chev , 

trésorier   de    France    à    Poitiers,    et   de 
Marguerite  Grenaisie  ? 

POIX,  (de)  od  l)i:iOYi:  —  Famille  que 
l'on  trouve  a  Poitiers  au  xiv°  siècle. 

Foix  (Jean  de)  et  son  épouse  vendeut  en  1257 
aux  dames  de  la  Trinité  de  Poitiers  2  septiers  de  fro- 
ment de  rente  sur  leurs  biens,  dans  la  paroisse  de  Chas- 
seneuil  (Vien.),  moyennant  4  I.  (Arch.   Vien.  H.  2.) 

Foix  (Jean  de)  était  échevin  de  Poitiers  en  I38S  . 

c'est  peut-être  le  même  qui  vivait  encore  en  1422. 
(F.) 

Foix  (Jean    de),  bourgeois  de  Poitiers,  garde   du 

scel  aux  contrats  pour  le  comte  de  Poitou,  passa  un 
acte  le  13  août  1397.  (Arch.  Vien.  G.  1079.) 

FOIX  (de).  —  Maison  princière  des  comtes  de 
Foix  et.  de  Béarn,  etc.,  dont  la  généalogie  se  trouve 
dans  différents  ouvrages.  Nous  mentionnons  seulement 
un  personnage  de  cette  famille,  qui  posséda  divers  fiefs 
en  Poitou  au  xvte  siècle. 

Blason:  d'or  a  3  pals  de  gueules  (Foix),  écartelé  d'or 
à  2  vaches  de  gueules,  accolées  et  clarinées  d'azur  l'une 
sur  l'autre  (Béarn). 

Foix  (André  de),  Chev.,  sgr  d'Aparras,  V"  de 
Villemur  et  de  Castillon,  C,e  de  Montfort-l'Amaury, 
sgr  de  Brénczay,  des  Coudreaux,  etc.,  en  Loudunais, 
Cbev.  de  l'ordre  du  Roi,  etc.,  lieutenant-général  en 
Guyenne,  fit  la  conquête  de  la.  Navarre  pour  le  roi 
Henri  d'Albret,  en  1521,  mais  il  perdit  ensuite  la  ba- 
taille de  Pampelune.  où  il  lut  fait  prisonnier,  parce 
qu'il  était  devenu  aveugle  a  la  suite  de  coups  reçus 
sur  son  casque.  Il  mourut  au  château  de  Brénczay  en 
1547,  sans  postérité.  Le  14  juin  1536.  il  acquit  des 
vignes  k  Roiffé  en  Loudunais.  (Arch.  Vien.  Es  ."J7H, 
Châtelain.)  Il  avait  épousé  vers  1520  Françoise  nu 
BoUCHET,  tille  de  Charles,  sgr  de  Puygreffler,  B"n  de 
S'''-Gemmc,  et  de  Madeleine  de  Fonsèque.  Sa  veuve  se 
remaria  à  François  de  la  Trémoillc,  Clc  de  Benon. 


l'OLLET 


455 


FOI.ENI''ANT.  —  Ce  nom,  dérivé  d'un  an- 
cien sobriquet,  est  commun  a  plusieurs  familles. 

Folenlant  (Josselinj  fut  témoin,  vers  1012, 
d'une  restitution  faite  a  l'abbaye  de  S'-Maixeul.  Il  a 
signé  le  premier  après  l'abbé.  (I).  F.) 

■  «  H.l ■■■■•  i:r  FOLLET.  —  Ce  nom  est  com- 
mun k  diverses  familles. 

Folelh  (Girard  et  Guillaume)  sont  mentionnés 
dans  une  charte  de  Foulques  C'°  d'Anjou,  faisant  don  à 
Maillezais,  \crs  1105.  (11.   F.  25.) 

l'ollez  (Geoffroy)  fut  témoin  en  1184  avec  di- 
vers seigneurs  de  donations  faites  par  des  vassaux  de 
l'Ile-Bouchard.  (D.  F.  1.) 

nil.ix  ou  Mllll\  (de).  —  Famille  dont 
on  trouve  la  généalogie  dans  le  Diet.  de  la  Noblesse. 
Une  branche  appelée  de  la  Fontaine-Follin  habita  la 
Touraine  aux  xvn"  et  xvm'  siècles. 

B'ainn  :  d'argent  a  2  bandes  de  gueules.  Certaines 
branches  cadettes  portaient  :  «  2  bandes  de  gueules  char- 
gées (d'un  Klot)  de  sable  ». 

FOLLES  (de).  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou 
au  xvic  siècle.   On  trouve  aussi  Faulles.) 

Folles  (René  de),  Ec.,  sgr  de  Forcillet '.'  ou  Foreil- 
les '.'  épousa  vers  1530  Cassandre  delà  Fonte.nelle, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Viollière,  et  de  Jaequcttc  de 
Barro.  (Revue  Bas-Poitou,  IV.)  . 

Folles  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  Forcillet,  marié 
vers  1570  à  Marie  de  Qi  inzay  ?  en  eut  au  moins  Anne, 
qui  épousa  le  25  sept.  159S  Lidoirc  de  Massougne,  Ec, 
sgr  de  la  Veillardière.  Elle  donna  quittance  le  16  fév. 
1646.    Arch.  Vien.  Inventaire  des  titres  de  Massogne.) 

FOLLET.  —  Famille  de  Poitiers  qui  a  ligure 
dans  la  magistrature  au  Xvn"  siècle. 

Follet  (Louis),  sergent  royal  en  Poitou,  donna  uue 
assignation  à  Parlhenay,  le  2  nov.  1528.  (Arch.  la 
Barre. 

Follet  (Perrette),  épouse  de  Jean  Rougier,  con- 
seiller du  Roi  et  receveur  du  taillon  à  Poitiers,  est 
marraine  a  S"-Opportune  le  3  fév.  1603. 

Follet  (Jacques)  fut  parrain  à  S'-Porchaire  de 
Poitiers,  le  19  oct.  1587,  d'un  fils  de  Sidrach  Follet. 

Follet  .Sidrach), avocat  k  Poitiers,  épousa  Susanne 
Vinet  ?  dont  :  1"  Françoise,  baptisée  à  S'-Porchaire,  le 
14  net.  1586  ;  2°  Pierre,  baptisé  (même  psse)  le  19 
oct.  1587,  et  qui  eut  pour  parrain  Jacques  Follet,  Ec. 

1.  —  Follet  N...)  eut  pour  onfants  :  1°  Locis, 
qui  suit;  2°  Joachim-Roch,  Ec,  sgr  du  Bois-Tutault,du 
Fort  de  Chéneché,  etc.,  commissaire  extraordinaire  des 
guerres,  passa  un  acte  k  Chéneché  le  19  janv.  1G28. 
(Arch.  Vien.  E2  141.)  Marié  k  Jeanne  Cuirdlanc,  il  en 
eut  au  moins  :  a.  Marie,  baptisée  a  S'-Porchaire  le 
22  mars  1617,  et  qui  eut  pour  parrain  Louis  Follet, 
avocat  au  Présidial  de  Poitiers  ;  b.  Jeanne,  baptisée  k 
S'-Didier  le  23  fév.  1619  ;  c  Fortuné,  d.  Mahik. 
baptisés  l'un  et  l'autre  à  S'-Cyhard,  le  21  janv.  1620  ; 
e.  Gabriel,  baptisé  k  S'-Cyhard,  le  17  fév.  1621  ; 
/'.  Joachim,  baptisé  k  S'-Cyhard,  le  7  juin  1623. 

2.  —  Follet  (Louis),  sr  du  Bois-Tutault,  procu- 
reur en  l'élection  de  Poitiers,  donna  reçu  d'un  quartier 
de  ses  gages  au  receveur  des  tailles  de  cette  ville,  le 
3  juil.  1619.  (Bibl.  Nat.  P.  orig.  f.  1178.  Doss.  26735.) 
lise  maria  d'abord  k  Marie  ESQUOT,  puis  à  Marie  Cous- 


«fi 


FOIJ.ET 


•ta 


tjèbe,  qui  décéda  veuve  à  Poitiers,  le  14  janv.  1651 
(S'-Savin).  11  eut  au  moins  du  1er  lit  :  1°  Pierre, 
baptisé  à  S,e-Opporlune  le  9  mars  1596  ;  du  2e  lit  : 
2°  Hii.aire,  qui  suit  ;  3*  sans  doute  Françoise,  épouse 
île  François  Aurereau,  avocat  au  Présidial,  et  marraine 
île  sa  nièce  Françoise  le  6  avril  1648  ;  4*  Jeanne,  mariée 
vers  1620  à  François  Bontemps,  avocat  à  Poitiers. 

3.  —  Follet  (Hilaire),  sgr  du  Bois-Tntault,  con- 
seiller au  Présidial  de  Poitiers  en  1654,  fut  inhumé  aux 
Minimes  le  7  janv.  1659.  Il  épousa  le  1e' juin  1613  (N.-D. 
Anne  Le  Godelier  qui  se  remaria  k  S'-Paul,  le  28  oct. 
1660, à  Jean  Coulard,  Ec.,sgr  du  Souey),  fille  de  Martin, 
sgr  du  Bourg,  et  de  Madeleine  Sanglier,  dont  il  eut  au 
moins  Françoise,  baptisée  k  S'-Savin  le  6  avril  1648,  et 
mariée  le  28  oct.  1660  à  Philippe  Coulard,  Ec.,  sgr  de 
Pnyrenard. 

FOLLET  ou  FOLET.  —  Famille  qui  a 
figuré  dans  l'échevinage  de  Niort  au  xvn''  siècle.  Nous 
nous  sommes  servis  pour  dresser  les  filiations  suivantes 
du  travail  du  regretté  M.  Laurence  sur  l'état  civil  de 
Niort. 
Blason.  —  La  branche  de  Sll,-Ouenne  portait: 
«  d'azur  au  lion  d'or,  et  un  chef  de 
même  ».  (IVHozier.)  Parfois  le  chef  est 
chargé  d'un  cœur  de  gueules.  (Cachet.) 
François  Follet,  sgr  de  Verdun,  sénéchal 
de  Champdeniers,  a  déclaré  en  1698  : 
«  d'azur  à  une  fasce  d'or,  et  un  chef  de 
même  »  ;  mais  peut-être  y  a-t-il  la  une  faute  de  co- 
piste ?  D'autres  personnes  du  même  nom  ont  reçu  divers 
blasous  de  fantaisie.  Jacques  Follet,  greffier  des  rôles  à 
Dampierre  :  «  d'or  à  3  coings  de  sinople  posés  1  et  2  ». 
—  Pierre  Follet,  procureur  k  Chizé  :  <i  d'azur  au  sau- 
toir d'or,  et  4  chats  d'argent  ».  —  Philippe  Follet, 
marchand  k  Secondigny:  «  d'argent  à  une  bande  d'azur». 
Il  pourrait  y  avoir  plusieurs  familles. 

Follet  (Louis)  fit  vente  en  1613  d'une  partie  du 
fief  de  Viennay,  provenant  de  l'héritage  de  Jacques 
Thibcrge,  sr  de  la  Rochette,  k  Jacques  Pineau,  avocat  k 
Parthenay,  époux  de  Catherine  Poignand.  (Câtine,  I.e- 
dain,  p.  402.) 

Follet  (Pierre,  aliàs  François),  Ec,  sgr  de  Beau- 
pinay,  lieutenant  du  grand  prévôt  du  Poitou  en  1646, 
pair  de  Niort  en  1665,  marié  k  Madeleine  Dabillon, 
fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Champannier,  et  de  Marie 
Brelay,  en  eut  François,  né  le  2  juil.  1652,  écolier  en 
1666.  (Notes  Laurence.) 


§1". 


Branche  de  8'--Oiiek\e. 


1. —  Follet  (Maihurin),  sgrdc  Sll;-Ouenne  (D.-S.) 
et  y  demeurant,  figure  dans  un  acte  du  9  juin  1597, 
comme  sgr  de  la  Canlmière  k  Termanteuil  (Echiré, 
D.-S.).  (B°'«  de  Faye  par  Alf.  Richard.)  Il  possédait 
également  des  terres  touchant  à  celles  de  la  chapelle 
de  S'-Jacques  k  Echiré.  Il  eut  au  moins  : 

2.  —  Follet  (Pierre),  sgr  de  S'^-Ouenne,  Vieille- 
Touche,  conseiller  du  Boi,  président  de  la  cour  consu- 
laire et  pair  de  Niort  en  1643,  était  sgr  de  la  Cantinière 
dès  1631.  II  avait  épousé  le  23  janv.  1621  Marie  Piet, 
fille  de  Noël,  s'  du  Chiron,  échevin  de  Niort,  et  de 
Barbe  Thibault,  et  décéda  le  16  oct.  1659,  ayant  eu  : 
1"  Marie,  née  le  8  avril  1622,  mariée  le  14  fév.  1643  k 
Antoine  Pastureau,  procureur  à  Niort  ;  2"  Eue,  qui 
suit  ;  3°  Pierre,  né  le  19  avril  162S,  marié  le  20  août 
1652  k  Elisabeth  Guerrier,  qui  lui  donna  :  a.  Marie, 
née  le  6  nov.  1653  ;  b.  Pierre,  né  le  13  avril  1656. 
4"  Catherine,  née  le   18   avril  1630,  mariée  en  fév. 


FOLLET 

1657  k  Jacques  Jonsselin,  sr  de  Pontbazeau,  greffier  au 
siège  royal  de  Niort;  5°  Noël,  né  le  15  sept.  1642,  vi- 
vant en  1672  ;  6°  Madeleine,  mariée  le  26  avril  1650 
à  Jean  Pelletier,  sr  du  Nizeau. 

3.  —  Follet  (Elie),  sgr  de  S'c-Ouenne  et  du  Chi- 
ron, fut  juge  consul  et  pair  de  Niort  en  1672, et  décéda, 
âgé  de  56  ans,  le  16  juil.  1683.  Marié  le  18  oct.  1665  k 
Marie  Chebrod,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Alexandre, 
qui  suit;  2°  Jacques,  né  le  3  avril  1668;  3°  Maris- 
Jeanne,  née  le  H  sept.  1670,  décédée  le  30  oct,  sui- 
vant ;  4°  Anne,  mariée  le  21  sept.  1709  à  Jean  Mail- 
eeau. 

4.  — Follet  (Alexandre),  sgr  de  S'"-Ouenne, avocat, 
puis  conseiller  au  siège  royal  de  Niort,  déelara  son  bla- 
son à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1698  et  décéda  le  5  juin 
1740.  Marié  à  Françoise  Celle,  il  eut  pour  enfants  : 
1'  Marie-Françoise,  née  le  29  sept.  1700  et 
décédée  le  31  déc.  1739^;  2°  Etienne-Jacques-Alexan- 
dre, qui  suit  ;  3°  Maîiie-Elisabeth-Ambroise,  née  le 
23  juil.  1705,  mariée  le  28  mars  1748  k  Louis-Philippe 
de  Brossard,  Ec.,sgr  des  Chasteliers,  décédée  le  8  nov. 
1786;  4°  Marib-Madeleine,  née  le  19  avril  1709, 
mariée  le  3  oct.  1746  k  François-Sébastien  Train,  pro- 
cureur à  Niort,  et  décédée  veuve  le  25  janv.  1769  : 
.'i"  Marie-Anne-Clémence,  née  le  19  avril  1709,  morte 
le  3  mai  1768. 

5.  —  Follet  (Etienne-Jacques-Alexandre),  sgr  de 
Sl(-Ouenne  et  de  la  Tiercerie, conseiller  au  siège  royal 
de  Niort,  fut  maire  de  cette  ville  en  1721.  Il  mourut  le 
13  juil.  1762  et  fut  inhumé  k  N.-D., dans  la  chapelle  du 
Baptistaire,  sépulture,  des  Follet.  Marié  le  11  juil.  1735 
à  Maric-Catherine-Renée  Racapé.  il  en  eut  au  moins  : 
1"  Marie-Bbnée,  née  le  3  août  1730,  vivante  en  1771  ; 
2*  Marie-Françoise,  née  le  5  nov.  1737,  mariée  le  10 
janv.  1764  à  Guy-Marie-Joseph  Brunot,  Chev.,  sgr  de  la 
Verdrie,  et  décédée  le  4  oct.  17S2  ;  3°  Alexandre- 
Jacques,  né  le  13  nov.  1738,  mort  le  31  août  1711 
4°  Etienne-Gabriel,  qui  suit. 

6.  —  Follet  (Etienne-Gabriel),  sgr  de  S,e-Ouenne, 
officier  dans  la  légion  de  Soubise,  né  le  7  nov.  1735, 
mourut  à  Niort  le  9  juin  1770,  et  fut  inhumé  dans  la 
sépulture  des  Follet.  Nous  ignorons  s'il  eut  postérité. 

§  II.    —  Branche  de   LA  FUVB 
(sans  jonction). 

1.  —  Follet  (François),  sr  de  la  Fuye,  époux  de 
Marie  Audoyer  et  mort  avant  1623,  eut  au  moins  pour 
enfant  : 

2.  —  Follet  (François),  sr  de  la  Fuye,  pair  de 
Niort  en  1638,  épousa  en  juil.  1623  Marie  Racapé, 
fille  de  feu  Pierre,  conseiller  du  Roi  et  élu  en  l'élection 
de  Niort, et  décéda  avant  1661,  ayant  eu:  1°  François, 
sr  de  la  Fuye,  marié  k  Marie  Roy,  en  eut:  a.  Jeanne, 
mariée  le  21  janv.  1674  à  Charles  de  Vestelier,  Ec,  sgr 
de  Tauclié  (S">-Blaiidine,  D.-S.);  b.  François,  con- 
seiller du  Boi,  lieutenant  du  prévôt  de  Civray,  assiste 
au  mariage  de  sa  sœur. 

2°  Pierre,  qui  suit;  3°  Marie,  née  le  10  sept.  1626, 
motte  le  23  oct.  1645;  4°  Philippe,  né  le  19  oct. 
1637  ;  5°  Anne,  mariée  le  6  août  1657  à  Jacques  Coyault, 
Ec,  sgr  de  S"-Marie;  6°  Jeanne,  née  le  10  sept.  1643, 
peut-être  la  mémo  qui,  veuve  de  Charles  Adam,  sr  du 
Simon  (la  Chapelle-Bâton,.  D.-S.),  fut  assignée  pour 
représenter  ses  titres  de  noblesse  en  1696.  (Bibl.  Nat. 
cab.  litres,  32268.) 

3.  —  Follet  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Fuye  et  de 
Beaupiuay,   élu  et    pair    de    Niort  en   1664,    naquit   le 


I'0\  (de  la) 


FONDANT  (de) 


457 


16  Janv.  1688.  Mario  à  Marie  David,  il  décède  la 
21  liée  lotis,  laissant  :  1-  Philippe,  s'  de  la  Fuye, 
rivant  i-n  ii',^j.  il  épousa  Anne  Proel.  donl  il  oui 
au  moins  Marie-Hilaire,  qui  donna  quittance  en  1720: 

2°  François,  qui  suit:  3"  Marie,  née  le  12  juin  1658. 
4°  Pierre,  né  le  6  juin  1 659  ;  5"  Jeanne,  née  le 
29  mai  1060,  mariée  le  I'1'  juin  1691  a  Charles  de  llil- 
lerin,  Ec,  agr  de  la  Millonière;  6*  Françoise,  née  le 
26  oct.  1661. 

4.  —  Follet  (François),  sgr  de  la  Fuye  et  de  Ver- 
dun, lit  hommage  de  la  Croisette,  a  Parthenay,  le  3  mai 
1691;  e'est  lui  qui  fut  sénéchal  do  Champdeniers 
en  1698  et  1709,  et  déclara  son  blason  a  l'Armoriai  du 

Poitou.  11  épousa  Marie  Macé  (de  Niort)  et  en  cul  des 
enfants,  entre  autres,  un  fils  s1'  de  la  Groisette  et  une 
filla  qui  rendit  aveu  en  1158  pour  la  métairie  de  la  Cor- 
nilière.  (Arch.  Nat.  P.  1281.)  C'est  sans  douto  Marie- 
Anne,    qui    épousa    René-Julien  Ragonneau,  puis   le 

20  avril  1 72S  Henri  Simonnot. 

FOLZUR  de).  —  Famille  originaire  de  l'Alsace, 

dont  un  membre  établi  eu  Poitou  au  xvm''  siècle  a 
comparu  en  1789  &  la  réunion  de  la  noblesse  do  cette 
province. 

Jilason  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  d'Alsaee  de 
1100,  on  trouve  Jean-Adam  Foltzer,  maire  d'illfurt, 
ayant  pour  blason  :  «  d'argent  au  rocher  de  sinople,  de 
8  coupeaux,  dont  s'élèvent  trois  tiges  de  rosier  de  si- 
nople, fleuries  de  gueules,  et  2  étoiles  d'azur  an  chef  ». 
Ce  blason  parait  avoir  été  donné  d'office. 

1.  —  Folzer  (Charles-Joseph  de>,  Ec.  sgr  de 
Rigny-les-Bois,  Chev.  de  S'-Louis,  major  au  rég'  pro- 
vincial de  Poitou,  puis  lieut, -colonel  du  bataillon  d'An- 
goumois,  comparut  en  1 789  à  la  réunion  de  la  noblesse 
du  Poitou.  Il  passa  un  acte  a  Challans  en  Bas-Poitou, 
le  23  juiu  1761.  (Arch.  Vend.  B.  310.)  Il  épousa  d'abord 
Renée  Dubois,  D°  de  la  Guignardière,  puis,  le  1M  mars 
1774  (à  Vendeuvre),  Marie-Aune  Thibault  de  la  Carte. 
fille  de  François-Gabriel,  Chev.,  sgr  des  Grandes-Boches, 
la  Chalouuière,  et  de  Elisabeth  do  Gousse. 

Du  1er  lit  il  eut  au  moins  :  1°  I'ierre-François-René, 
qui  suit;  2°  Marie-Jeanne-Garrielle,  née  en  1764, 
décédée  a  Poitiers  le  21  avril  133;  ;  du  2'-,  entre  autres  : 
3*  François-Sylvestre,  né  eu  1774,  décédé  le  14  mars 
1774;  4°  Pélagie,  née  le  14  juil.  1779;  5°  Joseph, 
né  an  1780,  décédé  en  1781  ;  6°  JosErH,  né  le  29  juin 
1782. 

2.  —  Folzer  (Pierre-François-René  de),  baptisé 
a  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  le  29  juil.  1766,  fut 
officier  d'infanterie.  11  épousa  à  Vendeuvre,  le  11  août 
1789,  Marie-Jeaune  du  Chesne  ok  S'-Léger,  veuve  de 
Pierre  Poignand,  Ec,  sgr  de  Lorgère,  et  fille  de  Jean- 
Isale,  Chev.,  sgr  de  S'-Léger,  et  de  Marie-Claire  de 
Brilhac  de  Nouzières.  Le  11  fév.  1790,  il  fil  une  somma- 
tion a  Jean  du  Chesne,  son  beau-frère,  au  sujet  du  par- 
tage des  biens  des  père  et  mère  de  sa  femme,  qui  elle- 
même  mourut  le  25  avril  1791. 

FOHBÉDOIRE.  —  V.  Fontbédoire. 

FOMBELLE  (du).  —  V.  Piet,  Jkvardat. 

FOMBGRNIFR.  —V.  Fontbernibr. 

FOMI)  (de  la).  —  Famille  du  Thouarsais  ou  du 
Bas-Poitou.  On  trouve  de  la  Fon,  de  la  Font,  etc. 

Fon  (Guillaume  de  la),  sgr  des  lloulières,  liois- 
Guérin?  gentilhomme  du  Bas-Poitou?  petit-neveu,  dit- 
on,  de  Marc-Antoine  Marreau,  Ec,  sgr  de  Bois-Guériu, 


gouverneur  de  l.oudun  sous  Henri  IV.  épousa  vers  1650 

Antoinette  m  Limer  de  la  Garde,  née  ii  Paris  en  1633. 
C'est  la  célèbre  M""-  dos  lloulières,  qui  écrivit  plusieurs 
ouvrages. 

Fond  (Bouée  de  la)  épousa  le  18  oct.  1675 
(Ragot,  nol.  ii  Thouars)  Jean  de  Bé/anuc,  Ec,  sgr  de 
la  Verric  Elle  fut  maintenue  noble,  étant  veuve,  en 
1698  el  1715.  (A.  H.  P.  22-23.) 

FOND  delà)   — Famille  du  Berry,  dont  quelques 

membres  oui  possédé  la  Buio  d'Oulmes  en  Bas-Poitou. 
La  généalogie  est  dans  le  Dict.  do  la  Noblesse.  On 
trouve  aussi  LA  Font. 

Blason  :  d'or  au  chevron  de  sable, 
pointe  d'un  arbre  do  sinople. 

Fond  (Claude  de  la),  Chev.,  sgr  de 
la  Ferlé,  maître  des  requêtes,  épousa  le 
2S  juin  1677  Jeanne-Philippe  Bence, 
fille  de  Adrien,  Chev.,  sgr  B°°  d'Oulmes, 
et    de    Jeanno   do    Chastillon,    qui  élant 


accompagne 


veuve  fit  aveu  'a  Fonteitay-le-Comte,  le  26  avril  1728. 
(Arch.  Vien.  C.  364).  Il  en  eut  : 

Fond  (Claude-Adrien  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Ferté,  M"  de  Paudy,  B""  d'Oulmes,  marié  le  19  fév. 
171  s»  à  Maiie-Anue-Louise-Céleste  de  la  Rivière,  fille 
de  Charlcs-Vvcs-Jacques,  el  de  Françoise-Céleste  de 
Vuyer  de  Pauluiy,  qui  était  B"°  d'Oulmes  en  1748, 
comme  légataire  universelle  de  son  fils  unique  Charles- 
Jean.  (Arch.  Vendée,  B.  900.) 

Fond  (Charles  Jean  de  la),  Chev.,  sgr  110" d'Oulmes, 
conseiller  au  grand  conseil,  décéda  sans  alliance  le 
10  mars  1740. 

)t»M>    (de    la)    ou    im:mio\i>     — 

Famille  de  Brigueil-le-Chantre  (Vien.),  sur  laquelle  nous 
n'avons  que  peu  de  renseignements. 

Fond  (Jean  de  la),  s'  de  S'-Gcorges.  fut  inhumé 
daus  l'église  de  Brigueil-le-Chantre,  le  27  nov.  1708, 
âgé  de  SS  ans.  Il  avait  épousé  Marie  Maurat,  dont  il 
eut  :  1*  Marguerite,  baptisée  à  Brigueil-le-Chantre 
(comme  les  suivants)  le  6  janv.  1689,  épousa  au  même 
lieu,  le  30  juin  1717,  Henri  de  Breton,  Ec,  sgr  du 
Mas;  2'  Marie,  baptisée  le  26  aoiH  1692;  3*  Marie, 
baptisée  le  31  juil.  1695;  4*  Marie-Anne,  baptiséo  le 
16  nov.  1696;  5"  Jean,  inhumé  le  7  janv.  1698; 
6°  Jean,  baptisé  le  5  janv.  1703;  7°  Marguerite, 
baptisée  le  29  juil.  1704,  mariée  en  fév.  1731  à  Fran- 
çois Naude,  s'  de  la  Pardelière?  et  inhumée  dans  l'église 
le  21  oct.  1734;  8°  Louis,  qui  suit;  9"  Josèpiie,  mariée 
le  10  fév.  1721  à  Fleurant  de  la  Vergue,  s'  des  Bordes, 
et  décédée  le  7  juil.  1742. 

Fond  (Louis  de  la),  sr  de  S'-Georges,  épousa  : 
1°  Thérèse  Decressac,  qui  l'ut  inhumée  à  33  ans,  le 
16  mars  1733;  2°  vers  1734,  Marie-Anne  Richod,  dont 
il  eut  :  1°  Louis-Fleuiiant,  né  à  Brigueil-le-Chantre 
(comme  les  suivants)  le  11  oct.  1735;  2Ù  Jeanne,  née  le 
30  sept.  1786;  3°  Marie-Josèphe,  née  jumelle  de  la 
précédente,  mariée  le  19  juil.  1768  h  André  Guillemin, 
s'  du  Peux,  et  inhumée  le  7  avril  1769;  4"  Henriette, 
née  le  21  oct.  173S,  mariée  le  2  sept.  1765  à  Martial 
Forgcmol;  5°  Jean,  né  le  30  déc.  1739;  6°  S\lvik,  néo 
le  26  uov.  1740;  7°  Martin,  né  en  1741  ;  8°  François, 
décédé  à  4  ans,  le  29  mai  1756;  9°  Marie,  décédée  a 
3  ans,  le  20  mars  1756;  10"  Jean,  né  le  12  juin  1754. 

FOND  (de  la)  (V.  Gervais,  Lafond,  etc.). 

FONDANT  et  FONDAN.  —  Famille 
noble   de  la   Marche,   dont   la  généalogie  partiello  se 


458 


FON8  (de  la) 


trouve  dans  le  Nobil.  Limousin.  Nous  mentionnons  quel- 
ques noms.  La  brandie  du  Ferrier  (Azay-le-Ris),  près 
le  Dorât,  a  eu  des  alliances  poitevines. 

Blason  :  «  d'azur  au  chevron  d'or,  surmonté  d'une 
croix  coqueretée  (?)  de  3  fleurs  de  lis  d'or  en  croix  fleur- 
delisée (Rietstap),  et  un  chef  danché  d'or  ».  Cet  énoncé 
est  peu  compréhensible. 

Fondant  (Guyol  de),  Ec,  sgr  du  Monteil  (Persac), 
épousa  en  1562  Renée  du  Mosnard,  qui,  étant  veuve  et 
tutrice  de  son  fils  Charles,  offrit  de  contribuer  au  ban 
de  Basse-Marche  en  1577.  (D.  F.  45.)  Il  vendit  sa  part 
de  la  dîme  de  Laleu  (Persac,  Vien.),  le  24  juin  1587,  à 
Jean  de  Nuchèze.  (M.  A.  0.  1887,  p.  419.) 

Fondant  (Ythier  de),  Ec,  sgr  delà  Roche,  fut 
convoqué  au  ban  de  Basse-Marche  en  1577,  avec  Odet 
(son  frère?),  tous  deux  sexagénaires. 

Fondant  (Guy  de),  Ec,  sgr  des  Roches,  fut  taxé 
à  20  livres,  en  1620,  pour  les  députés  de  Basse-Maivhc 

Fondant  (François  de),  Ec,  sgr  du  Ferrier, 
épousa  le  20  juin  1628  Marie  Estourneau,  fille  de 
Françi'is,  Ec,  sgr  du  Cros,  et  de  Jeanne  Lignaud. 

Fondant  (Jean-Baptiste-Philihert  de),  Chev.,  sgr 
de  la  Vallade,  assista  en  1789  a  la  réunion  de  la  noblesse 
de  Basse-Marche. 

FONDGGHIEN  —  Ancien  fief  a  Aubigny 
(D.-S.),  qui  fut  possédé  parles  du  Breuil,  de  Ferrières, 
de  la  Salle. 

FOrVFREGE.  — Famille  ancieunede  la  ville  de 
Thouars,  dont  les  membres  ont  occupé,  au  xvn6  siècle, 
des  charges  judiciaires,  d'autres  ont  été  notaires,  etc. 
Blason  :  d'azur  à  2  chevrons  d'or,  et  2  étoiles  d'argent 
(ou  d'or)  en  chef.  (ArmoTial  de  1698.)  Il 
pourrait  se  faire  que  cet  énoncé  fût  incom- 
plet et  qu'il  y  ait  eu  une  3e  étoile  en  pointe. 
Fonfrege  (Jacques;,  chanoine  de 
S'-Pierre  de  Thouars,  fit  enregistrer  son 
blason  en  1698.  11  fit  aveu  de  la  dîme  de 
Brie,  le  22  déc.  1701,  au  château  de  Thouars. 

FONFROIDE  (de).  —  Une  famille  de  ce  nom 
habitait  la  châtellenie  de  Lezay  au  xme  siècle. 

Fonfroide  (Jean  de),  sgr  de  la  Richardière  ?  fut 
témoin  en  1299  d'un  partage  entre  Hugues  de  Lezay  et 
son  oncle  Simon  de  Lezay.  (D.  F.  84,  p.  446.) 

FOrVLEBOrV  —  V.  Fontlebon. 

FONHARTIN  (ok).  —  Famille  alliée  aux 
de  Suyrot  (en  Vendée).  (Le  Nobil.  Limousin  mentionne 
le  nom  de  Fontmartin,  mais  sans  renseignements.) 

Foninartin  (N...  Ve  de)  a  épousé,  vers  1870, 
N...  de  Sdyrot,  fille  de  Charles-François,  dont  :  1°  GÉ- 
rald,  2°  Paule. 

FONREAFX.  —  V.  Fontreaux. 

FOIV»  (de  la)  ou  DELAFORI8  —  Famille 
des  environs  de  Mirabeau  au  xv«  et  au  XVIe  siècles.  (V. 
Delafons.)  Ce  nom  est  assez  commun  dans  ce  pays,  et 
il  y  a  eu  peut-être  plusieurs  familles  bemonymes. 

Fons  (Guillaume  de  la),  demeurant  a  Luigné  et 
paroissien  de  Sauves  (Vien.),  échangea  des  terres,  le 
11  juin  1492,  avec  Gouffier  Frétant  ou  Fretard,  prieur 
de  St-Jean-de-Sauves.  (Arch.  Vien.,  abb.  de  S'-Cyprien.) 

Fons  (Jean  de  la),  sgr  de  Mallebay,  de  la  p'"  de 
Sauves,  est  nommé  dans  l'aveu  de  Mirebeau,  fait  au 
Roi,  le  28  juil.  1508. 


FO\8EQl'E 


Fons  (Jean  de  la),  de  Mirebeau,  possédait  en  1508 
des  maisons  et  des  treilles  a  Sauves,  fiefs  relevant  de 
la  B°'e  de  Mirebeau,  cités  dans  le  même  dénombre- 
ment. 

Fons  (Catherine  de  la),  épouse  de  Jean  Barotin, 
châtelain  de  Mirebeau,  possédait  Vauroux  à  la  même 
époque.  (Arch.  Vieu.) 

Fons  (Madeleine  de  la),  religieuse  du  tiers-ordre 
de  S'-François  a  Mirebeau.  vivait  en  1511.  (D.  F.  67, 
p.  433.) 

FOIVS  (de  la).  —  Famille  noble  du  Mirebalais. 
La  filiation  suivante  est  extraite  du  cabinet  de  d'Hozier 
(143,  doss.  3676). 

1 .  —  Fons  'Hugues  de  la)  eut  pour  fils  :  1"  Phi- 
lippe, Ec,  sgr  du  Faye,  qui  partagea  avec  son  frère 
les  biens  de  Hugues,  leur  père,  le  4  oct.  1520;  2°  Fran- 
çois, qui  suit. 

2.  —  Fons  (François  de  la).  Ec,  fit  des  preuves 
de  noblesse  le  29  niai  1541.  Marié  à  Marie  de  Vau- 
duaigne?,  il  en  eut  Pierre,  qui  suit. 

3.  —  Fons  Pierre  de  la),  Ec,  épousa  le  28  sept. 
1539  Jeanne  de  Marseille?  dont  il  eut  : 

4.  —  Fons  Jean  dela),Ec.  sgr  du  Grand-Blactin, 
épousa  le  22  nov.  1597  Anne  de  la  Viallière.  Il  obtint 
une  sentence  des  élus  de  Mirebeau  le  29  mai  1604,  le 
confirmant  dans  sa  noblesse,  et  eut  pour  enfant  : 

5.  —  Fons  (Pierre  de  la),  Ec,  sr  de  la  Poirière. 
marié  :  1°  le  2  avril  1625  a  Charlotte  de  Loi'ans  ou 
Ldains;  2°  le  22  avril  1630,  a  Jeanne  de  Boissonnade, 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse  à  Angers,  le  16  mars 
1635.  Sa  veuve,  remariée  à  Pierre  Drouin,  fait  une  décla- 
ration aux  chanoines  de  S,e-Radegonde  en  1647  pour 
des  terres  à  Jaunay-sous-Faye.  (Arch.  Vien.  G.  1488.) 

FOUIS  (de  la).  —  Famillede  la  Picardie,  dont  un 
membre  habita  Foutenay-Ie-Comte.  (Ou  trouve  sa  généa- 
logie dans  le  Dict.  de  la  Noblesse.) 

Blason  :  d'argent  à  3  hures  de  sable.  François  de  la 
Fons,  procureur  général  de  la  cour  des  monnaies  a 
Paris  en  1694,  portait  le  même  blason,  avec  une  bor- 
dure componée  de  gueules  et  d'argent.  (Chevillard.) 

Fons  (François  de  la),  Chev.,  sgr  de  S'-Algis, 
capitaine  au  rég'  de  Condé,  épousa  a  Fcitenay 
(vers  1690)  Marie  Garipaod,  dont  il  eut  au  moins  : 
1»  Jacques-François-Louis,  marié  en  Picardie,  a  eu 
postérité;  2°  Joseph,  sgr  du  Pont-S'-Mard,  marié  en 
Picardie,  a  eu  postérité  ;  3°  Jean,  qui  fut  parrain  à 
Fontenay,  le  6  fév.  1750,  de  Jean-Jacques  Gentct.  11 
épousa  a  Fontenay  ?  N...  de  Briè<;b?  dont  il  n'eut 
pas  d'enfants. 

FON8KQUE  (de).  —  Famille  noble  originaire 
d'Espagne  (Fohstca),  établie  en  Poitou  et  Saintongc 
au  xv°  siècle.  Elle  a  possédé  la  B"ic  de  Surgères,  etc. 
(Pièc.  orig.  1180.  Doss.  26803,  et  Hist.  des  Chastci- 
gners. 

Blason  :  d'or  a  5  étoiles  de  gueules  posées  en  sau- 
toir. (Souvent  ou  trouve  les  étoiles  à  6 
ou  8  rais.)  La  branche  des  sgrs  de  Sur- 
gères portait  écartelé  :   «  de  gueules   au 
lion  d'or  couronné  ».  qui  est  de  Sylva. 

1.  —  Fonsèque  (Rodrigue  ou 
Roderic  de),  de  la  famille  des  comtes  de 
Montereio,    Chev.,  sgr  de  Surgères,    vint 


d'Espagne  en  France  et   s'y  maria   vers  1  470  à  Louise 


ioM    (de  la) 


de  Clei\mont,  veuve  île  Jean  Aubin,  Ec,  sgr  de  Mali- 
corne.  Bl  Bile  de  Antoine,  Chev.,  sgr  d'Ilauterive, 
1!""  de  Surgères,  el  de  Catherine  de  Lévis,  dont  il  eut  : 
1°  Jacques,  sans  alliance  ;  2»  AWONO  ou  Edmond,  qui 
suit;  3°  Hélène,  mariée  le  23  janv.  1497  à  Philippe 
de  Barbezières,  Chev.,  sgr  de  Barbezièros  ;  4»  Isabkau, 
religieuse  ;  5°  Cladde,  Ec.,  sgr  d'Agora,  lit  aveu  en 
1504  i. Arch.  Char.-lnf.  E.  1"  ,  el  décéda  sans  posté- 
rité ;  6°  Madeleine,  mariée  à  Charles  du  Bouche), 
Ec,  egrde  Sle-Gemme. 

2.  —  Fouacifue  ,  Aynmnd  ou  Edmond  de  .  Chev., 
sgr  Bon  de  Surgères,  S'-Félix,  etc.,  épousa  Bardouine 
m:  Laval,  fille  de  Pierre,  Chev.,  sgr  de  Loué,  et  de 
Philippe  de  BoaumoM-Bressuire,  et  en  eut  :  1°  René, 
qui  suit  ;  2"  Jean,  éveque  de  Tulle. 

3.  —  Fonsèque  René  de  ,  Chev.,  B°"  de  Sur- 
gères, épousa  d'abord  Renée  de  Pauthenav,  fille  de 
Jean,  sgr  du  Parc-Soubise,  puis  Anne  de  Cossk,  fille 
de  René,  Chev.,  sgr  de  Brissac,  et  de  Charlotte  Goul'ficr, 
et  eut  du  second  lit  :  1°  Charles,  qui  suit  ;  2*  Hélène, 
morte  sans  alliance  et  célèbre  par  les  vers  de  Ronsard. 

4.  —  Fonsèque  (Charles  de),  Chev.,  B"  de 
Surgères,  Chev.  des  ordrei  du  Roi,  gentilhomme  ordi- 
naire de  sa  chambre,  conseiller  d'Etat  et  capitaine  de 
50  hommes  d'armes,  épousa  d'abord  Françoise  du  Bou- 
chet,  fille  de  Lancelot,  B<">  de  S^-Gemme.  et  de  Jeanne 
Ratault  ;  puis  Esther  Chabot  de  Jarnac.  fille  de  Char- 
les, Chev.,  sgr  de  S'c-Foye,et  de  Françoise  Joubert,  et 
eut  du  second  lit  :  1°  Hélène,  mariée  le  2  août  1600 
a  Isaac  de  la  Rochefoucauld,  Chev..  sgr  de  Monteudre; 
2»  Diane,  qui  épousa  le  30  mars  1603  Jean  Chasteigner, 
Chev.,  sgr  de  la  Rocliepozay. 

FONT  (de  la).  —  Famille  qui  posséda  peut-être 
le  fief  de  ce  nom  k  Mazerolles,  prèsLussac-les-Chàteaux. 

Font  (Pierre  de  la),  qui  devait  être  un  person- 
nage assez  considérable,  disputa  vers  1172  le  droit 
d'avouerie  du  fief  de  Ferabeuf  (Marnay,  Vien.i,  dépen- 
dant de  l'abbaye  de  Nouaillé,  à  Boson,  sgr  de  Château- 
Larcher.    D.  F.  21.) 

Font  .Hugues  de  la),  possédant  des  domaines  a 
Mazerolles,  est  mentionné  dans  un  acte  du  5  juin  1277. 
(D.  F.  22.) 

Font  (Marie  de  la)  est  mentionnée  comme  décédée 
et  ayant  possédé  des  domaines  à  Goy  (Gouexi.  dans  un 
aveu  fait  k  Lussac-les-Cbàteaux,  le  23  sept.  1341. 
(D.  F.  8.)  L'acte  latin  porte  de  Fonte. 

FONT  (de  la).  —  Famille  du  Chàtelleraudais, 
dont  le  nom  est  souvent  écrit  Delafont.  Il  y  a  eu  plu- 
sieurs familles  de  ce  nom.  (\.  Delafont,  Lafont  et 
Fond.) 

Font  !  Pierre  de  la),  Ec,  sgr  du  Parc,  acquit  une 
rente  le  14  janv.  15S7  (Massonneau,  not.  à  Châtelle- 
rault),  vendue  par  Catherine  Lebœuf,  veuve  de  Mathu- 
rin  de  Gain,  Ec,  sgr  d'Availles  (Gén.  de  Gain.) 

Font  (Françoise  de  la)  épousa  vers  1670  Jean 
Treuille,  sr  du  Breuil,  procureur  fiscal  des  chàtellenies 
de  la  Millière  (Romagne,  Vien.)  et  de  Cujalais  (Ceaux, 
Vien.).  (Gén.  Treuille.) 

FONT  (de  la).  —  Famille  du  pays  de  Civray, 
au  xive  siècle. 

Font  (Jean  de  la)  fit  aveu  a  Civray  pour  un  tief  de 
terres  a  Maillé  (S'-Martin-Larsi  le  4  déc  1403,  k  cause 
de  sa  femme  Desroete  (Drouetei  Thibaod.  (G'-Gaulhier.) 

FONT  (de  la).   —  Famille  de    Thouars  dont   le 


ty  FONTAINE  DU  LA  CHALLKRIB  459 

nom  est  écrit  parfois  Lafont,  ou  La  Fond.  (Piefa  do 
Thouars.) 

Font  (Gabriel  de  la),  chanoine  de  N.-D.  de  Thouars, 
lit  aveu  du  fief  de  Puydoré  (Mauzé  en  Thouarsais)  le 
2  août  1687. 

Font  (David  de  la)  eut  pour  enfants  :  1°  Claude, 
qui  était  chanoine  de  Laval  en  1697  ;  2°  Pierre,  sgr  de 
Puydoré  en  1697,  était  alors  en  curatelle. 

Font  Renée  de  la  ,  mariée  en  1675  a  Jean  de  Bé- 
zaune.  Ec,  sgr  de  la  Verrie,  fit  aveu  de  Puydoré  en 
1715. 

FOXTAFRET  ou  FONTAFFItOY. 

—  Ancien  fief  qui  était  situé  près  de  la  Fuye,  p"s"  de 
Sl-Pierre-d'Exideuil  (Vien.).  Il  a  été  possédé  aux  xvir 
et  xvni0  siècles  par  la  famille  de  .May. 

FONTAINE  (de).  —  Famille  du  Bas-Poitou, 
dont  on  trouve  peu  de  traces. 

Fontaine  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Rretigunlle, 
épousa  le  7  juil.  1597  Renée  Mercier,  fille  de  Claude, 
Ec,  sgr  de  Montravers,  et  de  Isabeau  Chamhcrt  ? 

Fontaine  (Henri-Jean-Baptiste-Louis-Marie  de), 
Chev.,  sgr  de  la  Rivière,  habitant  les  environs  de  S'- 
Gilles-sur-Vie,  porta  plainte  au  sénéchal  de  cette  chà- 
tellenie,  le  14  juil.  1774,  contre  un  marchand  qui  l'avait 
maltraité.  (Arch.  Vendée,  B.  1105  el  10SS.) 

FONTAINE  (de  la  Challerie).  —  Famille 
de  la  Villedieu-du-Clain  et  de  Poitiers,  qui  a  figuré  dans 
la  magistrature  au  xvur'  siècle. 

Blason  :  d'azur?  chargé  d'un  rocher  a  la  fontaine  jail- 
lissante d'or  à  dexlre,  et  à  senestre  d'un  arbre  de  sinople  ? 
le  tout  reposant  sur  une  langue  de  sable  '.*.'?  (Note  de 
M.  de  Coral.)  Cet  énoncé  incorrect  est  incompréhensible. 
En  1700,  Christophe  Fontaine,  fermier  du  prieuré  de 
Lavairé,  reçut  :  «  de  gueules,  à  la  fontaine  d'or,  et 
2  pièces  de  vair  de  même  en  chef  ». 

1.  —  Fontaine  (Christophe),  notaire  a  la  Ville- 
dieu,  passa  un  acte  le  12  mai  1684  pour  le  Chapitre  de 
S'-Hilaire,  au  sujet  du  fief  de  Benay  à  Aslonne.  (Arch. 
Vien.  G.  734.)  Il  eut  sans  doute  pour  enfants  :  ^Chris- 
tophe, qui  était  curé  de  Faymoreau  en  1700.  lorsqu'il 
fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  ;  2"  François, 
qui  suit  ;  3°  Jean,  sr  de  la  Billerie,  demeurant  k 
Coursel  (Gizay,  Vien.)  le  11  déc.  1723. 

2.  —  Fontaine  (François),  sr  de  la  Challerie, 
notaire  royal,  marié  vers  1715  k  Marie  Philippe,  en 
eut  au  moins   Jean,  qui  suit. 

3.  —  Fontaine  (Jean),  s'  de  la  Challerie,  obtint 
la  permission  d'abattre  une  futaie  en  1760  (Arch. 
Vieo.  B.  60.)  Il  était  âgé  de  27  ans  lorsqu'il  épousa  a 
Poitiers  (S'-Hilaire  delà  Celle),  le  24  août  1745,  Andrée 
Métayer,  fille  de  feu  Jean,  et  de  Audrée  Prieur,  qui 
étant  veuve  constitua  une  rente  au  profit  des  Ursulines 
de  Poitiers,  le  9  janv.  1761  ?  (Arch.  Vien.  Abb.  de  la 
Celle.)  11  eut  au  moins  pour  enfants:  1°  Jean-André, 
qui  suit;  2°  Nicolas,  parrain  a  Poitiers (N.-D.-Ia- Petite) 
le  2  août  1757,  et  qui  habitait  S'-Secondin  en  1789. 

4.  —  Fontaine  de  la  Challerie  (Jean- 
André),  reçu  conseiller  en  l'élection  de  Poitiers  en 
fév.  17S7,fut  du  nombre  des  électeurs  réunis  k  Poitiers 
pour  nommer  des  députés  du  Tiers  Etat  aux  Etats  gé- 
néraux de  1789.  Plus  tard  il  devint  juge  au  tribunal 
civil  de  Poitiers.  H  avait  épousé  vers  1790  Marguerite 
Marteau,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  AdélaIdk-Margue- 
ritk,  baptisée  k  S'-Pierre  do  Poitiers  le  1S  déc.  1791  ; 
2*  Justine-Claude,  mariée  k  21  ans,  le  9  sept.  1815, 
k  Nicolas-Henri  de  Coral,  capitaine  de  cavalerie. 


460    FOWTAIWE  DE  RESBECQ  (<Ie)  ty 


FOIVTAINE  (de  la) 


FONTAINE  DE  RESBECQ  (de).  — 
Famille  noble  et  ancienne,  originaire  du  Cambrésis  et 
fixée  à  Lille  vers  1556.  Sa  généalogie  a  été  publiée 
par  Le  Carpeutier  (Histoire  du  Cambrésis),  La  Cbes- 
naye  des  Bois,  Laine  (t.  II),  et  par  Boni  d'Hauterive 
(en  1866)  dans  l'Armoriai  de  l'Artois,  etc.  Un  jugement 
de  la  gouvernance  de  Lille,  en  date  du  16  mars  1769,  a 
visé  les  titres  de  celte  famille  qui  se  rattache  aux  an- 
ciens comtes  de  Walincourt,  pairs  de  Hainault.  Nous  men- 
tionnons ici  les  derniers  degrés  de  la  filiation,  à  cause 
de  l'alliance  contractée  par  le  chef  actuel  de  la  famille 
avec  les  la  Guérounière  du  Poitou. 

Blason  :  parti  :  au  l°r,  de  gueules  au  lion  d'argent 
(Walincourt);  au  2',  d'azur  à  une  fontaine  d'or(Fontaiue), 
l'écu  entouré  d'une  bord  are  d'or.  Cri  d'armes  :  Walincourt. 

Fontaine  île  Resbecq  (Adolphe-Charles- 
Théodose  C10  de),  né  en  1813,  a  été  chef  de  bureau  au 
ministère  de  l'instruction  publique  et  des  cultes,  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur,  etc.  Il  épousa  a  Paris,  le  28 
janv.  1837,  Angéline- Victoire  Le  Bas  de  S'c-Cuoix, 
fille  de  Alexandre,  contre-amiral,  et  de  Françoise-Julie 
Cutilon  de  Torcy,  et  décéda  à  Paris  en  janv.  1865,  ayant 
eu:  1°  Eugène-Hippolyte-Marie-Théodose,  qui  suit; 
2°  Léonce,  V"  de  Fontaine  de  Resbecq,  docteur  en 
droit,  a  été  magistrat  et  procureur  de  la  République  à 
Poitiers.  Né  a  Paris  le  6  avril  1840,  il  a  épousé  le  2(1 
juil.  1874  Marie  d'Espinose,  dont  il  a  eu  :  a.  Chris- 
tian, né  à  Poitiers  le  3  mai  1875  ;  b.  Robert,  né  au 
même  lieu  le  4  déc.1876,  marié  le  31  mai  1900  à  Ade- 
line  Pierron  ;  c.  Yvonne,  née  à  Valognes  (Manche)  le  6 
août  1878  ;  d.  Marguerite,  née  à  Paris  le  20  fév.  1881  ; 
e.  Frédéric,  né  à  Valognes  le  30  janv.  1885  ;  f.  Xavier, 
né  h  Valognes  le  27  juin  1889;  g.  René,  né  au  même  lieu 
le  25  déc.  1891;  A.Marie,  née  à  Versailles  en  juillet 
1894.  # 

3°  Hubert-Charles-Louis,  B°"  de  Fontaine  de  Res- 
becq, né  à  Pans  le  12  juil.  1841,  Chev.  delà  Légion 
d'honneur;  4°  Geneviève,  née  à  Paris  le  19  fév.  1846, 
mariée  à  Paris,  le  12  déc.  1871,  à  Auguste  V"  de  Bnr- 
gues  de  Missiessy,  ancien  zouave  pontifical. 

Fontaine  de  Resbecq  (Eugène-IIippoIyte- 
Marie-Théodose  Clc  de),  chef  de  nom  et  d'armes,  né  à 
Paris  le  21  nov.  1837,  ancien  sous-directeur  au  minis- 
tère de  l'instruction  publique,  ancien  président  du  con- 
seil d'arrondissement  de  Civray  (Vien.),  membre  de  la 
Commission  historique  du  Nord  et  de  la  Société  des 
Antiquaires  de  l'Ouest,  est  Chev.  de  la  Légion 
d'honneur,  officier  de  l'instruction  publique,  comman- 
deur des  ordres  pontificaux  de  S'-Grégoire-le-Crand  et 
de  Pie  IX,  officier  de  Léopold  de  Belgique,  etc.  Il  a 
épousé  à  Tours,  le  25  oct.  1S64,  Maiie-Bcnée-Alexan- 
ilrine  du  Breuil-Hélion  de  la  Guéronnière,  fille  de 
Charlcs-Hcnri-Aimé-Fortuné  C"  de  la  Guéronnière,  et 
de  Marie-Eugénie-Coralie  Le  François  des  Courtils  de  la 
Groye,  dont  il  a  eu  :  1°  Acathe,  née  au  château  de  la 
Guéronnière  (Usson-du-Poitou,  Vien.),  le  17  oet.  1865, 
mariée  a  Paris,  le  15  mai  1893,  a  André  Potiron  de 
lloisfleury  ;  2°  Pierre,  né  à  Paris  le  3  nov.  1866, 
lieutenant  au  T  hussards,  marié  le  29  janv.  1895  à 
Isabelle  de  Dainville  ;  3*  Hilaire,  né  a  Poitiers  le 
14  avril  1870,  lieutenant  au  32»  d'artillerie,  marié  le  21 
février  1900  à  Madeleine  Renaud  ;  4°  Marie-Thérèse, 
ui:e  à  Paris  le  21  ocl.  1872  (filleule  du  cardinal  Lavigeric), 
mariée  le  4  fév.  1897  a  Paul  d'Auvigny. 

Une  autre  branche  n'est  plus  représentée  que  par 
Mélanie  de  Fontaine,  religieuse  Bernardine  à  Slough 
(Angleterre),  néo  à  Londres,  30  octobre  1830. 


FONTAINE.  (V.  Guillaume,  Cuirdlanc,  etc.) 

FONTAINE  (de  la).  —  Ce  nom  est  commun 
à  diverses  familles. 

Fontaine  (Hugues  de  la)  se  fit  moine  aux  Châtel- 
liers,  etdonnases  biens  de  «  Bivert  ».  du  temps  d'Ai- 
mery,  abbé,  vers  12...  (0.  F.  6.) 

Fontaine  (Jean  de  la),  neveu  de  Jacques 
Bouauld,  Ec,  sgr  de  la  Bouaudicre  (Airon,  Vien.),  est 
nommé  dans  un  aveu  fait  par  son  oncle  à  Montreuil- 
Bonnin,  le  28  août  1364.  (Arch.  Nat.  P.  587.) 

Fontaine  fJean  de  la)  fut  nommé  prieur  de  la 
Maison-Dieu  de  S'-Jacques  de  Bressuire,  le  23  nov. 
1307.  (D.  F.  3.) 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  qui  a  figuré 
dans  l'échevinage  de  Poitiers. 

Blason  :  d'azur  à  3   cygnes  d'argent    posés    2  et  1. 
(Armoriai  des  maires  de  Poitiers.)  Devise: 
«   Virlentnr  in  aslra  ».  Cela  semblerait 
indiquer  que  primitivement  il  y  avait  une 
étoile  ?  en  chef. 

Fontaine  (Jean  de  la),  bourgeois 
de  Poitiers,  était  garde  du  sceau  aux  con- 
trats en  1412.  iArch.  Vien.  G.   1074.) 

Fontaine  Jean  de  la)  était  échevin  de  Poitiers 
en  1437.  Lui,  ou  son  fils  du  même  nom,  était  receveur 
de  la  ville  en  1463. 

Fontaine  (Maurice  de  la)  prit  a  rente  des 
terres  a  la  fontaine  de  la  Baron,  vendues  par  Olivier 
de  Savignac,  prieur  de  Chéneché,  le  29  juil.  1469. 
Arch.  Vien.  G.  453.) 

Fontaine  (Pierre  de  la;,  chanoine  de  Poitiers, 
archiprêtre  de  la  Sie  (Dissais),  est  nommé  dans  un 
accord  conclu  par  le  Chapitre,  le  16  sept.  1478.  (D.  F.) 

Fontaine  (Bené  de  la),  qui  était  peut-être  de 
Poitiers,  se  présenta  au  ban  du  Poitou  de  1491,  pour 
faire  excuser  Jean  Fèvre,  habitant  Talmond,  trop 
pauvre.  (Bans  du  Poitou.) 

Fontaine  (Mauricette  de  laj,femmedcMc  Etienne 
Jamin.  possédait  en  1508  le  fief  de  Maillé,  relevant  de 
Mirebeau,  et  le  fief  de  Terrefort  (Varennes),  relevant  du 
Grand-Parigny.  (Arch.  Vien.  Aveu  de  Mirebeau  eu 
1508.) 

Fontaine  (François,  ou  peut-être  Olivier  de  la), 
notaire  à  Poitiers,  reçut  le  testament  du  curé  de 
S'-Savin,  le  1er  avril  1551.  La  copie  fut  délivrée  par 
François,  notaire,  fils  d'Olivier.  (Arch.  Vien.  G"  122.) 

Fontaine  (Claude  délai,  Ec.,  sgr  de  la  Jouber- 
dière  ?  fut  parrain,  le  19  déc.  1595,  a  S'-Germain  de 
Poitiers,  du  fils  de  M8  Hilaire  Marrot,  procureur.  11  était 
avocat  et  vendit  Mazay  (Vouneuil-sous-Biard)  le  25 
fév.  1566  à  Jean  Fcrrand,  médecin.  (Arch.  Vien.  G.  630.) 
Le  16  avril  1578,  avec  sa  femme  Badegoude  Maillard, 
fille  de  Jean,  et  de  Marie  Anbert,  il  vendit  la  Béraude- 
rie  (Vouzailles). 

Fontaine  (Léger  de  la),  procureur  royal  à 
Poitiers,  épousa  Jeanne  Moudurier,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Jean,  baptisé  à  S,c-Opportune,  le  I S  juin 
1583  ;  2°  Jeanne,  baptisée,  même  paroisse,  le  8  nov. 
1584.  (Beg.) 

Fontaine  (Jean  de  la),  procureur  à  Poitiers, 
épousa  N...  Gendre,  dont  il  eut  au  moins  Marie. 
baptisée  a  S'-Didier  le  12  mars  1630.  (Id.) 


IKMIIXI     («le  lu) 


Branche    de   t..\  <.iti  \  i 

Fontaine  (Jean  île  lu),  sgr  de  la  Grève  \  en— 
douvre,  Vien.),  lit  hommage  en  1511  au  sgr  des  Hoches 
de  Vcndeuvre.  (Arch.  D.-S.  E.  460.  )  C'est  lui  sans 
doute  qui  était  notaire  à  Poitiers  le  18  fe'v.  1539,  pas- 
sant un  accord  entre  Jean  Ysoré,  Chev.,  sgr  de  Plcu- 
martio,  et  Antoine  de  Nossay.  (Fonds  latin  1712!!, 
p.  559.)  lient  an  moins  Christophe,  qui  suit. 

I  oui  aine  (Christophe  de  lai,  sgr  de  la  Grève, 
procureur  en  la  sénéchaussée  de  Poitiers,  rendit  aveu 
'    le  Grève  en  1541.  (Arch.  D.  S.  E.  462.) 

Branche  de  Iioi  i»ui\\ 

1.  —  Fontaine  iN...  de  la)  eut  entre  autres 
enfants  :  1"  OLIVIER,  qui  suit  ;  2°  Jean,  chanoine  de 
S'1  -Croix  de  Lmiduu,  vivant  en  1518,  avait  une  mai- 
son rua  du  Puy-Gilles.  (Arch.  Vien.  G'°9,  chapelle 
N.-D.  du  La.    > 

2.  — Fontaine  (Olivier  de  la),  avocat  du  Roi  à 
Loudun,  épousa  Marie  Le  Fkrvre, veuve  de  Louis  Chau- 
veUillc  de  Etienne,  sgr  de  Bizay ?  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  René,  qui  suit  ;  2°  Abel,  sgr  de  Méliand  ?  chanoine 
île  S'1 -Croix,  sous-doven  de.  l'Eglise  de  Poitiers,  puis 
chantre,  et  vicaire  général  de  Mgr  Jean  Damoncourl, 
évêque  de  Poitiers,  passe  un  accord  avec  Philippe 
Chainbon,  abbé  de  N.-D.,  le  25  janv.  1555.  iArc.li. 
Vien.  Cliap.  de  N.-D.:  Le  4  sept.  1561,  il  nomme  Fran- 
çois Audebert  curé  de  S'-Hilaire  de  Blanzay  (Arch.  Nat. 
Latin,  17141)  ;  3°  Jean,  avocat  a  Loudun.  est  parrain 
à  S'-Pierre  du  Marché  de  cette  ville  le  3  sept.  1552. 
(Reg.) 

3.  —  Fontaine  (René  de  la),  avocat  du  Roi  il 
Loudun.  marié  a  Marie  de  Reaulieu,  ou  de  Beaone  ? 
en  eut  au  moins  :  1°  Olivier,  né  le  17  déc.  1539, 
chanoine  et  sous-doyen  de  l'Eglise  de  Poitiers,  mourut 
le  7  fév.  1609  ;  2°  René,  qui  suit  ;  3°  Catherine,  fut 
marraine  à  S'-Porchaire  le  9  oct.  1596. 

4.  —  Fontaine  (René  de  la),  né  le  16  sept.  1549 
à  Loudun,  fut  enquêteur  au  Présidial  de  Poitiers.  H 
fut  en  1583  l'un  des  commissaires  nommés  pour 
juger  une  contestation  entre  les  maire  et  échevins  et  le 
Présidial,  au  sujet  de  l'échevinage.  Il  épousa  Marie 
P.oy  qui  fit  vente  d'une  maison  a  Loudun  le  30  avril 
1605.  (Arch.  Vien.  G">  9,  chapelle  N.-D.  du  Lac.)  Il  a 
eu,  peut-être,  postérité. 

Bkanche  de  l'Espikav. 

1. —  Fontaine  (N...  de  la)a  dû  avoîr:l°  Jean, 
qui  suit  ;  2"  Pierre,  qui  épousa  Marguerite  Dalloue, 
dont  il  eut  au  inoins  :  a.  Marie,  baptisée  à  S'-Jean- 
Bapt.  le  3  juin  1607  ;  b.  Jean,  baptisé  le  31  janv.  1609. 
à  S'-Savin  (comme  les  suivants),  eut  pour  parrain 
Mc  Jean  de  la  Fontaine  :  c.  Barthélémy,  né  le 
24  janv.  1614  ;  d.  Marie,  née  le  3)  août  1617  ; 
e.  François,  né  le  27juil.  1621. 

2.  —  Fontaine    (Jean  de  la),  sgr  de  l'Espinay, 

procureur  au  Présidial  de  Poitiers,  épousa  vers  1610 
Renée  Pavin.  Il  fut  en  164S  curateur  de  Georges  Pavin, 
de  St-Maixcnt,ct  fut  inhumé  a  S'-Didier  le  22  avril  1658. 
Il  avait  eu  au  moins  peur  enfants  :  1°  François, 
baptisé  le  8  août  1611  a  S'-Didier  (ainsi  que  ses  frères 
et  sœurs)  ;  2°  Jean,  baptisé  le  29  juin  1614;  3°  Paul, 
baptisé  le  4  mars  1617  ;  4°  autre  Jean,  baptisé  le 
17  nov.  1618  ;  5°  Rrné,  qui  suit  ;  6"  Pierre,  baptisé 
le  17  sept.  1624  ;  7°  Jeanne,  baptisée  le  19  avril  1626. 
et  inhumée  le  26  mai  de  la  même  année  à  Moulaiiiisé 
(Reg.)  ;  8«  Marie,  née  lc2  mars  1630. 


FONTAINE:  (de  In) 


461 


3,  —  Fontaine  (René  de  la),Ec,  sgr  de  l'Espinaj . 
la  Rouaudière,  baptisé  a  S'-Didier  de  Poitiers  le 
24  fév.  1623,  fut  trésorier  de  France  à  Poitiers,  pair  et 
échevin,  main:  de  cette  ville  en  1652,  et  mourut  le 
23  sept.  1669.11  avait  épousé  le  12juil.  1646(S'-Cybard) 
Marie  Rousseau,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Pari- 
sière,et  de  Madeleine  Cbarlet,  dont  il  eut  au  moins  12  en- 
fants ;  les  6  premiers  furent  baptisés  à  S'-Didier  et 
les  autres  à  S'-Cybard  :  1"  MARIE,  baptisée  eu  1647  ; 
2°  Jean,  baptisé  le  29  août  1648  ;  3,J  Marie-Made- 
leine, baptisée  le  12  oct.  1649  ;  4"  René,  baptisé  le 
5  fév.  1651,  Ee.,  sgr  de  l'Espinay,  fut  prieur  de 
S'-Martin-les-Niortet  de  Magné.  Il  lit  l'acquisition  d'une 
maison  a  la  Bruère  (Fontaine-le-Comte,  Vien.),  le 
3  août  1692  (Arch.  Vien.  E3  236),  et  vivait  encore  en 
1718  ;  5«  Anne,  baptisée  le  28  fév.  1652  ;  6°  Georges, 
baptisé  le  26  sept.  1653  ;  7°  Marie-Madeleine,  né» 
le  4  juil.  1655  et  baptisée  le  20  août  1656  ;  8»  Mar- 
ouerite,  née  eu  juil.  1657  et  baptisée  le  13  mai  1660  ; 
9"  Paul,  baptisé  le  10  mal  1660,  fut  chanoine  de  la 
cathédrale  de  Poitiers.  Il  fut  parrain  à  S'-Savin  de 
cette  ville  le  12  août  1690  (Reg.)  ;  10°  Marie-Rade- 
gonue,  baptisée  le  13  avril  1663  ;  11°  Paul-François, 
baptisé  le  15  mars  1665,  fut  prieur  de  S'-Sébastien  de 
Septfons  d'Aunay.  Il  'assistait  un  mariage  à  S'-Cybard 
de  Poitiers  le  5  juil.  1688;  12°  Marie- Jeanne,  baptisée 
le  16  déc.  1668,  mariée  le  8  sept.  1715  à  Gilbert  Guyon, 
Ec.,  sgr  de  la  Rochc-Guyon,  et  décédée  avant  le  26  mai 
1727,  date  du  second  mariage  de  son  mari. 

FONTAINE  (de  la)  on  plutôt  DELA- 
FONTAINE.  —  Famille  qui  habitait  Coulonges- 
les-Royaux  (D.-S.)  au  xvn0  siècle.  (Arch.  Vendée, 
E.  165.) 

Fontaine  (Nicolas  de  la),  greffier  de  la  sgriede 
Coulonges,  signe  «  La  Fontaine  »  un  arpentage  du 
13  mai  1644.  (Arch.  VJen.  En   825.  Esperon,  Béceleuf.) 

Fontaine  (Jean  de  la)  devait  en  1664  cens  et 
rente  à  la  sgrie  de  Pissotte.  (Arch.  Vend.  E.  222.) 

Fontaine  (Pierre  de  la),  sgr  des  Bcruardières, 
sans  doute  celui  qui  reçut  d'office  à  Niort  eu  1700  : 
«  losange  d'or  et  d'azur  »,  avait  un  procès  en  1710, 
au  sujet  d'une  déclaration  incomplète  faite  au  sgr  de 
Coulonges. 

FONTAINE  ide  la)  ou  DELAFONT. 
(V.  ce  nom.)  —  Famille  des  environs  de  Lussac-les- 
Châteaux. 

Fontaine  (Marie  de  la),  de  Fonte-,  est  men- 
tionnée comme  décédée,  et  ayant  possédé  des  domaines 
à  Goy  (Gouex,  Vien.),  dans  un  aveu  fait  à  Lussac  le 
23  sept  1341.  (D.  F.  8.)  (V.  de  la  Font.) 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  noble  de 
l'Anjou,  mentionnée  dans  l'Armoriai  du  Loudunais 
(Tours)  au  xvne  siècle.  Un  de  ses  membres  comparut 
a  l'assemblée  de  la  noblesse  de  Loudun  en  1789.  Au 
xvn°  siècle,  un  membre  de  cette  famille  fut  lieutenant- 
général  des  années  du  Roi,  et  enfermé  a  la  Bastille.  On 
a  publié  ses  Mémoires  mis  eu  ordre  ou  composés  par 
Sandraz  de  Courtil. 

Blason  :  de  gueules  coupé  d'or,  au  lion  d'argent 
brochant. Dans  le  manuscrit  d'Audouys.ou  a  mis  «  d'her- 
mine a  la  barre  î  de  gueules,  chargée  de  2  besants 
d'or  >>.  Ce  blason  paraît  erroné. 

Fontaine  (Jean  de  la),  Ec.,  sgr  de  Fontenay  et 
de  Savoie  (Nueil-sur-Dive,  Beiriei,    vivait  en   1700. 

Fontaine  (Jean-Baptiste  de    la),   Chev.,  sgr  B°" 


462 


FONTAINE  (de  la) 


de  Fontenay,  fit  aveu  de  l'Etang  de  Gennes  au  xvtic  siè- 
cle. (Arch.  Angers,  E.  245S.) 

Fontaine  «le  Fontenay  (Angélique  de), 
mariée  k  Guyon  de  Villarmois,  Chev.,  sgr  de  Savoie, 
fut  convoquée,  comme  sa  veuve,  en  1789  k  Loudun. 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  qui  habitait 
le  comté  de  Civray  au  xve  siècle. 

Fontaine  (Jean  de  la),  paroissien  de-S'-Marlin- 
Lars,  à  cause  de  N...  Thibaud,  sa  femme,  lille  de  Guil- 
laume, rend  aveu  à  Civray  pour  un  pré  situé  sur  la 
rivière  de  la  Clouère    en    1418.    (Bibl.    Arsenal.   2643.) 

Fontaine  (Jean  de  la),  demeurant  au  Rreuilhac, 
rendit  aveu  à  Civray  pour  le  fief  de  Champagne  le 
17  mars  1441  (Arch.  Nat.  PP.  45),  et  le  14  sept.  1454, 
pour  riiùtel  de  Caunay.  (Id.  P.   1134,  u*  34. 

Fontaine  (Thomas  de  la  i,  sgr  de  Caunay,  lit  aveu 
à  Civray  en  1491  et  1498.  (Arch.  Vien.  C.  419.)  Il 
servit  en  archer  au  ban  du  Poitou  en  1491. 

Fontaine  (Etienne  de  la)  dit  Chastanier,  servit 
eu  archer  en  1491,  k  Civray.  (D.  F.  46,  f.  272.) 

Fontaine  (Jean  de  la),  sgr  de  Caunay,  lit  aveu  à 
Civray  ie  20  août  1537.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Fontaine  (Charles  de  la),  Ec.,  sgr  de  Caunay, 
fit  aveu  à  Civray  le  1er  juin  1561.  (Arch.  Vien.  C.  419.) 

Fontaine  (Marie-Anne  de  la),  peut-être  de  la 
même  famille, épousaversl750  Daniel-Henri  de  Castello, 
Ec,  sgr  de  Maillé. 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  noble  origi- 
naire de  la  Bretagne  cl  de  l'Anjou,  qui  a  possédé  au 
xvi'  siècle  Bouillé-Loretz  en  Thouarsais.  On  trouve  sa 
généalogie  partielle  dans  celle  des  Sainte-Marthe. 
(Cab.  titres,  829.) 

Blis  n  :  d'or  à  3  aiguières  de'gueules,  et  une  fleur 
de  lis  de  même  en  cœur.  —  On  trouve 
aussi  :  «  d'azur  à  3  aiguières  d'or,  et  une 
Heur  de  lis  de  même  en  abîme  ». 

t.  —  Fontaine   (René  de  la),  sgr 
de  Cléré  (Comté  Nantais),    épousa  Cathe- 
rine Le  Reuveix,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Briacé,  et  de  Guyonne  Pelaud,dont  il  eut  au  moins  : 

2.  —  Fontaine  (Pierre  de  la,,  Ec,  sgr  de  Cléré, 
Bouillé-Loretz,  épousa  Renée  dk  Blais  ou  Blat,  D«  de 
Bouille.  Il  en  eut  :  1°  Bené,  que  l'on  dit  décédé  jeune  ; 
2°  Marguerite,  3'  Charlotte,  mariée  le  16  janv.  1501 
k  Nicolas  Carrion,  Ec,  sgr  du  Pasty  ;  4°  (sans  doutei 
Bené,  qui  suit.  (Il  y  a  un  point  obscur  dans  la  filiation. 
Suivant  d'autres  notes,  ce  René  aurait  été  petit-fils  de 
Pierre.) 

3.  —  Fontaine  (René  de  la),  Ec,  sgr  de  Cléré, 
Rouillé,  Briacé,  marié  à  Raouline  de  Sesmaisons,  on 
eut  :  1°  René,  qui  suit  ;  2°  Charlotte,  mariée  à  René 
Gouffier,  Ec,  sgr  de  la  Bretonnièr»  ;  i'  Perrette, 
mariée  k  Léon  Marin  ;  4°  Françoise,  mariée  k  Roland 
Cheminée,  Ec,  sgr  de  Boisbcnais. 

4.  —  Fontaine  'René  delà),  Ec,  sgr  do  Bouillé- 
Loretz,  Cléré,  Briacé,  épousa  Perrine  Garnier  (de  la 
Famille  dessgrsde  la  Balinière  etduDoré.en  Bretagne), 
dont  il  eut  :  1*  François,  qui  suit  ;  2°  Louis,  sgr  de 
Cléré  (au  Comté  Nantais),  Briacé,  marié  k  Louise  dk 
Cambqcst,  fille  de  Bené,  Chev.,  sgr  de  Coislin,  sans 
postérité. 

3-  —  Fontaine  (François  de  la),  Chev.,  sgr  île 
Bouillé-Loretz,  la  Guérilière,  fit  aveu  de  ce  fief  à 
Montreuil-Bellay.  Marié  vers  1580  k  Louise  de   Sainte- 


. FONTAINE  (de  la) 

Marthe,  fille  de  Joseph,  Ec,  sgr  de  la  Guéritière,  et  de 
Jeanne  Clément,  il  en  eut  :  I»  Charles,  décédé  sans 
postérité  ;  2°  Charlotte,  sans  alliance  ;  3°  Margue- 
rite, D°  de  Bouille,  qui  épousa  Damien  du  Bois,  Ec, 
sgr  de  la  Ferronnière  ;  4°  Marie,  qui  épousa  le  4  sept. 
1603  Prosper  Colaisseau,  Ec,  sgr  de  Beaulieu. 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  noble  de 
l'Anjou  ou  du  Maine,  au  xvc  siècle, 

Blason  :  d'azur  à  3  étoiles  d'or  posées  2  et  1,  et 
une  bande  iou  cotice)  engrêlée  d'argent. 
(D.  F.  86,  gén.  Montaigu.)  Bietstap  cite 
un  blason  semblable  pour  une  famille 
Fontaine-Gruier  (Flandre)  .  L'Armoriai 
d'Anjou,  de  Denais,  mentionne  les  «  de  la 
Fontaine, sgrs  de  Grand'Maison  », portant: 
«  d'or  k  la  bande  d'azur  accostée  de  6 
étoiles  de  sable  ». 

Fontaine  (François  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Fon- 
laine-Buoo,  Hois-Davy,  etc.,  eut  au  moins  Renée,  D^ 
de  Rois-Davy.qui  épousa,  avant  14R9,  Jean  de  Montaigu, 
Ec,  sgr  des  Rochettes. 

FONTAINE-GUÉRIN  (de).  —  Famille 
noble  de  l'Anjou,  alliée  à  des  familles  poitevines. 

Blason  :  de  gueules  k  l'aigle  éployée  d'or,  membrée 
d'azur. 

Fontaine  (Hardouin  de  la)  a  composé  le  Trésor 
de  la  vénerie  en  1394. 

FONTAINE  (de  la).  —  On  trouve  dans  l'Armo- 
riai de  Mervache  ixvi'  siècle),  qui  contient  surtout  des 
familles  poitevines,  la  mention  suivante  :  «  Le  sr  de  la 
Fonlaine  porte  :  «  écartelé  d'argent  à  6  merleltcs  de 
gueules,  posées  3,  2,  1,  et  d'...  à  la  croix  pattée  de 
sable,  et  sur  le  tout  de  l'Ile-Bouchard  ».  (Cab.  titres, 
n»  670.) 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  de  l'Anjou 
qui  a  possédé  les  fiefs  de  Biré,  Mcrvé,  Mordoit. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  avec  2  trèfles  en 
chef,  et  une  gerbe  en  pointe,  le  tout  d'or.  (S'-Allais,  13.) 
L'Armoriai  d'Anjou  (de  Denais)  cite  Audouys  qui  dit  : 
«  d'argent  au  chevron  d'azur?  accompagné  en  chef  de 
2  trèfles  d'or?  et  en  pointe  d'une  gerbe  de  même?  liée 
d'azur  ».  Il  y  a  erreur  dans  les  couleurs. 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  noble  de  la 
Normandie,  dont  une  branche  habita  le  Bas-Poilou  au 
XVII"  siècle.  En  Normandie,  cette  famille  possédait  le 
fief  de  Boiséart,  éleclion  d'Evreux. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  sable,  et  3  mouche- 
tures d'hermine  de  même.  (S'-Allais,  Dict. 
Noblesse.)  —  Dans  l'Armoriai  du  Poitou 
(de  1700),  on  a  mis  :  «  trois  croix  de 
Malte  ».  Inexactitude  provenant  d'un  mau- 
vais dessin  des  mouchetures  d'hermine. 

Fontaine  (Adrien  de  la),  Ec,  sgr 
de  la  Jarousse,  garde  du  corps  du  Roi  (Vétéran),  fut 
maintenu  noble  en  1667  avec  ses  enfants,  k  S'-Hilaire- 
sur-1'Autize. 

Fontaine  (Adrien  de  la),  Ec,  sgr  de  Callais? 
fit  enregistrer  son  blason  k  Fontenay-le-Comte  en 
1698. 

FONTAINE  (de  la).  —  Famille  noble  île  la 
Gâtine  Parthenaise,  au  xnc  siècle. 

Fontaine    (Guillaume   de   la)    fut  témoin   d'une 


POMTAINRM  (<!<■) 


douation  faite  à  l'Absie  par  Guillaume,  fils  de  Guillaume 
Larcheteque,  sgr  de  Partheney,  ci  de  divers  autres 
dons  faits  pal  des  seigneurs  de  la  G&tino,  sous  l'abbé 
Rainier,  vers  USO-80.  (A.  H.  P.  23.) 

Fontaine  Pierre  de  la)  fui  témoin  d'une  dona- 
tion faito  par  Ciraud  de  la  Loge-Fougerouse  I»  Ramier, 
abbé  de  l'Absie,  vers  1150-80.  (Id.) 

FOMXAIMES  (db).  —  Ce  nom  se  trouve 
commua  à  diverses  familles  dans  plusieurs  provinces, 
aussi  y  a- t-il  des  confusions  fréquentes  au  sujet  des  per- 
sonnages isolés  que  l'on  trouve  mentionnes  par  les 
historiens. 

FOIVXAIIVES  (de).  —  Famille  mentionnée 
dans  le  cartulaire  de  l'Absie  au  xir  siècle.  'A.  H. 
P.  23.) 

Fontaines  (Pierre  de)  fut  témoin  de  plusieurs 
dons  faits  à  l'Absie,  vers  1160,  par  Hugues  d'Auzais  et 
autres.  Son  nom  est  écrit  «  de  Fonlanis  ». 

FOUJTAIHIE»  (de).  —  Famille  du  Béarn,  que 
l'on  trouve  en  Poitou  au  xiv°  siècle. 

Fontaines  Perrot  de)  dit  «  le  Béarnais  »,  sgr 
de  Pommiers,  Montguyon,  Fougcrolles,  capitaine  gascon 
et  ehef  de  bande,  a  joué  un  certain  rôle  dans  les  guerres 
de  la  Guyenne  et  du  Poitou,  vers  1384-1392.  (Froissart 
parle  de  lui  plusieurs  fois.)  11  fut  capitaine  de  Chalusset 
en  Limousin,  et  de  Fontlebon  en  Poitou.  Il  avait  épousé 
Marguerite  ue  Pommiers,  dont  il  eut  au  moins  Jean. 
qui  fut  envoyé  a  la  cour  du  P«oi  de  France  en  1394. 
(A.  H.  P.  24.)  Le  sceau  de  Perrot  de  «  Fontaines  » 
porte  :  de...  à  2  fasces,  et  un  lambel  de  3  pendants  en 
chef.  (Arch.  Nat.,  sceau  2203.) 

FOMTAINES  ou  FOIWTA1NIB  (de).  — 

Famille  venue  de  la  Touraine,  qui  s'est  établie  en  Bas- 
Poitou  depuis  plusieurs  siècles.  Elle  a  toujours  joui 
d'une  grande  considération  dans  le  pays,  où  ses  membres 
tiennent  depuis  longtemps  un  rang  très  distingué.  D'après 
une  ancienne  tradition  de  famille  rapportée  dans  une 
notice  parue  dans  le  Dictionnaire  de  la  Noblesse  en  1773 
(qui  écrit  Fontaine),  elle  se  rattacherait  aux  Fontaines 
de  Picardie.  Malgré  toutes  les  recherches  faites  jusqu'ici, 
la  preuve  certaine  de  cette  assertion  n'a  pu  être  trouvée. 
C'est  pourquoi  nous  mentionnons  seulement  la  filiation 
à  partir  de  l'époque  où  la  famille  s'est  établie  en  Tou- 
raine. Les  renseignements  qui  suivent  nous  ont  été  com- 
muniqués par  la  famille  qui  nous  a  produit  les  titres 
à  l'appui. 
BUîO'i  :  d'or  à  trois  écus  de  vair,  bordés  de  gueules. 
(Argenterie,  cachets  et  papiers  de  famille, 
La  Chesnaye  des  Bois,  Carré  de  Busserolle. 
Potier  de  Çourey,  etc.) 

Dans  l'Armoriai  du  Poitou  on  a  donné 
en  1699  à  Françoise  Pommeraye,  veuve 
de  Pierre  de  Fontaines  (o°  deg.,  S  Ier),  le 
:  «  d'argent  au  coeur  de  gueules  percé 
de  deux  flèches  de  même,  passées  en 
sautoir,  surmonté  d'une  étoile  d'azur,  et 
soutenu  d'un  croissant  de  même  ».  L'Armo- 
riai Vendéen  dit  le  cœur  surmonté  d'une 
étoile  d'or  et  soutenu  d'un  croissant  de 
même.  Ce  dernier  blason  n'a  jamais  été 
porté  par  la  famille  qui  s'est  toujours 
^ervi  du  premier,  comme  en  font  foi  les  diverses  sour- 
ces citées  plus  haut. 


IO  VI  AI  VI   M  (<le) 


463 


§  I".  —  Branche  aînée. 

1.—  Fontaines  (N...  de)  sgr  de  Foury  ?  en 
Picardie,  marié  vers  1497,  aurait  eu  entreautres  enfants: 
1*  N...,  sgr  de  la  Vieuville  ou  Neufville,  resté  en  Pi- 
cardie; 2"  Antoine,  qui  suit;  3*  Claude,  Chev.  de 
Malte  en  1524.  (Vertut,  t.  7,  p.  195.) 

2.  —  Fontaines  (Antoine  de),  officier  de  cava- 
lerie, alla  s'établir  en  Touraine,  où  il  épousa  on  1525 
N...,  fille  du  sgr  de  Verncuil  (d'après  M.  Carré  de 
Busserolle  dans  son  Armoriai  général  de  Touraine. 
p.  366,  et  non  Verveille,  comme  le  dit  La  Chesnaye  des 
Bois),  et  en  eut  Jean,  qui  suit. 

3.  —  Fontaines  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Vernenil, 
assista  à  la  rédaction  de  la  Coutume  de  Touraine  et  eu 
signa,  comme  membre  de  la  noblesse,  le  procès  verbal 
qui  en  fut  fait  le  18  oct  1559.  (Bibl.  de  la  ville  de  Tours.) 
11  avait  épousé  a  S'-Etienne  de  Chinon  en  1552  Catherine 
des  Oqères  ou  Augéres,  dont  il  eut  au  moins  Antoine, 
qui  suit. 

4.  —  Fontaines  (Antoine  de),  demeurant  k 
Chinon,  épousa  le  1er  sept.  1602  (Huguet,  110 1.  à  Sau- 
mur)  Denise  Bascher,  fille  de  René,  sgr  de  Chaillou, 
et  de  Catherine  de  Lavau,  dont  il  eut  :  1°  Pierre,  qui 
suit  ;  2°  Catherine,  mariée  à  René  (.'.allais,  sgr  de  la 
Bretonnière;  3°  Marie,  épouse  de  Jacques  Sailland,  sgr 
des  Cheminées;  4"  Françoise,  mariée  à  N...  Bureau,  de 
Saumur,  décédée  en  1630. 

5.  — Fontaines  (Pierre  de),  Ec,  sgr  du  Chaillou, 
fit  un  bail  k  rente  à  Mauléon  le  28  mars  1656.  Il  épousa 
en  1""  noces,  le  20  déc.  1633,  Benée  David,  veuve 
d'André  Benestreau,  sgr  de  Lespinay,  et  en  2oa,  le 
27  août  1653  (Clemenceau,  uot.  k  Mauléom,  Françoise 
Pommeiiave,  fille  de  François,  sgr  de  la  Morandière,  et 
de  Jeanne  Serpeault  ?  et  eut  du  second  lit  :  1°  Guy,  qui 
suit;  2°  Pierre,  3°  François,  morts  en  bas  âge; 
4»  Madeleine,  mariée  le  26  nov.  1674  à  François  Cou- 
gnon,  sgr  du  Teil.  Devenue  veuve  et  sans  enfants,  elle 
se  fit  religieuse  au  couveut  de  Vezins,  où  elle  mourut 
le  25  août  1710. 

6.  —  Fontaines  (Guy  de),  Ec,  sgr  des  Fauehc- 
tières,  du  Teil-Normandeau  (au  duché  de  Betz),  de  la 
Gouronnière  (élect.  de  Montreuil-Bellay),  né  le  11  oct. 
1655,  entra  en  1669  aux  chevau-légers  de  la  garde  du 
Roi,  dont  le  duc  de  Chevreuse  était  capitaine-lieutenant, 
et  assista  en  1674  au  combat  de  Senef.  Sorti  des  chevau- 
légers  le  26  avril  1683,  il  fut  reçu  ce  même  jour  l'un 
des  écuyers  ordinaires  du  prince  de  Condé,  et  le  4  juil. 
16S6  écuyer  d'écurie  de  ce  même  prince. 

Guy  ayant  été  taxé  du  droit  de  franc-fief  pour  sa  terre 
de  la  Gouronnière,  adressa  une  requête  le  16  oct.  1702 
k  M.  Turgot,  intendant  de  la  généralité  de  Tours,  pour 
protester  contre  cette  taxe.  Par  arrêt  rendu  le  14  mai 
1703,  celui-ci,  vu  les  titres  fournis  par  le  suppliant  et 
prouvant  sa  qualité,  le  fit  décharger  de  la  taxe.  Marié 
le  5  mai  1685  (Cherbonnier,  not.  à  Mortagne,  en  Bas- 
Poitou)  a  Marguerite  de  Hillerin,  fille  de  Pierre,  Ec., 
sgr  de  la  Valiuière,  et  de  Mario  Ghéreau  de  la  Grange, 
il  eu  eut  :  1°  François,  mort  jeune;  2°  Pierre,  qui 
suit. 

1.  —  Fontaines  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  la  Mo- 
randière, du  Teil-Normandeau,  né  i  Mortagne  le  17  sept. 
1688,  fit  hommage  du  Teil  le  13  fév.  1723,  k  Mortagne. 
Il  fut  reçu  conseiller  du  Roi,  secrétaire  dos  finances  de 
la  duchesse  de  P.erry,  le  20  sept.  1714.  Marié  le  11  juin 
1712  (Biscard,  not.  k  la  Châtaigneraie)  à  Marie  Muni:  vu. 
D«  de  l'Essonnièrc,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  Marillet  et 
des  Moulières,    et   de  Marie   Auhussou,    il    en    eut  : 


464 


FOfVXAIrVES  (de) 


1°  Guv,  qui  suit;  2*  Marie,  née  le  2  mai  1714; 
3"  Pierre-René-Joseph,  né  le  18  mai  1715.  mort  la 
même  année;  4°  Jean-Baptiste,  né  le  17  mai  1716, 
mort  le  1"  janv.  1717  ;  S0  Henri-Charles,  né  le  28  juil. 
1717,  Ec.,  sgr  du  Teil  et  du  Censif,  adressa  en  1757 
une  requête  au*  Etats  de  Bretagne  contre  les  habitants 
de  S'-Audré-Treize- Voies,  qui  voulaient  le  contraindre  à 
payer  la  taille.  Dans  cette  requête  il  explique  qu'étant 
cadet  et  fils  de  cadet,  il  ne  peut  présenter  les  titres  de 
noblesse  de  sa  famille,  qui  sont  entre  les  mains  de 
l'aine  qui  est  en  Picardie  et  de  plus  au  service  du  Roi. 
mais  il  offre  de  les  faire  venir  le  plus  tôt  possible.  Les 
commissaires  rendirent  un  arrêt  le  26  août  1758,  qui  le 
déchargea  de  la  taille,  en  ordonnant  le  remboursement 
des  sommes  versées  par  lui.  11  mourut  à  Foynard  (Mont- 
bert,  Loire-InP»)  le  11  noT.  1780.  (Arch.  Nantes, 
Es.  2836.)  Marié  le  19  nov.  1750  a  Marie  Jousson, 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Lespinay,  et  de  Marie- 
Anne  Brethé  de  la  Guybretière,il  en  eut:  a.  Henry- 
Charles,  mort  jeune  ;  b.  Marie-Anne-Henriette, 
religieuse  àl'Union-Chrétienne  de  Luçon,  morte  au  Mans, 
lors  des  désastres  de  l'armée  vendéenne;  c.  Madeleine- 
Charlotte,  morte  fille  en  1794;  rf.  Guy-Louis-Pierre, 
chanoine  et  prévôt  du  Chapitre  de  Lueon,  fut  déporté  en 
Espagne  en  1792,  revint  en  Franco  en  1801  et  mourut, 
curé  de  S'-Michel-Mont-Mercure  (Vendée),  le  29  sept. 
1818. 

6°  Pierre-Jacques,  né  le  30  janv.  1719;  7°  Marie- 
Madeleine,  née  le  23  fév.  1720,  morte  la  même  année; 
8°  Marguerite,  née  le  7  mars  1721  ;  9°  Charles- 
Antoine,  né  le  23  déo.  1722,  prieur  commendataire  de 
Sl-Gaudence  de  Fouras,  et  chanoine-prévôt  de  la  cathé- 
drale de  Luçon;  10*  Modeste-Pélagie,  née  le  H  mais 
1724,  supérieure  des  religieuses  de  Vezins,  massacrée 
a  coups  de  crosse  do  fusil  le  29  avril  1793,  à  Angers; 
11°  Joseph-René,  né  le  8  août  4725  ;  12°  Catherine- 
Victoire,  née  le  27  août  1726  ;  13°  Marianne-Françoise- 
Gadrielle,  née  le  16  janv.  1728  ;  14°  Thérèse,  née  le 
18  janv.  1729;  15°  Marie-Hyacinthe,  née  le  15  niais 
1730:  16°  Marie- Aimée-Catuerine-Angélioue,  née  le 
2  oct.  1732. 

8.  —  Fontaines  (Guy  de),  Ec,  sgr  de  la  Mo- 
randière,  né  a  Mortagne  le  13  août  1713,  épousa  i  la 
Châtaigneraie,  le  10  nov.  1760,  sa  cousine  germaine 
Marie-Geneviève  Moreau,  fille  de  Joseph,  sgr  du  Plessis- 
Marillet,  et  de  Marthe-Geneviève  Ayrault,  dont  il  eut  : 
1°  Marie-Marthe,  née  en  1761,  décédée  le  10  août 
1778;  2°  Guy-Joseph-Henri,  qui  suit;  3°  Rose-Fran- 
çoise, mariée  le  29  sept.  1790  à  Joseph-Jérôme  Moreau, 
sgr  de  Marillet,  et  décédée  k  Fontenay-le-Conite  le 
12  juin  1846;  4°  Alexis-Madeleine,  sgr  de  la  Routière, 
marié  le  24  janv.  1792  à  Henriette  Arnault  de  la 
Motte,  et  décédé  au  château  de  la  Salière  le  8  juin  1814, 
sans  postérité;  5°  Modeste-Pulchérie,  décédée,  sans 
alliance,  le  24  fév.  1848. 

9.  —  Fontaines  (Guy-Joseph-Henri  de),  Ec,  sgr 
de  la  Morandière,  né  le  1er  janv.  1764,  fut  d'abord 
procureur  du  Roi  au  siège  de  la  Châtaigneraie,  et  plus 
tard  président  du  comité  royaliste,  institué  par  les 
généraux  vendéens  lors  de  la  prise  de  la  Châtaigneraie 
en  1793.  Traduit,  pour  ce  fait,  devant  le  Tribunal  révo- 
lutionnaire de  Fontenay,  il  n'échappa  à  l'échafaud  que 
grâce  au  dévouement  des  habitants  de  la  Châtaigneraie 
qui  vinrent  en  masse  témoigner  en  sa  faveur,  le  jour  de 
son  jugement.  Il  fut  acquitté  et  exilé  loin  du  théâtre  de 
la  guerre.  Il  revint  a  la  Châtaigneraie  lors  de  la  première 
pacification  et  y  mourut  le  3  nov.  1800.  11  avait  épousé 
le  22  mai  1792  sa  cousine  Barbe-Thérèse  de  Lavau, 
fille   de   Pierre-Aimery,   lieutenant  particulier   civil    ot 


f 


FOIVXAirVES  (de) 


criminel  du  siège  de  Vouvent,  et  de  Marie-Thérèse 
Robert  du  Plessis.  qui  lui  donna  :  1°  Henriette-Caro- 
line, née  le  15  avril  1793.  mariée  le  16  juin  1813  à 
René-Modeste  de    Hargues  des   Aulnais,   et   morte    le 

8  avril  1864;  2°  Bibiane-Stéphanie-Pulchérib,  née  le 
10  oct.  1795,  morte  sans  alliance  le  5  oct.  1822  ; 
3°  Guy-Henri-Modeste,  qui  suit;  4°  Eugène-Modeste- 
Aimery,  qui  a  formé  la  branche  cadette,  S  II. 

10.  — Fontaines  (Guy-Henri-Modeste  de),  né  à 
la  Châtaigneraie  le  13  mai  1797,  entra  fort  jeune  dans  la 
magistrature  et  donna  sa  démission  en  1830.  Nommé  en 
1S48  représentant  du  peuple  (département  de  la  Vendée), 
il  protesta  contre  le  coup  d'Etat  du  2  déc.  1851  et  fut 
emprisonné  au  fort  de  Vineennes.  Il  mourut  à  la  Châtai- 
gneraie le  17  août  1862.  Il  avait  épousé  le  4  mai  1836, 
à  SMjuentin  (Aisne),  sa  cousine  germaine  Sophie- 
Stéphanie  de  Lavau,  fille  d'Armand,  et  de  Sophie  Le 
Loire,  dont  il  eut  :  1°  Berthe-Henriette-Sophib,  née 
le  14  avril  1840,  mariée  le  4  oct.  1864  à  Marie-Albert- 
Edouard  de  Chasteigner;  2°  Guy-Henri-Pierre,  qui 
suit. 

11.  —  Fontaines  (Guy-Henri-Pierre  de),  né  le 
19  nov.  1843,  engagé  volontaire  en  1870,  devint  capi- 
taine-commandant d'une  compagnie  du  régiment  des 
mobiles  de  la  Vendée.  Pendant  le  siège  de  Paris,  il 
assista  aux  combats  de  Champigny  et  de  Buzenval. 
Marié  le  10  oct.  1887  (à  Nantes)  à  Blanche-Marie-Lydie- 
Charlotte-Henriette  Joban  de  Kervenoael,  fille  de 
Henri-Marie-Marcel,  intendant- général  militaire,  com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Lydie-Marie 
Maillard  de  la  Gournerie,  il  en  a  eu  :  1°  Blanche- 
BeiitheMarie-Jeanne,  née  le  14  janv.  1S89,  décédée 
à  Réauinur  le  16  mars  1893;  2°  Guy-Henri-Marie- 
Pierre,  né  à  Réaumur  le  20  avril  1890. 

§  II.  —  Branche  cadette. 

10.  —  Fontaines (Eugène-Modeste-Aimery  de), 
né  à  la  Châtaigneraie  le  11  janv.  1799,  fils  puiné  de 
Guy-Joseph-Henri,  et  de  Barbe-Thérèse  de  Lavau 
(9°  de;;.,  S  I")i  entra  dans  la  magistrature  en  1824  et 
démissionna  en  1830  pour  refus  de  serment.  Marié  le 
4  août  1824  Fontenay-Ie-Comte)  à  Justine-Victoire  du 
Bols  de  la  Croix,  fille  de  Joseph-André-David,  et  de 
Françoise  Tiercelin  des  Placets.il  est  décédé  È  Fontenay- 
Ie-Comte  le  14  sept.  1876,  ayant  eu  :  1°  Pierre-Eugène- 
Joseph,  qui  suit;  2°  Henki-Garriel,  rapporté  au  §  III; 
3'  M  uni: -Joséphine-Blanche,  née  k  Fontenay  le  21  janv. 
182S,  mariée  le  15  juil.  1850  (Daniel-Lacombe,  notaire 
a  Fontenay-le-Comte)  k  Joseph  Mailhard  de  la  Couture, 
sous-préfet  de  Fontenay  et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur; 
4°  Guy-Philippe-Arthur,  rapporté  au  g  V;  5*  Georges- 
Henri,  chef  de  la  6e  branche,  §  VI;  6°  Claire-Louise- 
Pulchérie.   née  k  Vouvent  le  2  janv.   1833,  mariée  le 

9  juin  1857  (Daniel-Lacombe,  not.  à  Fontenay-le-Comte) 
à  Edmond  Môller;  7°  Caroline-Marie-Catherine,  née 
le  3  nov.  1835. 

11.  —  Fontaines  (Pierre-Eugène-Joseph  de),  né 
à  Fontenay-le-Comte  le  15  mai  1825,  a  été  député  de  la 
Vendée  k  l'Assemblée  nationale  de  1871  k  1876.  Il  est 
décédé  à  Foussais  le  25  juil,  1886.  Marié  le  4  mai 
1857  (Ardouin,  not.  k  Foussais)  à  Aleiandrine-Eugénie- 
Henriette  Pineau  de  Sérigny,  fille  de  Alexandre,  et  de 
Henriette-Eugénie  Gusteau,  il  en  a  «u  :  1°  Pirrre- 
Eugène-Joseph-Raymond,  qui  suit;  2»  Pierre-Jban- 
Anne-Hubert,  né  le  20  fév.  1863. 

9.  —  Fontaines  (Pierre-Kiigèiie-Joseph-Iîaymond 
de),  né  k  Sérigny  (Foussais,  Vend.)  le  30  mai  1859, 
officier  de  cavalerie,  a  épousé   le  19  mai  1883  Sophie- 


KO\TAIXI!g  («le) 


K)\r\l\i:H  (dos) 


166 


Amélie-Marguerite  Môller,  sa  cousin.'  germaine, 0U«  de 
Edmond,  et  de  Clairi>Louise-Pulchérie  do  Fontaines, 

dont  il  a  :   l"  Den^se-Josèi'he-Chire-Euuénie,  nie  li' 

25  janv.  1887,  à  Bourneau;  2'  Eooènk-Edmond-Jean- 

BâPTISTK-RATMOND,  ne  11'  23  juin    1SSS,  lllol'l  le    li  fév. 
1889;     3"     liAVMONIl-JoSKI'H-EnMONh  Ii.nm.i;,    no    le    27 

1S89. 

§  m. 

11.  —  Fontaines  i  Henri-Gabriel  do),  né  a  la 
Châtaigneraie  le  11  sept.  1826,  (ils  puîné1  de  Eugène- 
Modesle-Aimery,  et  de  Justine-Victoire  du  Bois  de  la 
Croix  (10e  deg.,  S,  11),  a  épousé  le  15  janv.  l855(Bouhier. 
not.  à  Cliantonnay,  Vend.)  Henriatte-Marguerite-Susairae 
C.uinot,  fille  de  Prosper,  et  de  Marie-Thérèse  Menoust, 
dont  il  a  eu  :  1°  Louise-Marie- Thérèse  Margcerite- 
Victoire,  née  k  S'-Vincent-d'Esterlanges  (Vend.)  le 
:!0  oit.  1S36,  mariée  le  6  juil.  1 8S0  à  Maurice  de  Buor 
de  la  Voy;  2*  Jacqoei-Rekb-Joseph,  qui  suit;  8°  Jbas- 
Prospbr-Gabriel,  auteur  de  la  4e  branche,  S  IV. 

12.  —  Fontaines  (Jacques-René-Joseph  dc),  no 
a  S'-Vincent-d'Esterlanges  le  3  mars  1858,  officier  de 

.  a  épousé  le  25  nov.  1883  (Herbert,  not.  k  la 
Roche-sur- Yon;  Marie-Jeanne  Aogier  DE  Moussac,  fille 
de  PauL-François-Henri,  et  de  Marie-Constauce  de  Chabot, 
et  en  a  eu  :  1°  Gabrielle-Jeanne-Marie,  née  le 
l"  sept.  1886;  2"  FERNAND-RENÉ-llBNni,  né  le  27  nov. 
1888;  3»  Mathilde-AntoinbtTe-Margierite,  née  le 
10  oct.  1890:  4°  Guillaume-Marie-Gabriel,  né  lo 
S  janv.  1893. 

§   IV. 

12.  —  Fontaines  (Jean-Prosper-Gabriel  de),  né 
a  S'-Vincent-d'Esterlanges.  le  14  mars  1863,  second  fils 
de  Henri-Gabriel,  et  de  Henriette-Marguerita-Susanne 
Guinot(lle  deg.,  §111),  a  épousé  a  Niort,  le  10  déc. 
1891,  Françoise  Rouget  de  la  Fosse,  fille  de  Henri, 
et  de  Noémi  Joffrion,  dont  il  a  :  1°  Anne-Marie-Hen- 
riette-Gabrielle,  née  le  29  janv.  1894;  2"  Aléaume- 
François-Henri-Goar,  né  le  1"  mars  1895  ;  3°  Eugène- 
Modeste-Charles-Aimery,  né  le  15  janv.  1899. 

§  V. 

11.  —  Fontaines  (Guy-Philippe-Artliur  de),  né 
a  Fontenay-le-Comte  le  14  avril  1831,  fils  puiné  de 
Eugène-Modesle-Aimery,  et  de  Justine-Victoire  du  Bois 
de  la  Groix  (10"  deg.,  §  II),  a  épousé  à  Fontenay-le- 
Comte,  le  29  juil.  1856,  Marie-Eugénie-Joséphine 
Mignot  des  Plants,  fille  de  N...,  et  do  Pauline  Charier, 
dont  il  a  eu  :  1°  Marie-Paulixe-Euiîénie-Jcstine,  née 
à  Fontenay-le-Comte  le  11  mai  1857,  mariée  au  même 
lieu,  le  24  nov.  1883,  à  Alcide  Rado  du  Matz;  2°  Jeanne- 
Marie-Philippixe,  née  à  Fontenay  le  25  nov.  1862, 
mariée  le  19  nov.  1900  (Clais,  not.  k  Fontenay-le-Comte) 
k  Joseph  de  Bodard  de  la  Jacopière;  3°  Antoinette- 
M «.rie-Caroline,  née  au  même  lieu  le  22  oct.  1867. 

§  VI. 

H.  —  Fontaines  (Georges-Henri  de),  né  à  Fon- 
tenay-le-Comte le  4  juil.  1S32,  5e  enfant  de  Eugène- 
Modeste-Aimery,  et  de  Justine-Victoire  du  Bois  de  la 
Croix  (10°  deg.,  S  H),  s'est  marié  a  la  Chaize-le-\  icomte 
(Vend.),  le  28  avril  1868,  à  Marie-Thérèse-Mélanie  i» 
Tixgov  du  Poobt,  fille  de  Léon,  el  de  Uélanie  de 
Chasteigner,  et  en  a  eu  :  1°  Pierrb-Hknri-Lbon,  qui 
suit;  2'  Mélanie-Blanche-Justinb,  néo  k  Fonlenay-le- 
Comtele  31  janv.  1873,  mariée  à  Nantes,  le  13  nov.  1S'.(3, 


Diction.  Histor.  et  Gknkal.  des  Famille!  du  Poitoo. 


au    \      Henri  Sioc'han  de  Kersabiec,  et  décodée  le 
13  fév.  1894. 

12.  —  Fontaines  (l'ierre-lleni'i-Léon  de),  né  il 
Fontenay-le-Comte  le  23  janv.  1869,  a  épousé  k  Nantes, 
le  26  mai  IS'JS,  Jacqueline  Maillard  de  la  Cournehie, 
fille  de  Humbert,  el  de  Jeanne  de  Berne,  dont  :  1°  Jac- 
qoes-Hubert-Marib-Eogène-Henry,  né  à  Marillet 
(Vend.)  le  2  déc.  1899;  2"  Eugènk-Antoine-Marie- 
Hii.MiiERT,  né  au  même  lieu,  le  30  mai  1901. 

FONTAINE»  (de)  .  —  Famille  de  la  Picar- 
die et  de  l'Artois,  dont  la  généalogie  presque  complète 
se  trouve  dans  le  Dict.  do  la  Noblesse.  Nous  mention- 
nons seulement  quelques  noms. 

Iilason  :  d'or  k  3  écussona  île  vair.  On  trouve  aussi  : 
<i  3  écus  de  vair  bordés  de  gueules  »,  pour  les  bran- 
rhe^  cadettes. 

Fontaines  (Jean  de),  Chev.,  sgr  delà  Neuville- 
au-Bois,  d'Kstruyeux,  Ranihurellcs,  chambellan  du  Roi. 
fut  sénéchal  de  Saintonge, capitaine  de  S'-Jeau-d'Angély. 
etc.,  en  1407-1409,  et  périt  h  la  bataille  d'Azincoui't  en 
lilo.  A.  11.  1'.  21  et  26.)  Il  épousa  Marie  de  Rambu- 
nELLES,  dont  il  eut  postérité. 

Fontaines  (Marie  de),  fille  dc  Nicolas,  Chev., 
sgr  de  la  Fontaine-au-Bois,  épousa  vers  1600  Charles 
de  Mondion,  Ec,  sgr  de  Chatillon,  Bourbocq,  etc.  (Dict. 
Nobl.) 

FONTAIKG8  DES).  —  Ce  nom  de  fief  a  été 
porté  par  diverses  familles.  Nous  en  mentionnerons 
quelques-unes.  CoNNEAC  des  Fontaines.  —  Coujard 
des  Fontaines.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers  au 
xviii"  siècle.  Elle  a  été  omise  a  la  lettre  C  —  De  Mas- 
sougnes  des  Fontaines.  On  trouve  aux  Archives  de  la 
Vien.  (E3  118,  Lambertie)  une  lettre  de  1752  signée 
par  une  dame  des  Fontaines  (née  Brossard),  portant  un 
cachet  en  partie  brisé,  qui  parait  être  ainsi  :  «  d'argent 
k  une  fasce  de  gueules,  chargée  de  3  coquilles  d'or, 
accompagnée  de  3  têtes  de  guivre  couronnées  d'azur?  » 
C'est  le  blason  des  Massougnes. 

FONTAINES  (des).  —  On  trouve  ce  nom  eu 
Bas-Poitou  au  xne  siècle. 

Fontaines  (Guériu  des),  de  Fontaneth,  fut 
témoin,  vers  1100,  d'une  donation  de  domaines  k  Angles, 
faite  au  prieuré  de  Fontaines  en  Bas-Poitou  par  Foul- 
ques C"=  d'Anjou.  (D.   F.  8.) 

Fontaines  (Geoffroy  des),  Chev.,  de  Foniani', 
fut  témoin  de  la  fondation  du  prieuré  de  Guerfailles 
par  Richard  Coeur-de-Liou,  par  charte  signée  à  Fon- 
tenay-le-Comte en  1190.  (A.  H.  P.  1.) 

Fontaine»  (Bertrand  des),  de  Fontanis,  fut 
témoin  avec  plusieurs  seigneurs  d'un  jugement  du  comte 
de  Poitou,  vers  1076,  au  sujet  du  prieuré  de  Fontaines 
en  Bas-Poitou.  En  1118,  on  trouve  un  Bertrandus  de 
Fontanis,  qualifié  servient,  sans  doute  sergent  fieffé, 
de  ce  prieuré.  (D.  F.  8.) 

Fontaines  (Raoul  de),  dont  le  nom  est  écrit 
de  Fonte  ?  fut  témoin,  vers  1086,  du  don  du  marais 
d'Angles  au  prieuré  de  Fontaines.  (Id.) 

FOi\TAIIVEb  (des)  oc  DE8FONTAI- 

!VEs.  (V.  ce  nom.)  —  Famille  de  Melle  au  xvii"  siè- 
cle. 

Fontaines  (  Indre  des  .  s'  de  la  Fougière-Mas- 
bourgeois  et  écherin  de  S'-Maixent,  rivait  en 
1565.   Il  eut  pour  fils  : 

Fontaines  (André  des),  qui  possédait  les  fiefs 
de  la  Fougière-Massacré,  relevant  de  la  sgrie  de  Faye. 

30 


466 


FOrVXA.rVEA.tI 


* 


et  le  fief  des  Astres,  relevant  de  Maillé,  le  28  avril 
1614,  lorsqu'il  fut  taxi!  pour  les  francs-fiefs  a  S'-Maixent. 
(Arch.  Nat.  P.  7737«    Chapelle-Bâton.) 

Fontaines  (Adam  des),  sgr  de  Mortaigne,  que 
dans  l'Hist.  des  protestants  LièYi'e  appelle  à  tort  Defon- 
taine,  médecin,  venu,  dit-on,  de  Troyes  en  Cham- 
pagne, époux  de  Catherine  Babdon,  fut  père  du  sui- 
vant. 

Fontaines  (Joseph  des),  avocat  en  Parlement, 
conseiller  de  Mgr  le  prince  de  Condé,  fut  taxé  pour  les 
francs-fiefs  le  5  juin  1610,  pour  la  Pinetrie  ?  p,sc  de 
Mazières,  la  Rafinière,  Mortaigne  ou  Aiguise-Fesson, 
etc.,  près  Melle,  signé  <•  des  Fontaines  ».  (Id.)  11  fit 
aveu  de  ce  dernier  fief  le  18  mai  1596  et  le  16  juil. 
1611.  (Arch.  Vien.  C.  448.)  Il  était  protestant,  et  par 
testament  du  22  mars  1623,  il  fit  diverses  fondations 
pour  un  collège  en  faveur  des  religionnaires  mellois.  11 
mourut  le  9  sept.  1623,  époux  de  Judith  Orelier,  fille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Jousselinière,dont  il  n'eut  pas 
d'enfants. 

FONTAI1VE8  (des).  —  Il  y  a  eu  a  Poitiers 
une  famille  de  ce  nom  au  xvie  siècle. 

Fontaines  (André  des),  avocat  en  Parlement, 
fut  parrain  à  S'-Porchaire  de  Poitiers,  le  10  nov.  1579, 
du  fils  de  Gilles  Tillier,  avocat. 

Fontaines  (Catherine  des),  épouse' de  Gilles 
Tillier,  avocat,  en  eut  un  fils  né  le  10  nov.  1579 
(S'-Porcliaire). 

Fontaines  (Pierre  des),  sous-chantre  du  Cha- 
pitre de  S'-Pierre,  et  chanoine  de  Sle-Radegonde,  fut 
parrain  a  S'-Porchaire  le  1"  déc.  1582,  avec  Marie  des 
Foutaines. 

Fontaines  (Marie  des)  épousa  André  Berland, 
s'  du  Plessis.  Elle  fut  marraine  à  Sl-Porchaire  le 
1"  déc.  1582,  et  à  N.-D.-la-Petite  le  26  janv.  1595. 

Fontaines  (Fulgent  des)  épousa  d'ahord  Jeanne 
Girard,  puis  Marie  Soolard.  Il  eut  du  1er  lit  beaucoup 
d'enfants,  entre  autres  :  1°  Pierre,  né  en  1624  ; 
2"  Marie,  née  en  1630  ;  3"  Catherine,  baptisée  le 
5  fév.  1635  (S'-Didierj  ;  4°  Isabbau,  née  le  11  fév.  1637; 
et  du  2*  lit  au  moins  :  5°  Charles,  né  le  2  juin  1641 
(S'-Didier). 

FOMTAiVEAlJ.  —  Ce  nom  est  souvent  con- 
fondu avec  Fonleneau.  (V.  ce  mot.) 

FOKTAHIEAU.  —  Famille  que  l'on  trouve 
établie  dans  les  environs  de  Chef-Boutonne  dès  le  com- 
mencement du  xvii"  siècle.  Elle  a  fourni  plusieurs 
fermiers  généraux  de  l'abbaye  des  AUeuds  et  des 
notaires  au  marquisat  de  Chef-Routonne.  La  majeure 
partie  des  renseignements  qui  suivent  sont  extraits 
d'un  travail  de  M.  H.  Aubugeois  de  la  Ville  du  Bost, 
communiqué  par  M"c  Adolphe  Fontaneau. 

Blason.  —  On  trouve  dans  l'Armoriai  de  Niort,  en 
1700,  Marie  Fontaneau,  veuve  de  Antoine  Bourin,  Ec, 
sgr  de  la  Salmondière,  qui  reçut  d'office  :  «  d'azur  à 
3  fontaines  d'argent  ».  Mais  on  y  trouve  aussi  Pierre 
Fouteinneau,  qui  reçut  d'office  :  »  de  sable  à  3  fon- 
taines d'argent  »,  de  sorte  qu'on  ne  connaît  pas  bien  la 
forme  exacte  de  ce  nom. 

Fontaneau  (Médard)  possédait  le  fief  de  la  Rim- 
baudière, relevant  de  Boissec,  en  1550.  (Arch.  D.-S.  E.j 
Il  eut  pour  fils  François,  sgr  de  la  Rimbaudière,  vivant 
en  1581. 

Fontaneau  (Antoine),  sgr  de  Grosbois,  était  en 


FONTAKEAV 

procès  avec  Philippe  Hipeau,  co-seigneur  de  Grosbois, 
contre  Pierre  Thibault,  vers  1629.  (Inv.  du  chat,  de 
Sl,-Néomaye.) 

Fontaneau  (N...),  notaire  de  la  B"''  de  Vouvent, 
passe  le  contrat  de  mariage  de  Pierre  Ciloys,  Ec,  sgr 
de  la  Touche-au-Blanc,  avec  Catherine  du  Breuil,  le 
4  fév.  1668.  (Gén.  Citoys.) 

Fontaneau  (Jean)  épousa  à  Chef-Boutonne,  le 
6  oct.  1694  (Pellcrin,  not.),  Jeanne  Perret.  (Reg.  de 
l'enregistrement  de  Chef-Boutonne.) 

Fontaneau  (Elisabeth)  avait  épousé  Pierre 
Perret,  sr  de  la  Pierrière.  Ce  dernier  devait,  vers  1720, 
a  cause  de  sa  femme,  plusieurs  rentes  à  l'abbaye  des 
Alleuds,  pour  l'hébergement  des  Legières  sis  à  Chaigne- 
pain  (les  Alleuds,  D. -S.).  (Papier  censaire  des  Alleuds.) 


§  Ier. 


Branche    des    Ecarts. 


1.  —  Fontaneau  (Jean),  sr  de  Touchesnard, 
fermier  général  et  receveur  de  l'abbaye  des  Alleuds 
(D.-S.),  comme  le  fut  Pierre  Fontaneau,  notaire  royal, 
que  nous  présumons  son  père,  épousa  à  Loizé  (D.-S.), 
le  3  août  1749,  Marie  Forcet,  et  abjura  le  même  jour  le 
protestantisme  dans  l'église  de  ce  lieu.  Il  mourut  le  4  oct. 
1701.  laissant  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  née 
le  17  mai  1653,  mariée  le  16  août  1677  a  Pierre  Perret, 
notaire  royal  à  Chef-Boutonne,  et  décédée  le  8  nov.  1707  ; 
3°  Marie,  née  le  18  août  1654,  mariée  d'abord,  le 
10  janv.  1686  (Pellerin,not.  à  Chef-Boutonne  ,à  Antoine 
Bourin, Ec, sgr  de  la  Salmondière,  puis  le  30  août  1701, 
k  Jean  Hermant,  notaire  à  Antigné  ?  (peut-être  Aubignc 
D.  S. );  4°  Jean, chef  de  la  branche  de  la  Chailloterie,  §  II; 
5"  Louise,  née  le  6  nov.  1670,  épousa  le  23  janv.  1691 
Jacques  Hardi,  s1  de  Crévecœur  ;  6°  Madeleine,  née 
le  5  juin  1672,  mariée  le  13  juil.  1699  à.  Alexandre 
Gouault,  sr  de  la  Tillée-;  7°  Susanne,  née  le  25  oct. 
1673,  épousa  le  26  janv.  1701  César  Gouault,  s'  de 
Préneuf. 

2.  —  Fontaneau  (Pierre),  s1'  de  la  Brousse, 
né  vers  1650,  fut  notaire  royal  à  Loizé.  Il  passa  un 
accord  le  22  mars  1696  avec  Louis  de  Brancas.  ahbé 
des  Alleuds,  et  devait  des  rentes  à  cette  abbaye  con- 
jointement avec  sa  belle-soeur  Marie  Hermant,  veuve 
de  Jean  Fontaneau,  pour  l'hébergement  de  la  Bougon- 
nerie,  sis  à  Chaignepain .  Il  mourut  à  Loizé  le  31  déc. 
1722  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  ce  lieu,  comme 
les  membres  de  sa  famille.  Marié  d'abord  à  Marie 
Giiellier,  puis  le  22  fév.  1696  à  Françoise  Perret, 
il  u'eut  pas  de  postérité  masculine  du  1"  lit,  et  du 
second  il  eut  entre  autres  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Pierre -Jacques,  s'  des  Combes,  né  le  12  déc.  1708, 
notaire  et  procureur  du  marquisat  de  Chef-Boutonne, 
décéda  le  20  juil.  1743  et  fut  inhumé  dans  l'église 
de  Loizé. 

3.  —Fontaneau  (Jean),  s'  delà  Brousse,  né 
le  8  sept.  1707,  not.  du  marquisat  de  Chef-Boutonne, 
fut  également  procureur  fiscal  de  la  seigneurie  de 
Lussay  (Chef-Boutonne,  D.-S.)  et  de  la  châtellenie  de 
Villcmain  (D.-S.).  Marié  à  Marie-Elisabeth  Massiot, 
en  eut  plusieurs  enfants  décédés  en  bas  âge,  et  Jean 
qui  suit.  Lui-même  mourut  à  Loizé  le  7  juin  1764  et 
fut  inhumé  dans  l'église  de  ce  lieu. 

4.  —  Fontaneau  (Jean),  s'  des  Essarts,  né  le 
30  juin  1735,  mort  à  Loizé  le  22  fév.  1814,  fut 
avocat  en  Parlement  et  député  du  Tiers-Etat  pour  la 
paroisse  de  Loizé,  à  l'assemblée  chargée  de  nommer  «les 
députés  aux  Etals  généraux  de  1789.  Il  avait  acquis  le 
19  juil.  1776  le  fief  de  Souvigné  a  I.oizé,  vendu  par  les 
D"os  Jeaune   et  Louiso   Bourin.  ses    parentes.    De  son 


FONTArVEAU 


mariage  avec  Matifl-ThérèsB-Uraule  Masnbn,  il  eut  entre 
antres  enflants  :  1°Jkan,  qui  suit  ;  2°  croyons-nous, 
Maoeleine-Ursule,  mariée  vers  1785  a  Pierro-Jeau- 
Baptiste  Dupa;,  avocat  eu  Parlement  et  juge  sénéchal  de 
Boisseguiu. 

S.  —  Fontaneau  des  I'Ihs.-ii-i»  (Jean),  né 
le  1 1  mai  1776,  colonel  de  la  garde  nationale  à  Niort, 
fut  conseiller  municipal  de  cette  ville  de  1821  ù  IB32. 
il  avait  épousé  vers  1803  Jeanne-Emilie  Taillekert, 
que  nous  croyons  tille  de  François-Pierre,  et  de  Jeanne 
Piet.  et  eu  eut  pour  fille  unique  Victoire-Emilie,  née 
le  23  juin  1807  et  mariée  a  Jean  Noirot,  ancien  prési- 
dent du  tribunal  de  commerce  do  Niort. 

S    II.    —  Branche   de  LA  CHAILLOTERIE. 

2.  —  Fontaneau  (Jean),  sr  de  la  Chailloterie, 
fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marie  Force!  il"  deg.,  §  Ier), 
né  vers  1664,  succéda  a  son  père  comme  fermier  géné- 
ral de  l'abbaye  des  Alleuds,  le  3  oct.  1701.  Il  était 
décédé  vers  1720  et  sa  veuve  Marie  Herhant,  demeu- 
rant à  cette  époque  à  Malassis  les  Alleuds,  D.-S.), 
devait  conjointement  avec  son  beau-frère  Pierre  plu- 
sieurs rentes  à  l'abbaye  des  Alleuds  pour  l'hébergement 
de  la  Bougonneriesis  à  Chaignepain.  Ils  eurent  plusieurs 
enfants,  entre  autres  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  sans 
doute  Pierre,  sr  de  la  Chailloterie,  qui  fut  curateur 
des  enfauts  mineurs  de  feu  Pierre  Bourin,  Ee.,  sgr  de 
la  Salmondière  le  17  août  1728.  Il  épousa  Marie-Anne 
Brochan,  fille  de  Alexandre,  s' de  Préfort,  et  de  Marthe 
Sicard,  qui  assiste  à  Chef-Boutonne,  le  25  janv.  1736, 
au  mariage  de  sa  belle-sœur  Marie  Bruchan  avec 
Charles  Robert,  cavalier  de  la  maréchaussée  a  Chef- 
Boutonne.  Il  demeurait  a  Loizé  et  était  veuf  et  admi- 
nistrateur de  son  fils  le  5  janv.  1742. 

3.  —  Fontaneau  (Jacques),  né  le  22  sept.  1 698, 
fermier  général  de  l'abbaye  des  Alleuds,  épousa  Anne 
Jacob  et  mourut  aux  Alleuds  le  13  janv.  1748,  et  fut 
inhumé  dans  l'église,  laissant  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Fontaneau  (Pierre),  né  le  25  déc.  1733, 
fermier  général  des  Alleuds,  y  décéda  le  12  juil.  1770 
et  fut  inhumé  dans  l'église,  devant  les  fonts  baptismaux. 
Marié  à  Anne -Charlotte  André,  il  en  eut  :  1°  Pierre- 
Claude,   qui    suit  ;    2°    Pierre-René,    rapporté    au 

§  in. 

5.  —  Fontaneau  (Pierre-Claude),  né  le  6  mars 
1760, fermier  général  des  Alleuds  et  d'Ardilleux  (D.-S.), 
fut  député  du  Tiers-Etat  pour  cette  dernière  paroisse  à 
l'assemblée  chargée  de  nommer  des  députés  aux  Etats 
généraux  de  1789.  Il  mourut  le  2  août  1799,  laissant  de 
son  mariage  avec  Marie-Honorée  Piciiot  de  S'-Hilaire  : 
1°  Hippolyte,  marié  à  Opportune  Michy  de  la  Fuye, 
dont  :  a.  Adolphe,  docteur  en  médecine,  marié  en  1852 
à  Clara  Savin  de  Larclause,  fille  d'Agénor,  et  décédé 
en  1875, ayant  eu  2  fils  morts  jeunes;  6.  Marie-Alice, 
née  le  7  avril  1820,  mariée  le  13  août  1838  a  Jules 
Aymé,  avocat  à  Couhé-Vérac. 

2°  Pierre-Claude-Adolphe,  qui  suit  ;  3*  Madeleine- 
Florence,  née  le  5  nov.  1800,  mariée  le  6  oct.  1S29  a 
Alexandre  Motheau,  conseiller  général  du  canton  de 
Chef-Boutonne. 

6.  —  Fontaneau  (Pierre- Claude-Adolphe),  né  a 
Ardilleux  le  16  janv.  1791,  décédé  îi  Chef-Boutonne  le 
10  mai  1864,  épousa, vers  1828,  Marie-Anne-Emilie  Bar- 
bier, fille  de  Jacques,  sr  de  la  Fragnée,  et  de  Jeanne- 
Françoise-Emilie  Boulet,  dont  il  eut  :  1"  Piebre-ClaudE- 
Edouard,  né  en  1829,  marié  a  Marie  Proust,  6.11e  de 
Louis,  et  do  N...  deGuittard,  et  décédé  eu  1872, laissant 


FONTANELIÈRE  (de  la)       467 

Valentine,  mariée  à  Alexandre  Debect,  actuellement 
(1901)  procureur  de  la  république  a  la  Rochelle. 

2"  Charles-André-Adolphe,  né  le  28  nov.  1830, 
19  fév.  1866  à  Marie-Antoineite-Elise  Maciiet 
de  la  Mahtinièrk,  tille  do  Antoine-Jean,  et  de 
N...  Corderoy-Plantcau  de  Bevcl,  dont  il  a  :  a.  Marie- 
MadelEINE-Jeanne,  née  à  Chef-Boutonne  le  3  nov. 
1867,  mariée  le  28  nov.  1887  a  Adolphe  de  Villemandy 
de  la  Mesnière  ;  b.  Marie,  née  le  5  déc.  1872,  mariée 
le  8  mai  1891  a  Gaston  Le  Roy  de  1. enchères  ;  c.  Su- 
sanne,  née  le  5  nov.  1881. 

3°  Léopold,  qui  a  une  fille,  Emilie. 

§111.  —  Branche  de  LA  BltuusSE. 

5.  —  Fontaneau  (Pierro-René),  fils  puîné  de 
Pierre,  etde  Anne  Charlotte  André  (4°  deg.,  §  11),  naquit 
le  28  fév.  1764.  Receveur  des  domaines  du  Roi  à  S'-Léo- 
nard  (Hl'-Vien.)f  il  est  dénommé  Fontaneau  de  la 
Brousse  dans  un  acte  du  14  déc.  1784.  Marié  le  9  nov. 
1790  a  Catherine  Colas,  il  mourut  le  17  déc.  1822, 
laissant  Pierre,  qui  suit. 

6.  — Fontaneau  (Pierre),  receveur  de  l'enre- 
gistrement à  S'-Léonard  et  connu  également  sous  le 
nom  de  Fontaneau  de  la  Brousse,  épousa  le  26  mai 
1823  Françoise-Irma  DB  Rodiliim:  de  Vie,  et  mourut 
le  23  sept.  1870,  ayant  eu  :  1°  Gauriei.-Pierre-René, 
qui  suit  ;  2°  Etienne-Jean-Eléonor,  né  à  S'-Léonard 
le  3  mai  1828,  ancien  enseigne  de  vaisseau,  marié  k 
Limoges,  le  27  avril  1859,  a  Marie  David,  dont  :  a.  Isa- 
belle, née  le  24  avril  1860,  mariée  à  André  Louvet  ; 
b.  Frédéric,  docteur  en  droit,  marié  le  27  avril  1888  à 
Madeleine  Linard  ;  c.  Gabriel,  lieutenant  au  21e  ré- 
giment d'artillerie,  né  a  Limoges  le  13  juin  1867, 
marié  le  28  sept    1892  à  Marie-Thérèse  Bessière. 

7. —  Fontaneau   (Gabriel-Pierre-René),  né  à 

S'-Léonard  le  17  mai  1827,  receveur  de  l'enregistrement 
à  Constantine  (1892),  s'est  marié  d'abord  a  Emilie  Mes- 
tralet,  puis  à.  Marie-Louise  Cap-d'Estaino,  et  a  eu  un 
fils  du  l"r  lit,  Emile. 

FONTANEAU.  —  Eue  famille  de  ce  nom 
habilait  le  pays  de  Civray.  Elle  pourrait  être  la  même 
que  la  précédente. 

Blason.  — Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a  donné 
d'office  à  une  dame  «  de  Fontaneau  »,  habitant  l'élec- 
tion d'Availles-Limousine  :  «  de  gueules  a  une  fontaine 
d'or  ». 

Fontaneau  Pierre),  not.,  possédait  un  fief  de 
rentes  à  Villemeries  Vaires'i,  quipassaà  Guilhen,  aussi 
not.,  puis  à  Jérôme,  qui  suit. 

Fontaneau  (Jérôme)  était  décédé  avant  1609, 
époque  où  sa  veuve  Marie  Maisondieu,  tutrice  de  leurs 
enfants,  paya  les  droits  de  francs-fiefs  k  Confolens. 
(Arch.   Nat.  P.   773""*.! 

Fontaneau  (Jeanne),  veuve  de  Jean  Mercier, 
paya  les  francs-fiefs  du  Mas-de-Losme  (S'-Bazile)  le 
30  nov.  1609.  ild.j 

Fontaneau  (Jérôme), habitant  Rochechouart,  est 
parrain  en  1619  au  temple  de  la  Bochcfoucauld.  (Chron. 
protest.  d'Angoumois,  p.  231.) 

FOWTANELIÈRE  (oa  lai.  -  On  trouve 
un  personnage  <h-  ce  nom  dans  les  labiés  de  Dom  Fon- 
teneau.  Dans  un  aveu  de  1363,  on  a  mis  la  Fontenalle. 

Fontanelièi'e  (Raoul  de  la)  est  mentionné 
parmi  les  vassaux  de  l'abbaye  de  S'-Maixonl  en  1270. 
(D.  F.  16.)  Mais  en  réalité  il  s'agit  d'une  famille  Raoul, 


4fi8 


FOIMTItELl,E  (de) 


car  on  trouve  dans  un  endroit  «  hommagium  J.  Ra- 
dulphi  de  la  Fontanelo  »,  et  dans  un  autre  :  «  hom- 
magium Villel/ni  Radulp/u  de  la  Fontenelere  ». 

FOJVTAMES  (de).  —   Famille    originaire    du 

Languedoc,  établfe  à  Niort  au  xvme  siècle. 

Blason  :  de  sable  au  bassin  d'argent,  à  jet  d'eau  de 

même,  posé  sur  une  terrasse  de  sinople, 

au  chef  d'or  à  3  pommes  de  pin  d'azur? 

Sous    l'empire,    le   comte    de    Fontancs, 

(résident    du    Corps   législatif,    portait  : 

«  de  sable,  à    la  fontaine    en    forme   de 

coupe,  avec  jet  d'eau  d'argent,  posée  sur 

une  terrasse  de  même,  et  un  franc-canton 

d'azur  aux  tables  de  la  loi    d'argent,    gravées  d'or  ». 

(Arm.  de  l'empire.) 

Pontanes  (Pierrc-Marccllin  de),  inspecteur  des 
manufactures  en  Poitou,  obtint  du  Uoi  une  concession 
de  160  arpents  de  marais  à  S'-Gervais,  en  Bas-Poitou, 
le  12  mai  1765.  (Arch.  Vien.  C.  585.)  C'était  un  savant 
distingué.  11  mourut  à  Nantes  en  sept.  1714.  (Affiches 
du  Poitou,  27  oct.)  Marié  à  Jeanne-Baptisle-Doinim- 
quette-Raymonde  de  Sede,  décédéc  à  Niort  le  3  fév. 
1776  (S'-André),  il  eut  au  moins:  1°  N...,  jeune  poêle 
de  talent,  décédé  à  Niort  en  1773  (AIT.  Poit.,  14  juil. 
1774)  ;  2"  Jean-Pierrk-Louis,  qui  suit. 

Fontanes  Jean-Pierre-Louis  de),  comte  de 
l'empire  ^1S08),  puis  marquis  sous  la  Restauration 
(1815).  Né  à  Niort  le  6  mars  1757,  il  fut  poète  et  lit- 
térateur dès  sa  jeunesse.  Sous  l'empire,  il  fut  président 
de  la  Chambre  des  députés  en  1805,  grand  maître  de 
l'Université  en  1808,  sénateur  en  1810,  puis  pair  de 
France  en  1814.  etc.  11  est  décédé  le  17  mars  1821. 
Marié  a  Gencviève-Marie-Faustine  Catheun,  il  en  eut 
Christine,  née  en  1803,  chanoinesse,  décédée  le  12 
nov.  1874. 

FOaiTARIIEU.  —  Famille  du  Languedoc  ? 
dont  on  trouve  des  membres  en  Bas-Poitou  au 
XVIIIe  siècle.  (V.  Dict.  Noblesse.) 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  deux  étoiles  d'ar- 
gent en  chef,  et  un  rocher  de  même  en  pointe. 

Fontanieu  (Gaspard-Moïse),  M"  de  Fienne,  Bon 
de  Bellebrune,  etc.,  maître  des  requêtes,  1"'  président 
du  grand  conseil,  etc.,  épousa  Anue  Pollart,  D1'  de 
Yillequoy.  Us  possédaient  des  domaiues  et  des  rentes  a 
la  Tourtolière  (Montournois,  Vend.),  qu'ils  cédèrent  à 
Charles  Audoyer,  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve,  au 
xvme  siècle.  (Arch.  Vendée,  E.  35.)  On  a  mal  écrit  ce 
nom  Fontaine,  dans  l'inventaire. 

Fontanieu  (Cécile-Geneviève  de)  épousa  Char- 
les-Gabriel de  Belzunce.  Etant  veuve  et  tutrice  de  ses 
petits-enfants,  elle  fit  aveu  à  Civray  en  1745,  pour  le 
lief  de  la  Maignonnière  (Hanc,  D.-S.).  (Arch.  Vien.  C. 
427 .  ) 

FOSITAUBEBT.  —  On  trouve  une  famille 
de  ce  nom  en  Montmorillonnais. 

Fontaubert  (Jean)  le  jeune  avait  un  procès  au 
Parlement  de  Paris  le  5  sept.  1405,  contre  Jean  de 
Moine  ?  aumônier  de  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon. 
(Arch.  Nat.  X'«  52,  f.  264.) 

FONTBELLE  (de).  -  Famille  qui  possédait 
le  fief  de  ce  nom  (Genouillé,  Vien.),  au  xii'  siècle. 

Font  belle  (Guillaume  de)  fut  témoin  d'un  don 
fait  au  couvent  de  Montazay,  vers  1195,  par  Guillaume 
Longueépée.  Son  nom  est  écrit  Fontebela.  (D.  F.  18.1 


■  OMItltlMI   It   (de) 


FONTBARBADE  (de).  —  On  trouve  ce 
nom  au  XIVe  siècle. 

Pont  barbade  (Guillaume  de),  moine  de 
Nouaillé,  agissant  au  nom  de  l'abbé,  figure  dans  un 
procès  devant  le  juge  de  Chàtcau-Larcher,  le  2  août 
1330.  (D.  F.  22.) 

FOMTBEDOIRE  (de).  —  Famille  du  pays 
mcllois.  On  trouve  aujourd'hui  Fombedoire  (Sepvrct, 
D.-S.). 

Fontbedoire  (Hugues  de,,  chanoine  de  Sle- 
Radegonde  de  Poitiers,  figure  dans  un  acte  du  27  sept. 
1262.  (D.  F.  24.) 

Fontbedoire  (Chalon  de),  prêtre,  acquit  une 
maison  à  Poitiers  en  1280.  (Arch.  Vien.  C.  1369.) 

Fontbedoire  (Jean  de)  possédait  des  domaines 
dans  le  fief  de  la  Tour-aux-ThibauH,  à  Melle.  Ils 
appartenaient  en  1443  à  sa  fille  Jeanne.  (Arch. 
Nat.  P.  5203,  n»  231.) 

FONTBOL'CBEB.  —  On  trouve  ce  nom 
en  Poitou. 

Fontboucher  lOdon  ou  Eudes  de,,  doyen  du 
Chapitre  de  Chartres,  mais  qui  avait  sans  doute  quelque 
dignité  ecclésiastique  a  Poitiers,  fut  témoin  d'un  hom- 
mage fait  à  Simon  de  Cramaud,  évêque  de  Poitiers,  le 
1"  mai  1387.  (D.  F.  3.) 

KIMItE   KMMt       ou    FONTBBE- 

KIER.  —  11  y  a  eu  peut-être  plusieurs  familles  de 
ce  nom. 

FoutbernierlPierrede/  était  sergent  (serviens) 
du  sgr  de  Thors,  dans  son  fief  de  Nalliers,  près  S,E- 
Hermine,  en  1390.  (A.  H.  P.  24.) 

FOMTBREMIER      (db)      ou     FOSIT- 

ISEItlVIER.  —  Famille  noble  du  pays  Thouarsais 
au  xvc  siècle.  Il  y  avait  un  fief  de  ce  nom  a  Amaillou 
D.-S.),  aujourd'hui  Fombrenier. 

Blason  :  d'argent  à  3  fleurs  de  lis  d'azur,  au  pal 
de  gueules  brochant  sur  celle  de  la  poiule.  (Bibl.  Ar- 
senal. Prieuré  d'Aquitaine,  mss.  3679. 

Fontbrenier  (Jean  de)  fut  poursuivi  criminel- 
lement en  1353  et  1355,  au  Parlement  de  Paris,  avec 
plusieurs  seigneurs,  pour  divers  excès  commis  contre 
Simon  Rousseau.  (A.  H.  P.  24.) 

Fontbrenier  (Guillaume  de),  Ec,  sgr  de  la 
Ronde  et  de  Soulièvre  à  cause  de  sa  femme  Marie  i>e 
Chausseraye,  vivait  le  13  fév.  1357. 

Fontbrenier  (Guillaume  de),  sgr  de  la  Ri- 
vière, de  Soulièvre,  fit  partie  de  la  compagnie  du  Vtr  de 
Thouars,  passée  en  revue  en  juil.  1385.  Bibl.  Nat. 
Montres,  21539.  i  11  fut  l'un  des  témoins  qui  affirmèrent 
la  noblesse  de  Jean  Dobe.  en  1394.  A.  II.  P.  24.)  Il 
rendit  aveu  au  Ve  de  Thouars  pour  les  moulins  de 
Soulièvre,  le  22 oct.  1403.  (Grand-Gauthier.) 

Fontbrenier  (Jacques  de',  Ec,  sgr  de  la  Ri- 
vière, de  Soulièvre,  fit  aveu  des  mêmes  moulins  le  28 
fév.  1420  (Gr.- Gauthier)  et  fut  témoin  d'un  jugement 
a  Airvau,  le  23  sept.  1445. 

Fontbrenier  (Milet  de),  Ec.  fut  témoin  d'un 
jugement  a  Airvau  le  23  sept.  1445.  (D.  F.  26.) 

Fontbrenier  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Jarzay 
i  Pressigny,  D.-S.),  possédait  en  1476  le  fief  de  la  liou- 
relière  et  des  rentes  a  la  Boucherie,  p,,e  de  Luché- 
Thouarsais,  relevant  de  la  sgrie  d'Hérisson.  11  eut  au 


FOWTKÏWA'Ï  («le) 


moins  une  fille,  Marie,  mariée  k  Jean  de  Rougomont, 
Ki'.,  sgr de  Vernay,  qui  rendit  aveu  delà  Bourelière 
(Luché-Thouarsais)  au  sgr  d'Hérisson  le  26  fév,  1413,  à 

cause  de  sa  Femme,  (F.) 

I  oui  hrenler  (Colas  de),  Ec.,  sgr  de  la  Ri- 
vière, de  Soulièvre,  servit  comme  homme  d'armes  du 
Sgr  de  la  Grève  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467. 
11  servit  en  la  même  qualité, accompagné  de  2  archers, 
k  celui  de  1491.  Il  rendit  aveu  des  moulius  de  Soulièvre 
au  V>«  de  Thouars  le  7  juil.  1494,  (id.)  et  le  4  juil. 
1480,  il  fit  aveu  du  fief  de  la  Bloire  à  François  Goulard, 
Ee.,  sgr  de  la  Geffardle.  (Arch,  Nat.  M.  406.) 

Fontbrenîcr  (Michel  de;,  Ec,  sgr  des  moulins 
de  Soulièvre,  frère  du  précédent,  possédait  les  moulins 
de  Soulièvre  le  15  août  1499.  (Id.) 

I  oiillii'i'iiici  (Hélie  de;  servit  en  archer  au 
ban  du  Poitou    do  1491,  avec  son  frère  François.    1,1.) 

Fontbrenîer  François  de),  Ec,  sgr  de  S'- 
Laon  (Vien.),  épousa  le  19  avril  11S2  (P.  Laurent  et 
P.  Gallet.  not.  k  Thouars  Jeanne  Fidélis,  fille  deAm- 
broise,  Ec,  sgr  de  Férolles,  et  de  Catherine  de  Langres? 
(Carrés  de  d'Hozier,  256,  p.  251.1 

Fontbrenier  (Jacques  de!.  Ec,  sgr  de  la 
Chevillonuicre  clect.  de  Parthcnay),  assista  le  5  uov. 
1516  au  mariage  do  Jeau  de  Chàtillon,  Chev.,  sgr  B "" 
de  la  Forèl-sur-Sèvre,  avec  la  fille  de  René  du  Bellay. 
(Duehesne,  Hist.  Chàtillon,  508.)  Il  épousa  (après  en- 
lèvement) Jeanne  Chaudrieb,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Cirières,  et  de  Joaehime  de  Beaumont,  qui  devint  plus 
tard  épouse  en  2M  noces  de  Louis  de  Ronsard.  Le  cab. 
de  d'Hozier  (Gén.  des  Hommes,  191)  dit  qu'il  en  eut 
au  moins  Claude,  mariée  le  27  fév.  1523  à  Pierre  des 
Hommes,  Ec,  sgr  du  Lys  k  cause  de  sa  femme. 

Fontbrenier  (Jean  de),  Ec,  possédait  quel- 
ques héritages  dans  le  fief  d'Hérisson.  11  était  décédé 
avant  le  23  juil.  Ui40.  (F.) 

Fontbrenier  (Jeanne  de)  était  le  21  avril  1545 
épouse  de  Louis  de  Vandcl,  Ec.,sgr  de  la  Maynardière. 
(F.) 

Fontbrenier  (Catherine  de)  était  le  20  juin 
1583  veuve  de  Robert  de  Mauléon  ?  (F.) 

FONTJBUS8EAU  (de).  —  Famille  du  Mont- 
morillonnais. 

Fontbusseau  (Gilles  de),  licencié  en  lois,  fut 
témoin,  le  10  déc.  1494,  de  l'aveu  du  fief  de  la  Grande- 
Roche  (Tersannes,  Hle-Vien.)  fait  k  Montmorillon  par 
Clémence  de  Paulin,  veuve  de  Jeau  Chardehcuf,  lieute- 
nant au  siège  delà  Basse-Marche.  (Arch.  Vien.  C.  389.) 

FONTENAY  (de).  —  On  trouve  ce  nom  en 
Loudunais  au  xvii"  siècle.  11  paraît  avoir  appartenu  k 
différentes  familles. 

Blason.  —  (Carré  deBusserollei  dit  que  les  Fontenay 
du  Saumurois  portaient  :  d'argent  à  3  pals  de  sable 
(alins  d'azur),  au  chevron  de  gueules,  brochant  sur  le 
tout.  Mais  cela  paraît  douteux. 

Fontenay  iMarie  de)  épousa  k  Assais  (D.-S.),  le 
6  fév.  1652,  Hector  de  Baugé. 

Fontenay  (Pierre  de)  décéda  à  Loudun  le  12  sept. 
1661,  chez  M"0  des  Pasturcaux.  (Reg.) 

FONTENAY  (de).  —  Familles  de  la  Gâtine, 
du  Thouarsais. 

Fontenay  (Geoffroy  de)  fut  témoin  d'une  do- 
nation faite  k  l'Absie  par  Aymar  du  Teil,  sous  l'abbé 
Bainier,  vers  1170.  (A.  H.  P.  25.) 


.•*• 


FONTENAY  (de) 


469 


homme 


Fontenay  (Custineau  de)  lit  don  k  l'Absie  d'un 

domaine  au  l'uy-de-RoisscJS'-Médard-dcs-Prés,  Vend.), 
du  temps  de  l'abbé  Ramier,  vers   1170.  (Id.) 

Fontenay  (Chabot  de)  fut  témoin  d'un  accord 
au  sujet  d'un  moulin,  en  présence  de  Guillaume  Panct, 
du  temps  de  Guillaume  Ior,  abbé  de  l'Absie  (Id.)  Le 
mot  «  Chabot  »  parait  avoir  été  usité  comme   prénom. 

FONTENAY  (de).  —  Famille  noble  qui  ha- 
bita le  Loudunais  au  xivu  siècle  et  y  posséda  la  Buic  de 
S'-Cassien. 

Blason  :  losange  or  et  azur,  au  franc-canton  d'hor- 
minc  Un  sceau  des  Arch.  Nat.  (n°  22IIS 
de  Germond  de  Fontenay  (1247)  porte  un 
ét-ii  chargé  de  3  losanges.  On  tiouve  par- 
fois :  «  échiqueté  or  et  azur  »  ;  mais  c'est 
une  erreur  de  copiste.  (Cab.  titres, 
n»  1083.) 

Fontenay    (Guillaume    de)     sorvit 
d'armes  avec  11  écuyers  en  1337.  (F.) 

1.  —  Fontenay  (N...  de),  sgr  de  S'-Cassien,  eut 
au  moins  :  1°  Ambroise,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  à 
Jeau  de  Marçay,  Ec,  qui  était  veuve  en  sept.  1433  ; 
3°  Philippe,  mariée  vers  1400  k  Thibault  Odart,  Chev., 
sgr  de  Chcmans. 

2.  —  Fontenay  (Ambroise  de),  Chev.,  sgr  de 
S'-Cassien,  S'-Clair,  fit  aveu  eu  1424,  k  Loudun.  Dans 
le  Dict.  d'Indre-et-Loire,  Carré  de  Busserolle 
mentionne  un  Ambroise  de  Fontenay  qui  possédait  vers 
1430  le  fief  de  la  mairie  de  Fontenay  k  Villechauve 
(Loir-et-Cher).  Il  épousa  Marie  du  Pdy  (des  sgrs  de 
Basehé),  dont  il  eut  :  1°  Anne,  D°  de  S'-Cassien, 
mariée  en  143S  k  Pierre  de  Bcauvau,  Chev.,  sgr  de  la 
Bessièrc  (le  cab.  de  d'Hozier,  doss.  3901,  la  dit 
fille  de  Jean,  et  de  Jeanne  Frotier)  ;  2°  Françoise, 
mariée  le  20  janv.  1442  k  Guillaume  Le  Roy,  Ec,  sgr 
du  Chillou  ;  3«  Jean,  s'  de  S'-Cassien  et  de  la  Mairie 
de  Fontenay  (1448),  décéda  sans  postérité,  époux  de 
Jeanne  Frotier,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Melzéar,  e  de 
Marguerite  de  Preuilly  ;  4°  Pierre,  qui  suit. 

3.  —  Fontenay  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  la 
Gaudrière,  S'-Cassien,  épousa  Françoise  de  Dercé, 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  S'-Loup,  et  de  Catherine  de 
Vélors.  Elle  était  venve  en  1505,  lorsqu'elle  fit  aveu  de 
S'-Loup  (E.  555),  et  se  remaria  k  Jean  Fleury,  Ec,  sgr 
de  Cossay? 

FONTENAY  (de).  —  Famille  noble  qui  a 
possédé  le  fief  de  la  Rée  (Messay,  Vien.)  près  Mon- 
contour,  aux  xv°  et  x\ie  siècles.  On  trouve  de  nom- 
breuses pièces  sur  elle  aux  Archives  de  la  Vienne 
(D.  158)  ;  mais  elles  ne  permettent  pas  d'établir  uue 
filiation  suivie.  Quelques  pièces  sont  signées  de  Fon- 
tenays.  Cette  famille  pourrait  être  la  même  que  celle 
des  sgrs  de  S'-Cassien. 

Fontenay  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée, 
reçut  une  déclaration  de  domaines  roturiers  le  18  mars 
1410.  (La  date  déchirée  dans  l'original  est  inscrite 
dans  la  copie.)  En  la  supposant  exacte,  ce  Jacques  a 
dû  avoir  Jacques,  qui  suit. 

Fontenay  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée, 
de  Bourrot,  Plcssis-Oroer,  reçut  plusieurs  déclarations 
en  1453,  1455,  1461,  1410.  Il  était  décédé  en  1477,  et 
sa  veuve  Isabeau  de  Fourmentières  (Fromentièrss, 
possédait  alors  le  liefde  la  Rée.  Il  a  dû  avoir  :  1°  Pierre, 
Ec,  sgr  de  la  Rée,  décédé  avant  1484,  est  mentionné 
dans  un  procès  repris  par  son  frère,  et  n'eut  pas  sans 
doute  de  postérité  ;  2«  Jean,  qui  suit. 


470 


FOINJTEHIEA.U 


IOMI\i:i.LI    (de  la) 


Foiitenaj  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée,  eut  un 
procès,  après  Iedécès  de  son  frère,  contre  Jean  de  Chas- 
tillon,  Ec,  sgr  de  Moncnntour,le  2  juil.  1484,  et  reçut 
une  déclaration  le  12  mai  1495.  Il  eut  sans  doute  pour 
fils  : 

Fontenay  (Guillaume  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée, 
qui  reçut  des  déclarations  en  1496,  1497,  1500.  Il  eut 
peut  être  pour  fils  : 

Fontenay  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée,  a  signé 
des  actes  en  date  du  11  mai  1516  et  du  10  fcv.  1517,  et 
acquit  des  terres  en  1534.  Il  eut  sans  doute  pour  en- 
fants :  1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Fhançoise,  mariée  à 
Nicolas  Pommier,  Ec,  sgr  de  la  Bauge,  qui  fit  un 
acquêt  le  7  janv.  1568  à  Messay  ;  3°  Marie,  qui  passa 
un  acte  le  2  juil.  1573.  Elle  épousa  François  Drouet, 
Ec,  sgr  de  la  Portinière,  qui  était  veuf  et  donataire  de 
sa  femme  en  1598. 

Fontenay  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  la  Rée,  qui 
passa  des  actes  en  1565,  1566,  1568  et  1593,  épousa 
Marie  Barlot,  mentionnée  dans  une  déclaration  du 
2S  oct.  1575. 

FOrVTERIAY  ?  —  On  trouve  un  personnage 
dont  le  nom  latin  pourrait  être  devenu  Fontenay  ou 
Fontenilles. 

Fontenay  (Thibauld  de)  était  vassal  de  l'abbé 
de  S'-Maixent,  à  cause  du  fief  de  la  «  Grogrenère  », 
vers  1270.  (A.  H.  P.  18.)  Son  nom  est  écrit  dau  Fon- 
tanyoys. 

FOMTEWEAU.  —  Famille  du  Berry,  dont 
un  membre  a  été  au  xviii'  siècle  le  grand  ouvrier  de 
l'histoire  du  Peitou. 

Blason.  —  Certaines  lettres  portent  un  cachet  «  échi- 
queté  d'argent  et  de  gueules  ».  Ce  blason  est  attribué 
ï  Marie  de  Fonteneau,  épouse  de  Jacques  de  Marans. 
(D.  F.  47,  p.  400.) 

Fonteneau  (Léonard),  né  en  1705  a  Jully, 
près  Vierzon,  bénédictin  à  S'-Allyre  de  Clermont  en 
1726,  fut  chargé  en  1740,  avec  Dom  Boudet,  de  re- 
cueillir-les  documenls  concernant  l'histoire  du  Poitou. 
Il  habita  l'abbaye  de  S'-Cyprien  de  Poitiers  de  1740  a 
1766.  puis  fut  envoyé  en  disgrâce  a  S'-Jean-d'Angély, 
à  la  suite  des  querelles  du  Jansénisme  dont  il  avait  em- 
brassé la  doctiine,  comme  on  le  voit  d'après  certaines 
annotations  de  son  recueil.  11  y  mourut  le  23  déc. 
1780.  La  bibl.  de  Poitiers  possède  92  volumes  des 
notes  et  documents  recueillis  par  D.  Fonteneau  ; 
mais  un  certain  nombre  de  pièces  se  trouvent  dans  les 
cartons  de  la  Fontenelle,  à  la  bibl.  de  Niort.  (V.  les 
Amitiés  et  les  épreuves  de  Dom  Fonteneau,  par  de  la 
Marsonnière,  M.  A.  O.  1890,  et  l'article  de  D.  Besse 
dans  la  Revue  bénédictine  de  Maredsous  de  1898.) 

FONTEKEAU.  —  Famille  du  Loudungjs  ? 
ou  de  l'Anjou. 

Fonteneau  (Marthe  de)  épousa  vers  1580  Bal- 
thazar  Garnier,  Ec,  sgr  de  S'-Georges,  dont  la  fille  se 
maria  à  Loudun  en  1608.  (A.  H.  P.  22.) 

FONTEI«EAU.  —  Famille  du  Comté  de  Civray 
■u  xvne  siècle.  On  ne  trouve  sur  elle  que  des  rensei- 
gnements incomplets.  Son  nom   est  écrit  souvent  Fon- 

TANEAU. 

Blason.  —  Dans  la  généal.  de  Marans  (D.  F.  47, 
p.  400),  on  a  dessiué  en  marge  :  «  échiqueté  d'argent 
et  de  gueules  »  ;  mais  il  n'y  a  rien  dans  le  texte.  Vers 
17:>0,  ï)ora  Fonteneau  (d'une  autre  famille)  se  servait 
d'un  cachet  porlant/e  blason. 


Fonteneau  (N...  de),  s'  de  Ferraux,  avait 
épousé  Marguerite  Charpentier,  qui  no  fut  pas  main- 
tenue noble  en  1668. 

Fonteneau  (Louis),  s'  de  Surin,  ne  fut  pas 
maintenu  noble  en  1667.  On  le  dit  frère?  du  sr  du 
F  e  rrou. 

|  I0r .  —  Branche   do   FERROV. 

1.  —  Fonteneau  (David),  Ec,  sgr  du  Ferrou 
(probablement  Froux,  Joussé),  vice-sénéchal  de  Civray, 
décéda  le  18  juin  1618,  à  62  ans.  H  épousa  vers  1580 
Perrette  Charlet,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Verre, 
conseiller  au  Présidial,  et  a  dû  avoir  pour  enfants  : 
1°  Nicolas,  qui  suit  ;  2*  Jeanne,  baptisée  le  30  avril 
1589  à  St-Jean-Baptisle,  qui  épousa  Louis  Savalte,  Ec, 
sgr  de  Genouillé  ;  3°  Marie,  baptisée  à  S'^-Opportune 
le  26  sept.  1390  ;  4°  Melchior,  Ec,  sgr  de  Pouzioux, 
a  formé  la  blanche,  §  II. 

2.  —  Fonteneau  (Nicolas  de),  Ec,  sgr  du 
Ferrou,  vice-sénéchal  du  Comté  de  Civray  et  S'- 
Maixent,  épousa  Anne  Frotier,  fille  de  Charles,  Ec, 
sgr  du  Fougère,  et  de  Marguerite  Charpentier,  dont  il 
eut  au  moins  :  1°  Melchior,  né  le  20  avril  1622,  décédé 
jeune  :  2"  Gabriel,  Ec,  sgr  du   Ferrou,   né  le  25  août 

1635,  vice-sénéchal  de  Civray,  décédé  le  3  juin  1674. 
Marié  le  16  déc.  1656  à  Emerie  Baudouin,  fille  de  Léon, 
Ec,  sgr  de  Fleurac,  et  de  Luce  des  Bordes,  il  n'eut 
pas  de  postérité  (Arch.  Char.  E.  20  et  1001);  3°  Fran- 
çois, qui  suit;  4°  Marie,  qui  épousa  le  10  août  1648 
Jacques  de  Marans,  Ec,  sgr  du  Tartre,  veuf  de  Jeanne 
Daireau  ?  (cab.  titres,  Chérin,  125)  ;  5°  Catherine,  qui 
assista  le  1er  oct.  1669  au  mariage  de  Anne  de  Marans 
sa  nièce  (Arch.  Vien.  E"  252)  ;  6°  Louise,  née  le  9  juil. 

1636,  épousa  Raymond  de  Brouilhac,  Ec,  sgr  de  la 
Tour,  et  mourut  en  1704  ;  7°  Marguerite,  qui  testa  à 
Civray  le  4  déc.  1675,  en  faveur  de  François  son  frère 
et  de  Pierre,  sr  de  Lambranchère?  son  cousin  germain. 
Elle  demande  en  outre  a  être  enterrée  à  la  Ralleric  (F.) 

3.  —  Fonteneau  (François  de),  Ec,  sgr  du 
Ferrou,  vice-sénéchal  de  Civray  (1674),  décéda  vers 
1680. 

2.  —  Fonteneau  (Melchior  de),  Ec,  sgr  de 
Pouzioux,  Lambranchère  ?  fils  puîné  de  David  (1er  deg., 
§  11,  fut  parrain  d'un  fils  de  son  frère  le  20  avril  1622. 
Il  épousa  Marie  L'Aiguillier,  fille  de  François,  sgr  de 
la  Ressonnière,  et  de  Marie  Coulard,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  François,  qui  suit;  2°  Françoise,  mariée  à 
François  Brochard,  Ec,  sgr  du  Tartre  ?  3"  Marie,  bap- 
tisée à  Sle-Opportune  le  24  mai  1638  ;  4°  Philippe. 
baptisé  a  S,B-Opportune  le  16  juil.  1641  ;  5°  Pierre, 
baptisé  en  la  même  église  le  26  fév.  1642  ;  6°  Louise 
(suivant  des  noies). 

3.  —  Fonteneau  (François  de),  sgr  de  Lam- 
branchère ou  l'Imbranchère,  baptisé  a  Slc-Opportune 
le  17  juil.  1634,  habitait  à  Vernon,  et  ne  fut  pas  main- 
tenu noble  en  1667.  (Id.) 

FONTTErVEEEE  (dk  l*).  —  Famille  noble 
du  lias-Poitou.  La  filiation  qui  suit  a  été  publiée  par  le 
V"  de  Chabot,  dans  la  Revue  du  Bas-Poitou  (1891). 

Blason  :  d'azur  au  croissant  d'argent 
en  abîme  et  5  étoiles  d'or,  posées  en 
sautoir  2,  1,  2.  On  trouve  ailleurs  : 
u  ...  5  étoiles  d'or, posées,  3  en  chef,  2 
en  pointe,  et  un  croissant  d'argent  en 
abîme  ». 

On  trouve  Garinus  de  Fontanetis,  témoin  d'un  don 


FOivrrcroKiM.F.  ni.'  lui 

l'a 1 1  par  Foulques  Rechin,  CM  d'Anjou,  à  Marmoutiers, 
vers  1100.  (D.  F.  17.)  Ce  personnage,  étranger  au 
Poitou,  n'appariient  pas  U  celle  famille,  (ltev.  Bas-Poi- 
tou.) 

Fontcnelle  (Pierre),  valet,  transigea  avec 
Aimer;  Royrand,  le  17  mars  1388.  Pièce  citée  dans  la 
maintenue  <le  noblesse  du  6  mai  1599.  Papiers  de 
famille.] 

g  [or,  _  Branche  île laviollibke. 

t.  —  Fontenelle  (Jean  tic  la),  Ec,  sgr  de  la 
Fontanelle,  épousa  vers  1450  Marie  Hugon,  D"  <le  la 
Viollière  (Copechagnièro,  Vend.).  Le  2  janv.  1502,  elle 
faisait  aveu  pour  la  Fonlenelle  à  Jean  de  Belleville. 
Jean   eut,  entre  autres  enfants,  Jacques,  qui  suit. 

2.  —  Fontenelle  (Jacques  de  la),  Ee.,  sgr  de 
la-  Viollière,  servit  sous  M.  de  Bressuire  en  1480,  et  lit 
hommage  le  6  juin  1499  et  le  8  déc.  1505  au  sgr  de 
Hontaigu.  Marié  le  30  oct.  1 185  [Guerry,  not.  à  Montaigu) 
à  Jeanne  Guerry,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Limou- 
zinière,  et  de  Andrée  Drouelin,  il  en  eut  :  1"  Jean,  qui 
suit;  2"  Marquise,  mariée  le  27.  ...  1515  (Etienne 
Guerry,  not.  a  Montaigu  a  Georges  liounet  ;  3°  Jac- 
ques, que  l'on  dit  décédé  sans  hoirs. 

3.  —  Fontenelle  (Jean  de  la),  Ec.,  sgr  de  la 
Viollière,  la  Fontcnelle,  lit  aveu  a  Montaigu  le  1-  fév. 
1509,  pour  lui  et  pour  ses  cohéritiers,  et  rendit  hom- 
mage le  27  niai  1534,  pour  la  Fontenelle.  Marié  le 
27  juin  1509  (Delacour  et  Buet,  not.  à  Hontaigu)  à 
Marguerite  Bellineau,  fille  de  feu  Antoine,  et  de 
Philippe  Prévost,  il  en  eut:  1°  Jean,  qui  suit; 
2°  Anne,  mariée  le  26  nov.  1543  à  François  Martin  ; 
3°  Marie,  qui  épousa  Pierre  Moreau;  4°  Antoine,  qui 
était  étudiant  k  Paris  en  1546. 

4.  —  Fontenelle  (Jean  de  la),  Ec.,  sgr  de  la 
Fonlenelle,  la  Viollière,  la  Gernigaudière,  etc.,  assista 
le  11  fév.  1554  au  mariage  de  Jacques  Auhert,  Ee.,  sgr 
de  la  Normandelière,  son  cousin  germain,  avec  Per- 
rette  Chabot,  et  décéda  avant  le  3  août  1560.  Marié  le 
6  fév.  1546  (Joulain  et  Planchot,  not.  à  Rocheservière) 
à  Jacquette  DE  Barro,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la 
Vrignaye,  et  île  Perrinc  de  la  Fornerie,  il  eu  eut  : 
1°  César,  qui  suit  ;  2°  Cassandre,  mariée  d'abord  a 
René  Riidielot,  puis  k  René  de  Folles,  Ec.,  sgr  de  Fo- 
reilles  ;  3°  Guillemette,  mariée  à  Pierre  Grandouin  ? 
4°  Charles,  sans  alliance. 

5.  —  Fontenelle  (César  de  la),  Ec,  sgr  de 
la  Fontenelle,  la  Viollière,  etc  ,  était  mineur  en  1564, 
sous  la  tutelle  de  Roland  Bertrand,  Ec.,  sgr  du  Chas- 
tenay.  Il  partagea  avec  sa  sœur  Cassandre  le  12  avril 
1572,  et  mourut  vers  1595.  Marié  le  22  déc.  1566 
(Rocheservière)  a  Jeanne  Goulard,  fille  de  Alexandre, 
Ee.,  sgr  du  Péré,  et  de  Jacquette  Durcot,  il  en  eut  : 
lo  Paul,  qui  suit;  2°  Jean,  qui  a  formé  la  branche  de 
la  Maisonneuve,  g  III  ;  3"  Daniel,  Ec,  sgr  de  la  Bou- 
pherie,  fut  mis  en  curatelle  le  10  avril  1599,  âgé  de 
14  ans;  4o  Anne,  mariée  à  René  Lejay.  s' de  la  Roche; 
5°  Gédéon,  baptisé  eu  1570  ;  6°  Gaspard,  7°  Jeanne. 
baptisée  en  1570,  sans  doute  décédés  jeunes,  car  ils  ne 
figurent  pas  au  partage  de  1603  ;  8°  Renée,  religieuse 
a  l'abbaye  des  Ceriziers. 

6.  —    Fontenelle  (Paul  delà),  Ec,  sgr  de  la 

Viollière,  Puy-de-Brassay,  etc,  partagea  aveeses  Frères 
et  sœur  le  12  juil.  1603  (Jérôme  Lejay,  et  Guill.  Fa- 
vreau,  not.  a  S'-Benis-la-Chevasse).  Le  5  oct.  1611,  il 
rendait  aveu  a  Charlotte  de  Nassau,  veuve  de  Mgr  de 
la  Trémoïlle,  et  le  21  juin  1641  à  Gabriel  de  Mâche- 
coul,  Chev.,  sgr  de  Vieillcvigne.  Il  fut  maintonu  noble 


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471 


le  20  sept.  1621  et  mourut  le  15  juin  1643,  a  la  Cope- 
chagnièro, où  l'on  voyait  sa  pierre  tombale.  Marié  le 
5  juin  1594  (Jean  Gouraud  et  Jacques  de  la  Botelouère, 
not.  à  Rocheservière)  Il  Odette  Thévdnin,  fille  de  An- 
ceaume,  Ec  ,  sgr  de  la  Roche,  et  de  Jeanne  Poictevin, 
il  en  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2"  Claude,  né  le  15 
nov.  1598,  décédé  jeune;  3°  Charles,  né  le  27  mais 
1617,  était  chapelain  de  S'-Sébastien  k  N.-D.  de  Bres- 
suire en  1645;  4"  Jeanne,  née  le  17  sept.  1595,  épousa 
le  14  nov.  1618  Antoine  Marin,  Ec,  sgr  de  la  Motlc-de- 
Bellevillé  ;  5°  Hélène,  aliàs  Hilaire,  née  le  27  mars 
lidlu.  mariée  le  16  fév.  16111  à  Louis  Lingier,  Ec,  sgr 
de  la  Villeiiièrc,  et  inhumée  k  Bouffere  le  16  sept.  Ilj7:i  ; 
6°  Antoinette,  née  le  U  oct.  1602,  mariée  a  François 
Renou,  sgr  de  la  Poupclière  ;  T  Odette,  née  le  3  août 
llillii.  religieuse  a  Montaigu;  8°  Louise,  née  le  21  fév. 
1610  ;  9°  Marie,  née  le  16  mai  1612,  religieuse  à  Bres- 
suire. 

7.  —  Fontenelle  (Pierre  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Viollière.  etc.,  né  le  7  sept.  1597,  partagea  le  31  juil. 
1635,  et  lit  hommage  de  la  Fontenelle  le  23  mars  1(115 
à  Gabriel  de  Maehecoul,  Chev.,  sgr  de  Vieillcvigne. 
Il  mourut  a  la  Copechagnière,  le  1er  avril  1656.  Marié 
le  18  oct.  1627  k  Perrine  Maynaru,  fille  de  Barthélémy, 
Ec,  sgr  du  Petit-Puy,  et  de  Marguerite  de  la  Tijouère, 
il  en  eut:  1°  Paul,  qui  suit;  2°  Marie,  née  le  24  mais 
1631,  mariée  a  François  de  Méausse,  Ec.,  sgr  de  Cou- 
laine  ;  3"  Charles,  né  le  21  août  1632,  décédé  jeune; 
4°  Louise,  néo  le  17  oct.  1634,  décédée  le  6  juil.  1705; 
5°  François-Germanic,  tige  de  la  branche  de  Vaudoré, 
g  II  ;  6°  Hélène, née  le  19  fév.  1638,  religieuse  k  la  Fou- 
gereuse  ;  7°  César,  Ec,  né  le.  17  mars  1640,  épousa  le 
30  déc.  1669  Charlotte  Pirault ou  Piraud,  aliàs  Pérault, 
fille  de  Pierre,  sgr  de  la  Marinière,  contrôleur  du  taillon 
k  Poitiers,  et  de  Marie  Bret,  dont  il  eut  Marie-Char- 
lotte, mariée  d'abord  à  Rcné-I'rosper  Sapinaud,  Ec, 
sgr  de  l'Hébergement;  puis  à  René-Auguste  Augron, 
Kc  .  sgr  de  Saligné  ;  enfin  le  1"  sept.  1728  k  Charles 
Lelièvre,  Ec,  sgr  de  la  Mothe;  Marie-Charlotte,  âgée 
de  77  ans,  fut  inhumée  près  la  chapelle  de  la  Vierge  de 
Dissay  (Reg.)  ;  8°  Madeleine,  née  le  16  juin  1641  ; 
9"  Jacques,  né  le  9  nov.  1642;  10°  Charles,  né  le  19 
sept.  1644,  sans  doute  décédé  jeune  ;  11°  Renée,  m'a- 
ie 29  juil.  1646;  12°  Pierre,  cité  dans  le  testament  de 
sa  mère;  13°  Perrine,  née  le  3  juil.  1648,  religieuse  de 
Sl-François  à  Niort;  14°  Françoise- Renée,  née  le  21 
mars  1654. 

8.  —  Fontenelle  (Paul  de  la),  Chev.,  sgr  delà 
Viollière,  né  le  9  nov.  1632,  fut  maintenu  noble  le  6  mai 
1666.  Il  partagea  avec  ses  frères  le  2  juin  1670  et  testa  le 
7  fév.  1707.  Influencé  par  sa  femme,  il  se  fit  ealviuiste, 
et  ayant  voulu  fuir  en  Angleterre  après  la  révocation 
de  l'édit  de  Nantes,  il  fut  arrêté  en  1688  cl  en  1698.  Il 
mourut  catholique  le  5  sept.  1709,  k  la  Copechagnière. 
Marié  le  19  avril  16*9  (G.  Badreau  et  Fleury,  not.  à 
Montaigu)  k  Antoinette  Durcot,  fille  de  Gilles,  Ec, 
sgr  de  Puytcsson.  et  de  Louise  du  Tréhan,  il  en  cul  : 
1»  Paul-Alexandre,  qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  le 
21  oct.  1698  k  Louis-Hector,  Ec,  sgr  de  Tirpoil  : 
3°  Marie,  décédée  le  27  sept.  1719  k  la  Copechagnière; 
4°  AntoINETTE-Renée,  religieuse  a  Thouars,  mentionnée 
dans  le  testament  de  son  père  en  1707  ;  5°  Locisb, 
décédée  jeune;  6"  Marc-Antoine,  7°  (d'après  les  noies 
du  carton  162  [La  Fontenelle]  à  la  bibl.  de  Niort) 
Pierre,  passé  eu  Hollande,  commandant  des  grenadiers 
de  l'allant  ?  décédé  k  Utrecht  lo  14  fév.  1734.  Il  épousa 
a  Bruxelles  Claire-Eiigénio-Anne  Le  Riche,  dont  il  eut  : 
o.  Antoine,  capitaine  au  rég1  de  Pallaut,  revint  on 
Bas-Poitou  on  1735    voir   sa  famille,  et  le  due   de  Coi- 


172 


FOrVXErVELLE  (de  la) 


gny,  parent  des  Durcot.  Il  ileviut  plus  lard  brigadier 
général  en  Hollande  et  commandant  à  Batavia,  où  il 
mourut  en  1748,  sans  alliance;  6.  Guillemine,  mariée 
à  Just  Van-den-Bogaard,  sgr  de  Bentestyn  ?  membre 
des  Etats  de  Hollande. 

9. —  Fontenelle  (Paul-Alexandre  de  la),  Cbev., 
sgr  de  la  Viollière,  décéda  le  Ie'  fév.  1709  k  la  Cope- 
chagnière.  Marié  le  25  sept.  1705  (G.  Masson,  not. 
aux  Essarts)  à  Marie-Madeleine  de  Chevigné  (remariée 
ensuite  k  Philippe  Bruneau  de  la  Giraudière),  fille  de 
Pierre,  Chev.,  sgr  de  la  Limonière,  et  de  Philotliée 
Reigner,  il  en  eut  :  1»  Pieiihe-Pàul,  né  le  20  juin  1707, 
inhumé  dans  l'église  de  Chauchê  le  2  janv.  1710; 
2°  Marie-Madeleine- Antoinette,  3*  Marguerite- 
Madeleine,  née  le  6  mars  1708,  mariée  à  René-Joseph 
de  Goué,  Ec,  sgr  de  la  Renaudière  ;  4"  Charles- Alexan- 
dre, qui  suit. 

10.  —  Fontenelle  (Charles-Alexandre  de  la). 
Cbev.,  sgr  de  la  Viollière,  la  Limonière,  la  Cliaboterie, 
né  le  31  mars  1709,  inhumé  k  S'-Sulpice  du  Verdon  le 
9  janv,  1760,  épousa  le  26  noy.  1737  Anne-Renée  Tho- 
masset,  fille  de  Antoine,  Ec,  sgr  de  la  Gestière,  et  de 
Louise  Gazeau,  dont  il  eut  :  1°  Gabrielle-Anne,  née  le 
22  juin  1739,  mariée  en  1761  à  Joseph-Charles-Marie 
de  Goué,  Chev.,  sgr  du  Marchais,  son  cousin  germain, 
et  décédée  le  14  avril  1774  ;  2"  Philippe-Joseph,  né  et 
décédé  le  29  nov.  1710;  3'  Anne-Marguerite,  née  le 
19  juil.  1742,  décédée  jcime;  4°  Charles-Alexandre, 
qui  suit. 

11.  —  Fontenelle  (Charles-Alexandre  de  la), 
Chev.,  sgr  de  la  Viollière,  Choisy,  l'Enclave  de  S'-Denis- 
la-Chevasse,  la  Cliaboterie,  né  le  4  juin  1744  à  S'-Sulpice 
du  Verdon,  reçu  page  du  Roi  en  la  grande  écurie  le  16 
mai  1760.  (Cab.  titres,  n°  284.)  11  épousa  vers  1769 
Susanne-Thérèsc-Henriette  PoiCTEVTN  de  la  Rochette, 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants.  11  mourut  à  Paris  le  4  juil. 
1788  (S'-André-des-Arts),  et  laissa  aux  enfants  do  sa 
sœur  les  terres  de  la  Cliaboterie  et  de  la  Viollière. 


§H- 


Branche  de  %'AUDORÉ. 


8.  —  Fontenelle  (Français-Germanie  de  la), 
Ec,  sgr  du  Péré,  3°  fils  de  Pierre,  et  de  Perrine  May- 
nard  (7«  deg.,  §  I),  naquit  le  31  déc.  1636  a  la  Cope- 
chagnière.  Il  fut  maintenu  noble  en  1667  et  1697. 
Marié  le  24  mai  1662  (not.  au  marquisat  de  Fors)  k 
Marie  d'Auzy,  fille  de  Gédéon,  Ec,  sgr  de  Maisonneuve, 
de  Sl-Romans,  et  de  Marie  Avice,  il  en  eut  au  moins  : 
1*  Louis,  qui  suit  ;  2o  Gbrmanic,  capitaine  d'infanterie; 
3"  François,  ecclésiastique. 

9.  —  Fontenelle  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  du 
Péré,  la  Brousse,  Vaudoré,  fut  maintenu  noble  en  1693 
et  1717.  Il  épousa  le  8  oct.  1689  mot.  à  la  Merlatière) 
Gabrielle  Prévost,  fille  de  Gabriel,  Chev.,  sgr  du  Bui- 
gnon,  et  de  Jeanne  de  Gastinaire,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Louis-Germanic.Ec,  sgr  de  Vaudoré,  mort  cornette 
de  dragons  ;  2"  Armand-Charles,  qui  suit  ;  3°  Marc 
Antoine,  Ec,  sgr  du  Péré,  qui  épousa  le  29  janv.  1738 
Marguerite-Madeleine  Brunet,  fille  de  Gabriel,  sgr  de 
Broue,  et  de  Jeanne-Françoise  Brunereau  ?  dont  une 
fille,  Marguerite-Aimée,  mariée  le  6  avril  1759  a 
Alexandre-Louis  Brunet,  sgr  de  la  Grange,  etc.; 
4°  François,  ecclésiastique  ;  5*  Gabrielle-Céleste, 
mariée  en  1737  à  Pierre  Claveurier,  Ec,  sgr  de  la  Fou- 
cherie;  6»  Marie-Aimée,  qui  épousa  Julien-Etienne 
Denfer,  sgr  de  Maigné. 

10.  —  Fontenelle  (Armand-Charles  de  la), 
Chev.,  sgr  de  Vaudoré,  S'-Jouin-de-Milly,  Puy-Marie,  la 
Rouère,  né  k  la  Martinière  le  16  avril  1693,  bapt.  le  26 
à  Fougère,  épousa  d'abord,  le  8  oct.  1729,  Renée-Louise 


FOMTE1VELLE  (de  la) 

de  Behnabé  de  la  Boulaye,  fille  de  Joseph,  Chev.,  sgr 
Bon  delà  Haye-Fougereuse,  et  de  Renée- Angélique  de 
la  Haye-Monbault;  puis  le  2  mai  1747  mot.  a  la 
Chaize-le-Vicomle)  Mario-Anne-Renée-Bénigne  de  Mo- 
rais,  fille  de  René-Henri,  Cbev.,  sgr  de  Cerizay,  et  de 
Marie-Anne  Jaudouinde  Marmande.  Il  eutdu  1e'  mariage: 
1°  Paul-Armand,  sans  postérité;  2°  Marie -Josèphe,  née 
le  24  sept.  1733,  sans  alliance;  3"  Louise-Angéliuce, 
mariée  le  5  juin  1757  à  Jacques-Jean  de  Lancreau, 
Chev.,  sgr  de  Piard  ;  du  2e  mariage  :  4°  Denis-Armand- 
Cklestin,  qui  suit;  5°  François  Germimc,  décédé 
jeune;  6"  Marie-Anne-Bénigne-Germaine,  religieuse 
de  l'Union  chrétienne  à  Luçon;  7»  Marie-Anne-Reine- 
GLRMAiNE,Ursuluie  k  Luçon, au  moment  de  la  Révolution; 
S0  Alexandrine-Esprit-Eulalie,  mariée  le  23  fév.  1783 
à  Aexandre- César  de  Buor,  Chev.,  sgr  de  la  Couperie; 
9°  Aimée-Pacle-Amicie,  10°  Marie-Rose-Augustine, 
qui  épousa  N...  de  Rossi  ;  11°  Aimée-Paule-Amélie, 
née  lé  21  mars  1761,  mariée  le  7  thermidor  an  IX  (août 
1S01)  k  Jean- Alexandre-Robert  d'Anglars. 

11.  —  Fontenelle  (Henri-Armand-Céleslin  de 
la),  Chev.,  sgr  de  Vaudoré,  S'-Jouin  de-Milly,  Puy-Papin, 
la  Frelaudière,  né  le  3  août  1748  à  S'-Jouin,  fut  mous- 
quetaire de  la  garde  du  Roi,  capitaine  de  cavalerie, 
Chev.  de  S'-Louis.  Il  assista  en  1789  à  la  réunion  de  la 
noblesse  du  Poitou,  émigra  et  servit  comme  brigadier 
dans  les  compagnies  nobles  à  l'armée  des  Princes.  Il 
mourut  a  Jersey,  le  16  juin  1795.  Marié  le  5  fév.  1776 
(not.  à  Luçon)  k  Bénigne-Antoinette-Marguerite  de 
Morais,  fille  de  Henri-René-Alexandre,  Chev.,  sgr  de 
Cerizay,  et  de  Marguerite-Charlotte-Antoinette  Sochet 
des  Touches,  il  en  eut  :  1°  Agathe-Charlotte-Bénigne, 
baptisée  à  Luçon  le  9  fév.  1777  ;  2"  Charlotte-Ger- 
maine-Flore,  née  en  1778,  suivit  l'armée  vendéenne  au 
Mans,  où  elle  fut  prisonnière  jusqu'au  9  janv,  1797. 
Elle  épousa  d'abord  Louis  Rond,  avocat,  puis  le  1"  sept. 
1817,  Isaac-Daniel-Jean  Dauiaud  du  Pérat,  maréchal  de 
camp;  enfin Casimir-Benjamin-lsidore  Chevallereau  de 
Sély,  et  décéda  le  25  nov.  1833  a  la  Châteigneraie  ; 
3°  Agathe,  4°  Alexandrins,  5»  Iphigénie,  décédées 
jeunes;  6"  Armand-Désiré,  né  le  24  avril  1784,  servit 
dans  l'armée  vendéenne,  en  1799  et  1800,  puis  fut  con- 
seiller k  la  cour  de  Poitiers  en  1813,  et  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur  eu  1826.  Erudit  distingué,  il  a  publié 
divers  ouvrages  et  laissé  des  manuscrits  à  la  Bibl.  de 
Niort.  (V.  Rev.  Bas-Poitou,  V,  119,  une  liste  de  ses  ou- 
vrages.) 11  mourut  le  12  fév.  1847  a  Poitiers.  Marié  en 
nov.  1807  k  Marie-Henriette  Houlier  de  Villedieu, 
fille  de  Maximilien-Hilaire-Henri  ,  et  de  Jeanne- 
Louise  Jugrand  des  Aubus,  il  n'en  eut  pas  d'enfants  ; 
7°  Bonaventure,  mort  jeuue  ;  8°  Eugéne-Chahle>- 
Armand,  qui  suit  ;  9°  Jeanne-Perrine-V'ictoiue,  dé- 
cédée en  1857. 

12.  —  Fontenelle  de  Vaudoré  (Eugène- 
Charles-Armand  de  la),  né  le  21  sept.  1789,  k  S'-Jouin- 
de-Milly,  fut  capitaine  de  la  Légion  des  Deux-Sèvres 
sous  la  Restauration.  11  mourut  à  Paris  le  15  déc.  1858. 
Marié  le  U  déc.  1819  (not.  k  Brissac)  k  Victoire  Do- 
rocher  des  Faveries,  fille  de  Alexandre-Florimond,  et 
de  Marie-Anue-Victoire  Avril  de  Pignerolle,  il  en  eut  au 
moins:  1°  Armand-Ernest,  qui  suit;  2*  d'après  une 
note,  Elodie,  mariée  k  Isidore-Casimir  Chevallereau  de 
Sély. 

13.  —  Fontenelle  de  Vaudoré  (Armand- 
Ernest  de  la)  décéda  avant  son  père,  sans  postérité.  Il 
avait  épousé  en  juin  1852  Louise-Eugénie  Caillard  de 
Reacvoir  (qui  se  remaria  en  1857  à  François- Victor 
M"  de  Messeiné),  fille  de  Louis-Abraham,  et  de  Hen- 
riette-Adélaïde Thiroux  de  Gervilliers. 


i<'Oivri<:;\ii<:'rrri': 


III. 


BRANCHA     DE   l,A    !MAIS40;W\'K11VK. 


6.  —  Fontanelle  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Maisonneuve,  fils  puîné  île  César,  sgr  de  la  Viollière,  et 

de  Jeanne Goulard  (5«  deg.,  S  I),  épousa  le  18  uov.  iGO.'l 
(Girard,  not.  à  Belleville)  Anne  de  LescorcE,  dont  il 
eut  au  moins  :  1°  Benjamin,  qui  suit  ;  2°  Honorée, 
mariée  à  Louis  d'Auzy,  Ec,  sgr  de  S'-Romans  ; 
3"  Marthe,  qui  épousa  le  ll*  fév.  1632  Jacques  Cléris- 
seau. 

7.  Fontenellc  (Benjamin  de  la),  Ec,  sgr  delà 
Maisonncuve,  décéda  avant  le  4  mai  1065,  époque  où  sa 
veuve  reçut  un  aveu.  Elle  fui  maintenue  noble  le  6 
m  ai  1666,  comme  mère  tutrice  de  ses  estants. 
Marié  le  2  mai  1635  (O.uillaudeau  et  Normandie,  not. 
à  Mareuil)  à  Jeaune  Courue,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  Yillehervé,  ci  de  Marie  de  Bourdigale,  il  en  eut  au 
moins:  1»  Philippe,  Ec,  sgr  delà  Maisonneuve,  décédé 
sans  postérité  ;  2°  Marc,  qui  suit  ;  3"  Jeanne-Honorée, 
qui  fut  héritière  en  1119  d'une  DUo  Yyod  de  Chàteau- 
neuf  ;  4°  Benjamin. 

8.  —  Fonteoelle  (Marc  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Maisonneuve,  épousa  Elisabeth  d'Adzv  (remariée  ensuite 
a  Anne  Durcot,  Ec,  sgr  du  Plessis-Puytesson),  tille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Bomans.  11  eu  eut  Jeanne- 
Honorée.  mariée  à  Charles  de  Lescorce,  Ec,  sgr  de  la 
Bergerie. 

FOMTENELLE  (de).  —  On  trouve  ce  nom 
souvent  emprunté  à  des  fiefs,  mais  il  y  a  eu  aussi  des 
familles  pour  lesquelles  il  était  patronymique. 

Fontenelle  (N...  de),  habitant  l'élection  d'A- 
vailles,  fut  inscrit  a  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700,  avec 
le  blason  suivant  :  «  d'azur  a  3  fasces  ondées  d'argent  ». 
On  ne  peut  pas  savoir  s'il  s'agit  la  d'un  nom  de  fief. 

FOMTENELLR  (de).  —  On  trouve  un  per- 
sonnage de  ce  nom  dans  le  cartulairc  de  l'Absie.  (A. 
H.  P.   25.) 

Fontenelle  (Geoffroy  de),  de  Fonlanello,  fut 
témoin  du  don  du  moulin  de  Saumore  (la  Chapelle- 
Thireuil,D.-S.)  fait  à  l'Absie  par  Simon, Girard  et  Ainicry 
de  la  Chapelle,  vers  1150  ? 

FOIVTBMELLEIt  (de).  —  Famille  noble 
que  l'on  trouve  en  Anjou,  Maine,  Touraine,  etc. 

Blason  :  d'argent  à  4  fleurs  de  lis  de  gueules,  can- 
tonnées. —  Un  sceau  de  Hugo  de  Fontenellis,  en 
1205,  porte  :  «  de  ...  à  3  fleurs  de  lis,  2  et  1  >. 
(Arch.  Nat.  Sceau  2213.) 

FOWTEKETTE.  —  Famille  qui  paraît  être 
originaire  de  Chauvigny  ou  du  Blanc  On  la  trouve  en 
Chàtelleraudais  et  à  Poitiers,  au  xvme  siècle.  Son  nom 
est  écrit  parfois  Fontenettes  et  Fontenelle,  mais 
c'est  par  erreur. 

Blasn  :  d'azur  au  dragon  ailé  d'argent,  posé  de  trois 
quarts.  (Cachet  de  A.  FoDtenette,  bailli 
du  Blanc,  en  1116.  Arch.  Nat.  P.  5382, 
n"  158.)  Dans  l'Aral,  du  Poitou,  on  a 
donné  d'office  :  «  d'argent  a  une  fontaine 
de  sinople  »  ;  «  de  sable  à  une  fontaine 
de  2  bassins  d'or  ». 

Fontenette  .(Pierre)  est  parrain  à  S'-Martial 
de  Chauviguy  le  7  sept.  1684.  (Reg.) 

Fontenette  (Charles-,  maître  apothicaire  au 
Blanc,  épousa  Marie  Mavaiid,  fille  de  René,  et  de  Renée 
Bouchet  (xvii'  siècle). 


EOIVTKNIOI]  (fin) 


473 


Fontenette  i  Mario)  était  religieuse  cl  conseil- 
lère aux  Filles  de  N.-l).  de  Poitiers  eu  1701.  (Arch. 
Nat.  P.  4371.) 

Fontenette  (Antoine),  conseiller  du  Roi,  maire 
perpétuel  el  bailli  du  Blanc,  marié  à  Madeleine  PoinoN, 
en  eut  au  moins  Dominiijue,  qui  épousa  le  10  fév.  1701 
Catherine  Dauphin,  fille  de  Charles,  sr  de  Puiberland, 
et  qui  eut  au  moins  pour  enfants  :  Cathehine-Fhan- 
çoise,  mariée  à  Mauvières,  lo  23  oct.  1739,  à  Fran- 
çois de  Fougère.  (GrelTe  du  Blanc  et  Reg.) 

Fontenette  (Louis),  docteur-médecin,  né  au 
Blanc  en  1612  (où  son  père  était  médecin),  mourut 
docteur  régent  à  la  Faculté  de  médecine  de  Poitiers  en 
1661.  Il  a  publié  plusieurs  ouvrages,  entre  autres,  Hy- 
pocralc  dépaysé  ou  la  traduction  paraphrasée  de 
ses  aphor urnes,  en  vers  français  (Itei-'r.  Il  épousa 
vers  1630  Geneviève  Thomas.  Elle  était  veuve  en  1664, 
et  rendit  une  déclaration,  pour  le  domaine  de  Préclos, 
au  sgr  de  Vendeuvre.  (Arch.  Vien.  G.  116.)  11  eut  pour 
fils:  1"  Charles,  qui  suit;  2°  Jean,  qui  était  chanoine 
prébende  de  S'-Hilaire-le-Grand  en  1700  ;  3»  Louis, 
émancipé  le  3  déc  1671,  sous  l'autorité  d'Abraham 
Corhin,  procureur. 

Fontenette  (Charles). conseiller  du  Roi,  docteur 
régent  de  la  Faculté  de  médecine  de  Poitiers,  né  au 
Blanc  en  1637,  décéda  le  25  nov.  1720.  Il  épousa  Anne 
Vrignaud,  fille  de  René, avocat,  et  de  Marguerite  Jaquet. 
Il  eut  pour  fils  Charles,  qui  fut  élu  doyen  de  la  Faculté 
de  médecine  do  Poitiers  le  21  mars  1745.  11  mourut  le 
8  juin  1757,  à  81  ans,  et  fut  inhumé  dans  l'église 
S'-Porchaire,  sa  paroisse.  (Hist.  de  la  Faculté  de  méde- 
cine par  le  Dc  Jablonski.) 

1.  —  Fontenette  (Pierre),  bailli  du  Blanc, 
épousa  vers  1630  Marthe  BEAUPoiL,dont  il  eut  au  moins 
Louis,  qui  suit. 

2.  —  Fontenette  (Louis),  sénéchal  de  Chau- 
vigny, fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  de  1700  :  ■  d'ar- 
gent à  une  fontaine  de  3  bassins  de  gueules  ».  11  épousa 
Andrée  Maurat,  dont  il  eut  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Andrée-Marthe,  mariée  le  4  août  1706  a  Pierre- 
Aimé  Rasseteau  ;  3°  Marie,  qui  épousa  Joseph  Péron- 
net,  juge  des  dépôts  au  Blanc   (Arch.  Vien.   EB  1091.) 

3.  —  Fontenette  (Pierre!,  avocat  au  Blanc, 
épousa  Marie  Métivier  (une  note  dit  Marie  Fondette), 
fille  de  Pierre,  avocat  au  Blanc,  et  de  Marie  Métivier, 
dont  Marie-Madeleine,  mariée  à  Louis  Fontenette. 

FOMTE1VIOU  (du).  —  Famille  qui  possédait 
le  Fonleniou  (Vernou-en-Gâtine,  D.-S.),  au  xmc  siècle. 
Elle  est  depuis  longtemps  éteinte.  Ce  fief  a  appartenu 
aux  de  la  Court  au  xv"  siècle  ;  puis  au  xvnr  siècle  à 
une  branche  de  la  famille  Poignand,  qui  depuis  cette 
époque  en  a  porté  le  nom.  (V.  Poignand.)  On  trouve 
les  noms  suivants  dans  une  généalogie  des  de  la  Cour 
du  Fonteniou,  dans  des  notes    de  Bélisaire  Ledain,  etc. 

Fontenîou  (Simon  du)  avait  fait  un  don  à 
l'abbaye  de  Talmond,  don  qui  fut  confirmé  vers  1092 
par  Maingault  et  Emma,  son  épouse.  (Ledain,  (latine.) 
On  trouve  ailleurs  «  Simon  dau  Fontanils  ». 

Fonteniou  (Pierre  du),  époux  d'AnsENDE,  est 
mentionné  dans  un  titre  de  1140.  (B.  Ledain.) 

Fonteniou  (Simon  de),  île  Fontanioso,  fait  don 
à  l'Absie  en  1187,  par  charte  signée  à  Parthenay,  de 
l'étang  des  Moulines  (Jumeaux,  D.-S.).  (A.  H.  P. 
25.) 

Fonteniou  (Louis  du)  suivit  S'  Louis  à  la  croi- 
sade, avec  H.  des  Francs  et  N...  de  Mauléon  ?    et  as- 


47* 


FOIVTFEItMÉE  (de  la) 


FOXTLEBO\  (de) 


sista  a  la  prise  de  Damietto.  (Cette  note  de  la  Gén.  de 
la  Cour  est  douteuse.) 

Fonteniou  (Geoffroy  du)  vivait  en  1267.  (Note.) 
l'onteniou  (Jean  du),  Chcv.,  sgr  du  Fonteniou, 
est  mentionné  dans  un  titre  de  sept.  1267  avec  sa 
femme  Eustache.  Il  paraît  avoir  eu  :  1°  Thibault, 
Chev.,  sgr  du  Fonteniou,  époux  de  Thiphaine,  qui 
donna  en  1274,  avec  son  frère,  la  Renondière  à  l'abbaye 
de  Bourgueil  (D.  F.  8)  ;  2'  Olivier  (dit  Rigauli),  Èc, 
vivant  en  1274  et  en  1296. 

Fonteniou  (Lancelot  du)  servait  eu  1353  dans 
la  compagnie  de  Guillaume  Larchevèque,  sgr  de  Par- 
thenay,  passée  en  revue  à  S'-Jean-d'Angély.  Il  eut  pour 
fille  Jeanne,  D"  du  Fonteniou,  mariée  à  Guillaume  Conil, 
sgr  de  Marenzay. 

FONTENIOUX  (des).  —  Famille  noble  du 
Thouarsais  au  xive  siècle.  Elle  est  peut-être  originaire 
de  la  Chapelle-Bertrand,  mais  ce  nom  se  trouve  aussi 
écrit  du  Fonteniou,  sans  doute  celui  du  fief  situé  pa- 
roisse de  Chanteloup. 

Fontenionx  (Roland  des),  sgr  de  la  Ratière, 
acquit,  le  samedi  fête  de  S'  Maixent  1340,  des  terres  et 
rentes  en  Thouarsais,  vendues  par  Jean  Joyneau?  parois- 
sien de  S'-Léger-de-Montbrun.  (Arch.  Vien.  E2  236.)  Il 
fit  un  accord  le  2S  juin  1349,  au  sujet  de  fiefs  situés 
a  Amaillou,  avec  Guillaume  d'Abiu,  Chev.,  mari  d'Es- 
chive  de  Cliausserays. 

Fontenioux  (Marguerite  des)  épousa  Jean 
Chevalier,  qui  fit  aveu  à  Vouveut  en  1360,  pour  le  fief 
Barrahin.  (Arch.  Vien.  C.  504.) 

Fontenioux  (Jean  des),  sgr  du  Bouchet  (Louzy, 
D.-S.),  fit  aveu  a  Thouars  le  26  août  1386,  pour  le 
Chàtelet  (D.  F.  38)  et  le  7  mai  1405.  (Fiefs  de  Thouars.) 
Il  a  eu  pour  fille  Espérance,  mariée  a  Jean  d'Appel- 
voisin,  Ec,  sgr  des  Dorides,  qui  fit  aveu  du  Bouchet  en 
1421. 

Fontenioux  (Marie  des),  De  de  la  Mingue 
(S'-Maurice-en-Gençay,  Vien.),  épousa  Jean  de  Mont- 
sorbier,  Ec,  qui  fit  aveu  à  Gençay  en  1404.  (Arch. 
Vien.  C.) 

Fontenioux.  (Jeanne  des),  De  de  Bois-Ragon, 
épousa  Guichard  de  Geuouillé,  qui  fit  aveu  à  Sl-Maixent 
en  1418  et  le  3  juil.  1419.  (Arch.    Nat.  P.    1144,  39.) 

Fontenioux  (Pcrrctte  des),  peut-être  de  la 
même  famille,  Dc  de  la  Séguinière  (Secondigny,  D.-S.), 
épousa  vers  1380  André  Massé  dit  sans  doute  Frondebeuf 
(Arch.  Vien.  C.  501),  puis  Jean  de  S'-Maixent.  (Id.  C. 
546.) 

FONTÉROUX  (de).  —  On  trouve  ce  nom 
dans  Dom  Fonteneau  (4  et  38).  C'est  celui  d'un  fief  de 
la  paroisse  d'Alloué  (Char.),  qui  parait  être  le  lieu  ap- 
pelé aujourd'hui  FoMbeau. 

Fontéroux  (Guillaume  de),  Chev.,  sgr  de  Fon- 
teyros,  était  décédé  avant  le  22  déc  1269,  jour  où  sa 
fille  Agnès,  épouse  de  Rampnoul  le  Bœuf,  Chev.,  lit 
aveu  à  l'abbaye  de  Charroux  pour  son  fief  situé  paroisse 
«  de  Lou  »  (Alloue). 

FONTFERMÉE  (de  la).  —  Famille  du 
CliJtelleraudais,  qui  a  possédé  au  xiv  siècle  le  fief  de 
ce  nom,  à  Naintré.  (Il  appartenait  au  xviic  siècle  aune 
branche  de  la  famille  Faulcon.) 

Fontfermée  (Jean  dc  la)  acquit  le  10  fév. 
1395  des  rentes,  vendues  par  Jean  de  Châtellerault,  Ec, 
sgr  de  Salenne,  p"c  de  Colombiers.  (Arch.  Vien.  Reg. 
44,  f«  297.) 


FOiVTFROlDE  'de  la:.—  Famille  delà 
baronnie  de  Lezay,  au  xme  siècle. 

Fontfroide  (Jean  de  la),  sgr  de  la  Richardie  ? 
fut  témoin,  en  1299,  d'un  partage  entre  Hugues  de 
Lezay,  Chev.,  et  son  neveu  Simon  de  Lezay.  (D.  F.  84, 
p.  446.) 

FONTGEOFFROlf  (de).  —  Famille  du 
Mirebalais  au  xnic  siècle  II  y  avait  un  lief  de  ce  nom 
à  Chouppes.  ^Rédet.) 

Fontgeoffroy  (Jourdain  de),  Ec,  passa  des 
actes  en  1280  et  1283  avec  sa  femme  Marguerite.  II 
vendit  une  rente  à  Millv  (Charrais,  Vien.),  le  2  juil. 
1292,  au  maire  de  Poitiers.  (Arch.  Ville    le    Poitiers.) 

FOKT6RI1ION  (de).  —  On  trouve  ce  nom 
dans  la  Gàtine  Parthenaise  au  xne  siècle. 

Fontgrimon  (Robert  de)  possédait  des  lerros 
touchant  au  bois  d'Ariathon  ?  dans  la  châtellenie  dc 
Secondigny,  vers  1128.  (D.  F.  27.) 

FONTHUGON  (de).  —  Famille  noble  du 
Montmorillonnais.  Aujourd'hui  c'est  Fontigon  (S1- 
Hilaire-de-Benaizc,  Indre). 

Fonthugon  (Guillaume  de)  donna  au  comman- 
deur de  la  Vaudieu  (Sl-Hilaire-de-Bcnaizc),  en  1188, 
divers  droits  de  dîme.  (Arch.  Vien.  H3  267  ;  Gd-Prieuré 
d'Aquitaine.) 

FONTLEBOIV  (de).  —Famille  noble  1res 
ancienne,  qui  posséda,  du  XIe  au  xvm*  siècle,  le  fief 
de  Fontlebon  (Châtain,  Vien.).  On  trouve  ce  nom  écrit 
Fonlebon.  Une  branche  passa  en  Bretagne,  où  elle 
posséda  les  fiefs  de  Loptièrc,  la  Lande,  Carivan,  etc. 
Elle  fut  maintenue  noble  en  1668,  a  S'-Ygncux  (diocèse 
de  S'-Brieuc),  sur  preuve  de  8  générations,  et  elle  sub- 
sistait encore  en  1786,  époque  où  une  fille  fut  reçue  a 
S'-Cyr. 

Blason  :  d'argent  à  3  aigleltes  de  sable. 

Fontlebon  (N...  de)  est  rappelé 
dans  un  don  fait  par  plusieurs  de  ses  lils 
au  couvent  de  Montazay,  vers  1160. 
(D.  F.  18.)  D'après  diverses  charies,  il 
eut  de  nombreux  enfants,  entre  autres  : 
1°  Isdrael,  qui  fit  don  a  Montazay  en 
1164  et  1187  ;  2"  Aimery,  dit  Goder?, 
qui  fit  don  avec  ses  frères  en  1 160,  1163  et  1196  ;  il 
eut  au  moins  une  fille,  religieuse  à  Montazay  ;  3*  Boson, 
mentionné  en  1160  ;  4°  Saliquks,  mentionné  eu  1160; 
il  parait  avoir  épousé  Bargelgsse  ou  Gargelesse  ? 
sœur  de  Guy  Maganz  (remariée  avant  1164  à  Bertrand 
du  Breuil),  dont  il  aurait  eu  au  moins  :  a.  Saliques, 
b.  Guillaume,  Chev.,  reçut  un  aveu  en  1217  de  Josse- 
rand  de  Lastours  ou  de  la  Tour.  11  fit  accord  avec 
l'abbé  de  Charroux  le  22  oct.  1233,  en  mène  temps 
que  Elie  de  Fontlebon,  valet  (D.  F.  38)  ;  C.  Isdrael.  cl 
peut-être  aussi,  d.  Pierre,  de  S'-Saviu,  vivant  en  1 196  ; 

.';•  Ithier,  mentionné  avec  ses  frères  en  1164.  On 
trouve  encore  en  1169  :  6°  Foucaud,  7°  Gardra, 
8°  Guillaume,  9°  Pierre,  qui  sont  des  frères  d'Isdrael 
de  Fontlebon  (mais  ils  pourraient  être  desfrères  utérins); 
10°  Léonarde,  religieuse  à  Montazay,  qui  est  dite  soeur 
d'Aimery  de  Fontlebon  (vers  1191)  ;  elle  avait  été 
mariée. 

Fontlebon  (Ithier  de\  Chev.,  ayant  vendu  des 
rentes  à  l'abbaye  de  Nouaillé,  fit  ratifier  cette  vente  en 
1263  par  sa  femme  Marguerite.  (Arch.  Vien.  Nouaillé, 
n»  225.) 


FOIM  TI.KIlOM  («le) 


■  ..m  letton  (Aimery  de)  épousa  vers  12S0 
Marguerite  de  S'-I.aurent,  fille  d'Audcbert,  sgr  de 
S'-Laurent-sur-Gorra. 

Fontlebon  (Pcrrot  de)  épousa  vers  1280 
Jeanne  Soui.pouze  ?  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Mar- 
guerite, mariée  à  Pierre  de  la  Tour,  valet  ;  2°  Gillette, 
mariée  en  1304  4  Guillaume  de  l'Ago-Lnndry. 

Fontlebon  (Fouquet  de),  vivant  au  xiv  siè- 
cle ,  épousa  Marguerite  de  Chateaunruf,  D"  do 
Nouaillé,  dout  une  fille,  Agnès,  mariée  à  M"  Jourdain 
Laurent,  Ils  sont  tous  rappelés  comme  défunts  dans  uu 
procès  en  Parlement,  do  1405.  (D'Hozier,  reg.  III.) 

Kontlobon  (Jacques  de),  Clicv.  de  S'-Jean-de- 
Jérnsalem,  fut  l'un  des  défenseurs   de  Rhodes  en  1522. 

Fontlebon  N...  de),  de  la  branche  de  Brota- 
gne,  fut  reçue  à  Sl-Cyr  en  1787.  (P.  de  Courcy.) 

La  filiation  qui  suit  se  trouve  dans  d'Hozier  (carrés, 
144)  et  des  notes  de  Jean  Robert,  dit  du  Dorât.  (I).  K.45, 
p.  247-259.) 

S  Ier.  —  Seigneurs  de  Foivti.eboiv 

1.  —  Fontlebon  (Guillaume  de),  Chev.,  sgr  de 
Fontlebon,  reçut  des  hommages  en  1264.  Il  eut  au 
moins  :  1°  Olivier,  qui  suit  ;  2°  Guillaume. 

2.  —  Fontlebon  (Olivier  de),  Ec,  sgr  de  Font- 
lebon, fit  son  testament  en  1294,  où  il  institue  son  frère 
son  héritier,  dans  le  cas  oii  lui-même  n'aurait  pas 
d'enfants.  Dans  cet  acte  il  nomme  sa  femme  Higuette, 
dont  il  aurait  eu  :  1°  Olivier,  décédé  avant  1325  ; 
2*  Saliques,  qui  suit. 

3.  —  Fontlebon  (Saliques  de),  Ec,  fit  une 
fondation  eu  1324,  et  reçut  un  hommage  en  1337.  11 
parait  avoir  eu  pour  fils  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Sali- 
ques, nommé  dans  un  acte  de  1363. 

4.  —  Fontlebon  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Font- 
lebon, fit  aveu  au  sgr  de  la  Rochefoucauld,  en  1363, 
1384  et  1394,  a  Jean  de  Chabanais.  11  fit  aussi  aveu  à 
l'abbé  de  Charroux  le  13  avril  1400.  (D.  F.  38.)  Il 
aurait  eu  :  1°  Saliques,  qui  suit  ;  2°  Guillaume  ou 
C.allet.  (D.  F.  45.) 

5.  —  Fontlebon  (Saliques  de),  Chev.,  sgr  de 
Fontlebon,  vivait  en  1410,  et  sa  succession  fut  partagée 
en  1473.  (Cette  date  parait  bien  éloignée  ;  peut-être  y 
a-t-il  eu  2  Saliques.)  Il  aurait  eu  :  1°  Saliques,  qui 
suit  ;  2»  Antoine,  Ec,  sgr  de  Gorse,  qui  partagea 
avec  son  frère  le  7  sept.  1473.  Il  paraît  avoir  eu  au 
moins  :  a.  Marcelle,  qui  épousa  Jean  de  la  Tour,  Ec, 
sgr  de  la  Grollière  ;  elle  fit  un  bail  de  la  Grollière  et 
Trapes  le  24  mai  1493  ;  b.  Catherine,  décédée  avant 
1508  ;  o.  Philippe,  De  de  Gorse,  en  partie,  qui  fit 
donation  d'une  partie  de  ses  biens,  le  10  mai  1510,  à 
Antoine  de  la  Tour,  son  neveu.  (D'Hozier,  322.) 

6.  —  Fontlebon  (Saliques  de),  Ec,  sgr  de 
Fontlebon,  est  mentionné  dans  une  sentence  du  séné- 
chal de  Poitou  du  10  mai  1461.  Il  partagea  avec  son 
frère  en  1413,  et  fit  aveu  au  sgr  de  la  Rochefoucauld 
le  20  avril  1474.  Il  rendit  hommage  a  Jean  de  Chabanais, 
sgr  de  Comporté,  le  12  fév.  1476  et  le  1er  juil.  1481. 
Entre  autres  onfants  il  eut:  1°  Hugues,  décédé  sans 
postérité  ;  2*  Pierre,  qui  suit. 

7.  —  Fontlebon  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Font- 
lebon, Ordières,  succéda  a  Hugues  et  fit  aveu  au  sgr  de 
la  Rochefoucauld  en  1486  pour  le  fief  d'Ordières.  11  out 
au  moins  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Antoinette, 
mariée  d'abord,  le  23  oct.  1513,  à  Jean  Régnaud,  Ec, 
sgr  de   Villognon  ;  puis  à  Pierre  Mousnier,  Ec,  sgr  de 


i  <»V  ■  ■   I    Itox  (de) 


476 


Puypéroux  ;  3"  sans  doute  Marie,  qui  épousa  en   1509 
Pierre  Turpin,  Ec,  sgr  d'Ardilleux. 

8.  —  Fontlebon  (François  de),  Ec,  sgr  île 
Fontlebon,  en  lit  aveu  en  1528.  Il  épousa  le  4  fév.  1502 
Jeanne  Jatjdert  de  la  famille  des  sgrs  de  la  Roche- 
Jaubert,  en  Périgord),  dont  il  eut  au  moins  Pierre,  qui 
suit. 

9.  —  Fontlebon  (Pierre  de),  Ec.,  sgr  de  Font- 
lebon, la  Clavière,  Laubertière,  l'un  des  cent  gentils- 
hommes de  la  t;arde  du  Roi,  épousa  le  U  mars  1543  Mar- 
guerite Renaud,  fille  de  Jean, Ec,  sgr  de  S'-Mary,  et  de 
Charlotte  de  Saint-Gclais.  Il  en  eut  :  1"  Charles,  qui 
suit  ;  2°  Saliques,  qui  a  formé  la  branche  de  Puyferrier, 
g  II  ;  3"  Madeleine,  mariée  le...  1579  ii  François  do 
Montferrand,  Ec,  sgr  do  la  Ràigoudière  .'  Châtain, 
Vien.)  ;  4°  Pierre,  qui  donna  quittance  a  Charles  en 
15S9  ;  5»  sans  doute  Anne,  mariée  à  François  Blan- 
chard, Ec,  sgr  du  Cluzeau,  qui  eut  un  tils  baptisé  le 
3  juin  1591,  k  N.-D. -la-Petite  de  Poitiers. 

10.  —  Fontlebon  (Charles  de),  Chev.,  sgr  de 
Fontlebon,  fut  1er  écuyer  de  la  grande  écurie  (1590)  et 
conseiller  d'Etat  en  1598.  Marié  le  1«  sept.  1582  à 
Catherine  Tizon  d'Argence,  fille  rie  Benoît,  Chev.,  sgr 
d'Argence,  et  de  Françoise  de  Lur,  il  en  eut:lo  Louise, 
mariée  le  3  fév.  1605  à  François  Chasteigner,  Chev.. 
sgr  de  S'-Georges  ;  2°  Henriette,  religieuse  a 
Sl*-Croix  de  Poitiers,  puis  a  la  Trinité  du  Dorât  ; 
3°  Charlotte,  qui  épousa  d'abord,  le  6  juil.  1611, 
François  de  Barbezières,  C'°  de  Chémeraut  ;  puis,  vers 
1625,  Nicolas  de  Verdun,  Chev.,  premier  président  au 
Parlement  do  Paris.  Après  sou  second  veuvage,  elle  se 
retira  au  Calvaire  de  Paris,  puis  à  celui  de  Poitiers,  où 
elle  mourut  le  3  mars  1657,  et  fut  inhumée  avec  l'habit 
des  religieuses. 


§  II- 


BrANCHE     DE    PUYFKItltlKR. 


10.  —  Fontlebon  (Saliques  de),  Ec,  sgr  de 
Puyferrier,  la  Chapelle-S'-Robert,  fils  puîné  de  Pierre, 
et  de  Marguerite  Renaud  i9°  deg.,  §  l(,r), épousa  d'abord, 
le  10  juil.  1581,  Jeanne  de  Pressac  (ou  des  Prés)  ; 
puis,  le  10  juil.  1583,  Marie  de  la  Boissière.  II  eut  du 
1"  mariage  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  du  second  :  2°  Cathe- 
rine, mariée  le  6  juil.  1609  à  Paul  Vigier,  Ec,  sgr  des 
Rémondies  ;  3°  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle- 
S'-Robert,  Soutîrignac  (près  Montbron),  qui  testa  le 
31  déc  1631,  et  mourut  le  5  janv.  1632.  Marié  le 
31  janv.  1610  (a  Marlhou)  avec  Marie  Moreau,  fille  de 
Pierre,  s'  de  Bcaulieu,  et  de  Catherine  Delafontainc,  il 
en  eut  :  a.  Marie,  qui  épousa  le  25  oct.  1644  René  de 
Galard  de  Béarn,  Chev.,  sgr  de  La  Vaure-d'Argentine  ; 
6.  Marie  lajeune,  qui  épousa  le  22  juil.  1648  Léonard 
de  Lambertie,  Ec,  sgr  de  Marval. 

H.  —  Fontlebon  (Louis  de),  Ec,  sgr  du  Puy, 
du  Buisson  (Maisonnais),  etc.,  se  maria  sans  doute 
2  fois  (à  moins  qu'il  n'ait  eu  un  fils  nommé  Louis).  II- 
aurait  épousé  d'abord  N...,  puis  Marie  de  Levmarie 
(du  bourg  de  Varaigne).  Uu  1"  lit  serait  né  :  1°  Pierre, 
qui  suit,  et  du  2"  au  moins  :  2"  Charles,  né  le  9  oct. 
1630,  qui  était  prieur  de  Vitrae  en  I6'il. 

12.  —  Fontlebon  (Pierre  dei,  Ec,  sgr  du  Puy, 
h'  Buisson, Chastre,  etc.,  fut  poursuivi  en  1629 au  sujet 
de  l'enlèvement  de  Claude  de  Rousiers.D'de  Chéronac. 
(Gén.  Bousiers.  Il  épousa  vers  1030  Marie  Gmr,  donl  : 
1°  Catherine,  née  le  I"'  jany.  1632  ;  2»  Chaules,  qui 
suit  ;  3°  Léon,  Ec,  sgr  de  Chastre,  Maine-Barreau,  né 
en  1635,  maintenu  noble  en  Poitou  le  31  août  1667, 
épousa  le  21  avril  1671  Marguerite  Bodinaud,  fille  de 
Jean,  s' du  Vignaud,  et  do  Louise  Dubois.  (Arch.  Char. 


*76 


FOOTMOROM 


E.  987.)  Peut-êire  eut-il  :  a.  Louise,  mariée  vers  1700 
ii  Charles  Bertrand,  Ec.,  sgr  de  Laurière  ;  b.  Anne, 
mariée  à  Clément  Mousnïer,  Ec,  sgr  de  S'-Etiennc,  qui 
étaient  héritiers,  vers  1720,  de  Léon  de  Fontlebon. 
(Arch.  Char.  E.  107.) 

-4°  Achille,  né  le  28  nov.  1639  (a!ïàs  en  1659)  ; 
S*  Gabrielle,  née  le  22  oct.  1641,  mariée  le  4  août  1658 
à  Pierre  de  la  Romagôre  ;  6°  Marie,  née  le  27  oct.  1647, 
épousa  U  7  sept.  1661  Louis  de  la  Vergne,  Ec.,  sgr 
de  Lavau-Bousquct  ;  7<  François,  né  le  20janv.  1657. 
(L'un  des  fils  puînés  a  dû  se  marier  et  avoir  Anne, 
mariée  vers  1700  a  François  du  Lau,  Ec,  sgr  de 
Savignac.  (E.  107.)  Elle  décéda  en  1749.) 

13.  —  Fontlebon  (Charles  ou  Jacques-Charles 
de),  Chev.,  sgr  du  Puy,  le  Buisson,  Moulemheuf,  Vitrac, 
maintenu  noble  en  Poitou  le  31  août  1667,  était  décédé 
avant  1686,  époque  où  sa  veuve  fit  aveu  à  Poitiers.  11 
épousa  le...  nov.  1658  (à  Limeirac,  Périgord)  Mar- 
guerite de  Perrv,  fille  de  Raymond,  Ec,  sgr  de  la 
Chauffie,  et  de  Souveraine  Cadiot,  dont  :  1°  Pierre, 
né  le  18  sept.  1659,  sans  doute  décédé  jeune  ; 
2°  Léon,  qui  suit. 

14.  —Fontlebon  (Léon  de),  Chev.,  O  de  Vi- 
trac, sgr  du  Puy,  Montembeuf,  etc.,  décéda  en  1714, 
car  sou  fils  fut  mis  sous  la  tutelle  de  son  grand-oncle 
Isaac  de  Perry,  Cte  de  S'-Auvent,  le  H  août  1714.  Marié 
à  Marie-Jeanne-Charlotte  de  Maupeoc,  fille  de  Gilles, 
C"  d'Ableiges,  et  de  Marie  Guillemin,  il  en  eut  seule- 
ment Jean-François,  qui  suit. 

15.  —  Fontlebon  (Jean-François  de),  sgr  de 
Vitrac,  Montembeuf,  etc.,  né  à  Paris  le  14  août  1709, 
rendit  aveu  de  Vitrac  1e  27  janv.  1717,  étant  sous  la 
tutelle  de  Louis  Ollivier,  bourgeois  de  Paris.  Il  a  dû 
mourir  jeune.  Sa  succession  donna  lieu  à  des  procès 
entre  ses  héritiers.  (Areh.  Char.  E.  107.) 

FOHJTM  ARIN  (de).—  Famille  qui  habitait  le 
village  aujourd'hui  appelé  Fontmorin, k  Vasles(D.-S.). 

Font  marin  (Pierre  de),  avec  sa  femme  Agnès, 
et  avec  Jean  Sicard  (ou  Suard),  valet  (peut-être  son 
beau-frère  ou  son  beau-père),  vendit  une  part  des  droits 
du  four  à  ban  de  Vasles,  en  1258.  à  l'abbesse  de 
S'o-Croix  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  Slc-Croix,  44.) 

FONTIHORIN  (de).  —  Famille  qui  possédait 
sans  doute  le  domaine  de  ce  nom  a  Gouex  (Vien.),  au 
xin"  siècle. 

Fontmorin  (Guillaume  de),  de  l'Ordre  des 
Frères-Prêcheurs,  est  mentionné  dans  une  charte  de 
l'abbaye  de  Nouaillé,  comme  témoin  du  don  fait  par 
Agnès,  dame  de  Lussac,  de  ses  droits  sur  Bouresse, 
vers  1230.  (Rédet.  et  D.  F.  22.) 

Fontmorin  (Dayon  ?  de)  possédait  un  fief  qui 
appartenait  en  1536  à  François  Mygot  ?  relevant  de 
Lussac-les-Châteaux.  (D.  F.  24.) 

FOWT8ÉMOS1T  (de).—  Famille  de  la  Roche- 
Pozay,  au  XIII*  siècle  :  le  vrai  nom  serait  Fosse- 
Aymon. 

Fontsémont  (Girard  de)  est  nommé  dans  des 
chartes  de  la  Merci-Dieu,  enl2U  et  1221,  Girardus  de 
Fosaimont.  (Rédet.; 

Fontsémont  (Humbcrt  de)  vivait  en  1259 
[de  Fossa-Aymunt),  d'après  un  titre  de  l'évêché  de 
Poitiers.  (Rédet.) 

FOIVTIHOROKI.  —  Prieuré  a  Liglet  (Vien.), 
dont  le  blason  est  inscrit  à  l'Armoriai  du  Poitou  de 
1698. 


iJr 


FOMTRÉAUX  (de) 


Blason  :  d'argent  à  la  couleuvre  d'azur  posée  en 
fasce,  et  trois  taus  (ou  croix  de  Sl-Antoine)  de  même, 
2  en  chef,  1  en  pointe. 

FONTMORT  (de).  —  Famille  qui  a  possédé 
le  fief  de  ce  nom  (Champagné-Sl-Hilaire)  au  xi°  siècle. 
Au  xviie  siècle,  il  appartenait  aux  familles  Jouslard  et 
Bellivier. 

Font  mort  (Jourdain  de)  signa  vers  1100  un 
accord  fait  avec  S'-Cyprien,  au  sujet  des  droits  de 
pacage  ajoussé.  (A.  H.  P.  3.) 

FOKTRA8EÏ-  Famille  qui  habitait  Gençay 
au  xc  siècle.  En  latin,  le  nom  est  écrit  Fonrasa.  On 
ne  trouve  point  de  village  de  ce  nom  aujourd'hui. 

Fonrasa  (Goateriitt  de),  avec  sa  femme  Hu- 
gose  et  son  lils  Mathieu,  fit  accord  avec  l'abbé  de  S'- 
Cyprien  de  Poiliers,  au  sujet  de  divers  domaines  a 
Brion  près  Gençay,  vers  1095-1100  (D.  F.  7.) 

FONTRÉAVX  ou  FOIVREA.UX  (de). 
—  Famille  originaire  des  environs  de  Coufolens  ou  de 
la  Basse-Marche. 

Blason  :  d'argent  au  soleil  de  gueules,  et  une  trangle 
(ou  fascel  de  même,  abaissée  vers  le  bas 
de  l'écu. 

Fontréaux  (Jacques  de)  possédait 
h  Confolens,  en  1609,  une  maison  près  de 
celle  de  Jean  de  Cambourg,  s'  de  la  Cour. 
Il  est  mentionné  dans  une  déclaration  du 
7  nov.  1609  par  Abraham  Dupré.  (Arch.  Nat.  P.  773, 
S'-Barthélemy.) 

Fontréaux  (François  de),  maître  chirurgien, 
fit  déclaration  aux  francs-fiefs  le  11  déc  1609,  pour 
des  rentes  à  Confolens,  qu'il  possédait  avec  les  héritiers 
de  Joseph  de  Fontréaux.  (Arch.  Nat.  P.  773"»» 
Confolens.) 

Fontréuulx  (François)  acquit  en  1574  le  fief  de 
Château-Moulin  a  Thouron.  (A.  Lecler.) 

Fontréaux  (Guillaume  de)  fut  convoqué  au 
ban  de  Basse-Marche  en  1577,  pour  les  fiefs  de  Beau- 
mont  et  du  Cliiez.  (D.  F  45.  Ce  nom  est  écrit  Fon- 
reau.)  11  avait  épousé  Marie  Durieu,  fille  de  Antoine, 
lieut.  particulier  en  la  ville  du  Dorât,  et  de  Antoinette 
Berry.  (Pièc.  orig.  1192,  dos.  26935.) 

Fontréaux  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Beaumont, 
B°"  de  Thouron,  lieutenant  criminel  du  Dorât,  ayant 
été  mis  en  possession  de  Thouron  saisi  sur  N...  du 
Breuil,  en  1632,  périt  assassiné  dans  son  château  le  19 
fév.  1633  (Hist.  du  Dorât,  128),  par  l'ancien  possesseur 
qui  le  reprit  k  main  armée.  11  épousa  Françoise  Bar- 
barin,  sœur  d'Isaae,  sgr  du  Bost,  et  eut  plusieurs  en- 
fants décédés  jeunes,  sauf  Barthélémy,  sgr  de  Beau- 
mont  en  1650. 

Fontréaux  (Gilberte  de)  épousa  vers  1550 
Pierre  Orlhe,  s'  du  Bois-la-Voie,  bourgeois  du  Dorât. 
Leur  fille  se  maria  vers  15S0  a  Jean  Robert,  lieutenant 
du  siège  de  Basse-Marche. 

Fontréaux  (Pierre  de),  sgi-de  Château-Moulin, 
etc.,  à  la  tête  des  habitants  du  Dorât,  organisa  la  ré- 
sistance contre  les  exactions  des  soldats  du  B°»  de 
Linard,  en  janv.  1639.  (Hist.  du  Dorât,  p.  131.) 

Fontréaux  (Pierre  de),  marié  à  Madeleine  Gui- 
gnard,  eu  eut  au  moins  Anne,  mariée  le  8  fév.  1624 
à  Pierre  Guyot,  Ec,  sgr  de  la  Mirande. 

Fontréaux  (Pierre  de),  sgr  du  Chicz,  con- 
seiller du  Roi   au  siège    du    Dorât,  transigea  en   1659 


I    Olt»l\ 


FORATKAII 


477 


avec  Jean  Barhou,  sgrde  Chaumes,  avocat  en  Parlement 
et  juge  sénéchal  du  Dorai,  pour  les  arrérages  d'une 
rente,    Arch,  Hl,-Vtenne,  E.  Le  Dorât.) 

Pontréaux  (François  île)  avait  épousé  Marie 
m:  LA  Gkkliéke.  Celle-ci,  devenue  veuve,  vendit  une 
rente,  avec  J.vca.n'Es  île  Fontréaux,  le  18  juin  1633,  a 
François  Dutiers,  avocat  en  Parlement.  (Id.  E2  53.) 

1  oui t-.-.-m-v  (Jean-Baptiste),  sgr  de  Jallais. 
marié  à  Marie-Marguerite  Champeville,  en  eut  au 
moins  : 

l'ouï  i-é:iu\  de  -l.dl.ii-.  i Pierre),  né  eu 
1199  a  Confolens,  fut  ganle  du  corps  du  Roi,  et  dé- 
céda a  Saintes  le  14  fév.  1890.  Il  épousa  d'abord  Vic- 
torine  Genêt,  puis  Pauline  DoDVENEL,  et  ont  du  1er  ma- 
riage: 1"N...,  mariée  kN...  de  Bessay;  2°N...,  mariée 
à  N...  Méthé  de  Fonlreinis. 

Fontréaux  (Louis-Gustave  île),  notaire  à  Mout- 
morillon,  a  épousé  on  1889  Clémentine- Jeanne-Maric- 
Mndeleine  Constantin,  dont  :  1°  Jean-Marie-Simon,  né 
le  i  août  1890  ;  2»  Pierrk-Louis-Marië,  né  le  24  déc. 
1891  :  •'!"  Etienne. 

l'iHilivaux  (Louis  de)  a  épousé  le  Zk  noy.  1892, 
à  Châteauroux,  Amélie  Forcet,  fille  d'un  notaire.  (Ann, 
Noblesse,  1894.) 

lOMIti.HIN    —  V.  Méthé. 

FOIVXftEHÏIEI*  ?  —  On  trouve  un  person- 
nage de  ce  nom  dans  les  chartes  de  Moulazay  au 
xii°  siècle. 

Fontrenier  (Jean  de)  fut  témoin  en  1178  d'un 
don  fait  a  Montazay  par  Bertrand  Gauvain.  (D.  F.  18.) 
Son  nom  est  écrit  Fonteraigne'le,  Fontranier. 


d'origine  étrangère  au  Poi- 
passage   en   Loudunais    au 


FO\T8.  —  Famille 
ton,  dont  on    constate    le 
xvmc  siècle. 
Blasoi  :  d'azur  au  jet  d'eau  d'argent,  dans  un  bassin 
d'or,  maçonné   de   sable,    posé    sur  une 
terrasse  de  sinople.  (Cachet  d'alliance  de 
M.  de  Guéniveau.) 

Fonts  .Marguerite  épousa  vers  1750 
Louis-Alexandre  Guéniveau  des  Chalan- 
dières,  Ec,  sgr  de  Beauvais  et  du  Pa- 
villon (Claunay,  Vien.),  conseiller  du  Roi,  bailli  de 
Luudun,  etc.  Veuve  sans  enfants,  elle  posséda  Beauvais, 
les  Chalandières  et  autres  domaines  a  Claunay,  pendant 
plusieurs  années. 

FONTSAL1IOI8    ou    FOSI8AL 

MOIS.  —   Fief  de  la  p»«  d'Anché  (Vien.).  Il  a  été 
possédé  par  les  familles  Le  Coq,  Frère,  Marveilleau. 

FORAIcV.  —  Il  y  a  eu  sans  doute  diverses 
familles  de  ce  nom. 

Forain  (Guillemctte),  veuve  de  Colas  de  Blom, 
Ec,  est  mentionnée  dans  un  aveu  du  fief  île  Pruniers, 
fait  à  ilontniorillon  en  1671.  (Arch.  Nat.  P.  434.) 

FORA1M  ou  FOR.IIV  —  Famille  noble  d'o- 
rigine étrangère  au  Poitou,  qui  habitait  cette  province 
au  xvir  siècle. 
Blason  :  de...  à  la   tour  de...  au  chef  denché  de... 
chargé  d'un  lion  passant  de...  (Cachet  de 
Mme  Vassclot  dcRcigné.)  L'écu  est  parti  : 
1»  Vassclot,    2*  Forain,   écartelé   de  Sl- 
George.  On  trouve  :  «  d'argent  à  la  croix 
de  gueulcsn.  (A.  Il     P.  23.)  C'est  mie 
confusion  avec  le  blason  des  Saint-George. 

Forain  (Bonaventure)',    Ec,   sgr  de  la   Bonli- 


nière.  de  la  maison  noble  d'Exoudun  dite  de  Boissec, 
acheta  le  i  fév.  I62.">  la  terre  de  la  Bonnlnière  et  de  la 
Sablière,  de  Judith  de  la  Rochefoucauld,  il  épousa  vers 
1620  Marguerite  de  Saint  George,  lille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  de  Boissec,  Londigny,  ot  de  Elisabeth  de 
Breniond.  Sa  veuve  fut  mainlcnue  noble  en  1667.  Elle 
fut  internée  à  Poitiers  en  1667  parce  qu'elle  avait  voulu 
empêcher  la  démolition  du  temple  d'Exoudun,  et  mourut 
dans  cotte  ville  vers  1668.  De  ce  mariage  vinrent  : 
1"  Marguerite,  mariée  à  Théophile  Bodin,  Ec,  sgr 
de  la  Barre-S'-Sorlin  ;  2°  Louise,  mariée  à  Pierre 
Vasselot,  Chev.,  sgr  de  Reigné.  Elle  fut  internée  à  Poi- 
tiers en  1667,  puis  a  la  Bastille  jusqu'en  1672,  et  était 
veuve  dès  1666.  (Dans  les  archives  de  la  famille  des 
Garnier  de  Boisgrollier,  on  trouve  une  lettre  d'elle 
portant  son  cachet,  joint  à  celui  des  Vasselot.) 

FORATËAU,       FORA8TEAU,     ou 

FOURATEAt  —  Famille  noble  de  la  Tou- 
raine  et  du  Mirebalais.  Ou  trouve  un  fragment  de  fi- 
liation dans  l'Hist.  généalogique  de  ïouraine. 

Blason  :  d'or  à    l'aigle    éployée  (uliàs  à  2  têtes)  de 
gneules,    becquée    et    membres     d'azur 
(aliàs  couronnée  d'azur). 

Forateau  (N...),  marié  vers  1350, 
eut  au  moins  :  1°  Geoffroy,  qui  suit  ; 
2°  Marie,  qui  épousa  Hardouiu  de  la 
Porte,  Ec,  sgr  de  Vézins.  Ils  firent 
échange  de  Neuilly,  le  27  déc.  1390,  avec  Geolfroy. 
(Franc;.  20230,  titres  d'Airvau.) 

Forateau  (Geoffroy),  Ec,  sgr  de  Boisaudé , 
Chasteleron  en  Anjou,  Neuilly-le-Nohle  en  Touraine, 
elc,  fit  un  bail  à  rente  do  Toucheronde  en  juil.  1398.  Il 
épousa  Jeanne  de  la  Roche,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  Roche-Bourreau  en  Mirebalais.  Il  n'eut  qu'une  fille, 
Jeanne,  mariée  a  Gilles  de  Marconnay,  Ec,  sgr  de  la 
Gastolinière. 

Forateau  (N...),  marié  vers  14..  à  Guillcinette 
OnAitr,  D°de  Beaucaire,  en  eut  au  moins  Jean,  sgr  de 
Beaucaire,  vers  1500. 

Forateau  (Guyon  ou  Jacques),  Ec,  sgr  de  la 
Fouratière  (ou  Fouraterie)  et  de  Beaucaire,  épousa  le 
18  mars  1504  Renée  Guichard,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Paire,  et  de  Blanche  d'Aubigné,  dont  il  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Françoise,  épouse  de  François 
de  Gherbayo  ;  3"  Jeanne,  femme  de  Guillaume  Va- 
chereau  ;  4°  Marie,  mariée  à  Tristan  de  Sazilly,  sgr 
delà  Cour  d'Avon.  (Cab.  de  d'Hozier,  147,  dos.  3794.) 

Forateau  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Fouratière  et 
de  Beaucaire,  épousa  Jacqueline  de  Laval,  fille  de 
René,  Ec,  sgr  de  la  Faigne,  et  de  Marie  de  Boissec 
Il  en  eut  une  fille,  Marie,  mariée  à  Charles  de  Souvigné, 
Ec,  sgr  de  la  Roche-Bousseau.  Lne  sentence  du 
lieutenant-général  de  Saumur,  du  13  juil.  1588,  con- 
damne René  Forateau,  sgr  de  Mons,  curateur  de  ladite 
Marie,  à  lui  payer  le  douaire  qui  lui  était  acquis  dès 
le   jour  de  son  mariage,  (ld.) 

Forateau  (Pierre),  sgr  de  la  Gaudinière,  y  de- 
meurant, pM0  de  Nueil  en  Touraine,  servait  comme 
homme  d'armes  sous  la  conduite  du  maréchal  de  Cossé, 
dans  la  montre  faite  à  Châtellerault  le  8  août  1 577. 
(Montres,  21539). 

Forateau  (René),  Ec,  sgr  de  Mous?  lit  une 
déclaration  de  terres  relevant  du  fief  de  la  Rée  (Messais, 
Vicu.),  le  22  juin  1564.  (Arch.  Vien.  I).  158.) 

1.  —  Forateau  Roland),  F.c,  sgr  de  Girar- 
det,  dont  les  biens  furent  partagés  le  13  fév.  1575, 
épousa  Marguerite  Bosseait.  Il  en  eut  entre  autres  en- 


478 


l01UtA\I>IT 


fants  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  (sans  doute)  Jean, Ec, 
sgr  de  Girardet,  marié  d'abord  à  Anne  de  la  Couéterie, 
puis  à  Louise  te  la  Croix,  et  eut  du  1er  lit  au  moins  : 

a.  Jacques,  Ec,  sgr  de  Prince  ?  marié  le  29  déc. 
1622  (lîaugé)  à  Madeleine  de  Razines,  tille  de  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Fougère, et  de  Lucassc  Corbin.  (Arch.  Vien. 
Es  29.)  11  eut  du  2E  lit  plusieurs  enfants,  entre  autres 

b.  Pierre,  né  le  19  fév.  1607  à  Fontainc-Guérin. 

2.  —  Forateau  (Jacques),  Ec  ,  sgr  de  Bois- 
audé  ou  Boisaudais  (la  Boisaudrie,  p,se  de  Crissé), 
mentionné  dans  un  partage  du  15  fév.  1575,  épousa 
Mathurine  de  Mondion,  fille  de  Melciadcs,  Ec.  sgr  de 
Ponzay,  et  de  Arthuse  Chesneau,  dont  il  eut  au  moins 
Jacques,  qui  suit. 

3.  —  Forateau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Bois- 
audé,  S'-Ustre,  chevau-léger  de  la  garde, du  Roi,  main- 
tenu noble  le  7  juin  1634,  épousa  le  23  août  1603  Louise 
Boys,  fille  de  Tobie,  Ec,  sgr  de  la  Béraudière,  et  de 
Françoise  Lauriot  ?  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Charles, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  vers  1629  à  Pierre  de  la 
Touscbe,  Ec,  sgr  de  la  Guitière. 

4.  — Forateau  (Charles),  Ec.,sgrdc  Boisaudé, 
la  Béraudière,  Egremont,  servait  comme  clievau-léger 
en  liiifi.  Il  veodit  la  Béraudière,  en  1642,  à  Louise 
Daviau,  veuve  de  Jean  d'Armagnac  II  épousa  d'abord 
.Marie  de  Coué,  fille  de  Benjamin,  Ec,  sgr  de  Boistifray, 
et  de  Bonne  de  la  Rochefoucauld  ;  puis,  Catherine 
de  Préville,  fille  de  Antoine,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  et 
de  Catherine  Rossignol.  Du  2e  lit  il  a  eu  :  1°  Charles, 
qui  suit;  2"  Marthe,  épouse  de  Jean  de  Rosel,  Chev., 
sgr  de  Verneuil  et  de  la  Chaltière. 

5.  —  Forateau  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Bois- 
audé,  vivait  en  1693. 

FORBAKDIT.  —  Ancienne  famille  noble  du 
comté  de  Civray  et  de  la  Saintonge,  qui  a  dû  s'éteindre 
au  xiv:  siècle.  Ce  nom  est  devenu  Fodrbaolt.  (V.  ce 
mot.) 

Forbandit  (Guillaume),  sans  doute  l'un  de  vas- 
saux d'Audebert  de  Rochemeau,  fut  témoin  d'une  do- 
nation faite  par  ce  seigneur  à  l'abbaye  de  Charroux, 
probablement  vers  1060.  (D.  F.  4.) 

Forbandit  (Richard),  Chev.,  fut  témoin  (vers 
1100  d'une  donation  faite  a  l'abbaye  de  Nouaillé,  en 
présence  d'Aimery  de  Rançon,  sgr  de  Gençay,  et  de  ses 
vassaux.  (Latin  5450,  p.  91.)  Il  fit  lui-même  don  de 
l'église  d'Availles  à  l'abbaye  de  S'-Cyprien  le  5  mars 
1100, et  donna  aussi,  avec  ses4  fils,  des  terres  a  Montier- 
neuf  en  1112,  lui  concédant  l'église  de  Chiré  (de  Çh  ■ 
riaco)  (Chiré-les-Bois,  Vernon,  Vien.),  et  des  domaines 
en  Saintonge.  (D.  F.  19,  p.  125.)  Il  fut  témoin  en  1125 
d'un  traité  fait  avec  Charroux.  (D.  F.  4.)  D'après  une 
note    de  D.  Chamard,  il    épousa   Jeanne,  et  il  eut   au 

nis  pour  enfants  :  1°  Guillaume,  2°  Richard,  3°  Ai- 

mery,  4'  Pierre.  Il  avait  aussi  pour  filles  :  5°  Hermi- 
nie,  6"  Marie,  7"  ,-Enord.  Forbandit  ayant  été  inhumé 
à  Charroux  avec  ses  ancêtres,  son  fils  Guillaume  donna 
à  l'abbaye  en  1227  divers  domaines  à  Alloue,  Epénède, 
etc  ,  en  confirmant  les  dons  faits  par  ses  cousins,  fils 
de  son  oncle  Pierre.  (D.  F.  4.) 

Forbandit  (Pierre),  Chev.  (qui  était  frère  de 
Richard),  ayant  fait  du  tort  a  l'abbaye  de  Charroux,  oii 
il  fut  cependant  inhumé,  ses  fils  le  réparèrent  en  1222 
il  1:220.11  eut  au  moins:  1°  Pierre,  Chev.  en  1220, 
fut  inhumé  à  l'abbaye  de  Charroux  (D.  F.)  ; 
2"  Ai.mkry,  dit  Gaudon,  Chev.  (1226),  qui  donna  la 
Grand-Chaume  à  Charroux  en  1230. 

Forbandit  (N...)   possédait   une   rente   sur    la 


FORDYE  (de  la) 


châtellenie  de  Montmorillon,  en  1282,  lors  de  la    vente 
de  ce  fief  au  Roi.  (Hist.  des  Chasteigners.) 

Forbandit  (Guillaume),  Chev.,  eut  au  moins  : 
1°  Raymond,  qui  suit  ;  2*  Guitard,  Chev.,  passa  un 
acte  avec  son  frère  en  1332.  (D.  F.  85,  p.  8.)  On  le 
trouve  rappelé  dans  les  aveux  de  Magné,  près  Geuçay, 
en  1538,  sous  le  nom  de  Mons.  Guitard  Fourbault. 
(Arch.  Nat.  P.  557.) 

Forbandit  (Raymond),  valet,  arrenta  en  1332, 
avec  son  frère,  le  domaine  de  la  Roche,  situé  à  Bors, 
près  S'-Martin-Lars,  et  fut  caution  en  1336  de  la  dot 
d'Isabeau  Brulon,  épouse  de  Airaud.  d'Availles.  (D.  F. 
85,  p.  8.) 

FORBIrV  (de).  —  Famille  noble  de  la  ville 
d'Aix  en  Provence,  dont  quelques  membres  ont  possédé 
des  fiefs  en  Poitou  au  xvu°  siècle.  On  trouve  ce  nom 
écrit  Fourbin.  (V.  Dict.  de  la  Noblesse.) 

Blason  :  d'or  au  chevron  d'azur,  et  3  têtes  de  léo- 
pard de  sable,  languées  de  gueules. 

Forbin  (Jean-Baptiste de ),  M"  d'Op- 
pède.  fut  ambassadeur  en  Portugal  et  pre- 
mier président  au  Parlement  d'Aix.  Il  fit 
aveu  de  la  Chàteigneraie  en  1699.  à 
Vouvent,  à  cause  de  sa  femme.  (Dans  les 
Noms  féocl.,  on  écrit  a  tort  Dourbin  I)  Marié  en  1674 
à  Charlotte  Marin  (décédée  en  1737),  fille  et  héritière 
de  Denis,  Chev.,  sgr  de  la  Chàteigneraie,  intendant  des 
finances,  et  de  Marguerite  Colbert  du  Terron,  il  en 
eut  : 

Forbin  (Jean-Baptiste-Henri),  M'»  d'Oppède,  sgr 
de  la  Chàteigneraie,  décédé  en  1748,  laissant  postérité 
de  N..    de  Forbin-Janson. 

Forbin  d'Oppède  (André-Bernard-Conslan- 
tin  de)  fut  abbé   de  S'-Florent  de  Saumur  en  1730-67. 

FORCADEL.  —  Famille  qui  paraît  être  ori- 
ginaire de  l'Orléanais.  Plusieurs  de  ses  membres  ont 
occupé  des  charges  en  Poitou,  au  xvu"  siècle. 

Blason  :  d'argent  au  pin  de  sinople,  et  un  lévrier  de 
gueules  passant  devant  le  tronc,  accom- 
pagné de  2  losanges  d'azur  en  chef.  Ou 
«  d'argent  au  chêne  de  sinople,  et  un  lé- 
vrier de  gueules  passant  devant  le  tronc, 
chef  de  gueules  a  3  losanges   d'argent  ». 

Foreadel  (Euverte>,  Ec,  fut  com- 
missaire général  des  saisies  réelles  en  Poitou,  vers 
1660-80,  et  contrôleur  de  la  maison  de  S.  A.  B.  Mon- 
sieur, frère  du  Roi.  11  épousa  vers  1660  Marie  de  Bar- 
rezières,  fille  de  Charles.  Chev.,  sgr  de  Chemerault,  et 
de  Marie  Bruneau  ;  et  sans  doute  en  2es  noces  Catherine 
Tancrède,  qui  étant  veuve  déclara  son  blason  à  Paris 
en  1698. 

Foreadel  (François)  fut  commissaire  des  saisies 
réelles  en  Poitou  vers  1660-1693. 

Foreadel  (François-Claude),  Ec,  sgr  de  Ville- 
dieu,  fut  commissaire  des  saisies  vers  1700.  Le  27 
juil  1703,  il  fit  aveu  pour  le  fief  de  la  Roberdière,  re- 
levant du  château  de  Loudun.  (Archiv.  Indre-et-Loire, 
C.  558.) 

FOROVE  (de  la).  —  On  trouve  ce  nom  dans 
l'Armoriai  du  Poitou.  11  a  été  porté  par  une  branche  de 
la  famille  Babaud. 

Fordye  (N...  de  la),  greffier  des  rôles  île  la  pa- 
roisse de  Brigueil-l'Atné,  fut  inscrit  d'office  a  l'Arm.  de 
Poitiers  en  1700  :  «  de  gueules  coupé  d'or,  a  une  rose 
d'argent,  brochant  sur  le  coupé  ». 


roitiHi 


{. 


l'Olti:  AU.  —  Famillo  de  l'Aunis  et  du  Niortais 

au  w  siècle.  On  ne  trouve  que  peu  de  renseignements 
sur  elle. 

1.  —  Forcan  (Seguin),  Ec,  sgr  de  Tesson,  éche- 
v ii)  de  lu  Rochelle,  alla  en  Angleterre  en  1440,  ot  fut 
député  pour  aller  trouver  Louis  XI  en  1469.  Il  outpour 
enfants  au  moins  :  ] »  Etienne, qui  suit  ;  2°  Jacquette, 

mariée  à  noble  homme  Jean  Guibert,  juge  des  traites, 
qui  en  out  au  moins  une  tille .  mariée  à  Niort,  le  25 
janv.  1527,  a  Joachim  de  S,l'-Hermine,  Ec,  sgr  de  la  Fa. 

2.  —  1  oreau  (Etienne),  Ec,  sgr  de  Tesson,  fit 
hommage  en  1530  a  Louis  de  Beaumont,  Ec,  sgr  de 
Rioux.  Il  épousa  d'abord  Catherine  Gombault,  puis  Cé- 
cile .Ioubert,  veuve  de  Claude  de  S'e-Hermine,  Ec, 
sgr  de  la  Fa,  et  eut  (sans  doute  de  la  1re)  Marguerite, 
qui  épousa  Charles  de  Bremond,  Ec,  sgr  d'Ars. 

FORE8T.  —  Famille  de  la  Marche,  qui  habi- 
tait Bourganeuf  en  1700. 

Blason  :  d'argent  à  l'arbre  de  sinople  et  3  croissants 
d'azur,  2  et  1.  (Déclaré  par  François  Forest,  greffier 
de  l'élection,  et  par  Jean  Forest,  avocat.)  Ou  «  d'argent 
semé  d'arbres  de  sinople,  et  au  chef  d'azur  chargé 
de  2  étoiles  d'argent  ».  (Déclaré  par  Antoine  Forest, 
lieutenant  civil  en  l'élection.)  La  différence  des  blasons 
prouve  que  les  branches  de  la  famille  étaient  séparées 
depuis  longtemps. 

FOREST  00  FOVRE8T  —  Famille  que 
l'on  trouve  à  Poitiers  dés  le  xvie  siècle. 

Foureat  (Jacques], sgr  de  S'e -Catherine, est  parrain 
à  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  18  mai  1573.  (Reg.) 

Forest  (Louise)  épousa  àSl-Michelde  Poitiers,  le 
24  fév.  1575,  Antoine  Carlouet,  sr  de  la  Sicardière, 
conseiller  du  Roi  et  premier  lieutenant  de  la  maréchaus- 
sée de  Poitiers.  (Id.) 

Forest  (Louise),  femme  de  Etienne  Morand, 
procureur  a  Poitiers,  est  marraine  a  Ste-Opportune  le 
23  avril  1584.  (Id.) 

For-est  (Judith),  veuve  de  N...  Le  Proust,  s'  de  la 
Gellonnièrc,  élu  en  Poitou,  est  marraine  à  S'-Cybard  le 
1"  fév.  1592.  (Id.) 

Foi-est  (Barbe)  épousa  Pierre  Maubué,  Ec,  sgr 
de  la  Touche  et  du  Bois-Coutault.  Leur  fils  Guy  fut 
baptisé  à  S'-Cybard  le  20  sept.  1592.  (Id.) 

Forest  (Renée),  veuve  de  François  Barré,  pro- 
cureur à  Poitiers,  était  décédée  avant  le  5  juil.  1593, 
car  à  cette  date  ses  héritiers  devaient  une  rente  à  René 
Fumé,  époux  de  Catherine  de  Brillac.  (Pièc.  orig,  t. 
1257,  doss.  28171.) 

Forest  (Judith)  épousa  vers  1600  Pompcio  de 
Olando,  Ec,  napolitain  (d'où  la  famille  d'Ollande  ou  de 
Hollande).  Un  de  leurs  enfants  est  baptisé  à  S'-Cybard 
en  1601.  (Reg.) 

Forest  (Mario)  épousa  Charles  Bodin,  Ec,  sgr 
des  Perrières,  qui  fit  une  déclaration  à  Champagné-S'- 
Hilaireen  1607.  (Arch.  Vien.  G.  747.) 

Forest  (Jean),  l'un  des  greffiers  du  Présidial  de 
Poitiers,  s1  des  Botisses,  épousa  Françoise  LeprouSt, 
ilmil  il  eut  plusieurs  enfants,  tous  baptisés  à  S'-Cy- 
lianl  :  I"  ANNE,  mariée  le  28  janv.  1629  il  René  île 
Bidcran,  Ec,  sgr  de  la  Bouchctière  (Géu.  Bideran), 
mourut  le  l*'  mars  1658  et  fut  inhumée  dans  l'église 
S'-Didier,  contre    l'autel    S'-Pierre  et    S'-Paul  (Reg.); 


FOREST  (de  In) 


479 


2°  Jean,  le  21  déc  1616  ;  3"  Marie,  le  13  août  1618  ; 
4°  PiEnnn,  le  23  janv.  1620;  5"  Marguerite,  le  24  janv. 
Ii]-I  :  6°  Louise,  le  22  sept.  1625,  et  qui  a  pour  marraine 
Louise  Forest.  Jean  était  décédé  avant  lo  14  fév.  1631, 
jour  où  Françoise  Leproust,  marraine  a  S'-Cybard,  se 
dit  sa  veuve.  (Reg.) 

Forest  (Barbe)  est  marraine  de  Marguerite  Mau- 
bué le  8  juin  1621.  (Id.) 

Forest  (Judith), marraine  de  Marie  de  Ollendo,  le 
8  janv.  1630,  est  inhumée  à  S'-Cybard  le  27  oct.  1632. 
(Id.) 

Forest  (Marie)  est  marraine  a  S'-Cyhard  le 
5  fév.  1631.  (Id.) 

Forest  (René),  sergent  royal  a  Poitiers,  épouse 
Elisabeth  Jacob,  dont  Elisabeth,  baptisée  à  S'-Didier 
le  13  janv.  1638  et  qui  a  pour  marraine  Barbe  Masson, 
veuve  de  René  Forest.  (Id.) 

Forest  (Pierre),  avocat  au  Présidial  de  Poitiers, 
est  parrain  à  Migné  en  1644.  (Id.) 

Forest  Jean'.avoeatau  Présidial  de  Poitiers,  était 
âgé  de  39  ans  en  1648,  d'après  une  enquête.  Il  vendit 
un  fief  a  la  Fenêtre  (Vouneuil-sous-Biard)  à  Jean  Pain, 
Ec,  sgr  de  la  Fenêtre  (Arch.  Vien.  C.  326),  et  fit,  le 
27  juin  1673,  une  déclaration  à  l'abbaye  de  S'-Cyprien 
pour  une  métairie  située  au  village  de  Fiez.  (Id.  Abb. 
de  S'-Cyprien.)  Il  avait  épousé  Catherine,  aliàs  Marie 
Godard,  et  en  eut  au  moins  :  1°  Joseph,  baptisé  à 
S'-Cybard  (comme  les  suivants)  le  1°'  janv.  1648  ; 
2»  François,  le  8  fév.  16*9  ;  3°  Renée,  le  25  fév.  1650, 
qui  eut  pour  parrain  Jean  Forest.  (Reg.) 

Forest  (N...)  le  jeune  épousa  Marie  de  la  Ville 
et  eut  au  moins  Marie,  baptisée  à  S'-Cybard  le  28  janv. 
1647.  (Id.) 

Forest  (Marie)  se  maria  -à  Alexandre  Barrotin, 
s'  de  Bors,  vers  1647.  (Id.) 

Forest  (Marguerite)  épousa  Hilaire  Garnier,  s' 
de  la  Cailletière,  avant  le  28  fév.  1649,  date  du  baptême 
d'un  de  leurs  enfants.  (Id.) 

Forest  (René)  était  receveur  des  étapes  a  Poi- 
tiers en  1650.  11  décéda  en  1684.  (Arch.  Vien.  C.) 

Forest  (P.),  commissaire  des  guerres  en  Poitou, 
est  parrain  à  S'-Savin  de  Poitiers  le  22  sept.  1658. 
(Reg.) 

Forest  (Jean),  avocat  au  Présidial  de  Poitiers, 
décédé  à  Poitiers  le  31  déc.  1690,  doyen  des  avocats  de 
Poitiers  et  des  bourgeois  de  la  maison  commune  de  cette 
ville,  avait  épousé  Marie  Rouhault,  dont  au  moins  : 
1"  Jean, baptisé  à  S'-Paulde  Poitiers  le  10  déc  1673  et 
qui  eut  pour  parrain  Jean  Forest,  avocat  a  Poitiers  ; 
2°  Marie, baptisée  même  paroisse  le  20  janv.  1675.  (Id.) 

Forest  (François),  avocat  au  Présidial  de  Poitiers, 
était  sénéchal  de  Vouillé en  1684. (Arch.  Vien.  G.  L547.) 
Il  devait  5  sols  de  rente  à  St<!-Radegondo,  en  1691,  pour 
le  jeu  de  paume  de  la  Citerne,  derrière  le  Petit-Maure. 
(Id.  1553.) Il  dut  avoir  pour  fille  Anne,  qui  décéda  le 
27  avril  1691.  (Reg.  S'-Paul.) 

Forest  (Marie)  épousa  à  S'-Paul,  le  18  nov.  1700, 
Nicolas  de  Laniboire.  (Id.) 

Forest  (Louise),  veuve  de  N  ..  Carlouet  de  la 
Rebillardière,  fut  inhumée  p,,e  S'-Paul  de  Poitiers  le 
1"  fév.  1721,  âgée  de  80  ans.  (Id.) 

FOIIE8T  ou  FOI 1 101'  (de  la).— Ce  nom  de 
fief  liés  répandu  on  Poitou  a  donné  naissance  à  un 
grand  nombre  do  familles  qui  avaient  de  très  nombreux 
représentants  dès  le  \ir    siècle,  mais    surtout  à  la  fin 


480 


FORE8T  (de  la) 


du  xive  et  au  commencement  du  xv".  Comme  ces  per- 
sonnages, portant  «ouvent  le  même  prénom,  habitaient 
dans  un  cercle  assez  restreint  et  qu'il  n'existe  pas  de 
généalogies  proprement  dites  de  ces  diverses  famille1;, 
il  est  très  difficile  d'identifier  tous  ces  noms  que  l'on 
trouve  dans  les  anciennes  chartes.  C'est  pourquoi  nous 
allons  donner,  dans  l'ordre  chronologique,  une  longue 
liste  de  personnes  que  nous  n'avons  pu  classer  dans  les 
filiations  que  nous  mettons  à  la  suite. 

Forent  (Hélie  de  la)  était  présent  à  la  donation 
de  quelques  héritages  que  Humbert  Puellus  faisait 
vers  1103  à  l'abbaye  de  Fontevrault.  ^D.  F.  8,  p.  449.) 

Forest  (Pierre  de  la)  est  en  1253  homme  lige 
du  comte  de  Poitou,  et  tient  de  lui  l'hébergement  de 
l'Ayraudière  (près  Slc-N!éoruaye,  D.-S.)  qu'il  a  donné 
en  mariage  à  sa  fille.  (Arch.  Nat.  J.  reg.  24,  f.  11.) 
C'est  sans  doute  le  même  qui  est  nommé  en  latin  Pé- 
trin de  Nemore  avec  cette  mention:  est  homo  ligius 
comitis  Pictavensis  de  27  menstris  terrte,  scilicet 
S""  Neomadix  et  pertinentiis  et  super  guamlibet 
mjswam  percipitur  de  placido  50  sols  et  40  sols 
pro  equo  de  servitlo.  (Id.  id.  J.  reg.  24,  f.  43-5.) 

Forest  (Constantin  de  la)  est  mentionné  comme 
tenant  fief  dans  l'aveu  rendu  en  1253  par  Cillebert  à 
Béraud  de  Nuale  (Noaillé).  (Arch.  Nat.  J.  reg.  24, 
f.  18-8.) 

Forest  (Jean  de  la),  époux  de  Marguerite  Basio- 
cheese?  (de  Bazooes  ?),  en  eut  une  fille,  Jeanne, 
mariée  à  Pierre  Grossetête,  lequel  fit,  vers  1250,  un 
don  à  Maurice  de  Belleville,  Chev.,  sgr  de  la  Garnache 
et  Montaigu.  (Notes  An.  de  Brémond-d'Ars.) 

Forest  (Jean  de  la)  est  présent  à  la  vente  de  la 
B"io  deMontmorillon  faite  au  Boi  par  Guy  de  Montléon, 
le  22  déc.  1281,  pour  2200  livres  tournois  et  130  livres 
tournois  de  revenu  annuel.  (D.  F.  26,  p.  267.) 

Forest  (Hugues  de  la),  valet,  mari  d'ISABELi.E, 
passa,  après  de  longs  débats,  un  compromis  sous  le 
sccl  de  Lusignanle  13  déc.  1291.  (Id.) 

Forçat  (Guillaume  de  la)  promet  de  payer  à  la 
mi-août  suivante  au  commandeur  du  Temple  de  Mauléon 
les  arrérages  d'une  rente,  le  samedi  1338,  fête  de  S* 
Jacques  et  S1  Christophe.  (Arch.  Vien.  H.  3.) 

Forest  (Jean  de  la),  Chev.,  transige  le  lundi  après 
la  tête  de  S1  Barnabe  1346  avec  Pierre  Le  Maslin  le 
jeune,  et  Valère,  sa  femme.  (Cab.  de  d'Hozier,  145. 
dos.  3719.) 

Forest  (Macé  de  la),  valet,  fait  une  donation 
entre-vifs  de  tous  ses  biens  à  Maurice  Cathus,  valet,  en 
reconnaissance  de  ses  services,  le  lundi  avant  la  fêle  de 
S'  Denis  1347.  (Cab.  titres,  32292.) 

Forest  (Jean  de  la),  sr  de  la  Guillotière,  fait 
aveu  de  la  Touchère  ?  mouvante  de  Chizé.Je  jour  de  la 
Nativité  de  S' Jean-Baptiste  1357.  (Arch.  Nat.  P.   596.) 

Forest  (Jean  de  la)  signe  un  partage  entre  plu- 
sieurs membres  de  la  famille  Chenin  le  2  déc.  1358. 
(Arch.  Vien.  E»  560.) 

Forest  (Marguerite  de  la\  D°  du  Gâ,  au  diocèse 
de  Poitiers,  fait  donation,  le  jeudi  avant  la  fête  de  S1 
Pierre  d'août  1371,  à  frère  Bobert  de  S'-Riquier,  com- 
mandeur de  Beauvoir,  de  tous  ses  biens,  a  la  charge  de 
pourvoir  à  son  entretien  le  reste  de  ses  jours.  (Id. 
H.  3.) 

Forest  (Hugues  de  la)  transige  le  19  mars  1393 
avec  Maurice  Cathus,  sur  le  différend  que  ledit  Cathus 
avait  pour  le  partage  d'EosTACHE  de  la  Forest,  sa 
femme,  sœur  dudit  Hugues.  (Cab.  litres,  32,292.) 


l'OltFKT  (de  la) 


Forest  (Guillaume  de  la)  servait  dans  la  com- 
pagnie de  Guillaume  Larchevêque  qui  fut  passée  en 
revue  à  S'-Jean-d'Angélv  le  20  juin  1355.  (Id.  Montres, 
21559.) 

Forest  (Guillaume  de  la)  fait  partie  de  la  com- 
pagnie du  Ve  deThouars  passée  en  revue  en  juil.  1385. 
(Id.) 

Forest  (Guillaume  de  la),  Ec.,  veuf  de  Louise 
Rorthaïs  et  père  de  Jeanne,  passe  en  1395  un  traité 
avec  Louise  Bonnet,  veuve  de  Germond  Rorthays,  et 
autres  membres  de  cette  famille.  (Arch.  Clisson.) 

Forest  (Nicolas  de  la)  était  garde  du  scel  royal  à 
Montmorillon  en  1396.  (A.  H.  P.  7.) 

Forest  (Colin  de  la),  ayant  6  enfants,  habitant 
Dampierre,  près  la  Roche-sur-Yon  (Vend.),  obtint  des 
lettres  de  rémission  (août  1397)  pour  un  meurtre 
commis  dans  une  rixe  avec  son  fils  Jean,  alors  étudiant 
en  l'Université  d'Angers.  (Id.  id.  24.) 

Forest  (Colin  de  la),  habitant  p»e  du  Bernard 
(Vend.),  épousa  Catherine  Royrand.  qui, devenue  veuve, 
fut  enlevée  à  l'âge  de  40  ans  par  Jean  Buor  en  avril 
1398.  11  eut  entre  autres  enfants  Geyon.  qui  assistait 
a  l'enlèvement  de  sa  mère.  (Id.  id.) 

Forest  (Jean  de  la),  B°°  de  la  Forest-sur-Sèvre  ? 
est  au  nombre  des  gentilshommes  poitevins  faits  pri- 
sonniers par  les  Anglais  à  la  bataille  d'Azincourt  en 
1415.  (Bibl.  Nat.  Fonds  franc.  20291.) 

Forest  (Jean  de  la),  Chev.,  doit  recevoir  plusieurs 
deniers  de  rente  d'après  une  transaction  du  14  juin 
1424,  passée  a  Thouars,  entre  Jean  Buor.  Chev.,  et 
Marguerite  Cathus,  sa  belle-sœur,  alors  femme  de  Jean 
Voyer,  Chev.  (Id.  Cab.  titres,  32292.) 

Forest  Guillemette  de  la)  épousa  Méry  de  Gazay, 
valet,  qui  était  a  cause  d'elle  sgr  de  Gourdon,  pss>  de 
Souvigné,  le  25  oct.  1435.  (Alf.  Richard,  Boi»  de  Faye.) 

Forest  (Jacques  de  la)  est  procureur  juré  aux 
Grands  Jours  tenus  à  Poitiers  en  1454  et  à  ceux  de 
Thouars  l'année  suivante.  (Arch.  Nat.  X'»92t0.)  C'est 
lui.  sans  doute,  qui  reçoit,  en  1456,  une  procuration  du 
prieur  et  des  religieux  de  S'-Cyprien,  pour  gérer  les 
affaires  de  l'abbaye.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.) 

Forest  (Guyon  de  la)  fait  partie  de  la  compagnie 
d'Vvon  du  Fou  passée  en  revue  vers  1460-1470.  (Cab. 
de  d'Hozier,  343,  dos.  9743.) 

Forest  (la  Dame  de  la)  possédait  par  indivis 
La  Mothe-du-Breuil  a  Mangou  (Breuil-Mingot)  près  Poi- 
tiers, d'après  le  dénombrement  de  Gascougnolle,  le  5  juil. 
1482.  (Arch.de  Clisson.) 

Forest  (Olivier  de  la),  Chev.,  archer  de  la  garde 
du  roi  Louis  XI  et  prévôt  des  maréchaux  en  Poitou, 
épousa  vers  1500  Isabeau  de  Mons,  et  eut  cotre  autres 
enfants  Jeanne,  mariée  d'abord  a  Antoine  de  Marans, 
Ec,  sgr  de  Villiers  en  Touraine,  puis  le  15janv.l539, 
à  Mathurin  deVimeur,  Ec,  sgr  de  Rochambeau.  (Laine, 
G'"  de  Mons.)  Laine  lui  donne  les  armoiries  des  sgrs 
de  la  Fréttière. 

Forest  (André  de  la)  épousa  le  14  juil.  1514 
Louise  Gouhdead,  fille  de  René,  et  de  Françoise  Chas- 
teigner.  (G'e  Gourdeau.) 

Forest  (Guillaume  de  la),  évêqae  de  Sébaste, 
fonda  une  chapelle  dans  l'église  des  Aubiers  et  était 
décédé  le  27  nov.  1544.  Le  9  avril  1526,  il  était  suf- 
fragant  du  cardinal  de  Bourbon,  évêque  de  Lucon.  (Not. 
de  D.  Chamard.) 

Forest  (Michelle  de  la)  épousa  Jean  de  Mon- 
dière?  Ec,    sgr   de  la  Petite-Bosse,   p"'    de  Cirières 


Fom»T  (de  la] 


i  oici  ni   (de  le) 


4SI 


(I)  -S.),  nui  on  rendait  hommages  cause  d'elle  le  12 mai 
154)  et  le  30-  juin  1546,  L'un  et.  l'un  Ire  étaient  décodés 
if  10  juin  1572,  date  dupartage  de  leurs  biens.  Pièc. 
orig.  1994. 

Forest  [Jean  de  la)  fit  avau  au  château  de  Lu- 
signnn  le  25  mai  1552  pour  Courge,  p'86  do  Vançay, 
11.  S.  (Arrh.  Nat.  P..  436*.) 

Forest  (Pierre  de  la),  dit  de  la  Forge,  étant 
archer  du  M*1  de  Brissac,  est  exemple  du  ban  et  arrière- 
ban  du  Poitou  en  1557.  (Clairambault,  -196.) 

Forest  (N...  de  la),  ministre  protestant  a  Niort  en 
1569,  a  écrit  une  critique  du  tableau  de  l'oeuvre  de  Dieu 
qui  se  trouve  dans  la  collection  Dupuy,  103,  Bibl,  Nat. 
Haag.)  Deux  pasteurs  de  ce  uoui  desservirent  l'église 
deMauzé  (D.-S.)  au  xvn"  siècle.  (Lièvre,  Histoire  des 
protestants  du  Poitou,  p.  13.')  Deux  des  filles  de  l'un 
d'eux  sont  sorties  le  21  mai  1091  de  la  maison  de  la 
Providence  de  la  Rochelle  avec  permission  de  la  Cour 
pour  aller  on  Hollande  (Commission  des  Arts  1893  p,  53). 

Forest  (Françoise  de  la)*  veuve  de  Sébastien  de 
Fouille,  sgr  de  la  Roullière,  est  citée  dans  le  dénom- 
brement rendu  h  Jean  de  Laval  par  Charles  du  Vergier 
le  9  juin  1310,  comme  ayant  rendu  hommage  à  ce 
dernier  pour  le  Prérond  enS'-Aubin.  (Areh.  de  Clisson.) 

Forest  (Antoinette  de  la)  épousa  Pierre  Fougerat, 
avocat,  dont  une  fille  baptisée  à  S'-Porchaire  de  Poi- 
tiers le  19  fév.  1513.  (Beg.) 

Forest  (Gilbert  de  la), homme  d'armes,  est  porté 
comme  absent  lors  de  la  revue  faite  a  Bcauuiont-sur- 
Oise  le  13  avril  1381,  de  la  compagnie  de  M.  de  Vil- 
lequier.  (Montres,   21537.) 

Forest  (Renée  de  lai  épousa  en  1594  Emery 
Gourde,  Ec,  sgr  de  la  Villebervé.  (Arcb.  de  M.  de  Gri- 
mouard  de  S'-Laurent.) 

Forest  (Jacob  de  la),  Ee.,  sgr  du  Bugnon,  et  Ma- 
deleine P.ichikh,  sa  femme,  fille  unique  de  feu  Louis, 
F,<\,  sgr  de  la  Nouvclière  (Largeasse,  D.-S.),  passent 
un  acte  à  Parthenay  le  30  nov.  1G07.  (Arcb.  Nat.  P. 
773"B.) 

Forest  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Guygnerayc 
(S'-Hilaire-de-Talmond,  Vend.!,  rend  foi  et  hommage 

le  15  sept.  1628  à  François  de  Fenieu,    Ec.,  sgr  de   la 
Maisonneuve.  (Fenieu,  Carrés  de  d'Hozier.) 

Forest  (Anne  de  lai,  épouse  de  Jacques  de  Mas- 
sougnes,  passe  un  acte,  le  11  déc.  1634,  avec  plusieurs 
membres  de  la  famille  de  Lauzon.  (Arcb.  Vien.  E5,  GS.) 

Forest  Claude  de  la)  épousa  Second  Cbauf- 
fepied,  ministre,  le  2  juin  1037,  et  mourut  le  16  déc. 
1662.  (ld.  E2,  572.) 

Forest  (Marie,  aliàs  Renée  de  la)  éponsa  vers 
1610  Louis  Cabaret,  Ec,  sgr  de  la  Prioterie.  (Gén. 
Cabaret.) 

Forest  (Olivier  de  la)  est  cité  dans  le  dénom- 
brement de  Civray  rendu  au  Roi  par  Léonore  de  Vol- 
vire  le  9  déc.  1677,  comme  tenant  un  pré  qui  relève 
de  celte  dernière.    Arch.  Nat.  P.  435'.) 

Forest  de  Boisclairet  (N...  de  la)  était 
vicaire  de  Blanzay  (Vien.)  en  1744-1745.  (Reg.) 

Forest  (Antoine  de  la)  était  étudiant  en  la  Faculté 
de  droit  de  l'Université  de  Poitiers  le  18  déc.  17S7. 
(Joly  de  Fleury,  f.  1702.) 

Forest  (Madeleine-Marguerite  de  la)  épousa 
Louis-Philippe  Briquet,  dont  un  tils  né  le  4  sept.  1792. 
(Reg.  de  Chasseneuil,  Vien.) 

Diction.  IIisTon.  et  GekeAL.  des  Famim.es  on 


FOBtFST  (DE    i.a),   seigneurs    de  Reaurepairc, 
la  Frétière,  Preuilly . 

Blason  :  de  gueules  à  la  croix  pommetée(ou  tréflée) 
d'hermines,   (Rog.  Malte.) 

On  trouve  pour  les  sgr,  .le  Beaurepaire: 
«  ôcartelé  d'argent  à  l'aigle  de...  et  d'ar- 
gent freité  de  gueules,  sur  le  tout,  de 
gueules  il  la  croix  pomnictée  d'argent  ». 
(Cab.  litres,  n°670.) 

Un  armoriai  du  \w  siècle  dit  :  «  de 
gueulesà  la  croix  tréflée  d'or,  et  un  chef  de  sable, 
chargé  d'un  croissant  d'or  »,  Ce  pourrait  être  une 
brisure  de  branche  cadette;  mais  on  trouve  ailleurs 
une  famille  de  la  Forest,  portant  :  a  de  gueules  à  3 
trèfles  d'or  ,  chef  de  sable  chargé  d'un  croissant 
J'or  ».  Un  armoriai  (fonds  Dupuy,  S20,  Bibl.  Nat.) 
donne  a  la  Forest-Preuilly  :  «  d'azur  à  3  pinces 
(pommes  de  pin  ?)  sous  queue  d'argent,  pointe  en 
haut  ».  Dans  un  armoriai  de  la  Gâtine  (du  xvi'' 
siècle  on  donne  aux  sgrs  de  lîeaurepaire  n  d'azur  a  7 
coquilles  d'argent  posées  3,  3  et  1  ».  Les  sgrs  de  la 
Grnizàrdièro  portaient  6  coquilles  3,  2  et  1. 

Forest  (Jacques  de  la),  Ec  ,  sgr  de  la  Frétière, 
fil  aveu  le  18  juin  1466,  pour  une  borderie  à  Cirières, 
près  Bressuire,  au  sgr  du  Fresne.  (Arcb.  de  la  Dur- 
belière.) 

Forest  (Pierre  de  la),  Chcv.  de  l'ordre  de  S'-Jean 
de  Jérusalem,  commandeur  de  la  Villcdicu  en  1523, 
portait  :  «  de  gueules  a  la  croix  pommelée  d'her- 
mines. » 

Forest  (Elisabeth  de  la)  épousa  le  18  déc.  1616 
(Chai lier,  not.  a  Secondigny,  D.-S.l  Michel  Jarno. 
(Cette  note  extraite  des  areh.  du  Pout-Jarno  lui  donne 
les  armoiries  des  sgrs  de  la  Frétière.) 

§  Ier.  —  Branche  de  Deabjusepaieie. 

1.  —  Forest  (Simon  de  la),  habitant  le  Breuil- 
Chaussée  (D.-S.),  Cbev.,  sgr  de  Beaurepaire  (Terves, 
D.-S.)  du  chef  do  sa  femme,  lit  accord  en  1337  avec 
Jean  du  Vergier.  Il  donna  le  6  sept.  1368  audit  Jean  du 
Vergier,  valet,  des  bois  a  Beaurepaire  qui  avaient  ap- 
partenu aux  père  et  mère  de  sa  femme.  (Cab.  de 
d'Hozier,  t.  145,  dos.  3719.)  Mario  le  mardi  après  la 
S'-Martin  d'hiver  1355  à  Jeanne  Beau,  lille  de  Nicolas, 
sgr  de  Beaurepaire,  et  de  Anne  ou  Aliénor  Guéraudeau 
(orig.  .  il  en  eut  au  moins  Guillaume,  qui  suit.  Simon 
se  remaria  à  Macé  de  LA  Voïiiie,  comme  on  le  voit  par 
son  testament  en  date  du  21  fév.  1386,  fait  au  profit  de 
ladite  de  la  Voyric  et  portant  aussi  plusieurs  legs  en 
faveur  des  églises  du  Biciiil-Chausséc  et  de  Bressuire. 
(Areh.  de  Vaudoré  à  M.  An.  de  Bremond  d'Ars.) 

2.  — Forest  (Guillaume de  la),  Ec,  sgr  de  Beau- 
repaire, lit  accord  le  7  avril  1380  avec  Pierre  Bosrhct, 
qui  avait  acquis  des  droits  de  Jeanne  de  Pouillié,  épouse 
de  Jean  Sanglier.  (A.  H.  P.  24.)  Il  donna  en  1386  des 
bois  à  Beaurepaire  à  Jean  du  Vergier,  et  lit  accord 
avec  lui  le  29  nov.  1400.  Il  épousa  Colette  Riwaulu, 
veuve  de  Jean  Foucber,  Ec,  sgr  de  l'Esmenstruère,  et 
lille  de  Thibault,  Ec,  sgr  de  la  Bousselière,  dont  il  eut 
au  inoius  :  1°  Georges,  qui  suit  ;  2°  Catherine,  mariée 
ii  Renaud  Ancclon,  Ec,  sgr  île  l'Ilo-Bernard. 

3.  —  Forest  (Georges  de  la),  Ec,  sgr  de  Beau- 
repaire, épousa  vers  1400  Jeanne  FoDCHER,  li  le  de 
Guillaume,  Ec,  sgr  de  ïbenies,  et  de  .Marguerite  Ba- 
ritaud,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Juan,  qui  suit  ;  2"  Jac- 
oikttk,  mariée  à  Pierre  du  Vergier,  Ec,  sgr  de  Ri- 
dejeu,  qui  donna  quittance  a  son  beau-frère  en    1451  ; 


Poitou.  —  t.  m. 


31 


4S2 


FORK8T  (de  la) 


3°  peut-être  Gilles,  qui  fut  légataire  de  Jean  Foucher, 
sgr  de  l'Esmenstruère,  son  oncle,  en  1 423. 

4.  —  Forest  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  Beaure- 
paire, Puyragot  (Boismé,  D.-S.),  Pujjean  (Moncoutanl, 
D.-S.)  fit  aveu  de  Beaurepaire  en  1432  comme  héritier 
de  son  père,  et  aveu  de  Puyragot  à  la  sgrie  de  Noire- 
terre  en  1439.  (B.  Ledain.)  11  partagea  le  27  juil.  1452 
avec  Pierre  du  Vergier,  époux  de  Jacquette  de  la  Forest, 
sa  sœur,  les  biens  de  Georges  de  la  Forest,  leur  père. 
(Orig.)  Il  a  dit  avoir  pour  enfant  Nicolas,  qui  suit. 

5.  —  Forest  (Nicolas  delaï.Ec,  sgr  de  Beaurepaire, 
épousa  Colette  Barlot,  fille  de  Pierre,  et  de  Margue- 
rite Jousseaume,  et  passa  accord,  avant  le  25  juin  1462, 
avec  Pierre  Barlot,  Ec,  sgr  de  le  Tremblaje,  au  sujet 
de  la  succession  des  père  et  mère  de  sa  femme.  (Arch. 
de  Clisson.)  Il  a  dû  avoir  pour  fils  Nicolas,  qui  suit. 

6.  —  Fore§t  (Nicolas  de  la),  Ec,  sgr  de  Beau- 
repaire, servit  en  archer  au  ban  du  Poitou  de  1491  à  la 
place  de  son  père  trop  âgé.  (Bans  du  Poitou.)  Il  épousa, 
peut-être  en2«''  noces,  Aveline  Marveilleau,  et  hérita, 
a  cause  d'elle,  de  Mathuriu  Boigne.  (Arch.  Vien.  E2, 
742.  Dudoet.)  Il  eut  au  moins  René,  qui  suit. 

7.  —  Forest  (René  de  la),  Ec,  sgr  de  Beaurepaire, 
épousa  vers  1530  Pienée  Bodin,  De  des  Enffrins  ?  dont  il 
eut  au  moins:  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée 
d'abord  a  Christophe  du  Vergier,  Ec,  sgr  de  lîidejeu, 
puisa  Bonaventure  Chasteigncr,  Ec,  sgr  delà  Blouère  ; 
3°  Renée, mariée  d'abord,  le  6  oct.  1560,  a  Frauçois  Vi- 
gnerot,  Ec,  sgr  du  Pont-Courlay,  puis  vers  1570  a 
François  du  Vergier,  Ec,  sgr  de  la  Rocbcjacquelein 
(Arch.  de  Clisson)  ;  4°  Nicolas,  qui  partagea  avec  son 
frère  et  ses  sœurs  les  biens  de  leurs  père  et  mère  le 
26juin  1564.  (ld.) 

8.  —  Forest  (Jacques  de  la).  Ec,  sgr  de  Beau- 
repaire, rendit  hommage  à  Mortagnc  en  1567-1533  pour 
les  fiefs  des  Enffrins  et  de  l'Esmodière  en  N.-D.  du 
bourg  des  Herbiers,  et  était  décédé  avant  le  30  août  1600 
(id.  id.),  ayant  eu  :  1°  Bonaventure,  qui  suit;  2°  Louise, 
mariée  d'abord  à  Jean  de  Meulles,  Ec,  puis  à  Josias 
de  S'"-Maure,  Ec,  sgr  de  la  Guyraire.  Etant  veuve  de 
ce  dernier,  elle  était  héritière  sous  bénéfice  d'inventaire 
de  Bonaventure  en  16.. 

9.  —  Forest  (Bonaventure  de  la),  Ec,  sgr  de 
Beaurepaire,  vendit  le  12  juin  1601  la  borderie  de  la 
Guionnière  (Courlay,  D.-S.)  à  Louis  du  Vergier  de  la 
Rochejacquelein.  (Arch.  de  Clisson.)  11  fut  le  dernier 
de  sa  branche. 

§    II.  —   Branche   de  i>a   Frétikrb 

(snns  jonction). 

1, Forest  (Gauvain  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Fré- 

tière  (Chiehé,  D.-S.),  Boiscloux,  la  Cheville?  Bois- 
Garnier  (Cirières,  D.-S.),  fit  aveu  de  Brébure  le  21  juin 
4486  a  Jean  Lnrchevêque  et  servit  au  ban  du  Poitou  de 
1491  parmi  les  nobles  du  Brandois.  Il  fit  aussi  aveu  au 
sgr  du  Fresne  et  épousa  vers  1470  Thominc  Herpin, 
doul  il  eut  au  moins  : 

2.  —  Forest  (Robert  de  lai,  Ec,  sgr  de  la  Frc- 
tlère,  habitant  la  chàlellenie  deMauléon,  servit  en  archer 
au  hau  des  nobles  du  Poitou  en  1533.  Marié  vers  1500 
'a  Catherine  Buffeteau,  fille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de 
la  Coudraye,  et  de  Renée  de  Sanzay  ?  il  en  eut  au 
moins  Louis,  qui  suit. 

3.  —  Forest  (Louis  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Fré- 
tière,  épousa  vers  1530  Joachime  de  Châteaupers,  fille 
de  Jean,  Ec,  sgr  de  Jard,  et  de  Perretle  Guibert  de 


FOREST    de  la) 


Cliermeuil,  don!  il  eut  au  moins  :  1°  Claude,  qui  suit; 
2"  René,  Cliev.  de  Malte  en  1555  et  commandeur  de 
nie-Dieu  en  1573  (Bibl.  Arsenal,  Prieuré  d'Aquitaine); 
3*  sans  doute  Charles,  rapporté  au  §  III  ;  4°  Jékémie, 
auteur  de  la  branche  de  la  Groizardière,  §  IV. 

4.  —  Forest  (Claude  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Fré- 
tière,  fit  partie  du  ban  des  nobles  du  Poitou  en  1557  et 
assista  le  18  juin  1572,  comme  cousin  issu  de  germain, 
au  mariage  de  Marie  Chasteigner,  fille  du  sr  des  Villates. 


III. 


Branche   de  LA    <:n  \<.M  i  u  :m:. 


4.  —  Forest  (Charles  de  la),  Ec.  sgr  de  la  Chc- 
nillée  '  (la  Cliagnclicre  ?),  qui  devait  être  fils  de  Louis, 
sgr  de  la  Frétière,  et  de  Joachime  de  Châteaupers  (3e 
deg.,  §  II),  assista  comme  cousin  issu  de  germain,  le  18 
juin  1572,  au  mariage  de  Marie  Chasteigner,  fille  du  sr 
des  Villates.  Il  épousa  vers  1560  Jacquette  Cothouïs  ? 
ou  Arthouïs,  qui  testa  le  29  mai  1613  au  Poiron,  et 
dont  il  eut  :  1*  Jean,  Ec;.,  sgr  de  la  Chagnelièrc,  par- 
tagea avec  son  frère  en  1614  et  mourut  en  1615.  On  ne 
sait  pas  s'il  fut  marié  et  s'il  eut  postérité;  2°  Louis, 
qui  suit;  3°  Anne,  mariée  d'abord  le  26  juin  1598  (à 
Fontcnay-le-Comte)  avec  Jacques  Bion,  s'  du  Boys,  puis 
a  Jean  Chitton,  Ec,  sgr  des  Barres;  4°  LÉA,  mariée  à 
ReiiéBélinaud,Ec,sgr  deLormorière  ?5°  Anne  la  jeune, 
qui  épousa  René  Gautcreau,  Ec,  sgr  de  la  Débulerie. 

5.  —  Forest  (Louis  de  la),  Ec,  partagea  avec 
son  frère  en  1614,  et  avec  ses  neveux  en  1624,  et  eut 
un  procès  en  1625. 


Branche  de  LA  GROIZARDIERE. 


§IV. 

4.  —  Forest  (Jérémie  de  la),  Ec.,  sgr  de  Bois- 
cloux et  de  Mosny,  qui  est  peut-être  fils  puîné  de  Louis, 
sgr  de  la  Frétière,  et  de  Joachime  de  Châteaupers  (3° 
deg.,  §  II),  assista  au  contrat  de  mariage  de  son  fils  Sa- 
muel le  14  oct.  1520.  Isabeau  Pitard,  sa  femme,  est 
dite  décédée  en  1630.  11  en  avait  eu  :  1°  Samuel,  qui 
suit;  2'  Louis,  décédé  avant  le  17  juil.  1630  ;  3°  Louise, 
mariée  avant  le  17  juil.  1630  à  René  de  Goulaine,  Ec., 
sgr  de  la  Brosse,  qui  passe  un  accord  a  cette  date  avec 
sou  beau-frère  Samuel. 

5.  —  Forest  (Samuel  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Groizardière,  épousa  à  Lcstang  (Soullans,  Vend.),  le  14 
oct.  1620,  Catherine  Baudry,  D»  de  Lesting,  fille  de 
François,  Ec,  sgr  de  la Garcillière,  et  de  Marie  Amou- 
reux. 11  passa  un  accord  avec  son  beau-frère  le  17  juil. 
1630  au  sujet  des  successions  de  son  frère  et  de  sa 
mère,  etétait  décédé  lui-même  avant  le  6  avril  1652,  ayant 
eu  :  1"  René,  Ec,  sgr  de  la  Forest,  marié  le  24  janv. 
1652  (Robin  et  Girard,  not.  à  la  Boche-sur-Yon)  b  Renée 
Suzeneau,  veuve  de  André  Girard,  sr  de  Malvoisine,  et 
fille  de  feu  Mathurin,  s'  de  Lesterie,  et  de  Renée  Ar- 
naudeau,  qui  était  décédé  avant  le  4  sept.  1666;  2"  Ga- 
driel,  qui  suit  ;  3°  Françoise  ;  4°  Gadrielle,  qui  font 
accord  le  4  sept.  1666  avec  Renée  Suzeneau,  leur  bclle- 
sn'ur. 

6.  —  Forest  (Gabriel  delà),  Ec.,  sgr  de  Mosny, 
épousa  à  Roussay'dioc  delà  Rochelle, le  21  fcv.  1651, 
Renée  Gourdon.  Le  4  sept.  1666,  il  passait  accord  avec 
sa  belle-sœur  et  ne  fut  pas  maintenu  noble  par  Bareu- 
tin  en  1667,  faute  de  preuves  suffisantes;  mais  sa  veuve 
ayant  appelé  de  cette  sentence  en  s'appuyant  sur  des 
titres  remontant  à  1445,  fut  maintenue  par  un  autre 
jugement  du  même  intendant  le  15  mars  1669.  Elle 
était  décédée  avant  le  14  nov.  1681,  ayant  eu  :  1°  Ga- 
briel, qui  suit;  2"  François-Claude,  Ec,  sgr  de  la 
Thomaserie,   auteur  d'une  branche  §  V;  3°  Benée.  qui 


FORE8T  (de  In) 


partagea  avec  ses  frères  le  16  mars  169'i  les  biens  île  ses 
père  et  mère  et  de  su  sœurs  qui  suivent.  Elle  l'ut  main- 
tenue noble  par  Maupeou  lu  9  août  1697  (orig.)  et  en 
1116  par  des  Gallois  de  la  Tour  ;  4°  Catherine, 
5*  Françoise,  dont  les  successions  sont  partagées  entre 
leurs  frères  et  sœur  le  16  mars  1693. 

7.  —  Fnrest  (Gabriel  de  la),  Ee.,  sgr  de  la  Groi- 
tardière,  fut  baptisé  à  Sallertaine  le  17  juin  1652.  Il 
obtint  du  due  de  la  Vieuville,  gouverneur  du  Poitou, 
un  certificat  comme  gentilhomme  servant  dans  l'esca- 
dron de  l'élcclinn  des  Sables-d'Olonne  pour  la  défense 
des  côtes,  et  épousa  le  14  nov.  I6S1  (l.aunay  et  Goullin, 
not.  du  duché  de  liais)  Aune  d'Arnai  d  ou  Darnaud, 
l)c  de  la  Ferronnière,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la 
Briandière,  et  de  Charlotte  Guillaud.  Il  partagea  avec 
son  frère  cl  sa  sœur  le  16  mars  169;i  et  fut  maintenu 
noble  par  Maupeou  le  9  août  1617.  Il  eut  pour  enfants  : 
l"  Claude-François,  parrain  de  son  frère  a  Sallertaine 
le  28  sept.  1682  (reg.)  ;  2»  Gabriel-François,  qui  suit  ; 
3°  Chabi.es,  Ec  .  sgr  des  Burons,  né  à  Sallertaine  le 
3  janv.  16S4,  assista  au  marir.gc  de  sou  frère  Gabriel- 
François,  le  16  mars  1707,  et  servit  au  ban  des  nobles 
du  Poitou  en  1758, dans  l'escadron  de  la  Louerie.  Marié 
le  25  nov.  1711  à  Louise-Mario  Guerrt,  il  eu  eut  au 
moins  :  a.  Charles-Louis,  marié  à  Charlotte  Chevalier, 
qui  assista  le  16  juin  1750,  comme  cousine  germaine 
du  fuiur,  au  mariage  de  Noël-Alexis  de  la  Foresl  : 
b.  JIarie-Annk-Louise,  qui  vendit  en  17SS  les  Bon- 
chauds  en  Soullaus.  (Arch.  Vend.  B.  199. 

8.  —  Forest  (Gabriel-François  de  la),  Chev.,  sgr 
de  la  Gioizardière,  baptisé  à  Sallertaine  le  2S  sept.  16S2, 
obtint  le  31  juil.  1701  un  certificat  de  M.  de  Nar.clos, 
commandant  sur  les  côtes  du  Bas-Poitou,  comme  servant 
dans  l'escadron  des  gentilshommes  a  S'- Gilles.  11  épousa 
le  16  mai  1707  (Regnaud,  not.  à  Aspremont,  Vend.) 
Jeanne-Isabelle  Durand,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de 
Chalaudry,  et  de  Jeanne  Dieux,  et  fut,  ainsi  que  ses 
enfants  et  son  frère  Charles,  maintenu  dans  sa  noblesse 
le  30  sept.  1716  par  M.  des  Gallois  de  la  Tour.  11  était 
décédé  avant  le  16  juin  1750,  ayant  eu  :  1°  Isabelle- 
Charlotte,  baptisée  le  15  fév.  1708  (a  Aspremont, 
comme  les  suivants),  assista  au  mariage  de  son  frère 
Noël-Alexis:  2*  Louis-Henri,  né  le  7  janv.  1709; 
3*  Jeanne-Cabrieli.e,  née  le  29  déc.  1709.  assista 
également  au  mariage  île  Noël-Alexis;  4°  Joachih- 
Marc,  né  le  10  fév.  1711,  prêtre,  prieur  de  S'-Vincent 
de  Fort-dc-Lay  en  1750,  chapelain  a  Commequiers  (Arch. 
Vend.  E.  255):  5"  Harie-Renée,  née  le  12  juin  1712; 
6°  Noei.-Alexis,  qui  suit  ;  7°  Françoise-Charlotte, 
D'  delà  Papinière,  mariée  le  26  fév.  1763  (àS'-Vincent- 
Fort-dc-Lay)  à  Louis-Maurillc  Citoys,  Ec.,  sgr  de  linon. 

9.  —  Forest  (Noël-Alexis  de  la),  Chev  ,  sgr  de 
la  Groizardière,  la  Vézinière,  né  a  Aspremont  le  25  déc. 

.  1714,  fut  nommé  lieutenant  de  la  compagnie  de  la  Voyrie 
dans  le  bataillon  de  milice  du  s'  de  Bessay  le  1er  janv. 
1733,  puis  obtint  une  commission  de  capitaine  dans  le 
bataillon  de  milice  de  Fontcnay-Ic-Comtc  le  1"  mars 
1746,  enfin  servit  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1758, 
dans  l'escadron  de  Ruzelet.  Il  épousa  le  16  juin  1750 
(Mercier,  not.  au  Lue.  Vend.)  Louis-Bénigne  le  Geaï 
ou  le  Jav,  !>•  de  la  Vézinière,  fille  de  feu  Jacob.  Cher., 
sgr  de  la  Vézinière,  et  de  Judith-Aimée  de  Gotié.  Le 
2  mars  1765,  il  rendit  aveu  au  nom  de  sa  femme  à  la 
veuve  de  Louis  de  la  Boehe-S'-Andro,  pour  la  sgric  du 
fief  Gourdean  et  le  ténement  du  Pelit-Retail  pus  le 
village  de  la  Vivantière,  p"1'  de  Beaufou,  et  obtint  un 
ceitilicat  du  cure,  du  syndic  et  des  habitants  de  cette 
paroisse  le  7  nov.  1773.  certifiant  que  lui  et  ses  aïeux 
avaient  toujours  été  inscrits  aux  chapitres  des  exempts. 


l'ORKST  (do  la) 


483 


Il  eut  pour  entants  :   (°  Marie-Aimé-Alexis,   qui  suit; 

2'  Mi  mu-Aimé,  né  en  I75S.  fut  officier  et  émigra  en  1791. 
Il  épousa  à  Venansault  (Vend.),  le  15  janv.  1790,  Char- 
lolte-Foy   de  Morais. 

10.  —  Forest-Groizardlère  (Marc-Aitné- 

Alexis  de  lai,  Chev.,  sgr  de  la  Chàlellenie  de  Fougère, 
Lande-Blanche,  baptisé  à  Beaufou  le  14  mai  1751,  obtint 
son  certificat  pour  entier  dans  les  cbevau-légers  le  15 
juin  1775.  (Chérin,  t.  83.  Dos.  1676.)  Il  en  faisait  en- 
core partie  eu  17S9  et  comparut  à  la  réunion  de  la 
noblesse  du  Poitou. 

§  Y.  —  Branche  de  LA  FOUCIIEItlE. 

7.  —  Foi-est   (Frauçois-Claude  de  la),    Ec,  sgr 

de  la  Thomaserie,  fils  puîné  de  Gabriel,  et  de  Benéc 
Gourdon  (6*  deg.,  S  IV),  fut  maintenu  noble  le  9  aoôl 
1697  et  en  1716.  I)  épousa  le  22  janv.  1691  Marie- 
Hyacinthe  Cormier,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  François, 
né  le  1  rsept.  1698  <  Sallertaine, comme  les  suivants); 
2°  Charles-François,  né  le  3  avril  1701  ;  3°  Jacques- 
Gabriel,  né  le  7  mars  17115  ;  l»  JUrtial  qui  suit. 

8.  —  Forest  (Martial  de  la),  Ee.,  sgr  de  la  Fou- 
cherie,  né  le  1er  juil.  1708  à  Sallertaine,  épousa  Fran- 
çoise Fortin,  fille  do  N...  sgr  de  la  Vieillecour,  dont  il 
eut  Jean-C.harlrs,  émancipé  à  Commequiers  le  12  déc. 
1757.  (Arcb.  Vend.  B.  354.)  Il  vivait  en  1781  (id. 
801-806  .  mais  il  décéda  sans  doute  avant  17S9,car  il 
ne  figure  pas  dans  la  liste  des  nobles. 

§  VI .  —  Branche  du  BoisPothuyau 

{sans  jonction). 

1.  —  Forest  (Martin  de  la),  Ec.,  sgr  du  Bois  - 
Pothuyau,  *  dû  se  marier  d'abord  a  Jaequette  Moreac, 
puis  à  Nicole  Bastard,  remariée  ensuite  aN...De  Cheve- 
lues, fille  de  Guillaume,  Ec, sgr  delà  Cressonnière,  et  de 
Andrée  Cresson.  Du  lerlit  ileut  I*  Jean,  qui  suit;  du  2"  lit  : 
2°  Jeanne,  sans  doute  décédée  jeune;  3°  Guy,  clerc, 
dont  les  biens  furent  partagés  à  la  Cressonnière,  le  15 
fév.  1546,  entre  ses  deux  sœurs  qui  suivent  ;  4°  Anne 
ou  Jeanne,  mariée  vers  1520  il  Jean  Bodin,  Ec,  sgr  de 
la  Loge  ;  5°  Catherine,  mariée  à  Médard  Guerry,  Ec, 
sgr  de  la  Sauvagère  (Pièces  orig.  37S,  Bodiu)  ;  6°  Jean, 
prêtre,  mort  avant  1546. 

2.  —  Forest  (Jean  de  la),  Ec.  sgr  du  Bois-Po- 
thuyau  et  de  Preuilly,  fut  condamné  à  mort  par  con- 
tumace, aux  Grands  Jours  de  Poitiers,  le  31  mars  1531, 
pour  des  violences  commises  contre  Nicole  Bastard. 
veuve  de  Martin  de  la  Forest,  et  sa  tille  Jeanne  de 
Cheverues.  Il  était  encore  mineur  le  21  juin  1535.  Il  lit  un 
acquêt,  le  -  déc.  1556,  de  Perrette  de  I'reuilly,  veuve  de 
Miles  Bobert,  Ec,  sgr  de  la  Rochette.  Il  épousa  Louise 
Hubert,  sans  doute  fille  de  Miles,  et  en  eut  au  moius  : 
1"  Gilles,  qui  suit  ;  2*  Renée,  mariée  d'abord  à  Louis 
Maistre,  Ec,  sgr  de  la  Papinière,  puis  à  François  P.  ni  s 
say,  sgr  de  la  Frollière. 

3.  —  Forest  (Cilles  de  la1,  Ec,  sgr  de  Preuilly 
et  de  la  Boissièro,  marié  en  1579  à  Louise  ou  Plantvs 
du  Landrkau,  fille  de  Cilles,  Ec,  sgr  de  la  Guyonnière, 
et  de  Louise  Rouauld,  en  eut  :  1°  François,  qui  suit; 
!'  Jean,  Ec,  sgr  de  Preuilly,  parrain  en  1636  en  l'é- 
glise do  la  Boiisière  de  Montaigu  ;  eut  des  enfants  natu- 
rels de  Gilberte  de  l'Etang;  3°  Jacques,  rapporté  au  §  Vil. 

4.  —  Forest  (François  de  la),  Ec,  sgr  de  Preuilly 
et  do  la  Boissière,  épousa  le  il  août  1624  (Pinault  e( 
Guesdon,  not.  à  Luçon)Louiso  Durcot,  veuve  de  Olivier 
Robert,  Ec,  sgr  du  Moulin-Henriet,  et  fille  de  Gilles,  Ec, 


484 


FOItEST  «le  In) 


FORE8T  (tle  In) 


Sgr  de  la  Ruussière,  et  de  Marie  Dorin,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants.  (Arch.  de  Puitesson.)  Ii  fut  inhumé  en  la 
chapelle  de  l'église  de  Chavagnes  le  6  mars  1634,  étant 
veuf  du  31  mars  1627. 

§  VII.  —  Branche  de  la    Flippièrb. 

4.  —  Forest  (Jacques  de  la),  Ec.,  sgr  de  la 
Flippière,  fils  puîné  de  Gilles,  et  de  Louise  du  Plautys 
du  Landreau  (3e  deg.,  §  VI),  était  curateur  des  enfants 
de  feu  Renée  Beufvier,  épouse  de  René  Doyron,  sgr  des 
Bouchaux,  le  27  janv.  1615.  11  eut  au  moins  pour  enfant 
Lodis,  qui  suit.  (Arch.  du  château  de  Dobert,  Avoise, 
Sarthe.) 

5.  —  Forest  (Louis  de  la),  Chev..  sgr  do  la  Gui- 
gnardière  et  de  Tinqueray,  épuusa  Louise  Maisthe, 
veuve  de  Pierre  Barrault,  Ec,  sgr  de  la  Rivière,  et  en 
eut  au  moins  Samuel,  qui  suit.  (M.) 

6.  —  Forest  (Sarouel  de  la),  Ec.,  sgr  delà  Cro- 
chardière  (id.),  sur  lequel  les  renseignements  nous  font 
défaut. 

FORE§T-8UR-8ÈVRE  (de  la).—  Fc- 
mille  féodal8etchevaleresquequi  a  possédéde grands  fiefs 
en  Bas-Poitou  du  xie  au  xiva  siècle.  Elle  s'est  éteinte  à 
cette  époquo  dans  ses  branches  principales.  L'on  ignore 
si  quelques  rameaux  cadets  ont  subsisté.  Jusqu'au 
xvme  siècle  on  trouve  à  Commequiers  des  familles  de  co 
nom,  mais  elles  portaient  alors  le  blason  des  La  Forest 
de  Vaudoré.  Cependant  il  pourrait  se  faire  que  ce  blason 
eût  été  pris  par  elles  par  suite  d'erreur.  Nous  les 
plaçons  toutefois  dans  la  famille  des  seigneurs  de  Vau- 
doré. 

Blason  :  Il  semble  que    le  véritable   est   celui  du 
sceau  de    Guillaume    de  la   Forest  mis  à 
S  une  charte  de  l'abbaye  de  Cliambon  en 
1239.  «  De...  au  pal  de...  ». 

Cependant  on  trouve  dans  un  armoriai 
des  Sainte-Marthe  (Franc.  20157,  p.  186), 
des  La  Forest  portant  :  «  d'argent  à  la 
bande  de  gueules  engrèlée.  « 

Forest  (Renaud  de  la).  Chev.,  sgr  de  la  Forest- 
sur-Sèvre  assista  en  1047  a  la  fondatiou  du  prieuré  de 
Bellenoue  en  Bas-Poitou  par  Geoffroy,  Vle  de  Thouars, 
et  Aenor,  sa  femme.  (D.  F.,  18,  p.  33.) 

Forest  (Renaud  de  la),  Chev.,  sgr  de  la  Forcst- 
sur-Sèvre,  et  de  la  Forest-S'"-Vcrge,  près  Thouars, 
l'un  des  principaux  vassaux  du  Vtc  de  Thouars,  fut  le  9e 
des  co-témoins  présents  à  la  dédicace  faite  par  l'évêque 
de  Poitiers,  le  7  déc.  1099,  de  l'église  du  monastère  de 
S'-Nicolas  de  la  Chaize-le-Vicomte,  fondé  par  Ainierv  II. 
V'°  de  Thouars,  et  doté  par  Herbert,  son  fils.  11  lii  don 
pour  sa  part  de  dix  sols.  (D.  F.,  26,  p.  18.1.)  On  le 
trouve  encore  mentionné  dans  un  titre  de  1110  avec 
Guillaume  de  la  Forest,  Chev.,  que  Dom  Chamard 
appelle  son  frère.  (Invent,  du  château  de  St0-Verge.) 

Forest  (Sebrand  de  la),  Chev.,  sgr  de  la  Forest- 
sur-Sèvre  et  de  la  Forest  S'M'erge  (vers  1130-1180;, 
concéda  a  l'Absie  les  donations  faites,  par  Odon  de 
Doué,  de  divers  domaines  à  Pugny,  du  temps  de  Gri- 
nioard,  évèque  de  Poitiers  en  1142.  (A.  H.  P.  25.) 

Forest  (Aimcri  do  la),  Chev.,  sgr  de  la  Forest- 
Stc-Verge  en  1191,  était  décédé  en  nov.  1224  et  avait 
un  fils  Guillemet,  qui,  à  celte  date,  transigea  avec 
Garsire,  sgr  de  Rays,  au  sujet  de  l'hébergement  du 
Port-Durand.  Par  cette    transaction    Guillemet  renonce 


à  perpétuité,  pour  lui  et  ses  héritiers,  aux  prétentions 


qu'il  avait  /levées  sur  cet  hébergement.  (Cart.  des  sires 
de  Rays.  Rev.  des  Prov.  de  l'Ouest,  t.  III,  p.  454.) 

1.  —  Forest  (Renaud  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Forest-sur-Sèvre  et  de  la  Forest-Su'-Verge,  fit  don  à 
l'Absie,  sous  l'abbé  Rainicr  (vers  1170),  du  fief  de  la 
Pomaire.  11  eut  au  moins  :  1°  Guillaume,  qui  suit  ; 
2°  Sebrand,  sgr  de  la  Forest,  après  son  frère,  par 
droit  de  viage,  confirma,  vers  1 1  PO,  les  dons  faits  a 
l'Absie,  par  son  père  et  son  frère.  Il  fit  aussi  don  avec 
son  neveu  Guillaume  vers  1200.  (A.  H.  P.  25.) 

2.  —  Forest  (Guillaume  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Forest-sur-Sèvre,  est  nommé  dans  une  bulle  du  pape 
Alexandre  III,  en  1169,  qui  met  sous  la  protection  du 
S'-Siège  l'abbaye  de  S'-Jean  de  Thouars  et  confirme 
tous  les  biens  de  celte  abbaye.  (D.  F.  26,  p.  195.)  II 
fit  don  à  l'Absie  avec  son  père  vers  1170  et  mourut 
avant  son  frère,  qui  lui  succéda  dans  son  fief  solou  la 
coutume  de  ce  pays.  Il  épousa  Tiphaine...  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2"  Sebrand,  Chev., 
qui  fit  don  aux  Templiers  en  1228  et  à  l'Absie  en  1230. 

3.  —  Forest  (Guillaume  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Forest-sur-Sèvre,  fit  dun  avec  son  oncle  à  l'Absie,  vers 
1200, et  auxTempliersdeMauléon,enl228(A.H.P.I"), 
puis  de  nouveau  à  l'Absie  en  1230  avec  sa  mère,  et  son 
frère,  du  consentement  de  sa  femme  Catherine. ..  et 
de  ses  enfants  qui  ne  sont  pas  nommés  :  il  eut  au 
moins  Renaud,  qui  suit  : 

4.  —  Forest  (Renaud  de  la),  Chev.,  sgr  de  la 
Forest-sur-Sèvre,  fait  une  donation  avec  son  père  à 
Robin  Delort  en  1238.  (A.  H.  P.  1".)  En  1244  il  paye 
aucomtedePoitoule  droit  de  rachapt  du  fief  de  Purellis 
en  Aunis.  (A.  II.  P.  i.)  11  eut  peut-être  pour  fils  : 
1°  Maurice,  qui  suit  ;  2°  Philippe,  Chev.,  vivant 
en  1290. 

5. —  Forest  (Maurice  de  lai,  Cher.,  sgr  de  la 
Forest-sur-Sèvre,  fut  poursuivi  au  Parlement  de  Paris 
en  12S6  pour  un  duel  avec  Maurice  de  Chàteaumur. 
Il  doune  certaines  terres  situées  dans  la  paroisse  de 
Saint-Léger-de-Montbrun,  le  8  oct.  1276,  k  Pierre  de 
Rorthays,  valet,  pour  services  rendus  (Arch.  de  la 
Floccllière),  et  assiste  le  16 1  août  1292  à  un  partage 
(D.  F.).  Dans  l'ouvrage  intitulé  Recherches  sur  les 
Sgrs  tle,  Tiffaiigu,  on  dit  Maurice,  oncle  de  Josselin 
de  la  Forest,  Chev.,  sgr  de  Commequiers,  qui  forme  le 
1er  degré  des  la  Forest-Montpensier  et  de  Vaudoré. 
Maurice  épousa  Alice  Riboul,  dont  il  eut,  1°  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Catherine  ;  3°  Marguerite,  mentionnées  dans 
un  acte  de  1318. 

6.  —  Forest  (Jean  de  la),  Chev..  sgr  de  la  Forest- 
sur-Sèvre  et  de  la  Foresl-Sl|!-Vergc,  revendiquait 
60  livres  de  renie  qu'il  prétendait  lui  être  dues  par 
Guy  de  Surgères.  Jean  V"  de  Thouars  et  sgr  de  Tal- 
mond,  Mauléon,  etc.,  intervint  pour  accorder  les  deux 
chevaliers  ses  voisins  dans  une  transaction  qui  eut  lieu 
le  3  mai  1328,  dans  l'église  de  S'-Mars  ou  S'-Mamers, 
en  présence  de  plusieurs  seigneurs.  (Arch.  de  la  Flo- 
ccllière.) Jean  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui  suit; 
2°  Catherine,  qui  épousa  Jean  Rousseau,  Ec,  sgr  de 
la  Molle-Rousseau.  Elle  élait  veuve  et  Dame  de  la 
Forest- Slu-Verge  en  1352  ;  3°  Jeanne,  mariée  a  Pierre 
Grosse-Tête,  qui  fil  don  le  mercredi  après  la  saint 
André  1291  ?  à  Maurice  de  Belleville,  Chev.,  sgr  de  la 
Garnache,  de  tout  ce  qui  leur  appartenait  au  village  de 
la  Chesmère.  (Bibl.  Nat.  Marchegay,  franc.  5034  nouv. 
acq.)  L'acte  ci-dessus  dit  que  Jeanne  était  fille  de  Jean 
de  la  Fm est,  mais  la  date  ne  parait  pas  exacte. 

7. —  Forest  (Jean  de  la).  Ec,  sgr  de  la  Forest- 
Stc-Verge,   en   1347,   a  dû  mourir  sans  postérité  avant 


1  oit  KM  i-  («le  la) 


w* 


FOHK8T  («le  In) 


485 


13.12.  C'est  peut-être  loi  qui,  après  avoir  été  mêlé  avec 
Louis  deThouara  a  que  affaire  d'assassinat  sur  la  per- 
sonne de  Guyard  de  Noireterre  en  i'.Yii,  fut  ncndu  à 
Paris.  (Emulât.  Vend.,  1898,  p.  41.) 

FORE8T  MONTPEKSlEn    (ne   LA). 

—  Famille  noble  qui  a  possédé  de  grands  fiefs  en 
Câline  ei  Bas-Poitou  du  xr-  au  xviir  siècle.  Elle  a 
formé  plusieurs  branches,  niais  nous  n'avons  retrouve 
qu'une  partie  de  la  filiation.  Cependant,  grâce  aux  bien- 
veillantes communications  de  M.  Anatole  de  Bremond 
d'Ara,  qui  nous  a  confie  un  inventaire  des  archives  de 
Vaudoré,  nous  avons  pu  établir  d'une  façon  exacte  la 
descendance  de  celles  de  la  Forest-Hontpensier  et  de 
Vaudoré. 
Blason  :  d'azur  à  G  coquilles  (ou  crousillcs)  d'argent 
ou  dur,  posées  3,  2,  i.  Ce  blason  se 
trouve  mal  décrit  dans  l'armoriai  du  Poi- 
tou de  1700  :  «  d'azur  à  8  crousillcs 
d'argent  enorle.  »  On  trouve  aussi  dans 
le  reg.  de  Malte  et  dans  un  armoriai  de  la 
Câline  du  m"  siècle  «  d'azur  a  7  crou- 
sillcs d'argent  posées  3,  3,  et  1  ».  Dans  l'armoriai  de 
Touraine  on  dit  «  six  croisettes  »  par  confusion  avec 
l'ancien  mot  crousillcs,  ou  coquilles  de  S'-Jacques.  Un 
sceau  de  Josseiin  de  la  Forest,  Cbcv.  (1345),  porte  : 
«  gironné  de  12  pièces,  au  franc  canton  chargé  de 
3  merlettes,  surchargé  lui-même  d'un  liane  canton 
chargé  d'une  rose.  »  (Sceaux  de  Clairembault.)  Ce 
blason  doit  être  celui  des  Belleville-.Monlaigu,  dont  il 
avait  hérité. 

Forest  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  Noirchevaut  ?  en 
Poitou,  était  parent  de  Jean  de  la  Forest-Montpensier 
(5e  deg.,  g  II).  Ils  firent  effacer  leur  blason  qu'avait 
placé  en  son  nom  Pierre  Baochereau,  clerc,  dans  l'église 
de  Bressuire.  il).  F.  S  le  nomme  à  tort,  dans  une  note, 
frère  du  sgr  de  la  Forest-Montpensier,  ce  qui  n'ésl  pas 
dit  dans  le  texte  de  l'acte.)  11  épousa  MargueriteJouvoN, 
qui  était  veuve  le  H  janv.  1434,  et  eut  plusieurs  enfants, 
entre  autres  Jean,  dont  la  postérité  s'est  fixée  en  Bre- 
tagne. Chérin  t.  83  dos.  1677,  qui  donne  la  suite  de 
cette  branche,  dit  qu'elle  portait  pour  armoiries  :  »  d'ar- 
gent à  la  bande  d'azur,  chargée  de 3 étoiles  d'argent.  » 

Froest  (Jeanne  de  la)  épousa  le  24  juin  1512 
(Masseau  et  Rodert,  not.)  Jean  d'EUenne,  Ec.  (Glu, 
d'Ellenne.) 

§  Ier.   Branche    de  Commëquiers. 

1.  —  Forest  (Josseiin  de  la),  Chev.,  sgr  de 
Commequiers,  Soulandeau,  possédait  aes  fiels  qui  lui 
venaient  de  Maurice  de  Belleville.  11  épousa  Agnès  de 
Marmande,  qui  était  sa  veuve,  en  1317,  et  en  eut  au 
moins:  I*  Ouï,  qui  suit;  2°  Josselin  ou  Jolv.  rapporté 
au  §  Il  ;  3*  Alix  ;  4"  Lldoice  ou  la  Douce,  qui  vivaient 
en  1317. 

2.  —  Forest  (Guy  de  la),  Chev.,  sgr  de  Comme- 
quiers, Soulandeau,  fit  accord  avec  sa  mère  et  ses  sœurs 
en  1317.  11  épousa  vers  1320  Marguerite  de  Badçay, 
sans  doute  fille  de  Guy,  Chev.,  sgr  de  Cbéni 
veuve  de  Guy  de  Monlléon,  dont  il  eut  au  moins  :  Guy, 
qui  suit. 

3.  —  Forest  (Guy  delà),  Chev.,  sgr  de  Comme- 
quiers, eut  procès  avec  son  oncle  au  Parlement  •le 
Paris.  Ce  procès  fut  terminé  par  un  accord  du  23  juin  1349. 
(Arch.  Nat.  X",  11  f"  263.)  Guy  lit  hommage  au  prince 
de  Galles,  à  Poitiers,  on  1363,  et  eut  ses  biens  con- 
fisqués par  le  roi  de  France  en  13G9.  Il  mourut  vers  1385. 
Manu  vers  1350  a  Marguerite  lue  Machixoii.,  nous 
ignorons  s'il  eut  postérité, 


§  II.    —  Branche   de  LA  Foukst-Mont 

PBMSIEIk. 

2.  —  Forest  (Josselin  ou  Jolv  de  la),  Chev.,  sgr 
de  Soulandeau,  de  la  Forest,  fils  putné  de  Josselin,  et  de 
Agnès  de  Marniandc  (l,r  deg.,  S  1"'),  ratifie,  le  mercredi 
après  la  S'-Mathias  1318,  la  donation  de  sa  mère,  de 
Guy,  son  frère,  d'Alix  et  la  Douce,  ses  sieurs,  faite 
aux  moines  de  Harmoutier  demeurant  au  prieuré  de 
Commequiers.  (Cart.  de  Harmoutier,  vol.  II,  y.  254.) 
Il  tin  divers  procès,  en  1339-1347,  contre  Jean  Bouchot, 
doyen  de  Montaigu,  et  en  1343-49  contre  sa  belle-sœur 
et  sou  neveu.  Il  mourut  avant  1351,  ayant  éponsé  Jeanne 

oigne,  veuve  de  Jean  Uoreau,  Ec,  sgrde  la 
Roche  de  Cerizay,  et  tille  de  Geoffroy,  Chev.,  sgr  de 
Pugny,  et  de  Alix  de  la  Ville-aux-Fouriers,  dont  il  eut 
au  moins  :  lu  Sauvage,  Chev.,  sgr  de  la  Forest,  épousa 
Hyacinthe  Catige  ou  Casige,  laquelle  transigea  le 
mercredi  après  l'Epiphanie  13G3  avec  son  beau-frère 
i'  pour  misons  des  choses  non  homagées  dépendant  des 
successions  de  Joly  de  la  Forest,  chevalier,  et  de  Dame 
Jeanne  de  Coloigne,  sa  femme,  père  et  mère  desdits 
Sauvage  et  l'Hermite  de  la  Forest  ».  (Inventaire  des 
Arch.  de  Vaudoré.)  D'après  cet  inventaire  il  aurait  eu 
pour  fille  Isaheao,  qui  épousa  avant  le  1er  fév.  139S 
René  Jousseaume,  Chev.,  lequel,  le  30  août  1407, 
transige  «  comme  sgr  de  la  Forest-sur-Sèvre?  et  Com- 
mequiers, à  cause  de  Dame  Isabeau  de  la  Forest,  sa 
femme,  avec  Messire  Louis  de  la  Forest,  Chev.,  sgr  du 
Boschet  (Bouchet)  çt  Guillaume  de  la  Forest,  Chev.,  sgr 
de  la  Guyonnière,  tant  pour  raison  des  droits  qui 
peuvent  leur  appartenir  sur  ledit  lieu  de  la  Forest  que 
sur  les  lieux  du  Bouchet,  de  la  Guyounière  et  autres.  » 
(Colard  et  Polet  not.)  (ld.,  id.) 

2"  Jean,  dit  l' Ermite,  qui  suit.  3°  Catherine,  qui 
veuve  do  Jean  Vousser  (Voussard  ?)  transige  le  di- 
manche fête  de  l'Incarnation  de  Notre-Seigneur  1352, 
avec  Jeanne  Odard,  au  sujet  du  douaire  de  cette  der- 
nière. (Arcli.  de  Vaudoré.) 

3.  — Forest 'Jean  de  la',,  Chev.,  dit  «  l'Ermite  », 
sgr  de  Vaudoré,  du  Bouchet,  de  Puymary  (Montcoutant, 
D.-S.),  fit  accord  en  1362  et  1305  comme  héritier  uni- 
versel de  feu  Jean  Sauvestre,  Ec,  sgr  de  Puymary,  au 
sujet  des  fiefs  de  la  Grollerie,  des  Touches,  etc. 
(D.  F.  87,  147.)  Il  transigea,  comme  nous  l'avons  vu, 
avec  sa  belle-sœur,  et  testa  eu  1379  en  faveur  de  ses 
trois  enfants  qu'il  avait  eus  de  Jeanne  Odart.  Celle-ci, 
devenue  veuve,  lit  accord  le  2  janv.  13S0  au  sujet  de 
rentes  dues  à  Jean  Payen,  sgr  de  la  Boatière,  à  cause 
de  la  chapelle  delà  Guyounière.  (Bibl.  Niort.,  carton  162, 
titres  de  Vaudoré.  Il  eut  pour  enfants:  1°  Lons,  Ec, 
sgr  du  Bouchet,  Vaudoré,  Puymary,  transigea  a\eo  son 
frère  Guillaume,  le  6  juin  1390,  au  sujet  de  certaines 
rentes  assignées  sur  la  métairie  de,  la  Jouiuiére  et 
appartenant  à  son  frère,  fit  également  une  transaction 
le  30  août  1409  avec  René  Jousseaume  et  encore  le 
13  fév.  1119  avec  Jean  Rousseau  son  beau-frère.  (Arch. 

I  Va  ;  I  h  .  Marié  à  Aune  Boisseau,  il  eut  pour  Bile 
unique  Catherine,  D°  de  Vaudoré,  mariée  vers  1420  h 
son  cousin  germain  Jean  de  la  Forest,  1a-.,  sgr  de  la 
Forest-Montpensier  ;  2°  Marguerite,  mariée  a  Jean 
Rousseau,  Ec,  sgr  de  la  Moihc-Kousscau  ;  3°  Guil- 
laume, qui  suit. 

4.  —  Forest  (Guillaume  de  la),  Chev.,  sgr  de  ia 
Guyounière  (Boismé  '!  D.-S.),  transigea  avec  son  frère 
Louis  en  1390,  et  avec  Iteué  Jousseaume  eu  1407, 
comme  nous  l'avons  mi,  11  a  dû  avoir  pour  fils  Jean, 
qui  suit, 


486 


FOREST  (de  la 


*A» 


FORE8T  'de  la) 


5.  —  Forest  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  la  Forest- 
Montpensier,  Vaudoré,  Puymary,  la  Guyonniére,  rendit 
aveu  le  25  sept.  1404  à  Guillaume  flory,  Chev.,  sgr 
de  Bouillé-S'-Paul,  pour  ses  droits  de  pâturage  sur 
diverses  terres  eu  la  paroisse  de  Bouillé-S'-Paul  (Arch. 
de  Bouillé-S'-Paul),  et  nomma  un  chapelain  a  Boismé 
le  9  juin  1424  à  cause  de  sa  femme.  11  épousa  vers 
1420  sa  cousine  germaine,  Catherine  de  la  Forest,  fille 
de  Louis,  Ec,  sgr  de  Vaudoré,  et  de  Anne  Rousseau 
(3e  deg.,  §  II)  et  en  eut  :  1*  Guv  ou  Guvard,  qui  suit  ; 
2°  Mathurine,  mariée  le  2S  mai  1457  a  Jean  Thévenin, 
Ec.,  sgr  de  la  Roche;  3°  Catherine,  mariée  le  18  déc. 
1441  à  André  de  Beaumont,  Ec,  sgr  des  Dorides  ; 
4°  Marguerite,  qui  épousa,  le  12  avril  1453,  Huguet 
Rousseau,  Ec,  sgr  de  la  Grange-Mestivier  (Arch.  do 
Vaudoré);  5"  peut-être  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Guyonniére, 
fit  une  vente  le  28  janv.  1440  à  Pierre  du  Vergier  et 
passait  un  accord  avec  le  curé  de  Coulonges-Thouarsai», 
vers  1463-1480,  au  sujet  de  la  dîme  du  Champ  de  la 
Garenne,  pour  la  fondation  d'un  anniversaire  pour  lui 
et  ses  parents  et  sa  femme  Jeanne  de  Champdefin. 
Dans  cet  acte  il  est  appelé  de  la  Forest-sur-Sèvre. 
(Arch.  Vend.  E.  167.) 

6.  —  Forest  (Guy  ou  Guyard  de  la),  Chev.,  sgr 
de  Vaudoré,  la  Forest-Montpensier,  Puymary,  transigea 
le  20  mars  1445  avec  Iseull  de  la  Jaille,  veuve  de  Jean 
Rousseau,  sgr  de  la  Molhe-Rousscau,  comme  héritier 
de  Marguerite  de  la  Foresi,  première  femme  dudit 
Rousseau  (Arch.  de  Vaudoré).  Il  présentait  un  chape- 
lain à  Boismé  le  23  juil.  1474,  et  rendit  aveu,  le  20 
oct.  1482,  a  Guillaume Grassin,  sgr  de  Bouillé-St-Paul, 
à  cause  de  sa  femme,  Marie  Fleury.  pour  des  droits  de 
pâturage  qu'il  avait  sur  diverses  terres  en  ladite  pa- 
roisse. (Arch.  de  Bouillé-St-Paul.)  Il  recevait  un  aveu 
de  Louise  de  l'Esperonnière,  veuve  de  Georges  du  Ver- 
gier, le  9  sept.  1490,  et  servit  comme  homme  d'armes 
au  ban  du  Poitou  de  1493,  dans  la  compagnie  du  sgr  de 
Bressuire.  Marié  à  Marie  de  Gondeneau? ou  Gondeno, 
fille  de  Nicolas,  Ec,  et.  de  Jeanne  Rousseau,  il  en  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit;  2°  Françoise,  mariée  en  1482  a  Jean 
de  la  Longueraire  (Banchereau)  ;  3°  Louise,  épouse  du 
sgr  des  Houllières,  qui  délaisse  tous  ses  biens  à  son 
frère  aîné  le  1er  juin  1509  ;  4°  Jeanne,  mariée  le 
5  juil.  1496àLouis  Michot,  Ec,  sgr  de  la  Bonnetière  ; 
5°  Catherine,  dont  le  mariage  avec  Mathieu  de  Mali- 
gné, Ec,  sgr  des  Cogneux  ?  fut  ratifié  le  5  nov.  1505. 
(Arch.  de  Vaudoré.) 

7.  —  Foi-est  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  Vaudoré, 
la  Forest-Montpensier,  testa  le  25  avril  1527.  11  avait 
épousé  le  27  fév.  1504  Iseult  de  Limiers,  veuve  de 
Guillaume  d'Appelvoisin,  Ec,  sgr  de  l'ugny,  et  fille  de 
Michel,  Chev.,  sgr  d'Amaillou,  Airvault,  et  de  Marie 
Rousseau,  dont  il  eut  :  1"  Guv,  qui  suit;  2°  Marie, 
qui  épousa  le  11  jauv.  1528  Pierre  Gillier,  Ec,  sgr  des 
Salles;  3°  Madeleine,  qui  reçut  par  le  testament  de 
son  père  l'hôtel  de  la  Boubalière  en  la  p«"  de  Mont- 
coutant  (orig.)  ;  4°  peut-être  Louis,  nommé  chapelain 
de  Boismé,  le  5  fév.  1519,  mais  qui  devait  être  décédé 
avant  le  25  avril  1527,  car  il  n'csl  pas  nommé  dans  le 
testament  de  son  père. 

8.  —  Forest  (Guy  de  la),  Ec,  sgr  de  Vaudoré, 
la  Forest-Montpensier,  la  Guyonniére,  la  Roche  de 
Cerizay,  etc.,  fit  un  échange  avec  Jean  Marveilleau,  Ec, 
sgr  de  Laudoynière,  le  8  fév.  1563.  (Pièc.  orig.  1878, 
dos.  43219.)  Il  épousa  le  22  sept.  1533  Marguerite  DE 
Montderon,  tille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  Fontaine- 
Chalundray,  et  de  Louise  de  Beaumont-Bi'essuire,  et 
était  décédé  avant  le  20  juin  1565,  laissant  :  1°  René, 
Ec,  décédé  avaut  le  12  sept.  1609  ;  2°  Louise    mariée 


le  26  janv.  1559  à  François  de  Bremond,  Chev.,  sgr  de 
Balanzac  ;  3°  Charles,  qui  suit  ;  4°  Anne,  mariée  à 
Charles  de  Parthenay,  Ec,  sgr  du  (lueroy,  décédée 
sans  postérité  ;  5°  Marie,  qui  épousa,  le  1er  mai  1571 
(Mallet  et  Brun,  not.  à  Bressuire),  Jean  de  Meulles,  Ec, 
sgr  du  Fresne-Chabot.  Elle  transigea  le  13  janv.  1585 
avec  son  frère  Charles  au  sujet  de  la  succession  de 
Marguerite  de  Montberon,  leur  mère,  et  d'Iseultde  Li- 
niers,  leur  aïeule,  et  était  remariée  en  1593  avec 
Pierre  de  Rorthays,  Ec,  sgr  de  la  Perrinièrc  et  de  Mu- 
flet.  Pierre  de  Meulles,  son  fils  aîné  du  premier  lit, 
transigea  eu  1608  avec  Louise  de  la  Forest-Beaure- 
paire,  femme  de  Josias  de  Stc-Maure  (Arch.  de  Vau- 
doré) ;  6°  Jean,  décédé  avant  le  12  sept.  1609,  comme 
il  appert  d'une  transaction  passée  à  Poitiers  a  cette 
date  entre  Louise,  Anne  et  Marie,  ses  sœurs  (Arch.  de 
Clisson)  ;  7°  Gédéon,  Ec,  sgr  de  Vaudoré,  qui  pré- 
senta en  1555  à  la  chapelle  de  Boismé  (Niort,  carton 
162)  et  qui  dut  mourir  sans  postérité  vers  1573. 

9.  —  Forest  (Charles  de  la),  Chev.,  sgr  de  Vau- 
doré, de  la  Forest-Montpensier,  Puypapin,  etc.,  ap- 
pelé «  le  cadet  de  Vaudoré  »,  fut  nommé  chapelain  de 
Boismé  en  1555.  Mais  il  se  démit  en  1573  et  se  fit  pro- 
testant. Il  fut  un  des  principaux  capitaines  huguenots 
du  Bas-Poitou  et  pilla  les  églises  de  Bressuire.  Comme 
il  servait  dans  l'armée  du  roi  de  Navarre,  il  eut  le 
courage,  à  la  bataille  de  Coutras,de  luireproeher  de  ne 
se  fier  qu'aux  Gascons,  ses  compatriotes,  et  les  voyant 
céder  au  choc  des  soldats  de  Joyeuse,  il  s'écria  :  «  Ce 
ne  sont  la  ni  Xaintongeois,  ni  Poitevins.  3>  Ce  reproche, 
dit  de  Thou,  «  lit  que  ceux  qui  commençaient  à  lâcher 
pied  eurent  honte  de  leur  moment  de  faiblesse  et  re- 
vinrent a  la  charge  avec  une  telle  impétuosité  que  le 
sort  de  la  bataille  en  fut  aussitôt  reviré.  »  Peut-être 
est-ce  lui  qui  fut  blessé  aux  deux  bras  au  siège  de  la 
Garnache  en  1589?  Charles  fut  nommé  gouverneur  de 
Parthenay  en  1591  par  les  protestants  et  en  1596-1597 
et  fut  député  a  divers  synodes.  (V.  Lièvre,  Hist.  des 
protestants.)  Il  se  maria  2  fois,  1°  le  13  oct.  1572 
à  Jeanne  de  la  Rrunetière,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Puypapin,  et  de  Renée  Ballot  ;  2»  le  26  mars  1605 
à  Anne  Poussard,  fille  de  Charles,  Chev.,  sgr  de 
Fors,  et  de  Eslher  de  Pons,  qui,  devenue  veuve,  se 
remaria  le  28  mars  1610  ù.  Josué  de  S'-Gelais,  Chev., 
sgr  de  Cherveux.  Charles  de  la  Forest  mourut  sans 
postérité  de  ces  deux  mariages. 

FOREST  (de  la)  en  Bas-Poitou.— Famille  noble 
qui  pourrait  être  originaire  delà  Forèt-Chenier  (S'-Gilles- 
sur-Vie). 

Forest  (Alain  de  la)  possédait  divers  fiefs  dans 
la  chàtellenie  de  Clisson,  qui  furent  donnés  en  1342 
avec  ceux  de  Thibaud  Chasteigner,  Chev.,  par  le  sgr  de 
Clisson  à  Macé  Garnier,  valet.  (A.  H.  P.  17.) 

Forest  (Macé  do  la)  eut  au  moins  :  1°  Hugues, 
qui  suit  ;  2°  Pierre,  qui  fit  aveu  en  1344  des  fiefs  de 
l'Ajaon  et  de  la  Murendairo  et  do  divers  droits  dans 
les  rliàtelleuies  de  Belleville  et  de  la  Garnache  qu'il 
possédait  a  cause  de  sa  femme.  (A.  II.  P.  17.) 

Forest  (Hugues  de  la)  fit  aveu  en  1344  pour  la 
sgrie  de  S'-Gervais  et  d'autres  fiefs,  à  la  Garnache, 
Beauvoir-sur-Mer,  etc. 

FORGBT  (delà).— Famille  qui  habitait  le  Bas- 
Poitou  au  xivc  siècle  et  qui  s'est  éteinte  vers  le  milieu 
du  siècle  suivant. 

1.  _  Forest  (Perrotde  la),  Ec,  habitant  a  S<- 
Julieu-des-Landes  (Vend.),  décédé  avant  le  5  fév.  1351. 


I  oui •.«*  l    (de  In) 


i  <>iti  >i   (de  lu) 


487 


épousa  Marguerite  Gauvain,  dont  il  eut  au  moins  : 
I"  Jean,  Ec,  témoin  d'un  accord  passé  en  1 355  et  dé- 
oédé  Sun-;  postérité  avant  1374  ;  2u  Renadd,  qui  suit  ; 
:>•'  Catherine,  mariée  le  3  fé».  1350  (  1 35 1  )  sous  le 
si-oi  de  Talmond  à  Jean  Chabot,  Ec,  sgr  du  Bois- 
Chabot,  et  dotée  pur  sa  mire  de  12  livres  de  rente  dans 
le  Brandois.  Elle  eut  une  lille,  Bortrande  Chabot, 
mariée  »  Pierre  de  Niouil,  sgr  de  la  Saminière,  et  décédée 
vers  liii,  après  une  donation  ù  l'abhaye  d'Orbeslicr. 
(A.  11.  s.  6.) 

2.  —  Forost  (Renaud  de  la),  Ec.,  lit  accord  le 
31  dée.  1371,  au  sujet  de  la  dot  de  sa  sœur,  et  décéda 
avaut  13S4,  ayant  eu  :  Pierre,  qui  suit  : 

3.  —  Foreat  (Pierre  de  la),  Ec,  hérita  do  Ber- 
tronde  Chabot,  veuve  de  Pierre  de  Nteuil,  Ec,  sgr  de 
la  Saminière,  et  était  décédé  avant  1444,  ayant  eu 
Marguerite,  mariée  à  N.  de  la  Mucc 

FORE8T  (dh    la)  ou  1111,11  OISISI 

(V.  ce  nom  et  Laeoiikst). —  Famille  du  Montuiorillon- 
nais  dont  nous  avons  relevé  les  actes  jusqu'au  milieu  du 
xvnc  siècle. 

Blason  :  lucouuu.  Dans  l'armoriai  de  1700,  Pierre  de 
la  Foreat,  procureur  à,  Montmorillon,  a  reçu  d'oflice 
n  échiquoté  d'or  et  de  sable  »  (Fantaisie). 

Forest  (Louis  de  la),  avocat  au  siège  royal  de 
Montmorillon,  juge  de  la  B""1  de  la  Trémouilie,  épousa 
FrauçoiseGAUiTKii, dont  au  moins  :  1°  Marguerite,  allas 
Louise  baptisée  à  Lathus  (Vienne)  le  21  juil.  1624  ;  c'est 
elle,  croyons-nous,  qui  épousa  vers  1G43  François  Gou- 
don,  sr  du  Chambon,  décédée  au  village  du  Chambon 
le  15  déc.  16C6  :  2°  Fleurant,  baptisé  à  S'-Martial  de 
Moutmorillou  le  9  fév.  1630  ;  3°  Louis,  baptisé  aumême 
lieu  le  8  avril  1631,  lieutenant  en  l'élection  du  Blanc 
en  1654,  décédé  k  S'-Savin  le  30  août  1679(Keg.).  Il  se 
remaria  h  Françoise  Ferranu  et  en  eut  :  4°  Laurent, 
qui  suit  : 

Forest  (Laurent delà), s1"  de  la  Massotière  (Belhi- 
nes,Vien.),  conseiller  (aurait  été  sous-lieutenant  en  l'élec- 
tion du  Blanc),  épousa, le  19  août  1663,1'erette  ouPerrine 
Clarat,  lille  de  François,  dont:  1»  Jacques,  baptisé  a 
S'-Savin  le  25  avril  1664;  2°  Henriette,  baptisée 
au  même  lieu  le  6  juil.  1667  (id.). 

Foreat  (Pierre  de  la),  procureur  es  cour  royale 
de  Montmorillon,  marié  à  Marguerite  duMonteil,  en  eut  - 
1"  Jean,  baptisé  le  10  nov.  1630  ;  2°  Toinette,  bap- 
tisée le  31  mars  1634  et  qui  eut  pour  parrain  et  mar- 
raine Jean  et  Toinette  de  la  Forest,  mariée  à  St- 
Martial  de  Montmorillon,  le  3  mai  1654,  à  N.  Rodréis, 
de  Briguoil  (Charente);  3°  autre  Jean,  baptisé  le  1  déc. 
1635  ;  4°  Elisadeth,  marraine  le  4  janv.  1639,  ma- 
riée le  27  fév.  1650  a  Jeau,  alias  Guy  Rozet,  sr  de  la 
Gucsseric;  5"  René, baptisé  le  10  mars  1639;  6°  Pierre, 
sr  de  l.uchet,  parrain  le  17  avril  1640,  procureur  es 
cour  royale  de  Montuiorillon,  marié  à  Béthincs  le  24 
nov.  1670,  à  Jeanne  Prestrkau,  dont  au  moins  trois 
enfants;  7°  Françoise,  baptisée  le  23  avril  1644,  ma- 
riée le  31  juil.  1662  à  N.  Grugeau,  sr  des  Garances.  (Id.) 
8°  Marie,  mariée  à  St-Martial  de  Montuiorillon  le  2  juil. 
1657  k  N.  Sylvain,  sr  du  Bouehaud  ;  9°  Louise,  mariée 
le  16  août  1666  en  l'église  des  Récollets  de  Montmoril- 
lon a  François  ïrouilloo  (J»1  de  Maillassou)  ;  10°  Paul, 
baptisé  le  22  sept.  1648  ;  et  11°  René,  baptisé  le  10 
janv.  1652. 

Forest  (François  de  la)  épousa  Marguerite  Amau- 
i,i.i  ir  .'  dont  au  moins  Anne,  baptisée  à  Sillars  (Vienne) 
le  29  janv.  1633.  (Id.) 

Forest  (Aune  de   la),  épouse  vers   1633  de  Jean 


Goudon,  s'  île  la  Roulinière,  procureur  en  l'élection  do 
Montmorillon,  en  eut  plusieurs  enfants,  dont  :  Susannh, 
qui  eut  pour  marraine  SUSANNE  do  la  Forest  le  20  fév. 
1636.  (Id.)  Elle  décéda  en  oct.  1683. 

Forest  (Charles  de  la),  écolier,  est  parrain  à 
Montuiorillon,  le  11  juil.  1634.  (Id.) 

Forest  (F.),  procureur  à  Montmorillon.  Sa  veuve, 
Mario  Augier,  est  marraine  au  même  lieu  lo  18  oct, 
1635.  (Id.) 

Forest  (André  de  la),  Ec.,  sgr  de  Lage,  conseil- 
ler du  roi,  lieutenant  particulier  en  la  sénéchaussée  de 
Montmorillon,  rendit  hommage  du  fief  de  la  Lande 
(Moussnc,  Vienne),  mouvant  de  Mouimorillon,  le  25  mai 
1671,  et  décéda  le  8  juil.  1673.  Marié  k  Jacquette  Ri- 
ciiarii,  il  en  eut:  1°  Marie,  baptisée  le  28  sept.  1636, 
mariée  le  30  janv.  1662  (S'-Martial  de  Montmorillon)  à 
Pierre  Goudon,  sr  de  Grezeau  ;  2°  Charles,  baptisé  le  27 
mai  1638,  et  qui  eut  pour  marraine  Sébastienne  Petit- 
pied,  veuve  de  Mathurin  de  la  Forest;  3°  Jacquette, 
baptisée  le  10  mars  1640  ;  4°  François,  baptisé  le  29 
oct.  1642  ;  5°  Paul,  baptisé  le  24  avril  1644  ;  6°  Mar- 
guerite, le  16  juil.  1645  ;  7°  Jeanne,  le  3  sept.  1646 
(Reg.  de  Montmorillon);  8°  Marguerite,  mariée  à  S'- 
Martial  de  Montmorillon,  le  1S  sept.  1674,  k  Léonard 
Chaud,  S'  de  Boisdumont  ;  9°  Jeanne,  baptisée  le 
1er  juin  1651  ;  10°  Catherine,  baptisée  le  25  mai  1652. 

Forest  (Renéo  de  la),  lille  de  Mathurin,  et  de 
Sébastienne  Petitpied,  épousa  le  24  avril  1641  Pierre 
Laurens,  sgr  de  Lascour,  et  était  décédée  avant  le  19 
novembre  1656,  date  du  second  mariage  de  son  mari. 
(Gén.  Laurens.) 

Foreat  (Jean  de  la),  sr  de  l'Epine,  procureur  de 
la  cour  de  Montmorillon,  décédé  le  1"  juil.  1685,  épousa 
Gabrielle  Amard,  dont  il  eut:  1°  Marie,  baptisée  le 
28  déc.  1643  ;  2°  Jean,  baptisé  le  27  mai  1646  (id.)  ; 
3°  Charles,  baptisé  le  3  juil.  1649  ;  4°  Silvaine, 
baptisée  le  23  fév.  1653"  (Rcg.) 

Forest  (Pierre  de  la),  le  jeuue,  procureur  a 
Montmorillon,  décédé  à  40  ans,  le  16  janv.  1667,  eut 
de  Louise  Silvain,  sa  femme:  1°  Marguerite,  baptisée 
le  7  oct.  1646  ;  2°  Pierre,  baptisé  le  24  nov.  1647, 
qui  eut  pour  parrain  autre  Pierre  de  la  Forest  (id.); 
3u  Marguerite,  baptisée  le  29  août  1649  ;  4°  Jean, 
baplisé  le  14  mai  1651  ;  5°  François,  baptisé  le  5 
fév.  1653. 

Forest  (Pierre  de  la),  l'aine,  également  procu- 
reur il  Montmorillon,  épousa  Marguerite  de  la  Forest, 
dont  :  Louise,  baptisée  le  22  janv.  1647.  (Id.) 

Forest  (JeanRe  de  la)  épousa  .„  Betliines,  le  1er 
déc.  1657,  Louis  Huguet,  sr  de  la  Pcrottière.(ld.) 

Forest  (Susanno  de  la)  épousa  Pierro  Nicault, 
avocat  k  Montmorillon,  dont  :  Jeanne,  baptisée  le  6 
mars  1651  au  même  lieu.  (Reg.) 

Forest  (Charles  delà),  s' de  Perfitte,  avocat k 
Montmorillon,  décédé  k  37  ans,  k  St-Martial,  le  9  déc. 
1661,  avait  épousé  Jeanne  Grault,  dont  au  moins  :  1° 
Jean,  baptisé  le  22  janv.  1648;  2°  Louis,  baptisé  le  9  sept. 
1649,  marié  le  Ie''  sept.  1671  k  Marie  Allanoe,  lille 
de  feu  Louis,  s?  de  Feufrant  ;  3"  François,  baptisé  le 
ï6  déc.  1650;  4°  Catherine,  baptisée  le  28  mars  1652. 

Forest  (René  de  la),  sr  de  Lage-Grassin,  épousa, 
le  16  fév.  1665  (S'-Martial  de  Montmorillon),  N.  Piau, 
veuve  de  N.  Berneron,  s1'  de  Mont  ;  il  fut  inhumé  le 
15  fév.  1671.  Il  était  fils  de  Pierre.  (Id.) 

Foreat  (Henriette  de  la)  est  marraine  k  S'-Savin 
le  25  nov.  1666.  (Id.)  Elle  épousa  k  S'-Savin,  le  4  sept. 
1667,  André  l.aillault,  et  fut  inhumée  à  S'-Saviu,  le  15 
nov.  1699.  (Id.) 


488 


FOIÏEST  'de  lu) 


Forest  (Jean  de  lai,  sr  de  Lage-GrasBin,  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1"  Jean,  baptisé  k  S'-Marlial  de 
Montmorillon  le  8  mai  1667.    J"  <le  Maillasson.) 

Forest  (Pierre  de  la]  dit  la  Forest-Chaillat,  pro- 
cureur à  Montmorillon,  eut  au  moins:  1°  Marguerite, 
mariée  iei'2 juin  167);  2°  N...,  fils  tué  d'un  coupde  fusil 
le  3  oct.  1682.  Pierre  était  décédé  dès  avant  1671.  J '' 
de  Maillasson.] 

Forest  (Jeanne  de  la),  veuve  de  Paul  Dumonleil, 
procureur  k  Montmorillon,  fit  aveu  le  31  avril  1673 
pour  le  fief  des  Seriziers  ou  Galvesse  (Concise,  Vienne). 
(Arch.  Vien.  G.  389.)  Elle  mourut  en  janv.  1677.  (J=>  de 
Maillasson.) 

Forest  (Louis  de  la),  le  plus  ancien  gradué  de  lu 
châtellenie,  reçoit  commission,  en  1676,  des  religieux 
île  l'abbaye  de  S'-Savin,  pour  exercer  la  justice  en  ce 
lieu.  Il  lut  confirmé  dans  cette  charge  le  9  juin  1676 
par  un  arrêt  du  Parlement,  (Arch.  Vieil.  Ahb.  de  S'-Sa- 
vin,'' 

Forest  (Yvon  de  la),  prêtre.  Ses  héritiers  doivent 
des  rentes  à  Montmorillou  en  1683.  (Arch.  Is'at.  P.  435, 
i.) 

Forest  (Pierre  de  la)  l'aîné,  procureur  k  Montmo- 
rillon, épousa  Jeanne  de  la  Leuf  et  mourut  le  10 
sept.  1685.  (J"1  de  Maillasson.) 

Forest  (Antoinette  delà),  épouse  de  Jean  Pouyo- 
lon,  était  décédée  avant  le  22  mars  16S7.  <(Reg.  Sillars.) 

Forest  (Jean  et  Félix  de  la)  signent  k  un  mariage 
à  Sillars  le  6  fév.  1690.  (Id.) 

Forest  (Marie-Aune  de  la),  âgée  de  4  ans,  est 
inhumée  dans  l'église  de  Brigueil-le-Chuntre  le  19  oct. 
1701.  (Id. 

Forest  (Marie  delà)  est  marraine  a  Sillars  le  14 
oct.  1709.  (Reg.) 

Forest  (Marguerite  de  la),  Dc  de  la  Miuière,  est 
marraine  à  Hrigueil-le-Chantre  le  10  juin  1733.  (Id.). 

Forest  (Louis  de  la),  sr  de  S'-Georgcs,  épousa 
Marie-Anne  Kichou,  dont  :  1°  Silvie,  baptisée  le  26 
uov.  1740;  2»  Martin,  le  8  nov.  1741.  (Reg.  de  Bri- 
gueil-le-Chantre.) 

Forest  (Pierre  de  la),  s'  du  Peux,  conseiller  du 
roi  et  son  juge  prévôt  a  Montmorillon,  vivait  en  175H. 
(Reg.  de  Montmorillon.) 

Forest  (l'ierre-Hélie  de  la),  Ec,  sgr  de  Lau- 
mout,  Chev.  de  S'-Louis,  capitaine  au  régiment  de  Ni- 
vernais, colonel  de  la  milice  du  Poitou,  après  avoir 
servi  pendant  plus  de  50  ans,  mourut  à  Montmorillou 
et  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Martial  de  cette  ville  le  G 
juil.  1753.  Il  était  l'oncle  de  Fleurant-Ignace  et  de 
Pierre-François,  qui  suivent,  et  eut  an  iiu>in->  de  Es- 
ther  Bruiner  :  Madeleine-Marguerite,  mariée  le  30 
oct.  1737  k  Montmorillon  avec  Philippe-François  île 
Cordoue,Ec,  sgr  des  (".unies.  (Reg.) 

Forest  (Fleurant-Ignace  de  la  .  curé  de  S'-Picrre 
de  Bethines,  fut  inhumé  dans  cette  église  le  4  avril 
1754,  âgé  de  39  ans.  (Id.) 

Forest  (Pierre- François  de  la),  frère  du  précé- 
dent, curé  de  Brigueil-le-Chantre  de  1745  à  1761,  fut 
inhumé  dans  l'église  S'-Marlial  de  Montmorillon  le  8 
déc.  1761.  (Id.) 

Forest.  (Claude-Joseph  de  la),  sgr  de  Boisclairet, 
eut  au  moins  de  Françoise  Delavergne  :  1°  Cathe- 
rine, mariée  le  25  net.  1740  k  Joseph  Trouillon,  s'  du 
.  avocat  ;  2°  Jean,  chanoine  de  Montmorillon,  qui 
assiste  le  20  nov.  1751  à  l'inhumation  de  son  beau- 
frère  Joseph    Trouillon,  s'  du'Breuil,  il  S'-Paul  de  Poi- 


«A* 


FOREST    «le  la 


Forest  (Louis  de  la),  officier  de  grenadiers  du 
régiment  provincial  de  Poitiers,  épousa  Louise....  dont 
au  moins  Michel,  inbuiné  le  4  août  1774  à  Sillars,  âgé 
de  2  mois.  (Reg.) 

Forest  (Laurent  de  la),  sgr  de  Boisclairet,  ancien 
officier  d'infanterie,  pensionné  du  roi,  et  Louise  de  la 
Forest,  son  épouse,  demeurant  pss»  S'-Marlial  de 
Montmorillou,  fondent,  le  1er  fév.  17SS,  une  rente  de 
30  livres  par  an  en  laveur  de  Henri-Joseph  Demar- 
quets  de  Céré,  Chev.,  demeurant  au  château  de  Beau- 
puy,  pBac  de  Saulgé.  (Arch.  Vieil.  Es  648.)  Cette  Louise 
de  la  Forest  fut  enfermée  dans  l'abbaye  de  la  Trinité  de 
Poitiers  comme  suspecte  le  29  sept.  1793  et  en  sortit 
le  2a  oct.  suivant. 

FOItKST  (de  la).  —  Famille  noble  du  pays 
do  Chauvigny  au  .\ni':  siècle.  Peut-être  originaire  de  la 
l'nrèt-d'Archigny  ou  d'un  des  fiefs  de  ce  nom  près 
Angles    dans  l'Indre). 

Forest  (Jean  de  la),  valet,  habitait  la  châlellenie 
de  Chauvigny  en  1217.  (F.) 

Forest  (Guillaume  de  la',  Chev.,  sgr  de  la  Forêt, 
était  vassal  de  la  B"i'  d'Angles,  et  ses  héritiers  tirent 
hommage  à  l'évêque  de  Poitiers,  sgr  de  Chauvigny,  en 
1309.  (À.  H.  P.  10.) 

Forest  (Hélie  de  la),  sgr  de  la  Forêt,  était  vassal 
d'Angles  k  la  lin  du  xm"  siècle.  (Id.,  id.) 

Forest  (Jean  de  la)  devait  une  rente  de  100  sous 
sur  l'hôtel  de  la  Crissière,  près  la  Chapelle-Roux 
(Chenevelles,  Vien.),  qui  fut  cédée  en  1281  par  le  roi  k 
Renaud  de  Monlléon,  Chev.,  sgr  de  TouRbu,  lors  de 
l'échange  de  Montmorillon. 

Forest  (Herbert  de  la),  valet,  fit  un  bail  k  rente 
eu  1393,  pour  le  moulin  de  Feilhono  k  S'-Marlin-la- 
Rivière,  par  acte  passé  à  Chauvigny. 

Forest  (Renée  de  la),  femme  de  Benjamin  ll;un- 
nier,  Ec,  sgr  de  Villesablon  ?  passe  un  bail  pour  une 
métairie  k  Luchet,pssc  S'-Pierre-les-Egliscs  (sans  date). 
(Papiers  Babert.) 

FOREST  (de  la)  ou  DEL1FORE8T. 

—  Noms  divers   a  Poitiers. 

Forest  (Pierre  de  la),  bourgeois  de  Poitiers, 
vivait  en  1331.  11  était  lieutenant  du  sénéchal  de  Melle 
en  1333.  (A.  H.  P.  11.) 

Forest  (Jacques  de  la),  bachelier  es  lois,  eut  un 
procès  pour  une  rente  sur  une  maison  rue  de  l'Aiguil- 
lerie.  duo  aux  chapelains  de  N.-l>. -la-Grande  vers  13... 
(Arch.  Vien.,  S.  1039.) 

Forest  (Catherine  de  la),  veuve  de  Jean  Roussel, 
avait  procès  pour  son  douaire  le  8  mars  1352  au  Parle- 
ment de  Paris  contre  Guillaume  Roussel.  (Arcb.  Nat., 
X'»  135.215.) 

Forest  (Françoise  de  la)  épousa  Jacques  Royer, 
Ec,  sgr  de  la  Béraudière,  qui  possédait  des  biens  k 
Stables  (Charay,  Vien.)  au  xvnc  siècle.  (Arch.  Vien., 
G.  1012.) 

FOItEST  (de  la).  —  Famille  probablement  origi- 
naire de  la  Forest.  (Saint-Sauvant,  Vien.)  Ce  fief  fut 
possédé  au  xtv"  siècle  par  les  familles  Béranger  et 
Engrain,  dont  les  membres  sont  appelés  daus  les  actes 
simplement  de  la  Forest. 

Forest  Hugues  de  la)  fit  hommage  du  fief  aux 
Eperons,  vers  1270,k  l'abbé  de  S'-Maixcnt,(A,  H.  P. 18.) 

Forest  (Hugues  de  la),  E0n  fut  témoin  en  1299 


PORESX  (de  la] 


le  1 1 ni'.ii  apria  Rerftiniscers,  d'un  partage  entre 
Hugues  de  Lezay,  Chev,,  et  son  neveu,  Simon  de  Lezay. 
(I).  F.  si.  p.  446.)  Il  fut  chargé,  en  1326,  d'ètra  arbitre 
nu  sujet  du  douaire  de  la  C,,"de  la  Marche. (A.  H.  P.  H.  1 
il  nvail  épousé  Isabelle,  et  fit  accord  à  Lusignan  le 
12  déc.  1291. 

Forest  Colin  delà  ,  clerc,  etHiLAiRE,  sa  femme, 
constituent  une  rente  sur  la  forêt  S'-Sauvant  le 
26  ocl.  12S2  au  maire  de  Poitiers.  (Arch.  ville  de  Poi- 
tiers.) 11  eut  une  fille  N.  D1  d>^  la  Forêt  S'-Sauvant, 
mariée  vers  1320  à  N.  Déranger,  dont  les  enfants 
prirent  le  nom  de  la  Forest. 

I''orest  (Pierre  de  laj,  l'un  des  vassaux  de  Guil- 
lnumo  de  Cliauuay,  Chev.,  sgr  de  Javarzay  (Chef-Bou- 
tonue.  D.-S,  ,  obtint  des  lettres  de  rémission  eu  1375 
pour  ses  meurtres  et  faits  de  guerre.  (A.  H.  P.  19.1 

Forest  (N.  de  la),  Ec,  sgr  de  Mons  (Cléré, 
Vien.  ,  lit  aveu  au  château  de  Lusignan  le  25  fév.  110.';. 
(Arch.  Vien.)  On  le  trouve  appelé  Jean  de  la  Forest,  dit 
de  Mons,  en  1414,  et  Jean  de  Mons  en  1416.  dans  des 
aveux  du  fief  de  Ilemefort,  faits  à  l'abbaye  de 
S'-Mnixent.  (Dachesne  113,  p,  243.) 

For-est  (Audrée  de  la)  épousa  Thomas  de  la  Cous- 
tine  (Couture?),  sgr  de  Puybacher  (Sepvret,  D.-S.), 
qui,  par  testament  de  1427,  fit  donation  à  Gabriel  de 
S'-George,  Ec.,  sgr  du  Plessis-Sénéchal.  (Arch.  D.-S- 
E.  La  Molhc-S'-Héray.) 

FOBE8T  (de  la),  seigneurs  de  Grisse  en  Mire- 
balais  au  xvi1'  siècle.  Famille  originaire  de  l'Auver- 
gne. Nous  dormons  seulement  la  branche  établie  en 
Poitou. 

Blaton  :  fascé  d'argent  et  de  sable  de  4  pièces  ;  ou 
d'argent  à  2  fasces  de  sable. 

1. —  Forest  (Antoine  de  la),  Chev., 
sgr  de  la  Forest  (eu  Auvergne),  de  Grisse 
(Cheneché,  Vien.),  Chanibon,  Morton,  le 
Pin,  etc.,  épousa  Antoinette  de  Beignï 
dont  il  eut  : 
Foi-est    ;Jean    de   la),    Chev.,   sgr  B°°  de 


«A» 


FOKEST  («le  I») 


489 


Grisse,  la  Forest,  Morton,  etc.,  épousa,  le  6  fév.  1511, 
Jeanne  Chasteigner,  D6  de  Cbâleau-Tizon,  Leugnv, 
Courge,  Fenioux,  etc.,  fille  de  Guy,  Chev.,  sgr  de  la 
Bochepozay,  et  de  Madeleine  du  Puy,  dont  :  1°  Juan, 
qui  suit  ;  2°  Isabeah,  religieuse  aux  F'illcs  de  S'-Fran- 
çois  de  Mirebeau. 

3.  —  Forest  (Jean  de  la),  Chev.,  sgr  B°"  de 
Grisse,  Chàteautizon,  fit  aveu  de  ce  dernier  fief  à 
Sl-Maixent  le  5  juin  1548  et  divers  acquêts  en  1551  et 
1516  a.  Chàteautizon,  (Arch.  D.-S.  E.  647.)  Marié  à 
Françoise  Coeffier,  fille  d'Antoine,  sgr  de  Didogne, 
receveur  des  tailles  en  Bas-Limousin,  et  de  Denise 
Horin,  il  en  eut  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2"  Cabiuelle, 
qui  épousa  d'abord  Jean  du  Saillant,  B°"  de  Cnuruaut, 
puis  le  V10  de  Sédières  ;  3°  Marie,  mariée  à  Christophe 
d'Urfé,  pins  a  Antoine  de  Roquefeuil  ;  4°  Anne,  épouse 
deN.de  Montragon,  Chev.,  sgr  de  Salvert  ;  5°  Made- 
leine, mariée  à  Christophe,  V'°  de  Sédières. 

4.  —  Forest  (Louis  do  la),  Chev.,  B°°  de  Crisse. 
Chàteautizon,  l'ut  tué  dans  un  combat,  où  il  avait  fait 
prisonnier  d'Audelut. 

FOREST  (de  la).  —  Famille  noble  de  la  Sam- 
tonge  et  du  Niortais.  On  trouve  quelques  renseignements 

sur  elle   aux  Archives  do    la  Vienne,   (E'  236,  E'  186 
Prévost.) 
1   —  Forest  (N,  de  la),  Ec,,  sgr  do  ïlnlvaitlt  ou 


Mallevau,  la  Gilbcrtièro  (Vrigné,  en  Saintonge),  marié 
vers  1500,  eut  au  moins  :  1"  NICOLAS,  qui  suit  ; 
2"  Albert,  Ec,  sgr  de  la  Gilbertièie,  lit  accord  le 
lii  fév.  1541  ;i  S"'  Néomaye  ;  3°  Françoise,  mariée  à 
Pierre  Gaultier,  Ec,  sgr  de  la  iluo. 

2.  —  Forest  Nie  lia  de  la),  Ec,  sgr  de  Malvault 
nu  Mallevau  (Vrigné,  en  Saintonge),  décéda  avant  le 
27  avril  1564.  date  du  partage  do  ses  biens.  Marié  vers 
IS20  à  Françoise  du  Chastenet,  il   on  eut  :  1°  Aiiel, 

sans  postérité  ;  2"  Sébastien,  qui  suit  ; 
3*  Christophe,  Ec,  sgr  de  Malvault,  eut  un  procès  le 
.->  janv.  1572  contre  Jean  de  Montberon,  Ec,  sgr  de 
Beauregard,  qui  fit  saisir  ses  biens  ;  4°  Madeleine, 
mariée  a  Louis  do  Montfrault,  Ec,  sgr  du  Luc  ; 
5°  Jeanne,  qui  épousa  Louis  Avril  ?  ou  Doaril  ?  sgr  de 
la  Grange  ;  6U  Be.né. 

3.  —  Forest  (Sébastien  de  la),  Ec,  sgr  de  Mal- 
vault, Loulay,  la  Gilbertiêre,  partagea  en  1564,  et  eut 
la  dîme  de  Chevest  (Blauzay,  Vien.).  Il  fit  accord  le 
29  janv.  157S  avec  Jean  de  Montberon,  et  acquit  la 
Gilbortière  le  24  janv.  15^3,  vendue  par  !)•  Marie  Harry. 
Marié,  vers  1560,  a  Marguerite  de  Caunis,  il  a  eu  pour 
enfants  :  lu  Chaules,  qui  suit  ;  2°  Anne,  mariée  le 
6  janv.  160S  â  Jacques  Chrétien,  Ec,  sgr  de  Juillé  ; 
3*  Marguerite,  qui  épousa,  le  20  uov.  1619,  Charles 
de  Castello,  Ec  ;  4°N...  qui  eut  pour  fille,  Françoise, 
mariée  k  Geoffroy  Coulon,  sgr  de  S'-Jean,  et  fut  héri- 
tière de  son  oncle  Charles  en  1651. 

4.  —  Forest  (Charles  de  la),  Ec,  sgr  de  Mal- 
vault, fit  aveu  le  3  juil.  1643  et  le  23  mai  1648  et 
mourut  peu  après  sans  postérité.  11  avait  épousé,  le 
14  fév.  1597,  Jeanne  Frotier,  veuve  de  Jean  du 
Bousseau,  Ec,  sgr  do  Maraudât,  et  fille  de  Pierre, 
Chev.,  sgr  de  la  Messelière,  et  de  Yolande  Le  Voyer. 

FOItËST  (de  la).  —  Famille  noble  du  Chàtellc- 
raudais  au  xiii"  siècle.  Elle  a  probablement  possédé  le 
fief  de  la  Forêt  à  Ingrande. 

Forest  (Jean  île  la),  Ec,  vendit  au  chapitre  de 
la  cathédrale  de  Poitiers  divers  domaines  à  Benieneuil 
en  IJ".'i.  Il  était  marié  à  Blonde  La  Grize  ?  tille  de 
Etienne,  Chev.  (Arch.  Vien.  G.  297.) 


FOREST  (de  la). 

Blason  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules 
engrèlée. 

Forest  (Jean  de  la),  chevalier, 
bachelier,  est  mentionné  dans  un  armoriai 
de  la  fin  du  xiv°  siècle,  avec  plusieurs 
chevaliers  poitevins  et  saiulongeais. 
(Bibl.  Nat.  Fonds  Périgord,  57,  f.58.) 


FORESTD'ARM AILLE    (de  la).    — 

Famille  noble  et  ancienne  de  l'Anjou  qui  subsiste  encore. 
Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms. 

Blason  :  d'argent  au  chef  de  sable. 

Forest  (Armand-Charles-Gabricl  de 
la),  C">  d'Armaillé,  testa  le  30  nov.  1763 
en  faveur  de  son  cousin  Pierre -Ainbroisc, 
M'*  d'Armaillé,  lui  léguant  divers  do- 
maines dans  la  B'uc  de  Maillczais.  (Arch. 
Vendée  B.  660.) 

Forest  (Pierre-Ambroiso  do  la),  Chev.,  M1' d'Ar- 
maillé, I'.""  do  Craou,  sgr  de  Roche  d'Iré,  Gonnord, 
Puy-du-Fou,  obtint  un  arrêt  de  la  cour  des  aides  de 
Paris  lu  30  juil.  1767  un  sujet  da  l'héritage  de  son 
cousin.  Il  épousa  Muiïe-GaliriuIIo  de  Mobnay,  tille  du 


490 


FORESTIER 


Christophe-Léonor  M'3  de  Mootehevreuil,  brigadier  des 
armées  du  roi,  et  de  Marie -Françoise  Fournier  de  Mon- 
tagny.  (H.,  B.  662.) 

FOREST5E. —  Famillede  Paris,  que  nousmen- 
tionnons  à  cause  de  ses  alliances  avec  des  familles  poite- 
vines. 

Dlaion  :  d'argent  à  3  croissants  de  sable  2  el  1,  au 
chef  d'azur  chargé  de  3  tètes  de  cerfs  d'or 
posées  de  profil. 

l'oreslz    Pierre),  sgr  d'Orgemont, 
conseiller  maître  d'hôtel  et  premier  valet 
de    chambre  du    roi,  eut,  croyons-nous, 
pour    enfants    :    1*    une    fille    mariée  à 
N.  Mare,  Ec,  sgr  de  Coindry  ;  2"  Jean,  qui  suit. 

Forestz  (Jean),  conseiller  du  roi  en  sa  cour  des 
aides,  fut  marié  a  Jeanne  Fobestz,  sa  cousine  germaine, 
qui,  veuve  et  fort  âgée,  fit  abandon  de  ses  biens  à  ses 
enfants  le  22  mars  1704.  (Legrand  et  Moufle,  not.  au 
Chatelet.!  1°  Pierre,  qui  suit;  2*  Jean,  sgr  d'Orge- 
mont, capitaine  aux  gardes  françaises  en  1704,  tué  à 
Ramillies  en  1706  sans  alliance  ;  3°  Joseph,  lieutenant 
aux  gardes  françaises  en  1704,  mort  à  Paris  sans 
alliance  après  avoir  été  capilaine  au  même  régiment, 
brigadier  des  années  du  roi  et  chevalier  de  S'-Louis  ; 
4°  Catherine,  mariée  à  Denis  Feydeau,  Ghev.,  sgr  de 
Vaugien;  5°  Anne,  vivante  en  1675  ;  6°  Magdeleine, 
épouse,  eu  1701,  de  Paul  Dujardin,  conseiller  d'Etat, 
Foreetz  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  Bellefontaine 
et  du  Puisieux,  conseiller  en  la  grande  chambre  du 
Parlement  de  Paris,  épousa  le  31  mars  167?  (Lecq  de 
Launay  et  Moufle,  not.  au  Chàtclel)  Marie-Thérèse 
Cherbé,  fille  de  Pierre,  conseiller  du  roi  et  maître  en 
la  chambre  des  comptes,  et  de  Marie  de  Cuissy  (ou 
de  Cuigy  ?),  dont:  1°  Marie-Anne,  mariée  d'abord  le 
4  juin  169S  (lîouat  et  Bcllanger,  not.  au  Chatelet), 
contrat  signé  du  roi  et  des  princes,  à  Bonaventure  Fro- 
tier,  Chev.,  sgr  M"  de  la  Messelière,  puis  le  12  fév.  1720, 
a  François-Louis  de  la  Poype,  Mis  de  Vertrieu;  2"  Maxi- 
miuen-Bbcno-Joseph,  Chev.,  sgr  de  Bellefontaine,  qui 
partageait  avec  sa  sœur,  les  24  juil.  et  2  août  1725,  la 
succession  de  leur  père.  (Arch.  Vien.  E2  95.) 

FORESTIER  ou  FOERE9TIER.  — 

Ce  nom  est  commun  à  plusieurs  familles. 

Forestier  (Thibauld)  fit  don  à  la  Puye  (ordre 
de  Fontevrault),  en  1112,  avec  Jean  delà  Tousche  et 
autres  seigneurs  du  voisinage. 

Fourestier  (Jean),  de  Périgncc  (Périgné  ? 
D.-S.i,  devait  une  maille  de  cens,  pour  un  pré  sis  à  la 
Crespelière  en  1482.  (Aveux  de  Chizé.  Arch.  Nat. 
P.  590,  f  39  et  40.) 

Forestier  (Louis),  s'  de  la  Brunaudière  ?  y  de- 
meurant en  Poitou,  fait  partie  de  la  montre  de  Charles 
de  Vivonne  passée  enrevuele  lS.janv.  156S  prèsTroycs. 
(Bibl.  Nat.  fonds  franc.  Nouvel,  acquis.  S627.) 

Forestier  (Antoine),  Ec,  sgr  d'Epenède,  et  Mar- 
guerite Forestier  sont  le  26  mai  1671  parrain  et  mar- 
raine d'Antoine  Drouillard  a  Chauvigny.  (Reg.) 

FORESTIER  ou  FOURESTIER  — 

Famille  du  Chàtelleraudais. 

Fourestier  (Jean),  de  la  Taupanne,  possédait 
des  terres  près  du  fief  des  Closures,  relevant  de  la 
Motle-d'Usscau.  Il  est  mentionné  dans  un  aveu  du 
20  juin  1481.  [Arch.  Vien.  E-  62, 

Forestier  (Jean)  était  notaire  de  la  sgrie  de  la 


.* 


FORESTIER 


Molte-d'Usseau  en   Chàtelleraudais,  le  24    juin  1572. 
(Ai cli.  Vien.  E'  61.) 

Forestier  (Robert),  en  son  nom  et  comme 
curateur  des  enfants  de  feu  René  Coûtant,  rendit  une 
déclaration  le  5  juil.  1612  au  fief  des  Closures,  relevant 
de  la  Motte-d'Usseau.  (Arch.  Vien.  Es  62.) 

FORESTIER  ou  FOURESTIER.— 

Famille  du  comté  de  Civray  aux  xvic  et  xvme  siècles. 
(Arch.  Vien.  EJ  62  Chitton.) 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  avec 
un  losange  en  chef  et  un  gland  aussi 
d'or  en  poinle.  (A.  II  P.  23.)  Il  semble 
que  ce  blason  est  erroné  et  incomplet,  et 
qu'il  y  avait  primitivement  2  losanges  en 
chef. 

L'Armoriai  de  Touraiue  de  Carré  de  Busserolle  attri- 
bue, par  erreur,  ce  blason  a  la  famille  de  Fourny  du 
Jon. 

Forestier  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Landraudière 
(S'-Caiident,  Vienne),  fit  un  bail  le  25  mai  1535  et  re- 
çut aveu  le  25  avril  153S  de  Pierre  Mousnier,  sgr  de 
Puypéroux  et  du  Chilloe.  Il  a  du  avoir  :  1°  Julien,  qui 
suit  ;  2°  Nicolas,  homme  d'armes  de  la  compagnie  de 
M.  Chabot  Cle  de  Charny,  passa  revue  à  Troyes  le  23 
janv.  1568  (Nouv.  acquis.  Franc.  8627)  ;  3'  Anne, 
qui  lit  une  cession  au  sgr  de  Puypatrot,  mentionnée 
dans  un  acte  de  1566.  (En  1593,  un  Louis  Forestier, 
E-..,  sgr  de  Puypatrot,  passe  un  accord.) 

Forestier  (Julien),  Ec,  sgr  de  Landraudière, 
reçut  aveu  en  1566  de  Bert  Machet,  veuf  de  Renée  et 
Catherine  Mousnier. 

Forestier  (Jacob),  Ec,  sgr  de  Landraudière, 
eut  des  procès  à  Civray  en  163S  au  sujet  de  la  saisie 
de  son  fief.  Il  épousa  d'abord,  le  3  sept.  1601,  Made- 
leine de  Barazan,  puis  Bachel  Augier  ?  et  eut  du 
lL'r  lit  au  moins  Jacob,  qui  suit. 

Forestier  (Jacob),  Ec,  sgr  du  Theil,  qui  était 
opposantJà31a  saisie  de  Landraudière  en  1628,  fut  main- 
tenu noble  en  1667  a  S'-Clémentin  près  Civray.  Il 
épousa  Anne  CheIn  ou  Chain,  dout  il  eut  au  moins  : 
1°  Jacob,  qui  suif,  2°  Anne,  fille,  décédée  à  Civray, 
emprisonnée  comme  protestante  ;  3°  d'autres  enfants 
qui  quittèrent  la  France  après  1685. 

Forestier  (Jacoh),  Ec,  sgr  du  Coudray,  fut 
maintenu  noble  en  1667  et  passa  a  l'étranger,  vers 
1685,  comme  protestant. 

FORESTIER.  —  Familles  diverses  du  Bas- 
Poitou  : 

Forestier  (Aimery)  et  sa  femme  Alays  de- 
vaient une  rente  a  Roland  de  la  Flocellière,  Chev.,  par 
acte  passé  a  Vouvent  en  123S.  (D.  F.  25.) 

Forestier  (Pierre)  fut  témoin  en  1245  d'une 
donation  laite  par  Hugues  Luneau,  Chev.,  sgr  de  Ba- 
zoges-en-Pareds,  au  temple  de  Mauléon.  (A.  H.  P.  4.) 

Forestier  (Guillaume),  habitant  les  Herbiers, 
fait  au  mois  de  uov.  1273  une  donation  à  l'abbaye  de 
la  Grenetière  de  5  sols  de  renie  annuelle   (F.) 

Forestier  (Michel)  fit  montre  comme  écuyer 
le  1"  uov.  1372.  (Montres  et  revues.) 

Forestier  (Mathelin),  fit  montre  comme  archer 
le  22  juin  1482.  (Id.) 

Forestier  (Christophe),  Ec,  vendit  le  fief  de 
Maumusson  (Bouille  -Sl-Paul,  D.-S.)  le  5   uov.  1513  à 


I  OUI  M  llllt   (Le) 


M 


Pierre  Groussin,  Kc.  Il  avait  épousé  Antoinette  Le 
Brethon.  (Fonds  Dnpuy,  820  f.  298,  etc.). 

Forestier  (Jean),  passa  revue  comme  archer  le 

10  jaiiv.  1520.  ^Montres  et  revues.) 

FORIBTIKK.  —   Famille    du     Bas-Poitou, 

dont  un  membre  s'est  distingué  pendant  les  guerres  de 
la  Vendée. 

Forestier  (Jacques1,  notaire  royal  it  la  Gaubre- 
tière,  fils  de  Pierre,  procureur  fiscal  de  Beaurepaire, 
fut  commissaire  aux  vivres  pendant  les  guerres  de  la 
Vendée  et  décoré  du  Lys  le  28  juil.  1814.  11  devint  en- 
suite juge  do  paix  du  canton  de  Mortagnc  et  épousa 
Henriette-Joséphine  Marot,  dont  il  eut  4  filles:  1°  Adé- 
laïde, mariée  au  docteur  Dehergne,  médecin  k  la 
Gaubretière  ;  2°  Joséphine-Marie,  qui  épousa,  le  16 
août  1809,  Antoine-Denis  Bourgeois,  ancien  officier  de 
l'armée  vendéenne,  père  du  docteur  Paul  Bourgeois, 
député  de  la  Vendée  ;  3°  et  4°  les  deux  autres  non 
mariées. 

Il  ne  faut  pas  confondre  Jacques  Forestier  avec  : 
Forestier  (Henri),  né  à  la  Pommeraye-sur- 
Loire  (Maine-et-Loire),  le  5  fév.  1773,  qui  fut  un  des 
plus  excellents  officiers  de  cavalerie  de  la  grande  armée 
vendéeune.  Après  la  guerre  il  resta  longtemps  caché, 
puis  s'exila.  P,entré  à  Bordeaux,  il  fut  condamné  à 
mort  par  la  commission  militaire  de  Nantes  en  1805  ; 
mais  il  put  regaguer  l'Espagne  et  l'Angleterre  et  mou- 
rut à  Londres  le  14  sept.  1806.  (Dro  de  Maine-et- 
Loire,  C.  Port.) 

FORESTIER      ou     FOUItESTIER 

(le).  —  Famille  noble  originaire  de  la  Bretagne,  établie 
en  Bas-Poitou  au  xvi"  siècle.  Elle  fut  maintenue  noble 
en  Poitou  en  1700  par  M.  deMaupeou  (orig.),  et  grâce 
a  une  bienveillante  communication  de  M.  René  Vallette, 
nous  avons  pu  continuer  la  filiation  do  cette  famille 
jusqu'à  son  extinction. 

Blason  :  d'argent,  nu  lion  de  gueules, 
armé  etlampassé  de  même,  etsix  besants 
[allas  6  étoiles)  d'azur  en  orle. 

Forestier  (Françoise  Le),  épousa 
François  Nicollon,  Ec.  ;leur  tille  Renée  se 
maria  le  12  juill.  1618  à  Cugaud  (Vend.), 
avec  René  Fumée,  Ec,  sgr  de  la  Grassière.  (Doss. 
Bleus  296,  doss.  7509.) 

Forestier  (Louise  Le),  était  en  1650  épouse  de 
Jean  Dénicher,  Ec,  sgr.  dudit  lieu.  (Rap.  Vend.  1893, 
p.  156.) 


loitIHIllit  (Le) 


491 


RRANCHE    DE   LA.    PAPI\IÈRE. 


1. —  Forestier  (JeanLe),  Ec,  vivant  en  1460, 
avait  épousé  Perrine  Clavier,  dont  il  eut  entre  autres 
enfants  : 

2.  —  Forestier  (François  Le),  Ec,  sgr  de  la 
Barillcraye,  partagea  en  1-470  la  succession  de  ses  père 
et  mère  et  épousa  N.  des  Chézeaux,  dont  il  eut  : 

3.  —  Forestier  (Pierre  Le),  Ec,  sgr  des  Ché- 
zeaux  et  des  Haycs,  fut  maintenu  noble  a  S'-Brieuc,  en 
1535,  par  la  Chambre  des  Comptes  de  Bretagne.  Il 
épousa  Anne  de  Ligneux?  dont  il  eut  au  moins  : 
1*  Noël,  Ec,  sgr  des  Chézeaux,  marié  en  1553  a  Ca- 
therine de  la  Coussaye,  et  qui  passa  en  Angleterre  ; 
2'  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Forestier  (Jean  Le),  Ec,  sgr  du  Pain  ? 
et  île  la  Barillcraye,  épousa,  le  31  mai  1533  (Godard  et 
Loizeau,  not.  a  Mareuil,  Vend.),  Renéo    Forestier  ou 


FoORKSTlBR.  Le  13  mai  1594,  il  fait  une  fondation 
pour  le  repos  de  l'âme  île  sa  femme,  et  pour  lui-même 
quand  il  sera  décédé,  en  faveur  du  chapitre  de  Nantes. 
(Arch.  Nat.  M.  406.)  Ils  eurent  plusieurs  enfants,  entre 
autres  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  le 
9  fév.  1580  a  Maurice  Vigoureux?  sire  de  Benaste 
3"  Michelle,  femme  de  Pierre  Perret,  sr  de  Cfiùleau- 
fort.  (Arch.  Nat.  M.  406.) 

5.  —  Forestier  (Jacques  Le),  Ec,  sgr  de 
Barillcraye,  reçut  en  don  de  ses  père  et  mère,  le  9 
mars  1572,  l'holel  et  maison  noble  de  la  Barilleraye. 
(Corbaon,  Vend.),  et  partagea  avec  ses  cohéritiers  le 
19  oct.  1381,  par  acte  passé  sous  lescel  de  Poitiers.  Il 
épousa  Anne  Masse,  qui  était  décédée  avant  le  28 
août  1596  et  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Paul, 
Ec,  sgr  des  ïourneries,  partagea,  sous  le  seel  do 
Poitiers,  le  31  juill.  1666,  la  succession  de  son  père  avec 
son  frère.  11  se  maria  a  Jacquettc  de  Bechillon,  et  en 
eut  au  moins  :  a)  Madeleine:,  épouse  de  Louis  Dorineau, 
Ec,  sgr  de  la  Bastière  ;  6)  Marie,  mariée  à  André 
Jousbert,  Ec,  sgr   de  la  Tenaillère  ; 

3»  Marie,  mariée  le  28  août  1596  (Guillet  et  Bodin, 
not.)  à  René  Michel,  sr  de  la  Caillerie  (Arch.  Nat. 
M.  406.) 

6.  —  Forestier  (Jean  Le),  Ec,  sgr  de  la  Pi- 
narderie,  épousa,  le  28  août  1596  (Bodin  et  Guillet, 
not.  à  Nantes;,  Marguerite  Michel,  dont  il  eut  :  1°  Jac- 
ques qui  suit  :  2»  Jean,  auteur  de  la  branche  des 
Fretières,  §  II;  3°  Louis,  Ec,  sgr  du  Planty,  marié  à 
Gabrielle  beMarans,  en  eut  :  Antoine,  décédé  sans 
enfants  mâles  ;  4"  Marguerite,  baptisée  à  S'-Por- 
chairc  (comme  les  suivants)  le  13  mars  1614  ;  5°  Char- 
lotte, baptisée  en  avril  1615;  6°  François,  baptisé  le 
7  fév.  1619;  7°  Pierre,  baptisé  le  11  août  1624. 

7.  —  Forestier  (Jacques  Le),  Ec,  sgr  de  la 
Papinière,  était  poursuivi  en  1638  avec  Jean  Le  Fores- 
tier, Ec,  sgr  de  la  Besnière,  comme  accusés  du  crime 
de  rapt;  il  était  décédé  avant  le  1er  sept.  1660,  date  de 
l'inventaire  de  sa  succession  passé  à  la  Chapelle-Thé- 
mer  (Vend.).  11  avait  épousé,  le  28  mai  1637  (Bourdin 
ot  Cantet,  not.),  Marie  Gervier  (remariée  plus  tard  à 
David  des  Roches,  Ec,  sgr  de  S'-Pic),  dont  il  eut: 
1°  Anne,  baptisée  à  Chàteau-Guibert  (Corbaon,  Vend.) 
le  12  mars  1638  :  2°  René,  qui  suit  ;  3°  Marie,  mariée 
d'abord  a  Poitiers  le  2  sept.  1661  à  Jean  de  Chergé, 
Ec,  sgr  deMornac,  puis  à  S'-Juire  (Vend.),  le  22  sept. 
1678,  li  Jean  Desprez,  Ec,  sgr  du  Roulin  ;  4°  Fran- 
çoise, baptisée  à  Chàteau-Guibert  (comme  ceux  qui 
suivent)  le  26  sept.  1645  ;  5°  Louis,  baptisé  le  11  fév. 
1647  ;  6*  Jacques,  baptisé  le  6  juill.  1648  et  qui  eut 
pour  marraine  Marie  Le  Forestier,  femme  de  Pierre 
Giraud,  Ec,  dont  le  degré  de  parenté  n'est  pas  indi- 
qué ;  7°  Marguerite,  baptisée  le  9  mai  1652;  8°  peut- 
être  Jean,  qui  fut  condamné  le  5  août  1680,  ainsi  que 
Marie,  épouse  de  Jean  Desprez,  à  payer  3  livres  à  Mar- 
guerite Guillaut.  (Orig.  Grimouard  de  S'-Laurent.) 

S.  — Forestier  (René  Le),  Ec,  sgr  de  la  Pa- 
pinière, la  Milletièro,  épousa  d'abord,  le  14  fév.  1678 
(Jaumier,  not.  au  duché  de  Retz,)  Marie  DE BoiSHORANT, 
puis,  le  9  janv.  1690  (Guichet,  not.  aVouvant),  Bouée 
Le  Forestier.  11  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Mau- 
peou  a  Corbaon  lo  26  janv.  1700.  et  eut  du  Ie'  lit  : 
1°  Marie-Elisabeth,  née  à  Corbaon  lo  13  fév.  16S3  et 
baptisée  le  24,  mariée  le  5  août  1728. à  Julien  Code!, 
s1'  de  la  Riboullerie  ;  et  du  second  :  2"  René-Fran- 
çois, qui  suit  ;  3°  peut-être  Renée,  mariée  à  Pierre 
Suyrot,  Ec,  sgr  de  Logerie. 

9.  —  Forestier  (René-François  Le),  Ec,   sgr 


492 


FORK8TIKR  (Le) 


«Jf» 


FOKESTIKR  (Le) 


de  la  Papinière,  épousa  vers  1715  Marie-Anne  Buon, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jean-Esprit,  qui  suit  ; 
2°  Charlotte-Pélagie,  mariée  d'abord  le  13  juin  1135 
à  Bené  Vigoureux,  Ec.,  puis  à  N.  Sapinaud,  Ec,  sgr 
de  l'Hébergement  ;  3°  Henriette-Aimée,  née  le  10  déc. 
1720,  mariée  à  Fontcnay-le-Comte  le  14  sept.  1150  à 
Jean-François  Pouponot,  s'  des  Brissonneries  ;  4°  Ma- 
rie-Thérèse, veuve  en  1138  de  Jean  Gervier,  Ec.,  sgr 
de  Linaudière  ;  5°  Chari.es-Henri-Joseph,  baptisé  à 
Luron,  le  24  sept.  1723  ;  6°  Louise-Claire  ;  7°  Char- 
lotte, épouse  de  Charles  Coutineau  ou  Cathincau. 

10.  —  Forestier  (Jean-Esprit  Le),  Ec,  sgr  de 
la  Papinière,  épousa  à  S'-Etienne-de-Brillouet  (Vend.), 
le  26  avril  1745,  Madeleine  Brei.uet,  veuve  de  An- 
toine Pager,  Ec.,  sgr  de  Maisonvillc.  Il  a  dû  mourir 
sans  postérité,  car  le  31  mai  1765  il  y  eut  uu  juge- 
ment rendu  en  la  cour  de  Poitiers  an  sujet  de  sa  suc- 
cession et  dans  lequel  ses  sœurs,  Marie-Claire,  Hen- 
riette- Aimée  et  Charlotte  sont  nommées  comme  ses  hé- 
ritières bénéficiaires.  (Arch.  V"  P.  de  Chabot.) 

§  II.  —   Branche  des  FRÉTIÈRES. 

7.  —  Forestier  (Jean  Le),  Ec,  sgr  de  la  Re- 
gnière  ou  Besnière,  fils  cadet  de  Jean  et  de  Marguerite 
Michel  (6"  deg.,  §  I"),  épousa  d'abord  dans  l'église  du 
Tablier  (Vend.),  le  16  août  1634,  Anne  Gervier,  fille  de 
feus  René,  Ec,  sgr  de  la  Tudelière,  et  de  Boisseau,  et 
deN.  Bréaud,  puis,  le  1er  fév.  1660  (Morat,  not.  à  Tal- 
mont),  Elisabeth  Buor,  fille  de  Claude,  Ec,  sgr  de  la 
Bousle,  et  eut  du  1"  lit  :  1"  Bené,  qui  suit  ;  2°  Margue- 
rite, baptisée  à  Château-Guihert  (Corhaoo,  Vend.)  (ainsi 
que  les  suivants)  le  11  mars  1642  ;  3°  Marie,  baptisée 
le  2  juin  1643;  i'  Louis,  baptisé  le  3  juill.  1644; 
5°  Charles,  baptisé  le  (2  fév.  164S  et  qui  fut  parrain 
de  son  frère  Charles  en  1653  :  6°  Louise,  baptisée  le 
3  mars  1651  ;  7"  autre  Louis,  baptisé  le  25  août  1652  ; 
S'  autre  Charles,  baptisé  le  7  août  1653  ;  9°  Alexan- 
dre, baptisé  le  4  juill.  1655  ;  du  2d  lit  ;  10»  Jean,  rap- 
porté §  111  ;  11°  Elisabeth,  baptisée  le  24  août  1663  ; 
12o  Mahie-Renée,  baptisée  lo  24  août  1664  ;  13" Marie, 
baptisée  lo  dernier  fév.  1606. 

8.—  Forestier  (Bené  Le),  Ec,  sgr  de  la  Tude- 
lière, maintenu  noble  le  26  janv.  1700  par  M.  de  Mau- 
peou,  avait  épousé,  le  23  mai  1667  (Bertaut  et  Cail- 
lault,  not.),  Claire  Buor,  fille  de  Claude,  Ec,  sgr  de  la 
Bousle,  et  en  eut  au  moios  François,  qui  suit  : 

9.  —  Forestier  (François  Le),  Ec,  sgr  des 
Fretières  et  de  la  Tudelière,  baptisé  à  Chàteau-Gui- 
bert  (Corbaon)  le  1S  août  1669,  fit  partie  du  ban  des 
nobles  du  8  octobre  1692.  11  épousa,  le  4  fév.  1696 
(Quilmart  et  Landriau,  not.  à  Luçoni,  Marie-Aune  de  la 
Triuouille,  fille  de  feu  Jean,  Ec,  sgr  du  Sotiry,  et  de 
Marie-Anne  Dorineau,  et  en  eut  une  fille  unique,  Made- 
leine, dont  nous  ignorons  la  destinée. 


§  IN. 


Branche  de  la  RlïSXïïiUE. 


8.  —  Forestier  (Jean  Le),  Ec,  sgr  de  la  Bes- 
nière, fils  puîné  de  Jean  et  de  Elisabeth  Buor  (7e  degr., 
§  Il  ,  fut  baptisé  à  Château-Guibert  le  10  avril  1661.  Il 
épousa  d'abord,  le  21  oct.  1686  (Sabourin,  not.  à  Ma- 
rcuil),  Renée  d'aux,  fille  de  François,  Ec,  sgr  des  Au- 
bus,  et  de  Marie  Boudault,  puis  Marie-Anne  Thipho- 
neau,  enfin  Madeleine  Delaearge.  II  fut  également 
maintenu  noble  en  17U0  par  M.  île  Maupeou  et  eut  du 
!•"  lit  :  1°  Elisabeth,  née  à  Château-Guihert  le  15 
juill.  1687  et  baptisée  le  18  ;  2°  Jeanne-Renle,  née 
au  môme  lieu  lo  21  fév.  1689  et  baptisée  le  22;  du  so- 
ooad  lit  t  3°  Mame-Annb,  morte  fille;  du  3°  ;  4»  Jban* 


François,  qui  suit:  5°  Marie-Madeleine,  mariée  d'a- 
bord à  Jacques-François  Génin,  puis  à  S'-André-de- 
Marcuil,  le  22  avril  1748,  a  Claude-Joseph  de  Saignard, 
Ec,  sgr  de  Saint-Pal  ;  enfin  à  Mareuil.  le  27fèv.  1764, 
à  Nicolas-Charles  Gorrant,  sr  du  Hallier,  receveur 
des  traites  ;  6°  Mathias,  Ec,  sgr  de  la  Lardière, 
baptisé  à  S'-André-de-Mareuil  le  10  mars  1700.  marié 
d'abord  à  La  Limou/.inière  (Vend.)  le  4  août  1737  k 
Louise-Marie  Doineau,  aliàs  Voïneau  de  la  Routière, 
puis  aLuç.on,  le  22  avril  1760,  à  Françoise-Céleste  Mo- 
risson  de  la  Naulière,  fille  de  feu  François,  et  de 
liose-Louisc  Morisson.Nousi  ignorons  s'il  eut  postérité; 
7°  Alexis,  baptisé  a  S'-André-de-Mareuil  le  29  juill. 
1701  ;  8"  Rorert-François  ;  9»  Léon  aliàs  Louis, 
Ec,  sgr  de  Montbron,  inhumé  à  46  ans  a  la  Chèze-le- 
Vicomte  (Vend.),  le  5  oct.  1753. 

9. —  Forestier  (Jean-François  Le),  Ec.,  sgr 
de  la  Resnièrc,  épousa  vers  1730  Charlotte-Théophile 
Doineau,  dont  il  eut  au  moins  Jean-Victor,  qui  suit. 

10.  —  Forestier  (Jean-Victor  Le),  Ec,  sgr  de 
la  Besnière  et  de  la  Barilleraye,  est  parrain  à  Mareuil 
le  25  mai  1785  de  son  petit-neveu  Victor-Matthieu-Félix 
Lasnonier,  fils  d'une  Saignard  de  Saint-Pal.  Il  épousa 
Marie  Roger,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  :  Jean, 
qui  suit. 

11.  —  Forestier  (Jean  Lei,  Ec,  sgr  de  la  Ba- 
rilleraye, émigra  et  servit  dans  la  2e  compagnie  à  che- 
val du  Poitou  à  l'armée  des  Princes.  Marié  à  Made- 
leine de  la  Boi  ?  il  eut  pour  fille  unique  Victoire,  qui 
épousa  Charles  Bonnet,  dont  les  enfants  ont  relevé  le 
nom  de  Le  Forestier. 

FORE8TlER(Ln)onFOURE8TIER. 
—  Famille  du  Chàtelleraudais,  originaire  du  Berry. 

Blason:  d'argent  a  3  cornets  de  chasse 
de  sable,  liés  de  gueules. 

Forestier  (N.  Le),  eut  au  moins 
1"  Antoine,  qui  suit  ;  2°  Madeleine, 
mariée  d'abord  à  Jean  Gilbert.  Ec,  sgr 
de  la  Chesnaye,  puis  en  mai  1658  à  Sil- 
vain  de  la  Chastre,  Ec,  sgr  de  Parais. 

Forestier  (Antoine  Le),  Ec,  sgr  des  Piuau- 
dières  (Bonneuil-Matours,  Vien.),  ne  fut  pas  maintenu 
noble  en  1667,  mais  il  obtint  plus  lard  une  sentence 
favorable.  Il  épousa  à  S'-Hilaire  de  la  Celle,  le  26  sept. 
1654,  Marie  Galle,  et  en  eut  au  moins:  1°  François, 
qui  suit  ;  2°  Marie-Françoise,  qui  épousa,  le- 22  oct. 
1674,  Jacques  de  la  Chastre,  Ec,  sgr  de  la  Chanlerie. 

Forestier  (François  Le),  Ec,  sgr  des  Pinau- 
dières,  la  liillaudcric  (S'-Christophe,  Vien.),  est  cité  le 
12  oct.  1672  dans  l'aveu  fait  à  Chàtellerault  par  Louise 
de  Croisilles,  veuve  de  Georges  Gillier,  Chev.,  B011  de 
Marmande,  pour  la  forteresse  du  Puygarreau.  (Arch 
N'at.  P.  435'.)  11  épousa  Louise  de  Vaucelles,  dont  il 
eut  au  moins  Claude,  présentée  à  S'-Cyr  en  16S8  ? 


Famille  de  l'Anjou  et 


FORFsTIER  (Le). 
du  Luudunais. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  sable,  armé,  lampassé 
et  couronné  d'or.  La  Branche  de  Sevilly  ajoutait  o  une 
bordure  crénelée  de  gueules  ». 

Forestier  (Jacques  Le),  Ec,  sgr  de  Seuilly  ? 
(Sevilly),  épousa  à  Loudun,  le  16  avril  1697  (Martray), 
Marie-Anne  Briant  du  Pont. 

FORESTIER ( Le |  ou FOURF.SXIER. 

—  Famille  noble  de  la  Saintonge   alliée  à  diverses  fa- 
milles  poitevines,  E|to  a  formé  les  branches  d'Orignoo, 


I  olï<:i     (<Io  In) 


rSfl 


FORGËH  (de) 


49!! 


Vauvei  t.  de  la  Bauduère  ou  Baudouère,  do  Lestage,  etc. 
(V.  la  Noli.  du  Limousin  et  la  brochure  du  ('.'»  E.  do 
Balincourt  intitulée  Jehan  Le  Forestier,  seitjneur  de 
Vauvert,  1464-94,  publiée  1  Nîmes  en  1899.)  Nous  no 
mentionnons  seulement  que  quelques  noms. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  gueules  lnmpassé  et 
couronné  do  mime,  atiàs  couronné  d'or. 

Forestier  (Denis  Le),  veuf  de  Lise  PF.vn.ut, 
épousa  Rèatrix  Ferrant,  veuve  elle-même  de  N....  du 
Hnustier,  sgr  d'Ardennos,  qui  lui  apporta  la  sgrie  d'Ori- 
gnac,  dont  il  rendit  hommage  le  20  nov.  139S.  Il  eut 
du  2d  lit  :  1°  Yvon,  qui  suit  ;  2°  Isabelle,  mariée 
vers  1404  à  I'emitin  Ardillon. 

Forestier  (Yvon  Lo),  Ec,  sgr  d'Orignac  (C""1 
de  Mirambeau,  Char.-Inf"),  épousa  d'abord  Catherine 
Marchand,  veuve  de  Foulques  Vigier,  Ghev.,  sgr  de 
Cosnac,  puis  en  1421  Marguerite  DE  Chahbes,  sœur  de 
Jean,  1"  maître  d'hôtel  du  roi,  Chev.,  sgr  de  Montsoreau. 

Forestier  (Charles  Le),  Ec.,  sgr  de  la  Bau- 
douère, épousa  d'abord,  vois  1580,  Placide  Goulard, 
puis,  le  22  juin  1597,  Isuheau  BoNNSAU,  veuve  de 
N.  Figleny  ?  Il  eut  postérité  du  1er  mariage. 

Forestier  (Gbarles  Le),  Ec.,  sgr  d'Orignac, 
épousa,  le  14  nov.  1624,  Susanne  de  Bhemond, veuve 
de  René  Gombaud,  Ec.,  sgr  de  Beaulieu,  et  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Tesson,  et  de  Marie  Guinot.  (Gén.  «le 
Bremoiul.) 

Forestier  (René  Le),  Ec.,  marié  le  50  sept. 
1663  à  Françoise  de  Belle  ville,  en  eut  au  moins 
René,  maintenu  noble  à  la  Rochelle  en  1700  par  Bc- 
gou. 

FOIIESTIX     ou  FOURESTIS     —  On 

trouve  ce  nom  dans  les  Fiefs  de  Thouars,  peut-être 
mal  écrit  pour  Forestier. 

Forestin  (François),  sgr  de  Boisménard,  fit  aveu 
à  Thouars,  pour  le  fief  d'Availles,  le  20  mai  1527, 
comme  ayant  don  de  Renée  de  Brenezay. 

Forestin  (Lambert  de),  Ec.,  sgr  de  Boismé- 
nard, épousa  Claude  Isamdert,  dont  il  eut  au  moins  : 
Catherine, 'mariée -le  21  oct.  1574  à  Pierre  de  Bra- 
chechieu,  Ee.,  sgr  de  la  Chevalerie. 

FORGEC    de  la)    ou   OELAFORGE- 

Noms  divers. 

Forge  (Jean  de  la)  reconnaît,  le  16  fév.  1369, 
une  rente  due  à  l'abbaye  de  Foutaine-le-Comte,  sur 
des  terres  en  la  sgrie  du  prieuré  de  S'-Laurcnt  de 
Parthenay.  (Arch.Vien.  Abb.de  Fontaine-le-Gomte.) 

Forge  (Cuillaumc  de  laï  reçoit  hommage  pour  le 
s' de  la  Trémoille  le  17  avril  1411.  (Sgrie  de  Puyfer- 
rier.) 

Forge  (Girard  de  la)  fait  hommage-lige  li  25  sous 
de  devoir  pour  son  lieu  de  la  Goumelière  ?  (Chau- 
melière  '?),  p""  de  Jazeneuil  (Vian.),  le  2  sept.  1475. 
(Arcb.   Nat.   P.  5S9,  fol.  115.) 

Forge  iFraoçois  de  la),  procureur  au  présidial 
de  Poitiers,  comparaît  en  cette  qualité  au  procès- 
verbal  de  la  réformation  de  la  coutume  du  Poitou  en 
1559.  (F.) 

Forge  (François  de  la)  est  appelé  en  garantie 
dans  un  procès  avec  le  Chapitre  de  S'-Pierro-le- 
Puellier  et  Pierre  Cotbet,  foulon  en  1576-1590  (Arcb. 
Vicn.,  Chap.  de  S'-Pierre-le-Pusllier.) 

Forge    (Pierre   de   la),    prêtre,    prieur-curé    do 

Salle,  est    parrain   à    Montamisé    (Vient)  le    26    jaDV, 
1607.  (Rcg.) 


Forge  (François  de  la)  est  vicaire  de  Dissay 
(Vien.l  en  1614-1620.  (Id.) 

Forge  (Louis  de  la),  docteur  en  médecine,  avait 
épousé  Renée  Bizard,  qui  élant  veuve  est  marraine 
a  Hircbeau  le  10  nov.  1667.  (Id.) 

Forge  (Jean  de  la)  épousa  Aynarde  nE  Chodppes 

dont  il  eut  au  moins  Françoise,  mariée  îi  Antoine 
Dumont,  sans  date.  (Bibl.  Hat.  Cah.  de  d'Hozier  169 
Gourdeau.) 

FORGE   (de  la)  ou  DELAFORGF.  — 

Famille  du  Bas-Poitou. 

Forge  (Gilles  de  la)  épousa  Mathurine  Denis, 
qui,  étant  veuve,  fut  tnxée  aux  francs-fiefs  le  11  janv. 
1610  pour  le  fief  de  la  Maisonneuve  à  lleaulieu-sous- 
Marcuil,  élection  de  Fontcnay.  (Arrh.Nat.  P.  773  3"'"). 

FORGE  (de  la).  —  Famille  originaire  de  l'Ar- 
tois? établie  en  Chàtelleraudais  au  xix*  siècle.  ■  V.  la 
sainte  et  noble  famille  de  Lille,  par  le  feu  C"-  île  Fon- 
taine de  Rcsbccq.) 

B'ason  :  de  gueules  à  3  trèfles  d'or. 

Forge  (Eugène-Gabriel  de  la),  marié  vers  1820  à. 
Amélie  Acqdet-Dumont  i>e  Richemont  d'Ozé,  fille  de 
Joseph-François,  Ct0  d'Ozé,  maréchal  de  camp,  sgr  de 
Remeneuil,  et  de  Marie-Jeanne-Antoinette  Bourguignon- 
Bressuire  de  la  Mure,  en  a  eu  Anatole,  qui  suit. 

Forge  (Anatole  de  la),  ué  à  Paris  le  1er  avril 
1821,  propriétaire  de  Remeneuil,  a  vendu  ce  domaine 
vus  1860.  11  épousa  Elmire  de  Beaulincourt,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants.  S'étant  fait  journaliste  et  affilié  au 
parti  révolutionnaire,  il  fut  nommé  préfet  de  l'Aisne, 
après  le  4  sept.  1870.  et  organisa  la  défense  de 
S'-Quenlin  contre  les  Prussiens.  Sa  conduite  politique 
l'ayant  éloigné  de  sa  famille,  il  tomba  clans  un  état  mi- 
sérable et  finit  par  se  suicider.  (V.  Diction,  des  Con- 
temporains.) 

FORGE-ÎVOSSAY  (de  la).  V.  IfOSSAY. 

FOKGEAU.  —  Famille  des  environs  de  Par- 
thenay au  iviii6  siècle,  dont  on  trouve  peu  de  trace. 

Forgeau  (René)  de  la  Perrière,  près  Parthenay, 
fut  inscrit  d'office  à  l'armoriai  le  2  nov.  1701  avec  le 
blason  suivant  :  de  gueules  à  une  enclume  mi-coupée 
d'argent  et  d'azur. 

FORGEREE    (de    la)    ou    DELAFOR- 

GESIBK.  —  Famille  que  l'on  trouve  en  Poitou  et 
Angoumois  au  xvii"  siècle. 

Forgerie  (Joseph  de  la)  était  en  16S3  curé  de 
Courcôme  (Charente). 

Forgerie  (N...  de  la),  habitant  la  paroisse  de 
S'-Germain,  élection  d'Availles,  fut  inscrit  d'office  à 
l'armoriai  du  Poitou  en  1700  avec  le  blason  suivant  : 
a  d'or  a.  un  ours  de  sable.  » 

Forgerie  (N...  do  la)  était  curé  de  Surin 
(Vieu.)  près  Civray  en  1700-1706. 

FORGEREE  (de  la).  —  Famille  de  l'Anjou, 
Blason  :    d'or   au  lion    d'azur,  au   chef   de  gueules. 
(Pièc.  Orig.  27037.) 

FORGES  (de  ou  nss).  —  On  trouve  ces  noms 
en  diverses  parties  du  Poitou. 

Forges  (Hugues  de),  Chev.,  décédé  avant  1247, 
avait  comme  exécuteur   testamentaire  Simon  ViUiCUS\ 


494 


FORGES  (de) 


w 


FORGES  (de) 


Chcv.,  de  la  paroisse  de  Btisso'io  (Buxeuil,  Dangé, 
Vien.,  ou  Buxeuil-sur-Creuse).  Celui-ci  réclame  les 
biens  qui  leur  avaient  été  enlevés  par  Eustaclie  de 
Galardon  et  Jean  Graver,  lieutenants  de  Pierre  Bâillon, 
bailli  de  Châtellerault,  et  qui  étaient  situés  près  du 
pont  de  la  Haye  en  Tourainc.  (A.  H.  P.  25  p.  256-260.) 

Forges  (Bonne  de),  veuve  de  la  paroisse  Sancti 
Eparchi  (S'-Cybard)en  Poitou,  se  plaint  vers  1217  des 
exactions  de  Jean  de  Galardon,  chargé  de  la  recette  de» 
domaines  du  roi  en  Poitou.  (Id.,  id.,  p.  283.) 

Forge»  (Jean  de),  chapelain  de  Guy  de  Lusignan 
fils  de  Hugues  Le  Brun,  reçoit,  par  le  testament  de  ce 
dernier  du  9  juin  1309,  620  livres,  et  en  outre  100 
livres  en  sa  qualité  d'exécuteur  testamentaire.  (Arch. 
Vien.  Couhé  S.  196.1 

Forges  (Adhémar  de),  Ec,  avait  droit  en  1319  à 
une  rente  de  deux  cuisses  de  froment  que  lui  devaient 
Guillaume  Forget  et  autres  personnes.  (Id.,  G.  63.) 

Forges  (Jean  de),  Ec.,  donne  reçu  de  ses  gages 
à  Jean  Chauvel,  trésorier  des  guerres  le  20  déc.  1353. 
(Pièc.  orig.  1. 1199,  doss.  27038.) 

Forges  (Hugues  de)  et  sa  femme  furent  inhumés 
dans  l'église  du  couvent  des  Jacobins  de  Poitiers, 
d'après  une  fondation  faiteàcc  couvent,  le  21  mai  1454, 
par  Guillaume  Tachier,  huissier. 

Forgea  (Mené  de),  s'  des  Crues,  p,a"  de  S'-Pierre 
de  Tournon  en  Poitou,  est  porté  comme  archer  absent 
dans  la  montre  passée  à  Bcaumont  sur  Oysc  le 
13  avril  1581.  (Montres  t.  21537.) 

Forges  (Léonard  de)  transige  le  3  juil.  1590  avec 
Léonarde  de  la  Porte,  veuve  d'Antoine  de  Lespinas  et 
agissant  au  nom  de  Jacques,  leur  fils.  (Bibl.  Arsenal. 
Noh.  Limousin,  mss.  5029.) 

Forges  (Michelle  du)  est  marraine  à  S,0-Oppor- 
tune  de  Poitiers  le  5  janv.  1592.  (Beg.) 

Forges  (Guillaume  de)  possédait  des  rentes  a 
Neufville.  Le  19  août  1613,  Josias  Poisay,  demeurant  à 
la  Boehepozay  (Vien.),  en  rendait  hommage  à  l'évêque 
de  Poiliersà  cause  de  sabaronnie  d'Angles. (Abbé  Aubert, 
P.  Orig.) 

Forges  (François  de)  était  prieur  de  S'-Germain- 
de-Longue-Chaume  (D.-S.)  en  1750.  (Arch.  Vien  C.  827.) 

FORGES  (de). —  Famille  noble  du  Berry,  qui  a 
eu  des  alliances  poitevines  et  qui  paraît  être  originaire 
de  Forges  (Concrcmiers,  Indre).  Dans  l'histoire  du 
Berry  (de  laThaumassière)  on  trouve  un  fragment  de  sa 
généalogie,  et  Chérin  (t.  83)  en  doqne  la  filiation  com- 
plète commençant  à  Guillaume  de  Forges,  sgr  de 
Barreneuve  en  1353.  (Barneuvc,  Bivarennes,  Indre.) 

Blason  :  échiqueté  d'argent  et  de  gueules. 

Forges  (Mathieu  de),  époux  de 
Asseline  Cheuro,  ou  Chkdrol  ?  fille  de 
Guillaume,  Chev.,  sgr  de  Mablo,  fit 
accord  en  1213  et  1223  avec  l'abbaye  de 
Fonlgombauld.  (Arch.  Indre.  H.  768.) 
Forges  (Catherine  de)  est  citée 
pour  un  héritage  dans  un  aveu  rendu  au  roi,  le 
22  janv.  1467,  par  Gilles  Brachet,  Ec  ,  sr  de  Pérusse, 
pour  son  châtel  de  Pérusse  sur  la  rivière  de  Tocunon  ? 
(Arch.  Nat.  p.  58S.) 

Forges  (Pierre  de),  Ec,  épousa  Jeanne  Bleret  ? 
Il  vendit  des  prés  sur  l'Indre  (probablement  à  la  Cha- 
pellc-Hortemale  à  Jeanne  de  Menou,  veuve  de  Antoine 
Gaitineau,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle,  vers  1476. 
(Id.  E.  185.) 


§  Pr.  —  Branche   de    Barneuve, 

1.  —  Forges  (Guillaume  de),  damoiseau,  sgr  de 
Barneuvc,  rendit  aveu,  le  vendredi  après  la  fête  de 
S'-Pierre-aux-Liens  1353,  à  Martha  de  Pont,  f)1'  de 
Corps,  pour  son  hébergement  de  Barneuvc  et  pour  tout 
ce  qu'il  possédait  dans  les  p""  de  Bivarennes,  S'-Gaul- 
lier  et  de  Chiray.  Il  est  cité  dans  plusieurs  actes  et 
était  décédé  avant  le  8  août  1393,  ayant  eu  de  Hevone 
ou  Yvonne  de  Boisse,  sa  femme  :  1"  André,  al'às 
Florimont,  qui  suit  ;  2°  Clément,  qui  eut  pour  fils 
Pierre,  qui  fit  échange  avec  la  femme  d'Antoine  de 
Forges,  F,c.,  sa  belle-sœur,  le  13  janv.  1456,  des  biens 
qu'il  possédait  par  indivis  au  lieu  de  Bivarennes,  du 
chef  de  son  père,  marié  a  Jeanne  Larcher,  lille  de 
André,  Ec.,  sgr  de  Launay.  Nous  pensons  qu'il  n'eut 
pas  de  postérité;  3"  Mathelin,  cité  dans  des  titres  de 
1369-1371  :  4°  Marguerite,  femme  de  Jean  Megnart 
ou  Meyuard,  damoiseau,  donna  quittance  de  ses  droits 
paternels  et  maternels  le  13  janv.  1398.  Une  Maii- 
ouerite  de  Forges,  épouse  de  Pierre  de  Chamborant, 
possédait  en  1350  la  sgrie  de  Vauzelles,  p1"  de  Vellcs. 
(Dict.  Indre.)  Serait-ce  la   même  ? 

2  —  Forges  (André,  dit  Florimont  de),  Ec,  sgr 
de  Barneuvc, rendit  aveu  le  8  août  1393  de  son  hôtel  de 
Barneuvc  et  de  ses  dépendances  à  Jean  de  Prie,  sgr  de 
Buzançais  et  de  Corps.  En  son  nom  et  en  celui  de  ses 
frères  et  sœurs  et  avec  Yvonne  de  Baisse,  leur  mère,  il 
fit  un  échange  en  1395.  André  était  décédé  le  20  déc. 
1452,  ayant  eu  pour  enfants  de  Isabeau  Lamrert, 
1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2"  Guvot,  donataire  de  ses 
père  et  mère  de  la  terre  de  la  Bue  le  1er  janv. 1445,  était 
décédé  le  19  fév.  1472,  laissant  une  fille,  Marguerite, 
sous  la  tutelle  de  Jean  de  Forges,  son  neveu,  et  qui 
testa  le  25  janv.  1480  ;  3°  Antoine,  nommé  dans  une 
quittance  reçue  par  son  père  au  mois  de  déc.  1444, 
épousa  Jeanne  Larcher,  fille  de  André,  Ec,  sgr  de 
Launay  ;  4*  Mathelin,  nommé  dans  le  même  acte. 

3. — Forges  (Guillaume  de),  Ec,  sgr  de  Bar- 
neuve,  épousa,  le  19  mai  1446,  Blanche  du  Breuil,  fille 
de  Jean,  Ë«,  sgr  de  Foussat,  et  en  eut  :  1"  Mathurin, 
qui,  avec  ses  frères  et  sœur,  était  sous  la  tutelle  de  sa 
mère  le  21  juin  14C1.  Il  eut  comme  atné  la  maison  de 
Cnrneuve  par  le  partage  du  10  déc.  1461  et  était  mort 
le  19  fév.  1472,  laissant  de  Louise  Coquerault,  sa 
femme,  un  fils  Foucault,  qui  était  mineur  et  qui  mou- 
rut le  19  mai  1490.  Ses  biens  furent  partagés  entre 
Jean,  son  oncle,  et  Jeanne,  sa  tante  ;  2°  Jean,  qui  suit; 
3°  Jeanne,  mineure  en  1461  et  mariée  à  Jacques  Don- 
hres,  Ec,  le  19  mai  1490,  lorsqu'elle  partagea  les  biens 
de  Foucault,  son  neveu  ;  4'  Marguerite,  mineure  en 
1461,  qui  testa  le  4  oct.  1495  ;  5°  Philippe,  décédée 
avant  le  19  mai  1490. 

4.  —  Forges  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Barneuvc, 
sous  la  tutelle  de  sa  mère  le  21  juin  1461,  est 
cité  dans  de  très  nombreux  actes  de  1470  a  1306.  Il 
épousa  Anne  ou  Jeanne  de  Greuille  ?  dont  il  eut  : 
1°  André,  qui  suit  ;  2°  Fiacre,  Ec,  sgr  de  Guépoisson, 
qui  assista  au  mariage  de  son  frère  André  et  épousa 
lui-même,  le  7  sept.  1518,  Françoise  Bertrand,  fille  de 
N.  et  de  Jaequetto  do  Vigne,  dont  il  eut  un  fils  Jean, 
étudiant  en  l'Université  de  Paris,  à  qui  il  fit  une  cession 
d'une  somme  d'argent  le  23  sept.  1536  ;  3°  Antoine, 
clerc  du  diocèse  de  Bourges,  prieur  de  Bivarennes 
et  prévôt  de  Chambon,  testa  le  1"  sept.  1553  et  vivait 
encore  le  19  avril  1556  ;  4°  Jeanne,  légataire  de  Jeanne 
de  Forges,  sa  tante,  le  14  oct.  1507;  5*  Jacques,  égale- 
ment légataire  de  sa  tnote  Jeanne  de  Forges,  en  1507. 


FORGES  («le) 


5.  —  F« >■-*;•»»  (André  de),  Ec,  sgr  de  Baroeuvc, 
fut  institué  héritier  universel  de  Jeanne,  sa  tante,  le 
li   oct,  ir>n7.    Il   épousa,  le  86  mai  1510,  Françoise 

Ajassiin,  tille  de  feu  Cuyot,  Ec.,  sgr  du  Vot,  et  de 
Jacqueline  de  Barhançois,  et  était  décédé  avant  le 
it)  janv.  1552,  ayant  eu  :  1"  François,  qui  suit; 
2"  Antoine,  sgr  de  Plainpinard,  donna  nue  procuration 
à  Simon  et  François,  ses  frères,  le  \rT  déc.  1S59. 
Mari.1  le  9  mai  1566  a  Louise  DE  Montmenard,  lille  de 
Louis, sgr  de  la  Rocherelle,  il  est  décédé  le  20  oct.  1511  ; 
3"  Simon,  étudiant  en  l'Université  de  Paris  en  1543, 
prêtre,  prieur  curé  de  Rivarennes  en  1559,  prieur  do 
S'-Mirlin-de-Gousiis  en  1560,  vivait  encore  en  1579  ; 
i"  Pierre,  qui  se  préparait  à  entrer  dans  l'ordre  de 
Malte  en  1516  ;  5U  JEANNE,  légataire  d'Antoine,  son 
oncle,  le  l"  septembre  1553;  7"  François!,  mariée  le 
2  août  1563  à  Geoffroy  de  Meigny,  sgr  de  la  Barrclière. 

6.  —  Forges  (François  de),  Ec.,  sgrde  Barncuve, 
rendit  aveu  le  25  mars  1550  etépousaje  22  juil.  1561, 
Anne  nu  Genest,  et  eut  pour  enfant  Christophe,  qui 
si.it. 

7.  —  Forges  (Christophe  de),  Ec.,  sgr  de  Bar- 
neuve,  archer  de  la  compagnie  d'Albert  de  G ly,  passa 

revue  à  Villepreux.le  3  niai  1516.  11  épousa  d'abord,  le 
1P1  mars  1582.  Catherine  de  BoiSBERTRAND,  fille  de  feu 
Pierre.  Ec.,  sgr  de  Connues,  et  île  Anne  de  Passait  ou 
Fassart  ?  puis,  le  l«r  mars  1588,  Françoise  du  Sauzkt, 
lillede  feu  Florent,  Ec.,  sgr  du  Sauzet,  etde  Marguerite  de 
Boislinards.  Qualifié  gentilhomme  ordinairede  laehambre 
du  roi.  le  9  déc.  1597, il  était  décédé  avant  le  9  janv.  1629, 
ayant  eu  pour  enfants  du  2'  lit  :  1°  Jacques,  qui  lesta 
le  27  avril  1613  :  2°  Louis,  Ec.,  sgr  de  Barnenve, 
héritier  de  son  frère  aîné,  était  décédé  le  6  avril  1617, 
laissant  sa  veuve  Françoise  n'AnCHÉs  ?  allas  d'Archiac, 
comme  tutrice  de  leurs  enfants  qui  ne  sont  pas  nommés; 
3°  Jean,  qui  testa  le  21  juil.  1664;  4»  Denis,  religieux 
de  l'abbaye  royale  de  S'-Pierre  de  Meobccq,  prieur  de 
Benavant,  décédé  le  29  août  1644  ;  5"  René,  qui  suit  ; 
6°  Léonarde,  mariée  le  10  mai  1632  à  Jean  de  Bon- 
gars  et  remariée  le  24  sept.  1656  à  François  I.avan- 
dries,  Ec.,  sgr  de  la  Forest  ;  7°  Marthe  ;  8°  Jeanne, 
légataire  de  leur  frère  aîné  le  27  avril  1613. 

8.  —  Forges  (René  de),  Ec.  sgr  de  Barnenve,  né 
k  Bivarennes  le  4  mai  1603,  servait  comme  volontaire 
en  l'île  d'Oléron  le  5  sept.  1627.  Il  épousa  d'abord,  le 
20  nov.  1632,  Jeanne  Maudiit,  fille  de  Jean,  bailly 
d'Argenton,  et  de  Benoîte  Collin,  puis  le  14  août  1J45 
Marie  Chauvelin,  fille  de  Jacques.  Chev.,  sgr  de 
Luzerte,  et  de  Aimée  de  Bridiers.  11  l'ut  maintenu  dans 
sa  noblesse  par  M.  d'Herbigoy,  intendant  du  Berry,  le 
30  sept.  1667,  sur  titres  remontant  k  André  de  Forges, 
son  aïeul  :  il  testa  le  26  avril  1669  et  était  décédé  avaet 
le  16  fév.  1670,  ayant  eu  du  1er  lit  :  1"  Charles,  qui 
suit  ;  2'  Benoiste-Marie,  mariée  le  16  fév.  1654  k 
Etienne  de  Valenciennes  ;  du  2e  lit  :  3°  Sylvain,  au 
service  du  roi  en  1667,  et  officier  au  régiment  Royal- 
Piémont  le  22  mai  1675  ;  4"  autre  Chaules,  auteur 
de  la  branche  de  Parny,  §  II  ;  5°  Jean,  maintenu  nob.e 
en  1667  ;  6°  MAnGCEnn'E  ;  7°  Jeanne,  légataire  le 
26  avril  1669. 

9.  —  Forges  (Charles  de),  l'atné,  Ec,  sgr  de 
Barnenve,  fut  maintenu  noble  avec  son  père  ci  ses 
frères  le  31  sept.  1667,  et  épousa,  le  18  juil.  1679, 
Françoise  de  Vouiiet,  tille  de  Louis.  Ec,  sgr  du  Puy. 
et  de  Elisabeth  Patoutleau,  et  eut  pour  enfants  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  MARGUERITE,  mineure  le 
17  juil.  1690  ;  3"  Anne,  également  mineure  à  celte 
date. 

10.  —  Forges  (Pierre  de),    Chev.,   sgr  de  Bar- 


HilICIH  («le) 


495 


neuve,  Chàteauvieuv,  Parnac  ;cclte  sgrie  fut  venduo 
vers  1746  à  Silvain  Dclouche  Uni.  Indre),  dit  le  M1'  de 
Chateaubrun,  né  k  Rivarennes  le  2:)  déc,  I6S0,  épousa, 
le  20  fév.  1130,  Gabrielle  de  la  Marche,  fille  de  Fran- 
çois, R •■  de  Tins,  .t  de  Cabrielle  de  Montmorency,  et 
eut    cuire    aunes    enfants    :     1°    PIERRE,     qui    suit  ; 

2»  Guillaume,  3"  Gaoiuelle,  4°  Marie.  (Cab.  titres, 
Chérin,  t.  282.) 

Peut-être  épousa-t-il  aussi  Marie-Anne  de  Verrine, 
sans  ,loule  fille  do  Fiacre,  Ec,  sgr  de  Bonbon,  cl  de 
Marie  de  la  Trémoillc,  dont  il  aurait  eu  :  Rêne,  Ec,  sgr 
de  Rlanzay  et  de  Barneuvc.  (Areh.  Indre,  E.  59  et  60  ) 

11.  —  Forges  (Pierre  de),  Chev.,  sgr  de  Bar- 
neuve,  Châteauvieus,  Parnac,  M"  de  Chateaubrun,  né  le 
7  janv.  1734  a  Chàteauvieux,  fut  reçu  page  du  roi.  Ce 
fut  M"''  de  Forges,  femme  du  célèbre  Royer-Collard, 
qui  vendit  Chateaubrun  en  1811  k  Claude  Bridiers,  qui 
le  démolit.  (Dict.  Indre,  p.  208.) 


s  II. 


Branche  de  I'ahxy. 


9.  —  Forges  (Charles  de).  (On  écrit  souvent 
des  Forges  ou  Desforges.)  Ec,  sgr  de  Blaozay,  lils 
puîné  de  René,  Ec.,  sgr  de  Rarneuve,  et  de  Marie 
Chauvelin,  sa  2''  femme  (8'  deg..  g  1'  ''  .  fut  maintenu 
noble  avec  son  père  et  ,ses  frères  le  30  sept.  1667  et 
élail  en  1675  officier  au  régiment  Royal  Piémont.  11 
épousa  le  4  mars  1680  Benoîte  Bat.  fille  de  feu  Pierre, 
sv  des  Touches,  conseiller  du  roi  au  Blanc,  et  de  Marie 
Mauduit,  et  testa  le  21  déc.  1680  ;  il  vivait  encore  en 
1693  et  eut  pour  fils  Jean,  qui  suit  : 

10.  —  Forges-Parny  (Jean  de),  Ec,  né  au 
Blanc  le  27  fév.  1681,  passa  jeune  k  l'île  Bourbon,  où 
il  défricha  un  domaine  qui  devint  sa  propriété,  k  la 
charge  de  payer  certaines  redevances.  Il  fut  k  plusieurs 
reprises  nommé  conseiller  au  conseil  supérieur,  décéda 
le  7  juin  1729  et  fut  inhumé  le  lendemain  dans  l'église 
S'-Paul.  Il  avait  épousé  :  1°  le  20  avril  1701,  k  l'île 
Bourbon,  Barbe  MussARD;2°au  même  lieu,  le  6  fév.  1723, 
Jeanne  le  Maire,  fille  de  Urbain,  et  de  Madeleine  de 
Ruisseau,  et  eut  du  1er  lit  :  1"  Pierre.  2°  Jacques, 
3"  Paul,  qui  suit  ;  4°  MAniE,  épouse  de  Pierre  de 
Guigné  ;  5°  Barbe,  femme  de  Jean  de  S'-Lambert  de  la 
Bcrgry  ;  6°  Geneviève,  qui  tous  partagèrent  le 
15  fév.  1723. 

11.  —  ForgesParny  (Paul  de),  Chev.,  né  le 
14  mars  1717  à  l'île  Bourbon,  officier  des  troupes  com- 
mises k  la  garde  de  la  ville  et  fort  de  Pondichéry, 
partagea  avec  son  père,  ses  frères  et  sœurs  la  succes- 
sion de  leur  mère  le  15  fév.  1723.  11  épousa  d'abord,  le 
2  juil.  1758,  Anne  Baillif.  fille  de  feu  Pierre,  et  de  Ge- 
neviève de  Ricquehourg,  puis,  le  14  août  1745,  Gene- 
viève de  la  Muse?  fille  de  Jean-Baptiste-François,  Ec, 
et  de  Barbe  Léger;  enfin,  le  24  nov.  1764,  Françoise  de 
Robureol,  fille  de  N.,  G'-  de  Robureul  et  de  Françoise 
Boucher.  Après  avoir  été  capitaine  d'infanterie  en  gar- 
nison a  l'île  Bourbon,  il  devint  commandant  au  quar- 
tier S'-Paul,  Chev.  de  S'-Louis,  puis  lieutenant-colonel 
d'infanterie,  et  fut  inhumé  le  26  sept .  1782,  ayant  eu 
du  1er  lit  :  1*  Jean-Pierre,  né  le  26  juil.  1739,  lieu- 
tenant d'infauterie  k  l'île  Bourbon,  qui  partagea  les 
biens  de  sa  mère  le  17  mai  1764  ;  2°  Paul,  qui  suit  ; 
3°  Marie-Anne-Françoise,  née  le  9  mars  1744,  qui 
prit  part  au  partage  de  1761  :  du  2''  lit  :  4°  Jean- 
Baptiste-Paul,  Chev.,  appelé  de  Forges  C10  Parny  Des- 
salines, no  le  5  mars  1750,  Ecuycr  de  main  de  la  Reine, 
capitaine  de  cavalerie  au  régiment  de  la  Reine  en 
1782,  fut  admis  k  monter  dans  les  carrosses  du  roi 
d'après  une  lettre  du  due  de  Coigny  du  20  oct.  1784.  11 


496 


FORGES  (de) 


FORGES  (de) 


mourut  le  16  août  17S7  et  fut  inhumé  à  S'-Léonard  de 
Croissy,  au  diocèse  de  Paris;  5°  Evariste,  dit  le  Chev. 
de  Parny,  né  le  6  fév.  1753,  aide  de  camp  du  gouver- 
neur général  des  îles  de  France  et  de  Bourbon,  fut 
nommé  le  2  avril  1782  capitaine  de  dragons  au  régi- 
ment de  la  Reine  et  admis  à  monter  dans  les  carrosses 
du  roi  le  20  oct.  17S6;  6'  Louis-Josëph-Blaise-Ché- 
nissEUiL,  appelé  de  Forges-Parny-Montchery,  né  le  23 
fév.  1757,  capitaine  d'infanterie  des  troupes  nationales  ; 
V  Marie-Barbe-Geneviève,  née  le  16  sept.  1751, 
épouse  de  Henri  Panon  du  Portail,  capitaine  de  milices; 
du  3e  lit  :  8°  Antoine-Pierre- Paul,  né  le  23  avril 
1767,  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le  19  janv.   1782. 

12. —  Forges  Parny  de  Teraincourt 
(Paul  de),  C"=  de  Parny,  né  le  3  fév.  1711,  officier  de 
cavalerie  puis  d'infanterie, partagea  les  biens  de  sa  mère  le. 
17  mai  1764  et  épousa  à  l'île  de  France  Louise-Françoise  iie 
la  Roche  nu  Rouzet,  fille  de  Claude,  capitaioo,  et  de 
Jeanne  du  Plessis.  11  était  décédé  avant  le  9  fév.  178S, 
ayant  eu  :  1°  Paul-Marie-Claude,  M''  de  Parny,  offi- 
cier au  régiment  de  la  Reine-Dragons,  né  le  7  janv. 
1767  à  l'île  Bourbon,  fit  entériner  des  lettres  de  béné- 
fice d'âge  au  Châtelet  de  Paris  le  9  fév.  178S,  entra 
dans  les  pages  du  Clc  d'Artois  le  15  juin  1781,  et 
quitta  ses  fonctions  le  15  juin  1785,  pour  être  nommé 
sous-lieutenant  de  remplacement  de  la  compagnie  de 
Qu illien  au  régiment  de  la  Reine-Dragons.  Il  monta  dans 
les  carrosses  du  roi  le  22  avril  1786;  2°  Antoine- 
Henri,  né  le25  juil.  1771  a  l'île  de  France,  page  du 
Clc  d'Artois;  3°  Aimé-Ignace,  4°  Ahédée-Pabl-Jolien, 
qui  suit;  5°  Eugénie-Louise-Pauline-Marik-Jean.ne, 
née  le  24  mai  1769,  sous  la  tutelle  de  son  père  en  178J. 

13.  —  Forges  de  Parny  (Amédée-Paul-Ju- 
lien  de),  né  le  27  fév.  1776,  fut  mis  sous  la  tutelle  de 
son  père  le  25  juil.  1783,  épousa  (C"c  de  S'-Paul,  île 
de  la  Réunion),  le  5  mai  1800,  Louisc-Marguerile  La 
Roche-Prieuré,  fille  de  Julien  Germain,  et  de  feu  Louise 
Laval,  et  décéda  le  22  mai  1840,  laissant  Antoine- 
Victor,  qui  suit. 

14.  —  Forges  de  Parny  (Antoine-Victor 
de),  né  à  S'-Paul  (île  delà  Réunion)  le  14  fév.  1807,  fut 
marié  a  Marie-Madeleine  Bol'iiGUEiL,dont  il  eut  Ami  m  s, 
qui  suit. 

15.  —  Forges  de  Parny  (Amédée  de),  né  à 
Exoudun  (D.-S.)  le  5  fév.  1838,  a  épousé  N.  Boudailt, 
dont  il  n'a  pas  de  postérité. 

FORGES  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
qui  a  possédé  le  fief  de  ce  nom  à  S'-Georges-les-Baillar- 
geaux.  (Vien.) 

Les  personnages  suivants  paraissent  appartenir  à 
cette  famille. 

Blason  :  Le  sceau  d' Aimery  de  For- 
ges en  1219  porle  :  de  à  10  anneaux 

de...    posés    3,  3,  3   et    I.  (Fonds  latin, 
5480,  26.) 

Forges  (Air.iud  de)  est  témoin  de  la 
donation  d'une  «aline  en  l'île  d'Olcron, 
faite  vers  10S0  par  Hier  au  prieuré  de  S'-Nicolas  de 
Poitiers.  (A.  H.  P.,  t.  I,  p.  45.) 

Forges  (Guillaume  de),  d'abord  chanoine  de  S'- 
Hilaire-le-Grand  de  Poitiers,  devint  le  disciple  du 
B.  Géraud  de  Salles  et  fonda  l'abbaye  du  Pin.  Il  fit  un 
accord  avec  Fontevrault  vers  1120.  (Not.  D.  Chamard.) 
Forges  (Jean  de)  et  son  frère,  Airaud,  furenl 
témoins  d'un  don  fait  vers  1170  par  la  reine  Aliéuor  a 
S'-Pierre-d'Olénm.  (I).  !•'.  25.) 
Forges  (Aiinery  de),  Chev.,  fut  témoin   en  1219 


d'une  donation  faite  à  Fontevrault  par  Hilaire,  veuve 
de  Pierre,  prévôt  de  Jaunay.  (Fonds  latin,  54S0.)  11 
fut  caution  avec  plusieurs  autres  chevaliers  en  1229 
pour  le  sgr  de  Montreuil-Bonnin,  et  était  décédé  le  7 
janv.  1230,  époque  où  sa  veuve  Bonne  passait  acte 
de  venteavec  un  chanoine  de  S'-Hilaire-le-Grand.(Cart. 
de  S'-llilaire,  t.  I,  p.  231.) 

Forges  (Philippe  de),  chanoine  prébende  de 
S'Mladegonde  de  Poitiers,  se  plaint,  vois  1247,  de  vols 
commis  à  sou  préjudice  par  Guillaume  de  Surie,  fores- 
tier, ou  ses  serviteurs  dans  le  bois  de  Sollaiille 
(Souleville,  S'-Georges-les-Baillargeaux,  Vien.),  qui  lui 
appartenait.  (A.  H.  P.  25,  p.  288.) 

Forges  (Adhémar  de),  marie  vers  1250.  eut  au 
moins  :  1°  Aimery,  qui  vendit  une  rente  de  100  sols  à 
«a  sœur  c:\  1305  ;  2°  Hilaire,  mariée  d'abord  a  Guil- 
laume de  Jaunay,  Ec,  puis  à  Perrot  Belet  (ou  Belac), 
Chev.,  sgr  de  la  Requière,  avec  lequel  elle  p.issa  un 
acte  en  1304  :  3"  Adhémar,  Ec,  qui  vendit  une  rente  à 
Guillaume  de  Jaunay.  (Arch.  Vien.  E-  237,  Jaunay.)  En 
loin)  il  constituait  une  rente  de  60  s.  et  15  septiers  de 
froment  sur  son  hébergement  des  Forges,  au  profit  du 
chapitre  de  Slc-Radcgonde,  et  en  1319,  il  vendait  au 
même  chapitre  une  rente  de  2  cuisses  de  froment 
moyennant  19  livres.  (Arch.  Vien.,  G.  63.)  Il  dut  avoir 
pour  lils  Jean,  qui  rendit  aveu  au  C'c  de  Poitou  de  son 
lu  bergement  des  Forges  en  1358  et  eut  ses  biens  s;n- 
sis  en  1361  pour  non-paiement  de  la  rente  faite  par 
Adhémar  de  Forges  au  chapitre  de  S'c'-Iïadcgon{k'.  Il 
était  décédé  avant  1446.  (Id.,  id.,  64.) 

Forges  (Grise  de)  et  Aimery  Poupard,  valet, 
son  mari,  font  une  donation  à  l'abb.  de  Mouaillé  le 
I"  fév.  1279.  (F.) 

Forges  (Adhémarde  de)  fit  vers  1300  une  vente 
k  l'évèque  de  Poitiers,  de  quelques  domaines  dans  la 
terre  de  Chassencuil  (Vien.).  (F.) 

Forges  (Pierre  de),  Ec,  donna  une  rente  sur 
l'aumônerie  de  S'-Paul,  au  chapitre  de  N. -H. -la-Grande 
de  Poitiers  (Arch.  Vien.  G.  113S),  probablement  fin 
du  xm"  siècle. 

Forges  (Philippe  de),  Chev.,  tué  à  la  bataille  de 
Poitiers  en  1356,  fut  inhumé  dans  l'église  des  Jacobins, 
dans  la  nef,  près  de  l'image  de  S'-Michel.  (Fonds  lat., 
17147.  p.  165.)  On  ignore  s'il  était  Poitevin. 

Forges  (Lucas  de)  possédait  un  hébergement  à 
Forges,  appelé  «  La  Garnerie  ».  tenu  en  fief  de  la  Tour 
Maubcrgeon.  Il  était  décédé  avant  le  12  janv.  1405, 
époque  où  Jeanne  Masson  en  faisait  hommage  pour  ses 
père  et  mère  Etienne  Masson  et  Pernelle  Guichard. 
iliilil.  Arsenal,  mss.  2643.) 

Forges  (Aimery  de),  valet,  lit  aveu  d'un  fief  situé 
près  Nouaillé  (Vien.)  à  Guyot  de  Gennuillé,  valet,  le  4 
fév.  1167.  (Fonds  latin,  5450,  p.  83.)  Il  y  a  peut-être 
une  erreur  de  date. 

FORGES  (de1.  — Famille  noble  du  Montmoril- 
lonnais  et  delà  Basse-Marche,  qui  fut  maintenue  en  sa 
noblesse  en  1534,  1599  et  1667,  sur  litres  remontant  à 
1106  et  dont  nous  avons  retrouvé  les  actes  a  la  Bihlio- 
thèqne  Nationale.  (Pièc.  orig.,  t.  1199.) 

Blason:  d'azur  à  la  bande  d'or  ou  d'ar- 
gcnlet  une  bordure  degueulcs.(Barentine.) 

Forges  (Pierre  de).  Chev.,  sgr  de 
laClavière,  au  diocèse  de  Bourges,  eut  au 
moins  pour  lils  Guillaume,  qui  suit  : 

Forges  (Guillaume  de)  et  Philippe 
de  llnotix  (de  Drolio),  sa  femme,  se  font  une  donation 


ioik.1  s  jde 


mutuelle,  le  jeudi  après  1»  fête  de  S"- Catherine  ,1327. 
Ils  eurent  une  fille,  Marguerite,  De  de  Dieux,  qui 
épousa,  avant  1366,  Pierre  île  Chamborant,  Ec,  sgr 
d'Orsennes  (Pièc.  orig.,   t.  1199,  et    gén     de  Cnambo- 

ruut.) 

Forgea  (François  de)  assista  au  ban  du  Poitou 
de  14ss  comme  brigandinier  el  fut  exempta  de  celui  de 
1491  parce  qu'il  était  vieux  et  malade.  (Due.  inédits.) 

l'm'ses  (Jeanne  de)  épousa  Pierre  Argenlon, 
dont  Antoine,  baptisé  à  S'-Martial  de  Montmorillon,  le 
38  juil.  1639.  (Reg.) 

Forge»  (Marie-Anne  de)  avait  épousé,  avant  le  20 
sept  1157,  Pierre-Paul  Véras  de  la  Bastière,  conseiller 
du  roi  et  lieutenant  de  maire  de  la  ville  de  Montmo- 
rillon. (Id.). 


§  Ie 


Branche   de  PUY-ALUX-GIBEZ 


1. —  Forges  (Clément  de),  sçr  de  Puy-aux-Gibez 
(actuellement  Teugible,  ps»"  de  Liglet,  Vien.),  rendit 
hommage  de  cette  terre,  le  7  août  1408,  au  sgr  de  la 
Trémoïlle.  11  avait  épousé  Jeanne  de  la  Tour  et  était 
décédé  avant  le  20  mars  1456,  date  du  partage  de  sa 
succession  entre  ses  enfants  :  1°  Antoine,  qui  suit  ; 
2"  Jean,  auteur  de  la  branche  de  Boisgrenier,  2  II  ; 
3°  Adam,  prêtre,  qui  avec  ses  frères  partagea  les  b  et 
de  leur  mère  le  12  mars  1468. 

2.  —  Forges  (Antoine  de',  Ec..  sgr  de  Puy- 
aux-Gibez,  prit  part  aux  partages  de  1136  et  1468  et 
rendit  hommage  au  sgr  du  Blanc,  le  26  sept.  1469.  Il 
avait  épousé  avant  le  20  mars  1456  Jeanne  Larcher, 
dont  il  eut  :  1°  Adam,  qui  suit  ;  2°  Jevnne,  mariée  le 

14  sept.  1512  à  Jacques  Vergnault,  Ec,  sgr  delà 
Roche. 

3.  —  Forges  (Adam  de),  Ec.,  sgr  de  Puy-aux- 
Gibez,  servit  au  ban  du  Poitou  de  1488  comme  brigan- 
dinier, et»  rendit  hommage  au  sr  de  la  Trémoïlle  le  S 
juil.  1527.  De  Galherine  de  la  Celle,  fille  de  Mathelin, 
Ec,  qu'il  avait  épousée  le  19  oct.  1182,  il  eut  au 
moins  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  André,  Ec.,  qui  était 
le  15  avril  1548  curateur  des  enfants  mineurs  de  son 
frère. 

4.  —  Forges  (Jacques  de),  Ec.,  sgr  de  Puy-aiix- 
Gihez,  rendit  hommage  au  s1'  de  la  Trémoïlle,  le  6  déc. 
1536.  Il  avait  épousé,  du  consentement  de  son  père,  le 
18  juil.  1527,  Charlotte  de  la  Marche,  fille  de  Jous- 
seaume,  Ec,  sgr  de  Mouclebeau  ?  et  était  décédé  avant 
le  15  avril  1548,  ayant  eu  :  1°  Nicole,  mariée  avant  le 

15  avril  1548  à  René  du  Moullin,  Ec,  sgr  du  Bour  et 
de  Lège  ;  2°  Florent,  décédé  avant  1599  ;  3°  Beoot, 
qui  suit  ;  4°  Jeanne,  qui  partageait  de  nouveau  avec 
son  frère  Begot  les  hiens  de  leur  père  le  29  juin  1553. 

5.  —  Forges  (Begot  de),  Ec,  sgr  du  Puy-aux- 
Gibez,  était  sous  la  curatelle  d'André  de  Forges,  le  15 
avril  1448,  lors  du  partage  des  successions  do  ses 
père  et  mère.  Il  partagea  de  nouveau  avec  sa  sœur 
Jeanne  le  29  juin  1553.  En  1560  il  faisait  partie  de  la 
montre  du  G10  de  Cliarny  (Chabot)  en  qualité  d'archer 
(Montres,  t.  8624),  et  épousa,  le  21  fév.  1580,  Jeanne 
du  Buedil.  Il  rendit  aveu  et  hommage  au  sr  de  la  Tré- 
moïlle les  19  et  22  juin  1392,  et  fut  maintenu  daus  sa 
noblesse  le  26  oct  1584  pni  Claude  Malon.  Nous  igno- 
rons s'il  a  laissé  postérité. 


§  IL 


Branche   ok    I!oi>.(.hi  ah  It 


2.  —  Forces  fJean  de  .  Ec.,   lils   puinc    de    Clé 

aient  et  de  Jeanne  de  la    four    l,r  deg.,  §   Ie'  ,  prit 

part  aux  partages  des  20  mars  1450  et  12  mars  1 408  et 


Hllt(.l>     ,1. 


197 


servit  au  ban  îles  nobles  du  Poitou  de  1491  pour  lui 
et  son  frère  Adam.  Il  épousa,  le  li  juin  1407,  Dau- 
phino  de  MARANS,  et  eut  entre  autres  enfants  :  Jean, 
qui  suit. 

3.  —  Forges  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Boisgrenier, 
alla*  Boisgarnier  Liglet,  Vien.),  et  de  Puy-aux-Gibez, 
en  partie,  marié  Ici  mai  1500  à  Françoise  DE  Monte- 
rut,  fille  de  Pierre,  et  de  Hrunissende  de  la  Marche, 
partageait,  le  22  nov.  1541,  avec  ses  enfants  qui  sont 
entre  autres  :  1°  Claude,  qui  suit;  2"  Louis,  Ec,  sgr 
de  Boisgrenier,  qui  eut  lui-même  pour  enfants  :  a)  An- 
toine,  b)  René,  Ec,  sgr  du  Poiron  (Liglet,  Vien.), 
homme  d'armes  de  la  compagnie  du  sr  de  Villequier, 
marié  le  4  dée.  1579  a  Renée  Ferré,  peut-être  fille  de 
André,   et  de  Louise   Chioche. 

Il  partagea  avec  ses  frères,  le  6  fév.  1588,  fut  main- 
tenu noble  a  Poitiers  en  avril  1599  par  M.  de  S'e-Mar- 
the  et  encore  le  25  juin  de  la  même  année,  par 
M.  Huault  de  Montmagny.  Postérité  inconnue. 

4.  —  Forges  (Claude  de),  Ec,  sgr  de  Boisgre- 
nier, est  cité  dans  le  rôle  des  chevau-lé^ers  qui  assis- 
tèrent au  ban  du  Poitou  de  1557  (Clairambault  496),  et 
avec  son  père  et  son  frère  daus  le  partage  du  22  nov. 
1541.  Il  fut  maintenu  clans  sa  noblesse  le  26  oct.  1584 
par  Claude  Malon  et  épousa  d'abord,  du  consentement 
de  son  père,  le  19  jauv.  1533.  Catherine  Bonnin,  puis, 
vers  1560,  Françoise  Richard,  veuve  de  An  lié  des  Col- 
lards,  Ec,  sgr  des  Hommes.  Il  fit  aveu  à  la  Tour  de 
Maubergeon  le  4  juil.  1561  pour  le  fief  des  Hommes 
appartenant  aux  enfants  de  sa  2e  femme.  (Arch.  Vien 
G.)  et  eut  au  moins  de  son  l'1'  mariage  :  1°  Louis,  qui 
suit  ;  2°  Claudine,  qui  est  citée  dans  un   acte  de  1592. 

5.  —  Forges  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  Boisgrenier, 
épousa,  le  19  déc  1553,  Renée  des  Collards,  fille  de 
André,  Ec,  sgr  des  Hommes,  et  de  Françoise  Richard 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Robert,  qui  suit  ;  2°  Fran- 
çois, Ec.  ;  3°  Claudine  ;  4°  Jacques;  ces  deux  der- 
niers assistent,  le  17  mai  1604,  au  mariage  de  Jeanne 
des  Collards,  en  qualité  de  tante  et  d'oncle  de  l'épouse. 

6. —  Forges  ;Robert  de),  Ec,  sgr  de  Boisgre- 
nier, épousa  au  Pleix  (Messe),  le  15  fév.  1599,  Martine 
de  Chamborant,  tille  de  Jean.  Ec,  sgr  de  la  Vaux,  et 
de  Charlotte  Augustin,  Il  a  dn  avoir  :  1°  Pierre,  qui 
suit;  2°  Aimée,  épouse  de  N.,  sgr  de  Monlmartin. 

7.  —  Forges  Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Boisgrenier, 
était  décédé  eu  1667  lorsque  sa  veuve,  Mathurine  de 
Louche,  fut  maintenue  noble  a  Liglet.  Il  a  dû  avoir  : 
1°  Michel,  qui  suit  ;  2°  Françoise,  qui  épousa,  le  23 
fév.  1654,  Pierre  de  Bony,  Ec,  sgr  de  la  Vergne,  à  qui 
elle  apporta  la  terre  de  Boisgrenier. 

8.  —  Forges  Michel  de),  Ec,  sgr  de  Boisgre- 
nier, fut  maintenu  noble  en  Poitou  en  1667.  Il  eut, 
croyons-nous,  pour  fille  Marguerite,  mariée  le  15 
juin  1678  a  son  cousin  germain,  Pierre  de  Bony,  Ec, 
sgr  de  Boisgrenier. 

FORGES  (de).  —  Famille  noble  du  Thouarsais 
et  du  Bas-Poitou  connue  dès  le  XI«  siècle, 

Forges  Airaud  de),  vendit  vers  1090  la  dîme  de 
Roetais  (Rorthais,  P. -S.  ,  s  l'abbaye  de  Mauléon.  Mais 
Foulques  de  Mauléon  s'en  étant  emparé,  le  sire  de 
Forges  lui  déclara  la  guerre,  au  momenl  où  Foulques 
partait  pour  le  pèlerinage  de  Sl-Jacqu*es.  Foulques  fut 
fait  prisonnier  et  dut  rendre  les  biens  usurpés.  (Bibl. 
Niort.  Car 102.  Chiliilon-sur-Sèvre.) 

Forges  Jean  de  ou  des  .  de  Mènent,  esl  cité 
comme  témoin  dans  lo  don  fait  à   l'Absie,  en    1151,   de 


Diction.  Histor.  et  Généal.   des  Familles  ou  Poitou.  —  T.  m. 


32 


498 


FORGE  (de) 


* 


plusieurs  terres  sises  à  Loge-Fougereuse  par  Louis  VII 
et  sou  épouse  Aliénor.  (A.  H.  I'.  25,  p.  8~1.) 

Forges  (Airaud  de)  est  cité  dans  une  charte  de 
l'abbaye  de  Mauléon  au  sujet  de  la  Savarière,  1152- 
H74."(N.  de  D.  Chamard.) 

Forges  (Raoul  de),  sénéchal  de  Mauléon  en 
1114,  fui  témoin  d'une  donation  faite  par  Raoul  de 
Mauléon  et  son  frère  Guillaume  à  l'abbaye  de  la  Grene- 
tière  (près  les  Herbiers,  Vend.),  vers  11...  (Rev.  Bas- 
Poitou,  3,  p.  275.) 

Forges  (Germond  de),  fut  témoin  de  deux  dons 
faits  ii  l'Absie  sous  l'abbé  Rainier  (1170-1187),  le  pre- 
mier par  Eble  de  Mauléon,  le  second  par  Mirabilis, 
veuve  de  Raoul  II  de  Mauléon.  Lui-même  donna  à  la 
même  abbaye,  sous  le  même  abbé,  une  terre  près  Gar- 
falla,  pour  le  salut  de  son  àme  et  celle  de  Raoul  de 
Mauléon.  (A.  H.  P.  25,  p.  122123-126.) 

Forges  (Germond  de),  fait  donation  de  sa  per- 
sonne avec  une  partie  de  ses  biens  situés  dans  la  châ- 
tellenie  de  Mauléon,  en  1218,  à  l'ordre  des  Tem- 
pliers, par  acte  passé  à  Aecon  (StJean-d'Acre),  en 
présence  de  son  neveu  P.  de  Forges.  (A.  H.  P.  I, 
p.  89.) 

Forges  (Jean  de),  clerc,  Guillaume,  clerc,  et 
Pierre,  laie,  ses  frères,  se  désistent,  le  27  janv.  1240 
(n.  style),  en  faveur  de  l'abbaye  d  Orbeslier,  de  leurs 
prétentions  sur  une  terre  à  l'Ormeau-Quayré.  (A.  H.  P. 
6,  p.  49.) 

Forges  (Germain  de),  Chev.,  est  témoin  avec 
plusieurs  autres  en  1253  de  la  confirmation  faite  par 
Aimery,  \'le  de  Thouars,  des  dons  et  privilèges  ac- 
cordés par  ses  prédécesseurs  au  prieuré  de  S'-Lambert 
près  Mauléon.  (Id.,  p.  56-57.) 

,  Forges  (Airaud  de),  étant  sur  le  point  de  mourir, 
se  lit  moine  à  Maillezais  et  donna,  avec  le  consente- 
ment de  son  épouse  Argnbubgb,  au  même  monastère, 
sa  maison  et  une  masure  de  terre,  avec  un  moulin  et 
des  vignes  qu'il  tenait  du  comte  Raoul.  (Fin  du  Xf  siè- 
cle ou  xne  siècle.)  (D.  F.  79.) 

Forges  (Jean  de),  Ec.,  vivait  en  1361-1366.  (Note 
de  D.  Chamard.) 

FORGES  (de)  ou  plutôt  DEFORGES. 
(V1  ce  nom).  — Famille  de  Châtellcrault  au  xvn"  siè- 
cle. 

Forges  (Olivier  de),  archer  de  la  compagnie  du 
vice-sénéchal  et  prévôt  pour  le  roi  à  Châtellcrault, 
donne  reçu  de  ses  gages  le  21  mai  1615.  (Pièc.  orig., 
i.  1199,  doss.  27038.) 

Forges  (Olivier  de),  sgr  de  la  Riffaudrie,  con- 
seiller en  l'élection  de  Châtellerault,  épousa  Jeanne 
Dkmodbby,  qui,  étant  veuve,  lit  donation  à  N.-D.  de 
Châtellerault  le  7  fév.  1630  et  testa  le  28  mars  1637. 
(Areh.  Vien.) 

FORGES  (de).  —  Dans  un  armoriai  du 
Iive  siècle  contenant  des  chevaliers  poitevins  et  sain- 
tongeois,  on  trouve,  parmi  les  chevaliers  bacheliers,  le 
sire  de  Forges  portant  :  «  d'argent  au  sautoir  de 
gueules,  à  merlettes  paires  »  sans  doute  :  cantonné  de 
4  merlettes.  (Bibl.  Nat,,  manuscrits  fonds  Périgord  57, 
p.  58.) 

FORGES  (de).  —  Famille  noble  dont  un  mem- 
bre au  moins  servait  dans  les  guerres  du  Poitou  et  de 


FORGES  (des) 


la  Ssinlonge  au  xne  siècle.  On   ne  sait  pas  de   quelle 
province  il  était. 

Blason  :  de..  ,  au  quintefeuille  de... 
(sceau). 

Forges  (Guillaume  de),  Chev., 
donna  quittance  de  ses  gages  militaires, 
le  31  mars  1340,  à  Briaigue  ?  en  Sain- 
tooge.  (Bibl.  Nat.  fonds  Gaignières  773, 
p    236.) 


FORGES  (des).  —  Famille  noble  du  Bas-Poi- 
tou qui  parait  s'être  éteinte  au  xvn'  siècle.  La  majeure 
partie  des  notes  qui  suiveut  sont  extraites  du  cabinet 
de  d'Hozier  (t.  146,  doss.  3739)  et  des  archives  de  la 
Viollière  communiquées  par  M.  Th.  de  Tinguy. 

Blason  :  d'argent  a  3  rocs  de  sable,  ayant  ehacun 
uue  pointe  de  gueules  dessous?  ^Beg.  de 
Malte.)  Primitivement  ce  devait  être,  sans 
doute,  3  enclumes.  C'est  par  erreur  que 
M.  de  Sauzay  donne  (A.  H.  P.  23)  à 
Jacques  des  Forges,  Ec.,  sgr  de  la  Gohi- 
nière,  maintenu  noble  en  1667,  les  ar- 
moiries des  sgrs  de  Bameuve. 

Forges  (Giraud  des),  prêtre,  est  témoin  en  1202 
de  la  charte  de  fondation  de  l'hôpital  de  Pouzauges-Ie- 
Vieux,  par  Guillaume  de  Chanlemerle,  sgr  de  Pareils. 
(Soc.  Emul.  Vend.  1857,  p.  158.) 

Forges  (Jean  des),  vivant  en  1271,  prenait  dans  un 
titre  lat'n  la  qualité  de  valet.  (Carr.  de  d'Hozier, 
t.  266.) 

Forges  (Jeanne  des)  épousa,  vers  1360,  Guillaume 
Bachelier,  Ec,  sgr  de  la  Lardière,  en  Bas-Poitou,  dont 
au  moins  une  tille  qui  se  maria  le  1er  avril  1392  à 
Robert  de  Saligné,  Ec,  sgr  de  la  Houdière.  (Gén.  Sali- 
gué.)  . 

Forges  (Louis  des),  Ec,  sgr  dudil  lieu,  était  en 
procès  avec  Jean  de  Saligné  au  sujet  d'une  vigne  et  fut 
condamné  le  15  fév.  1426  par  Pierre  Royrand,  sénéchal 
de  Talmond.  (Arcb.  de  M.  de  Ferré.)  11  eut  pour  en- 
fants :  1°  René,  Ec,  qui  partagea  avec  son  frère,  le  18 
janv.  1430,  sous  la  cour  de  Bcaulieu,  et  eut  comme 
aîné  la  terre  des  Forges  (Landeronde,  Vend.),  dont  il 
rendit  aveu  les  5  juil.  1467  et  25  fév.  1468;  2°  Jean, 
Ec,  fut  taxé  comme  noble  en  1438,  parce  qu'il  n'était 
pas  allé  rejoindre  l'armée  du  roi.  (Fonds  franc.  24160, 
f.  40.)  Il  fit  un  partage,  le  24  oct.  1457,  avec  Vincent 
Robert,  Ec,  sgr  de  la  Baritaudièro. 

§  1er.  —  BnANCHE  des  Forces. 

1.  —  Forges  (François  des),  Ec,  sgr  dudit  lieu 
et  de  la  Vezouzière,  épousa,  vers  1180,  Léonne  du 
VEnoiER  [aliàs  Vebger),  que  l'on  croit  fille  de  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Ridejeu,  et  de  jacquelte  de  la  Forest,  et  fit 
aveu  au  château  de  Mareuil,  en  1484,  il  cause  d'elle 
(Marchegay,  t.  13,  nouv.  Acq.)  Il  eut  au  moins  : 
1°  Bebtband,  qui  suit  ;  2°  François,  Ec,  sgr  de  la 
Vezouzière,  partagea  avec  son  frère,  le  22  fév.  15.10 
(Gouin,  not.  à  la  Roche-sur- Yon),  les  successions  de  leurs 
père  et  mère.  Marié,  le  16  oct.  1536  (J.  Imbert  et 
François  Jeudy,  not.  à  la  Molhe-Achard,  Vend.),  à 
Catherine  Le  Lardeur  (de  la  maison  de  la  Perraye),  il 
en  eut  au  moins  Flayve,  qui  épousa  (Portau  et  Bcrtho- 
lot,  not.  à  La  Mothe-Achard,  allas  Richard  et  Baren- 
gier),  le   8    mai   1559,   Jacques    Poitevin,   Ec,  sgr.  du 


FORGKT 


Plossis-Landij.  Le  lu  mars  1581  ils  étaient  morts  et 
l'on  Dominait  des  tuteurs  h  leurs  enfants  mineurs  ; 
Jacques  Poitevin  s'était  remarié  en  2'''  noces. 

2.  —  Forges  (Bertrand  des),  F.c,  sgr  duditlieu, 
partagea  avec  son  frère  le  22  fév.  1530  et  rendit  aveu 
des  Forges  au  sgr  de  Beaulieu-sous-Ia-Roche,  les  9  oet. 

1541  el  31  mai  1317.  Marié  a  Anne  Le  Buetiiun,  il  en 
eut  au  moins  :  1"  Gervais,  qui  suit  ;  2°  Jkan,  l'atné, 
rapporté  au  S  ",  3°  Jean,  le  jeune,  Ee.,  sgr  de 
Laumondière  ;  4°  Claude,  femme  d'Adrien,  allas  André 
Bouché  ;  5°  Bertrand,  Ec,  sgr  do  Quinevaut  ?  qui 
épousa,  le  14  juil.  1588,  Claude  Robert,  fille  de  Claude. 
Ec,  sgr  de  Lezardièrc,  et  de  Anne  b'risson.  Nous  igno- 
rons s'il  eut  postérité.  D'après  le  cabinet  de  d'Hozier 
(t.  141,  dos.  377:1,  p.  20.  G1"  Foucher),  il  était  veuf  en 
1003  de  Marie  Barlot,  qui  devait  être  fille  de  René, 
Ec,  sgr  du  Chfttelier,  et  de  Marie  liodet,  car  il  est  dit 
oncle  île  Hélène  Barlot  à  cause  de  sa  femme. 

3.  —  Forges  (Gervais  des),  Ec.,  sgr  dudit  lieu, 
partagea  avec  ses  frères  et  sœur,  le  2  oct.  loi),  et 
avait  rendu  foi  et  hommage  pour  la  terre  des  Forges  au 

sgr  de   la  Batardière,   le   16  juin  de   la  même  s ie, 

Marié,  vers  1580,  a  Anne  Surimead,  fille  de  Léon,  Ec., 
sgr  de  la  Reinière  ?  et  de  Flayve  de  Brillouct,  il  eut 
pour  fille  unique  :  Catherine,  D"  des  Forges,  mariée, 
le  U  fév.  16U2,  à  Reué  Aymon,  Ee.,  sgr  de  la  Petitière. 


§  n. 


Branche  oe  la  Gobi.vikke. 


3.  —  Forges  (Jean  des),  Ec.,  sgr  de  la  Gohinière, 
fils  puîné  de  Bertrand,  et  de  Anne  Le  Brethon  (2e  deg., 
§  Icrl,  vendit  des  vignes  dans  la  paroisse  de  S'-Vincent- 
snr-Jard,  le  44  mars  1605.  (Arch.  Nat.  P.  773  ;:l.  Marié 
vers  1590,  il  eut  au  moins  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Forges  (Pierre  des),  Ec.,  sjr  de  la  Gobi- 
nière,  paraît  comme  proche  parent  au  contrat  de  ma- 
riage de  Marguerite  Buor  avec  David  Louer,  Ec,  en 
date  du  19  déc.  1616.  (Arch.  de  la  Viollière.)  11  eut 
pour  fils  :  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  Forges  (Jacques  des),  Ec,  sgr  de  la 
Gobinière,  condamné  comme  faux  noble  au  mois  d'août 
1667,  fut  maintenu  noble  par  une  autre  ordonnance 
du  18  août  1667.  11  fit  hommage  a  Orbeslier,  le  23  janv. 
1663,  comme  tuteur  des  enfants  de  feu  Julien  Aymon, 
Ec,  sgr  des  Forges,  et  de  Marie  Foucher  (Arch.  Vend. 
B.  883)  et  en  la  même  qualité,  le  26  nov.  1674,  il 
obtint  a  son  profit  une  sentence  du  sénéchal  de  la 
Garnache  contre  Pierre  Legier,  Chev.,  sgr  de  la  Guignar- 
dière.  (Arch.  de  la  Viollière.)  Il  épousa  Esther-Marie 
Poitevin,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Anne,  mariée  à 
Julien  Aymon,  Ec,  sgr  de  Quinevaut  ;  2°  Céleste- 
Susanne,  qui  épousa,  le  9  fév.  1687,  Louis  d'Arcemalle, 
Ec,  sgr  du  Breuil-Barrct  ;  3°  Charlotte,  mariée,  le 
18  oct.  1677  (N««  de  la  Bnic  de  Jard),  à  André  à» 
Pontroger,  Ec,  sgr  de  la  Jarrige  ;  4°  Marie. 

FORGES  (des)  ou    DFSFORGES.    — 

Famille  de  l'Angoumois  qui  a  figuré  dans  l'échevinage 
d'ADgoulème  au  XVIe  siècle.  Elle  a  possédé  le  fief  de 
Cliùlclanl  (Dirac,  Char.),  et  ses  membres  ont  occupé 
des  charges  de  magistrature  ou  servi  dans  les  armes. 

Blason  :  d'argent  à  2  fasces  d'or  (ou  d'azur  accom- 
pagnées en  chef  d'un  triangle  de  même  et  en  pointe 
d'un  croissant  d'argent  (Nob.  Limousin.). 


Illlti.l    I 


499 


I'ORUKT. 


Noms  divers. 


Foi'gct     (Guillaume)     devait    avec     Hugues    de 
Colombiers  et  plusieurs  autres  personnes  une  rente   de 


dcn\  cuisses  de   froment  a  Adliémar  de  Forges,  Ec,  en 
1.119.  (Arch.  Vion.  G.  63.) 

Forget  (Guillaume)  est  cité  comme  mort  et 
comme  ayant  possédé  un  hébergement,  dans  l'aveu  du 
9  avril  1462,  rendu  au  roi  par  Guillemette  Giraud  pour 
an  hébergement  sis  p»«  S'-Georges-les-Baillargeaux 
i.  Vicn.  |.  Jean  et  Jean-Philippe,  ses  fils,  doivent 5  deniers 
de  cens  sur  une  terre  d'après  l'hommage  rendu  au  roi 
par  Marguerite  Poussard,  pour  l'usage  de  la  forêt  de 
Moulière,  le  14  août  1476.  (Arch.  Nat.  P.  588.) 

Forget  (Jacques),  prêtre,  vivait  dans  les  environs 
de  Talmond  (Vendée,)  en  1500.  (Arch.  de  Mr  de  Ferré.) 

Forget  (César),  sgr  de  la  Graffardière  ?  est  com- 
missaire député  pour  passer  en  revue,  a  Civray,  le 
S  oct.  1508,  la  compagnie  de  Mr  de  Sansac  (Bibl.  Nat. 
nouv.  aeq.  8630.) 

Forget  Perrine),  épouse  de  N.  Audinet,  est 
marraine  a  S"-Opportune  de  Poitiers  le  13  juil.  1585. 
(Reg.) 

Forget  (Louis)  est  curé  de  Bonnes  (Vien.)  on 
1608-1610.  (Id.) 

Forge  t  (Marie)  est  marraine  à  S'-Cybard  de  Poiliers 
le  15  juil.   1620.  (Id.) 

Forget  (Fleurance),  marraine  à  Sillars  (Vien.) 
le  18  juin  1660,  épousa  Charles  Caillaud,  S'  de  la 
Condeffière  ?  avant  le  29  avril  1663.  (Id.) 

Forget  (Renée  et  Catherine),  filles  majeures, 
reçoivent,  le  1er  avril  1698,  une  rente  du  prieur  et  des 
religieux  de  S«-Cyprien  de  Poitiers  (Arch.  Vien.,  Abb. 
de  S'-Cyprien.) 

Forget  (Françoise)  épousa,  vers  1710,  César 
Hallouin,  Ec,  sgr  de  la  Pénissière.  Elle  était  décédée 
avant  1757.  (Chroniq.  par.  de  Ltiçon,  t.  II,  p.  233-234.) 

Forget  (Pierre)  rend  des  comptes  à  Pierre-David 
Gibot  de  la  Perrinière,  commandeur  de  Talmond,  en 
1714-1716.  (Arch.  Vieil.  H.  3.) 

FORGET.  —Famille  de  la  Touraine  qui  a  figuré 
au  Parlement  et  dans  les  diverses  administrations  au 
IVH'  siècle.  Elle  a  donné  plusieurs  gouverneurs  de. 
Loudun,  et  nous  en  mentionnons  seulement  quelques 
noms.  La  généalogie  partielle  se  trouve  dans  l'histoire 
généalogique  de  Touraiue,  de  l'Hermite-Soulieis.  (V 
Nouveau  d'Hozier  et  cabinet  de  d'Hozier.) 

Bluson  :  d'azur  au  chevron  d'or,  et 
3  coquilles  de  même  2  et  1.  Les  gouver- 
neurs de  Loudun  ajoutaient  un  écusson 
d'azur  à  la  fleur  de  lis  d'or  posé  en  cœur, 
brochant  sur  le  chevron.  (Arm.  Touraiue.) 

Forget  (François),  conseiller  du  roi 
a  Paris,  épousa,  le  10  mai  1592,  Marie  Dreux,  lille  de 
Jean,  Ec,  Bon  de  Brulevert,  et  de  Marie  Hupeau. 
(Géu.  Dreux.) 

Forget  (Claude),  petit-fils  du  précédent,  Chev., 
sgr  B011  de  Brulevert,  après  avoir  fait  huit  campagnos 
dans  la  cavalerie  légère,  devint  capitaine  général  des 
Fauconneries  du  roi  et  fut  nommé  gouverneur  des  ville 
et  château  de  Loudun,  par  lettres  du  28  sept.  1689. 
Il  se  maria  2  fois  et  eut  de  sa  première  femme  Angéli- 
que Angran,  fille  de  Pierre,  correcteur  en  la  Chambre 
des  comptes,  et  de  Marie-Madeleine  de  la  Planche, 
entre  autres  enfants  :  Jban-Clauoe,  qui  suit.  Sa  seconde 
femme  fut  Marie  de  Paris,,  veuve  de  Alexandre  le 
!Vuvie,  trésorier  de  France  eu  la  généralité  do  Tours. 

Forget  (Jean-Claude),  Chev.,  sgr  de  Conneteeourl, 
reçu  page  du  roi,  en  sa  petite  écurie,  en  1693,  avec  un 


500 


■  OltlKX 


de  ses  frères,  fut  capitaine  général  des  raucouneries 
du  roi,  et  gouverneur  des  ville  et  château  de  Loudun 
après  son  père.  11  épousa  en  2CS  noces  Marie  de  Vasson, 
filie  de  Zacharie,  Chev.,  sgr  de  Puiseux,  et  de  Marie 
Baschereau  de  Baudry  ;  il  eut  entre  autres  enfants  : 
Adam-Claude-Edouard,  qui  suit. 

Forget  (Adam-Claude-Edouard),  Chev.,  capitaine 
des  fauconneries  du  roi,  épousa,  le  26  mars  1753,  Marie- 
Louise  de  Cognac,  fille  de  Anne-Gabriel,  Chev.,  C"  de 
Neuilly,  et  de  Jeanne-Marie-Joseph  Guy  on,  dont  il  eut 
au  moins  Jean-Claude,  né  k  Versailles  le  9  sept.  1757, 
qui  fit  ses  preuves  pour  être  reçu  chevalier  de  minorité 
en  l'ordre  de  Malte,  le  23  mars  1762.  (Carrés  de  d'Hozier, 
t.  267.) 

FORIEN.  —  Famille  qui  habitait  le  Poitou  au 
xvin*  siècle.  Elle  parait  être  d'origine  étrangère  à  la 
province.  Ses  membres  occupèrent  de  hautes  situations 
dans  la  magistrature  et  les  administrations  civiles  et 
possédèrent  une  grande  fortune. 

Blason  :  Coupé  :  1°  d'or  ou  d'argent  à 
3  fasces  de  gueules  ;  2"  d'azur  à  3  fleurs 
de  lis    d'or   et    un    triangle   d'argent   en 


B  cœur.  (Ordinairement  la  pointe  en  haut.) 
Le  dessin  donne  par  erreur  les  fasces 
d'azur,  et  les  fleurs  de  lis  d'argent. 
La  branche  de  S'-Juire  portait  écartelé  d'azur  au 
taureau  rampant  d'or  (Thoreau).  Sur  les  canons  d'autel 
de  l'église  de  S'-Juire  on  trouve  2  écussons  accolés  sous 
une  couronne  de  marquis.  Le  1er  porte:  «  écartelé  d'azur 
3  fers  de  lance  ?  (ou  3  pointes  d'argent)  ;  et  de...  k  3  fleurs 
de  lis  de...  »  ;  le  2"  est  le  blason  des  Forien. 

§  I.  —  Branche  de  tt'-.la  ~ntK. 

Chérin,  dans  le  tome  83=  de  sa  collection  (Bibl.  Natio- 
nale'i,  donne  une  généalogie  de  celte  famille  dressée  en 
17S5  sur  titres  communiqués. 

1.  —  Forien  (Jean),  sr  de  Greiffouville,  de  la 
Grefeuille  (d'après  Chérin),  marié  vers  1680  à  Marie 
Bavlet  (Notes  Laurence),  mourut  avant  1725.  Il  eut 
au  moins  :  1°  Thibault,  qui  suit  ;  2°  Elie,  qui  a  formé 
la  branche  de  La  Rochesnard,§  11  ;  3°  Anne,  mariée 
à  Nicolas  de  Marcillac,  secrétaire  du  roi  et  receveur 
des  tailles  en  l'élection  de  Confolens. 

2.  —  Forien  (Thibault),  Ec,  sgr  des  Touches, 
Thorus  (Château-Larclieii,  S'-Juire,  né  le  30  août  16S1, 
devint  trésorier  de  l'extraordinaire  des  guerres  eu  1711 
et  receveur  des  tailles  k  Poitiers  en  1712,  fut  maire  de 
cette  ville  en  1722-27  et  en  1735-39.  11  épousa  le 
13  jull.  1711  à  S'-Paul  de  Poitiers  Marie-Radegonde  de 
Montenat,  fille  d'Etienne,  sgr  de  Thorus,  et  de  Margue- 
rite Delage,  et  mourut  le  18  août  1752  à  S'-Savin  de 
Poitiers.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Thibault-Etienne, 
bapt.  en  nov.  1714  à  S'-Savin  de  Poitiers,  comme  les 
suivants  ;  2°  Thibault-François-Gaspard,  qui  suit  ; 
3°  Marie-Marguerite,  bapt.  en  1717  et  mariée  le 
18  avril  1735  à  S'-Savin  à  Pierre-Louis-Jean  Barton, 
Ve  de  Montbas  ;  4°  Anne-Iîadegonde,  bapt.  le  23  fév. 
1119,  et  inhumée  le  14  août  1719  a  Smarves  (Reg.)  ; 
5'  I'errine-Catherine,  baptisée  le  25  février  1721  ec 
mariée  le  4  avril  1752  k  S'-Savin  à  Michel  Amateur 
Avice,  Ec,  sgr  de  Mougon  ;  6°  Catherine-Radegonde, 
bapt.  le  13  oct.  1724  et  inhumée  à  Iteuil  le  5  février 
1726  (Reg.)  ;  7"  peut-être  aussi  Charles-Thiiiaui.t, 
qui  fut  maire  de  Poitiers  en   1741-47. 

3  —  Forien  (Thibaull-François-Gaspard),  Chev., 
sgr  ne  S'-Juire  et  du  Plessis-Asse  (Auge,  D.-S.;,rbaptiséle 
(i  janv.  1716  à  S'-Savin  de  Poitiers,  fut  nommé  président 


<fr  FOItlEX 

au  présidial  de  Poitiers  le  11  déc.  1737,  juge  conser- 
vateur des  privilèges  royaux  de  l'Université  de  cette 
ville  et  conseiller  au  Parlement  de  Paris  en  1765.  il 
épousa,  le  4  fév.  1742,  Marie-lîeuée-Louise-Elisabeth 
Thoreau,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  S'-Chartre,  et  de 
Mario  de  Mascureau  de  S'e-Terre.  Cette  daine  fut  guillo- 
tinée k  Paris  pendant  la  Terreur. 

§  II.  —  Branche  de  la  HOCHESSIard. 

2.  —Forien  (Elie),  Ec,  né  le  1e'  mai  1692. 
fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marie  Baylct  '1er  deg.  S  l"r), 
bourgeois  de  la  ville  de  Poitiers,  fut  élu  échevin  le  17 
janv.  1725  et  le  même  jour  déclara  vouloir  vivre  no- 
blement, puis  il  fut  nommé  receveur  des  tailles  à 
Niort  en  la  même  année,  à  Poitiers  en  1756,  et  maire 
de  cette  ville  en  1739-1741.  Il  vendait  des  domaines  à 
Réaumur  en  1744.  (Arch.  Vend.  B.  69. j  II  se  maria 
d'abord  à  Niort  le  12  fév.  1725  (Guérineau  et  Laffi- 
ton,  n'")  à  Marie-Thérèse-Angélique  Desprez,  fille  do 
feu  François,  Ec,  sgr  de  la  Poterie,  receveur  dus 
tailles  à  Niort,  et  de  Marie-Anne  Aubusson,  qui  mourut 
le  18  déc.  1738,  puis  vers  1746  à  Marie-Thérèse  Au- 
busson, qui  mourut  veuve  le  5  janvier  1793,  âgée  de 
83  ans.  Il  eut  du  1er  lit  :  1°  Marie  Angélique-Thé- 
rèse, née  à  Niort  (comme  les  suivants]  le  11  oct.  1726 
et  décédée  le  16  août  1783  a  St-Hilaire-entre-les- 
Eglises  de  Poitiers  ;  2°  Marie-Radegonde,  née  le 
26  avril  1728,  mariée  a  Jean-Baptisle-François  de 
la  Haye,  Chev  ,  sgr  de  Rigny.  Elle  fut  marraine  le 
11  mars  1766  de  sa  nièce  Marie-Radegonde,  et  son 
mari  parrain  de  Ursule-Claire  Forien  Je  27  décembre 
1768  ;  3°  Marie-Anne  née  le  6  mai  1729  et  décédée  le 
5  oct.  1738  pensionnaire  des  dames  de  la  Trinité  (Reg. 
de  la  Résurrection)  ;  4°  autre  Marie-Anne,  née  le  14 
avril  1738,  religieuse  carmélite  décédée  a  Poitiers  le 
17  juin  1810  ;  5°  Jean-Elie,  qui  suit  ;  6°  Elie- 
Thibault,  né  le  22  j  uil.  1732,  décédé  le  19  nov.  de  la 
même  année  ;  6°  Anuélique-Ursule,  née  le  9  fév. 
1733,  décédée  le  28  juin  1815  :  du  2e  lit  :  7»  Marib- 
Rosalie,  mariée  le  22  fév.  1765  k  François-Claude 
Lecomtc,  Ec,  sgr  du  Rivault,  et  décédr-e  le  1er  sept. 
1810  a  Poitiers,  âgée  de  67  ans  ;  7°  Thibault,  inhumé 
le  6  oct.  1769  k  S'-Hilaire-entre-les-Eglises  de  Poitiers 
(Reg.  . 

3.  —  Forien  (Jean-Elie  ,.  Ec,  sgr  de  la  Ro- 
chesnard  (Rochénard,  D.-S.),  Palais  de  Croutelle  (Vien.), 
baptisé  le  22  janv.  173-i  à  S'-llilaire  de  Poitiers, 
fut  conseiller  du  roi,  receveur  des  tailles  k  Poitiers  et  a 
Parlhenay  en  1774.  Il  avait  fait  partie  de  la  seconde 
brigade  de  l'escadre  de  Boisragon  au  ban  des  nobles 
du  Poitou  réuni  k  S'-Jean-d'Angély  en  1758.  Par  coo- 
tratdu  18  août  1760  devant  de  la  Marche  et  du  Tartre, 
nres  k  Paris,  il  épousa  Catherine-Dauphiue  de  la  Gar- 
derie, fille  de  Charles,  Ec,  ancien  maréchal  des  logis 
de  la  grande  fauconnerie  de  France,  et  de  feu  Marie- 
Elisabeth-Dauphine  Jourdan,  dont  il  eut  :  1°  Dauphine- 
Françoise-Thérèse,  née  le  4  août  1762,  mariée  en 
1784  k  Marie-Jean-Louis-Amable  de  Baudus  et  décédée 
le  8  mai  1817  ;  2°  Marie-Catherine,  née  le  19  déc. 
1764  ;  3°  Marie-Radegonbe,  née  le  11  mars  1766, 
épousa  Joseph-Louis-Henri-Alexandre  Lombard  de  Gi- 
nibral  et  mourut  k  Poitiers  le  26  mars  1851  ;  4°  Ur- 
sule-Claire, nec  .e  27  déc  1768,  mariée  k  Claude- 
Barthélémy  de  Reilhac,  lieutenant  de  vaisseau,  et  morte 
le  10  mai  1836;  5°  Marie-Rosalie,  née  le  29  janv. 
1770,  décédée  le  26  mars  1834  ;  6°  Angélique- 
Henriette,  née  le  29  janv.  1770,  épousa  Jean-Hilaire 
du  Chesne  de  S'-Léger  et  décéda  le  4  sept.  1848  à 
Poitiers,  puis  fut  inhumée  le  7  k  Ligugé  (Reg.). 


■  OUMI    It    l»l      «     %ltl.l>* 


l'OItlX   (V.  FOHAIN). 

FORMEL  (iie).  —  Famille  noble  «le  l'Angou- 
mois  et   du  Limousin  que  la  tradition   dit  origityire 

d'Italie.  Elle  a  formé  diverses  branches,  DE  LA  Lau- 
RENC1K,  DE  Rkilh.VC.  DE  LlMÉRAC.  etc.  \  '  sa  généalo- 
gie dans  le  nobiliaire  du  Limousin  et  dans  l'ouvrage  de 
M.  l'abbé  Mondon sur  la  H""  de  Marthon.)  Ou  trouve 
ce  nom  aussi  écrit  Fournel.  (V*  ce  mot. 

Blason  :  d'azur  au  vol  d'or. 
Nous  mentionnons  seulement  un  frag- 
ment de  la  brandie  de  La  Laurencie. 

Fornel  (Paul  de),  Ec,  épousa,   le 
2  (sept.  1041,    Marie   RaTNAUD,    lille   de 
Pierre,  Ke.,  sgr    île  la    Fauchcrie,  ut    de 
feu  Anne  Troubat,  dont  il  eut  Pierre,  qui  suit. 

Fornel  (Pierre  de),  Ec,  épousa  à  Pluviers,  le  25 
août,  aliàs  le  4  avril  1671,  Anne  Descubes,  lille  de 
Léonard,  sgr  de  La  Laurencie,  et  do  Anne  Chauveron. 
(Gén.  Descubes.)  Il  en  eut  François,  qui  suit. 

Fornel  (François  de  ,Ec,  sgr  de  la  Laurencie,  marié 
k  Cbsssiecq  (Charente),  le  21  fév.  1735,  a  Françoise- 
Josèpbe  de  Salignac,  en  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

Fornel  (Jean  de',  Chev.,  sgr  de  la  Laurencie  (S<- 
Auveut,  élect.  de  Rochecliouart,  Haute- Vien.),  né  en 
173G,  comparut  a  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou 
en  1789.  11  s'était  marié  en  1761  à  Jeanne  de  la  Yal- 
laiie  de  Truffin,  et  mourut  eu  1811,  ayant  eu  : 

Fornel  de  la  Laurencie  Jean-Martial 
de1,  né  le  31  déc.  1773  et  mort  eu  1858,  avait  épousé  en 
1795  Marie  o'Hugonneau  de  Boyat,  dont  il  eut  :  1°  Vir- 
ginie, mariée  à  H.  Boutant,  conservateur  des  hypothè- 
ques à  Confolens  ;  2°  Jean,  qui  suit  :  3°  Philippe,  né  en 
1801,  curé  archiprêtre  de  Sl-Yrieix. 

Fornel  «le  la  Laurencie  (Jean  de),  an- 
cien officier  supérieur,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
épousa,  en  1841,  Françoise-Jeanne-IIélène  de  Livron, 
iille  de  Jean-Jacques,  Chev.  de"  St-Louis,  et  de  Jeaune- 
Henriette-Joséphine  du  Lau,  et  en  a  eu  :  1°  Martial, 
qui  suit  ;  2°  Sosthènes,  colonel  d'artillerie,  marié  à 
Marguerite  Chassaino,  a  pour  enfants  :  a)  Paul,  né 
en  1873,  lieut.  û'artillerie  (1902);  6)  Léon,  sous-lieut. 
de  chasseurs  à  Blidah  (1902)  ;  c)  Jean,  d)  Renée,  mariée 
le  25  août  1902  a  Louis  de  More,  comte  de  Prévida  et 
de  Pont-Gibaud 

Fornel  de  la  Laurenrie  (Martial  de),  avocat 
à  la  Cour  d'appel  de  Bordeaux,  a  épousé  Marthe  Babaud 
de  la  Croze  et  en  a  :  Roger,  docteur  en  droit  (1902). 

FORNURAZ    ou    FOIRNERA8.   — 

Famille  du  Bas-Poitou  au  xv"  siècle.  (Arch.  Vien.  C.  510. 1 

Forneraz  iJean),  sgr  de  la  Chastre,  ou  Comba- 
ron  (Pniré-sur-Veluire,  Vend.),  fit  aveu  a  Vouvent  le 
10  juin  1402.  11  eut  au  inoins  :  1*  Jean,  prêtre,  qui  fit 
aveu  le  15  avril  1412;  2»  Guillaume,  qui  suit. 

Forneraz  (Guillaume),  sgr  de  la  Chastre,  fit 
aveu  le  20  fév.  1427. 

Forneraz  (Philippe)  rendit  aveu  de  la  Chastre 
en  1454  et  1488. 

Forneraz  (Jeani  rendit  le  mémo  aveu  en  1461 
et  1469. 

FORIVIFR  DE  CVK1.I  «  —  Famille 
noble  originaire  du  Vivarais,  dont  une  branche  vint 
s'établir  on  Touraine  au  xvne  siècle.  On  trouve  sa 
généalogie  partielle  dans  l'Histoire  généalogique  de 
Touraine  par  l'Herimte-Souliers. 


FOUI" 


501 


Nous  la  mentionnons  a  cause  de  ses  alliances  avec 
des  familles  poitevines. 

Maton  :  d'or  a.  3  bandes  de  gueules, 
chacune  chargée  au  milieu  d'une  étoile 
d'or,  au  chef  d'azur  chargé  d'un  lion 
issantd'or  et  d'une  étoile  d'or  du  1"  canton 
Fumier)  écartelé  d'argent  à  la  bande 
d'azur  chargée  de  3  merlettes  d'argent 
(Caries). 

Fornier  de  Caries  (N...)a  épousé  N.  de 
Nuchèze,  fille  de  Guillaume,  C'e  de  Nuchèze,  et  de 
Marie-Julie-Claudine  Le  Breton  de  Varinville. 

FORO  (de).  — ■  On  truuve  ce  nom  dans  les 
chartes  de  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon  au  xii"  siècle. 
Mais  c'était  un  sobriquet  ou  nom  de  fief  donné  à  Pierre 
de  Montmorillon,  frère  de  Bernard  de  Montmorillon 
dit  de  Quatrebarbes.  Cependant  il  semblerait  qu'il  y  a 
eu  deux  personnages  portant  ce  nom.  Nous  plaçons  ici 
quelques  notes  sur  eux.    V.  Montmorillon.) 

Foro  (F'etrus  de),  fils  de  Ramnulphe  de  Mont 
morillon  et  d'Agnès  de  la  Marche,  dit  dans  d'autres 
litres  Petrus  del  Marcut  (c'est-à-dire  de  la  Marche), 
épousa  Orangarde  et  mourut  vers  1110,  ayant  eu  : 
1»  Audebert  de  Montmorillon  ;  2°  C.AnNiER  ;  2°  Ber- 
nard de  Montmorillon,  marié  a  Eustachie,  vers  1120.  Il 
fut  guéri  de.  la  lièvre  par  S'  Israël  du  Dorât  (Vie  du 
saint  parMgr  Rougerie,  p.  163).  (Notes  de  D.  Chamard.) 

Foro  (Petrus  de)  fit  du:  a  la  Maison-Dieu  de 
Montmorillon,  vers  1150  ?  des  domaines  de  Fouge- 
rolles,  avec  sa  femme  Pktronillb,  et  ses  fils  et  filles 
(celles-ci  ne  sont  pas  nommées)  :  1"  Thibauld,  2"  Pierre, 
3°  AiRaclt,  4°  Renoiil  (Ranulfus).  (D.  F.) 

FOUS    (V.  FAURE)  en  Montmorillonais. 

FOïktS  (de).  —  On  trouve  plusieurs  personnages 
portant  ce  nom  aux  XIIe  et  xm°  siècles.  Il  pourrait  y 
avoir  plusieurs  familles. 

Blason.  Un  sceau  de  N.  de  Fors  porte 
«  de...  à  la  croix  fleuronnée  ou  tréflée 
de...  et  2  besants  en  chef  de...  » 

Fors  (Imbertde),  écrit  de  For,  de 
Forum,  fut  témoin  en  1119  de  l'établis- 
sement de  la  commune  d'Oléron  par  la 
reiue  Aliénor.  (D.  F.,  23.) 

For»  (Aimery  de)  fut  témoin  vers  1210  avec 
Savary  de  Mauléon,  Chev.,  d'une  vente  de  domaines 
par  Guillaume  de  la  Roche,  sgr  de  la  Roche-Maurepas, 
à  Simon  de  Puyguyon,  de  Monleijuidonis.  (D.  F.  23, 
Chat,  de  Puyguyon.) 

Fors  (Guillaume  de),  sgr  de  la  Charrière,  eut  au 
inoins  pour  enfant  :  Marouise  (dite  quelquefois  à  tort 
Marguerite),  D*  de  la  Charrière,  qui  épousa  Aimery 
Gilbert,  Ee.,  sgr  de  Fontaines,  qui  fit  aveu  de  son  droit 
d'usage  dans  la  forêt  de  Chizé  eu  1377.  Devenue  veuve, 
elle  fit  hommage  à  Niort  pour  son  hébergement  près 
de  l'église  de  la  Charrière  en  1418.  (Arch.  Nat.  P. 
596  et  1144.) 

Foi-s  (Huguet  île)  fit  faire  une  saisie  sur  les 
revenu»  de  Marie  ?  Viuatier,  prêtre,  Guillaume  Marlaut 
et  autres  ;  mais  cette  saisie  fut  levée  le  3  uov.  1415, 
l'abbesse  de  S'"-Croix  et  les  chanoines  de  S,a-Rade- 
gonde  de  Poitiers  s'y  étant  opposés  comme  sgrs  des 
Fosses,  i Arch.  Vien.) 

Fors  Gilet  de)  fit  hommage  lo  8  mars  1347 
pour  différentes  choses  qu'il  avait  à  Vanssay.  (Arch. 
Nat.  R>*  249.) 


602 


FOItT 


FORS  (de).  V.  Poussaud. 

FORT  ou  Le  FORT.  —  Famille  noble  et 
ancienne  qui,  d'après  Dom  Estiennot,  avait  le  titre  de 
sgr  de  Vivonne. 

Fort  (Pierre)  vivait  en  1051.  Il  avait  épousé  la 
fille  de  Borelltis  et  était  qualifié  d'homme  noble.  Ils 
eurent  pour  enfants  :  1°  Guillaume,  2°  Hervé,  3*  Ai- 
mery, qui  vivaient  vers  1050.  (F.) 

Fort  (Hervé),  archidiacre  de  Poitiers,  souscrit  dans 
des  chartes  de  1094,  1098.  (Id.) 

Fort  [Pierre),  frère  des  précédents,  était  père  de 
Guillaume  qui  suit,  et  souscrivit  dans  des  chartes  de 
1096  et  1131.    1,1.) 

Fort  (Guillaume)  fit  don  à  l'abbaye  de  Montierneuf 
vers  1118  de  la  3e  partie  de  la  dîme  de  Crespec  ?  Il 
semblerait  que  ce  Guillaume  était  de  la  famille  Fort, 
près  Niort,  et  qu'il  lit,  vers  1100,  une  donation  à  l'ab- 
baye de  Maillerais.  (Id.) 

Fort  (Hervé)  fit  don  a  Montierneuf,  en  1119,  des 
moulins  de  Souston  ?  et  de  la  terre  des  Puis.  (D.  F.)  Il 
eut  un  fils  Pierre,  qui  en  1124  voulut  s'emparer  des 
moulins  donnés  par  son  père.(Id.) 

Fort  (Richard)  se  désista  des  prétentions  qu'il 
avaitdans  le  bois  de  Bourneau,  en  faveur  des  îeligieuses 
de  Nouaillé,  vers  1112.  (D.  F.  21,  p.  509.) 

Fort  (Gautier)  est  témoin  d'une  charte  de  Guil- 
laume l'Archevêque  en  1169  en  faveur  de  l'abbaye  de 
l'Absie.  (Gàiine,  Ledain,  p.  84.) 

Fort  (Guillaume),  de  Vivonne,  souscrit  dans  des 
titres  de  l'église  de  S'-Hilaire  de  Poitiers  en  1199.  11 
avait  été,  en  1181,  l'un  des  témoins  d'une  donation 
confirmée  par  Richard,  C'e  de  Poitou,  de  la  forêt  de 
.Sauves,  que  son  père  et  ses  prédécesseurs  avaient 
léguée  à  l'abbaye  de  S'-Maixent.  (Id.) 

Fort  (Aimery  et  Guillaume),  de  Vivonne,  parais- 
sent être  frères.  Guillaume  aurait  été  abbé  de  Maille- 
zais  en  1225.  (Id.)  Ils  étaient  l'un  et  l'autre  bienfai- 
teurs de  Benêt.  C'était,  dit  encore  Dom  Estiennot,  une 
noble  et  ancienne  famille  du  Poitou. 

Fort  (Guillaume  Le)  prieur  de  Xanlon,  devint  abbé 
de  Maillezais  en  1220  et  résista  aux  prétentions  de 
Geoffroy  de  Lusignan  surnommé  le  Grand.  (Clirou.  parois, 
de  Luçon,  t.  5,  p.  26.) 

Fort  (Guillaume),  doyen  de  S'-Hilaire-le-Grand, 
fonda  un  anniversaire  dans  son  église,  le  10  juil. 
1233.  (F.) 

Fort  (Pierre  Le),  qui  était  sergent  au  Vigean 
(11.  F.  27),  fit  un  accord  avec  l'abbaye  de  Nouaillé  en 
1250  et  un  don  avec  sa  femme  Thomase  le  17  juin 
1253à  la  même  abbaye. (D.  F.  22.) 

Fort  (Aimery  Le'  épousa  Isabelle  ?  qui,  étant 
veuve,  céda  uno  rente  à  Bouresse  en  1252  à  sa  fille 
Agnès,  D-  de  la  Vergne.  (D.  F.  22.) 

Fort  (Pierre),  Chev.,  vend  a  l'abbaye  de  Nouaillé 
divers  fonds  et  droits,  vente  il  laquelle  concourt  Pierre, 
son  fils,  et  qui  est  confirmée  par  Guillaume,  son  autre 
fils,  par  Tir-HAiNE  "  sa  fille,  veuve  d'Ilhier  de  Ce- 
veme  ?  et  par  Jeanne,  femme  de  Pierre  Fort,  le  fils, 
le  31  déc.  1286.  (Id.) 

Fort  (Jean),  Chev.,  fut  présent  à  un  accord  passé 
entre  l'abbé  et  les  religieux  île  Nieul-sur-l'Autize  et 
la  famille  de  Volvire,  le  5  mai  1279.  (Id.) 

Fort  (Guillaume),  Chev.,  fils  de  feu  Guillaume, 
donna  au  prieuré  de  Fontaine,  par  un  acte  de  1280, 
fi  taille,  les  corvées,  la  justice  et  autres  droits  qu'il 
pouvait  avoir  sur  les  vassaux  de  Fontaine  et  de  la  ville 
d'Angles  en  Bas-Poitou,  (Id.) 


FORTIN 


Fort(Jean)  était  chanoine  de  S"-Croix  de  Parthe- 
nay  en  1281.  (Gâtine,  Ledain,  p.  158.) 

Fort  (Pierre  et  Guillaume),  Chevaliers,  reconnais- 
sent tenir  à  foi  et  hommage  de  Gosselin  de  Lezay, 
valet,  certaines  pièces  de  terres,  le  19  août  1292. 
(Arch.  du  château  du  Vigean.) 

Fort  iPerroti,  valet,  époux  de  Philippe  deGenest? 
fît  aveu  le  jeudi  avant  S1  Denis  1321  à  la  Dame  de 
Rochemrau,  pour  le  tiers  des  droits  de  vente  à  Char- 
roux  partageant  avec  le  comte  de  la  Marche  et  autres. 
Il  possédait  ce  fief  à  cause  de  sa  femme.  (D.  F.  85,  f.  8.) 

FORT.  —  Ce  nom  est  commun  a  diverses  fa- 
milles. 

Fort  îJean)  fut  maire  do  Poitiers  en  1270. 

On  trouve  son  nom  écrit  Portier.  L'armoriai  des 
maires  lui  attribue  «  d'azur  au  fort  d'argent  ».  (Fan- 
taisie.) 

FORT  ou  FORTIrV.  —  Famille  noble  du 
Bas-Poitou  au  xme  siècle. 

Blason  :  de à  3    coquilles    de 

posées  2  et  1. 

Fort  ou  Fortin  (Guillaume),  sgr 
de  Faymoreau,  dont  les  filles  sont  appe- 
lées Foktine,  épousa  Hilaire  Cailleau  ? 
(Caylelle)  et  en  eut  :  1°  Catherine, 
mariée  vers  1330  a  Jean  du  Puy  du  Fou,  Ec,  sgr 
dudit  lieu  ;  et  2°  Jeanne,  qui  ne  s'est  pas  mariée,  ou 
n'eut  pas  d'enfants,  citées  dans  un  accord  du  17  juin 
1361.  (Hist.  Surgères,  119.) 


FORTESCUYÈRE  (de  la).V.  CHAR 
ItOVMAF 

FORTIA  (de).  —  Maison  originaire  de  Cata- 
logne, où  elle  florissait  dès  le  xne  siècle.  Elle  a  donné 
un  intendant  du  Poitou  au  xvn»  siècle. 

Blason  :  d'azur  à  la  tour  d'or,  crénelée  et  maçonnée 
de  sable,  posée  sur  un  rocher  de  sept  coupeaux  de 
sinople  mouvant  de  la  pointe  de  l'écu.  (S'-AUais, 
9,  p.  327.) 

Fortin  (Rernard  de),  Chev.,  sgr  du  Plessis,  de 
Nouant,  Rrichanteau,  Cléreau,  etc.,  maître  des  requêtes 
en  1649,  fut  intendant  du  Poitou,  Aunis  et  la  Ro- 
chelle, de  1653  à  1657,  puis  d'Orléans,  et  enfin  d'Au- 
vergne en  1664,  où  il  fit  faire  la  recherche  de  la  no- 
blesse en  1667.  Son  fils  Jacques  est  parrain  do  Jacques 
Mayaud,  à  S'-Savin  de  Poitiers,  le  2  août  1658. 

FORTIN,   —  Noms  divers. 

Fortin  (Jean),  transige  le  jeudi  après  Noél  1299 
avec  les  religieuses  de ,  au  sujet  d'une  rente  sui- 
des terres  sises  à  la  Baligetière  ?  psse  de  Senillé,  Vien. 
(Arch.  Vien.) 

Fortin  (Jeanne),  soeur  de  Guillaume,  fut  la  3e 
femme  de  Guillaume  d'Appelvoisin,  Chev.,  sgr  dudit 
lieu,  qui  fit  son  testament  en  1354.  (Gén.  d'Appelvoi- 
sin .  ) 

Fortin  (Jean),  notaire,  signe  en  136S  l'hommage 
fait  à  l'évéehé  de  Maillezais  par  Jeanne  d'Eu,  De  de 
S'»-Hermine.  (Ann.  Vend.,  1858,  p.    147.) 

Fortin  (Jean),  curé  de  Slc-Ouenue,  est  cité  le  9 
avril  1379  dans  la  confirmation  d'absolution,  rendue  par 
l'évèque  de  Maillezais,  en  faveur  de  Nicolas  Audoineau, 
clerc,  accusé  d'un  meurtre  commis  à  Fontenay-Ie- 
Comte.  (Arch.  Nat,  JJ.  114,  n»  273,  f°  145.) 

Fortin  (Jean)  était  en  1398  chapelain  et  aumô- 
nier de  Jean,  duc  de  fleny,  C">  de  Poitou.  (Id.  KK 
253,  f°  130.) 


■    Oit  I   IX 


4- 


Fortin  [Nicolas]  était  sénéchal  de  la  Barre-Pou- 
vrenu  de  1399  a  14116.  (Arch.de  la  Banc,  p.  348.) 

Fortin  (Jean),  vicaire  a  la  Mothe-Achard,  parati 
dans  un  partage  du  25  juil,  1434.  (Car.  de  d'Hozier,  t. 
352,  G'«  Jaillard.) 

Fortin  Jran),  do  Partbanay,  doit  10  s.  en  1460 
pour  droit  d'acquisition.  (Fonds  franc,  214X5.) 

Fortin  (Guillaume),  demeurante  la  Mothe-Achard. 
doit  100  s.  tournois  en  1460  pour  droits  de  franc-fief  et 
nouveaux  acquits.  (Id.,  id.) 

Fortin  (Jean),  greffier  de  la  Mothe-Achard,  fait 
un  accord  le  15  avril  1483  avec  Jean  Hilleret,  Bgr  du 
Plessis-Landry,  son  cousin,  k  cause  de  Iîenée  Fortin, 
sa  femme.  Le  28  sept.  1492,  il  lit  encore  uu  échange 
avec  le  même.  (Id.  id.,  p.  230,  :i56.) 

Fort! il  (Louis)  était  sergent  royal  de  Parlhenay 
en  1617.  (Câline,  Ledain,  p.  286.) 

Fortin  (Pierre1,  procureur  au  présidial  de  Poitiers, 
épousa  à  S'-Porchaire,  le  9  janv.  1646.  Marie-ltenée 
Thevin  et  en  eut  :  1°  Pierre,  baptisé  a  S'-Porchaire 
(ainsi  que  les  suivants)  le  28  oct.  1646  ;  2°  Marie, 
baptisée  le  3  janv.  164S,  mariée  (même  paroisse)  le  18 
juin  16S0  a  Louis  de  la  Perrière  ;  3"  Jeanne,  baptisée 
le  4  juil.  1649  et  qui  assiste  au  mariage  de  sa  sœur 
Marie;  4°  Samuel,  baptisé  le  19  nov.  1651  ;  5°  Benée, 
baptisée  le  3  mai   1657.  (Beg.) 

Fortin  (Pierre),  marié  à  Légère  BAODRY.en  eut  : 
1"  Badeooniie,  baptisée  a  S'-Poichaire  le  3  mai  1657  ; 
2°  Pierre,  baplisé  mime  paroisse  le  11  sept.  165S.(|d.) 
Fortin  (Pierre),  curé  de  S1  Pierre-les-Eglises 
(Vien.)  depuis  1662,  est  inhumé  dans  le- -chœur  de 
cette  église  le  6  déc.  1677.  (Id.) 

Fortin  (Marie),  est  marraine  a  N.-D.-la-Petitc  a 
Poitiers  le  29  sept.  1678.  (Id.) 

Fortin    (Jeanne),    avait    épousé    Jacques  Allard,  • 
procureur  à  Poitiers;  leur    fils  François  est    inhumé  à 
S'-Porchaire  le  29  mai  1701.  (Id.) 

Fortin  (Jeanne),  épousa  vers  1730  Antoine  Lucas 
de  la  Brousse  ;  leur  fille  Françoise  se  maria  k  S'-Hilaire- 
do-la-Celle,  le  14  fév.  1757.  (Id.) 

Fortin  (Marie-Anne)  épousa  vers  1760  Julien 
Pépin,  Chev.,  M"  de  Bellisle,  chef  d'escadre  des  armées 
navales.  (Gén.  Escoubleau.) 

Fortin  (Anne),  veuve  de  Pierre  Vaugelade,  sr  de 
la  Grenatière.  est  inhumée  à  Lizact  le  17  juin  1770,  à 
l'âge  de  80  ans.  (Id.) 

FORTIrV.  —  Famille  du  Niortais  et  du  Bas- 
Poitou  au  xvit9  siècle.  (Arch.  Vend.  E.  168.) 

Blason  ;  d'argent  au  chevron  d'azur  et 
3  étoiles  de  sable.  (Ami.  Poitou  1698.) 
Ce  Mas.iu  pourrait  avoir  été  pris  en 
imitation  de  celui  du  M"  Fortin  de  la 
lloguette,  gouverneur  de  Niort  en  1693. 
Fortin  (Jacques)  assista  comme 
parent  de  l'époux  au  mariage  de  Salomon  Pougnet,  sr  du 
Theil  avec  Catherine  Vielle,  fait  a  Foussay  (Vendée)  le 
22  août  1604.  (Gén.  Viéte.) 

Fortin  (Pierre)  était  procureur  à  Niort  en  1615. 
Il  agissait  alors  dans  un  procès  au  nom  de  Pierre 
Maboul.  (Arch.  Nat.,  p.  773,  "B,  Vouillé.) 

Fortin  (Jean),  sr  de  Fief-Groussin,  marié  a  Su- 
sanne  Pocgnet,  en  eut  au  moins  :  1°  PiEiinE,  qui  fit 
accord  avec  ion  beau-frère  le  29  juil.  1629  ;  2°  Reni.k, 
mariée  le  16  janv.  1622  à  Bené  Frère,  sgr  de  Ville- 
neuve. Ils  se  firent  un  don  mutuel  le  30  mars  1630. 
(Greffe  de  S'-Maixeot.) 


■    Oit  ■   IV 


503 


Fort  in  i  Louise),  épousa,  le  21  août  1681,  Jean- 
Baptiste  Bouhet,  Ec.sgr  de  laLardière.  (A.  II.  P.  22, 
p. 21.)  Bile  était  lill  i  de  Rbnb,  s'  de  la  Coussaye,  qui  par 
son  lestamenl  du  3  nov,  1655(11  des  fondations  a  l'église 
de  St-Laurent-sur-Sèvro  et  qui  épousa  Françoise  Moiii- 
skau.  Louise,  par  son  testament  du  1!)  sept.  1689, 
compléta  les  fondations  de  son  père  qui  furent  attaquées 
par  son  mari  alors  remarié.  Il  y  eut  transaction  le  20 
avril  1721.  (Chroniq.  de  Luçon,  t.  m,  p.  787.) 

Foi-tin  Martin),  curé  de  Lucbé  (près  Brioui, 
D.-S.),  en  1700,  iusnil  d'office  à  l 'armoriai  du  Poitou, 
reçut  pour  blason  :  «  de  sable  k  un  fort  d'argent.   » 

Fortin  (N.),  s'' de  la  Vieille-Cour,  eut  pour  fille 
Françoise,  mariée  vers  1730  k  Martial  de  la  Forest, 
Ec,  sgr  de  la    Foucherie   (Arch.  Veud.  B.    354.) 

(On  trouve  le  fragment  de  filiation  suivant  dans  un 
mémoire  judiciaire  de  1770.  (Bibl.  de  Poitiers,  Recueil 
poiteviu,  in-fol.,  n°  3.) 

1.  —Fortin  (Jacques)  prit  k  bail  des  rentes  k 
S'-Hilaire-l'Autize  en  1653,  appartenant  aux  chapelains 
de  S'-Hilaire-le-Grand.  Il  eut  pour  fils  :  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Fortin  Pierre),  sr  de  la  Chaignée  (S'-Hi- 
Iaire-sur-1-Autize),  agissait  avec  son  pèro  en  1633  et  eut 
procès  au  sujet  des  rentes  de  S'-Hilaire  en  1677.  Il 
paraît  avoir  eu  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2"  Renée,  màVée  k  M»  Jean  Berger,  s'  de  Boaulieu, 
était  déeédéeen  1703  (Arehiv  Nat.,  P.  4371);  3»  Ma- 
rie-Anne, mariée  k  Louis  Gautereau,  Ec.,  sgr  des 
Monts,  qui,  étant  veuve,  fit  enregistrer  son  blason  per- 
sonnel a.  Niort  en  1698. 

3.  —  Fortin  (Pierre),  sgr  de  la  Chaignée,  com- 
paraît dans  un  procès  du  4  sept.  1685  au  sujet  des 
rentes  de  St-Hilaire-sur-l'Autize.  11  semble  avoir  été 
différent  de  l'autre  Pierre,  et  être  décédé  avant  169S. 

FORTIrV  DE   LA    HOGUËTTE.  — 

Famille  originaire  de  Normandie,  établie  en  Saintonge, 
dont  un  membre  fut  évêque  de  Poitiers  au  xvne  siècle. 
(V'  Arch.  de  Saintonge  16  et  Bull,  de  Saintonge  1893. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et  3 
molettes  de  même.  (Le  Bul.  do  Saiutouge 
dit  le  champ  de  gueules.) 

1.  —  Fortin  (N.),  sgr  de  la  Ho- 
guelle,  juge  k  Falaise,  eut  outre  autres 
enfants  :  Philippe,  qui  suit. 

2.—  Foi-tin  de  la  lloguette  (Philippe), 
Ee.,  sgr  de  la  lloguette,  Chamouillac,  en  Saintonge,  y 
fil  bâtir  le  château  et  l'église  où  il  fut  inhumé.  Il  fut 
major  de  la  citadelle  de  Blaye  et  a  publié  (1628)  une 
lettre  sur  le  siège  de  la  Rochelle  et  le  «  Testament  d'un 
bon  père  k  ses  enfants  ».  (V  Bull,  de  Saint.  1893.)  Il 
épousa,  vers  1630,  Louise  de  Péréfixe,  fille  de.  Jean, 
Ec,  sgr  de  Beaumont  et  de  la  Papinière,  et  de  Claude  de 
Lestang  'sœur  de  Hardouin  de  Péréfixe,  archevêque  de 
Paris),  dont  il  eut  :  1°  Armand,  tué  au  siège  de  Candie 
en  1669  ;  2»  Hardouin,  abbé  de  Sablonceaux  et  prieur 
de  S"-Gcinme  (3  janv.  1671),  puis  évêque  de  S'-Brieuc 
et  de  Poitiers,  et  enfin  archevêque  de  Sens,  qui  mou- 
rut en  1715;  3»  Charles,  qui  suit;  4°  Charlotte, 
mariée  en  1663  à  Jean-François  de  OaulTYeteau,  B»  de 
France;  5"  Jeanne,  qui  épousa,  le  4  janv.  1662,  Ra- 
phaël de  Fournel,  B»"  de  Tayae. 

3.  —  Fortin  «le  I»  lloguette  (Charles), 
Chev.,  M1"  de  la  lloguette,  lieutenant  général  des  ar- 
mées du  roi,  gouverneur  de  Niort,  fut  tué  k  la  Mar- 
seille en  1693.  Il  avait  épousé,  le  11  oct.  1684,  Marie 
Bonne.ui  DE  BuBELLES,  fille  de  Jacques,  et  de  Marie 
A'Iviy;  il  n'en  .eut    qu'une    fille,  Marie-Marguerite, 


51'4 


FOB8A  («le 


mariée  le  6  janv.  1705    à    Louis-Armand  de   Brichan- 
teau,  M's  de  Nangis. 

Nous  devons  signaler  une  erreur  qui  se  trouve  dans 
une  généalogie  de  la  maison  de  la  Vieuville,  par  Che- 
villard.  Dans  un  contrat  falsifié  de  Nicolas  du 
Cliesneau  (dit  de  la  Vieuville),  Ec.,  sgr  de  Boisdelée, 
avec  A  voie  Négrier,  on  dit  celle-ci  fille  de  Léger  Né- 
grier, Ec,  sgr  de  la  Peyre,  et  de  Marie  Fortin  de  la 
Houguette.  Ce  dernier  nom  a  été  substitué  à  celui  de 
Marie  Fricon.  (D.  F.  83,  p.  65.) 

FORTIIV.  —  Autre  famille  du  Bas-Poitou  au 
xviie  siècle. 

Fortin  (Pierre),  sr  de  la  Vergue,  épousa  Marie 
Alléauhe,  dont  il  eut  :  1°  Daniel,  sr  de  Bêlais,  marié 
vers  1670  a  Marie  Gasteau,  fille  de  François,  mar- 
chand à  Luçon,  dont  il  eut  seulement  :  Marie-Anne 
(Arch.  Vend.  E.  118)  ;  2°  Jacques,  qui  fil  accord  avec 
sa  belle-sœur,  veuve,  vers  1690. 

Fortin  (René)  épousa,  vers  1696?  Michelle  Lo- 

ZEAU. 

FORTIIVIÈRE  (de  la).—  Nom  d'un  fief  situé 
dans  la  paroisse  de  S'-Gervais  (Vien.).  L'armoria]  de 
Mervacbe  cite  le  s'  de  la  Fortinière,  en  Poitou,  comme 
portant  le  blason  suivant  :  «  d'argent  à  la  fasce  de 
gueules  chargée  de  3  étoiles  d'or  entre  3  léopards  de 
sable,  n  Ce  doit  être  un  nom  de  fief. 

FORTOSI.  —  On  trouve  une  famille  de  ce  nom 
en  Poitou  au  xvne  siècle. 

Fortoa  (Antoine),  sergent  royal  en  C.àtine,  âgé 
de  69  à  70  ans,  est  inhumé  le  19  déc.  1687  à  S^-Ra- 
degonde-en-Gâtine.  (Reg.) 

Forton  (Jean),  sgr  d'Ouzilly,  fut  inhumé  le  13 
nov.  1702  dans  l'église  d'Anxaumont.  (Sèvres,  Vien.) 
(W) 

FOS  (de).  —  On  trouve  dans  le  Nobiliaire  de  Sl- 
Allais(19)  une  généalogie  où  l'on  a  mêlé  diverses  fa- 
milles. On  y  mentionne  quelques  personnages  qui  ont 
habité  le  Châtelleraudais  qui  devaient  appartenir  a  la 
famille  Defos.  (V1  ce  nom.) 

Blason  :  de  gueules  au    lion    couronné 
d'or. 

Fos  (Etienne  de),  que  l'on  dit  fils 
d'ËTiBNNE,  manufacturier  prolestant  à 
Montoren,  près  L'zès,  né  en  1722,  servit 
dans  les  gendarmes  de  la  garde  du  roi, 
puis  dans  les  carabiniers  a  Saumur.  A  la  suite  de  son 
mariage  il  abjura  le  calvinisme  à  Pleiimnrtin  (Vien.),  le 
3  sept.  1748,  puis  fonda  une  maison  de  commerce  à 
Beaufort  et  décéda  en  juin  1753.  11  avait  épousé  Marie 
Massonneau  (du  Châtelleraudais),  dont  il  eut  un  fils 
Etienne,  né  posthume  le  10  août  1753,  qui  a  laissé 
postérité  à  Beaufort  et  a  Saumur.  (S'-Allais  19.) 

FOSSA  (de)  —  Famille  originaire  de  Crémone 
en  Italie,  puis  passée  à  Genève  dont,  une  branche  ha- 
bita S'-Maixent  au  xvu*  siècle.  (V'  Recherches  sur  la 
famille  Lévesque,  Revue  Poitevine  1893,  et  But.  Soc. 
Stat.  D.-S.  1881,  p.  417.) 

P:  Vy.         Blason  :  écartelé  d'azur    et    d'or,  d'a- 
près  les   Familles    Genevoises,    Gior- 
l..:-,-    naît  Araldico,    sept.    1893.  M.    Léves- 

Li    que  donne    le  blason  des  Fossa  de  Beau- 
regard    qui  paraissent     être   une  famille 
■ — i — — •*    différente,    «    de    sinople   au   lion    con- 


F()U  («lui 


tourné    d'or,    armé    de    gueules,     et    un    chef    cousu 
d'azur  chargé  de  2  étoiles  d'argent.  » 

Fos>sa  (Joseph),  venu  de  Crémone  k  Genève  en 
1551,  fut  reçu  bourgeois  de  cette  ville  en  1555.  Il  eut 
pour  fils  : 

Fossa  (Alphonse),  marchand  de  soie  et  bourgeois 
de  Genève  en  1580,  eut  entre  autres  enfants  : 

Fossa  (Marc  de),  Ec.,  ministre  protestant  à  Melle 
vers  1600-1630,  a  publié  un  ouvrage  de  controverse 
dont  le  manuscrit  est  conservé  à  la  bibliothèque  de 
Niort.  11  épousa  Marguerite  Rivet  et  ils  se  firent  un 
dou  mutuel  le  15  déc.  1607.  Marguerite  Rivet  se  remaria 
à  Jean  Constant,  Ec,  sgr  du  Roulay  De  ce  mariage 
vinrent  :  1"  Marguerite,  qui  épousa  d'abord  Michel 
Servant,  avocat  a  S'-Maixent,  puis  le  16  nov.  1659 
Jacques  Rivet,  sgr  des  Nouhes  ;  2°  Sdsanne,  mariée  à 
Pierre  l.e  Fclivre,  Ec.  sgr  de  la   Prée. 

On  trouve  k  S'-Maixent  à  la  fin  du  xvn0  siècle  d'au- 
tres personnes  du  même  nom  qui  paraissent  être  sor- 
ties d'une  autre  branche. 

Fossa  (F.  de)  était  décédé  avant  1700,  époque 
où  sa  veuve  fut  inscrite  d'office  à  l'armoriai  do  S'- 
Maixent  avec  un  blason  de  fantaisie  :  «  de  gueules  au 
faisan  d'argent  ». 

Fossa  (N.  de),  bourgeois  de  S'-Maixent,  inscrit 
d'office  en  1700,  «  de  sable  à  une  corne  d'or.  » 

FOSSE  (de  la).  —  Il  y  a  eu  une  famille  de  ce 
nom  en  Niortais,  qui  paraît  s'être  éteinte  au  rvme  siè- 
cle. 

Fosse  (Antoinette  de  la),  Damoiselle,  veuve  de 
Jean  Vidaud,  Ec,  fit  aveu  de  la  Groichère  (Marigoj, 
près  Fors,  D.-S.)  le  lerjuil.  1561  au  château  de  Cbizé 
(Arch.  Vien.  C.  454),  et  le  12  déc.  1550.  (Arch.  nat. 
PP.  45.) 

Fosse  (Yves-Marie  de  la),  brigadier  de  la  maré- 
chaussée, épousa  Marie-Madeleine  Porcherie.  L'un  et 
l'autre  étaient  décèdes  le  9  nov.  1790,  date  du  mariage 
de  leur  fille  Madeleine-Françoise  de  la  pss°  de  S'-Sa- 
turnin  de  S'-Maixent  avec  André  Barbier,  notaire  en 
Anjou,  en  présence  de  Louise  de  la  Fosse,  tante  de 
l'épouse,  femme  de  Martin  Chardon.  (Reg.  S'-Léger  de 
Chauvigny.) 

FOSSE  (de  la).  —  Famille  noble  du  Mont- 
morillonnais  ou  de  l'Indre  au  xvc  siècle. 

Fosse.  (Pierre  de  la),  Ec,  fit  un  bail  a  rente  en 
1450  des  terres  du  Genestprèsdu  village  de  Mazerolles, 
p««   de  Mohcc  '.'  (Mouhct,  Indre)    (Arch.  D.-S.  E.  83.) 

F088EHAGHIE  'de).  —  Famille  qui  pos- 
sédait le  fief  de  ce  nom  à  Melle  au  XIe  siècle. 

Fossemagne  (Renaud  de),  de  Focemagna, 
concéda  à  S'-Cyprien  de  Poitiers  des  dons  de  vignes 
faits  par  Guillaume  Barbe,  vers  1095.  (A.   H.  P.  3.) 

FOSSETTES  (des).  V  IMICOLAS. 

FOU  (du).  —  Famille  noble  de  la  Bretagne,  dont 
une  branche  habita  le  Poitou  aux  xvc  et  xvie  siècles. 
Plusieurs  de  ses  membres  ont  occupé  dus  charges 
importantes  et  possédé  des  fiefs  considérables.  Ils  ont 
fait  élever  en  Poitou  plusieurs  monuments  remarquables 
qui  conservent  le  souvenir  de  leur  goût  artistique  el  de 
leur  richesse  (châteaux  du  Fou,  de  la  Gt'uzalière  (Iteuil, 
Vien.),  Chapelle  S't-Anue  à  N.-l).  de  Poitiers). 


FOU  (du) 


/.'  ason  :  d'azur  à  la  fleur  de  lis  d'or,  surmontée  de 
2  éperviers  d'argent  affrontés,  posés  sur 
les  branches.  Un  autre  écusson  est  écar 
télé  "  d'or  au  griffon  de  gueules  ». 
[Armoriai  de  Mervache).  Ce  blason  se 
trouve  srulpté  sur  le  tombeau  d'Yvon  du 
Fou  dans  la  chapelle  île  S^-Aunc,  à 
N.-D.-la-Grande  de  Poitiers. 

Fou  Guillaume  du),  Ec,  reçut  un  don  du  Roi  en 
1463  et  donna  quittaneo  de  120  I.  tour- 
nois pour  sa  pension  le  18  mars  1 410.  il 
était  écuyer  d'écurie  du  roi  cl  homme 
tt'aniii'S  de  ses  oi-d.m n;i m-t s  îous  Jean  du 
Fou,  grand  échanson  du  Roi  le  15  août 
1475.  P.  Anselme,  s,  ,,.  704.) 

Fou  (Marguerite  du),  veuve  de  Jacob  de  Ste-Flayve, 
Chev.,  rend  aven,  comme  tutrice  de  sa  fille  Jacquette, 
au  sgr  de  Soubise  pour  le  fief  Goyau  le  3  août  LS03. 
(Bibl.  Nat.  Nouv.  aeq.  5040.,  Le  13  mai  1499  el  en 
1  195  elle  avait  reçu  aveu  de  Martin  Guincbaud,  lie., 
pour  sa  maison  de  la  Guignolière,  appelée  autrefois  la 
Septembretière.  (Carr.  de  d'Hozier  323.  G"  Guinebaud.i 

Fou  (Anne  du)  épousa  vers  1560  Claude  Boutaud, 
Ec.,  Sgr  de  l'Aubouinière,  veuf  de  Renée  Girard-.  Gén. 
Boutaud.) 

Fou  (Jean  du),  I!00  de  Pirinil,  sgr  de  Lalhau.  Chev. 
des  ordres  du  Roi  ?  donna  procuration  en  1593  au 
sujet  de  la  sgrie  de  Mortagne-sur-Gironde,  comme 
mari  de  Jeanne  de  Maillé,  fille  de  feu  Louis,  sgr  de 
Lathan.  (Aveh.  Char.-Iuf.  E.  86.) 


I    Ie 


Branche    du  Fou, 


1.  —  Fou  (Jacques  du),  Ec.,  sgr  de  Rustephan 
(Nizon,  Finistère  ,  servait  en  1426  dans  les  années  du 
roi  Charles  VII.  11  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Jean, 
Chev., sgr  de  Rustephan, Nouastre,Montbazon,Slt-Maure, 
en  Touraine,  Hérisson,  Leigné  (1467  dans  la  Gàtine 
Parthenaise,  etc.,  conseiller  et  chambellan  du  Roi, 
bailli  et  gouverneur  de  Touraine,  capitaine  de  Cher- 
bourg, était  premier  échanson  du  roi  Louis  XI  et  grand 
échanson  de  France  sous  le  roi  Charles  VIII.  Marié  a 
Jeanne  de  la  Rochefoucauld,  fille  d'Aymar,  Chev., 
sgr  de  Monlbazon,  Sl,'-Maure,  et  de  Jeanne  de  Hartreuil, 
D°  d'Hérisson,  il  en  eut  Renée,  De  de  Monthazon  et  de 
S"'-Maure,  mariée  d'abord  a  Guillaume  de  la  Marek, 
sgr  de  Lunain,  puis  à  Louis  de  Rohan,  sgr  de  Gué- 
nicnée  ;  2°  Yvon  ou  Yves,  qui  suii  ;  3*  Raoul,  fut 
évêque  de  Périgueux  il 468 -il),  (La  Gallla  Christlana 
en  doutait,  mais  la  nouvelle  édition  l'affirmé),  puis 
il'Angoulême  [1470-80)  et  d'Evreux  (1480-1510).  Il  fut 
aussi  abbé  de  Nouaillé  et  de  Valence,  en  Poitou,  de 
Noyers,  en  Touraine,  en  1470,  etc.  11  fit  construire  le 
palais  épiscopal  d'Evreux  et  une  grande  partie  de  la 
cathédrale  de  cette  ville,  et  à  Nouaillé  le  logis  abbatial. 
11  avait  a  Poitiers  l'hôtel  d'Evreux,  comprenant  les 
anciennes  arènes,  el  mourut  le  2  fev.  1510. 

2.  —  Fou  (Yvon  ou  Yves  du),  Chev.,  sgr  du  Fou 
(Vouncuil-sur-Vieune  en  Poitou),  du  Vigean,  Chantou- 
lier,  la  Mothe  de  Croutelle,  etc.,  conseiller  et  chambel- 

i  Roi,  fut  un  personnage  considérable  sous  les  rois 
Louis  XI  et  Charles  VIII.-  Il  était  écuyer  d'écurie  du 
roi,  lorsqu'il  reçut  donation,  de  Louis  XI,  îles  moulins, 
prés,    rivières   et    étangs     de    Lusignan,     par    lettres 

s  du  24  sept.  1461,  et  eu  1462  il  fut  nommé 
capitaine  du  château  de  Lusignan.  On  le  trouvo  qualifié 

.  échanson  du  Roi  et  capitaine  de  Cherbourg-  en 
[464,  et  il  fut  nommé  Grand  Veneur  de  France  en  1452. 

avoir   eu  le    gouvernement    de     l'Angoumois  et 


FOU  (du) 


505 


avoir  été  nommé  lieutenant  général  des  armées  du  Roi 
en  lioussillon  et  en  Cerdague,  il  esl  qualifié  eu  1475 
de  gouverneur  du  Dauphiné.  En  l  i "I S  il  prend  la  qualité 
de  grand  maître  des  eaux  et  forêts  du  Poitou  et  devient 
sénéchal  de  cette  province, charge  dont  il  prit  possession 
en  1  iS.'i  et  qu  il  conserva  jusqu'à  sa  mort.  Le 
22  nov.  1480,  il  avait  reçu  du  Roi  la  petite  forêt  de 
Gastinc  et  l'étang  de  Tomborrard  (Coulombicrs,  Vien.), 
et  le  1"  j u il.  1482  il  fut  reçu  bailli  de  Touraine.  A  son 
décès,  le  2  août  148S.  il  fut  inhumé  dans  la  chapelle  de 
S'°-Anne,  qu'il  avait  fait  construire  à  N.-D.-la-Grande  de 
Poitiers,  où  l'on  voit  encore  une  partie  de  son  tombeau 
orné  de  son  blason  que  l'on  retrouve  a  la  voûte  avec 
celui  de  sa  femme.  C'est  lui  qui  fit  construire  le  château 
du  Fou,  a  la  place  du    lief  d'Arincutercssç. 

D'après  une  supposition  de  Pierre  Robert  (du  Dorât), 
qui  écrivait  sans  avoir  de  documents  certains,  on  a  cru 
qu'Yvoo  du  Fou  aurait  épousé  l'héritière  de  la  famille 
de  Clervaux,  de  la  branche  des  seigneurs  du  Vigean. 
(I).  F.  24,  799.  Mais  ce  fief  ayant  été  saisi  en  1472, 
Yvon  en  lit  l'acquisition.  Il  épousa  Anne  Mouraud, 
fille  unique  de  Jeau.  Ec,  sgr  de  la  Roche,  les  Touches 
de  Lezay,  echevin  de  Poitiers,  fort  riche,  et  de  Jeanne 
Larcher,  et  eut  par  ce  mariage  les  fiefs  de  la  Flotte 
[S'-Cyprien)  et  d'Arinenteresse.  On  trouve  aussi  qu'il 
aurait  épousé  en  2e"  noces  Catherine  de  Vivonne,  fille 
de  Germon,  Chev.,  sgr  de  la  Chasteigneraye  et  d'Anville, 
et  de  Marguerite  de  Brosse,  qui  se  remaria  en  1489  a 
Amanieu,  V"  de  Comborn.  Il  eut  seulement  pour 
enfants  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2*  François,  <] ui  a 
formé  la  branche  du  Vigean,  §  II. 

(Par  faute  de  copistes,  on  trouve  dans  quelques 
ouvrages  Jean  pour  Jacques,  ce  qui  a  fait  supposer  a 
M.  de  la  Porte  (Mss.  Bibl.  Poitiers)  qu'il  y  aurait  eu 
un  3e  fils  présumé  né  d'un  1er  lit  de  l'héritière  du 
Vigean.) 

3.  —  Fou  (Jacques  du),  Chev.,  sgr  du  Fou,  Préaux 
(en  Quercy),  conseiller  et  maître  d'hôtel  du  Roi,  fut 
confirmé  grand-maître  des  eaux  et  forets  du  Poitou  le 
9  juin  1498  par  le  roi  Louis  XII  et  fut  aussi  capitaine 
du  château  de  Lusignan.  Elant  mineur,  sous  la  tutelle 
de  son  oncle  Raoul,  évêque  d'Evreux,  il  fit  aveu  le 
8  déc.  1488  pour  le  fief  de  !a  Routinière,  relevant  de  la 
Barre-Pouvreau.  (Arch.  Barre,  II,  p.  83.)  Il  mourut, 
paraît-il,  vers  1526.  Il  avait  épousé,  vers  1490,  Jeanne 
d'Archiac,  peut-être  fille  de  «Jacques,  Chev.,  sgr 
d'Archiac,  B°"  de  Louzac,  et  de  Marguerite  de  Levis, 
dont  il  eut  :  1°  Françoise,  mariée  le  18  mars  1518  à 
Jean  de  Haiitefort,  Chev.,  sgr  d'Hautcfort,  décédée  sans 
enfants  eu  1519  ;  2°  Liktte,  II"  du  Fou,  qui  épousa,  le 
26  déc.  1521,  Antoine  de  Lette  des  Prez,  Chev.,  sgr  de 
Montpezal,  qui  fut  sénéchal  de  Poitou  et  maréchal  de 
France.  Il  rendit  pour  elle  aveu  a  l'abbaye  de  Sle-Croix 
le  31  janv.  1531  pour  ses  hôtels  de  la  Bernardière,  la 
Foucherie,  etc. 

§  II.  —  Branche  do  VIGEAN, 

3.  —  Fou  (François  du),  Chev.,  sgr  du  Vigean, 
Chantoulier,  fils  puîné  d'Yvon  et  de  Anne  Mouraud 
(2°deg.,;i  P'ri,  naquit  vers  1476,  car  son  épilaphe  dans 
l'église  du  Vigean  dit  qu'il  mourut  le  S  sept.  1536  à  l'âge 
de  60  ans.  (P.  Anselme,  VIII,  p.  704. i  11  obtint  du  Roi 
en  1569  trois  foires  annuelles  au  Vigean.  transigea  le 
3  janv.  1518  avec  François  de  la  Béraudière,  sgr  de 
l'Isle-Jourdain,  et  servit  dans  les  guerres  d'Italie,  où  il 
perdit  uu  œil.  Il  fut  aussi  capitaine  des  châteaux  de 
Lusignan  et  de  Melle.  D.  F.  lu.  p.  10'.  Dans  les  An- 
nales  d'Aquitaine  IV'  partie,  p.  391),  Rouchct  dit 
qu'il  fut  <•  hardi  chevalier,  prudent  et  expert  en  fail  de 


606 


FOUASSEAU 


w 


I  Kl     \HSIv\l 


guerre,  etc.  »  Marié,  vers  1508,  a  Louise  ue  Polignac, 
fille  de  Foucand,  Cliev.,  sgr  de  Fontaines  (en Saintonge) 
et  d'Agnès  de  Chabanais  (P.  Anselme,  VIII,  p.  704),  il 
;iti  moins  :  1°  François,  qui  suit;  2*  Madeleine, 
mariée  en  1533  à  René  de  la  Béraudière,  Chev  ,  sgr 
de  l'Islc-Jourdain.  (Dans  les  preuves  de  Malte,  faites 
en  1610  par  Gaspard  de  la  Béraudière  (D.  F.  18,  p.  217), 
il  est  dit  que  Madeleine  du  Fou  est  fille  de  François, 
lequel  était  fils  de  Jean  du  Fou,  capitaine  de  fraucs- 
arctiers  du  roi  Louis  XII,  et  de  Jeanne  de  Vivonne,  fille 
de  Louis,  et  de  Marie  de  Mareuil.) 

4.  —  Fou  (François  du),  Chev.,  sgr  B"  du  Vigean, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi  et  cham- 
bellan de  Monsieur,  frère  du  Roi,  fut  par  ce  fait  exempté 
du  ban  et  arrière-ban  de  la  Hante  et  Basse  Marche  en 
1577.  Il  fut  aussi  gouverneur  et  capitaine  des  ville  et 
château  de  Lusignan  en  1531,  B°°  de  Chandollant  et  de 
Puyregnier,  sgr  des  Rouchères,  la  Pille-S'-Mars,  Bors, 
Ars,  S'-Jay  et  la  Gruzalière.  (Iteuil,  Vien  )  Chef  influent 
du  parti  huguenot,  il  rejoignit  le  prince  de  Condé  à 
Orléans  et  fut  chargé  plus  tard  par  Charles  IX  d'obtenir 
la  soumission  des  Bochelais,  mais  il  ne  put  aboutir.  Il 
lit  son  testament  avec  sa  femme  le  19  déc.  1573,  par 
lequel  ils  partagent  leurs  biens  entre  leurs  trois  tilles,  et 
il  mourut  avant  le  26  oct.   1581. 

Il  avait  épousé  Louise  Robertet,  fille  de  Florimond, 
Chev.,  sgr  B°»  d'Alluye,  secrétaire  d'Etat,  et  de  Michelle 
Gaillard,  dont  il  eut:l°  Madeleine, qui  épousa  d'abord, 
le  6  fév.  1554,  René  de  Montberon,  B°"  d'Archiac,  puis, 
le  12  déc.  1559,  François  de  Pons,  Chev.,  sgr  B°">  de 
Mirambeau  ;  2°  Louise,  mariée  le  5  fév.  1572  à 
Joachim  de  S'-George,  Chev.,  M'"  de  Vérac,  B""  de 
Couhé  ;  3°  Marie,  qui  épousa  d'abord,  en  1577,  René  de 
Talensac,  Chev.,  sgr  de  Loudrière,  puis  au  temple  de  la 
Rochelle  le  30  déc.  1585  (Areh  Char.-Inf.  E.  18)  Charles 
Eschalard,  Chev.,  sgr  de  la  Boulaye.  Toutes  les  trois 
partageaient,  le  17  nov.  1593.  Le  3  juil.  1586,  le  Boi 
avait  écrit  à  Louise  et  a  Marie,  ainsi  qu'à  leur  mère, 
leur  donnant  jusqu'au  31  déc.  pour  obéir  à  ses  édits, 
car  elles  étaient  protestantes.  (Arch.  Vien.  Couhé, 
reg  196,  t.  III.)  Marie  mourut  au  cliâteau  de  Mareuil 
le  12  aoilt  1612,  haronnie  qu'elle  avait  acquise  de  Louis 
Suriette,  Chev.,  le  2  mai  1605.  (Bibl.  Nat.,  Nouv.  aeq., 
Marchegay,  5033.) 

FOUARD.  —  Il  y  a  eu  une  famille  de  ce  nom 
qui  a  possédé  la  Fouardière  (la  Peyrate,  D.-S.). 
(V  Jouard.) 

FOUART.  —  On  trouve  ce  nom  eu  Poitou. 

Fouart  (Marie-Louisa),  épouse  de  Henri-Louis 
de  Page,  sgr  de  S'-Loup,  vendil  cette  baronnie  le 
29  oct.  nos.  (Arch.  Vien.  C.) 

FOUA88EAU.  —  Famille  que  l'on  trouve  à 
Poitiers  aux  xvi*  etxvne  siècles. 

Blason  :  d'azur  à  la  fasce  ondée  d'or, 
surmontée  d'un  croissant  d'argent.  (Arm. 
du  Poitou  de  1698.) 

Fouasseau       (Aliénor)       épousa 
Mathurin  de  la  Fuye,  procureur  et  bour- 
geois de  Poitiers,  dont  un    fils  baptisé  le 
nov.  1590.  (Beg.  S'-Didier  de  Poitiers.) 
Fouaseeau  (Marie),  épousa,  le  4  fév.  1619,  Bar- 
thélémy Cailler,  procureur  au  présidial  de  Poitiers.  Elle 
fut  inhumée  le  22  nov.  1657,  dans  la   chapelle  des  Be- 
uebaux  à  Sta-Opportune.  (Beg.) 
Fouasseau  (Joseph),  licencié    en   droits,  sr  de 


la  Bpyslhyvière  (Boislivière,  Anligny,  Vien.),  reçoit,  le 
14  août  1619,  un  nommage  de  Charles  de  Saligné.  (Arch. 
de  M.  de  Ferré.) 

l'onassciHi  (Jean)  mourut  le  26  août  1640. 
(Beg.  Sle-Opportune  ) 

Fouasaeau  (César),  sr  de  la  Tillaudrie  ?  est 
parrain  le  3  juin  1655  a  Poitiers.  (Id.) 

Fouasgean  ( Elisabeth)  est  marraine,  même 
paroisse,  le  14  août  1664.  (Id.) 

Fouasseau  (Françoise)  épousa  David  de  Ra- 
garière,  dont  un  fils  baptisé  à  S'-Cybard  le  30  sept. 
1671,  qui  eut  pour  marraine  Marie   Fouasseau. 

Fouasseau  (François),  bourgeois  de  la  maison 
commune  de  Poitiers,  épousa  Marie  Charrier,  qui 
était  marraine  à  S'e-Opportune  le  19  avril  1688. 

Fouasseau  (René)  est  parrain  à  S'-Paul  de 
Poitiers  le  7  sept.  1675. 

Fouasseau  (Madeleine)  fut  mariée  à  Jean  Le 
Clerc.  Le  22  juil.  1692  elle  oLteuait,  étant  veuve,  par 
lettres  datées  de  Versailles,  le  brevet  de  maître  de 
postes  de  Mauza  en  Poitou,  sur  la  route  de  Poitiers  à  la 
Rochelle.  (Arch.  Nat.  O1.  36.) 

Fouasseau  (Jacques),  sr  de  la  Brousse,  garde 
marteau  en  la  maîtrise  des  eaux  et  forêts  de  Niort, 
épousa  Marguerite  Vaillant,  dont  Marguerite,  mariée 
d'abord  le  2  fév.  1702  (N.  François,  not.  à  Chizé)  à 
Guillaume  Ferré,  sr  de  laBillaudière,  lieutenant  de  lami- 
lice  bourgeoise  de  Chizé,  puis  a  Biaise  Martin,  s' de  la 
Gerbeaudière,  qui  mourut  en  1712.  (Notes  Poulard.) 

Fouasseau  (N.l,  chanoine  de  Luçon,  fut  iu- 
scrit  d'office  à  l'armoriai  de  1700  «  d'azur  à  la  fasce 
d'or  avec  2  croissants  en  chef  et  trois  étoiles  en  pointe 
posées  2  et  1,  le  tout  d'or.  » 

1.  —  Fouasseau  (Isaac),  procureur  et  bour- 
geois de  Poitiers,  décédé  le  22  mars  1643,  avait  épousé, 
vers  1589,  Catherine  Carreau,  fille  de  Jacques,  procu - 
reur  à  Poitiers,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  tous  bap- 
tisés pSsc  Sf-Opportune  :  1"  Pierre,  le  21  oct.  1590; 
2°  Catherine,  le  12  avril  1592,  marraine  à  S'-Cybard 
de  Poitiers  le  12  oct.  1600,  et  mariée  à  René  Contancin, 
bourgeois  de  Poitiers  ;  3°  Renée,  baptisée  le  12  déc. 
1595,  mariée  le  11  nov.  1613  à  Claude  Esnard,  pro- 
cureur au  présidial;  4»  François,  baptisé  le  2  mars  1599  ; 
5"  autre  François,  qui  suit  ;  6°  Anne,  baptisée  le  14 
avril  1602,  qui  fut  inhumée  à  S'-Michel  de  Poitiers  le 
9  nov.  1669,  veuve  de  Nicolas  Pellerin.  procureur  au 
présidial;  7°  Louise,  née  le  17  mai  1604  ;  8"  Marie, 
baptisée  le  19  juil.  1606,  épousa,  croyons-nous,  Jean 
Pinet,  receveur  général  de  Sa  Majesté  en  Poitou  ; 
9°  Jacques,  baptisé  le  2  mars  1608,  marchand  à  Poi- 
tiers, parrain  à  S,e-Opportune  et  à  S'-Savin  de  Poitiers 

.en  1635  et  1654  ;  10°  Gabriel,  baptisé  le  2  janv.  1610  ; 
11*  Pierre,  baptisé  le  28  mars  1611. 

2.  —  Fouasseau  (François),  avocat  au  prési- 
dial de  Poitiers  et  enqucsteûr,  baptisé  à  S,e-Opporluue 
le  24  sept.  1600,  mourut  le  2  mars  1664  et  fut  inhumé 
le  même  jour  dans  la  chapelle  des  Belluchaux  p8,°  S"- 
Opportune.  Il  avait  épousé  Renée  Boihn,  dont  il  eut  : 
1°  Louis,  baptisé  a  S'c-OpportuDe  (comme  les  suivants, 
le  21  oct.  1628  ;  2"  Catherine,  le  21  juil.  1630; 
3'  François,  qui  suit. 

;).  —  Fouasseau  (François),  sgr  de  Boisvcrt, 
l'uu  des  75  bourgeois  de  la  maison  commune  de  Poi- 
tiers, baptisé  a  S"-Opportune  le  14  nov.  1632,  lit  nue 
déclaration  à  la  sgrie  d'Etables  (Charay,  Vien.)  vers 
1650.  (Arch.  Vien.  G.  993.)  Marié  a  Catherine  Rajipil- 
lon,  fille  do  René,  sgr  de  la  Poitevinière,  et  de   Cathe- 


i  <x  <:  \i  ■» 


rinc  de  Jan,  il  en  eut  :  1"  François,  qui  sml  ;  2°  11km  , 
baptisi1  ii  Slo-Opporluno  (comme  les  suivants)  le  17 
janv.   1661  ;  .'!"  jACQl  ES,  le  1   mars    1662  ;  ■!"   Paul,  né 

le  :ti  oct.   1663   el  baptise*  le  7  bot,;  5°  Emmanuel 
Hblis,  né  le  n  mars  1661  ;  6»  Maris-Anne,  mariée  a 
S»-Opportune  le  22  sept.  1693  à  Pierre  Blactol  et  dé- 
eédée  le  22  juin  1705. 

4. —  FouusAunii  (François),  Ec,  sgr  de  Hois- 
vei't,  baptisé  à  Ste-Opportune  le  20  mai  îur.s,  garde  du 
corps  du  roi,  lit  inscrire  son  blason  à  l'armoriai  du 
Poitou  eu  1697.  Il  avait  épousé,  le  26  juil.  1682  (S'- 
Hlchel),  Catherine  Likt  ou  Lyet,  fille  de  feu  Vincent, 
sgr  de  la  Troussaye  (Marnay,  Vion.),  et  de  feu  Anue- 
Aniiee  Daguin,  qui  mourut  on  1718  sans  enfants. 

FOUBEHT  (V  FAIIBKKT], 

FOUCARD  et  FOUGART,  —  Il  J  a  eu 

saus  doute  diverses  familles  de  ce  nom.  L'une  d'elles 
habitait  le  pays  de  l'Isla-Jourdain. 

Foucaril  do  In  Garde  (Nicolas),  sgr  de  la 
Rochère  (Mouterre  Vien.),  sénéchal  ctjuge  ordinaire  civil 

et  criminel  de  l'Islc-Jourdain, épousa  rinnscetle  paroisse, 
le  S  mars  1693,  Marguerite  DE  la  Touche,  et  en  eut 
probablement  :  An.nt.-Mauik.  mariée  à  MoUteiTO  le 
25  mai  1710  à  Simon  du  Theil,  Chev.,  sgr  de  la  Lande 
et  de  la  Rochère.  (Gén.  de  Ferré.) 

FOUCAUD   ou  FOUCAULT.    —  Nom 

très  commun  qui  appartient  à  un  grand  nombre  de  fa- 
milles. Nous  plaçons  ici  ceux  qui  par  leurs  possessions 
territoriales    intéressent   notre    province. 

Foucaud  (Jeanl,  prêtre,  est  rite  dans  l'aveu  du 
Fief-Boulet  en  S'-Georges,  rendu  le  6  août  1392  par 
Hélie  Chasteigner,  Chev.,  sgr  de  S'-Georges,  à  Aimery 
de  Rochochouart,  Chev.,  comme  tuteur  des  filles  de 
feu  Regnault  Chenin,  Ghev  ,  sgr  de  Mauzé.  (Nouv. 
acq.  233,  Aveux  de  Chizé.) 

Foucaud  (Jean  .  clerc,  notaire  à  Coulié  en  1433. 
(D.  F.  81,  abbaye  de  Valence.) 

Foucault  (Jeanl,  reçoit  du  maire  de»  Poitiers, 
etc.,  procuration  pour  comparaître  devant  les  commis- 
saires des  francs-fiefs,  le  8  mars  1472-3.  Le  24  dée. 
i486  il  est  procureur  de  la  ville  de  Poitiers,  (Archiv. 
de  la  ville  n°s  549  et  2020.) 

Foucaud  (Jean)  était  receveur  de  la  terre  de  la 
Rochefoucault  le  31  mai  1473.  (Nouv.  d'Hozier  117, 
dos.  2455.) 

Foucaud  (André),  procureur  à  Poitiers  en  1485. 
(Fiefs  de  la  B"ie  de  Mirabeau.) 

Foucaud  (Pierre),  prêtre,  arrente  à  Christophe 
Dubois  3  pièces  de  terre  le  19  juil.  1495.  (Fonds 
franc.  12050,  sgrie  de  Puyl'errier.) 

Foucaud  (Gervais),  prêtre,  lit  une  vente  le  18 
fév.  1517.  (Id.,  id.) 

Foucaud  (Jacqueline)  épousa  Philippe  Ferré. 
Devenue  veuve,  elle  passa,  le  24  sept.  1533,  un  acte 
de  vente  (par  son  procureur  Jacques  de  la  Buxière,  sgr 
do  Vcrdoi)  avec  François  de  Rochecbouarl,  sgr  de  Jars 
et  do  la  Brosse.  (Cab.  de  d'Hozier,  138,  dos.  3538.) 

Foucaud  (Charles,  aliàs  Hélye),  Ec.  sgr  de  la 
Tréiiiouillc,  décédé  en  1585,  avait  épousé  Hélèue  Bhun, 
qui  se  remaria  le  19  mal  I5S5  à  Jean  Eschallé,  Ec, 
sgr  du  Magndu.  Il  avait  eu  au  moins  pour  enfant 
Haiiie,  qui  se  maria  le  même  jour  que  sa  mère  à 
Charles  Escliellé,  Eu,  sgi  du  Magnou,  fils  de  Jean 
qui  précède.  (Gén.    Eschallé.) 


* 


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507 


FOUCAUI»  'de  S'-Gsrhain-Bbatjpre).  —  Fa- 
mille noble  1res  ancienne  delà  Marche.  Ponton  trouve 
une  généalogie  détaillée  dans  le  nobiliaire  du  Limousin 
rie  Nadaud.  Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms 
intéressant  notre  province. 

Blason  :  d'azur  semé  de  fleurs  de  lis  d'or.  On 
trouve  plusieurs  sceaux  du  xiv°  siècle. 

Foucaud  (lingues),  Chev.,  fut  témoin,  en  1115, 
d'une  douai  ion  faite  par  la  veuve  de  P.oson  le  Vieux, 
C,e  de  la  Marche,  el  de  ses  2  fils  Audebert  et  lioson 
le  jeune.  (Nob.    Limons.  II,  p.  184.) 

Foucaud  (Anselme  ,  lit  plusieurs  dons  à  la  Mai- 
son-Dieu de  Monlmorillon  on  1150.  (Arch.  Nat.,  M. 
407.) 

Foucaud  (Pierre),  Chev.,  de  Mortemer,  passe  un 
traité  avec  Pétronille,  abbesse  de  la  Trinité,  au  sujet 
du  bois  de  Régnée,  eu  présence  do  Gilbert  11,  évêque  de 
Poitiers,  eu  1150.  (D.  F.  28,  p.  91.) 

Foucaud  (Guillaume),  Chev.,  sgr  de  S'-Cer- 
main-Beaupré,  ete  ,  servit  dans  les  guerres  contre  les 
Anglais  au  xiv°  siècle  et  fut,  dit-on,  fait  prisonnier  à 
la  bataille  de  Poitiers  en  1356.  Il  épousa  Antoinette 
de  Bonneval,  dont  il  eut  :  1°  Guillaume,  Chev.,  tué 
à  la  bataille  de  Poitiers  ;  2°  Guy,  qui  a  continué  la 
descendance;  3°  Alix,  qui  épousa  d'abord  Ardre  ou 
André  Coiirau.l,  Ee.,  sgr  de  la  Rochehevreux,  puis  le 
sgr  delà  Garde,  avec  lequel  elle  vivait  en  1391.  (Nob. 
Linious.,  Il,  p.  I  il 

Foucaud  (Aubert),  Chev.,  sgr  de  S'-Germain, 
fut  témoin  et  signa  au  contrat  de  mariage  de  Pierre 
Frolier.  sgr  de  Melzéard,  avec  Marguerite  de  Preuilly 
en  1421.  (Id.,  id.,  p.  146.) 

Foucaud  (Gabriel),  Chev.,  sgr  de  S'-Germain- 
Beaupré,  etc.,  un  des  100  gentilshommes  de  la  ai- 
son  du  roi,  fut  exempté,  en  cette  qualité,  du  bau  et 
arrière-ban  du  Poitou  en  1557.  Marié  le  11  nov.  1607  à 
Jeanne  PoussAnn,  fille  de  Charles,  Chev.,  sgr  du  Vi- 
gean,  et  de  Estlier  de  Pons,  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  Henri,  M1'  de  S'-Germain-Beaupré;  2°  Louis,  qui 
suit. 

Foucaud  (Louis),  Chev.,  G1»  du  Doignon,  sgr  de 
Bourg-Archambault  el  de  la  Fortille,  fut  élevé  auprès 
du  cardinal  de  Richelieu,  devint  vice-amiral  de  France 
et  prit  une  part  considérable  à  diverses  expéditions  qui 
eurent  lieu  sur  les  côtes  de  l'Aunis  pendant  la  minorité 
de  Louis  XIV.  Il  fut  créé  maréchal  de  France  en  1653 
et  mourut  le  10  oct.  1659.  âgé  de  43  ans.  11  avait  épousé 
vers  1650  Marie  FounnÉ  ce  Dampierre,  fille  de  Charles. 
B011  de  Dampierre,  el  de  Marie  do  la  Lande,  et  en  eut 
seulement  3  fils  morts  en  bas  âge  et  2  filles:  1°  I.oiiise- 
Maiiie,  âgée  de  9  ans  en  1662,  D«  du  Doignon,  qui 
épousa  Michel,  M'8  de  Gaslelnau.  Elle  mourut  le  4 
juil.  1709  ;  2°  Constance,  baptisée  à  Niort  le  21  nov. 
1657,  (âgée  de  33  mois),  D"  de  Dampierre,  mariée  a 
Isaac  Renault  de  Pons,  M'»  de  Pons. 

Foucaud  (Louis-François),  Chev.,  sgr  M'»  de  S'- 
Germain-Beaupré,  gouverneur  de  la  Haute  et  Basse- 
Marche,  etc.,  épousa  en  dée.  1677  Hélène  Ferras», 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Janvrv,  et  de  Hélène  Gillot, 
et  eut  pour  fils  aine  :  Armand-I.oiis-François,  M,s  de 
S'-Germain-Beaupré,  maître  de  camp  de  cavalerie,  qui 
rendit  hommage  le  16  dée.  1705  du  fief  de  Vaucelles 
dans  la  ville  rie  Châtelleraolt,  qui  lui  vouait  de  sa  mère. 
Ai.  h.  Nat.,  P.  1372.) 


508 


I-OICAÏJLT 


FOVCAUD  —  Famille  noble  du  Périgord, 
quia  eu  quelques  alliances  poitevines. 

Blason  :  de  gueules  au  lion  d'or. 
Foucaud    (Charles),  Ec.,   sgr   de 
Vaux,    en   Périgord,    Montbaïeul,   épousa 
Marguerite  de  Villedon,  fille  de  Charles, 
ii»  Chcv.,     sgr    de     la    Chevrelière,    et    de 
^— ^  Jeanne  de  la  Mothe-Fouqué,  et  en   eut  au 
moins  :  1°  Raymond,  qui  suit  ;  2°  Jeanne. 

Foucaud  (Raymond),  Ec.,  sgr  de  Montbaïeul, 
épousa,  le  9  janv.  1648,  par  contrat  sous  la  cour  de 
Frontenay,  passé  à  S'-Jacqties,  près  la  porte  S'-Jean 
de  Niort,  Marie-Françoise  Angevin,  fille  de  François, 
Ec.,sgrdu  Vieux-Moulin,  et  de  Catherine  Cochon, 
doDt  H  eut  au  moins:  1'  François,  né  à  Niort  le  2janv. 
1649  ;  2°  Marie,  née,  au  même  lieu,  le  29  janv.  1630 
mariée,  le  6  déc.  1611  (Imhert,  not.  a  Civray),  àAchille 
Jourdain,  Ec,  sgr  de  Roislillé  ;  3"  autre  François,  né 
à.  Niort  le  15  avril  1651. 

FOUCAULT.  —  Famille  établie  dans  l'île  de 
Ré  au  xvnc  siècle,  que  l'on  croit  originaire  du  Bas- 
Poitou  (entre  les  Sables  et  Fontenay).  On  trouve  une 
notbe  sur  elle  dans  le  Bul.  des  Arch.  de  Saintonge 
1897.  Elle  subsiste  en  2  blanches,  l'une  protestante, 
l'autre  catholique,  établies  à  la  Rochelle. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accom- 
pagné en  chef  de  5  étoiles  d'or  ?  placées  en  abîme  ?  et 
en  pointe  d'un  cygne  de  même  sur  une  terrasse  de 
sable.  Cet  énoncé  mal  rédige  est  incompréhensible  hé- 
raldiquement. 

Nous  donnons  seulement  quelques  noms  . 

Foucault  (Jean-Simon-David),  avocat  en  parle- 
ment, sénéchal  de  la  R™e  de  Ré  en  1111,  eut  pour  en- 
fants :  1°N...,  qui  fut  maire  de  S'-Martin  de  Ré  en 
1790;  2°  Jean-Simon-David,  Chev.  de  S'-Louis,  qui  fut 
colonel  du  68*  régiment  de  ligne  en  1790  et  devint  gé- 
néral sous  la  République,  commandant  en  chef  de  l'ar- 
mée de  l'Ouest  aux  Sables  ;'  3°  N.,  mariée  à  N.  Barrin 
de  la  Galissonuière,  dont  elle  était  veuve  en  1790  ; 
4»  N...,  Delle  vivant  en  1790. 

FOUCAULT.  —  Famille  de  Paris  ?  dont  un 
membre  occupa  la  charge  d'intendant  du  Poitou  sous 
Louis  XIV.  (\'r  le  Dict.  de  la  Noblesse.) 

Blason  :  de  sable  au  lion  d'argent,  armé  et  lampassé 
de  gueules,  couronné  d'or. 

Foucault  (Nicolas-Joseph),  Chev.,  sgr  M"  de 
Magny,  né  à  Paris  le  S  jauv.  1643,  conseiller  du  roi  en 
ses  conseils,  maître  des  requêtes,  etc.,, fut  intendant  du 
Poitou  en  16H5-S9.  C'est  lui  qui  fut  chargé  de  faire 
exécuter  l'édit  de  révocation  contre  les  protestants,  et 
les  mesures  qu'il  prit  en  cette  circonstance  lui  valurent 
l'animadversion  des  huguenots.  Il  était  érudit  et  mem- 
bre honoraire  de  l'Académie  des  Belles-Lettres.  Sous 
son  administration  on  éleva  à  Poitiers  la  statue  de 
Louis  XIV  sur  la  place  Royale  et  il  fit  établir  la  pro- 
menade du  Cours  Foucault  devant  l'abbaye  de  S'-Cy- 
prien.  Il  épousa  Marie  de  Jassaud,  fille  de  Nicolas, 
Chev.,  sgr  de  Richebourg,  et  de  Marie  de  Flandres, 
dont  il  eut  postérité,  entre  autres  Guillaume,  né  le 
27  nov.  1685,  baptisé  le  lendemain  à  S'-Didier  de 
Poitiers. 

Foucault  (Isabelle)  fut  abbesse  de  S'-Jean  de 
Bonneval-lez-Thouars  en  1724  et  l'était  encore  en  1733 
avec  Anne  Foucault  comme  grande-prieure,  N...  Fou- 
caull  de  Magny  et  Olympe  de  Magny  (Foucault  ?) 
comme  religieuses.  (Arch.  Vieil.  E»  296.) 


FOUCHARDIÈRE  (de  la) 

FOUCHA«OIÈItK  (de  la).  —  Famille 
noble  du  Châlelleraudais  qui  paraît  être  éteinte  depuis 
le  xvie  siècle.  Elle  a  dû  posséder  le  fief  de  la  Fouchar- 
dière  (près  le  Cormier,  S'-Christophe),  relevant  de  la 
vicomte  de  Châtellerault. 

Fouchardière  (Etienne  de  la),  Ec.,  sgr  de 
Pierrefitte  (S'-Gervais,  Vien.),  acquit  le  13  juin  1437 
une  dîme  ps,c  d'Avrigny,  vendue  par  Hardouin  de  la 
Tousche,  Ec,  sgr  des  Meurs  (Arch.  Vien.  Es  287).  11 
épousa  d'abord  Gilette  du  Tay,  puis,  vers  1440,  Per- 
rine  de  (.'houppes,  veuve  de  Simon  de  Bonchamps, 
Ec,  sgr  de  Pierrefitte.  Il  eut  du  1er  lit  :  1°  Guille- 
mine,  mariée  vers  1450  à  Louis  de  Bonchamps,  Ec, 
sgr  de  Pierrefitte  ;  2'  Hardouin,  qui  vivait  en  1437 
sans  doute,  décédé  jeune;  3°  Gillonne. 

Fouchardière  (Jean  de  la),  Ec,  épousa  Per- 
rine  du  Pré,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Berrière,  et 
de  N...  de  Marconnay,  qui  était  veuve  le  15  avril 
1455,  ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Louis  ;  3°  Mar- 
guerite. 

Fouchardière  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de 
Soze  ?  épousa  le  2  mai  1503  ?  Jeanne  de  Bonemaye, 
fille  de  Geoffroy,  Ec,  sgr  de  Maizieu,  et  en  eut  une 
fille  Catherine,  mariée  a  Christophe  Isambert,  Ec, 
sgr  de  Vrière  ?  (Cab.  de  d'Hozier,  t.  147,  doss.  3772.) 

FOUCHARDIÈRE  (de  la).  —  Famille 
ancienne  et  distinguée  du  Châlelleraudais,  dont  on 
trouve  la  trace  dès  le  xve  siècle.  Nous  devons  une 
partie  de  sa  généalogie  à  feu  M.  René  Papillault,  mais 
il  y  a  eu  plusieurs  autres  branches.  Dans  le  Diction- 
naire de  la  Vienne  de  Rédet,  on  trouve  plusieurs  lieux 
appelés  la  Fouchardière,  en  Châlelleraudais.  C'est  de 
l'un  d'eux  que  la  famille  a  tiré  son  nom. 

Blason  :  d'or  ii  une  fourche  de  sable 
emmanchée  de  gueules.  (D'Hozier.)  Ce 
blason  a  été  donné  d'office  à  l'armoriai  de 
1700  ;  mais  il  est  probable  que  la  famille 
a  eu  un  autre  blason  que  l'on  n'a  pas 
retrouvé.  Plusieurs  lettres  de  M.  de  la 
Fouchardière,  datées  de  la  Tour-Savary  en  1779, 
portent  un  cachet  ayant  pour  blason  «  d'argent  au 
chevron  d'azur  et  3  étoiles  de...  »  (Arch.  d'Angers 
E,  2331.)  Mais  comme  d'autres  lettres  du  même  por- 
tent des  cachets  empruntés,  l'on  ne  peut  pas  dire  si 
c'est  le  blason  de  la  famille. 

Fouchardière  (J.  de  la),  notaire  de  Faye  la- 
Vineuse,  pas<a  un  acte  le  30  mars  1456.  (Arch.  Vien. 
E3  7,  delà  Fouchardière.) 

Fouchardière  (Guillaume  de  la)  avec  Vincent 
de  la  Fouchardière  et  Eustache  Dubois,  s'  de  Réveillon, 
receveur  des  aides  à  Loudun,  prit  à  ferme  les  biens 
du  prieuré  de  Jauuay,  près  Faye-la-Vineuse,  en  1572. 
(1,1.,  id.,  G.  1487.) 

Fouchardière  (Matthieu  de  la)  était  décédé 
avant  le  10  nov.  1582,  jour  où  sa  veuve  est  mentionnée 
comme  possédant  un  domaine  a  Loudun.  (Id.,  id., 
reg.  40,  f°  262.)  II  eut  au  moius  Christine,  qui  épousa 
au  temple  le  11  mai  1372  Louis  Lambert.  (Id.,  id., 
E«l.) 

Fouchardière  (Louis  de  la),  avocat,  assista 
a  un  procès  à  Loudun,  le  26  avril  1637.  (Reg.  40, 
I"  151.) 

Fouchardière  (N...  de  la)  eut  au  moins  de 
Laurence  Voisin,  sa  femme,  Jeanne,  baptisée  le  20 
mars  1644.  (Reg.  de  S'-Gervais.) 

Fouchardière  (Marie-Anne  de  la)  est  mar- 
raiue  à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  9  août  166S.  (Id.) 


FOUGHARDUBRE  («lu  1») 

I  <.ii<-li;ii-.II<"-r<'   (Aune   de  la),  ni5e  il  Avrigny 

M  1654,  épouse  Cl le  Hhu-.mii  et  assiste  le  6  juil.  1694 

au  mariage  de  François  Taupoau  avec  Marie  île  la 
Fouchardière.  (3''  deg.,  S  II.) 

Fouohar«li»M-<-  [Marie  de  la)  épousa  Gilles 
Fromager,  s'  du  Moulin.  Ils  vendirent  des  terres,  vers 
1680,  à  Emerj  de  Hessemé,  Ke.,  sgr  de  S'-Chris- 
tophe. (Areli.   Indre-et-Loire.  E  167.) 

Fouohardlère  (Marguerite  de  la)  épousa,  le 

4  fév.  1686,  s i  Chaufour.  (Reg.  Pliure.) 

■Toucha  ni  1ère  (Jean    de  la),  de    la  paroisse 

d'Avrigny,  épouse  k  S'-lIilaire-dc-la-Cello  de  Poitiers  le 
14  oet.  tliSS  Jeanne  C.oiiNtioT.  (Ueg.) 

l  .iiieiini-iiiéi-i-  (René  de  la)  meurt  à  17 
ans  le  15  dée.  1*94.  (Id.) 

Fuuchnrdivre  (Laurence  de  la)  était  en 
1690  épouse  de  René  Denéuhau,  capitaine  de  gabelles, 
et  possédait  une  maison  a  Châteauneuf.  Elle  était 
passée,  vers  17G0,  à  Jacques  de  la  Foucbardière,  sgr 
de  Gollay.  (5»deg.,§  IV.)  C'était,  sans  doute,  nue 
tille  de  Jean,  s'  du  Verger.  i2c  deg.,  g  I".) 

Fouchardière  (Nonette  de  la),  veuve  do 
M''  Guillaume  lîeauvillain,  passa  un  acte  k  la  Tour  de 
Gonzay  le  22  juin  1699.  (Arch.  Indre-et-Loire,  E  166.) 

Fouchnrdière  (Jean  de  la),  curé  de  Jaunay- 
Sous-Faye,  transige  en  170»  avec  les  chanoines  de 
S10-Radegonde  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  G.  51.) 

Fouchardière  (N...  de  la)  était  curé  de 
Savigny  eu  171 1.  (Ueg.) 

Foucbardière  (C...  de  la)  était  vicaire  de 
Couhé  en  1733-34.  (Reg.) 

Fouchardière  (N...  de  la)  était  vicaire  de 
la  Tour-Savary  en  1779.  (Id.) 

S  Ier.  —  Branche  de  Moi\'JAiti>ii*î. 

1.  —  Fouchardière  (Jean-François  de  la) 
habitait  S'-Christophe  en  1617.  (Arch.  Vien.  H.  S'-Be- 
noît,  22.)  Marié,  vers  1600,  à  Viucente  Aunaui.t,  il  en 
eut  au  moins  :  1°  François,  s'  de  la  Fortinière,  décédé 
k  Avrigny  le  14  août  1084.  11  avait  épousé  Vinceute 
Giraudeau,  dont  au  moins  Françoise,  née  k  Avrigny 
le  16  mars  1658  ;  2°  Jean,  qui  suit  ;  3°  René,  qui  a 
formé  la  branche  de  la  Perlolière,  §  VII. 

2.  —  Fouchardière  (Jean  de  la),  s'  du 
Verger,  avocat  du  roi  k  Châtellcrault,  épousa,  vers 
1635,  Glaude  Giraudeau,  fille  de  N...,  s'  de  la  Jarne, 
dont  il  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Renée,  née  eu 
avril  1637,  mariée  le  25  nov.  1660  k  Sébastien  Babin, 
sr  de  la  Girardière  ;  3°  Vincente,  née  le  5  mai  1638, 
mariée  le  7  janv.  16..  k  René  Chastry,  sgr  de  la  t)o- 
relle,  commissahe  des  saisies  réelles  k  Poitiers  ; 
4°  René,  marié  à  Louise  Martineau,  dont  René,  né  le 

5  sept.  1661  k  S'-Gervais;  5°  François,  qui  a  formé 
branche,  §  II  ;  6°  Jacques,  fut  curé  de  S'-Christophe  ; 
7"  Florent,  tige  de  la  branche  de  l'Essart,  §  111  ; 
8°  Claude,  mariée  le  25  nov.  1G66  (S'-Paul  de  Poitiers) 
k  François  Babin,  sgr  de  Bourneuil,  avocat  à  Poitiers; 
9°  Jean,  a  formé  la  branche  du  Verger,  §  VI  ;  10"  Ma- 
rie, qui  épousa  le  22  fév.  1678  Marie-Charles  Delage, 
avocat  a  Poitiers  ;  11"  Jeanne,  née  en  1654,  serait, 
d'après  une  note,  Anne,  qui  épousa  Claude  Doussaiut: 
12"  Louis,  né  le  16  dée.  1666  (Avrigny),  fut  curé  de 
S'-Gervais  et  y  mourut  le  27  déc.  1711. 

3.  —  Foucharilière  (Pierre  de  la),  sgr  des 
Marais,  avocat  a  Chàlellerault,  sénéchal  de  S'-Gervais, 
épousa  d'abord,  le  23  nov.  1671  (Tliuré),  Claude  Ciravj- 


FOUGHAHDIKKJË  («le  I») 


5(19 


deau,  puis  Jeanne  Liiuiii.i.ikr  ou  Loui.lier,  tille  de 
Pierre,  et  de  Marguerite  Chevalier,  dont  il  eut:  1»  MARIE, 
qui  épousa,  le  18  fév.  1710,  Louis  de  la  Fouchardière, 
s'  les  Taupignons  4»  deg.,  §  IV)  ;  2"  François-Alexis, 
qui  suit;  3°  Marguerite,  née  le  12  mai  1683,  et  décédée 
le  26  mai  1712  à  S'-Gervais  ;  4°  Jean,  sgr  de  la  Che- 
vallérie,  ué  le  12  juin  1688  (Avrigny),  décédé  sans 
postérité  et  inhumé  k  Avrigny  le  25  oct.  1732  ;  5°  Henri- 
Pierre,  né  le  16  juin  16SH  Wrigny),  fut  curé  d'Avrigny 
et  vivait  en    17I0;    0"    Jeanne-Catherine,    mariée    le 

21  juil.  1721  à  Louis  de  Maural,  Ec,  sgr  de  la  Chaus- 
sée, commissaire  de  l'artillerie. 

4.  —  Fouchardière  (François-Alexis  de  la), 
sr  de  la  Fortinière.  Monjardin  (S'-Gervais,  Vien.'1,  fut  sé- 
néchal  des  ehâtellenies  de  S'-Gervais,  etc.,  et  fut  inhumé 
le  15  avril  1731  en  l'église  d'Avrigny,  où  ses  enfants 
fondèrent  un  service  le  28  déc.  1735.  (Arch.  ien. 
C.  857.)  Il  avait  épousé  Henriette  Gilbert,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  François- Alexis,  qui  fut  jésuite  puis 
curé  d'Orches,  vivant  en  1785  ;  2"  Pierre-François, 
chapelain  du  Puygareau  en  1757,  fut  curé  de  la  Cha- 
pelle-Bâton de  1769  à  1772  et  décéda  curé  de  Mondion; 
3°  Henriette,  née  a  Avrigny  le  5  sept.  1718;  4°  Jean- 
François,  qui  suit  ;  5"  Maiue-Françoise-Maiigiehite- 
Henriette.  née  le  27  fév.  1723  ;  6°  Lotus,  né  le  même 
jour;  7°  Jeanne-Louise-Marguerite,  née  vers  1727, 
mariée  le  25  nov.  1710  k  Claude-Etienne  Hubert,  chi- 
rurgien, et  décédée  le  9  juin  1S05,  âgée  de  78  ans. 

5.  —  Fouchardière  (Jean-François  de  la), 
sr  de  Monjardin,  né  à  S1  Gervais  le  2  déc.  1720,  notaire 
audit  lieu  et  receveur  du  couvent  de  Lencloitre,  testa 
le  8  sept.  1785.  (Areh.  Vien.  E-  250.!  Marié  le  5  sept. 
1746  k  Madeleine-Alix  Padlcon,  fille  de  Pierre-Nicolas, 
et  de  Marie-Alix  de  la  Fouchardière,  il  en  eut  au 
moins  :  1»  Jean-Pierre,  qui  suit  ;  2°  François-Alexis, 
né  le  5  mars  174S,  curé  de  Mondion,  déporté  pendant  la 
Révolution;  3°  Pierre-Nicolas,  né  le  9  juin  1749, 
décédé  le  !t  mars  1750  ;  4°  Jeanne-Alix,  née  le  13 
juin  1750,  mariée  le  8  fév.  1770  (Arrigny)  k  Jean 
Roffay,  orfèvre  ;  5°  Pierre-Claude,  né  le  4  juin  1751, 
négociant,  mort,  dit-on,  k  la  Guyane  sans  postérité; 
6°  Louise-Rose,  née  le  6  août  1752,  décédée  jeune  ; 
7°  François,  mort  sans  postérité. 

6.  —  Fouchardière  (Jean-Pierre  de  la),  né 
le  4  juil.  1747  à  Avrigny,  fut  notaire  k  S'-Gervais  et 
mourut  en  1806.  Il  avait  épousé  Louise-Claire-Radegonde 
Laurav,  dont  il  eut  :  1°  Alix  ou  Aline,  née  le  18  fév. 
1779  jS'-Jacques),  déeédée  le  12  avril  1780  ;  2°  Alexis, 
jumeau  de  la  précédente,  mort  jeune  ;  3°  Jean-Alexis, 
qui  suit  ;  4°  Claire-Lucile,  née  le  15  fév.  1784, 
épousa  Jean-Baptiste  Robin,  principal  du  collège  de 
Chàlellerault,  et  décéda  à  Bordeaux  le  14  juin  1862-; 
5°  Marie-Louise- Yolande,  née  le  1"  sept.  17S6, 
morte  le  16  fév.  1789. 

6.  —  Fouchardière  (Jean-Alexis  de  la),  né 
le  25  fév.  1781,  fut  lieutenant  de  -  cuirassiers.  Il  habita 
Belébat  (S'-Gervais)  et  épousa  le  12  mai  1821  Sophie 
Lecomte,  fille  de  Pierre- Joachim- Jean-Baptiste,  et  de 
Marie-Aiine  Vaslin,  dont  il  a  eu  :  1°  Clémentine- 
Sophie-Claire,  née  le  28  juin  1822  (S'-Gervais),  rece- 
veuse de  la  poste  a  Ligugé,  y  décéda  le  1  !  juin  1896  ; 
2°  Claire  Victoire,  née  le  10  juin  1824,  mariée  le 
29  sept.  1852  à  Moncontour  à  François  Denèze  ; 
3°  Alexis-Ferdinand,  né  le  6  juin  1826,  décédé  le  20 
avril  1831  ;  4°  Charles,  qui  suit. 

8.  —  Fouchardière    (Charles    de   lai,   né  le 

22  août  1829  a  S'-Gervais,  servit  dans  l'année  et  fut 
nommé  Chcv.  de  la  Légion  d'honneur,  lia  épousé  k  Ve- 


S10       FOUCHAKD1ÈRE  (de  la) 

soûl,  en  1877,  Félieie  Fiégault,  dont  :  1°  Henri,  né  en 
1S78;  2°  Louis-Edouard-Georges,  né  le  8  oct.  1880; 
3°  Marguerite,  née  le  10  oct.  1887. 


§H. 


Branche  de  la  IIabiliere. 


3.  —  Foucbardière  (François  de  la),  sr  de 
la  Rouile,  né  le  15  août  1610,  (ils  puîné  de  Jean  et 
de  Claude  Giraudeau  (2e  deg.  S  1"'  .  baptisé  a  S1  Ger 
Tais  le  15  août  1640,  décéda  en  1680.  Il  avait  épousé 
en  1662  Gillette  Leblanc,  décédée  à  Avrigny  le  30 
mars  1711.  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Pierre-Joseph, 
sr  du  Vigneau,  marié  à  Marie  Jahan,  qui  vivait  le 
11  juil.  1701  ;  2°  Marie,  née  le  26  fév.  1664,  mariée 
d'abord  le  6  juil.  1694  à  François  Taupeau,  sr  de  la 
Grandmaison,  puis  a  Antoine  Arnault  ;  3°  Marguerite, 
née  le  15  août  1665,  mariée  à  Jean  Menant,  sr  du 
Bouchot,  notaire  royal  ;  4°  Alexis,  né  le  22  août  1666, 
décédé  jeune;  5°  François,  qui  suit;  fi°  Jean  René, 
sr  de  la  Ronde,  épousa  Marie  Pasquier,  dont  Jacques, 
né  le  13  déc.  1734.  (Il  pourrait  y  avoir  là  une  confu- 
sion avec  la  branche  de  la  Ronde,  \  VIII)  ;  7°  Jeanne, 
morte  jeune. 

4.  —  Foucliardière  (François  de  lai,  sr  de 
la  Mahilièrc  (Courcoué),  épousa  Françoise  Roy,  dont  : 
1°  François,  chauoine  de  Faye-la-Vincuse  ;  2"  N..., 
religieuse  à  Richelieu  ;  3"  Marie-Marguerite,  mariée 
en  juil.  1742  à  Pierre  Martinet;  4°  Marie,  qui  épousa, 
vers  1750,  René-François  Triffault,  notaire  ;  5°  Fran- 
çoise, mariée  le  1er  sept.  1738  à  Isaac  Papillault, 
avocat  a  Châtellerault. 

§  III.  —  Branche  de  1,'Essart. 

3.  —  Foucliardière  (Florent  de  la),  s'  de  la 
Ronde,  lils  puîné  de  Jean  et  de  Claude  Giraudeau 
(2'  deg.  §  I"),  décéda  a  S'-Gervais  le  21  juil.  1711.  11 
avait  épousé  Marguerite  Quéreau,  décédée  à  Avrigny 
le  1er  juin  1701,  dont  il  eut:  1°  Florent,  sr  de  la 
Ronde,  marchand,  mort  le  6  avril  1740  et  qui  avait 
épousé  d'abord  Marguerite  Jahan,  puis,  le  1er  déc.  1723, 
à  S'-Jacques  de  Châtellerault,  Anne  Vantelon,  fille  de 
Jean,  lieutenant  de  l'élection,  et  de  Marie  Deforge.  et  eut 
du  1"*  lit  :  a.  Marie,  née  en  1718,  mariée  le  11  juil. 
1741  à  Louis  Bricheteau,  s'  de  Gravelonne;  du  2e  lit, 
b.  Pierre-Florent,  s'  de  la  Roude,  né  vers  1728,  était 
le  15  déc.  1749  sous  la  curatelle  de  Jean-Guillaume 
Thinault.  (Arch.  Visa.  F2  236.)  Il  épousa  Jeanne  Bri- 
cheteau de  Gravelonne.  (Arch.  Tour.  E.  167.) 
2°  François,  qui  suit  ;  3"  (sans  doute)  René,  qui  a 
formé  la  branche  de  la  Ronde,  §  VIII  ;  4°  Claude, 
mariée  le  2  août  1713  (S'-Gervais)  à  Antoine  Bonnet  ; 
5°  Marguehite,  qui  épousa  le  12  nov.  1703  (S'-Gervais) 
Louis  Savaton,  notaire  à  Berthegon;  6°  Marie,  épouse,  le 
10  juil.  1715  (Avrigny),  Philippe  Fromaget,  sgr  de 
Bêlais  ;  7°  Lonis,  qui  forme  le  §  IV  ;  S"  Jean,  curé  de 
Savigny,  né  le  27  sept.  1674  (S'-Martin  de  Quinlieu)  ; 
9°  Jeanne,  décédée  jeune  ;  10°  Anne,  mariée  à  Joseph 
Pioger,  s'  de  la  Chaume. 

4.  —  Fouchardière  (François  de  la),  s'  de  la 
Fortinière,  né  le  23  janv.  1672,  épousa  d'abord,  le  25  nov. 
1693  (Savigny),  Marguerite  Bodin,  puis,  le  17  juil.  1703 
(S'-Gervais),  Marie  Delacour.  Du  1er  lit  sont  nés  : 
1°  François,  né  le  11  oct.  1694  (Savigny)  ;  2°  Jean, 
qui  suit  ;  3°  Marguerite,  née  le  12  janv.  1697  ; 
4°  Marie,  née  le  24  janv.  1698,  épousa  Pierre  du 
Fresneau,  Ec,  et  décéda  à  Savigny  le  29  mars  1754. 

5.  —  Fouchardière  (Jean  de  la),  s'  de 
l'Essart,  né    a  Savigny  le    13  janv.    1696,    décéda   le 


FOt]CH,VltDIÈRE    (de  la) 

13  janv.  1745.  Il  s'était  marié  et.  eut  au  moins  : 
1°  Pierre-Florent,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  était  en 
1749  sous  la  curatelle  de  Jean  Bodin.  (Arch.  Vien. 
E°.  236). 

6.  —  Fouchardière  (Pierre-Florent  de  la), 
sr  de  l'Essart,  était  commis  des  aides  en  1749  et  vivait 
encore  en  17S6.  Il  épousa  Anne  Cougnard,  dont  il  eut 
au  moins:  1°  Florent,  qui  suit  ;  2'  Marie,  qui  épousa, 
le  21  janv.  1779  (Savigny),  Jacques  Moullier  ;  3°  N., 
mariée  à  François-Alexandre  Epoudry. 

7.  —  Foucliardière  (Florent  de  la),  sr  de 
l'Essart,  décédé  à  Savigny  le  4  juil.  1805,  âgé  de  35 
ans,  avait  épousé  Renée  Turpault,  dont  il  eut 
1°  Renée,  née  en  1798,  mariée  le  7  avril,  aliàs  août 
1815  (Savigny),  à  Jean  Perriot  ;  2"  Madeleinb,  née  le 
21  janv.  1799,  épousa, le  8  oct.  1822,  Pierre  Desvergnes, 
et  décéda  le  12  fév.  1850. 

§  IV.  —  Branche  de  Collav. 

4.  —    Foucliardière    'Louis    de  la),   s'   des 

Taupignons,  fils  puîné  de  Florent  et  de  Marguerite 
Oueieau  3e  deg.,  §  III),  épousa,  le  18  fév.  1710 
(Avrigny),  Mario  de  la  Fouchardière.  fille  de  Pierre, 
et  de  Jeanne  Lhoullier  3«  deg.  §  1er),  dont  il  eut  :  1*  Louis- 
Jean,  né  le  2  avril  1714  ;  2°  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  Foucliardière  (Jacques  de  la),  sgr  de 
Collay,  Beauforl,  (qui  fut  retiré  sur  lui  en  1752)  (Arch. 
Vien.  Es.  670),  né  le  17  oet.  1715,  fut  conseiller  en 
l'élection  de  Châtellerault  et  décéda  le  .24  juin  1759  a 
S'-Gervais.  11  avait  épousé  Marie-Louise  Bhiant,  dont 
il  eut  :  1°  Louis-Jacques,  né  le  30  janv.  1737  (S'-Ger- 
vais) ;  2°  Marie,  née  le  29  janv.  1738,  mariée  le  6  fév. 
1757  à  François-Claude  MassoDneau,  s'  de  Prusse  ; 
3°  Marie-Marguerite-Jacquette,  née  le  14  mars  1739; 
4°  Rose-JuuE,  née  le  15  oct.  1740,  mariée  le  28  fév. 
1760  a  Pierre-Augustin-Huhert  Rabinet  ;  5°  Maiigue- 
rite-Jeanne-Louise,  née  le  14  janv.  1742,  mariée  à 
Leigné-sur-Usseau  à  François  Menant,  lieut.  en  l'élec- 
tion de  Châtellerault,  et  décédée  le  7  janv.  1802  ; 
6°  Jean-Jacques-Louis,  né  le  27  mai  1743  (S'-Gervais), 
curé  de  Faye-la-Vineuse  ;  7°  Henriette-Justine,  née 
le  23  janv.  1749,  mariée  le  12  oct.  1793  (S'-Jeanj  à 
Louis-Charles  Renault,  procureur  du  roi  au  dépôt  du 
sel,  et  décédée  le  10  janv.  1832;  8°  Jacques-Antoine, 
qui  suit. 

6.  —  Fouchardière  (Jacques- Antoine  de  la), 
né  le  21  juin  1751,  avocat  à  Châtellerault,  décéda  le 
7  août  1820  à  S'-Gervais.  Il  avait  épousé,  le  27  jauv. 
1781  (S'-JeaD),  Marie-Anne-Louise  Simon  de  Lessard, 
fille  de  Matthieu-Louis,  Ec,  sgr  de  Lessard,  trésorier  de 
France  à  Moulins,  donl  :  1"  Jacques-Antoine,  qui  suit  ; 
2*  Marie-Anne-Louise,  née  le  11  oct.  1783,  décédée 
jeune  ;  3°  Louise-Justine,  née  le  2S  avril  1787,  déeédée 
le  9  nov.  1788  a  S'-Gervais. 

7.  —  Fouchardière  (Jacques-Antoine  de  la), 
né  le  21  juin  1781,  est  décédé  à  Sérigny  le  5  janv. 
1S56.  Marié  d'abord,  le  24  mars  180S,  à  Marie-Delphine 
Chesneau-la-Toucbe,  décédée  à  Poitiers  le  30  juil. 
1810,  puis  en  1812  à  Marie-Perrine-Vicloire  Jagault, 
fille  de  Jean-Baptiste-Marie,  avoué  à  Thouars,  il  a  eu 
du  Ie'  lit  :  1"  Jacques-Olivier-Alphonse,  qui  suit  ;  et 
du  2'  lit  :  2°  Marie-Louise-Anne-Victoire,  née  le 
11  nov.  1814.  mariée  à  N.  Veneau,  ou  Venault,  et 
déeédée  à  Sérigny  le  5  janv.  1856. 

8.  —  Fouchardière  (Jacques-Olivicr-Alplmnsc 
de  la),  né  le  10  janv.  1809,  conseiller  général  de  la 
Vienne,  a  épousé,  le  19  avril  1841,  Zoé  Proa,  fille  de 


FOIJCII.\m>lï.ItF.  (du  I») 


Paul,  député,  et  est  décédé  le  12  nov.  1890,  ajanteu  : 

1"  Marie  Pi arniNE-Zoïc,   née  le    M   mil)   1842,   mariée 

lo  3  sept.  isoo  ii  Paul-Philippe-Gustava  David  ; 
2°  Paul-Adolphb-Alphonse,  qui  suil  :  3°  Delpbin- 
Artiuiii,  l'apporté  au  §  V  ;  4°  Gabrielle-Marie- 
Radegonde,  née  le  17  sept.  1851  à  Nantes,  mariée  lo 
13  net.  1868  a  Georges-Jules-Adrien  Creuzé,  Comte 
romain,  ancien  député  ;  5"  Jeanne-Delphine,  née  le 
-'.;  déc,  1S:;R,  mariée  le  24  mai  1875  à  Adrien  Trouille, 
ingénieur  des  manufactures  do  l'Etat,  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur. 

9.  —  Koucharclière  (Paul-Adolphe-Alplionse 
de  la  ,  ingénieur  civil,  entrepreneur  de  la  manufacture 
d'aunes  de  Châtellerault,  né  dans  cette  ville  le  29  juil. 
1843,  a  épousé,  le  21  nov.  1869,  Marie-Emilic-Adèle- 
Alice  Arnauldeau,  fil  lo  d'Aimé,  ancien  maire  de  Chàtel- 
leraull,  dont  il  a  en  :  1°  Marie-Adkl.eGabriei.le,  née 
le  19  ocl.  1870,  mariée  le  5  nov.  1S88  à  Alexandre- 
Honoré-Elie  Le  ('.allais,  officier  d'artillerie  ;  2°  Paul- 
Alphonse-Aimé-Arthur,  né  le  30  mai  1874,  décédé  i 
Pontlcvoyle  21  avril  1884;  3*  Alice-Marie  -Delphine  ; 
4*  ZoE-Emilie-Marie,  née  le  19  nov.  1879,  mariée  a 
Naiutré  le  30  juil.  1902  à  Contran  de  Frélard,  M" 
d'Ecoyeux  ;  5'  Adrien-Jean,  né  le  7  nov.  1882,  dé- 
cédé à  l'Etang  près  Cliàtellcraiillle  24  août  1900  ; 
6*  Louise-Marie-Germaine,  née  le  14  fév.  1884  ; 
7°  Henri-Marie-Joseph,  né  le  19  mars  1885;  8°  Paile- 
Maugierite-Mauie,  née  le  16  mai  1886  ;  9»  Pacl- 
Marie-René,  né  le  28  juil.  1.887  ;  10»  Alphonse- 
Marie-André,  né  le  26  juil.  1889  ;  11»  Aimk-Marie- 
Robert,    né  le  5    août  1891. 


S  v. 


Branche  cadette  de  COI.I.AV, 


9.  —  Foiicharilière  (Delpliin-Artliiir  de  la), 
fils  pnîué  de  Jacques-Olivier-Alphonse  et  de  Zoé  Proa 
(8e  deg.,  §  IV),  né  lo  23  juin  1846,  avocat,  a  été  juge 
suppléant  à  Clifttellerault.  Il  a  épousé,  le  15  avril  18*3, 
Anne-Gabrielle  Contï,  dont  :  1°  Georges-Alphonse, 
qui  suit  ;  2°  Jacques-Alexandre,  né  le  24  août  1875, 
étudiant  en  médecine. 

10.  —  Fouchardière  (Georges-Alphonse  de 
la),  né  à  Châtellerault  le  ior  fév.  1874,  licencié  en  droit, 
est  élève  diplômé  des  Hautes  Etudes  commerciales 
(1901). 


§VI. 


Branche  du  VERGER. 


3.  —  Fouchardière  (Jean  de  la),  sgr  du 
Verger,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Claude  Giraudeau 
(2e  deg.,  §  I"),  décéda  a  S'-Gervais  le  19  janv.  1704, 
âgé  de  66  ans.  Il  avait  épousé  Jeanne  Dorion,  ou 
Acriau?  décédée  le  1er  avril  1700  (S'-Jean  de  Châtelle- 
rault), dont  il  eut  :  1°  Jean,  curé  de  Jaulnay  ;  2"  Etienne, 
sr  du  Verger,  né  en  1668,  sans  postérité,  décédé  le 
17  déc.  1738  (S'-Jacques)  ;  3°  André,  qui  suit. 

4.  —  Fouchardière  (André  de  la),  marié  le 
24  mai  1700  (S'-Gervais)  a  Madeleine  Vallée,  décéda 
le  14  mars  1719,  ayant  eu  :  1°  Marie-Alix,  née  lo 
30  déc.  1701,  mariée  le  21  fév.  1726  (N.  D.)  il  Pierre- 
Nicolas  Faulcon,  greffier  des  experts,  et  décédée  le 
10  déc.  1781  (S<-Jacques)  ;  2°  André,  qui  suit  ; 
2'  Marie-Gadkielle,  née  le  27  oct.  1704. 

5.  —  Fouchardière  (André  de  la),  né  le 
{»'  juil.  1703,  décéda  le  5  août  1736  a  Châtellerault. 
Marié  le  21  fév.  1729  (S'-Jean)  a  Elisabeth  Carré,  tille 
de  Jean,  et  de  Elisabeth  Delafont,  il  en  a  eu  au  moins  : 
Madelrine-Elisabeth,  née  le  8  mai  1730  a  S'-Jacquos. 


FODCilAltDIFItE  (de  la)       511 


§     VII.     IlllANCHK    DE    I.A.     PERLOTIÈHB. 

2.  —  Fouchardière  (liené  de  la),  s'  des 
Filloux  ?  serait  lils  de  Jean-François  et  do  Vineento 
Ani'iult  (1"  deg.,  g  l'1').  d'après  les  notes  de  famille. 
Cependant  les  dates  ne  paraissent  pas  s'accorder.  11 
épousa,  vers  160(1,  Gabrielle  Voisin,  tille  de  N.,  sr  de 
la  liane,  dont  il  eut  :  I"  Hené,  qui  suit  ;  2°  Jean, 
3'  Loms,  qui  assistent  au  mariage  de  leur  frère  René  ; 
■i"  sans  doute,  François,  altùs  Pierre,  qui  élait  curé 
de  Tlniré  le  23  nov.  1671,  lors  du  mariage  de  Pierre  de 
la  Fouchardière  avec  Claude  Giraudeau  (3°  deg.,  ?  1er). 
Il  avait  été  curé  de  1654  a  1672  et  fut  inhumé  le  2S  t , '■  v . 
1672,  âgé  de  40  ans. 

3.  —  Fouchardière  (René  de  la),  sgr  de  la 
Perlotière  (Thuré,  Vien.)  et  de  la  Morinière,  épousa  vers 
1630  Claude  Mondon,  dont  il  eut  :  1"  Mahie,  qui  épousa, 
le  14  fév.  1654  (ou  7  fév.  1656),  Pierre  de  Sauzay,  Ec, 
sgr  de  Beaurepaire  ;  2°  Pierre,  né  à  Thuré  (comme 
les  suivants)  le  25  mars  1633  ;  3°  Jean,  sgr  de  la  Perlo- 
tière, né  le  2S  août  1634,  épousa  Charlotte  Beau- 
vili.ain,  qui  élait  sa  veuve  en  1671  (Arch.  Vicn.  G. 
1490)  ;  4°  Hené,  né  le  12  oct.  1636  ;  5»  François,  sgr 
de  Chédeville,  né  le  6  sept.  1638,  décédé  en  1689, 
ayant  eu  de  Marie  Rouillé  un  fils  René,  né  à  Thuré  le 
1er  août  1676  et  mort  jeune.  François  laissa  pour  héri- 
tiers Pierre  et  Jean  de  Sauzay  et  Vincent  de  la  Fouchar- 
dière (id.,  id.,  E»  2)  ; 

6°  Marie,  née  le  28  oct.  1640  ;  7°  Claude,  née  le 
1»'  mars  1643  ;  8°  Etienne,  née  le  27  juil.  1646  ; 
9°  Jeanne,  née  le  20  juin  1648  ;  10*  Denis,  né  le 
20   mars  1652  ;  10*  (sans  doute)  Vincent,  qui  suit. 

4.  —  Fouchardière  (Vincent  ilo  la)  figure 
comme  héritier  de  François  en  1689  et  assista  comme 
cousin  germain  au  mariage  de  Pierre  de  la  Fouchar- 
dière, le  23  nov.  1671,  a  Thuré.  11  épousa  Jeanne 
Houi.i.ier,  fille  de  Jean-Pierre,  notaire,  puis  Jeanne 
Bernard,  qui  était  non  commune  en  biens  en  1697. 
(Arch.  Vien.  B.  140.) 

§  VIII.  —  Branche  de  la  RONDE. 

(D'après  des  notes  du  Calendrier  de  la  Noblesse  de 
Touraine  en  1856.) 

4.  —  Fouchardière  (René  de  la),  s'  de  la 
Ronde,  était  établi  à  S'-FIovier,  près  Loches,  en  1709, 
et  y  décéda  le  29  nov.  1721.  Il  était,  sans  doute,  fils  de 
Florent,  et  de  Marguerire  Quéreau  (3e  deg.,  §111).  Il 
épousa  Anne  de  Lherbaudière  ?  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  Jean,  né  le  18  janv.  1713  ;  2"  Louis,  né  le  11  oct. 
1714  ;  3*  un  fils,  né  le  9  mai  1720  ;  4°  Margurrite- 
Louise,  Dlle  de  la  Ronde,  fut  marraine  en  1730  et  1736  ; 
5°  Jean-René,  qui  suit. 

5.  —  Fouchardière  (Jean-René  delà),  sr  de 
la  Ronde,  fut  témoin  d'un  acte  en  1736  au  Pctit-Pressi- 
gny.  Peut-être  est-ce  lui  qui  épousa  Marie  Pasquier, 
dont  il  eut  au  moins  :  Jacques,  né  le  13  déc.  1734  ?  Kn 
tous  les  cas  il  eut  pour  fils  AurIen-René,  qui  suit. 

6.  —  Fouchardière  (Adrien-René  de  la),  a 
été  maire  de  Sennevières.  11  épousa  Madeleine  Marca- 
dier,  dont  il  eut  :  1°  Augustin,  2°  Mandé-Augustin, 
qui  suit  ;  3"  Madeleine-Geneviève,  née  le  18  juin 
1777. 

7.  —  Fouchardière  (Mandé-Augustin  de  la) 
épousa,  le  23  fructidor  an  XII  (10  sept.  1S04),  Marguc- 
rite-Hortense  Batailler,  fille  de  Gabriel,  et  de  Adé- 
laïde llanlcque,  et  on  a  eu  :  1'  Adrien,  qui  suit  ; 
2'  Lucien,  rapporté  au  §  IX. 


512 


FOUCHER 


►J* 


FOUCHER 


8.  —  Fouchardière  (Adrien  de  la),  proprié- 
taire à  la  Mandretterie  près  Loches,  a  eu  trois  enfants  : 
1°  Henri,  qui  est  marié  ;  2°  Renée,  religieuse  de  la 
Retraite  a  Brest,  sous  le  nom  de  Sœur  Norbert  ; 
3°  Marthe,  mariée  à  N...  Perreton,  officier  d'artillerie. 

§  IX.  —  Branche  de  i^A  XokjRAllXB. 

8.  —  Fouchardière  (Lucien  de  la),  né  le 
7  juin  181 1  à  Sennevières  (Indre-et-Loire),  dont  il  a  été 
maire,  fils  puîné  de  Mandé-Augustin,  et  de  Marguerile- 
Hortense  Batailler  ~e  deg.,  S  VIII),  a  eu  deux  enfants  : 
t» 'Léontine,  mariée  à  N.  Charotte,  habitant  Le  Mans  ; 
2*  Georges-Albert-Gustave,  qui  suit. 

9.  —  Fouchardière  (Georges-Albert-Gustave 
de  la),  né  à  Montlouis  (Indre-et-Loire)  en  1851,  agent 
de  publicité  de  l'Annuaire  de  l'Algérie,  est  décédé  et 
avait  épousé  a  Alger  Zoé-Caroline-Marie-Bathilde  Barbé. 
dont  il  a  eu  :  1"  Gaston,  né  le  26  nov.  1S79  ;  2°  Henri- 
Charles-Auguste,  né  le  8  mai  1885  a  Alger  ;  3»  Paul, 
né  en  1892  à  Paris. 

FOUCHER  oc  FOLCHIER   —  Ce  nom 

est  commun  a  diverses  familles  en  Poitou  et  dans 
d'autres  provinces,  car  il  vient  d'un  ancien  prénom 
latin  Fulcherius,  que  l'on  trouve  dans  les  Chartes  du 
xe  au  xiii»  siècle. 

Foucher  (N.),  viguier,  est  témoin  en  1070  de  la 
fondation  de  Secondigny  (D. -S.)  par  Jpscelin,  arche- 
vêque de  Bordeaux,  sgr  de  Parthenay.  (Ledain,  Gâtine,46.) 

Foucher  (Pierre)  est  témoin  en  1219  de  la  con- 
firmation de  la  possession  d'une  maison  faite  à  l'abbaye 
de  Fontaine-le-Comte.  (Id.,id.,  90.) 

Foucher  (Pierre)  légua  une  rente  au  chapitre  de 
Sto-Radegonde  de  Poitiers  en  1269,  pour  fondation  d'un 
anniversaire.  (Arcb.  Vien.,  G.  1359.) 

Foucher  (Hilaire),  bourgeois  de  Poitiers,  fut 
maire  de  celte  ville  en  1219.  L'armoriai  des  maires, 
qui  l'appelle  Fulcher,  lui  attribue  un  blason  de  fan- 
taisie :  «  d'or  à  la  montagne  de  sinople,  chargée  d'un 
foudre  de  gueules.  »  C'est  une  imagination  du  xvie  siè- 
cle. (Tbibaudeau,  Hist.  du  Poitou.) 

Foucher  (Guillaume,  procureur  de  l'abbaye  de 
S'-Cypiien  en  1466.  (Fonds  latin,  1750,  p.  323.) 

Fouchier  (Radegonde),  épousa  Pierre  Mesnagier, 
sgr  du  Magnou.  Ils  firent  une  fondation  à  S"-Radegonde 
en  1492.  (Arch.  Vien.  G.  1360.) 

Foucher  (Hugues)  était  échevin  rie  Poitiers  en 
1494.  (Rahinet.) 

Foucher  (André)  licencié    es    lois,    sgr  de    S1- 

Malo,  fait  hommage  à  la  Bnic  de  Mortagne  le  12  riiV. 
1 195  de  la  Sergenterie  du  bailliage  de  Mortagne  à  cause 
de  Renée  nu  Perche,  sa  femme  (Bibl.  Nat.  fonds  franc. 
5037  Marchegay.  Nouv.  acq.) 

FOUCHER.  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou, 
très  ancienne,  qui  a  formé  un  grand  nombre  de  bran- 
ches et  possédé  des  fiefs  considérables.  Son  nom,  venant 
du  prénom  latin  Fulcherius,  se  trouve  souvent  écrit 
Fouchier  ;  mais  depuis  trois  siècles  la  forme  Foucher 
a  été  adoptée  par  la  famille.  Il  y  a  des  fragments 
généalogiques,  incomplets  et  inexacts,  dans  le  Dict.  de 
la  noblesse  et  S'-Allais.  M.  le  C">  rie  Loisne  a  publié 
eu  1898  une  généalogie  détaillée  de  cette  maison  qui 
nous  :i  été  d'un  grand  secours,  surtout  pour  la  partie 
contemporaine. 


Blason  :  «  de  sable  au  lion  d'argent  »  ou  «  de  sable 
au  lion  d'argent  couronné  d'or  ».  On 
trouve  pour  la  branche  de  Thénies  :  «  de 
sable,  semé  de  fleurs  de  lis  d'argent,  au 
lion  aussi  d'argent.  »  (La  Thaumassière, 
Hist.  du  Berry,généal.  de  la  Chastre.)  Ce 
serait  alors  une  brisure  de  cadet. 

Foucher    (Guillaume),   vivant    en  1120  et  112; 
eut  pour  fils    (d'après   M.  de  Loisne)  Guillaume,  qui 
formé  le  l,r  degré  de  labranclic  des  Her- 
biers. 

Fouchier  (Guillaume),  prieur  de 
N.-D.  des  Herbiers,  et  Simon  Fouchier, 
prieur  d'Evreux,  furent  témoins  le  9  janv. 
1447  d'unéchange  de  terres  entre  le  prieur 
rie  S'-Picrre  des  Herbiers  et  Jean  Fouchier,  Ee.,  sgr  de 
l'Esmentruère.  7e  deg.,  (§  III)  (D.  F.  23.) 

§  Ier.  —  Branche    des   HERBIEkS. 

1.  —  Foucher  (Guillaume),  sgr  de  la  Sauzaye 
(les  Herbiers,  Vend.),  fut  témoiu  vers  1130  rie  rions 
faits  a  la  Grenetière,  en  présence  de  Guillaume  Judicaël, 
sgr  des  Herbiers  (D.  F.  9.),  et  fut  inhumé  vers  1177  h 
la  Grenetière.  Il  avait  épousé,  vers  1147,  Basilie  Des 
Herbiers,  fille  de  Jean,  sgr  ries  Herbiers,  et  rie  Béatrix 
Tournemine,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Guillaume, 
Chev.,  sgr  de  la  Sauzaye  et  des  Herbiers,  qui  fit  don  à 
la  Grenetière  en  1195.  Guillelmus  Focheril,  miles, 
dominus  de  Samaya  el  île  uillts  de  Herberlis...  pro 
anima...  patris  sui  Guillelmi  et  Basltise,  mains 
suœ.  Il  acquit  en  1209  les  hiensrieJean  Chalon  Juhannes 
Cnh  et  Tlie  iphania  utor  mea...  vendlmus...  domino 
Gwllelmo  Focherii...  tettibus  Vetro  Geraldi  el  Jo- 
hantie  de  Amucia,  vatetis.  On  ne  sait  pas  s'il  eut  posté- 
rité ;  2°  Pierre,  qui  suit;  3° Agayce, d'après  M. de  Loisne. 

2.  —  Foucher  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Herbiers, 
l'Esmentruère  (les  Herbiers,  Vend.),  lit  échange  avec 
Pierre  des  Villates,  sou  beau-frère,  des  divers  domaines 
qu'il  avait  aux  Villates  (Chantonnay,  etc.)  en  1200. 
(Cet  acte  en  vieux  français  est  mentionné  par  extrait  dans 
la  lrc  édition.)  Il  épousa  en  1 19S  Jeanne  des  Villates, 
fille  de  N.,  sgr  ries  Villates,  et  d'Agaice,  qui  avait  des 
domaines  à  Mortagne,  Mallièvre,  et  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2"  (ri'après  S'-Allais)  Agnès, 
mariée  à  Charles  des  Villates. 

3.  — Foucher  (Guillaume),  Ec,  sgr  des  Her- 
biers, la  Sauzaye,  le  Plessis-Gâtmeau  (La  Chapelle- 
Achard,  Vend.),  fit  accord  eu  125S  avec  Jean  Fardeau, 
clerc,  et  rendit  hommage  en  1272,  pour  le  Plessis,  aux 
enfants  de  Thibauld  Chabot,  sgr  de  la  Mottbe-Achard.  Il 
reçut  donation  en  1275  de  Pierre  Luneau,  prêtre,  son 
cousin.  Ego  Petrus  Lunelli...  do  Gulllelmo  Fo- 
cheril domino  de  Vlllis  de  Herberti»,  clar  ssuno 
cognato  meo  totumjus,  quod  habeo...  in  feodo  Pétri 
de  Canceilaeo,  et  Johannis  de  Podiofagi.  11  épousa, 
en  1245,  Isabeau  Luneau,  fille  rie  Thibaut,  sgr  de 
Bazoges-en-Pareds,  dont  il  eut  :  1"  Benaud,  qui  suit  ; 
2'  Pierre,  qui  a  formé  la  branche  de  l'Esmentruère,  §  III. 

4.  —  Foucher  (Renaud),  Ëc.sgr  des  Herbiers, 
la  Sauzaye,  vivait  en  1293  et  décéda  avant  1312.  11 
épousa,  vers  1288,  Isabeau  de  Noireterre  (qui  se 
remaria  en  1312  à  Gauvain  du  Plantis,  sgr  de  la  Guyon- 
nière),  fille  de  Geoffroy,  Chev.,  sgr  rie  Noireterre,  et  de 
Denise  de  Beaumont,  dont  il  eut  :  1°  Pierre,  témoin 
eu  1312  du  mariage  de  sa  mère  avec  Gauvain  du  Plantis, 
et  qui  vivait  en  1349  ;  2"  Guillaume,  qui  suit  ;  3°  Isa- 
beau,  mariée  en  1312  à  Gauvain  du  Plantis,  Ec,  sgr 
de  la  Guyonnière,  lils  du  second  mari  de  sa  mère  ; 
4»  Aimerv,  qui  vivait  en  1319. 


KOI 'CHER 


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513 


5.  —  Foucher  (Guillaume),  Chev.,  sgr  dea  Her 
liiers,   Pezay    (en  Anj.iu:,    l'ut    témoin   CD    1337    d'une 
donation  faite   par  Jeanne  de  Matha,  veuve  de  Jean  de 

I  houars,  Chev.,  a  Renaud  deThouara,  évèque  de  Lucon. 

II  eut  divers  procès  en  135(1  et  1353  contre  Ci 
Renault  de  Baioges(A.  II.  I>.  17.),  terminés  par  un 
accord  de  1351  avec  Aliéuor  de  Bazoges,  el  reçut  hom- 
mage en  1365  d'Itbier  de  la  Barbinière,  Chev.,  vassal 
de  Peray.  Marié  en  1330  a  Priscille  de  Pezay,  il  en  eut 
au  m. lins  :  l"  i.oih,  qui  suit  ;  2»  Isabeao,  mariée  à 
Jean  de  la  Porte,  Ec.  .suivant  S'-Allais  el  d'Hozier, 
elle  serait  sans  alliance)  ;  3«  Eus,  abbé  de  Fontenelles, 
près  la  Roche-sur- Yon,  en  1368. 

6.  —  Foncher  (Louis),  Cher.,  sgr. les  Herbiers, 
de  la  Sauzaye,  servit  dans  les  guerres  contre  les  Anglais. 
On  le  trouve  nommé  dans    l'acte  d'institution  de  l'ordre 

«  du  Tiercelet   »    (Affiches  du    Poitou.  Cet l.-  pii est 

d'une  authenticité  douteuse.]  Il  mourut  vers  1383,  fon- 
dant, par  testament,  une  chapellenie  dans  l'église  de 
S'-Pierra-des-Herbiers  au  revenu  de  10 livres.  Il  avail 
épousé,  vers  1360,  Jeanne  de  SaInt-OÙEN?  dont  il  eut: 
1°  Jean,  qui  suit  :  2"  Guillaume,  auteur  de  la  branche 
de  Thénies,  §  Il  ;  3°  Jeanne,  nliàs  Louise,  mariée  en 
1385  à  Jean  des  Chasteigners  ;  4°  Gillette,  qui  épousa 
vers  1393  René  Jousseaume,  Ec,  sgr  de  Soulandreau  : 
5°  Catherine,  mariée  à  Jean  Raoul,  Ec,  sgr  du  l.an- 
dreau  ;  6°  d'après  une  généal.  manuscrite  Louis,  Ec, 
qui  aurait  transigé  sur  la  succession  de  son  oncle  Jean 
de  S'-Ouen.  Il  fut  témoin,  le  7  mars  1120,  d'une  tran- 
saction de  Jean  Foucher,  Chev.,  sgr  des  Herbiers,  niais 
il  n'est  point  dit  son  frère.  iD.  F.  S. 

7.  —  Foucher  (Jean),  Chev.,  sgr  des  Herbiers 
et  de  la  Sauzaye,  en  fit  hommage  à  Morlagne  en  1393. 
11  prit  part  comme  écuyer  à  la  m. mire  de  Jean  Le 
Maingre  Boueicault,  passée  à  Limoges  le  29uov.  1398, 
et  transigea  après  de  longs  procès  de  1410  à  1420  avec 
les  seigneurs  de  Mortagne  au  sujet  de  fortifications,  le 
7  nov.  1420.  (D.  F.  S.)  11  mourut  en  1129  et  fut  inhumé 
dans  l'église  St-Pierre  des  Herbiers-.  (A.  II.  P.  26.)  Il 
avait  épousé  vers  1392  Mari.'  Sahin,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  Malacourt,  et  de  Marie  Vigier,  et  en  eut  : 
1°  Georges,  qui  suit  ;  2°  Marguerite,  mariée  le 
14  fév.  1116  à  Maurice  Buor,  Ec,  sgr  de  la  Gerbau- 
dière  ;  3°  Isadeau,  sans  alliance  ;  4°  Mabie,  qui  épousa, 
en  1413,  Jacques  de  la  Rochofaton,  Ec.sgr  de  Saveilles 
(d'après  S'-Allais,  elle  est  dite  de  la  branche  de  Thénies, 
§  II);  5»  M.  de  Loisne  ajoute  :  5°  Guillaume,  religieux 
à  Luçon,  qui  parait  comme  témoin  daus  le  testament 
de  son  cousin  Jean  Foucher,  sgr  de  l'Esmentruère. 

8.  —  Foucher  (Georges),  Chev.,  sgr  des  Her- 
biers, la  Sauzaye,  chambellan  du  Roi  et  gentilhomme  de 
sa  chambre  (d'après  la  généal.  manuscrite),  reçut  plu- 
sieurs aveux,  entre  autres  les  21  août  1443,  3  juil .  1454 
et  2  mai  1469.  Il  épousa,  le  14  fév.  1116,  Marie  Buor, 
tille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Gerbaudière.  et  de  Marie 
de  Relossac,  et  en  eut:  1°  François, qui  suit;  2" Marie, 
qui  épousa,  en  1452,. lean  Buet,  Ec,  sgr  du  Plessis- 
Ruet  ;  3"  Gillette,  mariée  d'abord,  le 23  sept.  1450,  a 
Jean  Cbasteignér,  Ec,  sgr  du  Rreuil  de  Challans  ;  puis 
(d'après  une  note  douteuse)  a  René  Jousseaume,  Ec.  ; 
4°  Jeanne,  qui  épousa  d'abord,  le  17  sept.  1460,  Jean 
de  la  Mme,  Ec,  sgr  du  Gué-S'"-Flaivc,  puis  Richard 
de  Chateaubriand,  Chev.,  sgr  de  Champagne,  (D.F.  23.) 

9.  —  Foucher  (François),  Ec,  sgr  des  Herbiers 
servit  comme  homme  d'armes  au  ban  du  Poitou  en  1467. 
Il  éponsa  en  1159  Catherine  de  Chai i:ai  BBIANO,  lille  de 
Jean,  Chev.,  sgr  des  Roches-Baritand,  et  de  Jeanne  de 
Coi-lnicu,  dont  il  eut  ;  1"  François,  décédé  an  1412 
sans  alliance  ;  2°  Guyonne,   Dc  des  Herbiers,  mariée  à 

Diction.  Histor.  et  Généal.  des  Familles  du 


Jean  C.uérin,  Ec.,  sgr  du  Colombier,  a  qui  elle  apporta 
lasgrle  des  Herbiers  ;  3°  Marguerite,  l>«  de  la  Sami- 
Mi.ii',  qui  éponsa  Ambroise  de Loré, Chev.  ;  1"  Jeanne, 
H"  delà  Uni. ne,  mariée  vers  1481  è  Olivier  de  Silly, 
Chev., sgr  de  Lonray,  En  1528,  étant  veuve,  elle  rendait, 
aveu  au  sgr  de  la  Rochejacquelein  pourVrille  (Voultegon, 
D.-S.)  et  l'hébergement  de  la  Combe  (Beaulieu,  D.-S.). 
(Areh.  du  château  de  Clissou.) 

§  II.  —  Branche  de  i  mi  -mi  -. 

7.  —  Foucher  (Guillaume),  Ec.,  sgr  de  la  Gui- 
chardière,  de  Pezay  et  de  Thénies  du  chef  de  sa  femme, 
fils  puîné  de  Louis  el  de  Jeanne  de  S'-Ouen  (G"  deg., 
§  I",  partagea  en  1392  avec  son  frère  Jean  et  encore 
•a  la  mort  de  son  père  et  eut  la  Guichàrdière  et  Pezay.  Il 
mourut  avant  1421,  car  sa  veuve  lie  à  cette  époque  un 
aveu  a  Talmont.  Il  avait  épuise,  en  1381,  Marguerite 
Baritadd,  lille  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  Thénies,  et  de 
Louise  de  Beaumout-Bressuire,  dont  il  eut:  1"  Antoine, 
qui  suit  ;  2*  Jeanne,  mariée  vers  I  103  à  Georges  de  la 
Forest,  Ec,  sgr  de  Beaurepaire  ;  3°  Marguerite,  ma- 
ri d  abord  a  Jean  de  la  Personne,  Ec.  sgr  de  Va- 
raize,  puis  le  24  mars  1160  a  Simon  de  Barro,  Ec,  sgr 
de  Barro  (D.F.  23);  4*  Jacquette,  qui  épousa  Pierre 
Pradin'Ec,  sgr  de  Bosse  .'  (De  Loisne.) 

S.  —  Foucher  (Antoine  ,  Chev.,  sgr  de  Thénies 
et  de  la  Peyraudière,  fut  fait  prisonnier  à  Azineourt  en 
1415  A.  H.  P.4,  p.  400)  el  reçut  hum  mage  le  10  juil.  1447 
de  Maurice  de  la  Boucherie  à  cause  de  terrages  situés 
en  la  Rivière  du  Champ-S'-Père.  (Areh.  de  M.  de 
Ferré.)  Il  avait  épousé  d'abord,  en  1 117,  Marguerite  de 
Chateaubriand,  fille  de  Geoffroy,  sgr  des  Roches-Bari- 
taml,  et  de  Marguerite  de  I'artheuay  ;  puis,  vers  1443, 
Gillette  Bouault,  fille  de  Miles,  Chev.,  sgr  delà  Mothe, 
et  de  Isabeau  de  Beaumont-Bressuire.  (D.  F.  23.)  Du 
1er  lit  il  eut  :  1°  François,  Ec,  cité  dans  un  acte  du 
4  mars  1479  et  décédé  célibataire  ;  2"  Jeanne,  mariée, 
vers  1420,  à  Jamct  de  la  Ville,  Ec.,  sgr  dudit  lieu  ; 
3°  Guillemette,  qui  épousa,  vers  1430,  Maurice  d'Es- 
coubleau,  Ec,  sgr  de  Sourdis  ;  4°  d'après  une  généa- 
logie (Franc.  2022S,  f.  77).  Marie,  qui  épousa  vers 
1 142  Jacques  de  la  Bochefaton  ;  du  2e  lit  :  [5°  Louis, 
qui  suit  ;  6°  Françoise,  mariée  à  Guillaume  de  Cher- 
ray,  appelé  de  Chergé  par  M.  de  Loisne  ;  7°  Marie, 
qui  épousa  Pierre  Tigeon  ?  Ec,  sgr  du  Marchais-Re- 
naud. 

9.  —  Foucher  (Louis),  Ec,  sgr  de  Thénies,  S'- 
Porchaire,  la  Peyraudière,  etc.,  servit  au  ban  du  Poitou 
de  1467  a  la  place  de  son  père,  et  fit  accord,  en  1476, 
avec  Jean  de  Beaumont-Bressuire,  son  oncle,  sur  les 
parts  qui  revenaient  à  chacun  d'eux  dans  les  terres  de 
Bressuire,  Lezay  et  la  Mothe-S'-Héray,  etc.,  à  cause 
d'Isabcau  de  Beaumont.  Il  servit  comme  archer  au  ban 
du  Poitou  du  12  île.  1485.  Marié,  vers  1156,  à  Marie, 
aliàs  Gillette  de  la  Porte,  lille  de  Hardy,  Chev.,  sgr 
Bon  de  Vezin,  et  de  .Marguerite  de  la  Jallle,  il  en  eut  : 
1°  Antoine,  qui  suit  ;  2 "  Germain,  Ec,  sgr  de  la  Bari- 
laudière,  etc.,  prit  part  aux  bans  de  151S  et  1533  et 
rendit  aveu,  cette  mèmeannée,  pour  son  hôtel  noble  de 
la  Baritauilière,  à  Jean  de  Bclleville,  Chev.,  sgr  de 
Gosnac,  Poybelliard  et  Sigournay.  11  mourut  sans  al- 
liance ;  3°  Jacquette,  mariée  à  Louis  de  Verno,  Ec, 
sgr  de  Chausseraye  ;  1°  Jeanne. 

10.  —  Foucher  (Antoine),  Chev.,  sgr  de  Thé- 
nies, S'-Porchaire,  la  l'eyraudière,  Chev.  de  l'ordre  du 
Roi,  servit  au  ban  du  Poitou  de  1491  comme  homme 
d'armes  du  sgr  de  Bressuire.  Il  devint  ensuite  capitaine 
d'Ainboise,  et  mourut  le  14  août  1515.  11  avait  épousé 

Poitou.  —  T.  m.  3:t 


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FOUCHER 


•Jr* 


en  août  1509  Françoise  de  Marconnay,  fille  de  J'ierre, 
Chev.,  sgr  de  la  Barbelinière,  et  de  Prégente  du  Bois, 
dont  il  eut  :  1°  Françoise,  D"  de  la  Baritaudière,  fille 
d'honneur  de  !a  Reine,  mariée  le  21  juin  1529,  aliàs  le 
18  Janv.  1535  à  Joachim  de  laChastre,  Chev.,  sgr  de 
Nançay,  qui  fut  exemptée,  comme  veuve,  du  han  et  ar- 
îïère-ban  en  1557  (Clairembault,  496)  ;  2*  Claude,  De 
de  Thèmes,  également  fille  d'honneur  de  la  Reine,  épousa,, 
le  8  oct.  1530,  René  Pierres,  Ec.,  sgr  du  Plessis-Bau- 
douin. 

|  III.   —   Branche    de    L'EsiiesitriÈRE. 

4.  —  Foucher  'Pierre),  Ec.,  sgr  de  l'Esmen- 
Iruère  ou  Lesmantruère  (Les  Herbiers,  Vend.),  fils 
puîné  de  Guillaume,  sgr  des  Herbiers,  et  d'isabeau 
Luneau  (3°  deg.,  §  Ie'),  reçut  en  partage  l'hôtel  noble 
de  l'Esmenlruére.  Il  figure  dans  des  actes  de  1287, 
1315  et  1334,  et  fut  curateur  des  enfants  de  son  frère 
Renaud.  Marié  en  1291  à  Jeanne  {aliàs  Philippe)  de 
Cerizay,  il  en  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

5.  —  Foucher  (Jean),  Ec.,sgr  dcl'Esmentruère, 
renditaveu  en  1332  de  cette  terre  à  Jean  du  Pny-du- 
Fou,  et  obtint  en  1363  des  lettres  reconnaissant  les 
droits  qu'il  tenait  de  sa  mère  sur  la  terre  du  May  en 
Anjou.  Il  épousa  en  1329  Béatrix  de  Sainte-Loyre? 
(ou  Somploire  ■'),  d'une  famille  de  l'Anjou,  et  en  cul  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Jeanne,  mariée  le  20  juin  1349  à 
Josselin  Robert.  Ec,  sgr  du  Plessis;  3°  Louis,  Ec, 
mort  sans  alliance,  qui  fut  nommé,  conjointement  avec 
son  frère  Miles,  exécuteur  testamentaire  de  Miles 
Rouault  et  de  lsabeau  de  Beaumont-Bressuire  ;  4»  Mi- 
les, Ec,  sgr  de  l'Esmentruèrc,  fit  un  accord  en  1374 
avec  Germond  Rorthays,  valet,  sgr  de  la  Durbelière,  au 
sujet  d'un  partage  de  butin  de  guerre.  11  mourut  égale- 
ment sans  alliance  ;5°  André,  qui  a  formé  la  branche  de 
Brandois,  S  IV. 

6.  —  Foucher  (Jean),  Ec,  sgr  de  l'Esinen- 
truère  et  de  la  Tiburgèrc,  fit  une  fondation  de  3  messes 
par  semaine,  le  31  mai  1375,  en  l'église  des  Herbiers, 
en  la  chapelle  dite  de  l'Esmenlruére,  pour  le  salut  de 
son  âme  et  celui  de  ses  parents.  Il  épousa  en  1356  Co- 
lette Rouault  (remariée  ensuite  à  Guillaume  de  la  Fo- 
rest,  Ec,  sgr  de  Bcaurepaire),  fille  de  Thibaut,  Ec,  sgr 
de  la  Rousselière,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Louis,  mort  sans  alliance  ;  3°  Guillaume,  moi  t  en 
bas  âge. 

7.—  Foucher  (Jean),  Ec,  sgr  de  l'Esmen- 
lruére, mort  sans  alliance,  testa  le  11  l'év.  1434, 
faisant  uu  legs  à  son  neveu  Gilles  de  la  Forest,  et  nom- 
mant exécuteurs  testamentaires  Georges  Foucher,  sgr 
des  Herbiers,  son  cousin,  et  Jean  Jousseaume,  son 
écuyer. 

§  IV.  —  Branche   de    BRANDOIS. 

G.  —  Foucher  (André),  Ec,  sgr  de  l'Esmen- 
truère,  du  May,  etc.,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Béatrix 
de  S'c-Loyre  où  Somploire  (5e  deg.  ,§  III),  épousa  dans 
un  âge  avancé  (à  moins  qu'il  n'y  ait  eu  deux  André),  en 
1380,  Marguerite  Baroteau,  D°  du  Plessis-Damiettc, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Barotière,  et  de  Marie  de 
la  Roche.  Il  en  eut  :  1»  Jean,  qui  suit;  2°  Jeanne  ; 
3°  Marguerite,  mortes  célibataires  et  seules  nommées 
dans  un  partage  du  27  avril  1418  (D.  F.  8).  M.  de 
Loisnc  ajoute  :  4°  Louise,  mariée  au  baron  de  Los- 
tanges  de  S>  Alvère  ;  5»  Marie,  qui  épousa  en  1449  Jean 
Soulard,  Ec,  sgr  du  Boisbellcfenmie. 

7.  —  Foucher  (Jean),   Ec,    sgr   do   l'Esmen- 


FOUCHER 

truère  et  de  la  Barouère  (Longcville,  Vcnd.i,  fit  un 
partage  le  27  avril  1418  avec  son  cousin  Matthieu  de 
Montours,  Chev.,  époux  de  Guillcmette  Pascaud,  fille  de 
Jean  Pascaud,  et  de  Jeanne  Barateau  (I).  F.  8),  et  fit 
construire  une  chapelle  dans  l'église  des  Herbiers  en 
1448.  (D.  F.  23.)  Il  épousa,  le  14  nov.  1423,  Marguerite 
de  Rouillé,  fille  de  Hugues,  Chev,,  et  de  Hardouine  de 
la  Brosse,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Marie, 
qui  épousa,  le  16  nov.  1447,  Jacques  de  Pouillé.  Ec,  sgr 
de  Courcellcs  (Maine);  3°  Jeanne,  mariée  en  1448  a 
Jean  Jousseaume,  Ec,  sgr  de  la  Giffardière  ;  4°  Fran- 
çoise, mariée  le  8  ocl.  1454  a  Miles  Mauclerc,  Ec, 
sgr  de  la  Brossardière  ;  5°  François,  Ec,  sgr  de  la 
Barotière,  marié  le  7  juil.  1460  â  Héliette  Chabot,  fille 
de  Hélie,  Ec,  et  de  Marie  de  Parthenay-Laichevèque, 
en  eut,  dit-on,  a.  Jacques,  sans  alliance  (on  a  voulu 
l'identifier  avec  un  Jacques  Foucher  habitant  la  Ro- 
chelle, auteur  de  la  famille  de  Foucher-Circé),  b.  Louis, 
que  S'-Allais  prétend  à  tort  avoir  été  père  de  Marie, 
mariée  k  Louis  de  Lostanges,  Ec,  sgr  de  S'-Alvère  et 
d'Aulnay.  Cette  Dame  était  d'une  autre  famille  ; 
6*  Georgette.  épouse  de  Jean  Simon,  Ec. 

8.  —  Foucher  (Jacques  ,  Chev.,  sgr  de  la  Bar- 
rouère,  du  Gué-Sf-Flaive,  l'Esmenlruére,  reçut  dona- 
tion de  ses  père  et  mère  le  8  août  1468,  fut,  dit-on, 
nommé  chambellan  du  roi  en  1 463  et  mourut  en  i486. 
Sa  veuve  fonda  le  1er  avril  1493  (1494)  une  chapclle- 
nie  k  S'c-Flaive.  (D.  F.  8.)  Il  avait  épousé  d'abord  le 
1S  juin  1449  Jeanne  de  Cerizav,  fille  de  Pierre,  Ec,  et 
de  Jeanne  Jousseaume  ;  puis  le  10  janv'.  1457  Jeanne  de 
la  Mure,  tille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Gué-Ste-Flaive,  et 
de  Françoise  du  Plessis.  Du  1er  lit  il  eut  des  enfants  dé- 
cédés jeunes,  et  du  2«  lit  :  1°  Bertrand,  qui  suit  ; 
2"  Marguerite,  mariée  le  24  juil.  1497  à  Jacques 
Eveillard,  Ec,  sgr  de  Fortune  (D.  F.  23)  ;  3"  Cathe- 
rine, l'ainée  ;  4°  Catherine,  la  jeune,  décédée  avant 
1497  ;  5°  Gilles,  sgr  du  Plantis,  qui  aurait  épousé  d'a- 
bord Marguerite  nu  Plantis,  dont  il  eut  au  moins  Bené, 
Ec,  sgr  de  la  Grimaudière,  qui  fit  un  partage  avec  son 
cousin  Joachim  le  11  sept.  1547  (D.  F.  23)  ;  et  ensuite 
Renée  Gauvain,- veuve  de  François  Richard,  Ec,  sgr 
de  la  Goière  (M.  de  Loisne)  ;  6°  Jacques,  sans  alliance  ; 
7»  Pierre,  qui  épousa  Jeanne  nu  Plessis,  fille  de  Re- 
naud, et  d'Eulhaine  d'Aubigné.  Suivant  la  généalogie 
manuscrite  (Franc.  20228),  il  n'eut  pas  d'enfants,  mais 
d'après  d'autres  notes  il  eut  un  lils  Jacques,  qui  était 
mineur  en  1496.  C'est  lui  qui  est  dit  sgr  de  Fonlor- 
dine  et  époux  do  Marguerite  du  Plantis,  dans  l'Induit 
du  11  août  154S  accordé  â  Joachim,  sgr  du  Gué-Sle- 
Flaive.  (D.  F.  23.) 

9.  —  Foucher  (Bertrand),  Ec,  sgr  de  l'Esmen- 
lruére, du  Gué-S>e-Flaive,  né  en  1470,  fit  partie  du  han 
de  1491  et  fonda  en  1494  la  chapelle  de  S'c-Flaive 
avec  sa  mère.  (D.  F.  8.)  Il  alla  en  Italie  et  périt  k  Pavie 
en  1525,  suivant  une  épitaphe  qui  existait  daus  l'église 
de  S''-Flaive.  11  épousa,  le  11  janv.  1490,  Marie  Manouï, 
fille  de  Briand,  Ec,  sgr  de  Brandeau,  et  de  Antoinette 
Templereau,  dont  il  eut  :  1°  Joachim,  qui  suit  ;  2°  Gil- 
les, doyen  de  Luçon  ;  3°  Antoinette,  mariée  le  14 
sept.  1528  k  Jacques  Poitevin,  Ec*.,  sgr  du  Plessis-Lan- 
dry  (D.  F,  23)  ;  4°  Claude,  qui  épousa,  le  12  janv. 
1532,  Christophe  Bobineau,  Ec,  sgr  de  la  Renolliere 
lid.)  ;  5°  Pierre,  prieur  de  Mauléoo,  puis  prieur  claus- 
tral de  S'-Laon  de  Thouars,  fait  une  déclaration  avec 
les  religieuses  de  celte  ahbayc  le  14  déc.  1547  (Arch. 
Nat.,  P.  722)  ;  6»  Jeanne,  mariée  le  7  oct.  1517  k  Jean 
des  Herbiers,  Ec,  sgr  de  l'Estenduère  ;  7°  Cathe- 
rine, mariée  k  Louis  de  Rochefou,  Ec,  qui  transigea 
le  4  nov.  1554  avec  Jean    Foucher,  sgr    des  Loges,  son 


I  «U    «    III    It 


beau-frère  ;  S»  Juan,  qui  a  formé  la  branche  des  Loges, 
§  VIII  ;  9"  Bertrand, auteur  do  la  branche  do  la  Dori- 
uière,  g  vil:  10"  René,  Ec,  sgr  de  Hergna  î  vivant  en 
1561  Arcli.  liane  I.  p.  91)  ;  11*  Denis,  mort  avant 
1544;  12*  Marie,  qui  épousa  René  des  Couviuières  ? 
Ec,  sgr  île  Beaupuy. 

10.  —  Foucher  (Joachim),  Ec,  sgr  du  Gui-S"- 
Fiais f,  Brandeau  (S'-Julien-des-Landes,  Verni.),  la 
Barrouère,  l'Esmentruère,  etc.,  fit  un  accord  le  U  sept. 
lo  47  en  présence  de  ses  frères  Bertrand  et  Jean,  avec 
son  cotisiu  germain  Pierre,  sgr  de  la  Grlmaudière,  dont 
fut  témoin  René  Fouchier,  Ec.,  proche  parent.  (D.  F. 
23.)  Il  fit  déclaration  de  ses  fiefs,  pour,  les  droits  d'ar- 
rière-ban  en  1510  (id.),  et  fut  chargé  en  IS51  île  lever 
des  troupes  pour  défendre  les  côtes  du  Poitou.  Le  Pape 
lui  accorda  un  induit  le  II  août  1548,  concédant  divers 
privilèges  a  lui  et  à  ses  enfants  déjà  nés  qui  sont  nom- 
més dans  cet  acte,  ainsi  que  ses  frères  Bertrand  et 
Jacques  (id.).  Il  avait  épousé  d'abord,  lo  21  oct.  1516, 
Marie  nu  Croisil,  fille  unique  de  Jean,  Ec.,  sgr  d'Ar- 
denne,  et  de  Jeanne  Sauvage,  qui  était  héritière  en 
partie  des  baronnies  de  Betz  et  Machecoul  ;  puis  le  17 
juin  1543  Jacquette  du  Vau,  veuve  do  Guy  Durand,  Ec., 
sgr  de  Malvoisine,  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Chava- 
gnes,  et  de  Marie  de  la  Haye-Montbault.  ,l>.  F.  23.)  Du 
1"  lit  il  eut  :  1"  Jean,  Chev.,  sgr  d'Ardenne,  S'-Mars, 
B°"  de  Betz,  Machecoul,  en  partie,  est  mentionné  avec 
ces  titres  dans  des  actes  du  7  juil.  1542,  26  juin  1544, 
etc..  mais  il  céda  ses  droits  sur  Retz,  Machecoul,  etc., 
le  14  sept.  1548  k  Claude  d'Annebaull.  Il  fut  Chev.  de 
l'ordre  du  Roi  et  gentilhomme  de  la  Chambre  et  épousa 
Jeanne  de  la  Haïe-Montbault,  fille  de  Jean,  Chev., 
sgr  de  la  Godelinière,  et  de  Françoise  Baye,  et  eu  eut  : 
a.  Louis,  Ec,  sgr  d'Ardenne,  tué  à  la  bataille  de  S'- 
Denis  en  156"  ;  6.  Jean,  Ec,  sgr  de  S'-Mars,  etc., 
marié  le  25  nov.  1572  U  Marguerite  Seguin,  fille  de 
Jean,  sgr  de  Langlade,  et  de  Mathurine  Le  Bozec.  dont 
il  n'eut  pas  d'enfants  ;  e.  Marguerite,  qui  était  en  1550 
sous  la  curatelle  de  Jean  de  là  Haye-Montbault,  son 
oncle,  et  qui  vivait  en  1588. 

2°  Jacques,  qui  suit;  3°  Bertrand,  Chev.  de  Malte 
en  1554  (Reg.  Malte)  ;  i°  Charles,  qui  a  formé  la 
branche  des  Robertières,  §  V  ;  5°  Louis,  nommé  daus 
l'induit  de  1548,  où  l'on  ne  mentionne  pas  de  filles, 
quoique  l'on  nomme  les  3  filles  du  1'"  mariage  de  Jac- 
quette du  Vau.  Ou  trouve  ailleurs  les  noms  suivants, 
peut-être  mis  par  erreur  ;  6°  Bertrande,  religieuse 
aux  Couets,  près  Nantes;  7°  N.,  religieuse  aux  Ceri- 
ziers,  en  Bas- Poitou  ;  Su  N  ,  religieuse  au  Val-de-Mo- 
rière  :  9°  Isabeau,  mariée  le  15  janv.  1541  à  René 
Berry,  Ec,  sgr  de  la  Baudonnière  ;  du  2°  lit:  10°  Joachim, 
auteur  de  la  branche  du  Gué,  §  VI. 

11, —  Foucher  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Bran- 
deau, la  Barrouère,  Malvoisine  tS'-Yincent-d'Ester- 
langes,  Vend.),  du  chef  de  sa  femme,  mourut  avant 
1557.  Il  avait  épouse,  le  15  juin  1550,  Claude  Durand, 
fille  de  feu  Guy,  Ec,  sgr  de  Malvoisine, et  de  Jacquette 
du  Vau,  dont  il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit;  2°  Jacquette, 
mariée  le  19  juin  1608  à  Jean  Morisson,  Ec,  sgr  delà 
Bassetière  ;  '  3"  Jacques,  Ec,  sgr  de  Malvoisine,  qui 
partagea  avec  son  frère  et  sa  sœur,  le  25  mars  1592  ; 
4°  René,  mort  sans  alliance  après  15S4, 

12.  —  Foucher  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Brandeau, 
la  Templcrie,  etc.,  tilleul  de  Louis  de  la  Trémotlle,  par- 
tagea avec  son  frère  et  sa  sœur,  en  1592,  lit  se 
1!)  juin  160S  et  servit  dans  les  armées  de  Henri  IV.  U 
fit  son  testament  en  ltill  et  mourut  quelques  années 
a|ires.  Il  avait  épousé  à  Nantes  eu  1590  Louise  GABARD, 
tille  de   N.,  Cbev.,   sgr  des  Jamonnières,  conseillnr  au 


l(M  CIlFIt 


515 


parlemenl  de  Bretagne,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Barrouère,  qui  eut  de 
René  de  S'-Hilaihe  une  fille  unique  Jacquette,  mariée 

le  4  mars  li;;iil  a  bonis  Durent,  Ec,  sgr  des  Chaumes, 
morte  avant  1635. 

13.  —  Foucher  (Jacques),  Chev.,  sgr  de  Bran- 
deau. Malvoisine,  la  Templerie,  etc.,  suivit  la  carrière 
des  armes  pendant  la  plus  grande  partie  de  sa  vie  et 
fut  nommé  lieutenant-colonel  du  régiment  du  Gué-S,e- 
Flaive  le  20  juil.  1637.  Il  assista  au  siège  de  la  Ro- 
chelle et  fonda  en  1646  un  service  au  couvent  des  Cor- 
deliers  d'Olonne  pour  le  repos  de  son  âme  et  celle  de 
son  père  et  de  sa  mère.  Il  mourut  en  1636,  après  avoir 
épousé,  le  l'1'  di'e.  1646,  Yvonne  de  Gallègre,  D°  de 
la  Guignardaye,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Guignar- 
daye,  et  de  Jeanne  Giraud,  et  eut  pour  enfants  :  1°  An- 
toine-Julien, qui  suit  ;  2"  Joseph-Roch,  mort  céliba- 
taire ;  3°  Marie,  qui épousaN.  de  lu  Nouhe;_4°  Yvonne, 
5*  Gadrielle,  toutes  deux  sans  alliance. 

14.  —  Foucher  (Antoine-Julien),  Chev.,  sgr  de 
Brandeau,  la  Templerie,  Malvoisine,  etc.,  né  le  12  janv. 
1652,  servit  aux  gardes  du  corps  du  Boi  jusqu'en  1685, 
et  partagea  avec  ses  sueurs  le  26  nov.  1691.  Il  commanda 
l'escadron  du  Bas-Poitou  au  ban  de  1695,  fut  maintenu 
noble  par  M.  de  Maupeou  le  27  sept.  1699  et  décéda  le 
21  janv.  1703.  Marié  le  24  août  1685  à  Françoise  de 
Bruc,  tille  de  Louis,  Chev.,  conseiller  au  parlement  de 
Bretagne,  et  de  Lucrèce  Boux,  il  en  eut  :  1°  Calixte, 
qui  suit  ;  2"  Louis,  mort  jeune  le  7  déc.  1693  et 
inhumé  dans  la  chapelle  de  Brandeau  ;  3»  Gabriel- 
René,  baptisé  le  5  sept.  1693,  décédé  le  9  déc.  sui- 
vant ;  4°  Charles-Julien,  né  en  1696.  Chev.  de  Malte 
de  minorité,  en  1689,  fut  ecclésiastique  et  chapelain  de 
N.-D.  de  la  Conception  à  Commequiers,  puis  prieur  de 
S'-Vincent  du  Fort-de-Lay.  Il  mourut  le  4  fév.  1776  à 
SO  ans  ;  5°  Julie,  6°  Rose,  toutes  deux  sans  alliance  ; 
7°  Jacques,  né  à  Brandeau  le  14  mars  1702  et  bap- 
tisé le  2  mars  4710  à  S'-Julien-des-Landes.  S'-Allais 
ajoute:8"  François-René,  mort  le  7  juil.  16SS  ;  9°  Jean- 
Baptiste,  décédé  lo  29  juil.  1690. 

15.  —  Foucher  Calixte,  Chev.,  sgr  de  Bran- 
deau, la  Templerie,  la  Guignardaye  (S'-Pierre-en-Betz, 
Loire-Inférieure),  né  le  14  fév.  1086,  lit  partie  du  ban 
de  1703  et  servit  dans  l'escadron  des  50  gentilshommes 
de  l'élection  des  Sables  k  Beauvoir-sur-Mer.  11  épousa 
d'abord,  le  9  fév.  1706,  Claude-Marie-Madeleine  Robert 
de  Lézardièhes,  fille  de  Louis-Gilbert,  Chev.,  sgr  de 
Lézardières.  B011  de  Brandois,  et  de  Madeleine  Poic- 
tevin  du  Plessis-Landry  ;  puis  le  3  nov.  1717  Anne  Gou- 
laru,  fille  de  Charles-Marie,  Chev.,  sgr  de  Beauvoir, 
et  d'Anne  Roy  de  Prcslcs  ;  enfin  le  25  nov.  1727 
Louise  de  Marconnav,  tille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de 
Villiers,  et  de  Marie-Elisabeth  Gourjault.  11  mourut  à 
52  ans  et  fut  inhumé  le  l"  fév.  1738  dans  la  chapelle 
N.-D.  de  Brandeau.  II  eut  du  1er  lit  :  1°  Pierre- 
Louis,  né  le  7  mars  1708,  mort  sans  alliance  vers 
1730;  2°  Calixte-Jct.ien,  qui  suit  ;  3"  Claude-Char- 
les, Ec,  sgr  de  la  Guignardaye,  émancipé  en  1733  et 
vivant  en  1745  Arch.  Vien.  B  154);  4"  Marie-Made- 
leine, baptisée  le  2ii  janv.  1707  et  décédée  le  10  mars 
172:t  :  5°  Anne-Roberte,  baptisée  le  24  oct.  1710, 
mariée  le  26  nov.  1732  k  Joseph-Louis  de  Busca,  Ec, 
sgr  del'Espinny  ;  0"  Rose,  née  eu  1712,  décédée  le  10 
déc.  1723  ;  V  Catherine  ou  Louise-Catherine,  ma- 
riée à  Charles- Louis  de  Plouer,  Ec,  sgr  de  laChaisne; 
S'-Allais  ajoute  :  8°  Marie-Anne-Modeste,  née  le  7 
juil.  1713.  sans  alliance. 

16.  —  Foucher    Calixte- Julien),  Chev.,  sgr  Bu" 

de  Brandois  (S'-Nieolas  de  Urem,  Veud.)  du  chef  de  sa 


516 


FOUCHER 


f$p 


FOICHER 


inère,  Longerôlle,  la  Tcmplerie,  etc.,  né  le  4  mai  1109, 
épousa,  le  23  déc.  1132,  Jeanne-Marie  Marchand,  fille 
de  René,  Chcv.,  sgr  de  la  Mulnière,  et  de  Marie  Gues- 
don,  et  décéda  le  21  avril  1749,  ayant  eu  :  1»  Calixte- 
Charles-Gilles-Julien,  qui  suit  ;  2°  Chaules-Ger- 
main, mort  à  la  Rochelle  à  18  ans  ;  3°  Jacques-Julien, 
Ec,  sgr  de  la  Pénardière,  près  Aspremont,  rendit  aveu 
de  cette  sgrie  a  Palluau  eu  1754.  Il  prit  part  aux  élec- 
tions de  1789  et  épousa,  croyons-nous,  N.  Joubert. 
(Arch.  Vien.G.  1030.  j  11  mourut  sans  postérité  ;  4e  Louise- 
Marie-Madeleine,  sans  alliance;  5°  Anne-Antoinette  - 
Constance,  née  le  30  avril  1741,  morte  au  berceau  ; 
6°  Bénigne-Modeste  Pélagie,  D°  de  Brem,  sœur 
jumelle  de  la  précédente,  morte  âgée,  sans  alliance  ; 
7°  Lodise-Antoinette-Henriette,  née  le  18  juin  1745, 
mariée  à  Henri  Morisson,  Cliev.,  sgr  de  la  Basse- 
tière. 

17.  —  Fouetter  (Çalixte-Charles-Gilles-Julien), 
Chev.,  sgr  B""  de  Brandois,  né  le  31  juil.  1736,  servit 
dans  les  chevau-légers  de  la  garde  du  roi  et  fit  partie 
du  ban  de  1758.  Pendant  la  Révolution,  il  fut  empri- 
sonné à  Paris  aux  Cordeliers  puis  relâché  au  9  ther- 
midor, et  mourut  dans  cette  ville  le  20  janv.  1796. 

11  avait  épousé  en  1773  Rciue-Emélie  Baude  de 
Pont-1'Abbé,  tille  de  Henri,  B°"  de  Pont-1'Abbé,  et  de 
Jeanne- Vincent  de  Gournay,  dont  il  eut  :  1°  Calixte- 
Armand-Jacques,  qui  suit  ;  2°  Reine-Marie-Louise, 
mariée  le  6  oct.  1803  à  Jean-Baptiste-Marie-Henri  Mo- 
risson de  la  Rassetière. 

18.  —  Fouelter  (Calixte-Armand-Jacques),  B°" 
de  Brandois,  chevalier  du  S'-Sépulcre  (brevet  du  18 
août  1840),  servit  dans  la  compagnie  des  gendarmes  de 
la  maison  du  Roi  en  1814-1813,  puis  dans  l'état-major 
de  la  garde  municipale  de  Paris,  et  mourut  dans  cette 
ville  en  1S60.  Marié  le  4  fév.  1819  à  Irène-Marguerite 
Ségcier,  fille  d'Autoine-Jean-Armand  Mathieu,  B°°  Sé- 
guier,  pair  de  France,  et  de  Marie-Marthe-Françoise 
Sicard,  il  en  eut  :  1°  Marie-Catherink-Ci.otilde,  née 
le  25nov.  1820,  mariée  le  20  mars  1S40  à  Jacques- 
François-Théophile  Chastenct,  Vlc  de  Puységur,  et  dé- 
cédée le  30  mars  1S48  ;  2°  Charles-Maumce-Joa- 
chim,  né  le  4  nov.  1822,  mort  en  1825  ;  3°  Marie- 
Louise-Antoinette,  née  le  12  oct.  1826,  morte  en  18S5, 
avait  épousé,  le  27  juin  1847,  Alexandre-Elzéar,  C,c  de 
Sinéty  ;  4°  Paul-Maiue-Aumand,  né  le  13  nov.  1830, 
mort  le  12  janv.  1831  ;  5*  Jean-Marie-Nicolas-Paul, 
qui  suit. 

19.  —  Foucher  (Jean-Marie-Nicolas-Paul),  B°">  de 
Brandois,  né  à  Paris  le  15  oct.  1832,  épousa  au  même 
lieu,  le  4  fév.  1860,  Marie-Maximilienne-Anne-Victorine 
de  Mallet,  fille  de  Albert,  M»  de  Malet,  et  de  Marie- 
Julie-Romanie-Georgine  du  Vergier  de  la  liocheja- 
quelein,  et  mourut  a  Foix  le  15  juin  1887,  ayant  eu  : 
1°  Maiue-Julie-Victoire-Irène,  née  à  Paris  le  14 
juin  1861,  morte  au  château  de  Boissière  le  22  sept. 
1886,  mariée  le  3  juin  18S0  à  Gérard-Constantin, 
V'«  do  Chabot;  2°  Armande-Julie-Marie-Pauline,  née 
le  S  mai  1862,  mariée  le  30  avril  1883  à  Anguste- 
Ghartes-Hcnri  Mendie,  O  de  Loisne  ;  3°  Marie-Ca- 
lixte-Anne-Oliyier,  qui  suit. 

20.  —  Fouelter  (Marie- Calixte-Anne- Olivier), 
B  "  de  Brandois,  né  au  château  de  Rilly  le  21  juin 
1X7(1,  a  épousé  à  Paris,  le  29  mai  1893,  Marguerite  de 
Gourgde,  fille  d'Henri,  Mis  de  Gourgue,  et  de  Made- 
leine de  l'ontac,  dont  il  a  :  1°  Henri-Josepii-Julien- 
Marie,  né  a  Bordeaux  le  1  i  mars  1894  ;  2"  Victorine- 
MakIE-JosÈPHE-AglaÉ,  nec  au  même  lieu  le  6  mars 
1S95  ;  3°  Marie-Madeleine-Antoinette,  née  au  châ- 
teau de  la  Mothe-Aebard  le  26  déc.  1896. 


§  V.  —  Branche  des  RoitEltTlÈRES. 

il.  —  Foucher  (Charles'',  Ec,  sgr  des  Rober- 
tières,  de  la  Plissonnière  i  Le  Bourg-sous-la-Roche, 
Vend.;,  etc..  fils  puîné  de  Joachim,  sgr  de  l'Esiucu- 
truère,  et  de  Marie  du  Croisil  (10e  deg.,  §  IV  .  est 
nommé,  avec  ses  frères,  dans  l'induit  du  11  août  1558 
accordé  a  son  père.  Il  épousa,  le  dernier  fév.  1566 
(Boussertau  et  Berlhelot,  not.  de  Brandois),  Cathe- 
rine Morisson  ;  il  en  eut  :  1°  Guy,  qui  suit  ;  2"  Char- 
les, alias  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Plissonnière  et  du 
Fief-Foueher,  qui  reçut  de  sa  tante  Jeanne  de  la 
Touche  un  legs  de  60  livres  pour  se  rendre  à  Malte 
(testament  du  22  avril  1604).  C'est  peut-être  lui  qui 
épousa  Jacquette  Le  Roux  de  la  Liyerntère,  veuve 
de  Charles  Morisson,  Ec,  sgr  de  la  Guérinière  et  fille 
de  François,  Ec,  sgr  de  la  Livernière,  et  de  Marie 
Morisson.  (Doss.  bleus  588  dos.  15462)  ;  3°  peut-être, 
Jean,  marié  à  Esthcr  Tranchant,  sans  enfanls. 

12.  —  Foucher  [Guy),  Ec,  sgr  des  Roberlières, 
épousa,  la  19  sept.  1619  (Merlot  et  Robin,  not.  à  la 
Chèze-le-Vicomte),  Françoise  Cherpenteau  ou  Ciier- 
pentereau,  et  en  eut  au  moins  :  1*  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  Charlotte,  née  le  19  fév.  1627  à  Auhigny, 
ainsi  que  les  suivantes  ;  3°  Claude,  née  le  8  fév.  1629  ; 
i°  Renée,  née  le  13  sept.  1632. 

13.  —  Foucher  Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Tour- 
nerie  (Les  Herbiers.  Vend.  ,  Fut  maintenu  noble  le 
9  août  1667  par  Barentin.  Il  avait  épousé,  le  1 1  fév. 
1649  (Thibault  et  Gentil,  not.  à  Airvault),  Marguerite 
de  la  Barre. 

D'après  M.  de  Loisne,  cette  branche  était  encore 
représentée  au  moment  de  la  Révolution  par  le  B°°  des 
Roberlières,  qui  prit  part  aux  guerres  de  la  Vendée  et 
fut  fusillé  par  les  troupes  de  la  République. 

§  VI.  —  Branche  du  Gué-S^-Flaive. 

11.  —  Foucher  (Joachim),  Ec,  sgr  du  Gué- 
Stc-Flaive  (S"-Flaive-des-Loups,  Vend.),  la  Brétinière, 
Longeville,  etc.,  fils  de  Joachim.  sgr  de  l'Esmentruère, 
et  de  Jacquette  du  Vau  de  Chavagne,  sa  2e  femme 
|10L-  deg.,  §  IV),  fut  dispensé  par  ie  Roi  de  se  trouver 
au  ban  de  1557,  étant  chargé  de  la  garde  du  port 
de  S'-Gilles-sur-Vie.  Il  servit  dans  l'année  du  duc 
de  Montpensier  en  1580  et  mourut  jeune  en  15S3. 
Marie  en  1576  a  Jeanne  de  la  Todsche,  fille  de  Jac- 
ques, Ec,  sgr  des  Planches,  et  de  Marie  Mauclerc,  il 
en  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  décédé 
jeune;  3°  Joachim.  Ec,  sgr  de  Villeneuve,  qui  par- 
tagea avec  son  frère  Jacques,  le  4  mars  1619,  et  qui 
épousa,  le  14  juil.  1612  (Bretonneau  et  Pineau,  not.  de 
la  Bni8  de  Jard  .  Marguerite  Cahnier,  fille  de  Georges, 
Ec,  sgr  de  Boirau,  Boisrenard,  et  de  Claude  Brelay  ; 
4°  Jeanne,  sans  alliance. 

12.  —  Foucher  (Jacques),  Chev.,  sgr  B°°  du 
Gué-Stc-Flaive,  Longeville,  la  Mirlienotière  (Longé- 
ville,  Vend.),  etc.,  Chev.  de  l'Ordre  du  Roi  (1636), 
gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre  (1606;,  etc., 
obtint  l'érection  du  Gué-St0-Flaive  en  baronnie,  par 
lettres  patentes  de  juil.  1637,  servit  dans  les  armées  du 
Roi  et  mourut  en  1645  des  suites  d'une  blessure  reçue 
au  siège  de  Narbonne.  Marié  d'abord  le  11  déc.  1603  à 
Hélène  Barlot,  fille  d'Antoine,  Chev.,  sgr  du  Cliaste- 
lier-Barlot,  et  de  Renée  de  la  Vergue,  puis  le  23  nov. 
1616  (Blouin  et  Rousseau,  not.  aux  Herbiers  à  Marie 
Bhuneau,  veuve  de  Charles  du  Planlis,  Chev.,  sgr  du 
Landreau,  et  fille  de  Charles,  Chev.,  sgr  de  la  Rabaste- 
lière,  et  de  Benée  de  la  Mothc,  entiu  'd'après  D.  F.)  le 


i  (vi  «  .m  it 


12  juil,  1623  à  Diane  Foucher,  il  eut  au  moins  du 
1"  ht:  l"  Gbrhanicus,  Chev.,  B«  du  Gué-iP'-Flaive, 
baptisé  audit  lieu  le  8  ter,  1606)  lut  gentilhomme 
ordinaire,  puis  premier  chambellan  [1633  du  duc 
d'Orléans.  Il  servit  dés  l'âge  de  li  ans  dans  le  régi- 
ment de  Léon  du  Chastelier-Barlot,  son  oncle,  l'ut  aux 
sièges  de  Luzarches,  la  Rochelle,  etc.,  et  prit  part  aux 
guerres  d'Italie  et  au  siège  du  Catelct,  où  il  fut  tué  en 
li  18,  étant  colonel  <le  son  régiment  du  Gué-S'e-Flaive, 
et  sans  alliauce  ;  2"  Angélique,  baptisée  le  21)  fév. 
1007.  mariée  le  15  oct.  1623  à  Je. m  Régnon,  Ec,  sgr 
de  la  Gautronnière  ;  3n  Marie,  baptisée  le  25'  nov. 
1608  j  i"  Dune,  mariée  en  1023  a  Jacques  Mauclerc, 
Ec.,  sgr  du  Plessis;  5°  Renée,  qui  épousa  Pierre 
Robert,  Ec.,  sgr  de  Lczardière  ;  et  du  2''  lit  :  6°  Ca- 
lixte, (jui  suit  ;  7°  Modeste,  ursulinc  a  Luçon  en  1641 
et  décédée  en  1654  ;  's"  Marie,  qui  épousa,  ti 
1659,  Julien  Aymoo,  Ec.  sgr  de  la  Pctilière  et  des 
:  9°  Ioacbih,  fut,  dit-on,  Cher,  de  Malte,  mais 
il  ?e  figure  pas  dans  le  registre  d'Aquitaine.  Il  décéda 
le  21  sept.  1654  sans  alliance.  C'est  peut-être  le 
mime  que  Joacbim  qui  entra  dans  les  ordres  et  reçut 
des  lettres  de  tonsure  de  l'évèque  de  Luçon  le  29  mars 
1039;  10°  Angélique,  sans  alliauce;  H' Jean,  Ec, 
chevau-léger  de  la  compagnie  de  Monsieur,  frère 
du  Roi. 

13.  —  Fouchor  (Calixte),  Chev.,  sgr  B"11  du 
Gné-St0-Plaive,  sgr  de  Longeville,  la  Hicbenotiire 
(Longeville,  Vend.),  etc.,  d'abord  destiné  à  l'Église, 
résigna  ses  bénéfices  et  servit  aux  gendarmes  du  due 
d'Enghien  et  obtint  un  congé  le  30  juil.  1639  pour 
soigner  ses  blessures.  Il  fut  nommé  plus  tard  gentil- 
homme de  la  Chambre  du  Roi  et  mourut  le  16  août 
1655,  âgé  de  3S  ans.  Il  avait  épousé,  le  6  mars  1639 
(Pressard.  not.  de  la  Chapelle-Thémer),  Marie  Dorin, 
De  de  Ligné.,  fille  de  Pierre,  Chev.,  sgr  de  Ligné,  et 
de  Bonaveulure  Thévenin.  et  eu  eut  :  1"  Gerhanic- 
François,  qui  suit;  2°  Hélène,  mariée  le  2  mars 
1666  à  François  de  Pierres,  Ec,  sgr  du  Plessis-Hau- 
douin  ;  3°  Henri,  reçu  Chev.  de  Malte  le  S  nov.  166S  ; 
4°  Cauxte,  Ee.,  sgr  de  Ligné,  lit  une  vente  à 
Olonne,  le  30  mai  167  »  (Arch.  Vend.  B.  302).  Il 
épousa,  le  13  nov.  1672,  Susanne  Papion, fille  de  Alexan- 
dre, Ec.  sgr  de  Villeneuve,  et  de  Esther  Ranfray,  et 
en  eut  :  Calixte,  Chev.,  sgr  de  Ligné,  né  le  2V  nov. 
1672,  reçu  page  du  Roi  en  16S9,  qui  épousa  vers  1695 
Françoise-Elisabeth  Brvnet,  fille  de  Jacques,  sgr  de 
Muntreuil.  et  de  Elisabeth  Bernard,  mais  il  n'en  eut 
pas  d'enfants  (Arch.  Vend.    E.  80)  ; 

5°  Marie,  religieuse  à  l'abbaye  de  Cerisiers  (O.  de 
F.)  ;  6°  Angélique-Florence,  baptisée  le  29  juil. 
1651  à  S,e-Flaive,  sans  alliance;  7°  Gabrielle,  bap- 
tisée le  21  mars  1655;  S"  Renée,  maintenue  noble  le  9 
août  1667  à  Auhiguv,  est  peut  être  la  Renée-Marguerite 
Foucher  mariée  le  14  juin  16S0  a  Louis-Alexandre 
Cautiueau,  Chev.,  sgr  du  Coudray  ;  9°  Bonaventure- 
Slsanne,  née  posthume  le  6  avril  1656,  mariée  le  12 
fév.  1085  a  Philippe  Le  Bœuf,  Ec.,  sgr  des  Moulinets. 

14.  —  Foucher  (Germanie-François),  Chev.,  sgr 
B""  du  Gué-Sle-Flaive,   fut  maintenu  dans  sa   nol 

le  9  août  1067  par  Barentin  et  servit  aux  bans  des 
nobles  du  Poitou  de  1691,  1693  et  1703.  Il  épousa 
d'abord,  vers  1060,  Jacqueline  b'ArcbHALLE,  lille  de 
Jean  Baptiste,  Chev.,  sgr  de  la  ('.range,  et  de  Aune 
Serin,  puis,  le  14  janv.  1669,  Marie  GoCYON,  fille  de 
Michel,  Chev.,  sgr  du  Plessis,  et  de  Jeanne  de  Gom- 
plude  ■'  et  n'eut  du  1"  lit  qu'une  tille  unique,  MarIE- 
Jacqdblinb,  née  le  22  juin  1 666,  qui  se  maria  d'abord,  le 
27  fév.    1683    l  éditau  et  Mathieu  Saulnjer,  not.  delà 


i  ci  <:iii:i-. 


517 


B»"'  du  Gué),  fi  Jean  Mesnard,  Chef., sgr  de  la  Baro- 
lière,  à  qui  elle  apporta  la    terre    du    Gué-S'°-Flaive, 

puis  le  13  mai  1701  a  Alexandre  Mesnard,  Ec,  sgr  de. 
la  Godeliniôre,  et  testa  le  15  août  1710.  Elle  eut  un 
procès,  vers  1700,  avec  Louis  Alexandre  Canliueau, 
Chev.,  sgr  du  Coudray,  veuf  de  Renée  Foucher.  (Arch. 
Vend.  E.  88.) 


•  VII. 


Branche  de  la  ■>oitivii:iti<: 


10    —    Foucher     Bertrand:,    Ec,    sgr  de 
Doriniire     La   Chajielle-Achard,  Vend.),  de   Charruyau 
et  du  Plessis,  fils  puîné  de   Bertrand,  sgr  de  rEsmen- 
truire,  et  de    Marie  Manguy  ;9«  deg.,§  IV  ,  partagea 

avec  son   frère  J thimle  24    août  1547.    et  le  3  juin 

1555  d  assigna  une  rente  à  Marie  Suyrc  (Arch.  Barre, 
1,  p.  91).  Il  est  mentionné  dans  l'induit  du  11  août 
1548  accordé  a  son  frère  JJoachim  (D.  F.  23)  et  mourut 
en  1561.  Il  avait  épousé  d'abord,  vers  1550,  Perrine 
Qi  eyrand,  puis  en  1556  Jeanne  Morisson,  Dc  de  la 
Lézinière,  et  eut  du  2e  lit:  1°  Olivier,  qui  suit; 
2°  Marie,  née  en  1560,  décédée  célibataire. 

11. —  Foucher  (Olivier),  Ec,  sgr  de  la  Dori- 
nière,  Charruyau,  fut  mis  en  curatelle  le  26  mars  1561, 
âgé  de  4  à  5  ans,  et  maintenu  en  sa  noblesse  le  24 
mai  1599.  Il  épousa  d'abord,  le  7  oct.  1578,  Anne  Ro- 
bert, fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Chaon,  et  de  Renée 
Guischard,  puis,  le  12  avril  1585,  Charlotte  he  Diedxate 
ou  Dieuxie  (mal  écrit  Guisy.  Arch.  Barre,  I,  p.  90), 
fille  de  Jacques,  Ec.  sgr  dudit  lieu,  et  de  Charlotte  de 
la  Vareuzière,  enfin  Charlotte  Goeruy.  Du  3e  lit  il  eut 
une  fille  unique,  SusANNE,  De  de  la  Dorinière,  mariée 
le  2  août  1605  à  Olivier  Poictevin,  Ec,  sgr  du  Rozay. 
(Arch.  Barre.) 

Olivier  avait  un  frère  bâtard  nommé  Jean  Foucher, 
qui  élait  procureur  au  présidial  de  Poitiers  en  15S4 
(id.,   id.),  rapporté  au  5'  IX. 

§  VIII.  —  Branche  i>es  Loges. 

10.  —  Foucher  iJean).  Ec,  sgr  des  Logej 
(St'-Flaive-des-Loups.  Vend.  ,  fils  puîné  de  Bertrand, 
sgr  de    l'Esmentruère,  et  de  Marie   Manguy   (9°  deg., 

5  IV),  lit  accord  avec  Louis  de  Rochefou,  son  beau- 
frère,  le  4  nov.  1554,  et  partagea  le  7  nov.  1566  avec 
la  veuve  de  son  frère  aîné  Joachim.  11  fut  le  curateur 
des  enfants  de  son  frère  Bertrand,  sgr  de  la  Dorinière, 
et  passa  en  leur  nom  une  transaction  le  21  niai  1562. 
Marié  le  5  fév.  1566  à  Marie  Chaigneau,  il  en  eut  au 
moins  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  Ec,  sgr  de  la 
Gonnaudière,  nommé  curateur  des  enfants  do  son  oncle 
Bertrand,  sgr  de  la  Dorinière  en  1561. 

11.  —  Foucher  Jean),  Ec,  sgr  des  Loges,  fut 
confirmé  dans   sa  noblesse  le  6  mai  1599.    11  épousa,  le 

6  janv.  158S.  Marie  RoBiNEAti,  fille  de  Jacques,  Ec, 
sgr  de  la  Vergue,  et  en  eut  Jean,  qui  suit. 

12.  —  Foucher  (Jean),  Ec,  sgr  des  I.  iges,  par- 
tagea ht  sueeession  de  son  grand-père  Jacques  Robi- 
neau  le  29  mars  1G42  et  épousa,  le  19  juil.  1639,  Mar- 
guerite Quintard,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jean, 
Ec,  sgr  de  la  Fumoire  (S'-Georges  de  Potntindoux, 
Vend.  ,  lut  maintenu  noble  en  1665,  1667  et  1699.  Il 
avait  épousé,  le  15  janv.  1662,  Marie  BARRÉ,  et  eu  eut 
une  fille  unique  Marie,  qui  se  maria  à  Gabriel  Masson, 

Ec,  sgr  de    la   Fumoire  :    2°  I s,  Ec,  sgr  du  Gast, 

partagea  avec  ses  friros  le  6   mai  1683  et  fut  main- 
tenu noble  le  7  oct.  1699  par  M.  de  Maupeou:3°  Ger 
main,  qui  suit  ;    i"  peut-être  Marguerite,   mariée   a 
Gabriel    Nicou,    E.C  .    sgr    de    l'dt ;    5°  Renée,  qui 


518 


FOVCHER 


•*. 


épousa  Jean  Le  Beau,  Ec.,  sgr  de  Beaufort  ;  6"  Char- 
lotte, D"  de  la  Blanchère,  qui  assiste  le  20  juil.  168S 
au  mariage  de  Gabriel  de  Rorthays,  à  Anbigoy. 

13.  —  Foncher  (Germain),  Ec.,  sgr  de  la 
Blanchère  (Les  Clauzeaux,  Vend.),  fut  également  main- 
tenu noble  en  1699,  épousa  d'abord  Marie  de  Péaud  ? 
vivant  en  1700  a  Luçon  (d'Hozier),  puis  Louise  Vil- 
neau  ?  (Arch.  Vend.,  E.  243).  11  eut  au  moins  :  Louis- 
Germain,  Ec.,  sgr  de  la  Blancbère,  qui  était  en  1713 
curé  de  S'-Christophe  du  Ligneron  (id.  B.  406).  D'après 
certaines  notes,  Germain,  sgr  de  la  Blancbère,  épousa, 
le  8  fév.  1694,  Judith  Vieuxchamp. 

§  IX.  —  Branche  Bâtarde. 

H.  —  Foucher  (Jean),  procureur  au  présidial 
de  Poitiers,  fils  bâtard  de  Bertrand,  sgr  de  la  Dorinière 
(10e  deg.,  §  VII),  épousa  Marie  Rolland,  dont  il  eut 
au  moins:  1°  Jean,  parrain  a  S'-Cybard  de  Poitiers  de 
Jean  Liberge  le  13  fév.  1600  ;  2»  Pierre,  qui  suit  ; 
3»  Gilles,  baptisé  a  S,c-Opporlune  le  15  déc.  1694,  et 
qui  eut  pour  parrain  Gilles  de  la  Vayronnière,  habitant 
la  Mothe-Achaid  ;  4°  Isadead,  baptisée  même  p,se  le 
2  fév.  1396  et  qui  eut  pour  parrain  et  marraine  Jean 
Ilélie,  Ec,  sgr  de  la  Garde,  et  Isabeau  de  Lestang. 

12.  —  Foucher  (Pierre),  s'  de  la  Dorinière, 
baptisé  p"">  St"-Opportune  le  14  oct.  1590,  eut  pour 
marraine  Marie  des  Herbiers.  Il  possédait  en  1636  des 
domaines  a  Chercognes,  venant  de  sa  femme  Judith 
Brisson,  fille  de  Samuel,  et  de  Marthe  Massé.  (Arch. 
Char-Inf.,  H.  66,  Minimes.)  Nous  ignorons  s'il  eut 
postérité. 

FOUCHER  DE  CIRCÉ.  —  Famille  de 
la  Bocbelle  qui  a  joui  d'une  grande  fortune  au  xvile  siè- 
cle et  que  l'on  a  voulu  rattacher  a  celle  des  sgrs  des 
Herbiers,  de  l'Esmentruère  et  de  Brandois.  Deux  hypo- 
thèses ont  été  mises  en  avant  pour  arriver  a  celte 
jonction  :  l'une,  dans  la  première  édition  du  Diction- 
naire ;  l'autre  dans  l'Histoire  généalogique  de  la  mai- 
son de  Foucher  par  M.  de  Loisne.  La  première  donne 
pour  auteur  à  Jacques  Foucher  (1"  deg.)  Pierre, 
marié  à  Jeanne  du  Plessis  (8e  deg.  de  la  Branche  de 
Brandois).  La  seconde  le  fait  descendre,  au  contraire, 
de  François,  sgr  de  la  Barolière,  époux  de  Héliette 
Chabot  (7e  deg.  de  la  même  branche).  Les  deux 
Jacques  Foucher,  fils  de  Pierre  et  de  François  précités, 
étant  décédés  sans  postérité,  nous  ne  pouvons  accepter 
l'un  ou  l'autre  de  ces  systèmes  qui,  par  le  fait  même, 
sont  erronés. 

Blason  :  Les  Foucher  de  Circé  portaient  les  mêmes 
armoiries  que  les  sgrs  des  Herbiers  :  «  de  sable  au 
lion  d'argent.  »  Peut-être  dans  le  principe  avaient-ils 
un  blason  différent,  mais  nous  n'en  avons  trouvé  nulle 
trace. 

1.  —  Foucher  (Jacques),  habitant  la  Bocbelle, 
épousa,  le  8  déc.  1505  (Guil.  Séguinct,  N.  Rousseau, 
not.  audit  lieu),  Françoise  Mervault,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  du  Plessis,  et  de  Marguerite  Ausogne  ?  Cet 
acte,  qui  a  été  retouché,  lui  donne  les  qualités  de  «  Chev., 
sgr  de  la  Barouère  »,  et  les  généalogies  erronées  di- 
sent que  sa  femme  était  l)edu  Plessis-Sénéchal,  qui  fut 
acquis  seulement  en  1637,  par  son  arrière-petit-lils. 
(Arch.  Vien.,  G.  403.)  Jacques  eut  au  moins  de  ce 
mariage  :  Jacques,  qui  suit. 

2.  —  Foucher  (Jacques),  qualifié  par  les  gé- 
néalogies de  sgr  de  la  Barouère, fut  greffier  et  épousa,  le 
2  aoilt  1545  (J.  Grignon  et  A.  Tiraqueau,  not.  à  Fon- 


FOVCHER 

tenay),  Marie  Rabasteau,  fille  de  Jean,  lieutenant 
général  en  la  sénéchaussée  de  Fontenay,  et  de  Marie 
Thcbault  et  en  eut:  1°  André,  qui  suit;  2°Joachim, tué 
à  l'armée.  Ce  personnage  a  pu  être  ajouté  postérieure- 
ment. 

3.  —  Foucher    (André),  sgr  de    la  Grenetière 
La  Flotte,   Ch,e-Iufre),   qualifié   dans  son   contrat  de 

mariage  (retouché)  de  «  sgr  du  Plessis  »  (est  supposé, 
dans  le  Dict.  de  la  Nobl.,  fils  de  Joachim  Foucher,  sgr 
du  Gué,  et  de  Jacquette  du  Vau).  Il  épousa,  le  23  sept. 
1576  (Herpin,  not.  à  l'île  de  Ré),  Françoise  Bernon, 
fille  de  Jean,  sgr  de  l'Isleau,  et  de  Perrette  Annonay, 
dont  il  eut  au  moins:  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  André, 
Ec,  sgr  de  la  Gastinière,  partagea  avec  son  frère  le 
1er  déc,  1609.  Il  épousa  Marie  Huet,  fille  de  N...,  sgr 
du  Passage,  et  en  eut  :  Marie,  qui  épousa,  le 
28  juin  1638,  Laurent  de  Loze,  Ec,  sgr  de  Montluc, 
capitaine  de  l'île  de  Ré,  Chev.  de  l'Ordre  du  Roi.  Elle 
décéda  à  la  Rochelle  le  20  janv.  1685.  (Arch.  Cb.-Inf. 
E"  410.432.) 

4.  —  Foucher  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Grene- 
tière, du  Coudray  (Périgné,  près  la  Rochelle),  l'Isleau 
(île  de  Ré),  acquis  en  1619,  fut  lieutenant  général  au 
présidial  de  la  Rochelle,  probablement  en  1619,  lors- 
que Jean  Paseaud,  sgr  de  Villars,  devint  président.  Les 
listes  de  l'histoire  de  la  Rochelle  (Arcèrc)  sont  très 
incomplètes.  Quoique  protestant,  il  se  fit  remarquer  par 
sa  fidélité  au  service  du  Roi  au  moment  du  siège  de  1627 
et  fut  chargé  d'une  démarche  spéciale  près  du  conseil 
de  la  ville.  (Arcère,  Hist.  de  la  Rochelle,  II,  275.)  Il 
décéda  peu  après  et  fut  remplacé  par  Jacques  Fouchier, 
sgr  de  Sazay,  à  qui  d'autres  notes  attribuent  cette 
démarche.  Il  avait  épousé  d'abord,  le  8  déc,  aliàs 
1er  uov.  1608,  Sara  de  Fekrières,  fille  de  Jean,  et  de 
Anne  Riffaud(les  pièces  orig.  (1130  dos.  25942)  disent 
qu'elle  était  fille  de  François  et  de  Anne  Kvei'.lard), 
puis,  le  1er  déc.  1609  (Cousseau,  not.  a  la  Rochelle), 
Anne  Guillemin,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  d'Aytré,  et 
de  Jeanne  Viéte  (ou  Marie  Deiine),  qui  se  remaria  en 
1650  à  Abimclech  de  Cuniont.  sgr  de  Boisgrollier,  con- 
seiller au  parlement  de  Paris.  (Arch.  Cb.-Inf.  H.  74, 
Oratoire.)  Du  2e  lit  il  eut  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  Foucher  (Jacques),  Chev.,  M'"  de  Circé 
(1663),  sgr  du  Coudray,  le  Plessis-Sénéchal  (Sepvret, 
D.-S.).  Sl-Denis  de  Maire,  est  qualifié  parfois  Bou  de 
Maire,  comte  engagiste  de  Poitiers,  Lusignan  et  Niort. 
11  servit  avec  honneur  dans  les  armées  du  roi,  puis  fut 
conseiller  du  Roi  en  ses  conseils  privés  et  grand  séuc- 
chal  du  comté  de  Civray.  Ayant  acquis  le  l'les-;i<- 
Sénéchal  le  28  fév.  1637  (Arch.  Vien.  C.  403),  il  obtint 
des  lettres  patentes,  datées  de  juin  1663,  érigeant  en 
marquisat,  sous  le  nom  de  Fouchcr-Circé,  les  fiefs  du 
Plessis-Sénéchal,  Thérouane,  le  Couldray,  l'Isleau,  etc. 
D'autres  lettres  patentes  disent  «  que  de  l'ancienne 
famille  des  Foucher....  en  Poitou,  dont  est  issu 
notre  bien-amé  Jacques  Foucher,  M'8  de  Circé,  il 
y  a  de  grands  et  vertueux  personnages,  qui  se  sont 
fait  remarquer  par  leur  fidélité...  et  particulièrement 
l'exposant,  et  qu'il  a  élevé  son  fils  Abimelech  Foucher 
en  suivant  les  mêmes  pas  de  ses  pères,  a  nous  rendre 
service  dans  nos  armées  depuis  1667...  »  Dans  un 
acte,  il  se  fait  appeler  F.  Foucher  des  Herbiers,  Chev., 
sgr  Ve  de  Circé,  Plessis-Sénéchal,  S'-Deuis  de 
Maire,  etc.  (Arch.  Ch.-Inf.  H.  74.)  Il  abjura  le  pro- 
testantisme vers  "1650  et  avait  épousé,  le  11  juil.  1637 
(.1.  Charbonnier, not. à  la  Rochelle),  Elisabeth  Béjarry, 
fille  de  François,  Chev.,  sgr  de  la  Roche-Gueffier,  et 
de  Marguerite  de  Pontlevoy.dont  il  eut:  1»  Abimelkch, 
qui  suit  ;    2°  Anne-Céleste,    mariée   a    Isaac    Isle, 


KM    <    III    It 


M,H    île    Loire   ;     3"    Sahuhi-Trajan,    mort    jeune  ; 

4»  Khkhkhh-.-Ukiuikht,   page  du  pri !  de  Gonti,  mort 

en  1667  sans  alliance  ;  5"  Jacques,  marié  a  Marie- 
Anne  de  Boobers,  Bile  d'Aymar,  Ec,  sgr  de  Bailies- 
court,  et  île  Charlotte  du  Hamel. 

6.  —  |''iiik'Iici'  (Abimelerh  ,  Chev.,  M"  de  Circé, 
B00  de  Maire,  né  au  Plessis-Sénéchal,  le  6  nov.  1638, 
fut  baptisé  le  12  mai  1639.  Entré  au  service  dans  les 
arn.ées  du    roi  en    1667,  il  se    distingua    au    siège    do 

S'-Venanl,  a  Courtray,  Senef,  oii  il  fut  blessé,  etc.,  e( 
fut  capitaine  de  chevau-légers.  Nommé  grand  sénéchal 
de  Civray  en  1689,  il  convoqua  le  ban  de  la  noblesse. 
Ayant  abjuré  le  protestantisme,  il  épousa,  le  3  août  169;) 
(Roger  et  de  Launay,  not.  au  Châtelet  de  Paris),  Marie 
ii'Amïennes,  ti lie  do  Louis,  M's  do  Maintehon,  et  de 
Marie-Madeleine  Le  Clerc  du  Tremblay  (Arch.  D.-S. 
E.  S4),  dont  il  eut  :  1°  Jean-Henri,  qui  suit  ; 
2"  Charles-Haiiiiouin.  Chevalier  de  Circé,  capitaine  au 
régiment  de  Laval-Cavalerie,  tuéà  la  bataille  d'Hochstedt 
en  1703  ;  3*  Marie,  baptisée  &  Sepvret lé  1 0 juin  16S0. 

7.  —  Fouclier  (Jean-Henri),  Chev.,  M"  de 
Circé,  né  au  château  de  Circé  le  7  août  1671.  fut  baptisé 
le  11  nov.  suivant  à  Sepvret.  11  fut  reçu  page  du  Roi  en 
la  grande  écurie  en  1685  et  devint  grand  sénéchal  de 
Civray  vers  1698,  (Le  Dlct.  de  la  Nobl.  a  mis  «  de 
Poitou  ».)  Marié  le  Ie'  juin  1704  (Jonson  et  de  Macliaut. 
not.  au  Châtelet  de  Paris)  a  Marie-Elisabeth  Aubert, 
tille  de  François-Mathurin,  introducteur  des  ambassadeurs 
près  le  duc  d'Orléans,  et  de  Gabrielle  Auhry,  il  en  eut  : 
l"  François-Mathurin-Hemu,  Chev.  M'"  de  Circé,  né 
au  cliàteau  de  Circé  le  20  oct.  1705,  servit  dans  la 
cavalerie  et  était  en  1725  capitaine  à  la  suite  du  régi- 
ment de  dragons-Orléans.  Il  assista  au  ban  de  1758 
comme  brigadier  dans  l'escadron  de  Boiragon.  Il  se 
ruina,  et  ses  biens  fuient  saisis  et  vendus  par  décret 
vers  1735.  Il  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le  30  juil.  1716 
par  M.  des  Gallois  de  la  Tour,  et  mourut  au  château  de 
Salles  en  1731.11  avait  épousé,  le  14  avril  1733  (Brunet, 
not.  à  Puvbelliai't),  Marie-Anne-Françoise  Gazeau,  tille 
de  Henri,  Chev.,  sgr  K«"  de  Champagne,  et  de  Marie 
Le  Roux,  dont  il  a  dit  avoir:  a.  Marie-Anne-Elisabeth, 
née  à  Circé  le  19  janv.  1735  et  baptisée  à  Sepvret  le 
19  nov.  suivant,  qui  fut  abbesse  de  Puyherland  (S'-Ge- 
nard,  D.-S.).  Elle  testa  le  18  nov.  1818  en  faveur  des 
enfants  de  Etienne-Thomas  Chabot,  chez  qui  elle 
demeurait  à  Mérillé  et  Sl-llomans  et  faisait  un  legs 
aux  Gazeau  de  Champagne.  (Arch.  Vien.  E3  236.) 
b.  Henri-Alexis-Benjamin,  né  le  27  janv.  1736  et 
baptisé  au  môme  lieu  le  12  avril  suivant  ;  c.  Jacquette- 
Marie-Pélagie,  née  le  12  fév.  1737  et  baptisée  le 
1 1  avril  suivant  (Beg.de  Sepvret),  décédée  à  Niort  avant 
le  28  mars  1S07  ; 

2°  Marie-Anne-Elisabeth,  née  le  20  déc.  1707, 
mariée  le 6  mars  1726  à  François  Chevalier,  Ec.,  sgr 
de  la  Frappinière  ;  3°  Gabriel-Henri,  Chevalier  de 
Circé,  né  au  château  de  Circé  le  20  fév.  1709 
et  baptisé  le  27  du  même  mois  à  Sepvret,  Chev.  de 
S'-Louis  et  de  S'-Lazare,  devint  capitaine  de  chevau- 
légers  de  la  garde  du  Boi  et  mourut  vers  1776.11  avait 
épousé  d'abord  Marie-Anne  Tiiévenin  de  la  Roche- 
guyonnièbe,  puis,  le  l''1'  fév.  1748  (Hardy  et  Byard, 
not.  '&  Vasles),  Susanne-Françoise  Pinouv.,  veuve  de 
Gabriel-Céleslin  Le  Bœuf,  Chev.,  sgr  de  Borteau,  et 
tille  de  Pierre,  Ec.,  sgr  de  Polie,  et  de  Susanne-Hcnriettc 
d'Aii/.,  dont  il  laissa  seulement  du  2«  lit  :  Françoise- 
Henriette,  née  à  Vasles  (D.-S.)  le  28  oct.  1748,  admise 
à  S'-Cyr  le  12  mai  1760  et  mariée  le  20  oct.  177S  a 
Françoise  Beugnon,  Ec,  sgr  de  la  Glouère.  Elle  décéda 
sans  enfants  à  S'-Maixent  le  22  janv.  1819 


FOUCIIËR 


519 


i"  Pierre-Antoine,  qui  suit  ;  5°  Marie-Catherine, 
née  en  1711,  morte  célibataire. 

8.  —  Fouetter  (Pierre-Antoine),  né  au  château 
de  Circé  le  20déc.  1709,  quitta  la  France  vers  1735  et 
passa  m  Canada,  et  ensuite  à  la  Nouvelle-Orléans.  Il 
épousa,  vers  1744,  Marguerite  CARRIERS  dk  Montbbun, 
lille  de  Joseph, et  de  Marguerite  Trepagnier.dont  ila  eu: 
)•  François-Mathurin,  nommé  le  lu  mai  1762  enseigne 
en  second  d'une  compagnie  d'infanterie,  puis  sous-lieu- 
teuant  en  1763.  Embarqué  pour  la  Franco,  il  mourut 
en  mer  le  4  juin  1771  ;  2*  Joseph-Antoine,  né  le 
21  oct.  1715,  nommé  à  la  charge  de  Contador  a  la 
Louisiane  par  le  gouvernement  espagnol  en  1763  ;  il 
mniiriil  eu  1792  sans  avoir  contracté  d'alliance  ; 
3"  PiEnnE,  qui  suit  ;  4°  Antoine,  marié  a  Félicité 
Badon,  dont  il  eut  3  fils  qui  vraisemblablement  ont 
continué  la  libation  à  la  Nouvelle-Orléans  ;  5°  Louis, 
né  en  1767  et  mort  en  1834  sans  avoir  été  marié. 

9.  —  Foucber  Pierre),  né  a  la  Nouvelle-Orléans 
en  1756,  capilaiue  du  régiment  de  la  Louisiane,  reçut 
des  lettres  fort  honorables  des  gouverneurs  espagnols 
au  sujet  de  la  défense  de  plusieurs  forts  dont  il  avait  eu 
le  commandement.il  épousa,  le  17  mars  1794,  Françoise 
de  BonÉ,  fille  d'Antoine,  ancien  brigadier  des  mousque- 
taires gris  de  la  garde  du  roi,  et  de  Marguerite  d'Etrehan, 
et  mourut  en  1832,  ayant  eu  :  1»  Louis-Frédéric,  qui 
suit  ;  2«  Mabguerite-Adkle,  morte  sans  alliance  ; 
3°  Marie-Antoinette,  mariée  à  la  Nouvelle-Orléans  à 
Philippe-Auguste,  C"  de  la  Chaise. 

10.  —  Foucher  (Louis-Frédéric),  né  à  la 
Nouvelle-Orléans  le  12  août  1793. épousa,  le  30  janv. 1826, 
Marie-Marguerite  de  Burthe,  fille  de  N.,  et  de  Louise 
Delort-Sarpi.  De  ce  mariage  sont  issus  plusieurs 
enfants,  dont  un  seul  subsistait  en  1850,  Louis- Péure, 
né  a  Paris  le  30  oct.  1832. 

FOUCHER  (de  LA  Tellière).  —  Famille  de 
l'Anjou,  maintenue  noble  au  XVIIe  siècle.  (Bibl.  S^-'-Ge- 
neviève,  n"2127.)  La  ressemblance  du  blason  peut  faire 
croire  qu'elle  était  une  branche  des  Foucher  du  Bas- 
Poitou. 

Iilasoa  :  de  sable  à  4  fasces  d'or,  et  un  lion  d'or 
brochant. 

1.  —  Foucher  (Guillaume),  marié  k  Antoinette 
de  i.a  Tousche,  en  eut  au  moins  :  1°  Julien,  qui  suit  ; 
2*  Georges. 

2.  —  Foucher  (Julienl,  époux  de  Cuillemette  ce 
Lestant  ?  eut  au  moins  : 

3.  —  Foucher  (Jean),  marié  à  Marie  de  Biiie, 
dont  au  moins  :  1°  Hardouin,  qui  suit  ;  2°  Antoine. 

i.    —    Foucher   (Hardouin),   Ec,    sgr    de    la 

Tellière  (près  Beaufort,  Maine-et-Loire),   épousa  Claude 
Lantiers,  et  en  eut  au  moins  : 

5.  —  Foucher  (Marin),  Ec.,  sgr  de  la  Tellière, 
marié  à  Claude  Gédouin,  en  eut  : 

6.  —  Foucher  (Thomas),  Ec.sgrde  la  Tellière, 
maintenu  noble  à  la  fin  du  xvir'  siècle. 

FOUCHER.  —  Famille  qui  habitait  Poitiers 
au  xvinc  siècle.  Elle  subsistait  au  xix°  siècle  en  Bre- 
tagne, mais  nous  n'avons  pas  de  renseignements  sur 
son  état  actuel. 

Foucher  «I  ';%  iil.i^nv   (François),  bourgeois 
de  Poitiers,   épousa    Louise    Flamant,    dont    il   eut 
1»  François,  qui  suit  ;   2*  Marie-Louise. Thérèse,  qu 
assista  au  mariago  de  son  frère. 


520 


FOUCHEREAU 


Foncher  d'Aubigny  (François),  bourgeois 
de  Poitiers,  épousa,  le  4  août  1767,  en  la  chapelle  de 
Beaulieu,  pssc  d'Anxaumonl  (Sèvres,  Vien.),  Françoise 
Dunoyer,  fille  de  Philippe-Nicolas,  sgr  de  Laubenelière, 

et  de  Marie-Thérèse  Daufer.  Il  vendit,le  15  mars  1770, 
la  métairie  du  Porteau,  a  Montreuil-sur-Mer,  en  Bas- 
Poitou.  (Arch.  Vend.  B.  918.)  11  eut  une  fille,  Thérèse, 
baptisée  le  16  mai  1771  à  S'-Hilaire-le-Graud  de 
Poitiers  (Reg.). 

Faucher  clWuhi^iiy  (N.),  habitait  Lorieut 
en  1866. 

FOUCHER.  —  Famille  notable  de  Loudun  au 
xvii"  siècle. 

Toucher  (Pierre)  lit  une  fondation  aux  Carmes 
de  Loudun,  avec  sa  2"  femme,  Marie  Domaine,  vers 
1616.  (Arch.  Vien.,  Carmes  de  Loudun,    17  reg.  f°  15.) 

Foucher(S.i,  lit   également  nue  fondation  aux 

Carmes  do  Loudun  vers  1676  pour  Renée  Mesmin,  sa 
première  femme.  (Id.,  reg.  f"  10.) 

Foucher  (N.l,  sgr  de  Restigny,  épousa  vers  1660 
N.  Hameun,  fille  de  François,  sgr  de  la  Ville,  conseil- 
ler du  roi  en  l'élection,   et  de  Marguerite  Curieux. 

FOUCHER  ou  FOECHIER  —  En  Mi- 
rebalais. 

Foucher  (Aimery)  fut  père  de  Jeanne,  mariée 
a  Pierre  Limousin.  Il  possédait  des  domaines  à  Chéne- 
ché,  qui  furent  donnés  par  son  gendre  en  1306  a 
S'-Cyprien  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  G.  453.) 

FOUCHER.—  Familles  de  Civray,  S'-Maixent 
et  Fontenay-le-Comte. 

Blason  :  Charles  et  Pierre  Foucher,  marchands  à 
La  Roche-de-Bord  (Brux,  D.-S.),  élection  de  Civray, 
inscrits  d'office  à  l'armoriai  de  1700,  ont  reçu  :  «  d'ar- 
gent à  la  faulx  d'azur,  emmanchée  de  sable.  »  La 
veuve  de  Pierre  Foucher,  greffier  des  rôles  à  S'-Georges 
de  Noisné  :  «  d'or  au  chevron  de  sable,  chargé  de 
2  molettes  d'or.  »  Olivier  Foucher  ou  Faucher,  fermier 
à  S'-Easne  :  «  d'azur,  coupé  d'argent,  et  une  faulx  d'or 
brochant.  » 

Foucher  (Barnabe  ?),  sgr  de  la  Caillière,  lieute- 
nant particulier  à  Fontenay-le-Comte,  épousa  vers  1500 
Marie  Gallier,  dont  il  eut  au  moins  :  Marie,  mariée 
en  1525  a  François  Brisson,  conseiller  au  même  siège. 
(Dans  des  notes  erronées  on  la  dit  fille  de  François 
Foucher,  sgr  de  la  Barrouère,  et  de  Héliette  Chabot.) 

FOUCHER.  — Famille  noble  des  environs  de 
Geâçay  et  du  Limousin  aux  xi"  et  xivc  siècles.  C'est  à 
torique  M.  de  Loisue  a  placé  ces  noms  en  tête  de  la 
filiation  des  Foucher  du  Bas-Poitou. 

Foucher  (Aimery)  donna  à  S'-Cyprien  vers  10S0 
le  fiel  de  Daniel,  a  Brion,  pies  Gençay.  11  épousa 
Pétronille,  dont  il  eut:  1"  Guillaume,  2"  Hélion, 
qui  confirmèrent  cette  donation  vers  1130.  (A.  H.  P.  3.) 

Foucher  (llélic),  Ec,  mari  de  Pétronille  ue 
Blaon,  lit  vente  eu  1309  de  rentes  sur  la  Cerallière  et 
les  Brosses  (ps,<;  d'Availles-Limousine)  à  Jean  Brosseau, 
écuyer  poitevin.  (Arch.  D.-S.  E.  28.) 

FOUCIIERE/VU  ou  FOUCHE- 
REOU.  —  Famille  de  Fontenay-lc-Comte  au 
xvir3  siècle. 

Jilason  :  d'azur  a  une  faux  d'argent  fauchant  un 
roseau  de  sinoplc  dans  une  oau  do  même  ?    (Arm.  Poi- 


FOUCHIER 


tou.)  Passicr  a  mis  par  erreur  Louchereau.  Il  y  a  sans 
doute  erreur  de  couleurs  pour  «  roseau  d'or,  eau  d'ar- 
gent ». 

Fouchereau  Charles),  substitut  du  procureur 
du  Roi  au  siège  royal  de  Fontenay,  a  déclaré  son  blason 
en  1698.  Il  avait  été  secrétaire  du  corps  de  ville  en 
1692. 

Fouchereau  (Simon)  fut  nommé  substitut  du 
procureur  du  Roi  au  même  siège  en  1701. 

Fouchereau  [Pierre)  était  conseiller  au  siège 
royal  de  Fontenay-le-Comte  en  1716.  (Arch.  Kat.  P. 
438-'.) 

Fouchereau  (Daniel),  sgr  de  Laugcrie,  rece- 
veur des  traites  aux  Sables,  décédé  en  1763,  eut  pour 
héritier  son  neveu  Pierre-Louis  Fouchereau,  commis 
des  bureaux  de  la  marine  a  Rochefort.  (Arch.  Vend. 
R.  855.) 


Famille  du   Chàlellerau. 


FOUCHERET. 

dais  au  xv"  siècle. 

Foucheret  (Micheau),  de  Châtellerault,  servait 
dans  la  garnison  de  Bordeaux  en  1491,  lorsqu'il  fut 
exempté  du  ban  du  Poitou.  (Montres  et  revues.) 

FOI  CUBER  (de).  —  Plusieurs  généalogistes, 
s'appuyant  sur  la  conformité  du  nom  et  des  armoiries, 
en  ont  fait  une  branche  des  Foucher  des  Herbiers  et 
ont  même  voulu  fixer  l'époque  de  leur  séparation. 
D'autres  se  sont  bornés  à  exprimer  l'opinion  que  si 
l'origine  est  commune  entre  ces  deux  familles,  la  sépa- 
ration des  branches  remonte  à  une  époque  si  ancienne 
qu'il  serait  impossible  d'en  donner  la  preuve.  Sans 
vouloir  prendre  parti  pour  aucun  de  ces  systèmes,  et 
mettant  de  côté  un  grand  nombre  de  noms  antérieurs 
au  xiii"  siècle  difficiles  a  identifier,  nous  nous  borne- 
rons à  constater  en  Mirabelais  l'existence  de  la  famille 
qui  nous  occupe.  Ses  membres  y  possédèrent  sans 
interruption,  durant  l'espace  de  six  siècles,  des  terres 
seigneuriales  sur  le  territoire  et  dans  la  mouvance  des 
B"1"  de  Mirebeau  et  de  Moncontour,  et  nous  sommes 
amenés  à  conclure  que  la  famille  de  Fouchier  est  tout 
à  fait  différente  des  Foucher  du  Bas-I'oitou  et  doit 
être  comptée  comme  l'une  des  plus  anciennes  du  pays 
Mu'cbalais. 

La  généalogie  qui  suit  est  extraite  d'un  travail  beau- 
coup plus  éleuilu  qui  nous  a  été  communiqué  par  M.  le 
colonel  de  Fouchier. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé 
de  gueules.  (Bibl.  Nat.  Cab.  titres,  doss. 
Fouchier.  Arm.  Touraine.  Preuves  pour 
l'ordre  de  Malte.)  C'est  à  tort  que  quelques 
membres  de  la  famille  ont  cru  devoir 
couronner  le  lion  de  gueules.  Il  ne  ligure 
ainsi  dans  aucun  document  authentique. 

Fouchier  (J.)  Forher  [sic)  était  le  7  août  1262 
censitaire  de  l'abbessc  do  S1' -Croix,  dausla  paroisse  de 
Vasles  (D.-S.)  (Doc.  inédits.) 

Fouchier  (Jean),  Fultliril),  transigeait  le  jour 
de  la  fête  de  la  Chaire  de  S<- Pierre  1268  avec  Pierre 
de  Sonay,  valet,  et  Jeanne,  sa  femme,  au  sujet  de. 
certains  devoirs  féodaux  que  ces  derniers  prétendaient 
exiger  de  lui  sur  l'hébergement  dit  de  Morin  duChilleau 
i  p ■-"  de  Vasles),  tenu  noblement  par  ledit  Jean  de 
Pierre  de  Sonay  à  foi  et  hommage  plein,  à  un  éperon 
doré,  ou  à  cinq  sols  à  chaque  mutation  de  seigneur. 
Transaction  scellée  du  sceau  de  Bouchard,  archiprêtre 
do  Parthenay.  (D.  F.  Il,  p.  393,  et  VIII,  p.  477.)  Cette 


I    1)1    4    III I    lt 


Mil    <    t 


621 


laii  an  1163  dans  lis  archives  <  1  •  ■  -^  Foachier  du 
Mirebalais  quand  l>.  Fonteneau  an  Ri  la  copie, 

Fouehler  Pierre),  FulcherU,  passe  un  trailé 
avec  compromis,  le  samedi  après  la  Madeleine  12K7, 
sous  la  tutelle  de  Guillaume  Ayniarfcle  Parthenay,  sou 
oncle,  et  Jehan  Audouiu,  clerc,  a  cause  de  sa  femme, 
sœur  de  Pierre,  avec  Thomas  cl  Pierre  de  Sonay,  frères, 
au    sujet    de    quelques  droits  féodaux  que    ees  derniers 

exigeaient  îles  premiers  dans  le  domaine  du  Ghilleau, 

traité  scellé  du  sceau  de  la  eliàlellenie  de  Moneontour 
pour  le  sgr  de  l'arllieuny.  (D.  F.  XXII,  p.  219.  Connue 
la  précédente,  cette  pièce  étaiion  1763  dans  les  archives 
des  Foachier  du  Mirebalais.) 

Fouchier  (Pierre),  de  concert  avec  Bertrand 
Adayl,  valet,  au  nom  de  sa  femme  Aygline  et  d'Eus- 
taeliie  (toutes  ileux  sœurs  de  Philippe,  femme  dudit 
Pierre  ,  transigeait,  le  20  janv.  1334,  avec  Jean,  abbé 
di  s  Chastelliers,  et  ses  religieux,  au  sujet  de  certaines 
acquisitions  faites  par  ces  derniers  dans  les  terres  pro- 
venant du  patrimoine  de  ces  trois  dames,  sur  les  bords 
de  la  Sèvre,  au  lieu  nommé  le  Vieil-Pamprou  et  dans  la 
p««  de  S'-Easnc  (D.-S.).  (D.  F.  V,  p.  225.) 

Fouchier  (Jean  ,  l'aîné,  et  Jean,  le  jeune,  sont 
mentionnés  le  lundi  avant  la  Madeleine  1327  dans  un 
aveu  rendu  au  B°=  de  Mireheau,  par  Jean  Desglix,  valet, 
sgr  de  Mazeuil,  comme  possédant  une  terre  et  un  bois 
attenant  au  chemin  qui  va  de  Mazeuil  a  la  Bourrelière 
et  à  Fuérigne.  Jean  Fouchier,  dit  le  Vieux,  y  est  dit 
également  posséder  une  terre  longeant  le  chemin  de 
Mazeuil  à  Nouzières.  (Arch.  Nat.  P.  330-36.) 

Fouchier  (Jean),  en  1369,  est  dit  teDir  du  sgr 
de  la  Barre,  à  foi  et  hommage  plein  a  cinq  sols  de 
devoir,  l'hébergement  aux  Bonneaux,  situé  près  du 
Ghilleau,  p"*8  de  Menigoute  i  D.-S.  .  (Arch.  de  la  Barre, 
11-27,46.) 

Fouchier  Jean!,  le  jeune,  habitait  en  1376  au 
village  de  Chouppesen  Mirebalais.  (M.  A.  0.  1S76.) 

Fouchier  (Jean),  l'aîné,  tient  en  1389,  a  cause 
de  sa  femme,  de  Jean  d'Argenton,  sgr  du  Brcuil-de- 
Rochefort  en  Mirebalais,  a  foi  et  hommage  plein  a  un 
cheval  de  60  sols,  une  pièce  de  terre  au  territoire  de 
Prénouveau,  confrontant  aux  terres  des  héritiers  de  feu 
Geoffroy  Fouchier  (2e  deg.,  S  Icr)>  plus  diverses  terres  à 
Gressigné.  (Arch.  Nat.  î>.  330-166.) 

Fouchier  (Clément,  Jean,  l'aîné,  Jean,  le 
eune,  et  Jeanne,  frères  et  sœur,  sont  dits  tenanciers 
de  Loys  Fouchier,  sgr  des  Mées  et  de  la  Roche-Bourreau 
(2e  deg.,  g  VIII)  pour  l'hébergement  de  Vérines  (Fuéri- 
gne .  (Id.,  107.) 

Fouchier  (Jean;  vivait  k  Poitiers  en  1443.  (Not. 
de  Fouchier.) 

Fouchier  (Hilairet)  existait  à  Craon,  en  Mireba- 
lais, en  1453  et  1459.  (Id.) 

Fouchier  (Louis)  et  Marion,  sa  sœur,  vivaient 
k  Menigoute  en  1459.    Id.) 

Fouchier  (Adam)  est  cité  comme  habitant 
Marsai,  en  Mirebalais,  en  1473.  (Id.) 

§  1er.    —  BlIANCHE  DE  l.A   IIAUVIKIKRE. 

1.  —  Fouchier  (N.),  Ec,  vivant  dans  la  pre- 
mière miiilié  du  xiv  .siècle,  se  maria  deux  fois  :  1"  k 
N.  ;  puis  dans  un  âge  avancé  à  Jeanne  nu  la  Roche, 
fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  la  Roche-Bourreau,  et  eut  du 
1"  lit  :  1°  Geoffroy,  qui  suit  ;  et  du  second  ;  2°  Lovs, 
rapporté  au  §  VIII. 

2.  —  Fouchier  (Geoffroy),  Chcv.,   sgr  de   la 


Mauviuière  (Blàlay,  Vien.),  est  connu  par  un  marché 
conclu  le  7  juin  1319  entre  lui  et  Guillel  Fouchier  peut- 
être  son  père)  d'une  paît  et  Simon  Levrault  de  I  autre, 
et  passé  au  logis  de  la  Mauviuière.  En  133i  il  tenait  de 
.lions  de  Montauban,  8  cause  de  Denise  Bégaml,  diver- 
ses pièces  de  terre  relevant  de  la  Roche-Bourreau  [Masso- 
gnes,  Vien.).  Le  22  avril  1363,  il  était  châtelain  de 
Mireheau  et  choisi  en  cette  qualité  comme  un  des 
arbitres  d'un  différend  survenu  entre  Béatrix  de  Monte- 
jeliau,  veuve  d'Alès  de  Brisay,  Chev.,  et  Alon  île  Brisay 
au  sujet  de  la  succession  dudit  Aies.  Geoffroy  devait 
être  mort  avant  1381,  car  daus  un  aven  rendu  à  cette 
époque  au  B'"  de  Mireheau  par  Geoffroy  de  Boudery, 
sgr  de  Sauves,  on  signale  les  hoirs  feu  Geoffroy 
Fouchier,  Chcv.  Les  mêmes  hoirs  sont  dits  en  13S9, 
dans  un  aveu  de  Jean  d'Argenton,  posséder  k  Mircbeau, 
rue  de  la  Boucherie,  une  maison  que  nous  retrouverons 
en  1433  aux  mains  de  Pieiuie  Fouchier,  sgr  de  la 
Mauviuière,  très  probablement  fils  dudit  Geoffroy,  et  de 
Denise  Begaud,  et  qui  va  suivre  : 

3.  —  Fouchier  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  la  Mauvi- 
uière et  de  la  Tour-aux-liourreaux,  de  terres  k  Champi- 
gny,  etc.,  est  connu  par  un  grand  nombre  d'actes.  Le 
2^  mai  1386  il  rend  aveu  au  11"°  de  Mirebeau  de  son 
hôtel  de  la  Tour-aux-Bourreaux  (Craon,  Vien.)  et  men- 
tionne comme  son  parageur  son  oncle  Loys  Fouchier. 
En  1391  et  1397.  Pierre  Fouchier  était  châtelain  de 
Mireheau,  comme  l'avait  été  Geoffroy,  et  choisi  pour 
juge  des  droits  que  prétendait  avoir  ISertraude  de  la 
Jaille,  D"  de  Brisay,  et  Gilles  de  Brisay,  son  fils,  dans 
la  ville  de  Mirebeau.  En  1414,  1433  et  1440,  il  est  dit 
posséder  k  Mirebeau  une  maison  aliénante  k  celle  de 
son  oncle  Louis.  En  1434,  ou  lit  dans  un  aveu  de  Jean 
de  Montléon,  sgr  de  Ry  :  t.  Item  Pierres  Fouschier,  uns 
gans  blans  du  pris  de  douze  deniers  à  muance  de 
seigneur  et  d'home,  pour  raison  de  l'ostcl  et  aparte- 
nances  de  la  Mauviuière.  etc.  » 

Marié  à  N...  Ciikvalevu,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du 
Rivau-Brault,  et  de  Bartholoinée  Larcher,  il  en  eut  : 
1"  Colette,  femme  de  Jean  du  Rivau  en  1422,  possède 
en  1 152  des  terres  à  Ghampigny  appartenant  aupara- 
vant à  son  père  du  chef  de  sa  femme  ;  2"  Guillemette, 
mariée,  avant  le  4  mars  1452,  k  Antoine  de  la  Chaussée  ; 
3»  Marguerite,  épouse  d'Eustache  de  Luains.  qui 
testait  en  1491  et  désignait  pour  ses  exécuteurs  testa- 
mentaires sou  frère  Jean  et  Jean  du  Rivau,  mari  de  sa 
soeur*  4°  Jean,  qui  suit.  Pierre  mourut  entre  les  années 
1446  et  1451,  aiusi  qu'il  appert  d'un  aveu  dans  lequel 
Eustache  de  Luains  est  dit  posséder  du  chef  de  sa 
femme,  deux  hôtels  ayant  appartenu  jadis  k  Pierre, 
situés  dans  la  ville  de  Craon,  aiusi  que  la  Tour-aux- 
Bourreaux. 

4.  —  Fouchier  (Jean),  Ec.  sgr  de  la  Mauvi- 
uière, est  cité  très  souveut  dans  dus  actes  de  1447  k 
1499.  Dans  une  transaction  du  23  fév.  1492,  au  sujet 
du  douaire  de  sa  femme  Marguerite  de  FousrÈRES, 
veuve  de  Jean  de  Chambon,  Ec,  sgr  de  Dandesigny 
(Vien.),  et  tille  de  Geoffroy  II,  sgr  do  la  Chatière,  etc., 
et  de  Philippe  du  Breuil,  il  est  dit  :  «  notable  homme, 
riche,  grandement  patrimonié  en  belles  terres  et  sei- 
gneuries ».  Le  9  janv.  1466,  seul  de  sa  famille,  il 
avait  assisté  au  mariage  de  sa  parente,  Louise  des  Bées 
ou  des  Bayes,  avec  René  de  Marconnay.  Jean  dut  se 
marier  deux  lois.  De  sa  première  femme,  dont  le  nom 
nous  est  inconnu,  il  eut  :  1"  Antoine,  qui  suit  ; 
2"  Fuançoise,  morte  en  153S  ;  de  Marguerite  de 
Fougières  est  issu  :  3°  Jean,  rapporté  au  S  II. 

5.  —  Fouchier  :  Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Mau- 
viuière,  dès   I4S1    réunit   entre    ses    mains    toutes  les 


522 


FOUCHIER 


propriétés  paternelles,  à  l'exception  île  la  terre  de 
Pontmoreau,  qui,  provenant  du  chef  de  Marguerite  de 
Fougièrcs,  constitua  l'unique  apanage  de  son  cadet  Jean. 
Antoine  épousa  Marguerite  oe  Rillv,  D°  de  Reauvais, 
sœur  do  Guillaume,  abbé  de  S'-Liguaire,  et  n'en  eut 
pas  d'enfant.  Il  mourut  à  la  fin  de  1514,  car  le  21  janv. 
1513  sa  veuve  paraît  dans  un  acte  en  cette  qualité. 


*$/> 


FOUCHIER 


§H- 


Rranche  de  PO\TJ!ORE.\U. 


5.  —  Fouchier  (Jean),  Ec,  sgr  de  Pontmoreau 
(S'-Jean-de-Sauvcs,  Vien.i,  fils  puîné  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Mauvinière,  et  de  Marguerite  de  Foncières  (4°  deg., 
§  Ier),  était  mineur  le  23  fév.  1492,  lors  de  la  transac- 
tion qui  attribua  à  son  père  une  rente  de  25  livres 
tournois,  hypothéquée  sur  la  terre  de  Pontmoreau, 
suivant  lettre  du  roi  de  France  en  date  du  27  nov.  1499 
et  sentence  du  4  au  25  avril  1502  de  Jean  Régnier, 
lieutenant  de  juge  d'Anjou  à  Saumur.  Jean  prit  part  aux 
guerres  d'Italie  au  commencement  du  xvi"  siècle  et 
épousa, loll  fév.  1511,  a  Lugano,  en  Milanais,  Catherine 
riE  Marconnay,  fille  de  Philippe,  capitaine  pourle  roi  du 
château  de  Lugano,  et  de  Françoise  Robin.  Les  29  oct. 
1511  et  15  oct.  1516,  divers  actes  modifient  le  contrat 
de  mariage,  sous  la  condition  que  les  époux  Fouchier 
renonceront  a  la  succession  de  Françoise  Robin,  au 
profit  de  Philippe  et  Charles  de  Marconnay,  ses  fils. 
Jean  vécut  peu,  car  le  16  fév.  1535  son  beau-frère, 
Philippe  de  Maivonuay,  sgr  de  Tillou,  était  tuteur  de 
ses  enfants,  dont  un  seul  nous  est  connu  :  Valèiie, 
qui  suit. 

6.  —  Fouchier  (Valère),  Ec,  sgr  de  Pontmo- 
reau, rendit  aveu  de  cette  terre  au  sgr  de  Randesigny 
les  13  fév.  1542  et  18  mars  1564.  Dans  le  courant  de 
sou  existence  fort  accidentée,  Valère  eut  à  soutenir  di- 
vers procès  avec  ses  cousins  de  Marconnay,  qui  allaient 
jusqu'à  nier  leur  parenté  avec  lui,  procès  dans  lesquels 
le  lieutenant  général  de  Saumur  lui  donna  gain  de  cause 
le  4  mars  1557,  décision  confirmée  par  suite  d'une 
transaction  du  17  mars  1573.  Déjà  avancé  en  âge,  il 
épousa,  le  2  juin  1570  (Garnier,  not.  à  Etabl es),  Antoi- 
nette Petit,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Villemont,  et 
de  Marie  Rernard,  et  mourut  avant  15S3,  laissant  : 
1*  Magdelon,  qui  suit  ;  2"  Jeanne,  qui  partagea  avec 
son  frère,  le  12  janv.  1597,  les  successions  de  leurs 
père  et  mère,  et  eut  pour  sa  part  les  biens  situés  p*« 
de  Craon,  venant  de  sa  mère.  Elle  assista  au  mariage 
de  son  neveu  Charles  Fouchier.  à  qui  elle  donna  mille 
livres  tournois  et  plusieurs  renies  sous  diverses  condi- 
tions. 

7.  — Fouchier  (Magdelon),  Ec,  sgr  de  Pont- 
moreau, fit  constater  le  13  août  1594  qu'iL  avait  servi 
dans  les  armées  du  Roi  et  obtint  la  levée  de  la  sentence 
en  vertu  de  laquelle  cette  terre  avait  été  saisie  pour 
cause  de  non-comparution  aux  ban  et  arrière-ban.  Le 
12  janv.  1597  il  partageait  avec  sa  sœur  la  succession 
de  leurs  père  et  mère  et  prenait  pour  sa  part,  comme 
droit  d'aînesse  et  préciput,  la  terre  de  Pontmoreau, 
abaudonnant  à  sa  sœur  ce  qu'il  pouvait  prétendre  sur  les 
biens  de  leur  mère.  Le  12  mai  1596  (Roy,  not.  à  Lusi- 
gnan  ,  il  épousa  Susanne  Lauvergnat  ,  tille  de  Jean, 
Ec,  sgr  du  Murault,  et  de  Françoise  Courtinier,  et  se 
remaria  avant  le  12  août  1615  à  Adrienue  Claveuhier, 
veu-e  de  Philippe  de  Maunoury,  Ec,  sgr  de  la  Plaigne, 
ctfiiie  de  Marin,  Ec,  sgr  de  la  Rousselière,  et  de 
Anne  Rousseau.  11  eut  du  l"  lit  :  1",,Çhaiu,ks,  qui 
suit  ;  2U  François,  Ec,  sgr  de  Pontmoreau,  homme 
d'armes  dans  la  compagnie  d'ordonnance  du  mi  en  1633, 
qui  eut  <le  Jacqueline  de  Messemé,  fille  de  Charles, 
Ec,  sgr  du  Cormier,  et  de  Marie  du  Guet  :  François, 


sgr  du  Murault  et  de  la  Riehardière,  vivant  en  1667- 
1674,  dont  la  vie  n'est  pas  connue  ;  3"  Jeanne,  qui  fut 
sous- gouvernante  des  filles  d'honneur  de  la  Reine  de 
France  et  dont  la  succession  fut  l'objet  d'une  transac- 
tion, le  13  avril  1666,  entre  ses  nièces,  Henriette  Fou- 
chier et  Anne  Ragonneau,  veuve  de  Jacques  Fouchier, 
son  neveu, 

8. — Fouchier  (Charles),  Ec,  sgr  du  Murault 
Lusignan,  Vieil.),  vécut  peu.  car  il  était  mort  dès  le  20 
août  1633.  époque  d'une  transaction  entre  sa  veuve  et 
son  frère  puîné,  au  sujet  de  la  possession  de  la  terre 
de  Pontmoreau.  De  son  mariage  contracté  le  4  déc. 
1627  (Massonncau,  not.  a  Chàlellerault)  avec  Marie  de 
Messemé.  fille  de  Henri,  Chev.  de  l'Ordre  du  Roi,  sgr 
de  Clouaistre,  etc.,  et  de  Denise  de  Chanipigny,  il  eut  : 
1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Henriette,  qui  fut,  le  23 
janv.  1642,  confirmée,  ainsi  qu*  son  frère,  dans  leurs 
privilèges  de  noblesse,  par  sentence  du  juge  des  francs- 
fiefs.  Elle  épousa,  avant  le  27  sept.  1657,  Antoine 
Pierres,  Ec,  sgr  d'Espigny,  l'un  des  chevau-légers  de 
la  garde  du  Roi.  Marie  de  Messemé  se  remaria  avant 
1642  à  François  de  Chauviry,  Ec,  sgr  de  la  liarau- 
gerie. 

9. —  Fouchier  (Jacques),  Ec,sgr  de  Pontuioreau 
et  du  Murault,  fut  maintenu  noble  le  23  janv.  1642. 
Selon  toute  prohabilité,  il  épousa,  le  11  août  1650, 
Marie  de  Gréaclme,  qui  mourut  jeune  et  ne  lui  laissa 
pas  d'enfants.  Le  22  nov.  1662  (Auriau,  not.  à  Mire- 
beau),  Jacques  se  remaria  avec  Anne  Ragonneau,  fille 
de  Jean,  sr  de  Roisdorin  et  de  la  Renaudière,  et  da 
Florence  Rottereau.  et  était  décédé  avant  le  13  avril 
1666,  car  a  cette  dale,  sa  veuve  transige  avec  sa  belle- 
sœur  Henriette,  au  sujet  des  successions  de  Charles  et 
de  Jeanne  Fouchier.  Le  3  août  1667  sa  dite  veuve  fut 
maintenue  dans  sa  noblesse  par  M.  Voisin  de  la  N'oi- 
raie,  intendant  de  Touraine,  ainsi  que  ses  enfants,  qui 
étaient  :  1»  François,  qui  suit  ;  2°  Jacqces,  qui  ne  vi- 
vait plus  le  3  août  1667,  mais  qui  est  mentionné  dans 
la  transaction  du  13  avril  1666. 

10.  —  Fouchier  (François),  Ec,  sgr  de  Pont- 
moreau, Rilly-C'.airel  iChouppes,  Vien.),  etc.,  né  vers 
1663,  mourut  à  Mirebeau  et  fut  inhumé  daus  l'église  de 
Mirebeau,  le  11  mai  1743  ;  il  avait  épousé,  le  13  avril 
1687,  Hélène-Geneviève  Mauddyt,  Mlle  de  André,  doc- 
teur régent  à  la  Faculté  de  médecine  do  Poitiers,  et  de 
Hélène  Rarré,  et  eu  eut  :  1°  Geneviève,  baptisée  à 
Mirebeau  le  31  janv.  16SS  et  inhumée  le  13  fév.  sui- 
vant ;  2°  Hélène-Geneviève,  baptisée  au  même  lieu 
le  2t  juil.  1690  et  inhumée  dans  l'église  N.-D.  le  24 
du  même  mois  ;  3°  François-Xavier,  qui  suit  ; 
4"  André,  Chev.,  sgr  de  Rilly-Clairct,  Cliauveiolles  au- 
jourd'hui Chauvrole  (Chouppes,  Vien.i,  etc.,  naquit  le 
14  août  1693  et  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  ainsi  que 
son  père  et  ses  frères,  le  1S  fév.  1715,  par  Bernard 
Chauvclin,  intendant  de  Touraine.  11  épousa,  le  5  mars 
1733. à  Mirebeau, Marie-Madeleine  Chabot,  fille  de  Louis, 
Chev.,  sgr  d'Amberre,  et  de  Maric-Cnlixtc  de  Rujet, 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants.  Sa  succession  fut  partagée, 
le  3(1  déc.  170S,  entre  les  enfants  de  son  frère  puîné  ; 
5°  Jacques,  chef  de  la  branche  de  Cliàteauueiif,  S  III  ', 
6°  Geneviève-Cécile,  baptisée  a  Mirebeau  le  23  mars 
1696,  mariée  le  24  mars  1721  a  Charles  de  Rlet,  Ec,  sgr 
de  la  Mauric,  veuf  de  Marguerite  de  Chouppes.  Le  2<S 
sept.  1751,  étant  veuve,  elle  assista  au  mariage  de  son 
neveu  Augustin-François  Fouchier,  auquel  elle  fil  don 
de  sa  terre  du  Vivier.  Elle  testa  en  faveur  de  ses  ue- 
veux  et  nièce    le  29  juil.    1753  et   mourut  le    30    du 

inè mois;  7"  Marie-Françoise,  baptisée  à  Mirebeau 

le  24  juil.  1698  ;  8°  Philippe,  baptisé  au  même  lieu  le 


KM    <    Mil    II    (de) 


I    <>l    <    ■■■■    lt    (.1,-) 


523 


9  mai'!    1700,   inhumé    en    l'église  lo    31    niai  1701   ; 
o»  Claudi  'François,  baptisé  a  Mirabeau   le    18  mars 

1701. 

11.  —  Fouohler  (François-Xavier),  Ec,  sgr  de 
PODtmereau,  etc.,  né  à  Mirebcau  le  10  janv.  1692, 
épousa  le  !•«  août  1721  Marie-Anne  de  Rangot,  lille 
<i •■  Gabriel,  Ec.,  sgr  de  lu  Grimoire,  et  de  Marie-Anne 
Marillet.  II  partagea  avec  ses  frères 'et  sieur,  le  10  juin 
174S,  la  succession  de  leurs  père  et  mère  suivant  la 
coutume  du  Mirehalais  et  mourut  avant  le  5  nov.  1766, 
date  du  partage  de  ses  biens.  De  son  mariage  sont 
issus  :  1°  Marie-Anne,  mentionnée  dans  le  contrat  de 
mariage  de  sou  frère  François-Augustin  et  dans  le  testa- 
ment de  sa  tante  Geneviève,  mourut  avant  le  7  juil. 
1763  ;  2°  Locis,  Ee.,  eleie.  tonsuré,  chapelain  îles  cha- 
pelles  du  Pressoir,  de  S,8-Catherine  des  Herviers  et  de 
Prinçay,  et  enfin  prieur  do  S'-André  de  Mireheau, 
assista  au  mariage  de  son  frère,  et  i»  celui  de  son  ne- 
veu, François-Paul,  Bis  d'Augustin  ;  3°  Aooustin-Fran- 
çois.  qui  suit  ;  4"  Henriette,  épousa,  le  2!)  mai  1760, 
René-Alexis-Antoine  de  la  Barre,  Ec,  sgr  de  la  Ma- 
tinerie,  et  était  décédée  avant  le  23  janv.  1768. 

12.  —  Founliler  Augustin-François;,  Cliev., 
sgr  de  Ponlmoreau,  le  Vivier  ^Mirebeau,  Vien.),  etc., 
épousa,  le  28  sept.  1751,  Anne  de  Laspaib,  611e  de 
Charles-François,  l'.liev.,  sgr  de  S'-Généroux,  et  de 
Jeanne  de  Mondion,  dont  il  eut  un  (ils  unique,  Fran- 
çois-Paul, qui  suit.  D'après  uu  état  de  ses  services, 
Augustin-François  fut  Gliev.  de  S'-Louis,  capitaine  aux 
Grenadiers  royaux  de  Touraine  et  pensionné  du  Roi,  en 
qualité  de  capitaine  de  lr0  classe,  ii  l'hôtel  des  Inva- 
lides. Il  avait  assisté  au  siège  de 'Fort-Royal,  au  Ca- 
nada, en  1716,  et  avait  été  incorporé  à  l'armée  de  Sou- 
bise,  a  Hassau  en  Allemagne,  eu  mai  1758.  Sa  mort  est 
antérieure  a  l'année  1789,  car  sa  veuve  comparut  à  cette 
époque  par  procureur  à  l'assemblée  de  la  noblesse  du 
Poitou,  dans  la  paroisse  de  Maulay. 

13.  — Fouchler  (François-Paul  de),  Chev.,  sgr 
de  Pontmoreau.  etc.,  fut  lieutenant  de  fusiliers  au  ba- 
taillon de  Touraine,  puis  sous-lieutenant  de  grenadiers 
au  même  bataillon,  par  brevet  du  roi  Louis  XVI,  du 
21  janv.  1782.  Lors  de  la  tourmente  révolutionnaire,  il 
émigra  ;  ses  biens  furent  saisis,  et  Pontmoreau,  qui 
était  dans  sa  famille  depuis  plus  de  300  aus,  fut  vendu 
en  1790.  Le  13  thermidor  an  IV  (31  juil.  1796),  étant 
lieutenant  dans  le  régiment  de  Rohan,  il  fut  fusillé  à 
Vannes,  au  promontoire  dit  la  Pointe- des-Emigrés, 
avec  plus  de  soixante  personnes,  victimes  d'une  capitu- 
lation violée  par  les  républicains.  11  avait  épousé,  le 
4  juil.  1780,  dans  l'église  N.-D.-du-Chàteau  de  Thouars, 
Marie-Angélique-Adélaîde  Le  Maignan,  tille  de  Louis- 
Alexandre,  Chev.,  sgr  de  la  Verrie,  et  de  Adâlaïde- 
Noé'l  Lefébvre  deCbarrière,  dont  il  eut  un  fils,  FnANçois- 
EnoDAnn,  qui  suit.  Mm«  de  Fouchier  et  sa  sœur  lion- 
nette  Le  Maignan  ne  quittèrent  pas  la  France,  niais 
elles  furent  renfermées  pendant  3  ans  daus  les  prisons 
de  S'-Maixent,  daus  le  dénuement  lo  plus  complet. 

14.  —  Foucbier  de  Pontmoreau  (Fran- 
çois-Edouard de),  né  le  29  dée.  1787,  était  en  prison 
avec  sa  mère  à  S'-Maixcnt  en  1791.  A  peine  âgé  de  17 
ans,  il  s'engagea  aux  vélites  de  la  garde,  prit  une  part 
active  aux  guerres  d'Espagne  et  d'Allemagne,  fut 
blessé  en  1S07  à  la  bataille  d'Eylauet  quelques  années 
plus  tard  assistait  à  la  retraite  de  Moscou.  Après  avoir 
franchi  tous  les  grades  sur  les  champs  de  bataille,  il 
était  nommé  capitaine  au  136e  régiment  de  ligne  le  16 
mars  1813  et  chev.  de  la  Légion  d'honneur  le  14  juin 
de  la  même  année.  La  Restauration  le  nomma  officier 
du  même  ordre  le  12  sept.  1S14  et  Chev.  de    S'-Louis. 


Breveté  chef  d'escadron  le  4  août  1814,  il  remplit  les 
fonctions  de  quartier-maître  trésorier  de  la  compagnie 

de  grenadiers  à  cheval  de  la  maison  militaire  du  roi 
Louis  XVIII,  Ayant  quitté  le  service  en  1822,  il  se  fixa 
à  Thouars,  sa  ville  natale,  où  il    mourut,  sans   alliance, 

10  27  août  1872,  le  dernier  de  la  branche  do  Pontmo- 
reau. 

§  III.  —  Branche   de   CHATKAUMEUF. 

11.  —  I  «>u«-!ii<-i-  (Jacques  de),  Ec.,  sgr  de  la 
Brèche,  Chateauneuf  (Marconnay,  Vien.),  etc.,  3°  fils 
de  François,  Ec,  sgr  de  Pontmoreau,  et  de  Hélène- 
Geneviève  Mauduyt  (10e  deg.,  S  II  .  naquit  le  26  sept. 
1695.  Il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  le  18  fév.  1715, 
ot  fut  inhumé  dans  l'église  de  Mirebcau  devant  la  cha- 
pelle de  la  S'M'ierge  le  1e'  fév.  1761.  Sa  succession 
l'ut  partagée  entre  ses  enfants  le  30  déc.  1768.  Il  avait 
épousé,  le  26  avril  1729  (Laillaut,  not.  à  Mireheau),  Eli- 
sabeth-Charlotte de  Marconnay,  fille  de  Louis.  Chev., 
sgr  île  Chateauneuf,  et  de  l'eu  Catherine  du  Chosneau, 
dont  il  eut  :  1*  Pierue-Loois-Jacques,  qui  suit  ; 
2"  Charles-Alexis,  auteur  de  le  Branche  de  Vangely, 
§  IV  ;  3"  André-Maxime,  dit  le  Chev.  de  Fouchier,  sgr 
du  Vivier  et  de  Chauvcrolles,  né  en  1732,  fut  officier  au 
régiment  de  Roucrgu*  et  lieutenant  de  grenadiers 
royaux.  Il  émigra  en  1791  et  servit  comme  volontaire 
daus  la  3°  compagnie  de  la  noblesse  du  Poitou-lufan- 
terie.  11  était  Chev.  de  S'-Louis  et  avait  assisté  en 
1789  à  l'assemblée  de  la  noblesse  du  pays  Saumurais. 
Le  20  sept.  1766  il  avait  épousé  à  S'-Porchaire  de  Poi- 
tiers :  1*  Marie-Claiide-Thérèse  Poussineau  des  Cars, 
fille  de  Pierre,  Ec,  et  de  Marguerite  Thoreau  ;  et  2"  le 
21  août  1806,  Marie-Rose-Josèphe  Le  Vasseuii,  lille  de 
Jean-Baptiste,  et  de  Marie-Catheriue-Josèphe    Tourcay. 

11  n'eut  pas  d'enfants  de  ces  deux  mariages  et  mourut 
en  1817,  après  avoir  testé,  le  5  avril  1812,  en  faveur 
de  tous  sos  parents  alors  vivants;  4°  Geneviève-Cécile, 
baptisée  à  Mireheau  le  14  avril  1734,  religieuse  du 
Carmel  de  Poitiers,  le  6  déc.  1755,  en  faveur  de  la- 
quelle ses  père  et  mèro  avaient  constitué  une  dot  do 
1500  livres;  5°  René-Marcellin,  baptisé  au  même 
lieu  le  4  juin  1736. 

12.  —  Fouchier  (Pierre-Louis-Jacques  de), 
Ec,  sgr  de  Chateauneuf,  etc.,  naquit  à  Mireheau  le  29 
juin  1730  et  mourut  au  même  lieu  le  29  mai  1785.  11 
avait  épousé,  le  30  avril  1759  (Dubois,  not.  à  Mire- 
beau),  Marie-Anue  du  Chesneau,  fille  de  Isaac,  Ec,  sgr 
de  la  Giraudlère,  et  de  Louise  de  Lestang  de  Fnrigny. 
Me  ce  mariage  sont  issus  :  1°  Louis-Cuari.es,  qui  suit  ; 
2°  Marie-Madeleine-Andrée,  née  le  17  juil.  1763, 
mariée  en  1808  au  C"»  Marreau  de  la  Bonnelière  et 
morte  en  1827  ;  3°  Rose,  née  le  27  fév.  1766,  morto 
célibataire,  le  29  mai  1848,  après  avoir  testé  en  faveur 
des  époux  Rousseau  de  Fouchier,  ses  petits-neveux  a 
la  mode  de  Bretagne,  près  desquels  elle  vivait  depuis 
plusieurs  années. 

13.  —  Fouchier  (Louis-Charles  de),  Ec. ,  sgr  de 
Chateauneuf,  Terrefort,  etc.,  né  le  11  nov.  1761,  fut 
officier  du  bataillon  de  garnison  de  Poitou.  Emigré  en 
1791,  il  fut  chef  d'escouade  à  la  3e  compagnie  de  la 
noblesse  du  Poitou- Infanterie  a  l'année  des  Princes  et 
avait  assisté  en  1789  à  l'assemblée  de  la  noblesse  du 
pays  Saumurois.  Après  la  Restauration,  il  fut  maire  de 
Mirebeau.  Il  avail  épousé,  le  3  nov.  17S2  (Boulhet-du- 
Rivault,  not.  ii  Mirebeau  ,  Marie-Rôsalie-Aone  Bonnsad 
de  la  Touche,  lille  de  feu  Pierre-Alexandre,  sr  de  la 
Touche,  lieutenant  particulier  et  assesseur  civil  de  la 
séuéeliaussée  de  Châtellerault,  et  de    Marie-Radcgonilo 


624 


i  < >i  t:iiii:is  (de) 


Lambert,  dont  :  1°  Charles,  baptisé  k  Mirebeau  le 
31  août  17S3,  inhumé  le  15  sept,  suivant  ;  2"  Maris- 
Sophie,  baptisée  au  même  lieu  le  1er  avril  1185  : 
3°  Charles,  qui  suit. 

14.  —  Fouchier  (Charles  de),  né  k  Mirebeau  le 
19  juin  1781,  maréchal  des  logis  chef  dans  les  gardes 
d'honneur  de  la  Vienne,  fut  maire  de  Boussa  geauet  de 
Lencloitre  jusqu'en  1830  et  mourut  le  11  juin  1856, 
dans  sa  terre  de  la  Boutière.  Il  avait  épousé,  le 
26  janv.  1810  (Martigné,  not.  au  Mans),  Adélaïde  le 
Peltier  de  Feomusson,  fille  de  Charles-Emmanuel, 
ancien  président  trésorier  de  France  en  la  généralité 
d'Alençon,  et  de  Marguerite  de  la  Porte  de  Loizelière, 
et  eut  de  ce  mariage  :  1°  Almire,  qui  suit  ;  2°  Ana- 
tOlie,  née  le  1"  janv.  1816,  mariée  le  29  nov.  1838 
(Deloynes,  not.  à  Poitiers)  k  Louis-Charles-Modeste  do 
la  Porte  du  Theil,  de  Forges  ;  3*  Apollinaire,  né  à 
Mirebeau,  mort  âgé  d'environ  17  ans  ;  4°  Adélaïde, 
née  le  21  oct.  1818,  a  épousé,  le  27  avril  1836  (Gras, 
not.  à  Poitiers),  Paul-Henri  de  la  Porte  du  Theil  et  est 
décédée  le  19  juil.  1900  ;  5°  ADALBERT,né  le  4juil.  1819, 
marié  le  12  oct.  1840  (Darbord,  not.  a  Mirebeau)  à 
Anne  Arnault,  fille  de  Vincent-Anselme,  et  de  Marie 
Lafond,  est  décédé  le  4  oct.  1859,  laissant  deux  filles, 
Caroline  et  Anne. 

15.  —  Fouchiei-  (Almire  de),  né  le  3  juil.  1812, 
marié  le  1«  mai  1836  (Darbord,  not.  k  Mirebeau)  k 
Henriette-Alexandrine-Placide  Drooàolt,  fille  de  Fran- 
çois.Alexis,  et  de  Marguerite-Maiïe-Alexandrine  Arnault, 
en  a  eu  une  fille  unique,  Maria,  née  le  11  fév.  1837,  qui 
épousa,  le  6  mai  1S62,  Henri-Charles-Marie-Dieudonné, 
C'c  de  Lastic-S'-Jal. 


IV. 


I10  Branche  de  Vasgely. 


12.  —  liiiichiiT  (Charles-Aiexis  de!,  Er  .  sgc 
de  Vangely  (Vendeuvre.  Vicn.),  Launay  (Ouzilly,  Vien.), 
Terrefort  (Doussay,  Vien.),  Tricon  (Ouzilly,  Vien.),  etc., 
fils  puîné  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Châtenuneuf,  et  de 
Elisabeth-Charlotte  de  Marconnay  (11e  deg ^  s,  m^ 
naquit  le  17  juil.  1731.  Le  13  août  1764  (Pleignard  et 
Marot,  not.  k  Châtellerault),  il  épousa  Anne-Marguerite 
Martel,  fille  de  François,  Chev.,  sgr  de  Tricon,  et  de 
Marguerite-Geneviève  Courivault  de  Logerie,  et  rendit 
hommage,  le  17  dée.  de  cette  môme  année,  de  sa  sei- 
gneurie de  Vangely,  k  la  justice  de  la  Tour  de  Signy. 
Il  obtint  dans  le  partage  de  la  succession  de  ses  père  et 
mère,  le  30  dée.  176S,  la  sgrie  de  Terrefort  et  mourut 
le  28  nov.  1782,  laissant  :  1°  Marie-Anne-Victoire, 
née  en  1766.  vivant  encore  en  1812  et  nommée  dans  le 
testament  de  son  oncle,  André-Maxime  ;  2°  Alexanure- 
Louis-Vincent,  qui  suit  ;  3°  Alexis-André-Pierhe, 
chef  de  la  branche  de  Tricon,  §  VI  ;  4°  André-Stanislas, 
Ec,  dit  Terrefort,  né  le  6  mai  1769,  obtint,  le 
29  avril  1789,  un  certificat  constatant  qu'il  était  frère 
puîné  du  précédent  et  destiné  k  suppléer  aux    preuves 

aites  pour  l'ordre  de  Malte  par  Alexis-André-Pierre. 
Il  n'entra  toutefois  pas  dans  cet  ordre,  mais  émigra  et 
servit  dans  la  compagnie  formée  par  les  officiers  du 
régiment  de  Normandie-Infanterie.  Il  était  Chev.  de 
S'-Louis  et  est  uiort  en  185.,  k  Daudesjgny,  sans  alliance  ; 
5'  Antoine,  rapporté  au  §  VII. 

13.  —  Fouchier  <Ie  Vangely  (Alexandre- 
Louis-Vincent  de),  né  le  22  janv.  1767,  fit,  enjuin  1781, 
ses  preuves  de  noblesse  pour  entrer  au  séminaire  de 
Joyeuse,  où  uue  place  lui  fut  accordée  par  le  duc 
d'Orléans.  Il  servit  pendant  quelque  temps  dans  la 
gendarmerie  de  Lunéville  et  n'émigra  point.  Il  est  mort 
k  Poitiers  le  9  juin  1845.  11  avait  épousé,  le  23  août  1791 


FOUCHIER  (de) 


(Maille,  not.  k  Vendenvre),  Marie-Anne  MAiGRET,fille  de 
Pierre-Dauphin,  Chev.,  sgr  de  Villiers,  et  de  Louise- 
Marie-Angélique  Thibault  de  la  Carte,  dont  il  eut  dix 
enfants,  dont  cinq,  morts  en  bas  âge,  ne  nous  sont  pas 
connus.  Les  autres  furent:  1°  Pierre-Alexis,  baptisé  à 
Vendeuvre  le  29  mars  1792,  mort  à  Blois  le  4  mars  1818 
des  suites  de  ses  blessures,  était  entré  au  service  sous 
l'Empire  et  se  trouvait  au  moment  de  sa  mort  maréchal 
des  logis  chef  de  chasseurs  k  cheval  ;  2°  Rodssead, 
dit  Henri,  qui  suit  ;  3°  Fumeterue,  dit  Charles,  né 
en  1796,  servit,  comme  volontaire,  dans  la  Légion  de  la 
Vienne,  d'où  il  passa  au  4e  régiment  d'infanterie  de  la 
Garde  royale.  Admis  le  13  avril  1825  aux  Gardes  du 
corps  du  lloi,  compagnie  de  Luxembourg,  il  les  quitta 
pour  le  9°  régiment  de  ligne,  où  il  fut  nommé  capitaine 
le  28  oct.  1840  et  plus  tard  Chev.  de  la  Légion  d'hon- 
neur. Il  est  mort  saus  alliance  en  mars  187S  ;  4°  Eucène- 
Louis,  chef  de  la  2e  branche  de  Vangely,  g  V  ;  5°  Alexis- 
Gaston,  né  k  Poitiers  le  2  fév.  1809. 

14.  —  Fouchier  (Kousscau,  dit  Henri  de),  né  le 
23  nov.  1794,  dans  la  prison  de  Berthegon  (Vien.),  où 
sa  mère  était  enfermée  pour  avoir  refusé  de  révéler  la 
retraite  de  son  mari  soupçonné  à  tort  d'émigration, 
fut  admis  en  1815  dans  la  légion  du  Maine-et-Loire, 
comme  sous-lieutenant,  d'où  il  passa,  le  13  jauv.  1816, 
aux  Gardes  du  corps  du  Roi,  compagnie  de  Luxembourg, 
et  le  29  nov.  1829  dans  la  Gendarmerie  royale.  Il  est 
mort  le  24  oct.  1854,  capitaine  de  gendarmerie  en 
retraite  et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  ayant  eu  de 
son  mariage,  contracté  le  7  fév.  1820,  avec  Jeanne  de 
Liron  d'Airoles,  fille  de  Louis-Philippe,  ancien  capi- 
taine au  régiment  de  Dauphiné,  Chev.  de  S'-Louis,  et  de 
Olympe-Louise-Emilie  de  Nattes  de  Luziès  :  1"  Henri- 
Louis-Emile,  né  le  2  mai  1821,  mort  dans  le  courant 
de  la  même  année  ;  2»  Henri-Edouard,  qui  suit  ; 
3°  Marie-Rose-Apolline,  née  le  29  août  1829,  mariée 
le  14  juin  1860  à  Charles  Digues  de  la  Touche,  gentil- 
homme irlandais. 

15.  —  Fouchier  (Henri-Edouard  de),  né  le 
Ie'  mai  1822,  fit  ses  études  au  collège  de  Pontlcvoy. 
Engagé  volontaire  en  1841,  au  28"  régiment  de  ligne,  il 
fut  nommé  sous-lieutenant  au  25e  de  la  même  arme, 
le  9  juin  1848.  Successivement  lieutenant  et  capitaine 
au  même  régiment,  il  le  quitta  en  1870,  ayant  été 
nommé  chef  de  bataillon  au  37''  régiment  de  marche,  à 
l'organisation  duquel  il  contribua  et  dont  la  belle  con- 
duite, à  la  bataille  de  Loigny,  mérita  l'éloge  de  Mgr  Pie, 
évêque  de  Poitiers,  dans  l'oraison  funèbre  prononcée 
lors  de  l'inauguration  du  monument  élevé  k  la  mémoire 
des  si  nombreuses  victimes  de  celte  journée.  Blessé 
vers  le  soir  du  2  dée.  1S70  et  invité  par  le  général 
allemand  qui  l'avait  fait  prisonnier  à  faire  cesser  le  feu 
des  soldats  du  37e  qui  continuaient  k  tirer  dans  le  village 
incendié,  le  commandant  de  Fouchier  lui  répondit  sim- 
plement ces  mots,  qui  sont  restés  dans  la  mémoire  des 
habitants  de  I.oiguy  :  «  Ce  n'est  pas  mon  affaire 
d'arrêter  le  feu  de  mes  soldats,  c'est  la  vôtre.  » 

Membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest 
depuis  1860,  M.  de  Fouchier  a  publié  dans  les  mémoires 
de  cette  société  une  notice  sur  Charles  de  S1 -Celais, 
Evêque  d'Elne,  deux  études  féodales  sur  les  B"""  de 
Mirebeau  et  de  Moncontour.  Il  est  également  l'auteur 
d'une  monographie  du  nom  Fulcherius,  d'une  admission 
dans  l'ordre  de  Malte  au  xvme  siècle,  d'un  travail  sur 
la  châtellenie  de  Chouppes  en  Mirebalais  et  d'une 
Sphragistique  Roussillonnaise.  Après  avoir  commandé 
plusieurs  bureaux  de  recrutement,  il  a  été  nommé 
lieutenant-colonel  au  118°  régiment  territorial  d'in- 
fanterie, et  enfin  commissaire  militaire  au  service  des 


FOKTCIIIHII  (de) 


étapes.  Il  est  officier  île   la  Légion    «l'honneur,  de   l'In- 
struction  publique  et  chev.  île   S'-Grégoire-le-Grand. 

D'un  premier  mariage  contracté  le  19  nov.  1855 
;itcv  Marie-Adélaïde  Léyêque  de  Villesiown,  tille  de 
Auguste-Antoine,  général  de  division,  et  do  Eugénie- 
Louise  Wissaull  de  Ferrières,  il  a  eu  :  1°  Marie- 
M  vin. i erite-Louise-Jeanne.  née  le  23  juil.  1857  ; 
fille  de  la  Charité  de  Saint-Vincent  de  Paul  ;  2"IIenri- 
Louis-Edouard,  né  à  Perpignan  Je  11  mars  1861, 
mort  a  Paris  le  28  nov.  1885.  M.  de  Fouchier  a  épousé 
en  2"  noces,  le  19  janv.  1888,  Catherine  Vermest 
\  »n  DEN  Blamkof,  fille  de  Antoine,  et  de  Anne-Elisabeth 
G  ra,el  est  actuellement  le  dernier  représentant  de 
la  première  branche  de  Vangely. 


i  v. 


Deuxième  Branche  de  VA\GEIA. 


14.  —  Fouchier  (Eugène-Louis  de),  né  à  Vcn- 
deuvre  le  14  oct.  18u:j.  fils  puîné  de  Alexandre-Louis- 
Vincent,  et  de  Marie-Aune  Maigret  il3#  deg.,  §1V), 
servit  pendant  quelques  années  dans  la  marine  royale  en 
qualité  d'officier  de  santé.  Ayant  renoncé  de  bonne 
heure  k  la  carrière  militaire,  il  exerça  la  médecine  à 
Leneloitrc  et  a  Migné.  Mari.'  le  16  mai  1832  (Tripart, 
not.  k  Poitiers)  à  Marie-Susanne-Eglanline  Hellot, 
tille  de  François,  et  de  Louise-Elisabeth  Chabot,  il  en  a 
eu  :  1°  Marie-Pélagie-Eglantine,  née  le  13  mars  1833  : 
2°  Louis-Eugène,  qui  suit. 

15.  —     Fouchier    (Louis-Eugène    de),   né    le 

8  aoilt  1838,  a  servi  de  IS.%5  k  1S59  au  251'  régiment 
de  ligne  ei  a  été  nommé  percepteur  en  1869.  Marié  le 
26  nov.  1867  à  Nancy  de  Pcniet  de  Parrv,  fille  de 
Cliarlcs.  conservateur  des  hypothèques  à  Angers,  et  de 
Snsanne  Magistel,  il  est  mort  le  3  avril  1S85,  laissant  : 
1°  Louis-Cuarles-Eugéne.  qui  suit  :  2°  Charles- 
Louis-EugÈne,  né  le  17  avril  1870,  auditeur  à  la  Cour 
des  comptes,  marié  à  Nantes  le  18  nov.  1900  Si  Marie- 
Constance-Elisabeth  Gouin  ;  3°  Maurice-Emmanuel,  né 
le  24  dée.  1876,  mort  le  1"  fév.  1880'. 

16.  —  Fouchier  l.ouis-Charles-Eugèuede),  né 
le  13  février  1S69.  auditeur  à  la  Cour  des  comptes, 
marié  en  1897  à  Eugénie  Rozier,  dont  il  a  :  1°  Lons. 
2*  Maurice. 

|  VI.  —  Branche  de  Trico\. 

13.  —  Fouchier  (Alexis- André-Pierre  de),  Ec., 
2e  fils  de  Charles-Alexis,  Ec,  sgr  de  Vangely,  et  de 
Anne-Marguerite  Martel  (12»  deg.,  §  IV),  naquit  le 
10  mars  1768.  Le  6  sept.  1784  il  fit  ses  preuves  pour 
l'ordre  de  Malte,  dans  lequel  il  fut  admis  le  18  mai  17*5, 
puis  il  quitta  Malte  en  vertu  d'un  congé  le  5  juin  1797, 
et   l'ut  se   joindre   aux   troupes  royales    en  Vendée.  Le 

9  janv.  1809  (Nouveau,  not  à  Monlmorillon),  il  épousa 
Henriette-Honoiée  Girard  de  Pindray,  fille  de  Jean 
Bonavcnture,  et  de  Angélique-Jeanne  de  l'Aage  de 
Foussac,  et  mourut  k  Poitiers  le  5  déc.  1SI0,  laissant  : 
1°  Anne-Hélène,  née  le  9  nov.  1809,  mariée  en  1851 
à  son  cousin  germain  François  Louis- Auguste  de  la 
Porte,  et  décédée  le  29  juin  1856  ;  2Q  Alexis-Frédéric 
qui  suit.  • 

14.  —  Fouchier  (Alexis  Frédéric  de),  né 
posthume  a  Poitiers,  le  19  déc.  1810,  a  épousé,  le 
20  mai  1S34  (Gras,  not.a  Poitiers),  Adèle  LAOBON,  tille 
de  Iionaveuture,  colonel  en  retraite,  et  de  Willelmine 
Antony.  Il  est  décédé  an  château  de  Tricon,  près  l.en- 
clottre  (Vien.),  le  22  l'é.v.  1879,  ayant  eu  :  1"  Lot  ise 
Henriette-Mari A<  née  à  Vendeuvre  le  19  avril  1S35, 


■  < m  <  unie 


525 


mariée  le  11  janv.  1S62  a  Ernest  de  Villedon,  et  décédée 
en  1872  ;  2"  AdgdSTE-Leopold,  qui  suit. 

15. —  I  nii.-liici-  (Auguste-Léopold  de,  né  à 
Vendeuvre  le  23  août  1841,  a  épousé  le  26  janv.  1875 
Pauline-Louise-Marie  de  Bellivieh  de  Prix,  fille  de 
Gabriel-Alexandre-Paulin-Eugène,  et  de  Françoiso- 
Mnrie-Caroline  de  Tisseuil  du  Cerier,  dont  il  a  eu 
diiiunn,  mort  en  bas  âge.  M.  de  Fouchier  réside  au 
château  de  Tricon,  ancien  domaine  de  la  famille  de 
Martel,  ou  à  la  Guérivière,  près  St-Sauvant  (Vien.). 

VII.  —  Branche  fixée  en  Hollande. 

13.  —  Fouchier  (Antoine  de),  Ec,  4»  fils  de 
Chai  lis  Alexis,  sgr  de  Vangely,  et  de  Anne-Marguerite 
Martel  (12' deg.,  S  IV),  naquit  le  16  janv.  1771.  11 
émigraet  se  fixa  à  Amsterdam.  11  a  épousé  à  Middelbourg 
Catherine  Didoïs,  dont  il  a  eu  :  1°  Marie- Victoire, 
née  i  Middelbourg  le  23  mars  1802,  morte  en  1S75  ; 
2°  Anna-Marguerite,  née  en  1S04,  morte  en  1830  ; 
3°  Antoinette-Guillaumette,  née  en  1806,  moite  en 
IS31  ;  4»  Charles-Alexis,  né  le  23  avril  1808  ; 
5°  André,  né  en  1810  ;  G°  Catherine,  née  en  1812, 
décédée  en  1874  après  avoir  été  mariée  à  N...  :  7°  Théo- 
dore-François, né  le  20  janv.  1815  à  Amsterdam, 
habitant  Middelbourg  en  1876,  et  ayant  3  filles  de  N..., 
son  épouse;  S0  Louis,  qui  suit  ;  9°  Auguste,  né  en  1819, 
mort  en  Amérique  en  1874  ;  10°  Henriette,  née  en 
1823,  décédée  eu  1857. 

14.  —  Fouchier  (Louis  de),  né  à  Middelbourg 
en  1817,  vivant  à  Weesp  en  juin  1S76,  a  eu  de  N..., 
André,  qui  suit. 

15.  —  Fouchier  (André  de   était  âgé  de  15  ans 

en  1876. 


8  VIII. 


Branche  des  Mées,   etc. 


2.  —  Fouchier  (Lors),  Ec,,  fils  puîné  de  N... 
etde  Jeanne  de  la  Roche  1er  deg.,  §  1er),  était  mineur 
en  1387,  époque  à  laquelle  sou  beau-père,  Tassin  Fré- 
tard,  rendit  en  son  nom  aveu  à  la  duchesse  d'Anjou, 
Bn0  de  Mireheau,  pour  sa  terre  de  la  Roche-Bourreau. 
Il  fut  sgr  de  la  Roche-Bourreau,  du  chef  de  sa  mère, 
de  la  Tour  des  Mées  (Mazeuil,  Vien.)  du  chef  de  son 
père,  du  Monteil  (S'-Jean-de-Sauves,  Vien.)  et  de  la 
grande  dîme  de  Billy  (S'-Jean-de-Sauves)  du  chef  de  sa 
femme,  Olive  de  Billy,  fille  de  Lyonnet,  Chev.,  et  de 
Perrette  de  Marconnay,  qu'il  avait  épousée  avant  I40S. 
Plusieurs  aveux  rendus  de  13S6  à  1440  montrent  Loys 
Fouchier,  oncle  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Mauvinière 
et  de  la  Tour- aux.- Bourreaux,  et  frère  utérin  de  Margot 
et  Jaequette  Borreau. L'aveu  de  la  Hoche-Bourreau,  rendu 
le  20  oct.  1414,  conservé  aux  Archives  nationales,  est 
encore  revêtu  de  son  sceau  portant  de...  au  lion  de... 
entouré  des  mots  Louis  Faucher.  Il  a  eu  de  son 
mariage:  1°  Jean,  qui  suit;  2°  MARIE,  qui  épousa: 
1°  Jacques  de  la  Roehcl'aton,  Ec,  sgr  de  Savcilles, 
Montalembert,  etc.,  fait  constaté  par  le  mariage  do  sa 
fillo  en  1466;  2°  Guillaume  des  Hées  ou  des  llayes, 
Ec,  sgr  de  Vaon  et  de  Chail  ;  3°  Perrette,  fut  la 
femme  de  Uelyot  de  Lestang,  Ec,  sgr  de  Ry. 

3.  —  Fouchier  (Jean1,  Ec.  sgr  de  la  Tour  des 
Mées  (Mazeuil,  Vieil.),  dont  il  rend  aveu  de  1455  k 
1465,  n'eut,  croyons-nous,  qu'une  tille  qui  porta  la  terre 
de  la  Tour  des  Mées  dans  la  famille  Jodouin,  qui  la  pos- 
sédait en  1534.  Ce  sont  les  seuls  documents  que  nous 
connaissons  sur  cette  branche. 


52B 


FOUCHIER 


FOUCHIER.  —  Noms  divers  en  plusieurs 
parties  du  Poitou. 

Fouchier  (Pierre)  devait  payer  un  droit  de 
nouveaux  acquêts  au  Comte  de  Poitou  en  1269.  On  ne 
dit  pas  où  il  habitait.  (A.  H.  P.  8.) 

Fouchier  (Simon)  habitant  Villiers-en-Bois,  près 
Chizé.  devait  la  taille  vers  1260.  (A.  H.  P.  7.) 

Fouchier  (Guillaume)  vendit  une  rente  à  l'évoque 
de  Poitiers  (xni°  siècle),  probablement  à  Angles  ou  a 
Chauvigny.  (A.  H.  P.  10.) 

Fouchier  (Guillaume)  et  son  frère  Huet,  qui 
paraissent  avoir  été  des  paysans  de  Thuré  (Vien.), 
devaient  rente  en  1351  à  lsabeau  Patris,  veuve  de  Jean 
du  liivau,  Ec.  (A.  H.  P.  17,  où  par  erreur  on  identifie 
ces  personnages  cliâlelleraudais  avec  les  Foueher  du 
Bas-Poitou.) 

Fouchier  (Jean)  et  Denise  Gavarret,  sa 
femme,  font  cession  de  plusieurs  héritages  aux  Dames 
de  la  Trinité,  faute  de  paiement  de  cens,  en  1342.  !  Arch. 
Vien.  La  Trinité.) 

Fouchier  (Simon)  transige  le  20  nov.  1397  avec 
Pierre  Baschier  à  Chàtcllerault,  au  sujet  de  certains 
droits.  (Bibl.  de  Poitiers.) 

Fouchier  (Dom  Jacques),  chantre  de  l'abbaye 
de  Montierneuf,  est  parrain  à  S"-Opporlune  le 
13  juin  15S4.  (Rcg.)  Il  était  maître  des  novices  en 
1577. 

FOUCHIER.  —  Famille  notable  de  Fontenay- 
le-Comte  au  xvic  siècle. 

Fouchier  (Jean),  avocat  distingué  à  Fontenay, 
devint  secrétaire  d'Antoine  Duprat  en  1504  et  fut 
employé  aux  négociations  du  Concordat.  Il  fut  fait  clerc 
et  bénéficier  à  Rome  et  mourut  en  sept.  1527.  (Fillon, 
Histoire  de  Fonlcnay,  41.) 

Fouchier  (Barnabe;,  Ec,  rendit  aveu  à  Fonte- 
nay le  24  mars  1457  de  la  terre  et  prairie  de  St-Mcdard. 
(Arch.  Nat.  P.  43.) 

Fouchier   (Jean)    avait    épousé  Marie    Letard, 
veuve  de  Laurent  Babio.  Devenue  veuve  et  habitant  le 
bourg  de  Sle-Radegonde-Ia-Vineuse,  elle  fait  une  décla- 
ration le  22  mars  1610  pour  l'hôtel  de  Pierre  Cheval- 
.  lereau,  sergent  royal.  (Arch.  Nat.  P.  773  "  »•) 

Fouchier  (Marie  .  épouse  de  honorable  homme 
Pierre  Bossis  ?  vendait  le  9  août  1601  le  fief  des  Prez  a 
la  Chapelle-Achard.  (Id.) 

FOUCHIER  (de  Tesson,  Beaclieo,  etc.).  — 
Famille  de  l'échevinage  de  Niort  et  de  la  Rochelle.  La 
filiation  qui  suit  est  extraite  du  travail  de  M.  Ed.  de 
Fouchier,  Monographie  du  nom  Fulcherius. 

Blason  :  inconnu  :  M.  Bonneau  dit  «  d'argent  au 
lion  de  sable  couronné  de  gueules  »,  mais  ce  doit  être 
une  confusion  avec  les  Fouchier  du  Mirebalais. 

g  1er.  —  Branche  de  Tessok. 

*■  —  Fouchier  (Michel),  comparaissait  dans  un 
acte  de  1406  comme  administrateur  de  son  fils  Hugues, 
qui  suit  ;  peut-être  eut-il  aussi  Marie,  mariée  à  Aymery 
Leydet,qui  rendit  aveu  à  Mauzé  le  16  déc.  1444  du  fief 
de  la  Combaudière,  à  cuise  de  ladite  Marie.  (Bibl. 
Nat.,  aveux  de  Mauzé.) 

2.  —  Fouchier  (Hugues),  Ec,  éshevin  de  Niort 
en  déc  1453,  fut  maire  de  cette  ville   en  1461  lorsque 


FOUCHIER 


le  roi  Louis  XI  accorda  des  lettres  d'anoblissement  des 
maires  et  échevins.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Hugues, 
qui  suit  ;  2"  Guillaume,  que  l'on  croit  auteur  de  la 
branche  de  Beaulicu,  §  II.  mais  cela  paraît  douteux. 

3.  —  Fouchier  (Hugues!,  Ec,  sgr  de  Tesson 
en  Saintouge  (probablement  S'-Christoplie  pris  Aigre- 
feuille,  Char.-lnf.),  épousa  Françoise  des  Francs,  Dc 
de  la  Bros8c-aux-Aymons  ?  fille  d'Aubert,  Ec,  sgr  de 
la  Bcrtonnière,  et  de  Jeanne  Renou,  dont  il  eut  au 
moins  :  François,  qui  suit. 

4.  —  Fouchier  François),  Ec,  sgr  de  Tesson, 
souscrivait,  le  8  fév.  1529,  le  dixième  de  son  revenu  pour 
la  rançon  du  roi  François  1er.  Il  épousa  Catherine  Rous- 
seau, fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Roume  ?  et  de  Hélène 
de  Montricliard.  et  en  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Catherine,  femme  de  François  de  Vyens  en  1534. 

5.  —  Fouchier  (Jacques  ,  Ec,  sgr  de  Tesson, 
passait  en  1568  un  contrat  de  vente  à  S'-Maixeut  et 
rendait  dans  la  même  année  un  aveu  au  sgr  de  Chauray 
près  de  la  même  ville.  Ses  enfants  partagèrent  ses 
biens  le  6  juil.  15S1  à  Beauvoir-sur-Niort.  Il  avait 
épousé  vers  1550  Marie  DE  Grenoillon,  fille  d'Antoine, 
Ec,  sgr  de  Reugny,  et  dc  Frauçoise  des  Houillères.  11 
en  eut  :  1°  Arthur,  qui  suit  ;  2°  René;  3°  Claude, 
Chev.  de  Malte  en  1570  ;  4°  Hugues,  Chev.  de  Malte 
eu  1580. 

6.  —  Fouchier  (Arthur),  Ec,  sgr  de  Tesson, 
partagea  avec  ses  frères  les  successions  de  leurs  père 
et  mère  le  6  juil.  1581,  ayant  épousé  Pentecôte  Hélie. 
Nous  ignorons  s'il  eut  postérité. 


§11. 


Branche  de  Beaulieii, 


3.  —  Fouchier  (Guillaume),  que  l'on  suppose 
fils  de  Hugues  (2e  deg.,  S  IL'r),  était  pair  de  Niort  en 
1491  et  est  compris  en  1489  sur  le  rôle  des  nobles  de 
l'arrière-ban  du  Poitou  chargés  de  la  défense  de  la 
ville  de  Niort.  Il  eut  pour  fils  Jacques,  qui  suit. 

4.  —  Fouchier  (Jacques),  sgr  de  Beaulieu  en 
Aunis  l'acquis  en  1519),  fut  marchand  de  la  Rochelle  et 
pair  de  celte  ville  en  1539.  Il  eut  deux  fils  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Pierre,  qui  possédait  en  1536  une  maison 
à  la  Rochelle,  rue  Pas  du-Minage. 

5.  —  Fouchier  (Jean),  sgr  de  Beaulicu,  la 
Suze,  procureur  au  prcsidial  de  la  Rochelle  en  1556, 
eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui 
épousa  Joachim  Dubois  ;  3°  Bonaventure,  sgr  des 
Grolles,  conseiller  au  présidial  de  la  Rochelle,  reçut 
chez  lui  eu  1557  le  roi  et  la  reine  de  Navarre  et  n'exis- 
tait plus  en  1598.  Marié  à  Françoise  Grenot  (aliàs 
Girard),  nous  ignorons  s'il  eut  postérité  ;  4°  Jacques, 
qui  a  formé  branche  s  III. 

6.  —  Fouchier  (Pierre),  sgr  de  Beaulieu,  vivait 
en  1560.  Marié  à  Marie  Bourseron,  fille  de  Georges,  il 
eu  eut  au  moins  :  1°  Georges,  mort  sans  alliance  ; 
2°  Louis,  qui  suit  ;  3°  Isareau,  femme  de  Roch  Fran- 
chard  en  1594  ;  4°  Rachel,  née  en  1564. 

7.  —  Fouchier  (Louis),  Ec,  sgr  de  Beaulieu, 
fut  parrain  au  temple  de  la  Rochelle  le  11  juin  15S9. 
(Arch.  Char.-lnf.  E8  16.)  11  avait  épousé  à  S'-Pierre 
d'Oléron,  le  12  déc.  1581,  Elisabeth  Mage,  fille 
d'Arthur,  sgr  de  Montauzier,  greffier  en  chef  de  la 
sénéchaussée  dc  Saintonge,  et  de  Marie  Torterue.  et  en 
eut:  1°  Pierre,  mort  sans  alliance  ;  2°  Marie,  née  un 
15S6,  mariée  le  16  fév.  1607  à  Louis  de  Lostangcs, 
Chev.,  h"  de  Paillé,  et  morte  en  1632. 


KIMIIIIU 


M 


§  III.  —  Branche  cadette  de  I»E<\l'i-lBti. 

6.  —  Foucliier  (Jacques),  fils  puîné  de  Jean, 
sgr  do  Beaulieu  (5«  deg.,  s  "  .  «»t  bu  moins  pour 
enfanls  :  1"  Pierre,  qui  suit  ;  2°  ETIENNE,  qui  épousa 
en  15S6  Antoinette  de  la  Roche,  dont  il  eut  Isadeli.b, 
née  en  1588. 

7.  —     ■  \ hier    (Pierre),    marié   en   15S6   à 

Bortliomée  Chaiunault  ou  Chacnaclt,  en  eut  : 
1»  Etienne,  né  en  1587  ;  2°  Jacques,  né  en  15SS.  Nous 
ignorons  la  destinée  de  ces  deux  enfants. 

FOUCHIBR  (nu  Lison,  Sazay,  etc.).  — 
Famille  de  la  Rochelle,  différente  de  la  précédente,  sur 
laquelle  nous  avons  recueilli  quelques  renseignements. 

Blason  :  inconnu. 

Koueliîer  (Louis),  sgr  du  Clau,  bourgeois  et 
pair  de  la  Rochelle  en  1571,  élu  membre  du  corps  de 
ville  et  démissionnaire  en  1C04,  devait  en  1593  une 
rente  sur  sa  maison  à  l'Hotel-Dieu,  a  cause  de  sa  femme. 
(Arrh.  Char.-Inf.  H.  123.)  Marié  vers  1565  à  Marie 
Pineau,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Louise,  née  en  1570; 
2°  André,  baptisé  le  21  déc.  1572  ;  3°  Jean,  baptisé  le 
3  janv.  1574  ;  4->  Louis,  baptisé  le  31  mars  1578; 
5°  Judith,  le  18  sept.  1580  ;  7°  autre  André,  né 
en  L582. 

Foiichier  .Marie),  épouse  de  Pierre  Brumauld, 
eut  un  lils  baptisé  au  temple  de  la  Rorlielle  le  12  déc. 
1610.  (Arch.  Char.-Inf.  E.  23.) 

Koucliier  (Françoise,  épouse  de  Pierre  Massiot, 
«édecin,  eut  également  un  lils  baptisé  au  même  temple 
le  Ie'  nov.  1614.  (ld.,  E.  26.) 

Branche  de  Saseay. 

1.  —  Fonchier  (François),  sgr  de  la  Carde  et  de 
Sazay  (S'-Hilaire-la-Palud,  D.-S.),  lit  aveu  de  ce  fief  à 
Niort  le  22  juil.  1595  par  acte  passé  à  Mauzé.  (Arch. 
Vieil.,  C.  353  et  G.  692.)  Il  l'avait  acquis  le  22  sept. 
1593.  Il  fit  une  vente  en  1596  avec  sa  femme  Marie 
Eveillard  (Catalogue  Saffroy  n°  20910  et  vendit  vers 
1598  partie  du  domaine  de  Lauthinère  ?  près  S'-Hilairo- 
de-Talmond,  à  Jacques  Planty.  (Arch.  Nat.  P.  773  "  "  .] 
Peut-être  s'est-il  marié  deux  fois,  en  tout  cas  il  eut  au 
moins  Louis,  qui  suit. 

2.  — 'Koucliier  (Louis),  sgr  du Lizon  et  de  Sazay, 
conseiller  en  l'élection  de  la  Rochelle,  fit  aveu  à  Niort 
le  13  nov.  1610  et  le  17  août  1612  de  l'hôtel  de  la 
Mothe-de-Coursay  Faye-sur-Ardin,  D.-S.),  mouvant  de 
Réceleuf.  (Arch.  Vien.  C.  353.)  11  épousa  Jeanne  Touitet,. 
fille  de  feu  Toussaint  (Arch.  Char.-Inf.  E"  400  ,  dont 
il  eut  au  moins  :  1»  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Marie,  qui 
fut  marraine  a  la  Rochelle  le  22  oct.  1606.  (ld., 
E-  401.) 

3.  —  Fouchier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Sazay, 
Coursay  et  du  Lizon,  conseiller  du  Roi,  fut  lieutenant 
particulier,  puis  lieutenant  général  au  présidial  de  la 
Rochelle  en  1629-1647.  Il  a  dû.  succéder  à  Jacques 
Foucher,  sgr  de  la  Crcnetière,  lieutenant  général  qui 
n'est  pas  mentionné  par  Arcèrc.  11  eut  de  grands  procès 
avec  S'-Uilaire-lc-Grand  vers  1634-1648  au  sujet  de 
Sazay.  (Arch.  Vien.  C.  695-96.)  Ses  biens  furent  saisis 
en  1636.  ild.,  C.  353.)  Il  vendit,  le  23  nov.  1648,  ses 
domaines  à  Charles  Bourhet,  sgr  de  la  Touche,  contrô- 
leur des  rentes  de  l'hôtel  de  ville  de  Paris,  pour  payer 
ce  qu'il  devait  à  cause  de  feu  sa  femme  à  Etienne 
Daurat,  conseiller  au  Parlement  de  Paris,  époux  de 
Claude     Breton.    (Arch.    Char.-Inf.    II.    74.)    11    avait 


FOI  !ET 


627 


épousé  Catherine  Berton  ou  Breton,  De  do  Fonlbriand, 
décédée  à  la  Boehelle  (S'«-Marguérite)  le  27  mars 
1627.  (Arch.  Char.-Inf.  E»  405.) 

■  Ol    CIIII.lt     de  Sai.i.es,  C.haumussqn,  etc.). 
—  Famille  noble  du  Berry,  dont  la  généa-  ~~ 
logie  partielle  se  trouve  dans  l'histoire  du 
Berrj  de  la  Thaumassière.  Nous  la  men- 
tionnons seulement  h  cause    de  quelques 
fallianres  poitevines. 

Blason  :  d'azur  à  la  fasce  engrelée 
d'or,  accompagnée  de  3  étoiles  de  même. 

FOUCQL'IEK,    FOITQUIER.     —  Ce 

nom,  dérivé  du  prénom  fr'ulclterius,  est  commun  à 
diverses  familles.  (V.  Fouluuier.) 

Foucquier  (Jean),  qualifié  noble  homme,  lieute- 
nant particulier  à  la  Boehelle,  élait  échevin  et  aumô- 
nier (ou  directeur)  de  l'Bùlcl-Dicu.  (Arch.  Char.-Inf. 
H.  112-115.) 

FOUCRAND.  (V.  Fohquerand.) 

POUDRAS  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
originaire  du  Lyonnais.  On  trouve  sa  généalogie  dans 
le  DlcAonnalrc  de  la  Noblesse.  Nous  mentionnons  seu- 
lement quelques-uns  de  ses  descendants  venus  en  Poitou 
au  xvm°  siècle. 

Blason  :  d'azur  à,  3  fasces  d'argent. 

Fondras  (Lucrèce  de),  veuve  de 
François-Joseph  de  la  Poypc,  MIS  de  Ver- 
iricu,  est  inhumée  à  S'-Cybard  le  17  fév. 
1728.  (Reg.) 

Poudras  (Camille -Joseph  de), 
Chcv.,  sgr  de  Courcenay,  la  Bruzère,  etc.,  marié  le 
8  oct.  1675  à  Lucrèce  De  Revol,  fille  de  François,  Chev., 
sgr  du  Pont  deBeauvoisin.et  de  Marguerite  d'Hières,  eut 
entre  autres  enfants  :  1°  Chaiii.es,  capitaine  de  grenadiers 
au  régiment  de  Charrost,  tué  au  siège  de  Douai  ;  2°  Jé- 
rôme-Louis, né  eu  1685,  chanoine-comte  de  Lyon,  abbé 
de  S'-Liguaire,  diocèse  de  Saintes  (aujourd'hui  diocèse 
de  Poitiers),  fut  nommé  évêque  coadjuteur  de  Poitiers  en 
1720  et  succéda  à  Jean-Claude  de  la  Poype  de  Vertrieu, 
son  oncle,  en  1732.  Ce  prélat  mit  une  grande  énergie  à 
prémunir  son  diocèse  contre  les  effets  dissolvants  du 
jansénisme  et  mourut  à  la  Koche-l'ozay,  le  13  août 
1748,  âgé  de  63  ans.  11  fut  inhumé  le  19  du  même 
mois  en  la  chapelle  des  évêques  à  S'-Pierre  de  Poitiers. 
L'on  v  vovait  son  épitaphe  qui  a  été  donnée  par  l'abbé 
Aubert  (M.  A.  O.  1845,  p.  394.  V.  aussi  Reg.  de 
Dissay  n*  177,  Archiv.  Vienne)  ;  3°  François,   qui  suit. 

Poudras  (François  de),  Chev.,  sgr  M"  de  Cource- 
nay, etc.,  d'abord  Chev.  de  Malte,  quitta  cet  ordre  à 
la  mort  de  son  frère  Charles,  et  épousa,  le  6  nov.  1719, 
a  Jaulnay,  près  Poitiers,  et  par  contrat  du  5  oct.  de- 
vant Rousseau  cl  Le  Cartier,  Not.  à,  Poitiers,  Marie- 
Madeleine-Elisabeth  Fumée,  fille  de  Claude,  Chev  ,  sgr 
de  Chilteaucouvert,  Jaulnay,  et  de  Marie-Madeleine-Eli- 
sahelh  Herbert,  mais  il  n'en  eut  pas  d'enfants.  Devenue 
veuve,  Elisabeth  Fumée  transigeait  avee  l'évèque  de 
Poitiers,  son  beau-frère,  le  6  mars  1747.  (Archiv.  Nat. 
M.   108.) 


FOIIKT,  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
Poitiers  au  xvi°  siècle,  mais  nous  n'avons  pas  de  ren- 
scignements  suc  elle. 

i  . .ii.-i  iltcné',  marchand  de  Poitiers  et  fermier 
de  l'impôt  de  5  sols  pour  miiid  de  vin,  etc.,  demande 


528 


FOUGERE  (de) 


*trt 


FOUGÈRE  (de) 


au  roi  de  le  décharger  de  cette  ferme,  ce  qu'il   obtient 
le  il  oct.  1570.  (P.  orig.,  t.  1213,  Dos.  27.265.) 

Fouet  (Marie)  épousa  à  Poitiers,  le  26  juil.  15S6,. 
Jean  Thubert,  Ec,  sgrde  la  Corbrayc,  conseillerai!  pré- 
sidial. (Gén.  Thubert).  Jean  Fouet,  sr  de  Toucheronde, 
était  parrain  d'un  de  leurs    enfants   baptisé    à  S'-Por- 
chaire  le  16  juil.  1590.  (Reg.) 

Fouet  (René),  marchand,  receveur  des  aides  et 
équivalents  à  Poitiers  (1581),  s'  de  Toucheronde, 
épousa  Madeleine  Morin  et  en  eut  au  moins  :  PieiuiE, 
baptisé  le  13  sept.  1578  a  St-Porchaire,  el  Marie,  mar- 
raine le  20  septembre  15S2  et  le  2S  jauv.  1586  à  S'-Por- 
chaire.  (Reg.) 

FOUGERAX  (de  .  —  Famille  qui  possédait 
le  fief  de  co  nom  ((Jueaux,  Vien.  i  au  xive  siècle.  On 
trouve  aussi  Fougeray,  Fougère. 

Blasoi  :  Inconnu. 

Fougerat  (Jean  do),  Ec,  sgrde  la  Mcsselière, 
marié  à  Philippe  de  Cignhès  ?  l)c  de  la  Coste,  en  eut 
au  moins  :  1°  N...  ;  2°  Agnès,  mariée  vers  1290  a 
Aimery  de  Blom,  Ee.,  sgr  de  Ressonneau.  Elle  eut  do- 
nation de  biens  faite  par  sa  mère  le  lundi  après  Sl- 
Clément  1304.  (Gén.  de  Blom.) 

Fougerat  (Pierre  de),  damoiseau,  épousa  Mar- 
guerite Vigieh,  tille  de  N ....  damoiseau,  paroissien  de 
Fluvignac,  et  de  Marie  de  Tecilet.  Marguerite  est  citée 
dans  le  testament  rie  sa  mère  du  17  août  1425.  (Archiv. 
du  Chat,  de  S'-Martin-Lars.  D.  Villevicille  31969,  p. 
41.) 

Fougerat  (Pierre  .  avocat  au  présidial  de  Poi- 
tiers, étude  Anthoinette  de  la  Feste  ou  de  la  Forest  : 
1°  Esprit,  baptisé  à  S^-Opporlune  le  11  juil.  1579;  2°  An- 
dré, baptisé  le  28  déc.  1575  ;  2°  Antoine,  le  20  fév. 
1577;  3"  René,  le  21  avril  1578.  (Reg.  de  S'-Por- 
chaire.) 

Fougerat  (Pierre),  Ec,  avocat  au  présidial  de 
Poitiers,  fut  marié  à  Marie  Fouciier,  dont  :  Pierre, 
bapt.  le  27  mars  15S3  U  N.-D.-Ia-Petite.  (Reg.) 

Fougerat  (Aimery),  époux  de  Jeanne  Débedat. 
était  décédé  avant  le  7  juil.  1642,  date  où  sa  veuve, 
comme  tutrice  de  François  et  Gervaise,  ses  enfants, 
demeurant  au  village  de  Tabor,  p"c  de  Champagne 
(Vien.),  fait  un  échange  avec  Pierre  Garnier,  Ec.,  sgr 
de  Champvallier.  (Arch.  Vien.  S"  236.) 

Fougerat  (Marie)  épouse  Louis  Dumas,  Sr  de 
Tourbillon,  qui  en  1722  est  signalé  comme  un  meneur 
protestant.  (Gén.  Dumas.) 

FOUGÈRE  (de).  =»  Famille  que  l'on  trouve 
en  Poitou  au  xiv"  siècle.  Elle  est  peut-être  originaire 
du  Périgord.  On  trouve  ce  nom  écrit  aussi  Fougères. 

Blason  :  de à  3  aigles  de  ...  et  une 

cotice  en  bande  brochant  (sceau  de   Tail- 

lefert  do  Fougère,  10  août  1338).  En  1345 

Son  sceau  est  semé  de  fleurs   de  lis  (mais 

c'est  peut-être  un  sceau  emprunté)  (sceaux 

de  Clairemhault  n°'  3506  et  3752). 

Fougère  (Guichard   de),   fit   aveu  en    1396.  au 

nom  de  la  veuve  de   Taillefert  de   Fougère,  au    s^r  de 

Chàteau-Larcher.  Le  texte  de    l'acte  n'indique  pas  le 

degré  de  parenté. 

Fougère  (Taillefert  de),  Chev.,  servait  dans  les 
guerres  de  Poitou  etSaintonge  eu  13MS  et  1345.  Il  épousa 
Mahaud  de  Vivonne.  Elle  était  veuve  et  tutricede  ses 
enfants,  lorsque  Guichard  de  Fougère  fit  hommage  eu 
sounoiu  le  18  oct.  1396  pour  des  fiels  il  Maruay,  relevant 


des  Hautes-Vergnes.    (M.  A.  0.  1875,    p.    427.)    Une 
note  dit  que  le  12  août  1409  Jean  Rirault,  chanoine 
S'-Hilaire-le-Grand,  lit  un    accord   au  sujet  d'un    bois 
avec  Guichard  et  Taillefert  de  Fougère.  (Cab.  titres,  Hau- 
dicquier,  t.  XXI,  p.  404.) 

FOUGÈRE  (de).  —On  trouve  ce  nom  à  diffé 
rentes  époques  dans  les  diverses  parties  du  Poitou, 
parce  qu'il  est  commun  à  plusieurs  familles.  Nous  pla- 
çons ici  quelques  personnages  isolés. 

Fougère  (Aimery  de)  était  moine  et  grand  chan- 
tre de  l'abbaye  de  Nouaillé  en  1199.  (Note  de  D.  Cha- 
mard.) 

Fougère  (N...). —  Une  dame  qui  est  appelée  Fau- 
geria,  avec  son  fils  aîné  Hugues,  fit  un  accord  avec 
l'abbé  de  Nouaillé  le  2  déc.  1230.  (Iri.,   iri.) 

Fougère  (Jacques  de), Chev.,  est  nommé  dans  le 
testament  de  Jean  de  Cousmer  !  prêtre,  du  5  nov.  1395, 
par  lequel  il  élit  sa  sépulture  dans  l'église  de  Luçon. 
(D.  F.  64,  p.  450.) 

Fougère  (Arnoul  de),  aumônier  de  la  Vergnc, 
dépendant  du  chapitre  de  S'^-Radegonric,  fit  un  bail  à 
rente  en  1417.  (Arch.  Vien.  G.  1.368.)  On  trouve  son 
nom  écrit  de  Folghre. 

Fougère  (Jean  de),  curé  des  Fosses,  près  Chizé 
(D.-S.),  bachelier  en  décrets,  avait  un  procès  en  145S. 
(Arch.  Vien.  G,  1345.  Slc-Radegonde.)  H  était  neveu  de 
l'abhesse  de  Sle-Croix  de  Poitiers  et  reçut  la  permission 
de  prendre  place  dans  les  hautes  stalles  du  chœur  de 
S10-Radegonde  de  Poitiers  quand  cela  lui  plairait,  le  25 
janv.  1459.  .Ici.,  id.) 

Fougère  Jeanne  de)  est  marraine  à  S'-Por- 
rhaire  de  Poitiers  le  28  août  1574.  [Reg. 

Fougère  (Martine  de),  veuve.  d'Antoine  Bai- 
gueux,  D1'  de  la  Rye  (pas=  de  Vellèches),  est  citée  dans 
un  acte  du  17  juin  1583  passé  dans  la  sénéchaussée 
de  Châtellrrault.  (Arch.  Nat.  M.  406.) 

Fougère  Honoré  de),  Ee.,  sgr  des  Essarts, 
épousa  Leonne  de  la  Berrurièbe,  fille  de  Pierre,  Ec., 
sgr  des  Mées,  et  de  Elisabeth  Nepveux,  dont  au  moins 
Mabie,  mariée  à  Migné  le  9  mai  1695  à  Paul  Nauriin, 
employé  des  gabelles.  (Reg.) 

FOUGERE  (de)  ou  FOUGERE.  —  Fa- 
mille noble  qui  a,  sans  doute,  possédé  le  fief  de  ce 
nom  près  la  Chèze-le-Vicomte  en  Bas-Poitou  au 
xii»  siècle. 

Fougère  (Maurice  rie),  </e  Fougeriaco,  fut  té- 
moin (vers  1170)  d'un  don  fait  par  Hervé  de  Marcuil, 
sgr  de  Bourne/.eau,  à  Thomas,  abbé  de  la  Greuetière. 
(D.  F.  9.) 

FOUGÈRE  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
qui  habita  le  Chàtclleraudais  riu  XVe  au  xvm°  siècle. 

Blason  :  d'argent  à  3  tourteaux  de 
gueules.  (Sceau.)  La  généalogie  de  Mes- 
semé  dit,  par  erreur,   «  3  roses.  » 

Fougère  (Françoise  Charlotte  de) 
était  le  17  mai  1766  épouse  de  Jacques 
Rabereuil,  capitaine  d'infanterie,  demeu- 
rant a  Mirebeau.  (F.) 


§    1° 


Branche  de  Villikha, 


1.  —  Fougère  (Jean  rie),  dit  le  Orolour.  Ec., 
sgr  de  Remeueuil  lUsseau,  Vien.  ,  la  Van,  le  Plessis, 
etc.,  rendit  aveu  à  Châtellerault,  à  cause  de  sa  femme 


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529 


rie  i  hôtel  .i  forteresse  de  Remeneuil  le  12  juin  1430. 
(Livre  Noir  de  Châtellerault.)  Il  obtint  mainlevée  de  la 
saisiode  ses  fiefs  par  ordonnance  des  j commissaires  du 
roi,  lo  i:i  août  Mit,  a  cause  'le  ses  services  dans  les 
guerres  de  Normandie  contre  les  Anglais,  et  parce  qu'il 
était  capitaine  du  château  d'Angles-en-Poitou.  Il  décéda 
avant  le  5  nov.  1498,  date  du  partage  de  sa  succession 
entre  ses  enfants  passé  devant  Billaud  et  Leeomte, 
not.  à  Poitiers.  Il  avait  épousé  avant  1430  Gcorgctte 
iik  Codé,  ou  Couhe,  peut-être  fille  de  Jean,  sgr  de  la 
Rochc-Aguait,  et  en  eut  an  moins:  i"  Bahdouin,  dé- 
cédé avant  le  S  nov.  1498;  2"  Louis,  Chev.,  sgr  de 
Remeneuil,  Argonce,  Franqneville,  chambellan  du  roi, 
Vicomte  de  Coeo,  valet  de  chambre  du  roi,  rendit  aveu 
a  Gh&tellerault  pour  Remeneuil  en  1494  et  testa  a  Re- 
meneuil le  8  juil.  1518.  Il  avait  épousé,  le  1S  mars  14^2. 
Jeanne  d'Harcourt,  tille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  de 
Reuvron,  et  de  Marie  de  Ferriérci,  niais  il  n'en  cul  pas 
d'enfants  ;  3°  Gamaliel,  qui  suit  ;  4"  .1 1:  \n,  licencié  en 
droit,  chanoine  prébende  de  Poitiers  en  14S5  et  1498  ; 
te  26  mai  I-ls".';,  Anne  d'Orléans,  abbesse  de  la  Trinité, 
lui  donnait  commission  pour  recevoir  les  hommages 
.les  vassaux  de  l'Abbaye  (Arch.  Vien.)  ;  4»  Dauphins, 
prieure  de  l'Abhaye  de  S,e-Croix  de  Poitiers,  décédée 
le  lo  août  1495,  fut  inhumée  sous  une  dalle  où  était 
son  efligie  accompagnée  de  son  blason  (3  tourteaux) 
parti  de  celui  de  Couhé  (écartelé  à  4  merlettes).  Fonds 
latin  11147,  f.  379.) 

2.  —  Fougère  (Gamaliel  de),  Ec,  sgr  de  Vil— 
liers  (Messemé  .'  Vien.  ,  la  Van,  homme  d'armes  de  la 
compagnie  de  Georges  Villequier,  V"  de  la  Guorche, 
partagea  avec  ses  frères  le  5  nov.  149S.  11  mourut  à 
l'armée  du  Poitou  et  fut  inhumé  a  Verrincs,  près  Melle 
H. -S.)  le  8  avril  1307  ?  (Pièc.  orig.,  t.  1213,  doss. 
21283.1  Marié  à  Jeanne  Poussard,  fille,  croyons-nous, 
de  Joachim,  Chev.,  sgr  du  Fraigneau,  et  de  Marguerite 
d'Archiac,  il  en  eut  :  1°  Joachim,  qui  suit  ;  2°  Jacques, 
qui  a  formé  la  branche  de  Hautmond,  §  Il  ;  3"  Anne, 
mariée  d'abord  à  Gilles  Desmons,  puis  le  14  déc.  1491 
(Chesneau,  not.  à  la  Haye  eu  Toui'aine)  a  Louis  de 
Messemé,  Ec,  sgr  de  la  Tour-Légat. 

3.  —  Fougère  (Joachim  de),  Ec,  sgr  de  Villiers, 
la  Piuelière,  Remeneuil,  fut  nommé  exécuteur  testa- 
mentaire de  son  oncle  Louis  en  141 S  et  partagea  avec 
sou  frère  le  21  sept.  1512.  Il  donna  une  procuration  le 
20  oct.  1522.  (Arch.  Vien.  E»  283.)  On  ignore  le  nom 
de  sa  femme,  mais  il  eut  pour  fils  unique.  (Id.,  E" 
288.    Mathieu  ou  Mathurin,  qui  suit. 

4.  —  Fougère  (Mathieu  ou  Mathurin  de),  Chev., 
sgr  de  Villiers,  la  Piuelière,  Remeneuil,  Chev.,  de  l'ordre 
du  Roi,  gentilhomme  de  sa  chambre,  lieutenant  de  la  com- 
pagnie d'ordonnance  du  Ve  de  la  Guerche,  fut  capitaine 
de  Cbàtellerault  (1569),  maître  d'hôtel  du  duc  d'Orléans 
[1576)  et  capitaine  du  château  de  Loudun  le  6  août 
1571.  Il  testa  le  24  avril  157"  et  avait  épousé  d'abord 
Jeanne  de  Culant,  tille  de  Charles,  Ec,  sgr  de 
Sl-Cyr  Arch.  Vien.  E"  288),  et  de  Perrine  Légier,  puis 
Anne  FnÉTAnn.  11  eut  du  l,r  lit  au  moins  :  1°  Ber- 
trand, Chev.,  sgr  de  Villiers,  qui  fit  un  accord  avec  ses 
frères  le  1S  sept.  IS88,  avait  servi  comme  homme 
d'armes  dans  la  compagnie  du  Dauphin,  passée  en  revue 
1«  21)  mars  1568,  Nouv.  Acq.  862,  f»  86),  et  parait  être 
décédé  sans  postérité;  du  2"  lit  :  2'-  René,  qui  suit; 
3°  Chari.es,  4"  Louis,  5°  Pkriiine. 

5.  —  Fougère  (René  de),  Chev.,  sgr  de  la  Barre, 

Villiers,  gentilhomme    ordinaire  de  la   chambre  du  Roi 

18  sept.  1605),  Chev.  de  son  ordre  (28  avril  1608),  fut 

nommé  capitaine  du  château   d'Harcourt    par  brevet    du 

roi  du  31  juil.  1593.  11  épousa  d'abord  Jeanne  de  Gra- 

Diction.  Bistor.  et  Généal.  des  Familles 


veron,  puis  Eléonora  Le  Sénéchal,  et  eut   au   moins 

du  I"'  lil  :  1"  René,  qui  suit  (Nouv.  d'Hozicr,  t.  141, 
doss.  3(1621  ;  2"  peut-être  Jean,  Ec.,  sgr  du  Verger, 
qui  le  23  sept.  1662  était   décédé,  laissant  pour    veuve 

Nieollo    DE  LA    VlALLIÈRE. 

6.  —  Fougère  (René  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Barre,  Villiers,  nommé  capitaine  du  château  d'Harcourt 
le  9  juin  1634,  épousa  d'abord  Renée  DE  LA  Mare,  puis 
Elisabeth  Bonnet,  et  eut  (nous  ignorons  de  quel  lit) 
Charlotte,  décédée  jeune  (id.,  id.).  Il  habitait  en  1698 
l'élection  de  Cbàtellerault  ainsi  que  Marie  de  Fou 
gère. 

§11.  —  Branche  de  HAtmovr. 

3.  —  Fougère  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  Haut- 
mont  (Usseau,  Vien.),  fils  puîné  île  Gamaliel,  et  de 
Jeanne  Poussard  (2°  dcg.,  g  l'r)  d'abord  destiné  à  l'é- 
glise, devint  prieur  titulaire  de  S'-André-sur-Sèvre.  Il 
partagea  avec  son  frère  le  21  fév.  1512.  Marié  vers 
1500  a  Françoise  Durin,  il  eu  eut  au  moins  :  1°  Joa- 
chim, qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée  le  22  juil.  1539  a. 
François  Gréaulme,  Ec.,  sgr  de  Merduval. 

4.  —  Fougère  (Joachim  de),  Ec,  sgr  de  Haut- 
mont,  fit  accord,  le  20  mars  1543,  conjointement  avec 
sa  mère,  avec  Mathieu  de  Fougère,  Ec,  sgr  de  Villiers. 
Il  eut  au  moins  pour  enfants  :  1"  Louis,  Ec.,  sgr  de 
Hantinout;2u  Auel.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  141,  doss. 
3063.)  Tous  les  deux  servirent  à  la  suite  du  duc  de 
Montpensier  et  furent  exemptés  de  la  contribution  du 
ban  de  1569.  (Cab.  litres,  fonds  Haudicquier,  t.  21,  p. 
404.) 

FOVGERF    ou    FOUGFRAY  (de),  dit 

de  la  Have-Jousselin.  (V.  ce  nom.)  —  Famille  noble 
do  l'Anjou,  qui  paraît  avoir  hérité  au  Xmc  siècle  de  la 
famille  de  la  Have-Jousselin,  dont  elle  aurait  pris  le 
nom  et  les  armes,  suivant  l'usage  du  temps. 

Blason  :  de  gueules  à  la  croix  tréfiée  (ou  fieuronnée) 
d'hermines. 

Fougère  (Hardouin  de),  Chev.,  sgr  de  la  Haye- 
Jouslain,  en  Anjou,  de  la  Fougereuse,  etc.,  fit  une 
transaction  avec  le  prieur  et  les  frères  de  l'aumoncrie 
de  S'-Michel,  près  Thouars,  le  2S  juin  1302.  Cet  acte 
fut  ratifié  par  son  fils  Hardouin.  (F.)  Il  fit  déclaration 
par  acte  passé  sous  le  scel  de  Loudun  en  1317,  men- 
tionnant son  fils  aîné  déjà  décédé  et  son  fils  cadet. 
(Cab.  titres  106  Fougère).  Il  épousa  N.  de  Savonnièrbs, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Hardouin,  qui  suit  ;  2°  Gilles, 
dit  de  la  Haye. 

Fougère  (Hardouin  de),  Chev.,  sgr  de  la  Haye- 
Jousselin,  mort  avant  1317,  épousa  Jeanne  de  Mathe- 
felon,  dont  il  eut  au  moins  :  Hardouin,  qui  suit. 

Fougère  (Hardouin  de),  Chev.,  sgr  de  la  Haye- 
Jousselin,  Plessis-Maeé,  eut  un  procès  au  parlement  de 
Paris  en  1345.  Il  épousa  d'abord  Jeanne  de  Vendôme, 
puis  Anne  de  Ladnav,  et  eut  au  moins  du  1er  lit  : 
Briand,  sgr  do  la  Haye-Jousselin,  qui  a  eu  postérité  ; 
du  2"  :  Catherine,  mariée  vers  1380  a  Geoffroy  de 
l'.eaumont,  Chev.,  sgr  de  la  Chapelle-Thémer. 

FOUGÈRES  (de).—  Famille  noble  de  la  Bre- 
tagne qui  possédait,  la  ville  de  Fougères  au  ni"  siècle. 

Hlnstm  :  de...  il  une  plante  de  fougères  de  sinople. 
Un  sceau  de  Raoul  de  Fougères  (.1230)  porte  au  revers 
un  écu  chargé  d'un  bouquet  de  fougères  a  3  branches, 
(Arch.  Nat.  sceau  2229.) 

Poitou.  —  T.  m.  ;'i 


FOCGIEDtES  (de) 


Fougère»  Jeanne  de),  fille  de  I'.aoul  ?  et 
d'Isabeau  île  Craon,  épousa,  vers  1 2 u 0 ,  Hugues  de 
Lusignan,  C"'  de  la  Marche  et  d'Angoulèmc. 

FOUGEROUX  (dm).  V.  GRELLIER. 

FOUGIÈRES  (de)  (ou  FOUGÈRES  . 

—  Famille  noble   du  Berry  et  de   la  Touraine.  Elle  a 
possédé  Chamhon,  près  Preuilly,  les  Effes,  Vauléart,  la 
Chatière    (Abilly)    et   au    xvme   siècle   la    vicomte   de 
Brosse  en  Poitou. 
Nous  devons  cette  généalogie  a  M.  de  Boismarmin. 

Blason  :  d'or  au  chef  de  gueules  emman- 
ché de  3  pièces.  On  trouve  ailleurs  «  d'or 
à  3  lambeaux  de  gueules  »,  ce  qui  signifie 
la  même  chose.  Le  reg.  de  Malte  dit  «  de 
gueules  à  3  lambeaux  d'or  ». 

Le  Dictionnaire  de  la  Noblesse  mentionne 
une  famille  de  Fougières.  en  Maçonnais,  portant  «  d'azur 
au  chef  losange  d'or  et  de  gueules  (de  2  traits)  ».  I.a 
ressemblance  de  ces  blasons  peut  faire  présumer  la 
communauté  d'origine  de  ces  familles. 

Fougières  (Odon  de).  Chev.  Son  fief  consistait 
en  l'hébergement  de  la  Ferté  et  plusieurs  autres  terres. 
11  avait  pour  frère  Eudes,  qui  lui  devait  2  muids  de 
blé  d'après  une  copie  d'aveux  et  dénombrement  rendus 
au  sgr  de  Châteauroux  en  1292.  (Apanage  du  C"'  d'Ar- 
tois p.  258.) 

Foncières  îPhelippon  de),  damoiseau,  sr  de  la 
Ferté-S'-Fauste,  fait  un  achat  le  lundi  après  la  Pen- 
tecôte 1317  de  André  Bardin  et  autres  membres  de  sa 
famille,  par  acte  passé  sous  le  scel  de  Chàtillnn-sur- 
Indre.  (Arch.  de  la  Bochechevreux.  11  fit  aveu  a  Gode- 
l'roy  de  Chauvigny,  sgr  deVouillon  en  1322  pour  sa 
dîme  de  blé.  (Apanage  du  Clc  d'Artois  p.  249.) 

Fougières  (Eudes  de)  était  sgr  de  la  Ferté- 
S'R-Fauste  en  1397 (Diction,  de  l'Indre,  Hubert)  et  rendait 
dénombrement  en  1390  et  1397  à  Guillaume  de  Sully. 
Chev.,  sgr  de  Vouillon  (Apanage  du  C'e  d'Artois  p.  205 
et  87). 

Fougières  (Jean  de),  srde  Maisonrouge,  demeu- 
rant en  la  p""  de  Guis-Dessus,  fut  maintenu  noble 
en  Berry  le  16  août  1669.  (Notes  Henry  de  Laguereme.) 

Fougières  (Louis  de),  François,  son  neveu,  ïils 
de  Jacques  (le  dit  François  tant  pour  lui  que  pour  sou 
père)  furent  maintenus  nobles  le  15  juin  1669  par 
l'intendant  du  Berry.  (Id.,  id.) 


§1° 


Branche  dks  FOHfiKS. 


1.  —  Fougières  (Odenet  ou  Adenet  de),  Ec, 
sgr  de  J'Anle-Fleuric  et  des  Forges  en  partie  (Chaillac, 
Indre),  épousa  vers  1400  N...  de  Laigue  (ou  l'aiguë), 
lille  aînée  de  Hélion,  Ec,  sgr  des  Forges,  et  de  Alix  do 

et  en  eut  au  moins  :     Phelippon    ou   Philippe. 
qui  suit. 

2.  —  Fougières  (Phelippon  ou  Philippe  de), 
Ec,  sgr  des  Forges  en  partie  et  de  l'Ante-Fleurie,  fit 
hommage  le  16  nov.  1445  à  la  Vté  de  Brosse  et  un 
échange  le  15  avril  1450.  11  fut  tué  avant  le  17  déc. 
i486  par  Georges  de  Salignac,  Ec,  sgr  de  Bochegaudon. 
(Nouv.  d'Hozier,  t.  141,  doss.  3063.  Il  avait  épousé 
li'  jour  il.'  la  fête  de  Sl-Sébastien  1446  Marie  me  Leffe, 
fille  il<'  Mathurin,  Ec,   sgr  de    la  Grange,  et  de  Mar 

de  Itieoux,  e1  m  eut  mi  moins  :  I"  Pierre,  qu 
suit  ;  2"  [sans  doute)  Philippe,  vivant  en  1504 
et  1528. 


FOUGIÈRES  (de) 


3.  —  Fougières  (Pierre  de),  Ec,  egr  dis 
Forges,  l'Ante-Fleurie,  servit  au  ban  du  Poitou  en  1191 
et  vendit  avec  son  fils  Charles,  le  12  janv.  1511,  tout  le 
droit  de  dîme,  justice  et  juridiction  qu'ils  avaient  en 
I*  commanderie  et  village  de  Champthouars  pour  le 
prix  de  sept  vingts  livres  k  Jean  Mollet,  !■>.,  sgr  de 
Pellebuzon. 

Marié  le  28  nov.  1480  (Baron  et  Joulier,  not.)  à 
Marguerite  de  Bridiers,  fille  de  Guiot,  Ec,  sgr  de 
Lavault,  et  de  Guyonnc  Léchault,  il  mourut  avant  le 
12  avril  1532,  ayant  eu  au  moins  :  1°  Chaules,  qui 
suit  ;  2°  Jacques,  qui  a  formé  la  branche  du  Colom- 
bier s  M. 

4.  —  Fougières  (Charles  de),  Ec,  sgr  des 
Forges,  marié  vers  1510  à  Françoise  m:  Muraolt,  a 
dû  avoir  pour  fils  :  1°  André,  qui  suit  ;  2"  Léonard, 
Ec,  sgr  des  Forges  en  partie,  qui  |iassa  des  actes  en 
1511  et  1549. 

5.  —  Fougières  (André  de),  Ec,  sgr  des 
Forges,  marié  vers  1533  à  Isabeau  de  Lussay,  fille  de 
Antoine,  Ec,  sgr  de  Champmartin,  en  eut  au  moins  : 
Jean,  qui  suit. 

6.  —  Fougières  (Jean  de),  Ec,  sgr  des 
Forges,  épousa,  le  29  mai  1561,  Marguerite  (ou  Char- 
lotte) de  Cha.muorant,  fille  de  Pierre,  Ec.  sgr  de 
Drous,  et  de  Philippe  de  Loubes,  dont  il  eut:  1°  Made- 
leine, qui  épousa,  le  6  mars  1580,  Jacques  Richard, 
Ec,  et  qui.  devenue  veuve,  vendit  le  reste  de  Forges  le 
5  août  1587  ;  2"  Leonarde,  5"  Marguerite,  nommées 
dans  la  vente  de  1581. 


II. 


Branche  du  Coi.ojhiier. 


4.  —  Fougières  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du 
Colombier  (Chaillac,  Indre),  capitaine  du  château  de 
Brosse,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Marguerite  de  Bri- 
diers (3e  deg.,  §  1er),  épousa  Françoise  de  SauZET,  lille 
de  François,  Ec,  et  de  Catherine  Richard,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  Gabriel,  qui  suit  ;  2"  Jeanne,  3°  Fran- 
çoise, mariée  avant  le  21  avril  1570  a  Léonard  Moreau  : 
4"  Leonarde,  5"  Jean,  alins  Jacques,  Ec,  sgr  du 
Lidon,  maître  d'hôtel  ordinaire  de  la  maison  de  la 
duchesse  de  Montpensier  en  1579,  qui  lous  partageaient 
la  succession  paternelle  le  21  avril  1570. 

5.  —  Fougières  (Gabriel  de),  Ec,  sgr  du 
Colombier,  capitaine  du  château  de  Brosse  et  de  Mire- 
beau  (e.i  Poitou),  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre 
du  roi,  épousa,  le  15  mars  1558  (Dnmont  et  Lomeron, 
not.  sous  la  cour  de  Chinon  ,  Isabeau  Martel,  fille  de 
Gabriel,  Ec  ,  sgr  de  Tricon,  et  de  tléonore  Zapotte,  Il 
mourut  avant  le  14  avril  1579,  el  était  alors  maître 
des  eaux  et  forêts  de  la  cour  de  Krosse  (Nouv.  d'Hozier, 
t.  141).  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Louis,  décédé  sans 
alliance  avant  le  15  janv.  1598,  âgé  d'environ  28  ans  ; 
2"  Chaules,  qui  suit  ;  3°  Jacquette,  mineure  le  14 
avril  1579  ;  4°  Louis,  le  jeuue,  mineur  en  1579  et 
décédé  avant  1596  ;  5°  Isabeau  ou  Elisabeth,  mariée 
ii  Annibal  des  Aubus,  Ec,  sgr  de  Morton,  en  Loudu- 
nais  ;  6°  Louise,  mariée  le  27  mai,  a'.ias  no\.  1595  à 
Jeau  de  Laleu,  Ec.  ;  7"  Catherine,  mineure  en  1579. 

6.  —  Fougières  (Charles  de),  Ec,  sgr  du 
Colombier,  Forges,  Breuil- Bouchard  (Chaillac,  Indre), 
fut,  avec  ses  frères  et  sœurs,  sous  la  tutelle  de  son 
oncle  Jarqucsde  Fougières,  Ec,  sgr  du  Lidon  le  1 1  avril 
1579.  Capitaine  du  château  de  Brosse,  il  fui  chargé  de 

remplacer  la  Vi itesse  de  Chàtellerault  a  l'entrée  de 

l'évêque  de   Poitiers  dans  cette  ville  en  1612.  Il  épousa, 
le  21  mars  1597,  Françoise  de  Menou,  lille  de  Jean,  Chev. 


FOUGIÉRBH  (.1.1 


Mil   (.11  lîis  (de) 


r,:u 


sgr  il'-  Boussay,  et  de  Michelle  de  le  Gliastre,  el 
an  moins  :  l*  Pierre,  qui  suit  ;   2"  Jeanne,  mariée  le 
li    mai   1630   ii   Louis   Auboutet,    Bc,   sgr  de  Cham- 
pouault;  3«  Elisabeth,  vivante  le  5  oct.  1650. 

7.  —   Fougières   (Pierre    de),    Ec  .  sgr   du 
Colombier,  Seillans,   gentilhomme  ordinaire  de  Made 
moiselle,  etc.,  nommé  capitaine  et  maître  des  eaux  et 

Brosse  par  Gaston,  duc  d'Orléans,  le 
;i  août  1627,  épousa,  le  12  nov.  1633  (Haurat,  not.  à 
Lussac-les-Châteaux,  Vien.)  Marguerite  Vezien,  lille 
de  Pierre,  sgr  d'Aubières,  el  de  Jacquette  Moutard, 
qui  fut  maintenue  dans  sa  noblesse,  avec  ses  enfants, 
le  l«*  juil.  1660,  par  M.  Tubeuf,  intendant  de  Moulins. 
Il   eut     pour  enfants:    1°  Gaston-Louis,   baptisé    a 

1  ans  le  12  déc.  1645,  el  décédé  le  !«•  janv.  1669  : 
2°  François,  qui  suit  ;  3"  Joseph,  laine'',  auteur  de  la 
branche  de  Seillans,  g  III  ;  i"  Joseph,  le  jeune,  marié 
le  13  juil.  1682  (Poiron,  not.  au  Blanc),  a  Jeanne 
RABADD,  mourut  avant  1714,  ayant  eu  :  a  FRANÇOIS, 
né  le  19  juil.  1683,  sgr  de  la  Tour  Meilhou,  auteur  de 
la  Branche  de  Meilhou.  encore  existante;  h  JOSEPH, 
né  le  1°»  déc.  H'.SS  ;  c)  Anselme,  né  le  1  nov.  1694 
(Nouv.   d'Hozier,   t.  141)  ; 

5°  Louis-Henri,  né  le  16  nov.  1652  et  baptisé  le 
4  juil.  1660  à  St-Savin  de  Poitiers  (lies.  . 

8.  —  iMHi^ièrc-i  (François  de),  Ec,  sgr  du 
Colombier  cl  du  Breuil-Bouchard, gentilhomme  ordinaire 
de  la  chambre  de  S.  A.  R.  la  dutfhesse  de  Uontpensier, 
capitaine  <le  Brosse,  rendit  le  24  janv.  1688  un 
dénombrement  au  due  de  Morlemart  puni-  son  fief 
d'Aubières.  11  épousa,  le   21    fév.    1675    Bour  el 

not.  au  Châtelet  de  Paris),  Marie-Charlotte  Pastelé,  fille 
d'André,  et  de  Alberte-Maric  Foucher,  dont  il  eut  : 
1°  Joseph-François,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  né  le  12  déc. 
1690,  Chev.,  sgr  d'Aubières  Persac,  V;en.),  qui  se 
maria  vers  1735  à  Thérèse  DE  Coché  \>E  LcsiGNAN, 
tille  de  Joachim,  Ec,  sgr  du  Peux,  et.  de  Jeanne 
Arnaudet  (remariée  le  27  sept.  1740  a  lient-  de  Mau- 
vise  de  Villars,  Ec,  sgr  du  Peux),  et  en  eut  une  fille 
unique    Marie-Elisabeth,    D"     d'Aubières,   mariée    le 

2  mars  1761  a  Louis-Jacques  de  la  Chaslre,  Chev., 
sgr  de  la  Roehe-Bellusson. 

9.  —  Foncières  (Joseph-François  de),  Chev., 
sgr  du  Colombier  et.  du  Breuil-Bouchard,  né  le  2  août 
1676,  lit  partie  du  2*  escadron  du  ban  des  nobles,  du 
Poitou  en  1703  et  épousa  en  1726  Marie-Anne  Frotif.ii 
de  l'Escorcière,  lille  de  Louis,  et  de  Jeanne  de 
Falloux,  dont  il  eut  :  1*  Marie-Louise,  mariée  a  René 
d'Arnae,  Chev.,  sgr  de  Chàteauneuf,  et  inhumée  à 
S'-Michel  de  Poitiers  le  27  nov.  1190  (reg.)  ;  2°  Susanne, 
épouse  de  M...  de  Chabrol  ;  3°  Thérèse,  mané,'  le 
20  avril  1173  a  Jacques-François  Joubert  de  la  Bastide, 
Chev.,  sgr  de  Cbftteaumorand  M.  A.  O.  1SS7,  p.  SOI  : 
4»  François-Joseph,  qui  suit. 

10.  —  Fougières  (François-Joseph  de),  Chev., 
sgr  du  Colombier,  du  Breuil-Bouchard.  etc.,  assista  au 
mariage  de  son  cousin  issu  de  germain  Jacques  de 
Fougières,  Ec.,  sgr  de  Seillans,  le  31  mai  1739. 

Nous  ignorons  sa  descendance,  mais  k  cette  branche 
se  rattachent  les  personnages  suivants  : 

FougièreH  (Alexandre  de),  marié'  a  Céeile 
Lasmkii,  veuve  en  1841,  eut  :  1"  Joseph,  qui  suit  : 
2"  Attale,  octogénaire  en  1896  el  sans  enfants. 

Fougières  (Joseph  de),  marié  à  Marie  Laboi  rt, 
qui  était  veuve  en  1893  el  avail  en  :  1  Lttalb,  décédé 
a  lu  ans  ;  2°  Ïvonnb,  mariée  à  M.  Boutelas  du  Camp  : 
3«  Marc. 


III 


Branche  de  8eii.i,.\\k. 


8.  —    Fougières     (Joseph    de),    Ee.,    sgr    de 

Seillans,  fils  putné  de  Pierre,  et  de  Marguerite  Vézion 

(7°  deg.  S  II)  rendit  hommage  a  Montmorillon  le  3  mars 
1684  et  épousa  d'abord  en  1676  Marie  Garnibr, 
fille  de  l'une.  Ee.,  sgr  de  Cormorami,  et  de  Marie 
Pascault,  puis,  le  5  déc.  1 0 S i  (Giberton,  not.  à  la 
Tniinuiille,  Vieu.),  Elisabeth  ni:  LA  CBASSAtSHE,  lille  de 
Hector,  Ec.,  sgr  de  Boisrecloux,  et  de  Marie  Rozet.  Il 
eut  du  1er  lit  :  I"  Marie-CHARLOTTE,  el  du  2"  lit  au 
moins  2"  Jacques,  qui  suit. 

9.  —  Fougières  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de 
Seillans,  né  à  Chaillae  le  28  avril  1689,  épousa,  le 
31  mai  112!)  (Not.  à  SM-Sévère),  Aimée  d'Aigurande, 
fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  Plais,  et  de  Aimée  de 
Neurhèzo,  dont  au  moins  Joseph,  qui  suit. 

10.  —  Fougières  (Joseph  de),  Chev..  sgr  de 
Seillans,  né  à  Chaillae  le  16  mai  1730,  reçu  page  du 
roi  en  1716,  épousa,  le  16  août  17.'j9.  Anne  Oareau  de 
Fontais,  fille  d'Etienne,  Chev.,  sgr  de  Chavin,  et  de 
Anne  du  Bost  de  Gargilessc,  et  en  eut  au  moins 
Jacques,  né  à  Chaillae  le  16  avril  1761. 

|  IV.  _  Branche  de  la  BOUTALIÈRE. 

(Sans  jonction) 

1.  —  Fougières  (René),  sgr  de  la  Boutalière, 
eut  pour  enfant  :  Louis,  qui  suit. 

2.  —  Fougières  Louis  ,  sr  des  Hérolles, 
marié  en  1722  à  Gabrielle-Angélique  iie  Laigde,  fille 
de  Gabriel,  sgr  de  la  Grange,  et  de  Marie-Angélique 
Gourjault,  en  eut  :  1°  Marie  Angélique,  née  en  1123  ; 
2"  Marguerite-Elisabeth,  mariée  a  Charles  d'Argier, 
s'  de  Puybaron,  morte  veuve  en  1791  ;  3°  Jean-Louis, 
qui  suit  ;  4°  Marie,  née  en  1732,  mariée  en  1776  à 
Pierre -Annel  Guillemot,  s'  de  Lespinasse  ;  5°  Dauien  ; 
6"  Françoise. 

3.  —  Fougières  (Jean-Louis  de),  née  en  1726, 
marié  en  1155  à  Marie-Angélique  Guénand  ou  GoÉNADD, 
dont  Louis  et  2  filles. 

S  V.  —  Branche  de  la  ChastiÈre. 
D'après  les  notes  de  feu  le  O  de  Maussabré.) 

1.  —  Fougières  (Geoffroy  de),  sgr  de  la  Chas- 
tière,  la  Boche,  la  Chapelle-S'-Hippolyte,  vivant  en 
1412  et  1439,  épousa  Jeanne  de  Torsav,  De  de  la 
Haye  et  de  la  Cbastière,  et  rendit  aveu,  s  cause  d'elle, 
a  André  de  Beaumont,  sgr  do  I.ezay  et  de  la  H 
Touraine,  le  16  déc.  1430.  (D.  Vitle vieille.  11  eut  pour 
enfants  :  1°  Geoffroy,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  auteur  de 
la  branche  des  Ktt'es,  §  VI. 

2.  —  Foncières  (Geoffroy  de),  dit  le  Jeune,  sgr 
de  la  Chastière,  la  Roche,  etc.,  épousa,  vers  1440,  Phi- 
lippe du  Rrkijil,  D-  du  Breuil,  de  Chezelles,  etc.  Il  fit 
aveu  .le  Chezelles  au  Sgr  de  Chùleaiiroux  le  31  oct. 
1431  (Apanage  du  C"  d'Artois  p.  192),  et  céda  en 
l'i.'i3  la  sgrie  de  Chezelles  à  Jean  de  Menou,  Sgr  de 
Villegongis.  (flirt.  Hubert.)  Il  eut  au  inoins:  l"  Jean 
qui  suit  ;  2"  Marguerite,  mariée  a  Jean  de  Fouchler. 

3.  — Fougie.reS  (Jean  de  .  sgrde  la  Chastière, 

de  la  Chapelle  du  Breuil,  vivant  en  li.'.l  et  mort  en 
1479,  eut  pour  enfant  FRANÇOISE,  H'  de  la  Chastière, 
mariée  eu  1479  a  Bertrand  de  Château-Cbalon. 


532 


FOUIIXOIX  (du) 


FOIULOLX  (du) 


§VI. 


Branche  des  Effks. 


2.  —  Fougières  (Pierre  de),  sgr  de  Villegons 
(p'»c  de  Villegouin.  Indre),  fils  puîné  de  Geoffroy 
(1er  des.  §  V),  vivait  en  1454  el  eut  pour  fils  Pierre, 
qui  suit. 

3. — Fou^ières  (Pierre  de),  sgr  des  Effes,  près 
Chàlillon-sur-Indre.  épousa  vers  1 410  Marie  oe  Betz. 
Dc  des  Vaux,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Cathe 
iitne.  mariée  à  Lyonnet  de  Bâillon,  sgr  de  la  Forest. 

4.  —  Fougières  (Jean  de),  sgr  des  Elles,  Vau- 
liart,  mourut  sans  enfants  de  Françoise  d'Aloigny  de 
la  Groye,  fille  de  Jacques,  et  de  Anne  Le  1!  >uge,  qu'il 
avait  épousée  le  29  août  1499. 

FOUIËR  ou  FOVYER.  —  Famille  du 
Saumurais  et  du  Thounrsais  au  xvn«  siècle.  Arcb. 
d'Angers,  E.  21.J-76.) 

Blason  :  Un  cachet  de  1699  (de  N.  Fouier,  chanoine 
de  Nantes  porte  «  parti  au  l"  de  ...  à  un  animal  qui 
pourrait  être  une  fouine  posé  contourné  et  rampant  le 
long  du  tronc  d'un  arbre,  sur  une  terrasse  de...  au  2° 
un  croissant  surmonté  d'un  chef  de  ...  chargé  de 
3  étoiles  de  ...  (sans  couleurs). 

Fouier  (Urbain},  sgr  de  la  l'roustcllerie  1  habi- 
tant à  Doué,  maître  des  requêtes  de  la  Reine-Mère, 
marié  en  1612  a  Perrine  Verdier,  fille  dc  René,  I >  , 
sgr  de  Belleville,  et  de  Anne  Lel'ebvre,  en  eut  12  en- 
fants, entre  autres  :  1"  Antoine,  marié  le  6  juin  1657 
a  Anne  Hubert,  fille  de  François,  élu  a  Saumur.  dont 
il  eut  postérité  ;  2°  René,  qui  suit;  3"  Jean-Jacques, 
Chev.  de  Malte  (douât)  ea  1642  et  commandeur  de 
Margat;  4°  Balthazard,  5°  Louis,  sgr  de  Vallée. 
(L'un  d'eux  eut  pour  lils  N....  qui  fut  chanoine  de 
Nantes.) 

Fouier  (René),  conseiller  du  roi,  prévôt  de  Sau- 
mur, marié  à  Renée  lUvv,  en  eut  au  moins  :  1"  Fran- 
çois qui  suit  ;  2°  Antoine,  sgr  dc  la  Prousterie,  qui 
épousaMarie  Pichon  (veuve  de  son  frère),  dont  il  eut  : 
a)  Jean,  décédé  jeune;  o)  Anne,  mariée  à  Josepli- 
llonoré  Foullon,  président  à  Saumur. 

Fouier  (François),  sgr  de  Bussy,  lieutenant  d'in- 
fanterie, épousa  àThouars  le  1S  avril  16/2  Marie  Pi- 
chon, veuve  de  Claude  Ramhault.  sgr  du  Vignaull  qui 
se  remaria  en  3"  noces  à  Antoine  Fouier),  fille  de  Piei  re, 
sgr  de  la  Billetrée,  lieutenant  criminel  en  l'élection  dc 
Thouars  et  de  Jeanne  Brouilly.  11  en  eut  au  moins: 
1°  François,  sgr  des  Espoix  ou  de  Lespoix  (Luzay,  D.- 
S.),  major  de  dragons,  qui  vivait  saus  alliance  en  1735  ; 
2°  Antoine-Joseph,  sgr  de  Juigny,  qui  était  major  au 
régiment  de  Monlesson  en  1713. 

FOl'ILLOVX  (nu).  —  Famille  noble  de  la 
Gâtine  Parthenaise  éteinte  au  xvic  siècle.  Sun  dernier 
représentant  fut  le  célèbre  chasseur  poitevin  qui  écrivit 
le  Traité  de  ta  Véneie.  Le  fief  de  S*-Martin-du- 
Fouilloux  relevait  de  la  Marche  de  Chalandray  (Gâtine). 
Les  notes  qui  suivent  suut  tirées  du  Cabinet  des  ti- 
tres (32292)  et  d'une  notice  de  B.  Fillon,  dans  son 
Histoire  de  FurUenaij. 

Blason  :  Paie  d'argent  et  de  sable  de 
6  pièces,  ii  la  fasce  d'azur  brochant  sur  le 
tout. 

Fouilloiix  (Jacquette  du)  épousa 
Jean  de  Lézignac,  Ec,  sgr  de  Conguyon, 
donl  la  fille  Sébastionne  se  maria  le  11 
janv.  1523  a  .Iran  Vasselot,  Ec,  sgr  du  Breuil-Milon 
(Pap.  Vasselol  :  elle  est  peut-être  fille  de  Louis,  et  de 
Jaanne  de  la  Roehel :aull    8e  deg    §  Il  . 


S  i". 


Branche  légitime. 


Les  premiers  degrés  extraits  du  Cabinet  des  litres  ne 
sont  peut-être  pas-d'une  exactitude  rigoureuse,  plusieurs 
actes  étant  en  contradiction  les  uns  avec  les  autres, 

1.  —  Fouillons  (N...  du)  eut  pour  enfants  : 
1°  Simon,  qui  suit  ;  2°  Geoffroy,  clerc,  qui  achète,  le 
dimanche  où  l'on  chante  Judica  de  l'an  1295,  de  Guil- 
laume de  la  Trelère.  nliùs  Terlière  en  Gâtine,  la  moitié 
d'un  pré  assis  en  la  p's0  de  Beaulieu  près  Parthenay. 
pour  le  prix  de  49  s.  2  deniers  (Cab.  tiires  32292i; 
3°N...,  père  de  Jean,  Guillaume  et  Alain,  clercs,  dé- 
nommés neveux  de  Geoffroy  dans  une  donation  faite  en 
leur  laveur  le  lundi  après  l'octave  dc  la  Pentecôte  1299, 
par  Simon  duFouilloux  leur  oncle.  (Id.,  id. 

2.  —  Fouilloux  (Simon  du),  valet,  sgr  du 
Fouilloux,  fait  une  donation  en  1299  à  ses  neveux  qui 
précèdent.  Marié  à  Aei.is,  il  lit  sou  testament  le  jeudi 
après  Pâques  1319,  par  lequel  il  confirme  les  dons 
faits  a  ses  enfants  et  donne  à  l'église  de  S1  Martin-du- 
Fouilloux  3  sols  de  renie  pour  son  anniversaire  el  celui 
dc  sa  défunte  femme.  (Id.)  11  eut  pour  enfants  :  l"Sv- 
vvry,  valet,  cité  avec  sa  femme  Philippe  dans  uue 
pièce  de  1302  et  dans  le  testament  de  son  père  ; 
2°  Alain,  qui  suit. 

3.  —  Fouilloux  Alain  du),  valet,  sgr  du  Fouil- 
loux, donataire  de  son  père,  épousa  Marguerite,  dont 
il  eut  :  1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2°  peut  être  Jeanne. 
dite  femme  de  Jean  de  Montignae  en  1305  Cab.  titres 
32292    ;  3°  Maiiauo,  épouse  de  Jean  Bardin. 

4.  —  Fouilloux  (Guillaume  du),  clerc,  était 
juge  châtelain  de  Thouars  en  1323  et  1346.  (Archiv.  do 
Clisson,  B.  Fillon.j  Il  l'ut  témoin  eu  1323  dans  une 
transaction  a  laquelle  étaient  présents  l'abbé  de  Char- 
roux,  Joscelin  de  Lczay,  Bertrand  de  la  Tour,  Pierre 
de  Chalclaillou  et  autres  (F.).  Marié  a  Jeanne  Gui  ■ 
chaud  .'  il  était  décédé  avant  le  8  août  1327,  date  où  sa 
veuve  est  tutrice  de  ses  enfants  qui  sont  :  1°  Jean: 
-'  Simon,  qui  suit.    Cab.  titres  32292.) 

5.—  Fouilloux  Simon  du',  valet,  mineur  en 
1327,  élait  en  procès  le  21  janv.  1382  contre  Louis  de 
Montléon,  Guyon  de  la  Forest  et  Thibaud  dc  la  Celle. 
I  reçut  aveu  d'une  borderie  de  terre  en  lap»se  dc  Beau- 
lieu,  de  Jean  Advoine,  le  S  janv.  1364.  et  hommage  de 
la  Barangerie  de  Robert  Eschallard  le  samedi  avant 
Pâques  1366.  (Id.,  id.)  Il  fit  hommage  du  Cliillou  au 
duc  dc  Berry  Cl"  de  Poitou,  le  7  juil.l3S.:i.  el  celui  du 
Fouilloux  a  Marguerite  de  Baussay  D"  de  Chalandraj 
le  18  juil.  1387.  Id.,  id.)  Marié  a  Rose  m.  s' -Aubin, 
il  en  eut  au  moins  :  1°  Guillaume,  qui  suit;  2°  Jeanne, 
mariée  le  30  avril  1381  à  Jean  de  Liniers,  Ee.  ;  3»  Mar- 
guerite, femme  de  Geoffroy  du  Retail,  veuve  en 
1435. 

6.  —  Fouilloux  (Guillaume  du),  Ec,  sgr  du 
Fouilloux,  le  Cliillou,  etc.,  épousa  par  contrat  du  2  mars 
1395,  passé  â  S'-Maixent,  Pernelle  Poteiieau,  I>"  du 
Vieux-Moulin  pies  Niort,  fille  de  Guillaume,  aliàs  Jean, 
Ec,  sgr  du  Iluiguon  (Kdg.  Itourloton,  Rev.  du  B. 
Poitou, 1902,  p.  X),  et  de  Jeanne  Raiolle.  Il  transigea  le 
23  oct.  1411  avec  Jeanne  Oujard,  veuve  de  Jean  d'Al- 
bin, tant  en  son  nom  qu'en  celui  dc  sa  soeur  Marguerite, 
femme  de  Geoffroy  du  Retail,  sur  les  différends  qu'ils 
avaient  au  sujet  do  la  succession  de  Jeanne  Bardin, 
petite-fille  de  Jean  et  de  Mahaud  du  Fouilloux,  tante  de 
Simon  du  Fouilloux.  père  de  Guillaume.  [Cab.  litres 
32292.)  Il  fit  aveu  au  Château  de  Niort  en  1418  pour  le 
fief  de  Maire  à  cause  de  sa  femme  et  avait  rendu    boni- 


KM    II  Ktl    \    (.lui 


mage  pour  ce  mime  Rafle  1S  nov.  1404. (Arch.  N.it.  P. 
1114.  il.) 

Il  eut  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  N...,  me 
riée  a  Louis  du  Plessis,  Ec.  (Cab.  pitres,  32292. 

7.  —  Fouilloux  Jean  du  ,  Ec.,  sgr  du  Pouil- 
leux, du  Chillou,  de  S'-Généroux,  etc.,  esi  connu  par 
des  titres  de  I  (23  à  1463,  parmi  lesquels  nous  citerons 
un  hommage  pour  l'hébergement  de  Chienmort,  p,M  de 
Beauliou  (D.-S.  ,  qu'il  reçut  le  Kl  juil.  1  132  de  Jean 
Arrignon,  sgi  de  Lcspiuay,  de  relui  de  la  liairie  et  de 
Samolière,  même  psm,  qu'il  reçut  le  1!  dov.  1455,  de 
Jeanne  de  Hartreuil,  D«  «le  Hérisson,  veuve  de  Aimard 
de  la  Rochefouoauld-Montbazon.  Lui-même  rendit  hom- 
mage du  Fouilloux  à  Jacques  Vei'nou,  Chev.,  sgr  de 
Chalandraj  en  1143,  les  2  fév.  et  29  déc.  1455  (ld., 
id.),  et  du  Buignon  Potercau  en  1469.  (Edg.  Bourlo- 
ion.  Rot.  du  B.  Poit.,  1902,  p.  8  i  II  épousa,  avant  le 
11  juil.  112'.).  Marguerite  Bessonneau,  fille  de  Pierre, 
alias  Jean,  Ec.,  sgr  de  Germignon,  et  de  Jeanne  île 
Pouaut  ou  Pouhault,  et  en  eut  au  moins  :  1»  d'après 
li.  Ledain)  Guillaume,  Ec,  sgr  du  Fouilloux  eu  1407, 
qui  épousa  Marie  Bessonneau  Gfttine,  2*  édit.,  p.  10), 
sans  doute  décédé  sans  postérité  ;  2°  Louis,  qui  suit  ; 
3°  Marie,  mariée  d'abord,  le  la  juil.  1451.  a  Jean  de 
Melun,  Ec,  sgr  de  Courtery,  puis  avant  le  11  uiai  1476 
à  llriaul  Bonnet,  Ec,  sgr  de  la  Chapelle-Bertrand,  et 
qui  est  décédée  en  1480,  G&tine,  Ledain,  et  preuv.  de 
Malte  desd'Esroubleau.  Archiv.  Nat.  E.  019. i  M.  Bour- 
loton  locu  ciluto,  dit  au  contraire  que  Marie  se  remaria 
après  la  mort  de  Briant  Bonnet  avec  Jean  de  Melun, 
dont  elle  eut  deux  lils. 

8.  —  Fouilloux  (Louis  du),  Ec.,  sgr  du  Fouil- 
loux et  du  Chillou,  fut  écuyer  d'écurie  du  roi  René 
d'Anjou,  et  lieutenant  général  au  duché  d'Anjou.  Maine 
et  Bretagne,  servit  comme  homme  d'armes  au  bau  des 
nobles  du  Poitou  de  1491,  et  était  décédé  le  23  juin 
1498.  Il  épousa  vers  1460  Jeanne  de  la  Rochekou- 
caklt,  tille  de  Guillaume,  Ec.,  sgr  de  Nouans,  Melle- 
ran,  etc.,  et  de  Marguerite  de  Torsay,  dont  il  eut  : 
1°  Jeanne,  mariée  à  N.  Scoliu  ;  2°  Bertrand,  Ec,  sgr 
du  Vieuxmoulin,  décédé  avant  le  7  avril  1501,  date  du 
partage  de  sa  succession  cuire  ses  frères  et  sœurs  ; 
3°  Antoine,  qui  suit;  4°  Léon,  qui  prit  part  au  partage 
du  7  avril  1507  et  mourut  en  1515;  5°  Guillemp.tte, 
mariée  le  S  oct.  1482  à  Antoine  Mayuard,  Ec,  sgr  de 
la  Cornetière,  contrat  passé  au  Fouilloux  devant  Machet 
et  Gujellet,  not.  a  Parthenav  (Car.  de  d'Hozier,  269 j 
(B.  Fillon)  ;  6°  Renée,  mariée  le  11  déc.  1486  à  Jean 
du  Courret,  Ec,  sgr  du  Courret,  Chenay,  elc.  ;  V  Fran- 
çoise, qui  épousa  le  4  juin  1493  Guillaume  Bigot,  F.c, 
sgr  d'Islay,  la  Gillardie. 

9.  —  Fouilloux  (Antoine  du),  Ec,  sgr  du 
Fouilloux  et  du  Chillou,  partagea  avec  ses  frère-,  et 
sœurs  le  7  avril  1507  la  succession  de  leur  frère  aîné 
Bertrand  et  mourut  en  1531.  Il  avait  épousé  d'abord  en 
Il  iGuérine  Taveab,  tille  de  Malliurin,  Ec,  sgr  de 
Mortbemer,  et  de  Renée  Sanglier  ;  puis  en  1522  Marie 
de  Nuchè'/.e  [remariée  ensuite  â  Jean  Cathus,  Ec.  sgr 
des  Granges),  tille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Moujatière,  el 
de  Autoinette  Lousmo.  Il  eut  du  Ier  lit  :  1°  Jacques, 
qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  à  Hardy  Cathus,  Chev. 
sgr  des  Granges,  lisse  firent  une  donation  mutuelle  le 
2  nov.  1545  (Cab.  titres,  32292)  et  elle  lit  son  testament 
le  16  net.  1559  (ld.,  id.).  Certains  auteurs  la  disent 
fille  du  second  lit. 

10.—    Fouilloux    (lac. pics    du),     Ec,   sgr  du 
Fouilloux,   du  Chillou,  Bouillé-Courdault,   la  Mothe-S'- 
Dcnis  de  Maire,  etc  ,  né  en  mars  1519,  est  le  fameux 
ur  poitevin  qui  a  publié  la  Vénerie,  ouvrage  eu 


FOULE 


533 


rieux  et  estimé,  qui  eul  22  édil s  successives  on  France 

el  fut  traduit  ii  l'étranger.  Il  mourut  le  5  août  1580, 
après  avoir  épousé  le  25  août  1555  Jeanne  Bbrthelot, 
fille  de  l'.cné,  Ec,  sgr  du  Fief-Clairet,  conseiller  au 
présidial  de  Poitiers,  et  de  Jeanne  d'Ausseure,  qui  lui 
donna  un  lils  unique  JACQUES,  page  du  comte  du  Lude, 
tué  au  siège  delà  Rochelle  en  1573.  H  eut  par  exemple 
de  nombreux  bâtards,  dont  un,  nommé  François  du 
Fouilloux,  a  eu  postérité. 

Voir  pour  plus  de  détails  sur  Jacques  du  Fouilloux  : 
Recherches  historique/  sur  une  famille  poitevine 
[IHaynard-UfeSwril)  et  notice  sur  Jacques  du  Fouil- 
loux  par  M.   Pressai'.) 


§   IL 


Branche  bâtarde. 


1.  —  Fouilloux  (François  du),  sgr  du  Fouil- 
loux, du  Chillou,  fils  bâtard  du  fameux  chasseur  Jac- 
ques du  Fouilloux,  hérita  d'une  partie  des  biens  de  son 
père,  mourut  en  1599,  et  eut  pour  fils  : 

2.  —  Fouilloux  (Jacques  du),  sgr  du  Fouilloux 
et  du  Chillou,  marié  vers  1590  à  Louise  Fouciiieh,  en 
eut  : 

3.  —  Fouilloux  (Jacques  du),  Ec,  sgr  du 
Fouilloux,  du  Chillou,  la  Cuillebandièrc,  marié  le  9 
nov.  1619  à  Antoinette  le  Vaillant,  fille  de  Louis, 
Ec,  sgr  des  Fourneaux,  et  de  Esiher  de  Thais,  en  eut 
au  moins  :  Louis,  né  le  13  nov.  1620,  qui  fut  nommé 
chapelain. 

FOULARD  ou  I  III  I  I  Altl)  —  Fa- 
mille du  Bas-Poitou  aux  xv°  et  xvr8  siècles,  sur  laquelle 
nous  n'avons  que  peu  de  renseignements. 

Foulard  (Jacques)  servit  comme  brigandinier  h 
l'arrière-ban  du  Poitou  de    1488.  (Doc.  inédits.) 

Foulard  (Gilles  servait  comme  archer  dans  la 
compagnie  du  Sgr  de  la  Trémoïlle  le  16  déc   1492.  (F.) 

FouIIard  (Georges),  Ec,  fait  hommage  de  l'hô- 
tel de  la  Ramée  à  la  B"'»  de  S"  Hermine  eu  1527. 
(Marchegay,  nouv.  acq.  franc.  5041). 

FouIIard  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Ramée, était  dé- 
cédé avant  le  26  juin  1552.  A  cette  date  celte  sgrie  fut 
rachetée,  (ld.  id.) 

FouIIard  (Gilles),  Ec,  sgr  de  la  Ramée,  était 
accusé  de  divers  excès  par  le  curé  de  S'-Vincent  d'Es- 
terlanges  (Vend.),  ce  qui  donna  lieu  k  une  enquête 
faite  le  5  avril  1564.  (Evêché  de  Luçon,  D.  F.  14,  p. 
509. 

FouIIard  (Eustache,  alias  Etienne),  sr  de  la 
Ramée,  accusé  de  divers  crimes  et  enfermé  dans  les 
prisons  de  la  conciergerie  du  Palais  de  Poitiers,  parvint 
a  s'évader,  mais  il  fut  repris  et  condamné  à  mort  par 
sentence  du  17  oct.  1570.  Cette  sentence  fut  exécutée 
peu  de  jours  après.  (Grands  jours  du  Poitou,  M.  Stat.  D.- 
S.,  1878.) 

FouIIard  I  Jean),  était  en  1670  conseiller  dans  la 
sénéchaussée  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  En  2.14.) 

FOULÉ  ou  FOULLli.  —  Famille  qui  a 
ligure  au  xvir  siècle  au  Parlement  de  Paris.  Quelques- 
uns  de  ses  membres  ont  possédé  des  tiefs  en  Poi- 
tou. 

Blastm  :  d'hermines  a  ta  fasce  de 
gueules  et  3  pais  d'azur  brochant.  Quel- 
quefois ou  dit  «  .  .  et  6  mouchetures 
d'hermines,  4  en  chef,  2  eu   pointe.   I) 

Foulé  Hyacinthe-Guillaume),  Chev., 
M'     de  Prunevaux  et  de   Morlangis,   sgr 

d'Ecoué    (Muntrcinl-sur-Mci,     Vend,     et   Unix    en    Bas 


53  J 


IDIILLON 


W 


FOL'LLOK 


Poitou,  lit  hommage  de  ces  fiefs  le  31  j'uil.  1693  a  Fon. 
Arch.  Vieil.  C.  362.  Il  possédait 
aussi  le  greffe  de  S'-Maixent,  valant  1800  livres  de 
rentes,  et  mourut  en  1697.  Entre  autres  enfants  il 
eut  : 

Foulé  (Etienne-Hyacinthe-Antoine),  Cliev.,  sgr  de 
Morlangis,  Boisse,  Doix  en  lias-Poitou,  conseiller  au 
grand  conseil,  maître  des  requêtes,  qui  décéda  avant 
1741,  époque  où  ses  biens  du  Poitou  furent  saisis  et 
vendus  par  ses  créanciers.  (Arch.  Vend.  B.  912.) 

FOULLON  ou  FOLLOSI.  —  Famille 
ancienne  de  l'Anjou  qui  a  fourni  un  grand  nombre  de 
magistrats  distingués  a  la  ville  de  Saumur,  un  maître 
des  requêtes  d'Anne  d'Autriche  en  1661  et  un  intendant 
des  finances  assassiné  par  les  révolutionnaires  dans  la 
journée  du  22  juillet  1789 

Nous  donnons  sur  elle  quelques  renseignements  en 
raison  do  ses  alliances  avec  plusieurs  familles  poite- 
vines. 

Blason  :  de  gueules  à  la  croix  d'argent  plantée  sur 
un  tertre  de  sinople  et  soutenue  par  2  lions  d'or  langues 
et  ongles  de  sable  et  affrontés.  (Règlement  d'armoiries 
du  11  fév.  1726,  Nouv.  d'Hozier,  t.  141.)  D'Hozier  leur 
avait  donné  d'office  en  1701  le  blason  de  fantaisie  : 
d'argent  a  3  chapeaux  de  sable  posés  2  et  1. 

Fuullon  (Pierre),  Ec,  et  Guillemine,  sa  femme, 
demeurant  en  la  paroisse  de  S'-Pierro  de  Saumur. 
arrentent  de  Etienne  Jarron  deux  moulins  à  blé  et  une 
île  appelée  l'Ile  d'Or  dans  la  paroisse  de  S'-Lambert, 
moyennant  huit  charges  île  blé.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  141.) 
Foullon  (Marthe),  veuve  de  François  Bourneau, 
lieutenant  général  à  Saumur,  fait  aveu  du  fief  des 
Boutières  à  Ste-Croix  de  Poitiers  le  29  janv.  1525. 
(Arch.  Vien.  Abb.  de  S^-Croix.) 

Foullon  (Pierre),  Ec,  sr  de  la  Loueltière,  y 
demeurant  p""  de  S'-Lambert-les-Saumur,  épousa 
Jacquine  Saucier,  dont  il  eut  au  moins  :  Jean,  Ec, 
marié  le  7  juin  1537  (Le  Gentilhomme,  not.  à  S'-Laurent 
des  Mortiers,  Mayenne),  a  Cécile  Chaiilot,  fille 
d'Etienne,  Ec,  sgr  de  Quelaines,  et  de  Guyonne  Herfroy 
{Cariés  de  d'Hozier,  t.  269,  p.  355),  et  qui  partagea  le 
9  janv.  1556  les  successions  de  ses  beaux-père  et  mère. 
(Nouv.  d'Hozier,  t.  141.)  D'Hozier  a  écrit  à  la  fin  do  ces 
deux  actes  le  mot  faux. 

Foullon  (Pierre),  licencié  es  lois,  s1'  de  la  Crois, 
élu  pour  le  roi  à  Saumur,  est  témoin  le  5  avril  1545, 
dans  un  procès  entre  Jean  de  Billy,  abbé  de  S'-Michcl- 
en-1'Herm  et  Aymond  de  la  Haye,  Cliev.  (Arch.  de 
M.  de  Ferré.) 

Foullon  (Pierre),  exempt  des  gardes  de  S.  M. 
sous  la  charge  de  M.  de  Richelieu,  grand  prévôt  de 
France,  donne  quittance  d'un  quartier  de  ses  gages  le 
21  déc.  1587.  (Pièc.  orig.  t.  1215,  dos.  27324.) 

Foullon  (Claude),  Ec,  sgr  de  Beauvais,  aliàs 
Beauvoir,  et  de  Verriues,  épousa  Marthe  Courtinier, 
dont  il  eut  :  1°  Claude,  baptisé  à  Sl-Porchaire  de 
Poitiers  le  4  sept.  16C8  ;  2"  Mahie,  baptisée  même 
paroisse  le  3,  alias  30  août  1613.  (Rcg.)  Il  était  décédé 
avant  le  17  juil.  1616,  dale  où  sa  veuve  reçut  un  aveu 
de  Louise  Dupré.  veuve  de  Nicolas  Gruget,  conseiller 
du  roi  et  de  ses  finances  eu  Poitou.  (Arch.  Vien. 
1>  662.) 

Foullon  (Germain),  premier  lieutenant  de  la 
maréchaussée  de  Touraine,  donne  quittance  au  trésorier 
'I''  l'épargne  pour  frais  de  dépense  d'un  voyage  de 
Tours  a  Chinon  le  22  avril  1616.  (Pièc  orig.  t.  1215, 
dos.  27324. 


Foullon  (Renée;  épousa  vers  1660  Louis  Sanglier. 
Chev.,  sgr  de  la  Noblaye,  du  Perron,  etc.,  dont  la  fille 
Renée  se  maria  le  26  fév.  1691  à  René  Dumont-Acquet, 
Chev.,  sgr  de  Richemond.  (Gén.  Acquêt.) 

Foullon  (Michel),  Guillaume  Mauray  et  sa 
femme,  héritiers  bénéficiaires  de  feu  Marie  Foullon, 
étaient  en  procès  en  1667  contre  Claude  Raveneau, 
mari  de  ladite  feu  Marie  Foullon.  (Corda,  t.  11.) 

Foullon  (Jacques-René),  Ec.,  sgr  des  Aubiers' 
conseiller  du  roi,  lieutenant  de  ses  gardes  en  la  pré- 
vôté de  son  hôtel  et  grande  prévôté  de  France,  donne 
quittance  de  40(10  1.  le  10  juil.  1697,  prix  des  gages  de 
sa  charge  de  lieutenant  pour  l'année  1696.  (Pièc 
orig.,  1.  1215,  dos.  27324,  p.  12.) 

Foulon  (Léonarde),  veuve  de  François  de  la 
Chassaigne,  Ec,  sgr  de  Beauregard,  eut  ses  biens 
saisis  k  la  requête  de  Jean  de  la  Marche,  Ec,  sgr  de 
Puyguillon,  vers  1704-1707.  (Arch.  Vien.  Pap.  Babert. 

1.  —  Foullon  (René:,  Ec,  sgr  de  la  Croix, 
maître  clerc  chargé  du  droit  de  présentation  dans  l'élec- 
tion de  Saumur,  marié  k  Marie  Delhommeau  ou  de 
Lhomuead,  était  décédé  avant  le  19  déc  1639,  date  de 
la  vente,  faite  k  Jean  Pestre  de  la  moitié  de  sa  charge 
par  ses  enfants  qui  suivent  :  1°  François,  qui  suit  ; 
2"  Marguerite,  mariée  à  Jacques  Porcheron,  Chev. 
sgr  de  Beroute,  demeurant  à  Ansigny  en  Mirebalais. 
(Carrés  de  d'Hozier,  t.  269,  p.  3.) 

2.  —  Foullon  (François),  Ec,  sgr  de  la  Cioix. 
conseiller  du  roi,  lieutenant  général  criminel  eu  l'élec- 
tion de  Saumur  eu  1639,  épousa  Madeleine  GlRODST, 
qui  était  veuve  le  23  sept.  1676  (Pièc.  orig.,  t.  1215, 
dos.  27324)  et  eut  pour  fils  Joseph,  qui  suit. 

3.  —  Foullon  (Joseph),  Ec,  conseiller  du  roi, 
lieutenant  criminel  de  la  .ville  et  sénéchaussée  de 
Saumur  en  1703,  épousa  Marie-Renée  de  Colas,  et  en 
eut  :  1"  Jean-François,  Ec,  lieutenant  général  cri- 
miuel  eu  la  sénéchaussée  et  ressort  de  Saumur,  épousa 
vers  1720  Catherine  Lespagneul,  veuve  de  Pierre 
Fournier,  Ec,  sgr  de  Boisayrault,  et  fille  de  Cilles, 
Ec,  sgr  de  la  Plante,  et  de  Claude  Moriceau  ;  2"  Joseph- 
Honoré,  qui  suit. 

4.  —   Foullon  (Joseph-Honoré),  Ec,  sgr  R le 

Doué,  sgr  de  Chaintré,  de  la  Boissière,  etc.,  conseiller 
du  roi,  président,  prévôt,  juge  ordinaire  civil  et  criminel 
de  Saumur,  adressa,  de  concert  avec  son  frère,  une 
supplique  au  roi  pour  les  faire  réintégrer  dans  leur 
noblesse,  en  faisant  remarquer  que  leur  père  Joseph 
et  leur  aïeul  François,  n'ayant  pas  en  leur  possession 
tous  les  litres  qui  pouvaient  justifier  leur  état  et  leur 
noblesse,  y  avaient  reuoucé  pour  prévenir  les  con- 
damnations. Ils  obtinrent  le  11  fév.  1726  un  règlement 
d'armoiries,  mais  on  ne  dit  pas  s'ils  fureut  confirmés 
dans  leurs  privilèges  11  épousa  Anne  FouiER,  lille  île 
Antoine,  sgr  de  la  Piousteric,  et  de  Marie  Plchon,  dont 
il  eut:  1°  Joseph-François,  qui  suit;  2"  Madeleine- 
Anne,  mariée  le  2  j  il.  1743  a  Paul-Gabriel  Le  Non-, 
Chev.,  sgr  de  Lavau,  Pasdeloup,  etc.,  décédée  le  25  juil. 
1751  et  inhumée  le  lendemain  daus  l'église  N.-D.  de 
Nanlilly.   [Gén    Le  Noir.) 

5.  —  Foullon  (Joseph-François),  I!""  de  Doué, 
intendant  de  la  guerre  el  de  la  marine  en  1744,  puis 
intendant  dis  finances  en  1771.  acheta  de  M.  du 
Chaffault,  commandeur  de  la  Lande,  la  parti»  de  sou 
fief  comprise  dans  la  ville  de  Doué,  moyennant  une  rente 
de  54  livres.  Marié  à  Isabelle-Eugénie-Josephe  Van-dBR- 
Dussen,  ce  fut  lui  qui  le  22  juil.  17S9  l'ut  pendu  par  les 
révolutionnaires  après  avoir  subi  les  plus  humiliants  et 
les  plus  atroces  supplices.  Son  gendre  Bei'thier,  intendan 
de  Paris,  fut  également  massacré  dans  la  même  journée. 


FOUQUF.I.IIM 


POULQUEBouFOUQVBSel  l'Ai  I- 
QUE8,  Famille  que  l'on  ii'ouve  è  Parthanaj  et  fc 
Poitiers  aux  xvi*  ei  xvii0  siècles.  Son  nom  est  souvent 

.  t  \  oif  ce  moi.) 

I  oiil.nirs  (N.),  notaire  à   Parlhunay,    passa    un 

acte  le  16  mars  1504.  (Arch.  Barre,  t.  I". 

l  'oul<|  m--*  (Jean  .  prêtre,  était  maître  île  l'école 
de  Sl«-Croix  de  Panhenaycu  1533.  (Id.,  il.) 

Foulques  (Aimery)  est  cité  le  H  mai  1548 
dans  l'aveu  d'Antigny  rendu  au  I!""  île  Mau/.é  par 
François  Esmart.  (Bibl.  Nat.,  aouv.  acq.  253. 

Foulques    (Jacques),  échevin   de  Poitiers,  était 

décédé  en  1  oS7  et  fut  remplace  par  Louis  de  la  Ruelle. 
(Echovins  de  Poitiers.) 

Foul<|iie»  (Baptiste},  Ec,  sgr  de  la  Gravière, 
était,  le  10  juil.  1609,  époux  de  Marie  Tkochaiid,  qui  le 
même  jour  reçut  un  don  de  François  Vasselot,  Ec,  sgr 
de  laChagnée.  (Arch.  Vien.,  E.  560.) 

Foulques  (Jeanne  épousa  Charles  Coulineau, 
procureur  a  Sl-Maixeut,  avec  lequel  elle  lit  donation 
mutuelle  le  3  sept.  1643.  (G"  Coutineau.) 

Fouquea  ou  Fauques  (Pierre),   marchand 

sergetier,  eut  au  moins  de  Marie  Boiceau  :  Pierre, 
procureur  à  S'-Maixent,  qui  épousa  le  3  sept.  1645 
Jeanne  Bouslaye,  lille  de  Charles,  et  de  Jeanne  Coui- 
paing.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Foulques  (François),  apothicaire  et  fermier  de 
la  terre  du  Plessis,  eut  au  moins  une  fille,  Renée,  ma- 
riée à  Alexandre  Berthelot,  notaire  et  sergent  royal  a 
S'-Lin,qui  fit  un  échange,  le  6  mai  1666,  avec  Louis 
Lcgier,  Chev.,  sgr  de  la  Sauyagiére.  (Arch.  Barre,  t.  II.) 

Fouques  (Jacques),  sr  de  Montdevis,  vivait  vers 
1700.  (Corda,  V»  Piet.) 

FOULQUIER  ou   FOUQIIEK.  —  Ce 

nom,  qui  est  une  des  formes  françaises  de  l'ancien 
prénom  latin  Fulcherius,  se  trouve  commun  à  beau- 
coup de  familles. 

Foulquior  (Jacques),  bourgeois  de  Poitiers 
assista  au  procès-verbal  de  l'établissement  de  l'Uni- 
versité de  cette  ville  en  1431,  ainsi  qu'aux  leçons  qui  y 
furent  données.  (F.) 

On  trouve  à  La  Rochelle  les  personnages  suivants 
(Arch.  Char.-Inf,  H.  41)  : 

Foulquier  (Pierre),  bourgeois  et  pair  de  La 
Rochelle',  fut  témoin  d'un  bail  à  rente  fait  par  l'Hètel- 
Dieu  le  11  mars  1407.  (Id..  id.,  H.  47.) 

Foulquier  (Jeanne),  épouse  de  Jean  Bouton, 
Ec,  sgr  de  la  Baugissière,  en  Poitou,  fit  un  bail  à  rente 
a  La  Rochelle  le  il  janv.  1415  (id..  H.  53).  Elle  n'est 
pas  mentionnée  dans  la  généalogie  lloutou. 

Foulquier  (Jean)  était  aumônier  ou  gouverneur 
de  l'aumonerie  (Hôtel-Dieu)  de  S'-Barthélemy  en  1415 
et  1420.  (Id.,  H.  53,  56.) 

Foulquier  (Léonard),  bachelier  es  lois,  éehe- 
vin  de  La  Rochelle   (1422),    figure    dans   des  titres  de 

l'a inerte  de  S'-Barlbélemy   en"  1418  et    1420.  (Id. 

II.  55,70.) 

Foulquier   Jean),  qualifié  noble  hi te,  éche- 

vin  île  La  Rochelle,  fut  directeur  de  l'Hôtel- Dieu  en 
1515.  (Id.,  H.  118.) 

FOUQUEUN.  —  Il  y  a   .les  familles  de   ce 

nom  en  Poitou. 


FOUOIIEH/VIMT 


535 


Fouqueliu  (Marthe)  épousa,  le  24  juil.  1644, 
Antoine  Reigner,  Ec,  sgr  de  la  Orangerie.  (('.'•  Rcigucr 
de  Buurgui-uf. 

FOUQI  'HKANIk,  FOUQUF.KA.IVr 

et  quelquefois  FOUOItAIV'D.  —  Famille  noble 
du  Bas-Poitou,  qui  paraît  s'être  éteinte  au  xvir  siècle. 
Un  de  ses  membres  a  été  grand  prieur  d'Aquitaine. 

Blason  :    d'argent    ii    3    hérissons    de 
sable.    (Reg.    Malte.)   Primitivement  ce 

pouvait  être  trois   écureuils  appelés  par- 
fois des  Fauquets. 

Fouquerand  (Thomas),  figure 
dans  le  compte  des  recettes  de  la  rhàtel- 
lenie  de  Palluau  fait  par  Guillaume  Ouvrage?  châte- 
lain de  Palluau  les  17  fév.,  1369  et  6  avril  1371,  pour 
Mgr  de  Laval  et  de  Châteaubriant.  (Marehegay,  nouv. 
acq.  franc.  5030.) 

Fouquerand  (Jean)  était  sénéchal  des  Essarts 
en  1124.  (A.  H.  I>.  6.) 

Fouquerant  (Thomas),  Ec,   est   cité  comme 

té in    le    li    juin     1434    dans   une  transaction  passée 

entre  plusieurs  membres  de  la  famille  Bnor.  Cab. 
titres,  t.  32292.) 

Fouquerant  (Jean)  était  en  1460  chapelain 
d'une  chapelle  fondée  eu  l'église  de  N.-D. -la-Blanche. 
(Fonds  franc..  21485.) 

Foucrand  (Pierre)  servit,  au  ban  du  Poitou  en 
1491  avec  Jacques,  Yves  et  Guillaume  Foucrand.  Doc. 
inédits.) 

Foucrand  (Roland),  âgé  et  pauvre,  fut  rem- 
placé à  ce  même  ban.  (D.  F.  46,  p.  22'i. 

Fouquerand  (N.),  Ec,  sgr  de  la  Chalonnière, 
marié  à  Françoise  Marchand,  en  eut  au  moins  Mar- 
guerite, qui  épousa  vers  1480  Bertrand  Bertrand,  Ec, 
sgr  de  la  Roche-Boursault.  ^Cén.  Bertrand.) 

Fouquerand  (Yves),  Ec,  sgr  du  Verger, 
servit  au  ban  du  Poitou  de  1491.  (D.  F.  46,  p.  231.) 
Marié  vers  1500  à  Marie  Poissonnet,  il  en  eut  au 
moins  Louise,  mariée  à  Louis  de  Maire,  Ec,  sgr  du 
Coin. 

Fouquerand  (Catherine)  était  le  7  juin  1508 
épouse  de  Antoine  Gourde,  Ec,  sgr  de  la  Villervé. 
(Gcn.  Gourde.) 

Fouquerand  (Marie)  épousa  vers  1530  Eusla- 
che  Riboteau,  Ec,  veuf  de  Henriette  d'Aulnis,  et 
transigea  le  5  août  1545  avec  Antoine  Chabot,  Ec, 
sgr  du  Chaigneau,  mari  de  Catherine  Riboteau,  fille  du 
I»'  lit.  (Gén.  Riboteau.) 

Fouquerand  (Marguerite)  épousa,  le  29  mai 
1570  (Contreau,  not.  a  la  Garnache,  Vend.),  Gilles  de 
Maire,  Ec,  sgr  du  fief  Babiuière.  ;Gén.  Maire.) 

Fouquerant  (Louise)  épousa  vers  la  même 
époque  René,  aliàs  Jacques  Le  Laideur,  Ec.  sgr  de  la 
Chalonnière.  (Ross.  Bleus,  t.  433,  Doss.  11658,  p.   17.) 

Fouquerant  (Claude),  Ec,  sgr  du  Main- 
dreau  et  de   la    Robinière,  cède,  le  31    août  1601,  la 

métairie  de  la  Frogerie,  sise  dans  les  paroisses  d'Au- 
bigny,  Nieul-le-Dolent,  les  Clouzcaux  et  S^'-Flaive. 
venant  de  sa  mère  feu  Françoise  m:  i.a  Mi  eu,  à  ses 
cousins  Isaac  de  Thorifjny,  sgr  du  Bois  Mcrlet,  Claude 
Ri  I"  n.  Ec,  sgr  de  Chaon,  etc.,  etc.  (liev.  Ititt.  île 
l'Ouest,  1895,  p.  518. 


536 


FOl'Ql'ERAKD 


FOL'Ql'ET 


BRANCHE     DE    i..\    IVOUE. 

1.  —  Fouqnerand  (Jean),  Ec,  sgr  de  la 
Chalonnière,  fit  aveu  à  la  Benasle  en  1400  A.  H.  P.  30) 
et  un  accord  le  2  oct.  1419  au  sujet  de  la  succession  de 
Jean  delà  Brosse.  (D.  F.  14.)  Il  épousa  vers  1380  Gillette 
de  la  Brosse,  veuve  de  Nicolas 'Amovin.  et  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Tabarière,  et  de  Colette  Chaillou, 
et  eut  pour  fils  : 

2.  —  Fouquevand  (Jean),  Ec.,  fit  aveu  a 
Faleron,  le  4janv.  1410,  à  cause  de  sa  femme  Jeanne 
Vincendeau,  dont  il  eut  : 

3.  —  Fouquerand  (Jean),  Ec,  épousa  vers 
1450  Marguerite  de  Maiké,  dont  il  eut  au  moins  : 

4.  —  Fouquerand  (Thomas),  Ec,  marié  k 
Nicole  Normand  ou  Nohuandeau  î  en  eut  : 

5.  —  Fouquerand  (Jean),  Ec,  sgr  de  la 
Noue,  à  cause  de  sa  femme  Louise  Raymond,  fille  de 
N.,  sgr  de  Nalliers,  rendit  aveu  de  cette  terre  le  5  juin 
1512  et  le  5  sept.  1514.  Il  était  décédé  avant  le  H  juil. 
1524,  date,  où  ses  enfants  :  1°  Jean  qui  suit;  2U  Marie 
furent  mis  sous  la  tutelle  de  leur  mère. 

6.  —  Fouq  tx»  ■-:>  itd  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Noue, 
épousa,  le  6  nov.  1543  (Cacault  et  buranteau,  not.  à 
Puyljeliard),  Marie  Robin,  tille  de  Julien,  Ec,  sgr  de  la 
Barhière,  et  de  Hardouine  Limousin.  Il  testa  le  22  juin 
1567  (Gogué  et  Robert,  not.  a  Luron)  et  laissa  pour 
enfants  :  1*  Nicolas,  qui  suit  ;  2°  Gillette,  3°  Anne, 
qui  partagèrent  avec  leur  frère,  le  14  juin  1584,  à  la 
Chêze-Giraud  (Vend.),  les  successions  de  leurs  père  et 
mère. 

7.  —  Fouquerand  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  la 
Noue,  reudit  hommage  de  ladite  maison  de  la  Noue  au 
sgr  de  Commequiers  le  13  fév.  1578  et  était  décédé 
avant  le  11  janv.  1605,  date  du  partage  de  sa  succession, 
et  laissant  de  Marie  Thomasset,  fille  de  Jean,  sgr  de  la 
Treuillière,  et  de  Louise  Prévost,  qu'il  avait  épousée 
en  1575  :  1°  Mathurin,  Ec,  sgr  delà  Noue  et  de  la 
Molhe,  fait  aveu  du  péage  des  Ponts  ?  de  Thiré  les 
5  sept.  1632  et  23  mars  1646  k  la  Sgrie  deSte-Hermine 
(Marchegay.  nouv.  acq  franc.  5041).  Marié  d'abord  le  21 
juin  1589  (Soullard  et  Macé,  not.  àCommequiersjà  Marie 
Quérant,  fille  de  Alexis,  Ec.,  sgr  des  Couteaux,  et  de 
Marie  du  Régnier,  puis  vers  1620  a  Jacquet'te  de  Lou- 
vain. fille  deDaniel,  Ec,  sgr  delà  Vergne,  et  de.  Julienne 
Ortye,  il  eut  du  1"'  lit  :  a)  René,  reçu  Chev.  de  l'Ordre 
de  Malte  le  5  nov.  1626,  était  commandeur  de  S'-Rémi 
etBaland  le  23  nov.  1654  (Arch.  de  la  Viollière);  du 
second  :  i)  Mathurin,  reçu  également  Chev.  de  Malte  le 
26  janv.  1650;  c)  Marie,  qui  était  en  1667  veuve  de 
Pierre  Gervicr,  Ec,  habitant  S'-Floreut  ;  il)  Florentin, 
baptisé  (S'-Hilaire-de-la-Cclle)  le  11  sept.  1613; 

2°  Hercules, qui  suit  ;3ul'iEnnE,  reçu  Chev.  de  Malte 
1596,  fut  grand  prieur  d'Aquitaine  en  1647- 1602;  4°  Ni- 
colas, Ec,  sgr  de  laNivellière,  marié  vers  1610  k  Jeanne 
Chitton,  fille  de  Jean,  Ec,  et  de  Anne  de  la  Forest, 
qui  se  remaria  le  3  nov.  1633  à  Gilles  Robert,  Ec.,  sgr 
de  la  Lézardière  ;  5°  peut-être  Louis,  religieux  de 
l'abbaye  de  Celle*  et  prieur  de  S'-Médard  (D.-S.), 
parrain  .à  Celles  (I).-S.)  en  1613  et  1617.  (Reg.  de 
Celles.) 

8.  —  Fouquerand  (Hercules),  Ec.,  sgr  du 
Maindreau  (Martinet,  Vend.),  le  Plcssis-Landry  (La 
Molhe-Achard,  Vend.),  épousa,  le  16  janv.  1617  (Pelle- 
tier et  Pilet,  not.  k  La  Mothe-Acbard,  Vend.),  Claude 
Poitevin,  et  était  décédé  avant  le  18  juil.  1658,  date 
du  partage  de  sa  succession  ut  d  ■  celle  de  sa  femme  et 
de   plusieurs  de  ses   enfants  qui  ne  sont  pas  nommés. 


11  eut  encore  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Louise,  mariée 
en  1658  k  Pierre  Crassineau,  Ec,  sgr  de  Beauvais  ; 
3°  N...,  religieuse  à  Luron  k  la  même  époque.  (Arch 
de  la  Viollière.) 

9.  —  Fouquerand  (Pierre),  Ec,  sgr  du 
Maindreau,  se  maria  d'abord  le  18jauv.  1644  (Masson 
et  Saunier,  not.  à  la  Roehe-sur-Yon)  k  Marie  Crassi- 
neau, puis,  le  23  déc.  1653,  k  Marguerite  Mesnabd, 
fille  de  Jacques,  Chev.,  et  de  Anne  Dreux,  en  présence 
entre  autres  de  Marie  Fouquerant,  épouse  de  Pierre 
Guérin,  Chev..  sgr  du  Boisseau,  dont  on  ne  donne  pas 
le  lien  de  parenté  (fiée.  hht.  de  l'Ouest,  1S9C,  p.  519)  ; 
enfin  vers  1660  k  Renée-Marie  Madibn,  et  décéda 
avant  le  27  juil.  1672,  date  du  partage  de  sa  succes- 
sion, laissant:  du  l"lit:  ("Julien,  qui  suit  ;  2°  Pierre, 
Ec,  sgr  de  la  Vergne,  décédé  au  service  du  Roi  au 
régiment  de  Bourgogne  en  1676  ;  3"  Habib-Madeleine, 
mariée  a  Romain  Beaufreton.  s'  îles  Rocheltes  ;  du 
3e  lit  (Arch.  de  la  Viollière  :  4°  Marianne,  baptisée  a 
.Martinet  le  1er  août  1663,  et  qui  assiste  le  19  juin  1680 
au  contrat  de  mariage  de  François  de  Goulaine  avec 
Anne  Chitton.  'Arch.  Ve  Paul  de  Chabot. 

10.  —  Fouquerand  (Julien),  Chev.,  sgr  du 
Maindreau,  épousa,  le  2  juil.  1666  (Pommerayc  et  de 
la  Vergne,  not.\  Louise  Gazeau,  et  était  décédé  avant 
le  15  janv.  1700,  date  où  sa  veuve  fut  maintenue  noble 
par  M.  de  Maupeou  (Orig.).  Il  avait  eu  :  1°  Robert, 
baptisé  à  Martinet  le  25  sept.  1672,  et  qui  dut  mourir 
jeune  :  et  peut-être  :  2°  N...,  fille,  mariée  à  Gabriel  de 
la  Guérinière.  (Arch.  Vend.  B.   145. 


Famill 


de   Saint-Maixcnt    au 


FOLQUE8. 

xviie  siècle. 

Fouques  (Louis),  notaire  royal,  fut  inscrit 
d'office  à  l'armoriai  de  1700  :  «  de  gueules  à  une 
toupie  d'or.  » 

FOUQUET     ou    FOUCQUET.   —    Ce 

nom  est  commun  k  diverses  familles  dans  plusieurs  par- 
ties du  Poitou. 

Fouquet  (Jean),  de  la  p"e  de  Vendeuvre,  donna 
le  13  mai  1358  à  Pierre  Maignart,  de  cette  p8K,  une 
rente  de  3  boisseaux  de  froment.  (Arch.  Vien.  G.  4.) 

Fouquet  ;Jean),  valet,  assiste  le  6  juin  1361  k 
l'abandon  fait  par  Louis  de  Thouars  à  sa  fennec  Isabeau 
d'Avaugour  et  a  son  fils  du  gouvernement  de  ses  biens. 
(Emulât.  Vend.  1S98.  50.) 

Fouquet  (Jean)  fit  une  vente  de  terres  le  6  juin 
1427  en  Châtelleraudais    (Arch.  Vien.  reg.  44, 316. j 

Fouquet  (N  ).,  notlire  sous  la  cour  de  Clairvaux 
en  Châtelleraudais,  fit  un  partage  entre  les  enfants 
de  Gouflier  Joubert,  Ec,  sgr  du  Puy  de  Marigny,  en 
1438.  (Gén.  Joubert  de  Ciss'é.) 

Fouquet  (Gilles)  était  en  1460  administrateur  de 
la  confrérie  de  S'«-Catherine  desservie  en  l'église  de 
S'-Léger-de-Monlbrun,  en  la  ehàtelleoie  de  Thouars. 
(Fonds  franc..  214S5.) 

Fouquet  (Guillaume)  devait  aveu  a  Pascaut 
Bellivier,  comme  il  appert  de  l'aveu  rendu  par  ce  der- 
nier au  château  de  Lusignau  le  7  oct.  1462,  (Arch. 
Nat.  P.  589.) 

Fouquet  (Aymar  et  Jean)  sont  cités  dans  l'aveu 
rendu  par  Jean  Boilesve  pour  un  hébergement  qui  fui 
naguères  k  l'errot  Foucher  de  Mirebeau,  assis  au  terroir 
des  Forges  le  30  janv.  1471.  (Arch.  Nat.  P.  5SS.) 

Fouquet  (François  ,  prieur  des  Trois-Moutiers, 
se  lia  d'amitié  avec  Calvin  et  le  reçut  dans  sa  maison 
vers  1534.  (Lièvre,  Hisl.  des  Protestants,  I.  33.) 


it»ryn:i 


FOUQUET.  —  Famille  dont  un  membre  B  été 
maire  de  Poitiers  an  \\ i*  siècle. 

limon:  d'azur  à  3  flammes  d'or  en  devise  (c'est-k- 
dire    -    et    1)  et   une  étoile  de  im< 
abime.  (Ai'in.  des  maires  de  Poitiers.) 

I  <iu.|iiri  (Jacques),  Ec,  sgrde  la 
Barre,  la  Souchelinière,  conseiller  au  pré- 
sidial  de  Poitiers  en  1570.  fut  maire  de 
■•cite  ville  on  15S2.  Il  arrenta  la  larrie  a  Pouzioux 
(Vouneuil-sous-Biardl  le  29  mai  l.'Wi.  4rch.  Poit. 
ii"  G06. i  II  avait,  épousé  Aune  Ait>kukkt.  tille,  croyons- 
nous,  de  Nicolas,  sgr  de  la  Guillonnière,  et  de  Marie 
Hazurier,  et  en  eut  au  moins  :  l"  Marie,  baptisée 
aSt-Didier(commeles  suivants)  le17  bot.  1572  ;2*  Jac- 
qdes,  baptisé  le  13  déc  1573;  3*  Françoise,  baptisée 
le  13  juiu  1569.  elle  entra  à  Sl,-Croix  le  In  avril 
1582  el  était  en  1593  sous-ebantre  lors  de  l'entrée  en 
m  de  Flandrine  de  Nassau  (Arch.  Vien.  Abb.  de 
SM-Crois  ;  4°  Jeanne,  baptisée  le  s  juin  1575; 
5°  Antoine,  baptisé  le  23  déc.  1576  ;  6°  Fleorance, 
baptisée  le  G  fév.  1578,  eut  pour  marraine  Hatbvbine 
ou  Marguerite  Fouquet,  femme  de  Jeana/i'âs  François 
Bernegoyau,  enquesteur  pour  le  roi  eu  Poitou  ;  7"  Sn- 
sanne,  marraine  à  S'-Porchaire  le  10  janv.  1584. 

Fouquet  (François),  procureur  à  Poitiers,  possé- 
dait divers  domaines  à  Faye-la-Yineuse,  d'après  l'aveu 
de  ce  fief  fait  en  1553.  (Arch.  Tours  C.  600.) 

Fouquet  (Marguerite)  était  le  3  juiu  1599  veux. 
de  Jean  Rernegoyau,  Ec.,  sgr  de  la  Breu'ille.  (Reg.  de 
S'-Cybard  de  Poitiers.; 

Fouquet  (Matliurine),  épouse  de  François  alià< 
Jean  Bernegoyau,  échevin  de  Poitiers  et  enquesteur 
pour  le  roi  en  Poitou,  est  marraine  a  Slc-Oppoi'tune,  le 
14  déc.  1579.  (Rcg. 

Fouquet  (Pierre)  était  le  2S  déc.  15SS  i  po  ix 
de  Jeanne  Esnard.  (Reg.    St-Jean-Raptiste,  Poitiers.) 

FOUQUET  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
que  des  traditions  de  famille  disent  originaire  de  l'An- 
jou. La  filiation  suivante  est  dressée  sur  des  titres 
authentiques  qui  nous  ont  été  communiqués,  sur  les 
pièces  présentées  à  M.  Bareutin  et  sur  les  documents 
conserves  dans  notre   cabinet. 

Blason  :  «  de  gueules  à  2  chevrons  d'argent  accom- 
pagnés de  3  coquilles  de  même  2  et  1 
(Barentin  .  L'armoriai  du  Poitou  donne  a 
Frédéric-Philippe  (10e  deg.,  S  1"  le 
blason  suivant  :  o  de  gueules  k.'i  merlettes 
d'or  posées  en  barre.  »  Fantaisie. 

Fouquet  (Jean),      Ec,     épousa 

Jeanne  de  la  Vovrie,  qui    est  veuve,  et  citée  dans   un 

partage    du    11    janv.      1538.  Arch.     Vien.     Couhé, 
reg.  146',  f.  3.) 

Fouquet  Marie  de  épousa  Louis  de  R!ct,  Ec, 
sgr  de  la  Hauzelerie,  et  était  décédée  avant  le 
!2  juil.  16ti2,  date  du  second  mariage  de  son  mari. 
de  Blet. 

Fouquet  Nicole-Aune)  épousa,  le  8  août  tuSl 
(Alamargot,  not.de  la  B""  d'Argenton-Châleau  .  Marc- 
Antoine  île  Colasseau,  Ec.,  sgr  du  Houx,  déjà  veuf 
2  fois.  (Gén.  Colasseau.) 

S  I".  —  Branche  de  Mammiuxgs. 

1.  —  Fouquet    Georges),  Ec,   sgr  du   Mesnil- 
Bouteille,  b  i  lieues   d'Angers,  des  Douves    Vrèche 
et  de   Bois-Garnier,    près     Beaupreau,   vivail    vers   le 


FOUQUET 


537 


milieu  du  xiv  siècle  et  laissa,  de  Jeanne  oe  Haillon, 
Jean,  qui  suit. 

2.  —  Fouquet  (Jean  ,  Kc,  sgr  du  Mesnil- 
lîoutcille,  des  Douves,  etc,  eut  de  Jeanne  de  S'-Ma- 
i  uni-,  fille  de  Pierre  :  l"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Gui  on 
Gi  roN,  qui  eut  en  partage  la  terre  de  Boisgarnier.  II 
dut  avoir  postérité,  car  nu  trouve  un  Jacques  Fouquet, 
Ec,  sgr  de  Boisgarnier,  qui  lit  son  testament  le 
20 sept.    1538.  Il  avait  pour  sœur  Louise,  D"  de  Rois- 

dont  les  Mens  furent  pa  [.agi  i'1'  f <'•  \ .  1549 

et  dont  le  principal  héritii  i  fut  Claude  Fouquet  (6e  deg., 
I 

3.  —  Fouquet  Jean),  Kc,  sgr  des  Douves  et 
îles  Simonnières  Bouillé-Loretz,  D.-S.),  tailla  en  pièces, 
vers  1400,  avec  le  sgr  de  la  Fontaine  du  Rueil,  sou 
voisin,    une   troupe  nombreuse    d'Anglais.   Ses  talents 

militaires  et  sou  courage  lui  avaient icilié  l'estime  du 

C,c  d'Aumale  et  du  maréchal  de  Boussac.  Jean  vivait 
encore  le  8  jan\.  1455  et  rendait  un  aveu  et  dénom- 
brement ii  Guillaume  de  Philippe,  Ec,  sgrde  l'Escottière 
a  cause  de  sa  mère,  fille  de  Pierre  de  S*-Macaire 
(Barentin).  De  Françoise,  alias  Marguerite,  HE  Marci- 
rion,  il  eut  :  1"  René,  qui  suit  ;  2*  Jean,  qui,  le 
19  juin  1491,  partage  les  biens  de  son  père  avec  son 
frère,  du  consentement  de  leur  mère,  et  eut  eu  in  loi 
la  terre  des  Simonnières.  Nous  ignorons  s'il  eut  des 
enfauts  de  Bertrande  Frbtaod  ?  son  épouse. 

4.  —  Fouquet  (René  ,    Ec.   sgr  des  Douves  et 

de  Reaurepaire  (Cléré)  en  Anjou,  du  chef  de  sa  femme 
Jeanne  Rallet,  dernière  héritière  de  cette  maison, 
rendait  le  10  fév.  1494  aveu  au  sgr  de  Rressuire  à 
cause  de  cette  seigneurie.  Il  transige  le  dernier  fév.  1511 
avec  Rem1  de  Tusseau,  Ec,  sgr  de  la  Mczanchère  ? 
(Millanchère)  et  eut  de  suu  mariage  :  1°  François,  qui 
suit  ;  2"  Marguerite,  manie  à  René  de  Mauniusson, 
Ec,  sgr  itudit  lieu. 

5.  —  Fouquet  (François;,  Ec,  sgr  des  Douves 
et  de  Beaurepaire,  lit  divers  échanges  avec  son  oncle 
Jean  Fouquet,  sgr  des  Simounières,  le  .'i!  déc.  1517, 
et  eut  pour  enfants  de  Espérance,  aliàs  Emérance,  de 
la  Grézille,  fille  de  Gilles,  Chev.,  sgr  du  Tremblay, 
gouverneur  de  Bayonne  :  1°  Claude,  qui  suit  ;  2°  Fran- 
çois, rapporté  au  §  IV. 

C.  — Fouquet  Claude).  Ec,  sgr  de  Reaurepaire, 
vendit,  le  31  mai  1543  Galand,  not.  a  Doué  ,  la  terre 
des  Douves  à  Simon  de  Messacq,  Chcv. ,  et  partagea, 
comme  héritier  principal,  le  I"  fév.  1349,  les  biens 
de  Louise  Fouquet,  D''  de  Boisgarnier,  sœur  de  Jacques, 
Ec,  sgr  de  Boisgarnier.  (Dans  cet  acte  ou  ne  fait  pas 
connaître  les  liens  de  parenté  qui  unissent  les  parties. 
par  M.  Barentin.)  Claude  avait  épousé 
Jeanne  Janineau,  dont  il  eut  :  1"  Jacob  nu  Jacqi  es, 
qui  suit  ;  2°  Jeanne,  qui  partagea  avec  son  frère,  te 
14  janv.  1599,  les  biens  de  leurs  père  et  mère. 

7.  —  Fouquet  (Jacob  ou  Jacques  ,  Ec,  sgr  de 
la  Guérinière,  fut  nommé  gouverneur  de  Vozins  par 
commission  du  5  oct.  1590  signée  Henri  et  plus  bas  : 
Ruzé.  Il  fut  enseigne  de  la  compagnie  du  sgr  de  la 
Boulaye  et  en  cette  dernière  qualité  reçut  deux  lettres 
du  roi  des  3  avril  et  4  nov.  1592  par  lesquelles 
S.  M.  lui  accorde  des  gratifications.  Il  avait  élé  main- 
tenu   noble   le    19   nov.    [584    par    les    i nissaires 

départis  peur  le  régalement  des  tailles  et,  comme  nous 
l'avons  vu,  avait  partagé  avec  sa  sœur,  le  I  4  janv. 1599.  Il 
se  maria  2  fois:  1*  le  24  oct. 1576  (Raby, not.. i  ThouarsJ 
à  II ïlai ie  ou  Hélène  Le  Maistrb,  fille  de  Pierre,  élu 
poui  le  roi  en  Poitou,  et  de  Louise  Juchereau,  qui  fut 
assassinée  en  1587  pendant    la  nuit  ainsi  que   10  per- 


538 


FOUQUKT 


»Jr 


FOUQUET  (de) 


sonnes  dans  sa  maison  noble  de  Fourcheliniers  (Amail- 
lou,  R.-S.)  par  des  voleurs  qu'un  valet  y  avait  intro- 
duits. Ils  brûlèrent  ce  qu'ils  ne  purent  emporter  et  en 
particulier  les  titres  de  famille  ;  2"  vers  1380,  Esther 
DE  Chezelles.  H  eul  du  1er  lit  :  1»  Chaules,  qui  suit; 
2"  Hilaire,  ahàs  Hélène,  qui  partagea  avec  son  frère 
Charles  le  10  sept. 1630  (Marne  et  Orré,  not.  à  Thouars) 
les  biens  de  leurs  père  et  mère  ;  du  2"  lit  :  3°  Isaac, 
auteur  de  la  branche  de  lieaurepaire,  §111;  4°  Samuel. 
Ec,  sgr  de  la  Guérinière,  épousa,  le  24  mars  1617 
(Gazil,  not.  a  Mirebeau),  Suzanne  d'Antonel  ?  fille  de 
feu  Claude,  et  de  Susanne  de  Bihard,  et  était  décédé 
avant  le  1"  déc.  1655,  date  où  sa  veuve  fit  son  testa- 
ment (Carrés  de  d'Hozier,  t.  270).  Nous  ignorons  s'il  a 
eu  postérité. 

8.  —  Fouqiiet  (Charles),  Ec.,  sgr  du  Rondray, 
était  en  1630  héritier  bénéficiaire  d'un  Claude  Fou- 
quet,  Ec.,  sgr  de  Fourcheliniers  et  partageait,  le 
10  sept.de  la  même  année,  avec  sa  sœur,  les  successions 
de  leurs  père  etnièro.  Il  avait  épousé,  le  13  sept.  1612 
(Roy  et  lionnault,  not.  à  Thouars),  Luce  de  Hénault, 
dont  il  eut  :  Charles,  qui  suit. 

9.  —  Fouquet  (Charles),  Ec,  sgr  de  Bourni- 
zeaux  et  de  Fourcheliniers,  assista  en  1631  a  la  réunion 
de  la  noblesse  convoquée  à  Poitiers  pour  nommer  des 
députés  aux    Etals    de  Tours    et  était  décédé  avant  le 

24  sept.  1667,  date  où  sa  vouve  et  ses  enfants  sont 
maintenus  nobles  par  M.  Barentin.  11  avait  épousé,  le 
29  juil.  1646  (Fonsiège  et  Ragot,  not.  à  Thouars),  Char- 
lotte du  Bellay,  veuve  de  Louis  de  Granges,  Chev., 
sgr  de  Montlerinier,  et  fille  de  feu  Zacharie,  Chev.,  sgr 
du  Plessis-Bellay,  et  do  Jeanne  Herbert,  qui  lui  donna  : 
1°  Henri-Charles,  Ec,  sgr  de  Bournizeaux,  né  à 
Thouars  et  marié  a  Saumur  le  I)  nov.  1677  à  Louise 
de  Marconnay,  fille  de  Gabriel,  Chev.,  sgr  de  la  Tour, 
de  Marconnay,  et  de  Marie  Rogier.  Le  23  mars  1680,  il 
partagea  avec  ses  beaux-frères  les  successions  des 
sieur  et  daine  de  Marconnay  et  quitta  la  France,  pour 
cause  de  religion,  en  1680,  et  alla  se  fixer  en  Prusse, 
où  il  reçut  le  titre  de  conseiller  de  cour  et  d'ambassade. 
Sa  femme  le  suivit  ainsi  que  ses  deux  filles,  dont  l'une 
épousa   N.  d'Agould    de    Bonneval  ; 

2U  Frédéric-Philippe,  qui  suit  ;  3'  Claude-Louis, 
4°  Charles,  Ec,  sgr  de  Souvigny,  se  réfugia  éga- 
lement en  Prusse  en  1689,  puis  de  la  passa  en  Angle- 
terre, où  il  mourut  en  170S,  laissant  de  Susanne  Gui- 
nebault,  son  épouse,  deuv  filles,  dont  une,  Susanne- 
Madeleine,  âgée  de  3  ans  en  1708  ;  S0  Charlotte, 
6*  Jeanne-Eléonore,  7°  Gauiuelle.  Plusieurs  d'elles 
suivirent    leurs  frères  en'exil. 

10.  —  Fou(|uet  (Frédéric-Philippe),  Chev.,  sgr 
de  Massognes  (Vien.),  né  le  6  fév.  1637,  se  convertit  à 
la  révocation  de  l'édit  de  Nantes  et  épousa,  le 
12  juil.1683  (Ralault,  not.  à  Richelieu),  Marie  Servant, 
fille  de  Charles,  et  de  Charlotte  Boileau,  et  en  eut  : 
1"  Philippe,  né  le  28  juin  1687  ;  2»  Michel-Henri- 
Chakles,  qui  suit  ;  3°  Marie,  née  le  2  avril  1690, 
mariée  à  Massogues  le  30  janv.  1731  à  François  de 
Martel,  Chev.,  sgr  de  Tricon,  et  décédée  avant  1736. 
Tous  les  iruis  avaient  été  maintenus  dans  leur  noblesse 
par  M.  de  Maupeou  le  31  janv.  1699.  (Orig.) 

11.  —  Fouquet  (Michel-Henri-Charles),  Chev., 
sgr     de     Massognes     ut     des    Crands-Roziers,    né    le 

25  juil.  1688,  épousa,  le  9  fév.  1732  (Boucault,  nol.  à 
Mirebeau!,  Marie  Prestreau.  fille  de  Pierre,  et  de 
Jeanne  Boy,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  Massognes 
le  15  oct.  1751,  ayant  eu  :  1"  Marie,  baptisée  a  Masso- 
gnes (comme  les  suivants)  le  29  déc.  1734.  mariée  a 
Louis,  aliàs  Jean-François,  de  Mouillebert  ;  2°  Louise, 


baptisée  le  23  mars  1736  ;  3°  Laurent-Jacuues-Pieriie. 
qui  suit  ;  i°  François-Michel,  baptisé  le  23  oct.  1738  ; 
5°  Madeleine,  baptisée  le  18  mai  1740;  6°  Marie- 
Radegonde,  baptisée  le  1er  août  1741  ;  7°  Marianne, 
baptisée  le  14  janv.  1743  ;  8°  Jeanne-Marie,  baptisée 
le  19  avril  1746. 

12.  —  Fouquet  (Laurent-Jarques-Pierrc  de), 
Ec,  sgr  de  Massognes  et  des  Grands- Roziers,  baptisé 
a  Massognes  le  5  juin  1737  et  inhumé  dans  cette 
église  le  14  août  1776,  servit  comme  volontaire  dans 
le  régiment  de  Béarn  jusqu'en  1763.  Le  25  janv.  1770 
(Arnaull,  not.  à  Saumur),  il  avait  épousé  Beuée  MORIN, 
fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Haut-Portau,  et  de  Marguerite 
Morin,  qui  lui  donna  ;  1"  René-Jacqoes-Michklj  qui 
suit  ;  2°  François-Philippe,  rapporté  au  S  II. 

13.  —  Fouquet  de  Massognes  (René- 
Jacques- Michel  de),  né  le  17  fév.  1771,  Chev.  de  Sl-Louis, 
entra  dans  le  régiment  de  la  Beiuc,  le  13  juil.  1788, 
rmigia  en  janv.  1792  et  servit  k  l'armée  des  Princes 
comme  volontaire  dans  la  compagnie  formée  par  les 
officiers  du  régiment  de  la  Heine-Infanterie.  Passé  à 
l'armée  de  Coudé,  il  fut  classé  dans  la  compagnie  des 
chasseurs  nobles,  etblessé  à  Oberkamlack  le  13  août  1796. 
Rentré  en  France,  il  épousa,  le  23  floréal  an  XIII 
(13  mai  1805)  (Grimaud,  not.  à  Moncontour,  Vien.), 
Geneviève  Fiançoise  Markead  de  la  Bonnetière,  fille 
de  Louis,  el  de  Geneviève-Françoise  Simon  du  Ry,  et 
mourut  le  4  ocl.  1858,  ayant  eu  :  1°  Marc-Adolphe, 
capitaine  de  voltigeurs  au  53e  de  ligne, tué  le  29  oct.lS40, 
près  de  Médéah,  en  chargeant  a  la  tète  do  sa  compa- 
gnie les  bataillons  réguliers  d'Abd-el-Kader  ;  2"  Louis- 
Fhançois,  qui  suit. 

14.  —  Fouquet  (Louis-François  de),  né  a  Ber- 
thegon  le  21  août  1807,  épousa,  le  2  juil.  1839  Auché, 
not.  k  Ligueil,  Ind.-et-Loire),  Heuriette-Pulchérie  de 
Pierres,  tille  de  Armand-Samuel,  et  de  Françoise 
Pulchérie  de  Cnrvoisin,  et  mourut  le  2  avril  1883  au 
château  de  la  Touche  (Thurageau,  Vien.),  ayant  eu  : 
1°  Marie-Octave,  ué  le  10  juin  1840,  marié  à  N...LDCE 
de  'I'iikmont,  dont:  a)  Cécile,  b)  Isabelle,  c)  Berthe  ; 
2°  Maiiie-Louls,  qui  suit  ;  3"  Marie-Charlotte,  née 
en  1853,  mariée  le  23  juil.  1878  à  Marie  Oscar,  dit 
Edgard  Marsault  de  Parsay,  et  décédée  en  juin  1883. 

15.  —  Fouquet  (Marie-Louis  de),  né  a  Poitiers 
le  23  mars  1S42,  marié  k  Bordeaux  le  29  mai  1873  a 
Jeane-Marie-Louise-Ursule-Susanne-Catherine  de  Bordes 
de  Fortage,  fille  de  Philippe-Bernard,  et  de  Marie- 
Catherine-lIrsule-Susanne  Valsing  de  la  Moihe-Varicourl, 
dont  il  a  :  1"  Marie-Louis-Rooer,  qui  suit  ;  2"  Jeanne- 
Marie-Valkntine,  née  k  Fortage  le  30  oct.  1876  ; 
3"  Marie-Maxime,  né  au  même  lieu  le  30  nov.  1881. 

Iti.  —  Fouquet  (Marie-Louis-Rogcr  de),  né  k 
Fortage  le  31  mars  1874,  a  épousé  à  Paris,  dans  la 
chapelle  de  la  nonciature,  le  19  avril  1900  Pauline- 
A Marie-Hélène  de  Roig,  fille  de  Charles-Joseph- 
François,  ehel  de  bureau  au  Ministère  des  finances, 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  el  de  feu  Claudine- 
Emilie-Thérèse  Lacordaire,  sa  lrt'  femme. 

S  II.  —  2e  Branche  de  Massogkeh. 

13.  —  Fouquet  de  Massognes  (François- 
Philippe  de),  fils  putné  de  l.aureut-Jacques-Pierre,  et 
de  Renée  Morin  (12e  deg..  S  Ie').  né  a  Massognes  le 
20  avril  1773.  entra  au  service  dans  le  régiment  de  la 
Reine  le  12  janv.  1791,  énugra  au  mois  de  mars  1792, 
et  lit  la  campagne  de  celte  année  à  l'armée  des  Princes 
dans  la  compagnie  formée  des  officiers  de  ce  régiment. 


FOUQUEX 


»W> 


POUQVET 


539 


Engagé  ensuite  dans  le  régiment  d'infanterie  wallonne 

do  Wurtemberg,  il  j  n  Fait   la  campagne  de  1193  clans 

commandée   par  le  duc  de   Saxe-Cobourg   et 

assista  i  toutes  les  affaires  qui  curent  lien  à  cetteépoque, 

telles  que  la  bataille  de  Neerwinden,  le  siège  de  Yalru- 

ciennes,  etc.  Rappelé  par  le  prince  de  Condé,  il  rejoi- 
gnit sun  corps  la  18  mais  1791  et  servit  sous  nés 
ordres  en  1194  et  1795  clans  la  compagnie  n°  1  des 
chasseurs  nobles  et  en  1796  clans  la  compagnie  n"  13 
du  même  corps.  11  se  conduisit  avec  honneur  a  toutes 
les  affaires  auxquelles  il  se  trouva,  notamment  à  celles 
des  13  août,  2,  IS,  lit  et  24  oct.  1196.  ("est  ce  qui 
ressort  de  deux  certificats  qui  lui  ont  été    délivrés    par 

le  prince  de    I lé  les  21    avril  1797  et  18  fév.  1801. 

Rentré  en   France,  il  reprit  du    service  en   ISI6  dans  la 

légion  de  la  Vienne,  où  il   fut    place  avec  le  grade  de 

capitaine,  auquel  il  avait  été  promu  lo  18  mars  1SIHI 
Il  étail  aussi  Chev.  de  Sl-Louis.  Le  3  juil.  181)9,  il 
épousa  Silvie-Emilie  de  Mangin,  fille  de  Louis-Joseph, 
et  de  Thérèse-Emilie  de  Lauzou,  et  mourut  laissant  : 
1"  Marie-Emilie,  née  en  1810,  mariée  le  31  juil.  1844 
à  Ignace-Pierre  Bronuwski,  seigneur  polonais,  et  déeédée 
:.  Châtellerault  le  20  oct.  1881  ;  2"  Anne-Silvie, 
3"  Isidore-Claude,  qui  suil  ;  1"  Monique-Emilie,  née  k 
Chauvigny  le  4  fév.  1816,  épousa,  le  26  avril  1842, 
Charles  de  Bérliillon,  et  fut  inhumée  a  Ceaux-en-Couhé 
le  14  avril  1891  ;  5°  Claire-Antoinette. 

14.  —  Fouquet  <le  Xlasuognes  (Isidore- 
Claude  de),  né  le  1  oct.  1814  et  décédé  à  Château. 
Gaillard  (Echiré,  D.-S.)  le  21  mars  1S91,  avait  épousé, 
le  25  aoilt  1841,  Félicité-Louise-Monique  de  Savattk 
de  la  Pelissonnière,  fille  de  Augustin  et  de  Margue- 
rite-Marie-Madeleiue  Chebrou  du  Petit-Château,  dont 
une  tille  unique  Maiiie-Félicie-Esther-Thérèse,  née 
eu  1844  et  mariée  en  1S66  à  Marie-Michel-Albéric 
Magon,  M'"  de  la  Giclais,  chef  d'escadrons  et  Chev.  de 
la  Légion  d'honneur. 

§  III.  —  Branche  de  Beaurepaire. 

8.  —  Fouquet  (Isaae),  Chev.,  sgr  de  la  Touche, 
Beaurepaire,  lils  puîné  de  Jacob,  et  de  Esther  de 
Chezelles  (I8  deg.,  S  lLL'), rendit  au  chapitre  de  S'-Hitaire 
de  Poitiers,  le  5  mars  1629,  le  dénombrement  de  sa 
terre  de  Beaurepaire  et  assista  en  1651  à  la  réunion 
de  la  noblesse  du  Poitou  pour  nommer  des  députés  aux 
Etats  de  Tours.  Il  avait  épousé,  le  12  fév.  1613  (Car- 
louel,not.  a  Thouars),  Anne  Gasghinard,  fille  de  René, 
et  de  Guyonne  de  Rez,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Chris- 
tophe, qui  suit;  2°  Catherine,  mariée  le  15  mars  1646 
à  Jean  de  Brilhae,  Ec  ,  sgr  de  la  Garnerie  ;  3°  Marie,  qui 
épousa  Charles-Robert  de  Gray,  Kc,  sgr  de  Chambon. 

9.  —  Fouquet  (Christophe),  Chev.,  sgr  de  Beau- 
repaire, l'Hospilault,  etc.,  partagea  avec  ses  soeurs  les 
successions  de  ses  père  et  mère.  Il  lui  fut  délivré,  les 
17  avril  1639  et  20  déc.  1641, deux  certificats  de  services 
militaires,  et  le  10  juin  1648  il  fut  nommé  capitaine 
dans  le  régiment  de  Brézé,  puis  obtint,  le  23  avril  1649, 
une  sauvegarde  pour  ses  biens,  du  maréchal  de  Brézé. 
Il  fut  maintenu  uohle  par  M.  Barentin,  le  24  sept.  1661, 
et  avait  assisté  en  1651  à  la  réunion  des  nobles  du 
Poitou  pour  la  nomination  des  députés  aux  Etats  de 
Tours.  Le.  20  avril  1659,  il  rendit  hommage  au  chapitre 
de  S'-Hilaire  de  Poitiers,  pour  sa  maison  de  Beaure- 
paire, et  avait  épousé  :  1°  le  11  fév.  1646  (Ragot,  not. 
k  Thouars),  Anne  Gauvain  ou  Gauvin,  tille  de  feu 
Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Brosse  de  S'-Varent,  et  de 
Jacquette  de  liez  ;  2°  le  4  fév.  1654  Louise  Dubois, 
lillu  de  Charles,  Ec,  sgr  de  la  Touche  de:  Maquillé,  et 
de  Aune  d'AUery  ?  Nous  ignorons  s'il  cul,  des  enfants 
de  ces  deux  mnringês. 


S  IV. 


Branche  de    La  Garde. 


6.  —  t oii.|iiel  (François),  lils  putnd  de  François, 
el  de  l'.niéiancc  de  la  Cri  zdle  (5°  deg.  S  I";,  épousa, 
avant  le  19  déc.  15S4,  Françoise  BOIGNON,  et  eut  pour 
enfants  :  1"  Baptiste,  qui  suit  ;  2"  GuYONNE,  mariée 
a  René  de  Mousseaux,  s1'  de  Marchelajr,  qui  transige 
le  26  oct.  1589  (Massonneau,  not.  a  Châtellerault)  avec 
Baptiste  Fouquet,  son  beau-frère,  au  sujet  de  la  suc- 
cession de   Françoise   Biiignon,  leur  belle-mère  et. mère. 

1.  — Fouquet  (Baptiste  ,Ec.,sgr  de  la  Gravière, 
assisle,  le  S  janv,  1617  a  la  nomination  d'un  curateur  à 
la  personne  et  aux  biens  des  lils  d'André  Bouhier,  Ec, 
sgr  do  la  Vérie.  11  avait  été  maintenu  noble  le 
27  fév.  1599  et  laissa  de  Marie  Torchahd,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  C.auwiérc,  et  de  Pcrrelte.  (Juisarines 
qu'il  avait  épousée  il  Argl  DtOD  le  24  mai  1513  : 
1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Samuel,  Ec,  sgr  de  Courlieu  ; 
3«  Françoise,  4°  Jeanne,  5"  Marthe,  qui  tous  les 
cinq  partagèrent  les  biens  de  leurs  père  et  mère  le 
6  juil.  1619. 

8.  —  Fouquet  (Jean),  Ec,  épousa,  le 
6  déc.  1615  (Sabourin  et  Bertaud,  not.  il  Niort),  An- 
toinette  de  Fave,  veuve  de  André  Mazière,  Ec,  sgr  de 
la  Cave,  et  en  eut  au  moins  Hector,  qui  suit. 

9.  —  Fouquet  (Hector),  Ec,  sgr  de  la  Carde, 
allas  la  Gaude,  servit  avec  zèle  lo  roi  dans  ses  armées 
comme  le  prouvent  divers  certificats  qu'il  reçut  de 
1639  a  1654.  Le  24  nov.  1652,  il  obtint  une  commission 
pour  lever  une  compagnie  de  chcvau-légers  et  fut 
nommé  gouverneur  du  Mont  -S*  -Michel  avant  le 
22  mars  1660.  Il  s'était  marié  2  fois  :  1°  à  Anne  de 
Halax,  dite  des  Allus,  dans  la  maintenue  de  1116, 
et  déeédée  avant  le  5  juin  1619  ;  2"  a  Marie  de  la  Ville 
de  Férolles.  veuve  en  1686  de  Louis  Richeteau,  Ec, 
sgr  de  la  Coimlrie,  et  tille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  de 
Champbretault,  et  de  Charlotte  des  Herbiers.  lient  du 
1er  lit  :  1"  Louise,  née  le  25  août  1666,  mariée  à  Sébas- 
tien Coursault,  sgr  de  la  Mauliunuièrc  ;  2°  Catherine, 
baptisée  à  Noirlieu  le  9  mai  1661,  maintenue  noble  le 
14  août  1116,  par  M.  des  Gallois  de  la  Tour,  intendant 
du  Poitou  ;  3°  Marie-Florence,  mariée  d'abord  le 
5  juin  1619  à  Gabriel  de  Villedon,  Ec,  sgr  de  Slc-Rhue, 
puis  le  1er  juin  1696  à  Louis  Desmier,  Ec. ,  sgr  du  Roc  ; 
4°  Anne,  5"  Hélène,  qui  assistèrent  au  mariage  de 
leur  sœur  le  Ie'  juin  1696. 

FOUQUET  (de  laBuissière,  de  la  Simonie  . 

—  Famille  qui  habitait  les  confins  de  l'Angoumois  et 
du  Poitou  au  xvin0  siècle.  Elle  était  originaire  de 
l'Anjou  et  se  disait  parente  des  Fouquet  de  Bellisle. 

Blason  :  d'argent  à  l'écureuil  de  gueules  rampant 
(noies  de  famille,  portraits,  etc.).  On  trouve  ailleurs 
«  de  sinople  à  l'écureuil  rampant  d'or  ».  (Gén.  Fleury.) 

Fouquet  de  la  Hôtelière  (Jacques- 
Marin),  sgr  du  Bois,  des  Girards,  de  la  Simonie  (Vieux 
Rull'ec,  Char.),  fut  contrôleur  des  domaines  à  Confolens, 
puis  inspecteur  des  domaines  a  Poitiers.  (Les  Affiches 
du  Poitou  du  1  mars  1116  rapportent  que  la  foudre 
tomba  k  la  Simonie  le  23  l'év.  1116.)  Il  épousa  Anne 
Mesuras,  tille  de  Bernard,  sr  de  Beauregard,  dont  il 
eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  :  1°  Noel-Chrysos- 
tome,  Ec,  sgr  de  la  Simonie,  officier  de  mariné,  marié 
le  14  mars  1793  a  Jeanne-Madeleine  de  Cheroé,  tille 
■  ir  Henri,  Ec.,  sur  de  Marbœuf,  et  de  Louise-Madeleine 
de  Fleury,  dont  il  ont  une  tille  ;    2"  Juste,  qui  suit. 

Fouquet  du  Bol»  (Juste)  épousa  vers  1800 

Marie  BiiiiMMii.n  lus    Ai.i.kks,    tille  d'Antoine,    Ec  ,  sgr 


540 


FOUQUETEAU 


»Uf» 


FOUQUETEAt' 


de  Villeneuve,  et  de  Marie  Brumauld  de  Villeneuve.  Il 
en  eut  :  1°  N...,  marié  à  N'.  Bonnin  ;  2°  Pauline- 
Louise,  mariée  le  26  mars  1858  à  Philippe-Isaac- 
Armand  de  Fleury. 

FOUQUET  (de  la  Varenne).  —  Famille 
originaire  de  l'Anjou  ou  du  Maiue,  dont  quelques  mem- 
brej  ont  possédé  des  liefs  en  Poitou.  Elle  dut  sou  éléva- 
tion a  la  faveur  du  Roi  Henri  IV,  et  s'éteignit  rapide- 
ment. 

Blason   :  de  gueules    au    lévrier   passant    d'argent, 
avec  un  collier  d'azur  fleurdelisé  d'or. 

Fou<|iiet  (Guillaume),  Chev.,  sgr 
de  la  Varenne,  Bun  de  S'e-Suzanne,  de  Sl- 
Romaus-lez-Mellc(D.  -S.),  gouverneur  d'An- 
gers et  de  la  Flèche,  Chev.  de  l'Ordre  du 
Roi,  l'un  des  confidents  du  Roi  Henri  IV , 
obtint  des  lettres  patentes  données  en  juil.  1607,  éri- 
geant S1-  Romans  en  baronnie,  dont  il  rendit  aveu  le 
20  juin  1616.  Il  épousa  d'abord  Catherine  Pocssard, 
puis,  vers  1600,  Jeanne  de  Poix,  veuve  de  Guy  Girard, 
Ec,  sgr  de  laBoussière.  Du  1er  lit  il  eut  :  1°  Cathe- 
rine, mariée  en  mai  1609  à  Claude  de  Bretagne,  Cu  de 
Vertus  ;  2°  Guillaume,  abbé  de  S'-Maixenl,  fait  hom- 
mage pour  le  temporel  de  ladite  abbaye,  le  19  fév. 
1609.  (Arch.  Nat.  PP.  45.)  Il  devint  prieur  de  Foussai 
et  commandeur  de  S'-Aubin-de-la-Lande,  et  céda 
ces  3  bénéfices  le  22  sept.  1614  a  Jacques  l.ebert, 
abbé  de  S'-Benoît-sur-Loire,  en  échange  de  celte  dernière 
abbaye.  (Arch.  Vien.  H.  3.)  Il  était  aussi  conseiller  au 
parlement,  maître  des  requêtes,  et  fut  évèque  d'Angers 
en  1616-1621  ;  2°  René,  qui  suit. 

Fouquet  (René),  Chev.,  M'"  de  la  Varenne, 
B°"  de  Slc-Susanne,  gouverneur  de  la  ville  et  du  châ- 
teau de  la  Flèche  et  général  des  postes  de  France, 
épousa  Jeanne  Girard,  fille  de  Guy,  Chev.,  sgr  de  la 
Roussière,  S'-Romans,  et  de  Jeanne  de  Poix,  et  en  eut  : 
1°  Catherine,  mariée  le  29  déc.  1644  à  Hubert  de 
Champagne,  Mis  de  Villaiiies. 

FOUQUET  ou  FOECQIET.  —  Famille 
célèbre  dans  les  fastes  parlementaires  et  dans  les 
armées  (M"  de  Relle-lsle,  duc  de  C.iers),  à  laquelle 
appartenait  le  fameux  Nicolas  Foucquet.  V'e  de  Vaux, 
surintendant  des  finances  sous  Louis  XIV.  Nous  men- 
tionnons quelques-uns  de  ses  membres,  dignitaires 
ecclésiastiques  en  Poitou.  Celte  famille  a  possédé  la 
vicomte   de    la  Guierche  en  Touraiue. 

Blason  :  d'argent  k  l'écureuil  de  gueules  rampant. 
Dans  l'Arm.  de  Touraine,  Carré  de  Busserolle  attribue 
à  l'abbé  de  Nouaillé  «  d'azur  il  3  écureuils  d'or  2  et  1  », 
mais  c'est  une  erreur. 

Fouquet  (François),  clerc,  fut  abbé  coinmcnda- 
taire  de  la  Creuetière  en  1590-1612  (ou  1618)  et 
mourut  en  1620.  Il  paraît  appartenir  k  celte  famille. 

Fouquet  (llasile),  né  en  1622  (frère  du  surin- 
tendant ,  fut  abbé  de  Barbeaux  et  Rigny  (dioc.  de  Sens  , 
de  Nouaillé  (dioc.  de  Poitiers)  en  1651-1636,  trésorier 
de  S'-Martiu  de  Tours,  chancelier  des  Ordres  du  Roi,  etc., 
et  décéda  le  30  janv.  1680  (P.  Anselme).  La  GuLia 
Christ,  dit  le  31  janv.  1689. 

FOl'QUETEAl]   »E  1HUKT1ER8 

ou  FOI  CQIIETEAD.  —  Famille  dont  les 
membres  ont  longtemps  figuré  dans  l'échevinage  de 
Poitiers  aux  xvm"  et  avili"  siècles.  Elle  s'csl  éteinie 
vers  le  milieu    du    xix''.     Lu    généalogie    qui  suit  a  été 


dressée  par  M.  Léonce  de  Beauregard  d'après  ses 
archives  de  famille  et  d'après  nos  noies.  Les  Fouque- 
teau  avaient  leur  sépulture  dans  l'église  de  N.-D. -la- 
Petite,  devant  l'autel  de  S'-Blaise. 


posés 


Blason  :  de  sinople  à  9  glands  d'or, 
(cachets).  L'armoriai  du  Poitou  de  1698 
dit  :  «  d'azur  à  9  glands  d'or  ».  Quelques 
cachets  du  xvme  siècle  portent  seulement 
6  glands,  3,  2,  1. 

Fouqueteau  (Louise)  est  mar- 
raine le  20  avril  1580  et  en  15S2  à 
N.-D. -la-Petite  de  Poitiers.  (Reg.) 

Fouqueteau  (Marguerite),  femme  do  François 
Girard,  est  inhumée  le  29  uov  1710  a  N.-l).  la  Chan- 
delière,  âgée  de  70  ans.  (Keg.) 

Fouqueteau  (Vincent)  est  parrain  le  1"  juin 
1711  dans  la  même  parroisse.  (Id.) 

1.  —  Fouqueteau  (Pierre),  paroissien  de 
Montamisé,  épousa,  le  19  sept. 1576,  Jeanne  Melloreau, 
dont  il  eut  au  moins  :  1»  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Louise 
ou  Anne,   mariée    à  Louis  Vaset,   sr  de  Montigny. 

2.  —  Fouqueteau  (Pierre),  apothicaire,  con- 
sul des  marchands  de  Poitiers  en  1609  et  1617,  épousa. 
le  9  nov.  1605,  Marguerite  Dejan,  fille  de  Jacques, 
peintre  du  Roi  à  Poitiers,  et  de  Anne  Mervache,  dont  il 
eut  au  moins  :  1»  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Joseph,  marié 
avec  Marie  Normand,  dont  il  eut  :  Françoise,  qui 
épousa  Michel  Moulineau,  sergent  royal. 

3.  —  Fouqueteau  (Pierre),  sgr  de  Mortiers, 
la  Grimouardière  (Montamisé,  Vien.),  prêta  serment 
comme  docteur  en  la  Faculté  de  médecine  de  Poitiers 
le  24  janv.  1641,  fut  nommé  régent  en  cette  Faculté  le 
15  juin  1683,  et  mourut  en  1700.  Il  fit  hommage  k  la 
Tour  Maubcrgeou  le  5  avril  1669  pour  le  fief  de  la 
Grimouardière,  situé  près  de  Mortiers,  et  épousa  à 
Poitiers,  le  20  janv.  1639,  Florence  Ragonneau,  tille  de 
Jean,  s'  de  Boisdorin,  avocat  à  Mirebeau,  et  de  Florence 
Boltereau,  dont  il  eut  au  moins  Charles,  qui  suit. 

4.  —  Fouqueteau  (Charles),  Ec,  sgr  de 
Mortiers,  avocat  en  parlement,  fut  échevin  de  Poitiers  eu 
1690,  rendit  aveu  à  la  Tour  Maubergeon  le  7  fév.  101Ï1 
pour  le  fief  de  la  Grimouardière  et  fit  enregistrer  son 
blason  à  l'armoriai  de  1698.  Il  déclara  en  déc.  1719 
vouloir  vivre  nonlement,  et  son  fils  fil  le  même  jour  la 
même  déclaration.  (Arch.  Vien.  C.  755.)  Il  fut  inhumé 
le  1S  oct.  1740  k  S'-Cybard.  (T.eg  )  Marié  d'abord,  le 
6  janv.  1685,  à  Marie- Anne-Geneviève  Richard,  fille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Tussac,  et  de  Mai  guente  Detoucbc  ; 
puis,  le  26  août  1705,  a  Jeanne  LevassEOR.  veuve  de 
Louis  Girard,  sgr  de  Kichebon,  échevin  de  Poitiers,  il 
eut  du  Ie'  lit  :  1°  Pierre-Charles,  qui  suit:  2°  Marie- 
Anne-Geneviève,  baptisée  le  15  nov.  1683  a  N.-K. -la- 
Petite,  et  décédée  le  21  mars  1760  k  S'-Cybard  (Reg.); 
3"  Louis,  baptisé  k  S'-Cybard  le  !3juil.  16!>0;4°  Pu  l, 
baptisé  même  ps8,\  le  22  déc.  1694,  et  décédé  le 
24  déc.  ;  5°  Florence,  baptisée  k  S'-Porehaire  le 
5  avril  1693  ;  6*  autre  Florence,  baptisée  à  S'-Cybard 
le  15  mai  1696. 

5.  —  Fouqueteau  (Pierre-Charles),  Ec,  sgr 
de  Mortiers,  la  Grimouardière,  etc.,  conseiller  du  Roi, 
échevin  de  Poitiers,  nék  S'"-Opportune  le  22  déc.  1686, 
rendit  aveu  le  29  août  1741  à  Jean-Louis  Jacques,  Ec, 
mourut  le  31  janv.  et  fut  inhumé  k  S'-Cybard  de 
Poitiers,  le  2  fév.  1760.  Il  avait  épousé  d'abord,  le 
Il  déc.  1718,  Marie-Radegonde  Chaovet,  lille  de  Jean. 
Ec  sgr  du  l'hcil,  et  de  Marie  Ogeron,    puis  k  Sw-Op- 


l'oryi  KTKAU 


,  le  10  avril  1741,  Marie-Madeleine Roux,  vouve 
de  Pierre  Braud,  avocat.  Il  eut  du  I"  lit  :  1"  Marie- 
Catherine-Charlotte,    baptisée  a   S'-Hilaire-le-Grand 

[ce les   suivants)   le   12    nov.  1110  ;  2»  Marie- 

Kadi ide,    baptisée    le    16   nov.    1721,    mariée    le 

I  ■  Fév,  17  m  a  François  Torterue,  sgr  de  la  Cour, 
avocat  k  Richelieu  ;  3°  Charles-René,  qui  suit  ; 
!•  l'imiiiB,  baptisé  le  17  avril  1721  ;  5°  jEAN-BoNirAOB, 
né  le  5  juin  1125, 

li.  —  Fnui|ueteaii  (Charles-René),  Ec,  sgr  de 
i  s,  né  le  6  fév.  1723,  écbovin,  était  décédé  avant 
le  23  août  1764,  date  de  l'hommage  du  fief  do  la  Cri- 
mouardiàro  fait  à  la  Tour  Maubergeon  par  sa  veuve  au 
nom  de  son  fils  mineur.  11  fut  inhumé  dans  l'église 
S'-Savin  de 'Poitiers  le.  17  mars  1731.  Il  avait  épousé, 
le  I  fév.  1719  (S'-Savin),  Louise  Drooaolt,  fille  de 
Louis-Aymé-Félicité,  procureur,  et  de  Louise  Duvignon. 
Elle  mourut  le  20  vendémiaire  an  XII  [13  oct.  1803), 
après  avoir  eu  beaucoup  à  souffrir  pendant  la  Révolution. 
De  ce  mariage  vinrent:  lu  Charles-Aymé,  qui  suit; 
2°  Th£resb-Florence-Radegond&,  née  le  14  juil. 1751, 
inhumée  le  29  liée.  1763  a  S'-Cvluird  ;  3"  sans  doute 
Joseph,  procureur  a  Poitiers,  marié  a  Catherine  Gazil, 
dont  au  moins  Aimé-François-Joseph,  inhumé  à  S'- 
Savin  de  Poitiers  le  6  juil.  1780  k  2.  ans  et  6  mois. 
(Reg. 

7. —  Foiii|  uvtcan  de  Mortiers  Charles- 
Aymé  ,  Ec.,  sgr  de  Mortiers,  la  Grimouardière,  ete.,  né 
le  17  nov.  1749  (S'-Cybard  ,  fut  reçu  président-trésorier 
de  France  en  1181.  Pendant  la  Révolution,  il  servit 
dans  les  armées  vendéennes.  Marié  le  20  juil.  1778,  k 
Saumur,  a  Jeanne-Françoise  nu  Chastel,  fille  de 
Jacques-François,  Ec,  sgr  de  la  Martinière,  Bouillé-S'- 
Paul,  etc.,  et  de  Françoise  Thomas  des  Touches,  il  est 
mort  à  Poitiers  le  2  déc.  1816,  ayant  eu:l°  Louise- 
Sophie,  uée  le  1er  oct.  1779,  inhumée  k  S'-Savin  de 
Poitiers  le  30  août  17S7  ;  2"  Françoise,  alias  Agathe- 
Emilie,  née  le  4  fév.  1781,  mariée  le  20  avril  1797  à 
René-François  de  la  Marque, et  décédée  àla  fin  de  1823 
au  château  dcPreuil  (Bouillé-S'-Paul.D.-S.)  ;  3°  AmÉE- 
Clotilde,  née  le  18  mai  17S9  (S'-Hilaire),  épousa, 
le  19  frimaire  an  Xill  (10  déc.  1804), Nicolas  Gueniveau 
de  la  Raye,  lieutenant  de  louveterie  des  Deux-Sèvres, 
et  décéda  le  1"  mars  1845  k  S'c-Verge  (D.-S.). 

FOUQUETEAU.  —  On  trouve  une  famille 
de  ce  nom  en  Loudunais  et  Mirebalais  dès  le  xtv°  siècle. 
Elle  a  l'orme  plusieurs  branches,  et  quelques-uns  de 
ses  membres  ont  figuré  dans  les  charges  judiciaires 
au  xvi1'  siècle.  Nous  mentionnons  seulement  quelques 
noms  d'après  les  notes  de  M.  Roger  Drouault.  Dans 
Us    documents    anciens    on    trouve    Foucquetbau   et 

FODCTEAU. 

Fouqueteau  (Guillaume),  laboureur  de  la 
paroisse  de  Mouterre-Sillé    Mouterre-Silly,  Vien.J,  est 

nommé  dans  des  lettres  de  rémission  signées  au  mois 
d'août  1416,  au  sujet  d'une  rixe  entre  jeunes  gens  de 
son  village.   (A.  H.  !>.  26.) 

Fouqueteau  (Simon),  marié  à  Nicole  Boun- 
reai  ,  en  eut  au  moins  [SAAC,  baptisé  en  mars  1576 
au  temple  de  Loiidun. 

Fouquetenu  (H.)  était  vicaire  de  Vouncuil- 
sous-Biard  en  1619-1023.  (Reg.) 

Fouqueteau  (Françoise)  épousa  René  Suire, 
notaire  de  la  cbàlellcnie  de  Montreuil-Bonnin,  donl  un 
fils,  baptisé  k  Chalandray  le  21  mai  1668.  (Reg.) 

Fouqueteau  (Jacques),  avocat  ou  procureur, 
vivait  en  1668.  (Reg.  40,  f.  164.) 


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Fouqueteau  (Marie-Anne),  femme  de  Charles 
Boursault,  s'  de  la  Tour,  maître  chirurgien,  décéda  le 
20  juil.  1738,  agéo  de  29  ans.  (Reg.  de  Loudun.) 

1.  —  Fouqueteau    Guy itail  juge  chète 

lain  et  receveur  de  la  1'.'"'   de  Bauçay  en    1478.    Marié 
vers  ISSU,  il  eut  au  munis  l,i:niu;i.s.  qui  suit. 

2.  —  Fouqueteau  (Georges  est  mentionné 
comme  châtelain  et  receveur  de  la  I'.""'  de  Bauçaj  en 
1489,  1497  et  1322.  Arch.  Vien.  11.  13  Carme  II 
assista  comme  tel,  en  1518,  au  procès-verbal  de  la 
coutume  du  pays  Loudunais.  11  eut  pour  enfants  : 
1°  Guy,  qui  suit  ;  2"  Madeleine,  mariée  à  Jacques 
Proust,  et  décédée  le  10  déc.  '532  ;  3"  Catherine, 
mariée  à  Jean  David  ;  1"  Marie,  qui  épousa  René 
Sasserie  ;  5"  Dahien,  qui  fut  père  de  François,  sr  de 
Laubine  ?  avocat,  héritier  en  partie  de  sa  tante  Made- 
leine, partagea  sa  succession  le  17  janv.  1538.  Il  fit 
partie  en  1347  de  ceux  qui  pillèrent  la  chapelle  de 
Vaudouan  (V'c  O.  de  Poli,  Vaudouan,  p.  77).  Il  épousa 
Françoise  Gilbert,  mais  nous  ne  connaissons  pas  ses 
enfants,  saut'  Renée,  mariée  le  13  déc.  1376  au  temple 
avec  Jean  Conhard. 

3.  —  Fouqueteau  (Guy  ,  juge  châtelain  de 
Bauçay,  épousa  vers  1520  Charlotte  Sauvageau,  dont 
il  eut  au  moins  :  1"  Marguerite,  mariée  vers  1340  à 
Pierre  Le  Pelletier,  avocat  ;  2°  Jacquette,  3°  sans 
doute,  René,  qui  suit. 

4.  —  Fouqueteau  (René),  conseiller  du  roi, 
enqueslcur  au  bailliage,  marié  vers  1340  k  Jacquette 
l.i'.M  i.ne,  en  eut  au  moins  :  1°  Catherine,  qui  épousa 
Jean  Cliauvet,  procureur  du  roi  pour  le  fait  des  Aides; 
2»  Gillonne,  mariée  le  5  juil.  1561  a  Charles  Cerné, 
sr  de  Painperdu. 

KOUQI'ETIF.RE  (de  la).  —  Famille  qui 
habitait  le  Ras-Poitou  an  xvn°  siècle.  Il  y  a  eu  plu- 
sieurs fiels  de  ce  nom  qui  ont  été  possédés  par  diverses 
familles. 

Fouquelière  (René  delà)  possédait,  le  11  déc. 
1606,  des  domaines  dans  le  licf  de  la  Pailloulière  (N.-D.- 
d'Olonne,  Vend.)  à  cause  de  sa  femme  Jacquette 
Caili.on.  (Arch.  Nat.,  P.  773.  7;'.i 

FOEQHELRE  (de).  —  Famille  noble  de 
l'Angoumois  et  du  Niortais  au  xvie  siècle.  Ce  nom  se 
trouve  mal  écrit  Foucoeur,  Faucheur.  11  y  a  une 
paroisse  du  nom  de  Fouqueure  (Char.). 

Fouqueui-e  (François  de),  Ec,  sgr  de  Font- 
balin,  Cour  dTsseaii  (près  Mauzé-sur-le-Mignon,  D-S.), 
épousa  vers  1360  Françoise  Desmier,  fille  de  François, 
Ec.  sgr  d'Olbreuse,  et  de  Hélène  Dorin,  dont  au  moins  : 
Eu  vnçoise,  mariée  il  Michel  de  Montberon,  Ec,  sgr  de 
Beauregard,  la  Cour  d'Usseau. 

FOERATEAII.  (V  FORATEAU.) 

FOL1RBAULT.  —  Il  y  a  eu  une  famille  de 
ce  nom,  car  en  Bas-Poitou,  il  y  avait  la  Barre-Four- 
bault.  Ce  doit  être  une  forme  francisée  de  Furban- 
dllus.  (\'  Foiibandit.ï 

FOUItKAU.  —  Famille  des  environs  de  Mon- 
coutour  et  d'Airvau  qui  est  encore  représentée  de  nos 
jours,  mais  sur  laquelle  .nous  n'avons  que  fort  peu  de 
renseiguements.  L'explorateur  du  lac  Tchad  appartient 
k  cette  famille. 

Foureau  (Guillaume)  possédait  le  20  avril  1421 
l'hôtel  de  la  Vergue,  d'après  un  titre  déposé  auxarchives 
du  château  de  Thouars.  (D.  F.  Chartrier  de  Thouars.) 


542 


FOURE8T1ER 


•A» 


FOUREHTIEK 


Foureau  (Alexis)  était  prêtre  et  chanoine  de 
N.-lï.  iic  Mireheau  en  1710  et  1720  (F.)  ;  il  fut  inhumé 
l'eau  dans  l'enlisé  près  l'autel  S'-Joscph  le 
I"  juin  1731,  âgé  de  .ï3  ans.  (Beg.) 

Fourean  de  Beauregard  (Louis),  con- 
trôleur des  cotes  et  de  l'enregistrement,  épousa,  le 
28  avril  1772,  a  S'-Michel  de  Poitiers,  Marie-Thérèse 
Bourgnon,  fille  de  Angélique-Elzéard,  Ec,  sgr  de  la 
Tour  de  Layre,  et  de  Marie-Catherine  Boisdin  et  en 
eut  entre  autres  :  Louis,  qui  suit. 

Fnureau  de  Beaurej;ard  (Louis),  né  à 
Moneontour  le  18  mai  1774,  mort  à  Paris  le  30  nov. 
1848,  riait  médecin  lorsqu'il  fut  élu  (le  10  mai  1815) 
représentant  de  l'arrondissement  de  Loudun  à  la  cham- 
bre des  Cent  Jours.  (D"e  des  Parlementaires.1. 

Fnureau  (Armand),  marié  à.  Marie-Marc  Lévin, 
eut  entre  autres  enfants  Marie-Anastasie-Clara,  qui 
épousa,  le  16  juin  1834,  Armand  Prieur-Chauveau-Des- 
roches,  avocat  à  la  cour  d'appel  de  Poitiers,  décédée  le 
22  mai  1881  à  la  gare  de  Montempron  (Lot-et-Garonne) 
pendant  son  pèlerinage  de  Lourdes. 

Foureau  (Louise-Marie),  mariée  à  Edouard-Fer- 
nand  Jamont,  général  de  division,  grand-croix  de  ia 
Légion  d'honneur  et  ancien  généralissime,  est  décédée 
à  Paris,  le  21  janvier  1S99,  a  l'âge  de  59  ans.  Elle 
était  la  cousine  germaine  de  l'explorateur  Foureau. 

FOURE8T  ou  FORE8T.  —  Famille  qui 
habitait  Chaunay,  au  comté  de  Civray,  au  XVIIe  siècle. 

Fourest  (Alexandre  ou  André),  qualifié  «  maî- 
tre »,  épousa,  vers  1610,  Catherine  de  Clervaux,  tille 
de  Luc,  Ec,  sgr  de  la  Brousse,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Gabriel,  baptisé  le  17  janv.  1616  à  Chaunay  ; 
2"  Jeanne,  baptisée  au  même  lieu  le  18  déc.  1616  ; 
3°  François,  né  le  12  avril  1621  ;  i°  Marthe,  née  le 
6 janv.  1623. 

FOFRE8T.  (V  FORE8T.) 

FOVRE8TIER  on  FORESTIER    — 

Famille  du  Bas-Poitou  d'après  les  notes  du  Clc  de  la 
Boute  tière. 

Fourestier  Nicolas)  était  sgr  de  S'-Philhert 
de  Pont-Charrault,  relevant  de  Chantonna)'  en  1368. 

Fourestier  (Hilairet),  sgr  de  S'-Philbert,  fit 
hommage  en  1383  et  1396. 

FODRE8TIER  ou  FORESTIER.  — 

Famille  des  environs  de  Fontenay-le-Comte  aux 
xVi"  et  xvil"  siècles  et  qui  a  été  maintenue  noble  en 
1676  et  1699. 

Blason  :  d'argent  au  franc  canton 
dextre  d'azur  et  3  coquilles  de  gueules, 
l'une  au  canton  sénestre,  les  autres 
rangées  en  pointe  (D'Hozier,  1699).  Ce 
blason,  qui  paraît  avoir  été  emprunté  aux 
Buor,  a  sans  doute  été  mal  décrit. 

Foureatier  (Jacques),  bourgeois  de  Fontenay- 
le-Comte,  prête  serment  au  roi  d'Angleterre  en   1361. 

Fonrestier  (Marie),  épouse  île  Jean  Sauvereau, 
rend  en  1507  foi  et  hommage-lige  pour  la  Jacqucli- 
nière  au  Marchiou  de  Mareuil  et  encore  en  1527  pour 
la  même  terre  et  le  pré  Prioulesse  ?  à  François  de  la 
Trémollle.  Elle  était  décédée  le  26  juin  1582,  date  du 
rachat  dû  a  Mareuil.  Marchegay,  i.  13  Bibl.  Nat.  Nouv. 
Acq.j 


Fourestier  (Guillaume!  rendit  un  hommage  lige 
en  1.127  k  François  de  la  Trémollle,  P>°"  de  Luçon, 
pour  le  lief  Rousseau  et  celui  de  Cothine.    ld.,  id.) 

Fourestier  (Hugues)  épousa,  vers  1530,  Jeanne 
Brisson,  fille  de  Nicolas,  s1  du  Palais,  et  de  Jeanne 
Ituvignaut,  dont  il  eut  du  moins  Simon,  qui  épousa 
Claude  VEXlAtr,  et  qui  vivaient  l'un  et  l'autre  le  4  mars 
1596.  (K.  B.  Fillon.) 

Fourestler  (Françoise)  épousa,  vers  1550. 
Guillaume  Gobin,  Ec,  sgr  de  la  Fuye.  (ld..  id.) 

Fourestier  (Jacquctte),  sœur  de  la  précédente, 
se  maria  vers  la  même  époque  à  Jacques  Gobin,  Ec., 
sgr  de  Lavaudurand,  la  Brémaudière,  receveur  .les 
tailles  à  Fontenay-le-Comte.  (ld.,  id.) 

Fourestier  Jean  ,  épousa  Anne  Ai.léaume, 
remariée  avant  1609  à  Daniel  Popilleau,  demeurant  a 
S'-Anriré-sur-Sèvre.  Celui-ci  paya  les  francs-fiefs  le 
5  déc.  1609  pour  une  partie  du  Plessis-Robineau  'La 
Tardière,  Vend.!,  comme  tuteur  des  enfants  de  feu  Jean 
Fourestier.  (Arch.  Nat.   P.  773  II»,  Antigny. 

Foiirestier  (Renée),  épouse  de  René  Courcaud, 
Ec.,  sgr  du  Pas-delTsle,  en  eut  une  fille  baptisée  à 
Pouillé  (Vend.)  le  10  août  1617,  qui  eut  pour  parrain 
Aliel  Fourestier,  Ec,  sgr  de  la  Mondain,  et  pour 
marraine  Jeanne  P.egnouf.  (Rapp.  Vend.  1900,  p.  83.) 

Fourestier  (Françoise!,  demeurant  au  lieu 
noble  du  Pin-Sauvage,  pBS"  de  Cugand  Vend.  ,  était 
veuve  de  François  Nicollon,  Ec,  lors  du  mariage  de 
leur  fille  Renée  avec  René  Fumé,  Ec,  sgr  de  la  (bras- 
sière, le  12juil.  1618.  (Uoss.  Bleus  7509.  Fumé.) 

Fourestier  (Claude),  s1'  des  Ouchcs.  épousa, 
vers  1630,  Perrine  Chevalleiieau,  fille  de  Guillaume, 
s'  de  la  Seguinière.  et  de  Hélène  Crochet.  Gén.  Che- 
vallereau.) 

Fourestier  (Marie),  épouse  de  Pierre  Giraud, 
Ec,  sgr  de  Gourfaille,  fut  marraine  de  Marie  Fourestier, 
fille  de  Ahel,  Ec,  sgr  de  Cothine  ie  deg.,  §  l«r),  le 
7  déc.  1643.  (Rapp.  Vend.  1893.) 

g  Irr.  —  Branche  de  Cotmiime. 

1.  Fourestier  (Jean),  sr  de  Cothine  ou  des 
Cothines  (Nalliers,  Vend.),  épousa  Françoise  Tiraqoeau, 
fille  de  François,  sgr  rie  la  Grignonnière,  et  de  Marie 
Cailler,  qui  décéda  avant  le  14  nov.  1581.  Il  en  eut  au 
moins  :  1°  Abel,  qui  suit  ;  2«  Marie,  mariée  vers  1560 
à  François  Durand,  sgr  de  Chalandry.  Elle  vendit  des 
domaines  a  Gourfailles  le  4  déc.  1590;  3°  Anne,  épouse 
de  Jacques  Sicoteau  (ou  Cicoteau),  sgr  de  la  Tri- 
cherie. 

2.  —  Fourestier  (Abel),  sr  de  la  Mondain.'  La 
Foret  partagea  avec  son  père  et  ses  sieurs  le  14  nov. 
1581  (Grignon,  not.l  la  succession  de  Françoise  Tira- 
queau,  leur  épouse  et  mère  (Orig.  Eug.  des  Nouhes).  Il 
fut  marié  à  Jeanne  Regnouf,  qui,  étant  veuve  et  tutrice 
de  leurs  enfants,  paya  le  droit  de  francs  fiefs  le  3  oct. 
1609,  pour  la  Forêt,  la  Motte-Harillon  (Nalliers),  les 
Couteaux  (Pouillé.  etc.  (Arch.  Nat.  P.  773.  "b.  S'- 
Etienne  de  Brillouet.)  Ils  eurent  au  moins  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2"  Marie-Anne,  mariée  le  16  avril  1619 
(Guillon  et  Renaud,  not.  k  la  Chapelle-Thémer)  à  Ga- 
briel ISrunet,  s*  de  Broue  ;  3"  peut-être  Simon-Abel. 
rapporté  au  §  H. 

3.  —  Fourestier  (Jean),  Ec.  sgr  de  Cothine, 
paya  les  droits  de  francs  fiels  a  Fontenay,  le  lisept. 
1609  (Arch.  Nat.  P.  773  7lo),  et  était  décédé  avant  le 
29  janv.   1628.   Il  épousa  vers    1600  Joachinne  de  Bi- 


l'oiinsiv 


M 


vaudkau,  du  Ribaodbau,  llllo  de  Théodore,  Ec,  sgr  de 
lu  Charoulière,  el  de  Marguerite  Prévost,  dont  il  eut 
au  moins  ;  1"  ABEL,  qui  suil  ;  2°  Ji:AN,  baptisé   à  Nal- 

liers  le  --  déc.  1621,  qui  eut  pour  parrain  et  mar- 
raine Siiiniii-Alii'l  Fourestier,  Ec.,  sgr  des  Couteaux,  et 
Marin  Fourestier.  (Rapp,  Vend.  1900,  p.  67.] 

4.  —  Fourestier  (  Ibel),  Ec,  sgr  de  Cothine  el 
de  la  Mothe-Saint-Ouen-des-Gâts,  qu'il  acheta  d'Her- 
cule Adam,  sgr  do  Mauvergne  et  de  Marguerite  Jau,  sa 
femme,  rendit  aveu  de  ce  dernier  fief  le  20  fév.  1646, 
(Notes  Harehegay,  I.  I-  Bibl.  Nat.  nouv.  acq.)  Marié 
vers  1640  à  Guyonne-Marie  Chàumeil,  il  eu  eut  ou 
moins  :  io  Alexis,  baptisé  à  Nalliers  comme  lus  sui- 
vants) le  27  août  1643;  -"  Pierrb-Philippb,  qui  suit; 
3°  .M  mut-,  baptisée  le  7  déc.  I64S  (marraine  Marie 
Fourestier,  1>U  de  Goiirfaille),  et  mariée  le  2S  oct. 
166S  a  René  Buor,  Ec,  sgr  de  la  Godetièro  ;  i"  Pierre, 
baptisé  le  7  janv.  164$,  qui  eut  pour  parrain  et  mar- 
raine Pierre  Giraud,  Ec,  sgr  des  Gourfailles,  et  Marie 
Fourestier,  D"  de  S'-Germain  ;  5o  Marie-Anne,  bap- 
tisée le  1  avril  1652,  fut  maintenue  noble  par  M.  de 
Haupeou  le  21  mars  1699,  et  lit  accord  avec  son  neveu 
Io  17  juil.  I70S.  (Arch.  Vien.  E'  825.) 

5.  —  Fourestier  (Pierre-Philippe),  Ec,  sgr 
de  Cothine,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  arrêt 
du  conseil  privé  du.  18  sept.  1676.  Il  avait  épousé,  le  27 
fév.  1666  (Musset,  not.  h  Montaigu),  Elisabeth  Voisin, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Gaduiei,,  qui  suit  ;  2°  Jac- 
ques, baptisé  à  Chavagnes  (Vend.)  le  13  mai  1669. 

6.  —  Fourestier  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  la 
Grange-Laydet  (Champdaniers,  D.-S.),  capitaine  au 
régiment  de  la  Vieuville,  fut  maintenu  noble  avec  sa 
tante  Marie-Anne  par  M.  de  Maupeou  le  21  mars  1699. 
(Orig.)  Il  avait  épousé,  le  5  juil.  1695  (Goguet,  not.  à 
Fontenay-le-Comte),  Marie-Henriette  Cibul,  tille  de 
Henri,  et  de  Marie  Benesteau  (mariage  célébré  à  l'Her- 
menault  (Vend.)  le  12  du  même  mois),  et  mourut, 
croyons-nous,  sans  postérité. 


S  II. 


Branche   des  Couteaux. 


3.  —  Fourestier  (Simon-Abel),  Ec,  sgr  des 
Couteaux  (Fouillé,  Vend.),  peut-être  fils  de  Abel  et  de 
Jeanne  Regnouf  2r  dog.  §  Ie1'),  épousa  vers  1625  Mar- 
guerite Jolv,  qui  était  veuve  en  1638  et  dont  il  eut  : 
1°  René,  qui  suil  ;  2"  Simon,  baptisé  à  Nalliers  (comme 
les  suivants)  le  23  août  1631  et  qui  eut  pour  marraine 
Marie  Fourestier  ;  3°  Jean,  baptisé  le  30  mars  1633; 
4°  Marc,  baptisé  le  1S  avril  1635. 

4.  —  Fourestier  (René),  Ec,  sgr  des  Cou- 
teaux, épousa  à  Chauché  (Vend.),  le  26  janv.  1659, 
Bénigne  Boyrand,  dont  il  eut  au  moins  :  t°  MARIE, 
baptisée  à  Nalliers  le  1S  août  1665  ;  2°  Catherine, 
baptisée  au  même  lieu,  le  2  nov.  1667. 

FOURGAUO  ou  FL'RGAHO.   —    Ou 

trouve  ce  nom  en  Poitou. 

Fourgaiid  (Guillaume),  abbé  des  Chastclliers, 
décéda  le  27  oov.  1454.  (D.  F.  55,  p.  385.) 

FOVRIER.  —  Famille  du  Bas-Poitou 

Fourier  (Pierre),  servit  en  archer  au  ban  du 
Poitou  de  1491,  à  la  place  de  son  père  aveugle.  Il  est 
dit  habitant  d'Aulnay  ? 

FOURMY.  —  l'nc  famille  de  ce  nom  habitait 
le  Chàtelleraudais  au  \\T  siècle, 

Fourmy  Isabeau  .  D-'  ne  Loudière  et  de  la  Bo- 
diniorc,  rendit  uue  déclaration  pour  ce  domaine  !|i"-  de 


IOIIt*.l4l 


S'  Genest-d'Ambières)  le  20  juil.  1603  au  sgr  de  Puy- 
gai  i  eau.   Arch.  Vien.  K-  26.) 

FOURNEAU  —  Une  famille  de  ce  nom  ha- 
bitait Maillezais  au  xvnc  siècle, 

I  oui  im-:i  ii  (Marc-Antoine),  époux  do  Marie 
Florence au,  cité  dans  les  registres  de  Maillezais  dès 
1608  était  receveur  des  décimes  de  Maillezais  en  1623. 
(Arch.  Rochelle  II.  100.) 

Fourneau  (Auguste)  était  procureur  fiscal  de 
Maillezais  en  1608.   (Reg.) 

Fourneau  (Félix)  et  JcDiTiJ  Fourneau,  veuve 
de  Pierre  Houste,  sont  cités  dans  [es  registres  de  Maille- 
zais en  1621.  (M. 

Fourneau  (René),  procureur  fiscal  de  Maille- 
zais, Auguste,  Clément  et  Hknhv  Fourneau,  assistent 
le  7  janv.  1627  au  mariage  de  Jean  de  iMontaleuibert. 
(Chron.  parois,  de  Luron,  p.  103.) 

Fourneau  (Charlotte),  épousa  Jacques  Divé  le 
I  i  janv.  1627  à  Maillezais.  (lit.  id.) 

Fourneau  (Jacques),  sr  de  la  Chaume,  épousa 
vers  1630  Françoise  Picbaro,  fille  de  Simon,  bourgeois 
île  Fontcnay,  et  do  Catherine  Bonnet.  Elle  fut  une  des 
fondatrices  de  l'hôpital  de  celle  ville.  (Gén.  Pichard. 
Elle  est  citée  comme  veuve  dans  uu  dénombrement 
rendu  a  Fonlenay  le    6  fév.  1675.    (Arch.  Nat.  I>.    i::i. 

Fourneau  (Auguste),  de  Maillezais,  fut  nommé 
commandant  du  château  de  Fontcnay  le  6  nov.  1638. 
(B.Fillon.)  Marié  a  Jeanne  Grignon,  il  fait  hommage,  h 
cause  d'elle,  le  31  janv.  1659,  de  la  sergenterie  de 
Thiré  appelée  la  Molhe  de  Tbiré  à  la  sgrie  de  S'a-Her- 
mine. Mairhegay,  nouv.  acq.  franc.  5041.) 
•  Fourneau  (Nicolas1,  notaire  à  Maillezais,  en 
1644.  (Reg.). 

Fourneau  (Auguste-Jean)  était  notaire  k  Maille- 
zais en  1645.  (Id.) 

Fourneau  (Marc-Antoine),  procureur  fiscal  de 
Maillezais  en  1653.  (Id.) 

Fourneau  (Hélène)  épousa  Gabriel  de  Marans, 
Ec,  sgr  de  Beaumarchais  le  28  juil.  ?  1675  à  S'  Mi- 
chel de  Poitiers.  (Reg.) 

Fourneau  (David)  était  greffier  de  la  Bniu  de 
Maillezais  en  1678.  Il  acquit  un  pré  le  26  mars  1683, 
vendu  par  Auguste  Fourneau.  (Arch.  Vend.  B.  572  et 
646.) 

Fourneau  (Jean),  hourgoisde  Maillezais,  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1»  Jean,  curé  de  Ste-Hermine  en 
167S  ;  2°  André,  curé  de  S'-Pierre  le  Vieux  en  1678  ; 
3°  Jeanne,  mariée  le  6  mars  1670  a  Gabriel  Gausseron. 
sr  de  Granchamps.  (Ileg.) 

Fourneau  (Marie)  épousa  le  10  août  1676 
Pierre  Thomas,  procureur  de  la  duché-pairie  de 
Tbouars.  (Id.) 

Fourneau  (Auguste),  s'  de  la  Motte,  comparut 
le  23  déc.  1680  à  la  tutelle  des  enfants  de  feu  Auguste 
liémond,  s'  delà  Caillère,  et  de  Marie  Fourneau.  Id., 
B.  577.)  11  avait  épousé  Catherine  Turpailt,  de  Fon- 
tcnay. (Reg.  de  Maillezais.) 

Fourneau  (Marc)  épousa  Catherine  Dejean, 
fille  de  Jean,  s'  du  Pinier,  et  de  Anne  Pastureau,  qui, 
devenue  veuve,  se  remaria  le  10  fév.  1686  à  Bernard 
d'Arcemalle,  Ec,  sgr  de  la  Blanchardlère.  (Arch.  Vend. 
E.  30  et  Gén.  Hejean.) 

Fourneau  (N.).  fabrieien  de  Maillezais.  Sa  veuve* 
Marie  Boorsaclt,  présente  le  compte  de  la  fabrique 
,n  1687.  (Chroniques  parois,  de  Luçon,  p.  89, 


544 


FOVRKEAV 


* 


FOIIBWEL  (de) 


Fourneau  (Renée  .  veuve  de  N.  Chabirand, 
fait  en  1695  don  d'une  rente  à  Maillezais  avec-  charge 
lusses  et  d'une  messe  chantée  le  jour  de  la 
SMÏené.  (Id.  id  ,  p.  98.) 

Fourneau  (Noël)  était  procureur  a  Maillezais 
en  1719.  (Id.,  B.   613.) 

Fourneau  (François  .prieur  de  S'-Cyr-des-Gais, 
inscrit  d'office  en  1100  à  Foulenay,  reçut  «  de  gueules 
au  fourneau  d'or  ». 

Fourneau  (David)  licencié  es  lois,  fut  nommé 
procureur  fiscal  de  la  Bnie  de  Maillezais  le  5  janv,173i. 
(Arch  Vend.  B.  618.)  11  épousa  d'abord  Françoise  Cha- 
birand, puis  Jeanne-Louise  Lezeau  ou  Pezeau,  et  eut  du 
l«r  lit  :  1"  David  (id.,  B.  650 1 ;  du  2*  :  2°  Pierre,  passé 
aux  Antilles;  3°  François-David,  sous-aide  major  au  ré- 
giment de  Béarn  en  1768;  4°  Louise-Victoire,  mariée  à 
François  Pasquier,  procureur  fiscal  de  Maillezais.  (Id., 
B.  634.) 

Fourneau  (Pierre).  sr  du  Breuil,  licencié  es  lois, 
et  autre  Pierre  Fourneau,  sr  de  la  Blossière,  licencié 
es  lois,  étaient  parmi  les  notables  de  Maillezais  de  1700 
a  1702.  Le  premier  avait  un  procès  devant  le  juge  de 
Maillezais  le  10  mai  1731.  (Id.,  B.  619.) 

Fourneau  (David),  nommé  greffier  de  la  Bni''  de 
Maillezais  en  1764,  était  administrateur  de  la  confrérie 
de  S'-Nicolas  en  1737.  Il  avait  épousé,  le  25  juil.  1740, 
Marie-Charlotte  Lebas  (id.,  B.  650),  dont  il  eut  Jean- 
David,  greffier  en  1768.  (ld.,B.  635.) 

Fourneau  (Marguerite),  épouse  de  Claude  Du- 
puy,  avocat  au  siège  royal  de  Fontcnay,  vivait  en  1759. 
(Id.,  B.  630.) 

Fourneau  (Pierre)  était  fabriqueur  de  I'égli§e 
de  Luç.on  en  1774.  (Rev.  Bas-Poit.  I.) 

Fourneau  (Cliarles-Auguste-Jean-David  ,  vicaire 
public  à  Maillezais,  est  membre  de  l'administration 
de  cette  commune  le  2  fév.  17:16.  (Chroniq.  parois,  de 
Luçon,  p.  91.) 

Fourneau  «lu  Itivage  (N.)  épousa  Adam 
Maire,  s'  delà  Touche  (sans  date).   (Gén.  Maire.) 

FOURNEJVU.  —  On  trouve  ce  nom  en  Lou- 
duuais  et  Saiiinurois.  Peut-être  y  a-t-il  eu  plusieurs  fa- 
milles homonymes.  Cependant  l'on  peut  croire  que  les 
Fourneau  de  Saumur  et  de  Loudun  qui  ont  figuré  dans 
la  magistrature  de  ces  deux  villes  ont  une  origine  com- 
mune. 

Fourneau  (François)  était  chirurgien  a  Loudun 
vers  1580.  (F.) 

Fourneau  (Charles)  fut  reçu  le  13  août  1617 
bachelier,  licencié  et  docteur  en  la  Faculté  de  Cahors 
et  vint  exercer  la  médecine  à  Loudun.  Une  lettre  fut 
écrite  à  son  sujet  à  la  Faculté  de  médecine  de  Poitiers 
parles  docteurs  Rogier  et  Théophraste  llenaudol.  Elle 
a  été  publiée  dans  les  Bul.  Anliq.  de  l'Ouest  1884,  p. 
30S.  (Jablonski,  Focult.de  Médecine  de  Poitiers.) 

Fourneau     Pierre),    sgr    de    Bourg-Lévêque, 

épousa  vers  16..  Catherine  Montadlt  (fille  de  Jean, 
procureur  a  Loudun,  et  de  Marie  Cesvet),  remariée  le 
3  juil.  1638  à  Antoine  de  Mondion,  Ec,  sgr  de  Mépied. 

1  -  Fourneau  (N.),  marié  vers  1490,  a  dû 
avoir  :  1'  Louis,  qui  suit  ;  2"  Marie,  qui  épousa  vers 
1550  Jacques  Paimpeau  ;  3"  Julien,  homme  de  loi, 
marié    à  Claudine    Cirouard.    qui    était    sa   veuve  en 

2.  —  Fourneau  (Louis),  sgr  de  Chastenay  1 
avocat  à  Loudun,  assista  au  procès-verbal  de  la  coutume 


de  ce  bailliage  en  15! 8  et  lit  une  vente  d'un  jardin  à 
Bourg-Joly,  avec  son  fils  Bonavcnture,  en  1533  a  la 
veuve  de  M'  Julien  Fourneau.  Il  eut  au  moins  pour  en- 
fants :  1°  Bonaventore,  avocat  en  1953,  était  lieutenant 
du  prévôt  de  la  maréchaussée  en  1555  et  épousa  (en 
2e*  noces),  vers  1579,  au  temple,  Barbe  Roy,  veuve  de 
Pierre  Boursault  ;  2»  Marie,  née  en  1546  ;  3°  Louis, 
qui  suit. 

3.  —  Fourneau  (Louis),  né  en  1547,  épousa 
Renée  David  ou  Dance,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Louis, 
qui  suit;  2°  Judith,  baptisée  le  5  oct.  1581  au  temple 
de  Bauçay. 

4.  — Fourneau  (Louis),  sgr  de  Cermier  ?  né 
le  {<■<■  mai  13S0,  a  dû  avoir  pour  enfants  :  Jacob,  sr  de 
Cermier  ?  qui  élait  héritier  de  Louis  eu  1640. 

§  III.  —  Autre  branche  (sans  jonction). 

1.  —  Fourneau    René),  de  la  religion  réformée, 

marie  vers  1540  a  Catherine  Fanton,  en  eut  au  moins  : 
1°  Charles,  qui  suit;  2°  Suzanne,  née  loi"  juil.  1.147  : 
3°  René,  né  le  29  août  1549  ;  4°  Martin,  qui  épousa 
au  temple  le  8  janv.  1581  Simonne  Lambert,  dont  il 
eut  au  moins  :  René,  conseiller  en  l'élection,  qui  acquit 
une  maison  le  26  août  1623.  (Reg.  40  f.  11.) 

2.  —  Fourneau  (Charles),  s'de  la  Briaudière 
né  le  29  août  1549,  acquit  Meque-Souris  ?  en  1603  et 
décéda  avant  1633.  (Reg.  40,  p.  195.)  Il  a  dû  avoir 
entre  autres  enfants  : 

3.  —  Fourneau  (Charles),  s'de  la  Briaudière, 
est  mentionné  dans  un  procès  en  1643.  (Arch.  Vien.  H3 
703.)  11  assista  comme  curateur  au  mariage  de  Pierre 
Montault,  s'  de  Braux,  célébré  en  1634,  et  a  dû  avoir 
pour  fils  : 

4.  — Fourneau  (Charles),  sr  de  Vaudebourg? 
vivant  en  1674  et  1686,  marié  à  Olympe  de  Lacriére. 

FOUïtUJEt,  (de).  —  Famille  noble  de  la 
Guyenne,  établie  en  Saintonge,  dont  quelques  membres 
ont  possédé  des  fiefs  en  Poitou  au  xvn«  siècle 
(Sl-Médard).  Elle  est  différente  de  la  famille  de  Fornel. 

Blason:  de  sable  à  la  licorne  passante 
d'argent,  au  chef  de  gueules  à  3  étoiles 
d'or.  (Preuves  de  page  du  roi  en  1708. 
Cab.  titres.) 

Fournel  (François  de),  Chev., 
sgr  l'."n  de  Grateloup,  de  Fontcarville  et  de 
Tayac,  épousa  Marie  de  Raphaël,  dont,  entre  autres 
enfants  :  1°  Raphaël,  qui  suit  ;  2"  Eléonore,  mariée 
le  10  oct.  1600  à  Pierre  .lousserand.  Chev.,  sgr  de 
Génissac  (Chérin,  t.  111,  p.  16.) 

Fournel  (Raphaël  de),  Chev.,  sgr  l!nn  de  Tayac, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre  du  Uni.  marie  le 
3  mars  1611  à  Eslher  de  Pons,  fille  de  Jacques,  B'm  de 
Mirambeau,  et  de  Marie  de  la  Porte,  eut,  entre  autres 
enfants  :  1°  Raphaël,  Bon  de  Tayac,  marié  le  4  janv. 
1662  à  Jeanne  Fortin  de  la  Hoguette  (qui  a  conti- 
nué la  branche  atnée)  ;  2°  Jean-Jacques,  qui  suit  ; 
3°  Esther,  mariée  le  5  nov.  1632  a  Charles  de  Lam- 
bertie,  sgr  de  la  Chapelle-Montmoreau. 

Fournel  (Jean-Jacques  de),  Ec,  sgr  B»n  de 
Puyseguin,  épousa,  le  19  janv.  1642,  Livie  Pocssard', 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  d'Anguilard,  et  de  Aune 
Arnoul,  II''  de  S'-Simon,  dont,  entre  autres  enfants  : 

Fournel  (Auguste  de),  Chev.,  sgr  B0"  de  Puyse- 
guin, S'-Médard,  décédé  le  19  sept.  1709,  avait  épousé, 
le  21  sept.  1677.  Henrietle-Eustache-CaUiope  Berland, 
fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  la  Guilonnière,  S'-Médard, 


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5-15 


fi  de  Françoise  Thibault  de  ta  Carte.  Etant  veuve  elle 
lii  aveu  .le  S*-Médard  le  11  déc.  1116  ii  Melle  (Arch. 
Mat.  B.  438.*)  Do  ce  mariage  vinrent  au  moins  : 
*"  Gabriel-Jean,  reçu  Chev.  .le  Halte  à  Toulouse  on 
169ii  :  -    JeAN-Jacques-François,  qui  suit. 

Fournel  (Jean-Jacques-François  de),  Chev.,  sgr 
II""  de  Puyseguin,  hérita  des  fief  et  sgrie  de  S'-Médard 
(D.-S.)  à  la  mort  de  son  père  et  dut  n'avoir  pas  d'en- 
fants, car  a  sa  mort,  arrivée  le  16  août  17.1:1,  le  lief  .le 
S'-Médard  passa  aux  mains  de  Jacques  Thibault,  M'-  de 
la  Carlo.  (Arch.  Nat.  P.  1232.. 

IOI  iiVIStli:  ou  FORIVEHIE  (de  la). 
—  Famille  noble  du  Bas-Poitou  au  xvc  siècle,  qui 
possédait  la  sgrie  de  ce  nom. 

Eonmerie  jjean  de  la)  fut  taxé  en  1438  pour 
n'avoir  pas  suivi  l'armée  du  roi,  quoiqu'il  so  dit  noble. 
(Franc.  24160  f.  40,  Chfttel.  de  Montaigu. 

E<V>nt*nerle  (Jean  de  la),  sgr  de  la  Fournerie. 
en  rendit  hom  nage  les  18  sept.  1473  et  25  avril  1  190, 
11  fut  exemple  du  ban  de  1491  en  raison  de  son  peu 
de  fortune,  ayaul  déclaré  n'avoir  que  20  livres  de  rentes. 
11  eut  une  fille  Françoise,  mariée  a  Jean  Gucrry,  Ec., 
qui,  a  cause  d'elle,  rendit  hommage  de  la  Fournerie 
les  2  oit.  1514  et  i  juin  1535.  (Bibl.  Nat.  nouv.  acquis. 
5035,  p.  432.) 

Fournerie  (Mathurio  de  la),  prieur  de  ('.bail, 
fit  un  accensement  le  27  avril  1494  sur  une  terre  sise 
p,se  de  Foolenilles  (D.-S.)  dépendant  de  son  prieuré. 
(Arch.  Vien.  Prieuré  de  Cbail.) 

Fournerie  (Barnabe  de  la),  Ee..  sgr  de  la 
Molhc,  est  cité  comme  lémoin  dans  un  acte  du  11  oct. 
1507  concernant  la  famille  Bodin.  (Carrés  de  d'Hozier. 
t.  290,  Dos.  Cazeau. 

Fournerie  (Catherine  de  la)  épousa  vers  1520 
Bené  Beugnon,  sgr  de  l'hôtel  de  Puyehauvet.  (Gén. 
Beugnon.) 

Fournerie  (Perrine  de  la)  se  maria  vers  la 
même  époque  à  Bené  de  Barro,  Ec.,  sgr  de  la  Ver- 
gnaye.  (Gén.  Barro.) 

Fournerie  (Françoise  de  la),  Dlle  de  la 
Limouzinicre,  est  dite  tenir  le  fief  de  la  Bobertière 
(Chavagnes-en-Paillers.  Vend.)  dans  l'aveu  rendu  a 
Montaigu  le  17  mars  1551.  (Soc.  Emulai.   Vendée.) 

FOURNET.  —  Famille  qui  a  donné  le  vénérable 
André-Hubert  Fournet,  fondateur  de  la  Congrégation 
des  Filles  de  la  Croix  et  qui,  d'après  le  P.  Bigaud, 
auteur  de  la  vie  do  ce  vénérable  prêtre,  serait  origi- 
naiie  de  la  Provence.  Cependant  nous  devons  faire 
remarquer  qu'a\ant  Louis  Fournet  de  la  Frédinière,  que 
le  P.  Rigaud  dit  venir  de  Provence  à  Maillé,  il  existait 
dans  ee  lieu  une  famille  de  ce  nom. 

Fournet  (Bernard  ,  marchand  à  S'-Phèlc  de 
Maillé,  et  lîenée  Gaschard,  sa  femme,  passent  un  bail 
avec  Antoine  Thévcnet,  notaire  de  la'  chàtellenic  de 
S'-Savin, le  30  mars  1672.  (Arch.  Vien.  E"  940.) 

Fournet  de  lu  Frédinière  (François), 
avocat,  rend  aveu  a  la  Bn'e  de  Chauvigny,  pour  la 
maison  de  la  Quervalière,  le  8  juin  1723.  (Arch.  Vien. 
pap.   Hérault.) 

Fournet  de  la  Frédinière  (J.)  était 
vicaire    de  llissay  eu  17  46.  (Reg.) 

Fournet  de  la  Frédinière  (F.  L.)  fut 
curé  de  S'-Pierre  de  Béthines  de    1742  à  1747.  (Bcg.) 

Fournet  de  la  Frédinière  (J.)  est 
Diction.  Histor.  et  Généal.  des  Familles  oc 


porté  comme  curé  de  S'-Gcrmaiu-sur-Gartempe  de  1755 
h  1767.  (Id.) 

1.  — -  Fournet  (Marc  ,  marié  a  Marie  Marquet, 
veuf  en  1708  et  habitant  Maillé  à  celte  date,  eut  au 
moins  pour  enfant  :  Louis,  qui  suit. 

2.—  Fournet  de  la  Frédinière  (Louis) 

épousa  à  Unîmes  Vien.)  le  5  nov.  1708  Maiie-Badcgoode 
de  laMocsnehik  ou  de  I.amousnerie,  fille  île  Jean,  et 
de  feu  Jeanne  Dutertre,  et  en  eut  de  nombreux  enfants, 
entre  autres  :  1°  Louis,  s*  de  la  Frédinière  et  de  Mon- 
teneau  (Augles,  Vien  ),  greffier  en  chef  de  la  B"'° 
d'Augles,  épousa  le  25  nov.  1738  Marie-Anne  Lhéhitier, 
fille  d'Hilaire,  et  de  Marie-Anne  Senne,  et  en  eut  : 
a)  Marie-Anne,  baptisée  le  29  fév.  1741,  mariée  le 
10  juil.  1767  à  René-Jean-Baptiste  Gautier,  sr  de  la 
Petileville  ;  6)  Louis,  baptisé  le  25  juil.  1742,  assiste 
au  mariage  de  sa  sœur  Marie-Anne  ;  marié  à  N. 
Pevraolt-Martineau,  il  en  a  eu  une  fille,  Virginie,  qui 
épousa  Hyacinthe  Deslouches  à  la  Roche-Pozay  :  C) 
Geneviève,  baptisée  le  6  juil.  1745  ;  d)  Antoine,  baptisé 
le  23  juil.  1749  ;  e)  Anne,  baptisée  le  9  janv.  1750  ;  f) 
Marie-Jeanne,  baptisée  le  7  fév.  1753;  g)  et  h  François 
et  Antoine,  nés  jumeaux  et  baptisés  la  8  oet.    1754. 

2°  Jean,  sr  des  Minières,  assista  au  second  mariage 
de  son  frère  René  en  1769;  3°  René,  sr  des  Marsillys 
(S1  Pierre-dc-Maillé),  ancien  militaire,  marié  d'abord 
à  Marie  Chanteloup,  puis  à  S'-Savin  le  3  juil.  1769  h 
Louise  Cuisinier,  fille  .le  Jacques,  greffier  de  S'-Savin, 
et  de  Marie  Boisdin,  eut  au  moins  du  1e'  lit  :  a)  Hubert, 
né  le  5  mars  1738,  mort  le  5  juia  1753  ;  b)  Louise- 
Renée,  née  en  1740,  mariée  vers  1780  à  Pierre  Doré, 
sénéchal  de  la  Bnie  d'Angles  ;  i"  François,  s*  de.  Séris 
(S'-Pierre-de-Maillé,  Vien.),  avocat  en  parlement,  qui 
assista  au  mariage  de  son  frère  Bené  eu  1769  ;  5° 
Pierre,  qui  suit  ;  6°  Antoine,  curé  de  S'-Pierre-de- 
Maillé,  archiprêtre  d'Angles,  rend  aveu  du  fief  des 
Vaux  à  la  B""  d'Angles  le  28  mai  1738  (Arch.  Vien. 
pap.  Hérault.),  était  encore  archiprêtre  d'Angles  en 
1781  ;  7°  Jean,  curé  d'Hains,  archiprêtre  de  Montmo- 
rillon,  inhumé  le  7  nov.  1780  ;  8°  N.,  curé  de  S<- 
Jacqucs  de  Châtellerault  en  1756,  puis  chanoine  de 
N.-D.  de  cette  ville  ;  9°  peut-être  autre  Antoine,  ar- 
chiprêtre de  Dissay  de  1739  à  1742  ;  10°  Marie- 
Louise-Radegonde,  née  vers  1722,  épousa  Jean-René 
Laurendeau,  avocat  au  conseil  supérieur  de  Poitiers, 
et  fut  inhumée  dans  l'église  de  Buxerolles  le  1er  janv. 
1764  ;  11°  d'après  ceiiains  biographes,  il  y  eut  un  autre 
fils,  gardien  des  capucins  de  Poitiers.  Nous  trouvons  en 
effet  aux  Archives  de  la  Vienne  (Couv.  des  capucins, 
1.  105)  la  mention  de  la  mort  du  Père  Claude  de  Maillé, 
vicaire  du  couvent  de  Poitiers,  âgé  de  68  ans,  le  27  oct.  ■ 
1779.  (On  sait  que  les  capucius  ne  prennent  jamais  que 
le  nom  de  leur  lieu  d'origine.)  Ce  Claude  était  gardien 
dudit  couvent  en  17711-72.  Louis  Fournet  eut  encore, 
parait-il,  deux  filles  religieuses. 

3.  —  Fournet  Pierre),  s'  de  Thoiré,  épousa  à 
Angles  le  14  fév.  1740  Florence-Elisabeth  Chasselodp, 
fille  de  Antoine,  sr  de  Beaujeu,  et  de  Madeleine  Moreau, 
dont  il  eut  au  moins  :  1"  Pierre-Louis,  baptisé  le  2  mars 
1711  :  2"  Florence-Radegonde,  baptisée  le  19  mars 
1742,  mariée  à  Pierre-René  Couasnon,  et  déeédée  à 
Cenan  (La  Puye,  Vien.)  en  mars  1S22;  3°  Florence- 
Catherine,  marraine  il  Augles  le  26  août  1772  de  son 
neveu  Augustin  Couasnon;  4°  André-Hubert,  né  a  S'- 
Pierre-de-Maillé,  le  6  déc.  1752,  et  baptisé  à  Maillé  le 
7  du  même  mois,  eut  pour  parrain  Hubert  Fournet,  et 
pour  marraine  Louise-ltenée  Fournet,  enfants  de  René, 
sr  dos  Marsillys. 

Ordonné    prêtre    en    1778  ,    successivement  vicaire 

Poitou.  —  T.  m.  35 


616 


FOURRIER 


d'Hains  et  de  S'-Phèle  de  Maillé,  puis  en  1782  curé 
de  S'-Pierre-de-Maillé,  il  refusa  do  prêter  serment  a 
la  constitution  civile  du  clergé  et  s'exila  en  Espagne 
(1792).  A  ce  sujet  que  l'on  nous  permette  de  raconter, 
parmi  les  traits  admirables  du  serviteur  de  Dieu,  uu  fait 
que  nous  croyons  peu  connu  et  qui  est  extrait  de  Pierre 
Laine,  ou  Modèle  de  la  vie  chrétienne,  publié  en 
1847  chez  Manie  par  M.  l'abbé  Pinard,  mort  curé  de 
S'-Maixent.  Ils  s'étaient  embarqués  à  S'-Jean-de-Luz. 
D6s  que  le  vaisseau  fut  en  pleine  mer,  une  violente 
tempête  s'éleva  qui  le  mit  en  danger  de  périr.  Le 
digne  abbé  Fournet  dormait  paisiblement  au  plus  fort  de 
la  tourmeute,  mais  reveillé  tout  à  coup  par  les  cris  des 
passagers,  il  monta  sur  le  tillac  et,  étendant  les  mains 
au-dessus  des  flots  agités,  il  adressa  une  fervente  prière, 
et  peu  à  peu  le  calme  fut  rendu  à  la  mer.  Nous  n'osons 
dire  que  le  Sauveur  ait  permis  le  renouvellement  du 
prodige  rapporté  dans  l'Evangile,  mais  tel  qu'il  est,  ce 
fait  méritait  d'être  rappelé.  Revenu  secrètement  dans 
sa  paroisse  en  1797,  il  y  exerça  le  saint  ministère  au 
péril  de  ses  jours  et  fut  plusieurs  fois  miraculeusement 
préservé  des  mains  des  révolutionnaires.  De  concert  avec 
M11»  Bichier  des  Ages  l vénérable  depuis  le  13  mai189l), 
il  fonda  la  Congrégation  des  Filles  de  la  Croix,  dites 
Sœurs  de  Sl-André,  pour  l'instruction  gratuite  des 
enfants  pauvres  et  le  soin  des  malades.  11  est  mort  a  La 
Paye  (maison  mère  des  Fillts  de  la  Croix)  en  odeur  de 
sainteté,  le  13  mai  1834.  Déclaré  vénérable  le  19  juil. 
1877,  sa  cause  de  béatification  a  fait  un  nouveau  pas  le 
27  fév.  1890  par  l'approbation  du  procès  apostolique 
«  super  fuma  sanctitatis  In  ginere,  etc.  »  La  sacrée 
Congrégation  des  Rites  est  en  possession  depuis  le  mois 
d'avril  1S97  du  procès  apostolique  «  svper  virtutibus 
et  miraculls  in  specte  »,  dont  la  validité  a  été  re- 
connue par  cette  même  congrégation  le  12  février  1900. 

FOURrXEUF  ou    FOURWEUX    (de). 

—  Famille  noble  du  Chàtelleraudais  aux  xie  et  xne  siè- 
cles. Dans  les  chartes  latines  le  nom  est  Furniols, 
Fornol.  Le  fief  deFourneuf  (Sérigny,Vien.)  a  été  possédé 
par  les  familles  de  Sazilly,  Legrand,  etc. 

Fonrneuf  (Boson  de),  est  mentionné  dans  uue 
charte  de  1061  du  Cartulaire  de  Noyers. 

Fourneuf  (Airaud  de),  Chev.,  fut  témoin  du 
don  de  l'église  de  S'-Senery  [Sli-Celerini)  près  Plcu- 
marlin,  par  Isambert  l'Ane,  a  l'abbaye  de  S'  Cyprien 
(vers  1080),  et  donna  lui-même  a  S'-Cyprien  avec  Airaud 
de  Montoiron,  le  fief  de  Savigny,  près  Vouneuil-sur- 
Vienne,  vers  1035,  en  présence  de  son  fils  Airaud. 
(A.  H.  P.  3.) 

Fourneuf  (Chalon  de),  est  mentionné  dans  une 
charte  de  Noyers,  vers  1080. 

Fourneuf  (Boson  de),  figure  comme  témoin 
d'une  donation  faite  par  Aimery  de  Faye,  dans  une 
charte  de  Fontevrault  de  1144.  (Rédet.) 

FOFRNIER,  —  Ce  nom  est  commun  a  plu- 
sieurs familles.  Nous  mentionnons  ici  quelques  noms 
isolés. 

Fournler  (Audouin)  donna  a  l'abbaye  de  la 
Grenetière,  en  Bas- Poitou  (vers  1176),  ses  droits  hérédi- 
taires sur  le  domaine  des  Cbâtelliers,  en  présence  de 
Garnier  de  l'Herbergcment.  (D.  F.  9.) 

Fournier  (Guillaume)  fait  en  U9S  don  à  l'abbaye 
de  Nouaillé  de  tout  ce  qu'il  possédait  à  Alonne,  a  la 
charge  d'un  anniversaire.  (D.  F.  21,  p.  697.) 

Fournier  (Pierre)   est  témoin   en   1203    d'une 


FOURRIER 

donation    faite    par   Maurice   de    Montaigu.    (Bihl.  Nat. 
nouv.  acq.  5035  p.  30?.) 

Fournier  (Clément),  clerc,  fils  deHuGDES-VvELiN 
Fournier,  fait  don  le  lundi  après  la  Toussaint  1324  à 
Aimery  Baudin,  prieur  de  S'-Martin  d'Avrigny  (aujour- 
d'hui S'-Martin  de  Quinlieu,  p,ES  de  S'-Gervais,  Vien.), 
de  son  hébergement  de  la  Barangerie  en  la  pSSE  de  Sl- 
Gcrvais  d'Avrigny.  Dans  cette  pièce  on  nomme  frère 
Raodi,  Fournier,  chanoine  de  S'-Hilaire-de-la-Celle.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  la  Celle.) 

Fournier  (Gervais)  est  notaire  à  la  Roehe-sur- 
Yon  en  1346.  (Arch.  de  M.  de  Ferré.) 

Fournier  (Jean),  sgr  de  Buxeuil-sur-Creusc  ? 
vivait  en  1364.  (Dom  Rousseau  12,  n°  5826.) 

Fournier  (Jean),  clerc,  était  receveur  de  Par- 
thenay  en  1423,  et  garde  du  scel  de  cette  ville  en 
1430  (Câline,  Lcdain). 

Fournier  (Guillaume),  religieux,  était  prieur  de 
Bressuire  en  1460.  (Bibl.  Nat.  fonds  franc.  21485.) 

Fournier  (François),  du  Poitou,  passe  une 
revue  en  qualité  d'archer  le  30  nov.  1478.  ;Note 
M.  Barbier.) 

Fournier  (André)  est  cité  comme  décédé  dans 
l'aveu  fait  au  château  de  Chizé  par  Jacques  de  Curzay 
pour  son  hébergement  de  la  Thibaudière  (Chizé,  D.- 
S.),  le  24  janv.  1482.  (Arch.  Nat.  P.  590.) 

Fournier  (Symon)  fait  aveu  du  fief  de  la  Cha- 
paizantière?  à  Louis  Goullard,  Ec,  sgr  de  la  Ceffar- 
dière,  a  Chantemerle  le  16  avril  1504.  (Arch.  Nat. 
M.  408.) 

Fournier  (Louis),  sr  des  Granges,  est  archer 
de  la  montre  de  Louis  de  Nuchèze,  sgr  de  Bapleressc, 
passée  le  8  août  1577  au  village  de  S'-Just-de- 
Marennes.  (Montre  21536.) 

Fournier  (Marie)  avait  épousé  Germain  Gaul- 
tier, Ec-  Sgr  des  Laizes  (Bethines,  Vien.)  et  Lieutenant 
de  la  maréchaussée,  dont  une  fille  baptisée  à  St-Martial 
de  Montmorillon  le  22  juin  1648.  (Reg.) 

Fournier  (N.)  était  vicaire  de  Sauves  eu  1783. 
(Reg.  de  Cuhoo.) 

FOURNIER.  —  Famille  qui  habitait  le  Saint- 
Maixentais  au  xvi°  siècle.  Nous  mentionnons  seulement 
quelques  noms. 

Fournier  (Jean)  possédait  en  1527  la  sergen- 
terie  de  Fougère.  (Marchegay  ;  nouv.  acq.,  t.  13.) 

Fournier  (Gilbert)  était  notaire  à  S'-Maixent  en 
1559.   (A.  H.  P.  18.) 

Fournier  (Florence)  épousa  vers  1550  François 
Texier,  sgr  de  la  Gloulière,  échevinde  S'-Maixent. 

Fournier  (Marie)  était  le  14  déc.  1611  veuve 
de  François  Acquêt,  receveur  de  S'-Maixent,  (Doss. 
Bleus  1269,  Feydeau.) 

Fournier  (Jeanne)  épousa,  vers  16..,  Pierre  Dela- 
lande,  de  S'-Maixent? 

Fournier  (Pierre),  greffier  des  rôles  de  Messe 
(D.-S.),  en  1700,  fut  inscrit  d'office  à  l'armoriai  : 
n  d'azur  au  four  d'argent  ». 

Fournier  (Jean),  notaire  de  Boispouvreau,  était 
décédé  avant  le  16  mars  1619,  laissant  pour  veuve 
Mathurine  Potet.  (Arch.  Nat.  Reg.  du  Parlement.) 

Fournier  (Pierre)  rend  hommage  à  Lusignan 
pour  la  Fontaine-aux-Aremberg  (p"e  de  Chey,  D.-S.) 
le  9  mai  1663.  (Arch.  Nat.  P.  433.) 


roi  it'iiMt 


l'OUtXIEll  (DE  MoNSELAlS).  —  Famille  qui 
ré  dans  l'échevinage  de  Poitiers  au  xvu"  siècle. 
Les  noms  suivants  paraissent  lui  appartenir.  Klle  pour- 
rait être  originaire  du  Mirebalais.  11  y  a  un  Monselay 
à  Doux  (D.-S.),  près  Thénezay. 

Bluson  :  d'azur  au  griffon  d'or.  Devise  :  Gemina 
virlute  Iriumihas.  (Arm.  des  maires  de  Poitiers.) 

Fournier  Perrctte  épousa,  vers  1510.  Pierre 
Mayaud,  sgr  des  Ages,  habitant  Chauvigny. 

Pouraier  J...  .  aotaire  royal  à  Poitiers,  passe 
un  acte  le  17  mars  1612  pour  Hector  de  Préaux,  Chcv., 
sgr  de  Chàlillon.    Areli.  Vien.  Ea  15S 

1.  —  Fournie!'  Jacques1,  bourgeois  de  Mirebeau. 
marié  vers  1620  à  Marie  Poirier,  en  cul  au  moins 
1»  Jacques,  bourgeois  de  Mirebeau,  qui  partagea  ses 
biens  à  ses  neveux  et  nièces  le  lSjanv.  1686  (Gaschet, 
not.  à  Mirebeau  ;  2'  Etienne,  qui  suit  ;  3->  Jeanne, 
mariée  le  19  août  1642  à  Pierre  Pallu,  sr  des  Touches. 

2.  —  Fournier  (Etienne),  épousa  Charlotte 
Macé,  et  était  décédé  avaut  1686,  ayant  eu  cinq  enfants 
qui  tous  prirent  part  au  partage  du  18  janv.  1686  et 
qui  sont  :  1*  Flavie,  mariée  a  Mathurin  Pallu,  sr  de 
la  Martinière,  notaire  et  procureur  de  la  B"ie  de 
S'-Loup  ;  2°  Jacques,  marchand  à  Mirebeau  ;  3°  Char- 
les, marchand  à  Poitiers,  qui  fut  inscrit  d'office  à 
l'armoriai  de  1700  avec  le  blason  suivant  :  d'argent  au 
four  de  sable,  la  bouche  allumée  de  flammes  d'or  et  de 
gueules  ;  4°  Etienne,  aussi  marchand  à  Poitiers  ; 
5°  Jeanne,  demeurant  à  S'-Loup.  (Notes  J.  Pallu  du 
Bellay.) 

Branche  de  Ho\«i;i   vi>. 

1. —  Fournier  ;  Pierre  .  Ec.sgrde  Monselais,  pré- 
sident en  l'élection  de  Poitiers,  fut  maire  de  cette  ville 
en  1661.  11  décéda  le  27  juin  1662,  étant  maire,  et  fut 
inhumé  aux  Carmes  après  un  service  à  la  cathédrale 
avec  tous  les  honneurs  réservés  aux  maires.  Il  avait 
épousé  Renée  Pellerin,  et  en  eut  au  moins  : 
1°  François,  qui  suit  ;  2°  Françoise,  baptisée  à 
S'o-Opportune  le  23  déc.  1655,  mariée  le  1er  fév.  16S2 
à  Louis  Augron,  Ec,  sgr  du  Temple  (Arch.  Vien.  C. 
1451,  et  Reg.  S'-Michel  de  Poitiers  ;  3»  Marie,  bapti- 
sée le  9  août  1654  ;  4°  Anne,  baptisée  le  11  juin  1653, 
mariée  le  2  fév.  1675  à  Jacques  Olivier,  Ec,  sgr  de 
la  Cbauvetière,  et  décédée  le  22  mai   1710. 

2,  —  Fournier  (François  ,  Ec,  sgr  de  Monselais, 
fit  enregistrer  son  blason  à  Poitiers  en  1698.  Il  épousa, 
le  28  fév.  16S0,  à  S'-Didier,  Anne  Augron,  fille  de 
François,  Ec,  sgr  de  Gàtebourse,  et  de  Jeanne  Buignon. 
et  était  décédé  lors  du  mariage  de  son  fils  Martin- 
Joseph,  qui  suit,  et  eut  encore  :  2°  Renée-Aimée, 
inhumée  le  20  sept.  1685,  âgée  de  5  ans,  à  Chasse- 
ncuil.    Reg.) 

3.  —  Fournier  Martin-Joseph).  Ec,  sgr  de  Mon- 
selais, du  Temple  et  de  Buzay  (Thénezay,  D.-S.),  épousa, 
le  25  nov.  1726,  dans  la  chapelle  de  l'abbaye  du  Pin, 
Marie-Madeleine  Bernardeau,  veuve  de  Jean  de  Lau- 
nay,  sr  de  la  Roussière,  docteur  en  l'Université  de 
Poitiers  (Reg.  S'-Didier  .  puis  en  2°  noces,  Marie- 
Anne-Françoise-Radegonde  Vantei.on,  décédée  le  9  mai 
1766.  Il  mourut  lui-même  le  31  juil.  1767,  dans  sa 
7Se  année,  cl   fut  inhumé  a  S'-Didier.  (Reg. 

FOURrYIF.IV  —  Famille  bourgeoise  de  Poi- 
tiers au  xvue  siècle. 

Fournier    Félix  ,  marchand,  inscrit  d'office  en 
1700,  reçut  :  «  Coupé  d'argent  et  de  sable   à  une 
à  four  d'or  en  pal  brochant.  <> 


IOIItIVIlCR 


547 


l'OIIt\IKIt  (Bas-Poitou!.  —  On  trouve  diver- 
ses familles  de  ce  n  mu. 

Fournier  (René),  notaire  aux  Essarls,  fut 
inscrit  d'office  a  l'armoriai  de  Mauléon  en  1700  :  «  d'or 
semé  d'étoiles  de  sable  et  de  billeltcs  de  sinople.  » 

FOURNIER  (  db  Verrières  ,  be  Boisai- 
railt,  d'Oiron).  — Famille  qui  depuis  plusieurs  siècles 

tient  un  rang  considérable  en  Loudunais  par  ses  gran- 
des possessions  et  par  ses  alliances.  Elle  est  originaire 
de  Saumur,  et  ses  diverses  branches  ont  habité  Angers, 
Loudun,   etc. 

Une  tradition  de  famille  mentionnée  dans  des  lettres 
patentes  confirmatives  de  noblesse  du  10  oct.  1755  la 
rattacherait  a  Pierre  Fournier,  maire  d'Angers  eu  1 191, 
mais  les  documents  authentiques  conservés  aux  Archi- 
ves d'Angers  (E  2506-2508)  ne  donnent  aucun  rensei- 
gnement certain  à  ce  sujet.  Ces  dossiers  contiennent  des 
pièces  concernant  diverses  familles  du  même  nom  ; 
des  notes  incomplètes  ou  inexactes  ont  fait  établir  une 
généalogie  erronée  parue  dans  le  Calendrier  de  la 
noblesse  de  Toura  ne  (1868).  Un  registre  de  famille 
écrit  vers  1610-1C20  par  Nicolas  Fournier,  habitant 
Saumur,  donue  les  dates  précises  des  naissances  ou 
décès  des  membres  de  la  famille  existant  à  la  fin  du 
\vi"  siècle.  Nous  avons  suivi  les  indications  de  ce 
document  authentique,  en  les  complétant  autant  que 
possible. 

Blason  actuel'  :  de  gueules  a  la  bande 
engrêlée  d'or,  accostée  de  2  étoiles  d'ar- 
gent ou  d'or. 

Quelques  cachets  du  xyiii"  siècle  por- 
tent le  champ  d'azur,  c'est  le  blason 
du  maire  d'Angers  en  1494.  Mais  au 
xvine  siècle  1a  famille  portail  «  d'argent  à  l'ours  passant 
de  sable  au  chef  d'azur  chargé  de  3  étoiles  d'or  ». 
Déclaré  en  1698  à  Saumur  (Armoriai  de 
Touraine).  Un  cachet  de  16S0  porte  un 
ours. 


Fournier  (Anne)  épousa  Autoine 
Le  Souffleur,  Ec,  sgr  de  Gaudrti.  Ils 
vendirent,  le  24  juil.  16S5,  le  fief  de  Ron- 
cée-Bigot  à  Jean  Pallu,  sr  de  Lessert.  Elle  était  veuve 
en  1698  lorsqu'elle  fit  enregistrer  le  blason  de  son  mari 
a  Richelieu.  (Arm.  Touraine.)  Cette  dame,  dont  les 
père  et  mère  ne  sont  pas  connus,  a  été  placée  par  erreur 
dans  la  généalogie  du  Calendrier  comme  Glie  de  Nicolas 
(Ie*  deg.,  §  Ier)  et  est  dite  vivante  en  1585. 


§  I". 


Branche  aînée. 


1.  —  Fournier  (Nicolas]  est  le  premier  membre 
connu  authenliquement.  Le  Calendrier  le  dit  fils  de 
Guillaume  et  d'Hélène  Errault.  D'autres  le  disent  fils 
d'Antoine,  échevin  d'Angers,  mais  ces  renseignements 
sont  incertains  et  erronés.  Il  était,  dit-on,  avocat 
distingué  à  Saumur  et  fut  parrain,  le  14  mai  1607,  de  son 
petit-fils  Nicolas.  Il  épousa,  dit-on,  Françoise  J.unay 
(Calendrier!  et  eut  au  moins  pour  enfants  de  Marie 
Cabillaud  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  N...,  lieutenant  au 
siège  du  Puy-N.-D.,  décédé  en  mai  1607  ;  3°  Antoine 
décédé  le  17  fév.  1607  ;  4°  François,  nvant  le'  3  fév. 
1613,  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  renseignements  et 
qui  a  formé  branche  ;  5"  Franc  use,  décédée  le  1S  nov. 
1612  à  19  ans  ;  6»  (sans  doute.  Marguerite,  mariée  a 
Pierre  Marot,  sr  du  Chêne,  médecin  :  7»  Nicolas 
(a  laissé  un  journal  où  sont  inscrites  les  dates  de  nais- 
sance et  de  décès  de  ses  enfants  et  do  ses  parents  , 
marié  le  5  fév.  1604  a  Marie  Berthaui.d,  lille  de  N..., 


548 


FOL'RIVIER 


et  do  Françoise  Jaunay,  il  en  eut  :  a)  Nicolas,  né  le 
14  mai  1007,  décédé  jeune  ;  h)  Jacques,  né  le  H  avril 
160S  ;  (,')  Maiue,  née  le  3  mai  1609,  a  dû  épouser  Pierre 

eau,  avocat  à  Rangé  ;  d)  Françoise,  née  le  7  oct. 

,  ,    Jée  le  3  dée.  1610  ;  e)  Renée,  née  en  16H  ; 

i  .  né  le  3  fév.  1613  ;  g)  Jeanne,  née  le  6 
mai  1614. 

2.  —  Fonrnier  (Pierre),    conseiller    k  Saumur, 

i  le  23  mars  1610.  Marié  d'abord  le  27  déc.  1598 
à  Jeanne  Rousseau,  fille  de  Pierre,  sr  de  la  Geajnière  ? 
et  deRer.ée  Caillard,  puis  à  Françoise  Rousseau,  il  eut 
nu  moins  8  enfants,  qui  sont  nommés  dans  l'ordre  sui- 
vantdans  le  registre  de  leur  oncle  ;  1*  Urbain,  vivant 
en  16.., sur  lequelnous  n'avons  pas  de  renseignements  ; 
2°  Pierre,  qui  suit  :  3°  François,  chef  de  la  brandie 
de  Boisairault,  §  111  ;  4°  Jeanne,  5°  René,  6°  Nico- 
las, sgr  de  Bonaequet,  avocat  à  Saumur,  épousa  d'a- 
bord Pcrrine  Bascher,  puis  Marie  Racault,  décédée  en 
16S1,  et  eut  du  1er  lit  :  a)  Marie,  qui  épousa  François 
Hurtault;  b)  Nicolas,  décédé  jeune. 

7°  Françoise,  8"  Marie,  mariée  à  René  Blondcau 
et  qui  étant  veuve,  assiste  au  mariage  de  son  neveu, 
Pierre,  sgr  de  Boisairault,  le  7  juin  1660. 

3.  —  Fournier  (Pierre),  avocat  au  siège  de 
Loudun,  remplit  les  fonctions  de  procureur  du  roi  dans 
le  procès  d'Urbain  Grandior.  Il  fut  nommé  administra- 
teur de  l'hôpital  en  1648.  Il  assista,  le  7  juin  1660,  au 
mariage  de  son  neveu  Pierre  Fournier,  sgr  de  Roisai- 
rault,  et  décéda  à  Loudun  le  12  août  1662.  Il  avait 
épousé  Françoise  Richard,  fille  de  Pierre,  procureur  à 

1. hin   (Arch.    Vien.  rcg.    45  f.  55,  56)  et  peut-être 

aussi  Perrine  Jamin  des  Cerisiers,  d'après  la  généalogie 
erronée  du  Cikndrier,  et  eut  au  moins  de  la  pre- 
mière :  1'  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Paul,  qui  a  formé  la 
branche  de  Verrières,  §  Il  ;  3°  René,  conseiller  au  bail- 
liage de  Loudun,  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  rensei- 
gnements; 4°  Françoise,  mariée  a  Louis  Hervé,  sgr  du 
Moulin. 

4.  —  Fournie!*  (Pierre),  avocat  à  Loudun, 
assista  aux  doux  mariages  de  son  cousin  Pierre  Fournier 
de  Boisairault  en  1660  et  1666.  (Arch.  d'Angers.)  On 
le  trouve  conseiller  au  bailliage  en  16S6.  (Arch.  Vien. 
reg.  40  f.  250.)  Nous  ne  savons  pas  s'il  eut  posté- 
rité. 


§n. 


Branche  de  VERRIERES, 


4.  —  Fournier  (Paul),  sgr  du  Bois,  Bourgneuf, 
né  le  23  juil.  1645,  fils  de  Pierre,  et  de  Françoise  Richard 
(3°  deg.,  jj  Ier),  conseiller  en  l'élection  de  Loudun, épousa, 
vers  1670,  Françoise  Hamelin,  fille  do  François,  conseil- 
ler du  roi,  élu  à  Loudun,  et  de  Marguerite  Curieux,  et 
en  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Madeleine,  mariée 
le  30  juil.  1708  à  Denis  Demère,  inspecteur  des  poudres 
et  salpêtres  à  Loudun  ;  3»  Françoise  épousa  Jean-Jac- 
ques Le  Mercier,  sr  de  la  Brière  ;  4°  Pierre,  conseiller 
en  l'élection  de  Loudun  ;  5»  Paul,  marié  à  Madelcino 
Violet, 

5.  —  Fournier  (François),  sgr  de  Bourgneuf, 
né  en  1677,  conseiller  du  roi  au  siège  de  Loudun,  ac- 
quit un  domaine  aux  Trois-Moutiers  le  H  janv.  1723. 
(Arch.  Vien.  G0  156.)  Il  épousa,  le  19  nov.  1712,  Jeanne- 
Goizet,  dont  il  eut  :  1°  François,  qui  suit  ,  2*  Made- 
leine,  mariée  à  Etienne  Le  Proust,  sgr  de  la  Chauve- 
lière,  élu  à  Loudun  ;  3°  Pierre,  4»  René,  5°  Louise, 
mariée  à  Guy-Jacques  Dclavaud  (de  Doué). 

6.  —  Fournier  (François),  sgr  de  la  Boic  de 
Verrières  (Bournan  Vien.),  Bourgneuf,  etc..  avocat  en 
parlement,  décéda  à  Loudun  âgé  de  52  ans   le  23  juin 


FOURNIER 

1765,  et  fut  inhumé  le  lendemain.  (Rcg.  Il  est  dit  Bon 
de  Verrières.)  Il  avait  épousé  en  1739  Marie-Marguerite 
Patrix  de  Boischapelle,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de 
Verrières,  et  do  Marie-Anne  Curieux,  dont  il  eut  : 
1*  François,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  sgr  de  la  Grollière 
(Mouterre-Silly,  Vien.),  ingénieur  du  roi,  décédé  en 
1761  ;  3°  Marie-Anne-Catherine-Charlotte. 

7.  —  Fournier  de  Verrières  (François), 
Ec,  sgr  B°"  de  Verrières,  né  le  24  mai  1741,  entra  au 
service  en  1757.  Il  était  capitaine  du  génie  en  1787. 
Depuis  il  fut  général  de  brigade  et  vivait  encore  en  1820  ; 
il  comparut  à  la  réunion  de  la  noblesse  du  Loudunais 
en  1789.  (M.  A.  O.  1858,  p.  534.) 

§  III.  —  Branche  de  ROISAIRAULT. 

3.  —  Fournier  (François),  sgr  de  Boisairault, 
est  dit  3e  fils  de  Pierre  (i«  deg.,  §  Ier).  Il  fut  président 
au  grenier  a  sel  de  Saumur  en  1634  et  exerça  celte 
charge  pendant  39  ans.  Le  16  nov.  1636,  il  fit  un 
accord  avec  son  gendre  au  sujet  du  fief  de  Boisairault. 
Marié  lo  17  juil.  1635,  à  Jeanne  Bontemps,  fille  de 
Jacques,  receveur  des  consignations  à  Saumur,  et  de 
Julienne  Dclbommeaii,  il  en  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Julienne,  qui  assisti  en  1693  au  mariage  de  son 
neveu  Pierre  ;  3°  Marie,  qui  épousa  André  Guéniveau, 
sgr  de  la  Félonnière. 

4.  —  Fournier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Bois- 
airault, la  Tremblaye,  né  le  4  janv.  1637,  fut  conseiller 
du  roi,  président  et  juge-prévôt  au  siège  de  Saumur 
pendant  30  ans.  11  obtint  des  lettres  de  noblesse  en 
mars  1702  et  en  1704  pour  services  rendus  au  roi  par 
lui  et  par  ses  ancêtres,  et  décéda  le  27  sept.  1711.  11 
avait  épousé  d'abord  le  7  juin  1660  (orig.)  Marie 
Millocheau,  fille  de  Jean,  et  de  Marie  Guérin,  puis  le 
21  sept.  1666  (orig.)  Mathurinc  Tréton,  fille  de  Uriel, 
et  de  Mathurine  Tcxier.  Du  1er  lit  il  eut  :  1°  Pierre, 
qui  suit,  et  du  2e,  2°  Marie-Madeleine,  mariée  à  Henri 
de  Boncbamps,  Chev.,  sgr  de  Maure  part. 

5.  —  Fournier'  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Bois- 
airault, président  et  juge-prévôt  à  Saumur,  puis  lieu- 
tenant général  d'épée  audit  siège  par  lettres  du 
S  août  1706,  né  le  27  août  1662,  décéda  le  5  janv.  1710, 
après  avoir  épousé  le  30  août  1093  Catherine  I.espa- 
gneul  (remariée  à  Jean-François  Foullon),  fille  de 
Cilles,  Ec,  sgr  de  la  Plante,  secrétaire  du  roi,  et  de 
Claude  Morineau,  qui  lui  donna  :  1°  Pierre,  Ec,  sgr 
de  Boisairault,  mineur  émancipé  en  1715  et  qui 
décéda  avant  1725  ;  2°  René,  qui  suit. 

6.  —  Fournier  (René),  Ec,  sgr  de  Bois- 
airault, S'-Gcrmain,  né  le  23  mars  1697,  fut  lieutenant 
général  d'épée  à  Saumur,  et  président  trésorier  de 
Fiance  a  Poitiers  (12  juil.  1724-1"  déc.  17331,  et 
décéda  le  5  déc  1733.  Marié  le  19  mai  1725  k  Cathe- 
rine Vallette,  fille  de  Clément,  sgr  de  la  Varanne,  con- 
seiller du  roi,  et  de  Marthe  Martin,  il  en  eut  : 
1"  René-Clément,  né  a  S'-Pierro  de  Saumur  le 
21  mars  1726,  Chcv.,  sgr  de  Roisairault  ,  lieutenant 
général  d'épée  a  Saumur,  assista  à  la  réunion  do  la 
noblesse  du  Saumurais  en  1789  ;  2°  Pierre-Jacques. 
qui  suit. 

7.  —  Fournier  de  Boisairault  [Pierro- 
Jacques)  ,  Chcv.,  sgr  de  Boisairault,  Pontlevoy  , 
Oyron,  né  le  14  mai  1734,  fut  mousquetaire  de  la 
garde  du  roi,  capitaine  et  lieutenant-colonel  au  régi- 
ment Commissaire- général- Cavalerie.  Il  obtint  des 
lettres  patentes  eonlïrmatives  de  noblesse  en  date  du 
10  oct.  1755,  et  assista  en  1789  à  la  réunion  de  la 
noblesse  d'Anjou  et  du  Poitou.  11  décéda  en  août  IS00. 


Illl    UMIIt 


Il  :i v a i t  épousé  lo  26  dée.  1761  (orig.)  Louise-Gene- 
viève Cihst  db  Brou,  Bile  de  René,  Ec.,  sgr  de  Brou, 
commissaire  lie  l'artillerie,  et  de  Geneviève  Lespogneul 

de  la  Piaule,  et  en  ont  :  I"  Pikhhe-Auuustiï,  qui  suit  ; 

2°  Marie-Ren&e-Sophie,  mariée  à  Charles- Marie-Joan- 
Baptiste,  M"  d'Aubéry. 

8.  —  Fonrnlcr  «le  Uoisairault  (Pierre- 
Auguste),  Chev.,  sgr  Bai>  d'Oyron,  etc.,  né  à  Saunuir  le 
l»»juil.  nos,  entra  à  l'Ecole  militaire  le  15  juin  1181 
et  fui  officier  de  carabiniers  en  1784.11  comparut  à  l'As- 
semblée de  la  noblesse  en  1789.  Emigré  en  1792,  il 
servit  dans  Loyal-Emigrant,  prit  pari  à  l'expédition  de 
Quiberon,  et  plus  lard,  ayant  rejoint  l'armée  de  Condé, 
fut  licencie  en  1801,  étant  lieutenant  a  l'escadron  de 
réserve  du  régiment  d'Enghien.  Chev.  de  S'-Louis,  il  fut 
B°°  de  l'Empire  par  décret  du  27  janv.1814,  fut  autorisé 
par  Napoléon  a  instituer  un  majorai  au  titre  de  Baron  et 
ensuite  créé  baron  héréditaire  sur  institution  de 
majorât  par  lettres  patentes  du  14  mai  1818  (Ve  Ré- 
vérend). Il  est  décédé  au  château  d'Oyron  le  23  janv.  1837. 
Marié  vers  1800  à  Amélie  Constance  Le  Fedyke  de  la 
Falluère,  fille  de  Claude,  et  de  Anne-Marguerite 
Bonin  de  la  Bonniniôre  de  Beaumont,  il  en  a  eu  : 
1°  Pierre-René-Gustave,  qui  suit;  2°  Auguste-Paul, 
rapporté  au  g  IV  ;  3"  René-Albert,  rapporté  au  §  V  ; 
4°  Louise-Stéphanie,  née  le  17  mars  1808,  mariée  le 
27  dée.  1831  à  Alphonse  B"°  de  Cassin,  officier  de 
cavalerie,  et  décédée  à  Tours,  le  20  mars  1866. 

9.  —  Fonmier  de  Bolsairault 
d'Oyron  (Pierre-René-Gustave),  B°"  d'Oyron,  né  au- 
dit lieu  le  20  ventôse  an  XI  (11  mars  1803)  épousa  le 
6  sept.  1827  Elisabeth  de  Vover  d'Argenson  (décédée 
le  16  oct.  1847  à  Oyron),  fille  de  Marc-René-Marie, 
MiS  d'Argenson,  et  de  Sophie  de  Rosen-Kleinroop,  et 
mourut  en  1S64,  ayant  eu  :  1°  Auguste,  qui  suit  ; 
2°  Elisabeth-Mélanie,  née  le  28  dcc.  1830  à  Oyron, 
mariée  à  .Iules-Octave  Luce  de  Trémont  et  décédée 
veuve  le  28  fév.  1881  ;  3"  Marie-Amélie,  née  a  Jaulnay 
le  7  janv.  1840,  mariée  a  son  cousin  Pierre-François- 
Ernesl  Fournier  de  Boisairault  d'Oyron. 

10.  —  Fournier  de  Boisairault 
d'Oyron  (Auguste),  dit  le  M'"  d'Oyron,  né  à  Oyron 
le  22  août  1828,  a  épousé  le  20  mai  185S  Gertriide- 
Vinifred  de  StacpOole,  fille  de  Richard,  duc  de  Stac- 
poole,  et  de  Elisabeth-Laurence  Tnlloch,  et  décéda  le 
5  août  1877,  ayant  eu  un  fils  Gustave-Marie-Georges, 
né  en  !S39,mort  d'un  accident  de  cheval  en  1883. 


i ■'«»!   le  vu  it 


519 


§iv. 


Brant.be  d'Oyron. 


9.  —  Fournier  de  Boisairault 
d'Oyron  (Auguste-Paul),  C"  d'Oyron.  fils  puioé  de 
Pierre-Auguste  et  de  Amélie-Constance  Le  Febvre  de  la 
Falluère  (8e  deg.,  §  111),  né  audit  lieu  le  1er  germinal 
an  Xll  (20  mars  1804)  ;  a  épousé,  en  1833,  Alcxandrinc 
de  la  Motte-Baracé  de  Senonnes,  et  est  décédé  en 
1876,  ayant  eu  :  1°  Pierre-François-Ernest,  qui  suit; 
2°  Pauline,  née  en  1838,  mariée  le  30  avril  1861  à 
Henri  de  Banuyls,  C*  de  Montferré,  et  décédée  en  1S68 

10.  —  Fournier  de  Boisairault 
d'Oyron  (Pierre-François- Ernest),  Ctc  d'Oyron,  né 
en  1834,  marié  en  1862  k  sa  cousine  Marie  Amélie 
FounNiER  de  Boisairault  d'Oyron,  fille  de  Pierre- 
René-Gustave,  et  de  Elisabeth  de  Voyer  d'Argenson 
(9e  deg.,  §  III),  a  eu  de  ce  mariage  :  I"  Pierre-Louis, 
qui  suit  :  2°  ElisABETH-Marie-Gertrudb,  née  à  Bour- 
nand  (Vienne)  le  8  nov.  1865,  mariée  au  château  de 
Venieres  le  28  sept.  1887  à  Daniel-Jérôme  Robineau, 
M1»  de  la    Rochequairie  ;  3°    Mauie-Maruuerite,  ma  - 


riéo  on  nov.  1896  à  Ludovic  Guérineau  de  Lamérie  ; 
i  ■■  Jeanne. 

il.      —     Fournier    de    Boisairault 

d'Oyron  Pierre-Louis), né  a  liournand  le  5  fév.  1863, 
sons-lieutenant  de  réserve  au  114*  régiment  d'infanterie 
en  188S.  s'est  marié  eu  1892  à  Mnrio-Anloinette-Mar- 
guerite  Laigrb-Lessart. 

S  V.   —    Branche    cadette    ii'OVROM, 

9.  —     Fournier      de     Boisairault 

d'Oyron  limé- Albert),  Ct0  d'Oyron,  fils  puîné  de 
Pierre-Auguste,  et  de  Amélie-Constance  Le  Febvre  de  la 
Falluère  (fr  deg.,  §  111),  né  à  Oyron,  le  3  août  1S06,  a. 
épousé  à  Paris,  en  mai  1837,  Armande-Charloltc-Ulicka 
de  Wall,  dont  il  a  eu  :  1»  René-Pierre  Angélique, 
qui  suit;  2°  Alfred-Louis,  né  le  31  août  1845,  sous- 
lieutenant  au  4e  chasseurs  d'Afrique,  tué  a  Sedan  le 
1"''  sept.  1870. 

10.  —  Fournier  de  Boisairault 
d'Oyron    (René-Pierre-Angélique),  V"  d'Oyron,  né 

le  26  juin  183S,  a  épousé,  le  2  fév.  1879,  Marie  dr  la 
Porte  Lalanne,  et  est  décédé  le  9  juin  1S88,  laissant 
une  fille,  Germaine. 

FOURNIER.  —  Famille  bourgeoise  du  pays 
mellois  qui  a  donné  un  général,  lequel  a  joué  uh  rôle 
assez  brillant  dans  les  guerres  de  la  République  et  du 
premier  Empire. 

Blason  :  d'azur  au  lion  rampant  de  sable,  armé  et 
lampassé  de  gueules,  tenant  de  la  patte  dextre  une 
épée  haute  de  gueules  à  la  bordure  de  gueules  chargée 
du  signe  des  chevaliers  légionnaires  (c'est-à-dire),  une 
croix  d'argent  a  5  doubles  branches.  (Arm.  du  1er  Em- 
pire.) 

Fournier  (Jean-Louis),  Docteur  en  médecine  a 
Melle,  marié  à  Marie  Carré  ou  Cahé,  eut  entre  autres 
enfants  : 

Fournier  (Jean-Louis),  Chevalier  de  l'Empire, 
Chevalier  de  S'-Louis,  général  de  brigade,  etc.,  né  a 
Melle  le  2  juil.  1774.  Après  avoir  préparé  ses  études  de 
médecine,  il  entra  au  service  le  5  août  1792  et  fut 
nommé  sous-lieulcnant  le  1S  du  même  mois,  lieutenant 
le  18  avril  1793  et  capitaine  le  6  juil.  1794.  Il  prit  part 
a  la  guerre  de  la  Vendée,  et  fut  envoyé  à  l'armée 
des  Pyrénées,  où  il  assista  à  la  campagne  d'Espa- 
gne, revint  encore  en  Vendée,  où  il  fut  cité  par  le 
général  Merle  pour  son  courage,  et  rejoignit  l'armée 
d'Italie.  Il  prit  part  successivement  aux  campagnes 
d'Allemagne,  de  Hollande,  à  celle  de  Pologne,  et  enfin 
a  celle  de  France. 

Nommé  chef  de  bataillon  le  17  sept.  1S06,  il  fut 
décoré  de  la  Légion  d'honneur  par  l'Empereur  après  la 
bataille  d'Eylau  pour  sa  belle  conduite  et  sa  bravoure 
pendant  cette  journée,  et  en  même  temps  nommé  Che- 
valier de  l'Empire  avec  une  dotation  de  2.000  lianes. 

Promu  colonel  du  142e  de  ligne  le  16  janv.  1813,  il 
obtint  le  grade  de  général  de  brigade  le  30  août  de  la 
même  année  et  fut  admis  dans  l'ordre  de  S'-Louis  par 
ordonnance  royale  du  11  oct.  1814.  II  mourut  à  Poitiers 
le  11  oct.  1847,  après  avoir  épousé,  lo  3  oct.  1814, 
Florence  Thiédault,  dont  il  eut  :  1°  Désirée-Françoise- 
Louise,  née  le  4  janv.  1SI6,  mariée  a  Alcide  Perrain  ; 
2°  Elisa-Sophie-Françoise,  née  k  Poitiers  le  7  juil. 
1817,  mariée  à  M.  Gelot  ;  3°  Anaïs-Joséphine,  née  le 
6  mai  1821  ;  4°  EhmA-Charlotte-Désirée,  née  le 
25  sept.  1826. 


550 


FOURRIER 


IOHtMI.lt  (de) 


FOVRKIER.  —  Famille  de  Loudun  et  du 
Thouarsais  qui  paraît  être  différente  de  celle  des  Four- 
nier  de  Verrières,  Boisairault. 

Fonrnier  (Jean),  marchand  à  Loudun,  eut  pour 
fils  :  François,  marchand,  qui  épousa,  le  29  déc.  1578, 
Renée  Fleurac. 

Fournier  François)  épousa GuillemetteËSNAiLT, 
qui  étant  veuve,  vendit,  le  22  juil.  1563,  des  terres  aux 
Bouruais  et  k  Bateviande,  en  présence  de  honorable 
personne  M8  Lucas  Mesme,  praticien.  (Arch. Vieil,  H2  694.) 

Fournier  (Jean),  élu  en  l'élection  de  Loudun, 
épousa,  le  3  nov.  1609  (Aubery,  not.),  Françoise  Motet. 

Fonrnier  (Pierre),  s'  de  Fermault,  docteur 
médecin,  épousa  Jeanne  Sasserie,  qui  étant  veuve  fit 
une  vente  à  la  maison  de  charité  de  Loudun  le 
20  janv.   1619.  Elle  était  protestante. 

Fournier  (Joseph),  sr  de  la  Baste,  épousa 
Jeanne  Herbault,  dont  Pierre-Michel,  baptisé  aux 
Trois-Moutiers,  le  6  oct.  1697.  (Reg.) 

Fournier  (Gilles)  épousa  Marthe  Chauvin,  dont 
il  eut  au  moins  Marie,  mariée  à  Jacques  Pierre  Gaultier, 
Ec.,  sgr  de  Villevert,  B°"  de  Bauçay,  vivant  vers  1700. 

Fournier  (Paul),  conseiller  du  roi  en  la  ville  de 
Loudun,  eut  au  moins  de  Françoise  Hamelin  :  1°  Made- 
leine, mariée  le  30  juil.  1708  à  Denis  de  Méré,  sr  de 
la  Pouseleiïe  (Keg.  des  Trois-Moutiers)  ;  2°  Françoise, 
mariée  le  25  août  1720  a  Jean-Jacques  Lemercier. 

Fournier  (Jean),  sgr  de  Contour,  avocat,  fut 
parrain  en  1705,  du  fils  de  Pierre  Gaultier,  Ec,  Bon  de 
Bauçay.  Il  cutune  fille,  Catherine-Thérèse,  mariée  le 
26  mai  1718,  il  Pierre-Daniel  Montault,  sgr  de  Brault, 
lieutenant  en  l'élection  de  Loudun. 

Fournier  (Kené)  fit  aveu  en  1741  de  la  borderie 
de  Limons  (Curçay,  Vien.),  relevant  de  Thouars.ll  épousa 
Françoise  de  Laspaye, 'fille  de  N  ,  Ec.,  sgr  de  Limons. 

Fournier  tle  Penthenay  (N.)  habitait 
Loudun  en  1789. 

1.  —  Fournier  (Jean),  secrétaire  de  la  chambre 
du  roi,  épousa,  vers  1650,  Marthe  Bastard,  fille  de 
Roland,  et  de  Elisabeth  Decérisiers,  dont  au  moins 
Jean,  qui  suit  : 

2.  —  Fournier  (Jean),  conseiller  au  bailliage  de 
Loudun  en  1696,  décéda  le  28  janv.  1712.11  avait  épousé, 
vers  16S0,  Marguerite  Meignan,  et  en  eut  :  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  épousa,  le  9  fév.  1705,  Charles- 
Guillaume,  sr  de  Beaulieu;  3°  Anne-Marthe,  mariée  en 
1712  a  Louis  d'Espinay  ;  4°  Marguerite,  épouse  de 
Louis  Hervé,  Ec,  sgr  de  Moulin. 

3.  —  Fournier  (Jacques),  sgr  de  la  Tapotière, 
conseiller  au  bailliage,  décéda  le  3  août  1728,  âgé  de 
41  ans.  Il  avait  épousé  Louiso  Clément,  mais  il  ne 
laissa  pas  d'enfants. 

FOURNIER.  —  Famille  deThouars  aux  ivi« 
et  xvne  siècles  différente  de  la  précédente.  Les  rensei- 
gnements qui  suivent,  extraits  des  registres  paroissiaux 
de  cette  ville,  nous  ont  été  communiqués  par  M.  J.  Pallu 
du  Bellay,  lieutenant  au  125°  régiment  d'infanterie. 

Fournier  (Catherine)  était  le  18  mai  1586  femme 
de  Jean  Thibault  (S'-Médard  de  Thouars)  et  habitait 
cette  paroisse. 

Fournier  (Thomas),  époux  de  Anne  Roulleau, 
eut  au  moins  pour  enfant  :  Françoise,  née  le  16  sept. 
1597  (S'-Laon). 

Fournier  (Hiérosme),  marié  à  Perrine  Debecf, 


et  décédé  le  8  fév.  1628  (S'-Laon),  eut  au  moins  pour 
enfants  :  1°  Sébastien,  né  le  20  janv.  1600  (id.)  ; 
2°  Mathiirin,  né  le  2  juin  1603.  (Id.) 

Fournier  (Christophe),  parrain  à  Thouars  le 
30  mai  1599,  avait  épousé  Louise  Brcreau  et  décéda 
vers  la  fin  de  1610,  ayant  eu  :  1°  Thomas,  né  le  28  déc. . 
1600  (N.-D.  du  Château  de  Thouars),  prêtre  chanoine 
de  N.-D.  du  Château  le  1er  oct.  1627  ;  2°  André,  né 
le  11  sept.  1602  (S'-Médard),  eut  pour  marraine 
Michelle  Fournier  ;  3°  Jean,  né  le  5  avril  1604  (id.)  ; 
4°  Denis,  né  le  5  juin  1606  (id.)  ;  5°  Claude,  née  le 
2  juin  1609  (id.)  ;  6°  Marie,  née  posthume  le  25  mars 
1611.  (Id.) 

Fournier  (Michelle)  épousa  en  l'église  N.-D.  du 
Château  de  Thouars,  le  21  janv.  1603,  Dominique 
Millou. 

Fournier  (Françoise),  mariée  le  26  juin  1606  en 
la  même  église  à  François  Devalle. 

Fournier  (Jean),  prêtre,  chanoine  de  S'-Pierredu 
Châtelet,  est  parrain  à  S'-Laon  de  Thouars  le  25  avril 
1609. 

Fournier  (Toinelte)  était,  le  2  sept.  16H,  épouse 
de  Pierre  Gucrry. 

Fournier  (Jean)  eut  au  moins  de  Jeanne 
Faultreau,  Jean,  né  le  15  sept.  1611  (S'-Médard). 

Fournier  (Jérôme)  marié  à  Jeanne  N....,  en  eut 
au  moins  Philiberte,  née  le  3  fév.  1625  (S'-Laon). 

FOVRMIER  (de  Boismarmin,  de  Bellevue). 
—  Famille  noble  et  ancienne  du  Berry  et  de  la  Tou- 
raine.  On  trouve  une  généalogie  sommaire  et  incom- 
plète dans  le  nobiliaire  de  France  de  S'-Allais.  Chérin, 
t.  85,  dos.  1735'  a  dressé  la  filiation  de  celle  famille  ; 
nous  la  mentionnons  seulement  a  cause  de  quelques 
alliances  avec  des  familles  poitevines  que  nous  relevons 
ci-après.  La  branche  de  Boismarmin  (Chitray,  Indre) 
éteinte,  est  aujourd'hui  représentée  par  la  famille 
Thomas  do  Boismarmin,  héritière  par  les  femmes.  Celle 
de  Bellevue  subsiste  en  Anjou  et  en  Bretagne.  Il  y  a 
quelques  titres  aux  Archives  de  l'Indre,  E.  224,  et  à  la 
Bibl.  nat.  Pièc.  orig.  1227,  dos.  27462. 

Blason  :  de  sable  au  chevron  d'argent. 

Fournier  (Etiennette),  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  Noé,  et  de  Guillemette  Fombouchikre,  épousa  Clé- 
ment d'Arcemalle,  Ec,  sgr  de  l'Ecluse,  suivant  un 
partage  du  20  oct.  1488. 

Fournier  (François),  Ec,  sgr  de  Varennes, 
épousa  au  château  de  Boismarmin,  le  18  janv.  1604 
(Venin,  not.  à  Issoudun),  Catherine  de  Malleret,  fille 
de  feu  Antoine,  Ec,  sgr  de  Boismarmin,  et  de  Anne  de 
Boisberlrand,  dont,  entre  autres  enfants,  Claude,  qui 
suit. 

Fournier  (Claude  de),  Ec,  sgr  de  Boismarmin, 
épousa,  le  20  janv.  1643,  Catherine  de  Boislinards, 
fille  de  Jean-Baptiste,  Ec,  sgr  de  la  Vault,  et  de  Mar- 
guerite de  Bellaire. 

Fournier  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Boismarmin, 
petit-fils  des  précédents,  épousa  le  4  ou|15  janv.  1720, 
Marie-Angélique  de  Boislinards,  fille  de  feu  Jean,  Ec, 
sgr  de  l'Etang,  et  de  Marie  de  Boislinards,  dont  entre 
autres  enfants  Louis-Charles,  qui  suit. 

Fournier  (Louis-Charles  de),  Chev. ,  sgr  de 
Boismarmin,  du  Peux,  de  Journet,etc,  né  le  18  mars  1725, 
fut  convoqué  à  la  réunion  de  la  noblesse  du  Montmo- 
rillonnais  en  1789.  Il  avait  épousé,  le  31  janv.  1752 
(Chantaise  et  Lhuillier,   not.    à  Montnioriilon),  Louise- 


FOURKY  («le) 


Marie-Elisabeth-Anne  ru:  Savahy,  fille  de  Louis,  Chcv., 
s^r  du  Peux  (Journcl,  Vicn.)  cl  de  Maric-Anuo  Berlrr, 
et  eut  entre  mitres  enfanta  Kolis  Ciiaiii.es,  baptisé  ii 
Journet  (Vicn.)  le  21  nov.  1752. 

Fournler  (Maric-Anne-Bonue  de),  Damo  de  la 
C<iliélie,  fut  convoquée,  étant  veuve,  en  1189,  à  Mont- 
morillon,  a  causo  du  fief  do  la  Corncillère. 

FOlJUMIGAL'D.FOimiVIGAllLT. 

—  Famille  originaire  do  la  Gftline  Partheiiaise  qui 
subsistait  au  xv"  siècle.  On  trouve  une  maison  appolée 
Fouruigaud.  (Boismé,  D.-S.) 

Fournigault  (Nicolas)  lit  hommage  en  1381, 
pour  le  Fief-aux-Sénéchaux, relevant d«  laB"i°  d  Airvau; 
sa  veuve,  Marguerite  Papin,  en  rendit  aveu  le 
29  août  1388. 

Fournigaud  (Nicole).  D°  du  Fief-aux-Séné- 
ebaux,  épousa,  vers  1434,  Pierro  de  Linay  (Linax  '?). 

Fournigatid  (Jeanne),  D°  do  la  Roche-Hélie, 
(Messe,  D.-S.),  épousa  d'abord  Pierre  Itoigne,  Ec,  sgr 
de  Boisvert,  écheviu  de  Poitiers,  qui  lit  aveu  en  1419, 
b  cause  de  sa  femme,  a  François  F.schallard,  Ec.,  sgr 
de  la  Barre-Sanglier,  puis  André  de  Conzay,  a  qui  elle 
apporta  le  tief  de  la  Roche-Hélie.   (Arch.  D.-S.  E.  631. 

FOURWOIIX    (de).    —     Famille    noble  qui 
habitait  la   Saintonge  au   XVIIe  siècle.  (V.  Nobiliaire  du 
Limousin.) 
Blason  :  échiqueté  d'argent  et  de  gueules. 

Fournoux  (Jean  de),  Ec,  sgr  de 
Parsay,  marié  vers  1600  a  Elisabeth 
d'Appelvoisin,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Brébaudet,  et  de  Madeleine  Voussard,  en 
eut  au  moins  :  Renée,  qui  épousa,  le 
5  sept.  1621,  Guy  Desmier,  Ec,  sgr  du 
Breuil,  de  Blanzac. 

FOURMY  (de).  —    Famille  noble  de   la  Tott- 
raine,  dont  une  branche  habita  le  Poitou  au   x\n°  siè- 
cle. Elle  était  souvent  appelée  dd  Jon,  et  on  la  confond 
parfois,  avec  celle  des  Dujon. 
Blason  :  d'azur  à  10  losanges  d'or  posées  3,  3,  3,  1. 
(Preuves  de  S'-Cyr  ;  Thubert.) 

L'armoriai  du  Poitou  dit  «  posées 
4,  3,  2,  1  ».  Primitivement  c'était,  sans 
doute,  «  d'azur  losange  d'or  ».  C'est  par 
erreur  que  l'on  trouve  dans  l'armoriai  de 
Touraine  do  Carré  de  Busserolle  : 
chevron  d'or  surmonté  d'une  losange  et 
gland  aussi    d'or  ».   Ce  blason  est  celui 


^r  1 

it     ~ 

t.^., 

«  d'azur    au 
soutenu   d'un 


d'une  famille  Fourcstier. 


§  I". 


Branche  du  Jo\. 


1,  — Fonrny  (Jean  de),  Chev.,  sgr  du  Jon,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  la  Chambre  du  Roi,  capitaine  du 
château  royal  de  Plessis-lez-Tours,  écuyer  d'écurie  du 
Roi,  fil  aveu  a  Châtellerault  le  22  déc.  1600,  pour  le 
Cbâtelier,  ps,e  de  ce  nom.  (Arch.  Vieil,  E*  651.)  Il 
épousa  vers  1590  Claude  GouLAnn,  fille  de  Louis,  Ec, 
sgr  de  Reauvais,  et  de  Marguerite  Taleyrand  de  Gii- 
gnols,  et  en  eut  au  moins  : 

2.  —  Four n y  (Charles  de),  Chev  ,  sgr  du  Jon, 
Beaulieu  (p"°  de  Vendeuvrc,  (Vien.),  gentilhomme  ordi- 
naire de  la  maison  du  Roi,  marié  vers  1630  a  Jeanne 
Fumée,  veuve  de  François  Courtinier,  Ec,  sgr  de  Va- 
lençay,  et  tille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Foy,  et  do 
Catherine    Palustre,  en  eut   :    1°    Henri,    qui    suit  ; 


FOURRKAI 


551 


2°  ANGÉLIQUE,  mariée  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  le 
21  fér.  1651,  à  Charles  Thubert,  Ec,  sgr  de  Bonssay, 
inhumée  le  28  sept.  1696  dans  l'église  de  Vendeuvrc, 
;i  l'âge  de  10  ans;  3"  René,  qui  a  formé  la  branche  do 
Beaulieu,  s  H. 

3.  —  Fourny  (lltnri  de),  Chev.,  sgr  du  Jon, 
Roches  de  Vendeuvrc,  la  Roche  de  Bran  (Montamisé, 
Vien.),  capitaine  au  régiment  de  Crillon,  rendit  aveu  à 
la  tour  de  Maubergeon  pour  la  Roche  de  Bran  le 
8  fév.  1669,  et  épousa  Nicole  ou  Catherine  Richard, 
fille  de  Laurent,  Ec,  sgr  de  la  Roche  de  firan,  dont  il 
eut  :  1°  Marie-Henriette,  née  le  31  mars  1661,  et 
baptisée  lo  20  mars  1616  à  Montamisé,  mariée  a 
S'-Cybard  de  Poitiers,  le  20  mars  1681,  à  Pierre  Tho. 
reau,  Ec,  sgr  d'Assay  ;  son  corps  fut  inhumé  a  Sl-Por- 
chaire,  le  2  nov.  1133,  après  le  service  fait  à  S'-Didier 
(Reg.)  ;  2°  un  fils  né  lo  10  janv.  1664,  décédé  le 
18  a  Montamisé. 

§11.  —  Branche  de  Beaulieu. 

3.  —  Fourny  (René  de),  Ec,  sgr  de  Beaulieu, 
fils  puîné  de  Charles,  et  de  Jeanne  Fumée  (2«  deg.,  §  Ier), 
épousa  d'abord  Françoise  Clisson,  fille  de  lsaac,  Ec, 
sgr  do  la  Giiardière,  receveur  de3  décimes  à  Poitiers. 
A  la  tète  d'un  groupe  de  cavaliers,  il  l'avait  enlevée 
près  de  la  porte  de  ia  cathédrale,  ec  qui  donna  lieu  k 
un  procès  curieux  mentionné  dans  les  registres  de  la 
ville  de  Poitiers.  Elle  décéda  le  20  oct.  1618  à  Ven- 
deuvrc Eu  2e'  noces  il  se  maria  le  13  oct.  16S0  (à 
Bcrthegon)  avec  Marie  de  Beauregard,  tille  de  René, 
Ec,  sgr  de  la  Pocquelière,  et  de  Marguerite  Courtinier, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Maaie  M\uuuerite,  née  le 
24  juil.  1682  ;  2»  Pierre,  né  le  10  juil.  1683  ; 
3°  Jacques,  né  en  1685,  décédé  le  31  mai  1686  ; 
4°  sans  doute,  René-Antoine,  qui  suit.  Un  René  de 
Fourny  assistait  à  la  sépulture  d'Angélique  de  Fourny, 
sa  tante,  §  1",  deg.  2 

4.  —  Fourny  du  Jon  (René -Antoine  de), 
Chev.,  sgr  des  Roches,  assista  le  3  janv  1131,  à  Mari- 
gny-Rrizay,  à  l'inhumation  de  Louise  Richard,  veuve  de 
Pierre  du  Peyrat.  (Reg.)  11  épousa  Elisabeth  Briand  de 
Thélouze  et  en  eut  au  moins  : 

5.  —  Fourny  du  Jon  Henri-Antoine),  Chev., 
sgr  du  Jon, épousa  à  S'-Paul  de  Poitiers,  le  2  janv.  1765, 
Jeanne  Roudière  ou  Rouviers,  veuve  de  François 
Pannetier,  sr  de  la  Falconuièrc  Nous  n'avons  pas 
d'autres  renseignements  sur  ectte  branche. 

L'on  trouve  aussi  Henri-Antoine  de  Fourny  du  Jon, 
parrain  le  9  nov.  1169,  k  S'-Didier.  (Ueg.) 

FOURREAU  et  FOUREAV.  —  Fa- 
mille du  Chàtelleraudais  qui  a  formé  plusieurs  branches. 
Elle  est  connue  depuis  le  xvi"  siècle,  mais  nous  n'avons 
sur  elle  que  quelques  renseignements. 

Fourreau  (Louise)  était  en  1564  veuve  de 
Michel  Raisé.  (Bib.  Nat.  fonds  franc,  5811,  13191.) 

Fourreau  (Jean),  bourgeois  et  marchand  de 
Châtellerault,  fut  parrain  le  2  août  1613  du  fils  d'Olivier 
Deforge.  11  fut  maire  de  la  ville  de  1611  k  1622. 

Fourreau  (Elisabeth)  épousa,  le  11  sept.  1623 
(Massoneau  et  Martin,  not.l,  lsaac  Pain,  marchand  et 
bourgeois  de  Poitiers.  (Arch.  H.  P.  23,  p.  116.) 

Fourreau  (Jacqueline)  était,  le  21  juin  1663, 
veuve  et  donataire  d'Isaae  Deslandes,  receveur  du 
taillon  k  Châtellerault.  (F.) 

Fourreau  (Aymé',  s' do  Toucheronde,  p"°d'An- 
toigné,  élect.  de  Châtellerault,    ne  fut   pas   maintenu 


552 


FOURRE 


noble  en  1661  par  Barentin.  (Arra.  de  Mr  de  Sauzay.)  Il  se 
réfugia  en  Irlande  avec  sa  femme  et  ses  enfants  et  était 
par  le  comité  de  Londres  en  1702.  ^France  pro- 
testante.) 

Fourreau  (Catherine)  était,  en  1674,  veuve  de 
Isaac  Berthon,  receveur  des  tailles  à  Châtellerault. 
(Arch.  Nat.  P.  4341.) 

Fourreau  (Françoise)  était  à  la  même  date 
veuve  de  Nicolas  Grimaudet,  receveur  des  tailles  audit 
Châtellerault.  (Id.,  id.) 

1.  —  Fourreau  (Isaac  ou  Israël),  conseiller  du 
Roi,  lieutenant  en  la  maîtrise  des  eaux  et  forêts  de 
Châtellerault,  secrétaire  de  la  duchesse  d'Angoulême,  etc., 
épousa  vers  1590  Liette  Marivin,  fille  de  Louis,  rece- 
veur des  domaines,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jean,  qui 
suit  ;  2«  Liette,  née  le  27  mars  1612  (Reg.  N.-D.  : 
3*  peut-être  Antoinette,  mariée  vers  1620  à  Benjamin 
Dumas,  sr  de  la  Roulière,  à  Châtellerault. 

2.  —  Fourreau  (Jean),  conseiller  du  Roi,  rece- 
veur des  tailles  a  Richelieu  et  a  Mirebeau,  fut  victime 
à  Richelieu  d'un  vol  considérable  le  12  nov.  1637 
(Reg.).  Marié  à  Mirebeau  le  23  nov.  161 9  â  Renée  Gazil, 
fille  de  Pierre,  sr  de  Messay,  sénéchal  de  Mirebeau,  et 
de  Renée  Béraudin,  il  en  eut  beaucoup  d'enfants  bapti- 
sés a  Mirebeau  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Liette,  bap- 
tisée le  5  mai  1622,  mariée  'a  Jérôme  Dauphin,  procureur 
du  Roi  à  Châtellerault  ;  3"  Antoine,  baptisé  le 
13  mai  1623  ;  4°  Jean,  baptisé  le  6  mai  1624  ; 
5°  autre  Jean,  baptisé  le  26  sept.  1625  ;  6°  autre  Jean, 
baptisé  le27  déc.  1630  ;7°  Loois,  baptisé  le  22  août  1633  ; 
S"  Renée,  baptisée  le  25  janv.  1637. 

3.  —  Fourreau  (Pierre),  sgr  de  Cursay,  né  le 
13  oct.  1620,  vivait  en  1677. 

FOURRÉ. —  Il  y  avait  une  famille  de  ce  nom 
a  S'-Maixent  au  xve  siècle.  Elle  pourrait  être  une  bran- 
che des  Fourré  de  Dampierre. 

Fourré  (Micheau)  était  échevin  de  S'-Maixent  en 
1462.  (Alf.  Richard.) 

Fourré  (Simon)  était  échevin  de  S'-Maixent  en 
1462-66.  (Id.)  Commis  à  l'exercice  de  la  juridiction  de 
la  Mothe  de  Boisragon,  il  donne,  le  8  oct.  1471,  main- 
levée d'une  saisie  au  procureur  des  religieuses  de  l'ab- 
baye de  Fontaine-le-Comte.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Fon- 
taine-le-Comte.) 

Fourré  (Louis)  chanoine  hebdomadier  de  l'église 
de  Poitiers,  était  parrain  le  26  juin  1605  à  S''-Oppor. 
tune.  (Reg.)  Il  était  en  15S8  chanoine  de  N.-D. -la- 
Grande. 

FOURRÉ  (de  Dampierre,  Reacueu).  — 
Famille  originaire  de  la  vicomte  d'Aulnay,  qui  paraît 
avoir  été  anoblie  au  xvc  siècle.  Elle  devint  riche  et 
puissante  au  xvae  et  contracta  de  helles  alliances,  mais 
elle  s'éteignit  au  commencement  du  xvui0  siècle.  (On 
trouve  des  renseignements  sur  elle  dans  les  Bull,  des 
Arch.  de  Saintonge  et  à  la  Biblioth.  Nat.  (Pièces  orig., 
t.  1222,  doss.  27398  ;  Cab.  de  d'Hozier  149,  doss. 
3827),  etc. 

Blason  :   d'azur  a    2   troncs   d'arbres 

d'or  noueux,  alaises  et  écoles,  posés  en 

forme  de  chevron,  alids  «  d'azur  au  sicot 

brisé  d'or  ». 
1.  —  Fourré(Jean),  du  pays  d'Aulnay 

en  Poitou,  Ec,  sgr  de  Beaulieu  (ou  fief 
S'-Méard  a  Aulnay),  la  Croissonnière,  fit  le  8  déc.  1439 
l'acquisition  de  diverses  pièces  de  terres  au  fief  de 
Beaulieu  dans  la  mouvance  d'Aulnay  et   fut  anobli  en 


FOURRK 


1450.  Il  eut  pour  fils  de  Françoise  Régnier  (Cab.  de 
d'Hozier  149,  doss.  3827),  allas  Jeanne  de  Villemorin 
(Mémoire  envoyé  à  d'Hozier  par  M.  de  Dampierre  tu 
1678)  :  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Fourré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Beaulieu,  de 
Rocheroux  et  de  Messignac,  fit  divers  aveux  à  Aulnay 
de  1472  a  1515  (Arch.  Nat.  P.  518,  n°-  202,  216,  220; 
P.  519,  n°3  52,  etc.),  et  épousa  Antoinette  des  Près, 
fille  de  Melchior,  sgr  de  Montpezat,  sénéchal  du  Poitou, 
dont  il  eut  au  moins  :  Pierre,  qui  suit. 

3.  —  Fourré  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Beaulieu,  la 
Croissonnière  ou  Cressonnière,  Graye,  Pavaillon  ou 
Pavillon,  fit  un  pèlerinage  à  S'-Jacques  de  Compostclle 
et  testa  le  13  avril  1520  (D.  Chamard).  11  épousa, 
le  20  mars  1479,  Louise  Laïdet,  fille  de  Bertrand, 
sgr  de  S'-Denis,  et  de  Catherine  Chauvet,  qui,  étant 
veuve,  fit  aveu  du  Fief-Voussard  à  Melle  le  1er  mai 
1539,  représentée  par  Me  René  Fourré,  Ec,  sans  doute 
son  fils.  (Arch.  Nat.  P.  1147.)  11  eut,  outre:  1°  René, 
qui  précède,  2*  Eustache,  qui  suit  ;  3°  Bonne,  mariée 
le  10  sept.  1517  a  Pierre  de  la  Place,  Ec,  sgr  de 
S'-Méard  ;  i'  Bertrand,  Ec,  sgr  de  Messignac,  épousa, 
le  5  juin  1524,  Antoinette  Régnier,  fille  de  Jacques,  Ec, 
sgr  de  Bourgneuf,  et  en  eut  un  lils  François,  qualifié, 
en  1581,  Ec,  sgr  de  Bocheroux  (près  Aulnay),  et  qui  lit 
aveu  du  fief  Voussard,  à  Melle,  le  17  nov.  1595.  (Arch. 
Vien.  C.  450.) 

4.  —  Fourré  (Eustache),  Ec,  sgr  de  Beaulieu, 
fit  aveu  a  Aulnay  le  16  juin  1518  pour  le  Breuil  ou  fief 
Boivin,  venant  de  sa  femme.  (Arch.  Nat.  PP.  518, 
n°  131.)  Marié  le  5  mai  1511  à  Catherine  de  Villedon, 
fille  de  Gilles,  Ec,  sgr  de  Gournay,  et  de  Françoise  de 
Chabanais,  il  a  dû  en  avoir  :  1°  René,  qui  suit  ;  (et 
sans  doute),  2"  Françoise,  mariée  le  20  mai  1530  à 
Jacques  de  Castello,  Ec,  sgr  de  Fontaine. 

5.  —  Fourré  (René),  Ec,  sgr  de  Beaulieu, 
rendit  aveu  a  Aulnay  le  2  juin  1548  pour  les  fiefs  de 
la  Cressonnière  et  du  Pavillon  (Arch.  Nat.  PP.  45), 
et  nomma,  le  11  juin  1588,  pour  son  exécuteur  testa- 
mentaire, Ruben  de  Villedon,  Ec,  sgr  de  Masgézy.  Il 
épousa,  le  30  janv.  1564,  Gabrielle  de  la  Place,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Tour-Garnier,  élu  en  Angoumois, 
et  de  Marguerite  Pastoureau,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  David,  qui  suit  ;  2°  Bertrand,  Ec,  qui  était  bailli 
de  la  Vicomte  d'Aulnay  enlo62.  (C'est  lui  qui,  d'après  des 
notes  de  la  commission  des  Arts  de  la  Charente-Infé- 
rieure, serait  le  père  de  David,  qui  suit.)  3°  Adrienne, 
mariée  vers  le  3  avril  1588  a  Aaron  Gaultier,  Ec,  sgr 
de  Pierre- Levée  ;  4°  Raymond,  Ec,  sgr  de  S'-Méard, 
M"  particulier  des  forêts  à  Aulnay,  assista  au  mariage  de 
sa  sœur  Adrienne  en  1588  et  fit  aveu  à  Aulnay  le  23  fév. 
1593.  Ilmourutavant  le  16  sept.  1594,  date  du  mariage 
de  son  frère  David. 

6.  —  Fourré  (David),  Chev.,  sgr  de  Beaulieu 
(d'Aulnay),  Bocheroux,  Messignac,  S'-Méard,  B°"  de 
Dampierre-sur-Boutonne,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
Chambre  du  roi,  maître  des  eaux  et  forêts  de  la  vicomte 
d'Aulnay,  lieutenant  du  gouverneur  de  la  ville  de  S'- 
Jean-d'Angély,  gouverneur  de  Taillebourg,  fit  aveu  de 
S'-Méard  ou  fief  de  Beaulieu  le  23  juil.  1597.  Il  acquit 
la  BD'°  de  Dampierre  en  1600,  en  rendit  hommage  a 
Niort  le  21  mars  de  la  même  année  (Arch.  Nat.  PP. 
45),  et  décéda  en  fév.  1612.  Il  avait  épousé,  le  26 
sept.  1594,  Hélène  Chasteigner,  fille  de  Jean,  Chev., 
sgr  de  S'-Georges,  et  de  Jeanne  de  Villeis,  dont  il  eut: 
1°  Charles,  qui  suit;  2°  François,  abbé  de  S'-Hilaire- 
de-la-Celle  a  Poitiers  (1624-1631)  ;  3°  Eléonore- 
Thérèse,  mariée  vers  1620  à  Jean  Martin,  Chev.,  sgr 
B»11  de  Laubardemont,  conseiller  d'Etat,   et  décédée  le 


FOY  (.!«') 


21  mars  1611  il  Paris  (Uni.  Arch.  Sun!..  1,  y.  310  : 
4°  Marie  ;  qui  épousa  en  1623  Jean  Deschamps,  Ec, 
Mar.tillv;  5°  Robin,  Ec.,  sgt  de  Beaulieu,  fut 
lieutenant  du  gouTerneur  de  S'-Jean  d'Ange 
fui  institué  légataire  par  sa  mère  le  2  mai  1026  ;  on 
n'a  pas  de  renseignements  précis  sur  lui,  mais  nous 
pensons  qu'il  fut  père  de:  a)  François,  Ec,  sgr  île 
Beaulieu,  maintenu  noble  en  l'oitou  le  1er  sept.  1669 
avec  ses  frères  et  sœur  ;  b)  René,  Ec,  sgr  de  Beaulieu, 
a  Dampierre  le  26  fév.  1693  &  60  ans  ;  c)  Marie, 
d)  Etienne. 

6°  Geneviève,  Dlk'  d'honueur  delà  Reine,  qui  eut 
une  liaison  avec  le  M'*  de  la  Perte  -  Sennecterre 
(P.  Anselme)  ;  7°  Louise-Diane,  D«  de  Rocheroux, 
mariée  à  Jean  de  Lostauge,  Ec.,  sgr  de  Hontauzier, 
dont  elle  était  veuve  en  1666  lorsqu'elle  lit  aveu  h 
Auluay  (Noms féodaux) ;  8°, 9°,  10°,  trois  filles  ursulines. 
(Hist.  des  Chasteigner). 

7.  —  Fourré  (Charles),  Chev.,  B0»  de  Dampierre, 
conseiller  d'Etat,  gouverneur  de  S'-Jean-d'Angély  (1622), 
épousa  d'abord,  le  27  mai  1626,  Marie  de  la  Lande, 
fille  de  René,  Ee.,  sgr  de  Vernon,  et  de  Marie  de 
Brilhac,  puis  Louise  SavATTE,  dite  veuve  de  Charles 
Fourré  de  Dampierre  en  1650  avec  2  enfants  mineurs. 
(Bull.  Arch.  Saint.,  4.)  Il  eut  au  moins  du  1er  lit  : 
1"  Charles,  qui  suit  ;  2°  Marie,  Dc  de  Dampierre, 
née  en  1630,  mariée  à  Louis  Foucault  de  S'-Germain- 
Beaupré,  Clc  du  Dognon,  maréchal  de  France,  et 
déeédée  le  24  avril  1696  ;  3»  Hélène,  D"e  d'honneur  de 
la  reine,  mariée  à  Stéphane,  C"  de  Mareuil  ;  4°  Pierre, 
qui  fut  baptisé  à  S'-Etienne  de  Poitiers  le  27  nov. 
1639  ;  5"  Garrielle,  baptisée  à  Niort  a  l'âge  de  7  ans 
le  24  mars  1645  ;  du  2e  lit:  6°  François,  prieur  de 
Deuil,  cité  dans  une  requête  présentée  par  Charles,  et 
Marie  Fourré,  leur  frère  et  soeur,  protestant,  en  1672, 
contre  un  prétendu  mariage  dudit  François  avec  Marie 
Charton  (Corda.  III)  ;  7°  une  fille  mariée  en  1649, 
baptisée  le  12  nov.  1633  à.Dissay  (Reg.). 

8.  —  Fourré  (Charles),  Chev.,  M>s  de  Dampierre, 
gouverneur  de  S<-Jean-d'Angély,  est  mentionné  dans  le 
rapport  de  Colbert,  intendant  du  Poitou,  en  1664,  comme 
ayaut  donné  lieu  à  plusieurs  plaintes  jDugast-Matifeux). 
11  fut  maintenu  noble  en  Poitou  le  1er  sept.  1669  et 
mourut  en  1691,  sans  postérité,  de  son  mariage  avec 
N.  de  Villedon. 

FOl'SCHIER.  —  Forme  usitée  aux  xv«  et 
xvi"  siècles  pour  Folcbier.  (V.  ce  mot.) 

FOCYER.  (V.  Fouier.) 

FOY  (de).  —  Famille  originaire  de  la  Normandie, 
établie  a  Maillé  près  Angles  (Vien.)  au  xvnr3  siècle. 
Quelquefois  ee  Dom  est  écrit  de  Foix. 

Blason  :  on  trouve  une  famille  de  ce  nom  portant  : 
d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  2  trèfles  en  chef 
et  une  foi  d'argent  en  pointe.  Mais  nous  ne  savons  pas 
si  c'est  la  même. 

Foy  (Louis-Auguste  de),  Kc,  sgr  d'Aigleville, 
épousa  à  Angles  (Sw-Croix),  le  23  nov.  1717,  Françoise 
de  la  Coste,  fille  de  François,  Ee.,  sgr  de  Roisgarnault, 
et  de  Marie  Le  Boucher,  et  en  eut  :  1°  Alexis,  qui  suit  ; 
2°  Anne-Françoise,  mariée  à  S'-Phèle  de  Maillé  le 
28  nov.  1765  à  Louis  ?  Le  Picard  de  Philippeaui.  Ec., 
sgr  de  la  Pissardière  ;  3"  peut-cire  André-Gabriel, 
curé  de  S'-Picrre-de-Maillé  en  1756-57. 

Foy  (Alexis  de ;,  C'iev.,  sgr  de  Molante,  l'un  des 
gentilshommes  du  comte  d'Artois,  assisia  en  personne  à 
l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou   tenue    à   Poitiers 


Flt.VIMULET 


553 


en  1789  et  émigra  en  1 71» l .  .Marié  d'abord  à  Catherine- 
Josèphe  I.i:  Ci  ki, lu  \,  puis  le  17  avril  1785  à  Marie- 
Silvine-Louise  du  Ris,  fille  de  feu  François,  Chev., 
sgr  du  Cbarrault,  et  de  N.  de  Verrines  ;  il  out  du  2''  lit  : 
1"  . \ n i . i  I.1..U  f.  I.i  bénie,  née  le  18  mars  1786,  mariée  a 
N.  de  Uarans  el  décédée  à  Maillé  en  1856  ;  2°  Julie- 
Ci. émence,  née  en  1788,  mariée  le  11  oct.  1816  à 
Auguste-François  Thibault  de  Neuchaise  ;  3°  PiERnE- 
Piulbkrt,  qui  suit  ;  4"  Rose-Elisadeth-Suionie,  née 
le  22  mai  1791,  qui  épousa,  le  25  nov.  1S22,  Jean- 
Baptiste  Payellc. 

Foy  (Pierre-Philbert  do),  Chev.,  sgr  de  Molante, 
né  à  S'-Pierre-de-Maillé  le  9  janv.  1789,  eut  au  moins 
pour  enfants  :  1"  Alexandre-Pierre,  né  le  14  juin 
1820  (Maillé)  ;  2°  Louise-Caroline,  née  le  20  fév. 
1S22  (Maillé)  ;  3°  François-Prudent-Emile,  né  le 
18  fév.  1823  (Maillé),  ancien  curé  de  Paizay-le-Sec, 
décédé  en  janvier  1891  a  la  Puye  (Vienne),  directeur 
de  la  Congrégation  des  Filles  de  la  Croix  ;  4°  Henriette- 
Marie,  née  le  20  août  1824  ;  5°  Gabrielle Joséphine, 
née  le  6  juil.  1S26  (a  Angles,  comme  les  suivants), 
décédée  le  23  août  ;  6°  Marie-Joseph-Joles,  né  le 
27  fév.  1828  ;  7°  François-Auguste,  né  le  8  avril 
1830  ;  8"  Louise-Gabrielle,  née  le  10  juil.  1831  ; 
9°  Félicité-Gabrielle,  décédée  le   14  oct.  1832. 

FOY  (de  .  écrit  aussi  de  Poys.  Famille  que  l'on 
trouve  citée  dans  les  registres  de  Thouars  au  xvu"  siècle. 

Foy  (N.  de)  eut  de  Marie  Fouchier  :  1"  Marie, 
mariée  le  11  oct.  1620  a  François  Brion,  sr  de  la  Fon- 
taine, docteur  en  médecine  ;  2"  Louise,  marraine  de  son 
neveu  François  Brion,  le  11  août  1624,  à  S'-Laon  ; 
3°  Claude,  parrain  de  sa  nièce  Jeanne  Brion,  le  1"  fév. 
1627,  à  S'-Laon.  (Notes  de  M.  J.  Pallu  du  Bellay.) 

FOYER.  —  Famille  de  l'Anjou  au  xvin"  siècle, 
qui  a  eu  quelques  alliances  avec  des  familles  poite- 
vines. 

Blason  :    d'azur  au     chevron   d'or,    accompagné  de 
3  croissants  de  même  ou  d'argent.  (Arm. 
Denais.j 

Foyer  (Louis-Antoine  de),  Ec,  sgr 
de  la  Fresnaye,  etc.,  capitaine  de  dragons 
au  régiment  Dauphin,  chev.  de  S'-Louis, 
épousa  vers  1700  Marie-Marthe  de 
Gratkt  et  était  décédé  avaut  le  25  août  1730,  ayant  eu 
au  moins  :  1°  Jeanne-Marguerite,  mariée  le  11  fév. 
1730  à  Charles  de  la  Dive,  Ec,  sgr  de  la  Grossetière. 
Leurs  enfants  fuient  mis  en  tutelle  le  6  déc.  174S. 
(Arch.  Vend.  B.  158.)  L'inventaire  de  la  Vendée  l'ap- 
pelle à  tort  de  Foy  ;  2"  Françoise-Suzanne,  mariée  le 
25  août  1730  (Cadot,  not.  à  S'-Lambert  du  Latay, 
Maine-et-Loire)  à  André  de  la  Voyrie,  Chev.,  sgr  de  la 
Grassière,  décédée  en  1758.  (ld.,  B.  849,  et  Chérin, 
t.  210,  doss.  4212  La  Voyrie.) 

FRâBOVLET.  —  Famille  originaire  de  la 
Bretagne  dont  quelques  membres  ont  habité  Chàlelle- 
rault  et  Poitiers  au  xixe  siècle. 

Fruboislet  (Joseph-Mariel,  habitant  Hennebon 
en  Bretagne,  avocat  en  parlement,  épousa  Marie-Jeanne- 
Margueritc  Le  Borgne  de  Villeroche,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Jban-François-Maiiie,  qui  suit  ;  2°  Marie- 
Anne-Antoinette,  qui  épousa  Jean  Creuzé  de  Maison- 
neuve,  directeur  de  la  poste  a.  Chàtellcrault  ;  3°  Jean- 
Joseph-Marik,  avocat. 

Frtttfoulet  (Jean-François-Marie),  né  le  8  sept. 
1767,  fut  substitut  du  procureur  général  il  Poitiers  et 


554 


FRADET 


ensuite  conseiller  à  la  Cour  dans  la  même  ville.  Il 
épousa  h  Cbâtellerault,  le  8  août  1804,  Henriette  Marti- 
keao,  fille  de  Charles-Benjamin,  ei  de  Maric-Aunc- 
Marguerite  Roffay  de  la  Barre,  et  en  eut  au  moins  : 
1°  Charles-Armand,  né  le  26  mai  1805  ;  2"  Yictoh- 
Louis,  né  le  11  fév.  1809  ;  3°  Marie-Louise-Sophie, 
née  le  5  juin  1810  ;  4°  Ernest-Louis-Joseph,  né  le 
28  août  1812. 

FR4CARD  on  FRAQUARD.  —  Fa- 
mille noble  des  confins  de  f  Angoumois  et  du  Poitou  aux 
xvi6  et  xvii8  siècles.  Nous  n'avons  pu  réunir  que  quel- 
ques notes  sur  elle. 

Blason  :  de  gueules  à  3  fleurs  de  lis  d'argent. 

On  trouve  ailleurs   «  3  trèfles  d'or  ». 
(Arm.  de  M.  de  Sauzay.) 

Fracard  (Gabriel),  Ec,  sgr  des 
Houllièrcs  (Marçay,  Vien.),  épousa  vers 
15..  Marguerite  de  Lestang,  fille  de 
Gabriel,  Ec,  sgr  de  la  Moujatière,  et  en 
eut  au  moins  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  François,  Ec, 
sgr  des  Houllières,  qui,  veuf  de  Malburine  BEnr,  tuteur 
de  ses  enfants  et  se  faisant  fort  pour  Beiitrande, 
épouse  de  Jacques  Thomas,  Ec,  sgr  de  Foutaines,  et 
Jacquette,  veuve  de  Jean  Bert,  Ec.,sgr  de  la  Chaume, 
aussi  ses  enfanis,  transige  le  8  août  1565  avec  François 
de  Devczeau,  Ec,  sgr  du  Treuil.  (Nouv.  d'Hozicr  117, 
dos.  2455.  Dcvezeau.l 

Fracard  (Jacques),  Ec,  sgr  des  Houllières, 
Chersigné?  La  Moujatière  (en  pnriic),  parfgea  en  1606, 
avec  Philippe  Aubonneau,  la  Moujatière  et  la  maison  des 
Houllières.  et  la  métairie  de  Chezegre  (Chersigné  ?  lui 
échut  en  partage  (Arcb.  Vien.  t.  196). 

Fracard  (Gabriel),  Ec,  sgr  des  Houllières, 
Chersigné,  La  Moujatière,  assista  à  la  réunion  des 
nobles  du  Poitou  assemblés  à  Poitiers  en  1651,  pour 
nommer  des  députés  aux  Elals  de  Tours.  Il  fut  parrain 
à  Couhé-Vérac  en  1664  et  fut  maintenu  en  sa  noblesse 
a  Ceaux-en-Couhé  (Vien.)  le  10  nov.  1667  par  M.  Iia- 
renlin. 

FRADET.  —  Famille  de  Niort  et  de  Fontenay- 
le-Comte  qui  a  figuré  dans  l'échevinage  de   ces   villes. 
Blason  :  d'azur  a  3  besants  d'or.  (Bon- 
neau,  armoriai  des  maires  de  Niort.) 

Fradet  (Jean)   est  notaire  royal  a 
Fontenay-le-Comte  en  1567.  On  le  trouve 
à  Pouillé  en  1565  et  il  comparait  par  pro- 
cureur  au  greffe   de    la  sénéchaussée  do 
Poitiers  le  23  août  1571.  (Arch.  de  Mm0  de  Virsay.) 

Fradet  (Louis)  était  en  1578  époux  de  Marie 
Bernier  et  habitait  Niort,  et  eut  au  moins  Louise,  née 
le  lù  déc.  157S,  mariée  en  1602  à  Claude  Juin.  (Notes 
Laureuce.) 

Fradet  (Jean),  reçu  pair  de  Niort  le  21  août  1617, 
résigne  ses  fonctions  le  16  juin  1622,  en  faveur  de 
Louis,  qui  suit.  (Id.,  id.) 

Fradet  (Louis),  s'  de  St-Dcnis,  avocat  reçu  pair 
de  Niort  le  16  juin  1622,  épousa,  le  14  fév.  162S,  Anne 
Gaultier,  et  en  eut  :  1°  Marie,  née  le  18  mars  1629  ; 
2'  Louis,  né  le  26  avril  1632  et  décédé  le  16  oct.  1637  ; 
3°  Jacques,  qui  suit,  (ld.,  id.) 

Fradet  (Jacques),  Ec  ,  sgr  de  S'-Denis,  avocal, 
né  le  27  fév.  1635,  maire  et  capitaine  de  Niort  du 
11  juin  1679  au  11  juin  1680,  puis  échevin,  épousa 
Barbe  Piet,  dont  il  eut  :  1°  Barbe,  née  le  25  nov.  1663, 
mariée  à  Philippe  Teille,  Ec,  sgr  de  Prinzay  ;  2°  Mar- 


FRADET 


gueiute,  née  le  31  août  1667  ;  3°  Susanne,  née  le 
10  sepl.  1669,  mariée  a  Jacques  Coyaud,  sgr  do 
Briette  ;  4°  Jacques,  Ec,  sgr  de  S'-Denis  ;  5°  Louise, 
mariée  le  3  juil.  1709  à  Alexis  Teille,  Ec,  sgr  de 
Laubray  ;  6°  Marie-Anne  ;  7°  Françoise,  née  le 
10  oct.  1680. 

Fradet  (Charles)  était  curé  de  Pompaire  dès  1695. 
(Arch.  de  Péré.) 

Fradet  (Marguerite),  fille  de  la  Charité  (du  Tiers- 
Ordre  de  S'-Françoisi,  âgée  de  3S  ans,  fut  inhumée  le 
7  mars  1670  dans  l'hospice  de  la  Charité  du  Bourg  de 
l'Ilc-Dieu.  (Ann.  de  la  Vendée  1882,   p.  124.) 

1.  —  Fradet  (François,  aliàs  Vincent),  sgr  delà 
Caillère,  notaire  et  procureur  à  Fontenay  dèsl5S4,  marié 
vers  1600  à  Anne  Cardin  (qui  était  veuve  en  1610),  en 
eut  au  moins  :  1°  sans  doute,  Gilles,  qui  suit; 
2°  MAniE,  mariée  à  Me  Jean  Bonnet,  maître  apothicaire 
à  Fontenay,  qui  fit  aveu  de  la  Caillère  le  30  août  1620 
(Bibl.  Niort,  carton  23);  3»  (peut-être':  François,  sr  de 
Charzais,  cnquesleur  à  Fontenay,  puis  maire  et  capi- 
taine de  cette  ville,  mort  le  4  fév.  1637,  s'était  marié 
le  23  juin  1622  à  Jeanne  Besly,  fille  de  Jean,  avocat 
du  roi,  et  de  Catherine  Brisson,  dont  Louis-François,  né 
le  15  mars  1633. 

2.  — Fradet  (Gilles),  sgr  de  la  Caillère,  conseil- 
ler en  l'élection  de  Fontenay,  épou«a  Barbe  Duboclay, 
fille  île  Jean,  sgr  de  Gallereau,  et  du  Patis,  et  en  eut  : 
1°  François,  qui  suit  ;  2°  Anne,  mariée  en  1650  à 
Pierre  Thomas,  sr  de  la  Sicaudière  ;  3°  Françoise,  qui 
vivait  en  1707  ;  4"  autre  Anne,  mariée  le  17  déc.  1650 
k  Thomas  des  Boches,  sr  de  S,a-Anne. 

3.  —  Fradet  (François1,  s1'  de  la  Forêt-Nesileau, 
décéda  le  26  fév.  1687  sans  postérité  et  eut  pour  héri- 
tiers ses  neveux,  les  enfants  Thomas.  Il  avait  épousé 
Antoinette  Dupont,  fille  de  François,  sr  de  la  Jonchère, 
et  de  Marie  Grignon.  (Arch.  Vend.  E.   156.) 

FRADET.  —  On  trouve  ce  nom  en  Bas-Poitou. 
Peut-être  commun  à  plusieurs  familles. 

Fradet  (Charles),  bourgeois  de  la  ville  des  Sables, 
reçut  d'office  en  1700  «  d'azur  à  3  besants  d'or  ». 

Fradet  (Louis),  s1'  de  Bionnière,  bourgeois  des 
Sables,  reçut  en  1700  «  de  sinople  au  lion  d'or  et  une 
jumelle  de  sable  brochant  »  (d'office,  énoncé  incomplet), 
car  il  ne  dit  pas  comment  la  jumelle  est  placée  soit  en 
bande,  soit  en  fasce. 

Fradet  (Vincent),  habitant  a  Ste-Radegonde,  élec- 
tion des  Sables,  ne  fut  pas  maintenu  noble  en  1669. 

Fradet  (Vincent-Philippe)  fut  présenté  vers  1730 
à  la  cure  de  Sle-Radegonde  de  Jard  près  Talmond  par 
M™1  de  Parabère,  abbesse  de  Sle-Croix.  (Arch.  Vien. 
H.  2.) 

Fradet  (Renéj,  sénéchal  de  Jard,  avait  épousé 
Marie  Lansier,  et  l'un  et  l'autre  étaient  décédés  en  1754, 
époque  où  leurs  héritiers  font  hommage  de  plusieurs 
fiefs  à  la  B"''  de  Palluau.  (Bibl.  Nat.  nouv.  acq.  Mar- 
chegay,  vol.  5039.) 

Fradet  (N.),  curé  de  Jard,  était  décédé  en  1761. 
Pierre  Fradet  son  héritier  paya,  pour  droit  de  franc- 
fief,  pour  plusieurs  fiefs  et  pour  20  années  de  jouissance, 
20  livres  en  1781.  (Arch.  Nat.  P.  1294.) 

FRADET.  —  Famille  du  Moutmorillonnais. 
(Arch.  Vien.  Ea  251  bis.) 

Fradet  (Madeleine)  avait  épousé  François  Vachier, 
sr  de  Crémiers  ;  leur  fille  Jeanne  se  marie  le  8  mai  1662 
en  présence  de  Jacques  Fradet.  (Arch.  doMr  de  Milon.) 


1    IC\I»I\ 


Fradet  Gaspard),  sr  do  f.astevine,  La  Loge 
(Saagé,  Vien.),  habitait  Lussac-les-Chàteaux  en  1665, 
at  mourut  lo  l!i  duc.  1684  el  fut  enterré  ù  Pamplie.  Il 
épousa  Mario  nu  Maii.lasson,  dont  il  eut  au  moins  : 
1»  Charles,  qui  était  curé  de  Pamplio  eu  1687  ; 
2°  Louis,  apothicaire  à  S'-Gaullior  ;  3°  Florence,  née 
le  22  mars  1651  à  S'-Martial  de  Montmorillon  ; 
4°  Flkuhknt,  sr  de  La  Loge,  né  le  11  oct.  1654  à 
Lussac-les-Chàteaux. 

Fradet  (Madeleine)  assiste  le  5  mai  1676  au 
mariage  de  Louis  Vachior  el  de  Marie  Laurent  à  Sillars. 
(Reg.) 

Fi'ndet  (Joan),  curé  de  Queaux  en  1720,  est 
inhumé  audit  lieu  lo  7  nov.  1742.  (Reg.) 

Fradet  (Marie)  est  marraine  le  28  nov.  1732  à 
Queaux.  iReg.) 

FRADET.  —  Famille  du  Berry,  dont  la  gé- 
néalogie se  trouve  dans  la  Thaumassière  et  au  cabinet 
des  titres.  Nous  mentionnons  seulement  quelques  noms. 

Blason  :  d'or  k  3  fers  de  pique  de  sablo,  2  et  1. 
(Dict.  de  Sle-Anne.) 

Fradet  vJean,  aliàs  Charles),  Chev., 
sgr  de  S'-Aoust,  S'-Janvrin,  Clc  de  Châ- 
teaumeillaut,  épousa  vers  1640  Jeanne- 
Marie  de  S'-Gelais,  fille  do  Josué,  sgr 
do  S'-Gelais  et  de  Cherveux,  et  de  Anne 
Poussaj-d,  et  en  eut  :  1°  Charles,  décédé  jeune  ; 
2°  Jean-Amador  ,  décédé  ;  3"  Charlks-Mathcrin, 
4°  Antoine-Armand,  Chev.,  sgr  de  S'-Aoust  ;  5°  Ar- 
mand-Louis, sgr  de  Puyjourdain,  abbé  conunendatairc 
de  l'abbaye  de  S'-Pierre  de  Meobeeq  et  prieur  du 
prieuré  de  S'-Gelais  en  1660;  6*  Henriette,  sans 
alliaucc  ;  7°  Jeanne-Marie,  mariée  à  Jacques  du  Plessis- 
Chàtillon,  qui,  veuve,  était  en  1710  unique  héritière  de 
son  cousin  germain  Charles,  Mi3  de  S'-Gclais-Lusignan. 

FRADI\.  —  Ce  nom  de  famille,  qui  était  un 
prénom  au  moyen  âge,  se  trouve  daDs  diverses  parties 
du  Poitou.  Nous  mentionnons  d'abord  les  personnages 
dont  ou  ne  peut  connaître  les  familles, 

Fradin  (Geoffroy)  est  cité  dans  un  aveu  rendu 
auCu'de  Poitou,  à  cause  S'-Maixent,  le  dimanche  après 
l'Epiphanie  1378.   (Pièc.  orig.   t.  1254,    doss.  28075.) 

Fradin  (Guillaume),  bourgeois  et  marchand  à 
S'-Maixent,  acquit  le  fief  de  Puyraveau  (Soudan,  D.-S.) 
le  30  mars  1394,  de  Jean  d'Argenton,  Chev.,  sgr  d'Hé- 
risson. (Arch.  Vien.  Ea  233.) 

Fradin  (Jean),  bourgeois  de  Poitiers,  vendit  une 
maison  a  S'-Georges-les-Baillargeaux  le  14  sept.  1407 
(id.  G.  1190). 

Fradin  (Charles),  licencié  es  lois  et  sgr  do 
Champcoirand  (Saivre,  D.-S.)  en  1535.  Il  dut  avoir 
pour  fille  Marie,  mariée  avant  le  17  juin  1559  à  Jacques 
Marchand,  sgr  du  Puy-Bourassier,  qui  est  à  cette  date 
sgr  de  Champcoirand  a  cause  do  sa  femme.  (Alf. 
Richard,  Aubigny.) 

Fradin  (Marie),  femme  de  Pierre  Mareschal  à 
Rom  (D.-S.)  et  Jeanne  Fradin,  épouse  de  Thomas  Bon- 
nil'er  a  Montreuil-Bonnin,  sont  sur  la  liste  des  nouveaux 
convertis  eu  1681. 

Fradin  Jacques)  était  consul  a  Niort  en  1688  et 
écheviu  en  1695. 

Fradin  (Jacques)  était  commissaire  aux  revues 
à  Niort  eu  1704  et  capitaine  au  régiment  royal  en  1735. 

1.  —  Fradin  (Jeau),  marchand,  épousa  Margue- 
rite Cardel,  fille  do  Jacques,  ot  de  Maixendo   Dupoul, 


FRADIN 


555 


et  était  sgr  de  la  Grande-Morinièro  le  10  sept.  1629  a 
cause  de  sa  femme.  A  cette  date  il  était  veuf  et  avait 
entre  autres  enfants  :  Elik,  qui  suit. 

2.  —  Frailiii  (Elie),  procureur  du  roi  a  S'-Maixent, 

était  sgr  de  la  Grande-Moriuiére  en  1642-1666.  11  dut 
avoir  pour  fils  Ei.ie,  qui  suit. 

3.  —  Fradin  (Elio),  s"-  de  la  Grande-Morinièrc, 
lieutenant  civil  et  criminel  en  l'élection  de  S'-Maixent, 
vivait  en  1667  et  eut  pour  enfants  :  1"  Marguerite, 
mariée  avant  le  26  mai  1684  a  Jean-Jacques,  Ec,  sgr 
de  Chiré,  à  qui  elle  apporta  le  fief  de  la  Grande-Mori- 
nière  ;  2°  Catherine  ;  3°  Mabthe,  qui  arrentèrenl,  le 
14  août  1710,  le  fief  de  la  Grande-Morinière  à  Jean- 
Jacques,  veuf  de  leur  sœur.  (Alf.  Biehard,  Aubigny.) 

FHADIrV.  —  Famille  originaire  des  environs  de 
Bressuire,  et  qui  a  donné  plusieurs  notaires  à  Mont- 
coutant. 

Blason  :  dans  l'armoriai  de  1700,  on  a  donué  d'office 
a  3  membres  de  cette  famille  «  de  sable  au  lion  échi- 
queté  d'or  et  d'azur  ».  Un  autre,  reçut  «  de  sable  a  la 
feuille  de  vigne  d'or  accostée  de  2  étoiles  d'argent  ». 

Fradin  (Phelippon),  demeurant  à  Boismé,  avait 
épousé  Perrette  Marceton,  qui  était  en  1595  veuve  et 
dame  du  Fief-Guichard.  (Arch.  Nat.  P.  773.75b.) 

Fradin  (J.)  et  E.  Fradin  sont  notaires  à  Mou- 
coulant  en  1605.  (Cab.  titres  1.323,  Gcntei.) 

Fradin  (Pierre),  demeurant  a  Moncoutant,  fait 
déclaration  de  ses  biens  a  Thouars,  le  13  juil.  1616. 
(Arch.  Nat.  X'»  9210.) 

Fradin  (Pierre  et  Jacques),  héritiers  do  Louis 
Fradin,  font  la  même  déclaration  a  Thouars  lo  25  juil. 
1616.  (Id.,  id.) 

Fradin  (N.),  s'  du  Fauray,  était  bourgeois  de 
Moncoutant  en  1700. 

Fradin  (H.)  était  en  1704  notaire  de  la  chàlel- 
lenie  de  Moncoutant  en  la  Bd'c  de  Bressuire.  (Cabiuet 
titres,  1323,  Gentet.) 

Fradin  (Pierre)  paya  pour  droits  de  franc  Bcf 
18  livres  pour  uneborderie  anciennement  de  la  Guierche, 
p"»  de  Moncoutant,  de  1755  à  1775.  (Arch.  Nat. 
P.  1294.) 

FR  A.DIPV.  —  Famille  du  Chàtelleraudais,  qui  a 
eu  peu  de  notoriété  ;  nous  mentionnons  ssulement  quel- 
ques noms. 

Blason  :  dans  l'armoriai  de  1700  on  a  donné  d'office 
a  3  membres  de  cette  famille  «  d'argent  k  l'épée  haute 
(la  pointe  eu  haut)  de  gueules,  à  la  garde  el  la  poignée 
d'or  ».  (Fantaisie.) 

Fradin  (François)  élait  greffier  des  rôles  do 
Leigné-les-Bois  en  1700. 

Fradin  (N.)  était  curé  d'Availles  eu  Chàtelle- 
raudais eu  1700. 

Fradin  (N.),  orfèvre  à  Châtellerault  en  1700, 
avait  réclamé  en  16. .  les  biens  délaissés  par  sa  femme 
protestante  passée  a  l'étranger. 

Fradin  (Clénient-Aglopbile),  avocat  a  Châtelle- 
rault, fut  membre  de  la  commission  municipale  en  1848, 
puis  sous-préfet.  Il  fut  exilé  après  le  coup  d'Etat  de 
1851.  Marié  le  25  nov.  1833  à  Claire-Aglaé  Faulcon, 
fillo  de  Marcellin,  horloger,  et  de  Claire -Désirée  Pan- 
netier,  il  en  a  eu  :  Claire-Nei.lv,  qui  épousa  le  14  janv. 
1856  Henri-Alexandre  Clérier,  négociant.  (Notes  A. 
Labbé.) 


5BC 


FRADIrV 


ntAi>irv 


FRADIW.  —  Famille  originaire  de  la  Gâtine 
Partlienaise.  Due  brandie  porle  aujourd'hui  le  nom  de 
Liniére.  (S'-Aubin-le-Cloud,  D.-S.) 

FRADIK.  —  Une' famille  de  ce  nom  habitait  à 
Chauvigny  au  xvm'  siècle,  elle  remplissait  les  fonc- 
tions de  notaire  et  de  procureur  et  pourrait  avoir  quel- 
ques liens  de  parenté  avec  les  Fradin  de  Bélàbre  et 
outres. 

FRADIN  (de  Béi.abre).  —  Famille  ancienne, 
originaire  de  S'-Jean-d'Angély,  où  elle  a  figuré  dans 
l'échevinage  dès  le  xv»  siècle.  Elle  s'est  divisée  en  plu- 
sieurs branches  établies  à  Civray,  Poitiers,  etc.  Nous 
donnons  la  filiation  d'après  les  documents  conservés 
aux  Archives  de  la  Vienne,  les  registres  de  l'échevinage 
de  S'-Jean-d'Angély,  les  notes  de  Mr  M.  Barbier,  etc. 
Blason  :  d'or  (ou  d'argent)  au  chevron  de  gueules 
accompagné  de  3  raisins  de  sable  [ou 
d'azur;  tiges  et  feuilles  de  sinople.  On 
trouve  un  sceau  d'Ambroise  Fradin,  sgr 
de  Bessé,  en  1550,  qui  porte  un  écu  au 
chevron  et  3  raisins,  sans  feuilles.  Mais 
le  sceau  de  Jean  Fradin,  sgr  de  Bessé  en 
1599-1608  ,  porte  «  3  raisins  tiges  et 
feuilles  et  un  lamhel  de  3  pendants  en  chef  ».  (Arch. 
Vien.  C.  454  et  482.)  Dans  une  généalogie  des  Gillier 
on  donne  pour  blason   aux  Fradin,  sgrs  de   Paizaylc- 

Chapt,  «  d'azur  à  3  tours   de »   C'est    une   erreur. 

L'Armoriai  de  Civray  en  1700  a  donné  d'office  aux 
Fradin  «  de  gueules  il  3  fers  de  pique  d'argent  ». 
Mais  c'est  un  blason  de  fantaisie. 

Fradin  (Pierre)  arrenta  de  P.  Cheronneau  le  fief 
du  minage  de  S'-Jean-d'Angély  en  1354  pour  32  livres 
10  sols  de  rente  rachetable  movennant  240  écus  d'or. 
(Arch.  S'-Jean-d'Angély,  H.  H.  12.) 

1. —  Fradin  (Jean  I°r),  marchand  de  draps  à  S'- 
Jean-d'Angély,  marié  vers  1300  à  Aimée  Dordes  ?  était 
décédé  avant  le  29  oct.  1332,  laissant  au  moins  3  fils  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Hélik,  dit  Héliot,  qui  vivait  le 
15  nov.  1332  et  dont  nous  ne  connaissons  pas  la  des- 
cendance ;  3"  Guillaume,  auteur  de  la  branche  de 
Bessé,  §  II. 

2.  —  Fradin  (Jean  II"),  marchand  de  draps  à 
S'-Jean-d'Angély,  né  vers  1301,  devint  conseiller  de 
ville  en  1357  et  avait  été  appelé  en  1332  avec  sa  mère 
devant  l'échevinage  de  cette  ville  pour  un  différend. 
Nous  ne  connaissons  pas  le  nom  de  sa  femme,  mais  il 
dut  se  marier  vers  1330  et  oui  paur  fils  Guillaume,  qui 
suit. 

3.  —  Fradin  (Guillaume),  s'  de  Puygiraud  et  du 
Breuil-d'Aigonnay,  fut,  comme  son  père  et  son  aïeul, 
l'un  des  notables  de  S'-Jean-d'Angély,  où  il  figure  dans 
les  assemblées  jusqu'en  140S.  Devenu  pair  en  1390  et 
conseiller  de  ville  en  1405,  il  rendait  hommage  le  26 
mai  1405  pour  ses  fiefs  au  sgr  de  Nuchèze.  Il  avait 
épousé,  vers  1360,  Philippe,  qui  figure-  dans  un  acte  de 
1406,  mais  on  ignore  sa  postérité. 


§«• 


Branche  de  RKSSÉ. 


2.  —  Fradin  (Guillaume),  sgr  du  Fraisnc,  fils 
puîné  de  Jean,  et  de  Aimée  Dordes  (Ie'  deg.,  §  Ier), 
devint  pair  de  S'-Jean-d'Angély  en  1332  et  échevin  en 
1357.  Il  se  maria  vers  1335  et  eut  au  moins  :  1"  Ber- 
nard, sgr  du  Fraisne,  fut  successivement  conseiller  de 


ville,  puis  échevin  en  1381,  et  continua  à  figurer  parmi 
les  administrateurs  de  la  ville  jusqu'en  juin  1410,  date 
île  sa  mort,  Né  en  1336,  il  fut  marié  vers  1363  a  Yolande 
de  la  Rivière  ;  ils  firent  leur  testament  le  24  janv.  1409, 
et  n'eurent  qu'une  fille,  Jeanne,  mariée  à  Jean  Martel; 
2°  Ambroise,  qui  suit. 

3.  —  Fradin  (Ambroise),  sgr  de  Bessé  (Cour- 
cônie.  Char.),  après  avoir  passe  dans  les  différentes 
charges  municipales,  fut  élu  échevin  en  1392  et  le  12 
avril  1405  maire  de  S'-Jean-d'Angély,  fonctions  dans 
lesquelles  il  fut  confirmé  par  le  sénéchal  de  Saiutongc 
et  qu'il  remplit  avec  honneur  et  distinction  jusqu'en 
1420.  Il  rendit  hommage  les  14  fév.  1416  et  3  nov. 
14)9  à  Charles  de  Bretagne,  sgr  de  Thouars,  pour  ses 
fiefs  de  Bessé  et  du  Fraisne.  Marié  vers  1380  à  Bobine 
nu  Breuil,  Dc  de  Bessé,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Made- 
leine, mariée  à  Pierre  Boythe,  échevin;  2°  Perri- 
nette,  épouse  de  Jean  Després,  licencié  es  lois;  3°  N., 
fille  ;  4°  Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Fradin  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Bessé  et  du 
Fraisne,  fut  échevin  en  1430  et  maire  de  S'-Jean- 
d'Angély  de  1434  à  1453.  Il  rendit  aveu  du  minage  de 
cette  ville  le  28  mai  1432  et  fit  hommage  du  Fraisne  au 
sgr  de  Dompierre-sur-Boutonne  les  2  avril  1450  et  20 
juil.  1453,  Marié  vers  1420  à  Jacquette  Foucher,  fille 
de  Guillaume,  Chev.,  sgr  de  Thénies,  et  de  Marguerite 
Baritaud,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2"  François,  rapporté  au  §  III. 

5.  —  Fradin  (Pierre),  sur  lequel  les  renseigne- 
ments font  défaut  ;  on  sait  seulement  qu'il  eut  un  fils 
N.,  qui  suit. 

6.  —  Fradin  (N.),  demeurant  à  S'-Maixent, 
épousa  vers  1480  Marie  Palustre,  dont:  1°  N.,  qui 
suit  ;  2"  Marie,  mariée  à  Jacques  Michaut,  Ec,  sgr 
du  I'uy-Bourassier,  dont  les  biens  furent  partagés  le  28 
juin  1555  avec  ceux  de  la  dame  Palustre. 

7.  —  Fradin  (N.)  fut  maire  de  S'-Jean-d'Angély 
et  épousa  vers  1510  N.  Machaut,  dont  :  André,  qui 
suit. 

8.  —  Fradin  (André),  Ec,  rendit  aveu  à  S'- 
Maixent  le  15  déc.  1563  et  fut  père  de  N.,  marié  vers 
1540  il  N.  Hélie  et  sur  lequel  les  renseignements  nous 
font  défaut. 

§  II T.  —  Branche  de  Paizay-ix  Ciiapt 

5.  —  Fradin  (François;,  Ec,  sgr  de  Bessé  et  du 
Fraisne,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Jacquette  Foucher 
(4'  deg.,  §  II),  paraît  avoir  suivi  la  carrière  des  armes. 
Il  fit  hommage  de  la  Fond,  à  Villefagnan,  le  10  août 
1466  (Arch.  Vien.  G.  127)  et  passa  la  revue  du  ban  de 
Saintonge  le  2S  oct.  1467  comme  homme  d'armes  de  la 
compagnie  du  sgr  de  la  Bochefoucault.  Il  était  mort 
avant  juil.  1480.  Marié  le  14  déc.  1457  a  Béatrix 
Aisse,  Dc  de  Paizay-le-Chapt  (D.-S.),  qui  était  veuve 
et  tutrice  de  ses  enfants  le  22  juil.  1480,  lorsqu'elle 
rendit  aveu  du  Fraisne  au  sgr  de  Dompierre-sur-Bou- 
tonne. Il  en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Louis,  Ec, 
sgr  de  la  Cantinolière,  qui  figure  dans  des  actes  de 
1511  et  1533  et  mourut  sans  postérité. 

6.  —  Fradin  (Jean),  Ec,  sgr  de  Bessé,  du 
Fraisne,  Paizay-le-Chapt,  etc.,  acheta  le  24  mai  1483  ie 
fief  de  Mazcrolles  de  Eustache  de  Montheron,  V'«  d'Aul- 
nay.  Il  avait  épousé  le  6  avril  1476  Marie  Gilliers, 
fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Villeilieu,  et  de  Marie 
Le  Féron,  qui,  étant  veuve  et  tutrice  de  ses  enfants,  fit 
aveu  de  Bessé  (Courcôme,  Char.)  le  22  oct.  1505  (D. 
F.  85f°12)    et   partagea    avec   ses    beaux-frères   le 


i<"Ri%miv 


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567 


8  mars  1611.  Ils  eurent  au  moins  pour  enfants  :  1°Jean, 
qui  suit  ;   2"    Mathurine,  dont  nous    ignorons    la  des- 
tinée. 
7.    —   Ki-mlin    (Jean),   Ec,    sgr  de    Bessé,  du 

Fraisue,  de  l'aizay-le-Chapt,  etc.,  lit  aveu  à  l'évèque  de 
Poitiers  les  27  août  1515,  15  mars  l.'i3i  et  24  juin  1541 
pour  la  sgrie  de  la  Fond,  après  avoir  rendu  aveu  pour 
le  FYaiaocau  sgr  deDompierre-sur-Boutonne  le  13  mars 
1831,  à  Mello  le  28  juil.  1537  pour  le  fief  de  Bessé  et  le  20 
jttil.  do  la  même  année  s.  Aulnay  pour  Mazerolles.  Arch, 
Etat.  P.P.  45.)  Il  avait  épousé,  vers  1520,  Marguerite 
RorciiAïui  n'Ai  iiETEiini:,  tille  de  Louis,  sgr  d'Aubelerre, 
et  de  Marguerite  de  Mareuil,  dont  il  eut  :  1°  Ambroise, 
qui  suit;  2°  François,  qui  était  homme  d'armes  dans  la 
compagnie  d'Anus  de  Cossé  le  lu  janv.  1515,  et  qui 
fut  exempté  avec  sou  frère  Ambroise  du  ban  du  Poitou 
de  1557,  parce  qu'ils  étaient  l'un  et  l'autre  de  la  com- 
pagnie du  sr  de  Gonuor  ;  3*  Laurent,  auteur  de  la 
branche  de  Bélâbre,  §  IV  ;  4'  Antoine,  décédé  après 
son  père,  mais  avant  le  13  fév.  1557  ;  5°  Manr  ;  6° 
Louis,  décédé  avant  le  13  fév.  1577.  après  avoir  rendu 
avril  a  Aulnay  le  24  juil.  1557  pour  le  fief  de  S'-Gos- 
tant?(S*-Coutanl)  (Arch.Nat.  PP.  45.);  7°  Marguerite, 
et  S0  Renée,  qui  étaient  mineures  à  cette  dernière  date 
et  sous  la  curatelle  de  Joachiin  Gilliers,  Ec,  sgr  de  la 
Villedieu. 

S.  —  I  l'odiii  (Ambroise),  Ec,  sgr  de  Bessé  et 
de  Paizay-le-Chapt,  fit  aveu  du  minage  de  S<-Jean-d'An- 
gély  le  10  juin  1536,  hommage  de  Mazerolles  le  17 
sept.  1550  à  Aulnay  (Arch.  Vieu.  G.  482  et  aveu  du 
Fraisne  à  Dompiori'e-sur-Boutonne  le  26  janv.  1551. 
(A IV.  du  Poitou,  1781,  p.  199.)  Il  partagea  avec  ses 
frères  et  sœurs  le  13  fév.  1557,  et  ses  biens  furent  di- 
visés le  28  déc.  15S4  entre  ses  enfants  qui  sont  : 
1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  Susanne,  mariée  avant  1584  à 
Jean  Dupuy  ;  3"  peut-être  Pierre,  sgr  de  Bessé,  qui 
rendit  aveu  pour  le  fief  du  minage  de  S'-Jean-d'Angély 
le  H  sept.  1600  et  qui  eut  pour  enfants  :  a)  Jean, 
•sr de  Bessé;  6)  Marguerite,  cpouse.de  Gédéon  du  Ver- 
gier,  sr  de  la  Rochc-Montroy,  qui  possédaient  ce  fief  le 
30  nov.  1610.  (A.  H.  Saintonge,  1883,  p.  118.) 

9.  —  Fradin  (Jean),  Ec,  sgr  de  Bessé,  Paizay- 
le-Chapt,  Mazerolles,  Ré,  Four  de  Sigongne,  rendit 
hommage  au  sgr  de  Contré  le  4  juin  1585  pour  le  fief 
de  Ré  (Arch.  Vieil.  G.  483)  et  fit  aveu  le  20  août  1595 
et  le  31  oct.  1614  pour  Mazerolles.  Il  avait  épousé  Per- 
rette  Régnier,  et  ils  se  faisaient  une  donation  mutuelle 
en  juin  161S.  On  croit  qu'ils  n'ont  pas  laissé  pos- 
térité. 


§  IV. 


Brani:he  de   Bélaiire, 


S.  —  Fradin  (Laurent),  Ec,  sgr  de  la  Canlino- 
lière,  avocat  au  parlement  de  Bordeaux,  lils  puîné  de 
Jean,  et  de  Marguerite  Bouchard  d'Aubelerre  (7e  dcg., 
§  III),  naquit  vers  1530  et  fut  sénéchal  de  Villefagnan 
(Char.)  en  1601.  Marié  vers  1560  à  Anne  Daguesseau, 
lillc  de  Louis,  Meut,  général  à  S'-Jean-d'Angély,  et  de 
Mathurinc  de  Cumont,  il  en  cul  entre  autres  :  1°  Jacques, 
qui  suit  ;  2°  Anne,  mariée  vers  1580  à  Jean  Pontenicr, 
sr  de  Grosboust,  avocat  à  Civray  ;  3°  Paul,  marié  le 
28  aoftt  1619  à  Jeanne  Gauvin,  fille  de  Simon,  et  de 
Marie  Chevallon,  et  dont  la  postérité  est  inconnue.  (Plu- 
sieurs pièces  des  Archives  de  la  Vienne  EJ  236  le  disent 
fils  do  Jacques  et  de  Marie  Cognée,  qui  suivent.) 

9.  —  Fradin  (Jacques),  Ec.,  sgr  île  la  Cantino- 
lière,  la  Roche-d'Orillac  (S'-Gaudcnt,  Vieil.),  la  Vi- 
gerie,  avocat  en  parlement,  juge  sénéchal  de  Boisse- 
guin    (Lizani,    Vien.),   fut    conseiller   ordinaire   de  la 


maison  du  prince  de  Coudé,  par  provisions  du  10 
mai  1625.  Il  avait  épousé  d'abord  en  juin  159(1,  atiàs 
le  24  juin  1604,  Marie  Cognée  OU  Coignk,  allas 
Croze,  Bile  de  Jacques,  sr  de  la  Roche,  ministre  pro- 
testant a  Civray,  puis  le  17  mai  1609  î  atlas  le  24 
juil.  1614  (Fuyo,  Notes  sur  Civray),  Louise  Daniad, 
lillc  de  Jean,  sgr  de  la  Bertinière,  qui  décéda  veuve  le 
24  sept.  1669  à  84  ans.  Du  1"  lit  il  eut  :  1"  Jacqdes, 
qui  suit;  2°  Jeanne,  mariée  en  1622  à  André  Fricart, 
avocat  k  Civray  ;  du  2e  lit  :  3°  Alexandre,  auteur  de 
la  branche  de  la  Roche-d'Orillac,  §  VI  ;  4°  Anne. 
épouse  île  Pierre  Tahourdin,  s'  de  Verrières,  avocat  à 
Civray,  dont  elle  élait  veuve  le  20  juin  1669  ;  5»  N., 
curé  de  Lizant  de  1657  a  1669  ;  G»  Pierre,  rapporté  à 
la  branche  de  la  Vigerie,  §  VU  ;  7°  Louise,  mariée  à 
Jean  Pascaut,  procureur  fis:-al  de  Boisseguin  ;  8°  sans 
doute,  Louis,  chef  de  la  branche  de  la  Renaudière, 
§  VIII. 

10.  — Fradin  (Jacques),  Ec,  sgr  delà  Cantino- 
lièrc,  procureur  postulant  au  siège  de.  Civray  en  1619, 
puis  substitut  du  procureur  du  roi  au  même  siège, 
afferma  la  sgrie  de.  S'-Georges,  où  il  demeurait  encore 
le  26  juil.  1644.  11  avait  épousé  d'abord,  vers  1620, 
Françoise  Tahourdin,  puis  Françoise  Sansault,  veuve 
de  Louis  Faure,  apothicaire,  et  fille  de  Jean,  procureur 
à  Civray,  et  de  Catherine  David,  et  eut  du  1er  lit: 
1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Marie,  mariée  en  secondes 
noces  à  Jacques  Régnier,  maître  apothicaire  à  Civray, 
dont  elle  était  veuve  le  9  déc.  1662. 

11.  —  Fradin  Jacques),  Ec,  sgr  de  Châtain, 
conseiller  du  roi,  président  et  lieut.  général,  enquêteur 
et  commissaire  examinateur  au  siège  royal  de  Civray 
en  1611,  publia  un  volume  intitulé  :  Compliments  de 
H.  Fradin, président  et  lieut.  général  du  fiu/  (Poitiers, 
Jacquin,  1664),  contenant  divers  discours  adressés  au 
Roi,  à  la  Reine  mère  et  à  M.  de  Turenne.  Il  se  maria 
d'abord  le  11  nov.  1647  à  Gabrielle  Pidoux,  fille  de 
Charles,  sr  du  l'haillon,  et  de  Marguerite  Bouffard. 
puis  à  Marie  Ague,  De  de  la  Motte-lc-Roux,  le  31  mai 
1660  à  Brûlain,  et  eut  du  1«*  lit  :  1°  Jacquette,  née 
le  22  mai  1650;  2°  Chaules,  qui  suit;  3*  Jacques, 
né  le  21  mai  1655,  curé  de  Surin,  puis  de  S'-Piferre- 
d'Exideuil  (1695-96)  ;  4*  Claude,  né  à  Cbaunay  le 
6  mars  1657. 

Jacques  Fradin  fut  condamné  les  29  août  1668  et  15 
juil.  1670  en  100  livres  d'amende  par  M.  Barenlin 
pour  usurpation  du  titre  d'écuyer.  (A.  H.  P.  23,  p. 
487.) 

12.  —  Fradin  (Charles),  Ec.  sgr  de  Châtain, 
conseiller  du  roi,  président  et  lieut. -général  et  commis- 
saire examinateur  et  enquesteur  au  c,c  et  sénéchaussée 
de  Civray,  naquit  le  30  juil.  1651.  Le  20  sept.  1676  il 
fit  son  abjuration  de  l'hérésie  de  Calvin  à  Civray  et  fut 
inhumé  le  12  fév.  1721,  ayant  résigné  ses  fonctions  dès 
1715  en  faveur  de  son  lils  aine.  Il  avait  épousé  à  Civray 
le  7  déc.  1676  Anne  Guili.emeau,  aliàs  Guillaumeau.cI 
le  lor  sept.  1687  k  S'-I'orcbaire  de  Poitiers,  Margue- 
rite Bovnet,  veuve  de  Henri  Goulard,  Chev.,  sgr  de  la 
Gcffanlièrc  et  fille  de  feu  Charles,  Chev.,  sgr  de  la  Tou- 
chc-Frcssinel,  et  de  Marguerite  Morelon.  Il  eut  pour 
enfants  du  premier  lit  :  1°  Jacques-Marie,  qui  suit  ; 
2°  Luce-Marguerite,  née  le  24  janv.  16S2,  mariée  à 
Civray  le  25  janv.  1710  à  Jean-Baptiste  Cacault,  sr  de 
la  Cotlerie,  ot  décédée  veuve  le  11  juil.  1752  ;  3°  Jean- 
Charles,  né  le  19  août  1681,  religieux  à  S'-Cyhard 
d'Angoulèine,  devint  rhainbrier  de  N.-D.-de-Nauleiiil- 
eu-Vallée  en  1703,  puis  prieur  de  S'-Hilaire-de-Melle 
en  1741. 

13.  —    Fradin    (Jacques-Marie),     Ec,    sgr   de 


558 


FBADIrV 


Blanzay,  conseiller  du  roi  et  lieut.  général  à  Civray,  dé- 
céda à  Civray  le  31  déc.  1748,  après  avoir  résigné  ses 
fonctions  en  faveur  de  son  fils.  Il  avait  épousé,  le 
9  juil.  ni),  Marguerite  Chantois,  fille  de  Jean,  s'  des 
Vaux,  et  de  Marguerite  Favourg  ?  dont  il  eut  :  1° 
Marie-Maiieleine-Jeanne,  née  le  29  juin  1712,  décédée 
sans  alliance  à  Civray  le  4  avril  1777  ;  2*  Thérèse, 
décédée  le  HO  déc.  1785  à  72  ans  ;  3»  Marie-Anne,  née 
le  17  juin  1714,  morte  enfant  ;  4°  Charles-François- 
Marie,  qui  suit  ;  5°  Louise-Marguerite-Marte,  née  le 
31  janv.  1717,  morte  jeune  ;  6°  Marie-Joseph,  né  le 
15  août  1718  ;  7°  Marie-Jean-Loois,  né  le  10  sept. 
1720  ;  8°  Jean-Charles-François-Marie,  né  le  26 
nov.  1722,  tous  morts  jeunes. 

14.  —  Fradin  (Charles-François-Marie),  Ec,  sgr 
de  Bélàbre  (Savigné,  Vien),  conseiller  du  roi,  et  lieut. 
général  de  Civray,  puis  conseiller  au  conseil  supérieur 
de  Poitiers  et  subdélégué  de  la  généralité  de  Poitiers, 
naquit  le  11  juil.  1715  et  mourut  à  Civray  le  23  aotil 
1782.  «  Homme  doué  de  toutes  les  qualités  qui  carac- 
térisent l'honnête  homme  et  le  magistrat  distingué.  » 
(Reg.  de  Civray.1  Marié  à  Lusignan  le  27  sept.  1740  à 
Françoise-Denise  Presle  du  Plessis,  veuve  de  Jean- 
Marie  Lévesque,  avocat  à  S'-Maixent,  et  fille  de  An- 
toine, sgr  du  Plessis,  lieut.  particulier,  à  Lusignan,  et  de 
Marie-Anne  Pérochon,  il  en  eut  12  enfants,  tous  nés  à 
Civray.  :  1°  Marie-Marguerite-Dorothée,  née  le  6 
août  1741,  morte  le  1°'  fév.  176S,  sans  alliance; 
2°  Marie-Marguerite-Adélaïde,  née  le  14  juil.  1742; 
3»  Mahie-Bénigne-Constance,  née  le  10  août  1743, 
mariée  le  26  juin  1786  à  Jean-Louis  Du  Verrier,  Ec,  sgr 
do  Boulzat,  et  décédée  en  1837;  4*  Marie-Margueritb- 
Lodisk,  al  ù%  Luce,  née  le  24  mars  1745,  inhumée  le  13 
ou  16  mai  1750  à  Lusignan  ;  5°  Jacqoes-Jean-Marie, 
qui  suit  ;  6°  N.,  né  en  1747,  mort  le  15  juil.  1748  ;  7' 
Jean-Charles-Marie-Macrice  -  Higobert,  né  le  20 
sept.  1750,  officier  au  Royal-Champagne-cavalerie, 
marié  le  7  oct.  1779  à  Luce-Marguerite-Béaigne  Ca- 
caolt  de  la  Cotterie,  fille  de  Jean-Philippe,  sr  de  la 
Cotterie,  et  de  Françoise-Bénigne  Presle  du  Plessis, 
n'eut  qu'un  fils,  Jean-Charles-Marie,  né  le  Ie',  et  mort 
le  3  fév.  17S4.  Lui-même  décéda  le  31  déc.  1798  ; 
8°  Charles-Marie,  né  le  13  mai  1752,  gendarme  du  roi, 
mort  le  7  fév.  1795  ;  9°  Margueiute-Fabienne-Marie, 
née  le  20  janv.  1754  ;  10'  Marib-Marguerite-Char- 
lotte,  née  le  13  mars  1755,  décédée  le  14  mai  1784  ; 
11*  Auguste-Jean-Marie,  né  le  4  mai  1756,  décédé  le 
28  avril  1765  ;  12"  Andéol-Louis-Marie,  né  le  5  et  mort 
le  25  mai  1757. 

15.  —  Fradin  de  Bélàbre  (Jacques-Jean- 
Maiie),  né  à  Civray  le  7  avril  1746,  fut  conseiller  du  roi, 
li'ut.  général  de  Civray  et  commissaire  enquêteur. 
Nommé,  le  4  mars  1789,  député  aux  Etats  provinciaux 
et  pour  le  tiers  Etat,  puis  procureur  syndic  du  district 
de  Civray  le  27  juin  1790  ;  il  fut  ensuite  juge  au  tri- 
bunal de  cassation  en  1793  et  envoyé  en  1796  comme 
accusateur  public  au  tribunal  de  Port-au-Prince  (Haïti), 
d  où  il  revint  plus  tard  à  Civray,  où  il  mourut  le  22 
mai  1825.  11  avait  épousé  a  Civray  le  27  nov.  1777 
Jeanne-Marie-Louise  Albert,  fille  de  Jcan-François- 
Claiide-Louis,  conseiller  du  roi  à  Civray,  et  de  Marie- 
Anue-Cristiue  Kivaud,  et  en  eut  :  1°  Julie-Eméren- 
tienne,  née  le  30  juin  1778  et  décédéo  le  1"  sept. 
1834;  2°  Constance-Parfaite,  née  le  S  avril  1779  et 
décédée  le  11  avril  17S2  ;  3°  Charles-Marie-Paulin- 
Amédée,  qui  suit  ;  4"  Jules-François  Simon,  né  le  19 
nov.  1785,  mort  le  23  mars  1789  ;  5*  Joseph-Marie, 
né  le  25  oci.  1790,  officier  de  cavalerie,  tué  à  la  ba- 
taille d'Eylau  en  1807. 


Mt\III\ 


16.  —  Fradin  de  Bélàbre  'Charles-Marie- 
Paulin-Amédée),  inspecteur  général  des  douanes  et 
Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  fut  maire  de  Blanzay 
(Vienne)  de  1842  à  1866.  Il  était  né  à  Civray  le  11 
janv.  1783  et  décéda  à  S'-Jean-d'Angély  le  28  déc. 
1S71.  Il  avait  épousé  a  B'anzay,  ls  14  sept.  1814,Louise- 
Aimée  Lf.long  de  la  Croizardiére,  fille  d'Olivicr-Jean- 
Philippe  et  de  Marguerite-Madeleinc-Julic  Fromy,  dont 
il  eut:  1°  Jacques-Marie  Jules-Amedée,  qui  suit; 
2°  Olivier-Amédér-Aimé,  juge  de  paix  (1847-1852), 
puis  juge  au  tribunal  de  Montmorillon  en  1870,  décédé 
le  20  déc.  de  cette  année  sans  laisser  de  postérité  de 
sa  cousine  germaine  Marie  -Tècle-Germaine-Adèle 
Perthdis  de  la  Salle,  fille  de  Henri-Emmanucl-lIector, 
et  de  Henriette-Caroline  Lelong  de  la  Croizardiére  ; 
3»  Louis-Paulin-Henri,  maire  de  Blanzay  (1866-1886), 
marié  à  Marie-Thérèse  Ducor,  dont  :  a)  Jeanne, 
6)  Marie-Thérèse,  mariée  en  1S74  à  André  Rempnoux 
du  Vignaud  ; 

4°  Charles-Marik-Paulin,  auteur  de  la  2e  branche 
de  Bélàbre,  §  V. 

17.  —  Fradin  de  Bélàbre  (Jacques-Marie- 
Jules-Amédée),  né  le  10  août  1815,  receveur  des 
douanes,  puis  maire  de  Seiiven-Lehart  (Côles-du-Nord), 
Chevalier  de  l'Ordre  de  S'-Grégoire-le-Grand,  marié  le 
15  fév.  1841  {Le  Béhan,  not.  à  S'-Cilles)  a  Adébïde- 
Jeanne-Aliue  Bahezre  de  Lanlay,  fille  de  Jean-Fran- 
çois, et  de  Pauline  Le  Métayer  de  Kerdaniel,  est  dé- 
cédé le  Ie'  mars  1890,  ayant  eu  :  1°  Charles-Marie- 
Paul-Améuée,  né  le  15  nov.  1841,  décédé  en  1858  ; 
2°  Jules-Locis-FrançOis-Marie,  qui  suit  ;  3"  Marie- 
Adèi.e-Louise,  née  le  17  août    1844,    mariée    en   déc. 

1872  à  Arthur-Ambroise-Marie  Bahezre  de  Lanlay,  lieut. 
de  vaisseau,  Chcv.  de  la  Légion  d'honneur  ;  4°  Ambroise- 
Marie-André,  né  le  15  nov.  1853,  avocat,  marié  le  16 
déc.  1878  à  Amélie  Ruellan  du  Créiiu,  fille  de  Edouard, 
et  de  Marie  Saulnier  de  la  Cour,  dont  :  a)  Marie, 
b)  Adèle,  c)  Jean  ; 

5°  Paul-Marie-Amédée,  né  le  4  juin  1862,  capitaine 
d'infanterie,  marié  le  26  nov.  1890,  à  Charlotte  Le 
Métayer  de  Kerdaniel,  dont  3  enfants. 

18.  —  Fradin  de  Bélàbre  ( Jules-Louis  Fran- 
çois-Marie), né  le  7  fév.  1S43,  intendant  militaire  au 
xixc  corps  à  Alger,   s'est  marié  par  contrat  du  29  nov. 

1873  (Moufle,  not.  à  Châtillon-sur-Loing)  et  à  Adon 
(Loiret)  le  1er  déc.  suivant,  a  Renéc-Pauline-Marie  de 
la  Fare,  fille  de  Adolphe-Baymond-Abel,  M"  de  la 
Fare,  et  de  Marie-Charlotle-Clotilde  de  Nettancourt- 
Vaubecourt,  dont  il  a  eu  :  1°  Yvonne-Adèle-Marie,  née 
le  22  janv.  1876  ;  2°  Jacques-Marie-Jules,  né  le 
26  oct.  1877,  engagé  volontaire  ;  3°  Raymond-Arthur- 
Marie,  né  le  28  août  1879,  sous-lieutenant  au  1"  oct. 
1901  ;  4°  Cermaine-Marie-Adèlk,  née  le  15  janv.  1881; 
5"  Pierre-Marie,  né  le  18  avril  1882  ;  6°  Suzanne- 
Marie,  née  le  14  mai  18S8  ;  7*  Anne-Marie,  née  le 
14  avril  .1890. 

§  V.  —  Branche  Cadette  de  BELABRE. 

17.  —  Fradin  de  Bélàbre  (Charles-Maiïe- 
Paulin),  fils  puîné  de  Charles-Marie-Paulin-Amédée,  et 
de  Louise-Aimée  Lelong  de  la  Croizardiére  (16e  deg. 
§  IV),  né  à  Bordeaux  le  22  juin  1831,  colonel  do 
cavalerie  en  retraite,  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
était  musicien,  peintre,  linguiste,  etc.  Il  est  décédé  le 
24  sept.  1901.  Il  avait  épousé  à  Paris  le  16  mai  1860 
Ellen-Martha  Yorke,  fille  de  James,  et  de  Marie 
Hopper,  dont  il  a  eu  :  1*  Louis-Charles-Marie,  qui 
suit     2°  René-Jacques-Olivier,  né   le   30  oct.    1863, 


IIIMM\ 


lient,  m  21*  chasseurs,  Chef,  de  la  Légion  d'honneur, 

marié  le  I'1'  aoiU  1893  à  Marie  Thérèse  ni:  Villehandt, 
dont  :    SbRGB-BbnE-MaRIB,    Dé    il    Limoges    le  S   nov. 

1894      3°  Ce ibs-Ernbst-Bigobbrt,  né   lo  4  fdv. 

1871,  marié    lo  9   août   1R9S  à  Antoinette  Mabiole, 
dont  Bnookrrand,  né  lo  n  mai  1899. 

18.  —  i  i:,,rm  de  Délabre  (Louis-Charles- 
Haria),  né  le  13  mars  1852,  vice-consul  de  France  à 
Schaogay,  Londres,  Halte  et  enfin  à  Rhodes,  officier  de 
plusieurs  ordres  français  el  étrangers,  a  épousé,  le 
:t  sept.  1889,  Alexandra-Janetta  vVbst,  fille  de  N., 
officier  supérieur  de  la  marine  anglaise,  et  en  a  : 
l"  Viogan-Montaouk-Lts-Geoboes-Mabib,  né  le  11 
juin  1890  |  2°  Daphni  Vsbult-Marie,  née  le  20  août 
1893;  3' Maiiuieiiite-IIelène-Maiiie,  née  le  23  juil. 
1S96. 


§  VJ. 


BRANCaB    11K    I.  A    IE(II    III 
li'OHII  I    II: 


10.  —  Fradin   (Alexandre),  sgr  de   la  Boche  - 

d'Orillac,  avocat  eu  parlement,  sénéchal  de  l'.oisseguin 
ni  li)  19,  fils  puîné  de  Jacques,  et  de  Louise  Daniau 
1.9e  deg.,  S  IV),  épousa  Madeleine  Faube,  ulins  FAVRE, 
dont  il  eut  :  1°  Franchise,  mariée  vers  1662  il  Fran- 
çois Pascault,  notaire  à  Civray  ;  2"  JaCQDES,  s'  de  la 
Chassagne  (Klanzay,  Vien.),  licencié  en  droit  en  1659, 
marié  a  Civray  le  2S  mars  16S0,  à  Marie  Dupont, 
veuve  de  Nicolas  Tahourdin,  et  tille  de  Pierre,  s'  de  la 
Forge,  et  de  Françoise  Pontenier,  dont  une  fille  qui 
n'est  pas  connue  ;  3°  Madeleine,  née  eu  1644,  mariée 
a  Blanzay  le  30  janv.  1692  à  Jean  Vaugelade,  sr  de  la 
Taronnière  ;  4°  Marie,  née  en  1646,  épouse  en  1665 
Hélie  Barraud,  s'  de  la  Grange,  puis  le  11  nov.  1671 
Pierre  Maréchal,  chirurgien  à  Boni.  Elle  constituait 
pour  son  héritier,  le  7  avril  1720,  Charles  Fradin,  sr  de 
Châtain  (12e  deg.,  S  IV)  ;  5°  Pierre,  s'  de  la  Touche, 
vivant  en  1671  ;  6"  Alexandre,  qui  était  décédé  avant 
cette  date  ;  7°  Louis,  qui  suit. 

11.  —  Fradin  (Louis),  s'  des  Roches,  sénéchal 
de  Boisseguin,  né  en  1651  et  mort  le  20  nov.  1694, 
avait  épousé  à  Civray  le  3  sept.  1687  Anne  Dupont, 
fille  de  Jean,  notaire,  et  de  Marie  Imbert,  et  dut  mourir 
sans  postérité,  puisque  sa  sueur  Marie  testa  en  faveur 
d'un  parent  éloigné. 

§  VII.  —  Branche  de  la    VMJKIîii;. 

10.  —  Frstclin  (Pierre),  sgrde  la  Vigerie  (S'-Cau- 
dent,  Vien.),  la  Boche-d'Orillac,  fils  puîné  de  Jacques, 
et  de  Louise  Daniau  (9e  deg.,  S  IV  ,  avocat  en  parle- 
ment, receveur  des  décimes  (1668),  fut  ensuite  con- 
seiller du  roi  et  receveur  des  consignations  au  siège  de 
Civray.  Pierre  parait  s'être  marié  deux  fois  ;  d'abord,  vers 
1660,  à  Marguerite  Saubin?  puis  a.  Elisabeth  Pastre  ;  il 
était  décédé  avaut  le  10  dée.  1683,  date  où  sa  veuve  rendit 
aveu,  k  Civray,  de  la  Hochc-d'OnlIac,  comme  tutrice  de 
ses  enfants  (Arch.  Nat.  P.  4353  ;  il  eut  du  premier  lit  : 
1°  Henriette,  mariée  le  1"  oct.  1682  (Surreau,  not.  à 
Civray)  à  Pierre  de  Vonlon,  Ec,  sgr  du  Breuil  de  Piailles  ; 
2°  Pierre,  qui  suit;  du  2«  lit:  3"  Jeanne-Thérèsr- 
Ursut.b,  mariée  le  3  jauv.  1705  (Surreau,  uot.  a  Civray) 
à  Alexandre  de  Vendée,  Chev.,  sgr  de  Boischapeleau,  et 
veuve  le  30  mai  1746. 

11.  —  l'i-iiiiiii  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  la  Vigerie, 
conseiller  du  roi  cl  maire  perpétuel  de  Civray,  naquit 
en  IliOS  et  devint  le  premier  maire  de  colle  ville,  fonc- 
tions auxquelles  il  fut  nommé  en  exécution  de  1  Edit 
du  27  août  1690,  qui  créait  celte  charge  supprimée  et 
rétablie  plus  tard.  Il  rendit   hommage,  a  Civray,   de  la 


littl>l\ 


559 


Boche-d'Orillac  le  2  juin  16,88  et  mourut  lo  1"  juin  1710, 
après  avoir  épousé  à  Lizant,  le  10  fév.  1687,  Catherine 
DtiHOUiioviEux,  dont  il  n'ont  pas  d'enfants. 


S  VIII. 


Ki.  >  .mm:     de   » .  \   V.ll.i.i:i<. 


10.  —  l'i'.-xliil  Louis  ,  s'  de  la  Benaudière  (Boni., 
D.-S.),    8'    enfant    do    Jacques,  et     de,    Louise!  Daniau 

9'  deg.,  §  IV),  abjura  le  protestantisme  le  7  sept.  1685. 
Marié'  vers  1666  3  Gabrielle  Pascault,  fille  de  Pierre, 

sr  de  la  Vallée,  cl  de  Cahriclle  Delanoue,  il  en  eut  des 
enfants  qui  partagèrent  le  20  juil.  1720  ;  plusieurs  durent 
mourir  jeunes,  car  on  ne  connaît  que  :  1-  Anne,  bap 
tisée  au  lemplo  le  23  juin  1669,  mariée  d'abord  à 
Civray  le  11  fév.  1698  à  Etienne  Mourgault,  sr  de 
Mosnoe,  puis  à  I.iznnt  le  14  juil.  1707  a  Isaac  Aude- 
hert,  Ee  ,  sgr  de  Fonville  ;  2"  Madeleine,  déeédéo 
avant  le  partage  de  1720  ;  3"  François,  qui  suit  ; 
4°  Jean,  s1'  de  Fleurignac,  lieutenant  de  cavalerie  en 
1705,  mort  avaut  1720  ;  5°  Pierre,  rapporté  au  S  XV  ; 
6"  André,  mort  à  Civray  le  28  avril  1697  à  8  ans. 

11.  —  Frnclin  (François  .  s'  de  la  Bcnaudière  cl 
de  la  Vallée,  capitaine  au  régiment  de  Bouergue,  puis 
maire  de  Civray,  naquit  vers  1675,  s'engagea  de  bonne 
heure  dans  une  compagnie  d'infanterie  sous  le  nom  de 
la  Benaudière,  devint  capitaine  et  se  retira  avec  une 
pension  à  la  Vallée  (Savigné,  Vien.).  Il  avait  épousé  a 
S'-Caudent,  le  26  janv.  1711,  Marie-Thérèse  Cartier, 
fille  de  Pierre,  sr  de  la  Chauvclleric,  et  de  Marguerite 
Sapien,  dont  il  eut  :  1"  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Maiiie- 
TbbrèSB, née  le  16  janv.  1713  et  morte  le  29  déc.  1785, 
3"  sans  doute  Jean,  né  en  1714,  marié  en  1740  à 
Françoise  Gallois,  dont  Jean-Baptiste-Olivier,  né  a. 
Savigné  le  21  sept.  1741  ;  4°  René,  né  le  9  mars  1713, 
vicaire  à  Lusignan,  curé  de  S'-Clémeotin  de  Civray 
(174  4-1761)  et  mort  le  22  mars  1766  ;  5°  Marie-Anne, 
née  le  13  juin  1718  et  mariée  à  Civray  le  2  mai  1752 
à  Jean-Baptiste  Brunet,  contrôleur  dos  fermes  a  Buffec  ; 
6°  Pierre-Olivier,  auteur  d'une  branche  rapportée  au 
§  IX  ;  V  François,  sr  do  la  Vallée,  syndic  de  la 
p"°  de  Savigné  en  1774  :  8°  Françoise,  née  le  29  juin 
1719,  mariée  à  Couhé  en  1748  à  Louis  Béra. 

12. —  Fradin  (Pierre),  sr  de  la  Vallée  et  de  la 
Benaudière,  né  le  24  janv.    1712,    épousa  à    Civray,  le 

24  fév.  1740,  Françoise  Surreau,  fille  de  Pierre,  pro- 
cureur, et  de  Catherhe-Susanne  Cartault,  dont  il  eut  : 
1"  Pierre-Jean,  né  le  6  janv.  1741,  mort  le  31  janv. 
1781  ;  2"  Jeanne,  née  en  1742,  décédéc  le  14  dée.  1744; 
3°  Françoise-Marguerite,  née  le  9  fév.  1744,  mariée 
a  Savigné,  d'abord  le  18  août  1777,  à  Antoine-Alexandre 
Dalouhe,    notaire  et    procureur     à   Bomagne,    puis    le 

25  nov.  1789  à  Pierre-Paul  Borde,  notaire  àGcnouillé; 
elle  y  mourut  le  27  avril  1795  ;  4°  Marie -Françoise, 
née  le  8  avril  1745,  marraine  en  1781  ;  5°  Madeleine, 
née  le  5  oct.  1746  ;  6"  SoSANNE,  née  le  30  oct.  1748, 
morte  le  26  nov.  1788  ;  7°  Jean-Baptiste,  né  le 
27  avril  1750;  8°  Cuarles-François-Fulgent,  qui  suit. 

13.  —  F"p»clin  (Charles-François-Fulgent),  sr  de 
la  Vallée,  procureur  au  siège  de  Civray,  naquit  à  la 
Vallée  le  23  juin  1752  et  mourut  le  14  déc.  1808.  Il 
avait  épousé  à  Champagné-S'-llilairc,  le  23  avril  1781, 
sa  cousine  issue  de  germain,  Julie-Marie  Bbra,  fille  de 
Louis,  notaire,  et  de  Françoise  Fradin,  et  en  eut  :1°Marie- 
HoiiTENSE.née  le  17  avril  1782  ;  2"  Françoise-Eui.alie, 
née  le  1e''  sept,  et  morte  le  3  sept.  1785;  3"  Delpiiin, 
né  le  7  fév.  et  mort  lo  18  mars  1789  ;  4*  Stepbanis- 
Ji.i.iic  ADELAÏDE,  née  le  21  janv.  1791,  mariée  à  Civray 
à  Pierre-Richard  Coucher,  substitut  puis  conseiller  à  la 
cour  de  Poitiers  ;  5"  Julie-EduBb,  née  le  13  déc.  1793. 


560 


1   IS  AIH\ 


§    IX.    —    BnANCHE    DE    POITIERS. 

12.  —  Fradin  (Pierre-Olivier),  procureur  pos- 
tulant au  présidial  de  Poitiers  et  greffier  en  chef  du 
conseil  supérieur,  fils  puîné  de  François,  et  de  Marie- 
Thérèse  Cartier   (11»  deg.,  §   VIII),  né  à  la   Vallée  le 

17  juin  1716,  fut  inhumé  à  Poitiers  le  30  nov.  1183. 
11  avait  épousé  à  Poitiers  (S'-Savin),  le  21  janv.  1744, 
Marie-Jeanne  Brucelle, dont  ilaeu  :  1°  Pierre-Olivier, 
baptisé  le  13  avril  1645  à  S'-Hilaire  ;  2°  Jean-Baptiste- 
FnÉDÉRic.  qui  suit  ;  3°  Jean-Baptiste-Ouvier,  né  le 
10  fév.  1748,  fut  baptisée  S'-Cybard,  ainsi  que  les  sui- 
vants, devint  vicaire  de  Bonnes  (1782-83),  puis  curé  de 
Moulamisé  :  4°  Henriette-Adélaïde,  baptisée  le  2 
sept.  1750;  5°  Louis,  né  le  6  sept.  1751  ;  6°  Marie- 
Jeanne,    reçoit    le   supplément     des    cérémonies    du 

baptême  le  19  oct.  1752  (est  sans  doute  Marie- 
Jeanne,  née  le  19  mai  1749),  épouse  à  Poitiers 
(S'-Savin),  le  5  sept.  1770,  Jean-Philippe  Lelong  de  la 
Croizardière,  et  meurt  le  1er  mars  1782  ;  7"  Jeanne, 
née  le  3  déc.  1753,  morte  le  20  déc.  1800  ;  8°  Tous- 
saint, baptiséle  1er  nov.  1754  ;  vivant  en  1782;  9°  Fran- 
çois-Augustin, rapporté  au  §  X  ;  10°  Alexandre, 
rapporté  au  §  XII  ;  11°  Joseph-François,  né  le 
21  avril  1758  :  12°  Célestin,  auteur  d'un  rameau 
S  \III  :  13"  Savin-Modeste,  auteur  d'un  autre  rameau 
§  XIV  ;  14°  Pierre-Félix,  né  le  9  juil.  1764,  vicaire 
de  Fontaine-le-Couito  (1790-91). 

13.  —  Fradin  (Jean-Baptiste-Frédéric),  procu- 
reur au  présidial  de  Poitiers,  naquit  dans  celte  ville  le 

23  août  1746  et  se  maria  a  Cissé  le  8  oct.  1776  a 
Marie-Modeste  Petit,  fille  de  Louis,  procureur  à  Poi- 
tiers, et  de  Marie-Gillette  Chevallier,  dont  il  eut  : 
1"   Marie-Modeste,  née  le  31    nov.  1778,   mariée  le 

18  mars  1797  a  Pierre  Boncenne,  avocat,  et  décédée  à 
Poitiers  le  25  fév.  1851  ;  2°  Jacques-Olivier,  qui  suit  ; 
3°  Pierre,  né  en  1781,  avocat  près  la  cour  d'appel  de 
Poitiers,  puis  en  1816  substitut  du  procureur  du  roi  au 
même  siège.  Il  mourut  à  Poitiers  sans  alliance  le 
2  août  1819  ;  4°  Eugène, né  en  1782,  mort  le  9  juil.  1804  ; 
5"  Modeste,  née  en  1784,  mariée  a  Olivier  Lelong  de 
la  Croizardière. 

14.  —  Fradin  (Jacques-Olivier),  professeur  à 
l'Ecole  centrale  de  la  Vienne,  puis  propriétaire  à  Pou- 
zauges,  naquit  à  Poitiers  (S'-Michcl)  le  21  sept.  1780  et 
mourut  à  Pouzaugcs  le  24  juin  1852,  après  s'être 
marié  à  Luçou  le  6  sept.  1S03  à  Marie-Louise-Eugénie 
Gentilz,  fille  de  Pierre-François-Louis-Marie,  et  de 
Luce-Rose-Maiie  lloudet  du  Gravier,  dont  il  eut  : 
1»  Eugène,  qui  suit  ;  2°  Flavie-Eugénie,  née  a  Pouzauges 
lo  16  sept.  1829,  mariée  au  même  lieu  le  21  nov.  1853 
i  Léon  Nivelleau. 

15.  —  Fradin  (Eugène),  avocat  et  propriétaire 
de  l'ancienne  abbaye  du  Pin  (Béruges,  Vien.),  né  à 
Luçon  le  29  avril  1815,  mourut  a  S'-Christan  (Lurbe, 
B«»«-Pyrénécs)  le  18  août  1899.  Marié  d'abord  à  Cissé 
(Vien.)  le  1" juin  1841  à  Joséphine-Julienne  Chambour- 
don,  fille  de  Vincent-Jean-Henri  de  Dieu,  et  de  Julienne 
Joubert  de  Cissé,  puij  a  S'-Cyr-sur-Loirc,  le  19  ou 
25  fév.  1849  à  Eugénic-Aiiuée  Porcher,  fille  de  Fran- 
çois, capit.  d'état-major,  et  de  EuphroMne-Sérapliine- 
Josèphe  Dusor,  il  eut  du  1er  lit  :  1°  Henri-Joseph- 
Eugène,  né  à  Cissé  le  2  mars  1844,  mort  à  S'-Cyr  le 
2  sept.  1859  ;  du  2e  :  2°  Charles-Olivier,  qui  suit  ; 
3°  Jacques-François-Léon,  chef  d'escadrons  d'artillerie, 
Chevalier    de    la    Légion   d'honneur,  né   à    Poitiers   le 

24  nov.  1851,  marié  a  S'-Maixent  le  27  janv.  1878  à 
Marie  Presle-Duplessis,  fille  de  Félix,  notaire  à  S'- 
Maixent.  et  de  N.  Dcvallée,  et  en   a  eu  :  a)  Marthe, 


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née  à  Poitiers  le  5  janv.  1879  ;  b)  Charles-René,  né 
au  même  lieu  le  7  janv.  1880,  décédé  le  24  sept.  1899  ; 
c)  Louisé-Maria,  née  le  6  juin  1882,  décédée  le 
25  mai  1883  ;  d)  ANDnÉ,  né  a  Vernon  le  9  avril  1S84  ; 
e  Louis-Maurice,  né  à  Poitiers  en  nov.  1885,  décédé 
au  même  lieu  le  19  nov.  1886  ;  f)  Robert,  né  à  Poitiers 
le  19  déc.  1887  : 

4°  Henri-Joseph-Adolphe,  né  a  S'-Cyr  le  9  mars  1856, 
propriétaire  a  Cissé,  célibataire  ;  5°  Marie-Julie-Vic- 
torine,  née  a  Poitiers  le  24  nov.  1864,  mariée  à  Béruges 
le  12  juin  1888  a  Guy-Marie  Jouauneaux. 

16.  —  Fradin  (Charles-Olivier1,  ancien  notaire  à 
Chinon,  né  à  Poitiers  le  27  janv.  1S50,  épousa  à  Fron- 
sae  (Gironde),  le  7  fév.  1SS0,  Jeanne-Clotilde  ÛLLiviEn, 
fille  de  Jean-Prosper,  et  de  Marie-Henriette  Dumas  de 
S'-Georges,  dont  :  Jacques-Henri,  né  à  Paris  le 
6  mai  18S2. 


§  x. 


Branche  de   (,[:\i:\y 


13.  —  Fradin  (François-Augustin),  fils  puîné  de 
Pierre-Olivier,  et  de  Jeanne  Brucelle  (12e  deg.,  §  IX), 
receveur  des  domaines  a  Gençay,  naquit  le  4  oct.  1755 
et  épousa  en  1780  Marie-Louise-Rose  Petit,  dont  il  a 
eu  :  1°  Alexandre-Olivier,  qui  suit  ;  2°  Marie-Valen- 
tin,  rapporté  au  §  XI. 

14.  —  Fradin  (Alexandre -Olivier),  propriétaire 
a  Gençay,  né  en  1781  et  mort  le  13  fév.  1833,  avait 
épousé  en  1809  Cliarlolte-Claire-Eslher  de  LuCHÉ,dont  : 
1°  Adolphe-Olivier- Valentin,  né  en  1810  et  mort 
sans  alliance  le  1er  fév.  1882  ;  2°  Charles-Frédéric- 
Aimé,  qui  suit  ;  3"  Alexandre-Ferdinand,  né  le 
10  oct.  1815. 

15.  —  Fradin  (Charles-Ferdinand-Aimé),  né  le 
31  janv.  1813,  s'est  marié  à  Magné  le  6  avril  1845  à 
Marie  Bellot.  Nous  ignorons  s'il  a  laissé  postérité. 


XI. 


2'  Branche  de  Gençay. 


14.  —  Fradin  (Maric-Valentin),  percepteur  à 
Gençay,  fils  puîné  de  François-Augustin,  et  de  Marie- 
Louise-Rose  Petit  (13e  deg.,  §  X),  naquit  le  15  fév.  1788. 

11  épousa  à  S'-Martin-l'Ars,  le  8  déc.  1825,  Françoise- 
Marie  du  Verrier  de  Boulzat,  fille  d'Antoine,  et  de 
Marie  Prévost-Maisonnay,  et  en  a  eu  :  1°  Marie-Noé.mi- 
Valentine,  né  le  5  sept.  1826,  mariée  a  Charroux  le 
22  avril  1851à  Eugène-Jean  Bourdier;  2°  Marie-Mar- 
cel-Auguste,  né  le  4  sept.  1827  ;  3°  Louis-Vai.emin- 
Henri,  qui  suit  ;  4°  Adolphe-Eugène,  né  le  26  mai  1835, 
mort  en  1867.  Marié  k  Telcie  Gros-Duseudre,  dont  : 
a)  une  fille  morte  le  jour  de  sa  naissance  ;  b)  Juliette, 
mariée  a  Raoul  Furmey. 

15.  t-    Fradin     (Louis-Valentin-Heuri),    né    le 

12  avril  1831,  marié  a  Payroux  le  12  janv.  1858  a 
Louise-Théoline  Guvot,  est  décédé  le  4  mai  1899,  ayant 
eu:  1°  Marie-Eugène-Louis,  qui  suit;  2°  Alfred- 
Jean,  uc  le  5  août  1864,  marié  le  2  fév.  18S8  à  Marie 
Renault,  dont  :  a)  Anne-Marie,  née  en  1890  ;  6)  Jean, 
né  eu  1892. 

16.  — Fradin  (Marie-Eugène-Louis),  propriétaire 
à  Payroux,  né  le  13  oct.  1860, a  épousé,  le  1er  mai  1888, 
Louise  Nadaud,  doot  :  1°  Marie-Noémi-Franç.oise- 
Ohette,  née  le  2  mai  1889  ;  2"  Marie-Augustë- 
Louise-Sabine,  née  le  27  août  1890. 

§  XII. 

13.  —  Fradin  (Alexandre),  notaire  royal  à  Poi- 
tiers, 10e  enfant  de  Pierre-Olivier,  et  de  Jeanne  Brucelle 


ÎHAIHX 


(12' >  deg  .  s  IX),  "''  ta  10  janvier  1757,  a  épousé  a 
S'-Mvirti,  le  H  juin  17S2,  M  irie-Radegonde  Pineau, 
dont  il  a  eu  :  1°  Jean-Josepii-Olivier,  né  k  Poitiers 
(S'-Paul)  le  27  déc.  17S3,  substitut  à  Civray  le 
27  avril  1815,  81  substitut  du  procureur  général  à  Nîmes 
le  17  fév.  1819,  mort  sans  alliance  ;  2°  Jhanne-So- 
MWhhuMi,  née  le  15  mars  1785  et  morte  le 
9juil.  1804,  avait  épousé  à  Poitiers,  le  16  août  1803, 
Marie-Robert  Boncenne,  percepteur  des  contributions  ; 
!'  Mkrif.-Félicie,  née  le  3  sept.  1786,  morte  le 
16  juin  1804  ;  4°  Jbakhb-Paounb, née  le  19  déc.  1788  ; 
5°  Mauie-Olivibk-Dblphin,  né  le  5  mai  1790,  substitut 
a  Louduu  le  13  mars  1816,  puis  maire  des  Trois-Mou- 
tiers  où  il  est  décédé  le  12  fév.  1858.  Marié  à  Hélène 
REdocllês,  fille  de  François,  et  de  Madeleine-Rosalie 
Pousset,  il  n'eut  pas  de  postérité  ;  6°  Alexandre- 
Aimé,  qui  suit  ;  7°  Zoé.  née  le  19  noT.  1794,  religieuse 
et  supérieure  des  Filles  de  N.-Dame  à  Poitiers  ; 
8*  Radegonde-Désirke,  née  le  19  juin  1798,  religieuse. 

14.  —  Fradin  (Alexandre-Aimé),  juge  de  paix, 
né  ta  16  déc.  1793,  et  marié  à  Poitiers,  le  24  avril  1S16, 
&  sa  cousine  germaine  Adélaïde-Luce-Julie  Fradin, 
fille  de  Savin-Modeste,  et  de  Marie-Thérèse-Julie  Vin- 
cent 13e  deg.,  S  XIV),  en  a  eu  :  1°  Marie-Gabriel- 
Nephtali,  né  le  25  mars  1811  :  2"  Jeanne-Marie- 
Dorotiiée-Alexandrine,  née  le  8  fév.  1S18  ;  3°  Al- 
phonse, 4°  Alfred,   5"  Amédïe. 

§  XIII. 

13.  —  Fradin  Célestini,  juge  au  tribunal 
de  Poitiers,  12e  enfant  de  Pierre-Olivier,  et  de 
Jeanne  Brucelle  (12''  deg.,  s  IX;,  né  le  13  avril  1761, 
devint  successivement  avocat  au  présidial,  puis  commis- 
saire du  pouvoir  exécutif,  directeur  criminel  du  district, 
et  le  30  nov.  1S02  il  prêtait  serment  comme  juge  au 
tribunal.  Il  avait  épousé,  en  1787,  Susanne-Marie  Tni- 
badt,  dont:l»  Constant-Xavier,  né  le  24  janv.  I7SS  : 
2'  Olivier-Cëlestin,  né  le  20  juin  1789.  a  eu  postérité 
qui  nous  est  inconnue  ;  3"  Amable-Parfait,  né  le 
16  juil.  1790,  mort  le  1er  oct.  1791  ;  4°  François- 
Toussaint-Pailin,  né  en  oct.  1792,  mort  le  12  août  1794; 
5°  Célestin-Pakfait.  né  le  6  mars  1798  ;  6°  Adolphe, 
né  le  31  juil.  1800,  décédé  le  12  sept.  1804. 

S  XIV. 

13.  —  Fradin  (Savin-Modeste),  docteur  en  méde- 
cine, 13e  enfant  de  Pierre-Olivier,  et  de  Jeanne 
Brucelle  il2c  deg.,  §  IX),  né  le  14  avril  1763,  mourut 
le  11  août  1807.  Il  avait  fait  ses  études  médicales  a 
Montpellier  et  se  fit  agréger  en  1788  à  l'Université  de 
Poitiers.  Marié  dans  cette  ville  le  17  nov.  1794  à 
Marie-Thérèse-Julie  Vincent,  il  en  eut  :  1°  Adelaïdk- 
Luce-Jclie,  née  le  16  nov.  1795,  mariée  le  24  avril  1816 
à  son  cousin  germain  Alexandre-Aimé  Fradin  (14e  deg.. 
§  XII)  ;  S"  Marie-Victorine,  née  le  10  déc.  1797, 
épouse  de  M.  Mazure,  inspecteur  d'Académie  k  Pau  : 
3°  Radeûonde-F.uphrosine-Clara,  née  le  30  juin  1800, 
mariée  le  16  oct.  1822  k  Narcisse  Chevallier-Rufigny, 
docteur  en  médecine  ;  4°  Vincent-Adolphe,  né  le 
9  juil.  1802,  décédé  le  10  sept.  1804  ;  5»  Rose-Anse, 
née  le  14  mars  1804,  décédée  le  16  mars  1811  ; 
6°  Marthe-Joséphine,  née  le  13  mars  1807,  mariée  k 
N.  Decazeau,  recteur  de  l'Académie  de  Bordeaux. 


MtAlHX 


661 


§  XV. 


Branche    de    la    ItE.v  \i  itniti 


11.  —  Fradin    Pierre),  s1    de  Champagne,    puis 
de  la  Renaudière,  fils  puîné  de  Louis,  et  de    Gabrielle 

Diction.  Histor.  et  Génkal.  des  Familles  dd 


Pascault  (10e  deg.,  §  VIII),  capitaine  au  régiment  de 
Touraine,  naquit  le  17  janv.  1681  et  fut  baptisé  au 
temple  de  Civray  le  29  du  même  mois,  et  était  décédé 
avant  1736.  Il  avait  épousé  k  Asnois,  le  8  juin  17iti, 
Marie-Jeanne  DOPAS,  fille  de  François,  sr  de  l'Orberie, 
et  de  Maric-Jeanae  Michau,  et  en  eut  :  !•  Catherine- 
Marie,  née  en  1722,  morte  le  16  janv.  1777,  après 
s'être  mariée  k  Chaunay  le  le'  juil.  1748  à  Jean-Baptiste 
Drouhaull,  puis  le  23  juil.  1760  k  François-Romain 
Bouthet,  sr  de  la  Vigerie;  2°  Pierre,  né  le  2  mai  1723, 
mort  jeune  ;  3°  Françoise,  mariée  à  Couhé  le 
14  nov.  1748  k  Louis  Béra,  notaire  en  ce  lieu  ;  4°  Jean, 
qui  suit. 

12.  —  Fradin  (Jean),  employé  dans  les  fermes 
du  roi  a  S'-Just-en-Saintonge,  épousa  d'abord  Catherine 
Potdt,  puis  k  Civray,  le  14  déc.  1775,  Maric-Rose- 
Fiauçoise-Susanne  Deharconnat,  fille  de  Henri- 
Augustin,  juge  sénéchal  de  Champagne,  et  de  Marthe- 
Françoise  Ingrand,  mais  nous  ignorons  s'il  en  eut  pos- 
térité. 

S  XVI.   —  Branche  de  Lxjsigihan 
(sans  jonction). 

1.  —  Fradin  (René-Frédéric),  notaire  à  Luçon, 
marié  vers  1710  k  Marguerite  BonknfanT,  en  eut  au 
moins  Charles,  qui  suit. 

2.  —  Fradin  (Charles),  receveur  du  don  gratuit 
k  Lusignan,  se  maria  d'abord  à  Poitiers  (S'-Porchaire) 
le  10  août  1739  k  Antoinette-Rose  Pipacd,  puis  k 
Asnois,  le  15  fév.  176S,  k  Marie-Anne  Dbpas,  fille  de 
Pierre,  et  de  Jeanne  Micheau.  et  eut  du  1er  lit  : 
1°  Charles-Pierre-Simon,  professeur  à  Lusignan,  né 
en  1740  et  mort  le  27  janv.  1809.  Il  s'était  marié  k 
Marie  Facdp.y,  mais  nous  ne  connaissons  pas  sa  pos- 
I'  ni!   ;  du  2e  lit  :  2°  Charles-Pierre,  qui  suit. 

3.  —  Fradin  .Charles-Pierre),  professeur  k  la 
Faculté  de  droit  de  Poitiers  et  député  de  1819  à  1824, 
naquit  k  Lusignan  le  29  avril  1769.  II  suivit  avec  succès 
la  carrière  du  barreau,  se  fit  recevoir  à  l'Université  de 
Poitiers  docteur  es  lettres  et  docteur  en  droit,  fut 
nommé  le  24  janv.  1791  professeur  de  philosophie  au 
collège  royal  de  cette  ville  et  obtint  plus  tard  la  chaire 
de  professeur  d'histoire  à  l'Ecole  centrale  du  départe- 
ment. Professeur  au  lycée  de  Poitiers  en  ISOi,  il 
remplit  avec  distinction  diverses  fonctions  universitaires 
sous  l'Empire,  notamment  celles  de  professeur  suppléant 
k  l'Ecole  de  droit  de  Poitiers  klS06  et  celles  de  profes- 
seur d'histoire  (1809)  k  la  Faculté  des  lettres.  Destitué 
en  1815,  il  devint  avocat  k  la  cour,  mais  en  1817  il 
fut  rappelé  à  la  Faculté  de  droit,  où  il  devint  professeur 
de  droit  romain  le  25  juil.  1823.  Il  avait  été  nommé 
député  le  11  sept.  1819,  prit  place  k  gauche,  défendit 
la  monarchie  constitutionnelle,  vota  contre  les  lois 
d'exception  et  prit  la  parole  dans  la  discussion  soule- 
vée par  l'élection  de  l'abbé  Grégoire.  11  siégea  jusqu'en 
1S24,  fut  membre  de  l'Athénée  et  de  la  Société  d'ému- 
lation de  Poitiers,  et  mourut  dans  cette  ville  le  2  avril 
1846.  On  lui  doit  une  traduction  du  géographe  Pompo- 
nius  Mêla.  (Dict.  des  parlementaires..  Il  s'était  maria 
d'abord,  le  22  nov.  1791,  k  Chasseneuil,  à  Adélaïde- 
Chantale  Rivière,  puis  k  Poitiers,  le  11  fév.  1793  à 
Marie-Elisabeth  GlRAUD,  et  eut  du  l"lit  :  [°  Aristide- 
Modeste,  qui  suit,  et  du  2e  :  2"  Chérie,  née  le 
2  nov.  1794,  morte  le  10  juil.  1795  :  3°  Marie-Caro- 
i.inf.  née  le  10  fév.  et  mon,    ',     ;i  oct.  1736. 

4.  —   Fradin    (Ariltide-Modeste  .  avocat  à  Poi- 
tiers, né    en   179:;.  épousa,    le  12    nov.     1817, 
Henriette  Chémer,  fille  de  Pierre-Jean,  ancien  conseiller 

Poitou.  —  T.  m  35 


562 


FRADIX 


PUfl 


FUAIGWEAl- 


iiu  roi,  et  de  Victoire  Nicolas,  et  en  eut  :  1"  Marie- 
I.ùuise-Octavie,  née  le  S  sept.  1818  ;  2°  Charles- 
Pierre-  Aristide-Octave,  qui  suit. 

5.    Fradin    (Charles-Pierre-Aristide-Octave), 

juge  au  tribunal  de  Poitiers,  né  le  19  juin  1822,  se 
maria  le  7  uov.  1853  à  Kose-Elisabeth  Calmeil,  tille  de 
Hyacinthe-Charles,  ancien  Bâtonnier,  et  de  Chantale- 
EÎisabeth  Pavie,  dont:  1°  Henriette-Marie-Elisabeth- 
Marguerite,  née  à  Parthenay  le  15  sept.  1854,  mariée 
à  Poitiers  en  1875  à  Joseph  Aubrun,  architecte  à  Paris  ; 
2"  Radegonoe-Elisabeth-Marthe,  née  à  Poitiers  le  13 
août  1836,  mariée  en  1876  à  N.  Grégoire  de  Roulhac. 


XVII.     — 


Branche     de    la 
i  on  -vu  m 


ClIALAX- 


On  suppose  que  cette  branche  peut  descendre  de 
Mathurin  Fradin,  second  fils  de  Jean,  et  de  Marie  de 
Gilliers  (6e  deg.,  §  111),  qui  vivait  en  1540,  ou  peut- 
être  d'un  fils  de  Laurent  (8«  deg.  §  IV)  dont  tous  les 
enfants  ne  sont  pas  connus  ;  mais  il  n'existe  pas  de 
pièces  de  cette  époque  pouvant  établir  la  jonction. 
La  filiation  qui  suit  a  été  établie  d'après  les  registres 
de  la  Chapelle-S'-Laurent  et  les  communications  de 
M.   Cottereau,  notaire  honoraire  (M.  Barbier). 

1.  —  Fradin  (Mathurin-Louis),  sr  de  la  Chalan- 
tonnière  (Largeasse,  D.-S.j,  marchand  à  la  Chapelle- 
S'-Laurent,  épousa  vers  1600  Jeanne  Dupas,  dont  il 
tut  au  moins  Louis,  qui  suit. 

2.  Fradin   (Louis),  sr  de  la    Chalantonnière, 

marchand  à  la  Chapelle  S'-Laurent,  se  maria  vers  1630 
et  eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  Mathurin,  qui 
suit. 

3.  _  Fradin  (Mathurin),  sr  de  la  Chalantonnière, 
marchand  à  la  Chapelle-S'-Laurent,  né  en  1632,  mort 
a  la  Chapelle-S'-Laurent  le  26  déc.  1700,  avait  épousé 
vers  1659  Marie  Godeau,  fille  de  Michel,  et  de  Jeanne 
Touraine,  dont  il  eut  :  1»  Jean,  né  le  17  fév.  1660  ; 
2°  René,  qui  suit  ;  3°  Jacques,  né  le  13  nov.  1663  ; 
4°  Marie,  née  le  M  mars  1665,  mariée  le  8  août  1690, 
à  André  Bertault,  sr  des  Fontaines;  5°  Jeanne,  née  le 
2  juil.  1666.  Mathurin  se  remaria  le  17  déc.  1667  à 
Françoise  MAiNEAU,dont  on  ne  lui  connaît  pas  d'enfants. 

4.  _  Fradin  (René),  s"-  de  la  Chalantonnière, 
né  le  25  oct.  1661,  épousa,  le  10  janvier,  aliàs  fév. 
1691,  Marie  Challet,  dont  il  eut  :  1"  Marie,  née  le 
13  fév.  1692,  mariée  vers  1715  à  N.  Thibault  et  décédée 
le  20  oct.  1735  ;  2°  René,  né  le  5  fév.  1693,  mort  sans 
alliance  ;  3"  Jacques,  né  le  18  janv.  1694  ;  4°  Marie- 
Jeanne,  née  le  4  août  1696,  mariée  le  20  sept.  1723  a 
René  Thibault  ;  5°  Catherine,  née  le  20  sept.  1697, 
religieuse  insuline  à  Parthenay,  décédée  en  1765  ; 
6»  Nicolas,  qui  suit  ;  7°  Jeanne,  née  le  4  sept.  1700, 
moite  le  25  déc.  1701  ;  8°  Pierre,  né  le  8  août  1702. 

5.  _  Fradin  (Nicolas),  sr  de  la  Chalantonnière, 
marchand  à  Largeasse,  né  le  23  mai  1699  et  marié  le 
31  janv.  1721  à  Perrine  Mimaclt,  en  eut  :  1°  René, 
né  le  28  juil.  1726  ;  2°  Nicolas-François,  prieur-curé 
de  Bouin-en-Secondigny  ;  3°  Louise-Catherine,  mariée 
a  Pierre  Jouftïault  ;  4°  Augustin,  qui  suit. 

6.  —  Fradin  (Augustin),  s*  de  la  Chalanton- 
nière, régisseur  des  domaines  des  Religieuses  de  Riche- 
lieu, né  vers  1729  et  mort  vers  1783,  avait  épousé 
Marie-Françoise  Allard  de  la  Touche,  dont  il  eut  : 
1"  Marie-Françoise,  mariée  à  Alexis  Cottereau,  de  Lar- 
geasse ;  2°  Rose,  épouse  de  Henri  Esquot  ;  3°  Jeanne- 
Catherine,  femme  de  Joseph  Pouet,  notaire  à 
S>-Varent  ;   4°  Pierre-Augustin,  qui  suit  ;  5°   Véro- 


nique, mariée  à  François   Rousseau  ;   6°  Louis,   mort 
célibataire  avant  1796. 

7.  —  Fradin  (Pierre-Augustin),  sr  de  la  Chalan- 
tonnière, né  vers  1760,  procureur  fiscal  du  prieuré  de 
Faye-1'Abbesse  et  de  S'-Jean  de  Bressuire,  épousa  vers 
1789  Susanne  Grabot,  dont  il  eut  :  1°  Louis-Augustin, 
qui  suit  ;  2°  François-Benjamin,  clerc  de  notaire  a 
Pierrefitte,  compromis  dans  la  conspiration  Berton  avec 
Henri-Modeste  Fradin.  son  parent,  passe  en  cour 
d'assises  avec  3S  autres  accusés,  mais  est  acquitté  le 
12  sept.  1822  après  plaidoirie  de  M«  Calmeil  ;  3°  Josh- 
phine,  épouse  Charles  Linger  ;  4°  Armand,  docteur  en 
médecine  ;  5°  Honoké,  décédé  à  la  Guibretière  (Pierre- 
fitte, D.-S.)  ;  6°  Sophie,  mariée  a  N.  Babin. 

8.  —  Fradin  (Louis-Augustin),  huissier  a  Thouars, 
né  vers  1790,  épousa,  en  1821,  Marie-Jeanne  Brelay, 
et  en  eut  Augustin,  qui  suit. 

9.  —  Fradin  (Augustin),  né  le  16  nov.  1822,  dé- 
cédé le  12  janv.  1890.  avait  succédé  à  son  père,  huissier 
à  Thouars.  Il  avait  épousé  eu  1850  Louise-Lucile  Ci- 
viais,  dont  il  eut  :  1°  Paul,  qui  suit;  2° Marie,  mariée 
à  Oscar  Mounault.  contrôleur  principal  des  contributions 
directes  à  Paris,  et  2  enfants  morts  au  berceau. 

10.  —  Fradin  (Paul),  né  le  8  nov.  1855,  avoué 
licencié  à  Parthenay,  marié  le  2  juil.  1883  à  Marie 
Barillet,  en  a  1"  Gabriel,  né  le  16  avril  1884  ;  2°  Lu- 
cien, né  le  16  juin  1888  ;  3°  Jean,  né  le  25  mai  1895. 

FRAIGNEAV.  —  Famille  ancienne  de 
S'-Maixeut  et  du  Niortais  qui  a  formé  plusieurs  branches. 
La  majeure  partie  des  notes  qui  suivent  nous  ont  été 
communiquées  par  M.  Charles  Sauzé  de  Lhoumeau. 

Blason:    d'argent  au  frêne  de  sinople  issant  d'une 
fasce  ondée  d'azur  (d'après   une   pierre 
sculptée  du  XVIe  siècle). 

Dans  l'armoriai  de  1700  on  a  donné 
d'office  a  Jacques  Fraigneau,  notaire  à 
Exoudun,  «  d'azur  à  7  otelles  d'or  posées 
3,  2  et  2  »,  à  la  veuve  de  Fraigneau, 
bourgeois  d'Exoudun,  «  d'or  a  la  bande 
de  gueules  et  une  branche  de  frêne  en  chef  »,  à  Pierre 
Fraigneau,  marchand  à  Niort  «  d'argent  au  sautoir 
d'azur  ». 

Fraigneau  (Guillaume)  était  décédé  le  20  fév. 
1461,  date  de  l'hommage  fait  a  Lusignan  par  Jeanne 
du  Chaillou,  pour  le  fief  du  Chaillou.  (Arch.  Nat. 
P.  589.) 

Fraigneau  (Thomas)  fut  échevin  de  S'-Maixent 
en  1462-1466.  (M.  A.  O.  1869,  437.) 

Fraigneau  (Jacques)  fut  échevin  de  la  même 
ville  en  1470.  (ld.,  id.) 

Fraigneau  (Guillaume)  est  cité  dans  un  aveu 
rendu  a  Chizé  le  19  août  1482.  (Arch.  Nat.  P.  590.) 

Fraigneau  (René)  épousa  vers  1591  Perrelte 
Béré,  veuve  de  Mathurin  Reau,  s'  de  la  Restière. 
(Gén.  Beau.) 

Fraigneau  (Abraham),  notaire  royal  à  Exou- 
dun (D.-S.),  figure  dans  un  acte  du  17  déc.  1598. 
(Tastereau,  not.  à  la  Mothe.) 

Fraigneau  (Jacques),  époux  de  Marie  Ingrand, 
fait  baptiser  au  temple  sa  fille  Marie,  le  1er  janv. 
1620.  (Arch.  D.-S.) 

Fraigneau  (Marguerite),  mariée  a  Sébastien 
Bellet,  est  citée  dans  l'aveu  de  la  terre  de  la  Moche- 
S'-Héray  de  1621. 

Fraigneau  (Jacques),    docteur  en   médecine   à 


lit  ai<;-vi:  ai 


I   U  VI4.NI     \i 


:,<;:; 


Niort,  figure  dans  un  acte  du  2  déo.  1628. (Desnioulins, 
1101. .  h  Niort.) 

Fraigneau  (Jacques i,  époux  de  Marie  SouCHÊ, 
fait  baptiser  au  temple  son  fils  Pierre.  4rch.  D.-S.) 
Fraigneau  (Catherine),  mariée  à  Hélie  Frété, 
décéda  avant  te  21  mai  1633,  date  a  laquelle  ce  dernier 
épousa  Marguerite  de  Niort.  (Gastineau,  not.  i  ta 
Motlie.) 

Frai^nenu  (Paul)  et  Catherine  Guégoire,  son 
épouse,  font  un  testament  en  faveur  de  leur  tille 
Suzanne,  femme  de  Pierre  Garnier,  le  15  not.  1647. 
Ladite  Suzanne  mourut  avant  le  17  ort.  1665,  date  où 
Pierre  Garnier  se  remaria  a  Jeanne  Prusnier.  ^astereau, 
not.  à  la  Motlie. 

Fraigneau  (Marie)  était  le  20  oct.  1671  veuve 
de  Jacques  Ochier.  (Greffe  de  S'-Maixcut.) 

Fraignean  (Catherine!,  mariée  b.  Pierre  Ochier, 
procureur  fiscal  du  marquisat  de  Circé,  eut  une  fille, 
Suzanne,  qui  épousa  le  24  fév.  1675  Gahriel  Chabot, 
s1  de  Pouzeau.  (Arch.  D.-S.) 

Fraigaeau  (Olivier),  de  l'élection  de  Niort,  eut 
en  1689  ses  biens  saisis  comme  religionnaire  fugitif. 

Fraignean  (Marguerite),  mariée  à  Jean  de 
Chevais.  Ec.  sgr  du  Pavillon,  eut  une  fille  Anne,  mariée 
a  Sl-Gaudcnl  à  Simon  •  Desmier,  le  29  janv.  1726. 
(Gén.  Desmier.) 

Fraigneau  (N.)  épousa  vers  1730  Catherine 
Allonneau,  fille  de  Jacques,  procureur  à  Niort,  et  de 
Marie  Clemancoo,  dont  il  eut  Fba.nc.ois,  marié  à 
N.  Coli.on.  (Gén.  Allonneau.) 

Fraignean  (Pierre-Paul),  consul  des  marchands 
en  1732,  fut  élu  3°  échevin  de  Niort  en  1765.  (M.  Stat. 
1S66,  p.  95.) 

Fraigneau  (Louis),  s'  de  la  Robertière,  demeu- 
rant à  Exoudun,  figure  dans  uu  acte  du  29  janv.  1741. 
(Richard,  not.  a  Exoudun.) 

Fraigneau  (Louis)  et  Marie-Jeanne  Vallette, 
sa  femme,  étaient  décédés  avant  le  4  janv.  1743,  et  le 
tuteur  de  leurs  enfants  fut  Jacqoes  Fraigneau,  procu- 
reur fiscal  de  la  haute  justice  de  Brieuil.  (Richard,  uot.) 
Fraigneau  (Louise1,  veuve  de  Gabriel-Olivier 
Paillé,  procureur  au  présidial  de  Poitiers,  demeurant  à 
Menigoute,  afferme,  le  9  déc.  174S,  la  métairie  de  la 
Coupe  d'or  à  Bagnault.  (Richard,  not.)  Le  4  oct.  1725 
avait  lieu  à  Colombiers  le  baptême  d'un  de  leurs 
enfants. 

Fraigneau  (N.)  épousa  vers  1760  N.  Chabot 
delà  Guignaudière.  (Gén.  Chabot.) 

Fraigneau  (Louis),  fils  de  Jacques,  greffier  de 
la  haute  justice  de  Boissec,  et  de  Jeanne  Guionnet, 
épousa  d'abord  le  19nov.  1765  Marie-Judir,  Gdion.net, 
fille  de  Jacques,  et  de  Judic  Frère,  puis  le  15  janv.  1776 
Susanne  Carcaillon,  fille  de  François,  et  de  Marie 
Gérard.  (Rougier,  not.  a  Exoudun.)  Son  frère  Jacques 
assiste  k  son  premier  mariage  à  la  Mothe-S'-Héray. 

Fraigneau  (Georges),  demeurant  a  Niort,  p"e 
de  S'-André,  tils  de  feu  Louis,  et  héritier  de  Louis 
Fraigneau,  sp  de  la  Robertière,  figure  dans  un  acte  du 
21  avril  1772.    Guillemin,  not.) 

Fraigneau  (Georges),  s'  de  Poislière,  était 
conseiller  du  roi  et  juge  magistrat  au  siège  de  Sl- 
Maixent  en  1778  et  en  1780. 

Fraigneau  (Jacques)  était  chapelain  de  S'c- 
Maric-Madeleine  de  S'-Maixent  lors  de  la  nomination 
des  députés  aux  Etats  généraux  de  1789.  (Clei  gé  du 
Poitou  1789.) 


Fraigneau  (Louis-Eugène),  demeurant  à  Niort, 
fils  de  Pierre,  médecin,  a  Mazières-en-Gâtine,  et  de 
Marie-Victoire  Revali.ée,  vend  une  pièce  de  terre  le 
11  oct.  1875.  (Demay,  not.  à  Niort.) 

§  Ier.  —  Branche  de  Lhoimkai'. 

1.  —  Fraigneau  (Lcgier),  notaire  royal  à, 
Exoudun,  marié  a  Jacquette  Nicùuon,  figure  dans  un. 
acte  passé  par  Tastcreau,  not.  à  la  Mothe-S'-Héray,  en 
août  1572,  et  décéda  avant  1597,  laissant  :  1"  Isaac, 
qui  suit  ;  2°  Jean,  rapporté  §  Il  ;  3°  Abraham,  notaire 
royal. 

2.  —  Fraigneau  (Isaac),  maître  chirurgien, 
époux  de  Marie  Arouet,  veuve  de  Jacques  Gaultier,  et 
fille  de  Hélénus,  et  de  Marie  Montault,  en  eut:  1°  Louis, 
qui  suit  ;  2°  Catherine,  mariée  d'abord  à  Louis  Léves- 
que,  sr  de  Fontmusset,  ensuite  h  Jean  Baugier,  sr  de 
la  Thibaudière. 

3.  —  Fraigneau  (Louis),  s*  de  Lhoumeau 
(Exoudun,  D.-S.)  et  delà  Pérouardière,  marié  à  Anne 
Vatable,  en  eut  :  1°  Isaac,  sr  de  Boisloudun,  com- 
parut le  26  oct.  1668  au  synode  de  la  province  du 
Poitou  assemblé  a  Melle  ;  marié  à  Louise  Bonneau,  il 
décéda  a  Exoudun  le  5  sept.  1707  à    64  ans,   laissant  : 

a)  Louis,  s'  de  Boisloudun,  marié  à  Marie-Jeanne 
Vallette,  dont  Louis,  s'  de  Boisloudun,  qui  figure  dans 
un  acte  du  17  avril  1766  ;  b)  Catherine,  mariée  le 
9  juin  1705  à  Benjamin  Chameau,  sr  des  Ortioux  :  c) 
Marie,  épouse  de  Charles  Granier  ou  Garnier,  notaire  et 
procureur  fiscal  à  Couhé  ;  <!•  Jeanne,  baptisée  le  20 
avril  1685,  mariée  le  27  sept.  17M7  à  Georges  Vallette, 
s'  delà  Puypaillé,  notaire  à  S'-Maixent;  r)  Louise,  qui 
épouse  à  Couhé  le  6  nov.  1714  François  Huet,  notaire 
royal  (Reg.); 

2°  Susanne,  épouse  de  Jacques  Fraigneau,  sr  de 
Bourgougne  (Ier  deg.,  §  III)  ;  3°  Isaac,  sr  de  la  Pé- 
rouardière, marié  d'abord  le  17  juil.  1675  à  Catherine 
Chabot  de  Chateaugaillabd,  puis  le  22  sept.  1695  à 
Marie    Palate,   eut  du    1"    lit  :  a)    Marie,    et   du  2e 

b)  Andbé,  baptisé  le  6  mai  1703;  c)  François,  le  21  oct. 
1705,  les  deux  derniers  à  Curzay  (Vien.)  (Reg.)  ; 

4°  Louis,  qui  suit  ;  5°  Renée,  mariée  le  22  fév.  1683 
(Tastereau,  not.  à  la  Mothe-S'-Héray)  à  Daniel  Sauzé, 
s'  de  Lhoumeau  ;  6°  Marie,  qui  épousa  le  14  nov.  1693 
Jean  Guillauteau,  chirurgien. 

4.  —  Fraigneau  (Louis),  sr  de  Lhoumeau, 
abjura  le  15  juil.  16S2  et  épousa  le  21  sept,  de  la  même 
année  Marie  Lévesque,  fille  de  Louis,  sr  de  Tourteron, 
et  de  Elisabeth  de  Chamois.  Il  décéda  le  12  juin  1699  à  42 
ans,  laissant  :  1°  Louis,  né  le  27  sept.  16S3  ;  2°  Louise, 
née  le  23  août  16S6  ;  3°  Susanne-Mabie,  née  le 
17  sept.  16S8. 


§H. 


Branche  cadette. 


2.  —  Fraigneau  (Jean),  fils  puîné  de  Légier, 
et  de  Jacquette  Nicodon  (1er  deg.,  §  1''),  notaire  royal 
à  Exoudun.  marié  à  Marie  Huet,  eu  eut  :  1°  Paul, 
qui  suit  ;  2"  Jean,  qui  représentait  son  père  dans  un 
acte  du  19  fév.  1587.  (Tastereau,  not.) 

3.  —    Fraigneau   (Paul),   maître   chirurgien, 

marié  à  Léonne  Chameau,  en  eut  :  1°  Paul,  qui  suit  ; 
2"  Jean,  notaire,  reçut  quittance  des  droits  de  franc- 
fief  pour  sa  maison  noble  de  la  Fortranche,  qui  lui 
appartenait  du  chef  ,1e  sa  femme  Elisabeth  Rivet  m: 
la  COOSSATI  dont  il  eut  :  Jacques,  baptisé  lo  9  fév. 
1681  ;  3°  Marthe,  épouse  de  Roland  Thibaud  : 
4"  Pierre,  marié  à  Marie   Gaultron;  5°  Catherine. 

baptisée  au   temple  le  10  juil.  1646. 


5G1 


FRArVC  (de) 


4.  —  Fraigneau  (Paul.',  maître  chirurgien, 
épousa  Marie  Bonneau,  fille  de  Daniel,  sr  de  Grange- 
neuve,  et  de  Jeanne  Ferruyau. 

§  III.  —  Branche  de  Bourgougive. 

{sans  jonction.) 

1.  —  Fraigneau  (Jacques),  sr  de  Bourgougne, 
notaire  royal,  épousa  Susanne  Fraigneau,  fille  de  Louis, 
s'  de  Lhoumeau,  et  de  Anne  Vatable  (3e  deg.,  §  1er),  et 
en  eut  :  1"  Renée,  décédée  le  30  nov.  1699  a  33  ans  ; 
2°  Abraham,  qui  suit  ;  3°  Suzanne  :  4°  Looise,  mariée 
à  David  Liège,  procureur  au  présidial  de  Poitiers. 

2.  —  Fraigneau  (Abraham),  né  en  1663,  se 
maria  le  27  nov.  1685  (Tastereau,  not.  à  la  Mothe)  à 
Marie  Lévesque,  fille  de  Léon,  sr  de  Javarzay,  et  de 
Marie  Ochier,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  né  le  13  oct. 
1686  ;  2"  Pierre-Olivier,  qui  suit. 

3.  —  Fraigneau  (Pierre-Olivier),  notaire  royal 
et  greffier,  épousa  d'abord  a  Coubé,  le  21  oct.  1723, 
Susanne  Rivaud,  fille  de  Alexandre,  avocat  au  siège 
royal  de  Civray,  et  de  Marie  Dupas,  puis  à  S'-Didier  de 
Poitiers,  le  9  juil.  1737,  Renée-Catherine  Bégdikr,  fille 
de  Jean  Denis,  notaire  à  Poitiers,  et  de  Catherine  Her- 
bault.  Il  fut  inbunié  sous  le  porche  de  l'église  de 
Lusignan.  le  20  fév.  1776,  âgé  de  78  ans  (Reg.),  et  eut 
du  1er  lit  :  1°  Pierre-Jacques,  baptisé  le  31  août  1724  ; 
2'  Pierre-Olivier-Alexandre,  le  30  sept.  1725,  étu- 
diant en  philosophie  lors  du  mariage  de  sa  sœur  en 
1748  ;  3°  Pierre-François-Alexandre,  baptisé  le 
17  janv.  1729,  prêtre,  curé  de  SWunien-d'Ardilleux 
(D.-S.)  en  1797;  4"  Marie-Sosanne,  mariée  a  Lusignan 
le  12  fév.  1748  à  Pierre-Philippe  Marsault,  procureur  au- 
dit siège  ;  5°  Louis-François,  baptisé  le  31  janv.  1731  ; 
6"  Jean-Pierre,  époux  de  Marie-Anne  Cassaigne  ; 
7°  Marie-Elisadeth,  baptisée  le  12  sept.  1733  ; 
8°  Jeanne,  inhumée  le  13  mars  1736  à  Lusignan, 
baptisée  le  29  mai  1735.  Du  2«  lit  :  9°  Pierre-Félix, 
baptisé  le  30  mai  1738  ;  10°  Henry,  le  25  mars  1740, 
notaire,  épousa  le  5  mai  1767  Anne  Boulesteix,  fille 
de  Léonard,  et  de  Marie  Nau,  et  décéda  le  11  avril 
1769,  dont  Zacharie,  né  et  mort  le  18  mars  1768  à 
Lusignan  (Reg.)  et  autre  Zacharie,  inhumé  le  10  oct. 
1770  ;  11°  Pierre,  qui  suit  ;  12"  Marie-Catherine, 
baptisée  le  5  oct.  1742,  mariée  le  20  oct.  1774,  à 
Lusignan,  a  François  Baron,  receveur  des  aides  à  Royan. 
(Reg.) 

4.  —  Fraigneau  (Pierre),  baptisé  le  12  avril 
1741,  notaire  royal  à  Lusignan,  épousa  le  28  janv.  1772 
Adélaïde  Nau  de  la  Sauvagère,  fille  de  Philippe- 
Zacharie,  et  de  Radegonde  Bourgouin,  et  décéda  le 
21  fév.  1780,  laissant  :  1°  Marie-Anne-Adélaïdk, 
baptisée  le  12  nov.  1772  à  Lusignan  ;  2*  Lobise- 
Urscle,  née  le  6  déc.  1773  à  Lusignan  ;  3°  Marie- 
Madeleine,  4°  Pierre,  baptisé  le  20  fév.  1777. 

FRANC  (de).  —  Famille  noble  du  Bas-Poitou 
au  xve  siècle,  mentionnée  dans  la  notice  sur  Chavagnes- 
on-Paillers.  (Bul.  Etuul.  Vend.,  1876,  p.  131.) 

Franc  (Jean  de),  valet,  sgr  de  la  Limonnière,  fit 
aveu  à  Montaigu  le  18  fév.  1384. 11  a  dû  épouser  Per- 
rette  Savary,  qui  fit  aveu  en  1405  et  1408  pour  le 
même  fief  et  eut,  sans  doute,  pour  fils  : 

Franc  J''"u  de  Ec,  sgr  de  Limonnière.  tit  nvcn 
pour  le  même  fief  à  Montaigu  en  1413.  Ce  fief  passa, 
avant  1473,  a  Jean  Guerry,  peut-être,  par  alliance.  (Ribl. 
Nat   Franc.  5035,  Marchegay,  nouv.  acq.) 


FRANCBRIQUGT  (de) 

FRANC.  —  Famille  de  S<-Maixent. 
Franc  (Guillemette)    épousa,    vers  1540,  N.  De- 
vallée. 

Franc  (Vincent),  reçu  notaire  a  S'-Maixent  en 
1611  au  lieu  de  Vincent  Devallée,  épousa  Jeanne  Pion, 
fille  de  Jacques,  et  de  Bernarde  Compaing,  dont  il  eut: 
Jeanne,  mariée  le  H  août  1659  à  Philippe  Tribier, 
sr  de  Nesde. 

FRANC  (le).  —  Famille  qui  parait  veuir  de 
l'échevinage  de  Fontenay  ou  de  la  Rochelle.  Elle  fut 
maintenue  noble  en  Poitou  en  1668.  (V.  Lefranc.) 

Blason  :   d'azur   à  5  larmes  d'or    ou 
d'argent  posées  en  sautoir.  (D'Hozier.) 

Franc  (Etienne  Le),  Ec,  sgr  de  !a 
Touche  et  du  Plessis,  est  arbitre  dans  un 
partage  du  24  mars  1597  entre  Jean 
Grelier,  Ec,  sgr  de  la  Jousselinière,  et 
autres  membres  de  cette  famille.  (Carrés  de  d' Hozier 
t.  312,  Grelier.) 

Franc  (René  Le),  Ec,  sgr  du  Plessis  et  de  Beau- 
lieu,  demeurant  au  Plessis  (S'-Laurent-de-la-Salle, 
Vend.),  assiste  au  contrat  de  mariage  de  Jean  Grelier, 
Ec,  sgr  de  la  Jousselinière,  avec  Marie  Maistre,  le  19 
août  1602.  En  1629  il  assiste  à  celui  de  Louis  Grelier 
et  de  Gabriellc  Vinet  et  avec  Philippe  Le  Franc  (peut- 
être  son  fils)  au  2e  mariage  de  Louis  Grelier  avec 
Marthe  Barraud,  le  26  mai  1636.  (Id.,  id.) 

Franc  (Madeleine  Lej,  veuve  de  Guy  de  Guitard. 
Ec,  sgr  de  la  Borie,  habitait  en  1667  S'-Romain,  près 
Civray.  (A.  H.  P.  23.) 

Franc  (Hélène  Le)  avait  épousé  Benjamin  de  Ma- 
zière,  Ec,  sgr  de  Voutron,  dont  le  fils  rendit  hommage 
a  Rochefort  pour  le  fief  de  Voutron,  le  26  nov.  16S3. 
(Arch.  Nat.,  p.  4353.) 

Franc  (Jeanne  Le)  épousa  vers  1720  Charles 
AugieV,  Ec,  capitaine  au  régiment  de  Lorraine,  dont 
une  fille  se  maria  a  Poitiers  en  1749.  (S'-Pierre  l'Hos- 
pitalier.) 

1.  —  Franc  (Philippe  Le),  Ec,  sgr  du  Plessis, 
était  décédé  avant  1668  lorsque  sa  veuve  fut  maintenue 
noble  avec  son  fils  Louis  sur  appel  d'une  sentence  de 
M.  Barentin.  11  épousa  Susanne  des  Moulins,  dont  il 
eut  au  moins  :  1»  Louis,  qui  suit  ;  2°  (sans  doute)  Phi- 
lippe, Ec,  sgr  de  la  Martinière,  marié,  vers  1670,  à 
Antoinette  Maingarneau,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la 
Grenouillère,  et  de  Susanne  Durcot. 

2.  —  Franc  (Louis  Le),  Ec,  sgr  du  Plessis,  ob- 
tint un  arrêt  de  la  Cour  des  aides  le  28  avril  1663  et 
un  autre  du  conseil  le  27  août  1668  le  maintenant  en  sa 
noblesse,  il  épousa,  vers  1670,  Jeanne  Hklier,  tille  de 
Denis,  Ec,  sgr  de  Boisroux,  dont  il  eut  au  inoins  : 
1"  Louis,  qui  suit  ;  2°  Susanne- Aimée,  mineure  en  1668, 
sous  la  curatelle  de  M.  de  S'- Romans  ?  épousa  le  12 
août  1692  Antoine-Louis  Eschalard,  Ec,  sgr  d'Availles. 

3.  —  Franc  (Louis  Le),  Chev.,  sgr  du  Plessis, 
épousa  lo  28  juin  1696  Marie  Durcot,  fille  de  Anne, 
Ec,  sgr  du  Plessis-Puytesson,  et  de  Elisabeth  d'Auzy. 
Heu  eut  au  moins:  Susanne-Françoise,  D°  du  Pless  i, 
née  le  28  juil.  1697  à  S'-Laurent-de-la-Salle,  fut  main- 
tenue noble  en  1715  (A.  H.  P.  23)  et  inhumée  à  Niort 
le  13  mai  171S.  (Notes  Laurence.) 

FRANCBRIQUET  (de).    —  Famille   qui 
habitait  le  Chàtelleraudais  au  XV  siècle. 
Francbriquet  (Annet   de)  possédait  en  1457 


I   IC  \X«    I 


la  Barbotmière  (Chénevelles,  Vian.),  la  Pommcrayc  (Sé- 
nlUé,  Vien.),    la    Boùtroliare   (Berulière,    Hontqiron, 

.  etc.,  relevant  de  Montoiron,  à  cause  de  sa 
femmo  Anne  du  Fresnk.  (Arch.  Vion.  Es  173,  Pa- 
russe.) 

I' 'rancbriqnet  (Jean  de)  possédait  le  Pas- 
soux  (Chénevelles,  Vien.),  relevant  de  Montoiron,  lui 
venaut  de  l'héritage  d'Amelin  du  Fresne,  CheY.,  d'a- 
près l'aveu  rendu  a  Montoiron  par  N.  Turpin  eu  1512. 
(M.) 

FRANCE  —  Famille  de  S'-Maixenl  et  de 
Niort,  dont  plusieurs  membres  ont  figuré  dans  l'éehevi- 
nage  de  ces  villes  au  xvue  siècle.  Il  y  avait  une  famille 
de  ce  nom  à  la  Rochelle  qui  pourrait  être  une  branche 
de  celle-ci.  Elle  est  mentionnée  dans  la  France  pro- 
testante. 

Blason  :  d'azur  à  une  tète  humaine  échevelée  d'argent 
ou  d'or  posée  en  alu'ine,  entre  3  trèfles  de 
même  2  et  1.  Une  pierre  sculptée  du  musée 
de  Niort  porte  le  blason  suivant  :  «  tcar- 
telé:  1'  de....  à  3  glands  de....  2°  de.... 
an  griffon  de....  3°  de....  à  3  gerbes  de.... 

4°  de....  à  3  chabots  de et  sur  le  tout 

le  blason  des  France. 
François  France,    Ec,    sgr  de  Poussaneau  ?    est    in- 
scrit à   l'armoriai  de    Niort  en  169S  avec  le  blason  sui- 
Tan-t  :  «  d'argent  a    une   tête   d'homme   échevelée  de 
gueules  »,  mais  c'est  une  faute  de  copiste. 

France  (Jean)  était  pair  de  Niort  en  1454-1455. 
(Notes  Laurence.) 

France  (Jean),  demeurant  à  Bagnault  (Exoudun, 
D.-S.),  reçoit  donation  de  son  beau-père  le  21  fév. 
1471.  (Arch.  Vien.  Es  1081,  Exoudun.)  Il  avait  épousé 
(peut-être  en  29S  noces)  N.  Delavau,  fille  de  Pierre,  et 
eut  au  moins  (peut-être  du  2e  lit)  Jean,  clerc,  qui 
reçut  don  en  1471  de  Pierre  Delavau,  qui  est  dit  son 
oncle.  Peut-être  a-t-on  mal  traduit  le  mot  latin 
nepos  ? 

France  (N.)  était  notaire  à  Marigny-sur-Beauvoir 
en  1483.  (Arch.  de  Péré.) 

France  (Jean),  l'aîné,  et  Jean,  le  jeune,  épou- 
sèrent le  31  août  1567,  le  premier  Marie,  et  le  second 
Catherine  Gentilleah.   (Alf.  Richard,  Aubigny.) 

France  (Hélie)  est  parrain  à  Niort  en  1578  et 
1581.  (Notes  Laurence.) 

France  (Adrien),  marié  a  Marguerite  Joyeux,  en 
eut  au  moins  Guillaume,  baptisé  à  Niort  le  20  juin 
1603.  (Id.) 

France  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Bessac,  la  Guillo- 
trie,  avocat  en  parlement,  fut  reçu  pair  de  Niort  le  19 
mai  1617,  résigna  ses  fonctions  le  22  oct.  1622  et 
mourut  le  29  oct.  de  la  même  année.  Il  avait  épousé 
Jeanue  Houlier,  dont  il  eut  :  1°  Jeanne,  née  le  28 
avril  1616,  vivante  en  1637  ;  2°  Marguerite,  née  le 
29  janv.  1619,  mariée  le  3  fév.  1654  a  Pierre  Peing, 
Ec,  sgr  de  la  Bidolière  ;  3"  Jacoues.  né  le  13  avril 
1621,  pair  de  Niort  en  1675  ;4°jEAN,néle  14  oct. 1622. 
(Id.,  id.)  C'est  peut-être  le  Jean  qui  en  1697  était 
chanoine  de  l'église  collégiale  de  Slc-Croix  de  Parthenay, 
(Arch.  Nat.  P.  4362),  et  était  parrain  le  13  mars  1688. 

1.  —  France  (Elie),  Ec,  sgr  de  la  Voûte  (Pra- 
hecq,  (D.-S.),  de  l'isle  et  de  la  Nouvelle,  conseiller  du 
roi  élu  à  S'-Maixent,  épousa  Françoise  de  Gherbegk  ? 
dont  il  eut  :  1"  JACQUES,  décédé  à  S'-Maixent  le  6  mars 
1636  ;  2°  Jean,  qui  suit  ;  3g  François,  Ec,  sgr  de 
l'isle,  lieutenant  pour  le  roi  en  la  ville   et  château  de 


l'IMN<,:OI» 


565 


Niort,  épousa,  le  24  juil.  1657,  Marguerite  Laurens.  Il 
assista  en  1675  au  mariage  de  sa  nièce  Jeanne  avec 
Louis  Thébault,  Ec,  sgr  de  la  Tour. 

2.  —  France  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Voûte,  con- 
seiller au  siège  royal  de  Niort,  maire  et  capitaine  de 
cette  ville  le  11  juin  1647,  fut  ensuite  échevin  en  1653 
et  capitaine  au  régiment  royal  de  la  milice  en  1660  et 
1672.  Il  fut  maintenu  noblo  en  1667  et  inhumé  dans 
l'église  de  N.-D.  de  Niort  le  15  oct.  1687.  Il  avait  épousé, 
le  4  fév.  1646,  Mario-Madeleine  Sadodrin  (Arch.  D.-S. 
E.  1134),  fille  de  Pierre,  avocat,  et  de  Renée  Belliard, 
et  eut  pour  enfants  :  1°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Guillotière, 
né  le  23  fév.  1647,  assista  au  ban  de  1695  et  servit 
dans  le  premier  escadron.  Il  épousa,  le  16  fév.  1692, 
Marie  Jourdain,  et  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Mau- 
peou  le  23  mai  1699,  mais  nous  ignorons  s'il  eut  posté- 
rité ;  2°  Pierri,  Ec,  sgr  de  Pouzaneau,  né  le  22  fév. 
1648,  fut  maintenu  noble  en  1667  avec  son  père  et  fit 
partie  du  ban  des  nobles  du- Poitou  de  1691  ;  3°  Jeanne, 
née  le  4  fév.  1649,  mariée  le  27  oct.  1675  à  Louis  Thé- 
bault, Ec,  sgr  de  la  Tour  ;  4"  François,  qui  suit  ; 
5°  Marie,  née  le  16  mars  1652,  vivait  eu  1684  ;  6*  Louise, 
née  le  30  avril  1653  ;  T  Elik,  né  le  14  août  1654  ; 
8°  Renée,  née  le  10  fév.  1656. 

3.  —  France  (François),  Ec,  sgr  de  la  Voûte, 
Pouzaneau,  l'Isle-en-Gascougnolle,  né  le  12  déc  1650, 
fut  maintenu  noble  en  1667  par  Barentin,  et  le  23  mai 
1699  par  de  Maupeou.  Il  épousa  d'abord  a  Niort,  le  10 
mai  1687,  Françoise  Chaignead,  veuve  de  M.  Brunetdes 
Iles,  puis  le  13  avril  1715  Catherine  Picoron,  veuve  de 
Guillaume  Simon,  Ec,  sgr  de  la  Morillonnière  et  de 
Jacques  Bonneau,  sr  de  Maintru,  et  fille  de  Auguste, 
sgr  de  la  Tour,  et  de  Anne  Brisseteau,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants. 

FRANCHARD.  —  Famille  de  la  Rochelle, 
alliée  à  plusieurs  familles  du  Poitou. 

Blason  :  d'argent  au  chêne  de  sinople  (d'Hozier), 
déclaré  par    M"e    de   la  Vaumartin  en  1698. 

Franchard  (Pierre)  et  Etienne,  son  frère, 
habitant  Marans,  achètent  en  1574  la  métairie  de  Ven- 
dôme de  Christophe  Goguet,  sr  de  la  Paire,  et  éche- 
vin  de  la  ville  de  Fontenay.  et  de  Catherine  de  Pallais, 
sa  femme.  (Arch.  Nat.  P.  773  ?1B.) 

Franchard  (N.)  eut,  au  moins  :  1°  Marie,  qui 
épousa  Pierre  Geay,  sgr  de  la  Penissière,  dont  elle  était 
veuve  en  1655  ;  2°  Judith,  mariée  en  1632  à  Samuel 
Pagis  ? 

Franchard  (Pierre),  sgr  de  Vendôme  ?  procu- 
reur du  roi  en  l'élection  de  la  Rochelle,  épousa  Susanne 
Poionand,  qui  était  sa  veuve,  en  1686.  Il  en  eut  au 
moins  Sdsanne,  qui  épousa  d'abord  Jean  Garlin,  sr  de 
Chemillé,  puis  le  15  mai  1678  Louis  Durand,  Chev..  sgr 
de  la  Vaumartin,  président  du  présidial  de  la  Rochelle. 

Franchard  (Philippe),  sr  de  Vendôme,  épousa 
Esther  Daguenet,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Philippe, 
2°  Esther,  mariée  le  13  nov.  1665  a  Pierre  Draud,  Ec, 
sgr  de  la  Rochebreuil,  vivait  encore  en  1700  (Cab.  titres 
32268)  ;  3°  Marie,  qui  épousa  Louis  de  Pellard,  Ec, 
sgr  de  la  Motte  ;  4°  Judith,  mariée  le  19  janv.  1670 
(au  temple!  à  Claude  Huet,  Ec,  sgr  de  Soudan. 

FRANÇOIS.  —  Ce  nom  est  commun  a  plu- 
sieurs familles  en  Poitou.  Nous  mentionnons  ci  quel- 
ques personnages  isolés. 

François  .L'aune  alTerma  une  maison  de  Jean, 
abhé  de  FoiUaine-le-Conite.  le  13  sept.  1410.  (Arch. 
Vien.,  abh.  de  Fontaiue-le-O  j 


566 


FRANÇOIS 


François  (Louis),  clerc,  garde  du  scel  royal  à 
Poitiers,  signa  un  acte  le  20  nov.  1466  concernant  le 
fief  des  Bordes  à  Naintré.  (Arch.  Vien.  E2  245.) 

François  (Pierre),  chapelain  de  l'église  S'-Hi- 
laire-Ie-Grand  de  Poitiers,  était  décédé  avant  le  17  nov. 
1477,  date  de  l'inventaire  de  ses  meubles.  (Bibl.  Poi- 
tiers.) 

François  (N.)  était  notaire  de  la  terre  de 
Nouaillé  en  1573.  (Id.,  id.,  abb.  de  Nouaillé.) 

François  (Catherine),  veuve  de  Antoine  Penau- 
dre  ?  sr  de  la  Tournière,  fait  une  vente  le  10  janv.  1588 
à  Pierre  Herbert,  prêtre.  (Bibl.  Nat.,  sgrie  de  Puy- 
ferrier.)  Le  19  mars  1580  elle  avait  vendu  une  terre  au 
village  de  Chaumeil  (Persac,  Vien.)  à  François  de 
Montlouis,  Ec,  sgr  de  Grandchamps.  (Id.) 

FRANÇOIS.  —  Famille  qui  habitait  Ouzilly 
près  Lencloître  (Vien.)  au  ivuc  siècle. 

François  (Julien),  marié  k  Louise  Xaiton  ?  en 
eut  au  moins  Charles,  baptisé  le  14  mai  1654  (Ouzilly), 
qui  avait  pour  parrain  et  marraine  Charles  Seigneureau 
et  Madeleine  du  Perron  ? 

François  (Vincent)  épousa  le  18  fév.  1732 
Marie  Bourdeau.  (Beg.) 

FRANÇOIS.  —  Famille  que  l'on  trouve  en 
Loudunais  au  xiv°  siècle. 

François  (Pierre),  sgr  de  Tillé  ou  Tilly  (Dercé, 
Vien.),  servit  dans  les  guerres  contre  les  Anglais  et  fut 
fait  trois  fois  prisonnier.  Ayant  perdu  presque  tous  ses 
biens,  il  reçut  donation  du  roi  par  lettres  d'août  1369, 
de  domaiues  confisqués,  en  Poitou  et  Anjou,  sur  Mangot 
de  Melle,  Gauvain  de  Dercé  et  autres  partisans  des  An- 
glais. (A.  H.  P.  17.)  Il  fit  un  accord  à  Loudun  le  19  nov. 
1370  avec  Perrot  Boidin,  Ec,  sgr  de  Chasseignes,  au 
sujet  de  diverses  rentes.  (Arch.  Vien.,  Prieuré  de  Chas- 
seignes.) 

FRANÇOIS  (du  Trhps).  —  Famille  ancienne 
et  distinguée  de  Fontenay-le-Comte.  dont  les  membres 
ont  occupé  diverses  charges  municipales  et  judiciaires 
pendant  les  trois  derniers  siècles.  Les  éléments  de  cette 
généalogie  nous  ont  été  fournis  par  la  famille  et  par 
les  notes  de  notre  cabinet. 

Blason  :  d'azur  à  la  croix  pattée  et  alézée  d'or, 
cantonnée  de  4  fleurs  de  lis  aussi  d'or 
(par  concession,  dit-on,  du  roi  Henri  IV  . 
Devise  :  crux  et  lilia  fiorent. 

L'armoriai  du  Poitou  de  1700  dit 
seulement  :  «  d'azur  a  la  croix  pattée  et 
alézée  d'or.  »  Le  même  armoriai  a 
mis  pour  blason  déclaré  par  Françoise 
François,  femme  de  Louis  d'Esleune  (8e  deg.,  §  III) 
a  d'azur  à  3  lis  de  jardin  d'or  posés  2  et  1.  »  Plus 
loin  cette  dame  a  reçu  d'office  ■>  de  sinople  au  pal 
échiqueté  d'or  et  de  gueules  de  trois  traits  »,  mais  c'est 
uu  blason  île  fantaisie. 

François  (Philippe)  figure  dans  le  rôle  de  ceux 
qui  doivent  payer,  le  jeudi  après  la  Notre-Dame  de 
mars  1267.  (Arch.  Hist.  de  Fontenay.  B.  Fillon.) 

François  (Jeanne)  laissait  en  mourant  au  curé  de 
N.-D.  de  Fontenay  la  terre  sise  près  <t  la  Fosse  aux 
chats  »  i  aujourd'hui  Galardon)  le  mercredi  avant  la 
file  de  S'-Thomas,  apôtre,  19  déc.  1324."  (Inv.  des 
titres  de  N.-D.,  A.  Bitton.) 

François  (Jean)  habitait  la  paroisse  de  N.-D. 
de  Fontenay  en  1346.    Note  de  I!.  Fillon.) 


FRANÇOIS 

François  (Jean),  peut-être  le  même  que  le  pré- 
cédent, possédait  des  héritages  d'après  un  acte  passé 
sous  la  cour  de  Fontenay  par  Billaut,  le  jeudi  après  la 
S'-Pierre  (août  1346).  (Inv.  des  titres  de  N.-D.,  A. 
Bitton.) 

François  (Philippe)  figure  sur  la  liste  des  habi- 
tants de  Fontenay.  qui  se  sont  cotisés  pour  aider  a  la 
reconstruction  de  l'Hûtel-Dieu,  vers  1350.  (Arch.  hist. 
de  Fontenay.  B.  Fillon.) 

François  (Jean)  figure  parmi  les  principaux 
habitants  de  Fontenay  qui  prêtèrent  serment  d'obéis- 
sance à  Jean  Chandos  le  1"  oct.  1361.  (Id.,  id.) 

François  (Jean),  peut-être  le  même,  paraît 
comme  fabriqueur  de  l'église  N.-D.  dans  un  acte  du 
2  sept.  1366.  (Id..  id.) 

François  (Jeam  vend  un  pré  à  Mathurin  Piquerit, 
comme  il  appert  d'une  lettre  du  28  mars  1415  signée  : 
G.  Gasteau.  (Papier  censaire  du  prieuré  de  N.-D.  Bibl. 
de  Niort,  fonds  la  Fontenelle,  carton  12.) 

François  (Jean)  vendit  à  Jean  Prévost  et  Guil- 
laume Gasteau,  procureur  de  ladite  fabrique  par  acte 
du  22  déc.  1419  (G.  Gallier  et  G.  Collin.  not.),  un  pré 
sis  en  la  rivière  de  Fontenay,  appelé  S'-Martin,  pour 
amortir  une  rente  de  30  sols  qu'il  devait  a  la  fabri- 
que de  Fontenay.  (Inv.  de  N.-D.,  A.  Bitton.) 

François  (N.)  était  receveur  du  prieuré  de  N.-D. 
de  Fontenay  d'après  le  papier  censaire  de  la  recette 
des  13  janv.  1463  et  19  mars  1467.  (Bibl.  Niort.  La 
Fontenelle,  carton  12.) 

François  (Simon)  était  échevin  du  corps  de 
ville  de  Fontenay  avec  Pierre  François  (3°  deg.,  §  1er) 
en  1471.  (Bibl.  des  Antiq.  de  l'Ouest.  Lettre  de 
Louis  XI.) 

François  (Venant)  était  marié  à  Perrette  Bar- 
bine  et  habitait  Pissotte  en  1533,  et  le  16  août  il 
passait  un  acte  d'échange  avec  Pierre  Robert,  au  sujet 
d'une  maison  sise  au  Marchioux  'de  cette  ville.  Ils 
eurent  une  fille  Jeanne,  mariée  à  Melchisédec  Robin. 
Ceux-ci  partagèrent  le  25  nov.  1602  la  succession  de 
Jehan  Croizé  et  de  Marguerite  Crullet.  Jeanne  signe  au 
mariage  de  Nicolas  Viete  avec  Jeanne  Alléaunie  le  6 
juin  1609.  (Hist.  de  Fontenay.  B.  Fillon.) 

François  (Gilette),  femme  de  René  Drouineau, 
en  eut  un  fils  baptisé  a  N.-D.  le  9  mars  1572.  (Reg.) 
François  (Jean)  eut  de  Jacquette  Rouault, 
sa  femme,  un  fils  baptisé  à  N.-D.  le  25  fév.  1573.  (Id.) 
François  (Gilles)  avait  pour  épouse  Blanche 
BamiÈRE,  qui  lui  donna  Etienne,  baptisé  à  N.-D. 
le  dernier  jour  de  fév.  1573.  Gilles  décéda  le  4  mars 
suivant.  (Id.) 

François  (Etienne)  était  l'un  des  gardes  du 
Prince  de  Condé,  sous  les  ordres  du  M'*  de  Vignolles, 
et  fut  tué  à  la  prise  de  Foutenay,  suivant  un  inventaire 
fait  le  15  juin  1587.  (Grignon  et  Robert,  not.  à  Fon- 
tenay.) 

François  (Marie)  épousa  en  1598.  a  la  Rochelle, 
Jean  Nicolas,  Ec,  sgr  de  la  Jarrie.  (Gén.  Nicolas.) 

François  (Marie)  est  marraine  à  N.-D.  de 
Fontenay,  le  24  sept.  1600,  de  Andrée  François,  fille  de 
Etienne,  et  de  Michelle  Billaud  (5=  deg.,  §  Ier)-  (Reg-) 

François  (Françoise),  d'après  une  note  de  M.  de 
Bernon,  aurait  épousé  François  Blouin,  Ec,  sgr  de  la 
Monraudière,  dont  elle  était  veuve  en  1633.  Elle  aurait 
assisté  au  mariage  de  Hilaire  Blouin,  Ec,  sgr  de  la 
Rairie,  avec  Gabrielle  Boisson  (1620),  et  à  celui  de  son 
fils  avec  Marie  Denfer,  où  elle  est  dite  cousine. 


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François  (Marie)  épousa  avant  1620  Jacques 
Jousseaume,  Eo.,  sgr  du  Rri/.ei,  dont  Jacquette,  qui 
fut  femme  eu  L64S  de  François  de  Puyrousset  (Gén. 
Jousseaume).  Elle  est  peut-être  d'une  autro  famille. 

I  l'imoiii»  Claude)  ost  marraine  a  N.-D.  de 
Fontenay  la  20  déc.  1641  de  Nicolas  liarraud.  (Reg.) 

Vranrois  (Louise),  demoiselle,  vivait  à  Niort  en 
1660.  (Notes  Laurence.) 

François  (François)  était  échevin  et  capitaine 
de  la  12°  compagnie  de  la  milice  de  Niort.  Sa  mort  est 
rappelée  le  12  mai  1672.  (Id.,  id.) 

François  (Marie)  épousa  Pierre  Coutoulv,  con- 
seiller du  roi  et  receveur  des  décimes  du  diocèse  de 
Luçon,  avant  le  30  nov.  1724.  (Gén.  Coutouly.)  Peut- 
être  d'une  autre  famille. 

François  (Charles-René),  premier  bourgeois, 
ancien  garde  du  corps  du  roi  d'Espagne  et  officier 
retraité,  ligure  sur  la  listo  des  électeurs  à  Fontenay  le 
16  mars  1789.  (Reçu,  sur  Fontenay.  Fillon,  t.  Il,  p.  310.) 

§  Ier.  —  Branche  aînée. 

Les  deux  premiers  degrés  sont  douteux,  n'ayant  pu 
être  établis  sur  des  preuves  certaines. 

1 .  —  François  (Jean)  habitait  Pissotte  d'après 
le  papier  censaire  de  N.-D.  et  les  notes  de  B.  Fillon. 
11  devait  des  cens  sur  une  maison  et  jardin  sis  au 
Marchioux  de  Fontenay.  Nous  pensons  qu'il  tut  le  père 
ou  l'aïeul  de  Mathe,  qui  suit. 

2.  —  François  (Mathe)  était  receveur  des 
décimes  de  la  prévôté  de  N.-D.  en  1456.  (Bihl.  Niort, 
La  Fontenelle,  carton  12.)  11  épousa  Susanne  Pélisset 
et  devait  une  rente  de  5  livres  4  deniers  sur  sa  maison 
du  Marchioux.  11  eut  au  moins  :  Pierre,  qui  suit. 

3.  —  François  (Pierre;  habitait  Pissotte  en  1503 
et  devait  au  prieuré  de  N.-D.  la  même  rente  de  5  livres 
4  deniers.  11  était  échevin  de  Fontenay  dès  1471  (Bibl. 
des  Antiq.  de  l'Ouest)  avec  Simon  François  et  eut  pour 
enfants  :  1°  Venant,  qui  suit  ;  2°  Jean,  qui  fut  maître 
de  barques  à  Marans  et  qui,  d'après  Dugast-Matifeux, 
(Rev.  d'Aunis  1S68,  I,  p.  71)  possédait  alors  l'édition 
de  1520  du  Grand  Routier  de  la  mer,  de  Pierre  Garcie 
Ferrande  ;  3°  Jeanne,  mariée  à  Jacques  Pahon  ou 
Passon  et  décédée  avant  1559.  A  cette  date  son  mari 
était  eu  procès  au  présidial  de  Poitiers  avec  son  beau- 
frère  Venant  François  au  sujet  de  la  succession  de  sa 
femme,  pour  la  moitié  de  la  maison,  terre  et  métairie 
appelée  Le   Temps  (ps"  de  Chaillé-les-Marais,   Vend.). 

4.  —  François  (Venant,  alids  Vincent),  sr  du 
Temps,  avait  épousé  Françoise  Dcoors,  fille  de  Jean. 
Le  partage  de  leur  succession  eut  lieu  le  31  déc.  1559 
(Marchandeau  et  Millard,  not.  il  Fontenay)  entre  leurs 
trois  enfants  qui  sont  :  1°  JeAn,  qui  suit  ;  2°  Etienne, 
auteur  de  la  branche  du  Temps,  S  IV  ;  3°  Simon,  sr  de 
la  Bastille,  établi  à  Marans  et  mort  sans  alliance  en 
1601.  Le  3  aoilt  1586  (Robert  et  Grignon,  not.  a  Fon- 
tenay) il  consentit  une  obligation  de  875  écus  sols  à 
Nicolas  Alléaume,s'  de  la  Benasizière,  assista  en  1581  au 
mariage  de  sa  nièce  Marie,  fille  d'Etienne  François  avec 
Pierre  Miget,  sr  de  Malinouche,  et  fit  donation,  le 
28  avril  1599,  d'une  somme  de  5.000  écus  suis  à  son 
neveu  Pierre,  frère  de  Marie,  à  l'occasion  de  son 
mariage. 

5.  —  François  Jean),  receveur  des  décimes  du 
diocèse  de  Maille.zais  (Fontenay.  B.  Fillon),  habitait 
Fontenay  et  épousa  à  la  Rochelle  Marguerite  Prévost, 
dout  il  eut  :   1»  Pierre,  qui  suit  ;  2U  Etienne,  fermier 


FRAW(,;OW 


667 


des  décimes  do  la  Meilleraye,  dépendant  de.  la  fabrique 
do  N.-D.;  il  épousa  en  1594  Michelle  Bili.auu,  fille  de 
Pierre,  sr  des  Moulins,  et  de  Françoise  de  Lespée 
(Poit.  et  Vend.  Pasteurs  p.  90),  et  en  eut  :  a)  Cathe- 
rine, née  le  10  janv.  1596,  vivait  encore  à  Fontenay  en 
1650,  mariée,  croyons-nous,  a  Jean  Polard  ;  b)  Marie, 
née  le  23  sept.  1598,  vivante  en  1648  ;  c)  Andrée, 
baptisée  le  24  sept.  1600  ;  d)  Vincknte,  baptisée  le 
26  oct.  1601  ; 

3°  Jacques,  autour  de  la  branche  de  Biossais  rap- 
portée au  §  II  ;  4°  Jacquette,  épousa  d'abord,  vers 
1600,  René  de  Gerson,  et  ensuite,  en  1610,  Bernard 
Easme,  Ec,  sgr  du  Lugré,  dont  elle  était  veuve  en 
162S  ;  5°  Jean,  parrain  ie  30  janv.  1597  et  marié  à 
Jeanne  Meigner,  dont  une  fille  Jacquette,  baptisée  à 
N.-D.  le  25  fév.  1609. 

6.  —  François  (Pierre)  figure  au  nombre  des 
principaux  habitants  de  Fontenay,  qui,  en  1587,  font 
une  demande  au  roi  de  Navarre  tendant  à  faire  octroyer 
k  leurs  compatriotes  catholiques  réfugiés  k  Niort  main- 
levée de  la  saisie  mise  sut  leurs  biens  au  mépris  de  la 
capitulation  (Poit.  et  Vend.  B.  Fillon.).  Il  épousa  vers 
1592  Bachel  Guyard,  fille  de  Pierre,  conseiller  du  roi 
k  Fontenay,  dont  il  eut  :  1°  Rachel,  baptisée  k  N.-D. 
(comme  les  suivants)  le  20  juin  1593  ;  2°  Jacques,  qui 
suit  ;  3"  N.,  fils  (non  nommé),  le  14  sept.  1600  ; 
4"  Jeanne,  le  14  août  1604. 

7.  —  François  (Jacques),  Dé  le  10  janv.  1595, 
épousa  en  1620  Marguerite  de  Jan  ou  Dejan,  fille  de 
Jean,  et  vivait  eu  1667,  ayant  eu  :  1°  Madeleine, 
alids  Marie,  née  en  1629  et  décédée  à  Chaillé-les- 
Marais  le  20  janv.  1694,  après  avoir  épousé  Simon 
Pichard,  s*  de  Pontdevio  ;  2°  Pierre,  parrain  le  22 
avril  1650  de  Hélène  François,  fille  de  Pierre,  sr  du 
Temps,  et  de  Françoise  de  Jan,  sa  cousine.  Nous  igno- 
rons sa  destinée. 


II. 


Branche  de  Biossais. 


6.  —  François  (Jacques),  fils  puîné  de  Jean,  et 
de  Marguerite  Prévost  (5e  deg.,  §  Ier),  naquit  vers  1550 
et  se  fixa  à  la  Rochelle,  où  il  fut  conseiller  du  roi, 
receveur  des  décimes  du  district  de  Mailiezais  et  ne 
vivait  plus  en  1602.  11  avait  épousé  Jehanne  Herhert, 
qu'il  laissa  veuve  avec  des  enfants  mineurs,  qui  sont  : 
1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  marié  à  Jeanne 
Desmières  ?  dont  Anne,  née  le  5  mars  1631  et  baptisée 
le  lendemain  à  S'-Barthélemy  de  la  Rochelle  ;  3°  Simon, 
auteur  de  la  branche  des  Barrières,  §  III  ;  4°  Jeanne, 
épouse  de  Jacques  Chauvet  et  en  2ea  noces  de  Nicolas, 
alias  Michel  Porcher,  s'  de  la  Jaunière,  dont  un  lils 
marié  en  1665. 

7.  —  François  ^Jacques).  sr  de  Biossais  (S'-Mars- 
des-Prés,  Vend.),  fut  conseiller  du  roi,  puis  premier 
magistrat  de  la  Bourse  à  la  Rochelle  en  1632,  puis 
premier  consul,  juge  et  commissaire- en  1635  et  1636, 
et  mourut  le  22  mai  1639.  11  avait  été  aussi  receveur 
des  décimes  du  district  de  Mailiezais  comme  son  prie 
et  comme  le  fut  plus  tard  son  fils  SimoD.  11  avait 
acheté  le  fief  de  Biossais,  le  14  oct.  1618,  de  Paul  de 
Vendée,  et  acquit  celui  des  Croix  (Ouïmes,  Vend.)  le 
19  mars  1632.  Marié  à  Jeanne  GouiLLON,  fille  de  N.,  et 
de  Marie  Naulonnier,  il  en  eut  13  enfants  tous  baptisés 
à  S'  Barthélémy  de  la  Rochelle,  sauf  trois  qui  le  furent 
à  Fontenay  :  1°  Anne-Jeanne,  mariée  le  10  fév.  1635 
a  Emmanuel  le.  Borgne,  s*  de  Lesquilliau  ;'2°  Jeanne, 
épouse  de  Mathieu  Le  Vacher,  sr  de  Monlignv  ; 
3°  CATHERINE,  née  en  16IS  et  dérédàe  le  24  juin  1644  ; 
4"    Hélène,  baptisée    a    Foutenay    le    2    mars   liilS   ; 


568 


FRANÇOIS 


5°  Elisabeth,  baptisée  au  même  lieu  le  14  janv.  1622, 
mariée  le  25  fév.  1659  a  Jean  àrnauldet,  sr  de  Vauque- 
lcuse,  greffier  de  l'amirauté  de  Brouage  ;  6°  Jacquette, 
baptisée  au  même  lieu  le  11)  avril  1653  ;  7°  Jacques, 
inhumé  à  S'-Barthélemy  le  23  avril  1623  a  10  ans  ; 
8"  Madeleine,  mariée  le  26  nov.  1C46  a  Antoine-Lucas 
Reigner  ;  9°  Simon,  qui  suit  ;  10°  Pierre,  baptisé  le 
25  mai  1633,  procureur  au  présidial  de  la  Rochelle.  Le 
13  juin  1698,  il  recevait  un  règlement  d'armoiries  où  il 
est  dit  ancien  et  garde  héréditaire  de  la  monnaie  de 
cette  ville  et  on  lui  donna  pour  blason  <t  d'argent  au 
pal  de  gueules  accosté  de  2  étoiles  d'azur  ».  Marié  à 
Charlotte  Verdon,  fille  de  Pierre,  Ec.,  sgr  de  la  Cardi- 
nière,  il  en  eut  :  Pierre,  baptisé  le  15  oct.  1663  et 
dont  nous  ignorons  la  destinée  ;  11°  Jean,  inhumé  a 
S'-Barthélemy  le  22  juin  1636,  à  4  ans  ;  12°  Françoise, 
baptisée  le  10  oct.  1636  ;  13°  Catherine,  sœur  jumelle 
de  la  précédente,  mariée  le  18  mars  1652  à  Léonard 
de  la  Roche,  banquier. 

8.  —  François  (Simon),  s1  de  Biossais,  rece- 
veur des  décimes  du  district  de  Maillezais,  né  le  15  mai 
1632  et  inhumé  dans  l'église  basse  de  S'-Barthélemy 
le  31  janv.  16S0,  avait  épousé  à  S'-Martin  (ile  de  Ré) 
vers  1667  Marguerite  Mousnier,  fille  de  Josué,  sr  de 
Grand-Maison ,  sénéchal  de  la  B>>'«  de  l'Ile  de  Ré, 
et  de  Jeanne-Sibille  La  Vertu,  dont  il  eut  :  1°  Jac- 
ques-Marie, né  le  6  mars  1668,  vivant  en  1694; 
2°  Simon-Bernard,  né  le  12  fév.  1669,  inhumé  dans 
la  nef  de  la  nouvelle  église  de  S'-Barthélemy  le  19  déc. 
1670  ;  3°  Marguerite-Madeleine,  née  le  31  mai  1670, 
se  maria  3  fois,  d'abord  le  19  août  1694  à  Antoine 
Marchand,  s'  de  la  Bouinière,  juge  magistrat  au  prési- 
dial de  la  Rochelle  ;  puis,  le  7  nov.  1701,  à  Louis- 
Didier  Poirel,  Ec.,  sgr  du  Gué  d'AUeré,  conseiller  au 
même  présidial,  enfin  le  22  juin  1726  à  Pierre  Le  Conte  ; 
elle  décéda  en  1736  ;  4°  Simon,  né  le  15  juil.  1671  et 
décédé  le  13  août  de  la  même  année  ;  5°  autre  Simon, 
né  le  6  avril  1679. 

§  III.  —  Branche    des  Barrières 

7.  —  François  (Simon),  sr  des  Barrières,  con- 
seiller du  roi  à  La  Rochelle,  contrôleur  des  décimes  du 
diocèse  de  Maillezais,  fils  puîné  de  Jacques,  et  de  Jeanne 
Herbert  (6°  deg.,  §  II),  décéda  vers  1635. 11  avait  épousé, 
le  7  août  1620,  Françoise  Morisset  (d'après  une  note 
manuscrite  de  B.  Fillon).  fille  de  Louis, sf  de  la  Barrière 
ou  des  Barrières  (Sérigné,  Vend.),  et  de  Françoise 
Tabarit,  et  en  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Jean,  parait 
dans  un  acte  du  5  août  1649  (Train,  not.  à  Fontenay) 
avec  sa  mère  et  Jean  Hoy.(Bibl.  Nantes,  pap.  B.  Fillon.) 
Il  se  maria  d'abord  a  Elisabeth  Gaunet,  puis  a  Catherine 
DtJNOYER,et  était  décédé  lors  du  mariage  de  ses  enfants. 
Il  avait  eu  du  Ie'  lit  Elisareth,  mariée  le  8  avril  1704 
à  N.-D.  de  la  Rochelle  avec  Elienne  Jousseaume  ;  et 
du  2"  Jeanne,  qui  épousa,  le  même  jour  que  sa  sœur, 
Jacques  Cousin. 

8.  —  François  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Barrières, 
des  Groix,  conseiller  en  l'élection  de  Niort,  fut  maire  de 
cette  ville  en  1655  et  mourut  échevin  le  11  mai  1671  à 
45  ans.  Il  avait  déclaré  en  1655  et  1658  vouloir  vivre 
noblement  et  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  Barentin 
en  1667.  Il  avait  épousé  à  Niort  le  26  mai  1653  Marie 
Pelletier,  fille  de  Paul,  Ec,  sgr  de  Barbezières,  et  de 
Jacquette  Boucher,  et  en  eut  plusieurs  enfants  tous 
baptisés  à  N.-D.  de  Niort  :  1"  Paul,  le  2  avril  1654  ; 
2°  Pierre,  Ec,  sgr  des  Groix,  né  le  4  juin  1656, 
succéda  a  son  père, dans  la  charge  d'échevin.  D'après  une 
note  de  M.  Laurence  (douteuse),    il   se  serait  marié  a 


FRANÇOIS 

Chaillé-les-Marais,  en  1684,  à  Marguerite  Arrivé  (c'est 
le  9e  enfant  de  Simon,  sgr  de  Chaillé)  (7e  deg.,  §  VI)  ; 
3°  Françoise,  née  le  29  juin  1657,  épousa  le  17  juil. 
1683  (Train,  not.  à  Fontenay),  Louis  d'Ellenne  ou 
d'Eslenne,  Ec,  sgr  de  la  Fuye  ;  4°  Simon,  qui  suit; 
5"  Paul,  né  le  9  août  1663  ;  6°  Ann«,  le  8  avril  1665  ; 
7°  autre  Paul,  le  19  mars  1667  ;  8°  Jean,  le  4  juin 
1668  ;  9"  Marie,  le  28  avril  1670  et  décédée  le  15  avril 
1672. 

9.  —  François  (Simon),  Ec,  sgr  des  Barrières, 
de  Grand-Champs  (Champagné-S'-Hilaire,  Vien.),  des 
Groix,  etc.,  naquit  a  Niort  le  11  fév.  1661.  11  fut  con- 
seiller, pair,  puis  échevin  (1692)  de  cette  ville  et  con- 
firmé dans  sa  noblesse  le  1er  mars  1698  par  M.  de 
Maupeou,  et  encore  les  16  janv.  et  7  août  1715  par 
M.  des  Gallois  de  la  Tour.  Il  avait  épousé,  le  29  mars 
1681,  (Loyauté,  not.  à  Fontenay),  Charlotte  d'Arcemale, 
fille  d'Adam,  Ec,  sgr  des  Chaumes,  et  de  Hippolyte 
Beneteau  ou  Benoteau,  dont  il  eut  :  1"  Marie-Char- 
lotte, inhumée  a  Pissotte  le  7  fév.  1689  ;  2°  Charlotte- 
Madeleine,  mariée  le  10  avril  1733  (de  Cressac,  not. 
à  Poitiers)  à  René  de  Beauregard,  Ec,  sgr  de  Bois- 
vert  ,  et  inhumée  dans  l'église  de  Champagne,  le 
15  mars  1773,  à  83  ans  ;  3*  Simon-Pierre,  baptisé  a 
Champagne  (avec  ses  frères  et  sœurs)  le  18  sept.  1694  ; 
4»  Marie-Jeanne,  née  à  Grandcbamps  le  15  sept. 
169*,  inhumée  le  20  janv.  1698  ;  5*  Antoine-Simon, 
qui  suit  ;  6°  Jean,  baptisé  le  4  nov.  1699  et  décédé 
le  12  mars  1702;  7°  Pierre,  baptisé  le  1er  sept.  1701  ; 
8°  Jean-Baptiste,  né  en  1703  ;  9°  Jacques,  né  le 
13  avril  1704. 

10.  —  François  (Antoine-Simon),  Ec,  sgr  des 
Barrières  et  de  Grand-Champs,  né  le  9  sept.  1698,  fut 
inhumé  dans  la  chapelle  S'-Antoine  de  Champagné- 
S'-Hilaire  le  19  mars  1746,  sans  laisser  de  postérité  de 
Françoise  Guéritault,  qn'il  avait  épousée  vers  1725. 

§  IV.  —  Branche  du  Temps. 

5.  —  François  (Etienne),  s1'  du  Temps,  fils 
puîné  de  Venant,  et  de  Françoise  Duboys  (4e  deg.,  §  Ier), 
devait  une  rente  de  10  livres  tournois  à  la  succession 
de  Nicolas  Viset,  le  célèbre  graveur  de  l'époque.  Marié 
à  Marguerite  Creuillet  ou  Crullet,  il  était  décédé 
avant  le  3  juil.  1574,  date  a  laquelle  sa  veuve  se 
remarie  à  Jean  Croizé,  sr  de  la  Mignolte.  Il  avait  eu 
pour  enfants  :  1°  Marie,  mariée  d'abord  a  Joachim 
Delespée  le  27  mai  15S0  (Robert  et  Grignon,  not.  "a 
Fontenay),  puis  le  18  nov.  1581  (mêmes  notaires)  a 
Pierre  Miget,  sr  de  Malmouche,  et  enfin  à  lsaac  de  la 
Pierre,  avant  le  19  août  1604  ;  2°  Pierre,  qui  suit  ; 
3°  Etienne,  né  posthume  le  15  oct.  1573. 

6.  —  François  (Pierre),  sr  du  Temps,  de  la 
Liolière  (Le  Langon,  Vend.),  naquit  à  Fontenay.  Il  fut 
licencié  es  lois,  conseiller  du  roi,  élu  en  l'élection, 
maire  et  capitaine  de  cette  ville  et  ne  vivait  plus  en 
1632.  Dans  sa  jeunesse  il  se  livra  à  l'étude  des  sciences 
exactes  et  fut  l'élève  de  Viéte,  son  célèbre  compatriote 
et  parent  ;  mais  distrait  de  ses  études  par  les  guerres 
de  l'époque,  il  fut  se  ranger  sous  la  bannière  du  roi  de 
Navarre  et  servit  avec  distinction  sous  les  ordres  de 
Condé,  qu'il  suivit  à  la  prise  de  la  Fère  (1580),  où  i'.s 
furent  assiégés  par  le  maréchal  de  Matignon.  (V.  dans 
l'Histoire  de  d'Aubigné,  t.  II,  p.  370,  un  événement 
mystérieux  qui  arriva  à  du  Temps  pendant  ce  siège.) 
S'élant  retiré  a  Fontenay,  il  fut  nommé  conseiller,  éche- 
vin puis  maire  de  cette  ville  en  1589-1605  et  1610. 
Pendant  qu'il  était  revêtu  de  celte  charge,  il  reçut  chez 
lui  Henri  IV,  qui  lui  concéda  le  droit  d'ajouter  4  fleurs 


FRAJEVÇOI8 


FR/IIVÇOIS 


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de  lis  ;i  ses  armes  et  lui  t'n  cadeau  d'une  médaille  d  or. 
Marié  d'abord  le  28  : i v i ■  î i  1399  (Grignon  et  Slmonneau, 
n  ii  i  Fontenay)  k  Claude  Ciiasteau,  tille  do  Jean, 
r  dea  Forges,  et  do  Jeanne  Dupont,  puis  le 
;>  sept.  1605  (mômes notaires)  à  Hélène  Choquet,  fille 
■  le  Pierre,  sr  du  Mourenu,  et  de  Marie  Itouhici',  il  eut 
du  1"  mariage  :  1°  Jeanne,  baptisée  le  20  fév.  1601  ; 
2*  Etienne,  le  27  janv.  1602,  inhumé  dans  l'église  de 
.v  Etienne  de  Marans  le  24  janv.  1633,  laissant  de 
Marie  Jousselottk  un  fils,  Màthuhin,  décédé  le 
25  fév.  suivant  ;  du  2"  :  3"  Hélène,  marraine  a  Fon- 
tenay, le  2  mars  161S,  de  Hélène,  tillo  de  Jacques 
François,  sr  de  Biossais,  et  de  Jeanne  Gouillon  fl<  deg., 
§11)  ;  4°  I'ikkre,  qui  suit  ;  5°  Simon,  autrui-  de  la 
branehe  de  Cliaillé,  S  VI  ;  6"  Marie,  IV  de  Fossillou 
[Marans),  mariée  le  4  avril  1638  à  Jacques  Bigotteau, 
président  en  l'élection  de  la  Rochelle,  el  décédée  au 
même  lieu,  le  11  juil.  1671;  7°  Marie-Catherine, 
D"  de  la  Liolière,  née  le  15  fév.  1616,  mariée  en  1645 
à  François  Collardeau,  sr  de  Villepréau  ;-80  Anne,  née 
le  15  sept.  1618,  décéd^e  en  bas  âge. 

7.  —  François  (Pierre),  sgr  du  Temps,  la 
Liolière,  la  Chesnelière,  la  Boizatière  (S'-Hilaire-de- 
Voust,  Vend.),  né  eu  1608,  fut  conseiller  du  roi,  éche- 
vin  et  maire  de  Fontcnay  en  1635,  1636  el  1641.  11 
rendait  aveu  le  23  déc.  1642  à  la  sgrie  du  Paty  (Bibl. 
Niort,  La  Fontenelle,  carton  13),  achetait  le  2  sept.  1649 
(Coudret,  not.  a  Vouvent)  la  maison  noble  de  la  Ches- 
nelière de  Pierre  de  Boishorant,  Ec.,  sgr  de  Boisjolly,  et 
en  rendit  aveu  à  Vouvent  le  30  juin  1656.  (Arch.  Vien. 
C.  513.)  11  épousa,  le  5  janv.  1634  (note  B.  Fillon), 
Françoise  de  Jan  ou  Dejan,  tille  de  Claude,  conseiller 
de  ville,  et  de  Catherine  Pichard,  et  en  eut  :  1°  Pierre, 
sgr  du  Temps,  né  eu  1644,  conseiller  en  l'élection  de 
Fontenay,  marié  le  17  oct.  1667  (reg.  de  N.-D.)  à 
Jeanne  Brisson.  tille  d'Arthus.  sgr  de  la  Grange,  et  de 
Catheriue  Pascaud,  et  était  décédé  avant  le  12  avril  111^2, 
ayant  eu  Jeanne,  morte  en  bas  âge  ;  2°  Marie,  De  de 
la  Chesnelière,  teste  le  29  déc.1670  (Loyauté,  not.  a 
Fontenay)  et  décède  sans  alliance  ;  3°  Marguerite, 
née  le  8  avril  1646,  mariée  le  16  sept.  1669  iBochay  et 
Rousseau,  not.  de  la  Bnie  du  Petit-Château)  à  Jacques 
Gentet,  Ec,  sgr  de  Lousche  (Chanteloup,  D.-S.)  ; 
4°  Simon,  né  le  30  janv.  1648,  sans  alliance  :  5°  Hé- 
lène, née  le  22  avril  1650,  mariée  à  René  Vigoureux, 
Ec,  sgr  rie  Lamerinière  (Mouchamps,  Vend.),  et  décé- 
dée au  Fief-Goyau,  le  5  janv.  1683  ;  6°  Jean-François, 
qui  suit  ;  7°  Jacques-François,  s'  de  la  Chesnelière, 
né  le  7  sept.  1653,  marié  le  5  sept.  1683  (Loyauté  et 
(juintard,  not.  à  Fontenay)  à  Catheriue  de  la  Bogchï- 
rie,  fille  de  Jean,  sgr  du  Beuguon,  et  de  Jeanne  Gouin, 
dont  il  eut  Marie-Anne,  qui  épousa,  le  1er  déc  1712 
(Ballard,not.  à  Fontenay1,  Jean-Madeleine  Chebrou,  Ec, 
sgr  du  Petit-Château,  et  fut  inhumée  dans  l'église  S'- 
André  de  Niort,  le  22  sept.  1768. 

8.  —  François  (Jean-François),  sgrdu Temps,  la 
Boizatière,  né  le  29  avril  1652  et  décédé  le  18  juin  1716, 
fut  conseiller  en  l'élection,  échevin  et  maire  de  Fontenay 
en  1687,  1688  et  1689.  Il  se  maria  3  fois,  d'abord  le 
19  juin  1680  (Laudryau  et  Besson,  not.  k  Luçon)  à 
Anne  Missead,  fille  de  feu  René  et  de  Marie  Barbière, 
puis  le  8  avril  1682  (Ballard  et  Barraud,  not.  k  Fonte- 
nay) a  Marie-Anne  Fleury,  fille  de  Pierre,  sr  du  Nizeau, 
et  de  Louise  Vinct  ;  enfin  le  16  juin  1688  (Loyauté  et 
Train,  not.  à  Fontenay)  k  Françoise-Hélène  Rrancbeu, 
fille  de  feu  François,  sr  des  Chautières,  et  de  Hélène 
de  Ryé,  et  eut  du  2e  lit  :  1*  Jean-François,  qui  suit  ; 
du  3"  :  2"  Joseph,  né  en  1692,  et  décédé  eu  mars  1699  ; 
3°  Louis-Hvacinthe,  né  le    29   janv.    1694,  prieur  de 


Payré-sur-Veuriée  pendant  57  ans,  et  décédé  au  même 
lieu  en  1777  ;  4»  Jacques-Paul,  né  le  2S  juil.  1695, 
dont  on  ignore  la  destinée  ;  5°  Marie-Hélène,  née  le 
2S  août  1697,  et  décédée,  sans  alliance, le  27  mai  1765  ; 
6°  PiEiiiiB.néle  17  nov.1698  et  inhumé  le  18  nov.  1700, 
eu  l'église  N.-D.  de  Fontenay,  lieu  de  sépulture  de  ses 
ancêtres,  dit  l'acte  ;  7°  Jacques-Antoine:,  frère  jumeau 
du  précédent,  prêtre,  doyen  d'Argenton-Châleau,  où  il 
mourut  aumônier  de  l'hôpital  le  6  août  1751  ;  son 
êpitaphe  surmontée  de  ses  armoiries  existe  encore  dans 
cette  église;  8'  Joseph-Marie, s'  delà  Fébretière (Scillé, 
D.-S.),  né  le  4  avril  1700, adressai!  une  requête  au  roi, 
m  plaignant  du  Cle  de  Chamilly,  lieut.  général  en  Poitou, 
qui  se  croyait  endroit  de  lui  interdire  de  porter  l'épée  el 
obtenait  un  arrêt  du  parlement  de  Paris,  en  sa  faveur, 
le  13  juil.  1758.  (Bibl.  Bat.,  pièc.  orig.  t.  28(16..  U  fut 
inhumé  k  N.-D.-de-Fontenay,  le  10  déc.  1765.  D'après 
une  note,  il  aurait  épousé  Elisabeth  Le  Forestier,  qui 
veuve  se  serait  remariée  a  M.  Godet  ;  9°  Louis- 
François,  s'  de  la  Bobinière  (S'-Hilaire-de-Voust, 
Vend.),  décédé  à  Fontenay  le  2  mars  1762,  sans  alliance. 

9.  —  François  i  Jean-François),  sgr  du  Temps, 
la  Grange,  le  Pinier,  né  vers  1683  et  décédé  le 
15  juil.  1751,  fut  inhumé  dans  l'église  de  S'-Rémy  de 
Pissotte.  Il  fut  licencié  es  lois,  échevin  a  Fontenay  de 
1726  k  1742,  puis  maire  et  capitaine  de  celte  ville  en 
1731-32  et  33.  Ce  fut  sous  son  administration  que  fut 
restaurée  la  Grande-Fontaine,  sur  laquelle  on  voit 
encore  ses  armoiries  et  sous  la  voûte  de  droite  l'inscrip- 
tion qui  rappelle  ce  fait.  11  rendait  aveu  k  la  Sgrie  de 
l.avau  les  29  avril  1726  et  29  juin  1741,  et  faisait  le 
dénombrement  de  celle  de  la  Grange  k  Henri  Grimouard, 
l'.hev.,  sgr  de  la  Loge,  le  2  juil.  1736.  U  avait  épousé 
aux  Gourfailles,  le  29  janv.  1725  (Jobet  et  Ballard,  not. 
à  Fontenay),  Catherine-Henriette  Denfer,  tille  d'Antoine, 
sr  delà  Martinière,  et  de  Henriette-Françoise  Cambray, 
dont  il  eut  :  1'  Henriette-Catherine-Hyacinthe,  née 
au  Pinier  et  baptisée  k  Pissotte  le  11  fé7. 1726, épousa, 
le  18  sept.  1753,  René  Denfer,  sr  de  la  Proustière,  et 
décéda  le  5  mars  1755  ;  2*  Antoine-François,  sgr  du 
Temps,  né  à  Fontenay  le  13  avril  1727,  fit  reconstruire 
une  partie  du  Pinier  et  décéda  à  la  Solitude  (Pissotte, 
Vend.;  le  18  mai  1785  ;  3"  Marie-Anne,  jumelle  du 
précédent,  mariée  k  Fontenay  le  28  janv.  1766  k 
Christophe-Justin  Dupont,  sgr  de  la  Jonchère  ;  4*Jean- 
Loois,  né  k  Fontenay  le  28  juil.  1729  ;  5°  Pierre- 
Louis,  qui  suit  ;  6°  Jean-Baptiste-Augustin,  sr  du 
Pontreau  (Poiré  de  Velluire,  Vend.),  né  le  2  mars  1732 
et  décédé  sans  alliance  k  Fontenay,  avant  1785  ; 
7°  Marie-Rose,  née  au  Pinier  le  23  sept.  1733,  mariée 
le  3  nov.  1767  (Vinet  et  Claveau,  not.)  a  François 
Besaivrc,sr  de  la  Maisonneuve,  et  décédée  le  24  mai  1802  ; 
8°  Louise-Marthe, née  auPinier  le  6  août  1735, décédée 
en  bas  âge  ;  9°  Marie-Radegonde,  née  au  même  lieu 
le  23  déc.  1736  ;  10°  Françoise-Henriette,  née  le 
8  mars  1739,  mariée  k  Fontenay  le  19  nov.  1765  k 
Nicolas-Louis-Antoine  Nicolas  et  morte  en  1777  ; 
11°  Nicolas,  né  au  Pinier  le  11  janv.  1741. 

10.  —  François  (Pierre-Louis),  sgr  de  Pas- 
l'ouiuav  (Ouïmes,  Vend.),  du  Temps  et  du  Pinier,  né  à 
Fontenay  le  15  oct.  1730,  épousa,  le  22  août  176S  Mil- 
louain  et  Landreau,  not.  a  Fontenay),  Marguerile-Renée 
Gaudin,  fille  de  feu  René,  sr  de  Maisonneuve  (Chani- 
pagné-les-Marais,  Vend.)  et  de  Marie-Jeanne  Brisson,  et 
mourut  au  Pinier  le  18  sept.  1798,  ayant  eu  :  I"  MARIE- 
Hyacinthe,  qui  suit  ;  2°  Mahie-Jkanne-Margukritb- 
Henriette,  née  au  Pinier  le  31  déc.  1771,  mariée  le 
24  oct.  1794  à  Hcuri-Itouaventurc-Victor  Denfer,  s''  du 
Fief,  et  décédée  en  1846. 


670 


FRANÇOIS 


*. 


H.  —  François  du  Temps  (Marie-Hya- 
cinthe), né  à  l'Orbrie  le  16  sept.  1769,  servit  aux 
gendarmes  de  Flandres  avec  le  grade  de  sous-lieutenant, 
fjt  licencié  avec  ce  corps,  et  se  retira  au  Pinier  et  y 
mourut  le  15  juil.  1862.  11  avait  épousé  d'abord,  le 
20  oct.  1798  (Carteroû  et  Millouain,  not.  à  Fontenay), 
Marie-Louise-Amélie  Guillet,  fille  de  Jean,  s1'  du  Clouzy, 
et  de  Marie-Louise-Stéphanie  Gravier,  puis  le 
12  oct.  1811  (mêmes  notaires)  Marie-Esther  Sabouraud 
de  la  Sablière,  fille  d'Etienne-Ambroise,  el  de  Marie- 
Thérèse-Rosalie  Boutheron,  et  eut  du  1er  lit  :  1°  Fran- 
çoise, née  au  Pinier  le  25  déc.  1800,  morte  jeune  ; 
2°  Mahie-Mahguerite-Emilie,  née  au  même  lieu,  le 
8  nov.  1802,  mariée  le  7  nov.  1825  (Girard,  not.)  a 
Prosper  Lelièvre,  avocat,  et  décédée  aux  Herbiers  le 
7  janv.  1869  ;  du  2e  lit  :  3°  Marie-Eugène-Fuançois, 
qui  suit  ;  4°  Marie-Bonaventure-Gustave-François, 
né  k  Nieul-sur-1'Autize  le  16  oct.  1814  et  décédé  à 
Paris  le  8  mai  1835  ;  5*  Marie-Fréhéric-Lucien- 
Françols,  auteur  de  la  branche  cadette  du  Temps,  §  V  ; 
6°  Marie-Esther-Victorine,  née  au  Pinier  le 
6  mai  1819  et  décédée  au  même  lieu  le  23  mai  1837, 
sans  alliance. 

12.  —  François  du  Temps  (Marie-Eugène- 
François),  né  à  Nieuil-Denant  le  28  août  1812  et  décédé 
aux  Saulzes  de  Pissotte  le  16  mars  1890,  avait  épousé, 
le  2  sept.  1839  (Deloyne,  not.  a  Poitiers),  Marie- 
Eugénie  Sarouraud  de  la  Sablière,  fille  d'Ambroise- 
Frédéric,  et  de  Adélaïde  Chariot  de  la  Vergne,  sa  cou- 
sine germaine,  dont  il  a  eu  :  1°  Marie-Hélène,  née  au 
Pinier  le  24  janv.  1840,  mariée  le  15  fév  1870  (Bon- 
naud,  not.  à  Fontenay)  a  Marie-Auguste-Benjamin 
Augier  de  Lajallet,  capitaine  au  95e  régiment  de  ligne, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  et  décédée  aux  Saulzes 
le  3  nov.  1881  ;  2°  Gabrielle-Marie,  née  aux  Saulzes 
le  9  nov.  1842,  mariée  le  15  fév.  1870  (Bonnaud,  not. 
à  Fontenay)  à  Marie-Antoine-Charles  de  Lancesseur  ; 
3°  Marie-Gdstave-François,  qui  suit  ;  4°  Pierre- 
Marie-Eugéne-François,  né  le  19  oct.  1848,  épousa. 
le  27  mai  1879  (Legrand,  not.  a  Beauvoir-sur-Niort), 
Marie-Marguerite-Amélie  Daubigné,  fille  de  André- 
Ferdinand  et  de  Amélie  Almain  de  Villeray.  11  habite 
le  Griffier  près  Beauvoir-sur-Niort. 

13.  —  François  du  Temps  (Marie-Gustave- 
François),  né  aux  Saulzes  de  Pissotte  le  5  déc.  1843,  a 
épousé  à  Rennes,  le  9  avril  1872  (Guillemet,  not.), 
Jeanne-Marie  Eulalie  Frain  de  la  Gaulayrie,  fille  de 
Isidore-Jules-Joseph,  et  de  Elisabeth-Marie  de  Lad- 
vocat. 

§  V.  — Branche  cadette   du  Temps. 

12.—  François  du  Temps  (Marie-Fré- 
déric-Lucieu-Frauçois),  docteur  en  médecine  de  la 
Faculté  de  Paris,  fils  puîné  de  Marie-Hyacinthe,  et  de 
Marie-Eslher  Sabouraud  de  la  Sablière  (11e  deg.,  §  IV), 
né  au  Pinier  le  16  oct.  1816,  y  est  décédé  le  22  oct.  1S6S. 
11  avait  épousé,  le  12  fév.  1844,  Marie-Antoinette 
Sabouraud  de  la  Sablière,  fille  de  Ambroise-Frédéric 
et  de  Adélaïde-Chariot  de  la  Vergne,  dont  il  a  eu  : 
1"  Marie-Hilaire-I.éopold-François,  né  à  Fontenay  le 
3  déc.  1844  et  décédé  à  Cette  (Hérault)  le  12  août  1867  ; 
2°  Marie-Marthe,  née  le  8  juil.  1846,  mariée  à  Pissotte 
le  30  juin  1869  (BonDaud,  not.  a  Fontenay)  à  Pierre- 
Henri  Mosnay  el  décédée  à  Fontenay,  le  18  mars  1875  ; 
3°  Marie-Ernest-François,  qui  suit  ;  4°  Mabie-Emilg- 
Frànçois,  né  le  24  mars  1S50,  avocat,  docteur  en 
droit,  mort  le  16  juil.  1895. 

13.  —  François  du  Temps  (Marie-Ernest- 


Htl\(OIS 

François),  ancien  capitaine  de  cavalerie.  Chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  né  a  Fontenay- le-Comte  le 
22  août  1848,  a  épousé  dans  celte  ville,  le  31  mai  1876, 
Aimée  Maric-Hermance-Gabrielle  Angibaud,  fille  de 
Aimé-Henri-Charles,  et  de  Marie-Hermance  Baslard,  et 
en  aeu:  1°  Margoerite-Hermance-Gabrielle,  née  le 
14  juin  1877  ;  2"  Marie-Lucien-François,  né  le 
19  mai  1882  ;  3"  Marie-Alice-Jane,  née  le  3  juin  1884. 
11  habite  le  Pinier.  (C"e  de  Pissotte,  Vendée.) 


VI. 


Branche  de  <".ii  mi.i  i 


7.  — François  (Simon),  sgr  de  Chaillé,  Chail- 
lezais  et  Velluiro,  fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Hélène 
Choquet  '6e  deg.,  §  IV),  naquit  vers  1610  et  décéda  vers 
1659.  11  fut  conseiller  du  roi,  juge  magistrat  au  siège 
royal  de  Fontenay,  enfin  échevin.  Il  avait  épousé  à 
Fontenay,  le  16  août  1639,  Gabrielle  Martinead, fille  de 
Jean,  et  de  Gabrielle  Alléaume,  et  rendait  aveu  k  Vou- 
vent  pour  sa  chàtellenie  de  Chaillé-Chaillezais  et  Velluire, 
le  4  mai  1641.  Sa  succession  fut  partagée  le  28  nov.  1681 
(Loyauté,  not.  à  Fontenay).  11  avait  eu  :  1°  Gabrielle, 
Dc  des  Bochettes,  baptisée  a  Fontenay  (comme  ses 
frères  et  sœurs)  le  20  fév.  1645,  décédée  sans  alliance 
le  19  juil.  1706  ;  2°  Marie,  baptisée  le  27  sept.  1646, 
dont  la  succession  fut  partagée  le  28  nov.  1681  ; 
3°  Jean,  qui  suit  ;  4"  Théodore,  baptisé  k  Chaillé-les- 
Marais  le  30  août  1649,  décédé  en  bas  âge  ;  o°  Marie- 
Anne,  baptisée  le   4   sept.    1650,    mariée  à  Chaillé  le 

10  août  1675  k.  Olivier  Durand  ou  Dureau,  sr  de  la 
Pibolière  :  6°  Pierre,  baptisé  le  23  fév.  1653  ;  7»  N., 
baptisé  le  3  sept.  1653,  non  nommé  sur  les  registres; 
c'est  peut-être  Simon,  qui  succéda  k  son  père  dans  la 
charge  d'échevin  a  Fontenay.  Il  rendit  aveu  k  Vouvent  le 
7  mars  1673  et  ne  vivait  plus  le  22  mars  16S7  ;  8°  autre 
Pierre,  baptisé  le  20  oct.  1654  :  9°  un  3e  Pierre,  sr  de 
Chaillé,  baptisé  le  12  nov.  1658,  habitait  en  1681  S>- 
Hilaire-des-Loges.  et  n'eut  pas  d'enfant  de  son  mariage 
avec  Marguerite  Arrivé  du  14  fév.  1684,  fille  de  Fran- 
çois, et  de  Marie  Durand. 

8.  —  François  (Jean),  sr  de  Chaillezais,  la 
Moussière  (S'-Maurice-des-Nouhes,  Vend.),  lut  baptisé 
le  11  mars  1648  et  eut  de  Marie  Guillon  :  1°  Jacques, 
qui  suit.  ;  2°  Marie-Anne,  qui  fut  marraine  de  sa  sœur, 
décédée  avant  le  13  janv.  1704  ;  3°  Rose,  baptisée  k 
Sl-Philbert  du  Pont-Charrault.  le  31  mai  16S2,  mariée  le 
14  juil.  1704  (Soquet  et  Ballard,  not.  k  Fontenay)  à 
Jean  Esnard.  avocat  en  parlement. 

9.  —  François  (Jacques),  sgr  de  Chaillé,  Chail- 
lezais et  Velluire,  lieutenant  au  régiment  de  Villega- 
gnon-Dragons,  puis  au  régiment  de  Murat-Infanterie, 
décéda  le  25  avril  1704.  Il  avait  rendu  aveu  à  Vouvent 
pour    Chaillé,    les    25    déc.     1695,   11    mars   1698   et 

11  mars  1699,  sous  la  curatelle  de  Pierre  Taupier, 
procureur  a  Fontenay. 

Il  partagea  avec  sa  sœur  la  succession  de  ses  père 
et  mère  le  13  janv.  1704.  Il  avait  épousé  à  la  Rochelle, 
le  17  déc.  1699  (Guillemet,  not.),  Catherine-Françoise 
Denis,  fille  de  feu  Mathieu,  et  de  Marie  Barraud,  dont 
il  n'eut  pas  d'enfant.  Sa  veuve  se  remaria  en  janv.  1706 
k  Chaillé-les-Marais  k  François  Bastard,  s1'  de  Maison- 
neuve.  (Journal  des  Bastard.) 

FRANÇOIS.  —  Famille  noble  du  pays  de 
S'-Maixent  aux  xiv»  et  xv*  siècles. 

François  (Jean),  Ec,  sgr  de  Boisgarrault ?  fit 
aveu  au  V"  d'Aulnay,  le  5  nov.  1397  <Arrh.  Nat. 
P.  518,  n"  33  et  75).  11  possédait  la  dîme  de  Maison- 
celles   (Prailles,   D.-S.)  et  la  dîme  de  S'-Georges,  ele 


l'ltA\<    OIM 


FRANÇOIS 


571 


S:i  veuve,  Colette  Constand?  fit  aveu  a  Aulnay  en  1410, 
et  le  7  oct.  1418  pour  la  dîme  de  S'-Georges  (Id. 
PP.  453,   30)  et  hommage  du  château  do  S'-Maixent  le 

9  juin  1422,  pour  la  dîme  de  Maisoneellcs  (Arch.  Vien. 
(.'  Gatltbier),  De  ce  mariage  sont  issus  :  1"  Guillaume, 
2"  Juan,  3°  Louis,  4°  Aliénor. 

l''r:<iii'oln  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  S'-Georges, 
Longepierre,    fit    aveu    de    Boisgarrault    à   Aulnay,  le 

10  mai  14T7.  (Arch.  Nat.  P.  518.) 
François    (Guyon)    servit    en  archer  au  han  du 

Poitou  de  1491.  il   habitait  les  envirous  de  S'-Maixent. 
François  (Jean),  Ec.,  sgr   du  Brcuil  d'Aigonnay 
i  H. -S.  :,  ayant  tué  Elie  de  Castello,  fut  condamné'  par  le 
sénéchal  de  Civray  en  1331. 

FRANÇOIS  (de  Besnat). —  Famille  originaire 
des  environs  de  Chizé  (D.-S.)  et  qui  a  fourni  k  celte 
petite  ville  un  grand  nombre  de  notaires.  Les  rensei- 
gnements qui  suivent  nous  ont  été  communiqués  par 
feu  M.  Poulard  du  Palais,  allié  à  cette  famille,  et  par 
M.  E.  François  du  Temps. 

Blason  :  L'armoriai  de  Niort  de  1101  a  donné  a 
Hyacinthe  François,  procureur  à  Chizé  (3e  deg.,  §  I"), 
le  blason  suivant  :  de  gueules  k  2  pals  componés  d'ar- 
gent et  de  sinople. 

François  (Pierre),  demeurant  aux  Forges, 
Secondigné  (D.-S.),  vend  à  Noiil  Martin,  fermier  de  la 
sgrie  de  S'-Hilaire-de-Ligné.une  maison  sise  k  Pouzou  et 
relevant  du  château  de  Chizé,  1650-1703.  (Arch. 
D.-S.  F.) 

François  (Jean),  demeurant  a  Pouzou  (Secon- 
digné, D.-S.),  veuf  de  Françoise  Venereau,  partage  les 
biens  de  la  succession  de  Bené  Venereau,  et  de 
Jeanne  Merlet  (probablement  ses  beaux-parents)  avec 
Pierre  Venereau,  et  Jacques  Bichard,  époux  de  Jeanne 
Venereau,  1615-1703.  (id.,  id.) 


§  I™ 


Branche  de  Besmav. 


1.  —  François  (N.),  peut-être  Jean,  qui  pré- 
cède, eut  pour  enfants  :  1°  Pierre,  notaire  à  Secon- 
digné ;  2°  Mathurine,  décédés  l'un  et  l'autre  avant  le 
22  sept.  1698,  date  du  partage  de  leurs  successions 
entre  les  enfants  de  Louis,  leur  frère  ;  3"  Louis,  qui 
suit  ;  4°  Bené,  auteur  de  la  branche  cadette,  §  II. 

2.  —  François  (Louis),  s'  de  Besnay  (Secon- 
digné, D.-S.),  notaire  et  procureur  en  la  ville  et  B"'« 
de  Chizé,  épousa  avant  1660  Beuée  Fleurant,  et  était 
décédé,  ainsi  que  sa  femme,  avant  1690.  Le  partage 
de  leur  succession  eut  lieu  le  22  sept.  1698,  en  même 
temps  que  celui  de  Pierre  et  de  Mathurine,  entre  leurs 
enfants,  qui  étaient  :  1"  Angélique,  née  le  28  nov.  1661, 
mariée  avant  1698  a  Jean  Paumier,  notaire  à  Aulnay  ; 
2"  Hyacinthe,  qui  suit  ;  3°  Marguerite,  née  le 
25  avril  1667  ;  i"  Marie-Madeleine,  née  le  28  jan- 
vier 1669  ;  5°  Anne-Brigide,  née  le  10  août  1611  ; 
6«  Emmanuel,  né  le  22  nov.  1674;  7"  Silvbre-Aimé, 
né  le  20  juin  1677. 

3.  —  François  (Hyacinthe),  s1'  de  Besnay, 
notaire  et  procureur  en  la  ville  et  BDil'  de  Chizé,  né 
le  17  déc.  1661,  épousa  le  31  janv.  1690  (Crosnier  et 
Gautreau,  not.  à  Chizé)  Nicole  Geruier,  fille  de  Jacques, 
s'  de  la  ïhibaudière  (Chizé,  D.-S.),  et  de  feu  Marie 
Moreau,  et  mourut  à  Chizé  le  6  sept.  1707,  ayant  eu  : 
1"  Angélique,  née  à  Chizé  ainsi  que  ses  frères  et  sœurs, 
le  14  nov.  1690,  mariée  le  10  sept.  1719  a  Amie 
Rocheteau,  contrôleur  au  bureau  de  Beauvoir  ; 
2«  Marie,  née  le  23  fév.  1693,  décédée  le  4  avril  1698  ; 


8°  llv  m-.in -niK-lirvi,  né  le  3  sept.  1694,  épousa  vers 
1720  Louise  Ferré, dont  un  (lia  ;  4"  Jacques,  qui  suit  ; 
5"  Louis,  né  le  14  oct,  11197,  décédé  à  Chizé  le 
19  oct.  1699  ;  6"  Mathieu,  né  le  16  janv.  1699,  gref- 
fier au  siège  royal  de  Chizé,  décéda  le  7  avril  1740, 
ayant  eu  de  Henriette  LbQHAND,  sa  femme  :  a)  G,x- 
iirielle-Henrihtte,  baptisée  il  Chizé  le  13  juin  1726  ; 
n)  Charlotte,  née  le  27  avril  1728  et  décédée  le 
7  avril  1731  ;  c)  Jeanne,  née  le  9  juil.  1730  ;  d)  Ma- 
thieu, décédé  à  Chizé  le  29  mai  1735  ;  7"  Mabie- 
Anne,  née  le  23  fév.  1703,  mariée  à  François  Soine  ou 
Suuerfre,  maître  chirurgien  à  Chizé  et  morte  avant  1144. 

4.  —  François  (Jacques),  sgr  de  Besnay,  notaire 
et  procuieur  à  Chizé.  fermier  de  la  dime  royale  de  cette 
ville,  naquit  en  1698  et  mourut  k  Chizé  le  18  nov.  1744. 
Il  avait  épousé  d'abord,  le  20  janv.  1721  (Crosnier  et 
Gaignepain,  not.  k  Chizé),  Louise  Fkiiiié,  fille  de  Guil- 
laume, sr  de  la  Billaudière,  licut.  de  k  milice  bour- 
geoise de  Chizé,  et  de  feu  Marguerite  Fouasseau,  puis, 
le  14  nov.  1731  (Baudin  et  Moriceau,  not.  k  Niort), 
Marie-Anue-Françoise  ne  la  Marcadibue  (Charrier 
probablement),  fille  de  Pierre-Alexis,  et  de  Françoise 
Bion,  et  eut  du  2e  lit  :  1°  Geneviève,  née  le 
19  sept.  1733,  morte  avant  1765  ;  2°  Louise,  née  le 
17  nov.  1734,  morte  le  13  oct.  1798  ;  3°  Jacques- 
Bené-Hvacinthe,  qui  suit. 

5.  —  François  (Jacques-Bené-Hyaclnthe),  s'  de 
Besnay,  habita  Niort  puis  Sauzé-Vaussais  et  mourut  a 
Chizé  le  28  juil.  1767.  Il  s'était  marié  en  juil.  1765  k 
Anne-Julie  Pasquet,  fille  de  Joseph,  président  au  siège 
royal  de  Civray,  et  de  Marie  Trahé,  et  en  eut  François, 
qui  suit. 

6.  —  François  (François),  sr  de  Besnay,  né  le 
4  juin  1767,  fut  émancipé  le  11  avril  1785  à  Sauzé- 
Vaussais.  Il  épousa  à  Chizé,  le  27  nov.  1787  (Collon?  et 
Pastureau,  not.  k  Chizé),  Marie-Anne  Gallard,  fille 
d'Adam-Elie,  notaire  et  procureur,  et  de  Françoise- 
Catherine  Minot,  et  mourut  au  même  lieu  le  9  août  1845, 
ayant  eu  :  1°  Julie,  née  le  31  août  1788  ;  2°  Jean- 
François,  né  le  11  oct.  1190,  secrétaire  de  la  munici- 
palité de  Chizé  ;  3°  Pierre-Blaise,  né  le  6  mai  1192 
et  décédé  en  déc.  1815  ;  4»  Jean-François-Marie, 
sous-lieutenant  de  douanes  (lui  ou  le  précédent)  ; 
5°  François-Blaise,  qui  suit. 

1.  —  François  (François-Biaise)  de  Besnay, 
né  le  24  juin  1193,  huissier  d'octobre  1820  k  juin  1848, 
mourut  à  Cliizé  le  10  avril  1812.  Il  avait  épousé  k 
Beauvoir-sur-Niort,le  20  mai  1822, Marie  Louise-Clarisse 
Birolleau,  et  en  eut  :  1°  Jules-Télèphe,  qui  suit  ; 
2".\lARiE-CLARlssE-ADÉLÉziE,née  k  Chizé  le  19  mai  1822, 
mariée  au  même  lieu,  le  29  juin  1851,  a  Pierre-Henri 
Poulard  du  Palais,  à  qui  nous  sommes  redevables  d'un 
grand  nombre  de  renseignements  sur  l'époque  actuelle. 

8.  —  François  (Jules-Télèphe),  ué  à  Chizé  le 
23  mai  1823,  huissier  kChizé  de  juin  1848  k  mars  1863, 
mourut  à  Paris  le  22  oct.  1869.  Il  s'était  marié  k 
Matha.  le  22  juin  1851,  a  Marguerite-Sophie  Perdriau, 
et  en  eut  :  Georges,  qui  suit. 

9.  —  François  (Georges)  de  Besnay,  engagé 
volontaire  dans  la  cavalerie,  décoré,  de  la  médaille 
militaire  le  1er  fév.  1872,  né  k  Chizé  le  2S  avril  1852, 
s'est  marié  k  Paris  le  17  mars  1879  à  Adrienne-Marie 
Labié,  dont  Geurgks-Adrikn-Augustin,  né  k  Alger  le 
28  août  1881. 

§  II.  —  Bbanche   cadette. 

2.  —  François  (Bené),  dit  le  jeune,  fils  de  N. 
(l"r  deg.,  §  1er),    était  aussi   notaire  à   Chizé.  Marié  à 


572 


FRANÇOIS 


Jeanne  Ferré,  qui  était  sa  veuve  avant  1673,  il  en  eut  : 
1°  Georges,  sr  de  la  Clouzille,  né  en  1634  et  inhumé  à 
Chiié  le  10  oct.  1679  ;  2°  Jacques,  qui  suit. 

3.  —  François  (Jacques),  notaire  et  procureur 
à  Chizé,  succéda  à  son  père  et  épousa,  le  H  mai  1673 
(J.  Gautreau  et  L.  François,  not.  à  Chizé),  Gabrielle 
Vaillant,  fille  de  feu  Pierre,  sr  de  la  Serizay,  et  de 
Madeleine  Dahillon,  dont  il  eut  :  1°  Marie,  née  le 
20  oct.  1675  ;  2°  Jacques-Honoré,  sr  des  Granges,  né 
le  30  déc.  1676,  épousa,  vers  1700,  Marie  Dupont,  fille 
de  Paul,  sgr  de  la  Charnière,  lieutenant  général  du  duché 
de  la  Meilleraye,  et  de  Jeanne  Pouget.  (Notes  Laurence 
et  Gén.  Dupont.) 

FRANÇOIS  (seigneur  de  la  Garenne).  —  Fa- 
mille noble  du  Berry.  mentionnée  dans 
la  Thaumassière,  qui  a  eu  des  alliances 
avec  des  familles  poitevines. 

Blason  :    d'or  à  3  fasces  de  gueules 
et  3  étoiles  de  même  en  chef. 


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i II:!!' 

1 

FRANÇOIS.  —  Famille  noble  de  la  Touraine 
au  xvii'  siècle. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef 
de  2  massacres  de  cerf,  et  en  pointe  d'un  lion  de  même. 

François  (Thomas),  Ec,  sgr  de  la  Prouterie, 
maintenu  noble  en  1669  (Chambois,  deFarcy),  fut  inscrit 
dans  l'armoriai  de  Touraine  en  1700. 

FRANÇOIS.  —  Famille  qui  habitait  les  con- 
fins de  la  Touraine  et  du  Poitou.  La  majeure  partie  des 
notes  qui  suivent  nous  ont  clé  communiquées  par  le 
Mi"  de  Rasilly. 

Blason  :  d'azur   à  la  fasce  d'or,    accompagnée  de  3 
||  étoiles  de  même   rangées  en  chef  et  d'un 
croissant  d'argent  eu  pointe.   (Arm.  Tou- 
raine.)   La  branche    de    la    Richardière 
ajoutait  «  un  lambel  d'argent   en  chef.  » 
1.  —  François    (Jacques),  sgr  du 
Parc  (pssc  d'Antoguy),  né  vers  la  fin  du  xv° 
siècle,  épousa  Elisabeth  Bernier,  dont  il  eut  au  moins  : 

2.  —  François  (Claude),  Ec. ,  sgr  du  Parc  et  de 
la  Richardière,  épousa  Marguerite  des  Aubus,  fille 
dJArtus,  et  de  Marguerite  de  Préaux,  et  entre  autres 
enfants  eut  Jacques-François,  qui  suit. 

3.  —  François  (Jacques-François),  Ec,  sgr  du 
Parc  et  de  la  Richardière,  épousa  vers  1660  Marguerite 
Barracd  (M.  A.  O.  1S55,  298),  D"  du  Pin  et  de  la 
Pcussardière,  veuve  de  René  Thomé,  sr  de  la  Mauvinière, 
et  habitait  Avrigny  en  1667.  Il  eut  au  moins:  1"  Louis, 
qui  suit  ;    2*  René-François. 

i.  —  François  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Poussar- 
dière,  lieutenant  au  régiment  d'infanterie  de  Rambures, 
épousa,  le  19  déc  1662  Bonne  de  Godefrov,  fille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  du  Chaussay,  et  de  Marie  de  Bou- 
cheron, et  en  eut  :  1°  René,  sgr  de  la  Poussardière  ; 
2°  Louise,  dite  D'lc  du  Chaussay,  morto  sans  alliance 
au  Chaussay  ;  3°  Jacques,  qui  suit. 

5.  —  François  (Jacques),  Ec,  sgr  du  Chaus- 
say, né  audit  lieu  le  lOjanv.  1665,  épousa  Léonore  de 
Sillas,  fille  de  René,  sgr  de  Présault,  et  de  Charlotte 
de  Lesme,  et  eut  de  ce  mariage  :  1°  Marie,  De  du  Chaus- 
say et  de  Présault,  mariée  le  26  janv.  1722  (Malvau, 
not.  a  S'o-Manre)  à  Claude-Henri  Odart,  Chev.,  sgr  de 
Rilly  ;  2"  Louise,  femme  de  Gilbert  de  la  Motte,  sgr 
de  Tillou,   eu  Berry, 


FRANÇOIS 


François  des  cornus  (le).  — 

Famille  noble  et  ancienne  originaire  du  comté  de  Tende 
(Piémont!,  qui  est  venue  se  fixer  en  Touraine  et  en 
Poitou.  Jusqu'au  commencement  du  xvih*  siècle,  le 
nom  s'est  toujours  écrit  :  François  ;  a  partir  de  ce 
moment  on  voit  apparaître  dans  quelques  actes  l'article 
Le,  et  dans  la  seconde  moitié  du  siècle  cette  altération 
constitua  la  règle  qui  fut  continuée  jusqu'à  nos  jours. 
La  généalogie  suivante  est  extraite  des  papiers  authen- 
tiques .ie  la  famille  qui  ont  servi  à  l'article  publié  dans 
{es  Archives  des  Famitlts  nobles  de  la  Touramr,  de 
l'Anjou,  du  Maine  et  du  Poitou,  par  J.-X.  Carré 
de  Busserolle,  et  a  été  complétée  par  le  C,e  Charles 
des  Courlis  de  la  Valette,  auteur  de  la 
notice  précédente. 

Blason:  d'azur  à  la  tour  d'argent  char- 
gée de  3  mouchetures  d'hermines  de 
sable  2  et  1,  accostée  de  deux  fleurs  de 
lis  d'argent  et  soutenue  d'une  croisette 
de  même. 

§  Ie"-.  —  Branche  de  La  Gkoye. 

1.  —  François  (Antoine),  Chev.,  sgr  de  la 
Mare,  de  Soubran,  du  Pusch,  etc.,  a  vécu  de  1420  à 
1480.  Il  était  né  en  1420  au  château  de  la  Mare  dans 
le  comté  de  Tende  (Piémont),  et  fut  pendant  longtemps 
gouverneur  du  château  et  ville  de  ce  comté.  Il  ne  vivait 
plus  en  1487.  Il  avait  épousé,  le  1er  mars  1450, 
Anne  de  Grimaldi,  de  la  famille  princière  de  Monaco, 
et  eut  de  ce  mariage  :  1°  Carles  ou  Charles,  qui 
suit  ;  2°  Jules,  tué  dans  les  guerres  d'Italie,  au  ser- 
vice de  la  France  ;  3°  Antoine,  tué  dans  les  mêmes 
guerres,  commandant  une  compagnie  de  chevau-lé- 
gers. 

2.  —  François  (Caries  ou  Charles),  Chev.,  sgr 
de  la  Mare,  de  Soubran,  du  Pusch,  fut  comme  son  père 
gouverneur  du  comté  de  Tende  et  épousa,  le  17  avril 
1487,  Isabeau  de  Villeneuve  de  Grouillan,  fille  de 
Baptiste,  et  de  Catherine  de  Bonnes-Lesdiguières. 
Après  avoir  été  blessé  sur  le  champ  de  bataille  de 
Fornoile  (1495),  sous  les  drapeaux  de  Charles  VIII,  il 
continua  a  guerroyer  chaque  fois  que  l'occasion  se  pré- 
senta. Au  commencement  de  1525  il  quitta  son  com- 
mandement de  Tende  pour  rejoindre  François  I"'  sous 
les  murs  de  Pavie  avec  trois  de  ses  fils,  Gaspard,  Bé- 
nédict  et  Bernardin.  Ce  dernier  seul  survécut  à  celte 
funeste  journée  et  lit  transporter  a  l'église  S'-Lazare 
les  corps  de  son  père  et  de  ses  deux  frères.  De  son 
mariage  Charles  eut  :  !•  Gaspard,  tué  à  Pavie  ;  2°  Bé- 
nédict,  qui  eut  le  même  sort  ;  3°  Octave,  mariée  a 
Baltnazar  de  la  Rouère  ;  4°  Bernardin,  combattit  à 
Pa^ie  comme  porte-enseigne  dans  la  compagnie  de  sou 
père  avec  le  titre  de  capitaine,  et  mourut  a  la  fin  de 
1525,  en  défendant  le  château  de  la  Mare,  qui  fut  détruit 
par  les  troupes  de  Charles-Quint  ;  5°  Baptiste,  qui 
partagea  le  sort  de  Bernardin  ;  6°  Antoine,  qui  suit. 
L'Hermite-Soulier  attribue  à  Charles  trois  autres  fils  : 
Prosper,  Honorât  et  François,  qui,  selon  lui,  périrent 
dans  les  guerres   d'Italie. 

3.  —  François  (Antoine),  Chev.,  sgr  de  la  Mare, 
de  Soubran,  du  Pusch,  etc",  maître  d'hôtel  ordinaire  de 
la  niaisou  du  Cle  de  Tende,  n'avait  que  13  ans  lors  du 
sac  du  château  de  la  Mare.  Sa  mère  réussit  à  le  sous- 
traire à  la  fureur  des  ennemis  et  s'enfuit  avec  lui  en 
Bourgogne  chez  son  neveu  N.  de  Santail.  Il  assista  en 
1543  au  siège  de  Landrccies,  comme  lieutenant  dans  le 
régiment  de  Honorai  de  Savoie,  C1''    de  Villars,  fut  en- 


ÎKANÇOIS 


suitenommé  capitaine  d'nue  compagnie  do  gens  de  i I 

dans  k-  même  régiment,  fut  assiégé  dans  Cambrai 
quand  cette  ville  fui  prise  par  Charles-Quint  (1  54 3   el 

prit  part  à  tous  les  faits  de  gnerre  qui    s's nplireni 

en  Flandre  jusqu'à  la  paix  de  Crespj  (1544  .  Fait  pri- 
sonnier a  llesdin  1554),  8  S'-Quenlin  (1551  et  en 
1569  lors  de  la  prise  du  château  du  Grand-Pressigny 
qu'il  commandait,  il  fut  emmena  en  captivité  a  Chft- 
tellerault,  d'où  il  réussit  k  s'évader,  et  rejoignit  l'ar- 
mée royale,  avec  laquelle  il  combattit  a  Monteontour. 
Nommé  gouverneur  du  Grand-Pressigny  en  1559,  An- 
toine conserva  co  poste  jusqu'à  sa  mort,  arrivée  en  avril 
1589.  Il  avait  encore  assisté  aux  combats  de  Dreux 
.  de  S<-Oenis  (1561  ,  de  Jarnac,  Monteontour,  Si- 
Jean-d'Angélj  et  de  la  Rochelle  contre  les  calvinistes 
1569-1572).  Antoine  avait  épousé,lc  14  mars  1568 (Mo- 
rin,  not.  au  Grand-Pressigny),  Perrine  Mksrkt,  fille  de 
Anet,  Ec,  sgr  de  Foiitcreux  (Maillé,  Vien.  ,  et  de  Guil- 
lelmine  Chesneau,  dont  il  eut  :  1°  Honorât,  qui  suit  : 
2"  Uenm,  tué  en  Flandre  dans  les  guerres  de  la  Ligue, 
clievau-léger  de  M.  de  Bouillon  ;  3"  Antoine,  tué  en 
Brel  igné  ;  4°  Baptiste,  tué  au  siège  de  Beaune  i!600)  ; 
5°  René,  lue  également  dans  les  guerres  de  la  Ligue  ; 
6°  Anne,  mariée  en  Provence  k  M.  du  Clavier  ; 
1°Aliénor,  D* d'honneur  de Hme  de  Mayenne;  8»  Bonne, 
alias  Françoise,  mariée  à  Samuel  du  Portail  ou  du 
Portai,  sr  de  la  Thomassière  ;  9°  Louis,  Ec,  sgr  de  la 
Mare,  page  du  C"  de  Paulmy,  prit  part  dans  le  régi- 
ment des  gardes  du  corps  du  roi  aux  sièges  de  Laon,  de 
la  Fère  et  à  celui  d'Amiens,  oit  il  fut  estropié  d'une 
main  et  se  retira  après  la  paix  k  Pressigny  auprès  de 
son  frère  Honorât.  Marié  à  Marie  David,  il  en  eut  plu- 
sieurs enfants,  entre  autres  :  a  Honorât,  tué  au  ser- 
vice du  roi:  b)  René,  sgr  de  Beaulieu,  commandant  une 
compagnie  dans  le  régiment  de  Nanteuil,  tué  également 
au  service  du  roi  ;  c)  Marc-Antoine,  sgr  de  la  Mare, 
épousa  eu  Lorraine  Marie  de  Gournav,  dont  il  a  eu 
plusieurs  enfants,  dont  on  ne  trouve  pas  trace  ;  4)  An- 
toinette, morte  veuve  de  Louis  de  S'-Amand,  Ec,  sgr 
des  Viguaux. 

Antoine  eut  encore  5  filles,  dont  l'une,  Charlotte, 
était  encore  mineure  le  31  oct.  1600.  Le  nom  des  au- 
tres et  leurs  alliances  sont  inconnus.  Le  31  oct.  1600, 
Perrine  Mégret  partagea  avec  ses  enfants,  alors  vivants, 
In  succession  de  Antoine  François,  son  époux,  leur 
père'. 

4.  —  François  iHonorat),  Chev.,  sgr  de  la 
Borde  ou  des  Bordes  de  la  Gallardière,  etc.,  etc.,  servit 
pendant  un  certain  nombre  d'années  et  succéda  à  son 
père  comme  gouverneur  des  ville  et  château  du  Grand- 
Pressigny.  Il  fit  eu  1596  la  guerre  de  Gascogne  et  suc- 
cessivement il  prit  part  aux  sièges  de  Mauléon  et  de  la 
Garnache  en  Bas-Poitou,  à  la  guerre  civile  et  aux  sièges 
de  Chartres,  de  Rouen,  de  la  Fère,  d'Amiens,  où  il  fut 
blessé,  passa  ensuite  en  Savoie  et  en  Hongrie,  où  il 
combattit  contre  les  infidèles.  Il  assista  également  à  la 
bataille  d'ivry  en  1590  et  au  siège  de  Paris  en  1593.  Le 
21  juin  1600  il  acheta  le  château  des  Courlis  avec 
la  terre  et  sgrie  qui  en  dépendaient,  situés  p'"'  de  Bar- 
rou  enTouraine,  et  épousa,  le  1"  avril  1602  (Moieau  et 
Marou,  not.  k  Loches),  Anne  Quentin,  fille  de  Claude, 
et  de  Berlrande  Dalloneau.  Les  habitants  de  Pressigny 
lui  contestèrent  sa  qualité  de  noble,  comme  issu  d'une 
famille  étrangère.  11  eut  alors  k  soutenir  un  procès  qui 
se  termina  par  un  arrêt  de  la  Cour  des  Aides  eu  date 
du  8  juin  1611  qui  le  maintint  avec  son  frère  Louis, 
ainsi  que  leur  postérité,  dans  leurs  privilèges  do  no- 
blesse. Honorai  décéda  le  13  oct.  1651  et  fut  inhumé  le 
15  dans  le  chœur  de  l'église  de  S'-Maurice  de  Barrou, 
ayant  eu  :    1"  Antoine,   Chev.,    sgr  des  Courtis,  de  la 


KI*ArV«;.OI(* 


673 


Borde,  etc.  Après  avoir  fait  diverses  campagnes  dans 
les  guerres  contre  les  huguenots  au  siège  de  la  Ro- 
chelle, a  Nîmes  et  à  S*-Antonin  (1622),  oh  il  fut  blessé, 
a  Privas  1629  ,  au  passage  de  Suze  (162!)),  au  combat 
ab  Conflaus,  à  Veillant,  en  Piémont  (1630),  il  se  retira 
dans  saprovince,  où  il  épousa,  le  21  avril  1639  (Allibran, 
not.  a  Loches),  Marie  de  Couiié  de  I.usignan,  fille  de 
Louis,  V"  de  Betz,  de  l'Ile-Savary,  etc.,  et  de  Louise  de 
Gamaches.  Il  est  décédé  au  château  des  Courtis  le  15 
nov.  1684,  ayant  ou  un  fils  unique,  Georges,  baptisé  en 
déc.  1640  au  château  des  Courtis  et  tué  en  Allemagne 
dans  les  guerres  de  la  fin  du  xvmc  siècle,  étant  cornette 
au  régiment  de Canaples  ;  2°  Jean,  religieux  capucin; 
3°  César,  qui  suit  ;  4°  Jean,  sgr  de  Soulangé,  comparut 
en  1668  et  en  1689  k  la  convocation  des  nobles  du  bail- 
li igi  de  Chiuon,  et  mourut  sans  alliance;  5°  Emmanuel, 
sgr  du  Plessis-Guénand,  mort  en  Allemagne,  sans  alliance 
ni  postérité  connues,  cornette  dans  le  régiment  de 
Feuquières-Cavalerie  ;  6°  Anne,  mariée  à  René  de  la 
Bouchardière  ;  1°  Marguerite,  épousa  de  Mathurin  Le 
Breton  des  Renaudièrcs. 

5.  —  François  (César';,  Chev.,  sgr  des  Courtis, 
de  Pouzieux  [Thoiselay,  Indre),  etc.,  baptisé  à  Barrou, 
le  30  sept.  1616,  a  commandé  en  divers  temps  diverses 
compagnies  d'infanterie  dans  les  régiments  de  la  Feuil- 
lade,  de  Gonnor  et  de  Chanleu.  11  a  épousé  à  Pouzieux, 
le  10  oci.  1645  (Jacques  Simon  et  Lutier,  not.  à  Chà- 
teauvieux),  Claude  de  Puivinault,  fille  de  feu  Jean, 
Chev.,  sgr  de  Pouzieux,  etc.,  et  de  Jeanne  du  Lac,  et 
obtint,  le  S  mai  1663,  un  arrêt  de  la  Cour  des  Aides  qui 
reconnut  définitivement  sa  noblesse  et  celle  de  ses 
descendants.  De  son  mariage  sont  issus  :  1"  Honorat- 
Jean,  qui  suit;  2°  Pierre,  3«  Antoine,  4°  Claude, 
5°  Louis,  6"  César,  qui  vivait  encore  le  14  nov.  1100  ; 
1°  Anne,  ces  6  derniers  sans  postérité  ni  alliances  con- 
nues. Le  8  mai  1663,  honorable  et  discrète  personne 
Louis  François  de  la  Borde  comparaît  comme  parrain 
dans  la  ps,e  de  Rarrou  :  c'est  probablement  un  frère  ou 
un  fils  de  César  qui  précède. 

6.  —  François  (Honorat-Jcan),  Cbev.,  sgr  des 
Courtis,  de  la  Borde,  etc.,  etc.,  épousa,  le  18  janv. 
1680  (Chopin,  not.  k  Lignac),  Ronne  de  Marçay  {aliàs 
Marsav),  fille  de  feu  René,  Chev.,  sgr  do  la  Chottière, 
et  de  Bonne-Marie  de  Grateloup,  qui  était  veuve  en 
1106,  ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  René,  dit  le 
Chev.  des  Courtis,  mort  capitaine  au  régiment  de  Ville- 
mort,  sans  alliance  ni  postérité  connues  ;  3°  Bonne, 
mariée  le  26  déc.  1106  k  François  Vézien  de  Champai- 
gne  et  morte  sans  postérité;  4°  César,  mort  en  1166 
sans  postérité  et  dont  la  veuve  Marie-Anne  de  la  Motte 
de  Doué  vivait  encore  le  8  fév.  1118. 

7.  —  François  (Jean),  Chev.,  sgr  des  Courlis, 
de  la  Borde,  de  Pouzieux,  etc.,  etc.,  a  épousé,  le  11  fév. 
1711,  à  Champaignc  on  Champagne  (Paizay-le-Sec,  Vieu.i 
(Testaud  et  Bclloux,  not.  k  Sl-Savin),  Marie-Françoise 
Vézien,  fille  de  François,  Chev.,  sgr  de  Champaignc,  et 
de  feu  Marie-Catherine  Jousseaume,  sa  1"  femme.  11 
avait  comparu  en  1689  au  bau  de  Touraine  k  Chinon  et, 
le  13  mai  1115,  il  partagea  avec  son  frère  César  et  sa 
so'ur  Bonne  la  succession  de  leur  père  et  les  biens  que 
leur  abandonnait  Bonne  de  Marçay,  leur  mère.  Il  mou- 
rut en  1122,  et  eut  de  son  mariage  :  1°  Louis-Jean- 
Théodore,  qui  suit  ;  2°  Bonne-F'élicité,  morte  céli- 
bataire ;  3"  Martial-Hubert,  4°  César-Alexandre, 
dont  la  destinée  est  inconnue  ;  5"  René,  également 
inconnu  ;  6°  .Iacoues-Marig-Timotuée,  Chev.,  sgr  des 
Courtis  et  de  la  Tour  l'néiière,  né  en  1721  au  château 
des  Courtis,  fut  capitaine  au  régiment  de  Picardie  et 
Chev.  de  S'-Louis.  Il  comparut  à  l'assemblée  de  la  no- 


57i 


FRANÇOIS   (LE) 


blesse  du  Poitou  en  1789,  pour  l'élection  des  députe's 
aux  Etats  généraux  dans  la  sénéchaussée  de  S'-Maixent, 
ps,c  d'Aigonnay,  et  décéda  à  Poitiers  le  14  fév.  1803, 
veuf,  sans  postérité  de  Marie-Catherine  le  Comte  de 
là  Couture,  fille  de  Pierre-Alexandre,  Chev.,  sgr  de  la 
Couture,  et  de  Marie-Louise-Constant  des  Chézeaux, 
qu'il  avait  épousée  à  Poitiers,  le  30  nov.  1769  ;  7°  De- 
nis, curé  de  la  pssc  de  Barrou,  dont  il  mourut  titulaire 
le  12janv.  1766,  âgé  de  43  ans  environ. 

8.  —  François  (Louis-Jean-Théodore  Le),  Chev., 
sgr  des  Courtis,  a  épousé,  le  25  ocl.  1740  (Després  et 
Jacquault,  not.  à  Jaulnay,  Vien.),  Marie-Louise-Jeanne- 
Adélaïde  de  Modsseaux,  De  de  la  Valette,  Brétigny, 
etc.,  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  la  Valette,  et  de 
Marie  Jacquetnain  de  la  Perrotière.  11  mourut  à  Poitiers 
le  5  janv.  1757  et  fut  inhumé  le  7  dans  l'église  S'-Por- 
chaire,  ayant  eu  :  1°  Honorat-César-Loiis-Joseph,  né 
au  château  des  Courtis  en  mars  1742,  mort  à  Poitiers 
le  14  déc.  1752  et  inhumé  dans  l'église  N.-D.-de-la- 
Chandelière  ;  2°  Bonne-Marie-Adélaïde-Louise-Féli- 
ciTÉ,née  au  même  lieu  en  1743,  dont  la  destinée  est  in- 
connue ;  3°  Jacques-Jean-Fraxçois,  qui  suit  ;  4°Ale- 
xandre-Augustin-Josaphat,  prêtre,  vicaire  général  des 
diocèses  de  Lombez  et  de  S'-Claude,  mort  à  Paris  le 
3  déc.  1823,  aumônier  de  l'orphelinat  Marie-Thérèse.  Il 
avait  assisté,  le  6  fév.  1778,  au  partage  delà  succession 
de  son  père  et  eut  pour  sa  part  la  sgrie  de  Brétigny 
réunie  "a  celle  de  la  Valette  ;  5°  Jacques-Antoine,  au- 
teur de  la  branche  de  la  Valette,  §  Il  ;  6»  Agathe- 
Alexandre,  mariée  le  19  mars  1770  (Raffou,  not.  à 
Châlellerault)  à  Louis-Pierre  de  Chabot,  Chev.,  sgr  du 
Puy,  Marigny-Brizay,  etc.  Etant  veuve  et  retirée  au  cou- 
vent de  l'Union  chrétienne  à  Poitiers,  elle  assista  éga- 
lement au  partage  du  6  fév.  1778  et  comparut  à  l'as- 
semblée de  la  noblesse  du  Poitou  en  1789  pour  nommer 
des  députés  aux  Etats  généraux  ;  7°  Charles-Pierre, 
né  posthume  et  décédé  avant  le  partage  du  6  fév.  1778. 

9.  —  François  (Jacques-Jean-François  Le\ 
Chev.,  sgr  des  Courtis,  né  au  château  dudit  lieu  le  8 
mars  1745,  eut  en  partage,  lors  de  l'acte  du  6  fév. 
1778,  la  terre  et  sgrie  des  Courtis.  Marié  en  lrcs  noces 
à  Françoise-Adélaïde  de  Rancber,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfant,  il  épousa  en  2es,  le  7  août  1776,  Adélaïde- 
Armamle  de  la  Roche-Céry  de  la  Groye,  fille  de 
Louis-Charles-Auguste,  lieutenant  au  régiment  des 
gardes  françaises,  et  peu  d'années  après  acheta  de  son 
beau-frère  la  sgrie  et  M"'  de  la  Gruye  (Ingrandes, 
Vien.),  qui  avait  été  érigée  en  marquisat  en  1661  en  fa- 
veur de  Louis  d'Aloigny.  C'est  à  partir  de  ce  moment 
qu'il  a  pris  le  titre  de  marquis.  En  1788  il  vendit  la 
terre  des  Courtis  au  M'1"  de  Carvoisin  et  fut  élu,  en 
1789,  député  suppléant  aux  Etats  généraux  pour  la 
sénéchaussée  de  Châtellerault.  Au  moment  de  la  Ré- 
volution il  faisait  partie  des  mousquetaires  de  la 
garde  du  Roi  ;  obligé  d'émigrer  pour  sauver  sa  tête,  il 
rejoignit  l'armée  des  Princes,  où  il  fut  incorporé  dans 
la  2e  compagnie  à  cheval  des  gentilshommes  du  Poitou. 
11  est  mort  à  Trémonés  (Allemagne)  le  17  mars  1797, 
Chevalier  de  Sl-Louis,et  a  été  inhumé  rlans  le  cimetière 
des  Frères-Prêcheurs  de  cette  ville.  Il  avait  eu  pour 
enfants  :  1*  Marie-Louise-Adélaïde,  née  au  château 
des  Courtis  le  27  sept.  1777,  morte  en  émigration  à 
17  ans  ;  2°  Honorât-Augustin,  né  au  même  lieu  en 
1779,  mort  à  Poitiers  en  oct.  1787;  3°  Agathe-Barbe, 
mariée  en  1810,  à  N.  d'Arlanges  ;  4°  Antoinette- 
Diecdonnée,  née  au  château  des  Courtis  le  8  fév.  17s3, 
morte  à  Poitiers  sans  alliance  le  25  déc.  1846  ;  5»  N., 
6°  François,  morts  tous  deux  en  bas  âge  ;  7°  Charles- 
Pierre,  qui  suit. 


FR4\ÇOIS    (LE) 


10.  —  François  des  Courtis  (Charles- 
Pierre  Le),  M"  de  la  Groye,  né  au  château  des  Courtis, 
le  12  mai  1785,  a  épousé,  le  6  janv.  1810,  Agathe- 
Louise-Renée-Caroline  de  Sahuguet-Damarzit  d'Espa- 
gnac,  fille  de  Charles,  B°"  d'Espagnac,  et  de  Ursule  de 
la  Toison-Rocheblanche.  Il  est  mort  à  Poitiers  le  2  mars 
1866,  ayant  eu:  1°  Honorât-Charles,  qui  suit; 
2°  Ursule-Charlotte-Mathilde,  née  en  mars  1812,  au 
château  de  Laudonnière  (S'-Maurice-en-Gençay,  Vien.), 
morte  a  Pau  en  1884,  avait  épousé,  en  mars  1S35, 
Juies-André  Collin  de  Souvigny  ;  3°  Edouard-Auguste- 
Antoine,  né  au  même  lieu  en  avril  1813,  sous-oflicier 
aux  chasseurs  d'Afrique  en  1838,  puis  lieutenant  de 
cavalerie  en  1862  dans  un  régiment  levé  en  Californie 
par  les  fédéraux  pour  la  guerre  d'Amérique,  mort  céli- 
bataire en  janv.  1894  à  S<-Mandrier,  près  Toulon  ; 
4°  Ernest,  mort  en  bas  âge  ;  5°  Marie-Eugénie- 
Coralv,  née  au  château  de  Laudonnière  en  1817,  ma- 
riée en  sept.  1840  a  Chaiies-Henri-Aimé-Fortuné  du 
Breuil-Hélion,  Cte  de  la  Guéronnière,  et  décédée  au 
château  dudit  lieu  le  16  sept.  1887  ;  6"  Gabrielle- 
Charlotte,  née  au  même  lieu  en  1819,  mariée  en  1839 
a  .Iules- Alexis  Le  Vieil  de  la  Marsonnière,  ancien  pro- 
cureur général  à  Colmar,  décédée  le  6  mil.  1902  à 
Poitiers  ;  7'  Ursule-Caksline-Alexandrine,  née  au 
même  lieu  en  oct.  1821  et  décédée  le  6  juil.  1894, 
avait  épousé  en  oct.  1841  Pierre-Charles  du  Mas  de  la 
Fougère,  capitaine  de  cavalerie. 

H.  —  François  îles  Courtis  (Honorât- 
Charles  Le),  M'!  de  la  Groye,  né  au  château  de  Lau- 
donnière le  14  déc.  1810,  a  épousé,  le  27  nov.  1838,  à  la 
Valette,  sa  cousine  issue  de  germain  Louise-Armande- 
Charlotte  le  François  des  Courtis  de  la  Valette, 
fille  de  Henri-Félix,  et  de  Marie-Louise-Antoinette  Cha- 
piteau de  Rémondias  (10e  du  §  II),  et  est  décédé  au 
château  de  Lavau  (Montbron,  Charente),  le  27  juin  1874, 
ayant  eu  :  1"  Ernest-Henri-Marie-,  qui  suit  ;  2"  Marie- 
Caroline-Louise-Marguemte,  née  à  Poitiers,  le  18 
fév.  1842,  religieuse  carmélite,  déeédée  à  Poitiers  le  19 
janv.  1900..  dans  la  37e  année  de  sa  vie  religieuse  ; 
3"  Garrielle,  née  au  château  de  Lavau  le  21  sept. 
1843,  religieuse  carmélite  en  1866  ;  4"  Raoul-Marie, 
né  à  Lavau  le  10  août  1849,  engagé  en  1868  aux 
zouaves  pontificaux,  où  il  a  servi  jusqu'au  licenciement 
en  1871  après  la  campagne  de  France.  Marié  à  Bordeaux 
en  fév.  1876  a  Madeleine  Maître,  il  en  a  eu  :  a)  Marie- 
Thérèse,  née  à  Bordeaux  le  15  déc.  1876,  mariée  le 
19  fév.  1903  à  N...  de  Voisins-Lavernière  ;  b)  Renée,  née 
à  Bordeaux  le  3  janv.  1878,  entrée  chez  les  religieuses 
carmélites  à  Lourdes  en  déc.  1897  ;  c)  Gabrielle,  née  à 
Bordeaux  le  17  fév.  1884  et  y  décédée  le  26  avril  1888  ; 
d)  Robert,  né  a  Bordeaux  le  11  fév.  1885  ;  e)  Paul,  né 
à  S'-Jean-de-Luz  (Basses-Pyrénées)  le  H  fév.  1889. 

12.  —  François  des  Courtis  (Ernest- 
Henri-Mariè  Le),  M'"  de  la  Groye,  né  au  château  de 
Laudonnière  le  14  sept.  1839,  enseigne  de  vaisseau, 
démissionnaire  en  1863,  a  épousé,  le  3  oct.  1866,  Isa- 
helle-Rose-Marie  de  Lamotte-Baracé  de  Senoxnes, 
fille  de  Pierre-Auguste,  M'sde  Senonnes,  et  de  Héloïse 
de  Jourdan  de  la  Verderie,  dont  il  a  eu  :  1°  Carles,  qui 
suit  ;  2°  Louis,  né  à  Lavau  le  24  sept.  1868  et  y  décédé 
le  16  avril  1869;  3°  Louis-Jules,  né  a  Lavau  le  14 
oct.  1870,  enseigne  de  vaisseau,  marié  a  Cherbourg  le 
27  déc.  1900  à  Berthe-Nicole  de  Villiers  de  la  Noue, 
fille  de  Lucien-Léon-Emmanuel,  V"  de  Villiers  de  la 
Notte,  et  de  N.  de  Villiers  de  la  Notle  ;  4"  Marc,  né  au- 
dit lieu  le  15  mai  1872,  enseigne  de  vaisseau  ;  5"  Jean, 
né  à  Angers  le  3  avril  1876. 

13.  —  François  de»  Courtis  (Caries  Le), 


EcftAlWçtklS  (m) 


l'Ui\^<:8  (titrai 


575 


C"  de  I*  Gniye,  né  k  Lavau  le  5  août  1867,  officier  de 
cuirassiers,  se  maria  a  Paris  le  3juil.  1894  k  Isabelle 
d'  Issailly,  fille  de  Octave,  G'1'  d'Assailly,  et  île  Marie- 
Hélène  Cunin-Gridaine,  ilont  il  a  :  1"  ânNK-Mabie- 
Louisb-Octavie-HÉLENE-Isabelle,  née  il  Lyon  lo  10 
mai  1895  ;  2°  Jacques-Ernest  Marie-Antoine,  né  au 
camp  de  Sathonaj  près  Lyon,  le  7  juil.  1890  ; 
3°  Philippe-Marie-Gbobgbs-Antoinb,  né  a  Lyon  le 
6  oct.    1897. 


S'IL 


Branche  de  IjA  Valette. 


9. —  l'i-.iniiiis  (Jacques-Antoine  Le),  Chev., 
sgr  des  Courtis  de  la  Valette  (Marigny-Brizay,  yien.), 
el  Brétigny,  par  cession  de  son  frère  Alexaudre-Augtis- 
tin-Josapliat,  fils  puîné  de  Louis-Jean-Théodore,  et  de 
Marie-Louise- Jeanne- Adélaïde  de  Mousseaux  (S0  deg., 
S  [•'),  eut,  daus  le  partage  du  6  fév.  1778,  la  terre  et 
sgriede  la  Valette.  Il  était  né  k  Poitiers  le  13  juin  1757 
et  épousa  le  23  avril  1782  (Cuisinier  et  Bourbeau,  not. 
à  Poitiers),  étant  lieutenant  au  régiment  Je  Penthièvre- 
lufanterie  ,  Marie-Magdeleine-Badegonde  Auuinkau 
d'Insav,  Kilo  de  Jean-Louis,  Chev.,  sgr  de  la  Sigogne, 
et  de  Marie  de  Monteuay.  Il  est  mort  k  Poitiers  le  20 
déc.  17S8  des  suites  d'une  blessure  de  chasse  et  fut 
inhumé  le  22.  Sa  veuve  comparut  a  l'assemblée  de  la 
noblesse  du  Poitou  pour  la  nomination  des  députés  aux 
Elats  généraux  de  1789  et  eut  pour  enfants  :  1*  Marie- 
Armande-Justine,  née  à  la  Valette  le  Unov.  1783,  et 
décédée  à  Poitiers  le  30  mai  1853,  après  avoir  épousé, 
le  26  oct.  1808,  François,  C,e  de  la  Faire  de  Chàteau- 
guillaumc  ;  2*  Henry-Félix,  qui  suit. 

10.   —   François   des   Courtis  tle  la 

Valette  (Henry-Félix  Le),  né  k  Poitiers  (Montier- 
neuf)  le  8  fév.  1787,  entra  à  l'Ecole  militaire  en  1804, 
mais  une  grave  maladie  l'empêcha,  lors  de  sa  sortie,  de 
profiter  du  brevet  d'officier  de  cavalerie  qu'il  avait  ob- 
tenu et  le  força  à  renoncer  à  la  carrière  militaire. 
Marié  en  lrc'  noces  en  1813  à  Caroline-Marie-Louise- 
Antoinette  Chapiteau  de  Rémondias,  fille  de  Charles, 
et  de  Marie  Guyot  d'Asnières,  il  se  remaria  le  18  mars 
1821  'Magnant,  not.  à  Bray-sur-Seine,  Seine-et-Oise) 
a  Marie-Louise-Augusta  de  Barentin  de  Montchal, 
fille  de  Charles-Louis-Dreux,  Clc  de  Montchal,  et  de 
Jeanne-Marie-Vietoire-Antoinette  de  la  Toison-Roche- 
blancbe,  et  mourut  à  Paris  le  17  oct.  1853,  ayant  ou 
du  1er  lit  :  1°  Radegonde-Irma,  née  le  4  juin  1814, 
décédée  le  3  juin  1824  ;  2°  Louise-Armande-Char- 
lotte,  née  à  la  Valette  le  20  oct.  1820,  mariée  le  27 
nov.  1838  à  son  cousin  issu  de  germain  Honorât- 
Charles  Le  François  des  Courtis,  M1'  de  la  Groye  [IIe 
deg.,  §  Ier),  et  décédée  à  Si-Jean-de-Luz,  le  25  janv. 
1897  ;  3*  N.,  morte  en  bas  âge  avant  1S24;  du  second 
lit  ;  4°  Charles-Marie,  qui  suit  ;  5°  Arthur-Marie- 
François,  né  au  château  de  Noyen  (Seine-et-Marne)  le 
22  nov.  1827,  décédé  le  8  avril  1828  ;  6°  Félix-Marie- 
Charles,  né  a  la  Valette  le  26  août  1829,  célibataire  ; 
7"  Marie-Augusta-Nice,  née  a  Poitiers  le  30  mars 
1832,  mariée  le  16  juin  1852  (Marganne,  not.  à  Poitiers) 
à  Louis,  B°°  de  Bonnault,  et  décédée  au  château  de  Bar 
(Flavigny,  Cher)  le  2S  août  1888  ;  8°  Conrad-Romain- 
Marie,  né  à  Poitiers  le  1"  nov.  1833,  entré  a  l'Ecole 
militaire  en  1853,  nommé  sous-lieutenant  au  5"  hussards 
en  1855,  a  fait  la  campagne  d'Italie,  celle  du  Mexique 
comme  capitaine  adjudant  major.  Décoré  en  1864  de 
l'ordre  deN.-D.  de  Guadalupe  par  l'empereur  Maximi- 
lien,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur  pour  sa  belle  con- 
duite au  combat  d'Oscurce  et  pendant  le  siège  d'Oajaca. 
Il  fit  la  campagne  de  1870  et  fut  fait  prisonnier  à  Cra- 


velotle.  Démissionnaire  en  1874  cl  nommé  en  1876  co- 
lonel du  68'  régiment  territorial  d'infanterie,  il  a  été 
aillons»  par  décret,  impérial  du  24  juin  1868,  à  ajouter  à 
Sun  nom  celui  de  Montchal.  Il  a  épousé  au  château 
d'Ardennes  Moulidars,  Charente),  le  28  sept.  1879,  Alix- 
Delphine-Marie-Thérèse  de  Tbbb  isson,  fille  de  Charles- 
Marie-Cyprien-Gabriel,  etde  Adélaïde-Françoise  Barras 
de  Gamansou,  dont  :  a)  Marie,  née  à  Joiguy  le  22  mai 
1870,  mariée  à  Poitiers  le  2  juin  1897  à  Paul,  Cle  de 
Lestang,  B"°  d'Aubigny  ;  b)  Henry,  né  a  Ardennes  le 
13  sept.  1872,  lieutenant  de  cavalerie,  marié  en  déc. 
1898  à  N.  Goold  ;  c)  Robert,  né  au  même  lieu  le  27 
fév.  1874,  sorti  de  S'-Cyr  sous-lieutenant  de  cavalerie 
en  1897  ; 

9°  Marie-Charles-Maxime,  né  k  Poitiers  le  19  janv. 
1837,  mort  a  la  Fauconnerie  (Mérignac,  Gironde)  le 
7  mai  1836,  avait  épousé  à  Bordeaux,  en  mai  1876, 
Louise-Catherine  Chaîne,  dont  :  a)  Romain-Guy.  né 
à  la  Fauconnerie,  le  16  fév.  1883  ;  b)  Karl-Marie- 
Joseph,  né  au  même  lieu  le  4  avril  1884  ;  et  deux  au- 
tres enfants  morts  en  bas  âge. 

11.  —  FrançoU  tle»  Courtis  de  la 
Valette  (Charles-Marte  Le),  né  au  château  de 
Nogent-sur-Seine  le  11  mars  1825,  reçu  capitaine  au 
long  cours  en  avril  1850,  retiré  de  la  marine  en  1852, 
a  épousé  au  château  de  la  Forêt  (S'-Julien-des-Landes, 
Vendée),  le  12  juin  1S54  (contrat  du  11,  Pertuzé,  not.  k 
la  Mothe-Achard,  Vend.),  Marie-Lucile-Henriette  de  la 
Roche-S'-André,  fille  du  Cle  Louis-Aimé,  Chev.  de  S'- 
Louis,  et  de  Louise-Amélie-Suzanne-Lucile  de  Mieulle, 
dont  il  a  eu  :  1°  Henry-Louis-Marie,  qui  suit  ;  2°  Roger- 
Léopold-Marie,  né  à  Nantes  le  8  janv.  1857,  marié  à 
Niort  le  12  sept.  1888  (contrat  du  11,  Jousset,  not.  à 
Niort)  à  Adélaïde-Charlotte-Elisabeth-Marie  de  Codr- 
seulles,  fille  de  feu  Alexandre-Maxime,  officier  d'in- 
fanterie, et  de  Adrienne-Marie  de  Savignac  des  Roches, 
dont  il  a  :  a)  René-Charles-Marie,  né  k  Niort  le  5  août 
1889  ;  b)  Anne-Alexandiune-Elisabeth-Marie,  née 
au  château  des  Loups  (Echiré,  D.-S.)  le  9  août  1893  ; 
c)  M\rie-Hf.nriette-Jeanne-Françoise,  née  au  même 
lieu  le  6  juil.  1896. 

12.  —  François  des  Courtis  de  la 
Valette  (Henry-Louis-Marie  Le),  né  k  Poitiers  le 
Ie'  avril  1855,  marié  à  Ahun  (Creuse)  le  28  juil.  1885 
(contrat  du  27,  Charrière,  not.  a  Ahunjk  Marie-Sylvine- 
Augusta-Yvonne  Veyrier  du  Muraud,  fille  de  Albert, 
et  de  Marie-Sidonie  Bernardeau  de  Monterban,  en  a  : 
1°  Marie-Yolande,  née  à  la  Valette  le  21  juin  1886  ; 
2°  Marie-Charlotte-Sidonie-Marguerite,  née  k  Poi- 
tiers le  9  août  1888  ;  3°  Marie-Auousta-Albbrtinb- 
Louise,  née  à  Poitiers  le  29  janv.  1891  ;  4»  Charles- 
Marie-Gehbain-Antoine,  né  au  même  lieu  le  19  juin 
1892. 

FRANCS  (des).  —  Cette  maison  noble  fort 
ancienne  tire  son  nom  du  fief  des  Francs  situé  dans  la 
paroisse  de  Cherveux  (D.-S.)  et  a  donné  son  nom  k  un 
petit  fief,  appelé  le  Jardin  des  Francs,  qui  relevait  de 
la  baronnie  de  Parthenay.  Elle  est  actuellement  éteinte 
et  avait  formé  plusieurs  branches  ;  mais  par  suite  du 
pillage  du  château  de  la  Bretonnière,  pendant  les 
guerres  de  religion,  une  partie  des  titres  ayant  été 
détruits,  il  nous  a  été  impossible  de  les  souder  au 
tronc  principal.  Nous  nous  sommes  servis  pour  ce 
travail  des  documents  donnés  par  Duchesne,  l'Armoriai 
général  de  France  de  d'Hozior,  les  maintenues  de 
noblesse  de  llarentin,  do  Maupeou  et  Quentin  de 
Ricbebourg,  les  titres  conservés  k  la  Bibliothèque 
nationale  (Carrés  de  d'Ilo/.ier,  Nouvoau  d'Hozier,  Pièces 


576 


PRAXC8  (des) 


originales)  ainsi  que  des  nombreux  renseignements  con- 
servés dans  notre  cabinet. 
Blason  :  d'argent  a  deux  fasces  de  sable.  (D'Hozier.l 
Francs  (Guillaume  et  Pierre  des) 
lèguent  leur  terre   de  Verrine  a  l'abbaye 
de  S'-Maixent  en  H23.   Guillaume   tran- 
sige en  la  même  année  avec  l'abbé    de 
S'-Maixent.  (D.  F.) 

France  (Hugues  des),  valet,  est 
témoin  avec  Hugues  d'Orfeuille,  valet,  d'un  emprunt  fait 
à  Damiette  en  nov.  1249,  par  Thibault  du  Reclus,  pen- 
dant la  lre  croisade  de  S1  Louis.  (Gén.  d'Orfeuille.) 

Francs  (Gazenne  ?  des)  épousa  Ayssin  ou  Assieu 
de  Galard,  lequel  mourut  en  1270.  (Suppl.  P.  Anselme, 
t.  IX,  2«  p'e,  p.  720.) 

Francs  (Jean  des),  Chev.,  est  cité  comme  décédé 
dans  un  acte  de  1349  concernant  le  partage  de  la 
seigneurie  de  Jaunay  (Cherveux,  D.-S.).  Micheu:, 
Guillaume,  Godefroy  et  Robert  des  Francs,  sont 
également  mentionnés  dans  cet  acte.  (Bibl.  Nat.  fonds 
franc.  20230,  des  Prez.) 

Francs  (Jean  des),  Ec,  épousa  vers  1380  Isabeau 
Janvre,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Maillebois,  et  en 
eut  au  moins  Catherine,  mariée  le  13  janv.  1440  a 
Jean  Thibault,  Ec,  sgr  de  la  Fère,  de  S'-Romans-lez- 
Melle  (D.-S.).  (Note  du  M'»  de  Rasilly.) 

Francs  (Cille  des)  servit  comme  écuyer  de  la 
compagnie  de  M.  de  Thors,  Chev.,  dont  la  montre  fut 
passée  à  Poitiers  le  1er  août  1387.  (Orig.) 

Francs  (Guyonne  des)  épousa  Jean  de  Granges, 
Ec,  sgr  de  Puychenin,  avant  1398.  Ce  dernier  rendit 
hommage  à  cause  de  sa  femme  pour  l'hébergement 
Cairon  avec  ses  appartenances,  assis  en  dehors  de  la  ville 
d'Exoudun,  mouvance  de  S'-Maixent,  le  1er  mars  1405. 
(Gén.  de  Surgères.)  Guyonne  rendit  aveu  de  la  Croix 
(Exoudun,  D.-S.)    le  3  juin  1414.  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Francs  (Guillaume  des),  Ec.,  rend  aveu  au 
Château  de  S'-Maixent  d'une  borderie  et  de  quelques 
septerées  de  terres  qui  en  dépendent  le  7  mai  1409. 
(Arch.  Nat.  P.  1154.) 

Francs  (Philippe  des),  Ec,  demeurant  à 
S'-Maixent,  rend  également  aveu  à  S'-Maixent  le  18  juin 
1420.  (F.) 

Francs  (Louis  des)  rend  aveu,  le  24  oct.  1440, 
au  sgr  de  Sigournay  pour  son  hébergement  de  la 
Laudrelière  ;  il  en  rendit  un  autre  au  même  sgr  le 
24  juil.  1459.  (Id.) 

Francs  (Jean  des),  laïque,  sgr  du  moulin  de 
Laudrelière,  mourut  des  suites  des  coups  qu'il  reçut  et 
des  violences  qu'il  éprouva  d'un  serviteur  de  l'abbé  de 
la  Grenetière.  Sa  mort  eut  lieu  avant  le  16  sept. 
1452.  (Id.) 

Francs  (Françoise  des)  épousa  Jean  Séjourné  ; 
ce  dernier,  agissant  au  nom  de  sa  femme,  eut  contesta- 
tion avec  la  commanderie  d'Ansigny  (Ensigné,  D.-S.), 
a  cause  d'une  rente  de  5  sous  due  à  ladite  comman- 
derie sur  les  cens,  rentes  et  coutumes  que  levait  ledit 
Séjourné  au  village  de  la  Molene  le  2  mars  I  V.rl. 
(Commanderie  d'Ensigné.) 

Francs  (Louis  des),  Ec,  servit  au  ban  des  nobles 
de  1467  comme  brigandinier  du  sgr  de  Bressuire. 
(Bans  et  arrière-bans.) 

Francs  (Jean  des),  Chev.,  était,  en  1456-59,  sgr 
du  Rois,  relevant  de  Veruay  à  cause  de  sa  femme  Mari» 
Taillebkêze,  remariée  avant  1474  à  Robin  Sahourault. 
Elle   devait   être  fille  de    Pierre,    sgr    du    Bois,  et  de 


IltAXCS  (des) 


Xarie  Repin  (Ledain,  notes  sur  Vernay).  De  ce  mariage 
vint  au  moins  : 

Francs  (Vincent  des),  qui  était  sgr  du  Bois  en 
1517.  Mais  ce  fief  était  passé  a  Raoul  Delaporte,  mar- 
chand à  Parthenay  en  1519.  (Id.,  id.) 

Francs  (Jeanne  des)  était  décédée  dès  1456, 
épouse  de  Mathurin  de  Poignes.  (Pièc.  orig.  1237, 
doss.  27671 .) 

Francs  (Guillaume  des)  est  cité  le  6  juil.  1482 
dans  l'aveu  de  la  Revétizon  (p'"1  de  Melle).  (Arch.  Nat. 
P.  587.) 

Francs  (François  des),  sgr  de  Maillé,  se  trouva 
au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1491.  (Bans  et  arrière- 
bans.) 

Francs  (Jean  des),  de  la  sgrie  de  Secondigny, 
servit  comme  archer  à  ce  même  ban  pour  son  frère 
Bérault.  Il  lui  fut  enjoint  de  se  pourvoir  de  gantelets 
et  il  lui  fut  donné  pour  aide  Jean  Gauvain.  (Id.) 

Francs  'Jean  des),  Ec,  sgr  de  la  Barbotière,  de 
la  sgrie  de  S'-Maixent,  servit  à  ce  même  ban  pour  lui- 
même  et  pour  son  frère.  11  lui  fut  enjoint  également 
d'avoir  des  gantelets  et  on  lui  donna  pour  aide  Jean 
Meschint.  (Id.) 

Francs  (François  des),  Jean,  Christophe  et 
Guillemette  des  Francs,  partagèrent,  le  15  mars  1497, 
devant  Juillé  et  Batreau,  not.  à  S'-Loup.  (Nouv.  d'IIozier, 
144,  doss.  3137.) 

Francs  (Jean  des),  Ec,  épousa  Marguerite  de 
Montrichard.  et  vivait  en  1503.  (Arch.  Barre,  1, 
p.  69.) 

Francs  (Joachim  des),  Ec,  sgr  de  Sansais,  de  la 
sgrie  de  Niort,  servit  comme  archer  au  ban  des  nobles 
du  Poitou  de  1533.  (Bans  et  arrière-bans.) 

Francs  (Pierre  des),  Ec,  sgr  de  la  Jalouzière, 
fut  archer  a  ce  même  ban  ;  François  et  Abel  des 
Francs  servirent  à  ce  même  ban  comme  arbalétriers  (id.). 
Abel,  Ec,  sgr  de  la  Vergnay,  épousa  Nicole  Guvnoron, 
qui  était  sa  veuve  le  8  juil.  1539.  (F.) 

Francs  (Louise  des)  épousa,  le  24  août  1561 
(Mousset  et  Chambret,  not.  à  Montreuil-Bonnin),  Claude 
Fleury,  Ec,  sgr  de  la  Raffinière.  (Gén.  Fleury.) 

Francs  (Guillaume  des)  était  en  1562  veuf 
d'isabeau  Legiere  ou  Legier.  (Alfred  Richard,  Aubi- 
gny.) 

Francs  (Rerlrand  des),  Chev.,  vivait  le  15  mai 
1567.  (Pièc.  orig.  doss.  27704.)     ■ 

Francs  (Aubert  des)  était  décédé  vers  1570. 
(Arch.  Barre,  1,  p.  69.) 

Francs  (Christophe  des),  Ec,  sgr  de  la  Jalouzière 

et  de  la  Chaslonuière  (Rouvre,  D.-S.),  dit  d'après  cer- 
taines notes  fils  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Jalouzière, 
mourut  en  1596.  Il  avait  publié  à  Niort,  en  1595,  une 
traduction  en  vers  français  des  Métamorphoses  d'Ovide 
sous  le  titre  :  «  Histoire  des  Poètes  français  compris 
au  grand  Olympe  et  en  suivant  la  Métamorphose 
d'Ovide,  avec  ses  additions  et  histoires  propres  pour  la 
Poésie.  »  L'auteur  voulait  faire  comprendre  par  ce  titre 
qu'on  trouvait  dans  Ovide  tous  les  sujets  traités  par 
les  poètes  ou  bien  qu'on  y  trouvait  toute"l'histoire  poéti- 
que. Dreux-Duradier  ne  paraît  pas  faire  un  très  grand 
cas  de  cet  ouvrage,  qui  cependant  ne  manque  pas  d  une 
certaine  originalité  sous  le  rapport  du  langage. 

Francs  (Gédéon  des),  Ec,  sgr  de  la  Jalouzière, 
huguenot,  fut  fait  prisonnier  eu  1591  par  les  ligueurs 
de  Poitiers.  (Gâtine,  Ledain.) 


HUM»  («les) 


Franci  (Gahriellc  des),  Jacques  Audiicau  et 
Muni:  des  Prunes,  son  épouse,  assistent  au  contrat  de 
mariago  de  Charles  de  Vallières,  Ko.,  avec  Elisabeth 
Micheneau,  ie  24  déc.  1614.  (Notes  d'Orfvuille.) 

Frnnca  (Jacquette  des),  épouse  do  Claude  de  la 
Taupanue,  était  décédée  avant  1650.  (Arch.  Barre,  I, 
p.  69.) 

I'i-oiic-h  [N.  des)  était  curé  de  Clialandray  de 
1077  a  1678.  (lies.) 

I  lanc»  Françoise  des)  et  Jean  de  la  Sausayc, 
Ec,  sgr  de  la  Raberio,  son  époux,  se  font  donation 
mutuelle  entre  1670  et  1684.  (Arch.  IndfO-et-Loire, 
C.  860.) 

Francs  (Catherine-Marie  des)  est  marraine  à 
S'-Michel  de  Poitiers  le  21  juil.  16S3.  (Id.) 

I  i;iiu'-  (Pierre  des),  Chcv.,  est  parrain  le  16 
avril  ntll  à  Lhouraois  (D.-S.)  de  Marie  Chastciguer  de 
la  Blouère.  (Id.) 

Francs  (Marie-Françoise  des),  mariée  à  Benoni 
Dubois,  huissier  en  1703,  était  décédée  veuve  avant 
1723.  (Reg.  de  Niort.) 

Francs  (Marie  des),  mariée  à  Louis  Guy,  s1  de 
Fiefcnurt,  veuve  le  15  fév.  1742,  vivait  encore  en 
1754.  (Id.) 

Francs  (Jean  des),  abbé,  signe,  le  14  sept.  1750, 
l'acte  d'inhumation  de  Pierre-Elisabeth  de  Vassé,  dans 
l'église  de  Lhoumois.  ,lîeg.) 


FRANCS  («les) 


577 


§   I". 


Branche   DES    FRANCS. 


(Notes  des  Slc-Marthe.  Fonds  franc.  20228,  f.  7074, 
Dosa.  Bleus,  t.  291,  dos.  7383.) 

1.  —  Francs  (Guillaume  des), Ec.,  sgr  des  Francs, 

vivant  eu  1270,  lit  quelques  legs  à  l'église  de  Cherveux 
(D.-S.)  et  rendait  hommage  à  Guyot  Acarie  pour  la 
moitié  de  la  dîme  de  Jaunay  en  1383.  (Fonds  franc. 
'20230  p.  263).  Il  eut  au  moins  pour  enfants:  1"  Hugues, 
Chef.,  reudit  aveu  de  l'hébergement  des  Francs,  joi- 
gnant la  terre  des  héritiers  de  feu  Guy  des  Francs, 
Chev.,  le  vendredi  avant  la  S'-Hilaire  1330  au  sgr 
d'Auhigné,  en  même  temps  il  reconnaît  tenir  avec  les 
héritiers  de  Feu  Jean  des  Francs,  Chev.,  la  terre  de 
Guignefolle  |  Cherveux,  D.-S.)  lui  provenant  de  feu 
Guy.  son  frère.  Acte  passé  devant  Jean  Bourgay  ou 
Bourgayl,  archiprêtre  de  S'-Maixent.  (Nouv.  d'Hozier 
144,  dos.  3137,  p.  13  et  11.)  Il  est  décédé  sans  posté- 
rité ;  2°  Guy  ou  Guïon,  qui  suit. 

2.  —  Francs  (Guy  ou  Guyon  des).  Ec,  sgr  des 
Francs  et  de  Torus.  vivant  en  1301,  épousa  Marguerite 
Janvre  et  en  eut  au  moins  Jean,  qui  suit: 

3.  —  Francs  (Jean  des),  Ec.,  sgr  des  Francs, 
mentionné  dans  des  titres  de  1341  et  1396,  lesta  le  29  juiu 
1427.  (Arch.  Nat.  P.  596.)  Marié  à  Marie  du  Retail, 
lille  de  Jean,  Ec,  sgr  d'Ardenne  et  de  Dislay,  et  de 
Marguerite  de  Clis^on  (Sauvestre),  qui  eut  de  feu  Gui- 
ehard  du  Retail,  Chev.,  l'hébergement  de  la  Chapelle- 
Bâton  (D.-S.),  il  en  eut  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ; 
2°  Isabeau,  mariée  en  1380  à  Jean  Mcstivier,  valet  sgr 
de  la  Carte,  qui  rendit  aveu,  à    cause  de  sa  femme,  au 

are  de  Cherveux,  pour  les  dîmes  de  Malvault,  en  1401. 
(Fonda  franc.   20230.)  * 

4.  —  Francs  (Louis  des),  Ec,  sgr  des  Francs, 
mentionné  en  1396,  servait  en  1419  avec  17  autres  écuyers 
de  sa  compagnie.  Il  épousa  Georgctte  Germain,  dont  il 
eut  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Jean,  auteur  de  la  branche 
de  Seneuil,  s,  H. 

5.  —  Francs  (Louis  des),  Ec,  sgr  des  Francs 
et  de  Baudiment,  nommé  dans  des  tilres  île  1441  et  1469. 


OÙ  il  est  dit  lils  de  Louis,  avait  été  taxé  en  1437  pour 
ne  pas  s'être  rendu  aux  armées  quoiqu'il  fût  noble,  et 
était  en  1441  curateur  de  Jean  du  Puy  du  Fou,  Chev., 
Il  lit  partie  du  bau  de  la  noblesso  du  Poitou,  convoquée 
en  1167,  en  qualité  d'hommes  d'armes,  sous  le  sgr  de 
la  Grève,  et  fut  le  secrétaire  du  sénéchal  de  Bressuire 
au  ban  de  1491.  Il  épousa  Barthomé  de  Thorue  ou 
limites,  fille  de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Baudiment,  et  de 
Catherine  de  l'Isle-Jouidain,  et  en  eut  :  1°  Louis,  Ec, 
sgr  des  Francs  1503  .  sans  postérité  ;  2°  Catherine. 
He  des  Francs,  qui  épousa  Guillaume  de  Nuchèze,  Ec. 
sgr  de  la  Mesnardière  ;  3"  Marie,  qui  épousa  d'abord 
Louis  Maintrolle,  Ec,  sgr  de  Bufligny,  puis  Nicolas 
Thibault,  Ec,  sgr  de  la  Carte  ;  le  10  mars  loto  elle 
faisait  donation  à  ce  dernier  de  lout  ce  qu'elle  possé- 
dait.   Nouv.  édit.  de  d'Hozier,  t.  2,  p.  1015. 

§  II.  —  Branche    ne   8ENGUIL,. 

5.  —  Francs  (Jean  des),  Ec,  sgr  de  Rouvre 
(D.-S.)  et  de  la  Piquaisière,  fils  puîné  de  Louis,  et  de 
Georgctte  Germain  (4e  dcg.,  §  1"),  partagea  avec  son 
frère  Louis,  le  2  janv.  1461  (Brelays  et  Coutyneau,  nol.  , 
les  bieus  de  Louis  leur  père.  (Pièc.  orig.  1237,  dos. 
27671.)  Il  servit  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467 
comme  brigaudinier  du  sgr  de  Bressuire  et  épousa 
d'abord  Marie  Maintrolle,  puis  Renée  Rousseau,  et 
eut  du  1«  lit  :  1°  Joaciiih,  qui  suit  ;  2°  Gillette, 
mariée  le  14  avril  1506  (Ceorgeau  et  Chauvin,  not.)  à 
René  Grossin.  Ec,  sgr  de  Bouillé-St-Paul  ;  du  second 
lit  :  3»  Jeanne,  D°  de  Rouvre,  mariée  en  1532  à 
Geoffroy  Chasteigner,  Ec,  sgr  de  Mallevault;  4°  Marie, 
5°  Marguerite. 

6.  —  Francs  (Joacliim  des),  Ec,  sgr  de  Seneuil 
Cherveux,  D.-S.),  de  la  Croix  (Exoudun,  D.-S.),  rendit 

aveu  de  l'hébergement  de  la  Noue  le  20  nov.  1497  a 
l'abbé  des  Chastclliers  et  servit  comme  archer  au  ban 
des  nobles  du  Poitou  de  1533.  Il  était  décédé  avant  le 
9  août  1564,  date  oii  ses  enfants  partagent  sa  succes- 
sion. Il  avait  épousé  Marguerite  Vigier,  Dc  de  la  Cour, 
dont  il  eut  entre  autres  entants  :  lo  François,  qui 
suit  ;  2°  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Maisouueuve  des  Francs 
(S'-llomans-des-Champs,  D.-S.),  lit  une  donation  le 
16  déc.  1598  en  faveur  de  son  petit-neveu  Antoine 
llarpedanne,  Ec,  petit-lils  de  sa  sœur  Renée.  Il  épousa 
d'abord  Claude  Laurent,  puis  Catherine  Febré,  veuve 
de  Simon  de  Veyrac,  et  fille  de  François,  Ec,  sgr  de 
Fellet,  et  île  Catherine  de  Poipaillc,  et  eut  du  1er  lit  : 
«)  Anne,  mariée  le  25  mai  1580  à  François  de  Ferré, 
Ec,  sgr  de  la  Courade  ;  du  second  :  b)  Antoinette, 
mariée  à  Jacques  Aymard,  Ec,  sgr  de  la  Roche-Quentin  ; 
3°  Renée,  qui  épousa  le  2S  ocl.  1529  Gabriel  Thibault, 
Ec,  sgr  de  la  Carte.  D'après  une  note  du  Clc  d'Or-, 
feuille,  Jean  aurait  aussi  épousé  Jeanne  Poussard 
fille  de  Jean,  et  de  Marie  de  Ferron. 

7.  —  Francs  (François  des),  Ec,  sgr  de  Seneuil, 
partagea  avec  son  frère  Jean  le  9  août  1564  la  succes- 
sion de  leur  père  et  épousa,  le  28  oct.  1S76  (Petit, 
not.),  Isabeau  ou  Chemin,  fille  de  feu  Guichard,  Ec,  et 
de  Marguerite  de  Coignac.  Il  élait  décédé  avant  le 
2  avril  1599,  et  sa  veuve  fut  niaiutcuue  noble  par 
Ilnault  de  Montmagny.  Il  avait  eu  au  moins  pour 
enfant  :  Marie,  qui  épousa  Gabriel  des  Granges,  Ec, 
sgr  de  Reauvais. 

§  111.   —  Rranciie  de    la    It  Vltlt  VI  l>ll  Itl 

[sans  jonction.) 

1.  —  Francs  (Jean  des),  Ec,  sgr  de  la  Barbau- 
dière  (Chanipeaux,  D.-S.),  épousa,  vers  13»0,  Jeanne  de 


Diction.  Uistor.  et  Généal.  des  Familles  du  Poitou.  —  t.  in. 


37 


578 


FRAIVC»  (des) 


Beauchamps,  0e  en  partie  de  la  sgrie  d'Auzay  en  la 
châtellenie  d'Aubigny  en  Poitou,  comme  nièce  et  héri- 
tière  du  Gaultier  Formont,  sgr  d'Auzay,  et  belle-sœur  de 
Jean  Janvre,  Ec,  sgr  du  Pin,  marié  à  sa  sœur  Nicole. 
(Pièc.  orig.,t.  1049,  doss.  24194.)  11  eut,  croyons-nous 
pour  fils  Jean  ou  François,  qui  suit. 

2.  —  Francs  (Jean,  aliàs  François  des),  Ec, 
sgr  de  la  Barbaudière  et  de  Boisbertier  à  Jaunay  près 
Cherveux,  à  cause  de  sa  femme,  est  nomme  avec  elle 
dans  un  partage  fait  entre  ses  enfants  le  20  nov.  1451. 
(Pièc.  orig.  1237,  dos.  27671.)  11  épousa  vers  1430 
Marguerite  de  Dercé,  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de 
S'-Loup,  et  de  Marquise  Goulard,  et  en  eut  :  1°  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2"  Aubert,  qui  a  formé  la  branche  de 
la  Bretonnière,  g  IV  ;  3°  Jean,  auteur  de  la  branche  du 
Rcpéroux,  S  Vil  ;  4°  Ysabeau,  qui  tous  les  quatre  par- 
tagèrent avec  Louise  et  Jeanne  de  Dercé,  leurs  tantes, 
la  succession  de  leur  grand-père  Jean  de  Dercé  le 
20  nov.  1451.  (ld.,  id.) 

3.  Francs  (François  des),    Ec,   sgr    de    la 

Barbaudière  et  de  Boisbertier,  eut  un  hôtel  à  Gourgé, 
la  Vrignaye  et  partie  de  la  grande  dîme  de  Thénezay, 
etc.,  par  partage  de  la  succession  de  ses  tantes  Louise 
et  Jeanne  de  Dercé  le  30  avril  1463.  Marié  à  Mathurine 
Légère  ou  Legier  (Nouv.  d'Hozier,  144,  doss.  3137).  il 
épousa,  paraît-il,  aussi  Jeanne  de  Chateauneuf,  qui 
était  veuve  et  tutrice  de  ses  enfants  en  14S3,  et  qui 
sont:  1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Lodisb,  mariée  à  Pieire 
de  la  Tousche,  Ec,  sgr  de  la  Ravardière. 

.}.  —  Francs  (Louis  des  ,  Ec,  sgr  de  la  Barbau- 
dière. partagea  en  1497  et  eut  au  moins  pour  enfants: 
Louise  mariée  à  Pierre  de  la  Touche,  Ec,  sgr  de  la 
Ravardière. 

Nous  trouvons  dans  un  manuscrit  intitulé  :  «  Tableau 
ancien  de  la  généalogie  des  Hjver  de  Cérjs  »,  etc., 
communiqué  par  feu  M.  Louis-Félix  Cossic  de  Maurivet, 
les  degrés  suivants  qui  se  rapportent,  croyons-nous,  à 
celte  branche. 

Francs  (François  des .,  Ec,  sgr  de  la  Vergnc  et 
de  Boisbertier,  épousa  vers  1520  ?  Françoise  du  Douet, 
veuve  de  Guillaume  Bernard,  s*  de  Préchapon  (Saivre, 
D.-S.),  et  fille  de  François,  et  de  Madeleine  Siccard,  sa 
première  femme,  et  en  eut  :  Octavien,  qui  suit. 

Francs  (Octavien  des,,  Ec,  sgr  de  la  Vergne  et 
de  Boisbertier,  épousa  Louise  de  Menelon,  fille  de 
Vilentin,  Ec,  sgr  de  la  Rochelte  en  Cliâtelleraudais  et 
de  N.  de  Marcnunay.  h"  du  Rivalin,  et  vivait  encore  en 
1590.  11  eut  pour  enfants  :  1"  Louise,  mariée  a  Octa- 
vien Tulault,  Ec,  sgr  de  la  Jaulonmère  ;  2",  croyons- 
nous,  Bertrand,  qui  suit. 

FVancs  (Bertrand  des),  Ec,  sgr  du  Rivalin 
(Colombiers  Vieu.),  épousa  Marguerite  Pierre  et  était 
décédé  avant  le  13  juin  1647,  ayant  eu  ;  Pierre,  qui 
suit. 

Francs  (Pierre  des  .  Ec,  sgr  du  Rivalin,  épousa 
d'abord,  par  ordre  de  Mgr  de  la  Poype  de  Verlrieu, 
le  13  juin  1647,  en  la  chapelle  du  Palais  de  Croutelle, 
Jeanne  Béranger,  puis  Hélène  de  Cahioeuc,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Villaincs,  et  de  Françoise  Jarno,  et 
eut  du  2»  lit  :  1°  Marguerite,  baptisée  à  Sl-Benoisl-de- 
Quinçaj  le  22  juil.  1653  ;  2"  Mathieu,  baptisé  même 
paroisse  le  22  oct.  1654. 

g  IV.  _  Branche  DE  L.A   BKETOHiSIlÉHl;. 

3.  —  Francs  (Aubert  des),  Ec,  sgr  de  la  Ber- 
tonnière  ou  Bretonnière  (Cramard,  Vien.),  fils  puîné  île 
Jean,  et  de  Marguerite  de  Dercé  (2°  deg.,  g  111),  lit  hom- 


FRANC»  (des) 


mage  de  la  Bertonnièrc  le  21  fév.  1 164  au  sgr  de 
Rouilly  (Orig.  Arch.  Vien.  E2  665).  11  partagea  avec 
son  frère,  le  30  avril  1463,  par  acte  passé  à  S'-Loup,  les 
successions  de  ses  tantes  Louise  et  Jeanne  de  Dercé,  et 
eut  l'hôtel  de  feu  Cuillaume  de  Dercé,  Ec,  au  château 
de  S'-Loup  avec  partie  de  la  dîme  de  Thénezay,  et  ser- 
vit au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467  comme  bri- 
gandinier  du  sgr  de  Bressuire.  On  voit  par  divers  titres 
qu'il  épousa  vers  1460  Jeanne  Renou  (écrit  Henouze), 
tille  de  Méry  Renou,  Ec  (de  S'-Maixent).  Elle  épousa 
aussi  N.  de  Chateauneuf,  d'après  un  partage  fait  entre 
ses  enfants  des  deux  lits,  le  5  juil.  1507  (E'2  665).  De  ce 
mariage  il  n'y  eut,  paraît-il,  que  :  1"  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  mariée  le  10  janv.  1485  (Micheau,  not.  à 
Parllienay,  et  Mousehier.  not.  de  l'official  de  Maillezais) 
a  Jean  de  Lassy.  Elle  décéda,  sans  doute,  avant  1507, 
car  elle  ne  figure  pas  dans  le  partage  fait  a  cette  date  ; 
3"  Françoise,  D'  de  la  Roche-aux-Aymons,  mariée  à 
Hugues  Fouchier,  Ec.  sgr  de  Tesson,  non  citée  égale- 
ment dans  le  partage  de  1507. 

4.  Francs  (Jacques  des  ,  Ec,  sgr  de  la  Breton- 
nière, est  peut-être  le  même  que  le  Jacques  de  la  sgric 
de  Secondigny,  qui  servit  comme  archer  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1491.  (Bans  et  arrière-bans.)  Il 
devait  16  setiers  de  seigle  pour  la  grande  dîme  de 
S'-Aubin  à  l'abbé  de  Montierneuf  le  7  sept.  1503  (Arch. 
Soc  A.  O.,  p.  75),  et  partagea  le  5  juil.  1507  avec 
Pierre  Chasteigner,  Ec,  sgr  de  la  Blouère,  époux  de 
Marguerite  de  Chateauneuf,  sa  sœur  utérine,  pour  la 
succession  de  feu  Jeanne  Renou.  Il  épousa  vers  1480 
Marguerite  d'AuBlGNT  ou  d'Aubigné,  fille  cadette  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Clièze  et  des  Roches,  en  Loudunais, 
qui  l'ut  héritière  collatérale  de  Anceaumc  d'Aubigné, 
Ec,  sgr  des  Roches,  sans  doute  son  oncle,  d'après 
divers  actes  faits  avec  Miehelle  Esteau,  veuve  du  s1'  des 
Iioches,  entre  autres  un  partage  du  11  juin  1528  fait 
avec  Philippe  de  Marconnay,  Ec,  sgr  du  Tillou,  époux 
de  Catherine  d'Aubigné,  et  un  acte  de  réponse  de  Sau- 
vage des  Francs  vers  15...  (E2  665.)  De  ce  mariage 
vinrent  :  1"  Sylvestre,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  moine 
béuédiclin,qui  élait  prieur  de  S'-Sauveur  de  Nuaillé  en 
1538,  de  S'-Martin-du-Fouilloux  etde  Cramard  en  1557, 
et  qui  assiste  au  mariage  de  sa  nièce  Marie  le  13  sept. 
1575  ;  3°  Perrette,  qui  épousa,  le  18  fév.  1513, 
Jacques  Chevalier,  Ec,  sgr  de  la  Coindardièrc  :  4"  aulre 
Perrette,  Dc  de  Marsay,  qui  assista  au  mariage  de  sa 
nièce  en  1575  E-  665)  ;  5°  René,  allai  Charles,  Kc, 
sgr  de  la  Béraudière  (Secondigny,  D;-S.),  mentionné 
dans  un  échange  de  S  y  vestre  des  Francs  le  24  sept.  1563 
avec  le  sgr  de  Sl-Loup.  Il  épousa  Françoise  Thébain  et 
eut  pour  (ils  Rexé,  Ec,  sgr  de  la  Béraudière,  île  la  Mar- 
gaigne  (Anbigny  près  S'-Loup,  D.-S.  .  présenl  comme 
cousin  germain  au  mariage  de  Marie  des  Francs  avec 
Nicolas  Bérangier,  le  13  sept.  1575  (E2  665).  Mené 
épousa  Renée  de  la  Cour,  fille  de  Michel,  Ec,  sgr  de 
la  Bretonnière,  et  rendit  aveu  à  Artus  de  Cossé,  (."' 
de  Secondigny,  pour  son  hôtel  de  la  Béraudière  le 
15  nov.  157S.  Il  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le  2  avril 
1599  par  Huault  de  Montmagny  et  Si-.'vole  de 
S"-Marlhe  (Pièc.  orig.  1271,  doss.  27671.)  11  eut  au 
moins  pour  enfants  :  a)  Madeleine,  mariée  le  20  juil. 
1610  à  Isaac  Faubert,  Ec,  sgr  de  la  Barretière  :  b] 
Jacquettb,  c)  Philippe,  qui  toutes  les  trois  vendireut 
pour  10  livres  tournois  le  15  oct.  161»  les  droits  à  elles 
échus  dans  la  succession  de  Louise  de  la  Cour,  leur 
grand'tante,  et  de  Claude  de  la  Cour,  leur  oncle. 
(Notes  d'Orfeuille.) 

5.  _  Fi-ancs  (Sylvestre,  dit  aussi  Sauvage  des), 
Ec,  sgr  de  la  Brctonuière,  La  Yerguaudière  (S'-Aubin- 


I  ItAWCH  (•■•-») 


le-Clou,  D.-S.),  à  l'^use  de  su  famine,  est  cité  dans 
plusieurs  actes  de  1  " v  »  V  a  1563  el  était  décédé  avant 
le  211  juin  1565.  Il  épousa,  vers  1520,  Catherine  Cbk 
\  m  bad,  fille  de  Claude,   Ec,  sgr  de  la  Tilfanlièro,  et 

de  Marie  Grig donl  il  eut  :  I"  Jacques,  qui  suit  ; 

2°  Françoise,  mariée  a  François  du  Teil,  Ec,  sgr  do 
Mazière  ;  3"  Marie,  qui  épousa,  le  13  sept.  1515 
(Guicheteau  et  Noirault,  nul.  ii  Parthenay  ,  Nicolas 
Bérangier,  Ec,  sgr  de  la  Pipette  (Fontenilles,  h. -S.;  ; 
i"  Loi  is,  Chev.  île  Halte  en  1583,  devint  commandeur 
de  Mai  léun  ;  5°  Jean,  décédé  sans  postérité  avant  1575  ; 
6°  Amoine,  Ec,  décédé  avant  1575  ;  "i"  René,  Ec, 
sgr  de  Salbeof  Sciecq,  D.-S.),  Lauveigneuse  Fénery, 
1>.-S.  do  la  Vorgnayc,  qui  lit  accord  avec  smi  frère 
Jacques  le  27  nov.  15S8 ;  il  habitait  Coivert,  prés 
S'-Jean-d'Angély,  et  étail  marié  à  Esther  Lu  art.  Ello 
épousa  ensuite  Pierre  de  Castelio,  Ec,  sgr  des  Hommes. 
Il  en  avait  eu  :  a  Catherine,  mariée  le  17  oct.  16110  ii 
Renée  île  Castelio,  Ec,  sgr  de  Tesson,  Maillé  ;  h) 
François,  baptisé  à  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  !>  mars 
1590.  Le  nom  de  sa  femme  est  écrit  llémard  dans  ce 
registre  ; 

S"  Catherine,  qui  assista  en  1597  au  mariage  de  sa 
nièce  Françoise  avec  Nicolas  Chastcigner.  Cab.  de 
d'Koïicr,  l.  1150,  dos.  3856. 

fi.  —  Francs  Jacques  des),  Ec.,  sgr  de  la 
Bretonnière,  la  Vergnaudière,  etc.,  rendit  aven  de  la 
Bretoonière  au  sgr  de  Rouilly,  le  16  juin  1579,  lii  accord, 

le  !r''  niai  15S3,  avec  son  frère  Louis,  qui  se  destinait  à 
l'ordre  de  Malle  el  S'obligea  k  faire  tous  les  frais  de 
sa  réception  et  à  lui  fournir  une  pension  annuelle  de 
;10  écus,  jusqu'à  ce  qu'il  fût  pourvu  d'une  comnian- 
derie,  en  conséquence  de  quoi  ledit  Louis  se  désista  ni 
sa  faveur  de  tous  les  droits  qu'il  pouvait  avoir  dans  les 
successions  de  ses  père  et  mère.  (Pice.  orig.,  12:!7, 
dos.  27671.  D'après  une  note  de  famille,  il  fut  lieute- 
nant pour  le  roi  en  Haut-Poitou  et  commandait  deux 
régiments,  l'un  de  cavalerie,  l'autre  d'infanterie.  Il  fut 
tué  au  siège  de  Mirebeau  en  sept'.  1590.  Il  avait  assisté 
k  celui  de  Poitiers  en  KiUi),  et  ce  fui  pendant  les 
guerres  de  religion  que  le  château  de  la  Bretonnière 
fut  dévasté  par  les  hugueuots  et  qu'une  partie  des  titres 
de  la  famille  périrent.  Il  avait  épousé,  le  :il  août  1575, 
Marie  DE  Tusseau,  fille  de  René,  Ec,  sgr  de  la  Millan- 
clière,  el  de  Ambroise  de  Vandel.  (Marie  de  Tusseau, 
étant  veuve,  se  remaria  en  1591  k  François  de  Lassy, 
Ec,  sgr  de  la  Briaudière,  décédé'  avant  1596  ;  elle 
fonda  alors  en  1618  la  communauté  des  Filles  de 
N.-Dame  à  Poitiers.)  Meut  pour  enfants  :  1"  Françoise, 
mariée  le  22  avril  1597  (Boy,  not.  k  Parthenay)  à 
Nicolas  Chastcigner,  Ec,  sgr  de  la  Blouère  ;  2"  Cathe- 
rine, qui  épousa,  le  2  oct.  1601,  Antoine  de  Linicrs, 
Ec,  sgr  de  la  Grange  de  Courlay  ;  :j"  Marie,  religieuse 
a  S'o-Croix  de  Poitiers  en  1583  ;  i°  Louise,  religieuse  ; 
,'i"  Renée,  mariée  en  1611  à  Léon  Darrot,  Ec,  sgr  de 
la  Boutrochère  ;  6°  autre  Marie,  religieuse  a  S'*-Croix 
He  Poitiers  en  1F18S  ;  7°  autre  Louise,  religieuse  à 
Beauiuont-le/.-Tours  eu  1596  ;  S"  Pierre,  qui  suit. 

7.  —  Francs  (Pierre  des,,  Ec,  sgr  de  la  Itreton- 
nière,  la  Vergnaudière,  né  posthume,  fut  tenu  au 
baptême  par  le  maire  de  Poitiers  au  nom  de  la  ville, 
en  reconnaissance  des  services  rendus  par  sou  père.  H 
reçut  donation  de  sa  tante  Catherine  des  Francs  le 
H  il.'c  1617.  Marié  le  27  juin  1611  Ban, lin,  not.  a 
Charlotte  DE  Mondion,  tille  unique  de  Charles,  Ec,  sgr 
du  Pas,  et  de  Jacqueline  Pizon,  qui  se  remaria  k 
Robert  Bellivicr,  Ec..  sgr  de  la  Fortranche,  il  en  eut  : 
l "  Jean,  qui  suit  ;  2"  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Vergnau- 
dière et  du  Pas  (Beuxes,    Vien.),   partagea   avec   son 


I  lt\\«;«  (<lo«) 


579 


frère  le  13  nov.   1636  et  le  9  juin  1644.  Il  fut  présenté 

I 'Chev.  de  Malle    eu  lfi'iO,    mais  n'entra    pas   dans 

l'ordre  et  vendit  divers  domaines  il  sou  neveu.  Il  se 
maria  le  13  juil.  1648  Cariés  de  d'Ilo/.icr,  274),  mais 
on  ne  donne  pas  le  nom  de  sa  femme  ;  d'après  une 
noie  de  M.  Théophile  de  Brcmond  d'Ars,  il  fut  abbé  de 
S'-Savin  et  fut  enfermé  a  la  Bastille  par  Richelieu  pour 
rébellion  et  y  mourut  :  3°  Marie,  baptisée  le  16  sept. 
1617  k  Chalandrav  (Vieil.);  4°  Louise,  inhumée  aux 
Carmes  ,1e  Poitiers  en  1619  ;  '•"  Charlotte,  baptisée 
à  S'-Cybard  de  Poitiefs  le  2  déc.  16111  ;  fi°  François, 
baptisé  à  Cramard  (Chalandray)  le  12  mars  1622. 

8.  —  Franc»  Jean  des  .  Chev.,  sgr  de  la  Breton- 
nière el  de  la  Vergnaudière,  mort  avant  1673,  épousa, 
le  11  fév.  1640,  Catherine  PALUSTRE,  fille  de  Georges, 
Ec,  sgr  de  Chambonneau,  et  de  Marie  de  Certany,  dont 
il  eut  :  1"  François,  qui  suit;  2°  Pierre,  Ec.,  sgrdu 
Pas  (Beuxes,  Vieil.),  marié  a  Marguerite  Avmarii, 
vendit  le  28  juin  1673  la  métairie  de  la  Galenderie  (Ca- 
lamine, Beuxes,  Vien.),  les  moulins  de  Gillier  (sur  le 
Negroii  a  Beuxes)  et  de  Pallu  (sur  le  Maidclon,  niûinc 
paroisse)  k  Charles  Testu,  Ec,  sgr  de  la  Boche  (Areh. 
Vien.,  abb.  de  Fontcvraulti  ;  3°  Catherine,  baptisée  à 
Cramard  le  24  août  I61S,  mariée  le  26  avril  1663  k 
Charles-Armand  Porcberon  de  S'-James,  Ec,  sgr  de 
Béroute;  i°  Marie-Anne,  baptisée  le  même  jour  que 
sa  sœur,  probablement  religieuse  nux  filles  de  N'.-D.  de 
Poitiers;  :>"  Georges,  baptisé  à  S'-Cybard  de  Poitiers 
le  20  janv.  1655,  Ec,  sgr  de  la  Vergnaudière,  garde 
du  corps  du  Roi,  mort  k  Maestricht  le  23  août  167*5, 
sans  alliance  ;  6°  François,  capitaine  des  vaisseaux 
du  roi  ;  7"  César,  auteur  de  la  branche  de  la  Boclic- 
aii\-Eufants,  S  V  ;  S"  autre  Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Denis, 
capitaine  au  régiment  de  Navarre,  maintenu  noble  le  IS 
fév.  1715  par  Quentin  de  Richebourg,  avait  épousé,  le 
■23  sept.  16S7  (Tastereau,  not.  k  la  Mothe-S'-Hérav  , 
Françoise  Main,  tille  de  Laurent,  et  de  feu  Marie  Pou- 
mercau,  dont  deux  lils,  Jean-François  et  Pierre-Louis, 
qui  firent  un  procès  k  Jean-François  des  Francs,  Chev., 
sgr  de  la  Bretonnière,  leur  cousin  germain,  le  4  juin 
1720.  Nous  ignorons   s'ils   eurent  postérité. 

9.  —  Francs  (François  des),  Chev.,  sgr  de  la 
Bretonnière,  la  Vergnaudière,  S'-Aubin,  etc.,  fut  main- 
tenu noble  avec  ses  frères  en  1667.  Il  lit  accord  le 
Ie' janv.  l(is:|  (Royer,  not.  k  Poitiers)  avec,  ses  frères, 
César,  Ec,  sgr  de  S'-Denis,  François,  Ec.  capitaine 
des  vaisseaux  du  roi,  Pierre  et  autre  Pierre,  sur  les 
différends  qu'ils  avaient  pour  le  partage  des  biens  de 
leurs  père  et  mère  (l'ièe.  orig.  12.17,  dos.  27671),  et 
rendit  hommage  pour  le  lief  de  Bonnillel,  à  cause  de  sa 
femme,  à  la  Tour  de  Maubergcoo  le  l,r  avril  1669.  (Arch. 
Nat.  P.  433.)  Il  avait  épousé,  le  7  sept,  aliii.i  7  juil. 
1662  (S'e-Opportune),  Marie  Gilihebt,  fille  de  Pierre, 
Ec,  sgr  de  Bonnillet  (Chasseneuil,  Vien.),  docteurès  lois 
en  l'Université,  et  de  Catherine  Moreau,  et  en  eut  : 
1»  Jean,  né  le  13  janv.  1663,  baptisé  a  S'  Opportune 
le  4  avril  1666  ;  2"  Jean-François,  Chev.,  sgr  de  la 
Bretonnière,  maintenu  noble  le  IS  fév.  1715  par  Quentin 
de  Richebourg,  fut  nommé  gouverneur  de  Parthenay 
le  30  juil.  1704  en  remplacement  de  son  père  récem- 
ment décédé.  Il  épousa  d'abord  Marie  DANGOUARn,  qui 
lit  inscrire  son  blason  k  l'armoriai  de  Poitiers  en  I0IIS, 
puis  le  20  mars  1129  Susanne  he  Jaudoin  de  Mabmande, 
veuve  de  Jacques-Philippe  (Harpedanne)  de  llelleville, 
Chev.,  sgr  de  Biehemont,  et  lille  de  Alexandre.  Ec, 
Sgr  de  Marniandc,  et  de  Bénigne  de  la  Varenne,  et 
décéda  sans  enfants  la  im'-uic  année  ;  3"  JACQUETTE- 
Catherine,  néo  le  31  mars  1666  et  baptisée  à 
S"  -Opportune  le  4  avril  suivant,  qui  fut,  croyons-nous, 


580 


FRAIMCS  (des) 


FRAXC8  (des) 


religieuse  aux  filles  de  N.-D.  de  Poitiers  ;  4°  Georges- 
us,  qui  suit  ;  5°  Framçoise-Jacqoette,  mariée 
sept.    1693    à    Louis    Viault,    Chev.,    sgr   du 
Brctiillac. 

10.  —   France   (Georges-Augustin   des),   Chev., 
du  l'iessis,    la  Brelonnière,  etc..  baptisé  le  :i  janv. 

à  Cramard  âgé  de  30  mois,  fut  maintenu  noble  en 
l    ni.',.    Il  fut    d'abord   destiné    a    l'Église   et 

, nié  chapelain  du  N.-D.  d'Aboan  à  Bouresse  (Vien.) 

en  1681,  puis  chapelain  de  Sle-Marguerite  à  Mireheau 
eu  16S6.  11  était  en  procès  avec  l'abbaye  de  S,c-Croix 
le  13  fév.  1110  (Cén.  Jouslard)  et  rendit  hommage  du 
plessia  et  de  Bonnillet  à  la  Tour  de  Maubergeon  le 
16  mai  1725  (Arch.  Nat.  P.  438*).  Marié  a  Poitiers 
(contrat  du  12  août  1708)  avec  Aune-Marguerite  de 
Montenay,  fille  d'Etienne,  sgr  de  ïhorue,  avocat,  et  de 
Marguerite  de  Laage,  il  en  eut  :  1»  Marguerite-Moni- 
que, baptisée  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  27  mai  1710, 
entrée  aux  Hospitalières  de  Poitiers  par  contrat  du 
10  oct.  1728  (Arch.  Vieil..  Hospitalières);  2°  Au- 
gustin-Antoine,  baptisé  (même  paroisse)  le  20  mai 
1711  ;  3°  Jean-François,  baptisé  à  Sl-Didicr  comme 
les  suivants)  le  9  sept.  1714.  décédé  le  28  mars 
171"  ;  4°  Marguerite,  baptisée  le  23  uot.  1715  et 
morte  le  4  juin  1718  ;  5°  Anne-Thibault,  né  le  6  juin 
1718;  6°  Etienne-Augustin,  qui  suit;  7°  Rosalie, 
religieuse  prieure  des  Dames  Hospitalières  de  Poitiers 
i  n  1745  ;  8°  Anne-Pierre-Alexis,  baptisé  à  S'-Paul  de 
Poitiers  le  27  juil.  1723. 

11.   Francs    (Etienne-Augustin    des),    dit   le 

M" des  Francs,  Chev.,  sgr  de  la  Bretonnière,  le  Plessis, 
Rouilly  (Chalandray,  Vien.),  etc.,  baptisé  à  Si-Didier 
de  Poitiers  le  29  mai  1720,  fut  reçu  page  du  roi  le 
10  fév.  1736.  (Cab.  titres  280.)  11  servit  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1758  dans  l'escadron  de  Vassé  et 
fut  inhumé  dans  l'église  de  N.-D.-la-Petite  devant  l'autel 
de  Sl-Blaise  le  9  avril  1772.  (Reg.)  11  avait  épousé  à 
Tours,  par  contrat  du  20  août  1742,  Jeanne-Henriette 
riE  Milon,  fille  de  Henri,  Chev.,  sgr  de  la  Borde,  Rosnc, 
et  de  Jeanne  Decop,  nièce  d'Alexandre  Milon,  êvèque 
O'  de  Valence,  qui  lui  donna  100.000  livres.  Elle 
décéda  k  Poitiers  le  21  oct.  1792.  Ils  n'eurent  de  leur 
mariage  que  :  1"  Auguste-Henri,  baptisé  (S'«-Oppor- 
tuiie)  le  13  mars  1745,  né  la  veille  et  qui  dut  mourir 
jeune  ;  2°  Augustine-Jeanne,  née  et  baptisée  le  5  fév. 
1144,  mariée  le  1er  avril  1762  k  Arnoul-Claude  Poute, 
M'"  de  NituI,  chef  d'escadre  des  armées  du  roi  et 
cordon  rouge,  et  décédée  a  Poitiers  le  2  mars  1809. 

§  V.  —  Branche  de  I,A  ROCHEAUV 

EHFANTB. 

9.  —  Francs  (César  des),  Ec,  sgr  de  S'-Denis 
ux,    D.-S.),    fils  puîné    de. Jean,  et    de    Catherine 

Palustre  (8e  deg.,  S  IV),  se  maria  deux  fois.  Le  nom  de 
sa  première  femme  est  inconnu,  mais  il  se  remaria  à 
Chalandray  (Vieil.)  le  3  fév.  1693  k  Renée  Aguillon, 
veuve  de  N.  Gorrin,  et  dans  cet  acte  ils  reconnaissent 
leur  fille  Aune-Marie.  Du  1"  lit  il  eut  :  1°  François, 
qui  suit;  du  second;  2"  Marie-Anne,  née  le  12  janv.  1684 
et  baplisée  a  Chalandray  le  17  mars  1685,  qui  épousa, 
le  8  janv.  1705,  Louis  deBellère,  Ec.,  sgr  de  la  Motlie 
de  Cnaligny  (Chouppes,  Vien.;  el  qui  fut  inhumée  dans 
l'église  de  Chouppes  le  16  dée.  1706  sans  postérité. 

10.  —  Francs  (François  des),  Chev..  sgr  de 
S1  Denis,  Chev.  de  S'-Louis,  chef  d'escadre  des 
armées  navales,  commandai!  le  vaisseau  le  Terrible 
en  1690  et  se  distingua  dans  la  guerre  contre  les  Anglais. 
Marié  a  Toulon  k  Marguerite  Cardeil,  veuve  de  N.  de 


Ricarl,  il  mourut  k  Toulon  en  1712,  après  avoir  fait  son 
testament  le  22  août  1711  devant  Mr  François  Can- 
teaume,  dans  lequel  il  se  dit  fils  de  César  précité.  11 
dut  avoir  pour  enfant  :  Jean,  qui  suit. 

11.  —  Francs  (Jean  des),  Chev.,  sgr  de  la 
Roche-aux-Enfants  (Gourgé,  Vieil.),  épousa  Marie- 
Thérèse  de  Montbel,  et  décéda  avant  1768,  laissant  au 
moins  pour  enfant:  Jean-Charles,  qui  suit. 

12.  —  Francs  (Jean-Charles  des  ,  Ec,  sgr  de  la 
Rochc-aux-Enfants,  Le  Fresne  Gourgé,  D.-S.),  servit  au 
ban  de  la  noblesse  du  Poitou  de  1758  dans  l'escadron 
de  Vassé  et  mourut  k  Parthenay  en  fév.  1778.  H  avait 
épousé,  le  23  avril  1754.  Louisc-Miehelle-Claire  de  Ra- 
silly,  fille  de  Louis-Melchior,  Chev.,  sgr  de  la  Guéri- 
nière,  etc.,  et  de  Gabrielle  Chevreau,  et  en  eut:  1"  Isaac- 
Henri,  2"  Charles-Michel,  qui  suit;  3°  Jeanne-Fran- 
çoise-Lousse-Rose,  présente  au  mariage  de  son  frère 
Charles-Michel  et  mariée  à  René-Paul-Ignace  Poignand 
du  Fontenioux  :  4°  Jean-Louis,  rapporté  au  §  VI. 

13.  —  Francs  (Charles-Michel  des),  Chev.,  sgr 
de  la  Roche-aux-Enfants,  le  Fresne,  les  Bazilières  (La 
Ferrière,  D.-S.),  officier  au  régiment  de  LescurO' 
dragons,  assista  à  la  réunion  de  la  noblesse  du 
Poitou  en  1789  pour  nommer  des  députés  aux  Etats 
généraux  et  était  alors  officier  au  régiment  de  Mont- 
morency. Il  servit  dans  les  guerres  de  la  Vendée  et  de 
Bretagne  en  qualité  de  chef  de  division  sous  les  généraux 
de  Lescurc,  de  la  Rochejaquelein  et  de  Rourmont.  Il 
avait  épousé  k  Faymoreau  (Vend.),  le  1er  oct.  1782, 
Louise-Julie  Ciiantreau  de  la  Jouberderie.  fille  de 
Louis-Henry,  Chev.,  sgr  du  Couteau,  et  de  Marguerilc- 
Renéc-Gabriellc  de  Bullion,  dont  il  eut  :  1°  Michel- 
Henry,  qui  suit  ;  2»  Louise-Marguerite-Lucie,  mariée 
le  6  juil.  1802  à  Jacques-Charles-Alexandre,  M'"  de 
Breraond  d'Ars,  cl  décédée  à  Niort  le  l«r  juil.  1849  k 
66  aùs. 

14.  —  Francs  (Michel-Henry.  M"  des),  fit  les 
campagnes  d'Autriche  et  de  Russie,  en  qualité  de  capi- 
taine des  grenadiers  de  la  garde  impériale,  et  mourut 
officier  supérieur  dans  la  garde  royale.  Il  avait  épousé 
Ernestine-Louise  Piault,  fille  de  N.,  mort  doyen  des 
maires  de  Paris  (qui  se  remaria  k  Alain  des  Granges), 
et  en  eut  une  tille  unique,  Henriette-Félicité,  mariée 
à  l'i'ançois-Einile-Ai'Ihur-Géraud  de  la  Borie,  Cle  de 
Campagne,  et  décédée  le  26  mai  1901. 


§VI. 


Branche  de  LA  GRÈVE. 


i;j.  —  Francs  (Jean-Louis  des),  Chev.  des 
Francs,  tils  puîné  de  Jean-Charles,  et  de  Louise- 
Michelle-Clairede  Rasilly  il2'deg.,S  V),  fut  officier  de 
dragons,  puis  maire  du  Tallud  (D.-S.  ,  et  mourut  en  sa 
terre  de  la  Grève  (Le  Tallud)  le  25  mars  1819.  Marié  k 
Louise-Thérèse  Coyadlt,  il  en  eut  :  1"  Louis-Benjamin, 
qui  suit  ;  2°  Louise-Rose,  sans  alliance. 

14.  Francs  (Louis-Renjamin  des),   professeur 

de  rhétorique  au  collège  de  Niort  en  1870,  a  publié 
plusieurs  écrits  historiques,  entre  autres  Eludes  sur 
Grégoire  de  Tours,  in-8°,  chez  Puthod  fils,  k  Cham- 
bérv,  1862.  11  n'eut  pas  d'enfants  de  son  mariage  avec 
Louise-Antoinette  Calliat,  qu'il  avait  épousée  le  12  avril 
1841.  11  est  décédé  subitement  k  Niuri  le  21  janv.  1886, 
âgé  de  71  ans. 

§  VII.  —  Branche  di  Repéboux. 

3.  —  Francs  (Jean  des),  Ec,  sgr  de  la  Grange, 
fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marguerite  de  Dercé  (2«  deg.. 
g|H),  partagea  avec  ses  frères  et  sœurs,  le  28  nov.  14.1, 


FltAIV'CS  (de*) 


Flt.AIMMI.lt 


:,81 


la  succession  de  leur  grand-père  Jean  de  Darcé,  do  enn 
cen  avec  leurs  tantes  Louise  ol  Jeanne  île  Dered  (Pièc. 

orig.  \2M,  dus.  27611]  et  avec   sua   frère  François    le 
24  iVv .  14.V.)  (Coutineau  et  Pommereau,  not,   a  ('.lier 
veux    les  biens   île  leurs    père    et   mère  (maintenue    (le 

noblesse  de  Barontin.  Nouv.  d'Hozier  144,  dos.  3131). 
Marié  a  Apolline.  Roui.i.eau,  fille  de  Pierre,  Ee.,  il 
était  décédé  avant  le  10  fiiv.  1461,  comme  il  appert  du 
partage  des  biens  de  Pierre  Roulleau,  passé  entre  sa 
Femme,  alors  sa  veuve,  et  son  tràre  Guillaume  Roulleau, 
passé  ledit  jour  devant  Coutineau  et  Pommereau,  not. 
à  Cherveux  (id.,  id.).  Il  avait  eu  au  moins  pour  enfant  : 
Loi  is,  qui  suit. 

4.  —  Frimes  Louis  des),  Ee.,  sgr  do  la  Gelou- 
zière  [la  Julnu/iére.  S1  f.lirislophc-siir-lioe,  D.-S.),  était 
en  1409  sous  la  tutelle  de  sa  mère  et  décédé  lui-même 
avant  le  4  juil.  15114,  date  où  sa  veuve  Pauline 
Vivienne  (Vivien)  est  tutrice  de  leurs  enfants  mineurs, 
parmi  lesquels  nous  ne  connaissons  que  1"  JACQUES,  qui 
suit;  2' Jeanne,  mariée  a  Marin  Auvray,  Ke.,  avant 
1531  et  veuve  en  l.*!44. 

5.  —  Francs  (Jaeques  des),  Ee.,  sgr  do  la 
Jalouzière,  mineur  en  15114,  épousa  Jeanne  Rousseau, 
avee  laquelle  il  lit  une  donation  mutuelle  le  1er  fév. 
1529  (Bonrgnon,  not.),  et  était  décédé  avant  le  12  fév. 
1537,  ayant  eu  :  1°  Christophe,  Ee.,  sgr  de  la 
Jalouzière  et  de  Rouvre,  partagea  le  12  fév.  1537 
(Aubin,  not.  à  S'-Maixent),  avee  son  frère  et  sa  soeur, 
les  biens  de  leur  père.  II  avait  épousé  d'abord  le 
29  sept.  1540  Claude,  allas  Anne  os  S'-Légier,  fdle  de 
Jaeques,  Ee.,  sgr  de  Boisrond,  et  de  Joachine  de 
Curzay  cl  transigea,  le  28  août  1564 (Aubin  et  Pillard, 
not.  à  S'-Maixent),  avec  René  de  S'-Légier,  son  beau- 
frère,  au  sujet  des  successions  des  père  et  mère  desdils 
René  et  Anne  de  S'-Légier  (Gén.  S'  Légier),  puis 
Jaequette  Escarts,  fille  de  François,  Ee.,  sgr  de  Viizé. 
et  de  Matliurine  Thibault,  et  eut  du  2E  lit  un  fils  unique 
Abel,  qui  eut  pour  tuteur  son  oncle  François  îles 
Francs;  2°  Charles,  qui  suit;  3°  Louise,  citée  dans  le 
partage  du  12  fév.  1557  ;  4°  François,  Ee.,  sgr  de  la 
Vergnaye,  tuteur  de  son  neveu  Abel,  eapitaine  de  la 
ville  et  château  de  Parlhenay  en  1568.  Le  duc  d'Anjou 
(plus  lard  Henri  III)  s'arrêta  chez  lui  au  château  du 
Fresne  (Gourgé,  D.-S.),  en  regagnant  Parthenay  après 
la  bataille  de  Honcontour.  Il  mourut  a  Puyrenard 
iVicnnay,  D.-S.)  et  fut  inhumé  le  10  nov.  1509. 

6.  —  Francs  (Charles  des),  Ec,  sgr  du  Repey- 
roiix  Repéroux,  Germond.  D.-S.),  partagea  avec  son 
frère  Christophe  et  sa  sœur  les  biens  de  leur  père  le 
12  fév.  1537.  Il  épousa  d'abord,  le  22  janv.  1501 
(Rirault  et  Daguenet,  not.  à  Marans),  Françoise  de  la 
Dive,  puis  le  3  avril  15S8  (Chevallier  et  Girard,  not.  à 
Parthenay)  Jeanne  Séjourné  et  était  décédé  avant  le 
5  fév.  1591,  date  où  sa  succession  fut  partagée.  Il  avait 
eu  du  lor  lit  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Elisabeth, 
mariée  ?vant  le  17  juil.  1617  à  Pierre  Gniehard,  Ee. 

7.  —  Francs  (Jean  des),  Ee.,  sgr  du  Repéroux, 
de  lîreuilhon  (Germond,  D.-S.),  partagea  avec  sa  sieur 
les  biens  de  leurs  père  et  mère  le  5  fév.  1591  et  Iran-, 
sigea  avec  la  même  et  son  beau-frère  le  17  juil.  1617 
(Roy,  not.  à  Parlhenay)  au  sujet  du  même  partage.  H 
épousa,  le  23  mai  1591  (Assailly  ei  Brissct,  not.  à 
Niort),  Madeleine  de  RlOlf,  et  en  eut  :  1°  ABRAHAM,  qui 
suit  ;  2°  Jean. 

8.  —  Francs  (Abraham  des),  Ee.,  sgr  du  Repé- 
roux, né  en  1593,  épousa,  le  23  juil.  1615  (Gautron  et 
Recoquillon?  not.  a  Bazoges-eu-Paillers,  Vend.),  Crispe 
Chabot,  que  nous  croyons  tille  de  Isaac,  Ec.,  sgr  du 
Chaigueau,   et  de  Crispe   de  Tinguy,  sa  1"-  femme,  et 


fut  maintenu  noble  le  22  juin  1634  par  M.  Amelot.  11 
liait  décédé  avant  le  2  juin  1654,  date  ou  ses  enfants, 

qui  suivent,  partagèrent  sa  succession  :  1"  Louis,  ËC, 
sgr  du  Repéroux,  marié  le  12  juin  1661  (Coudre  et 
Pict.not.  à  S'-Maixent)  a  Catherine  Le  Blanc,  maintenu 
noble  lo  10  dée.  1667  par  M.  Rarcntin  et  décédé  avant 
le  23  janv.  1699,  époque  où  sa  veuve  fut  maintenue  à 
son  tour  par  M.  de  Maupeou  ;  2"  Daniel,  qui  suit  ; 
3°  Anne,  mariée  le  23  dée.  1655  (Texicr  et  Raudin.  not. 
n  S'-Maixentl  à  losué  Pandio,  Ec,  sgr  de  Lussaudièrc  ; 
4"  Renée,  femme  de  Jean  de  Guesfrane  ?  Ee.,  sgr  de 
Beauregard. 

9.  —  Francs  Daniel  des),  Ec,  sgr  des  Moulins, 
du  Repéroux,  de  la  (lord  (Xaintray,  D.-S.),  maintenu 
en  sa  noblesse  avec  son  frère  Louis  par  M.  Rarenlin  le 
10  dée  1667,  abjura  le  protestantisme  le  24  nov.  1685 
et  décéda  avant  1692.  Il  avail  épousé,   le    19  dée.  1663 

lloiiueau  et  Fragneau,  not.  à  Lusignan),  Elisabeth 
Ciradlt,  et  en  eut  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Anoéi.i- 
i.iuk.  mariée  a  Mort,  âgée  de  22  ans,  le  10  nov.  1692,  à 
Pierre  Briand,  Ec,  sgr  de  Thélouze. 

10.  —  Francs  (François  des),  Ec,  sgr  du  Repé- 
roux, de  la  Gord  et  des  Francs,  maintenu  noble  le  22 
fév.  1715  par  M.  Quentin  de  Richebourg,  avail  épousé, 
le  10  fév.  1687  (Pruigniet  et  Boucher,  not.  a  Niort), 
Marie-Madeleine  Chargé,  qui  doit  être  fille  de  Jean- 
Baptiste,  Ec,  sgr  de  Loubressay,  et  de  Louise  Assailly, 
et  en  eut  :  1°  Marie-Susanne,  née  à  Niort  le  26  janv. 
1688,  mariée  a  Pierre-Gabriel  Chapelle.  Ec,  s.nr  de  Fon- 
taines, et  inhumée  dans  l'église  de  Fontaines  le  18  nov. 
1758  ;  2°  Jean-François,  qui  suit. 

11.  —  Francs  (Jean-François  des),  Chev.,  sgr  de 
la  Gord,  du  Repéroux  et  de  Tripozeau  (Germond  D.-S.), 
né  à  Niort  le  4  mai  1689  et  décédé  le  19  avril  1742  et 
inhumé  dans  l'église  N.-D.  de  Niort,  avait  épousé,  vers 
1720,  Marie-Louise  de  la  Cassaigne,  fille  de  Charles, 
Chev.,  sgr  de  S'-Laurent,  la  Moujatrie,  et  de  Anne 
Hérault  de  Gourville,  dont  il  eut  ;  1°  N.,  fille,  ondoyée 
à  Niort  le  3  avril  1723  ;  2"  Jean-Claude,  qui  suit  ; 
3"  Marie-Louise,  née  A  Niort  le  24  mai  1725  ;  1"  Mar- 
guerite, née  vers  1729  De  du  Châtelier,  mariée  le  16 
sept.  1767  ii  Jean -François  Bidault,  Ee.,  sgr  de  l.ussay. 

12.  —  Francs  (Jean-Claude  des),  Chev..  sgr  du 
Repéroux,  naquit  à  Niort  le  9  mai  1724. 

FRANQUE8  (de).  —  Famille  noble  qui  habi 
tait  la    eliàlellenie    de    Chantonnay   en    Bas-Poitou   au 
XVe  siècle.   Notes  du  Cle  de  la  Boutetière.) 

I  i-.-iii.hm--  (Colas  de)  était  sgr  de  la  Jordrcnniére 
en  1467  et  1471,  et  servit  comme  hr:gandinier  du  sgr 
de  l'Aigle  au  Dan  des  nobles  du  Poitou  de  1467.  (F.) 

l 'ranques  (Guyard  de),  sgr  de  la  Jordrcnniére, 
vivait  en  1519. 

Franques  (Jaeques  de),  sgr  de  la  Jordrcnniére, 
rendit  aveu  de  quelques  héritages  au  sgr  de  Sigouroay 
en  1542  et  le  20  oct.  1551.  (Id.)  Il  a  dû  avoir  pour 
lille  Renée,  mariée  à  René  Reau,  Ee.,  sgr  de  Lespinay, 
qui  possédait  la  Jordrennière  en  1561. 

KRflPPIEIt.  —  On  trouve  ce  nom  en  diverses 
parties  du  Poitou  ;  il  est  sans  doute  commun  à  plu- 
sieurs familles. 

l'rnppier  (Arbert),  Ee,,  épousa  Désirée  de 
Chateadmur,  et  a  celle  occasion  Guillaume  de  Belle- 
ville,  Jeanne  de  Ch&teaumur  et  Olive  de  Ghàteauiniir, 
promirent,  le  16  août  1296,  140  1.  de  dot  à  leur  soeur. 
(Bibl.  Nal.  Marebegay  franc.  5034,  nonv.  acq.) 


582 


FRAPPIER 


rRAPPlER 


Frappier  (Joseph)  doit  deux  hommages-liges 
pour  la  ligence  de  Bournezeau  et  l'hôtel  aux  Pineaux  eu 
1488  relevant  de  Bournezeau.  (Marchegay,  douv.  acquis. 
fonds  franc.  5032.) 

Frappier  (Jean,  et  Catherine  Frappier  sont 
cités  comme  possédant  des  terres  dans  l'aveu  rendu  le 
12  sept.  1535  par  Claude  de  Rochechouarl,  B°«  de 
Mauzé,  à  Jean  Chasleigner,  Cliev.,  sgr  de  la  Roche- 
Po/.av  pour  le  fief  d'Amure.  (Arch.  Nàt.  Aveux  de 
Mauzé.) 

Frappier  (François),  époux  de  Catherine  Cheva- 
lier, en  eut:  André,  baptisé  le  12  nov.  156U  à  SL 
Saturnin  de  S'-Maixent  et  qui  eut  pour  marraine  Jac- 
<|iiettc  de  S'-Gelays.  (Reg.) 

Frappier  (Catherine;,  De  de  Curon,  représente 
l'abbesse  de  Sle-Croix  eomme  marraine  le  20  ocl.  1575 
à  S'-Didier,  de  Poitiers.  (Reg.) 

Frappier  (Gabrielle)  était  femme  de  Jacques 
Pichault  le  13  juil.  10(10  et  habitait  Thouars.  (N'oie 
Pallu  du  Bellay.) 

Frappier  (Charles),  de  la  Molhe-Achard,  avait 
épousé  Madeleine  Masson,  qui,  étant  veuve,  lit  un 
échange  le  18  janv.  1612  avec  Daniel  Bobineau,  Ec, 
sgr  delà  Maisonneuve.  (Noie  de  M.  de  Ferré.) 

Frappier  [Alexandre  .  prêtre,  prieur  de  Pal- 
luuu,  l'ait  hommage  dudit  prieuré  et  «le  la  Chapelle,  son 
annexe,  en  1629,  à  la  sgrie  de  Palluau.  (Marchegay, 
nouv.  aeq.  franc.  5039. 

Frappier  (Jean),  fils  aîûé  de  Jean,  sr  de  la 
Hauvenerie,  et  Jeanne  Blanchard,  veuve  de  René  Frap- 
pier, font,  le  premier  en  1671,  la  seconde  en  1638,  hom- 
mage du  fief  de  la  Prévoté  de  Sle-Cécile,  ou  fief  au 
Prévôt  (Sl0-Cécile,Vend.)  a  la  Bnio  des  Essarts.  (ld.  id. 
5036,  p.  382.) 

Frappier  (André)  était  curé  de  Coussay-les- 
Bois  en  1674.  (Fonds  franc.  12045.) 

Frappier  (Jean),  s'  de  Grand-Maison  (pssc  de 
Lezay,  D.-S.),  figure  sur  la  liste  des  nouveaux  conver- 
tis depuis  le  1er  mars  1682. 

Frappier  (Cl.-Jos.),  sr  de  la  Bigournerie, 
notaire  royal  et  procureur  de  la  ville  et  marquisat  de 
Monlaigu,  fait  une  déclaration  au  duché  de  Thouars  le 
25  juil.  1773,  comme  fondé  de  procuration.  (Marche- 
gay, nouv.  acq.  franc.  5036  p.  287.) 

l'KAPPIËR.  —  Famille  de  Poitiers  aux 
xvie  et  xviic  siècles.  Nous  donnons  sur  elle  quelques 
renseignements  puisés  dans  les  registres  paroissiaux 
de  cette  ville. 

Frappier  (Jean),  sr  des  Ouches  et  de  Vaurais, 
qualifié  noble  homme,  messager  ordinaire  de  Poitiers  à 
Paris,  épousa  Jaquette  Cailleteau,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Jean,  baptisé  à  S'-Didier  de  Poitiers 
(comme  les  suivants)  lu  6  juil.  1576,  et  qui  étant 
écolier,  est  parrain  îi  S'-Porchaire  le  7  oct.  1597  ; 
2°  Catherine,  baptisée  le  20  oct.  1577  et  mariée  vers 
1596  à  Pierre  Babinct,  procureur  au  présidial  de  Poi- 
tiers ;  3»  Hilaihe,  qui  suit  ;  4°  Marie,  baptisée  le 
20  juil.  1579,  mariée  vers  159S  à  Antoine  Ciloys,  Ec  , 
sgr  de  Vaurais,  avocat  a  Poitiers  ;  5°  autre  Jean, 
baptisé  le  21  juil.   1583. 

Frappier  (Hilaire),  messager  ordinaire  de 
Poitiers  à  Paris,  épousa  Marthe  Goupil,  dont  il  eut  : 
1"  Hilaire,  baptisé  à  S'-Cybard  de  Poitiers  (comme 
les  suivants)  le  6  mars  16(19  ;  2"  Jean,  baptisé  le 
2  mai  1610  ;  3°  Marthe,  baptisée  le  16  janv.  1620  ; 
/,"  Marie,  baptisée  le  2  fév.  1625. 


Frappier  (Jean),  chanoine  de  S'-Hilaire  de 
Poitiers,  est  parrain,  le  11  oct.  10116,  d'un  fils  de  Marie 
Frappier  et  d'Antoine  Cilovs,  il  vivait  encore  en  1628. 
(Reg.) 

Frappier  (Geneviève)  est  marraine  à  S'e-Op- 
pnrtuoe  le  20  avril  1023, 

Frappier  (Jeanne)  est  également  marraine  a 
S'-Cybard  le  5  sept.  1626. 

Frappier  (Catherine),  épouse  de  Guillaume 
Manevy,  greffier  au  tribunal  de  Poitiers,  est  marraine  le 
10  juin  1633,  à  S'c-Opportune. 

Frappier  (Jean)  était  notaire  royal  à  Poitiers 
en  1610. 

Frappier  (Hilaire),  huissier  au  présidial  de 
Poitiers,  épousa  Françoise  de  la  Fute,  donl  au  moins  : 
Jean,  baptisé  à  S'-Savin  de  Poitiers   le   31  août  16-10. 

Frappier  (Pierre',  s'  du  Verger-Gazeau,  épousa 
Jeanne  Porcheron  qui,  étant  veuve,  est  marraine  a 
Slc-Opportune  le  10  nov.  1663. 

Frappier  (René),  est  cité  comme  cure  d'Andillé 
en  1673. 

Frappier  (Marie),  épouse  de  Pierre  David,  avo- 
cat au  présidial  de  Poitiers,  eut,  une  fille  baptisée  à 
Nolre-Dame-la-Petile  le  30  oct.  1679. 

FRAPPIEK. —  Famille  originaire  de  S'-Lau- 
vent-d'Aubigny  en  Bas-Poitou,  qui  est  venue  s'établir  a 
Niort  au  milieu  du  xvni"  siècle,  oii  elle  s'est  acquise 
une  très  grande  considération.  Par  suite  du  mauvais 
état  des  archives  de  la  paroisse  d'Aubigny,  il  n'a  pas  été 
possible  de  faire  remonter  la  filiation  suivie  au  delà  du 
xviir  siècle. 

Les  renseignements  qui  suivent  nous  ont  été  com- 
muniqués par  feu  M.  Paul  Frappier,  qui  préparait  une 
histoire  complète  de  cette  famille  et  de  ses  alliances. 

Hlasnn  :  «  d'argent   parti    d'azur   à    un   heurtoir  île 
porte    de    sable    brochant   sur  le  tout», 
déclaré  par    David    Frappier,  sr  du  Lan- 
dreau,  à  l'armoriai  du  Poitou. 

Frappier  Léon),  sénéchal  îles 
Moutiei's-les-Maufaits  i  Vendée),  vivait  en 
1700  et  fut  inscrit  à  l'armoriai  du  Poitou 
avec  le  blason  suivant  :  o  de  gueules  au  pal  gironné  d'or.  » 

Frappier  (N.),  curé  de  Palluau  a  la  même 
époque,  eut  pour  blason  ••  de  gueules  au  marteau  d'or 
emmanché  de  sable  ». 


§  1er. 


Branche    aînée. 


1.  —  Frappier  (Gilles  ,  marié  vers  1620  a 
Jeanne  Baritadd,  eut  au  moins  pour  enfants  :  David, 
qui  suit. 

2.  —  Frappier  (David),  s1'  du  Landreau,  bap- 
tisé a  S'-l,aurent.d'Aubigny  le  4  déc.  1626,  épousa  Marie 
BnocHETEAii,  et  fit  nu  arrcntcmcnl  le  2S  avril  1677 
(Caillaud,  not.  a  Mareiiil-en-Poitou),  tant  en  son  nom 
qu'en  celui  de  sa  femme.  Il  eut  au  moins  de  son  ma- 
riage :  N.,  qui  suit. 

3.  —  Frappier  (N.),  sr  du  I.andreau,  a  du  se 
marier  vers  1690  et  avoir  pour  lils  Pierre-JaojUEs,  qui 
suit. 

4.  —  Frappier  (Pierre-Jacques),  srdu  Lanureau, 
se  maria  2  fois,  d'abord  à  Suzanne  Herbert,  puis  vers 
1730  a  Louise  JonssEMET,  veuve  de  Claude  Cil  râteau, 
il  fille  de  Klie,  s1  de  la  Mooraudière,  procureur  fiscal 
du  Poiroux,  ci  ,1e  Elisabeth  Mallel.   Il    eut  du  I"  lii  : 


i'itAi»i»iim 


i"  Jacques,  marié  :i  Catherine  Buffet,  dont  Jacques, 
qui  épousa  N.,  veuve  de  N.  Laitière,  dont  un  Bis,  al 
une  SHe  mariée  à  Emile  Gaudin,  receveur  des  finances 
aux  Bables-d'OIonne  en  l  s ::  1  ;  2»  Léon,  marié  a  Marie 
GadvbitoI  déi  édé  sans  postérité  a  Niort  le  23  janv.  1799; 
du  -"  lit  :  3°  Pierre  Philippe,  qui  suit;  4°  Mari] 
Anne  Modeste,  mariée  au  ('.ivre  en  1708  a  Louis- 
Pierre  Jolly,  s1,  de  la  Cboboissière,  et  décédée  le 
20  oct.  1793. 

5.  —  Frappier  (Pierre-Philippe),  s1'  de  la 
Poiraudière  (Aubigny,  Vondée),  baptisé  a  S'-Laurent- 
d'Aubignj  te  26  junv.  1737  et  décédé  k  Niort  le 
I  i  ao\  .  ISU6,  fut  consul  îles  marchands  de  Niort  en 
1781  el  1783,  officier  municipal  de  cette  ville  en  1190 
et  1791.  Marié  à  Niort  (S'-André),  le  16  sept.  176S,  a 
Marie-Renée-Susanne  Bastard,  tille  de  Abraham- 
Thomas,  ancien  consul  des  marchands,  et  de  Mario - 
Françoise  Chabot,  il  eut 6  entants,  qui  sont  :  1-  Pn  rre 
Philippe,  ué  a  Niort  le  1"'  mars  1709  et  décédi  au 
même  lieu  le  4  oct.  1773  ;  2"  Marie-Susanne,  née  a 
Niorl  le  13  mars  1771,  décédée  au  mime  lieu  le 
17  oct.  1773; 3» Pierre  Isaac,  aéàNiort  le  20  déc.  1772, 
mort  au  même  lieu  le  l8r  janv.  1775  ;  4°  Pierre- 
François-Hippolyte,  qui  suit  ;  5°  Pierre-Emmanuel, 
rapporté  au  S  IV  ;  6"  Marie-Sosanne-Dksiree,  née  a 
Niort  le  14  mars  1779  (N.-D.),  morte  à  Mclle  le 
22  avril  1838,  avait  épousé  a  Niort  le  8  nov.  1806 
François-Louis- Marie  Taillel'crt. 

6. —  Frappior  (Pierre-François-Hippolyte),  né 
à  Niort  le  8  janv.  1772  (N.-D.),  a  fait  partie  de  la  garde 
à  cheval  du  roi  ainsi  que  l'établit  son  certificat  de  libé- 
ration délivre  à.  Paris  le  7  mars  1793  par  le  maréchal 
de  camp  d'Hervilly.  En  1793,  à  l'époque  des  guerres  de 
la  Vendée,  il  prit  part,  comme  capitaine  de  la  cavalerie 
de  Niort,  a  la  défense  de  Fontenay-Ie-Comte.  Blessé  à 
celte  affaire,  il  obtint  un  congé  pour  aller  à  Bourhon-lcs- 
Bains  y  opérer  sa  guérison.  Nommé  le  16  prairial 
an  III  notable  du  conseil  général  de  la  commune  de 
Niort,  il  lit  ensuite  partie  en  1808  de  la  2°  compagnie 
d'infanterie,  qui,  sous  les  ordres  du  capitaine  Rouget  de 
Courrez,  devait  former  la  garde  d'honneur  de  Napoléon 
lors  de  son  passage  à  Niort.  Le  26  juil.  1808  il  est 
nommé  capitaine  porte-drapeau  de  la  garde  nationale, 
et  le  12  mars  1814  membre  de  la  délégation  chargée 
de  porter  k  Paris,  au  roi  Louis  XVIII,  l'hommage  des 
sentiments  de  fidélité  de  la  ville  de  Niort  ;  membre 
du  conseil  municipal  de  cette  ville  de  1814  k  1832,  il 
assista  en  1815  a  l'assemblée  du  Champ  de  Mai,  a 
Taris,  pour  le  dépouillement  et  le  recensement  des 
votes  relatifs  à  l'acceptation  de  l'acte  additionnel  aux 
constitutions  de  l'Empire.  Nommé,  par  ordonnance 
royale  du  1 1  fév,  1818,  membre  du  conseil  d'arrondisse- 
ment de  Niort,  il  fut  aussi  à  plusieurs  reprises  juge  et 
président  du  tribunal  de  commerce  et  mourut  le 
3  fév.  1848.  Il  s'était  marié  k  Niort  le  10  juil.  1792 
(S'-André)  à  Madeleine-Louise- Victoire  Juin  du  Clousy, 
tille  de  Jean-Jacques,  et  de  Louise-Madeleine  Ducroeq, 
et  en  eut  :  1°  Pierre-Martial,  qui  suit  ;  2°  N.,  garçon, 
né  et  décédé  le  10  juil.  1794  ;  3°  Susannk-Pauline, 
née  a  Niort  le  30  sept.  1795,  mariée  le  19  juin  1817  ;i 
Louis-Pierre  Daguin,  et  décédée  le  12  sept.  1843  ; 
4°  IIippolyte-Alphonse,  rapporté  au  §  Il  ;  5°  Loiiise- 
Zii.u,  née  il  Niort  le  25  juil.  1798,  morte  au  mime 
lieu  le  80  juin  1875,  avait  épousé,  le  7  juin  1818, 
Armand-Marie  Daguin  ;  6°  Théophile,  auteur  du 
3e  rameau,  S  III. 

7.  —  Frappier  (Pierre-Martial),  né  à  Niort  le 
5  mai  1793,  mort  au  même  lieu  le  16  juin  1865,  s'est 
marié  d'abord  le  4  sept.    IS21  a  Marie- Madeleine  Bus- 


FRAPPIER 


583 


beau,    fille   de  Joseph-Emmanuel,  et  de  Aune-Marthe 
Rouget,  puis  le  11  avril  1837    ■<  Jeanne-Anaïs  Jousse 
lin,  fille  de    Charles-Edouard,    ancien    notaire,  et  de 
Madeleine    dite  Eléonore   Corbin,   et  eut  du  2e    lit   : 
1"    Pierre-Paul-Philippe,    qui   suit  ;    2°    Pauline- 

GaBRIELLB,  née  à  Niort  le  25  avril  1840,  mariée  il 
Chauray  le  27  fév.  1865  à  Pierre-Antonin  Nivard, 
ancien  juge  au  tribunal  civil  de  Niort  ;  3"  LouiSE-MADE- 
LEINB,  née  il  Niort  le  14  fév.  1843,  mariée  le  8  juil.  1862 
ii  Jean  Antonin  Delavault  et  décédée  à  Niort  le 
6  juil.  1878. 

8.  —  Frappier  (Pierre-Paul-Philippe),  maire 
de  Chauray,  ancien  conseiller  d'arrondissement  de 
Niort,  ancien  administrateur  de  l'hôpital  de  Niort, 
vice  président  du  comité  niortais  de  la  Croix-Bouge,  né 
à  Niort  le  30  mai  1838.  est  décédé  en  cette  ville  le 
29  sepl.  1901.  Il  s'était  marie  à  Maille/ lis  le  12  fév.  1866 
ii  Marie- Henriette-Célestine  Martineau,  fille  de  Am- 
broise-Alexis-Edouard,  et  de  Victorine-Clarisse  Ber- 
i:  ind.  lie  ce  mariage  sont  nés  :  1"  Jeanne-Marie-Pau- 
line,  née  à  Niort  le  25  déc.  1866;  2°  Marguerite- 
ClaRA-Antonine,  née  à  Niort  le  27  mai  1808,  mariée  a 
Chauray  le  30  août  1897  a  Fernand-riené-Cuillaume 
Le  Meunier  de  la  Railliro,  lieutenant  au  38»  d'artil- 
lerie. 

§n. 

7.  —  Frappicr  (IIippolyte-Alphonse),  fils  puîné 
de  Pierre-François-Hippolyte,  ot  de  Madeleine-Louise- 
Victoire  Juin  du  Clousy  (6°  deg.,  §  1er),  né  à  Niort  le  2 
nov.  1796,  est  décédé  dans  cette  ville  le  13  déc.  1873. 
Homme  1res  laborieux,  il  s'est  consacré  pendant  43  ans 
a  l'administration  de  l'hôpital  de  Niort  et  a  contribué 
pendant  cette  longue  période  k  la  prospérité  de  cet  éta- 
blissement, qui  lui  doit  son  importance  actuelle.  En 
récompense  de  ces  services,  tout  gratuits,  il  fut  fait 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  10  déc.  1850.  Con- 
seiller municipal  de  Niort  de  1848  k  1870,  il  a  été  éga- 
lement pendant  de  nombreuses  années  membre  de  la 
Société  de  statistique  des  Deux-Sèvres,  qui  lui  doit 
plusieurs  travaux  publiés  dans  ses  mémoires,  notam- 
ment une  notice  sur  l'hôpital-hospice,  des  documents  sur 
le  tribunal  de  commerce  de  Niort  et  les  frères  de  la 
Charité  à  Niort.  Il  fit  également  partie  du  conseil  d'ar- 
rondissement de  Niort  de  1853  à  1871.  Le  jour  de  ses 
obsèques,  qui  eurent  lieu,  sur  sa  demande,  dans  la 
chapelle  de  l'hôpital,  son  collègue  M.  Giraud,  en  pré- 
sence de  sa  famille  et  de  tout  le  personnel  de  la  maison, 
dans  un  discours  très  chaleureux,  a  retracé  sa  vie  si 
bien  remplie.  Enfin  la  commission  administrative, 
reconnaissante  des  services  qu'il  avait  rendus  k  cet  éta- 
blissement, décida,  dans  la  séance  du  25  juil.  1887,  de 
donner  le  nom  d'Alphonse  Frappier  à  l'avenue  prin- 
cipale faisant  suite  k  l'entrée. 

Marié  k  Niort  le  23  oct.  1821  k  Sophie-Rosalie 
Avrain,  fille  de  Louis-Augustin,  vice-président  du 
tribunal  civil  de  Niort,  et  de  Françoise-Sophie  Bouget- 
L'houmeau,  il  en  a  eu  Pierre-Hippolvte,  qui  suit. 

8.  —  Frappier  (Piorrc-Hippolyle),  ancien  con- 
trôleur principal  des  contributions  directes,  ancien 
administrateur  de  l'hôpital,  né  k  Niort  le  21  mars  1823, 
est  décédé  ii  Borne,  le  15  juin  1875,  après  avoir  épousé 
k  Niort,  le  11  nov.  1856,  Gabrielle  Bazire,  tille  de  An- 
toine-Marie, Chcv.  de  S'-Orégoire-le-Grand,  et  de 
Laure-Elisabeth  Palustre,  qui  lui  donna  :  1°  Marie- 
Emua,  née  k  Niort  le  25  oct.  1859,  mariée  au  même 
lieu  le  7  sept.  1880  k  Marie-Paul-François,  V'1'  de  Jous- 
seliu  ;  2°  Sophie-Thérèse,  née  à  Niort  le  27  mai  1861, 
mariée,  même  ville,  le  31  janv.  1882,  à  Marie-Pierre- 
Joseph,  B""  d'Oyron. 


584 


FRAPPIER 


FRËM41LT 


§  III. 

7.  —  Frappier  (Théophile),  3*  fils  de  Pierre- 
François-  Hippolyle,  et  île  Madelcine-Louise-\ictoire 
Juin  du  Clouzy  (6e  deg.,  g  I"),  né  a  Niort  le  30  mai  1802, 
s'est  marié  à  F  ontenay-le-Comle,  le  10  jauv.  1832,  à 
Augustine -Aimée-Virginie  Perreau,  lllle  de  Charles- 
Louis-Honoré,  et  de  Marie-Loiiise-Andrée-Augustine- 
Désirée  Perreau.  Il  a  publié,  dans  la  lievue  de  l'Aunlt 
et  de  la  Sainlojtge,  une  note  sur  M.  de  Fontmort,  l'un 
des  fondateurs  et  bienfaiteurs  de  l'hôpital  de  Niort,  et 
le  récit  de  l'élection  cq  1613  des  candidats  pour  la 
nomination  à  Niort  d'un  maire  en  remplacement  de 
Charles  Guyol  de  Lens,  dont  les  pouvoirs  étaient  expi- 
rés. 11  est  décédé  k  Souvigné  (D.-S.)  le  4  août  1870, 
laissant  :  1°  Pierre-Alfred,  qui  suit  ;  2°  Louise- 
Laure,  née  à  Niort  le  12  nov.  1834,  mariée  le 
17  fév.  1857  à  John- Alexandre-Edgar  Dumas  de  Champ- 
Tallier. 

8.  —  Frappier  (Pierre-Alfred),  né  à  Niort  le 
23  nov.  1832,  grand  amateur  de  musique,  avait  formé 
une  bibliothèque  de  musique  religieuse  très  importante 
et  est  mort  à  Niort  le  27  fév.  189a.   Il  avait  épousé,  le 

14  avril  1857,  Marguerite  Germain,  fille  de  Victor- 
llernard,  et  de  Marie-Augustinc  Palustre,  et  en  eut  une 
fille  unique  :  Marie-Magdei.eine,  née  à  Niort  le 
3  mars  1S59  et  mariée  au  même  lien,  le  1er  oct.  1878, 
a  Malthieu-Jacqucs-Jules  Charreyron. 

§  IV.  —  Branche   de   LA   POIRAUDIÉRE. 

6. —  Frappier-Poiraudière  (Pierre-Em- 
manuel), 4e  fils  de  Pierre-Philippe,  et  de  Marie  -Renée- 
Susanne  Bastard  (5"  deg.,  S  Ier),  est  né  a  Niort  (N.-D.) 
le  4  nov.  1774.  Adjoint  au  maire  de  Niort  en  1818  et 
1819,  il  a  été  appelé  au  conseil  municipal  de  cette  ville 
comme    notable,    le     31     juil.    1830,  et    est    mort   le 

15  août  1834.  Marié  à  la  Charrière  (Le  Petit-Prissé, 
D.-S.)  le  27  août  1798  a  Marie  Piet  de  CounsAv,  fille 
de  Laurent,  ancien  officier  au  régiment  de  Berry-Infan- 
terie,  et  ne  Maue-Louise  Fillaud,  il  en  a  eu  :  1°  Eu- 
OÈNE,  qui  suit  ;  2*  Pierre-Emmanuel  Frappier-Poirau- 
dière, né  à  Niort  le  20  janv.  I  SOI  et  décédé  le 
27  nov.  1S81,  maire  de  Paizay-le-Tort,  a  fait  partie  du 
conseil  d'arrondissement  de  Melle,  qu'il  a  présidé  pen- 
dant plusieurs  années.  Marié  à  Chef-Boutonne  le 
12  fév.  1828  à  Louise-Caroline  Joséphine  de  Bourdeaii, 
fille  de  Charles-Pierre-André,  et  de  Louise-Joséphine 
Aymé,  il  en  eut  :  a)  Marie-Ehilie-Joséphine,  née  a 
Niort  le  30  oct.  1828  et  décédée  le  4  nov.  suivant  ; 
b)  Louise-Emma,  née  a  Niort  le  18  nov.  1829,  mariée 
le  12  mars  1847  k  Louis-Marie-Balthazar-Edouard 
Aymé,  B0D  de  la  Chcvrelière,  et  décédée  au  château  des 
'louches  (Cournay,  D.-S.)  le  31  mars  1  S9S. 

7.  —  Frappier  (Eugène),  né  a  Niort  le  25  mai 
1799,  membre  du  conseil  municipal  de  cette  ville  de 
1839  à  1843,  est  décédé  le  10  août  1864  après  avoir 
épousé,  le  22  avril  1838,  Aimée-Victorine  David,  tille 
de  Marie-François,  et  de  Magdeleine- Pélagie  Taffet, 
dont  il  eut  :  1*  Magdeleine-Alice,  née  à  Niort  le  3 
mars  1840,  décédée  à  S'-Maixent  le  5  oct.  1843  ; 
2°  Pierre-Emmanuel,  qui  suil  ;  3"  Ferdinand-Jules, 
né  à  Niort  le  21  sept.  1844,  marié  le  17  août  1870  à 
Laure-Joséphine  SaBouraud,  fille  de  Frédéric-Jean- 
Baptiste,  et  de  Cécile-Charlotte  Decemme.  11  en  a  : 
«)  Cécile-Marie,  née  à  Niort  le  9  juil.  1872,  mariée  à 
S"=-Néomaye  (D.-S.)  le  1"' fév.  1893  a  Jean-Lonis-Ma- 
rie-Joseph-Armand-Maurice  Jozean-Marigné  ;  b)  Alice- 
Annb  Joséphine,  née  a  Niort  le  26  juill.  1874.  a  épousé 


à  Slc-Néomaye,ie  24  avril  1900,  Auguste-Marie  Porquier, 
capitaine   au    S''    cuirassiers  ; 

4°  André-Emile,  né  à  Niort  le  19  fév.  1847,  marié 
le  25  mai  1874  il  Marguerile-Léonie-Hyaciulhc  Bnos- 
sAiih,  fille  île  René-Martial,  et  de  Léonie-Hyacinthe- 
Julie    Baudry,   dont  il  n'a  pas  d'enfants. 

8.  —  Frappier  (Pierre-Emmanuel!,  ancien  con- 
trôleur des  contributions  directes,  né  à  Niort  le  3  juil. 
1842,  a  épousé  k  Poitiers  le  19  nov.  1866  Marthe- 
Camille  Penchaud,  fille  de  Pierre-Charles,  et  de  Adé- 
laïde Vincent,  dont  il  a  eu  :  lu  N.,  garçon  né  à  Melle 
en  1867  et  décédé  quelques  heures  après  ;  2"  René- 
Frédéric-Emmanuel,  qui  suit  ;  3"  Marie-Charles, 
élève  officier  à  l'Ecole  militaire  de  S'-Maixent  [1901),  né 
à  Niort.le  22  sept.  1874. 

9.  —  Frappier  iRené-Frédéric-Emmanuel),  né  à 
Poitiers  le  31  ocl.  1S6S,  ancien  élève  cavalier  à  l'Ecole 
militaire  de  S'-Cyr,  ancien  inspecteur  adjoint  de  la 
Banque  de  France,  actuellement  v  1 9 0 1  )  chef  de  la 
comptabilité  k  Lille,  a  épousé  à  Angers,  le  16  août  1S99, 
Magdeleine-Marie-Berlhe  Ménard,  fille  de  Louis-André, 
et  de  Juliette  Gusneau. 

FR<VI»I»irV.  —  On  trouve  ce  nom  en  Poitou. 

Frappin  (Arherl),  valet,  épousa  Désirée  de  Puy- 
léger,  sœur  de  Philippe  et  de  Huguet  de  Puyléger, 
d'après  un  accord  passé  le  16  août  1296.  (D.  F.  8.) 

FRËDEFONT.  —  On  trouve  ce  nom  en 
Poitou.  Il  va  un  village  de  Froidefont  dans  la  commune 
de  Pressac  (Vien.). 

Fréilefont  (Etienne  de),  aumônier  de  la  Mai- 
son-Dieu de  Chasseneuil,  fit  vente  d'une  treille  en  141S. 
(Arch.  Vien.  G.  1369.) 

FRKMAltY  ou  FRÉIHERV  —  Quel- 
ques membres  de  cctle  famille,  probablement  d'origine 
étrangère,  habitèrent  les  confins  de  la  Touraine  et  du 
Poitou  au  XVIe  siècle. 

Blason:  L'armoriai  universel  de  Bietstap  mentionne 
une  famille  de  Frémery  (Pays  de  Vaud,  Suisse),  qui 
portait  pour  blason  :  u  d'argent  k  l'aigle  k  2  têtes  de 
sable,  couronnées  d'or  ». 

Frémary  (Jean)  le  jeune  fit  aveu  des  Vaux 
(Avrigny,  Vien.)  le  29  mai  1459  (Invent.  Châtollerault, 
f.  53)  et  servit  comme  brigandinier  du  sgr  de  Jarnac  au 
ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467.  (F.) 

Frémary  (Isabeau  de),  veuve  d'Achille  de  Mon- 
diou,  fait  opposition  à  la  saisie  de  l'hôtel  de  la  Payrière 
en  1536.  (Arch.  Vien.,   G.   1493.) 

Frémary  (Jacques),  sgr  des  Vaux,  cul  pour  fils 
Pierre,  qui  suit. 

Frémary  (Pierre),  Ec.,  sgr  des  Vaux,  fit  aven 
le  15  avril  1539  k  Châtellerault  (Invent.  Chatellerault 
f.  100).  Fiant  l'un  des  cent  gentilshommes  de  la  garde 
du  roi,  il  fut  exempté  de  servir  au  ban  du  Poitou  de 
1557.  (1).  F.  46.  p.    41.) 

Frémery  (François  de),  chanoine  de  Poitiers, 
eut  un  procès  au  sujet  de  rentes  sur  une  maison  k  Poi- 
tiers en  15...  (Arch.    Vien.  G.  1137.) 

Frémary  (Ahel  de),  clerc  de  la  chapelle  du 
roi,  curé  d'Oiré  en  Cliâtelleraudais,  avait  un  procès  au 
parlement  le  7  déc.   1561.  (Arch.  Vien.  0.  !l  80,  Oiré.) 

FltFMAIILT.  —  Famille  du  Niortais  au  xvi1' 
siècle. 

Frématilt  (Antoine)   était   pair  de    la  commune 

de  Niort  en  1535.  (D.  F.) 


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585 


FARMOND    DE     l.A    MEItVEIL,- 

LiiHK.  —  Famille  qui  appartient  depuis  plus  de 
deux  siècles  au  Poitou  et  en  particulier  au  Chàtellerau- 
dnis,  où  elle  possède  encore  la  terre  patrimoniale  de  la 
Mevveillère  (('."•  de  Thuré),  dont  elle  a  pris  le  nom.  La 
généalogie  qui  suit  esi  extraite  du  Nobiliaire  univer- 
sel Ue  France  de  S'-Allais,  des  communications  de  la 
famille  et  des  registres  paroissiaux. 

Blason  ■  d'argent  au  chevron  d'azur  surmonté  d'une 
étoile  ei  accompagné  de  3  épis  de  blé,  2 
el  i,  le  toul  du  même,  i^1  allais  d'après 
un  cachot  de  1041).  L'armoriai  de  d'Ho- 
lier  supprime  l'étoile.  Devise  :  «  iV«- 
Irisco  non  exlingutir.  » 
l  im-iiioiiiI  N.)  signe  une  déclara 
tion  le  18  nov.  1462  rendue  par  frère  Nicolas  Amirault, 
commandeur  de  la  Rivière  a  S1  Remy-sur-Creuse.  (Arch. 
Vien.,  reg.  44,  f"  130. i 

Frémond  (Joachim),  mettre,  eul  un  fils  né  a  la 
Haye  en  Touraine  le  22  niai   1  r.J."", .  (Reg.) 

Frémond  (Gilles)  épousa  h  Chatellerault,  le  28 
juil.  1647,  Jeanne  Thorioné,  veuve  de  Jacques  Tran- 
chant, en  présence  de  Aimé  Hesnin  et  David  ISenrsteun, 
ses  beaux-frères.  iP.  orig.  Dus.  21815.1 

Frémond  iCillelte)  épousa  vers  1655  Claude 
Hesnin,  greffier  à  Chatellerault.  (Heg.  par.) 

Frémond  (François),  gendarme  de  la  garde  du 
roi,  sans  doute  décédé  le  1  déc,  1718,  Sgé  de  34  ans 
environ,  épousa,  le  25  janv.  1117,  a  la  Massardière 
(Thuré),  Anne  Beadpoil,  fille  de  Louis,  sgr  de  Lepau- 
dière,  la  Massardière,  et  de  Anne  Tricaud  ;  elle  se  re- 
maria le  21  fév.  1720  a  Pierre  Delavault,  Ec.,  sgr  de 
Treflort.  (Gén.  Beaupoil.) 

Frémond  (Jean),  conseiller  du  roi  au  siège 
royal  île  Chatellerault,  assiste  le  25  janv.  1717  au  ma- 
riage de  François  Frémond  avec  Anne  Beaupoil.  (lieg.) 

Frémond    (Alexis),   sr  do    la    Merveillore,     fut 
inhumé  a   S'-Jacques  de  Ghàtellerault  le  16  nov.  1727. 
Id. 

1.  —  Frémond  (Pierre)  tenait  en  1550  les 
fermes  des  grands  moulins  banaux  de  Ghàtellerault.  Il 
épousa  Louise  Favreau  ;  l'un  et  l'autre  étaient  décédés 
en  1580,  époque  où  leurs  huit  enfants  se  partagent  leur 
succession.  Nous  ne  connaissons  parmi  oux  que  Antoine, 
qui  suit  : 

2.  —  Frémond  (Antoine  I")  épousa  Jeanne 
Gastineau  et  mourut  en  1615,  laissant  : 

3.  —  Frémond  (Gilles),  s'  de  la  Merveillèrc, 
conseiller  du  Roi,  qui  mourut  en  1663  et  fut  inhumé, 
avec  les  bienfaiteurs,  dans  l'église  îles  Itli.  PP.  Corde- 
liers  de  Ghàtellerault,  ayant  eu  de  sa  femme  Jeanne 
Mauread  :  1°  Antoine,  qui  suit  ;  2"  Vincent,  fermier 
général  du  iluclié  île  Ghàtellerault  en  1660,  inhumé  à 
S'-Jacques  le  10  juin  1662,  laissant  de  Catherine  Con- 
tbncin,  sa  femme:  Jeanne,  mariée  le  18  mars  ou  mai 
1606  à  Jérôme  Roll'ay,  avocat,  receveur  des  tailles 
de  l'élection  de  Chàtcllerauli,  et  inhumée  le  26  mars 
1724. 

4.  —  Frémond  (Antoine  II),  s'  de  la  Merveil- 
lèie,  serviteur  ordinaire  de  la  chambre  du  roi  on  1646, 
conscdlor  du  roi  élu  en  l'élection  de  Ch&tellerault,  se- 
crétaire  des  commandements  de  s.  A.  11.  la  Duchesse 
d'Orléans,  de  Montpensier  et  de  Ghàtellerault  en  1662, 
fut  inhumé  (p"e  S'-Jacques)  le  17  août  1687.  Il  avait 
épousé,  le  12  mai  1660  (Bruneau  et  Bodin,  not  k  Clin 
Iclleraull.,    Anue    PhelipPon.  fille    de  Pierre,  s'  de    la 


Massonno,  conseiller  du  roi,  maître  particulier  des  eaux 
et  forêts  de  Ch&tellerault,  et  de  Marie  Rasseteau.dont  il 
eut  :  1«  Antoine,  qui  suit  ;  2»  Marie-Anne,  née  le  -1 
mai  1664,  moite  en  1749,  mariée  le  i  sept.  1689  (Cal- 
vin et  Bodin,  not.  à  Chatellerault)  a  Pierre  Beaupoil, 
s'  de  Boisgoulard,  maître  particulier  des  eaux  et  forêts; 
3-  François,  religieux  cordelier  ;  4»  Anne-Rose,  bap- 
tisée le  26  Fév.  1669,  religieuse  de  la  Paye,  puis  supé- 
rieure des  filles  de  M.-D.  de  Ghàtellerault,  inhumée  a 
S'-Jacques  le  25  oct.  1693  ;  5»  Marie,  baptisée  le  6 
sept.  1670  ;  6»  Jeanne,  baptisée  le  28  juin  1672,  veuve 
en  1720  de  Jérôme  Roffaj  ;  ï°  Françoise,  baptisée  le 
3  août  1673.  religieuse  a  Chauvigoj  ;  8»  Jean,  baptisé 
le  8  nov.  167  1,  juge  magistrat  au  siège  royal  de  Cha- 
tellerault en  1720,  marie  a  S'-Jacques  le  17  avril  1708 
a  Jacqueline  Ingrand,  veuve  de  Pierre  Coulensm,  s1'  de 
la  Coudraye,  et  fille  de  René,  et  de  Jeanne  Creusé,  ei 
mort  sans  postérité  le  24  nov.  1737. 

5.  —  Frémond  (Antoine  111),  s'  de  la   Merveil- 
lèrc, né  le  s u  1661,  élu  en  l'élection  de  Chatellerault, 

marié  le  25  avril  1693  (Berthouneau,  not.  à  Poitiers)  a 
Marie  Nicolas,  fille  de  Pierre-Joseph,  échevin  de  la 
ville  de  Poitiers,  el  de  Florence  Rigaud,  est  décédé  ca- 
pitaine et  concierge  du  château  de  Chatellerault  le 
2  oct.  1739,  ayant  eu  :  1°  Marie,  baptisée  à  Ghàtelle- 
rault (ainsi  que  les  suivants)  le  27  sept.  1694  ;  2"  An- 
toine-Jérôme, baptisé  le  27  fév  1696,  curé  de  Coussay- 
les-Bois,  archiprêtro  de  Cbatelleraull  ;  3°  Jean-Joseph, 
né  le  26  juil.  1697,  clerc  tonsuré,  nralorien  ;  4»  Pierre, 
qui  suit  ;  5°  Marie-Jeanne  Françoise,  baptisée  le 
4  nov.  1700,  mariée  le  20  août  1738  (Herbaud  et  Ri 
vière,  not.  à  Chatellerault)  à  Pierre  Delavau  de  Treffort, 
F.c,  sgr  de  la  Massardière  ;  6°  François,  hapiisé,  le 
15  janv.  1702,  doyen  de  l'église  de  N. -D.  de  Chatelle- 
rault en  1765,  rendit  aveu  le  25  juin  1764  du  lief  du 
Verger,  qu'il  avait  acquis  les  27  et  29  nov.  1760  de 
Jeanne  Thomas  de  la  Gaillerie,  veuve  de  Louis-César 
Pidnux,  et  de  Jeanne  Pidoux,  sa  fille  majeure.  11  décéda 
en  1781  et  fut  inhumé  dans  l'église  le  10  avril;  7»  Fran- 
çoise, baptisée  le   9  avril    1803;    7°  Marie-Tiièrèse- 

Florence,  née  en  1707 irlo  le  7  janv.  1783,  mariée 

le  3  juil.  1741  (S'-Jacques)   à  Jacques  Creuzé,  sgr    de 
la  Touche. 

6.  —  Frémond  do  la  Merveillère 
Pierre  .  né  a  Chàtelleraull  le  18  juil.  1693,  licencié 
es  lois,  conseiller  du  roi,  receveur  général  des  termes 
du  roi  à  Craon,  pour  le  sel  et  le  tabac,  décéda  en  ce 
lieu  le  18  juil.  1777.  Il  avait  épousé,  le  17  nov.  1733 
(Drouault,  not.  a  Angers),  Marie-Marguerite  Marchais 
du  Pin  Doré,  fille  de  Jean-Baptislc-Paschal,  président 
du  grenier  à  sel  de  Beaufort,  et  de  Marguerite-Made- 
leine du  Gué,  dont  il  eut  :  1"  Marguerite-Antoinette  - 
Clémence,  née  le  29  sept.  1734  à  Craon.  décédée  en 
cette  ville  le  4  juil.  1813,  après  s'être  mariée  en  1757 
a  Henry-Louis  Bodard  de  la  Jacopière,  receveur  au 
grenier  S  sel  de  Craon  ;  2"  Pierre-Antoine-Jérôme, 
qui  suit  ;  3»  Jean-Pierre  Paschal,  né  à  Craon  le  7 
juil.  1744,  morl  a  Angers  le  18  avril  1831.  vicaire 
général  el  supérieur  du  séminaire,  doyen  du  chapitre  de 
S1  Martin.  Il  avait  été  déporté  en  F.spagnc  en  1792; 
4"  François-Préjean,  s1'  de  Peully,  né  à  Craon  le  3 
mai  1746,  directeur  général  desfermes  du  roi,  marié  ii 
Marie-Aimée-Rose  Marchât  el  décédé'  à  Bordeaux  en 
179S  15  frimaire  an  VI),  ayant  eu:  a)  Marie-Pkrrine- 
M  viici  cuite-Amélie,  née  en  1766,  décédée  sans  al- 
liance a  Bordeaux  en  1837  :  h)  Pierre  M  vuic-Puéjean, 
iié>  à  Paiinbœuf  eu  1777,  mort  en  mars  183.:.  directeur 
des  douanes  a  l'.nrdeaux.  Il  avait  épousé,  le  16  mai 
1816,    sa   cousine    germàiue    Philippine-Jeanne-Louise 


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Frémond  de  l»  Merveillère,  fille  de  Pierre-Antoine- 
Jérôme,  et  de  Maric-Louise-Charlotte  d'Ajoi  (deg.  7), 
dont  il  eut  une  fille,  Marie-Louise-Blancbe-Rose,  née 
le  22  juin  1817,  moite  ii  Bordeaux  le  5  juin  1879,  et 
mariée  b  Louis  de  Lcyhardie  ;  c)  Anne-Antoinette- 
Albektine-Nancy,  mariée  en  1811  a  Charles  Isaac  de 
Sarrau  de  Pichon  et  décédée  à  Bordeaux  le  24  janv- 
1837. 

7.  —    Frémond    de    la    Merveillère 

(Pierre-Antoine-Jéi'ûnie),  né  a  Craon  le  22  oct.  1737, 
colonel  du  génie,  chevalier  de  S'-Louis,  directeur  à 
Port-au-Prince  îles  fortifications  des  Iles-sous-le-Venl 
(Antilles  françaises),  est  décédé  à  la  Merveillère  le  3 
août  1805.  Il  avait  épousé  le  18  oct.  1785,  à  N.-D.- 
Marie-le-Lys,  près  Melun  (contrat  du  15  oct.  Lestang, 
not.  au  Ch.'itelet  de  Melun),  Marie-Louise-Charlotte 
d'Ajot,  fille  de  Louis-Lazare,  maréchal  de  camp  du 
génie,  Chev.  de  S'-Louis,  cordon  rouge,  etc.,  et  de 
Philippine-Thérèse  Bataille  de  Sapignies,  dont  il  eut: 
1°  Philippine-Jf.anne-LouTSE,  née  à  Angers  le  3  juil. 
1786,  mariée  a  son  cousin  germain  Pierre-Marie-Préjcan 
Frémond  de  Pcufly,  le  16  mai  1816.  et  décédée  à  Bor- 
deaux le  23  nov.  1864;  2°  Louis-Antoine-Henrv,  qui 
suit  ;  3"  Pierre-Charles,  né  au  Cap-François  (St-Domin- 
gue)  le  26  avril  1792,  mort  le  18  mai  1840  à  Orléans, 
inspecteur  des  contributions  indirectes.  11  avait  été 
garde  du  corps  en  1814  et  obtint  le  brevet  de  lieute- 
nant de  cavalerie.  Marié  le  6  janv.  1823  (Bailly  et  Par. 
dessus,  not.  à  Blois)  à  Marie- Vieloire-Adeline  Cheiber,. 
fille  de  Jean-Michcl-Bonaventure,  chef  d'escadrons  au 
16e  dragons,  et  de  Marie-Jeanne- Victoire  Hoslier,  il  en 
eut  :  a)  Charles-Michel-Jules,  né  à  Blois  le  30  oct. 
1823,  élève  de  S'-Cyr  en  1813,  capitaine  au  2=  lanciers, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  décédé  sans  alliance 
à  Paris  le  l"r  mai  18S1  ;  b)  Sosanne-Marie-Lobtse- 
Charlotte,  née  à  Blois,  le  11  mars  1825,  mariée  'a 
son  cousin  germain  Louis-Eudes  de  Frémond  le  21  oct. 
1831,  et  morte  à  Paris  le  27  fév.  1884;  c)  Marie- 
Pierre-Henry,  né  à  Blois  le  9  janv.  1829,  décédé  au 
même  lieu  le  27  mars  1  '133 . 

8.  —    Frémond    de    la    Merveillère 

(Louis-Antoine-Henry),  né  k  Angers  le  23  janv.  1788, 
entra  k  l'Ecole  polytechnique  en  1808,  partit  comme 
lieutenant  d'artillerie  à  cheval  (arme  à  laquelle  il  ne 
cessa  d'appartenir)  pour  l'armée  d'Allemagne  en  juil. 
1809.  Il  fit  les  campagnes  d'Espagne  1810, 1811  et  1812. 
assista  aux  sièges  d  Olivença,  Badojoz  et  Campo  Major, 
cl  prit  part  aux  batailles  d'Halhuera  et  d'Alba  de  la 
Tharmès.  Capitaine  dans  la  garde  impériale  en  1813, 
il  se  fit  remarquer  aux  journées  de  Dresde,  Leipzig  et 
llanau.  En  1814  il  fit  la  campagne  de  France,  en  qua- 
lité d'adjuilanl-major  dans  la  garde  royale,  en  1815 
suivit  le  roi  en  Belgique  et  était  chef  d'escadrons  en 
1817,  Chev.  de  S'-Louis  et  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. En  1830  il  refusa  le  serment  et  hrisa  ainsi  sa 
carrière.  Il  avait  épousé,  le  2fi  avril  1822  (Josse  et  Juge, 
not.  à  Tours),  Adélaïde-Louise-C.illette  de  Chaumont, 
fille  de  Pierre-Alexandre,  capitaine  au  régiment  de 
Gàtinois-Infanterie  à  S'-Domingue,  etc.,  et  de  Emilie- 
Louise-Marie  de  Lusignan,  et  mourut  a  la  Merveillère 
le  15  juil.  1863,  ayant  eu  :  1"  Louis-Eudes,  qui  suit  ; 
2°  Marie  Charlotte,  née  a  la  Merveillère  le  23  oct. 
1824  et  mariée  en  1846  a  Auguste  du  Verrier  de 
Boulzat;  3°  Antoine-Léon,  né  à  la  Merveillère  le  7  juil. 
1826,  ancien  inspecteur  de  la  Compagnie  du  chemin  de 
fer  d'Orléans,  décédé  à  Paris  le  11  juil.  1S92,  marié  le 
30  mars  1864  à  Marie  DE  LlGONDÈS  DE  NouzEniNES, 
fille  du  M:  Jeau-Louis  Stanislas  de  Ligondès,  et  de 
Louise  de    Honmifos    de    Bellinay,  eu  a  eu  :  a    Marie- 


Loms-EuPES,  né  à  Cliâteauroux  le  21  mai  1865  ; 
marié  a  Chassay  le  27  avril  1897  k  Isabelle  de  Tail- 
i.epied  DE  Bondy,  fille  du  C1''  Eugène?  Chev.  de  Malle, 
ancien  ministre  plénipotentiaire  de  lr''  classe,  et  de 
Giovanna  de  Biario  Sforza.  4  Mark-Stanislas-Henrv, 
né  à  Poitiers  le  17  nov.  1866,  marié  à  Charroux  a 
Anne-Marie-Marguerite  de  Bellivier  de  Prin,  fille 
de  Albcrt-Eiigène-Chaiies,  et  de  Madeleine-Marguerite 
Boilin  de  S'-Laurent  ; 

4°  Louise-Adélaïde,  née  à  la  Merveillère  le  le'nov. 
1S28. 

9.  —  Frémond  do  la  Merveillère 
(Louis-Eudes),  né  à  Poitiers  le  6  fév.  1823,  Chev.  de  la 
Légion  d'honneur  et  du  Medjidié,  élève  de  l'École  poly- 
technique de  1844  à  1846,  en  sortit  major  de  promotion 
dans  l'artillerie  et  jeune  capitaine,  plein  d'avenir,  vit  sa 
l'arrière  brusquement  fermée  devant  Séhastopol  par  un 
éclat  d'obus  qui  lui  emporta  les  deux  bras  le  30  juin 
1855.  Soutenu  par  son  énergie  et  sa  foi  chrétiennne,  il 
survécut  à  la  double  amputation,  parvint  k  écrire  k  l'aide 
d'une  main  mécanique,  fut  nommé  d'abord  receveur 
particulier  des  finauces  k  Ribérac  en  1856  et  remplit 
les  fonctions  de  receveur-percepteur  à  Paris  de  1861 
jusqu'en  1883.  et  y  mourut  le  11  fév.  1884.  11  avait 
épousé  le  21  oct.  1851  (Meurville  et  Lemaire,  not.  à 
Blois)  sa  cousine  germaine  Marie-Louise-Charlolte  FnÉ- 
mond  de  la  Merveillère,  fille  de  Pierre-Charles,  et  de 
Marie-Victoire-Adeline  Cheiber  (7e  deg.,,  dont  il  eut  : 
1°  Marie-Loijise-Jdlia,  née  à  Metz  le  II  août  1852, 
mariée  le  9  juin  1881  (Mahot  de  la  Querantonnais,  not. 
à  Paris)  à  Marie-Casimir-Gaston  Bernard  d'Aubeigné  ; 
2°  Louis-Ciiarles-Olivier,  qui  suit  ;  3°  Marie-Odette 
Léonie,  née  a  Ribérac  le  2  juil.  1857,  morte  à  Paris  le 
5  mars  1877. 

10.  —  Frémond  de  la  Merveillère 
(Louis-Charles-Olivier),  né  à  Metz  le  5  'juin  1854, 
élève  de  S'-Cyr  de  1873  à  1875,  sous-lieulcnant  et 
lieutenant  au  7''  cuirassiers  de  1875  a  18S4,  donna  sa 
démission  cette  dernière  année  et  fut  nommé  capitaine 
de  réserve  de  cavalerie  au  service  d'état-major.  Marié 
le  18  sept.  1882,  contrat  du  16  (Viaud-Crand-Marais  et 
de  la  Bigne,  not.  à  Nanlcsi,  k  Marie-Alphonsine- 
Mathilde-Josépliiue  Galbaud  du  Fort,  fille  de  Achille- 
Alix-Marie,  et  de  Marie-Mathilde-Philomène  Boux  de 
Casson,  il  en  a  :  1"  Loms-Ehdes-Gonzagoe-Màrie- 
Joseph,  né  à  Nantes  le  20  juin  1884  ;  2"  Charlottk- 
Alix-Radegonde-Mame-Josephine-Julia,  née  à  Nantes 
le  24  déc.  1885  ;  3°  Armand-Cahille-Antoine-Marie- 
Joseph,  né  au  même  lieu  le  16  janv.  1890  ;  4°  Odette- 
Charlotte-Mathilde-Marik-Josèphe,  née  audit  lieu 
le  18  avril  1891. 

FRF.MOKT.  —Famille  du  pays  de  S<-Maixent 
au  xvnc  siècle. 

Frémont  i'N.),  gre'ficr  des  rôles  de  Vernou  en 
1700,  fut  inscrit  d'office  à  l'armoriai  du  Poitou.  «  d'or 
au  chevron  cannelé  ds  sinople.  » 

FRÉIVICARn.  —  Famille  noble  du  comté  de 
Civray  au  xiit"  siècle.  Elle  a  donné  son  nom  à  la  Fré- 
nicardière  (aujourd'hui  Fénicardière)  et  à  la  Nau-Fréni- 
card.  (Voulcme,  Vien.) 

Frénicard  (Pierre)  de  Buffec,  fait  diverses 
donations  au  monastère  de  Montazai  vers  1172,  1179 
et  1205.  Lui  et  son  frère  Gaudo  ?  furent  témoins  d'une 
donation  faite  au  monastère  de  Montazai  en  1204.  (F.) 

Frénicard  (Guillaume),  Chev.,  donna  en  1228 
au  prieuré  de  rilabit-Beaumont  (Péroux,  Vien.)  et  a 
l'abbaye    de    la    Beau    iS'-Martiu-Lars,  Vien.)     divers 


•  Itl  Itl 


FRÈRE 


r.87 


droits  féodaux  sur  le  moulin  de  Richambaud  .'  près 
S1  Savin,  en  présence  de  su  Femme  Julienne  ou 
Galiennï  N.  el  de  son  lils  Guillaume. 

i  iti  itl  —  Famille  ancienne  originaire  des 
environs  de  S'-Loup  et  Airvault,  qui  a  formé  diverses 
brandies  établies  i  Thouars,  S'-Maixent,  Vivonne,  Ruffec, 
etc.  La  généalogie  qui  mhI  a  été  dressée  d'après  un 
travail  fait  par  le  regretté  Dr  de  la  Porte,  les  noies  com- 
muniquées par  M.  Alfred  Richard,  le  distingué  archi- 
viste de  la  Vienne,  et  celles  conservées  dans  noire 
cabinet.  Au  moment  île  mettre  sous  presse,  on  nous 
communique  un  travail  sur  celte  famille  fait  par 
M.  Gabriel  Frère,  bâtonnier  de  l'ordre  des  avocats  à 
Huilée,  qui  fait  remonter  ses  auteurs  jusqu'en  1300 
d'après  une  généalogie  manuscrite  commencée  en  1660 
par  Jean  Frère,  sénéchal  d'Archiac,  qui  la  dit  originaire 
de  St-Palais,  chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement 
de  Mauléon  Basses-Pyrénées).  Le  temps  nous  faisant 
défaut  pour  étudier  à  nouveau  eette  famille,  nous  nous 
contentons  simplement  de  signaler  ce  travail,  en  y 
empruntant  toutefois  plusieurs  renseignements  sur 
l'époque  actuelle. 

Blaxon  :  d'argent  au  ehevrou  de  sable 
accompagné  de  3  roses  de  même,  d'après 
l'armoriai  de  S'-Maixent  en  1098.  Il  pour- 
rait se  faire  que  les  couleurs  aient  <Hé 
mal  indiquées  (on  en  trouve  plusieurs 
exemples  dans  l'armoriai),  et  ce  serait 
plutôt  «  d'argent  au  ehevrou  de  sable,  accompagné  de 
3  roses  de  gueules  »,  le  cachet  d'une  lettre  du  14  mars 
1174  écrite  d'Echiré  a  M.  Rouhier,  procureur  k 
S'-Maixent,  porte  ce  blason,  mais  les  couleurs  ne  sont 
pas  indiquées  (Notes  Alf. Richard).  Renée  Frère,  épouse 
de  André  Savignac,  inscrite  k  Niort  en  1698,  est  dite 
porter  :  «  d'azur  à  3  roses  d'argent  ».  Ce  blason  aux 
3  roses  est  bien  celui  de  la  famille.  On  trouve  dans 
l'armoriai  de  1700  divers  blasons,  celui  de  Ambroise 
Frère,  sr  de  la  Coindrie,  à  Châtellerault,  «  de  gueules 
au  chevron  d'argent  et  3  roses  de  même  »,  les  cou- 
leurs seules  sont  inexactes.  Les  autres  sont  de  pure 
fantaisie,  «  burelé  d'argent  et  d'azur  de  10  pièces,  au 
lion  cchiquelé  d'or  et  de  sab!c.  » 

On  voyait  dans  une  chapelle  de  l'église,  S'-Laon  de 
Tliouars,  la  pierre  tombale  de  Pierre  Frère,  avocat  du 
roi  à  Tliouars,  décédé  le  22  juin  1646,  portant  un 
blason  écarts  lé,  en  partie  effacé  ;  on  distinguait  seule- 
ment au  3e  quartier  a  de...  au  chevron  de...  et  3  crois- 
sants de...  » 

Frère  (N.),  receveur  du  château  de  S'-Loup,  près 
Airvaull  (D.-S.),  vivait  en  1430.  (Nul.  Alf.  Richard.) 

Frère  (Etienne)  rendait  aveu  le  6  juil.  14S7  ii 
Jacques  de  l.iniers,  sgr  d'Airvault,  pour  le  lief  de 
Barroux  (Soulièvre,  D.-S.),  qui  lui  venait  de  sa  femme 
Jacquette  Gaillard.  (Arch.  Msal  d'Airvault.) 

Frère  (Jean)  rendit  aveu  le  31  dée.  1.129  pour  le 
lief  de  Barroux  ou  Fief  des  Frères.  (Id.,  id.)  Il  paraît 
être  le  même  que  le  Jean  Frère,  receveur  du  château 
de  S1- Loup  en  1300  et  dont  la  tille  Jacouette  était 
mariée  k  Pierre  Montault,  receveur  de  S'-Loup,  après 
son  beau-père,  en  1IJ3S.    Note  Ait'.  Richard.] 

Frère  (Jean),  peut-être  le  même,  était  décédé 
avant  le  13  janv.  1:130,  jour  où  son  (ils  JACQUES  el 
autres  héritiers,  parmi  lesquels  se  trouve  Gabriel 
Pidoux  (sans  doute  son  gendre),  donnent  quittance  de 
droits  de  vente  et  honneurs,  pour  des  liel's.  Celte  pièce 
est  signée  Gabriel  Pidoux.    Note  Mourais  deSourdeval. 

Frère  (François)  rendit  aveu  du  fiel'  de  Barroux, 


dit  Fiel' des  Frères,  a  Ionise  de  l.iniers,  B"  d'Airvault, 
le  s   l'év.    1550.  (Areli.  .\L*'  d'Airvault.) 

Frère  (Simon  ,  libraire,  est  parrain  à  S'-Porchairc 
de  Poitiers  le  31  mai  1588.  (Reg  )  Il  épousa  d'abord 
Anne  Joannot,  puis  Jeanne  AuoAYin.  Il  eut  du  1er  lit 
André,  baptisé  a  Poitiers  le  IN  août  1:177,  et  Simon,  le 
20  sept.  1586,  et  se  réfugia  ensuite  à  Niort  et  souscrivit 
le  8  fév.  IS96,  avec  sa  seconde  femme,  une  obligation 
de  riO  écus  a  André  Citoys,  libraire.  (M.  A.  O.  IS99, 
p.  293.) 

Frère  (Pierre),  s*  de  Barroux,  licencié  es  lois. 
procureur  fiscal  du  duché  de  Tliouars,  fut  parrain  le 
25  mars  1591  de  Renée  Ogcrou.  [Géo.  Ogeron.)  Il  était 
sénéchal  de  Moiré  eu  1626.  (Arch.  du  Chat,  de  Moiré) 
et  s'était  marié  2  fois  :  1"  à  Damienne  Ogeron,  fille  de 
Prégent,  enquêteur  il  la  iluché-pairie  de  Tliouars,  el 
de  Marie  llyot;  2"  k  Ksthe.r  Pelletier,  qui  ligure 
comme  sa  femme  à  un  baptême  k   S'-Laon  en  1(118.  Il 

.1 lu  le  22  juin  lfiiG  k    84  ans  et    fut    inhumé    a  Sl- 

l.aon  de  Tliouars,  où  l'on  voyait  sou  tombeau  portant 
un  blason  écartelé.  H  avait  eu  du  Ie'  lit  :  1"  Pierre, 
né  ;i  S'-Laon  (comme  les  suivants]  le  16  janv.  1590, 
décédé  le  23  sept.  1638,  qui  avait  épousé  Antoinette 
Amei.ix,  dont  :  a)  Marie,  née  à  S'-Laon  (comme  ceux 
qui  suivent)  le  6  juil.  1631  ;  b)  Am3Roise,  né  le  20  juin 
1032  ;  c)  Jacqoes,  né  le  U  sept.   1637. 

2°  Marie,  né  le  14  sept.  I.V.I2,  mariée  vers  1612 
k  Jacques  Chauffeur,  élu  en  l'élection  de  Tliouars  ; 
3"  Catherine,  née  le  23  juin  1595,  qui  eut  pour  mar- 
raine Catherine  Frère  ;  i°  autre  Pierre,  né  le  l.'i  ocl. 
1598;  u"  Ambroise,  qui  suit  (Note  de  M.  .1.  Pallu  du 
Bellay.) 

Frère  (Ambroise),  sgr  de  la  Ragoterie,  né  à 
S'-Laon  le  30  août  1601,  licencié  es  lois,  avocat  fiscal 
k  Tliouars,  fut  arbitre  le  29  nov.  1649  dans  un  procès 
de  Antoine  de  la  Haye,  Kc.,  sgr  de  Lauderie  (lligné, 
D.-S.).  (Carrés  de  d'Hozier  334,  p.  167.)  Il  épousa 
d'abord  Jeanne  Chibon,  puis  Jeanne  Hothais,  et  eut 
du  l"  lit  ;  1"  Pierre  né  à  S'-Laon  (comme  ses  frères 
et  sœurs),  le  17  juin  1629  :  2"  autre  Pierre,  né  le 
14  janv.  1631,  qui  eut  pour  parrain  son  aïeul  Pierre 
Frère,  s"  de  Barroux;  du  2''  lit:  3°  André,  né  le  6 
août  1634  ;  4°  Jeanne,  née  le  17  sept.  1635  ;  5°  Marie, 
née  le  1S  sept.  1636  (note  de  M.  J.  Pallu  du  Bellay)  ; 
6°  Pierbe-Ahbroise,  qui  suit;  7"  Antoinette,  mariée 
le  9  sept.  1670  k  Jean  Fumée,  Ec,  sgr  de  la  Roche 
et  des  Bordes  ;  elle  fut  inhumée  dans  i'église  de 
S'-Cybard,  le  9  nov.  1720,  étant  veuve  et  âgée  de 
74  ans.    Reg.) 

Frère  (Pierre-Ambroise),  sgr  de  la  Ragoterie,  de 
Beauvais  (Montbrun,  D.-S.i,  de  Villiers  (S'-Léger-de- 
Montbrun,  D.-S.),  du  Bouchot  (Louzy,  D.-S.),  avocat 
liseal  du  duché  de  Thouars,  lit  aveu  k  Tliouars  en  1691, 
1697    et  1705  pour  ses  fiefs.  Marié  vers    1670  a  Maric- 

Fra use  de  Montbiel-d'Hus,  fille  de  François,  Ec,  et 

de  Marie  de  Touvois,  il  en  eut  :  lu  François-Ignace, 
qui  suit  ;  2°  Marie-Françoise,  qui  épousa  Charles  de 
Meuousl  ?  Kc,  sgr  de  Vauvert,  qui  fit  aveu  du  Bouchet 
en  1723  ;  3"  Jeanne,  mariée  à  Louis  de  Vandel,  Ec, 
sgr  de  la  Touche  ;  4"  Marie- Anne,  j"  Henriette, 
6°  Antoinette,  7"  Madeleine. 

Frère  (François-Ignace),  sgr  de  Beauvais,  lit 
aveu  k  Thouars  le  23  août  173S.  Il  était  capitaine  au 
régiment  de  Maillé.   (I).  F.  18.) 

Il  eut,  croyons-nous,  pour  tils  :  I"  Jao.ujes-François, 
qui  suit  ;  2"  Philippe-Aimé,  capitaine  de  la  garde 
nationale  de  Verchers,  âgé  de  25  ans.  fut  condamné  à 
mort  et  exécuté  le  17  sept.  1793  à  Sauinur.  (llist.  de 
Sauniiir,  Desmé  de  Chavigny.) 


588 


Mil    III 


•J/» 


Mil    Hl 


Frère  (Jacques-François),  sgr  de  Beauvais,  lit 
aveu  à  Thotiurs  le  12  dée.  1741  pour  le  fief  de  Beauvais 
cl  obtiut  permission  de  faire  aballre  ses  bois  en  1761. 
(Areh.  Vien.  11.  61.)  l'ae  lettre  de  l'an  X  (1801) 
pi  mve  qu'il  vivait  encore  à  cette  date  :  mais  il 
mourut  sans  doute  peu  après,  car  en  1809  on  s'adressait 
à  soi  gendre  pour  avoir  des  renseignements  sur  sa 
famille.  Il  eut  au  moins  une  fille  mariée  a  N.  Pairaull  ? 
ou  Pérault,  médecin  il  Thouars. 

Frère  (Marie)  épousa,  vers  1664,  Jean  Falloux, 
F.c,  sgr  de  Villejame,  Mcssemé,  conseiller  au  prési- 
dial  de  Poitiers.  (Cén.  Falloux.)  Elle  fut  inhumée  dans 
la  chapelle  des  Pères  capucins  île  Poitiers  le  26  juil. 
1674.  (Reg.   S«-Porchaire.) 

Frère  (Reué)  fils  d'un  bourgeois  de  S'-Maixent, 
vivait  à  Londres  en  17011. 

Frère  (Marie),  fille  de  Jean,  marchand  de  la 
p,se  de  S:-André  de  Niort,  abjura  le  protestantisme  le 
24  juin  1685. 

Frère  (Marguerite)  fut  marraine  à  S'-Savin  de 
Poitiers  le  26  juin  1720.  (Reg.) 

Frère  (Hyacinthe)   et   son   frère   Pierre    doivent 

droit  de  frane-h'ef  pour  la  métairie   de  Fond    de   Chien 

( Auliigny,  Vien.),  et  sur  le  tènemeut  de  Clavette  à  eux 

échus   par  la  succession  de  leur    père  décédé  en  1738. 

In  h.  Nat.,  P.  1187,  fol.  16  v.) 

§  1er.  —Branche  d'Argentine. 

1.  —  Frère  (Jean)  épousa  vers  15.'i0  Catherine 
Ponzi  i,  ou  Poucet  (Arrh.  deS'-Loup,  I). -S.)  remariée 
avant  1578  à  Pierre  Parent,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Hoquette,  mariée  à  Pierre 
Garet  ?  avocat. 

2.  —  Frère  (Pierre),  s'  de  la  F'osse,  marchand, 
demeurant  à  S'-I.oup,  achète  le  29  mars  1601  de  Bal- 
Ihazar  Chauson,  s1'  de  la  Pàgerie  et  de  Calberine  Chauson, 
sa  sœur,  veuve  de  Gabriel  Rcveau,  élu  pour  le  roi  à 
Thouars,  la  métairie  de  Chourses.  (Louin,  l).-S.|  Oo  le 
trouve  encore  en  1602,  1603  et  1604  passant  d'autres 
actes  de  vente.  (Arcb.  de  S'-Loup.)  Il  se  maria  3  fois: 
d'abord  le  27  juil.  1S78  à  Hélène  AgboN,  liliede  Ma- 
thurin,  et  de  Nicole  Rouchier,  puis  vers  1585  a  Renée 
Trot,  enfin  vers  1590  à  Perrelie  Mallet,  veuve  de  Pierre 
Montnult.  Celle-ci  étant  veuve  rend  aveu  le  10  mai  1612 
et  le  15  l'évr.  1619  a  Claude  Gouffier  et  a  Louis  de 
Tusseau,  pour  des  domaines  id.).  Il  avait  eu  du  1er  lit: 
1°  Jacques,  qui  paraît  avoir  épousé  Cuillemette  Mas- 
son,  de  S'-Maixent,  et  qui  mourut  sans  postérité  ;  du 
2'-  lit  :  2°  Pierre,  qui  suit  ;  du  3e  lit  :  3°  PiAnTiiÉ- 
i.emy,  Ec.,  sgr  de.  la  Pommeraye,  commissaire  de  l'ar- 
tillerie, n'eut  pas  d'enfants  et  fil  donation  à  son  frère 
René  le  12  mars  1653.  Il  avait  épousé,  le  22  juin  1614, 
Jeanne  Tester,  fille  île  François,  sgr  de  la  Gloutière, 
et  de  Marie  Leeomte,  puis  le  18  mars  1633  Jeanne 
PotONAND,  fille  de  Jacques  et  de  Jeanne  Migct  ; 
4°  René,  auteur  de  la  branche  de  Vairé,  g  III. 

3.  —  Frère  (Pierre). sgr  d'Argentine  (S'-Généroux, 
II. -S.),  était  mineur  en  1606  sous  la  tule'le  de  son 
oncle  Nicolas  Trot,  sergent  n  Parlhonay,  lors  d'un 
procès  contre  Pcrelte  Mallet,  veuve  de  son  père.  11  eut 
au  inuins  pour  enfant:  Salohon,  qui  suit. 

4.  —  Frère  (Salomon),  sgr  de  Boisvert,  Argen- 
tine, demeurant  au  Monteil  près  Argentine,  rendit  une 
déclaration  en  1667  au  sgr  de  Velours,  et  eut  un  procès 
m  I6S3  contre  le  sgr  de  S'-Généroux,  auquel  il  devait 
des  redevances.  (Areh.  D.-S.  F..,  1001  et  1012.)  Il 
an.  nia  la  part  du  fi*f  d'Argentine    tombée    en    partage 


à  René  Frère,  s'  de  Vairé  (3e  deg.,  S  III)  et  en  lit 
hommage  a  Thouars  en  1698.  Il  épousa,  vers  1660, 
Jeanne  Guii.leheau,  et  était  de  la  religion  protestante. 
Il  eut  pour  enfants  :  1*  Susanne,  qui  abjura  le  calvi- 
nisme le  8  déc.  1678  à  S'-Généroux  et  y  épousa,  le 
21  fév.  1680,  Pierre  Girault,  s'  de  la  Itoussière  ;2°  Sa- 
i.iiuon,  qui  suit  ;  3°  Paul,  sr  de  Boisvert,  abjura  éga- 
lement à  S'-Généroux  et  épousa,  le  23  mai  1690,  Louise 
Barret,  dont  il  eut  :  Marie-Anne,  née  à  Argentine  le 
14  juil.  1691,  et  qui  dut  mourir  jeune.  Paul,  d'après 
une  note  des  Areh.  des  D. -Sèvres  (E.  1024),  a  peut- 
être  épousé  en  2"  noces  Marie-Anne  de  Heaueou, 
mais  ne  paraît  pas  en  avoir  eu  d'enfant  et  mourut  au 
Monteil  le  4  avril  1721,  et  fut  inhumé  dans  la  cha- 
pelle S'-Jean  ii  St-Cénéroui,  près  de  Louise  Barret 
sa  femme. 

5.  —  Frère  (Salomon),  sgr  d'Argentine,  Boisvert, 
abjura  et  fut  parrain  a  S'-Généroux  le  18  janv.  16X7. 
Marié  vers  16SS  à  Marie  Berthelot,  de  la  paroisse  de 
Tessonnière  (D.-S.),  il  mourut  et  fut  inhumé  dans  la 
chapelle  de  S'-Jean-d'Argentine  de  l'église  S'-Généroux, 
le  6  fév.  1724,  ayant  eu  :  1°  Rene-Paui.-Fhançois,  qui 
mit  ;  2°  Marie,  née  en  1697,  mariée  a  Gabriel  Civray, 
s'  de  Bors  ;  3"  Louise,  née  en  1700,  inhumée  en  1714 
dans  la  chapelle  S'-Jean-d'Argentine  a  S'-Généroux  ; 
4»  Jean,  auteur  de  la  seconde  branche  d'Argentine, §11  ; 
5"  Paul,  né  en  1708,  inhumé  en  1723  dans  la  chapelle 
d'Argentine  à  S'-Généroux. 

fi.  — Frère  (René-Paul-François),  sr  d'Argentine, 
né  le  15  juin  1693,  eut  un  procès  en  1731,  au  sujet  de 
la  chapelle  d'Argentine,  contre  les  habitants  de  S'-Cé- 
néruiix.  Il  y  fut  inhumé  le  14  sept.  1762.  Il  avait  épousé, 
vers  1720,  Marguerite  Moreau,  et  en  eut  :  1°  Jean- 
Baptiste-P.ené,  né  le  5  nov.  1725,  fut  curé  de  Voir/ailles 
de  1755  au  9  mi  1790,  époque  de  sa  mort  ;  2°  Mar- 
guerite, née  en  1726,  décédée  en  172S  ;  3°  Maiiie- 
Jeanne,  née  en  1728,  épousa  Charles  Baudouin,  e 
mourut  à  Argentine  en  1811;  4"  Marguerite-Rose, 
née  en  1730.  mariée  en  1756  à  Pierre  Jullien,  sr  de 
Paranehcs  ;  5* ResÉE-Modeste,  née  en  1732  ;  6°  Henri, 
qui  suit  ;  7°  Madeleine,  née  en  1737,  morte  sans 
alliance  à  Argentine,  en  1762. 

7.  —  Frère  «l'Argentine  (Henri),  né  en 
1734,  est  décédé  à  Argentine  le  25  janv.  1806.  Marié 
vers  1776  a  Madeleine  Auury,  fille  de  N.,  s'  de  la 
Croix,  il  en  eut  :  1°  Madeleine,  née  le  16  janv.  1781  ; 
2"  François-Henri,  qui  suit  ;  3"  Marie-Rose,  née  le 
3  sept.  1785,  mariée  à  Argentine,  la  4  fév.  1817.  à 
Louis- Marie-Félix  Ménard. 

8.  —  Frère  «l'Argentine  (François-Henri,, 
né  à  Argentine  le  22  juil.  1782,  épousa  à  Loudun,  le 
30  janv.  1817,  Marie- Françoise  Criant,  fille  de  Louis, 
et  de  Marie  Glétraye,  et  mourut  à  Argentine  en  1S.I2, 
ayant  eu  :  1°  François-Loois-Henri,  né  et  décédé  le 
18  fév.  1819  ;  2"  Pierre-Benjamin,  né  a  Argentine,  le 
5  mars  1820,  vendit  Argentine  et  le  Monteil  après  la 
mort  de  son  père  et  est  décédé  le  12  avril  1878,  à  la 
Haute-Barde  (ludre-el-Loire!,  sans  avoir  été  marié  ; 
3°  Florentine,  née  à  Argentine  le  15  fév.  1824. 
célibataire. 

S II.  —  Rranche  cadette  d'Argentine. 

6.  —  Frère  (Jean),  sr  d'Argontine,  en  partie, 
lils  puîné  de  Salomon,  et  de  Marie  Berthelot  (5e  deg., 
S  [•'),  né  vers  1702,  lit  aveu  d'Argentine  au  château  do 
Thouars  en  1742  et  décéda  au  même  lieu  le  11  fév.  1756. 

Marié  vers  1738  à  Louise  Véillon,  il  en  eut  :  1"  I SI . 

née  au  Monteil  le  28  juil.  1739,  décédée  le  31  juil.  1744 


i  iti.iti: 


i'  Hàme,  née  le  2  mais  1742,  mariée  à  Jean  Bourreau, 

.m  le  a  SMJénéroux  le   30  no?.  1813  ;  3°  Maiithe- 

Marqoeritc,  née  le  21  mai  nu,  inhumée  dans  la 
chapelle  d'Argentine  le  6  août  1745  ;  i"  Marie-Louise, 
née  le  -i  mars  1146,  paratl  atoir  épousé  N,  Minault  ; 
5*  Mautue-IIenhiktte.  née  le  I"'  avril  1747;  6»  Jean- 
I'iicuhk,  qui  suit. 

1.  —  Frère  d'Argentine  (Jean»Pierre),  né 
on  1719.  décéda  h  S«-Générouii  le  12  fév.  1815,  après 
mon-  épousé  d'abord,  vers  1173,  Prudence  Grahot  (ou 
Chabot),  de  Tillé,  décédée  le  11  sopt,  177S  ;  puis  le 
!•  août  1779  Louise  ClaODINET,  cuiin,  le  10  fo..  1790, 
Catherine  Bobet,  ou  Bonet.  Il  eut  du  lrr  mariage  : 
1°  Charlotte -Prudence,  née  le  2(  sept.  1774  ;  2'  Jean- 
liOOIS,  né  le  S  avril  1770,  inorl  le  22  juil.  17 7<>  ; 
3«  Marie  Marguerite,  née  le  15  août  1777  ;  du 
21'  mariage  :  4"  Jean-Mathias,  né  lo  17  sept.  1779, 
mort  le  7  oct,  1 1 S0  ;  5"  Louise,  née  le  7  janv.  17S1, 
i  ii  e  célibatairo,  le  20  mai  1806  ;  6°  Henriette, 
née  le  17  mars  1785  ;  'lu  3°  mariage  :  7°  Jean,  né  le 
15  janv.  1790,  dont  la  trace  se  perd. 


III. 


2e  Branche  de  Vaiiu: 


3.  —  Frère  (René),  s'  de  Vairé  (Exireuil,  H. -S.  , 
Villeneuve,  la  Ponimcraye  et  d'Argentine  par  donation 
de  son  frère  Barthélémy,  le  12  mai  165:1',,  fils  de  Pierre, 
et  de  Perrette  Mallet,  sa  3°  femme  (2=  deg.,  §  I"), 
conseiller  du  roi  et  assesseur  en  l'élection  de  S'-Maixont, 
puis  île  Niort,  dont  il  était,  pair  en  1641,  décéda  lo 
14  avril  1658  (note  Laurence).  Il  avait  épousé,  le 
6  janv.  1622,  Renée  Fortin,  fille  de  Jacques,  sr  de 
Fief-Groussin,  et  de   Susanne    Pougnet,    qui    testa    le 

26  août  167S  en  faveur  de  ses  3  derniers  enfants  seuls 
subsistants,  car  il  y  en  eut  plusieurs  autres  décédés 
jeunes  :  1°  Jacques,  Ee.,  sgr  d'Argentine,  fit  aveu  de 
ce  lief  le  2  nov.  1659.  Nommé  écheviu  de  Niort  en 
1660,  il  fut  maintenu  dans  ses  privilèges  en  1667  et 
mourut  sans  postérité,  le  9  nov.  1669,  laissant  veuve 
Elisabeth  Bep.louin,  qui  transigea  le  22  janv.  107 U 
avec  ses  héritiers  :  2"  René,  qui  suit  ;  3°  Barthélémy, 
auteur  de  la  branche  de  Villeneuve,  S  VI  ;  4°  Renée, 
mariée  a  André  Savignac,  Ec.,  sgr  du  Vieux-Fourneau, 
et  décédée  le  8  août  1717,  âgée  de  76  ans,  a  Niort. 

4.  —  Frère  (René),  s1'  de  Vairé,  la  l'ommerayc, 
Argentine, né  vers  1626,  épousa  d'abord,  le  10  déc.  16.17. 
(Coudre  et  Piet,  not.  à  S'-Maixent),  Marguerite  ne 
Neufville,  fille  de  Jacques,  s'  de  la  Place,  président 
de  l'élection  de  S'-Maixent,  et  de  Françoise  Texier, 
puis,  le  31  jauv.  1610  (Chauvier  et  Lambert,  not.  à 
S'-Maixent).  Catherine  Naihault  ou  Nékault.  veuve  de 
,1  mas  Chaigneau,  s'  de  la  Vault,  et  fille  de  Philippe,  sgr 
de  Graudmaison,  ei  de  Marie  Amiranlt,  et  mourut  avant 
le  19  sept.  1713,  ayant  eu  du  1"  lit  :  1°  René,  qui  suit  ; 
2*  Jai'.ijues,  s1'  de  Neufville,  fut  institué  héritier  par  sa 
mère  le  8  juin  1707,  étant  alors  au  service  dans  les 
armées.  Il  fut  échevin  de  Niort  et  capitaine  du  régiment 
royal  de  cette  ville  et  épousa  Jeanne  Train,  dont  il 
eut  :  ELISABETH,  mariée  à  Louis  Tesnon  ou  Taisnou  ; 
3°  Françoise,  mariée  à  Louis  de  la  Blachière,  Ec,  sgr 
de  Lisle  ;  4°  Elisabbtu-Margueritb,  qui  épousa,  le 
20  août  1109,  Alexandre  du  Monlet,  Ec,  capitaine 
d'infanterie,  et  qui  mourut  le  15  oct.  1138  ;  5°  Ca- 
therine, mariée  à  Pierre  Chaigneau.  s'  des  Francs  ;  du 
2"  ht  :  6"  Barthélémy,  qui  a  formé  la  3e  branche 
d'Argentine,  S  IV;  1"  Chaules,  sgr  de  Vain'',  qui  abjura 
en  1685  et  épousa,  le  22  juin  1111,  Jeanne  TA1SNON,  fille 
de    Pierre,    notaire,    et   de  Marie  Nicolas.  Il  mourut  le 

27  juil.  1712,  sans  enfants  :  8°  Renée,  mariée  à  Louis 
Chaigneau,  br  de  la   Guvonnièro,  conseiller  au  siège  de 


•  m  m 


589 


S'-Maixonl  ;  9»  Jacqubs,  né  le  26  avril  1677  a  Niort, 
décédé  jeune  ;  10»  Philippe,  qui  abjura  en  1685,  et 
décéda  avant  1713  ;  11"  MARIE-CATHERINE,  religieuse 
bénédictine. 

5.  —  Frère  René  ,  sgr  de  la  Pomn  erayp,  épousa 
Jeanne  Ronnet,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Pierre,  qui 
suit  ;  2°  JEAN,  s'  do  Neufville,  marié  le  10  août  1771  à 
Louise  Allonnbau,  ot  mort  sans  postérité  ;  3°  Cathe- 
rine, mariée  à  André  Ochicr  ;  4*  Clément,  s1'  de  Pnni- 
mereau,  eut  la  métairie  d'Argentine  après  le  tUu-i'^  de 
la  dame  de  Savignac  et  en  fit  aveu  à  Thouars  en  1739. 
I!  épousa  N.  Senne,  et  en  eut  :  a)  Pierre,  marié  a 
N.  Proust;  (i)  René,  décédé  sans  postérité  ;  r)  Loi  ISB- 
MADELEINE,  mariée  vers  1760  a  Pierre-François  dallas, 
garde  marteau  de  la  grueric  de  la  Meilleraye  : 

5°  François,  sr  de  la  Fougerio,  épousa,  le  S  nov. 
1729,  Catherine  Cochon,  veuve  de  Pierre  Dubrcu;l,s'  de 
Chambardel,  et  fille  de  Jacques,  s1'  de  la  Tour,  et  de 
Catherine  Hersant  et  en  eut  :  a]  Catherine,  baptisée  a 
la  Mothe-S'-lléray  le  16  juil.  1731,  mariée  à  N.  Guiot, 
puis  à  François-Philippe  Lassaignc,  notaire. 

6. —  Frère  (Pierre)  se  maria  deux  foi:.,  d'abord 
i»  N.  Piet,  puis  à  N.,  et  eut  entre  autres  enfants  du 
2°  lit  :  Pierre,  qui  suit. 

1.  —  Frère  Pierre)  a  eu  plusieurs  enfants, 
entre  autres  :  1'  Pieiire?  2°  N.,  mariée  à  N.  Valleteau. 

§    IV.    —   3°   BRANCHE    Il'ARVEilITINR. 

5.  —  Frère  Barthélémy),  sr  d'Argentine,  en 
partie,  licencié  es  lois,  fils  de  liené,  et  de  Catherine 
Nairault,  sa  2*  femme  Ci''  deg.,  S,  III),  fut  avocat  a 
S'-Maixent.  Il  abjura  on  1685  et  partagea  le 
19  sept.  1113,  avec  ses  frères  du  l01'  lit,  la  succession 
de  leur  père.  Il  épousa,  le  30  oct.  1118.  à  S'-Maixent, 
Marguerite  Greffier,  fille  de  Pierre,  s'  des  Touches, 
maire  de  S'-Maixent,  et  de  Françoise  Borland,  et  mourut 
à  Bougouin  le  21  juil.  1142,  ayant  eu  :  1"  Louis-Mabie- 
René,  qui  suit  ;  2°  Hené-Jean,  Ec,  sr  des  Forges,  gen- 
darme de  la  garde  du  roi,  qui  reçut  une  quittance  de 
ses  frères  et  sœurs  en  1163,  et  décéda  en  1810  à 
86  ans  ;  3°  Jean-Charles,  s1'  du  Bois,  négociant  à  Bor- 
deaux, mort  sans  postérité',  en  1N22,  à  92  ans  ;  4*  G.\- 
uiiiel-Alexandre,  qui  a  formé  une  branche,  S  V  ; 
5"  Babthélemy-Josei>h,  sr  des  Granges,  marié  en  1119 
à  Marie-Jeanne  Bivet,  fille  de  feu  Pierre,  procureur, 
et  de  Jeanne  Vallette  ;  6°  Marie-Louise,  mariée  à 
Jacques-André  Devilliers  ;  1"  Françoise,  vivante  en 
1163  ;  8°  Marie-Catherine,  H1'1'  de  la  Maupetitièro, 
décédée  en  1831,  à  96  ans. 

6.  —  Frère  (Louis-Marie-René),  sr  d'Argentine, 
vivait  encore  en  1189.  Il  avait  d'abord  épousé  Elisabeth 
Perrot,  puis,  le  9  nov.  1154  Caillon,  not.  à  S'-Maixent  , 
Catherine  Onnv,  fille  de  Pierre,  conseiller  du  roi,  élu  il 
S'-Maixent,  et  de  Jeanne  Bonneau,  et  eut  de  ces  deux 
mariages  i  lils  et  2  tilles  :  1"  N.,  mort  sans  alliance  . 
2°  N.,  mariée  à  N.  Corbin  ;  3"  Armand,  qui  suit  ; 
4"  Rose-Rosvlie,  mariée  eu  1188  à  Etienne  Chaigneau 
du  Lac. 

1.  —  Frère  (Armand),  épousa  sa  nièce  Marie- 
Zoé  Chaigneau  nu  Lac,  fille  d'Etienne,  et  de  Rose- 
Rosalie  Frère,  dont  :  1"  Léonce,  décédé  sans  alliance; 
2"  Marie-Eléonore-Eléna,  mariée  le  11  mai  1836 
k  Benjamin-Hercule  Nozereau. 

§  V. 

6.  —  Frère   (Gabriel-Alexandre),  né  vers  1730, 

était  le  \"  enfant  de  Rarthélemv,  sgr  d'Argentine,  et  de 


590 


I  Itl   IM 


Marguerite  Greffier  (•'■'  deg.,§  IV).  Il  épousa,  vers  1760, 
Catherine-Çécile-Julie  Ch»ignea.u,  fille  de  Louis,  et  de 
N.  Bonneau,  doni  il  eut  :m  moins  :  1"  Gilles-Alexan- 
dre, qui  suit  ;  2°  Henri,  marié  à  Catherine- Esthcr 
Sadzeau  de  Puïbebneau,  dont  :  a)  Apolline -Estiier, 
épouse  de  Louis-Victor  Nourry,  juge  à  Niort  ;  6)  ZÉLINE, 
sans  aliiauce. 

7.  —  Frère  (Gilles-Alexandre),  né  vers  1765. 
décéda  le  2  mars  1833  après  avoir  épousé,  le 
6  juin  1 S 03 ,  Marguerite-Susanne  Robin-Durreuil,  tille 
de  Louis,  et  de  Marguerite  Laf argue,  dont  il  a  eu  : 
1°  Alexandre-Louis,  né  le  23  juil.  1S06  et  décédé  à 
Fressines,  le  12  juiu  1868  ;  2'  Emile,  ué  en  1S10  et 
décédé  le  9  l'év.  1897. 

§  VI.  —  Branche  de  Villeneuve. 

4.  —  Frère  (  Barthélémy),  sgr  de  Villeneuve  (Assny, 
D.-S.),  l'Epinoux,  .')'•  (ils  de  fîené,  et  de  Renée  Fortin 
3e  deg.,  §  111),  partagea  avec  ses  frères  et  sœur  en 
1674  et  1678  et  eut  la  Licite  d'Argentine,  dont  il  fit 
aveu  a  Thouars  en  1682.  Il  mourut  et  fut  inhumé  le 
t"  avril  1093  a  S'-ltidier  de  Poitiers  «  nouveau  catho- 
lique et  ayant  donné  des  marques  de  catholicité  », 
disent  les  registres  Marié  vers  1660  a  Judith  Ingband, 
fille  de  Pascal,  s1'  de  Ruffec,  avocat  à  Poitiers,  il 
en  cul  au  moins  :  1"  BARTHELEMY,  qui  suit  ;  2°  Isaac, 
qui  a  formé  la  branche  de  Ruffec,  §  Vil  ;  3"  Margue- 
rite, qui  lit  aveu  de  la  l.iclie  il  Thouars  en  173$ 
et  1 7 12  ;  1°  Judith,  baptisée  à  Sl-Didier  de  Poitiers,  le 
I  I    mars  1686.  (Ileg.) 

H.  —  Frère  (Barthélémy),  s'  de  Villeneuve,  né 
vers  1661,  fut  conseiller  du  roi,  élu  à  S'-Maixent,  et 
fil  avec  ses  frère  et  sœurs  uu  accord  avec  leur  oncle 
René  Frère  de  Vain'',  le  10  oct.  1698.  Il  mourut  en 
1721.  Il  avait  épousé  à  Poitiers,  le  22  avril  1704 
(S'-Didier),  Françoise  Ragot,  fille  de  Pierre,  avocat  à 
Poitiers,  et  de  Marie  Hersant,  dont  il  eut  au  moins  : 
1°  Pierije-Louis-René,  qui  suit  ;  2"  Marie-Françoise- 
Elisabeth,  mariée  le  23  janv.  1737  (S'-Didieij  à  Jean- 
iîaptiste  Cuvillier  de  Champoyau  ;  3"  Barthélémy, 
curé  de  S'- Didier  k  Poitiers,  dès  1749,  fut  inhumé  dans 
le  sanctuaire  de  ladite  église,  devant  le  tableau  de 
S'-Barthélemy,  le  16  mai  177:!,  âgé  de  68  ans  environ. 
(Reg.) 

6. —  Frère  (Pierre-Louis-René),sgr  de  Villeneuve, 
conseiller  en  l'élection  de  S'-Maixent,  est  mentionné 
daus  la  liste  des  habitants  de  S'-Maixent  en  1747 
(journal  Le  Riche,  531  et  vivait  en  1751.  Il  paraît  avoir 
eu  pour  fils  François-Louis,  sgr  de  Villeneuve,  qui 
était  étudiant  à  Poitiers  en  1774. 


§  VII. 


Branche  ni:  rsi'i-'i-'EC 


5.  —  Frère  (Isaac),  sr  de  l'Epinoux,  fils  puiué 
de  Barthélémy,  sgr  de  Villeneuve,  çt  de  Judith  lugrand 
;  1'  deg.,  §  VI),  fut  sénéchal  de  Vivonne.  Il  épousa  h 
Vivonne.  le  16  nov.  171 1,  Thérèse  Chabosseau,  fille  de 

René taire  à  Vivonne,    et   de  feu    N.   Faure,  dont  il 

eut  au  moins  :  1»  Marc-Antoine,  né  le  24  déc.  1712, 
mort  le  25  août  1719  ;  2*  Marie-Thérèse,  née  le 
19  juin  1722,  mariée,  le  10  juiu  1754,  à  Jein-Rapliste 
Dancel,  E<\,  sgr  de  Bruueval,  et  décédée  le  4  juil.  1782. 
Elle  et  son  frère  Louis-Alexandre  représentent,  ii  14 
ction  d'une  cloche  k  Vivonne,  le  marquis  de  la 
Coste,  le  30  janv.  1753  (Reg.  S'-Michel  de  Vivonne); 
3"  Louis-Alexandre,  qui  suit. 

6. —  Frère  ( Louis- Alexandre),  sr  de  l'Epinoux, 
licencié    es  lois,  avocat   en    parlement    et   sénéchal  de 


l'RIÎRE 


Vivonne  après  sou  père,  né  le  6  oct.  1721.  épousa,  à 
Liissar-les-Cbnteaux  (Vieil.),  le  29  mai  1755,  Jeanne- 
Eléonore  de  Lauzon,  Mlle  de  Jean-Antoine,  avocat, 
sénéchal  de  Lussar-les-fdiàtcaux,  et  de  Mimique  Texe- 
reau,  et  mourut  le  24  juil.  1810.  De  ce  mariage  vinrent 
13  enfants,  entre  autres  :  1"  Antoine-Isaac,  qui  suit  ; 
2"  Thérèse-Monique,  née  le  23  mars  1757,  mariée  a 
Vivonne  le  H  juin  17-82  à  Pierre-Henri-Benjamin  Auguis, 
et  déeédée  sans  enfants  à  Villcfagnan  (Charente),  le 
2  sept.  1834  ;  3"  Jean-Fiianç.ois,  né  en  1758,  entra 
dans  les  ordres,  fut  prêtre,  chanoine  et  sous-chantre  de 
S'°-Radegonde  de  Poitiers.  Pendant  la  Révolution  il  ne 
prêta  pas  le  serment  et  se  retira  à  Vivonne,  mais  il  fut 
déporté  a  la  Guyane  et  y  mourut  au  commencement 
de  septembre  1798  ;  4°  Marie-Thérèse,  née  le 
23  niai  1759,  mariée  à  N.de  la  Frcmaudiêre  (Roynet?)  ; 
5°  François-Louis-Alexanure,  auteur  de  la  branche 
dite  de  Lusignan,  §  VIII  ;  6°  Susanne,  uée  le 
20  avril  1763,  mariée  à  Augustin  Amillet,  chirurgien  à 
Vivonne,  et  déeédée  en  1841  a  78  ans  ;  7U  Jean-Pierre, 
né  le  1er  août  1764,  et  mort  sans  alliance  ;  8°  Fer- 
dinand, ué  le  25  mars  1766,  entra  dans  la  marine,  fut 
capitaine  de  la  marine  marchande.  Il  mourut  capturé, 
dit-on,  par  un  corsaire  anglais  en  revenant  de  l'Ile-de- 
France  avec,  une  grande  fortune  ;  9»  Louis-Jacques, 
auteur  de  la  branche  de  la  Barre,  §  IX  ;  10"  Louis- 
Alexandre,  chef  de  la  branche  d'Australie,  S  X  ; 
II"  Antoine-Ferdinand,  jumeau  avec  le  précédent,  né 
le  31  janv.  1769  ;  12"  Jean  Franchis,  né  le  4  mai  1770, 
marié  le  19  août  1799  à  Mareay  (Yieu.)  à  Marie-Anne 
Duras,  fille  de  Raymond,  et  de  Marie-Marthe  Just,  et 
qui  alla  s'établir  à  lioeheforl-sur-Mcr  oii  il  vivait  encore 
en  1810. 

7.—  Frère  (Antoine-Isaac),  né  en  17S6,    maître 

de  poste  à  Lusignan  cl  Coulomhiers,  épousa  a  Mclle, 
étant  encore  mineur,  le  24  janv.  1779,  Louise-Catherine 
Auguis,  fille  de  feu  Pierre-René,  lieutenant  civil  el 
criminel,  et  de  Jeanne  Girard,  et  mourut  à  Poitiers 
(SlR-Radegonde)  le  15  sept.  1787,  ayant  eu  plusieurs 
enfants  décédés  en  bas  âge,  sauf  Jacques-Antoine,  qui 
suit. 

8.  —  Frère  (Jacques-Antoine)  naquit  h  Vivonne 
le  29  déc.  1779,  fut  maître  de  poste  à  Ruffec  en  1816 
et  y  mourut  le  27  janv.  1831.  Il  avait,  épousé  k  Ville - 
laguan  (Charente),  le  3  sept.  1805,  Jeanne-Lucile 
Geoffroy,  fille  de  Pierre,  et  de  Marie-Geneviève  Larsier, 
et  en  eut  :  1°  Jacques-André-Hippolyte,  qui  suit; 
2°  Marie-Elisaih.tii-I.i t.ii.e.  née  le  10  oct.  1807, 
mariée  à  Ruffec  le  30  déc.  1820  à  Jean-Etienne 
Magneu,  habitant  Ardilleux  (D.-S.),  où  elle  mourut  le 
27  oct.  1887  ;    3"   Pierre-Paul-Jacques-Andre,  né  le 

10  fev.  1809,  mort  le  31  août  de  la  nièinc  année  ; 
4"  Marie-Hélène,  née  le  13  sept.  1811,  el  mariée 
d'abord  à  Ruffec  le  21  oct.  1S34  k  Victor  Arlin,  puis  à 
M.  Atbénaïs  Pascault-Dubuissonnot ,  et  décédéo  au 
Courret  (Charente)  le  13  sept.  1S83  ;  4°  Pierre-Sin- 
cère,  né    k    Ruffec   le    19    nov.    IS16,    y   épousa,    le 

11  août  1844,  Julie-Clémentine  de  Mallevault,  veuve 
de  François  de  la  Lance-de-Villers,  lieul. -colonel  d'ar- 
tillerie, et  fille  de  Charles-Gabriel,  ancien  officier  au 
régiment  de  Bourbonnais,  et  de  Elisabeth  des  Roches- 
dc-Chassay.  Il  mourut  à  Ruffec,  le  21  janv.  1865,  lais- 
sant :  «)  Charles-Antoine,  né  k  Ruffec  le  26  juin  1845, 
lieutenant  de  mobiles  pendant  la  guerre  de  1870, 
épousa  a  Rulfec,  le  20  juil.  1873,  Louise-Félicie  Mi- 
maud-Grandchamps,  fille  de  feu  Barthélémy-Edouard, 
et  de  Agathe  Germaine  Auguis,  et  mourut  le  21  fév.  1892, 
laissant  :  Gariiielle-Germaine-Marie-Antoinette,  née 
le  10  mai    1874;    l>)    Gabhiel-Hiprolyte,  né  à  Ruffec 


I  Itl  m 


10  23  noiït  L848,  licencié  en   droit,    avocat,  conseiller 

municipal  de  Ruffec  et  mombre  du  i si  il  de  l'ordre 

il.  s  avocats  de  cette  ville.  Il  a  fondé  en  iss.'l  une 
association  agricole  appelée  .<  Syndicat  agricole  du  can- 
ton de  Ruffec  »,  et  il  eu  est  le  secrétaire-trésorier 
général  depuis  sa  fondation.  Marié  à  Huiler  te 
2i  avril  1880  a  Mario-Juslioe-Marcelline  Mimai  p- 
Grandchamps,  lille  de  l'eu  Barthélémy-Edouard,  et  de 
Agathe-Germaine  Auguis;  il  n'a  pas  de  postérité. 

9.  —  Frfere  (Jacques-Aodré-Hippolyte),  né  à 
Ruffec  le  9  oui.  180ti,  y  épousa. Ii'  26  fév.  1X3.7,  Jcunne- 
Lucile-Alolse  Garnier  i>e  la  Boissière,  fille  de  feu 
Pierre-Paul-Jacques-André,  et  de  Marie-Elisabeth 
Geoffroy,  et  mourut  le  15  mars  1817,  ayant  eu: 
I"  Marie-Louise-ëlisabeth,  née  le  27  nov.  18:16  et 
décédéo  le  s  avrd  1841  ;  -"  Jean-Gustave,  <i"i  suit. 

10.  —  Frère  (Jean-Gustave  ,  né  à  Ruffec  le 
3  avril  1810,  conseiller  municipal  de  Ruffec,  épousait 
Poitiers,  le  18  fév.  1X74,  Marie-Jiilie-Caliiielle  Sachet, 
lille  de  Achille-Urbain,  président  du  tribunal  civil  de 
Poitiers,  et  de  Jenny-Céline  Bourriaud,  et  en  a  eu  : 
1°  Jane-Marie-Henée,  uée  à  Ruffec  le  3  jnil.  ISIS; 
2"  Anne-Marie-Paule,  née  le  19  juin  IXSI,  décédée  le 
20  mars  1889  ;  3°  Jean-Marie-Joseph-André,  né  le 
13  juil.  1S83  et  décédé  le  S  août  1894  ;  4°  Robert- 
Emmanuel,  uc  le  24  mars  1887. 

§  VIII.  —  Branche   dite  de  liUSIGiVAM. 

7.  —  Frère  (François-Louis-Alexandre),  notaire 
et  juge  de  paix  à  Lusignan,  né  le  13  oct.  1761,  fils 
puîné  de  Louis-Alexandre,  et  de  Jcannc-Kléonore  de 
Lauzon  (6e  deg..  §  VII),  épousa  d'abord  >;.  Lara- 
Minot,  puis  le  14  fév.  1192  Monique  Tille ox,  fille  de 
Pierre-Simon,  notaire,  et  de  Jeanne  Boulet,  et  colin  à 
Jaulnay  Thérèse  Hrunet,  fille  de  Louis,  avocat,  et  de 
Thérèse  Herbaut.  Il  mourut  vers  1X25  et  eut  du 
2e  mariage  :  1°  Louis-Alexandre,  né  à  Lusignan  le 
S  janv.  1796,  fut  chirurgien  à  Vivonue  et  y  épousa,  le 
S  nov.  1S19,  Elisabeth-Henriette  Barrot,  tille  de  Guil- 
laume-Alexandre, et  de  Claude-Marie  Jtllct.  11  mourut 
a  Vivonne  le  29  mars  1S76,  ayant  eu  :  «1  Alexan- 
drins,   Di5e    à    Vivonne    le    13    fév.    1X22,    mariée   le 

11  juil.  1843  à  François-Chéri  Dupuis  ;  6)  Eméline. 
née  à  Vivonne  le  20  juil.  1828,  mariée  le  23  janv.  1848 
à  Jean-Baptiste-Achillc  Joyeux. 

2°  Philippe-Edouard,  qui  suit. 

S.  —  Frère  [Philippe-Edouard  ,  né  a  Lusignan  le 

12  mai  1806,  habita  les  Roches,  prés  Lusignan.  Marie 
à  Mareay  (Vieil.)  le  24  avril  1X30  à  Thérèse-Pauline 
Delineau,  fille  de  Joseph,  et  de  Thérèse  Delaportc,  il 
mourut  le  19  mai  1891,  ayant  eu  :  1"  Louis-Edouard, 
né  a  Roches,  le  15  mai  1831,  marié  à  Frozes,  en  1865, 
à  lléloïse  Chasseloup  de  Chatillon,  et  décédé  à  Cloué 
(Vien.)  sans  postérité  le  6  avril  1S71  ;  2"  Jui.es-Ciiar- 
LBS-VlNCENT,   qui    suit. 

9.  —  Frère  (Jules-Charles-Vincent),  né  ii  Hoches, 
le  17  juin  1835,  épousa  à  Perrigny  près  la  Rochelle, 
le  14  avril  1863,  Marie  Pillot,  fille  de  Aristide,  et  de 
Clarisse  Clere-Lassalle.  Il  est  mort  au  château  des 
Hoches,  le  19  dée.  1S91,  laissant  :  Paul,  né  a  Hoches, 
le    17    fév.  1864,  sous-officier  de  chasseurs   vers  1890. 

§  IX.   —  Branche  de  i.a  ot  \mti 

7.  —  Frère  (Louis-Jacquos),  ne  à  Vivonne  eu 
1767,  fils  puiné  de  Louis-Alexandre,  et  de  Jcaune-Kléu- 
nore  de  Lauzon  6'  deg.,  S  VII),  a  étéjngc  de  paix  de 
Jaulnay,  où  il  mourut  le  18  juin  1818.  Marié   a   CliiUcl 


■  itl   lu 


691 


lerault  en  1792,  a   Victoire-Céleste   Babinet,    lille  de 

feu  Huhert-I'ierre-Aiigusiin,  et  de  Maric-Anne-Hoso 
Bruère  des  nivaux,  il  en  eut  :  1"  Charles,  né  on  1793, 
médecin  militaire  sous  l'Empire,  mort  ii  Leipzig  en 
1813,  sans  postérité  ;  2'  Louis  René,  qui  suit  ;  3°  Vm- 
GINIE,  née  ii  Jaulnay  le  6  mai  1797,  mariée  a  Jacques 
Bruère,  négociant  a  Poitiers,  et  décédée  le  2  oct.  ixi;7. 
S.  —  Frère  (Louis-René  .  né  à  Jaulnay  le 
21  août  lin.;,  pharmacien  militaire  sous  l'Empire,  so 
fixa  ensuite  à  Paris  et  y  épousa,  le  17  nov.  ISIS 
Loubeau,  not.).  Victoire-Sophic-Clémentinc  Desplans, 
fille  de  Antoine-Jean,  architecte,  et  de  Charlotte  Pail- 
leux.  Il  mourut  à  Cannes,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  le  15  mai  1867,  ayant  eu  :  1°  Clémentine, 
née  à  Paris  le  15  mars  1X20,  a  épousé,  le  18  avril  I  S3S 
(Démange,  not.  à  Paris),  Henri  Torchon,  avocat  ; 
2"  Louis,  qui  suit  ;  3*  Emilie,  née  à  Paris  le  0  juil.  1S27, 
mariée  le  2  nov.  1846  (Démange,  not.  à  Paris)  à 
Emile  Laharlhe,  avocat. 

9.  —  Frère  (Louis),  né  a  Paris  le  12  juiu  1X23, 
entra  à  S'-Cyr  eu  1844  et  en  sortit  le  1"  oct.  1X46. 
Après  de  brillantes  campagnes  en  Algérie,  de  1X49  à 
1X37,  il  devint  capitaine  d'infanterie  Ot  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur.  Il  donna  sa  démission  pour  épouser  A 
Tours,  le  5  oct  1857  contrat  du  3  devant  Sauvai,  not.), 
Françoise-Bathitde-Clémence  Mauzé,  lille  de  Pierre- 
Henri,  et  de  Virginie  l.efcbvre.  Il  a  fait  reconstruire 
le  château  de  la  Hure  (Ouzouer-sur-Trézée,  Loiret  . 
et  mourut  le  25  déc.  1891  ayant  eu  pour  enfants  : 
i°  Hubert,  qui  suit  ;  2"  Louis-Nobl,  né  le  25  août  1X62  ; 
3*  Paule- Jeanne-Marie,  née  à  Jersey,  le  30  mars  1871, 
mariée  le  26  oct.  1X91  ii  Emile  Rédicr,  capitaine  au 
61e  régiment  d'Infanterie,  et  décédée  à  Ajaccio,  le 
14  août  1892  ;  4"  Jeanne-Ci.émence-.M  vdei.eine.  née  à 
Gien  le  18  déc.  1X74,  mariée  le  11  janv.  1S96  à  Charles- 
François-Henri-Emile  Rodier  de  Mont-Louis;  5°  Alice- 
Hurerte-Gkkmaine,  née  à  la  Barre  le  1"'  janv.  187S, 
mariée  à  Gustave  Auvinet,    lieutenant  au  30"  dragons. 

10.  —  Frère  (Hubert),  né  au  château  de  la  Barre 
le  10  mai  1860,  épousa,  le  2  mars  IXS7,  au  château  de 
la  Mothe-Farehat  (Nièvre),  Marie-Françoisc-Marguerite 
Ramin,  fille  de  Pierre-Francisque,  et  de  Marie  Gueret, 
et  en  a  une  fille,  Gervaise,  née  le  4  nov.  1SSS. 

?;X.  —     Branche    d'AUBTR&LIG. 

7.  —  Frère  (Louis-Alexandre),  fils  puîné  do 
Louis-Alexandre,    et     de   Jeanne-Eléonore    de    Lauzon 

(6e    deg.,  S    Vil),  né   le    31    janv.    1769,    s'ad la  à 

l'agriculture  et  fut  adjoint  au  maire  de  Vivonne.  Il  se 
maria  d'abord,  le  10 déc.  1792,  à  Jaulnay  (Vienne  ,à 
Jeanne  Antoinette,  puis  ii  Antoinette  Ciiaroisseau,  et 
mourut  à  Vivonne  le  9  sept.  1840,  ayant  eu  du  l''1  lit  : 
1°  Jacques-Louis-Alexandre,  né  à  Jaulnay  en 
mars  1794,  marié  à  Condac  (Charente  a  Charlotte  du 
TlLLET,  fut  maire  de  Condac,  et  y  mourut  le  6  nov.  1843, 
sans  postérité  ;  2°  Pieuiik-Hen.iamin,  qui  suit  ; 
3°  Victor,  rapporté  au  S  XI  ;  4°  Houtense-Loutse,  née 
à  Vivonne  le  21  janv.  1797,  mariée  à  Mathieu  Cuyon, 
receveur  des  contributions  indirectes  il  Villcl'agnan  ; 
du  2e  lit  :  5°  Angélique-Clémentine,  mariée  a  Vivonne, 
a  Liberté-Toussaint  Mcslais  ;  6"  AGATHE,  décédéc  sans 
alliance  à  Vivonne  en  1X77  ;  7»  LucETTE,  morte  céliba- 
taire à  la  Pommeraye  (Clussuis,  D.-S.)  à  80  ans. 

8.  —  Frère  (Pierre-Benjamin),  né  a  Vivonuc  le 
20  août  1799,  épousa  il  l'.arlie/ieiix.  le  23  mai  1830, 
Jeanne-Virginie  Gourdon,  fille  de  Jacques,  et  de 
Susanne  Gaury,  et  mourut  a  Barbezieux  le  2  oct.  IS711, 
ayant  eu  :  1°  LOUIS-ALEXANDRE,   ne    le  2  juin  1X32  et 


592 


IIIINI.II\ 


i  |e  7  juin  1 852  ;  2"  Jacjjoes,  en   famille    Cdstave, 

né  le  17  août  183.1,  servit  ilans  la  garde  mobilisée  de 
la  Charente  pendant  la  guerre  franco-allemande,  puis 
quitta  la  France  et  alla  fonder  en  Australie,  dans  la 
Nouvelle-Galles  du  Sud,  un  établissement  auquel  il 
donna  le  nom  de  S'-llilairc.  11  y  a  fait  des  plantations 
de  vignes  qui  sont  prospères,  et  il  a  importé  là-bas  l'in- 
dustrie et  la  fabrication  des  cognacs.  11  est  célibataire; 
3"  François-Castor,  en  famille  Léonce,  qui  suit  ; 
4»  Marie-Virginie,  née  le  25  déc.  1840,  mariée  à 
Barbezieux.  le  10  fév.  1862,  k  Gabriel  Hillairet,  phar- 
macien en  chef  des  hôpitaux  d'Angoulème,  et  morte  k 
Angoulêmc  le  4  août  1876. 

9.  —  Frère  (François-Gaston,  en  famille  Léonce), 
né  à  Barbezieux  le  2  mars  1837,  épousa  dans  cette 
ville,  le  10  août  1863,  Jeannc-Elisabeth-Ursule  I.ACOMBE, 
fil  le  de  Pierre  Kloi,  agent  voyer  d'arrondissement,  et 
de  Marie-Louise  Coffre.  Après  la  mort  de  son  père,  il 
s'expatria  comme  son  frère  et  avec  lui  fut  en  Australie 
fonder  un  établissement  de  commerce.  Il  habite  avec 
son  frère  k  S'-Hilaire  près  Albury  (Nouvelle-Galles  dn 
Sud).  Ses  plantations  de  vignobles  lui  ont  valu  une 
réputation  parmi  les  propriétaires  français  ayant  donné 
l'élan  à  la  culture  de  la  vigne,  et  il  fut  choisi,  il  va  quel- 
ques années,  comme  membre  du  jury  qui  appréciait  les 
produits  vinicolcs  cl  les  eaux-de-vie  k  l'Exposition  in- 
ternationale de  Melbourne.  Il  a  eu  deux  enfants  : 
1°  Pierre-Maurice,  né  k  Barbezieux  le  16  sept.  1S64 
et  décédé  le  16  sept.  1868  ;  2»  Georges-Pierre,  qui 
suit. 

10.  —  Frère  (Georges-Pierre),  né  k  Barbezieux 
le  28  janv.  1866,  a  suivi  ses  parents  en  Australie  et  s'y 
est  marié  k  une  jeune  tille  de  nationalité  anglaise  dont 
nous  ignorons  le  nom. 

S  XI. 

S.  —  Frère  (Victor1,  fils  puîné  de  Louis-Alexau- 
dre,  et  de  Antoinette  Chaboisscau  (7e  dcg.,  g  X)  est 
né  en  1811.  Il  épousa,  le  28  juin  1828,  Antoinette- 
Lais  Pelletier,  lille  de  N.  et  de  N.  Griolleray,  et  est 
décédé  le  18  avril  1880,  avant  eu  :  1"  Victor,  décédé 
sans  postérité  en  1853  ;  2*  Laïs,  née  le  9oct.  1831, 
mariée  le  16  janv.  1834  k  Charles  Bilhaud  ;  3°  Georges, 
qui  suit. 

9.  —  Frère  (Georges),  ne  le  1er  févr.  1844,  direc- 
teur de  l'usine  k  gaz  de  S'-Quentin  (Aisne),  a  épousé 
Estelle  Chappellet,  dont  il  a  :  1*  Raoul,  ué  en  1877; 
2°  Marcelle,  née  eu  187S  ;  3°  Maurice,  né  en  1888. 

FREêLON.  —  11  y  a  eu  en  Bas-Poitou  une 
famille  uoblc  de  ce  nom,  qui  a  possédé  le  fief  de  la 
Mothe-Freslon  (Champ-S'-Père,  Vend.),  qui,  dès  le 
xivc  siècle,  appartenait  aux  Buor.  Ou  trouve  aussi  des 
Freslon  en  Anjou  et  en  Bretagne. 

FreBlon  (Jean  ,  Chev..  l'un  des  compagnons  de 
Thibaud  de  Blazon,  sgr  de  Blazon  et  de  Mirebeau,  fut 
témoin  d'une  donation  faite  par  ce  seigneur,  le 
2'.)  mars  1219,  aux  chanoines  de  S'-Aubin  de  Blazon. 
(A.  H.  P.  30. 

Freslon  (Jean  ,  principal  du  collège  de  Sle-Marlhe 
à  Poitiers,  était  en  procès  en  1671  avec  le  chapitre  de 
S'-l'ierre-le-Puellier,  au  sujet  de  6  boisseaux  de  fro- 
ment et  autres  redevances.  (Arch.  Vien.,  A.  Cbap.  de 
S'-Pierrc-le-Puellier.) 

FRF8LOI\      IDF      I.A       I   lïl  >*I.<>V 
K1KRG.    —     Famille    originaire    de    l'Evêché    de 
Bennes,  en  Brelaguo,  qui,  d'après  Potier  de  Courcy,  sc- 


!    ICI   •»!   ON 


rait  un  rameau  radet  des  Bnthercl,  issus  eux-mêmes 
des  anciens  comtes  souverains  de  Bennes.  Cette  famille 
possède  depuis  le  commencement  du  xviii'  siècle  des 
terres  et  des  marais  salants  en  l'Ile  de  Boum  (Vendée) 
et  a  eu  plusieurs  alliances  avec  des  familles  du  Poitou. 
Les  notes  quisuiveut  nous  ont  été  communiquées  par  le 
V"  Paul  de  Freslon  de  la  Freslonnièrc. 

Blason  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules,  accompa- 
gnée de  6  aucolies  d'azur,  tigées  de  gueules,  posées 
3  en  chef  et  3  en  pointe.  (Chérin.) 

Freslon  (Bonahcs).  Ec,  sgr  de  la  Freslon- 
nièrc, etc.,  mort  dès  le  18  oct.  1521,  avait  épousé 
Louise  Girault  ou  Gérault,  ï)''  du  Fraigneau  en  Poi- 
tou, k  qui  il  lit  donation  de  la  tierce  partie  de  ses  biens, 
ce  qui  donna  lieu  k  de  nombreux  procès  entre  ladite 
dame  et  les  héritiers  de  son  mari,  procès  qui  ne.se 
terminèrent  que  par  une  transaction  passée  le  17  sept. 
1543  entre  Bené  de  Thory,  Ec.,  sgr  de  Boumois,  en 
Saumurais,  héritier  de  Louise  Girault,  et  Guillaume 
Freslon,  Ec.,  sgr  de  la  Freslonnière,  héritier  de  Bona- 
bes.  (Bibl.  nat.,  Carrés  de  d'Ilozier.) 

Freslon  (Briand),  Ec,  sgr  de  la  Freslon- 
nière, etc.,  épousa  d'abord,  le  12  oct.  1563,  Peronclle 
Ivktte,  fille  de  feu  Pierre,  Ec,  sgr  du  Boishamon,  etc., 

et  de  Françoise  du  Gucscliu  ;  puis  le  20  sept.  1589 
Louise  de  Poix,  fille  de  feu  Christophe,  Chev.,  sgr  de 
Fouesnel,  Neuville,  etc.,  Chev.  de  l'ordre  du  roi,  et  de 
Michelle  Le  Sénéchal,  D,;  de  la  Valette,  dont  il  cul  uue 
fille  morte  sans  alliance. 


§1" 


Branche  i>e  ï,  \   l  uimiixxii  m 


12.  — ■  Freslan  (Claude),  Chev.,  sgr  de  la  Fres- 
lonnière, etc.,  né  le  21  janv.  1680,  épousa,  le  11  janv. 
1716,  Marie-Anne-Aimce-Alexandrine  Koiion,  fille  rie 
Joachim,  Chev.,  et  de  Paule  Bourgogne,  qui  lui  apporta 
des  terres  et  des  marais  salants  en  l'île  de  Bouin  (Ven- 
dée). Il  mourut  le  8  mars  1735,  ayant  eu  14  enfants, 
dont  l'aîné  seul,  Marie-Joseph,  qui  suit,  s'est  marié. 

13.  —Freslon  (Marie-Joseph),  Chev.,  C"  de  la 
Freslonnière,  etc.,  né  le  14  mai  1720,  capitaine  au  régi- 
ment du  Roi-Infanterie,  quitta  jeune  le  service  cl  lot 
nommé  conseiller  au  parlement  de  Bretagne  en  1743.  11 
est  mort  au  château  de  la  Freslonnière  le  6  juin  1759. 
Il  avait  épousé,  le  14  mars  1741,  Angélique-Françoise 
Huteau,  D"  des  Burons,  fille  de  feu  François,  Chev., 
sgr  des  Burons,  et  de  Marie-Prudence  Gucrrj  du  llois- 
hauion,  et  eut  :  1»  N.,  né  k  Nantes  le  16  oct.  1745, 
mort  le  même  jour  ;  2°  Emmanuel-Marie-François, 
né  k  Nantes  le  15  janv.  1748,  décédé  le  26  fév.  1750  , 
3°  Albxis-François-Marie-Joseph,  qui  suit  ;  4°  Ama- 
teuh-Hippolvte,  né  k  Nantes  le  21  sept.  1751,  servit 
d'abord  dans  les  mousquetaires  du  Boi  et  fut  reçu 
Chev.  de  Malte  sur  preuves  le  12  juil.  1768.  Il  mou- 
rut k  Bennes  le  12  fév.  1797  ;  5°  Alexandre-Louis- 
Hugues,  né  à  Bennes  le  1e'  avril  1753,  Chev.  de  Malte 
le  5  juin  1769,  devint  bailli  et  grand  croix  de  cet  ordre 
et  général  des  galères.  Il  fut  admis  aux  honneurs  de 
la  cour  le  10 avril  1782,  fut  incarcéré  pendant  la  Bévo- 
lutiondans  les  prisons  de  Chantilly,  et  mourut  a  Paris 
le  19  janv.  1823  ;  6"  François-Marie-Josepii,  né  a 
Bennes  le  17  sept.  1755,  mort  le  surlendemain. 

1 1.  —  Freslon  «le  la  Freslonnière 
(Alexis-Frauçois-Marie-Joseph,  C"  de),  né  à  Nantes  le 
9  net.  1749,  capitaine  au  régiment  du  fioi-Infanteric, 
quitta  le  service  peu  après  son  mariage.  11  fut  incarcéré 
à  Paris  dans  la  prison  des  Carmes  pendant  la  Révolution, 
et  mourut  à  Bennes  le  4  déc  1826.  II  avait  épousé  le 
6  nov.   1776,    Marie-Bose-Estlior    nE    TALHOUET-BONA- 


FfMBWLOÏV    (.i<-) 


IHIHI,(»\  («le) 


593 


no!  ii,  fille  do  Jean-Jacques,  C,e  de  Bonamour,  si  de 
Gillette-Esther  Tranchant  du  Tret,  si  ™  eut  :  l"  A» 
ïand,  né  à  Ronneslo  1  août  1784,  mort  au  même  lieu 
le  Si  juil,  1785  ;  2"  Alexandre-François,  nui  suit; 
î*  Marie-Rose-Esther,  morte  en  bas  âge  le  13  août 
1782  ;  î"  A  in  i  \in  i;  Rose,  née  le  29  juil.  1789,  mariée 
le  1  juin  1809  a  Ooorges-Marie  Huchet,  Mis  de  Cintré, 
ut  décédée  le  8  fév.  1849;  5°  Pauline-Henriette, 
morte  sans  alliance  le   6  fév.   1871. 

15.  —   l'1-f-.lon     «Ici     la     I  i(-»li>imiii'o 

(Alexandre-François,  Cw  de),  né  à  Menues  le  14  août 
1787, maître  des  requêtes  en  1823,  Préfet  île  la  Mayenne 
et  Cher,  de  la  Légion  d'honneur  en  1821,  révoqué  en 
IS2S  par  le  ministère  Martignac  et  île  nouveau  maître 
des  requêtes,    fut   Préfet   de    la    Haute-Loire  au    com- 

mencement  de  1 S 3 0 ,  mais  rentradans  la  vie  privées  la 
chute  de  la  Restauration,  et  mourut  au  château  de  la 
Freslonnière  le  30  sept.  1841.  M  avait  épousé  a  Nantes, 
le  17  mai  1811,  Joséphine  deMonti  de  Loruière,  fille 
unique  de  Joseph-Gabriel-Marie,  propriétaire  de  plu- 
sieurs terres  a  Bouin  (Vend.),  et.  de  Anne-Alix  Clanchy, 
l't  en  eut:  1»  AhÉLIE-MaRIE-EstHER,  née  a  Nantes  le 
31  mars  1812,  morte  supérieure  de  la  Visitation  du 
Mans  le  13  mai  1876  ;  2-  Pauline- Marie,  née  à  Rennes 
en  1S13,  mariée  le  24  nov.  1S40  a  Eugène-Marie  Bou- 
det  de  la  Houssayc,  capitaine  d'infanterie,  et  d 
le  ,'i  fév.  1877  ;  3°  Carolinic,  née  a  .Nantes  le  25  avril 
1815,  mariée  le  2  avril  1 S 4 ;i  à  Thomas-René-Hyaciathe 
de  Maudnit  du  Plessis,  officier  de  marine,  Chcv.  de  la 
Légion  d'honneur  et  morte  le  28  janv.  1902  ;  4°  Alexan- 
dre-Joseph, qui  suit;  5°  HbnRIETTE-AugustiNE, i  te 

vers  1853,  après  avoir  épousé  en  janv.  1847  Emile- 
Marie-Joaehim  de  Farcy  de  la  Ville-du-Bois  ;  0"  Géli- 
me-Alexandiiine,  née  à  Rennes  le  26  juil.  1821, 
morte  sans  alliance  le  11  avril  1843  ;  7"  François-de- 
Sales-Marie-Henrt,  rapporté  au  §  III. 

16.  —  Freslon  de  la  Freslonnière 
(Alexandre-Joseph  G'"  de),  ne  a  Nantes  le  11  nov.  1816. 
épousa,  le  7  mai  1841  (Terrien,  not.  à  Reunes),  Adélaïde- 
Marie  de  Lorgeril,  tille  d'Alexandre-Armand-Stanislas, 
et  de  Victorine-Sainte  de  la  Moussaye,  et  en  a  eu  : 
1"  Marie-Victorine-Alexandrine,  née  le  1e1'  avril 
1842  ;  2°  Albert-Marie-Gonzague,  qui  suit;  3°  Roger- 
Marie-Louis,  auteur  de  la  branche  cadette  §  Il  ; 
4"  Raoul-Marie-Joseph,  ué  le  7  juin  1832,  mort  le  3 
fév.  1S63  ;  o°  Paule-Marie-Victorine-Eugénie,  née 
le  3  nov.  1838,  mariée  le  3  août  1SSI  h  Georges- 
Charles-Louis-Marie  Le  Maiguan  de  l'Ecorce. 

17.  —  Freslon  tle  la  Freslonnière 
(Albert-Marie-Gonzague,  Cla  de),  né  le  7  août  1844, 
marié  à  Laval  le  23  avril  1872  a  Louise  de  Farcy  de 
PontfaRcy,  fille  du  Cte  Frédéric,  et  de  Louisc-Charlotle- 
Désiréc  Foucault!  de  Laubinière,  eu  a  :  1°  Margije- 
riTE-Louise-Marie-Anne,  née  k  Laval  le  21  mars  1873, 
mariée  le  24  avril  1893  a  Gliarles-Einmaniiel-Mni  ie- 
Joseph  de  Farcy  de  Beaumonl  ;  2°  Yvonne-Marie-Joseph, 
néek  Laval  le  30  nov.  1874;  3°  Jeanne-Marie-Sidonie, 
née  au  château  de  la  Freslonnière  (comme  les  suivants) 
le  9  oet.  1816  :  4°  Marthe-Mahie-Caroline,  née  le  26 
fév.  1878,  mariée  en  avril  1902  a  Gabriel-. Inscpli-Marie 
de  Maudnit,  lieutenant  d'infanterie  ;  3°  Heniu-Maiiik- 
JosEPH-LouiS-StanislaS,  né-  Ir  18  avril  1882;  7"  Marii:- 
Anne-Elisaiietii,  née  le  23  mars  1883  ;  S"  Raodl- 
Mabie-Louise-Albeuï,  né  le  21  avril  1886. 


su. 


2r  Branche  de  i.a  l'iiiisi.ovviiiti; 


Joseph,  et  de  Adélaïde  Marie  de  Lorgerii  (16e  deg. 
S  I"),  né  au  château  de  la  Freslonnière  le  19  fév.  1846, 
lieutenant  d'infanterie  démissionnaire,  marié  a  Nantes 

le   22    avril    1873     a    Marie-  Îloruicline-Gliarlottc  Cécile 

Maillard  de  la  GooRNERra,  fille  de  Antoine-Paul, 
capitaine  d'infanterie,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
et  de  Loiiisc-Susanne-Aménaïdc  Gourdeau  de  S'-Cyr, 
a  pour  enfants:  1°  Marie-Lobise-Cécile-AlexANDRINE, 
née  au  château  de  Boisy  (Vendée)  le  19  fév.  1S74, 
mariée  a  Nantes  le  16  janv.  1901  a  Ernest-Emile- 
Marie,  G"  do  S'-Germain  :  2»  Magdbleine-Màrie- 
Améi.ie-Euuênie,  née  au  château  de  Bolsyen  juin  1876, 
morte  au  château  de  la  Knuardais  le  27  août  suivant  ; 
3"  I'ai  l-Pierre-René-Marie-Thomas,  né  le  24  mars 
1878;  1°  Ai.ain-Marie-Gharles-Jules,  ué  le  23  juin 
1879;  3"  Anne-Marië-CharlotteFiianeoisë,  née  le  24 
juil.  1882  ;  6»  Cëcile-Lydie-Marie-Victorine,  née  le 
9  août  1884  ;  7°  Roger-Guillaume-Hdmbert-MariE, 
né  le  2s  fév.  1886. 


17.  —    Freslon    «le    la    Freslonnière 

(Roger-Maiic-Louis,    V"  de),  fils   puîné  de   Alexandrc- 

DlCTION.    HlSTOR.    ET    GÉNÉAL.    DES    FAMILLES    nu 


s  m. 


-  3°  Branche  de  KA  I  itoi  owii  ni 


16.  —   Freslon    «le   la  Freslonnière 

François-dc-Sales-Marie-Henry,  V'«  de),  7e  enfant  de 
Alexandre-François,  et  de  Joséphine  de  Monli  de  Lor- 
iniirc  (1S«  deg.  S  I"  ,  ué  a  Laval  le  18  mars  1825, 
mort  au  château  de  la  Villechauve  (Morbihan)  le  13 
juil.  1890,  avait  épousé  à  Nantes,  le  6  janv.  1852, 
Marie-Charlotte-Valentine  de  Saint-Pern,  fille  de  Jean- 
Louis-Bertrand,  G'c  de  baint-Pern,  et  de  Maric-Camillc- 
Albertine  de  Cornulicr,  et  en  a  eu:  1°  Marie-Pierre- 
Annë-Louis,  qui  suit  ;  2°  Geneviêve-Marie-Fran- 
çoise,  née  le  24  mars  1857,  mariée  le  11  juin  1879  à 
Auiédée-Maiie-Antoiue,  G'e  du  Boisbaudry  ;  3°  Ar- 
helle-Marie-Joséphine,  née  le  13  fév.  1861,  mariée 
le  18  mai  1881  a  Marie-François-Raoul,  V»  du  Bois- 
baudry  ;  4°  Marie-Pauline-Gamille,  née  le  24  juil. 
1863,  mariée  le  17  janv.  1883  à  son  cousin  germaiu 
Jean-Bertrand-Hei'vé,  V10  de  Saint-Pern  ;  5°  Paul- 
Marie-Joseph-Eugène,  Ve  de  Freslon  de  la  Freslon- 
nière, né  le  5  février  1867,  marié  à  Redon  le  1"'  août 
1892  à  Anne-Marie-Josèphe-Philoméue  de  Pioger,  fille 
de  Maxime-Antoine-Victor,  V10  de  Pioger,  et  de  Marie- 
Henriette  du  Roisgueheneuc,  dont  il  a  Guillaume-Marie- 
Pierre-Joseph-Jude-Antoine,  né  k  Redon  le  5  juin 
1896. 

17.  —    Freslon    de  la    Freslonnière 

(Marie-Picrre-Anne-Louis,  Ve  de),  né  le  24  juil.  1855, 
marié  à  Rennes  le  29  mai  1883  à  Marie-Pauline-Ger- 
maine-Esmone  de  Menou,  fille  de  Ludovic-Marie- 
Magloire,  C10  de  Menou,  et  de  Berthe-Marie-Françoise 
Hay  des  Nétumières,  dont  :  Yvbs-Marie-Anne-Fran- 
çois-Joseph,  né  au  château  de  la  Motte-au-Vicomte  le 
H  mai  1889. 

§  IV.  —  Branche  de  Saint-aiiiein. 

13.  —  Freslon  «le  «'  \nl>iu  (Jean-Emma- 
nuel, G'°  de),  mort  à  Jersey  en  émigration  en  janv. 
1800.  avail  épousé  Jeanne-Elisabeth  de  Rolland,  dont 
il  eut  au  moins  :  1"  Piekre-Emhanuel-V'ncent -Marie, 
qui  suit;  2°  Jeanne-Parfaite-M  v.mkut,  mariée  a, 
Londres  le  2  août  1795  k  Jean-Jacques  !>"■•  du  Saull  ; 
3"  Rose,  mariée  à  N.  de  Chastellux  ;  4°  Elisadeth- 
Bonne-Garrielle-ThiSrèse,  mariée  ii  S'-Hélier  de 
Jersey  le  21  nov.  1797  ii  Gahriel-Samson-Germain- 
.liisini,  C'°  de  Loynes  de  la  Coudraye. 

14.  —  Freslon  «le  »'  -Aubin  (Pierre-Em- 
manuel-Vincent-Marie, G'1'  de  né  le  19  jui.  1766, 
mort  k  Rennes  le    7  nov.  1839,    fut    pourvu   à    18  uns 

Poitou.  —  T.  u  38 


594 


FRE81VA.Y  (du) 


d'une  charge  de  conseiller  et  de  président  aux  requîtes 
du  Parlement  de  Bretagne  le  27  janv.  1783.  Il  émigra 
en  Angleterre  et  fut  envoyé  en  mission  par  le  roi  d'An- 
gleterre auprès  des  généraux  vendéens  ;  ce  ne  fut  qu'a- 
près mille  difficultés  qu'il  put  rejoindre  ceux-ci  à  Fou- 
gères, où  il  leur  remit  les  lettres  du  gouvernement 
anglais  ainsi  qu'une  lettre  de  M.  du  Dresnay,  suppliant 
les  chels  royalistes  de  n'accorder  aucune  confiance  au\ 
promesses  trompeuses  du  gouvernement  anglais.  Le 
C'0  de  Freslon  confirma  cette  opinion,  et  la  suite  des 
événements  prouva  qu'il  De  s'élait  pas  trompé.  De 
retour  en  France,  il  fut  nommé  membre  du  collège  élec- 
toral d'Ille-et-Vilainc,  et  ce  fui  en  celte  qualité  que 
l'Empereur  lui  conféra  le  litre  de  B"  de  l'Empire  le  10 
avril  1S11.  Il  avait  épousé  d'abord,  le  12  juin  178", 
Marie-Marguerite  Potelet,  fille  de  François-Jcan- 
Baptiste,  sgr  de  S'-Mabé,  et  de  Jeanne  Claude,  puis  le 
2  juin  1803  Jeanne-Marie  Potelet,  sœur  de  sa  pre- 
mière femme,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants  ;  mais  il  avait 
eu  de  la  première  :  1°  Emmanuel-Jean-Aimé,  C"'  de 
Freslon  de  S'-Aubin,  né  le  13  sept.  1789,  mort  à  Ren- 
nes le  12  mars  1864,  lieulenanl-colonel  d'état-major, 
Chcv.  de  S'-Louis  et  de  S'-Ferdinand  d'Espagne,  et 
officier  de  la  Légion  d'honneur.  11  avait  épousé  d'abord, 
le  16  nov.  1826,Mélanie-Julic-Marie-Gabrielle  de  Pen- 
fentenvo  nE  Cheffontaines.  fille  du  V*  Isidore-Marie- 
Michel,  chef  d'escadrons  de  cavalerie,  et  de  Maric-Ga- 
brielle  de  Ravencl  de  Boisteilleul.  dont  il  n'eut  pas 
d'enfant,  puis  le  8  déc.  1830  Julie-Marie-Anne  de  Léon 
des  Ormeaux,  fille  de  Augustin-Nicolas-Toussaint- 
Marie-Coustant,  et  de  Julie-Marie  Cuérin  de  la  Gras- 
serie,  dont  :  a)  Marie-Julie-Emmanuei.le,  mariée  en 
1850  a  Adolphe  Surcouf,  second  fils  de  l'amiral  ; 
b)  Vale^tine-Marie-.Iulie,  mariée  en  1837  à  Charles- 
Marie- Victor,  C"  du  Bot  ; 

2°  Alphonse-Pibrre-Marie,  qui  suit  ;  3°  Frédéric, 
mort  jeune  ;  4°  Adélaïde-Françoise-Eusabeth,  née 
le  3  août    1791,  mariée  à  Alexis-Joseph,  C,L'  de  Martel. 

15.  —  Freslon  <le  S1  Aubin  (Alphonse- 
Pierre-Marie,  C"  de),  mort  a  Rennes  le  12  oct.  1884  à 
SS  ans,  avait  épousé  sa  cousine  germaine  Marie-Thé- 
rèse-Apolline-Angélique-Joséphine  on  Sault,  fille  du 
Jean-Jacques,  B*"  du  Sault,  et  de  Jeanne-Parfaitc-Ma- 
mert  de  Freslon  de  S'-Aubin,  et  en  eut  :  1»  Bonne, 
prieure  du  carmel  du  Mans  ;  2°  Aline-Marie,  morte  a 
Rennes  sans  alliance  le  17  août  1897;  3*  Alix,  née  le 
22  août  1834,  mariée  a  Rennes  le  23  nov.  1859  à 
Henri-Louis,  C"  de  la  Touche-Limouzinière  ;  4"  José- 
phine, supérieure  du  Sacré-Coeur  de  Lyon. 

FRESXAV  (du).  —  11  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom. 

Fresnay  (Philippon  du)  devait  foi  et  hommage  à 
Jean  l'Archevêque,  sire  de  Parlhrnaj  et  des  Châteaux, 
qui  en  fit  don  à  Pierre  Troupeau,  Chev.,  en  reconnais- 
sance de  ses  services  au  fait  de  la  guerre  en  sept.  1327. 
(Dom  Villevieille,  31924,  toi.  94.) 

Fresnay  (N.  du),  Ec,  sgr  de  Chàlcauneuf-en-Gà- 

tine ,  eut  au  moins  :  1°   Eutense,  mariée   à  Hervé  de 

Volvire  ;  2°  Marguerite,  qui  possédait  en  parage  une 
partie  de  Châteauneuf  en  1410.  (Ledain,  Gàiine.) 

Fresnay  (Eon  du),  rendit  aveu  du  Pasty-Bruneau 
le  26  juin  1413.  11  avail  épousé  Jeanne  Clerdaud,  qui 
en  rendit  aveu  le  9  sept.  141S.  Ils  eurent  au  moins 
Catherine,  qui  lit  le  même  aveu  le  16  nov.  1432. 
(Bibl.  nat.  Marchegay,  Nouv.  acq.  franc.  2035.) 

FRE8IVAV  (du).  —  Il  y  avait  une  famille  no- 
ble de  ce  nom  habitant  les  confins  de  la  Touraine  et  du 


uir.sxK  (du) 


Poitou  au  xvi*  siècle.  Elle    est  différente  de    celle  des 
Dufhesnay.  (V  ce  nom). 

Fresnay  (Olivier  du),  Ec,  sgr  d'Orioust.  de  la 
Vrillicre,  etc.,  épousa  Jeanne  de  la  Chaussée. 

Fresnay  (Antoine  du),  Ec,  sgr  d'Orioust,  la 
Vrillicre,  etc..  fit  aveu  de  cette  première  terre  le  4 juin 
1575  à  la  Dame  de  Francpalais.  (Luzay,  Indre-et- 
Loire.) 

FftESME  (de)  de  la  Tour  de  Chevillon.  — 
Famille  ancienne  originaire  du  Piémont  qui  se  fixa  en 
Artois  et  en  Champagne.  Elle  fut  maintenue  en  sa  no- 
blesse en  1667  par  M.  de  Caumartin  ;  un  de  ses  membres 
fut  éruyer  de  main  de  Louis  XVI  et  un  autre  portail 
les  éperons  de  Charles  X  au  sacre  à  Reims.  Au  siècle 
dernier,  une  alliance  avec  une  famille  poitevine  fit  entrer 
ses  derniers  descendants  dans  notre   province. 

Blason  :  d'argent  au  lion  de  sable  et  une  bordure 
componéc  d'argent  et  de  sable.  (D'Hozicr,  Preuves  de 
St-Cyr.) 

Fresne  (Jean-Innocent  de),  Ec,  sgr  de  la  Tour 
de  Chevillon,  capitaine  au  régiment  d'Artois,  Chcv.  de 
S'-Louis,  naquit  le  28  déc.  1752  et  épousa,  le  27  déc. 
1779,  Magdeleine  Gehier,  dont  il  eut  :  1°  Françoise- 
Sophie,  née  le  11  oct.  178C,  fut  admise  à  S'-Cyr  sur 
preuves  fournies  en  mars  1790,  et  épousa  en  18..  Jean- 
Baptiste-François  Hugueteau  de  Challié;  2°  Hyacinthe, 
Chev.  de  S'-Louis  et  delà  Légion  d'honneur,  mort  sans 
alliance  ;  3°  E.  N.,  qui  suit  ;  4°  Ai.exandrine,  reçue 
a  S'-Cyr  avec  sa  sœur,  et  mariée  à  M.  de  Lavaqucrie  ; 
5"  Jules, époux  de  K,  Fesnant  de  Maismont,  qui  adopta 
Léonie,  mariée  à  M.  Leroy  de  Gouberville. 

Fresne  (E.  N.  de),  Chcv.,  sgr  de  la  Tour  de 
Chevillon,  épousa  Mélanie  Le  Brun,  dont:  1"  Louis 
mort  célibataire;  2°  Ernest,  marié  à  Léontinc  de 
Vaiidemont,  sans  enfants  ;  3°  Louise,  mariée  à  Raymond 
Dinct,  qui  a  relevé  le  nom  de  Fhesne,  éteint  dans  les 
mâles.  ;Note  de  M.  Henry  de  Laguércnne,  issu  des 
Hugueteau  de  Challié.) 

FRESNE  (du).  —  11  y  a  eu  plusieurs  famil- 
les de  ce  nom,  écrit  aussi  Fraiunb,  Frêne.  (Vr  Du- 
fiif.sne.) 

Fresne  (Philippon  du:,  valet,  esl  dit  cousin  de 
Philippe,  femme  de  Savary  du  Fouilloux  en  1302.  (Cah. 
titres  32292,  du  Fouilloux.) 

Fresne  (Jean  du),  Ec,  épousa  vers  1350  Margue- 
rite de  Nuchèze,  tille  de  Guillaume,  Ec,  3gr  de  Nu- 
chèze,  et  de  Jeanne  Pouvereau,  et  eut  à  cause  de  sa 
femme  le  fief  de  l'Hébergement  par  partage  fait  en 
1369.  Il  en  eut  au  moins  Amelin,  qui  suit. 

Fresne  (Araelin  dm,  Chev.,  sgr  de  Pouilly,  Cra- 
mard  Chalandray,  Vien.),  fit  accord  en  1377  avec  son 
oncle,  Guillaume' de  Kucbcze.  (Franc.  20228,  P>  68.)  Il 
vivait  encore  en  1404  (Câline,  Ledain)  et  possédait  le 
fief  de  Passoux  (Chéncvclles,  Vien.),  relevant  de  Montoi- 
ron,  à  cause  de  sa  femme.  Il  eut  sans  doute  Anne, 
mariée  à  Annel  de  Franchriquet,  qui  possédait  ce  fief 
en  1429.  (Arch.  Vien.  E2  174.) 

Fresne  (Jacques  du)  rend  hommage  lige  et  lâ- 
chât pour  lieaucheno  (en  Treize-Vents  et  S'-Hilaire, 
Vend.)  en  1567  et  1583.  (Bibl.  nat.  Nouv.  acquis.,  5038 
p.  125,  Marchegay.) 

Fresne  (Jean  du),  chanoine  régulier  de  S'-Augus- 
tin,  est  prieur  curé  deN.-D.  du  Chastellier  en  1683. 
(Arch.  de  la  Durhelière.) 


PRKHNUAII 


l'IlRSNK/ltJ 


595 


I''ivriic  (Jean  du),  prêtre,  était  professeur  du 
théologie  mi  Séminaire  de  Poitiers  en  1085. 

Fresnt'  (Jacqueline  du),   épousa  Philippe  Girard 

île  Charnacé,  dont  le  fils  Jaeques-Pbilippo  se  maria  le 
27  mai  16S9  a  Louise-Anne  de  Rouillé.  (Suppl.  P.  An- 
selme, I.  IX,  p.   107.) 

Fresne  (N.  du),  doyen  de  Lu<;on,  abbé  des  Fon- 
tenelles,  fut  député  du  clergé  de  l'élection  des  Sables- 
d'OIonne,  réuni  à  Poitiers  en  1789.  (Arch.  du  dioc.  de 
Luron,  t.  1",  p.  38.) 

FRE8HIE  (du)  ou   DUFRESKE.  (V'    ee 

nom.)  —  Il  y  a  eu  diverses  familles  de  ee  nom  en  Poi- 
tou, Anjou,  Saumurois,  etc. 

Blason  (Saumurois),  d'argent  à  la  fasce  de  gueules 
et  3  feuilles  de  Irène  de  sinople.  (Cachet  d'une  lettre 
de  M.  Dufresne,  curé  de  Fontaine  1  en  Anjou  au  C"'  de 
Craon  (Arch.  Angers,  E.  1492  ,  ou  d'azur  à  la  fasee 
d'argent  accompagnée  de  3  fers  i  cheval  d'or.  (Lettre  de 
Nicolas  du  Fresne,  procureur  à  Saumur  en  1768.) 

F'RESJVEA.U.  —  Noms  divers  qui  intéressent 
notre  province. 

Freaneau  (Jean  de'i,  Chev.,  sgr  de  Crevant, 
épousa,  vers  1415,  Rose  de  Maillé,  lille  de  Péan,  Chev., 
sgr  de  Brézé.  (G"  Maillé.)  Sa  fille  ?  Jsanne,  se  maria 
vers  1430  k  Jacques  Daillnn,  Ee.,  sgr  de  la  Chartchou- 
chère.  (Gia  Daillon.) 

Fresneau  (Hardouin),  Ee.,  représentant  du  due 
d'Anjou,  reçoit  un  hommage,  de  Jean  de  Saligné  pour 
des  biens  à  la  Sirmière,  mouvant  de  la  Koche-sur-Yon, 
le  10  sept.  1433.  (Doss.  Bleus.  G'»  Saligné.) 

Fresneau  (N...)  était  notaire  de  l'Isle-Jourdain 
en  1447.  (Gic  Frotier.) 

Fresneau  (Louis)  était  abbé  de  Charroux  en 
1479.  (Gallia  christ.) 

Fresneau  (Jeanne)  est  citée,  le  7  oct.  14S9, 
dans  une  lettre  où  sont  nommés  Gilles  delà  Boucherie  et 
Jeanne  Chollct,  femme  de  Begnault  Chenin,  au  sujet  de 
l'hôtel  du  Bois,  pS8C  de  l'Hébergement-Entier  en  Vendée. 
(Arch.  de  M.  de  Ferré.) 

Fresneau  (Jacques),  s'  de  la  Fresnaye,  eut 
pour  lille  Rose,  qui  épousa,  vers  1500,  Louis  Guyneuf, 
Ec,  sgr  de  Bouliers.  (Bibl.  Arsenal.  Preuves  de  Malle 
des  Petit  de  la  Vauguyon.) 

Fresneau  (Marquise),  D''  de  Lusse,  épousa, 
vers  1500,  Sylvestre  du  Chaffault,  Ec,  sgr  de  la  Senar- 
dière.  (Gén.  du  Chaffault. 

Fresneau  (Bertrand)  doit  hommage  pour  le 
Bouche!,  a  cause  de  sa  femme,  ii  la  I!""'  de  Mirebeau, 
d'après  le  dénombrement  du  28  juil.  1508. 

Fresneau  (Françoise),  V"'  d'Antoine  des  Aubus, 
Ec.,  sgr  de  Savonnières,  reuonec,  le  17  mai  1517,  au 
profil  d'Emeri  Gomhault,  commandeur  de  Ballan,  à 
différents  droits.  (Arch.  Vien.  H.  3.) 

Fresneau  (Léonard),  clerc,  juré,  notaire  de  la 
Basse-Marche  et  duché  de  Châlellcrault,  assiste,  le  24 
juil.  1519,  à  un  contrat  de  mariage.  (Carrés  de  d'Hozier, 
t.  223,  Gén.  Dassier.i 

Fresneau  (Pierre)  était  prieur  de  la  Madeleine 
à  la  Maison-Dieu  de  Partheuay  en  1533.  (Câline, 
Ledain. | 

Fresneau  (Madeleine)  est  religieuse  eu  l'abbaye 

de  Beaumout-le/.-Tours  le  4  déc.  1506.  (Cab.  litres, 
32992.) 


Fresneau  (N...)  épousa  Marguerite  de  MàBIOOR, 
lillo  de  Guillaume,  sgr  do  la  Frellonyèro,  et  de  Renée 
de  Maulny,  et  en  eut  au  moins  :  1°  Louise,  mariée  à 
Louis  Marnilleau,  Chev.  ;  2°  Margiiîiute,  épouse  de 
Jean  llaudry  ;  3°  IUdkoondb,  femme  de  Jean  de 
rhevalles,  qui  toutes  les  trois  partagent  la  succession 
de  Guillaume  de  Maridor  et  de  Renée  de  Maulny  le 
13  fév.  1586.  (Pièc.  orig.  1878,  doss.  43219.) 

Fresneau  (Jacques),  prieur  de  Savigny-sur- 
Viennc,  tient  son  prieuré  k  foi  et  hommage  lige  et  en 
franche  aumône  de  la  B"'»  de  Chauvigny  et  en  fait  aveu 
le  17  juil.  1623  à  Mgr  de  la  Rochcpozay,  év.  de 
Poitiers  et  B°"  de  Chauvigny.  (Arch.  Vieu.  Abb.  de 
S'-Cyprien.) 

Fresneau  (Jacques),  chanoine  de  Luçon,  est 
parrain  dans  cetle  ville  le  11  août  1627.  (Reg.) 

Fresneau  (François)  était  notaire  de  la  vicomte 
de  Tiffauges  en  1677.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  542.) 

Fresneau  (Louis)  épousa  Marie  Lévesçiue  et 
était  décédé  avant  le  6  niai  1704,  date  du  mariage  de 
sa  fille,  (Iteg.  S'-Germain  de  Poitiers.) 

Fresneau  (Mathurine),  femme  de  Julien  Coin-tin, 
procureur  fiscal  de  S'-Jouin-les-Marnes,  est  marraine  à 
Poitiers  (S'-Cybard)  le  31  janv.  1752.  (Iteg.) 

Fresneau  (N...),  neveu  de  M.,  de  la  Molhe-d'Au- 
bigné.  conseiller  au  Parlement  de  Bretagne,  hérite  de 
lui  de  Mareuil  et  île  la  Vieille-Tour  (Vendée)  avant 
1789  et  les  vend  vers  1810  à  M»'  V™  des  Roches. 
(Ribl.  nat.,  Note  Marchegay,  Nouv.  acq.  franc.  5033, 
p.   204.) 

Fresneau  (Léonic  de),  comtesse  O'Riordan,  est 
décédée  au  château  de  la  Trcmblaye  le  15  déc.  1843  à 
72  ans.  Son  frère,  le  Chev.  de  Fresneau,  existait  à 
cette  époque.  (Lettre  de  part.) 

FRESMEAU.  —  Famille  noble  du  Châtelle- 
raudais  aux  xvic  et  xvnc  siècles. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules  accompagné 
de  3  trèfles  de  sinople.  Le  registre  de  Malte  dit  : 
d'argent  au  chevron  de  gueules.  Cet 
énoncé  est  incomplet,  llans  l'Armoriai  de 
Touraine  de  1698  on  trouve  :  «  écartelé 
d'or  et  d'argent,  k  la  croix  de  gueules 
brochant,  cantonnée  aux  1"  et  4'-  d'une 
aigle  essorante  de  sable,  aux  2°  et  3°  d'un 
chevron  de  gueules  et  3  trèfles  de  sable  .'  posés  2  et  1  ». 
Ce  blason  erroné  doit  être  :  «  écartelé  d'or  a  l'aigle  au 
vol  abaissé  ?  (ou  un  oiseau  volant)  île 
sable  (qui  est  Bigot),  et  d'argent  au 
chevron  de  gueules  et  3  trèfles  de  si- 
nople ».  La  prétendue  croix  de  gueules 
étant   le    filet  marquant  l'écarté] tire. 

1.  —  Fresneau  (Laurent)  épousa 
Anne   de  la  Motte,  dont  : 

2.  —  Fresneau  (René),  Ec,  sgr  de  Marigny, 
marié  a  Barbe  BnioT,  fille  de  Christophe,  Ec.,  sgr  de 
la  Ricaslellière,  et  de  Renée  de  la  Roche,  dont  : 

3.  —  Fresneau  (Jean),  F.c,  sgr  de  Marigny, 
marié  à  Renée  Avhain  ou  Aiiiain,  lille  d'Adrien,  Ec., 
sgr  du  Charrault,  de  Flcix,  et  de  Renée  de  Roussigny, 
en  eut  : 

4.  — Fresneau  (Guillaume),  Ec.,  sgr  de  Mari- 
gny, marié  vers  15S0  k  Renée  DE  Sasskuik,  lille  de 
Antoine,  Ec,  sgr  de  la  Cbaize,  et  de  Marie  de  Villicrs, 
en  eut  au  moins  :  1°  JACQUES,  reçu  Chev.  de  Malte 
le  30  mai  1612  ;  2°  Antoine,  qui  suit. 


696 


FRESSIMEAU  (de) 


5.  —    Freanean    (Antoine  du),  Ec,   sgr   delà 
ne,  lit   une  déclaration  de   domaines  relevant  du 

prieuré  de  Soudan  (Savigny,  Vien.)  comme  tuteur  de 
,on  fils,  en  1639.  (Arcli.  Vien.  11.  S'-Benoît,  21.)  Marié  à 
ne  de  Pierres,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Charles, 
qui  suit  ;  2°  Antoine. 

6.  —  Fresneau  (Charles  dm,  Ec.,  sgr  de 
Marigny,  passa  des  actes  en  1656  et  1661).  11  épousa 
Françoise  nu  la  Todsohe,  probablement  fille  de  Jean, 
Ec,  Sgr  du  Plessis,  et  de  Renée  de  Montléon,  dont  il 
eut  au  moins  Antoine,  qui  suit. 

1,  —  I>-.--ii<-:im  (Antoine  du),  Ec,  sgr  de 
Ohàlillon,  demeurait  k  Ce/.ay  (Savigny.  \ien.)  le  13  juin 
1680.  (S'-Benoît,  23.)  11  fit  enregistrer  sou  blason  a 
Richelieu  en  1698.  (Armoriai  de  Touraine.)  Il  épousa 
Marie  i>e  Marans,  qui  était  sa  veuve  le  1S  sept.  173S, 
lorsqu'elle  fit  une  déclaration  de  domaines  relevant  du 
prieuré  de  Soudun.  (S'-Benoît,  24,  reg.  235,  p.  60.)  11 
paraît  avoir  eu  :  1°  Marguerite,  qui  était  veuve  de 
Jean  Cougnard,  huissier,  vers  1740  (S'-Benoît,  26,  reg. 
237,  p.  88)  ;  2°  Pierre,  qui  suit. 

g.  —  l  i  --H.-.-MI  (Pierre  du),  épousa  vers  1720 
Marie  de  la  Fobchardière,  fille  de  François,  sr  de  la 
Fortinière,  et  de  Marguerite  Bodin,  décédéc  à  Savignj 
le  29  mars  1754. 

FRE8SANGE8  (de).  —  Un  prieur  de 
Sl"-Radegonde  de  Poitiers  au  xV  siècle  portait  ce  nom, 
qui  parait  appartenir  à  une  famille  de  la  Haute-Marche 
cl  qui  porte  pour  blason  ;  d'or  a  un  arbre  de  sinople. 

Pressantes  (Jacques  de),  prieur  de  S'°-Rade- 
gonde  de  Poitiers,  était  en  procès  avec  son  chapitre 
en  1419  devant  le  Parlement  séant  k  Poitiers.  (Arch. 
Vien..  G.  1526.) 

FRCSSIKHY    (de)  ou    FRE881NET. 

—  Famille  qui  possédait  le  fief  de  ee  nom  k  S'-Pierre- 
des-Egliscs,  près  Cliauvigny,  au  XIIIe  siècle. 

Fressinay  (Aimery  de)  est  mentionné  dans  un 
acte  de  12S9  concernant  Monticrneuf.  (Rêdet.) 

Fressinet  (Pierre  de)  possédait  des  terres  près 
de  Chauvignj  en  1308.  (F.) 

Fressinet  (Hugues  de),  sgr  de  Fressinet,  légua 

!  note  (probablement  au  xiv  siècle)  au  chapitre  de 

S'-Pierre  de  Cliauvigny.  11  est  rappelé  dans  un  accord 
fait  en  1381  par  Jean  Daussecot  '.'  eu  d'Aussecot,  Ec., 
sgr  de  Fressinet.  (Arch.  Vieu.,  G.  8,  32,  ehap.  de 
Chauviguy.) 

FREBBINEAE  (de).  —  Famille  noble  du 
Cluitcllcraudais,  du  xnc  au  xvc  siècle.  11  y  avait  une 
ancienne  paroisse  do  ce  nom,  aujourd'hui  réunie  à 
Montoiron. 

Fressineau  (Airaud  de)  est  mentionné  vers 
1090   dans  une  charte  de  S'-Cyprien.  (A.  11.  P.  3.j 

Fressineau  (Hugues  de),  de  Fraisneau.  fut 
témoin  en  1195  d'un  accord  au  sujet  de  la  dîme  de 
Maillé  ou  de  la  Rivière,  passé  en  présence  do  Guillaume, 
évêque  de  Poitiers.  (Fonds  latin  17041,  f°  30.) 

Fressinean  (Pierre  de),  sgr  de  Fressiueau,  de 

Frayssihello,    vendit    le    moulin    de    Chouart  ?    pssc 

d'Archigny,   en  1278,  a  l'évêché  de  Poitiers.   Il   avait 

Jeanne  de  la  Touscbe,   fille   d'Aimery.  (Latin 

HOU,  f  82.) 

Fressineau  (Geoffroy  de)  possédait  un  fief  à 
Bonneuil-Matours,  relevant  de  Montoiron,  qui  passa 
ensuite  à  PeRROI  de  Fressiueau,  puis  a  Peirot  Mouschet 
avant  1429.  (Arch.  Vien.,  E2  174,  Pérusse.) 


FRETARD 


FRFTARD  ou  FRETART.  —  Famille 
noble  originaire  du  Loudunais,  où  on  la  trouve  établie 
dès  le  xne  siècle.  Elle  a  possédé  des  fiefs  importants  et 
produit  plusieurs  personnages  considérables.  L'Histoire 
des  du  Plessis  de  llichelieu  par  du  Chesne  donne  un 
fragment  généalogique  de  cette  famille,  mais  il  est 
erroné.  Une  branche  est  passée  en  Orléanais,  puis  en 
Saintonge,  où  elle  subsiste  encore. 

H'.ason  :  de  gueules  fretté  d'argent. 

Dans  l'Armoriai  de  S'-Jean-d'Angély  en 
1700,  on  a  enregistré  pour  Micliel-Galéas 
(8e  deg.,  §  III)  :  «  de  gueules  à  6  chevrons 
d'argent  »  ;  cela  doit  provenir  d'une  con- 
fusion de  copiste  ;  et  pour  Charles,  sr 
d'Onvillier  (8°  deg.,  §  IV)  :  «  fretté  d'ar- 
gent et  de  sable  ». 

Frétard  (Dreux),  Chev.,  fut  témoin  en  1216 
avec  Thibaud  de  Blaznu,  sgr  de  Mirebeau,  d'une  dona- 
t ion  laite  a  S'"-Croix  de  Poitiers  par  Marguerite  de 
Berne,  veuve  de  Hugues  d'Ainbroise.  (D.  F.   5.) 

Frétard  (Bouchard),  Chev.,  sgr  de  Samarçolles, 
fils  d'un  sgr  de  Turzay,  possédait  des  domaines  rele- 
vant de  ee  fief  en  pacage,  qui  étaient  en  1313  passés 
à  ses  enfants.  (Noms  féodaux.) 

Frétard  (Guyon),  Ec,  fut  nommé  exécuteur 
testamentaire  de  Guillaume  de  Marsay,  Ec,  en  1316. 
(Fonds  latin  17147,  p.  68.) 

Frétard  (Philippe)  épousa  vers  1330  Jean 
Clérambault,  Ec.  qui  reçut  en  don  du  Roi,  en  janv. 
1347,  le  fief  de  la  Tonière,  près  Moutrcuil-Bcllay.  Elle 
était  veuve  en  1351.  (A.  H.  P.  t.  13.) 

Frétard  (Isabeau)  était  mariée  à  Thibaud  de  la 
Grézille,  qui  vivait  en  1356.  (Cah.  de  d'Hozier,  t.  174. 
Dos.  4402.) 

Frétard  (Pierre)  fit  partie  de  la  montre  de 
Guillaume  de  Neillae,  Chev.,  passée  à  Confolens  le 
23  avril  13S2.  (Fonds  franc.  21539.)  11  possédait  en 
13S7  l'hébergement  de  Sauves  et  de  Primery.  (Gén. 
d'Espinay,  p.  16.) 

Frétard  (ïassin),  peut-être  un  sobriquet,  Ec. 
fit  aveu  à  Mirebeau  en  1387,  pour  la  Roche-Bourreau, 
comme  tuteur  de  Louis  Fouchier,  son  beau-fils.  (Franc. 
9501,  p.  289.)  Il  épousa  Jeanne  de  la  Roche,  veuve  de 
Gillet  Fouchier,  et  fille  de  Jean,  Ec,  vivant  en  13.54, 
(M.  A.  O.  1877.) 

Frétard  (Pierre),  prieur  de  S'-Romain  de  Châ- 
tellerault  de  1475  à  14S0,  fit  aveu  au  Cln  du  Maine, 
Y'a  de  Cliàlellerault,  de  ce  qu'il  tenait  de  lui  en  franche 
aumône  (Arch.  Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.) 

Frétard  (Mathurin)  servit  au  ban  do  1467 
comme  brigandinier  du  s'  de  l'Isle.  (Bans  et  arrière- 
bans.) 

Frétard  (Adrien)  remplaça  au  ban  de  1491  son 
père  André,  qu'il  dit  êlre  âgé  de  60  ans.  (Id.) 

Frétard  (Jean),  chanoine  de  l'Eglise  de  Poitiers, 
assiste  en  1514,  comme  député  de  son  chapitre,  au 
procès-verbal  de  la  réforme  du  Coutumier  du  Poitou.  Il 
mourut  en  1515.  (F.) 

Frétard  (Madelon)  était  Chevalier  de  Malte  en 
1525.  (Vertot.) 

Frétard  (Anne)  était  épouse  de  Mathieu  de 
Fougère,  Ec,  sgr  de  Villiers,  en  1577.  (Gén.  de 
Fougère.) 

Frétard  N...)  épousa  Jeanne  Goordbmi,  fille  de 
Pierre,  et  de  Jeanne  de  Marconnay  (xvi°  siècle).  (Cah. 
de  d'Hozier,  t.  169,  Oourdeau.) 


I  Itl  I  %ltl> 


Kréturil  (Pierre),  sgr  de  L'hôtel  du  Chesna,  pM0 
de  Mootoiron  (Vien.),  esi  cité  dans  ['aveu  rendu  a  Châ 
telleraull  le  12  oct.  1672  par  Louise  de  Croiallles,  veuve 
de  Georges  Gillier,   Chev.,  B°"  de  Marmamle,  pour  le 
château  de  Paygarreau.    Arcu.  Nat.  P.  435'.) 

Frétard  (Marie-Louisc-Klisahclli;,\envr  de  Simon 
Dumenil  ;  N.  do  Vassogne,  sgr  de  Beauchamp  et  de 
Brie,  et  Marie  Frétard,  son  épouse  ;  Loois  Prétard, 
Chev.,  9gr  de  Fouras  et  autres  reçuronl  assignation  a 
comparaître  p's''  de  Chertés  en  Angoumois  le  13  sept. 
lis::.  [La  Charente  Révolutionnaire  par  Bujeaud,  p.  lik.) 

S  Ier.  —  Branche  de  TlTBZAY. 

1.  —  Frétard  (Simon1,  Chev.,  sgr  île  Turzay 
(Claunay,  Vien.),  vivant  en  1250  et  marie  a  Pékonei  le, 
en  eut  au  moins  :  1"  Pierre,  -|ui  suit  ;  2"  Jeanne, 
mariée  à  Gauvain  de  Dercé,  Ee.,  vivant  en  ! 21 S . 

2.  —  Frétard  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Turzay, 
Sautnnne  (Martaizé,  Vien.'1,  décédé  en  1297,  eut  au 
moius  :  lu  Robert,  qui  suit  ;  2°  PlEBRE,  qui  tenait  un 
fief  en  parage  de  Turzay  en  1319.  (Noms  féodaux.] 
C'est  lui,  croyons-nous,  qui  fut  tué  à  la  bataille  de 
Poitiers  en  1356.  (Impôt  du  sang.) 

3.  —  Frétard  (Robert  ou  Jobert),  Chev.,  sgr  de 
Turzay,  Sautonne,  Saires,  Priraery,  Sauves,  Chambellan 
du  roi  Philippe  VI,  fit  aveu  de  Turzay  à  Loudun  en  1319 
(Noms  féodaux)  et  en  1334  11  fonda  une  chapelle  daus 
l'église  d'Aulnay  en  13i5,  donnée  à  l'abbaye  de  Fon- 
taine-le-Conue,  et  mourut  en  1346.  D'après  une  note  D. 
F.  83),  le  12  juin  1328,  il  fut  l'ait  chevalier  par  le  P.oi  lui- 
même,  qui  lui  assigna  en  plus  une  pension  de  200  I.  sur 
la  prévoté  de  Loudun.  11  a  dû  avoir  pour  fds  :  1°  Huet. 
qui  suit  ;  2»  Robert,  qui  a  formé  la  branche  de  Pri- 
mery,  §  II  ;  3"  Guillaume,  Ec,  que  l'on  dit  sgr  de 
Sauves,  vivant  en  1345  ;  4°  Jeanne,  mariée  d'abord  à 
Guy  Odart,  Chev.,  sgr  de  Mons,  puis  à  Guy  de  la 
Tousche. 

4.  —  Frétard  (Huet  ou  Huguet),  Chev.,  sgr  de 
Turzay,  Glenouze,  y  fit  vente  en  1365  (Areh.  D.-S.  E. 
27)  et  fit  aveu  de  Turzay  le  23  mars  13X7.  Il  se  maria 
peut-être  2  fois  :  a  N...  du  Bellay,  fille  de  Guy,  et  de 
Philippe  de  la  Jumelière,  et  à  Agnès  BoiviN  ^ans  qu'un 
sache  quelle  fut  la  1"  ou  la  2e'  de  ses  femmes).  11 
aurait  eu  de  la  1'"  :  Tristan,  qui  suit  ;  et  de  la  2°  au 
moins  Jeanne,  D°  de  Puzé  ou  Pusse,  mariée  a  Jean 
Couflier,  Chev.,  sgr  de  Bonnivct. 

5.  —  Frétard  (Tristan),  Ec,  sgr  de  Turzay, 
épousa  Marguerite  de  la  Bossayk,  qui  était  sa  veuve 
en  1390,  lorsqu'elle  fit  aveu  de  Turzay.  Il  eu  eut  plu- 
sieurs enfants,  entre  autres  Jean,  qui  suit. 

6. —  Frétard  (Jean),  Ec,  sgr  de  Turzay,  la 
Baffarière  ou  Bassarière,  dont  il  lit  aveu  à  Baugé  en 
Anjou  en  1441  (Noms  féodaux),  et  le  21  mars  1 447 
(d'Espinay,  fiefs  du  Comté  d'Anjou),  épousa  Louise  Gonp- 
fier,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Bellefois,  Glenouze,  et  de 
Mathuriiie  de  Liniers,  dont  il  eut  au  moins  :  lu  Olivier, 
qui  suit  ;  2°  (sans  doute)  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Baffarière, 

qui  fit  aveu  à  Baugé  eu  1448.11  a  di'i  épouser    d'il 

Catherine  DE  Realivilliers,  fille  de  Alarl,  l'a'.,  sgr  de 
Neuvy,  et  de  Jeanne  Louelle,  puis  Marie  RoOHAUT,  fille 
de  Louis  dit  Bethis,  sgr  de  la  Rousselière,  et  de  Mar 
guérite  de  Brisay,  et  eu1  pour  fils  Louis,  IV.,  sgr  de  la 
Baffarière  en  1 4x0.  décédé  avant  1504,  époque  où  ses 
enfants  étaient  suis  la  tutelle  de  Malliuriu  Le  Gendre, 
Ec.  (Noms  féodaux.) 

7. —  Frétard  Olivier),  Chev.,  sgr  de  Turzay, 
fit  aveu  u  .Loudun  le   7  juin  1  lis    (Noms   féodaux.)  Il 


■  iti:  ■  Aiti> 


597 


était  en  1432  lieutenanl  du  cbâteaude  Chinos,  et  plus 

tard    il    fut    gouve nr   de    Meung.    1 1  a  ihl  se  marier 

avanl  le   21    mai    1439  a  Marie   ni;  BeAUVILLIERS,   fille  de 

Alaii,  Ec,  sgr  de  Neuvy,  el  de  Jeanne  I  miellé.  (P. 
Aii-el  IV,  p.  729.)  En  1462  il  fil  un  bail  à  rente  a 
Loudun  avec  sa  femme  Marie  nr  la  Châtre,  et  eut 
peut-être  du  2*  lit:  Sylvestre,  Ec,  sgr  de  Turzay. 
qui  fut  parrain  a  Loudun  le  li  août  1541  de  Philippe 
Salmon.  (Bcg.) 


§n. 


Branche  de  Piiiherv. 


4.  —   Frétard    (Robert!,  Ec,  sgr   de    Sauves 

(S'-Jean  de  Sauves,  Vieil.),  Primery  (S'-Jean  de 
Saines),  lils  de  Robert  (3"  deg.,  S  Ier).  mourut  en  1344, 
avant  sou  père,  qui  rappelle  son  décès  dans  la  fondation 
d'Aulnay.  11  épousa  Philippe  de  Montejean,  De  de 
Baslillé  et  de  la  Grange,  fille  de  Rriaut,  Ec,  sgr  de 
Brianeon,  etc..  et  de  Jeanne  de  Montbazon,  qui  vivait 
encore  en  1369  et  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  entre 
autres  Robert,  qui  suit. 

5.  —  Frélard  (Hubert),  Chev.,  sgr  de  Primery, 
en  fit  aveu  en  1369  à  Mirebeau  et  fut  tué  au  combat 
de  Lusignan,  qui  eut  lien  la  même  année  (entre  mai  et 
septembre).  (A.  H.  P.  17.)  Il  a  dû  avoir  pour  fils  Pierre, 
qui  suit. 

6.  —  Frétard  (Pierres  Ec.sgr  de  Sauves,  de 
Primery  en  1380,  fit  hommage  à  Mirebeau  en  1387  et 
épousa  Jeanne  Petit,  fille  de  Pierre,  Ec,  dont  il  eut 
au  moins  :  1°  Gilles,  qui  suit  ;  2°  Catherine,  mariée 
le  13  janv.  1404  à  Jean  du  Plessis,  Ec,  sgr  des  Brcux. 

7.  —  Frétard  (Gilles),  Ec,  sgr  de  Sauves,  de 
Primery  (1402),  épousa  Jeanne  dite  Sarrazinc  du' 
Plessis,  fille  de  Sauvage,  Ec,  sgr  de  la  Vervollière, 
el  de  Isabeau  Le  Groing,  dont  il  eut  au  moins  (sans 
doute)  Pierre,  qui  suit. 

X.  —  Frétard  (Pierre),  Ee.,  sgr  de  Primeryi 
Sauves,  Arehigny  (Vien.),  devait  foi  et  hommage  à  Châ- 
tellerault  pour  diverses  choses  qu'il  possédait  dans  sa 
mouvance  en  1429.  Il  avait  épousé  Jeanne  de  Colaï? 
dont  il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Antoine,  qui  suit  ; 
2°  Marguerite,  De  de  Beauvais  (Chouppes,  Vien.), 
veuve  en  1450  de  Charles  de  Cenouillé,  Ee.,  sgr  de 
Hortagne. 

9.  —  Frétard  (Antoine).  Ec,  sarde  Sauves,  de 
Primery,  en  fit  aveu  en  1468.  Il  épousa  Perrette  de 
Bili.v.  dont  il  eut  an  moins  :  l»  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  mariée  vers  1460  à  François  d'Aubigné  ; 
3"  (sans  doute)  Jaciiuette,  qui  était  vers  1480  épouse 
de  Malhuiiu  des  Prés,  Ee. ,  sgr  de  la  Cour  ;  1"  Gouffier, 
licencié  en  droit  canon,  prieur  de  S'-Jean-de-Sauvês, 
qui  lit  un  échange  de  terres  ave-  Guillaume  de  la  Fous, 
le  11  janv.  1492.   (Arch.  Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.) 

10.  —  Frétard  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Primery, 
Sauves  (1508),  Beauvais,  après  la  mort  de  sa  tante 
Maiguerite,  épousa  Marguerite  HaLiday  ou  Aliday, 
dont  il  eut  entre  autres:  I"  René,  qui  suit;  2°  Tristan, 
qui  eut  procès  en  Parlement  le  1  sept.  1532  contre  son 
frère,  pour  ses  droits  de  partage.  (Areh.  Vien.  E-  236.) 
C'est  lui,  sans  doute,  que  l'on  trouve  appelé  Constant, 
fusain  aven  de  Primery  en  1550.  (M.  A.  O.  1X77.) 

11.  —  Frétard  (René),  Ec,  sgr  de  Sauves,  de 
Primery,  en  fit  aveu  en  1826  11  était  curateur  de  Isabeau 
Rinel  et  assista  à  son  mariage  avec  Thomas  de  Fcr- 
rières,  le  I"  fév.  IS42  Carrés  de  d'Hozier,  I  254, 
Ferrières.  Il  dul  épouser  N...  Binel,  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  la  Barre,  cl  de  Catherine  Briault,  et  i  ut  entre 
autres  enfants  :  I'ierri:,  qui  suit. 


598 


FRETARD 


tjp 


FRKTARD 


12.  —  Frétard  (Pierre),  Cliev.,  sgr  de  Priraery 
(dont  il  fit  aveu  en  1565  et  1592),  Sauves,  Chev.  de 
l'ordre  du  Roi,  fit  offre  de  servir  au  ban  et  arrière-ban 
d'Anjou  le  il  nnv.  1560,  et  assista,  comme  oncle  du 
futur,  au  mariage  de  Antoine  de  Ferrières  avec  Jaoquette 
de  Martel,  le  24  janv.  1589.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  254, 
Ferrières.)  Il  acquitte  24  sept.  1592  la  Tour  de  Lugny 
(Leugny,  S'-Jcan  de  Sauves)  et  le  11  avril  1587  des  do- 
maines du  prieuré  de  Crazanne.  (Arch.  Vien.  S'-Cyprico, 
25.)  Il  épousa  en  1570  Jeanne  du  Plessis  (remariée 
vers  1594  à  Charles,  Bon  de  Marconnay,  sgr  de  Lugny, 
Vauselle),  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  Richelieu,  et 
de  Françoise  de  lïochcchouart,et  n'eut  pas  de  postérité. 

§  III.  —  Branche  VEscOveux 
[sans  jonction). 

1.  —  Frétard  (Guyon),  Ec,  rendit  hommage  au 
sgr  de  Stc-Croix,  le  19  juin  1454,  et  eut  pour  enfant  : 
Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Frétard  (Pierre),  Ec.,  sgr  d'Auvilliers  ou 
d'Onvilliers  (Massogne,  élect.  de  Richelieu),  fit  un  ac- 
cord le  9  nov.  1511  avec  Yves  de  Cornil.  Marié  a  Fran- 
çoise de  Beai'villiers  (Cab.de  d'Hozier,  151).  il  eut  pour 
enfants:  1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Marguerite,  mariée  le 
2  mai  1520  à  Guillaume  Louaut,  Ec. 

3.  —  Frétard  (Louis),  Ec,  sgr  d'Auvilliers  ou 
d'Onvilliers,  auquel  ses  pore  et  mère  abandonnèrent 
leurs  biensle  10  août  1531,  fit  accord  à  Bloisle  1°'  juil. 
de  la  même  année  avec  Jean  de  Gaignon.  11  épousa 
Françoise  de  Vadcelle  (Cab.  de  d'Hozier,  151),  qui 
était  sa  veuve  le  22  août  1566  et  dont  il  eut  :  1°  Char- 
les, qui  suit  ;  2°  Louis,  3°  Louise,  4°  Marie  ;  ces 
trois  derniers  vivant  en  1560. 

4.  —  Frétard  (Charles),  Ec.,  sgr  d'Auvilliers  ou 
Onvilliers,  fut  marié  d'abord  k  Jeanne  de  Gonnelieu, 
ou  Goumelien,  puis  le  9  juin  1560,  aliàs  le  15  avril 
1583,  à  Rosemonde,  aliàs  Radegonde  de  Moussy,  fille 
de  Bené,  Chev.,  sgr  de  S'-Maitin-Lars,  et  de  Anne 
Caulchon  de  Maupas,  qui  était  veuve  et  tutrice  de  ses 
enfants  en  1590.  Du  1"  lit  il  eut  au  moins  :  1°  Sa- 
muel, qui  suit  ;  du  second  :  2°  Charles,  Chev.,  sgr 
d'Onvilliers,  qui  fut  confirmé  dans  sa  noblesse  k  Angers, 
le  29  mars  1635,  par  MM.  d'Estampes  et  de  Bragclon- 
gne.  (Cah.  de  d'Hozier,  151.) 

5.  —  Frétard  (Samuel),  Ec.,  sgr  d'Auvilliers  ou 
Onvilliers,  marié  d'abord  k  Benée  de  Moiunville  ?puis 
k  Catherine  Caillet,  veuve  de  Don, inique  du  Bourg, 
médecin  ordinaire  de  Henri  IV  et  échevin  de  Saintes, 
eut  au  moins  du  1er  lit  Galéas,  qui  suit. 

fi.  —  Frétard  (Galéas),  Ec,  sgr  de  Rinville, 
épousa  d'abord,  le  13  fév.  1612,  Françoise  du  Bourg, 
fille  de  Dominique,  échevin  de  Saintes,  et  de  Catherine 
Caillet,  puis  le  22  juin  1630,  Jeanne Gadouin.  11  eut  au 
moins  du  1"  lit  :  1°  Michel,  qui  suit  ;  2°  Charles, 
rapporté  au  §  IV  ;  3«  Louise,  née  en  1628,  décédée  à 
Bazoges  le  29  sept.  1689  ;  du  second  lit  :  4°  Alexan- 
dre, Ec,  sgr  de  Rinville,  S'-Coutant  (Paizay-le-Chapl, 
D.-S.),  marié  le  14  mai  1662  k  Marie-Blanche  Char- 
pentier ;  il  fit  aveu  a  cause  d'elle  le  17  janv.  1679,  au 
château  d'Aulnay,  et  était  décédé  avant  le  6  sept.  1700, 
date  où  sa  veuve  rendit  hommage  de  Sl-Coutant  a  Aul- 
i!  eut  au  moins  pour  enfants  :  a)  Marguerite,  ma- 
riée le  30  janv.  1705  k  François  Bouet,  Ec,  sgr  du  Portai, 
et  déeédée  avant  le  18  janv.  1723  ;  6)  Marie-Blanche, 
qui  vivait  en  1719. 

7.  —  Frétard  (Michel),  Ec,  sgr  de  Gadeville 
(Brie,  Char.-Inf.),  maintenu  noble  en  Limousin  le  2  juil. 
1667,   épousa   le  29  oct.  1634   Jeanne  Mangon  et  en 


eut:  1"  Michf.l-Galéas,  qui  suit;  2°  Marie,  3°  Fran- 
çoise, 4°  Catherine,  marraine  k  Breville  (Charente) 
le  5  déc.  1655  ;  5°  Elisareth,  qui  toutes  les  4  assistent 
au  mariage  de  leur  frère;  6°  autre  Catherine,  reli- 
gieuse en  1665. 

8.  —  Frétard  (Michcl-Galéas),  Ec,  sgr  de  Ga- 
deville. etc.,  né  le  27  avril  1643,  parlagea  avec  ses 
sœurs  le  15  janv.  1671  et  fut  maintenu  noble  en  1700. 
Il  fut  inscrit  à  l'Armoriai  de  Sl-Jean-d'Angély  en  1698. 
Marié  le  29  janv.  1674  (Daniaud,  not.  k  Mérignac)  a 
Marie  de  S1c-Hermine,  fille  de  feu  Joachim,  Chev.,  sgr 
du  Fa,  et  de  Anne  de  Polignac,  il  eut  au  moins  :  Jean, 
qui  suit. 

9.  —  Frétard  (Jean),  Ec,  sgr  de  Gadeville,  Es- 
coyeux  (Char.-Inf.),  épousa  vers  1716  Marie-Elisabeth 
Chesnel,  De  d'Escoyeux,  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  d'Es- 
coyeux,  et  de  Marie-Elisabeth  de  Joigny,  dont  il  eut  : 
1"  Louis-Alexandre,  qui  suit  ;  2°  Armand-Antonin, 
dit  le  chevalier  Frétard  de  Gadeville  ;  3"  Marie-Louise- 
Elisadeth,  vivante  en  1747  ;  4°  Marie-Anne,  5°  peut- 
être  Michel,  Ec,  sgr  de  Gadeville,  qui  vivait  en  1751 
(Bul.  Saintongt,  II)  ;  il  épousa  Jeanne  Joly  de  Cas- 
tera,  décédée  a  Saintes,  le  30  mars  1772,  laissant  un 
fils  Alexandre. 

10.  —  Frétard  (Louis-Alexandre  de),  Chev., 
M'"  d'Escoyeux,  sgr  de  Gadeville,  Chàteau-Cbesnel,  né  k 
Cognac  en  171S,  fut  lieutenant  des  vaisseaux  du  Roi  et 
mourut  k  Saintes  le  5  nov.  1786.  Marié  d'abord  le 
5  janv.  ou  fév.  1771  a  Madeleine  d'Aiguière,  puis  le 
16  janv.  1775  k  Marie-Louise  de  S'-Mathieu,  fille  de  N., 
Ec,  sgr  des  Touches,  il  eut  du  1er  lit:  1°  Paul-Sidrac, 
M''  d'Escoyeux,  né  on  1774,  marié  à  Marie-Félicilé- 
Jeanne-Henriette-Amédée  de  Marrotin  de  Contenecil, 
fille  de  Jean-François,  Ron  de  l'Empire,  premier  pré- 
sident au  Parlement  de  Bordeaux,  décédé  k  Chàteau- 
Chesnel  le  18  mars  1861,  ayant  eu  :  a)  N...,  décédé 
sans  alliance  ;  b)  Henriette,  mariée  en  1831  à  Paulin- 
Jeau-Rodolphe,  V"  de  Pins  ;  c)  Léonie,  épouse  de 
Charles-Ballhazard,  V"  de  Boisset-Glassac  ; 

2°  Louis-Paul,  qui  suit  ;  3»  Marie-Anne-Antoi- 
nette,  née  k  Saintes  en  1779,  mariée  à  Cherves,  le  13 
floréal  an  V  (2  mai  1797),  à  Gaspard-Armand  de  la 
Porte,  Chev.,  sgr  de  Beaumont. 

11.  —  Frétard  (Louis-Paul  de),  Chev.  d'Es- 
coyeux, né  le  1"  janv.  1782,  officier  de  marine,  Chev. 
de  S'-Louis,  décéda  à  Chàtenet  le  24  janv.  1854.  Il 
avait  épousé  le  9  sept.  1828  (à  Layrac)  Anlrée-Fran- 
çoisc-Zoé  de  la  Font  de  Cavagnac,  fille  de  Moïse, 
Chev.  de  S'-Louis,  et  de  Susanne  Dumas,  et  en  a  eu  : 
!•  André-Charles-Henri,  qui  suit  ;  2*  Anne-Paulb- 
Françoise,  mariée  le  2  mai  1854  k  Marie-Gustave  Le 
Moine,  M'"  de  Serigny. 

12.  —  Frétard  (André-Charles-Henri  de), 
M's  d'Escoyeux,  directeur  des  postes  et  télégraphes,  né 
k  Saintes  le  24  juin  1834,  et  décédé  le  3  nov.  1901, 
avait  épousé  k  Barbezieux,  le  6  déc.lS65,  Marie-Jeanne- 
Félicité-Françoise-Gabrielle  de  Fradin,  fille  de  Louis- 
Victor-Edmond,  et  de  Marie-Thérèse  de  Marin.  Il  a  eu 
pour  enfants  :  1°  Contran,  qui  suit  ;  2»  une  fille. 

13.  —  Frétard  (Contran  de),  M>»  d'Escoyeux,  a 
épousé  k  Naintré  (Vienne),  le  30  juil.  1902,  Zoé-Emilie- 
Marie  de  la  Fouchardière,  fille  de  Paul-Adolphe- 
Alpuonse,  et  de  Marie-Emilie-Adèle-Alice  Arnaudeau. 

S  IV.  —  Branche  de  ROISAUBOUX, 

7.  _  Frétard  (Charles),  Ec.,  sgr  d'Onylliers, 
fils  puîné  de  Galéas,  et  de  Françoise  du  Bourg  (6»  deg„ 
§  III),    habitait    Bazoges  en   Poitou  le    6   mars    1656 


FMBTAURiT 


lorsqu'il  fit  un  accord  Mec  Charles  Beaupoil,  Ec,  sgr  de 
Marauil.  Marié  le  IS  avril  1651  a  Charlotte  Boubt, fille 
île  François,  Ec,  sgr  du  Portai,  et  ilo  Claude  des  Cil 
tons,  il  mourut  a  Bazoges  le  6  oct.  1693,  ayant  eu  : 
l*  Chari.es,  qui  suit  ;  2°  Jean-Jacoues,  ne  eu  166"), 
euré  d'Angeac,  nuis  de  Vlllepouge,  et  inhume'  le  24  août 
1732  dans  l'église  S'-Maixent  de  Bazoges  ;  3"  Michel, 
prieur  de  Bazoges  eu  1701  ;  4"  Madeleine  ;  '.'>"  *'.iiah- 
lotte,  marraine  en  168S  ;  6°  (sans  doute)  FrANÇOISE- 
Hklène,  marraine  en  1690. 

S.  —  Frétard  (Charles),  Ec,  sgr  d'Onvilliers, 
né  en  1653  et  décédé  a  Bazoges  le  '20  noy.  1104,  fut 
maintenu  noble  à  la  Rochelle  le  28  nov.  1699,  avec  ses 
sœurs,  et  décéda  a  Bazoges  le  20  nov.  1104.  Il  avait 
épousé  à  Jarnac,  le  13  mai  16^)4 ,  Elkonore  de  Beau- 
poil  de  S'-Allaihe,  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Ma- 
reuil,  et  de  Madeleine  de  Ceseaud,  dont  il  eut  au  moins  : 
1*  Henri-Joseph,  né  a  Bazoges  le  6  sept.  1698  ;  2"  Re- 
naud, qui  suit  ;  3"  croyons-nous,  Marie-Anne,  mar- 
raine il  Bazoges  en  1699  et  1741  et  décédée  à  Rouillai: 
le  26  août  1760  ;  4°  Françoise- Hélène,  marraine  en 
1704  ;  5*  Léonarde,  marraine  d'une  fille  de  Renaud  en 
1742. 

9.  —  Frétnrd  (Renaud),  Ec,  sgr  de  Bazoges, 
la  Baronnière  (Les  l'ins,  Char.),  né  en  1700,  décéda  à 
Boisauroui  (Rouillai-,  Char.),  le  30  nov.  1760.  Il  avait 
épousé  le  5  fév.  1732  Jeanne  de  Couvidou,  fille  de 
Louis-Alexandre,  et  de  Anne-Françoise  Aubauneau,  et  en 
eut:  1°  François,  né  ainsi  que  ses  frères. et  sœurs)  a 
la  Baronnière,  le  2  juin  1737,  décédé  le  9  août  de  la 
même  anuée  ;  2°  Annb,  née  le  24  juil.  1738;  3"  Char- 
les, qui  sutt  ;  4°  Jean,  né  le  7  déc.  1741,  décédé  à 
Boisauroux  le  4  août  1769  ;  5°  autre  Anne,  née  le  10 
juin  1742;  6"  Marie-Virginie,  née  le  18  août  1713  ; 
7"  Charlotte,  née  le  15  fév.  1746,  décédée  le  même 
jour  ;  8°  Eléonore,  mariée  le  30  mars  1764  à  Pierre 
Tison,  Chev.,  sgr  de  Coulonges. 

10.  —  Fpétard  (Charles",  Ec,  sgr  de  Boisauroux, 
né  à  la  Baronnière  le  8  août  1739,  épousa  à  Rouillac,  le 
27  fév.  1764,  Anne  Philippier,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  Fonlgrive,  et  de  Catherine  Laisné,  et  était  décédé 
avant  1S32,  ayant  eu  :  1°  Anne,  née  le  14  juil.  1765 
à  Boisauroux  (comme  ses  frères  et  sœurs)  ;  2°  Marie, 
née  le  21  juil.  1766  ;  3°  Badegonde,  née  le  1er  sept. 
1767  ;  4°  autre  Anne,  née  le  4  fév.  1771  ;  5"  Pierre, 
né  le  7  oct.  1773  ;  6°  Gabriel,  qui  suit  ;  7°  Pierre- 
Charles,  né  le  4  fév.  1780,  décédé  à  Boisauroux  eu 
1866  ;  et  sans  doute  aussi  PierreCharles-Alexandre, 
marié  vers  1810  à  Françoise  de  Lastic,  dont  il  a  eu 
au  moins  :  a)  Asthénie-Anne,  mariée  le  22  déc.  1S32 
a  François-Henri-Louis  Desmier  de  Chenon  ;  b)  Mar- 
guerite-Clara, mariée  en  1841  a  Charles-Elysée  de 
Grimouard. 

11.  —  Frétard  de  Boisauroux  (Ga- 
briel  de),  né  a  Boisauroux  le  19  mars  1776,  épousa 
d'abord,  le  3  déc  1803,  Marguerite  Dexmikr  de  la 
Croix,  lille  de  Jean-Pierre-Michel,  roceveur  des  finan- 
ces à  Cognac,  et  de  Marguerite  Fé,  puis  le  31  juil. 
1832,  Marie-Anne-Adèle-Agalhe-Eustelle  DE  la  Char- 
lonie,  fille  de  Jean-François,  et  de  Marie-Marguerite 
Frugier.  il  est  décédé  à  Gondeville  le  3  juin  1849,  ayant 
eu  seulement  du  2e  lit  Anne-Garrielle,  née  à  Vibrac 
le  24  juil.  1833,  mariée  le  S  sept.  1831  à  Franeois- 
Eusèbe  l'iet,  et  décédée  le  27  oct.  1885. 

FKÉTAULT.  —  Famille  qui  a  ligure  dans 
l'échevinage  de  Niort. 

Frétault    (Joanuc),   habitant  la  ville  de   Niort, 


■•'itiri  ■: 


599 


possédait  eu  1610   des  d< unes   à  la  Chaume  (p1*  de 

Veuille),  tenant  aux  terres  des  Foiveau.   lAivh.  Nat.  P. 
773,  "Bj. 

Ii'iliiiill  (André),  apothicaire,  était  pair  de 
Niort  en    1615  et  chargé  de  l'aumônerie   de  S'-Georges 

en  1621',. 

Frétault  (André),  apothicaire  a  Niort.  Margue- 
rite Pérault  était  sa  veuve  en  1680.  (F.) 

Frétault  (Philippe),  pair  de  Niort,  fut  nommé 
sous-lieutenant  du  régiment  royal  en  1702. 

Krétault  (Adam),  sr  de  la  Maisonueuve,  devait 
en  1696  une  rente  à  la  famille  Gastaud.  (Pap.  Bas- 
lard. 

Frétault  (Philippe),  maître  apothicaire  à  Niort, 
épousa  vers  1680  Susannc  Frète,  fille  de  Jean,  s' 
de  Grandmaison,  et  de  Catherine  Monlaignv.  (Gén. 
Frété.) 

PRÊTÉ  ou  FRETTÉ.  —  Famille  origi- 
naire de  la  Mothe-S'-Héray  (D.-S.).  Plusieurs  de  ses 
membres  ont  occupé  des  charges  judiciaires  au  xvme 
siècle.  Nous  devons  à  l'obligeance  de  M.  Sauzé  de 
Lhoumeau  beaucoup  de  notes  sur  cette  famille. 

Blason  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a 
donné  d'office  à  François  Fretté,  marchand  i,  la  Molhe, 
et  a  la  veuve  de  Jean  Fretté,  bourgeois 
au  même  lieu,  «  d'hermine  fretté  de 
gueules  ».  —  Pierre  Frety  {sic),  curé 
de  Secondigny,  près  Chizé,  reçut  :  «  de 
sable  a  3  fasces  d'argent,  frettées  de 
gueules  ».  La  veuve  de  Elie  Ferté  {sic), 
bourgeois  de  la  Mothe  :  «  d'argent  à  une  maclc  d'azur, 
accostée  de  2  macles  de  gueules  ». 

§  Ier.  —  Branche  de   NERBONNEAU. 

1.  — Frété  (Elie)  se  maria  deux  fois,  d'abord  à 
Catherine  Fraigneau,  puis  le  21  mai  1633  ij.  Gastinoau, 
not.  a  la  Mothe-S'-Héray)  à  Marguerite  de  Niort,  fille 
de  Jean,  et  de  Jeanne  Viaud,  dont  il  eut:  1°  Elie,  qui 
suit  ;  2°  Jean,  auteur  de  la  branche  de  Grandmaison, 
§  Il  ;  3°  Marie,  mariée  à  N.-D.  de  la  Celle  de  Poitiers, 
le  23  juin  1664,  a  Pierre  Bonneau,  sr  de  la  Touche- 
Millet,  déeédée  le  27  fév.  1682  et  inhumée  dans  l'église 
de  la  Mothe. 

2.  —  Frété  (Elie),  sr  de  Nerbonneau  (Pamproux, 
D.-S.),  épousa  le  14  mars  1636  (P.  Tastcrcau,  not.  à 
la  Molhe)  Catherine  Desnouhes,  fille  de  Jean,  sr  de 
Mouré,  et  de  Jeanne  Baugier,  et  mourut  le  28  avril 
1696,  laissant  :  1°  Jean,  qui  suit;  2°  Catherine,  ma- 
riée le  26  avril  1678  (Tastereau,  not.  à  la  Mothe)  à 
Pierre  Garnier,  consul  de  la  ville  de  Niort  ;  3°  Su- 
sanne,  mariée  le  15  nov.  1688  à  Jean  Bonneau,  s1'  de 
Clérimault,  docteur  en  médecine,  et  décédée  le  19  sept. 
1698  ;  4°  François,  qui  épousa  le  13  avril  1692  (Tas- 
tereau, not.  a  la  Mothe)  Louise  Bourdon,  lille  de  N..., 
sr  de  la  Camhaudière,  donl  il  eut  :  a)  François,  mettre 
chirurgien,  marié  le  31  jauv.  1725  a  Jeanne  Sauzé  de 
Lhoumeau,  et  qui  décéda  le  1er  avril  1767,  à  67  ans, 
ayant  eu  2  filles  :  Marie,  épouse  de  Joseph  Garnier, 
notaire  et  procureur  a  Melle,  et  Madeleine,  femme  de 
Pierre  Sauzé,  sr  de  Lhoumeau,  décédée  le  II  oct.  1806; 
b)  Louis,  s*  du  Clos,  décédé  et  inhumé  dans  l'église  de 
la  Mothe,  le  8  juin  1767. 

3.  —  Frété  (Jean),  s'  de  Nerbonneau  et  de  Mouré 
(Salles,  D.-S.),  épousa  le  4  janv.  1699  (Tastereau,  not. 
ii  la  Mothe)  Louise-Marie  Giraijd,  fille  de  Jean,  s*  de 
Crouzon,  et  de  Jeanue  Bobort,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui 


600 


FRETET 


suit  ;   2"    Philippe-Daniel,  marié    d'abord  k  Gabrielle 
Booinot,  puis  à  Catherine-Léa  Casimir. 

4.  —  Frété  (Jean),  s1  de  Nerbonneau,  maître  chi- 
rurgien, puis  fermier  général  des  château  et  terre  de 
Melzéard,  marié  à  Françoise-Marie  Chadot,  en  eut: 
1°  Jean-Daniel,  qui  suit  ;  2»  Marie,  marraine  d'un  de 
ses  neveux,  le  7  janv.  1153,  à  S'-Didier. 

5.  —  Frète  (Jean-Daniel),  sr  de  Nerbonneau. 
marchand  de  draps  et  soie  à  Poitiers,  juge  consul, 
épousa  le  6  oct.  1750  (S'-Didier)  Françoise-Rose 
Chaudesbis,  fille  de  feu  François,  et  de  Elisabeth  Lé- 
ridon,  et  mourut  le  12  janv.  1816,  à  90  ans,  a  la  Petite- 
Vacherie,  sa  maison  de  campagne,  laissant  :  1°  Rose- 
ELisABETH-FnANÇ.oiSE,  née  le  22  nov.  1751  à  S'-Didier, 
mariée  à  François-Denis  Chaudesris,  le  20  fév.  1770, 
même  p1"  ;  2°  Jean-Thomas,  né  le  6  janv.  1753,  dé- 
cédé le  3  janv.  1761  ;  3°  Marie-Elisabeth,  née  le  18 
juil.  17.'i4;  4°  Looise-Marûuerite,  née  le  13  oct.  1758, 
épouse  René-Philippe  Alain  le  27  avril  1774,  h  S'-Didier; 
5°  René-Louis,  qui  suit;  6°  Louise-Adélaïde,  née  le 
3  fév.  1760,  marraine  le  5  nov.  177S  d'un  des  enfants 
de  sa  sœur  aînée  à  S'-Didier  ;  7°  Marie-Marthe,  née 
le  30  mars  1762,  marraine  le  6  sept,  1781. 

6.  —  Prêté  de  IVerbonneau  (René- 
Louis),  négociant,  juge  consul,  né  le  16  août  1756  à  S'- 
Didier,  marié  le  21  fév.  17S6  a  Madeleine-Thérèse 
Bouriat,  fille  de  Bernard,  juge  consul,  et  de  Thérèse- 
Charlotte  Qnintard,  en  eut:  1"  Jean-Louis,  né  le  15 
janv.  1787  ;  2°  Apolline-Rose,  née  le  9  fév.  1789  ; 
3"  Gabriel-Auguste,  né  le  20  sept.  1790  à  S'-Didier  ; 
4°  peul-êire,  Pauline,  mariée  à  Poitiers,  le  6  oct.  1813, 
à  Adrien-Louis-Etienne  Audouin. 

§  II.  —  Branche  de   ».k\M)H  ii»(i\ 

2.  —  Frété  (Jean),  s' de  Grandmaison  (La  Mothe- 
S'-Héray,  D.-S.),  fils  puîné  de  Elie,  et  de  Marguerite 
do  Niort  (1e''  deg.,§  Ie'),  marié  le  24  déc.  1657  (P.  Tas- 
tereau,  not.  à  la  Molhe)  à  Catherine  Montaigny,  fille 
de  Jacques,  sr  de  Lhommerie,  et  de  Henriette  Berland, 
en  eut  :  1°  Catherine,  épouse  de  François  Baugier, 
sr  de  Puybacher  ;  2°  Elie,  qui  suil  :  3°  Sdsanne, 
mariée  à  Philippe  Frétault,  maître  apothicaire  à  Niort  ; 
4°  Jacquette,  fit  un  testament  en  faveur  de  son  mari 
Moïse  Bourdon,  s'  de  la  Cambaudière  ;  5°  Elisabeth, 
mariée  à  François  Tastereau  ;  6»  Jeanne,  épouse  de 
Jean  Jousseaume,  s'du  Colombier. 

3.  —  Frété  (Elie),  s*  de  Grandmaison,  fut  marié 
d'abord,  le  15  fév.  1706,  à  Madeleinc-Renée  Tastereau, 
fille  de  Pierre,  notaire,  et  de  Madeleine  Boncenne,  puis 
le  10  août  1717  à  Madeleine  Th:baud,  fille  de  Louis, 
et  de  Susanne  Morisson.  Il  décéda  le  19  juin  1748,  lais- 
sant du  1"  lit  :  1°  Elisabeth-Madeleine,  mariée  à 
Louis  Ferruyau,  décédée  le  19  mars  1731  et  inhumée 
dans  l'église  de  la  Molhe  ;  2°  .Marie,  épouse  le  9  fév. 
1733  René  Devallée,  s'  de  la  Brumaudière  ;  du  2e  lit  : 
3°  Elisabeth,  mariée  le  27  avril    1734  à   Louis  Texier, 

I  eu  Parlement,  inhumée  k  Sanxay  le  6  sept.  1742, 
âgée  de  26  ans  ;  4°  Maiiie-Madeleine,  qui  épousa  le 
in  août  1751  Léon  Dubreuil-Falinière,  et  qui  décéda, 
âgée  de  73  ans,  le  26  avril  1808. 

FRÉTET  (de).  —  Famille  du  pays  de  Charroux 
qui  a  possédé  le  fief  de  ce  nom  à  Mauprevoir  au  xne 
siècle. 

Frétet  (Jourdain)  ou  de  Froitet  fit  donation 
au  couvent  de  Montazay  iSa\igné,  Vien.),  de  divers  do- 
maines à  Villeueuve  vers  1178,  (D,  F.  18.) 


FREZEAV 


FREZEA.U      DE      LA      ERÉZE 

LIÈRE,  —  Famille  ancienne  et  noble  de  l'Anjou, 
dont  quelques  branches,  que  nous  donnons  ci-après,  ont 
possédé  les  fiefs  de  Monts  (Vien.),  Amaillou  D.-S.  .etc., 
eu  Poitou.  (Voir  Areh.  Angers,  E.  2526  ; 
le  Dict.  de  la  noblesse,  etc.)  Le  cabinet 
des  titres  possède  de  nombreux  docu- 
ments sur  cette  famille. 

Blason  :  burelé  de  10  (ou  12  pièces) 
d'argent  et  de  gueules  à  la  cotice  d'or  en 
bande. 


§1". 


Branche  de   i.a  FRÉZEUÈre. 


1.  —  Frézeau  (Jean),  sgr  de  la  Frézelière  (dit 
fils  de  Geoffroy  dans  plusieurs  généalogies  du  cabinet 
des  titres),  reçut  un  hommage  en  1329.  Il  a  dû  avoir  pour 
fils  :  1°  Lucas,  qui  suit  ;  2°  Renaud,  qui  partagea  avec 
son  neveu  en  1365. 

2.  —  Frézeau  (Lucas),  Ec,  sgr  de  la  Frézelière, 
épousa  Guyotte  Morillan,  Dc  du  Chaigne,  nommée 
dans  un  acte  de  mars  1355,  dont  il  eut  :  1"  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Marguerite,  mariée  k  Robert  de  Vexel,  sgr  de 
la  Roehière. 

3.  —  Frézeau  (Jeanl,  Ec,  sgr  de  la  Frézelière, 
partagea  avec  son  onele  en  1365  et  testa  le  4  oct.  1401. 
11  épousa  :  1"  Marie  Pointeau,  D»  de  la  Pointelière  ; 
2°  Marie  d'Arqdenay,  et  eut  du  1er  lit:  1°  Lancelot, 
qui  suit:  2°  Marie,  qui  épousa  le  8  déc.  1390  Guil- 
laume Morin,  sgr  delà  Porte;  3°  Jeanne,  4°  N...,  ma- 
riée k  Jean  de  Nouaulx  ? 

4.  —  Frézeau  (Lancelot i,  Chev.,  sgr  de  la 
Frézelière,  capitaine  du  château  de  Laval,  épousa:  1°  le 
22  nov.  1403  Jeanne  Tubeuf,  fille  de  Jean,  sgr  de 
Villiers-Charlemagne  ;  2°  en  1430  Marie  Papin,  D°  de 
Cliemuré-le-Rouge,  veuve  de  Jean  de  Feschal.  Il  eut 
pour  enfants:  1°  Lancelot,  qui  suit;  2»  Isabeau,  ma- 
riée k  Jean  Oualrebarhes,  sgr  de  la  Rongère  ;  3°  Marie, 
qui  épousa  Jacques  du  Tertre,  sgr  du  Plessis  ;  4°  Jeanne, 
mariée  d'abord,  le  15  mai  1442,  à  Jean  Briand,  sgr  de 
Brez,  puis  en  1460  k  Jean  de  Champagne. 

5.  —  Frézeau  (Lancelot),  Ec,  sgr  de  la  Freze 
lière,  épousa  d'abord  Jeanne  Bouyn,  puis  Anne  Hat,  et 
eut  du  1er  lit  :  1°  René,  qui  suit  ;  2"  Anne,  3°  Cathe- 
rine, 4°  Jeanne.  5°  Ambroise,  6°  Jeanne,  ou  Claude, 
mariée  k  Jean  de  Charnacé  ;  7°  Gilles,  qui  épousa: 
1"  Renée  aliùs  Marie  du  Chesne,2°  Marguerite  Lemoine. 

6.  —  Frézeau  (René),  Ec,  sgr  de  la  Frézelière, 
marié  :  1°  à  Jeanne  Séneschal,  2°  k  Catherine  Pierres, 
fille  de  Pierre,  sgr  du  Plessis-Baudouin,  veuve  de  Jean- 
René  Grcspin  (S'-Allais,  [,  149),  eut  du  1"  lit  : 
1»  Lancelot,  qui  suit  ;  du  2e  lit  :  2°  Jeanne,  mariée 
d'abord  k  André  Lemaire,  sgr  du  Plessis,  puis  ;ï  Abel 
de  Saillons  ;  3°  Jean. 

7.  —  Frézeau  (Laneelot),  Ec,  sgr  de  la  Fréze- 
lière, épousa  le  10  août  1489  Françoise  de  BODRNAH, 
fille  de  Charles,  sgr  du  Coudray,  et  de  Marguerite  de 
Vallée,  dont  1"  René,  qui  suit;  2°  Jean,  ecclésiastique. 

8.  —  Frézeau  (René),  Ec,  sgr  de  la  Frézelière, 
marié  au  Lude  le  28  mars  1524  k  Françoise  Millet,  fille 
de  Thomas,  sgr  du  Chastelet,  et  de  Marguerite  de  la 
Barre,  en  eut  :  1"  Philippe,  qui  suit  ;  2°  René,  qui  a 
formé  la  branche  de  Monts,  §  II. 

9.  —  Frézeau  (Philippe),  Chev.,  sgr  de  la 
Frézelière,  'fessé,  Amaillou,  etc.,  Chev.  de  l'ordre  du 
Roi,  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre, capitaine  du 
château   de  Niort,  lieutenant  pour  le   Roi    en    Poitou, 


ii:i/i    il 


épouse  le  31  août  1560  Guyonné  nu  Puy,  D° d'Amail- 
lou,  vouve  de  Aviiiiiii  Goulard,  Ec,  sgt  de  Narcay,  el 
Bile  de  René,  Ec,  sgr  de  Basehé,  et  de  Bertrande  Jau. 
Il  tin •  ii i-u i  t- h  1590,  ajanl  eu  au  moins  :  l"  François, 

gentilhomme  ordinaire  du  Roi,  tué  en  Poitou,  i> lanl 

les  guerres  de  religion  en  1586  ;  J°  Jacques,  qui  suit. 

10.  —  Frézeau  (Jacques  .  Chev.,  sgr  de  la 
Frezelière,  Amaillou,  etc.,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  lîoi,  gouverneur  de  Poitiers,  maréchal  de 
camp  en  1620,  mort  en  16:16,  épousa  d'abord,  le  .'i  mai 
1594,  Susanne  Rkiiruyer,  tille  de  Pierre,  sgr  de  Taffon- 
neau,  et  de  Françoise  de  la  Vaire  ?  puis  Jacqueline  de 
Micvr,  veuve  de  Jeau  de  Savonnières,  et  fille  de 
François,  sgr  de  Turbilly,  et  de-  Anne  de  la  Trémoïlle, 
ot  eut  du  1er  lit  ;  1°  Isaac,  qui  suit  ;  2°  Diane,  allas 
M  uni:,  D''  d'Aniaillou,  mariée  le  7  avril  1(120  à  II  i  p  [><  >— 
h  te  de  Liniers,  Ec,  sgr  de  la  Bourbelière  ;  elle  testa 
lo  24  juil.  1660  et  demanda  h  être  inhumée  dans  l'église 
du  Rosaire  de  la  Pératte  (D.-S.)  ;  3°  Marie,  religieuse 
professe  de  Beaumont-lez-Tours  ;  4°  Renée,  religieuse 
eu  la  même  abbaye.  (Arch.  du  l'ontjarno.) 

11.  —  Frézeau  (Isaac},  Chev.,  sgr  de  la 
Frezelière,  Amaillou,  gentilhomme  ordinaire  de  ta  cham- 
bre du  Roi,  capitaine  de  50  hommes  d'armes  de  ses 
ordonnances,  maréchal  de  camp,  gouverneur  de  la  place 
d'Hesdin,  fut  tué  au  siège  de  celte  ville  en  1635.  Il 
avait  épousé  le  3  août  161.1  Madeleine  de  Savonnières, 
veuve  de  N.  M,s  do  Fourilles  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  S'-Germain,  et  de  Jacqueline  de  Menou,  dout  il 
eut:  I"  Charlotte-Marie,  qui  épousa  le  1S  nov,  1648 
François  Frézeau,  Chev.,  sgr  de  Monts  lll°  deg.,  §  II)  ; 
2"  Anne,  mariée  a  René  Roussellet,  B°"  de  la  Roche- 
Mellay,  décédée  le  7  mars  1705,  à  72  ans. 


§11- 


Branche  de  Monts. 


9.  —  Frézeau  (René),  Ec.,  sgr  de  la  Gannelière, 
près  le  Lude,  fils  puîné  de  René,  et  de  Françoise  Millet 
(8«  deg.,  S  1er),  mourut  le  27  mai  1614,  à  84  ans.  11 
avait  épousé  :  1°  Catherine  Coussard/D0  de  Venevelles  ; 
2°  Jacqueline  Aménard,  et  3U  le  3  sept.  1576,  Charlotte 
de  la  Ghanmére,  veuve  de  Charles  l'inart,  et  fille  de 
René,  et  de  Marguerite  de  Sarcé,  et  eut  du  2e  lit  : 
1°  Claude,  qui  épousa  Louis  d'Esears,  Ec.sgr  des  Loges  ; 
du  3L'  lit  :  2°  Jacques,  qui  suit  ;  3°  Charles,  sgr  de 
Lublé,  tué  en  Hongrie  en  1621  ;  4°  Renée,  mariée  le 
6  sept.  1602  a  Charles  Fouquet,  sgr  de  Moreillcs  ; 
5°  Anne,  qui  épousa  Charles  de  Montecler  ;  6°  d'après 
certaines  généalogies  Marguerite,  religieuse  à  Bonlieu. 

10.  —  Frézeau  (Jacques),  Chev.,  sgr  de  la 
Gannelière,  Roehette,  Lublé,  décédé  en  1644,  avait 
épousé  le  28  sept.  1621  (Moricean,  not.  k  Baugéi,  Mar- 
guerite de  Montmorency,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Lau- 
resse  et  de  Rieux-Aeerac,  et  de  Susanne  de  Rieux,  et 
en  eut  :  1°  René,  Ec,  sgr  de  la  Roehette,  mort  à 
21  ans,  enseigne  dans  le  régiment  royal  ;  2U  François, 
qui  suit  ;  3°  Charles-François,  sgr  de  Lublé,  capi- 
taine de  cavalerie  au  régiment  de  Chapes,  tué  au  combat 
de  Lens  en  164S. 

H.  —  Frézeau  (François),  M"  de  la  Frezelière 
et  de  Monls  (en  Loudunais,  marquisat  érigé  en  1655), 
B°"  d'Aniaillou,  sgr  de  la  Gannelière,  de  Roehette,  etc., 
né  le  10  juin  1623,  rendit  hommage  par  procureur,  a 
cause  de  sa  femme,  a  Lancelot  de  Liniers,  Chev.,  sgr 
de  Moulins,  le  5  sept.  1661  (Arch.  du  Ponljarno.  ,  n 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse  en  1667.  (Abb.  Chamhois 
et  de  Farcy.)  Il  devint  lieutenant  général  des  armées 
du  Roi  en  1688  et  mourut  le  3  mai  1702.  Marié  le  1S 
nev.    1648  k  sa  cousine  Charlotte-Marie   Frézeau   de 


I    ltl<      MCI» 


601 


la  Fuk7.ki.ikrk,  fille  d'Isaar,  Chev.,  sgr  de  la  Freze- 
lière, ei  de  Madeleine  de  Savonnières  ill''  deg.,  S  l'1'), 
il  en  eut  :  1"  Antoine-François,  Chev.  de  Malte, 
colonel  du  régiment  de  lorraine,  tué  h  Senef  en  1674  ; 
2"  Jean-Hubert,  reçu  le  i  juin  1666  Chev.  de  Malte, 
colonel  du  régiment  de  Touraine,  tué  en  1677  au  siège 
de  S'-Omer,  ayant  fait  les  fonctions  de  lieutenant 
général  d'artillerie  à  la  bataille  de  Cassel,  au  gain 
de  laquelle  il  eut  beaucoup  de  part  ;  3°  Chari.es- 
Madelon,  d'abord  officier  d'artillerie,  embrassa  l'état 
ecclésiastique,  fut  abbé  de  S'-Séver  de  Coutances, 
devint  évêque  de  la  Rochelle  en  1693-1703,  et  mourut 
le  i  nov.  1702  ;  4"  Isaac,  tué  au  service  du  Roi  en  Alle- 
magne en  1673,  k  l'âge  de  14  ans;  5°  Jean-Fbançois- 
Anoélic.iuk,  qui  suit  ;  6°  Marie-Anne,  qui  épousa  le  20 
août  1687  Jacques-Henri  de  Maillé  de  la  Tour-Landry  ; 
7"  Marie-Catherine,  religieuse  au  Roneeray  d'Angers. 

12.  —  Frézeau  (Jean-François-Angélique),  M'" 

de  la  Frezelière  et  de  Moûts,  110"  de  Lasse,  etc.,  né 
le  17  avril  1672,  lieutenant  général  des  armées  du  Roi 
et  de  l'artillerie  de  France,  décéda  le  29  oct.  1711.  Il 
s'était  marié  le  11  mars  1690  k  Marie-Paule-Louisc 
Briçonnkt,  fille  de  Bernard,  M'»  d'Oysonville,  et  de 
Françoise  Le  Prévost,  et  en  eut  :  1"  Félicité-Perpétue, 
née  le  6  janv.  1690,  religieuse  a  Hautes-Bruyères,  ordre 
de  Fontevrault  ;  2°  Marie-Madeleine,  née  le  5  oct. 
1707,  qui  épousa  en  1724  Nicolas  Doublet,  M"  de  Per- 
san ;  3°  François-Isaac-Lancelot,  qui  suit  ;  4°  Geor- 
ges-Henri, né  le  16  sept.  1694,  mort  âgé  de  6  ans,  reçu 
au  berceau  Chev.  de  Malte  ;  5"  Hilarion,  né  le  6  déc. 
1703,  M"  de  Germigny,  d'abord  Chev.  de  Malte,  puis 
lieutenant  général  de  l'artillerie,  épousa  Françoise- 
Claire  de  Rondeville,  dont  il  eut  :  Marie-Henriette, 
mariée  le  11  sept.  1765  k  Louis-César  M'«  de  Bonneval. 
(Arch.  Nantes,  E.  846.) 

13.  —  Frézeau  (François-Isaac-Lancelot),  M" 
de  la  Frezelière  et  de  Monts,  sgr  de  la  Tour  de  Maulay, 
fief  d'Avanton,  etc.,  né  lo  8  oct.  1692,  fit  aveu  k  Lou- 
dun  en  1717.  (Noms  féodaux.)  Il  paraît  être  décédé 
sans  postérité. 

I  lll/.DI.  ou  FRÉZBill].  —  Ou  trouve 
le  personnage  suivant,  appartenant  peut-être  à  une 
autre  famille. 

Frézel  (Maurice)  servit  en  archer  au  ban  du 
Poitou  de  1491,  k  la  place  de  Joachim  de  Coningham, 
sgr  de  Cherveux.  Il  lui  fut  enjoint  de  se  pourvoir  d'un 
hoqueton.  (Bans  et  arrière-bans.) 

FRICAND  (Voir  FRICART). 

FRICANT.  —  Famille  des  confins  de  l'Angou- 
mois  et  du  Poitou. 

Fricant  (Hélie),  Ec,  sgr  de  Rérac  et  de  la 
Grange-Bardonnin  (Lessac,  Char.),  fit  déclaration  aux 
francs-fiefs  k  Confolens  le  20  fév.  1610,  comme  mari 
de  Jacquette  Bardonnin,  qui  était  héritière  de  son 
oncle  M*  François  Bardonnin.  Cet  acte,  passé  à  Poitiers, 
est  signé  Frèean.  (Arch.  Nat.  P.  77370  *,  Lessac.) 

FR1CARD  ou  I  ISM  \lc  I  —Famille 
de  Civray  au  xvn'  siècle.  Ce  nom  est  écrit  parfois 
Fricaud,  mais  il  paraît  être  une  contraction  de  Freni- 
cardui. 

Blason  :  L'Armoriai  de  Civray  de  1700  a  donné 
d'office    a    Pierre    Fricaud,   notaire  :  «    d'azur  au  lion 

d'or  ». 

Fi-iearil  (André),  avocat  à  Civray,  y  décéda  le 
31  oct.  1632,  âgé  de  40  ans.  Marié  vers  1620  à  Jeanne 


602 


FRICOX 


Fradin,  tille  de  Jacques,  sgr  de  la  Vigerie,  et  de  Marie 
Cogné,  il  en  eul  au  moins  :  1°  Marie,  née  le  15  nov. 
1623  ;  2»  André,  qui  suit. 

Fricard  (André),  ué  le  27  janv.  1626,  notaire 
royal,  épousa  Anne  Régnier,  dont  au  moins  •  1°  Louise, 
mariée  lo  29  avril  1699  à  Jean  Gourjault,  notaire  royal  ; 
2»  Marie,  qui  épousa  le  17  juin  1694  (Exideuil) 
François  Brun,  huissier. 

Fricard  (Louise)  épousa  le  7  mai  1731,  a  Lizant, 
Jean  Le  Hrethon,  Ec.,  sgr  de  Frété. 

FRICHET.  —  Famille  du  Mellois  au  xvie 
siècle. 

Frtchet  (N...),  notaire  a  Vaussais  (D. -S.),  souscrit 
un  aveu  en  juin  1501.  (Note  M.  Barbier.) 

Fricbet  (Denis),  sgr  de  Juillé  et  de  Mardre,  fit 
aveu  à  Melle  le  22  déc.  1597,  à  cause  de  sa  femme.  Il 
était  sergent  royal  à  Melle  et  époux  de  Catherine 
Ciiacbier,  lille  de  Jean,  sgr  de  Juillé,  avocat  à  Melle. 
(Arcli.  Vien.  C.  446.) 

FRICON  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne  de 
la  Marche,  où  on  la  trouve  établie  dès  le  xnc  siècle,  et 
dont  plusieurs  brandies  ont  habité  le  Poitou. 

Sauf  le  travail  de  Chérin  (doss.  1769),  nous  n'avons 
trouvé  sur  elle  que  des  renseignements  très  incomplets. 
Le  C"  de  Maussabré  de  Puybarheau.  qui  a  donné  sur 
cette  famille  une  note  dans  le  Nobiliaire  du  Limousin, 
dit  qu'elle  a  formé  ses  principales  branches  en  lierry, 
Marche,  Poitou  et  Sologne  :  ce  sont  celles  de  la 
Dauge,  Parsac,  la  Villate,  La  Dapeyre  (seule  existante), 
Bourcavier,  «te. 
Blason  :  d'argent  ou  d'or  à  la  bande  ondée  de  sable. 
On  trouve  aussi  «  la  bande  engrêlée  ou 
denehée  ».  La  branche  de  Fricon-Jacqucs 
(dans  certains  actes  on  ne  lui  donne 
que  le  nom  de  Jacques)  portait  :  «  écar- 
telé  d'argent  à  la  bande  ondée  de  sable 
et  d'azur  à  3  coquilles  d'or  ».  L'Armoriai 
vendéen  dit  :  «  d'or  à  une  bande  de  gueules  bordée, 
ondée  de  sable  ». 

Fricon  (Jousseaume),  Ec.,  passa 
revue  à  S'-Jean-d'Angély  le  1"  fév.  1374 
avec  9  autres  écuyers  de  sa  compagnie. 
(Pièc.  orig.  1251,  doss.  27987.) 
FricoD  (Aimery1,  Chev.,  ou  plutôt 
clerc,  était  garde  du  sceau  royal  à  Limo- 
ges en  1316  et  1321.  (Nob.  Limousin.) 

Fricon  (Guillaume),  sgr  du  Palis,  fit  cession 
d'un  serf  nommé  Colas  Limouzin,  de  la  paroisse  de 
Chassencuil  (Indre),  à  un  bourgeois  d'Argenton,  vers 
1400.  (Arch.  Indre,  E.  230.) 

Fricon  (Raymond),  Chev.,  fut  chambellan  et 
maître  d'hôtel  du  duc  d'Orléans  au  xvc  siècle. 

Fricon  (Hubert),  damoiseau,  sgr  du  Cros,  époux 
île  Jeanne  de  Ponthiku,  eut  au  moins  pour  enfant 
Catherine,  mariée  le  13  déc.  1447  à  Séguin  Berthelin 
dit  d'Asnières.  (Gén.  d'Asnicrcs.) 

Fi'icon  (Salidon),  Ec.,  sgr  du  Cros,  fit  aveu  à 
Guérit  en  1506.  (Noms  féodaux.) 

Fricon  (Evrard),  Ec,,  sgr  du  Cros,  Glenest,  etc. 
lit  également  aveu  en  1520.  (Id.) 

Fricon  (Méry),  archer,  prit  part  a  la  montre  du 
12  juil.  1551  passée  à  la  Châtre.  (Nouvel,  acquis.  8622, 
n»  21. 

Fricon  (Françoise)  épousa,  vers  1630,  Jacques 
de  Ferré,  Ec.,  sgr  dei  Roches.  (Gén.  Ferré.) 


IRICOK  (de) 


Fricon  (Jeanne  de),  veuve  de  Bernard  de 
Luchapt,  Ec.,  épousa  le  15  nov.  1638  Jean  du  Mosnard, 
Ec.,  sgr  de  la  Rie.  (La  Chesnaye,  t.  XIV.) 

Fricon  (Ajasson),  Chev.,  sgr  de  Bonneuil,  demeu- 
rant au  village  de  Mortaigue  (Queaux,  Vien.l,  était 
décédé  avant  le  16  déc.  1641.  (Chartrier  de  Bagnac.) 

Fricon-  (René  de),  Ec,  sgr  de  Parsac,  était  âgé 
de  70  ans  en  1636.  H  épousa  Jeanne  de  la  Fave  de  la 
Porte,  dont  il  eut  au  moins  Jean,  qui  suit. 

Fricon  (Jean  de).  Ec,  sgr  de  Parsac,  Leyris,  etc., 
fit  aveu  à  Guéret  en  1669  et  17 1 G  et  à  la  Tour  de  Mau- 
bergeon,  comme  héritier  de  sa  mère  pour  Leyris  le 
26  janv.  ou  fév.  1698.  (Arch.  Nat.  P.  4362,  n"  127.) 
11  eut  entre  autres  enfants  Jean,  Chev.,  de  Malle 
en  1700. 

Fricon  (Jacques  de),  Kc,  sgr  de  Parsac  et  de 
Lagrée,  était  décédé  en  1696,  date  où  sa  veuve 
Françoise  de  Comiiladocr  fit  enregistrer  ses  armoiries. 

Fricon  (Jean-Baptiste  de),  Ec,  sgr  de  Parsac, 
étant  veuf,  épousa  eu  1770  Marie-Heurie  fis  la  Saigne 
de  S'-Georges, 

Fricon  de  Parsac  (Marie-Françoise),  née 
le  2  déc.  1747  et  décédée  le  5  déc.  181fi,  avait  épousé 
en  1768  Léonard-Alexandre-François  Barton,  C"  de 
Monlbas.  (Gén.  Barton.) 

Fricon  (Louise  de)  d'Artlge,  ancienne  supé- 
rieure de  l'Union  Chrétienne  de  Louduu,  fut  inhumée 
dans  cette  ville,  dans  la  partie  réservée  aux  religieusesi 
le  22  mars  1779.  (S'-Pierre-du-Man-hé  de  Loudun.) 

§  Ier.  —  Branche  de  i,j\  dauge. 

1.  —  Fricon   (Guillaume),   Ec,   sgr  du    Breuil, 

épousa  Isabeau   Chasteigner,    dont  il    eut    au    moins 
Guillaume  ou  Guillimin,  qui  suit.  (Chérin,  doss.  1769.) 

2.  —  Fricon  (Guillaume  ou  Guillemin  de),  Ec, 
sgr  de  la  Dauge  et  de  la  Dapeyre,  mort  avant  le  23 
fév,  1578,  avait  épousé  au  château  de  Lussac  (J.  Maze, 
not.),  le  4  déc  1549,  Gabrielle  de  Malleret,  fille  de 
feu  Gadiffault,  Ec,  sgr  de  Lussac,  et  de  Jacqueline 
Trousseau,  et  en  eut  :  1°  Rïnë,  qui  suit  ;  2°  Gilberte, 
3°  Antoinette,  4°  Anne,  toutes  trois  mineures  en 
1560. 

3.  —  Fricon  (René  de),  Ec,  sgr  de  la  Dauge,  de 
Parsac,  mineur  en  1560,  épousa  le  23  fév.  157S  (Plan- 
tellirc,  not.  à  Garnaye)  Gilberte  de  Beausson,  fille 
d'Annet,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  sgr  de  Parsac  11  était 
mort  avant  le  13  sept.  1611,  lors  des  preuves  de  noblesse 
faites  par  François,  son  fils,  pour  entrer  dans  l'ordre 
de  Malte,  et  dans  le  contrat  de  mariage  de  son  fils 
Louis  du  5  mai  1621,  sa  veuve  est  appelée  Gilberte  de 
CÉZARD.ce  qui  prouverait  qu'il  s'est  marié  2  fois.  Il  eut 
pour  enfants  du  Ie'  lit  :  1°  Etienne,  qui  suit  ;  2»  René. 
Ec,  sgr  de  Parsac,  rapporté  au  §  Il  ;  du  2*  lit  : 
3*  François,  Ec,  sgr  de  la  Villatte,  fit  ses  preuves 
pour  l'ordre  de  Malte  le  13  sept.  1611.  Il  prouva  qu'il 
avait  alors  18  ans,  qu'il  était  fils  de  René  et  de  Gilberte 
de  Cézard,  avait  pour  aïeux  Guillemin  de  Fricon  et 
Gabrielle  de  Malleret,  et  pour  bisaïeux  Guillaume  de 
Fricon  et  Isabeau  de  Chasteigner  ;  4°  Louis,  auteur  de 
la  Branche  de  la  Dapeyre,  S  III. 

4.  —  Fricon  (Etienne  de),  Ec,  sgr  delà  Dauge, 
assista  aux  preuves  de  noblesse  de  son  frère  François 
pour  l'ordre  de  Malte  et  au  contrat  de  mariage  de  son 
autre  frère  Louis,  le  5  mai  1621,  où  il  est  dit  avoir 
épousé  Marthe  de  Jovion.  Il  se  remaria  a  Diane  Tavead, 
fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  du  Peux,  dont  il  cul  :  1°  Pierre, 


FRICON  (de) 


I    ItlOIIV    (.l.-i 


603 


qui  suit  :  2°  Marie,  mariée  vors  1631)  h  Légier,  aliiis 
Daniel  Négrier,  Ec,  sgr  de  la  Paire,  dont  les  enfants 
ont  possédé  lu  Dauge  :  3°  Avoye,  mineure  en  1612. 

5.  —  Fricon  (Pierre  de),  Ec,  s^r  de  la  Dauge, 
du  fief  des  Bobins  Chez-Bobin,  Laihus,  Vien.),  lit  aveu 
de  ce  dernier  fief  le  22  mai  1611  à  Monlmorillon.  (Arcli. 
nat.  P.  433.1  11  transigea  eu  16»2  au  sujet  du  partage 
des  biens  de  feu  Pierre  Taveau,  Ec.,  sgr  du  Peux 
(Dueliesne  .  Marié  a  Renée  Vérinaud,  il  en  eut  au  moins: 
1"  Philippe,  qui  suit  ;  2°  Florent,  Ee.,  sgr  do  la 
Signe  (Luchnpt,  Vien.  .  né  le  9  fév.  1642  et  baptisé  a 
Laihus  le  23  juin  1612,  épousa,  vers  1674,  Marie  de 
Cuillaumet,  tille  de  Philippe,  Ee..  sgr  de  lialaiilrul  ? 
et  de  N...  de  Marans,  dont  il  eut  au  moins  Marie- 
Fi.tuiENCE,  baptisée  k  Lathus  le  30  janv.  1616,  et  qui, 
croyons-nous,  épousa  au  même  lieu,  le  4  oct.  1112, 
Mare  de  Brassard  ;  3°  sans  doute,  autre  Philippe,  Ee., 
sgr  de  Chenat  (Luchapt,  Vien.),  né  vers  1651,  marié  a 
S'-Picrre-de-Maillé  le  14  juin  1617  à  Claude  DE  Qoine- 
uoNï.  veuve  de  Georges  de  Cannes,  Ec,  sgr  de  Mont- 
didier,  dont  au  moins  Renée,  qui  épousa  à  Laihus,  le 
21  mai  1715,  Pierre  de  la  Barlolière,  Ec,  sgr  de 
Varaiue. 

6.  —  Fricon  (Philippe  de),  Ec,  sgr  de  Vieille, 
vigne,  la  Couleur  (Vaux-en-Conhé,  Vieil.),  fit  aveu  du 
fief  des  Bohius  a  Monlmorillon  les  26  nov.  1682  et 
29  août  1718  (Arch.  nat.  P.  4li5-  ,  et  aveu  de  la  Bouleur 
a  Couhé-Vérac  le  24  avril  1670,  il  cause  de  sa  première 
femme.  Il  acquit  ee  fief  des  héritiers  de  celle-ci  après 
son  décès.  En  1694  il  était  capitaine  des  gardes  du 
Marquis  de  Couhé-Vérac  et  épousa  d'abord,  vers  1670, 
Louise  de  Ferré,  veuve  de  Pierre  Vérinaud,  Ee.,  sgr  du 
Rivaud,  et  de  Jacques  Danyau,  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Courade,  et  de  Madeleine  Binaudon,  puis  le  20 
avril  1671  Marie  Lorin,  veuve  de  Jean  Jousserant,  Ec, 
sgr  des  Roches,  qui  dès  le  18  juil.  de  la  même  année 
avait  fait  une  donation  devant  Depuis,  not.  à  Ceaux-en- 
Couhé,  en  faveur  dudit  sgr  de  Vieillevigne  ;  enfin  le 
7  juin  1694,  a  Couhé,  Susanne  Dupas,  fille  de  François, 
sr  de  la  Martinière,  et  de  Marie  de  Vérac.  Il  eut  au 
moins  quatre  enfants  du  3e  lit,  qui  partagèrent  les  biens 
de  leur  père  le  12  mai  1729  (Arch.  Vieil.  E"  501)  : 
1°  Elisabeth-Olive,  née  à  Couhé  le  10  avril  1695  et 
qui  est  peut-être  la  même  qu'Olive  Fricon,  mariée  k 
Louis  Rabreuil,  Ec,  sgr  de  Boisvert,  dont  le  fils  se 
marie  à  Ceaux-cn-Couhé  le  15  nov.  1763  ;  2°  François- 
Philippe,  qui  suit  ;  3"  Joseph-Philippe,  Ec,  sgr  de 
Vieillevigne,  Cbev.  de  S'-Louis,  capiiaiue  des  gardes 
du  marquis  de  Vérac,  né  à  la  Bouleur  le  24  août  1698, 
épousa  à  Couhé,  le  1"  fév.  1735,  Anne-Marguerite- 
Madeleine  d'Hémerv,  fille  do  Jacques,  Ec,  sgr  de  la 
Martinière,  et  de  Elisabeth  Dupas,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants  ;  4°  Susanne,  née  à  Couhé  le  24  nov.  1705, 
mariée  à  Louis-Jacques  de  Bremond,  Ec,  sgr  de  la 
Clavière.  (C'est  par  erreur  que  la  généalogie  Bremond 
la  dit  lillc  de  Florent   de  Fricon,  Ec,  sgr  de  la  Signe.) 

7.  —  fricon  (François-Philippe  de),  Ec,  sgr  dp 
la  Bouleur,  né  à  Couhé  le  26  août  1698,  fit  aveu  de  la 
Bouleur  le  14  mars  1732  au  M'13  de  Couhé-Vérac.  Il 
décéda  le  29  avril  174S  à  Chaume  Champasué-S'-llilaire, 
Vieil.).  Il  avait  épousé  à  Champagné-S'-Hilaire,  le 
9  mai  1730,  Susanne-Marguerite  Bellet,  fille  d'An- 
toine, sr  de  Chandeniu,  et  de  Susanne  Moiuset,  et  en  eut 
au  moins  :  1°  Césaire,  né  à  Couhé  le  14  oct.  1730  : 
2U  Marguerite-Scsanne-Tranquille,  De  de  la  Bouleur, 
marraine  à  Champagné-S'-Hilairc  le  7  fév.  1763  et 
vivante  en  1772  ;  3°  Joseph-Philippe,  qui  suit. 

8.  —  Fricon  (Joseph-Philippe  de),  Ec,  sgr  de  la 
Bouleur,  lit  partie  du  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1758 


dans  la  31'  brigade  île  l 'escadron  de  Boisragon.  Il  servit 
avec  distinction,  comme  lieutenant  au  régiment  do 
Beaujolais,  pendant  la  guerre  de  Sept  Ans,  se  retira  en 
1780  comme  capitaine  et  Cliev.  de  S'-l.ouis,  et  prit  part 
à  l'élection  des  députés  de  la  noblesse  du  Poitou  en 
1789.  Il  mourut  l'année  suivante,  a  l'âge  de  70  ans.  Il 
avait  épousé  a  Couhé,  le  6  fév.  1775,  Marie-Judith 
Iniirand,  sa  cousine,  fille  de  Charles-Olivier,  et  de  feu 
Marie-Judith  Hastron,  et  en  eut  :  I"  MaRIE-Charlotte- 
CÉsar,  baptisée  k  Couhé  le  17  juil.  1776,  mariée  au 
même  lieu,  le  6  fructidor  au  X  (24  août  IS02,,  à  Olivier 
Maeoux,  Cle  Rivaud  de  la  Raffiniàre,  général  de  division, 
et  décédée  a  Poitiers  le  12  avril  1839  ;  2»  Marie- 
Justine,  baptisée  à  Couhé  le  11  juil.  1777,  mariée  au 
même  lieu, le  11  oct.  1796  (Blanchard, not.  k  Couhé),  k 
Pierre-François  d'Hémerv,  Chev.  de  S'.Lazare,  et 
décédée  en  1840. 

§  II.   —  Branche  de  PAR8AC. 

4.  —  Fricon  (René  de),  Ec,  sgr  de  Parsac,  fils 
puîné  de  René,  et  de  Cilberle  de  Reausson,  sa  1™  femme 
(3e  deg.,  §  Ier),  est  nommé  avec  Jeanne  de  Jovion,  sa 
femme,  dans  le  contrat  de  mariage  de  son  frère  Louis,  et 
fut  maintenu  noble  le  1"'  juil.  1634  en  l'élection  de  la 
Marche.  Il  eut  au  moins  pour  enfauts  :  1°  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Jacquette,  mariée  à  Gilbert  de  Noblet,  Ec, 
sgr  de  Jarnage. 

5.  —  Fricon  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Lage  et  de 
Parsac,  était  âgé  de  55  ans  et  époux  de  Isabelle  de 
Gouzolle,  lorsqu'il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse 
par  M.  Lambert  d'Herbigny,  intendant  de  la  généralité 
de  Moulins,  le  15  juin  1667.  11  eut  pour  fils  Joseph, 
qui  suit. 

6.  —  Fricon  (Joseph  de),  Ec,  sgr  de  Parsac  et 
Bon  en  partie  de  Gouzon,  page  de  son  A.  R.  Mademoi- 
selle, était  âgé  de  20  ans  en  1667.  (Chérin,  87, 
doss.  1769.) 

§  III.  —  Branche  de  la  DAPEVRE. 

4.  —  Fricon  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  la  Villatle, 
du  Mas,  Pomniereaux  (Genouillac,  Creuse),  fils  puîné 
de  René,  et  deGilbertede  Cézard,sa2«  femme  (3e  deg., 
§  1er),  fut  chevau-léger  de  la  compagnie  de  M.  de  la 
Rabastellière  et  obtint  le  3  août  1636  la  permission 
de  se  retirer  chez  lui  pour  se  faire  traiter  d'une  mala- 
die. Il  épousa  le  5  mai  1621  (Antoiue  Thibard,  not.  en 
la  sénéchaussée  de  la  Marche)  Louise  de  Jovion,  veuve 
de  Pierre  Mérigot,  Ec,  sgr  de  Pomniereaux,  président 
en  l'élection  de  la  Marche,  et  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Drouille.  il  fut  maintenu  noble  le  Ier  juil.  1634  et  le 
15  juin  1667,  et  eut  plusieurs  procès  k  cause  de  sa 
femme  avec  les  familles  Mérigot  et  de  Jovion,  et  était  âgé 
de  70  ans  en  1667.  Il  avait  eu  pour  enfants  :  Jean, 
né  en  1627  ;  2'  Fiacre,  Ec,  sgr  de  la  Villatle, 
né  le  14  mars  1629,  assista  au  mariage  de  son  frère 
Louis  en  1650.  Il  épousa  Charlotte  DE  Povenne,  et  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  le  15  juin  1667,  ayant  alors 
2  enfants  en  bas  âge,  dont  Louis,  né  le  15  oct.  1658  ; 
3»  autre  Jean,  né  en  1630  ;  4°  Nicolas,  né  en  1631  ; 
5»  Gilrerte,  née  en  1633  ;  6"  Louis,  qui  suit  ; 
7°  Anne,  née  en  163S  ;  8°  autre  Jean  ;  9"  Anne,  née 
le  23  fév.  1642. 

5.  — Fricon  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  la  Fayette, 
la  Villatte,  Pmumercaux  et  du  Mas,  né  le  13  nov.  1634, 
épousa  le  26  fév.  1650  Gabrielle  de  Noblet,  lille  de 
feu  Jean,  Ec,  sgr  de  Tercillae,  et  de  feu  Marguerite 
de  Passa  de  la  Rocheiiiont  î  II  fit  aveu  à  Guérct  en 
1669  et  1684,  après   avoir  élémaiiitonu  en  sa  noblesse 


«04 


l'RICOW  (de) 


avec  son  frère  Fiacre  et  son  cousin  germain  Jean.  Ec, 
sgr  de  Parsac,  le  la  juin  1667,  par  M.  Lambert  d'Her- 
bigny,  intendant  de  Moulins.  Il  lit  son  testament  le 
27  déc.  1686,  demandant  a  être  inhumé  dans  l'église 
de  f.enouillac,  au  tombeau  de  ses  ancêtres,  et  décéda 
avant  le  16  janv.  1687,  ayant  eu  :  1°  Alexandre,  qui 
suit  ;  2°  Antoinette,  mariée  le  27  janv.  1689  iRau- 
doché,  not.  à  Chastelus)  k  Joseph  de  Chavagnac,  et 
vivante  en  1719. 

6.  —  Fricon  (Alexandre  de),  Ec.,  sgr  de  Pom- 
mereaux  et  du  Mas,  servant  comme  cadet  dans  la  com- 
pagnie des  cadets  gentilshommes  de  M.  de  Morton, 
obtint  un  congé  le  3  janv.  1685.  Il  servit  dans  les  bans 
de  la  Haute-Marche  en  1691  et  1692.  suivant  3  certifi- 
cats de  Paul  de  Noblet,  Chev.,  sgr  d'Aurillac,  comman- 
dant l'arriére-ban  de  la  Haute  et  Basse-Marche,  et 
épousai  l'IsIc-Bouchard,  le  5  oct.  1692  (Forniy,  not.\ 
Charlotte  de  Nautonnikr,  fille  de  feu  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Castelfrout,  et  de  Charlotte  Vacher,  et  en  eut  : 
1°  Joseph,  qui  suit  ;  2°  Gabriel,  qui  assista  au 
mariage  de  son  frère  ;  3"  Marie,  nommée  dans  le 
même  acte. 

7.  —  Fricon  (Joseph  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Dauge,  la  Coste  et  la  Dapeyre,  fut  institué  héritier  uni- 
versel de  son  père,  à  charge  de  donner  5. 000  1.  à  sou 
frère  Gabriel  et  200  1.  à  sa  sœur,  lors  de  leur  établis- 
sement. 11  épousa  le  12  fév.  1719  (Valentin,  not.) 
Marie  Aucapitaine,  fille  de  feu  Louis,  Ec,  sgr  de 
Limoges  et  de  la  Bernardière,  et  de  Elisabeth  de  Guis, 
et  était  décédé  avant  le  20  mai  1765,  ayant  eu  : 
1*  Alexandre,  qui  suit  ;  2"  Augustin,  prêtre,  assista 
au  mariage  de  son  frère  Alexandre  et  fut  parrain  le 
12  avril  1751  de  son  neveu  Augustin  ;  3'  Joseph-Alexan 
due,  fit  ses  preuves  de  noblesse  pour  entrer  dans 
l'ordre  de  Malte  le  27  fév.  1753,  étant  âgé  de  18  ans  ; 
4°  Gabriel  ;  5°  Marie-Anne,  nommés  tous  les  deux 
dans  le  contrat  de  mariage  de  leur  frère  Alexandre. 

8.  —  Fricon  (Alexandre  de),  Chev.,  sgr  de  la 
Dauge,  de  la  Coste  et  de  la  Dapeyre,  obtint  le 
1er  janv.  1744  une  commission  de  capitaine  d'une  com- 
pagnie dans  le  nouveau  bataillon  du  régiment  d'infan- 
terie du  Limousin.  11  épousa,  le  18  mars  1750  (Pierre 
Villain,  not.  h  la  Châtre;  Marie-Françoise  de  Gamache. 
fille  de  René,  M'"  de  Gamache.  Chev.,  sgr  de  Lugny, 
et  de  Marie-Françoise  d'Orsanne.  Il  fit  hommage  au 
Roi  le  20  mai  1765  de  ses  fiefs  de  la  Dapeyre  et  de  la 
Coste  (la  Dapeyre)  relevant  de  Guéret,  et  eut  pour  fils 
Augustin,  qui  suit. 

9.  —  Frieon  (Augustin  de),  né  le  12  avril  1751 
et  baptisé  le  même  jour  dans  l'église  de  la  Dapeyre, 
obtint  un  certificat  pour  les  chevau-légers  le  31  juil.1773, 
signé  Chérin.  Cette  branche  est  encore  représentée  de 
nos  jours. 

§  IV.  —  Branche   de  Bovrcavier 

{sans  jonction). 

1.  — Fricon  (N...  de),Ec,sgr  de  Rourcavier  (Anti- 
gny,  Vien.),  eut  pour  enfants  :  1°  Isaac,  qui  suit  ; 
2°  Pierre,  marié  a  Jeanne  Taval  ?  (Taveau  ?),  en  eut 
au  moins  Gut,  baptisé  à  Autigny  le  25   mars  1624. 

2.  —  Fricon  (Isaac  de),  Ec,  sgr  de  Rourcavier, 
parrain  à  Lathus  le  9  oet.  1617,  épousa  Marguerite 
Véïien,  et  était  décédé  en  1629,  ayant  eu  :  1°  Chaules. 
qui   suit  ;    2°   peut-être  René,  Ec,  sgr  de   la  Vigerie. 

:  Françoise  Rousseau,  dont  au  moins  René- 
Jean,  baptisé  à  Anligny  le  18  sept.  1686  ;  3°  René- 
Jean,  parrain  du  précédent  à  Antigny  le  18  sept.  1686. 


FRICONNEAU 


3.  —  Fricon  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Bourcavier, 
baptisé  à  Antigny  le  5  fév.  1626,  fut  maintenu  noble  en 
Poilou  en  1667.  Il  fit  aveu  de  Pruniers  le  6  avril  1671 
à  Monimorillon.  (Arch.  Nat.  P.  433. ;  Marié  à  Anne 
Jacques,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  Pruniers  (Pin- 
dray. Vien.:.  et  de  Anne  Prévost,  il  assiste  le  10  mars  1651 
au  partage  des  biens  de  Autnine  Prévost.  Il  fut  inhumé 
à  Antigny  le  2.3  aoiU  1698,  ayant  eu  :  1°  Gaspard, 
appelé  de  Frleon-Jacques,  Ec,  sgr  de  Pruniers,  la 
Vigerie,  gentilhomme  de  S.  A.  Mgr  le  C">  de  Soissons, 
épousa  Anne  Guimard,  fille  de  Jean,  Ec,  et  de  Andrée 
de  Chamborant,  dont  il  eut  au  moins  :  a)  Anne,  mariée 
à  Pindray,  le  15  fév.  1706,  à  Charles  de  Moussy,  Ec, 
sgr  de  la  Contour  ;  6)  Marguerite,  baptisée  à  Pindray 
le  16  mai  1678. 

2°  René,  qui  suit  ;  3°  Marie,  baptisée  à  Pindray  le 
5  déc  1664  ;  4°  Antoine,  inhumé  dans  l'église  de 
Pindray  le  19  oct.  1673  ;  5°  Charles,  Ec,  sgr  de 
Corsae  (Jouhet,  Vien.),  inhumé  dans  la  même  église  le 
21  niai  1676,  en  présence  de  Gaspard,  son  frère,  et  de 
sa  sœur  ;  6°  Marguerite. 

4.  —  Fricon  (René  de),  Ec,  sgr  de  la  Vigerie 
(.louhet,  Vien.),  Maillezac  (Sillars,  Vien.)  et  la  Rodeiic 
(Sillars,  Vien.),  lieutenant  de  la  compagnie  colonelle  du 
régiment  de  dragons  de  la  Lande,  puis  capitaine  de 
dragons  au  régiment  de  Vérac,  rendit  aveu  de  la 
Roderie  à  Montmorillon  le  22  août  1718  et  en  1727, 
comme  tuteur  de  ses  enfants.  (Arch.  Vien.  C.  388.)  Il 
avait  épousé  à  Sillars,  le  19  jauv.  1693,  Marie  de  Ba- 
rachin,  fille  de  François,  Ec,  sgr  de  la  Roderie,  et  de 
Marie  de  Nossay,  dont  il  eut  :  1°  Anne,  baptisée  à 
Sillars  (comme  les  suivants)  le  11  nov.  1693  ;  elle 
ligure  dans  des  actes  de  cette  paroisse  en  1706  et  1735 
et  fit  hommage  à  Montmorillon  le  4  janv.  1727  pour 
le  fief  de  Maillezac  et  pour  celui  de  la  Roderie  (Arch. 
Nat.  P.  4384)  ;  2»  François,  baptisé  le  24  oct.  1696, 
Ec,  sgr  de  la  Roderie,  parrain  en  1705  et  1718  ; 
3"  Jean-Thomas,  Ec,  sgr  de  Maillezac,  baptisé  le 
2  oct.  1697,  cité  en  1716  ;  4°  Charles,  qui  suit  : 
5°  Anne,  baptisée  le  5  sept.  1700  et  inhumée  le 
28  juin  1701  ;  6»  Marie,  baptisée  le  7  janv.  1703  et 
inhumée  le  18  sept.  1704  ;  7°  Louis,  baptisé  le 
24  avril  1704,  parrain  le  27  nov.  1715  ;  8»  Madeleine. 
baptisée  le  5  juin  1705,  inhumée  le  18  oct.  1706  ; 
9°  Louise,  baptisée  le  19  déc  1707,  vivante  le 
21  août  1725  ;  10°  René-Jean,  qui  fait  une  vente  avec 
son  frère  Charles  le  25  mai  1721,  comme  héritier  de  feu 
René  Fricon,  Ec,  sgr  de  la  Vigerie,  son  père,  (lu 
trouve  dans  les  registres  d'Antigny  la  mention  de  l'inhu- 
mation de  Louise  de  la  Bussièbe,  dite  veuve  en  der- 
nières noces  de  René  Fricon,  Ec,  sgr  de  la  Vigerie.ce 
qui  ferait  supposer  qu'il  s'est  marié  deux  fois. 

5. —  Fricon  (Charles  de),  Ec.,  sgr  de  Rourcavier, 
baptisé  à  Sillars  le  19  avril  1699,  lit  à  Louis  Taveau, 
Ec,  sgr  de  Lagebourget,  le  25  mai  1721,  une  vente  de 
diverses  pièces  de  terre  sises  près  de  Montmorillon, 
avec  son  frère  René-Jean,  comme  héritiers  de  leur 
père.  Il  élait  capitaine-lieutenant  au  régiment  de 
Vitré-Dragons  en  1739  et  fut  inhumé  à  Antigny  le 
7  fév.  1770,  étant  pensionné  du  Roi  et  Chev.  de 
S'-Louis.  Nous  ignorons  s'il  s'était  marié  el  avait  eu 
postérité. 

FRICOMrVEAU.  —  Famille  ancienne  origi- 
naire des  environs  des  Sables-d'Olonne,  sur  laquelle  on 
trouve  divers  renseignements  aux  Archives  de  la 
Vendée.  La  généalogie  qui  suit  nous  a  été  communi- 
quée par  M.  Eugène  Jannet  de  Lépinay,  marié  avec  la 
dernière  représentante  de  cette  famille. 


KRicoiMrerc.w 


Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de 
i  étoiles  en  chef  et  d'un  croissant  en 
pointe,  aussi  d'or  (déclaré  aux  Sables 
en  1698).  On  a  donné  d'office  à  Joseph- 
François  Friconneau  de  la  Taillie  en  17IK1  : 
«  d'argent  an  lion  de  gueules  ».  (Fantai- 
sie. | 

l'riconiu'nn  (Pierre)  a  servi  comme  homme 
d'armes  avec  d'antres  personnes  du  Poitou  en  1 51)0  et 
prit  part  à  la  bataille  d'ivry.  (Borel  d'Haulerive,  Arch. 
de  la  noblesse.) 

Friconneau    François),   receveur  des  traites, 
avait  épouse  Marie  Moreau,  qui    était    veuve  en  1721. 
àrch.  Vend.  B.  820.) 

Friconneau  (N...),  épouse  de  Henri  Penaud, 
lieutenant  général  garde-côtes  de  l'île  de  Hé,  assiste  le 
20  déc.  liai  au  mariage  de  sa  nièce  Marie-Françoise 
Penaud.  (Chérin,  i.  102.) 


I". 


Branche  de  la.  Motiikisii:. 


1.  —  Friconneau  (Jacques1,  s»  de  la  Taillie, 
épousa  Marie  Tangour,  et  mourut  en  1671.  Le 
10  déc.  I65S  (Métayer,  not.),  ils  constituèrent  une reule 
en  faveur  de  Jean  Jousselin,  Er.,  sgr  de  l'Aiguillon. 
Ils  curent  pour  enfants  :  1*  Jacques,  qui  suit  ; 
2u  Joseph-François,  auteur  de  la  branche  de  la  Taillis, 
S  II;  3°  Pierre,  bachelier  en  Sorbonne,  chanoine  de 
Luron  :  4°  Marie,  mariée  à  N...  Iiavy  de  la  Garoulière  ; 
5°  Florence,  épouse  de  Jean  Girard,  s1'  des  Vélizières  : 
6°  Françoise,  femme  de  Joseph  Dubois,  sgr  de  la 
Guignai dière,  avocat  ;  7°  Jean-Baptiste,  s*  de  la 
Garlière,  marié  a  Jeanne  Thomas,  qui  était  sa  veuve 
eu  1726. 

2.  —  Friconneau  (Jacques),  sgr  de  Champe- 
lon,  conseiller  du  Roi  en  l'élection  des  Sables  ou  1674, 
lit  enregistrer  son  b'.asoû  en  1698  el  fut  reçu  lieu- 
tenant criminel  en  170-!.  Il  était  décédé  avant  1726  et 
avait  épousé  le  19  fév.  1675  Marie  Gaddin,  fdle  de 
Nicolas,  sgr  des  Baraillières,  et  de  Marie  Cougnaud, 
donl  il  eut  :  1°  Denis,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  qui  était 
mineur  en  1726  et  dut  mourir  peu  après  ;  3°  Florence, 
qui  vivait  en  1726.  (Arch.   Vend.  B.  756.) 

3.  —  Friconneau  (Denis),  sgr  delà  Motherie, 
conseiller  el  lieutenant  civil  et  criminel  en  l'élection 
des  Sables,  décéda  vers  1754,  d'après  un  procès  entre 
ses  héritiers.  (Id.  B.  847.)  Il  avait  épousé  le  1S  nov.  1701 
Aimée  Ruchaud,  fille  de  Luc,  conseiller  du  Boi  a  Fon- 
tcnay-le-Comte,  et  de  Claude  Belly,  et  eu  eut  : 
!"  Jacques-Luc,  qui  suit  ;  2°  Denis,  allas  Nicolas, 
curé  de  la  Chaize-Giraud  ;  3°  Marie-Claudine,  mariée  k 
Esprit. Gabriel-Augustin  Baudry  d'Assoo,  Chev.,  sgr  de 
Persimon  ;  4"  Marie-Hélène,  épouse  rie  François  Duget 
docteur  en  médecine.  Tous  les  4  comparaissent  comme 
héritiers  et  pctils-enfants  de  Luc  Ruchaud,  dans  un 
procès  dont  sentence  est  rendue  k  Niort  le  15  juil.  1745. 
(Papiers  de  M'"0  vvc  de  Virsay.l 

4.  —  Friconneau  (Jacques-Luc),  sgr  rie  la 
Motherie,  Champclon,  conseiller  du  Roi  a  Fonteuay-le- 
Conilc,  homme  de  grand  savoir  et  de  bon  conseil, 
disent  les  Mémoires  de  l'époque,  épousa  le  21  juin  1734 
Jeanne-Françoise  Jannet,  fille  de  Joseph,  s''  rie  la 
Jarrie,  avocat  du  Roi  à  ï'ontcnay,  et  de  Marie-Gabricllc- 
Antoinette  Martineau,  dont  il  eut  :  I"  Jacques-Denis 
Gabriel,  qui  suit  ;  2"  Marie-Martine,  3"  Jeanne- 
Gabrielle-Antoinette,  mariée  à  François  Bouhier,  s1' 
de  la  Bergerie. 

5.  —  Friconneau  (Jacques-Denis-Gahriel),  sgr 


FRICOT 


cor> 


île  la  Motherie,  lit  aveu  de  ce  fief  en  1781  au  coiuié. 
ri'iMiiiinc  (Areb.  Vend.  II.  817), et  épousa  en  oct;  17'.ii, 
Marie-Aniie-Susanue  Chappot  de  la  Ciianknie,  fille  de 
Jêau-Bapliste,  et  de  Marie-Françoise  Pelletier.  Il  en 
eut  :  1"  JoSEPBINB-GABRtELLE-CHAnLOTTE,  mariée  le 
21  juil.  1823  h  Lue-Amciléc  riïlastrcl  de  la  Ghabos- 
sière  ;  2"  Marie-Victorine,  3°  Jacques-Etienne- 
ARMAND,  élève  en  1809-1813  au  collège  de  S'-Jcan  de 
Monts  ;  1"  Aimé-Victor-EdoÈNE,  décédé  le  22  mai  1823  ; 
.'i"  Henri-Gadriel-Auguste,  qui  suit. 

6.  —  Friconneau  de  la  Motherie 
(Henri-Gabriel-Auguste),  capitaine  aux  chasseurs  d'Or- 
léans, Ghev.  de  la  Légion  d'honneur  et  do  l'Ordre 
de  Pie  IX,  prit  part  à  la  guerre  d'Espagne,  puis  lit  la 
rude  expédition  d'Algérie  de  1842  et  fut  cité  à  l'ordre 
de  l'armée  pour  s'être  particulièrement  distingué  au 
combat  du  7  juin  contre  les  tribus  des  Beni-Meuasser. 
lilessr  le  lendemain  dans  le  commandement  de  l'extrême 
arrière-garde,  il  donna  ries  preuves  éclatantes  de  savoir, 
d'énergie  et  de  la  plus  grande  bravoure.  (Moniteur  du 
28  juin  1S42.)  Passé  aux  chasseurs  d'Orléans  en  1845, 
il  fit  la  campagne  de  Borne,  où  il  se  distingua  et  fut 
décoré  par  le  Pape  de  l'Ordre  de  Pie  IX.  Bentré  en 
France  en  1850,  il  se  retira  du  service  après  14  cam- 
pagnes, deux  citations  et  une  blessure.  Il  avait  épousé 
le  18  janv.  1843  Marie-Lucie  de  Morisson  de  la  Nau- 
lière,  (î lie  de  Victor,  et  d'Yvonne  de  Baudry  d'Asson, 
et  en  eut  :  1°  Marie-Lucien-Gustave,  qui  suit  ; 
2°  Marie- Victorine-Coralie,  mariée  le  S  fév.  1876  à 
Marie-Eugène  Jannet  de  Lépinay,  son  cousin. 

7.  —    Friconneau    de    la    Motherie 
Marie-Lucien-Gustave),  né  k  Strasbourg  le  13  fév.  1846, 

s'engagea  au  2e  zouaves  et  lit  les  campagnes  d'Afrique 
de  1867,  1S68,  1869  et  1870.  Bentré  en  France  avec 
son  régiment,  il  prit  part  aux  principales  batailles  livrées 
contre  l'armée  allemande,  notamment  a  Reischoffen,  où 
il  se  distingua. 

Après  la  paix  de  1871,  il  retourna  en  Afrique,  où  il 
fit  la  grande  expédition  de  Kabylie  et  fut  blessé  d'un 
coup  rie  feu  k  la  main  gauche  le  6  juin  1871.  Nommé 
successivement  sous-lieutenant  au  S0C  régiment  d'infan- 
terie, puis  lieutenant  et  capitaine,  il  se  retira  du  service 
le  7  juil.  1875  et  est  chef  de  bataillon  au  193"  régiment 
mixte  d'infanterie  et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur. 


II. 


Branche    de    LA    TAILLIE. 


2.  —  Friconneau  (Joseph-François),  s'  de  la 

Taillie,  (ils  puîné  rie  Jacques,  et  de  Marie  Tangour 
(1er  deg..  S  I"),  conseiller  du  Boi,  lieutenant  général 
en  l'élection  des  Sables,  l'ut  inscrit  d'ol'lice  en  1700  à 
l'Armoriai  des  Sables  avec  un  blason  de  fantaisie.  Il 
épousa  Néréc-Aimée  de  Ramberge,  fille  d'Antoine,  Ec, 
sgr  du  Retail,  et  de  Susanne  de  Bessay  ?  et  mourut  en 
1726,  ayant  eu  Joseph-Aimé,  qui  suit. 

3.  —  Friconneau  (Joseph-Aimé),  sr  rie  la 
Taillie,  conseiller  du  Roi, lieutenant  général  en  l'élection 
des  Sables,  épousa  le  23  mars  1727  Anne-Louise  Gau- 
din,  tille  de  Laurent-Nicolas,  sr  de  la  Fonsausse,  et  de 
Louise  Perrayne,  dont  il  a  eu  :  Louise-Aihée-Fran- 
ç.oise,  mariée  le  22  janv.  1755  k  Aimé-François  Dupleix, 
lieutenant  général  de  l'amirauté  du  Poitou. 

FRICOT.  —  On  trouve  ce  nom  à  Renassay  au 
moyen  âge.  (Arch.  Vicn.  G.  716.)  Il  est  commun  k  plu- 
sieurs familles. 

Fricot  (Hugues),  valet,  rie  Guéret  ?  vendit  divers 
domaines  situés  à  Renassay  au  chapitre  de  Sl-llilaire- 
le  Grand  (probablement  au  xiv"  siècle). 


606 


FROGBR 


ce 


FRIQUOIV  (ou  peut-être  FRICON|  (V. 

mot). 

Friqnoii  (Lancelot),  Ec,  reçut  donation  le 
23  mni  1642  de  domaines  situés  à  Naintré  ?  de  Philippe 
Chasteigner,  veuve  de  François  des  Aubus,  Ec,  Dame 
de  Nouy,  la  Quanterie,etc.  (Fonds  Diiehesne, 33,  p.  161.) 

FROAUT,  FROUAULT  ou  FROU- 
AUD.  —  On  trouve  ce  nom  dans  la  Gàtine  Parlhe- 
naise  au  xive  siècle. 

I  i-o.-iul  (Jean),  sgr  de  Boussay,  eut  au  moins 
PiEnRE,  qui  suit. 

Froaut  (Pierre),  sgr  de  Boussay,  mentionné  dans 
une  vente  faite  eu  1365  par  Aimery  Batault,  sgr  de 
Vernay. 

Froanl  (Perrot),  sgr  de  Boussay,  vivant  en  1407. 
Il  parait  être  le  même  que  Perrot  Fouraut,  de  Boussay, 
sgr  de  Chamljonneuu  (Soulièvre),  dont  les  fiefs  étaient 
possédés  en  1490  par  les  hoirs  de  Joachim  Rouaud, 
Chev.,  sgr  de  lîoisménard. 


FROCARDE  (de  la),  aliàs  FOUR- 
CADE  (de  la).  —  Famille  de  Thouars  sur  a- 
quelle  M.  J.  Pallu  du  Bellay  nous  a  communiqué  les 
renseignements  suivants. 

Frocarde  (N.  de  la)  eut  pour  enfants:  1°  Jean 
l'aîné,  qui  suit  ;  2°  Jean,  marié  à  Renée  Bodveub,  en 
eut  :  Jean,  né  k  S'-Laon,  le  2  juin  1601. 

Frocarde  (Jean  de  la),  l'aîné,  épousa  Catherine 
Gallays,  et  en  eut  :  1°  Marie,  baptisée  à  S'-Médard 
(comme  les  suivants)  le  16  janv.  1590  ;  2°  Jeanne, 
née  le  U  nov.  1591  ;  3»  Abel,  né  le  14  janv.  1593  ; 
4°  Hilaire,  né  le  26  sept.  1594  ;  5°  autre  Jeanne,  née 
le  12  nov.  1595  a  S'-Laon,  eut  pour  parrain  son  oncle 
Jean  de  la  Frocarde  ;  6°  Isaac,  né  à  S'-Laon  le  6  juil. 
1597  ;  7"  Etienne,  né  pBSU  N.-D.  du  Château,  le  25 
nov.  1598  ;  8»  Marie,  née  même  paroisse,  le  25  oct. 
1602. 

Forcade  (Guionne  de  la),  mourut  a  Thouars  le 
10  nov.  1598. 

FROGFR  ou  FROGIER  (de  l'Eguille, 
de  la  Rigaudière).  _ —  Famille  noble  de  la  Saintongc, 
dont  plusieurs  membres  ont  servi  avec  distinction  dans 
la  marine  On  trouve  des  renseignements  sur  elle  dans 
les  Rôles  Snintongeais,  la  Noblesse  de  Saintonge  en 
1789,  Documents  sur  Saintes,  par  le  Bu"  Eschasseriaux, 
Chérin.  S'-Allais,  etc.  Nous  mentionnons  seulement  quel- 
ques degrés. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accompa- 
gné en  chef  de  2  merlettes  de  sable  (par- 
fois affrontées)  et  en  pointe  de  3  cou- 
leuvres ou  hisses  de  siuople  tortillées  en 
pal.  On  trouve  ailleurs  :  «  d'azur  au  che- 
vron d'or,  accompagné  d'une  étoile  de 
même  en  chef,  et  en  pointe  de  3  flèches  de 
erreur  pour  argent,  pennées  de  gueules 
(Fonds  Haudiquicr.) 


gueules    (sic), 
posées  2  et  1 


S  Ior. 


Branche    de    i. 'Kgi  ii.i.i:. 


1.  — Froger  (Guillaume),  Ec,  sgr  du  Val,  eut 
au  moins  pour  enfant    André,   qui  suit. 

2.  —  Froger  (André),  Ec,  sgr  de  la  Rigaudière, 
lieutenant-colonel  des  milices  garde-côtes  en  1669, 
servi!  en  cette  qualité  jusqu'à   sa  mort,  arrivée   avant 


FROGER 

le  mois  de  juin  1711.  Il  avait  épousé  Judith  Bression. 
fille  de  Jean,  et  de  Marie  Lortie,  dont  il  eut  :  1»  André, 
Ec,  sgr  de  la  Rigaudière,  lieutenant-colonel,  puis 
colonel  du  régiment  de  milices  garde-côtes  de  Saujon, 
et  colonel  du  régiment  de  l'île  d'Arvert,  fut  anobli  en 
1711  avec  son  frère  Michel.  Marié  à  Judith  Esneau 
tille  de  Guillaume,  sgr  de  la  Clisse,  il  en  eut  au  moins  : 
a)  Charles-Alexis,  baptisé  le  24  oct.  1700,  b)  Michel, 
Ec,  sgr  de  la  Rigaudière,  officier  de  la  compagnie 
des  Indes,  qui  épousa  N...  Baudouin  de  Laudoniére? 
dont  André,  sgr  de  la  Rigaudière.  Chev.  de  S'-Louis 
en  1774;  c)  Madeleine,  religieuse  aux  filles  de  N.-D. 
de  Saintes. 

2°  Michel,  qui  suit  ;  3°  peut-être  Judith,  femme  de 
René  Lucas,  sr  de  Beaulicu  avocat,  vivante  en  1673 
(Note  de  M.  Ch.  Dangibeaud.) 

3.  —  Froger  (Michel),  Chev.,  sgr  de  l'Eguille, 
la  Rigaudière  et  de  la-  Clisse,  obtint  des  lettres  d'ano- 
blissement, avec  son  frère,  au  mois  de  juin  1711,  en 
considération  des  services  qu'ils  rendaient  à  Sa  Majesté 
et  de  ceux  rendus  par  leur  père.  Il  y  esl  dit  également 
que  les  anciens  titres  de  noblesse  de  cette  maison  ayant 
été  brûlés  par  les  rebelles,  il  leur  était  impossible  de 
fournir  aucune  preuve  de  l'ancienneté  de  leur  famille. 
Michel    était   capitaine  d'un  des  brûlots  du  Roi  depuis 

26  ans  et  commandait  en  chef  depuis  19  ans  ;  il  se 
distingua  dans  plusieurs  combats  et  reçut  plusieurs 
blessures.  Il  était  allé  en  Chine  et  dans  la  mer  du  Sud 
et  avait  commandé  les  vaisseaux  envoyés  au  Mexique 
pour  les  intérêts  du   roi  d'Espagne.   Il  mourut  avant  le 

27  août  1754,  étant  Chev.  de  S'-Louis  et  ayant 
é|iousé  d'abord,  le  10  mars  1704,  Marie  Reonier,  fille 
de  Léon-Joseph,  et  dei\'...  de  Ronnegens  ;  puis  le  29 
juin  170S  Catherine  Sakrt,  fille  de  Pierre,  sgr  de  la 
Chaume,  et  de  Marie-Susanne  Larquier,  et  avait  eu  du 
lrr  lit  :  1°  Michel-Joseph,  qui  suit  ;  du  second  lit  : 
2°  Henri-André,  rapporté  au  §  II  ;  3"  PHILIPPE-LÉON, 
sgr  de  la  Rigaudière,  Chev.  de  S'-Louis,  lieutenant 
des  vaisseaux  du  Roi,  partagea  avec  ses  frères  et 
sœurs  la  succession  de  ses  père  et  mère  le  27  août  1754, 
et  mourut  capitaine  des  vaisseaux  du  Roi  ;  4°  Louis- 
Hoxoré,  Ec,  Chev.  de  S'-Louis,  capitaine  aide-major 
au  Portpaix,  partagea  avec  ses  trères  et  sœurs  ;  il  épousa 
le  13  oct.  1765  (Crassac,  not.  à  Angoulème)  Louise 
Achard-Joumard  Tison  d'Argence,  fille  de  François, 
M'«  d'Argence,  et  de  Françoise  de  la  Cropte  de  S'H-Abre, 
dont  il  eut  une  fille  unique  ;  5°  Catherine-Judith, 
mariée  à  Jacques-Charles  Martin,  sgr  de  RonsoDge, 
major  général  garde -cotes  de  la  capitainerie  de 
Marenne  ;  6°  ELisAnETii-GENEViÈvE. 

4.  —  Froger  (Michel-Joseph),  Ec,  sgr  de 
l'Eguille,  Chev.  de  S'-Louis,  capitaine  des  vaisseaux 
du  Roi,  fut  présent  au  partage  des  biens  de  son  père  et 
de  sa  belle-mère  en  1754  et  mourut  le  5  sept.  1772, 
lieutenant  général  des  armées  navales  et  commandeur 
de  l'ordre  de  S'-Louis.  Il  a  laissé  de  son  mariage  avec 
Marie-Thérèse  Gaudion  :1°  Michel-Heniii,  qui  suit  ; 
2"  Louis,  Chev.  de  l'Eguille,  appelé  le  Comte  de 
Froger,  capitaine  de  vaisseau,  Chev.  de  S'-Louis, 
membre  de  l'Association  militaire  de  Cincinnatus. 
naquit  à  Rochefort  le  3  avril  1750.  11  fit  la  guerre  de 
l'Indépendance  des  Etats-Unis,  émigra,  servit  cou, me 
aide-major  dans  le  régiment  d'Hector  et  périt  à  Ou  i  hé- 
ron le  2S  juil.  1795.  De  son  mariage  avec  Louise  de 
ChaVAGNAC,  veuve  de  Louis  Chadeau,  Chev.  de  la  Clo- 
cheterie,  il  eut  deux  fils,  Léopold  et  Hippoi.vte,  morts 
sans  alliance  ;  3°  Armand  Louis-Joseph,  né  a  Rochc- 
fort  le  9  août  1763  ;  4"  une  fille. 

5.  —   Froger    (Michel.Henri),    Chev.,   sgr  de 


I    ItOi.l    II 


t'Eguills,  Ardilliers,  capitaine  de  vaisseau,  Chev,  de  S'- 
Louis,  électeur  de  la  noblesse  à  Saintes  en  1789, 
jmigra  et  périt  à  Quiberon  en  1793.  Marié  le2li  nov.  1776 
à  Marie-Pauline  i>e  Pont-iif.s-Granges,  il  en  eut  : 
1°  Marie-Therèsk-Lucib,  néo  le  16  juin  ms,  mariée  le 
S  avril  18U7  a  Jean- Baptiste-Marie  Gay,  1!""  du  Puy- 
d'Ancho,  colonel  d'infanterie;  2"  Arnaud-François,  qui 
suit  ;  3°  Pauline,  mariée  a  Louis-Casimir  lele  de  Beau- 
ehèiie. 

6.  —  Froger  <le  l'Entaille  >  Arnaud-Fran- 
çois tut  gouverneur  du  château  de  Chambord  et 
directeur  des  postes  à  Rodez.  Marié  à  Elisabeth  Hol- 
lamiiy,  il  en  eut  :  1"  Michel-Auand-Gaoe,  qui  suit  ; 
2"  Louise-Marie,  mariée  le  16  juin  1842  k Jean-Joseph- 
René  Vence,  directeur  de  la  Caisse  d'escompte  de  l'A- 
veyron  à  Rodez  ;  3°  Edouard,  marié  à  Sidouie  d'A- 
dhéïar  du  Panât  ;  ■4°  William,  époux  de  Pauline 
Mirabel,  de  Valence  ;  5°  Charles,  marié  le  25  août 
1841,  à  Uonoriuf  Marsadlt  de  Parsat,  lillc  de  Alexis- 
Charles,  et  de  Ernestine-Louise  de  Liaiers,  et  décédé 
sans  enfants,  le  2  août  184S  ;  G"  Ravmond,  prêtre, 
vicaire  de  S*- Ferdinand  à  Bordeaux  en  1861,  décédé  à 
Bordeaux  au  mois  de  juil.  1S95  ;  7°  Emilie,  veuve 
d'Isidore  de  Coignac  en  1861. 

7.  —  Froger  de  l'JEgiiille  i Michel- Amand- 
Gage),  inspecteur  des  postes  au  Puy.  a  laissé  de  Aline 
Laurent,  son  épouse  :  1"  Ahanu,  2°  et  3»  deux  filles. 


* 


I  HOGI1   It 


607 


§  IL 


Branche  de  I.A   Itn.  vi  du  m 


4.  —  Froger  (Henri-André),  Chev.,  sgr  de  la 
Bigaudière,  capitaine  général  garde-côtes  de  la  capitai- 
nerie de  Maronnes,  Chcv.  de  S'-Louis.  fils  de  Michel, 
et  de  Catherine  Sarry  (3e  deg.  S  1"),  partagea  avec 
ses  frères  et  sœur  les  successions  de  ses  père  et  mère 
le  27  août  1754.  11  fut  représenté  par  son  fils  à  ras- 
semblée de  la  noblesse  de  Saintes  en  1789.  Il  avait 
épousé  à  Bordeaux,  le  4  fév.  1756  ^Rauzan,  not.),  Angé- 
lique-Adélaïde de  Morel  de  la  Ciiebaudie,  fille  de 
François-Auguste,  Ec.,  sgr  de  la  Chebaudie,  et  de  feu 
Antoinette-Adélaïde  Godet,  dont  il  eut  au  moins  Henri- 
Auguste,  qui  suit. 

5.  —  Froger  yHenri-Auguste),  Ec,  sgr  de  la  Ri- 
gaudière,  né  le  24  juil.  1757  à  Marennes,  reçut  un 
certificat  de  Chérin  pour  entrer  aux  chevau-légers  le 
1"  mars  1774.  11  fut  électeur  de  la  noblesse  dans  l'é- 
lection de  Saintes  en  17S9  et  y  représenta  son  père. 
Il  épousa  Madeleine-Désirée  de  Faudoas,  fille  d'Henri 
Bernard,  brigadier  d'Infanterie.  (Stippl.  P.  Anselme 
t.  IX,  p.  560.)  Nous  ignorons  s'il  eut  postérité,  mais 
celte  branche  est  actuellement  éteinte  ;  les  personnages 
suivants  s'y  rapportent. 

Froger  (André-Alexandre),  Ec.,  sgr  de  la  Bi- 
gaudière et  de  Médis,  électeur  de  la  noblesse  k  Saintes 
en  1789,  marié  à  Louise  Lind,  en  eut  au  moins  Mame- 
Julie-Adelaïde,  qui  épousa  à  Médis,  le  12  mai  17S9, 
Joseph-Bernard  Bouet   du  Portai,    Ec. 

Dans  une  transaction  reçue  Senne  le  27  janv.  1771, 
au  sujet  do  la  succession  des  Esuean,  entre  le  C,c  de 
Chasseloup-Laubat,  André-Alexandre  Froger,  Chev. 
de  S'-Louis,  représente  Angélique-Henriette  Froger, 
veuve  de  Henri  Lemonsin,  Chev.,  sgr  des  Croix,  enseigne 
de  vaisseau  ;  Marie-Anne  Froger,  fille  majeure  ; 
Louis-Auguste  Froger;  autre  Marie-Anne  Froger,  femme 
de  Marc,  B""  de  la  Bochebaron,  Ec.,  sgr  de  Monfabien  ; 
Benioni  Laloué-Froger,  Femme  de  Thomas  de  Ilois- 
giraud  ;  Jean-Jacqces  Froger,  lieutenant  de  vaisseau 
et  les  enfants  de  Tuéopiiilk-Honoré  Froger  de  la  Bi- 
gaudière, ses  frères,  soeurs  et  neveux.  (Note  de  M.  Ch. 
Dangibeaud.) 


Froger  (Alexis),  Ec,  sgr  de  la  Clisse,  fut  repré- 
senté à  Saintes  k  l'assemblée  de  la  noblesse  en  1789 
par  Henri-Auguste  Froger  de  la  Bigaudière. 

Froger  (André),  Ec,  sgr  de  la  Bigaudière, 
épousa  Susanne  BÉCHET,  xvn"  siècle.  (B°n  Eschasse- 
riaux,  Doc.  sur  Saintes.) 

FROGIEIt.  —  On  trouve  ce  nom  en  Niortais 
au  xvnc  siècle. 

Frogier  (Charles),  sr  des  Moulins,  épousa  An- 
toinette Ferron,  fille  de  N...,  et  de  Susanne  Lucas,  Dc  de 
Bois-Sénéhault.  Elle  était  veuve  le  2  juil.  1514  lors- 
qu'elle fut  taxée  aux  francs-fiefs  pour  Chambrete  k 
Pouffons,  élection  de  S'-Maixent.  (Arch.  Nat.  P.  773  '«•».) 

FROGIER.  —  Une  famille  de  ce  nom  habitait 
Thouars  au  xvne  sièele.  Elle  pourrait  être  une  branche 
des  Frogier  de  Ponllevoy. 

Blason  (inconnu).  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a 
donné  d'office  :  «  d'argent  k  une  enclume  de  gueules  » 
et  «  d'or  au  sautoir  d'a/.ur  et  nu  pal  d'argent  brochant 
sur  le  tout  ». 

Frogier  (Benée)  possédait  en  1610  le  fief  de 
Vigne,  au  bourg  S'-Jean,  près  Thouars.  (Arch.  Nat.  P. 
773WB.) 

Frogier  (Angélique),  épouse  de  Gaston  Le  Roy, 
Ec., sgr  de  I.enchère,  était  décédée  avant  le  3  avril  1716. 
Arch.  Nat.  P.  438,  1.) 

Frogier  .Marguerite),  veuve  de  François  Noi- 
rault,  notaire,  demeurant  à  la  Coindrie  (Luzais),  était 
en  1748  héritière  de  Paul  Frère,  s'  de  Boisvert.  (Arch. 
D.-S.  E.  1024.) 

§  Ier.  —  Branche   aînée. 

1.  —  Frogier  (N.)  eut  pour  enfants  :  1'  René, 
qui  suit  ;  2*  Michel,  rapporté  au  §  Il  ;  3°  probablement 
Jacquette,  qui  en  juin  15S0  était  femme  de  René  Demo- 
rans  ;  4°  Catherine,  épouse  de  Jacques  de  Roy  le  10 
août  1581  ;  5"  Renée,  marraine  à  S'-Médard  de 
Thouars  en  juin  1580. 

2.  —  Frogier  (René),  s1  du  Bouchet  (Louzy, 
D.-S.),  receveur  du  duc  de  la  Trémoïlle,  mourut  le  3 
nov.  1632  et  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Laon.  Il  avait 
eu  de  Françoise  Mariault  :  1°  Pierre,  qui  suit; 
2°  Michelle,  née  le  31  janv.  1581  k  S'-Médard  (comme 
les  suivants1,  marraine  à  S'-Laon,  le  22  avril  1604  ; 
3»  Anne,  née  le  21  janv.  1582;  4°  Claude,  né  le  14 
août  1584  ;  5«  André,  né  le  27  sept.  1589. 

3.  —  Frogier  (Pierre),  s'  de  Maisoncelle,  mou- 
rut le  24  sept.  1626  et  fut  inhumé  k  S'-Laon  devant 
l'autel  de  la  paroisse  sous  la  grande  tombe  de  ses  pré- 
décesseurs. 11  avait  épousé,  vers  1616,  Marguerite 
Chocqdet,  dont  il  eut:  1°  René,  né  le  8  sept.  1617  k 
S'-Laon  (comme  les  suivants),  eut  pour  parrain  son  aïeul 
Bené  Frogier;  sans  alliance  en  1645  ;  2'  Pierre,  né  le 
22  fév.  1620,  eut  pour  parrain  son  grand-oncle  Michel 
Frogier;  3°  Claude,  né  le  13  fév.  1621,  célibataire  en 
1646  ;  4°  Marguerite,  née  le  7  août  1622,  mariée  le 
6  avril  1644  k  Bené  Minault,  s'  du  Barnu  ? 

S  II.  —  Branche  cadette. 

2.  —  Frogier  (Michel),  fils  puîné  de  N.  (1er  de- 
gré, S  I"),  contrôleur  des  tailles  pour  le  roi  à  Thouars, 
décédé  le  28  nov.  1628  ci  inhumé  en  l'église  S'-Médard 
de  Thouars,  avait  épousé  Catherine  Vincent,  dout  il 
eut  sept  enfants,  tous  nés  à  S'-Laon  :  1°  Jean,  qui  suit; 
2'  Madeleine,  née  le  12-  juil.  1592,  mariée  vers  1616  à 


608 


FROGIKK 


FROMAKGT 


Jean  de  la  Ville,  avocat  en  la  cour  de  Thouars  :  3"  Ga- 
briel, né  le  14  nov.  1593  ;  4°  Renée,  née  le  23  juin 
1596,  eut  pour  marraine  Renée  Frogier;  5°  Hélie,  né 
le  21  mars  1599,  mort  le  29  janv.  1639  :  6°  Michelle. 
née  le  27  sept.  1600,  eut  pour  marraine  Jacouette 
Frogier,  elle-même  fut  marraine  de  son  neveu  Claude 
de  la  Ville  le  30  mars  1623,  elle  se  maria  le  13  juil. 
1636  a  Biaise  Vaillant  ;  V  Jeanne,  née  le  23  sept. 
1609. 

3.  —  Frogier  (Jean),  né  le  5  mars  1591  à  S'- 
Laon,  eu*,  pour  marraine  Jeanne  Frogier.  11  était  con- 
trôleur des  tailles  pour  le  Roi,  à  Thouars,  et  épousa 
d'abord,  vers  1616,  Anne  Minault,  qu'i  mourut  le  30 
oct.  1627  et  fut  inhumée  a  S'-Laon,  dans  la  nef,  entre 
la  porte  et  l'autel  S'-Léonard,  puis,  vers  1632,  Louise 
GonniN.  Il  eut  des  enfants  des  deux  lits  qui  furent  tous 
baptisés  à  S'-Laon  et  qui  sont,  du  1er  :1"  Michel,  né  le 
11  mars  1617,  eut  pour  parrain  son  aïeul  Michel  Fro- 
gier :  2"  Jean,  né  le  27  juin  1619  ;  3°  Anne,  née  le 
17  mars  1621  ;  4°  Ambroise,  né  le  3  déc.  1622  ;  5°  au- 
tre Anne,  née  le  29  nov.  1623,  mariée  en  1645  a  Simon 
Aehard,  Ec,  sgr  de  la  Fuye  de  Geay  ;  6°  Pierre,  né  le 
9  avril  1626;  du  2e  lit  :  7"  Hikrùme,  ne  le  4  déc. 
1633,  avocat  à  la  duché-pairie  de  Thouars,  en  1700.  fut 
chargé  de  la  procuration  de  son  frère  Ignace  en  1727  ; 
8"  Alexandre,  né  le  14  juil.  1635  ;  9°  Louise,  née  le 
17  sept.  1636  ;  10°  autre  Michel,  né  le  6  fév.  163S  ; 
11°  Jacques,  né  le  10  mais  1639;  12°  Marthe,  née 
le  3  fév.  1641  ;  13"  Claude,  né  le  l'r  mars  1612  ; 
14°  Jeanne,  née  le  16  avril  1643  :  15°  autre  Anne,  née 
le  3  oct.  1644  ;  16"  Ignace,  qui  suit  ;  17°  Françoise, 
née  le  28  mai  1648. 

4.  —  Frogier  (Ignace),  né  a  S'-Laon  de  Thouars 
le  22  fév.  1646,  avocat  à  Thouars  en  1700,  procureur 
fiscal  de  la  seigneurie  de  la  Flocellière  en  1705,  fut 
bailli  de  Gàtine  en  1722-25.  11  lit  aveu  de  la  dîme  de 
Bilazay  en  1695  et  1727  au  château  de  Thouars.  11 
épousa  N.  Gibaclt  de  la  Cherpenterie,  dont  il  eut  au 
moins  Marie-Jeanne,  qui  fit  aveu  de  la  dîme  de  Bila- 
zay, le  18  juil.  1738. 

(La  majeure  partie  des  notes  qui  précèdent,  extraites 
des  registres  paroissiaux  de  Thouars,  nous  ont  été 
communiquées  par  M.  J.  Palludu  Bellay.) 

FROGIER  (de  Pontlevoy).  —  Famille  origi- 
naire de  l'Anjou,  dont  quelques  membres  ont  habité  le 
Poitou. 

Blason  :  d'azur  à  2  gerbes  d'or  en  chef  et  un  poin- 
çon levé  aussi  d'or  en  pointe.  (Arm.  d'Anjou  par  Denais, 
d'après  Dumesnil.)  On  trouve  parfois  sans  le  poinçon, 
par  erreur  et  oubli. 

Frogier  (François),  Ec,  sgr  du  Bouchet,  épousa 
Madeleine  Thénot,  dont  au  moins:  1»  Perrine,  baptisée 
a  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  23  sept.  1578,  et  qui  eut 
pour  marraine  Perrine  Frogier  ;  elle  épousa  avant  1604 
François  de  la  Borde,  avocat,  dont  elle  était  veuve  le 
'■i  mai  1626.  quand  elle  fit  une  fondation  aux  Jacobins 
de  Poitiers,  en  donnant  des  rentes  à  la  Sigogne,  à  la 
Gennaudière  '.'  etc.  (Arch.  Vieu.  Jacobins)  ;  2°  Cathe- 
rine, baptisée  à  Sl-Porchaire  le  29  août  1581  ;  3°  peut- 
être  François,  Ec.,  sgr  du  Bouchet,  marié  à  Madeleine 
DE  la  Ruelle  et  parrain  d'un  fils  de  François  de  la 
Borde  et  de  Perrine  Frogier,  le  13  mai  1604.  (Reg.) 

Frogier  de   Pontlevoy   (Margucrite-Thé- 
i  vers   1660   Jean    Guyon,    Ec,  sgr  de  la 
Chcvallerie.  Etant   veuve,  elle  lit    enregistrer  le  blason 
de  son  mari  a  Poitiers  en  169S. 


Frogier  (Françoise)  fut  marraine  a  S'-Savin  le 
21  mars  1662  d'un  fils  des  précédents.  (Reg.) 

Frogier  (Charlotte  ,  marraine  à  S'-Savin  le  10 
juin  1663.    Id.) 

Frogier  «le  Pontlevoy  (N...  épousa  vers 
1700  Charles  Ripault,  Ec,  capitaine  garde-cotes  de 
Bretague. 

Frogier  de  Pontlevoy  (Jacques),  Ec, 
sgr  de  Pontlevoy,  Piedelon.?  marié  à  Anne  Quantin,  en 
eut  au  moins  : 

Frogier  de  Pontlevoy  (N...),  Ec,  sgr  de 
Piedelon,  qui  ratifie  en  1727  le  bail  à  rente  de  la 
Bauge  (le  Breuil-sous-Argenlon,  D.-S.),  fait  par  sa 
mère.  (Arch.  D.-S.  E.  1151.) 

FROGIER.  —  On  trouve  également  ce  nom 
dans  les  registres  protestants  de  Loudun  au  xvr  siècle. 

Frogier  (Louis),  épousa,  le  14  oct.  1576,  Guille- 
mette  de  Cerné,  fille  de  Mathurin  ou  Mathieu,  et  de 
Guillemette  Chaumet. 

Frogier  (Marie),  fille  de  Louis,  épousa,  le  9  oct. 
1580,  Jean  Coladon,  ministre  de  Ch;iteau-du-Loir. 

FROMAGER.  —  Famille  de  Poitiers  au 
xiv    siècle. 

Fromager  (Etiennei,  citoyen  de  Poitiers,  et 
son  frère  Jean,  constituèrent  une  rente  de  leur  maison 
rue  Gauguier,  à  Poitiers,  vers  1300.  (Arch.  Vicn.  G. 
1029.) 

FROMAGET.  —  Famille  ancienne  du  Mire- 
balais,  qui  n'a  pas  eu  une  grande  notoriété.  Nous  citons 
seulement  quelques  noms. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent, 
3  hesants  aussi  d'argent.  (Cachet  du  xvnr 
siècle  ,  lettre  signée  Fromaget  de  Bel- 
air.) 

Fromoget  (Charles),  marchand,  cl 
Bonaventure  Fromaget,  époux  de  Anne 
Dufour,  passent  une  obligation  à  Fran- 
çois de  Remefort,  le  jeune,  Ec,  sgr  de 
le  10  oct.  1581.  (Arch.  de  M.  de  Romanel.) 

Fromaget  (Claude),  s'  du  Temple,  qualifié 
«  inaîlre  »,  fut  parrain  à  Mirebeau  le  31  déc.  1602. 
(Reg.)  Il  possédait  le  fief  de  la  Morinière  relevant  île 
Brisay,  qui  lui  fut  enlevé  par  sentence  du  15  mars  1607, 
donnée  aux  assises  de  Brisay.  (L'Eglise  de  Brisay,  p. 
28.)  Il  avait  épousé,  paraît-il,  Philippe  Droimn. 

Fromaget  (Charles),  sergent  royal  à  Chàtelle- 
rault,  fut  chargé  de  la  procuration  de  Pierre  Rochelle, 
mari  de  Léa  Defos,  le  24  fév.  1620.  (Arch.  Vien.  E'  651, 
Defos.) 

Fromaget  (Pierre),  chanoine  hebdoniadier  de 
l'Eglise  de  Poitiers,  curé  de  S'-Michol,  est  parrain  le 
20 "janv.  1652.  (Reg.  S'-Michel.) 

Fromaget  (N...)  fut  prieur-curé  de  Jardres  de 
1633  à  1666. 

Fromaget  (Jean),  prêtre  chapelain  de  S'-Pierre 
de  Poitiers,  est  inhumé  à  S'-Paul  de  cette  ville,  le  Zt 
juil.  1668.  (Reg.) 

Fromaget  (Madeleine)  épousa  N...  Lecoq,  Ec 

Fromaget   (Aymé),    sr  de    la  Rouannerye,    est 

cité  llan^.  l'hommage    rendu  le  S  mars  1686  à  ChAtelle- 

rault  par  Jean   de  Savigné,  pour   la  Houiniôre.  (Arch. 

Nat.  P.  435*.) 

Fromaget  (Pierre),  sr  de  la  Chotallerie,  avocat 


Grclièrc, 


I   ItOlîlM 


IlKMliVIl     \l 


C09 


nu  siège  de  Chalollnrauli,  rend  hommage  de  Piolaol  a 
i  li atellerault  le  9  août  1703,  comme  ayant  charge  de 
Anoe-JacquesLouis  Aubéry,  Cbev.,  sgr  du  Maurier. 
(Arch.  nui.  I>.   137'.) 

Fromagel  Philippe),  sr  de  Belair  S'-Christo- 
phe  .  décédé  à 'Angles  le  17  dée,  1119,  avait  épousé 
le  10  juil.  1711  nu  1713  Marie  DE  t.»  FouCBAROlÈnE, 
lï  1  lt-  de  Florent,  s'  de  la  Ronde,  et  de  Marie  (juereau, 
dont  il  eut  Jacques,  qui  suit. 

Fromagel  (Jacques),  s' de,  Belair,  épousa  Marie 
Bbrland,  mais  n'eut  pas  d'enfants. 

Promagel  Jean  rendit  aveu  du  fief  Fromagct 
(p»»1  de  Monsircigue,  Vend.)  le  4  sept.  1748.  Id.  P.  128.) 

FROMAGET.  —  Ou  trouve  ec  nom  en  .Sain- 
longe  et  Poitou,  peut-être  commun  a  plusieurs  fa- 
milles. 

Frnmuget  (Jcan\  Cbev.,sgr  de  Nngenl,  épousa 
Marguerite  oe  la  Lurencie,  dont  il  eut  au  moins  : 
1"  Jean-Gabriel,  ne  à  S'-Jean-d'Angély  le  2aoùt  1676 
(Arch,  Ghar.-Inf.  Es  1359  :  2°  Anne,  mariée  le  i<"  oct. 
1696  a  Joseph  de  la  Laurencic,  Ec,  rgr  d'Antrai/e. 

Fromaj;et  Charles',  sr  de  la  Puisade,  épouse 
au  temple  de  la  Tremblade,  le  l"r  juil.  1654,  Jeanne 
de  Lestrille.  (Beg.  protest.) 

FROMEKT.  —  Noms  divers. 

Froment  (Malhnriu)  avait  pour  héritière  la 
femme  de  Guillaume  Suuveslre,  qui  rendit  aveu  à  s1- 
Maixent  en  1418  pour  le  Bef  île  la  Blauchardière  lui  ve- 
nant de  sa  femme.  (Arch.  Kat.  P.  1144.) 

Froment  (Geoffroy)  est  cité  dans  l'hommage 
fait  par  Marguerite  Poussard,  veuve  de  Denis  d'Aus- 
seure,  pour  s  m  hébergement  de  Mari/,  et  pour  son 
droit  d'usage  dans  la  forêt  île  Molière,  eu  1176.  Id.,  I'. 
588.) 

Froment  (Âustrégésile)  était  prieur  claustral  de 
l'abbaye  de  S1  Cyprien  dès  1601.  (Arch.  Vien.  Ahb.  de 
S'-Cyprien.) 

FROMENT.  —  Famille  qui  habitait  Fontenay- 
le-Comte  et  la  Rochelle  aux  xvne  et  xviir  siècles.  On 
trouve  sa  généalogie  dans  le  Nobiliaire  de  S'-Allais, 
mais  on  a  mêlé  plusieurs  familles  différentes.  Nous 
donnons  seulement  la  branche  du  Poitou. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules  et  3  épis 
de  même,  au  lief  de  gueules  à  3  étoiles 
d'or.  (Armoriai  du  Poitou  1698.)  Il  y  a 
peut-être  quelque  erreur  au  sujet  des 
couleurs.  Ce  blason  a  été  enregistré  à 
Fontenay-le-Comte,  sur  la  déclaration  de 
Marie  Kampillon,  veuve  de  Joseph  Fro- 
ment, Êc.  Dans  S'-Allais  on  dit  que  les  Froment  (de 
Valence  en  Dauphiné  portaient  de  gueules  au  chevron 
d'argent,  accompagné  de  3  épis  de  froment  d'or,  2  et  1. 

1.  —  Froment  I  Pierre),  né  au  Pont-S'-Esprit, 
marié  le  26  mars  160o  à  Aune-Claude  Le  Pelletier, 
en  eut  au  moins:  1"  Joseph,  qui  suit  ;  2"  Antoine, 
chanoine  et  doyen  de  Luçon  ;  3°  PiERnE,  capitaine 
d'infanterie  ;  4°  Gabriel,  receveur  des  gabelles  en 
Languedoc,  qui  assistèrent  tous  les  trois  au  mariage  de 
leur  aine  Joseph  en  1667. 

2.  —  Froment  (Joseph),  F>..  fui  maintenu  no- 
ble par  la  cour  des  aides  à  Montpellier  le  4  mars  1676. 
Sa  veuve  fut  maintenue  ■  son  tour  par  Haupeon  (en 
Poitou)  en  1700.  Il  avait  épousé  le  7  fév.  1661  Marie 
Baupillon,   Ji Ile  de  René,  assesseur  au  siège  royal  de 

Diction.    IIistiir.    Et  (.INI  AI..    DES   FAMILLES   lu 


Fonlcnay-le  Comte,  et  do  Catherine  Dcjcan  ou  de  Jean, 
cteneui  :  I"  Gabriel,  qui  suit;  2"  Joseph-René,  Ec, 
Sgr  de  la  Molière  ou  Maurclière,  né  le  14  sept.  1671 
ot  décédé  en  I72S.  Il  avait  épousé  le  7  mai  1711 
•  Modeste  Barracd,  fille  de   feu    Louis,  Kc.,  et  de 

Susanne  Carrcl,  qui  lui  donna:  a)  Marie-Gabriblle- 
.Ieaxne,  mariée  à  Luçon,  le  16  juin  1754,  à  Auguste 
Barraud,  Chev.,  sgr  de  la  Rivière  el  des  Granges-Ca- 
thus,  ancien  capitaine  au  régiment  d'Auvergne  ;  b)  Jo- 
setii,  Ee.,  sgr  de  Peugné,  de  la  Molière,  capitaine  au 
régiment  royal,  Chev.  de  S'-Louis,  sans  alliance,  eut 
pour  héritier  en  1789  Gabriel-Joseph  de  Froment,  \i" 
de  Castillo  'Arch.  Vend.  B.  130  ;  e  Gabriel,  Ec.,sgr 
de  la  Fouerre,  Chev.  de  S'-Louis,  qui  épousa  Cécile- 
Charlotte  Grelier  ru-:  Concise,  fille,  croyons-nous,  de 
Philippe-Benjamin,  Chev.,  sgr  de  Concise,  et  de  Marie 
de  la  Boucherie,  et  mourut  sans  postérité  en  1784.  (Arch. 
Vend.  R.  716.1 

3'  Antoine,  Ec,  sgr  do  la  Sauverie  ?  ou  la  Faurie  ? 
né  le  20  juin  167o.  capitaine  d'infanterie  ;  4°  PlERRE- 
Paol,  clerc,  né  le  3  dée.  1676  ;  5"  Marie,  religieuse  à 
Luçon. 

3.  —  I  ruinent  (Gabriel),  Ec,  trésorier  de 
France  a  la  Rochelle,  né  le  1"  nov.  1669,  fut  maintenu 
noble  en  Poitou  en  1700  et  1715.  Il  épousa  le  13  oct. 
1692  (Nouv.  d'Hozior,  145,  doss.  3191  Jeanne-Diane 
Froment,  fille  de  Gabriel,  Ec,  sgr'd'Argilliers,  prévit 
d'Czès,  et  de  Hélène  Perthuis,  dont  il  eut:  1"  Gabriel, 
B°"  d'Argilliers  en  17 1S,  marié  en  1722  h  Marie- 
Anne  Calmeton,  sans  postérité  ;  2°  Gabriel-Joseph, 
qui  suit  ;  3°  Antoine,  chanoine  d'Uzès  ;  4"  Gabriel- 
Charles,  diacre,  présent  à  un  mariage  à  S'-Jean-Rap- 
tiste  de  Poitiers  le  18  juin  1738  Reg.  ;  5»  François, 
Ec,  sgr  de  Boisset,  officier  ;  6°  Marie-Hélène,  mariée 
à  Louis-Simon  de  Rosscl,  Ec,  sgr  de  S'-Mamet  ;  7°  Eli- 
sabeth. 

4.  —  Froment  (Gabriel-Joseph),  Ec,  sgr  de 
Vaquière  ou  Vaquiers,  fut  marié  le  19  nov.  174jà  Maiie- 
Constance  r>E  la  Vérone  i>e  Tressan,  dont  il  a  eu  plu- 
sieurs enfants  qui  ont  continué  la  famille  de  Froment  de 
Castille.  (V.  S'-Allais,  t.  VIII,  p.  446  et  suivantes.) 

FROMEH1TKA.U  ou  I  ItOMi.V 
TAl'D.  —  Famille  du  Blanc  et  du  Montmorillonnais 
au  xvne  siècle. 

Blason  :  d'or  à  une  fasce  de  gueules  chargée  de 
3  tètes  de  lévrier  d'argent  à  collier  d'or,  une  rose  de 
gueules  en  chef  et  3  chevrons  d'azur  en  pointe.  (Cab. 
titres,  308,  preuves  de  S'-Cyr,  des  Collards,  1753.) 

Fromenteau  (Simon1,  conseiller  du  Roi  en 
l'élection  du  Blanc,  marié  à  Marguerite  de  Lespine,  en 
eut  au  moins  :  1*  Marguerite,  qui  épousa  le  18  juil. 
1661  (Lerpinière,  not.  à  Montmorillou)  Charles  des  Col- 
lards,  Ec,  sgr  des  Hommes  et  de  Lcfl'e  ;  2"  Claudine, 
mariée  à  Jean  Cuisinier,  s''  des  Varenucs  ;  elle  est 
inhumée  le  17  juin  16S7  à  S'-Savin  sur  Gartcmpe  à 
l'âge  de  60  ans  (Reg.)  ;  3°  Renée,  épouse  de  Olivier 
Ringay,  assesseur  en  la  maréchaussée  du  Blanc,  qui 
était  décédée  avant  le  19  nov.  1669,  date  à  laquelle 
Charles  des  Collards  et  Jean  Cuisinier  renoncent  à  sa 
succession.  (Arch.  de  Milon. 

Fromenteau      Marie),    épouse     de    Philippe 

Guilleret,  s'  de  In  Brosse,  était  décédée  avant  le  6  not. 
1672.  date  du  mariage  de  son  fils  René,  'Reg.  S'-Leger 
de  Chauvigny. 

Fromenteau  (Pierre),  s'  du  Breuil,  époux  de 
Marguerite  GaulCHIBR,  reçut  une  reconnaissance  de 
rente  le  2 '.    ml.   17(11    de  Louis  îles  Collards,     Kc,    sgr 


l'OlTOl 


39 


610 


FROMENTFN 


des  Hommes,  et  de  Marguerite  de  Nollct,  sa  femme. 
(Gén.  des  Collards.) 

Fi'omenteau  (Anne),  épousa  Pierre  de  Les- 
pine  ?  notaire,  et  elle  était  décidée  ainsi  que  son  mari, 
le  1er  juil.  1710,  date  du  mariage  do  leur  fils  Antoine. 
(Rcg.  d'Angles,  Vien.) 

Fromenteau  (Marie)  assiste  le  19  juin  1753 
au  baptême  de  Marie  des  Collards,  fille  de  Louis,  Ec, 
sgr  des  Hommes,  et  de  Marie  de  la  Faire.  (Id.  id.) 

FROMENTEAU.  —  Une  famille  de  ce  nom 
habitait  les  Sables-d'Olonne  au  xvm*  siècle. 

Fromenteau  (Louis),  maître  chirurgien  aux 
Sables,  était  en  procès  le  3  mars  1132  contre  le  s'  Cail- 
la u  J ,  bourgeois.  Il  avait  épousé  N...  Caillaud.  (Arcli. 
Vend.  II.  765.) 

FROMENTIN.  —  Famille  noble  de  la  Sain- 
tonge  au  XIIIe  siècle.  Il  y  a  eu  plusieurs  familles  de  ce 
nom. 

Blason  :  do...  à  3  croissants  de...  (sceau  2247, 
Aril).  nat.) 

Fromentin  (Foucauld),  Cbev.,  a  mis  son  sceau 
ii  une  charte  de  1256  (de  la  Saintonge  ?).  Le  sceau 
porte  Focalli  Fromenti,  qui  pourrait  être  traduit  par 
de  Froment. 

Fromentin  (Pierre),  avocat  du  roi  en  l'élection 
de  S'-Jean-d'Angély,  donue  un  reçu  le  14  mai  1618. 
(liibl.  nat.  Pièc.  orig.  1254.  Doss.  28075.) 

Fromentin  (Antoinette)  épousa  vers  1725 
Laurent  Leblanc,  sr  de  la  Morandie,  lieutenant  du  pre- 
mier chirurgien  du  roi  eu  la  proviace  d'Angoumois,  et 
mourut  à  la  Morandie  le  22  fév.  1784,  à  85  ans.  (B"i0  de 
Marllion.) 

FROMENTIN.  —  Famille  de  Poitiers  au 
xve  siècle,  qui  a  figuré  dans  l'échevinage. 

Blason  :  d'azur  à  3  épis  d'or.  (D'après 
une  noie)  on  trouve  également  «  d'azur 
■i  3  épis  d'or,  au  chef  de  gueules  chargé 
de  3  Lésants  d'argent.   » 

Fromentin  (Pierre)  prêtre,  est 
cité  dans  un  acte  de  1409  avec  Jean  e' 
Olivier  Pouvreau  des  environs  de  Mclle.  (F.) 
Fromentin  (Savary),  Ec,  sgr  de  Bois-Ferrand 
et  de  la  Faye,  échevin  de  Poitiers  en 
474,  en  remplacement  de  Guillaume 
Vouzy,  épousa  vers  14...  Jeanne,  aliât 
Marguerite  Ci.avecrieii,  fille  de  Pierre, 
Ec,  échevin  de  Poitiers  et  capitaine  du 
château  de  Dissais,  et  de  Jeanne  Potissarl. 
Il  eu  eut  au  moins  Léonne,  mariée  à  Pierre  Auberl, 
échevin  île  Poitiers.  Le  19  juin  1516,  celle-ci  étant 
veuve,  l'abbé  de  Fontaine-le-Comte  lit  Un  retrait  féodal 
pour  une  partie  du  grand  pré  de  Chaumont,  qu'ils 
avaient  acheté  de  Michcau  et  d'Hillaircl  Bardin. 
Arcli.   Vien.  Abb.  de  Fontaine.) 

Savary  avait  rendu  aveu  du  fief  de  la  Ro'hebacon 
dans  les  p,sei  de  Slc-Radegoude,  do  S'-Hilaire-de-la- 
Cellc  de  Poitiers,  de  S'-Sornin,  Buxerolles  et  Mignaloux, 
à  lsabeau  de  Couhé,  abbesse  de  S'e-Croix,  le  7  juil. 
1  ifiti  ;  sa  veuve  fit  le  même  aveu  le  14  mai  1485,  et 
Auhcrt,  à  cause  de  Léonne  Fromentin,  sa  femme, 
rendit  le  même  aveu  le  23  août  1494.  (Arcli.  Vien.,  Abb. 
de  S1  -Croix.) 

Fromentin  (Guillaume)  comparaît  dans  le  bail 
des  fermes  du  domaine  du  roi  dans  la  terre  et  sgrie  de 


FRONDEBOÉUF 


Civray,  fait  en  1487  par  Pierre  Favyer,  commis  a  la 
recette  desdils  lieux  de  Civrav  et  d'Usson.  (Fonds  franc. 
25945.) 

FROMOKU.  —  Famille  noble  des  environs 
de  S'-Maixent  au  xm*  siècle. 

Fromnnd  (0.),  Chcv.,  Frovundus  miles,  vas- 
sal de  l'abbé  de, S'-Maixent,  devait  être  envoyé  par  lui 
à  l'armée  du  duc  d'Aquitaine,  Cle  de  Poitou,  en  cas  de 
guerre  (milieu  du  xii"  siècle.  —  D.  F.  66,  p.  355.).  Ou 
trouve  un  Fromond,  arbitre  avec  Pierre,  aichiprêtre  de 
S'-Maixent,  dans  un  procès  au  sujet  d'une  dîme  due  à 
l'abbaje  de  S'-Maixent,  vers  1150.  (D.   F.  66,  p.  307.) 

Fromond  (Hegnaud),  Chev.,  esl  mentionné  dans 
une  charte  de  l'Ab-tie  en  1247. 

Fromond  (Hugues;,  Chev.,  fut  témoin  le  26 
mars  1235  de  l'hommage  fait  a  l'abbé  de  S'-Maixent  par 
Hugues  de  Lusignau,  sgr  de  Bois-Pouvreau.  (A.  H.  P. 
18.)  Il  est  mentionné  dans  l'état  des  vassaux  de  l'ab- 
baye, vers  1270,  comme  possédant  un  fief  à  Fontvéri- 
nes  (Azay-lo-Briilé)  et  les  Granges.  (Id.) 

Fromond  (N.)  avait  épousé  Jean  de  l.isle,  valet. 
Pierre  de  Lisle,  leur  fils,  fit  une  donation  a  l'abbaye  des 
Chastellicrs  en  1283.  (F.) 

Fromond  (Hugues),  valet,  figure  dans  un  traité 
concernant  l'abbaye  des  Chastelliers,  passé  en  présence 
de  Guillaume  Bigot,  Chev.,  et  autres,  en  12S4.  (Id.) 

Fromond  (Hugues),  Chev.,  fit  un  échange  avec 
l'Absie  en  1300. 

Fromond  (Gaultier;,  valet,  lesta  à  S'-Maixent  le 
samedi  après  Noè'1  13.  ,  nommant  exécuteur  testamen- 
taire Pierre  de  Pays,  valet.  (D.  F.  84,  f.  433.) 

Fromond  (Pierre),  moine  de  S'-Maixent,  fut 
chargé  de  faire  hommage,  au  nom  de  l'Abbaye,  en 
1362,  au  roi  d'Angleterre.  (A.  H.  P.  18.) 

Fromond  (Garner),  Ec,  fait,  le  dimanche  après 
l'Epiphanie  1378,  aveu  à  S'-Maixent  pour  le  comte  de 
Poitou  (Bibl.  nat.  Pièc.  Orig.  1254.  Doss.  2S078.) 

Fromond  (Malhelinc),  De  de  la  lilauchardière, 
rend  hommage  de  cette  terre  au  château  de  S'-Maixent 
le  2  nov.  1404.  (F.) 

Fromond  (Jeau)  rend  aveu  à  S'  Maixent  pour 
le  comte  de  Poitou  en  1411.  (liibl.  nat.  Pièc  Orig.  1254 
Doss.  2S07S.) 

FRONDEBOEUF    ou     FRONTOE- 

HïOEUF.  —  On  trouve  divers  personnages  qui  ont 
porté  ce  nom  comme  sobriquet,  et  qui  sont  peut-être 
de  familles  différentes. 

Frondebœuf  (Guillaume),  qualifié  messire, 
peut-être  prêtre,  était  décédé  avant  1428,  époque  où  ses 
héritiers  possédaient  des  domaines  à  Secondigny,  rele- 
vant du  fief  de  Lcigué.  (Arch.  Barre.) 

Frondebœuf  (Guillaume)  le  jeune  possédait 
des  domaines  à  Secondigny  tenus  de  Lcigné  en  14... 
(Id.) 

FrondebuMiF  (Louis)  donna  procuration,  le 
8  janv.  1431,  pour  faire  hommage  à  Thouars,  à  cause 
de  divers  fiefs  (maison  a  Thouars,  vigne  à  Ligron  et  a 
Villegay,  près  Argenton-l'Eglise),  qu'il  nossédait  du 
chef  de  sa  femme,  Gillette  de  MinEBEAU.  (Fiefs  de 
Thouars.)  Il  fut  capitaine  à  Mareuil  (Vendée)  et  nomme 
Mathurin  de  Thorigné,  capitaine  aux  Moutiers  sous  le 
gouvernement  de  Guillaume  Goyon  ou  Gouyon,  évèquc 
de  Luçon  1422-1431.  (Marchegay,  Nouv.  acq.  fonds 
franc  5033.) 


I    UIIM)I    lt<ll    I    I 


I    ItOM.P    ItOI    1    I        ou      MtOMIII 

lUHiUP   (de).    —  Il   y  u   eu  peut-être   plusieurs 
ramilles  do  ce  nom  eu  Câline. 

Blason  :  d'argent  à  :î  rencontres  de  boeuf  (tètes  de 
fasce)  de  gueules,  Arm.  de  Gfltine),  ou 
a  d'or  h  3  têtes  de  bœuf  <le  sable.  » 
Gén.  Clervaux.) 

Frondoboeof  (Guillaume),  Cher., 
était  époux  d'Alienor  do  Noireterre, 
D°  de  Cirières.  Il  donne  une  quittança  le 

21  fév.  1372,  daus  laquelle    il  prend  le  litre    de  sgr  de 

Noireterre  et  de  Cirières.  (F.) 

Frondebœuf  (Geoffroy),  Ec,  est  témoin  dans 
un  aetc  en  1372.  (Note  Arch.  La  Barre,  I,  p.  95,  sans 
référence). 

Frondebœuf  (Marguerite),  De  de  Noireterre, 
épousa  Briand  de  Colombiers,  qui  fil  aveu  à  Brcssuire 
en  1.182. 

Frondebœuf  (N...),  sgr  de  la  Voirie,  Fontor- 
dine,  marié  vers  1370,  eul  au  moins  :  1°  Agnès,  11e  de 
la  Voirie,  mariée  vers  1400  à  Gauvain  du  Plantis,  Ec.  ; 
2°  Catherine,  qui  était  en  1413  sous  la  curatelle  de 
son  beau-frère.    Latin  5480'  379.) 

Frondebecuf  (N...  de)  épousa  Marie  d'Offer- 
tun  1  dont  il  eut  au  moins  Pernelle,  mariée  d'abord  à 
Guillaume  des  Guerets,  puis  a  Pierre  de  la  Tour,  sgr 
de  la  Grollière,  qui  testa  avec  sa  femme  le  31  mars 
1453.  Dans  ce  testament  on  cite  un  Jean  de  Fronde- 
bœuf, marié  à  Jeanne  des  Guerets,  sœur  de  Guillaume, 
précité,  qui  tous  les  deux  étaient  décèdes  à  celte  épo- 
que. iCab.  de  d'Hozier,  322.) 

Fronileboeuf  (Jeanne)  était,  le  1G  août  1513, 
veuve  de  Pierre  Guyot,  Chev.,  sgr  d'Asnières.  (F.) 

Frondebœuf  (Marie  de)  fut  légataire,  pour 
20  écus  d'or,  de  Catherine  Eschallard,  veuve  de  Jean 
de  Daillon,  le  25  juin  1578.  (Arch.  La  Barre,  II, 
p.  472.) 

Frondebœuf  (Jacques  de),  Ec.,  sgr  de  la  Voûte, 
Limor  (Clussais,  D.-S.),  Mairé-Lévescault  (D.-S.),  fil 
aveu  de  ce  dernier  fief  le  8  sept.  1537.  (Arch.  Nat. 
P.  557.)  II  épousa  Marie  de  Troussanges,  veuve  do 
Hilaire  Garnier,  Ec,  sgr  de  Bulré  (Gén.  Garnier.)  II 
partageait  le  25  mai  1546  avec  René,  Guillaume  et 
autre  Guillaume  Garnier  (id.). 

Frondebœuf  (Madeleine  de)  vivait  en  1GI2, 
créancière  de  feu  Daniel  du  Chilleau,  Ec.,  sgr  de  Lour- 
ccric.  (Arch.  Barre,  I,  p.  85.) 

§  Ie''.  —  Branche  de  8»im    \H\it\ 

1.  —  Frondebœuf  (Jean  de),  Ec.,  vivant  en 
1417  (Arch.  Char.  E.  G43),  fit  aveu  en  1429  du  fief  de 
Bécheraie  tenu  delà  sgrie  de  la  Ronde  (D.-S.).  Il  en  fit 
donation  à  son  fils  en  1445.  11  eut  au  moins  :  1°  Jean, 
qui  suit  ;  2"  Jeanne,  mariée  à  André  de  Barbezières, 
Ec,  sgr  d'Amhelle  ?  3°  autre  Jeanne,  mariée  à  Jean 
Vincent,  sgr  de  Froidelond,  paroissien  de  Meulles,  qui 
tous  partagèrent  en  1450. 

2.  —  Frondebœuf  (Jean  de),  Ec,  sgr  da 
Renouzières  (eu  Câline),  S'-Maiy,  Rouillac  (en  Augou- 
mois),  etc.,  fit  aveu  à  Cursay  en  1449  au  nom  d'Agnès 
Vigicr,  pour  Vilrae,  et  céda  en  1453  la  Dagenière 
(Allonoe,  0,-S  ,  à  Nicolas  Olivier,  marchand  à  Parthe- 
nay.  11  testa  avec  sa  femme  eu  1471,  fixant  sa  sépul- 
ture à  Rouillac.  II  épousa,  vers  1430,  Jeanne  Rallebra- 
cue,   tille  de   Jean,  Ec,  sgr  de  S'-Mary,  et  de  Agnès 


■   ItOMll    1|<||    |    | 


OU 


Vigicr,  I)'-  de  Vilrae,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2'  Jeanne,  qui  épousa  Pierre  Guyot,  Chev.,  sgr  île 
Torsac  et  d'Asnières  qui  fit  un  échange  le  11  sept.  1477 
et  dont  elle  était  veuve  le  16  août  1513  ;  3*  Agnès,  D« 
de  Vilrae,  mariée  à  Jean  Rcgnauld,  Ec,  s^r  de  l'Ago- 
lîcrtrand  ;  4°  Robert,  qui  reçut  procuration  avec  sou 
frère  en  1461,  était,  sans  doute,  décédé  avant  1171, 
car  il   n'est  pas  nommé  dans  le  testament  de  son  père. 

3.  —  Frondebœuf  (Jean  de),Ec,  sgrdes  Renou- 
zières, S'-Mary,  Rouillac,  fit  accord  en  1483  avec  Pierre 
et  Jean  de  Barbezières,  comme  chemier  île  S'-Mary. 
C'esl  lui,  croyons-nous,  qui  rendit  aveu  le  10  juil. 
14S2  pour  son  hébergement  de  Faye,  et  le  7  nov.  1483 
pour  le  fief  de  Boisragon.  (Arch.  Nat.  P.  596.)  II 
servit  en  archer  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1491  et 
décéda  avant  1497,  dalc  d'un  acte  passé  par  sa  veuve. 
Il  avait  épousé,  le  27  juil.  1457,  Jeanne  Mouraud,  veuve 
déjà  de  M.  .lean  Burret,  puis  de  Jean  Faubert,  Ec.,  sgr 
des  Deft'ends,  et  fille  de  Simon,  échevin  de  Poitiers,  dont 
il  eut  au  moins  :  1"  Jean,  qui  suit  ;  2°  sans  doute, 
Yolande,  qui  eut  un  pions  en  i:;ao  ,-o ti t i-o  Françoise, 
Dc  de  S'-Mary,  qui  devait  être  sa  nièce. 

4.  —  Frondebœuf  (Jean  de),  Ec,  sgr  dc 
S'-Mary,  Rouillac,  servit  au  ban  du  Poitou  de  1491, 
obtint  une  sauvegarde  en  1503  et  eut  un  procès  en 
1512  contre  M.  Charles  de  S'-Gelais.  Il  épousa,  le 
14  nov.  i486,  Jeanne  d'Adzac,  lille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  Douze,  et  de  Jeanne  de  Narbonne,  et  eut  au  moins  : 
Françoise,  De  de  S'-Mary,  qui  avait  un  procès  en  1522 
contre  Yolande.  Il  eut  aussi,  mais  peut-être  bâtard, 
Pierre  de  Frondebœuf,  prieur  de  S'-Mary,  décédé  le 
31  janv.  1572.  (Arch.  Char.  E.  644.) 

§  II.  —  Branche  du  Dois  ii Aviii;     ■ 
(sar.s  jonction). 

1.  —  Frondebœuf  (N...  dej,  Ec,  demeurant 
à  Bois-d'Ayré,  eut  au  moins  :  1»  Marc,  qui  suit  ; 
2°  Louis,  chanoine  de  Menigoute  ;  3°  Jeanne,  mariée  a 
François  de  Clervaux,  Ec,  sgr  de  l'Roumelière. 

2.  —  Frondebœuf  (Marc  ou  Aymard  de),  Ec, 
sgr  du  Bois  d'Ayré,  la  Chaume,  fit  un  bail  de  ce 
domaine  en  1517.  11  épousa,  le  30  juin  1511,  Françoise 
be  Clervaux,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Pin,  et  de 
Catherine  Gracien,  dont  il  eut  au  moins  :  1»  François, 
qui  suit  ;  2»  Catherine,  mariée  à  Jean  Ro  let,  Ec,  sgr 
de  la  Marterie. 

3.  —  Frondebœuf  (François  de),  Ec,  sgr  de 
la  Chaume,  épousa,  le  20  fév.  1550,  Marguerite  Relie, 
fille  de  Bertrand,  Ec,  sgr  de  la  Rochesuard,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants.  Etant  veuve  elle  fit  don  à  sa  nièce, 
Marie  Bodet,  en  1595. 

litOVIll  Itdl  t  I  (MASSÉ  dit).  —  Famille 
dc  la  Câline,  dont  le  nom  a  été  changé  au  xvc  siècle. 
(Arch.  de  la  Barre.) 

Frondebœuf  iSimon  Massé  dit),  Ec,  parois- 
sien d'Hérisson,  fit  aveu  de  la  Roqucdelarie  (Rodcguel- 
lière,  Mènent)  le  14  fév.  1469,  à  Vouvent,  par  acte 
passé  à  Parlhenay.  (Arch.  Vieo.  C.  331.)  Il  possédait 
en  1469  le  fief  de  la  Saziuière,  relevant  du  Fouteniou. 
(Arch.  Barre.) 

Frondebœuf  (Charles  de),  Ec,  sgr  do  Ponl- 
cheusson  ?  assiste  le  10  nov.  i486  au  contrat  de  mariage 
île  Méry  Gentet,  Ec,  avec  Sibylle  Béry,  passé  sous  la 
cour  de  Brcssuire.  (Gén.  Gentet.) 

Frondebœuf  (Pierre  de),  Ec,  sgr  du  Pont,  et 
dc   la  Voirie,  fit  aveu   de   la  Rodeguellière  le  28   oct. 


612 


FROTIER 


1-492.  Il  se  maria  deux  fois,  d'abord  à  Marguerite 
Yiailt,  puis  à  N.,  et  eut  du  1"  lit  :  1°  Nicolas,  qui 
2°  Catherine,  mariée  le  25  janv.  1516  sous  la 
cour  d'Hérisson,  élection  de  Niort,  à  François  Gentct, 
Ec.,  sgr  d'Ëtrics. 

Elle  transigea  en  1518  et  1521  avec  sou  frère  et  étail 
veuve  le  1er  déc.  1550,  date  d'une  donation  faite  à  son 
(ils  aîné  à  l'occasion  de  son  mariage.  (Gén.  Gentct.) 

Frondebœur  (Nicolas  de),  Ec.,  sgr  du  l'uni 
d'Hérisson,  servit  comme  archer  au  ban  de  1533  et 
épousa  vers  15...  Marguerite  Vignehot,  fille  de  Jean, 
Ec,  sgr  de  Pont-Courlay, et  de  Jeanne  Défauts.  Il  adu 
avoir  : 

Frondebœur  (Etienne  de),  Ec,  sgr  du  Pont 
d'Hérisson,  Sermagne,  etc.,  fit  échange  de  terres  a 
S'-Valérien  le  25  déc.  1552.  Il  épousa  Françoise  de  la 
Toun,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie,  épouse  de  Nicolas 
du  Chastel,  Ec,  sgr  de  la  Chevrie  ;  2°  Jeanne,  mariée 
à  Nicolas  Casse,  Ec,  sgr  du  Fief  ;  3"  Louise,  mariée 
à  Léon  de  S'-Martin,  Ec,  sgr  de  la  Iiuugeric  ; 
4°  Gabiublle,  vivante  en  1572. 

FROTIER    ou     FROTTIER      —     On 

trouve  a  Niort  une  famille  de  ce  nom  qui  a  figuré  dans 
l'échevinage  de  cette  ville. 

Frottier  (Jean1,  pair  du  corps  de  ville  de  Niort 
et  chargé  de  l'anmônerie  de  S'-Georges,  décéda  en 
1455.  (Bonueau,  Arm.  des  maires  de  Niort.) 

FROTIER      ou     FROTTIER     de    la 

Messelièbe,  de  la  Coste,  de  Bagneux,  etc.  La  pre- 
mière forme  est  actuellement  adoptée  par  tous  les 
représentants  de  cette  famille,  une  des  plus  illustres  du 
Poitou  et  dont  l'origine  remonte  à  la  plus  haute  anti- 
quité. La  tourmente  révolutionnaire  a  fait  disparaître 
une  grande  partie  des  anciens  titres  de  celte  famille, 
mais  on  en  retrouve  des  traces  dans  les  divers  auteurs 
qui  ont  fait  des  recherches  sur  notre  province,  tels  que 
licsly,  Bouchct,  la  Thaumassière,  Dreux-Duradier,  la 
Chesnaye-des-Bois,  Thibaudeau,  Dom  Esiiennot,  Doin 
Fontencau,  etc.  C'est  à  ces  sources  que  nous  avons  puisé 
pour  dresser  cette  généalogie,  en  nous  servant  égale- 
ment d'un  travail  de  M.  Henri  de  la  Messelièrr,  des 
renseignements  fournis  par  M.  le  Mis  de  la  Coste  et  des 
notes  conservées  dans  notre  cabinet.     • 

Blason  ancien  :  d'argent  au  pal  de  gueules,  ace  isté 
de  losanges  sans  nombre  2.2...  2  et  1  de 
chaque  côté.  (Sculptures  de  Melzéard  , 
sceau  de  Pierre  Froticr,  1419,  collection 
Clairembault.)  Actuellement  le  blason  de 
la  famille  est  «  d'argent  au  pal  de  gueules 
accosté  de  10  losanges  de  même,  5  k 
ilexlre,  5  11  senestre,  posées  2.  2  et  1.  (Sculptures  de 
Chambonneau,  la  Messeliêre,  Chamousseau,  etc.  Se  iaux 
do  François  et  Pierre  Froticr  de  la  Messeliêre.  (1574\ 
etc.  Preuves  de  Malte,  de  liages,  etc.)  L'Armoriai  dn 
Poitou  a  donné  d'oflice  plusieurs  blasons  de  fantaisie  a 
différents  membres  de  celte  famille. 

Frotier  (Gauthier)  est  cité,  en  10S0,  dans  les 
litres  de  S'-Jean-d'Angély.  Il  eut  pour  fils  AnnÉMAn, 
marié  à  Arehberge,  qui  lui  donna  :  1°  Etienne, 
2°  Moraitd,  3°  Gauthier, .4°  Aiuii.maii.  5°  Cadelon, 
lesquels,  avec  leur  mère,  confirment  le  don  fait  k 
S1-  Maixent  par  Pierre  II,  évèquc  de  Poitiers,  de  l'église 
de  S1  Symphorien  de  Romans,  et  les  dons  qu'y  ajoutè- 
rent N...  Frotier  et  ses  fils  Humiiebt,  Pikiike  et 
Renaud. 

Frotter  (Pierre)  consent  un  don  fait  k  S'-Cyprien 
de  Poitiers  en  10S0  par  André  Constantin,  son  vassal, 


FROTIER 

d'une  terre  sise   à  Ansoulosse,  près  Poitiers.  (Abh.  de 
S'-Cyprien.) 

Frotier  (Jourdain)  fit  don,  en  10S4,  h  l'abbaye 
de  -S'-Maixent  d'un  sixième  du  bourg  de  Vilrac,  et  de 
ce  qu'il  possédait  à  Mornac,  avec  deux  arpents  de  vigne. 
Sa  veuve  Emma  et  ses  enfants  Foulques,  religieux  à 
S'-Maixent,  Guillaume,  Cilbeiit,  Robert  et  Geoffroy 
confirmèrent  ce  don  en  1096.  (D.  F.) 

Frotier-Belet  (sobriquet),  HiMBEBïetPiEBRE, 
ses  fils,  Rotberge,  leur  mère,  ses  cousins  Robert  liueca, 
Ingelelme  et  Pierre,  frères,  et  Pétronille  leur  mère, 
donnent  en  1095,  à  S'-Cyprien  de  Poilicrs,  l'église  de 
S'  Faziol  (Pouffonds.  I>  -S  )  pour  le  repos  de  leurs  âmes, 
[d.  id.)  Ledit  Frotier-Belet  et  ses  fils  sont  témoins  eu 
1106  de  l'aveu  rendu  à  S'-Maixent  par  Hugues  le  Vieux, 
sire  de  Lusignan,  cl  Ilorgon,  son  fils. 

Frotier  (Pierre),  seigneur  temporel  avec  Guil- 
laume de  Mairec  et  autres,  consent  à  l'accord  passé 
entre  les  chanoines  de  S'-Séverin  et  les  moines  de 
S'-Cyprien,  au  sujet  de  la  terre  de  Cunvol. 

Frotier  (.Pierre),  Chev.,  est  témoin,  en  121R, 
d'un  accord  entre  les  sgrs  de  la  Saisine  près  S'-Maixent, 
Lcdain,  Càtine.) 

Frotier  (Gauthier),  Chev.  du  pays  de  S'-Maixent, 
vivait  en  1239.  Lui  ou  le  suivant  était  sgr  de  Montignê, 
près  Melle,  et  était  décédé  avant  12C7,  date  où  Guil- 
laume Orry,  varlet,  possédait  cette  sgrie  qui  lui  venait 
dudit  chevalier. 

Frotier  Pierre  .  Chev.  croisé,  signe  une  charte 
datée  de  Damielte  en  Egypte  en  1249. 

Frotier  (Hélie),  Chev.,  était  décédé  en  1200,  et 
Guillaume  de  Négron  possédait  à  cette  époque  plusieurs 
fiefs  près  de  S'-Maixent  qui  lui  venaient  dudit  Hélie, 
peut-être  son  beau-père. 

Frotier  (Pierre),  Chev. 'du  pays  de  Melle,  vivait 
eu  12S4. 

Frotier  (Alix),  religieuse  à  S'e-Croix  de  Poitiers, 
fil  en  1237,  le  mercredi  avant  la  Toussaint,  acquisition 
d'uue  renie  de  2  setiers  de  froment  et  de  2  chapons. 
(Arcb.  Vien.  H-  Abb.  de  S">-Croix.) 

Frotier  (N...),  paroissien  de  Gournay  (D.-S.ï, 
vendit  en  1308  des  terres  à  Pierre  Négrier. 

Frotier  (Hélie  et  Jean)  sont  cités  tous  les  deux 
comme  possédant  des  terres  près  Melle,  dans  l'aveu 
rendu  à  Melle  le  7  juil.  14S2,  par  Cuy  de  Cousdun. 
(Arch.  Nat.   P.  587.) 


1er. 


Branche  de  SIki.zkakd. 


1.  —  Frotier  (Jean),  varlet,  vassal  en  1340  de 
Maengol  de  Melle,  baron  de  Gasroiiguolles  (Vpuillé,  !>.- 
S.),  épousa,  vers  1330,  Jeanne  de  Yoi.uiiie  ou  VoLVinii, 
fille  de  Hugues,  et  de  Marguerite  de  Poniiou  Notes  snr- 
Melle,  par  Lévrier;,  qui  était  sa  veuve  en  1367  cl  dont 
il  cul  au  moins  : 

2.  —  Frotier  (Jean  II0),  sgr  de  Chamhnnnenu- 
en-Gizîy,  près  Poitiers,  marié'  vers  1350  k  Manant  DE 
Vivonne,  probablement  héritière  de  Chambonneau,  qui 
étant  veuve  en  1396,  fit  aveu  k  Chàtcau-Larrlier.  (His- 
toire de  Château-Larcher).  Ils  curent  au  moins  pour 
enfants  : 

3.  —   Frotier   (Jean    III1'),    sgr    de    Melzéard 
l'aiziv-le-Torl,    D.-S.)    et    do    Misent    (Miseré,  Chai! , 

II. -S.  .  dom  il  lit  hommage  au  due  de  lîerry  le  2S  déc. 
1408.  (Arch.  N, ii.  p.  596.)  Premier  éeuy'er  et  sommelier 
du  Clc  de  Valois  en  1393,  mort  vers  1416,  il  arait 
épousé  d'abord  Amédée  he  Rocgemont,  fille  d'Amédée, 
sire  dr  Rougemont,  en  Poitou  ;  puis,  vers  1390.  Jeaune 


■   ItOI  ll.lt 


i  r.oiii  ic 


613 


Ci.uicr.   D«  de  Fontenilles,  q sua    croyons   lillo  do 

Jean,  Ec.,  sgr  de  S'-Julien  l'A i  s     Vien.),  el  d'Alix  do 

:i.  si  i'hi  ni  -y  lit  :  1»  Pierre,  qui  smi  ; 
lin,  auteur  de  la   branche   de  la   Mesaelièro,  §  Il  ; 
;i°  Jeanne,  mariée  a  Jean  de  Fonlonaj ,  B"  deS'  C 
en  Loudunais   (la   généalogie  de    Fontenay  la  'lit  lillo 
de  Pierre,  ri  de  Marguerite  de   Prouilly]  ;  i"    a 
femme  en  1438  de  Guy  de  la  Touache,  11""  de  laTousche 
d'An  igny. 

i.  -  Krotier  (Pierre),  Chev.,  sgr  do  Molzéard 
et  de  Miserit,  V"  de  Uentbas  en  Gajouborl  (HM  Vien.), 
I'."11  de  Prouilly,  du  Blanc,  etc.,  écuyer  du  toi  Char- 
les Vil  en  1418,  grand  maître  de  l'écurie  du  Roi  le  20 
sept.  1419,  fut  nommé  sénéchal  du  Poitou  le  20  mars 
1121.  Ecarté  peu  après  de  la  cour  à  la  demande  du 
connétable  de  Richemond,  pour  s'être  trouvé  a  l'atten- 
tat de  Montereau  eu  1419,  il  fut  ensuite  cbambollan  du 

Roi  en  li-ii,  son  ambassadeur  on  Bretag n  l  139  ; 

il  mourut  peu  après  a  son  château  de  Mclzéard  et  fut 
inhumé  à  S'-Pierre  de  Preuilly.  (I).  F.  67,  p.  153,  dit, 
d'après  le  nécrologe  de  la  Merci-Dieu,  qu'il  mourut  le 
9  mai  1457.)  Il  avait  épousé.le  G  août  1421,  Marguerite 
de  Preuilly,  tille  de  Gilles,  11'»  de  Preuilly,  et  de 
Marguerite  de  Naillac.  Pierre  Frotier  eul  de  grandes 
difficultés  au  sujet  de  In  K""'  de  Preuilly  :  cette  sgrio 
avail  été  confisquée  sur  Gilles  de  Preuilly,  partisan  il" 
duc  d'Orléans,  tué  en  1412  au  combat  du  Ponl  de  S'- 
Cloud,  et  donnée  en  garde  par  Charles  VI  à  Philibert 
de  Naillac,  grand  maître  de  l'ordre  de  S'-Je.m-do-.ln  li- 
saient et  beau-frère  de  Gilles.  La  saisie  fut  levée  le 
i2aoùt  1412,  adjugée  en  1  i  1 0  a  Jacques  Pot,  époux  de 
Marie  de  Preuilly,  tille  aînée  de  Gilles,  et  attribuée  le 
12  l'év.  1423  à  Antoine  de  Preuilly,  le  plus  proche  héri- 
tier mâle  de  Gilles.  Mais  des  1 122,  à  la  mort  de  sou 
beau-frère,  Pierre  Frotier,  au  nom  de  sa  femme,  ne 
reconnaissant  pas  la  loi  saliquo  en  l'espèce,  mais  le 
droit  du  saug,  s'était  introduit  de  vive  force  dans  le 
château.  Il  consacra  3,000  écus  d'or  à  le  restaurer  el 
fortifier,  et  l'ayant  pourvu  d'une  nombreuse  garnison, 
se  prépara  a  le  défendre.  Sur  la'  plainte  d'Antoine  de 
Preuilly,  Charles  Vil  envoya  Jean  d'Alès  avec  des  trou- 
pes pour  se  saisir  de  la  personne  et  du  château  de 
Pierre  Frotier  ;  mais  ce  capitaine  jugea  plus  prudent  de 
transiger  avec  lui.  Le  château  fut  confié  a  un  gouver- 
neur, Bardot,  choisi  parmi  les  gens  de  Pierre  Frotier, 
et  l'affaire  portée  au  Parlement  de  Bourges,  où  Antoine 
de  Preuilly  n'ayant  pu  trouver  de  défenseur,  fut  con- 
damné, et  se  désista  de  son  appel  el  de  ses  prétentions 
moyennant  une  somme  d'urgenl  qui  lui  fut  payée  a 
Preuilly  par  les  époux  Frotier.  Antoine  de  Preuilly  re- 
vint sur  cet  abandon  et  obtint,  quelques  jours  après, 
une  nouvelle  ordonnance  le  remettant  en  possession  de 
la  B"ie  et  condamnant  les  époux  Frotier  a  lui  faire  une 
renie  de  100  livres.  Mais  il  fut  tué  la  même  minée  1423 
au  combat  de  Yanville  eu  Beauce,  et  sa  mort  mit  fin  au 
piocès. 

Pendant  ces  différends  avec  Antoine  de  Preuilly. 
Pierre  Frotier  eut  beaucoup  à  se  plaindre  de  l'attitude 
des  moines  de  l'abbaye  de  S'-Pierre  de  Preuilly,  et  le 
leur  rendit  au  centuple.  Pour  les  punir,  il  fit  démolir 
uuc  partie  de  leur  couvent,  dont  les  matériaux  servirent 
aux  fortifications  du  château,  lit  promener  l'abbé,  la 
corde  au  cou,  par  les  rues  de  Preuilly  cl  interdit  aux 
moines  l'usage  de  l'eau  et  du  bois.  Mais  lorsque  les 
esprits  furent  un  peu  câlinés,  comme  au  fond  il  n'était 
pas  un  méchant  homme,  mais  n'aimait  pus  la  contradic- 
tion, Pierre  restaura  leur  église  en  11  i  i .  eu  considé- 
des  fondations  de  ses  prédécesseurs,  et  n'oublia 
pas  l'abbaye  de  Preuilly  dans  le  les t amen I  que  sa  femme 
et  lui  firent  le  3  fév.  114  i. 


Même  après  su   disgrâce,    Charles    VII    conserva  une 

vive  amitié  a  Pierre  Frotier,  qui  lui  avail  sauvé  la  vie 

lorsdela  prise  de  Paris  par  lea  11 'guignons  en  1418, 

et  il  lui  confia  l'éducation  de  sa  fille  Jeanne,  qu'il  avail 
eue  d'Agnès  Sorel  el  qui  fui  élevée  â  Preuilly  jusqu'en 
1 161 .  où  elle  épousa  Jean  de  Bueil. 

Pierre    eut    pour  enfants  :    1°    Préhent,   qui   suit  ; 

iprès  Carré  de   Busserollea  et   Dom   V ille vieille  ■ 

Georges,    (lancé  le  29  janv.   143S  à  Marguerite  d'Am- 

boise,  fille  de  Pierre  d'Amboiae,  et  mort  avant  d'avoir 

été  marié. 

5.  —  Frotter  Prégent),  Chev.  de  l'ordre  du  Roi, 
V"  de  Mouilias,  Bon  de  Preuilly,  d'Azay-le-Féron  et 
du  Blanc,  en   raison  de  l'affection  de  ('.hurles  vu  pour 

son  père  el  pour  lui,  fut  eu  hutte  aux  tracasseries  de 
Louis  XI,  lors  de  son  avènement  au  troue.  Ce  prince 
réclama  à  Prégont  les  6.000  cens  d'or  que  son  père 
avait  donnés  au  Bon  de  Preuilly  pour  les  soins  que  son 
père  et  lui  avaient  apportés  a  l'éducation  de  Jeanne  de 
France;  mais,  revenu  sur  cette  décision,  le  Roi  déclara 
que  celle  somme  avait  été  justement  acquise  et  donna, 
le  15  mars  1464,  mainlevée  de  la  saisie  de  la  Buie. 
S'étant  emparé  par  surprise  du  château  de  la  Rochc- 
Pozay  Vicn.Jel  'les  objets  précieux  qu'il  y  trouva,  appar- 
tenant a  Louise  de  Preuilly,  sa  tante,  épouse  de  Goof 
frqy  de  Chasteigner,  Prégent  fut  poursuivi  criminelle- 
ment a  ce  sujet  en  I  172,  et  ce  fut  l'occasion  d'un  procès 
Frotier-Chasteigner,  qui  ne  prit  fin  qu'en  1554,  faute  de 
combattants.  Mais.  , lapins  la  mort  de  Charles  VII,  les 
partisan!  du  due  de  Bourgogne  et  les  inimitiés  person- 
nelles de  Prégent  le  lu  eut  songer  à  trouver  un  protec- 
teur, el  il  vint  chercher  asile  a  la  cour  du  roi  René, 
dont  il  devint  conseiller  en  1111  el  chambellan  en 
1476  et  MIS.  Après  une  absence  de  plusieurs  années, 
il  revint  à  Preuilly  à  la  mort  de  ce  prince  et  construi- 
sit le  château  d'Azay-le-Féron,  dont  la  grosse  tour  rap- 
pelle le  donjon  de  Mclzéard  construit  par  Pierre  Frotier, 
un  demi-siècle  auparavant.  Il  mourut  et  fut  inhumé  eu 
1497  au  tombeau  de  ses  père  et  mère  à  S'-Pierre  de 
Preuilly.  Il  avait  épousé  Isabeau  de  Billt  (laquelle 
testa  avec  sou  mari  le  21.  alias  le  22  mai  14S0),  fille  de 
lluguet,  Chev.,  sgr  de  Thuré  el  de  la  Tour  d'Oiré,  et  de 
Jeanne  Rouault,  dont  il  eut  :  1"  François,  vivant  en 
146C  et.  mort  en  1489  :  2"  Grisegonellb,  Ghev.de 
l'ordre  du  Roi,  B°°  de  Preuilly  et  du  Blanc,  mort  en 
1502,  avait  épousé  en  1192  Françoise  d'AmboISE  (re- 
mariée le  25  mars  1503  a  François  de  Voluirc  ou  Vol- 
vire,  l!"n  de  Ruffec),  tille  de  Jean,  sgr  de  Bussy,  et  de 
Catherine  de  S'-Belin,  et  en  eut  Juan.  B<"  de  Preuilly 
et  du  Blanc,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  mort  vers  1530 
sans  enfants  de  Louise  \<f.  ReilLAC,  fille  de  Bertrand. 
Chev.,  Ve  de  Brigueuil  et  de  Mérinville,  et  de  Renée  de 
Brillac  d'Argy,  qui  se  remaria  en  1534  à  Gaspard  de 
Chamborant,  Chev.j  sgr  de  Clavières. 

3°  Pierre,  qui  suit  ;  i°  JEANNE,  mariée  en  1495, 
après  la  mort  de  sa  mère,  il  Léonct,  allas  Jean  l'aveau. 

Chev..  iii"  de  Morthemer  ;  5°  Isabeau,  veuve  en  1543 
de  Guillaume  de  Varie,  Chev.,  sgr  de  l'Isle-Savary. 

6.  —  Frottai*  (Pierre),  Chev.,  sgr  d'Azay-le- 
Féron,  épousa  Françoise  DU  Ilots,  D"  de  Foussac  près 
S'-Savin  (Vien.),  qui  était  votive  en  1533  et  dont  il 
eut:  1"  Jean,  mort  jeune;  2"  Antoine,  mort  sans 
postérité  le  18  janv.  1542  ;  3°  Madeleine,  mariée  d'a- 
bord a  Cilles  Ancelon,  Chev.,  sgr  de  Bois-Gilles,  près 
Azay-le-Féron  :  puis,  vers  1559,  a  Christophe  du  Ge- 
nest,  sgr  de  Rochebellouia  :  4*  Renée,  femme  de  Ray- 
mond Haiiehroek,  gentilhomme  écossais,  qui  vendit  ses 

droits  sur  la  baroimic  de  Preuilly  à  Antoine  de  la  Ro- 
chefoucauld. 


614 


FROTIER 


i  nom  n 


§n. 


BRANCHE  DK  LA   ME88ELIKHE. 


4.  —  Frotler  (Colin),  Chev.,  sgr  châtelain  de  la 
Messelièrc  ot  de  Chaniousseau  (Queaux,  Vien.),  dont  il 
rendait  aveu  le  20  nov.  1434,  était  lils  puîné  de  Jean, 
et  de  Jeanne  Cléret  (3e  deg.,  §  1"').  Il  épousa  Isabeau 
d'Usseau,  veuve  de  N...  de  S'-Savin,  et  fdle  de  N..., 
sgr  deRemilly  près  Usseau  (Vien.),  et  d°  N.  de  Fougère 
ou  de  Faugère,  De  de  la  Messelièrc?  et  mourut  en  1447, 
ayant  eu  :  1°  Guy,  Chev.,  sgr  de  la  Messelièrc,  etc.,  se 
voyant  sans  enfants  et  sans  doute  mécontent  de  son  frère 
Floridas,  par  amitié  pour  son  cousin  Prégenl,  fit  don  a 
ce  dernier  de  tous  ses  biens  le  4  janv.  14G6  ;  mais 
après  la  mort  de  Guy,  le  B°°  de  Preuilly  renonça  à  cette 
succession  en  faveur  de  Geoffroy,  son  neveu.  Ce  fut 
Guy  qui  fonda  le  couvent  des  Cordeliers  de  la  Itaslerie 
(Vien.)  sous  le  vocable  de  S'-Jérôme,  et  qui  reconstrui- 
sit partiellement  et  restaura  le  donjon  de  la  Messelière, 
où  l'on  voit  encore  en  plusieurs  endroits  ses  armoiries  et 
celles  de  Jeanne  de  Maillé,  son  épouse.  Il  avait  en  efl'ot 
épousé  Jeanne  de  Maillé,  veuve  d'Aniaury  de  Tigoé,  et 
de  Guillaume  do  Tucé,  et  fille  de  Jacques,  sgr  d'Eui- 
puré,  et  de  Louise  aliàs  Marie  Taveau  de  Morthemer, 
rendit  aveu  a  cause  d'elle  Io  22  juin  1403  pour  la  chà- 
tellcnie  de  Chàteau-Lareher  (Arch.  nat.  P.  588),  et 
mourut  vers  1487,  sans  enfants  ;  2°  Floridas,  qui  suit; 
3°  Guillemette,  mariée  d'abord,  le  21  août  1447,  à 
Colas  de  Blom,  Ec,  sgr  de  Bessonneau,  puis  après 
1460  à  Gilles  de  Chauvigny,  Ec,  sgr  de  Montbrard.  Elle 
eut  en  dot  en  1447  la  terre  de  Bagneux  (Persac,  Vien.), 
et  autres  droits,  ce  qui  donna  lieu  à  une  transaction  en 
1460  entre  Guy  Frolier  et  Colas  de  Blom,  son  beau- 
frère,  et  à  un  procès  en  1488  entre  les  de  Blom  et  de 
Chauvigny  contre  Geoffroy  Frolier,  lils  de  Floridas, 
4°  Geoffride,  mariée  à  Antoine  Gastel,  sgr  de  Poni- 
mereaux. 

5.  —  Frotier  (Floridas),  Ec,  sgr  de  la  Messe- 
lière, élait  sous  la  tutelle  de  son  frère  Guy  en  1447,  et 
transigeait  le  30  mai  1482  avec  Jeanne  de  Maillé,  veuve 
dndit  Guy.  Il  avait  épousé,  le  26  juin  1450,  Marguerite 
Reslon,  fille  de  Guillaume,  Chev.,  sgr  de  Ringère 
(Vien.),  dont  il  eut  au  moins  Geoffroy,  qui  suit. 

6.  —  Frolier  (Geoffroy),  Ec,  sgr  de  la  Messe- 
lière, Chaniousseau,  Queaux,  Chambonneau,  etc.,  reçut 
le  26  déc.  1488,  comme  curateur  de  son  père,  aveu  de 
Pierre  Giron,  pour  le  fief  de  Champ-Marteau,  près 
Fougère,  et  transigeait  le  21  janv.  1489  avec  l'régent 
Frotier,  son  oncle,  qui  renonça  en  sa  faveur  a  la  suc- 
cession de  Guy  Frotier,  lequel  avait  institué  ledit  Piè- 
gent son  légataire  universel.  11  avait  épousé,  vers 
1466,  Jeanne  de  Lezay,  D°  de  la  Bournalière  (Cuhon, 
Vien.),  fille  d'Antoine,  sgr  de  l'islc  -  Jourdain,  en 
partie,  et  de  Chantoulié  (Moussac-sur-Vienne).  Ils  ven- 
dirent, les  4  et  29  juin  1501,  ainsi  quo  leurs  fils  Charles, 
Jacques  et  Briand,  les  terres  et  sgries  de  la  Bourna- 
lière et  du  Verger  de  Marconnay  à  Joachim  de  Tudert, 
sgr  de  la  Barre-Pouvreau.  Jeanne  de  Lezay  mourut  en 
1506  et  l'ut  inhumée  à  droite  de  l'autel  du  couvent  delà 
Raslerie,  sous  une  tombe  élevée  représentant  une  femme 
couchée,  la  tête  sur  un  coussin,  avec  son  épitaphe  et  ses 
armoiries.  De  ce  mariage,  vinrent  :  1*  Charles,  qui 
suit  ;  2°  Pierre,  Chev.de  Rhodes  ;  3"  Jacques,  prieur 
de  Valzolles  et  curé  de  Queaux  ;  i"  Briand,  chef  de 
la  branche  de  Fougère,  g  X  ;  5»  Baoul,  sgr  de  Cha- 
niousseau, mort  sans  postérité  ;  6"  Foucault,  sgr  de 
Chambonneau,  également  sans  postérité. 

7.  —  Frotier  (Charles),  Chev.,  sgr  de  la  Messe- 
lière, la  Coste  (Moussac-sur-Vienne,  Vien.),  etc.,  Chev. 
de  l'ordre  du   Roi,  transigeait   avec  Briand,  son  frère, 


le  3  mars  1501  et  le  10  avril  1521,  et  fit  retrait  delà 
Messelièrc  le  24  sept,  de  la  même  année.  Il  testa  le 
10  janv.  1531  et  institua  sa  femme  son  exécuteur  tes- 
tamentaire. Il  avait  épousé  a  la  Messelièrc,  le  12  mars 
1508  (Seguin  et  Bry,  not.),  Jeanne  de  Polignac,  fille 
de  Pierre,  Chev.,  sgr  d'Escoycux,  et  d'Amice  de  S1- 
Gclais,  dont  :  1°  François,  qui  suit  ;  2°  Bonaventure, 
étudiant  à  l'Université  de  Poitiers  en  1536  ;  3°  Gas- 
pard, homme  d'armes  delà  compagnie  du  sgr  de  Buric 
en  1557,  auteur  présumé  de  la  branche  des  sgrs  de  la 
Carte,  §  IX  ;  4°  Bené,  reçu  chev.  de  S'-Jcan-de-Jéru- 
salem  en  1539,  fit  accord  avec  François,  son  frère,  le 
8  mars  1550  ;  5°  Andrée,  mariée  le  20  octobre  1541 
(Lucassereau  et  Martineau,  not.)  à  François  de-S1- 
Georgcs,  Ec.  ;  6°  Amice,  mariée  le  19  mars  1527  (Bizol 
et  Bertrand,  not.  à  Lussac-les-Chàteauxs  à  Pierre  de 
Feydeau,  Ec,  sgr  de  la  Mollie  de  Persac 

8.  —  Frotier  (François),  Chev.,  sgr  de  la  Mes- 
selière, Melzéard,  Chaniousseau,  la  Coste,  Queaux,  S'- 
Lanihert  (Queaux,  Vien.),  etc.,  lieutenant  participant 
et  justicier  du  sénéchal  de  la  Basse-Marche  en  1553, 
capitaine  de  l'arrière-ban  d'Angoumois  en  1562,  com- 
mandant l'arrière-ban  du  Poitou  eu  1567,  nommé  Chev. 
de  l'ordre  du  Roi  le  20  juin  1568,  inspecteur  des  trou- 
pes royales  en  Basse-Marche  en  1573,  fut  tué  par  les 
protestants  au  siège  de  Brouage  en  1577-  (Mém.  d'A- 
grippa  d'Aubigné.)  Il  avait  épousé,  le  10  juin  1538,  An- 
toinelte  Goumard,  fille  de  François,  sgr  de  Maizières,  et 
de  Renée  de  Marans,  dont  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2"  Jean,  chef  de  la  branche  de  la  Bochette  dite  des 
Frotier-Tizon,  \  VI  ;  3°  Louise,  mariée  à  N.  Tizon 
d'Argence,  Ec,  sgr  de  la  Vigerie,  en  Saintonge,  est 
peut-être  la  même  que  Louise  qui  épousa,  le  16  mai  1593 
Clément  du  Chiron,  Ec,  à  moins  cependant  qu'elle  ne 
fût  de  la  branche  de  la  Carte  ;  4"  Adrienne,  mariée  d'a- 
bord, vers  1560,  à  Jacques  d'Archiae,  Chev.  de  l'ordre 
du  Boi,  sgr  d'Availles-Limousine,  puis,  vers  1570,  à 
François  de  la  Beraudière,  Chev.,  sgr  de  Villechèze, 
chambellan  du  duc  d'Alençon  ;  5°  Catherine,  qui 
épousa,  le  9,  aliàs  13  août  1574  (Chauvereau,  not.), 
Gabriel  de  Bechignevoisin,  sgr  de  Guron  ;  6°  Anne, 
mariée  le  11  fév.  1571  à  René  Guyot,  Chev.,  sgr  d'As- 
nières  ;  7°  Jeanne,  épouse  en  1551  de  François  de  Faul- 
con,  sgr  de  S'-Pardoux  et  Chev.  de  l'ordre  du  Roi  ;  c'est 
elle  qui  se  remaria  le  2  sept.  1573  à  François  de  la 
Laurencie  (B"'«  de  Marlhon).  Le  D™  de  la  noblesse  (Gic 
des  La  Laurencie)  dit  qu'elle  sej'emaria  a  Charles  de 
la  Forest,  Ec,  sgr  de  Mabjault.  mais  c'est  une  erreur, 
c'est  la  nièce  de  celle-ci;  voir  génération  suivante. 

9.  —  Frotier  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Messe- 
lière, Chaniousseau,  la  Coste,  etc.,  Chev.  de  l'ordre  du 
Roi  le  4  fév.  1569,  gentilhomme  ordinaire  de  la  cham- 
bre du  duc.  d'Alençon  en  1573,  gouverneur  de  Poitiers 
en  1574  et  1575,  de  Saintes  et  de  Niort  en  1575,  lieu- 
tenant des  gendarmes  du  Cu'  de  Brissac  en  1593,  avait 
épousé  a  la  Messelière,  le  15  juin  1563  (Bertrand,  not.), 
Yolande  Le  Voyeh,  lille  de  Jean,  V"  de  Paulmy,  Chev. 
de  l'ordre  du  Boi,  et  de  Jeanne  Gueffault  d'Argenson, 
dont  il  eut  :  1°  GaSpabd,  qui  suit  ;  2°  Jean,  mort  sans 
alliance  ;  3°  René,  sgr  de  Lescorcière  (Gouex,  Vien.)  et 
de  Bagneux  (Persac,  Vien.),  en  1635  avait  épousé  Ca- 
therine Goiirdeau,  qui  lui  donna  :  a)  Pierre,  sgr  de 
Lescorcière,  capitaine  des  gardes  du  duc  de  Verneuil, 
mort  sans  alliance  ;  b)  Renée,  De  de  Bagneux,  mariée 
d'abord  à  Simon  du  Chnussay,  Ec,  sgr  de  Chaumont  en 
Poitou,  puis,  le  26  nov.  1662,  a  Charles  Frotier,  sgr  des 
Roches-sur-Vienne,  son  neveu  (U'deg.,  §  II)  ;  c)  Estheh, 
mariée  avant  1669  à  Nicolas  Tassin,  Ec,  sgr  de  la 
Ponge,  tou    nommés  dans  un  titre   des   archives   de  la 


I    ICO  I   II    It 


Vienne  (E.  94,   titres    Frolier),   qui    permet  d'appuyer 
plusieurs  degrés  de  celte  généalogie. 

1»  Jkanne,  mariée  d'abord,  le  23  jauv.  1589  (Ber- 
trand, not.),  a  Jean  du  Rousseau,  Ee.,  sgr  de  Maran- 
dat,  puis,  le  14  fév.  1597,  s  Charles  delà  Forest,  Ec, 
sgr  de  Malvault  ;  5"  Catherine,  mariée,  le  13  nov. 
1613  (Depuieessaud,  nul.  de  la  Ch"'"  delà  Messelière), 
.»  Ma. i. 'ion  Girard,  Ec,  sgr  de  Prissec  ;  6°  Françoise, 
décédée  a  Availles-Liinoiisino  le  7  mai  159S,  veuve  de 
François  d'Archiac  Ee.,  sgr  de  Montenao  ;  7°  Anne, 
mariée  vers  1600  à  Pierre  llaslon,  Ee.,  sgr  de  la  Forest 
et  de  Laleu. 

10.  —  Frotlcr  (Gaspard),  Chcv.,  sgr  châtelain 
delà  Messelière  et  de  Cbamoussoau,  Gbev.de  l'ordre  du 
Roi,  mestro  de  camp  d'infanterie,  député  de  la  noblesse 
de  la  Basse-Marcbe  aux  Etats-Généraux  de  1614,  l'ut  tué 
le  15  sept.  1615,  pendant  les  guerres  du  prince  de 
Guidé.  Il  rendit  de  grands  services  a  Henri  IV  en  con- 
tenant, avec  des  troupes  levées  à  ses  frais,  les  hugue- 
nots du  Poitou  et  de  la  Marche  ;  pour  le  récompenser, 
le  lïoi  lui  accorda  en  1591  un  brevet,  confirmé  par 
Louis XIII  en  1619  et  par  Louis  XIV  en  1637,  érigeant 
sa  terre  cl  chàtollenie  de  la  Messelière,  y  compris  les 
paroisses  de  Queaux,  Moussac-sur-Vienne,  Usson  et 
Bonresse,  en  capitainerie  royale  et  conservation  dos 
plaisirs  royaux. 

Il  avait  épouse,  le  31  ocl.  158S  (Bergeron,  not. 
a  Bayers  ,  Elisabeth  de  la  Rochefoucauld,  tille  de 
Jean,  Ec.  sgr  de  Lespinay,  et  lie  Jeanne  de  Voluire  ou 
Volvire  d'Aunac,  dont  il  eut  :  1°  Loris,  qui  suit  ; 
2"  Jean,  chef  de  la  branche  de  Lespinay,  §  IV  ; 
3"  Benjamin,  auteur  de  la  branche  de  la  Coste,  §  V  ; 
4°  Gaspard,  chev.  de  Malle,  reçu  au  grand  prieuré 
d'Aquitaine  le  27  avril  1623,  commandeur  de  Nantes  en 
1642  ;  y  Renée,  mariée,  le  20  fév.  1628,  à  Robert  de 
la  Lande,  Chev.,  sgr  de  S'-Elienne,  sous-gouverneur 
de  Louis  XIV  en  1646  ;  6°  Yolande,  religieuse  a  Tus- 
son.  Avant  1789,  on  voyait  'dans  le  chœur  de  l'église 
du  couvent  des  Cordeliers,  a  la  Raslerie,  une  plaque  de 
cuivre  portant  l'épitaphe  qui  suit  : 

«  A  la  mémoire  de  haut  et  puissant  Messîre  Gaspard 
«  Froticr,  vivant  chevalier  de  l'ordre  du  Roi,  gentil- 
«  homme  ordinaire  de  sa  chambre  et  mestre  de  camp 
o  entretenu  de  S.  M.,  seigneur  de  la  Messelière,  Cha- 
«  mousseau  et  de  Lespinay,  et  de  défunte  Dame  Elisa- 
«  belh  de  la  Bochefoucauld,  son  épouse.  Ledit  Gas- 
■I  pard  Frotier,  fils  de  haut  et  puissant  Messire  Pierre 
»  Frotier,  chevalier,  seigneur  desdits  lieux  de  la  Mes- 
•<  licre  et  Chauionsscau,  fondateur  de  ce  couvent,  et  de 
«  dame  Yolande  Le  Voter,  son  épouse.  Et  ladite  de  la 
«  Rochefoucauld,  fille  do  défunt  Louis  de  la  Rocbo- 
.  foncauld, vivant  chevalier  seigneur  de  Lespinay,  et  do 
«  dame  Jeanne  de  Voluire,  son  épouse.  Ces  tombeaux 
«  et  table  ont  été  mis  et  assis  par  l'ordonnance  et 
«  exprès  commandement  de  messire  Louis  Frolier, 
«  chevalier  île  l'ordre  du  Roi  et  gentilhomme  ordinaire 
o  de  sa  chambre,  seigneur  desdits  lieux  de  la  Messe- 
ii  lière,  Chamousseau  et  l'Espinay,  etEsther  de  Chessé, 
«  son  épouse.  Ledit  Louis  étant  lils  aîné  dudit  Gas- 
«  pard  et  d'Elisabeth  de  la  Rochefoucauld,  son  épouse, 
«  qui  décédèrent  :  savoir  ledit  Gaspard  Frotier  le 
«   15  sept.  1615,  et  son  épouse  le  7  oet.  1614. 

ii  Cy  gissent  sous  ce  tombeau  les  corps  de  haut  et 
«  puissant  messire  Gaspard  Frotier,  vivant  chevalier 
«  (les  ordres  du  Roi,  gentilhomme  ordinaire  de  sa 
.1  chambre,  mesire  de  camp  entretenu  par  s.  M.,  sgr 
«  de  la  Messelière,  Chamousseau,  l'Espinay,  fondateur 
a  de  ce  couvent,  et  de  Dame  Elisabeth  de  la  Roche- 
(i  foucauld,  son    épouse,    qui    décédèrent,  savoir,  ledit 


M* 


lit It 


615 


«  Gaspard  Frolier  le  18    sept.  1615,  et  son  épouse,  le 
«  7  ocl.  1614.   i> 

Renée  Froticr,  épouse  de  Robert  de  la  Lande,  et 
Louis  Frotier.  Chev  ,  sgr  de  la  Messelière,  son  frère 
aine,  tant  en  son  nom  que  comme  curateur  de  Ben- 
jamin, leur  frère  mineur,  se  partagèrent  a  la  Messe- 
lière, le  7  avril  1631  (Cirot,  not.),  les  biens  provenant 
do  la  succession  de  Pierre  et  Gaspard  Frotier,  leurs 
aïeul  et  père,  et  de  Elisabeth  do  la  Rochefoucauld, 
leur  mère,  Dlll!  Louise  Frotier,  leur  grand'tante,  et 
Yolande,  leur  sœur,  religieuse  a  T'usson,  en  l'absence  de 
Gaspard  et  Jean  Frolier,  leurs  frères,  et  de  l'avis  do 
René  Frolier,  Ec.,  sgr  de  Bagneux,  leur  oncle.  (Titres 
de  famille.) 

11.  —  Froticr  (Louis),  Chev.,  sgr  de  la  Messe- 
lière, Chamousseau  et  Lespinay,  Chev.  de  l'ordre  et 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi,  député 
de  la  noblesse  de  la  Marche  aux  Etats  de  1619,  et 
commandant  des  ban  et  arrière-ban  de  celte  province 
en  1635,  était  décédé  en  1648.  H  avait  épousé,  le  20 
jauv.  1619  (Chesncau  et  Barraud,  not.  a  Poitiers), 
EslhiT  i'.hessé,  fille  de  feu  René,  Ec.,sgr  d'Ingrandes, 
et  de  Elisabeth  Taveau,  actuellement  remariée  à  Fran- 
çois de  la  Béraudière,  Chev.,  sgr  du  Plessis,  et  eut  de 
ce  mariage  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2"  François,  sgr  de 
la  Messelière,  capitaine  au  régiment  de  Hazarin,  tué  à 
Fribourg  en  1643  ;  3°  Jean,  né  vers. 1633,  capitaine  au 
régiment  d'Eslissac,  puis  prieur  de  S'-Leu-des-Chastei- 
gners  au  Perche,  fut  reçu  doyen  de  S'-Hilaire-le-Crand 
de  Poitiers  le  23dée.l673.  Il  devint  juge  métropolitain 
de  l'archevêque  de  Bordeaux  dans  le  ressorl  du  Par- 
lement de  Paris,  mourut  le  10  sept.  1698  et  fut  inhumé 
a  S'-llilaire  de  Poitiers,  près  la  porte  du  cloître,  au- 
dessous  du  tombeau  d'Ascelin  Roy  ;  4°  Charles,  sgr 
des  Boches-sur-Vienne  (Moussac-sur-Vienne,  Vien.), 
Chamousseau,  marié  à  Moussac,  le  26  nov.  1662,  à 
Renée  Frotier,  D°  de  Bagneux,  sa  tante,  veuve  de 
Simon  du  Chaussay,  et  fille  de  René,  sgr  de  Bagneux,  et 
de  Catherine  Gourdeau  (9e  deg.,  §  H).  11  en  eut  une 
fille  unique,  Marie-Anne,  mariée  à  Moussac,  le  21 
sept.  1688,  à  Jean  de  la  Ramière,  Ec.,  sgr  de  Puy- 
Charnaud  en  Pcrigord  (Preuves  de  S'-Cyr,  de  la  Ra- 
mière) ;  5"  Philippe,  auteur  de  la  branche  do  Bagneux, 
§  III  ;  6°  Marie,  mariée,  le  1er  fév.  1648  (Maignon  et 
Porcheron,  not.  à  Poitiers),  a  Joseph  de  Raymond,  Ec, 
sgr  des  Brosses,  et  veuve  eu  mars  1671,  date  où  elle  lit 
faire  l'inventaire  de  la  succession  dudit  sgr  des  Rros- 
ses  ;  7°  et  8°  Diane-Marie  et  Catherine,  religieuses 
a  Tusson  ;  9°  Estheb,  religieuse  à  la  Trinité  de  Poi- 
tiers. 

12. —  Frotier  (Louis), dit  M'»  de  la  Messclièredans 
le  contrat  de  mariage  de  son  fils,  Chev.,  sgr  de  la  Messe- 
lière, de  Chamousseau  cl  de  Lespinay  (Chavagné,  P. -S.', 
élevé  enfant  d'honneur  do  Louis  XIV,  fut  gentilhomme 
ordinaire  de  la  chambre  du  Roi  et  nommé  sergent  de 
bataille  par  brevet  du  26  nov.  1651.  Il  épousa,  le 
3  oct.  1655  (Massias  et  Porcheron,  not.  a  Poiliers), 
Anne  Irland,  fille  de  Bonaventtire,  Chev.,  sgr  de  Lavou, 
et  de  feu  Susanne  Prévost  de  licaulieu,  fut  maintenu 
noble  par  Barcnlin  le  31  déc.  1667,  et  inhumé  dans  le 
couvent  de  Fougère  (en  Queaux ,  reg.  parois,  de 
Moussac-sur-Vienne),  le.  3  nov.  1670.  ils  eurent  pour  en- 
fants :  I"  H'inaventi'iie,  qui  suit;  2"  Loris,  lieutenant, 
puis  capitaine  des  galères  de  Malle,  mort  en  167s  en 
revenant  de  Livourne  ;  3°  Chabi.ES,  reçu  chev.  de  Malle 
au  grand  prieuré  d'Aquitaine  le  21  nov.  1672,  enseigne 
de  la  Béalc  en  1682,  sons-lieutenant  en  1688,  lieute- 
nant en  1690,  capitaine  lieutenant  le  19  ocl.  1706, 
fit  en  1708,  avec  Henri  de   Béchillon,  commandeur  de  la 


616 


FltOTIER 


Guerche,  la  visite  de  la  comniandcrie  de  la  Feuillée  en 
Ba9se-Bretagne.  11  devint  cnmmaodeur  de  l'ancien  tem- 
Ingers  en  1710,  fut  capitaine  le  23  janv.  1H3, 
de  S'-Louis  en  1719,  et  mourut  à  Portofino  le 
2  avril  1732,  après  50  ans  de  services  ;  i°  autre  Louis, 
Ëc,  prêtre,  docteur  en  théologie  de  la  Faculté  de  Paris 
mne)  en  1690,  prieur  de  S'-Lcu-des-Chasleigners 
du  Perche,  chanoine  doyen  de  Sl-Hilaire-le-Grand  de 
Poitiers  et  trésorier  dudit  chapitre  par  brevet  du  Roi 
donné  à  Versailles  le  10  juil.  1694,  puis  auditeur  mé- 
tropolitain de  l'archevêque  de  Bordeaux,  dans  le  ressort 
du  Parlement  de  Paris,  le  18  déc;  1695  ;  il  mourut  le 
10  déc.  172S,  et  fut  inhumé  le  lendemain  ;  5"  autre 
Charles,  abbé  de  l'abbaye  royale  de  Sl-Sauveur  de 
Charroux  le  9  avril  1689,  puis  doyen  de  S'-Hilaire-Ic- 
Grand  de  Poitiers  le  18  dée.  1695  ;  il  eut  l'honneur  de 
saluer  a  la  tète  de  ce  chapitre,  le  17  déc.  1700,  Phi- 
lippe V,  roi  d'Espagne,  de  passage  à  Poitiers.  En  1718, 
il  était  tuteur  de  ses  neveux  et  nièces,  enfants  de  son 
frère  Bonaventurc,  cl  mourut  en  1730.  Nous  avons 
trouvé  dans  les  registres  paroissiaux  de  Charroux 
l'hommage  suivant  rendu  à  sa  mémoire  :  «  Sa  qualité, 
«  sa  piété,  son  zèle  pour  le  bien  de  son  abbaye  et  de  sa 
o  terre,  sa  science  ecclésiastique,  ses  rares  dispositions 
«  l'ont  distingué  pendant  sa  vie  et  rendent  sa  mémoire 
«  recommandable  après  sa  mort  »  ;  6°  Anne-Louise, 
baptisée  en  l'église  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  le 
10  aoûl  1659,  filleule  de  Louis  XIV  et  d'Anne  d'Autri- 
che. A  l'occasion  de  ce  baptême,  il  y  eut  conflit  entre 
les  chantres  de  S'-llilaire  qui  prétendaient  avoir  seuls 
le  droit  de  chanter  en  leur  église,  el  les  chantres  de  la 
chapelle  du  Hoi  qui  disaient  avoir  seuls  le  privilège  de 
chanter  en  présence  de  S.  M.  Louis  XIV  donna  raison  à 
Messieurs  de  S'-Hilaire.  Anne-Louise  épousa  Louis- 
Archambault  de  Recbignevoisin,  Chcv.,  Mis  de  Curon, 
décéda  le  21  déc.  1718  au  château  de  la  Milière  et  fut 
inhumée  dans  l'église  de  llomagne  (Vieil. 1,  où  l'on  voit 
cette  épitaphe  :  «  Ci-gît  le  corps  de  défunte  dame 
«  Marianne  Frotier,  veuve  de  défunt  Messire  Louis  de 
«  Recbignevoisin,  vivant  Chev.,  sgr  M's  de  Guron, 
«  laquelle  décéda  à  la  Minière  le  21  déc.  1718.  Prie 
o  Dieu  pour  le  repos  de  son  àme  »  ;  7°  Catherine, 
religieuse  a  Lencloitre  ;  S°  Marguerite,  religieuse  à  la 
Trinité  de  Poitiers. 

13.  —  Frotier  (ISonatentuve),  Clicv. ,  sgr  M'!  de 
la  Messelière,  sgr  de  Queaux,  Chamousseau,  Lespinay, 
le  Treuil,  Brion,  la  Bussière,  etc.,  élevé  avec  le  duc  du 
Maine  et  le  C1"'  de  Toulouse,  fut  reçu  page  du  Roi  en 
la  grande  écurie  le  6  janv.  1672.  Exempt  des  gardes  du 
corps,  sous-lieutenant,  puis  lieutenant  en  1692  des 
clicvau-légers  de  Mgr  le  duc  de  Bourgogne,  qu'il  com- 
mandait eu  1098  à  la  Marsaille,  il  prit  il  celte  bataille 
i  ruions  à  l'ennemi  et  anéantit  son  arrière-garde,  com- 
mandée par  le  M,s  de  Pimcntel.  Il  fut  surnommé  le 
Mis  de  la  Mouche,  à  cause  d'une  blessure  qu'il  avail 
reçue  au  visage  ;  nommé  Chev.  de  S'-Louis  en  1694 
pour  sa  belle  conduite  ii  la  Marsaille,  il  devint  succes- 
sivement meslre  de  camp  de  cavalerie,  par  commission 
du  24  janv.  1692,  brigadier  des  années  du  Roi  le 
29  janv.  1702,  et  lieutenant  des  gendarmes  de  Mgr  le 
duc  de  lîerrv  le  16  déc.  de  la  même  année.  Blessé  à 
Hochstœdt  en  août  1704  et  prisonnier  en  Angleterre,  il 
l'ut  nommé  maréchal  de  camp  par  brevet  du  26  oct.  170i 
et  mourut  le  14  s?pt.  1711.  11  avait  épousé,  le 
h  juin  1698  (Bellanger,  not.  au  ehàtelet  de  Paris), 
contrat  signe  du  Roi  et  de  la  famille  royale,  Marie- 
Aune  Forestz  (romariée  en  1720  à  François-Louis  de 
la  Poype,  M"  de  Vertueux),  fille  de  Pierre,  Chev.,  sgr 
de  Bellefontaine,  conseiller  au  Parlement  de  Paris,  et 
de  Marie-Thérèse  Cherré,  dont  il  eut  :  1°  Marie-Anne. 


FROTIEIt 


née  le  20  mars  1699,. morte  jeune  ;  2°  Marie-Elisa- 
beth, née  le  27  sept.  1700,  mariée  en  1727  a  Jacques- 
Marie-Alexandre  Perraehon,  Chev.,  sgr  C'c  de  Bury  et 
de  Rostaing,  M'1  de  Treffort,  cl  décédée  à  Paris,  sans 
postérité,  le  16  avril  1784,  après  avoir  teslé  le 
6  mai  1773  en  faveur  de  Joseph-Louis-Marie  Frotior, 
son  petit-r.evcu  ;  3°  Paul-Bonaventuhe,  qui  suit  ; 
4°  Elisabeth,  sœur  jumelle  du  précédent,  irée  a  Paris 
(S'-Roch)le  27  dés.  1701,  mariée,  dans  la  chapelle  de 
la  Messelière,  le  7  nov.  1729,  à  Gabriel  C,e  Le  Coi- 
gneu\,  B011  de  la  Roche-Turpin,  et  décédée  en  1770  ; 
5°  Louis-Alexandre,  Chev.,  C'°  de  la  Messelière,  né  à 
Poitiers  (S'-Hilaire)  le  28  avril  1710,  reçu  page  du  Roi 
en  sa  petite  écurie  le  2  mai  1726,  fut  capitaine  au  régi- 
ment d'Harcourt  et  employé  dans  l'élat-major  de  l'armée 
d'Allemagne  en  1714.  Colonel  de  cavalerie,  il  fut  nommé 
Chev.  de  S'-Louis  à  Fontenoy  en  1745.  Aide  maréchal- 
généraljdu  M*1  de  Belle-Isle  en  Provence  en  1747,  bri- 
gadier des  armées  du  Roi  en  17 4 s.  gentilhomme  ordinaire 
de  la  chambre  du  duc  d'Orléans  de  1750  a  1755,  il  fut 
attaché  d'ambassade  à  S'-Pétersbourg  en  1757,  grand 
cordon  de  l'ordre  de  S"-Aune  de  Russie  avec  brevet  de 
colonel  dans  l'armée  russe,  officiel  d'élat-majoi  à 
l'armée  de  la  Rochelle  en  1762  et  1763.  H  fut  chargé 
d'étudier  un  plau  de  surprise  de  l'tle  d'Aiv.  occupée  par 
les  Anglais,  plan  qui  ne  lut  pas  mis  à  exécution  par  suite 
de  la  paix  survenue  le  1er  nov.  1763.  Le  27  oct.  1762. 
il  épousa  à  Notre-Dame  de  la  Rochelle  Thérèse-Char- 
lottc-Galhcrine  Descars  des  Ioi.es,  tille  de  Jacques- 
Charles  Laurent,  Cle  Descars,  Chev.,  sgr  des  Loges,  et 
de  Marguerite-Françoise  Jacques  de  Chiré.  En  faveur  de 
ce  mariage,  le  Roi  accorda  au  C,c  do  la  Messelière  un 
brevet  de  3.000  I.  de  pension,  dont  partie  réversible  en 
douaire  a  Mllc  Descars,  si  clic  survivait  a  son  mari  ; 
mais  elle  mourut  en  couches  quelques  mois  après,  cl  son 
mari,  après  avoir  dépensé  la  plus  grande  partie  de  sa 
fortune  en  bonnes  œuvres,  mourut  à  Poitiers  en  1777.  Il  a 
laissé  d'intéressants  mémoires  sur  son  voyage  a  S'-Péters- 
bourg et  la  campagne  de  1763  (imprimés  a  Poitiers 
chez  A.  Dupré  en  1857,  sous  ce  titre  :  «  Voyage  à 
Pétersbourg  ou  nouveaux  mémoires  sur  la  Russie  par 
M.  le  Cle  Frotier  de  la  Messelière.  ») 

14.  — Krotîer  (Paul-Bonavenlure),  Chev.,  M"  de 
la  Messelière,  sgr  de  Chamousseau,  Bi'ion  el  la  Bus- 
sière, né  à  Paris  (S'-Roch)  le  27  déc.  1701,  reçu  page 
de  la  petite  écurie  en  juin  171S,  légua  une  rente  aux 
cordeliers  de  la  Raslcrie  le  20  oct.  1724.  (Arch.  nat. 
P.  1009,  p.  2,  v.)  11  mourut  à  la  Messelière  el  fut 
inhumé  dans  l'église  de  Queaux  le  30  oct.  1744.  Il 
avail  épousé,  le  23  avril  1725  (l.igonnière  et  Decressac, 
not.  à  Poitiers1',  Marie-Catherine  nu  Brilhic,  tille  de 
Louis,  Chev.,  sgr  de  Piloué,  el  de  Marie  Le  Peultre  de 
Sautonne,  dont  un  fils  unique,  Louis-Marie-Bonayen- 
tl're,  qui  suit. 

15.  —  Krotiei*  iLouis-Murie-Bonavcnlure),  M"  de 
la  Messelière,  sgr  de  Queaux,  Chamousseau,  Brion, 
Vernon.clc,  né  à  la  Messelièro  le  20  sept.  1732.  lut 
reçu  page  du  Roi  en  sa  petite  écurie  le  5  avril  1718. 
Capitaine  de  cavalerie  au  régiment  d'Harcourt  en  1752, 
député,  nommé  par  le  Roi,  pour  l'ordre  de  la  noblesse, 
à  l'Assemblée  provinciale  du  Poitou  réunie  en  17S8 
pour  élire  des  députés  aux  Etals  généraux  de  1789, 
président  de  l'administration  du  département  de  la 
Vienne  en  1791,  il  fut  arrêté  avec  sa  femme,  en  leur 
maison  de  la  rue  des  Hautes-Treilles  a  Poitiers,  connue 
ci-devant  nobles  et  parents  d'émigrés  et  pour  avoir 
caché  les  titres  d'illustration  de  sa  famille,  et  fut  en- 
fermé dans  les  prisons  de  Rochefort,  où  il  mourut  en 
179.;.  il  avait   épousé,    le    II  fév.  1761  (Darbez.  not. i. 


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C17 


Marie-Anna-Marguerite  de  là  Larde  i>e  Vbbnon,  tille 

ataée  de  Jean-François,  Chev.,  sgr  de  Vernon  et  de 
Brousso-Bonneau,  et  de  Harguerite  do  Trion  d'Epan- 
villiers,  et  en  eut  :  1°  Marie-Elisabeth,  née  b  Poitieri 
le  6  janv.  1762,  mariée  à  Poitiers,  le  22  juin  1796,  a 
Louis  Pierre  Joi  i  Hachât;  2°  Josbph-Marie-Louis,  qui 
snii  ;  3°  Marguerite,  baptisées  Queauxle  30  août  1104, 
mariée  à  Poitiers,  le  13  nov.  1793,  à  François  Barbier 
île  Blamont,  et  mortes  Poitiers  le  28  mars  1834  : 
i  '  Mmiie-I.oitse-Phion,  née  le  16  sept.  1765,  morte  à 
Poitiers,  religieuse  a  l'Union  chrétienne,  le  16  oet.  1351  ; 
5°  Françuise-Maiiie-Adélaîde,  baptisée  k  Queaux  le 
22  on.  1766,  religieuse  a  la  Trinité  de  Poitiers, d 
a  Poitiers  le  2  nov.  1S03  ;  ii°  Marie  Elisabktii-Chan- 
tai.e, morte  en  1830,  après  avoir  épousé,  le  16  avril  1798, 
Louise-Etienne  Régnier  de  Lambrunière  ;  7"  Habib* 
Ki  ISABETU-JULIE,  née  le  21  juin  1771,  morte  a  Poitiers, 
sans  alliance,  le  11  mars  1843  ;  8°  LOOIS-JOSEPH, 
(  '  de  la  Messelière,  né  le  Ie1'  juin  1772,  officier  au 
régiment  de  Flandres,  émigra  eu  1791,  servit  a  l'année 
de  Coudé  comme  volontaire  dans  les  compagnies  do  son 
régiment.  Offieier  au  serviee  de  l'Autriche,  il  fut  nommé 
C.hev.  do  S'-Louis  eu  1815  et  mourut  le  21  août  1834, 
avec  le  grade  de  colonel  commandant  do  place,  sans 
postérité  de  Louise  d'Albaret,  son  épouse  ;  0°  Mar- 
guerite-Thérèse, née  à  Poitiers  le  7  juil.  1773, 
mariée  a  Poitiers,  le  18  mars  1794,  à  Auguste-Angélique 
Pallu  de  la  Barrière,  et  morte  au  même  lieu  le 
25  mars  1849  ;  10°  Guillausie-Loiiis-Rbion,  ué  le 
10  fév.  1775,  mort  aux  années  eu  1S 16  ;  11°  Mauje- 
Bonaventobe,  né  le  15  sept.  Illi,  mort  sans  alliance  ; 
12°  Augustin,  né  le  10  mais  1778,  mort  le  4  avril  11  SI . 
16.  —  FVotiei*,  *lis  de  la  Itleaselière 
Joseph-Marie-Louis  ,  né  à  Poitiers  (N.-D.-de  la  Chan- 
dclicre  le  24  avril  1763,  reçu  page  de  la  petite  écurie 
du  Roi  en  1779,  offieier  au  régiment  des  carabiniers  de 
Monsieur  par  brevet  du  24  fév.  17S2,  émigra  en  1791 
et  servit  comme  fourrier,  avec  le  grade  de  capitaine,  à 
l'armée  de  Condé,  dans  la  compagnie  du  duc  de  Berry, 
au  régiment  d'Angoulême.  Chev.  de  S'-Louis  en  1801 
et  du  Lis  eu  1814,  il  fut  nommé  le  6  mai  1816  com- 
mandant, puis  colonel  des  gardes  nationales  de  l'arron- 
dissement de  Loadun.  Il  mourut  au  château  de  Marsay 
(Chouppcs,  Vieil,  le  9  dée.  1830,  et  fut  inhumé  à  la 
Chapelle  de  Marsay.  11  avait  épousé,  le  28  avril  1788 
[Itibault,  not.  a  Poitiers  ,  Françoise-Séraphine  de  Fer- 
RtÈnEs,  tille  aiuée  de  Charles-Elie,  W  de  Ferrières,  et  de 
Henriette-Jeanne-Marie-Marguerite  de  Monlbiellc  d'Hus, 
et  eut  do  ce  mariage  :  1°  Joseph -Augustin,  né  en 
oet.  1790,  mort  a  Paris  en  août  1792  ;  2*  Charles,  né 
le  10  sept.  1791,  élève  à  l'École  polytechnique  en  1809, 
officier  du  génie,  mort  le  28  nov.  1S15,  pendant  la 
retraite  de  Russie  ;  3"  Joseph-Augustin,  Mis  de  la 
Uesselière,  né.  le  28  août  1802,  officier  de  cavalerie 
démissionnaire  en  1830,  mort,  sans  alliance,  ou  château 
de  Marsay  le  7  mars  1878  et  inhumé  dans  le  cimetière 
de  la  chapelle,  près  de  ses  père  et  mère  ;  4°  Henriettë- 
Seraphine,  sœur  jumelle  du  précédent,  morte  en 
sept.  1804  et  inhumée  dans  la  chapelle  de  Marsay  ; 
o"  Fbançoise-LéontinE,  née  le  24  janv.  1804,  mariée, 
le  9  sept.  1822,  à  François.Césai'-Jaequcs-Auguste, 
B°n  de  Souville,  et  décédée  a  Poitiers  en  1889  ; 
6°  Eugène,  qui  suit  ;  7°  Louis-Vincent,  Cl°  de  la  Ues- 
selière, ué  le  14  janv.  1807,  officier  d'infanterie  démis- 
sionnaire en  1830,  mort  le  7  macs  IS89  à  S'-Julien-l'Ars 
(Vieil.),  sans  postérité  de  Gabrielle-Eglanline  HÉLION, 
qu'il  avait  épousée  à  Cliasscneuil  le  5  avril  1842; 
8"  Françoise  Skkaphine,  née  le  16  fév.  1810,  mariée 
a  Poitiers,  le  28  nov.  1828,  à  Victor-Maurice  Blandin 
de    Chalain,    ancien    officier    île    cavalerie,    Chev.   de 


S'  Ferdinand  d'Espagne,  et  décédée  au  même  lieu  le 
30  janv.   1856. 

17.  —  Frotter,  M*    de  ls«  Mewseli-i'-r-e 

(Eugène),  né  le  18  nov.  1805,  officier  d'état-ninjor, 
démissionnaire  eu  1830,  devint  chef  de  nom  cl  d't 

de  toutes  les  branches  île  la  famille  Frotier  en  1S78, 
après  la  mort  le  son  frère  allié.  II  épousa  à  Poi- 
tiers, le  8  août  1833  ('fripait,  not.it  Poitiers!,  Louise- 
Clémence  de  VoLVtni:  de  Piittc.c  de  Brassac, 
fille  unique  de  Pierre  Alexis,  M1*"  de  Volvire,  et  de 
Geneviève-Rosalie  Dansays  de  la  "Vilatte.  Il  mourut 
le  19  juin  1883,  au  Bois-Coudray  (Doussay,  Vien.), 
habitation  qu'il  avait  fait  construire  eu  1815,  ayant  eu 
huit  cillants,  tous  nés  û  Poitiers  :  I"  Maiiie,  née  le  20 

sept.   IS:!4.  décéilée  à  Poitiers  le  7  mars  1903,  ée 

dans  la  chapelle  du  Bois-Coudray  le  16  avril  1869,  a 
Charles-Louis  de  Martel  de  Dercé,  ancien  officier  de 
marine  ;  2u  Amélie,  née  le  26  déc.  1835,  morte  le  12 
déc.  1872.  religieuse  i  la  Visitation  de  Poitiers;  3°Hen- 
bietie,  née  le  16  août  |x:f7;  4»  Charles,  qui  suit; 
5^  Paul,  Cle  de  la  Messelière,  né  le  4  sept.  1840, 
engagé  au  régiment  des  zouaves  pontificaux  à  Home  le 
3  janv.    1861,  sous-lieutenant  le  Ie' janv.  et  capitaine 

le  1"  dée.  1867,    Chev.  de  Pie  IX  en  1868,  déi i  de 

Mculana  ci  de  la  médaille  Derie  Mtrenli.  a  fail  la 
campagne  de  France  1870-71  avec  les  volontaires  de 
l'Ouest.  Il  a  épousé  à  Rennes  [Sl-Sauveur),  le  28  nov. 
1872,  Louise-Marie-Aune  de  Chalus  de  la  Poupab- 
dièbe,  fille  de  Josepli-Elienne-Jean,  Ve  do  Chalus, 
ancien  magistrat  démissionnaire,  et  de  Pauline-Marie 
de  Lorgeril  de  la  Molte-Beaunianoir,  cl  en  a  eu  cinq 
enfants,  tous  nés  au  Préinorel  en  Plesder  (Ule-et-Vilainc): 
a)  Gabriel-Marie-Piehre  Paul,  né  le  S  oet.  1S73, 
élève  à  l'Ecole  militaire  de  S'-Cyr  en  1893,  lieutenant 
au  48«rcginieul  d'infanterie  ;  b]  Pierre  Marie-Loi  i-.  né 
le  10  fév.  1875  ;  c)  Henri-Marie-Michel,  né  le  2  nov. 
1S76,  docteur  endroit  ;  d)  Marie-Louise-Henriette- 
Anne.  née  le  26  déc.  1879  ;  e.  Jeanne-Maiue-Loitse- 
Amélie,  née   le  14  juin  1881. 

6°  Anne-Augustine,  née  le  23  janv.  1843,  mariée 
dans  la  chapelle  du  Bois-Coudray,  le  28  mai  18S4,  a 
Augustc-César-Ferdinand-Henry  Budan  de  Tinsse,  chef 
d'escadron  en  retraite  ;  7°  Louis-Roger,  V"  de  la  Mes- 
selière, né  le  16  oet.  1844,  ancien  capitaine  d'infanterie, 
marié  à  Pnitesson  (S'-Denis-la-Chevasse.  Vend.),  le 
31  août  1S73,  à  Marie-Gabrielle-Ernestine  Duiicot  de 
Poitesson,  tille  de  Benjamin-Ernest,  et  de  Marie- 
Augustiae-Jeanne-Arsène  Pelletier  de  Montigny,  dont  : 
a)  Marie-Thérèse,  née  le  4  août  1876,  morte  à  Poitiers 
le  7  juil.  1877  ;  6)  Jacques-Marie,  né  à  Poitiers  le 
12  juin  1878,  licencié  en  droit  ;  c)  Marie-Thérèse,  néo 
a.  Montigny  (Dissais,  Vien.)  le  18  juil.  1 S  S 1 . 

S"  Pierre-Elie,  Ron  de  la  Messelière,  né  le 
15  janv.  1847,  ingénieur  civil  des  mines,  servit  au  siège 
de  Paris  en  1870-71  et  est  actuellement  (1903)  inspec- 
teur principal  des  chemins  de  fer  de  l'Etat.  Il  a  épousé 
à  So-Vieturnieu  (Hle-Vtcu.),  le  29  avril  1885,  Edith  de 
Veiidilhac  du  Loubier,  fillo  d'Ernest-Marie-Antoine, 
et  de  Marie  Radegonde-Sophie  Servat  de  Laisle,  dout  il 
a  eu  :  «)  Jean-Joseph-Marie,  né  le  9  mars  1886  a 
Bordeaux;  i)  Joseph-Antoine-IIenri-Mauii'.  né  a  Bor 
deauxle  7  février  1888;  c)  Fhançois-Xavier-Mauie.  né 
à  Bordeaux  le  2  avril  1889;  d  Louis-Rernabd-Mame, 
né'  à  Saintes  le  27  avril  1891. 

18.  —  Frotter,  MIS  de  la  IMesaclirrc 

i  Charles),  chef  de  nom  et  d'armes,  ué  à  Poitiers  le 
26  dée.  1838,  chef  de  bataillon  breveté,  en  retraite. 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  a  épousé,  le  11  avril  IN73 
(llouamy,  not.  à  Cbarni/.ay,  Indre-et-Loire).  Annc-Luec 


618 


FltOTlFK. 


Baret  db  Rouvray,  fille  de  Charles-Eugène,  général  de 
le,  et  de  Marie-Anne  Baret  de  Rouvray,  morte  à 
Poiticr  dont   il  a  eu  :    1°  Louis,  né   a  Bor- 

deaux le  11  juin  1S74  ;  2°  René,  né  à  Rennes  le  6 
déc.  1876,  bénédictin  de  la  Congrégation  de  France  à 
es  Sartbe)  en  1S95,  prêtre  le  15  sept.  1901  ; 
3°  Maurice,  né  Rennes  le  16  juin  1818,  licencié  en 
droit. 

§  III.  —  Branche   de   B4GKEUX. 

12.  —  Frotier  (Philippe);  Ec,  sgr  de  l'Escor- 
cière  (Gouex,  Vien.),  5e  fil»  de  Louis,  et  de  Eslher  de 
Cliessé  (11e  deg.,  §  II),  capitaine  des  vaisseaux  du  Roi, 
puis  lieutenant-colonel  du  régiment  d'Estissac,  maintenu 
noble  le  30  déc.  1667,  avait  épousé  à  Civray,  le 
20  juil.  1664,  Marie  dk  Fleury,  tille  de  René,  Chcv., 
sgr  de  Boisbuchet,  et  de  Félicie  Bardonnia,  dont  il  eut: 
1°  Louis,  qui  suit;  2»  François,  chanoine  sou«- 
doyen  du  chapitre  de  S'.Hilaire-le-Grand  de  Poitiers, 
mort  le  21  juin  1710  ;  et  3  tilles  religieuses. 

13.  —  Frotier  (Louis),  Ec,  sgr  de  l'Escorciêre, 

servit  au  premier  escadron  du  ban  du  Poitou  en  1693  et 
mourut  en  1740,  après  avoir  épousé,  le  16  avril  16S5. 
Jeanne  Fai.i.oux,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Villejames. 
conseiller  au  présidial  de  Poitiers,  et  de  Marie  Frère, 
dont  il  eut  :  1°  Jeanne-Antoinette,  baptisée  a  S1- 
Porchaire  (comme  les  suivants  le  iO  juin  16S6  ; 
2°  Marie,  baptisée  le  9  août  1 BS7  ;  3"  M  \uie-Anne,  bap- 
tisée le  3  août  1089,  mariée  en  1726  à  Joseph-François 
de  Fougères,  Chev.,  sgrdu  Colombier;  4°  Léopold-Sta- 
nislas,  qui  suit  ;  5°  Jean-Marie,  baptisé  le  8  oct.  1696, 
Ec,  prêtre,  chanoine  cl  doyen  de  S'-Hilaire-le-Crand 
de  Poitiers,  mort  en  1778  ;  6°  Jeanne-Thérèse,  bapti- 
sée le  3  sept.  169S  ;  7"  Louis,  né  le  23  mars  1707, 
inhumé  dans  l'église  N.-D.  de  la  Chandelière  à  Poitiers 
le  4  avril  1707. 

14.  —  Frotier  (Léopold-Stanislas),  Ec,  sgr  de 
l'Escorciêre,  Bagneux  (Persac,  Vien.),  né  en  1694  et 
mort  à  Poitiers  le  23  juin  1764.  avait  été  cornette  au 
régiment  d'Orléans-Cavaleric  en  1747,  et  avait  épousé, 
en  n!9,Charlotlc-Susanne  Jourdain  de  Boistili.é,  D°de 
Bagneux,  fille  d'Achille,  Chev.,  sgr  de  Boistillé, 
Bagneux,  etc.,  et  de  Marie  Auhineau  de  Rigny-Montbrun. 
dont  il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit  :  2°  Joseph-François, 
Chev.  de  Bagneux,  né  en  1737,  ancien  capitaine  de 
carabiniers,  émigra  en  1791,  servit  a  l'armée  des 
Princes,  et  mourut  à  Poitiers,  Chcv.  de  S'-Louis  et  sans 
alliance,  le  16  janv.  1809  ;  et  2  filles. 

15. —  Frotier  (Louis  ,  Ee.,  appelé  le  Mis  de 
Bagneux  dans  les  rùles  de  l'assemblée  provinciale  du 
Poitou  de  1789,  sgr  de  Bagneux  et  de  l'Escorciêre,  né  en 
1725,  fut  capitaine  au  régiment  Royal-Champagne- 
Cavalerie  en  1772,  avec  rang  de  colonel.  Nommé  Chev. 
de  S'-Louis  en  1778,  il  mourut  au  château  de  la  Pelis- 
sonniére  iLc  Boupère,  Vend.)  le  16  août  1805.  Il  avait 
épousé,  le  27  avril  1773,  Mai  ie-lleuriclte-Sylvestre-Zéno- 
bio  de  Griqnon  de  Pouzaugks,  D°  de  la  Pelissonnière, 
fille  de  Gabriel-Salomon,  M'*  de  Pouzauges,  et  de  Marie- 
Anne-Françoise  Rroehard  de  la  Rochebrochard,  dont  : 
Paul-Zénobe  Louis-Marie,  qui  suit. 

16.  —  Frotier,  C"  do  Bagneux  (Paul- 
Zénobe-Louis-Marie),  né  au  château  de  l'Escorciêre  le 
6  mais  1783,  auditeur  au  Conseil  d'Etat,  membre  de  la 
commission  des  magistrats  du  Rhin  en  1811,  chef  de 
es  royales  et  catholiques  et  sons-préfet 
a  Bourbon-Vendée  La  Roche-sur-Yon)  eu  1815,  préfet 
des  Côtes-du-Nord en  1812  et  de  Maine-et-Loire  de  1826 


FROTIER 

a  1830,  député  des  Côles-du-Nord  en  1827  et  1830, 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur  en  1823,  officier  du  même 
ordre  et  gentilhomme  honoraire  de  la  chambre  du  Roi 
en  1829,  mourut  au  château  de  la  Pelissonnière  le 
11  déc.  1858.  Il  avait  épousé  au  château  de  Gébervilliers, 
en  Lorraine,  le  8  janv.  1814,  Virginie  Bauhe  de  i.a 
Vieuville,  fille  d'Auguste  Joseph,  Cle  de  la  Vieuvillc, 
pair  de  France,  et  de  Louise-Victoire-Rose-Parfaite  du 
Chaylard,  dont  il  a  eu  :  1°  Marie  Victoire-Joséphine, 
née  à  Nantes  le  19  déc.  1814,  mariée  à  la  Pelissonnière, 
le  4  nov.  1834,  à  Charles-Théodore,  C"  de  Charnières, 
et  décédéc  à  Angers  le  29  juil.  1886  ;  2"  Louis-Charles- 
Alfred,  qui  suit  ;  3°  Marie-Emma,  uée  a  S'-Brieuc  le 
5  mai  1824,  mariée  le  S  oct.  1844  à  Léopold,  V'«  lie 
Conoy  ;  4°  Léon-Marie-Zénobe,  \"  de  Bagneux,  né  à 
Angers  le  17  fév.  1828,  demeurant  a  la  Pelissonnière, 
a  épousé  à  Paris,  d'abord  le  9  juin  1862,  Jeanne-Maiie- 
Adélalde  Eudes  de  Guébbiant,  morte  à  la  Pelissonnière 
le  10  sept.  1868,  puis,  le  29  janv.  1870,  Alix-Marie- 
Pauline  Budks  de  GuÉBBIANT,  sa  belle-sœur,  fille  de 
Ernest-Louis-Marie  Sylvestre,  M"  de  Guébriant,  et  de 
Cécile  de  Rochechouart-Mortcmart  ;  enfin  à  Nantes,  le 
26  déc  1S78,  Pauline-Jeanne-Joacbine  de  la  Jaili.e, 
veuve  de  Louis,  M'"  de  Monti,  et  fille  de  Charles-André, 
et  de  Caroline  Morin  du  Bois  d'Estréan.  11  a  eu  du 
1er  lit  :  a)  Pierre,  Vta  de  Bagneux,  marié  à  Paris 
(S'-Fiauçois-Xavier),  le  2  août  1398,  à  Marguerite  DE 
la  Moussaye,  fille  de  Georges-Mauriee-Dlivier-Maric 
M1' de  la  Moussaye,  général  de  brigade,  et  de  Rcalrix 
de  Séran  de  la  Tour,  dont  Jeanne,  née  à  Cannes  le 
24  fév.  1900  ;  b)  Gdy  ;  du  2"  lit  ;  c)  Jeanne,  mariée  le 
18  mars  1892  k  Robcrt-Claude-Bcnigno  Demesvres, 
Bon  de  Domecy. 

17.  —  Frotier,  Cle  de  Bagneux.  (Louis- 
Charles-Alfred),  né  à  Amiens  le  10  sept.  1SI6,  député 
de  la  Seine-Inférieure  en  1871,  conseiller  général  du 
canton  de  l'avilly  (Seine-Inférieure), président  honoraire 
du  conseil  d'administration  des  compagnies  d'assurances 
«  la  Providence  »,  est  mort  à  Paris  (Sle-Clotilde)  le 
29  mars  1899.  11  avait  épousé  à  Paris,  le  24  avril  1843, 
Mathilde  de  Faudoas-Sédillac,  fille  de  Anne-Marie- 
Félix-Gabriel,  M'»  de  Faudoas,  ancien  officier  de  cava- 
lerie, et  de  Aglaé-Anne-Charlotte-Désirée  de  Toustain- 
Limé/.y,  dont  :  IuPierreAdalbert-Marie-Guilhem,  qui 
suit  ;  2°  Marie-Odette,  née  le  12  sept.  1848,  morte  ii 
Paris  le  17  avril  1893,  avait  épousé,  le  27  avril  1871, 
Armand-Héraclius-Marie,  duc  de  Polignac 

13.  —  Frotier.  C«  de  Ragneux  (Pierre- 
Adalbcit-Marie-Guilhem),  propriétaire  du  château  de 
Froutebosc  en  Limézy  (Seine-Inférieure),  né  le   26  juil. 

1845,  capitaine  adjudant-major  au  50»  mobiles  en  1870- 
71,  décoré  de  la  Légion  d'honneur  à  Buzenval,  est  pré- 
sident de  l'association  fraternelle  du  50e  mobiles  et  des 
défenseurs  de  Paris.  Conseiller  d'arrondissement,  puis 
conseiller  général  de  l'arrondissement  de  Rouen,  il  est 
fondateur  de  la  Société  de  secours  mutuels  de  l'avilly 
(Seine-Inférieure)  et  membre  de  la  Société  des  Agricul- 
teurs de  France.  Marié  à  Paris,  le  11  juin  1872,  à  la 
Ctcsso  Isabellc-Césarine-Calixte  de  Polignac,  fille  de 
Jiiles-AlUoine-Melchior,  M's  de  Polignac,  et  de  Glotilde- 
Eléonore-Joséphine-Marie  de  Choiseul-Praslin,  il  a  pour 
eufants  :  1°  Louis-Marie-Joseph,  Ve  de  Bagneux. 
marié  a  Paris,  le  11  juil.  1900,  à  Germaine-Marie- 
Blanche  DE  Wignacourt,  fille  d'Alof-Philippe-Mane- 
Ghislain,  t.'«  de  Wignacourt,  et  de  Rcnée-Victurniennc- 
Marie  de  Beauvau-Craon,  dont  :  Adaldebt,  né  en  1902; 
2°  I'ierre-Marie-Joseph-Léon,  V*  de  Bagneux,  marié 
à  Parigné  (Ille-ct-Vilaine),  If  18  oct.  1899,  à  Noénn 
Fn  un  de  la  Y'ille-Gontieb,  fille  de  Pierre-Marie- Sébas- 


i  ico  i  il   n 


tien-Girard  François,  C»  de  la  Ville-Gonlier,  ancien 
sénatour,  et  de  Mario  >io  la  Bélinaye,  dont  Yan,  né  le 
17  juil.  1900  au  château  do  la  Ville-Goniior. 


IV 


BnANCBI  DB  LliSl'IXAY, 


11.  —  Frotier  [Jean),  Ec,  sgr  de  Lespinay,  en 
pitainc  au  régiment  de  Brouage,  lils  puîné  de  Gaspard, 
et  d'Elisabeth  de  la  Rochefoucauld  (10,!  deg.,  §  II), 
épousa  d'abord  Ma'ie  d'Authon,  l)°  de  Péray  ou  Péré 
[Torxé,  Charente-Inf".  ),  tille  de  Pierre,  et  de  Marie 
Lemareschal,  puis  Françoise  Beranoer  de  Nantilly,  et 
eut  du  1°'  lit  :  1°  N...,  mort  sans  alliance;  2°  Gaspard. 
qui  suit;  3°  Jean,  Ec.,  sgr  de  Lespinay  et  de  Lotilny 
(Charente-Inférieure),  mousquetaire  de  la  garde  du  Pioi 
en  1069,  puis  capitaine  au  régiment  de  Normandie,  par- 
tagea avec  son  frère  Gaspard,  le  23  mars  1016  (Rousseau, 
not.  a  S'-Jean-d'Augély),  les  successions  de  ses  père  et 
mère,  et  eut  en  partage  la  terre  de  Loulay.  Il  fut  main- 
tenu noble  le  5  janv.  1700  par  M.  Bégon,  intendant  de 
la  Rochelle,  sur  preuves  remontant  à  Charles  Frotier, 
Ec,  sgr  de  la  Mcsselière,  marié  le  12  mars  t.'JOS  à 
Jeanne  de  Polignac  (7e  deg.,  S  II)-  Il  épousa  d'abord 
Hélène  Gumert  de  Coolongb,  puis  Catherine  Cousin,  et 
eut  du  l"lii:  Gaspard,  né  le  7  août  1687,  qui  eut  pour 
parrain  Gaspard  Frotier,  son  ouele,  et  pour  marraine 
Elisabeth  Charrier,  femme  de  Jean  Guibert,  s1'  de  C>u- 
longes  (probablement  aïeul:  maternelle  de  l'enfant).  Ce 
Gaspard  dut  mourir  jeune,  car  en  1699  son  oncle  Gaspard 
vint  habiter  le  château  de  Loulay  ;  4°  Marie,  femme  de 
René  de  S'-Légier,  Cbev.,  sgr  de  la  Sanzaye  et  do  S1- 
Légier  ;  5°  Catherine,  religieuse  a  Fonterrault. 

12.  —  Frotier  (Gaspard),  Ec. ,  sgr  de  Pcrray, 
vint  habiter  le  château  de  l.oulay  en  1699.  Il  avait 
épousé,  le  15  avril  1675  (Mestadicr,  not.  en  Saintonge), 
Marie  de  Talleyrand  de  Crignols,  tille  de  Jean,  F.c. 
sgr  de  Villeneuve,  et  de  Marie  de  Gourson  (les  notes 
de  famille  la  disent  fille  de  André,  C'1'  de  Grignols,  et 
de  Marie  de  Courbon),  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  autre  Jean,  présent  au  mariage  Me  sa  sœur  Marie 
a  Loulay  en  1701;  3"  Gaspard.  Ec.,  sgr  de  l'isle,  marie 
le  I6fév.  nos  k  Elisabeth  Dijon,  fille  de  Cilles,  Ec, 
sgr  du  Fouloir.de  Sallay  et  de  Treillebois,  en  Sainionge, 
et  de  Susanne  du  Bois  des  Cours  ;  4"  Marie,  née  à  Torxé, 
majeure  en  1698,  mariée  le  23  sept.  1701  (Lhospilal, 
not.  à  S'-Jean-d'Angély)  à  Armand  du  Souehet,  Cbev., 
sgr  d'Aiiehier  et  de  Villars,  et  décédée  avant  le  21  mars 
1739,  date  du  partage  de  sa  succession  ;  .S"  Pierre. 
qui,  sous  la  curatelle  de  son  frère  Jean,  partagea  avec 
ses  autres  frères  et  sœurs  la  succession  de  son  père  le 
23  déc.  1693  (Lhospital,  not.  à  S'-Jean-d'Angély  ; 
6"  François,  également  mineur  en  1698,  tuijen  1702  au 
siège  de  Keiserwœrth  en  Westphalie  ;  7"  Madeleine, 
mineure  en  1698  et  qui  assiste  au  mariage  de  sa  sœur 
Marie  en  1701  ;  8°  Thérèse,  mineure  eu  1698  ; 
9°  autre  Pierre,  également  mineur  en  1698. 

13.  —  Frotier  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Perray,  était, 
le  23  déc.  1698,  lors  du  partage  des  biens  de  son  père, 
curateur  de  Pierre,  François,  Madcleiue,  Thérèse  et 
Pierre,  ses  frères  et  sœurs,  et  partagea  avec  son  frère 
Caspaid  et  Marie,  sa  sœur,  les  biens  de  celle  sucres 
sion.  Il  assista  également  en  1701  au  mariage  de  sa 
sœur  Marie  cl  avait  épousé,  le  22  juil.  1700,  Jeanne 
Bernarde  Chevalier,  fille  de  Joseph-François,  Chov., 
sgr  de  la  Frappinière,  et  d'Anne  de  la  Fitte  du  Courtcil, 
dont  il  eut  :  1"  François,  qui  suit  ;  2'  Gaspard,  aide 
d'artillerie  des  vaisseaux  du  Roi  le  l"jaiiT.  1746,  puis 
sous-lieulenaut  de  galiote  et  d'artillerie,  mort  a  bord 
du  Chariot  royal,  le   16  juil.   n :•  0  (u'Hozier,    Impôt 


i  Itoili   It 





ilu  sang  :  3'  JEANNE  Françoise-Hélène,  mariée  le 
21  juil.  1737  à  François-Alexandre  Le  Bertbon,  Ec.,  sgr 
de  Ransanne  ;  4°  Anne-Loi  use-Charlotte. 

14.  —  Frotier  (François  ,  Ec  sgr  de  Perray  et 
de  Loulay,  qualifié  eu  176ï  de  sgr  de  Bramefand  il'ai- 
zay-Naudouin,  Char.)  et  de  Boismorin  (Villefagnan, 
Char.1,  était  décédé  avant  1772,  époque  a  laquelle  sa 
veuve  et  ses  enfants  habitaient  depuis  quelques  années 
déjà  la  commune  de  Villefagnan.  Il  avait  épousé  Mario- 
Elisaheth-Cslulle  deS'-Martin,  dont  il  eut  :  1°  Marie, 
née  vers  1726  et  morte  à  Villefagnan  le  6  nov.  1766, 
âgée  d'environ  40  ans  ;  2°  Garhiel-Caspari),  qui 
suit  ;  3°  Jeanne,  marraine  de  sa  sœur  du  même  nom  le 
6  juil.  1741  ;  4°  Jean,  né  a  Loulay  le  10  jânv.  17::9, 
prêtre  dès  1767  et  curé  de  Blanzay  (près  Dampierre- 
sur-Boutonne,  Char.-Inf")  en  1772;  5°  autre  Jeanne, 
née  le  23  juin  et  baptisée  a  Loulay  le  6  juil.  1741  ; 
6°  autre  Marie,  née  à  Loulay  le  l8r  fév.  1743,  mariée 
a  Villefagnan,  par  son  frère  Jean,  le  26  juin  1767,  k 
Nicolas-Joseph-Théodat  de  Sossiondo,  sgr  delà  Vallée, 
Coulon,  etc. 

15.  —  Frotier  (Gabriel-Gaspard),  Chev.,  sgr  de 
Ville-des-Eaux  Le  Vert,  près  Dampierre-sur-Boutonnc, 
Char.-Infér.), né  à  Loulay  vers  1727,  décéda  à  Villefagnan 
le  12  fructidor  an  VI  (29  août  179S),  âgé  de  71  ans. 
Il  avait  épousé  Marie  Desprez,  de  la  famille  des  sgrs 
d'Ambreuil,  qui  assista  en  1807  au  mariage  de  sa  petite- 
fille  Marie-Madeleine  avec  Jean  de  l.estang.  Leurs  en- 
fants furent  :  1°  probablement  François-Gabriel,  né 
eu  1761,  dit  de  la  Messelière,  le  10  sept.  1792,  époque 
où  il  reçut  le  brevet  de  capitaine  ;  2°  Jean  Joseph,  qui 
suit  ;  3U  Louise-Françoise,  mariée  à  Pierre-François- 
Théodore  Seigneuret  de  l'Echelle,  décédée,  veuve,  à 
Villefagnan,  le  8  mai  1826,  âgée  de  6S  ans  ;  4"  Marie- 
Adélaïde,  née  vers  1776,  marraine  a  Villefagnan  le 
4  mai  17S9,  y  décéda  le  12  fév.  1833,  à  57  ans,  veuve 
de  Louis-Jacques  de  Conan. 

16.  —  Frotier  (Jean-Joseph),  Chevalier  Frotier, 
assista  à  Villefagnan,  avec  sa  sœur  Louise-Françoise, 
le  2  niai  1783,  au  mariage  de  Paul  Prévéraiid  de  Sonne- 
ville  avec  Jeanne-Madeleine  Brumauld  des  Houillères, 
et  était  en  1807  absent  pour  cause  d'émigration.  Il  avait 
épousé  Marie-Madeleine  de  Lestrange,  dont  il  eut 
Marie-Madeleine,  née  a  Villefagnan  le  7  mai  1791, 
mariée  au  même  lieu,  le  2  mars  1807,  à  Jean  de  Leslang. 

§  V.  —  Branche  dk  la  COSTK. 

11.  —  Frotier  , Benjamin1,  Ec,  sgr  de  la  Coste- 
Messelièro (Moussac-sur-Vienne),des  Ousches(S'-Genard, 
D.-S.)  elde  Montchaudy  (Château-Garniee.Vien.),  3°  tils 
de  Gaspard  et  de  Elisabeth  de  la  Rochefoucauld  (I0J 
deg.,  s.  II),  né  en  1613,  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le 
30  déc.  1667  par  M.  Barenlin  et  mourut  en  1689.11 
avait  épousé  d'abord,  le  9  juil.  1637,  Catherine  Cou- 
rault,  D*  de  Montchaudy,  lille  de  Jean,  sgr  de  Pleuvillo, 
et  de  Charlotte  Bricault,  puis,  le  2  août  I6S8,  Marie 
Levesque  de  Marconnay,  veuve  de  Gabriel  de  la  Barde, 
sgr  d'Essé  près  Melle),  et  fille  d'Abraham,  Ec.,  sgr  de 
Marconnay,  et  de  Jeanne  Ncau,  et  eut  du  1er  lit  : 
1°  Louis,  qui  suit;  2°  Simon,  sgr  des  Ousches,  né  en 
mai  1639,  mort  eu  1704,  laissant  de  Françoise  ou  Bois, 

fille  de  François, sgr  de  Bad n  Languedoc,  qu'il  avait 

épousée  en  août  1684  :  «)  Françoise  ;  h  Louise-Fran- 
çoise, nées  jumelles  en  1685  et  mortes  jeunes  ;  o) 
Joseph,   ué  en   1692,  prêtre,   prieur  de    l'abbaye    de 

Charroux   en  1738. 

3°  Juin,  né  le  11  déc.  1641,  mort  jeune  ;  I"  CATHE- 
RINE, mariée   le  10  fév.  1672   (Collasson   et  Delafaye, 


620 


FROTIEIt 


nol.  à  Rochemeau),  à  Gaspard  Guillaumet,  Ec.  sgr  de 
Le\ignac. 

12.  —  Frotter    (Louis),    Ec,   sgr  de   la   Coste- 

i-i-p,  .les  Ouschcs  et  Montchaudy,  né  en  mai  1638, 
fui  maintenu  en  sa  noblesse  le  même  jour  que  son  père, 
le  30  déc.  1667.  11  avait  épousé,  le  2  août  1658,  Marie 
ni:  la  Bardi:.  1>"  île  la  Forest,  d'Essé,  fille  de  Gabriel, 
Chev.,  sgr  d  lissé,  et  de  Marie  Lévesque  de  Marconnay, 
dont  il  eut  :  1"  Benjamin-Louis,  qui  suit  ;  21  Gabriel, 
sgr  des  Ousches,  capitaine  de  dragons,  tué  au  siège  de 
Suze  en  déc.  1690,  sans  avoir  été  marié. 

13.  —  Frotier  (Benjamin-Louis),  Cliev.,  sgr  M'» 
de  la  Coste»Messelière,  sgr  des  Ousches,  de  la  Forest 
(Pouffonds,  D.-S.),  d'Essé,  le  Vaurion,  de  Champeaux, 
de  Germain  S'  Coûtant,  D.-S.),  de  la  châtellenie  de 
Château-Garuier  (Vien.)  et  de  Montchaudy,  etc..  né  le 
18  oct.  1666,  fut  pago  du  duc  du  Maine,  capitaine  des 
clievau-légers  de  la  garde  du  Boi,  lieutenant  général 
de  Boi  au  gouvernement  du  Haut-Poitou  le  18  sept.  1705, 
gentilhomme  ordinaire  du  due  d'Orléans,  régent  du 
royaume  (commiltimus  donné  par  Louis  XV  a  Paris  le 
8  mars  1719).  En  1712  (Arcll.  Yico.  E"  251)  il  affermait 
la  métairie  noble  et  le  moulin  do  Lavault,  la  métairie 
noble  de  la  Combe  en  Paizay-le-Torl.  (D.-S),  les  mou- 
lins des  Ousches  et  de  la  Fuye  et  la  métairie  noble  de  la 
Fuye  en  S'-Gcuard  (D.-S.),  la  borderie  de  Fontegrive 
en  S'-Hilaire  de  Melle,  les  métairies  de  la  Bernardière 
en  S'-Vinccnt-la-Cbàtre  (D.-S.),  du  Bouchet,  de  Bruni- 
fan  et  de  la  f.aillaudrie  en  S'-Marlin  de  Melle,  de  la 
Brousse  de  Négrcsauve  en  Yerines  (D.-S.),  du  Breuil 
de  Beaussays  (D.-S.),  dts  Maisons-Neuves  en  Sepvret 
(D.-S.)  et  des  borderies  du  Bivault  en  S'-Léger,  et  de 
S'-Martin-lez-Melle.  11  mourut  à  Paris  le  5  sept.  1730. 
Il  avait  épousé  le  1e'  juin  1695,  à  C.ouhé-Vérac,  Elisa- 
beth-Olive HE    S'-Gf.orge    iie    Vérac,    fille    d'Olivier, 

Chev.,  B°n  de  Coubé,  Mis  de  Vérac,  Il le  la  Boche  des 

Bois  et  de  Château-Garnier,  lieutenant  général  de  Boi 
au  gouvernement  du  Haut  et  Bas-Poitou,  Chev.  des 
ordres  du  Roi  et  de  Marguerite  aliùs  Magdeleine  Le  Coq 
D6  de  Germain,  qui  mourut  b  Paris  le  23  avril  1756 
et  dont  il  avait  eu  :  1°  Elisabeth-Olive-Locise, 
morte  à  l'âge  de  deux  mois  ;  2°  Benjamin-Louis-Marie, 
qui  suit  ;  3"  Louis-Constant,  4°  Louis-Alciue,  Chev. 
de  la  Coste-Messelière,  sgr  de  Montchaudy,  Chev.  de 
Malte,  mort  à  Paris  le  10  avril  1779  ;  5'  Elisabkth- 
Oliyk-Louisk,  morte  vers  17 S 0  ;  clic  avait  épousé 
le  12  août  1715  Samuel-Jacques-Bernard,  Chev.,  sgr 
C,e  de  Coubert,  sgr  de  Groshois,  maître  des  requêtes  au 
parlement  de  Paris,  surintendant  de  la  maison  de  la 
Reine,  Grand-Croix,  Prévost  et  Maître  des  cérémonies 
de  l'ordre  royal  et  militaire  'de  S'-Louis  ;  6"  Anne- 
Gabhiicli.b,  mariée  en  juil.  1723  à  François  Perry, 
Chev.,  sgr  C'e  de  S'-Auvent  ;  7°  Gabriel,  né  vers  1710, 
Chev.  de  S'-Louis,  mort  paroisse  S'-Eustache  à  Paris 
le  28  oct.  1780. 

14.  —  Frotier  (Benjamin-Louis-Marie),  Chev., 
sgr  Mis  de  la  Costc-Messelière,  vidaine  de  Meaux  et  de 
Trillehardoux,  sgr  des  Ousches  et  de  la  Fores',  est 
qualifié  dans  une  assignation  de  1737  (Arch.  Vien.  F." 
576)  M1"  de  la  Coste  et  des  DelVeuds,  C"  de  Vivonne 
et  de  Cercigny,  sgr  îles  châtellenie:,  terres  et  sgries  de 
Saix,  Marlays,  la  Ruffinière,  Jousserandiére,  la  Perrière, 

Melle,  les  Boches  et  Puy  de  Mavault,  ridante  de 
Meaux  et  Trillcbardoux,  sgr  de  Charmentray,  Bois-Gar- 
nier  et  du  fief  de  Joigny  dans  Paris,  etc.  Né  en  1698, 
i!  fut  cornette  des  ehevau-légers  de  la  garde  du  Boi  en 
sept.  1719,  mestre  de  camp  do  cavalerie,  lieutenant  de 
Boi  en  Haut-Poitou  en  1127,  brigadier  des  armées  du 
Roi  en    1734,  maréchal  de   camp  en  fév.   1743,  lieute- 


FROTIER 

nant-général  le  1"  janv.  1748  ;  il  quitta  le  service  avec 
3000  1.  de  pension  et  mourut  à  Paris  le  29  juil.  1771. 
11  avait  épousé,  le  25  nov.  1721,  Marie-Marguerite- 
Radcgonde  de  Mesuricnv  de  Bonnivet,  C,el"  de 
Vivonne,  morte  le  28  fév.  1739,  fille  de  François- 
Bomain-Luc,  M"  de  Bonnivet  et  des  Dcll'ends,  Cle  de 
Belin,  vidante  de  Meaux,  et  de  Marguerite-Radegonde 
de  Bessay  de  Lusignan,  Cu'ss0  de  Belin,  dont  il  eut  : 
1'  Loi'is-Maiiik-Joseph,  qui  suit  ;  2°  Antoine-Loois- 
Marie,  Chevalier  de  la  Coste-Messelière,  sous-lieutenant 
aux  gardes  françaises,  tué  au  combat  de  Baigefault  le 
23  août  1744;  3"  Benjamin-François-Maris,  né  à  Paris 
le  23  mai  1726,  Chev.,  nommé  en  1752  abbé  commen- 
la taire  de  Benncvaux  (Marçay,  Vien.),  ordre  do  Cîtcaux. 
11  fit  rendre  hommage  le  15  juin  1775,  pour  son  fief 
du  Biarçon  (Marçay),  à  son  frère  Louis-Marie-Joseph, 
à  cause  de  sa  châtellenie  de  Vivonne  (Arch.  Vien. 
E.  94),  et  mourut  à  Wissous  (Seine-et-Oisc)  le 
16  janv.  1805  ;  4*  Marig-Louise-Iîacegonde,  morte 
sans  alliance  vers  1790. 

15.  —  Frotier  (Louis-Marie-Joseph),  Chev.,  sgr 
Cle  de  la  Coste-Messelière  et  de  Vivonne,  châtelain  de 
Cercigny  (Vivonne,  Vien.),  sgr  de  Marçay,  du  Treuil. 
de  Château-Garnier,  de  Montchaudy,  des  Ousches,  de 
Germain,  de  Limor  (Clussais,  D.-S.),  de  Champeram- 
bault  (S'*-Solinc,  D.-S.),  la  Chaufferie  (Château-Garnier, 
Vfen.),  de  Brioux,  de  la  Forest,  du  Breuil  (Beaussais, 
D.-S.),  de  Charmentray,  de  Bois-Garnier  (Seine-et- 
Marne),  vidanie  de  Meaux  et  de  Trillcbardoux,  B"a  de 
Digoine  (première  baronnie  du  Charolais)  ;  naquit  à 
Paris  le  30  mars  1725.  Entra  an  service  militaire  en  1741, 
capitaine  au  régiment  de  Talleyrand  en  1743,  cornette 
de  la  compagnie  des  200  ehevau-légers  de  la  garde  du 
Roi  avec  rang  de  mestre  de  camp  de  cavalerie  en  mars 
1748,  enseigne  de  la  même  compagnie  en  1752,  admis 
aux  honneurs  de  la  Cour  en  1754,  brigadier  de  cavalerie 
le  20  fév.  1761,  premier  sous  lieutenant  des  ehevau- 
légers  de  la  garde  du  Boi  ea  1765,  maréchal  de  camp 
le  16  aviil  1767,  commandeur  de  l'ordre  de  S'-Louis  en 
1772.  il  mourut  à  Paris  le  30  oct.  177S.  11  avait  épousé 
en  1758  Jacqueline-Eléonorc  de  Reclesne,  D1'  de 
Digoine,  Chevalet,  la  Varenne,  et  autres  lieux,  morte 
au  château  de  Digoine  en  doc.  1819,  fille  de  Clauclc- 
Eléonor,  Chev.,  B"11  de  Digoine,  et  de  Marie  de  Damas 
d'Audour  de  Barnay,  dont  il  eut  :  1°  Benjamin-Léonor- 
Louis,  qui  suit  ;  2°  Mabie-Elisabeth-Olive,  née  il 
Paris  le  16  juil.  1759,  mariée  à  Versailles  par  contrat 
des  9  et  13  avril  1779,  signé  par  le  roi  et  la  famille 
royale,  à  Jacques-llenri-Sébastien-César,  Chev.,  sgr  C'c 
de  Moreton-Chahrillan,  mestre  de  camp  commandant  le 
régiment  d'infanterie  La  Fère,  capitaine  en  survivance 
des  gardes  du  corps  de  Monsieur,  Chev.  de  S'-Louis; 
3?  Angéliqub-Benjamine-Jeanne,  morte  à  Paris  le 
1"  juin  1803,  avait  épousé  le  27  mars  17s4  Antoine- 
Léon-Pierre  de  S'-Simon,  M'*  de  Courtomer,  maré- 
chal de  camp,  C10  de  l'Empire,  Chambellan  de  l'impé- 
ratrice Joséphine,  olficier  de  la  Légion  d'honneur  : 
4"  Claude-Alcide-Louis,  né  à  Paris,  paroisse  de  S'- 
Sulpice,  le  21  avril  1770. 

16.  —  Frotier,  M"'  «le  la  Coste-Mes- 
selière (Benjamin-Léonor-Louis),  B011  de  Digoine, 
vidame  de  Meaux,  sgr  de  Château-Larcher,  du  licr.i, 
des  Ousches,  Montchaudy,  Ardilleux,  Château-Garnier, 
Wissous  (près  Loniumeau,  S.-et-O.:,  etc.,  né  à  Paris  le 
10  août  1760,  fut  enseigne  des  ehevau-légers  de  la 
garde  du  Boi,  capitaine  de  dragons  au  régiment  de  la 
Bochcfoucauld-Liancourt  en  1775,  guidon  des  ehevau- 
légers  de  la  garde  du  Boi  le  3  juil.  1780,  ailmis  aux 
honneurs  de  la  cour  en  1780,  mestre  de  camp  de  cava- 


i  no  i  ii  it 


lerie,  lo  3  aoili  1183,  secrétaire  de  l'ambassade  du  Roi 
près  des  Etats  généraux  de  Hollande  ci  West-Frise  CD 
1784,  ministre  plénipotentiaire  du  koi  pré»  lo  duc  des 
Doux-Ponts  de  la  lin  de  1186  au  mois  d'avril  1189  ;  il 
quitta  le  service  avec  6.S00  livres  de  pension  brevel 
de  pension  donné  par  le  Roi  le  l,r  oct.  1787.  Arcb.  des 
Ouschos  .  I.o  22  mars  1789  il  fut  élu  député  de  In  no- 
blesse  du  bailliage  de  Charolais  aux  Elats  généraux  où  il 
siégeait  en  qualité  de  premier  baron  dn  Charolais  et  de 
vidame  de  Heaui  .  fut  nommé  sous-préfet  de  Molle  le 
8  avril  1800,  préfet  do  l'Allier  le  13  août  1802,  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur  le  1*  juin  ISO!  (tr«  promotion] 
et  mourut  li  Moulins  le  3  jnil.  1S06.  Il  avait  épousé 
d'abord  à  Paris,  le  27  avril  1119,  Anne-Justine-Elisa- 
betb-Jos  iphine  de  S'-Ggorge  bi  Vérac,  fille  de  Charles- 
Olivier,  M"  de  Vérac,  lieutenaut  général  du  lioi  au 
gouvernement  du  Haut-1'oiiou,  ministre  plénipotentiaire 
près  le  Roi  de  Danemark,  ambassadeur  près  l'Impéra- 
triee  de  Russie,  et  de  iMarie-Charlolte-Josépbioe-Sabine 
de  Oroj  d'Havre,  princesse  du  S'-Empiie;  puis  k  Wissous 
Seine-et-Oise),  le  16  janv.  1193,  Rose-llarbe  Baletti, 
morte  au  ebàteau  dos  Ousches  le  16  nov.  1835,  lille  de 
Guillaume-Louis,  et  do  Barbe  Nestlé.  11  eut  du  l*r  lil  : 
1°  Renjamin-Charlls-Olivier-Lkonor-Jacoues-Phi- 
i.ippe  Frotier,  M'"  do  la  Coste-Messelière,  ué  à  Paris  le 
30  nov.  1185,  qui  épousa,  en  juil.  1816,  Anloiuelte- 
Ernestine-Léonline-Eléonore  DE  S'-Simon-Cocrtcmer, 
sa  cousine  germaine,  fille  de  Antoine-Léon-Pierre 
de  S'-SImon  C"  Courtomer,  et  de  Angéliquc-Benjamine- 
Jeanne  Frotier  de  la  Coste-Messelière,  mourut  à  Paris  en 
1S52,  laissant  :  a)  GABRiEi.LE,'°héritière  du  château  de 
Courlomer  (Orne),  où  elle  mourut  en  fer.  1903  ;  elle 
avait  épousé,  le  1  mai  1838,  Napoléon-Joseph-Gabriel, 
C,c  de  Tureone  d'Aynac;  b)  Charlotte,  née  en  1818  ; 
e)  AnRIENNE  ;  d)  Antoinette,  toutes  les  trois  mortes 
sans  alliance. 

2°  Iïknj  a  m  in- Alfred-Léonor-Henri- Joseph-Olivier, 
né  à  Paris  (S'-Sulpice),  le  1er  mars  Î7SS,  mort  jeune; 
3°  Angélique-Eugénie-Benjamine-Olive-Eléonore, 
née  ii  Paris  (mène  paroisse),  le  19  déc.  1189,  morte 
jeune. 

Du  2e  lit  :  4°  Benjamin-Svcomore-Hippolïte,  C"  de 
la  Coste  Messelière,  né  à  Wissous  le  21  mars  1194,  garde 
d'honneur  de  l'Empereur  en  1813,  est  mort  à  Paris,  sans 
alliance,  le  9  fév.  1828  ;  5"  Apolline-Rose-Benjamine, 
née  à  Wissous  le  15  juil.  1195,  mariée  a  Paris,  le  11  sept. 
1815,  k  Charles-Marcellin  Bon  Jard-Panvilliers,  sous- 
préfet  de  Melle,  conseiller  maître  à  la  cour  des  comptes, 
pair  de  France,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  morte 
k  Paris  le  30  mai  1813  ;  6°  I'ervenche-Eléonore-Ben- 
jamine,  née  le  21  nov.  1197,  morte  au  palais  des  Tuile- 
ries le  27  janv.  1S69,  avait  épousé  d'abord  lo  24  janv. 
1818,  à  Paris,  François-N'ieolas-Benolt  B"  Haxo,  lieute- 
nant général,  inspecteur  général  du  génie,  conseiller 
d'État,  pair  de  France,  commandeur  de  S'-Louis  et 
grand-croix  de  la  Légion  d'honneur  ;  puis  le  22  mars  1843, 
à  Paris,  Jcan-Baptiste-Philihcrt  Vaillant,  C,E  romain, 
maréchal  de  France,  sénateur,  ministre  de  la  guerre,  mi- 
nistre de  la  maison  de  l'Empereur  et  des  Beaux-Arts, 
membre  de  l'Institut,  Chev.  de  S'-Louis,  grand  croix  île 
la  Légion  d'honneur,  elc.  ;  7*  Eigène-Benjamin-An- 
toine,  V*  de  la  Coste  Messelière,  né  à  Wissous  le  18  août 
1799,  avocat  près  la  cuir  royale  de  Paris  le  12  fév.  1820, 
attaché  au  ministère  de  l'intérieur  le  8  déc.  IS21, 
du  Lis  le  3  sept.  1814,  mort  à  Naplcs,  sans  alliance, 
le  26  mars  1826;  S"  Philippe-Bi.njamin-.Iui.es,  qui  suit; 
i'  Rose  Louise-Benjamins,  morte  ii  Paris  le  15  août, 
1808  ;  10"  Benjamine,  née  le  25  avril  1S04,  morte  à 
P.oiirlioiinc-les-P.ains  (H'*-Marnc)  lo  11  nov.  1814, 
mariée  le  II  fév.  1826  à  Pierre-Charles   Hé.iurl  K""  de 


I  lit*  1  II   It 


G21 


la   Churmoyo,    lieutenant    d'état -major,  Chev.    do    la 
Légion  d'honneur;   11'  Carriellu,  morte  en  ISO.'l. 

17.  —  Frotier.  C"   «lo   l»  Coate-Mes- 

tsclirre  (Philippe-Benjamin-Jules),  né  au  château 
des  Ousches  (S'-Cenard,  h.-S.j,  le  31  oct.  1800.  lut 
sous  lieutenant  d'état-major  le  23  août  1820,  prit 
part  a  la  campagno  d'Espagne  en  1823,  fut  lieutenant 
d'état-majoi  le  4  nov.  1*24,  Chev.  de  l'ordre  de 
Charles  III  d'Espagne,  et  mourut  au  château  des  Ousches 
le  28  fév.  1818.  Il  avait  épousé  k  Paris,  le  17  mars 
1*84,  Louise-Rose -Apolline  Jard-Panvilliers,  as 
nièce,  mono  a  Paris  le  13  juil.  1845,  fille  de  Charles- 
Marcellin,  II""  Jard-Panvilliers,  et  de  Apollinc-llose- 
Benjamine  Frotier  de  la  Coste-Messelière,  dout  il  eut: 
l"  GASTON,  né  a  Paris  le  12  juil.  1838,  mon  au  même 
lieu  le  15  août  de  la  même  année;  2°  Fernanii 
Camille,  qui  suit  ;  .'1°  Louis-Olivier,  Cle  de  la  Cosle- 
Mosseliére,  né  a  Pans  le  9  avril  1S44,  prêtre  le  25  mai 
1812,  vicaire  k  S'-Amhroise  (Paris)  en  1872,  vicaire  a 
N.-D.  de  Pitié  de  Putcaux  (Seine)  en  1875,  vicaire  èné 
rai  honoraire  de  S'-Albcrt  (Canada),  le  14  déc.  1876. 
chanoine  honoraire  de  l'Eglise  de  Poitiers,  eu  1S11, 
chanoine  titulaire  d'avril  à  mai  1880,  supérieur  du 
Carmel  de  Niort,  en  1891,  premier  vicaire  honoraire  de 
N.-D.  de  Pilié  de  Puleaux  en  1898,  décédé  pieusement 
au  château  des  Ousches  le  20  août  1900. 

18.  —  Frotier,  M»  cle  la  Coste-Mes- 
seliere (Fernand-Camille),  (par  substitution  à  son 
oncle  Benjamin-Charles -Olivier-Léonnr-Jacques-Phi- 
lippe  Frotier,  M'"  de  la  Coste-Messelière,  mort  sans 
héritiers  mâles  ,  né  k  Paris  le  22  sept.  1839,  attaché  à 
la  légalioude  France  à  Dresde  le  14  oct.  1SC2.  k  l'am- 
bassade de  France  à  Berlin  le  23  fév.  1863,  secrétaire 
d'ambassade  de  y  classe  k  Berlin  le  20  nov.  1861, 
attaché  à  la  direction  des  affaires  politiques  au  minis- 
tère des  affaires  étrangères,  le  5  juil.  1811,  enfin  rédac- 
teur à  la  même  direction,  le  31  déc.  1875,  fut  Chev.  de 
Charles  111  d'Espagne  le  20  nov.  1S6:J,  de  la  Couronne 
de  Prusse  le  11  oct.  1866,  de  la  Légion  d'honneur  le 
Il  oct.  1S13,  et  mourut  à  Paris  le  28  mai  1876.  Il 
avait  épousé  s  Paris,  le  10  fév.  1862.  Alice-Georgina- 
Joséphine  de  Taili.epied  de  Bondv,  morte  k  Cau- 
terels  (H'is-Pyiénées),  le  6  sept.  1872,  fille  de  Charles- 
Claude,  C,ede  Bondv,  Chevalier  de  justice  de  l'ordre  de 
S'-Jcan-de-Jérusalem  et  receveur  général  de  Maine- 
et-Loire,  et  de  Joséphine-Virginie-Louise-Adèle  Rous- 
seau de  Lahrosso,  dont  il  a  eu  :  1°  Baïmond-Phi- 
lippe-Bobert,  qui  suit;  2°  René-Camille-Fernanu- 
Olivier,  né  aux  Ousches  le  14  août  1865,  novice  de  la 
Compagnie  de  Jésus,  mort  aux  Ousches  le  4  juil.  1888; 
3'  Alige-Marie-Margi  erite-Anne-Apolline,  née  aux 
Ousches  le  23  mars  1868,  en  religion  Soeur  Agnès  de 
Nazareth,  des  Haines  Augustines  de  l'Assomption  ; 
4°  Yvonne-Louise-Marie-Huoiette,  née  aux  Ousches 
le  10  août  1869,  mariée  à  Paris,  le  9  juil.  1902,  au 
M'8  Cérard-Lisle-March-Phillipps   de   Lisle. 

19.  —  Frotier,  M"  de  la  Ooste-iVIes- 
sellère  (Raymond-Philippe-Robert),  Chev.  de  SL 
Grégoire-le-Grand,  né  à  Paris  le  15  mars  1863,  demeu- 
rant au  château  des  Ousches,  a  épousé,  ilaus  la  chapelle 
du  château  de  llonneuil  (S'-Cenard,  D.-S.),  le  6  D  it, 
1889,  Mary  DE  Vasselot  i>e  Régne,  fille  de  Médérie, 
C"  de  Vassriot  de  Régné,  inspecteur  des  eaux  et  forêts, 
en  mission  directeur  généra]  du  service  forestier  au 
Cap  de  Bonne-Espérance,  et  de  Jeanue-Maric-Louisp- 
Susanne  de  Robinet  de  Plus,  dont  il  a  :  1°  Pierri:- 
Rene  -  Marie  -  Fernand-Médémc  -  François  ,  né  aux 
Ousches  le  3  mars  1894  ;  2°  Madeleine-Marie-AliCjE- 
Mariii  kiiite,    née    aux  Ousches  le    25  juin  1897, 


C22 


FKOTIEIt 


Mfl    , 


frotikh 


§VI. 


Bkanche  de  LA  KOCHKTTB. 


9.  —  Frotlcr  (Jean),  Ec,  sgr  de  Clussais  (D.- 
S.i  et  de  la  Rochette,  second  fils  de  François,  et  d'Aft- 
loinclle  Goumard  (8«  deg.,  §  II),  rendit  foi  et  hommage 
de  la  sgiiede  la  Rochelle  a  Angoulême  le  11  août  1606. 
(Arch.  nat.  PI'.  45.)  Il  épousa,  le  14  fêv.  1519,  Anne 
Tizon,  fille  de  Roch,  Ec.,  sgr  de  la  Rochelte  (près 
la  Rochefoucauld,  Charente),  et  de  Marguerite  de  la 
lîenaiidie,  dont  il  eut:  i°  Roch,  qui  suit  :  2»  Jean, 
Chev.  de  S'-Jean-de-Jérusalèm,  chanoine  de  S'-Pienc 
d'Angoulême,  démissionnaire  en  1616,  puis  prieur  de 
Barbczieux  et  curé  de  Mazerolles,  près  la  Roche- 
foucauld. Il  ohtint  en  1621  un  bref  le  relevant  du  sous- 
diaconat,  devint  colonel  d'un  régiment  servant  pour 
le  Roi  en  Italie,  était  mort  en  1651,  laissant  un  fils, 
Louis,  au  profit  duquel  Roch  Frotier-Tizon,  frère  dudit 
Jean,  et  Léonarde  Laisné,  sa  femme,  constituèrent 
une  rente  perpétuelle  de  150  livres,  confirmée  par  Clé- 
ment Frotier-Tizon  et  Anne  Catry,  sa  femme,  le  6 
mars  1612  (Arch.  Char.  E.  1425)  ;  4"  Yolande,  mariée 
à  Jacques  de  Villoutreys,  Ec,  sgr  do  Ladiville  (Char.), 
qui  fut  maire  d'Angoulème  en  1603  ;  .'i0  Marthe,  qui 
épousa  en  1623  Gabriel  de  la  Charlonnie,  Ec,  sgr  de  la 
Brou  ère  ;  6°  Louise,  mariée  d'abord  à  Gabriel  Barbarin, 
Ec,  sgr  de  la  Brneille,  puis  le  3  août  1618,  à  Pierre 
d'Arroux,  Ec,  sgr  de  la  Bourdière  ;  probablement 
aussi  1»  Catherine,  née  vers  1CQ4,  morte  k  Agris 
(Char.)  et  inhumée  dans  l'église  de  la  Rochelte  le  24 
sept.  1611.  Elle  avait  épousé  d'abord  Jean  Benoist  dit 
la  Rieuze,  notaire  royal,  puis  le  11  janv.  1634,  Roch 
Boyssicr,  sr  de  Maubras,  garde  des  eaux  et  forêts  d'An- 
gouniois  ;  8°  Olive,  maiiéc  le  21  jauv.  1646  à  François 
Gosne  ou  Gcuse,  procureur  et  greffier  criminel  d'An- 
goulème (Arch.  Char.  E.  1415),  dont  elle  était  veuve  le 
13  juil.  1652,  et  mandataire  de  Marthe  Frotier,  veuve 
de  la  Charlonnie.  (Id.) 

10.  —  Frotier-Tizon  (Roch),  Ec,  sgr  de  la 
Rochelte,  Terrebourre  (S'-Angeau,  Char.),  Chez-Pouillac 
■  ni.  id.j.  Villards  (S'  Cicr,  Char.),  épousa,  le^20  avril  1614, 
Léonarde  Laisné,  tille  de  Clément,  Ec,  sgr  de  la  Roche- 
couraud,  et  d'Elisabeth  Taboys  de  Pailleron,  dont  il  ont: 
1"  Clément,  qui  suit  ;  2°  Catien,  qui  signa  avec  Clé- 
ment, son  frère,  à  un  contrat  de  mariage  de  1642  ; 
3°  Henri,  4«  Louis,  qui  signèrent,  eux  aussi,  à  un 
contrat  de  mariage  en  1645.  (Arch.  Char.  E.  154.) 

11.  —  Frotier-Tizon  (Clément),  Ec,  sgr  de 
la  Rochelte  et  de  Villards,  épousa,  le  4  mai  1642,  Antoi- 
nette Catry,  D°  de  Flaville-en-Angoumois,  fille  de  llenii, 
Ec,  sgr  de  Flaville  (Bonneuil,  Char.)  et  dont  il  eut  : 
\"  Roch,  qui  suit  ;  2"  Henri,  né  le  25  juil.  et  baptisé  le 
15  août  1644,  parrain  à  la  Rochelle  en  1653;  3°  Gas- 
pard, chef  dc  la  blanche  cadette  de  la  Rochelte,  §  VII  ; 
4°  Marie,  née  le  28  juil.  1646,  baptisée  le  21  oct.  1648 
et  mariée  à  la  Rochelle,  le  11  juil.  1661,  a  Charles  du 
Rousseau,  Ec,  sgr  de  Coulgeant  ;  5°  Marthe,  née  le 
6  fév.  1648,  baptisée  le  11  juin  1649  et  inhumée  à  la 
Rochelle  le  2  tept  1651  ;  C°  François,  né  le  1S.... 
1648  ou  1649,  capitaine  au  régiment  de  Lamar....  en 
1683;  V  Anne,  hapliséc  le  3....  1652  et  morte  à  la 
Rochetle,  sans  alliance,  le  21  avril  1155. 

Après  la  mort  de  sa  femme,  Clément  eut  d'Ozanne 
Clément,   de   la  p'"e  de  S,e-Colombe,   plusieurs  enfants 

mes  ri onus,  enlre  autres  Louis,  s'  dc  Savignae, 

baptisé  à  la  Rochelle  le  28  sept.  1654,  marié  au 
même  lieu,  le  30  juin  1681,  à  Martine  Fureau,  fille  de 
Roch,  s'  de  Villemalet,  et  de  Françoise  Vigier,  dont  au 
moins  Jean,  marié    en  1715  il  Agris  (Char.)  à  Jeanne 


Tauron,    fille  dc    Jean.    De    ce    mariage  naquit  Jean 
Frolier,    marié  en  1144,  a  Agris,    à  Marie   Druette 

12.  —  Frotier-Tizon  (Roch),  Ec,  sgr  de  kt 
Rochelle,  né  le  20  mai  1643  et  inhumé  dans  l'église  de 
la  Rochelle  le  12  oct.  1693,  avait  épousé,  à  Chervcs  de 
Cognac,  le  11  août  1666,  Marie-Anne  Chesnel  de 
Chateau-Chesnel,  fille  de  Josias,  Ec,  sgr  de  Chàlcau- 
Chesnel,  et  de  Marie  de  Polignac  d'Escoyeux,  dont  il 
eut  :  1°  Clément,  qui  suit  ;  2"  Charles,  né  le  2î  mars 
cl  baptisé  à  la  Rochelle  le  1er  avril  1614  ;  3°  Marie- 
Madeleine,  née  le  5  fév.  et  baptisée  il  la  Rochelle  le 
24  mai  1616  ;  4°  Anne,  née  le  9  mars  1618,  épousa  a 
la  Rochelte,  le  20  nov.  1692,  Charles  de  Cesval,  Ec, 
sgr  de  lu  Martinière. 

13.  —  Frotier-Tizon  (Clément),  Chcv.,  sgr 
dc  la  Rochette,  né  en  août  1611,  mourut  a  la  Rochelle 
le  H  avril  1129,  sans  postérité  de  Madeleine  Roussei.et, 
qui  fui  marraine,  le  11  oct.  1122,  d'une  cloche  que  l'on 
voit  encore  dans  la  tour  de  l'église  de  la  Rochette. 

S  VII.  —  Branche  cadette  de  la  ROCHETTE, 

12.  —  Frotier-Tizon  (Gaspard),  Ec,  Chev. 
de  la  Rochette,  3e  fils  de  Clément,  el  de  Antoinette 
Catry  (ll«dog.,  §  VI),  né  le  21  juil.  1645,  fut  baptisé 
le  14  janv.  1646  à  la  Rochetle  et  mourut  à  son  logis  du 
Roc,  près  la  Rochelte,  le  19  mai  1709.  Il  avail  eu  de 
Françoise  Mouton,  son  épouse  :  1°  François,  qui  suit  ; 
2°  Jean,  chef  de  la  branche  de  la  Ponlillc,  S  VIII. 

13.  — Frotier  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Bordcrie. 
né  vers  1668,  mort  au  Roc  âgé  de  50  ans  et  inhumé  a 
la  Rochelte  le  8  mai  1118,  avait  épousé  Louise  DE  Bout, 
fil'e  de  Jacques,  sr  de  la  Motte,  et  de  Anne  Françoise 
Gnichard,  ou  Guitard,  et  en  eut  :  1°  Jean,  né  le  21  fév. 

1101,  mort  âgé  de  9  jours;  2°  Marthe,  née  le  14  fév. 

1102,  mariée  le  6  fév.  1125  à  Joseph-Christophe  Galliot, 
et  décédée  à  Chez-Mouchet  (S'-Mary,  Char.)  le  27  avril 
1111  ;  3'  Madeleine,  née  le  2  oct.  1104,  épousa  le 
23  janv.  1128  (Gervais,  not.  à  Agris)  Pierre  Furaud, 
s'  de  Fontenelle,  et  mourut  veuve  le  1  fév.  1118  ; 
4"  Jacques,  qui  suit  ;  5°  Louise,  baptisée  a  la  Rochelle 
le  2S  août  1108  ;  6°  Marie,  née  au  Roc  le  14  août  1111  ; 
1°  René,  né  au  même  lieu  le  23  fév.  1111,  vivant  encore 
en  1123. 

14.  —  Frotier  (Jacques),  baptisé  à  la  Rochelle 
le  23  juil.  1106,  épousa,  en  1161  (Ferrand,  not.  à  Agris  , 
Marie  Martin.  Nous  ignorons  s'il  a  eu  postérité. 

§  VIII.  —  Branche  de  la  Powtille. 

13.  —  Frotier-Tizon  (Jean),  Ec,  sgr    de  la 

Pontille,  fils  puîné  de  Gaspard,  et  de  Françoise  Mouton 
(12e  deg.,  §  Vil),  mourut  au  logis  de  Chez-Pitres  près 
la  Rochetle,  le  3  oct.  1141,  ayant  eu  dc  Marie  Furaud, 
qu  il  avait  épousée  le  11  mars  1141  :  1°  Daniel,  baptisé 
à  la  Rochetle  le  16  avril  1141,  obtint  par  l'intermédiaire 
du  Cte  de  la  Mcsselière  un  grade  dans  l'armée  des  Indes, 
et  mourut  sans  alliance  à  l'hôpital  de  Trinquemalc 
(Indes  françaises)  ;  2°  François,  qui  suit. 

14.  —  Frotier-Tizon  (François),  Ec,  sgr  dc 
laBorderic,  né  le  29  sept.  1744,  épousa,  le  30  juil.  1770 
(J.  Ferrand,  not.  à  Agris),  sa  nièce,  Anne  Furaud,  fille 
dc  Pierre,  sr  de  Fontenelle,  et  de  Madeleine  Frotier- 
Tizon,  et  mourut  à  la  Borderie,  près  la  Rochette,  le 
21  avril  1779,  ayant  eu  :  1°  Pierre,  né  aux  Pitres  le 
20  août  1711,  mort  âgé  de  12  jours  et  inhumé  à  la 
Rochette,  2°  Louise,  née  aux  Pitres  le  8  oct.  1712, 
mariée  à  la  Rochette, le  22 juil.  1191, à  François  Rainaud, 
et  décédée  a  la  Borderie,  la  dernière  de  sa  branche,  le 
4  juil.  1841  ;  3*  autre  Pierre,  né  a  Chez-la-Pontille-aux- 


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623 


Pitres  le  21  mai,  mon  le  15  juin  177:;,  et  inhumé  à  la 
Rochatto  ;  -1°  Marie,  née  aux  Pitres  le  23  déc  177(i, 
morte  au  infime  lieu  le  29  j u il.  1785. 

SIX.         BMNIXIDILACARTB. 

8.  —  Frotier  (Gaspard),  homme  d'armes  de  la 
compagnie  du  sgr  île  Burie  eu  1551  ei  qualifié  de  sgr  de 

la  Carte  en  1564,  semble  être  le  3*  tils  de  Charles,  sgr 
de  la  Messelière,  et  de  Jeanne  de  Polignac  (7e  deg. , 
S  II  ,  et  l'auteur  de  la  branche  des  sgrs  de  la  Carte, 
ancien  manoir  conairuit  près  du  bourg  de  Moussac-sur- 
Vicnne.  Au-dessus  de  la  porte  d'entrée  se  trouve  sculpté 
un  écusson  k  l'aigle  éployée,  au  chef  chargé  de  4 
losanges. 

Gaspard  avait  sans  doute  épousé  l'héritière  de  la 
Carie  et  eut  probablement  pourenfanls  ou  petits-enfants. 
1°  René,  Ec,  sgr  do  la  Carte,  dont  la  veuve,  Mar- 
guerite BARDONNIN,  se  remaria,  vers  1590,  à  Jean  Jour- 
dain, lie.,  sgr  de  l'Houmède  ;  2°  François,  qui  suit; 
3°  peut-être  Louise,  mariée  le  1G  mai  1593  il  Clément 
du  Chiron,   Ec,  sgr  de  l'Agc-Mal-Couronné. 

9.  —  Frotier  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Carte, 
mort  avant  1621,  nous  est  connu  par  une  transaction 
passée,  le  29  juil.  1621,  entre  sa  veuve  et  Jean  Jour- 
dain, époux  de  Marguerite  Bardonnin,  veuve  de  René 
Frotier,  Ec.,  sgr  de  la  Carte,  au  sujït  de  sommes  ducs  à 
ladite  Bardonnin.  (Arch.  Vien.  E.  91.)  François  avait 
épousé  Marguerite  Prinsaud,  dont  il  eut  :  1°  François, 
q'ji  suit  ;  2"  Pierre,  Ec.,  sgr  de  la  Carte,  demeurant 
en  1641  à  la  maison  noble  des  Hordes  Naintré,  Vien.). 
Marié  à  Claude  Gi'inot,  sans  doute  fille  de  Pierre,  sgr 
îles  Hordes,  et  de  Jeanne  Bonehanips,  ils  se  firent  une 
donation  mutuelle  et  curent  une  fille,  Françoise,  De  des 
Bordes  de  Naintré,  mariée  à  Naintré,  le  27  juin  1676,  k 
Léon  Douât  de  la  Vergne,  Ec,  sgr  de  Jeu.  (Pièc.  orig., 
t.  108.) 

10.  —  Frotier  (François),  Ec,  sgr  de  la  Carte, 
épousa,  vers  1650,  Alpbonsinc  Bonnet  ou  Donnet,  dont 
il  eut  :  Louis,  qui  suit. 

11.  —  Frotier  (Louis),  Ec,  sgr  delà  Carte,  né 
vers  1633,  mort  à  la  Carte,  le  3  mars  1705,  et  inhumé  k 
Moussac-sur-Vienne,  avait  épousé,  le  8  mars  16S4, 
Catherine  Maigret  (qu'il  avait  enlevée  vers  1682:  fille 
de  Philippe,  Ec,  sgr  de  Champdolent  (L'isle-Jourdaiu, 
Vien.),  et  de  Jeanne  Dartiganoue. 

Ile  ce  mariage  sont  issus  9  enfants,  tous  baptisés  k 
Moussac-sur-Vienne  :  1°  Louis,  né  le  6  sept.  1683, 
légitimé  en  16S4  ;  2°  Charles,  né  le  21  juin  16S6  ; 
3°  Madeleine,  née  le  8  mai  1687  ;  4»  Marie-Anne,  née 
le  13  mai  1688,  épousa  d'abord,  à  Millac,  le  13  mai 
1709,  Claude  Guyot  de  Chàteangaillard,  Ec,  sgr  de  la 
Rabaudrie,  puis  à  Moussac-sur-Vienne,  le  27  mai  1713, 
François  de  Brilhac,  Ec,  sgr  de  la  Garnerie,  et  fut 
inhumée  dans  l'église  de  Vouneuil-sous-Biard,  le  12  oct. 
1747  ;  5°  autre  Louis,  né  le  14  juin  1690,  mort  à  la 
Carte  le  8  sept.  1691  ;  6»  Jean,  né  le  4  août  1691  ; 
7°  Catherine,  née  le  30  juil.  1693,  inhumée  le  14  déc. 
1694  ;  8"  Françoise,  née  le  3  sept.  1694,  mariée  à 
Châtain  (Vien.),  le  3  nov.  1711,  k  Sylvain  Le  Breton,  Ec, 
sgr  de  Beauvais,  morte  et  Inhumée,  suivant  son  désir, 
devant  la  principale  porte  de  l'église  de  Châtain,  le 
15  avril  1734  ;  9"  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Carte,  né  le 
27  juil.  1696.  Celle  branche  s'est  éteinte,  croyons-nous, 
au  iviiic  siècle 


SX. 


Branche  de  I'iii  <;i  ki 


7.   —    Frotier  (Briand),  Ec,    sgr   de  Fougère 
iFougeret,   nueaux,  Vien.),    4e  fils  de  Geoffroy,  et  de 


Jeanne  de  Lezay  (6°  deg.,  §  II),  transigeait  avec  son 
frère  Churlss  le  3  mais  1501.  Il  épousa,  d'après 
MM.  Robert  ilu  Dorât,  N...  de  Taunat,  et  d'après  le 
Bl>u  d'Huard,  N...  de  Lai  NAv.de  la  maison  de  S'-Sorliu 
en  Basse-Marche,  dont  il  eut  un  fils,  Charles,  qui  suit. 

8.  —  Frotier  (Charles),  Ec,  sgr  de  Fougère, 
épousa  Jeanne  de  Nossay  (remariée  en  1363  à  Jean 
Eschallé,  sgr  du  Magnou),  fillo  d'Antoine,  Ec,  sgr  de 
la  Forge,  et  de  Guillemetle  Baudet  de  Thorigny,  et  en 
eut:  1"  Charles,  qui  suit  ;  2°  Muni:,  morte  sans 
alliance. 

9.  —  Frotier  (Charles),  Ec,  sgr  de  Fougère, 
homme  d'armes  do  la  compagnie  de  M.  de  Mnrtemart 
en  1377,  puis  lieutenant  des  gendarmes  de  M.  de  la 
Béraudière, épousa,  vers  1600, Marguerite  Charpentier, 
fille  de  Jean,  Cher.,  sgr  .le  Buzay  et  des  Tessonnières 
en  Berry,  et  de  Françoise  de  la  Bussière  du  Bois  des 
Perches,  dont  il  eut  :  1°  Gabriel,  qui  suit  ;  2°  un  fils, 
sgr  de  Pouillé,  mort  sans  alliance  ;  3"  Charles,  reçu 
chevalier  de  Malte  au  grand  prieuré  d'Aquitaine  le 
11  juil.  1613,  lue  en  combattant  contre  les  Turcs  ; 
4°  Antoine,  tué  en  duel  ;  5°  Jeanne,  veuve  en  1626 
de  Claude  Tavean,  Ec,  sgr  de  la  Tour-aux-Cognons 
(Civaux,  Vien.)  ;  6°  Françoise,  femme  d'Eméric  des 
Jardius  ;  7»  Anne,  veuve  en  1667  de  Nicolas  Fonteneau, 
vice-sénéchal  de  Chray,  Ec.,  sgr  de  Ferrou  ;  8°  1-*- 
belle,  mariée  k  Sébastien  Tavcau,  Ec,  sgr  de  la  Tour  ; 
9°  Chablotte,  épouse  de  Jacques  de  Vounes,  Ec,  sgr 
des  Jardins. 

10.  —  Frotier  (Gabriel),  Chcv.,  sgr  de  Fougcré, 
Pouillé  et  des  Tessonnières  ;  épousa  Marguerite  de 
Marans,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  S'-Marc,  et  île 
Marguerite  de  Manoncourt  ?  et  en  eut  :  1»  Françoise, 
héritière  de  Fougère,  mariée  à  Charles  de  la  Tour, 
Ec. ,  sgr  de  la  Viale  en  Limousin  ;  2°  Charlotte,  morte 
sans  alliance  ;  3°  Gabrielle,  inhumée  à  S'-Hilaire  de 
la  Celle  de  Poitiers  le  13  mai  1671. 

■  HO!  Altl).  —  Famille  de  Fontenay-le-Comlc 
au  xvie  siècle. 

Frouartl  (Louis),  procureur  du  Roi  à  Fontenny, 
qui  était  venu  en  1585  k  la  suile  du  roi  de  Navarre,  fut 
éclievin,  puis  élu  maire  en  15S7.  11  était  calviniste. 
(B.  Fillon,  Ilist.  de  Fontcnay,  184.) 

Frouard  (François)  fut  nommé  conseiller  de 
ville  de  Foulenay  en  158S  par  le  parti  huguenot. 
(Id.  207.) 

Frouard  (Louis),  sr  de  la  Rochetle,  assiste 
comme  parent,  le  24  mars  1597,  au  partage  des  biens 
de  Pierre  Grelicr,  Ec,  sgr  de  la  Jousselinière,  et  de 
Marie  Guindron,  fait  entre  leurs  enfants.  (Cariés  de 
d'Ilozier  312.) 

Frouartl  (Françoise),  épouse  de  Roch  Durand, 
sgr  de  la  Touche,  ratifia,  le  8  avril  1610,  uu  accord  l'ail 
avec  llilaire  Tiraqueau,  sgr  de  la  Grignonnière. 

I  itoi  i.l Util  ou  llton.l    \l       — 

Famille  du  Niorlais.  On  trouve  ce  nom  A.  H.  P.  23. 

Frougoard  (François),  Ec,  sgr  de  la  Couture. 

Frnugeau  (Marie-Angélique)  épousa,  le  10  déc 
1691  jRenou,  not.),  Gustave  Leroy,  Ec,  sgr  de  I. eu- 
chères  et  de  la  Boric,  habitant  l'élection  de  Niort. 

I  Itiil  i.i  iui>  —  Famille  noble  de  l'Angou- 
mois  et  du  comté  de  Civray,  aux  xv  et  xvir  siècles. 
Nous  n'avons  sur  elle  que  des  renseignements  incomplets. 


624 


FROUIHJ 


B'.aion  :  d'azur  au  calice  d'or.  (A.  H.  P.  23.) 

Frougcard   (Fouquel),    Ec. 


lit 
aveu  en  1467  pour  le  fief  de  Gravelet  au 
(■omte  de  Poitou.  (Arch.  D.-S.  E.  88.) 

Frcugeard  (Claude)  fit   aveu  de 
Puy-Arhault  ou  Puyhcrbault  (Champagne- 
Mouton,  Char.)  le  25  fév.  1479  au  château 
de  Civray.  (Arch.  nat.  P.  521,  n°  12.) 

Frougeard  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Loubrie  ? 
[Parsae,  Char.),  fit  aveu  de  Puyherbault,  les  28  oct.  1408 
et  3  juin  1503,  au  château  de  Civray.  (Id.  id.  P.  1134, 
f.  100  et  101.) 

Frongeard  ^François),  Ec.,  fit  également  aveu 
de  Puyherbault  à  Civray  le  16  juin  1537.  (Id.  id..  PP.  45.) 

1.  —  Frougeard  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Loubrie, 
etc.,  épousa,  vers  1550,  Charlotte  PaÉvoST,  tille  de 
Guillaume,  Ec.,  sgr  de  Sansac,  et  de  Catherine  Guy.  Il 
a  dû  avoir  : 

2.  —  Frougeard  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Loubrie, 
Puyherbault,  etc.,  épousa  N...  de  Parthenay,  fille  de 
Guyot,  Ec.,  sgr  delà  Faye,  et  de  Charlotte  de  Rourneau  ? 
dont  : 

3.  —  Frougeard  (François1,  Ec,  sgr  de  Lou- 
brie, fit  aveu  de  Puyherbault  en  1609  et  1612.  (Arch. 
Vieil.  C.)  Jl  épousa,  le  9  sept.  1607,  Madeleine  de 
Baurf.zières,  et  sans  doute  aussi  Marie  du  Teil,  fille 
de  Mathieu,  Ec,  et  eut  au  moins  :  1"  Julienne,  mariée 
vers  1620  à  Léon  de  Mazoycr,  Ec,  sgr  de  Villeserin, 
et  peut-être  :  2°  Loris,  qui   suit. 

4.  —  Frougeard  (Louis),  Ec,  sgr  de  Loubrie, 
la  l'ommeraye,  épousa,  le  9  mai  1642,  Catherine  de 
CunzAy,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Mary,  et  de 
N...  de  Jousserant,  dont  il  eut  au  moins  : 

5.  —  Frougeard  (Charles),  Ec,  sgr  de  Lou- 
brie, habitant  Panac  Char.),  fut  maintenu  nohle  a 
Poitiers  le  1"'  juil.  1667.  Il  épousa,  le  14  janv.  1662, 
Anne  Carron,  fille  de  Jean,  sr  de  Mas,  et  en  eut  au 
moins  Pierre,  qui  suit, 

6.  —  Frougeard  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Pom- 
meraye,  Puyherbault,  fit  aveu  de  ce  fief  a  Civray  le 
27  juil.  1689,  sous  l'autorité  île  Pierre  Bcnoist,  son 
curateur,  faisant  tant  pour  lui  que  pour  ses  frère  et 
sœur,  qui  ne  sont  pas  nommés.  (Arch.  nat.  P.  435  ».) 

FltOlKXAl'D.  —  Famille  de  Poitiers  au 
xvii"  siècle. 

Friiugiiniid  (Gabriel),  marchand,  sr  de  la 
Sccllcrie,  qualifié  n  maître  »,  constitua  une  rente  de 
10  I.  3  sols  4  deniers  sur  une  maison  de  Poitiers  et  sur 
Avanton,  Vieil.),  au  profit  du  chapitre  de 
^  rtatlegondo  de  Poitiers,  par  acte  du  18  janv.  1647, 
conjointement  avec  le  suivant.  Il  avait  épousé 
Madeleine  Murât,  dont  il  eut  :  1°  Marie,  baptisée  le 
1er  nov.  1631  et  dont  était  marraine  Antoinette  Vil'ain, 
femme  de  Pierre  Frougnaud,  et  2°  PiEnRE,  baptisé  le 
2S  juin  1636,  dont  fut  parrain  le  sr  de  Paehé. 

Frougnaud  (Pierre),  sr  de  Paehé  (sans  doute 
frère  de  Gabriel),  épousa  Antoinette  Villain  et  eut  pour 
fille  Marie,  qui  se  maria  à  Charles  Brethé,  Ec,  sgr  de 
Lardonnière.  (Arch.  Vien.  G.  1335.) 

FBtOUlJV  —  Nom  commun  à  plusieurs  familles. 
Nous  donnons  ici  quelques  personnages  qui  intéressent 
notre  province. 

Frouin  Jean),  sgr  de  la  Sorinière  en  S'-Pierre  de 
Cholet,  village  qui   est  moitié  en  Poitou,  rend  hommage 


FROl'IS 


à  Hortngne  en  1567  et  15S3  (Marchegay,  nouv.  acquis, 
fonds  franc.  5038.) 

Frouin  (François),  religieux  et  infiru.icr  de 
Fonlaiue-le-Coinic,est  parrain  à  S'-Porchairede  Poitiers, 
le  2S  mars  1590  ;  il  fut  pourvu  le  6  fév.  1601  de  la 
chapelle  Ste-Calhcrine,  desservie  en  l'église  de  l'abbaye 
de  Fontaine-le-Comte,  et  avait  eu,  le  7  aviil  1603,  le 
prieuré  de  S'-Barthélemy  de  Croutelle.  (Arch.  Vicn. 
Abb.  de  Fontaine.) 

Frouin  (Sébastien!,  religieux  de  Fontainc-lc- 
Comtc  dès  le  10  fév.  1610,  fut  successivement  sacristain 
(I616i,  infirmier  (1623;,  prieur-curé  de  Mczeaux  (162S) 
et  enfin  piieur  claustral  de  Fontaine-le-Comtc  en  1647. 
Il  était  décédé  le  9  déc  1663.  (Id.  id.) 

Frouin  Pierre),  sgr  de  la  Grande-Chalaigncraye 
en  S'-Pierre  de  Cholet,  fit  aveu  à  Mprtagne  en  1650. 
Marchegay,  nnuv.  acquis,  fonds  franc.  503S,  p.  36.) 

Frouin  (Pierre)  paie  en  1763  droit  de  franc- 
fief  pour  le  pré  Caiilaud,  ps8B  de  Bazoges  en  Pareds. 
(Arch.  nat.  P.  1294.) 

Frouin  (Michel)  paie  en  1764  droit  de  franc- 
li'i',  et  pour  20  années  de  jouissance  pour  une  paitic 
de  la  métairie  de  la  Baslaillcrie,  p"<  île  S'  Christophe. 
(Id.     id.) 

FROUIIV  —  Famille  de  Thouars  au  xvin1' 
siècle. 

Blason.  —  Dans  l'Armoriai  de  1700,  on  a  donné 
d'office  :  <i  de  gueules  à  3  épis  d'or  o  à  un  Frouiu,  de 
S1  Clementin,  près  Thouars.  Mais  la  famille  a  eu  pro- 
bablement un  autre  blason. 

Frouiu  Pierre-Clément),  s'  de  la  Godinière. 
notaire  royal,  épousa  Louise  Morin,  qui,  étant  veuve, 
fit  aveu  de  la  Roche-Lambert  (Mauzé-Thouarsaia  le 
S  juin  1740,  à  Thouars.  Il  eut  au  moins  :  1°  Louise- 
Marguerite,  mariée  le  27  nov.  1753  a  Guy  de  la  Garde, 
docteur  médecin  ;  2°  (sans  doute)  Pierre-René,  qui 
suit. 

Frouin  (Pierre-René),  sr  de  la  Godinière,  avocat 
à  Thouars,  élu  par  les  habitants  de  cette  ville  pour 
nommer  les  députés  du  tiers  état  aux  Étals  généraux 
de  1709,  épousa  C.abriclle-Bcnée-Virtoire  Chauviëri:, 
fille  de  N...,  sgr  de  la  Pagerie,  et  de  N...  Ordonnent!. 
Ils  étaient  en  procès  en  1776.  De  ce  mariage  vinrent, 
sans  doute  :  1°  Carrielle-Renée-Yictoire,  née  à 
Thouars  le  5  juin  1733,  mariée  à  Poitiers,  le  S  juin 
1 7  S  S ,  à  Jean  Baptiste  Jagault.  Pendant  la  Révolution, 
elle  suivit  son  mari  à  l'armée  vendéenne  et  fut  prise  il 
la  déroule  du  Mans.  Prisonnière  à  Angers,  elle  obtint 
un  sursis  à  cause  de  son  état  de  grossesse  et  fut  sauvée 
par  le  9  thermidor.  Elle  décéda  à  Thouars  le  2  oct. 
1825  (Mémoires  de  la  Rochejaqncleiiu  :  2°  Marie-Peii- 
rine-Victoire, mariée  d'abord  à  Jean-Jacques  Allonncau, 
mort  en  mars  1805,  juge  à.  Poitiers,  puis,  le  13  août 
1806,  i  Armand  Doré,  receveur  des  contributions  directes 
à  l'oit, ers,  et  décédée  à  Poitiers  le  21  avril  1814. 

FItOUlcV.  —  Famille  noble  du  xir  siècle  qui  a 
donné  son  nom  a  Cellcfrouin  (près  Ruffcc,  Charente!  et 
a  l'hôtel  îles  l'eoiuns,  appelé  depuis  la  Feuillctrie 
(S'-Saviol,  Vien.). 

Frouin,  qui  était  peut-être  de  la  famille  des 
vicomtes  de  Châtellerault,  ou  qui  du  moins  était  origi- 
naire de  cette  ville,  vendit,  vers  10S0,  divers  domaines 
à  Montjean,  près  RiinVo,  au  chapitre  de  S'-Etienne  de 
Limoges,  du  temps  de  l'évêque  Guy.  Il  était  neveu  ou 
petit-fils  d'un   seigneur  nommé   l'mhcrt  Polzeth.  Frui- 


I    IlO/l    M    (.!<•) 


fX* 


lltu/is  («le) 


G25 


nus  qini  de  Castro-.  1  ira Idi  coonominanl  si  llmlierli 
l'o  ttcth  nepolem  voc/int...  (Fond»  Duchesne,  20,  p, 
242.)  .1  Quiquid  acqvisivi  de  Ftvisso,  snlicet  de 
Castel'o-Airaldt  »...  Il  épousa  Mamkntia,   dont  il  eut 

au  m s  Guillaume,  •] n i  suit. 

Frotiln  (Guillaume)  confirma  avec  su  mère  (vers 
ltooi  la  donation  de  l'église  S'-Léger  do  Malle,  laite  à 
l'abbaye  de  5,-Jean-d'Angél3 . 

FHOULAY  i>k\  —  Famille  noble  et  ancienne 
du  Maine  (Comtes  de  Tcssé),  dont  quelques  membres 
ont  eu  des  alliances  en  Poitou. 

Illason  :  d'argent  au  sautoir  de  gueules,  endenté  et 
bordé  de  sable. 

Froulny  (René  de),  G10  de  Tcssé,  Cbev.  de 
l'ordre  du  Roi,  etc.,  épousa,  le  22  juil.  1396,  Marie 
n'EscoUBLEAU,  veuve  de  Claude  du  l'uy,  sgr  et  I!""  de 
Vatan,  et  il  lie  de  François,  M"  d'Alluye,  ol  de  Léonore 
Babou,  dont  : 

Fronlay  (Charles  de),  C"  de  Montflaux,  Chov. 
des  ordres  et  grand  maréchal  des  logis  de  la  maison  du 
Roi,  ele..  marié  à  Angélique  de  Baudban,  tille  de 
Charles,  C10  de  Neuillan,  et  de  Françoiso  Tiraqueau, 
dont  il  eut  huit  enfants. 

I  lto/.l>    —   Famille  noble   et  très  ancienne, 

éteinte  depuis  plusieurs  siècles,  qui  a  possédé  de  nom- 
breux fiefs  près  Poitiers  et  en  Mirebalais.  Elle  a  dû 
tirer  son  nom  de  la  commune  de  Frozes,  du  canton  de 
Vouillé  (Vienne),  dont  le  fief  relevait  de  la  seigneurie  de 
Maillé  et  appartenait  a  l'abbaye  de  S,0-Croix  de  Poitiers. 
Frozes  (Petrus  de),  Cliev.,  est  cilé  dans  le  don 
de  plusieurs  héritages  fait,  en  1190,  a  l'abbaye  de 
S,e-Croix  de  Poitiers  par  Mescbin,  lils  de  Boraud  Barre, 
Chev.  (D.  F.  5,  p.  002.) 

Frozes  (Guillaume  et  Pierre  de),  tous  les  deux 
Chev.,  sont  cites  dans  la  restitution  faite  à  l'abbaye  de 
Sl8-Croix  de  Poitiers,  le  S  nui  .11011,  par  Aliénor 
d'Aquitaine,  des  bois  de  Vaslcs,  que  Richard,  son  lils. 
avait  enlevés  par  violence  à  cette  abbaye;  ils  sont 
encore  nommés  la  même  année  dans  l'exemption  accor- 
dée par  la  reine  Aliénor  aux  hommes  de  Sl0-Rade- 
gonde  de  Poitiers,  de  tous  les  droits  prétendus  par  le 
sgr  de  Montreuil-Bonnin,  ou  ses  officiers,  dans  la 
paroisse  de  Vouillé.  (Id.,  5,  p.  222,  et  24,  p.  70.) 

Frozes  (Geoffroy  de)  lit  une  donation  a  l'abbaye 
de  M  oreille  en  1212.  pour  le  repos  de  l'âme  de  son 
frère  Thibault,  dont  le  corps  était  inhumé  dans  le 
chœur  de  l'église  de  ladite  abbaye.  (Id.  67,  p,  110.1. 
Frozes  (Hugues  de),  Chev.,  prétendant  avoir  le 
droit  d'exercer  dans  les  bois  de  S"-Radegonde  de 
Poitiers  après  son  père  Pierre,  Chev.,  et  Désirée,  sa 
mère,  eut  proies,  ce  qui  donna  lieu  a  une  enquête  le 
o  mars  1245,  et  a  une  transaction  le  18  juin  1246.  (Arcb. 
Vien.  Chap.  de  Ste-Radegonde.) 

Frozes  (Jean  de),  valet,  avait  fondé  une  rente 
pour  son  anniversaire,  ainsi  que  ïiiomassk,  veuve  de 
Guillaume  de  Frozes.  En  1298,  leurs  héritiers  assi- 
gnaient les  chanoines  de  S"-Radegbnde.  (Id.  id.) 

Frozes  (Pierre  de),  Che».,  et  Bonne  de  Frozes, 
sont  cités  parmi  les  personnes  ayant  l'ait  des  dons  à 
l'église  de  Chiré  en  Moulreuil  depuis  48  aus,  d'après  la 
déclaration  du  curé  audit  lieu  le  2S  juil.  1295.  (Arcb. 
de  M.  de  Moulins.) 

Frozes  (Jean-Arnaud  de)  acheta  de  Hugues  de 
Cherves,  valet,  en  1297,  plusieurs  pièces  de  terres  sises 
sur   le  chemin  appelé  chemin   des  Loups,   pour  six 

deniers  de  cens.  (Id.  id.) 

Diction.  Histoii.  ut  GéNéal,  des  Familles  du 


Frozes  (Guillaume  de),  valet,  s'  du  Marchais 
(Frozes,  Vien.),  et  Philippe,  sa  femme,  vendent,  en 
1112,  aux  chanoines  de  Sl,,-Radeguude,  une  renie  de 
ti  septiers  de  fromenl  assise  sur  le  champ  des  Forges. 
(Arch.  Vien.  Chap.  de  Stc-Radcgondo.) 

Frozes  (Pierre  de),  valet,  était  décédé  en  1312. 
A  celte  date,  Mabuin,  sa  veuve,  possédait  an  nom  de 
ses  enfants  et  rendait  aveu  à  Mirabeau  pour  le  fief  de 
la  Sorillière.  (M.  A.  O.  1877,  p.  255.) 

Frozes  (Pierre  de),  valet,  possédait  en  1315 
l'hébergement  de  Massognes,  relevant  de  Mirebeau. 
(Id.  id.) 

Frozes  (Muguet  et  Jean  de),  valets,  rendirent 
aven  a  .Mirebeau  en  1.165  pour  l'hébergement  de  Frozes. 
(N.  Féodaux.  1  lluguct  seul  rendit  aveu  pour  l'héberge- 
ment de  Massoignes  (Massognes,  Vien.)  le  samedi  après 
la  décollation  de  S1  Jean-Baptiste  1365.  (Fiefs  d'Anjou 
(d'Espinay),  p.  68.) 

Frozes  (Agnès  de),  religieuse  de  Slc-Croix  de 
Poitiers,  reçut,  le  mercredi  avant  la  S'-Barnabé  1.147, 
une  rente  d'une  mine  do  froment  a  la  mesure  de 
Poiliers  de  Jean  Ponteilhea  ?  de  la  p,si'  de  S'-llilaire 
de  la  Celle.    Arcb.  Vien.  Bs  Abb.  de  S'«-Croix.) 

Frozes  (Jean  de),  Chev.,  s'oblige  a  payer  une 
rente  aux  chanoines  de  Ste-Radegonde  en  1352  et  pro- 
met de  compléter  une  autre  rente  duc  auxdits  cha- 
noines pour  l'anniversaire  do  feu  Jean  de  Frozes,  cha- 
noine de  celte  église,  et  dont  1.1  boisseaux  1,2  étaient 
payés  par  Hugiet  de  Frozes,  neveu  dudit  Jean,  en 
1 3.6.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  S" -liadegonde.)  Jean  rele- 
vait de  Jacques  Rouault,  Ec.,  sgr  de  la  Rouardière,  pour 
le  moulin'  de  Combgeric  ?  et  le  pré  Rouault,  assis  près 
du  moulin  en  la  rivière  de  Vandelogne  sous  Frozes,  en 
1364.    Arch.  Nat.  P.  587.) 

Frozes  (Hugues  de),  valet,  fait  reconnaissance 
aux  chanoines  de  Ste-Radegonde  d'une  rente  d-;  froment 
pour  dire  Inviolata  dans  leur  église  aux  jours  accou- 
tumés pour  l'anniversaire  de  Jean  de  Frozes,  jadis 
chauoine  de  S,e-I>adegondc  en  1375.  (Arch.  Vien.,  G. 
Chap.  de  S"'-Badegondc.)  Il  lit  cession  en  13S4,  aux 
mêmes  chanoines,  de  ses  droits  en  la  pelite  dîme  de 
Frozes,  pour  être  quitte  envers  eux  des  rentes  qu'il 
devait  sur  les  moulins  de  Cillais  et  d'Estremer  (sur 
l'Auzance  près  la  Chapelle.  C"c  de  Vouillé,  Vien.).  II 
avait  rendu  hommage  en  1373  à  l'abbessc  de  Slc-Croix 
pour  la  terre  de  Frozes  (Arch.  Vien.  FA  Abb.  de 
Sle-Croixj  cl  lit  aveu  pour  la  même  terre  à  ladite 
abbaye  en  1378.  (Id.  id.) 

Frozes  (Brunette  de)  épousa  André  de  Ry,  qui, 
a  cause  d'elle,  rendit  aveu  à  Mirebeau,  en  13S2,  pour 
l'hébergement  de  Gélix  (Gély,  Cbampigny-Ie-Sec,  Vien.). 
(M.  A."0.  1877.) 

Frozes  (Jean  de),  Ec.,  sgr  du  Marchais,  rend 
hommage  à  S"-Radegonde  en  1390  pour  un  héberge- 
ment a  Prugné  (Périgny,  Vouillé,  Vien.),  et  abandonne 
aux  chanoines  de  cette  église  en  1391  deux  pièces  de 
terres  au  Casson(Lavausseau, Vien. )pour l'amortissement 
d'une  rente.  Lui  et  son  frère  Huguet  reconnaissent,  eu 
1391,  devoir  des  arrérages  de  renie  aux  chanoines  de 
S"-Radegonde.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  S'*-Radegonde.) 
Frozes  (Jean  de),  valet,  avait  épousé  Jeanne 
Poiivbeau,  Dc  de  la  Bouherie  J.a  Beurie,  Veuille, 
Vien.),  qui  était  décédée  veuve  avant  le  13  juin  1.191, 
comme  il  appert  d'une  donation  faite  par  Ayglinc  de 
Lonbeau,  D''  dc  la  Bouherie,  veuve  de  Guillaume  Pou- 
vrcau.  Ec.  aux  religieux  des  Chastelliers,  dc  certains 
héritages  pour  l'amortissement  île  16  boisseaux  de 
seigle   assis    sur    son    moulin    de    l'Ayiandc  ?    il  sur 

Poitou.  —  T.  m.  40 


626 


FRUCIIAR» 


tous   les  biens  de  la   feue   Jeanne  Pouvreau.  (M.  Stat. 
1867,  p.  272.) 

Friw<*»  (Jean  de),  valet,  fils  de  l'eu  Hugues,  sgr 
dudit  lieu  de  Frozos,  promet  en  1392  aux  chanoines  de 
Slc-Radegonde  de  leur  payer  les  arrérages  d'une  rente 
qu'il  leur  doit.  (Areh.  Vien.  Chap.  de  S1'  -Radegonde.) 
Lui  et  sa  femine  Marie  de  la  FerrÈRE  ?  donnent  aux 
chanoines  de  cette  église  en  1403  le  moulin  de  Cilay 
(Cillais,  Vouillé,  Vien.).  11  décéda  avant  le  6  mars  de 
cette  même  année.   (Id.  id.) 

Frozes  (Htiguel  de)  est  cité  comme  parageur  de 
Louis  Fouchier,  dans  l'aveu  de  la  Tour  des  Mées  rendu 
par  ce  dernier  au  sgr  de  Mireheau  le  8  fév.  1408.  Il 
est  encore  cité  dans  ceux  de  143S  et  de  1455  rendus 
par  le  même  sgr  a  Mirebeau.  (Areh.  de  M.  de  Fouchier. 
11  devait  en  1418  12  deniers  de  cens  à  l'hilippon 
Vigeron,Ec.,  sgr  de  Chiré  [Areh.  Nal.  P.  587),  qualifié 
de  Ec.,  sgr  de  Parigny  (S'-Benott,  Vien.),  cl  fut  main- 
tenu en  1429  dans  le  droit  de  pêche  dans  l'Auzance, 
contre  les  chanoines  de  S"'-Radegonde.  (Areh.  Vien. 
Chap,  de  S,c-Radegonde.) 

Frozca  (Brunet  de)  et  autres  sgrs  aidèrent,  vers 
141.:i,  Renaud  de  Monléon  à  reprendre  Touffou  sur  Jean 
de.  Ci/maud,  Chev.,  beau-frère  dudit  Renaud,  qui  s'en 
était  emparé  pendant  la  minorité  de  ce  dernier,  (Hist. 
Châtellerault,  I,  p.  340.) 

Frozes  (Jean  de),  Ec,  sgr  dudit  lieu,  devait,  en 
1418,  eu  sous-hommage  a  l'hilippon  Vigeron,  Ec,  sgr 
de  Chiré,  les  bois  de  Fontenelles.  (Areh.  Naf.   P.  5S7.) 

Frozes  (Simon  de),  valet,  rendit  aveu  en  1418 
pour  l'Iiébergement  de  Château-Fromage  (Champigny-le- 
Sec.  Vien.).  (Areh.  Nat.  P.  1144.) 

Frozes  (Pierre  de),  Ec,  était  en  procès  avec  le 
chapitre  de  S1'  -Radegonde,  en  1430,  au  sujet  d'une 
vigne.  En  1443  il  eut  encore  un  procès  avec  le  même 
chapitre  qui  lui  contestait  le  droit  de  dîme  sur  le  fief  de 
la  Bouge.  (Areh.  Vien.  Chap.  de  SlL-Radegondc.)  Il 
était  décédé  avant  le  5  août  1447  et  avait  eu  parmi  ses 
héritiers  la  femme  de  François  de  la  Tousche,qui  rendit 
foi  et  hommage  au  Roi  pour  la  Tour  de  Ry,  à  Mire- 
beau,  a  cause  d'elle.  (M.  A.  0.  1877,  p.  207.)  Il  eut 
aussi  comme  fils,  croyons-nous,  Pierre,  qui  suit. 

Frozes  (Pierre  de),  Chev. ,  sgr  de  Frozes,  fut 
poursuivi  avec  plusieurs  autres  pour  avoir  pillé  à 
mains  armées  le  moulin  de  Guillebault  {Guilhaut, 
Ghiré-en-Montreuil,  Vien.)  et  assiégé  le  bourg  de 
Vouillé  ;  il  fut  fait  un  arbitrage  a  ce  propos  en  1463. 
(Areh.  Vien.  Chap.  de  S,0-Radegonde.)  Pierre  avait 
épousé  avant  le  4  juil.  1462  Jeaune,  allas  Hugucttc 
Bernard,  fille  de  Jean,  qui  se  remaria  ensuite,  avant  le 
15  avril  1469,  à  Jean  Vigeron,  Ec,  sgr  de  Chiré-en- 
Montreuil.  Ces  derniers  firent  un  accord  le  5  mai  1475, 
(Rouehet,  not.)  avec  Louis  Marteau,  prèlrc,  demeurant 
a  Massognes,  au  sujet  des  dispositions  et  donations  faites 
audit  Marteau  par  le  fou  sgr  de  Frozes.  (Areh.  de  M.  de 
Moulins.) 

FItl'CHARD.  —  Il  y  a  eu  plusieurs  familles 
de  ce  nom  en  Poitou. 

Fruchard  (Jean)  ou  FouchArd  fut  prieur  du 
monastère  de  Montazay  de  1185  à  1505.  Il  est  appelé 
Fruscharii  dans  un  acte  du  l!i  fév.  1485.  Il  est  cité 
dans  3  bulles  du  pape  Alexandre  VI  ;  dans  les  2  prè- 
les 2fi  sept.  1492  cl  18  avril  1493  il  est  appelé 
Jean  Fouchard,  et  dans  la  3e,  du  18  avril  1195,  on  lui 
donne  le  nom  de  Fruchard,.  (Inventaire  de  Fontevrault, 
t.  I",  p.  799.) 


I    Itl    <    Il  AI  .■> 


Fruchard  (Marguerite),  D°  de  la  Clergicrie, 
était  en  ....  épouse  de  Jean  Grignon,  Kc,  sgr  de  la 
Touschc-Grignon.  (Pièc.  orig.  reg.  1256,  doss.  28119.) 
Dans  cette  pièce  on  donne  à  ladite  Marguerite  Fruchard 
les  mêmes  armoiries  qu'aux  Fruchard  actuellement 
établis  en  Poitou,  c'est-à-dire  «  de  gueules  a  la  fasec 
d'hermines,  accompagnées  de  7  besans  d'or,  4  rangés 
en  chef  et  3  en  pointe,  posés  2  et  1.  » 

Fruchard  (Nicolas),  sr  de  la  Vau,  est  cité 
parmi  les  personnes  présentes  de  la  p"«"  de  S'-Philibcrt 
de  Rouaine  qui  donnent  permission  au  sgr  de  Beauvoir 
de  faire  édifier  une  chapelle  tenant  à  l'église  de  cette 
paroisse,  le  2  juil.  1466.  (Areh.  de  M.  de  Ferré.) 

Fruchnrd  (Jean),  procureur  fiscal  et  notaire 
royal,  passa  le  contrat  de  mariage  de  Jacques  d'IIémery, 
le  2  août  1676,  à  Couhé-Vérac,  et  fut  inhumé  dans  la 
chapelle  Sl0-Catherine  dc-N.-D.  de  Couhé  le.  19  mai 
1690.  Marié  à  Marie  Hastron,  il  en  eut  :  1°  Margue- 
rite, baptisée  h  Couhé  (comme  ics  suivants)  le  19  avril 
1682  ;  2°  Jean,  baptisé  le  10  janv.  1684  ;  3"  Philippe, 
baptisé  le  7  avril  16S7,  et  inhumé  le  10  sept.  1693  ; 
4°  Lobise,  alias  Susanne,  mariée  le  1er  mars  1688  à 
Gabriel  Itangiers,  sr  de  la  Cliahannetière.  (Areh.  de 
Couhé.) 

Fruchard  (Jean),  notaire  et  procureur  à  Couhé 
(peut-être  le  même  que  le  précédent)  figure  sur  le  rôle 
des  nouveaux  convertis  en  1681  avec  sa  femme  (non 
nommée)  et  ses  enfants  Marie  et  Louise,  âgées  de  6 
et  2  ans. 

E  iii<  h.ii',1  (Jean),  fils  de  feu  Pieiuie  et  de  feu 
Judith  Ronnin,  épousa  le  5  mars  1696,  à  Couhé,  Marie 
Rapiat,  fille  de  René,  procureur  et  notaire  du  marquisat 
de  Couhé -Vérac,  et  de  Aimée  Maxias,  dont  Marie- 
Judith,  mariée  à  Couhé,  le  23  nov.  1717,  à  Jean 
Dangiers,  s'  de  Montaigu. 

Fruchard  (Marie),  veuve  de  Pierre  Lireuil, 
épousa  à  Couhé,  le  6  août  1725,  Olivier  Hastron.  (Reg.) 

FRUCHARD.  —  Famille  que  nous  trou- 
vons à  Paris  en  1780  et  qui  est  actuellement  établie 
en  Poitou. 

Blason  :  de  gueules  à  la  fasee  d'hermine, 
gnéc  de  7   besaus  d'or,  4  rangés  en  chef 
et  3  en  pointe,  posés  2  et  1. 

1.  —  Fruchard  (Pierre-Louis), 
conseiller  du  Roi  au  Châtelet  de  Paris  en 
1780,  épousa  N...  de  Pill,  dont  il  eut  au 
moins  : 

2.  —  Fruchard  Pierre-Louis),  marié,  a  Paris, 
à  Jeanne-Marie  Marteau,  vint  s'établir  a  Châtellerault 
et  y  fonda  une  maison  de  banque  :  il  eut  pour  enfants  : 
1°  Louise-Marie,  mariée  en  1820  à  N...  Gciiticn, 
armateur  à  Bordeaux  et  conseiller  général  du  canton  de 
S'-Georgcs  ;  2°  Pierre-Louis,  qui  suit. 

3.  -    Fruchard    (Pierre-Louis),    banquier  à 


accompa- 


Chàtellcrault,  marié  en  1838  à  Marie-Félicité  Phélippon, 
fille  de  N...  et  de  N...  dePill,aut  pour  enfants:  1°  Henri, 
célibataire  à  Paris  ;  2°  Marie-Louis-Prosper,  ancien 
officier  de  cavalerie,  décédé  le  24  nov.  1890,  âgé  de 
46  ans,  à  Neuilly-sur-Scino,  sans  postérité  de  Hélène 
Trutat  de  Monicaui.t,  fille  de  Paul  ;  3°  Marie-Jean- 
Ai.uin,  qui  suit. 

4.  —  Fruchard  (Marie-Jean-Albin,  ('."•),  con- 
seiller général  du  canton  de  S'-Georgcs,  chevalier  de 
S'-Grégoire-le-Grand,  a  été  honoré  du  titre  de  C"  par 
Sa  Sainteté  Léon  XIII,  le  2S  nov.  1890.  Marié  à  Poitiers, 
le  6  janv.  1876,  à  Marie-Louise-Rudcgonde  LECOINTRE, 


FCJMF 

lillo  île  Gérasime,  ancien  président  de  la  Société  des 
Antiquaires  de  l'Ouest,  et  do  Louise  Dupont,  il  en  a  : 
5.  —  Fruobard  (Marie-Louis-Albin-Henri,  C10), 
officier  d'infanterie  démissionnaire,  marié,  le  13  août 
1895,  a  Yvonne-Charlolte-Marie  du  Booro,  Bile  de 
Camille-Marie,  C"  du  bourg,  et  de  Marie  île  la  Marque, 
et  en  a  :  1°  Josianb,  née  le  5  sept.  1896  ;  2»  Hélène, 
née  le  15  mars  1898;  3'  Edith,  née  le  22  mars  1903. 

FUMI!  ou  FHHKE.  —  Famille  originaire  de 
l'Anjou,  établie  eu  Poitou  au  xv"  siècle,  qui  fut  con- 
firmée dans  sa  noblesse  en  1  175,  [584  et  1666  et  qui  a 
comparu  aux  bans  îles  nobles  ilu  Poitou  île  1473,  1103  et 
L158.  Plusieurs  de  ses  membres  ont  figuré  dans  l'éche- 
vinage  de  Poitiers  et  dans  la  magistrature.  D'après  nue 
note,  c'est  François  Fumé,  maire  de  Poitiers  en  1520,  qui 
lit  élever  ou  achever  le  bel  hôtel  dit  «  de  la  Prévôté  », 
sur  la  porte  duquel  on  voyait  jadis  un  blason  écartelé 
Aubert,  Herbert,  Fumé  et  liai.  Il  lit  élever  une  chapelle 
a  N.-D.,  où  l'on  voit  son  blason.  (Chapelle  S'-Joaeph.J 

Illason  :  d'argent  à  6  losanges  de  sable  posés  3,  2  et  1. 
Le  Nobiliaire  du  Limousin  dit  par  erreur 
«  5  losanges,  2,  2,  1.  » 

Fumée  (Anne),  épouse  de  Urbain 
de  Maugenest,  Ec,  sgr  de  Beauverger, 
est  marraine  il  Nueil-sur-Dive  le  31  mars 
1645.   (Reg.) 

§  Ier.  —  Branche  de  i.a  IMiluitltcitE. 

1.  —  Fumé  (Alain),  sgr  de  l'hôtel  noble  de  la 
Pierrière  en  Anjou  et  de  plusieurs  autres  maisons 
nobles  dans  ledit  pays  d'Anjou,  épousa  Jeanne  Bas- 
clette  (Le  Basclk)  (Cab.  de  d'Hozier,  152,  doss.  39051, 
et  en  eut  au  moins  Colin,  qui  suit. 

2.  —  Fumé  (Colin),  sgr  de  la  Pierrière,  dont  il 
rendit  hommage  au  C"  d'Anjou,  sgr  de Maulevrier,  épou- 
sa, d'après  certaines  notes,  Jeanne  Le  Bascle  et  eut 
pour  entants  :  1°  Nicolas,  qui  suit  ;  2°  Louis,  licencié 
es  lois,  qui  partagea  noblement  avec,  son  neveu  Pierre 
le  13  avril  1463.  Le  25  oct.  1475,  il  obtint  une  sentence 
contradictoire  des  commissaires  du  Roi  pour  le  l'ait  des 
francs-fiefs  et  nouveaux  acquêts  en  Poitou,  par  laquelle 
il  fut  renvoyé  comme  noble  après  avoir  justifié  suffisam- 
ment sa  noblesse  par  divers  actes.  (Cab.  de  d'Hozier, 
152,  doss.  3905.)  C'est  lui,  croyons-nous,  qui  fit  aveu 
à  Parlhenay  en  1469  pour  le  fief  des  Bazilières  ou 
Bazières,  et  dont  la  veuve,  Jeanne  Bruère,  fit  le  même 
aveu  en  1479.  (Ledain,  Gàtine.) 

3.  —  Fumé  (Nicolas),  sgr  de  la  Pierrière,  du 
Vivier,  épousa,  vers  1440,  Marie  Martineac,  dont  il 
eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  (sans  doute)  Etienne, 
qui  fut  chargé  par  le  maire  de  Poitiers  en  1472  de  le 
représenter  près  du  commissaire  des  francs-fiefs. 
(Arch.  Ville  de  Poitiers,  n°  2020.) 

4.  —  Fumé  (Pierre),  sgr  de  la  Pierrière,  la  Caille- 
tière,  partagea  noblement  avec  son  onele  Louis  la  sec- 
cession  de  Colin  Fumé,  son  aïeul,  le  13  avril  1463,  que 
ce  dernier  possédait  comme  fils  et  héritier  de  feu  Alain 
Fumée.  (Cab.  de  d'Hozier,  152,  doss.  3905.)  Pierre  vint 
a  Poitiers,  oit  il  épousa,  vers  1470.  Hilaire  HERBERT, 
fille  de  François,  sgr  de  la  Couture,  et  de  Catherine 
Jeuilly,  et  en  eut  au  moins  :  1°  François,  qui  suit  ; 
2*  Miohei.le,  mariée  à  Bertrand  Bat,  Ec,  sgr  de 
Salvert  ;   3"  Nicolas. 

5.  —  Fumé  (François),  sgr  de  la  Pierrière,  Château- 
couvert  enjaulnay,  la  Foy,  etc.,  conseiller  en  la  séné- 
chaussée de  Poitiers,    fut    échevin  de    cette   ville   à  la 


F  UHF 


627 


place  de  Michel  Mouraull  le  t  sept.  1517  et  maire  de 
Poitiers  en  1520.  Il  lit  don  en  1521  dos  terrains  de 
l'Hôpital-des-Champs  et  fit  construire  ie  bel  bétel  'lit, 
pat  erreur,  «  la  Prévoté  »  et  nue  chapelle  a  N.-D. -la- 
Grande.  Marié  te  18  mai  1504  à  Marguerite  A.UBBRT, 
fille  de  Pierre,  sgr  d'Avunton,  et  de  Léonne  Fromentin, 
il  mourut  le  28  juin  1532,  ayant  eu  :  1°  Nicolas,  qui 
suit  ;  2"  Franchis,  qui  a  fermé  la  branche  de  la  Foy- 
Jaiilnay,  S  II  ;  3»  autre  Nicolas,  chanoine  de  N.-D. -la- 
Grande. 

6.  —  Fumé  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  la  Pierrière, 
Boisferrand  (Fontperron,  D.-S.),  enquêteur  en  Poitou, 
fut  maire  de  Poitiers  en  1546.  Marié  à  Françoise  Cal- 
luao,  lillo  de  Guillaume,  Ec.,  sgr  de  l'Oisellerie,  lieu- 
tenant général  de  la  sénéchaussée  d'Angoumois,  et  de 
Héliette  de  Lambertic,  il  en  eut  :  1°  Pierre,  né  le 
5  mars  1539,  vivant  en  1593  ;  2»  Jeanne,  née  le 
2.6  nov.  1541,  mariée  à  Martin  Haubué,  Ec,  sgr  de 
Vernay  ;  3"  François,  né  le  11  uov.  1542  ;  4°  Joseph, 
qui  suit  ;  5°  Guy,  chanoine  de  N.-D.  de  Poitiers  ; 
6"  Françoise,  mariée  a  Claude  Maubué,  Ec,  sgr  des 
Ageons  ;  7"  autre  Françoise,  épouse  de  François  du 
Moustiers,  Ec,  sgr  de  Vieillevigne  ;  8*  Jean,  baptisé  à 
S"-Opporlune  (comme  les  suivants)  le  28  fév.  1549  ; 
9°  Madeleine,  baptisée  le  28  avril  1550  ;  10°  Nicolas, 
baptisé  le  27  août  1551,  abbé  de  N.-D.  de  la  Couture 
du  Mans,  chanoine  do  N.-D.-la-Graude  de  Poitiers, 
décédé  à  Chartres  le  23  mai  1592- ;  11*  Bon-aventure, 
baptisé  le  30  janv.  1553  ;  12*  MARGUERITE,  baptisée  le 
27  fév.  1551. 

7.  —  Fumé  (Joseph),  Ec.,  sgr  de  la  Pierrière, 
Boisferrand,  né  le  3  avril  1544,  fut  maintenu  noble  le 
22  mai  1584  a  Poitiers  par  Claude  Malon.  Il  fit  aveu  de 
Boisferrand  les  12  juil.  15S3  et  4  mars  1619  (Arch. 
Vien.  C,),  et  mourut  sans  alliance. 


S  H- 


Branche   de  la   FOY-Jaulkiay. 


6.  —  Fumé  (François),  Ec,  sgr  de  la  Pierrière, 
fils  puîné  de  François,  et  de  Marguerite  Aubert  (5e  deg., 
§  1er),  fut  nommé  échevin  de  Poitiers  le  6  déc  1544  à 
la  place  de  François  Herbert  et  décéda  le  lrr  oct.  1575. 
Il  avait  épousé  d'abord  Michelle  Vernod,  tille  de  Yves, 
Ec,  puis  Jacquette  Rigault,  D1'  de  Millepieds  (Arcb. 
Vien.  G.  1274-12771,  et  eut  du  1er  lit  :  1°  Jacquette, 
alias  Madeleine,  mariée,  le  30  oct.  1570,  à  René  de 
Brilhac,  Ec,  sgr  du  Parc  ;  2°  Jeanne,  mariée,  le 
10  déc.  1571,  à  Pierre  Caillet,  Ec,  sgr  de  la  Juzie  ; 
3°  Marie,  .allas  Louise,  qui  épousa  Claude  Canner, 
Ec,  sgr  de  la  Mortière  ;  du  2«  lit  :  4°  François,  qui 
suit;  5°  Françoise,  née  le  7  avril  156S  :  6"  Catherine. 
mariée  d'abord  vers  15S0  k  François  Palustre,  Ec,  sgr 
de  Chambonneau,  puis  a  Philippe  Borland,  Kc,  sgr  de 
S'-Médard  ;  7»  Charles,  né  le  2  août  1569  (S'-Didier), 
sans  alliance  ;  8°  Louise,  née  le  18  mars  1571  ; 
9"  Marie,  née  le  6  fév.  1573  ;  10'  René,  Ec,  sgr  de  la 
Guérinière,  la  Planche,  avocat  du  Boi  au  présidial  de 
Poitiers  eu  1597,  payait  une  rente  à  N.-D.  en  1602.  Ce 
fut  lui  qui,  le  22  nov.  de  la  même  anuée,  enregistra  les 
lettres  de  gouverneur  du  due  de  Roannez.  II  mourut  en 
1616  et  fut  inhumé  a  N.-D. -la-Grande.  Il  avait  ép6usé 
Catherine  de  Brilhac,  tille  de  François,  Ec,  sgr  de 
la  Riche,  et  de  Catherine  Tudcrt,  dont  il  eut  :  a)  Cathe- 
rine, baptisée  h  S'-Didier  le  19  nui  1598,  épousa  Nicolas 
Milon,  Ec,  sgr  de  Larnay  ;  b)  François,  baptisé  (S<- 
Cybard,  comme  les  suivants)  le  28  juil.  1599,  c)  Rrni:, 
Ec,  sgr  de  la  Planche  et  du  Breuil  -Mingot,  baptisé  le 
27  avril  1601,  prêtre  de  l'Oratoire,  prit  possession  d'un 
prieuré  à  Niort,  au  nom  de  la  congrégation  de  l'Ora- 
toire, prieuré  qui  fut   réuni  plus   tard   à  l'Oratoire   de 


628 


FUHIK 


plthii: 


Niort.  Il  fut  maintenu  noble  en  1667,  décéda  a  S1- 
Cybardlc  6  sept.  1669  et  fut  inhumé  dans  l'église  N.D.- 
la- Grande  après  avoir  rendu  aveu  du  Breuil-Mingot  le 
1"  mars  1669  (Arch.  Nat.  P.  433)  ;  d)  Marie,  baptisée 
le  l'*  sept.  1602  ;  e)  Jeanne,  baptiséo  le  8  oct.  1604, 
saus  alliance  ;  f)  autre  Marie,  baptisée  le  2S  nov.  1607. 

7.  —  Fumé  (François), Ec,  sgr  de  la  Foy-Jaulnay, 
Châteaucouvert,  acheta,  le  4  nov.  1559,  de  Berthomé 
Garnier,  sgr  de  la  Rochereau,pour  le  prix  de  900  1.,  la 
maison  et  la  métairie  de  Galmoizin  (S'-Maurice-en- 
Gcnçay,  Vien.).  Il  fut  reçu,  après  examen,  conseiller 
au  présidial  de  Poitiers  le  22  sept.  158S  et  député 
auprès  du  roi  en  1594  pour  prêter  serment  de  fidélité  à 
Sa  Majesté  au  nom  de  la  ville  de  Poitiers.  Il  fut  rem- 
placé au  présidial  en  1595  par  Jean  Thubert  et  devint 
trésorier  de  France,  puis  maire  de  cette  ville  en 
1597.  Il  succéda  comme  éehevin  à  François  de  Ilrilhac 
le  25  fév.  159S,  et  mourut  en  nov.  1626.  Il  avait 
épousé,  le  11  juil.  1587,  Catherine  Palustre,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Chambonncau,  et  de  lîadegonde 
Audebert,  dont  il  eut  :  1°  Françoise,  marraine  à 
S'-Porchaire  le  l"r  janv.  1609  ;  2°  François,  né  le 
5  oct.  1590',décédé  jeune;  3"  MARiE.néele  1er  oct. 1591, 
religieuse  à  la  Puye;  4°  Catherine,  née  le  13  déc.  1593, 
mariée  à  Pierre  Gruget,  Ec,  sgr  de  Beaulieu  ;  5°  Mau- 
rice, Ec,  sgr  des  Chezeaux,  né  le  24  juil.  1594,  avocat 
du  lioi  au  présidial  en  1621  ou  1622,  décédé  sans  pos- 
térité le  27  mai  1636.  11  avait  épousé  Eléonore  Ber- 
naué,  qui  fit,  le  19  janv.  1631,  une  fondation  aux 
Jacobins  de  Poitiers;  6°  Jeanne,  née  le  2  sept.  1595, 
épousa  d'abord  François  Courtinier,  Ec,  sgr  de  Valcn- 
çay,  puis,  vers  1630,  Charles  de  Fourny,  Ec,  sgr  du 
Jon  ;  7°  François,  baptisé  le  4  oct.  1597  ;  S»  Jac- 
ijuette.  née  le  17  oct.  1599,  mariée  à  Nicolas  de 
Mézieux,  Ec,  sgr  de  Mézieux  ;  9°  Pierre,  qui  suit  ; 
10"  Louise,  née  le  27  avril  1602,  décédée  jeune  ; 
11°   Louis,  qui  a  formé  branche,  §  V. 

8.  —  Fumé  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Foy-Jaulnay, 
la  Hoche,  Châteaucouvert,  né  le  6  janv.  1601,  conseiller 
du  roi,  lieutenant  particulier  assesseur  civil  et  crimi- 
nel au  siège  et  sénéchaussée  de  Fonlenay-le-Comle  en 
1626,  partagea  avec  ses  frères  le  21  juin  1628  et  fut 
reçu  maître  d'hôtel  du  Roi  en  1628.  Marié  le  21  mai  1629 
à  Marie  Tudert,  fille  de  Claude,  Ec.,  sgr  de  la  Bour- 
nalière,  et  de  Marie  Dubois,  il  en  eut  au  moins  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2"  Claude,  qui  a  formé  la  bran- 
che de  la  lloutelaye,  §  III  ;  3°  Etienne,  Ec,  sgr  do 
la  Tardinière,  sans  alliance  ;  4"  Jean,  chef  de  la  bran- 
che de  la  Roche,  §IV;  5°  Marie,  inhumée  dans  le 
caveau  des  Tudert,  à  S*«.Opporlune,  le  17  mars  1661. 

9.  —  Fumé  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Foy-Jaulnay, 
Châteaucouvert,  etc.,  né  le  8  avril  1630,  fut  conseiller 
au  grand  conseil  et  décéda  a  Jaulnay  le  29  nov.  1691. 
Il  avait  épousé,  le  6  mars  1659,  Claude  Ridel,  fille  de 
Claude,  Ec,  et  de  Jeanne  de  Xainctot,  dont  au  moins  : 
1°  Clauiie,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  sgr  -de  la  Foy  et 
prieur  de  S'-Thibaud  tO.  S.  11.  p'««  de  Fleuré,  Vien.), 
fut  chanoine  sous-diacre  de  N.  D.  de  Paris  le  6  sept. 
1680,  chanoine  jubilé  à  partir  du  7  sept.  1729,  cha- 
noine vétéran  honoraire  de  1735  à  1750  et  fut  inhumé  à 
Paris  le  27  mai  1751  sous  le  tombeau  de  son  grand- 
oncle  Fumé  (Arch.  Nat.  Ll..'292p.  13  et  14)  ;  3°'anne- 
Julie,  mariée,  le  5  juin  1680,  à  Nicolas  Tudert,  Ec, 
sgr  de  la  Bournalière. 

10.  —  Fumé  (Claude),  Chev.,  sgr  de  Châteaucou- 
vert, décéda  a  Jaulnay  le  20  sept.  1729.  Il  avait  épousé, 
le  9  oct.  1689  (Jaulnay!,  Marie-Madeleine-Elisabeth 
Herbert,  fille  de  Henri,  Ec,  sgr  de  Bcllefonl,  et  de 
Elisabeth    Henry,    dont  il   eut    au    moins  :  lu  Marik- 


Madeleine-Elisabeth,  née  à  Jaulnay  le  15  août  et 
bapiisée  le  22  sept.  1690,  y  épousa,  le  6  nov.  1719, 
François  de  Foudras,  Mls  de  Courcenay,  Chev.,  sgr  du 
Creux,  et  décéda  le  5  sept.  1775  après  avoir  fondé  à 
Jaulnay,  le  9  mars  1742,  un  vicariat  perpétuel  (Arch. 
Nat.  P.  1187,  p.  77)  ;  2°  Anne-Madeleine,  née  le 
21  sept.  1691  ;  3"  Pierre-Claude,  né  le  27  juin  1692, 
baptisé  le  9  nov.  1695  a  Jaulnay,  y  décéda  le 
31  janv.  1710  ;  4°  Jean-Laurent,  né  le  28  oct.  1693, 
baptisé  le  9  nov.  1695,  mort  jeune  ;  5°  Françoise,  née 
en  1694,  décédée  le  6  sept.  1719  à  Jaulnay. 


S  III. 


Branche  de    i.  \   lini    ni.  \\i 


9.  —  l'inné  (Claude),  Chev.,  sgr  de  Liniers,  fils 
puîné  de  Pierre,  et  de  Marie  Tudert  (8e  deg.,  §  II),  né 
en  1631,  fut  conseiller  au  grand  conseil,  puis  président  et 
lieutenant  général  àCbâtellerault  en  1644,  enfin  sénéchal 
de  Châtclferault  en  1649.  Il  décéda  le  2  déc  1710 
(N.-D.),  âgé  de  80  ans.  Marié,  le  24  mai  1658,  à 
Françoise  de  Sauzav,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Vizay,  et 
do  Marie  Le  Blanc,  il  en  eut  au  moins  :  1°  Jeanne,  née 
le  29  mai  1663  à  Châtelleraull,  mariée  à  Alexandre 
Bérault,  Ec,  sgr  de  la  Bellerie,  trésorier  de  France  à 
Poitiers  ;  2°  Pierre-Claude,  qui  suit  ;  3"  Françoise- 
Claude,  née  le  31  juil.  1667,  mariée,  le  12  mars  1692, 
à  Julien-Prudent  de  Bruc,  Chev.,  sgr  de  Livcrnièrc  ; 
4°  Marie,  née  le  3  oct.  1668,  religieuse  ;  5°  Louise, 
religieuse  ;  6°  Jean,  Ec,  capitaine  de  dragons,  Chev. 
de  Sl-Louis,  né  le  12  nov.  1675,  mort  au  Mexique, 
avait  épousé  à  Chàtcllerault,  le  30  août  1721,  Catherine 
Catillon,  veuve  de  François  Daulphin,  procureur  du 
Roi  ;  7*  Claude,  prieur  de  Montoiron,  chanoine  de 
Metz,  y  mourut  en  1758  ;  8"  François,  enseigne  de 
vaisseau,  tué  en  Amérique. 

10.  —  Fumé  (Pierre-Claude),  Chev.,  sgr  de  Liniers, 
B°n  de  la  Boutelaye,  Chincé,  né  le  2  juil.  1664  à  Châ- 
telleraull, président  du  dépôt  à  sel  de  Chàtcllerault,  puis 
lieutenant  général  de  la  sénéchaussée,  fut  nommé  séné- 
chal de  Châtelleiault  par  Aune-Marie-Louise  d'Orléans, 
souveraine  des  Dombes,  duchesse  de  Châtelleiault,  par 
lettres  données  à  Paris  en  mars  1676,  ratifiées  par 
lettres  du  Roi  du  5  avril  1676.  (Pièc  Orig.  1287  n°  81.) 
Il  épousa  Françoise  Rogier,  fille  de  Henri,  Ec,  sgr  de 
Marigny,  et  de  Madeleine  d'Agucsseau,  D'  de  la  Boute- 
laye, et  mourut  h  Châtellcrault  le  31  août  1737,  ayant 
eu  :  1"  Claude-Pierre,  né  le  13  mai  1696,  Chev.,  sgr 
Bun  de  la  Boutelaye,  conseiller  du  Roi  en  ses  conseils, 
sénéchal  de  Châtelleiault  en  1726,  fut  inhumé  dans  la 
chapelle  de  la  Madeleine  (S"-liadegonde,  Poitiers)  le 
13avriH756.il  avait  épousé  Silvine-Madeleine  Garnier, 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants;  2°  Jean-Henri,  qui  suit  ; 
3°  Pierre-François,  Ec,  baptisé  à  Châtelleiault  le 
2S  déc.  1707,  licencié  en  théologie  de  la  faculté  de 
Paris,  abbé  de  Valence  et  de  S'-Clément  de  Metz,  prieur 
des  Meurs,  vicaire  général  de  Châlons  le  10  fév.  1741, 
aumônier  du  Roi,  fut  nommé  prieur  de  Slo-Radegonde 
parle  Roi  et  installé  le  31  mai  1741.  Il  est  décédé  a  Chincé 
en  1790;  4°  N.,  morte  religieuse  à  Châtellerault;  5°  Ca- 
therine-Louise, née  à  Châtellcrault  le  10  juin  1705,  ma- 
riée, le  16  août  1730,  à  Marie-Jean-Charles  du  Chilleau, 
Chev..  sgr  de  la  Charriées  ;  6°  Françoise,  née  le  26  avril 
1697,  mariée  à  Châtellerault,  le  6  mars  1729,  a.  Pierre- 
Philippc-lgiiacc  de  Tryon  de  Monlalembert,  Chev.,  sgr 
d'Essé  et  d'Epanvilliers,  fut  inhumée  dans  l'église  de 
Brux  le  1er  déc.  1745  ;  7°  Madeleine-Françoise,  qui 
épousa,  le  18  nov.  1732,  Charles-René  de  la  Ville  de 
Férolles,  Chev.,  sgr  M"  des  Dorides  ;  8°  Marie-Pru- 
dente, née  le  27  avril  1698  ;  9"  Madeleine,  née  le 
2  mai  1699  ;  10"  Jeanne-Toinette,  née  le  15  nov.  1700. 


FUME 

11.  -Fnmé  (Jcan-lleni'i),  Chev.,  sgr  d'Aloigny, 
Bu"  ilo  la  Boutelaye,  né  à  Chàlolleraultle  16  juil.  1703, 
fut  reçu  président  et  lieuttnant  civil  au  siège  de  cette 
ville  en  sept.  1733,  au  lieu  de  son  père,  et  y  mourut  le 
19  juil.  1746.  Il  avait  épousé  d'abord,  le  3  avril  1733, 
Anne-Nicole  de  S'-Martin,  Mlle  de  N.,  conseiller  au 
parlement  de  Paris,  puis  Claude-Juditb  Oppenor,  et 
eut  du  1"'  lit  :  1"  M  adei.eine-Nicoi.e,  décédée  grande 
prieure  du  monastère  de  S'''-Ooix  de  Poitiers  ;  2°  Anne- 
Nicole,  mariée  à  S,e-Radegonde  de  Poitiers,  le 
30  mais  1751,  a  Jeun-Louis  Lignaud,  M"  de  Lussac  ; 
du  2e  lit  :  3*  Henry,  né  le  11  mai  1739,  officier  au 
régiment  de  Normandie,  tué  à  Klostercamp  ;  1°  Louise- 
Madeleine,  née  le  20  jauv.  1743,  religieuse  à  S'"-Croix 
de  Poitiers,  fut  nommée  prieure  du  prieuré  de  la  Fouge- 
reuse,  le  3  janv.  1779.  par  févéque  de  la  Rochelle  ;  le 
chapitre  de  l'abbaye  de  S'-Sulpico-des-Bois  (llle-et- 
Vilaine)  s'y  opposa,  et  une  autre  religieuse  fut  nommée 
a  sa  place.  (Prieuré  de  S'-Maui'ico  la  FougOKUSO  par 
l'abbé  G.  Michaud.)  Kilo  est  décédée  k  Poitiers  le 
4  mars  1800. 


FUME 


629 


§  IV. 


Kiumiii    de  i.a  Rnciiiî. 


9. —  Fumé  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Roche  d'Angui- 
tard,  des  Bordes,  Chùteaufroinage  (Bignoux,  Vien.),fils 
puîné  de  Pierre,  et  de  Marie  Tudert  (S1'  deg.,  §  11), 
baptisé  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  4  juin  1637,  parta- 
gea avec  ses  frères  le  7  sept.  1674.  11  servit  au  ban  du 
Poitou  de  1693  et  fut  maintenu  noble  le  7  fév.  1705.  Il 
fut    inhumé   dans    l'église     S'-Cybard    de     Poitiers    le 

24  févr.  1712,  après  avoir  rendu  aveu  de  Château- 
fromage  le  28  juil.  1702.  Marié,  le  9  sept.  1670,  à 
Antoinette  Frèhe,  fille  de  Ambroise,  sgr  de  la  Ragote- 
rie,  et  de  Jeanne  Mothais,  il  en  eut  :  1°  Marie-Jeanne, 
religieuse  aux  filles  de  S'-François  de  Poitiers  le 
7  mars  1691,  baptisée  le  25  fév.  1672;  2°  Antoinette- 
Françoise,  née  le  29  avril  et  baptisée  le  29  juin  1676 
à  S'-Cybard,  religieuse  aux  filles  de  S'-François  de 
Poitiers  ;  3*  Antoinette-Thérèse,  baptisée  au  même 
lieu  le  25  sept.  1077,  et  qui  eut  pour  parrain  Pierre 
Fumé,  sgr  de  la  Cochonnière  ;  4°  Jean,  qui  suit. 

10.  —  Fumé  (Jean),  Ec.,  sgr  de  la  Roche,  des 
Bordes,      Cbàteaufromage,     baptisé     à    S'-Cybard    le 

25  oct.  1681,  assista  au  ban  de  1703  et  fut  capitaine 
de  milice  au  bataillon  de  Poitou.  Il  rendit  aveu  de 
Cbàteaufromage  le  1«'' fév.  1712  (Arch.  Nat.  P.  4372) 
et  sa  veuve  fit  le  même  aveu  le  21  fév.  1716.  Ici. 
P.  438'.)  Il  épousa  d'abord,  le  29  déc.  1705,  Renée- 
Ursule  tiE  la  Rochefoucauld,  fille  de  N...,  sgr  de 
Neuilly-le-iNoble   ;    puis    à   S'-Léger  de   Chauvigny,    le 

20  janv.  1711,  Marie-Elisabeth  Chessé,  fille  do  Jacques- 
Gaspard,  Ec,  sgr  du  Charraud,  et  de  Jeanne  Chauvelin, 
et  mourut  en  1712.  Du  1"  mariage  il  eut  :  1»  Mawe- 
Jeanne-Antoinette-Renée,  née  le  8  mai  1707,  sans 
alliance  ;  2"  Renée-Ursule,  sans  alliance  ;  du  2'  lit  : 
3°  Jean-Marie-François,  Chev.,  sgr  des  Bordes,  de  la 
Roche,  Cbàteaufromage,  né  à  Poitiers  le  7  nov.  1711, 
servit  au  ban  du  Poitou  en  1758,  eut  Cbàteau- 
fromage il    la   mort   de    son  père,    et  décéda  à  Poitiers 

S'-Pierre-l'Hospitalicr)    le    27    fév.     1788.     Marié,    le 

21  avril  1732,  k  Marie-Elisabeth-Estlier  de  Rrilhac, 
fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de  Piloué  et  de  Marie  Le  Peultre, 
il  en  eut  plusieurs  enfants  décédés  jeunes  et  :  a)  Mwhe- 
Anne-Ciiari.otte, baptisée  le  5  déc.  (732  (S'-Hilaire-le- 
Cranilj  ;  ti)  MARIE-MadelEINE-ThBRÈSE,  née  k  Sèvres, 
(Vien.),  le  17  juil.  1735,  décédée  sans  alliance  à  Poitiers, 
le  12  mai  1802;  c)  Marie-Madei.eine-Fuançoise,  bap- 
tisée le  22  janv.  1737  (S'-llilaire-le-Crand,  el  décédée 
à    Poitiers,   le    14  mars    1817;    Wi    M arie-Fh  vNçois- 


Loms,  né  k  Sèvres  le  22  janv.  1751,  décédé  le  4  fév,  ; 
t)  Louis,  capitaine  d'infanterie  au  régiment  de  Tour- 
naisis,  sans  postérité;  f)  Marie-Louis-Charles,  né 
ii  Sèvres,  le  25  juil.  1752,  décédé  le  16  janv.  1755  ; 
g  MARIE-JOLIE,  née  le  10  fév.  1754  k  Sèvres,  décéiléc 
jeune  ;  It  Marik-IIenriette-Nvi.vib,  née  à  S'-Jiilicn- 
l.ars  le  2  mars  1755,  mariée  le  6  oct.  1774,  à  Joseph- 
Pierre  Prévost,  sgr  de  S'-Vincent,  et  décédée  le 
12  oct.  1779;  i)  Marie-Henriette,  religieuse  hospi- 
talière de  Poitiers  le  28  juin  1784. 

4°  HoNonÉ,  inhumé  dans  l'église  de  S'-Léger  de 
Chauvigny  le  9  août  1713  ;    5°  Maris-ThéréSE-Elisa- 

iii'.iti,  née  à  Sèvres  le  8  août  1713,  prieure  du  Cannel 
de  Poitiers  ;  6"  Antoine-Honoré,  qui  suit. 

11.  —  Kumé  (Antoine-Honoré),  Chev.,  sgr  du 
Charault  St-Pierre-des-Eglises,  né  à  Sèvres  le 
18  sept.  1714,  fut  émancipé  le  23  sept.  1729  et  servit 
au  ban  du  Poitou  en  1758.  Marié  à  Jard'res  te 
7  janv.  1734,  k  Marie-Gabrielle-Elisabeth  de  Béchil- 
lon,  fille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  de  Pressée,  et  de 
Elisabeth  Citoys,  il  en  cul  :  l^N...,  décédée  en  bas 
âge  ;  2°  Marie-François-A.ntoine,  qui  suit  ;  3°  JeaN- 
Baptistb-Honorb,  baptisé  à  S'-Picrrc-les-Eglises,  le 
12  août  1747,  clerc  tonsuré  le  17  oct.  1756,  est 
nommé  le  2  avril  1762  chanoine  de  Stl!-Radegonde  de 
Poitiers.  Il  prend  possession  de  la  charge  de  prieur,  le 

17  fév.  1774,  dont  il  avait  été  pourvu  par  le  roi  sur  la 
démission  de  Pierre-François  Fumé,  son  grand-oncle, 
dernier  titulaire.  Il  devient  ensuite  aumônier  du  Uni, 
chanoine  aumônier  du  chapitre  de  Metz  sur  preuves  du 
10  mars  1782,  vicaire  général  de  l'évêque  de  Poitiers 
et  de  l'évêque  de  Châlons  ;  4°  Marie-Eltsabeth-Jolie, 
baptisée  au  même  lieu,  le  16  janv.  1730,  religieuse  de 
la  Visitation,  morte  le  31  janv.  1797. 

12.  —  Fumé  (Marie-François-Antoine),  Chev.,  sgr 
du  Charrault,  des  Eglises,  le  liiz-Chazerat  (Journet, 
Vienne),  etc.,   né   et   baptisé   (S'-Hilaire  de  la  Celle)  le 

18  nov.  1744,  capitaine  au  régiment  de  Rouergue- 
Infanterie,  partagea  avec  ses  frères  le  16  mai  1778.  Il 
émigra  et  servit  comme  chef  d'escouade  dans  la 
lrc  compaguie  du  régiment  noble  du  Poitou  k  l'armée 
des  Princes  en  1792.  Marié,  le  23  août  1779,  k  Marie- 
Rose  de  Ciiàtili.on.  fille  de  Charles,  Chev. ,  sgr  du 
Riz-Chazerat,  et  de  Jeanne  de  Muzart,  il  en  eut  : 
1°  Marie-Charles,  décédé  jeune  ;  2U  Marie-Honoré- 
Isidore,  baptisé  k  S'-Pierre-les-Eglises  le  15  août  178!), 
mort  pendant  la  campagne  de  Russie  en  IS12  ; 
3°  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

13.  —  Fume  (Jean-Baptiste),  baptisé  le 
2(1  juil.  17S4.  marié  le  31  juil.  1820,  au  château  de 
Moriolle,  près  B rives  (Corrèze),  à  Nicole-Angélique- 
Jusline  d'Aunault  de  Brullys,  fille  de  Louis-Antoine, 
et  de  Marie  de  Chàtillon,  es!  décédé  sans  postérité. 


§  V. 


Branche  de  l.%  tt  v/.i vu.itt: 


8.  —  Fumé  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Bannière,  fils 
puîné  île  François,  et  de  Catherine  Palustre  (71'  deg., 
§  II),  baptisé  k  S'-Didier  de  Poitiers  le  29  jauv.  1604, 
épousa,  le  16  janv.  1634,  Enicrie  de  Morel,  veuve  de 
Philippe  Corgnol,  Ec.,  sgr  de  Magné,  dont  il  eut  Lotus, 
alias,  Pierre,  qui  suit. 

9.  —  Fumé  (Louis,  alias  Pierre),  Ec,  sgr  de  la 
Bazinière,  Vflloguon,  qu'il  acquit  le  31  mars  1663,  fui 
maintenu  en  sa  noblesse  k  Limoges  en  1667.  11  épousa 
d'abord,  le  31  janv.  1663,  Jeanne  Fi.amknt,  puis  Louise 
DE  la  Porte,  et  eut  au  moins  CHARLES,  qui  suit. 

10.  —  Fumé  (Charles),  Chev.,  sgr  de  la  Bazinière, 


630 


FUMEE 


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la  Boni',  ni!  à  Angoulême  le  23  oct.  1665,  était  en 
1722  lieutenant-colonel  au  régiment  de  Mailly-lnfan- 
terio  c:t  Chev.  de  S*-Louis.  Il  épousa  à  la  Faye,  près 
,  le  24  nov.  1721,  Anne  Marlais?  ou  Maivles? 
fille  de  Pierre,  Chev.,  et  de  Marguerite  de  Raymond,  et 
en  eut  seulement  Charlotte,  qui  mourut  sans  alliance. 
Kllc  était  née  le  9  juin  1721  et  ils  la  reconnurent  le 
jour  de  leur  mariage.  (Reg.) 

FUMÉE  (des  Roches-S'-Quentin).  —  Famille 
do  la  Touraine,  issue  de  Adam  Fumée,  premier  méde- 
cin du  Roi.  Nous  en  citons  quelques  membres  alliés 
à  des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'azur  à  2  fasces  d'or  et  6  besants  d'argent, 
posés  3  en  chef,  2  au  milieu  et  1  en 
pointe.  (A.  H.  P.  23.) 

Fumée  (Madeleine)  épousa  Edmond 
Chasteigner. 

Fumée  (François),  Chev.,  sgr  des 
Roches-S'-Quentin,  mestre  de  camp  de 
cavalerie,  épousa  vers  1630  Charlotte  de  Vernoii,  fille 
de  Louis,  Chev.,  sgr  de  la  Rivière-Bonneuil,  et  de 
Louise  de  Marans,  et  fut  tué  au  siège  de  S'-Omer 
en  1638. 

On  trouve  aux  Dossiers  bleus  296  (dossier  7509^  un 
fragment  généalogique  sur  les  Fumée  de  la  Grassière 
que  nous  donnons  ci-après. 

Branche  de  Grassière. 

1.  —  Fumée  (Antoine),  Ec,  sgr  des  Roches, 
président  au  Parlement  de  Bretagne,  après  avoir  été 
conseiller  au  Parlement  de  Paris,  fut  commissaire  du 
Roi  pour  lés  hommages  du  Poitou  en  1548.  Il  reçut 
donation  de  François  Isoré  le  7  janv.  1551,  et  eut  au 
moins  pour  enfants  de  Françoise  do  Fau,  sa  femme  : 
1°  Adam,  qui  suit  ;  2°  Louis,  sgr  de  Soulaine,  vice- 
amiral  pour  S.  M.  en  Guyenne,  Poitou,  Saiulonge  et 
Aunis,  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  Roi, 
qui  acheta  de  «on  frère  Adam  son  droit  d'aînesse  dans 
la  sgrie  de  Bourdelle,  le  3  juil.  1583  ;  3°  Marguerite, 
mariée    au    Parc     Soubise     (Mouchamps,     Vend.),  le 

11  août  1560,  k  Antoine  Prévost,  Ec,  sgr  du  Chaslelier- 
Portault;  4°  Jacques,  reçu  Chev.  de  l'ordre  de  Malte 
en  1582. 

2.  —  Fumée  (Adam),  Ec,  sgr  de  Bourdelle  ? 
épousa,  le  18  nov.  1578  (Billonnet  et  Suirot,  not.  a 
S'-Hcrmine),  Renée  Méauce,  fille  de  Claude,  sgr  de  la 
Grassière,  et  de  Catherine  Burluet,  qui  se  remaria  à 
lsaac  Marlineau,  Ec,  sgr  de  la  Besue.  Il  eut  au  moins 
Bené,  qui  suit. 

3.  —  Fumée  (René),  Ec,  sgr  de  la  Grassière 
(Chavagnes,  Vend.),  décédé  en  juin  1626,  partagea 
avec  sa  sœur  utérine,  Renée  Marlineau,  la  succession  de 
leur  mère  Renée  Méauce,  le  19  mai  1623,  devant  Thomas 
et    Calard,    not.     à    Montaigu.     Il    avait    épousé,    le 

12  juil.  1618,  Renée  Nicolon,  fille  de  feu  François,  et 
de  Françoise  Le  Forestier,  décédée  en  sept.  1628,  dont 
entre  autres  enfants  Henri,  qui  suit. 

4.  —  Fumée  (Henri),  Ec,  sgr  de  la  Grassière, 
maintenu  noble  par  Barentin  le  24  sept.  1667,  mourut 
vers  1670.  Il  avait  épousé  a  25  ans,  le  15  juil.  1647, 
Michelle  Bodguier,  veuve  de  François  de  la  Tribouille, 
et  fille  de  Jean,  sgr  de  la  Mouchetière,  et  de  Jeanne 
Brager,    dont   il  eut   seulement   Marguerite,   mariée, 

1676,  à  Henri  de  Chévigné. 
D'une  ordonnance  rendue  le  19  fév.  1680  par  Jean  de 
Razes,  Ec,  sgr  de  Verneuil,  Meut,  général  au  présidial 


FUREAU 

de  Poitiers,  il  résulte  que  Henri  Fumée  avait  été  con- 
damné comme  roturier  par  Barentin  par  une  nouvelle 
sentence  du  15  nov.  1668. 

FUMÉE  ou  FUMÉ.  —  On  trouve  en  Anjou 
et  en  Bas-Poitou  des  personnages  de  ce  nom  qui  appar- 
tiennent peut-être  à  une  famille  différente  de  celle  des 
Fumé  de  Poitiers. 

Fumée  (Louis),  de  la  châtellenie  de  Villiers,  fut 
remplacé  au  ban  d'Anjou,  en  1471,  par  Jean  Carrion, 
Ec,  sgr  de  Noirlieu  (sans  doute  son  gendre),  qui  avait 
épousé,  vers  1450,  Hdguette  Fumée,  Dc  de  la  Caille- 
tière.  (Gén.  Carrion.) 

FUREAU  ou  FURAUD.  —  Famille 
bourgeoise  originaire  des  environs  de  la  Rochefoucauld 
et  alliée  à  plusieurs  familles  poitevines. 
La  majeure  partie  des  renseignements  qui 
suivent  sont  extraits  des  registres  parois- 
siaux de  la  Rochette  (Charente)  et  nous 
ont  été  communiqués  par  M.  Henri  de 
la    Messelière. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  de  gueules  accompagné 
de  3  canards  de  sable  posés  2  et  1. 


Sic 


Branche  de    \  il  i  i  \i  m  i   i 


1.  —  Fureau  iFrançois),  garde  traversier  des 
eaux  et  forêts  d'Angountois,  épousa  Jeanne  de  Rouffi- 
gnac,  dont  il  eut:  1°  Boch,  qui  suit;  2°  René,  bap- 
tisé à  la  Rochette,  le  15  sept.  1626,  et  qui  eut  pour 
parrain  et  marraine  Clément  Frollier-Tizon  de  la  Ro- 
chette, et  Renée  Green  de  S'-Marsault. 

2.  —  Fureau  (Roch),  sr  de  Villemalet,  mort 
avant  le  30  juin  1681,  avait  épousé  en  1643  (J.  Ferrand, 
not.  a  Agris.  Arch.  Char.  E.  755)  Françoise  Vigier, 
fille  de  feu  Jean,  gruyer  des  eaux  et  forêts  d'Angou- 
mois,  et  de  Anne  de  Rouflignac,  dont  il  eut  :  1°  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Martine,  mariée  le  11  juin  1681 
(Dubournais,  not.  à  Agris)  à  Louis  Frotier,  sr  de  Savi- 
gnac.  (Arch.  Char.  E.  689.) 

3.  —  Fureau  (François),  s'  de  Villemalet  (la 
Rochette,  Char. ),  épousa  à  la  Rochette,  le  6  mai  1694, 
Marie  Rossignol,  et  en  eut  :  1°  Marie,  née  le  3  avril 
1695,  mariée  à  la  Rochette,  le  13  fév.  1720,  a  Jean  de 
la  Quintinie,  sr  de  Clonnaud  ;  2"  Pierre,  qui  suit  ; 
3°  autre  Marie,  née  le  6  oct.  1697,  mariée  le  15  fév. 
1721  à  François  Gounin,  s'  de  la  Coste  ;  k'  François, 
né  le  11  janv.  1699  ;  5°  Anne,  née  le  26  oet.  1701, 
décédée  à  Villemalet  et  inhumée  dans  l'église  de  la  Ro- 
chette, le  26  oct.  1702  ;  6°  autre  Pierre,  auteur  de  la 
branche  de  la  Fontenelle,  §  II. 

4.  —  Fureau  (Pierre),  sr  de  Villemalet,  baptisé 
a  la  Bochstle,  le  21  juin  1696,  épousa  le  15  fév.  1721 
Marie  Gounin,  fille  de  Raymond,  sgr  de  la  Coste,  et  dc 
Jeanne  Hévaud  (Arch.  Char.  E.  729),  et  fut  inhumé  à 
la  Rochette  le  10  juin  1767,  ayant  eu  pour  enfants  : 
1°  Pierre,  qui  suit  ;  2»  peut-être  Marie,  mariée  k  la 
Rochette,  le  23  juin  1739,  à  François  Maistre,  s'  de  la 
Borderie. 

5.  —  Fureau  (Pierre),  sr  dc  Villemalet  et  y  de- 
meurant, épousa,  versJ760,  Anne  Constantin,  qui  lui 
donna:  1°  Marie,  née  le  2  mai  1761  ;  2°  autre  Marie, 
née  le  17  mai  1762  ;  3°  troisième  Marie,  née  le  15 
janv.  1764;  4"  François,  né  le  29  mai  176';  ;  5°  MAn- 
guebite,  née  le  10  sept.  1767  ;  6°  autre  François,  né 
le  23  sept.  1773. 


I  I  lt«.<>\. 


S  II.  —  Branche  de  i>a  fontbnbllb, 

4.  —  i  cii-.'.mi  (Pierre),  sr  rie  la  Fontenelle,  fils 
puîné  de  François,  al  de  Marie  Rossignol  (3»  dog.,  s  Ior), 
né  le  26  déc.  1702,  et  décédé  s  Villemalet  le  27  déc. 
mi,  :iv:u!    épousé  a    la  Rochelle,    le    2.1    janv.    1728 

(Gervais,  not.  ii  Agris),  Madeleine  FnoTiER-Tizoy,  fille 
de  François,  Ec.,  sgr  de  la  Bordorie,  et  de  Louise  île 
Bord(Arch.  Char.  E.  734),  et  en  eut:  1°  Louise,  née 
le  lijuil.  1730,  mariée  à  la  Rochelle,  le  5  août  1749, 
à  Alexandre  Bordet,  s' îles  Vallons  ;  2°  Marie,  née  le 
3  oct.  1731,  est  probablement  la  même  qui  épousa  &  la 
Rochette  [acte  sans  filiation),  le  9  fév.  1752,  Jean  No- 
dier, s'  de  la  Baui'lie  ;  3°  autre  Marie,  née  le  2'i  sept, 
[735,  mariée  au  même  lieu,  le  17  fév.  1778,  b  Jean 
Machenaud,  s' de  Beauchamp,  garde  des  eaux  et  forêts 
de  la  ps"'  de  Brie  (Charente)  ;  4"  Pierre,  qui  suit  ; 
,:."  \\nk,  mariée  a  la  Rochelle,  le  30  juil.  1770,  à 
François  Frolier-Tizon,  Ec.,  sgr  de  la  Borderie,  son 
oncle  du  2e  au  3"  degré. 

5.  —  i  iic<  ..M  (Pierre),  sr  de  Fontenelle,  né  le 
21  sept.  1746  et  demeurant  à  Villemalet,  épousa,  le 
2  juin  1772  (Vidaud,  not.  à  Agris),  Marguerite  de  la 
Faïe,  fille  de  l'eu  Antoine,  Ec,  sgr  de  Champlaurier 
et  do  la  Forêt,  et  de  Sibille  de  Verneuil  (Areh.  Char.  E. 
S(i:i,  et  en  eut:  1°  Marie,  née  le  28  sept.  1771  ; 
2*  Louise,  née  le  9  avril  1777  ;  3*  Jean,  né  le  14  fév. 
1780  à  Villemalet,  comme  les  précédents. 

Ici  s'arrêtent  les  renseignements. 

FURGACT,   furgault,    fur 

(.AI   I)    —  Famille  de  S'-Maixent. 

Furgaut  (Jean)  fut  échevin  de  S'-Maixcnt  en 
1456-70.  Il  était  sénéchal  de  la  Sauvagèrc  en  1477. 
(Vautebis,  par  l'abbé  G.  Michaud.) 

Furgaut  (Jacques),  licencié  es  lois,  fut  maire  de 
S'-Maixent  en  1476,  puis  échevin  en  1477-93.  11  fut 
également  sénéchal  de  la  Sanvagère.  (Id.,  id.) 

FURGON.  —  Famille  de  l'échevinagc  de  la 
Rochelle  qui  a  posséilé  des  fiels  en  Ras-Poitou.  Elle  fut 
maintenue  noble  en  Poitou  en  1667. 

Blason  :  d'argent  k  3  tètes  de  renard  de  sable,  a 
cause  du  nom  latin  fur  (renard).  C'est 
par  erreur  que  l'on  trouve  «  têtes  de 
loup  ».  En  1667,  Charles  de  Furgon  por- 
tait :  «  écartelé  aux  1er  et  4e  (Furgon), 
aux  2G  et  3°  de  gueules  à  la  fasee  fuselée 
d'argent,  avec  une  étoile  de  même  en 
chef  et  2  en  pointe  ».  (A.  H.  P.  23.)  Ce 
nom  a  été  mal  écrit  Surgon  par  Dugast  Matifeux. 

1.  —  Furgon  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Peray,  de 
S'-Cbristophe  et  de  la  Rimagerie,  trésorier  du  Roi  et 
son  maître  d'hôtel,  receveur  des  aides  h  la  Rochelle, 
fut  maire  de  cette  ville  en  1476,  1479,  1482,  1491,  et 
échevin  en  1496.  Il  acheta  la  seigneurie  do  Condé  et 
les  fiefs  de  Vauforendc  el.de  la  Chauvelière  et  rendit 
aveu  il  Taillebourg  le  5  jauv.  1480  pour  ce  dernier 
fief  et  la  moitié  du  grand  fief  de  la  Bernardière 
(Léraudière).  (Areh.  II  i  st.  Saiutonge,  29,  p.  139.)  11 
épousa  Marie  MERCIER,  dont  il  cul  au  moins  :  1°  MARIE, 
qui  épousa  d'abord  vers  1480  Georges  Geoffroy,  Ec 
sgr  de  Dompierrc  cl  Eouras,  puis  eu  1496  Jacques  de 
Curzuy,  Ec.,  sgr  de  Nion,  maître  d'hôtel  ordinaire  de 
la  Heine  (la  généalogie  Curzav  dit  au  contraire  qu'elle 
SC  maria  d'abord  à  Jacques  de  Curzay,  puis  à  Georges 
Geoffroy),  On  trouve  à  la  Bibl,  de  la  Rochelle  section 
des  M"  f"  3  et   27  des  pièces  qui   juslilieiil    celle  der- 


H    ItK.VV    <<!<-) 


631 


niôre  opinion,  entre  autres  une  quittance  donnée  le  11 
ocl  U98  S  Marie  Furgon,  veuve  do  Georges  Geoffroy, 
de  500  livres  léguées  a  l'aumonerie de  la  Rochelle;  un 
aveu  qu'elle  rendit  comme  Haine  de  DompieiTe  et  de 
Montmayrand,  le  6  oct.  1519,  a  Jeanne  de  Rochechouard, 
CI  enfin  un  autre  qu'elle  reçut  comme  D°  de  Dampierre 
le  26  mai  1529  ;  2°  Catherine,  mariée  a  Etienne  Lan- 
glois,  maire  do  la  Rochelle  en  1498  ;  3"  PERRETtE, 
qui  épousa  Guillaume  Guy,  Ec,  sgr  de  la  Bataille, 
maire  en  1508  ;  4"   Claude,   qui  suit. 

2.  —  Furgon  Claude),  Ec,  sgr  de  S'-Cbristophe, 
et  du  Frcsne  en  Aunis,  maire  de  In  Rochelle  en  1524 
et  1553,  partagea  avec  ses  soins  Marie  et  l'errette  les 
biens  de  leurs    père  et  mère  le  20  juin  1508,  lit  le  dé- 

u Incluent   de    S'-Cbristopbe  au    sgr   d'Anheterre  en 

1535  et  transigea  en  1538  et  1543.  Il  avait  reçu  le  29 
OCt.  1538  aveu  de  Marie  Jourdin  D':  de  la  Sgrie  do 
Beldoye  et  le  lop  avril  1530  il  partageait  avec  Jean 
Lévêquc  et  Jean  de  Bourdeillo.  (l'ièc  Orig.  28190.  Marié. 
deux  fois,  d'abord  a  M...,  puis  le  .'il  déc.  1517  Ber- 
trand Pcllnquin,  not.),  a  Marguerite  Nicolas,  veuve  de 
ïves  Cuiton,  il  eut  du  1er  lit  :  1"  Pierre,  qui  suit  ;  du 
second  lit  :  2°  Elisabeth,  mariée  à  Louis  Bretinauld, 
Ec,  sgr  des  Tourettés-Pompin  ;  3°  Marguerite, 
épouse  de  Jean  Bretinauld,  Ec,  sgr  de  la  Rivière  ! 
4°  Claude,  Ec,  sgr  de  Tesson?  qui  fut  curateur  de 
Charles,  s'  do  S'-Cbristophe.  Claude  eut  de  Françoise 
de  Ciiasteigneu  un  fils  naturel,  Alexandre,  sr  de  la 
Faye,  qui  fut  légitimé  par  lettres  de  mai  1567.  (Bibl. 
Nut.  Catalog.  fonds  Franc.,  t.  IV,  p.  24.) 

3.  —  Furgon    (Pierre),    Ec,  sgr  de  S'-Christo- 

pbe,  Beldoye,  épousa,  le  31  déc  1543  (Tcxier  et  Brault, 
not.),  Marguerite  Moulnier,  dont  il  eut  au  moins 
Pierre,  qui  suit. 

4.  —  Furgon  (Pierre),  Ec,  sgr  de  S'-Christophe, 
Beldoye,  échevin  de  la  Rochelle,  fit  aveu  de  S'-Chris- 
tophe  le  30  janv.  1596  à  Catherine  de  Partheuay,  D°  de 
Rouan,  à  cause  de  sa  baronnie  de  Polléon  (Pièc  Orig. 
28190),  et  était  décédé  avant  1618.  11  avait  épousé 
d'abord,  le  9  nov.  1593  (liusseau,  not.),  Marie  Bouhet, 
Rc  des  Touches  en  Poitou,  puis  le  30  mars  1599  Mar- 
guerite de  Tiivon,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Légurat, 
et  de  Jeanne  de  Crue,  et  eut  de  cette,  dernière  alliance 
au  moins  Charles,  qui  suit. 

5.  —  Furgon  (Charles),  Ec,  sgr  de  S'-Christo- 
phe,  la  Jarric-aux-Cbats,  fut  maintenu  noble  par  Baren- 
tin  le  1er  sept.  1667.  Sa  succession  fut  partagée  parles 
Tryon  et  autres,  ce  qui  l'ait  supposer  qu'il  n'eut  pas 
d'enfants.  Cependant,  dans  le  dossier  de  celle  famille, 
aux  pièces  originales  de  la  Bibliothèque  Nationale,  on 
lui  donne  pour  femme  Marie  I'.ollin,  dont  il  eut  un  fils, 
Pierre,  qualifié  d'Ec,  sgr  de  S'-Cbristophe,  qui  vivait 
en  1712.  (Dans  certaines  pièces  de  ce  dossier,  on  dit 
que  c'est  un  bâtard,  ce  qui  doit  être  exact.) 

FURIGNV  (de).  —  11  y  a  eu  peut-être  plu- 
sieurs familles  originaires  de  ce  village  près  Neuville 
(Vien.).  En  latin  ou  trouve  Fume,  Furniacus. 

Furigny  (Etienne  de)  vivait  en  1178.  (Charles 
de  S'-Hilaire.) 

Furigny  (Albert  de)  était  custos  de  S'-Hilaire  a 
la  même  époque. 

Furigny  (Guillaume  de),  Ec.,  fit  accord  avec  S'- 
Hilaire  en  1252,  comme  héritier  de  son  oncle  Aimery  de 
la  Vau.  (Latin  17147,  p.  401.) 

Furigny  (Aimery  de),  prêtre,  «  de  l>'urgue  », 
héritier  avec  Hugues  de  Jaunay,  Ec,  et  autres,  de  feu 
Guillaume  de  Jaunay,   valet,  lit    un    accord  en  1304. 


632 


FUYE  (de  la) 


«% 


FlYE  (de  1») 


u 


(Arch.  Vien.  E-  237,  Jaunay.)  Il  fut  exécuteur  testa- 
mentaire Je  Pierre  de  Pussigné,  abbé  de  N.-D.  rie  Poi- 
tiers en  1311.  (ld.  G.  1086.) 

FUSELIER.  —  On  trouve  ce  nom  commun  à 
plusieurs  familles.  Il  est  souvent  écrit  Lefusblier.  (V. 
ce  nom.) 

Fuselier  (François),  Ec,  sgr  de  Pontimbert? 
était  sénéchal  de  la  B"'e  de  Montaigu  en  Bas-Poitou  en 
1625. 

FV88EY  (de).  —  Famille   originaire  du  duché 
de  Bourgogne,  qui   possédait  ries  fiefs  en  Bas-Poilou  à 
la  fin  du  xviii"  siècle. 
Blason  :  d'argent  k  la  fasce  rie  gueules  accompagnée 
de  six    merlettes  rangées  en  fasce,  trois 
en  chef  et  trois  en  pointe.  (Dr°  de  la  No- 
blesse.) 

Fussey  (Charles-François  Mis  rie 
riovait  un  hommage  lige  en  1785,  pour  la 
Grange  en  S'-Christoplie-du-Bois,  et 
pour  la  baillie  et  sergeDterie  dudit  lieu  relevant  de 
Mortagne.  (Marchegay,  Nouv.  Acquis.,  fonds  franc., 
5038,  IV  110.) 

Fussey  (Marie-Anne-Eugénie  de)  devait  égale- 
ment il  la  même  époque  un  hommage  à  Mortagne  pour 
la  métairie  de  la  Messandière  en  S'-Christophe-du- 
liois.  (Id.  id.,  n*  111.) 

Fussey  (Placide-Elisabeth-Pcrpétue  de)  devait, 
elle  aussi,  en  1785,  à  Mortagne,  un  hommage  pour  la 
métairie  de  la  Poiiimeraye  en  S'-Christoplie-du-Bois. 
(Id.  id.,  n'  112.) 

FUYE  (de  la).  —  Nom  de  fiefs  commun  k  plu- 
sieurs familles. 

Blason  :  Feu  M.  A.  de  la  Porte,  dans  l'Armoriai  rie 
la  noblesse  du  Poitou  en  1789,  attribue  k  Matbias 
Chevallier,  Ec,  sgr  de  la  Fuye  et  de  la  Besnière  (qu'il 
croit  s'appeler  de  la  Fuye),  <■  d'argent  au  chevron  de 
gueules,  accompagné  de  3  têtes  de  more  de  sable  ». 
On  ne  sait  si  ce  blason  est  celui  des  Chevallier,  ou  celui 
d'une  famille  de  la  Fuye. 

FUITE  (de  la).  —  Famille  bourgeoise  qui  habi- 
tait Poitiers  dès  le  xvie  siècle,  et  que  nous  croyons 
éteinte.  (V.  Delafuïe.) 

Blason  :  de...  à  la  fuie  de...  surmontée  de  3  co- 
lombes de...  rangées  en  fasce,  celle  du 
milieu  posée  sur  le  sommet  de  la  fuie. 

Fuye  (Olivier  de  la),  procureur  au 
présidial  de  Poitiers,  fut  chargé  le  5  août 
1553  de  la  procuration  de  Guillaume 
Cossin,  si;r  de  la  Béraudière,  pour  déclarer 
qu'il  était  possesseur  d'une  maison  près  le  cimetière 
S'-Cyhard,  sur  laquelle  il  devait  des  rentes.  (Arch. 
Vil.  de  Poitiers.)  Il  épousa  Nicolle  Joubert,  dont  il  eut 
au  moins  Olivieh,  baptisé,  à  N.-I). -la-Petite,  le  20 
mars  1587,  et  qui  eut  pour  parrains  Guillaume  de  la 
Fuye,  et  Mathurin  de  la  Fuye,  procureur  au  présidial 
rie  Poitiers,  dont  le  degré  de  parenté  avec  l'enfant  n'est 
pas  indiqué.  (Beg.) 

Fuye  (Guyonne  rie  la),  femme  de  Jean  Bonneau, 
avocat  à  Poitiers,  est  marraine  à  St<:-Opportune  le  14 
fév.  1554.  (Id.) 

Fuye  (Guillaume  de  la)  fut  chargé  en  1559  de  la 
procuration  du  M"  de  Laval-Lezay  pour  le  représenter 
à  la  réformation  rie  la  Coutume  du  Poitou.  (F.) 


Fuye  (Hiérosme  de  la)  fut  fondé  de  pouvoir  des 
religieux  de  la  Maison-Dieu  de  Montmorillon  en  1559  à 
la  réformation  de  la  Coutume  du  Poitou.  (Id.) 

Fuye  (Guillaume  de  la),  substitut  du  procureur 
fiscal  de  l'abbé  d'Angles,  fut  également  chargé  de  la 
procuration  dudit  abbé  en  1559,  pour  la  même  cause. 
(Id.) 

Fuye  (Madeleine  de  la)  est  marraine  à  Sle-Oppor- 
tune  le  23  nov.  1579.  (Beg.) 

Fuye  (Guillaume  de  la),  procureur  i  Poitiers, 
épousa  Florence  Leproust  et  en  eut  au  moins  : 
lu  René,  procureur,  parrain  le  3  juil.  1581  à  S'c-Oppor- 
tune,  puis  le  18  avril  1606  ;  2°  Philippe,  baptisé, 
même  paroisse,  le.  23  mai  1580,  et  qui  eut  pour  parrain 
Philibert  de  la  Fuye,  notaire  royal.  (Id.) 

Fuye  (Mathurin  de  la),  procureur  au  présidial  de 
Poitiers,  marié  k  Marie  Acuinet,  en  eut  au  moins  : 
1°  Claude,  baptisée  le  24  juil.  1580  ;  2°  Jeanne, 
bapli-.ee  a  N.-D. -la-Petite  en  1581  ;  3U  Jérôme,  baptisé 
le  26  mai  1582  et  qui  eut  pour  parrain  Philibert  de 
la  Fuye,  notaire  ;  4°  Anne,  décédée  le  10  avril  1672 
dans  le  monastère  des  religieuses  hospitalières.  (Reg.) 

Fuye  (Antoine  de  la)  épousa  Nicolle  Augron,  riont 
LÉON,  baptisé  k  8,e-Opportune  le  24  nov.  1582.  et  qui 
eut  pour  parrain  Hubert  ?  de  la  Fuye.  (ld.) 

Fuye  (Marguerite  de  la)  est  marraine,  k  N.-D.-la- 
Petiteje  19  nov.  1582.  (ld.) 

Fuye  (Jeau  rie  la),  notaire,  épousa  Anne  Bour- 
geois, qui  est  marraine  k  S,e-Opporlune  le  13  juin 
15S5.  (Id.) 

Fuye  [Rogier  de  la:,  notaire  royal  k  Poitiers,  et 
sa  femme  Madeleine  Vergnadlt,  devaient,  le  25  sept. 
1588,  une  rente  de  20  1.  tournois,  etc.,  k  Guillaume 
Garnier,  Ec,  sgr  des  Loges,  chanoine  de  Ste-Radegonrie 
de  Poitiers.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  283,  Garnier.)  11  eut 
au  moins  Louis,  qui  est  parrain  k  Sl-Cybard  le  21  mai 
1596.  (Reg.) 

Fuye  (Mathurin  de  la),  procureur  et  bourgeois  de 
Poitiers,  épousa  Aliénor  Fouasseau  '.'  et  en  eut  au  moins 
Louis,  baptisé  le  1er  nov.  1590  k  S1- Didier,  dont  le 
parrain  est  Philibert  rie  la  Fu#e,  notaire  el  bourgeois 
de  cette  ville.  (Id.) 

Fuye  (N...  rie  la)  était  notaire  k  Poitiers  en  1595. 
(Notes  Ginot.) 

Fuye  (listher  de  la)  est  marraine  à  S,c-Opportune 
le  30  nov.  1596  de  Esther  Bonteinps,  fille  de  Hilaire, 
el  de  Françoise  de  la  Fuye,  probablement  sa  nièce. 
(Reg.) 

Fuye  (Guillaume  de  la),  procureur,  était  en  procès 
en  1597  avec  les  religieuses  de  la  Trinité  de  Poitiers, 
au  sujet  du  droit  de  terrages  sur  une  pièce  de  terre  dite 
les  Guignardières.  (Arch.  Vien.  H2.  Abb.  de  la  Trinité.) 

Fuye  (Catherine  de  la)  est  marraine  à  Slc-Oppor- 
tuue  le  17  janv.  1603,  et  à  S'-Savin  le  8  oct.  1609. 
(Reg.) 

Fuye  (Susanne  de  la)  est  également  marraine  à 
S"-Opportune  le  11  juil.  1604.  (Id.) 

Fuye  (Olivier  de  la),  procureur  au  présidial  de 
Poitiers,  épousa  Marie  de  Bousset,  dont  il  eut  : 
1"  Olivier,  baptisé  k  S'-Savin  (comme  les  suivants  le 
12  mai  1607  ;  2°  Françoise,  baptisée  le  7  déc.  1609; 
3"  Hilaire,  baptisé  le  2  janv.  1612,  eut  pour  marraine 
Madeleine  de  Gastou,  femme  de  Beué  de  la  Pierre,  pro- 
cureur audit  siège  ;  4°  Mathurin,  baptisé  le  14  sept. 
1614.  (ld.) 

Fuye  (Marie   de  la),   fille  de  Antoine,  bourgeois 


«.   %   %1  .O-V    (de) 


de   l'oiliers,  «si    marraine    k   S'-Porchaire  le  21   sept. 
1007.(1(1.) 

I''uyc  (Claude  île  la),  épouse  de  Jacques  Giraud, 
maître  de  la  poste  à  Poitiers,  eut  une  lille  baptisée  a 
S'-Porchaire  le  9  mars  1009.  (Id.) 

I<'u;e  (Mai'ie  de  la),  femme  de  Laurent  de  la 
Pierre,  procureur  à  Poitiers,  eut  une  lille  baptisée  a 
S'-Savin  le  5  mai  1010,  laquelle  eut  pour  parrain  Phi- 
libert de  la  Fuye.  (Id.) 

Fuye  (Gonsalve-Philibert  de  la)  fut  inhumé  à 
S'-Paul  de  Poitiers  le  23  sept.  1013.  (Id.) 

Fuye  (Louise  de  la)  épousa  Louis  Courrivault, 
Jr  des  Roches,  dont  Laurent,  baptisé  à  S'-Savin  le 
20  sept.  lOn.  (Id.) 

Fuye  (Marie  de  la)  est  marraine  k  S'-Savin  le 
20  juiu  1613.  (Id.)  C'est  peut-être  la  même  qui  épousa 
Jean  Bonnin,  procureur  à  Poitiers,  dont  un  enfant 
baptisé,  même  paroisse,   le  10  avril  1620.  (Id.) 

Fuye  (Anne  de  la)  est   marraine  à    S'-Savin  les 

7  janv.  1620  et  6  juin  1626.  (Id.) 

Fuye  (Jean  de  la)  était  curé  de  Pouillé  (Vien.)  en 
1627.   (Id.) 

Fuye  (Marie  de  la)  épousa  à  S'-Paul  de  Poitiers. 
le  15  juin  1627,  Claude  Caulin,  de  Chàtillon-sur-lndre. 
(Id.) 

Fuye  (Mathurin  de  la),  procureur  au  présidial  de 
Poitiers,  marié  à  Françoise  Clément,  en  eut  :  1°  Pierre, 
baptisé  à  S'-Savin  de  Poitiers  (ainsi  que  les  suivants) 
le  9  juin  1631  ;  2°  Isabeau,  baptisée  le  11  mai  1631, 
marraine  k  S'-Savin,  le  10  juin  1651,  mariée  à  Savin 
Courtin,  procureur  au  présidial  et  inhumée  dans  l'église 
de  S'-Michel  de  Poitiers  le  24  août  1693;  3»  Madeleine, 
baptisée  le  23  juil.  1637  ;  4°  Jean,  baptisé  à  S'-Paul 
de    Poitiers  le   8   mars  1639  ;    5»  Anne,   baptisée    le 

8  mars  1640  ;  6°  Marik,  baptisée  le  5  nov.  1641  ;  7»  Ma- 
tiiuiiin,  baptisé  lo  1er  juil.  1643  ;  8"  Françoise, 
baptisée  le  19  mai  1045  ;  9°  Renée,  baptisée  le  30  juin 
1646  ;  10»  Hilaire,  baptisé  le  24  août  1647.  (Id.) 

Fuye  (Marie  de  la)  est  marraine  de  Louis  Ver- 
guaud,  k  S'-Paul  de  Poitiers,  le  14  mai  1040.  (Id.) 

Fuye  (Françoise  de  la)  épousa  Hilaire  Frappicr, 
huissier  au  présidial  de  Poitiers,  avant  le  31  août  1640. 
(Id.) 

Fuye  (Hilaire  de  la)  est  curé  de  N.-D.  de  Saint- 
Savin  eu  1645  ;  c'est,  croyons-nous,  le  même  que 
Hilaire,  curé  de  Cramard  (Chalendray,  Vien.)  de  1653  k 
1662.  (Id.) 

Fuye  (Marie  de  la),  épouse  de  André  Deshenaud, 
est  inhumée  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  3  déc.  1650.  (Id.) 

Fuye  (Jacques  de  la)  épousa  Judith  Gdillon,  dont 


i;hi.i>\  (<i<-) 


633 


au  moins  Françoise,  baptisée  k  S'-Cybard  le  17  mar-> 
1669.  (Id.) 

Fuye  (Jean  de  la),  procureur  au  Parlement  de 
Paris,  épousa  Marie  Bonnet,  qui  est  marraine  k  S'-Cy- 
bard  le  3  déc.  1684.  (Id.) 

Fuye  (Renée  de  la),  veuve  de  N...  Martincau, 
procureur  au  présidial  de  Poitiers,  décéda  le  23  nov. 
1698,  âgée  de  55  ans  environ.  (Rcg.) 

FLZEAU.  —  Famille  de  Mauléon  (Chàlillun-sur- 
Sèvre)  aux  xvn»  et  xvnr  siècles. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or  et  3  roses  d'argent. 
déclaré  en  1698.) 

Fuzeau  (Christophe)  était  procu- 
reur et  notaire  à  S'-Jouin  de  Mauléon  eu 
1698,  lorsqu'il  déclara  son  blason. 

Fuzeau  (Marie),  veuve  de  N.  Gil- 
bert, paie    en    1763   droit    de    franc  fief 
pour  une  partie  de  la  borderie  de  la  Fiction  ?   paroisse 
des  Aubiers  (Arch.  Nat.  P.  1294). 

FUZEAU.  —  On  trouve  ce  nom  en  Poitou  au 
xv°  siècle  ;  mais  cette  famille  pourrait  être  originaire 
d'Orléans. 

Fuzeau  (Pierre),  chanoine  de  S'-Hilaire-le-Grand 
eu  1470,  fonda  deux  chapelles  dans  cette  église.  (M.  A. 
O.  1852.)  Il  eut  pour  héritier  sa  nièce  Jacquette, 
mariée  k  Me  Guillaume  Rougier,  conseiller  du  Roi  à 
Orléans  et  lieutenant  du  bailli  de  Monlargis,  qui 
vendit  divers  domaines  à  Poitiers  provenant  de  cette 
succession,  le  29  août  1500.  (Arch.  Vien.  G.  1040.) 

FL'ZELIER.  —  Famille  du  Châtelleraudais 
aux  xvie  et  xvn*  siècles.  On  irouve  son  nom  écrit  ainsi  : 
Le  Fuselieh. 

Fuzelier  (Guillaume)  comparut  au  procès-verbal 
de  la  Coutume  du  Poitou  réformée  en  1514,  comme 
fondé  de  pouvoir  de  Mml!  de  Bourbon,  à  cause  de  sa 
vicomte  de  Chàtellerault.  (F.) 

Fuzelier  (Anne),  veuve  de  N...  Terrasse,  fut 
inhumée  k  S'-Jean-Baptiste  le  22  janv.  1528.  (M.  A. 
O.  1897.) 

Fuzelier  (Dominique-Joseph).  Ee.,  gentilhomme 
servant  du  duc  d'Orléans,  épousa  Anne  Robin  de  la 
Ronce,  dont  : 

Fuzelier  (André-Eloonorc),  contrôleur  des  étapes 
de  la  généralité  de  Poitiers,  qui  épousa  Jeanne-Mar- 
guerite Oudin,  V,e  du  s'  Jean-Baptiste  Mozet,  négociant 
k  Reims,  d'où  Jean-Simon,  né  le  30  juil.  1779  k 
S'-Porchaire.  (Reg.) 

Fuzelier  (Roger),  pensionné  du  Roi  en  1776, 
était  garde  général  du  Marquisat  de  Fors  en  1779. 
(Reg.) 


G 


GJIALOM  (dk).  —  Famille  noble  et  ancienne, 
originaire  de  Normandie,  dont  plusieurs  branches  ont 
habité  la  Rochelle  et  ses  environs.  Nous  prenons  sa 
liliation  au  5'  degré  du  travail  de  M.  d'Auriac,  en  le 
complétant  par  les  notes  contenues  dans  le  Nobiliaire  du 
Limousin,  et  dans  l'ouvrage  de  M.  de  la  Morinerie  sur 
la  noblesse  de  Saintonge  et  d'Aunis.  On  peut  consulter 
également    sur   celte  famille  le  Nouveau  d'Ilozier,  dos. 


3214,    et    les    Dossiers    bleus    297, 
lities    delà  Bibliothèque  Nationale,  Guil- 
lounet    de  Merville  :  Histoire  de  S'-Jean- 
d'Angély,  etc. 

Bliison:  de  gueules  k  3  rocs  d'échi- 
quier d'or.  iS'-Allais,  D'c  de  la  Noblesse, 
Nob.  du  Limousin,  etc.) 


634 


GAALOX  (de) 


tSp 


G  \  M.OX  (de) 


§  r«. 


Branche  de  VlLLE\BirE. 


5.  —  Gaalon  (Hugues  de;,  Ec,  sgr  du  Cairon, 
vivant  ea  1460,  épousa  Yolande  d'Ouville,  fille  de 
Jean,  Ko.,  sgr  de  Cantelou,  et  en  eut  :  1"  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Jacques,  rapporté  au  §  11. 

6.  —  Gaalon  (Jean  de),  Ec,  sgr  de  Cantelou  et 
en  partie  de  Cairon  et  des  Carreaux,  partagea  avec  son 
frère  le  22  sept.  15)4  et  laissa  de  Françoise  de  Kbrne- 
lec,  qu'il  avait  épousée  à  Bayeux,  le  2  mai  1516  : 
1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Charles,  Ec.,  tué  en  1543 
devant  Perpignan. 

7.  —  Gaalon  (Pierre  de),  Ec.,  sgr  du  Cairon  et 
des  Carreaux,  épousa,  le  18  sept.  1551,  Marguerite  Bou- 
lard,  fille  de  Jean,  sgr  de  Maizet,  testa  le  25  août 
1587  et  eut  pour  enfants  :  1°  Jacques,  qui  suit; 
2"  Jkan,  3°  Nicolas,  4°  et  5°  Jeanne  et  Marguerite, 
tous  mentionnés  dans  le  testament  de  leur  père. 

8.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du  Cairon  et 
des  Carreaux,  se  maria  le  14  oct.  1578  à  Marie  de 
Bureau,  et  en  eut:  1°  Bertrand,  sgr  du  Cairon,  mort 
en  1635,  sans  laisser  de  postérité  de  Jeanne  Hoquet  ; 
2°  Nicolas,  qui  suit  ;  3"  Pierre,  prêtre. 

9.  —  Gaalon  (Nicolas  île),  Ec,  sgr  des  Car- 
reaux, de  Villeneuve,  etc.,  se  distingua  au  siège  de  la 
Rochelle  en  162S  et  se  fixa  en  Aunis,  où  il  épousa  en 
1630  N...  o'Aubioné  ?  Nommé  colonel  général  des  mi- 
lices de  Saintonge,  il  occupa  cette  charge  jusqu'à  sa 
mort.  Ce  fut  lui  qui,  le  premier  de  son  nom,  posséda  le 
fief  de  Villeneuve  aujourd'hui  S'-Marlin-de- Villeneuve 
(Char.-Inf"),  lequel  a  été  depuis  l'apanage  des  aînés 
de  sa  maison.  Il  eut  pour  fils  Robert,  qui  suil. 

10.  —  Gaalon  Robert  de),  Ec,  sgr  de  Ville- 
neuve, Courdaulf,  l'Epine,  la  Meulte,  etc.,  Chev.  des 
ordres  du  Koi,  épousa,  le  15  juin  1663,  Anne  de  la 
Broisse,  dont  il  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit;  2°  Pierre, 
auteur  de  la  branche  des  Carreaux  et  de  Barzay  en- 
core existante,  et  dont  une  dos  pelilcs-filles,  Marie- 
Anne-Adélaïde,  épousa  à  la  Guadeloupe,  le  29  juin 
1772,  François-Henri  de  Vemou,  B°n  de  Bouneuil. 

H.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  Ville- 
neuve, des  Carreaux,  etc.,  maître  des  eaux  et  forêts  de 
Saintonge  et  d'Aunis,  épousa  Eerthe  Giraudin  de  Bar- 
zay, dont  il  eut  au  moins    Albert,  qui  suit. 

12.  —  Gaalon  (Albert  de),  Ec,  sgr  de  Ville- 
neuve, de  Courdault,  etc.,  Cher,  de  S'-Loùis,  décédé  on 
1768,  avait  épousé  Charlotte  Nadault,  fille  de  Charles - 
Gabriel-Emmanuel-Julien,  sgr  de  Blouval  et  du  Treil, 
et  de  Charlotte-Constance  Le  Mercier  de  Maisoncelle, 
dont  il  eut    Jacques,  qui  suit. 

13.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec,  sgr  d'e  Ville- 
neuve et  de  Courdault,  Chev.  de  S'-Louis,  capitaine 
de  cavalerie,  brigadier  des  gardes  du  corps  du  Roi,  fut 
convoqué  aux  Etats  généraux  de  1789,  comme  membre 
de  la  noblesse  de  Saintonge  et  d'Aunis  pour  la  séné- 
chaussée de  la  Rochelle.  11  décéda  en  1807,  laissant  de 
Marguerite,  aliàs  Marquise  de  Bonnegens  des  Ouchf.s, 
fille  de  Pierre,  prévôt  de  la  maréchaussée,  et  de  Mar- 
guerite de  Calais,  Jacques-Louis,  qui  suit. 

14.  —  Gaalon  (Jacques-Louis  de),  Chev.  de  S'- 
Louis,     chef    d'escadrons,    émigra     en     1791,    servit 

le  capitaine  de  grenadiers  dans  l'armée  des  Princes 
el      compagna  le    G"-  d'Artois    à   nie-Dieu.    Il    avait 
!S   nov.  1789,   Marie-Thérèse-Heniiette  GER- 
MER DE  Sazay,  dont  un  fils  unique  qui  suit. 

15.—  Gaalon  (Jacques-Auguste  G"  de),  né  en 
1790,  fut  député  vers  le  Roi  en  1814  et  1815  par  la  ville 


et  la  noblesse  de  S'-Jean-d'Angély,  et  nommé  sous-pré- 
fet en  1830.  mais  rentra  dans  la  vie  privée  k  la  révolu- 
tion de  Juillet.  11  fut  maire  de  S'-Jean-d'Angély,  de 
1839  à  1845,  et  nommé  Chev.  de  la  Légion  d'honneur, 
ainsi  que  membre  du  conseil  général,  se  lit  estimer 
de  ses  concitoyens  et  ne  cessa  de  rendre  à  son  pays  des 
services  gratuits.  Il  fonda  entre  autres  k  S'-Jean-ri'Au- 
gély  la  salle  d'asile,  ainsi  que  la  Société  pour  l'extinc- 
tion de  la  mendicité,  aida  k  la  reconstruction  de  l'hô- 
pital, et  c'est  à  son  administration  que  la  ville  doit  le 
pont  du  port.  11  est  décédé  à  son  château  de  S'-Marliu- 
de-Villeneuve,  le  10  nov.  1S80.U  avait  épousé  d'abord, 
le  28  JD.il.  1813,  Marie-Adèle  de  Bonnegens  des  Her- 
mitans,  fille,  croyons-nous,  de  Jean-Joseph,  lieutenant 
de  la  sénéchaussée  de  S'-Jean-d'Angély,  et  de  Anne 
Torchebieuf-Lecomte,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants  ; 
2°  en  1810,  Charlotte-Adrienne  de  Murât,  fille  de  N..., 
C,e  de  Murât,  dont  il  eut  une  fille  unique,  Marie- 
Thérèse,  née  en  1847,  mariée  à  son  cousin  N...,  Cledc 
Mu  ra  t. 

§  II.  —  Branche  des  <;  utiti-.  il    v 

6.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du  Cairon 
en  partie,  et  des  Carreaux,  fils  puîné  de  Hugues,  et  de 
Yolande  d'Ouville  (51-  deg.,  §  I"),  fit  ses  preuves  de 
noblesse  devant  les  élus  de  Baveux  et  n'existait  plus 
en  1547.  Il  avait  épousé  Jeanne  de  Payne,  dont  il  eut: 
1°  Eustache,  qui  a  formé  la  branche  de  la  Dnrière  et 
dont  la  descendance  existe  encore  aujourd'hui  ;  2°  Denis, 
Ec,  mort  sans  alliance  vers  1582  ;  3°  Guillaume,  dé- 
cédé sans  alliance  ;  4°  Jean,  qui  suit. 

7.  —  Gaalon  (Jean  de),  Ec,  sgr  des  Carreaux, 
épousa,  en  mai  1551,  Philippine  nt  Mondessart  et  était 
décédé  eu  1600,  laissant:  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2"  Paul,  Ec,  marié  eu  juin  1619  k  Marguerite  Frolet. 

8.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du  Puy,  des 
Carreaux,  se  maria  eu  fév.  15S6  à  Françoise  Le  Rouhieb, 
dont  il  eut  :  1*  Antoine,  qui  suit  ;  2°  Charles,  Ec, 
sgr  du  Puy,  marié  eu  avril  1632  k  Bonne  Jourdain. 

9.  —  Gaalon  (Antoine  de),  Ec,  sgr  des  Carreaux, 
capitaine  dans  l'armée  royale  au  siège  de  la  Rochelle 
en  1627,  par  suite  de  son  manque  de  fortune, -s'adonna 
au  commerce  et  époma  k  la  Rochelle  Jacquelte  Ghai- 
gneau,  qui  était  veuve  en  1654  et  ayaut  :  1°  Marie, 
mariée  k  Fulgrand  Gallot,  et  veuve  en  1684  ;  2°  Jean, 
Ec.  ;  3°  Pierre,  qui  suit. 

10.  —  Gaalon  (Pierre  de),  Ec,  sgr  des  Car- 
reaux, du  Grand  et  Petit-Courdaull,  né  en  août  1637,  fut 
consul  de  la  Rochelle  en  1677,  juge-consul  en  16S3,  cl 
se  livra,  lui  aussi,  au  commerce  maritime.  Il  obtint  et 
produisit  devant  le  corps  de  ville  de  la  Rochelle,  le 
10  mai  1691,  des  lettres  patentes  de  réhabilitation  rie 
noblesse  ancienne  scellées  du  grand  sceau  de  cire 
jaune  à  queue,  données  k  Versailles,  le  11  sept.  1690. 
Le  13  juin  1699,  conjointement  avec  son  fils  Jacques, 
il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  l'intendant  delà 
Rochelle  et  mourut  vers  cette  même  époque.  11  avait 
épousé  en  jllil.  1661  Marie  Nadault,  fille  de  Jacques, 
sgr  rie  S'-Amand-rie-Blouval  et  du  Trcil,  et  de  Jeanne 
Ber,  sa  première  femme,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  qui 
suil  ;  2°  Dorothée,  mariée  le  12  fév.  1696  à  René 
Serin,  Chev.,  sgr  de  la  Cordinière  ;  3"  Madeleine- 
Marguerite,  épouse  de  Pierre  Billaud,  conseiller  en 
l'élection  de  la  Rochelle  ;  4°  Jean-Baptiste,  Ec,  sgr  de 
Villeneuve,  lieutenant-colonel  d'infanterie  au  régiment 
.le  Berville,  décédé  à  Pampeliine  le  14  juin  1711.  avait 
épousé  le  31  janv.  1706  (Soullard,  net.  Gabriello- 
Susauue  Barrot,  l)°  de  Romngué  et  rie  Villeneuve,  peut- 


i.MiMtn 


GAIIAItl» 


635 


être  lille  île  Jeta,  conseiller  d'honneur  nu  présidial  do  la 
Rochelle,  el  de  Susanne  AHaîie.  liés  lo  8  nov.  1106,  la- 

liite  t>al>riolle-Siis:iiuii'  liaibot  obtint,  au  présidial  do  lu 
ltoclielle,  séparation  de  biens,  à  cause  des  perles  faites 
nu  jeu  par  son  mari  «  et  son  mauvais  ménagement  » 
sentence  du  présidial).  Il  avait  eu  Maiue-Louism-Si- 
sanne,  baptisée  a  S'-Barlliélemv  de  la  Rochelle,  le  13 
fév.  1108. 

11.  —  Gaalon  (Jacques  de),  Ec.,  s»r  des  Car- 
reaux et  de  S'-Blans,  Chcv.  de  S'-I.ouis,  conseiller  du 
Roi,  vice-sénéchal  do  la  ltoclielle  et  prévôt  provincial  du 
lieutenant  criminel  de  robe  courte,  etc.,  fut  légataire 
de  son  oucle  maternel  Pierre  Nadault  par  acte  du  4 
mars  1066  «t  mourut  en  1120.  Il  s'était  marié  à  S1- 
Barlhélemy  de  la  Rochelle,  le  1er  mai  1685,  à  Anne  Ct- 
hadbin,  fille  de  Jean,  conseiller  du  Roi,  élu  en  l'élection 
de  cette  ville,  et  de  Anne  Mondot,  et  eut  entre  autres 
enfants  :  1°  Robert,  ollicier  de  la  maison  du  l!"i  ; 
2°  Marie-Anne-Dorothée,  baptisée  à  S'-Barthéleniy 
(comme  ses  frères]  le  21  août  1692,  eut  pour  parrain 
Henry-Joseph  de  C.aalon,  Chcv. ,  sgr  d'Antiguy,  dont  le 
degré  de  parenté  n'est  pas  indiqué,  et  pour  marraine  sa 
tante  Dorothée  de  Gaalou  ;  3°  jACijUES-ALiiERr,  bap- 
tisé le  26  oct.  1693;  4°  Charles-Nicolas,  baptisé  le 
17  juin  1696;  5°  Jeanne,  mariée  à  Pierre-Etienne 
Nadault  ;  6°  peut-être  Pierre-Charles,  Chev.,  sgr  do 
Courdault  et  du  Bengnon  (D.-S.),  marié  à  Renée-Mar- 
guerite Veillât,  veuve  de  Jean  Mosnay,  qui  lit  aveu 
pour  des  fiefs,  ps,ie  du  Beuguon,  mouvants  de  Secon- 
diguy-eu-Câtine.  (Arch.  Nat.  P.  438*.)  U  fut  inhumé 
dans  l'église  du  Beugnon.cn  1167,  âgé  d'environ  71  ans, 
et  ayant  eu  :  a)  Marie-Raiiegonde,  mariée  en  174S  à 
René  Giboreau,  Chev.,  sgr  du  Pinier  et  de  la  Rousse- 
lière  ;  b)  Marie-Marguerite,  qui  épousa  en  1757 
Charles-Gabriel  Pidoux,  sgr  de  l'Aumônerie.  (Reg.  du 
Beugnon.) 

La  branche  dos  sgrs  de  Vaufleury,  issue  de  celle  de 
la  Dorière,  s'est  éteinte  en  la  personne  de  : 

Gaalon  (Auguste-Victor  Cl»  de),  né  le  14  août 
1811,  marié  le  8  août  1S47  à  Adèle-Louise-Marie  de 
(JUF.nnoéNT,  fille  de  Louis-Joseph,  C,e  de  Querhoént,  et 
de  Adèle  Daén  de  Kerménéan.et  qui  est  décédé  en  1872, 
n'ayant  eu  que  deux  filles  ;  1°  Marie,  mariée  le  16  janv. 
1877  a  Robert-Marie,  C1*  de  Beaucorps  ;  2°  Anne- 
Marie,  qui  épousa  le  7  août  1872  René-Marie-Antoine 
M"  de  l'Esperonnière. 

GABARI)  ou  I.ME  Vltl  —  Nom  com- 
mun à  plusieurs  familles  et  que  l'on  trouve  en  diverses 
parties  du  Poitou.  Il  est  très  ancien,  car  on  le  trouve 
cité  dès  le  xii°  siècle.  Nous  plaçons  ici  tous  les  person- 
nages que  nous  avons  trouvés  à  diverses  époques  et 
qui  n'appartiennent  pas  a  la  famille  Gabard  des  Jamo- 
nières  que  nous  donnons  ci-après. 

Gahard  (Petrus)  est  cité  vers  1112  dans  la  no- 
tice île  la  nouvelle  donation  faite  aux  chanoines  de  la 
Trinité  de  Mauléon  par  Savary  do  Mauléon,  d'une  mai- 
son qu'il  leur  avait  déjà  donnée.  (D.  1'.  17,  169.) 

Gabard  (R.)  prend  la  croix  et  part  pour  la 
Terre  Sainte,  vers  1120,  laissant  tousses  biens  sous  la 
protection  de  S1  Pierre  et  de  Guillaume  Gilbert,  évèqtie 
de  Poitiers,  et  sous  la  garde  de  Geoffroy,  son  fière, 
pour  des  liefs  relevant  de  Thouars  et  des  comtes  d'An- 
jou. Il  confie  sa  terre  de  la  Gueyonnière  (qui  doit  être 
la  Giiyonnière  en  S'-Auhin-dc-ltuuhigné)  aux  chanoines 
de  l'abbaye  de  Mauléon,  et  celle  d'Ougier  '.'  a  l'église  de 
S'-.louin-sous-Chalillon.  En  cas  de  décès,  ces  terres 
restaient  la  propriété  desdites  églises.  L'acte  fut  passé 
en  présence   d'AuiiEDERT  et  Pierre  Gabard,  chanoines, 


de  Groçrert  Gabard,  laie,  etc.  Pierre  Gabard,  chanoine, 
est  encore  présent  comme  témoin  dans  plusieurs  char- 
tes de  l'époque.  (D.  F.  17.  175,  et  llist.  de  l'abbaye  de 

Mauléon,  par  Dom  Kourier  I! lard, 

Le  nom  de  Gabard  est  encore  porté  dans  les  environ';, 
;i  S1  Arnaud,  par  une  famille  qui  compte  entre  autres 
parmi  ses  représentants  deux  prêtres  distingués  par 
leurs  talents. 

Gabard  (Jean),  chanoine  de  l'église  de  Poitiers, 
était  officiai  de  Maurice,  évéquo  de  Poitiers  en  1212, 
(Note  de  Dom  Chamard.) 

Gabard  (Jean1,  ainsi  que  plusieurs  autres  habi- 
tants de  Cou.lrie,  furent  donnés  en  1219  à  la  Comman- 
derie  de  Coudrie  (ordre  du  Temple)  par  Hilaire,  femme 
d'Hervé  Goulard,  qui  avait  des  droits  sur  cette  paroisse. 
(Cari,  de  Coudrie.  A.  H.  P.  2,  p.  199.) 

Gabard  (Aimerlcus)  est  cité  dans  le  rôle  censier 
de  l'abbaye  de  S"-Croix  de  Poitiers  du  7  août  1232. 
(Doc.  inédits,  p.  111.) 

Gabard  (Etienne)  est  cité  dans  l'enquête  du 
service  militaire  que  le  sgr  de  Parthenay  réclamait  aux 
habitants  de  Xaiulray  (D.-S.),  vers  1253.  (Id.,  p.  31.) 

Gabard  (Pierre)  et  sa  femme  qui  n'est  pas 
nommée  soutinrent  un  procès  en  1386  contre  Perceval 
de  Cologne,  qui  leur  réclamait  la  possession  de  deux 
maisons.  (A.  H.  P.  19,  p.  203.) 

Gabard  (Pierre),  demeurant  à  Xaintray,  est  té- 
moin, le  1er  mars  1408,  d'un  partage  entre  Jean  de 
Granges,  Chev.,  sgr  de  Puychenin,  et  le  prieur  de  S'- 
Piene  de  Mauzé.  (Aveux  de  Mauzé.  Bibl.  Nat.,  fonds 
franc.  Nouv.  acquis.,  253.) 

Gabard  (Perrette),  D°  des  Roches,  est  citée  dans 
l'aveu  du  21  mai  1459,  rendu  par  Jean  Nau,  sgr  de 
Brie  et  à  cause  de  cette  sgrie,  à  Jacques  de  Beaumont, 
Chev.,  sgr  de  Bressuire  et  de  la  Roche  de  Luzay.  (Arch. 
D.-S.) 

Gabard  (Pierre),  de  S'-Gcorgcs-lcs-Mnntaigu 
(Vend.),  solliciteur  de  procès,  âgé  de  30  ans,  fut  brûlé 
à  Paris  en  1557.  (France  protest.,  nouv.  édit.) 

Gabard  (Elisabeth)  épousa  le  24  nov.  1603  (Ro- 
bin, not.)  Pierre  Laisné,  Ec,  sgr  de  la  Borde,  procu- 
reur au  présidial  d'Angoulême.  (Gén.  Laisné.) 

Gabard  (Mathurin),  sr  de  la  Cressonnière  ?  avo- 
cat du  roi  en  l'élection  de  Mauléoo,  est  parrain  à  S'- 
Cybard  de  Poitiers  le  18  nov.  1625.  (Reg.)  11  eut  un 
fils,  Mathurin,  qui  suit. 

Gabard  (Mathurin)  était,  au  mois  dejuil.  1638, 
avocat  du  roi  en  l'élection  de  Mauléon,  en  remplace- 
ment de  son  père,  et  il  fut  inhumé  eu  l'église  S'-Jean- 
Baptisle  de  Montaigu  en  juil.  1691,  qualifié  sgr  de  Lan- 
villier.  (Note  du  Dr  Mignen.) 

Gabard  (François),  prêtre,  sous-chantre  de  l'é- 
glise collégiale  de  S'-Maurice  de  Montaigu  et  curé  de 
N.-D.  de  la  Boissière,  fait  ordonne'',  par  la  cour  des 
Grands-Jours  de  Poitou,  le  12  sept.  1031,  l'arrestation 
de  René  Espinasseau,  s1  de  la  Pinehonnière,  et  de  Julien 
Béueteau,  du  bourg  de  la  Boissière.  (M.  stalist.  1878, 
p.  208.)  U  occupait  ces  mêmes  fonctions  le  8  janv.  1643. 
(Montaigu,  par  le  Dr  Mignon.) 

Gabard  (Catherine)  épousa  Jacques  Mestayer, 
notaire  royal  en  Anjou,  et  en  eut  Jacques,  baptisé  à 
Migué  le  25  mars  liii^.    Reg.! 

Gabard  JlfUiius),  procureur  au  présidial  de 
Poitiers,  épousa  Renée  SaDTErEAU,  dont  entre  autres 
enfants  Antoine,  baptisé  a  S'-Pnul  de  Poitiers,  lo  18 
juin  I6S8.  (Reg.)    Ls  11   août  1691,    il    était    fondé  , le 


636 


CAIIARD 


pouvoir  de  Charles,  duc  de  la  Trémoïlle.  dans  une 
aftaire  de  saisie  de  la  nmisun  noble  de  la  Saulaie-Es- 
coubleau,  ps,c  de  S'-Auliin-de-Baubigné  (D.-S.).  (Arch. 
Vicn.  E»  1084.) 

Gabard  (René.,  notaire  royal  h  Partlienay,  et 
Catherine  Bardon,  sa  femme,  font  un  échange,  le 
28  mars  1699,  avec  Philippe  Légier,  Ec,  sgr  de  Beau- 
regard.  (Ul.  id.  129.) 

Gabard  (Louise),  veuve  de  René  Barailleau, 
sr  des  Loges,  docteur-médecin  k  Montaigu,  fut  inscrite 
en  1701  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  l'élection  de  M.iu- 
léon,  avec  le  blason  de  fantaisie  :  d'or  a  3  gabions  de 
sable  posés  2  et  1.  Elle  fut  iuhumée  en  l'église  de  S>- 
Jean-Baptiste  de  Montaigu,  le  10  sept.  1106.  (Note  du 
D'  Mignen.) 

Gabard  (Pierre),  greffier  des  rôles  de  la  pa- 
roisse de  Brûlaiii  (D.-S.),  fut  inscrit  eu  1701  à  l'Ar- 
moriai de  Niort  avec  le  blason  de  fantaisie  :  de  sinople 
à  un  gabion  d'or.  (D'Hozier.) 

Gabard  (N...),  prêtre,  curé  de  la  ps,°  de  Brùlaiu, 
fut  inscrit  àlamèiue  date  et  au  même  Armoriai  avec  le 
blason  suivant  :  de  sinople  an  puits  d'or,  et  une  bor- 
dure componée  de  sable    et  d'argent    (fantaisie).  (Id.) 

Gabard  [Madeleine),  femme  de  RenéSeicher?srde 
la  Chaslonnière,  figure  parmi  les  créanciers  de  la 
saisie  du  Plessis-Buet  en  1701.  (Arch.  V'0  Paul  de 
Chabot.) 

Gabard  Marguerite)  épousa  André  Pillacq, 
s'  des  Landes,  et  était  veuve  lors  du  mariage  de  Jeanne- 
Marguerite,  leur  fille,  le  10  fév.  1706.  (Reg.  de  N.-D.- 
la-Petite  de  Poitiers.) 

Gabard  (François!,  prêtre,  était  vicaire  de  la 
p"c  de  Chambretaud  (Vendée)  en  1745.  (Gie  Grclier.) 

Gabard  (Pierre),  simple  paysan  de  la  pss«  d'A- 
dilly,  près  Parthenay,  s'est  livré  à  la  science  de  l'hor- 
logerie et  est  devenu,  dit  M.  de  Bournizeaux,  excellent 
horloger.  Ses  ouvrages,  dit  cet  auteur,  sont  aussi  com- 
pliqués que  curieux.  Il  vivait  en  1792.  (F.) 

GABAttD  ou  (UBART  —  Famille  an- 
cienne qui  a  fourni  plusieurs  conseillers  et  un  président 
au  Parlement  de  Bretagne,  et  qui  a  eu  de  nombreuses 
alliances  avec  des  familles  poitevines.  La  généalogie  qui 
suit  a  été  dressée  sur  les  pièces  déposées  au  cabinet 
des  titres  de  la  Bibliothèque  Nationale  (Dos.  bleus, 
t.  297,  dos.  7531)  et  sur  les  notes  conservées  dans  notre 
cabinet.  M.  Th.  Courtaux,  dans  son  Histoire  généalo- 
gique de  la  famille  Juchault  de  la  Mori- 
cière,  a  donné  également  une  généalogie 
de  cette  famille  éteinte. 

Blason  :  de  gueules  au  croissant  d'ar- 
gent, accompagné  en  chef  de  2  étoiles 
d'or. 

§  l".  —  Branche  de  la  HAILLARUIKKE 

1.  —  Gabard  (Jean  l"r),  sr  de  la  Noë,  p»"  de 
la  Liniouzinière,  et  de  la  Roullièrc,  épousa,  vers  1500, 
Michelle  Ciiarleau,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  François,  qui  suit  :  2°  Marie,  épousa  le  27  juin 
1537  (Perraudcau  et  Méraudeau,  not.  k  Nantes)  René 
Courdeau,  Ec,  sgr  de  Bonnefons.  Ils  firent  ensemble 
l'acquisition  de  la  chàtellenie  d'Aizenay,  et  elle  était 
veuve  dès  le  23  juin  1377,  habitant  Beaufou.  Elle  céda 
par  échange,  le  21  janv.  1579,  k  Pierre  des  Villates,  Ec, 
sgr  de  Champagne, la  moitié  de  la  métairie  delà  Patite- 
Robertière. 


I  GABARD 

2.  —  Gabard  (François  I"'),  Ec,  sgr  de  la 
Maillardière  (Vertou,  Loire-Inf")  et  de  la  Teillière,  l'un 
des  capitaines  de  la  garnison  de  Nantes  en  1543,  fut 
anobli  par  lettres  royaux  données  k  S'-Germain-eu-l.aye, 
au  mois  de  juin  1547,  et  enregistrées  en  la  Chambre  des 
comptes  le  20  mai  1548.  (Th.  Courtaux.)  Il  avait  assisté 
en  1539  à  la  réformation  de  la  Coutume  du  pays  nan- 
tais, et  épousa  d'abord  Jeanne  C.mAnn,  puis  Louise 
Brécei.,  veuve  de  Pierre  de  la  Chapelle,  conseiller  au 
Parlement  de  Bretagne,  et  sgr  des  Jamonières.  et  fille 
de  Christophe,  sgr  de  la  Seillernye,  sénéchal  de  Nantes, 
et  de  Catherine  du  Chaffault.il  eut  du  1er  lit:  1"  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2"  Françoise,  mariée  le  4  avril  1549 
a  Vincent  de  la  Chastaigneraye,  sgr  dudit  lieu  en 
Avcssac  ;  du  2°  lit:  2°  Cladde,  Ec,  sgr  de  Launay, 
mort  sans  alliance  ;  4°  Jean,  rapporté  au§  Il  ;  5°  Jeanne. 
mariée  d'abord  k  Pierre  Gaurays,  sgr  du  Plessis-Gaurays, 
puisa  Guy  deChampeaux,  sgr  du  Greix  ;  6"  Louise, 
aliàs  Marie,  mariée  k  André  Buor,  Ec,  sgr  de  la 
Meronnière,  veuf  de  Renée  de  la  Bruère  ;  7°  Anne, 
femme  de  Jean  Grignon,  Ec,  sgr  de  la  Crignonnaye, 
veuve  le  19  nov.  1598  ;  8"  Renée,  épouse  de  Pierre 
Ménardeau,  Ec,  sgr  de  Ransay,  auditeur  en  la  Chambre 
des  comptes  de  Bretagne. 

3.  —  Gabard  (François  U'),  Ec,  sgr  de  la 
Maillardière,  conseiller  au  Parlement  de  Bretagne,  se 
maria  deux  fois  :  1°  à  Catherine  d'Artois  ;  2°  à 
Sébastienne  Hoquet.  11  eut  du  l,r  lit  :  1°  François, 
qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée  à  Nantes,  en  1590,  k  Louis 
Foucher.  Ec,  sgr  de  Brandeau. 

4. —  Gabard  (François  IIIe),  Ec,  sgr  de  la  Mail- 
lardière, maître  des  comptes  en  Bretagne,  épousa 
d'abord  Antoinette  du  Pé,  fille  de  N...,  sgr  d'Orvault, 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants  ;  puis  Jeanne  Berland,  tille 
de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Guitonnière  (Périgné,  D.-S.), 
président  du  Parlement  de  Bretagne,  et  de  Judith  de 
Baucé,  sa  seconde  femme;  il  en  eut  au  moins  Philippe, 
qui  suit. 

5.  —  Gabard  ;  Philippe),  Ec,  sgr  de  la  Maillar- 
dière, épousa  Marie  Couperie  et  eut  entre  autres  en- 
fants :  1°  Elisareth,  mariée  le  26  juin  1683  (Petit, 
not.  k  Nantes)  k  Louis  de  la  Roche,  Chcv.,  sgr  de 
t'Espinay  et  de  la  Roche  (Gdo  Ecurie.  De  la  Roche  S'- 
André  :  2°  Marie-Françoise,  Dr  de  Monty.  Louis  de 
la  Rihardièrc  qui  était  aux  droits  de  celte  dernière  par 
acte  du  7  mars  1700,  ligure  en  1708  parmi  les  créanciers 
de  François  Thibault  de  la  Carte.  (Arch.  Nat.  M.  901.! 

§  II.   —  Branche  des  J.iho.xiI'HIKS. 

3.  —  Gabard  (Jean  IIe),  Ec,  sgr  de  la  Bolinière 
ou  Boulinière  et  des  Jamonières,  Mis  puîné  de  François, 
et  de  Louise  Brecel,  sa  seconde  femme  (2*  deg.,  §  I"), 
partagea  avec  ses  frère  et  sœurs  Claude,  Jeanne,  Anne 
et  Renée, la  succession  de  leur  mère  vivante,  du  consen- 
tement do  celle-ci,  le  19  nov.  1598  (Boucaud,  not.  k 
Nantes).  Le  3  mars  1599,  il  acquit  de  son  frère  Claude 
tout  ce  que  ce  dernier  possédait  aux  Jamonières,  en 
échange  de  la  terre  de  la  Forestrie  en  Thouarcé. 
(Th.  Courtaux.)  Il  épousa  Françoise  Padioleau,  Dc  de 
la  Moricière,  de  la  Retelandière  et  de  Téhillac  (rema- 
riée k  David  de  Breslay,  avec  lequel  elle  vivait  le 
27  sept.  1635),  et  eut  de  son  mariage  :  1°  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Claude,  Ec,  sgr  de  Launay,  la  Forestrie,  etc., 
qui,  marié  à  Françoise  Godiveau,  en  eut  :  a)  Jacques, 
Ec,  sgr  de  Rollière,  conseillerai!  Parlement  de  Lîrclaguc, 
épousa  Renée  Martin  des  Morandais,  dont  une  tille 
mariée  k  N...  de  Bcgasson  ;  h)  Jean,  Ec,  sgr  du  Bros- 
sav. 


I.MtVItl     I 


3°  Antoinette,  mariée  d'abord  à  Jean  Le  Cuennec, 
■-^r  lie  Rcaubois,  puis  ca  1643  à  Jacques  Rogon,  Ec, 
sgr  de  Ncrmartin. 

4.  —  Galiar»l(.lran  lil"),  Kc.,sgr  dc  la  Moricière, 
des  Jamonières  et  du  Pied-Pain,  grand  prévôt  de  Bre- 
tagne, partagea  avec  ses  Frères  et  sœur  ta  succession  de 
leur  père  le  16  juin  1626,  et  mourut  en  mars  1640.  Il 
avait  épousé  :  1»  Marie  Caillé  (Arch.  Vend.  K.  253  ; 
2»  Bonne  Gcischard,  fille  de  N...,  sgr  de  Hartigné,  con- 
seiller au  Parlement  de  Bretagne,  et  eut  du  I'"  lit  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  du  second  :  2"  Renée,  mariée 
vers  1640  a  Jacques  Butault,  Chev.,  sgr  de  Marsan; 
■'!"  François,  Ee.,  sgr  de  Tébillae,  marié  a  Louise 
Pineau,  a  dit  avoir  entre  autres  enfants  :  a)  Jeanne- 
Looise,  Dc  de  Téhillac,  qui  épousa  Pierre  de  Becde- 
lièvre,  V'<  -du  Bouexic,  conseiller  au  Parlement  de  Bre- 
tagne [G'*  de  Gornulier)  ;  b)  Claude,  Cliev..  sgr  de 
Téhillac,  décédé  le  1er  oct.  1693  et  inhumé  le  lundo- 
main  dans  l'église  de  S'-Pbilbert,  âge  d'environ  56 
ans. 

4°  Autre  Jean,  5°  Claude,  Ec,  sgr  des  Jamonières 
et  du  l'iessis,  se  maria  deux  fois  :  1°  à  Marie  Dvold, 
2°  à  Aunc-Jacquette  C.adiot,  et  eut  du  1er  lit  : 
«)  Claude,  Ec,  sgr  du  l'iessis,  marié  à  Antoinette  de 
Chardonnay,  doul  il  eut  au  moins  Louise,  baptisée  à 
Sl-Philbert  le  2  sept.  1683  ;  b)  Prudence,  née  le 
18  oct.  1612  et  baptisée  à  S'-Pbilbert  le  12  déc.  1674  ; 
du  deuxième  lit  :  c)  Renée,  baptisée  au  même  lieu  le 
lOjauv.  1679. 

6°  Chaules,  Ec,  sgr  de  Tharon  (S'-Pierre  en  Retz} 
en  1663  ;  7°  Antoine,  Ec,  sgr  de  la  Roche-Hervé; 
S*  et  9«  Antoinette  et  Marie,  religieuses  du  Tiers- 
Ordre  à  Nantes;  10"  Renée. 

5.  —  Gabard  (Jean  IVe),  Ec,  sgr  de  la  Moricière, 
des  Jamonières,  du  Chaffault  et  du  Pied-Pain,  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  arrêt  de  la  Chambre  de 
la  réformation  de  Bretagne  du  13  nov.  1668,  avec 
Philippe  Gabard,  Ec,  sgr  de  la  Maillardière,  son  cousin 
issu  de  germain,  et  ses  frères  Claude, Charles  et  Antoine, 
et  fut  inhumé  à  S'-Philbert  le  22  fév.  1689,  Sgé  de 
68  ans.  Il  avait  épousé  Annc-Renée  Bonneau,  lï lie  de 
Pierre,  et  de  Renée  Collin,  et  en  eut  au  moins  :  1"  Jean- 
François,  inhumé  dans  le  chœur  dc  l'église  de  S'-Pbil- 
bert le  23  fév.  1679  ;  2°  Charles-Prudent,  qui  suit  ; 
3"  Renée,  mariée  le  14  janv.  1676  à  Gabriel-Charles 
Bouhier,  Chev.,  sgr  de  la  Verrie  ;  4»  Marquise,  femme 
en  171)0  de  Jean-lîaptiste-Gastoa  Le  Lou,  Chev.,  sgr 
de  la  Chapelle-Clain. 

fi.  —  Gabard  (Charles-Prudent),  Chev.,  sgr  de 
la  Moricière,  des  Jamonières,  du  Chaffault,  de  Monceau 
et  du  Pied-Pain,  fit  enregistrer  ses  armoiries  dans 
l'Armoriai  de  France  en  1696.  Il  s'était  marié  deux 
fois  :  1°  à  Marguerite  Pineau;  2"  k  Marie- Anne  de 
Loréal,  et  décéda  en  avril  1715,  après  avoir  eu  du 
1er  lit  un  fils  (non  nommé)  décédé  au  lieu  noble  dc  la 
Perrinnière,  p"°  de  la  Limouzinière,  et  inhume  dans 
l'église  de  S'-Philbert  le  4  oct.  1688,  âgé  d'environ 
8  semaines, 

4.  Vit  Ait!     \(        V.    GABOREAU. 

<:  Vit  YltF/r  —  Famille  de  marins  de  S'-Mar- 
tin  de  Ré,  d'Oléron  et  de  la  Rochelle,  qui  adonné  quatre 
chefs  d'escadre,  deux  gouverneurs  de  la  Martinique,  et  a 
eu  de  nombreuses  alliances  avec  des  familles  poitevines. 
Grâce  aux  communications  du  savant  archiviste  de  la 
Charente-Inférieure,  M.  de  Meschinct  de  Richcinond, 
nous  avons  pu  rédiger  la  notice  qui  suit. 


GABAllET 


637 


Bldton  :  d'azur  a  une  étoile  d'or  accompagnée  d'une 
gerbe  de  même  eu  chef,  et  en  pointe  d'un 
croissant  d'argent.  Les  lettres  d'annhlis- 
semeot  de  Louis  Cabaret  lui  donnent 
pour  armoiries  :  de  sable  à  une  fasce  d'or, 
chargée  d'un  lion  de  gueules  passant,  lan- 
gue et  ongle  d'azur,  et  accompagnée  de 
6  mouchetures  d'hermines  d'argent  posées  3  en  chef, 
3  eu  pointe.  iNouv.  d'Hozier,  146,  doss.  3215.) 

Gabnret  (François),  capitaine  de  marine  entre- 
tenu pour  le  service  du  Roi,  est  parrain  k  S'-Georgcs 
d'Oléron  le  6  juil.  1633.  Il  eut  une  fille  naturelle  qui 
fut  baptisée,  même  paroisse,  le  1"  mars  1656.  (Bul.de 
Saintonge,  VII,  p.  98  et  102.) 

Gubnret  (Marie)  épousa  à  S'-Georges-d'Olcron, 
le  15  mars  1656,  Charles  Duhamel,  Ec,  sgr  dc  la  Blan- 
chard ière,  et  en  eut  au  moins  une  lille,  Marie,  baptisée 
dans  la  même  église,  le  20  mai  1657,  dont  fut  parrain 
Pierre  Cabaret,  s'  de  la  Combaudière.  (Id.  id., 
p.  102-114.) 

Gabaret  (Marguerite)  fut  inhumée  dans  l'église 
de  S'-Gcorges  d'Oléron  le  6  avril  1686. (Id.  id.,  p.  122.) 

Goharet  (Maric-Anne-Rosc)  épousa  le  27  sept. 
1698  (Garnier  et  Dionis,  not.  au  Châtelet  de  Paris) 
Pierre  Charbonneau  de  la  Fortécuycre,  Chev.  (A.  H.  P. 
22,  p.  139.)  Celui-ci  était  veuf  et  tuteur  de  leurs  en- 
fants mineurs  en  déc.  1723.  (Arch.  Vieil.  E"  533.) 

Gabaret  (Jean  de)  épousa  vers  1690  Anne  Bnu- 
neau,  veuve  de  Simon  Repass.ird  et  de  Auguste  Legoux, 
Ec,  et  fille  de  Jean,  sgr  de  la  Chaboissièro,  capitaine 
des  vaisseaux  du  Roi,  et  de  Marie  Leccrclère.  (Gén. 
Bruucau.) 

Gabaret  (Louise)  épousa  René-AIcxandrc  Morel, 
C'c  d'Aubigny,  et  elle  ea  eut  entre  autres  un  fils  pos- 
thume baptisé  k  S'-Barthélemy  de  la  Rochelle  le 
1"  avril  1705,  et  qui  eut  pour  marraine  Louise  Auboyneau, 
veuve  de  Louis  Cabaret,  capitaine  de  vaisseau.  (lor  deg. 
§  II.)  (Arch.  Char.-JnfM,  E»  452.) 

Gabaret  (Nicolas)  fut  baptisé  k  S'-Barthélemy 
de  la  Rochelle  le  23  avril  1714.  (Id.  id.,  458.) 

Gabaret  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Panère,  Chev.  de 
S'-Louis,  ancien  capitaine  de  vaisseau,  chef  d'escadre 
des  armées  navales,  marié  a  Marie- Madeleine  Trahan, 
en  eut  :  1°  Nicolas,  décédé  i  Rochcfort  le  16  juil. 
1718,  à  26  mois  ;  2°  Gabriblle-Susanne-Louise,  bap- 
tisée d'abord  k  Rochcfort  le  13  mai  1725,  puis  k  Luçon 
le  8  août  1735,  et  qui  eut  pour  pairain  son  cousin 
Gabriel-Jean-Nicolas  Gabaret,  Ec,  sgr  de  S'-Sornin 
(2"  deg.,  S  1er)  (Arch.  Vend.  1894,  p.  146);  3'  Mauie- 
Madeleine-Julie,  mariée  le  28  nov.  1747  à  Jean-Bap- 
liste-Joseph  Rémond,  Ec,  sgr  de  Leslang.  (D'Hozier, 
t.  V,  1364.) 

Gabaret  (Christophe),  Ec,  capitaine  de  brûlot 
et  Chev.  de  S'-Louis,  fut  inhumé  à  Rochcfort  le 
11  fév.  1722,  âgé  de  60  ans.  (Bev.  de  Saint.  9,  p.  1S4.) 
C'est  sa  veuve  et  sa  fille,  croyons-nous,  qui  furent  enfer- 
mées au  couvent  des  Dames  de  Slc-Claire  de  la 
Rochelle  en  1745,  comme  religionnaires.  (France  pro- 
lest., nouv.  édit.) 

Gabaret  (Marie)  avait  épousé  Reué  de  Rouge- 
mont.  Ec,  ?gr  dudit  lieu,  dont  entre  autres  un  fils  qui 
fut  inhumé  à.  S'-Nicolas  de  la  Rochelle,  le  20  sept. 
1729,  âgé  de  24  ans.  (Arch.  Char.-lnf.  E»  730.J 

Gabaret  (N...),  damoisclle,  âgée  de  16  ans, 
mise  au  couvent  de  S"-Croix  de  la  Rochelle  pour  cause  de 
religion,  se  noie  bientôt  après  dans  le  puits  du  couvent, 
en  1738.  (Franco  protest.,  nouv.  édition.) 


638 


GAitAlttET 


■iîi 


Gabaret  'N...),  dame,  demeurant  k  dissions, 
p""  de  S'-Just,  est  poursuivie  et  détenue  à  la  Rochelle, 
vers  la  même  époque,  pour  avoir  recueilli  un  prédicant. 
Sa  fille  unique,  Mme  l'andin  de  Lussaudière,  lit  un  tes- 
tament à  Marennes,  par  lequel  elle  léguait  «on  bien  de 
.us  à  son  cousiu  Froger.  de  Bellevilletle.  (Arch. 
Char.-lnf.  C.  Vil.) 

Gabaret  (Julie  de)  épousa  Joseph  de  Raymond, 
Ec.,  Chev.  de  S'-Louis,  capitaine  au  régiment  de  Lyon- 
nais-lufanterie.  On  trouve  des  pièces  do  procédure  les 
concernant  k  la  date  du  22  juin  1156.  (Etibl.  Nat.  mBS 
633,  f.  16.) 

§  Ier.  —  Branche   aînée. 

1.  —  Gabaret  (N...),  habitant  l'Ile  do  Ré,  eut 
au  moins  pour  enfants  :  1°  N...,  sgr  de  la  Clerjotte,  pro. 
testant,  qui  s'exila  et  vendit  la  terre  de  la  Clerjotte 
à  N...  Jamon,  s'  des  Jarriellcs,  procureur  de  la  baronnie 
de  Ré  ;  2°  Mathurin,  qui  suit. 

2.  —  Gabaret  (Malhurin),  Ec,  capitaine  de 
vaisseau  en  1636,  devint  chef  d'escadre  des  armées 
navales  le  30  nov.  1663,  et  mourut  à  Barèges  en  1671. 
Il  avait  épousé  Marie  Baron,  dont  il  eut  :  1»  Jean,  qui 
suit  ;  2°  Mathurin,  qui  devint  capitaine  de  vaisseau  ; 
3°  Nicolas,  capitaine  au  régiment  de  Royal- Vaisseau, 
gouverneur  de  la  Martinique  en  1698,  marié  a  Marie- 
Anne  Grassineac,  fille  de  Saturnin,  conseiller  du  Roi, 
juge  au  présidial  de  la  Rochelle,  et  de  N...  Drouhault, 
en  eut  au  moins  :  a)  Gadriel-Jean-Nicolas,  Ec,  sgr 
de  S'-Sornin  (Vend.),  dit  le  Chevalier  de  S'-Sornin,  qui 
épousa  vers  1124  Marie-Susanne  Harouard  du  Bei- 
gnon,  fille  de  Pierre,  receveur  des  domaines,  et  de  Marie- 
Susannc  Bcrnon,  et  qui  décéda  sans  postérité  vers 
1768  ;  b)  Marie-Justing-Yictoire,  mariée  à  Joseph- 
Henri  de  Bcauinont-Gibaud,  Ec,  sgr  d'Eschillais. 

3.  —  Gabaret  (Jean),  Chev.,  sgr    d'Angoulins, 

capitaine  de  vaisseau  en  1 6 .l> 5 ,  commandeur  de  S'- 
Louis  le  1er  mai  1696,  se  distingua  dans  toutes  les 
guerres  maritimes  qui  eurent  lieu  sous  le  règne  de 
Louis  XIV  et  parvint,  après  avoir  passé  par  les  divers 
grades  de  la  marine,  à  celui  de  chef  d'escadre.  Ce  fut 
eu  celte  qualité  qu'en  1676  il  commanda  Parrière-garde 
de  la  flotte  du  due  de  Vivonnc  et  prit  part  à  la  victoire 
remportée  par  cet  amiral  sur  les  flottes  espagnole  et 
hollandaise  devant  Palernie.  En  1677,  il  faisait  partie 
de  l'escadre  du  maréchal  d'Eslrées  qui  alla  attaquer  le 
vice-amiral  hollandais  dans  l'île  de  Tahago.  Cabaret 
entra  le  premier  dans  le  port  (17  fév.),  et  malgré  les 
feux  croisés  des  forts  et  de  la  flotte  hollandaise,  ne 
riposta  qu'après  avoir  mouillé  k  quelques  encablures 
seulement  des  navires  ennemis.  Les  Hollandais  lurent 
très  maltraités,  mais  la  faiblesse  numérique  des  équi- 
pages français  empêcha  d'Eslrées  de  profiter  de  ses 
avantages.  Il  se  relira  à  la  Grenade,  et  Cabaret  vint  en 
France  en  juin  suivant.  En  1689,  il  reçut  le  comman- 
dement de  huit  vaisseaux,  formant  l'avant-garde  de 
la  flotte  qui,  sous  les  ordres  du  C'e  de  Gbàleau-Rcgnault, 
allait  porter  des  secours  aux  Irlandais,  qui  tenaient 
encore  pour  le  roi  Jacques  11.  Sa  mission  terminée,  la 
flotte  revint  à  Brest  sans  être  inquiétée.  A  la  bataille 
de  la  Hogue  perdue  parTourville  (29  mai  1692),  Cabaret 
commandait  l'arrière-garde  et  montait  le  Merveilleux, 
de  94  cations  ;  il  fit  des  prodiges  de  valeur,  mais  ne  put 
empêcher  le  désastre.  Il  fut  nommé  en  1693  gouverneur 
de  la  Martinique,  où  il  fut  attaqué  par  les  Anglais  avec 
des  forces  supérieures  ;  mais,  secondé  par  d'Augier, 
lieutenant  de  Roi  de  l'île,  et  par  les  iudigènes  qu'il  avait 
armés,  il  repoussa  les  Anglais  et  les  força  à  se  rembar- 


GAUKT 

quer.  Goharet  mourut  peu  après  à  Rochefort,  le 
26  mars  1697,  laissant  la  réputation  d'un  marin  aussi 
brave  qu'habile.  Il  avait  abjuré  le  1er  nov.  1689  pour 
obtenir  le  grade  de  lieutenant  général  et  s'était  marié 
deux  fois  :  1»  k  Marie  Jamon,  fille  de  N...,  s'  des  Jar- 
rielles, procureur  de  la  Bnic  de  Ré,  qui  lui  apporta  la 
sgrie  de  la  Clerjotte,  autrefois  k  son  aïeul  ;  2"  Olympe 
OE  Cailhault,  qui  reçut  de  d'Hozier  en  1698  un  blason 
de  fantaisie:  «  de  sinople  au  réchaud  d'argent  ».  Il  eut 
du  1e'  lit  :  1°  Marie-Anne,  mariée  dans  la  chapelle  de 
l'évèché  de  la  Rochelle  à  Jacques  de  Lesmerie,  Chev., 
sgr  M'»  d'Eschoisy  ;  2°  Jean,  entra  dans  la  marine  en 
1677,  puis  fut  admis  le  1«  mars  1682  dans  l'ordre  des 
Capucins  ;  3°  Jules,  M'1  d'Angoulins,  de  Jousserans, 
entra  au  service  en  1689,  devint  capitaine  de  vaisseau 
le  1"  janv.  1693,  fut  interdit  en  169G,  k  la  suite  d'un 
duel,  et  obligé  de  passer  en  Espagne  en  1702.  Il  revint 
en  France  eu  1716  et  v  mourut. 


S  11. 


BnANCHE    CADETTE. 


1.  — Gabaret  (Louis),  Ec,  Chev.  de  S'-Louis, 
lieutenant  de  vaisseau  le  31  mars  1663,  capitaine  de 
vaisseau  le  5  sept.  1666,  commandait  en  1667  le 
Grand  Danois,  dans  l'escadre  de  M.  de  la  Boche-S1- 
André  dans  la  mer  du  Nord,  et  fit  partie  de  l'expédition 
du  comte  d'Estrées  à  Tahago,  où  il  fut  tué  le  3  mars 
1677.  Il  était  cousin  de  Jean  Gabaret,  le  chef  d'escadre, 
et  reçut  des  lettres  d'anoblissement  données  au  camp 
devant  Maastricht,  au  mois  de  juin  1673,  dans  lesquelles 
sont  énumérés  ses  nombreux  faits  d'armes.  (Nouv. d'Ho- 
zier, 143,  doss.  3213.)  Il  avait  épousé  Louise  Auboï- 
neau,  dont  il  eut  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  chef 
d'escadre  en  1736,  mourut  k  Toulou  le  21  juin  1744. 

2.  —  Gabaret  (Louis),  Ec,  baptisé  à  S'-Nicolas 
de  la  Rochelle  le  23  avril  1669,  devint  capitaine  de 
vaisseau  en  1703  et  mourut  à  la  Havane  l'année  sui- 
vante. 

On  trouve  encore  : 

Gabaret  de  8'Lëon  (Antoine),  Ec,  sgr  de 
Coussire,  marié  k  Anne  FouchÉ,  dont  il  eut  au  moins 
Simon,  qui  suit. 

Gabaret  «le  8'Léon  (Simon),  Ec,  sgr  de 
Coussire,  épousa  k  Bochefort,le  16  sept. 1690,  Marie  he 
Beli.air,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Aignant, capitaine 
des  vaisseaux  du  Roi,  et  de  Jeanne  Duseré,  et  en  eut 
Marie -Anne,  baptisée  à  Rochefort  le  7  août  1691  et  qui 
eut  pour  parrain  et  marraine  Jean  Gabaret  et  Marie- 
Anne  Grassineau,  épouse  de  Nicolas  Gabaret,  gouverneur 
de  la  Martinique. 

GABET.  —  Ancienne  famille  noble  du  Poitou, 
depuis  longtemps  éteinte  et  que  l'on  trouve  k  Poitiers 
dès  le  xiu"  siècle. 

Gabet  (Guillaume),  prévôt  de  l'Eglise  de  Poitiers 
dès  1265.  Le  mardi  avant  la  S'-Hilaire  de  cette  année 
il  est  pris  comme  arbitre  dans  un  différend  entre  Guil- 
laume, Ve  de  Melun,  et  le  chapitre  de  S'-Martin  de 
Tours.  (Arch.  Vien.  chapitres.)  Il  reçut  le  28  déc  1279 
des  lettres  de  Philippe  le  Hardi,  roi  de  France,  qui  lui 
permettent  d'acquérir  dans  la  mouvance  du  roi  100  livres 
de  rente  que  ledit  Guillaume  Gabet  voulait  léguer  aux 
maire  et  éehevins  de  Poitiers  pour  la  réparation  des  ponts, 
chemins  el  chaussées  de  la  ville  et  des  faubourgs.  (.Vrch. 
ville  de  Poitiers,  F.  1.)  Le  maire  et  les  éehevins  de 
Poitiers  reconnurent  le  10  mars  1280  avoir  reçu  dudit 
Gabet, prévôt  de  l'Eglise  de  Poitiers,  100  livres  de  rcutc, 
et  achetèrent  une  rente  de  20  seliers  de  froment  et  de 
20  setiers  de  seigle  à  la  mesure  de  Poitiers  et  de  100 


«.   MCIItt»  I 


snus,  assise  sur  l'hébergement  d'Eustache  de  Montsor- 
bier,  en  la  paroisse  île  Sl-Maurice  de  c.ençay,  etc.  (Id. 
ni .  F.  3.) 

Gabel  Guillaume  ,  peut-être  le  même,  était  en 
1283  scolastique  ou  écolfltro  de  l'Eglise  de  Poitiers  ; 
l'était  encore  en  1288  el  était  mort  le  30  juin  1291.  Il 

avait  Aie  chano de  S'a-Radegondc  dès  le  20  uov.  1257. 

(Filleau  et  D.  Chamard.) 

Gabet  (Geoffroy),  sgr  de  Mortemer,  rendit  en 
1295  son  hommage  de  la  sgrie  de  Lussac-les-Cbàleaux 
au   comte  de  ta  Marche,  »  cause  de  N...  Prouvsllb? 

(PODVBHEAI   !  .  Sun  épouse.  (Filleau.) 

Gnbet  Jean)  est  gendarme  de  la  montre  de 
Savarj  de  Vivonne  avant  1351.  (Bibl.  Nat.  Montres, 
21S39.)  Ses  lions  tenaient  une  boisselée  de  terre  près 
la  terre  de  Laubior  dans  l'aveu  qui  fut  rendu  en  IJT'.i  au 
sgr  dé  la  Barre-Pouvreau.  (Arch.  Barré,  11.  g.  90. 

Giibct  (Geoffroy),  Ec.,  sgr  du  Rreuil,  épousa 
renielle  Chbnin,  Dc  des  Tourbes,  veuve  de  Simon  de 
Lezay,  Chev.,  sgr  dudit  lieu,  et  Bile  de  Gauvain, 
Chcv.,  sgr  de  la  Jarrie,  et  en  eut  au  moins  Hki.if.ttk, 
mariée  vers  1390  à  Jean  Eschalard,  Ghev.,  sgr  de 
Vernay.  Elle  était  décédée  avant  le  12  sept.  1408 
(Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  1058.  Ross.  24470),  et  le  ven- 
dredi avant  le  dimanche  des  Hameaux  on  célébrait  son 
anniversaire  dans  la  chapelle  des  Eschalard  iArch 
•Barre  II,  p.  478.)  Le  2S  juin  1400  elle  avait  fait  do- 
Dation  de  tous  ses  biens  du  consentement  de  son  mari. 

Gabet  (Jean),  à  cause  de  sa  femme,  fait  hommage 
pour  plusieurs  rentes  assises  sur  des  maisons  en  la  rue 
Chaslon  a  S'-Maixent  eu  1419.    Arch.  Nat.  P.  1144.) 

Gabet, Antoine1,  En.,  lit  le  20  août  144S  donation 
du  lieu  de  la  Perraudière  Sanxay,  Vien.),  qui  lui  était 
échu  par  le  décès  de  Jean  Gabet,  sou  oncle,  sgr  dudit 
lieu.  (D.  F.  39,  p.  271.) 

GABILL1RD.  —  Cette  famille  était  eolla- 
teur  d'une  chapelle,  paroisse  de  S!-Martin-dc-Saozais 
(D.-S.).  L'auteur  du  Pouillé  de  1782  ne  donne  ni  le 
nom  du  fondateur,  ni  la  date  de  la  fondation. 

Gablllard  (Marie)  épousa  vers  1570  Nicolas 
Fournie!',  avocat  distingué  à  Saumur.   (Gén.  Fournier.) 

GADILLOK   ou    G  Vieil. I   III        —    1  ne 

famille  de  ee  nom  habitait  Thouars  au  commencoment 
du  xviii0  siècle. 

Gat>illon  (Jean),  marié  à  Marie  PoiNO,  mourut 
el  fut  inhumé  a  S'-Laon  le  21  janv.  1628.  Il  avait  eu 
entre  autres  enfants  Renée,  née  le  17  fév.  1607  et 
mariée  à  Jean  Symon,  écuyer  dc  cuisine  de  M""'  la  du- 
chesse de  Thouars.  Le  4  mars  1630,  leur  fils  Charles 
est  tenu  sur  les  fonts  baptismaux  de  S*-Laon  par 
Henry-Charles  de  la  Trémotlle,  prince  de  Talmend, 
I.'1   de  Laval.  (Notes  de  M.  Pallu  du  Bellay.) 

Gabillou  (Charles),  procureur  en  l'élection  ot 
duché  de  Thouars,  épousa  Catherine  Perreau,  xviii0  siè- 
cle. (Arch.  du  Pont-Jarno.) 


GAIklHOrV.     —     Famille     de     l'arlheuay    au 

XVe  siècle. 

Gal>iron  (N... Jetait  notaire  à  l'arlhenav  en  1 450. 
S 

G  VltlItOT    —   Famille  qui   habitait  les  envi- 
rons de    Cbarronx   (Vien.),  aux  xvu«   el  xvin"  siècles. 


«.Mtllîol 


689 


Nous  donnons  ci-après  les  linéiques  renseignements  que 
nous  avons  pu  recueillir  sur  elle. 

Blason  :  d'argenl  a  3  gabions  de  sable  posés  2  etl. 

Donné  d'Office  a  Nicolas  Gabirot,  contrôleur   des  exploits 
ii  Châtain  (Vien.)  en  1701.  Nicole  Gabirot,  de  l.usignan, 

reçut  a  la  même  époque  :  de  slno'plc  a  un  gain l'or. 

Ces   deux  blasons     sont  de    fantaisie.  (D'Hozier.    Arni. 
général,  élect.  de  Civray  et  de  Poitiers.) 

Gabirot  Utoine  ,  notaire,  esl  inhumé  a  Châtain 
le  22  fév.  1646.    Reg.  . 

Gabirot  (Jean),  notaire  ot   greffier  d'Ordières, 

eut  au  moins  pour  enfaut   Louis,  baptisé  â  Châtain  le 
20  avril  IG6I.  (Id.) 

Gabirot  (Léonard),  maître  chirurgien  de  la  p"'° 
de  Châtain,  épousa  a  la  Faye,  prèsRuffec  (Char.),  le  2S 
juin  1667,  Marie  Jacques,  en  présence  de  Jkan  Gabirot, 
s'  de  Fousset  ou  du  Fossé,  et  du  Jean  Gabirot,  sr  des 
Ruisseaux.  (Id.) 

Gabirot  Nicolas),  sr  du  Fossé,  contrôleur  des 
espions  ii  Châtain,  fut  inscrit  d'office  a  l'Armoriai  du 
Poitou  dans  l'élection  dc  Civray,  en  1701,  avec  un  blason 
de  fantaisie,  et  fat  inhumé  à  Châtain,  le  25  oct.  1729, 
âgé  de  80  ans.  11  avait  épousé  a  Charroux,  le  S  nov. 
1683,  Marie  Ciiaulmond,  dont  il  eut:  1"  Jakubks,  bap- 
tisé a.  Châtain,  le  Ie'  mai  1689  ;  2°  Nicolas,  baptisé 
au  même  lieu  le  30  juil.  1695.  ild.) 

Gabirot  (Marie-Aimée)  avait  épousé  Gabriel 
Boumard  et  était  veuve  le  17  oct.  1690,  date  du  ma- 
riage de  leur  tille  Louise.  (Id.) 

Gabirot  (Louis),  capitaine  de  la  milice  bour- 
geoise du  régiment  de  Cbarronx,  est  inhumé  à  Châtain 
le  29  avril  1704,  âgé  de  34  ans.  (Id.) 

Gabirot  (Marie)  épousa  à  Châtain,  le  8  mars 
1707,  René  l'ascaud,  sr  des  Barres.  (Id.) 

1.  —  Gabirot  (Jean-Louis),  sr  des  Ruisseaux 
(S'-Romain-sur-Vienne,  Vien.),  époux  de  Marie  Pas- 
cault,  eut  au  moins  pour  enfants  :  1"  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  mariée  k  Châtain,  le  23  nov.  1744,  à  René 
Rigoumier,  et  décédée  avant  la  10  sept.  1748,  date  du 
second  mariage  de  son  mari. 

2.  —  Gabirot  (Joan),  sr  des  Ruisseaux,  procu- 
reur au  présidial  de  Poitiers,  inhumé  à  Châtain  le  26 
mai  1750,  à  40  ans,  avait  épousé  à  S'-Cybard  de  Poi- 
tiers, le  11  août  1739,  Catherine  Michel,  fille  dc  feu 
Jacques,  et  de  Catherine  Rolland,  dont  il  eut  :  1"  Marie- 
Anne-Elisabeth  decédée  à  Poitiers  (S'-Pierre-l'Hospi- 
talierl,  le  15  sept.  1747,  âgée  d'environ  4  ans; 
2"  Hilaire-Lcc,  qui  suit  ;  3°  Marie-Anne-Renée. 
baptisée  à  Châtain,  le  2S  déc.  1749  ;  4°  Marib-Cathk- 
RINE-IÎADE60NDE,  mariée  à  S'-Cybard  do  Poitiers,  le 
10  janv.  1775,  a  Charles- Venant-Marie  Picard,  réci- 
piendaire au  présidial  de  cette  ville,  décédée  à  Poitiers 
le  20  janv.  1817,  âgée  de  74  ans  (Etal  civil)  ;  5"  Jean, 
sr  de  l'Isle,  épousa  k  Charroux,  le  6  juil.  1779,  Fran- 
çoise Néaume,  fille  de  Pierre,  et  de  Anne  Groussaud. 
Nous  ignorons  s'il  eut  postérité. 

3.  —  Gabirot  (Hilaire-Luc),  bourgeois  de  Châ- 
tain, greffier  de  la  justice  d'Ordières,  se  maria  il  Châ- 
tain, le  21  sept.  1772.  à  Marie  Papaud,  fille  de  feu  Louis, 
et  dc  Marie  Gabirot,  et  on  eut:  1"  Jean-Luc,  baptisé 
le  27  mai  1773,  à  Châtain,  comme  les  suivante  ; 
2°  Marie-Jeanne,  baptisée  le  20  mai  1774  :  3"  Pierre- 
Théodore,  baptisé  le  1™  avril  1781  ;  4"  Louis-André, 
baptisé  le  30  nov.  1782. 

Ici  s'arrêtent  nos  ronseigneiiieuts. 


610 


GABOREAL' 


<.  XltOltIX 


GAUOItEAU    ou    GAUAHEAl.     — 

ii  ii 'uni     de  Poitiers  aujourd'Jiui  ôlcinte  et  qui 
a  donm'  un  maire  à  cette  ville. 

Blason  :  de  gueules  au  chevron  d'or  accompagné  de 
3  croissants  d'argent  posés  2  et  1.  (Arm.  des  maires  de 
Poitiers.) 

Gaboi'eau  (Jean  reçut  en  1306  une  rente  qui 
lui  fut  constituée  par  Etienne  Doucet.  (Gén.  Doucet.) 

Galioreau  Jean),  lieutenant  du  sénéchal  de 
Poitou,  avuit  fait  une  saisie  sur  les  moulins  de  l*ré- 
l'Ahbessc.  sur  les  religieuses  de  Slc-Croix  de  Poitiers, 
parce  qu'on  prétendait  qu'elles  étaient  obligées  de  four- 
nir les  clefs  et  les  serrures  des  2  portes  de  la  Tille. 
11  y  eut  eu  1313  un  procès  à  ce  sujet  entre  elles  et  les 
chanoines  de  S'-Pierrc,  pour  obliger  ceux-ci  à  restituer 
3  setiers  de  moulure  saisis  sur  lesdits  moulins.  (Arch. 
Vicn.  Abh.  de  S''-Croix.)  En  1311,  il  fit  droit  à  la 
demande  du  chapitre  de  N.-D.  de  Poitiers,  de  garder 
les  clefs  de  la  ville,  suivant  l'ancien  usage,  le  mardi  et 
le  mercredi  des  Rogations,  contre  le  inaire  et  la  com- 
mune de  Poitiers.  Enfin  le  vendredi  avant  l'Assomp- 
tion 1335,  il  reçut,  avec  plusieurs  autres,  une  procura- 
tion des  maire  et  échevins  de  Poitiers,  pour  représenter 
les  intérêts  de  la  ville,  soit  en  attaquant,  soit  en  défen- 
dant.   H.  A.  0.  1882,  p.  68.) 

Gahoreau  (Pierre),  citoyen  de  Poitiers,  tenait 
le  scel  pour  le  roi,  le  30  janv.  1329.  (Orig.) 

Guhoi'eau  Guillaume),  ainsi  que  l'écrivent 
Rouchct,  Chenu  et  Dom  Fonteneau,  et  non  Gaboriav, 
comme  dit  Thibaudeau,  était  maire  de  Poitiers  en 
1339. 

Gahoreau  Jean)  était  membre  du  corps  de 
ville  en  1340.  (F.) 

Gaboreau  (N...),  peut-être  le  même  que  le  pré- 
cédent, était  échevin  de  Poitiers  à  la  même  date. 
(Id.) 

Gahoreau  ou  Gabarean  (Jean),  Ec,  sgr 
de  Ilourchenin  (S'-Coulant,  D.-S.),  fait  hommage  le  15 
juin  1354  du  fief  de  Launay  f.Messé,  D.-S.)  au  château 
de  Couhé.  (Arch.  Vieil.  S.  196.) 

Gaboreau  (Guillaume),  bourgeois  de  Poitiers, 
était  garde  du  scel  du  duc  de  Berry.  C,c  de  Poitou,  dès 
le  li  déc.  1357.  (Doc.  inédits.)  Il  lit  un  accord  en  cette 
qualité,  eu  13TÎ,  entre  l'évêque  de  Poitiers  et  le  sgr 
d'Harcourt,  V10  de  Châtellerault,  dont  le  château  était 
dans  la  ville  de  Chauvigny.  (F.)  Il  possédait  encore 
cette  charge  le  7  août  1389.  (M.  A.  O.   188?,  p.  71.) 

Gaboreau  (Guillaume)  était  procureur  de  la 
commune  de  Poitiers  lelojuil.  136S.    F.j 

Gaboreau  (Jean)  fut  abbé  de  Fontainc-le- 
Comte  en  1381,  et  vivait  encore  en  1390.  (Id.) 

Gaboreau  (Pierre;,  chanoine  de  S'-Hilaire,  est 
cité  eu  1423,  dans  le  règlement  fait  au  chapitre  géné- 
ral et  concernant  les  revenus  de  l'abbaye.  (M.  A.  O. 
1S52,  p.  76.)  Il  devint  grand  chantre  et  cellérier  en  1428, 
docteur  en  l'Université  de  Poitiers,  lors  de  son  érection 
en  1431,  et  fut  chargé  en  1427  de  faire  exécuter  le  huste 
de  S1  Hilaire  en  argent,  qui  devait  peser  200  marcs.  Il  fut 
doyen  de  cette  église  en  1454,  et  conseiller  au  Parle- 
ment de  Paris,  puis  conseiller  au  grand  conseil  du  roi 
en  1448.  Il  décéda  le  7  janv.  1454  et  fut  inhumé  à  S'- 
Uilaire  par  les  abbé  et  religieux  de  Monticrneuf.  Sa 
pierre  tombale  se  trouve  dans  l'église  S'-Hilaire,  derrière 
le  chœur,  et  son  épilaphe  a  été  relevée  par  Dom  Estien- 
not.  (Epigraphio  Poitevine. 

Gaboreau  (Jean)  était   décodé  avant  le  l«r  juin 


1430  et  possédait  l'hôtel  du  Vergier  (Le  Verger),  p«c 
d'Antoigué,  aujourd'hui  cn0  de  Châtellerault.  (M.  A.  O. 
1894,  p.  329.) 

Gahoreau  (Arnaud,  rendit,  le  15  déc.  1433,  un 
aveu  à  l'abbé  de  S'-Savin,  à  cause  de  N...  Poussahd, 
son  épouse,  pour  la  prévôté  ou  baillie  de  la  Poupar- 
dière.  (F.) 

Gaboreau  ou  Gabouriau  (N...)  était  l'un 
des  juges  des  Grands-Joun  tenus  à  Poitiers  le  14  oct. 
1454.  (Arch.  Nat.  X1»  9210.) 

Gaboreau  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Bignolesse  (S,e- 
Soline,  D.-S.),  épousa  Pernelle  Doijsset,  qui  était  dé- 
cédée avant  le  16  nov.  1456,  ayant  eu  :  1"  Pierre, 
2°  Jeanne,  qui  à  cette  date  était  mariée  à  Jean  Yasse- 
lot,  Ec.,  sgt  de  la  Chesnaye,  et  qui  avec  son  mari  fait 
un  accord  au  sujet  de  la  succession  de  sa  mère  avec 
son  père  et  son  frère.  (Orig.  M.  de  Magne.) 

Gaboreau  (Pierre)  servit  au  ban  des  nobles  du 
Poitou  de  1488,  comme  brigandinier  du  sgr  de  Rres- 
suire.  (Doc.  inédits  et  F.) 

Gaboreau  ou  Gaboriau  (Méry),  de  la 
châlellenic  de  Poitiers,  a  servi  comme  archer  au  ban 
de  1491.  (F.) 

Gaboreau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Piholièrc 
iClessé,  D.-S.),  assiste  comme  témoin,  le  15  juin  1502, 
à  un  accord  passé  entre  Jean  de  la  Brosse,  Ec,  et  Jean 
Michelot,  dit  Briallot.  (Arch.  Barre,  II,  p.  349.) 

GABORIM.  —  Famille  noble  et  ancienne  du 
Ras-Poitou,  qui  fut  maintenue  en  sa  noblesse  à  plu- 
sieurs reprises  et  qui  a  fourni,  au  commencement  du 
xvnie  siècle,  un  page  de  la  grande  écurie  du  Roi.  Nous 
nous  sommes  servis,  pour  établir  la  généalogie  de  cette 
famille,  des  preuves  fournies  en  cette  occasion,  ainsi 
que  des  renseignements  extraits  du  nouveau  d'Hozier, 
146,  doss.  3218,  des  Carrés  de  d'Hozier  279,  des  notes 
fournies  par  MM.  de  Kervenoaël  et  Dr  Mignen,  complé- 
tés par  les  documents  déposés  aux  archives  de  la  Ven- 
dée cl  qui  nous  ont  été  gracieusement  communiqués  par 
le  sympathique  archiviste.  M.  G.  Barhaud., 

Cette  famille  s'est  éteinte  a  la  fin  du  XVIIIe  siècle. 

Blason  :  d'azur  à  3  trèfles  d'or.  (Maintenues  de  no- 
blesse.) Le  dessin  ci-contre  donne  par 
erreur  le  champ  de  gueules.  On  a  donné 
d'office,  en  1701,  à  Charles  Gahorin,  Ec, 
sgr  de  Belleville,  et  a  sa  femme  les  blasons 
de  fantaisie  suivants  :  de  gueules  a  un 
gabion  d'argent,  accolé  de  sable  à  une 
tortue  d'or.  (D'Hozier,  élect.  de  Mauléon.) 

Gahorin  (Louis),  sgrdc  la  Chambraudière,  eut  de 
Jeanne...  son  épouse  :  A udouyne,  baptisée  à  Chambrc- 
laud  le  23  janv.  1550.  (Chroniq.  par.  de  Luçon,  t.  III, 
p.  393.) 

Gahorin  Jeanne)  est  marraine  à  Chimbrctaud 
le  15  fév.  1551.  (Id.  id.) 

Gaborin  (Pierre'i  est  parrain  à  la  Caubrctière 
le  17  juin  1009.  (Chroniq.  par.  de  Luçon,  t.  III,  p. 
393.) 

Gaborin  (Jean),  sgr  de  la  Chambraudière, 
épousa  d'abord  Marie  Juliot,  puis,  le  6  juin  1618,  Per- 
rine  aidert.  Il  eut  du  1er  lit  :  1*  Louise,  baptisée  à  la 
Gaubretière  le  4  déc.  1604  ;  du  2r:  2'>Jean,  baptisé  au 
même  lieu,  le  S4  mars  1620  ;  3°  Renés,  baptisée  le 
31  mars  1621.  (Id.  id.,  et  notes  de  M.  de  Kerve- 
noaël.) 

Gaborin  (Madeleine)  est  marraine  i  la  Gaubre- 
tière en  avril  1607.  (Id.  id.,  p.  394.) 


«.    \  lOltlX 


Gaborin  (Micbolle)  est  marraine  en  1608,  de 
Marguerite  luliot.  (Note  de  M.  de  KervenoaBl. 

4.  .iiioiiii  (Perrine),  épouse  de  Jean  Birot,  en  a 
un  lils  baptisé  en  1621.  (id. 

Gaborin  (Marguerite),  épouse  de  Pierre  Grolleau, 
est  marraine  k  la  Gaubretière  le  1  fév.  1659.  (Chroniq. 
par.  de  Luron,  t.  III,  p.  394.) 

<.;ti><>i'iii  N...),  de  s'  Savinien  on  Saîntonge;  sa 
veuve  ol  su  lille  sont  assistées  d'un  viatique  a  Genève, 
an  1699,  (France  protestante,  unuv.  édit.) 

(•nborin  (Jeanne),  de  Fontenay-le-Comte,  âgée 
de  t>7  ans,  est  assistée  a  Londres  en  1701  et  encore  en 
1710.  (Id.  ici., 

«..-■Iioi-ïii  (René1,  Ec.,  sgr  de  Parigny,  épousa 
Jeanne  du  Ghillkad,  fille  de  Charles,  Kc.,  sgr  de  la 
Roche  du  Montet,  et  de  Jeanne-Françoise  Chevaleau  de 
Boisragon, et  fut  inhumé  le  1"  oct.  1749  âgé  de  36  ans, 
dans  la  chapelle  de  Parigny.  iReg.  de  Champigny-le- 
See,  Vien.) 

S  I"'.  —  Branche  de  THOUARSAIS. 

1.  —  Gaborin  IN...!,  valet,  vivant  k  la  fin  du 
> ni'  sièele,  enl  entre  autres  enfants  :  I"  Aime,  aHàs 
Aimery,  qui  suit;  2"  Guyon,  valet,  qui  lit  un  accord 
avec  son  frère  aîné,  le  lundi  après  N.-D.  de  la  Chan- 
deleur 1326  ou  1329,  passé   sous   la   cour  de  Vouvent. 

2.  —  Gaborin  (Aimé  ou  Aimery),  valet,  reçut 
une  donation  de  60  sols  de  rente  d'André  Girault 
(i'Aurrcsgné  ?  aliàs  Doui'esgné  .'  valet,  et  de  Périnelle, 
sa  femme,  le  samedi  après  la  Pentecôte  1325,  sous  le 
sccl  de  Fontenay,  devant  G.  Thébault,  rente  promise 
par  les  précédents  audit  Aimé  pour  son  mariage.  Il 
transigea  le  dimanche  après  la  Toussaint  1364,  avec 
Irlande  Buignon,  veuve  de  Pierre  Gaborin,  son  fils  qui 
suit,  et  lui  laissa  l'hôtel  et  l'hébergement  de  la  Bau- 
tiôre. 

3.  —  (ïaborin  (Pierre),  valet,  épousa  Irlande 
BuiONON,  et  était  décédé  avant  1364,  laissant  plusieurs 
enfants,  entre  autres  Jean,  qui  suit. 

4.  — ■  Gaborin  (Jean),  valet,  dit  lils  aîné  des 
précédents,  transigeai!  le  4  avril  1394,  devant  la  cour 
de  Vouvent,  avec  Hubert  Gaborin,  qui  devait  être  un  de 
ses  frères.  Il  eut  de  Marguerite  Cresson  :  1"  GoiL- 
LAUUE,  qui  suit  :  2°  Mathurin,  Ec.,  marié  à  Jeanne 
Boochereau,  veuve  de  Guillaume  Marveillaud,  qui  ren- 
dit aveu,  k  cause  d'elle,  à  Guillaume  de  la  Muée,  Ec., 
sgr  de  S'-Marsault,  le  3  janv.  143S  il).  F.  82);  3»  Si- 
non, 1'  peut-être,  N...,  femme  d'Etienne  de  Nouault, 
Ec,  sgr  de  la  Haye-Bault.  Tous  partageaient,  sous  la 
cour  do  S'-Maixent,  le  24  juil.  1438,  par-devant  Le 
Monaycr  et  Potier,  not.,  et  Cnillaumc  y  est  dit  fils 
atné  et  ayant  droit  et  transport  de  ses  deux  frères. 

5.  —  Gaborin  (Guillaume).  Ec,  obtint  des  let- 
iii  s  lu  roi  Charles  Vil,  qui  lui  permettaient. de  disposer 
de  la  charge  ri'écuyor  de  l'écurie  de  Sa  Majesté  en 
faveur  île  celui  qui  lui  plairait,  le  5  nov.  1452.  D'après 
le  contrat  de  mariage  de  son  lils  CHARLES,  qui  suit,  il 
avait  épousé  Jeanne  Doyneau  ou  Dodtneau,  et'  eu  eul 
plusieurs  enfants. 

6. —  Gaborin   Charles!,    Ec,sgr  de  Roceterre, 

dit  fils  aîné  du  précédent,  épousa  à  Poitiers,  le  22  mais 
147ii  (Suzeiii.i  et  Boucher,  not.),  Louise  Nic.oi.kaij,  fille 
d'Olivier,  Ec,  et  de  Marie  \  incent,  et  en  eut:  1"  Olivier, 
qui  suit;  2"  Jm\,  qui  parait  dans  un  acte  du  16  août 
i  M  I  avec  son  frère  aîné  ;  3*  Yvonne,  qui  vivait  égale- 
ment eu   1518. 


<.lltl)ltl\ 


611 


7.  — Gaborin  Olivier  ,  Ec,  sgr  de  la  Touche. 
Roceterre,   épousa  k  Olonne,  le   22   août  1500  (Brau 

dnnnet  ?  et  Cousson,  not.),  Jeanne  PalluYaU,  fille  de 
Thomas,  Ec,  sgr  de  la  Bralière.  et  de  Catherine  Fuur- 
neresse  (Fournereau).  Le  5  fév.  1515,  Olivier  transi- 
geait avec  autre  Olivier  Gaborin,  sgr  du  Brruil  (dont 
on  ne  donne  pas  le  degré  de  parenté  ,  tard  pour  lui  que 
pour  Yvonne  sa  sœur  germaine,  sous  la  cour  de  Châ- 

teaumur  ;  et  le  16  août  de  la  mime  année,  il  amollis- 
sait une  lente  avec  Jean,  son  frère,  où  il  est  fait  men- 
tion du  droit  d'aînesse  dinlit  Olivier  dans  les  succes- 
sions de  Charles  Gaborin  et  de  Louise  Nicoleau,  leurs 
père  et  mère.  Olivier  eut  au  moins  :  I"  René,  qui  suit  ; 
2"  Cécile,  qui  était  majeure  le  30  sept.  1530,  lors- 
qu'elle partageait  avec  sa  mère,  alors  veuve,  et  René 
son  frère,  la  succession  de  Mathorin  Gaborin,  Ec,  sgr 
de  la  Touche,  dont  le  degré  de  parenté  n'est  pas  indi- 
qué, mais  qui  devait  être  un  de  leurs  frères. 

8.  —  Gaborin  (René),  Ec,  sgr  de  la  Touche- 
Tbouarsais  (Vend.),  cle.,  épousa  à  la  Gaillère  (Auda- 
niard  et  Baynier,  not.)  Françoise  Goyon  ou  Goion, 
fille  de  Malhurin,  et  de  Mauricettc  Thébault,  et  en 
eut  :  lu  René,  qui  suit  ;  2»  HlLAIRE,  Ec,  sgr  de  la 
Touche,  et  de  la  moitié  de  la  sgrie  de  la  Ferté  eu  Be- 
nêt ;  3°  Catherine,  femme  de  Nicolas  Hours,  Ec,  sgr 
rie.  Pultaultou  Puilletault  (Bàzoges,Vend.\  fut  maintenue 
noble  par  M.  de  S^-Marthe  le  26  avril  1599,  comme 
veuve  sur  le  vu  des  titres  de  noblesse  de  son  mari  et 
avait  comparu  comme  telle  aux  ban  et  arrière-ban  de  la 
noblesse  du  Poitou  le  3  mai  1595  (Pièc.  Oiig.  1539)  ; 
4°  Antoinette,  5"  Louise,  6°Susannb  ou  Ozanne,  qui, 
le  2S  juil.  1589,  partagèrent  la  succession  de  leurs  père 
et  mère  et  de  leurs  oncles  maternels  Jean  et  François 
Goyon,  Ec.  René  eut  les  sgries  de  Thouarsais,  de  la 
Prejaudière  ou  Perchaudière,  pMe  S'-Pierre  de  Goust 
(Coux)  et  de  S'-Fazioul,  pMC  rie  Mazière  ;  Hilaire  eut 
la  Touche  et  la  moitié  rie  la  sgrie  de  la  Ferté  en  Renet 
et  les  3  sœurs  Antoinette,  Louise  et  Ozanne  eurent 
l'autre  moitié,  les  sgries  de  la  Marchaissière.  pss''  de 
Gros-Breil,  et  de  la  Brattière,  p""  de  la  Chapelle-Achard. 
(Carrés  de  d'Hozier,  279.) 

9.  —  Gaborin  (Reuél,  Chev.,  sgr  de  Thouarsais, 
de  la  Vergnaye-en-Bois,  du  Plessis,  du  Fougeray,  etc., 
épousa  à  Vouvent,  le  loraoût  1592,  Gabrielle  Tiraqdeab, 
fille  de  Michel,  sénéchal  de  Foutenay,  et  rie  Gabrielle  de 
Brachechien.  Il  partagea  le  5  juin  1596  avec  Nicolas  de 
Chasteauneuf,  époux  rie  Marie  Tiraqueau,  sa  belle-soeur, 
les  biens  rie  Françoise  Tiraqueau,  sœur  rie  sa  lemme, 
reçut  le  4  janv.  1620  le  remboursement  d'une  somme 
de  2400  livres  de  Jean  Tiraqueau,  Ec,  sgr  de  Beles- 
hat,  capital  d'une  rente  constituée  par  Marguerite  Go- 
dard, veuve  de  Charles  Tiraqueau,  conseiller  du  Roi  au 
Parlement  de  Paris,  et  donna  le  même  jour  procuration 
au  même  Jean  Tiraqueau  pour  le  représenter  au  ma- 
riage de  René,  son  fils  aîné.  (Gén.  Tiraqueau.)  Il  eut 
pour  enfants  :  1"  René,  qui  suit  ;  2"  Jacques,  auteur  de, 
la  branche  de    Puymain,  S  II. 

10.  —  Gaborin  (René  ,  Chev.,  sgr  rie  Thouar- 
sais, de  la  Vergnaye-en-Bois  (S'-Hilaire-du-Bois,  Vend.), 
du  Plessis,  du  Fougeray  et  Caillaud  (p"c  de  Marsais, 
Vend.),  etc.,  épousa  k  Fontenay-lc-Comtc,  le  21  sept. 
1626  (Joly,  not.),  Catherine  n'AunioNÉ,  fille  de  feu 
Claude,  l'.liev ..  sgr  R""  de  la Jousselinière,  el  rie  Lucrèce 
de  Bouille.  Il  partagea  le  nième  jour  les  biens  de  ses 
père  et  mère  avec  son  frère  Jacques,  alors  âgé  rie 
25  ans.  devant  Pierre  Robert  el  Nicolas  .loi v ,  not.  il 
Fontenay.   Il    eut    pour    enfants  :     1°  René,    qui  suit  ; 

2"  autre  i;i-:\i .  Ec,sgrde  la  Forest-Cléraml It (Geste, 

Maine-et-Loire),    partagea   avec  son  frère   et   sa  sœur 


Diction.  Histor,  et  Généal.  des  Familles  do  Poitou.  —  T.  m 


612 


GABOIII!\' 


f$p 


«;  vitoitix 


(it.   1673   et  tut  maiolenu  noble  k  Angers  le  11 
.  c  en  Poitou  le  27  sept,  de  la  même 

:  3 "  Henry,  Chev.,  sgr  delà  Forest-Cléramhar.li, 
il  janv.  1655  au  mariage  de  sa  cousine  ger- 

Maric  Gahorin    avec   René   de    la  Boucherie,  et 
êdè  avant  le  8   sept.  1615  ;   4°  Anne,  épouse 

mçois  Desprcz,  Chcv.,  sgr  de  la   Loge,    décédée 
avant  le  19  mars  11)5. 

H.  —  Gaborln  (René  .  Chev.,  sgr  de  Thouar- 
sais,  etc.,  partagea  le  8  sept.  1613,  à  Fonlenay,avec  sa 
mère,  alors  tutrice  d'autres  entants  mineurs,  et  avec  son 
frère  et  sa  sieur  et  fut  maintenu  noble  par  M.  Baivnlin, 
le  21  sept.  1661.  il  avait  épousé  en  la  Bnic  des  Essards, 
le  8fév.  1651,  Anne  Legras,  fille  d'Anne,  Chev.,  sgr  du 
Plcssis-Quelin  ?  et  de  Jeanne  Olivereau,  et  en  eut  : 
1"  Lancelot,  2°  René,  qui  suil  ;  3°  Charles.  Chev., 
sgr  île  Belleville  et  de  Thnuarsais,  assista  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  en  1690.  11  habitait  Linières  (Chau- 
rhé,  Vend.)  et  vendit  le  17  oct.  1696  à  Pierre  Thomas 
la  maison  et  sgrie  du  Fougeray-Caillaud  (Thouarsais) 
(Arcll.  Vend.  B.  1239).  Le  12  août  1720  il  était  héri- 
tier ea  partie  de  P,enée-Eléoaore  de  Bouille,  duchesse 
du  Lude,  et  sous  bénéfice  d'inventaire  de  feu  René 
Gahorin,  son  frère,  sgr  de  Thouarsais,  et  donnait  reçu 
de  sa  part  de  succession.  (Pièces  orig.  1261.)  11  eut, 
croyons-nous,  pour  enfants,  de  Marie  Cardinead, 
altàs  Cardiveau  :  a)  Marie-Anne,  mariée  à  Jacques 
de  la  Cantinière  ;  6)  Marie-Benée,  épouse  de  Daniel- 
Henri  de  Sallo,  Ec,  sgr  du  P!cssis-Sallo,  qui  en  1741 
sont  dites  héritières  dudit  Charles  Gahorin  dans  un 
mémoire  contre  Louis  François  C'e  d'Aubigné,  lieute- 
nant général  des  années  du  Roi.  (Pièc.  orig.  1261.) 

12.  —  Claborîii  (René),  Chev.,  sgr  de  Thouar- 
sais, épousa  le  25  nov.  1689  Marie-Julienne  iie  la  Bru- 
netière,  fille  de  Paul,  Chev.,  sgr  du  Plessis-Gesté,  et 
de  Marie  de  Saligné.   11  mourut  sans  postérité. 


SU- 


Branche  de  PL'VMAIIX. 


10.  —  tiaborin  (Jacques),  Chev.,  sgr  de  la  Per- 
jaudière  (Goux,  D.-S.)  et  de  Brachechien,  fils  puîné  de 
René,  et  de  Gabriellc  Tiraquoau  (9e  deg.,  §  Ier),  partagea 
avec  son  frère  le  21  sept.  1626  (Pierre  Robert  cl  Ni- 
colas Joly,  not.  à  Fontenay)  les  biens  de  ses  père  et 
mère,  et  épousa,  assisté  de  son  frère  René,  à  la  Thi- 
baudlère,  près  Nieul-le-Dulcnt,  le  21  mars  1629  (Si- 
dières  et  Penaud,  not.  à  la  Roche-sur-Von),  Susaune 
Robert,  fille  de  feu  Claude,  et  de  Susannc  de  la  Muce, 
dont  il  eut:  1°  Louis,  Ec,  sgr  de  la  Perjaudière,  par- 
rain à  Poitiers  (S'-Porchaire),  le  24  déc.  1649  ;  ii  est 
mort  sans  alliance  ;  2°  Henry,  qui  suit  ;  3°  Marie, 
mariée  le  11  janv.  1655  à  René  de  la  Boucherie,  Ec, 
sgr  du  Guy,  et  décédée  avant  le  17  sept.  1071. 

11.  —  Gabnrin  (Henry,  Ec.  sgr  de  Puymaiu 
(Bazoges-en-Pareds,  Vend.)  et  de  Brachechien,  épousa 
le  19  juin  1660,  dans  l'église  de  S'-Martin-Lars,  contrat 
du  16,  passé  en  la  maison  du  Chàlelier  (S'-Martin- 
Lars)  par  Laigncaux  et  Carreau,  not.  en  la  V*  de  Tif- 
fauges,  Benée  Baudry  d'Asson,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr 
du  Courneau,  et  de  Renée  Chevalier,  en  présence  de 
René  Gaboriu,  Chev.,  sgr  de    Thouarsais,    sou   cousin 

iii.ll  partagea  avec  sa  sœur  Marie  les  biens  de 
leur  père  le  3  mars  1662  (leur  mère  se  réserve  une 
pension  de  1000  livres,  moyennant  quoi  elle  s'oblige  à 
dre  soin  pendant  sa  vie  de  son  fils  Louis,  lequel 
500  livres  de  pension  après  sa  mort).  Le  8  déc. 
1671,  il  transigea  avec  sa  sieur  ;  il  lui  donna 
300  livres,  et  Marie  s'obligea  a  nourrir  leur  frère  aîné 
Louis,  llenrv   mourut  à  la  Gaubretière  le  10  déc.  1690, 


ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Henry,  qui  suit  :  2°  Marhc- 
Sosanne,  Dll<!  du  Sourdy,  marraine  eu  16SO;  3° Marie- 
Henriette,  D"c  de  Puymain,  mariée  le  29  janv.  1703 
à  Henri  Saudelct,  Chev.,  sgr  M"  d'Andelot  et  décédée 
à  la  Gaubretière  le  30  janv.  1731  ;  4n  Chari.es,  baptisé 
le  6  nov.  1667  à  la  Gaubretière,  ainsi  que  les  suivants, 
fut  dans  les  ordres  et  était  connu  sous  le  nom  d'abbé 
de  Puymain;  5»  Anne,  baptisée  le  2  fév.  1668  et  décé- 
dée 6  jours  après  ;  6°  Madeleine,  née  à  la  Gaubretière 
le  10  et  baptisée  le  15  fév.  1671  ;  religieuse  à  N.-B.  de 
S'-Sauveur  de  Montaigu  en  1111  (Dr  Mignon''  ;  7°  Ar- 
mand, Ec,  sgr  du  Sourdy  la  Gaubretière,  Vend.),  né 
le  21  mars  1672,  baptisé  le  22  janv.  1675,  assista  le 
9  fév.  1733  au  second  mariage  de  sa  sœur  Gabrielle 
avec  Gabriel-René  Richclot.  H  avait  épousé  avant  le 
20  mai  1726  Catherine  Doiron  ou  d'Oyron,  fille  de 
Guy,  Chev.,  sgr  des  Fournis,  et  de  Marie  de  Sauzay  ; 
mais  nous  ignorons  s'il  eut  postérité  ;  S"  Cabrielle, 
née  le  19  juil.  1675  et  baptisée  le  27  sept,  suivant, 
se  maria  d'abord  à  Charles-Henri-Floriuiond  de  Tin- 
guy,  Chev.,  sgr  de  Rois-Bertrand,  puis  à  Mesnard  la 
Barrotière  le  9  fév.  173:!  à  Gabriel-René  Richelot,  Ec, 
sgr  de  la  Cressonnière  ;  9°  Marie-Céleste,  née  le 
6  oct.  1677,  baptisée  le  31  déc  suivant;  religieuse  infir- 
mière à  N.-D.  de  S'-Sauveur  de  Montaigu  en  1711. 
(Dr  Mignen.) 

12.  —  Gaborin  Henry;,  Chev.,  sgr  de  Puymain, 
du  Sourdy,  etc.,  fit  partie  du  2"  escadron  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1695  et  épousa  à  la  Perriuière,  en 
présence  de  Charles  et  Armand  ses  frères,  le  6  oct.  1710 
(Henri  du  Mesnil,  not.  à  Beaupréau),  Marguerite-Ga- 
brielle  Gazeau,  fille  de  feu  René,  Chev.,  sgr  de  Puira- 
veau,  et  de  Marie  Gibot,  et  fut  inhumé  à  la  Gaubre- 
tière le  4  mai  1716,  ayant  eu  :  1°  Henry-Cuarles-Ga- 
briel,  qui  suit  ;  2°  Renée,  née  le  29  sept.  1712  et 
baptisée  le  1er  oct.  suivant  à  la  Gaubretière,  comme  les 
suivants  ;  3°  Victor-Armand,  né  et  baptisé  le  14  janv. 
1714  ;  4°  Pierre-Henry,  Chev.,  sgr  du  Sourdy,  Ron  de 
Puyhéliard,  né  le  14  déc.  1714  et  baptisé  le  21  du 
même  mois,  décéda  et  fut  inhumé  à  la  Gaubretière  le 
19  avril  1736.  11  avait  épousé  le  6  juin  1735  Marie  de 
Saudelet,  fille  de  Charles,  Ec,  sgr  du  Relail,  et  de 
Charlotte  Baudry  d'Asson,  dont  il  eut  Charlotte- 
Henriette,  née  posthume  à  la  Gaubretière  le  29  mai 
1736,  mariée  au  même  lieu,  le  20  fév.  1759  (contrat  du 
19  sept.  1759,  Boudaud  et  Foreslier,  not.  aTiffauges), 
à  Charles-Daniel  Sapinaud,  Chev.,  sgr  des  Noues. 

13.  —  Gaborin  (HeDiy-Charles-Gabriel),  Chev., 
sgr  de  Puymain,  né  à  la  Gaubretière  le  3  août  1711,  fut 
reçu  page  de  la  grande  écurie  le  10  avril  1727.  Il  ren- 
dit aveu,  comme  fils  et  héritier  de  sa  mère,  le  23  juil. 
1153  et  afferma  la  métairie  de  la  Perjaudière  le  25  août 

,  1158.  11  avait  épouse  Bénigne  Doiron  ou  d'Oyron  et 
partagea  ses  biens  entre  ses  enfants  le  14  mars  1169, 
en  se  réservant  une  pension  de  600  livres  jusqu'à  son 
décès.  11  avait  eu  :  1°  Gauriel-René,  qui  suit  ; 
2"  Henriette-Renée,  D"c  de  Puymain,  mariée  vers  1110 
à  Gabriel  de  Baudry  d'Asson,  Ec,  sgr  de  Brachain  ; 
3"  Arthémise,  D11"  de  la  Perjaudière,  afferma  cette 
métairie  les  11  mars  1769,  24  déc.  1171  et  16  juil. 
1184.  (Arch.  Vend.   E.  111.) 

14.  —  Gaborin  (Gabriel-René),  Chev.,  sgr  de 
Puymain,  partagea  avec  ses  sœurs  les  biens  de  sou  père 
encore  vivant  le  14  mars  1169.  Il  avait  servi  au  ban 
des  nobles  du  Bas-Poitou  convoqué  en  1158  à  Foutenay- 
le-Comte,  dans  la  deuxième  division  de  la  seconde  bri- 
gade de  l'escadron  de  Buzelet.  Il  était  patron  de  la  cha- 
pelle de  S'«-Marguerite  en  l'église  de  S'-Sauveur  du  Mot- 
lav.  au  diocèse  d'Angers,  et  la  présentation  du  chapelain 


i.llioltll 


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lui  ippartenaiten  lïSi.  Il  assiste  par  procureur  k  ras- 
semblée de  la  noblosse  du    Poitou,    réunie   a  Poitiers 
an    1789    [îoitr  In   nomination  dea  députés  aux    Etats 
généraux. 
Nous  ignorons  s'il  s'est  marié  et  s'il  a  eu  postérité. 

6ABOR1T   et   GABORY,   —  Ce   nom 

étant  très  répandu  en  Poitou,  nous  plaçons  dans  l'ordre 
chronologique  tons  1rs  personnages  que  nous  n'avons 
pu  classer  dans  los  filiations  qui  suivent, 

lllasnn  :  d'or  a  la  merlette  d'azur  accompagnée  de 
.  de  mémo  posés  2  et  I.  Blason  d'office  donné 
.1  M-ii  ii  1 1  ri  h  Gaborit,  marchand  bourgeois  de  Deuil,  en 
1701.     Il  II  i/iri.  Élect.  de  Niort.) 

Gaborit  (Guillaume)  possédait  des  vignes  dont 
il  est  question  dans  un  acte  passé  en  la  cour  de  Vieil- 
levigoc  le  il  déc.  W78.  (Arch.  de  M.  de  Ferré. 

Gaboril  (Jean),  paroissien  de  S'-Elienne,  dans  la 

chatellcnie  de  Chizé,  fut  oouda I  en  1 137  a  l'amende 

pour  ne  pas  s'être  rendu  aux  armées.    Bibl.  Nal, 

Gaborit  (Jacques)  est  fermier  des  Malles  de. 
Poitiers  en  1529.  Le  3  avril,  une  sentence  du  lieutenant 
général  de  la  sénéchaussée  de  celle  \illo  lui  ordonne 
de  reconstruire  les  halles  qui  avaient  été  brûlées.  (Arch. 
Vieil.  Hospitalières.) 

Gaborit  (Jacques),  peut-être  le  même  que  le 
précédent,  rend  aveu  de  l'hôtel  des  Mortiers,  le  1  fév. 
1532,  à  hère  Guillaume  de  langeai',  abbé  eommeaia- 
taire  de  S'-Hilaire-de-la-Cetlc.  Arch.  Vicn.  H.  I.  Il 
rend  encore  aveu  de  la  maison  de  la  Grimoardière, 
assise  à  Mortiers  et  mouvant  du  château  de  Poitiers, 
le  2  mai  1537.  (Arch.  Nat.  PP.   I  I  | 

Gaborit  (Mathurin)  vend  3  maisons  et  un  jardin 
aux  religieuses  de  la  Trinité  de  Poitiers  en  1539.  Arch. 
Vien.  H.  2,  alib.  de  la  Trinité. 

Gaborit  (Louis)  élait  notaire  a  Beaurepaire 
(Vendée)  en  1582.  (G10  Baudry  d'Asson. 

Gaborit  (Jean)  est  en  1594  notaire  au  Boupère 
Vendée).  (Arch.  Nat.  P.  773-750. 

Gaborit  (Pierre).  Simon  de  la  Lande,  prieur- 
aumônier  de  S'  Jean  ,1e  Mirebeau,  donne  procuration 
le  2  juin  15S3  pour  résigner  son  aumùncrie  entre  les 
mains  du  Pape  en  faveur  dudit  Pierre  Gaborit.  Arch. 
Vieil.  E.  5.  Prieuré  de  S'-Jcau-l'Evaugéliste  de  Mire- 
beau.) 

Gaborit  (Pierre)  reçoit  le  1«*  juil.  1611  collation 
d'une  bachellerie  ou  cliapellenic  du  chapitre  de  Mire- 
beau.  (Arch.  Vien.  Chapitres.'  Il  possédait  encore  ce 
bénéfice  en  1619.  (Reg.  de  Mirebeau.) 

Gaborit  (Jacques),  marchand  en  la  p"e  du  Coo- 
père (Vend.),  déclare,  le  12  août  1611,  des  liens 
indivis  avec  Catherine  et  Jeanne   Vexian.  (Arch.  Nat. 

p.  T,r   . 

Gaborit  Laurent  fut  notaire  de  la  cour  de 
Clisson  en  IBIS.  Il  avait  épousé  Jeanne  Basty,  et  ne 
vivait  plus  en  1665.  (G'e  Fumée.  Doss.  Bleus,  296.) 

Gaborit  Jeanl.  Sa  veuve  Anne  GoMLLADD  fonde 
un  anniversaire  eu  1025  pour  son  frère  Pierre  Gouil- 
laud,  chanoine,  (Arch.  Vien.  G.  1S6!.  Chap.  de  S"'- 
Radogonde 

Gaborit  René  ,  s1  des  Noues,  était  en  1662,  à 
cause  de  Esther  Faverolle,  sa  femme,  sgr  de  la 
Nnue-Drie.  maison    noble    p"-'    de    S'-Gervais    (Vend.). 

Maieiiegay.  Nouv.  Acquis,  franc.  5039. 

Gaborit  (Charles),  sergent  royal,  marié  à  Andrée 
Gamos,  en  eut  au  moins  Franchise,  baptisée  i  Nallicrs 
Vend,   le  2  mai  1663.  (Reg.) 


Gaborll  (Denise  ,  épouse  de  Clément  Paquereau, 
sergent  ordinaire  des  châtollenies  de  Nalliers,  et  Mar- 
guerite Gaborit,  épouse  de  Philippe  Menanleau,  ven- 
ilent  un  pré  le  5  avril  1668  II  Salomon  de  Lospilault, 
sgr  de  la  Fontaine.  (Arch.  du  Tablet.) 

Gaboril  (Jacques),  sergent  kTi  Sauges, esl  inhumé 

&  la  llruflière  le  23  fév.    1670.  (.Notes  du  I»'  Mignon.) 

Gaborit    (Jeanne)    é| su     Louis    Billion,    qui 

tenait,  avec  les  héritiers  de  feu  Jean  Simonneau,  deux 
maisons  qui  furent  à  Jacques  Gaborit,  cordonnier, 
d'après  le  dénombrement  du  fief  de  Grissay,  mouvant 
de  Fonlenay-le-Comte,  le  21  août  1675.  Areh.  Nat. 
P.  1341.) 

Gaborit  Jean)  tenait  i  journaux  de  vignes  ù  la 
même  époque.  (Id.  id.) 

Gaborit  (Jacques),  sr  de  la  Bieornière,  épousa  à 
ta  Réorlhe  Vend.),  le  Iti  juin  1687,  Susanne-Bénigne 
de  Cahbram  .'  également  de  cette  paroisse.  (Reg. 

Gaborit  François  .  «gr  du  l'uy,  élaii  décédé 
avant  le  2  juin  1699.  date  où  René-François  de  la  Forcsl 
d'Armaillé  faisait  appel  contre  Marie-Anne  Fourmer, 
sa  veuve.  (l!ihl.  Nal.   Doss.  Bleus,  297.) 

Gaboi'it  Matliiiiin  avait  épousé  Jeanne Hillerin. 
Les  héritiers  de  celle-ci,  décédée  étant  veuve,  sont 
cités  dans  un  dénombrement  de  Réaumur  rendu  le 
16  avril  1703  par  Geneviève  lioucbel,  veuve  de  René 
Fercliault.  11  y  est  aussi  fait  mention  des  vergers  de 
l'eu  Mathurin  Gaborit,  nwilo  Juan  Gaborit.  (Arch.  Nat. 
P.  4373.) 

Gaborit  (Anne-Rose),  De  de  la  Fortocuyère, 
signe  au  bapiêmede  Franc. lis-Armand-Charles  Hallouin 
de  la  Pénissière  en  1715.  Chroniq,  par.  de  Luçon,  t.  II, 
p.  233.) 

Gaborit  (Jacques),  sous-diacre  du  diocèse  de 
Luçon,  fut  gradué  par  l'Université  de  Poitiers  le  1e'  avril 
1722.  Areh.  Vien.  II.  I.)  Il  fut  ensuite  curé  le  1er  juin 
1125.    Chron.  par.  Luçon,  t.  IV,  p.  248.) 

Gaborit  (N...),  meunier,  eut  pour  enfants  : 
1°  René,  docteur  en   théologie,  archidiacre   d'Aizenay 

et  doyen  de  Mareuil  en  1726.  Il  devint  abbé  de  Trizay 
en  la  p'"'  de  Puymaufrais  Vend.)  et  fut  chargé  en  1738 
par  Mgr  de  Verlliamon  de  prendre  po-session  en  son 
nom  de  l'évêché  de  Luçon.  Il  était  également  vicaire 
général  du  diocèse  de  Luçon,  vivait  encore  en  1760  et 
fut  toujours  considéré  comme  opposant  très  ardent  a  la 
doctrine  des  jansénistes  ;  2°  N...,  épouse  de  N...  Augi- 
bault.  (Doss.  Bleus,  297,  dos.  1530.  Chron.  par.  Luçon 
V,  p.  237.) 

Gaborit  (Eir.eric)  fait  par  son  testament  du 
3  déc.  1733  un  legs  à  l'église  de  la  Charité  de  S'-Gilles- 

sur-Vie.  (Arch.  Nat.  P.  1009.) 

Gaborit  (Jacques  ,  k  cause  de  la  4e  partie  du 
fief  de  la  Gaulronnière,  paie  les  droits  de  frauc-fief 
pour  jouissance  de  1735  k  1755.  (Id.  id.  folio  42.) 

Gaborit  (Catherine-Simone),  veuve  de  N...  Martin, 
de  la  Pagerie,  mourut  le  19  juin  1740.  Leur  fille  faisait 
déclaration  de  leurs  biens  à  cette  époque  pour  les  droits 
de  franc-fief.  (Id.  P.  1232.) 

Gaborit  (Eme'ric),  de  S< -Gilles,  paie  les  droits  de 
franc-fief  en  1741  pour  les  2/3  du  fief  de  Bouildroux  à 
lui  échu  de  la  succession  d'ANNE  Gaboril,  décédée  au 
mois  d'avril  1137.    Id.  P.  1187.) 

Gaborit  (Henri)  reçut  le  1e'  août  1733  une  quit- 
tance pour  droits  de  franc-fief  k  cause  de  la  lu*  partie 
dans    un    quart    de   la  métairie  de  la   Gjetière,  p»>0  de 


«44 


G.VBORIT 


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Cballans,  pour  20  ans  de  jouissance,  30  oct  1745-1165. 
(là.  id 

Gaborit  (Gahi'icllc)  nv:iit  fondé  une  rente  de 
3  I.  avant  1747  en  faveur  de  la  fabrique  de  la  Bruffie.re. 
(Chron.  par.  Luron.  II.  p.  465. 

Gaborit  (Jean  .  Ses  héritiers  paient  un  droit  de 
franc-fief  de  12  1.  pour  une  moitié  de  rente  de  8  bois- 
seaux de  froment  sur  le  tellement  de  la  Coussaye,  1752- 
1772.  (Arch.  Nat.  I'.  1281.) 

Gaborit  (N...)  verse  225  1.  pour  droits  de  franc- 
fief  ë  cause  de  la  moitié  des  fiefs  de  Gargouillé,  Launerie, 
la  Mouraudière,  le  Marchantier,  le  Rortais  et  partie  de 
celui  du  Saulière  en  Marche  commune,  pour  20  ans  de 
jouissance,  de  17G1  à  1781.  (Id.  P.  1294.) 

Gaborit  (Pierre)  paie  151.  pour  droits  defranc- 
Refà  cause  du  tiers  du  lieu  de  la  Morinière-en-Boussay, 
pour  20  années  de  jouissance,  de  1762  a  1182.  (Id.  id.) 

Gaborit  (Elie)  est  cavalier  de  la  maréchaussée  'a 
Montaigu  en  1764.  (Arch.  Vien.  E"  106.) 

Gaborit  (P.ené)  épousa  Renée  C.illon  et  était 
décédé  avant  le  8  nov.  1768.  date  où  leur  fille  Marie- 
Jeanne  fut  mise  en  tutelle.  (Arch.  Vend.  I!.  446.) 

Gaborit  (N...)  eut  pour  enfants   :   1»  Fhançois- 

Zacharie-Vincbnt,  clerc  minoré  et  praticien,  qui  fut 
reçu  le  11  mai  1775  en  qualité  de  notair».et  procureur 
de  la  châtellenie  de  S'-Gilles-snr-Vie  ;  2"  Marie-Jeanne, 

mariée  à  Hilaire  Giron,  notaire  et  procureur  de  S'-Gilles 
et  de  la  Chaizc-Ciraud  ;  3°  Marie-Sdïanne,  qui  tous 
les  trois  sont  demandeurs  en  paiement  d'un  billet  le 
14  oct.  1773.  Marie-Suzanne  vendit  le  14  oct.  1776  à 
sou  beau-frère  la  tierce  partie  des  métairies  de  la  Jolon- 
nière  et  de  la  Régaudière.  pssc  de  S'-Gilles.  et  d'un 
jardin  sis  même  paroisse,  moyennant  1000  1.  que  ledit 
Giron  paiera  aux  Ursulines  du  couvent  de  S'-Gilles  pour 
l'entrée  en  religion  de  ladite  Marie-Suzanne,  et  en  outre 
2  rentes  viagères  qui  s'éteindront  à  la  mort  de  la 
venderesse.    (Arch.  Vend.    B.  1086,  1094  et    1099.) 

Gaborit  (Jean),  de  S'-Malo  du  Rois-Mortagne, 
âgé  de  18  ans,  fut  fusillé  le  4  janv.  1794  dans  les  car- 
rières de  Cigant.  (Chron.  par.  Luçon,  IV,  p.  149.) 

Gaborit  (Marie-Anne)  était  mariée  a  Jacques 
Brossart  dés  le  mois  de  janv.  1804.  (État  civil  de 
Poitiers.) 

Gaborit  (Nicolas),  au  lieu  de  Pierre  et  de  Baptiste 
Benesteau,  doit  plusieurs  deniers  pour  une  maison, 
d'après  le  fragment  d'un  terrier  de  la  sgrie  d'Aulnay, 
sans  date.  (Bibl.  Arsenal,  mss.  6470.) 

(-4BORIT  (ne  la  Brosse  et  de  Montjou).  — 
Cette  famille  originaire  de  la  Vendée  a  fourni  pendanl 
plus  d'un  siècle  des  membres  au  présidial  de  Poitiers 
tl  adonné  un  maire  à  cette  ville.  La  généalogie  qui  suit 
est  extraite  des  registres  paroissiaux  et  des  communi- 
cations de  la  famille. 
lilaton  :  d'azur  à  3  têtes  de  lion  d'or.  2  et  1,  au 
croissant  d'argent  en  cœur  et  une  étoile 
d'or  en  chef.  (Thihaudeau.)  Devise:  Urbis 
arnator. 

Gaborit  (Michel)  était  notaire  royal 
à  La  Jaudronnière  (Sigournay,  Vend.)  en 
1584.  (Notes  de  famille.) 

Gaborit  (Jean  et  Nicolas)  sont  tous  les  deux 
notaires  à  Pouzauges  (Vend.)  en  1586.  (Id.) 

Gaborit  Gilbert  exerçait  la  mime  profession  à 
Vouvônt  de  1635  à  1667.    II.) 


§  Ier.  —  Branche  de  la  Brosse 

1.  —  Gaborit  (Jean),  sgr  de  la  Brosse  et  des 
Magnys,  notaire  à  la  Chàtaigneraye  de  1671  à  1600, 
puis  conseiller  au  présidial  de  Poitiers,  rendit  hommage 
de  Laudebertière  (la  Chàtaigneraye.  Vend.)  le  25  nov. 
1699.  (Arch.  Nat.  P.  436'.)  11  céda  sa  charge  à  son 
fils  aîné,  fut  nommé  conseiller  honoraire,  et  mourut  en 
1710.  11  avait  épousé  d'abord  Marie  Le  Boedf,  De  du 
Chardonnet,  vers  1652  ;  puis  en  16S0,  Marguerite  DE 
Granges  de  la  CUBONNiÈnE.  enfin  vers  1698,  Fran- 
çoise Pavin.  fille  de  François,  s1'  de  la  Maisnnnetive,  et 
de  Marie  Esquol.  11  eut  du  3e  lit  :  1°  Marie-AimÉE, 
née  en  1689,  mariée  le  17  nov.  1717  a  René  Morcau, 
lieutenant  général  de  Vouvant,  et  morte  le  1er  janv. 
1724  :  2n  Jean-Baptiste,  qui  suit  ;  3°  Je^n-François, 
sgr  de  Tryé,  conseiller  au  présidial  de  Poitiers  en  1715, 
marié  en  1725  à  Marie-Anne-Françoise  Soûlas  et  inhumé 
dans  l'église  S'-Paul  de  Poitiers  le  17  janv.  1736, 
laissant  :  a)  Marie-Anne  Françoise,  baptisée  à  N.-D.- 
la-Grande  le  25  juil.  1726,  mariée  le  1S  avril  1747 
(S'-Paul)  à  François  Courtinior,  Ec.,  sgr  de  la  Millau- 
chère,  et  morle  en  1800  ;  b)  Françoise,  baptisée  à 
S'-Paul  le  26  avril  1728  ;  c)  Marie,  baptisée,  même 
paroisse,  le  16  juil.  1729  :  d)  Jean-Franc  us,  sgr  de 
Tryé  et  de  Bouildroux,  né  le  17  mars  1733,  mousque- 
taire de  la  lre  compagnie  de  S.  M.,  inhumé  à  S'Por- 
ebaire  de  Poitiers  le  29  août  1757. 

4"  Hélène-Jeanne,  née  en  1697  ;  5°  Jeanne-Fran- 
çoise, née  en  1699,  mariée  eu  1722  à  Claude  Legier, 
sgr  de  Puyiaveau,  conseiller  au  présidial  de  Poitiers. 

2.  —  Gaborit  (Jean-Baptiste),  Ec.,  sgr  de  la 
Brosse,  conseiller  au  présidial  de  Poitiers,  né  le  2  déc. 
1690,  paie  un  droit  de  franc-fief  pour  la  terre  de  Laude- 
bertière en  1738.  (Arch.  Nat.  P.  1009,  fo  34>\)  Il 
avait  succédé  a  son  père  au  présidial  par  lettres  de 
provisions  du  12  août  1714,  avec  dispense  d'âge,  fut 
nommé  maire  de  Poitiers  le  30  juin  1747  et  maintenu 
les  années  1748,  1749  et  1750.  H  assista  en  1758  au 
ban  des  nobles  du  Poitou,  céda  sa  charge  de  conseiller 
en  1764    à   son  fils  aîné,  mourut   à  Poitiers  le  21  juin 

1765,  et  fut  inhumé  le  lendemain  dans  l'église  S1  pic 

l'Hospitalier.  Il  avait  épousé  dans  la  chapelle  du  prieuré 
de  Ligugé,  le  15  mars  1725.  Marie-Anne-Hilaire  Hal- 
Loox,  Dc  de  la  Calenière,  fille  de  N...,  et  de  Marie 
Nivard,  dont  il  eut  :  1"  Marie-Alice,  née  et  baptisée 
(S'-llilaire-le-Gratnl)  le  1S  déc.  1725,  décédée  sans 
alliance  le  6  déc.  1809;  2»  Jean-Baptiste,  qui  suit; 
3"  Jean-Benjamin,  né  et  baptisé  (S'-llilaire-le  Grand) 
le  2.'!  sept.  1728,  décédé  chanoine  du  chapitre  de  S1 
Pierre-le-Puellicr  le  21  sept.  1787  cl  inhumé  le  _>s 
à  N. -D. -l'Ancienne  ;  4°  Jean-BaPtiste-Hilaire,  rap- 
porté au  §  II  ;  5*  Marie-Jeanne-Catherine-Françoisb, 
née  et  baptisée  (même  paroisse)  le  20  mai  1731.  dé- 
cédée célibataire  le  19  mars  1S07  ;  6°  Jban-Abgcstin, 
né  et  baptise  (même  p  )  le  16  juin  1732,  décédé  m 
1745   et    inhumé    le  21  mai    à    S'-Picrre-l'Hospilalier. 

3.  —  Gaborit   (Jean-Baptiste),  Ec,  sgr  de   la 

Brosse, né  et  baptisé  a  S'-HIlaire-lc  Grand  le  3  mai  1727, 
assista  au  ban  des  nobles  du  Poitou  en  1758  et  fut 
reçu  en  1764  conseiller  au  présidial  de  Poitiers  en 
remplacement  de  son  père.  Le  S  juin  1773.  il  paya,  avec 
son  frère  Jean-Baptiste-Hilaire,  la  somme  de  6.000  livres 
pour  être  maintenus  dans  leur  îinhlcsse,  eux  et  leur 
postérité  née  et  à  naître.  Il  avait  épousé  le  15  mars 
1763  Arrivé  et  Duchastenier,  not.  a  Poitiers  Thérèse- 
Marguerite  de  la  ClIESNAYE,  tille  de  feu  Florimond- 
Ec,  sgr  du  Gué.  et  de  Marguerite  de  Sauzay, 


<.  VltOltl  I 


.m  mourut  le  2i  fév.  L78S  (Nt-D.-la-Pelite),  lalssani 
.Ik  v\  B  mm  istb  Loi  i%  qui  suit. 

>.—  C.ilxiril  <l«'  la  l»ii>f-~<-  .lean-ltapliste- 
I  oui-  .  ii.'  If  20  janv.'  1161),  cuira  H'  27  juin  I7s:i  aux 
gardes  du  corps  'tans  la  compagnie  écossaise;  émigra 
en  1791,  lit  la  campagne  de  1792  a  l'armée  des  Princes, 
dans  les  gardes  du  corps,  fut  un  des  défenseurs  de 
Maastricht  en  1793  et  passa  ensuite  au  régiment  de 
Uortemart.  [I  reprit  «lu  service  près  des  Princes  en 
1814,  lut  nommé  chevalier  de  S'-Louis  et  retraité 
comme  colonel  les  20  juin  et  9  août  1811.  M.  de  lu 
Brosse  donna  alors  l'exemple  d'un  désintéressement 
bien  rare  eu  abandonnant  au  Roi  le  montant  de  ses 
appointements  de  retraite,  puis  il  fut  nommé  en  1816 
colonel  chef  d'état-major  des  gardes  nationales  de  la 
Vieune.  décore  du  Lys  le  m  sept,  lsn,  et  décéda  à 
Poitiers  le  22  niais  1851.  Il  avait  épousé  le  :iu  juin  listi 
Madeleine-Angéiique-Yolande  de  vaucelles,  tille  de 
Pierre-André-René,  Chev.,  sgr  de  la  Varanne,  et  de 
Angélique-Perside  de  Chabot,  et  en  eut  :  1°  Jean- 
Baptiste-Florimond,  ué  eu  1791  et  mort  aux  gardes 
d'honneur  en  1813  :  2"  Adolphe- François, qui  suit. 

a.  —  Gaborit  de  la  IS  rosse  (Adolphe- 
François),  né  le  li  mars  1801,  épousa  le  21  avril  1830 
1  liéiise-Marie-Cliaiiotte-Célinie  d'Avi  m  r,  fille  de  Charles- 
François-Marie,  et  de  Perrine-Ronée-Elisabeth  Brossier 
de  la  Charpagoe,  et  mourut  k  Poitiers  le  21  mars  1880, 
membre  d'honneur  de  la  Société  des  Antiquaires  do 
l'Ouest  et  sans  postérité, 

S    II.    —     PREMIÈRE     BRANCHE     DE     MOST.IOI". 

3.  —  Uaboril  (Jean-Raptiste-Hilaire),  Ec.,  sgr 
de  Montjou  et  de  la  Braudière,  fils  puîné  de  Jean- 
Baptiste,  et  de   Marie-Anne-Hilaire   Halloux   [2e    deg., 

S  i"),  ]uit  le  2  déc.  I721J  et  fut   un  des  gendarmes 

de  la  garde  du  roi.  11  épousa  eu  1765  Jeanne-Marie- 
Andrée  Nazaire,  et  mourut  Si  Leigné-les- Bois  Vien.] 
le  13  frimaire  an  111  (2  dée.  1794);  ayant  eu  :  1*  Jean- 
I)  w  i  iste-Benjamin-Hilaire,  qui  suit  ;  2°  Jean-François, 
né  en  1771,  émigra  et  fut  tué  à  l'armée  de  Condé  en 
1796;  3°  Marie-Elisabeth-Sophie,  née  en  1772  et 
morte  en  1773;  4"  Marie-Anne-Victoire,  née  en  1773, 
décédée  sans  alliance  à  Ligugé  le  10  mars  1832: 
o"  Anne-Claide,  née  en  1774,  inhumée  à  N.-D.- 
l'Ancienne  le  lôdéc.  1780;  6°  Jean-Baptiste-Andrê, 
né  en  1776,  mort  sans  alliance  le  20  fév.  1S42;  7»  Marie- 
Tiikiu.sk-Aigi  stine.  née  en  1778,  décédée  a  Poitiers 
le  7  prairial  an  XIII  (27  mai  1S05);  8"  Dominique, 
rapporté  au  §  III  :  9°  Anne-Honorine,  née  en  1784, 
mariée  à  Henri  Belliu  de  la  Boutaudière  ;  10°  René- 
Sincère  ou  Cesaire,  rapporté  au  S  IV  ;  11°  Marie- 
Emilie,  née  en  1792,  mariée  à  Louis-Marie-Philogon 
Ballard  d'Herlinville. 

4.  —  Gaborit  de  Montjou  (Jean-Baptiste- 
Benjamin-Hilaire),  né  en  1708.  émigra  et  se  réunit  i 
l'armée  de  Condé.  Il  faisait  partie,  en  1801,  de  la 
!'■  compagnie  du  régiment  noble  à  cheval  d'Angoulême 
Ct  mourut  chevalier  de  S'-Louis  le  12  fév.  1841.  Il  avait 
épousé  le  27  janv.  1804  Marie-Claire  D'AnGENCE,  tille 
de  Henri-Louis,  et  de  Marie-Madeleine  Citoys,  et  en  eut  : 
1"  Marie-Henriettk-Garoline,  née  en  1805,  mariée 
le  15  mai  1853  à  Barthélémy-Casimir  Lombard  de 
Ginibral,  capitaine  d'infanterie,  et  décédée  le  Ie'  fév. 
ISS7;  2°  MabIK-RoSALIE-JustiNE,  née  eu  1800.  mariée 
à  Genny  Mascarel,  docteur  en  médecine,  et  morte  le 
12  fév.  is'-i  g  Chatelleranlt  ;  3°  Marie-Luce,  née  en 
1809,  mariée  en  1  s  i  1 1  a  Emile-llilaire  de  Massé,  et 
décédé*  le  31  janv.  1852. 


«.  \atoiei  ■ 


645 


S  III. —  Seconde  branche  de  Mosjtjou. 

4.  —  Galioi'il  de  Monljou  (Dominique  , 
né  le  \  août  1719,  fils  puîné  de  Jèan-Baptiate-Hilaire, 
et  de  Jeanne-Marie-Andrée  Nazaire  (3°  deg.,  \  II. 
épou  i  le  23  nov.  1815  Sophie-Catherine  du  Ronssat, 
fille  de  Jean-Pierre,  ci  de  Julie  Gaultier,  ct  mourut  a 
Bonnevaux  (Marçay,  Vien.)  le  11)  oct.  1848,  ayant  eu  ; 
1°  Lucie-Sophie-Alphonsine,  née  le  3  dée.  îsni  et 
inhumée  k  Sh'  Badegonde  de  Poitiers,  le  8  juin  1833, 
sans  alliance  ;  2"  Dominique-Alphonse-Charles,  qui 
suit. 

5.  —  Gaborit  de  Montjou  (Dominique- 
Alphonse-Charles  ,  né  le  21  mai  1819,  marié  le  311  mars 
1856  h  Marie-Charlotte  d'Hehert,  fille  de  André-Marie- 
Frédéric,  et  de  f.harlotte-Cléopâlre-l.éopoldine  llivaud 
de  la  Raffinière,  mourut  à  Bonnevaux  le  20  juin  1882, 
ayant  eu  ;  l"  Edgard-Jean-Baptiste-François-Doiu- 
qde-Josi  ph -Marie,  nui  suit  ;  2"  André-  Marib-Pol,  né 
le  20  oct.  18.', S,  chef  d'escadrons,  écuyer  en  chef  U 
l'école  de  cavalerie  (Saumur  1903)  ;  3°  Henri-Marie, 
né  le  29  mai  1S60,  marié  le  1«  juill.  ISSU  a  Marie- 
Marguerite  Bonneau  lui  Chesne  de  Beadregard,  fille 
de  I  lorent-Josepli-Léonce,  et  de  Marie-Alice-Suzanne 
du  Hainel,  dont  il  a  :  a)  YvonNR-Marie-JoSEPHE-Char- 
LOTTE-SczANNBîuée  le  5  mai  1887;  b)  Andrée-Marie- 
Léopoliiine-Badegonde,  née  le  2  juill  1SS9;  c)  Bobert- 
Marie-Dohiniqde,  né  le  22  dée.  1894;  d)  Jacques  - 
Jules-Marie,  né  le  9  juillet  1899,  décédé  le  18  avril 
1901  ;  e  Gérard-Jean-Baptiste-Marie,  né  le  5  février 
1903. 

6.  —  Gaborit  de  Montjou  (Edgard-Jean- 
Baptiste-François-Dominiqne-Joseph-Marie),  né  au  châ- 
teau de  l'Abrègement  (Bioussac,  Char.)  le  17  déc. 
1836,  ancien  officier  de  cavalerie,  conseiller  général 
et  député  de  la  Vienne,  a  épousé  a  Angers,  le  10  juil. 
1888,  Sophie-Anne-Marie  Jodbert-Bonnaire,  fille  de 
Amhroise-Jules,  ancien  député  de  Maine-et-Loire  à 
l'Assemblée  Nationale,  et  de  Sophie  Voisin. 

§   IV.  — ■  Troisième  branche  de  tlii\i.ini 

4.  —  Gaborit  de   Montjou    (René-Sincère 

ou  Césaire),  né  à  Leigné-les-Bois  le  31  juil.  1785,  (ils 
puîné  de  Jean-Baptiste-Hilaire,  et  de  Jeanne-Marie- 
Andrée  Nazaire  <3e  deg.,  j)  lli,  fut  garde  du  corps  du 
Boi,  puis  lieutenant  de  gendarmerie.  Il  épousa  à  Migna- 
loux-Beauvoir,  le  7  janv.  1829,  Marie-Suzanne-EiniR 
Dev.u'x,  fille  de  Jacques-Léonard,  et  de  Marie-Julie 
Proust,  et  mourut  le  18  sept.  1849,  laissant  Marie- 
Joseph-Emile,  qui  suit. 

5.  —  Gaborit  de  Montjou  (Marie-Josepb- 
Bmile  ,  GM  romain  héréditaire,  commandeur  de  Pie  l\, 

naquit  le  14  oct.  1829  et  épousa  le  29  déc.  1855  Aliee- 
Marie-Louise  delà  Pierre  de  Frémeur,  tille  d'Anatole- 
Charles-Marie,  Cu'  de  Frémeur,  et  de  Augustiue  llerry 
de  Maupas.  Elle  est  déeédée  le  18  août  1895,  laissant  ; 
1*  Bené-Marie-Louis,  qui  suit  ;  2"  Jean-Marie-Joseph, 
V''  de  Monljou,  né  le  24  nov.  1S70,  marié  le  20  nov. 
1892.  dans  la  chapelle  de  la  Nonciature  à  Paris,  à 
Suzanne-Julie  Bevel  da  Silva,  fille  de  Salomon,  et 
de  Frédérika  da  Sd\a. 

6.  —  Gaborit  de  Montjou  (René-Marie- 
I.nuis  .  C,e  de  Montjou,  né  le  I  sept,  l*N7  a  Tours, 
capitaine  coniuiaiiilant  an  28e  régiment  de  dragons,  offi- 
cier de  la  couronne  de  Siam,  s'est  mare  d'abord  ii 
Paris,  te  23  avril  issn,  a  Suzanne  Martin  du  Nord, 
lille  de  feu  Ernest  ('."'  Martin  du  Nord,  et  de  Jnlie- 
Sopbie  Chaulin,  qui   moiirut  en   sept.  1SS8.    puis    le  29 


646 


«;  vitoiti  i 


oct.  1894  Marie-Louise  Ladue,  fille  de  Ernest,  et  de 
Louise-Adélaïde  Gaudry.  Il  a  du  1er lit  :  1°  Gcy-Marie- 
Emile-Martin,  m'  le  5  août  18S8  ;  du  second  :  2°  Marc- 
Marie-Jean-Louis,  né  le  21  fév.  1896  ;  3°  Ai.ic.i:- 
Mahie-.Vntoinette  Berthe,  née  le  11  août  1S97. 

«;  AliOIlIT.   —  Famille  de  la  Garnache  et  des 

environs  aux  XVIIe  et  xvinc  siècles.  La  majeure  partie 
des  renseignements  qui  suivent. sonl  extraits  d'un  travail 
du  Y"'  (Idon  du  Hautais  sur  la  famille  Gaulreau  et  ses 
alliances,  paru  dans  la  Revue  historique  de  l'Ouest  en 
1896. 

lllason  :  de  simple  à  trois  gabions  d'or  posés  2  et  1. 
Donné  d'office  en  1701  à  Louis  Gabory  [sic),  bourgeois 
de  la  Garnache. 

Gaboril  (Jeau)  était  en  1564  fabriqueur  de 
l'église  Notre-Dame  de  Challans.  (Cariulaire.)  On  croit 
qu'il  se  rattachait  à  cette  famille. 

Gaborit  (Jean),  sr  de  la  Lande,  maréchal  des 
logis  de  la  défunte  reine,  aïeule  du  Roi. épousa  Françoise 
de  Pihu  ?  dont  il  eut  au  moins  Françoise,  mariée  le 
5  oct.  1649  à  Urbain  Turpin,  Chev.,  B"°  de  Crissé.  (Gén. 
Turpin.) 

Gaborit  (Augustine-Renéc)  assiste  le  11  juin 
1746,  à  la  Garnache,  au  baptême  de  Geneviève  Mourain 
île  Monbail.  (G'1'  Gaui.reau,  Rev.  bist.  de  i'Ouest,  1896, 
p.  513.) 

Gaborit  (François-Zacharie-Vincent)  était  notaire 
et  secrétaire  greffier  de  la  municipalité  de  S'-Gilles  en 
Vendée  en  1793.  (Collect.  Dugast-Malifeux.  t.  I".) 

1.  —  Gaboril  (Pierre),  s1'  de  la  Lande,  assiste, 
le  11  sept.  1677,  en  qualité  de  proche  parent,  à  l'éman- 
cipation de  Marie  liarbotin,  fille  de  René,  sgr  de  Chef, 
et  de  Julienne  de  Mayré,  passée  en  la  généralité  de 
Poitiers.  Il  avait  épousé  Marie  riE  Mayré,  fille  de 
Georges,  Ec.,  sgr  de  Guinefolle,  et  de  Catherine  Berthuis, 
dont  il  eut  :  1"  René,  qui  suit  ;  2°  Catherine,  mariée  à 
François  Bouhyer,  s1'  de  la  Poirière,  notaire  et  procu- 
reur du  marquisat  de  la  Garnache, 

2.  —  Gaborit  .René),  s'  de  la  Lande,  épousa 
N...  Vayré  et  en  eut  :  1°  Renée,  mariée  à  Claude 
liarbotin,  s'  de  la  Remangerie,  chirurgien,  dont  elle 
était  veuve  le  8  mai  1754,  suivant  partage  passé  entre 
ses  eufants  (Arch.  Vend.  R.  434);  2°  Joseph,  qui  suit; 
3»  René. 

3.  —  Gaborit  (Joseph),  sr  de  la  Lande,  notaire 
et  procureur  U  la  Garnache,  épousa  d'abord  N...  Bar- 
botin,  fille  de  Charles,  s'  de  la  Brunière,  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants,  puis  Charlotte  BlLLON,  comme  il  appert  d'un 
acte  de  tutelle  du  9  fév.  1751  de  Claude  Borgnet,  Ec  , 
fils  de  Jacques-Claude,  Chev.,  et  de  Anne  Rillon,  où  le- 
dit Joseph  figure  en  qualité  d'oncle.  Il  eut  de  ce  mariage  : 
l°N...,qui  fut  chartreux;  2"  N...,  chirurgien  du  Roi.  qui 
se  maria  et  eut  une  fille,  morte  à  Lorient;  3°  René,  qui 
suit  ;  4°  Joseph,  s'  de  la  Lande,  notaire  et  procureur 
de  la  commamleriede  Coudrie,  qui  assiste  comme  oncle 
au  mariage  de  Anne-Renée-Françoise,  tille  de  René,  et  y 
est  qualifié  général  d'armes;  .ï°  Marie-  Joséphine,  mariée 
a  la  Garnache,  le  24  déc.  1767,  a  Pierre-Louis  Barreau, 
chirurgien  ;  elle  mourut  pendant  la  Révolution, au  passade 
de  la  Loire. 

4.  —  Gaborit  (René),  sp  du  Retaillon,  notaire 
et  procureur  du  marquisat  de  la  Garnache,  assiste  le 
ls  oct.  1726  au  mariage  de  Jcanne-Renée  Nicolleau 
avec  Louis-Jean  Guyard.  Il  épousa  Renée-Angélique 
Sauvv  et  en  eut  :  1°  Anne-Renée  Françoise,  mariée 
le  7  août  1752,  a  la  Garnache,  à  Pierre-Antoiue-Aiiguste 


I.MtOItll 


Lansier,  sr  de  la  Marchesière,  sénéchal  de  Palluau,  et 
décédée  avant  le  13  juil.  1780,  date  de  la  nomination 
d'un  curateur  à  leurs  enfants  (Arch.  Vend.  B.  :isi  ; 
2"  Marie-Angélique,  qui  épousa  a  la  Garnache,  le  4  fév. 
1755,  Louis  Gaiulm,  sr  de  la  Rochotte,  garde  du  prince 
de  Conti,  et  qui  était  veuve  en  1766,  lorsqu'elle  fit  une 
déclaration  pour  jouir  du  privilège  accordé  aux  veuves 
(il  id.  C.  27)  ;  3°  René-Louis,  sr  de  Marhœuf,  avocat 
au  Parlement  de  Paris,  sénéchal  de  Challans,  est  parrain 
le  11  juin  1746  de  Geneviève  Mourain  de  Monbail. 
Il  lut  reçu  sénéchal  de  la  juridiction  de  Commequicrs 
en  1717  (Arch.  Vend.  R.  297),  et  épousa  Marie-Angé- 
lique Jo.SNET  DE  La  BousseliÈRE,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants ;  4°  Louis,  qui  suit. 

5.  —  Gaborit  (Louis),  s1'  de  Marbœuf,  épousa  à 
la  Garnache,  le  23  sept,  (on  a  oublié  de  donner  l'année  . 
Renéc-Olive-Pélagie  Bouhyer,  fille  de  René,  sr  de  la 
Poirière,  et  de  Jeanne-Marie  Carreau,  et  ils  élaient  dc- 
cédés  l'un  el  l'autre  avant  le  18  juil.  17S6.  Ils  eurent 
pour  enfants:  1°  Madeleine-Renée,  D°  de  la  Postière, 
morte  fille  ;  2°  Marie,  L>"  de  Marbœuf,  se  maria  d'a- 
bord k  N...  Vrignaud  du  Fief,  chirurgien,  puis  à  N... 
Baudry  d'Àsson  de  Piiyravcau  ;  311  Marie-Françoise, 
D8  de  Marbœuf,  mariée  k  Luçon,  le  18  juil.  1786,  à 
Henri-Gabriel  Merland,  docteur  eu  médecine,  el  décédéc 
le  6  mai  1822. 

G&BORIT  el  GABORY  (de).  —Famille 
des  environs  de  la  Garnache,  qui  nous  parait  différente 
de  la  précédente.  Elle  fut  maintenue  en  sa  noblesse  en 
1672,  1673,  1696  et  1716,  et  s'est 
éteinte  dans  la  famille  de  Guinebault  de 
la  Grosselière  en  1723.  La  généalogie  qui 
suit  est  extraite  en  partie  des  archives 
de  la  Grosselière.  (Ibid.) 

Blason  :  de  sable  k  la  croix  d'or,  can- 
tonnée de  4  poignards  de  même.  (D'Hozier.) 

Gaborit  (René  de),  s'  de  la  Bonnetière  (S'-Urbain, 
Vend.),  mineur,  a  pour  tuteur  et  curateur  René  de 
Camhoust,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  le  28  janv.  1575. 
(Arch.  Vien.  E°  1080.) 

Gaborit  (Jean  de),  qui  avait  succédé  k  feu  Méry 
Grosset  en  1582,  avait  la  «  sergentise  féable  •>  de  la 
Grossctière.  (Marchegay,  Nouv.  Acq.,  fol.  5035,  p.  70.1 

Gaborit  (Mathieu  de),  sr  de  la  Berthodière,  est 
parrain  le  4  juin  1025  à  S'-Savin  de  Poitiers.  Il  avait 
épousé  Marie  Audinf.au,  dout  il  eut  au  moins  Anne,  née 
en  1620,  baptisée  à  S'-Hilairc-de-la-Cclle  le  4  nov.  162B 
et  qui  se  maria  d'abord  le  2S  fév.  1639,  dans  la  chapelle 
du  collège  de  Montanaris,  avec  Jacques  de  Brnuilhae, 
Ec,  sgr  de  la  Comtais  et  de  S'-Marlin  d'Ënlrai- 
gues  (D.-S.),  puis  le  14  août  1672  avec  dispense  du 
3'  degré  d'affinité,  avec  Antoine  de  la  Croix,  Ec. ,  sgi  de 
la  Carte.  (Rcg.j 

Gaborit  (Marguerite  de]  épouse  vers  1630  Louis 
Evcillard,  Chev.,  sgr  de  la  Vergue  ;  elle  est  marraine  k 
Noirmouliers  le  24  juin  1657.  (Reg.) 

Gaborit  (Marie-Marguerite  de)  D"  de  la  Bonne- 
tière, est  marraine  aux  Sables-d'Olonne  le  9  oct. 
1687.  (Id.) 

Gaborit  (Louise  de;,  épouse  de  Jean  Dorineau, 
Ec.sgr  de  Fortune,  fait  baptiser  un  (ils  k  Noirmouliers 
le  21  janv.  1700.(ld.) 

1.  —  Gaborit    Pierre  de),  sgr  de  la  Bonnetière. 

épousa  Jeanne  Bedovs  ou  Redovs,  et  était  décédé  avant 
le  29  juin  1532,  ayant  eu:  1°  Simon,  qui  suit;  2"  Jean, 
qui,  avec  son  frère,  renouvelle  un  bail  le  29  juin  1512. 


*.  %ieoiti  i 


riovanl  UalhuriD  Triberl  et  Louis  Soria,  notaires  de  la 

» '. : 1 1 1 1 : n - 1 1 1 ■  et  .li>  l!o;iiivoir- sur-Mer.  (Ilibl.  Nul.  Dossiers 
Bleus,  297.) 

2.  —  Gaborll  (Simon  de),  Ec,  épousa  Stéphane 
hi   Boisriau,  ilont  il  eut,  croyons-nous,  Bené,  qui  suit. 

:i.  —  Gaborll  (Rend  de),  Ec,  Sgr  de  la  Bonne- 
tière  et  de  la  Thibaudière,  épousa  le  23  juil.  1586 
(Savarian  ut  Garraolt,  not.  aCb&teauneuf)  Louise  Bodin. 
Il  rendit  hommage,  le  16  juil.  1602,  au  marquisat  de  la 
Garnache,  de  la  seigneurie  de  la  Bonnetière  et  de  9a 
maison  110I1V  de  la  Salle-Iîerlhelot.  Le  23  avril  1600,  il 
habitait  la  pSM  S'-Mars  et  vendait  i  Moyse  Vinci,  pro- 
cureur fiscal  de  Pouzauges,  le  flef  de  la  Barre-Ghastain 
(Vieux-Pouzauges),  celui  des  Pineaux,  etc..  (Arch. 
Nat.  P.  77318B.  La  Heilleraye.)  11  eut  pour  enfant  : 
Jean,  qui  suit. 

4.  —  (.aluirii  (Jean  do  ,  l'.hev.,  sgr  de  la  Tbibau- 
,  1  lire  (S'-Gervais,  Vend.),  de  la  Ronnetière,  rendit  hom- 
mage  de  celle  dernière  terre  au  marquisat  delà  Garnache 
le  5  mai  1606.  Le  11  niai  de  la  mime  année  Voisin,  not. 
à  la  Garnache),  il  épousa  Françoise  i>k  Jousselin  et 
partagea  le  15  juin  1609  (Chanson,  not.  à  Beauvoir-sur- 
Mer,  Vend.)  avec  Antoine  Nouzillac,  Ec,  sgr  de  la 
Girardière,  qui  devait  être  son  beau-frère.  11  était  dé- 
cédé en  1662  et  ses  hoirs  devaient  à  cette  époque 
40  sols  sur  la  maison  de  la  Sallc-Ilerthelot,  p*"'  de 
S'-Gervais  eu  Vendée.  Marehegay,  Nouv.  Acq.  5039.) 
Sa  veuve  obtint  un  arrêt  du  roi  en  son  conseil  qui  la 
manlint  en  sa  noblesse  le  12  août  1672.  (A.  II.  IV  Wll, 
p.  301.)  Ils  eurent  pour  enfants  :  1°  Jean,  Ec,  qui 
possédait  en  1664  la  Salle-Borthelot  (Marehegay, 
Nouv.  Acq.  5039)  ;  2°  René,  Ec,  assista,  comme 
cousin  germain  de  l'épouse  à  cause  de  sa  mère,  au  con- 
trat de  mariage  de  Alexis  Masson,  Chev.,  sgr  de  la 
Gnyonnière,  avec  Renée  Baudouin,  le  6  juin  1649.  (Arch. 
du  V1'-  Paul  de  Chabot.)  11  se  maria,  croyons-nous,  k 
Marie  Dormeau  '(probablement  Domneau),  qui  était 
marraine  à  S'-Gervais  le  11  mars  1626  (P»eg.);  mais  nous 
ignorons  s'il  eut  postérité  ;  3"  Jacques, qui  suit  ;  4°  Louis, 
Chev.,  sgr  de  la  Bonnetière,  assiste  avec  son  frère  Bené 
au  contrat  de  mariage  de  Alexis  Masson,  Chev.,  sgr  de 
la  Gtiyonnière,  avec  Renée  Baudouin,  le  6  juin  1619,  et 
fait  hommage  au  marquisat  de  la  Garnache,  pour  la 
Bnnnetière,  le  11  sept.  1649.  Les  archives  de  la  Crosse- 
tière  disent  que  Jacques  et  Marguerite,  ses  enfants, 
partagèrent  ses  bieus  le  21  mars  1678  devant  Brossard, 
uot.  à  S'-Gervais  ;  et  cependant  une  pièce  du  cabinet  des 
titres  (32268)  dit  qu'il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse 
par  arrêt  du  conseil  du  roi  du  22  oct.  1698,  après  avoir 
été    condamné  à  3.000  1.  le  2  juil.  1691. 

5.  —  Gnborit  (Jacques  de),  Chev.,  sgr  de  la  Thi- 
haudière,  de  la  Bonnetière,  et  de  la  maison  noble  du 
I!  iys  Luneau,  épousa  le  13  juin  1661,  alim  1641 
(Petiot  et  Richard,  not.  du  O*  d'Olonncï,  Marie-Anne 
PoMMiuiAY,  tille  de  feu  Marc,  s'  de  la  Robilière,  et  de 
Marguerite  Perrotoau.  Il  fut  parrain  à  S'-Marlin-Lars 
en  ^l  -Hermine  (Vendée)  les  12  sept.  1652  et  15  avril 
1 660,  et  assista  connue  oncle  maternel  à  cause  de  sa 
'cnime  au  contrat  de  mariage  de  Jacques  Huillard,  sr  de 
la  Ferrière,  passé  le  14  mai  1686  (Chérin,  G'e  Huillard). 
Il  fut  encore  parrain  a  S'-l'rbain  le  24  mars  1691  de 
Jacques-René  Huillard,  fils  de  Jacques,  et  comparut  au 
ban  des  nobles  du  Poitou  en  1695.  Il  fut  également 
maintenu  en  sa  noblesse  par  arrêt  du  conseil  .lu  roi  du 
26  août  1013.  Il  n'eut,  croyons -nous,  qu'un  lils,  Luc, 
qui  suit. 

G.  —  Gahorit  (Lue  de),  chev.,  sgr  de  la  Bonne- 
tière, de  la  Tliibauilière,  fut  parrain  aux  Sables  le 
17   mars  1682  et  a  S'-Martin-Lars  en  S'«-Hermine,  de 


GABIUAU 


«17 


Louis  Huillard,  le  l  sept.  Mis:»,  assista  avec  son  ym-  i 
un  mariage  à  S'   Urbain  le  l'1'  avril  1690,  et  lit  partie  du 

li. .h  des  nobles  du  Poitou  de  1691.  Il  épousa  d'abonl, 

BUX  Sables,  le  21  lév.  1689,  Aimée  MOBBAU,  lille  île  feu 
Michel,  Lieutenant  de  roi  en  l'amirauté  de  Poitou,  et 
d'Aimée  Gasteau,  puii  le  5  mars  1101  (Combaud,  not. 
aux  Sables-d'Olonnc   Marie  Cardin,  fille  de  Jean,  et  de 

A ■ iCoste,  fut  maintenu  noble  par  M.  de  Uiehehourg  le 

1  i  janv.  1116.  et  lut  inhumé  dans  l'église  do  S'-Urbain  le 
t '  r  mai  1719,  âgé  d'environ  51  ans  (Rcg.).  Il  laissait  une 
lille  unique,  Anne-Marie,  née  le  12  avril  1110,  mariée 
à  S'-Urbain,  le  20  sept.  1723,  k  Jacques-Henri  Cuiue- 
baiilt,  Chev.,  sgr  de  la  Grossetière, dont  elle  était  veuve 
le  31  juil.  1752.  (Bec 

«.  Vitoni  l  ou  t.  %  ItOlt  V  du  Pineau.  — 
Famille  de  l'Anjou  qui  a  eu  quelques  alliances  avec  des 
familles  poitevines.  Cette  famille  a  été  souvent  confon- 
due avec  les  Gaborit  de  la  Brosse  et  de 
Montjou,  et  même  avec  les  Gaborin. 

Blason  :  d'azur  à  une  épée  d'argent 
posée  en  pal  (alias  en  bande',  la  pointe  en 
haut,  accompagnée  de  3  étoiles  de  même, 
posées  2  etl.  Arin.  de  l'Anjou  de  Joseph 
Denais.) 

4. .'■)><•■  il  (Jacques),  sgr  du  Pineau  et  de  la  Chal- 
lière,  épousa  vers  1550  Marthe  iie  Beauvau,  fille  de 
Jacques,  sgr  de  Tigné,  Ternay,  etc.',  et  de  Anne  d'Es- 
ptuai.  (Gén.  Beauvau.) 

GABRIAf.  —  Famille  des  environs  de  Bres- 
suire  dont  le  nom  primitif  paraît  être  Boum,  qui  s'est 
illustrée  par  la  profondeur  de  sa  science  dans  la  juris- 
prudence, a  donné  des  conseillers  au  Parlement  de 
Bretagne,  un  maire  à  la  ville  de  Poitiers,  et  s'est 
éteinte  vers  le  milieu  du  xvill»  siècle.  Les  renseigne- 
ments que  nous  avons  rassemblés  sur  cette  famille 
étant  très  contradictoires,  nous  ne  pouvons  certifier 
la  complète  exactitude  des  filiations  qui  suivent,  tout  au 
moins  pour  les  premiers  degrés. 

Bliton  :  d'azur  au  cerf  courant  d'or. 
Devise  :  Velociter  iste  sagittu.  (Arm.  des 
maires  de  Poitiers.)  Louis-Anne  Gabriau, 
prêtre,  curé  de  Chérigné,  reçut  d'office  en 
1701  le  blason  suivant  :  d'or  à  l'épée 
flamboyante  de  gueules  mise  en  pal. 

Gabriau  (Aimery  Bobin  dit),  prêtre,  et  autres 
personnes  devaient  en  1495  au  *gr  de  Bressuire  deux 
quartiers  de  chair  de  bœuf,  chaque  année.  (Arch. 
D.-S.  Charlrier  de  S'-Loup.  E.  1659,) 

Gabriau  (Louis)  comme  partie  civile  et  le  pro 
eureur  du  roi  font  condamner  par  contumace,  le  9  sept. 
1538,    Jean  Benollier  dit  Pagerie  k  100   sous  tournois. 
(Papiers  Briquet. 

Gabriau  (Jean  Bobin  dit),  époux  de  Gabrielle  DE 
Brachechien,  est  cité  dans  les  assises  du  Fresne  tenue? 
k  Nueil  le  5  juin  1543.  (Arch.  du  chài.  de  Clisson, 
D.-S.) 

(iabrimi  (Jacques).  On  fait  une  enquête  chez  lui 
il  Bressuire  en  1548  au  sujet  d'un  procès  entre  Pierre 
de  Meulles  et.  Bené  Carrion.    Id.  ni. 

«..-«Iii'i.-iii  (Pierre  Bobin  dit)  afferme  la  maison 
noble  delà  Guitardièrc,  p  '  de  Boesses,  le  22  juin  1565. 
■  Arch.  Vieil.  F."  367.) 

Gnbrtnil   (Jacqueline    est     marraine   à    S'-Didier 


de  Poitiers  le  16  juin  1569.  (Reg.) 

lîiiliiiiiii    Simon  .  sgr  île  Boisron,  fief 


pre 


de 


648 


GABRIAU 


S'-Aubin-de-Bàubigné  (D.-S.).  vivait  en  1310.  {Arch. 
du  chat,  de  Clisson,  D.-S, 

Gabriau  (Jean),  marchand,  demeurait  à  Bres- 
suire  vers  1576.  (Jd.  ni.) 

Gabriau  (Jean  Robin  dit)  rendit  hommage  a 
Bressuire  pour  le  fief  des  Cranières,  p"«  de  Faye-l'Ab- 
D.-S.),  en  1574.  (Arch.  D.-S.  E.  1457.  Cdm. 
par  M.  Dupont,  archiviste  des  Deux-Sèvres.)  Il  reçut  a 
Ferme  de  François  Mesnard,  Ec.,  sgr  de  Toucheprès,  la 
métairie  de  la  Coustancière  en  1577.11  avait  épousé 
vers  1S80  Paule  Aurereau,  fille  de  Pierre,  avocat  au 
présidial  de  Poitiers,  et  de  Marie  Tusseau,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants,  et  fit  une  déclaration  pour  une  mai- 
son sise  à  Bressuire  en  1596.  (ld.  id.)  Après  sa  mort, 
sa  veuve  et  ses  héritiers  firent  déclaration  des  Cra- 
nières au  châtelain  de  Chiche,  de  la  Bouzinière,  mé- 
tairie pss'-  de  Bretignolles  (D.-S.),  de  la  Coustancière 
(Montravers,  D.-S.),  qui  avaient  appartenu  à  François 
et  David  Mesnard,  éruvers,  sgrs  de  Toucheprès,  et 
avaient  été  adjugées  audit  Gabriau,  par  sentence  du 
présidialde  Poitiers  du  22  nov.  1601.  (Arch.  Nat.  P. 
773«B.) 

Gabriau  (Françoise),  De  de  Putigny,  est  mar- 
raine à  S'-Médard  de  Thouars  le  11  juil.  1581  (Beg.l, 
et  fait  une  déclaration  roturière  d'une  maison  sise  à 
Bressuire  en  1585.  (Arch.  D.-S.  E.  1316.  M.  Dupont, 
archiviste.) 

Gabriau  (Jacqueline  Robin  dite),  femme  de  Louis 
Rogier,  conseiller  au  présidial  de  Poitiers,  sgr  de  Mari- 
gcê,  est  marraine  a  S,c-Opportune,  de  Jacques  Clabat,  le 
14  sept.  1382.  (Reg.j 

Gabriau  (Barbe)  est  marraine  de  Madeleine 
Charlet  à  S,e-Opporlnne  de  Poitiers  le  21  juil.  1609. 
(Reg.)  Peut-être  la  même  que 

Gabriau  (Barbe),  épouse  de  N...  de  Parsays,  qui 
est  marraine  à  S'-Médard  de  Thouars  le  23  avril  1611, 
et  encore  le  23  janv.  1639  à  S"'-Opportune  de  Poitiers. 
(Reg.) 

Gabriau  (Jean)  l'ait  déclaration  de  5  septrees 
de  terre  près  la  Mozinière,  faisant  partie  de  la  métairie 
de  Bournezeau,  le  14  juil.  1610.  (Arch.  Nat.  P.  773"B.) 

Gabriau  (N...),  D"  de  Riparfond,  mère  ou 
nièce  de  M.  de  Gabriau,  assesseur,  est  décédée  le  23 
mars  et  a  été  inhumée  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  24 
mars  1631.  (Reg.) 

Gabriau  (Jeanne)  est  marraine  à  Chanteloup 
(D.-S.)  le  22fév.  1641.  (Id.) 

Gabriau  (Marie)  assiste  a  un  mariage  a  S'-Por- 
chaire  de  Poitiers  le  7  sept.  1643.  (Id.) 

Gabriau  (Jacques),  Fc,  sgr  de  la  Girardière,  est 
pairain  a  S'-Paul  de  Poitiers,  le  23  déc.  1649,  de  Pierre 
Rii-heteau.  (Id.) 

Gabriau  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Grange,  était  dé- 
cédé   avant  1653.  (Arch.   chat,  de  Clisson,  D.  S.) 

Gabriau  (Françoise)  est  marraine  à  .S'-Cybard 
de  Poitiers   le  29  déc.  1654.  (Reg.) 

Gabriau  (Isaac)  est  parrain  dans  la  même  pa- 
roisse le  9  mai  1653.  (ld.)  11  signe  le  9  fév.  1660  à 
S'°-Opportune  au  mariage  de  Jean  Goguet,  Chev.,  sgr 
des  Roches  de  Geav,  avec  Catherine  de  la  Coussave. 
(Id.) 

Gabriau  (Jean),  Ec,  sgr  de  lîingcre,  est  par- 
rain a  S'-Paul  de  Poitiers  le  2  janv.    1662.  (ld.) 

Gabriau  (Marie)  est  inhumée  à  S'-Cybard  de 
Poitiers  le  21  sept.  1694,  âgée  d'environ  40  ans 
U 


GAItltl  VI 


Gabriau  (Guillaume),  sgr  de  la  Garelière,  do 
la  ville  de  Poitiers,  est  institué  exécuteur  testamen- 
taire de  Joseph  Jouslard  de  Fontmort.  lieutenant  général 
à  Niort,  décédé  en  1105.  (Rev.  de  l'Aunis.  Gén.  Jous. 
lard.) 

Gabriau  (François)  épousa  Catherine  Cochon, 
qui  s'était  mariée  vers  1717  à  Jacques  Le  Bel,  Ec,  et 
fille  de  Jacques,  sgr  de  la  Tour,  et  de  Catherine  Hersaut. 
(Gén.  Cochon.) 

Gabriau  N...)  était  prieur-curé  de  Goux  (D.-S.) 
le  22  mai  1729  (Reg.  de  Sepvret,  D.-S.),  et  encore  en 
1731.  (Notes  Laurence.) 

Gabriau  (Jean  de  Dieu),  Ec,  sgr  de  Riparfond, 
était  le  31  déc.  1772  veuf  de  Jeanne  Cochon.  (Notes 
Laurence.) 

Gabriau  <Ie  Largentière  (Elisabeth- 
Louise),  épouse  de  Honoré-Pierre  de  Lestang  do  Pins, 
eut  pour  tille  Elisabeth-Olive,  qui  épousa  le  3  juil.  1813 
Anne-Marie-Adalbert  C'°deChâteauneuf-Randon.(Suppl. 
P.  Anselme,  Chev.  S'-Esprit,  p.  1093.) 


II. 


Branche  de  i.x   Gaurelière 


1.  — Gitbt-iau  (Pierre),  sgr  de  Riparfond  'S'- 
Porchaire,  D.-S.l,  élu  pour  le  roi  en  l'élection  de 
Thouars,  acheta  en  1577  de  Léon  Bodet,  Ec,  sgr  de 
la  Fenestre,  les  terres  et  sgries  de  la  Carrclière 
(lleaulieu-sous-Bressuire,  D.-S.)  et  de  la  Bérardière 
Courlay,  D.-S.).  (Arch.  D.-S.  E.  927.)  En  1581  et  15S5 
il  fit  l'acquisition  de  Jacques  Moreau,  sr  du  Feuillet, 
et  de  Claude  Réorteau,  Ec,  sgr  de  la  Crestinière,  de 
ce  qu'ils  possédaient  dans  la  terre  de  la  Bérardière. 
(ld.,  id.)  Demeurant  en  la  ville  de  Bressuire,  il  fit  un 
échange  en  1584 avec  Joseph  Doyueau,  sgr  de  S,e-Soline 
(Arch.  Vien.  E"  233),  reçut  aveu,  a  cause  de  son  fief 
de  la  Garrelière,  le  24  avril  1591  (Mallet,  not.),  de 
Léon  Darrot,  Ec,  sgr  de  la  Boutroohère  (Arch.  du 
chat,  de  Moiré,  D.-S.),  et  était  décédé  avant  le  1er 
juin  1593.  (Arch.  Nat.  T.  77316B.)  Il  avait  épousé 
Jacquette  Clabat,  qui,  veuve,  habitait  Bressuire  et  était 
tutrice  de  plusieurs  de  leurs  enfants  en  1593 ,  et 
reçut  aveu  le  27  avril  1594  de  Joachim  Aubineau.  Ec, 
sgr.  de  la  Roullière,  pour  la  borderie  de  la  Roullière, 
en  présence  de  Pierre  Gabriau,  conseiller  au  présidial 
de  Poitiers,  sgr  de  Riparfond,  son  fils  aîné.  (Arch.  du 
chat,  de  Moiré.) 

La  même  année  elle  rendit  hommage  à  la  sgrie  de 
Bois-Dom-Girard  (Clazay,  D  -S.)  pour  la  sgrie  de  Ripai- 
fond,  au  nom  de  ses  enfants  et  connue  ayant  charge  de 
Pierre  Gabriau,  juge  magistrat  au  siège  présidial  de 
Poitiers,  son  fils  aiué  (Arch.  D.-S.  E.  928),  et  reçut 
plusieurs  aveux  le  11  juil.  1598  et  le  3  août  1599.  Duos 
ce  dernier,  elle  est  tutrice  de  Jean  Gabriau,  conseiller 
du  roi  eu  la  chambre  de  Bretagne  (c'est-à  dire  agis- 
sant pour  lui),  et  elle  rend  aveu  à  Philippe  de  la  Lon- 
gueraire.  Chev.,  sgr  de  S'-Auhin-du-Plain,  le  21  mars 
1600.  (Arch.  du  chat,  .le  Moiré.)  Pierre  et  Jacquette 
Clabat  eurent  au  mo;ns  pour  enfants:  1°  Pierre, 
sgr  de  Riparfond,  parrain  à  S'c-Opporunc  de  Poitiers 
le  14  sept.  1582  de  Jacques  Clabat.  11  fut  nommé 
conseiller  au  présidial  de  Poitiers  le  27  sept.  l.'.SS, 
par  résignation  de  son  oncle  Jacques  Clabat,  et  mourut 
le  9  juil.  1594  aux  eaux  de  Pougues  (hydropique  et 
crachant  le  sang),  sans  laisser  de  postérité,  à  moins 
que  le  Pierre  Gabriau,  conseiller  du  roi,  que  nous 
trouvons  à  S'e-Opportune,  le  15  mars  1613,  parrain 
de  Pierre  Dreux,  ne  soit  son  fils.  M.  Charles  Babinet, 
dans  son  travail  sur  le  Présidial  de  Poitiers,  dit 
qu'il   fut    remplacé   par    son  fils    Guillaume,  mais  nous 


«.   *ICItl   %• 


croyons  qu'il  rail  erreur   al  que  ce  Guillaume  élan  son 
(rire   et   non  son  Sis,  car  ce  Guillaume  est  dit   |iius 

i :omme  nous  le  rorrons  a  l'article  de   Jean,  sgr  de 

Riparfond,  frère  de  ce  dernier  ;  2°  Ci  illai  mk,  Ec,  sgr 
deRiparfond  etde  Puigrenier,  remplaça  son  frère  Pierre 
au  présidial  de  Poitiersen  1594,  et  mourut  lui-même  le 
12  nov.  16H.  D'après  Bi'ilhac,  l'acte  est  du  14  nov.  à  S'*- 
Opportune,  etil  estdii  qu'il  y  eutune  honorable  assistance 
et  compagnie,  qu'il  était  bon  catholique,  bien dévotieux 
et  bon  justicier.  Il  avait  épousé  vers  1609  Marie  Bhr? 
land,  Bile  d'André,  sgr  de  la  Cour  d'Auge,  qui  fut 
mien-ce  .i  S1, -Opportune  le  S  mars  1628,  sans  avoir 
eu  d'enfants.  La  succession  île  Guillaume  fut  partagée 
le  19  juiu  1620  (.1.  Bilbeu,  not,  à  Bresauire)  entre  ses 
(rires  et  soeurs  ou  leurs  ayant  lirait.  Dans  celte  pièce 
on  voit  entre  autres  choses  que  Jeanne  Viète,  veuve  de 
Jean  Gabriau,  conseiller  an  Parlement  «le  Bretagne, 
comme  mère  tutrice  de  ses  enfants  mineurs,  et  Jean 
Gabriau,  sou  lils  aine  et  héritier  dudit  feu  Jean,  sgr  de 
Riparfond,  son  père,  vivant  frère  et  principal  héritier 
de  feu  Guillaume  Gabriau,  vivant  lie.,  sgr  de  Puigre- 
iimt,  partage  avec  les  autres  héritiers  (Arch.  Vien.  E" 
297);  3"  Lucas,  qui  suit  :  4°  Jean,  rapporté  au  5  11  ; 
5°  Jeanne,  était  religieuse  à  S»-Groix  de  Poitiers,  en 
1620,  sous  Flandrine  de  Nassau  (Arch.  H.  P.  I,  p.  22S, 
279),  et  d'après  M.  Uarchegay,  elle  était  tante  (en 
réalité  grand'tante)  du  jurisconsulte  Etienne  Gabriau  de 
Riparfond.  En  1637.  elle  était  sons-prieure  et  boursière 
de  ladite  abbaye  qui  vendait  le  19  nov.  de  cette  année 
à  Pierre  du  Ruau,  procureur  au  présidial  de  Poitiers, 
une  rente  que  ladite  Jeanne  avait  acquise  de  François 
et  Christophe  de  Lauzon  (Nouv.  d'Hozier,  t.  205)  ; 
6"  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Bérardière,  rendit  aveu  à 
cause  de  cette  terre  en  1639  à  Kené  Bigot,  Ec,  sgr 
de  Brian-le-Bois-Dom- Girard.  (Arch.  H. -S.  E.  945.) 
Nous  le  trouvons  parrain  a  Sle-Opportune  le  17  avril  1643 
et  à  S'-Cybard  le  27  janv.  1651;  il  fut  inhumé  dans 
cette  dernière  église  le  4  avril  1652  ;  7"  Marguerite, 
mariée  kGtiyMacquenon.Ec,  sgrdes  Forges,  qui  assiste, 
ainsi  que  son  mari,  au  partage  des  biens  de  la  succes- 
sion de  Guillaume  précité,  le  19  juin  1620  ;  veuve,  elle 
ligure  le  2  juin  1629  dans  les  assises  du  Fresne- 
Chabot.  (Arch.  du  chat,  de  Clisson.)  Le  31  mai  1603, 
Guy  Macquenon,  au  nom  de  sou  épouse  Marguerite  Ga- 
briau, fille  de  Pierre  etde  Jacquctte  Clahat,  sr  et  De  de 
Riparfond,  rendit  aveu  à  Philippe  de  la  Lougueraire  a 
cause  de  S'-Aubin-du-Plain  (Ueg.  14,  p.  666)  ;  S"  Be- 
née,  mariée  à  Pierre  Richeteau,  s1  de  Lespinay,  con- 
seiller et  élu  du  roi  en  l'élection  de  Thouars,  était  dé- 
cédée avant  le  19  juin  1620,  et  son  mari  est  men- 
tionué  comme  père  et  loyal  administrateur  de  leurs 
enfants  ;  9°  Marie,  épouse  de  Joachim,  aliàs  Toussaint 
Billaud,  s1  des  Moulins,  qui  l'un  et  l'autre  assistent 
au  partage  du  19  juin  1620  ;  10"  Vsieux.  mariée  vers 
1590  a  Nicolas  de  Bazes,  Ec,  sgr  du  Ché,  dont  elle 
était  veuve  dès  1602,  payait  a  cette  époque  une  rente 
à  N.-D. -la-Grande.  (Présidial  de  Poitiers,  Charles 
liabinet.)  Elle  assista  également  au  partage  de  1620, 
et  Thibaudeau  place  au  12  fév.  1629  le  partage  noble 
de  sa  succession. 

2. —  Gabriau  (Lucas),  Ec,  sgr  de  la  Garrc- 
lière,  fut  parrain  k  S'-Cyhard  de  Poitiers  le  17  sept. 
Hill:;.  Il  succéda  au  présidial  de  Poitiers  à  son  frère 
Guillaume  cl  prêta  serment  le  30  juiu  1612.  (Charles 
Babinct,  Présidial  de  Poitiers.)  Un  voit  qu'il  acheta  le 
Dogoon  eu  la  sgrie  d'Ouzilly,  dépendant  du  chapitre  de 
b'-Hilaire.  Id.,  id.)  Il  avait  rendu  aveu  au  sgr  Baron 
d'Argenton-Ch&teau  par  les  mains  de  Jean  Gabriau.  sgr 
des  Grainères,  sou  curateur  aux  causes,  le  10  juil. 
1603  (Bernard  et   Ducouyn,    not.),    et   l'on    dit    dans 


<.  xntiti  \i 


649 


cel   acte  qu'il    était  lils  de  feu   Pierre   Gabriau,  vi- 
vant élu  pour   le    roi  a  Thouars,    sgr  ,1e    Riparfond 
(Arch.  du  ch&t.  de   Moiré.)  Le  23  janvier  16*10,  il  fait 
déclaration  de   la  Garrclière,    mouvant  d'Argeulon-Chà- 
teau  et    de  S'-Aubiu-du  Plain  ;    il  est   abus  avocat    au 
Parlement  de  Paris  et  demeure  rue   Callaudc.  (A.    Nat. 
P.   773:5a.  Beaulieu.)  Il  rend  aveu  delà    Pelite-Roclie, 
près  Iiiessmre.cn  1634.  (Arch.  II. -S.  E.   1215.  Com.  par 
M.  Dupont, archiviste.)  Lucas  se  maria  trois  luis:  1"  Ie23 
janv.  1614,  h  Marguerite  Milon,   fille  de  Pierre,    s'  de 
Garnay,  premier  médecin  du  roi,  et  do  Jeanne  Clabat, 
qui    mourut  peu     d'années     après;    2°     vers    1617,    a 
Marie  Ogeron,    fille    de  François,  sgr  de    Moiré,   et  de 
Marie    Ogier,  qui   mourut    le   8    sept.   1622  ;   3"    vers 
162S,  à  Aune  de  Lauzon,  veuve  de  Jacques  Dumonteil, 
sgrde  laGrange-S'-savin,  et  lille  de  Joseph,  Ec,  sgr  de 
Félines  et  des  Dell'euds,  et  de  Claude  Dupont.  Il    était 
décédé  avant  le  4  oet.  1648,  date  où  sa  veuve  Aime  de 
Lauzon,   comme   tutrice    de   Charles    Gabriau,    son  lils 
aîné,  fait  un  dénombrement   de   la    Garrelière    a   André 
de  Chastillon,  B°"   d'Argonton-Château.   (Orig.)    Cette 
dernière      rendit     encore      aveu     le     29    août      1650 
(Jlaxias  etMaignen,    not.)  pour  quelques  pièces  de  terre 
dépendant  de  la  Garrclière,   a  Françoise    de   la     Haye, 
veuve    de  Gabriel  de    Barhezières,  Chev.,  sgr    de   Ma- 
rigny.  (Arch.   du    chat,    de    Moiré.)    Il  avait  eu     pour 
enfants  du  premier  lit  :  1"  Jeanne,  baptisée  a  S'-Por- 
chaire  de  Poitiers  le    13  sept.  1615,  mariée  en    1637  à 
Pierre  Dumonteil,  Ec,  sgr  de  la  Grange,  cl  inhumée  au 
même    lieu   le  6  juin  1644,  sans  postérité  ;    du  second 
lit  :   2°  Pierre,  baptisé    à  S'^-Opporlune    (comme    les 
.suivants)  le  29  juin  1618,  eut  pour  marraine  Marie  Ogier, 
sa    grand'mère    maternelle.     U    dut    mourir    jeune  ; 
3'  Marie, baptisée  Ie9dêc.l619,  mariée  le  29 août  1645 
à  Urbain    d'Aubigné,  U""  de    Tigny  ;  4"    Catherine, 
baptisée   le   1S  avril    1621,  qui  eut    pour  parrain  Jean 
Gabriau,  Ec,  sgr  deRiparfond,  conseiller  au  Parlement 
de  Bretagne,  et  qui  fut  marraine  à    Poitiers    en  1682  ; 
5»   Gabriellk,  baptisée   le  8  sept.   1622  ;  du  troisième 
lit  :  6"   Marguerite,  baptisée  a  S'-Pon  haire  (ainsi  que 
ceux  qui    suivent)  le    5  sept.  1629  ;  7»  CHARLES,  Ec, 
sgr  de  la  Garrelière,  baptisé  le  1"  mars  1631,  capitaine 
réformé  en  garnison  à  Nantes  en  161Û,  commandant   le 
bataillon  de   Navarre  pour  le   service  de  Sa  Majesté'  en 
1693;  il  était  commandant  eu    1702  de  la  citadelle    de- 
Sedan  et  était  décédé  avant  le  16  déc.  1706,  comme  il 
appert  d'un    aveu  rendu    a   S'-Aubin-du-Plain  par    le 
fondé  de    pouvoir    de    Louis  d'Aubigné.  Chev.,  MIS  de 
Tigny,   héritier   sous   bénélice    d'inventaire   dudit    leu 
Charles    Gabriau,    Ec,    sgr  de    la    Garrelière    (Arch. 
du  chat,  de  Moiré)  ;  S»    Hilaire,  baptisée    le  S    mars 
1632,  mariée  le  1'"  juin  1619   à  André  Divé,  Ec,    sgr 
de  la  Maisbnneuve,  et    inhumée  à    S«-Porchaire   le  27 
mars  1654;  9»  Anne,  baptisée  le  5  janv.  1634,  eut  pour 
marraine  Jeanne  Gabriau,  lille  du  1'"  lit  de  son    père  : 
10»  Joseph,  qui  suit  ;  11"    Lucas,  baptisé   le  13  mars 
1636,  fut,  croyons-nous,  conseiller  au  présidial  de  Poi- 
tiers, car  nous   trouvons  aux  Archives  du   château   de 
Moiré  un  aveu  rendu  le  26  mai  1706  par  Lucas  Gabriau, 
s1'  delà  Garrelière,  conseiller  au  siège  présidial  de  Poi- 
tiers, a  Renée  Hervct,  veuve  de  leu  Barthélémy  Sauvestre, 
Chev.,  sgr  de  S'-Jouin-des-Gats  et  de  la   Braconnière  ; 
pièce  signée  :  Audebaut,  greffier;  12°  Etienne,  baptisé 
le  25  juil.  1638  ;    13"    JACQUETTE,   baptisée  le    i  août 
1639  ;  1  i°  Jean,  baptisé  le  14  juil.  1641   ;  15"  Louise. 
baptisée    le  I  II    nov.    16)2;    16°  JACQUES,    baptisé  le  2 
sept.    1646. 

3.  —  G:tl>i-i:iu  (Joseph),  sgr  de  la  Garrelière, 
baptisée  S'-Porctaaire  le  10  mars  1635,  épousa  vers 
1670    Françoise    Laureaii    ou    Loreau,   dont  il    eut  : 


650 


«ABRIAr 


suit;  2°  Marguerite,  mariées.  Niort, 

100,  à  Alexandre  Brunet,  Ec,  sgr  du  Moulin- 

i  is-Annb,  prêtri  .  curé  de  Chérigné  en  1700. 

mariage  de  son   frère  le    10  janv.  1697    et 

de  sa    soeur  le  lisent.    1700,  et   fut  parrain  de 

,    i      de  ses  neveux  en  1712. 

1 .  —  Gabriau  (Jean-Anne),  sgr  de  la  Garrelière, 

1671,  était  en  1099  greffier  des  traites  foraines 
pille  de  Niort,  et  fut,  le  6  nov.  de  celte  année, 
déchargé  par  M.  de  Maupcou  de  l'assignation  qui  lui 
avait  été  donnée,  justifiant  qu'il  n'avait  jamais  pris  la 
qualité  d'écuyer.  (Orig.)  Il  devint  ensuite  écheviu  île 
Niort  et  capitaine  delà  milice  bourgeoise  de  cette  ville, 
et  se  inaria  trois  fois,  d'abord  à  N...,  puis  le  16  janv. 
1097  à  Marie-Anne  Racapé,  enfin  à  Françoise- Lucrèce 
Bachelier  de  l!oiscOLÉ,et  fut  lue  par  deux  officiers  du 
régiment  de  Normandie,  le  2  ou  le  3  sept.  1712.  Il  fui 
inhumé  le  5  du  même  mois.  Il  avait  eu  du  3e  lil  : 
1°  Jean-François,  Ec.,  sgr  de  la  Bertranière,  né  à  Niort 
le 9  mars  1711,  est  le  même,  croyons-nous,  que  le  Jean- 
François  habitant  à  Vitré,  qui,  accusé  de  meurtre,  avait 
été  condamné  à  cire  pendu  et  s'était  évadé  des  prisons 
de  Civray  en  1764.  (Greffe  de  la  sénéchaussée  de 
Civray)  ;  2°  Louis-Pierre,     qui  suit. 

5.  —  Gabriau  (Louis-Pierre1,  Ec.,  sgr  de  la 
Garrelière,  né  a  Niort  le  20  janv.  1712,  était  le  9  oct. 
1739  marié  a  Olympe  Vasselot,H  faisait  à  cette  même 
date  une  donation  passée  à  S'-Maixent  k  Gabriel 
Vasselot.  Chev.,  sgr  de  Régné.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

§  II.  —  Branche    de    Riparfond. 

2.  —  Gabriau  (Jean),  Ec  ,    sgr  de  Riparfond, 

fils  puîné  de  Pierre,  et  de  Jacquelte  Clabat  (Ie''  deg  , 
S  Ier',  fut  nommé  conseiller  au  parlement  de  Bretagne 
et  commissaire  aux  requêtes  du  palais  le  20  nov.  1593. 
D'après  l'acte  de  partage  de  la  succession  de  Guillaume 
Gabriau,  son  frère,  du  19  juin  1620,  r  est  lui  qui  épousa 
ie  16  mai  1Ô97  Jeanne  Viète,  fille  de  François,  et  de 
Barbe  Co'.hereati.  Mais  ce  partage  est  en  contradiction 
absolue  avec  la  maintenue  de  noblesse  de  Charles 
Gabriau,  Ec,  sgr  d'Argentine  (Cah.  d'Hozicr,  dos.  3922 
et  3923  ,  rendue  le  29  mais  1635.  par  M.  de  Bragelonne, 
qui  dit,  Charles  Gabriau.  fils  de  Jean,  cl  de  Jeanne  Viète, 
et  petit-fils  d'autre  Jean,  conseiller  au  parlement  de 
Bretagne.  Bans  ces  conditions  n'ayant  pas  trouvé  de 
preuves  qui  viennent  appuyer  l'une  ou  l'autre  version, 
nous  adoptons  cependant  la  tiliaiinn  donnée  par  l'acte 
de  partage  du  19  juin  1620,  sans  vouloir  affirmer  son 
exactitude,  et  nous  disons  que  Jean  était  décédé  avant 
celte  date,  laissant  pour  enfants:  1°  Jean,  qui  suit; 
2°  Charles,  Ec  .  sgr  d'Argentine,  maintenu  noble  par 
M  de  Bragelonne  le  29  mars  1635  et  par  Barentin  le  9 
sept.  1007.  Il  partagea  avec  son  frère  et  sa  sœur  les 
biens  de  son  père  le  4  août  1632  ;  3°  Jeanne, mariée  à 
lie, ié  de  Sainte-Maure  après    11120  et  avant  1632. 

3.  —  I..i  lii-i.in  (Jean),  Ec.,  sgr  de  Riparfond, 
fut  pourvu  par  résignation  de  son  père  de  l'office  de 
consei  1er  an  parlement  de  Bretagne  et  de  commissaire 
aux  requêtes  ilu  palais,  le  0  juin  1017,  mais  résigna 
cet  office  et  acheta  la  charge   de  lieutenant  particulier 

'  ur  criminel  à  Poitiers  eu  1022  ;  il  partagea  avec 

1    sa  sieur  la  succession    de    leur  père    le  4 

et  fut  maintenu    noble  par  M.  Barentin    le 

1. 1667.  Il  avait   éié    maire  de    Poitiers  en    1027, 

rendit,  hommage  àThouors  en   10:11    pour  le  fiefd'Ar- 

le  S'-.Gi  ttéroux    D.-S.)  et   fui    de  nouveau 

ni  ;  eu  1070    et  167!i.  Il  y  eut  sur  la  lin 


GABV 

de  sa  seconde  mairie  une  sédition  à  Poitiers  pour  l'éta- 
blisse  ni  du    sol  par  livre  qu'on  voulait  imposer  aux 

portes.  On  le  crut,  sans  doute,  compromis  dans  celte 
sédition,  car  il  reçut  du  roi  l'ordre  de  se  rendre  en 
exil  en  Bretagne  en  1676.  Comme  il  était  en  route,  il 
reçut  contre-ordre  et  fut  envoyé  a  Châtellerault,  où  il 
fut  tué.  (F.)  11  avait  épousé  le  13  fév.  1624  (Gasrhinard 
cl  Vrignault,  uot  à  Bressuire)  Marie  Reykac,  tille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  Cirières  et  dePutigny,  et  de  Gabricllc 
Bohiu,  et  eut  pour  enfants:  1»  Jean,  haplisé  àS'-Cyhanl 
le  31  janv.  1628,  dont  les  parrain  et  marraine  sont 
Lucas  Gabriau,  Ec.sgrde  la  Garrelière,  conseiller  au 
présidial  de  Poitiers,  et  Jeanne  Viète,  veuve  de  Jean 
Gabriau  ;  il  dm  mourir  jeune  ;  2°  Jeanne,  baptisée  le 
7  mars  1029  k  S'-Cybard,  mariée  le  22  mai  1647  a  Luc 
Coutoeheau,  Ec,  sgr  de  Galardon,  conseiller  du  roi  au 
présidial  de  Poitiers,  décédée  le  19  mai  1707,  à  l'âge  de 
78  ans  ;  3°  Jean,  baptisé  k  S'-Cybard  le  20  oct.  1632, 
est  le  même,  croyons-nous,  que  Jean  Gabriau,  Ec,  sgr 
de  Ringcrc,  qui  fut  parrain  le  23  janv.  1659,  à  S'- 
Cybard,  de  Gabrielle-Marie  Coutochaud,  fille  des  précé- 
dents ;  il  mourut  même  paroisse  le  25  août  106S  ; 
4" René,  inhume  dausl'église  S'-Cybard  le  3  fév.  1636, 
âgé  de*  3  ans  ;  5°  Marie,  mariée  a  S'-Cybard,  le  6  fév. 
1633,  à  Mathurin  de  la  Lande,  Ec.sgrde  Belleville, 
était  veuve  dès  le  28  janv.  1665  et  fut  inhumée  dans 
l'église  S'-.Miehel  de  Poitiers  le  22  mai  1683  ; 
6"  Etienne,  qui  suit:7*ANNE,  mariée  dès  1661  k  Charles 
Aymard,  Ec  ,  sgr  de  la  Boche-aux-Enfants,  dont  elle 
était  veuve  le  3  oct.  1667,  lorsqu'elle  fut  maintenue 
noble  par  M.  Barentin;  S»  croy  ois-nous.  Françoise- 
Marie  Angélique,  qui  épousa  le  23 nov.  1636  (l'assart, 
not.)  Charles  Darrot,  Ec,  sgr  de  l'Huilière,  et  qui  était 
décodée  avant  le  4  nov.  1670. 

4. —  Giiliriaii  (Etienne),  Ec.,sgrde  Riparfond, 
né  vers  1640,  fut  avocat  au  parlement  de  Paris,  où  il 
prêta  .serment  le  13  juin  1661.  Notre  jurisconsulte,  dit 
Dreux-Diiradier,  a  dû  sa  réputation  autant  ;'i  sa  probité 
et  à  sa  modestie  qu'à  ses  lumières.  Les  vertus  de  son 
coeur,  ditM.  Brelonnier,  surpassaient  celles  de  son  esprit, 
et  la  noblesse  de  ses  sentiments  était  au-dessus  de 
celle  de  sa  naissance  II  disait  souvent  qu'il  ne  savait 
rien  que  daus  ses  livres,  aussi  en  achetait-il  tous  les 
jours  et  forma-t-i!  une  des  plus  nombreuses  bibliothè- 
ques qu'on  eût  vues  k  un  particulier.  Par  amour  pour 
ses  confrères,  il  leur  légua  ce  trésor  inestimable  et  une 
rente  de  1.4001.  pour  les  dépenses  nécessaires  a  son 
entretien.  Il  avait  épousé  au  mois  d'août  170!  Anne- 
Marie  du  Rideau,  de  laquelle  il  n'a  pas  eu  d'enfants, 
et  il  mourut  le  5  déc.  1704,  âgé  d'environ  63  ans. 
L'auteur  delà  Bibliothèque  du  Poitou  eu  fait  un  magni- 
fique éloge,  qui  parait  è:re  très  mérité. 

GABV.  —  Noms  divers. 

«..-il>y  Jean),  sr  de  Sl-L'slre,  était  receveur  h 
Châtellerault  eu  1589.  [Arch.  Vieu.  G.  3.) 

<>:tl>\  Joseph-Olivier),  s1  île  la  Piardière  (Lai'ier- 
dière,  S't'-Ouennc,  D.-S.),  habitant  k  Parthenay,  est,  en 
1777,  acteur  de  différentes  pièces  jouées  au  collège 
de  Parthenay.  (Arch.  du  chat,  de  l'éré.) 

4„;iS>\  (N...),  élu  juge  au  tribunal  du  département 
des  Deux-Sèvres  en  oc.  1795,  fut  magistrat  de  sûreté 
a  Parthenay  en  1804,  et  juge  en  1811.  11  fut  confirmé 
en  celte  charge  en  1816  et  mourut  en  1829.  Arch. 
D.-S.  L.  et  Notes  Fillcau.) 

«i:il>y  (Olivier-Michel),  prêtre,  était  desservant  du 
Tallud  (D.-S.),  le  17  sept.  1806.  (Arch.  du  chat,  de 
l'éré.! 


I.\ 1\ 


4;  HIV.  —  Famille  île  la  Tour&ine  qui  a  eu  tics 
alliances  avec  il>'s  Familles  du  Poitou. 

Blason  :  de  sable  à  S  couronnes  d'or.  (Suppl,  P,  An- 
selme, t.  I\. 

Giiltv  [Jacques),  sgrde  Creuilly  (la  Tour-S'-Gelin, 
Indre-et-Loire),  épousa  Catherine  i>k  Fontenay,  dont 
il  eut  au  moins  Marie-Madeleine,  mariée  le  I-  janv. 
1  156  00t.  à  l'Ile-Boucliard  a  Simon  Dreux,  sgr  de 
Bois  lubry,  sénéchal  do  Faye-la-Viueuse,  a  qui  elle 
:i  >( ... vf ;i  la  sgrie  de  Creuilly.  Etanl  veuve,  elle  passa 
un  contrat  le  6  mars  KiS7  avec  Guillaume  Dreux,  s'  de 
Fier-Clairet,  son  beau-frère,  pour  faire  la  recette  des 
restes  des  décimes  des  années  1S80  a  1585.  (Arch, 
Vieil.  1. 

Gaby  Madeleine),  peut-être  la  même  que  la  prê- 
té :  mie,  dite  femme  de  .icau  de  Brillnc,  sgr  de  Choisy, 
est  marraine  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  1  sept.  1591. 
Reg. 

GADOUIN.  —  Famille  noble  de  la  Charente- 
Inférieure  qui  a  eu  des  possessions  et  des  alliances  en 
Poitou.  Elle  est  éteinte  et  a  été  maintenue  eu  1661  par 
MM.  d'Aguesseau  et  Barentin. 

lUason  :  d'azur  au  chevron   d'argent,    aci pagné 

de  3  étoiles  de  même,  -  et  I ,  relie  de  la 
pointe  soutenue  d'un  croissant  de  gueules. 
i Maintenue  de  1667.)  Sur  le  dessin  le 
croissant  a  été  omis,  par  erreur. 

Gudouin  (Marie)  épousa,  vers  1510, 
Jean  de  Bernon,  Ec.,  veuf   de    Renée  de 
Pressa,-.  (A.  H.  P.  XXII,  p.  237.) 

Gadouin  (Jean  ,  Ec.,  se  maria  avant  le  .'i  août 
1613  à  Marie  Estoobneau,  fille  de  Mathurin,  Ec.,  sgr 
de  la  Touche  d'Asnières,  et  de  Marie  Boisseau.  A  cette 
dale.  un  arrêt  du  Parlement  de  Bordeaux  adjugeait  à 
Charles  Eslourueau,  comme  lils  aine  de  Mathurin,  la 
maison  noble  de  la  Touche,  en  vertu  de  son  droit 
d'aînesse,  contre  Marie,  femme  de  Jean  Gadouiu.  (Arch. 
Nat.  M.  400.) 

Gadouin  (Jean1,  Ec  ,  sgr  de  la  Brétinière,  trau- 
sigea  le  il  juil.  1620  avec  Bernard  Perrot,  prévôt-moine 
de  l'abbaye  de  S'-Jean-d'Angély,  au  sujet  des  limites 
de  ladite  sgrie  de  l'abbaye.  (Arch.  Hist.  Saintonge, 
XXXIII,  p.  ccxm.) 

Gadouin  (N..,),  marié  k  Marguerite  Bazin,  en 
eutau  moins  :  1°  Marie,  épousa  vers  1620  François  Pa- 
hillou,  sr  de  la  Marliuiérc,  qui  mourut  le  20  nov.  16SS; 
2"  Catherine.  (Notes  Laurence.) 

Gadouin  (Jeanne) épousa  le  22  juin  1630  ('.aléas 
Frétard,  Ec,  sgr  de  Rinville,  veuf  de  Françoise  du 
Bourg.  [Gén.  Frétard.  ) 

Gadnuin  (Marguerite),  veuve  de  Jean  Ahanoist, 
Ec,  sgr  du  Soun,  assiste,  comme  tante  de  la  future, 
au  contrat  de  mariage  passé  à  Chef- Boutonne  le  20  avril 
1645  Jean  Pellerin,  not.j  do  Aaron  Mesmin,  Ec,  sgr 
de  l'ay.illc,  avec  Marthe  Morel,  Elle  de  Pierre,  sgr  de 
la  Fayolle,  et  de  Renée  Cornuault.  (Min.  des  uot.  de 
Cliof-lloutonne.) 

Gadouin  Jean1.  Ses  héritiers  devaient  un  hom- 
mage lige  a  III  s.ds  de  devoir  a  Cbef-Boutonne  pour  le 
nef  des  Pavirons,  situé  près  la  Bataille  H. -S.),  en  1607. 
(Dénombrement  de  Chef-Boutonne.) 

Gadouin  (René),  Ec,  sgr  des  Granges (Loubigné, 
D.-S.),  prévôt  de  Niort  en  1642  et  demeurant  a  Ltissay 
(Chel  Boulonne,  D.-S.  ,  fut  maintenu  noble  par  arrêt 
de  MM.  les  commissaires  généraux,  sur  son  appel.  Il 
était,  en  1652,  lieiiienant  général  de  la  maréchaussée  de 


«.  \i»oi   i-o, 


651 


Poitou  ci  d'Aunis,  commissaire  provincial  de  l'artiiterie 

de  fiance,  aide  de  camp  des  armées  du  roi  cl  époux 
de  Claude  CONSEIL,  dont  :l  eut  au  moins  Maiue-Anne, 
baptisée  a  Ardillenx  (Il -S.)  le  13  oct.  (le  cette  même 
amiéo.  Il  était  décédé  avant  le  20  oct.  1678.    Reg.) 

(■ailuiiiii  .Sébastien),  Ec..  sgr  de  la  Madeleine, 
avail  épousé  Marguerite  FÈ-LESMUBIE,  qui  mourut  a 
S'-Jean-d'Angély  le  20  oct.  1690.  [Arch.  S>-J.-d'Angé)y, 
E«  1373.) 

(iadoiiin  Marguerite),  épouse  do  Charles  de  Lastrc, 
sgr  du  Bouc.hercaii,  eut  une  fille  de  ce  mariage  baptisée 
a  S'-Jean-d'Angély  le  30  juil.  1692  ;  elle  décéda  dans 
celte  ville  le  12  janv.  1690,  a  l'âge  de  23  ans.  Id.  id. 
1376,  1379.) 

(iailoil  in  (Jeanne),  veuve  de  Jean  Pépin,  S' de  la 
Pimpelière,  est  marraine  a  S'-Jean-d'Angély  le  2.',  mars 
1694  :  elle  iiimiriil  en  cette  ville  le  7  mars  1708.  (Id. 
id.  1376,  1383.) 

i-.-Kl.xiin  [Pierre  ,  s1'  de  Boirond,  lils  de  Pierre, 
et  de  Florence  Daniet,  demeurant  à  Juillé,  p  '  de 
Cherveux,  élection  de  S'-Maixent  (D.-S.),  est  condamué 
par  M.  de  Maupeou,  le  28  juill.  1698,  en  2000  I.  d'a- 
mende et  aux  2  suis  pour  livre  pour  avoir  pris  le  titre 
d'écuyer.  (Orig.  Bcg.  21,  p.  222,  223.) 

S   b'.   —   BllANCHE    DE    GRATELOUP. 

1.  —  Gadouin  (Maurice)  est  cité  comme  écbevin 
de  S'-Jean-d'Angélj  le  Ji  oct.  1573  dans  une  élection 
en  la  maison  commune  de  cette  ville.  (Carrés  de  d'Ho- 
zier,  313.  Dos.  Griffon.)  Il  fut  remplacé  daus  cette 
charge  le  1er,  aliùs  le  31  mars  1587  par  Jean  Geiibert. 
Il  avait  épousé  Audc  Balcizeau,  dont  il  eut  :  1°  Siiivs- 
tien,  qui  suit  ;  2°  Robert,  auteur  de  la  seconde  Bran- 
che. (Nob.  Limousin,  II,  p.  195.) 

2.  —  «.oiloiiiii  (Sébastien),  élu  pour  le  roi  en 
l'élection  de  S'-Jean-d'Angély,  donne  reçu  de  ses  gages 
le  20  nov.  1604.  (Pièc.  orig.  1262.  Dos.  28301.)'  Il 
avail  épousé  le  1er,  allas  le  2S  lévrier  159S,  Margue- 
rite Baron,  dont  :  Sébastien,  qui  suit.  (Noh.  Liuiuus., 
11.  p.   195.) 

3.  —  Gadouin  (Sébastien)  épousa  le  20  fév. 
1629  Jeanne  Abronheau.  Il  en  eut  au  moins  Sébas- 
tien, qui  suit.  (Id.  id.) 

4.  —  Gadouin  (Sébastien),  Ec,  sgrde  Gratclonp 
(la  Vergne,  Char.-Inf.),  de  la  Madeleine,  épousa  le 
24  oct.  1655  Itenée  he  la  Fontaine,  lut  maintenu 
noble  eu  1667  par  M.  d'Aguesseau,  et  décéda  à  S'-Jean- 
d'Angély  le  2  août  1695.  (Arch.  S'-Jean-d'Angély,  Es 
1376.)  ' 

S  II.  —  Branche  de  !%I,\isaimsaicimes. 

2.  —  Gadouin  (Robert),  fils  puîné  de  Maurice, 
et  de  Anne  Balu/.eau  (I"  deg.,  S  Ier),  épousa  le  18  janv. 
1605  Madeleine  des  Marans,  dont  il  eut  :  1°  Séuas- 
tien,  qui  suit:  2"  Thomas,  Ec  s;r  de  la  Mnronuière 
(Muron,  Char.-Inf.),  marié  le  19  fév.  1662  a  Marguerite 
de  Perichon,  H''  de  la  Touche-Marteau.  Il  fut  main- 
tenu en  sa  noblesse  ni\r  M.  d'Aguesseau  en  1667  et  eut 
au  moins  :  »)  Elisabeth,  mariée  le  16  août  lofls  a 
Gaspard  do  Castelin,  Ec,  sgr  des Tannièros ;  h)  Maroue- 
niTE,  qui  assiste  connue  cousine  germaine  de  la  future 
au  contrat  de  mariage  de  François  de  Castello,  Chcv. 
sgr  de  Tesson,  avec  Marguerite  Bernard,  fille  de  Abel, 
s1  de  la  Jollière,  el  de  Elisabeth  Perichen;  c)  Sebas- 
tien, Ec,  sgrde  Maransaignes,  marié  à  Marie  Brunet, 
et  décédé  avant  le  3  mai  1683,  date  où  sa  veuve  assiste 


652 


(;\n:\uti> 


comiii  le  ia  future  au  mariage  île  François  de 

Caslello  avec  Marguerite  Bernard  (Gén.    de  Gastello)  : 

:jJ  Robert,  E<\,  sgr  des  Iles  (Muron,  Char.-Inf.  .  fut 
lent  maintenu  en  sa  noblesse  par  M.  d'Agues- 
seau. 

:!.  —  Gadonin  (Sébastien),  Ec,  sgr  de  Maran- 
saignes  (la  Vergue,  Char.-Inf.), épousa  le  19  avril  1645 
Marie  Suip.ot,  et  fut  comme  ses  frères  maintenu  noble  en 
1667  par  M.  d'Aguesseau. 

GAGEMON,  —  Fief  situé  dans  la  commune 
de.  S'-Martin-lez-Melle,  et  qui  a  été  possédé  pendant 
plusieurs  siècles  par  une  famille  Prévost.  (V.  ee 
nom.) 

G&IGWARD.  —  Noms  divers.  11  y  avait  dans 
la  paroisse  de  Genouillé  (Vieu.)  le  fief  des  Gaignard 
en  1775-1790. 

Gaignard  (Jean)  était  notaire  de  la  Chaizc-Ie- 
Vicomte  le  25  janv.  1406.  (Arch.  de  la  Viollière.) 

Gaignard  (Philippon)  avait  épousé  Pernelle  Rave, 
qui  veuve  faisait  le  12  fév.  1407  aveu  et  dénombre- 
ment d'un  hébergement  au  village  de  Chantegain  (S1- 
Georges-les-Baillargeaux,  Vien.).  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Gaignard  (Hilaire),  était  procureur  fiscal  de  la 
Gerbaudière  (Le  Tablier,  Vend.)  le  8  août  1.150. 
■Ann.  Vend.  1890  p.  155.) 

Gaignard  (Françoise)  épousa  d'abord,  d'après 
Marchegay,  Nouvelles  Acquisitions,  à  la  Bibl.  Nat., 
t.  \ll,  5032,  Louis  Kouhault,  Ron  de  Bournezeau,  qui 
mourut  sans  enfants  vers  le  milieu  de  janv.  1594;  elle 
se  remaria  ensuite  a  Etienne  de  Faye,  Ec,  sgr  des 
Vaux,  et  enfin  à  Charles  de  Vaucelles,  Ec.,  sgr  de  la 
Varenne.  (Gén.  de  Faye.) 

Gaignard  (Guillaume),  fait  aveu  a  S'-Loup, 
pour  la  Libaudière,  p?!c  de  Cbanleloup  (D.-S.),  en 
1599.  (Areb.  D.-S.  E  1394,  Chart.  de  S'-Loup.) 

Gaignard  (Jean),  époux  de  Sarah  Pelletier, 
en  eut  :  1°  Michei.le,  mariée  vers  1620  à  Paul  Sauzé  ; 
2°  Jeanne,  mariée  d'abord  le  12  oet.  1608  (Jérémie 
Gastinoau,  not.  à  la  Mothc-S'-Héray)  a  Daniel  Sauzé, 
puis  à  Gilles  l'rsault,  s'  de  la  Rivière.  (Gén.  Sauzé.) 

Gaignard  (N.)  prêtre,  est  inhumé  dans  l'église 
S'-Porchaire  de  Poitiers  le  18  mars  1G52.  (Reg.) 

Gaignard  (Jeau)  était  procureur  fahricien  à 
Coulon  (D.-S.)  en  1654.  (Areb.  Barre,  II,  p.  503.) 

Gaignard  (René),  cardeur,  demeurant  à  Coutières 
(D.-S.),  fait  une  vente  dans  cette  paroisse  le  11  mars 
1669.  (Id.  id.,  p.  296.) 

Gaignard  (Louis),  prêtre,  chapelain  de  N.-D.- 
la-i.rande,  est  parrain  à.  N.-D. -la-Petite  de  Poitiers  le 
2  nov.  1676.  (Reg.) 

Gaignard  (Pierre),  fils  de  feu  Michel,  et  de 
Marie  Bureau,  demeurant  au  Coudre  (Pamprou,  D.-S.), 
abjure  l'hérésie  le  8  fév.  1684.  (Reg.  S'-Cybard  de 
Poitiers.) 

Gaignard  (Suzanne1,  épouse  de  Michel  Rous- 
seau, avocat  en  Parlement,  greffier  au  présidial  de 
Poitiers,  fut  inhumée  à  N.-D.-la-Pelite  le  22  déc.  1742, 
âgée  de  54  ans.  (Id.) 

Gaignard  (Le  S'  ,  fut  fermier  du  Bois-Pouvreau 
et  de  Marconnay.  Ses  héritiers  réclament  vers  1765  des 
arrérages  à  M.  Darrot  de  la  Boutrochère,  héritier  de 
sa  nièce,  D°  du  Bois-Pouvreau.  (Arch.  Barre,  II, 
p 

Gaignard  (Marie-Madeleine  .  épouse  rie  Jean- 
Charles    Moreau,  commis   au    bureau    des  domaines    à 


GAIGNARD 


Poitiers,  a  une  fille  baptisée  à  S1  Cybard  le  1  0  fév.  1778. 
(Reg.) 

Gaignard  (Madeleine)  avait  épousé  Henry  Le- 
donné  et  était  décédée  avant  le  1S  fév.  1778.  (Reg. 
S'-Pierre  de  Maillé.) 

GAUiNARD,  —  Famille  des  environs  de 
Confolens,  qui  est  venue  se  fixer  a  S'-Gelais,  près 
Niort,  au  commencement  du  xi.x"  siècle.  Les  notes 
généalogiques  qui  suivent  nous  ont  été  communiquées 
par  M.  Raoul  Gaignard,  par  l'entremise  de  M.  Ernest 
Lévesquc,  de  S'-Maixent. 

1.  —  Gaignard  (Jaeques-Franeois-Henri-Cons- 
tant),  Cbev.  du  Lys,  directeur  des  aides,  né  a  Confo- 
lens, acheta  au  commencement  du  xix'  siècle  la  terre 
de  S'-Gelais  et  vint  se  fixer  dans  le  pays.  [!  avait 
épousé  Madeleine-Victoire  Chédaneau,  fille  de  Roland- 
Jean- Augustin,  directeur  des  contributions  indirectes 
aux  Sables-d'Olonne,  et  de  Françoise-Charlotte  Arnault 
de  la  Grange  du  Bois,  dont  il  eut  :  1°  Jacques-FrançoiS- 
Honoré-Constant,  qui  suit  ;  2°  Victoire-Elisabeth- 
Sainte,  née  le  20  juin  1779,  mariée  vers  1802  à 
Charles  Rouget-Lafbsse,  et  décédée  à  Niort  le  2  déè. 
1858. 

2.  —  Gaignard  (Jacques-François-Honoré- 
Constant),  décédé  le  19  oet.  1821,  avait  épousé  Virginie- 
Rose-Pervenche  Bodin,  fille  de  Denis,  qui  se  remaria 
en  1823  à  François-Alexandre  Cuvillier  de  Champoyau. 
conservateur  des  hypothèques  à  Niort.  De  son  premier 
mariage  elle  eut  :  1°  Denis-Constant,  décédé  vers 
1820,  a  l'âge  de  3  ans  ;  2°  Ernest-Constaxt-Alexamuik, 
qui  suit. 

3.  —  Gaignard  (Ernest-Constant-Alexandre), 
né  le  27  mars  1820  et  décédé,  au  château  de  S'-Gelais, 
le  28  sept.  1888,  avait  épousé  le  27  avril  1846  Marie- 
Radegonde-Anaïs  nu  Bardonnet,  fille  de  François-Sincère, 
et   de    Maiie-Radegondc-Adèle  Renoist,   dont   il   eut    : 

1°  RA0UL-JULES-ALEXANDRE-C0NST.\NT,qui  suit;  2°RADE- 

gonde-Marie-Hélène-Louise,  née  le  17  mai  1851, 
mariée  à  Niort,  le  24  oet.  1871,  à  Charles-Marie-Emmanuel- 
Ludovic  Delouche-Desvallées,  et  décédée  au  château  de 
Breloux  (D.-S.)  le  22  sept.  1S90. 

4.  —  Gaignard  (Raoul-Jnles-Alexandre-Cons- 
tant  ,  né  à  Niort  le  26  janv.  1848,  a  épousé  a  Orléans, 
le  21  août  1SS3,  Madeleiue-Louise-Thérèse  Giili.es 
oes  Bottes,  fille  de  Charles-Alphonse,  conseiller  a 
la  cour  d'appel  d'Orléans,  et  de  Marguerite  Chiqnand. 
dont  il   a  eu  :  Hilaire,  né  a  Niort  le  2  juin  1884. 

GAIGKARD  (i>E).  —  Famille  étrangère  à 
notre  province,  qui  a  eu  plusieurs  alliances  avec  des 
familles  poitevines  au  XVIIIe  siècle. 

Blason  :  Inconnu. 

Gaignard  (Jacques  de),  Ec,  sgr  des  Huilliers  ? 
et  des  Places,  marié  a  Aune  Carlouet,  fille,  croyons- 
nous,  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Rébillardière,  et  de 
Eslher  Desvignes,  décéda  avant  1705,  avant  eu  :  1*  Jac- 
ijuette,  baptisée  ii  S'-I'.ybard  de  Poitiers  (Comme  les 
suivants1  le  17  sept.  1682;  2"  Marie,  baptisée  le  11 
fév.  1684,  mariée  à  Niort,  le  4  fév.  17(10,  à  Maximilien- 
Alphouse-Claudc  Absolu,  Ec,  sgr  de  la  Câline,  officier 
de  1  liotel  royal  des  Invalides:  3"  FRANÇOISE- JEANNE, 
baptisée  le  21  mars  1685;  4°  Jean,  Ec.  sgr  des  Huil- 
liers, baptisé  le  11  juin  16S6  ;  5°  Suzanne,  qui  tous 
assistent  au  mariage  de  leur  sœur  Marie.  (Noies  Lau- 
rence et  Reg.) 

Gaignard  (Françoise  de),  épouse  de  Jean  Car- 
louet, assiste  à  S,c-Radegonde  de  Poitiers,  Ie29janv. 


G  \i«.viito\ 


il* 


GAIGNERON 


I  5  : 


1714,  au  mariage  de  sa  nièce,  Marie  do  la  Coussaye, 
avec  Jacques  Savatte,  Ec,  sgr  de  In  Motte.  (Rejj  | 
C'esl  peut-être  la  même  que  Françoise  de  Geignard  iliti! 
veuve  de  Pierre-Jacques  Carlouet,  qui  fui  inhumée  a 
Poitiers  le  l"'  janv.  1743,  âgée  do  90  ans.  (licg.  pa- 
roissiaux de  Poitiers 

« . .< i^iiin-.l  (Cabrielle  de)  épousa  Cbarles-Marie- 
Esprit-Nicolas  Baudrj  d'Asson,  Ec,  sgr  de  la  Coude- 
lière,  Elle  lui  apporta  en  dot  les  fiefs  et  séries  de  la 
Macquairière,  la  Rallinière,  lu  Coussais  et  Boistardie, 
17  i7.  (Curon,  par.  île  Luçon,  1.  II,  p.  323.) 

GAlGIVJEffcOlV.  —  Famille  de  la  bourgeoisia 

de  I.  h  lies,  qui  s'est  divisée  en  plusieurs  branches  dont 
doux  sont  parvenues  a  la  noblesse  par  leurs  charges  et 
une  autre  est  passée  à  la  Martinique  vers  lo  milieu  du 
mu"  siècle.  Il  existe  à  la  Bibliothèque  nationale  un 
travail  «le  Chériu  (vol.  88,  doss.  1789)  qui  donne  la 
véritable  filiation  de  cette  famille  et  qui  rejette  connue 
suspectes  et  fausses  deux  autres  filiations.  Nous  com- 
pléterons le  travail  de  Chériu  au  moyen  des  notes  du 
C'°  Th.  de  Rremnm!  d'Ars,  qui  remontent  l'ascendance 
de  deux  degrés  cl  permettent  ainsi  de  rattacher  au 
tronc  commun  une  branche  aujourd'hui  éteinte. 

Blason  :  d'argent  au  chevron  d'azur  accompagné  de 
3  tètes  do  coq  de  même,  arrachées,  barbées  et  crêlées 
de  gueules. 

Gaigneron   (Jean),    sa  femme,  Jeanne  Marin, 

mourut  à  Loches  en  1534.  (Gaignières,  678,  p.  291.) 

Kaiïnriaii  (lluguOi),  chanoine,  assista  comme 
cousin  de  la  mariée,  le  27  nov.  1589,  au  contrat  de 
mariage  de  Iteuéc  Gaigneron  avec  Alicl  de  Brcmond. 
(Chérïn,  vol.  88.) 

Gai^neron  (Antoine),  avocat,  et  Antoinette 
Gauguin,  sa  femme,  assistèrent  le.  21  oct.  1615  au 
mariage  de  Charles  de  Bremond  avec  Esther  Vidard. 
(Id.  id.) 

Gaigneron  (Lazare),  Ec,  était  archer  des 
gardes  écossaises  du  corps  du  roi  les  7  janv.  1631  et 
11    mars  1614.  (Pièc.  orig.) 

Gaigneron  Claude),  veuve  de  Louis  Le 
Picard  de  i'helippeaux,  sgr  de  lioisleroy,  fait  en  1659 
un  bail  de  plusieurs  fiefs,  entre  antres  de  la 
métairie  de  Lesmerie,  ps">  de  Ccnillc.  (Arch.  Ind.-ct- 
Loire  E.  3.) 

<ïaignei'on   (Yves)    était  religieux    de  S'-Maur 
à  l'abbaye  de  S'-Piorre  de    Bourgueil;  le  9  mars  1IHJ2. 
Maudet,  not.  a  Bourgueil. 

Gnigneron  (Jean),  Ec.  sgr  de  la  Gaudinièrc, 
secrétaire  du  roi,  maison  et  couronne  de  Fiance, 
mourut  en  1665,  ayant  épousé  Madeleine  ue  Lami- 
haui.t,  qui  se  remariai  N.  du  Plessis-Chastillon.  (C,c 
Tb.  de  Bremond  d'Ars.) 

§  [or.  —  Branche  de  La.  <;  \i  gn\ii:gr.s; 

t.  —  Gai^neron  Jean  .  s*  de  la  Cuudi- 
niére,  prés  Loches,  né  en  1404,  lieutenant  particulier 
en  cette  ville  en  1454,  avait  épousé  en  1442  Dorothée 
ue  la  Toun,  dout  :  1»  Michel,  qui  suit;  2°  Hugues, 
rapporté  au  S  II. 

2.  —  Galgneron  (Michel),  Ec,  sgr  de  la 
Gaudiniôre,  né   vers   1450,  capitaine    du    château   de 

Loches  pour  le  duc  d'Anjou,  C"  du  Maine,  épousa 
Marie-Anne  DE  Mai, vaux,  dont  il  eut  JACQUES,  qui 
suit. 


3.  —  Gaigneron     Jacques),    Ec,  sgr  de    la 

Grollotière,   né  on    1800    é| sa  vers   1533    Autoinctlo 

in  Cloux,  qui  se  remaria  en  1569  a  Jean  de  Marolles, 
Ec,  sgr  de  Breuillard  (psso  de  Genillé,  Indre  et  -Loire  , 
veuf  do  Catherine  du  Mesnil,  (Gaignières,  t.  678,  p.  371, 
et  Mémoires  de  l'abbé  de  Marolles,  t.  2,  p.  302et303.) 
De  ce  mariage  vinrent  :  !"  Barthélémy,  qui  suit: 
2"  Marie,  qui  épousa  aussi  oo  1569  Antoine  de  Ma- 
rolles, Le,  sgr  de  la  Chesnayc,  second  fils  do  Jean  pré- 
cité.   1,1   id. 

4.  —  Gaigneron  (Barthélémy),  Ec,  sgr  îles 
Roches  (Loche,  Indre-et-Loire  .  naquit  en  1539.  Archer 
de  la  compagnie  de  M.  de  Villequier,  il  s'était  fait  rem- 
placer par  Pierre  de  la  Chapelle,  à  la  montre  du  13 
avril  1581.  llful  tué  ii  Loches  en  1589  par  Honoré  do 
Rcix,  Ec,  sgr  de  Nointeau.  Il  ;n ait  épousé  Françoise 
l'ei  iiiiuMME,  que  l'on  voit  marraines  S'-Ours  de  Loches 
le  IS  août  1613  et  dont  il  eut  :  1°  PiEné,  baptisé  à  Ge- 
nillé le  27  mars  158)  ,  eut  pour  parrain  et  marraine  René 
de  Prie  et  Elisabeth  Gaigneron  fille  de  Yves  :  2"  Roch, 
né  en  1583;  3°  Claude,  aliàs  Françoise,  née  en  1589, 
mariée  en  1609  à  Antoine  de  liouilillon,  Ec,  capitaine 
du  château  de  Loches. 


5  IF. 


Branche    hes    COMTES    I»K 
MAROLLES. 


2.  —  Gaigneron  (Hugues),  s1'  de  Launay,  né 
en  1452,  lils  puiné  de  Jean  et  de  Dorothée  de  la  Tour 
(1«  deg.,  §  1er),  bailii  de  Beaulieu  et  conseiller  du 
roi  au  siège  de  Loches  en  1505,  épousa  vers  I  195 
Marie  DE  Romans  et  eut  pour  enfants  :  1"  Jean,  qui 
suit;  2"  Françoise,  nommée  au  contrat  de  mariage  de 
sa  nièce  Renée,  le  27   nov.  1589. 

3.  —  Gaigneron  (Jean),  procureur  du  roi  en 
l'élection  de  Loches,  mourut  avant  1577.  Jeanne  Da- 
reste,  sa  veuve,  est  citée  au  contrat  de  mariage  de  leur 
fille  eu  15S9.Ils  eurent  pour  enfants:  1"  Yves, procureur 
du  roi  en  l'élection  de  Loches,  assista  au  mariage  de 
Renée,  sa  sœur.  Il  est  auteur  de  la  branche  rapportée 
au  S  IV  ;  2°  Jean,  qui  suit  ;  3°  Jacques,  s'  de  la  Gaudi- 
nière,  se  maria  deux  fois,  d'abord  à  Loches  le  30  mars 
1573,  à  Claude  Mocquet,  qui  assista  au  mariage 
de  Renée  en  1589,  puis  a  Antoinette  Paste.  Jacques 
est  nommé  avec  Antoinette  Paste  et  ses  enfants  du 
1"'  lit  dans  une  transaction  du  6  juil.  1615  pour  ter- 
miner uu  procès  entre  ladite  Antoinette  Paste,  procès 
engagé  d'abord  au  siège  de  Loches,  puis  aux  requêtes 
du  Palais  k  Paris,  sur  la  demande  d'Antoinette,  comme 
mère  et  tutrice  de  Charles,  son  lils  et  dudil  Jacques, 
au  sujet  du  partage  des  biens  de  Jacques  et  de  son 
douaire.  Les  enfants  du  1er  lit  alléguaient  qu'Antoinette 
Paste  n'était  pas  la  femme  légitime  de  leur  père,  que 
leur  mariage  était  nul  et  fait  contre  les  bonnes  formes. 
Malgré  ces  allégations,  Antoinette  Paste  obtint  une 
provision  de  600  livres.  Cette  transaction  fut  passée  par 
Bruncau,  not.  à  Loches.  Jacques  avait  eu  du  l,r  lit  : 
a  Jean,  qui  transige  avec  ses  frères  et  sieurs  et  fa  belle- 
mère  le  6  juil.  1615  ;  b)  Michel,  sr  de  la  Gaudinière  ; 
demeurant  ii  Mézeray,  pM0  d'Agne,  le  6  juil.  1615, 
c)  Anne,  épouse  de  Barthélémy  Gourdet,  valet  de  chambre 
du  roi  a  la  même  date;  d)  Jeanne,  femme  de  Michel 
Counet,  avocat  a  Loches,  tuteur  de  ses  enfants  le 
6  juil.  1615  ;  du  2e  lit  :  e)  Chaih.es,  qui  était,  à  cette 
date,  sous  la  tutelle  de  sa  mère. 

4"  Renée,  mariée  le  27  nov.  1589  Moreau,  not.  à 
Loches    ii  Abel  de  Bremond,  I'.".,  sgr  de  Bossée. 

4.   —  Gaigneron    Jean',    procureur   du    roi    à 

Loches,  assisia  au   mariage  de  sa  sœur  et  à  celui  de 
son  neveu  Charles  de  Bremond,  le  21  oct.  1615,  avec 


654 


GAIGIVIOROX 


■  aïs.    sa   femme,  qu'il   avait    épousée 
i     avril  1587.  .Iran  eut  entre  aulres  enfants  : 
qui  suit. 
3,  — linijiiieron  (Jacques),  procureur  au  siège 
h  es,  fui  baptisé  a  S'-Ours  en  1 592  et  épousa, 
i,  l'eri'ine    Morin,  avec    laquelle   il   assista  au 
i  de  mariage  de  son  cousin  Charles  de  Bremond 
le   21   oct.  1615.  l'errine  Morin   lesta  le  13  janv.  1632 
devant  Chauffour,   not.  à  l.oclies,  et  Jacques  eut  pour 
■  niants:  1"  Jacques,  baptisé   le  22juil.  1616;  2"  Ga- 
briel, baptisé  le    10  fév.  1619  ;  3°  Gilles,  baptisé  le 
21  août  1620;  4°  Claude,  qui  suit. 

6.  —  Gaignernn  (Claude  ,  s1'  de  la  Guillotière, 
fut  baptisé  à  Loches,  p»«  S'-Ours.  le  11  sept.  1626.  Il 
passa  à  la  Martinique,  où  il  épousa  le  18  janv.  1656 
Anue  Onabester  ou  Aubester,  veuve  en  1™'  noces  de 
Guillaume  Guonds,  et  en  2e"  de  Guillaume  Brosse, 
contrat  passé  devant  Valil  et  Vignon,  not.  en  l'île  ;  il 
y  est  dit  né  à  Loches  et  demeurant  à  la  Martinique.  Il 
est  nommé  Claude  Gaigneron,  vulgairement  la  Guillotière, 
et  sa  femme  Aune  Aubester,  dans  l'extrait  de  baptême 
de  leur  fils  Claude  du  2  iiov.  1656.  11  était  décédé  lors 
du  contrat  de  mariage  de  leur  fils  Jean,  le  10  juin  1680. 
Ils  curent  pour  enfants  :  1°  Claude,  qui  suit  ;  2»  Jean; 
rapporté  au  §  III  ;  3°  André,  qui  assiste  au  mariage  de 
son  frère  Claude,  le  5  août  1680. 

7.  —  Gai;;nernn  (Claude),  sergent  d'une  com- 
pagnie de  milice,  fut  baptisé  le  2nov.  1656  dans  la  ps-c 
S'-Picrre  de  la  Martinique,  et  épousa  le  5  août  1680  (Le 
Roux,  not.)  Françoise  le  Danois,  fille  de  l'eu  Nicolas, 
et  de  Françoise  Argenvilliers,  remariée  alors  à  Charles 
Brocard,  marchand.  Claude  élait.  mort  le  18  août  1716, 
ayant  eu  pour  enfants:  1°  Claude,  baptisé  a  S'-Louis 
de  Fort-ftuyal  le  19  fév.  16S5.  assista  au  mariage  de  son 
frère  Jean-Baptiste  le  18  août  1716  ;  2°  Roger,  s"  îles 
Vallons,  baptisé  même  paroisse,  le  15  fév.  1689,  officier 
de  cavalerie,  épousa  Marie  Papin-l'Epine,  dont  il  en  tau 
moins  Cathemne-Eclahe,  mariée  à  la  Martinique,  le 
4  sept.  1758,  à  Jean-François-Louis  de  Bracli.  Chcv., 
sgr  d'Esnandes  et  des  Moulières  ;  3'  Jean-Baptiste, 
qualifié  sr  do  Ravinières,  baptisé  le  20  janv.  1691  à 
S'-Laurent  du  Lamcntin,  est  dit  habiter  dans  celte 
paroisse,  dans  son  contrat  de  mariage  du  18  août  1716 
(Moreau,  not.  à  la  Martinique)  avec  Françoise-Rose 
Papin-l'Epine,  fille  de  feu  Jean-Baptiste,  capitaine  île 
milice,  et  de  Marie  Le  Roux  ;  4°  Pierre-François,  né 
le  5  oct.  1697  et  baptisé  le  10  dans  la  même  paroisse 
que  Jean-Baptiste,  assiste  sous  le  seul  prénom  de  Pierre 
au  mariage  dudit  Jean-Baptiste  ;  5°  Joseph,  qui  suil  ; 
6°  Madeleine,  épouse  d'Anioiue  Ksmé,  assista  nu  ma- 
riage de  Jean-Baptiste;  7°  Catherine,  mariée  à  Antoine 
Lanihcrt-lMatelct,  sr  de  la  Grange,  lieutenant  d'une 
compagnie  de  grenadiers  ;  nommés  au  conirat  de  mariage 
de  Jean-Baptiste:  8n  Marie-Marguerite,  femme  de 
Nicolas  Tiherge,  notaire  royal  à  la  Martinique,  présents 
également  au  contrat  de  mariage  de  Jean-Baptiste. 

8. —  Gaigneroii-Jollimon  (Joseph),  baptisé 
dans  l'église  de  S'-Laurent  du  Lamentin  le  9  avril  1700, 
épousa  en  1726  Charlotte-Angélique  Papin-Dupont, 
dont  ileutIO  enfants.  L'un  de  ses  petits-enfants,  Marie- 
Jacques  GaigncroQ-Jollimon  de  Marolles,  conseiller 
i'  i  al  du  Loir-et-Cher,  fut  créé  comte  héréditaire 
sous  le  nom  de  C10  de  Marolles,  par  lettres  patentes  du 
Ie'  juin  1816.   Le  petit-fils  de  ce  dernier  est  décédé  a 

le  1er  août  1879  sans  alliance.  (V.  pour  les 
derniers  degrés  de  cette  branche  tout  à  fait  étrangère 
au  Poitou  le  3e  volume  des    Titres,  anoblissements   et 

de    la  Restauralion  du  Ve  Révérend,   p.  108  et 


<MI.MIt<l\ 


§   III.  — BnANCHE  de  I.A  (.1  II  i  imri.i 

7.  —  Gaigneron  (Jean),  sr  de  la  Guillotière. 
chirurgien,  puis  capitaine  de  milice,  demeurant  d'abord 
an  quartier  du  Prêcheur,  puis  à  celui  de  la  Capesteric 
(Martinique),  fils  puiné  de  Claude,  et  de  Anne  Aubester 
(6e  deg.,  ;  I"  .  fut  baptisé  à  S'-Picrre  de  la  Martinique 
le  4  août  1658.  Il  était  né  le  27  juil.  précédent  et 
épousa  le  lOjiiiu  1680  Mathurin  Brunoau,  not.  Marie 
Le  Brument,  fille  de  feu  Louis,  sr  de  S<'-Matie,  con- 
seiller du  roi  au  conseil  souverain  de  la  Guadeloupe,  el 
de  Anne  Lefcbvic.  Par  acte  du  16  mars  1698  (Ijuesnoy, 
not.  à  Loches)  il  vendit  en  son  nom  et  en  celui  de  son 
frère  Claude  à  François  Roy,  marchand  à  Loches,  un 
logis  en  cette  ville,  provenant  de  feu  l'errine  Morin, 
leur  aïeule.  Il  était  mort  le  19  mars  1728,  date  où  sa 
veuve  partageait  sa  succession  avec  ses  enfants  devant 
Poymier,  not.  au  hourg  de  la  Trinité.  Il  avait  eu  pour 
entants  :  1"  Lotus,  né  le  16  juil.  1683  et  baptisé  le  18, 
partagea  avec  sa  mère,  ses  frères  et  sieurs  le  19  mars 
172S  ;  2°  Claude,  qui  suit  ;  3°  Jacques  Gaigneron- 
Moriu,  né  le  10,  fut  baptisé  le  13  sept.  1689,  assista 
au  conirat  de  mariage  de  Jean-Baptiste  Gaigneron,  son 
cousin  germain,  le  1S  août  1716,  et  épousa  le  18  août 
1722  (La  Font,  not.  à  la  Martinique)  Marie-Marthe 
IVIonnel,  fille  de  feu  François,  cl  de  Marie-Marthe  Le 
Breton,  remariée  alors  à  Jean  Bancherean  de  Marré.  Il 
partagea  en  1728  et  est  appelé  Caigneron-Morin  dans 
les  actes  ;  4°  Paul,  s]  de  la  Guillotière,  lieutenant  de 
milice,  né  le  H  oct.  1699,  fut  baplisé  le  1S  dans  la  pa- 
roisse du  Cul-de-Sac-Robert.  Il  est  nommé  dans  le  con- 
trat de  mariage  de  son  frère  Jacques  et  épousa  le  11 
janv.  1727  (d'Angleberues,  not.  au  bourg  de  la  Trinité, 
Martinique)  Louise  Arbousset,  fille  de  feu  Jean-François, 
officier  de  milice,  et  de  Perrine-Françoise  Monnel.  Il 
figure  également  dans  le  partage  de  1728;  5°  Jean, 
sr  des  Marests,  assiste  au  contrat  de  mariage  de  son 
Ircre  Paul  en  1727,  mais  n'est  pas  nommé  dans  le  par- 
tage de  1728  ;  6"  Luce,  mariée  le  19  mars  1728  a  Jean 
Vivens,  lieutenant  de  cavalerie  ;  7°  Marie-Rose,  épuise 
de  Jean-Baptiste  Laurent  du  Fond,  officier  de  milice, 
veuf  et  ayant  postérité  lors  du  parlage  du  19  mars  1728; 
8°  Marie,  femme  à  cette  époque  de  Laurent  des  Cailles, 
lieutenant  de  milice  ;  9°  Marie-Jeanne,  mariée  a  Jcan- 
Rapiiste  Bouteau  des  Klangs,  assistait  le  18  août  1722 
au  contrat  de  mariage  de  son  frère  Jacques  ;  10f'  Ma- 
deleine-Victoire, femme  le  19  mars  1728  d'Alphonse  de 
Foiitv,  Ec,  capitaine  d'uue  compagnie  du  détachement 
de  la  marine  en  garnison  au  fort  de  la  Trinité.  Elle 
assiste  aux  contrats  de  mariage  de  ses  frères  Jacques 
et  Paul. 

8.  —  Gaigneron  (Claude),  s1' de  la  Cossonnière, 
capitaine  de  milice  au  quartier  du  Ciil-de-Sac-Bohert, 
né  le  16  mai  16S8,  fut  baptisé  le  18  suivant.  Il  épousa 
le  24  mai  1723  (Poymier,  not.  à  la  Martinique;  Catherine- 
Rose  .Menant,  fille  de  Bené,  ancien  officier  de  milice, 
et  de  Marie  Croisé,  et  en  eut  :  1»  Jean-Claude  qui 
suit  ;  2"  et  3°  deux  aulres  enfants  qui  vivaient  eu  1728. 

9.  —  Gaigneron  (Jean-Claude),  né  le  23  avril 
1724  et  baplisé  le  15  mai  suivant,  paroisse  S"-Bose, 
eut  pour  parrain  Jean  Gaigneron,  sr  de  la  Guillotière, 
son  aïeul. 


§  IV. 


Branche  de  Laukay 


4.  —  Gaigneron  (Yves),  procureur  du  roi  en 
l'élection  de  Loches,  fils  de  Jean  et  de  Jeanne  Darosle 
[3*  deg.,  ,S  Il),  est  nommé  comme  possesseur  îles 
métairies  de  la  Grolletière,  Lauuay  et  la  Fosse-C  un  toise, 


<.\l(i\0\  (de) 


sises  i'  de  Pérusson  et  de  S'-Ours,  dans  an  contrat 
de  constitution  de  renie  rail  par  ses  enfanta  le  19  aoiU 
163.;.  Il  épousa  Antoinette  de  la  Chbsnâye  à  Loches 
le  2tnnv.  1569,  et  eut  pour  entants  :  1°  Antoine,  qui 
sou  ;  2"  Hugues,  avocat  au  siège  royal  de  Loches,  lit 
tin  contrat  de  constitution  avec  Marie  Laneau, sa  femme, 
al  sos  frèroset  nièco,  le  19  août  1635;  3»  autre  Hugues, 
conseiller  du  roi  et  élu  en  l'dlectioi  do  Loches,  est 
nommé  avec  sa  femme  Jeanne  Moisnieb  dans  l'acto  de 
constitution  qu'il  lit  avec  ses  frères  le  19  août  163a  ; 
4°  N...,  tille,  qui  épousa  N...  Taillandier,  dont  elle  eut 
une  fille,  Marguerite. 

5. —  « . :•  ïii ii i- 1-, >n  Antoine),  Ec,  sgr  rie  Lannay 
et  de  la  Crolletière,  prévAI  '1rs  maréchaux,  ainsi  qualifié 
dans  plusieurs  actes, épousa  Claude  B vu  vi  mn.  Avec  elle, 
ses  frères  et  sa  nièce,  Marguerite  Taillandier,  il  vendit 
a  Mario  Le  Court,  veuve  de  Claude  Sam,  Ec,  sgr  de 
Beauregard,  conseiller  du  roi  à  Loches,  une  rente  an- 
nuelle assise  sur  les  métairies  de  la  Crolletière,  Launaj 
et  île  la  Fosse-Courtoise,  plus  sur  la  métairie  de  la 
Ferrandière.  appartenant  à  Marguerite  Taillandier,  sa 
nièce,  et  sur  une  maison  a  elle  appartenant  a  Loches, 
par  acte  passé  par  Durand,  not.  k  Loches,  le  19  août 
lb'2.'i.  Il  demeurait  al  us  ii  Beaulicu,  p'se  rie  S'-I.aurent, 
et  était  décédé  le  25  août  1648,  date  où  sa  fille  (il 
retrait  de  la  rente  susdite.  Il  avait  eu  an  moins  pour 
enfant  Antoinette,  qui  épousa  Pierre  Le  River,  lieu- 
tenant en  la  maréchaussée  de  Loches,  le  23  août  1618, 
ils  faisaient  également  le  retrait  d'une  constitution  de 
rente  faite  par  leur  père  et  beau-père  à  François  Paris, 
conseiller  du  roi,  juge  prévôt,  ayant  les  droits  de  Ilené 
de  Palvoisin,  Chev.,  sgr  rie  l'alvoi-in,  et  de  Marie 
Sain,  son  épouse,  héritière  en  partie  de  Marie  Le  Court, 
par  acte  passé  devant  Caigncron,  not.  à  Loches. 


GAIG\<>\  tu;  .  — Famille  originaire  des  Flan 
rires,  établie  depuis  le  xw  siècle  dans  le 
Maine,  qui  a  eu  des  alliances  avec  des 
familles  poitevines  et  a  donné  un  gouver- 
neur de  Mort  au  commencement  du 
wiir'  siècle. 


GAII.  LARD 


665 


H 


TE 


Blason  :  d'hermines  à  la  croix  de  gueules. 


<OI|fP' 

Gaignon  Jean  de),Ec,  sgr  de  S'-Boheire,  delà 
Salle,  de  Conon  en  Blaisois,  de  Souvigny  et  du  Gtié-La- 
ville,  épousa  par  contrat  passé  a  la  Itochcposay  (Vien.), 
le  9  oet.  1521,  Marguerite  Chasteigxeii,  fille  de  Guy, 
Chev.,  sgr  de  la  Koeheposay,  et  de  Madeleine  du  Puy, 
et  en  eut  :  1°  Fiiançois,  sgr  de  S'-l!ohaire,  se  inaria 
dans  la  maison  iie  la  Loupe,  et  eut  une  fillo,  Jeanne, 
femme  de  Charles  de  Balzac,  sgrd'Entraigues;  2°  Fran- 
çois, abhé  de  Blanche  Couronne  en  Bretagne  et  abbé 
commendataire  de  Geneston  (l.oire-Inf.l,  fait  aveu  à  la 
B»'"  de  Montaigu,  le  7  juin  1S63  ;  3"  Marie,  mariée  le 
juiu  là38  à  Claude  Gouftier,  duc  de  Roaunez,  grand 
écuyerde  France,  et  décédée  le  15  mars  1565,  d'après 
une  plaque  de  cuivre  placée  au  bas  du  tombeau  de  son 
mari,  dans  la  chapelle  S1-  Jean  du  château  d'Oyron  ; 
î"  Jeanne,  épouse  d'Amblard  de  Cliadicn,  Vle  d'Azay. 
(Duchesne,  Gén.  de  Chastcigncr.) 

Gaignon  (Jacques  de),  sgr  de  Vilaines,  enseigne, 
puis  lieutenant  des  gardes  du  corps  du  Koi,  brigadier 
en  16%,  maréchal  de  camp  en  1704,  gouverneur  de 
Niort  en  1100  et  lieutenant  général  en  17111,  s'est  dis- 
tingué dans  toutes  les  occasions  oh  les  gardes  du  corps 
ont  figuré.  Il  avait  épousé  le  23  riéc.  SHSi  Anne- Antoi- 
nette Le  PbESTRB,  lillc  de  Nicolas,  H""  de  Fresnay,  [né- 
sident  eu  la  cour  des  aides  de  Paris,  et  de  Anne  Bailly, 
et  en  eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  :  Louis,  né  en 


1693,  reçu  page  du  roi  on  nii  et  décédé  en  1712. 
(I)oss.  Bleus  21)7.  doss.  75711.) 


Famille  originaire 

ri.  9 


<;\iM.\itit<kiM  [de    - 

''e  Normandie,  où  elle  a  possédé  les  s 
do  Marcouvillo,   In  Fresnayc,  S'-Deuis  cl 
Frémont,  et  uni  a  fourni  un  grand  priour 
d'Aquitaine  au  xvii*  siècle. 

Blason  :  d'argent  il  fi  anneaux  do  sable 

I,  2  cl  1.  (Clairambaiill.    Lo  Diction. 

héraldique  dit  a  tort  «  des  tourteaux  ». 

Gaillarbois    Ma  !-<•<.  n  \  ille     (Jacques    de 
Chev.,  du  prieuré  de  France,   fut  grand  prieur  d'Aqui- 
taine en  1(121-1610  et  commandeur  d'Ansigny  (Ensigné, 
li.   s    . 

GAILLARD    et   GAILLART.    —    Ce 

luini  très  répandu  a  été  porté  par  un  grand  nombre  de 
familles  en  Poitou,  qui  n'ont,  croyons. nous,  aucune 
relation  entre  elles.  Nous  avons  trouvé  plusieurs  per- 
sonnages de  ce  nom,  dans  des  conditions  très  diverses. 
et  nous  les  donnons  ici  avant  d'établir  les  filiations 
suivies. 

Gaillard  (Jeau)sc  trouve  compris  dans  une  ordon- 
nance du  duc  de  Berry  rendue  en  137 3,  par  laquelle  ce 
prince  autorise  plusieurs  habitants  de  la  ville  de  Poitiers 
à  entretenir  chevaux,  etc.  (F.) 

a  aillard  (Le  Basquin  de  servait  comme  écuyer 
le  1"'  avril  13SS.  'Cal,,  de  Gaignères.) 

Gaillard  (Jean),  clerc,  rend  hommage  an  sgr  de 
la  Grignesnière  ?  (peut-être  la  Grignounière  .  pour 
l'hébergement  de  Chauvin,  psse  de  Mouchamps, le  12  juin 
1431.  (Arch.  du   chat,  de   Soubisc.) 

Gaillard  (Jocelinei  était  le  6  janv.  1458  épouse 
de  Jean  Foucaud  de  Lage.  ,Orig, 

Gaillard  Jean),  l'ainé,  demeurant  à  Airvau,  paie 
8  livres  3  sous  tournois  pour  droit  de  franc  fief  pour  les 
choses  par  lui  noblement  tenues  en  1460,  et  Jean  Gaillard, 
le  jeune,  y  demeurant  également,  paie  6  livres  pour  la 
même  cause  et  à  la  même  date.  Fonds  franc.  21485.) 
Gaillard  (Jean)  comparait  en  1160  pour  Jean 
Besson,  curé  de  S'-Pierre  du  Bonpère  [Albapetia  p  mr 
droit  de  franc-fief.  (ld.  id. 

Gaillard  (Bertrand)  était  en  1465  gireniiier  de 
la  Garenne  de  Poitiers.  (F.) 

Gaillard  (Guillaume.,  du  Poitou,  passe  en  archer 
la  revue  le  30  nov.  1474.  Noies  M.  Barbier.)  Il  servait 
encore  en  la  même  qualité  le  12  déc.  1483.  (Montres  et 
revues.) 

Gaillard  (Aimery)  fut  secrétaire  de  l'abbé  de 
Celles  en  1 477  et  devint  abbé  de  ce  monastère  en  14S4  ; 
on  le  trouve  cité  en  cette  qualité  jusqu'en  1492.  Abbé 
Largeault,  N.-D.-de-Celles.) 

Gaillard  (Pierre)  lit  un  arrentement  perpétue1, 
en  1487,  de  Jacques  Mousnercau,  moyennant  5  sous  de 
rente,  d'un  morceau  de  pré  avec  «  ses  closeurcs  »,  sis 
au  fief  des  Nouelles,  en  la  sgrie  d'Aubigny.  Arch, 
Barre,  11,  p.  299.) 

Gaillard  i.lacquetle  avait  épousé  Etienne  lïè-o, 
qui  rendit  aveu  a  Jacques  de  l.iuieis,  sgr  d'Airvau, 
pour  le  fiel  do  Barrou  qu'il  tenait  duriit  sgr  h  cause  de 
sa  femme,  De  tludit  lieu,  le  6  sept.  11S7.  Etienne  étant 
décédé,  sa  veuve  rendit  lo  même  aveu  le  23  juin  1492. 
(Arch.  du   M""'  d'Airvau.) 

Gaillard  Juan)  servit  comme  brigandinier  à 
l'arrière-ban  du  Poitou  en  1 188.  (Doc.  inédits.) 


656 


4.  YSI.I.  Mtl» 


Gaillard  (Malhurin!   cul  pour  fille   Renée,    qui 
,  vers    1 490,  François  Gauvain.  (Gic  Gauvain..) 

Gaillard    Jean  .   bachelier  es  lois,   curateur  de 

Françoise  Chambrel,  rendit   aveu,  le  18  juil.  1492,  des 

1    la  Garonnière  et  de  la  Moudardière  (Secondigny, 

l  la  comtesse  de  Dunois,  De  de  Secondigny.  (G1* 

ret.)   Il   rendait    la  iustice  dans  la  cliàtellenie  de 

Bressuire,   c'est-à-dire   qu'il    était  sénéchal,  en  1497. 

An  h.  D.-S.  Chart.  de  S'-Loup.) 

Gaillard  (Jean)  rend  foi  et  hommage  plein  à  Jean 
l'Archevêque,  Ec,  sgr  de  Mouchamps,  le  9  juil.  1502, 
de  l'hôtel  Gore  à  Mouchamps.  (Marchegay,  Nouv.  Acq. 
franc.  5030,  p.  12.) 

Gaillard  (Philippe:.  Ses  héritiers  possédaient  eu 
1508  des  cens  et  rentes  dans  les  p!SCS  de  Chéneché, 
Neuville  et  Vendcuvre  (Vieil.),  valant  10  I.  d'hommage 
plein  et  relevant  delà  Tour-de-Grisse.  (M.  A.  O.  1817. 
p.  142.) 

Gaillard  (Etienne)  doit  hommage  lige  à  cause 
de  sa  femme  pour  des  terres  labourables  près  Chcrvcs, 
d'après  le  dénombrement  de  Mirebeau  rendu  au  roi  le 
2S  juil.  130S  par  Jeanne  de  France,  B"'-  de  Mirebeau. 
(Arch.  Vien.) 

Gaillard  (Julien),  vicaire  de  Thorigné  (Vend.),  et 
Gaillard  Vincent),  à  Thorigné,  figurent  parmi 
les  membres  du  clergé  qui  dirent  la  messe  pour  le 
service  ordonné  le  7  oit.  1515  par  Madame  pour  feu 
Mgr  Charles  de  la  Trémoïlle,  son  mari.  (Marchegay, 
Nouv.  Acq.  franc.  5034.) 

Gaillard  (Louis  est  chargé  de  la  procuration 
de  la  Dame  de  Chàteaupers  pour  le  mariage  de  sa  tille, 
le  9  août  1516.  (Arch.  Vien.  Doss.  Ferron.) 

Gaillard  (Louis)  est  notaire  le  1S  fév.  1522  et 
cité  dans  l'aveu  de  la  cliàtellenie  de  Loire  par  Marie 
Guy,  veuve  de  Louis  Maynard,  sr  du  Portai,  au  V'«  de 
Rochechouart,  comme  sgr  de  Mauzé.  (Aveux  de  Mauzé. 
Nouv.  Acq.  franc.  253. 

Gaillard  (Michelle  était  veuve  le  S  janv.  1534 
de  Florimoiid  Robertet,  Chev.,  B"»  d'Alluye  ;  à  cette 
date  elle  marie  sa  fille  avec  François  du  Fou,  Ec.,  sgr 
Bon  du  Vigean.  (Gén.  du  Fou.) 

Gaillard  (N...)  est  greffier  à  Thouars  en  1546. 
(Arch.  du  chat,  de  Clisson,  D.-S.) 

Gaillard  (N...),  sgr  de  Barges,  lieignac  et  Tho- 
inerat,  passe  accord  en  1555  avec  frère  Jean  de  Mont- 
bérv,  abbé  de  S'-Etienne  de  Baigne.  (Arch.  D.-S.  Hs 
52l") 

Gaillard  (Gaborit),  Ec,  sgr  de  S'-Martin,  en  la 
|i»  de  S'-Laurent-sur-Sèvre,  est  présent  au  ban  de 
1557.  (Notes  M.  Barbier.) 

Gaillard  (Olive),  De  de  Passavant,  épouse  au 
temple  de  Loudun,  le  29  déc.  1366,  Pierre  Morin,  de 
Loudun.  (Arch.  Nat.  TT.    250.) 

Gaillard    François  .  sr  île  la  Ballidière,  pays  de 

Saintonge,  et  y    demeurant,  homme    d'armes   du  8  déc. 

1567,  fait  partie  de  la  montre  d'Odet  de  Bretagne,  duc 

de  Vertus,  passée  en  revue  à  Loches  le  28  juil.  1569. 

Nouv.  Acq.  franc.  S62S,  fol.  36.) 

Gaillard  (N...  ,  chanoine    de  S'^-Radegonde  de 
s,  reçoit    6    livres  8  sols,   le  9  déc.   1569,  pour 
étiré    des  mains  de  François   Le  Page,    écrivain, 
des  messes,  autrement    le  Gralier,  servant  aux 
offices  de   la  S'-André  à  Pâques,    et 'qui  avait  été  dé- 
robé par  les  huguenots.  (Arch.  Vien.  G.  Cliap.  de  S'°- 
Radegoode,  p  89. 


G  VII   I.Mtl) 

Gaillard  (Jean,  prêtre,  chanoine  de  S'e-Rade- 
gondi-,  probablement  le  même  que  celui  qui  précède, 
fait  la  recette  et  la  dépense  des  deniers  de  la  commu- 
nauté des  pauvres  du  20  mars  1572  au  2  août  1574. 
En  1591  il  donne  le  même  compte  rendu.  (Arch.  delà 
ville  de  Poitiers.)  Il  fonda  un  anniversaire  en  1601; 
(Arch.  Vien.  G.  1861.  Chap.  do  S"=-Radegonde.) 

Gaillard  (Julienne),  de  la  ville  de  Loudun,  épouse 
au  temple  de  cette  ville,  le  13  juil.  1572,  René  Mire- 
beau.  (Arch.  Nat.    TT.  250.) 

Gaillard  (Ambroise),  receveur  des  tailles  de  la 
Mlle  .le  Thouars,  eut  une  fille,  FhançoISE,  baptisée 
à  Sl-Médard  le  11  juil.  15S1,  dont  la  marraine  est 
Germaine  Gaillard,  D'  de  Cbaisnerant.  (Reg.  de  Thouars 
relevés  par  M.  Joseph  Pallti  du  Bellay.)  C'est  le  même, 
croyons-nous,  qu'AMonoisu,  sr  de  Cherzay,  qui  était 
maître   d'hôtel    de    Georges  de    la  Trémoïlle  le  2  juil. 

1583.  (Gszette  moderne,  t.  [«,  p.  58.) 

Gaillard  (Jean),  bachelier  en  décret,  est  nom- 
mé    curé    de    S"-Radcgonde    de    Poitiers    le    25  anût 

1584.  (Arch.  Vien.  G.  Chapit.  de  S"'-l!adcgonde, 
p.  95.) 

Gaillard    Eustache),   docteur  eu  médecine,  fait 

une  déclaration  roturière  d'immeubles  à  la  cliàtellenie 
de  Bressuire  en  15S5.  (Arch.  D.-S.  L.  1116.  Chart.  de 
S'-Loup.) 

Gaillard  Marie,  épouse  de  Jean  Pranvillc  ! 
chirurgien  a  S'-Maixent,  en  eut  un  tils,  baptisé  à  Sl- 
Por chaire  de  Poitiers  le  22  nov.  1590.  (Reg.) 

Gaillard  (Mathurine)  fut  marraine  à  S'-Laon 
de  Thouars  le  23  mars  1595.  (Reg.  relev.  par  M.  J. 
Pallu  du    Bellay.) 

Gaillard  (Jeanne),  fille  de  feu  Amdboise,  et  de 
Jeanne  Rogier,  est  marraine  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le 
25  avril  1595.  'Reg.) 

Gaillard  (Marguerite),  épouse  d'Isaac  Brion,  sr 
de  Geay,  est  marraine  à  S'-Laon  de  Thouars  le  12  oct. 
1595.  (Reg.  relcv.  par  M.  J.  Pallu  du  Bellay. 1  Isaac 
Brion  rendit  hommage  à  Thouars  à  cause  de  sa  femme 
pour  le  fief  de  la  Fontaine,  pss0  de  Mauzé,  le  9  mai  1616. 
Ce  lief  avait  appartenu  auparavant  à  Jeanne  Gaillard. 
(Fiefs  de   Thouars,  p.  170. 

Gaillard  (Eustache)  avait  épousé  Catherine 
Ogehon,  qui,  devenue  veuve,  faisait  déclaration  pour 
le  tiefde  la  Barre,  relevant  delà  sgriede  Belleville  en 
Thouarsais,  le  16  nov.  1595.  (Arch.  Nat.  P.  773~'n. 
Elle  était  en  1605  11°  des  Caillères  en  Tentes,  arrière-fiel 
relevant  de  S'-Cyprien.  (Hrc  Bressuire,  p.  140.) 

Gaillard  (Jeanne)  épouse  JeanRatault  deCurzay. 
dont  postérité.  Sans  date  :  xine  ou  xiv"  siècle.  (Cab. 
de  d'Hozier,  2S5!.  Ratault   de   Curzay.) 

Gaillard  Marie,  aluis  Renée),  mariée  de  1601  à 
1615  à  Charles  Brunet,  avocat,  se  remaria  le  lu 
janv.  1628  à  François  Texier.  conseiller  du  roi  et 
lieutenant  en  l'élection  de  S'-Maixent.  Noies  Lan. 
rence.) 

Gaillard  ;Jeannc),  épouse  de  Jean  de  Lezay,  Ec, 
sgr  de  Piebreton,  a  un  fils  baptisé  au  temple  de  Chcf- 
Boutonne  (D.-S.)  le  10  oct.  1604.  (Reg.  protest,  de 
Chef-Boutoûiie.) 

Gaillard  (Louise',  petite-fille  de  Jacqueline  Gil- 
lier,  veuve  de  François  Lévesque  de  Marconuay,  reçoit 
de  son  aïeule  un  don  de  2.000  I.  le  22d«c.  1604.  (Gén. 
Lévesque.) 


GXII.I.AItlk 


<-   \ll    I     Vltl> 


657 


Gaillard  (Ambroiso),  licencié  6s  lois,  avocat  il 
Thouai's,  avait  pour  femme  lo  16  fôv.  1609  Françoise 
Guillot.    (Reg.    S'-Médard,  rclcv.  par  M.  J.  Pallu  du 

Bellay.1 

Gaillard  (Joseph)  fut  nommé  assesseur  pour  la 
taille  à  S'-Maixenl  le  5  déc.  1610.  (J»1  Le  Riche, 
p.  Wl>.) 

Gaillard  (Eiistache)  était  avocat  au  siège  de 
Thouars  en  1610.  (Arch.  Nat.  P.  773-'8.)  Il  fait  une 
déclaration  roturière  d'immeubles  en  la  ville  de  Bressuire 
en  1622-23  (Arch.  D.-S.  E.  13l9.chart.de  S'-Loup)  et 
fut  inhumé  le  5  oct.  1626  en  la  chapelle  S'-Adrien  do 
l'église  S'-Laon  de  Thouars.  (Reg.  relev.  par  M.  J.  Pallu 
du  Bellay.) 

Gaillard  (Charles),  s1'  de  la  Maisonneuvo,  fit 
aveu  à  Claude  Boismard.  conseiller  du  roi  à  Thouars, 
sgr  de  la  Roussière,  le  6  fév.  1613.  (Noies  di- 
verses.) 

Gaillard  (Mathurin)  rend  aveu  le  8  juil.  1613 
à  Louis  de  la  Haye,  Ee.,  sgr  du  Fouilloux  et  du  l'oiron. 
(Gén.  de  la  Haye.) 

Gaillard  (Pierre)  éjait  le  21  juil.  1614  chapelain 
de  la  chapelle  et  stipendie  du  Dorey,  desservie  en 
l'église  de  S'-Hilaire  de  Reigné.  (Arch.  Nat.  P.  173""». 

Gaillard  ou  Gouillon  (Marie)  épousa  Char- 
les Brunot,  avocat  à  Niort,  pair  de  cette  ville  de  1615 
à  1620.  (Gén.  Brunet. 

Gaillard  (Elisabth)  était  en  1619  veuve  de  Jean 
Pannier.  (Notes  Laurence.) 

Gaillard  (Joseph),  a  cause  de  Jeanne  Laurens 
ou  Laurent,  sa  femme,  fait  aveu  du  Petit  Bottereau, 
p"<-  de  Thiré,  les  5  sept.  1632  et  23  mars  1646,  à  la 
Bnic  de  S,e-Hermiue,  et  sa  veuve  le  31  janv.  1659. 
(Marchcgay,  Nouv.  Acq.  franc.  5041.) 

Gaillard  (Benjamin)  fait  aveu  du  fief  Bonnet  a 
la  B"'«  de  S"-Hermine  le   5   sept.  1632.  (l!l.  id.)  . 

Gaillard  (Marguerite)  épousa  le  23  ocl.  1651 
(d'Hugonneau,  not.  à  Brigueuil)  Simon  do  Salignac, 
Ec,  sgr  du  Vignaud.  (Arch.  du  Froisse.) 

Gaillard  (Généraux)  rendit  aveu  le  15  août  1658 
et  hommage  le  10  août  1675  du  fief  de  Raguis,  psse 
de  Monbrun,  au  duché  de  Thouars.  (Fiefs  de  Thouars, 
p.  90.) 

Gaillard  (Louis),  s'  de  la  Griffardière  en 
Poitou,  épousa,  vers  1660,  Anne  Pot,  fille  de  Guyot, 
sv  de  Chemault,  et  de  Marie  d'Hangest.  Devenue 
veuve,  elle  se  remaria  a  Claude  de  Salart,  grand 
gruyer   d«  la  forêt  de  Brière.  (Nob.   Lim.   III,  p.  374.) 

Gaillard  (Jeanne),  fille  de  Jacques,  sr  de  la 
Joubretière,  et  de  Hélène  Bazin,  épousa  en  1664 
Nicolas  Esgonnièrc,  sr  de  la  Corbedonnirre.  (Gén, 
Esgonnière  )  Elle  fut  ins:rite  a  l'Armoriai  du  Poitou 
en  1701  avec  le  blason  de  fantaisie  suivant  :  de  gueules, 
à  une  mâcle  écotée  en  sautoir  d'or. 

Gaillard  (Hélène)  était  mariée,  vers  1670,  à  René 
Esgonnière,  s'  du  Tbibceuf.    (Id.  id.) 

Gaillard  (Jeanne)  avait  épousé  André  Ochier, 
sr  de  la  Grange,  dont  la  fille  Jeanne,  veuve  d'André 
Allonneau,  épousa  le  11  janv.  1672  Pierre  Boulay,  s' 
de  Monteru.  (Gén.  Boulay.) 

Gaillard  (Jean)  était  procureur  fiscal  de  Bres- 
suire en  1673.  (H<«  Bressuire,  p.  206.) 

Gaillard  (Marie), veuve  do  Nicolas  Chaslcigncr,  fait 
aveu  k  Bressuire  de  la  Poisinièrc  (Pézinière,  Largcasse 
(D.-S.)  en  1680.  (Arch.  D.-S.  E.  1474.Chart.  deSt-Loup.) 

Diction.  Histor.  et  Généal.  des  Familles  r 


Gsiillard  (Mathurin)  rendit  aveu  à  Thouars 
pour  le  lief  de  Raguis,  p'«  de  Monbrun.  le  8  niai  1681 
et  encore  le  8  fév.  1691,  ce  qui  ferai!  supposer  qu'il 
est  lils  de  Généraux  quo  nous  avons  nommé  plus  haut. 
(Fiefs  do  Thouars,  p.  90.) 

Gaillard  (Henriette).  Son  mari  Jacques  Perault, 
sr  de  la  Salle,  et  leurs  filles  Anne  cl  Henriette,  figu- 
rent sur  la  liste  des  nouveaux  convertis  de  Monta- 
lembert  (D.-S.)  en  1681.  Elle  décéda  a  IMihoux  (D.-S.) 
le  14  fév.  1694.  (Reg.) 

Gaillard  (Gérard)  fut  sous-prieur  de  l'abbaye 
de  Cellos  de  1686  à  1690. (  Abb.  Largeault,  N.-D.- 
de-CclIes.) 

Gaillard  (François),  curé  de  Vouhé  (D.-S.),  est 
cité  dans  le  testament  de  François  Allonneau,  notaire  du 
duché  delà  Maillcraye,  lo  22  sept.  16S7.  (Arch.  du 
Tablcl.i 

Gaillard  (Catherine),  épouse  de  Pierre  Hellyet 
notaire,  eut  une  fille  baptisée,  âgée  de  12  jours,  le  24 
janv.  1691  à  S'  Sauvant,  Vien.  (Reg.) 

Gaillard  (René),  notaire,  demeurant  au  bourg 
de  Mazièrcs,  est,  le  24  janv.  1692,  cohéritier  de 
François  Allonneau,  notaire  du  duché  de  la  Mcil- 
lcraye  demeurant  h  S'-Pardoux.  (Arch.  du  Tablct.) 
Il  vivait  encore  en  1709,  (Arch.  du  Pont-Jarno.)  Il 
avait  eu  pour  fille  FnANçoisE  qui  était  en  1729  veuve 
de  Etienne  Allonneau,  notaire  royal  et  qui  demeurait  a 
S'-Pardoux  (D.-S.).  à  cctle  même  date  el  était  déco- 
dée en  1749.  (Arch.  de  Péré.) 

Gaillard  (Jacques),  sacristain,  est  inhumé 
dans  l'église  de  Jazcneuil,  proche  l'entrée,  le  28  mars 
1694.    Reg  ) 

Gaillard  (Jean),  sgr  de  Si-Sulpice,  (ils  de  feu 
Robert,  bourgeois,  et  de  feu  Henriette  Goyer,  épousa 
le  26  ?ept.  1694  Peri-ine  Doublet,  fille  de  feu 
Pierre,  avocat,  et  de  Honorino  Marquet.  (R"eg.  de 
Mirebeau.) 

Gaillard  (Henri),  notaire,  est  parraina  N.-D.- 
la-Petite  de  Poitiers  le  3   nov.   1694.  (Reg.) 

Gaillard  (Françoise),  veuve  et  donataire  de 
Jean  Boinet,  Ec,  sgr  de  Montigny,  seconde  femme  de 
Jacques  de  Chàteauneuf,  Chev.,  sgr  de  Pierre-Levée, 
maire  perpétuel  de  Niort,  passe  un  acte  concernant 
le  moulin  de  S'-Maxire  le  10  sept.  1695.  (B.  Slat. 
D.-S.  V,  p.  113.) 

Gaillard  (François)  abjure,  vers  le  24  avril  1699, 
à   S'-Michel  de  Poitiers.  (Reg.) 

Gaillard  ^lené),  ci-devant  greffier  de  Loge- 
Fougereuse,  élection  de  Thouars,  fut  inscrit  d'office  en 
1701  a  l'Armoriai  du  Poitou  avec  le  blason  de  fan- 
taisie suivant  :  d'azur   à   un  lion  renversé  d'or. 

Gaillard  (Claude^,  notaire  et  procureur  fiscal 
do  S'-Paul,  élection  de  Thouars,  fut  inscrit  à  la  même 
époque  et  dans  les  mêmes  conditions  à  l'Armoriai  du 
Poitou,  avec  le  blason  :  de  gueules  à  uu  violon  d'argent 
mis   en   bande. 

Gaillard  (Catherine),  veuve  de  Hyacinthe  Aimon, 
procureur  en  la  sénéchaussée  de  S'-Maixent,  présenta 
en  1701  le  blasou  suivant  à  l'Armoriai  du  Poitou, 
qui  rappelle  le  roman  des  Quatre  fils  Aimon  :  d'azur 
a  un  cheval  d'argent  sur  lequel  sont  montés  quatre 
hommes  armés  d'or. 

Gaillard  Anintineau  (N...),  greffier  des 
rôles  de  la  pS!C  deDangé  (Vien.),  épousa  N...  Rouaulî 
qui,  veuve    en  1701,   fui  inscrite  d'office  a.  l'Armoriai 

Poitou.  —  t.  ui.  42 


658 


GAILLARD 


du    Poitou    avec    le     blason     de     fantaisie     suivant  : 

ulcs  à    une    roue  componée  d'argent  et  d'azur. 

Gaillard  (Pierre-François)  assiste  a  un  mariage 

à  N.-D.  de   la  Chandelière  de  Poitiers  le  16  fév.  1705. 

(Reg.) 

Gaillard  (Louis),  s1"  de  la  Clopinière,  notaire 
et  procureur  des  Bnies  de  Hareuil,  greffier  commis 
des  experts  de  l'élection  de  Fonlenay  en  1720,  épousa 
à  Mouzeuil  (Vend.),  le  17  janv.  170S,  Marie  Barrai;d, 
dont  il  eut  au  moins  André,  baptisé  au  même  lieu  le 
17  juil.  1714.  (Rapp.  de  M.  Barbaud.) 

Gaillard  (N...)  était  notaire  a  Parthenay  à  la 
même  époque.  (Id.) 

Gaillard  (Suzanne)  épousa  Michel  Rousseau, 
avocat  en  Parlement,  greffier  en  chef  de  l'écritoire 
de  la  ville  et  de  l'élection  rie  Poitiers,  et  eut  un  fils, 
Michel,  baptisé  à  S'-Didier  de  Poitiers  le  6  juil.  1710. 
(Reg.) 

Gaillard  (Renée)  eut  de  Jean  Proust,  s1  de  la 
Bataillière,  son  époux,  un  fils  baptisé  à  Cours  (D.-S.) 
le  25  niai  1711.  (Id.)  Elle  fut  inhumée  aux  Groseilliers 
(D.-S.)  le  18  fév.  1757,  veuve  et  âgée  de  00  ans. 
(Id.) 

Gaillard  (Jean!  était  sénéchal  rie  Champagne  en 
1711  et  1713.  (Reg.   de    Mouzeuil,  Vend.) 

Gaillard  (Pierre),  huissier  à  Beaulieu,  acquit 
le  15  fév.  1713  la  moitié  de  la  métairie  noble 
do  la  Chahirandière  et  paya  en  1741  droit  de 
franc-fief  pour  cette  terre.  (Arch.  Nat.  P.  1187,  fol. 
44  »".) 

Gaillard  (Isabelle),  âgée  de  31  ans,  fait  pro- 
fession le  2  juil.  1713  chez  les  religieuses  de  S1- 
François  de  Poitiers.  (Arch.  Gi  Séminaire  de  Poi- 
tiers.) 

Gaillard  (François-René),  chapelain  du  fief  rie 
la  Chapelle  de  Vieux-Pont,  p"e  de  Massais,  en  rendit 
aveu  au  duché  de  Thouars  le  22  mai  1716.  (Fiefs  de 
Thouars,  p.  190.)  Il  était  aussi  chapelain  de  la  stipendie 
des  Gaillards,  dessservie  en  l'église  de  Vouhé  (D.-S.). 
(Arch.  Barre,  II,  p.  485.) 

Gaillard  (Pierre)  était  garde  de  M.  le  C"  d'Au- 
busson  en  1716.  (Reg.    de  Sanxay,   Vien.) 

Gaillard  (Michel)  épousa  Marie  lu  ri  v.  qui, 
étant  veuve  le  20  juin  1719,  fut  marraine  de  Jean- 
Jérôme  Rousseau,  fils  rie  Michel,  et  de  Suzanne  Gail- 
lard. (Reg.  S'-Didier.) 

Gaillard  (Madeleine)  épousa  vers  1720  Pierre 
Chasteau,    notaire    à  Parthenay.  (Gén.   Chasteau.) 

Gaillard  (Joseph),  fermier  général  de  la  terre 
et  sgriede  la  Brosse-Moreau,  pss<  de  Noirelerre  (D.-S.  , 
afferme  le  1er  mai  1723,  pour  6  ans,  le  temporel 
du  prieuré  de  St-Maurice-la-Fougereuse.  (Hre  rie  S'- 
Maurice-la-Fougereuse,  de  l'abbé  G.  Michaud.) 

Gaillard  (Nicolas)  était  prieur  de  S'-Vinccnl- 
d'Esterlanges  (Vend.)  en  1729.  (Reg.  de  Mou- 
champs.) 

Gaillard  (François),  Ec.,  sgr  de  la  Grange- 
Maronnière,  était  décédé  avant  le  27  août  1730. 
(F-) 

Gaillard  (Nicolas-Pierre),  de  S'-Cilles,  con- 
trôleur du  bureau  des  Aides  marié  a  Marie  Roy,  en 
eut  :  1°  Anne,  née  le  19  oct.  1730  ;  2°  Françoise,  née 
le  '2',  fvv.  1732.  (Notes  Laurence.) 

Gaillard  (Renée-Henriette)  épousa  v  1733 
Jean-Louis    Daniau,    sgr  rie  la    Renaudiè  euf    de 

Louise-Thérèse   Péronnet.    Gén.  Dania 


<.\ll  I    \ltl> 

Gaillard  (Hugues),  conseiller  du  roi,  direc- 
teur et  trésorier  de  la  monnaie  de  Poitiers,  est 
parrain  le  4  janv.  1736  à  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers 
(Reg.) 

Gaillard  (Pierre),  contrôleur  des  aides,  eut  de 
Marie  Rov  un  fils,  Pierre,  baptisé  à  S'-Savin  de  Poi- 
tiers le  16  oct.  1736,  et  qui  eut  pour  parrain  un  autre 
Pierre  Gaillard.  (Id.) 

Gaillard  (Françoise)  est  marraine  à  S'-CybarJ 
de  Poitiers  le  13    mai  1737.  (Id.) 

Gaillard  (François)  paie  droit  de  franc-fief  pour 
une  tene  noble  psse  de  Monbrun  (D.-S.),  pour  droit 
de  jouissance  de  1738  à  1758.  (Arch.  Nat.  P.   1294.) 

Gaillard  (François),  huissier  royal  a  Mazières 
en  Câline,  fait  le  1er  juin  1739  déclaration  de  domaines 
dans  le  fief  de  la  Lardière,  psse  de  Soutiers  (D.-S.). 
(Arch.    de  Pont-Jarno.) 

Gaillard  (Pierre),  prêtre,  curé  de  S'-Paul-cn- 
Pareds  (Vend.),  décéda  le  24  juin  1739.  Ses  héritiers 
paient  en  1741  droit  de  franc-fief  pour  la  cinquième 
partie  de  la  métairie  de  la  Salmnndière,  pss"  d'Ardelays 
(Vend.),  qui  leur  était  échue  dans  ladite  succession. 
(Arch.  Nat.  P.  1187.) 

Gaillard  (Catherine-Emmanuelle),  Dc  de  la 
Bouexière,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  rie  Gagny,  conseiller 
secrétaire  du  roi  et  de  ses  finances,  épousa  le  21  déc. 
1739  Charles-François  de  Granges  de  Surgères,  Chev., 
M'*   de  Puyguyon.(Géu.  de  Surgères.) 

Gaillard  (Charles),  maître  chirurgien  a 
Bournezeau  (Vend.),  vivait  en  1744.  (Arch.  Vend.  B. 
545.) 

Gaillard  (Angélique),  de  la  p5se  de  S'-André  de 
Mareuil,  épouse  à  la  Bretonnière,  le  1er  fév.  1745, 
François-Marie  Godet,  sr  de  la  Pommerie.  (Rapp.  de 
M.  G.  Barbaud.) 

Gaillard  (Jean-Louis)  était  prieur-curé  du 
Breuil-Barret  en  1745.  (Id.  id.) 

Gaillard  (Charlotte),  veuve  de  Louis  Angevin 
ries  Lisons,  comparait  par  procureur  contre  Elisabeth 
rie  Rémigiou,  héritière  du  sr  Rémigiou  de  la  Fuye,  en 
1747.   (Arch.  Vien.  E»  752.) 

Gaillard  (Jacques-Charles),  chirurgien,  épousa 
le  8  juil.  1750  Marie-Anne  Esgonnière,  fille  de  Tous- 
saint, sr  de  la  Corne  donnière,  et  de  Marie-Thérèse 
Ruchaud.  (Gén.  Esgonnière.)  Il  devait  en  1763  une 
rente  sur  sa  maison  de  la  Grolonière  en  la  p,se  de 
Bournezeau  (Vend.)  au  duc  de  la  Trémoïlle,  à  cause  de 
sa  femme.  (Soc.  Emul.  Vend.  1896,  p.  67.) 

Gaillard  (Louis-Charles),  avocat  en  Parlement 
et  procureur  fiscal  au  siège  ducal  de  Richelieu,  fils 
de  Pierre,  procureur  fiscal  au  même  siège,  épousa 
à  Mirabeau,  le  8  mai  1751,  Marie-Jeanne  Martinet, 
fille  de  N...,  et  de  Jeanne  Loubier  ;  il  en  eut  entre 
autres  Charles-Benoist,  contrôleur  des  actes  de 
Mirebeau,  qui  se  maria  dans  cette  ville,  le  5  juil.  1785, 
à  Marguerite  A.miet,  fille  de  Jean,  procureur  de  la 
baronnic  de  Mirebeau,  et  de  Marie  Fournier,  laquelle 
fut  inhumée  le  17  sept.  1785.  Charles-Benoist  se 
remaria  a  Catherine-Françoise  Cartier,  et  en  eut  au 
moins:  1°  Armand-Benoist,  baptisé  à  Mirebeau  le  31 
janv.  1790  ;  2°  autre  Armand-Benoist,  baptisé  au 
même   lieu  le  30  janv.    1791.  (Reg.) 

Gaillard  (Jacques-Auguslin-Louis)  est  parrain 
a  N.-D. -Ia-Grande   de  Poitiers  le    5  mai  1752.  (Id.) 

Gaillard  (François),  receveur  des  traites  au 
bureau  de  Moricq  (VendJ,  veuf  de  Marie-Anne  Gautier, 


I.   Ml    l     Mtl» 


de  la  p8"  d'Angles  (Vend.),  épousa  à  Mareuil  (Vend.), 
le  19  fév.  1754,  Marie-Anne  Lasnonnier,  fille  >lc  l'eu 
René,  notaire  et  procureur  de  Mareuil,  et  do  Renée 
Jennnct.  (Rapp.  de  M.  G.  Barhaud.) 

Guilla  i<l  (Louis),  praticien,  marié  à  Elisabeth 
Ravkau,  et  inhumé  a  S'-Savin  de  Poitiers  lo  23  avril 
1759,  à  8a  ans  environ,  avait  eu  entre  autres  enfants  : 
Jacqubs-Louis,  licencié  es  lois,  puis  procureur  fiscal 
à  Poitiers,  qui  épousa  à  S'-Savin  de  Poitiers,  le  22  nov. 
1757,  Marie-Madeleine  Chauvin,  dont:  1"  Jérôme-Louis, 
baptisé  (même  p'sc)  le  29  août  1158,  inhumé  le  3  sept. 
1759  ;  2*  Jeanne-Madeleine,  baptisée  le  12  août  1761; 
3°  Sophie-Madeleine,  baptisée  le  S  oct.  1762  ;  4"  Ma- 
rie-Victoire, haplisée  le  21  aoiU  1765;  5°  Léonard- 
Loi  is,  baptisé  le  10  août  1766  ;  6"  Gabriel-Sylvain, 
baptisé  le  3  fév.  1768  ;  7°  Louis-Jacques,  baptisé  le 
19  mai  1769,  inhumé  à  S'-Savin  le  2  sept.  1772; 
S*  Marie-Esphit,  baptisée  le  13  juin  1770,  et  iDhuméc 
le  6  oct.  1772;  9°  Maiue-Monique,  baptisée  il  S'-Savin 
(comme  ses  frères  et  sœurs)  le  11  fév.  1772;  10°  Elisa- 
beth-Madeleine, mariée  à  S'-Auslrégésille  de  Poitiers, 
le  18  juil.  1786,  à  Claude  Robert,  arpenteur  royal  et 
greffier   criminel   de  la  sénéchaussée  de  Montmorillon. 

(Reg.) 

Gaillard  iJeanne-Françoise),  épouse  de Matliurin 
Agier,  sr  de  Grandchamp,  notaire  et  procureur  fiscal 
de  la  B""  de  Vareilles-Sommières,  était  veuve  de  ce 
dernier  le  8  jany.  1759.  (Reg.  de  Cbarrouz,  Vieil.) 

Gaillard  (Jean-Toussaint*  fait  en  1763  hommage 
plain  et  rachat  a  10  sols  tournois  pour  les  Essars-Gouin, 
autrefois  Orson,  fief  de  la  psse  de  Château-Fromage 
(Vend.).  (Marchcgay,  Nouv.  Acq.  franc.  5032.) 

Gaillard  [Les  s'5)  paient  en  1763  droit  de  franc- 
fief  pour  la  jouissance  du  fief  de  la  Carrclière,  ps,e  de 
Légé,  Marche  commune  de  Bretagne  et  du  Poitou,  de 
1762  à  1782.  (Arch.  Nat.  P.    1294.) 

Gaillard  (Les  enfanls  et  héritiers  de  la  Dc)  paient 
droit  de  franc-fief  pour  la  S"  partie  du  fief  des  Gomaires, 
p5»  de  S'-Martin-Lars  (Vend.),  de  1763  à  1783.  (Id.  id.) 

Gaillard  (Marguerite)  paie  le  même  droit  de 
1764  à  1784  pour  la  borderie  de  la  Guitonnièie,  p!s0  de 
Mazières-en-Gâtine,  D.-S.  (Id.  id.) 

Gaillard  (Jacques),  chirurgien,  est  parrain  à 
S'-Germain  de  Poitiers  le  9  août  1765.  (Reg.) 

Gaillard  (René-Jean)  épousa,  vers  1770,  Marie- 
Victoire  Chasteau,  fille  de  Pierre-Paul,  notaire  à  Par- 
llienay,  et  de  Françoise-Victoire  Taffoireau.  (Gén.  Chasr 
leau.) 

Gaillard  (Catherine)  épousa  René  Faure,  bour- 
geois de  Pleuville  (Char.),  et  ils  étaient  décédés  l'un 
et  l'autre  avant  le  24  nov.  1773,  date  du  mariage  de 
leur  fils  Pierre  à  Romagne  (Vien  ).  (Gén.  Faure.) 

Gaillard  (N...)  est  cité  dans  les  registres  parois- 
siaux de  Colombiers  (Vien.)  comme  vicaire  d'Ouzilly 
(Vieil.)  en  1780.  (Reg.) 

Gaillard  (N...)  fut  curé  de  S'-Pierre-d'Amberre 
(Vien.)  de  1781  à  1792.  (Id.) 

Gaillard  (Marie-Madeleine)  assiste  le  21  août 
1787  au  mariage  de  Charles-Luc-Hilaire  Coulard,  Chev., 
avec  Pétronille-Marie  de  la  Faire.  (Reg.  Slc-Radegonde 
de  Poitiers.) 

Gaillard  (Louis),  delà  p"«  de  VaussorouxfP.S.  , 
fut  envoyé  à  Poitiers  pour  uoinuicr  des  députés  du  tiers- 
état  aux  Etats  généraux  de  1789.  (Tiers-Étal  du  Poitou.) 

Gaillard  (Marie-Anne),  épouse  de  Antoine  Ba- 
raugier,   maire    de    Secondiguy-en-Gàtiue.   eut   un   fils 


GAII.I.AItl» 


669 


baptisé  le  23  août  1791  et  qui  eut  pour  parrain  Fran- 
çois Gaillard,  sans  indication  de  degré  de  parenté. 
(Arch.  du  Tablet.) 

Gaillard  (Frédéric-Roger)  a  épousé  le  24  nov. 
1885  Marie-Adricnne  Duchastenier,  fille  de  Jean- 
Bapiiste-Adrien,  juge  à  Montmorillon,  et  de  Looise- 
Marie-Léonie  Duchastenier.  (Gén.  Duchastenier.) 

Gaillard  (N...)  eut  au  moius  pour  enfants  : 
1°  Edouard,  marié  avant  1891  h  N...  Rouet  ;  2"  Marie- 
Eugénie-Anaïs,  mariée  au  110"  Pruès,  et  décédéc  le 
31  mai  1891  a  la  Mothe-S'-Héraj  l>  s.  .  à  l'âge  de 
69  ans;  3"  Marie-Thërésb-Eudoxie,  mariée  à  N...  Ler- 
veille  et  décédée  à  la  Mothe-S'-lléray  le  8  nov.  1889, 
âgée  de  67  ans. 

GAILLARD      et       MIIIM    i.tlL 

tABD.  —  Famille  originaire  du  Poitou  qui  a 
donné  au  xix*  siècle  plusieurs  magistrats  distingués, 
entre  autres  un  président  de  chambre  à  la  Cour 
de  cassation.  Les  renseignements  qui  suivent  nous 
viennent  en  grande  partie  de  M.  Ernest  Lévesque,  de 
S'-M.iixent,  grâce  à  ses  démarches  auprès  de  cette 
famille. 

Gaillard  (Charlotte-Marguerite),  épouse  de 
N...  Touchard,  est  décédée  le  30janv.  1865  a  Boisbraud 
iChampagné-S'-Hilaire,  Vien.),  dans  sa  82°  année.  Dans 
la  lettre  défaire  part  de  cette  mort  se  trouve  en  premier 
lieu  Estelle  Gaillard,  que  nous  croyons  sa  sœur,  puis 
le  président  à  la  Cour  de  cassation,  son  frère,  et  ses 
enfants  et  neveux. 

Gaillard  (N...),  épouse  de  N...  Vacherie,  avoué 
et  maire  de  Saintes  ; 

Gaillard  (Henri)  ; 

Gaillard  (Eugène)  ; 

Gaillard  (Eutrope),  notaire  honoraire 

Gaillard  (Camille),  notaire  ; 

Gaillard  (Henri),  employé  au  chemin  de  fer; 

Gaillard  (Charles),  employé  au  télégraphe  ; 

Gaillard  (Louis),  et 

Gaillard  Ernest),  employé  des  contributions 
indirectes,  sont  également  nommés  dans  la  lettre  de 
faire  part  précitée. 

1.  —  Gaillard  (Joseph)  eut  de  l'rsule-Radegonde 
Ayrault  :  1°  Louis-Nicias,  qui  suit  ;  2°  Hélie,  mort 
jeune;  3°  Alkxandre-Victor-Théodore,  né  à  Par- 
thenay  en  1806,  avoué  à  la  cour  d'appel  de  Poitiers 
et  membre  du  conseil  municipal  de  cette  ville,  épousa 
Marie-Anne-Julie  Chvvibourdon,  fille  de  Pierre-Denis 
Céleslin,  et  de  Marie-Anne-Aimée-Angélique  Allar.l  de 
la  Resnière,  et  décéda  à  Poitiers  le  21  fév.  18'JI,  ayant 
eu  :  Radegonde-Théodorine-Uerminie,  née  en  1832, 
mariée  le  29  avril  1853  à  Henri  Chevalier-Rulïiguy,  et 
décédée  le  28  mai  1855. 

2.  —  rVicias-Gaillard  (Louis-Nicias),  né  à 
Parthenay  (D.-S.)  le  11  juil.  1804,  mort  à  Paris  le 
9  avril  1865,  fut  successivement  avocat  à  Poitiers  en 
1824,  avocat  général  dans  celte  ville  en  1833,  procureur 
général  à  Metz  le  29  mars  1841,  procureur  général  a 
Toulouse  le  19  juil.  de  la  même  année,  avocat  général 
à  la  Cour  de  cassation  en  1816,  premier  avocat  général 
à  cette  même  cour  en  1849,  et  enfin  président  de 
chambre  le  16  nov.  1856.  Il  fut  aussi  Président  de  la 
Société  des  Antiquaires  de  l'Ouest,  membre  du  conseil 
général  de  la  Vienne  et  de  la  Société  académique  de 
Poitiers,  et  commandeur  de  la  Légion  d'honneur  du 
5  juin  1856. 


<5(iO 


GAII/L4RD 


Il  avait  obtenu,  pour  se  distinguer  des  autres  familles 
d,  de  prendre  pour  nom  patronymique  le  nom 
de  N'icias-Gaillard,  et  épousa  à  Poitiers,  le  3  juin  1828, 
Célestine-Chanlalc-Aimée  Chambourdon,  fille  de  Pierre- 
Denis-Célestin,  et  de  Marie-Anne-Aimée-Angélique  Al- 
i  la  Resnière,  dont  il  eut  :  1°  Radegonde-Niciasik, 
née  à  Poiliers  en  déc.  1830;  2°  Jean-Léopold,  qui 
suit  ;  3°  Emmeline,  née  en  1834  el  décédéc  à  Liaigue 
(Vieil.)  le  24  sept.  1854  ;  4°  Maria,  née  à  Poitiers  en 
1338,  épousa  à  Paris,  en  mai  1859,  Ferdioand  Duhard, 
nhevalior  de  la  Légion  d'honneur,  ancien  membre  du 
Conseil  général  de  la  Vienne,  et  décéda  à  Toulon  le 
26  sept.  1865,  en  soignant  les  cholériques;  5-  Julië- 
Amélie-Isida,  née  à  Poitiers  le  21  nov.  1844,  mariée 
a  Paris,  le  18  juil.  1865,  à  Lonis-Marie-Edmond  de  la 
Fosse  d'Anxais,  ancien  conservateur  des  titres  du  Crédit 
Foncier  de  France  ;  6°  Marie-Louise-Rachel-Valentine, 
née  à  Poitiers  le  29  juin  1848  et  mariée  à  Paris,  le 
26  fév.  1874,  à  Camille-Edouard  Tallonneau,  juge  sup- 
pléant à  Versailles. 

3.  —  [Vicias  Gaillard  (Jean-Léopold),  né  il 
Poitiers  en  1832  et  mort  victime  d'un  accident  de  cheval 
a  Liaigue  (Vien.1),  le  26  juil.  1867,  avait  été  avocat 
général  k  la  cour  de  Cacn  et  membre  du  conseil  général 
de  la  Vienne.  Il  épousa  a  Paris,  le  1er  août  1861,  Maric- 
Camille-Ernestine  Bonnet,  dont  il  eut  :  1°  JacqueS- 
Nicias-Ernest,  qui  suit  ;  2*  Marie-Lucie-Jeànne- 
Céi.estine,  née  à  Rouen  le  29  août  1864,  mariée  a 
Paris,  le  24  nov.  1886,  à  René-Louis  Violas,  docteur 
en  droit  et  avocat  k  la  cour  d'appel  de  Paris,  veuve 
du  13  janv.  1890  ;  3°  Marguerite-Fkrnande-Marie, 
née  à  Caen  le  11  fév.  1866,  épousa  k  Paris,  le  10  déc. 
1891,  Paul-Adrien-Pierre  Charrcyron,  docteur  en  droit, 
avocat  à  la  cour  d'appel  de  Limoges. 

4.  —  rVIiciae-Gaillard  (Jacqucs-Nicias-ErnesO, 
né  à  Rouen  le  10  juin  1862,  avocat  à  la  cour  d'appel 
de  Paris,  a  épousé  à  Poitiers,  le  7  fév.  188S,  Cahrielle- 
Charlotte  Pain,  fille  d'Alexandre,  et  en  a  Gabriklle- 
Isabëlle,  née  à  Poitiers  le  8  mai  1891. 

GAILLARD  et  GAILLARD  DE  LA 
I>J4> Wl.ltllv  —  Famille  originaire  de  Château- 
Larchei'(Vieu.),ct  qui  a  fourni  un  grand  nombre  de  ma- 
gistrats, un  médecin  célèbre  a  Poitiers,  et  le  fondateur 
de  la  congrégation  des  Sœurs  de  S'e-Philomène  a  Salvert 
près  Poiliers.  La  majeure  partie  des  renseignements  qui 
suivent  proviennent  des  registres  paroissiaux  et  des 
communications  de  la  famille. 

Blason  :  d'argent  à  3  roses  de  gueules  2  et  1 ,  au  chef 
de  même.  (Notes  de  famille.) 

Gaillard  (Jacquettc),  épousa  Antoine  Douxamy, 
dont  le  fils  aîné  se  mariait  le  23  nov.  1660  a  Marguerite 
Oudin.  (Reg.  S'-Ceorges  de  Vivonne  ) 

Gaillard  (Jeaune-Francoise)  est  marraine  au 
môme  lieu  le  30  aeût  1721.  (Id.) 

§  I1-'.  —  Branche  aînée, 

1.  —  Gaillard  (Pierre),  notaire  k  Chàleau- 
Larcher,  né  vers  1598,  fut  inhumé  dans  l'église  de  celte 
paroisse,  devant  la  chaire,  en  1694,  âgé  de  96  ans. 
Il  avait  eu,  croyons-nous,  pour  fils  Henri,  qui  suit. 

2.  —  Gaillard  (Henri),  notaire  et  procureur  et 
syndic  perpétuel  de  Chàteau-Larcher,  puis  notaire  et 
procureur  fiscal  k  Vivonne,  décéda  en  celte  dernière 
ville  le  2  août  1718,  âgé  d'environ  72  ans.  Il  habitait 
le  château  de  Cercigny  près  Vivonne  et  avait  épousé 
Jeanne    Soter,   et    eut,  croyons-nous,   pour   entants  : 


.* 


GAILLARD 


1°  Henri-Louis,  qui  suit  ;  2°  Etienne-Jean,  licencié 
es  lois,  uotaire  à  Chàteau-Larcher,  puis  notaire  et 
procureur  fiscal  et  contrôleur  en  la  ville  de  Vivonne, 
né  vers  1678,  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Ceorges  de 
celte  ville  le  4  sept.  1741.  Il  avait  épousé  d'abord  Marie- 
Anne  Oudin,  fille  de  Paul,  sénéchal  de  Vivonne,  el  de 
Marie  Oudin,  puis  le  4  fév.  1717  Jeanne-Radegonde 
Laurenceau,  fille  de  feu  Mathieu,  avocat,  et  de  feu 
N...  Pion,  et  eut  du  1er  lit  :  a)  Henri-Louis,  baptisé 
le  H  dec.  1703,  procureur  et  notaire  k  Vivonne,  marié  à 
Louise  Guerry,  dont  Jacqubs-Paul,  baptisé  le  10  mars 
1729et  décédélel4du  même  mois,  puis  Jacques, inhumé 
dans  l'église  S'-Georges  de  Vivonne,  le  30  janv.  1742, 
âgé  de  10  ans,  et  autre  Jacques,  inhumé  au  même 
lieu  le  18  août  1742,  âgé  de  4  ans; S)  Jacques,  chirurgien 
k  Poitiers,  épousa  en  celle  ville  (S'-Didier),  le  3  avril 
1742,  Marie-Jo*èphe  de  Maubois,  tille  de  Charles,  Ec., 
et  de  Claire  de  Rcnoit  (originaire  de  Suisse)  ;  c)  Jean- 
Paul,  baptisé  le  12.  mai  1705  ;  d)  Louis,  baptisé  le 
15  oct.  1706;  du  2e  lit  :  e)  Jean-Etienne,  baptisé 
k  Vivonne  (comme  ceux  qui  suivent)  le  24  déc.  1717, 
greffier,  épousa  k  Vivonne,  le  26  août  174S,  Catheiine- 
Florencc  Martineau,  fille  de  Pierre,  et  de  Elisabeth 
Maltcste,  et  lut  inhumé  daNS  l'église  S'-Georges  le 
31  mars  1755;  f)  Henri-Louis,  baptisé  le  13  oct. 
1720, était  curé  de  S'-Michel  de  Vivonne  dès  1741,  puis 
devint  curé  de  IJueaux  près  l'Isle-Jourdain,  de  1755  k 
1792,  et  possédait  une  rente  de  7  sols  6  deniers  sur  rem- 
placement où  fut  fondé  l'hôpital  de  Chàteau-Larcher;  il 
en  lit  l'abandon  le  12  déc.  1782;  g)  Marie-Françoise- 
Rauegonde,  baptisée  le  27  avril  1724,  mariée  le  12  nov. 
1751  à  Marc  Guerry,  notaire  k  Ceaux,  puis  k  Vivonne, 
fut  inhumée  le  19  mai  1779;  h)  Marie,  qui  assiste  à 
la  sépulture  de  son  père. 

3°  Antoine,  marié  k  Perrine  Picault,  dont  entre 
autres  enfants  :  o)  Jeanne,  décédée  le  5  oct.  1738  k 
Chàteau-Larcher  ;  6)  Marie  ;  c  Jean,  marié  le  1er  oct. 
1743  à  Marie  Désihée,  en  eut  au  moins  6  enfants, 
tous  baptisés  à  Châlcau-Larcher,  el  qui  sont  :  Cathe- 
rine, baptisée  le  1er  juin  1741  ;  Barthélémy,  baptisé 
le  21  janv.  1746  et  décédé  le  14  mars  1747  ;  Louis- 
Aimé,  baptisé  le  3  nov.  1747  ;  François,  baptisé  le 
30  mars  1750  ;  Jean-René,  baptisé  le  16  juin  1752  ; 
Louis,  baptisé  le  20  oct.  1753. 

4°  Raoegonde,  mariée  k  Louis  Guérin,  praticien,  el 
inhumée  k  Vivonne  le  1S  août  1736,  âgée  de  40  ans 
environ. 

.  3.  —  Gaillard  (Henri-Louis),  notaire  k  Chàteau- 
Larcher,  puis  notaire  et  procureur  fiscal  à  Vivonne, 
enfin  sénéchal  de  cette  villo,  fut  inhumé  k  Château- 
Larcher  le  3  sept.  1755,  âgé  de  82  ans  environ.  Il 
s'élait  marié  2  fois  :  d'abord,  le  13  nov.  1701,  k  Fran- 
çoise Junven,  fille  de  Gabriel,  sr  de  la  Saumaigc,  puis 
k  Catherine  Polaski,  d'origine  polonaise,  et  eut  du 
1"  lit  :  1°  Jeanne-Françoise,  mariée  le  16  oct.  1725  k 
N...  Agier  de  Cranchamp  ;  2°  Luc-Augustin,  qui  suit  ; 
3'  Marie,  baptisée  k  Vivonne  le  11  janv.  1712,  mariée 
le  5  janv.  1735  à  Marc-Antoine  Meivillaud  ;  4°  Jeanne- 
Henriette,  baptisée  le  6  déc.  1716,  mariée  le  18  juin 
1726  k  Philippe  Guerry,  procureur  fiscal  de  Vivonne, 
et  décédée  le  29  nov.  1738  ;  5°  Rahegonde,  mariée 
d'abord  le  29  janv.  1731  k  Jacques  Le  Chasscux,  |.uis 
le  22  juin  1740  k  Jean-Joseph  Audinet  ;  du  2"  lit  : 
6«  Françoise,  décédée  le  12  sept.  1747,  k  21  ans  ; 
7°  Henri-Jacques,  marié  à  Anne  Gaillard,  sa  parente, 
le  l01'  fév.  1760;  il  en  eut  :  a)  Marie-Catherine, 
baptisée  k  Chàteau-Larcher  (comme  les  suivants)  le 
7  juin  1761  b)  Jacques-Henri,  baptisé  le  23  avril  1762 
et  décédé  4  jours  après;   c)  Màhie-Rose,    baptisée    le 


t.  \  Il  I  %ltl» 


9   avril   1763  ;  est   celle,    croyons-nous,    qui    épousa 

N.    llegnaull  ;  d)     Masie-Jac.qi'Es-Hkniii,    baptisé    le 

21  juil.  1166  ;  e)  Louis-Pacl,  baptisé  le  11  janv.  1712 

el  décédé  lo  1 4  sept,  de  la  même  année. 

4.  —   Gaillard    (Lue-Augustin),  procureur  au 

présiilial  de  Poitiers,  né  vers  1109,  épousa  à  Ligugé, 
le  20  mars  1742,  Anne-Louise  de  Fil  in  ou  Dki-i.i.in, 
tille  de  Loiiis-Bouaventure,  et  de  feu  Jeanne  Moulin,  el 
décéda  à  Poitiers  le  1 8  juin  1748,  ayant  eu  :  1°  Jacques- 
Augustin-Louis,  baptisé  à  S'-Didier  (comme  les  sui- 
vants) le  23  sept.  1743  ;  2°  Jean-Mathurin-Marie, 
baptisé  le  5  août  1715,  décédé  le  25  oct.  de  la  même 
année  ;  3°  Henri-François-Xavjer,  qui  suit  ;  4°  Louise- 
Marthe,  baptisée  le  9  juio  17 1 S  et  décédée  le  26  sept. 
1749. 

5.  —  Gaillard  (Heuri-François-Xavier),  baptisé 
it  S'-Didier  de  Poitiers  le  2  déc.  1746,  fut  avocat  en 
Parlement  et  au  présidial  de  Poitiers,  puis  juge  au 
tribunal  de  cette  ville,  et  mourut  le  1"  juil.  1S22. 
11  avait  épousé  le  16  fév.  1713  Louise  Pingault,  fille 
de  René,  et  de  Françoise  Roys,  aiiàs  Voix,  et  en  eut  : 
1°  Louise-Françoise-Rosalie,  baptisée  à  Su-Oppoi'tune 
(ainsi  que  ses  frères)  le  10  juil.  1115  ;  2°  Louis- 
Augustin-Heniii,  qui  suit  ;  3°  François-Xavieh-René, 
rapporté  au  §  11;  4°  Pierre-Marie-stanislas-Michel, 
baptisé  le  15  avril  1789,  décédé  le  29  oct.  1791. 

6.  —  Gaillard  (Louis-Augustin-Henri),  baptisé  à 
Sle-Opportune  de  Poitiers  le  19  avril  1111,  docteur  et 
professeur  a  l'école  de  médecine  de  Poitiers,  avait 
épousé  Luce-Catherine  Pingault,  fille  de  N...,  et  de 
Catberine  Mantin,  et  mourut  à  Poitiers  le  22  mai  1812, 
ayant  eu  :  1°  Adolphe-Henri,  né  à  Poitiers  le  5  fév. 
1803,  entra  dans  les  ordres,  fut  ordonné  prêtre  le 
21  janv.  1821  et  nommé  le  même  jour  aumônier  de 
l'hépital  général  de  Poitiers  ;  il  fut  ensuite  chanoine 
honoraire  de  l'église  cathédrale  de  Poitiers  et  devint 
le  fondateur  de  la  congrégation  connue  sous  le  nom  de 
Sœurs  de  S,8-Philomène,  établie  à  Salvert  près  de 
Poitiers.  La  vie  de  ce  saint  prêtre  si  éminemment  doué 
sous  le  rapport  des  vertus  et  de  l'intelligence  a  été  écrite 
par  le  R.  P.  Rigaud,  ohlat  de  S'-Hilaire.  Nous  y  ren- 
voyons nos  lecteurs.  Adolphe-Henri  mourut  le  21  mars 
1859  ;  2°  Acguste-François-Xavier,  né  à  Poitiers 
le  8  nov.  1803,  décédé  le  H  du  même  mois  ;  3°  Fran- 
çois-Lucien, né  à  Poitiers  le  9  janv.  1805,  célèbre 
docteur  en  médecine,  dont  la  réputation  s'étendit  au 
loin.  Professeur  à  la  Faculté  de  Poitiers  et  chirurgien 
en  chef  de  1  Hôtel-Dieu  de  cette  ville,  il  fut  membre  de 
la  Société  de  chirurgie  de  Paris,  membre  correspondant 
de  l'Académie  de  médecine,  etc.,  Chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  et  mourut  à  Poitiers  le  11  déc.  1868. 
Il  avait  épousé  Joséphine-Aimée  Radujon,  et  en  eut  : 
a)  Lucie,  décédée  sans  alliance;  b)  Marie-Locise-Lucie, 
mariée  à  Jules  Savatier,  juge  au  tribunal  civil  de 
Poitiers  ;  c)  Louiss-Marie-Victorine,  née  a  Poitiers 
le  8  déc.  1831,  mariée  en  cette  ville,  le  26  août  1857, 
à  Marie-Léonce  Vézien  de  Montmartin. 

4°  Locis-Gatien,  qui  suit. 

1.  —  Gaillard  (Louis-Catien),  né  à  Poitiers  le 
20  janv.  1801,  entra  dans  la  magistrature  et  débuta 
comme  juge  suppléant  a  Bressuire  ;  il  devint  successi- 
vement substitut  à  Bressuire  en  1833,  substitut  à 
Ja  Rochc-sur-Yon  en  1834,  substitut  du  procureur 
général  à  Poitiers  le  9  mai  1841,  et  fut  destitué  le 
20  mars  184S.  Renommé  substitut  du  procureur  général 
à  Nîmes  le  6  août  1850,  il  devint  avocat  général  en 
cette  ville  le  20  mars  1852  et  conseiller  à  la  cour  de 
Poitiers  le  18  mars  1854.  Il  fut  nommé  Chevalier  de  la 
Légion  d'honueur  le  12  août  1864  et  mourut  à  Poitiers 


G  AILI.AItl» 


661 


lo  14  mai  1884,  après  avoir  épousé  vers  1840  Aimée- 
Noémi  .Mercier  mi  Rocher,  dont  il  eut  :  1"  Cécile, 
née  en  1844  et  décédée  le  12  oct.  1859  ;  2°  Louis- 
Chaules-Léon,  qui  suit. 


8.  —  Gaillard  (Louis-Charles-Léon1 


Poi- 


tiers le  26  mai  1850,  fut  avocat  et  constillor  de  pré- 
fecture ;  il  mourut  à  Poitiers  sans  avoir  contracté 
d'alliame,  le  11  avril  1891. 

§   II.  —  Branche  de  LA  Itiowiitn: 

6.  —  Gaillard  de  la  Dionnerie  (Fran- 
çois-Xavier-René), fils  puîné  de  Henri- François-Xavier, 
et  de  Louise  Pingault  (5e  deg  ,  §  1er),  baptisé  à  Ste- 
Opportune  le  6  janv.  1183,  fut  procureur  du  roi  à 
Loudun  et  donna  sa  démission  lors  de  la  révolution 
de  1830.  A  la  même  époque  il  fut  aussi  révoque  de 
ses  fonctions  de  conseiller  municipal  de  Loudun,  pour 
avoir  en  termes  énergiques  et  qui  firent  ii  l'époque 
quelque  tapage,  refusé  de  prêter  serment  au  nouveau 
régime.  Il  rentra  ensuite  dans  la  magistrature  et  fut 
juge  au  tribunal  de  1"  instance  à  Poitiers.  Par  décret 
du  1  nov.  1860  et  par  jugement  du  6  mai  1862,  rendu 
par  le  tribunal  de  lrc  instance  de  Poitiers,  il  lut  auto- 
risé a  ajouter  à  son  nom  patronymique  celui  de  la 
Dionnerie  (sgrie  de  la  psse  de  Sl-Pierre  des  Eglises, 
Vieil.)  nom  qu'il  portait  avant  la  révolution  et  sous 
lequel  il  avait  toujours  été  connu.  11  avait  épousé  à 
Poitiers,  le  29  déc.  1811,  Rosalie  Dardez,  fille  de 
Pierre-Jacques,  notaire,  et  de  Henriette  Dauvilliers, 
et  mourut  à  Poitiers  le  2!  avril  1863,  ayant  eu  : 
1°  Henri-Jacques,  né  à  Loudun  le  25  juin  1S20,  fut 
successivement  substitut  à  Jonzac,  puis  a  Saintes,  pro- 
cureur impérial  à  Civray  en  1860,  puis  a  Villel'iauche 
de  Rouerguc  et  à  Cliolet,  conseiller  a  la  cour  d'appel 
d'Angers,  puis  à  celle  do  Poitiers  en  1816,  et  décéda 
en  cette  ville  le  20  nov.  1896,  sans  avoir  été  marié; 
2°  Ernest,  qui  suit. 

1.  —  Gaillard  de  la  Dionnerie  (Ernest), 
né  à  Loudun  le  21  nov.  1822,  fut  substitut  à  Fontcnay- 
le-Comte  le  26  mai  1855,  puis  procureur  le  5  sept. 
1865  ;  destitué  le  3  nov.  1810,  il  fut  renommé  le 
16  mai  1811  et  devint  président  au  même  siège  le 
14  juil.  1S14.  Mais  lorsque  fut  volée  la  loi  du  30  août 
1S83  qui  détruisait  l'inamovibilité  de  la  magistrature, 
avec  son  frère  le  conseiller  à  Poitiers,  il  fut  mis  à  la 
retraite  et  mourut  le  22  mars  1881.  Il  avait  épousé  à 
Fontenay-le-Comle,  le  31  juil.  1860,  Marie-Louise- 
Noémi  Fleury  de  la  Caillère,  fille  de  Alexis-Théodore, 
et  de  Marie-Louise-Léonie  Babin  des  Bretinières,  et  en 
eut  :  1°  Henri-Marie-René,  né  le  31  mai  1861,  décédé 
à  Poitiers  le  4  juil.  1889;  2°  Radegonde-Louise-Marie, 
née  le  1er  déc.  1862,  morte  le  3  mars  1863  ;  3°  Henri- 
Marie-Théodore,  né  le  24  déc.  1S63,  avocat  a  la 
cour  d'appel  de  Poitiers  ;  4°  Marie-Joseph-Ernest,  né 
le  13  sept.  1866,  décédé  à  Poitiers  le  9  août  1901. 

GAILLARD.  —  Famille  de  la  Gâtine  parthe- 
naise,  établie  depuis  longtemps  à  Parthcnay,  et  qui  a 
fourni  plusieurs  docteurs  en  médecine.  Les  renseigne- 
ments qui  suivent  nous  ont  été  communiqués  par 
M.  M.  Barbier,  avocat  â  Paris. 

1.—  Gaillard  (René\  propriétaire  àS'-Pardoux, 
(D.-S.),  marié  vers  1130  à  Renée  CirAud,  mourut  avant 
1161,  laissant  René-Jean,  qui  suit. 

2.  — Gaillard  (René-Jean),  notaire  a  S'-Pardoux, 
marié  le  30  août  1761  il  Marie-Anne  Chaste.ui,  fille  de 
Pierre-Paul,  notaire,  eut  entre  autres  enfanta:  Charles- 
François,  qui  suit. 


662 


GAILLARD 


MAILLARD 


3.  —   Gaillard   (Charlcs.-François),  né  le  7  juin 

iiaire  de  S'-Aubin-le-Cloux  (D.-S.'i,  épousa  le  30 
798  Marie-Pélagie-Gabrielle  Berthonneau,   fille 
lé-Gabriel,  chirurgien  à  Parthenay,  et  mourut  le 
S  avril  1856,  ayant  eu  :  1°  Charles-René,  né  le  20  nov. 
libatatre  le  23  juin  1831  :  2°  Joseph- 
Armand,  qui  suit:  3"  Jean-Baptiste-Dksiré,  né  le  28 
juin    1804,  curé   de  la  Boissière  en  Gàtine  de  1827  à 
.  décédé  en  avril  1884. 

4.  —  Gaillard  (Joseph-Armand),  docteur  eu  mé- 
decine à  Parthenay,  naquit  le  13  mai  1802  et  décéda  le 
15  sept.  1861.  Il  avait  épousé  en  fév.  183,1  Elisabetli- 
Joséphine  Rousseau,  fille  de  Jean-Joseph,  et  de  Julie 
Sabourin,  dont  il  eut  :  1°  Chaules-Armand,  né  le  18 
janv.  1833,  curé  de  Pom paire  ;  2"  Célina-Joséphine, 
née  le  24  déc.  1831,  mariée  le  11  mai  1857  à  Céran- 
Krnest  Reverdy,  notaire  à  Cerisay  ;  3"  IIvacnthe- 
Joseph,  qui  suit. 

5.  —  Gaillard  (Hyacinthe-Joseph),  docteur  en 
médecine  à  Parthenay,  né  le  16  fév.  1836,  épousa  d'a- 
bord le  11  avril  1864  Emma-Ernestine  Thibault,  morte 
le  23  déc.  1S67,  puis  à  Poitiers,  le  16  août  1S76,  Marie- 
Edmée  Barbier,  fille  de  Dauphin-Franc;ois-Aimé.  con- 
seillera la  cour  d'appel  de  Poitiers,  et  de  Marie  Matliilde 
Tripart,  et  a  eu  du  second  lit  :  1°  Joseph-François- 
Xavier-CharleS,  qui  suit  ;  2°  Marie-Joseph-Jean,  né 
le  17  mai  1880  ;  3"  Joseph-Edouard-Michel,  né  le 
31  mai  1SS2;  4°  Marie-Thérèse-Joséphine,  née  le 
19  juin  1884  ;  5°  Marie-Ernest-Emmanuel,  né  le  25 
janv.  1SS6  ;  6°  Marie-Radegonde-Elisabeth,  née  le 
11  août  1887  ;  7°  Marie-Jeanne-Geneviève,  née  le  9  fév. 
1890  :  8»  Gabrieli.e-Marie-Edmée,  née  le  24  juil. 
1891. 

6.  —  Gaillard  (Joseph-François-Xavier-Charles), 
iocteur  en  médecine  à  Parlhenav,  est  né  le  3  déc. 
4878. 

G  AILLAïtr».—  Famille  originaire  du  Limousin 
et  qui  a  eu  des  possessions  et  des  alliances  en  Poitou, 
dans  le  Montmorillonnais,  aux  xvnc  et  xvmc  siècles. 

Blason  :  Inconnu. 

Gaillard  (Charles),  s*  des  Bordes,  delà  Souter- 
raine (Creuse),  rendit  aveu  à  Montmorillon,  les  l.'i  mars 
1601  et  4  juil.  1671,  du  fief  de  la  Queuillière,  aliàs  la 
Guorlière,  p»e  Je  S'-Agnant  de  Versillat  (Creuse). 
Il  eut  au  moins  pour  enfant  :  Jean,  s'  des  Bordes, 
maire  perpétuel  de  la  Souterraine,  qui  rendit  le  même 
aveu  le  28  juil.  1692  (Arcb.  Nat.  P.  436')  et  en  rendit 
un  antre  à  Montmorillon  le  14  fév.  1716  pour  le  fief  de 
Clossac,  psse  de  Sillars  (Vien.i.  (Id.  id.)  Il  avait  épousé 
à  S'-Marlial  de  Montmorillon,  le  27  nov.  1684,  Françoise 
Richard,  fille  de  Louis,  lieutenant  criminel  à  Mont- 
morillon, et  de  Catherine  Gaultier,  dont  il  eut  :  1»  Mar- 
guerite-Louise, baptisée  à  Montmorillon  le  4  déc. 
1686,  qui  a  pour  marraine  Marguerite  Estevenet,  veuve 
de  N...  Gaillard,  sr  de  Puymerlin,  juge  a  la  Souter- 
raine ;  2°  Louise,  baptisée  le  17  fév.  1688.  (Jal  Demail- 
lasson.) 

Gaillard  (André),  de  S'-Benoîl-du-Sault  (Indre), 
fut  présenté  par  M.  Augier,  prêta  serment  comme  avocat 
au  siège  de  Montmorillon  et  a  plaidé  le  2S  mai  1653. 
(W.) 

Gaillard  (Sébastienne),  nièce  d'André  de  la 
Forest,  sr  de  Lâge,  épousa  dans  l'église  S'-Marlial  de 
irillon,  le  21  juin  1661,  François  de  Mareuil,  con- 
trôleur des  montres  de  la  maréchaussée  de  celte  ville, 
et  assista  avec  son  mari  le  30  janv.  1662  au  contrat  de 
mariage  de  Pierre  Goudon,  Ec,  sgr  de  l'Hdraudière, 
avec  Marie  de  la  Forest.  (Id.  et  Gén.  Goudon.) 


Gaillard  (Jean),  juge  de  la  Souterraine,  était 
marié  dès  le  3  nov.  1671  à  Marguerite  Chantaize.  (Arcli. 
Vien.  E"  239.) 

Gaillard  (Marie-Louise-Elisabelh),  demeurant  à 
Montmorillon,  épousa  le  1er  mars  1886  Marie-Evarisle- 
Gaston  Thonnard  du  Temple,  demeurant  à  Morthenier. 
(Gén.  Thonnard  du  Temple.) 

GAILLARD  de  s'-Dizant,  de  la  Leu,  etc.  — 
Famille  originaire  de  la  Saintonge,  divisée  en  deux 
branches  qui  ont  eu  des  alliances  en  Poitou  et  qui  furent 
maintenues  en  leur  noblesse  en  1667  ;  elle  est  aujour- 
d'hui éteinte.  Les  renseignements  qui  nous  ont  servi  a 
la  rédaction  de  cet  article,  sont  extraits  de  l'Histoire  de 
S'-Jcan-d'Angély  de  Guillounet-Merville,  du  Nobiliaire 
Limousin,  de  M.  de  la  Morinerie  (La  Noblesse  de  Sain- 
tonge et  d'Aunis  aux  Etats  généraux),  des  Dossiers 
Bleus,  des  Archives  de  la  Vienne  et  des  notes  de  noire 
cabinet. 

Blason  :  d'azur  à  la  fasce  d'or  sur- 
montée d'un  chevron  de  même  en  chef. 
,11'Aguesseau,  M.  de  Gaignières.)  Jacques 
Gaillard,  Ec,  sgr  de  S'-Marc  (7e  deg., 
§  Ie'),  élect.  delà  Rochelle,  est  dit  porter 
d'azur  au  chevron  abaissé  d'or,  surmonté 
de  3  fasres  en  devise  de  même. 

Gaillard  (Jean),  échevin  de  S'-Jean-d'Angély, 
fut  anobli  en  cette  qualité  en  1332.  C'est  probablement 
l'auteur  de  cette  famille.  (Guillonnet-Merville.) 

Gaillard  (Geoffroy),  bourgeois  de  S'-Jean-d'An- 
gély, épousa  le  8  avril  1404  Jeanne  Pastoureau,  fille  de 
Jean.  (Bibl.  Arsenal,  niss.  6.770.) 

Gaillard  (Arnault),  licencié  en  lois,  avocat  en 
Saintonge,  ville  et  gouvernement  de  a  Rochelle  pour  le 
duc  de  Guyenne,  donne  reçu  des  gages  de  son  office 
d'avocat,  le  10  nov.  1470,  à  Jean  de  Champdeniers, 
receveur  ordinaire  du  domaine  pour  le  pays  de  Sain- 
tonge et  gouvernement  de  la  Rochelle.  (Pièc.  orig.  1264. 
Dos.  28383,  p.  2.) 

Gaillard  (Florence  de),  fille  de  feu  François, Ec, 
sgr  de  Bournet,  et  de  feu  Renée  de  Baignen,  épousa  le 
20  juil.  1609  Vincent  de  Bcauvollier,  Ec,  sgr  de  Boys- 
herlin.  (Peut  être  d'une  autre  famille.)  (Gén.  de  Beau- 
voilier.) 

Gaillard  (François  de),  Ec,  sgr  du  Maine,  épousa 
le  5  déc.  1622  Elisabeth  ou  Isabelle  de  Devezeau,  fille 
de  Guy,  Ec,  sgr  de  la  Loge,  et  de  Suzanne  de  Lestang. 
(Gén.  de  Devezeau.)  Peut  être  également  d'une  aulro 
famille. 

Gaillard  (Olive),  veuve  de  Alexis  Chesnel  d'Es- 
coyeux  et  fille  de  Mathieu,  commissaire  de  la  marine  à 
Rochefort,  épousa  en  1723  Henri-François  des  Herbiers, 
qui  mourut  commandant  en  chef  de  la  marine  à  Roche- 
fort.  Gén.  des  Herbiers.) 

Gaillard  (Marie-Elisabeth),  veuve  de  Auguste- 
Alphée  Guitton  de  Maulévrier,  Chev.,  sgr  d'Aigonnay, 
et  épouse  de  louis-Charles  de  Ponthieu,  Chev.,  sgr  de 
Guinebourg,  transigea  le  1er  juin  1749  avec  son  cousin 
germain  Georges-Guillaume-Louis  du  Fay,  Chev.,  sgr 
de  la  Taillée,  pour  terminer  toutes  contestations  au 
sujet  de  la  sgrie  de  Vandré,  provenant  de  la  succession 
do  Hector  Martel,  leur  auteur  commun.  (G'c  du  Fay  do 
la  Taillée.) 

Gaillard  (N...),  ci-devant  noblo,  fut  détenu  à 
Brouage  pendant  la  Terreur.  (Mon  cabinet,  Rog.  79, 
P.  43.) 


i.un   nui 


§  I».  —  Branche  de  S'-DIZANT. 

1.  —  Gaillard  jJmii),  Ec,  sgr  de  la  l.eu,  épousa 
*  Saintes,  te  1">  avril  1490  (Torron,  not.),  Marie  Prrron, 
aliis  DE  Peyron.  Il  testa  en  faveur  do  sou  fila  Guy  ou 
Guïot,  qui  suit,  le  9  déc.  1513. 

2.  —  Gaillard  Guy  ou  Guyoti,  Ec,  sgr  do  la 
l.eu,  marié  le  14  no».  1520  à  Françoise  de  Blois,  eu 
eut  au  moins  :  1°  Guillaume,  qui  suit  ;  2*  Louise,  qui 
transigea  ainsi  quo  son  frère  avec  Marie  Perron,  leur 
aïeule  et  latries,  le  6  mai  1537.  (Doss.  Bleus  298,  dos. 
7575.  ) 

3.  —  Gaillard  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Leu 
et  de  S'-Dizant,  élection  de  Saintes,  épousa  le  4  avril 
1547  Lcoune  de  Pompadour,  dont  il  eut:  1°  Lancelot, 
qui  suit  ;  2°  François,  auteur  de  la  branche  de  la  Leu, 
§  M. 

4.  —  Gaillard  (Lancelot),  Ec,  sgr  de  S'-Dizaut, 
était  protestaut  et  fut  parmi  les  sgrs  de  la  Saintouge 
chargés  de  nommer  en  1593  uu  délégué  pour  porter 
leur  requête  a  Henri  IV  en  faveur  des  églises  protes- 
tantes. (Chron.  protest. d'Angoumois,  par  VictorBujeaud, 
p.  95.)  11  obtint  arrêt  du  grand  conseil  du  13  juil.  1599, 
et  épousa  Jacquetle  de  l'Isle  qui,  en  qualité  de  mère 
de  ses  enfants,  obtenait  elle-même  un  arrêt,  le  23  août 
1610.  (Doss.  Bleus  298,  dos.  7575.)  11  eut  au  moins  : 
1°  Gadriel,  qui  suit  ;  2°  Suzanne,  mariée  vers  1610  à 
Joachim  Poussard,  Ec,  sgr  du  Bas-Vandré. 

5.  —  Gaillard  (Gabriel),  Ec.,  sgrde  S'-Dizant, 
épousa  le  21  mai  1623  Marie  Calais,  et  en  eut  entre 
autres:  1°  Lancelot,  qui  suit;  2°  Jacques,  Ec,  sgr  de 
S'-Dizant,  S'-Marc,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  le 
Ie'  sept.  1667  à  la  Bochelle,  et  était  avec  sa  sœur 
Marie  héritier  de  feu  Lancelot,  son  frère,  le  29  nov. 
1674.  Il  épousa  vers  1650  Marie  de  Beaiimont,  fille  de 
Daniel,  Ec,  sgr  du  Pin,  etc.,  et  de  Jacquette  de  Com- 
marque,  sa  2e  femme,  et  nous  croyons  qu'il  n'en  eut  pas 
d'enfants  ;  3°  Mahie,  femme  de  Daniel  Grenier,  Ec,  sgr 
de  Vallegneau  ou  Nabineau  dès  le  2  juin  1672.  (Arch. 
Vien.  E2  385.) 

6.  —  Gaillard  (Lancelot),  Ec,  sgr  de  S'-Dizant, 
épousa  le  12  sept.  1658  Silvie  de  Cumont,  fille  de  Ben- 
jamin, Ec,  sgr  de  Voissay,  et  de  Suzanne  Hatman,  qui, 
devenue  veuve,  se  remaria  avant  1675  à  Henri  Lesac, 
Ec,  sgr  de  la  Noue.  Les  biens  de  Lancelot  étaient  en 
criées  dès  1672  (id.  id.)  et  ses  héritiers  furent  son 
frère  et  sa  soeur,  ce  qui  prouve  qu'il  n'eut  pas  de  posté- 
rité. Cependant  le  Nobiliaire  du  Limousin  dit  qu'il  eut 
un  fils,  François,  qui  épousa  Suzanne  Pocssahd  ; 
mais  nous  pensons  que  c'est  une  erreur. 

§  II.  —  Branche  de  LA  LEU, 

4.  — Gaillard  (François),  Ec,  sgr  de  la  Leu,  fils 
puîné  de  Guillaume,  et  de  Léonne  de  Pompadour  (3e 
dcg.,  §  1°'),  épousa  le  24  oct.  1589  Suzanne  dite  aussi 
Jacquette  de  l'Isle,  héritière  de  Charles  de  l'Isle,  Ec, 
sgr  de  S'-Manriee  (Bibl.  de  Saintes,  Mss.  de  Beaiimont, 
corn,  par  M.  Ch.  Dangibeaud),  et  obtint  avec  son  frère 
un  arrêt  du  Parlement  de  Bordeaux  du  20  juil.  1604. 
(Doss.  Bleus  298,  dos.  7575.)  Ces  derniers  lui  donnent 
pour  femme  Suzanne  Poussard,  mais  nous  croyons  que 
c'est  par  erreur.  Dans  tous  les  cas,  il  eut  au  moins  pour 
enfants  :  1°  Henri,  qui  suit  ;  2°  Antoine,  Ec,  sgr  de 
Boisrcdon,  marié  le  6  mars  1635  à  Anne  Magnet,  qui 
lui  donna  Jean,  Ec,  sgr  de  Sarlande,  marié  le  1-4  sept. 
1668  à  Marie  d'Artiganoue.  Nous  ignorons  s'il  eut 
postérité. 


I.IIM     Util 


803 


5.  —  Gaillard  (Henri),  Ec,  sgr  de  la  Leu, 
épousa  le  23  nov.  1620  Marguerite  Dauqcoy  on  DûC- 
'ji  01 .  et  parait  s'être  rrmarié.avec  Jeanne  Boisseau,  qui 
resta  veuve.  Il  eut  du  Ier  lit  :  1»  Casimir,  Kc,  sgr  de 
la  Leu  et  du  Brandar  (Mazeray,  Ch.ir.-lnf.j,  se  maria 
le  2  fév.  1649  à  Anne  Poitevin,  et  lit  son  testament  le 
25  nov.  1660,  reçu  Benoulleau.  (Arch.  du  chài  de  l'.eay, 
coin,  par  M.  Ch.  Hangilieaud.)  Il  eut  entre  autres  en- 
fants :  a)  Charles,  6)  Jeanne,  <>)  Elisabeth,  d  l'.A- 
ciiel,  e)  Jeanne,  qui,  après  sa  conversion  et  avec 
l'autorisation  de  l'évèque  de  Saintes,  épousa  son  cousin 
au  36  degré,  François,  alias  Bené  Cherpentier,  bailli 
d'Aulnay  ;  f)  Marguerite,  mariée  le  22  juin  1692 
(Gasquet,  uot.  à  Saintes)  à  Jacques  Barthommé,  sgr  de 
la  Vignolerie  (Ch.  Dangibeaud)  ; 

2°  Jacques,  qui  suit, 

6.  —  Gaillard  (Jacques),  Ec,sgrduFief-Caillard, 
épousa  le  4  avril  1646  Marguerite,  ciliàs  Marie  Bau- 
douin, fille  de  feu  François,  s'  de  Brye,  et  de  Judith 
Lalouhé,  et  en  eut  au  moins  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Henriette,  femme  de  Jacques  Géraud,  en  1692. 

7.  —  Gaillard  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Ficf- 
Gaillard,  de  la  Roche,  épousa  le  19  mai  1683  Marie  de 
Vallée,  qui  était  sa  veuve  en  1692  et  eut  pour  enfant  : 
François,  qui  suit. 

8.  —  Gaillard  (François),  Chev.,  sgr  de  Fief- 
Gaillard,  la  Leu,  Les  Landes,  mousquetaire  du  roi, 
épousa  le  8  juin  1712,  allas  1722,  Marie-Marthe  du  Bois 
des  Landes,  lil'.e  de  Auguste,  Ec,  sgr  des  Landes,  et  de 
Marie-Marthe  du  Vjgier,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Jac- 
ques-Alexandre, qui  suit  ;  2°  Marie-Marthe,  qui 
épousa  Nicolas-Joseph  de  Sossiondo,  éc,  sgr  de  la  Vallée. 
Elle  habitait  au  logis  de  la  Chaussée,  psse  de  S'-Savi- 
nien  (Char.-Inf.)  et  le  contrat  fut  insinué  en  1744. 
(Arch.  Char.-Inf.  B.  1093.) 

9.  —  Gaillard  (Jacques-Alexandre),  Chev.,  sgr  de 
Fief-Gaillard,  la  Leu,  de  la  Chaussée  et  d'Anville, 
ancien  officier  d'infanterie,  se  maria  le  8  juin  1745  à 
Marie-Anne  du  Boucheau  du  Château,  et  était  décédé 
en  17S9,  lors  de  la  convocation  des  nobles  de  la  Sain- 
tonge  et  de  l'Aunis  pour  la  nomination  des  députés  aux 
Etats  généraux,  laissant  :  1°  Jean-Alexandre,  qui  suit  ; 
2°  Louis-Alexandre,  Chev.,  sgr  des  Landes,  ancien 
officier  de  marine,  épousa  en  1779  Marie  Le  Mercier 
de  Jauvelle  et  prit  part  à  l'élection  des  députés  aux 
Etats  généraux  de  1789  eu  la  sénéchaussée  de  Sain- 
tonge.  Il  eut  pour  enfants  :  a)  Jeanne-Louise-Marie, 
née  à  Niort  (ainsi  que  les  suivants)  le  2  mars  1783  ; 
b)  Marie-Thérèse,  née  le  2»  juil.  1784.  L'une  d'elles 
épousa  François  de  Villedon  vers  1800  ;  c)  Marie- 
François-Jacques- Alexandre,  né  le  9  sept.  1785,  mort 
à  Paris,  âgé  de  18  ans. 

3"  Anne,  religieuse  bénédictine  à  l'abbaye  de  N.-D. 
de  Saintes  ;  4°  Joseph-Alexandre,  Chev.,  sgr  des 
Landes,  épousa  à  N.-D.  de  la  Chandelière  de  Poitiers, 
le  8  janv.  1778,  Anne-Radegonde  de  Blacyvod,  fille  de 
Simon-Xavier,  Chev.,  sgr  de  Froze  et  du  Pinier,  et  do 
Marie-Thérèse  de  la  Chesnaye.  Il  assista  a  Saintes  à 
l'assemblée  de  la  noblesse  réunie  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats  généraux  de  1789,  émigra  ensuite  et 
se  réunit  à  la  compagnie  formée  à  Munster  par  le  C'c  de 
Montausier.  Le  4  messidor  an  VIII  (23  juin  1S00)  sa 
femme  obtint  son  divorce,  afin  d'éviter  la  confiscation 
de  ses  biens.  Rentré  en  France,  Joseph-Alexandre  fut 
nommé,  sous  la  Restauration,  juge  de  paix  du  canton  de 
S'-Hilaire,  et  mourut  laissant  une  tille,  Marie-Scholas- 
tique,  décédée  à  Poitiers  le  15  nov.  1837. 

10.  —  Gaillard  (Jean-Alexandre),  Chev.,  sgr  de 


664 


GAIM  (de) 


la  U  i,    de  la  Chaussée  et    d'Anville,  etc.,  prit  part  à 

issembléi  île  la  noblesse  réunie  pour  nommer 

i  pûtes  ai, s  Etats  généraux  de  1189.  Il  avait  épousé 

le  19  avril  1717  Françoise  -Elisabeth  de  la  Perrière, 

el    •■u  eut  une   fille,    Elisabeth,  qui  épousa   en  1793 

is  Gobeau,  avocat  à  Saintes. 

GAILLARD.  —  Autre  famille  de  la  Sain- 
tonge  qui  a  eu  une  alliance  avec  les  Montalembert  au 
xvne  siècle. 

Blason  :  d'argent  au  coq  de  sable,  becqué,  crête  et 
ongle  ne  gueules,  posé  sur  un  cœur  de  même,  soutenu 
de  flammes  do  gueules.  (Montalembert.  Preuves  de 
S'-Cyr.) 

Gaillard  (Simon),  conseiller  du  roi  et  son  procu- 
reur en  l'élection  de  S'-Jean-d'Angély,  épousa  Anne  des 
Montis,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie,  qui  épousa  le 
5  fév.  1671  (Petit,  not.  à  Cognac.)  Pierre  de  Montalem- 
bert, Chev.,  sgr  de  Mongaugé,  veuf  de  Joachime  de 
Condon;  2°  Louise,  qui  fut  reçue  comme  religieuse  béné- 
dictine au  monastère  de  N.-D.  de  l'Incarnation  à  la 
Mothe-S'-Héray,  le  31  mai  1654,  et  qui  était  décédéo 
avant  le  28  avril  1704.  Voir  au  sujet  de  cette  religieuse, 
dans  la  Revue  Poitevine  et  Saintongeaise,  t.  IX, 
p.  355  et  suivantes,  le  récit  de  son  évasion  et  de  sa 
rentrée  dans  ledit  monastère  de  la Mothe-S'-Héray,  par 
M.  Cn.  Sauzé  de  Uioumeau. 

GAIrV  ou  GAIIVG  (de),  B°"*,  puis  Mis  de 
Linars,  M'3  de  Montaignac,  sgr  d'Availles,  les  Cou- 
tardières,  etc.,  etc.  — Cette  grande  maison,  que  son 
ancienneté  et  ses  illustrations  placent  au  nombre  des 
plus  considérables  du  Limousin,  a  pris  son  nom  d'un 
fief  situé  à  six  lieues  de  Limoges.  (Nob.  Limousin,  II, 
p.  251.)  Nous  donnons  succinctement  la  généalogie  des 
branches  de  Linars  et  de  Montaignac,  mais  nous  nous 
étendons  davantage  sur  celles  d'Availles  et  des  Coutar- 
dièree,  qui  intéressent  plus  particulièrement  le  Poitou, 
et  sur  lesquelles  nous  avons  trouvé  des  documents 
au  cabinet  des  titres,  vol.  32120,  preuve  72,  et  dans 
les  papiers  originaux  de  la  famille  de  Blom,  que  nous 
possédons  dans  notre  cabinet.  Les  autres  sources  où  nous 
avons  puisé  pour  la  rédaction  de  cet  article  sont  tout 
d'abord  le  Nob.  du  Limousin,  les  preuves  de  noblesse 
de  Joseph  de  Gain  de  Linars,  agréé  page  de  la  Grande 
Ecurie  le  31  déc.  1767  ;  celles  de  Marie  Gasparde  do 
Gain  de  Montaignac,  reçue  à  Sl-Cyr  cn  mai  I73S,  une 
maintenue  de  noblesse  de  Elie  de  Gain  de  Linars,  com- 
muniquée par  M.  J.-B.  Champeval,  Chérin  88  (que 
nous  suivons  pour  établir  les  premiers  degrés  de  la 
filiation),  des  extraits  de  registres  paroissiaux,  etc.,  etc. 

Blason  :  d'azur  à  3  bandes  d'or.  La 
branche  de  Montaignac  éeartelait  ses 
armes  avec  celles  des  Montaignac,  qui 
sont  :  de  sable  au  sautoir  d'argent  accom- 
pagné de  4  molettes  de  même.  (Preuves 
de  S'-Cyr.) 

Gain  (Adémar  de),  Chev.,  fit  partie  de  la  7e  croi- 
sade et  a  son  blason  au  musée  de  Versailles.  (Nobles 
aux  croisades,  p.  255.)  En  1266,  étant  malade,  il 
vendit  à  l'évèque  de  Limoges  les  dîmes,  rentes,  etc., 
qu'il  avait  sur  la  paroisse  de  l'Isle.  Marié  à  Amicie  de 
Chamborant,  fille  d'Ainard,  IIe  du  nom,  il  fit  avec 
elle,  en  1240,  une  donation  de  plusieurs  hommes  pour 
le  repos  dî  leurs  âmes  et  de  celles  de  leurs  parents 
à  l'abbaye  de  Bénévent.  (G'°  de  Chamborant,  p.  16.) 
Il  eut  peut-être  pour  enfants  :  1°  Guy,  chanoine  de 
Bénévent  et  prieur  k  Avesne  ;  2°  Hélis,  à  laquelle  il 


GAIN  (de) 


donna  50  livres  pour  dot.  (Abbé   Leclerc.  Nob.  Limou- 
sin, II,  p.  252.) 

Gain  (Pierre),  archer,  et  Nolinet  Coupe,  coustel- 
lier  de  la  compagnie  du  sénéchal  de  Poitou,  reve- 
nant de  leur  garnison  avec  Raymonet  d'Armantin,  ont 
avec  lui,  en  1468,  une  dispute  pour  le  logement  de 
leurs  chevaux  ;  d'où  combat  où  Raymonet  est  tué.  (Arch. 
Nat.  J.  Reg.  195,  185.) 

Gain  (Marguerite  de)  épousa,  vers  1500,  Jacques 
de  Pressac,  Ec,  sgr  des  Mortiers  et  de  Puyrigaud,  et 
était  veuve  lors  du  mariage  de  leur  fils  Michel  le  17 
fév.  1561.  (G'e  de  Pressac.  Chérin,  162.  Dos.  3301.) 

Gain  iJacquette  de),  fille  de  Marie  de  Fronde- 
bœuf,  et  épouse  do  Lyonnel  Brossant,  Ec,  fait,  de 
concert  avec  son  mari,  une  cession  de  biens  k  Louis 
de  Frondebœuf,  prêtre,  son  oncle.  Marc  de  Fronde- 
bœuf,  Ec,  sgr  de  Pontdevie,  frère  de  Marie  et  de 
Louis,  est  présent  à  cet  acte  passé  le  1er  août  1534 
par  Nivernaud  et  Bazin,  not.  à  Angoulèmc  (Notes  du 
C»  d'Orfeuille.) 

Gain  (Catherine  de)  est  portière  de  la  commu- 
nauté des  religicus.es  de  la  Puye  en  1642.  (Cab.  titres, 
26436,  p.  37.) 

Gain  (Jean-Joseph  de),  diacre,  chanoine  de  Mon- 
treuil-Bellay,  assista  à  l'assemblée  du  clergé  du 
Poitou  réunie  à  Poitiers  en  1789  pour  nommer  des 
députés  aux  Etats  généraux.  (Clergé  du  Poitou, 
p.    226.) 


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Branche  de  Limiik. 


1.  —  Gain  (Ainiory  do),  Ie'  du  nom,  damoiseau, 
fit  son  testament  devant  l'official  de  Limoges  le  8  des 
ides  de  mars  1272,  par  lequel  il  fit  des  legs  pieux  a 
l'église  S'-Michel,  aux  chanoines  de  S'-Eliennedc  Limo- 
ges, de  S'-Martial  et  de  S'-Martin,  ainsi  qu'aux  frères 
prêcheurs  et  mineurs  du  Mont-Carmel.  Il  cite  dans 
cette  pièce  feu  dame  Garine,  sa  mère,  Aylis,  sa 
femme,  ses  enfants,  et  demande  a  être  inhumé  dans 
l'église  des  frères  prêcheurs  de  Limoges.  Ses  enfants 
furent  :  1°  Guy,  institué  héritier  universel  par  testa- 
ment de  son  père  ;  2°  Foucaud,  qui  reçut  30  I.  de 
rente  viagère  ;  3°  Aimery,  qui  suit  ;  4°  Jean,  qui  cul 
20  1.  de  rente  viagère  et  devint  ensuite  prieur  de 
Jumilliac;  5°  Géraud,  religieux  de  S'-Auguslin,  qui 
reçut  également  20  1.  de  rente  viagère  ;  6»  Garine, 
mariée  avant  le  8  mars  1272  à  Aymar  Hélie  ; 
7°  Alphaide  ,8°  Anceline,  9°  Marguerite,  10°  Aylis, 
religieuse,  toutes  nommées  dans  le  testament  de 
leur  père. 

2.  —  Gain  (Aimery  IIe  de),  Chev.  de  la  psse  de 
l'Isle  près  Limoges,  fait  son  testament  a.  Périgucux,  le 
dimanche  après  l'octave  de  S'-Martin  d'hiver  (19  nov.) 
1318  devant  Arnaud  Dehol,  clerc.  Par  ce  testament, 
il  demande  à  être  enterré  dans  l'église  de  l'Isle  et 
lègue  100  sous  de  rente  au  vicairo  avec  obligation  de 
prier  tous  les  jours  pour  le  salut  de  son  âme  et  de 
ses  parents,  etc.  Ses  enfants  furent  :  1°  Guy,  qui  mou- 
rut avant  le  testament  de  son  père  et  eut  pour  fille 
Galliane  ;  2°  Aimerv,  qui  suit  ;  3°  Guillaume, 
4°  Jean,  moine  de  S'-Martial  de  Limoges  ;  5°  Denise, 
religieuse  de  l'abbaye  de  la  Règle  de  Limoges  ; 
6°  Ayseline,  tous  nommés  dans  le  testament  de  leur 
père. 

3.  —  Gain  (Aimery  111°  de),  Chev.,  assiste  au  contrat 
de  mariage  d'Aimery,  son  fils,  le  30  juin  1326.  Il  fait 
accensement  de  sou  moulin  sur  la  Vienne  le  jeudi 
après  la  Nativité  de   N.-S.    1329  et    était  décédé  avaut 


GAIN  (de) 


le  lundi  après  les  octaves  de  lu  fête  do  S1  Martin  1341, 
lors  d'une  transaction  passée  entre  Guy  «lu  Breuil,  son 
gendre,  «t  Goulâat  do  Lastours,  tuteur  do  Jean,  son 
petit-fils.  Il  avait  eu  pour  enfants  :  1°  Aimery,  qui 
suit;  2«  Guillaume,  mort  avant  1341  ;  3°  F.yssai.ise 
ou  Aiikline,  mariée  d'abord  a  C.oullier  de  Vigcuors  ? 
Chev.,  dont  elle  était  veuve  lo  mardi  de  la  Passion 
1329,  date  où  elle  obtint,  avec  son  père,  uue  sentence 
contre  Seguin  de  Vigenors  ?  tils  dudit  Goulfier,  puis 
à  Guy  du  Breuilh  (Brésil),  qui  transigeait  avec  elle 
en  1341. 

4.  —  Gain  (Aimery  IV»  de),  Chev.,  qui  rendit  de 
grands  services  au  roi  Philippe  de  Valois  dans  les 
guerres  contre  les  Anglais  en  1339  (Nob.  Limousin, 
II,  p.  252),  avait  épousé  le  30  juin  1326  (Jacques 
Baunier,  not.  à  -Limoges)  Jeanne  de  Lastours,  sœur 
de  Goulfier  de  Lastours,  damoiseau,  et  était  décédé 
avant  la  transaction  de  1341,  laissant  Jean,  qui  suit. 

5.  —  Gain  (Jean  de),  Chev.,  sgr  de  Linars,  tran- 
sige le  lundi  après  les  octaves  de  S'-Martin  1341, 
sou3  la  tutelle  de  Goulfier  de  Lastours,  avec  Guy  du 
Breuil,  mari  de  sa  tante  Ayseline.  Il  reçut  aveu  de 
Pierre  do  Plantadis  le  26  avril  1366  et  est  nommé 
dans  le  testament  de  Goulfier  do  Lastours,  son  oncle, 
le  jeudi  après  l'Annonciation  de  la  S"  Vierge 
1354.  Celui-ci  lui  légua  sa  terre  de  Linars  et  sa 
dîme  de  Nexonio  (Nexon),  après  la  mort  d'Isabelle  de 
la  Porte,  sa  femme. 

Jean  était  décédé  avant  le  2  nov.  1378,  date  d'une 
quittance  donnée  à  son  fils  Pierre,  et  s'était  marié 
deux  fois;  mais  le  nom  de  sa  première  femme  est  inconnu. 
La  seconde  fut  Isabelle  de  Axia  id'Aix),  qui  en  1384  était 
remariée  à.  Martial  Biza,  bourgeois  de  Limoges.  Il  avait 
eu  du  1er  lit:  1°  Jean,  nommé  dans  une  quittance  don- 
née le  2  nov.  1318  à  son  frère  Pierre  ;  2°  Pierre,  qui 
épousa  le  23...  1376  (Jean  de  la  Ville,  not.  a  Limoges) 
Marie  de  Souzet,  allas  de  Sauzet,  fille  de  Imbert. 
Il  fit  un  compromis  le  22  août  1384  avec  Isabelle  d'Aix, 
sa  belle-mère,  et  passa  un  accord  avec  le  chapitre 
de  Limoges  le  12  fév.  1399.  Du  2e  lit  :  3°  Aimery,  qui 
suit  ;  4°  Marie,  morte  lors  du  compromis  du  22  août 
1384. 

6.  —  Gain  (Aimery  Ve  de),  Chev.,  sgr  de  Linars, 
reçoit  le  19  mai  1401  dénombrement  de  Jean  d'Aigre- 
mon  le  jeune,  damoiseau  de  la  ps,e  de  Linars  ;  il 
fait  un  accensement  le  17  mai  1408  et  donne  le  14 
janv.  1399  une  reconnaissance  de  900  1.  à  Luce  de 
Tinières,  aliàs  de  Ténières,  sa  femme,  pour  sa  dot. 
Il  passa  un  accord  au  château  de  Pierrebuffière  le 
2  nov.  1450,  en  présence  de  Audouin  de  Gain, 
moine,  prévôt  de  la  prévôté  de  Sancto  SacerJodo, 
dépendant  de  l'évêché  de  Sarlat,  et  laissa  pour  enfants  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Jacques,  capitaine  d'Exideuil, 
passe  des  actes  les  13  mars  1432  et  17  janv.  1455,  et 
était  décédé  avant  le  13  juin  1471;  3°  Pierre,  abbé 
de  Bœuf  (Bulliancé),  ordre  de  Cîteaux,  et  do  Cadouin, 
passa  accord  avec  son  frère  le  17  janv.  1455  au 
sujet  de  la  succession  de  leur  père,  et  assista  le  29 
janv.  1456  au  mariage  de  son  neveu  Taudonnct. 
Il  résigna  a  son  autre  neveu  Pierre  (7e  deg.,  §  IV) 
l'abbaye  de  Cadouin  ;  4°  Baynaud,  auteur  de  la 
branche  d'Availles,  §  IV  ;  5°  Marguerite,  qui  assista 
à    l'accord  du  17  janv.  1455. 

7.  —  Gain  (Jean),  Chev.,  Bon  de  Linars,  sgr 
d'Oradour,  épousa  le  M  juil.  1419  (Gay,  not.) 
Catherine  de  Neuville,  D*  d'Oradour,  fille  d'Héliot, 
damoiseau,  et  de  Catherine  de  Celle  ?  passa  accord 
avec  ses  frères  et  sœur  le  17  janv.  1455  au  sujet  do 
la   succession    de     leur   père,  et    eut    entre    autres 


I.IIV    <<■•<) 


665 


enfants  :  1°  Bertrand  dit  aussi  Taudonnet,  Chev., 
sgr  de  la  Plaigne,  marié  le  29  janv.  ll.'iC  à  Elide 
DE  Sesaret  ;  2*  Louis,  damoiseau,  marié  à  Cathcrino 
DE  l'iicniiKiiuii- houe,  dont  LooiSB,  mineure  en  1471  ; 
3*  Jacques,  qui  suit  ;  4"  Marguerite,  épouse  de  Louis 
de  Comborn  ;  5°   Julien. 

8.  —  Gain  (Jacques  de),  Clicv.,  sgr  B0"  de 
Linars,  fut  homme  d'armes,  puis  capitaine  de  cin- 
quante hommes  d'armes  en  1475.  Il  fit  son  testament 
le  25  avril  1517  en  faveur  do  son  petit-fils  Charles 
et  mourut  en  1518.  H  avait  épousé  Marguerite  de 
Pestel,  dont  il  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Louise, 
citée  dans  une  donation  du  16  sept.  1518  ;  3°  Mar- 
guerite, épouse  do  François  de  Bonueval,  sgr  de  Mcyrat, 
nommée  dans  l'acte  précédent,  ainsi  que  4°  Hélène, 
mariée  en  1504  a  Antoine  d'Anglnrs,  Ec.,  sgr  de  S'- 
Victour. 

9.  — Gain  (Pierre  de),  Chev.,  I!'"1  de  Linars, 
épousa  en  1512  Antoinette  de  Bonne  val,  fille  de 
Antoine,  Chev.,  sgr  de  lîonncval,  etc.,  et  de  Marguerite 
do  Foix,  dont  il  eut  :  1°  Charles,  qui  suit  ;  2°  pro- 
bablement Louise,  mariée  d'abord  à  Jacques  Daniel, 
s'  de  Bor,  puis  a  Louis  de  Neuville  ;  2°  Gadrielle, 
femme  de  Charles  Faulcon  en  1540  ;  3°  Hélène, 
religieuse. 

10.  —  Gain  (Charles  de),  Chev.,  sgr  B°°  de 
Linars,  chambellan  du  roi,  sénéchal  du  l'érigord, 
épousa  le  20,  aliàs  27  janv.  1532,  Isabeau  o'Aurusson, 
fille  de  François,  sgr  de  Beauregard,  et  de  Jeanne 
d'Abzac,  dont  il  eut  :  1°  Foucaud,  qui  suit  ;  2°  Jean, 
âgé  de  5  ans,  sous  la  tutelle  do  François  d'Aubusson, 
sou  aïeul,   le  28  sept.  1543. 

11.  —  Gain  (Foucaud  de\  Chev.,  Bon  de  Linars, 
chevalier  de  l'ordre  du  Boi,  mort  avant  1579,  avait 
épousé  d'abord,  le  20  avril  1550,  Jeanue-Aiitoinclle 
de  Pons  de  Mirambehu,  fille  de  Jacques,  sgr  de 
Plassac,  et  de  Catherine  de  Contand,  sa  3«  femme; 
puis,  le  21  janv.  1575,  Benéc  de  Bermondet,  fille 
de  Jean,  Chev.,  sgr  du  Boucheron,  et  de  Isabeau  de 
Selve,  et  eut  du  1"  lit  :  1°  Jacob,  Chev.,  B00  de 
Linars  ;  2°  Elie,  qui  suit  ;  3°  Pierre,  tonsuré  en 
1601,  prieur  de  Linars  en  1605,  qui  résigue  en  1607  ; 
4°  Suzanne,  5°  Jeanne,  6«  Elisabeth,  7°  Marthe, 
8°  Marie,  tous  nommés  dans  un  accord  du  10  fév. 
1579  ;  du  2e  lit  :  9°  Charles,  auteur  de  la  branche 
de  Montaignac,  §  III  ;  10»  Isaac,  11°  Jean,  égale- 
ment nommés  dans  l'accord  précité. 

12.  —Gain  (Elie  de),  Chev.,  sgr  B°"  de  Linars, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  roi,  etc., 
fut  maintenu  en  sa  noblesse  en  1599.  11  avait  épousé  le 
11  fév.  1597  Claude  de  la  Guiche,  fille  de  Claude, 
sgr  de  Saint-Geran,  Chev.  de  l'ordre  du  Boi,  et  de 
Suzanne  des  Scrpens,  dont  il  eut  :  1°  Jean-François, 
qui  suit  ;  2°  Anne,  religieuse  à  Marcigny  en  1643  ; 
3"  Isabeau,  prieure  au  même  monastère.  Le  Nouveau 
d'Hozier  lui  donne  encore  quatre  filles,  dont  trois 
religieuses. 

13.  —  Gain  (Jean-François,  dit  aussi  Jean-Louis 
de),  Chev.,  sgr  B°"  de  Linars,  maréchal  de  camp  des 
armées  du  roi,  fut  tué  à  l'armée  en  1641.  11  avait 
épousé  le  21  juil.  1633  Jeanne  de  la  Vergne,  veuve 
de  Gaston  de  la  Martonie,  Chev.,  sgr  de  Combas,  et 
fille  de  Jean,  sgr  de  la  Vergne  et  de  S'-Priost,  et  de 
Jeanne  de  Montaignac,  et  en  eut  :  1»  IIélie.  nommé 
dans  une  transaction  du  3  déc.  1662  (Constant,  not.)  ; 
2°  Charles,  qui  suit  ;  3°  Claude,  mariée  le  25  mai 
1660  k  Philibert  Joussineau,  Ec.,  sgr  dcFayat  (Gabilhon 
et  Huard,  not.  a.  Paris).  (Bibl,  Arsenal.  Nob.  Limousin, 
mss.  5029.) 


666 


GA1.\  (de) 


•A» 
M's    de 


<;  Xl-V   (de) 


14.  —    Gain  (Charles    de),    Chev.,  sgr 

mousquetaire  de  la  garde  du  roi,  épousa  le 
;  1662  Marie-Anne  de  FerriÊres-Sauveboeuf, 
li  le  de  Charles-Antoine  M's  de  Sauvebœuf,  et  de 
Claudo  de  Rouziers  de  Chéronnac,  sa  seconde  femme. 
:  décédé  avant  le  18  nov.  1678,  date  de  l'in- 
e  de  ses  biens  fait  à  la  requête  de  sa  veuve 
instituée  héritière  par  testament  dudit  Charles  du  15 
août  1678.  Charles  avait  été  lui  même  institué  héritier 
par  sa  grand'mère  Claude  de  la  Guiche  par  testament 
du  26  mai  1653.  Il  eut  pour  enfants:  1°  Charles- 
François,  qui  suit  ;  2°  Françoise,  baptisée  à  Liuars  le 
Ie'  fév.  1665,  morte  le  2  nov.  17 10  dans  son  château 
de  Linars  ;  3°  Julien-Philibert,  4"  Annet,  5"  Jeanne- 
Françoise,  6°  Diane-Thérèse,  7°  Marie-Aimêe, 
8*  Anne,  tous  nommés  dans  le  testament  de  leur  père 
le  15  août  1678  ;  9°  Philibert-Jules,  né  posthume  le  3 
déc.  1678,  à  qui  on  suppléa  les  cérémonies  du  baptême 
dans  l'église  de  Linars  le  21  oct.  1685. 

15.  —  Gain  (Charles-François  de),  Chev.,  sgr 
M'"  de  Linars,  capitaine  d'une  compagnie  de  50  che- 
vau-légers,  a  qui  on  avait  suppléé  les  cérémonies  du 
baptême  le  12  déc.  16S2.  Il  épousa  le  31  juil.  1691 
(Briand,  not.  a  S"-Foy  en  Agénois)  Marie-Anne -Judith 
he  la  Baume  de  Foussac,  fille  de  François.  sgr 
C'c  de  la  Baume,  et  de  Anne  de  l'ierrehuflièro,  et 
décéda  le  2  nov.  1710,  ayant  eu  :  1°  Annet-Charles, 
qui  suit  ;  2°  Cladde-Annet,  nommé  Charles  par 
Chérin,  rapporté  au  §  Il  ;  3"  François  C1'  de  Linars, 
baptisé  à  Linars  le  14  mai  1711,  fut  maréchal  de 
camp  des  armées  du  roi  en  1770  ;  4°  N....  religieuse 
en  l'abbaye  des  Allais  à  Limoges  ;  5»  Jeanne-Françoise, 
mariée  le"  6  fév.  1732  a  Hubert  C10  de  Bosredon-Com- 
braille. 

16.  —  Gain  (Annet-Charles  de),  Mis  de  Linars, 
né  le  3  juil.  169S  à  Linars,  reçu  page  du  roi  en  sa  petite 
écurie  en  1709,  épousa  a  S'-Auvant,  le  19  juil.  1723, 
Anne  Pf.rry,  Dc  de  Saint-Auvant,  lille  d'isaac,  M'5  de 
Monmoreau,  et  do  Anne  de  Rochecliouart,  mourut  âgé 
de  76  ans  et  fut  enterré  à  Linars'le  20  mai  1768.  Il 
avait  eu  :  1"  Isaac-Annet,  qui  suit  ;  2°  Jean-Pierre, 
né  le  21  sept.  1730  (Nouv.  d'Hozier),  Chev.  de  Liuars, 
capitaine  de  dragons,  chevalier  de  justice  de  l'ordre 
de  Malte  (preuves  du  21  déc.  1742),  lit  partie  de  l'as- 
semblée du  clergé  de  Limoges  en  17S9  ;  3°  Pierre, 
baptisé  à  Linars  le  2  avril  1737  ;  il  fut  C"  de  Lyon  en 
1770  et  vicaire  général  de  l'évèque  d'Aix  ;  4°  Anne- 
Charlotte,  baptisée  à  Liuars  le  12  ocl.  1727  ; 
5°  Jeanne-Françoise,  baptisée  a  Linars  au  mois  de 
juin  1729  ;  6°  Antoine,  baptisé  au  même  lieu  le  1''' 
sept.  1734. 

17.  —  Gain  (Isaac-Annet  de),  M"  de  Linars,  capi- 
taine de  cavalerie  en  1770,  Chev  de  S'-Louis,  épousa 
d'abord  Louisc-Charlolle-Anne-Jeanne  Chapelle-Saint- 
Jban  de  Jumilhac,  le  8  fév.  1755  (Poulard,  not.), 
décédée  le  14  mars  176(1  ;  puis  en  1769  (16  janv.),  de- 
vant Tilhard,  not.  à  Barbezieux,  Marie  de  Livenne  de 
Montchaude,  et  mourut  au  château  de  Montchaude  en 
1779.  Il  avait  eu  du  1"  lit  :  1°  Annet-Charles,  baptisé 
a  Linars  le  1er  aoùl  1756  et  mort  'a  8  ans,  le  28  août 
1764  ;  du  second  lit  :  2"  Charles,  né  le  23  juil. 
1770,  et  décédé  le  23  mars  1771  ;  3°  François,  baptisé 
le  13  mars  1771. 


S". 


Branche   bASVAL, 


16.  —  Gain  (Claude-Annet  de)  (appelé  Charlcs- 
Annct  dans  Chérin),  B0"  d'Anval,  sgr  de  'Poissonnières, 
capitaine   d'infanterie  au  régiment  d'Enghien,  Clicv.  de 


S'-Louis,  fils  puîné  de  Charles  François,  et  de  Marie- 
Anne-.Iudilh  de  la  Baume  de  Foussac  (15e-  deg.,§  Ier), 
fut  reçu  page  de- la  petite  écurie  en  1709;  il  fit  son  les- 
Uurient  le  25  oct.  1750,  et  épousa  le  24  juil.  1741 
Marie  de  Bost,  De  de  Teissounières,  fille  de  Jacques, 
Chev.,  sgr  de  Teissonnières,  et  de  Marie  du  Bois  de 
Margeride,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Charles- 
Marie,  Cle  de  S'-Claude.  chanoine  C"  de  Lyon,  vicaire 
général  de  l'évèque  de  Biez  et  abbé  de  l'abbaye  royale 
de  N.-D.  du  Palais,  p5»0  de  Thauron  en  Marche,  assista 
par  procureur  à  l'assemblée  du  clergé  du  Poitou  en 
17'9  et  présida  celle  du  clergé  réunie  a  Guéret  le  16 
mars  de  la  même  année  ;  3°  Joseph,  né  le  18  août 
1749,  chevalier  de  Malte,  officier  dans  le  régiment  des 
dragons  du  roi  en  1770. 

17.  —  Gain  (Jacques  de),  Chev.,  Bon  d'Anval. 
sgr  de  Lissât,  de  Teissounières  et  de  Goursolles,  capi- 
taine dans  le  régiment  d'Enghien,  épousa  d'abord  le 
16  déc.  1768  Marie  d'Ussel,  fille  de  Guy  IIe,  M'3  d'Ussel, 
B011  de  Chàteauvert,  et  de  Marguerite  de  S'-Julien, 
D'  de  Flayat,  puis  en  janvier  1775,  Marie  de  Pastel 
de  la  Chapelle,  fille  de  Jacques-Louis,  Chev.,  sgr 
de  la  Chapelle,  et  de  Marie-Gabriellc  de  Méalet  de 
Fargues,  et  eut  du  l"1  lit:  1°  François,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  chevalier  de  Malle  en  1783. 

18.  —  Gain  (François  de),  C'e  d'Anval,  né  le  19 
déc.  1769,  fut  reçu  page  de  la  grande  écurie  le  5 
mars  1785  et  servit  ensuite  comme  officier  dans  le 
régiment  des  chasseurs  du  Languedoc.  Marié  le  20  oct. 
17811  à  Anne  d'AoTiER,  fille  de  Nicolas-Claude-Martin 
C10  d'Autier,  et  de  Marie-Piose  de  la  Roehobriant,  il  en 
a  eu  Marie-Lodis,  qui  suit. 

19.  —  Gain  (Marie-Louis  M'5  de),  marié  le  13  juin 
1812  à  Désirée  de  Verne  de  MAnANev,  fille  de  N...  et 
de  N...  Carpentier  de  Chaugy,  eut  pour  enfant  Marie- 
Hippolvte,  qui  suit. 

20.  —  Gain  (Maric-Hippolyte  C»  de),  né  le  30 
juin  1818,  marié  le  30  juin  1853  à  Aiigustine  Barbât 
du  Closel,  dont  Marie-Désiré-Avmeiiic,  né  le  5  juil. 
1854. 

§  III.  —  Branche  de   MONTAIGNAG. 

12.  —  Gain  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  la  Plaigne, 
fils  puîné  de  Foueaud,  et  de  Renée  de  Bermondet,  sa 
seconde  femme  (11*  deg.,  g  1er),  devint  chevalier  de 
l'ordre  du  Roi  et  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre. 
Il  épousa  le  27  nov.  1606  Marie  de  Montaignac,  fille 
de  Jean,  sgr  dudit  lieu.Chev.de  l'ordre  du  Roi,  etc., 
et  de  Jeanne  de  Beynar,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria 
à  Antoine  de  Chabannes-Curton,  et  qui  testa  le  8  juin 
1625  en  faveur  de  son  fils  du  1"  lit,  Jean-Louis,  qui 
suit. 

13.  —  Gain  de  Montaignac  (Jean-Louis 
de),  Chev.,  sgr  Mls  de  Montaignac  (S'-Hippolyle,  Corrèze), 
Puychardy,  mestre  de  camp  d'un  régiment  d'infanterie 
de  son  nom,  épousa  d'abord  Gabrielle  de  Fodcacd  de 
S'-Germain-Beaupré,  sœur  du  Cl°  du  DoguOD,  puis, 
le  25  avril  1635,  Françoise  de  Bourzolles,  fille  de 
François,  Chev.,  sgr  de  Bourzolles,  Caumont,  etc.,  et  de 
Gabrielle  d'Orléans  (Cab.  titres,  vol.  309,  p.  74)  ;  enfin 
Jeanne,  aliàs  Anne  de  Lestrange  de  MagnAC,  fille  de 
N...  B"°  de  Magnac,  et  de  Anne  d'Arfeuille,  par  contrat 
du  12  mai  1659.  11  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par 
M.  d'Aguesscau  le  14  nov.  16S7  et  mourut  vers  1680. 
11  eut  du  premier  lit  :  1°  Charles,  Meut,  riel'unedes 
compagnies  du  régiment  du  roi,  marié  à  Anne  de 
Pompadocr,  laquelle  restée    veuve  se  remaria  à  Fran- 


<;  \IX   (de) 


rois  de  Salignae  de  la  Molte-Féneton;  du  second  lit: 
2°  Jban,  tonsuré  en  1651,  qui  fut  institué  héritier 
universel  par  *  ". t"- i-;i n <  1  de  Gain,  sou  frère  puîné,  à  charge 

dr  roiiu'ttri'  s  m  hérédité  a  Jean-Joseph  de  Gain,  lils  du 
tostateur  (Cab.  titres,  vol.  32120,  p.  74)  ;  3°  François, 
qui  épousa  d'abord  Camille  nu  Buisson  dk  Bournazet, 
puis  Gabrielle  Marigot  db  S"-Fère,  tille  de  François 
Mij  de  Sl"-Fère,  et  do  Marguerite  de  Duniont  (elle  se 
remaria  vers  noo  à  Martial-François  de  Fenis,  Ec,  sgr 
de  la  l'rade),  et  eut  de  sa  serondo  femme  :  a)  Louise, 
épouse  do  Léonard  de  Sarrazin  ;  A)  Jean,  appelé  la 
B°"  de  Montaignac,  qui  eut  2  lilles,  l'une,  Marie,  mariée 
au  sgr  de  Lantilhac,  Bou  de  Simel,  l'autre  au  Marquis 
de  S'-Maiient  ; 

4°  Géraud,  qui  suit  ;  5°  Henri,  auteur  des  sgrs 
d'Argon,  époux  de  Anne  de  Carbonnière,  dont  vint 
Jean,  marié  À  Anne  de  Leyunnie,  père  de  Jean-Bap- 
tiste, Chev.,  sgr  d'Orgon,  marié  en  1774  à  N...  de 
Montel  ;  6°  Annet-Mahie,  7°  Isabelle,  8'  Louise, 
9*  Jeanne  ;  du  3e  lit  :  10°  Charles,  H"  Jean-Louis, 
12"  Annet,  13°  François,  14' Marie-Thérèse,  décédée 
en  1677  ;  15*  Louise,  16»  N.  .,  religieuse,  morte  en 
1671.  Tous  ces  enfants  sont  nommés  dans  le  testament 
de  leur  père  le  6  juil.  1671.  L'alné  et  la  dernière  y  sont 
dits  décédés. 

14.  —  Gain  de  Montaignac  (Géraud  de\ 
Chev.,  sgr  M'3  de  Montaignac,  sgr  de  la  Chapelle,  capi- 
taine dans  le  régiment  du  Boi,  reçut  de  son  frère  Fran- 
çois la  somme  de  1000  écus  en  vertu  d'une  donation 
faite  il  ce  dernier  le  30  janv.  1677  par  Jean-Louis  de 
Gain,  leur  père.  Il  épousa  le  17aoi1tl6Si  (Sarget,  not.) 
Françoise  de  Méginhac  (dite  aussi  de  Messignac, 
veuve  du  sgr  de  la  Bernardie,  qui  pourrait  être  fille 
de  Bené  Bonnin,  Chev.,  sgr  M'"  de  Messignac,  et  de 
Judith  Bernard/.  Il  fit  son  testament  le  17  avril  1700, 
par  lequel  il  institue  son  héritier  universel  Jean  de  Gain, 
son  frère  aîné,  à  la  charge  de  remettre  son  hérédité  à 
Jean-Joseph,  son  lils,  qui  suit,  dit  aussi  fils  de  Françoise 
de  Messignac. 

15.  —  Gain  de  Montaignac  (Jean-Joseph 
de),  Chev.,  M'3  de  Montaignac,  sgr  de  la  Chapelle,  Bon 
de  Bozière,  épousa  le  5  mai  1702  (Daucet,  not.)  Marie- 
Marguerite  de  Meilharo,  fille  de  Julien-François,  Ec., 
sgr  de  Verniole,  et  de  Léonarde  Materre,  et  en  eut  : 
1"  Henri-Joseph,  qui  suit;  2"  Xavier,  qui  fut  d'église; 
3°  Françoise,  mariée  à  Joseph  fiaymond  de 
Bonnet  le  11  nov.  1747;  4°  N...,  mariée  a  N...  du  Bois, 
sgr  du  Mont-de-Margeride  ;  5°  6°  et  7°  trois  filles  non 
mariées. 

16. —  Gain  de  Montaignac  (Henri-Joseph 
de),  Chev.,  sgr  M'3  de  Montaignac,  sgr  de  la  Chapelle, 
servit  dans  le  régiment  de  l'Ile-de-France  et  épousa  le 
29  fév.  1740  (Chariot,  not.)  Léonarde  Le  Groing,  fille 
de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Lagebrunet,  et  de  Marie  de  Bi- 
beyreix.  H  fit  son  testament  le  8  avril  1753,  dans  lequel 
il  nomme  ses  enfants  qui  sont  :  1°  Jean-Marie,  M'3  de 
Montaignac,  né  le  11  janv.  1741,  agréé  comme  page 
de  la  grande  écurie  du  roi  le  2  sept.  1756,  fut  père  de 
Sophie,  mariée  en  1803  au  Cu'  de  la  Majorie  de  Soussac  ; 
2°  François  Marie,  né  le  6  janv.  1744,  embrassa  l'état 
ecclésiastique  et  devint  d'abord  aumônier  du  roi  et  grand 
vicaire  del'.eims,  et  fut  sacré  évêque  de  Tarhes  le  20 
oct.  1782.  Après  avoir  refusé  le  serment,  il  fut  rem- 
placé dans  son  diocèse,  quitta  la  France  et  se  retira 
d'abord  dans  la  vallée  d'Aran  en  Espagne,  puis  au 
monastère  des  bénédictins  de  N.-D.  de  Montserrat,  en 
Catalogne,  passa  de  là  eu  Italie,  en  Portugal,  et  mou- 
rut à  Londres  en  1806  ;  3°  Jean-Léonard,  né  le  10 
juil.  1746,  fut  reçu  page  do  la  grande  écurie  du  roi   le 


(.tiv  (de) 


667 


2  sept.  1756  et  commanda  ensuite  les  écuries  du  Clc 
de  Provence  ;  4"  Bomonr,  né  le  3  déc.  1748,  haplisé 
lo  24  li  Si-Hippolvte,  fut  sous-lieuteuant  de    la  com- 

pag le    Chevrouse   par    brevet    du    15   juin   1768  ; 

5°  Julie,  aiiùs  Louisk,  appelée *MU'  de  Montaignac, 
mariée  au  V»  de  Chéronnae  ;  6°  Marie-Gasparde,  née 
le  2  oct.  1747,  reçue  à  S'-Cyr  le  20  mai  1758  ;  7»  Marie- 
Joseph,  Cle  de  Gain,  né  posthume  en  1753,  officier  de 
cavalerie  en  1770,  monta  dans  les  carrosses  du  roi  en 
1780,  après  avoir  fait  les  preuves  de  noblesse  requises 
devant  M.  de  Beaujou,  généalogiste  des  ordres  du  Boi  ; 
c'est  peut-être  sa  femme  qui  fut  sous-gouvernante 
desenfautsde  France  et  qui  eut  pour  enfant  Alix,  mariée 
à  Guillaume-Isidore  Baron  de  Montbcl,  dit  le  C"  de 
Montbel,  qui  fut  en  1839  De  d'honneur  de  la  fille  du 
duc  Berry,  puis  de  M';,cî  la  Cll'«sa  de  Chnmhord,  et  qui 
mourut  à  Toulouse  le  22  oct.  1889. 


IV. 


Branche  d'Avaii.i^e. 


7.  —  Gain  (Baynaud  de!,  Ec,  sgr  d'Oradour-sui- 
Glane  (H'"-Vieu.),  lils  puîné  d'Aimery,  et  de  Luce  do 
Ténières  ?  (6°  deg.,  §  1er),  partagea  avec  ses  frères  la 
succession  de  son  père  lo  18  juin  1455,  devant  Guillaume 
Guy,  et  fit  aveu  au  château  de  Lusignan  le  18  janv. 
1473,  à  cause  de  sa  femme,  de  son  hébergement  et 
bétel  du  Breuil  et  de  la  Grange.  (Arch.  Nat.  P.  1145, 
fol,  127.)  Il  avait  épousé  Brunissande  de  la  Boche, 
D°  de  Brieul,  et  en  eut  :  1°  Gabriel,  qui  suit;  2°  Pierre, 
abbé  de  Cadouin.  Ce  l'ut  sous  son  administration  que  le 
Saint  Suaire,  que  les  Toulousains  avaient  possédé  depuis 
l'an  1392,  fut  transporté  a  Cadouin.  Voici  du  reste  le 
récit  qu'en  fait  J.  Dupuy  dans  son  Histoire  de  l'Eglise 
du  Périgord  :  «  Il  ne  faut  pas  omettre  comme  cette  année 
1463  redona  à  cette  province  le  Saint  Suaire  que  les 
Tholozains  avaient  possédé  depuis  1392.  Certains 
escholiers  de  l'ordre  de  Citcaux  envieux  de  ce  qu'il 
avait  été  ravi  à  leur  ordre,  par  droit  do  représailles 
l'enlevèrent  habilement  de  l'église  du  Tour,  le  rappor- 
tant à  Cadouin,  et  peu  de  temps  après  le  portent  a 
l'abbaye  d'Aubasine,  où  il  fut  retenu  pendant  sept  ans, 
non  sans  plaintes  des  Tholozains  et  de  l'abhé  de 
Cadouin  jusqu'à  l'an  1 463.  Pour  lors  le  roi  Charles  com- 
manda par  ses  patentes  à  M.  Pierre  de  Comborn, 
évêque  d'Evreux  et  abbé  d'Aubasine,  de  rendre  à  1  abbé 
de  Cadouin  P.  de  Gain  le  Saint  Suaire,  comme  il  appert 
par  l'inscription  de  son  sépulchre  :  «  Hic  jacel  corpus 
F.  Petn  de  Gain  gui  senior  abb.s  hujus  monasttrii 
ptr  enjus  opem  recupentum  fiât  sanct'SS'mum 
sudarlum,  videl'ce!  die  decimo  i,ie»sis  jun-i  anno 
DominiH63de  manibus  révérend i  in  Chris.o pitris 
Pelri  de  Combornio  Eboracensis  episcopi  adminis- 
traloris  Aubisine  »  (Corn,  de  M.  le  chanoine  A. 
Leclerc,  do  Limoges)  ;  3°  Catherine,  mariée  ou  sgr  des 
Plats  ;  4°  Jeanne,  épouse  de  François  du  Barry,  sgr  de 
Gorre. 

8.  —  Gain  (Gabriel  de),  Ec,  sgr  d'Oradour-sur- 
Glane,  de  Brioul  (Chenay,  D.-S.),  acquit  de  son  frère 
Pierre,  abbé  do  Cadouin,  le  29  juin  1499,  tous  les 
droits  successifs  dudit  Pierre  pour  la  somme  de  2000 
livres.  (Orig.  de  Blom.)  Il  épousa  le  17  juil.  1502 
Jeanne  de  Mortemer,  fille  de  Guy,  sgr  du  Plessis- 
Sénéchal,  Ozillac,  etc.,  et  de  Françoise  Bouchard  d'Au 
beterre,  et  testa  le  22  déc  1528,  laissant  l'adminis- 
tration de  ses  biens  a,  Jeanne  de  Mortemer,  sa  femme, 
en  donnant  les  deux  tiers  h  François  son  lils  aîné  et 
l'autre  tiers  à  Albert,  Renaud,  Malhurin  et  autro  Fran- 
çois, ses  autres  enfants,  au  cas  que  Albert  ne  soit  pas 
d'église  et  que  le  second  François  ne  soit  pas  chevalier 
do  l'ordre  de  S'-Jean  de  Jérusalem.  (D'Hozier,  vol.  295. 


G68 


«SAJïV  (de) 


«;\l\  (de) 


p.  72.)  Il  eut  donc  pour  enfants  :  1°  François,  Ec,  sgr 
d'Oradour-sur-Glane  ot  du  Repaire,  donna  en  1562  a  son 
frère  François  la  sgrie  de  Brieut,  à  condition  qu'il  serait 
quitte  de  ce  qui  lui  était  dû  pour  sa  part  dans  les  biens 
de  ses  père  et  mère.  11  y  eut  un  arrêt  du  Parlement  du 
2S  août  1563  qui  condamnait  ledit  François  l'aîné  à 
partag»ravoc  sou  hère  Albert  dans  la  succession  de  leurs 
père  et  mère,  et  en  conséquence  de  cet  arrêt,  ce  par- 
tage se  fit  le  24  mai  1565,  devant  Renaud  et  Luchaud, 
not.  a  S'-Victurnieu.  (ld.  id.)  Il  fit  bommage  des  fief, 
terre  et  sgrie  d'Oradour-sur-Glane  à  Aimery  de  Rochc- 
chouart  le  15  avril  1360  et  rendit  le  même  bommage  au 
cbâteau  de  Lusignan  pour  le  fief  de  Brieul  le  22  juin  de 
la  même  année.  Il  avait  épousé  Jeanne  de  Montrocher 
et  fit  son  testament  le  30  juin  1565.  Il  mourut  le  20 
juil.  1565,  ayant  eu  :  a)  Jeanne,  mariée  à  Jean  do 
Lescours,  Chev.,  sgr  Bou  de  Savignac  ;  b)  Marguerite, 
qui  épousa  le  2i)juin  1557  Melchior  de  Bloni,  Ec,  sgr 
de  Beaupuy,  qui  était  veuve  le  20  mai  1391,  et  reçut 
comme  telle,  à  cause  de  la  sgrie  de  la  Remigère,  aveu 
d'Auguste  Mallel  pour  le  fief  des  Portes.  Elle  mourut 
le  3  juin  1602,  et  lut  inhumée  le  même  jour  dans 
l'église  de  Plaisance  près  Montmorillon  (Orig.  de  Blom); 

2°  François  le  jeune,  Ec,  sgr  de  Brieul,  vendit  le 
19  août  1592  les  cbâteau,  terre  et  sgrie,  maison  forte  et 
noble  de  Brieul  pour  la  somme  de  17000  livres  à  Guil- 
laume de  Mallevault,  Ec,  sgr  de  la  Poupardière,  par 
entremise  de  François  de  Lescours,  Bon  de  Savignac. 
(Orig.  de  Blom.)  Il  mourut  sans  postérité  avant  le  5  déc 
1593,  date  d'une  transaction  sur  partage  de  sa  succes- 
sion entre  René  de  Gain,  Ec,  sgr  d'Availles,  son  neveu, 
et  François  de  Lescours,  son  cousin,  Chev.,  Bon  de  Sa- 
vignac. D'après  le  Nouv.  d'Hozier,  il  aurait  succédé  à 
René,  qui  serait  son  aîné  comme  abbé  de  Bœuf  (ordre 
de  Cîteaux,  dioc.  de  Limoges)  ;  3°  Albert,  qui  partagea 
avec  son  frère  François  l'aîné  le  24  mai  1565  et  dont 
nous  ignorons  la  destinée  ,  4°  Mathurin,  qui  suit  ; 
5°  René,  abbé  de  Bœuf  (v.  Ga'lia  christ.,  t.  II),  donna 
son  avis  sur  l'inventaire  fait  au  château  d'Oradour-sur- 
Glanc  après  la  mort  de  son  frère-aîné  François  ;  6°  Mar- 
guerite, mariée  à  Joseph  de  la  Chétardie,  Ec,  sgr  do 
la  Chièze  (d'après  le  Nouv.  d  Hozier  et  Cbérin,  ce  serait 
à  un  de  Pressac,  sgr  de  la  Chaise  en  Saintongc),  qui 
donna  quittance  de  la  somme  Je  1822  livres  15  sols, 
montant  de  sa  dot,  et  renonça  à  la  succession  de  ses 
père  et  mère  ;  7°  Brunissandb,  mariée  à  Antoine  de 
Chambes,  qui  donnèrent  également  quittance  d'abord 
d'une  somme  de  300  liv.,  puis  de  973  livres  15  sols  ; 
8°  Jeanne,  mariée  le  16  juin  1550  à  Jean  de  Bellivier, 
Ec,  sgr  de  Pers  ;  9°  peut-être  autre  Jeanne,  religieuse 
à  Limoges,  qui  donne  quittanco  à  François  l'atné,  son 
frère,  des  arrérages  de  la  pension  qui  lui  était  due,  le 
17  mars  1563. 

9.  —  Gain  (Mathurin  de),  Ec,  sgr  d'Availle  (An- 
tran,  Vien.)  homme  d'armes  de  la  compagnie  du  duc 
d'Aumale,  donna  le  22  mars  1562  (Maizonneau,  not.  a 
Oradour)  son  consentement  a  la  donation  faite  par 
François  do  Gain  l'aîné,  son  frère,  a  François  de  Gain  le 
jeune  de  la  sgrie  de  Brieul,  et  épousa  le  7  juil.  1566 
(Busseau,  not.  à  Beaupuy)  Catherine  Le  Bœuf,  tille  de 
feu  René,  Ec,  sgr  de  la  Valandrie,  et  de  Louise  de 
Genouillé.  Il  était  décédé  avant  le  2  oct.  1612,  date  du 
partage  de  sa  succession  et  de  celle  de  sa  femme 
passée  devant  Féliponneau,  not.  à  Châtellerault,  entre 
ses  enfants  :  1*  René,  qui  suit  ;  2°  Gabriel,  mort 
sans  alliance  ;  3»  Marie,  épouse  de  Daniel  Foucher, 
sgr  de  la  Rcnarderie  ;  4°  Marguerite,  mariée  i 
Jacques  de  Millesang,  qui  figurent  l'une  et  l'autre  dans 
l'acquisition  do  la  sgrie  de  la  Turtin'ière  lAntran,  Vien.), 
faite  le  22  avril  1394  par  leur  frère  René  ;    5°  Cathe- 


rine, religieuse  à  la  Puye  en  1612  (Nouv.  d'Hozier). 
Le  Nouveau  d'Hozier  donne  aussi  pour  fils  à  Mathurin 
François,  abbé  de  Bœuf  après  ses  oncles. 

10.  —  Gain  (René  de),  Ec,  sgr  d'Availle,  acquit 
de  Françoise  Robert,  veuve  de  Jacques  de  Londière,  les 
maison  noble  et  sgrie  de  la  Tortinière  pour  le  prix  de 
3666  écus  deux  tiers,  le  26  avril  1594  'Mitaud,  not.  à 
Châtellerault).  Comme  nous  l'avons  vu  plus  haut,  il 
partagea  avec  son  cousin  François  de  Lescours,  Chev., 
B°"  de  Savignac,  héritier  de  sa  mère  Jeanne  de  Gain, 
la  succession  de  son  oncle  François  de  Gain,  sgr  de 
Brieul,  le  5  déc.  1593  (Boinot,  not.  a  Limoges),  et 
épousa  le  25  juin  1594  (Bernard,  not.  a  Bressuire). 
Judith  du  Bec,  fille  de  Marc,  Ec,  sgr  du  Verger, 
Chev.  de  l'ordre  du  Roi,  et  de  Renée  d'Auvergne,  sa 
veuve,  D°  de  S'-Aubin.  11  obtient  le  31  déc.  159S  une 
sentence  des  commissaires  chargés  du  régalement  des 
tai'les  en  Poitou,  par  laquelle  il  est  reconnu  noble  et  de 
noble  extraction  ;  cette  sentence  est  signée  de  Slc-Marlhe 
et  de  Heere.  Il  partagea  avec  son  frère  Gabriel  le  2  oct. 
1612  (Féliponneau,  not.  a  Châtellerault)  les  succes- 
sions de  ses  père  et  mère,  fit  un  arrangement  avec  se» 
deux  fils,  par  lequel  il  cède  à  ses  enfants  certains  héri- 
tages, entre  autres  la  métairie  de  la  Garde  (Antran, 
Vien.),  et  ceux-ci  s'engagent  à  payer  et  décharger  leur 
père  de  certaines  sommes  qu'il  devait  à  diverses  per- 
sonnes, lo  3  fév.  1643.  Il  était  décédé  avant  le  17  avril 
1634,  date  du  partage  de  sa  succession  entre  ses  en- 
fants :  1*  François,  qui  suit  ;  2°  Charles,  tué  par  la 
foudre  ;  3"  Florimond,  rapporté  au  §  V  ;  4o  Louise,  à 
cette  époque  veuve  de  Balthazard  du  Castel,  qui  aurait 
épousé  en  2"  noces  le  sr  de  Viralais  ;  5°  Anne,  reli- 
gieuse Ursuline  à  Parthenay,  citée  dans  l'arrangement 
du  3  fév.  1645. 

11.  —  Gain  (François  de),  Ec,  sgr  d'Availle, 
Beaupré,  Remeneuil  (Usseau,  Vien.),  partagea  avec  son 
frère  et  sa  sœur  Louise,  le  17  avril  1654  (Papillault, 
not.  à  Châtellerault),  la  succession  de  son  père  ;  il 
avait  épousé  le  7  oct.  1626  Elisabeth  d'Orfeuille, 
fille  de  Pierre,  Chev.,  sgr  de  Foucaud,  Lussaudière, 
etc.,  et  de  Elisabeth  d'Alhoue,  dont  il  eut  au  moins 
François,  qui  suit. 

12.  —  Gain  (François  de),  Chev.,  sgr  d'Availle, 
Remeneuil,  Haut-Mont  (Usseau,  Vien.),  la  Couture 
(Orches,  Vien.),  demeurait  à  Tburé  (Vien.)  le  28  août 
1655,  et  faisait  à  François  d'Orfeuille,  Chev.,  sgr  de 
Foucaud,  donation  du  reste  de  la  dot  de  feu  Elisabeth 
d'Orfeuille,  sa  mère,  qui  n'avait  pas  été  complètement 
payée  ;  cet  acte  fut  passé  devant  Surreau  et  Dunoyer, 
not.  à  Civray.  (Orig.  d'Orfeuille.)  11  fut  maintenu  dans 
sa  noblesse  avec  son  oncle  Florimond  de  Gain,  Ec,  sgr 
des  Coutardières,  par  M.  Colhert,  intendant  du  Poitou, 
le  5  mars  1665,  et  encore  le  26  sept.  1667,  par  M.  Ba- 
rentin.  Il  épousa  vers  1630  Marie-E^ther  Lignald  db 
Lussac,  fille  de  Maximilien,  Cliev.,  M'*  do  Lussac,  et 
de  Anne  de  Barbançois,  et  était  décédé  en  1690.  H 
avait  assisté  en  qualité  d'ami  du  futur  au  contrat  de 
mariage  de  Georges  de  la  Chesnayc,  Chev.,  sgr  du  Gué, 
avec  Catherine  de  Menou,  passé  le  3  fév.  1669,  eut  son 
fief  de  Remeneuil  saisi  le  28  juil.  1681  et  en  rendit  aveu 
a  Châtellerault  lo  22  mai  1682.  (Arch.  Nat.  P.  4352<"  =.) 
Il  avait  eu  entre  autres  enfants:  François,  qui  suit. 

13.  —  Gain  (François  de),  Ec,  sgr  d'Availle,  etc., 
épousa  le  12  déc  1680  Marguerite  Pinoux,  fille  de  N..., 
et  de  Marguerite  Texier.  Ils  sont  cités  l'un  et  l'autre 
h  cette  date  dans  un  procès  entre  Paul  Dupont,  sr  de  la 
Chasncrie,  avec  Henri  et  René  Legier,  au  sujet  du  droit 
de  dîmes  relevant  du  fief  Sansou  qui  appartenant  à 
Marguerite  Texier  était  vendu  par  elle  à  Pierre  Pouget, 


«.   \l    1     \  XI» 


sr  de  la  Rarnudière  et  de  la  Touehc-Aury,  beau-père  do 
Paul  Dupont.  (Arch.  Barre,  11,  p.  234.)  Nous  ignorons 
s'il  eut  postérité. 

§  V.  —  Branche  des  coi   i  iiiihihi> 

11.  —  «... ïn  (Florimond  do),  Ec,  sgr  d'Availle, 
des  Coulardières  (Usseau,  Vien.),  lils  puîné  do  René,  et 
de  Judith  du  Bec  (10'-  deg.,  S  IV),  veuf  du  Marie  Jalès, 
épousa  2°  Henriette  des  Meus,  fille,  croyons-nous,  de 
fou  Maurice,  Ec,  et  de  Miehelle  Poileux,  avant  le 
1er  avril  1614,  date  d'une  procuration  donnée  par  ladite 
Henriette  des  Mélis  à  son  mari  au  sujet  de  la  dot  qui 
lui  avait  été  promise  par  son  contrat  de  mariage.  Flori- 
moud  acquit  le  domaine  des  Coulardières,  p,sc"  d'Usscau, 
Autran,  Romeneuil  (Vien.),  le  28  juin  1646  (Masson- 
ueau,  not.  *  Châtellernuli).  Il  partagea  le  U  avril  1634 
(Papillault,  not.  à  f.hàlelleraull)  la  succession  de  son 
père  avec  son  frère  aîné  François  et  sa  sœur  Louise,  et 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  M.  Colbert,  inten- 
dant du  Poitou,  leii  mars  1665,  et  le  26  sept.  1667,  par 
M.  Barentin,  également  intendant  du  Poitou.  Il  lit  une 
donation  mutuelle  avec  sa  femme  le  29  sept.  1658 
(Rivière  et  Poirier,  not.  a  Chàtellerault)  et  était  dé- 
cédé avant  le  U  nov.  1670,  ayant  eu  du  1er  lit  : 
1»  René,  capitaine  entretenu  dans  la  garnison  d'Aigues- 
Morles,  se  maria  en  Languedoc  et  mourut  en  1664  ; 
2°  Renée,  mariée  à  Louis  de  Château-Clialon,  Ec,  sgr 
de  la  Jon  ;  3°  Gabrielle,  qui  épousa  en  1672  René 
de  la  Barre,  Ec.,  sgr  Beaumont,  près  Thouars  ;  du 
2e  lit  :  4°  Charles,  sr  de  Foutenelle,  épousa  N...  Le 
Riche,  fille  d'un  chevau-léger  de  la  garde  du  roi;  5°  Flo- 
rimond, qui  suit  ;  6°  François,  T  Henri,  8°  René, 
9°  Jacqueline,  gouvernante  de  M"0  de  Vardes,  sa  pa- 
rente, puis  duchesse  de  Rohan,  mourut  fille  en  1667  ; 
10°  Anne,  H°Renée.  (Nouv.  d'Hozier,  147,  p.  15.) 

12.  —  Gain  (Florimond  de),  Ec,  sgr  des  Coular- 
dières, épousa  le  17  nov.  1670  (Raiuaud,  not.  au  Chàte- 
let  de  Paris)  Marie  Ferrand,  fille  de  Luc,  sr  des  Pla- 
trières,  et  de  Claude  desMélis,  et  reçut  le  11  mai  1686 
les  provisions  de  capitaine  de  la  ville  et  château  de 
Moret,  données  par  le  roi  et  contresignées  Colbert.  Il 
avait  servi  auparavant  dans  les  mousquetaires  du  roi 
et  eut  entre  autres  enfants  :  1»  François,  âgé  do  U  ans 
en  1682  ;  2°  Louis,  3«  Hyacinthe,  4°  Marie-Made- 
leine, baptisée  à  S'-Nicolas-des-Champs  à  Paris,  le 
6  oct.  1683,  qui  fit  ses  preuves  pour  entrer  dans  la 
maison  de  S'-Louis  à  S'-Cvr  devant  d'Hozier,  le  1er  sept. 
1693. 

GA1TXE  (Jacques),  chanoine  de  Luçon,  prévôt 
des  Essarts,  docteur  en  théologie  de  la  Faculté  de  Paris, 
publia  en  1688  un  traité  de  l'usure,  où  il  combat  les 
principes  de  ceux  qui  ont  adopté  cette  espèce  de  prêt. 
11  réfute  les  principes  de  ces  auteurs  par  les  textes  de 
l'Ecriture,  les  décisions  des  conciles,  les  décrets  et  les 
bulles  des  Souverains  Pontifes.  La  matière  est  savam- 
ment discuté  dans  cet  ouvrage  qui  doit  lui  faire  tenir 
un  rang  distingué  parmi  les  théologiens.  Dreux  du 
Radier  en  fait  l'éloge.  11  mourut  au  séminaire  de  Luçon 
en  juin  1701,  après  avoir  fait  son  testament  le  12  de  ce 
mois.  1)  fut  inhumé  dans  la  cathédrale.  (V.  Notice 
biographique,  Ann.  de  la  Vendée,  1894,  p.  116.) 

(;\l.\\li  et  «.  A  I.l.  \"V  I»  —  Noms  divers 
qui  ont  eu  des  attaches  avec  notre  province  i  diverses 
époques. 

Galland  (Catherine)  avait  épousé  Jean  de  Omisse. 
Celui-ci    a  cause   d'elle  rendait    hommage   au  duc  de 


<\l    Vltli  (de) 


669 


Berry  le  M  mai  1411  pour  l'hébergement  assis  à  Ville- 
nouve-la-Comtosso  (Char. -Int.),  qui  était  à  Jean  Ayraut. 
(Bibl.  Arsenal,  2643.) 

«.;.!.. n.l  (Jeanne)  avait  épousé  Guillaume  do 
Vauconcourl,  bourgeois  et  échevin  do  Poitiers.  Le  30  nov. 
1443  elle  était  veuve  et  tutrice  de  ses  enfants.  (Orig. 
mon  cabinet.  Reg.  13,  p.  544.) 

Galland  (Charles)  épousa  au  temple  de  Loudun, 
le  10  juin  1576,  Françoise  Herbcllin.  (Arch.  Nat.  TT. 
250.) 

(ïalland  (Elisabeth)  avait  épousé  Barnabe  Viète, 
sgr  d'Aziré,  assesseur  en  la  prévoté  de  la  Rochelle. 
Leur  fille  Elisabeth  épousa  à  Fontenay-l»-Comte,  le  19 
mars  1626  (Joly  et  Robert,  not.),  Jean  Faurc,  sr  du 
Chiron.  (Noies  B.  Fillon.) 

Galland  (Marguerite),  fille  de  Michel,  sgr  d'Es- 
pagne, et  de  Honorée  de  Sandelesse,  épousa  Guy  Cou- 
raud.  Elle  était  veuve  dès  le  7  mai  1665,  fut  maintenue 
en  sa  noblesse  en  1669  et  s'était  remariée  k  Charles 
Esmoing,  sgr  des  Boehets.  En  1677  elle  habitait  Es- 
pagne et  était  tutrice  des  enfants  de  son  premier  ma- 
riage. (Gcn.  Couraud.) 

Galland  (Jacques)  était  prévôt  de  la  Rochelle  en 
1682-16S3.  (Arch.  Vien.  C.  224.) 

Galland  (Thérèse),  fille  de  feu  Henri,  et  de 
Marguerite  Rovon,  épousa  le  6  janv..  1739  Pierre-Alexis 
de  la  Celle,  Ec,  sgr  du  Bouchaud.  (Gén.   de  la  Celle.) 

Galland  (Zacharic),  simple  ouvrier  poitevin, 
devint  l'habile  constructeur  du  pont  de  Tours  et  du  pont 
d'Iéna  à  Paris.  C'est  à  lui  que  Poitiers  doit  le  dessè- 
chement du  vaste  et  insalubre  marais  de  S'-Hilaire  et 
la  fondation  à  Pont-Achard  d'un  hospice  de  12  lits  pour 
recevoir  les  ouvriers  pauvres  de  passage  à  Poitiers, 
qui  tomberaient  malades  pendant  leur  séjour  dans  cette 
ville.  (Mém.  Ant.  de  l'Ouest,  1873,  p.  51.) 

GAL4RD.  —  Maison  des  plus  illustres  de 
Guyenne  et  de  Gascogne,  qui  tire  son  nom  de  la  terre 
de  Galard  en  Condomois,  qu'elle  a  possédée  jusqu'au 
xvn'  siècle.  La  généalogie  de  cette  famille  ayant  été 
donnée  très  souveut  et  un  grand  nombre  de  branches 
n'intéressant  pas  notre  province,  nous  ne  relatons  ici 
que  celles  qui  ont  eu  des  attaches  avec  le  Poitou  et  les 
provinces  limitrophes  (Saintonge  et  Angoumois),  en 
nous  servant  pour  cela  du  travail  de  nos  devanciers, 
et  en  particulier  du  très  remarquable  ouvrage  de  M.  J. 
Noullens,  des  pièces  déposées  aux  Archives  de  la  Cha- 
rente, des  registies  paroissiaux,  etc.,  etc. 

Blason  :  d'or  k  3  corneilles  de  sable 
becquées  et  membrées  de  gueules.  La 
branche  de  Brassac  et  de  Béarn  :  éear- 
lelé  aux  1er  et  4°  d'or  k  3  corneilles  de 
sable,  becquées  et  membrées  de  gueules; 
aux  2«  et  3e  d'or  à  deux  vaches  de 
gueules,  accornées,  colletées  et  clarinées  d'azur,  pas- 
santes l'une  sur  l'autre,  qui  est  de  Béarn. 

Galard  (Guillaume  de)  donna  les  terres  de  la 
Savarière,  de  Pozat  et  de  Geoffroy  Beranger,  exemples 
de  charges,  à  l'abbaye  de  Matiléon  au  xne  siècle. 
(L'Abb.  de  Mauléon  par  D.  Fourier  Bonnard,  p.  61.) 

Galard  (Robin)  est  Ec  de  la  compagnie  de  Elic 
Chasteiguer  qui  fil  montre  devant  Tonnay-Charenle  le 
13  juil.  1383.  (Bibl.  Nat.  Montres,  21539.) 

Galard  (Jean  de),  dil  fils  de  Jeanne  de  Monta- 
lemoert,  était  partie  dans  le  procès  de  la  famille  de 
Montalenibert  contre  Raymond  de  Lambertye,  le  9  juin 


vv 

V 

V 

670      GALARD  I>K  Itl.VItV  (de) 

1487.   (Doc.   hist.    sur    la    maison   de  Galart,    t.   111, 
p.  62 

Galard  <le  Béarn  (Nicolas  de),  Chcv.,  sgr 
de  Miraude,  épousa  le  13  mai  1735,  à  S'-Cybard  de 
l'oitiers,  Marguerite-Jo-èphe  FaÈnE  de  Lachaise,  veuve 
de  Joscph-ADtoine  de  Canallo,  fourrier  au  service  de 
Son  Aliesse  Électorale  de  Bavière.  (Reg.) 

Galard  de  Béarn  (Catherine),  épousa 
Antoine  de  Crès,  Chev.,  sgr  de  Vervant,  Pouzou,  Angle, 
Blanzay,  etc.  Leur  fils  Louis-Auguste  se  maria  à  Marie- 
Anne-Adélaïde  de  Ponlhieu,  d'après  un  acte  d'insinua- 
tion au  siège  de  S1  Jean  d'Angélv  en  1748.  (Arch.  Cliar. 
Inf.  B.  1097.) 

§  l".  —  Branche  de  Hit\»s»«    de  ici:  \IC\ 

11.  —  Galard  (François  de i,  B°"  de  Brassac,  etc., 
Chev.  de  l'ordre  du  Roi  en  1508,  fonda  un  chapitre  de 
chanoines  à  Brassac  et  testa  le  6  sept.  1536.  Il  avait 
épousé  le  12  nov.  1508  Jeanne  nE  Béarn,  fille  unique 
de  Jean,  sgr  de  Roquefort,  S'-Maurice,  etc.,  et  de 
Jeanne  d'Antin.  11  fut  stipulé  dans  le  contrat  de  ma- 
riage que  leurs  descendants  porteraient  le  nom  et  les 
armes  de  Béarn.  Ils  eurent  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui 
suit  ;  2"  Bernardin,  mort  sans  alliance  ;  3»  Jean- 
Bernard,  Chev.  de  Malte  en  1536  ;  4°  Antoine- 
Octavien,  abbé  de  Simore  en  1542;  5"  Annibal,  sgr  et 
Bon  de  Roquefort,  Ch.ev.  de  l'ordre  du  Roi  ;  6'  Fran- 
çois, échanson  du  Dauphin,  Chev.  de  l'ordre  du  Roi  ; 
7°  Octavien,  marié  le  8  oct.  1566  à  Jeanne  de  Marsan, 
fille  de  Jean,  et  de  Hiramonde  de  Noë  ;  8°  Marie, 
mariée  à  Jean  de  Durfort  ;  9°  Hélène,  qui  épousa 
N...,  sgr  de  S'-Pantaléon  et  de  S'-Gilles  ;  10»  Pacle, 
femme  d'Hector  d  Agut  ;  11°  Bernardine,  mariée  à 
Arnaut  de  Goth  ;  12"  Anne,  épouse  de  Jean  de  Bel- 
Castel. 

12.  —  Galard  de  Béarn  (Jean  de),  Bon  de 
Brassac,  S'-Maurice,  etc.,  capitaine  commandant  do 
50  hommes  d'armes,  échanson  de  Mgr  le  Dauphin, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi  et  Chev.  de 
l'ordre  de  S'-Michel,  épousa  le  13  sept.  1553  (le  con- 
trat passé  le  7  à  Saintes;  Jeanne  Pe  Larocheandrï, 
tille  de  Louis,  sgr  de  Courpiguac,  Neuvic,  etc.,  et  de 
Renée  de  Montberon,  dont  il  cul  :  1°  René,  qui  suit  ; 
2°  Antoine,  sgr  de  Puyrigaud  cl  de  Blanzaguel,  qui 
servit  sous  l'amiral  de  France  ;  3"  Octavien,  sgr  de 
Préchsec,  S'-Maurice,  marié  le  4  avril  15S3  a  Jeanne, 
aliàs  Louise  do  Maine  ;  4°  Blaise,  5°  Jeanne,  dite 
M""  de  S'-Maurice,  mariée  à  Jacques  de  Miran,  sgr  de 
Verduzan  ;  6°  Gabrielle,  7°  Renée,  dite  M|le  de  Bras- 
sac, mariée  a  Agésilas  de  Narbonne-Fima'-con  ;  8°  Anne, 
femme  de  Poncet  de  la  Fout;  9°  Marguerite,  mariée 
le  10  juil.  1582  à  Jean  du  Maine,  I!"  de  Bourg  de  Viza, 
en  Quercy. 

13.  —  Galard  de  Béarn  [René  de  ,  Bon  de 
Brassac,  de  S'-Maurice,  sgr  de  Cliou  et  de  S'-Antoine- 
du-Bois,  en  Sainlonge,  guidon  de  la  compagnie  de 
Honorât  de  Savoie,  amiral  de  France,  Chev.  de  l'ordre 
du  Roi,  premier  gentilhomme  de  la  chambre  du  duc 
d'Alençon  (1577-1612),  se  maria  3  fois,  d'abord  le 
15  juin  1578  à  Marie  de  la  Rochedaucourt,  puis  le 
24  avril  1605  a  Marguerite  de  Viguvé  de  Ricard, 
enfin  le  23  janv.  1611  à  Louise  de  Ricard  de  Gourdon, 
fille  de  Jean,  sgr  de  Gourdon,  de  Gcnouillac  et  de  Vaillac, 
et  eut  du  )"  lit  :  1"  Jean,  C"  de  Brassac,  B°»  de 
S'-Maurice,  gouverneur  de  S'-Jeau-d'Angély  et  de  Châ- 
tcllerault,  ambassadeur  de  France  à  Rome,  lieutenant 
général  au  gouvernement  du  Poitou,  gouverneur  de 
Sainlonge    et  d'Angoumois,  puis  de   Lorraine,   ministre 


6AIARB  DE    161   Aux  (de) 


d'Etat,  etc.,  épousa  le  16  avril  1602  Catherine  DE 
S""-Maure  de  Montausier,  Dame  d'honneur  de  la 
Reine  Anne  d'Autriche,  fille  de  François,  B°»  de  Mon- 
tausier,  et  de  Louise  Gillier,  et  mourut  à  Paris  le 
14  mars  1615,  sans  laisser  de  postérité  ;  2°  Lotis,  qui 
suit  ;  3°  René,  4°  Charles,  auteur  de  la  branche  des 
Cles  de  Lavaure,  §  III  ;  5°  Alexandre,  tige  de  la  branche 
de  S'-Maurice,  §  VI  ;  6°  autre  Charles,  sgr  de  Parsay, 
marié  le  19  janv.  1623  à  Gabrielle  de  Vandel, 
veu\e  de  Gabriel  de  Culant,  Ec.,  sgr  de  Nieul,  et  fille 
de  François,  Ec,  sgr  de  la  Roche-Maurepas,  et  de 
Marguerite  Barbastre  ;  7"  Jeanne,  Dc  de  Clion,  mariée 
le  17  août  1617  à  Jean  de  la  Rochebeaucourt,  Mis  de 
Soubran,  son  cousin  ;  du  3e  lit  :  8"  Jacquette. 

14.  —  Galard  de  Béarn  (Louis  de),  Cle  de 
Brassac,  sgr  de  Semoussac,  recueillit  en  1645  la  suc- 
cession de  son  frère  aîné  et  testa  le  16  nov.  1647.  Il 
avait  épousé  le  26  août  1609  Marie  de  Rançonnet  de 
Novan,  De  du  Repaire  et  de  Rognac  (Char.),  fille  de 
Benjamin,  sgr  de  Polignac,  et  de  Marthe  de  Raymond, 
dont  il  eut  :  1°  Alexandre,  qui  suit:  2°  Jkan-Isaac, 
sgr  du  Repaire,  colonel  d'infanterie,  mort  âgé  de  22  ans 
à  l'attaque  d'un  fort  en  Allemagne  ;  3*  Charles,  sgr 
de  Mirande  et  du  Pouyaud  (Dignac,  Char.),  marié  le 
20  sept.  1662  a  Jeanne  de  Lespinav,  De  de  Bellevuc, 
fille  de  François,  sgr  dudit  lieu,  et  de  Lydie  de  Chabot, 
dont  il  eut  entre  autres  enfants:  Louis,  M"s  de  Mirande, 
sgr  de  Pouyaud,  Dignac.  Létang,  etc.,  capitaine  aux 
gardes  carabiniers  de  Son  Altesse  Royale  de  Bavière, 
qui  épousa  Anne-1  hérèse  de  Veillard,  aliàs  Eveii.i.aiid, 
et  fut  inhumé  dans  l'église  de  Dignac  le  13  avril  1729. 
(Reg.)  Il  avait  eu  entre  autres  enfants  :  a)  Jean,  sgr 
de  Pouyaud,  inhumé  en  la  chapelle  des  sgrs  de  Pouyaud, 
en  l'église  de  Dignac,  le  23  mai  1766,  âgé  de  40  ans 
environ  ;  6)  Marie-Marguerite-Hélène-Roger,  bap- 
tisée au  même  lieu  le  20  fév.  1729  ;  c)  Julie-Elisabeth, 
baptisée  sous  condition  dans  la  même  église  le  28  nov. 
1 S o  1  ;  f / ;  Pélagie,  e)  Jeanne,  qui  payèrent  les  intérêts 
d'une  somme  de  2800  livres  due  à  l'abbesse  de  Pan- 
themont  en  1799.  (Arch.  Char.  E.  219.) 

4°  René,  auteur  de  la  branche  du  Repaire,  §  II  ; 
5°  Suzanne,  mariée  le  22  août  1647  à  Jean  de  Pascault, 
B°"  de  Pauléon  ;  et  plusieurs  autres  filles. 

15.  —  Galard  de  Béarn  (Alexandre  de),  C'e 
de  Brassac,  B0"  de  la  Rochebeaucourt,  sgr  du  Repaire, 
Rougnac.  le  Mas-Miliaguet,  Semoussac,  et:.,  colonel  du 
régiment  de  Navarre-Infanterie,  se  maria  le  24  sept. 
1646  (Domergue,  not.  à  Angonlôme)  avec  Charlotte  db 
la  Rochefoucauld,  D°  de  Salles  et  de  Genté,  fille 
unique  de  Jacques,  Bon  de  Salles  et  de  Genté,  sgr  de 
Monteudre,  et  de  Marguerite  du  Fossé.  La  bénédiction 
nuptiale  leur  fut  donnée  le  6  nov.  1646  dans  la  chapelle 
de  Blanzac  en  Angoumois.  Il  mourut  le  8  fév.  1707, 
âgé  de  plus  de  90  ans,  et  eut  de  son  mariage  :  )"  Fran- 
çois-Alexandre, qui  suit  ;  2°  Daniel,  dit  M.  de  la 
Rochebeaucourt,  sgr  d'Azat,  Combicr  et  Hautcfayc, 
épousa  Gabrielle  de  Raymond,  dont  il  eut  :  a)  Ale- 
xandre, qui  embrassa  l'état  ecclésiastique  ;  t)  ANNE, 
née  le  4  juil.  1700  ;  c)  autre  Alexandre,  né  le  11  déc. 
1701,  garde-marine  ;  d\  Rose,  mariée  à  Antoine  Ju- 
glard,  Ec,  sgr  de  la  Grange  du  Tillet. 

3°  René',  capitaine  au  régiment  d'Angoumois  ; 
4°  Louis-Alexandre,  qualifié  de  M"  de  la  Rochebeau- 
court, décédé  à  Paris,  p»e  S'-Séverin,  le  26  sept.  1695; 
5°  Charlotte  Julie,  mariée  le  15  janv.  1671  (Gibaud, 
not.  à  Angoulème)  à  Gabriel  Gandillaud,  Chev.,  sgr  de 
Lavalade,  Gbambon,  Fontguyon,  président  de  la  séné- 
chaussée d'Angoumois;  6°  Julie-Françoise,  mariée  le 
3  mai  1665    a  Charles  de   la    Place,    M'1    de   ïorsac  ; 


<-  \  i    \  it  i.  ■  >•    BËAHJV  (de) 


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7i>  Mahif.-Chari.ottk,  qui  épousa  son  cousin  François 
de  Galard  de  Béarn,  sgr  d'Argentine,  le  24  janv.  1693 
(16*  deg.,  S  III)  ;  S"   Harib-Annb,  mariée  à  Jacques 

du  Bois,  Chev.,  sgr  île  S'-Mandé  ;  9°  CHARLOTTE,   rcli- 

j;iriivr  à  Fontaines. 

16.  —  «..il  ,i,i  de  Boarn  (François-Ale- 
xandre ,  O*  île  Brassao,  B°"  de  la  Rochebeaucourt,  de 
Salles  et  deCenié,  colonel  d'infanterie,  décédé  en  UI3, 

avait    épousé  en    1692  Marthe-Madeleine  F À,  fille 

du  M;>  de  Prunevaulx,  conseiller  d'État,  dont  il  eut 
postérité  représentée  aujourd'hui  par  les  enfants  de  feu 
LAURï-HB.\nv-C,ASTt«N  de  Galard  de  Brassac,  prince  de 
Béarn  ei  de  Viand,  C'°  de  Brassac,  et  de  feu  Cécile- 
Charloltc-Marie  de  Tallevrand-Périgori),  princesse 
de  Chnlais. 


§  IL 


I : i ■  \ n ,  m    ou  ici  :i"  iiiti 


15.  —  Galard  de  Béarn  (René  de),  C'°  de 
Faragorce,  sgr  du  Repaire  (Rougoac,  Char.),  du  Mas- 
Miliaguel,  etc.,  4e  fils  de  Louis,  et  de  Marie  île  Reo- 
çonnet  de  Noyau  (14e  deg.,  S  1"|,  fut  subdélégué  gé- 
néral des  provinces  de  Saintonge  et  AngouRiois,  et 
épousa  le  11  juin  1663  Marie  de  Clkiimont,  veuve  de 
Henri  de  la  Laurencic.  sgr  du  Mas-Miliaguct,et  fille  de 
François,  sgr  de  Montsec,  et  de  Anne  de  Bcnçonnet. 
Il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Philippe,  qui  suit; 
2»  Marie-Anne,  décédée  chez  les  Dames  religieuses  de 
l'Union  Chrétienne  d'Angoulème  le  31  janv.  1735. 
(Arch.  Char.  E.  1644.) 

16.  —  Galard  de  Béarn  Philippe  de), 
Clc  de  Galard, sgr  du  Repaire,  du  Mas-Miliaguel, colonel 
du  régiment  de  son  nom,  après  avoir  été  capitaine  au 
régiment  du  Roi,  épousa  le  0  janv.  1694  Suzanne  de 
S,c-IIer.\iine,  veuve  de  René  de  Briand,  sgr  de  Boisic, 
brigadier  des  armées  du  roi,  et  fille  de  Délie,  sgr  de 
Cireuil,  et  de  Suzanne  de  Guihcrt,  dont  il  eut:  1"  Ale- 
xandre, qui  suit  :  2°  N....  appelé  le  Chevalier  de 
Galard;  3°  Marie-Suzanne,  mariée  le  19  nov.  1736  a 
Pierre  de  Pasquet  de  Salignac,  Chev.,  sgr  de  Sl-Mesmy?  ; 
4°  N...,  mariée  à  N...  de  Lafaurie. 

17.  —  Galard  de  Béarn  (Alexandre  de), 
Ctc  de  Galard,  sgr  du  Repaire,  de  Rougnac,  etc., 
épousa  le  31  janv.  1740  Marie-Elisabeth  de  Chesnel 
d'Escoïeox,  fille  de  Charles-Louis,  M"  d'Eseoyeux, 
chef  d'escadre,  et  de  Marie- Thérèse  Chasteigner  de 
S1- Georges.  Cette  branche  s'est  éteinte  dans  la  maison 
des  M'1  de  Vassoisrne  en  Angoumois. 


§111. 


Branche  des  Cles  DE   LAVAVKE, 
Sgrs  d'Argentine. 


14.  —  Galard  de  Béarn  (Charles  de),  Chev., 
sgr  de  Lavaure,  4e  fils  de  René,  et  de  Marie  de  la  Roche- 
heaucourt,  sa  lr'  femme  il3°  deg.,  §  I''1'),  épousa  le 
19  janv.  1616  Marie  de  Sans  ou  de  Xans,  fille  de 
Bernard,  Ec,  sgr  de  Gastaudias,  et  de  feu  Jeanne  de 
Cescaut,  et  eut  de  cette  union  :  1°  René,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  auteur  du  rameau  de  Blanzaguet,  §  IV  ; 
3°  Jean,  tige  du  rameau  de  Nadaillac,  S  V  ;  4°  Marie, 
mariée  le  14  sept.  1648  à  Jean  de  Ponthieu,  Ec,  sgr 
du  Breuil  de  Chivcs  (Char.-Inf.). 

15.  —  Galard  de  Béarn  (René  de),  Cl«  ,1c 
Lavaure,  sgr  d'Argentine  cl  de  Nadaillac,  épousa  le 
1 3  juil.  1648  Jeanne  de  Laoeard,  lille  de  Philippe, 
Chev.,  et  sénéchal  d'Angoumois,  el  de  feu  Renée  de 
Galard.  et  en  eut  :  1"  Charles,  Chev.,  Clc  de  Lavaure, 
sgr  d'Argentine,  brigadier  des  gardes  du  corps  du  roi, 
dans  la  compagnie  de  Noailles;  2"  François,  abbé 
commendataire  de  Nonlrou  cl   de  S'-Uenis  ;    3°  Jean, 


GAI.ABI»  ■>■     HKilItN  (de)       671 

tige  des  Vicomtes  de   Uéarn  ;   4°  autro   François,   qui 

suit;    5"  antre  CHARLES,  sgr  de  Nadaillac  ;    6U  Marie, 

7°  Marguerite,  8°  autre  Marie. 

16.  —  Galard  «le  Béarn  (François  de), 
Chev.,  sgr  d'Argentine,  Nadaillac,  Bellevue  (Boussae 
en  Périgord),  capitaine  de  dragons  au  régiment  de  Lau- 
tn  e,  épousa  le  2i  juin  169  I  Marie-Charlotte  de  Galard 
de  Béarn  de  Brassac,  Bile  de  Alexandre,  Cu  de  Bras- 
sac, et  de  Charlotte  de  la  Rochefoucauld  15"  deg.,  §  Ier). 
Il  eut  do  ce  mariage  :  1°  Philippe-Paul,  qui  suit  ; 
■2"  Marie-Madeleine,  mariée  à  Jacques  Estourueau, 
lr.,  sgr  de  Locheno  ;  3°  Julie-Charlotte,  mariée 
d'abord  a  N...  Maillard  de  la  Faye,  puis  à  Jean  do  Cha- 
bans  ;  i"  Marguerite,  qui  épousa  Jean  de  Juuhert, 
sgr  de  Pauly  ;  5°  Madeleine-Marie,  femme  de  Jean  de 
Chabans,  sgr  de  S'-André. 

17.  —  Galard  de  liénrn  (Philippe-Paul  de), 
sgr  d'Argentine,  Bellevue  et  de  Nadaillac,  étant  veuf 
do  Marie-Rose  de  la  Place  de  Torzac,  épousa  en 
2"  mues,  le  1er  fév.  1733,  Anne  Hasteli.et  de  Beau- 
lieu,  fille  de  Aimery,  Ec.,  sgr  de  Puygoinbert,  les 
Jamclières,  etc.,  et  de  Marguerite  de  Borie,  sa  première 
femme,  dont  il  eut  :  1°  Guillaume-Alexandre,  offi- 
cier de  carabiniers  ;  2°  N...,  capitaine  d'infanterie  ; 
3°  Thibaud,  qui  suit  ;  i"  Marguerite,  mariée  le  12  fév. 
1772  à  Charles-César  Desmicr,  Ec.,  sgr  de  Groshoust  ; 
5°  Marie-Charlotte,  qui  épousa-  le  13  juil.  1778 
Ltienne-Parc-Alexandre  de  Fornel,  Ee.,  sgr  de  Li- 
niérac  ;  6°  N...,  7"  N...,  mariée  a  N...  de  llaumont  : 
s°  N...  dite  D"°  Poulette. 

18.  —  Galard  de  Béarn  (Thibaud  de), 
CtL'  de  Béarn,  sgr  d'Argentine,  Bellevue,  Nadaillac,  etc., 
épousa  le  3  juil.  1773  Marie-Marguerite  du  Tillet, 
fille  de  Simon,  Ee.,  sgr  des  Rousselièrcs,  conseiller  au 
présidial  d'Angoulème,  et  de  feu  Marguerite  Mallait  de 
Lalanche,  et  en  a  eu  :  1°  Siméon,  2°  Philippe-Paul, 
qui  émigra  et  fut  tué  à  Quibcron  en  1795,  ainsi  que 
3°  Théodore  ;  4°  Alexandre-Laurent,  qui  suit  ; 
5°  Jean-Baptiste,  auteur  du  rameau  de  Bellevue, 
encore  existant  ;  6°  PierreEmmery-S'-Marc,  auteur 
du  rameau  des  Rousselières  qui  existe  encore  ; 
7°  Pélagie,  mariée  a  son  cousin  germain  Thibaut!  Des- 
mier,  Ec.,  sgr  de  Grosboust. 

19.  —  Galard  de  Béarn  (Alexandre-Lau- 
rent de),  Cle  de  Béarn,  sgr  d'Argentine,  de  Nadaillac 
et  du  Pouyaud,  épousa  en  1814  Catherine-Virginie  de 
Malet  de  Sorges,  fille  du  B°"  de  Malet,  ancien  député 
de  la  Dordogne,  et  en  eut  :  lu  Jean-Baptiste-Hector, 
qui  suit  ;  2"  Pauline-Marie,  mariée  le  27  avril  1848  à 
Pierre-Xavier-Charles,  B0"  de  Chasteigner,  et  décédéc 
en  1857  ;  3°  Cécile,  veuve  en  1867  de  Armand-Honoré- 
Pierre-  Clodomir  Duft'aud  de  S'-Elienne,  ingénieur  en 
chef  des  ponts  et  chaussées,  Chev.  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 

20.  —  Galard  de  Béarn  (Jean-Bapliste- 
Hector  de),  C'e  de  Galard  de  Béarn,  né  en  1815, 
épousa  le  25  janv.  1843  Horlensc-Eugénie-Lau-reuce 
Michau  de  Montaran,  lille  de  Edme-Hippolyte  M"  de 
Montaran,  Bou  de  l'Empire,  et  de  Marie-Coiislance- 
Alhcrline  de  Moisson  de  Vaux,  dont  : 

21.  —  Galard  <l«^  Uéarn  (Heclor-Marie- 
Roger  de  ),  né  lo  23  nov.  1843,  ancien  attaché  d'am- 
bassade, 

tj  IV.  —  Branche  de  IIlanzauiet. 

15  —  Galard  de  Béarn  [Charles  de), 
sgr  de  la   Roehcheaucourt  et  de  BJanzaguel,    fils  puiné 


672       RALtiUD  DK  BÉAR\  (de) 

de   Charles,    sgr    de    Lavaure,    et    de  Marie   de   Sans 

[11),  épousa  le  2  avril  1649  (Huguet,  not.), 

■m  aux  articles  arrêtés  te  8  mars  précédent, 

Marie  DE  la  Grézille,  fi  11  e  de  Pierre,  et  de  Judith  Thé- 

et   eut    entre   autres    enfants  :  1°    Pierre,  qui 

:    2°  Marie,   mariée   le   20    avril   1682   à  Daniel 

Le  Coq,  Ee.,  sgr  de  Boishaudran. 

16.  —  Galard  de  Béarn  (Pierre  de1,  Cliev., 
sgr  de  Blanzoguet,  épousa  le  15  janv.  1682  (Jehcu,  not. 
à  Angniilènie)  Matliurine  Boisson,  fille  d  Antoine,  Ec., 
sgr  de  B'jssac,  le  Roullet,  etc.,  procureur  du  roi  au 
siège  pvésidial  d'Angoulême,  et  de  Marie  de  la  Roche- 
foucauld. Il  fut  inhumé  à  Claix  (Charente),  le  2  mars 
1712,  et  sa  succession  fut  partagée  le  18  juin  1716 
entre  ses  enfants  qui  étaient  :  1°  Pierre,  Chev.,  sgr 
de  Galard  ;  2°  Antoine,  Chev..  sgr  de  Galard  ;  3"  Clé- 
ment, qui  suit  ;  4°  François,  qui  embrassa  l'étal  ecclé- 
siastique ;  o3  Mathurine,  baptisée  a  Claix  le  24  avril 
1699,  décédée  avant  1716;  6°  Jean,  Chev.,  sgr  de 
Claix,  né  le  4  et  baptisé  a  Claix  le  6  août  1700  ; 
7"  Marie-Julie,  se  maria  le  22  déc.  1715  à  René  de 
Vassoigne,  Chev.,  sgr  de  la  Rerchinie  ;  8"  Rose,  bap- 
tisée à  Claix  le  19  août  1701,  et  morte  avant  1716. 

17.  —    Galard    de    Béarn    (Clément    de), 

Chev.,  sgr  de  Blanzaguet,  du  Vivier- Jusseaud,  lieutenant 

au  régiment  du  Colonel-Général  de  la  cavalerie,  épousa 
le  23  mai  1740  (Gaudon  et  Petit,  not.  à  Angoulême) 
Catherine-Jeanne  l'E  Bologne,  fille  de  Pierre,  ancien 
major  du  régiment  de  Lauvilliers,  capitaine  du  bourg 
et  quartier  de  S'-François  de  l'isle  de  la  Guadeloupe, 
et  île  Catherine  d'Hcrigoyen,  dont  il  eut  :  1°  Pierre- 
Clément,  qui  suit  ;  2»  Marie-Julie,  née  le  6  août  1744 
et  baptisée  le  lendemain,  fut  reçue  à  S'-Cyr  sur  preuves 
signées  d'Hozier  le  16  mai  1755  ;  elle  épousa  François- 
Charles  des  Bordes  de  Jansac,  et  fut  inhumée  à  Chives 
(Char.-lnf.)  le  19  avril  1789;  3°  Suzanne,  mariée  à 
Chives,  le  20  janv.  1780,  a  Louis  de  Mânes,  Ec,  sgr 
des  Coux,  et  inhumée  dans  la  même  paroisse  le  17  mai 
1781. 

18.  —    Galard  de   Béarn  (Pierre-Clément 

Cte  de),  Chev.,  sgr  du  Vivier-Jusseaud,  Bois-d'Aunac, 
etc.,  naquit  a  Angoulême  le  15  mars  1742  et  fut  baptisé 
le  même  jour  dans  l'église  de  N.-D. -de  la-Paync.  Il  fut 
cornette  commandant  en  second  l'ai  rière-ban  des  Iles 
de  la  Guadeloupe  et  dépendances,  et  se  maria  le 
16  juil.  1764  Dézaugremet,  not.  à  la  Guadeloupe)  à 
Anne-Julie  Le  Mercier  de  Beausoleil  de  Vermont, 
tille  de  François,  ancien  capitaine  de  milices,  et  de 
Julie-Henriette  de  Riparl,  et  fut  assisté  de  son  cura- 
teur Joseph-Samuel  de  Bologne,  ancien  capitaine  d  une 
compagnie  franche,  de  Clément  de  Bologne,  etc.  Il  eut 
entre  autres  enfants  :  1°  Joseph-Samuel,  qui  suit; 
2°  croyons-nous,  Pierre,  sgr  du  Vivier-Jusseaud, 
marié  à  Marie-Madeleine  Lacour,  dont  il  eut  au  moins  : 
Marianne-Louise,  baptisée  à  Cliivcs  le  25  août  17S2, 
et  Catherine-Amélie,  baptisée  au  même  lieu  le  1er  avril 
1784. 

19.  -  Galard  de  Béarn  (Joseph-Samuel 
Vt0  de),  Chev.,  sgr  du'  Vivier-Jusseaud,  ondoyé  le 
19  mai  1765  dans  l'église  de  N.-D.  de  l'Assomption  des 
'f  rois-Rivières,  officier  au  régiment  de  Viennois,  épousa 
h  Chives,  le  15  juin  1784,  sa  cousine  du  2e  au  3e  degré, 
Suzanne  Marre,  fille  de  feu  Jean-Baptiste,  Chev.  de 
S'-Louis,  cl  de  Suzanne-Christine  de  Ripart,  et  en  eut 
au  moins  Clément-Pierre,  baptisé  k  Chives  le  14  mars 
1789,  né  la  veille  et  qui  f.it  inhumé  en  cette  pa- 
roisse le  9  sept,  de  la  même  année.  Nous  ignorons  s'il 
eut  d'autres  enfants. 


<:\LVItl>(>\  (de) 


S  v. 


BRANCHE    DE    V  Al>  A1I.I.AC 


15.  —  Galard  de  Béarn  (Jean  de),  Chev., 
sgr  de  Nadaillac,  fils  puîné  de  Charles,  et  de  Marie 
de  Sans  (14e  deg.,  §  111),  épousa  d'abord  Lydie  de 
Galard  de  Béarn,  puis  le  2  août  1661  Henriette  Chas- 
teiqner,  fille  de  Isaac,  Chev..  sgr  du  Lindois,  et  de 
Madeleine  de  Pons,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Charles, 
qui  suit  ;  2°  René,  Chev.,  marié  le  4  juin  1695  k  sa 
cousine  Marie-Pétronillc  de  Galard  de  Béarn. 

16.  —  Galard  de  Béarn  (Charles  de),  Chev., 
sgr  de  Nadaillac,  lieutenant  au  régiment  de  Lautrec, 
épousa  à  Grassac  (Char.),  le  14  juin  1700,  Charlotte 
de  Galard  de  Béarn,  sa  cousine,  et  en  eut,  croyons- 
nous  ; 

17.  —  Galard  de  Béarn  (Jean  de),  Chev., 
sgr  de  Nadaillac,  marié  d'abord  à  N...  Perry  de  S'- 
Auvent,  puis  a  Jeanne-Marie  du  Rousseau  de  Fer- 
rières.  Nous  ignorons  s'il  eut  postérité. 


VI. 


Branche  de  S'-Maiiuick. 


14.  —  Galard  de  Béarn  (Alexandre  de), 
B'"  de  S'-Maurice,  sgr  de  la  Ravardière  (Berthegon, 
Vien.)  et  das  Ormes-S'-Martin  (Vien.),  5°  fils  de  Bené, 
et  de  Marie  de  la  Rochebeaucourt  (13°  deg.,  §  Ier), 
épousa  le  19  sept.  1615  (Monyn,  not.  à  Châtellerault) 
Anne  de  la  Toiiche,  fille  de  Daniel,  Chev.  du  S'-Esprit, 
vice-roi  de  la  Nouvelle-France  équinoxiale,  et  de  Char- 
lotte de  Monlgommery,  et  en  eut  :  1°  Alexandre,  qui 
suit;  2°  Daniel,  abbé  de  Chatrices  en  Champagne; 
3"  Charlotte,  mariée  en  1655  k  Guillaume  de  Chalus, 
sgr  de  la  Benhardiere  ;  4°  Catherine,  religieuse  au 
prieuré  de  N.-D.  de  Guesnes. 

15.  —  Galard  de  Béarn  (Alexandre  de), 
C0  de  S'-Maurice,  sgr  de  la  Pèze  en  Qucrcy  et  de  la 
Ravardière,  ancien  juge  de  Richelieu,  fut  maintenu 
noble  en  l'élection  de  Richelieu  le  5  janv.  1669.  Il  avait 
épousé  le  5  mai  1651  (Le  Caron,  not.  au  Châtelet  de 
Paris)  Louise  de  Bridieu,  fille  de  Pierre,  Ec.,  sgr  de 
la  Baron,  et  de  Gabrielle  de  Montfort,  et  en  eut  : 
1°  Louise,  De  de  S'-Maurice  ;  2°  Catherine,  De  de  la 
Ravardière,  qui  mourut  à  Loudun,  où  elle  habitait,  le 
26  avril  1715,  la  dernière  de  sa  branche. 

GALARDON  (de).  —  Famille  d'origine 
féodale  qui  a  donné  un  grand  sénéchal  du  Poitou  et 
plusieurs  officiers  royaux  à  Poitiers  au  xme  siècle. 

Blason  :  de  gueules  k  2  fasces  d'argent,  surmontées 
d'un  lambel  de  même.  (Sceau  de  1220.  Nob.  de  Bre- 
tagne.) 

Gnlardon  (Hugues  de\  chanoine  de  N.-D.-la- 
Graude  de  Poitiers,  est  un  des  signataires  de  l'acte 
par  lequel  l'abbé  et  le  chapitre  de  cette  église  accordent 
une  prébende  entière  k  l'aumôncrie  de  N  -Dame,  k  la 
requête  de  Pierre  Bariller,  préebantre  de  cette  église, 
le  4  fcv.  1202.  (M.  A.  O.  1875,  p.  37.) 

Galardon  (Thierry  de),  sénéchal  de  Tnuraine  et 
de  Poitou  pour  le  roi  de  France,  rendit  une  sentence 
maintenant  contre  le  sgr  de  l'Isle-Bouchard  les  reli- 
gieux du  prieuré  de  Tavant  (Indre-et-Loire)  dans  leur 
droirde  justice  en  1219.  (D.  F.  XVII,  p.  439.  Abb.  de 
Marmoutiers.)  11  rendit  encore  en  cette  qualité  une 
sentence  le  20  janv.de  cette  même  année.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  S,e-Croix.)  Il  était  encore  sénéchal,  d'après  Dom 
Chamai'd,  en  1222. 

Galardon  (Jean  do),  dit  l'aîné,  prévôt  de  Poitiers 
dès  1233,  ayant  commis  des  violences  contre  l'abbaye 


G  \l.ll.\l  I» 


do  S'-B  noti,  fui  eiconi  nunié   par  l'évèquo  de  Poitiers 

le  17  juin   cli-   i-i'iic   1 1 1 <"•  1 1 1 méo.  Il   y  eut  plusieurs 

plniiles  déposéos  contre  lui,  entre  autres  une  en  i  —  i  •• 
de  Bonne  dit  Javollo,  pour  l'avoir  mis  iujustemcnl  a 
iWende.  (Aren.  Nat.  ).  97,  I.  121.)  Il  était  encore 
privai  de  Poitiers  on  l-  i:i  ci  est  cité  à  diverses  ropi  i 
ivoc  Jb  \n  île  Galardoo,  dit  le  jeune,  dans  l'enquèle,  pour 
le  \"  de  Cliàlollerauli,  an  sujet  du  péage  du  pont  de 

l gève  (Boaninontet  Dissais,  Vian.),  vers  1260.    Arch. 

Ilisi.  Poit.  VIII,  p.  III.  Il  6taii  décédé  avant  le 
21  mai  1265.  \  cette  époque,  Jeanne  Barbate  recon- 
naît lui  avciir  arrenté  une  maison  entre  la  rue  de 
l'Aiguilleric  et  le  cimetière)  nue  Martin  de  Galardon, 
lila  al  héritier  dudit  Jean,  avait  vendue  le  I  i  mars  |262 
a  la  commune  de  Poitiers  par  l'entremise  de  Guillaume 
Laubergier,  maire  de  celte  ville.  (Arcli.  ville  de  foi- 
lires.  FFF.  III.  p.  217.) 

Gnlardon  (Jean  de  .  dit  le  jeune,  officier  royal 
à  Poitiers,  fut  l'objet  d'une  plainte  déposée  contre  lui 
en  1210  par  Pierre  de  la  Barre,  de  Poitiers,  pour 
extorsions  d'impôts.    Arch.  Nat.  J.  97.123.) 

c|.al;ir<I<>ii  Euslaclie  do),  bailli  du  roi  à  Chàul- 
leraud,  et  Buillot,  son  frire,  sont  l'objet  d'une  plainte 
déposée  contre  eus  en  1 2 î 2  pour  être  entres  dans  une 
maison,  in  avoir  chassé  le  mari  à  coups  d'épée  et  avoir 
violenté  sa  femme.  (Id.  ici.  112.) 

4;.->I:ii-<Ii>ii  (Guillaume  de),  Chcv.,  peut-être  le 
même  que  le  Guillot  cité  plus  liant,  é|ionsa  N...  Ciiar- 
bosseau,  fille  de  Regnaiid,  et  de  Pétrouille  Pignaut, 
et  eut  discussion  en  1243  pour  la  succession  drsilils 
Charbonnoau  avec  Pierre  Potel,  Clicv . ,  son  beau-frère. 
(M.  id.  15.] 

Ostlnriloii  (Agnès  de)  épousa  vers  1359  Jean 
de  Meuou.  Chcv..  sgr  de  Boussay,  du  Mée,  etc.,  â  son 
retour  d'Angletèire  cù  il  était  resté  5  ans  prisonnier. 
(Gén.  McnouO 

Galardon  llclis  de  était  religieuse  au  monas- 
tère de  Fontcvrault.  (Note  sans  date  de  Dom  Cha- 
mard.) 

<.  VI  \ltlniN  —  Nom  d'un  fief  situé  com- 
mune de  Vcrnou-sur-Boulonne  (canton  de  Brioux, 
Deux-Sèvres  :,  qui  a  été  possédé  par  la  famille  Couto- 
cheau,   de  Niort,   aux    xvie  et  x\n°  siècles  (V.  Couto- 

C.HEAC.) 


4.  \  I  I  C  VI  I»  I>U  FORT.  —  Famille  noble, 
originaire  de  Bourgogne,  qui  est  venue  vers  le  milieu 
du  xvie  siècle  s'implanter  au  pays  nantais  où  elle  a 
donné  trois  conseillers  auditeurs  en  la  Chambre  des 
comptes  de  Bretagne.  Elle  a  possédé  en  Poitou,  dès 
1181,  les  deux  fiefs  de  Bosscraud  et  Boisjolin  près 
Luron,  et  a  eu  plusieurs  alliances  avec 
des   familles    poitevines.    Les   renseigne- 


CIIIIH    C. 


673 


menls  qui  suivent  sont  extraits  des  titres, 
anoblissements  et  pairies  de  la  Restau- 
ration du  Y"1  Révéreud,  de  la  Noblesse 
de  Bretagne,    du   M"    de   1  Estourbcillon, 

des    documents    fournis    par  la   famille   et  des  notes 

conservées  dans  notre  cabinet. 

Blason  ■  d'azur  à  3  noix  de  galle   d'or.  2  et  1. 

g  I,r.    —   Branche    aînée. 

1.  —  Gstlliaud    Guillaume),  vivant  sous  Fran- 
çois I",  eut  pour  fils  : 

2.  —  (.alliaucl  (François),  né  le  2  mars  1582, 
a  Nantes,  épouse,  vers  1608,  Renée  Duracier,  fille  de 
Cilles  et  de  Guillemetle  Frontin.  Il  acheta  la  Barrière    I 
eu  1611  et  eut  au  moins  pour  enfant  François,  qui  suit.    I 

DICTION.  IIistor,  kt  GbnéAIm  ues  Familles   du 


:i.  —  Galbaud    François),  sgr  de  la  Barrioro, 

né  vers  1609,  mort  a  Nantes  le   lu  nov,  1642,  avait 

i  se  vers   1634    Frauçoise   Brossbt,  dont  il  eut  6 

enfanta,  entre  autres  PlKnRB,  qui  suit. 

I.  —  < . ..  M>;>iiiI  (Pierre  .  lie,  sgr  de  la  Barrière 
et  du  Fort,  né  le  1"  janv.  1639, auditeur  en  la  Chambre 
des  comptes  de  Bretagne,  mort  a  Nantes  eu  1119, 
hérita  du  Fort  de  sa  mère  en  1672,  et  épousa  le  19  janv. 
1612  (Mocquart  et  Lebrctoo,  nul.  à  Nantes)  IVrrinc 
Dupas,  ou  nu  l'v^.  Bile  de  Ihomas,  sgr  de  Beaulicu  et 
de  la  Bigotière,  conseiller  du  roi,  échevin  de  la  ville  de 
Nanles.  et  de  Perrine  Leclc-,  dont  il  cul  au  moins 
Pierre,  qui  suit. 

5.  —  <..->II>;iii.I  (Pierre  ,  Ec.,  sgr  du  Foi  l,  né  le 
Il  ilécornbre  1672,  conseiller  auditeur  en  la  Chambre 
des  comptes  de  Bretagne  en  1102,  décédé  à  Nantes 
en  1118,  avait  épousé  le  5  avril  1100  (Gcndron  et 
Lecourbe.  not.  a  Nantes)  Marie  Giroost  he  Bois-Cer- 
VAIS,  lille  de  Guillaume,  conseiller  du  roi,  échevin  et 
(sous-maire)  de  la  ville  de  Nantes,  cl  de  Catherine 
Garion,  don»,  entre  autres  enfants  :  1"  I'hilipfe-Fhan- 
ÇOIS,  qui  suit;  2°  Pierhe-1'rançoIS,  curé  et  chanoine 
doyen  de  la  collégiale  royale  de  N.-D.  de  Nantes. 
Monographie  de  N.-D.  de  Nantes  par  St.  de  la  Nicnl- 
lière.)  Il  signe  un  acte  à  la  Cbcvrolière  le  9  avril  1131. 
(Mls  de  Surgires.  Notes  d'état  civil.) 

0.  —  4-;>ll>:iii(l  Philippe-François  ,  Chcv.,  sgr 
du  Fort,  né  à  Nantes  le  21  oct.  1101,  mort  a  Sl- 
Domingne  le  20  avril  1161,  fut  capitaine  d'infanterie, 
puis  conseiller  du  roi,  maître  en  la  Chambre  des  comptes 
de  Bretagne,  et  enfin  conseiller  au  conseil  supérieur 
de  Port-au-Prince.  Il  avait  épousé  le  16  juin  1135 
Guillolin  cl  Le  Lon,  not.  à.  Nantes)  Agnes  DD  ISiieiil, 
al'ns  ni"  Bkeil,  fille  d'Alphonse,  et  de  Marie  Anne 
du  Qucsnot,  dont  d  eut  :  1°  Marie-Anne-Agnès,  née 
le  18  juin  1136,  mariée  le  1  mai  1159  à  Guillaume 
Fouray  de  Salimbeui.  maître  ordinaire  en  la  Chambre  des 
comptes;  2"  AgnÈS-AnTOINETTE-FraN'ÇOISE,  née  le  16 
oct.  1738,  mariée  3  fois,  d'abord  a  Pierre-Louis  Glaise 
de  Maisonseule,  puis  à  Hyacinthe-Charles  de  Loménie 
de  Manne-,  colin  à  Pierre-Antoine  C'e  d'Adhémar  de 
Lanlagnac  ;  31  Théj\ése-Louise-Guv,  née  le  28  janv, 
1140,  mariée  le  9  aoùl  1773  à  Pierre-Guy  de  Coustard- 
Briand  ;  4"  François-Thomas,  qui  suit;  5°  Victoire-! 
Pbilippine-Caroline,  née  le  20  mars  1745;  6"  Sainte- 
Claire,  née  le  26  janv.  1141.  mariée  à  Pierre-Jacques 
de  Coustard  de  Ncrhonne  ;  1°  Pierre-Alphonse-Julien, 
dit  le  Chevalier  du  Fort,  né  à  Nantes  le  30  juin  1748, 
lieutenant-colonel  d'artillerie,  émigra,  servit  à  l'armée 
de  Coudé,  commanda  un  corps  d'artillerie,  dans  l'expé- 
dition de  (Juiberon  et  fui  ensuite  conseiller  de  préfec- 
luic  à  Nantes,  où  il  mourut  le  6  juin  1826,  Chev.  de 
S'-Louis.  Il  avait  épousé  Cathcrine-Marline-Rosc  de 
Bérindoague,  lille  de  Martin,  et  de  Marie-Anne  Simon, 
le  22  juil.  1186  ^Allnin  et  Guesdon,  not.  à  Nantes  , 
dont  il  eut  entre  autres  :  a)  Alphonse-Robert,  parrain 
de  son  frère  Charles  à  S'-llélier  de  Jersey  en  1191. 
Il  était  né  à  Nantes  le  1  janv.  1191  et  y  épousa  le 
5  août  1S28  Renée-Aurélio  Cassbnedve,  fille  de  Louis- 
Jean-Fiaoçois-Jacques,  officier  de  dragons,  et  de  Reuéc- 
Anee  du  Lac  de  Honvert. 

Il  fut  volontaire  royal  en  1SI5,  décoré  du  Lis,  con- 
seiller de  préfecture  dé  la  Loire-Inférieure,  puis  conseil- 
ler général  et  membre  du  conseil  académique  et  du 
conseil  municipal  de  Nantes,  et  mourut  au  Fort  le 
21  août  1861.  Il  avait  eu  :  ci»  Armande-Akmei.lk- 
Martine,  née  i  Nautos  le  5  juil.  1829,  religieuse  du 
Sacré-Coeur  ;  blA  Caboline-Isabblle-Marie,  née  à 
N.teles    le    10  nov.   1830,  décidée    religieuse  du  Sacré- 

Poi  no.  —  T.  m  43 


674 


GALBALD  IHJ  FORT 


ce  Aiithur-Auguste-Marie,  né  k  Nanlcs  le 
là  iioùt  1833,  marié  à  Berthe-Maiie-Françoisc  Carré 
hé  Ldzançay,  fille  de  Nieo'.as-Louis-Adolphe,  et  de 
Calixtc-Marie  Hay  de  Slade  ;  dd)  Aurélie-Marie, 
née  a  .Nantes  le  19  juin  1835,  déeédée  sans  alliance  le 
21   oct.  1850  ;   ee)  Marie-I'auline,  née  à  Nantes    le 

20  juin  1837,  morte  à  Nantes  le  10  oct.  1889,  sans 
alliance:  /'/    Aiimeli.e-Hermink-Maiue,  née  k  Nantes  le 

21  j u il.  1840,  décédée  religieuse  du  Sacré-Cœur  ; 

b)  Auguste-Marie-Gaston,  né  à  S'-Hélier  de  Jersey 
en  1194  el  inhumé  au  même  lieu  le  27  nov.  1798  ; 
c)  Charles-Marie-Jules,  baptisé  au  même  lieu  le 
18  cet.  1797  ;   d)  Sophie-Caroline,  née  à   Nantes  le 

2  déc.  1803,  mariée  k  Paul-Joscpli-Charles  deChappotin, 
el  décédée  le  18  janv.  1S.J9. 

8°  Jean-Baptiste-René-César,  rapporté  au  §  Il  ; 
9°  Charles-Gasparu,  auteur  du  3e  rameau,  §  111  ; 
10°  Claude-Ange  Auguste,  uc  le  2  août  1736,  signe 
le  9  mai  1788  la  protestation  de  la  noblesse  bretonne  ; 
émigré  à  Boston  en  1792,  après  le  sac  de  l'habitation  de 
sa  famille  à  St-Doniinguc,  il  fut  capitaine  au  réyimcnt 
du  Prince-Edouard  eu  1797  en  garnison  à  Jérémic, 
St  fiomingiic,  et  se  maria  d'abord  en  1790  à  Marie- 
Emiliennc  Mariani,  morte  sans  postérité,  puis  à  Marie- 
Anne-Gabrielle  Chambon  DuClAUO,  dont  un  fils  Auguste- 
François,  né  ans  Etats-Unis  le  14  mars  1S02  et  une 
fille,  morte  à  Nantes  en  1344. 

7.  —  Galband  du  Fort  François-Thomas), 
né  au  Fort  le  25  sept.  1743,  lieutenant  d'artillerie,  capi- 
taine au  régiment  de  Strasbourg  en  1774,  devint 
colonel,  puis  maréchal  de  camp,  le  1°'  oet.  1792  et 
comte  k  brevet  par  Louis  XVI;  prit  une  part  active  à 
la  canonnade  de  Valmy  et  plus  tard  à  la  défense  du 
Cap  Français  contre  les  insurgés  de  St-Domingue, 
dont  il  était  gouverneur  (1793).  11  fut  enfin  comman- 
dant de  la  ville  du  Caire  où  il  mourut  de  la  pest", 
le  20  aviil  1801,  Chev.  de  S'-Louis.  Il  avait  épousé  le 

3  avril  1775  (Briand  et  Conquereau,  not.  k  Nantes) 
Marie-Alexis  Torin  de  S1-Aubin,  fille  de  Edmond,  el 
de  Marie  de  Clanchy,  dont  il  a  eu  :  1°  Jacques-Marie- 
Henrv,  né  à  Nantes  le  11  déc.  1779,  officier  de  marine, 
servit  ensuite  dans  l'armée  de  terre  jusqu'en  1830  où 
il  refusa  le  serment.  Marié  k  Paris  le  13  juin  1811  k 
Caroline-Renée-Zoé  Fouqueré  du  Vau,  fille  de  Jean- 
Baptiste,  et  de  Catherine-Charlotte  Simon,  il  est  décédé 
à  Nantes  le  1e1'  mars  1S45,  laissant  :  a)  Hélène-Marie- 
Caroline,  née  k  Nantes  le  12  juil.  1S12,  mariée  au 
même  lieu  le  8  oct.  1842  k  son  cousin  Joseph  Galband 
du  Foit  (7e  deg.,  §  III),  et  décédée  à  Paris  le  24  mars 
1846  ;  b)  Caroline,  née  k  Nantes  le  19  mai  1814, 
morte  au  même  lieu  en  mars  1821. 

2°  François-Eiimond-Alexis,  né  à  Nantes  le  18  janv. 
1781,  colonel  de  cavalerie,  aide  de  camp  du  général 
Belliard,  mort  de  ses  blessures  k  Madrid  en  fév.  1811, 
sans  alliance;  3°  Jein-Louis-Philippe,  qui  suit; 
4"  MAniE-AoNÈs,  inhumée  k  S'-Philbert  le  15  août 
1780.  (Mis  de  Surgères.  Notes  d'état  civil). 

8.  —  Galba  u<l  ilu  For t  (Jean- Louis-Philippe), 

né  à  Nantes  le  21  juin  1784.  capitaine  d'infanterie  en 
1815,  quitta  le  service  avec  le  grade  de  chef  de  ba- 
taillon et  mourut  le  30  janv.  1853  au  cap  Vincent, 
C"  de  Jefferson  (Etals-Uuis).  Il  avait  épousé  Enicrance 
de  l'Isle  du  Dréneuf,  fille  de  Pierre,  et  en  eut  : 
1"  EmERANCE-MARiE-AnA-CoELi,  née  eu  1822,  mariée  en 
1843  k  Alcxandrc-Jacques-Marie  de  Sallicr  du  Pin,  et 
décédée  en  1848;  2"  Louis-Henry-Ernest,  qui  suit. 

9.  —  Galbuud  <lu  Fort  (Louis-Henry-Ernest), 

né  au  l'ont  le  6  juin  1827,  épousa  k  Couloinmiers 
(Seine-et-Marne),  le  9  juin   1857,  sa  cousine  issue  de 


t.VIIIVI    I)    Ikl      lllltl 

germains  Aurélie-Eugénie-Marie-Octavic  Galbaud  du 
Fort,  lillc  de  François-Maric-Amazan,  et  de  Françoise- 
Eugénie  Perrin  de  Boislaville  (8e  deg.,  S  II),  et  mourut 
k  Montpellier  le  3  sept.  1858,  sans  laisser  de  posté- 
rité. 


§   II. 


Première  Branche   cadette. 


7.  —  <>albau<l  du  Fort  ;Jcan-l!aptistc-P,cué- 
César),  fils  puîné  de  Philippe- François,  el  de  Agnès 
du  llreuil  (6=  deg.,  §  V"),  né  à  Nanlcs  le  24  juin  1751, 
garde-marine,  puis  capitaine  au  régiment  de  Strasbourg- 
Artillerie  (1788),  adjudant  général  en  1792,  fut 
retenu  pendant  3  ans  dans  les  prisons  du  Cap  Français, 
à  Sl-Domingue,  par  les  insurgés.  Promu  lieutenant- 
colonel  d'artillerie  (1er  janv.  1793),  puis  colonel  de  la 
même  arme,  il  mourut  k  Pizzighetone  (Italie)  le  25 
oct.  1805.  Il  avait  épousé  le  1er  avril  1788  (Bion,  not. 
k  Niort)  Marie-Anne-.Marguerilc  Simon  de  la  Tii.lièiie, 
fille  de  Charles-Jean-François,  et  de  Maric-Eiisabelh 
Piel  de  Lestrade,  dont  il  eut  :  1°  Charles-César,  né  à 
Niort  le  4  déc.  1788,  mort  sans  postérité  k  Paris  le 
3  lé".  1840  ;  2°  François-Marie-Amazan,  qui  suit, 

8.  —  t.albaud  du  Fort  (Franço;s-Maric- 
Amazav,  né  à  Niort  le  14  août  1791,  servit  dans 
l'armée  royale  de  la  Vendée  en  1S15  et  fut  retraité 
en  1830  comme  chef  do  bataillon,  après  avoir  été 
capitaine  au  4'1  régiment  de  la  garde  royale,  puis  adju- 
danl-major  des  pages.  II  avait  épousé  le  9  mars 
1822  Françoise-Eugénie  Perrin  de  Boislaville,  lillc 
de  François-Maximilien ,  et  de  Perretlc-Marguente- 
Zéphirine  Saisy,  et  décéda  k  Mont-de-Marsan  le  21  mars 
1851,  ayant  eu  :  1°  Amélie-Caroline-Françoise,  née 
à  Couloinmiers  (Seine-et-Marne)  le  5  avril  1823,  déeédée 
k  Cannes,  sans  alliance,  le  20  fév.  1S84  ;  2°  Camille- 
Marie,  née  k  Couloinmiers  en  1828,  mariée  en  sept. 
1852  à  Charles-François  Férand,  inspecteur  géuéral 
des  ponts  et  chaussées,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur; 
elle  est  décédée  k  Poitiers  le  11  avril  1893  ;  3°  Léon- 
tine,  morte  en  bas  âge  ;  4°  Achille-Alix-Marie,  né 
k  Couloinmiers  le  18  oct.  1831  et  décédé  k  Nantes  le 
29  janv.  1901,  avait  épousé  le  II  oct.  1859  Malhildc- 
Marie-Philomène  Boux  de  Casson,  fille  de  Armand, 
et  de  Marie-Victoire  de  Guincbault  de  la  Grossetière, 
dont  il  a  eu  :  al  Marie-AlphqNsine-Amiande-Josk- 
I'Ihne,  née  k  Nantes  le  16  déc.  1861,  mariée  en  celle 
ville  le  18  sept.  1882  (Viaud-Grandmarais,  not.)  k 
Louis-Charles-Olivier  de  Frémond  de  la  Mervcillère  ; 
A)  Charlottk-Marie-Victoiiie-Fhançoise-Joséphine  , 
née  k  Nanlcs  le  20  août  1863,  religieuse  auxiliatrice 
des  âmes  du  Purgatoire. 

5"  Henry,  mort  au  berceau  ;  6°  Aurklie-Ei igénie- 
Marie-Octavje,  née  le  24  oct.  1831,  mariée  le  9  juin 
1857  k  son  cousin  Louis-Henry-Ernest  Galbaud  du  Fort 
(9°  deg.,  ^  ICTj  ;  devenue  veuve  le  3  sept.  1858,  elle 
se  fit  religieuse  rédempiorisline  et  mourut  k  Matines 
(Belgique)  le  2  nov.  1901  ;  7°  Auguste-Henrv-Marie, 
né  à  Couloinmiers  le  17  mai  1838,  volontaire  pontifical 
au  corps  franco-belge,  fut  fait  prisonnier  à  Spolcttc 
et  décoré  de  la  médaille  do  Pie  IX,  et  est  décédé 
membre  de  la  Compagnie  de  Jésus  le  31  janv.  1874 
k  Zi-Cha-wé  (Chine)  ;  8°  François-Marie-Olivier,  qui 
suit. 

9.  —  Galband  du  Fort  (François-Marie- 
Olivier),  lié  à  Coulomuiicrs  le  5  mai  1841,  servit  abord 
des  Transatlantiques  et  obtint  le  grade  d'aspirant  de 
marine.  Il  épousa  a  S'-Brieuc  (Côtes-du-Nord),  le 
6  fév.  1SC6,  Aiigèle-Marie-Victoire  de  la  Barre  de 
Nanteuil,  fille  de  Pierre-  Antoine  -  Auguste,  et  de 
Augèle-Adélalde- Victoire  Binsse  de  S'-Victor,  et  mou- 


<;\ij:uii 


i-ui  i  S'-Briouc  le  l  mai  1870,  laissant  Josbph-Marie- 
Pib,  qui  suit. 
10.—  Gai  bu  ud  <lu  FoH  yoseph-Maue-Pio), 

né  b  S»-Brieuc  le  II  nov.  1866,  a  épousé  le  30  mai  1895 
Marie  Ali\  LiSonio-Vieloiine  Pays-Mbslib»,  lillo  de 
Georges-Félix,  et  de  Atryulhe-Marie  de  Quirit,  «tout  il 
;i  :  1°  PiBBM-JlAuiK-JDSKi'ii-r.KunuKS,  né  le  Ï4  fit. 
L896  ;  -"  <  i  i: .  i  m  :  î.s-  M  \  ii  1 1  :  .1  • .  s  h  i'  h  -  ('.  1 1  a  n  i.ks  ,  né  te 
24  BOT.  1898  :  3»  Mwur.-Ai.iv  Josèpiie.  née  le  1S  août 
1901. 

§  III.  — Deuxième  Branche  cadette. 

7.  —  Galbaud  <ln  Fort  (Charles-Gaspard), 
fils  puîné  de  Philippe-François,  Bl  de  Agnès  du  lircnil 
(6e  île»..  S  I'"  ,  né  à  Nantes  le  5  janv.  1754,  capitaine 
du  génie,  Chev.  de  S'-I.ouis,  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blosse  Far  lettres  patentes  du  21  dôc.  1828.  Il  épousa 
ii  Nantes  en  1803  Jeanne-Lucie  Simon,  lille  de  Jcan- 
Cliarlcs-Julien,  et  île  Catherine  Le  Noble,  et  mourut  eu 
cette  ville  le  1"  oct.  18,14,  laissant  :  1"  Cbarles- 
Movse,  qui  suit;  2»  Joseph,  né  à  Nantes  le  17  fév.  1S07, 
lieulcnant-colonel  du  génie,  marié  en  eette  ville  le 
8  oet.  1S42  à  sa  cousine  Hélène-Marie -Caroline  Gal- 
bacd  ou  Fout,  tille  de  Jacques-Marie-Henry,  et  de 
Carolinc-Renée  Fouqueré  du  Vau  ('!•  deg.,  S  l'r  .  et 
décédé  a  la  stiile  de  ses  blessures  au  siège  de  Home 
le  II  jml.  1819.  rut  inhumé  à  St-Louis  des  Français, 
laissant  Luc.e  -  Bbnrjbtte- Caroline- Hélène -Josèphe, 
née  a  Paris  le  3  avril  1S 44  cl  décéd»c  à  Nantes  le  9  nov. 
IS67.  saus  alliance. 

8.  —  Galbant!  «lu  Fort  (Charles-Moyse), 
no  loti  juin  1805,  capitaine  d'infnnterio,  intendant  mili- 
taire, commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  épousa  en 
1S37  Eulalie-Jeanne  Dujat  des  Ai.lymes,  et  est  décédé 
en  1876,  ayant  eu  :  1°  Chari.es-Alexis-Litcien-Mame- 
HoïSE-Padl,  qui  suit  j  2»  Behnard-Joseph-Kmii.e, 
piètre,  né  en  1 S 10  ;  3"  Caroline-Henhiette-Julie- 
Luce-Eulalie,  née  on  1842,  mariée  à  Charles-Auguste 
de  Warnesson  de  Grand-Champ,  colonel  d'artillerie, 
décédéc  en  1S90  ;  4°  Marie Héléne-Reiinarde,  née 
en  1815,  épouse  de  Adolphe  d'Etchécopar  Jaurré- 
guiberry  ;  5°  Ktienne  Gustave,  né  en  1847;  6°  Julie- 
Joséphine,  née  en  1350. 

9.  —  Galbaud  «lu  Fort  (Cnarles-AIexis- 
Lucien-Marie-Moyse-Paul),  ancien  commandant  d'in- 
fanlerie  eu  retraite,  lieutenant-colonel  du  84e  régiment 
territorial,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  né  en  1839, 
épousa  le  20  janv.  1877  Auloinette  de  Bèjarbt,  tille 
de  Tliéobald,  et  de  Caroline  de  Béjarry,  et  décéda  à 
Nantes  le  i  mars  1896,  ayant  eu  :  1°  Charles, 24  Pierre, 
:i"  Antoinette,  4°  Jeanne. 

G.lliF.MIT, —  Fami  le  qui  adonne  uu  maire 
et  des  pairs  a  la  ville  de  Niort  au  xv  siècle,  et  que 
l'on  ne  retrouve  plus  k  partir  de  celte  époque. 

lilaion.  —  Inconnu. 

Galemit  (Jeanl,  bourgeois  de  Niort,  fut  maire 
de  cette  ville  vers  1444,  éehevin  en  1451  et  du  nombre 
des  maires,  échevins  et  eonsulleurs  .de  cette  ville  qui 
furent  anoblis  par  le  roi  Louis  XI  par  lettres  patentes 
de  1461.  (M.  Sat.  1865,  p.  15,  et  Journal  Le  Riche.) 

Galemit  (Etienne),  pair  de  Niort  en  1454,  élait 
receveur  des  deniers  communaux  en  1455.  (Ici.  et 
Notes  Laurence., 

4. ..i.  ni ii  (Pierre), pair  de  Niort  en  l  154,  conseiller 
l  I ii  le  15  sept,  1456,  était  visiteur  des  bêles  vives  di 
la  commune  en  1457.  (ld.  Id.) 


I.VII     tltll 


675 


GALIPBAU  et  «J.VIiUl'KAU.  -Nom 
porté  par  diverses  familles  du  Poitou. 

Gallpeoil  (Jean)  est  en  1292  chapelain  d'une 
chapellerie  fondée  par  l'eu  Aimery  Délié,  chanoine  de 
6>a-ftadegonde  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  G.  1358.) 

Galipeau  Jean),  clerc,  lit  son  testament  le 
2  déc.  1401,  par  lequel  il  élit  sa  sépulture  en  l'église 
du  chapitre  de  N.-D.  de  Chàtcllcrault  et  lègue  audit 
chapitre,  à  cet  effet,  une  renie  de  3  mines  de  froment. 
(Arch.  Vieil.  Chap.  de  N.-D.  de  Chàlellcraiilt.) 

Galipeau  (Christophe),  curé  de  S'-Sénery  (Pleu- 
martin,  Vien.),  chargeait,  le  10  juil.  1478,  un 
sergent  d'ajourner  aux  assises  do  l'ieuniarliu  l'abbé 
et  les  religieux  de  la  Merci-Dicu  qui  lui  disputaient  la 
dîme  sur  des  terres  eutre  Itigné  (Iteugny,  Loigoé-les- 
Bois,  Vien.)  et  Sl-Sénery.  (Arch.  Vieil.  Abb.  de  la 
Merci-Dieu,  p.  36.) 

Galipeau  (Jean)  ligure  parmi  les  ecclésiastiques 
du  Bourg-sous-La-Roche  (Vend.)  qui,  le  7  oct,  1515, 
célébrèrent  la  messe  pour  feu  Mgr  Charles  de  la  Tré- 
mo'ille.  (Marchegny,  Nouv.  Acq.  Franc.  5034.) 

Galipeau  (Laurent),  élu  en  Poitou,  est  parrain 
à  S'-Porchaire  le  20  nov.  1569,  en  1572,  15S0  et  158  4. 
11  avait  épousé  Catherine  CouRTiNTEn,  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Pierre,  baptisé  a.  S'-Porchaire  le  11  nov. 
1571  ;  2°  Jeanne,  baptisée  (même  paroisse)  le  21 
sept.  1373.    Reg.) 

Galipcau  (Jean),  fermier  général  de  l'abbaye 
de  Fontaine  le-Comte,  fait  le  bail  des  terrages  et  dîmes 
de  ladite  abbaye  le  9  juil.  1576.  (Arch.  Vieil.  Abb.  de 
Fontaine-le-Comle.) 

Galipeau  (Jean),  clerc,  est  parrain  le  25  mai 
1578  à  S'-Porchaire  de  Poitiers.   (Iteg.) 

4 . ;ili|>. -.'<■■  ijean)  épousa  Judith  Cherpentier, 
qui,  devenue  veuve,  se  remaria  le  5  déc.  1601  (Prous- 
leau  et  Pcron,  not.)  a  Jean  Pailler,  avocat  au  présidial 
de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  E2  97.) 

Galipeau  Michel),  notaire  k  la  Roche-sur- Yon 
dès  1581,  est  avec  Pierre  Buet,  commissaire  élu  par 
les  sgrs.d'Oriou  et  de  la  Guyonnière  pour  procéder  k 
la  revue  des  confrontations  des  fiefs  des  Raimbrenères 
et  de  Cliau  (Chaon,  Vend  )  le  20  jauv.  1603.  (Arch.  du 
Ve  P.  de  Chabot.) 

Galipeau  (Jean,  s*  de  la  Fononière  ?  avocat 
en  Parlement,  était  juge  et  sénéchal  de  l'abbaye  de 
l'Absie-en  Gàtino  le  i  déc  1628.    Arch.  du  Tahlet.) 

Galipeau  (Marguerite),  marraine  k  S'-Cvbai'd 
de  Poitiers  le  28  août  1633,  assista  le  10  déc.  1643, 
dans  la  chapelle  de  Montauaris,  au  mariage  de  Jean 
Jaudonnet,  Ec.,  avec  Florence  Carré.  (Reg.) 

Galipeau  (Marguerite)  épousa  Pierre  Bernar- 
deau,  avocat  au  Parlement  de  Paris,  dont  elle  eut 
entre  autres  Suzanne,  mariée  le  27  janv.  1648  (Martin, 
not.  k  Poitiers)  k  François-Augustin  Boynet,  Ec.,  sgrç 
de  la  Frémaudière.  (Boynet,  Preuves  de  S'-Cyr.) 

GALLAItl).  —  Famille  des  environs  deClii/é 
qui  s'est  établie  k  Niort  au  commencement  du  .\vme 
siècle  et  qui,  croyons-Dous,  est  éteinte.  La  majeure 
partie  des  notes  qui  nous  ont  servi  k  établir  cette 
généalogie  proviennent  de  l'eu  M.  Laurence  et  sont 
extraites  dea  registres  paroissiaux  de  Niort. 

Blason.  —  Inconnu. 

4. ..il. ii  .1  (Charles)  émit  greffier  des  rôles  k 
Auluay  (Cbar.-lnf.)  en  1698,  [Maupoou,  t.  Il,  p.  313. 


676 


«ALLAY8 


+  . 


Gnîlard  (Marguerite)  <^tait  à  cette  époque  épouse 
Pallardf.  [Id.  id. 

Gullnrd  (Georges),  bourgeois  de  S'-Georgcs  do 
i,  pre  S'-Eanne,  D.-S.)i  recul  comme  blason 
eu  1101  :  d'argent  à  5  burelles  componécs  d'azur  et 
d'or. 

Gallard  Madeleine)  était  mariée  a  Philippe 
f.iboum  en  1770-1172.  (Noies  Laurence.) 

Gallard  Adam-Elicï,  notaire  et  procureur  de 
l.lnzo  (D.-S.),  époux  .le  Catherine  Menot,  eut  au  moins 
pour  enfant  :  Auglste-Alexandp.e-Elie,  procureur, 
qui  épousa  à  S'-Savin  de  Poitiers,  le  4  fé\.  lui, 
Marie-Jeanne  Pixotteau,  fille  de  Claude,  entrepreneur 
des  ouvrages  du  roi,  et  de  Marie  Poisnin.  (Reg.) 

Gallard  (Hêiène-Angélique-Ch'arlotte)  était,  en 
1784,  mariée  à  Charles-Emmanuel  Perlhuis  de  la  Salle. 
(Notes  Laurence.) 

1.  —  Callard  (Adam',  époux  de  Françoise  Pou- 
GNBT,  était  décédé  avant  1709,  laissant  Charles, 
qui  suit. 

2.  —  Gallard  (Charles),  sr  do  Chauvain,  de  la 
psse  <ju  Vert  (D.-S.l,  conseiller  du  roi,  receveur  des 
traites,  ancien  capitaine  de  dragons,  épousa  à  Niort. 
le  9  sept.  1709,  Suzanne  Champaxois.  et  était  déi  êdc 
avant  1746,  ayant  eu  :  1°  Léa-Suzanne,  D110  de 
Chauvain.  née  à  Niort,  ainsi  que  ses  frères  et  sœurs, 
le  26  juin  1710;  2°  Charles-Jacques,  né  le  29  fév. 
1712  ;  3°  Françoise,  née  le  4  mars  1713  ;  4°  Pierre, 
décédé  jeune  le  3  fév.  1714  ;  5°  Elisabeth-Habib,  née 
le  19  fé.vr.  1714,  mariée  à  Antoine  Pnrenleau,  sr  de 
la  Blotièrc.  et  dCcédée  le  27  jauv.  1760  ;  6°  Charles, 
qui  suit:  7°  Jacques,'  s'  du  Vert,  né  le  15  dée.  1716, 
lieutenant    d'infanterie    au    régiment    de    Piémont    en 

1745,  capitaine  attaché  à  la  compagnie  du  Château,  se 
maria  avec  Marie  Cabot,  et  mourut  le  25  mai  1170  ; 
S"  Charles  François,  né  le  6  juin  1121. 

3.  —  Gallard  i  Charles),  sgr  châtelain  du  Vert, 
ancien  mousquetaire  du  Roi,  épousa  à  Niort,  le  30  avril 

1746,  Marie-Marguerite-Tliérèsc  Chauvegrain  ,  que 
nous  croyons  fille  de  René,  lieutenant  criminel  à  Niort, 
et  de  Françoise-Elisabeth  Boulheron,  dont  il  eut  au 
moins  Jacques-Charles,  qui  suit. 

i.  —  Gallard  (Jacques-Charles) ',  sgr  du  Vert, 
ancien  mousquetaire  de  la  garde  ordinaire  du  roi.  né 
le  20  fév.  1747,  épousa  Jeanne-Louise  du  Chilleau, 
dont  au  moins  Charles,  né  le  8  mai  1184.  Ici  s'ar- 
rêtent nos  renseignements. 

•  GALLAÏ8  on  G  A.L.I.AIS.  —  Famille  de 
Thouars  aux  xvr»  et  xvne  siècles,  sur  laquelle  M.  Pallu 
do  Bellay  nous  a  communiqué  les  renseignements  sui- 
vants : 

Blason  :  «  d'or  au  coq  de  sable  crête,  becqué,  barbé, 
membre  et  couronné  »,  attribué  d'office  à  Jacques 
(.allais,  s'  de  S1  Maxiuiin,  en  1100.  Arin.  du  Poitou, 
élect.  de  Thouars.) 

'  Gallays  (Catherine)  était  avant  le  16  janv.  1590 
épouse  de  Jean  de  la  Frocarde,  l'aine.  (Reg.  de  S1- 
Médard.) 

Gallays    Jean  ,  marié  a  Julienne  de  Poï,  en  eut 
nus  un  fils,  Jean,  baptisé  à  S'-Médard  le  10  fév. 
Id.) 

«îallays  (Jean)  eut  de  Jacqucltc  RoULLEAU,  sa 
femme,  Gilles,  baptisé,  même  paroisse,  le  14  dcc.  159S. 

(«allays  (Louis:  épousa  Catherine  Roy.  dont  il 
eu    :  1e  JACQUES)  baptisé    à    S'-Laon    (comme  les  sui- 


GALLET 

vants)  le  22  avril  1615;  2°  Amrroise.  baptisée  le 
Il  avril  1616  et  mariée  le  11  avril  1613  à  François 
Payrault  ;  3°  Catherine,  baptisée  le  21  avril  1611  ; 
4"  Michelle,  baptisée  le  19  sept.  1618  :  5°  Anne. 
baptisée  le  23  fév.  1625  ;  6»  Jean,  baptisé  le  1er  oct. 
1621  ;  7°  Pierre,  baptisé  le  17  janv.  1631.  (Reg.) 

Gallays  (Marie)  était  avant  1612  épouse  de  Salo- 
riïon  Guérineau,  licencié  es  lois,  avocat  en  Parlement. 
Elle  était  décédéc  le  7  janv.  1642.  (Reg.  S'-Médard.) 

(iallnys  Jacques  ,  marchand,  vend  le  25  oct. 
1647  le  fief  de  Puyjourdain  à  Henry  de  la  Tréinoïllc, 
duc  de  Thouars.    Fiefs  de  Thouars,  p.  7. 

Gallays  Marie  épouse  à  S'-Médard  Pierre 
Bréehard,  le  11  scpi.  1662.  (Reg.) 

*..-, I l;i >  -  [Pierre),  marchand  de  draps  et  soie, 
âgé  de  43  ans,  abjure  le  protestantisme  le  25  nov.  16S1 . 
(S'-Médard.) 

Gallajs  (Jacques),  s'  de  Tenu'suire?  abjure  lui 
aussi  le  1er  ocl.  1685,  dans  l'église  N.-D.  du  Château. 
(Reg.. 

Gallays  [N...)  eut  pour  fils  :  1°  Jacques,  sgr  de 
S'-Mesmain,  qui  logeait  chez  lui  sa  nièce  Anne  en  1696 
cl  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1700 
avec  la  qualification  de  sr  de  S'-Maximin  ;  2°  Pierre, 
qui  épousa  Jeanne  David,  dont  il  eut  une  fille,  Anne, 
mariée  le  lFr  mars  1696,  à  S'-Médard,  à  François 
Turcot,  natif  de  lïazôgcs-cn-Pareds.  (Id  ) 

l.\l,IJ  Hltl  \  (de),  —  Famille  noble  et  an- 
cienne de  l'Anjou  ?  qui  a  eu  plusieurs  alliances  avec 
des  familles  de   notre    province  aux  xv"  et  xvr  siècles. 

Blason.  —  Inconnu. 

Galleliriin  (Flandrine  de)  épousa  vers  1330 
Jean  Poitevin,  des  sgrs  de  la  Florancièrc.  (Bibl.  Arse- 
nal. C-Prieuré  d'Aquitaine.) 

GaIIel>run  (Guillaume  de),  rgr  de  la  Tour  do 
Sossay  (Lencloître,  Vienne)  en  1420  à  cause  de  sa 
femme,  Perrine  de  la  Touche,  fille  de  Jeau,  Ec.,  sgr 
de  la  Tour  de  Sossay,  eut  au  inoins  uue  fille,  Françoise, 
mariée  en  1473  à  Pierre  de  la  Poissonnière,  à  qui  elle 
apporta  ladite  sgrie.  M.  A.  O.  1894,  p.  323,  et  Hist. 
Châiell.,  I,  p.  471.) 

Gallebruii  (Jean  de),  sgr  de  Varayncs  ou  Va- 
rennes,  était  avant  1453  capitaine  des  chastel  et  place 
forte  de  la  Greneliêre,  appartenant  aux  abbé  et  reli- 
gieux dudit  lieu.  Il  épousa  Marguerite  de  Messehé, 
fille  de  Robert,  sgr  du  Cormier,  et  de  Jeanne  de 
Besdon,  qui  partageait  noblement  le  7  janv.  1458  avec 
son  frère  Christophe  de  Mcssenié  la  succession  de 
leur  père.  11  eut  au  moins  pour  enfant  Renée,  qui 
épousa  Jean  Petit,  sgr  du  Boisfichet,  était  veuve  le  der- 
nier fév.  1521,  et  testa  le  18  janv.  1523.  (Cén.  Hes- 
semé,  Pages  de  la  g'1»  écurie  et  Bibl.  Arsenal.  Ce1 - 
Prieuré  d'Aquitaine.) 

Gallebrun  (Roulette  de),  Re  de  Varaynes  en 
Anjou,  avait  épousé  Guillaume  de  Crenoillon.  sr  de 
Rigny,  au  commencement  du  XVe  ïiècle.  (Bibl.  Arsenal, 
('.''-Prieuré  d'Aquitaine.) 

GALLGBKL'IV.  —  Il  y  avait  un  fief  de  ce 
nom  dans  la  commune  de  S'-Jean-de-Sauves  (  Vieil.), 
qui  est  cité  en  1612  dans  le  cartulaire  de  l'abbaye  de 
S'-Cyprien. 

GALLET  et  GALET.  —  Ce  nom  assez 
répandu  a  été  porté  par  un  grand  nombre  de  familles 
appartenant  à  toutes  les  classes  do  la  société.  Nous 
plaçons  ici  par  ordre  chronologique  les  noms  dont  nous 
n'avons  pu  distinguer  l'origine. 


CALLGT 


Gallel  [Poi-rot)  était  en  1329,  1313  ot  1380  un 
des  principaux  tenanciers  de  Guillaume  de  la  Chaucéo 
pour  dés  ii'i'i'cs  releva  ni  de  Boumezeau  (Amberre, 
Vieil  i  et  valant  200  sous  de  rente.  [M.  A.  ».  1877, 
p.  128. 

tàaliei  (Guillaume)  passe  un  bail  à  rente  do  l'hé- 
bergement de  lu  Tillolle  (Fontoine-le-Comte,  Vien.) 
avec  l'ai. lu''  i'i  1rs  religieux  île  Fontaine-le-Comte,  le  20 
mai  1407.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Fontaine-le-Comte.) 

Gallet  Pierre  et  Jean),  Ecuyers,  obtinrent  de  Guy 
de  Chauvigny  le  privilège  de  l'aire  pacager  sur  1rs  terre 
et  sgrio  de  Cluis  (Indra),  <'.aui-.mii. lut,  lils  dudit  Jean, 
présenta  ledit  privilège  en  date  du  20  août  1474  et  en 
demanda  la  prolongation,  ce  <]u î  lui  l'ut  accordé  le  1 1 
der.  1336  par  Louise  de  Bourbon,  princesse  delà 
Roche-sur-Yon,  IIe  de  ('.luis,  en  raison  des  I s  ser- 
vices desdits  Pierre  et  Jean  et  de  ceux  qu'elle  espère 
dudit  Garehillet.  (Carrés  de  d'Hozier,  281.) 

tàallet  (P.),  notaire  à  Thouars,  signe  un  contrat 
le   19  avril  1482.  (Id.  id.  t.  250,  p.  237.) 

Gallet  ou  .«.-,ll<t  (N...)  était  notaire  à  Si-Loup 
le  21  août  1500.  (Note  M.  Barbier.) 

Gallel  (Marie)  épousa  Joachim  Angouhnois,  Ec, 

sgr  rie  la  l'une.  Celui-ci  ayant  été  tué  par  N...  Vau- 
■  elles,  s'  de  la  Cluiulnie,  et  Jacques  Cuillier,  Ec.,  sgr 
de  la  Crue,  sa  veuve  porta  plainte  aux  Grands  Jours  de 
Poitiers,  et  la  Cour  ordonna  leur  arrestation  le  22  sept. 
1379.  (M.  Slat.  II. -S.  1S7S,  p.  132.  Marie  était  décé- 
dée avant  le  9  juin  1020  ;  à  cette  date  Samuel  Callel, 
Ec,  sgr  du  Portai. leri  .'  était  son  héritier  donataire 
(Arch.  Vien.  E»  673.) 

<>:tllet  (Mosme)  acliela  en  1019  le  fief  de  la  Jaille 
de  François  Coustureau,  et  de  Marie  de  la  Tublaye  ?  sa 
femme.  Il  acheta  également  vers  celte  époque  le  fief  du 
Petit-Thouars(Sl-Germain-snr- Vienne,  Vien.)  de  Claude 
de  Boutbellicr,  conseiller  d'Etal,  et  de  François  Cous- 
tureau, maître  ordinaire  de  la  Chambre  des  comptes.  Il 
était  également  patron  de  la  chapelle  de  la  Conception 
et  donna  son  consentement  pour  la  cession  de  ladite 
chapelle  faite  par  Jean  de  Beurges  en  faveur  de  Jean 
de  Beurges,  son  neveu,  prêtre.  (Arch.  Indre-et-Loire, 
G.  768.') 

Gnllet  (Marie),  D°  de  Bouchinnat  et  de  la  Gran- 
drie,  près  Chàteau-Tizon,  fut  donataire  de  Henri  de 
Baudéan,  C"  de  Parallèle,  M's  de  la  Mothe-V-Héray, 
et  de  Catherine  de  Pardaillan,  sa  femme,  les  4  mars 
1G39  et  15juil.   1645.  (Gén.  de  Baudéan.) 

Gallet  (Ësdin),  prêtre,  a  fait  les  baptêmes  à  Cha- 
ray  (Vien.)  du  6  dée.  1643  jusqu'au  7  oct.  1646,  pen- 
dant l'absence  du  curé  do  cette  paroisse.  (Beg.  de 
Charay.) 

Gallet  (Louise),  épouse  de  René  de  Salignac, 
Ec,  sgr  de  ia  Forest,  eut  un  tils,  Nicolas,  marié  le 
19  fév.  1656.  (A.  11.   P.  XXIII,  p.  238.) 

Gallet- Venant (Françoise),  fille  de  ffu.lAc.ouEs, 
Ec,  sge  de  la  Carminière,  conseiller  du  roi,  juge  magis- 
tral au  présidial  de  la  Rochelle,  épousa  le  18  juin  1656 
Olivier  Nicolas,  s*  de  laTouplière.  (Gén.  Nicolas.) 

Gallet  (Elisabeth),  demeurant  à  Chaunay  (Vien.), 
était  veuve  le  3  oit.  1656  de  Louis  Rougier,  Ec,  et  à 
cette  date  mariait  sa  lille  Jeanne  avec  Charles  Bodin, 
Ec,  sgr  de  Penault,  h  Sl-Gcorges  de  Vivonne.   (Beg.) 

G»llet  (Claire)  épousa  en  1660  Krançois-Ahcl  de 
la  Haye,  Chev.,  sgr  de  Montbault,  et  était  décédée 
avant  le  21  juin  1672,  date  du  second  mariage  de  son 
mari.  (Gén.  de  la  Haye.) 


w 


GMiir 


1.77 


Gallet  (C.  de)  parait  dans  un  acte  du  20  avril 
1665  ii  S'-Georges  de  Vivonne.    lice.) 

Gallel  (Elisabeth),  veuve  de  Salomon  Guy,  Ec, 
sl;i  .le  Pontlevain,  est  maintenue  noble  avec  ses  enfants 
à  Chaunay  (Vien.)  par  Barentin  le  7  sept.  1667.  (A. 
II.  P.  XXIII,  p.  367.) 

4>allet  Jean-Antoine)  étaii  membre  du  Directoire 
du  département  de  la  Vendée  en  1191.  (Ami.  Vend. 
1894,  p.  30.) 

«..-•■■<-(  (Louise)  épousa  Bcnjainin-Jean-Fi'édéric 
Dumoustier,  décédé  on  1873.  Gén.  Dumonstier.) 

<;.\LI.ET,  à  Poitiers.  —  Nous  plaçons  ici  les 
noms  des  divers  personnages  qui  sont  cités  dans  les 
actes  comme  ayant  habité  cette  ville. 

Gallet  (André),  échevin  de  Poitiers  en  1.385, 
devint  pair  de  cette  ville  en  1392.  (Bablnet,  Bchevins 
de  Poitiers.) 

<..ill<-i  (Matliurini'i,  lille  de  Guillaume,  et  de 
Catherine  Foucniiii,  se  maria  avant  le  14  sept.  1429  a 
Guillaume  Courtinier,  échevin  de  Poitiers,  et  élait  sa 
veuve  en  1470.  (B.  A.  O.  1853,  p.  201.) 

<>allet  (Marguerite)  épousa  Antoine  Boulanger. 
Ils  étaient  décédés  l'un  et  l'autre  lors  du  mariage  de 
leur  lille  Marie-Geneviève  avec  Jean  Baptiste  Gaudié 
des  Boches,  secrétaire  de  l'Intendance,  qui  eut  lieu  a 
S'-llilaire-cntre-les-Eglises  de  Poitiers,  le  1er  oct.  1519. 
(Beg.) 

Gallet  (Françoise),  épouse  de  Foucquet-Frcillard, 
est  marraine  à  S'-Porrhaire  de  Poitiers  le  10  fév.  1581. 
(Id.) 

Gallet  (Pierre),  procureur  aux  consuls  de  la  ville 
de  Poitiers,  eut  de  Perrine  Tkxier,  sa  femme  :  Auge, 
baptisé  à  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  21  avril  1642.  Ce 
dernier  se  maria  a  Louise Métaihie  et  en  eut  au  moins: 
Piehiie,  baptisé  a  Cenan  (La  Puye,  Vien.)  le  31  dée. 
1681.  (Id.) 

Gallet  (Hilaire),  mariée  h  Antoine  Normandeau, 
marchand  tanneur  à  Poitiers,  en  eut  un  fils,  Pierre, 
baptisé  à  S'-Etienne  de  Poitiers  le  10  fév.  1658,  qui 
eut  pour  marraine  Marguerite  Gallet.  (Id.) 

Gallet  (Jean-Charles),  commissaire  aux  aides,  est 
inhumé  le  12  mai  1729  dans  l'église  S'-Hilaire-entrc- 
les-Eglises  de  Poitiers  a  l'âge  de  32  ans,  en  présence  de 
Marie  Thiuault,  sa  femme.  Ils  eurent  Marie-Jeanne, 
née  posthume  et  baptisée  le  23  août  1729,  en  présence 
de  N...  Fougère,  sa  grand'mère.  (Id.) 

Gallet  (Renée)  est  marraine  à  S'-Hilaire-le-Graud 
le  27  juin  1754  (Id.)    . 

Gallet  (Jean)  épousa  le  14  janv.  1819  Thérèse 
Faulcon,  tille  de  Jacques-Augustin,  s1-  de  Marigny,  et 
de  Marie-Anne  Hesnin.  (Gén.  Faulcon.) 

GALLET,  —  Famille  de  l'éehevinage  de  Niort, 
qui  n'a  pas  été  maintenue  noble  pour  n'avoir  pas  ac- 
quitté les  laves  ordonnées  en  1667  et  1691  pour  confir- 
mation de  noblesse.  La  majeure  partie  des  renseigne- 
ments qui  suivent  snnt  extraits  des  registres  de  Mau- 
peou,  dont  nous  possédons  les  originaux. 

Blason  :  de  sable  au  chevron  d'or,  accompagné  de 
3  besants  d'argent  (Gouget,  p.  215),  aliàs  d'or  à  un  coq 
de  sable,  couronné  et  membre  de  gueules. 

Gallet  (Etienne)  était  pair  de  Niort  en  1453  et 
receveur  en  1456.  (Notes  de  Laurence.) 

Gallet  (N...)  était  curé  rie  Frontenay-l'Aball'u 
(aujourd'hui  Frontenay-Rohan-Rohan,  H. -S  )■  île  1618 
a  1652.  (Id.) 


678 


CALLET 


(iALLET 


1.  —  Gallet  (Nicolas),  Ec,  sgr  de  la  Roche,  pos- 
sédait un  hôtel  à  Niort.  11  fut  reçu  pair  de  celte  ville 
le  28juil.  1600,  conseiller  élu  le  31  août  1601  et  maire 
le  i  1  juin  1603.  Pendant  sa  mairie,  la  peste  ravagea  la 
ville  de  Niort,  et  Nicolas  se  dévoua  au  salut  de  ses 
concitoyens  ;  aussi,  pour  lui  marquer  leur  reconnais- 
sance, les  habitants  de  celle  ville,  par  une  exception 
fort  rare,  le  renommèrent  maire  le  11  juin  1604.  Il 
commandait  en  même  temps  la  4e  compagnie  protes- 
tante de  cette  ville  et  était  décédé  avant  1625.  11  avait 
épousé  Jeanne  Jocslard,  tille  de  Jean,  s'  de  Pransar. 
et  de  Françoise  d'Elbène,  dont  il  eut  entre  autres  : 
1°  Etienne,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  protestant,  reçu  pair 
de  la  ville  de  Niort  le  2S  déc.  1625  et  décédé  le  6  avril 
1648  (Notes  Laurence)  ;  2°  Chaules,  qui  assisle  le 
16  fév.  1665  au  mariage  de  sa  nièce  Catherine  Viault  ; 
3°  Pierre,  qui  suit  ;  4"  Anne,  mariée  à  Pierre  Viault  ; 
5°  Nicolas,  Ec,  sgr  de  la  Roche,  échevin  de  Niort  et 
capitaine  au  régiment  royal  eu  1625. 

2.  —  Gallet  (Pierre),  Ec,  sgr  d'isais  (Benêt, 
Vend.),  épousa  le  3  juin  1636  (Gérard  et  Manteau,  not.  à 
Secondigny,  D.-S.)  Marie  riE  la  Rivière,  et  était  dé- 
cédé avant  le  23  oct.  1686,  ayant  eu  :  1°  Pierre,  qui 
suit  ;  2°  Louis,  Ec,  sgr  du  Pinier  Secondigny,  D.-S.), 
marié  le  23  oct.  1686  (Hahin  et  l.eigné,  not.  à  Par- 
thertay)  il  Suzanne  u'UnniEiL?  qui  fut  condamné  avec 
ses  frères  le  13  mai  1100  par  M.  de  Maupeou  en  2000 
livres  d'amende  pour  n'avoir  pu  justifier  que  leur  aïeul 
Nicolas  avait  payé  les  taxes  ordonnées  en  1617  et  1691 
pour  la  confirmation  de  sa  noblesse;  3°  autre  Piei\re, 
Ec,  sgr  de  Damietle  (La  Vineuse,  Vend.),  cité  dans 
l'acte  du  13  mai  1100. 

3.  —  Gallet  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Grange 
(Pamplie,  D.-S.l,  qui  demeurait  avec  ses  frères  dans  la 
paroisse  de  Xaintray  (II. -S.),  fut  également  condamné 
par  M.  de  Maupeou.  Il  avait  épousé  le  20  fév.  1664, 
(Tilleux  et  Laurent,  not.  à  Secondigny)  Marie  Lépine  ; 
mais  nous  ignorons  s'il  a  laissé  postérité. 

GALLET,  sgr  de  Thézac,  de  Fief-Gallet, 
etc..  —  Cette  famille  de  la  Saintonge,  aujourd'hui 
éteinte,  a  eu  plusieurs  alliances  avec  des  familles  poi- 
tevines et  a  été  maintenue  en  sa  noblesse  par  airèt  du 
conseil  privé  du  roi  rendu  à  Paris  le  2S  mars  1663. 
Sa  filiation,  qui  remonte  au  commencement  du  xvie  siècle, 
^a  été  établie  d'après  les  Carrés  de  d'Hozier,  281,  le 
cabinet  de  d'Hozier,  154,  dos.  3961,  les  Pièces  originales, 

dos.   28533,  le  Nobiliaire   du  Limousin, 

etc.,  etc. 

Blason  :  d'or,  au  chevron  do  gueules, 

accompagné   de  3  coqs  de  sable,  pattes, 

becqués    et    crèlés    de    gueules.    (Bibl. 

Nat.    Dre  de  Sle-Anne  et  pièc  orig.  Dos. 
28533,  p.  10  et  H.) 

Gallet.  (N.)  était  échevin  à  Saintes  en  1487. 
(Coin,  des  arts  de  la  Charente-Inférieure  1893,  p.  73.) 

Gallet  (Samuel),  enquêteur  pour  le  roi  à  Saintes, 
marié  à  Anne  Jollv,  eut  au  moins  un  fils,  baptisé  à 
Saintes  le  8  oct.  1570  et  dont  est  marraine  Anne  Gallet, 
épouse  de  Joseph  Girard,  docteur  en  médecine.  (Bull. 
de  Saintonge  et  d'Aunis.  XIII,  p.  466.) 

Gallet  (Jeanne)  épousa  le  dernier  fév.  162S 
(Bonnaudel  Gallais,  not.  à  Ruffec,  Char.)  Jean  de  Les- 
merie.  (A.  11.  P.  XXIII,  p.  61.) 

Gallet  (Lydie)  est  marraine  à  S'-Leger  de  Pons 
le  27  déc.  1657  de  Jacques  de  Courbon,  fils  de  Jac- 
ques, Ec,  sgr  de  S'-I.éger,  et  de  Suzanne  de  Mendosse. 
(Com.  des  arts  île  la  Charenle-Inf.  1886,  p.  435.) 


§  I.  —  Branche  de  Thézac. 

1.  —  Gallet  (Jean),  licencié  es  lois,  sgr  de  Thézac 
(Pessines,  Char.-Inf.),  Diconche,  maire  de  Saintes  en 
1529,  fit  hommage  du  péage  de  Saintes  le  10  fév.  1514. 
(Arch.  Nat.  PP.  45.)  Il  avait  épousé  Françoise  i>e 
Lodsme  (Bull,  de  Saintonge  et  d'Aunis,  VI.  p.  67),  d  'lit  il 
eut  3  enfants  qui  partagèrent  sa  succession  le  15  oct. 
1530  (id.  id)  et  qui  sont  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Héi.ie, 
3°  Jacques,  auteur  de  la  branche  de  Fief-Gallet,  §  II. 

2.  —  Gallet  (Jean),  Ec,  sgr  de  Thézac,  eu!  au 
moins  pour  enfant  :  Jacques,  qui  suit. 

3.  —  Gallet  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Thézac, 
épousa  Jeanne  do  Cimetière,  qui  étant  veuve  testa  le 
29  sept.  1599  en  faveur  de  ses  enfants  qui  sont  : 
1°  Jacques,  qui  suit  ;  2*  Samuel,  Ec,  sgr  de  Tomaillou 
ou  Toumaillou,  eut  ce  fief  dans  son  lot.  Il  servit  dans 
la  compagnie  du  prince  de  Condé  en  1593,  suivant  certi- 
ficat de  Jean  de  Madaillan,  et  en  1597  était  homme 
d'armes  de  la  compagnie  de  M.  d'Albret,  B°"  de  Mios- 
sans,  d'après  un  autre  certificat  diulit  B0Q  de  Miossans 
(Cab  de  d'Hozier,  154.  Dos.  5957)  ;  3°  MAniE,  eut  par 
le  testament  de  sa  mère  la  métairie  de  Grandbois. 

4. —  Gallet  (Jacques),  Ec.  sgr  de  Thézac  fut  qui 
lui  fut  attribué  pour  son  droit  d'aînesse  par  le  testa- 
ment de  sa  mère),  conseiller  magistrat  au  présidial  de 
Saintes,  épousa  le  20  oct.  1601  (Cuillot,  not.  a  Saintes; 
Marie  Gohbaud,  fille  de  Jean,  receveur  ordinaire  des 
îles  en  Saintonge  et  Brouage,  et  de  Elisabeth  liomin. 
Devenu  veuf,  il  testa  le  20  déc.  1632  iDiouchon,  not.) 
en  faveur  de  son  fils  Samuel,  qui  suit.  Nous  pensons 
qu'il  eut  aus*i  une  fille,  Françoise,  mariée  à  Louis 
Tillieux,  Ec,  sgr  de  la  Motte,  qui  le  23  avril  1649 
transigeait  avec  Samuel  Gallet,  Ec,  sgr  de  Thézac. 
(Cab.  de  d'Hozier.  154,  dos.   3907.) 

5  —  Gallet  (Samuel),  Ec.  sgr  de  Thézac,  quali- 
fié premier  gendarme  de  la  compagnie  du  duc  d'Kper- 
non,  épousa  le  16  juil.  1627  (Diouchon,  not.  au  lieu 
noble  d'Estaing)  Suzanne  Gombauh,  fille  de  Jérôme  ou 
Jérémie,  Ec,  sgr  de  Laron,  et  de  Marthe  de  Champe- 
lais,  et  rendit  hommage  delà  sgrie  de  Thézac  le  31  déc. 
1649  à  François  Guinot  et  a  Françoise  Le  Musnier,  sa 
femme,  sgr  et  D"  delà  chàtellenie  de  Bioux.  ('d.  id.) 
11  lesta  avec  sa  femme  le  19  mai  1652.  Par  ce  tesla- 
meot  ils  se  donnent  l'usufruit  de  leurs  biens,  a  condition 
de  nourrir  leurs  enfants  qui  sont  :  1°  Jacques,  qui  suit  ; 
2°  Henri,  3°  Marguerite,  4°  Suzanne,  5"  Jk*\m:, 
mariée  en  1624  à  Guillaume  de  Mendosse,  Chev.,  sgr 
de  la  Clisse  et  de  Vcmou. 

6.  —  Gallet  Jacques),  Ec,  sgr  de  Thézac,  par- 
tagea le  15  avril  1660  (Charron,  not.)  avec  sa  mère, 
alors  veuve  et  tutrice  de  ses  autres  enfants.  Il  y  eut  le 
23  déc.  1634  une  enquête  faite  devant  Jean  Ponccl. 
conseiller  a  la  cour  des  aides,  qui  justifia  la  noblesse 
de  Jacques  et  de  Samuel  Gallet.  père  et  lils,  ainsi  que 
celle  de  Nicolas  Gallet,  sgr  du  Fief-Gallet,  et  le 
4  aoilt  166S  Jacques  fut  également  maintenu  par  d'A- 
guesseau  avec  Georges  Gallet,  sgr  de  Fief-Gallet. 

Jacques  se  maria,  mais  nous  ignorons  avec  qui  et  s'il 
eut  postérité. 

§  II.  —  Branche  de  Fief  Gai.i.ki. 

2.  —  Gallet  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Fief-Gallet, 
fils  puîné  de  Jean,  et  de  Françoise  de  Lousmc  I"  deg  . 
§  Ier),  partagea  avec  ses  frères  la  succession  île  son 
père  le  15  oct,  1530.  Il  eut  au  moins  pour  enfant 
Pierre,  qui  suit. 


i.uiriiiu 


GAMinuit 


«79 


3.  —  Gallet  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Fief-Gallet, 
conseiller  et  avocat  du  roi  à  Saintes,  épousa  Jeanne 
Farkoux,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  le  Bjuil. 
i.'.sj  a  Nicolas Desmier,  Ec,  ?gr  du  Chaslenet  et  de 
Btaurogard.  H   avait  eu  au  moins  René,  qui  suit. 

4. —  Gallei  (René),  Ec,  sgrde  Fief-Gallet,  épousa 

lo  4  clée.  1  t>î> a  iDunoyer  et  Sansauil,  nul.  à  Civray, 
Vien.  Jeanne  DeSMIER,  tille  de  Robert,  Ke.,  sgr  du 
Roc  et  de  la  Remigière,  et  de  Gaspardo  Bouffant, 
disent  les  Carrés  de  d'Bozier,  2SI  ,etle  Cah.  de  dïlozier, 
•  154;  niais  nous  pensons  qu'elle  était  fille  de  Nicolas, 
Ke.,  sgr  du  Chastenet  et  de  Beauregard,  »t  de  sa  l« 
femme  dont  le  nom  est  inconnu),  comme  semble  le 
prouver  le  partage  de  reur  tîls  Nicolas  avec  Marguerite 
Desmier,  le  10  sept.  162.1.  René  eutpour  entant  Nicolas, 
qui  suit. 

5. —  Gallet  i  Nicolas),  Ke.,  sgr  de  Fief-Gallet, 
S'-Seuriii-de-Palènes,  la  Mottc-de-C.ouliers,  lîougncau 
et  la  Fregonniere,  lieutenant  d'une  compagnie  de  pied 
au  régiment  du  due  d'Epernon  à  Bergerac,  partagea 
noblement,  par  représentation  de  boii  pire,  le  10  sept. 
1623,  avec  Marguerite  Desmier,  femme  de  François 
Raymond,  Ec,  sgrde  Piilierolles.  Il  épousa  le  25  nov. 
1621  (Milon,  not.  a  Saintes)  Marguerite  de  Queu,  tille 
de  Laurent,  Ec,  sgr  de  Chastellard,  conseiller  au  pré- 
sidial  de  Saintes,  et  de  Kslher  de  Rnchaud,  obtint  un 
certificat  comme  lieutenant  et  enseigne  dans  le  régi- 
ment du  clicvalicr  de  la  Valette  le  15  août  1629,  ainsi 
qu'un  arrêt  de  la  cour  des  aides  du  28  avril  1635  qui 
le  maintint  dans  sa  noblesse,  de  même  que  ses  cousins 
Jacques  et  Samuel  Gallet,  père  et  fils,  contre  les  habi- 
lauts  de  Thézac  cl  de  Pessines.  Le  2S  juin  1643,  il 
rendit  hommage  au  sgr  de  la  Tromoïlle,  sgr  de  Tail- 
lebonrg,  a  cause  de  ses  fiefs  de  la  Fregonniere  et  la 
Motte-de-Coutiers  ;  le  7  déc.  1648  il  fil  son  testament 
Arnaut,  not.  à  Saintes!  dans  lequel  il  nomme  ses  cn- 
l'anis,  et  était  décédé  avant  le  6  déc.  1649,  date  du 
partage  de  sa  succession.  Il  avait  eu  pour  enfants  : 
1"  Georges,  qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée  le  14  sept. 
1612  à  Tristan-Louis  de  Verdelin,  Chev.,  sgr  de  La 
Yaure  ou  l.avaur  ;  3°  Elisabeth,  citée  dans  le  lesta- 
nu  ni  île  son  père. 

6.  —  Gallet  (Georges),  Kc.,sgr  de  Fief-Gallet,  de 
la  Fregonniere  et  de  S'-Seurin,  rendit  hommage  au 
prince  de  Taieate  du  fief  de  la  Motte-  oe-Coutieis  le  10 
nov.  1657,  transigea  le  6  déc.  1659  (Restaud,  not.  à 
Saintes)  avec  Marguerite  de  Queu,  sa  mère,  et  sa  sœur 
Louise,  et  obtint  un  arrêt  du  conseil  privé  du  roi  du 
2S  mars  1603,  par  lequel  il  est  maintenu  en  sa  noblesse 
et  déchargé  do  la  taxe  des  francs-fiefs. 

GALLETIER  .     G  \I.I.,i:  l' VKIt     et 

GAI/TIE!*.  —  Famille  bourgeoise    des   environs 
île  Vendeuvre  (vien.),  aujourd'hui   éteinte. 

B'.ason  :  de  sinople  à  3  glands  d'argent 
posés  1  et  2.  Imposé  d'office  k  Gilbert 
Galticr (*'c),  notairea  Vendeuvre,  en  1701. 
Vincent  Galticr,  procureur  au  présidia' 
de  Poitiers,  reçut  également  d'office  k  la 
même  date:  de  gueules  an  chevron  d'argent, 
accompagné  do  3  coupes  d'or,  posées  2  et  1  ;  au  chef 
d'azur  chargé  de  2  étoiles  d'argent,  (Armoriai  du  Poi- 
tou.) 

Galletier  (François)  était  sergent  royal  k  Ven- 
deuvre de  1658  à  1662.  (lieu. 

a  Galletier    Pierre  ,  sergent  royal  de   Vendeuvre 

(1658-1688),    puis    notaire    de    celte    chùlellenie,    fut 
inhumé    k  Vendeuvre    le  3  déc.   1701.  (bl.) 


«.  .-•■■•  I  i<- 1-  (Antoine),  sergent  royal  de  Vendeuvre, 
exerçait  cet  office  de  1669  h  1696.  (1,1.) 

Gallet  1er  Jacques),  s' du  Coq,  épousa  le  26 
nov.  1669,  a  S'-llihiire-entrc-les-Kglises  de  Poitiers, 
Françoise  Oreillard,  décéda  h'  2  oct.  16"5  et  fut 
inhumé  le  4  dans  l'église  de  cette  paroisse.  (Id.) 

Galletier  Pierre  ,  notaire  de  Chéneché  (Vien.) 
et  sergent  royal,  veuf  de  Catherine  Baudouin,  se  ma- 
ria k  Vendeuvre,  le  27  avril  1677,  avec  Perrine  CtnAtxn, 
veuve  de  Charles  Chevalier.  (Id.) 

Galletier  (François),  sergent  royal,  fut  inhumé 
le  25  f4v.  1690  dans  la  chapelle  S^'-Margueritc  de  Ven- 
deuvre, âgé  de  .'■.'>  ans.  ,  |,|.) 

Galletier  (Luc-Jean-Baptiste)  fui  chirurgien  k 
Vendeuvre  de  1697  k  1702.  (Id.) 

Gallel  i«'  r  (Pierre)  fut  également  chirurgien  k 
Vendeuvre    en  1720.  (Id.) 

Galletier  (Vincent-François)  est  curé  de  Chéne- 
ché du  1729  à  1762.  H  fut  inhumé  dans  cette  église  du 
côté  de  l'Evangile  le  13  déc.  1762.  (Id.) 

Galletier  iN...)  fut  curé  de  Messe  (Vien.)  en 
1733.  (Arch.  Vien.  E^  296.) 

Galletier  (Antoine),  vicaire  de  Chéneché  depuis 
1759,  fut  nommé  curé  de  celte  paroisse  en  1762  et  en 
remplit    les  fonctions  jusqu'en  1791.  (Id.) 

Galletier  (Louis),  s1'  de  la  Gnérinière,  notaire 
royal  à  Jaunay,  époux  de  Marie-Anne  Chénier,  eu  eut  : 
1"  Marie-Anne,  baptisée  k  Jaunay  (comme  les  suivants) 
le  15  nov.  1761  et  inhumée  le  28  juin  1783  ;  2"  Loris, 
baptisé  le  2S  mai  176S  ;  3°  Pierre,  baptisé  le  4  sept. 
1773  ;  4°  et  5°  autre  Louis  et  François,  jumeaux,  bap- 
tisés le  18  janv.  1772.  (Id.) 

Galletier  :N...)élait  vicaire  de Naintré (Vien.)  en 
1767.  (Id.) 

Galletier  ^Didier)  fut  curé  de  S'-Martin  de 
Curzay  (Vien.)  de  1780  k  1791.  (Id.) 

1. — Galletier  (N...)  eut  au  moins  pour  enfants: 
1°  Gilbert,  qui  suit  ;  2°  François,  huissier  royal  à 
Vendeuvre,  marié  k  Antoinette  Baret  et  décédé  avant 
le  18  janv.  1695,  en  eut  au  moins  uu  fils,  Vincent, 
procureur  au  prcsidial  de  Poitiers,  marié  k  Vendeuvre,  le 
18  janv.  1695,  à  Marie  Barbot,  tille  de  François,  huis- 
sier royal  et  notaire,  et  de  Marie  Jacquault,  qui  mourut 
le  19  l'év,  1721,  ayant  eu  :  a)  François,  baptisé  le  20 
no/.  1693  ;  i)  Vincent-François,  baptisé  le  26  nov. 
1696  ;  c)  Marie-Fbançoise-Simonne-JudE,  baptisée  le 
29  oct.  1699  ;  d)  P.aul-I.ouis,  baptisé  le  16  janv.  169S  ; 
,:■•  Vincent-Gabriel,  baptisé  le  dernier  fév.  1701  et 
marié  le  4  mars  1726  à  Marie-Gabiïellc  Jacquault, 
fille  de  François, marchand,  et  de  fcuN...  P.ichault. 

2. Galletier  (Vincent),   notaire  royal    de    la 

ehàtel'cnie  de  Vendeuvre,  né  en  1628,  épousa  Louise 
Barli  et  fut  inhumé  k  Vendeuvre  le  20  avril  1705, 
laissait  :  1°  Chviii.es,  baptisé  à  Vendeuvre  le  31  oct. 
1666  ;  2"  Françoise,  baptisée  le  même  jour  que  son 
frère  ;  3°  Antoine,  qui  suit. 

::.  --  Galletier  (Antoine)  épousa  le  4  juin  1697, 
dans  li  chapelle  Si-Jean-1'Kvangéliste  des  Dames  reli- 
gieuses  de  Lcnclottre  (Vien.),  Renée  P.ertault,  dont  il 
eut  au  moins  Claude,  qui  suit. 

i.  —  Galletier  (Claude),  avocat  au  présidial 
de  Poitiers,  épousa  vers  1740  Jacquetto  Richard,  et  en 
eut  :  1"  François,  qui  suit  :  2"  Jacjues-Clauoe,  sr  de 
la  Marinière,  avocat  k  la  cour  de  Poitiers,  marié  à 
Aune  Blot  et  décédé  à  la  Moiinière  (Dissay,  Vien.,  le 
I    12  juin  1773,  ayant  eu  :  n).  Etienne-Augustin,  bapl'Sé 


680 


GALilCHER 


s  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  2.1   fév.   1147  ;  A)    Marie- 
Catherine,  mariée  à  S'-Didier  de  Poitiers,  le  1er  sept. 
.  Louis-Aimé  Gervais,  avocat. 

.  .  —  Galletier  (François),  s1"  de  la    Braudière, 

ira  ni.  à  Bellefoye  (Neuville,    Vien.),    passa  un  acte 

I  ■  4  fév.  1775  (Duchastenier,  not.)  avec  Agnès-Marie- 
Charlotte  Le  Koy  de  la  Bugcamlrie,  veuve  de  Jean- 
Armand-Félix-Zacharic  Clahat,  Cliev.,  sgr  du  Chillenu. 

II  épousa,  le  23  juil.  1776,  Marie-Anne  Robert, 
dont    il  eut  au    moins  François-Nicolas,  qui   suit, 

6.    —    Galletier    (François-Nicolas),   sr  de    la 

Braudière,  né  à  Bellefoye  le  20  dée.  1786,  épousa  à 
Dissais,  le  7  janv.  1S12,  Aglac-Victoirc  he  Belhoir, 
fdle  de  Alexandre.  Ec,  sgr  de  la  Pajre,  et  de  Cons- 
tance-Jeanne Dullaux,  dont  il  eut  :  1°  Marie-Aglaé- 
Sidonie,  née  a  Dissais  le  20  déc.  1812,  mariée  à  Poi- 
tiers, le  20  mai  1850,  à  Charles-Victor  Touchois  ; 
2°  Constance,  née  a.  Dissais  en  1815  cl  décédée  sans 
alliance  à  Poitiers  en  1855. 

4;  V  f.l  .!•:  I  II  IS  —  11  y  avait  dans  la  paroisse 
de  Scorbé-Clairvaux  (Vien.)  une  chapelle  ou  stipendie 
des  Joulains  ou  Callctiers,  fondée  par  M.  Jean  Jouluin, 
curé  de  Pouant  (Vien.)  avanl  1615,  Touillés  du  diocèse 
de  Poitiers  de    1782  et  1869.) 

4.  VI  1  14  III  It  .  4.  VI  I  141111  It  , 
<;  AiM4.lll.lt     et    4.  VI  14   llll  It     —    Ce 

nom,  qui  s'est  écrit  de  ces  différentes  façons,  a  été  porté 
par  un  certain  nombre  de  familles  sur  lesquelles  nous 
n'avons  pu  réunir  que  peu  de  renseignements.  Nous 
plaçons  donc  ici  dans  l'ordre  chronologique  tous  les  per- 
sonnages que  nous  avons  trouvés  et  qui  appartiennent  à 
des    familles  différentes  (1). 

Gallicliier  (Pierre)  était  prieur  de  S'-Hilaire 
de  la  Celle  en  1400.  (F.) 

Gallicher  (Jean),  prieur  de  Mignaloux  (Vien.), 
fut  appelé  comme  témoin,  en  1415,  dans  l'enquête 
faite  pour  savoir  si  les  religieux  de  S'-Hilaire  de  la 
Celle  avaient  le  droit  de  justice  haute,  moyenne  et 
basse  dans  le  bourg  qui  entourait  leur  église.  ïGul.  Ant. 
Ouest  1838,  p.  92.) 

Gallicher  (Jacques),  vivant  en  1517,  eut  au 
moins  pour  enfant  Claire,  qui  est  (croit-on)  mère  de 
Gabriel  Papon,  Ec,  sgr  du  Breuil,  (Champeval,  G'e 
de  S'-Martin,  p.  148.) 

Gallicliier  (Jacques),  sgr  de  Maillac  (fief  situé 
dans  la  ville  de  Confolens,  Char.),  bourgeois  de  la  ville 
du  Dorât  (Hlc-Vien.),  épousa  le  24  juil.  1519  (Léonard 
Freyneau,  not.  de  la  Basse-Marche  et  duché  de  Châ- 
te'derault)  Jeanne  Dacieii,  fille  de  feu  Jean,  Ec,  sgr 
delà  Courerie,  etde  Philippe  Blanc.  (Carrés  de  d'Hozier, 
t.  223,  Dacier.) 

Galichier  (Hélène,  aliàs  Claire)  était  le  4  mai 
1532  épouse  de  Pierre  de  Marsanges,  Ec,  sgr  dudit 
lieu  et  de  Berncuil.  Elle  testa,  étant  veuve,  le  14 
avril  1575  en  faveur  de  Pierre,  l'uu  de  ses  (ils.  (Id. 
id.  et  Noh.  Limous.,    IV,  p.  319.) 

Gallicliier  (Guillaume)  fait  le  S  mars  1536  aveu 
îles  lieu  et  maison  de  Saulzcs  ?  mouvant  de  Civray. 
(Arch.  Nat.    PP.  45.) 

Galicher  (Catherine)  présente  un  enfant  au 
temple  de  RuRec  (Char.)  en  1577.  (Arch.  Nat.  TT.  264.) 

(1)  On  trouve  daos  l'Inventaire  des  Archives  de  la  Haule- 
Vienne,  S"  .S',  un  certain  uornbie  de  renseignements  sur  les 
Gallicliier  de  Bellac  qui  nous  ont  été  signalés  trop  lard  pour 
être  iubérés  dans  cet  article. 


4.  VI    1    14    III    It 


Gallicher  ou  Gallicliier  (Pierre;,  doc- 
teur régent  de  la  Faculté  de  Poitiers  en  1559  et  médecin 
du  roi,  fut  inhumé  à  S'«-Opportune  de  cette  ville,  le 
21  juil.  15SÛ.  11  avait  épousé  Guillonuc  DlGMAV,  dont 
il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2*  Mathieu,  baptisé  à  S'-Porchaire  le  10  janv.  1570  ; 
3°  Marie,  baptisée,  même  paroisse,  le  10  oct.  1571, 
qui  fut  plusieurs  fois  marraine  à  S'n-Opportuue  de  1584 
à    1621.  (Reg.^ 

Gallicher  (Pierre),  avocat  en  la  cour  et  par- 
lement de  Paris,  épousa  Françoise  Le  Movne,  Pille  de 
K,..,  et  de  Jeanne  de  Plaix,  et  en  eut  :  1"  Gabriel, 
baptisé  à  S,e-Opportune  de  Poitiers  (ainsi  que  ses  frères) 
le  27  fév.  1587  ;  2°  PiERnB,  baptisé  le  20  juin  1589, 
eut  pour  marraine  son  aïeule  paternelle,  Guillonue 
Digmay,  veuve  de  Pierre  Gallicher  ;  3°  Hilaire,  baptisé 
le  20  nov.  1595.  (Rog.) 

Galicher  (Benoît)  est  parrain  à  S'-Porchaire  de 
Poitiers  le  23  fév.  1582.    (Id.) 

Gallicher  (Marie),  peut-être  fille  do  Pierre, 
docteur  régent  en  la  Facullé  de  Poitiers,  épousa  Abra- 
ham do  la  Huproye,  Ec,  sgr  de  Bonneuil,  dont  une 
fille,  Marie,  baptisée  le  27  juin  1599  à  S'*-Opportune, 
et  qui  fut  inhumée  le  27  fév.  1621  /même  paroi-se)  dans 
la  sépulture  de  feu  M.  Gallicliier.  (Id.) 

Gallicher  (Jean)  est  parrain  le  30  sept.  1607 
de  Jacques  Clahat,  fils  de  Jacques,  s1  d'Ailly,  et  de 
Marie  Faulcon.  (Beg.  de  Dissais,  Vieil.) 

Galliclier  (Jean),  religieux  de  l'abbaye  de 
S'-Savin-sur  C.artempe,  transige  le  19  avril  1620  avec 
Pierre  Boileau.  pitancier,  au  sujet  de  ce  qui  lui  était 
du.    (Arch.  Vien.  Abb.  de  S'-Saviu,  p.  58.) 

Gallicher  (Martial)  était  en  procès  en  1622  con- 
tre Jean  Hubert  et  François  Pontcharraud.  (Corda, 
t.  Il,  p.  314.) 

Gallicliier  (Marie), épouse  de  François  Laiguil  1er, 
Ec,  sgr  de  Pcrnant,  conseiller  du  roi,  magistrat  au 
présidial  et  échevindc  Poitiers,  est  marraine  à  S'-Savin 
de  cette  ville,  le  9  avril  1623,  de  Marie  Boatin.  (Reg.) 

Gallicher  (Hilaire),  épouse  de  Jacques  Morcau. 
Ec,  sgr  de  Puiguerant,  eut  un  fils  baptisé  à  S^-Oppor- 
tunc  de  Poitiers   le  12  fév.  1627.  (Id.) 

Gallicher  (Jeanne)  est  marraine  à  S'-Savin  de 
Poitiers  le  27    janv.  1630.  (Id.) 

GaIScher  (Suzanne),  femme  de  François  Pi- 
nault,  sergent  royal,  en  eut  un  fils  baptisé  à  S'-Cybard 
de  Poitiers  le  3  mai  1649.  (Id.) 

Gallicher  (Jean),  s'  des  Cochets,  était  lieu- 
tenant du  prévôt  de  Bellac  en  1658.  (Champeval,  G'e 
de  S'-Martin,  p.  137.) 

Galicher  (François),  Ec,  sgr  des  Touches, 
est  parrain  à  Ruffec  (Char,),  le  27  avril  1659,  de  François 
Mimault.  (Rapp.  Char.  1896,  p.  16.) 

Gallicher  (François),  s'  des  Fosses,  épousa, 
vers  1660,  Marguerite  Fadlconnier,  que  nous  croyons 
fille  de  François,  sgr  de  l'Age-Meillet,  et  de  Marguerite 
Rampiou.  (Gén.  Faulconnier.) 

Gallicher  (Pierre),  conseiller  en  l'élection  de 
Bellac,  avait  épousé  Jeanne  de  Villagier  ou  de  Ville  - 
cier,  qui  était  sa  veuve  et  héritière  le  24  sept.  1669, 
date  OÙ  elle  était  en  procès  avec  Jean  Gallicher,  con- 
seiller du  roi  au  sénéchal  de  Bellac  que  nous  croyons 
son  lils,  contre  Martial  du  Noyer,  sr  de  Monteil,  prêtre, 
autre  Martial  du  Noyer,  s' de  Monteil,  et  Jean  du  Noyer, 
t 'us  enfants  et  héritiers  de  Jean  du  Noyer  et  d'ANNE 
Galicher.    Corda,  t.  II,  p.    312.) 


«    \l  I  II  II 


Galloher  Pierre),  ^r  de  Larlaudière  (l.a  Re- 
tamlii'iv.  p""  île  Scorhé-Clairvaux,  Vien.),  Ref  qui  ilï 
pendait  de  Puygarreau  Sossaj  el  S'-Conest,  Vien.  . 
en  était  propriétaire  avant  1672. (Arch.  Nat.  P.  l.'l.1. 

< .;i iii<li<i-  (Louis)  assiste  comme  cousin  du 
i ii t h î-  le  30  sept.  1675  au  mariage  do  Pierre  de  la  Satlc- 
Gallicher,  âgé  de  20ans,  delà  ps-c  de  Bellac  ll'-Vien.), 
(ils  de  feu  François,  et  de  feu  Josèphe  dis  la  Bastide) 
avec  Antoinette  Atgretaclt,  fille  do  Franç"is,  et  de 
Hilaire  Chesne.  (Reg.  de  S1  1 1 i « l ï «- 1-  de  Poitiers, 

Gallclier  Catherine  épousa  à  Champagné-S1- 
Hilaire  Vien/,  le  12  die.  1695,  Nicolas  Desmior,  Ec, 
sgr  du  Montft.  Etant  veuve  elle  fut  maintenue  en  su 
noblesse,  ainsi  que  son  (ils  atoé,  par  M.  de  Richebourg, 
le  19  niais  nia.  (Gén.  Dcsniier. 
■  CSalliclier  (Françoise]  avait  épousé  Jean  Faulcon- 
nier,  s1' de  Négrier,  et  était  décédée  avant  le  7  fév.  1700, 
date  cl ti  mariage  de  leur  fille  Marguerite  à  S'-Michel  de 
Poitiers.  (Reg.) 

(ïallichei*  (Alexis),  mousquetaire  du  roi  en  1703, 
est  cité  dans  les  registres  de  Chaiiipagné-S'-Hilaire.  (Id.) 

Gallicliei*  (Françoise),  épouse  de  Jacques  Car- 
tier, était  veuve  le  7  mars  1707.  date  où  elle  marie  un 
de  ses  enfants  a  Cïvray.  (Id.) 

Gallichor  (Pierre),  conseiller  du  roi  au  siège  de 

Bellac  et  lieutenant  des  eaux  et  torils  en  la  maîtrise 
de  Bellac,  est  administrateur  do  l'Ilôtel-Dieu  de  cette 
ville  en  nov.    1733.   (Arch.  H"  -Vieil.  Bellac,  E'.) 

Gallicher  (N...)  possédait,  en  1743,  des  rentes 
sur  lePeyratel  Bussière-Poitevine  (H""- Vien.).  (Arch. 
Nat.  P.  1232.) 

liALLIËIt  — Famille  de  ("ancienne  bourgeoi- 
sie de  Fonteua\-le-C  imle,  dont  le  nom  s'écrivait  a 
l'origine  Caler.  Elle  s'est  divisée  en'deux  branches 
qui  ont  été  l'une  et  l'autre  anoblies,  l'une  en  14S4, 
l'autre  en  1585,  cl  qui  sout  éteintes  depuis  plusieurs 
siècles.  Les  renseignements  qui  nous  ont  permis  de 
rédiger  cet  article  sont  extraits  pour  la  majeure  partie 
de  notre  cabinet  et  proviennent  de  communications 
de  feu  MM.  11.  de  Grimouard  de  S'-Laurent  et  B.  Filloo. 
Blas  n  :d  'azur  au  sautoir  d'or,  aliàs 
de  sable  au  sautoir  d'argent. 

Galliei* (Guillaume), signait  en  qua- 
lité de  notaire,  le  24  mai  1362,  le  tes- 
tament de  Jean  Drandin.  (Inv.  des  titres 
de  Fontenay-lc-Comte  par  M.  Bitton.) 

Gallier  (Pierre)  est  témoin,  le  30  déc.  1374, 
d'une  transaction  entre  les  trésorier  et  chapitre  du 
collège  de  Menigoute  et  Jeanne  du  Plessis,  veuve  de 
Cuillaunie  Pouvrean,  Ec.  (Arch.  Barre,  II,  p.  448.) 

Gallier  (Marol),  notaire  à  Fonlenay-Ie-Coniic  , 
écrit  une  lettre  le  4  juin  147S  disant  que  Jean  Durant, 
coutelier,  avait  donné  k  la  fabrique  de  Fontenay-lc- 
ComtO  cinq  sols  de  rente,  par  chacun  an,  sur  sa  mai- 
son assise  en  la  ville  de  Fonlenay-le-Comle.  (Inv. 
des  titres  de  Footenay-le-Comte,  par  M.  Bitton,  p.  48.) 

Galliei*  (Jeanne),  veuve  de  Guillaume  Aimory, 
et  Cuillaunie  Joyaux,  s''  de  Boisjolly,  afferment,  le 
10  déc.  1558,  la  sgrio  de  Champmaillard.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  S'-Cyprien.) 

Galller  (Gilles),  Ec., comme  curateur  de  Suzanne 
et  de  Jeanne  Galber,  filles  de  feu  Pierre,  Ec,  et  de 
Marie  GtlINDRON,  fait  un  bail  h  ferme  à  Jean  Tiraqueau, 
demeurant  p5"  deS'-Philbertde  Pontcharraud  (Vendée), 
par  acte  passé  a  Fontenay-le-Comte  devant  Grignon  et 
Robert,  not.,  le  18  août  1590.  (Notes  B.  Fillon.) 


* 


«.    M    I    M    II 


l>81 


«...lli,  i     Méry  André)  était    élu   en    l'élection  de 

Fontonay-lc-C te,    le  13  juin    1592    (Arcli.deM.de 

Kcrvcnoad. 

(«allier  Marie  vend,  le  1 1  juil.  1629,  une  niai- 
son  aux  Sables-d'Olonne  à   Joan  Baudouin.  Ec,  sgrdu 

Paire,  devant  Micheaucl  Misse,  not!    Arch.  de  M.  Paul 
de  Chabot. 

Gallier  I!.  P,  Je:in  ,  jésuite,  supérieur  de  la 
maison  de  Fontcnay-le-Comte,  transige  le  18  janv.  1640 
avec  Philippe  Agroué,  Ec,  sgr  de  la  Tourlelicre,  au  su- 
jet du  legs  l'ait  aux  jésuites  par  Michel  Brisson.  (Notes 
de   B.  Fillon.) 

S  I'1'.  —  Branche  de  FONTAINR8, 

1.  — Gallier  (Guillaume'',  notaire  à  Fontenay, 
achetait,  le  12  juil.  1411,  de  Michoau  Vacquerie,  clerc, 
une  maison  à  Fontenay-le-Comte,  devant  Barbereau  et 
Baudy,  not.  Dans  un  contrat  du  8  janv. 1435  il  transigeait 
avec  frère  Cuillaunie  Bernard,  prieur  de  N.-D.  de  Fon- 
tenay, pour  une  maison  qui  avait  été  affermée  ou  plutôt 
arrentée  par  frère  Jean  Chausscau, alors  prieur  de  ladite 
église  en  1374,  à  Cuillaunie  Thomas.  Il  était  notaire  a 
F'ontenay  en  1419,  et  eut,  croyons-nous,  pourenfantsde 
Pcrclle  Thomas  :  I u  C  cilla  cm  k,  qui  suit;  2°  Nicolas,  est 
nommé  dans  le  contrat  du  8  janv.  1435.  et  est  peut- 
être  le  même  qui,  qualifié  de  clerc  dans  un  acte  de 
I  138,  il  acheté  une  maison  a  Fontenay  pour  le  prix 
de  20  éeus  royaux  d'or  de  6  4  au  marc,  chacune 
pièce  pesant  le  franc,  et  une  autre  maison,  le  5  mars 
1447. 

2.  —  Gallier  (Cuillaunie)  dit  le  jeune  est  notaire 
à  Fontenay,  puis  sénéchal  de  Puissec  eu  1455  et  pro- 
cureur aux  causes  de  l'église  N.-D.  de  Fontenay  le 
21  janv.  1467.  Il  eut,  croyons-nous,  pour  enfant:  Jean, 
qui  suit. 

3.  —  Gallier  (Jean)  dit  l'aîné,  sgr  de  Guignefolle 
et  de  Fontaines,  est  cité  comme  notaire  dans  plusieurs 
contrats.  Le  15  fév.  1476,  il  passait  un  acte  en  cette 
qualité  et  eul,  croyons-nous,  pour  enfants  :  1°  Guil- 
laume, qui  suit  ;  2U  Jean,  auteur  de  la  branche  de  Gui- 
gnefolle, S  II;  3»  Mathurine,  mariée  d'abord  à  Micheau 
Jouyneau,  sgr  de  Guignefolle,  puis  à  Jean  Morcau,  sgr 
de  la  Jouinière,  dont  la  succession  fut  partagée  le  4  fév. 
1490  ;  4°  Gcillemette,  épouse  de  Jean  Rambaud,  qui 
prit  part  au  partage  du  4  fév.  1490. 

4.  —  Gallier  (Cuillaunie,  sgr  de  Fontaines, 
agissait  dans  l'acte  de  partage  de  1490  tant  en.  son 
nom  que  comme  curateur  de  Jean  Gallier,  sgr  de 
Guignefolle,  son  neveu,  et  il  eut  pour  sa  part  la  terre 
de  Fontaines.  Le  20  oct.  1482,  il  était  sénéchal  de 
Guignefolle  et  est  désigné  en  cette  qualité  le  22  mars 
1483  dans  un  arrêt  rendu  sous  le  nom  de  Philippe 
de  Comines,  sénéchal  du  Poitou.  11  fut  anobli  par 
lettres  du  roi  Charles  VIII  le  14  juil.  1484,  servit  au 
ban  de  1489  et  était  décédé  en  1196,  ayant  eu  pour 
enfants:  1"  Guillaume,  qui  suit  ;  2°  Marie,  mariée 
vers  1500  à  Barnabe  Foiichier,  sr  de  la  Caillcrie. 

5.  —  Gallier  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  Fontai- 
nes, [rendit  aveu  et  dénombrement  de  cette  terre  U 
Guillaume  Aymeret,  conseiller  au  Parlement  de  Paris, 
sgr  de  Velluyre,  le  16  mai  1509.  Nous  ne  connaissons  pas 
sa    postérité, 

§  II.  — ■  Branche  de  <  -  i  k.  \  i  1  <  >i  1  i 

4.  —  Gallier  (Jean),  fils  piiiné,  croyons-nous, 
de   Jean  (31-'  deg.,  g  1"),  était    décédé  avant  le  4  fév. 


682 


RALLIER 


GALLIPFET  (de) 


1490  et  avait    à    c-lte    époque  un  fils,  Jean,  qui  suit, 
sous  la  curatelle  de  son    onde   Guillaume. 

5.  —  <;;illi<*r  (Jean),  sgr  de  Guignefolle  (qui  lui 
fui  attribué  par  le  partage  du  4  fcv.  1490),  fut  échc- 
vin  ii  Fontenay-ie-Comte  et  élu  en  l'élection  de  cette  ' 
ville.  11  avait  épousé  d'abord  Jaequette  Petiteac,  fille 
de  Nicolas,  et  passa  contrat  avec  ses  beaux-frères  a 
Vouvcnl  le  7  août  1495  ;  puis  le  31  dée.  1502,  en  2" 
noces  (Augereau  et  h>uchicr,  not.  à  Mort!,  Claude 
Latdet,  fille  de  Jean,  lieutenant  du  sénéchal  de  foi- 
Ion  à  Niort  et  Fontenay,  et  de  Louise  Berlin,  qui  lui 
apporta  la  terre  de  la  Grange  de  Longcsve.  II  fit 
son  testament  en  1549  et  eut  du  1er  lit  :  1"  Cathe- 
iiinc  qui  épousa  le  20  janv.  ISOiRaymond  de  Sallenove, 
te.,  docteur  en  médecine  ;  du  2e  lit  :  2"  'Raoul,  qui 
suit  ;  3"  Daube,  mariée  d'abord  à  Guy  Godreau,  sgrde 
la  Regnière,  puis  a  Jacques  Caillcau. 

6.  ■ —  Gsillier  (Raoul),  qualifié  dans  certains 
actes  d'Ec.,  sgr  de  Guignel'ollc  et  de  la  Grange  de 
l.ougesve,  reçut  une  donation  de  son  père  le  24  nov. 
1532  et  partagea  la  succession  de  ce  dernier  en  dée. 
1551.  Il  rendit  aveu  et  dénombrement  au  roi  pour  sa 
sgrie  de  Guigne'olle  les  4  fév.  1517,  15  aoOt  1551  et 
29  janv.  1553,  el  eut  toute  une  suite  d'affaires  qui  se 
prolongé] eut  longtemps  après  lui  au  sujet  des  droits 
respectifs  de  la  sgrie  de  Guignefollc  et  de  celle  de  l'uissec, 
dont  était  alors  alors  sgr  Tristan,  Goulard,  Ec.,  sgr 
de  la  Getfardière.  Il  avait  acquis  vers  celle  époque 
une  partie  du  fief  de  Glissais  ou  les  Deux-Sei- 
gneurs, ainsi  appelé  parce  qu'il  avait  été  possédé  au 
XIIe  siècle  indivis  par  les  Chasteigner  et  les  Chabot, 
et  son  fils  André  acheta  l'autre  moitié  vers  la  fin  du 
xvie  siècle. 

11  avait  épousé  d'abord,  le  16  déc.  1532  (Boucher 
et  Simonncau,  not.  a  Fonlcnay),  Claude  Tiraoueau, 
fille  d'André,  alors  lieutenant  du  sénéchal  de  Fontenay. 
el  de  Marie  Cailler,  puis  Françoise  Gaultier,  et  eut  du 
premier  lit  :  1°  Amibe,  qui  suit  ;  2°  Abbaham,  Ee.,  sgr 
de  la  Grange  de  l.ougesve  et  de  la  Beliniére,  né  en 
1540,  lieutenant  particulier  cl  assesseur  a  Fontenny-lc- 
Comte,  avait  pour  curateur,  lors  du  partage  avec  sonfrère 
en  1565,  François  Tiraqueau.  Ec,  sgr  de  Gastchouisc. 
Il  fut  au  secours  de  Poitiers  assiégé  par  l'amiral  de  Coli- 
gny  en  1569,  et  anobli  par  lettres  palentes  du  10 
juil.  1585,  qui  furent  continuées  par  arrêt  de  la  cour 
des  aides  en  1537,  et  en  1586  avait  été,  en  sa  qua- 
lité d'assesseur,  un  de  ceux  qui  poursuivirent  le 
meurtrier  du  s'  l,a  Rainée,  receveur  à  Fontenay.  Il 
devint  maire  de  cette  ville  en  1573  et  avait  épousé 
en  lrc"  noces,  le  20  juil.  1562  (Agier  et  Marebati- 
deau,  uot.  à  Fontenay),  Catherine  Robin,  fille  de  feu 
Mathieu,  sgr  de  Sauvages,  et  de  Marie  Fontencau  ; 
puis  en  secondes  noces  Marie  Durand,  qui,  agissant 
comme  sa  veuve,  rendit  aveu  à  Vouvant  le  22  juil.  1618 
du  fief  de  la  Grange  de  Longesve.  (Arcli.  Vien.  G.  523.) 
Il  avait  eu  de  son  premier  mariage  :  a)  Maiiie,  Dc  de 
la  Grange  de  Longesve,  qui  était  son  héritière  le  7 
août  1604  et  se  maria  d'abord  à  Vincent  Bouhie  •, 
Cliev.,  sgr  de  la  Roeheguillaume,  puis  vers  1632  à 
Jacques  Caillault,  Ec.,  sgr  de  Fougeray  ;  b)  N..., 
mariée  à.  Pierre  Draud,  vivant  en  1617. 

[lu  second  lit  :  3"  Paul,  sur  lequel  nous  n'avons 
aucuns  renseignements  ;  4°  GabriellE,  épouse  de 
Jacques  de  Boullay,  Ee.,  sgr  du  Paty.  dont  elle  était 
le  19    juil.  1600. 

7.  —  «.:.lli.-r  André;.  Ee.,  sgr  de  Guignefollc, 
de  la  Lonihardière,  de  Crissais,  etc.,  conseiller  du  roi, 
piésident  en  l'élection  de  Fontenay,  né  en  1539,  avait 
pour  curateur  eu  1565,  Henri  de  Sallenove,  Ec,  sgr  de 


la  Nangie,  lors  du  partage  avec  son  frère.  Il  était  à  la 
défense  de  Poitiers  en  1569,  fut  anobli  en  I5S5  el  confirmé 
danssanoblesseeu  1587. On  le  trouve  éclievinde  Fontenay 
en  1573;  il  avait  acquis  en  1575,  par  échange  de  sa  propre 
maison,  l'ancien  liotel  de  la  Prévôté  de  N.-D.  de  cette 
ville.  Le  14  déc  1595,  il  fut  maintenu  en  possessron 
de  la  moyenne  justice  de  Guignefolle,  avec  le  droit  de 
tutelle  et  de  curatelle,  par  arrêt  du  Parlement  de  Paris  et 
fit  une  transaction  le  5  sept.  1597  avec  François  Girard, 
Ec,  sgr  des  Eehardières,  relativement  aux  terrages  de 
Mai  sais,  et  hommage  de  Guignefolle  et  de  Crissais 
à  Fontenay-le-Comle  le  15  janv.  1605.  (Arch.  Nat.  PP. 
45.)  11  est  nommé  le  21  juin  1607  dans  un  accord 
entre  Jean  Masson,  lie  ,  cl  Louis  de  S'-Jouin,  Ec,  et 
Nicolas  Rupin  par  son  testament  du  25  fév.  1608  lui 
recommande  ses  enfants  et  lui  fait  don  d'une  coupe 
d'argent  dorée  ;  enfin  le  18  juin  1610  François  Brisson, 
sgr  du  Palais,  prononçait  un  jugement  entre  lui  et 
Renée  Riquet,  femme  séparée  de  biens  de  Louis  de  S1- 
Marlin,  Ec,  et  lui  adjugeait,  moyennant  IS',0  I.,  la 
métairie  de  Davy.  André  Cahier  mourut  en  1612  ou 
1613,  après  avoir  épousé  Catherine  Gabipaud,  veuve 
de  Philippe  Tiraqueau  et  tille  de  Jean,  sgrde  la  Foi  1  i- 
nière,  et  de  Jeanne  Regnault,  dont  il  eut  :  1°  Jean,  qui 
suit  ;  1°  Clauiie,  niaiiée  le  15  janv.  1591  (Couin  et  Joly, 
not.  à  Fontenay-le-Comle)  à  Jean  Picard,  Ec.,  sgr  de  la 
Toucbe-Moreaii,  qui  prit  le  nom  de  Picard-Gallier  ; 
3°  Suzanne,  qui  épousa  le  12  janv.  1591  Jean  Carnier, 
Ec,  sgr  de  la  Guérinière,  conseiller  au  Parlement  de 
Bretagne,  avec  la  condition  de  prendre  le  nom  de 
Garnier-Gallier. 

8.  —  Oalliep  (Jean).  Ec.,  sgr  de  S,e-Bailegonde, 
conseiller  du  roi  cl  lieutenant  général  en  la  ville  île 
Fontenay-le-Coiute,  épousa  le  18  fév.  1591  Marguerite 
Gobin,  fille  de  Jacques,  et  de  Jaequette  Fouresiier,  sr 
el  De  delà  Vauduraml.  Ce  mariage  fut  passé  au  châ- 
teau de  la  Cuillère,  où  ledit  Jean  s'était  réfugié  à 
cause  des  troubles.  Il  mourut  en  1592  sans  postérilé, 
et  sa  veuve  se  remaria  à.  François  Dreux,  Ec,  sgr  de 
Montrollct,  en  mars  1593. 

GALLIFFET  (de).  —  Noble  el  très  ancienne 
famille  originaire  du  Dauphiné,  dont  une  branche  a 
possédé  des  fiefs  importants  en  Aunis  et  sur  les  conleis 
du  Poitou  au  xvme  siècle.  La  filiation  de  celte  famille, 
appuyée  sur  des  pièces  authentiques,  remonte  au  xive 
siècle,  et  est  encore  représentée  de  nos  jours.  RTlozier. 
t.  IV,  p.  557;  Le  Chevalier  de  Courcel'es,  t.  IV,  p.  12  ; 
La  Chesnaye  des  Bois,  t.  VII,  p.  49  ; 
l'Annuaire  delà  noblesse  de  1851,  etc., 
ont  donne  des  généalogies  plus  ou  moins 
étendues   sur  celle  maison. 

Blason  :  de  gueules  au  chevron  d'argent, 
accompagné  de  3  trèfles  d'or,  2  et  1. 

RrAnche  de   GRANZAY. 

11.  —  GnlIIfTet  (Philippe  de,  4e  fils  de 
Pierre  ,  Ec.  ,  sgr  d'Hanon  ,  et  de  Marguerite  dk 
Bonfils  (10e  deg.  de  la  filiation  suivie),  Clicv.,  sgr 
de  Granzay,  du  Bivau,  etc.,  fui  lieutenant  des  ma- 
réchaux de  France  au  gouvernement  de  la  Ro- 
chelle et  du  pays  d'Aunis,  Chcv.  de  S'-Louis,  lieu- 
tenant des  vaisseaux  du  roi  et  capitaine  d'une  com- 
pagnie franche  de  ia  marine  II  épousa  le  15  juil.  1709 
Marie-Marguerite  Suzanne  IIiiet,  lîllc  de  Amateur,  sgr 
du  Rivau  et  de  Granzay.  capitaine  des  vaisseaux  du 
roi,  et  de  Suzanne-Henriette  Béraudin,  sa  veuve,  el 
lit  son  testamen  le  2  juin  1736  :  il  mourut  le  26  mars 
1740,  laissant  sa   femme    veuve  avec  trois  enfants   qui 


OVIXIOT  («WM 


sont    :     1*     ChRISTOPBE-PHILIPPE-AHATEOB,    (]lli    suit  ; 

8*  Louis-Gabriel,  piètre,  docteur  do  Sorhonnc,  grand 
vicaire  du  diocèse  d'Aix  et  nommé  en  1742  abbé  do 
s  Chéron,  dans  le  diocèse  de  Chartres,  et  en  juin 
1753,  abbé  de  fontaine-Daniel  ;  3°  Paul-Alexandre, 

Cbov.  de  S' Jean-de-Jérusaleiu  et  capitaine  d'infanterie 
dans  le  régiment  de  la  Couronne,  baptisé  le  12  nov. 
l"l!l  Ct dont  les  preuves  de  noblesse  lurent  faites  le  3 
111:11  11  il  pour  sa  réception  dans  l'ordre  de  Malte.  11 
mourut  dans  la  môme  année. 

12.  —  <;.-tllinw  Chriftophc-PhilippeAmaloui' 
de  dil  le  comte  de  Galliffet,  Cliov.,  B«"  de  Dampierrc- 
sur-IIoutonne,  sgr  de  Granzny,  de  Rocheroux,  etc., 
l'ut  successivement  capitaine  dans  le  régiment  du 
Roi-Infanterie,  lieutenant  général  au  gouvernement 
de  Bourgogne  pour  le  Maçonnais  le  24  niais  1734, 
gouverneur  de  la  ville  de  Màcon  ct  du  Maçonnais  ct 
capitaine  de  la  Tour-dii-l'ont  le  30  mars  1756,  mestre 
de  camp  du  régiment  de  la  Reine-Cavalerie,  Cbev. 
dcS'-Louis,  maréchal  dos  camps  cl  armées  du  roi  le  1(1 
fév.  1759,  commandant  en  l'armée  d'Allemagne  le 
I1"  mai  suivant,  et  inspecteur  général  de  la  cavalerie. 
Il  était  né  le  30  déc.  1111  ct  avait  partagé  au  mois 
de  janv.  1744  avec  sa  mère  ct  avec  Louis-r.abriel,  son 
frère,  la  succession  de  son  père  ;  par  cet  acte  il  eut 
pour  sapait  la  terre  et  sgric  de  Granzay  en  Saintongc 
(aujourd'hui  Deux-Sèvres),  avec  la  charge  de  lieutenant 
des  maréchaux  de  France  ct  juge  du  point  d'honneur 
de  la  noblesse  au  gouvernement  de  la  Rochcllo  et  du 
pays  d'Aunis.  Il  avait  obtenu  le  1e"  janv.  17  iS  un  brevet 
de  brigadier  de  cavalerie  et  acquit  par  acte  du  S  août 
17521aBn,°  de  Danipicrrc-sur-Routonne  en  Poitou,  dont 
il  fit  hommage  au  roi.  à  cause  de  son  château  de  Niort 
(Arch.  Vien.  C.  358.  Il  mourut  ii  Cassel  le  11  aoîit  1759 
et  avait  épousé  le  22  janv.  1756,  de  l'agrément  du  roi  et 
des  Princes  et  Princesses  du  sang,  Marie  DE  LÉVIS,  fille 
de  Marc-Antoine,  Cbev.,  sgr  et  110"  de  Lugny  et  de  Char- 
nizay,  capitaine  au  régiment  des  Cardes-Françaises,  et 
de  Marie-Françoise  de  Gelas  de  Lehcron,  dont  il  eut  : 
1°  Marie-Louise,  née  le  2S  oet.  17.Ï6,  mariée,  avec 
dispense  de  Home,  le  9  avril  1772,  à  l.ouis-Frnnçois- 
Alexandre  M,s  de  Galliffet,  son  cousin  au  4a  degré,  aïeul 
du  général  M"  de  Galliffet,  k  <|ni  elle  apporta  la  B"ie 
de  Danipierre-sur-Boutonne  ;  2»  Marie-Antoinette, 
née  le  26  oet.  !7:i7,  mariée  le  20  avril  177G  à  Louis- 
Antoinc-Sophie  Vignerot  du  Plessis,  due  de  liiolic- 
lien . 

GALLIOT  et  G.ILIOT     -    Noms  divers. 

4.alio<  (Jean),  de  Fontenay-le-Comte,  est  cité 
le  8  fév.  1161  dans  le  dénombrement  l'ait  au  château 
de  Fontenay  le-Comte  par  Françoise  de  la  Bauduèrc 
pour  son  hôtel  de  la  Pointe,  comme  ayant  une  terre 
relevant  de  ladite  dame  et  lui  venant  de  sa  femme 
Jeanne  Bacheler.  (Arch.  Nat.  P.    590.) 

Galliol  (Jean),  prêtre,  s'est  présenté  pour  rem- 
plaeer  son  père  Mathurin  au  ban  de  1491.  Il  a  été 
renvoyé    à  cause   de    son  peu   de  fortune.  (F.) 

Gsillâot  (François),  Ec,  sgr  de  Vangueille  (Van- 
gucil,  Archigny,  Vien.),  demeurait  en  1302  eu  la 
verrerie  de  la  Paye,  canton  de  Pleumartin.  (l'oit,  ot 
V I.  Véniel  s  du  Poitou,  p.   S.) 

Gstlliot  (Fiacre),  chanoine,  promet  le  25  juin 
153  4  de  fournir  dans  un  an  une  chape  de  velours 
de  la  valeur  de  10  1.  qu'il  devait  au  chapitre  de  S'- 
Picrre  de  Chauvigny,  comme  don  de  joyeux  avène- 
ment. (Arch.   Vien.  Chap.  de  Chauvigny.) 

Galliot  (Bertfande  de)  avait  épousé  Gabriel   de 


«.   \  I    I    M  »  I     (.!<) 


683 


la  Bussière,  Ëc  ,  sgr  duClullou,  dont  la  fille  Madeleine 
épousa  le  li  déc.  l.'iifi  François  Ferré,  Ec.,  sgr  do  la 
Courade.   Gén.  Ferré, 

Galliol  (Jeanne)  se  maria  à  François  de  Cous- 
sault,  dont  Jeanne,  qui  épousa  le  18  juin  l.'i'iS  François 
Ferré,  s1  des  Chastelliers.    ld. 

«..-■il ■•>■  (François  de),  Ec  ,  donne  quittance  à 
François  Jourdain,  Ec,  sgr  des  Forges,  pour  la  contri- 
bution des  ban  et  arrière-ban  du  Poitou  du  23  fév.  1568. 
(Bans  et  ai  rièrc-baus.'l 

Galliol  Christophe  de),  sgr  de  la  Grande-Maison, 
ps«  de  S'-Sulpice  de  Mérigné  ?  en  Poitou,  fait  partie 
comme  homme  d'armes  de  la  montre  do  M.  de  Ville  - 
quier  le  13  avril  1581.    Montres,  21537,  n"  2253.) 

Galliol  (Jeanne),  épouse  de  Jean  Vallet,  pro- 
cureur fiscal,  a  une  fi  le  baptisée  au  temple  de 
Chef-Boulonne  le  7  déc.  ICi2.  (Reg.  protest,  de 
Clief-Boutonne.) 

Galliol  (loseph-Chrislophe)  épousa  le  6  fév. 
1725  Marthe  Frotiir,  lille  de  François,  Ec,  sgr 
de  la  Bordcrie,  et  de  Louise  de  Bort.  (Gén.  Fro- 
tier.) 

Galliol  (Catherine),  épouse  de  Pierre  Le  Bossu, 
s1'  de  Beauforl,  marie  son  fils  Pierre-Joseph  le  7  juin 
I72S  avec  Anne-Catherine  Desmierdu  Moutet.  (Beg.  de 
Charroux.) 

G  VI.LIOI  [de).  —  Famille  qu  a  possédé  plu- 
sieurs fiefs  en  Poitou  ct  a  eu  des  alliances  avec  des 
maisons  de  notre  province.  Les  renseignements  qui 
suivent  sont  extraits  de  la  Bibliothèque  de  l'Arsenal 
(Prieuré  d'Aquitaine,  Mss.  3679,  p.  6tiS,  669)  et  des 
documents  conserves  dans  notre  cabinet. 

Blason  :  de  gueules  a  3  bandes  d'or, 
au  chef  de  même  chargé  de  3  fleurs  de 
lis  de  gueules.  (Pièe.  orig.  1271.) 

Galliol  (Pierre  de),  sire  de  la 
Fuye-Mouton,  et  son  frère,  sequercllèrent 
le  30  avril  1568  avec  Jacques  et  Nicolas 
Dudoel.  Pierre  tua  Jacques  d'un  coup  de  pistolet  ct 
son  frère  l'ut  blessé  par  Nicolas  Dudoct.  Pierre  de 
Galliot  fut  condamné  a  mort  pour  ce  meurtre  le  30  mars 
13S3,  par  sentence  du  lieutenant  criminel  de  Poitiers, 
mais  il  en  appela.  G.'itiuc,  l.edain.  et  M.  Stat,  D.-S. 
1862,  p.  24.) 

Galliol  Pierre  de),  sire  de  la  Fuye-Mouton  et 
de  la  Bobiuière,  sgr  catholique  de  la  Câline,  qui  allait 
rejoindre  l'armée  du  duc  de  Montpensicr  devant  Fon- 
tenay, fut  pris  par  les  huguenots  cl  mené  à  Lu'signan. 
Sa  vie  fut  épargnée,  mais  on  le  maltraita  ct  on  lui  lit 
subir  une  longue  détention  pour  eu  tirer  une  grosse 
rançon.  Mais  il  réussit  à  s'échapper.  Il  avait  épousé 
Louise  de  Fave,  cousine  de  Michel  Le  Riche,  qui  lit 
plusieurs  démarches  pour  obtenir  sa  liberté,  (ld.  id. 
Michel  Le  Biche,  p.  201.) 

1.  —  Galliot  (Jacques  do  ,  Kc,  sgr  de  la  Saul- 
Iaye-Baraton  (Maine-et-Loire),  de  la  Faye  et  de  !a 
Bobinière  (Pamplie,  D.-S.),  épousa  Antoinette  Fou- 
cault, dont  il  eut  au  moins  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Galliot  1  Pierre  dc\  Ec,  sgr  de  la  Saullaye- 
Baraton,  la  Faye  et  la  Bobinière,  épousa  le  6  janv,  1573 
Racliel  nE  Paillon,  fille  de  Sebastien,  Ec,  sgr  de  la 
Chartebouchèic.  et  de  Jeanne  de  Vcrnay,  dont  il  eut 
entre  autres  enfants  :  Jacques,  qui  suit. 

3.  —  Galliot  (Jacques  de),  Ec,,  sgr  de  la  Saui- 
laye-Baraton  et  de  la  Bobinière,  gentilhomme  ordinaire 
de  la  maison  du  Roi,  épousa  Françoise  i>e  Montauzier 


684      GALLLOI8  DK  LA  TOUR 

;i  ,BROULUÈRE,D"  il ' V/.e iDn y, fille  de  Jean,  Chev  , 

a   Charroullière,  chev.  île  l'ordre  du  Roi,  et  de 

Ici   Chasteigners.  11  eu  eut  :i*  Madeleine, 

te  16  mai  163S  (Brossnrd,  not.  de  la  H"'c  delà 

ur-Sèvrc    à  François  Bodet,  Clicv.,  sgr  de  la 

tre,  qui  fut  inhumée,  étant  veuve,  dans   l'église 

de  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  6  déc.  1679  ;  2°  Anne. 

qui  épousa  à  Yzernay  (Maine-et-Loire),  le  4  juil.  1636 

(Destain,   not.),  Pierre  de  Chamborant,  Chev.,  sgr  de 

llroux,  cl  était  déeédée  en  1685. 

Les  héritiers  de  Jaeques  de  Calliot  figurent  dans  le 
dénombrement  de  Pamplie  (D.-S.)  fait  les  13  oet.  1679 
et  4  mai  1716  par  Jacques  Maueeau,  lie.,  sgr  de  Bois- 
soudan.  (Arch.  Nat.  I*.  436'.) 

i.lllloi  —  Famille  de  la  Saintongc  qui  fut 
maintenue  en  sa  noblesse  par  M.  d'Aguesseau  en  1606, 
et  dont  la  filiation  remonte  au  commencement  du 
xve  siècle. 

Blason  :   d'azur  a  une  tôle  de  licorne 
d'argent  soutenue  par  une  crois  alaisée  de 
même   en    pointe.    (Bibl.    Nat.   Dict.  de 
Sle-Anne.) 
1.  —  Galliot    (Léonard  .  Ec.,  sgr 
^^*^      de  Mayat  (Bignac,  Char.-Inf.),  fit  son  tes- 
tament le  29  mars  1 529  en  faveur  de  son  (ils  Louis, qui 
suit. 

2.  —  Oalliot  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Mayat,  épousa 
Jacqueite  Viuier   du  Segonzac,   et  fit  son   testament 

en  1547  en  faveur  de  son  fils  Guy,  qui  suit.  Ils  curent 
aussi  une  fille  Marguerite,  qui  lit  accord  avec  son 
frère  et  Madeleine  Vigier,  leur  taule,  le  7  juin  1571. 
(Arch.  de  Bamcfort,  corn,  par  le  Clc  de  S'-Saud.) 

3.  —  «tïalliot  Guy  ,  Ec,  sgr  de  Mayat,  épousa  le 
7  nov.  1574  Marie  du  Boiivre  dite  Bourre  dans  le 
Nobiliaire  du  Limousin,  11,  p.  199,  fille  de  feu  Jean 
Ec.,  sgr  du  Puy  de  Lafond,  et  de  Berlholmino  de 
Chabans.  (Arch.  Gironde.  Cour  des  Aides),  et  fit  son 
testament  le  19  novembre  1601  par  lequel  il  institue  : 
1°  H  eue,  son  héritier  universel,  et  2°  fait  des  legs  a 
son  autre  fils  Guv,  qui  suit. 

4.  —  Caillot  (Guy),  Ec,  sgr  de  Mayat,  delà 
Carde,  épousa  le  6  août  1611  Marie  de  i.a  Fii.lolie  et 
en  eut  entre  autres  enfants  :  Délie,  qui  suit. 

5.  —  Galliot  (Hélie),  Ec,  sgr  de  Mayat,  de  la 
Garde,  se  maria  le  2  mai  16:12  à  Diane  de  Befuge,  et 
fut  maiutenu  en  sa  noblesse  par  M.  d'Aguesseau  en 
1666.11  eut  pour  enfant:  1"  François,  qui  suit; 
2"  autre  François,  Ec.,  sgr  de  la  Taillandie  (Les 
Essarts,  Char.)  ;  3"  Isabelle,  mariée  à  Tousvcnls  le 
10  avril  1622  à  Odet  de  h  Croix,    Ec,  >gr  de  Jovelle. 

6  —  «..-illiol  (François),  Ec,  sgr  de  Mayat  et  de 
Tousvenls  (Nahinaud,  Char,  épousa  vers  1680  Anne 
Faucher,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Adrienne, 
baptisée  à  Comberanche  (l'érigord)  en  1687;  2"  Mar- 
guerite, baptisée  au  môme  lieu  en  1688;  3»  Hélie, 
baptisé  au  Bourg  du  Bost  le  24  mai  1691.  (Notes  du 
C"  de  S'-Saud.) 

GALLOIS  DE  LA  TOL'It  (des).  — 
Famille  étrangère  à  noire  province  qui  a  fourni  un  in- 
tendant au  Poitou  au  commencement  du  xviu8  siècle. 

Illnsnn  :  de  sable  au  sautoir  d'or.  (I)iet.    de  la   no- 

Gallois   (Jean-Baptiste),   Chev..  sgr  de  la    Tour, 

V"  de  Grené,  fut  intendant  du  Poitou  de  1717  k  1727, 
puis  de  Bretagne  il  de  Provence  en  1734.  Il  mourut   le 


4.  \  \l  \<    Ili     (de) 


7  mars  1715,  premier  président  au  Parlement  d'Aix.  Il 
avait  épousé  le  24  août  1712  Jeanne-Charlotte  nu  Pré 
de  la  Grange,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  Charles-Jean-Baptiste.  né  le  12  mars  1715,  qui  a 
continué  la  filiation  ;  2°  Locis-Fbançois-Anne,  né  le 
29  et  baptisé  le  30  août  1717  à  S'-Didier  de  Poitiers, 
ainsi  que  ceux  qui  suivent  ;  3"  Eutrope-Alexis,  né  le 
14  et  baptisé  le  16  déc  1718  ;  1"  Louis-François-de- 
Paile,  né  le  2  et  baptisé  le  4  nov.  1720  ;  5°  PieRiie- 
IIilaire,  né  et  baptisé  le  30  mars  1722  ;  6°  Charles- 
Joseph,  né  cl  baptise  le  25  mars  1724.  (Beg.l 

GALLOT.  —  Famille  de  la  Vendée  qui  a  fourni 
deux  députés,  l'un  en  1789,  l'autre  en  1827. 

1.  —  Gallot  (Noé-Mallmrin),  sr  de  la  Fillée, 
épousa  Jeanne-Philippe  Couppé  de  la  Braniaulière 
et  en  eut  au  moins  Jean-Gabriel,  qui  suit. 

2.  —  «..«II..I  (Jean-Gabriel),  né  a  S'-Maurice-le- 
Girard  (Vendée)  le  3  sept.  1744,  docteur  de  la  Faculté 
de  médecine  de  Montpellier,  fut  breveté  par  M.  Boula 
de  Nanteuil,  intendant  du  Poitou,  pour  le  service  des 
épidémies  dans  la  subdélégation  de  la  Châtaigneraye, 

a  été  le  collaborateur  le  plus  dévoué  de  Pallu,  médecin 
en  chef  des  épidémies  à  Poitiers.  Il  figurait  parmi  les 
correspondants  de  la  conférence  médicale  établie  a 
Paris  en  avril  1776  pour  l'étude  des  épidémies  des  le 
3  juillet  de  la  même  année  et  y  fit  plusieurs  communi- 
cations qui  sout  citées  dans  le  travail  fait  sur  lui  par 
M.  Pcsaivrc.  (Bull.  Stat.  D.-S.  1889.)  Envoyé  à 
Poitiers  pour  nommer  des  députés  aux  Etats  généraux 
de  1789,  il  fut  élu  le  16  mars  de  cctle  même  année 
député  du  Tiers-Etal.  Il  vota  avec  la  majorité  de  l'As- 
semblée constituante.  Devenu  le  10  sept.  1791  admi- 
nistrateur du  département  de  la  Vendée,  il  prit  une  pari 
aclive  k  la  lutte  contre  le  soulèvement  royaliste  et  se 
mit  à  la  tête  des  troupes  en  1793.  Il  mourut  à  la 
Bochellc  le  4  juiu  1794.  Il  avait  épousé  Elisabeth  Gou- 
dal,  dont  il  eut  au  moins  Moïse-André,  qui  suit. 

3.—  (àallof  (Moïse-André),  né  a  S'-Maurice-le- 
Girard    le  30  nov.    17S2,   avait    à     la  Rochelle    une 

entreprise  de  roulage  lorsqu'il  fut  élu  député  le 
17  nov.  1827  par  les  libéraux  du  l,r  arrondissement  de 
la  Rochelle.  Il  lit  partie  de  l'opposition  constitution- 
nelle, fut  des  221  et  obtint  sa  réélection  le  28  juin  1830 
contre  M.  Fleuriau  de  Bellevue,  son  ancien  concurrent 
de  1827.  Il  prit  part  à  l'établissement  du  gouverne- 
ment de  Louis- Philippe  et  quitta  la  vie  publique  en 
1831.  11  est  mort  à  S'-Mnurice-le-Girard  en  1841. 
(D?e  des  Parlementaires.) 

GAMACHE  (de).  —  Famille  noble  et  ancienne 
de  la  Normandie,  qui  a  eu  quelques  alliances  avec  des 
familles  de  notre  province. 

Blason  :  d'argent  au   chef  d'azur.  (Dre  Noblesse.) 

Gamache  (Jeen  de)  épousa,  vers  1100,  Margue- 
rite de  Blet.  (lien,  de  Blet.) 

« . .i iii.-i.-Im-  Pierre  de)  était  en  1410  capitaine 
de  Chivray,  peut-être  Civray  ?  (Arch.  Nat.  J.reg.  173.) 

Gamache  (Jean  de),  Ec.,  sgr  du  Brcuil,  passe 
la  revue  des  chevau-légcrs  à  Poitiers  le  31  mai  1594. 
Il  avait  épousé  Marie  Dussy,  nliàs  Bussv,  qui  élaii  si 
veuve  en  1630.  Le  11  janvier- de  celle  anuée,  Marie 
Dussy  abandonna  tous  ses  biens  ù  son  fils  aîné,  à  con- 
dition de  payer  une  somme  de  2.000  I.  k  chacune  de 
ses  sieurs.  Voici  le  nom  de  leurs  enfants  :  1°  François. 
qui  suit  ;  2°  Jeanne,  qui  élait  en  1643  épouse  de  Ma- 
ihurin  de  Leslang,  Ec,  sgr  de  la  Boche,  officier  ordi- 
naire de  l'artillerie  ;  3°    Jacqueline,    sans   alliance  à 


I.    \MICII     It 


l.tllltll    11 


685 


cciit'  mèmodate  (Areh.  Barro,  I,  96  ;  i"  Union,  néo 
au  village  de  Raimbault  et  baptisée  le  16  janv.  1601  a 
Beauvoir-sur-Niorl.   licg.) 

Gamachc  (Français  do),  Ec,  sgr  du  Brouil,  fit 
son  testament  le  6  mai  1639  au  moment  de  partir  sur 
mut  pour  le  service  du  roi.  Il  y  mourut  on  1641,  lais- 
sant uno  fille,  Charlotte,  qui  en  1643  était  sous  la 
curatelle  de  Jean  Audouard,  Ec,  sgr  de  la  Bigolterie, 
conseiller  et  avocat  du  roi  au  siègo  de  Niort.  (Arch. 
Barre,  I,  p.  96.) 

Gamache  (Louise  de),  liiic  do  Georges,  Chev,, 
\,r  de  Gamache,  et  de  Anne  des  Guerres,  épousa  le 
12  sepi.  1612  Louis  de  Couhé  de  Lnsignan,  Chev.,  sgr 
V"  de  llle-Savary.    Cén.  de  Couhé.) 

Gainacbe ( Anne  de),  Mis  de  Gamache,  se  maria 
en  I68;i  à  Jeanne-Thérèse  de  Couhé  de  Lu&ignan,  D° 
des  Kffes,  sa  eousine  au  3°  degré,  fille  de  Louis,  Chev., 
Sgr  do  Bel/,  V"  de  l'Ilc-Savary,  el  de  Llisahelh  Maile- 
leiue  de  Chergé.  (Itl.) 

(iamaclie  (Antoine-Michel  de)  est  parrain  à 
S'-Cybai'd  de  Poitiers,  le  31  août  1719,  de  Antoine- 
Michel  Gilbert.  (I!eg.) 

Gamache  (Claude  Cle  de)  eut  de  Madeleine 
Bbnàrd  une  fille,  Marie-Madeleine,  qui  naquit  cl  fut 
baptisée  le  IS  avril  H:n  à  N.-D.-la-l'ctite  do  Poitiers. 
(H.) 

Gamache  (Marie-Françoise  de),  fille  de  René, 
M"  de  Gamachc,  Chev.,  sgr  de  Lugny  en  Bourbonnais, 
et  île  Marie-Françoise  D'OnSANNE,  épousa  le  IS  mars 
1750  (Pierre  Villain,  nol.  a  la  Châtre  on  Bcrry)  Alexan- 
dre de  Fricon,  Chev.,  sgr  de  la  Dapcyre.  (Gén-.  Fricon. 


GAMACHE  (de) 


V.  ROUALXT. 


4.  \  Al ltll.lt      —    Nom     porté     par    plusieurs 

familles  en  Poitou.  Nous  plaçons  ici  les  personnages  que 
nous  n'avons  pu  classer   dans  les  filiations  qui  suivent. 

Uambier  (Antoine),  marchand,  eut  do  Jeanne 
CtiAnpANTiEn,  sa  femme  :  1°  Melchior,  baptise  a 
S'-Eiiennc  de  Poitiers  le  IS  mai  1647  ;  2"  Pierre, 
baptisé  (même  paroisse)  le  3  fév.  1619.  (I!eg.) 

G  a  initie  •■  (N...),  marchand  toilier.  le  7  sc|il.  I0j9, 
décès  de  son  épouse  à  S'-Didier.  Le  nom  de  l'épouse 
n'étant  pas  indiqué  ni  le  prénom  du  personnage,  il 
pourrait  se  l'aire  que  ce  fût  celui  qui  précède.  (Id.) 

Gambier  Jean- Baptiste),  garde  du  roi,  assista 
le  I4déc.  16S3,  à  S'-Cyhard  de  Poitiers,  a  1  abjuration 
de  Samuel  de  la  Fond,  de  la  p«"  d'Antrau  (Vieil).  Il 
est  encore  cité  dans  un  acte  de  1685  comme  garde  du 
roi  en  la  prévôté  de  France,  servant  près  Mgr  de  La- 
moignon,  conseiller  d'Iilat  eu  la  généralité  de  Poitiers. 
(Bibl.  protestante,  rue  des  S"-Pcres.) 

Gambior  [Marc-Antoine),  prêtre,  étant  tombé  de 
charrette  vers  la  métairie  de  Savigné,  fut  transporté  au 
bourg  de  S'-Sauvant  où  il  mourut  et  fut  inhumé  dans 
l'église  de  ce  lieu  le  5  oet.  1691.  (Beg.) 

Gambier  (A ron),  notaire,  est  inhumé  à  S'-Savin 
de  Poitiers  le  29  août  1704.  (Id.) 

Uamliicr  (Jean).  Ses  enfants  mineurs  sont  en 
170S  sgrs  de  la  Valinièrc,  p"e  de  la  Pératlc,  mouvant 
de  Parthenay.  (Lcdain,  Gâtine,  p.  393.) 

(..■i  nitii-i-  (René),  chirurgien,  eut  de  Jeanne 
Aciiiiy   :  1°  Jeanne-Marguerite,  baptisée  aux  Trois- 

Moutiers  (comme  ceux  qui  suivent  le  22  mai  1711  ; 
2*  Louise,  baptisée  le  2  juin  1713  ;  3°  Benjamin,  bap- 
tisé  le  4  niai  1711  .dans   cel  acte,  la   mère  est  appelée 


Auokiu)  ;  4°  Marie-Marthe,  baptisée  le  4  nov.  1713  ; 
5»  René,  inhumé  aux  Trois-Moutiors  le  23  nov.  1719. 

Gambier  (Jean)  avait  épousé  Catherine  IUii.i.v, 
héritière  de  feu  Toussaint  Bailly.  Le  fief  de  la  Nuulio 
avait  été  saisi  sur  eux,  et  Jean  Bigoumier,  procureur 
au  présidial  de  Poitiers,  eu  faisait  hommage  vers  1717. 
(Arch.  Nat.  P.  438J.) 

Gambler  Laurent),  s'  de  la  Valinièro,  fut  taxé 
pour  droit  de  tic T  de  ladite'  métairie  noble  de  la  Vali- 
nièrc, de  1737  a  1747.  (Id.  P.  1009.) 

I.auiliier  Jean;  rend  hommage  à  Civray  le 
18  juin  1740  pour  le  fief  de  Lassait  ou  le  Ferrauon 
(VEssart,  ps"'  de  S'-Secondin,  Vlon.)  et  le  Plelz  (le 
Plaix,  p"c  de  Bouresse,  Vien.).  (Id.,   P.    249.) 

Gambier  (François-Jérôme  fut  reçu  en  la 
charge  de  notaire  royal  du  ressort  de  Vouvent  vers 
1743.  (Arch.  Vend.  B.  93.) 

Gambier  (Jeanne),  épouse  de  Charles  Dubois, 
eut  au  moins  pour  enfant  Suzanne-Charlotte,  baptisée 
aux  Trois-Mouliers  (Vitn.)  le  11  juil.  1749.  (Beg.) 

Gambier  (Louise)  épousa  Pierre  Allard  des 
Pcrnères  avant  le  7  sept.   1756.    Id. 

Gambier  (Pierre)  est  taxé  pour  droit  de  franc- 
fief  pour  la  Grande  et  Vieillc-Porée,  p"8»  de  Saurais 
(lieux-Sèvres),  du  13  mai  1764  à  1784.  (Arch.  Nat,  P. 
1294.) 

Gambier  (Mario-Caibcrine  et  .\Urie  Gambier 
sont  religieuses  de  l'Union-Chréticnoo  ii  Fontcnay-le- 
Comte  eu  1794.    (Ilist.  de  l'Uuiou-Chréiienne,  p.  3S0.) 

GAUHIEK.  —  Famille  bourgeois;;,  originaire 
d'Angles-stir-1'Anglin  (Vien.),  dont  une  branche 
est  venue  se  fixer  à  Poitiers  au  milieu  du  xvme  siècle. 
Les  renseignements  qui  suivent  sont  extraits  en  ma- 
jeure partie  des   registres  paroissiaux. 

§  1'"' 

1.—  Gambier  (Pierre),  époux  de  Catherine  CHAR- 
BONNIER, était  décédé  avant  le  13  fév.  1C7S,  ayant 
eu  entre  autres  enfants  :  1°  René,  qui  suit  ;  2°  Cathe- 
rine, née  vers  1643  et  inhumée  a  Angles  le  IS  juin 
1683,  veuve  de  Pierre  Rideau,  procureur  :  3"  Pierre, 
qui  assiste  à  Angles  à  l'inhumation  de  sa  sœur  Cathe- 
rine ;  4°  Anne,  mariée  à  François  Chasseloup,  s"'  de  la, 
SJai'linièrc,  notaire  royal  à  Angles  ;  3°  Charles,  rap- 
porté au  s.  11. 

2.  —  Gambier  (René),  né  vers  1641,  bour- 
geois d'Angles,  épousa  Françoise  CORADE,  et  fut  inhumé 
dans  celle  paroisse  le  31  août  1713,  ayant  eu  : 
1°  PiEnnE,  baptisé  à  Angles  le  29  mars  1672  ; 
2°  Marie,  mariée  le  26  fév.  1700  à  Silvain  Pene- 
tier  ;  3°  René,  qui  suit;  4°  Jeanne,  qui  assiste  à  Angles 
au    mariage  de  sa   sœur  Marie. 

3.  —  Gambier  (René),  bourgeois  de  la  ville 
d'Angles,  épousa  Claude  Eliot,  aliûs  Héliot,  dont 
il  ont  8  enfants,  tous  baptisés  a  Angles,  el  qui 
sont  :  1°  Marie-Anne,  baptisée  le  15  fév.  1707  ; 
2°  Jean-René,  qui  suit;  3°  Marie,  baptisée  le  5  janv. 
171 1;  4°  Jean-Joseph,  baptisé  le  31  nui  1713  ; 
5°  Catherine,  baptisée  !c  25  nov.  1714  ;  6°  Louis, 
baptisé  le  22  sept.  1715  ;  7*  Marie-Thérèse,  bap- 
tisée le  16  juin  1720;  S"  Madeleine,  baptisée  le  10 
janv.  1722. 

•4.  —  Gambier  Jean-René  ,  baptisé  à  Angles 
le  30  oit.  1707,  procureur  au  présidial  de  Poitiers, 
y    demeurant,  pK""  de  S'-Poirhaire.  épousa    dans  celle 


686 


«.  \tiiti>;it 


<.-l).-la-Pclite),  le  23  août  1140,  Madeleine- 
Louise  Boilead,  lillc  de  feu  Mathieu,  procureur,  et 
de  Radegonde  Thevm.  Devenu  veuf,  il  se  remaria 
1760  à  Marie-Radegnnde  Duchastenier,  fille 
île  René -Augustin,  et  de  Marie-Madeleine  Djforges, 
61  fui  inhumé  |is'c  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  21  nov. 
1781.  Dans  cet  acte  il  est  qualifié  I  un  des  anciens 
bourgeois  de  1  liéHcl  de  ville  de  Poitiers.  Il  avait  eu 
du  1er  lit:  1°René  Alexis,  baptisé  ps"  N.-D.-'.a-l'etite, 
le  211  niai  1743,  et  inhumé  |.ss''  de  S'-Hilaire  de  la  Celle, 
le  16  avril  1719  ;  2°  Marie,  haplisée  (N.-D. -la-Petite) 
le  17  oct.  1743,  inhumée,  même  paroisse,  le  6  oct. 
1747.  Du  2e  lit  :  3°  Marc-RenéAugustin,  qui  suit  ; 
4°  Louis  Félix,  né  le  23  mars  et  baptisé  (S'-Hilaire  de 
la  Celle)  le  24  mars  1767. 

S.  —  Cuinbiei-  (Marc-René-Augustin),  bap- 
tisé a  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  23  avril  1762,  étant 
encore  mineur  et  bachelier  es  lois,  épou-a  (N.-D. 
de  la  Cbandelière  de  Poitiers)  le  21  jauv.  17S6 
Thérèse-Catherine  Bardeau,  fille  de  Claude,  conseil- 
ler du  roi,  son  receveur  aux  décimes  de  ce  diocèse, 
et  do  Avoye-Thérèse  Baudouin.il  fut  ensuite  receveur 
des  hospices  de  Poitiers  et  mourut  dans  celte  ville 
le  24  août  1818,  ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Claude, 
baptisé  (S'-llilaire-le-Grand)  le  19  déc.  1786  ; 
2°  Thérèse-Rosalie,  baptisée,  même  paroisse,  le  20 
janv.  1788,  mariée  d'abord  le  19  juin  1810  à  Laurent 
Cagniart,  docteur  et  chirurgien,  puis  en  juin  1827  a 
Charles  Raoult,  ancien  négociant  dans  les  Indes  ; 
3°  croyons-nous,  Thérèse,  mariée  le  16  juil.  1811.  à 
Poitiers,  à  Silvain  Attneou  ;  4°  Marie-Elisabeth, 
mariée  en  la  même  ville,  le  23  avril  1813,  à  Louis- 
Augus'.e  Guilhaud,  géomètre. 


sn. 


Branche  du  VAL,. 


2.  —  <iainl)ier  (Charles),  sr  du  Val,  procu- 
reur et  notaire  de  la  Bn'°  d'Angles,  né  vers  1653, 
lils  puîué  de  Pierre,  et  de  Catherine  Charbonnier 
(1e'  dfg.,  §  Ier),  épousa  à  Angles,  le  13  fév.  1678, 
Anne-Marie  de  la  Mazière,  lille  de  Paul,  sr  de 
Mansais,  cl  de  Marie  de  Beauvillain,  et  fut  inhumé 
dans  la  même  paroisse  le  18  déc.  1679.  Sa  veuve 
se  remaria  à  S'-Simplicieu  de  Po  tiers,  avec  dispense. 
le  16  fév.  1683,  à  Antoine  de  la  Mazière,  son  cousin. 
Charles  avait  eu  de  son  mariage  Charles,  qui  suit. 

3.  —  Gambier  (Charles),  Ec.,  sgc  du  Val, 
garde  du  corps  du  roi,  baptisé  a  Angle*  le  11  niais 
16S0,  3  mois  après  la  mort  de  sm  père,  épousa  dans 
celte  même  paroisse,  le  7  janv.  1711,  Anne  Aluou- 
tet,  et  fut  inhumé  à  Angles  le  10  déc.  1714,  ayant 
en  :  1°  Charles,  baptisé  a  Angles  (ainsi  que  sa  sœur  et 
sou  frère)  le  12  sept.  1711  ;  2*  Anne-Madeleine,  bap- 
tisée le  19  mars  1713  ;  3°  Nazaire,  ué  posthume, 
baptisé  le  22   déc.    1714. 

Ici  s'arrêtent  nos  renseignements. 

<;.VMltli:it  —  Famille  que  l'on  trouve  à 
Verrières  (Vien.),  vers  Je  milieu  du  xvir  siècle,  et  qui 
a  peut-êire  la  même  origine  que  la  précédente.  La  gé- 
néalogie qui  suit  nom  .a  été  communiquée  par  M  de 
la  Marliuière,   archiviste  de   la  Charente. 

V  asm  :  d'argent  k  la  colombe  de  sable,  becquée  et 
racmbréc  de  sinople.  Imposé  d'office  en  1701  à  François 
Gambier,  curé  de  Morthemer   (Vien.). 

1.  —  Gambier  (Pierre),  fermier  des  forge,  terre 
île  Verrières,  et  adjudicataire  en  partie  de  la- 
dite terre,  épousa  le  9  juin  1653  Marie  Fleuranceau. 
Il  pourrait    être  le  3e  enfant  de  Pierre,  premier  auteur 


<.\Mtll  I    \l    h 


connu  des  Gambier  originaires  d'Angles.  11  mourut  au 
village  de  la  Fuye,  p"c  de  Nersae  en  Angoumois,  le 
23  sept.  1693,  laissant  :  1°  Antoine,  chanoine  de 
Morthemer,  parrain  à  N.-D.-la-Pctilc  de  Poitiers  le 
30  sept.  1680  ;  2°N...,  curé  de  la  Chapelle  ;  3°  Pierre, 
qui  suit  ;  4°  Jean,  demeurant  à  la  Fuye  de  la  Mcil- 
lcraye  (environs  de  Parthenay,  D.-S  ),  épousa  Jeanne 
RoboaH,  dont  il  cul  :  a)  N...,  sgr  de  la  Fuye  ; 
b)  Jeanne,  mariée  à  André  l'iMac. 

5°  Etienne,  peut-être  père  de  Madeleine,  déeédéc 
sans  postérité  ;  6°  Gekvaise,  fournie  de  Pierre  Robert, 
qui  fut  inhumée  a  Sl-Etiennede  Poitiers  le  29  août  1710, 
k  56  ans;  7°  Marie,  veuve  de  Nicolas  Nebout,  fut  iiihu- 
rr.ée  dans  l'église  de  N.-D. -la- Petite  de  Poitiers, 
au-dessusdu  Ier  pilier,  le  17  mars  1713;  8°  Radegonde, 
épouse  de  Jean  ou  François  Chcrprenct,  avocat  au 
présidial  de  Poitiers. 

2.  —  Gtinibipi'  (Pierre),  maître  de  forges  k 
Verrièies,  puis  conseiller  du  roi,  contrôleur  général  du 
bureau  des  finances  du  Poitou  en  1712,  se  maria, 
cr  -yons-nous,  trois  fois  :  1°  le  22  mars  1070,  à  Renée 
Cendrault,  ailleurs  on  a  mis  Baûmrand,  veuve  de  For- 
tuné Utibrcuil,  maître  chirurgien,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants ;  2°  k  Elisabeth  Babciit,  fille  de  François,  pro- 
cureur au  siège  royal  de  Moutniorillon,  et  de  Margue- 
rite Cailleau  ;  3°  k  Poitiers  (S'-Hilaire  de  la  Celle  ,  le 
13  nov.  170?,  k  Marguerite  Panier,  fille  de  Aubry, 
avocat  au  présidial  de  Poitiers,  et  de  Marie  Cher- 
prenet,  qui  veuve  fut  inhumée  le  13  août  1729  dans 
l'église  N.-D.-la-Pclile,  au-dessus  du  1"  pilier.  (Reg.) 
Pierre  fut  inhumé  lui-même  dans  le  même  endroit 
que  sa  3e  femme,  le  11  juin  1717,  âgé  de  63  ans, 
ayant  eu  du  2e  lit  :  1»  Paul,  capucin  ;  2°  Jean,  qui 
suit;  3°  N...,  religieuse  des  Filles  de  N.-D.  k  Poitiers  ; 
4°  Catherine,  mariée  le  27  avril  1723  à  René  de 
Conly,  Ee.,  sgr  de  Ghampigny,  veuf  de  Elisabeth- 
Angélique  Régnier.  Etant  veuve,  elle  fit  émanciper  k 
Civray,  le  17  mars  174»,  une  fille  née  de  ce  mariage  ; 
5'  Anne,  mariée  le  23  jauv.  1714  a  René  Houlicr,  con- 
seiller du  roi,  lieutenant  général  et  criminel  au  siège 
de  Molle. 

3.  —  Gambier  (Jean),  remplaça  son  père  dans 
les  fonctions  de  contrôleur  général  des  finances  de 
la  généralité  de  Poitiers,  assista  au  mariage  de  sa 
sœur  Catherine,  mourut  sans  postérité  k  la  Forge  de 
Verrières,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  Lhommaizé. 

G  WDIII    \«    l>      —   Famille    originaire   de 

Chàleauneiif  (Char.),  qui  a  donné  deux  maires  à  la 
ville  d'Angoulêineet  trois  présidents  au  présidial  de  cette 
ville.  Elle  fut  maintenue  eu  sa  noblesse  eu  1666  et  a 
eu  quelques  alliances  avec  des  familles  poitevines.  La 
généalogie  qui  suit  est  extraite  en  partie  du  Château 
d'Ardeune  par  l'abbé  Tricoiiv,  de  l'Histoire  de  l'An- 
goumois  par  Vigier  de  la  Pile,  du  Nobiliaire  du  Limou- 
sin et  des  notes  conservées  dans  nolie  cabinet  (I). 

Blason  :  d'azur  k  la  tour  d'argent, 
maçonnée  et  crénelée  de   sable. 

«  ..i  iHlilhi  imI  (Marie  de)  épousa, 
vers  1030,  Daniel  du  Cladier,  Ec,  sgr 
de  la  Neuville.  (Arch.  Saint,  et  d'Aunis, 
VI,  p.  198.) 

I.  — «..-iiiilill.-iuil  (Guillaume),  de  Chàtcauneiif, 
acheta  au  commencement  du  xvic  siècle  le  Maine- 
Texandier  ou  Descenderie  (Mosnac,  Char.)  et  eut  entre 

(1)  Le  IV"  volume  0c  l'Invenlaire  des  Archives  de  la  Cha- 
rente têi iu  E.  en  couis  de  publication,  et  qui  nous  a  élé  com- 
muniqué, après  l'impression  de  cet  article  donne  des  rensei- 
gnements sur  cette  familles. 


I.VMHII     \l     l> 


nulles  enfants:  l"  Georges,  prêtro,  curé  île  Boresse 
Char.-luf.  cl  prieur  de  S'-Surin  (Char.)  ;  8°  Phi- 
lippe, procureur  du  roi  à  ChâteBuneuf,  agrandit  beau- 
coup le.  liof  île  la  Descenderie  ci  acquit  également 
le  fief  de  Vignes  et  du  Gué  qu'il  réunit  au  premier. 
Il  avait  épousé  Anne  Lambert,  dont  il  eut  An- 
roiNE,  Ec,  sgr  do  Vignes,  qui  posséda  longtemps  ta 
Dcscenderie,  mais  qui  la 'vendit  avec  d'antres  flnfs,  le 
-'i  janv.  1620,  k  Pierre  Ké,  sgr  d'Hnuteroche,  pour 
le  prix  de  16.500  I. 

2.  —  «.:<inlill.ni<i  (Antoine),  lu'  ,  sgr  de  Pont- 
froide,  Chnteaunciif  (Char.),  eut  au  moins  pour 
entants  :  l»  PIERRE,  qui  suit  ;  2°  MARGUERITE, 
mariée  h  Jean  Deshordes,  Ec,  sgr  de  Chauvin,  laquelle 
hérita  de  son  oncle  Antoine  Bride,  de  Monlmoreau, 
du  licfdes  Plassons  (Bors,  Char.),  et  qui  le  vendit 
en  1537  à  Philippe  Gandillaud,  procureur  <lu  roi  ii 
Châtcauneuf. 

3.  —  «..-iiiilill.->ii<l  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Font- 
froide,  conseiller  du  corps  de  ville  d'AngoulémO  en 
1 578,  fut  maire  de  cette  ville  l'année  suivante  et 
écheviu  jusqu'en  1397.  Ce  fui  lui  qui  le  premier  lit 
un  commentaire  de  la  Coutume  d'.Uigoumois  et  qui 
est  souvent  cité  sous  le  nom  du  s'  de  r'outfroide.  Il 
épousa  d'abord  Marguerite  Arnaud,  puis  Marie  de 
Lageahd  (Arch.  Char.  E.  1554)  et  était  décédé  avant 
le  13  avril  1598,  ilale  où  le  s'  du  Mercier  fut  reçu 
conseiller  en  son  remplacement.  Il  eut  au  moins  Antoine, 
qui  suit. 

4. —  « .  ;,  n.ti  l  l.i  h  .1  Antoine  ,  Ec,  sgr  de  Font- 
froide,  Fontguyon  (S'-Ammul-de-Nouère,  Char.),  est 
i-ilé  dans  le  testament  de  ses  père  et  mère  du  mois  de 
septembre  1573.  Etaut  assesseur  au  présidinl  d'Angoii- 
lème,  il  fut  échevin  de  cette  vile  en  1614  et  rendit 
foi  et  hommage  des  sgries  de  Fonlfroide  et  Boisvcrt, 
mouvant  de  Chàlcauneuf,  le  H  l'év.  1615.  (Arch.  Nat. 
PP.  45.  i  Devenu  lieutenant  général  de  la  sénéchaussée 
d'Angoumois  ,  il  fut  maire  d'Angoulême  en  1623  et 
devint  ensuite  président,  et  garda  ces  deux  charges 
jusqu'à  sa  mort.  Il  avait  épousé  le  9  fév.  1599  Mar- 
guerite L.aisné,  fille  d'Elie,  Ec,  sgr  de  Fontguyon  cl 
de.  Beauchamp,  el  de  Marguerite  de  la  Cosle,  et  en 
eul  :  1»  G  Minii.i  .  qui  suit  ;  2U  Mathumne,  mariée  le 
2S  juin  1624  (Gibaud,  no!,  k  Angoulème)  a  François 
Flainent,  Ec  ,  sgr  de  Lugeral  ;  3°  Charlotte,  dame 
d'honneur  de  la  reine  Marie  de  Médicis,  mariée  vers 
1626  a  Audré  de  Contade,  Ghev.,  sgr  de  la  liochc- 
Thibaud,  veuve  en  1671. 

5.  —  Gantlillautl  (Gabriel  Ier).  Ec,  sgr  de 
Fontguyon,  surnommé  de  S'-Aignan,  l'ut  lieutenaul 
général  et  président  au  présidinl  d'Angoulême.  Celait, 
dil  Vigiei  de  la  Pile,  un  beau  génie,  un  homme  fort 
sunlieux,  très  appliqué  k  rendre  la  justice  et  qui  avait 
beaucoup  d'éloquence.  Il  fut  nommé  conseiller  d'Etat 
le  16  janv.  1632  et  mourut  le  30  janv.  1671,  laissant 
des  bieus  considérables  et  après  avoir  vendu  sa  charge 
de  lieutenant  général  k  Elie  Boulier  pour  le  piix  de 
8 4.000  I.  11  avait  épousé  Anne  Barbarin,  qui  lui  ap- 
porta la  sgrie  du  Chambou-Paulte  et  que  nous  croyons 
fille  «le  Pierre,  sgr  du  Chanibon,  et  de  Anne  d'Alloué, 
qui  lui  donna,  entre  antres  enfants  :  1°  Henri,  Ec.,  sgr 
de  S'-Aignan,  marié  le  16  sept.  1653  à  Charlotte,  allas 
Jeanne  AcABIB,  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  du  Bourdct, 
el  de  Philippe  du  Chemin,  dont  il  u'eul  pas  d'enfants. 
C'était,  d'après  Vigier  de  la  Pile,  un  savant  daus  les  lan- 
gues grecque  et  hébraïque.  11  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blesse en  1606  par  M.  d'Aguesseau  ;  2°  C.AuniEL,  qui 
suit  ;  3°  Chaules,  mort  jeune;  4»  CHARLOTTE,  décédéO 
en  bas  âge  ;  5°  Anne,  religieuse  à  l'abbaye  de  S'-Ausoue 


«.INNFiB  («le) 


687 


en  1671  (Arch.  Char.  E.  987,  988)  ;  6*  Marouemte, 
mariée  le  17  oct.  1662  (Dcbresme,  not.)  ii  Bernard  de 
Fargues,  Chev.,  sgr  de  Mosnac,  et  II""  de  la  Rochq- 
elinndry. 

6.  —  «Qanillllaud   [Gabriel    IIe),    Ec.',    sgr  de 

Foniguyon,  de  Chainbon,  etc.,  succéda  k  son  père 
dans  sn  charge  île  président  au  présidial  d'Angoulême, 
mais  dissipa  eu  peu  de  temps  la  fortune  amassée  par 
son  père  et  son  aïeul.  Il  épousa  le  13  janv.  1071  Gibaud, 
not.  à  Angoulème)  Charlotte-Julie  he  GalaRd  de  Iîéarn, 
fille  d'Alexandre,  C'u  de  Brassic,  et  de  Charlotte  de  la 
Rochefoucauld,  dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marc-René, 
qui  suit  ;  2°  Marguerite,  mariée  le  23  janv.  1700 
à  Louis-Antoine  Terrassou,  Ec,  sgr  de  la   Pelillerie. 

7.  —  Cïan<li]lau<l  (Marc-René),  Ec,  sgr  de 
Fontguyon,  la  Valladc,  Douzac,  le  Chanibon,  etc., 
épousa  en  1711  Julie  Vigier  de  la  Vigerie.  Il  eut 
plusieurs  procès,  entre  niilres  un  contre  le  prieur 
d'Echallut  et  la  communauté  des  religieux  de  la  Cou- 
ronne, qui  se  termina  par  une  transaction  après  un 
arrêt  du  grand  conseil  du  1er  juil.  1733.  Il  eut  pour 
enfants  :  1"  Henri,  qui  suit  ;  2*  Elisabeth,  mariée 
le  31  oct.  1732  à  llélic-.lcau  des  ltuaux,  C'°  do 
Rouffiac,  et  décédée  avanl  1731,  date  du  second  mariage 
de  son  mari. 

8.  —  Gantlillautl  (Henri  ,  -Cliev.,  sgr  de  Fonl- 
gayon,  le  Chanibon,  etc.,  épousa  Thérèse  Closson, 
fille  de  Louis,  Ec,  sgr  do  la  B,,ie  de  Guimps,  et  de 
Anne  de  Fradin,  dont  il  eut,  croyons-nous  :  1°  Maiio 
René-Henri,  ordonné  prêtre  en  1764  ;  2°  Maiiie- 
Thërèse,  mariée  vers  1770  k  Louis  Cuillet,  Ec,  sgr 
du  Plessis. 

CiAlVMES  (de).  —  Celte  famille  que  nous 
croyons  étrangère  k  noire  province  y  a  possédé  plu- 
sieurs fiefs,  entre  autres  Montdidicr,  Falaise,  etc.  Elle 
est  connue  dès  1364  el  a  été  maintenue  en  sa  noblesse 
par  M.  Barentin  le  20  sept.  1667.  Les  renseignements 
qui  suivent  sont  extraits  de  l'ouvrage  de  Lhcrmite-Sou- 
liers  (Inventaire  de  Touraine),  du  cabinet  des  litres 
(vol.  32077,  p.  183)  et  des  notes  conservées  dans  notre 
cabinet. 


8  oiouchelures 

Maintenue    de 

Ec,    possédait 


XXX 


1422. 


Blason  :  d'argent  à 
d'hermine,  4,  3  et  I 
noblesse  de  Barenlin.) 

Oannes    (Jean  de 
quelques    fiefs  k    S'-Komain  (Vicn.)  près 
Chàtellerault,   au  sujet  desquels  il  eut  un 
procès    avec    l'ahbnve  de   S'e-Croix    le    10  mai 
(F.) 

Cannes  (Pierre  de),  du  pays  de  Chàtellerault, 
fut  taxé  en  1437  pour  ne  pas  s'être  rendu  aux  armées 
et  n'y  avoir    pas  servi,    bien    qu'il  se  dît  noble.  (Id.) 

(■annea  (Mathieu  et  Jean)  servent  l'un  et  l'autre 
en  qualité  de  brigandioier  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de 
1488.  Jean  fut  renvoyé  de  celui  de  1491  en  raison  de  sa 
pauvreté.    (Doc.  inédits.) 

(iannes  (Colin  de)  servit  comme  capitaine  au  ban 
des  nobles  du  Poitou  de  1491.  (F.) 

tiannes  (Antoine  de)  était  le  16  dée.  1492 
homme  d'armes  de  la  compagnie  de  M.  de  la  Tré- 
moïlle.  (Id.) 

(iannes  (Gabriel  de)  prenait  le  8  mars  1544  la 
qualité  d'écuyer,  sgr  de  la  Vallée.  (Id.) 

Gatinea  ,Renéc  de)  et  Gilles  de  Vernou,  Ec,  sgr 
dudit  lieu,  gentilhomme  de  la  Chambre  du  roi,  son 
époux,  passent  acte  de  vente  avec  Eustache  André,  Ec, 


688 


GAXNE8  («le) 


sgr  de  Chantcjau,  et  Anne  Ribault,  son  épouse,  le  I« 
juin  I  554.    Arch!  Vicn.  E!  211.) 

Garnies    (Charles  de),  sgr  do  Montdidier  en  Poi- 

■   y  demeurant,    passa  revue  à  Ballau  en  Touraine 

doc.  1568    comme   lionnne  d'armes    de  Louis    de 

ie,  sgr  de  Bapteresse.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis. 

fi 8627.) 

Garnies  (Jacques  de),  commissaire  extraordinaire 
des  guerres,  passe  la  revue  à  Poitiers  le  ri  juin  1569. 
(Notes  de  M.  M.  Barbier.) 

Garnies  (Françoise  de  , épouse  de Bastieu Talvaux, 
présente  une  iille  au  temple  de  Verteuille  20  mai  1582. 
(Arch,  Nat.  TT.  275*  .) 

Garnies  ou  Gain  (Anne  de)  épousa, vers  1G00, 
Jean  Desmous,  Ec.,  sgr  de  la  Salle,  et  décéda  k  S1- 
Romain-sur-Vienne  le  11  sept.  1  C> 5 4 .    (Gén.  Desnions.} 

Garnies  (Mathurine  de),  fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de 
la  Forrière,  et  de  Marie  de  Beaulieu,  épousa  a  Mon- 
treuil-Bellay  (Maine-et-Loire),  le  13  fév.  1605,  Richard 
Haward,  Ec..  sgr  de  la  Boissaudière".  (Gén.  Haward.) 

Garnies  (Suzanne  de),  veuvede  François  Augron, 
sgr  de  Gastehourse,  avocat  au  présidial  de  Poitiers, 
passe  un  acte  a  Poitiers,  le  9  déc.  1640  (Hersant  et 
Martin,  not.),  avec  Pierre  Thcvin,  sgr  de  Chanlonnean. 
(Etude  Piard  à  Poitiers.) 

Garnies  (Louise  de'l  épousa,  vers  1610,  Rend  de 
Chergé,  Ec  ,  sgr  de  la  Mauscllière,  veut'  de  Charlotte 
de  Marans.  (Gén.  de  Clicrgé. 

Garnies  (Pioger),  Ec,  sgr  de  Coulon,  épousa  k 
Antoigné,  le  12  juin  1679,  Louise  Haward,  fille  de 
Nicolas,  Ec.,  sgr  de  la  Perrière,  et  de  Marie  Aubin. 
(Gén.  Haward. ) 

Garnies  (Louise  de)  était  en  1698  veuve  de  Em- 
manuel Desmons,  Ec,  sgr  de  la  Coste.  (Gén.  Desmons.) 

Cannes  (Catherine  de)  fait,  en  1730,  abandon  des 
terre  et  sgrie  de  la  Petite-Couture  à  René-Louis- 
Ovide  du  Trocbet,  sgr  de  Néons.  (Arch.  Indre-et-Loire, 
E.  328.) 

S   Ier.   —  Branche  de   FAlAISt). 

1.  —  Garnies  (Guyon  de),  valel,  rendit  aveu  de 
la  terre  et  sgrio  de  Montdidier  (Vellèches,  Vieu.),  avec 
ses  appartenances,  au  sgr  de  Ha.utm.ont  (L'sseau,  Vicn.), 
le  2  avril  1364.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit; 
2°  Jean,  qui  partagea  avec  son  frère  la  succession  de 
leur  père  le  20  mars  1397. 

2.  —  Garnies  (Pierre  de),  Ec,  sgr  de  Montdidier, 
eut  au  moins  pour  enfant  Macé,  qui  suit. 

3.  —  Garnies  (Macé  de),  Ec,  sgr  de  Montdi- 
dier, rendit  aveu  au  sgr  de  Hautmonl,  par  les  mains  de 
Le  Fehvre,  administrateur  et  curateur  de  sus  biens,  le 
2S  avril  1446.11  épousa  Guillemine  Philippe  et  en  eut 
éntre/autres  enfants:  1°  Mathurin,  qui  suit  ;  2°  Jean, 
qui  partagea  avec  son  frère  le  20  janv.  1484,  sous  la 
cour  de  Marmande.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  148,  dos.  5284.) 

4.  —  Garnies  (Mathurin  de),  Ec,  sgr  de  Montdi- 
dier, reçut  hommage  pour  Montdidier  de  Catherine  Gou- 
ron  le    16  juin  1480,  et    épousa  le  10  sept.  1482,  à  la 

n-Touraine,  Jeanne  LeVover,  (illc  de  Pierre.  Ec, 
sgr  dcPaulmy  et  de  la  Bochc-Gcnnes,  et  de  Marguerite 
qui,  devenue  veuve,  se  remaria  avant  le  mois  de 
nov.  1499  à  Louis  de  Razilly,  Ec..  sgr  d'Aizé.  Ma'hurin 
°ul  pour  fils  :  1'  François,  Ec,  sgr  de  Montdidier,  rendit 
aveu  de  Montdidier  au  sgr  de  Hautmonl  le  17  fév.  1510, 
et  [i  m  revue  k  Niort  le  15  janv.  1559  comme  archer 
de  la  montre  du  Cle  du  Lude.  Il  avait  épousé  le  29  sept. 


<.\\M«4  (de) 


1510  (Trinquant,  not.  k  Mirebcau.  Bertrandc  de  Vince- 
neitl;  2°  Louis,  qui  suit. 

5.  —  Gunnes  (Louis  île  ,  Ec..  sgr  île  Montdidier, 
partagea  avec  son  frère  et  sa  mère  le  19  mai  1512, 
reçut  aveu  le  5  fév.  1538  de  René  du  Puy,  Ec,  et  paya 
contribution  pour  l'arrière-ban  le  26  nov.  1551.  Il  était 
décédé  avant  le  31  juil.  1555,  laissant  pour  veuve  Marie 
de  Tkrves,  et  pour  enfants  :  1»  Louis,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  qui  partagea  avec  son  frère  le  2  juil.  1563, 
sous  la  cour  de  Chàtellerault.  (Nouv.  d'Hozier,  148, 
dos.  3284.) 

6.  —  Garnies  (Louisde),  Ec,  sgr  de  Montdidier, 
épousa  d'abord  le  28  mai  1566  Normand,  not.  à  Fayc- 
la-Vincuse)  sa  parente  Jeanne  de  Cannes,  qui  mourut 
saus  lui  laisser  de  postérité  ;  puis  Berlbelonnc  de  Mon- 
nins.  Il  passa  revue  à  Dryc  eu  Poitou  le  27  sept.  4570 
et  eut  plusieurs  enfants  du  second  lit,  entre  autres  : 
1°  François,  qui  suit;  2°  Germaine,  mariée  à  François 
de  Signy,  Ec,  sgr.  de  Vauges  ;  3"  Renée,  épouse  de 
Etienne  Tafreau?  Ec 

7.  —  Garnies  (François  de),  Ec,  sgr  de  Montdi- 
dier, partagea  avec  ses  sœurs  et  beaux-frères,  sous 
l'autorité  de  Joachim  de  Mesine?  Ec,  sgr  de  la  Fillc- 
tière,  son  curateur,  le  30  janv.  1580,  et  eut  comme 
aiué  les  avantages  de  la  Coutume.  Il  épousa  le  26  mars 
1588  (de  la  Pierre,  not.  k  Chàtellerault),  Jeanne  de 
Besdon,  et  reçut  de  l'abbesse  de  S,e-Croix  (Charlotlc- 
Flandrine  de  Nassau)  la  permission  de  placer  un  banc 
dans  l'église  de  Vellèches, le  3  mars  161S.  (Arch.  Vicn. 
E.)  Il  eut  de  son  mariage  :  1"  René,  qui  suit  ;  2°  An.net, 
Ec,  sgr  de  la  Fontaine,  qui  servit  en  qualité  de  chevau- 
Icger  de  1636  k  1640,  et  fut  maintenu  en  sa  noblesse 
par  M.  liarç.nlin  le  7  sept.  1667,  avec  ses  neveux  Louis 
et  Georges  de  Cannes.  Il  avait  épousé  le  18  juil.  1612 
(Massonneau,  not.  à  Chàtellerault)  Marie  d'Arzac. 

8.  —  Garnies  (René  de),  Le,  sgr  de  Montdidier, 
de  Rosnay  et  de  Falaise  (Buxeuil,  auj.  les  Ormes, 
Vien.),  épousa  le  24  janv.  1618  (Gandouin,  not.  k 
Marmande)  Renée  de  Ferrou,  fille  de  François,  Ec, 
sgr  de  la  Faverie,  et  de  Marguerite  Pasquier,  reudit 
aveu  au  sgr  de  Paulmy  le  7  juil.  1623,  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  par  Denis  Amelot,  le  18  mai  1624, 
partagea  avec  ses  frères  et  sieurs  le  9  nov.  1629,  et 
eut  au  moins  :  1°  Louis,  qui  suit  ;  2'  Georges,  rap- 
porté au  §  II. 

9.  —  Garnies  (Louis  de),  Ec.,  sgr  de  Falaise, 
gendarme  d'une  compagnie  du  Roi,  partagea  avec  son 
frère  Georges  les  biens  de  leurs  père  et  mère  le  17 
nov.  1645  ((Juillet,  not.  à  Chinon)  et  fut  maintenu  eD 
sa  noblesse  par  M.  Barentin  le  7  sept.  1667,  après 
l'avoir  clé  par  M.  Cnlbert  le  16  mars  1665.  Il  se  maria 
deux  fois,  d'abord  le  29  avril  1613  Guenon,  not.  à 
Chinon),  k  Henriette  de  Raignon,  puis  k  Françoise  Le 
Blois,  et  obtint  le  8  août  1670  de  François  d'Aviau  de 
Piolan,  sgr  de  Buxeuil,  le  droit  de  sépulture  dans 
l'église  de  ce  lieu.  Il  fit  son  testament  le  5  nov.  1673 
(Duplcix,  not.  k  Chàtellerault)  et  laissa  du  1er  lit  : 
1"  Frvnçois,  qui  suit  ;  du  second  :  2°  Louis,  Ec,  sgr 
de  Falaise,  Chev.  de  S1  Louis,  major  de  l'Acadie,  baptisé 
en  1666,  qui  se  maria  également  deux  fois  :  d'abord  en 
1687  k  Barbe  Denis,  veuve  d'Antoine  Pccaudy-Con- 
trecœur,  et  Iille  de  Simon,  et  de  Françoise  du  Tartre  ; 
puis  à  Marguerite  Le  Neuf  de  la  Vallièrb,  et  eut 
au  moins  de  cette  dernière  Marguerite-Madeleine, 
qui  se  maria  à  Jean-I!aplislc  de  Couagnc,  capitaine 
d  infanterie  et  ingénieur  à  l'Ile  royale  (Canada  . 

10.  —  Garnies  [François  de),  Ec.,  sgr  de  Falaise, 
épousa  le  29  mai   1674  (Pellier,  not.  à   l'He-Bouchard 


GAMMES  («!.-) 


GARDE  (<i<-  la) 


.«89 


Indre-et-Loire)  Angélique-Mario-Charlotte  de  Mondion, 
Bile  île  feu  François,  Chev.,  sgr   de  la  Cloniière,  et  île 

Anne  llalé,  dont  il  eut  Marie-Ciiahi.otte,  qui  épousa 
ii-  15  fév.  1097  son  parent,  César  de  Mondion,  Chev., 
sgr  <r§  Viliers  .'t  d'Artigny. 

S  II.  — Branche  de  moxxdidikr. 

9.  —  t.nmu»  (Goorges  I"  de),  Ec,  sgr  de  Monl 
didier  Chamaslé  ou  Chemallé,  (ils  puîné  de  René,  et  de 
Renée  de  Ferrou  (8«  deg.,§I"),  partagea  avec  son  frère  la 

succession  de  leurs  père  et  mire  le  17  nov.  104:1,  et  l'ut 
maintenu  dans  sa  noblesse  avec  son  oncle  Annet  et  son 
frère  Louis  par  M.  liarentin  le  7  sept.  1667.  11  avait 
épousé  d'abord  le  8  avril  1615  (Jean  Thaurcau,  not.  à 
Loches)  Jeanne  de  la  Haye,  fdle  de  Jean,  Ec.,  sgr  de 
la  Guignaudière,  cl  île  Jeanne  de  la  Rebertière,  puis  le 
4  fév.  1663  (Dupleix,  not.  à  Châtellerault)  Suzanne  dk 
Marans,  lille  de  feu  Jean,  ('.lie?.,  sgr  de  la  Richardie.  et 
de  Marguerite  de  la  Yergne,  et  enfin  Claude  de  Quine 
mont,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  k  S*-Pierre  de 
Maillé  (Vien.)i  le  1*  Juin  16'!"'>  :l  Philippe  de  Fricon, 
Ec,  sgr  de  Chenat.  11  avait  eu  du  1e'  lit:  1"  Jeanne, 
née  le  11  août  1648  ;  2°  Louis,  Ec.sgr  du  Grand-Cha- 
maslé,  né  le  27  juin  1630,  fit  un  accord,  ainsi  que  son 
frère  et  ses  soeurs,  arec  leur  père  le  17  sept.  166S, 
devant  Hannat,  not.  k  Loches,  par  lequel  celui-ci  leur 
céda  la  succession  de  leur  mère  défunte.  Il  partagea 
ensuite  avec  son  frère  et  ses  sœurs  la  succession  de 
leur  père  le  1er  juil.  1704,  devant  le  même  notaire,  et 
épousa  Marthe-Anne  Dumont,  dont  il  eut  Marie-Fran- 
çoise, mariée  en  1725  k  Joachini  de  Montléon,  Chev., 
sgr  de  la  Roche  Amenon.  D'après  une  note  des  Arch. 
de  l'Indre-et-Loire  (E.  227),  il  semblerait  qu'il  s'est 
marié  en  2e»  noces  avec  Eliette  db  Matharel,  qui,  de- 
venue veuve,  transigeait  vers  1700  avec.  Michel  de  Gast 
et  Catherine  de  Garnies,  son  épouse.  Nous  ne  connais- 
sons pas  le  degré  de  parenté  de  celte  Catherine. 

3°  Claudine,  née  le  23  nov.  1631  ;  4"  Marguerite, 
née  lelS  janv.  1653,  mariée  à  Courçay,  le  7  fév.  16S2,  k 
Pierre  de  Quincmont,  Ec,  sgr  du  l'uy'-Nivers;  5°  Louise, 
née  le  20  mars  1654  ;  6°  Georges,  qui  suit,  tous  nés 
1»  Montdidier  ;  7"  Jeanne,  née  le  17  fév.  1658  ;  8°  Ca- 
therine, née  le  18  mars  1659  ;  9°  Joseph,  né  le  24 
mai  1660,  ces  derniers  nés  k  Courçay  ;  du  2e  lit  : 
10°  Georges,  baptisé  le  29  oct.  1663  ;  du  3°  lit  : 
11°  Claude,  baptisée  le  1er  juin  1666,  mariée  à  René 
Duriveau,  Chev.,  le  26  juil.  1684  ;  12°  Louis,  baptisé 
le  23  juil.  1667  ;  13°  Benjamin-Charles,  baptisé  le  21 
juin  1668  ;  14^  Catherine,  baplisée  le  17  sept.  1671. 
(Nouv.  d'Hozier,  14S,  dos.  3284.) 

10.  —  Cannes  (Georges  IIe  de),  Ec,  sgr  de 
Montdidier,  Chamaslé  en  partie,  capilaine  d'infanterie, 
l'ut  haptisé  à  Vellèches  le  19  juin  1636  et  se  maria  deux 
fois,  d'abord  le  18  mai  1P80,  à  S'-V'enant  de  Doulus 
ou Dolus (Indre-et-Loire),  k  Marie  Chauveau,  en  présence 
de  ses  frères  et  de  ses  sœurs  ;  puis  dans  la  même  pa- 
roisse, le  5  fév.  1704,  k  Catherine  Durand,  lillo  île  feu 
Jean,  chirurgien,  et  de  Marie  Uégron,  et  fut  inhumé 
dans  cetle  même  paroisse  le  15  août  1713,  laissant  au 
moins  du  second  lit  :  Georges,  qui  suit. 

11.  —  Garnies  (Georges  111°  de),  Ec,  lieutenant 
d'infanterie  et  aide-major  de  la  place  et  des   troupes 

irnison  en  la  ville  des  Trois-Rivières  (Canada), 
baptisé  à  Doulus  le  lu  mai  1705,  épousa  à  Montréal,  le 
_'.;  mai  1751  Maure  do  Blanzy,  not.),  Marie-Françoise 
dk  Couaone,  sa  pareille,  Mlle  de  feu  Jean-Baptiste, 
capitaine  d'infanterie  et  ingénieur  à  l'Ile  Royale,  et   de 

feu  Marguerite-Madeleine  de  Cannes   de  Falaise,  en 
présence   de  Marguerite  Le  Neuf  de  la  Vallière,  aïeule 

Diction.  Histoh.  et  Génëal.  des  Familles  u 


de  la  future,  veuve  de  Louis  de  Gannes,  Ec,  sgr  de 
Falaise.  Il  en  eut  au  moins  Georges,  baptisé  en  la  ville 
.les  Trois-Rivières  (Canada)  le  26  oct.  1759  et  qui  fut 

reçu  à  la  Flèche,  sur  preuves  foin  nies  devant  d'Hozier, 
le  l"  mars  1770. 

GARAT,  —  Famille  féodale  du    Bas  Puilou  quo 

Doni  Chamard  dit  descendre  de  la  famille  de  la  Roche- 

sur-Von.  Les  quelques  renseignements  que  nous  don- 
nons ci-après  proviennent  des  gracieuses    i imunica- 

tions  du  savant  bénédictin. 

(iarat,  (ils  de  Joscelin  de  la  Roche,  vivait  en 
1120.  Il  semble  que  c'est  lui  qui  est  la  souche  de  la 
famille  Garât,  nom  qu'il  a  transmis  a  ses  héritiers.  (Dom 
Chamard.)  Meut  pour  enfants,  l'JosCELiN  qui  doit  être 
le  nifiiic  que  Gaufr'ulus  Carat  dont  il  est  parlé  comme 
ayant  fait  des  dons  à  la  Roche-sur- Yon  et  qui  vivait 
encore  vers  1180  ;  2"  Brlenlius,  lequel  vivait  vers 
1190.  (Id.) 

(iurat  (Hugues),  Chev.,  vivant  en  1180,  eut  pour 
lille  Maiiihk,  qniilonnokrahbayodeBoisgrolland  (Vend.), 
avec  le  consentement  de  Jean  Baudry,  son  mari,  et  de 
Hugues,  son  fils,  tout  ce  qu'elle  possède  à  la  Couardière, 
la  Faurelièrc,  et  à  l'Oisirière  eu  1236.  (Id.  et  Rev.  hist. 
Ouest  1888,  p.  377.) 

Garât  (Guillaume)  vivant  avant  1208  avait  des 
liens  de  parenté  avec  Bernard  Calo  (Chasles),  car  celui- 
ci  fait  un  don  pro  animabus  Guarentensiun  avec  sa 
femme  Agnès,  qui  après  sa  mort  se  maria  k  llriant 
de  MOntaigu.  (Dom  Chamard.) 

GARAT  DE  \ll>l«:  EX  DE  8T- 
Pribst.    —    Famille  originaire   du  Limousin  qui 

a  eu  plusieurs  alliances  avec  des  familles  du  Poitou, 
et  dont  un  des  membres  a  comparu  k  l'assemblée 
de  la  noblesse  du  Poitou  en  17S9. 

Blason  :  d'azur  aux  lacs  d'amour  d'or 
accompagnés  de  3  étoiles  de  même  posées 
2  et  1,  au  chef  d'argent,  chargé  d'un 
croissant  d'azur. 

Garât  (Raymond^  Ec.,  sgr  11e"1  de  la 
Villeneuve  (Creuse),  épousa  en  1761  Jeanne 
Martial  de  Turenne,  et  en  eut  plusieurs  enfants.  11 
assista  en  1789  k  Poitiers  k  l'assemblée  de  la  noblesse 
du  Poitou  réunie  pour  nommer  des  députés  aux  Etals 
généraux. 

Garât  (François-Joseph),  Chev.,  sgr  de  S'-l'iiest 
(H'°-Vienne),  conseiller  du  roi,  président  trésorier  de 
France  au  bureau  des  finances  de  la  généralité  de  Li- 
moges, marié  k  Marie-Anne  Renoit  de  Lostende,  en 
eut  entre  autres  enfants  Julie  Agathe,  mariée  le  13 
nov.  1775  à  Joachim-Jacques  Dassier,  Chev.,  sgr  Mls 
des  Riosses,  qui  périt  sur  l'échafaud  k  Paris  en  1794 
le  même  jour  que  M1"1'  Elisabeth.  (Gén.  Dassier.) 

Garât  «le  IVtMlde  (Alexandre-Raymond),  né 
a  Felletin  (Creuse)  le  lé  fév.  1844,  a  épousé  k  Poitiers 
te  l"  fév.  187i;  Pauline-Edmée  de  Veillechèze  de  la 
Mardièke,  fille  de  Jean-Claude-Edmond,  et  de  Pauline- 
Mélie  Jacob.  (Géu,  de  Veillechèze.) 


w 


GARDE  m-  la)  et  DELAGARDE- 

Ce  nom  de  fief  très  répandu  en  Poitou  8  été  porté  par  un 
grand    nombre  de  personnages  dès    le  \n"    siècle.   Nous 
les  donnons  ici  avant  d'établir  les  généalogies  des  fa- 
milles de  la  Carde  de  PoUiers  et  de  Nanteuil, 
Garde  (Raoul  de  la),  en  se  faisant  religieux  a  S'- 

Maixent,    donne    il  ce  monastère,  le   18  niai    1105,    les 
teries  delà  Itiblerie  et  de  l'ainpenlti  ;  son  tils  Tiiihai'i.i 

u  Poitou.  —  T.  in  44 


690 


G  \  It  »>i:  (de  la) 


est  cité  dans  cet  acte.  fCart.  de  S'-Maixent.  A.  H.  P. 
XVI,  p.  229.) 

Garde  (Adbémar  de  la)  avait  un  fils,  GACTiEn, 
prêtre,  qui  se  donna  à  l'abbaye  de  S'-Maixent  en  déc 
1110  et  lui  fit  en  même  temps  don  d'une  borderie  de 
terre  et  d'un  quartier  de  pré.  (Id.  id.  p.  262.) 

Garde  (Vivien  de  la)  fut  témoin  dans  une  dona- 
tion faite  en  1169  au  monastère  de  Montazay.  (F.) 

Garde  (Simon  de  la)  est  témoin  en  1216  de  la 
confirmation  faite  par  Hugues  l'Archevêque  de  certains 
privilèges  et  dons  octroyés  jadis  par  ses  ancêtres  au 
prieuré  de  l'aithenay-lc-Vieux.  (Hrc  de  Parthenay, 
p.  108.) 

Garde  (Aénor  de  la)  et  ses  fils,  Guillaume  de  la 
Motte,  Chev.,  et  Ode,  sa  femme,  avaient  fait  remise  a 
l'abbaye  de  la  Merci-Dicu  d'une  rente  de  6  sous.  Airaud 
île  S'-Flovicr,  Chev.,  donne  son  approbation  en  avril 
1230.  (Arcb.  Vieil.  Abb.  de  la  Merci-Dicu.) 

Garde  (Guillaume  de  la),  Chev.,  du  pays  d'Ar- 
vert,  acheta  la  terre  de  Ram,  de  Gislamond  Acarie,  et 
la  donna  en  1233  à  N.-D.-de-la-Gardc  en  Arvert.  (Gén. 
Acarie.) 

Garde  (Pierre  de  la),  Ec,  vend  a  l'abbaye  de 
Nouaillé  tous  ses  biens,  le  1"  oct.  12C5,  pour  la  somme 
de  7  livres  (Arch.  Vien.  Ahb.  de  Fontaine-le-Comte.) 

Garde  (Simon  de  la),  Chev.,  possédait  un  bois 
près  d'un  autre  situé  à  la  Boule,  p,,c  de  la  Boissière, 
que  vendait  Geoffroy  d'Augouez  ?  de  la  ps"'  d'Allonne  en 
Gâtinc,  le  samedi  après  la  Sl-Luc  12S6.  (Id.  id.) 

Garde  (Jean  de  la)  est  cité  dans  le  eensif  de  Chizé 
comme  devant  3  sous  de  «  freceniage  »  à  la  fête  de  S' 
Michel,  dans  la  paroisse  des  Fosses  JD.-S.),xme  siècle. 
(A.  H.  P.  VII,  p.  96.) 

Garde  (Guillaume  de  la)  rendit  hommage  en  1338 
a  Jean  l'Archevêque,  comme  sgr  de  Surgères.  (Gén. 
l'Archevêque.) 

Garde  (Guillaume  de  la),  damoiseau,  peut-être 
le  même  que  le  précédent,  était  décédé  avant  le  mois 
de  nov.  1350  et  était  cousin  d'Eble  de  la  Roche,  sgr  de 
Vervant  près  S'-Jean-d'Angély.  Ce  dernier  obtint  du  roi 
Jean  des  lettres  datées  de  nov.  1350  lui  faisant  don  de 
la  succession  dudit  Guillaume, 'succession  évaluée  à  envi- 
ron 100  livres  de  rente.  (A.  H.  P.  XVII,  p.  212.) 

Garde  (Pierre  de  la),  valet,  rendit  aveu  en  1354 
à  Jean  Chasteigner,  Chev.,  sgr  de  S'-Georges-de-Rex, 
pour  son  fief  de  la  Flocellière  près  Sérigné.  (F.) 

Garde  (Jean  de  la),  Chev.,  est  cité  parmi  ceux 
qui  furent  tués  à  la  funeste  bataille  de  Poitiers  le  19 
sept.  1356  et  enterrés  dans  l'église  des  Jacobins  de  cette 
ville.  (Bibl.  Nat.  fonds  latin,  n»  11147.) 

Garde  (Simon  de  la)  était  au  mois  d'avril  1362 
époux  de  Jeanne  Janvre,  fille  de  Jean,  I"  du  nom,  sgr 
de  la  Bouchetière.  (Gén.  Janvre.) 

Garde  (Pierre  de  la),  clerc,  reçut,  en  1363, 
l'obligation  d'une  somme  d'argent  de  Constantin  Aymé  et 
de  Marguerite  Johénne,  sa  femme,  garantie  par  une 
vigne  sise  près  de  Melle,  tenant  au  chemin  de  Melle  à 
S'-Léger  et  a  Touche  de  feu  Jean  Turpin.(Ilrcde  Melle, 
p.  98.) 

Garde  (Emmonet  de  la)  et  Rbgnaolt  de  la  Garde 
servirent  comme  écuyers  le  18  oct.  1379.  (F.) 

Garde  (Pierre  de  la),  valet,  épousa  Guillemetle 
Janvre,  donl  il  eut  entre  autres  enfauts  Jeanne,  mariée 
le  ;ioût  1381  à  Pierre  de  Melle,  valet.  A  cette  occa- 
sion Pierre  de  la  Garde  et  sa  femme  leur  firent  don 
d'un  hébergement  sis  à  S'-Maixent.  (Gén.  Janvre.) 


GARDE  (de  la) 


Garde  (Jean  de  la)  est  cité  dans  la  haillette  du 
moulin  de  la  Prévôté,  assis  au  fief  de  Bretagne,  p'"  de 
Marigny  (D.-S.),  le  16  fév.  1392.  (Arch.  du  château 
de  Péré,  D.-S.) 

Garde  (Jean  de  la)  tient  le  scel  établi  pour  le 
comte  de  Poitou  le  6  janv.  1391.  Peut-être  le  même  que 
le  précédent.  (Id.  id.) 

Garde  (Olive  de  la),  veuve  de  Thomas  Quairay, 
ayant  la  tutelle  de  leur  fils  Thomas,  rend  hommage  au 
duc  de  Berry,  Cte  de  Poitou,  à  cause  de  son  château 
de  S'-Maixent,  pour  son  hébergement  des  Portes,  le  11 
fév.  1403.  (Bibl.  Arsenal,  mss.  2643.) 

Garde  (Jean  de  la),  Ec.,  ayant  l'administration 
de  ses  enfants,  rend  aveu  et  dénombrement  de  l'hé- 
bergement de  la  Vrignonnière,  à  S'-Maixent,  le  16  mai 
1423.  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Garde  (Olivier  de  la),  sgr  de  la  Garde  (Allonne 
en  Gatine,  D.-S.),  a  servi  au  ban  des  nobles  du  Poitou 
de  1467  comme  brigandinier  du  sgr  de  l'Aigle.  (F.) 

Garde  (Les'ric  la)  épousa, vers  1480,  Marguerite, 
d'Aux,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  Bournay,  et  de 
Jacquette  de  Lezay.  (Gén.  d'Aux.) 

Garde  (Geoffroy  de  la).  Ses  héritiers  sont  cités 
dans  l'hommage  fait  par  Jacques  de  Curzay,  Ec,  au 
château  de  Chizé,  pour  l'hébergement  de  la  Thiheau- 
dière,  le  24  janv.  1482.  (Arch.  Nat.  P.  590.) 

Garde  (Bernard  de  la)  dit  Garbelet,  servait 
comme  areber  le  22  juin  1482.  (F.) 

Garde  (Lancelot  de  la)  était  homme  d'armes  le 
23  oct.  de  la  même  année.  (Id.) 

Garde  (Jean  de  la)  était  également  homme 
d'armes  le  dernier  fév.  1489.  (Id.) 

Garde  (Guichard  de  la)  était  archer  dans  la  com- 
pagnie de  M.  de  la  Trimoïlle  le  8  août  1519.  (Id.) 

Garde  (Jeanne  de  la)  était  le  27  mars  1555  épouse 
de  Martial  Audier.  (Bibl.  Arsenal, mss.  2059.) 

Garde  (Françoise  de  la)  épousa  le  28  janv.  1559 
François  de  Boislinard,  Ec,  sgr  de  Terrière.  (Gén.  de 
Boislinard.) 

Garde  (Jean  de  la)  était  accusé  avec  René  de 
Mausson,  Ec,  sgr  de  Marligné,  et  Allain  Féron,  Ec.sgr 
de  Mondion,  de  l'homicide  de  Pierre  de  Gréaulme,  Ec, 
sgr  deParsay.  (M.  Stat.  D.-S.  1878,  p.  60.) 

Garde  (Guillaume  de  la),  sgr  dudit  lieu  en  Poi- 
tou, et  y  demeurant,  homme  d'armes  d'Odet  de  Bretagne, 
duc  de  Vertus,  du  3  dée.  1567,  passa  revue  à  Loches  le 
28  juil.  1569.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  français.  8628, 
f°  36.) 

Garde  (Marie  de  la)  présente  au  temple  de  Ver- 
teuil  (Char.)  un  enfant  le  8  oct.  1370.  (Arch.  Nat.  TT. 
275  A.) 

Garde  (Bernard  de  la),  de  la  compagnie  de  Chas- 
teigner, passa  revue  a  Niort  le  21  juin  1583.  (A.  H.  P. 
XXXI.) 

Garde  (N...  de  la)  était  greffier  de  Lesterps  le  9 
janv.  1585.  (Chérin,  t.  193.  Gén.  du  Teil.) 

Garde  (Denis  de  la)  avait  épousé  Marguerite 
Joudert,  qui,  devenue  veuve,  transigeait  le  9  fév.  1605 
pour  droit  de  dîmes.  Ils  durent  avoir  pour  fils  Jean, 
curé  de  Liaigue,  car  le  16  janv.  1666  les  religieux  de  S'- 
Cyprien  firent  collationner  et  vidimer  les  pièces  qu'ils 
voulaient  produire  au  grand  conseil  pour  soutenir  leur 
procès  contre  ledit  Jean  de  la  Garde  au  sujet  du  droit 
de  «limes.  En  1667  elen  1671  ils  firent  un  échangeavec 
ledit  curé,  et  transigèrent  encore  le  14  mai  1669.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.) 


4;  Yltlti:  («le  In) 


Garde  (Yvon  de  la  .  marié  k  Jeanne  David,  cm 
an  moins  un  (ils,  Charles,  baptisé  à  Chouppes  le  12 
mai  1646,  al  qui  eni  pour  parrain  Charles  île  la  Garde, 
nisde  René  de  la  Garde,  <iont  le  degré  de  parenté  n'est 
pas  indiqué,    lïi'g.) 

Garde  (René  de  la)  (Hait  lieutenant  criminel  de 
l'élection  de  Richelieu  eu  1618.  (Rcg.  de  Chouppes.) 

Garde  (Marc  de  la)  eut  nu  moins  de  Marie  Do- 
bots,  son  épouse,  une  tille,  Marie, baptisée  à  Chouppes 
en  sept.  1648.  [ld.) 

Garde  (Marguerite  de  la)  épousa  François  Char- 
pentier,  Ec,  sgr  de  Barascou,  dont  il  eut  Mario,  qui 
si'  maria  le  -  lï-v.  1649,  à  Losterps,  a  Jacques  Ferré, 
Ec.,  sgr  de  la  Lande.  (Gén.  Ferré.)  A  cette  époque  Mar- 
guerite de  la  Garde  était  remariée  et  séparée  de  biens 
avec  Jean  Laurent,  s'  de  Corées,  et  demeurait  à 
Lesterps.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  254.) 

Garde  (Jacques  de  la),  prêtre,  aumônier  de  l'au- 
mAnerie  de  Mous,  vivait  en  16al.  (Rcg.  de  Chouppes.) 

Gnrdo  (François  de  la),  receveur  des  aides  à 
Coulonges-sur-1'Autize  (D.-S.),  épousa  Marie-Anne 
n'Ai  x,  tille  de  René,  lie.,  sgr  de  la  Chaume,  et  de  Renée 
Jousseaume,  vers  1670.  (Gén.  d'Aux.) 

(•arde  (Marguerite  de  la),  épouse  du  sgr  de 
Chouppes,  fut  marraine  a  Mirebeau  de  Jacob  Cazeau,  le 
23    août  1691.  (Rcg.) 

Garde  (Pierre  de  la),  s'  de  la  Pigeonnerie,  cousin 
paternel  du  futur,  demeurant  à  Lesterps,  et  Clément  de 
la  Garde,  s'  Dézennat,  y  demeurant  également,  assistent 
au  contrat  de  mariage  de  .laïques  Ferré,  Ec.,  sgr  de 
Frédière,  avec  Marguerite  Le  Clerc,  le  15  déc.  1699. 
(Carrés  de  d'Hozier,  t.  234.) 

tiarde  (N...  de  la),  Ec.,  épousa  Marie-Olympe 
d'Asniéres,  Cille  de  Jacob,  Ec,  sgr  de  Villefranchc,  et 
de  Elisabeth  de  la  Tour,  ot  était  décédé  avant  le  29 
janv.  1704,  date  du  second  mariage  de  ladite  dame  avec 
Martial  Roux,  Ec.  (Gén.  d'Asniéres.) 

Uarde  (Jacques  de  la),  bourgeois,  époux  de  Ca- 
therine du  Pin,  assiste  à  une  scutence  rendue  le  27 
mars  1727  à  S'-Cermain-sur- Vienne,  par  le  sénéchal 
dudit  lieu,  entre  Jacques  Ferré,  Ec,  sgr  de  Frédière, 
et  Marguerite  Lo  Clerc,  son  épouse.  (Id.) 

(iarde  (Pierre  de  la)  eut  au  moins  Catherine, 
qui,  étant  majeure  et  demeurant  au  bourg  de  S,c-Soline 
(D.-S.),  rendit  hommage  à  S,e-SoIine  le  23  avril  1730 
pour  François  de  la  Carde,  peut-être  son  frère.  (Cab. 
titres,  t.  32657.) 

Garde  (Le  R.  P.  de  la),  chanoine  régulier  de  la 
lléau,  fut  inhumé  le  12  déc.  1737  dans  l'église  de 
Millac.  (Reg.) 

Garde  (N, ..  de  la)  élait  sous-prieure  de  Villesa- 
lem  de  1751  à  1758.  (M.  A.  0.  1868,  p.  414.) 

GARDE  (de  la).  —  Cette  famille,  établie  h 
Thouars  depuis  le  commencement  du XVIIe  siècle,  se  croit 
autorisée  par  la  tradition,  à  l'appui  de  quelques  rensei- 
gnements, a  se  dire  originaire  de  S'-Céré  (Lot),  où 
existait  une  famille  de  ce  nom,  titrée  B™  du  Chazal, 
laquelle  avait  regardé  MM.  de  la  Carde  du  Poitou 
comme  ses  parents.  Cependant,  rien  jusqu'ici  n'est 
venu  prouver  cette  assertion,  pas  plus  que  celle  qui 
la  ferait  descendre  de  la  famille  de  la  Carde  du  Li- 
mousin. Nous  nous  sommes  servis,  pour  établir  cette 
généalogie,  du  travail  de  la  1"  édition,  complété  par 
des  notes  fournies  par  la  famille. 


G  Altiu:  (de  la) 


691 


Bl'ison  :  de  gueules  ;i  3  croix  ancrées  d'argent,  au 


chef  cousu  de  sable,  chargé  d'un  crois- 
sant aussi  d'argent.  (Cachel  de  famille.) 
Gabriel  de  la  Garde  reçut  en  1700,  li 
Thouars,  le  blason  de  fantaisie  suivant  : 
de  gueules  à  une  poignée  et  garde  d'é- 
pée  d'or. 


S  Ier. 


Branche   nt«éa. 


1.  —  Garde  (Mare   de  la),  qui  vivait  à  Tl ars 

en  1605,  eut  au  moins  pour  entants  :  1»  Simon,  qui 
suit  ;  2°  CADRIEL,  dont  le  petit-fils  ANTOINE  fut  curé 
de  N.-l).  do  Moncontour  en  1680.  (Noies  de  famille.) 

2.  —  Garde  (Simon  de  la),  vivant  à  Thouars 
en  1630,  eut  pour  enfants  :  1»  Barthélémy,  qui  suit; 
2"  Gabriel,  dont  le  fils  Marc,  curé  de  S'-Gervais, 
assista  le  30  janv.  1680,  comme  cousin  germain  du 
futur,  au  mariage  de  Gabriel  de  la  Garde  avec  Marie- 
Marthe  Richaudcau. 

3.  —  Garde  (Barthélémy  de  laï  épousa  vers 
1650  Jacquettc  Pasqbier  ,  dont  il  eut  au  moins 
Gabriel,  qui  suit. 

4.  —  Garde  (Gabriel  de  la),  sgr  de  Villiers 
(Mauzé-Thouarsais,  U.S.).  a  cause  de  sa  femme,  épousa 
a  Thouars,  le  30  janv.  1680,  Marie-Marthe  RlCHAUDEAU, 
fille  d'Uriel,  archer  de  la  maréchaussée  de  Thouars, 
et  de  Michelle  Boisnart,  et  mourut  le  23  juin  1709,  k 
l'âge  de  54  ans.  Il  fut  inhumé,  ainsi  que  sa  femme, 
dans  l'église  S'-Médard  de  Thouars,  près  du  pilier  en 
faee  du  bénitier  de  la  porte  de  la  place  S'-Médard. 
11  avait  eu  Uriel-Nicolas,  qui  suit. 

5.  —  Garde  Uriel-Nicolas),  sgr  de  Villiers,  né 
le  20  oct.  16S0,  épousa  vers  1720  Marie  Angionard, 
fille  de  N...,  et  de  N...  Souche,  et  décéda  le  24  avril 
1733,  ayant  eu  :  1°  Marie,  mariée  vers  1750  k  Atha- 
nase  Bineau,  de  Doué  en  Anjou  ;  2°  UniEL-MATiiuniN, 
qui  suit;  3*  Guy-Alexandre,  sgr  de  Villiers,  né  en 
1724,  reçu  docteur  eu  médecine  de  la  Faculté  de 
Montpellier  en  1751,  épousa  le  27  nov,  1753  (Nayrault 
et  Demige?  not.  il  Thouars)  Louise-Marguerite  Frodin, 
fille  de  feu  Pierre-Clément,  sr  de  la  Codinière,  et  de 
feu  Louise  Marin.  Il  mourut  sans  laisser  de  postérité. 

6.  —  Garde  (Uriel-Malhurin  de  la),  sgr  rie  Vil- 
liers, né  en  1722,  contrôleur  des  dépùts  à  sel  de 
Thouars,  Airvault  et  Argenton-Chàteau,  épousa  vers 
1750  Marie  DlEDLEFIT  des  Barres,  fille  de  l'entreposeur 
des  sels  à  Thouars.  Il  avait  reçu  aveu  lo  4  mai  17S2 
comme  sgr  de  Villiers,  de  CharIes-Franç.ois,-André. 
Ayrault,  Ec.,  sgr  de  Vérine,  et  mourut  à  Thouars  vers 
le  mois  d'août  1800,  ayant  eu  plusieurs  enfants  morts 
avant  lui  sans  postérité,  sauf  Matiiurin,  qui  suit. 

7.  —  Garde  (Matiiurin  de  la),  sgr  de  Villiers, 
chevalier  de  la  Garde,  naquit  a  Thouars  le  27  nov.  1753. 
Nommé  lieutenant  de  frégate  le  20  fév.  1779,  il  s'em- 
barqua le  9  mars  suivant  sur  le  Neptune,  commandé 
par  M.  d'Hector  et  ensuite  par  M.  Destouches,  assista 
au  combat  des  Bermudcs,  passa  ensuite  en  mars  1781 
sur  la  llourgogne,nii  il  fut  blessé  d'un  boulet  de  canon  ; 
revint  ensuite  avec  M.  Destouclies  sur  le  Neptune  k 
l'arrivée  de  M.  de  Barras,  et  lors  de  la  jonction  de 
l'escadre  a  l'armée  de  M.  île  Crasse,  fut  employé  en 
chef  aux  approvisionnements  de  l'armée  de  Kaîngkrie 
pendant  tout  le  siège  d'York  et  de  Clocester.  Il  passa 
eu  mars  suivant  sur  l'Hector,  assista  aux  trois  combats 
de  S'-Christophe  et  a  ceux  des  9  et  11  avril,  fut 
blessé  et  fait  prisonnier  ce  même  jour,  et  envoyé  k 
la  Jamaïque,  au  Cap,  puis  en  Europe.  Nommé  lieutenant 


692 


GARDE  (de  la) 


à  poste  fixe  le  10  mai  1782,  il  fut  appelé  au  conseil 
de  guerre  le  1er  déc.  1784,  puis  au  service  du  porl 
de  Brest  en  1785  et  1786.  11  fut  nommé  au  mois  de 
juin  de  celte  dernière  année  officier  d'arrondissement 
des  classes  au  quartier  de  Saumur,  y  recul  un  brevet 
de  ponsion  et  y  resta  jusqu'au  mois  de  septembre  1791. 
Emigré  à  cette  époque,  il  servit  dans  la  lre  compagnie 
de  chasseurs  à  cheval  de  la  marine  à  l'armée  des 
Princes,  en  qualité  de  fourrier,  passa  en  Hollande  lors 
du  licenciement,  et  servit  en  1792  et  1793  en  qualité 
de  capitaine  de  vaisseau,  comme  le  prouve  le  certificat 
suivant  : 

«  Nous  Guillaume-Gustave-Frédérick,  C10  de  Ben- 
tinck,  C'c  du  S'-Empire  et  souverain  d'In  et  Keriphausen, 
noble  sgr  de  Varel,  etc.,  certifions  par  le  présent  que 
M.  le  chevalier  de  la  Garde  de  Belleville  (Mathurin), 
officier  de  la  marine  française,  a  servi  sous  nos  ordres 
étant  président  du  conseil  de  l'amirauté  d'Amsterdam, 
et  commandant  en  chef  de  la  flottille  des  canonniers 
en  Hollande  en  1792  et  179!!,  dont  il  en  commandait 
une,  et  que  nous  lui  avons  procuré  le  grade  de  capi- 
taine de  vaisseau  au  service  de  Leurs  Hautes  Puis- 
sances les  Etals-Généraux  des  Provinces-Unies,  dont 
le  brevet  lui  a  été  délivré  par  nous  dûment  en  forme 
et  signé  par  Son  Altesse  Sérénissime  Guillaume  V, 
prince  d'Orange,  Stalhouder,  à  qui  nous  avons  eu 
l'honneur  de  le  présenter  en  celte  qualité  de  capitaine 
de  vaisseau';  certifions  de  plus  que  tant  que  ledit 
M.  le  chevalier  de  la  Garde  a  élé  sous  nos  ordres, 
remplissant  les  fonctions  de  notre  aide  de  camp,  il 
s'est  fait  remarquer  par  son  zèle,  son  activité  et  ses 
connaissances  dans  l'art  de  la  navigation  et  de  la  guerre. 
En  foi  de  quoi,  etc.  Donné  à  Paris,  le  3  juin  1814. 
Signé  le  Clc  de  Bentinck.  » 

M.  de  la  Garde  fit  ensuite  la  campagne  des  Pays-Bas 
en  qualité  de  chef  d'escadron  des  hulans  britanniques, 
celle  de  l'Ile-Dieu  sous  les  ordres  du  Cte  d'Artois,  qui 
l'envoya  a  plusieurs  reprises  à  l'armée  de  Stofflcl,  fut 
fait  Ghcv.  de  Sl-Louis  par  le  roi  le  24  août  1796  et 
fit  plusieurs  voyages  d'Angleterre  en  Vendée  près  de 
l'agent  général  abbé  Bernier,  qui  l'envoya  à  S'-Pcters- 
bourg  et  à  Mittau,  puis  le  14  fév.  1799  nommé  colonel 
d'infanterie  par  Louis  XVIII,  qui  le  chargea  d'une 
mission  près  des  armées  vendéennes. 

Bentré  dans  ses  foyers  lors  de  la  pacification  de  la 
Vendée  en  1800,  il  reçut  en  1814  la  brevet  d'une 
pension  de  2.400  1.,  en  qualité  de  capitaine  de  vaisseau, 
reprit  les  armes  en  1815,  accompagna  le  duc  de  Bourbon 
dans  la  Vendée,  rejoignit  l'armée  de  M.  de  la  Roche- 
jaquelein,  assista  à  toutes  les  affaires  et  mourut  le 
17  juin  1815.  11  avait  épousé  le  25  oct.  1784  (Moreau 
et  Audebert,  not.  à  Thouars)  Françoise-Marie  Capfin, 
fille  de  feu  André,  et  de  Françoise-Perrine  Hubert, 
dont  il  eut  :  1"  Marie-Fbançoise,  née  le  6  janv.  17SS, 
mariée  vers  1812  à  Jacques-Marie-Daniel  Paillou  ; 
2°  Gdy-Mathuhin,  qui  suit  ;  3°  Lodis-Augdste,  rap- 
porté au  S  H  ;  1°  Chaiiles-Arïand,  né  le  26  oct.  1791, 
qui  fut  juge  auditeur  à  Melle,  Chev.  d'Isabelle  la 
Catholique,  marié  à  Louise-Cornélie  Bocbocq,  fille  de 
N...,   ancien    inspecteur    des    finances,    directeur    de 

l'ei istrenient  et  des  domaines,  et  de  Louise  Anceliu 

de  la  Carde,  et  mourut  le  2!)  juin  1877,  ayant  eu  : 
o)  Marie,  née  en  is:j9,  mariée  a  Joseph  d'Isle  de 
Beaucbêne  ;  6)  Henrt,  né  en  1841,  décédé  jeune. 

8.  —  Garde  (Guy-Mathurin  de  la),  né  le  3  sept. 
1789,  fut  nommé  substitut  aux  Sables  le  18  fév,  18)3, 
et  ensuite  procureur  du  roi  à  Bressuire  en  1814  ; 
destitué  eu  1SI5,  il  servi!  en  qualité  d'aide  de  camp 
de  M.  de  la  Bochcjaquelein,  lors  de  la  prise   d'armes 


GARDE  (de  la) 


de  la  Vendée.  Il  fut  renommé  en  1815  procureur  du 
roi  à  Bressuire,  puis  le  19  sept.  1820  à  la  Roche-sur- 
Yon,  et  enfin  conseiller  a  la  cour  d'appel  de  Poitiers 
le  18  sept.  1824.  Il  épousa  le  10  juin  1836  (Bonnin, 
not.  a  Poitiers)  Honorine  Dajot,  fille  de  Louis-Claude, 
Chev.  de  S'-I.oi.is,  et  de  Edouarde-Françoise-Victoire 
Chanihellain,  et  mourut  le  6  oct.  1864,  ayant  eu  : 
1°  Albert-Gdy,  qui  suit  ;  2°  Cbarlotte-Coralie,  née 
le  3  mars  1S39,  décédée  le  20  déc.  1865. 

9.  —  Garde  (Albert-Guy  de  la),  né  a  Poitiers 
le  26  juin  1837,  mort  au  même  lieu  le  16  déc.  1880, 
était  ingénieur  des  mines  et  avait  épousé  le  12  mai  1868 
Marie-Jeanne  Jacqoes  de  Mainville,  Clcsse  d'Hust, 
fille  de  François-Léopold  C,e  d'Hust,  et  de  Laure  de 
Lange  de  Sandray,  dont  il  eut  :  1»  Mauie-Josepii- 
François-Hubert-Guy,  qui  suit;  2°  Marie-Josepii- 
François-Marc  C'c  d'Hust,  lieutenant  au  3e  régi- 
ment de  chasseurs,  né  à  Poitiers  le  20  oct.  1870, 
a  épousé  le  9  juil.  1902  Marie-Josèphe-Léonie  Siriez 
hé  Lonoeville,  fille  de  François-Marie-Winocq-Henri, 
et  de   Marie-Constance-Hermine  Fougeroux  de  Campi- 

gllCUlleS;    3"  JOSÈlMIE-RADEGONDE-CoRALIE-ANNE-MArtlE, 

née  à  Poitiers  le  2S  juin  1S73;  4°  Henri-Marie-Joseph- 
Jean-Albkut,  O  d'Hust,  né  posthume,  à  Poitiers,  le 
12  avril  1881,  décédé  le  9  mars  1903. 

10.  —  Garde  (Marie-.loseph-François-Hubert- 
Guy  de  la),  C'c  d'Hust,  né  a  Orléans  le  19  oct.  1869, 
lieutenant  au  3e  régiment  de  dragons,  se  maria  le  17 
avril  1901  à  Marie-Marthe  Poictevin  de  la  Roi.hette, 
fille  de  Ernest,  ancien  sous-lieutenant  aux  zouaves 
pontificaux,  ancien  député  de  la  Loire-Inférieure,  et 
de  Mélanie  de  Chasteigner. 

§    II.    —  Branche   cadette. 

8.  —  Garde  (Louis-Auguste  de  la),  né  en  1791, 
fils  puîné  de  Mathurin,  et  de  Françoise-Marie  Caffin 
(7e  deg.,  §  1er),  docteur  en  médecine,  aide  de  camp  de 
M.  de  la  Boehejaquclein  en  1815  et  du  général  Caituel 
à  Lyon  en  1818,  puis  capitaine  d'état-major  en  1821, 
épousa  en  1S26  Charlotte  Ai.lard,  fille  de  Henry,  Chev. 
de  S'-Louis,  ancien  lieutenant-colonel  d'infanterie  aux 
armées  vendéennes,  et  de  Jeanne  Ayraull.  Il  est  mort 
au  château  des  Dorides  (VouUcgon,  D.-S.),  le  2  sept. 
1887,  ayant  eu  :  1°  Got-Auguste,  qui  suit  ;  2°  Jules- 
Marie,  né  en  1830,  consul  de  France  a  S'-Pélersbonrg, 
Chev.  de  la  Légion  d'honneur  et  de  S'-Crégoire-lc- 
Grand,  commandeur  de  Ferdinand  et  d'Isabelle  la 
Catholique,  décoré  do  l'ordre  du  Medjidié  de  3e  classe, 
est  décédé  a  S'-Pétcrsbourg  en  sept.  1873,  sans  alliance  ; 
3"  Marie,  née  en  1836. 

9.  —  Garde  (Guy-Auguste  de  la),  né  en  1828, 
et  décédé  à  Pau  le  7  avril  1879,  avait  épousé  a  Paris, 
le  18  oct.  1865,  Marie-Marguerite  Couturier  de  Vienne, 
fille  de  Amnbler'élix,  chef  d'escadron  d'état-major, 
et  de  Louise-Esther  Malleville,  dont  il  avait  eu  :  1°  Guy, 
2°  Louis-Charles,  né  en  1867,  décédé  au  château  des 
Dorides  le  11  août  1839. 

GARDE   [de   la)  et  DELAGARDE,  à 

Poitiers.  —  Nous  plaçons  ici  les  noms  de  ceux  que 
nous  avons  retrouvés  à  Poitiers  et  qui  no  peuvent  etie 
rattachés  à  la  famille  originaire  de  Thouars. 

Garde  (Jeanne  de  la)  est  marraine  a  S'-Paul  de 
Poitiers  le  11  sept.  1646.  (Reg.l 

Garde  (Nicolas  de  la),  licencié  es  lois,  avocat  en 
parlement,  natif  de  Vitry-le-Frauçois,  épousa  à  S1- 
Hilairc  de  la  Celle   de    Poitiers,    le    27    nov.    1649, 


GARDE  (de  la) 


CAHnK  (do  la) 


693 


Catherine  Barbier,  fille  de  André,  F.c,  sgr  do  la 
Pasetière,  el  Je  Florence  Ardon,  ot  en  eut  nu  moins 
Annk,  baptisée  à  S'-Porchaire,  le  8  nov.  1650,  (Id.) 

linrde  (Catherine  de  la)  épousa  avant  le  25  juin 
I6S6  Joseph  Dupuy  ou  du  Puis,  marchand,  et  lit  bap- 
tisai- à  cette  date,  à  Si- Etienne  de  Poitiers,  uno  lillo 
issue  de  leur  mariage.  (Id.) 

Garde  (Jeanne  de  lai,  veuve  de  Pierre  Bonneau, 
so  marie  le  :i  sept.  1661,  à  S"-Opportune,  a  Claude 
de  Bonvoulloir,  de  la  ville  de  Fougère,  ci  elle  signe 
sur  son  acte  de  mariage  avec  le  prénom  de  CATHERINE. 
(Id.) 

Garde  (Louis  de  la),  prêtre  et  chanoine  de  N.-D.- 
la-Grande,  décéda  le  I'.)  Fév.  I6S0  et  fut  inhumé  le 
20.  (Id.) 

Garde  (Mare  de  la)  est  parrain  à  N.-D.-la-Pelite 
le  4  déc  1718.  (Id.) 

Garde  (Thomas-René  de  la),  décédé  le  S  avril 
1730, âgé  de  1S  mois,  fut  inhumé  le  lendemain  paroisse 
de  N.-D.-la-Grande.  (Id.) 

Garde  (Nicolas  de  la),  ancien  juge  consul  des  mar- 
chands de  Poitiers,  avait  épousé  Louise  Heruault  et  l'ut 
inhumé  k  N.-D.-la-Grande  le  1"  août  1761,  a  l'âge  de 
70  ans.  Il  avait  eu  au  moins  pour  enfants  :  1"  Anne- 
Françoise-Renég,  mariée  le  21  fév.  1731  à  Jean- 
Charles  Brumauld,  Ee.,  sgr  de  Beauregard,  et  décédée 
k  Poitiers  le  21  avril  1S02  ;  2°  Maiue-Anne-Louise, 
mariée  le  10  avril  1742  a  Georges  Demarsay,  ancien 
juge  consul  à  Poitiers  ;  3°  Anne-Cabiuelle-Rose, 
mariée  k  Pierre-Thérèse  Pelisson,  et  déeédée,  âgée  de 
73  ans,  le  31  mai  1800.  (Id.) 

Garde  (Anne-Franroise-Renée  de  la),  Nicolas, 
Elisabeth,  Louise,  Marc  et  N...  de  la  Carde,  curé 
de  Cheuon,  près  Villofagnan  (Char.),  assislent  tous  k 
un  mariage  le  9  juin  1739  k  N.-D.-la-Grande  de 
Poitiers.  (Id.) 

Garde  (Anne-Badegonde-Elisabeth  de  la)  épousa 
k  N.-D.-la-Grande,  le  24  fév.  1745,  Pierre  Demarsay, 
veuf  de  Maiie-Anne  Richard.  (Id.) 

Garde  (Anne-Françoise  de  la),  de  la  paroisse 
de  la  Chaudelière,  épousa  Jean-Kranrois-Marcellin  lioch, 
commis  aux  aides,  avant  le  22  août  1783,  date  du 
baptême  à  S'.-Hilaire  de  leur  fils  Marie-Pierre-Franeois. 
(Id.) 

GAItDE  (de  la).  —  Famille  prolestante  que 
l'on  trouve  habitant  Loudun  dès  le  xvie  siècle. 

Garde  (Jean  de  la)  présente  un  enfant  au  temple 
de  Loudun  le  20  mars  1566.  (Arch.  Nat.  TT.  275».) 

Garde  (Pierre  de  la)  présente  également  un 
enfant  au  temple  de  Loudun  le  30  mars  1567.  (Id.  id. 
250.) 

Garde  (Jean  de  la),  de  Loudun,  marie  sa  fille 
au  temple  de  cette  ville  le  29  Oct.  1670  avec  Michel 
Rouault,  de  Saumur.  (Id.  id.) 

Garde  (Claude  de  la),  avocat  et  procureur  du 
roi  au  grenier  k  sel  de  Loudun,  eut  un  fils,  Guillaume, 
qui  fut  baptisé  à  S'-Pierre  du  Marché  de  Loudun  le 
23  août  1628.  (Reg  de  Loudun,  C.G.  10.) 

GARDE  (de  la)  et  DELAGARDE    — 

Une   famille    de    ce    nom    habitait    le    Bas-Poitou    au 
xvii0  siècle. 

Garde  (Charles  de  la),  sgr  de  la  lîousselière, 
marié  à  Marie  Chabot,  en  eut  :  1°  IIenék,  baptisée  à 
Nesmy  (Vend.)  le  22  avril   16)9;  2°  M.AniE,   baptisée 


au  même  lieu  le  12  déc.  1621  :  3°  FRANÇOIS,  né  le 
2S  déc.  1>"'23  et  baptisé  a  Nesmj  le  3  janv.  1614. 
(Iteg.)  Ce  dernier,  qualifié  sgr  de  la  lîousselière,  fut 
parrain  à  Auhigny  (Vend.)  le  14  avril  1658.  (Id.) 

Garde  (François  de  la;,  sénéchal  de  Nesmy, 
époux  de  Catherine  Brktin,  était  décédé  avant  le 
S  juin  1673,  date  de  l'inhumation  dans  le  cimetière 
de  eet  endroit  de   François,  son  lils.  (Id.i 

Garde  (Pierre  do  la',  s'  de  IT'.pinav,  eut  au 
moius  de  Louise  Bardin  une  fille,  Marie-Anne,  bap- 
tisée  a  Nesmy  le   10  nov.  1682.  (Id.) 

Garde  (Luc  Jouas  ou  Josué  de  la)  était  abbé 
commendataire  de  l'abbaye  de  la  Trinité  de  Mauléon  en 
1768.  (Arch. du  chat,  de  Clisson,  D.-S.)  Il  est  indiqué, 
sous  le  nom  de  la  Garde-Jozier,  dans  l'histoire  de 
l'abbaye  de  Mauléon  par  Dom  Fourricr-Bonnard  et  suc- 
cédait a  un  de  ses  parents  nommé  Luc  Jozier  de  la 
Garde,  chanoine  de  S'-Malo  et  abbé  commendataire  de 
la  dite  abbaye.  (P.  141-152.) 

GAItI>K  (de  la),  sgrs  de  Nanteuil.  —  Famille 
originaire  de  l'Aogoumois,  qui  a  été  maintenue  en  sa 
noblesse  eu  1666  par  M.  d'Aguesseau  et  a  plusieurs 
alliances  avec  des  familles  poitevines.  Les  renseigne- 
ments qui  suivent  nous  viennent  de  la  Bibliothèque 
Nationale,  du  cabinet  de  Gaignière,  des  Dossiers  Bleus 
t.  304,  des  Pièces  originales,  Doss.  2S.774,  de  la 
B"10  de  Marlhou,  par  l'abbé  Mondon,  etc.,  etc. 

Blason  :  d'argent  à  une  étoile  de  gueules.  (D'Agues- 
seau.) 

Garde  (Jacques  de  la),  Ec.,  marié  a  Marie  de 
Maiieiil.  fait  une  cession  à  Samuel  de  la  Carde,  Ee., 
sgr  île  Bellevau,  le  31  mars  1647.  (B"ic  de  Marthon, 
p.  388.) 

Garde  (Pierre  de  la),  sr  du  Maine-Blanc,  et 
Jeanne  Daretier,  sa  femme,  sont  cités  dans  un  acte 
du  21  mai  1652.  (Id.  id.) 

Garde  (Raehel  de  la)  épousa  Léonard  de  la 
Roussie,  vers  1640.  (Id.  id.) 

1.  —  Garde  (Hector  de  la),  Ec.,  sgr  de  Nan- 
teuil (Sers,  Char.),  épousa  le  31  juil.  1490  Philippe 
Chevan,  aliàs  Chauvin,  dont  il  eut  : 

2.  —  Garde  (Jacques  de  la),  Ec,  sgr  de  Nanteuil, 
marié  le  9  janv.  1518  à  Louise  de  Verneuil,  en  eut 
au  moins  François,  qui  suit. 

3.  —  Garde  (François  de  la),  Ec.,  sgr  de  Nan- 
teuil, nommé  capitaine  d'Angoulême  le  23  oct.  1658, 
suivit  le  parti  protestant,  et  rendit  hommage  k  Hubert 
de  la  Rochefoucauld,  Chev.,  Ron  de  Marthon,  pour 
diverses  choses,  le  12  mars  1654.  Il  épousa  d'abord 
le  14  nov.  1547  Louise  Rocard,  puis  le  14  janv.  1556 
Catherine  d'AuTHON,  veuve  de  Charles  de  Livenne,  sgr 
de  Bouex.  Il  transigea,  le  26  avril  1567,  avec  François 
Hastelet,  Ec,  sgr  de  Planche-Mesnier,  au  sujet  des 
métayers  dudit  Planche,  qui  étaient  obligés  d'aller 
faire  moudre  leur  blé  aux  moulins  dudit  Nanteuil,  el 
encore  avec  ses  enfants  du  Ier  lit  le  18  mars  1585  (ou 
ne  les  nomme  pas).  Il  eut  du  2e  lit  :  1"  Jean, 
qui  suit  ;  2°  Suzanne,  mariée  le  5  janv.  1595  k  Jean 
de  la  Laurcncie,  Ec,  sgr  de  Charas. 

4.  —  Garde  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  Nanteuil  et 
des  Deffends  en  partie,  épousa  le  1er  mars  1587  Raehel 
de  Cnux,  qui,  devenue  veuve,  se  remaria  à  N...  de  la 
Roussie,  sgr  des  Deffends.  Il  transigea  le  21  sept.  1603 
'lèvre,  mit.  a  Angoulême)  avec  Philippe  Falligon.  s*  de 
la  Chapelle,  au  sujet  de  la  terre  et  sgric  des  Deffends, 
et  eut  au  moins  pour  enfant   Isaac,  qui    suit. 


694 


GARDE   (de  la) 


5.  _  Garde  (Isaae  de  la),  Ec,  sgr  de  Nanteuil, 
marié  le  5  fév.  1619  à  Susanne  Cuitton,  [en  eut  : 
1»  Susanne,  mariée  avec  le  consentement  de  son  frère, 
le  12  mars  1645,  àGédéon  Bernard  de  Javersac,  secré- 
taire de  la  maison  et  couronne  de  Navarre  ;  2°  Fran- 
çois, qui  suit. 

6.  —  Garde  (François  de  la),  Ec,  sgr  de  Nan- 
teuil, épousa  d'abord,  le  17  déc.  1648, Olympe  de  Près- 
sac,  puis  vers  1660  Anne  de  Lartigg,  fut  maintenu 
noble  par  M.  d'Aguesieau  en  1666  et  eut  du  1™  lit  : 
1»  François,  qui  soit  ;  du  2e  lit  :  2°  autre  François, 
baptisé  le  21  août   1662  ;   3°  Etienne,  4*  Antoinette. 

7.  —  Garde  (François  de  la),  Ec,  sgr  de  Nanteuil, 
épousa  le  15  nov.  1678  Luce  Pasquet,  fille  de  feu 
Samuel,  sgr  de  Piégut,  et  de  Catherine  Lambert.  11 
était  en  différend  avec  Charlotte  Baussuel,  veuve  de 
Jean  de  Montalembert,  Ec,  sgr  de  Sers;  Jean  de  Mon- 
talembert,  Ec,  sgr  de  Moissac,  son  fils  ;  Dllc  Marie  de 
Montalembert,  Dllc  de  Lavaurs,  sa  lillo,  au  sujet  des 
droits  honorifiques  de  l'église  de  Sers.  Il  y  eut  une 
sentence  arbitrale  rendue  le  23  juin  1684  (Jehcu,  not. 
à  Angoulème).  Il  eut  pour  enfants  :  1°  François,  mort 
joune  ;  2°  Guillaume,  baptisé  a  Sers  le  28  mai  1682  ; 
3°  Marguerite,  baptisée  en  1683,  mariée  le  11  fév. 
17 II)  à  François  Cazeau,  sr  du  Marais-Sauvage,  et 
décédée  avant  le  11  oct.  1746  ;  4°  Anne,  5°  autre 
Anne,  6°  Jeanne,  baptisée  eu  1686  ;  7°  Jean,  mort 
jeune  ;  8°  Antoine,  baptisé  en  1689,  lieutenant  au 
régiment  de  Bretagne,  mort  eii'1706  et  inhumé  dans  la 
chapelle  S*-Main  de  l'église  de  Sers  ;  9°  Alexandre, 
baptisé  en  1690,  lieutenant  de  grenadiers  au  régiment 
de  Bretagne,  Chev.  de  S'-Louis,  qui  fit  son  testament 
le  11  oct.  1746  (Caillaud,  not.  à  Angoulème),  par  le- 
quel il  confie  le  soin  de  régler  ses  funérailles  aux 
s"  Cazeau  du  Marais-Sauvage,  ses  neveux,  fils  de 
Marguerite  de  la  Garde,  sa  sœur  aînée,  et  ordonne 
qu'il  soit  fait  «  une  guirlande  de  deuil  »  avec  ses 
armoiries  en  sa  chapelle  qui  est  en  l'église  de  Sers, 
lors  même  qu'il  serait  enterré  dans  une  autre  église.  11 
lèguo  ses  biens  à  sesdits  neveux,  réduisant  Louise  de 
la  Garde,  sa  sœur,  femme  de  Léonard  Dereix,  sr  du 
Temple,  à  sa  légitime  coutumière.  (Arch.  Char.  E 
1697.)  Il  mourut  peu  après,  car  on  lit  l'inventaire  de 
ses  meubles,  titres  et  papiers  le  4  nov.  suivant  (Caillaud, 
not.  a  Angoulème),  et  le  partage  de  ses  biens  devant  le 
même  notaire  le  23  nov.  1746  (Id.  id.  1698)  ; 
10°  Louise,  baptisée  en  1693,  mariée  à  Sers,  le  25  «ept. 
1731,  à  Léonard  Dereix,  sgr  du  Temple,  qui  eu  1746 
était  séparée  de  biens  d'avec  son  mari  ;  11»  Alexan- 
dre-François, mort  jeune  en  1699. 

(;V1C1U,  DE  S<ANGF;L  (de  la).  —  Cette 
famille  d'ancienne  chevalerie,  originaire  du  Limousin, 
tire  son  Dom  d'une  terre  de  la  Garde  sise  près  de  Tulle 
et  établit  sa  filiation  depuis  1240.  Elle  a  fourni  plu- 
sieurs illustres  prélats  et  a  eu  quelques  alliances  avec 
des  familles  poitevines. 

Blason  :  d'azur  àl'épée  d'argent,  la  pointe  en  bas  et 
posée  en  bande. 

Garde  (Pierre  de  la),  sgr  de  Saigne,  de  Valon  et 
de  Mirahel,  épousa  le  8  août  1672  Marie-Anne  Chas- 
teigner  de  la  Rochgposay,  fille  de  Ponce,  Chev.  B" 
du  I. indois,  et  de  Charlotte  de  Nesmond,  sa  2e  femme. 
(Gén.  Chasteigner.) 

Garde  (Nicolas  de  la),  sgr  de  Saigne,  de  Valon, 
B°"  de  S'-Angel,  dit  le  M1»  de  la  Garde,  épousa  le  4  nov. 
1720  Renée  de  la  Porte  de  Luzignac,  fille  de  Elie- 
Jean,  Chev.,  sgr  de  Luzignac,  et  de  Marthe  de  la 
Touche.  (Gén.  de  la  Porte.) 


G  ARDEUR  RE  TILLV  (Le) 

GARDEMAULTetGARDEMAUD. 

—  Famille  qui  habitait  Poitiers  aux  xvi°  et  xvine  siè- 
cles et  sur  laquelle  nous  n'avons  recueilli  que  fort  peu 
de  renseignements. 

Gardemault  (Anne)  eut  de  Charles  de  la 
Goutte,  son  époux,  une  fille,  Marthe,  baptisée  à  Su'-Op- 
portune  de  Poitiers  le  28  sept.  1596.  (Reg.) 

Gardemault  (Renée),  épouse  d'Antoine  de 
Lestang,  en  eut  au  moins  René,  baptisé  à  S'-Cybard  de 
Poitiers  le  5  sept.  1615.   (Id.) 

Gardemault  (Jacques),  procureur  a  Poitiers, 
est  parrain  le  2  avril  1624  'a  S'-Savin  de  celte  ville. 
(Id.) 

Gardemault  (Jeanne),  mariée  à  S'-Hilaire  de 
la  Celle,  le  5  fév.  1636,  a  Claude  Maisnndieu,  avocat  au 
présidial  de  Poitiers,  fut  inhumée  le  29  mars  1682  dans 
la  même  paroisse,  âgée  de  70  ans  environ.  (Id.) 

Gardemault  (Balthazard),  procureur  à  Poitiers 
dès  1637,  fait  déclaration  roturière  aux  chanoines  de 
S^-Radegonde  en  1664,  pour  des  maisons  au  village  de 
Frozes  et  des  terres  aux  environs.  (Arch.  Vien.  G. 
Chapitre  de  S,l!-Radegoiide.)  Il  eut  au  moins  pour  enfant 
Susanne,  mariée  vers  1690  à  Pierre  David,  sr  de  la 
Garde,  qui  fit  la  même  déclaration  en  1719.  Elle  était 
veuve  en  1720. 

Gardemault  (Pierre)  avait  épousé  Catherine 
Légier  et  passait  une  obligation  le  15  mars  1653. 
(Arch.  Vien.  E2  77.) 

Gardemault  (Jacques),  décédé  a  55  ans,  fut 
inhumé  à  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  1"  avril  1673.  (Reg.) 

Gardemault  (Anne)  est  marraine  le  23  déc. 
1731,  à  S'-Porchaire,  de  Jacques-François  Mayaud  de 
Boislambert.  (Reg.) 

Gardemault  (N...),  clerc  tonsuré,  signe  un 
acte  à  S'-Savin  de  Poitiers  le  29  nov.  1783.  (Id.) 

GARDEL'R  RE  T1LLY  (Le).  —  Famille 
originaire  de  Normandie  (on  dit  aussi  du  Canada),  dont 
une  branche  est  venue  se  fixer  en  Saintonge  et  y  a  con- 
tracté des  alliances  avec  des  familles  poitevines.  Outre 
l'Annuaire  de  la  noblesse  de  France  de  1863,  nous  nous 
sommes  servis  pour  rédiger  cet  article  de  l'ouvrage  de 
M.  de  la  Morinerie  sur  la  noblesse  de  Saintonge  et 
d'Aunis  en  1789  et  des  Bulletins  de  la  Société  des 
Archives  de  Saiutonge  et  d'Aunis. 

Blason  :  de  gueules  au  lion  d'argent, 
lampassé  d'or,  tenant  des  deux  pattes  de 
devant  une  croix  pattée,  haussée  et  posée 
en  pal  de  même.  (La  Morinerie.)  Devise  : 
Crux  crucis  cuslodis  custos. 

5.  —  Gardeur  de  Xilly  (Jean-Baptiste  Le), 
chef  de  la  branche  cadette  d'après  l'Annuaire  de  la 
noblesse  de  1863,  né  à  Québec  en  juin  1669,  capitaine 
de  vaisseau  et  Chev.  de  S'-Louis,  décéda  le  23  août 
1705  et  fut  inhumé  a  S'-Louis  de  Rochefort.  Il  avait 
épousé  Elisabeth  Girard,  dont  il  eut  :  1°  Jean-Baptiste, 
qui  suit;  2»  Annc-Marguerite,  qui  épousa  le  28  juin 
1713  Charles  de  Mallevault,  Ec,  Sgr.  de  la  Vareune  ; 
3"  Michel,  baptisé  k  Rochefort  le  1«  sept.  1701. 

6.  —  Gardeur  deTilly  (Jean-Baptiste  Le:, 
né  le  30  oct.  1698,  capitaine  de  vaisseau,  mourut  à 
bord  de  l'Inflexible  le  3  mars  1757.  Il  avait  épousé 
Geneviève-Anne  de  Rorert  et  en  eut  :  1°  Armano,  qui 
suit  ;  2°  N...,  chevalier  Le  Gardeur  de  Tilly,  qui  ser- 
vait comme  second  a  bord  de  la  frégate  la  Concorde, 
commandée  par  son  frère,  et  qui  périt  dans  le  combat 
contre  la  frégate  anglaise  la  Minerve,  le  22  août  1778. 


i.VIIDII    l\   DE    III.I.V    LiOl 

7.  —  Giirileiir  «1©  Tilly  (Armand  Le),  né  K 
Roehefort  le   14  janv.    1733,    entra   dans  l j»  marine 

comme  son  père  et  son  aïeul  et  commandait  la  Frégate 
la  Concorde  eu  m8,  quand  il  soutiut  une  lutte  glo- 
rieuse contre  la  frégate  anglaise  la  Minerve,  qu'il 
força  a  amener  son  pavillon.  Ce  fait  d'armes  lui  valut 
le  grade  de  capitaine  de  vaisseau.  Sa  rcuconlro  avec  la 
frégate  anglaise  le  Congrès,  l'année  suivante,  ne  fut 
pas  moins  brillante.  Après  trois  heures  d'un  l'eu  très 
vif,  le  bâtiment  ennemi,  porcé  a  sa  flottaison,  se  vit 
contraint  de  fuir,  mais  lo  capitaine  de  Tilly  fut  blessé 
d'au  coup  de  mousquet.  Appelé  au  commandement  île 
l'Eveillé,  il  se  distingua  par  plusieurs  actions  d'éclat 
et  se  relira  du  service  avec  le  grade  de  contro-amiral, 
Chev.  de  S'-Louis  et  membre  de  l'Association  de 
Cincinnatus  en  1792.  Armand  fut  convoqué  et  assista  a 
l'Assamblée  de  la  noblesse  de  Saintonge  à  Saintes  pour 
son  lief  de  Heaulieu,  fut  jeté  eu  prison  pendant  la  Ter- 
reur, recouvra  sa  liberté  après  le  9  thermidor  et  se 
retira  dans  sa  terre  de  la  Salle  près  Roehefort,  où  il 
mourut  le  1"'  janv.  1812.  11  avait  épousé  le  1S  mars 
1160  Jeanne-Rosalie  Magnan  de  MoNTAIGU,  dont  il  eut  : 
1°  Etienne-Marie,  capitaine  de  vaisseau,  mort  en 
1830,  sans  postérité  ;  2"  Jean-Pierre,  qui  suit  ; 
3°  Alexandre,  capitaine  de  frégate,  Chev.  de  S'-Louis 
et  de  la  Légion  d'honneur,  se  maria  d'abord  le  24  oct. 
1S08  à  Angélique-Hélène  de  Turpin  de  Jouhè,  fille  de 
Claude-Jean-Baptiste,  capitaine  de  vaisseau,  et  de 
Anue-Conslance  Aehard-Joumard,  morte  le  9  mars  1835, 
puis  le  II  fév.  183S  à  Marie-Jeanne-Séraphine  de 
Beaumont,  veuve  de  Pierre-Augustin  Raboteau  et  fille 
de  Léon,  C'e  de  Gibaud,  et  de  Jeanne  de  la  Faurie  de 
Montbadon,  sa  seconde  femme.  Il  est  décédé  le  5  mars 
1858,  laissant  du  1er  lit  :  a)  Marie-Claidine-Elisabeth, 
mariée  le  19  mai  1829  à  Marie-Joseph-Luc-Sigisbert  de 
Laage  de  Mcux,  et  décédée,  âgée  de  86  ans,  au 
château  de  Forgette  près  S'-Savinion  (Char.-Infr'>),  le 
18juil.  1S96  ; /;)  Eustelle-Marie,  mariée  à  Saintes, 
le  10  janv.  1833,  à  Pierre-Stanislas-Gustave  de  Pichon 
do  Parempuyre,  officier  de  cavalerie  ;  c)  Marie-Hippo- 
lyte,  né  à  Saintes  le  9  juin  1825,  d'abord  secrétaire 
de  la  Société  des  Archives  de  la  Saintonge  et  d'Aunis, 
1874,  puis  vice-président  depuis  1884,  il  était  aussi  vice- 
président  de  la  Commission  des  arts  et  mon.  de  la 
Char.-lnf"  (Voir  Recueil  de  la  Commission,  t.  VIII, 
p.  142),  et  a  publié  plusieurs  notices  dans  les  Bulletins  de 
cette  revue,  et  à  part  une  brochure  intitulée  «  L'abbé 
de  Montalembert  de  Cers  »  (Saintes,  Hus,  lS79,in-12, 
15  p.).  Il  était  maire  de  Pessine»  (Char.-Inft0)  depuis 
1870  et  est  décédé  au  Chantreau  (Pessines)  le  7  juin 
1885,  sans  laisser  de  postérité  de  Joséphine-Elisabeth 
Roussel  de  Mïvais,  fille  de  Pierre-Georges-Louis- 
Armand,  directeur  de  l'enregistrement  en  retraite,  et  de 
Marie-Madeleiue-Laurentine  d,'Aiguières,  qu'il  avait 
épousée  le  28  oct.  1850  ;  d)  Marie-Antoinette-Flo- 
rence,  mariée  lo  21  avril  1851  à  Casimir-Slanislas  de 
Montalembert  de  Cers,  et  décédée  a  Saintes  le  19  déc. 
1888,   âgée  de  66  ans,  dont  postérité. 

i°  Angélique-Rosalie-Mélanie,  mariée  en  1804  à 
Pierre  Faucher  de  la  Ligerie,  lieutenant-colonel  d'in- 
fanterie, Chev.  de  S'-Louis. 

8.  -  Gardeur  de  Tilly  (Jean-Pierre  Le), 
enseigne  de  vaisseau,  Chev.  de  S'-Louis,  épousa  en 
1802  Estelle-Louise  Avmer  de  la  Cbevallerie,  fille  de 
François-Dominique,  capitaine  au  régiment  de  Piémont- 
Infanterie,  et  de  Geneviève-Victoire  de  Beaumont, 
W  d'Echillais,  et  est  décédé  le  3  juil.  1850,  laissant  : 
1'  ArUAND-MabIE-ThÉODCLE,  né  le  3  déc.  1806, 
marié  le  29  juil.   1S32  a  Marie-Tliérèse-Aglaé    Girard 


«.  llli.oi   il  ■  I    \i 


695 


ni:  DehAINE,  fille  de  N...,  et  de  IN...  Desbrosses,  est 
décédé  ayant  eu  :  jEAN-MAniB-Loois-HBIHlI-Al.FR.ED,  né 
le  18  juil.  1833  et  mort  jeune  ;  2"  CHARLES  MÉLAN1E, 
qui  suit. 

9.  —  Gardeur  «1©  THIy  (Charles-Mélanic 
Le),  né  en  1809,  marié'  le  29  sept.  1835  a  Philippine- 
Hermine  Aiinaui.t  DE  NaNCLAS,  décéda  le  12  mars  1847, 
ayant  eu  :  1°  Everand-Eduard,  décédé  ;  2°  Gustave- 
ThéodulE,  qui  suit  ;  3"  Louise,  non  mariée  ;  4°  Ana- 
tole, décédé  ;  5"  Hatbilde,  décédée. 

10.  —  Gardeurde  Tïlly  (Gustave-Théodule 
C">  Le),  mari.'  a  Saintes,  le  1er  mai  1887,  à  Marre- 
Amélie  GiRAnn  du  Demaine,  fille  de  Emile-Henri,  rece- 
veur de  l'enregistrement,  et  de  Augustine  Juin,  dé- 
cédé' en  1898,  a  eu  pour  enfants  :  lu  Marie-Thérèse, 
mariée  à  Alphonse-Maurice  Gauthier,  chef  de  bataillon 
d'infanterie  de  marine  ;  2°  Charles-Edmond-Eutrope- 
Marie-Jëan,  qui  suit  ;  3°  Pierre,  4"  Marie-Josem- 
Emile-Eutrope-Aruand-Jachues,  décédé  à  Saintes  le 
8  oct.  1891,  à  17  ans. 

H,  — (iardeur  de  Tilly  (Charles-Edmond- 
Eutrope-Marie-Jean,  V10  Le),  né  a  Saintes  le  27  avril 
1869,  ancien  élève  de  l'école  de  S'-Cyr,  lieutenant  au 
19e  chasseurs,  a  épousé  a  S'-André  de  Lille,  le  20  juin 
1898,  Marie-Fernande  Avon,  lille  de  Michel,  général  de 
brigade,  commandeur  de  la  Légion  d'honneur,  et  de 
Charlotte  Mathelasse. 

GARET.  —  Ce  nom  se  rencontre  plusieurs  fois 
dans  les  listes  des  bans  du  Poitou  du  xvc  siècle. 

Garet  (Jean  l'aîné)  et  Jean  le  jeune  servirent  au 
ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467  comme  brigandiniers 
du  sgr  de  Montreuil.  (F.) 

Garet  (Jean),  s»  de  la  Parbaudière  ?  du  pays  de 
Montmorillon,  était  archer  au  ban  des  nobles  du  Poitou 
de  1491.  (Id.) 

Garet  (Jean  et  Charles),  demeurant  ensemble  en 
1491  dans  le  pays  de  Montmorillon,  fournirent  chacun 
un  archer  à  ce  même  ban.  (Id.) 

Garet  (Pierre  et  Achille),  de  ce  même  pays  de 
Montmorillon,  furent  renvoyés  comme  pauvres  à  ce 
même  ban  de  1491.  (Id.) 

Garet  (Pierre),  avocat,  épousa  vers  loSO  Hu- 
guelte  Frère,  fille  de  Jean,  et  de  Catherine  Pouzet  ou 
Pouget.  <Gén.  Frère.) 

GARGOULLKAl    et  GARGOUL- 

jLEAU.  —  Famille  originaire  de  Poitiers  qui  a 
donné  un  maire  à  cette  ville  en  1337,  puis  est  allée 
s'établir  à  la  Roehelle,  où  elle  se  fit  remarquer  par  son 
attachement  à  la  cause  protestante.  Plusieurs  de  ses 
membres  furent  échevins  de  cette  ville  et  l'un  d'eux 
maire  en  1588.  En  mémoire  de  cette  famille,  la  ville 
de  la  Rochelle  a  donné  son  nom  k  l'une  de  ses  rues. 
La  majeure  partie  des  renseignements  qui  suivent 
nous  ont  été  gracieusement  communiqués  par  M.  Mes- 
chinet  de  Richemond,  l'érudit  archiviste  de  la  Charente- 
Intérieure,  ou  sont  extraits  de  notre  cabinet. 

Blason  :  de  gueules  a  une  rivière  ondée 
d'argent,  chargée  de  3  canes  de  sable. 
(Notre  arm.des  maires  de  Poitiers.)  Gouget 
dit  3  cygnes  de  sinople. 

Garfrouilleau  (Hugues)  et  Phi- 
lippe Chevalier  vendent  divers  héritages  à 
['abbaye  des  Chàtelliers  en  1239.  (M.  Stat.  D.S.  1S67, 
p.  73.) 

GarKoiiillesiu  (Guillaume), échevin  de  Poitiers, 
fut  élu  maire   de    cette   vdle  en  1337.  La  guene  ayant 


696 


GARGOVLLE  AU 


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«.  \lt|-\ 


éclaté  entre  la  Franco  et  l'Angleterre,  le  roi  demanda 
un  subside  à  la  commune,  qui  traita  par  l'entremise  du 
maire  et  des  échevins  le  12  août  1337,  avec  le  com- 
missaire royal  pour  la  somme  de  500  livres,  dont  une 
moitié  fut  versée  au  receveur  de  Poitiers  par  le  maire 
le  14janv.  1 3 3 S .  Malgré  cela,  le  capitaine  du  roi  en 
Poitou,  Jean  de  Blainville,  fit  sommer,  le  1er  mai  1338. 
le  maire  et  les  hommes  de  la  commune  de  venir  le 
rejoindre  en  armes  a  Pons  pour  l'Ascension  prochaine. 
Guillaume  Gargouilleau  répondit  que  le  délai  était  trop 
bref,  que  du  reste  la  commune  ayant  payé  un  subside 
ne  devait  rien  autre  chose  ;  il  protesta  en  conséquence 
contre  cet  ordre  par  un  acte  notarié,  le  20  mai  1338. 
(M.  A.  0.  1897,  p.  26o-266.)  11  était  en  contestation 
avec  Jean  Guichard  et  son  tils  Hubert  en  1351,  et 
échevin  de  Poitiers  en  sept.  1361,  lors  de  la  remise  des 
clefs  de  la  ville  à  Jean  Chandos,  et  fut  un  de  ceux  qui 
reçurent  des  lettres  de  noblesse  de  Charles  V,  roi  de 
France,  en  déc.  1372  comme  maire  et  échevin  de 
la  commune  de  Poitiers. 

1.  —  Gargonlleau  (Louis  Ier),  échevin  de  la 
Rochelle,  qui  descendait  du  maire  de  Poitiers,  suivait,  la 
religion  réformée,  et  ce  fut  chez  lui  que  se  tinrent 
les  premières  assemblées  religieuses  publiques  des 
protestants.  11  avait  épousé  Andrée  Vinet  et  décéda  en 
1566,  laissant  au  moins  Louis,  qui  suit. 

2.  —  Gargoulleau  (Louis  IIe),  également  éche- 
vin de  la  Rochelle,  fut  tué  pendant  le  siège  de  1572  et 
remplacé  dans  l'échevinage  par  son  fils  qui  suit. 

3.  —   Gargoullean    (Louis  IIIe),  Ec,  sgr  de 
Nieul-sur-Mer   (Char.-Inf.),     remplaça    son  père   dans 
l'échevinage    delà  Rochelle,  fut  coélu  en  1575,  1583  et 
1584  et  nommé   maire  de  cette  ville  en  158S.  11  s'était 
déjà  distingué  comme  capitaine  sous  Puyviaut,  au  siège 
de  Niort,  où  il  avait  été  blessé  en  1572,  et  fut  nommé 
capitaine  d'une  des  S  compagnies   de  volontaires  levées 
par  la  Rochelle  après  le   massacre  de  la  Saint-Barthé- 
lémy.  En  1573   il   entra  au   conseil  da    guerre  et  fut 
chargé  d'arrêter  Jacques  du  Lyon,  chef  de  la  faction  du 
Cœur  Navré,  qui  se  fit  tuer  en  se  défendant.  Après  la 
retraite  de  La  Noue,  il  continua  a  faire  partie  du  conseil 
de  guerre   et  remplaça  le    capitaine  Sauvage  ;  comme 
sergent-major,  il   contribua  vaillamment    à    l'héroïque 
défense  de  la  Rochelle    et   eut   l'honneur  d'apposer  sa 
signature  au  traité    de   paix   consenti  par  le  duc  d'An- 
jou. En  1575,  le   sgr  de  Nieul  fut  chargé  avec  Texicr 
et    Choisy  de  poner    au   duc    d'Alençon    le    subside 
imposé  à  la  Rochelle  pour  la  solde  de  l'armée  de  Jeau 
Casimir.  Il  occupait  Rocbefort  en  1577,  avec  une  faible 
garnison  ;  instruit  de  la  prise  de  Tonnay-Charente  par 
Mayenne,  il   prit  le    parti    d'évacuer  la   ville    et  de  se 
retirer  a  la  Rochelle.  En  1586  il  faisait  partie  de  l'expé- 
dition commandée  par  S'-Gelais,  chargée  de  fermer  le 
port  de  Brouage,  et  eu  1588  il  tentait    sans    succès  de 
conduire    des    secours    à    la    Jarrie   et  à   Bois-du-Ljs 
assiégés  dans  Marans.  La  même  année,  il  fut  élu  maire 
de  la  Rochelle,  et  ce  fut   en  celle    qualité  qu'il  assista 
avec  Matburin    Renault  et  Jean   de    Bourdigalle  a  l'as- 
semblée politique  de   la   Rochelle.  Il  rendit  foi  et  hom- 
mage au  château  de  la  Rochelle  le  2  janv.  1590  pour  la 
sgrie  de   Nieul.  Enfin  en    1593  il  fut  nommé  lieutenant 
du  jeune  amiral    Henry   de  Coligny,  et  était  décédé  en 
1597.  Le  nom  de  Gargoulleau  a  été  donné  à  la  rue  qu'il 
habitait  et    dans  laquelle  sont    situés  l'hôtel   de  la  Bi- 
bliothèque et  les  Musées.  11  avait  épousé  d'abord  Jeanne 
un  Jau,  (fille  de  Raoullet,  Ec,  sgr  du  Treuil,  et  de  Isa- 
beau  Dujardin),  qui  était  décidée  avant  le  17  aoùtl592, 
date  d'une  sentence  du  présidial    de   la    Rochelle  entre 
son  mari,  comme  père  el  administrateur  de  ses  enfants, 


Jean  Pandin,  Ec. ,  sgr  de  Beauregard,  mari  de  Marie  du 
Jau,  et  Jeanne  de  la  Pelletière.  (Gén.  Pandin.)  11  se 
remaria  à  Xandre  Dizier,  veuve  de  Arnaud  de  Rabaret 
fille  de  N...  et  de  Jcbanne  Symon,  et  eut  du  1**  lit  : 
1°  JosL'É,  sgr  de  Nieul,  échevin  de  la  Rochelle  en  1596, 
et  encore  en  1617,  reçut  des  lettres  patentes  du  roi  lui 
faisant  remise  de  droits  dus  sur  l'acquisition  de  Nieul, 
en  raison  de  ses  services  et  de  ceux  de  son  père  ren- 
dus a  Henri  IV,  en  fév.  1613.  (Arch.  S'  Loup.)  Marié 
à  Elisabeth  Bizet  de  la  Bahrouére,  il  en  eut  12  enfants; 
2°  Louis,  qui  suit  ;  3°  Judith,  mariée  en  1592  a  Jean 
Thévenin,  sgr  de  Vaugoin,  veuve  en  1635;  4°  Jeanne, 
baptisée  au  temple  le  26  oc  t.  1576,  mariée  à  David  Blays, 
bourgeois  de  la  Rochelle,  et  veuve  en  1620. 

4.  —  Gargoulleau  (Louis  IVe)  épousa  en  1627 
Catherine  nu  Tronchay,  qui  était  sa  veuve  en  1670, 
et  dont  il  eut  au  moins  1"  Louis,  qui  suit;  2°  peut-être 
Judith,  qui  en  1668  veuve  de  Pierre  de  Ponthieu,  éc, 
sgr  de  Chives  et  de  Sivré,  était  en  procès  contre  Martin 
Poirier,  marchand.  (Arch.  Char.-Inf.  B.  1373.) 

5.  —  Gargoulleau  (Louis  Ve),  veuf  de  Made- 
leine Thévenin,  épousa  en  1666  Judith  Benoist  (qui 
sortit  de  France  à  la  révocation  de  l'Edit  de  Nantes), 
et  eut  pour  enfants  de  l'un  ou  l'autre  lit  :  1°  Joslé, 
qui  suit  ;  2°  Michel,  3°  JACQUES,  4°  Gaspard. 

6.  —  Gargoulleau  (Josué),  Ec.  sgr  des 
Loges,  abjura  la  religion  protestante  le  7  janv.  1686 
avec  sa  femme  Marguerite  Barbot.  11  donna  un  reçu  le 
29  janv.  1689  de  375  livres  pour  les  6  premiers  mois  de 
l'année,  à  cause  de  750  livres  de  rente  constituée  parla 
ville  de  Paris  au  sgr  des  Loges  sur  les  aides  et  gabelles 
le  3  ju.il.  1684  ;  il  vivait  encore  avec  sa  femme  en 
1692. 

Gargoulleau  (N...),  fille,  sortit  de  France  à  la 
révocation    de   l'Edit  de  Nantes. 

GARIN.  —  Ancien  prénom,  quelquefois  pour 
GuÉRiNqui  a  été  porté  par  un  assez  grand  nombre  de 
familles  sur  lesquelles  nous  n'avons  pu  réunir  qu'un 
petit  nombre  de  renseignements  que  nous  plaçons  ici 
par  ordre  chronologique. 

Garin  (Pierre)  souscrit  en  1094  dans  des  titres 
de  l'abbaye  de  S'-Cypriende  Poitiers.  (F.) 

Garin  (Pierre),  bailli  du  roi  à  Fontenay,  fut  l'ob- 
jet d'une  plainte  en  1245  de  Regnaut  Guennou,  Chev., 
de  Fontenay,  qui  lui  reprochait  de  l'avoir  mis  injuste- 
ment à  l'amende,  sous  prétexte  qu'il  n'avait  pas  fait  le 
rachat  de  sa  terre.  (Arch.  Nal.  J.  97-1,  141.) 

Garin  (Pierre),  de  Costuriis, épousa,  avant  1321, 
Isabelle  Aïrault,  tille  d'Hilaire,  habitant  de  Poitiers. 
(Gén.  Ayrault.) 

Garin  [Etienne),  delà  paroisse  d'Hérisson  (D.  -S.  '), 
avait  ses  biens  vendus  aux  enchères  le  jeudi  avant  la 
Pentecôte  1346,  a  la  poursuite  de  Guillaume  Mariaut, 
son  créancier.  (Arch.  Fontaine  lc-Comte,  91.) 

Garin  (Jean),  de  la  Gàtine,  fit  partie  comme  Ec. 
de  la  compagnie  de  Guillaume  l'Archevêque,  qui  fit 
montre  a  Angoulême  le  18  juin  1351.  (Câline,  Ledain, 
p.  158.) 

Garin  (Pierre)  et  Johanne  Guïbet,  sa  femme, 
avaient  donné  une  obligation  a  Geoffroy  Vender?  Ec, 
sur  la  propriété  de  Villènes  '?  Le  21  mai  1355,  ledit 
Vender  passait  un  accord  à  S'-Maixent  avec  Chalot  de 
S'-Gelais,  Chev.  (Arch.  du  chat.  d'Aiffres.) 

Garin     (Simon),    arbalétrier     sous     Conrad     de 


<.»ltl\ 


Grimaud,  Ec,  passa  revue  a  Ghinon  le  l»r  avril  1372, 
servit  comme  Eu.  sons  Vvon  de  Galles  ci  passa  encore 
revue  le  8  déc.  1316.  (F.) 

<•!■  i-lii  (Guillaume)  avait  épousé  Jeaono  Bribdde, 
qui,  veuve,  rendit  aveu  à  Thouara  pour  le  fief  îles 
Rochos-Bodins,  p""  de  Ccay  (D.-S.),  U's  15  mars  13'JO 
cl  1"  mai  13!»!».  (Fiefs  de  Thouars,  p.  156.) 

Garin  (Lionel),  Ec.  de  la  compagnie  île  Varèze, 
passa  revue  à  Poitiers  en  1417.  (Noies  M.  Barbier.) 

Garin  (Simone)  avait  épousé  Jean  du  Goudray,  de 
Fontenay.  Ce  dernier,  à  cause  d'elle,  devait  au  Monteil 
(S'-Jean-do-Sauve,  Vicn.)  en  1445  un  hommage-lige  et 

S  suis  au  tiers  an,  pour  des  terres  labourables,  (M.  A. 
0.  1877,  p.  229.) 

tiarln  (N...)  était  procureur  juré  aux  grandes 
assises  tenues  à  Poitiers  en  1454.  (Areh.  Nat.  \M, 
0210.) 

Garin  ;Jean),  pair  de  Niort,  était,  eu  1456,  con- 
trôleur des  draps  et  des  bêles  vives.  (M.  Slat.  D.-S. 
VU  et  1865,  p.  176  et  96.) 

Garin  (Jacques),  vicaire  perpétuel  du  prieuré-cure 

de  S'-Pierre  de  Pugny  (D.-S.)  et  de  N.-D.  du  Breuil- 
Bernard(D. -S.),  est  cité  dans  une  procédure  du  23  déc. 
1476.  (Arch.  Vien.  Abb.  deNouaillé.) 

Garin  (Jean).  Ses  héritiers  sont  cités  dans  un 
hommage  rendu  au  château  de  Chizé  par  Mathurin  de 
Viron,  le  14  juil.  1482,  comme  devant  2  sous  6  deniers 
pour  une  maison  qui  fut  à  la  Boutaude.  (Arch.  Nat. 
P.  590.) 

Garin  (Louis)  fut  reçu  échevin  de  Poitiers  le  1er 
mars  1511  et  mourut  en  1517.  (F.) 

Garin  (François),  Ec.,  sgr  châtelain  des  Herbiers, 
assista,  en  cette  qualité,  au  procès-verbal  de  la  Cou- 
tume du  Poitou  reformée  en  1514.  (Id.) 

Garin  (Hilaire)  était  procureur  et  clerc  des  fiefs, 
chargé  de  recevoir  les  hommages  dus  au  Roi  à  cause 
de  son  comté  de  Poitou,  le  2S  juin  1538.  (Arch.  Barre, 
I,p.  23.) 

Garin  (François),  Kc.,  sgr  de  Train  (Jaulnay, 
Vien.),  fils  de  Claude,  mort  en  1596,  fut  installé  con- 
seiller au  présidial  de  Poitiers  le  18  mars  158S.  Il  avait 
épousé  Madeleine  Prévôt,  dite  Proust  dans  les  re- 
gistres de  Slc-Opportune,  et  mourut  en  1604,  ayant 
pour  successeur  au  présidial  François  Boynet  (Le  Pré- 
sid.  de  Poitiers,  par  le  présid.  Babinet).  11  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1°  Anne,  marraine  à  S'-Cybard  le 
12  fév.  1602  et  qui  épousa  René  Brochard,  Ec,  sgr  de 
la  Coussaye,  avant  le  28  mars  1617,  date  de  la  nais- 
sance de  leur  fils  Claude  ;  2°  Jean,  baptisé  à  S'»-Oppor- 
tune  le  H  juin  1595  et  qui  eut  pour  marraine  Perrette 
Garin.  (Reg.) 

Garin  (KspriO,  arocat  en  Parlement  et  lieutenant 
îles  eaux  et  forêts  a  Poitiers,  fut  un  des  délégués  du 
Poitou  aux  Etats  généraux  de  1593.  (B.  A.  O.  1841, 
p.   162.) 

Garin  (René),  sgr  de  Cbaulme  (Chaume,  Vien.) 
ctdcFontiau  (Fontiou,  Marçay,  Vien.),  rendit  hommage 
k  la  dame  de  Claviéro  le  24  sept.  1620  pour  son  fief 
de  Fontiou.  Il  épousa  Catherine  de  ('.houppes,  fille  de 
René,  Ee.,sgrde  Chouppes,  etc.,  et  de  Galherine  Goyet, 
fut  parrain  à  Chouppes  le  16  sept.  1643,  et  étant  décédé, 
sa  veuve  se  fil  servante  des  pauvres  à  l'hôpital  de  Poi- 
tiers et  mourut  en  cette  ville  le  2  juin  I6GS.  (Gén.  de 
Chouppes.) 


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697 


GAItlrVEAV.  —  Famille  quia  donné  un  maire 
de  Poitiers  en  1367  et  que  nous  croyons  originaire  de 
cette  ville,  mais  dont  on  ne  trouve  plus  trace  ù  partir 
du  commencement  du  xvn"  siècle. 

Blason  :  le  maire  de  Poitiers  portait  :  d'argent  à 
une  garenne  de  siuople.  An»  des  maires  de  Poitiers 
et  Thihaudcnu.)  Chenu  dit:  d'argent  À  une  futaie  de 
sinople  plantée  sur  une  terrasse  de  même,  à  une  ri- 
vière tournant  ladite  terrasse  en  point»,  et  sur  ladite 
rivière  deux  canards  nageant  ;  ce  que  Gouget  blasonne 
ainsi  :  d'argent  à  une  île  de  .sinople  plantée,  à  2  canards 
d'or  nageant  sur  une  rivière  d'azur. 

Garineau  (Jean),  clerc,  bourgeois  de  Poitiers, 
fut  élu  maire  de  celte  ville  en  1367  et  continua  ces 
fonctions  pendant  les  deux  années  suivantes.  Le  28  avril 
1367,  il  avait  acheté  une  rente  de  Jean  de  la  Pointe, 
valet,  et  ce  dernier  lui  fit  don,  pour  services  rendus,  de 
tous  ses  biens,  dans  les  paroisses  de  Dissais  et  de  S'- 
Cyr.  (Arch.  Vien.  Ë"  155  et  M.  A.  0.  1897,  p.  287.) 
Pendant  sa  mairie,  il  fit  condamner  par  le  sénéchal  de 
Poitou  les  habitants  de  S'-Denis-en-Vaux,  Saint-Romain, 
Naintré  et  Cernay  à  fournir  le  guet  et  la  garde  et  a 
prendre  part  aux  réparations  des  fortifications  de  la  ville 
de  Poitiers.  La  guerre  ayant  éclaté  entre  Charles  V  cl 
les  Anglais,  Poitiersdevintle  centre  des  forces  anglaises 
sous  la  direction  de  Jean  Chandos,  et  le  Prince  de 
Galles,  dans  le  but  de  se  concilier  les  bourgeois  poite- 
vins, par  lettres  datées  de  Cognac  du  17  oet.  1369, 
étendit  d'une  manière  considérable  la  juridiction  civile 
et  criminelle  du  maire  de  cette  ville.  (M.  A.  O.  1897, 
p.  287.) 

Garineau  (Henri),  ayant  pris  le  parti  des  An- 
glais, ses  biens  furent  confisqués,  ainsi  que  ceux  d'au- 
tres gentilshommes  du  Poitou,  et  ils  furent  donnés  par 
le  roi,  en  oct.  1369.  k  Jean  C'c  de  Sancerre.  (A.  H.  P. 
XVIII,  p.  422.) 

Garineau  (Jean),  de  l'Hermenault  (Vendée),  vio- 
lentant un  commissaire,  fut  tué  par  le  cousin  de  ce  der- 
nier, Pierre  Aymon,  qui  avait  pris  sa  défense.  Pierre 
Aymon  obtint  en  fév.  1383  des  lettres  de  rémission 
du  roi  pour  ce  meurtre.  (Id.  id.  XXI,  p.  207.) 

Garineau  (Jean)  était  procureur  à  Poitiers  en 
fév.  139S.  (M.  A.  O.  1852,  p.  54.) 

Garineau  (Jean)  le  jeune  était  chanoine  heb- 
domadicr  de  S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  en  1402 
et  vivait  encore  en  1417.  (Id.  id.  p.  61.) 

Garineau  (Jean)  l'ainé  était  lui  aussi  chanoine 
de  S'-Hilaire-le-Grand  en  1404.  C'est  lui  ou  le  précé- 
dent qui,  qualifié  de  chanoine  de  S'-Hilaire  et  de  Slc- 
Radegonde.  fit  partie  de  la  commission  nommée  par  le 
duc  de  Berry  en  1411  pour  examiner  et  recevoir  les 
comptes  des  receveurs  de  l'apctissement.  (Arch.  Ville 
de  Poitiers,  G.  7.) 

Garineau  (Jeani  fait  aveu,  en  1406,  au  prieur 
de  Su'-Radegonde  pour  le  fief  de  Prugné  (aujourd'hui 
l'érigny.  Veuille,  Vien.).  (Areh.  Vien.  G.  Chap.  de  S'1'- 
Radegonde.) 

Garineau (Isabeau),  femme  d'Iluguel  Divé,  Ec, 
fait  sou  testament  par  lequel  elle  élit  sa  sépulture  en 
l'église  N.-D.  de  Chàtellerault  et  lègue  au  chapitre  k 
cet  effet  une  rente  d'un  se'.ier  de  froment,  le  27  août 
1414.  (Id.  Chap.  N  -D.  de  Chàtellerault.) 

Garineau  (Jean)  était  écolatrede  l'église  de  S'- 
Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  le  12  janv.  1428.  (F.) 

Garineau  (André),  marié  à  Françoise  de  Razb, 


698 


«ARii>A.uiyr 


fit  habitant  Gournay  (D.-S.),  fit  baptiser  au  temple  de 
Chcl'-Boutonne  (D.-S.),  le  31  oct.  1604,  sa  fille  Anne. 
(Rcg.  protestants.) 

«;  AltIXIi:ilF.  (de  la).  —  Une  famille  do  ce 
nom  habitait  le  Bas  Poitou  du  xive  au  xvnc  siècle.  Le 
peu  de  renseignements  que  nous  avons  pu  réunir  sur 
elle    ne    nous  permet  pas  d'établir  de   filiation  suivie. 

Blason.  —  Inconnu. 

Garinière  (Pierre  de  la),  valet,  transige  le  sa- 
medi après  Not'l  1398  avec  Jean  de  Cholet,  valet,  sgr 
de  la  Gaudinière,  au  sujet  du  pré  Groleau.  11  transigea 
aussi  avec  le  même  en  1418.  (Arch.  de  M.  de  Ferré.) 

Garinière  (Maurice  de  la),  valet,  a  cause  de 
Marie  Jaudouin,  sa  femme,  fille  aînée  et  héritière  de 
Jean,  rendit  aveu  à  M.  de  la  Muce  et  de  la  Chaize- 
Giraud  le  3  mais  1415.  (D.  F.  Arch.  du  chat,  de  Beau- 
marchais.) 

Garinière  (Pierre  de  la)  épousa  lladegonde 
Mauci.ergesse  (Maucleb?)  et  en  eut  plusieurs  enfants: 
1°  Lodis,  paroissien  de  l'église  de  S'-Médard  d'Olonne 
au  diocèse  de  Luçon,  cité  dans  le  contrat  de  mariage 
de  sa  sœur;  2°  Guillaume,  également  cité  dans  cet 
acte  ;  3"  André,  qui  dans  ce  contrat  est  mentionné  ; 
mais  on  y  fait  observer  que  l'on  ignore  s'il  vit  ou  s'il 
est  mort;  4°  Heutesse,  mariée  le  26  janv.  1414,  devant 
Louis  Sayvet, prêtre, notaire  à  S'-Gilles-sur-Vie  (Vend.) 
pour  M.  d'Amboise,  V'°  de  Ihouars,  avec  Jamet  Dela- 
ville.  Par  ce  contrat  son  père  lui  constitue  en  dot  plu- 
sieurs droits  lui  appartenant  sur  des  biens  sis  en  la 
paroisse  de  S'-Jcan-dc-Monts  (Vend.).  (Arch.  D.-S.  E" 
659.) 

Garinière  (Joachim  de  la)  possédait  un  logis 
dans  l'intérieur  des  murs  de  Château-Gaultier,  vers  1444. 
(Soc.  Emul.  Vend.  1899,  p.  220.)  Il  était  décédé  avant 
le  11  avril  1450  laissant  pour  veuve  Françoise  de  Ma- 
checoul,  qui,  à  cette  date,  fait  hommage  lige  à  Louis 
d'Amboise,  V'1'  de  Thouars,  au  nom  de  François,  leur  fils 
mineur.  (Doni  Vieilleville  31925.)  Ils  eurent  aussi  une 
fille  Marie,  femme  de  Pierre  Racodet,  Ec,  sgr  de  la 
Cour,  demeurant  dans  la  paroisse  de  Chiré  en  Poitou. 
(Cab.  ded'Hozier,  t.  156, dos.  4011.) 

Garinière  (François  de  la),  Ec,  et  Jeanuc 
Chaille,  sa  femme,  sgr  et  De  de  la  Garinière  et  de  la 
Tour  de  Traversay  (S'-Cyr,  Vien.),  eurent  une  fille, 
Renée,  qui  épousa  Gilles  de  la  Boucherie,  Ec,  sgr  des 
ISouchaux  et  de  la  Godinière.  D'après  un  acte  du  30 
juin  1506  relatif  à  ce  mariage  passé  devant  Geoffroy 
Deméoc,  not.  k  Poitiers,  et  Jean  Roy,  not.  de  la  B°" 
d'Apremont,  il  est  question  de  terres  sises  sur  les  p8s,s 
de  S'-Vincent  de  Graon  et  de  Salertaine.  François  de  la 
llariuière  avait  transigé  avec  Gilles  de  la  Boucherie  dès 
1489.  (Arch.  de  M.  de  Ferré.) 
La  généalogie    de   la    Boucherie   l'appelle   de  la 

GnÉRIVIÈBE. 

Garinière  (Antoine  de  la),  Ec,  est  cité  comme 
absent  dans  une  sentence  provisionnelle  du  22  juin 
1517  pour  René  de  la  Boucherie.  (Id.  id.) 

Garinière  (Pierre  de  la),  Ec,  fait,  le  14  mai 
1629  et  en  1631,  hommage  de  Pierrefolle,  allas  la 
Charraud-Nicou  et  PHermitage,  à  Palluau.  (Bibl.  Nat 
Marchegay,  Nouv.  Acquis,  français.,  5039.) 

(JAHIPAIXT    ou   GARIPAt'D.    — 

Famille  ancienne  de  Fonlenay-le-Comte,  qui  a  fourni  plu- 
sieurs  maires  etéchevins  au  corps  de  ville  et  un  de  ses 
plus  illustres  archiprêtres  à  l'église  N.-D.  de  cette  ville. 
Apres  avoir  été  condamnée  en  1667  par  M.  Barentin, 
cette  famille  fut  maintenue  dans  sa  noblesse  par  M.  de 


GARIPAULT 

Maupeou  le  16  août  1700  et  par  M.  de  Richebourg  en 
1715.  Les  notes  qui  nous  ont  servi  pour  établir  cette 
généalogie  proviennent  en  grande  partie 
de  feu  B.  Fillon  ;  nous  y  avons  ajouté 
le  produit  de  nos  recherches  person- 
nelles. 

Blason  :    d'azur  au    chevron  d'or,    ac- 
compagné  de  3  étoiles  de  même,  2  et  1. 

Garipault  (Jean),  demeurant  à  la  Berlinère  ? 
devait  des  droits  de  franc-fief  en  1460.  (Bibl.  Nat.  fonds 
franc..  21485.) 

Garipault  (François)  possédait  des  vignes  dans 
le  ressort  de  Guignefolle  en  14S8.  (Notes  Grimouard  de 
S1- Laurent.) 

Garipault  (Catherine),  veuve  de  Philippe  Tira- 
queau,  avocat  du  roi,  est  en  procès  avec  François  Tira- 
queau  en  1559.  (Catal.  Dugast-Matifeux,  t.  Il,  p.  101.) 

Garipault  (Jeanne,  allas  Joachime)  avait  épousé 
Bonaventure  Tutault,  Ec,  sgr  de  la  Creuze,  p880  de 
S'-Mars.  Le  5  août  1592,  une  somme  de  200  réaux  d'or 
et  de  poids  lui  est  remise  par  la  veuve  de  Jacques 
Hergnon  ?  et  Nicolas  Soulard,  comme  arrérage  d'une 
rente  foncière  assise  sur  un  tènement  sis  à  Fontenay. 
(Arch.  du  chat,  de  Moiré,  D.-S.)  Elle  était  veuve  le  16 
j ii il .  1600.  (Arch.  de  M.  de  Jouslard.) 

Garipault  (Jean).  Sa  veuve  Marie  Moreau, 
tutrice  de  leurs  enfants  en  1604,  eut  ses  biens  saisis 
par  Jean  Thévenin,  éc,  sgr  de  Gourville.  (Arch. 
Char.-lnf.  B.  1532.) 

Garipault  (Paul),  s1'  de  la  Naulière,  reçoit  le 

20  nov.  1625,  à  Paris,  procuration  de  Jeanne  Joly, 
veuve  de  Jacob  de  Queux.  (Coin,  des  arts  de  la  Char.- 
lnf.  1888,  p.  366.)  Il  avait  épousé  Jeanne  Relyon,  fille 
de  Jean,  maire  de  Saintes,  et  veuve  de  Pierre  Joly,  con- 
seiller du  roi  au  présidial  de  Saintes.  (Id.  id.,  p.  365.) 

Garipault  (Paul),  s'  de  la  Naulière,  protes- 
tant, peut-être  fils  du  précédent,  sur  le  point  de  faire  un 
long  voyage,  fait  enregistrer  son  testament  par  lequel 
il  fait  uu  legs  à  Jeanne  Huet,  fille  de  Jean,  éc,  sgr  du 
Passage,  sa  fianeée.  (Arch.  Char.-lnf.  B.  1473.) 

Garipault  (N...),  Ec.sgr  de  S'-Etienne,  en  qua- 
lité d'héritier  de  l'eu  Jean  Garipault,  Ec.  sgr  de  la 
Fournière,  comparaît  le  15  nov.  1653  au  présidial  de 
Poitiers.  (Arch.  du  Tablct.) 

Garipault  (Catherine),  De  de  la  Pinaudière, 
avait  une  terre  qui  est  désignée  dans  un  dénombrement 
du  fief   de  Grissay,  mouvant  de   Fontenay-le-Comte,  le 

21  août  1675.  (Arch.  Nat.  P.  434-1.) 
Garipault  (Jean),  sergent,  et  Gabrielle  Esriau, 

sa  femme,  étaient  décédés  avant  les  11  et  18  fév.  1689, 
date  de  la  tutelle  et  curatelle  de  leurs  enfants  mineurs. 
(Arch.  Vend.  B.  497.) 

Garipault  (André),  s1'  de  Bois-Bauderon,  rendit 
aveu  a  Vouvant,  pour  le  fief  de  la  Mothc-S'-Tbomas, 
p»"  de  Mervent,  en  1699.  (Arch.  Nat.  P.  436-4,  et  Noms 
féodaux,  p.  453.) 

Garipault  de  la  Maynardîère  (Cathe- 
rine) fut  supérieure  des  Filles  de  N.-D,  a  Fontenay-le- 
Comte  en  1712.  (Rev.  Hist.   de  l'Ouest,  1887,  p.  85.) 

1.  —  Garipault  (Pierre),  échevin  du  corps  de 
ville  de  Fontenay,  mentionné  pour  la  première  fois  en 
1514,  fut  fermier  du  revenu  de  la  seigneurie  de  Fonte- 
nay en  1527.  Il  était  décédé  avant  le  11  nov.  1534,  car 
à  cette  date  Louise  Gobin,  sa  veuve,  fait  un  arrente- 
ment  a  Barnabe  Baugouin,  prêtre,  de  certaines  pièces 
de  terre  k  Fontenay.  Il  avait  eu  pour  entants  :    1°  Jean, 


(MUIPAILT 


qui  suit  ;  2"  Nom.,  licencie  es  luis,  qui  suivit  los  cours 
des  écoles  de  la  Rochelle,  d'Orléans  et  de  Paris,  et  qui 
passa  nu  au  à  Bourges  en  L349.  Il  fit,  le  6  mars  154  ', 
nu  échange  de  biens  avec  son  frère  Jean,  est  cité 
oomme  protestant,  ainsi  que  son  frère  aîné,  dans  un  acte 
iln  23  aviil  1 .",!.':  et  n'eut  pas,  croyons-nous,  de  posté- 
rité; 3*  Catherine,  épouse  do  Jeau  Inihert,  le  célèbre 
jurisconsulte  qui  le  29  mai  1531  accepte,  comme  admi- 
nistrateur de  sa  femme,  ainsi  que  son  beau-livre  Nolll 
Garipault,  la  donation  que  leur  avait  faite  Louise  Gobin, 
leur  mère  ;  4°  Françoise,  mariée  ii  Robert  Couthouis, 
sr  de  la  Morinière,  morte  avant  1558  ;  5*  Marie,  femme 
de  Jean  Rohcrt,  avocat  ;  6°  Pierre,  demeurant  au  vil- 
lage de  Laulasiere?  p"°  du  Luc  (Vend),  qui  achète  un 
pré  le  22  août  15S8.  (Arch.  du  V"  P.  de  Chabot.) 

2.  —  Garipault  (Jean),  s'  de  la  Fortinière, 
avocat,  échevin  de  la  ville  de  Fenteuay-le-Comtc,  fut 
nommé  maire  de  cette  ville  en  1554. 11  faisait  profession, 
dès  cette  époque,  de  la  religion  protestante,  et  c'était, 
paraît-il,  Philippe  Véron,  disciple  de  Calvin,  qui  l'avait 
entraîné  dans  cette  voie  dès  4541.  Marié  à  Jeanue 
Rbunauet,  il  eut  pour  enfants  :  1"  BERNARD,  s'  de  la 
Hobinière,  marchand,  puis  conseiller  et  échevin  de  Fon- 
tenay-le-Comte,  signa  le  1"'"  juin  1547  la  capitulation 
de  Fontenay  et  mourut  en  1539  ou  1590.  Il  avait  épousé 
Jeanne  de  S'-Martin  (qui  se  remaria  avant  le  17  juin 
1595  k  Jean  Thomas,  sr  de  Bourgneuf,  conseiller  du  roi 
et  lieutenant  général  criminel  au  siège  de  Fontenay), 
dont  il  eut  au  moins  Catherine,  D°  de  la  Bobinière, 
mariée  le  17  juil.  1591  à  Jean  Dupont,  Ec,  sgr  de 
Beaulieu. 

2"  Catherine,  épousa  d'abord  Philippe  Tiraqneau, 
sgr  de  la  Grignonnière,  puis  André  Gallier,  Ec.,  sgr  de 
Guignefolle,  président  de  l'élection  de  Fontenay  ; 
3°  André,   qui  suit. 

3.  —  Garipault  (André  1er),  marchand,  puis 
Ec,  sgr  de  la  Fournièrc  (Foussay,  Vend.),  élait  calvi- 
niste comme  sou  père  et  son  frère  et  l'un  des  an- 
ciens de  l'église  réformée  de  Fontenay.  Il  fut  conseiller 
de  cette  ville  eu  1588  et  rendit  aveu  à  la  sgrie  du 
Pasty.  le  30  avril  1590  (Grignon  et  Robert,  not.  à  Fon- 
tenay), d'une  maison  et  de  ses  dépendances,  appelées 
Bourdigalle.  En  échange  d'une  somme  de  4000  liv. 
prêtée  à  Henri  IV,  tandis  qu'il  était  en  Poitou,  ce  mo- 
narque lui  donija  eu  4597  des  lettres  de  noblesse.  Il 
avait  épousé  Marguerite  BÉRANGER,dont  il  eut:  1°Jean, 
Ec,  sgr  de  la  Fournière,  marié  à  Judith  Béreai;,  qui 
acheta  de  ses  cousines  Gallier,  le  21  août  1613,  la 
charge  de  président  de  l'élection.  Il  fut  nommé  maire 
et  capitaine  de  Fontenay  en  1616  et  abjura  le  protes- 
tantisme avec  André,  son  neveu,  en  1628.  Nous  igno- 
rons s'il  a  laissé  postérité  ;  2"  André,  qui  suit  ;  3°  Mar- 
guerite, qui  épousa  d'abord  le  19  fév.  1618  Jacques 
Dugast,  Ec,  sgr  de  l'Aubouinière  (les  Herbiers,  Vend.), 
puis  Mathurin  Joffrion,  sr  de  Beauregard  ;  4°  Jeanne, 
mariée  le  19  fév.  1618  à  Jacob  Rouault,  sgr  du  Bui- 
gnon,  et  qui  était  assistée  à  ce  mariage  par  Jean  Béran- 
ger,  Ec.sgrde  la  Vernièro,  son  oncle  maternel.  (D.-F. 
1,  p.  614.)  Elle  était  veuve  en  1647  et  en  cette  qualité 
et  comme  tutrice  de  leurs  enfants,  elle  lit  hommage  a 
cette  époque,  au  château  de  Pouzauges,  du  lief  de 
la  Menlruère  ?  (le  Boupère,  Vend.).  (Bibl.  Nat.  Mar- 
cliegay,  Nouv.  Acquis,  franc..,  5040.) 

4.  —  Garipault  (André  II),  Ec,  sgr  de  la 
Maynardièrc,  assesseur  en  la  maréchaussée  de  F'on- 
tenay-le-Comte,  épousa  Jeanne  Deni-kii,  qui  était  sa 
veuve  avant  1621.  11  alla  habiter  Nantes  vers  la  lin  de 
sa  vie  et  mourut  calviniste.  Il  avait  eu  de  son  mariage  : 
1°  André,  qui  suit;  2°  Anne,  mariée  le  24  juil.    Ili;il 


4.    \ltll-    M    I     ■ 


C99 


(Campet,  not.)  à  Charles  Buor,  Ec,  sgr  de  la  Lande, 
qui,  devenue  veuve,  lit  un  partage  comme  tutrice  de 
ses  enfants  avec  son  beau-frère  Hélie  Buor,  et  était 
décédée  -vaut  le  5  juil.  163S,  date  du  partage  de  sa 
succession,  devant  Badereau  et  Flcury,  not.  il  Mon- 
taigu. 

5.  —  Garipault  (André  IIP,  Ec,  sgr  de  la 
Maynardière  et  de  Ligny,  succéda  à  son  père  dans  sa 
charge  et  abjura  le  protestantisme  en  162S  avec  son 
oncle  Jean,  sgr  de  la  Fournière.  Il  fut  nommé  maire 
et  capitaine  de  Fontenay  en  1631,  et  fit  preuve  en 
1632  du  dévouement  le  plus  méritoire  au  cours  d'une 
épidémie  qui  désolait  la  ville.  Le  25  juil.  1635  il  est 
l'un  des  exécuteurs  testamentaires  de  Geoffroy  de 
Grimouard  el  épouse  le  23  juil.  1646  Marie  Brunet, 
fille  de  Jeau,  Ec,  sgr  de  la  Bressaire  et  de  Montreuil, 
et  de  Marie  Joly  (qui  se  remaria  plus  tard  à  Jacques 
Goulard  de  Granzay,  Ec,  sgr  de  la  Groischère).  L'année 
suivante,  il  devint  sénéchal  et  prévôt  général  de  la  Ro- 
chelle et  du  gouvernement  de  cette  ville.  A  la  suite  de 
services  rendus  sous  la  minorité  de  Louis  XIV,  il  fut 
fait  chevalier  de  l'ordre  de  S'-.Michel  et  gentilhomme 
ordinaire  de  la  Chambre,  fut  déclaré  roturier  par  Ba- 
rentin,  probablement  pour  n'avoir  pas  fourni  en  temps 
voulu  les  pièces  justificatives  de  sa  noblesse,  et  mourut 
vers  1670.  Il  avait  eu  pour  enfants  :  4»  André,  sgr  de 
Ligny,  né  le  3  oct.  1648,  licencié  en. théologie,  chanoine 
de  Luçon,  vice-gérant  de  l'officialité  de  la  Rochelle  au 
diocèse  de  Maillezais,  fut  nommé  curé  de  N.-D.  de 
Fontenay-le-Conite  eu  1685  et  y  passa  une  grande 
partie  de  sa  vie.  11  résigna  ce  poste  le  15  janv.  1707  k 
Hugueleau  de  la  Maitinière  et  est  l'auteur  d'un  livre 
de  piété  intitulé  :  (Havres  mêlées  sur  divers  sujets 
de  piété,  ia- 12  de  306  pages,  dout  la  deuxième  édition 
parut  eu  1693  chez  André  Blanchet,  à  Fontenay.  11 
bénit  le  4  avril  16S9  la  chapelle  de  l'hôpital  général 
de  Fontenay,  posa  la  première  pierre  de  la  reconstruction 
de  la  flèche  de  N.-D.,  et  aida  à  l'établissement  dans 
cette  ville  des  Pères  de  la  Congrégation  de  la  Mission 
dits  de  S'-Lazarc,  ou  encore  de  S'-Vincent-de-Paul. 
Il  jouissait  k  Fontenay  d'une  grande  influence  et  rendit 
de  nombreux  services  k  la  cause  catholique  k  l'époque 
des  guerres  religieuses  ;  2°  Jean,  qui  suit  ;  3U  Marie- 
Suzanne,  mariée  d'abord  vers  1670  k  Gabriel  Le  Mai- 
gnan,  Chev.,  sgr  de  l'Eoorce,  puis  le  1S  août  16S8 
à  Reué  de  Goulainc,  Chev.,  sgr  du  Chastenay,  veuf 
lui-même  de  Elisabeth  de  la  Trévinièrc. 

6.  —  Garipault  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  May- 
nardière, assesseur  à  Fontenay-le-Comte  en  1663, 
épousa  d'abord  le  1er  janv.  1681  (Parenteau  et  Cha- 
tenaire,  not.  k  Fontenay)  Elisabeth  des  Francs,  puis 
le  8  juin  1689  (Ferret  et  Train,  not.  k  Fouteuay) 
Marie  Billaud,  et  obtint  le  16  août  4700  une  maintenue 
de  noblesse  de  M.  de  Maupeou.  Il  était  décédé  en  1715; 
ayant  eu  du  ll'r  lit  :  1°  André-Bernard,  qui  suit  , 
2°  Jeanne-Elisabeth,  baptisée  à  Foussay  le  4"  juil. 
1684  et  maintenue  en  sa  noblesse  par  M.  de  Richebourg 
le  10  juin  1715;  du  second  lit  :  3°  Marie-Elisabeth, 
baptisée  a  Fontenay  le  6  avril  1690,  maintenue  noble 
avec  sa  mère  et  sa  sœur  par  M.  de  Richebourg  le 
22  juin  1715,  el  mariée  k  François  de  la  Fosse  de 
S'-Algis,  Chev.  de  St-Louis,  capitaine  au  régiment  de 
Coudé-Cavalerie. 

7.  —  Garipault  (André-Bernard),  Ec,  sgr  de 
la  Maynardière,  baptisé  k  N.-D.  de  Fontenay  le  4  janv. 
1682,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  le  27  avril  1745 
par  M.  de  Richebourg.  Il  épousa  Marie-Françoise  Boo- 
chereao,  fille  d'Etienne,  sgr  de  la  Lanfraire,  élu  k 
Fontenay,    et    île  Renée  Le    Verrier,  qui   mourut    en 


700 


GARNACHE  (de  la) 


GARNACHE  (de  la) 


sept.  1727.  Lui-même  était  décédé,  croyons-nous,  en 
1722  et  avait  eu  une  fille,  Marie-Anne,  qui,  le  8  juin 
de  cette  année,  épouse  de  Alexis  Le  Maignan,  Ec, 
sgr  de  la  Giraudière,  faisait  hommage,  pour  le  fief  de 
la  Mothe-S'-Thomas  de  Perrure?  (Mervent,  Vend  ),  à 
Vouvant.  (Arch.  Nat.  P.  438,  4.) 

GARNACHE  (La).  —  Simple  commune  du 
canton  de  Challans  (Vendée),  que  l'on  trouve  citée  dans 
les  titres  latins  des  xne  et  xme  siècles  sous  les  déno- 
minations de  Ganarehia,  Garnaxpia  et  le  plus  souvent 
Gainapla.  Elle  était  le  siège  d'une  seigneurie  impor- 
tante, possédée  par  une  famille  féodale  qui  prit  le 
nom  de  ce  fief  vers  la  fin  du  xiL'  siècle.  H.  Mourain  lie 
Sourdaval,  dans  la  Revue  des  Provinces  de  l'Ouest, 
t.  I,  pages  461  et  suivantes,  a  donné  sur  le  château 
et  les  sgrs  de  la  Garnache  une  notice  succincte  qui 
n'est  pas  exemple  d'erreurs.  Dans  les  Archives  Histo- 
riques du  Poitou,  t.  Il,  a  propos  du  Cartulaire  de 
Coudrie,  le  Ctc  Louis  de  la  Boutctière  a  relevé  un 
grand  nomhre  de  renseignements  concernant  les  sgrs 
de  ce  nom  ;  mais  grâce  a  la  bienveillante  communica- 
tion de  M.  G.  Loquet,  architecte  du  département  de 
la  Vendée,  d'un  travail  manuscrit  sur  les  Baronnies  du 
Nord-Ouest  du  Poitou,  dites  Marches  communes  de 
Bretagne  et  de  Poitou,  et  qui  contient  un  chapitre  sur 
les  sgrs  de  la  Garnache,  nous  avons  pu  rédiger  cet 
article  qui  résume  tout  ce  qui  a  été  publié  jusqu'à  ce 
jour  sur  ce  sujet,  et  qui  nous  a  amené  a  déduire  qu'il 
y  a  eu  six  Pierre  qui  furent  successivement  sgrs  de  la 
Garnache,  et  non  pas  quatre,  comme  le  croyait  M.  de 
Sourdeval,  et  même  cinq,  d'après  M.  de  la  Boutetière. 

1.  —  Garnache  (Goscelin  de  la)  et  Gauthier 

Capitan.  son  frère,  d'après  Dom  Chamard,  étaient  sgrs 
de  la  Garnache,  de  Beauvoir,  de  Noirmoutier  et  de 
l'île  d'Yeu  dès  1015;  car  vers  cette  époque,  comme 
sgrs  de  cette  dernière  terre,  ils  approuvent  la  cession 
des  églises  de  cette  île  à  S'-Cyprien  de  Poitiers.  (Cart. 
du  lias-Poitou,  p.  132.)  Dans  cet  acte,  on  trouve  cités 
Goscelin  et  sa  femme  Hersinde,  Gauthier  Capitan  et 
HanEGARDE,  sa  femme.  Vers  1060,  ils  traitenl  avec 
Dom  Pérennès,  abbé  de  S'-Sauveur  de  Redon,  et  parmi 
les  témoins  se  trouve  Pierre,  qui  suit,  fils  de  Goscelin. 

2.  —  Garnache  (Pierre  1er  de  la),  sgr  de  la 
Garnache,  Beauvoir,  Noirmoutier  et  l'île  d'Yeu,  assisia 
comme  témoin,  ainsi  que  nous  l'avons  vu,  a  l'acte  passé 
par  son  père  et  son  oncle  avec  Dom  Pérennès,  abbé  de 
S'-Sauveur  de  Redon,  vers  1060,  et  succéda  à  son  père 
vers  1070.  Cependant  nous  ne  le  trouvons  que  vers 
l'année  1075  sanctionnant  avec  sa  femme  AnÉNAnriE 
l'accord  passé  entre  les  moines  de  S'-Martin  de  Tours 
et  ceux  de  S'-Liguaire-sur-Sèvre,  au  sujet  de  l'église 
de  Sallertaine  (Cart.  du  Bas-Poitou,  p.  181)  ;  il  est 
simplement  indiqué  sous  le  titre  de  Pierre,  (ils  de  Gos- 
celin, et  n'est  pas  désigné  comme  sgr  de  la  Garnache, 
bien  que  placé  comme  premier  témoin,  ce  qui  semble 
prouver  que  c'est  comme  tel  qu'il  ligure  dans  cet 
acte.  Nous  pensons  que  c'est  lui  qui,  vers  la  fin  du 
xic  siècle,  favorisait  de  tout  son  pouvoir  la  transaction 
relative  aux  réclamations  formulées  centre  les  moines  de 
Marmoutier  par  l'héritier  du  chevalier  Herbert  Itannuce, 
qui  leur  avait  aliéné  l'église  de  S'-Chrislol  de  Comnie- 
quier.  (Id.  id.  p.  140.) 

Pierre  eut  au  moins  deux  fils  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Goscelin,  qui  est  témoin,  vers  1105,  d'uue  donation 
finie  au  prieuré  de  Pouzauges  par  Pierre  Âubepierre, 
fils  de  Maurice  de  Pouzauges  (Rev.  hist.  de  l'Ouest, 
1885,  p.  422)  ;  3°  une  fille,  mariée  au  sgr  de  Touvois, 
ce  qui  semble   résulter  de  la    bulle  du  pape    Calixte  II 


du   17    oct.    111!)    consacrant  l'église   de    Fontevrault. 
(Gallia  christiana,  t.  Il,  p.  1316.) 

3.  —  Garnache  (Pierre  II  de  la),  sgr  de  la 
Garnache,  etc.,  se  rendit  en  compagnie  de  Maurice  de 
Montaigu  et  de  plusieurs  autres  seigneurs,  sur  l'invi- 
tation du  Ve  Herbert  II  de  Thouars,  à  la  dédicace  de 
l'église  du  prieuré  de  la  Chaize-le-Vicomte,  appartenant 
à  S'-Florent  de  Saumur,  le  7  nov.  1099,  et  assigna,  à 
titre  de  bienfaiteur,  un  revenu  annuel  de  10  sols  a  ladite 
église.  (Bibl.  Nat.  Marchegay,  Nouv.  Acquis,  français, 
5031,  et  Cart.  du  Bas-Poit.,  p.  344.)  Ce  fut  lui  qui 
prit  part  i  la  première  croisade  sous  les  ordres  du 
vicomte  de  Thouars  et  du  comte  de  Poitou,  et 
partit  avec  eux  la  seconde  semaine  de  carême  de 
1  an  1101  (Cart.  du  Bas-Poil.,  p.  7),  et  revint  en 
France  vers  la  fin  de  l'année  1102.  C'est  probablement 
quelques  années  après  son  retour  que,  pour  remercier 
les  hospitaliers  de  S'-Jean  de  Jérusalem  qui  lui  avaient 
rendu  de  grands  services  en  Palestine,  Pierre  accorda 
à  leur  établissement  des  Habites  cinq  sous  de  rente 
payables  à  la  Toussaint.  Il  fonda  et  dota  richement  vers 
1H0  le  prieuré  de  la  Lande  rie  Beauchêne,  près  Saller- 
taine (Vend.),  en  faveur  des  religieuses  de  Fontevrault, 
et  cela  avec  le  consentement  de  sa  femme  et  rie  ses 
enfants.  11  assista  en  1119  à  la  consécration  de  l'église 
de  Fontevrault  par  le  pape  Calixte  II,  et  à  cette  occa- 
sion, il  donna  à  la  première  abbesse  de  Fontevrault 
Pétronille,  pour  le  prieuré  de  la  Lande  de  Beauchêne, 
200  acres  de  marais  salants  silués  à  Marchaussée, 
près  du  Perrier,  et  20  autres  situés  a  la  Lévai'dière, 
près  des  Salines  Pascharon.  Dans  la  bulle  rédigée  a 
cette  occasion,  on  dit  que  la  Lande  de  Beauchêne  fut 
remise  entre  les  mains  des  religieuses  par  Pierre  de 
la  Garnache,  son  frère  Goscelin,  et  Pierre  de  Touvois, 
son  neveu.  (Gall.  christ.,  t.  II,  p.  1316.)  11  fut  en  1120 
un  des  témoins  de  la  confirmation  faite  au  prieuré  de 
la  Chaize-le-Vicomte,  par  Geoffroy  V"  de  Thouars,  de 
ses  anciennes  libéralités  et  rie  l'abandon  qu'il  fit  a  cet 
établissement  de  six  métairies  de  son  domaine  et  de 
bien  d'autres  bénéfices  (Cart.  du  Bas-Poit.,  p.  28), 
et  fut  vers  1130  un  des  principaux  fondateurs  de  la  com- 
manuerie  du  Temple  de  Coudrie.  (Arch.  Hist.  Poit., 
t.  II,  p.  153.) 

Il  avait  épousé  Amiote,  et  mourut  avant  celle-ci,  qui, 
devenue  veuve,  prit  l'habit  monastique  à  Fontevrault  et 
abandonna  à  ce  monastère  la  dîme  de  tous  les  revenus 
qu'elle  tirait  du  port  de  Beauvoir  et  de  tout  le  rivage, 
ainsi  que  la  dîme  de  toutes  ses  vignes.  Ils  eurent  pour 
enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Gilbert,  qui  élait 
décédé  avant  la  fondation  de  Coudrie  ;  3°  Geoffroy, 
qui,  de  concert  avec  son  frère  Pierre,  fit  un  traité 
avec  Sallertaine  vers  1147,  et  céda  k  Coudrie  la  moitié 
du  péage  du  Pont-Hahert  rie  1130  à  U7S  (Arch. 
H.  P.,  t.  Il,  p.  155)  ;  4°  Adoe,  qui  se  fit  religieuse  à 
Fontevrault.  A  cette  occasion,  son  père  rionua  k  ce 
monastère  la  moitié  de  toutes  les  sèches  qui  se  péchaient 
sur 'ses  terres  ;  5°  Fhançoise. 

4.  —  Garnache  (Pierre  III  de  la)  succéda 
k  son  père  vers  1130  et  était  déjà  marié  k  cette  date 
avec  Gélose.  L'un  de  ses  premiers  actes  fut  de  con- 
firmer entre  les  mains  du  grand  maître  Hugues  de 
Payen  les  libéralités  faites  à  Coudrie  par  son  père. 
Il  assista,  eu  1141,  avec  Geoffroy  de  Chateaubriand  et 
Hervé  de  Fougère,  k  la  fondation  de  la  commanderie  du 
Temple  de  Nantes  faite  par  Conan  III  (Dom  Maurice, 
t.  I,  col.  383),  et  vers  1147,  avec  son  frère  Geoffroy, 
abandonna  aux  moines  de  Marmoutier  a  Sallertaine  une 
certaine  terre  appelée  la  Lande  ou  le  Bois  de  Beauchêne, 
en  échange  d'une  indemnité  de  400  sous.  (Cart.  Bas-Poit., 


..  \ltx  \«    III      «le  la) 


p,  185.  En  1159,  étant  a  Maillezais,  il  lit  don  i  cette 
abbaye  Je  la  troisième  partie  des  sèches  que  ses  hommes 
recueillaient  a  Beauvoir  et  cul  un  démêlé  en  1166 
avec  un  certain  André  Auchais,  au  sujet  de  la  terre 
des  Landes.  L'affaire  fut  portée  devant  la  cour  de 
Pont-Hubert  qui  était  aux  Templiers,  car  André  Auchais 
soutenait  qu'il  tenait  cette  terre  des  frères  de  Coudrie. 
On  fixa  lo  prix  moyennant  cinq  sous  de  redevance 
annuelle  payables  au  sgr  de  la  Garnaelie,  le  jour  de 
lu  foire  de  S'-Ccrvais  (11  juin),  et  ce  sgr  eu  lit  du 
reste  don  aux  juges  qui  lui  avaient  donné  gain  do 
cause.  11  assista,  eu  lltiS,  a  la  donation  h  i  te  au  prieuré 
de  la  Roche-sur- Yon  par  Hugues,  sgr  de  ce  lieu, 
de  concert  avec  plusieurs  autres  chevaliers  du  Poitou, 
intervint  avec  sou  lils  unique  et  héritier  Pierre  qui 
suit,  dans  un  jugement  des  Templiers  en  1173 
(Arch.  Hist.  Poit.,  t.  II.  p.  162),  et  mourut  celle 
même  année,  entre   le  25  mars  et  le  -  mai. 

5.  —  Garnncho  (Pierre  IV  de  la  .  dit  le 
Mesehin,  sgr  de  la  Garnaelie  el  de  Palluau,  était  marié 
depuis  quelques  années  avec  Agnès  Chahut,  fille  de 
Thibault  II,  sgr  du  Petit-Château  de  Vouvant,  ci  de 
Marguerite  Loubet,  lorsqu'il  succéda  à  son  père.  Le 
2  mai  1173,  il  abandonnait  au  prieuré  de  Sallertaine 
un  homme  nommé  David,  libre  et  exempt  de  tout  ser- 
vice terrien,  avec  tout  son  patrimoine,  et  David  ou 
ses  successeurs  devaient  fournir  l'encens  nécessaire  au 
culte  quotidien  de  cette  église.  En  échange,  le  cha- 
pelain Pierre  Giraud  prenait  l'engagement  de  célébrer 
l'anniversaire  de  Pierre  et  de  son  épouse  et  de  faire 
chaque  année  la  commémoraison  de  sa  parenté. 
Pierre  IV  se  livra  à  de  nombreuses  exactions  au  détri- 
ment des  biens  des  moines  de  Marmoutier,  dont  il 
ravagea  les  salines,  leur  terre  de  la  Lande  et  autres 
lieux.  11  y  eut  à  ce  propos  de  nombreux  démêlés  portés 
à  la  cour  de  Rome  et  dans  lesquels  l'évèque  da  Poi- 
tiers Jean  III  aux  Belles-Mains,  délégué  du  S'-Siège, 
dut  intervenir,  et  qui  se  terminèrent  en  1 177  par  la  con- 
dainualion  du  sgr  île  la  Garnaelie,  qui  dut  payer  à 
Maripoulier  la  somme,  énorme  pour  l'époque,  de 
5000  sous  d'or.  Dans  cette  pièce,  on  nomme  son  lils 
Pierre:  fCart.  du  Bas-Poitou,  p.  188.)  En  1180,  avec 
sa  femme  Agnès,  son  lils  aîné  Pierre  et  son  second  lils 
Cbalon,  il  lit  présent  a  la  commanderie  du  Temple  de 
Coudrie,  entre  les  mains  de  Mathieu  de  la  Benaste. 
précepteur  de  ce  lieu,  et  de  frère  Imbert  Bolers,  maître 
d  école  de  Poitiers,  d'un  emplacement  pour  y  construire 
des  moulins  libres  et  affranchis  de  tous  droits  dnus  la 
circonscription  du  port  de  Beauvoir,  près  des  salines 
d'Etienne  Fromond,  et  ce  moyennant  5  sous  de  cens 
annuel  que  les  Templiers  auraient  ."i  payer  audit  sgr  de 
la  Garnaelie  le  jour  de  Noël.  (Arch.  Hist.  l'oit.,  Il, 
p.  161.) 

Quelques  années  plus  tard,  il  abandonna  aux  Che- 
valiers du  Temple  de  Coudrie  un  nommé  Garin  avec 
tous  ses  biens,  ce  qui  est  relaté  tout  au  long  dans  une 
charte  de  121)0,  scellée  par  son  lils  Pierre.  (Id.  id., 
p.  165.)  En  septembre  ou  octobre  1182,  il  se  trouva 
à  Port-Juré,  près  Talmont,  à  un  rendez-vous  de  chasse 
donné  par  le  eomlc  de  Poitou,  Richard  ('.art.  d'Or- 
bestier,  p.  6),  fit  avec  sa  femme  et  son  lils  Pierre 
don  aux  religieuses  de  la  Lande  de  lîeaucliène,  d'un 
certain  bourgeois  nommé'  Giraud  lirumuliu  et  abandonna 
entre  les  mains  des  mêmes  religieuses,  avec  l'appro- 
bation de  sa  leiiiuie  et  de  ses  deux  lils,  ce  qui  pouvait 
lui  revenir  de  son  droit  sur  les  agneaux  de  Bouin  et 
la  franchise  de  toul  ce  qu'elles  possédaient  en  ce  lieu. 
(Bibl.  Nat.  Gaiguières,  n"  5480,  p.  35.)  Pierre  mourut, 
croyons-nous,    vers   1189.   Sa    femme    Agnès   Chabot 


T 


<;A.itiv,%.c:mc  <i«-  la] 


701 


avait  fondé,  le  !•'  juil.  1172.  un  couvent  de  béné- 
dictins dans  l'ile  du  Pilier,  en  faveur  des  moines  do 
Buzay,  el  leur  avait  donné,  entre  autres  choses,  nu  fief 
et  une  maison  dans  l'île  d'Hério  et  son  moutonnage  a 
Bouin.  (Dom  Maurice,  t.  III.)  Son  lils  Pierre  loi 
su.  céda. 

6.  —  Uarnache  (Pierre  V  de  la),  parut 
comme  sgr  de  la  Garnaelie  et  de  Palluau  vers  1189, 
et  c'est  lui,  rroyous-iions,  qui  lit  don  aux  moines 
d'Orbestier  d'un  bourgeois  de  Beauvoir  du  nom  de 
Bernard  Babou,  avec  tout  ce  qu'il  possédait,  pour  son 
salut,  celui  de  ses  père  et  mère,  le  ses  prédécesseurs 
et  ses  successeurs,  en  cette  même  année  1189.  (Arch. 
Hist.  l'oit.,  VI,  p.  42.)  H  continua  par  l'apposition  de  son 
sceau  la  donation  qu'avait  faite  aux  moines  de  Buzay 
Aimery  Calliot,  prêtre,  à  savoir  :  de  ses  maisons,  de 
son  jardin  et  de  ses  terres  libres  de  toutes  coutumes 
envers  lui.  Pierre,  son  frère  Chalon  et  leur  mère  offrirent 
cette  aumône  pour  le  repos  de  l'âme  de  leur  père  et  de 
leur  époux,  en  présence  de  plusieurs  chevaliers  notables 
du  pays  et  île  deux  piètres.  (Arch.  Loirc-lnf.,  H.  24.) 

Il  aband ta  également  aux  religieuses  de  Fontevrault, 

chaque  année,  un  navire  chargé  de  sel  avec  ses  con- 
ducteurs libres  de  toul  droit  sur  ses  domaines  ;  cet 
acte  fut  également  passé  eu  présence  de  son  frère 
Chalon.  (Gaignières,  n"  oiSO,  p.  29.)  En  1193,  il  lit 
avec  sa  femme  Constance  et  son.  frère  Chalon  une 
transaction  avec  les  religieux  du  pi  ieuré  de  Sallertaine, 
pour  terminer  une  série  de  prétentions  formulées  par 
les  uns  et  les  autres  sur  divers  points  contestés  ('.art. 
du  Bas-Poit.,  p.  189),  et  confirma  eu  1200,  eu  faveur 
des  Templiers  de  Coudrie,  plusieurs  libéralités,  entre 
autres  celle  de  la  donation  d'un  nommé  Garin,  déjà  cédé 
par  son  père  ;  il  en  donna  l'investiture  en  remettant 
entre  les  mains  du  précepteur  de  Coudrie,  Pierre  de  Roer- 
thai,  un  chandelier,  tandis  que  son  frère  Chalon  lui  offrit 
des  gants.  (Arch.  Hist.  Poit.,  Il,  p    166,  167.) 

C'est  lui  qui  lit  rédiger  la  pancarte  généalogique  de 
sa  famille  dans  une  charte  de  confirmation  non  datée 
(Gaignières,  n"  5480,  p.  35),  et  fit  don  en  1201  d'un 
homme,  Vital  Cathus,  en  présence  de  son  lils  Pierre, 
au  prieur  de  Sallertaine.  (Cart.  du  Bas-Poit.,  p.  190.) 
La  même  année,  avec  sou  frère  Chalon,  son  fils  Pierre 
et  sa  mère  Agnès,  il  lit  de  nombreux  présents  aux 
moines  de  Buzay  (Arch.  Loire-Inf. ,  H.  241,  et  pass;i 
une  convention  très  importante  avec  Bernard  de  Mache- 
coul,  sgr  de  ce  lieu,  au  sujet  des  terres  du  Bois-dc- 
Cené,  compris  dans  les  Marches  de  Poitou  et  Bretagne. 
(Id.  id.  E.  186.)  Pierre  de  la  Garnaelie  fut  en  1201 
un  des  premiers  caution  de  la  fidélité  du  vicomte  de 
Thouars  près  de  Jean  Sans-Terre,  roi  d'Angleterre,  et 
se  trouve  cité  aussitôt  après  les  frères  du  V"",  ce  qui 
prouve  qu'il  était  le  vassal  le  plus  important  de  ce 
puissant  seigneur.  (H"  des  Clc'  de  Poil.,  par  A  Richard, 
t.  11.  p.  387.  Il  fut  ensuite  nommé  gouverneur  du 
château  de  la  Roche-sur- Yon  par  le  roi  d'Angleterre, 
le  2.'i  juin  1202,  et  prêta  serment  le  1er  juil.  (Id.  id., 
p.  102,  40:!),  fut  également  garant  pour  le  Ve  de 
Thouars  de  la  trêve  signée  le  J  déc.  1202  avec  Jean 
Sans-Terre  (Rymer,  Fœdera,  t.  I,  p.  131),  et  confirma, 
eu  1203,  un  don  au  monastère  de  la  Lande  de  Beau- 
chêne  où  il  choisit  sa  sépulture.  (Gaignières,  n*  5480, 
p.  :;i  et:;:..  Il  fonda  encore,  en  I20.'i,  l'abbaye  \  -II.  de 
la  Blanche  a  Noirmoutier  et  mourut  celte  même  .-innée. 
H    avait  eu  de  sou   mariage:    Pierre,  qui  suit. 

7.  —  Garnaelie  (Pierre    VI    de    la),  sgr  de    la 

Garnache,  de  Palluau,  etc.,  cité  par  son  prie  en  1201, 
.'■(ait  encore  iiiiucnr  a  la  lient  de  ce  dernier,  cl  eu  1209 
le   vicomte    de  Thouars,    «    dans  les   mains  duquel    se 


702 


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trouve  la  terre  de  la  Garnache  »,  ratifia  et  confirma  un 
don  fait  aux  Templiers  de  Coudtie  de  50  écus  de  rente 
annuelle,  pour  faire  recevoir  dans  l'ordre  du  Temple 
Aubin  Gaudechet,  son  écuyer.  (Arch.  Ilist.  Poit.,  Il, 
p.  174.;  L'année  suivante,  le  24  juin,  Pierre  donna, 
de  sa  propre  autorité,  au  Temple  de  Coudric  Etienne 
Rousseau,  avec  son  patrimoine  et  celui  de  Guillaume 
Rousseau,  prêtre,  son  frère  (id.  id.,  p.  175),  et  mourut 
peu  de  temps  après,  sans  postérité. 

'    GABRIAULT,  GAR1WALD  et  GAR 

SEAU.  —  Noms  divers. 

Blason  :  de  sable  à  une  tour  crénelée  de  5  pièces 
d'argont,  sommée  d'un  donjon  de  même.  (Donné  d'office 
en  1700  par  d'Hozier  a  Pierre  Garuault,  marchand  à 
Montcoutant,  D.-S.) 

Garnault  (Jean),  demeurant  au  village  de  la 
Rohinière,  devait  en  1460  30  sous  tournois  pour  les 
choses  qu'il  tenait  noblement.  (Bibl.  Nat.  Mss.  fonds 
franc.,  21485.) 

Garnean  ou  Garnereau  (Colas),  demeu- 
rant à  S'-Christophe-du-Ligncron  (Vend.),  devait 
10  sous  tournois  pour  les  choses  qu'il  tenait'Doblement 
en  1460.  (Id.  id.) 

Garnean  (Jacques),  aumônier  du  Fresne  (Le 
Frêne-Chabot,  Niieil-sous-les-Aubiers,  D.-S.),  est 
témoin  requis  pour  un  attentat  en  1548.  (Arch.  du  chat, 
de  Clisson,  D.-S.) 

Garnaud  (René),  religieux  chantre  de  S'-Re- 
nott  de  Quinçay,  est  parrain  à  Nouaillé  (Vien.)  le 
13  fév.  1643.  (Reg.) 

Garnaud  (Malhurin),  sergent  royal  à  Niort, 
marié  à  Jeanne  Rioret,  en  eut  :  1°  François,  né  le 
^1  déc.  1643  ;  2°  Jean,  né  le  12  mars  1647,  décédé  le 
2  août  1649  :  3"  Nicolas,  né  le  19  janv.  1652;  4' Anne, 
née  le  4  fév.  1655  a  Niort  comme  les  précédents. 
(Notes  Laurence.) 

Garnault  (Sylvain)  était  prieur  du  couvent  de 
l'hôpital  de  la  Charité  de  Niort  vers  1646.  (Arch.  D.-S. 
H>.) 

Garnault  (Louis),  fils  de  PiEnnE,  et  de  Jeanne 
Barault,  de  la  p"«  de  la  Grimaudière  (Vien.),  se  fixa  à 
Québec  (Canada)  où,  le  23  juil.  1663,  il  épousa  Marie 
Mazoué,  de  la  Rochelle.  Ils  eurent  une  nombreuse  des- 
cendance qui  resta  toujours  au  Canada.  L'orthographe 
du  nom  subit  plusieurs  altérations  et  aujourd'hui  ils 
l'écrivent  tous  Garneau.  (Notes  de  feu  M.  Emile  Gar- 
nault.) 

Garnault  (Pierre-René),  de  la  paroisse  de  Tcr- 
nay  (Vien.),  épousa  Jeanne  BÉLIARD,  dont  il  eut  : 
I3  René,  baptisé  même  psse  le  19  juil.  1668  ;  2°  Louis, 
baptisé  même  p*"  le  23  sept.  1674,  épousa  au  même 
lieu  le  9  juil.  1696  Marie  Blanchet,  lille  de  Jean,  et 
de  Mathuriue  Bien.  Pierre-René  était  décédé  avant  le 
7  janv.  1683,  date  du  second  mariage  de  Jeanne  lié- 
liard  avec  Jean  de  S'-Jean.  (Reg.) 

Garnaud  (Louis-Pierre-Simon),  notaire  et  gref- 
fier de  l'Héhergement-Vdreau,  fils  de  fou  Lobis-Pieiihe, 
notaire  et  procureur,  et  do  Marie-Madeleine  Monne- 
reaïï,  de  Ste-FIorence  (Vend.),  épousa  a  Beaurepaire 
(Vend.),  le  6  janv.  16S7,  Rose-Marguerite  Boudaud, 
fille  de  feu  Pierre,  et  de  Marguerite  Doublet,  et  en  eut 
Rose,  baptisée  à  Beaurepaire  le  22  déc.  1687.  (Notes 
du  D'  Mignen.) 

Garnaud  (Marie),  épouse  de  Pierre  Millet,  chi- 
rurgien-major du  régiment  des  Gardes  Wallonnes  du  roi 
d'Espagne,    achète    en  son  nom  la  sgrie  de  la  Maison- 


Neuve,  p"' de  la  Flocellière  (Vend.),  le  10  mai  17111, 
de  Joseph  des  Nouhes,  Chev.,  sgr  de  Robineau.  (Arch. 
Vend.  B.  496.) 

Garnault  (N...)  était  procureur  fiscal  de  la 
Motte-d'ljsseau  (Uiseau,  Vien.)  le  29  mai  1726.  (Bibl. 
Nat.  Carrés  de  d'Hozier,  419.) 

Garnaud  (Pierre),  sr  de  la  Touchonière,  notaire 
de  la  Bnie  de  Mortagne,  eut  de  Jeanne  Merland,  son 
épouse,  Louis,  qui  épousa  a  S'-Jean-Baptiste  de  Mon- 
taigu  (Vend.),  le  27  juil.  1734,  Catherine  Réciiin,  fille 
de  feu  Nicolas,  et  de  Renée  Ralin,  qui  mourut  à  Mon- 
taigu  le  6  fév.  1735,  à  26  ans.  (Notes  du  D'  Mignen.) 

GARNAULT.  —  Famille  qui,  d'après  un 
arbre  généalogique  remontant  au  milieu  du  xvm°  siècle, 
serait  originaire  de  l'Angoumois  et  descendrait  de  Jean 
Garnault,  maire  d'Angoulème  en  1300.  Mais  comme  il 
existe  une  lacune  de  1218  à  1381  dans  la  liste  des 
maires  de  cette  ville,  il  nous  est  impossible  de  pouvoir 
contrôler  cette  assertion.  D'après  cette  même  généalo- 
gie, Pierre  Garnault,  fils  du  maire,  vint  s'établir  à  Châ- 
tellerault  en  1315,  où  sa  descendance  resta  jusqu'au 
commencement  du  xvin"  siècle.  A  celte  époque,  cette 
famille  alla  se  fixer  à  la  Rochelle  ;  elle  s'y  est  éteinte 
tout  dernièrement. 

Après  avoir  indiqué  les  divers  personnages  désignés 
dans  le  tableau  précité  et  sur  lesquels  nous  n'avons 
pu  recueillir  aucuns  renseignements,  nous  commen- 
cerons la  filiation  suivie  à  partir  de  David,  vivant  au 
commencement  du  xvnc  siècle,  d'après  un  travail  de 
feu  M.  Emile  Garnault,  qui  nous  a  été  gracieusement 
communiqué  par  M.  Wcschinet  de  Richemond,  l'érudit 
archiviste   de   la  Charente-Inférieure. 

Garnault  (Jean)  fut  maire  d'Angoulème  en  1300, 
et  eut  un  fils,  Pierre,  qui  suit. 

Garnault  (Pierre)  vint  s'établir  à  Chàtellerault 
en  1315  et  devint  conseiller  en  la  sénéchaussée  de  celte 
ville. 

Garnault  (Philippe)  fut  conseiller  en  la  séné- 
chaussée de  Chàtellerault  en  1353. 

Garnault  (Jacques)  fut  également  conseiller  en 
la  sénéchaussée  de  Chàtellerault  en  1390. 

Garnault  (Jean),  conseiller  à  Chàtellerault  en 
142S,  épousa  Anne  Bois-Logon  '?  fille  de  Jacques,  sgr 
de  Barillet. 

Garnault  (Jacques),  avocat  à  Chàtellerault  en 
1460,  se  maria  à  Françoise  Deringèrb. 

Garnault  (Jacques)  fut  receveur  des  tailles  de 
l'élection  de  Chàtellerault  et  de  Montmorillon  en  1490. 

Garnault  (Pierre)  fut  également  receveur  des 
tailles  de  Chàtellerault  cl  de  Montmorillon  en  1538. 

Garnault  (Jacques),  receveur  des  tailles  en 
159S,  épousa  Martiale  de  Chaume,  tille  de  Noël,  Ee. 

Garnault  (Pierre),  notaire  à  Chàtellerault,  émi- 
gra  après  la  révocation  de  l'Edit  de  Nantes  et  rejoignit 
Londres,  oit  son  fils  Pierre    l'avait  devancé   dès  1681. 

Garna,ult  (Pcrrine)  est  marraine  à  Chàtellerault 
le  10  déc.  1707.  (Notes  Raudy.) 

1.  —  Garnault  (David),  s1'  de  la  Peraudière 
(la  Praudière,  Leugny,  c"e  de  Dangé,  Vien.),  procu- 
reur au  siège  royal  de  Chàtellerault,  épousa  Elisabeth 
Morisset,  fille  de  N...,  avocat  à  Chàtellerault,  et  en  eut 
au  moins  David,  qui  suit  : 

2.  —  Garnault  (David),  s'-  de  la  Peraudière  et 
la  Ferrandière  (Chàtellerault,  Vien.),  procureur  au 
siège  royal  de  Chàtellerault,  fit  saisir  les  fiefs  de  Beau- 


GARJVAUE/T 


fort  (S'-Gervais,  Vicn.)  et  de  la  Bouynièro,  aujourd'hui 
l'Aubonnière  (S'-Gencsl,  Vieil.)  sur  Marguerite  Ferrand, 
veuve  de  François  le  lîossu.  (Ardi.  Nnt.  1'.  435a  et  '■'.) 
Il  épousa  Madeleine  Cernais  et  on  eut  :  1°  David,  qui 
suit;  î°  Isaac,  3°  Jkan,  procureur  au  siège  royal  de 
Châtellerault,  épousa  Elisabeth  Behton,  dont  il  eut  au 
moins  Jacques,  également  proeureur  a  Châtellerault, 
qui  se  maria  k  Marie-Thérèse  Chollbt  i>i:s  Ages,  tille 
de  Louis,  ancien  juge  chef  en  la  cour  consulaire  de  Poi- 
tiers, et  de  Marie  Delaunais,  et  était  décédé  avant  le 
15  sept.  1760. 

3.  —  Garnault  (David),  marchand  a  Chàlelle- 
raull  et  juge  consul  de  la  juridiction  consulaire  de  cette 
ville,  épousa  le  3  fév.  1697  (Mélin,  not.  à  Boisragon 
[Breloux,  D.-S.]  )  Françoise  Pasquier,  fille  de  fou  Jean . 
et  de  feu  Catherine  Fleuriau.  Ils  étaient  protestants, 
c'est  pourquoi  ils  se  rendirent  a  Boisragon  et  firenl 
bénir  leur  union  par  le  curé  d'Aigonnay  (D.-S.).  Ils 
eurent  de  ce  mariage  :  1°  David,  baptisé  à  S'-Jean- 
Baptiste  de  Châtellerault," lo  30  oct.  1699  ;  2°  Juan,  qui 
suit;  3»  Jacquelinb,  4°  Marie,  5°  Pierre,  fi"  Jean- 
Isa  \e,  sur  lesquels  nous  ne  savons  rien. 

4.  —  Garnault  (Jean),  baptisé  à  S'-Jean  de 
Châtellerault  le  3janv.  1701,  vint  s'établir  à  la  Rochelle 
comme  horloger  et  obtint  d'être  reçu  au  nombre  des 
habitants  de  celte  ville  et  d'y  tenir  boutique.  Il  épousa 
le  6  sept.  1741,  à  Bordeaux,  Marie-Anne  ToSTÉE,  lille 
de  feu  Jacques,  marchand  orfèvre  a  ttochefort,  et  de 
Marie  Boudinet,  et  décéda  à  la  Rochelle  le  26  janv. 
1779,  ayant  eu  :  1°  Marie-Elisabeth,  baptisée  a  S'-Sau- 
veur  de  la  Rochelle  (comme  ceux  qui  suivent)  le 
13  oct.  1742,  fut  inhumée  même  paroisse  le  20  uov. 
suivant;  2° Jean-Jacques-François, qui  suit;3°  Henri- 
Isaac,  baptisé  le  25  fév.  1745,  célibataire,  s'attira  a 
la  Rochelle  l'estime  et  la  considération  générale,  fut 
élu  membre  du  corps  de  ville  et  conserva  ces  fonctions 
jusqu'à  sa  mort,  survenue  le  16  fructidor  an  VII  (2  sept. 
1799)  ;  4°  Charles,  baptisé  le  31  oct.  1746  et  décédé 
avant  1749  ;  5°  Marie-Anne,  fut  inhumée  le  H  sept. 
1749  ps"  S'-Jean-du-Perrot  a  la  Rochelle,  âgéo  d'en- 
viron deux  ans  ;  6°  Ei.isareth-Marie-Adélaïiie,  bapti- 
sée le  10  août  1748  et  décédée  la  même  année. 

5.  —  Garnault  (Jean-Jacques-François),  baptisé 
pssc  S'-Sauveur  de  la  Rochelle  le  9  déc.  1743,  épousa 
à  Paris,  le  12  oct.  1782,  Suzanne-Louise  Deschazeaux, 
fille  de  feu  André,  joaillier  à  Paris,  et  de  Suzanne. 
Etiennette  Morisset,  alors  remariée  à  Pierre-Charles 
Lambert,  banquier  à  Paris.  Jean-Jacques-François  était 
à,  l'époque  de  son  mariage  associé  avec  Pierre-Samuel 
Meschinet  de  Richemond,  armateur  ;  leurs  affaires  pé- 
riclitèrent et  Garnault ,  voulant  fonder  une  maison 
de  commerce  à  Port-au-Prince,  s'embarqua  ;  mais  a 
peine  arrivé  il  tomba  malade,  fit  son  testament  le 
21  fév.  17S7  et  mourut  le  lendemain,  laissant  un  fils 
unique,  Henri-Jean-Etienne-Louis,  qui  suit.  Sa  veuve 
se  remaria  le  7  sept.  1790  a  Pierre-François  Chamhon, 
sous-lieutenant  des  vaisseaux  du  roi,  et  mourut  elle- 
même  le  27  mars  1792. 

6.  —  Garnault  (Henri-Jean-Etienne-Louis), 
baptisé  à  N.-D.  de  la  Rochelle  le  19  fév.  1787,  s'a- 
donna à  la  musique.  Il  suivit  en  1812  et  1813  les  cours 
du  Conservatoire  et  obtint  le  12  avril  1813  le  premier 
prix  d'harmonie.  Après  avoir  occupé  pendant  quelque 
temps  un  emploi  d'écrivain  temporaire  dans  les  bureaux 
de  la  marine  a  Rochefort,  il  vint  se  fixer  a  la  Rochelle 
où  il  fut  admis,  en  1816,  comme  membre  fondateur  de 
la  Société  philharmonique  de  celte  ville  et  se  consacra 
définitivement  à  l'art  musical.  Il  épousa  le  23  août  1SI7 
Maric-Suzanne-Clorine  Ravet,  lille   de  Noél-François, 


<.tit\Kiti:u 


703 


et  de  Marie  Bourrillon,  et  décéda  a.  In  Rochelle  le 
24  jauv.  1856,  ayant  eu  :  1"  Marie-Clorine,  née  le 
20  oct.  isis,  décédée  le  18  mars  1829;  2°  Henri- 
Jdlbs-NoBL-FràNÇOIS,  Dé  le  9  mai  1820,  devint  vice- 
amiral,  l'ut  grand  croix  do  la  Légion  d'honneur,  décoré 
de  la  médaille  militaire,  ainsi  que  de  plusieurs  ordres 
étrangers,  entre  autres  de  l'ordre  du  Rain.  C'est  à  lui 
quo  la  France  doit  la  conquête  de  Oahès  et  de  Sfax,  et 
ce  fut  lui  aussi  qui  le  premier,  après  les  rudes  épreuves 
que  nous  avons  subies  durant  la  guerre  de  1870,  eut 
la  bonne  fortune  do  ramener  la  victoire  sous  les  plis  de 
nuire  drapeau.  En  récompense,  Garnault  fut  maintenu 
définitivement  dans  le  cadre  d'activité.  L'amiral  est 
marié  et  ses  fils  sont  officiers  de  marine  ;  3°  Eugène, 
né  le  7  août  1824,  devint  examinateur  de  la  marine,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  et  officier  de  l'Instruction 
publique  ;  4"  Henri,  né  le  1er  août  1826.  aide-commis- 
saire de  la  marine,  fut  envoyé  en  Crimée  où  il  contracta 
une  maladie  qui  le  força  à  revenir  à  Constantinoplc  ; 
il  y  mourut  le  23  juil.  1855  ;  5"'  Prosper-Emile,  né  le 
24  avril  1831,  devint  secrétaire  de  la  Chambre  de  com- 
merce de  la  Rochelle,  officier  d'Académie  et  lauréat 
de  l'Institut.  11  avait  été  auparavant  secrétaire  en  chef 
de  la  mairie  de  Niort  (1855),  où  il  se  fit  vivement 
apprécier.  Il  prit,  en  1864,  la  direction  de  l'usine  à  gaz 
de  cette  ville  et  en  1867  celle  de  Villeneuve-sur-Lot, 
fonction  qu'il  conserva  jusqu'en  1869.  Cette  même  année 
il  entra  dans  l'importante  maison  de  M.  Morch  k 
la  Rochelle,  où  il  domeura  jusqu'en  1879  et  installa, 
au  mois  de  septembre  de  cette  même  année,  la  succur- 
sale de  la  Société  du  Crédit  général  français  qui  fut 
dissoute  en  1882.  11  s'est  principalement  occupé  de 
faire  revivre,  dans  de  nombreuses  publications,  l'histoire 
du  commerce  maritime  de  la  Rochelle,  si  florissant 
jadis.  Nous  citerons  ent"c  autres  :  Le  commerce 
roclielais  au  dix  huitième  siècle,  qui  lui  valut  les 
palmes  d'officier  d'Académie  en  1895  ;  en  1897  à  Paris, 
un  prix  de  1500  fr.  avec  diplôme  et  médaille  de  la 
Société  d'Encouragement  pour  l'industrie  nationale,  et 
enfin  en  juin  1899  un  prix  de  mille  francs  de  l'Institut 
(Académie  des  sciences  morales  et  politiques).  Onlui  doit 
encore  :  La  Juridiction  consulaire  et  la  Bourse  de  com- 
merce de  la  Rochelle,  Les  Rochelais  et  le  Canada, 
et  plusieurs  articles  dans  différentes  Revues.  M.  Emile 
Garnault  a  laissé  de  nombreuses  notes,  que  la  maladie 
ne  lui  a  pas  permis  d'utiliser.  Il  est  décédé  à  la  Ro- 
chelle le  7  sept.  1902,  laissant  a  sa  veuve,  née  Rey- 
niers,  une  fille  mariée;  6°  Isaac-Antony, né  le  19  fév. 
1837,  pharmacien  de  1'°  classe  de  la  marine,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur  et  de  l'ordre  du  Cambodge, 
décéda  à  Rochefort,  le  10  mai  1&S6,  des  suites  de  mala- 
dies contractées  aux  colonies. 

GA.RI*1)EI*EA.U.  —  Plusieurs  familles  de  ce 
nom  ont  habité  le  Poitou,  mais  n'ayaut  recueilli  sur 
elles  qu'un  petit  nombre  de  renseignements,  nous  les 
plaçons  ici  dans  l'ordre  chronologique. 

Garnereau  (Guillaume)  fut  désigné  au  ban  de 
1491  pour  la  garde  de  Commequiers  (Vend.),  mais  il  lit 
défaut  et  n'assista  pas  à  ce  ban.  (F.) 

Garnereau  (Louis)  est  cité,  en  1627,  dans  un 
acte  avec  les  héritiers  de  Michel  Béchillon,  Ec.,  sgr  de 
la  Girardière.  (Arch.  Char.-Inf.  B.  182.) 

Garnereau  (François-Gabriel),  fils  d'un  fabri- 
cant d'étoffes  de  Fonlenay-lc-Comte,  naquit  dans  celte 
ville  le  U  sept.  1765  et  alla  étudier  la  théologie  au 
séminaire  d'Angers,  où  il  se  lia  d'amitié  avec  l'abbé 
Soycr,  plus  tard  évêque  de  Luçon,  ot  le  savant  abbé 
liuguct.  Chassé  du  séminaire  par  la   révolution,  il  revint 


704 


<;AitAii:it 


4. 


(.AUVlKl; 


à  Fontenay  où  il  occupa  pendant  quelque  temps  la 
chaire  de  professeur  de  sixième  au  collège  de  cette 
ville;  mais  il  ne  put  y  rester  longtemps;  il  partit  pour 
Mantes,  où  un  évêque  fidèle  l'ordonna  prêtre.  Peu  de 
temps  après,  le  11  sept.  17112,  il  émigra  et  s'embarqua 
pour  l'Angleterre,  où  il  put  donner  des  leçons  de  fran- 
1  ,-ais.  Rentré  en  France  après  le  18  brumaire,  l'abbé 
Garncreau  fut  chargé  de  réorganiser  le  collège  de 
Fontenay  et  s'acquitta  de  cette  tâche  importante  avec 
fermeté  et  persévérance,  et  afin  de  donner  le  goût  de  la 
littérature  à  ses  élèves,  il  composa  des  pièces  drama- 
tiques destinées  à  clore  les  exercices  classiques,  de 
chaque  année.  Parmi  celles-ci  nous  citerons  deux 
drames  sacrés  :  Darius  et  le  siège  de  Iiabylone,  et  sa 
comédie  du  Jeune  Joueur,  En  1811,  M.  de  Fontane, 
dont  il  était  l'ami,  le  chargea  d'aller  organiser  l'Univer- 
sité impériale  dans  les  collèges  d'Italie,  ce  qu'il  fit  avec 
succès  ;  il  rentra  en  France  a  la  fin  de  1812  et  fui  pro- 
mu au  grade  de  principal  du  collège  de  Niort.  Il  resta 
peu  dans  cette  ville  et  fut  bientôt  nommé  inspecteur 
de  l'Académie  de  Poitiers,  et  deux  ans  plus  tard  à 
Orléans.  En  1822,  il  abandonna  la  carrière  de  l'ensei- 
gnement, se  livra  à  la  passion  des  voyages  et  parcourut 
divers  États  de  l'Europe,  en  particulier  l'Angleterre, 
l'Allemagne,  la  Ba\ière,  la  Hollande,  la  Belgique  et 
l'Italie.  11  se  retira  ensuite  dans  sa  propriété  de  S'-Luc, 
où  il  partagea  son  temps  entre  l'étude  et  les  œuvres  de 
bienfaisance,  et  y  mourut  le  3  juin  1847,  léguant 
par  son  testament  une  valeur  de  plus  de  80.000  francs 
aux  indigents  de  Fontenay,  et  sa  précieuse  bibliothè- 
que au  collège  de  cette  ville,  à  condition  qu'elle  serait 
ouverte  au  public. 

Outre  les  pièces  citées  plus  haut,  l'abbé  Garnereau 
publia  plusieurs  pièces  devers,  entre  autres  La  France 
en  révolution,  poème  en  six  chants  ;  les  Odes  sur 
Louis  XVI  et  sur  Mirabeau,  l'Epi tre  sur  l'Egalité  et 
celle  sur  les  Jongleries  du  siècle,  qui  ne  sont  pas 
exemptes  de  critique  ;  enfin  il  donna  au  public  les 
Lettres  sur  l'Angleterre,  l'Allemagne  et  l'Italie,  qui 
offrent  de  l'intérêt,  non  seulement  par  la  description 
des  lieux,  mais  encore  par  l'historique  des  villes  et  des 
comtés,  par  l'appréciation  des  institutions  politiques  et 
administratives  du  pays.  Ces  différentes  publications 
ont  paru  en  deux  volumes  in-S°,  intitulés  Opuscules 
littéraires  en  prose  et  en  vers  et  Voyages  en  quelques 
parties  de  l'Europe,  chez  Robin,  à  Mort,  en  1845. 
(Supp.  à  Dreux  du  Radier  par  de  Laslic  S'-Jal.) 

Garnereau  (Rlaise)  élève  au  collège  de  Fon- 
tenay-le-Conite,  soutient  sa  tbèse  de  philosophie  le  2 
août  1779.  (Rcv.  d'archéologie  poitevine   1898,  p.  302.) 

GARM1ER.  —  Ce  nom  très  répandu  en  Poitou 
appartient  à  un  grand  nombre  de  familles.  11  est  donc 
difficile  de  pouvoir  identifier  tous  les  personnages  que 
l'on  trouve  cités,  soit  dans  les  actes, soit  dans  les  regis- 
tres paroissiaux.  Nous  avons  groupé  dans  un  même  article 
les  divers  personnages  ayant  habité  la  même  coutrée, 
et  nous  plaçons  ici  tous  les  autres,  en  ayant  soin  de 
•les  disposer  d'après  l'ordre  chronologique.  Plusieurs  de 
ces  noms  appartiennent  à  des  familles  Granier.  (V.  ce 
nom.  | 

Gni'iiicr  (Pierre)  et  Garnier,  de  Rouresse 
(Vicn.),  font  accord  avec  l'abbé  de  Nouaillé  en  1236. 
(Arch.  Vien.  Abb.  de  Nouaillé.) 

Garnier  (Guillaume)  et  Jean  Magaudin,  clercs, 
vendent  à  l'abbaye  de  Nouaillé,  le  22  avril  1284, 
20  sous  de  rente  sur  leurs  hébergements  sis  &  Bouresse, 
(Id.  id.) 

Garnier  (Pierre)  était  cure  de  Nouaillé,  vers  la 


même  époque,  et   fit  un  règlement  avec  son  sacristain 
Noël  Sain.   (Id.  id.) 

Garnier  (Pierre)  possédait  en  1307  un  fief  dans 
la  sgrie  de  Thuré,  relevant  de  l'évèque  de  Poitiers,  et 
un  autre  dans  la  sgrie  de  Sle-Pexenne  appartenant  audit 
évêque.  (F.) 

Garnier  (JeanDe)  épousa  vers  1330  Regnaud  de 
llazûges,  Chev.,  sgr  de  Bazôges.  (Gén.  de  Bazôges.) 

Garnier  (Macé),  valet,  reçut  du  sgr  de  Clisson, 
en  1342,  des  fiefs  situés  dans  la  chàtellenie  de  Clisson 
et  qui  appartenaient  a  Alain  de  la  Forest  et  à  Thibaud 
de  Chasteigner.  (Arch.  Hist.   Poit.  XVII.) 

Garnier  (Etienne)  et  Micheau  Durant  font  un 
échange,  sous  le  sceau  de  la  Garnache,  le  dimanche 
avant  les  Cendres  1342.  (Arch.  de  M.  de  Ferré.) 

Garnier  (Hugues),  prêtre,  paroissien  de  la 
Foye-Montjault  (D.-S.),  fait  son  testament  le  lundi 
avant  la  Fête-Dieu  1349.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Mon- 
tierneuf.  ) 

Garnier  (Jean),  dit  Charron,  fait  un  bail  à  Huet 
Eschalard,  le  2  juin  1358,  devant  Adam  Dizé,  garde 
du  scel  en  la  cour  de  Partbenav.  (Bibl.  Nat.  Pièc.  orig. 
f.  1058,  doss.  24470.  Eschalard.) 

Garnier  ( Eliette)  épousa,  vers  1370,  Jean  Cathus, 
Ec,  sgr  du  Rois-Calhus  et  S'-Généroux.  (Gén.  Cathus. î 

Garnier  (Aimeryl,  Ec,  qui  servit  aux  guerres 
de  Saintonge  et  d'Angoumois,  donne  quittance  de 
ses  gages  à  Tours  le  6  août  1375.  Son  sceau  porte  un 
lion  passant,  au  lambel  accompagné  de  3  palmes. 
(Bibl.  Nat.  Clairambault,  n°  3977.) 

Garnier  (Jean)  fait  partie  comme  chevalier 
de  la  montre  du  sire  de  Clisson  le  1er  mai  1380.  (Bibl. 
Nat.  Montres,  21539.) 

Garnier  (Jean),  peut-être  le  même  que  le  pré- 
cédent, fait  partie  de  la  montre  de  Guillaume  de  Neillac, 
Chev.,  passée  en  revue  à  Çonfolens  le  23  avril  1383. 
(Id.  id.) 

Garnier  (Jean)  fait  hommage  lige  pour  l'hé- 
bergement et  les  appartenances  de  Ctirsay,  relevant  de 
Mirebeau  (Vien.),  a  Marie,  duchesse  d'Anjou,  reine  de 
Sicile,  etc.,  en  1387  et  13S8.  (D'Espinay,  Fiefs  d'Anjou, 
p.  17.) 

Garnier  (Yolland  ou  Rolland;,  sgr  de  Launay, 
rend  hommage  de  cette  terre  en  1400  à  François 
de  Rochechouarl,  sgr  de  la  Hotte  de  Bauçay  et  de 
Chnmpdeniers.  (Arch.  de  Launay). 

Garnier  (Regnault)  avait  donné  son  nom  a  un 
hébergement  situé  au  village  des  Treilles  aujourd'hui 
la  Jalaiserie,  c"  de  S'-Georges-les-Baillargeaux,  Vien.!. 
Le  S  mars  1403,  Legier  Angeles,  paroissien  de  S'- 
Georges-les-Baillargcaux,  en  rend  hommage  au  duc 
de  llèrry.  (Bibl.  Arsenal,  mss.  2643.) 

Garnier  (Pierre)  épousa,  vers  1420  Jeanne  D)ZÉ, 
fille  de  Hugues,  Ec,  et  de  lsabeau  Gariuelle  (Guérin  ou 
Guérineau).  (Arch.  Nat.  P.  437*  319.) 

Garnier  (Pierre)  rend  foi  et  hommage  pour 
l'hôtel  de  Forges  (SMJeorges-les-Baillargeaux,  Vien.) 
au   château  de  Poitiers  le  15   mars  1446.  ;ld.   PP.  45.) 

Garnier  (Guillemctte)  était,  le  S  déc.  1453, 
épouse  de  Berlraud  de  Chaigne  ;  à  celte  date,  Denis 
d'Ausseure  leur  constitua  une  rente  d'une  livre  sur 
l'hôtel  de  Launay.  par  suite  de  l'acquêt  fait  par  lui  du 
liel  d'Allemaigne.  (Gén,  Gbaigne. 

Garnier    (Jean)    lient    un    pré   a   cause   de   la 

chapellenie   de   la   Mangotière   (Cloué,  Vien.)   relevant 

de  Monts  (Cloué,  Vien.),  comme  on   le  voit   par   l'aveu 


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705 


rendu  au  château  de  l.usignan,  le  5  DOT.  1161,  par 
Mautain  de  Mallevault,  Ec.,  sgr  de  la  Wanyotière. 
(Arch.  Nat.  P.  589.) 

damier  Pierre),  secrétaire  du  roi,  à  cause  de 
Catherine  Boisléve,  sa  Femme,  fait  aveu  pour  uu 
hébergement  assis  aux  village  et  paroisse  de  Jaunay 
(Vien.),  appelé  Le  Rivuu,  et  plusieurs  autres  pièces  île 
terre,  le  20  janv.  1462.  A  la  même  date,  il  fait  égale- 
ment aveu  pour  un  hébergement  qui  naguère  fut  à  feu 
Perrot  Koucher,  de  Mirebcau,  assis  au  terroir  des  Forges. 
(Al'Ch.  Nat.   P.  1145,  f"  1434  v°.) 

Garnier  (Jacques),  6c,  Sgr  de  la  Rorheforlet 
[aujourd'hui  la  Roche  p»'"de  Millac,  Vien.)  et  d'Abre 
en  la  dite  n*se,  écuyer  d'Ecurie  du  roi,  épousa  Suzanne 
iik  la  Lande,  fille  de  feu  Maurice,  Ec,  Sgr  de  Lavau, 
et  de  feu  Marie  Béchade.  Jean  de  la  Lande,  frère  de 
ladite  Suzanne,  lui  constitue  en  dot  la  somme  de  400 
livres  par  contrat  du  23  déc.  1488.  (D.  Villevieille, 
Arch.  du  Chat,  de  Neuvillars.)  Le  20  avril  1491,  il  fut 
témoin  de  la  quittance  donnée  par  Perrette  de  la  Lande 
femme  de  Pierre  Giraud  a  son  frère  Jean  de  la  Lande 
Le,  Sgr  de  Lavau.  (Id.  id.) 

Garnier  (Robert),  sr  de  la  Maisouneuve,  près 
Chàtellerault,  se  trouvant  malade  lors  du  bnn  de  1491, 
y  fut  remplacé  par  Cosme  Guyton.  (F.) 

Garnier  (Guillaume)  était  en  procès  au  Parle- 
ment de  Paris  avec  le  commandeur  de  Montmorillon. 
Un  arrêt  du  21  juin  1492  renvoie  leur  cause  devant  le 
sénéchal  de  Poitou.  (Arch.  Nat,  S.  4SS0.) 

tiarnier  (N...)  était  notaire  à  Payroux  (Vien.) 
le  6  joli.  1S01.  (Notes  M.  Rarbier.) 

Gantier  (Jeanne)  avait  épousé  Jean  Parthenav, 
Ec.,  sgr  de  Maisonnais  (D.-S.).  Leur  fille  Jeanne  se 
maria  à  Jean  d'Alloué,  Ec,  sgr  du  Rreuil-Coiffault 
(Hanc,  D.-S.),  et  en  était  veuve  en  1512.  (Gén.  d'Al- 
loué.) 

Garnier  (François)  assista,  en  1518,  comme 
député  et  chanoine  du  chapitre  de  S'6-Croix  de  Loudun, 
au  procès-verbal  de  la  Coutume  du  pays  loudunais. 
iF.) 

Garnier  (Etienne),  Ec,  sgr  de  la  Rerthonnerie 
(près  Petit-Pot,  cne  de  Chàtellerault,  Vien.),  épousa, 
le  26  mars  1520,  Jeanne  d'Arsac,  fille  de  Rolland,  Ec, 
sgr  de  Savoye,  et  de  Julienne  de  Lugerie,  et  transigeait 
avec  son  beau-frère,  Pierre  d'Arsac,  le  25  mai  1529,  au 
sujet  du  partage  de  la  succession  de  ses  beaux-parents. 
(Gén.  d'Arsac.) 

Garnier  (Sébastien),  curéd'Auhigné,  est  receveur 
du  couvent  de  l'abbaye  de  Montierneuf  en  1534,  et  fait 
un  inventaire  des  revenus  de  la  mense  abbatiale.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  Montierneuf.) 

Garnier  (Catherine)  épousa  Bertrand  Laydet  et 
était  décédée,  ainsi  que  son  mari,  avant  le  1er  juin  1538. 
A  cette  date,  Philippe  Gazeau,  tuteur  de  Louis  et  de 
Catherine  Laydet,  leurs  enfants,  rend  aveu  et  dénom- 
brement du  fief  Laydet  (S'-Maxire,  D.-S.),  mouvant  du 
comté  de  Poitou.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Garnier  (Jeanne),  uliàs  GnANiEn,  épousa,  vers 
1550,  Laurent  de  Clervaux,  Ec,  sgr  des  Hordes  (Messe, 
D.-S.)  et  Chétiveau  (Rom,  D.-S.).  Ce  dernier  fait 
hommage  de  ces  fiefs  au  château  de.  Couhé  le  3  juil. 
1553     Aid,.  Vien.  Couhé,  §  196,  t.  I".) 

Garnie!'  (Jean),  sgr  de  llorelle  '.'  épousa,  vers 
1850,  Françoise  d'AsNIÈRES,  fille  de  François,  Ec..  sgr 
de    la    Chapelle,  et  de  Françoise   de    Maisonnais,    Gén. 

d'Asnières.) 

Diction.   Histor.  et  GÉNIAL,  des  Kamili.es  un 


Garnier  (François)  servait  en  archer  a  la  montre 
do  Charles  Ticreclin,  sgr  de  la  Roehe-dii-Maiue,  faite 
le  29  juil.  1554  à  Crèvecœur.  Bibl.  .Nat.  Nouv.  Acquis. 
franc.  Sli2:i,  n»  14.) 

Garnier  (Berthomé),  sgr  de  la  Rochereau  (S1- 

Mauriee,  Vien.),  vend,  le  i  nov.  1559,  a  François  Fumé, 
conseiller  au  pré siilial  de  Poiliers,  pour  le  prix  de 
900  livres,  la  maison  et  métairie  de  Galmoisin  (S'-Mau- 
rice,  Vien.).  (Arch.  Vien.Chap.  de  S'-Pierre-Ie-Puellier.) 

Garnier  (Louis),  de  la  chàtellenie  de  Cognac, 
marié  à  Perrette  de  Bourbodre,  était  décédé  avant  le 
18  juin  1-jtiO.  A  cette  date,  sa  veuve  constitue  un 
procureur  en  la  cour  et  Parlement  de  Paris,  auquel 
elle  donne  pouvoir  a  rencontre  de  Jean  Garnier.  comme 
père  et  administrateur  de  Louis  Garnier,  son  fils,  et  de 
feu  Guyonne  Ahnauld.  (Bibl.  Nat.  Picc.  orig.  t.  1283, 
dos.  28805,  n°  29.) 

Garnier  (Philippe)  est  homme  d'armes  de  la 
compagnie  de  M.  Prévost  de  Sansac  passée  en  revue  à 
Angoulème  le  15  mars  1563.  (Id.  id.  Montres,  S625.) 

Garnier  (Louis),  sgr  de  la  Fouardière  (La  Fcr- 
rière  en  Gàtine,  D.-S.),  vivait  en  1564.  Il  eut  de  Jeanne 
de  la  Balle  :  1°  Jean,  marié  en  1571  a  Antoinette 
Gilbert,  fille  de  feu  Geoffroy,  sr  de  Bonnillet,  et  de 
Marie  du  Val,  dont  la  veuve  en  était  Dame  en  1601. 
(Ledain,  Gàtine,  p.  378.)  Ce  Jeau.  ainsi  que  ses  frères  : 
2°  Louis  et  3°  Arthur  Garnier  (ce  dernier  époux  en 
1571  de  Cyprienne  Gilbert,  sieur  de  Antoinette,  femme 
de  son  frère)  transigèrent  le  19  mai  1573  avec  Jean 
Gilbert,  sgr  de  Bonnillet,  devant  Martin  Vergnault  et 
Pierre  Chaillon,  not.  à  Poitieis,  et  achetèrent  ensuite 
à  ce  dernier  une  rente  le  30  avril  15S5.  (Arch.  Vien. 
E»  671.) 

Garnier  (Robert),  sr  de  la  Bloure,  épousa,  vers 
1565,  Louise  Dorineau,  fille  de  Lucas,  sr  de  la  Pom- 
mière,  et  de  Louise  Reguault,  sa  28  femme.  (Gén. 
Dorineau.) 

Garnier  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  la  Roullière, 
fait  aveu  en  1567  et  1583  de  la  Gouberte  en  S'-André- 
de-la-Marche  (la  moitié  dudit  village  est  du  Poitou;  à 
la  baronnie  de  Mortagne.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis. 
Marchegay,  5038.) 

Garnier  (Jean)  passa  également  revue  à  Dryc 
en  Poitou  le  27   sept.  1570.  (Arch.   Hist.  Poit.  XXXI.) 

Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  des  Noues,  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1*  Philippe,  qui  épousa  au  temple 
de  Loudun,  vers  1570,  Marie  Grenot,  de  la  Rochelle  ; 
2°  Jeanne,  qui  épousa,  dans  le  môme  temple,  en  1571, 
Jacques  de  Conrson,  du  Vcndomois.  (Arch.  Nat.  Reg. 
prolest,  de  Loudun,  TT.  250.) 

Garnier  (Jeanne1  était,  vers  1576,  femme  de 
Jacques  de  Hautefaye,  sgr  de  la  Folie,  élection  de 
S'-Maixent.  (Gén.  d'Hautefaye.) 

Garnier  (Jérôme)  parait  dans  un  acte  du  2  oct. 
1578  passé  devant  Imbert  et  Chauvet,  not.  a  Civray. 
(Notes  M.  Barbier.) 

Garnier  (Pierre),  de  Chàtellerault,  commissaire 
extraordinaire  de  l'artillerie,  donne  reçu  de  ses  gages 
à  Pierre  Milliard,  trésorier  de  l'extraordinaire  des  guerres, 
pour  l'aider  à  se  panser  d'une  arquebusade  qu'il  avait 
reçue  au  siège  de  Chorges  et  a  se  retirer  dans  SB 
maison,  le 24  déc.  1586.  (Bibl.  Nat.  Picc  orig.  t.  I2S::. 
doss.  28883,  u ■•  35. 

Garnier  (Renée)  épousa  après  le  20  juil.  1587 

Bonaventiirc  Chusteigner,  Ec,  sgr  de  la  lii 'ce,  veuf 

de  Louise  de    la    Forest,  et   fil    insinuer   au  greffe  de  la 


Poitou.  —  t.   in. 


45 


706 


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sénéchaussée  de  Poitiers  le  testament  de  son  mari  le 
2S  mars  1538.   (Gén.  Chasteigner.) 

Garnier  (Jean),  sr  de  la  Houssaye,  pays  d'An- 
jou, et  y  demeurant,  homme  d'armes  de  la  compagnie 
d'Odet  de  Bretagne,  duc  de  Vertus,  passa  revue  à 
Locbes  le  28  juil.  1569.  (Id.  id.  8628.) 

Garnier  (Balthazard  de),  Ec,  sgr  de  S'-Geoiges, 
du  pays  de  Touraine,  faisait  partie  le  4  juin  1590  de 
la  montre  de  Claude  de  la  Trémoïlle.  (Bihl.  Nat.  Mon- 
tres, 8625.) 

Il  avait  épousé  Marthe  DE  Fonteneau,  et  leur  tille 
Jeanne  se  maria  àLoudun,  le  13  juil.  1608,  à  Mathurin 
de  Bueil,  Ec,  sgr  de  Belhon.  (Arch.  Hist.  Poit.  XXII, 
p.  165.) 

Garnier  (Marie),  veuve  de  Jacques  Duvignault, 
sr  de  la  Monnetière,  élu  à  Parthenay,  fut  marraine  à 
S'-Didier  de  Poitiers  le  14  mars  1593.  (Gén.  Duvi- 
gnault.) 

Garnier  (Kené),  élu  pour  le  roi  à  Moutreuil- 
Bellay  (Maine-et-Loire),  fit  une  acquisition  d'Antoine 
Pierre»,  Ec,  sgr  de  la  Porte,  en  1587,  devant  Jacob  et 
Poitevin,  not.  à  Sanmur,  et  une  déclaration  le  5  sept. 
1595  pour  acquêts  faits  a  Vaudelenay.  11  avait  épousé 
Françoise  Basset  et  était  décédé  avant  le  6  août  1610, 
ayant  eu  pour  enfants  :  1°  René,  2e  Gdt,  3°  Marie, 
veuve  en  1610  de  Charles  Lamoureux  ;  4»  Jeanne, 
veuve  également  à  cette  date  de  Nicolas  Millault  ; 
5°  autre  Jeanne,  mariée  le  2  mai  1604  (Desloges,  not. 
a  Montreuil-Bcllay)  à  Antoine  Falloux,  élu  pour  le  roi 
et!  l'élection  de  Montreuil-Bellay,   qui  tous,  le   6   août 

1610,  firent  une  déclaration  comme  héritiers  de  feu  René 
Garnier,  leur  père.  (Arch.  Nat.  P.  773'5B.) 

Garnier  (Catherine)  épousa,  vers  1600,  Jean 
Blanquet,  Ec,  sgr  de  Ferrières.  (Gén.  Blanquet.) 

Garnier  (Prégent),  Ec,  sgr  de  Champ-Mirouard, 
épousa  Sarah  Bidault,  sœur  et  unique  héritière  de 
Josias,  Ec.sgr  de  laNorlière,  et  faisait  dresser  l'inven- 
taire du  mobilier  dudit  Josias  le  4  nov.  1619.  (Gén. 
Bidault.)  Ils  avaient  eu  une  fille  F.sther,  mariée  le 
28  juillet  à  Henri  de  Beaucorps,  Ec,  sgr  de  Guillon- 
ville.  (Gén.  de  Beaucorps.) 

Garnier  (Gabrielle),  épouse  de  Jacques  du  Boul- 
lay,  s'  du  Pasty,  en  eut  au  moins  une  fille,  qui  se 
maria  le  30  avril  1609.  (Gén.  du  Boullay.) 

Garnier  (Marguerite)  est  marraine  à  S'-Georges 
de  Vivonne  (Vien.)  avec  Florence  de  Villedon,  le  5  nov. 

1611.  (lleg.) 

Garnier  (Piirre),  curé  de  S'-Martial  de  Nouaillé 
(Vien.),  est  parrain  les  2  mars  1612  et  14  oct.  1613. 
(Id.) 

Garnier  (François)  était  notaire  de  la  B"'8  de 
Mireboau  en  1618.  (Reg.) 

Garnier  (Antoine),  Ec,  était  en  1618  époux  de 
Marie  no  Vkrgier  de  Monroi.  (Cab.  de  d'Hozier,  331, 
dosi.  9285.) 

Garnier  (Jean),  docteur  de  là  Faculté  de  méde- 
cine de  Montpellier,  se  présente  le  12  avril  1621  à 
l'adoption  à  Poitiers.  Il  passa  son  examon  le  27  juillet 
et  fut  admis  au  sein  de  la  Faculté  après  avoir  fait  le 
serment  sur  l'Evangile  d observer  les  statuts.  (Hist. 
de  la  Faculté  de  médec  de  Poitiers,  p.  36.) 

Garnier  (Charles),  s'  de  la  Couture,  épousa 
Françoise  de  S'-Fief,  veuve  de  Martial  de  Cubes,  sr  de 
Machecours.  Elle  était  en  procès  contre  Martial  du 
Soulier    et    consorts,  appelants  d'une  sentence   rendue 


GARNIER 

par  le  sénéchal  de  Monlniorillon,  ou  son  lieutenant,  le 
8  juil.  1630.  (Corda,  t.  Il,  p.  323.) 

Garnier  (J.),  vicaire  de.  Beaumont  (Vien.),  est 
cité  dans  les  registres  de  Smarves  (Vien.)  le  4  déc 
1630. 

Garnier  (Jérôme)  est  archer  de  la  montre  qui 
est  faite  à  Civray,  le  30  déc  1630,  par  M.  Cacault, 
lieutenant  particulier  criminel.  (Bihl.  Nat.  Pièc  orig. 
t.  1191.) 

Garnier  (Marie),  veuve  de  David  de  Marconnay, 
Ec,  sgr  de  la  Chaume,  assiste  au  mariage  de  leur  fille 
le  26  nov.  1637.  (Reg.  de  S'-Georges  de  Vivonne.) 

Garnier  (René)  était  commis  de  Antoine  Courtin, 
receveur  général  des  décimes  en  Poitou  eD  1644.  (Arch. 
Nat.  G.  8,  1320.) 

Garnier  (Laurence),  D"  de  la  Jourdinière,  femme 
de  Jean  Ogeron,  fermier  d'Estable,  eut  pour  fille  Marie, 
baptisée  à  Cliarrais  (Vien.)  le  2  juil.   1646.  (Reg.) 

Garnier  (Hilaire),  s'  de  la  Cailletière,  époux  de 
Marguerite  Forest,  en  eut  :  1"  Antoine,  né  à  Poitiers 
le  9  juin  1647  ;  2°  Marguerite,  née  le  19  mai  1650  ; 
3°  Louis,  né  le  24  mais  1652  ;  4°  Louise,  mariée  a 
S"-Etienne  de  Poitiers,  le  10  déc.  1685,  a  François  Forest, 
sr  des  Guitardières.  (Reg.) 

Garnier  (Charles)  est  parrain  à  Sl-Georges  de 
Vivonne  le  20  oct.  1647.  (Id.) 

Garnier  (Rose)  est  marraine  à  Charrais  le 
8  juil.  1650.  (Id.) 

Garnier  (Marguerite)  avait  épousé  Pierre  de 
Marconnay,  Ec,  sgr  de  Mazeuil;  leur  fille  Louise  se 
marie  le  26  nov.  1655  à  Emmanuel  d'Outreleau,  Ec, 
sgr  de  Beaulieu.  (Gén.  d'Outreleau.) 

Garnier  (Françoise)  épousa  le  19  oct.  1658 
(Granier  et  Bonneau,  not.  à  Lusignan)  Louis  Chitton, 
Ec,  sgr  du  Moulin-Neuf,  et  fut  inhumée  à  N.-D.  de 
l'ers,  le  6  mai  1670.  (Gén.  Chitton.) 

Garnier  ou  Granier  (Jeanne)  épousa, 
avant  1664,  Louis  Clémanson,  sr  de  la  Garde.  (Gén. 
Clémanson.) 

Garnier  (Jean),  sr  de  la  Chêne?  ou  Chesne,  est 
parrain  à  Iteuil  le  7  avril  1669.  (Reg.) 

Garnier  (Gahrielle  de)  est  marraine  à  Chouppes 
(Vien.)  le  27  oct.  1674.  (Id.) 

Garnier  (Claude),  docteur  es  lois,  possédait  une 
terre  qui  est  indiquée  dans  le  dénombrement  de  la 
Tour  d'Anguitard,  rendu  à  la  Tour  Maubergeon  le 
6  mars  1675  par  Jacques  Amproux,  sgr  de  Lorme.  (Arch. 
Nat.  P.  434'.) 

Garnier  (Etienne),  notaire  de  la  chàtellenie 
d'Estable,  fut  inhumé  a  l'âge  de  30  ans,  le  12  nov.  1678, 
à  Vouneuil-sous-Biard.  (Reg.) 

Garnier  (Jacquette),  fille  de  Martin,  notaire, 
épousa  le  16  nov.  1678  Romain  d'Aux,  Ec,  sgr  du 
Colombier.   (Gén.   d'Aux.) 

Garnier  (François),  prêtre,  est  témoin  d'un  ma- 
riage à  Iteuil  (Vien.)  le  21  nov.  1678.  (Reg.) 

Garnier  (Françoise),  fille  de  Mathieu,  sgr  de 
Monteueau,  trésorier  de  l'extraordinaire  des  guerres, 
et  veuve  de  Georges  de  Eermondet,  Chev.,  sgr  Clc  d'O- 
radour,  lieutenant  do  l'artillerie  de  France,  donne  reçu 
le  21  juin  1679  pour  le  second  quartier  des  gages  de 
sou  mari.  (Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  t.  1283,  doss.  2USS^, 
n»  129.)  Elle  mourut  le  30  juil.  1724.  (Géu.  de  Ber- 
mondel.) 

Garnier    (René),   waltre    chirurgien   à   Ayron 


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707 


(Vien.),  marié  à  Madeleine  La  Rochk,  fait  inhumer 
cette  dernière  dans  l'église  d'Ayron  le  22  déc.  1681. 
,l!eg.) 

Il  se  remaria  le  27  avril  1688  avec  Marie  Ahthin  et 
eut  cutro  autres  :  1»  Claubs,  baptisé  à  Ajron  le 
20  jml.  1691  ;  2°  Jean,  baptisé  au  même  lieu  le 
15  avril  1096;  René  mourut  et  fut  inhumé  dans  la 
même  église  le  21  fév.  1727.  (Id.) 

Garnier  (Catherine!,  épouse  de  François  Ribief, 
Ec,  sgr  du  Condreau,  comparaît  dans  un  acte  le  12 
janv.  1682.  (Notes  M.  Barbier.) 

Garnier  (Claude).  sgr  de  Soulangos  ?  était 
déei  dé  avant  le  12  janv.  10S4,  date  où  sa  veuve  Made- 
leine »E  la  Porte  de  Vézi.ns,  i-oiuim;  ayant  la  garde 
noble  de  Marie-Ahmande,  leur  tille,  donne  un  reçu  de 
ses  gages  pour  les  6  premiers  mois  de  l'année  1084. 
(Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  t.  1283,  doss.  28885,  n°  145.) 
Garnier  (N...)  était  vicaire  de  la  p«°  S'-Silvain 
de  S '-Sauvant  (Vien.)  en  16S4  et  1685.  (Rog.) 

Garnier  (Catherine-Thérèse)  est  marraine  a 
Cliauuay  le  5  fév.   16S7.  (Id.) 

Garnier  (N...),  prêtre,  directeur  des  dames 
religieuses  de  S"-l'rsulc,  bénit  un  mariage  le  30  nov. 
1690  dans  la  chapelle  de  Fief-Clairet  (S'-Benoît,  Vien.), 
à  cause  du  débordement  du  Clain.  (Beg.  de  S'-Benoît.) 
Garnier  (Pierre),  notaire  de  la  vicomte  de 
Koclieraeaux  (Charroux,  Vien.),  est  inhumé  dans  l'église 
de  la  Chapelle-Bâton  (Vien.)  le  29  janv.  1692.  en  pré- 
sence de  Jean,  son  fils.  (Reg.) 

Garnier  (Jean),  sr  de  Beauchesne,  est  cité 
comme  possédant  un  pré  dans  l'aveu  de  Rourleuf  (Avon, 
D.-S.),  rendu  le  30  déc.  1694,  au  château  de  Lusignan, 
par  Marguerite  Bodin.  (Arch.  Nat.   P.   436.) 

Garnier  (Jeanne)  épousa  a  la  Chapelle  Bâton, 
le  7  fév.  1695,  Jean  Corderoy,  sr  de  Vaugelée.  (Beg.) 

Garnier  (François)  arrente  des  terres  le  19 
juil.  1695  (Lhoumcau,  not.  à  Lezay,  D.-S.)  à  Jean  et 
a  Abel  de  la  Barde.  (Gén.  de  la  Barde.) 

Garnier  (Jean),  sr  du  Taillis,  notaire,  se  maria 
a  Pressac  (Vien.),  le  21  juil.  1695,  avec  Catherine 
Cobdehov  (Beg.),  et  eut  pour  enfauts,  baptisés  à  la 
Chapelle  Bâton  :  1°  Françoise,  baptisée  le  2  sept. 
1700;  2"  Jean,  baptisé  le  6  déc.  1701,  sgr  du  Taillis, 
capitaine  de  la  brigade  a  cheval  des  traites  foraines 
établie  au  lieu  de  la  Grande-Motte  (Brigneil-le-Chantre, 
Vien.),  épousa  à  Brigueil,  le  16  fév.  1740,  Henriette 
de  Breton,  et  en  eut  au  moins  :  a)  Marguerite, 
baptisée  le  14  fév.  1742  ;  à)  Marie,  baptisée  le  11  mai 
1743. 

3°  Louis,  baptisé  le  21  sept.  1703;  4°  Jeanne,  bap- 
tisée le  10  mars  1705  ;  5°  Léonard-François,  baptisé 
le  12  sept.  1707  ;  6°  Bose,  préseule  au  mariage  de  son 
frère  Jean.  (Id.) 

Garnier  (Françoise)  était  le  21  janv.  1696 
veuve  de  Louis  Jobet,  sr  de  la  Terimière?  (Arch.  Vien. 
Ea  98.) 

Garnier  (N...)  était  vicaire  de  Voulon  (Vien.) 
eu  1696-1697.  (Beg.) 

Garnier  (Louis),  chirurgien  à  Mirebcau,  vivait 
en  1697.  (id.) 

Garnier  (Renée-Marguerite),  épouse  de  Michel 
Dritlaud,  notaire,  a  un  fils  baptisé  a  Champigiiv-le-Ser 
(Vien.),  le  18  mars  1698.  (Id.) 

Garnier  (N...)  était  vicaire  de  la  p»«  s1  Etienne, 

de  Celles-l'Evescault  (Vien.)  en  1700-1702.  (Id.) 


Garnier  (N...)  était   notaire  à  Bessay  (Secon- 
digné-sur-Chizé,  D.-S.)  en  1701.  (Notes  M.  Barbier. 
Càaniier  (Dom  Jean),  sous-prieur  de  l'abbaye  de 

S!-Jean-d'Angély,  0.  S,  I!.,  cl  autres  religieux  font 
hommage,  le  19  août  1701,  de  Courjean  N'-l'icirc  de 
Juillé,  It.-S.)  et  du  prieuré  cl  de  la  sgrie  de  S'-Mar- 
sault,  au  ch&teau  d'Aulnay,    Irch.  Nat.  P. 

Garnier  Louis),  sr  de  Mantaignes  .'  était  prévôt 
dos  maréchaux  de  France  au  Grand-Mauduit  (Marigny, 
D.-S.)  en  1708  et  1710.  (Reg.  de  Marigny.  Il  hnbitait 
au  bourg  de  S'-Romans  (D.-S.)  en  1741  avec  Marie- 
Charles  de  Bonneiiaison,   sa  fenuiie.  (Arch.  de  Péré.l 

Garnier  (Louis),  euré  de  Marçay  Vien.  .assiste 
le  11  mai  1710  à  la  sépulture  de  Pierre  Saulnier,  curé 
de  S'-Marlin-d'EnjamlM's,  faite  dans  l'église  de  Lusi- 
gnan. (Reg.)  Lui-même  fut  inhumé  dans  l'église  de 
Marçay,  le  29  mars  1742,  âgé  d'environ  75  ans.  (Id.) 

Garnier  (Anne),  épouse  de  Philippe  Liège,  as- 
siste au  mariage  d'une  de  ses  filles  le  li  fév.  1711  à 
Lusignan  ;  elle  était  veuve  eu  1721.  (Id.)  Elle  était  fille 
de  feu  David,  et  de  Anne  Boiiin,  et  s'était  mariée  à 
N.-D. -la-Petite  le  7  avril  1687,  âgée  de  18  ans,  en 
présence  de  Marguerite,  sa  sœur,  et  de  Samuel  Gar- 
nier, dont  on  n'indique  pas  la  parenté.  (Id. 

Garnier  (Charles),  procureur  fiscal  de  Couhé 
(Vien.),  est  inhumé  le  27  oct.  1711,  âgé  de  40  ans. 
(Id.) 

Garnier  (Jeanne)  est  en  1710  veuve  de  Pierre 
Herbert,  s1'  de  l'Aubouinicre.  (Arch.  Vien.  F2  110.) 

Garnier  (Léonard),  prêtre,  chanoine  régulier  de 
S'-Augustin  de  la  congrégation  de  Frauce,  prieur  de 
S'-Martiu  d'Asnières  (D.-S.),  rend  hommage  à  Aulnay 
(Char.-Inf™)  pour  les  dîmes  de  ladite  paroisse,  le 
l°<  sept.  1717.  (Arch,  Nat.  P.  438».) 

Garnier  (N  ..),  prêtre,  bachelier  de  N.-D., 
était  vicaire  de  la  p"°  de  S'-André  de  Mtrcbeaii  (Vien.) 
en  1719-1729.  (Reg.) 

Garnier  (Pierre),  notaire  de  la  Bnie  de  Charroux, 
épousa  Françoise  David,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de 
Mauprevoir  (Vien.)  le  24  oct.  1730.  Il  avait  eu  pour 
enfants  :  1°  Jean,  baptisé  à  Mauprevoir  (comme  les 
suivants)  le  17  mai  1721  ;  2°  Marie-Badegonde, 
inhumée  à  Mauprevoir  le  31  janv.  1752,  âgée  de  29  ans; 
3°  Marie-Thérèse,  baptisée  le  25  avril  1726,  mariée 
le  12  janv.  1756  k  François  Corderoy,  sr  de  la  Motte, 
et  inhumée  à  Pressac  le  28  août  1782  ;  4°  Pierre, 
baplisé  le  29  avril  172S  ;  5°  François,  baptisé  le  10 
jauv.  1730.  (Id.) 

Garnier  (Isabelle)  épousa  Louis  Corderoy,  s1 
de  la  Jarrige  et  de  la  Tour,  et  en  eut  une  fille  baptisée 
le  4  nov.  1725.  (Reg.) 

Garnier  (Louis)  était  employé  dans  les  gabelles 
au  Petit-Pont  des  Anccs  (Auxance,  Migué,  Vien.)  en 
1725.  (Reg.  de  Migné.) 

Garnier  (Jacques),  bachelier,  était  chapelain  a 
Mircbeau  en  1728.  (Reg.) 

Garnier  (François1  était  curé  de  S'-l'rbaiu  de 
Jarzay  (Massogncs,  Vien.  de  1732  a  1704.  (Beg.  de 
Massognes.) 

Garnier  (Charles),  prêtre,  vicaire  de  Champ- 
niers  (Vien.),  est  parrain  a  Romagne  (Vien.)  le  13  juin 
1733.  (Id.) 

Garnier  (Marie-Madeleine)  épousa  le  2.'i  mars 
1734  Henri-Ignace  de  Belhôir,  Ec,  sgr  de  la  Payrc, 
veuf  de  Marie  Chicard  (Gén.  Belhoir),  et  fut  inhumée 


708 


«.  \::vaRit 


dans  l'église  Sle-Opportune  de  Poilicrs  le  29  mai  1175. 
(Reg.) 

Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  du  Riardou,  épousa 
vers  1 7o5  Jeanne  Audebert,  tille  de  Mare,  Ec,  sgr  des 
Amliasnias,  et  de  Geneviève  Pidoux  de  Malaguet.  (Gén. 
Audebert.) 

Garnier  (Charles),  Ec.,  sgr  des  Prèzes  ou  des 
Prises,  était  décédé  avant  le  30  janv.  1741,  date  du 
mariage  de  sa  veuve  Marguerite  Gaubert  avec  An- 
toine de  la  Paye,  Ec,  sgr  de  l'Allée.  (Gén.  de  la  Faye.) 
Il  dut  avoir  pour  enfants  :  1°  Marguerite,  mariée 
avant  1770  à  Jean-François  Vaillant  de  Guélis  ; 
2°  Charles-Alexandre,  Ec.,  sgr  d«s  Prises,  qui  fut 
parrain  à  Millac  (Vien.)  le  14  mai  1772  d'un  des  fils 
de  sa  sœur  Marguerite.  (Keg.) 

Garnier  (Radegonde)  épousa  le  21  avril  1742 
Jacques  Jallay.  (Notes  F.  de  Failly.) 

Garnier  (Marie)  est  marraine  a  S'-Jacques  de 
Châtellerault  en  1743  de  Madeleine  Fumé.  (Inv.  Arch. 
Châtcll.,  p.  9.) 

Garnier  (Louise)  eut  au  moins  de  François 
Morin,  Ec,  son  époux,  un  fils  baptisé  à  Ayron  (Vien.) 
le  6  juin  1749.  (Reg.) 

Garnier  (Joseph)  devait  droit  de  franc-fief  pour 
20  ans  de  jouissance  de  la  sgrie  de  Reaumont  (Glenay, 
D.-S.),  de  1754  à  1774.  (Arch.  Nat.  P.  1281.) 

Garnier  (N...)  était  prieur  de  Puyhardy  (D.-S.) 
le  211  mai  1755.  (Arch.  Vien.  Es  S25.) 

Garnier  (Jacquelte),  épousa  le  4  oct.  1760  René 
d'Abadie,  1er  du  nom.  (Gén.  d'Abadie.) 

Garnier  (Jean),  bourgeois,  épousa  Frauçoisc 
Parant,  qui  fut  inhumée  dans  l'église  de  Mauprevoir 
(Vien.),  le  16  avril  1761,  à  l'âge  de  28  ans.  11  avait 
eu  entre  autres  enfants  :  Françoise-Catherine,  qui 
se  maria  le  2(1  mai  1777  avec  François  Corderoy.  (Reg.) 

Garnier  (Jeanne)  avait  épousé  Pierre  Pasquet 
de  la  Broulie  et  ils  étaient  décédés  l'un  et  l'autre 
avant  le  27  avril  1762.  (Reg.  de  la  Chapelle-Bâton.) 

Garnier  (Jeanne)  épousa  le  14  juil.  1764  Pierre 
Denier,  sgr  de  Rochereau.  (Gén.  Denfer.) 

Garnier  (François),  prêtre,  ancien  curé  de 
Massognes,  fut  inhumé  dans  l'église  le  H  déc.  176a, 
âgé  de  64  ans.  (Reg.) 

Garnier  (Catherine),  fille  de  Jacques,  contrôleur 
du  grenier  à  sel  de  Latillé  (Vien.),  et  de  Renée  Fiio- 
mbntkao  ou  Fromenceau,  fut  inhumée  à  N.-D. -la- 
Grande  de  Poitiers  le  12  juil.  1766,  à  86  ans.  (Id.) 

Garnier  (Pierre)  était  notaire  a  Massognes  en 
1766.  (Id.) 

Garnier  (Catherinc-Michelle),  fille  de  N...,  sgr 
de  Brillaneourt,  épousa  René  Dujon,  Chev.,  sgr  de 
Chassigny,  et  décéda  à  Loudun  le  20  mai  1767.  (Gén. 
Dujon.) 

Garnier  (Anne-Roger),  Ec,  conseiller  du  roi, 
commissaire  ordinaire  des  guerres,  et  Louise  Goibert 
des  Landes,  son  épouse,  font  une  donation  à  Marie 
Garnier,  épouse  de  PierreCosson,  Chev.,  sgr  de  Guimps, 
conseiller  du  roi,  maître  des  eaux  et  forêts  au  dépar- 
tement de  Poitou,  Aunis  et  Saintonge,  en  1769.  (Arch. 
Char.-lnf.,  B.  1118.) 

Garnier  (Jeanne)  se  maria  à  Jean-Marie  Lau- 
rent de  Rcyrac,  Chev.,  sgr  de  Malubert,  et  en  eut  au 
moins  un  tifs,  né  le  6  juil.  1770.  (Chérin,  t.  214.) 

Garnier  (François-Jérôme),  notaire,  eut  de 
Louise  Lut.  sa  femme  :  1°  Marie-Anne,    inhumée   à 


GARNIER 

Champigny-le-Ser  (Vien.)  le  1"  juin  1789,  âgée  de 
20  ans;  2°  Henriette,  baptisée  au  même  lieu  (ainsi 
que  ceux  qui  suivent)  le  25  déc.  1770  ;  3»  Jacques- 
Antoine,  baptisé  le  24  fév.  1772  ;  4°  Louise,  baptisée 
le  13  déc.  1774  ;  5»  Pierre-Nicolas,  baptisé  le  31  déc. 
1777  ;  6°  Geneviève,  baptisée  le   2  janv.  1779.  (Reg.) 

Garnier  (Charles),  fermier  de  la  sgrie  de  la 
Motte-Sauvagère  (Vouzailles,  Vien.),  est  inhumé  dans 
l'église  de  Massognes  le  22  fév.  1771,  âgé  de  63  ans. 
(Id.) 

Garnier  (Françoise)  eut  de  Charles-Olivier 
Aymé,  procureur  fiscal  du  marquisat  de  Couhé-Vérac, 
son  époux,  un  fils  baptisé  à  Couhé  le  25  mai  1781.  (Id.) 

Garnier  (Jean),  bourgeois,  marié  à  Marie-Anne 
Petit,  en  eut  au  moins:  1°  Marie-Éléonore,  baptisée 
à  Mauprevoir  le  17  juin  1782  ;  2°  Jean-François- 
Auguste,  baptisé  au  même  lieu  le  19  avril  1784. 
(Reg-) 

Garnier  (Jeanne)  était  en  1784  veuve  de  Aimé- 
Charles  Patureau,  conseiller  du  roi,  juge  honoraire  du 
siège  royal  de  Chizé  (D.-S.),  date  du  mariage  de  leur 
fils.  (Arch.  Char.-lnf.,  B.  1133.) 

Garnier  (François),  huissier  à  Mirebeau,  mourut 
en  1786.  (Id.) 

Garnier  (-Catherine-Jeanne)  épousa  Philippe  de 
Nesmond  ;  leur  fille  Marie-Anne  était  religieuse  béné- 
dictine à  Notre-Dame  de  Beaulieu  ou  S'-Ausone  en  1700. 
Elle  mourut  à  S'-André  d'Angoulème  le  11  mars  1832  à 
6  ans.  (Le  clergé  Charcutais  par  l'abbé  Blauchel,p.416.) 

Garnier  (Marie)  épousa  François  Gaschignard, 
ancien  greffier  du  dépôt  de  Thouars  ;  leur  fille  Marie  se 
maria  a  Mirebeau,  le  25  janv.  1791,  à  Louis-F'rançois 
Cordier,  licencié  es  lois.  (Reg.) 

Garnier  (Louis -Pierre)  était  maire  de  la  com- 
mune de  Thurageau  (Vien.)  le  1er  janv.  1793.  (Id.) 

Garnier  (Célcstine-Ozanne),  épousa  le  10  juil. 
1832  Pierre-Alexandre  Chappot  de  la  Chanonie.  (Gén. 
Cliappot.) 

Garnier  (Fiançoise-Louise-Renée)  épousa  le 
28  avril  1835  Charles-Adrien  d'Angély,  conseiller  géné- 
ral de  la  Sarthe.  (Gén.  d'Angély.) 

Garnier  des  Loges  (Christine)  est  veuve 
de  Thibault  Avril  de  Roctière,  lors  du  mariage  de  leur 
fils,  Charles- Aristide,  le  26  nov.  1866,  avec  Anne- 
Céliuie  Boynet  de  la  Fremaudièrc.    (Reg.  de  Lusignan.) 

Garnier  «le  la  Roche  (Charles-Frédéric), 
lieutenant  au  3*  cuirassiers,  se  maria  en  sept.  1896  avec 
Cécile-Marie-Elisabeth  Rouget  de  Gourcez.  (Ann.  de 
la  noblesse  de  France,  1S97.) 

Garnier  (N...)  fut  le  fondateur  d'une  chapelle 
ps*°  de  S'-Maurice-en-Gençais  (Vien.)  ;  mais  on  ignore 
la  date  de  sa  fondation.  (F.) 

G4RN1ER  il  Poitiers).  —  Nous  avons  réuni 
dans  ce  paragraphe  tous  les  personnages  de  ce  nom 
que  nous  avons  trouvés  à  Poitiers,  bien  qu'ils  appar- 
tiennent a  des  familles  différentes.  Le  défaut  de  ren- 
seignements ne  nous  permet  pas  d'établir  des  filiations 
suivies. 

Garnier  (N...)  était  notairo  dans  la  châlcllcnie 
de  Poitiers  en  1416.  (F.) 

Garnier  (Louis)  est  avocat-juré  aux  grandes 
assises  tenues  a  Poitiers  en  1454.  (Arch.  Nat.  \" 
92-10.) 

Garnier  (Louis),  peut-être  le  même  que  le  pré^ 


<«U\II    11 


cèdent,  enquestcur  à  Poitiers,  était  à  causa  (le  sa 
Femme  (qui   n'est   pas  nommée)  héritier  en  1458  de 

Jeanne  Daniel!,  veuve  de  Jean  Colas,  conseiller  au  Par- 
lement rie  Paris.  ('Arch.  Vicn.  S*-Pierre  rie  Ghau Vigny.) 

Garnier  (Pierre)  était  écbevin  de  Poitiers  en 
1463.  (Ch.  Babinet,  Echcv.  de  Poitiers.) 

Garnier  (Jean)  fut  chanoine  sous-chantre  de 
S"-Radegonde  de  Poitiers  en  1467  et  encore  en  1414. 
(Arch.  Vien.  G.  158.) 

Garnier  (Christophe),  échevin  de  Poitiers  avant 
149(1,  fut  maire  rie  cette  ville  en  1490  et  mourut  dans 
l'exercice  de  ses  fonctions  le  9  mai  1491.  (Ch.  Babinet, 
Echev.  de  Poitiers.)  Il  portait  pour  blason  :  de  gueules 
à  5  fusôes  d'argent  en  fasce,  les  3  du  milieu  chargées 
chacune  d'une  coquille  de  sable. (Notre  Ami.  des  maires 
de  Poitiers.) 

Garnier  (Jean)  était  commis  à  l'exercice  du 
greffe  de  la  sénéchaussée  de  Poitiers  en  1 504.  (Arch. 
ville  rie  Poitiers.) 

Garnier  (René),  docteur  en  droit,  régent  en 
l'Université  de  Poitiers,  vivait  en  1520.  (Arch.  Barre, 
I,  p.  21.)  C'est  peut-être  lui  qui  est  dit  rioyen  rie  la 
Faculté  de  droit  de  celte  ville  et  qui  mourut  avant  le 
26  avril  1533.  (Arch.  ville  rie  Poitiers.)  Françoise 
Ahembert,  sa  veuve,  est  marraine  à  S'^-Opportune  rie 
Poitiers  le  15  juil.  1344.  (Reg.) 

Garnier  (N...)  épousa,  vers  1540,  Marie  Duval, 
fille  de  Nicolas,  procureur  à  Poitiers,  et  de  Guillemctte 
laroosier.  (Gén.  Duval.) 

Garnier  (Catherine),  veuve  rie  Jacques  Laine, 
docteur- régent  en  l'Université  rio  Poitiers,  est  inhumée 
dans  l'église  S'«-Opportune  de  cette  ville  le  15  nov. 
1560.  (Reg.) 

Garnier  (Thomas),  maître  apothicaire  à  Poitiers, 
décédé  avant  1603,  eut  de  Radegonric  de  Marnée  : 
1°  Marie,  baptisée  à  S'-Didier  le  19  déc.  1573  ; 
2°  Jean,  baptisé  (même  paroisse)  le  28  août  1575 
(Reg.).  Ce  dernier,  apothicaire  et  bourgeois  de  Poitiers, 
fait  en  1629  une  déclaration  roturière  aux  chanoines  rie 
Stc-Rariegonrie  pour  des  biens  à  Yversay,  déclaration  qui 
avaitêté  riéjà  faite  en  15S0  par  sou  père  à  cause  de  sa 
femme.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  S'"-Radegonde.)  Il  avait 
épousé  avant  1613  Jeanne  de  la  Touii,  dont  il  eut  au 
moins  :  a)  Renée,  baptisée  à  S'-Didier  le  16  fév.  1616  ; 
b)  Fledrance,  baptisée  le  2  déc.  1617.  (Reg.) 

Garnier  (Antoine),  sr  du  Magné,  avocat  h  Poi- 
tiers, eut  d'Hélène  Pidoux  :  1°  Yseclt,  baptisée  à 
S'-Didier  de  Poitiers  le  19  fév.  1575  ;  2°  Marie,  mar- 
raine de  sa  soeur  Judith  en  1582  ;  3°  Bonayenture, 
parrain  de  sa  sœur  Hélène  en  15S4  ;  4°  Judith,  bapti- 
sée k  S'-Porchaire  le  21  nov.  1582  ;  5°  Hélène,  bapti- 
sée (même  paroisse)  le  20  janv.  15R4  ;  6°  Pierre, 
baptisé  (même  paroisse)  le  29  juin  1585.  (Reg.) 

Garnier  (Claude)  est  marraine  à  S'-Porchaire 
de  Poitiers  le  10  juin  1576.  (Id.) 

Garnier  (Claude),  conseiller  du  roi  et  juge 
magistrat  à  Poitiers,  fut  parrain  à  S'-Porchaire  le 
24  juin  1582.  Sa  fille  Catherine  est  marraine  à  S"'-Op- 
portune  le  8  fév.  1583.  (Id.) 

Garnier  (Olivier),  conseiller  du  roi  au  présidial 
de  Poitiers,  est  parrain  a  S'-Porchaire  le  7  nov.  1583. 
(Id.) 

Garnier  (Louis),  chanoine  de  l'église  S'-llilaire 
de  Poitiers,  est  parrain  à  S'l'-Opportuue  le  16  déc.  1586. 
(Id.) 

Garnier    (N.-.),    épou<e    de   Guillaume    de  la 


<-\HMI    II 


709 


Cassaigne,    est    marraine   (même    paroisse)  lo  10  juin 
1587.  (Iri.) 

Garnier  (Anne)  était  marraine  le  7  juil.  1590 
à  S'-Porchaire.  (Iri.) 

Garnier  (Louis),  sr  rie  Beauvais,  fut  parrain, 
même  paroisse,  le  27  avril  1593.  (Iri.) 

Garnier  (Mathurin),  marchand,  est  parrain  à 
S'-Porchaire  le  27  nov.  1593.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  est  marraine  à  S'-Diriier  rie 
Poitiers  le  21  nov.  1596.  (Id.) 

Garnier  (Thomas),  maître  apothicaire  et  pro- 
cureur à  Poitiers,  épousa  Charlotte  Coutochead  et  en 
eut  au  moins  une  tille,  Isabelle,  marraine  à  S'-Por- 
chaire le  29  déc.  1 603  ;  a  cette  époque  Thomas  était 
décédé.  (Id.) 

Garnier  (Louise)  est  marraine  a  N.-D.-Ia-Pelile 
le  12  mars  1603.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  était  marraine  à  Sio-Opporlune 
le  30  août  160S.  (Id.) 

Garnier  (Catherine)  fut  marraine  à  S'-Savin  de 
Poitiers  le  29  juin  1609.  (Id.) 

Garnier  (Louise)  épousa  vers  1609  Nicolas 
Dreux,  maître  écrivain  en  la  ville  de  Poitiers,  et  fut 
inhumé  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  S  nov.  1630.  (Id.) 

Garnier  (Mathurin),  noble  homme,  épousa  à 
S'-Paul  de  Poitiers,  le  21  juin  1611,  Anne  Richard. 
(Id.) 

Garnier  (Jean)  est  parrain  à  S'-Savin  de  Poi- 
tiers le  20  déc.  1612.  (Id.) 

Garnier  (Marie)    était  marraine  k  S'-Cybard  les 

21  janv.  1613  et  3  fév.  1615.  (Id.) 

Garnier  (Nicole)  fut  marraine  a  S'-Savin  le 
9  mars  1614.  (Id.) 

Garnier  (Auguilbert),  Ec,  sr  de  la  Dinière 
(Buxerolles,  Vien.),  conseiller  du  roi  et  maître  des  eaux 
et  forêts  en  Poitou,  est  parrain  à  S'-Cybard  le  28  déc. 
1615  et  donne  une  quittance  le  25  mai  1624.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.)  Il  avait  épousé  à  S'-Médard 
de  Thouars,    le  7  janv.   1613,  Jeanne  Acquêt,  qui  le 

22  fév.  1632  (Royer.  not.  k  Poitiers)  fit  l'arrentement 
de  deux  logis  psse  de  Montierneuf  à  Pierre  de  Brilhac, 
Ec,  sgr  de  Lonchard.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis.  9679, 
p.  144.)  Il  dut  avoir  pour  fils  René,  Ec,  sgr  de  la 
Dinière,  parrain  à  Smarves  (Vien.)  le  15  août  1641,  et 
qui  afferme  le  7  nov.  1634  à  Martin  Esvet,  sergent  de  la 
cour  de  Montierneuf,  les  maison  et  métairie  de  la 
Dinière.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  S'-Cyprien.) 

Garnier  (Marie)  et  Mathurin  Filleau  sont  mar- 
raine et  parrain  d'une  des  deux  cloches  baptisées  à 
S'-Cybard  le  29  juin  1616  et  appelée  Marie.  (Reg.)   - 

Garnier  (Pierre)  fut  fondateur  d'une  chapelle 
p»"  de  S'-Germain  rie  Poitiers  en  1617.  (F.) 

Garnier  (Jean)  eut  de  Fleurance  Pesthe  une 
fille,  Bastienne,  baptisée  à  S'-Savin  de  Poitiers  le 
5  déc.  1619,  et  qui  a  pour  parrain  Honoré  Garnier. 
(Reg.) 

Garnier  (Jérôme)  est  parrain  même  paroisse  le 
17  janv.  1620.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  était  le  8  oct.  1620  épouso  de 
François  Barbauri,  avocat  au  présidial  de  Poitiers. 
(Gén.  Barhaud.) 

Garnier  (René),  clerc,  est  parrain  à  S'-Savin  rie 
Poitiers  le  23  déc.  1622.  (Reg.) 

Garnier  (Radegonile)    fut  marraine   k   S'-Savin 


710 


GAHIN'IKIt 


le  fi  nov.  162S  et  a  S'-Cybard  les  24  mars  1629  et 
2oct.  1633.  C'est  cette  Radegonde,  croyons-nous,  qui 
épousa  a  S'-Didier,  le  22  janv.  1636  (en  présence  do 
N...  Garnier,  apothicaire),  Guillaume  Manevy,  avncaten 
Parlement.  (Id.) 

Garnier  (Jean)  est  parrain  a  S'-Cybard  le 
5  fév.  1631.  (Id.) 

Garnier  (Jean),  s'  des  Escoupins  ?  messager 
de  Poitiers  à  Paris,  et  Geneviève  Garnier,  sa  grand'- 
mère,  sont  parrain  et  marraine  a  S'-Savin  de  Poitiers 
le  2  mai  1631.  Jean  épousa  Charlotte  Garnier,  et  eut 
entre  autres  enfants  :  1°  Anne,  baptisée  à  S'-Porchaire 
(comme  celles  qui  suivent)  le  4  sept.  1659,  et  qui  eut 
pour  parrain  et  marraine  Jean  Garnier,  marchand,  et 
Anne  Robert,  femme  de  sire  Jérôme  Garnier,  messa- 
ger ;  2°  Charlottk-Scholastijue,  baptisée  le  1er  mai 
1668,  eut  pour  parrain  et  marraine  Jacques  et  Anne 
Garnier  ;  3'  Renée-Marguerite,  baptisée  le  22  janv. 
167(1,  dont  la  marraine  est  Marguerite  Garnier,  et  qui 
épousa,  même  paroisse,  le  21  fév.  1694,  Michel  Dril- 
laud,  notaire  (id.)  ;  4°  Charlotte,  mariée  le  28  avril 
1709  a  François  Gremillon,    notaire  à  S'-Georges.  (Id.) 

Garnier  (Jeanne)  est  marraine  à  S'c-Opportune 
le  14  oct.  1632.  (Id.) 

Garnier  (Gabrielle)  est  aussi  marraine  (même 
pss«)  le  4  mars  1633.  (Id.) 

Garnier  (Suzanne)  était  marraine  a  S'-Porchaire 
le  8  mai  1634.  (Id.) 

Garnier  (René),  sr  d'Ecussé  (Cussec,  Poitiers, 
Vien.),  commis,  puis  receveur  de  la  recette  dos  trésoriers 
de  la  ville  de  Poitiers,  se  fait  adjuger  le  9  juil.  1640 
la  métairie  de  Chauniont  près  Fontaiue-le-Comte  (Vien.) 
pour  2.300  livres,  métairie  saisie  sur  les  héritiers  de 
Jean  Goyard,  et  elle  lui  est  cédée  en  1642  par  Adam 
Goyard.  Sa  veuve  la  donne  à  son  tour  a  Christophe 
Fauveau,  docteur  en  Sorbonue  et  officiai  de  Poitiers,  en 
échange  d'une  autre  métairie.  (Arch.  Vien.  G.  4.)  René 
avait  épousé  Marguerite  Chauvin,  et  en  eut  entre  autres 
cnfanls  :  1"  Marie,  baptisée  (comme  les  suivants)  à 
S'-Porchaire  le  4  nov.  1635  ;  2°  Charlotte,  baptisée 
le  17  mai  1639  ;  3°  Marin,  s'  de  la  Bruêre,  baptisé  le 
25  avril  1648,  marié  à  N.-D.-la-Petite,  le  15  août  1679, 
à  Thérèse  Augereau,  fille  de  André,  marchand,  et  de 
Marie  Allemauche,  dont  Marie-Thérèse,  baptisée  à 
S'-Paul  le  30  juin  1680  ;  4°  François,  prêtre,  qui 
assiste  au  mariage  de  son  frère  ;  5°  Anne,  mariée  à 
S'-Porchaire,  le  S  janv.  1669,  a  N...  René  fut  inhumé 
dans  l'église  de  S'-Porchaire,  sous  son  banc,  le  12  avril 
1656.  (Reg.) 

Garnier  (Catherine),  veuve  de  Benjamin  de 
Bassac,  sgr  de  Laillé,  épousa  en  2CS  noces  à  S'-Hilaire- 
de-la-Celle,  le  22  janv.  1686,  Jean  Esperon,  sgr  de 
Boisgoujon.  (Id.) 

Garnier  (Jeaunc)  fut  mariée  a  Emerv  Sabourin, 
avocat  au  présidial  de  Poitiers,  avant  le  23  nov.  1637, 
date  du  baptême  d'un  de  leurs  enfants  à  S'Mlppor- 
tune.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  est  inhumée  dans  l'église  de 
S'  Porcoaire  le  8  janv.  1638.  (Id.) 

Garnier  (Geneviève),  épouse  de  Joseph  Barbarin, 
marchand  a  Poitiers,  était  marraine  à  Smarves  (Vien.) 
le  20  juin  1638.  (Id.)  Elle  mourut  veuve,  âgée  de 
SU  ans,  et  fut  inhumtSe  le  21  août  1696  dans  l'église 
S'-Michel  de  Poitiers.  (Id.) 

Garnier  (Jeanne)  épousa  Jean  Clorville,  dont 
une  tille,  Geneviève,  baptisée  à  S'-Savin  de  Poitiers  le 
25  sept.  1639,  qui  eut  pour  marraine  Geneviève  Garnier, 


<»  YBfVII   It 

probablement  celle  qui  précède.  (Id.)  Jeanne  fut   inhu- 
mée à  S'-Didier  le  8  déc.  1663.  (Id.) 

Garnier  (Gabrielle),  femme  de  Adrien  Poirier, 
procureur  au  présidial  de  Poitiers,  est  marraine  k 
S'  Savin  le  21  août  1639  et  à  N.-D. -la-Petite  le  26 
mars  1673.  (Id.) 

Garnier  (François),  clerc,  reçoit  en  don,  par  bre- 
vet du  roi  du  15  mai  1643,  la  lr0  chapcllenie  qui  vien- 
dra a  vaquer  en  l'église  collégiale  de  S'-Pierre-le- 
Puellier,  due  à  Sa  Majesté  à  cause  de  son  joyeux 
avènement.  Il  succéda  à  François  Iiounaudeau  ;  Us 
dates  de  lettres  de  provision  et  de  prise  de  possession 
sont  de  1649  et  1650.  (Arch.  Vien.  G.  Chap.  de 
S'-Pierre-le-Puellier.) 

Garnier  (Mathurin),  Ec,  sr  de  la  Framulière  '.' 

est  cité  le  19  déc.  1645    dans    les   registres   de  Mon- 
lierneuf. 

Garnier  (Jean)  épousa  Françoise  PoHMERAYB, 
(jui  est  marraine  a  S'c.Opportuno  le  12  oct.  1648. 
(Reg-) 

Garnier  (Jérôme)  fut  fondateur,  en  1651,  d'une 
chapelle  p»8  N.-D.-la-Petite  de  Poitiers.  (F.) 

Garnier  (Clément),  sergent  royal,  assiste  le 
3  fév.  1653,  à  S'-Porchaire,  au  mariage  de  sa  fille 
Jacquette  avec  André  Texier.  (Reg.) 

Garnier  (François),  sr  de  la  Chesnc?  eut  de 
Marie  Nereux,  allas  Mercier  :  1°  JaCod,  baptisé  à 
S'-Paul  de  Poitiers  le  18  août  1653  ;  2"  Claude,  bapti- 
sé (même  p5S8)  le  12  mars  1655  ;  3"  Marie,  baptisée 
à  S'-Didier  le  9  déc.  1656  ;  4°  Madeleine-Françoise, 
baptisée  (même  psse)  le  22  mai  1658,  et  qui  eut  pour 
parrain  Jean  Garnier;  5°  Gabriel,  baptisé  (même  psse) 
le  10  oct.  1659.  (Id.)  François  fut  inhumé  dans  l'église 
S'-Paul  près  l'autel  de  N.-D.,  le  29  août  1668.  (Id.) 

Garnier  (Bonaventure)  est  enterré  dans  l'église 
S'-Porchaire  le  19  nov.  1653.  (Id.) 

Garnier  (Radegonde)  était  marraine  a  Montier- 
neuf  le  20  oct.  1654.  (Id.) 

Garnier  (Geneviève)  assiste  le  18  juin  1656  à  la 
profession  de  Sœur  Marguerite  Nicolas,  religieuse  de 
S'-François  à  Poitiers.  (Arch.  Grand-Séminaire.) 

Garnier  (Amable),  avocat  en  Parlement,  et 
Marie  Garnier,  sont  parrain  et  marraine  a  S'-Etienne 
de  Poitiers  le  29  mais  1657.  (Id.)  Marié  à  Marguerite 
Favdieu,  Amable  en  eut  :  1°  Marguerite,  baptisée  a 
S'-Porchaire  le  18  déc.  1659  ;  2°  Marie-Catherine, 
marraine  de  sa  sœur  Françoise-Madeleine  ;  3"  Fran- 
çoise-Madeleine, baptisée  le  29  mars  1673  à  N.-D.- 
la-Petite  ;  4°  Anne,  baptisée  (même  psso)  le  28  mai 
1674;  5°  François,  baptisé  (même  psan)  le  13  sept. 
1675.  (Id.) 

Garnier  (François),  notaire  royal,  eut  de  Marie 
Garnier  :  1»  Marie-Charlotte,  baptisée  à  N.-D. -la- 
Grande  le  10  avril  1658  ;  2*  Mahguerite,  baptisée 
(même  pssc)  le  27  mars  1659  et  qui  eut  pour  parrain  et 
marraine,  sans  indication  de  parenté,  Jacques  Garnier 
et  Marguerite  Garnier.  (Id.) 

Garnier  (Aune)  est  marraine  à  S'-Etienne  le 
15  août  1658.  (Id.) 

Garnier  (René),  messager  de  Poitiers  à  Paris, 
puis  banquier  à  Poitiers,  contrôleur  du  roi  et  receveur 
des  décimes,  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Porchaire  le 
5  août  1675,  et  eut  de  Madeleine  Létaiilt  :  I"  Rbné, 
né  le  13  et  baptisé  le  14  avril  1659  à  S'-Porchaire 
(comme  les  suivants)  ;  2°  Christophe,  baptisé  le 
28  nov.  1660,  eut  comme  parrain  Christophe  Garnier  ; 


UltMIH 


:!"  Jeanne,  marraine  de  son  Frère,  René-Jérôme,  le 
21  mai  1663  ;  4°  René-Jérôme,  baptisé  le  21  mai 
1663,  eut  pour  parrain  Jérôme  Garnier,  lils  de  Chris- 
tophe, ménager  de  Poitiers  à  Paris  ;  5°  René,  baptisé 
le  29  mars  1665  ;  6°  Jean,  inhumé  dans  l'église  do 
S'-Porcbairele  U  mars  lôstï.  à^i1  de  20  ans  ;  7°  Jeanne, 
enterrée  également  à  S'-Porchaire,  le  22  mai  1689, 
âgée  d'environ  10  ans.  (Id.) 

(iiirnier  (Marguerite)  épousa  Pierre  finition, 
procureur  au  présidial  de  Poitiers,  avant  le  7  déc.  1659, 
dalo  du  baptême  d'un  «le  leurs  enfants.  (Id.) 

Garnier  (Françoisl,  receveur  des  décimes  à 
Poitiers,  eut  de  Marie  Garnier,  son  épouse,  plusieurs 
enfants,  tous  baptisés  a  S'-Porchaire  :  1°  Françoise- 
An  m:,  baptisée  le  6  avril  1660,  qui  épousa  le  7  avril  1693 
François  Treuille,  procureur  au  présidial  de  Poitiers, 
en  présence  de  François  Garnier,  son  oncle  ;  2"  Jeanne, 
baptisée  le  29  sept.  1663,  inhumée  dans  l'église  S'-Por- 
ebaira  le  7  oet.  16S1  ;  3°  Jérôme,  qui  assiste  au 
mariage  de  sa  sœur  Marie,  le  II  nov.  1693  ;  4°  Marie, 
baptisée  le  13  juil.  1666,  a  pour  parrain  et  marraine 
Jérôme  et  Françoise  Garnier  (sans  indication  de 
parenté),  et  est  mariée  le  11  nov.  1693  à  François 
Séuac,  en  présence  de  son  frère  Jérôme,  de  René  Gar- 
nier, avocat,  sou  cousin  germain,  et  de  François  Gar- 
nier, prêtre,  son  oncle  maternel  ;  5°  François,  baptisé. 
le  16  déc.  1667,  a  pour  parrain  et  marraine  François 
et  Anne  Garnier,  et  est  inhumé  le  13  août  1683  ; 
6°  Marguerite,  enterrée    le    30   janv.    1691,  âgée  de 

23  ans  environ  :  7°  Marie-Anne,  bapt'sée  le  16  mars 
1670,  a  pour  parrain  Marin  Garnier  ;  elle  fut  inhumée 
le  7  avril  1680  ;  8"  Marie-Hadegunde,  baptisée  le 
12  août  1672,  dont  les  parrain  et  marraine  sont  Jean 
et  Jeanne  Garnier  ;  9°  Amable,  baptisé  le  21  sept. 
1673,  a  pour  parrain  et  marraine  François  et  Mar- 
guerite Garnier,  sans  indication  de  parenté,  comme 
pour  les  précédents.  (Id.) 

Garnier  (Charles),  chantre  et  chanoine  de 
S'-Hilaire-Ie-Grand  de  Poitiers,  était  décédé  avant  le 
16  avril  1661.  (Arch.  Vien.  E2  63.) 

Garnier  (Nicolas),  prêtre,  bachelier  en  théologie, 
est  parrain  à  S'-Paul  de  Poitiers  le  25  août  1661.  (Reg.) 

Garnier  (Christophe),  messager  de  Poitiers  à 
Paris,  eut  au  moins  pour  enfants  de  Marie  Bernard  : 
1°  François-Christophe,  baptisékN.-D.-la-Grande(ainsi 
que  ceux  qui  suivent)  le  8  déc.  165S,  eut  pour  parrain  et 
marraine  Fhançois  Garnier,  notaire  royal,  et  Charlotte 
Garnier  ;  2°  Jean,  baptisé  le  22  avril  1660,  a  pour  par- 
rain et  marraine  Jean  Garnier.  sr  des  Escousins  ?  et 
Jeanne   Garnier  ;   3"    Jérôme-François,  est   baptisé   le 

24  oet.  1661  ;  ses  parrain  et  marraine  sont  Jérôme 
Garnier  et  Anne  Garnier.  qui  ne  savent  signer;  4°  Jeanne, 
haplisée  le  19  oet.  1662,  a  pour  parrain  et  marraine 
Amable  Garnier  et  Jeanne  Garnier,  sans  indication  de 
parenté,  comme  pour  les  précédents  ;  5°  Elie-Amable, 
baptisé  à  N.-D.-la-Petite  le  14  nov.  1671.  (Id.) 

Garnier  (Louis)  estiuhumé  le  7  avril  1663  dans 
l'église  de  S'-Porchaire.  (Id.) 

Garnier  (Anne),  épouso  de  Pierre  Guilmet, 
greffier  de  M.  le  conservateur,  est  marraine  à  S'-Paul 
de  Poitiers  le  2  fév.  1666.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  fut  inhumée  dans  l'église 
S'-Porchaire  le  16  juin  1666.  (Id.) 

Garnier  (Pierre),  notaire  apostolique,  exerçait 
à  Poitiers  en  1667.  (Arch.  Vien.  E2  57.) 

Garnier  (Thomas),  maître  enjoliveur  a  Poitiers, 
marié  vers  1667  k  Catherine  DAVID,  en  eut  :  1°  Jeanne, 


GARNIER 


711 


née  en  1668,  qui  épousa  à  N.-D.-la-Petite,  le  22  sept- 
1695,  Aymé   Barbier,  sr   de  Cornac,  el  fut  inhumée  a 

S'-l'.aiideni  (Vien.)  le  5  janv.  1715  ;  2"  Marie,  mariée 
après  1695  n  Jean  Mary,  maître  apothicaire  à  Poitiers. 
(Id.) 

Garnier  (Catherine)  épousa  Barthélémy  Gervais, 
greflier  criminel,  avant  le  18  juil.  1668,  date  du 
baptême  d'un  de  leurs  enfants  à  S'-Etienne  de  Poitiers. 
(M.) 

Garnier  (Joseph),  messager  de  Poitiers  a  Paris, 
est  parrain  à  S'-Cybard  le  29  sept.  1668.  (id.) 

Garnier  (Jeanne),  épouse  de  Emery  Sabourin, 
avocat  au  présidial,  est  marraine  à  S'-Cybard  le 
4  août  1669.  (Id.) 

Garnier  (Jean),  s' des  Can...  est  inhumé  dans 
l'église  S'-Porchaire  le  25  août  1670.  (Id.) 

Garnier  (Jeanne)  épousa  Pierre  Dupont,  avocat 
au  présidial  de  Poitiers,  avant  le  19  avril  1672,  date 
du  baptême  d'un  de  leurs  enfants  k  S'-Cybard.  (Id.) 

Garnier  (Marianne)  épousa  Antoine  de  Mastribut, 
sr  de  la  Betussière,  conseiller  au  présidial  de  Poitiers, 
avant  le  7  oet.  1678,  date  du  baptême  d'un  de  leurs 
enfants  à  S'MJpportune.  (Reg.)  Devenue  veuve  elle 
épousa  en  2"  noces  vers  1690  François  de  la  Lande, 
Ec,  Sgr  do  la  Vergnée.  (Gén.  de  la  Lande.) 

Garnier  (Pierre,  aliàs  Jean),  directeur  des 
relais  à  Poitiers,  épousa  Gabrielle  Dupuy,  et  en  eut 
au  moins  :  1°  Pierre,  baptisé  a  S'-Savin  de  Poitiers  le 

9  août  16S0,  quia  pour  parrain  Pierre  Garnier,  étu- 
diant en  théologie  (sans  indication  de  parenté)  ; 
2°  Gabrielle,  baptisée  (même  ps")  le  28  avril  1682  ; 
3°  Anne,  décédée  le  18  mars  1688,  âgée  de  2   ans   et 

10  mois  ;  4°  Lodis,  marié  le  27  juin  1691  à  Louise 
Grossin,  fille  de  Jean,  et  de  feu  Marguerite  Parent, 
dont  au  moins  Marie-Louise,  baptisée  à  S'-Cybard  le 
24  fév.  1693. 

Garnier  (Marie-Thérèse)  de  la  Chesne,  religieuse 
assistante  de  l'Union  chrétienne  à  Poitiers,  dès  1682, 
assiste  a  une  ab|uration  en  cette  ville,  psse  de  S'-Savin, 
le  26  août  1689.  Elle  devint  supérieure  et  décéda 
dans  sa  72°  année  le  23  août  1729  à  Fontenay-le- 
Comte.  (Hist.  de  l'Union  Chrétienne  de  Fontenay-le- 
Comte.) 

Garnier  (Pierre),  prêtre,  vicaire  de  S'-Jcan  de 
Montierneuf,  est  parrain  le  28  oet.  1684  k  S'-Didier.  (Id.) 

Garnier  (Louis),  sr  de  Beauregard,  épousa  Per- 
rine  Texier,  dont  il  eut  au  moins  Jeanne,  mariée  le 
7  septembre  1684,  k  S'-Etienne  de  Poitiers,  à  Pierre 
Adhumeau,  procureur  au  présidial  de  cette  ville.  (Id.) 

Garnier  (Marguerite),  épouse  de  Jean  Busseau, 
docteur  en  médecine,  est  inhumée  â  S'-Porchaire  le 
14  fév.  1685.  (Id.) 

Garnier  (Elisabeth)  épousa  avant  le  30  déc. 
1685  Charles  rie  Guillon,  Ec.,  sgr  de  la  Jarrie  (ils 
étaient  protestants)  ;  à  cette  date  ils  font  baptiser  un  de 
leurs  enfants  a  N.-D.-la-Petite,  et  ses  parrain  et  mar- 
raine sont  David  Garnier,  apothicaire  k  Poitiers,  et 
Suzanne  Garnier,  femme  de  Pierre  Morel,  avocat  en 
Parlement.  (Id.) 

Garnier  (Jean),  aeolythe,  assiste  à  une  abjura- 
tion k  N.-D.-la-Petite  le  4  janv.  1686.  (Id.) 

Garnier  (N...),  prêtre,  chapelain  de  S'-Didier, 
signe  k  un  mariage  à  S'-Michel  rie  Poitiers  le  3  fév. 
1687.  (Id.) 

Garnier  (Suzanne),  épouse  de  Pierre  Morel  rie  la 
Fayolle,   avocat  au  présidial  de  Poitiers,  est  inhumée  le 


712 


«;\>t!MlEI* 


31  juil.  1688,  âgée  de  60  ans  environ,  k  S'-Cybard. 
(Id.) 

Garnier  (Jean),  prêtre,  curé  de  S'-Hilaire  de 
la  Coudre,  est  cité  dans  les  registres  de  S'-Hilaire  de 
la  Celle  à  Poitiers  le  22  août  1689.  (Id.) 

Garnier  (Marie),  veuve  de  Claude  de  Bauve  ? 
morte  subitement,  est  inhumée  le  18  déc.  1694  à  N.-D. 
de  la  Chandelière  de  Poitiers.  (P«eg.) 

Garnier  (Henri)  était  receveur  des  tailles  en  la 
généralité  de  Poitiers  le  31  oct.  1695.  (M.  A.  0.  1883, 
p.  389.) 

Garnier  (Louise)  épousa,  à  S'-Hilaire-entré-lcs- 
Eglises  de  Poitiers,  le  21  janv.  1697,  Jacques  Nepveu, 
de  la  ps«  de  S'-Léger  de  la  Pallu.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  de  la  Grossinière  se  charge 
d'une  D1,c  Garnier,  de  Poitiers,  mise  le  7  août  1691  k 
l'Union  chrétienne,  comme  étant  fort  huguenote.  (Lièvre, 
t.  III,  p.   349.) 

Garnier  (Jérôme),  receveur  des  décimes  et  con- 
trôleur des  expéditions  et  des  greffes,  eut  de  Claude 
Ladbê  :  Elisabeth-Armande,  baptisée  à  S'-Porchaire 
le  6  oct.  1699,  mariée  le  8  fév.  1129  à  .lean-François 
Halle,  contrôleur  des  aides.  (Id.) 

Garnier  (René-Jérôme),  avocat  au  présidial  de 
Poitiers  et  receveur  des  décimes,  épousa,  vers  1698, 
Marie  Chaillod,  tille  de  Jean,  s*  des  Loges,  et  de  Jeanne 
Pcintau,  fut  inhumé  dans  l'église  de  Mignaloux-Beauvoir 
le  30  oct.  1730,  et  eut  au  moins  :  1°  Marie-Anne, 
inhumée  à  N.-Dame-de-la-Chandelière  le  8  fév.  1701, 
à  3  ans  ;  2°  Jérôme-René-Jean,  baptisé  à  S*-Hilaire- 
le-Grand  le  17  juin  1701  ;  3"  une  fille  née  et  inhumée 
a  N.-D.-de-la-Chandelière  le  28  oct.  1703;  4° Marie- 
Madeleine-Claude,  baptisée  à  S'-Hilaire-le-Grand  le 
8  mai  1704;  5°  René-Joseph,  baptisé  (même  p,M)  le  31 
mars  1706  ;  6°  un  fils,  né  et  enterré  a  N.-D.-de-la- 
Chandelière  le  10  janv.  1707. 

Garnier  (Germain)  eut  de  Catherine  Cailler  un 
fils,  Philippe,  baptisé  le  25  nov.  1702  à  S'-Hilaire-le- 
Grand.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  épousa  Jacques  Simonet,  sgr 
de  la  Grossinière  ;  une  de  leurs  filles  se  marie  le 
3  janv.  1714.  (Id.) 

Garnier  (René),  avocat  en  Parlement  et  au  pré- 
sidial de  Poitiers  en  1717-171S,  fait  déclaration  rotu- 
rière d'une  maison,  etc.,  sise  à  Bressuire.  (Arch.  D.-S. 
E.  1324.  Chart.  de  S'-Loup.) 

Garnier  (N...),  fils  de  N...,  receveur  des  tré- 
soriers de  la  ville  de  Poitiers,  est  inhumé  dans  l'église 
de  Smarves  le  25  mars  1721.  (Id.) 

Garnier  (Pierre-Jean),  avocat,  est  parrain  à 
N.-D.-la-Petite  le  4  août  1721.  (Id.) 

Garnier  (Pierre)  eut  de  Suzanne  de  Pahdieu 
(du  Breuil-Mingot,  Vien.)  Laurent,  baptisé  le  2  avril 
1728  k  S'-Hilaire  de  la  Celle.  (Id.) 

Garnier  (Louis-Henri),  avocat  en  Parlement, 
intéressé  dans  les  fermes  du  roi,  épouse,  le  9  janv.  1740, 
à  S'-Cybard,  Jeanne-Renée  Bourdon,  dont  il  eut  au 
moins  Jeanne-Jclie,  baptisée,  même  pssc,  le  22  sept. 
1743. 

Garnier  (Jeanne)  épousa  René  Poitevin,  avocat 
en  Parlement,  sénéchal  du  bourg  de  S'-Hilaire  de 
Poitiers,  dont  une  fille  mariée  à  S'-Porchaire,  le  22 
août  1741.  (Id.) 

Garnier  (Elisabeth),  âgée  de  68  ans  environ, 
est  inhumée  le. 10  avril  1745  k  N.-D.-de-la-Chande- 
lière. (Reg.) 


GARNIER 

Garnier  (Marie-Jeanne),  mariée  avant  le  13  déc. 
1746  à  Pierre-François  Boisdin,  sr  du  Clos,  secrétaire 
de  M.  le  Prieur  d'Aquitaine,  fut  inhumée  le  3  janv. 
1757,  âgée  de  45  ans  environ.  (Reg.  de  S'*-Opporluue.) 

Garnier  (Jean-Elie-Vincent-Aimé)  épousa  le 
19  fév.  1752  Jeanne-Marie  Desveau,  fille  de  François, 
et  de  Marie-Charlotte  Draud,  laquelle  mourut  peu 
après.  (Géu.  Draud.) 

Garnier  (Georges),  employé  dans  les  fermes  du 
roi,  époux  de  Marie-Anne  Laurendeau,  en  eut:  Jacqoes- 
Louis,  baptisé  le  19  avril  1752  à  S'-Cybard.  (Reg.)' 

Garnier  (Jean-Augustin),  bourgeois,  fils  ma- 
jeur de  Jean-Anselme,  huissier  au  Châtclet  de  Paris, 
et  de  feu  Catherine  Desvignes,  épousa  k  N.-D. -la- 
Grande,  le  25  janv.  1754,  Marie-Jeanne  Julie  Sadou- 
raclt,  fille  de  feu  Florent,  et  de  feu  Marie  Thévin 
(Id.) 

Garnier  (René-Louis),  avocat,  est  inhumé  dans 
l'église  S'-Porchaire,  le  12  mars  175S,  âgé  d'environ 
56  ans.  (Id.) 

Garnier  (René-Joseph),  ancien  bourgeois  de  la 
maison  commune  de  Poitiers,  est  inhumé  dans  l'église 
de  Charroux  le  14  déc.  1760.  (Id.) 

Garnier  (Alexis),  avocat,  avait  une  maison  tou- 
chant une  autre  maison  sise  sur  le  plan  S'-Didier, 
d'après  une  acquisition  du  3  mai  1763.  (Arch.  Nat.  P. 
1294.) 

Garnier  (N...),  curé  de  S'«-Radegonde,  est  pré- 
sent k  une  sépulture  le  21  mai  1764  k  Massognes.  (Id.) 

Garnier  (Madeleine-SiUie),  veuve  de  Pierre- 
Claude  Fumé,  Chev.,  sgr  II0»  de  la  Boutelaye,  décéda 
le  28  août  1765,  âgée  de  54  ans,  et  fut  inhumée  le 
30  du  même  mois  à  S'MJpportune.  (!d.) 

Garnier  (Madeleine),  tourière  de  l'abbaye  royale 
de  la  Très-Sainte-Trinité,  remplace  comme  marraine, 
le  19  sept.  1767,  dans  la  p"se  de  la  Résurrection,  Thé- 
rèse Joussint,  religieuse   de  la  susdite  abbaye.  (Id.) 

Garnier  (Louise-Catherine)  épousa  Augustin 
Guillet,  avocat  en  Parlement.  Leur  fils  Louis-Alexandre 
est  baptisé  à  S'-Didier  le  13  avril  1777,  et  a  pour 
marraine  Marie-Louise  ANDRAULT,sagrand'mèrc,  épouse 
de  Pierre-Charles-Marie  Garnier,  procureur  et  ancien 
bourgeois.  (Id.) 

Garnier  (Marie-Thérèse)  entra  chez  les  reli- 
gieuses carmélites  de  Poitiers  en  1780.  (Arch.  Vien.) 

Garnier  (François),  religieux  Augustin  de  la 
maison  de  Poitiers,  assiste  le  18  juil.  1783  à  un  ma- 
riage à  S'-Sauvant  (Vien.).  (Reg.) 

Garnier  (Henriette)  épousa  Jérôme-Joseph  Pavin 
de  la  Raconnière,  dont  un  fils  qui  se  marie  le  26  janv. 
1790  k  S'-Porchaire.  (Id.) 

Garnier  (Jeanne),  âgée  de  25  ans,  se  marie  k 
Poitiers,  le  16  floréal  an  II  (5  mai  1793),  avec  Jean 
Sureau.  (Id.) 

Garnier  (Marie-Ursule)  eut  de  René  Brault, 
(son  époux,  un  fils  décédé  k  Poitiers  le  H  prairial 
an  VII  (30  mai  1799).  (Id.) 

Garnier  (Louise),  mariée  à  Jean-Baptiste-Joseph 
Petit,  contrôleur  du  timbre,  eu  eut  au  moins  un  fils, 
né  à  Poitiers  le  9  oct.  1801.  (Id.) 

Garnier  (Louise),  âgée  de  39  ans,  se  marie  k 
Poitiers,  le  21  fév.  1814,  avec  Jean  Julien.  (Id.) 

Garninr  (Marie-Joséphine)  était,  avant  le  23 
mai  1815,  épouse  de  Thomas  Métivier,  avocat,  profes- 
seur de  droit  ;  k  cette  date  elle  a  une  tille  née  à 
Poitiers.  (Id.) 


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<■    tlIMI    It 


713 


Gantier  (Edme),  commis  dans  les  contributions, 
eut  de  Marie-Elisabeth  Mimatjlt,  son  épouse,  Mahr- 
ElisabbtH-Radegonde,  née  à  Poitiers  le  31  juil.  1817. 
(Id.) 

Gnrnler  (Marie-Etéonore),  épouse  do  André- 
Auguste  Maury,  commis-greffier  de  la  cour  d'appel  de 
Poitiers,  eut  un  fils  né  a  Poitiers  le  20  août  1819. 
[Id.l 

<.\ltMl  It  à  Niort.  —  Nous  trouvons  en 
cette  ville  plusieurs  personnages  de  ce  nom,  que  nous 
plaçons  ici  dans  l'ordre  chronologique,  le  peu  de  ren- 
seignements que  nous  avons  recueillis  ne  nous  per- 
mettant pas  d'établir  des  filiations  suivies. 

Blason  :  d'azur  a  une  gerbe  d'or,  liée  de  sinople, 
accostée  de  deux  roses  d'argent  et  accompagnée  en 
pointe  d'un  croissant  de  même,  et  un  chef  de  gueules 
chargé  d'une  fleur  de  lis  d'or,  accosté  de  deux  étoiles 
de  même.  (D'Hozier.  Arm.  du  Poitou,  sur  la  déclaration 
de  Henri  Garnier,  receveur  des  tailles  à  Niort.) 

Garnler  (René).  sr  du  Buisson,  notaire  à  Niort, 
pair  de  cette  ville  en  1566-67,  marié  à  Jeanne  Mcllot, 
était  décédé  avant  1582.  (Notes  Laurence.) 

Garnier  (Regomme?),  procureur  a  Niort,  fut 
pair  de  cette  ville  en  1572.  (Id.) 

Garnier  (Marthe)  avait  épousé  François  Esser- 
teau,  sergent  royal  à  Niort,  avant  le  17  oct.  161S, 
date  de  la  naissance  d'un  de  leurs  enfants.  (Gén. 
Esserteau.) 

Garnier  (Françoise)  était  mariée  en  1624  à 
Jean  Rohion,  conseiller  et  assesseur  au  siège  royal  de 
Fontenay.  (Notes  Laurence.) 

Garnier  (Jean),  s'  de  la  Croix,  est  cité  dans 
les  registres  de  Niort  en  1628  et  1638.  (Id.) 

Garnier  (Marie)  avait  épousé  Alexis  Marsault, 
Ec,  sgr  de  la  Cailletière,  avant  le  30  août  1687,  date 
du  baptême  d'un  de  leurs  enfants  qui  eut  pour  parrain 
François  Garnier,  sr  de  la  Boucheterie.  (Id.l  Elle  était 
veuve  le  2S  janv.  1701  et  faisait  hommage  au  château 
de  Lusignan  de  la  Fontaine-aux-Arembcrt  près  de  Chey 
(D.-S.;,  à  celte  même  date.  (Arch.  Nat.  P.  4361.) 

Garnier  (N...)  eut  pour  enfants  :  1°  Jeanne, 
mariée  à  Louis  Clémanson,  procureur  en  1664,  et  dé- 
cédée avant  1695  ;  2°  François,  sr  de  la  Grandmaison, 
qui  vivait  en  1695.  (Id.) 

Garnier  (Henri),  receveur  des  francs-fiefs  en 
1694,  puis  conseiller  du  roi,  receveur  des  tailles  à  Niort 
en  1696,  est  parrain  à  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  29  mars 
1697.  Il  était  en  1691  en  procès  contre  Catherine 
Leduc,  épouse  séparée  du  sr  Saumier  de  Guignefolle 
(Corda,  t.  II,  p.  323)  et  fit  enregistrer  son  blason  a 
l'Armoriai  du  Poitou  en  1699. 

Garnier  (Jean),  s1'  de  Chambellant,  est  cité  dans 
les  registres  de  Niort  en  1696  et  1699.  (Notes  Lau- 
rence.) 

Garnier  (Catherine),  sous-prieure  des  reli- 
gieuses de  l'hospice  de  Niort,  en  devint  ensuite  la 
prieure.  (Arch.  D.-S.  H"  192.  Années  1660-1758.) 

Garnier  (Henri),  conseiller  du  roi  et  receveur 
des  tailles  de  la  ville  et  élection  de  Niort,  épousa  le 
29  sept.  1699  (Berger  et  Caillet  not.)  Françoise-Elisa- 
beth Gentil,  fille  de  leu  Louis,  et  de  Françoise  Caffin, 
et  en  eut  au  moins  Louis-Heniii,  né  et  baptisé  le 
15  avril  1701,  qui  était  le  13  avril  1709  sous  la  tutelle 
de  son  aïeule  maternelle  Françoise  Caflin.  (Pièe.  orig. 
1284.  doss.  28895.) 

Garnier  (Antoine),  issu  d'une  humble  famille  de 


Villiers-cn- Plaint  (D.-S.),  naquit  le  18  avril  1762  et 
fut,  sur  les  conseils  du  curé  audit  lieu,  envoyé  a  Niort 
au  collège  des  Oratoi'iens,  où  il  fit  ses  classes  avec 
succès.  Après  sa  philosophie  en  17S2,  il  alla  à  Paris  et 
obtint,  au  concours,  une  bourse  dans  la  communauté 
de  S'-Sulpice,  dite  des  Itoberlins,  et  le  goût  qu'il 
avait  montré  dès  son  enfance  pour  l'élude  des  langues 
se  développa  dans  cette  maison,  où  il  trouva  les  moyens 
de  joindre  k  la  connaissance  du  grec  et  du  latin  celle 
de  l'hébreu  auquel  il  s'appliqua  avec  ardeur.  Remarqué 
par  l'abbé  Lourdel,  professeur  au  Collège  de  France, 
chargé  par  le  clergé  de  traduire  la  version  arménienne 
de  la  Bible,  ce  savant  s'adjoignit  l'abbé  Garnier,  qui 
venait  d'être  ordonné  prêtre.  Mais  ce  dernier,  grâce  à 
sa  puissante  mémoire  et  son  étonnante  facilité,  fut 
bientôt  capable  de  remplacer  son  maître  atteint  d'une 
grave  maladie.  Il  fut  présenté  par  l'abbé  Lourdet  au 
Collège  de  France  et  poussé  par  l'archevêque  de 
Paris  et  plusieurs  évêques  qui  faisaient  partie  de 
l'assemblée  du  clergé  k  poursuivre  les  études  commen- 
cées en  collaboration  avec  l'abbé  Lourdet  ;  mais  par 
suite  de  son  acharnement  au  travail,  il  eut  un  affaiblis- 
sement de  la  vue  qui  le  contraignit  de  renoncer  a  cette 
entreprise.  Il  entra  alors  dans  la  compagniede  S'-Sulpice 
et  futenvoyé  au  séminaire  S'-lrénéede  Lyon  pour  y  en- 
seigner la  théologie  dogmatique.  En  1791  il  revint  k 
Paris  et  futenvoyé  par  M.  Emery  avec  quelques  di- 
recteurs et  séminaristes  pour  fonder  en  Amérique  le 
séminaire  de  Baltimore  ;  il  fut  ensuite  chargé  de  l'ad- 
ministration de  la  paroisse  de  la  Pointe,  où  il  fit  preuve 
du  zèle  le  plus  ardent.  De  retour  en  France  en  1803, 
il  rentra  au  séminaire  de  S'-Sulpice  et  fut  chargé  du 
cours  d'Ecriture  sainte  et  de  l'hébreu,  et  afin  de  péné- 
trer encore  plus  avant  les  secrets  de  cette  langue,  il 
apprit  l'arabe  et  put  bientôt  en  donner  des  leçons. 

A  la  fin  de  1811,  il  fut  contraint  de  quitter  le  sé- 
minaire par  suite  d'une  mesure  sévère  qui  dispersa  de 
nouveau  la  Compagnie  ;  mais  le  calme  étant  revenu  en 
1814,  les  Sulpiciens  rentrèrent  au  séminaire  et  l'abbé 
Garnier  en  fut  nommé  premier  directeur  par  M.  Duclaux 
qui,  k  la  mort  de  M.  Emery,  avait  été  élu  supérieur  et 
qu'il  remplaça  en  1826.  Dans  ce  poste  élevé,  il  n'in- 
terrompit pas  ses  leçons  de  langue  hébraïque,  il  reprit 
même  ses  commentaires  sur  l'Ecriture  sainte  et  les 
conlinua  jusqu'à  l'âge  de  82  ans.  1!  mourut  le  16 
mars  1845;  son  corps  fut  transporté  à  lssyet  inhumé 
auprès  des  restes  de  MM.  Emery  et  Duclaux,  ses  pré- 
décesseurs. (Suppl.  à  Dreux  du  Radier,  par  M.  de  Lastic 
S'-Jal.)  Cf.  pour  ses  ouvrages  l'Histoire  littéraire  de 
S'-Sulpice  par  M.  Bertrand,  1900,  t.  II,  p.  151-168. Voici 
son  épitaphe  telle  qu'elle  existe  au  séminaire  d'Issy  : 

In  spem  œternœ  resurrectionis  —  Hic  jacet 
Anlonius  Garnier  —  Presbyter  Rupellensis  —  Setni- 
narii  Sancti  Sulpitii    superior   undecimus  :    vir 

—  ingenii  sagacitate,  animi  candore  eximius  — 
Avitse  disciplina  constans  œmulator,  —  in  consu- 
lendo  sapiens,  —  in  prxcipiendo  modestus  — 
sacrarum  lilterarum  scientia  prwcipuus  —  easque 
castas  totius  vilse  delicias  ullimo  habens  solatio, 

—  acerbos  inter  diuturni  morbi  languores  Christo 
confixus  cruci  —  annis  ferme  lx.xxiii  expletis 
obiil  —  Die  xvi'  martii,  anno  fi.  .S.  mocccxlv.  — 
Requiescat  in  pace.  —  Apud  Dominum  —  est 
merces  eorum.  —  J.  A.  Emilius  Martin,  p"r  Alre- 
batensis. 

20  oclobr.  18011  —   i  sept.  18*9. 

1.  —  Garnier  (Louis),  s' de  Molléon,  protestant, 

épousa   Marie   Chameau,  et   était   décédé  avant  1687, 


TA 


GARNIER 


ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jacob, 
né  vers  1 661 ,  protestant  converti,  marié  le  20  avril  1687 
à  Anne  Biraiilt:  3°  Gabriel,  s'  du  Cigne,  ancien  juge 
consul  de  Niort,  prolestant  converti,  épousa  le  13  oct. 
16S8  Louise  Magnan,  tt  décéda  le  10  oct.  1741  ; 
4°  Marie,  née  en  166",  protestante  convertie,  mariée 
le  4  juil.  1690  a  Georges  Herbert,  docteur  en  méde- 
cine. 

2.  —  Garnier  (Pierre),  sr  de  Molléon,  consul  de 
la  ville  de  Niort,  épousa  le  26  avril  1618  (Taslereau, 
not.  a  la  Molhe-S'-Héray)  Calherine  Fbété,  tille  de 
Elie,  sr  de.  Nerbonneau,  et  de  Catherine  Desnoulies, 
et  en  eut  entre  autres  enfants  :  1"  Catherine,  née  vers 
1680,  mariée  a  Charles  Allonneau,  sr  du  Fief,  et  dé- 
cédée a  Niort  le  8  mai  1110  ;  2°  Marie,  née  vers  1689, 
mariée  à  Niort,  le  3  mars  1710,  à  Henri  Augier,  receveur 
de  la  sgrie  de  S'-Georges  de  Bex  et  décédée  à  Niort 
le  3  janv.  1749,  étant  veuve  ;  3°  Jac.quette,  vivante 
en  175S  ;  4°  Pierre;  5°  Louise,  née  vers  1693.  mariée 
à  Niort,  le  30  avril  1715,  à  Pierre  Baudin,  sr  de  Champ- 
margou,  notaire,  veuve  le  14  uov.  1748  et  décédée  à 
Niort  le  25  sept.  1779  ;  6»  Jean,  né  à  Niort  le  8  fév. 
1699.  (Notes  Laurence.) 

G  \  if\  IB  ;it    en  Bas-Poitou.  —  Noms  divers. 

Garnier  (N...),  prieur  et  sgr  de  l'aumônerie  de 
Talmond,  est  témoin  dans  une  charte  où  Savary  de 
Mauléon  fait  donation  à  la  chapelle  de  N.-D.  du  Breuil, 
cn«  du  Rernard  (Vend.),  en  1218.  (Soc.  Emul.  Vend. 
1863,  p.  96.) 

Garnier  (Jean)  rend  hommage  a  l'Hébergement- 
Ydreau  (Vend.),  le  12  janv.  1395,  pour  l'hébergement 
de  la  Boudaudière.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc. 
5034,  Marchegay.) 

Garnier  (Laurens)  possédait  une  vigne  qui  est 
indiquée  dans  une  donalion  faite  le  17  juin  1408  par 
Jean  Harpedanne,  sgr  de  Belleville,  à  N.-D.  de  Fon- 
tenay-le-Comte.  (Bitton,  Inv.  des  titres  de  N.-D.) 

Garnier  (Pierre  et  Jean)  ont  des  terres  dont  il 
est  question  le  6  mai  1429  dans  un  acte  passé  sous  la 
cour  de  Fontenay-le-Comte.  Jean  fait  son  testament  par 
lequel  il  appert  qu'il  a  fondé  une  messe  à  perpétuité  à 
raison  d'une  rente  sur  sa  maison  assise  devant  la  porte 
S'-Mii-heau,  que  tieut  a  présent  la  veuve  Jean  Eutrope. 
A  ce  testament  est  attaché  un  procès  qui  eut  lieu  au\ 
grandes  assises  royales  de  Fontenay-le-Comte,  d'après 
lequel  lesdits  Eutrope  et  sa  femme  sont  tenus  de  faire 
dire  la  messe  (sans  date),  (ld.  id.) 

Garnier  (Toussaint),  curé  de  S'-André-sur-Sèvre 
11. -S.),  fut  taxé  a  40  sols  tournois  en  1460.  ;, Bibl.  Nat. 
fonds  franc.  21485.) 

Garnier  (Pierre),  demeurant  à  Mouchamps 
(Vend.),  fut  taxé  en  1460  à  50  sols  tournois  pour  les 
choses  par  lui  noblement  tenues.  (Id.  id.) 

Garnier  (frère  Etienne),  prieur  de  S'-Jouin  près 
Mauléon  (D.-S.),  doit  20  sols  tournois,  pour  droits 
de  frani'S-liefs,  au  comté  de  Poitou  en    1460.   (Id.   id.) 

Garnier  (René),  né  a  Luçon,  et  décédé  le 
18  déc.  1499,  était  l'homme  le  plus  savant  de  son 
siècle  dans  le  droit  civil,  est-il  dit  dans  la  Société 
d'Emulation  de  la  Vendée  1856,  p.  26.  Dreux  du  Radier 
dil  qu'il  réunissait  tous  les  talents  d'un  professeur  et 
qu'il  illustra  non  seulement  le  Poitou,  où  il  avait  en- 
seigné le  droit,  mais  encore  la  France. 

Garnier  (Nicolas),  curé  de  l'église  de  S'-Pierre- 
des-Clouzeaux,  dioc.  de  Luçon,  l'ait  une  déclaration  le 
H  jsnv.  1547.  (Arch.  Nal.  723.) 


GARNIER 

Garnier  de  S1  Marsault  (N...)  était  mi- 
nistre de  la  Jaudonnière  (Vend.),  annexe  de  Mouilleron, 
en  1572.  (France  Protestante,  VI,  p.  852.) 

Garnier  (N...),  marchand  à  Cerizay  (D.-S.), 
achète  la  maison  noble  de  la  Gucrivière  en  Monlcoutant 
et  Courlay  (D.-S.)  en  1592,  de  Françoise  de  lEsperon- 
nière,  veuve  de  Bené  de  Sl,-Maure.  (Arch.  de  Clisson, 
D.-S.) 

Garnier  (Georges),  Ec.,  sgr  de  Boisseau,  Bois- 
renard,  qualifié  noble  et  puissant,  étaitdécédé  en  1612. 
A  cette  date  sa  veuve  Claude  Brelay  est  dite  De  de  ia 
maison  noble  de  Boisseau  (Avrillé,  Vend.1.  Ils  eurent 
pon'  fille  unique  Marguerite,  qui  épousa  le  14  juil. 
1612  (Bretonueau  et  Pineau,  not.  de  la  Bnie  de  Jard, 
Vend.)  Joachim  Fourrier,  Ec,  sgr  de  Villeneuve.  (Gén. 
Fouclier.)  Mais  c'est  une  erreur,  ces  personnages  étant 
des  Gervier. 

Garnier  (Marie),  D8  de  la  Mimostière  ?  était 
décédée  avant  le  10  mai  1616.  A  cette  date  Jeanne 
Barron,  veuve  de  Charles  du  Pont,  Ec,  conseiller  à 
Poitiers,  était  son  héritière  et  en  procès  avec  Jean  du 
Vergier,  Ec.  (Arch.  de  Clisson,  D.-S.) 

Garnier  (Jean),  élu  particulier  a  Luçon,  confesse 
avoir  reçu,  le  30  mars  1624,  de  Pierre  Malerat,  rece- 
veur des  tailles  en  l'élection  de  Fontenay-le-Comte, 
50  livres  tournois  pour  ses  gages  et  office  d'élu.  (Bibl. 
Nat.  Pièc.  orig.  1. 1283,  doss.  28885,  n»  86.) 

Garnier  (Claudel.  sp  de  Champorté  et  de  Ga- 
ranjou,  épousa  Louise  Beau,  et  en  eut  plusieurs 
enfants,  tous  baptisés  a  Nalliers  (Vend.)  :  1°  Charlotte, 
haplisée  le  25  mars  1631,  mariée  à  Nalliers,  le  26  mai 
1650,  à  Antoine  Chargé,  s'  de  la  Crespelière,  élu  à 
Niort  ;  2»  Françoise,  baptisée  le  4  oct.  1632  ;  3°  Ca- 
therine, baptisée  le  11  oct.  1633,  marraine  à  Niort  le 
7  janv.  1654  d'un  fils  de  sa  sœur  Charlotte  ;  4°  Marie, 
baptisée  le  26  déc  1634  ;  5°  Claude,  baptisé  le 
14  janv.  1636  ;  6»  Madeleine,  baptisée  le  17  nov.  1638  ; 
7°  Louise,  baptisée  le  24  fév.  1640  ;  8°  Louis,  baptisé 
le  9  juil.  1641.  (Reg.) 

Garnier  (René),  sr  delà  Douhe,  et  Marie  Gai- 
gnon,  sa  femme,  sont  avec  Jean  David,  s1'  du  Lay,  époux 
de  Jeanne  Gaignon,  fermiers  de  la  Geffardière  en  Mon- 
tournois  (Vend.),  et  reçoivent  quittances  en  1632  et 
1636  d'Isabelle  Doyneau,  D°  de  Ste-Soline  el  dudit 
lieu.  (Catal.  Dugast-Matifeux,  t.  II,  p.  16.) 

Garnier  (Pierre!  achète  le  8  fév.  1655  le  fief  de 
la  Bouchardière,  aujourd'hui  la  Maquinière  (Avrillé, 
Vend.),  et  le  cède  à  Charlotte  cl  Marie-Charlolte  de 
Chasteaubriant,  héritières  de  Charlotte  de  Sallo  qui  le 
possédait  en  1624.  (Soc.  Emul.  Vend.  1898,  p.  36.) 

Garnier  (Calherine),  peut-être  fille  de  Claude, 
s'  de  Champorté,  et  de  Louise  Reau,  épousa  René  Gri- 
gnon,  s'  de  la  Petitière,  avant  le  10  août  1660,  date  du 
baptême  d'un  de  leurs  enfants  à  Nalliers  (Vend.).  (Reg.) 

Garnier  (Catherine)  avait  épousé  Guy  Gazeau  ; 
l'un  et  l'autre  étaient  décédés  avant  1672,  lors  du  par- 
tage de  leurs  biens.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  d'Hozier.  t.  152, 
dos.  3391.  Gazeau.) 

Garnier  (Jean)  avait  pour  femme  Marie  BnETHÉ, 
qui  étant  veuve  figurait  en  1681  avec  sa  fille  (non 
nommée),  âgée  de  18  ans,  sur  la  liste  des  nouveaux 
convertis  de  la  Chapelle-Thémer  (Vend.). 

Garnier  (Charles),  sr  de  laSaunerie,  était  séné- 
chal du  marquisat  delà  Flocelière  en  1684.  (Arch.  Vend. 
B.  234.) 

Garnier  (Suzanne)  épousa  Pierre  More),  sr  de  la 
Fayoile,  avocat  en  Parlement.  Leur   fils  Jacques,  rece- 


<.   lit  XI  lit 


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715 


veuruu  bureau  de  la  Bruffière  (Vend.),  est  inhumé  dans 
cette  église  ou  1687.  (Chroniq.  par.  do  Luçou,  t.  Il, 
p.  417.) 

Garnler  (Isaac)  avait  épousé  Anno  Girault  et 
habitait  la  Châtaigneraie  (Vend.).  11  était  décédé  avant 
le  9  mars  1704,  date  du  mariage  de  sa  fille  Suzanne 
avec  Philippe-Auguste  Flcury,  avocat  en  Parlement,  a 
S'-Cennain  de  Poitiers.  (Reg.) 

Garnier  (Pierre)  était  procureur  en  la  séné- 
chaussée royale  de  Foutenay  en  1715.  (Arch.  Vend. 
B.  1286.) 

Garnier  (Jacques),  notaire  et  procureur  de  la 
cour  de  Maillerais  (Veud  )  en  1722  et  mari  de  Louise 
Raron,  fut  suspendu  pour  insultes  au  sénéchal  ;  la 
levée  de  son  interdiction  eut  lieu  le  16  fév.  1739.  (Id. 
id.  617.622.)  Ils  étaient  décèdes  l'un  cl  l'autre  avant 
le  15  mars  1752,  date  de  la  nomination  d'un  curateur  à 
leurs  enfants  mineurs  qui  ne  sont  pas  nommés.  (Id. 
677.) 

Garnier  (Jeanne),  épouse  de  François  Marli- 
ncau,  employé  dans  les  fermes  du  roi,  fait  une  vente  le 
26  juin  1743.  (Id.  id.  556.) 

Garnier  (Héliette)  épousa  Jean  Cathus  ;  ils 
s'étaient  obligés  à  payer  100  écus  a  Marie  Cathus,  lors 
de  son  mariage  avec  Jean  de  Change.  Jean  de  Change, 
lils  de  ces  derniers,  passe  accord  à  ce  sujet,  le  17  août 
1746,  avec  Charles  Cathus,  Chev.,  sgr  de  Granges,  en 
la  cour  de  Talmond.  (Ribl.  Nat.  Cab.  titres,    32292.) 

Garnier  (Vincent)  épousa  d'abord  Marie  Brian- 
ceao  ;  puis  le  16  juin  1749,  à  Augles  (Vend.),  Marie 
Boor,  fille  de  feu  Elie,  et  de  Françoise  Bertrand.  Il  avait 
eu  au  moins  du  l«  lit  :  Jeanne,  qui  se  maria  le 
16  juin  1749  (le  même  jour  que  son  père  et  au  môme 
lieu)  avec  Jean-Elie  Huor,  Ec.,  sgr  de  Villeneuve,  eapi 
taine  au  régiment  du  roi.  (Reg.  et  Soc.  Emul.  Vend. 
1903,  p.  159.) 

Garnier  (Pierre-Charles),  bourgeois,  est  pour- 
suivi le  23  juil.  1762  pour  paiement  de  frais  et  salaires, 
par  Chaiies-François-Marie  Rampillon  le  jeune,  pro- 
cureur à  la  cour  royale  de  Fontenay-le-Comte.  (Arch. 
Vend.  R.  1306.) 

Garnier  (Charles-Pierre),  curé  de  S'-Nicolas  de 
Fontenay-le-Comte,  chapelain  de  N.-D.  de  Consolation, 
desservie  en  l'église  N.-D.  de  Bressuire,  fait  une  décla- 
ration en  1770.  (Arch.  de  Clisson,  D.-S.) 

Garnier  (Samuel),  procureur  de  la  cour  ordi- 
naire et  du  siège  royal  de  Vouvent  en  1772  et  notaire 
de  la  châlellenie  de  la  Chàtaigneraye,  fait  son  testa- 
ment le  16  août  1781.  (Id.  id.  34  et  232.) 

Garnier  (Pierre-Charles),  huissier,  et  Marie 
Tille,  sa  femme,  vendent  une  terre  |.ssc  de  Fontaines 
(Vend.),  située  dans  la  seigneurie  de  l'Allemagne,  le 
5  janv.  1776.  (Id.  id.  920.) 

Garnier  (Pierre),  notaire  et  procureur  fiscal  de 
Moricq  (Vend.),  épousa  Gabrielle  Goupilleau,  et  en  eut 
au  inoins  :  1°  Suzanne-Denise,  baptisée  à  Angles 
(Vend.)  le  22  août  1782  ;  2°  I'ierre-Eue,  baptisé 
(même  pss0)  le  27  mai  1784.  (Reg.) 

Garnier  (Simon-Pierre)  était  notaire  et  procu- 
reur de  la  principauté  do  Talmond  en  1784.  (Arch. 
Vend.  R.  1084.) 

Garnier  (Anno)  épousa  René  Goupilleau,  Ec., 
dont  Charlotte,  qui  se  maria  à  René  Aulicr,  sr  de 
Faulay  (sans  date).  (Ribl.  Arsenal,  Prieuré  d'Aquitaine, 
mss.  3679.) 


Garnier  (Aglaé)  épousa  Joseph-Adolphe  Gaudin, 
jugo  de  paix  de  Talmond.  (Vend.)  au  xix°  siècle.  (Gén. 
Gaudin.) 

(.\lt\ll  It  —  Famille  de  Mello  et  des  envi- 
rons dont  nous  no  connaissons  que  les  quelques  rensei- 
gnements qui  suivent. 

Blason  :  d'azur  à  3  étoiles  d'or  rangées  en  chef,  et 
un  P  et  un  G  de  même  en  pointe.  (D'après  la  déclara- 
tion de  Pierre  Garnier,  chanoine  de  N.-D.  de  Fousse- 
magne.  D'Ilozier,  Ann.  du  Poitou.) 

Garnier  (Pierre)  était  avant  le  15  nov.  1647 
époux  de  Suzanne  Fraioneau,  fille  de  Paul,  et  de  Ca- 
therine Grégoire,  et  il  se  remaria  le  17  oct.  1665  avec 
Jeanne  PnusNiER,  devant  Tastereau,  notaire  à  la  Molhc- 
S'-lléray.  (Gén.  F'raigneau.) 

Garnier  ou  Granier  (Jeanne)  épousa  avant 
lo  17  juil.  1695  Antoine  Chevalier,  avocat  du  roi  à 
Melle.  (Gén.  Chevalier.) 

Garnier  (Pierre),  chanoine  de  N.-D.  de  Fous- 
semagne  (Molle,  D.-S.),  fit  inscrire  son  blason  à  l'Ar- 
moriai du  Poitou  en  1699.  (D'Hozier.) 

Garnier  (René),  maître  chirurgien  à  Melle,  fut 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou  en  1701  avec  un 
blason  de  fantaisie.  (Id.) 

Garnier  (Jean-Joseph),  notaire  et  procureur  a 
Melle,  épousa  le  28  avril  1749  Marie-Jeanne  Frété, 
fille  de  François,  et  do  Jeanne  Sauzé  de  Lhoumeau. 
(Gén.  Frété.)  Il  était  fils  do  Pierre,  notaire,  et  de 
Louise  Clémot. 

Garnier  (Louise)  épousa  vers  la  même  époque 
Jean-Louis-Marie  Aymé.  (Gén.  Aymé.) 

Garnier  (Louise)  se  maria  vers  1780  à  Jacques- 
Louis  Sauzé.  (Gén.  Sauzé.) 

Garnier  (Marie-Jeanne)  épousa  vers  1750  Fran- 
çois Delaubier  de  Sompt  et  en  eut  au  moins  un  fils  qui 
se  maria  à  Loubillé  (D.-S.),  le  7  nov.  1787,  en  pré- 
sence de  Louts-FioÈLE-AnMAND  Garnier.  (Reg.) 

Garnier  (Mario-Anne),  épouse  de  Jean-Baptiste 
Nicolas,  eut  une  fille  qui  se  maria  en  1809  à  Léon 
Sauzé.  (Id.  id.) 

GA.Rr¥IKR(DEMAORHET, Surin,  Fénery,  etc.). 
—  Famille  originaire  de  la  Gâtine  et  qui  a  formé  plu- 
sieurs branches,  toutes  éteintes.  Nous  nous  sommes 
servis  pour  rédiger  cet  article  d'un  ma- 
nuscrit intitulé  Tableau  ancien  de  la 
généaloyie  Hyper  de  Cens,  qui  nous  g 
provient  de  feu  M.  Cossin  de  Maurivet, 
des  notes  de  feu  MM.  Benjamin  Fillon  et 
Henri  de  Crimouard  de  S'-Lauront,  des 
Archives  do  la  Barre,  etc.,  etc. 

Blason  :  d'azur  à  3  roses  d'argent,  tigées,  fenillées 
de  sinoplo,  2  et  1.  (Barentinc,  et  Carré 
de  Russerolle.)  La  branche  de  la  Mor- 
tière  portait  :  d'argent  fretté  de  gueules, 
au  chef  cousu  de  sable,  chargé  de 
3  étoiles  d'or. 

Garnier  (Louis),  bailli  de  Gastine, 
épousa  avaut  1479  Jeanne  I'onteniéhe.  veuve  do  Pierre 
Brétau  ou  Bréleau.  (Gén.  Brétau.) 

Garnier  (Antoine)    fait    un    retrait   lignager,   le 

17  mai  1519-1520,  de  Jean  Garnier.  marchand,  son 
oncle,  demeurant  à  Maurivet  (Oroux,  D.-S.),  d'une 
rente  do  dix  grands  boisseaux  et  demi  et  d'une  mesure 
de  seiglo  et  de  l'a  ions  d'argent,  assis  sur  le  lieu  de 


716 


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la  Bruuerie  (la  Bernerie,  Menigoute,  D.-S.).  Piebre 
Garnier,  marchand  à  la  Ferrière(D.-S.),  fils  de  Mathu- 
rin  Garnier  et  frère  d'Antoine  et  de  Catherine  Gar- 
nier,  Panait  vendue  à  Jacques  Pénault,  prêtre,  moyen- 
nant 30  livres  ;  François  Guerry,  chanoine  de  Meni- 
goute, l'avait  retirée  dudit  Pénault  en  sa  qualité  de 
parent,  et  Jean  Garnier  de  celui-ci,  comme  parent  le 
plus  proche.  (Arch.  Barre,  II,  p.  315-316.) 

Garnier  (François)  était  prévôt  de  Sl-I.aurent  de 
Parthenay  en  1564.  (Arch.  Vicn.  G.  S.) 

Garnier  (Claude)  est  trésorier  de  Menigoute  en 
1607  et  1611.  (Arch.  Barre,  11,  p.  453-454.)  Il  lut 
aussi  sous-doyen  et  chanoine  de  S'-Hilaire  de  Poitiers. 
C'est  lui  qui  fut  nommé  capitaine  ecclésiastique  le 
4  avril  1605  (Arch.  Maine-et-Loire,  E  2678),  et  doit  être 
le  même  que  Claude,  fils  de  François  2e  deg.  §  Ier. 

Garnier  (Louis)  et  P.  Garnier,  curé  de  Lhou- 
mois,  assistent  le  4  août  1676  au  contrat  de  mariage  de 
François  de  Lauzon  et  de  N...  ;  Richier.  (Arch.  du  chat. 
de  Péré.) 

§  Ier.   —  Branche    de   IIAVRIVET. 

1.  —  Garnier  (François,  Ier  du  nom),  sgr  île 
Maurivet,  épousa  d'ahord,  vers  1520,  Marie  Berland, 
fille  de  Jacques,  Ee.,  sgr  de  la  Guypoussière,  et  de 
Madeleine  du  Douet,  puis  Marie  Beluteau,  veuve  île 
Etienne  Cossin,  sgr  de  la  Boutrochère,  dont  il  n'eut 
pas  d'enfant.  Il  fut  inhumé  dans  le  tombeau  des 
Garnier  à  S'-Jean  de  Parthenay  le  23  déc.  1563  et 
eut  du  premier  mariage  :  1°  François,  qui  suit  ; 
2°  Claude,  auteur  de  la  branche  de  la  Mortière, 
§  IV  ;  3°  Marie,  mariée  d'ahord  a  Jean  Dupont, 
sgr  de  Laubredière  ?  puis  à  Jacques  du  Vignau,  sgr  de 
la  Bouchollière  ;  4°  Madeleine,  mariée  avant  1561  à 
Michel  Cossin,  sgr  de  la  Boutrochère,  a  qui  elle  apporta 
les  terres  de  Ccrzé,  Mairé-Lévescault  (D.-S.),  Mont- 
bason-sur-Dive  (Assay,  D.-S.),  etc. 

2.  —Garnier  (François,  IIe),  Ec,  sgr  de  Mau- 
rivet, né  le  9  août  1534,  procureur  fiscal  de  Parthenay, 
puis  président  et  conseiller  du  roi  sur  le  l'ait  des  aides 
et  tailles  en  l'élection  de  Parthenay  en  1580,  se  maria  le 
17  sept.  1559  (Ogier,  noU  à  Françoise  Ranfbay,  fille 
d'Abel,  Ec,  sgr  delà  Ramée,  et  de  Renée  Dreux,  dont 
il  eut  un  grand  nombre  d'enfants.  Il  avait  partagé  avec 
son  frère  et  ses  sœurs,  à  la  suite  d'une  transaction,  le 
20  déc.  1561  (Bon,  not.  à  Parthenay),  les  biens  de 
leur  mère,  Marie  Berland,  et  fut  l'un  des  fondateurs  des 
Cordeliers  de  Parthenay  ;  aussi  voyait-on  sur  la  porte 
de  ces  religieux  ses  armoiries  et  celles  de  sa  femme.  Ses 
enfants  furent:  1» François,  qui  suit  ;  2°  Emmanuel,  sgr 
de  Breuilhac  (La  Chapelle-Bâton,  D.-S.),  célibataire  ; 
3e  Louis,  sgr  delaSaliagère(la  Sauvagère,  Vautebis,  D. 
S.),  fut  abbé  de  Bonnevaux  en  159S  et  mourut  en  1613  ; 
4°  autre  François,  embrassa  l'état  ecclésiastique  ; 
5°  Jean,  auteur  des  Gallier-Garnier,  s.  Il  ;  6°  Piebbe,  sgr 
du  Pin,  prévôt  de  S'-Laurent  de  Parthenay  en  1591,  et 
prieur  de  S'-Léger  de  Lamairé  (D.-S.),  qui  mourut  le  9 
nov.  1619  et  fut  inhumé  dans  la  sépulture  des  Garnier  a 
S'-Jean  de  Parthenay  ;  7°  Jacques,  sgr  d'Oroux  (D.-S.), 
docteur  en  droit,  chanoine  de  N.-D.  de  Paris,  chance- 
lier do  l'Université  de  Poitiers  et  trésorier  de  S'-Hilaire 
de  cette  ville,  succéda  à  son  frère  Louis  comme  abbé 
de  Bonnevaux  (Vien.)  en  1613.  II  était  également  grand 
vicaire  du  cardinal  de  Sourdis,  juge  métropolitain  et 
officiai  du  Poitou  et  Angoumois,  pour  ledit  cardinal,  et 
fit  une  information  le  22  sept.  1617  pour  la  fondation 
du  monastère  de  N.-D.  à  Poitiers.  (Arch.  Vien.  Filles  de 
N.-D.)  11  mourut  a  Bonnevaux  le  8  août  1657  et  fut 
inhumé  dans  l'église  abbatiale   où  existait  son  épitaphe 


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relevée  par  le  Gallia  Christiana.  11  avait  fait  donation 
de  ses  biens,  le  7  août  1632,  sous  réserve  d'usufruit,  à 
son  neveu  âgé  de  16  mois,  fils  d'Antoine  Richier,  Ec, 
sgr  de  la  Fayc,  etde  Marguerite  Chasteigner,  à  la  charge 
de  porterie  nomde  Garnier.lui  et  les  siens.  (Arch.  Barre, 
I,p.  248)  ;8°  autre  Pierre,  chef  de  la  branche  de  Fénery, 
§  III  ;  9°  Claude,  chanoine,  sous-doyen  et  chantre  de 
l'église  de  S'-Hilaire  de  Poitiers,  fut  donaiaire  de  son 
frère  Pierre,  décédé  prévôt  de  S'-Laurent  de  Parthenay 
et  prieur  de  S'-Léger  de  Lamairé.  En  cette  qualité  il 
vendit  à  sa  mère,  le  13  déc.  1619,  tout  ce  que  ledit 
Pierre  avait  acquis  ;  10°  Marguerite,  mariée  le  26  juil. 
1594  a  Claude  Richier,  Ec,  sgr  de  la  Paye  ;  11°  Fran- 
çoise, épouse  de  René  Irland,  sgr  de  la  Maiogouère. 

3.  —  Garnier  François  111°),  Ec,  sgr  de  Mau- 
rivet, conseiller  du  roi  en  la  cour  de  Parlement  de  Paris, 
fut  commissaire  député  pour  la  vente  des  domaines, 
greffes  et  offices  de  S.  M.  en  la  généralité  de  Poitiers 
en  1597,  et  était  décédé  avant  le  13  mai  1625,  date  où 
sa  veuve  consentit,  en  qualité  de  tutrice  de  ses  enfants, 
le  bail  général  de  la  terre  de  Maurivet.  Il  avait  épousé 
à  Paris  Alphonsine  Rebuffe  (d'une  famille  ancienne 
et  connue  au  Palais)  et  en  eut  :  1°  Emmanuel-François, 
qui  suit  ;  2°  Françoise,  mariée  à  Claude  Le  Charron, 
Chev.,  sgr  de  Ville-Maréchal,  conseiller  d'Etat  et  maîlre 
des  requêtes  ordinaires  du  roi,  qui  fut  héritière  de  son 
frère  aîné  ;  3°  Jacques,  trésorier  du  chapitre  de  S'-Hi- 
laire de  Poitiers  et  abbé  de  Bonnevaux  de  1670  à  1680. 
(Gai.  Christ,  p.  1363.) 

4.  —  Garnier  (Emmanuel-François),  Chev..  sgr 
de  Maurivet,  conseiller  du  roi,  président  en  la  cour  des 
aides  de  Paris,  charge  qu'il  acheta  pour  225.000  1.  de 
François  de  Rourgnou,  Chev.,  sgr  de  la  Mothe-Fraigneau, 
périt  de  mort  violente  a  S'-Martin-Lars  (Vien.)  et  fut 
transporté  à  son  château  de  Maurivet  pour  y  être  inhu- 
mé dans  le  chœur  de  l'église  d'Oroux,  le  1S  fév.  1659. 
Il  avait  épousé  Marguerite  Senocq  et  n'eut  pas  de 
postérité. 

§  II.  —  Branche  des  Gallier-Gaknier. 

3.  —  Garnier  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Guéri- 
nière,  de  S'-Gilles,  conseiller  au  Parlement  de  Bre- 
tagne, fils  puîné  de  François,  et  de  Françoise  Ranfray 
(2e  deg.,  §  1er),  épousa,  par  contrat  du  12  janv.  1594, 
Suzanne  Gallier,  lille  de  André,  Ec,  sgr  de  Guigne- 
folle,  et  de  Catherine  Garipaud,  avec  la  clause  que  ses 
enfants  prendraient  le  nom  de  Gallier-Garnier.  Nicolas 
Rapin,  par  son  teslament  du  25  fév.  1608,  le  désigna 
ainsi  que  Jean  Gallier,  Ec,  sgr  de  Guignefolle,  son 
beau-frère,  pour  veiller  sur  ses  enfants,  et  le  27  juil. 
1620  il  fit  le  dénombrement  au  roi  pour  la  sgrie  de 
Crissais  ou  des  Deux-Seigneurs  et  du  Pelit-Puissec 
que  Suzanne  Gallier  avait  eus  en  partage  le  H  juil.  1614. 
11  eut  pour  enfants  :  1°  François,  qui  suit  ;  2»  Claude, 
mariée  le  14  sept.  1625  à  Louis  de  Raymond,  Chev., 
sgr  des  Champs,  maître  de  camp  au  régiment  de  Na- 
varre ;  3°  Catherine,  qui  épousa  le  21  juiu  162S 
(Robert  et  Bonnet,  not.  a  Fontenay-le-Comtc)  Christophe 
Maynard,  Chev.,  sgr  de  la  Vergne  de  Péault,  Chev.  de 
l'ordre  du  roi.  Elle  mourut  en  oct.  1671,  après  avoir, 
par  son  testament  en  date  du  10  déc.  1667  et  son 
codicille  du  24  fév.  1670,  fondé  a  la  Barottière  une 
chapelle  dédiée  à  S"  Catherine,  sa  patronne  ;  4°  Piebbe, 
qui  entra  dans  les  ordres,  eut,  croit-on,  un  canonical  à 
Paris  et  mourut  assez  jeune. 

4.  —  Gallier-Garnier  (François),  Ec,  sgr 
de  Surin  (D.-S.),  conseiller  du  roi  au  grand  conseil  et 
conseiller  d'Etat,  signa  avec  son  frère  Pierre  au  contrai 


«.  \lt\ll    n 


de  mariage  de  Geoffroy  Qrimouard,  Ec,  sgr  du  Pire, 
avec  Jeanne  Dupont,  le  26  sept.  1618,  Il  épousa  Anno 
es  Moribnnb,  qui,  devenue  veuve,  était  pensionnaire 
du  couvent  de  la  Visitation  (le  Poitiers  en  1656.  Il 
laissait  pour  enfants  :  1*  Jacques,  qui  suit;  2°  Suzannk, 
qui  par  son  testament  l'ait  divers  legs  aux  Carmélites 
de  Mort,  lesquelles  de  169S  a  1703  étaient  en  procès 
avec  les  héritiers  de  son  frère  pour  ees  différents  legs 
(Arcb,  D.-S.);  3°  et  4°  deux  tilles  religieuses. 

5.  —  <>nllirr- Garnier  (Jacques),  Ec.,  sgr 
de  Surin,  conseiller  du  roi  au  grand  conseil,  se  démit 
de  ses  fonctions  et  embrassa  l'état  ecclésiastique.  11  fut 
parrain  le  19  août  1616  du  lils  du  secrétaire  de  son 
père  à  S'-Elicnne  de  Poitiers  et  devint  abbé  eoinincn- 
dataire  de  N.-D.  de  Trizay  (Puymaufray,  Vend.).  11  fut 
inaiutcnu  dans  sa  noblesse  avec  sa  sœur  Suzanne  par 
M.  Barenlin  le  30  déc.  1667,  fut  parrain  à  Slc-Flaive- 
des-Loups  (Vend.)  le  13  fév.  1685  de  Jacques  Mesnard, 
et  était  décédé  avant  1698. 

§  III.  —  Branche  de  Fékerv. 

3.  —  Garnier  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Fénery 
(D.-S.),  la  Maisonneuve,  Vieux-Viré  (Auge,  D.-S.),  la 
Brouai'dièrc  (Fénery),  fils  puîné  de  François,  et  de 
Françoise  Ranfray  (2e  deg.,  §  Ier),  fut  bailli  de  Câline 
et  mourut  après  le  17  sept.  1617.  Il  avait  obtenu  des 
lettres  de  noblesse  données  à  Paris  en  déc.  1614,  en 
considération  des  services  qu'il  avait  rendus  pendant 
les  dernières  guerres  de  la  Ligue  et  parce  qu'il  était 
issu  de  la  plus  ancienne  famille  de  Parthenay.  Marié  à 
Suzanne  Couffier  ou  Goussier,  il  en  cul  :  1°  Pierre, 
qui  suit;  2»  Suzanne,  mariée  le  16  janv.  1629  (Guil- 
laume Fournier  et  Jean  Ghollet,  not.  à  la  Trésorerie  de 
S'-Hilaire)  à  Jean  de  Lauzon,  Ec.,  sgr  de  Prémilly  ; 
3°  Jacqueline,  qui  épousa  d'abord  le  10  fév.  1638 
(Gaultier  et  Roy,  not.  à  Parthenay)  René  Darrot,  Ec., 
sgr  de  la  Boutrochère,  puis  en  1653  Jacques  de  Vieux, 
C.bev.,  sgr  de  Monguimier. 

4.  —  Garnier  (Pierre),  Ec.,  sgr  de  Fénery,  la 
Maisonneuve,  Vieux-Viré,  la  Brouardière.  Chev.  de 
l'ordre  du  roi  et  bailli  de  Gàtine,  épousa  d'abord  le  10 
fév.  1638  Marguerite  Richier,  fille  d'Antoine,  et  de 
Marguerite  Chasteiguer,  puis  à  Châtillon-sur-Thouet 
(D.-S.),  le  22  avril  1651,  Angélique  Chuigé  et  fut 
inhumé  dans  la  sépulture  de  sa  famille  à  S'-Jean  de 
Parthenay  le  20  mai  1661,  ayant  eu  du  1er  lit  :  1°  Louis, 
qui  suit  ;  2°  Jacques-François,  baptisé  à  Sl-Jeau  de 
Parthenay  le  14  août  1639,  qui  eut  pour  parrain  Jacques 
Garnier,  abbé  de  Bonnevaux,  sur  lequel  nous  n'avons 
pas  d'autres  renseignements  ;  3"  Suzanne,  mariée  le 
5  mars  1652  (Garraudeau  et  Gauthier,  not.  à  Parthenay) 
à  Georges  Compaing,  Ec,  sgr  de  la  Tour-Girard,  et 
inhumée  étant  veuve  en  l'église  S'-Jean  de  Par- 
thenay le  3  avril  1698  ;  4°  Pierre,  mort  sans  enfants  ; 
du  2e  lit  :  5°  GarrIelle,  qui  est  citée  dans  les  registres 
de  Mirebeau  eu  1669. 

5.  —   Garnier    (Louis),   Ec,    sgr  de    Fénery, 

maintenu    noble  par    M.    Barcntin    le   30  déc.    1667, 

épousa  Marguerite  Desroches  et  mourut  sans  posté- 
rité après  1680. 


§  iv. 


Branche   de    i.  v    lloie  ■  m  iti 


2.  —  Garnier  (Claude),  Ec,  sgr  de  la  Mortière, 
lils  puiué  de  François,  et  de  Marie  Rerlaud  (l0'  deg., 
jj  I'1  ',  conseiller  et  assesseur  du  conservateur  des  pri- 
vilèges royaux,  fut  reçu  conseiller  au  présidial  de  Poi- 


(.\HMIIt 


717 


tiers  le  10  ocl.  1.170  au  lien  de  Pierre  Rat,  son  cousin 
germain  par  alliance,  et  épousa  Marie,  aliàs  Louise 
Fumé,  fille  do  François,  Ec.  sgr  de  la  Pierrière,  et  de 
Micbelle  Vernou,  sa  première  femme.  Il  avait  succédé 
le  13  nov.  1586,  comme  échevin  de  Poitiers,  à  Pierre 
Courtinier  et  mourut  le  19  août  1611.  (Ch.  lîahinct, 
Echev.  de  Poit.)  Il  eut  entre  autres  enfants  baptisés  à 
S'-Didier  de  Poitiers  :  1»  François,  qui  suit;  2"  MADE- 
LEINE, baptisée  le  5  janv.  1571  ;  3°  Catherine,  bap- 
tisée le  12  oet.  1573,  mariée  &  François  Laiguiller  ou 
l'Aiguiller,  sgr  de  la  Ressonnière  et  de  Peinant,  con- 
seiller au  présidial  de  Poitiers  ;  4°  Pierre,  baptise  le 
22  fév.  1575  ;  5°  Claude,  baptisé  le  5  avril  1578; 
6°  autre  Pierre,  baptisé  le  13  juil.  1579  ;  7°  Marie, 
marraine  a  S'-Cvbard  de  Poitiers  le  7  oct.  1591  et 
qnï  fut,  croyons-nous,  religieuse  à  Sle-Croix  de  Poi- 
licrs  ;  S»  Françoise. 

3.  —  Garnier  (François),  Ec,  sgr  de  la  Mor- 
tière, né  le  26  fév.  1564  et  baptisé  le  surlendemain  a 
S'-Didier  de  Poitiers,  contrôleur  du  roi  en  15S9,  puis 
assesseur  au  conservateur  des  privilèges  royaux  a  Poi- 
tiers, succéda  a  son  père  au  présidial  de  cette  ville 
en  1596.  Il  avait  épousé  Joaehime  Mayaud,  mourut, 
d'après  Thibaudeau,  en  1603,  et  fut  inhumé  à  S'-Didier. 
Il  fut  remplacé  par  son  beau-frère  Jacques  Mayaud. 
Il  avait  eu  au  moins  pour  enfants  :  1°  Nicolle,  bap- 
tisée a  S'-Didier  de  Poitiers  le  1er  mai  1600,  eut  pour 
nia  naine  sa  tante,  Marie  Garnier,  et  épousa  Léonard 
liarbault,  docteur  régent  en  l'Université  de  Poitiers  ; 
2°  Françoise,  marraine  à  Sl-Savin  de  Poitiers  le 
3  avril  1624,  mariée  le  14  janv.  1626  a  Jean  Cheva- 
lier, Ec,  sgr  de  Tessec,  décodée  le  1S  fév.  1667 
et  inhumée  le  lendemain  à  S'-Paul  de  Poitiers.  Fran- 
çoise avait  fondé  en  1662  au  grand  autel  de  l'église 
S'-Paul  la  stipendie  des  Garnier,  qu'elle  dota  de  200  1. 
de  rente  annuelle,  assignée  sur  la  maison  des  Touches 
(Mignaloux,  Vien.). 

*i  A  It  "M  I  lt  DE  1 .  \   MVMItli:  — 

Famille  que  l'on  trouve  a  Poitiers  au  commencement 
du  xvii0  siècle. 

Blason  :  inconnu. 

1.  —  Garnier  (Mathurin),  Ec,  sgr  de  la  Pan- 
neric,  contrôleur  général  de  l'ordinaire  et  de  l'extraor- 
dinaire des  guerres  provincial  en  Poitou,  épousa  Anne 
Richard,  dont  il  eut  un  grand  nombre  d'enfants,  tous 
baptisés  a  S'-Cvbard  de  Poitiers  :  1"  Jacques,  baptisé 
le  9  mars  1614;  2°  René,  baptisé  le  29  sept.  1615; 
3°  Renée,  baptisée  le  7  fév.  1617  ;  4»  Anne,  baptisée 
le  31  oct.  1618  ;  5°  Mathurin,  Ec,  sgr  de  la  Pan- 
nerie,  baptisé  le  12  déc.  1619,  vendit  le  H  juil.  1659 
une  maison  située  à  la  Torchaise,  p6,c  de  Béruges 
(Vien.),  a  Pierre  Lombard,  marchand  audit  lieu.  (Arch. 
Vien.  Abb.  de  Fontaine-le-Comte.)  Il  épousa,  à  S'- 
Porchaire,  le  24  avril  1644,  Anne  Jarry,  et  en  eut  au 
moins  :  a)  Marguerite-Jeanne,  baptisée  à  S'-Hilaire 
de  la  Celle  le  21  fév.  1647,  mariée  le  14  fév.  1673  à 
Antoine  Richard,  Ec,  sgr  de  la  Jarrige,  et  inhumée 
(N.-D. -de-la- Chandelière)  le  23  janv.  1700  ;  b)  Fran- 
çoise, baptisée  (S'-Didier)  le  14  mars  1648. 

6°  Jeanne,  baptisée  le  19  juin  1621,  religieuse  Drsu- 
line  à  Niort  en  1667  ;  7°  André,  baptisé  le  30  oct. 
1622  ;  8»  Jean,  baptisé  le  23  août  1624  ;  9»  Marie, 
baptisée  le  20  août  1625;  10°  François,  qui  suit  ; 
11»  autre  Jean,  baptisé  le  22  mai  1628. 

2.  —  (iarnier  (François,  aliàs  Jean),  Ec..  sgr 
de  la  Pauuerie,  baptisé  II  S'-Cybard  le  23  sept.  1626, 
épousa   d'abord   Anne  Jarry,    puis  Jeanne  Millon,  et 


718 


GARIX'IKR 


était  décédé  avant  le  23  déc.  1686,  date  où  sa  veuve 
Jeanne  Millon  était  héritière  bénéficiaire  de  feu  Marie 
Millon,  sa  sœur,  du  bourg  de  Jouhé.  (Arch.  Vien.  Dos. 
Garnier.)  11  avait  eu  du  1er  lit  :  1"  François,  baptisé 
le  7  sept.  1631  ;  du  2e  lit  :  2"  Agnès,  née  le  19  janv. 
1653,  baptisée  le  9  oct.  1657  ;  3"  Marie- Anne,  née 
le  19  mars  1654,  baptisée  le  9  oct.  1657  ;  4°  Jeanne- 
Maugderite,  baptisée  en  fév.  1656  ;  3°  Anne-Elisa- 
beth, née  en  1657,  baptisée  le  9  oct.  1657  :  tous  à 
S'-Didier. 

GARNIER.  —  Famille  qui  semble  originaire 
de  S'-Mesmin-le-Vieux  (Vendée),  s'est  établie  k  Thouars 
vers  le  milieu  du  xvue  siècle  et  y  a  fourni  plusieurs 
conseillers  du  roi  en  ladite  élection.  La  filiation  que 
nous  donnons  a  été  dressée  grâce  aux  bienveillantes 
communications  de  MM.  Joseph  Pallu  du  Bellay  et 
F.  de  Failly,  et  aussi  k  l'aide  de  nos  notes  particulières. 

Blason  :  d'or  a  un  chapeau  d'abbé  de  sable,  garni 
de  ses  cordons,  aboutissant  en  deux  houppes  de  même. 
(Donné  d'oflice  à  plusieurs  membres  de  cette  famille 
par  d'Hozier  en  1700.) 

Garnier  (Jean),  châtelain  de  S'-Mesmin  (Vend.), 
avait  été  exempté  de  payer  les  tailles  en  1438.  (Arch. 
Bibl.  Nat.  Fonds  franc.  24160,  f°  37  v«.) 

Garnier  (Pierre),  époux  de  Sébastienne  Mou- 
nier,  en  eut  au  moins  Nicolle,  baptisée  à  S'-Médard 
de  Thouars  le  30  juil.  1615.  (Reg.) 

Garnier  (Mathurin),  sr  de  la  Pommeraye,  était 
en  1621  créancier  dans  une  saisie.  (Orig.) 

Garnier  (François),  notaire  et  greffier  de  la 
chàtellenie  de  S'-Mesmin,  reçut  ses  lettres  de  provision 
comme  notaire  le  H  fév.  16S4  et  fut  reçu  le  14  du 
même  mois.  (Arch.  Vend.  B.  234.) 


§1. 


BRANCHE     DES    HAItMlvMEslll'.N. 


1.  —  Garnier  (Louis),  conseiller  du  roi  élu  en 
l'élection  rie  Thouars,  devait  être  décédé  avant  le  10 
mai  1652.  Il  avait  épousé  Marie,  altag  Renée  SiCAnn, 
soeur  de  Charles,  sr  de  la  Brunièrc,  et  en  eut  : 
1°  Charles,  qui  suit  ;  2°  Louis,  sr  de  la  Pommeraye, 
conseiller  du  roi  élu  en  l'élection  de  Thouars,  habitait, 
avant  de  prendre  ses  fonctions  a  l'élection,  la  psse  de 
S'-Mesmin-le-Vieux.  11  épousa  â  S'-JIédard  de  Thouars, 
le  6  avril  1655,  Françoise  Chadert,  fille  de  Ambroise, 
s'  de  Crécelle?  et  de  Gabrielle  Amelin,  fil  un  partage 
le  10  mai  1652  (Barrière,  not.  de  la  chàtellenie  de 
S'-Mesmin)  avec  ses  frères  et  beau-frère,  et  fut  inhumé 
dans  l'église  S'-Médard  de  Thouars,  devant  l'autel 
S'-Jacques,  le  3  janv.  1672,  ayant  eu  pour  enfants, 
tous  baptisés  k  S'-Médard  :  a)  Amrruisk,  baptisé  le 
19  janv.  1656  ;  o)  Françoise,  baptisée  le  13  nov.  1656; 
c)  Loois,  baptisé  le  2  janv.  1658  ;  d)  Ambroise,  bap- 
tisé le  18  mars  1659  ;  e)  Louis,  baptisé  le  26  juil, 
1660;  /)  Jeanne,  baptisée  le  11  août  1661  ;  g)  Ga- 
urielle,  baptisée  le  7  août  1662  ;  h)  Catherine,  bap- 
tisée le  23  avril  1664  ;  i)  Claude,  baptisée  le  1er  août 
1G65,  inhumée  le  18  fév.  1672;  j)  Gabrielle,  baptisée 
le  14  avril  1667;  k)  Louis,  baptisé  le  11  janv.  1669  ; 
l)  Marthe,  baptisée  le  14  juin  1670,  inhumée  le  9 
avril  1676. 

3°  Claude,  sgr  de  la  Berlelière,  rapporté  au  §  11  ; 
i  M aiiouerite,  alias  Marie,  mariée  avant  le  10  mai 
1652  à  François  Courlinier,  s*  de  Sache  et  de  la  Mil- 
lanchère,  qui  assiste  au  partage  fait  k  cette  date.  Elle 
était  veuve  le    23   sept.  1674  et  en    1678   remariée  k 


GARNIER 

René  Landerneau,  Ec,  sgr  du  Vergier,  et  séparée  de 
biens.  (Arch.  Barre,  II,  p.  661.)  Elle  mourut  le 
6  sept.  1680,  k  l'âge  de  64  ans,  et  fut  inhumée  le  7 
aux  Petils-Auguslins  réformés  du  faubourg.  (Reg.  de 
S'-Sulpice.) 

2.  —  Garnier  (Charles),  sr  des  Marmenières  ou 
Mai-minières  (S'-Mesmin-le-Vieux,  Vend.),  conseiller  du 
roi  élu  en  l'élection  de  Thouars  et  sénéchal  de  Chàteau- 
mur,  né  en  1616,  épousa  à  S'-Laon  de  Thouars,  le 
4  mars  1647,  Renée  Vexiau,  et  fut  inhumé  à  S'-Laon 
de  Thouars  le  14  juil.  1671,  ayant  eu  au  moins  pour 
enfants  :  1°  Chari.es,  qui  suit;  2°  Renée,  née  en 
1649,  morte  k  S'-Médard  de  Thouars  le  4  juin  1689, 
après  avoir  épousé  en  cette  même  p»»e,  le  10  nov. 
1676,  Hiérosme  Teslefolle,  sr  de  la  Bonuinière,  procu- 
reur k  Thouars,  veuf  de  Catherine  Linacier;  3°  Bené, 
qui  mourut  k  S'-Médard  le  12  nov.  1668  ;  4»  Anne, 
mariée  le  13  juil.  1676  (S'-Médard|  k  Louis  Brurcau  ; 
5"  Laurent,  né  le  22  fév.  1665  (S'-Médard)  et  décédé 
le  4  sept.  1686  (même  p"e). 

3.  —   Garnier   (Charles),  sr  des  Marmenières, 

et  y  demeurant,  assiste  le  4  sept.  1686  aux  obsèques 
de  son  frère  Laurent.  Il  dut  avoir  pour  fils  François, 
qui  suit. 

4.  —  Garnier  (François),  s'  des  Marmenières, 
fut  présent  le  5  juin  1725  en  qualité  de  curateur  au 
contrat  de  mariage  de  Suzanne-Jacquette-Lonise  Chau- 
vin avec  Pierre-Philippe  Reveau,  Ec,  sgr  de  la  Cour- 
Chauveau,  passé  devant  Jarry  et  Dcsrazes  ?  not.  à 
S'-Loup  (D.-S.).  (Chérin,  171.  dos.  3442,  Gén.  Bcveau.) 
Loi-même  dut  avoir  pour  fils  Joseph,  qui  suit. 

5.  —  Garnier  (Joseph),  s'  des  Marmenières, 
eut  de  Madeleine  Cordier  nu  Panneau  :  1°  Marie- 
Thérèse,  mariée  le  16  mai  1768  (Charrault,  nol.  a 
Airvault,  D.-S.)  k  Jean-Baptiste-Joseph-Félix  Pavin  de 
la  Chaize,  sénéchal  d'Airvault  ;  2»  Henriette,  mariée 
le  même  jour  que  sa  soeur  a  Jacques-Joseph  Pavin  de 
la  Ranconnière,  frère  de  son  beau-frère;  3°  Joseph, 
qui  demeurait  en  1788  k  la  Viaudière  (S'-Varent,  D.-S.), 
et  était  en  1792  membre  du  conseil  d'adminislration 
du  district  de  Thouars  ;  4°  N...,  mariée  en  1788  k 
Jérôme  Caffin,  nolaire  et  greffier  en  chef  des  experts 
en  l'élection  de  Thouars  ;  5°  peut-être  Marie,  épouse 
de  Jean  Genay,  sénéchal  de  Courlay  vers  1766.  (Gén. 
Pavin  pur  M.  l'allu  du  Bellay.) 


§H. 


Branche  de  la  iti:it  i  i iUÈHE 


2.  —  Garnier  (Claude),  sr  de  la  Bertelière 
(S'-Amand-sur-Sèvre,  D.-S.),  fils  puîné  de  Louis,  et 
de  Marie  Sicard  (1er  deg.,  §  1er),  habitait  pssc  de  Luzay 
(D.-S.)  quand  il  épousa  à  S'-Médard  rie  Thouars,  le 
23  avril  166S,  Catherine  Chabert,  fille  rt'Ëmnianuel, 
s1'  de  Chauffour,  avocat  en  Parlement,  et  de  Catherine 
Vexiau.  Il  avait  eu  pour  curateur,  pendant  sa  minorité, 
Claude  Sicard,  Ec,  sgr  de  Lauriraire,  et  prit  part  au 
partage  du  10  mai  1652.  Il  fit  hommage  k  Thouars,  le 
8  juil.  1698, d'un  fief  d'un  «jouruau  »  de  pré  situé  près 
la  Cliaroulière,  p8se  de  Coulonges-Thouarsais,  fit  dona- 
tion à  l'abbaye  de  Chamhon  (Mauzé-Thouarsais,  D.-S.) 
de  la  sgrie  de  l'Houmeau-Jossanne  (Lhomme-Joussrume, 
Cerizay,  D.-S.)  en  1702  (Arch.  D.-S.  H*  92),  et  eut 
pour  enfants  :  1°  Charles,  baptisé  le  13  mars  1H70  a 
N.-D.  du  château  de  Thouars  ;  2°  Françoise,  baptisée 
(S'-Laon)  le  11  mai  1674  et  inhumée  k  S'-Médard  le 
4  oct.  1678;  3"  Ambboise,  qui  suit;  4°  Gabrielle, 
qui  épousa  le  1er  sept.  1689  (S'-Médard)  Charles  Beau, 


<.\UMI    II 


sr  des  Granges,  sénéchal  de  la  Loge-Fougoreuse  et 
du  lirouil-ltiirrot,  et  de  «Ida  le  17  juin  1116  ;  5°  Ca- 
tiieiiine,  qui  était  le  23  déc.  1693  épouse  de  Pierre 
Renelleau,  s'  du  Gist,  conseiller  du  roi,  élu  en  l'élection 
de  Thouars. 

3.  —  Garnler  (Ambroise),  sgr  do  le  Charou- 
lière,  demeurait  p"0  doLuzav,  ei  fut  parrain  le  3  sept. 
1692  d'une  tille  de  sa  sœur  Gahrielle,  et  le  23  déc. 
1695  d'un  lils  de  son  autre  sueur  Catherine.  Lo  12  fev. 
1699  il  était  marié  à  N...  Novrault,  fille  de  Joseph, 
s'  de  la  Bodinière,  et  de  Prudence  Cauppeau,  et  eut, 
croyons-nous,  pour  fils  Ambhoise-Joseph,  qui  suit. 

4.  —  <aurnier  (Amhroise-Joseph)  fil  bommage 
et  aveu  a,  Thouars,  le  12  juin  1738,  d  un  fief  d'un  «  jour- 
DBU  »  de  pré  situé  près  la  Charoulière,  p*SP  de  Cou- 
longes-Tbouarsais,  et  eut, croyons-nous,  pour  fils  Ciur- 
les-Amoroise,  qui  suit.  (Fiels  de  Thouars,  p.  113.) 

5.  —  Garnler  (Charles-Ambroise),  procureur 
au  siège  du  duché-pairie  de  Thouars  en  1776,  avait 
épousé  Marie-Prudence-Françoise  NoiRADLT.  Kn  1779 
ou  17S0,  il  fait  une  vente  a  Henri-Nicolas  Perreau, 
s*  du  Magné,  avocat  au  siège  royal  de  Vouvent,  de  la 
part  d'héritage  de  ladite  Noirault  dans  la  succession  de 
Pierre-Christophe  Perreau,  sgr  de  néaumur,  moyen- 
nant 800  livres  de  rente.  Nous  ignorons  s'il  a  laissé 
postérité. 

*.  vnxiiit  ■  >•     •*«►!   v  viti»  vi  m; 

—  Famille  de  l'Anjou  qui  a  eu  quelques  alliances  en 
Poitou  au  xvne  siècle. 

Blasnn  :  d'or  a  3  croisilles  de  sable,  2  et  1.  (Bibl. 
Nat.  Pièc.  orig.  1284,  dos.  2S895.) 

Garnler  (Charles),  Ec,  sgr  de  Souvardaiue  (le 
Champ,  Maine-et-Loire)  et  de  la  Hardière  (même  com- 
mune), épousa  Marguerite  Dubois  d'Argonne,  dont  il 
eut  une  fille  unique.  Renée,  mariée  le  17  juill.  1616  à 
René  des  Coublans  ou  d'Escoublants,  Ec.,  sgr  de  l'E- 
pinay.  (Bibl  Nat.  Cab.  de  d'Hozier,  t.  156,  dos.  4016.) 

GAftlMIER.  —  Famille  étrangère  à  notre  pro- 
vince, qui  s'est  alliée  à  la  famille  Gazeau  au  xvme  siè- 
cle. 

Blason  :  inconnu. 

1.  —  Garnler-  (Antoine),  sgr  de  Beauregard, 
sénéchal  de  la  Guierche-S'-Amand,  épousa  Jeanne 
Yverneau,  dont  il  eut  au  moins  Cïprien,  qui  suit. 

2.  —  Garnler  (Cyprien),  sr  de  la  louche, 
épousa  le  23  mars  1716  iGautruneau  et  Bau frelon,  not. 
de  Mauléon,  D.-S.)  Françoise  Gazeau,  tille  de  Jean, 
Chev.,  sgr  de  la  Touche  et  de  la  Braodannière,  et  de 
Marie  Sénéchal,  li  en  eut  une  fille  unique,  Marie-Fran- 
çoise, qui,  élant  pensionnaire  du  prieuré  de  la  F'ouge- 
reuse,  épousa  le  4  oct.  1739  (Geoffroy,  not.  aux  Au- 
biers, D.-S.)  Louis  Pasquier,  sr  de  Laudouinière.  (Arch. 
de  Boisgrollier.) 

I.   \lt\ll     It    (OE    LA    BoiSSIÈKE,   DE    BrIRUL,    DE 

la  Coussière,  de  Boisgrollier,  etc.).  —  Famille 
noble  et  1res  ancienne,  originaire  du  Poitou,  où  elle 
s'est  divisée  en  plusieurs  branches,  dont  deux  sont 
encore  existantes.  Outre  les  archives  de  la  famille 
qui  uousont  été  gracieusement  communiquées  par  M.  du 
Boisgrollier,  nous  nous  sommes  servis  pour  la  rédac- 
tion de  cet  article  des  divers  dossiers  déposés  à  la 
Bibliothèque  Nationale  (Carrés  de  d'Ho/.ier,  t.  283  ; 
Nouveau  d'Ho/.ier,  t.  149  ;  Chérin,  t.  189),  îles  registres 
paroissiaux  et  des  documents  conservés  aux  Archives  de 


«■lltMlit 


719 


la  Vienne,  E"  128,  ainsi  que  des  maintenues  de  no- 
blesse de  Maupeou  (orig.)  et  de  MM.  île  Biehchourg  et 
des  Gallois  de  la  Tour.  Lu  majeure  partie  des  rensei- 
gnements relatifs  à  la  branche  de  la  Coussière  pro- 
viennent des  archives  de  la  Coussière  mises  gracieuse- 
ment à  notre  disposition  par  lo  propriétaire  actuel, 
M.  de  Laage  de  Moux,  ancien  officier  de  cavalerie  dé- 
missionnaire. Nous  donnons,  d'après  un  mémoire  de 
famille,  et  sans  pouvoir  eu  garaulir  l'authenticité,  les 
4  premiers  degrés  du  s  Ier  et  les  5e  ol  6"  degrés  du  s  II. 

Les  personnages   qui    y  sont  mentionnés  ont  réelle ut 

exiâté,  mais  nous  n'avons  pas  la  preuve  certaine  qu'ils 
appartiennent  a  cette  famille.  La  similitude  des  armoi- 
ries, la  proximité  des  fiefs  qu'ils  ont  possédés  peuvent 
le  laisser  supposer,  mais  l'absence  de  documents  cer- 
tains ne  nous  permet  pas  de  l'atfirmer. 

A  partir  du  7°  degré  du  §11,  commençant  k  Hilaire, 
nous  prouvons  notre  travail  par  les  pièces  produites 
pour  les  écoles  militaires  et  les  maintenues  de  noblesse, 
dont  les  sources  sont  indiquées  plus  haut. 

Nous  mentiounons  ici  un  certain  nombre  de  noms 
isolés  susceptibles  d'appartenir  à  celle  famille,  mais 
pour  la  parenté  desquels  nous  n'avons  aucune  certitude. 

lllason  ."  gironne  d'or  et  de  gueules  de 
12  pièces.  La  branche  de  la  Boissière, 
d'après  les  maintenues  et  d'Hozier,  porte  : 
girouné  d'or  et  de  gueules  de  8  pièces,  et 
son  blason  est  chargé  du  franc  quartier 
des  G1"  sénateurs,  a  partir  de    1  SOS. 

Garnler  (Pierre)  était  chanoine  de  S'-Hilaire  de 
Poitiers  en  1074.  (F.) 

Garnler  (Pierre)  est  cité  comme  témoin  et 
parait  dans  divers  actes  de  1078  à  1092.  (Id.) 

Garnler  (Guillaume)  est  témoin  en  1196  dans 
une  charte  de  l'évêque  de  Poitiers.  (Doc.  inédits.) 

Garnler  (Pierre)  passa  revue  le  3  janv.  1358. 
(W.) 

Garnler  (Jean),  sire  de  la  Coindrie,  rend  aveu  de 
la  borderie  aux  Trousset,  p8se  de  la  Coudre  (D.-S.),  à 
Guy  d'Argenton,  le  18  juil.  1388.  (Bibl.  Nat.  Baluze, 
54,  f°  276  ) 

Garnler  (Jean),  fils  de  Mathurin,  fait,  en  1402, 
aveu  de  la  Fradetière  a  la  sgrie  de  la  Lamhertière,  appar- 
tenant aux  chanoines  de  S'"-Radegonde  de  Poitiers. 
(Arch.  Vien.  Chap.  de  Sle-Radegonde.) 

Garnler  (Boland),  Ec,  servit  et  passa  revue  le 
23  août  1453.  (F.) 

Garnier(Louis)  servit  en  archer  à  la  même  date. 
(Id.) 

Garnler  (Macé),  s1'  de  la  Coindrie  (la  Coudre, 
D.-S.),  arrente  une  maison  sise  à  Argentnn  à  Clément 
Maillebois,  entre  1438  et  1470.  (Arch.  D.-S.  H*  33.) 

Garnier  (Jeaii),  chanoine,  sous-chantre  et  rece- 
veur du  chapitre  de  Sle-Radegondc  de  Poitiers,  vivait  de 
1453  à  1460.  (Arch.  Vien.  Chap.  de    Ste-Badegonde.) 

ttarnior  (Jean)  servit  en  archer  a  la  montre  du 
17  août  1471.  (F.)  C'est  probablement  le  même  Jean 
qui  était  brigandinier  du  sgr  de  l'Aigle  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1467.  (Id.)  Ce  dernier,  de  la  ehâ- 
tellenie  de  l.czay,  lit  partie  connue  archer  de  la  montre 
passée  à  Poitiers  le  4  janv.  1477  pour  M.  de  Bros- 
suire  ainsi  que  Louis  Garnier,  archer  de  la  ville  de 
Poitiers.  (Orig.  en  notre  cabinet.) 

Garnier  (Etienne),  du  Poitou,  passa  en  archer  la 
revue  du  30  nov.  1474.  (Note  M.  Barbier.) 


720 


l.^itVU  It 


Garnier  (Jean),  à  cause  de  la  ehapellenie  de  la 
Mangotière,  lient  un  pré  relevant  de  Colin  de  Malle- 
vault,  Ec,  sgr  de  Hons,  d'après  l'aveu  fait  par  ce  der- 
nier au  château  de  Lusignan  le  10  sept.  1477.  (Arch. 
Nat.  P.  589,  fol.  118  v».) 

Garnier  (Antoine)  fit,  au  ban  de  1491,  partie  de 
la  garnison  du  château  de  Lusignan.  (F.) 

Garnies*  (Antoine),  neveu  de  Bernard  Gervain, 
de  la  sgrie  de  Lezay,  servit  avec  lui  au  han  de  1491. 
(Id.) 

Garnier  (Jean),  Ec,  sgr  delà  Coiudrie,  fit  un 
échange  avec  le  prieur  de  S'-Clémentin  le  25  juil.  14S6 
par  lequel  ce  dernier  lui  cédait  un  pré  joignant  celui 
du  grand  corteil  qui  lui  appartenait  et  ses  terres  des 
Boucheries  avec  une  terre  près  un  petit  hameau,  le  tout 
situé  en  la  ps*°  de  la  Coudre.  E  i  contre-échange  il 
donne  audit  prieur  une  terre  près  de  l'Espinaye  appelée 
la  Boucherie  Boucard.  (D.  Villevieille.  Arch.  de  l'abh.  de 
S'-Florent  de  Saumur.)  Jeau  rend  hommage  le  6  nov. 
1493  d'une  maison  au  bourg  de  Mauzé.  (F.)  Il  faisait 
aveu  à  Thouars  les  10  déc.  1493,  28  mars  1509  et 
1er  août  1527,  du  fief  de  Raymond  ou  Coindrie,  psse  de 
Mauzé-Thouarsais,  actuellement  C«  de  Luzay  (D.-S.) 
(Fiefs  de  Thouarsl,  et  était,  à  cause  de  sa  femme 
Malhurine  i>e  LA  Hoche,  en  procè<  le  7  août  1525 
contre  Guy  du  Vcrgier  (Arch.  du  chat,  de  Clisson, 
D.-S.).  Il  dut  avoir  pour  fille  Renée,  qui.  veuve  de 
Cuy  Guillet,  rendit  aveu  à  Thouars  le  10  juill.  1544  pour 
la  Coindrie.  (Fiels  de  Thouars.) 

Garnier  (Jaequette),  De  de  Pannessac  (Lima- 
longes,  D.-S.l,  en  fait  aveu  a  Civray  le  6  nov.  1591. 
(Note  M.  Barbier.) 

Garnier  (Louis)  fait  aveu  de  la  sgrie  de  Lusseray 
(D.-S.),  relevant  de  Melle,  les  10  mars  1536  et  9  mars 
1547.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Garnier  (René),  sgr  de  la  Coindrie,  vivait  en 
1570.  (Arch.  du  chat   de  Clisson,  D.-S.) 

Garnier  (Laurent),  sr  de  Virczac,  demeurant  en 
Angoumois,  psse  de  Ventouse,  est  le  8  oct.  1572  archer 
de  la  compagnie  de  M.  de  Sansac  qui  fit  montre  à 
Civray.  (R.  Nat.  Nouv.  Aeq.  fonds  franc.  8630.) 

Garnier  (Françoise)  présente  le  29  juil.  1590 
un  enfant  au  temple  de  Vcrtcuil.  (Arch.  Nat.  TT.  275 
A.) 

Garnier  (Joseph)  et  Anne  Garnier  présentent 
l'un  et  l'autre  un  enfant  au  temple  de  Vcrtcuil  le 
12  sept.  1593.  (Id.  id.) 

Garnier  (Abel)  et  Marie  Garnier  présentent 
également  un  enfant  au  temple  de  Verteuil  à  la  même 
époque.  (Id.   id.) 

Garnier  (Marthe),  épouse  de  Etienne  Dumont, 
a  une  fille  baptisée  au  temple  de  Chef-Boutonne  (D.-S.) 
le  22  août  1601.  (Reg.  protest.) 

Garnier  (Jeanne)  élail  le  18  déc.  1602  épouse 
de  François  de  Boisvigier,  Ec,  sgr  de  la  Courmorand 
(S'-Sauvant,  Vieil.),  d'après  une  pièce  des  archives  de 
M.  de  Boisgrollier. 

Garnier  (Marie),  femme  de  Abel  Béguier,  pré- 
sente son  fils  au  baptême  au  temple  de  Cbef-Boutonne 
le  8  déc.  1604.  Son  parrain  est  Isaac  Garnier.  (Reg. 
protest.) 

Garnier  (Anne)  et  Marie  Garnier  sont  reli- 
gieuses de  l'abbaye  de  la  Trinité  de  Poitiers  le  2  déc. 
1633.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  la  Trinité.) 

Garnier  Madeleine)  ainsi  que  Catherine  Gar- 
nier assistent  au  mariage  de  Pierre   Gigou,   Chev.,  sgr 


«;  \it-Mi.it 


de  Vezançay,  et  de  Marie  Hérouart,  le  lor  mai  1644. 
(Arch.  de  M.  de  Jouslard.) 

Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Faye,  eut  de 
Louise  Lambert  une  fille,  Marie,  baptisée  à  Pleuville 
le  14  avril  1664.  (Reg.) 

Garnier  (René)  eut  au  moins  un  fils,  Jacques, 
baptisé  à  Lorigné    D.-S.)  le  17  avril   1670.  (Id.) 

Garnier  (Jean),  sr  do  Montignac,  est  en  1678 
député  par  la  ville  de  Pons  à  l'assemblée  des  protes- 
tants de  Jonzac  (Victor  Bujeaud.  Chroniq.  protest,  de 
l'Angoumois,  p.  249.) 

Garnier  (François),  Ec,  sgrde  la  Rochevineuse, 
épousa  Anne  Chauvin,  qui  assista  le  10  avril  1708  au 
mariage  de  leur  fils  Pierre  avec  Marianne  Girardin. 
(Gén.  Chauvin.) 

Garnier  (Françoise-Céleste),  épouse  de  André- 
Emmanuel  de  Salignac,  Chev.,  sgr  du  Pavillon,  demeu- 
rant paroisse  d'Alloué  (Char.),  est  marraine  a  Maupre- 
voirle  22janv.  1787.  (Id.) 

§  1er.  —  Branche  de  VlLCKroEUVE. 

1.  —  Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Villedon,  la 
Coindrie  et  la  Coudre,  dit  le  mémoire  de  famille,  fut 
maire  de  Poitiers  quatorze  l'ois  de  1230  a  1239,  1243  à 
1244, 1247-1248,  1257-1258,  1260-1261.  (M.  A.  0. 1897, 
p.  226-227.)  Au  mois  de  juin  1230,  il  rédigea,  de  con- 
cert avec  les  bourgeois  de  la  commune,  avec  l'évêque 
et  les  abbayes,  un  règlement  général  de  tous  les 
moulins  de  la  ville.  Il  fit  construire,  la  même  aunée,  de 
nouveaux  jeux  de  paume  et  possédait  en  1232  des 
jardins  dans  la  censive  de  l'abbaye  de  Ste-Croix,  au  Pré- 
l'Abbesse.  Il  possédait  également  des  vignes  situées 
devant  l'Aumônerie  de  la  Tranchée  (ld.  id.,  p.  232, 
234)  et  eut,  croit-on,  pour  fils  (d'après  le  mémoire  de 
famille  et  M.  A.  O.  1897,  p.  334)  Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  Villedon,  la 
Coindrie  et  la  Coudre  (d'après  le  mémoire  de  famille), 
fut  élu  maire  de  Poitiers  en  1264,  et  l'était  encore  en 
1267,  1271,  1275,  1280  et  1283.  (M.  A.  0.  1897, 
p.  234.)  Il  assista  avec  son  prédécesseur  Guillaume 
Barbier  aux  assises  tenues  au  mois  de  juil.  1265  par  le 
sénéchal  de  Poitou,  dans  lesquelles  ce  magistrat  rendit 
une  ordonnance  relative  a  un  litige  pendant  entre  le 
comte  et  le  chapitre  de  S'-Hilaire.  Avec  les  échevins 
et  le  prévôt  de  Poitiers  il  rédigeait  une  ordonnance  sur 
la  police  des  taverniers  qu'il  rendit  exécutoire  le 
1er  ju.il.  1272,  et  le  même  jour  il  publiait  une  ordon- 
nance sur  les  regrattiers  ;  le  30  août  parurent  de  nou- 
veaux statuts  sur  les  cordonniers,  le  roi  Philippe  le 
Hardi,  lors  de  son  expédition  contre  le  comte  de  Foix, 
passant  à  Poitiers  au  mois  de  fév.  1272,  confirma  les 
privilèges  de  la  commune.  Pierre  Garnier  possédait  des 
maisons  situées  devaut  la  prévôté  de  Poitiers  et  fut  en 
12S6  l'un  des  exécuteurs  testamentaires  de  Girard 
de  Reims,  (ld.  id.  241.)  C'est  lui  ou  son  père  qui, 
d'après  Thibaudeau,  fonda  une  chapelle  dans  l'église  de 
Slc-Radegonde  de  Poitiers.  Le  mémoire  de  famille  lui 
donne  pour  fils  :  1°  Aimery,  qui  suit  ;  2°  Jean, 
3°  Hilaire. 

3.  —  Garnier  (Aimery),  Ec.,sgr  de  Villedon,  la 
Coindrie  et  la  Coudre,  rendit  plusieurs'  fois  aveu  de  la 
terre  de  la  Coindrie  au  château  d'Argenton  appartenant 
au  duc  d'Uzès  et  fit  en  1286  l'acquisition  d'un  moulin 
a  eau  sur  la  rivière  de  Dollan  en  la  p5S0  de  Sl-AubÎD- 
du-Plaiu,  par  acte  passé  par  Jean  Doyeu,  à  Bressuire. 
[Mena,  de  famille.)  Ou  trouve  à  la  Bibliothèque  Na- 
tionale plusieurs  reçus  donnés  par  Aimery  Garnier,  Ec. 


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721 


les  16  mars  1318,  18  juin  1379,  6  juin,  30  août  et 
ao\  1380,  à  Pierre  Couchon,  trésorier  des  guerres  du 
Roi  pour  la  Saintonge  et  l'Angoumois,  on  il  servait  en 
la  compagnie  el  sous  le  gouvernement  de  Louis  de  San- 
cerre,  maréchal  île  France.  (B.  Nat.  Pièc.  orig.  n"  i, 
5,  6,  7,  «,  doss.  2SSS5.)  Aimer?  eut  pour  entant, 
d'après  le  mémoire  de  famille,  Guillaume,  qui  suit. 

i.  —  Garnier  (Guillaume),  Ec,  sgrde  Villedon, 
la  Coiudrie  et  la  Coudre,  lit  hommage  en  1321  pour  le 
fiel'  de  Villedon  au  château  de  Lezay.(Mém.  de  famille.) 
Il  avait  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Louis,  auteur  de  la 
branche  de  la  Boissière,  §  II.  Les  héritiers  de  Guil- 
laume sont  indiqués  dans  l'aveu  de  Pannessac  rendu 
le  16  août  1482  par  Pierre  de  Posse  au  château  de 
Civray.  (Areh.   Nat.  P.  589,  fol.  178  v°.) 

5.  —  Garnier  (Jean),  Ec,  sgr  de  Nieul-sur- 
Charente,  Villeneuve,  etc.,  dut  se  marier  deux  fois  ;  le 
nom  île  sa  première  femme  est  inconnu,  mais  il  épousa, 
en  deuxièmes  noces,  le  4  juil.  1400,  Claire  de  Lezav, 
fille  de  feu  Jean,  Chev.,  sgr  des  Marais,  et  de  Margue- 
rite de  Torsay,  Dans  ce  contrat  de  mariage,  Guillaume 
de  Lezay,  Ec,  sgr  des  Marais,  frère  de  ladite  Claire, 
assigne  aux  jeunes  époux  vingt  livres  de  rente  an- 
nuelle, et  ladite  Claire  renonce  à  toute  succession  a 
venir,  tant  directe  que  collatérale.  De  plus,  ledit  Guil- 
laume abandonne  à  sa  sœur  un  hommage  que  lui  devait 
ledit  Jean  Garnier  su:'  certaines  choses  situées  dans  la 
châlellenie  de  Lezay  et  pour  l'assiette  des  20  livres  de 
rente  précitées.  11  lui  donne  aussi  l'hébergement  et  la 
gaignerie  de  Vérines  près  Booneuil,  venant  de  ladite  de 
Torsay,  leur  mère,  avec  toutes  ses  dépendances,  etc. 
Ledit  contrat  passé  sous  le  scel  de  la  cour  de  Celles- 
Lévescault  tenu  par  Jean  Simage  ?  prêtre,  juge  châte- 
lain dudit  lieu  pour  le  sgr  évêqtie  de  Poitiers.  (Areh. 
de  la  Coussière.)  Jean  eut  de  son  premier  mariage  au 
moins  Huguet,  qui  suit. 

6.  —  Garnier  (Huguet),  Ec,  sgr  de  Nieul,  Ville- 
neuve, rendit  hommage  au  duc  de  Berry  le  5  avril 
1410  pour  la  maison  de  la    Garnerie,.  assise  à  Vaussais 

II. -S.)  et  relevant  de  Civray.  (Bibl.  Arsenal,  mss.  2643.) 
11  fit  aveu  el  dénombrement  du  même  fief,  au  devoir 
d'une  livre  de  poivre  a  payer  à  muanre  de  seigneur,  le 
23  janv.  1418,  au  château  de  Civray.  (Areh.  Nat. 
P.  596.)  En  1437  il  était  taxé  pour  ne  pas  s'être  rendu 
aux  armées  et  n'y  avoir  pas  servi,  bien  qu'il  se  dit 
noble  ;  il  fit  ensuite  hommage  pour  la  maison  de  la 
Garnerie  le  16  juil.  1443  (id.  P.  1134),  et  était  en 
procès  avec  les  chanoines  de  S'°-Radegondc  en  1455 
an  sujet  de  la  possession  d'un  bois.  (Areh.  Vien.  Chap. 
de  S"-Radegonde.)  11  assista  le  3  dée.  1458  au  contrat 
de  mariage  passé  sous  la  cour  de  Civray  et  de  Chenay 
entre  Agnès  et  Louise  Texier  avec  Pierre  et  Guillaume 
Calais,  Ec.  (Cbérin,  t.  111,  G'0  de  Jousserant.)  Il  laissa 
pour  enfants  :  1°  Guichard,  qui  suit  ;  2°  Catherine, 
De  de  Nieul,  mariée  à  Jean  de  Parthenay,  Ec.,sgrde 
Maisonnais  (D.-S.),  et  qui  fit  son  testament  le  21  janv. 
1484.  (Areh.  de  la  Coussière.) 

7.  —  Garnier  (Guichard),  Ec,  sgr  de  Nieul, 
Villeneuve,  fit  successivement  hommage  de  la  maison 
de  la  Garnerie  à  Civray  les  19  mai  1409,  10  juil.  1473 
et  juin  1501  ;  dans  celui  de  1473  il  est  dit  que  la 
maison  de  la  Garnerie  était  près  le  chemin  par  lequel 
on  va  de  l'hébergement  d'Aimery  Bérin  de  Vaussais 
vers  l'éelise  dudit  lieu.  (Areh.  Nat.  P.  1134.) 

Guicbard  épousa  Jeanne  de  Barbezières,  fille  de 
Pierre,  Ec,  sgr  de  Montigné,  et  de  Marguerite  d'Aulhon, 
et  en  eut  au  moins  uuc  fille,  Jeanne,  mariée  a  Cilles 
de  Puyrigaud,  à  qui  elle  apporta  la  terre  de  Villeneuve, 
(Areh.de  la  Coussière.)  Celte  sgrie  rentra  dans  la  famille    I 

Diction.  Histor.  et  Généal.  des  Familles  du 


Garnier  par  le  mariage  de  Jcan-Gliarles-Josepb  Garnier, 
Ec,  sgr  delà  Coussière,  avec  Marie-Françoise  Regnault 
de  Villeneuve  (14°  de^,,  g  \i. 

S  II.  —  Branche  de  i.a   BOISSIÈRE, 

5.  —  GarDler  (Louis),  Ec.,  sgr  de  Villedon  et 
Butré  (Lezay,  D.-S.),  fils  puîné  de  Guillaume  (4"  deg., 
s  Ie'  .  se  maria  deux  fois,  d'abord  k  Jeanne  I'ontenier, 
veuve  de  Pierre  Bruleau,  puis  à  Catherine  Robin  Le 
Sénéchal,  qui  était  sa  veuve  le  11  juil.  1421,  d'après 
un  dénombrement  qu'elle  rendit  à  cette  date  à  Jacques 
de  Beaumout,  Chev  ,  sgr  de  Bressuire,  la  Mothe-S'-llé- 
ray,  etc.,  à  cause  du  château  de  ce  dernier  lieu,  des  fief, 
terre  et  sgrie  du  C.ouldrç,  p"c  de  Clussais,  contenant  de 
ou  i,  ^0  septerées  de  terre  ou  environ,  mesure  de  Lezay. 
(Areh.  de  la  Coussière.)  Il  eut  du  1er  lit  :  1°  Etienne, 
qui  passaen  archer  la  revue  du  30  nov.  1474  ;  2°  Cathe- 
rine, mariée  à  Bertrand  Laidet,  lieutenant  au  siège  de 
Niort  (F.)  ;  du  second  lit  :  3°  Louis,  qui  suit. 

H.  —  Garnier  (Louis),  Ec,  sgr  de  Villedon, 
Butré,  arrenla  quelques  pièces  de  terre  a  Louis  Bellin, 
de  Lezay,  en  1465.  11  succéda  comme  écbevin  a  Jean 
Boilesve,  le  20  mars  1  i76,  fui  inaire  de  Poitiers  en  1479 
et  ambassadeur  près  du  roi  d'Angleterre.  Il  fut  aussi 
maître  des  requêtes  du  roi  Louis  XI,  qui  appréciait  son 
habileté  et  sa  fidélité.  (Annales  d'Aquitaine  et  M.  A.  O. 
1897  p.  463  et  siiiv.)  Il  laissa  pour-  enfants  :  1°  Hi- 
laire,  qui  suit  ;  2"  Jean,  3°  Olivier,  tous  les  deux 
chanoines  de  Slc-P,adegonde  de  Poitiers  et  cités  dans 
le  testament  de  leur  neveu  Guillaume,  Ec,  sgr  des 
Loges,  également  chanoine  de  S,e-Radegonde. 

7.  —  Garnier  (llilaire),  Ec,  sgr  de  Butré,  Lezay, 
Villedon.  vivait  le  11  oct.  1519,  époque  où  lui  et 
son  épouse  Marie  de  Troussange,  fille  de  Charles, 
Ec,  sgr  de  la  Voulte  et  de  Limor,  se  firent  une  donation 
mutuelle  dans  laquelle  ils  demandent  a  être  enterrés 
dans  l'église  de  Lezay,  en  la  sépulture  de  leurs  parents. 
Cet  acte  fut  passé  à  Butré  en  la  courde  Lezay  par  A.  Vin- 
cent, not.  à  Rom  (D.-S.).  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  283, 
p.  326.)  Le  14  déc.  1524,  Charles  de  Troussange,  Ec, 
sgr  de  la  Voulte  et  de  la  Haute-Maison  de  Limor,  y 
demeurant,  ps"  de  Clussais  (D.-S.),  fait  une  donation 
en  raison  des  services  à  lui  rendus  par  llilaire  Gar- 
nier, Ec,  sgr  de  Butré,  et  Marie  de  Troussange,  sa 
femme,  à  René  et  Guillaume  Garnier,  leurs  enfants,  de 
tous  ses  biens  (dont  il  garde  l'usufruit  sa  vie  durant), 
avec  la  tierce  partie  de  son  domaine,  sous  la  réserve 
de  ladite  Marie  de  Troussange,  sa  fille  et  leur  mère. 
Acte  passé  à  Limor  par  Meschiu  ou  Neschin,  not.  à 
Lezay,  et  Y.  Bernard,  not.  en  la  cour  de  l'arcliiprètré 
de  Chaunay.  (Id.  id.)  llilaire  était  décédé  avant  le 
25  mai  1546,  date  où  sa  veuve  était  remariée  à  Jacques 
de  Frondebœuf,  Ec,  et  le  partage  de  ses  biens  entre  ses 
enfants  eut  lieu  a  cette  même  date.  Ses  enfants  sont  : 
1°  Olivier,  Ec,  sgr  de  Butré,  qui  rendit  aveu  de  ses 
terres  de  Butré,  p>*>de  Lezay  (D.-S.),  le  2  juil.  1541,  et 
qui  était  décédé  avant  le  25  mai  1546  ;  2»  René,  qui 
suit  ;  3°  Guillaume,  rapporté  au  §  IV  ;  4°  autre  Guil- 
laume, Ec,  sgr  des  Loges  S'-Vinrrnt-la-Cliàtre,  D.-S.), 
chanoine  de  S,e-Radegonde  de  Poitiers,  qui  fit  son  tes- 
tament le  25  sept.  1588,  par  lequel  il  choisit  sa  sépul- 
ture en  l'église  Stc-Radegonde,  en  la  place  de  feu 
M""  Jean  et  Olivier  Garnier,  ses  oncles,  chanoines  de 
ladite  église,  qui  sont  sou-,  une  tombe  au  pied  du  béni- 
tier de  la  porte  de  ladite  église  du  côté  des  maison 
priorale et psallclte de  ladite  église.  Il  fail  héritiers  ses 
neveux  Jacques  et  Hé  lard  Garnier,  enfants  de  ses  frères  : 
ledit  Jacques,  de  le  n  René,  Le.,  s«r  de  la  Voulte  et 
Limor,  et  de  Anne  de  la  Barre,  celle-ci  vivante,  et  ledit 

Poitou.  —  T.  m  46 


722 


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Médard,  fils  et  héritier  de  feu  Guillaume,  Ec,  et  de 
Madeleine  de  Mallevault.  H  donne  à  sa  nièce  Renée 
Garnier,  fille  de  feu  René,  son  frère  aîné,  et  de  ladite 
de  la  Barre,  i.000  1.  pour  aider  à  la  marier,  pourvu 
qu'elle  renonce  à  sadite  succession,  au  profit  de 
Jacques  son  frère,  Ec,  sgr  de  la  Voulte,  son  neveu  à 
lui.  Il  lègue  à  Marguerite  Garnier,  aussi  sa  nièce,  veuve 
de  feu  Nicole  Dupuy,  Ec,  sgr  de  la  Badonnière, 
21)0  écus  sols,  laisse  à  son  neveu  Jacques  Garnier  sa 
métairie  de  Limor,  celle  des  Loges,  le  quart  de  celle  de 
la  Pommeraye,  p!se  de  Clussais  ;  audit  Médard,  son 
neveu,  la  sgrie  du  Couldré,  p!se  de  Clussais,  la  métairie 
des  Marchollières,  psses  d'Aigonnay  et  Prailles  (D.-S.), 
puis  celle  de  la  Roche  de  Chenay  (D.-S.).  Il  parle  des 
successions  de  sa  mère  Marie  de  Troussange,  de  celle 
de  feu  Olivier  Garnier,  Ec,  chanoine  de  Sle  Kadegonde, 
son  oncle  paternel,  et  nomme  ses  exécuteurs  testamen- 
taires lesdits  Médard  Garnier,  Ec,  et  Guillaume  Guyhet, 
chanoine  de  S"=-Radegoudc  Acte  passé  par  Barthélémy 
Juteau  et  Philibert  de  la  Fuye,  not.  à  Poitiers.  (Carrés 
de  d'Hozier,  t.  2S3.) 

8.  —  Garnier  (René),  Ec,  sgr  de  la  Voulte, 
Butré,  etc.,  rendit  hommage  à  Civray  pour  son  héberge- 
ment de  la  Voulte,  de  Maire  etd'Aulncau,  p"M  de  Mairé- 
l'Evcscault  (D.-S.),  le  23  fév.  1547.  11  est  cité  dans  la 
donation  de  son  aïeul  maternel  Charles  de  Troussange  ; 
transige  le  3  août  1534  par  acte  passé  par  Jean  Nourry 
et  Jean  Boucard,  not.  à  Melle,  avec  Guillaume  et  autre 
Guillaume,  ses  frères,  au  sujet  de  la  discussion  des 
droits  qui  leur  revenaient  dans  la  succession  de  leurs 
père  et  mère,  dans  celle  de  feu  Charles  de  Troussange, 
Ec,  sgr  de  la  Voulte,  et  dans  celle  de  feu  Olivier  Gar- 
nier, leur  oncle  paternel,  sgr  de  Butré,  qui  leur  avait 
laissé  plusieurs  beaux  domaines  tant  nobles  que  rotu- 
riers, situés  au  pays  de  Poitou.  On  voit  dans  cet  acte 
que  René,  comme  aîné  et  principal  héritier,  eut  pour  son 
droit  d'aînesse  l'hôtel  et  la  sgrie  de  Butré.  (Carrés  de 
d'Hozier,  t.  283,  et  Arch.  Vien.  E"  128.)  René  se 
maria  deux  fois  :  1°  à  Jeanne  d'Estampes,  2°  à  Anne 
de  la  Barre,  et  était  décédé  avant  le  25  sept.  1588, 
laissant  du  Ie'  lit  :  1»  Gilles,  qui  suit  ;  et  du  second  : 
2°  Jeanne,  mariée  le  2  janv.  15S4  (Motheau  et  Blan- 
chard, not.  a  Lezay)  a  Louis  Rabault.  Ec,  sgr  de  la 
Gaucherie  (Nouv.  d  Hozier,  t.  149,  doss.  3299); 
3°  Jacqdes,  Ec,  sgr  de  la  Voulte,  donataire  de  son 
oncle  Guillaume,  marié  à  Marthe  Gaschet,  et  décédé 
ainsi  que  sa  femme  avant  le  8  janv.  1624,  date  du  par- 
tage do  leurs  successions  entre  Marie  et  Jeanne,  leurs 
filles  aînées.  11  avait  eu  entre  autres  :  a)  Marie,  bap- 
tisée au  temple  de  Chef-Boutonne  le  29  août  1593  et 
mariée  le  12  fév.  1613  à  René  d'Aitz,  Ec,  sgr  de 
Gaultret  ;  b)  Jeanne,  mariée  avant  le  8  janv.  1624  à 
Pierre  de  Puyguvon,  Ec,  sgr  de  la  Voulte  et  de  la 
Coudre  ;  e)  Suzanne,  baptisée  au  temple  de  Chef-Bou- 
tonne le  14  juin  1598,  âgée  de  15  mois  ;  ri)  Léo,  bap- 
tisé le  même  jour  au  même  temple. 

4°  Benée,  qui  reçut  1000  livres  de  son  oncle  Guil- 
laume ;  5»  Marguerite,  veuve  le  25  sept.  1588  de  [Ni- 
colas Dupuy,  Ec,  sgr  de  la  Badonnière. 

9.  —  Garnier  (Gilles),  Ec,  sgr  de  la  Garnerie 
et  de  la  Roche-Séchaud  (le  Vieux-Sérier,  Char.), 
épousa  le  8  janv.  1563  (Vadier  et  de  Goret,  not.  de  la 
R»ie  de  Champagne-Mouton,  Char.)  Jeanne  de  Goret, 
fillede  François,  elde  Jeanne Rousset  (M.  Rempnoulx  du 
Vignaud  la  dit  fille  de  Mathurin,  sgr  de  Fontclairet,  et 
de  Pernette  Berthelol),  dont  il  eut  au  moins:  1*  Joseph, 
qui  suit  ;  2°  Marie,  qui  fut  présentée  au  temple  de 
Verteuil  le  21  mai  1570  et  qui  épousa  vers  1590  Pierre 
Dumas,  s'  de  la  Courrière  ;  3°   Anne,  mariée  en  1583  à 


a  Aisxiiis 


Jacques  Dumas,  sr  de  la  Combe,  frère  du  précédent  ; . 
4°  peut-être  JaCuiies,  Ec,  sgr  du  Vergier,  marié  à 
Marthe  Lestreux  qui,  en  mai  1609,  étant  veuve  et  tu- 
trice de  leurs  enfants,  lit  dresser  un  inventaire  contre 
Joseph  Garnier,  son  beau-frère.  (Arch.  Vien.  E!236.) 
Jacques  eut  au  moins  pour  enfant  Piehre,  Ec,'  sgr  du 
Vergier,  qui  était  juge  sénéchal  de  la  B"'e  de  Chef- 
Boulonne,  et  époux  de  Marie  Lestreux  lorsqu'il  fil  bap- 
tiser au  temple  de  Chef-Boutonne,  le  4  mai  1636.  son  fils 
Jean,  qui,  croyons-nous,  mourut  jeune.  (Reg.  protes- 
tants.) Ses  héritiers  possèdent  le  bois  de  la  Mothe,  est-il 
dit  dans  l'aveu  de  Champagne-Mouton  rendu  le  30  sept. 
1668  par  François  de  Royc  de  La  Rochefoucauld,  Bon 
de  Chef-Boutonne.  (Arch.'nat.    P.  434». ) 

10.  —  Garnier  (Joseph),  Ec,  sgr  de  la  Roche- 
Séchaud  et  de  la  Boissière  : VClaud,  Char.),  épousa  le 
7  juin  1604  (Guény,  not.  à  Civray,  Vien.)  Suzanne  de 
Nouzières,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Boissière,  et 
de  feu  Françoise  Landry,  qui  lui  apporta  la  sgrie  de 
la  Boissière,  dont  il  rendit  foi  et  hommage  le  8  août 
1633  au  Bon  de  Champagne-Mouton,  et  aveu  et  dénom- 
brement le  28  janv.  1635,  tant  en  son  nom  que  comme 
maître  des  droits  de  sa  femme.  Il  était  décédé  avant 
le  23  août  1619  (Arch.  Vien.  Doss.  Garnier)  et  avait  eu 
pour  enfants  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Joseph,  Ec, 
sgr  du  Mas  de  la  Roche,  qui  était  décédé  avant  le  22 
août  1650;  3°  Pierre,  Ec,  sgr  de  Champvallier  (le 
Vicux-Sérier,  Char),  de  la  Roche-Séchaud  et  de  Fonta- 
non,  épousa  le  2S  août  1639  Louise  Prévost,  De  do 
Champvallier  et  fille  de  François,  sgr  de  Champvallier, 
et  de  Marthe  Goret.  Il  rendait  hommage  de  Champval- 
lier à  la  Bnic  de  Champagne-Mouton  le  15  avril  1658, 
et  avait  eu  entre  autres  enfants:  a)  Olive,  qui  se  maria 
le  2  fév.  1693  ;  mais  la  maintenue  ,1e  Maupeou  qui 
cite  cet  acte  ne  donne  pas  le  nom  de  son  mari  ;  b)  Jac- 
quette, mariée  le  22  janv.  1665  [Mérigeault,  not.  à 
Champagne-Mouton)  a  François  Desmier,  Ec,  sgr  de 
Boisgenis  et  des  Essarts,  et  décédée  vers  1679  (Gén. 
Desmier)  ;  c)  René,  Ec,  sgr  de  la  Chèze,  parrain  à 
Champagne-Mouton  (Char.)  le  26  mai  1669. 

4°  Jacquette,  mariée  le  19  août  1637  (Charton  et 
Plessaye,  not.)  à  Jean  Guy,  Ec,  sgr  de  Ferrières  et  de 
la  Cour. 

11.  —  Garnier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Bois- 
sière, comparut  pour  son  père  aux  ban  et  arrière-ban 
du  Poitou  en  vertu  d'une  procuration  que  ce  dernier  lui 
avait  donnée  le  30  août  1635,  et  reçut  deux  certificats, 
l'un  de  Pierre  Gaucher,  commissaire  extraordinaire  des 
guerres,  du  21  nov.  '  1635,  et  l'autre  du  s'  Martel  de 
Tricon,  commandant  de  la  noblesse  du  Poitou,  le  10 
déc  1635.  Il  partagea  avec  son  frère  Pierre  et  sa  soeur 
Jacquette  la  succession  de  Joseph  Garnier,  leur  frère, 
le  22  août  1650,  et  avait  épousé  le  15  fév.  1643  (Pierre 
de  Laire,  not.  a  Ruffec  Nouv.  d'Hozier,  t.  149,  doss. 
3299),  (la  maintenue  de  M.  de  Maupeou  dit  1633),  Anne 
du  Magnou,  fille  aînée  d'André,  sgr  du  Breuil-Charente, 
et  de  feu  Anne  du  Bois.  Il  obtint  le  25  juin  1644  de 
M.  de  Voyer  d'Argenson,  intendant  du  Poitou,  une 
ordonnance  qui  le  décharge  ainsi  que  ses  frères  d'une 
taxe  de  francs-fiefs  imposée  sur  le  fief  de  la  Bois- 
sière. 

Ses  enfants  furent:  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Marie,  qui 
épousa  le  29  oct.  1681  Bertrand  Guy,  Ec,  sgr  de  la 
Roche,  lequel  transigea  avec  Jean,  son  beau-frère,  le 
9  mai  1689.  Marie  fut  inhumée  au  Vieux-Cérier  le  3 
janv.  1717. 

12.  —  Garnier  (Jean),  Ec,  sgr  delà  Boissière, 
baptisé  au  temple  de  Champagne-Mouton  le  27  fév. 
1650,  épousa  le  17  juin   1686   (Arnaull,  not.   à  Ruffec, 


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723 


C.iiar.  Jeanne  Giiurdin,  BUe  de  feu  [aaac,  scr  ilo 
Mongazon,  et  de  Marthe  Collet.  Il  obtint  le  SO  avril  1695 
un  arrêt  du  conseil  du  roi  qui  le  déchargeait  du  droii.de 
franc-fief  auquel  il  avait  été  imposé  pour  le  lief  de  la 
Boissière,  ot  fut  maiotenu  en  sa  noblesse  par  M.  de 
Maupeou  le  12  avril  1698.  Il  élait  dérédé  avant  le  1S 
fév.  lllit,  ayant  eu  pour  enfants  :  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
i°  Jean,  Ec  .  sp-  delaDavinlère,  marié  en  1718  k  Judith 
de  Goret,  fille  de  François,  Ec,  sgr  des  Coux,  achète  en 
1117  le  flef  de  Clavachon  ou  Clauxvachon  et  l'habitait 
en  1735  Note  Rempnouh  du  Vignaud).  Il  eut,  croyons- 
nous,  pour  lils  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Davinière  ot  de 
Hongoumard,  marié  k  Suzanne  Thomas,  qui  tous  les 
deux  reconnaissent  devoir  une  rente  à  l'àbbesse  et  au\ 
religieuses  de  S'  Ausone,  le  2  dée.  1703  lArch.  Char., 
E.  1813),  et  peut-être  Pierre-Andrb-Mahie,  Ec,  sgr 
de  Mongoumard,  cité  dans  les  registres  paroissiaux  de 
Char  roux  en  1750. 

3»  Anne,  mariée  à  Rutïec,  le  15  janv.  1721,  à  Jean- 
François  Girauil,  licencié  es  lois,  puis  k  François  de 
Corot,  Ec,  sgr  des  Coux  ;  4°  Olive,  mariée  au  Vieux- 
Ruffee,  le  26  juin  1717,  a  François  Prévost,  sgr  de  la 
Simonie. 

13.  —  Garnler  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Boissière, 
du  Breuil-Charente,  etc.,  né  le  3  mai  1687  et  baptisé 
le  11  du  même  oisdans  l'églisede  SMBichel  de  Cham- 
pagne-Mouton, épousa  à  Ruffee,  le  7  nov.  17(17  (de 
Mondion,  not.ï,  Françoise  des  Moulins,  fille  de  Jacques, 
intendant  des  affaires  de  la  duchesse  douairière  de  S'- 
Simon,  Misc  de  Rulfec,  et  de  Marguerite  Jolly.  Il  avait 
fait  hommage  le  13  sept.  170i  à  la  duchesse  de  S'- 
Simon,  M'se  de  Ruffee,  de  la  moitié  du  fief  du  Brcuil- 
Charente  (Aizec,  Char.)  réunie  au  M"»1  de  Ruffee,  tant 
pour  lui  que  pour  ses  frère  et  sœurs,  et  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  par  M.  Quentin  de  Richobourg,  inten- 
dant du  Poitou,  le  14  fév.  1715.  Il  eut  pour  enfants  : 
1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Guillaume,  baptisé  à  Ruffee 
(ainsi  que  les  suivants)  le  7  nov.  1709,  qui  fut  curé  de 
Gondac  (Char.)  et  chanoine  de  S'-Nicolas  de  Russie  ; 
3°  Marguerite-Jeanne,  baptisée  le  5  fév.  1711,  qui 
épousa  à  Rulfec,  le  21  avril  1742,  Philippe  de  Nes- 
mond,  sgr  de  Brie  ;  4°  André,  auteur  des  C"  do  te 
Boissière,  §  III  ;  5°  Françoise-Olive,  baptisée  le  21 
août  1714  ;  6°  François,  Ec,  sgr  de  Ballon,  Chev.  de 
S'-Louis,  capitaine  de  grenadiers  au  régiment  de 
Navarre,  épousa  le  12  mai  1761  à  Poitiers  Geneviève 
Jourdain  de  Boistillé,  fille  de  feu  Bené,  et  de  feu 
Marie  Bricault.  Nous  ignorons  s'il  a  eu  postérité  ; 
7"  Jean,  Ec,  sgr  de  Paroux,  lieutenant  de  cavalerie  ; 
8°  autre  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Boche  ;  9°  Marie,  née  k 
Bulfec  le  7  oct.  1125,  admise  k  S'-Cyr  sur  preuves  laites 
devant  d'Hozier  ;  elle  épousa,  croyons-nous,  François- 
Alexandre  Lériget  de  Grandbois. 

14.  —  Garnier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  la  Bois- 
sière, baptisé  k  Ruffee  le  23  juif.  1708,  se  maria  dans 
celte  même  ville,  le  23  janv.  1735,  k  Marie  Biiiaud  de 
Ciiaudon,  fille  do  l'eu  Jeau,  sgr  de  Chaudon,  et  de 
Catherine  Querron,  alors  épouse  de  André  Brumault  de 
Montgazon,  et  en  eut  :  1°  Catherine,  baptisée  à  Ruffee, 
le  29  oct.  173G  ;  2"  André,  qui  suit. 

15.  —  Garnier  (André),  Ec,  sgr  de  la  Boissière 
et  de  Fougère,  épousa  à  Nanteuil  (Char.),  le  23  oct. 
1775  (Dumagnou  et  Balland,  not.),  Marie  Pochette, 
fille  de  feu  Pierre,  sgr  de  Pluzet  ?  avocat  en  Parle- 
ment, et  de  Madeleine  Lousmcaud,  et  eut  entre  autres 
enfants-  1"  Pierre-Paul-Jacques-André,  qui  suit; 
2°  Antoine,  né  k  Champagne-Mouton  le  5  sept.  1777, 
mort  en  1794  à  l'année  du  Rhin,  aide  de  camp  du  gé- 
néral Pierre  Garnier  son    oncle  ;   3°  François,    né  au 


même  lieu  le    26  sept,  1781,  mort  a  Dresde  générulde 

lu-i»ade  et  officiel-  de  la  Légion  d'honneur;  4°  MARIE- 
Anne-Auoustine,  née  à  Rulfec,  le  211  déc.  1783,  ma- 
riée au  même  lieu,  le  22  fév.  1802,  à  Pierre  Brumault  de 
Villeneuve,  oapitaine  d'artillerie. 

16.  —  Garnier  «lu  I»  Boissière  (Pierré- 
Paul-Jacques-André),  né  k  Nanteuil  le  1S  sept.  177G, 
épousa  Marie-Elisabeth  Geoffroy  vers  1X05  et  mourut 
en  1X22,  ayant  eu  :  1°  Mahie-Cicneviève-Thélica,  née 
le  2S  sept.  1806,  épouse  de  Jean-Auguste  Périgord,  ma- 
gistrat; 2°  Jean-André-Gustave,  né  le  28  août  1808, 
mort  sans  enfants  en  1833  ;  3°  Jeannk-Lucile-Fran- 
çoise-AloIse,  née  le  10  sept.  1811,  mariée  le  26 
fév.  1835,  à  Ruffee,  àJacqucs-AdolpIie-llippolyte  Frère, 
et  décédée  le  28  mars  1847  ;  4°  Catherine-Ursule,  née 
le  17  juin  1813,  mariée  le  8  fév.  1844  k  François-Paul 
de  Taffin. 


■  Branche  des  CI|!sI»E  I-,  A  OoissiKltli. 


§111. 

14.  —  Garnier  (André),  Ec,  sgr  de  la  Boissière 
et  du  Bois,  lils  puiné  de  Pierre,  et  do  Françoise  des 
Moulins  (13"  deg.,  §  II),  baptisé  à  S'-André  de  Buffec 
le  15  fév.  1712,  fut  Chev.  de  S'-Louis,  porte-étendard 
des  gardes  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Beauvau,  et 
capitaine  de  cavalerie.  11  épousa  le  14  fév.  1752  (Beehe- 
milh,  not.  de  la  Bnicde  Champagne-Mouton)  Françoise 
de  Salignac,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la  Maingoterie 
(Chassiecq,  Char.!,  et  de  Marie-Madeleine  de  Cumont, 
dont  il  eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jean,  né  a 
Chassiecq  le  16  avril  1756,  fit  ses  preuves  pour  entrer 
à  l'école  militaire  devant  d'Hozier  de  Sérigny  le  5  nov. 
1761  ;  3"  Henry-René,  né  également  à  Chassiecq  le 
20  oct.  1758,  reçu  k  la  Flèche  le  12  déc.  1768,  puis 
a  l'école  royale  militaire  le  22  sept.  1772,  également 
sur  preuves.  11  fut  nommé  Chevalier  de  S'-Louis  en 
1817  ;  4°  Françoise-Céleste,  baptisée  à  Chassiecq 
le  26  fév.  1760. 

15.  —  Garnier  de  la  Boissière  (Pierre), 
('."'  de  l'Empire,  né  à  Chassiecq  le  11  mars  1755,  fut 
reçu  à  l'école  militaire  de  la  Flèche  le  4  nov.  1764  et 
k  l'école  royale  militaire,  sur  preuves  laites  devant 
d'Hozier  de  Sérigny,  le  31  oct.  1761).  Nommé  sous- 
lieutenant  dans  Cnstiue-Dragons  le  l«'juin  1772,  il  eut 
rang  de  capitaine  le  3 juin  1779  et  de  capitaine  de  rem- 
placement dans  Montmorency-Dragons  le  28  avril  1788, 
et  quand  ce  régiment  prit  le  nom  de  2e  régiment  de 
chasseurs  à  cheval  le  15  sept.  1791,  il  y  resta  comme 
capitaine  et  le  suivit  à  l'armée  du  Rhin.  Au  combat  de 
Spire  le  30  sept.  1792,  à  la  tète  de  12  de  ses  chas- 
seurs, il  fit  prisonniers  300  Autrichiens  et  reçut  le 
lêr  déc.  suivant,  en  récompense  de  ce  coup  d'éclat,  le 
grade  de  chef  de  brigade.  Fait  prisonnier  par  les  Prus- 
siens le  13  juil.  1794,  échangé  en  avril  1795  et  nommé 
général  de  brigade  le  13  juin  de  la  même  année,  il 
fut  successivement  envoyé  aux  armées  du  Rhin,  de  la 
Moselle  et    d'Allemagne.  Blessé  a  l'affaire  de    Rath,  le 

10  déc  1795,  il  passa  k  l'armée  d'Angleterre,  puis  k 
celle  de  Mayenne,  lut  nommé  général  de  division  le 
23  fév.  17911,  servit  en  Italie,  en  Suisse,  et  eut  le  com- 
mandement de  l'armée  de  réserve  jusqu'à  la  fin  de  la 
campagne  de  1800  dans  les  ('.lisons.  Mis  en  non-activité 
le  23  sept.  1801,  il  devint  inspecteur  général  d'infan- 
terie le  28  déc.  1S01,  puis  inspecteur  général  do  cava- 
lerie le  27  fév.  1802.  Le  premier  consul  le  fit  alors 
entrer  au  Sénal  le  2.".  août  de  la  même  année,  et  k 
l'époque  de  la  création  de  la  Légion  d'honneur,  il  en 
fut  nommé  membre   et  grand  officier  le  li  juin  isoi. 

11  avait  été  pourvu  de  la  sénatorerie  de    Bourges  et  de 
vint  chambellan  de  l'Empereur  eu  fév.  1805.  En  1807 


724 


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celui-ci  lui  confia  le  commandement  de  la  4S  légion  de 
réserve  de  l'intérieur,  l'envoya  en  oct.  présider  le  col- 
lège électoral  de  la  Charente  et  lui  conféra  le  titre  de 
Comte  par  lettres  patentes  du  26  avril  1  SOS.  Appelé  au 
commandement  supérieur  a  Strasbourg  le  8  mars  1809, 
il  mourut  a  Paris  le  14  avril  de  la  même  année,  avant 
d'avoir  pu  se  rendre  à  son  poste.  Il  s'était  marié  en 
1792  à  Marie  Boissière,  dont  il  eut  :  1°  Adolphe, 
2°  Eulalie,  morts  tous  les  deux  en  bas  âge  ;  3°  Jean- 
Frédéric,  qui  suit  ;  4°  Jean-Edouaiid-Adolphe,  Ve  de 
la  Boissière, épousaN...  Chazeaux,  dont  il  eut  une  fille, 
Alexandrine,  mariée  àN...  Astier. 

16.  —  Garnier  de  la  Boissière  (Jean- 
Frédéric),  C"  de  la  Boissière,  né  à  S'-CIaud  (Char.)  le 
6  mars  1796,  fut  page  de  Napoléon  I"  et  officier  d'or- 
donnance du  général  de  Bordesoulcs.  11  poursuivit  sa 
carrière  militaire  sous  la  Bestauration,  devint  Chev. 
de  la  Légion  d'honneur  en  1824,  capitaine  commandant 
le  l°r  régiment  de  cuirassiers  de  la  garde  royale  en 
1824  et  chef  d'escadron  :  il  donna  sa  démission  en  1829. 
S'étant  présenté  comme  candidat  républicain  en  1831,  il 
échoua  ainsi  qu'en  1834  ;  mais  en  1839  il  fut  élu  député 
de  la  Charente  et  siégea  sur  les  bans  de  l'opposition 
avec  son  ami  M.  de  Ludre.  11  échoua  aux  élections 
de  1842;  niais  à  la  révolution  de  février,  il  fut  nommé 
commissaire  du  gouvernement  provisoire  dans  le  dé- 
partement de  la  CliareDte  et  élu  représentant  de  ce 
même  département  à  l'Assemblée  Constituante  le  23 
avril  1848.  Il  prit  place  parmi  les  républicains  modérés, 
vota  contre  l'abolition  de  la  peine  demort,  contrel'impot 
progressif,  contre  l'amendement  Grévy  et  contre  l'expé- 
dition de  Home,  etc.  Après  cette  législature,  il  ne  fit 
plus  partie  du  Parlement  et  mourut  a  Angoulêmo  le 
19  mars  1873.  11  avait  épousé  le  21  fév.  1824  Marie- 
Anne-Kulalie  Blanchon,  dont  il  eut  :  1"  Eulalie,  décé- 
dée en  1S43  ;  2°  Jules-Octave,  qui  suit  ;  3°  Mathilde, 
née  en  1S28,  mariée  a  Louis-Bené  de  Saulces  de  Frey- 
cinet, contre-amiral,  etdéeédée  le 22  fév.  1902;  4°  Sté- 
phanie-C.amille-Clémexcb,  née  en  1833,  qui  épousa 
Charles- Henri  de  Saulces  de  Freycinet,  vice-amiral  ; 
5°  Laurence-Eulalie  Marguerite,  née  en  1833,  ma- 
riée en  1S39  à  Jcaii-Baptiste-Henri  Clc  de  la  Laurencie, 
et  décédée  en  1S96. 

17.  —  Garnier  de  la  Boissière  (Jules- 
Octave),  Cte  de  la  Boissière,  né  le  7  fév.  1823,  épousa 
le  26  fév.  1862  (Cambois,  not.  à  La  Bochefoucauld) 
Marie-Joséphine-Emilie  de  James,  fille  de  Charles-Fré- 
déric, et  de  Pauline  Chabot  de  Peuchcbrun,  et  mourut 
au  château  de  Mouette  (près  Confolens,  Char.)  le  15 
mai  1894,  laissant  :  1°  Octavie,  née  en  1S62,  mariée 
le  29  nov.  1899  à  Charles  AugierdeMoussac  ;  2"  Bené- 
Fsédéric-GustaVe-Guy,  qui  suit. 

18.  —  Garnier  de  la  Boissière  (Bené- 

Frédéric-Oustave-Guy),  Cle  de  la  Boissière,  né  le  7 
juil.  1871,  a  épousé  le  H  avril  1899  (Bourdoiseau, 
not.  à  la  Ferlé-Villeneuil,  Eure-et-Loir)  Germaine- 
Hemiette-Louise-Maric  de  Tarragon,  fille  de  Louis- 
Pierre-Georges,  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  et  de 
Marie-Thérèse-Agathe  de  Cacqucray  de  Lorme,  dont  : 
1°  Guy-Joseph-Georoes-Octave,  né  le  16  avril  1901  ; 
2°  Marguerite-Marie-Thérèse-Charlotte,  née  le 
6  déc.  1902. 


§  IV. 


Branche    de  Cuii.b  i. 


GARIVIEH 


S.  —  Garnier  (Guillaume),  Ec,  sgr  de  Butré, 
lils  puiné  d'Hilaire,  et  de  Marie  de  Troussange  (7°  deg., 
§  II),  transigea  le  3  août  1554,  par  acte  passé  par  Jean 
Nourry  et   Jean  Boucard,  not.     à  Melle,  avec  Bcné    et 


autre  Guillaume,  ses  frères,  au  sujet  des  droits  qui 
leur  revenaient  dans  la  succession  de  leurs  père  et 
mère,  dans  celle  de  feu  Charles  de  Troussange,  Ec, 
sgr  de  la  Voulte,  leur  aïeul,  et  dans  celle  de  feu  Olivier 
Garnier,  leur  oncle  paternel,  sgr  de  Butré,  qui  leur 
avait  laissé  plusieurs  beaux  domaines  en  Poitou.  Il 
avait  partagé  déjà  avec  ses  frères  et  Jacques  de  Fron- 
debœuf,  son  beau-lrère,  sgr  de  Boisdaire  en  S'-Aubin 
(Nouv.  d'Hozier,  t.  149.  doss.  3299),  et  transigea  de 
nouveau  avec  sou  frèr»  Guillaume  le  16  fév.  1562.  Il 
était  convoqué  le  9  oct.  1568  à  la  réunion  du  ban  et 
de  l'arrière-han  du  Poitou  a  Poitiers  et  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  par  arrêt  du  26  nov.  1598,  rendu  par 
M.  de  S'"-Marthe,  commissaire  du  roi  à  Poitiers.  Le  15 
déc.  1593,  Guillaume,  qualifié  de  sgr  de  Bulré,  fit  un 
nouveau  partage  avec  son  frère  René,  Ec,  sgr  de  la 
Voulte.  Il  avait  épousé  le  16  janv.  1554  (d'Audry, 
tabellion)  Madeleine  de  Mallevault,  fille  d'Etienne, 
Ec,  sgr  de  la  Poupardière  (Nouv.  d'Hozier.  t.  149,  doss. 
3299),  et  de  Marguerite  Guérin,  et  en  eut  :  1»  Médard, 
qui  suit  ;  2°  Guillaume.  Ec,  sgr  delà  Branle  (S'-Cou- 
taflt,  D.-S.),  qui  est  cité  dans  le  dénombrement  fait  à 
l'évêque  de  Poitiers  le  23  janv.  1629  par  Hilaire  de 
Laval,  B°"  de  Lezay,  comme  devant  hommage  pour  la 
Braule  et  la  Barre  de  S'-Coutant  ;  3°  Marguerite,  qui 
était  mineure  en  1571.  (Arch.  Vien.    E»  128.) 

9.  —  Garnier  (Médard),  Ec,  sgr  de  Butré, 
acheta  le  5  déc.  1591  les  terre  et  chàtelleme  de  Brieul, 
et  le  roi  Henri  IV,  par  lettres  patentes  données  à  S'- 
Denis  le  19  oct.  1592,  lui  fit  don  des  prérogatives  y 
attachées  et  le  tinlquitle  de  900  écus  qu'il  devait  pour 
cette  acquisition  au  trésor  royal.  Comme  nous  l'avons 
vu  à  l'article  de  son  oncle  Guillaume,  chanoine  de 
Slc-Radegonde,  il  reçut  de  ce  dernier,  par  son  testament 
en  date  du  25  sept.  1588,  la  sgrie  du  Couldré  (Clussais, 
D.-S.),  la  métairie  des  Marchollières  (Aigonnay  et 
Piailles,  D.-S.),  puis  celle  de  la  Roche  de  Chcnay 
(D.-S.),  et  fut  maintenu  en  sa  noblesse  ainsi  que  son 
frère  le  26  nov.  1598  par  M.  de  S,e-Marthe.  (Carrés  de 
d'Hozier,  t.  283.)  Il  avait  épousé  le  4  déc.  {alias  le  11) 
1592  (Gilles  Saulnier  et  René  Saulnier,  not.  en  la  cour 
de  Moyron  ?)  Louise  Jaillard,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr 
de  la  Maronnière,  Chev.  des  ordres  du  roi,  et  de  feu 
Nicole  de  Marmande  (id.  id.),  et  eut  entre  autres  en- 
fants ;  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  rapporté  au 
§  IX  ;  3°  Jeanne,  mariée  le  28  oct  1623  (Arch.  de  la 
Coussière)  à  René  Girard,  Ec,  sgr  de  la  Tour-BIanrlie, 
demeurant  aux  Loges  (S'-Vincent-la-Cbàtre,  D.-S.j  ; 
4°  Marie,  mariée  lelO  oct.  1625  (Lecomte  et  Pasqueron, 
not.  à  Usson,  Vien.)  à  Louis  Vasselot,  Ec,  sgr  du 
Breuil,  d'Anncmarie,  etc.  ;  5»  Renée,  épouse  le  12  mars 
1600  (Aubaiu  et  Bouchon,  not.)  Jacques  Dupuy,  Ec., 
sgr  de  Bourgneuf  (Bouin,  D.-S.)  ;  6°  Adel,  auteur  de  la 
branche  de  Boisgrollier,  §  X  ;  7°  Catherine,  D"  de 
Villedon,  mariée  le  21  juin  1645  à  Guy  Gazeau,  Chev., 
sgr  de  la  Touchc-Brandannière,  etc.  ;  S"  Madeleine, 
9°  René,  mort  sans  enfants  le  2  nov.  1633;  10°  Bonnb, 
religieuse  au  couvent  de  Booneuil  ;  11°  Françoise, 
épousa  le  13  janv.  1613  François  Hilaire,  Ec,  sgr  de 
Salvert. 

10.  —  Garnier  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Brieul 
(Clienay,  D.-S.),  Butré,  la  Coudre,  la  Barantinière  et  la 
Coussière  (Clussais,  D.-S.),  partagea  d'abord  le  2  nov. 
1638  (Perraudin  et  Sanson,  not.  de  la  Bn'°  de  Lezay) 
les  immeubles  provenant  de  la  succession  de  ses 
père  et  mère  avec  Bené  Girard,  Ec,  sgr  de  la  Tour- 
Blanche  et  des  Loges.  On  voit  par  ce  partage  que  ledit 
Girard  restait  redevable  à  son  beau-frère  Jacques 
Garnierde  1130  livres  tournois;  à  Pierre  Garnier,  sgr  de 


<.   1IIMI    IC 


Ru  in1,  de  celle  9e  285  livres  14  sols  i  deniers,  plus  a  Cathe- 
rine Garnier,  I)1'  de  Vtlledon,  de  la  pareille  somme  de 

285  1.  14  sols  i  deniers,  et  encore  de  la  même  somme 
(]iio  ledit  Girard  devra  paver  à  Madeleine  damier  lors- 
qu'elle sera  majeure  :  ce  qni  donna  lieu  à  un  nouveau  par- 
tage passé  le  16  janv.  1640  par  Gaillard  de  Marheuf,  mit. 
à  la  Mothe-S'-lléray.  ( Arcli.  de  la  Coussière.)  Jacques 
avait  rendu  hommage  de  Brieul  le  21  mai  1624  et  épousa 
le  2,  aliàs  le  9  mai  1629  (Douadic  et  Martin,  not.  il 
Lezay,  D.-S.),  Jeanne  de  La  Lonuuerairk,  fille  de 
Rolland,  sgr  de  Fougeray  et  de  la  Rocbevineuse  (Neuvy- 
Bouin,  D.-S.),  et  de  Marie  Charrier  (Carrés  ded'Hozier, 
t.  2SII),  qui  lui  apporta  la  terre  de  la  Rochevinouse,  terre 
dont  il  rendit  aven,  à  cause  de  sa  femme,  aliène  Isnré, 
B""  d'Airvaut,  le  3U  nov.  1629,  et  qu'il  habitait  le  2 
110V.  1633.  Il  comparut  le  30  juin  1634  devant  le  con- 
seil de  l'élection  pour  le  fait  des  aides  et  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  et  iuserit  au  rt'ile  des  nobles  de  la 
paroisse  de  Neuvy.  Il  était  décédé  en  1661  et  à  eette 
date  sa  veuve  rendait  aveu  à  Airvaut  du  tiefde  la  For- 
tanchère.  Il  laissa  pour  enfants:  |o  Pierre,  qui  suit; 
2"  JACQUES,  tige  des  sgrs  de  la  Coussière,  §  V  ;  3"  Ma- 
deleine, baptisée  à  S'-Porchaire  le  11  lév.  1650,  ma- 
riée le  4fév.  1661(Brion  et  Tbibaudeau,  not.  à  Tbouars) 
à  Jean  Cantineau,  Ec,  sgr  de  la  Cantinière  et  de  la 
dbarpeulerie  ;  4°  PIERRE,  Ee.,  sgr  de  la  Sicardiére, que 
nous  croyons  l'auteur  de  la  branche  de  la  Sicardiére, 
rapportée  au  §  VI  ;  5°  Jeanne,  épouse  rie  Robert  Bel- 
livier,  Chev.,  sgr  de  Pers,  inhumée  à  S'-Porchaire  de 
Poitiers   le  29  nov.   1114. 

il.  —  Garuier  (Pierre),  Ee.,  sgr  de  Brieul, 
maintenu  en  sa  noblesse  par  M.  Barentio  le  10  déc. 
1661,  avait  épousé  d'abord  le  15  juil.  1059  (Dubois,  not. 
à  Poitiers)  Louise-Antoinette  do  Chili. eau,  fille  de 
Jacques,  Chev.,  sgr  duditlieu,  et  de  Catherine  Aymar; 
puis  le  1er  janv.  1665  (Mercier  et  Dubois,  not.  à  Poi- 
tiers) Jeanne-Marie  de  Mescuinet,  veuve  de  Jacques 
de  S'-Mathieu,  Chev.,  sgr  de  Mesnanteau,  et  fille  de  N..., 
et  de  Marie  Jaudonuet.  Il  eut  du  l,rlit;  1°  Olivier, 
Ec,  sgr  du  Fontanou,  qui  obtient,  le  30  avril  1695,  un 
arrêt  du  conseil  du  roi  qui  le  décharge,  ainsi  que  Jean 
damier,  sr  de  la  Boissière,  de  la  somme  de  330  livres 
à  laquelle  ils  avaient  été  taxés  pour  les  francs-fiefs,  et 
obtint  un  autre  arrêt  le  28  nov.  1696  qui  le  déchargeait 
de  la  somme  de  140  livres  a  laquelle  il  avait  île  éga- 
lement taxé  pour  les  francs-fiefs.  11  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  M.  de  Maupeou  lo  12  avril  1698  (orig.)  et 
par  M.  de  Richebourg  le  14  fcv.  1115,  et  ne  vivait  pins 
en  1146.  11  avait  épousé  Marie  Boisseau,  De  de  la  Bor- 
derie,  qui  était  décédée  avant  le  8  mars  1142  et  dont  il 
eut  au  moins  :  a)  Marie,  mariée  d'abord  à  Vieux-Cérier 
(Char.),  le  12  mars  1142,  à  Jean  de  Pressac,  Ec,  sgr 
de  Lubignac,  puis  au  même  lieu,  le  26fév.  1164,  à  Jean 
de  Crippière  de  Montcrocq,  Chev.,  sgr  de  Laval  ;  b)  Ma- 
rie-Thérèse, qui  épousa  le  29  mars  1146  François  de 
Pontbriant  (Reg.  Surin),  et  qui  laissa  tous  ses  biens 
en  usufruit  à  son  mari  en  1165  (Arch.  Vien.  E!  61)  ; 
c)  Marguerite-Claude,  mariée  avant  le  30  déc.  1131a 
Henry-Joseph  de  la  Crople  de  S'»-Abre.  (Reg.  de 
Surin.) 

2*  Catherine-Thérèse,  mariée  le  1 1  oct.  1683  a  Jean 
de  Rechignevoisin,  Chev.,  sgr  de  Curât,  rendit  hommage 
de  Caulnay  au  château  de  Civray  le  16  avril  1696,  élant 
alors  veuve  (Arch.  Nat.  P.  436')  ;  du  second  lit  ; 
3°  Charles  François,  qui  suit  ;  4°  Marie-Anne,  épousa 
Samuel  de  Pastoureau,  qui  passa  un  accord  avec  Marie 
de  Mcscbinet,  sa  belle-mère,  par  lequel  il  s'engage  a  la 
recevoir  chez  lui  et  a  pourvoir  à  tous  ses  besoins  (Arch. 
Char.  E.  856)  ;  5°  Jean,  Ee.,  sgr  de  Bcauchène,  vi- 
vant en  1101. 


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725 


12.  —  Gai-nier-  (Charles-François),  Chev.,  sgr  de 
Brieul,  Rochtvincuse,  capitaine  dans  le  régiment  in- 
fanterie Dauphin,  né  le  3  avril  1668  (Nouv.  d'Hozier,  t. 
119,  doss.3299i,  fut  baptisé  iChenay  (D.-S.)lo  12  déc.  de 
la  mime  année.  Il  rendit  hommage  au  château  de  Lusignan 
pour  Brieul,  le  4  janv.  1696,  en  lit  le  dénombrement  le 
12  janv.  1101,  et  en  rendait  encore  aveu  le  10  juin  1116 
et  en  1138.  (Arch.  Nat.  P.  436',  431>,  438'  et  1009.)  Il 
avait  épousé  le  29  mai  1681  (Boyreau,  not.  à  Confo- 
lens)  Elisabeth  Bardonnin,  fille  de  François,  Chev., 
sgr  de  Sonneville,  et  de  Marie-Anne  de  ilcniv.  transi- 
geait, le  5  août  1689,  au  sujet  de  la  succession  de  cette 
dernière  (Arch.  Char.  E.  1984),  et  en  1102,  étant 
tuteur  des  entants  de  Claude  Aymerct,  Chev.,  sgr 
du  Gazeau,  il  rendait  aveu  de  la  terre  de  la  Bouar- 
dière.  C'est  lui,  croyons-nous,  qui  se  maria  en 
2es  noces  à  Anne  Chevalier,  veuve  de  François  d'Or- 
feuille,  Chev.,  sgr  de  Foucaud,  et  fille  de  François, 
Chev.,  sgr  de  la  Frappinière,  et  de  Anne  de  la  Fitte. 
Il  fut  maintenu  noble  par  M.  des  Gallois  de  la  Tour,  le 
25  août  1116,  et  eut  pour  fils  Alexandre,  qui  suit. 

13.  —  Garnie!-  (Alexandre),  Chev.,  sgr  de 
Brieul,  rend  hommage-lige  au  château  de  Lusignan, 
pour  le  fief  de  Brieul,  le  11  juin  1126,  a  titre  successif 
de  Charles  Garnier,  son  père.  (Arch.  Nat.  P.  134*.]  Il 
épousa  Marie-Radegonde  de  Lauiuère,  fille  de  Pierre, 
Ec,  sgr  des  Rourdiuièrcs,  et  de  Catherine  l'irioux,  qui 
était  décédée  avant  le  11)  juin  112S  et  dont  il  eut  au 
moins  :  1°  Pierre,  Chev.,  sgr  de  Brieul,  qui,  le  6  juil. 
1731,  a  cause  de  Radegonde  de  Laurière,  sa  mère, 
figure  comme  héritier  dans  la  succession  de  l'eu  Charles 
Pidoux,  Chev.,  sgr  de  Polyé,  et  de  Louise  de  Lauzon 
(Arch.  Vien.  \.  24)  ;  2»  François',  Ec,  sgr  des  Bour- 
dinièrès,  qui  rendit  hommage  et  aveu  au  sgr  de  la 
Barre-Poavreau  pour  son  fief  de  l'Airaudière  en  1164  et 
1165.  (Arch.  Barre,  II,  p.  82.)  C'est  peut-être  l'un  d'eux 
qui  habitait  Brieul  le  21  nov.  1186  et  écrivait  à  son 
cousin  Garnier  (probablement  Pierre  Garnier  de  Bois- 
grollicr),  lui  parlant  des  origines  communes  de  leurs 
familles,  et  le.  priant  de  lui  trouver  femme.  (Arch.  de  la 
famille.) 


V. 


Branche  de  LA  COUSSliiKK. 


11.  —  Garuier  (Jacques),  Ec,  sgr  do  la  Roehe- 
vineuse  et  de  la  Coussière  (Classais.  D.-S.),  fils  puîné 
de  Jacques,  et  de  Jeanne  de  la  Longueraire  (10°  deg., 
§  IV),  épousa  le  30  jam,aliàt  le  18  juil.  1661  (Granger 
et  Bouneau,  not.  à  Lusignau),  Louise  Bellivier,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Villatte,  et  de  Marthe  Gaschet,  en 
présence  d'Abel  Garnier,  Chev.,  sgr  de  Chenay,  sou 
oncle,  de  Pierre  Garnier,  Chev.,  sgr  de  Brieul,  son  frère, 
de  Robert  de  Bellivier,  Ec,  sgr  de  Pers,  son  beau- 
frère,  etc.,  et  était  décédé  avant  le  1  oct.  1610,  date  de 
la  mort  de  sa  femme.  Il  avait  eu  pour  enfants  :  ^Fran- 
çois, qui  suit  ;  2»  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Rocbevineuse, 
marié  a  Lusignan.  le  16  avril  1198, à  Marie-Anne  Giraii- 
din,  fille  de  François,  sgr  des  Courtines,  et  de  Anne 
Chauvin,  dont  il  eut  un  fils  :  Charles-Louis,  baptisé, 
même  paroisse,  le  9  oct.  1113,  et  sur  lequel  nous 
n'avons  pas  de  renseignements  ;  3°  Jacques,  Ec,  sgr 
de  Ferfant  (Clussais,  D.-S.),  fut  parrain  en  1118  de 
Louise-Anne  de  la  Faye,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  Mou- 
torchon,  et  de  Elisabeth  Garnier.  Nous  pensons  qu'il 
eut  pour  (ils  ou  petit-fils  Louis,  Chev.,  sgr  de  Ferfant, 
qui  était  en  procès  en  1131  contre  le  s'  Jury  Devallée, 
lieutenant  au  régiment  de  Piémont,  et  qui  mourut  en 
émigration  à  Londres,  le  2  oct  1198,  âgé  de  76  ans, 
aines  avoir  épousé  Madeleine  Btnor,  qui  lut  inhumée  à 
N.-D.  delà  Chandelièro  de  Poitiers,  le  9  juil.  1783. 


726 


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12.  —  Garnier  (François),  Ec,  sgr  de  la  Cous- 
su Ve  et  du  Couldré,  épousa  le  25  nov.  16S0  (d'Ahbaye 
et  Lhoumeau,  not.  du  Msat  de  Laval-Lezay,  D.-S.) 
Marguerite-Louise  Girard,  fille  de  François,  Ec,  sgr 
des  Loges,  et  de  Marguerite  de  Pons  (Carrés  de 
d'Hozier,  t.  283),  et  obtint  une  dispense  pour  ce  ma- 
riage en  raison  de  sa  parenté  au  3e  degré  avec  sa 
femme,  signée  d'Antoine  Rogier,  officiai  de  Poitiers,  le 
14  juil.  1631.  (Arcl).  de  ia  Coussière.)  Il  eut  pour 
enfants  :  1°  Charles,  qui  suit;  2°  Elisabeth-Louise, 
mariée  le  15  déc.  1715  à  Jean  de  la  Faye,  Chev.,  sgr 
de  Montorehon. 

13.  —  Garnier  (Charles),  Chev.,  sgr  de  la 
Coussière  et  du  Coulré,  baptisé  à  Clussais  le  26  déc. 
1694,  fait  une  déclaration  roturière  en  1727  à  la  sgrie 
de  Lambertière  appartenant  aux  chanoines  de  S'e- 
Radegonde  de  Poitiers.  (Arch.  Vien.  Chap.  S'Mîade- 
gonde,  p.  62.)  Il  assiste  comme  témoin  à  l'acte  de  décès 
de  Pierre  Garnier  de  Boisgrollieren  juil.  1766  et  avait 
été  maintenu  en  sa  noblesse  par  M.  des  Gallois  de  la 
Tour,  intendant  du  Poitou,  le  19  août  1716. 

Le  15  juil.  1725,  devant  Roy  et  Bonnet,  not.,  et  au 
moulin  de  la  Chaize  (Prailles,  D.-S.),  il  épousa  Anne- 
Marie  Pandin,  fille  de  feu  Pierre,  Chev.,  sgr  du  Peux, 
etc.,  et  de  Marie  Lecoq  ;  dans  cet  acte  il  est  qualifié 
de  sgr  de  la  Coussière,  du  Couldré,  d'Ecoine  et  des 
Loges.  De  ce  mariage  sont  issus  :  1°  Jean-Charles- 
Joseph,  qui  suit  ;  2°  Marie-Anne,  qui,  en  1781,  étant 
veuve  de  Augustin  de  Rcigner,  Ec,  sgr  de  Champeau, 
fait  une  déclaration  roturière  a  la  sgrie  de  la  Lamber- 
tière appartenant  aux  chanoines  de  Sle-Radegonde  de 
Poitiers  (Arch.  Vicu.  Chap.  de  Ste-Radegonde,  p.  62)  ; 
3°  Jacques-Augustin,  qui  assista  au  mariage  de  son 
neveu  Pierre  le  17  juin  1794,  et  sur  lequel  nous  n'avons 
pas  d'autres  renseignements  ;  4°  Angélique,  mariée  à 
Simon  de  Gigou,  Ec. 

14.  —  Garnier  (Jcan-Charles-Joseph).  Ec,  sgr 
de  la  Coussière,  etc.,  servit  comme  volontaire  depuis 
1755  jusqu'en  1763,  dans  le  régiment  de  Guyenne,  autre- 
fois Mailly,  et  se  signala  avec  honneur  el  distinction 
en  toute  occasion.  Il  obtint  un  congé  définitif  signé 
du  Chev.  de  Milly,  commandant  le  régiment,  le  28  août 
1769.  (Arch.  de  la  Coussière.)  Marié  le  1er  août  1759 
(Geoffroy  et  Favyer,  not.)  à  Marie-Françoise  Regnauld 
de  Villeneuve  (appelée  par  erreur  dans  les  registres 
de  Lusignan  Arnauld  ''«  Vill'.nevve),  fille  de  feu 
François,  Ec,  sgr  de  Villeneuve,  el  de  Marie-Jeanne  de 
Castellane  (Id.  id.),  il  en  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  Pierre,  qui  suit;  2°  Jeanne-Françoise- Adélaïde, 
inhumée  à  l'âge  de  11  ans  à  Lusignan,  le  1er  mars  1772. 

15.  —  Ganiiei*  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Cous- 
sière, etc.,  épousa  le  29  prairial  au  111  (17  juin  1794, 
Rouheau  et  Motheau,  not.)  Marie-Madeleine  d'Angelv, 
fille  de  Pierre,  et  de  Marie-Anne  Normand,  et  était  dé- 
cédé avant  le  25  mai  1828,  date  du  partage  provisoire 
dosa  succession  entre  ses  enfants  qui  étaient:  1°Marie- 
Adélaïde-Clotilde,  née  a  la  Coussière  le  19  juil.  1795 
et  mariée  au  chevalier  Aniable-Lubin  de  Jouslard  ; 
2°  Elisabeth-Delphine,  née  à  Fiel-Richard  (Longue, 
D.-S.)  le  19  août  1797  ;  3"  Pierre-Aristide,  qui  mou- 
rut sans  laisser  de  postérité  ;  4°  Madeleine-Claire, 
épouse  de  Laurent-Frauçois-Fenlinand  Le  Long  de 
Longpré,  juge  auditeur  à  Ruffec,  à  qui  elle  apporta  la 
terre  de  la  Coussière.  (Arch.  de  la  Coussière.) 


§  VI. 


Branche  de  LA.  SlCARDIÈRE. 


G4RKIER 

croyons  fils  de  Jacques,  sgr  de  Rrieul,  et  de  Jeanne  de 
la  Longueraire  (10"  deg.,  §  IV),  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  M.  lîarentin  le  23  août  1667,  et  ou  lui 
attribue  les  mêmes  armoiries  qu'aux  autres  Garnier 
de  cette  famille.  Nous  ignorons  le  nom  de  sa  femme, 
mais  il  eut  au  moins  3  enfants  ;  1"  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  Ec,  sgr  de  S'-Martin,  rapporté  au  §  VU  ; 
3°  Mathieu  ou  Mathurin,  Ec,  sgr  du  Fief-Chollet, 
auteur  du  rameau  rapporté  au  §  VIII. 

12.  —  Garnier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Sicar- 
dière,  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  renseignements, 
fut  assigné  le  22  mai  1700  par  M.  de  Maupeou,  pour 
justifier  de  sa  noblesse,  et  eut  lui  aussi  plusieurs  enfants, 
entre  autres  :  1»  Pierre,  qui  suit;  2°  N...  dit  le  Che- 
valier de  la  Sicardière,  fut  décapité  le  12  juil.  1737 
pour  plusieurs  méfaits  et  n'eut  pas  de  postérité  légi- 
time ;  3°  François,  Ec,  sgr  de  la  Sicardière,  fut  com- 
pris dans  les  poursuites  exercées  contre  son  frère  et 
condamné  au  bannissement  le  13  juil.  1737.  11  s'était 
marié  deux  fois,  d'abord  à  Clotilde  Cantineau,  qui  fut 
inhumée  dans  le  cimetière  des  Moutiers-sur-le-Lay 
(Vend.)  le  12  juin  1730,  après  être  dérêdée  en  sa  niai- 
son  de  Beauchène  ;  puis  à  N...  de  l'Etoile,  qui,  elle 
aussi,  fut  comprise  dans  les  poursuites,  mais  mise  hors 
de  cause. 

13.  —  Garnier  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Sicar- 
dière, épousa  Geneviève  de  Villeneuve  du  Cazeau,  et 
en  eut  au  moins  une  fille,  Geneviève,  qui  se  maria 
d'abord  à  Etienne  d'Aligre,  B"  de  la  Motte  S'-Lyé, 
contrôleur  du  grenier  à  sel  de  Chollet,  qui  mourut  en 
1752  sans  postérité,  puis  à  N...  Boulay  du  Martray. 


§VII. 


Branche  de  S'-MAKTISI. 


11.  —  Garnier   (Pierre),  Ec,   sgr  de  la  Sicar- 
dière (Sl-,Hilaire-des-Echaubrognes,  Vend.),   que   nous 


12.  —  Garnier  (Charles),  Ec,  sgr  de  S'-Martin 
et  du  Couchapon  (Treize  Vents,  Vend.),  fils  puîné  de 
Pierre,  sr  de  la  Sicardière  (116  deg.,  §  VI),  fut  tuteur 
des  enfants  de  son  frère  Mathieu  vers  1714  et  épousa 
Gabrielle  Pellerin.  Il  décéda  le  29  déc.  1723.  âgé 
d'environ  60  ans,  et  fut  inhumé  dans  la  psse  de  Treize- 
Vents  le  lendemain,  laissant  i  our  enfants  :  1°  Pierre, 
qui  suit  ;  2°  Charles,  prêtre,  vicaire  de  la  Chapclle- 
Largeau  (D.-S.),  puis  vicaire  de  Sl-Jouin-sous-Chàtillon 
(D.-S.)  ;  il  fut  inhumé  a  Treize-Vents  le  20  juil.  1756; 
3°  Marie-Madeleine,  inhumée  à  Treize-Vents  le  1er  août 
1747,  âgée  d'environ  33  ans  ;  4°  Marie-Françoise, 
mariée  à  Jean  Bounenfant  et  décédée  sans  hoirs  à  Sl- 
Amand-sur-Sèvre  (D.-S.). 

13.  —  Garnier  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  S'-Martin 
et  de  Couchapon,  épousa  Léonarde  alias  Eléonore  de 
Couhé  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  Massiguac  (Char.) 
le  27  sept.  1737,  laissant  au  moins  pour  enfant  Jac- 
ques, qui  suit. 

14.  —  Garnier  (Jacques),  Chev.,  sgr  de  S'- 
Martin,  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  renseignements, 
eut  au  moins  pour  enfant  Catherine,  qui  épousa  Clé- 
ment de  James. 


§  VIII. 


Branche  du  Fikf-Ciioi.i.kt. 


12.  —  Garnier  (Mathieu,  dit  aussi  Mathurin), 
Ec,  sgr  du  Fief-Chollet  (la  Cliapelle-Largcau,  D.-S.), 
fils  puîné  de  Pierre,  s'de  la  Sicardière  (11e  deg.,  §  Vil, 
fut  assigné  ainsi  que  ses  frères  par  M.  de  Maupeou  le 
22  mai  1700  pour  justifier  de  sa  noblesse  et  était 
décédé  vers  1714.  puisque  son  frère  Charles  était  à 
cette  époque  tuteur  de  ses  enfants.  Il  avait  épousé 
Marie  Sénéchal  et,  dit-on,  deux  autres  femmes  dont 
nous  ignorons  les  noms,  ainsi  que  ceux  de.  ses  enfants, 
sauf  celui  de  Jacques,  qui  suit. 


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13.  —  Garnier  (Jacques),  Kc,  sgr  du  l'ief- 
Chollet,  se  maria  deux  fuis,  d'abord  à  N...  Riqourdin, 
puis  à  N...  Arondbap,  et  eut  de  l'un  ou  l'autre  lit  : 
1  "Pierre,  qui  suit  ;  2°  Jacoues-François,  dont  nous 
ignorons  la  destinée. 

li.  —  Garnler  (Pierre),  Ec,  sgr  du  Fief- 
Cliollot,  marié  à  Marie  Mesmer,  en  eut:  1°  Marie- 
Jeanne,  2"  Pierrb-.!kan  ,  3°  Adélaïde  Victoire, 
4»  Jeanne-Françoise.  La  destinée  de  tous  ces  enfants 
nous  est  inconnue. 


§ix. 


Branche  le  bvthe    et  de 

tllllllll 


10.  — Garnier  (Pierre  .  Chev.,  sgr  de  la  Sima- 
lière  (S'-Sauvant,  Vien.l,  Vérac,  Luché  et  Butré,  fils 
puîné  de  Médard,  et  de  Louise  Jaillard  (9e  deg.,  §  IV  . 
épousa  d'abord  le  2  fév.  1634  Marie  Godrjault,  veuve 
de  .Iran  Vasselot,  Ec,  sgr  de  Beaulieu,  et  fille  de 
Claude,  Ec.,  sgr  de  la  Kayolle.  et  de  Jeanne  Gourjault, 
puis  le  12  août  1660.  dans  la  chapelle  du  château  des 
Ouches  (S'-Genard,  1>.-S.),  Louise  Horert,  veuve  de 
Louis  de  Maurice.  Kc.  Il  eut  du  Ier  lit:  1*  René-Charles, 
qui  suit  ;  2»  Pierre.  Chev..  sgr  de  Riardou,  marié  à 
Jeanne-Gabrielle  Auoebert.  fille  de  Marc,  Ëc.,  sgr  des 
Amhasmas,  et  de  Geneviève  Pidoux  de  Malaguet. 
René-Charles  reçut  procuration  de  sa  femmo  devant  les 
notaires  de  Montmorillon  en  1 73S  (Arch.  Vien.  E2 
128)  ;  3°  Jeanne,  mariée  a  Jean-Marie-Laurent  de 
Vérac  ;  du  second  lit  :  4"  Louise,  inhumée  à  Maupre- 
voir  le  11  sept.  1719,  à  54  ans. 

11.  —  Garnier  vRené-Charlesl,  Chev.,  sgr  de 
Butré,  Chalandeau,  la  Foye,  les  Ouches,  etc.,  baptisé 
S'-Sauvant  le  4  sept.  1636,  épousa  dans  la  chapelle 
du  château  des  Ouches,  le  12  août  1660  (Arch.  Vien. 
E2  128),  Louise  de  Maurice  (dite  de  Mauvisse  dans 
les  registres  paroissiaux  de  Pleuville,  Char.),  fille  de 
feu  Louis,  Ec.,  et  de  Louise  Robert  (qui  se  remaria  le 
même  jour  avec  le  père  dudit  René-Charles,  comme 
nous  l'avons  vu  au  degré  précédent).  Il  fut  inhumé  à 
Pleuville  le  11  mai  1692,  ayaut  eu  entre  autres 
enfants  :  1°  Locis,  Ec.,  sgr  des  Ouches,  lequel  mourut 
22  heures  après  avoir  été  blessé  d'un  coup  de  pistolet 
dans  le  village  de  Chez-Villatte,  et  fut  inhumé  à  Mau- 
prevoir  le  17  avril  1683,  à  22  ans  ;  2"  Charles,  Ec, 
sgr  de  Butré,  marié  vers  1690  a  Judith  Faure,  fille  rie 
Gédéon,  Ec,  sgr  du  Chiron,  et  de  Judith  de  Lauzère  ou 
Lozère,  et  inhumé  dans  l'église  de  Pleuville  le  30  janv. 
1747,  a  S4  ans  ;  3°  Maurice,  parrain  de  sa  sœur 
Caiherine  le  3  oct.  16S3  ;  4"  autre  Charles,  baptisé  à 
Pleuville  le  30  oct.  1681  ;  5°  Catherine,  baptisée  au 
même  lieu  le  3  oct.  1683  ;  6°  François,  Ec,  sgr  de  la 
Lause,  marié  a  Mauprevoir,  le  25  mai  1716,  à  Renée 
Guvot,  et  inhumé  dans  cette  paroisse  le  26  mai  1750, 
âgé  de  59  ans,  et  ayant  eu  François,  baptisé  au 
même  lieu  le  6  mai  1725  ;  7°  Pierre,  qui  suit  ;  8°  Ju- 
lien. Ec,  sgr  de  Villars,  baptisé  à  Pleuville  le  28  oct. 
1687,  épousa  k  Mauprevoir,  le  S  fév.  1118,  Jeanne  David, 
et  fut  inhumé  au  même  lieu  le  14  nov.  1722,  laissant 
pour  enfants  :  a)  Louise-Thérèse,  baptisée  k  Maupre- 
voir (comme  les  suivants)  le  15  oct.  1718,  mariée  avant 
le  14  avril  1741  à  Jacques  Roques  de  Jotarat,  lieute- 
nant au  régiment  de  Normandie  ;  b)  François-Julien, 
baptisé  le  18  déc.  1719  ;  c)  Gabriel,  baptisé  le  5  fév. 
1721  et  inhumé  le  3(1  mai  1740;  d)  Elisabeth,  baptisée 
le  26  nov.  1722. 

9°  Elisabeth,  mariée  k  Pleuville,  le  6  fév.  1725,  k 
François  Richard,  Chev.,  sgr  de  la  Jarrige. 

12.  — Garnier  (Pierre).  Ec  ,  sgr  de  Maurice, 
baptisé  a  Pleuville  le  24  avril  16S5,  épousa  Suzanne  DE 


4.   Vit  XII    1S 


727 


Fleury,  fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  de  la  Raffiaière,  et 
de  Madeleino  Reigner  de  la  Planche,  sa  première 
femme,  et  mourut  à  Mauprevoir.  Il  fut  inhumé  le  8  mars 
1111,  ayant  eu  :  1"  Marie,  baptisée  à.  Pleuville  le 
17  fév.  1699;  2»  Louise,  baptisée  au  même  lieu  le  7 
juil.  1700  ;  3»  Pierre,  baptisé  à  Mauprevoir  (comme 
ses  frères  cl  sœurs)  le  21  janv.  1702  ;  4"  Chaki.otte- 
Elisabeth,  baptisée  le  16  mars  1703;  5°  Alexis,  qui 
suit  ;  6°  François,  dit  le  Chevalier  de  Maurice,  baptisé 
le  26  août  1706  cl  inhumé  à  Charroux  (Vien.)  le  7  fév. 
1784  ;  7°  Louis,  baptisé  à  l'Ile-Jourdain  (Vieil.)  le  12 
août  1711  ;  8»  Marie-Thérèse,  baptisée  à  Mauprevoir 
le  1er  juil.  1712  et  inhumée  au  même  lieu  le  16  sept. 
1739  ;  9°  Elisabeth,  baptisée  le  9  juil.  1713  ;  c'est 
peut-être  elle  qui  épousa  en  1730  Charles-Augustin  de 
Béchillon,  Ec,  sgr  de  l'Epinoux,  et  qui  mourut  le 
S  iiov.  1746  et  fut  inhumée  dans  l'église  de  Jardres 
(Vien  )  ;  10°  Gabrielle,  baptisée  le  H  fév.  1716. 

13.  —  Garnier  (Alexis),  Ec,  sgr  de  Maurice, 
baptisé  à  Mauprevoir  le  25  mars  1704,  épousa  a  Payroux 
(Vien.),  le  20  nov.  1136,  Anne  Couillebault,  fille  de 
Pierre,  et  de  Jeanne  Girard,  et  mourut  veuf.  Il  fut 
inhumé  dans  le  cimetière  de  Mauprevoir  le  S  août  1143, 
ayant  eu  un  fils,  Pierre,  baptisé  en  cette  même  pa- 
roisse le  23  mars  1738  et  inhumé  le  16  juin  de  la 
même  année. 

;  X.  —  Branche  de  Boisgrollier. 

10.  —  Garnier  (Abel),  Ec,  sgr  de  Chenay 
(D.-S.)  et  de  Butré,  6e  enfant  de  Médard,  et  de  Louise 
Jaillard  (91  deg.,  §  IV),  épousa  le  21  juil.  1630  (Gui-' 
don  et  Marsault,  not.  de  la  chàtellcnie  du  Breuil) 
Catherine  de  Cheroé,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Courmorand,  et  de  B.rbe  de  Boisvigier.  (Carrés  de 
d'Hozier,  t.  283.)  U  rendit  aveu  du  fief  Vignaut  le  27  mai 
1641  k  Olivier  de  S'-Georges,  Chev.,  Mis  de  Vérac  et 
Bon  de  Couhé,  fut  parrain  k  S'-Sauvant  le  U  oct.  1653 
de  sa  petite-fille  Marie  Garnier,  enfin  le  10  juin  1674  il 
est  convoqué  par  le  duc  de  la  Vicuville  pour  se  rendre  k 
Talmont  k  l'assemblée  de  la  noblesse  du  Poitou.  11  eut 
pour  enfants  :  1°  Françoise,  uliàs  Jeanne,  baptisée  à 
S'-Sauvant  le  2  mai  1634,  fit  un  accord  avec  son  frère 
Pierre  le  15  sept.  1653  et  partagea  avec  le  même  le  12 
mai  1660  (Thomas  et  de  Cay,  not.  k  la  Roche-Ruffin)  ;  elle 
s'était  mariée  le  27  avril  1660  avec  Alexandre  Che- 
vreuil, Ec,  sgr  de  Romeiort  (Carrés  de  d'Hozier, 
t.  283);  2°  Catherine,  baptisée  k  S'-Sauvant  le  12  fév. 
1638,  âgée  de  3  ans  et  demi  ;  3»  Pierre,  qui  suit. 

11.  — Garnier  (Pierre),  Chev.,  sgr  de  la  Cour- 
morand (S'-Sauvant,  Vien.),  épousa  le  4  nov.  1652  (le 
24  d'après  Chérin,  t.  89,  rioss.  1828,  devant  Cotheron 
et  de  Gay,  not.  de  la  Roche-Ruffin)  Marie  Pascault. 
fille  de  Charles,  Ec,  sgr  de  Ruissonnet.  et  de  feu  Cathe- 
rine Pinet.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  283,  p.  334.)  On 
trouve  dans  les  registres  de  S'-Sauvant  une  note  qui 
relate  que  Pierre  et  Marie  Pascault  furent  «  réépou- 
sés »  dans  l'église  de  S'-Sauvant  le  12  janv.  1656,  en 
présence  du  s'  du  Buissonnet  et  de  sa  femme  :  «  Les- 
dits  Garnier  et  Pascault  avant  clé  ci-devant  épousés 
par  le  viquaire  (sic)  d'Avon.»  Le  15  sept.  1653,  Pierre 
transigeait  avec  son  frère  au  sujet  de  la  succession  de 
Barbe  de  Boisvigier,  son  aïeule  maternelle,  devant 
Gilbert  et  Martin,  not.  k  Melle.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  149, 
doss.  3299.)  Pierre  et  sa  femme  furent  condamnés  le 
5  sept.  1661  par  le  sénéchal  de  Poitiers  k  payer  ce  qui 
était  dû  aux  religieux  de  S'-Hilaire  rie  la  Celle  pour 
l'enterrement  d'Anne  Pinet.  veuve  de  Nicolas  Chaubier, 
dont  était  héritière  ladite  Pascault.  (Arch.  Vien.  S'-lli 
laire  do  la  Celle.)  Pierre  fut  aussi  condamné  le  18  riéc 


728 


4.  \ItVII   It 


1693,  par  arrêt  du  prévôt  provincial  du  C"  de  Poitou, 
pour  provocation  au  duel,  a  la  requête  de  Pierre 
Leconite,  Chev.,  sgr  du  Rivault.  (B.  îsat.  fonds  franc.. 
16580.)  Il  fui  inhumé  dans  la  chapelle  S'-Roch, 
en  l'église  de  S'-Sauvant,  le  10  J n il.  1695,  ayant  eu 
pour  enfants:  1°  Marie,  haptisée  à  S'-Sauvant  (comme 
son  frère  et  ses  sœurs)  le  1 1  oct.  1653,  et  qui  épousa 
en  1676  Joseph  de  Fougière,  Ec,  sgr  de  Seillans  ;  2° 
Chahles,  qui  suit  ;  3°  Catherine,  baptisée  le  1er  juil. 
1656,  mariée  à  Charles  Pidoux,  Ec,  sgr  du  Chaillou  ; 
4°  Jeanne,  baptisée  le  30  août  1660,  et  mariée  le  15 
oct.  1679,  à  S'-Hilaire  de-  la  Celle  de  Poitiers,  a  l/iuis 
Texier,  sgr  de  Malboissier,  intéressé  aux  fermes  royales 
de  France.  Par  son  testament  du  27  juin  1731,  étant 
alors  veuve,  elle  fit  une  fondation  perpétuelle  à  la  fa- 
brique de  S'-Léger  de  S'-Maixent  et  mourut  le  18 
oct.  1737  (Arch.  Nat.  P.  1187)  ;  5»  Marguerite, 
baptisée  le  19  avril  1663,  épousa  le  26  juil.  1679  (Ami- 
rault  et  Touschard,  not.  du  Msal  de  Couhé-Vérac)  René 
de  Pous,  Ec,  sgr  de  la  Couldre  (Carrés  de  d'Hozier,  t. 
283,  p.  340)  ;  6°  autre  Charles,  clerc  tonsuré,  qui  prit 
possession  de  la  chapelle  des  Pelletiers,  p"e  de  S'- 
Sauvant,  sur  la  résignation  en  sa  faveur  de  René  de 
Pons,  le  3  avril  1668.  (Arch.de  Boisgrollier.) 

12.  —  Garnier  (Charles),  Ec,  sgr  du  Vignaud 
(S'-Sauvarit,  Vien.),  la  Courmorand,  baptisé  à  S'-Sau- 
vant le  23  fév.  1655.  épousa  par  contraldu  31  oct.  1685 
(Joli y  et  Métreau,  not.  de  la  cour  de  Civray),  et  en 
l'église  de  S'-Sauvant,  le  4  nov.  suivant,  Gabrielle  de 
Ciintv,  fille  de  Georges,  Ec,  sgr  de  la  Simalière,  et  de 
Gabrielle  de  Veillechèze. Le  24  fév.  1687,  il  faisait  hom- 
mage à  Olivier  de  S'-Georges,  Chev.,  Mis  rie  Couhé- 
Vérac,  etc.,  pour  le  fief  de  la  Piuelrie,  en  S'-Sauvant 
(Uastron,  procureur  fiscal,  Chollet  et  Rapiat,  not.),  et 
reçut  quittance  d'une  somme  rie  100  livres,  de  Jeanne 
Garnier,  sa  sœur,  épouse  de  Louis  Texier,  le  15  mai 
1688  (Chérin,  t.  S9,  doss.  1S26).  Il  mourut  le  18  mai 
1692,  laissant  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Marie,  née  a 
S'-Sauvant  le  12  sept.  1688,  décédée  le  29  janv.  1691. 

13.  —  Garnier  (Pierre1,  Ec,  sgr  de  la  Cour- 
morand, du  Vignaud,  etc.,  né  le  12  sept.  1688  à  S'- 
Sauvant  et  baptisé  le  lendemain,  épousa  à  Rouillé 
(Vien.),  le  21  mai  1710,  Elisabeth-Gabrielle  Lévesoue, 
fille  Je  Gabriel,  Ec,  sgr  de  Boisgrollier,  gouverneur  de 
Lusignan,  qui  lui  apporta  la  terre  de  Boisgrollier.  Le 
17  sept.  1711  il  partagea  avec  son  beau-frère  Jean- 
Gabriel  Lévesque  de  Boisgrollier  la  succession  de  leur 
beau-père  et  père,  et  fit  hommage  le  17  avril  1732  au 
Ms"  de  Couhé-Vérac  du  nef  du  Vignaud  en  S'-Sauvant, 
dont  il  était  propriétaire  à  titre  successif  de  Pierre 
Garnier,  son  aïeul  paternel.  Le  6  déc.  1742,  il  procé- 
dait à  l'inventaire  des  biens  délaissés  par  sa  femme  et 
assistait  le  25  sept.  1743  au  mariage  de  Pierre-Louis, 
son  fils.  Il  mourut  le  25  mai  1751,  laissant  :  1"  Hen- 
riette-Gabrielle,  inhumée  a  S'-Sauvant  le  26  nov. 
1710;  2°  Charles,  baptisé  en  cette  paroisse  (comme 
les  suivants)  le  6  oct.  1711,  inhumé  le  4  fév.  1712  ; 
3°  Marguerite-Gabrielle,  baptisée  le  30  mars  1713, 
mariée  a  S'-Sauvant,  le  11  juil.  1733,  à  Robert-Louis 
Bellivier,  Ec,  sgr  de  Prin,  et  inhumée  à  S'-Sauvant  le 
12  oct.  1744  ;  4°  Marie-Anne,  baptisée  le  15  août 
1714;  5°  Pierre-Louis,  qui  suit  ;  6°Madeleine-Renée, 
baptisée  le  4  oct.  1717  et  décédée  sans  alliance  le 
14  juin  1742  ;  7"  Gabrielle-Marguerite,  baptisée  le 
29  sept.  1720. 

14.  —  Garnier  (Pierre-Louis,  alias  Pierre- 
René),  Ec,  sgr  de  la  Courmorand,  du  Vignaud  et  de 
Boisgrollier  (Rouillé,  Vien.),  baptisé  à  S'-Sauvant  le 
23  déc.  1715,  épousa  le  26  sept.  1743  (Senne  et  Bois- 


GARNIER 

sard,  not.  à  S'-Maixent)  Jeanne-Marie  de  la  Fitte,  fille 
de  Amnhle,  Chev.,  sgr  du  Courteil,  et  de  feu  Marie- 
Louise  rie  Roulin  (Chérin,  t.  89,  doss.  1826),  et  fut 
inhumé  à  S'-Sauvant  le  5  déc.  1781,  ayant  eu  pour 
enfants  :  1°  Louise-Pkrrine,  inhumée  à  Rouillé  le 
22  déc  1762,  à  l'âge  de  18  ans  ;  2°  Rknée-Auable, 
ondoyée  le  7  janv.  1746  et  baptisée,  même  paroisse,  le 
19  mai  1750,  mariée  le  9  juin  1766  à  Philippe  rie 
Moysen,  Ec.  sgr  de  Pers,  ancien  sous-brigadier  des 
chevau-légcrs  ;  3°  Pierre-Louis,  qui  suit  ;  4°  Louis- 
Marie,  ondoyé  le  15  août  1755  et  baptisé  à  Rouillé  le 
4  sept,  suivant. 

15.  —  Garnier  de  Boisgrollier  (Pierre- 
Louis1,  baptisé  »  Rouillé  le  16  sept.  1747.  fut  reçu  page 
de  la  Reine,  d'après  un  certificat  du  1er  sept.  1763. 
(Nouv.  d'Hozier,  t.  149,  doss.  32995.)  Il  y  resta  3  ans 
et  demi,  puis  fut  mousquetaire  du  Roi  dans  la  2e  compa- 
gnie, du  2  janv.  1765  au  mois  d'oet.  1775,  comme  en 
fait  foi  le  certificat  délivré  par  le  C'=  rie  Montboissier. 
Plus  tard  il  émigra  et  prit  du  service  dans  l'armée  des 
Princes,  où  il  reçut  le  brevet  de  brigadier  de  la  2e  com- 
pagnie d'ordonnance,  fit  lescampagnes  del"9I  et  17112, 
passa  en  Angleterre,  prit  part  aux  campagnes  de  Cham- 
pagne et  de  Quibernn,  entra  dans  le  cadre  ri'Allonville, 
puis  jusqu'en  1802  dans  lacompagniedu  noyal-Emigrant, 
commandée  par  le  C'e  de  Salbâtre.  Le  21  mai  1798,  il 
reçut  la  croix  de  S'-Louis  et  la  décoration  du  Lys  en 
1814.  11  rentra  en  France,  obtint  en  1814  la  retraite  du 
grade  de  capitaine,  et  en  1815  fut  nommé  capitaine 
en  second  de  la  compagnie  d'artillerie  dans  la  garde 
nationale  de  Poitiers.  Pierre  Louis  avait  épousé  le  22 
mars  1773  (Conjour  et  Bourbeau,  not.  à  Poitiers)  et  le 
lendemain  en  la  p«se  S'-Porchaire  de  Poitiers,  Angé- 
lique-Ursule-Julie de  Bosquevert,  fille  de  Georges- 
Alexis,  Chev.,  sgr  du  Bois-des-Prés,  et  de  Marie-Sophie- 
Ursule  Pidoux;  il  mourut  à  Poitiers  le  15  mai  1S20, 
laissant  :  1°  Pierre-Marie,  qui  suit  ;  2°  Marie-Adé- 
laïde-Lucie, née  le  31  déc  1776  et  baptisée  le  lende- 
main a  Rouillé,  se  maria  d'abord  vers  1801  à  André 
Fayolle,  conseiller  à  la  Cour  de  Poitiers,  décédé  à 
Poitiers  le  12  janv.  1812;  puis  le  19  juil.  1816  (Bour- 
beau, not.  à  Poitiers)  à  Antoinc-Charles-Clément 
Gilbert,  capitaine  et  Chev.  de  la  Légion  d'honneur,  et 
mourut  le  21  nov.  1869.  Le  19  juil.  1S16,  elle 
rachetait  le  château  rie  Boisgrollier  qui  avait  été  vendu 
comme  bien  d'émigré. 

16.  —  Garnier  de  Boisgrollier  (Pierre- 
Marie),  né  le  25  déc.  1785  et  baptisé  le  lendemain  en 
l'église  de  Bouille,  fut  reçu  élève  de  la  marine  après 
avoir  fourni  les  preuves  requises  devant  Chérin  le  31 
oct.  1788.  (Chérin.  t.  189,  doss.  1826.)  Il  sortit  de 
l'école  en  mars  1789,  fut  envoyé  à  Roehefort  et  attaché 
à  la  2'  division  rie  la  3e  escadre,  sous  les  ordres  du 
Cle  de  Vaudreuil.  Etant  enseigne  de  vaisseau  et  con- 
traint par  le  mouvement  révolutionnaire  de  passer  à  la 
Martinique,  il  fut  bientôt  atteint  et  appelé  devant  les 
tribunaux  comme  fils  d'émigré.  On  le  condamna  a  mort 
avec  plusieurs  autres  officiers;  mais  sa  grande  jeunesse 
lui  valut  un  sursis  dont  il  profita  pour  s'évader.  Il  prit 
alors  du  service  dans  la  marine  espagnole  (à  la  con- 
dition de  ne  jamais  porter  les  armes  contre  la  France), 
assista  au  combat  de  Trafalgar  où  le  vaisseau  qu'il 
montait  se  jeta  sur  la  côte  au  milieu  de  la  tempête 
plutôt  que  de  se  rendre  au  vainqueur.  Echappé  comme 
par  miracle,  il  tomba  aux  mains  des  Anglais,  qui  le 
conduisirent  en  Angleterre  sur  les  pontons,  où  il  fut 
interné.  Au  bout  de  6  mois,  on  l'échangea  contre  un 
officier  anglais,  et  il  recommença  sa  vie  périlleuse. 
Après    de    nombreuses  campagnes,    Pierre- Marie    fut 


«.   MtOX 


rappelé  eu  France  en  1  SI 4  par  un  décret  royal,  reprit 
la  route  de  son  pays  natal,  mais  fut  assailli,  sur  les  eûtes 
du  Gascogne,  par  une  violente  tempête  et  vit  périr  sous 
ses  yeux  un  antre  navire  qui  faisait  route  avec  le  sien. 
Grâce  k  une  courto  éclaircie,  qu'il  regarda  toujours 
connue  une  faveur  de  la  Stc  Vierge,  il  put  éviter  les 
rochers  de  Chassiron  et  prendre  la  passe  de  Rochefort. 
Il  avait  épousé  en  1815  Anne-llenriette-Adélaïde  Mar- 
sault  de  Parsay,  fille  de  Alexis-René-Angélique,  et  do 
Marie-Louise-Radegonde  de  Culant,  et  reçut  du  roi  la 
croix  de  S'-I.ouis,  le  29  janv.  1816.  11  mourut  k  Niort 
le  3  déc.  IS'61,  laissant  pour  entants  :  1°  Louis-Pierre, 
qui  suit  ;  2"  .Mahie-Caroline,  née  le  S  janv.  1821,  dé- 
cédée k  Angers  le  13  fév.  1870,  en  la  communauté  des 
Servantes  du  Saint-Sacrement,  à  la  fondation  de  la- 
quelle elle  avait  grandement  contribué. 

17.  —  Garnier  «le  Boisgrollier  (Louis- 
Pierre),  né  a  Niort  le  7  sept.  1819,  épousa  au  château 
du  Plessis-Cherchemont  (Vausseroux,  D.-S.),  le  30  avril 
1S50,  Marie-Agiaé  ue  Liniers,  fille  de  Joseph-Athauase 
C,e  de  Léaltad,  et  de  Olympe  Jarno  de  l'ontjarno.  Il 
mourut  à  la  Roderie  (Sillars,  Vien.)le27  fév.  1897.  Ue 
ce  mariage  sont  issus  :  1°  Pierre-Louis,  né  k  Moitié 
19  août  1851,  marié  k  Montmorillon,  le  28  janv.  ISSU, 
à  Anne-Marie-Julie-Caroline  nu  Chalard,  tille  de 
Charles-Louis-Eugène,  ingénieur  de  l'e  classe  dans  la 
marine,  officier  de  la  Légiou  d'honneur,  et  de  Marie- 
Anna  Pauline  de  Taveau,  et  décédé  au  château  de  la 
Roderie  le  13  sept.  1902,  laissant  :  a)  Anne-Marik- 
Josèphe,  née  le  19  fév.  188a  ;  *)  Yvonne-Marie- 
Josèphe-Françoise,  née  le  21  fév.  1S86,  morte  le  20 
juil.  1901. 

2°  Henri-Joseph,  qui  suit;  3°  Marie-Thérèse-Anne, 
née  le  25  juil.  1854;  4°  Adèle-Ernestine,  née  le  28 
oct.  1856,  mariée  le  26  juin  1878  k  Henry-Marie-Joseph 
Hiiaire  de  Moissac. 

18.  —  Garnier  de  Boisgrolliei"  ^Henri- 
Joseph,  né  à  Niort  le  21  fév.  1853,  marié  k  Rourges, 
le  10  août  1882,  k  Marie-Amélie  de^  Saint  Phalle,  tille 
de  Gustave,  Ve  de  Saint-Phalle,  et  d'Isabelle  de  Ruolz 
de  Montchal.  en  a  :  1°  Joseph-Pierre,  né  le  9  janv. 
1885;  2"  Guy-Léon,  né  le  16  août  18S6  ;  3»  Hilaire- 
Henri,  né  le  16  fév.  1889  ;  4°  Marie-Térésa,  née  le 
7  déc.  1894  ;   5°  Louis-Gustave,  né  le  22  janv.  1898. 

<>AItOS.  —  Famille  du  Bas-Poitou  qui  a  donné 
un  membre  de  la  Convention. 

Garos  (Pierre),  procureur  fiscal  et  fermier  de  la 
châlellenie  de  Vix  (Vend.),  fait  un  achat  le  31  mai  1683. 
(Arch.  Vend.  R.  1233.) 

Garos  (N...),  veuve  du  sr  Denfer  de  Haute-Roche, 
était  en  procès  aux  assises  de  Vix  et  y  fut  condamnée 
en  1770.  (Id.  id.  1232.) 

Garos  (N...),  sr  de  la  Prévôté,  fat  également  con- 
damné aux  mêmes  assises  le  29  juil.  1771.  (Id.  id.) 

Garos  (Catherine),  veuve  de  N...  Arard,  est  égale- 
ment condamnée  aux  assises  de  Vix  en  1771,  ainsi  que 
N...  Garos  de  la  Commerie,  négociant,  héritier  de  son 
père,  le  l<"  juin  1772.  (Id.  id.) 

1.  —  Garos  (Pierre),  propriétaire,  épousa  vers 
1730  Marie-Hélène  Uenfer,  et  en  eut  entre  autres 
enfants  Louis-Julien,  qui  suit. 

2.  —  Garos  (Louis-Julien),  né  k  Sérigné  (Vend.) 
le  16  mars  1739,  était  juge  de  paix  du  canton  de  Fon- 
tenay-le-Comte  lorsqu'il  fut  élu,  le  6  sept.  1792, 
membre  de  la  Convention  par  le  département  de  la 
Voinlée.  11  siégea  à  la  Montagne,  vota  la  mort  dans  le 
procès  de  Louis  XVI  et  n'eut  d'ailleurs  qu'uu  rôle  effacé 


«.Vltlt^V 


729 


dans  l'Assemblée.  Il  fut  réélu  au  Conseil  des  Cinq  Cents, 
où  il  siégea  jusqu'il  l'an  VI.  Devenu,  le  19  germinal  au 
VIII  (9  avril  1 800 1 ,  adjoint  au  maire  de  Fontenay-le- 
Comte,  il  fut  nommé  le  21  floréal  de  la  même  annéo 
(le  11  mai),  par  le  gouvernement  consulaire, juge  au 
tribunal  civil  de  celte  ville,  et  y  mourut  le  15  mars 
1808. 

GAItRAN  l»I0  COULON  et  DE 
BALZAN.  —  Famille  originaire  du  Bordelais  qui 
vint  s'établir  eu  Poitou  au  commencement  du  XVIIIe  siècle. 
Elle  a  donné  naissance  k  Jean-Philippe  Garran  de  Cou- 
Ion,  un  des  avocats  les  plus  remarquables  du  barreau 
do  Paris  avant  1789,  qui  joua  un  grand  rôle  pendant  la 
Révolution  et  fut  nommé  Comte  de  l'Empire.  Les  ren- 
seignements qui  suivent  proviennent  des  communi- 
cations de  feu  M.  Garran  de  Balzan,  conseiller  à  la 
cour  de  Poitiers,  et  de  celles  de  M.  Ernest  Lévesque, 
de  S'-Maixent. 

Blason  :  de  sable  k  la  couronne  d'or  avec  un  F  d'ar- 
gent au  milieu,  adextrée  d'un  fer  de  lance  d'argent  en 
pointe,  surmonté  d'un  chien  d'argent 
dressé  en  pal  à  senestre,  et  en  chef,  au 
franc  quartier  des  Comtes  Sénateurs  (Ve 
Révérend,  Armoriai  du  lor  Empire),  aliàs 
«  de  sable  à  la  couronne  d'or,  accom- 
pagnée a  dexlre  en  chef  d'un  F  et  d'un 
fer  de  lance  d'argent  en  poiute,  k  senestre 
d'un  chien  du  même  dressé  en  pal  :  au  chef  d'argent 
chargé  du  franc  quartier  des  Comtes  Sénateurs  ». 
(Ann.  gén.  héraldique.) 

Garran  (N...)  était  commissaire 
de  la  p"e  du  Sépulcre  de  Parthenay  en 
1681.  (Arch.  D.-S.  Hs.) 

Garran  (N...)  était  curé  de  Bes- 
sines  en  1696.  (Notes  Laurence.) 

1.  —  Garran  (Louis),  habitantà  N'-Picrre-de-Bàt- 
en-Benauges,  près  Bordeaux,  était  décédé  vers  1640, 
laissant  pour  fils  : 

2.  —  Garran  (Jean),  bourgeois  de  Bordeaux, 
qui  eut  de  Catherine  Garnier  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Antoine,  sr  de  la  Rebillardière  (S'-Eanne,  D.-S.), 
conseiller  du  roi,  receveur  alternatif  des  tailles  à  S'- 
Maixent  depuis  le  27  oct.  1727,  fut  nommé  receveur 
alternatif  et  mi-triennal  des  deniers  de  l'octroi  de  S'- 
Maixent  le  19  fév.  1732.  Il  avait  épousé  le  17  oct.  1713 
Marie-Claude  SaUvin,  fille  de  feu  Jacques,  bourgeois 
de  Paris,  et  de  Anne  de  la  Chesnaie,  mourut  sans  pos- 
térité le  26  août  1745  et  fut  inhumé  à  S'-Maixent,  dans 
l'église  S'-Salurnin. 

3.  —  Garran  (Jean),  bourgeois  de  Bordeaux, 
quitta  cette  ville  vers  1697  et  alla  s'établir  a  Amster- 
dam, où  il  mourut  après  avoir  épousé  Barbe  ConkaD, 
dont  il  eut  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Garran  (Jean),  sr  de  la  Rebillardière,  né  k 
Amsterdam  le  7  mars  1711,  fut  naturalisé  français 
(formalité  qu'il  eut  à  remplir  k  cause  de  la  nationalité 
de  sa  mère)  par  lettres  patentes  données  à  Versailles  le 
16  déc.  1742,  signées  Louis  et  enregistrées  (partout  où 
besoin  serait). Le  23  déc. 1743  il  fut  installé  dans  la  charge 
de  receveur  ancien  des  tailles  de  l'élection  de  S'-Maixent, 
par  lettres  de  provision  du  15  du  même  mois,  et  nom- 
mé subdélégué  en  cette  ville  en  1759.11  avait  épousé  le 
l"fév.  1744  (Ré  etBabu,  not.  à  S'-Maixent)  Françoise 
Chameau,  fille  de  Jean,  sr  des  [{ranges,  et  de  Marie 
Amirault,  et  décéda  à  S'-Maixent  le  l'"août  1766,  ayant 
eu  de  son  mariage  :  1"  Pierre-Jean,  né  a  S'-Maixent 
le  10  janv.  1746.  reçu  le  2  nov.  1771  conseiller  du 
roi,   receveur  ancien  des   tailles  k  S'-Maixent  et  mort 


730 


GARRAM 


célibataire  à  Auge,  le,  29  mars  1187  ;  2°  François,  qui 
suit  ;  3»  Jean-Philippe,  s'  de  Coulon,  avocat,  député 
à  la  Convention,  président  du  tribunal  de  cassation, 
sénateur,  membre  de  l'Institut,  grand  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  comte  de  l'Empire  sur  institution  de 
majorât,  naquit  à  S'-Maixent  le  19  avril  1748.  Il  fit 
ses  premières  études  a  S'-Maixent,  les  continua  à  Niort 
chez  les  Oratoriens,  puis  a  Poitiers  où  il  étudia  d'abord 
la  médecine,  et  enfin  fit  son  droit  à  Orléans  sous  le 
savant  Pothier.  Il  vint  alors  se  fixer  définitivement  à 
Paris,  où  il  fut  le  secrétaire  d'Henrion  de  Pausey,  avo- 
cat consultant,  et  publia  en  1788  contre  le  ministère 
une  petite  brochure  intitulée  Apologie  <!■  la  Cour  plé- 
nière,  qui  fit  beaucoup  de  bruit.  Lorsque  la  Révolution 
éclata,  il  en  embrassa  la  cause  avec  ardeur  et  se  créa 
en  peu  de  temps  à  Paris  même  une  situation  politique 
telle  qu'eu  1789,  au  moment. des  élections  des  députés 
aux  Etats  généraux,  il  fut  nommé  député  suppléant  de 
la  ville  de  Paris  par  le  tiers  état.  Le  lendemain  de  la 
prise  de  la  Bastille,  les  Parisiens  le  députèrent  à 
l'Assemblée  nationale  pour  annoncer  la  victoire  rem- 
portée par  le  peuple.  Nommé  membre  du  comité  des 
recherches,  dont  il  devint  le  président  en  1790,  il  pré- 
senta au  nom  de  ce  comité  un  long  rapport  sur  les  évé- 
nement du  14  juillet.  Nommé  par  élection  président 
de  la  Cour  de  cassation,  il  prononça  en  cette  qualité  un 
discours  d'adhésion  au  sein  de  l'Assemblée  nationale 
après  le  retour  de  Varennes. 

Garran  de  Coulon  fut  élu.  en  1791,  député  a  l'Assem- 
blée législative  par  les  Parisiens,  devint  secrétaire 
de  cette  assemblée,  et  fut  chargé  avec  Pelletier  de  re- 
présenter la  nation  auprès  de  la  haute  cour  nationale 
qui  devait  juger  à  Orléans  les  adversaires  de  la  révo- 
lution. Il  fit  tousses  efforts  pour  empêcher  les  assassins 
de  transférer  leurs  victimes  à  Versailles  et  fut  récom- 
pensé de  cet  acte  de  courage  par  le  mandat  de  repré- 
sentant a  la  Convention  que  lui  confièrent  les  électeurs 
du  Loiret.  Dans  cette  assemblée,  il  compta  parmi  les 
modérés  et  vota  dans  le  procès  de  Louis  XVI  pour  l'ap- 
pel au  peuple  et  la  réclusion.  Sous  le  Directoire,  il 
combattit  dans  les  rangs  de  cette  partie  de  l'assemblée 
qui  luttait  contre  la  terreur  et  parla  en  faveur  de  la 
Constitution  de  l'an  III  ;  au  18  brumaire,  il  se  rallia  à 
Bonaparte  et  fut  choisi  par  le  premier  consul  comme 
membre  du  Sénat  conservateur.  En  1804,  il  fut  nommé 
par  l'Empereur  titulaire  de  la  sénatorerie  de  Riom, 
plus  tard  grand  officier  de  la  Légion  d'honneur  (30  juin 
1811)  et  créé  comte  de  l'Empire  on  1808  avec  trans- 
mission à  son  gendre  et  neveu  Guillaume  Garran  de 
Balzan  en  1812.  Garran  de  Coulon  faisait  partie  de 
l'Institut  national  et  était  membre  de  la  Société  libre 
d^s  sciences  et  ans  des  Deux-Sèvres;  il  termina  sa 
carrière  politique  au  retour  des  Bourbons  et  mourut  à 
Paris  le  19  déc.  1816,  à  la  suite  d'une  attaque  de  para- 
lysie. 

Pendant  qu'il  faisait  partie  de  ces  diverses  assem- 
blées, il  publia  plusieurs  rapports  q'.i  furent  remarqués  ; 
il  donna  de  plus  dans  des  recueils  généraux  de  droit  et 
de  législation  des  articles  remarquables  sur  des 
questions  graves,  et  ces  articles  sont  autant  de  traités 
sur  la  matière. 

Il  avait  épousé  le  23  avril  1780  Anne-Jeanne  Bar- 
renoue,  fille  de  Jean-Marie,  Ec,  avocat  en  Parlement, 
conseiller,  secrétaire  du  roi,  etc.,  et  de  feu  Etiennetto 
Daby,  dont  il  eut:  a)  N...,  sous-lieutenant  au  10*  régi- 
ment de  dragons,  tué  à  la  bataille  de  Fricdland  ;  b) 
Jeanne,  mariée  en  1816  a  Pierre-Paul  Jean  C'e  Males- 
zewski,  contrôleur  général  aux  armées  des  Alpes  et  du 
Rhin  ;  c)  Félicité-Françoise,  mariée  à  son  cousin 
Guillaume  Garran  de  Balzan  (5e  degié). 


GARRAN 

4°  Jean-François,  sr  des  Benardières,  né  à  S'- 
Maixent  le  7  nov.  1750,  contrôleur  des  vingtièmes  à 
Fontenay-le- Comte,  où  il  mourut  le  18  oct.  1780. 

5.  —  Garr*n  de  Balzan  (François),  né  à 
S'-Maixent  le  16  avril  1747,  fut  reçu  conseiller  du  roi, 
receveur  ancien  des  tailles  de  l'élection  de  S'-Maixent 
le  15  juin  1787,  puis  receveur  des  finances,  receveur 
de  l'enregistrement,  receveur  du  district,  payeur  de  l'ar- 
mée comme  préposé  du  receveur  générai,  etc.  Nommé 
maire  delà  ville  de  S'-Maixent  le  29  mai  1800,  il  décéda 
le  11  sept,  de  la  même  année.  Il  avait  épousé  le  18 
oct.  1782  (Baudin  et  Savignac,  not.  à  Niort)  Madeleine 
Clémanson,  fille  de  Jean-Alexandre,  avocat  à  Niort,  et 
de  Marie-Catherine  Guillaudeau,  et  en  eut  :  1°  Louis- 
François,  qui  suit  ;  2°  Guillaume,  né  à  S'-Maixent,  le 
3  août  1786,  capitaine  au  2e  dragons,  fit  les  campagnes 
de  1805,  1806  et  1807  en  Allemagne,  Prusse  et  Po- 
logne, assista  aux  batailles  d'Iéna,  d'Austerlilz,  Eylau, 
Friedland,  fut  décoré  de  la  Légion  d'honneur  eu  1807, 
et  prit  part  à  la  campagne  de  1812  en  Espagne,  où  il 
mourut  le  21  septembre  de  la  même  année.  Il  avait 
épousé  le  2  mars  1811  (Lebrun,  not.  a  Paris)  sa  cou- 
sine Félicité-Françoise  Garran  de  Coulon,  fille  de 
Jean-Philippe,  C'e  de  l'Empire,  et  d'Anne-Jeanne 
Barrengue.  Par  suite  du  majorât  au  titre  rie  Comte,  ins- 
titué en  sa  faveur  par  son  beau-père  le  20  fév.  1812,  il 
devait  lui  succéder  dans  ce  titre  et  portait  en  consé- 
quence celui  de  baron  lorsque  la  mort  vint  le  frapper. 
Il  laissait  de  son  mariage  un  fils  unique,  Jean-Guil- 
laume, mort   à   Paris    le   10    janv.   1830,   à  l'âge  de 

17  ans. 

3°  Philippe,  né  à  S'-Maixent  le  19  janv.  1792,  avo- 
cat, fut  nommé  contrôleur  des  contributions  directes  a 
Chàtellcrault  en  1820.  inspecteur  à  Poitiers  en  1839  et 
directeur  à  Rodez  en  1849.  11  avait  épousé   à  Niort,  le 

18  déc.  1842(Bonnaud,  not.  à  Niort),  Louise  Bernard, 
et  décéda  a  S'-Maixent  le  22  juin  1877,  ayant  eu  pour 
enfants  :  a)  Philippe,  né  a  Poitiers  le  1S  janv.  1844, 
qui  fut  conseiller  général  a  S'-Maixent  et  mourut  en 
cette  ville  en  août  1886  ;  b)  Louise,  née  a  Poitiers  le 
13  sept.  1846,  mariée  à  Louis-Marcellin-Georges 
Richard,  sous-préfet  de  S'-Nazaire,  puis  député  des 
Deux-Sèvres  en  1886. 

4°  Félix-Chéri,  né  à  S'-Maixent  le  22  juin  1800, 
ingénieur  civil  des  mines,  épousa  le  10  juil.  1831 
(Ardy,  not.  à  S'-Maixent)  Elisabeth  Cuvii.lier,  dont  il 
eut  :  a)  Guillaume-Charles-Félix,  né  a  S'-Maixent  le 
7  juin  1834  ;  6)  François-Gadriel-Emile,  né  à  S'- 
Maixent  le  30  janv.  1838,  fut  successivement  conseiller 
municipal  d'Auge  (D.-S.),  maire  de  cette  commune  en 
187S,  puis  de  Vausseroux  (D.-S.).  Nommé  conseiller 
général  du  canton  de  Menigoute,  il  fut  choisi  comme 
candidat  républicain  au  Sénat  en  1886  et  élu  par  le 
collège  électoral  des  Deux-Sèvres.  Dans  cette  haute 
assemblée,  il  siégea  toujours  à  gauche  et  vota  avec  la 
majorité  républicaine.  Il  fut  réélu  à  plusieurs  reprises  et 
est  décédé  à  Paris  sans  alliance  le  28  déc.  1903.  Lors  de 
la  guerre  de  1870,  M.  Emile  Garran  de  Balzan  se  rendit 
à  Paris  pour  prendre  part  a  la  défense  nationale  et  s'en- 
rôla dans  le  Ho'' bataillon  démarche,  qui  le  nomma  ser- 
gent, et  quand  la  guerre  fui  terminée,  on  lui  offrit  une 
des  deux  médailles  militaires  qui  furent  données  a  ce 
bataillon,  mais  il  ne  voulut  pas  l'accepter. 

6.  —  Garran  île  Balzan  (Louis-François), 
né  a  S'-Maixent  le  9  juil.  1783,  reçu  avocat  à  la  cour 
d'appel  de  Paris  le  Ie1'  juin  1810,  nommé  conseiller 
auditeur  près  celle  de  Poitiers  en  1812  et  installé  le 
2  nov.  de  celte  même  année,  fut  confirmé  en  1816  et 
nommé  conseiller  à  la  même  cour  le  H  oct.  1830.  Mis  à 


I\ltlt\l  II 


GARREillI 


731 


la  retraite  et  nommé  conseiller  honoraire  lo  29  oct. 
18S  I,  il  mourut  en  j ti il.  1 867.  Il  avait  épousé  d'abord  le 
Il  mai  1831  (Cochard  et  Cochon,  not.  à  S'-Loup,  D.-S.) 
Murie-Louise-Evelina  Allonneau,  fille  de  Gabriel- 
l'ierre,  et  do  Sophie  ltelliard,  qui  mourut  sans  poslé- 
rité  le  11  déc.  1S34  ;  puis  le  14  sept.  1836  (Guillaume 
Lanoaille,  not.  à  S'-I.ronard,  H^-Vian.)  Anne-Marie- 
Aiinéc  Pit.kos,  dont  ii  :i  eu  :  1"  Louis-Alphonse,  né  à 
Poitiers  le  11  uov.  1837,  qui  fut  juge  suppléant  à  Par- 
thenay  en  IS72  ;  2'  Krançois- Philippe,  né  le  Ie'  juin 
1840  et  décédé  à  Poitiers,  le  19  mars  1848  ;  3»  Louis- 
Améiiïe,  né  il  Poitiers  le  17  sept.  1842,  médecin  à 
Paris. 

G4RRAUD,  GARAUD,  GAR 
RAULD  et  GARRAULT.  —  Famille 
dont  le  nom  est  écrit  de  ces  différentes  façons,  et  que 
l'on- trouve  établie  à  Tbouars  et  dans  les  environs  à  la 
fin  du  xvi°  et  du  xvir  siècle.  Les  renseignements  qui 
suivent  sout  extraits  des  registres  paroissiaux  de  cette 
ville  et  nous  ont  été  gracieusement  communiqués  par 
M.Joseph  P.tllu  du  Bellay,  lieutenant  au  125"  régi- 
ment d'infanterie.  (V.  aussi  Carreau.) 

Garraml  (Pierre),  sergent  royal  à  Thouars  en 
15S0,  est  parrain  dans  la  pss«  S'-Médard  de  cette  ville 
en  1597.  (Reg.) 

Garraud  (Pierre)  était  vicaire  à  S'-Médard  de 
Thouars  en  1580.  (Id.) 

Garraud  (Pierre),  greffier  en  l'élection  de 
Thouars,  épousa  Barbe  Guyon,  dont  il  eut  :  1°  Isaac, 
baptisé  à  S'-Médard  le  25  janv.  1586  ;  2°  Jacques, 
baptisé  (même  psse)  le  S  avril  1588.  (Id.) 

Garraml  (Jean),  époux  de  Renée  Ramon,  en 
eut  au  moins  une  fille,  Barbe,  baptisée  même  paroisse 
le  11  juin  15S7.  (Id.) 

Garraud  (Pierre)  eut  de  Jeanne  Ribacdon  : 
1°  Marcelle,  baptisée  à  S'-Médard  le  20  juin  1588  ; 
2"  Jeanne,  baptisée  au  même  lieu  le  10  août  1590. 
(Id.) 

Garraud  (Perrine)  est  marraine  à  S'-Médard 
le  12  mars  1589.  (Id.) 

Garraud  (Jean),  marié  a  Jacquette  Guérin,  en 
eut  :  1°  Jacquette,  baptisée  le  2  août  1592,  mariée 
d'abord  a  David  du  Four,  dont  elle  était  veuve  le 
16  oct.  1617,  puis  à  Denis  de  Fayaut,  s'  de  Préeourt. 
Elle  mourut  veuve  le  15  oct.  1669  (S'-Laou)  ;  2°  Renée, 
baptisée  le  28  oct.  1596,  était  femme  de  Jean  Chauf- 
four  le  15  mars  1624  (S'-Laon)  ;  3°  Louise,  baptisée 
le  16  juin  1600,  citée  comme  épouse  de  Guillaume 
Gautier  le  15  sept.  1628  ;  4°  Philippe,  baptisé  le 
13  sept.  1601  ;  5"  Madeleine,  baptisée  le  19  juil.  1602; 
6"  Charlotte,  femme  de  François  Pannier  le  18  avril 
1620  (S'-Laon). 

Garraud  (Pierre)  eut  de  Marie...  :  Andrée, 
baptisée  a  S'-Médard  de  Thouars  le  3  oct.  1593.  (Reg.) 

Garraud  (Antoinette),  marraine  à  S'-Médard  le 
2S  oct.  1596,  était  femme  de  Pierre  Testefolle  le 
27  mars  1609  (S'-Laon). 

Garraud  (Pierre)  était  procureur  et  notaire  à 
Thouars  en  1609.  (Arch.  Nat.  P.  773"B.) 

Garrault  (Guillaume)  possédait  vers  1610  le 
four  a  ban  du  bourg  de  S'-Jean-los-Thouars.  (Arch. 
Nat.  P.  773',,B.)  11  était  sacristain  de  S'-Laon  et  laissait 
pour  veuve  Jacquette  Caillault,  qui  mourut  le  29janv. 
1621.  (Reg.) 

Garrault     (Jacques)    épousa     à     S'-Laon,     le 


15  sept.  1623,  Louise  Guérin,  qui  mourut  le  30  oct. 
1637.  (Id.) 

Garraud  (Jean),  sr  de  la  Bouche,  eut  au  moins 
de  Elisabeth  Guémn,  Jean,  baptisé  a  S'-Laon  le  3  mars 
1645.  (Id.) 

Garraud  (Gabrielle)  était  en  1668  épouse  de 
Heur  Cliasseaux,  notaire.  (Id.) 

Garraud  (Michel),  sr  de  la  Plante,  procureur  h 
Thouars,  mourut  le  26  nov.  1674  et  fut  inhumé  a, 
S'-Médard,  près  l'autel  de  S'-Paul,  en  présence  de 
sen  fils  Nicolas.  (Id.) 

Garraud  (Pierre),  notaire  a  Amailloux  (D.-S.), 
était  le  16  janv.  1691  époux  de  Gilberte-Thérèse  de 
la  Ville,  veuve  en  lreï  noces  de  Jean  Gaschignard, 
sr  de  la  Loubière  ?  et  fille  de  Lambert,  greffier  en  l'élec- 
tion de  Thouars,  et  de  Charlotte  Bichou.  (Id.) 

GARREAU,  GARRAUD  et  GAR- 
RAULT. —  Ce  nom  assez  répandu  en  Poitou  a 
été  et  est  encore  porté  par  un  grand  nombre  de  familles 
qui  n'ont  aucune  relation  entre  elles.  Nous  donnerons 
tout  d'abord  les  noms  que  nous  n'avons  pu  rattacher 
entre  eux. 

Blason  :  Pierre  Carreau,  curé  d'Ayron  (Vien.),  reçut 
d'office  en  1699  :  de  gueules  a  deux  fasces  d'or,  accom- 
pagnées eu  chef  d'une  houlette  d'argent  couchée  en 
fasce.  (D'Hozier,  Arm.  du  Poitou,  élect.  de  Poitiers.) 

Garreau  (François)  était  décédé  avant  1547  ;  à 
cette  date  ses  héritiers  devaient  une  rente  à  l'époque 
de  la  S'-Michel  dans  le  Châtelleraudais.  (Arch.  Nat. 
P.  723.) 

Garraud  (Pierre),  archer  de  la  compagnie  de 
Gonnor,  passa  revue  à  Chauvigny  en  1555. (Notes  de 
M.  M.  Barbier.) 

Garreau  (Jacques),  procureur  a  Poitiers,  épousa 
Anne  Maisonnier,  dont  il  eut  au  moins  trois  enfants 
baptisés  à  S'-Didier  de  Poitiers  et  qui  sont  :  1°  Cathe- 
rine, baptisée  le  19  déc.  1567  ;  2°  Pierre,  baptisé  le 
7  fév.  1570  ;  3°  autre  Catherine,  baptisée  le  10  avril 
1573.  (Reg.) 

Garreau  (Claude),  conseiller  du  roi  et  trésorier 
de  son  épargne,  vivait  à  Poitiers  le  29  janv.  1572. 
(Bibl.  Nat.  Pièc.   orig.  t.  1147,  dos.  26136.) 

Garreau  (N...).  procureur  au  présidial  de 
Poitiers,  reçoit  le  29  avril  1572  procuration  d'Antoine 
Prévôt,  archevêque  de  Bordeaux  et  abbé  de  Fontaine- 
le-Comte,  pour  exercer  le  retrait  féodal  de  la  métairie 
des  Défens  ou  les  Trois-Piliers  (psse  de  Fontaine-le- 
Comte,  Vien.),  qu'avait  acquise  Philippe  Batault.  Ec., 
sgr  de  Curcay,  de  Nicole  Michel,  doyen  de  la  Faculté 
de  médecine.    (Arch.  Vien.,  Fontaine-le-Comte,  p.  28.) 

Garreau  (François),  recteur  de  cette  ville,  est 
parrain  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  25  nov.  1593.  (Reg.) 

Garrault  (N...Î  eut  une  fille  (dont  le  nom 
n'est  pas  connu)  qui  fut  inhumée  dans  l'église  S'-Ili- 
laire  de  la  Celle  le  3  mai  1612.  (Id.) 

Garreau  (Louise)  épousa  a  S'-Hilaire  de  la 
Celle  île  Poitiers,  le  22  nov.  1612,  Léonard  Villcbart, 
chirurgien.  (Id.) 

Garreau  (Jeanne)  est  marraine  a  S'-Savin  de 
Poitiers  le  21  fév.  1614.  (Id.) 

Garreau  (Françoise)  est  marraine  en  la  même 
paroisse  le  1e'  sept.  1614.  (Id.) 

Garreau  (Elisabeth)  est  marraine  à  S'-Hilaire 
de  la  Celle  de  Poitiers  le  16  mars  1H17.  (Id.) 


732 


GARREAU 


GARREAII 


Garranlt,  alià.i  Sarranlt  (Jean)  fait  hom- 
mage au  château  d'Aulnay  (Char.-Inf.)  des  maison 
noble  et  sgrie  de  Brye  et  du  bois  de  la  Chaignée,  le 
6  nov.  1618.  (Arch.  Nat.  P.  45.) 

Garrean  (Jeanne),  épouse  de  Pierre  d'Aulnis, 
fait  baptiser  sa  tille  Olive  a  Chanteloup  (D.-S.)  le 
16  sept.  1619.  (Reg.) 

Garreau  (Olivier),  avocat  en  Parlement,  avait 
épousé  Thenette  Forgier.  Elle  fit  son  testament  le 
27  déc.  1619,  où  elle  léguait  à  la  cure  de  S'-Martial  de 
Chauvigny  une  renie  de  60  sous  sur  une  maison  aux 
Barrières.  (Arch.  Vien.  Chap.  de  Chauvigny.) 

Garault  (N...)  était  vicaire  de  la  paroisse  de 
Thurage»u  (Vien.)  en  1626.  (Id.) 

Garreau  (Jeanne)  épousa  le  30  avril  1633, 
dans  la  chapelle  de  la  Madeleine  de  la  paroisse  S'-Hi- 
laire  de  la  Celle  de  Poitiers,  Charles  Aubry,  avocat. 
(Id.) 

Garraud-Thessier  (N...),  avocat  au  pré- 
sidial  de  Poitiers,  avait  épousé  Jeanne  Barraud  qui, 
veuve,  était  marraine  le  1er  avril  1650  à  S'-Savin  de 
Poitiers.  (Id.l 

Garreau  (Antoine),  chapelain  de  S'-Cybard, 
décédé  la  veille,  est  inhumé  dans  l'église  le  8  oct.  1651. 
(Id.) 

Garraud  (Jeanne-Marie)  est  marraine  à  S'-Paul 
de  Poitiers  le  18  août  1653.  (Id.) 

Garreau  (Sébasticnne),  épouse  de  François 
Pilorget,  maître  chirurgien,  fait  baptiser  sa  fille  Su- 
zanne le  18  mars  1660  à  S'-Cybard  de  Poitiers.  (Id.) 

Garreau  (Louise),  veuve  de  Barthélémy  Bigot, 
Ec.,  fut  maintenue  noble  par  Barentin  le  20  août  1669 
(A.  H.  P.  XXIII,  p.  399.),  ainsi  que 

Garreau  (Catherine),  veuve  de  Moïse  de  Pons, 
le  7  sept.  1667.  (Id.  id.  p.  166.) 

Garreau  (Pierre),  curé  d'Ayron  depuis  1677, 
fut  imposé  d'office  a  l'armoriai  du  Poitou  en  1699  avec 
le  blason  donné  au  commencement  de  cet  article,  et 
inhumé  dans  l'église  S's-Gervais-et-Proiais  de  cette 
paroisse  le  22  nov.  1699.  (Reg.) 

Garreau  (N...)  était  curé  de  S'-Michel  de 
Poitiers  en  1679.  (Id.) 

Garreau  (N...),  était  vicaire  de  S'-Hilaire  de 
Payré  (Vien.)  de  1685  à  1686.  (Id.) 

Garreau  (Jacques),  bourgeois  de  Poitiers,  est 
parrain  a  S'°-Opportune  de  cette  ville  le  21  fév.  16S9. 
(Id.) 

Garreau  (Pierre),  curé  de  S'-Ceorges  de  Vivonne 
(Vien.)  de  1714  à  1733,  devint  ensuite  curé  de  Saix, 
de  Vivonne,  et  fut  inhumé  dans  celte  dernière  paroisse 
le  1er  sept.  1745,  âgé  de  79  ans.  (Id.) 

Garreau  (N...)  était  aumônier  de  l'hôpital 
S'-Louis  de  Lusignan  (Vien.),  situé  dans  la  paroisse  de 
Pranzay  (Vien.),  de  1789  à  1791.  (Id.) 

Garreau  (Raymond),  originaire  de  Maine-et- 
Loire,  garde  général  des  forêts  à  Niort,  épousa  le 
29  avril  1865  Marie-Eugénie  Perreau,  dont  il  eut  au 
moins  Jacques-Marie-René,  né  à  Niort  le  15  août  1866. 
(Faire  part.) 

GARREAU.  —  Famille  qui  a  donné  un  maire 
à  la  ville  de  Poitiers  pendant  plusieurs  années  au 
xiv6  siècle. 

Blason  :  de  siuople  à  la  rivière  d'argent  chargée 
d'un  barbet  de  sable  au  chef  d'or  poursuivant  une 
cane  d'azur.  (Thibaudeau.) 


Garreau  (Guillaume)  ■  exerça  les  fonctions  de 
maire  pendant  les  années  1328-1330,  1336-1337,  1342- 
1343,  1348-1349  et  1350-1352.  Nous  ferons  observer 
cependant  que  les  auteurs  qui  ont  donné  les  listes 
des  maires  de  Poitiers  ne  sont  pas  tous  d'accord  sur 
la  durée  de  la  mairie  de  ce  Guillaume.  Il  possé- 
dait un  grand  hôtel  près  de  la  Monnaie,  dans  la  rue  S'- 
Etienne,  actuellement  rue  S,e-Marthe.  Sous  sa  première 
mairie,  le  roi  Philippe  de  Valois,  mécontent  de  ce  que 
la  commune  de  Poitiers  ne  lui  avait  pas  payé  le  subside 
qu'il  avait  demandé  pour  la  dernière  guerre  de  Flandre, 
ordonna  le  29  avril  1329  au  sénéchal  et  au  receveur  de 
Poitou  de  l'y  contraindre,  malgré  ses  privilèges.  La 
commune  traita  avec  le  receveur  pour  la  somme  de 
400  livres,  en  se  réservant  le  droit  de  faire  répartir  et 
lever  cet  impôt  parle  maire  et  les  échevins  (juin  1329). 
Le  jour  même  où  Guillaume  prit  possession  pour  la 
5*  fois  de  la  mairie  de  Poitiers,  le  14  juil.  1348,  Pierre 
Flote  de  Revel,  capitaine  général  du  roi  à  Poitiers, 
faisait  grâce  à  un  transfuge  de  la  garnison  anglaise  de 
Lusignan,  en  considération  de  ses  révélations  sur  la 
situation  de  l'ennemi.  Guillaume  Garreau  mourut  avant 
l'achèvement  de  sa  dernière  année  de  mairie  En  effet, 
un  acle  du  22  mars  1352  nous  apprend  que  Guillaume 
du  Pont  exerçait  alors  les  fonctions  de  maire  de  Poi- 
tiers. (M.  A.  0. 1897,  p.  261  et  suiv.) 

GARREAU.  —  Famille  de  procureurs  que 
l'on  trouve  à  Poitiers  aux  xvte  et  xvir3  siècles. 

1.  —  Garreau  (Jacques),  procureur  à  Poitiers, 
épousa  d'abord  Louise  Bérauldin,  puis  vers  1592 
Marie  Berniizeau.  Il  eut  du  1er  lit  :  1°  Anne,  mariée 
avant  le  28  juil.  1610  a  Valentin  Manevy,  procureur  a 
Poitiers  ;  2°  Catherine,  épouse  de  Isaac  Fouasseau, 
également  procureur  au  même  lieu  ;  3°  Françoise, 
marraine  a  S'e-Opportune  le  21  déc.  1594,  et  le  24  sept. 
1600  de  son  neveu,  François  Fouasseau  ;  4"  Olivier, 
qui  suit  ;  5*  Madeleine,  baptisée  à  S'c-Opportune 
(ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  29  avril  1583,  se  maria 
vers  1605  à  Jean  Guignard,  avocat  ;  6°  Louise,  bapti- 
sée le  6  mars  1585,  marraine  de  sa  nièce,  Louise 
Fouasseau,  le  18  mai  1604  ;  4°  René,  baptisé  le  6  juil. 
1586. 

2.  —  Garreau  (Olivier),  sr  du  Fief,  procureur 
au  présidial  de  Poitiers,  baptisé  à  S,e-Opportune  le 
8  janv.  1581,  épousa  Renée  Moutard,  et  était  décédé 
avant  le  9  août  1640,  date  où  sa  veuve  faisait  déclara- 
lion  du  champ  de  l'Abhaye  a  François  Le  Veneur,  abbé 
commendataire  de  Fontaine-le-Comle.  (Arch.  Vien. 
Abb.  de  Fontaine-le-Comte,  p.  50.)  Il  avait  eu  pour 
enfants  :  1»  Catherine,  baptisée  à  S'-Hilaire  de  la 
Celle  (ainsi  que  ses  frères  et  sœurs)  le  20  avril  1609, 
mariée  le  10  oct.  1627  (même  ps,e)  à  Jacques  Dudoc't, 
s'  de  Château-Gaillard,  et  veuve  avant  le  1er  août  1650; 
2°  Renée,  baptisée  le  19  avril  1610  ;  3°  Louis,  baptisé 
le  6  juin  16)2  ;  4°  Rbné,  baptisé  le  25  mai  1613  ;  l'un 
d'eux,  croyons-nous,  décédé  au  Petit-Lion-d'Or,  fut 
inhumé  a  S'-Cybard  lo  17  août  1632  ;  5°  Olivier,  bap- 
tisé le  15  mai  1614  ;  6°  Jeanne,  baptisée  le  23  août 
1617  ;  7°  probablement  Elisabeth,  mariée  à  René 
Augron,  sr  de  la  Rochardière,  qui  le  12  août  1652 
rendait  compte  de  l'administration  des  biens  de  Renée 
Dudoc't,  fille  de  Jacques,  et  de  Catherine  Garreau,  qui 
seraient  ses  beau-frère  et  belle-sœur. 

GARREAU,  GARRAUD  et  GAR- 

RAULT,  en  Bas-Poitou.  —  Plusieurs  familles 
de  ce  nom  ont  habité  cette  partie  de  notre  province, 
mais  les  renseignements    que   nous  possédons  ne  nous 


«.  vititi:  vi 


•S* 


t.  Vltltl     \i 


733 


permettant  pas  de  donner  des  filiations  suivies.   Nous 
classons  les  personnages  qui  suivent  dans  L'ordre  chro- 
nologique. 
Blason  :  Pierre  Garrault,   bourgeois  de  Sl0-Gamme 

de  Luçnn,  reçut  d'office  eu  1701  (élection  de  Fmitcnav- 
lo-Conue)  le  blason  de  fantaisie  :  de  gueules  au  sautoir 
d'or  et  6  trangles  brochant  sur  le  tout  ;  et  Pierre  Gar- 
rault, Fermier  a  Vix,  reçut  à  la  même  dale  et  dans  la 
même  élection  :  de  gueules  a  l'écusson  bandé  d'arpent 
et  de  sinoplede  six  pièces.  (D'Hozier,  Ami.  du  Poitou.) 
(■ai'reiiii  (Jean)  fait  un  échange  le  dimanche 
avant  la  S'-Thomas  apôtre  1379,  sous  la  cour  de 
S'-Gilles-sur-Vie  (Vend.)  avec  Jean  de  Cholet  et  Philip- 
pon  Loer,  époux  de  Marie  de  Cholet.  (Arch.  de  M.  de 
Ferré.) 

Carreau  (Marguerite)  fait  aveu  à  la  baronnie  de 
Montaigu  pour  le  fief  de  la  Blonnière,  aliàs  Blouère, 
le  S  avril  1427.  Puis  après  elle  Pierre  Martin,  peut- 
être  son  mari,  rend  le  même  aveu  les  31  juil.  1435, 
13  oct.  1436  et  20  sept.  1473,  et  enfin  le  16  juin  1482, 
Jean  Carreau.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5035. 
Marchegay.) 

Garraud  (Jean),  prêtre,  notaire  juré  à  Cou- 
looges-les-Royaux  (D.-S.),  vivait  le  18  oct.  144S.  (Cab. 
de  d'Hozier,  "l63,  dos.  4183.) 

Carreau  (Guillaume),  prieur  de  N.-D.  de  la 
Flocellière,  doit  110  sous  tournois  au  Cte  de  Poitou  en 
1460  pour  les  francs-fiefs.  (Bibl.  Nat.  fonds  franc. 
21485.) 

Carraud  (Jean),  prêtre,  notaire  juré  en  la  cour 
de  la  Jaudonuière  (Vend.),  passe  un  acte  le  8  juil.  1466. 
(Cab.  de  d'Hozier,  163,  dos.  4183.) 

Garrean  (Pierre),  Ec.,  était  en  1581  sgr  de  la 
Drolinière,  tarre  qui  relevait  de  la  baronnie  des  Essarts. 
(Vend.).  (F.) 

Garreau,  aliàs  Garseau  (Pierre),  Ec.,  sgr 
de  la  Laurenterie,  épousa  Gillette  du  Chaffaclt, 
fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  la  Sénardière,  et  de  Suzanne 
Girard,  dont  il  eut  au  moins  Marie,  mariée  le  8  août 
1601  à  Hélie  de  Goulaine,  Ec,  sgr  de  l'Audonnicre, 
veuf  de  Marguerite  de  Mar.hecoul.   (Gén.  de  Goulaine.) 

Carreau  (Gédéon),  Ec,  sgr  de  l'Epine,  épousa 
Renée  de  Gastinaire,  fille  de  Raymond,  Ec,  sgr  de  la 
Preuille,  et  de  Louise  du  Plantis,  sa  2°  femme,  vers 
1617.  Le  10  mars  1618,  Renée  de  Gastinaire,  comme 
curatrice  de  son  mari,  passait  un  accord  avec  Aucéaulnie 
de  Gastinaire,  son  frère,  au  sujet  de  la  succession  de 
Raymond,  leur  père,  décédé.  (Gén.  de  Gastinaire.) 

Carreau  (René),  sr  de  la  Charbonnière  (Boismé, 
D.-S.),  l'ait  aveu  dudit  lief  en  1625  à  la  baronnie  de 
Biessuire,  à  cause  de  sa  femme,  Jeanne  Grimaui.t. 
(Arch.  D.-S.  E.  1311.  Chart.  de  S'-Loup.) 

Carreau  (Jean)  rend  hommage  de  la  moitié, 
par  indivis,  de  la  Grenotière  fia  Buflière,  Vend.),  à  la 
baronnie  de  Tiffauges  (Vend.).fle  21  déc  1647  ?  (Bibl. 
Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5042.  Marchegay.) 

Carreau  (Jean),  sr  de  la  Querrière,  épousa 
Renée  Reinaod,  dont  il  eut  au  moins  Marie,  qui  se 
maria  le  24  juil.  1051  (Garrot  et  Garnier,  not.de  la 
cour  de  Légé)  à  Jean  de  La  Voyrie,  Chev.,  sgr  de  la 
Roche-du-Laugon.  (Gén.  de  la  Voyrie.) 

Carreau  (llohertc)  épousa  le  21  juil.  1652 
(Garnier,  Tavenet  et  Garot,  not,  au  duché  de  Retz) 
Jacques Savary,  Cher;,  sgr  de  la  Bedoulière.  (A.  H.  P. 
XXIII,  p.  255.) 

Carreau  (Catherine),  veuve  d'André  Vexiau,  s' 


du  Puy-Rertlionneau,  rend  aveu  en  1655  de  la  Sieau- 
dière,  près  S'-Cypricn  de  Bressuirc.  (Arch.  D.-S.  E. 
1588.  Chart.  de  S'-Loup.) 

Carreau  (Jean),  s'  de  la  Grenotière,  notaire  à. 
la  Buflière,  est  inhumé  dans  cette  église  le  15  mars 
1G69.  (Notes  dul)'  Mignen.) 

Carreau  (Pierre),  sr  de  la  Noue,  est  inhumé 
au  même  lieu  le  11  déc.  1670.  (ld.) 

Carraud  (Marie),  mariée  à  Jean  Denis,  sr  de 
la  Raslière  et  greffier  de  Beaurepairo  (Vend.),  est 
iuhumée  dans  l'église  de  ce  lieu  le  29  fév.  1679,  a  l'àgc 
de  75  ans.  (ld.) 

Carreau  (Jean),  s'  des  Rouchères,  mourut  à 
Beaurepaire  le  6  sept.  1679,  a  70  ans.  (Id.) 

Carreau  (Pierre),  sr  de  la  Motlie,  figure  sur  la 
liste  des  nouveaux  convertis  de  S'c-Gemme  près  Luçon 
en  1681.  Il  épousa  N...  Bon,  dont  il  eut  au  moins 
Marie-Elisabeth,  mariée  d'abord  vers  1710  (liarrion 
et  Robert,  not.  à  S,e-Hermine,  Vend.)  à  René  Cossin, 
Ec,  sgr  de  Maurivet,  qui  mourut  le  8  déc.  1728,  puis 
à  Armand  Clabat,  Chev.,  sgr  de  la  Pommeraye,  dont 
elle  était  veuve  le  28  fév.  1747,  date  où  elle  est 
marraine  d'uu  Clabat  a  S'-Paul  de  Poitiers.  Le  20  déc. 
1767  elle  acheta  avec  Charles  Cossin,  Ec,  sgr  d'Oroux, 
son  fils  du  1er  lit,  les  métairies  du  Plessis-Rouget  et 
du  Champ-Rond,  pssc  de  Gourgé  (D.-S.),  ainsi  que  le 
fief  de  les  Bellotière  (psses  du  Chillou  et  de  S'-Loup, 
D.-S.)  et  les  maison  noble  et  sgrie  des  Vaux  (Lamairé, 
D.-S.).  (Arch.  Vend.  B.  249.) 

Carreau  (Anne)  avait  épousé  Charles  Lemoine, 
s' de  Livonnière.  Leur  lille  Anue  se  mariait  en  1699 
avec  Olivier-Joseph  Gaultier,  sr  de  la  Jonchère,  séné- 
chal de  la  commauderie  du  Temple,  près  Clisson 
(D.-S.).  (Catalogue    Dugast-Matifeux,  II,  p.  90.) 

Carreau  (Anne),  veuve  de  Jean  Vigneron,  sr  de 
la  Chauveterie,  procureur  fiscal  au  siège  de  Challans 
(Vend.),  renonce  à  la  communauté  qui  existait  entre 
elle  et  sondit  mari  le  19  sept.  1721 .  (Arch.  Vend.  B. 
273.) 

Carreau  (Pierre),  sr  des  Rochettes,  licencié 
es  lois,  meurt  a  Montaigu  (Vend.)  le  12  nov.  1733,  à 
l'âge  de  26  ans.  (Notes  du  Dr  Mignen.) 

Carreau  de  la  Mérandoire  (Margue- 
rite) vivait  en  1730  a  Challans  (Vend.).  (Arch.  Hist. 
Poit.  1896,  p.  512.) 

Carreau  (Jeanne-Marie),  épouse  de  René  Bouhier, 
sr  de  la  Poirière,  procureur  fiscal  du  marquisat  de  la 
Garnache,  assiste  à  un  mariage  au  même  lieu,  le  7  août 
1752.  (Id.  p.  509.) 

Carreau  (Jacques),  s'  du  Cormier,  et  Marie 
Charrier,  son  épouse,  achètent  avec  plusieurs  membres 
de  la  famille  Charrier  l'une  des  métairies  de  l'Etang, 
psse  des  Habites  (Vend.),  le  23  juin  1751.  (Arch.  Vend. 
B.  405.) 

Carreau  (Jacques),  s'  de  Villegay  (S'-Etienne- 
du-Bois  Vend.),  vend  la  métairie  de  ce  nom,  le  fi  juin 
1757,  a  Pierre-Nicodème  Boucard,  sénéchal  de  la  llnic 
de  Conimequieis-les-Challans.    (Arch.    Vend.   B.  995.) 

Carreau  (François-Tranquille),  bourgeois  de 
Palluau  (Vend.),  vend  une  maison  sise  à  la  Prévolé, 
près  de  Palluau,  à  Jacques  Morisson,  s'  de  la  Rafraire, 
le  16  sept.  1761.  (ld.  id.  997.) 

Carreau  de  Litloimière  (Renée),  lille 
majeure,  est  citée  dans  un  acte  du  26  aoûl  1762.  (ld. 
id.  1027.) 

Carreau  de   la  Prévôt»"'  (Jcanne-Fran- 


734 


GARREAU 


*. 


G4RHËAU  (<li.) 


çoise),  fille  majeure,  vend'  une  portion  de  la  métairie 
de  la  Prévale  Talluau,  Vend.)  le  20  déc.  1763.  (Id.  id. 
998.)  Elle  devait  être  tille  de  François-Tranquille  que 
nous  avons  cité  plus  haut,  et  épousa  Claude  Porchier, 
sr  du  Fief-Bourgeois.  Le  13  oct.  1774,  ils  vendirent  à 
Jacques  Morisson,  bourgeois,  une  rente  sur  une  portion 
de  la  métairie  de  la  Prévôté.  (Id.  id.  1007.) 

Garreau  (François),  sr  de  Villegays,  N...  Gar- 
reau  de  Lidonnière,  tille  de  Perpétue  Garreau,  N... 
Garreau,  veuve  Péraudeau,  Thérèse  Garreau  de  la 
Chapelle,  et  Charlotte  Garreau,  avaient  une  rente 
dans  la  Bni°de  Commequiers-les-Challans,  qui  fut  amor- 
tie le  S  fév.  1778.  (Id.  id.  406.) 

Garreau  (Jean-François),  docteur  en  médecine 
à  Montpellier,  vend  des  immeubles  dans  la  Marche-du- 
Relail  (ps5C  de  S'-Pierre-du-Luc,  Vend.),  le  3  mai  1786, 
a  Jean-François  Cormier,  bourgeois,  et  à  Marie  Guerry, 
son  épouse.  (Id.  id.  1018.) 

Garreau  (N...)  fut  aide  de  camp  de  Charette  en 
1796.  (Collect.  Dugast-Matifeux,  t.  Ior.) 

GARREAU.  —  Famille  des  environs  de  Jon- 
zac,  dont  un  membre  fut  premier  président  au  conseil 
des  Cinq-Cents,  puis  baron  de  l'Empire,  et  qui  a  fourni 
un  conseiller  à  la  cour  d'appel  de  Poitiers  au  xixe  siècle. 

Blason  :  d'hermine  a  la  fasce  de  sahle  chargée  d'un 
coq  passant  d'or,  au  franc  quartier  des  barons  premiers 
présidents  de  cour.  (Ve  Révérend.  Ami.  du  1er  Empire.) 
En  recevant  la  confirmation  de  son  titre  le  11  nov.  1814, 
sous  la  Restauration,  le  baron  Garreau  fit  supprimer  le 
franc- quartier  de  l'empire. 

1 .  —  Garreau  (Pierre),  notaire  a  Mosnac  (Char.- 
Inf.),  fils  de  Jean,  épousa  a  Bois  (Char.-Inf.),  le  24  nov. 
1746,  Suzanne  Cuppé,  dont  il  eut  : 

2.  —  Garreau  (Pierre),  Bnn  Garreau  et  do 
l'Empire  (lettres  patentes  du  9  mai  1811),  né  à  Bois  le 
17  janv.  1748,  fut  d'abord  procureur  du  roi  à  Marennes 
(178S),  puis  administrateur  et  président  du  district  de 
Marennes  (1790-92).  Elu  député  de  la  Charente- 
Inférieure  au  conseil  des  Cinq-Cents  (1796),  il  fut  pre- 
mier président  de  ce  conseil,  premier  président  du  tri- 
bunal d'appel  de  Trêves,  et  fut  confirmé  dans  son  titre 
de  baron  héréditaire  par  lettres  patentes  du  11  nov. 
1814.  11  avait  été  nommé  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur le  14  juin  1804  et  mourut  à  Marennes  le  23  mars 
1827,  laissant  de  Elisabeth  DnouET  un  fils  qui  suit. 

3.  —  Garreau  (Pierre),  président  du  tribunal 
civil  de  Marennes,  puis  conseiller  à  la  cour  d'appel  de 
Poitiers,  le  1 1  août  1819,  avait  épousé  philippine  Marx, 
et  décéda  à  Poitiers  le  18  avril  1836,  ayant  eu  ou 
moins:  1°  René,  né  à  Poitiers  le  20  juin  ISIS; 
2"  Françoise-Elisabeth-Constance,  née  au  même  lieu 
le  8  oct.  1819. 

GARREAU.  —Autre  famille  de  la  Charente- 
Inférieure  qui  a  eu  également  uu  de  ses  membres  créé 
baron  de  l'Empire.  Nous  la  citons  en  raison  de  plu- 
sieurs alliances  qu'elle  a  contractées  avec  des  familles 
qui  figurent  dans  cet  ouvrage.  (V.  Titres,  Anoblisse- 
ments et  Pairies  de  la  Restauration,  par  le  Vle  Révé- 
rend.) 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accompagné 
d'un  coq  d'or,  au  franc  quartier  des  barons-maires. 
(Ve  Révérend,  Arm.  du  1"  Empire.) 

3.  —  Garreau  (Paul),  chevalier,  puis  baron 
Garreau  de  l'Empire,  par  lettres  patentes  du  26  fév. 
1814,  né  k  la  Rochelle  le  18  juin  1750,  fut  négociant, 


membre  de  la  chambre  de  commerce  de  la  Rochelle, 
puis  maire  de  cette  ville  et  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur. Il  fut  confirmé  dans  le  titre  de  baron  héréditaire 
par  lettres  patentes  du  12  oct.  1816.  et  mourut  à  la 
Mothe  près  Dampierre  en  1823.  Il  avait  épousé  d'abord, 
le  27  juin  1772,  Marie-Gabrielle  Peyrusset,  fille 
d'Antoine,  et  de  Marie-Elisabeth  Girandeau,  qui  mourut 
sans  postérité,  puis  le  27  déc.  1776,  Marie  Bernon, 
fille  d'André,  et  de  Madeleine-Henriette  lïasteau,  dont 
il  eut  :  1»  Pierre,  qui  suit  ;  2°  .Iean-Jacques-André- 
Mabcellin,  né  à  la  Rochelle  le  19  nov.  1782,  secrétaire 
en  chef  de  la  mairie  de  la  Rochelle,  marié  k  Anne- 
Elisabe th-Ilonavem  ure  Gallot,  dont  au  moins  Elisabeth - 
Pauline,  mariée  k  la  Rochelle,  le  4  janv.  1837,  à  son 
cousin  germain  Jules-Auguste  Filleau,  commis  princi- 
pal de  la  marine  k  Paris  ;  3°  Henriette-Pauline,  née 
k  la  Rochelle  le  15  oct.  1777,  mariée  au  même  lieu, 
le  16  avril  1796,  à  Jacques-Auguste  Filleau,  membre 
du  tribunal  de  commerce  de  la  Rochelle,  et  décédée  k 
Paris  le  6  juin  1833. 

4.  —  Garreau  (Pierre  B»"),  né  le  8  août  1780, 
épousa  Emilie  Bonneau,  et  en  eut  : 

5.  —  Garreau  (Paul-Emile  B°"),  médecin  en 
chef  militaire,  né  en  1811,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, mort  en  1880,  après  s'être  marié  deux  fois  :  1°  k 
N...  Belgel,  dont  un  fils  ;   2°  k  Sophie  Gallot. 

GARREAU  (du)  de  Puy-de-P.f.tte  (S1- 
Vrieix),  de  Grésignac,  de  la  Seinie,  dk  la  Meschk- 
nie,  etc.  —  Fami'le  noble  et  ancienne  originaire  du 
Limousin,  qui  a  eu  de  nombreuses  alliances  avec  des 
familles  poitevines,  et  dont  une  branche  habile  actuelle- 
ment le  Bas-Poitou.  Nous  nous  sommes  servis  pour 
établir  cette  généalogie  du  travail  de  d'Hozicr  (lieg.  V, 
1"  partie),  des  preuves  de  S'-Cyr  pour  Miu'ie  du  Car- 
reau de  la  Meschenie  (Bibl.  Nat.  Vol.  311),  du  Nobi- 
liaire du  Limousin  et  des  communications  de  la  famille. 
Il  existe  en  outre  de  nombreux  titres,  certiticals  de 
service,  etc.,  dans  le  Nouveau  d'Hozier  et  les  Carrés 
d'Hozier.  Nous  en  donnons  un  résumé  très 
succinct. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accom- 
pagné en  pointe  d'une  croix  au  pied  fiché 
dans  un  cœur  de  même.  (D'Hozier,  Noh. 
du  Limousin.) 


S  le. 


Branche  de  la  Seixik. 


1.  —  Garreau  (Pierre  du),  Ec.,  sgr  de  Puy-de- 
Bette,  est  cité  dans  des  contrats  d'acquisitions  des  10 
mars  1555  et  31  mai  1559,  et  épousa  le  15  janv.  1541 
Madeleine  de  Tompaudon,  de  la  ville  d'Aubusson,  dont 
il  eut  six  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Guillaume, 
chantre  et  chanoine  de  S'-Yrieix,  mort  en  1612  ;  3°  autre 
Jean,  auteurde  la  branche  de  Leyssart.  S II  ;  4°  Jacqdbs, 
Ec,  sgr  des  Brousses,  l'un  des  100  gentilshommes 
ordinaires  de  la  maison  du  roi  Henri  IV,  le  8  mai  1599, 
obtint,  le  31  mai  1602,  commission  pour  lever  des 
gens  de  guerre  et  les  conduire  au  lieu  et  place  doSarlat. 
11  eut  un  fils,  Gabriel,  Ec,  sgr  des  Brousses.  Le  22 
avril  15S(i,  avec  Jean,  son  frère,  et  Antoine  de  Ruzal, 
Ec,  il  avait  contracté  obligation  envers  Jean  de  Tur- 
menites,  gentilhomme  (Carr.  de  d'Hozier)  ;  5°  Louise, 
mariée  à  N...  de  Razès  ;  6°  Gabriklle,  épouse  deN... 
de  L'Hermitte. 

2.  —  Garreau  (Jean  du),  Ec,  sgr  de  Puy-de- 
Bel'.e,  gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre  du  roi,  fit 
son  testament  le  17  mai  1613.  11  avait  épousé  le  31  août 


<-   lltltl.  Il       (.lu) 


1574  Mario  de  Cuytard,  dont  il  oui  plusieurs  eafanls, 
parmi  lesquels  nous  citerons  :  1°  François-Louis,  qui 
suit  ;  2"  Adrien,  marié  à  Antoinette  de  Laverqne,  lit 
Sun  testament  le  15  janv.  1636  et  mourut  laissant  un 
lils,  Gabriel,  Ec.sgr  do  la  Hrugère,  sur  lequel  nous 
n'avons  pas  de  renseignements  ;  3»  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Cbaulme,  gendarme,  puis  maréchal  des  logis  de  la  com- 
pagnie des  chevau-légers,  épousa  le  31  mars  (aliàs 'le 
31  janv.j  1621  Marguerite  de  Cadenet,  fdle  de  l'eu 
Charles,  Ec.,  et  de  Marguerite  de  Beauvais.  Il  fit  son 
testament  le  12  nov.  1653  et  mourut  en  1655,  ayant 
eu  un  lils,  Pierre,  Ec.,  sgr  des  Vergnes,  mort  on 
1694. 

3.  —  Carreau  [François-Louis  du),  Ec,  sgr  de 
Puy-de-Bette,  l'un  des  100  gentilhommes  ordinaires  do 
la  maison  du  roi  par  provision  du  31  déc.  1617,  épousa 
le  8  nov.  1616  Marguerite  Joussineau  re  I'avac,  dont 
il  eut  :  1«  Roland,  capitaine  des  chasses  du  roi,  mort 
en  1638;  2°  Gabriel,  qui  suit;  3°  Jean,  tonsuré  en 
1639,  mort  en  1670  ;  4°  Hélie,  tonsuré  également  en 
1639. 

4.  —  Garrean  (Gabriel  du),  Ec.,  sgr  de  Puy- 
de-Bette,  de  la  Bastide,  Bomyers  et  de  la  Seinie,  fut 
continué  dans  sa  noblesse  au  mois  de  mai  1638,  épousa 
le  30  nov.  1651  Marie  d'Anglars,  fille  de  Raymond, 
Chev.,  sgr  du  Claux  en  Périgord,  et  de  Françoise  de 
Giscard  de  Cavaniac  (de  Gourssac,  nol.  a  Claux),  et 
décéda  en  1693,  ayant  eu  :  1*  Gabriel,  Ec.,  sgr  de  la 
Seiuie,  mousquetaire  uoir,  qui  mourut  en  1717.  après 
avoir  épousé  Marie-Gabrielle  de  Lubersac  ;  2°  Joseph, 
qui  suit;  et  plusieurs  filles, entre  autres  Y'sabeau,  mariée 
à  Antoine  de  Jarrige,  Ec,  sgr  de  la  Robertie. 

5.  —  Carreau  (Joseph  du),  Chev.,  sgr  de  la 
Seinie,  capitaine,  épousa,  par  contrat  du  4  sept.  1700, 
(Tbouron,  not.  a  S'-Yrieix),  Gabrielle  de  Ckamarigeas, 
fille  de  Jean,  sr  de  Chapelias,  et  de  feu  Anne  Lalet, 
et  mourut  en  1744,  laissant  :  1*  Gabriel,  qui  suit  ; 
2°  Gabrielle,  mariée  à  N...  de  L'Hermine. 

6.  —  Carreau  (Gabriel    du),   dit  le  M'"  de  la 

Seinie,  né  en  1702,  servit  dans  les  mousquetaires  noirs 
et  mourut  en  1739.  Il  avait  épousé  Antoinette-Rose  de 
Jumilhac,  fille  de  Jean-Baptiste,  Chev.,  sgr  de  S'-Jean, 
et  de  feu  Guillemette  de  la  Bachellerie,  par  contrat  du 
21  fév.  1732  (Seuemaud,  not.),  et  fut  émancipé  la  veille. 
Il -en  eut  :  1°  Jean-Baptiste,  né  en  1732;  2°  Joseph, 
né  en  1734,  mousquetaire,  décédé  en  1756  ;  3°  Jean- 
Baptiste-Joseph,  qui  suit. 

7.  —  Carreau  (Jean- Baptiste-Joseph  du),  M1' 
de  la  Seinie,  capitaine  au  régiment  du  Mestre-de-ramp 
général  de  cavalerie,  Chev.  do  S'-Louis,  né  le  21  nov. 
1732,  fut  baptisé  le  23  à  S,e-Catherine  (S'-Yrieix)  et 
assista  k  l'assemblée  de  la  noblesse  de  la  sénéchaussée 
de  Limoges  le  16  mars  1789.  Il  avait  épousé  le  11  mars 
1765  Valérie  Limousin  de  Neuvic,  fille  de  Joseph, 
Chev.,  sgr  de  Neuvic,  et  de  Madeleine  Regnaudin,  par 
contrat  passé  au  château  de  Jumilhac  (Montet,  not.).  Ils 
émigrèrent  pendant  la  révolution  et  eurent  plusieurs 
enfants  qui  sont  :  1°  Cécile,  née  en  1770,  mariée  a 
N...  Héhrard  de  Veyrinas  ;  2°  Jean-Baptiste-Josepii, 
lieutenant  de  vaisseau,  décédé  en  1792  ;  3°  Joseph,  qui 
suit  ;  4°  Pierre,  né  le  23  juil.  1775,  frère  jumeau  de 
Joseph,  fit  ses  preuves  pour  les  écoles  militaires  en  1785 
et  mourut  en  1795  ;  5°  jEAN-BAPTisTE-THÉoDORE,uéen 
1776,  cl  décédé  en  1795  ;  6°  Claire,  7°  Louise. 

8.  —  Carreau  (Joseph  du),  C">  de  la  Seinie, 
frère  jumeau  de  Pierre,  lieutenant-colonel  dans  la  garde 
royale,  épousa  en  1838  N...  du  Cuayla,  et  mourut  en 
1862,  sans  postérité. 


*.\i:iti   Al     (du) 


735 


S". 


Branche  de  Ijïvhs.iiii' 
i;it»u:\  \« 


2.  —  Carreau  (Jean  du),  Ec,  sgr  de  Leyssart, 

conseiller  du  roi,  avocat  au  Parlement  de  Bordeaux, 
viguier  de  la  ville  de  S'-Yrieix,  fils  puîné  de  Pierre, 
et  de  Madeleine  de  Tompaudon  (l6r  deg.,  §  IBr),  fit 
faire  une  enquête  le  5  juil.  1591  devant  le  lieutenant 
particulier  en  la  sénéchaussée  de  Guyenne,  pour  prouver 
par  témoins  qu'il  avait  toujours  servi  fidèlement  le  roi 
contre  les  lehelles,  qu'il  avait  pris  part  a  la  défense  de 
la  ville  de  Villeneuve  en  Agénois  et  au  siège  de  la  ville 
d'Ageu.  Il  épousa  Anne  de  Chouly  et  mourut  en  1601, 
ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2»  François,  Ec,  sgr  de 
Bourdelas,  fut  déchargé  des  droits  de  francs-fiefs  le 
4  août  1629,  et  nommé  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  roi  le  31  déc.  1630.  Il  prêta  serment  pour 
cette  charge  le  2  janvier  de  l'année  suivante.  11  servit 
en  qualité  de  capitaine-exempt  des  gardes  écossaises 
du  corps  du  roi  sous  la  charge  du  MIS  de  Cordes  le 
4  janv.  1630,  se  démit  de  cette  charge  en  1650  on 
faveur  de  François-Jacques  du  Carreau,  son  neveu,  et 
était  en  1653  commis  a  la  garde  des  ville  et  château 
d'Aixe  en  Limousin.  Il  épousa  Marie  de  Joussineau  de 
Fayac  et  en  eut  deux  eufanls  :  a)  Pierre-Jacques, 
b)  Yrieix,  chanoine  de  S'-Yrieix. 

3.  —  Carreau  (Jean  du),  Ec,  sgr  de  Leyssart, 
épousa  Te  24  oct.  1621  Jeanne  Polyer  ou  Paollier, 
fille  de  Jean,  élu  et  contrôleur  de  l'élection  de  Bourga- 
neuf,  et  de  Anne  Rourdieaud,  et  obtint  le  21  juil.  1629 
un  certificat  des  inaire  et  écbevins  de  la  ville  de  S'- 
Yrieix,  portant  qu'il  descendait  en  ligne  masculine  de  la 
maison  noble  du  Puy-de-Bette.  Après  la  mort  de  sa 
femme,  il  entra  dans  les  ordres  et  était  chanoine  de 
S'-Yrieix,  le  30  août  1635,  date  d'une  sentence  rendue 
en  la  sénéchaussée  du  Limousin,  par  laquelle  il  fut 
déchargé,  attendu  son  étal  de  chanoine,  du  service  qu'il 
devait  aux  ban  et  arrière-ban.  Il  fit  son  testament  le  17 
juil.  1644,  demandant  à  être  enterré  dans  la  grande 
église  de  S'-Yrieix,  dans  le  tombeau  de  ses  prédéces- 
seurs, et  instituant  son  héritier  universel  Fiiançois- 
Jacoues,  son  fils  unique,  qui  suit.  Dans  le  cas  où  celui- 
ci  décéderait  sans  postérité,  il  prend  d  autres  dispositions. 
Jean  mourut  avant  le  4  juin  1646. 

4.  —  Carreau  (François-Jacques  du),  Ec,  sgr 
de  Bourdelas  et  de  Leyssart,  gentilhomme  ordinaire  de 
la  chambre  du  roi,  capitaine  exempt  des  gardes  du 
corps  de  S.  M.,  épousa  d'abord  le  4  juin  1646  sa  cou- 
sine Marie  du  Carreau,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
Masborteil,  cl  de  Antoinette  de  Villoutreix,  alors  remariée 
a  Pierre  Paignon,  Ec  ,  sgr  de  Lascoulx  (du  Croulet, 
not.  à  S'-Yrieix).  Le  15  janv.  1650,  sur  la  démissiou  de 
son  oncle,  il  obtint  la  charge  d'exempt  des  gardes 
écossaises  du  corps  du  roi,  fut  commis  par  le  roi  le  26 
mai  1653  pour  se  faire  remettre  par  François  et  (Mande 
de  Chabannes,  frères,  le  château  delà  Chapelle-Faucher 
en  Périgord,  qu'ils  retenaient  indûment  contre  les 
droits  du  Mls  de  Chabannes  S'-Preuil.  Marie  du 
Carreau,  sa  femme,  étant  décédée  avant  le  19  janv. 
1677,  il  se  remaria  à  Michelin  de  Noaii.le  ou  Nocaille, 
veuve  de  Guillaume  de  Mesnières,  Ec,  sgr  du  Repaire, 
et  passa  avec  elle  un  testament  mutuel  le  S  avril  1693, 
au  château  de  Biards,  p»»e  de  la  Nouailhe  près  S'- 
Yrieix.  Il  mourut  avant  le  18  mars  1704,  ayant  eu  du 
1er  lit  :  1"  François,  qui  suit  ;  2°  Jean,  auteur  de  la 
branche  de  la  Meschenic,  S  III  ;  3°  Antoine,  Ec,  sgr 
de  l'isle,  Chev.  de  S'-Louis,  lut  d'abord  sous-brigadier 
de  la  seconde  compagnie  des  mousquetaires  du  roi  eu 
1661,  et  reçut  une  blessure  à  la  prise  de  Valenciennes, 


736 


GARnE4f  (du) 


GARBEAU  (du) 


au  mois  de  mars  1677  ;  puis,  ayant  quitté  ce  corps,  il 
entra  dans  celui  de  la  marine  et  devint  successivement 
enseigne  (1684),  lieutenant  de  la  compagnie  dos  gardes 
delà  marine  aRochefort,  lieutenant  de  vaisseau  (1689), 
capitaine  de  vaisseau  (1693),  et  inspecteur  général 
des  troupes  de  la  marine  et  des  milices  de  Rochefort 
en  1706.  Il  avait  eu  le  bras  droit  emporté  au  combat 
naval  livré  par  M.  de  Tourville  contre  les  flottes  anglaise 
et  hollandaise,  le  10  juil.  1690,  à  la  hauteur  de  Dieppe, 
et  obtint  en  1700  une  pension  de  1000  livres.  Il  s'était 
marié  à  Anne  Le  Blont,  mourut  le  8  fév.  1711  et  fut 
inhumé  daos  l'église  S'-Louis  de  Rochefort,  sans 
laisscrde  postérité.  Le  3 fév.  1711,  par-devant  Feri'and, 
not.  à  Rochefort,  il  faisait  son  testament  en  faveur  de 
son  frère  Jean,  qui  devait  en  retour  donner  50  livres 
aux  deux  enfants  de  François,  son  frère  aîné,  et  laissait 
un  legs  à  Marie  de  lîelhoir,  sa  fillàtre  ;  4°  Marguerite, 
mariée  à  N...  de  l.eymarie,  sgr  de  la  Libertie  ;  ils 
étaient  décédés  l'un  et  l'autre  avant  le  8  avril  1693  ; 
du  second  lit  :  5°  François,  Ec. ,  sgr  de  Gamont,  aliàs 
Gormont,  appelé  le  Chevalier  de  Leyssart,  garde  de  la 
marine,  servait  en  qualité  d'aide  d'artillerie  au  Havre 
de  Grâce  le  S  avril  1693  ;  il  entra  ensuite  dans  les  or- 
dres ;  6°  Marie,  qui  épousa  François  de  Sauzillon,  Ec, 
sgr  de  Mansac. 

5.  —  Garreau  (François  du),  Ec,  sgr  de  Leys- 
sart, de  Grésignac,  du  Chastain,  Chev.  de  S'-Louis, 
baptisé  le  24  octobre  1648,  aS'-Eutrope  de  la  Rochelle, 
diocèse  de  Limoges,  servit  en  qualité  de  l'iiu  des  deux 
cents  chevau-légers  de  la  garde  du  roi  le  15  fév.  1675, 
remplit  les  fonctions  d'aide-major  dans  la  compagnie 
du  M"  de  Valbellc  dans  l'année  des  Flandres  et  dans 
celle  d'Allemagne,  et  fut  blessé  d'un  coup  de  sabre  à  la 
tête  au  combat  de  Leuze  en  1691.  Il  était  sous-bri- 
gadier des  chevau-légers  en  1692  et  assista  au  combat 
de  Steinkerke,  devint  brigadier  à  la  même  compagnie 
et  fut  encore  blessé  à  la  bataille  deNcrwinde  en  s'empa- 
rant  de  l'étendard  de  la  compagnie  qui  allait  tomber 
entre  les  mains  de  l'ennemi  par  la  mort  du  sr  de  Roisiré, 
Nommé  maréchal  des  logis  des  chevau-légers  en  1704, 
il  mourut  en  la  ville  de  Malines  le  11  oct.  1705,  étant 
alors  major  des  chevau-légers  de  la  garde  du  roi,  et 
fut  minime  au  couveut  des  dominicaines  de  cette  ville. 
11  avait  épousé  le  30  janv.  1690  Anne  Ciiassarel, 
veuve  do  François  de  Beaupoil,  sgr  de  la  Garde,  tille  de 
feu  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Vergue  et  de  Grésignac,  et 
de  Françoise  du  Garreau,  alors  remariée  à  Antoine  de 
Beaupoil,  B"°  de  la  Luminade  (Allen,  not.  à  Giésignac). 
Anne,  devenue  veuve,  fit  son  testament  le  14  juil.  1711, 
dans  lequel  elle  nomme  leurs  deux  enfants  qui  sont  : 
1»  Jean,  mort  jeune  ;  2"  François,  qui  suit. 

6.  —  Garreau  (François  du),  Ec,  sgr  de  Leys- 
sart, de  Grésignac  et  de  Bourdelas,  né  le  24  janv.  1699, 
baptisé  à  S'J.-B.  de  Sarlat,  servit  pendant  quelque 
temps  en  qualité  de  l'un  des  deux  cents  chevau-légers 
de  la  garde  du  roi  et  épousa  le  16  mai  1722  Françoise 
Marie  de  Jarrige  de  la  Rodertie,  fille  de  Antoine, 
Ec,  sgr  de  la  Itoberlie,  et  de  Ysabeau  du  Garreau  de 
Puy-de-Bette  (Thouron,  not.  à  S'-Yrieix).  Il  mourut  en 
1757,  laissant  un  fils  unique,  Gabriel,  qui  suit. 

7.  —  Garreau  (Gabriel  du),  Ec,  sgr  de  Leys- 
sart et  de  Grésignac,  né  le  21  juin  1725,  baptisé  à  S1- 
Pierre  de  S'-Yrieix,  épousa  le  5  juil.  1746  Anne-Louise 
I'icaud,  fille  de  Jules-Joseph,  Ec,  sgr  de  la  Rlancherie, 
ancien  garde  du  corps  du  roi,  et  de  Anne  de  Rrageas 
(Robin,  not.  a  Exideuil),  et  mourut  en  1784.  Le  8  mai 
1756,  il  faisait  hommage  lige  au  chapitre  de  la  cathé- 
drale dePérigueux.  Il  eut:  lo  Louis-Augustin,  qui  suit; 
2"  Gabriel,  baptisé  le 7  mai  1748;  3°  Jacques,  né  le  27 


mars  1749  ;  4°  François,  Ec,  né  le  23  oct.  1750,  capi- 
taine au  régiment  de  Bassigny-Infanterie,  assista  a 
l'assemblée  de  la  noblesse  de  la  sénéchaussée  de 
Limoges  le  16  mars  1789;  5°  Marie-Cabriei.le,  née 
le  16  avril  1752,  fit,  croyons-nous,  ses  preuves  pour 
S'-Cyr  en  mai  1758,  d'après  un  tableau  généalogique; 
6°  Anne-Lucrèce,  née  le  20  avril  1753;  7°  Marie,  née 
le  22  mai  1755;  8"  autre  Marie,  née  le  21  juin  1756. 
L'une  de    ces  Marie  épousa  Pierre  Gentils  de  la   Faye. 

8.  —  Garreau  (Louis-Augustin  du),  Chev.,  sgr 
de  Grésignac,  né  le  21  mai  1747,  baptisé  à  N.-D.  du 
Moutier  (S'-Yrieix),  l'un  des  200  chevau-légers  de  la 
garde  du  roi,  épousa  le  12  sept.  1768  (Gaillard,  not.  à 
Tourtoirac  en  Périgord)  Marie-Claire-Anne-Elisabeth 
de  Beaupoil  de  S'-Aulaire,  fille  de  Jean-Baptiste  C'« 
de  S'-Aulaire,  Chev.,  sgr  du  Pavillon,  et  de  Catherine 
de  Baillot  de  la  Dournac,  et  mourut  le  16  déc  17S0, 
ayant  eu  :  1°  Gabriel,  né  le  11  juil.  1769,  baptisé  à 
N.-D.  du  Moutier  (S'-Yrieix),  admis  sur  preuves  aux 
écoles  militaires  le  23  août  1780,  devint  officier  au 
régiment  de  Béarn-Infanterie  le  30  déc.  1787.  Marié 
à  Maric-Cabrielle  de  Marchanb  de  Banans,  il  est 
décédé  en  1845,  laissant  pour  fille  unique  Louise- 
Gabrikli.e,  mariée  à  Pierre  Prévost  ;  2°  Marc-An- 
toine, qui  suit  ;  3»  CoSME-Lotus,  né  le  15  juil.  1772, 
garde  du  corps  du  roi,  émjgra  et  se  maria  à  Louise  de 
Gentil  de  la  Cour,  dont  il  a  eu  :  a)  Emmanuel,  dé- 
cédé sans  alliance  ;  b)  Françoise-Agathe,  décédée 
veuve  de  Pierre  de  Lassât  de  Pressigny  le  4  fév.  1892; 
c)  Louise,  mariée  a  Pierre-Julien  de  Labrouhe  de  la 
Borderie  ;  d)  Cosme,  qui  épousa  N...  Malevx,  dont 
Pierre-Jclien-Hf.nry,  né  en  1851  et  décédé  le  19  nov. 
1S72  ;  et  e)  Louise,  mariée  à  N...  Pied. 

4°  Pierre-Charles,  C"  du  Garreau  de  Beaupoil  de 
S'-Aulaire,  né  le  28  déc.  1774,  épousa  Adélaïde  de 
Beaupoil  de  S'-Aulaire,  fille  unique  de  Cosme,  C'c  de 
S'-Aulaire,  et  de  Marie-Madeleine  de  S'-Janvicr,  et 
obtint  par  ordonnance  ro'yale  du  2  sept.  1814  l'autori- 
sation d'ajouter  à  son  nom  celui  de  Beaupoil  de  S'- 
Aulaire,  sur  la  demande  de  son  beau-père.  11  eut  de 
son  mariage  :  a)  Zoé,  mariée  au  C'°  de  Belzunce  ; 
b)  Eugène,  Ec.  du  duc  de  Bourbon,  décédé. 

5°  Joseph,  né  en  déc  1780,  ancien  maréchal  des 
logis  aux  gardes  du  corps  du  roi,  devint  chef  d'esca- 
drons de  cavalerie,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et 
de  S'-Ferdiuand  d'Espagne.  Il  mourut  au  château  de 
Parçay  (Parsais,  Brieuil-sur-Chizé,  D.-S.)  le  12  avril 
1862,  après  avoir  épousé  Marie-Gabrielle-Mathilde 
Aubert  du  Petit-Thouars  de  Boumois,  dont  il  a  eu: 
a)  Gabriel,  décédé  le  11  janv.  1894,  sans  enfants  de 
Marie-Thérèse  de  Braucourt,  fille  de  Adolphe-Joseph, 
et  de  Léontine-Emilie  de  Baudry  d'Asson  ;  b)  Marie- 
Elisabeth,  mariée  a  Charles  Louis-Alexis  Marsault  de 
Parçay. 

9.  —  Garreau  de  Grésisnae  (Marc- 
Antoine  du),  Chev.,  sgr  de  Grésignac,  né  le  27  déc. 
1770,  admis  à  l'école  militaire  d'après  un  certificat  de 
Chérin  du  19  juil.  1786,  fut  officier  au  régiment 
de  Bassigny  et  Chev.  de  S'-Louis.  Il  émigra,  servit 
comme  chef  d'escadrons  de  chasseurs  nobles  et  dé- 
céda en  1843,  après  avoir  épousé  Sophie  de  Jarrige 
de  Lamorélie  de  Puïredon,  dont  il  a  eu  :  1°  Marie- 
Madelkine-Garrielle,  née  en  1809,  mariée  :i  àugusu 
Brizon  et  décédée  le  4  déc  1874  ;  2»  Louis-Cosme- 
Yrieix,  qui  suit  ;  3°  Joseph,  né  en  1812,  marié  en  juin 
1S4S  à  Marie-Louisc-Flaviè  Bogues  de  Fursac,  est 
décédé  le  25  avril  1873,  ayant  eu  :  a)  Marie-Thérèse, 
née  en  1851  ;  b)  Luce,  née  le  13  mai  1854,  mariée  le 
16  mars  1874  a  Albert  Bosvieux. 


GARRE4U  (.lui 


10.  —  Garrenu  «le  Gréslgnac  (Louis- 
Cosme-Yrieix  do),  né  en  1819,  page  du  roi  Charles  X, 
puis  officier  au  2°  chasseurs,  épousa  Murie-Eglantine 
Bessonnaud  des  Houlières,  fille  de  N...,  Chef,  de 
S'-Luuis,  ancien  trésorier  de  France,  et  de  Marie- 
Eglantine  Avril  de  Musquinaud.et  est  décédé  le  25  sepl 
1873,  ajanl  eu  :  1"  Marie,  décédée  sans  alliance  en 
1902;  2°  Caroline,  mariée  d'abord  à  Emmanuel-Fer- 
dinand de  Vergés,  puis  à  Léopold  de  Fromonl  de 
Bo  nulle:    3»  Gabriel,  né  le  12   sept.   1840,    décédé 

sans  alliance  en  1895;  !"  Valentine,  é] s,'  de  Heuri 

de  l'radel  île  Lamaze. 


fA» 


GARREil!  (<Iu) 


737 


S   111. 


Branche  de  la    MecKosi».;:*!».;. 


o.  —  GaiTenu  (Jean  du),  Ec,  sgr  de  Ma  bor 
Mil,  secoud  fils  de  François-Jacques.  Ec,  sgr  de  Bour- 
delas,  et  de  Marie  du  Carreau  (4*  deg.,  S  I'1,  naquil 
le  9  nov.  1633  et  fut  baptisé  a  S'-Yrieix.  Il  servit  dans 
la  compagnie  des  mousquetaires  français  île  l'Electeur 
de  Cologne,  suivant  le  certificat  délivré  le  1 1  sept.  161.1 
par  le  chevalier  de  Beuque,  capitaine-lieutenant  le  celte 
compagnie.  11  entra  ensuite  dans  la  seconde  compagnie 
des  mousquetaires  du  roi,  suivant  un  autre  certificat  du 
6  {ail.  1081,  et  épousa  le  1er  fév.  1693  Valérie  de 
JecssiNEAU,  fille  de  Jacques.  Ec,  sgr  de  la  Meschenie 
et  de  la  Foucaudie,  et  de  Ysabeau  de  la  Fnn  Bonnet, 
Bot.  a  la  Nouaille,  S'-Yrieix!.  11  mourut  le  17  déc.  1711, 
ayant  eu  quatre  fils  et  deux  lilles,  Ions  nommés  dans 
le  testament  de  ladite  Joussineau  passé  le  28  OCt.  171)1 
devant  Thouron,  not.,  et  qui  sont  :  1"  Jacques,  qui 
suit  ;  2°  autre  Jacques  ;  3°  François,  Ec.,  sgr  de  la 
Meschenie,  né  le  5  juil.  1696.  nommé  sons-brigadier  des 
gardes  du  corps  du  roi  le  3  juil.  1745  et  Chev.  de  S<- 
Louis  le  16  janv.  1747.  Il  se  retira  du  service  après 
avoir  reçu  une  blessure  au  cou  a  la  bataille  d'Etingue? 
ayant  épousé,  parait-il,  N...  de  Ségur,  et  mourut  en 
1760  ;  4°  autre  Jacques,  5°  Marguerite,  6°  Marie- 
Anne.  Valérie  de  Joussineau  mourut  le  20  déc.  1710  et 
fut  enterrée  dans  la  nef  de  la  grande  église  de  S'-Yrieix. 
Dans  son  testament,  elle  déclare  être  enceinte  et  lègue 
1500  livres  à  chacun  de  ses  enfants. 

6.  —  Garreau  (Jacques  du),  Ec,  sgr  de  la 
Foucaudie  et  de  la  Meschenie,  né  le  2S  mars  1695, 
baptisé  a  la  Nouaille  près  S'-Yrieix,  épousa  le  19  nov. 
1715  Gabrielle  de  la  Fon,  fille  de  Pierre,  sgr  du 
(Juerroys,  conseiller  du  roi  et  juge  sénéchal  de  Pén- 
gord  et  de  Limoges,  et  de  Anne  Magniou  de  la  Jugie, 
par  contrat  passé  à  Couzères  (Bas  Limousin)  devant 
Thouron,  not.,  et  eut  de  ce  mariage  :  1°  Gabriel,  qui 
suit;  2"  Marie,  mariée  à  N...  Mazanl  de  Sauriéras. 

7.  —  Garreau  (Gabriel  du),  Ghcv.,  sgr  de  la 
Foucauiie  et  de  la  Meschenie,  né  le  14  juil.  1725, 
baptisé  à  la  Nouaille,  fut  chevau-léger  de  la  garde  du  roi 
et  assista  k  l'assemblée  générale  de  la  noblesse  de  la 
sénéchaussée  de  S'-Yrieix  en  1789.  11  avait  épousé  le 
15  avril  1749  Anne-Lucrèce  Chiquet,  fille  de  Léonard- 
Mathuriu,  Ec,  sgr  de  Las  Meignas,  l'un  des  21)11  rhe- 
vati-légersde  la  garde  du  roi,  et  de  Marguerite  Chiquet, 
et  en  eut  :  1°  Gabiiielle,  né.e  le  4  fév.  1750,  baptisée 
à  S'-Yrieix,  mariée  àN...  de  Montauvert  de  Goursalas  ; 
2"  François,  né  le.  29  mai  1752,  baptisé  à  N.-lt.  de 
S'-Yrieix,  officier,  marié  a  N...  Mole  de  S'-Gauhart, 
dont  postérité  inconnue;  3*  Marie,  née  le  5  août  17:13, 
baptisée  le  6,  reçue  à  S'-Cyr,  sur  preuves  certifiées  par 
d'Hozicr, le  1er  juin  1765,  et  mariée  à  N_.de  la  Boma- 
gère  ;  1°  Marc.-Antoink-I.ouis.  qui  suit  ;  5' Jacques, 
né  le  4  juin  1757,  qui  servit  dans  les  gardes  du  corps 
du  roi. 

Diction.  IlisTon.  et  C.énéai..   des  Familles  du 


S.  —  barreau  de  1«  Meschenie  (Marc 
Antoine-Louis  du  ,  né  le  20  juil.  1154,  baptisé  le 
N,  D.  de  s'  Yrieix,  assista  ^n-  son  père  a  l'assemblée 
de  la  noblesse  en    1789  dans  la  sénéchaussée  de   S'- 
Yrieix  el   fut  commissaire  du    roi.    11  se    maria  deux 
fois  :   l'a  Marie  DE  BÉRON  d'Oche,   :i"  à  Françoise  DE 

Sav.'M.i.on.    61    mOUrUt    eu   1N2Î,  avant    eu    pOUl'  calants 

du  premier  lu  :  I"  Charles  qui  suit  ;  du  deuxième  lit  : 
2"  Ecphémie,  mariée  a  Charles  du  Roj  de  Chaumai 
3"  autre  Charles,  auteur  de  la  2°  branche  cadette  de 
la  Meschenie,  §  V;  i-  Charles-  tu  sandre-Louis, 

ci. fan:-    :    5 ■■  C  ...  m.INK. 

9.  —    Garreau    <1<-     la     Mesehe.nie 

(Charles  .In  .  né  le  6  juin  1787,  épousa  le  2  juil.  1811 
Jeanne-Agathe  i>e  Labrouhe    de  Laboroerie,    fille  de 

Jean,  et  de  Anne-Agathe  Sègue  de  la  Va'elh-,  a  .  a 
décédé  le  30  août  186::,  ayant  eu  :  I"  ERNEST,  marié  le 
10  août  1853  a  N...  Lacoste  nu  Mons,  dont  Adiié- 
mard,  décédé  en  mars  1905,  et  Alice,  mariée  le  10  août 
1863  à  N...  Desfontaines  de  Lacroix  ;  2°  Jean- 
François,  qui  suit  ;  3°  Cécile,  mariée  le  8  janv. 
1837  à  Jean-Cypiien  de  Larouverade,  et  décé  lée 
le  13  mars  1867  ;  4°  Pierre-Victor,  chef  de  la  1" 
branche  calotte  de  la  Meschenie,  S'  'V  ;  5°  F.rnkstine, 
née  en  1824,  morte  le  8  fév.  1882  ;  6"  C.harles-Abel, 
né  en  1826  et  décédé  le  17  déc.   1901. 

10.  —     Garreau     «le    l.-i     Meschenie 

(Jean-François  du),  né  le  14  sept.  1813,  ancien  magis- 
trat, épousa  a  Fontenay-le-Comte,  le  18  juin  1854, 
Marie-Julie  Brisson,  tîlie  de  Paul-Charles,  ancien  maire 
de  celte  ville,  et  de  Armande  Guerry  de  la  Barre,  et  est 
décédé  a  Fontenay-le-Comte  le  16  oct.  1S90,  laissant: 
1°  Armand,  qui  suit  ;  2°  Marie,  née  le  8  janv.  1859, 
mariée  le  30  janv.  1883  a  Henri  Ballu. 

11.  —  Garreau  «Je  la  Meschenie 
(Armand  du),  né  le  21  déc.  (856,  colonel  du  5°  régi- 
ment de  hussards,  a  épousé  le  23  août  1884  Marthe 
Foriel,  dont  il  a  une  fille,  Anne,  née  le  18  juin  1886. 


§  IV. 


Première   branche   cadette  de  la 

llESCHEKIE. 


10.  —     Garreau    «Je    la     Meschenie 

(Pierre-Victor  du),  fils  puîné  de  Charles,  et  de  Jeanne- 
Agathe  de  Labrouhe  de  Laborderie  (9e  deg..  §  III),  ué 
le  24  ji'nv.  1S20,  a  épousé  le  21  juin  1865  Marie- 
Hyacinthe-Agathe  Postaire,  fille  d'Auguste,  et  de 
Marguerite-Agathe  de  Villiersdu  Terrage.et  est  décédé 
le  4  juin  1SS2,  laissant  :  1°  Victor-Léonard,  qui  suit  ; 
2°  Charles,  né  le  29  déc.  1875. 

11.  —    Garreau    «Je    la    Meschenie 

(Victor-Léonard  du),  né  le  10  août  1869,  lieutenant  au 
137e  régiment  d'infanterie  a  Fontenay-le-Comte,  s'est 
marié  le  29  mai  1S99  à  Marie- Louise-Alberte  Bosviecx, 
fille  d'Albert,  et  de  Luce  du  Garreau  de  Grésignac,  et 
en  a:  1°  Louis-Léonard,  né  le  2 sept.  1900;  2°Jeanne- 
Maiue  Anne,  née  ic  19  oct.  1902  ;  3°  Jacques-Joseph, 
né    le  8  nov.   1904. 


§  v. 


Deuxième  branche  cadette  de  L/% 
t)i>ini;vi|.:. 


9.     —    Garreau    «le    la     Meschenie 

(Charles  du),  lils  puîné  de  Marc-Antoine-Louis,  et  de 
Françoise  .ie  Sanzillon  i*sr  deg.,  s  III),  né  le  2ti  fructi- 
dor an  Mil  6  sept.  1799),  épousa  Marie  de  Feydf.au 
de  S'-Christophe,  fille  de  Jean-Bernardin,  et  de  Matie- 

Annc-Joséphine    Double,    et   décéda   le  21   fév.    1870, 

Poitou.  —  T.  m  47 


738 


GARROK 


ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Elisabeth,  2»  Roger,  dé- 
cédé en  1902  ;  3°  Louise,  4°  Marthe,  décêdce  ; 
5"  René,  qui  suit. 

10,  _  Garreau  de  la  Meschenie  (René 
du),  né  le  20  sept.  1844,  épousa  Gabrielle  de  Vimont 
et  en  a  :  1°  Elisabeth-Anne-Marie,  née  le  9  août  1878  ; 
2°  Charles-Léonard-Alfred,  qui  suit;  3°  Henri - 
Armand-Jacques,  né  le  12  juil.  1882  ;  4"  Marthe- 
Louise- Gabrielle,  née  le  28  août  1883  ;  5°  Maurice- 
Jules-Joseph,  né  le  Hmars  1888. 

U.  —  Garrenn  de  la  Meschenie 
(Charles-Léonard-Alfred  du),  né  le  21  janv.  1880,  est 
actuellement  (1905)  officier  d'artillerie. 

GARRET  ou  GARET  (du)  et  aussi  »U- 
GAKËT.  —  Famille  que  l'on  trouve  établie  a 
Thouars  au  XVIIe  siècle  et  sur  laquelle  nous  donnons 
les  renseignements  qui  suivent,  extraits  des  registres 
paroissiaux  de  cette  ville  par  M.  Joseph  Pallu  du 
Bellay. 

Biason  :  d'argent  à  un  duc  de  sable,  donné  d'office 
en  1100  à  Jeanne  de  la  Ville,  veuve  de  Henry  du  Garret. 
(D'Hozier,  élect.  de  Thouars.) 

Garret  (Malhurin  du)  est  inhumé  a  S'-Médard 
de  Thouars  le  U  avril  1616.  (Reg.) 

1 .  —  Garret  (Henry  du),  enquesteur  du  duché- 
pairie  de  Thouars,  né  en  1587,  épousa  Jeanne  Chifion, 
et  décéda  à  S'-Médard,  le  7  avril  1667,  âgé  de  80  ans, 
ayant  eu  :  1°  Jeanne,  baptisée  le  24  juin  1614  a  S'- 
Médard  (comme  ceux  qui  suivent)  et  mariée  dans  la 
même  paroisse,  le  28  janv.  1636,  à  Claude  de  la  Ville, 
procureur  à  Thouars  ;  2°  Marie,  baptisée  le  22  fév. 
1620,  était  en  1644  épou«e  de  Jacques  Thibault,  sr  du 
Vergebeau,  et  décédée  le  26  juil.  1694  ;  3°  Perrine, 
baptisée  le  16  sept.  1623  ;  4°  Henry,  baptisé  le  21 
janv.  1627,  avocat  au  Parlement,  inhumé  dans  l'église 
S'-Médard,  devant  l'autel  S'-Eutrope,  le  8  avril  1654, 
ayant  épousé  Jeanne  Bertrand,  et  laissant  un  fils, 
Claude,  né  posthume  le  16  juil.  1654  ;  b°  peut-être 
Pierre,  qui  suit. 

2.  —  Garret  (Pierre  du),  greffier  de  la  maré- 
chaussée de  Thouars,  décédé  le  28  fév.  1660  et  enterré 
à  S'-Médard  devant  l'autel  S'-Paul,  avait  épousé  Marie 
Pouget,  peut-être  fille  de  Nicolas,  conseiller  du  roi, 
élu  en  l'élection  de  Thouars,  dont  il  eut  :  1°  Jeanne, 
baptisée  à  S'-Laon  de  cette  ville  le  3  janv.  1635; 
2°  Pierre,  baptisé  (même  paroisse)  le  10  fév.   1636  ; 

Henry,  qui  suit. 

3.  _  Garret  (Henry  du),  greffier  de  la  maré- 
chaussée de  Thouars,  baptisé,  paroisse  de  S'-Laon,  le 
13  mai  1637,  épousa  à  S'-Médard,  le  17  oct.  1661, 
Jeanne  de  la  Ville,  et  en  eut,  croyons-nous,  Louis, 
qui  suit. 

4.  —  Garret  (Louis  du),  greffier  de  la  maré- 
chaussée de  Thouars,  épousa  Charlotte  Sibilleau, 
fille  de  Jean,  s'  de  Boisbaudran,  et  de  Prudence  Fave- 
reau,  et  en  eut  :  1°  Charlotte,  baptisée  à  St-Laon, 
le  2  oct.  1682;  2°  Jean,  baptisé  h  S'-Médard  (ainsi 
que  ses  sœurs  qui  suivent)  le  5  août  1688  ;  3°  Jeanne, 
baptisée  le  2  oct.  1689;  4»  Marie,  baptisée  le  8  déc. 
1690;  5»  Catherine-Renée,  baptisée  le  17  juil.  1693. 

GARRON  ou  plutôt  GAROX  —  Famille 
protestante  des  environs  de  Niort,  qui  habitait  à  Cou- 
ponges-sur-l'Autize  au  xvne  siècle. 

Blason  :  incounu. 

Garrun  (Jacob),  s'  de  la  Grange  (Coulon,  D.-S.), 


GARHAULT 

ancien  de  S'-IIilaire-sur-l'Autize,  comparut  comme  tel 
à  Melle  le  26  oct.  1668,  au  synode  des  protestants  de 
la  province  du  Poitou.  (Bibl.  protestante  de  la  rue  des 
S"-Pères.) 

Garron  (Pierre),  s'  de  la  Vézinière,  âgé  de 
72  ans,  Judith,  Suzanne  et  Marguerite,  ses  filles 
âgées  de  36,  27  et  25  ans,  figurent  en  1681  sur  la 
liste  des  nouveaux  convertis  de  la  psse  de  Coulonges- 
les-Royaux,  aujourd'hui  Coulonges-sur-1'Autize. 

GARROTEAU  et  GAROTEAU.  — 

Famille  de  Niort  sur  laquelle  nous  n'avons  que  fort  peu 
de  renseignements,  qui  nous  proviennent  en  majeure 
partie  de  feu  M.  Laurence,  de  Niort. 

Garrot  eau  (René)  était  prieur  de  Paizay-le- 
Chapt  (D.-S.)  en  1654  et  1667.  (Notes  Laurence.) 

Garrotrau  (François),  sr  de  Beaumont,  vivait 
en  1661.  (Id.) 

Garroteau  (N...),  vicaire  de  Morthemer  (Vien.), 
assista  le  20  mai  1787  à  la  sépulture  d'Emery  de 
Montjou.  (Arch.  Vien.  E°  807.) 

1.  —  Garroteau  (Antoine),  procureur  et  pair 
de  Niort  en  1641,  résigne  ses  fonctions  de  pair  le 
30  juil.  1660  en  faveur  de  son  fils  Philippe.  11  avait 
épousé  Gabrielle  Mangou  et  était  décédé  avant  le 
22  janv.  1669,  date  où  ses  héritiers,  à  cause  de  sa 
métairie  de  Bizaçe?  furent  cités  dans  le  dénombrement 
du  Bouchet,  psse  d'Aiffres  (D.-S.),  rendu  par  Jacques 
de  Brémond.  (Arch.  Nat.  P.  434a.) 

11  avait  eu  pour  enfants  :  1°  Christine,  née  le 
29  mai  1611,  mariée  le  9  janv.  1639  à  Joachiin  de 
Lamare,  s'  de  la  Tousche;  2°  Madeleine,  née  le  H 
fév.  1614;  3°  Marie,  née  le  10  fév.  1617;  4°  René, 
né  le  19  janv.  1622;  5»  Gabrielle,  née  le  lsr  août  1624, 
mariée  le  9  juil.  1652  k  Jacques  Cacault  ;  6°  autre 
Marie,  née  le  20  oct.  1625;  7°  Louis,  qui  suit; 
8°  Jeanne,  née  le  9  janv.  1632,  mariée  en  sept.  1649 
à  André  Brunet,  s'  de  la  Clergerie;  9°  Philippe,  né  le 
16  août  1635,  reçu  pair  de  Niort  le  30  juil.  1660,  sur 
la  résignation  de  son  père. 

2.  —  Garroteau  (Louis),  sr  de  Beaumont, 
procureur  a  Niort,  épousa  Louise  Bidault,  que  nous 
croyons  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  du  Fief-Laidet,  et  de 
Catherine  Brunet,  et  en  eut  :  1°  Ignace,  né  le  30  juil. 
1660,  décédé  le  11  oct.  1661  ;  2°  N...,  garçon,  né  le 
24  sept.  1661;  3°  Louise,  née  le  23  juin  1667.  (Notes 
Laurence.) 

GAR8AULT.  —  Famille  notable  qui  hahilait 
la  paroisse  de  Benassais  (Vien.)  et  y  possédait  le  fief 
de  Grassay  aux  xvie  et  xvne  siècles.  Elle  était,  croyons- 
nous,  originaire  des  environs  de  Tonnay-Charcnte. 

Blason  :  inconnu. 

Garseau  ou  Garreau  (Pierre),  Ec.,  sgr 
de  la  Laurentcrie  épousa,  avant  le  8  janv.  1554, 
Gillette  du  Chaffault,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de  la 
Sénardière,  et  de  Suzanne  Girard.  (Gén.  du  Chaffault.) 
Peut-être  d'une  autre  famille. 

Garsault  (Allain),  demeurant  à  Maurière , 
ps»e  de  Tonnay-Charente  (Char.-Inf.),  et  sgr  de  Grassay 
(Benassais,  Vien.),  fait  hommage  de  ce  dernier  fief  k 
la  tour  de  Maubergeon  les  1er  fév.  1697  et  16  avril 
1717.  (Arch.  Nat.  P.  436=  et  4383.)  Il  avait  épousé 
Jeanne  Guillet,  décédée  avant  le  11  mars  1727, 
dont  il  eut  au  moins  :  1»  Guillaume,  qui  suit  ;  2°  Jeanne- 
Madeleine,  mariée  à  Gabriel  Limousin,  Ec,  sgr 
B°n  de  Nieuil.  Ils  rendirent  hommage  de  Grassay  à  la 


GARSUAUI/r 


<;,\hciii;i' 


739 


tour  de  Mauhergoon  le  30  déc.  1747;  :t»  Philippe, 
qui  fil  une  requête  en  l~2ii.  (Arcli.  Vieu.  B.  43.) 

Garaaull  Guillaume  de),  Ec,  sgr  C,e  de  Gras- 
say,  épousa  b  S1- Germain  de  Poitiers,  le  11  mars  1727, 
Marie-Louise  hk  i.a  Chaussée,  Bile  de  feu  François, 
Ec,  Sgr  du  l'ain-dc-ltouvre,  et  de  Marie  Faidy.  (Reg.) 
Nous  ignorons  s'il  a  eu  postérité. 

Ckiraanll  (Marie)  est  marraine  à  S'-Cybard  de 
Poitiers,  le  lu  juin  Iti09,  de  François-Alexis  Marquct. 
(M.) 

Gai-sault  (N...  de),  commissaire  de  la  marine 
'i  Frère  de  l'eu  N...  du  Garsault,  écuyer  du  Roi,  le 
m  juin  1700,  fut  emprisonné  pour  avoir  refusé  de  se 
convertir,  liien  que  son  père  se  fut  soumis  eu  1686, 
d'après  la  France  protestante,  VI,  p.  851. 

Gai-s»ull  (Renée  de),  veuve  de  Pierre  Civile, 
demande,  eu  1712,  la  permission  de  vendre  des  biens 
séquestrés  Sou  lils  lui  est  retiré  pour  être  confié  ans 
jésuites  de  Châtellerault.  (ld.  id.) 

GAR8UAIJ.  —  Famille  de  l'arrondissement  de 
Brossnire  dont  on  trouve  quelques  traces  aux  xvi«, 
xvne  et  xvme  siècles. 

Gai'Hiiau  (Hélie),  prêtre,  demeurant  à  l.airan- 
des-Perrotins  1  en  1548,  devait  à  cause  de  son  jardin 
une  rente  au  curé  de  S'-Ruflin  de  Moutiers  (D.-S.)  pour 
chaque  fête  de  S'  Ruffin.  (Le  Moutier  S'-Ruffin,  par 
l'abbé  Miehaud,  p.  98.) 

4 . .- 1 1 - ~ > i - ■  ; i  (Itenoît)  fait  une  déclaration  en  1556  a 
René  Pellisson,  sgr  de  la  Tbibaudière.  (Areh.  D.-S. 
H»  37.) 

Garsuau  (Jacques),  prêtre,  vivait  en  1573.  (Arch. 
du  chat,  de  Clisson,  D.-S.) 

Gai'stia  <■  (Jean),  procureur  syndic  de  la  paroisse 
de  Bouillé-à'-Paul  (D.-S.),  fait  une  déclaration  pour 
les  fabriciens  en  1595.  (Arch.  Nat.  P.  77375».) 

Garsuan  (Antoine),  procureur,-  était  fabriqueur 
ifahricien)  de  la  paroisse  de  S'-Varent  (D.-S.)  le  7  août 
1595.  (ld.  773™B.) 

Gareuau  (Jacques  et  Julien)  sont  cités  dans 
l'arpentage  des  terres  relevant  de  l'hôpital  d'Oiron 
(D.-S.),  vers  1600.  (Arch.  D.-S.  H-  44.) 

Garisaau  (André),  huissier  au  présidial  de  Poi- 
tiers, eut  de  Marie  Thiollet  :  1°  Marie,  baptisée  à 
S'-Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  (ainsi  que  les  sui- 
vantes) le  6  maïs  1650  ;  2"  Sébastien  (ou  Sébastienne), 
baptisé  le  18  oc.t.  1651,  a  pour  marraine  Sébastienne 
Carsuau,  sans  indication  de  parenté  ;  3°  Renée,  baptisée 
le  17  nov.  1653.  (lieg.) 

Garstiau  Louis  paie  droit  de  franc-fief  pour 
la  Laitière  (la  Petite- Boissière,  D.-S.),  de  1763  à  1783. 
(Areh.  Nat.  P.  1294.)  11  paie  également  les  mêmes 
droits  à  cause  de  la  reute  noble  de  53  quarts  et  demi 
de  si  ii;le  due  sur  le  tènement  des  Gousinières  (Ror- 
thays,  D.-S.),  du  8  avril  1763,  jour  où  est  décédée 
Jacquette  Baiireau,  son  épouse,  a  17S3.  (Arch.  D.  S. 
H-  44.) 

Garsuau  (Jacques)  fut  envoyé  à  Poitiers  par 
les  paroissiens  de  Noiretcrre  (D.-S.)  pour  nommer  des 
députés  du  tiers  aux  Etats  généraux  de  1789.  (Tiers- 
Etat  du  Poitou  de  1789.) 

GARiUAULT.  —  Une  famille  de  ce  nom 
était  collateur  d'une  chapelle  sise  dans  la  paroisse  do 
S'-Pierre-du-Marché  à  Loudun.  (Pouillés  de  17S2  et 
869  ) 


t.  ixt'.llt;  I  et  GACIIRT.  —  Ce  nom,  très 
répandu  en  Poitou,  appartient  a  un  assez  grand  nombre 
de  familles,  daus  des  situations  bien  différentes  et  qui 
peuvent  n'avoir  rien  de  commun  entre  elles. 

Nous  plaçons  ici  les  noms  des  personnages  que  nous 
n'avons  pu  classer  dans  les  diverses  filiations  qui  sui 
vent. 

Illasiin  :  Jean  Gaschet,  contrôleur  des  dépots  de  La- 
tillé  (Vicn.),  reçut  d'office  en  1701  :  de  saille  à  une 
serrure  d'argent  soutenue  d'une  étoile  de  même.  (Arm. 
de  d'Iiozier,  élection    de  Poitiers.) 

Gaschet  (Pierre)  est  cité  dans  l'enquête  faite 
en  125S  pour  le  comte  Alphonse  de  Poitou.  (Hommages 
d'Alpbonse  par  li.  Ledain,  p.  119.) 

Gaschet  (Guillaume)  devait  au  Cle  de  Poitiers 
4  sous  6  deniers  de  cens  pour  ses  maisons  delà  Grande- 
Rue  de  Niort  au  xme  siècle.  (Henry  Clouzot.) 

Gaacliet  (Jean),  clerc,  était  notaire  de  la  cour 
de  Frontenay  (D.-S.)  le  8  mai  1355.  (Bibl.  Nat.  Nouv. 
Acquis,  franc.,  t.  253.  Aveux  de  Mauzé.) 

Gast'het  (Guillaume)  était  garde  du  seel  établi 
à  Frontenay  eu  1362.  (ld.  id.) 

Gaschet  (Pierre)  est  cité  dans  un  aveu  rendu 
par  Pierre  Prévost  de  Traversay,  le  16  oct.  1402. 
(Arch.  Nat.  P.  596.) 

Gaschet  (Pierre),  prêtre,  devait  hommage  en 
1519  à  Louise  Royrand,  veuve  de  Jacques  de  Béchillon, 
Ec,  sgr  d'Irlaud.  (Ribl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.., 
t.  253.  Aveux  de  Mauzé.) 

Gaschet  (Gervais)  et  Catherine  Mosnier,  sa 
femme,  l'ont  arpenter  leurs  terres  le  4  déc.  1551  par 
Renestreau,  notaire  a  Lizaut  (Vien.).  (Notes  de  M1'  M. 
Barbier.) 

Gaschet  (Jacques)  paya  une  rente  en  1564  pour 
le  chapitre  de  N.-D.  de  Châtellerault.  (Areh.  Nat. 
G.  8,  t.  1.) 

Gaschet  (N...)  épousa  vers  1565  Charlotte  Gou- 
lard,  fille  de  Nicolas,  sgr  de  la  Vernière,  et  de  Su- 
zanne de  la  Béraudière.  (Gén.  Goulard.) 

Gaschet  (N...),  notaire,  donne  procuration  a 
Saumur  le  22  mai  1567.  (Arch.  Nat.  Mss.) 

Gaschet  (Nicolas)  est  curateur  de  Jean  et  Julienne 
Martiueau  le  3  fév.  1585,  à  Taizé  (Char.).  (Notes  de 
Mr  M.  Barbier.) 

Gaschet  (Abraham),  receveur  des  deniers  com- 
munaux à  Niort  de  1593  à  1596,  était  pair  de  cette 
ville  en  1600.  11  résigna  cette  charge  le  5  oct.  1607 
en  faveur  de  Jean  Brisset,  notaire  royal.  (Bul.  Slat. 
D.-S.  VII,  p.  175,  et  Notes  Laurence.) 

Gaschet  (N...)  était  notaire  à  Montignac  (Char.) 
en  1604.  (Notes  de  Mr  M.  Barbier.) 

Gaschet  ^lienne),  marié  vers  1614  à  Civray 
avec  Isabeau  Bouver,  en  eut  au  moins  :  1°  Margue- 
rite, baptisée  en  celte  ville  le  28  mai  1615  ;  2°  Pierre, 
baptisé  au  même  lieu  le  25  avril  1618.  C'est  lui  peut- 
être  qui  épousa  Jeanne  Mongenest,  dont  il  eut  : 
a)  Pierre,  né  le  11  mars  1642;  b)  Jacques,  né  le 
12  mars  1643.  (Reg.) 

Gaschet  (Etienne)  est  parrain  a  Chaunay  (Vien.) 
le  9  mai  1619.  (Reg.) 

Gaschet  (Jacquette)  est  marraine  a  St-Porchaire 
de  Poitiers  le  18  avril  1621.  (Id.) 

Gaschet  (Jean),  prêtre    prieur  de  Méon,   Pi:n- 
I   rine  Gaschet,   D»   de  la    Vernière,  Perrine  Gaschet, 


740 


GA8CHET 


D°  île  la  Boutqucrie,  assistent  au  contrat  de  mariage 
de  Trajan  de  la  Coussaye,  sgr  de  la  Porte,  avec  Marie 
Rigault,   passé  an   château  de  Bouzillé  en  Anjou,  le  25 

nov.  1625.  (Orig.  de  Cuissard.) 

Gascîiet  (N...),  marié  vers  1627,  eut  pour  en- 
tants :  1»  Geoiiges,  notaire  a  Tagué  près  Chaunay 
(Vien.),  marié  le  21  juil.  1655  (Gervais  et  Jolly,  not. 
à  Civraj  a  Marie  Dopas,  fille  de  Jean,  apothicaire,  et 
de  Gabrielle  Lamy;  2°  Daniel,  sergent  royal  à  Chaunay 
en  1636-1657  ;  3°  N  ..,  mariée  a  Pierre  Marchand. 
(Notes  de  M'  M.  Barbier.) 

Gaechet  (Etienne),  sergent  royal  à  Civray, 
ma  i  a  Sl-Nicolas  de  cette  ville,  le  S  mars  1628,  à 
Marie  Dumas,  en  eut  :  1°  Anne,  née  le  6  fév.  1630; 
2"  Jeanne,  née  le  2  déc.  1635;  3"  Antoine,  né  le 
29  juin  1636.  (Beg.  de  Civray.) 

Gaschet  (Jean)  était  décédé  avant  le  20  juin 
1634,  laissant  pour  veuve  Marie  Espaillard,  qui,  à 
cette  date,  passe  un  bail  à  Civray.  (Notes  de  M'  M. 
Barbier.) 

Gascbet  (Mathurin)  est  parrain  a  Civray  le 
25  juin  1644.  (Beg.) 

Gaschet  (Etienne),  sergent  royal,  marié  le 
12  déc.  1644  à  Judith  Guérin,  en  eut  :  1°  Louis, 
marchand  à  Boni  ;  2°  Anne,  mariée  a  François  Che- 
vallier; 3°  François,  chirurgien  à  Boni;  4°  Jacoues. 
5°  Pierre.  Ces  deux  derniers  étaient  mineurs  et  au 
service  du  roi  lors  de  l'inventaire  qui  fut  dressé  le 
12  mars  1678  après  le  décès  de  leurs  parents.  (Notes 
de  Mr  M.  Barbier.) 

Gaschet  (Pierre),  notaire  royal  a  Taizé,  marié 
à  Françoise  Maillard,  en  eut  une  fille,  Luce,  baptisée 
à  Lizant  (Vien.)  le  23  janv.  1650.  (Id.) 

Gaschet  (Pierre),  s'  de  la  Fuye,  vivait  en  1654. 
(Arc».  Vieil.  E2  254.) 

Gaschet  (Jean\  marié  a  Jeanne  Breger  ou 
Berger,  en  eut  :  1°  Jean,  baptisé  à  Civray  le  31  oct. 
1655;  2°  Catherine,  baptisée  au  même  lieu  le  3  mars 
1658.  (Beg.) 

Gaschet  (Marie)  épousa  vers  1655  Jacob-Daniel 
Le  Mareseal,  Chev.,  sgr  de  Li...  (Notes  de  Mr  M.  Bar- 
bier.) 

Gaschet  (Louise),  protestante,  épousa  vers  1660 
Isaac  de  Beausohre,  maître  apothicaire  à  Niort,  ancien 
du  consistoire.  Etant  veuve,  elle  fut  condamnée,  en 
1714,  k  payer  en  deniers  les  cens,  rentes  et  arrérages 
de  29  années,  a  rendre  les  devoirs  et  en  outre  a  exhiber 
tous  les  contrats  d'acquêts  faits  par  elle  ou  ses  auteurs 
dans  l'étendue  de  la  sgrie  de  S'-Maxire  (D.-S.).  (Arch. 
D.-S.  B.  338.)  Elle  décéda  k  Niort  le  22  sept.  1725, 
âgée  d'environ  87  ans.  (Notes  Laurence.) 

Gaschet  (Etienne),  notaire  ruyal  a  Chaunay, 
épousa  en  1664  Elisabeth  DnPAS,  fille  de  Jacques,  chi- 
rurgien, et  en  eut  :  1°  Marie,  baptisée  à  Chaunay  le 
25  nov.  1665;  2°  Charles,  baptisé  le  7  août  1667  ; 
3'  Marthe,  baptisée  le  28  janv.  1669.  (Beg.) 

Gaschet  (Marguerite)  est  marraine  a  la  Faye 
(Char.)  le  30  sept.  1674.  (Id.) 

Gaschet  (Jean),  notaire,  avait  épousé  Marie 
Gervais,  qui  ligure  en  1681,  âgée  de  30  ans,  sur  la 
liste  des  nouveaux  convertis  de  S'-Macoux  i  Vien.). 

Gaschet  (Mathieu),  décédé  avant  le  2  oct.  1682, 
avait  épousé  Marie  Marsault,  dont  il  eut  au  moins 
Marie,  qui  se  maria  à  S'-Sauvant  (Vien.),  le  2  oct.  1682, 
à  Pierre  Marsault,  sergent  royal.  fKeg.j 

Gaschet    (Pierre),    notaire    royal   à   Civray,    et 


•$•  GA8GHET 

Marie  Surreau,  sa  femme,  étaient  morts  avant  le  23 
mars  1673.  Ils  eurent  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2*  Moïse,  notaire  royal  a  Civray,  marié  le  23  mars 
1673  (Surreau,  not.  à  Civray)  à  Marie  Gervais. 

Gaschet  (Jean)  fit  abjuration  le  12  sept.  1685  et 
fut  inhumé  le  18  mars  1691,  à  47  ans.  De  son  mariage 
avec  Jeanne  Baston   il  avait  eu  :  1°  François,  né  vers 

1670,  inhumé  le  10  juil   1705;  2'  Elisabeth,  née  en 

1671,  mariée  le  9  nov.  1707  (Pasquet,  not.  a  Civray) 
à  Jacques  le  Lavergne,  et  morte  le  8  sept.  1709  ; 
3°  Judith,  mariée  le  26  déc.  1691  (Pascault,  not.  k 
Civray)  a  Jacques  Bouhier ,  4°  Jean,  5»  Anne,  6°  Jeanne. 
7°  Marie,  qui  épousa  le  13  juin  1701  (Pascault,  not. 
a  Civray)  Olivier  Richard  ;  8°  Pierre,  qui  assiste  au 
précédent  mariage  ;  9"  Charles,  né  en  juil.  16S6  et 
inhumé  le  21  mai  1689.  (Heg.) 

Gaschet  (N...)  était  notaire  k  Courcôme  (Char.) 
eu  1B94.  (Notes  de  Mr  M    Barbier.) 

Gaschet  ;Jean),  contrôleur  des  dépôts  de  i.alillé 
(Vien.)  et 

Gaschet  (Maurice),  notaire  à  S'-Macoux  (Vien.), 
furent  inscrits  d'office  en  1701  à  l'armoriai  du  Poitou  avec 
le  blason  de  fantaisie  u  d'argent  à  une  serrure  d'azur  ». 

Gaschet  (Abel),  Ec.,  élait  décédé  avant  le  10 
avril  1703.  A  cette  date  ses  héritiers  furent  cités  dans 
le  dénombrement  de  Béaumur  rendu  à  Vouvent  par 
Geneviève  Bouchet,  veuve  de  Bené  Fercbault,  Ec,  sgr 
de  Béaumur.  (Arch.  Nat.  P.  373.) 

Gaschet  (Michel),  employé  et  lieutenant  dans  la 
brigade  de  la  Puye,  d'Angles  et  de  Maillé  (Vien.), 
épousn  vers  1709  Marie  Berthelot,  dont  il  eut  : 
1°  Michel-Louis,  baptisé  à  Cenon  (la  Puye,  Vienne) 
le  20  déc.  1710  ;  2"  Jacoues,  baptisé  a  Maillé  le  15 
mai  1712;  3°  Marie,  baptisée  au  même  lieu  le  9  nov. 
1714;  4»  Bené,  baptisé  k  Cenon  le  28  déc.  1716. 
(Reg.) 

Gaschet  (N...),  notaire  k  Montignac  (Char.), 
vivait  en  1716.  (Notes  de  M'  M.  Barbier.) 

Gaschet  (Jean),  marié  en  l'e"  noces  k  Marie 
Robert,  et  en  2es  à  Marguerite  Rouchier,  est  cité 
dans  les  registres  de  Pavré  (Vien.)  en  1718  et  1748. 
(Reg.) 

Gaschet  (Louis-Michel),  chanoine  de  S1  Pierre 
de  Chauvigny,  est  parrain  le  4  déc.  1722  à  S'"-Bade- 
gonde-en-Gâtine.  (Id.) 

Gaschet    (Marie)  possédait  k  titre   successif  la 
maison    de   la   Sigogne,    située    au    village  d'Asnières, 
pss°  de  S'^-Soline  (D.-S.).   Elle  la  transporta  le  5  juil 
1732   a   Jean  d'Angiers,  notaire   et    procureur.    (Arch 
Vien.  S.  196,  t.  1er.  Couhé.) 

Gaschet  (Jacques)  et  Marie,  sa  sœur,  sont  le 
10  sept.  1734  parrain  et  marraine  de  Maric-Micbelle 
Vaugclade  à  S'-Didier  de  Poitiers.  (Beg.) 

Gaschet  (Marie-Anne)  est  marraine  k  S'-Cybard 
de  Poitiers,  le  25  mai  1736,  de  Marie-Madeleine  Sion- 
neau.  (Id.) 

Gaschet  (Frère  J.),  religieux  augustio,  assiste 
le  11  avril  1741  k  la  profession  de  Marie-Anne  Gilbert, 
religieuse  de  S'-Frauçois  de  Poitiers.  (Arch.  du  grand 
séni.   de  Poitiers.) 

Gaschet  (Pierre),  maître  de  poste  aux  Minières 
(Vien.),  épousa  Louise  Servant,  dont  il  eut  :  1°  Louise- 
Madeleine,  baptisée  à  Voulon  (Vien.)  le  4  mars  1754  ; 
2"  Marie-Jeanne,  baptisée  au  même  lieu  (ainsi  que 
les  suivants)  la  16  fév.  1756,  mariée  le  20  fév.  1775  k 
Marie-Jacques   Berloquin,  procureur  au  siège  royal  de 


GASCIIKl' 


T 


Lusignan;  3°  Louise,  baptisée  le  4  juin  1757;  i"  Ma- 
deleine, liaptiséc  le  19  nov.  1759;  5°  Pibbue-Hbnby, 
baptisé  le  13  juin  176;;.  (Reg.) 

«.;•--. -h.  t  (Charles)  paie  droit  do  franc-fief  pour 
l".  Bef  et  sgrie  de  Pouligny,  p"°  d'Auge  (Char,  i,  du 
7  sept.  1762  au  23  janv.  1764,  époque  oii  il  Vendit  ce 
fief.  (Arch.  Nat.  P.  1294.) 

Guichet  (Madeleine),  veuve  de  Jean  Gourdin, 
sr  de  Guignefolle,  est  inhumée  dan":  la  chapelle  de 
S'-Joseph  de  Nalliers  (Vicn.)  le  lit)  mai  1711.  (Iles.) 

Gaacbet  (Marie-Anne),  religieuse,  décéda  a 
Poitiers  le  10  avril  179S,  âgée  de  Si)  ans.  (Id.) 

GA.SCHET.  -  Famille  que  l'on  trouve  à  Mi- 
rebeau  aux  xvne  et  xvme  siècles,  où  elle  avait  une 
sépulture  dans  la  paroisse  S'-Audré,  cl  sur  laquelle 
nous  avons  réuni  les  renseignements  qui  suivent. 

Gascliet  (Marguerite),  épouse  de  Heur  Ver- 
gnault,  notaire  royal  a  Mirebeau,  en  eut  une  6.11e, 
Renée,  baptisée  audit  lieu  le  28  juin  1626.  (Reg.) 

Gimehet  (René),  chirurgien  à  Mirebeau,  est  cité 

dans  les  registres  de  1663  à  1683.  (Id.) 

Gasehet  (François),  chirurgien  à  Mirebeau, 
Catherine  Domino,  sa  femme,  et  plusieurs  de  leurs  en- 
fants figurant  sur  la  liste  des  nouveaux  convertis  en 
1681.  L'un  et  l'autre  étaient  décédés  avant  le  13  août 
1716,  date  où  leur  succession  fut  délaissée  par  leurs 
enfants  qui  sont  :  1°  Suzanne,  mariée  à  cette  dernière 
date  à  Timothée  Admirault;  2°  Pierre,  âgé  de  7  ans 
en  16S1  ;  3"  Marie,  âgée  de  6  ans  en  16S1  et  demeu- 
rant à  Couhé  en  1716  ;  4°  François,  5°  Louis,  âgé  de 
3  ans  en  168!  ;  6*  Catherine. 

Gaschet  (Charles),  sous-diacre,  est  nommé  à 
la  bachellerie  vacante  par  le  décès  de  Jean  de  Benesin 
en  16S1-1682,  avec  l'approbation  de  Jean  Dumont, 
diacre,  et  Charles  Suire,  acolyte,  chapelains  et  bacheliers 
de  l'église  collégiale  de  Mirebeau.  (Arch.  Vieu.  Chap. 
de  Mirebeau.) 

Gaeehet  (Marie-Marguerite)  épousa  vers  1699 
Nicolas  Curieux,  juge  sénéchal  de  Mirebeau,  et  en  eut 
un  fils,  Jean-Armand-Louis,  baptisé  le  25  mai  1700. 
(Reg.)  tlle  dut  mourir  peu  après,  car  Nicolas  Curieux 
se  remaria  avant  1701  à  Marguerite  Baliaud  (Gén. 
Curieux.) 

Gaschet  (Anne)  était  le  9  mai  1720  religieuse 
du  Tiers-Ordre  de  S'-François  à  Mirebeau.  (Notes  de 
M.  Ed.  de  Fouchier.) 

1.  —  Gaschet  (Jean),  notaire  et  procureur  au 
siège  royal  de  Mirebeau,  né  vers  1644,  épousa  Fran- 
çoise MadRet,  et  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Audré  de 
Mirebeau,  le  9  fév.  17(16,  ayant  eu  pour  enfants  : 
1*  Jean,  baptisé  en  cette  ville  (ainsi  que  ceux  qui 
suiveul)  le  19  janv.  1665  ;  2°  Anne,  baptisée  le  S  mars 
1666,  signe  a  l'abjuration  de  Henriette  Fradin,  faite  en 
l'église  des  religieuses  de  Min  beau  le  25  mai  1686  ; 
3°  Marie,  baptisée  le  12  juin  1668,  qui  épousa  au 
même  lieu,  le  27  nov.  1684,  Pierre  Laillault,  notaire 
du  duché  et  procureur  à  Mirebeau.  Elle  Fut  marraine 
d'une  cloche  à  S^André  de  Mirebeau  le  17  juil.  1708  ; 
4°  Françoise,  baptisée  le  2  nov.  1674;  5°  Marie, 
baptisée  le  21  déc.  1675;  6"  Joseph,  qui  suit;  7"  Jeanne, 
mariée  le  26  mai  1693  à  Pierre  ticllin,  procureur  au 
présidial  de  Poitiers,  et  inhumée  dans  l'église  S'-Didier 
de  cette  ville  le  9  sept.  1704. 

2.  —  GaHChet  (Joseph),  sr  de  la  Tarderie, 
(Mirebeau,  Vien.),  avocat  en  Parlement  à  Mirabeau 
puis  échevin  de   Poitiers,    épousa   a   S'-Porehaire    de 


«;ahc:iii.  i 


ni 


cette    ville,  lo   14  janv.    1711,   Marie-Anne   Normand, 
fille    de  Claude,    procureur,   et   de    Marie-Anne   Chain 
peigné.    Joseph  était  décédé   avant    le   24   janv.  1723, 
car  à  celle  date  sa  veuve  se  remariait  à    Louis  Briinel 
sr  île  la  Méraudiere. 

Il  avait  eu  de  son  mariage  :  1°  Joseph-François, 
baptisé  à  Sj'-I'orchairc  le  21  fcv.  1712;  2"  Claude,  né 
le  9  et  baptisé  mou  e  paroisse  le  18  janv.  1713;  3°  Je  an- 
Ci. ai  on,  baptisé,  même  paroisse,  le  8  mai  171 4  ;  4"  Axne- 
Radegondb,  baptisée  à  Mirebeau  (comme  ceux  qui 
suivent)  le  25  oct.  1715,  mariée  le  14  janv.  1738,  à 
S'-l'aul  de  Poitiers,  à  Pierre-Antoine  Chauvet  du  Theil, 
avocat  au  présidial,  et  inhumée  dans  l'église  S'-Hilaire 
de  Mirebeau  le  30  sept.  1763  ;  5°  Jean- Vincent,  sr  de 
la  Tarderie,  baptisé  le  20  oet.  1716,  parrain  a.  S'-Por- 
chairc  de  Poitiers  le  27  avril  1722  et  inhumé  dans 
l'église  S'-André  de  Mirebeau  le  19  sept.  1737,  sans 
alliance;    6°  Fleurante,  baptisée  le  1S  sept.  1719. 

GASCHET.  —  Famille  qui  paraît  originaire 
de  Civray  et  qui  a  joui  d'une  certaine  notoriété  dans 
cette  ville  et  à  Poitiers  aux  xvn°  et  xvme  siècle.-..  Les 
renseignements  qui  suivent  nous  viennent  en  majeure 
partie  des  registres  paroissiaux  et  des  communications 
de  M.  Maurice  Barbier,  avocat  a  Paris. 

Blason  :  d'argent  à  la   fasce  d'azur,   accompagnée 
de  3  raisins  de  pourpre,  tiges  et  feuilles 
de  sinople,  2   et    1.    (D'Hozier.    Armoriai 
du  Poitou.) 


1.  —  G:tschet  (Pierre),  procureur 
au  -.ioge  royal  de  Civray,  né  vers  1610  et 
mort  avant  1P6S,  avait  épousé  vers  1636 
Louise  Rocher,  fille  d'un  notaire  de  Civray.  Il  en  eut 
au  moins  :  1°  Jacques,  qui  suit  ;  2"  Judith,  marraine 
de  son  neveu  Jacques  en  1687  et  qui  assiste  en  1702 
à  la  sépulture  de  son  frère  ;  3°  Françoise,  marraine 
en  1688  de  sa  nièce,  Françoise-Judith. 

2.  —  Gaschet  (Jacques),  sr  de  la  Bourliaudrie 
(S'-Gaudent,  Vien.),  licencié  es  lois,  avocat  au  siège 
de  Civray,  fut  baptisé  au  temple  de  Civray  le  10  mars 
1637  ou  39  et  épousa  d'abord  le  4  janv.  1668  (Surreau, 
not.  a  Civray)  Anne  Dupont,  tille  de  Pierre,  s'  des 
Forges,  et  de  Françoise  Pontenier,  puis  à  S'-Gaudent, 
le  8  août  1688,  Jeanne  Rivauo,  fille  de  feu  Jean,  pro- 
cureur à  Civray,  et  de  Jeanne  Bouchon.  Il  mourut  à  la 
Bourliaudrie  et  fut  inhumé  le  7  oct.  1702,  ayant  eu  du 
1"  lit  :  1°  Jacques,  né  en  1669,  et  décédé  avant  1679  ; 
du  second  lit  :  2°  autre  Jacques,  sr  de  la  Bourliaudrie, 
avocat  en  Parlement  et  au  siège  de  Civray,  juge  royal 
des  traites  foraines  et  juge  sénéchal  delà  seigneur, e  de 
Boisscguin.il  éiait  né  le  28  mai,  et  l'ut  baptisé  à  Civray 
le  l'r  juin  1687.  Il  fut  inhumé  à  Sl-Gaudent  le 
16  avril  1735,  après  s'être  marié  à  Civray,  le  22  juin 
1728.  à  Aune  Coudert,  veuve  de  François  Malapert, 
procureur  à  Civray,  et  fille  de  Jean,  procureur  du  mar- 
quisat de  Ruffec,  et  de  Anne  Faure,  dont  il  ne  paraît 
pas  avoir  eu  d'enfants;  3°  Françoise-Judith,  baptisée 
à  S'-Gaudent  (comme  ceux  qui  suivent)  le  30  juin  1688, 
et  inhumée  à  S'-Nicolas  do  Civray  le  20  mars  1766, 
sans  alliance  ;  4°  Jeanne,  baptisée  le  4  déc.  1689, 
inhumée  à  S'-Didier  de  Poitiers  le  7  nov.  1764,  égale- 
ment sans  alliance  ;  5°  Marie-Anne,  baptisée  le 
21  janv.  1691  et  inhumée  à  S'-Gaudent  le  22  sept. 
1697  ;  6°  Pierre,  baptisé  le  8  janv.  1693,  mort  le 
19  sept,  de  la  même  année  ;  7°  Louise-Marguerite, 
baptisée  le  2S  nov.  1695  ;  8°  Olivier,  qui  suit. 

3.  —  Gascliet  (Olivier),  procureur  au  présidial 
de  Poitiers,  bourgeois  de  la  maison  commune  de  celte 


742 


GA8CHET 


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GA8CHET 


ville,  fut  baptisé  à  S'-Gaudent  le  22  janv.  1699  et 
épousa  k  S'-Didier  de  Poitiers,  le28fév.  1724,  Michelle 
Macrat,  tille  île  Joseph,  chirurgien,  et  de  Aune  Deliart. 
Il  paya  droit  de  franc-fief  pour  la  Hourliaudrie  le 
13  uov.  1762  et  mourut  en  celle  maison  le  21  sept. 
1772,  ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Jacques-Joseph,  qui 
suit  ;  2°  Joseph-Olivier-Jean,  baptisé  à  S'-Didier  de 
Poitiers  le  13  mars  1726,  prieur-curé  de  S'-Macoux 
(Vien.)  dès  1753,  et  qui  y  fut  inhumé  le  17  mai  1778; 
3"  Marie-Anne,  baptisée  môme  paroisse,  le  31  août 
1727,  et  décédée  sans  alliance  à  la  Bourliaudrie  le 
17  mars  1792. 

i.  —  Gaschet  (Jacques-Joseph),  avocat  au  pré- 
sidial  de  Poitiers,  baptisé  a  S'-Didier  de  celte  ville  le 
28  janv.  1725,  épousa  Marie-Louise  Berland,  fille  de 
Louis,  sr  de  la  Carrclière,  chancelier  de  l'ordre  de 
Malte  au  grand-prieuré  d'Aquitaine,  et  décéda  le 
22  janv.  1787,  ayant  eu  pour  enfants  :  1»  Loltse- 
Marie-Anne,  née  a  Poitiers  en  1752,  marraine  de  son 
frère  en  1763  ;  2°  Marie-Louise,  baptisée  a  S'-Cvhard 
de  Poitiers  le  7  janv.  1756,  mariée  le  16  janv.  1776 
(S'-Didier)  à  Jean  Barbier,  président  de  l'élection  de 
Poitiers,  et  décédée  le  5  juil.  1813  ;  3»  Olivier,  bap- 
tisé k  S'-Didier  le  20  août  1763  et  décédé  le  5  août 
1774. 

GASCHET.  —  Famille  ancienne  et  protestante 
originaire  des  environs  de  Clussais  (D.-S.),  sur  laquelle 
nous  avons  réuni  les  quelques  renseignements  qui  sui- 
vent. 

Blason  :  inconnu. 

Gaschet  (Mathurin),  marchand,  demeurant  au 
Goudré  (Clussais,  D.-S  ),  achète  diverses  pièces  de 
terre,  le  21  juil.  1490,  de  Catherine  de  Saxier,  veuve 
de  Guyot  d'Alloué,  sgr  du  Breuil-Coifi'aull.  (Arch.  de  la 
Coussière.) 

Gaschet  (Thibault)  achète  des  terres  le  6  mars 
1514  (Bagot,  not.  en  la  cour  de  l'archiprêtré  de  Chau- 
nay,    Vien.)  de  Durand  Boislaive  dit  Langlois.  (Id.  id.) 

Gaschet  (Suzanne),  présente  au  temple  de  Chef- 
Boutonne,  le  13  janv.  1594,  Suzanne  Motheau.  (Beg. 
protestants.) 

Gaschet  (Nicolas)  est  parrain  au  temple  de 
Chef-Boutonne  (D.-S.)  le  6  déc.  1598.  (Id.) 

Gaschet  (Olivier)  est  également  parrain  au 
même  temple  le  9  déc.  1601.  (Id.) 

Gaschet  (Jeanne),  épouse  de  Moïse  Douceron, 
a  un  fils  baptisé  au    même  lieu  le  21  avril  1602.  (Id.) 

Gaschet  (Marie),  femme  de  Pierre  Minau,  fait 
présenter  une  fille  au  temple  de  Chef-Boutonne  le 
27  avril  1603,   dont  Anne   Gaschet  est   marraine.  (Id.) 

Gaschet  (Micheau)  est  parrain  au  temple  de 
Chef-Boutonne  le  25  janv.  1604.  (Id.) 

Gaschet  (Jouas)  est  également  parrain  au  même 
lieu  le  3  avril  1615.  (Id.) 

1.  —  Gaschet  (Jean)  l'aîné  épousa  Marie  Au- 
ponneau  et  acheta,  le  11  janv.  1551  (J.  Maingarniau 
et  Eprinchard,  not.  k  Chef-Boutonne),  des  pièces  de 
terre  sises  sur  le  chemin  comme  l'on  va  de  la  Pom- 
meraye  (D.-S.)  à  Ecoine  (Clussais,  D.-S.),  de  Micheau 
Gaschet,  marchand  a  Chef-Boutonne,  pour  la  somme 
de  26  livres.  (Arch.  de  la  Coussière).  Il  eut,  croyons- 
nous,  pour  enfants  :  1°  Bené,  qui  suit  ;  2«  Antoinette, 
mariée  le  12  fév.  1552  (Courge  et  Blanchard,  not.  a 
Germain,  D.-S.)  a  Christophe  Sermanton,  Ec,  sgr  du 
Magnou  (Lorigné,  D.-S.);  3°  Espérance,  De  du  llrcil 
d'Alloué  ?  demeurant  k  Charmé  (Marquisat  de  BulTcr!, 
qui  vend  le  10    mars   1650  à  Jean    Gaschet,    Ec,  sgr 


d'Ecoioe,  son  neveu,  des  granges  et  autres  bâtiments 
touchant  au  chemin  par  lequel  on  va  du  puits  des 
Grandes-Landes  au  puits  de  la  Fouraistrie.(Arch.  de  la 
Coussière.) 

2.  —  Gaschet  (René),  Ec,  sgrd'Ecoine,  possé- 
dait un  hôtel  k  Chef-Boutonne  en  1582.  Marié  a  Mar- 
guerite Godin  ou  Gaudin,  peut-être  fille  de  Jean,  Ec, 
sgr  de  la  Peyre,  et  de  Marie  des  Gittons,  qui  était 
décédée  avant  le  14  mai  1608,  date  du  mariage  de  leur 
fils  ;  il  en  eut  pour  enfants  :  1°  Pierre,  qui  suit  ; 
2°  Marthe,  mariée  vers  1590  k  Jacques  Garnier,  Ec, 
sgr  de  la  Voûte  (Clussais,  D.-S.)  ;  3°  Marie,  dite  sœur 
de  Marthe  dans  un  acte  de  vente  passé  par  cette  der- 
nière et  son  mari,  le  28  août  1604.  (Arch.  de  la  Cous- 
sière.) 

3.  —  Gaschet  (Pierre),  Ec,  sgr  d'Ecoine  et  de 
la  Coussière  (Clussais,  D.-S.),  achetait,  le  21  juil. 
1604,  de  François  Sermanton,  fils  de  Christophe,  et 
d'Antoinette  Gaschet,  des  terres  sises  à  la  Coussière, 
dont  une  touchait  à  celle  d'Espérance  Gaschet.  Le 
5  sept.  1609  il  achetait  encore  deux  pièces  de  terre  de 
Mathurin  Guyard,  qui  les  avait  acquises  d'un  nommé 
François  Gaschet,  et  le  23  août  1631  il  rendait  aveu 
et  dénombrement  du  fief  d'Ecoine  k  Marie  Marbault, 
De  de  Germain  et  du  Moulin-.lousserant  (S'-Léger-lez- 
Melle  (D.-S.),  veuve  de  François  Le  Coq.  conseiller  du 
roi  en  la  grande  chambre,  à  cause  de  la  sgrie  du 
Moulin-Jousser'ant.  (Arch.  de  la  Coussière.)  Il  avait 
épousé  le  14  mai  1608  (Gindre,  not.  sous  la  cour  de 
Germain)  Elisabeth  de  la  Cour,  fille  de  feu  Rem'',  Ec, 
sgr  de  la  Boulaye  (Beaussais,  D.-S.),  et  de  Benée  Pré- 
vost, et  en  eut  plusieurs  enfants  qui  furent  présentés 
au  temple  protestant  de  Chef-Boutonne  et  qui  sont  : 
1"  Moïse,  baptisé  le  31  mai  1609;  2°  Charles,  qui 
suit  ;  3°  Marthe,  baptisée  le  11  déc.  1611,  épousa 
François,  aliàs  Jean  Bellivicr,  Ec,  sgr  de  la  Villate  ; 
4°  Louise,  née  le  5  juil.  1615  et  baptisée  le  12  du 
même  mois,  se  maria  au  temple  de  Chef-Boutonne,  le 
27  juin  1641,  à  Jean  de  la  Faye,  Ec,  sgr  de  Montor- 
ehon. 

4.  —  Gaschet  (Charles),  Ec,  sgr  d'Ecoine  et 
de  la  Coussière,  baptisé  au  temple  de  Chef-Boutonne 
le  23  mai  1610,  eut  de  Jacquctle  Auuert,  Jean,  né  le 
5  déc.  1643,  et  qui  fut  baptisé  au  même  temple  le 
13  du  même  mois.  (Ici  s'arrêtent  nos  renseignements.) 

GASCHET.  —  Famille  ancienne  et  protes- 
tante des  environs  de  Verteuil  (Char.),  qui  a  eu  plusieurs 
alliances  avec  des  familles  poitevines.  La  majeure  par- 
tie des  renseignemenis  qui  suivent  sont  extraits  des 
archives  du  château  de  Domezac,  appartenant  au  M1' 
Desmier  de  Chenon.  et  des  registres  protestants  de 
Verteuil.  Cette  famille  pourrait  avoir  la  même  origine 
que  la  précédente. 

Blison  :  de  gueules  à  9  bcsanls  d'argent  (ou  d'or) 
posés  3,    3  et  3.  (Arch.   du    château  de 
Domezac.) 

Gaschet  (Jacquet)  vend  à  André 
Godard  certaines  terres  k  Bonneville 
(Char.)  le  21  mai  1502.  (Bibl.  Arsenal, 
mss.  6770.) 

Gaschet  (Marguerite)  présente  au  temple  de 
Verteuil  le  14  janv.  1571  Jacob  Mouret.  (Arch.  Nat. 
T. T.  275*.) 

Gaschet  (Catherine.1  eut  de  Thomas  Guilhol 
une  fille,  Marie,  présentée  au  temple  de  Verteuil  le 
18  juin  1539.  (Id.  id.) 

Gaschet  (Françoise)  épousi  Jean  Places,  de 
Champagne-Mouton  (Char.),  et  en  eut  un  enfant  préscnlé 


<;i\»CIIKT 


(iVMCIIIGIVilRn 


743 


nu  temple  rie  Verteuil  pur  Jean  Gaschet  le  9  sept. 
1590.  (Id.  i.l.) 

Gaschet  (Espérance)  présente  un  enfant  au 
temple  de  Verteuil  le  30 janv.  1594.  (Id.  id.)  Kst  peut- 
être  la  même  que  celle  qui  est  citée  au  degré  1"  de  la 
généalogie  précédente. 

Guscliet  (François)  eut  de  Anne  Collas  : 
1°  Cathkrine,  présentée  au  temple  de  Verteuil  le 
îs  sept.  1596  :  2°  Etienne,  présenté  au  même  temple 
le  11  déc.  1597.  (Id.) 

Ghmi-Im-i  (Vincente),  de  la  paroisse  du  Vioux- 
Cérier  Char.),  veuvo  de  François  Foleau,  marie  sa 
tille  Marguerite  avec  Pierre  Martin,  le  14janv.  1745,  i 
S'-Austrégésile  de  Poitiers.  (Reg.) 

i;    [•*.    —    BllANCHE     DU    COLOMBlEa. 

t.  —  Gaschet  (Amhroise)  épousa  le  3  juin 
1584,  au  temple  de  Verteuil,  Marie  Rrbmadlo,  et  en 
eut  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  François, 
auteur  de  la  branche  des  Touches,  §  Il  ;  3"  Magoklon, 
srdes  Essarts,  qui  assiste  connue  oncle  de  la  future 
au  contrat  de  mariage  de  Jeanne  Gaschet  avec  Antoine 
Desmier,  Ec,  sgr  de  Domezac,  le  26  sept.   1641. 

2.  —  Gaschet  (Jean).  sr  du  Colombier  et  de 
Beuuregard,  épousa  vers  1620  Jeanne  Préveraud,  et 
en  eut  au  moins  :  1"  François,  qui  suit  ;  2°  Jeanne, 
mariée  le  26  sept.  1611  (Hémerault,  not.  il  Verteuil)  k 
Antoine  Desmier,  Ec.  sgr  de  Domezac  (S'-Gourson, 
Char.),  ei  décédée  avant  le  31  aoûl  1633  ;  3»  Anne, 
mariée  le  4  mai  1648  à  David  Brumauld,  Ec,  sgr  de 
la  Quenouiltère  et  Villeneuve.  (Dans  la  généalogie 
Bi'umault.  on  la  dit  fille  de  François  Gaschet.  Ec,  sgr 
de  Beauregard,et  de  Jeanne  Préveraud  ;  ce  doit  être  une 
erreur  :  on  a  dû  confondre  le  frère  pour  le  père.) 

3.  —  Gaschet  (François),  Ec,  sgr  de  Beaure- 
gard,  assista  le  31  août  1653,  comme  beau-frère  du 
futur,  au  contrat  de  mariage  d'Antoine  Desmier,  Ec, 
sgr  de  Domezac,  veuf  de  Jeanne  Gaschet,  avec  Suzanne 
Juglart.  (Arch.  du  château  de  Donïezac.)  11  était  l'un 
des  100  gentilshommes  ordinaires  delà  maison  du  roi 
et  demeurait  eu  la  ville  de  Verteuil  lorsqu'il  vendit,  le 
23  fév.  1656  (Béchemille,  not.),  une  rente  noble,  sei- 
gneuriale et  foncière  k  Charles-Hercule  Begnault,  Ec, 
sgr  de  la  Courrière  (p"e  de  Messeux,  Char.).  Il  épousa 
peut-être  lui  aussi  une  Jeanne  Préveraud,  mais  nous 
ignorons  sa  descendance. 

Cette  branche,  d'après  une  lettre  du  3  fév.  1900  de 
M.  A  Gaschet  de  Martillac  (Gironde),  aurait  été  se 
fixer  aux  Antilles,  vers  1700  ;  à  la  suite  de  la  Révolu- 
tion, elle  fut  obligée  de  se  réfugier  k  Antigoa  et  n'éiait 
plus  représentée  à  cette  époque  que  par  un  jeune 
enfant  de  6  à  7  ans,  par  sa  sœur  et  sa  mère  qui  n'a- 
vaient pu  rien  sauver  de  leurs  biens  et  de  leurs  papiers. 
Cet  enfant  revint  en  France  après  la  mort  de  sa  mère 
et  de  sa  sœur  à  Antigoa,  se  maria  à  N...  Vaui.tif.r  de 
Movencourt,  fille  du  C10  Charles,  et  de  Henriette- 
Julie  Le  Mercier  de  Vermant,  et  devint  le  père  de 
M.  Gaschet,  qui  habitait  Martillac  en  1900  et  était  âgé 
de  86  ans,  ayant  lui-même  un  fils  âgé,  célibataire,  et 
une  fille,  mariée  à  M.  de  S'-Julien. 

§  II.  —    Branche    des  TOUCHES. 

2.  —  Gaschet  (François),  Ec,  sgr  ries  Touches, 
fils  puîné  de  Ambroise,  et  de  Marie  Brumauld  (lerdeg  , 
s,  I11'),  intendant  îles  affaires  de  M.  de  La  Rochefou- 
cauld et  capitaine  au  château  de  Verleuil,  fut  inhumé 
dans  la  chapelle  S'-Médard de  cette  ville  lc7oci.  1683. 
Il  avait  épousé  vors  1620  Françoise  Brumauld,  dont  il 


eut  :  1°  François,  qui  suit;  2°  autre  François,  Ec, 
sgr  de  S'-Georges  Verleuil,  Char.),  assiste  au  mariage 
de  sa  nièce  Marie-Antoinette  Gaschet  avec  Antoine 
Desmier,  Ec,  sgr  de  Domezac,  le  31  mars  1667;  il  fait 
donation  le  30  oct.  de  la  même  année  (Préveraud  et 
Vidaud,  not.  en  Angoumois)  k  Antoine  Desmier,  Ec, 
sgr  de  Chenon,  son  neveu,  de  tous  les  meubles  et 
acquêts  qui  Ini  avaient  été  précédemment  donnés  par 
Su/. unie  Juglart,  femme  d'Antoine  Desmier,  Ec, sgr  de 
Domezac,  le  35  mars  précédent.  (Arch.  du  chat,  de 
Domezac,)  Il  assista  le  27  fév.  1676,  en  qualité  d'oncle 
des  mineurs,  à  l'inventaire  des  meubles  et  objets  mo- 
biliers île  la  communauté  de  Antoine  Desmier,  Ec,  sgr 
de  Chenon  décédé,  et  de  Marie-Antoinette  Gaschet, 
mère  de  Charles-César  Hd.),  et  fit  abjuration  dans  la 
chapelle  du  château  de  Verteuil,  le  27  sept.  16S5, 
devant  Mgr  Hardouin  Fortin  de  la  Boguette,  évêque  de 
Poitiers  (orig.)  ;  3°  Anne,  mariée  k  Claude  Hier,  s'  des 
fléaux,  qui  fut  donataire  de  son  oncle  k  la  mode  de 
Bretagne,  Pierre  Bernard,  sr  de  Groussaud,  le  3  mars 
1650  ;  4°  Elisabeth,  épouse  du  sr  de  la  Gasgnerje  ? 
également  citée  au  même  titre  dans  le  testament  précé- 
dent. 

3.  —  Gatachet  (François!,  Ec,  sgr  des  Touches, 
conseiller  du  roi,  le  premier  et  plus  ancien  lieutenant 
de  la  maréchaussée  d'Angoumois,  fut  donataire  le 
3  niais  1 650  de  son  oncle  k  la  mode  de  Bretagne,  Pierre 
Bernard,  sr  de  Groussaud.  Il  obtint  le  7  juil.  1679  un 
jugement  tant  en  son  nom  que  comme  héritier  de  feu 
François  Gaschet,  son  père,  contre  les  membres  de  la 
famille  de  feu  Pierre  Angély,  Ec,  sgr  de  la  Salle 
(Ai'rh.  du  chat,  de  Domezac),  et  avait  fait  son  testa- 
ment le  23  nov.  1691  en  faveur  de  son  petit-fils  Charles- 
César  Desmier,  Ec,  sgr  de  Chenon.  Il  avait  épousé  le 
5  nov.  164a  (Desaunière,  not.  k  La  Rochefoucauld) 
Catherine  du  Carroy,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de 
LTluillerie,  capitaine  du  château  de  La  Rochefoucauld, 
et  de  Antoinetle  Blanchard,  dont  il  eut  pour  fille  unique, 
croyons-nous,  Marie-Antoinette,  mariée  d'abord  le 
31  mars  1667  (Charrier,  not.  k  Verteuil)  k  Antoine 
Desmier,  Ec,  sgr  de  Domezac,  puis,  avant  le  3  janv. 
1695,  à  Jean-Léon  de  Livenue,  Chev.,  sgr  des  Rivières, 
lieutenant-colonel  au  régiment  d'Angoumois.  (Arch.  du 
chat,  de  Domezac.) 

GASCHET.  —  Une  famille  de  ce  nom  existait 
k  Rochefort  ;  on  trouve  des  renseignements  sur  elle  aux 
Archives  de  la  Charente-Inférieure. 

GA8CHIGNARD,  GASCHI- 
(i.WVItl.  GA8CHIIV  4KD,GA8CHI- 
MART  et  G  ACIIIIV  Alt»»  —  Ce  nom,  or- 
thographié de  ces  diverses  façons,  appartient  k  une 
famille  des  environs  de  Thouars  qui  s'est  divisée  en 
plusieurs  branches,  dont  l'une  faisait  partie  de  la 
noblesse.  Il  a  encore  des  représentants  â  l'époque 
actuelle.  Les  renseignements  dont  nous  nous  sommes 
servis  pour  rédiger  cet  article  et  qui  nous  proviennent 
en  grande  partie  des  registres  paroissiaux  de  Thouars 
relevés  par  M.  Joseph  Pallu  du  Bellay,  ne  nous  per- 
mettent pas  do  relier  toutes  les  branches  au  tronc 
principal. 

Blason:  d'azur  à  3  besants  d'or,  posés  2  et  t. 
(D'Hozier,  1709.) 

(iiiscliipinril  (N...)  était  notaire 
sous  la  cour  de  Bressuire  en  1483.  (Du- 
eliesne,  25,  p.  342.) 

GaschiKiiai'tl  (N...)  était  no- 
taire de  la  vicomte  de  Thouars  le  .'i  nov. 
1493  et  encore  le  10  nov.  1498.  (F.) 


744 


GASCHIGKARD 


Gaschignard  (Jean),  en  qualité  de  procureur 
de  Jacques  de  Vernou,  ahhé  de  Chambon,  fait  aveu  à 
François  de  la  Noue,  le  18  août  1515.  (Arch.  Maine- 
et-Loire  E.  263.) 

Gaschignard  (Pierre),  écrivain  en  1521,  fait 
déclaration  roturière  pour  des  maisons  a  Moncoutant 
(D.-S.),  à  cette  même  date.  (Arch.  D.-S.  E.  1483.  Chart. 
de  S'-Loup.) 

Gaschignard  (Françoise)  est  marraine  à 
S'8-Opportune  de  Poitiers  le  20  avril  1583.  (Reg.) 

Gaschignard  (Jeanne)  était  épouse  de  Pierre 
Perrot   le  7    août    1587    (S'-Médard).  C'est   elle  sans 
doute    qui    fut  marraine   à  S'-Laon    le   17   fév.  1591 
(Reg.) 

Gascbignard  (Louis),  s"1  de  la  Roche...  est 
nommé  le  5  juia,  vers  1590,  dans  une  vente  faite  par 
Louis  du  Vergier  à  Charles  Gauvin.  (Arch.  du  chat,  de 
Clisson,  D.-S.) 

Gascbignard  (Jeanne),  demeurant  à  Bressuire, 
possédait  le  lieu  noble  de  Bissus  (la  Foiêt-sur-Sèvre 
D.-S.)  en  1595.  (Arch.  Nat.  P.  773"B.) 

Gaschignard  (Gabriel),  sr  de  Boisroux 
(S'-Aubin-du-Plain,  D.-S.),  donne  procuration  en  1598 
pour  rendre  hommage  au  sgr  du  Bois-d'Angirard  (au- 
jourd'hui le  Bois-Dongirard,  Clazay,  D.-S.)  de  la  moi- 
tié de  la  borderie  de  Laurieiie  en  la  p,,e  de  Tervcs 
(D.-S.).  (Arch.  D.-S.  E.  664.) 

Gaschignard  (Louis),  s'  de  Putigny,  receveur 
du  roi  en  Poitou,  épousa  Marie  Charlet,  que  nous 
croyons  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  Vérie,  et  de  Marie 
Pandin,  et  fut  inhumé  à  S'e-Opportune  de  Poitiers, 
dans  la  sépulture  des  Chariot,  le  24  juil.  1618,  ayant 
eu  au  moins  pour  enfants  :  1°  Jeanne,  marraine  à 
S'-Cybard  de  Poitiers  le  18  mars  1598  ;  2°  Renée, 
décédée  en  la  pSBC  S'-Paul  de  Poitiers  et  inhumée  le 
19  juin  1631  dans  la  sépulture  des  Charlet  en  l'église 
Sle-Opportune  ;  3°  Marie,  inhumée  également  dans  la 
même  sépulture  le  4  juil.  1631  ;  4°  René,  baptisé  aux 
Sables-d'Olonne  le  21  mais  1603.  (Reg.) 

Gaschigoard  (Jean  et  René),  notaires,  sont 
nommés  tous  les  deux  dans  un  acte  passé  vers  1604. 
(Arch.  Nat.  P.  773™B.) 

Gaschignard  (Pierre),  procureur  fiscal  de  la 
chàtellenie  de  S'-Mesmin  (S'-André-sur-Sèvre,  D.-S.), 
était  décédé  le  18  nov.  1609,  date  de  la  déclaration 
faite  par  sa  veuve,  Jeanne  he  la  Haye,  demeurant  aux 
Notihes  (S'-André-sur-Sèvre),  du  fief  rie  la  Chemeraye 
et  de  domaines  nobles  relevant  de  Marguerite  de  Mculles, 
D°  delà  Roche-sur-Cerizay  (D.-S.)  :  ladite  déclaration 
eut  lieu  en  la  maison  de  Pierre  Gaschignard,  procureur 
à  Thouars.  (Arch.  Nat.  P.  773"5B.) 

Gaschignard  (Louis)  fait  déclaration  de  la 
sgrie  de  Bissus  a  hommage  lige,  le  11  déc.  1609. 
(Id.  id.) 

Gaschignard  (Pierre)  vivait  à  Thouars  en 
1609.   (Id.  id.) 

Gaschignard  (René  et  Nicolas)  sont  cités  dans 
le  dénombrement  de  la  terre  de  Boncourt  ?  fait  à 
Thouars  le  16  déc.  1611  par  René  l'icher,  Ec.  (Id. 
TÎ3"b.) 

Gaschignard  (Michelle),  veuve  de  Pierre 
Acquêt,  sr  de  la  Chesnaye  et  de  la  Planche,  fait  le 
l0'  juil.  1615  déclaration  d'une  terre  près  le  village  de 
la  Roche  de  Luzay  (Luzay,  D.-S.).  (Id.  773™B.) 

Gaschignard  (Nicolas),  époux  de  Hélère  Da- 
vid, devint  veuf  le  27  nov.  1619.  (Reg.  de  Thouars.) 


GASCHIGNARD 

Gaschignard  (Charles),  notaire,  fait  en  1622- 
23  déclaration  roturière  d'immeubles  sis  à  Bressuire. 
(Arch.  D.-S.  E.  1319.  Chart.  de  S'-Loup.) 

Gaschignard  (Jeanne),  femme  de  Louis  Bour- 
neau,  Ec,  sgr  des  Roches-Bourneau,  est  inhumée  le 
3  juin  1624,  dans  l'église  de  St-Laurent-des-Levées. 
(Arch.  Maine-et-Loire,  E8.  66.12.) 

Gaschignard  (Jean),  époux  de  Laurie  Caffin, 
en  eut  pour  fils  Pierre,  baptisé  a  S'-Médard  de  Thouars 
le  2  déc.  1624.  (Reg.) 

Gaschignard  (Jean),  Ec,  sgr  île  la  Ruvite  '.' 
est  cité  dans  un  acte  avec  un  grand  nombre  de  per- 
sonnes de  Thouars  et  des  environs,  le  3  fév.  1626. 
(Thoisy,  p.  229.) 

Gaschignard  (Jeanne),  De  de  la  Thibaudièie, 
est  marraine  le  24  avril  1626,  à  S'-Laon  de  Thouars, 
de  Uriel  Gaschignard,    fils   de  Jean,  procureur.  (Id.) 

Gaschignard  (Nicolas)  épousa  Jeanne  Canol- 
leau,  ei  en  eut  :  1"  Pierre,  baptisé  à  S'-Médard  le  9 
avril  1630,  qui  a  pour  parrain  Jean  Gaschignard,  avo- 
cat ;  2°  autre  Pierre,  baptisé  le  9  fév.  1631  et  qui  eut 
pour  parrain  Pierre  Gaschignard,  procureur,  sans  in- 
dication de  degré  de  parenté.  (Id.  C'est  lui,  croyons- 
nous,  qui  fut  un  des  12  notaires  jurés  de  la  ville  de 
Thouars  et  fut  inhumé  le  2  janv.  1683  à  S'-Médard,  à 
l'âge  de  52  ans.  Il  s'était  marié  2  fois,  d'abord  à  Marie 
Dioré,  puis  le  13  fév.  1666,  à  S'-Médard,  a  Madeleine 
Chauteur,  fille  de  feu  Simon,  notaire,  et  de  Perrine 
Barbeau,  et  avait  eu  du  Ie'  lit  :  a,  Pierre,  baptisé  à 
S'-Médard  (ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  24  fév.  1652; 
6)  Daniel,  baptisé  le  31  juil.  1634  ;  c)  Hélène,  bapti- 
sée le  19  sept.  1657  ;  du  2e  lit:  rf)  autre  Pierre,  bap- 
tisé le  27  déc.  1667  ;  e)  Jeanne,  baptisée  le  29  mars 
1669  ;  f)  Nicolas,  baptisé  '.e  11  janv.  1671,  mort  le  9 
nov.  1696. 

Gaschignard  (Marguerite)  épousa  Jean  Le 
Blanc,  Ec,  sgr  de  l'Etang,  qui  vivait  en  1630.  (Nouv. 
d'Hozier,  45.  Gén.  Le  Blanc.) 

Gaschignard  (Jeanne)  fut  inhumée  a  S'-Mé- 
dard de  Thouars  le  22  avril  1636.  (Beg.) 

Gaschignard  (Charles)  tenait  l'hébergement 
du  Bois-Girard  (Moncoutant,  D.-S.)  et  était  décédé 
avant  le  28  sept.  1646,  date  de  l'hommage  rendu  par 
François  Gentet,  Ec,  sgr  d'Ëtrîe,  à  Charles-Léon  C'e 
de  Fiesques.  (Arch.  Vien.  E"  631.  Gentet.) 

Gaschignard  (Jacques)  épousa  à  S'-Laon  de 
Thouars,  le  23  août  1650,  Françoise  Prieur.  (Reg.) 

Gaschignard  (Jean)  eut  au  moins  de  Marie 
Garsuaud,  Marie,  baptisée  à  S'-Laon  le  8  avril  1662. 
(Id.) 

Gaschignard  (Pierre),  l'un  des  notaires  jurés 
de  Thouars,  fit  le  contrat  de  mariage  de  Jean  Gauvaiu, 
Ec,  sgr  de  Puiraveau,  le  28  août  1666.  Son  fils  Jean, 
praticien,  en  délivra  une  copie  le  29  fév.  1689.  (Arch. 
Maine-et-Loire  E.  2598.) 

Gaschignard  (René),  sr  de  la  Perrière,  avait 
épousé    Marie  Paoot,  qui  étant  veuve   fut  inhumée  le 

29  août  167S  à  S'-Laon.  (Reg.) 
Gaschignai'd  (Jean),  srdu  Puy-Boutin,  avocat 

en  Parlement,  assiste  avec  Jacques  Gaschignard,  sr  de 
la  Perrière,  aux  obsèques  de  Marie  Gaschignard,  a  S'- 
Laon,  le  10  avril  1679.  Il  avait  épousé  Jeanne  Picault, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Marie,  baptisée  a  S'-Laon  le 

30  août  167S  ;  2°  Jeanne,  baptisée  (même  paroisse)  le 
2    sept.  1679.  (Id.) 

C'est   probablement  en    sa  faveur  que   Charles  Roui- 


<.   YNCIIM.X   VICI» 


laud,  sénéchal  ii t-  la  Fon'i-sur-Sèvre  et  sgr  de  la  Renel- 
lièro,  ooosontail  un  bail.    [Catalogue  Dugast-Matifeux, 

t.  h,  p.  as.) 

<>i>HcliiK'>"i*<l  [Pierre  ,  lieutenant  de  la  bri- 
gade des  gabelles  do  Noeil-sous-les-Aubîers  (h. -s.  , 
assiste  B  un  mariage  k  Thouars,  le  20  nov.  1696. 
[Reg.) 

4î;i««-lii^il<tl-<l  .Iimii  .  niaiThaiiil  de  draps  ■! 
soie,  marié  a  Marie  Thibault,  en  eut:  1°  Pierre-Jean, 
baptisé  a  si  Médard  le  30  avril  1698  ;  2°  Fiiançois- 
Rbné,  baptisé,  même  paroisse,  le    25  oel.  1699.  (Id    | 

« -.i-.-lii^in i  .1  (Mathur .  veuve  de  Généroux 

Pesseu,  huissier  royal,  décéda  âgée  de  18  ans  ot  fut 
inhumée  paroisse  S'-Médard  de  Thouars.  le  9  août  1100. 
(Id.) 

Gaachlgaa  i-.l  (François),  ancien  greffier  du 
dépôt  de  Thouars,  eut  de  .Marie  Garnier,  Marie,  qui 
se  maria  le  2">  janv.  1191  à  Louis-François  Gordier, 
licencié  es  lois.  (Reg.  de  Mirebeau.) 

§  l<r.  —  Branche     aînér. 

1.  —  Gaschignaril  Mathurin),  sénéchal  de 
Thouars,  était,  le  12  mars  1522.  chargé  d'une  procura- 
tion pour  rendre  aveu  au  château  de  Thouars.  Il  eut 
un  fils,  Mathurin,  qui  suit.-(F.) 

2.  —  GrMSChignard  (Mathurin),  sénéchal  de 
Thouars,  est  chargé  de  la  procuration  de  René  de  S,e- 
Maure,  sgr  de  la  Guyraire,  le  18  juin  1566,  et  était 
encore  sénéchal  en  1577.  Il  eut  au  moins  pour  enfant 
René,  qui  suit.  (Id.) 

3.  —  Gascliigiiitrtl  (René),  licencié  es  lois, 
sénéchal  de  Thouars,  est  parraina  S'-Laon  les  11  mars 
1586  et  15  janv.  1591.  Il  acheta  en  13S8  le  Fief-Rer- 
nard,  aliàs  les  Cinq-Rorderies  (S'-Clémentin,  D.-S.) 
ou  la  Ménardière,  de  Ronavenlure  Bernard,  Ec,  sgr  de 
Villeocuve.  (S'-Clémentin,  par  l'abbé  G.  Micbaud,p.Ï40.) 
Il  eut  au  moins  pour  enfants:  1*  René,  Ec,  sgr  de 
la  Guillei'ie  (aujourd'hui  la  Dillerie;  Mauzé-Thouarsais, 
D.-S.),  de  la  Rochefichonnière,  du  Fief-l'idoux  (Faye- 
l'Abbesse,  D.-S.)  et  du  Fief-Musset  (St-Varenl,  D.-S.', 
rendit  hommage  pour  ce  dernier  fief  en  1603  et  1605. 
(Ai-ch.  D.-S.  Ê.  Chart.  de  S'-Loun.)  11  était  licenciées 
lois,  sénéchal  de  Thouars  et  marié  dès  le  26  juil.  1393 
à  Guyonne  de  Ray  ou  de  Rez.  Il  décéda  le  21  oct.  1626 
et  fut  inhumé  dans  l'église  S'-Médard,  devant  l'autel 
de  S^Eloi,  ayant  eu  :  a)  Anne,  baptisée  à  S'-Médard  le 
4  janv.  159S  et  mariée  le  12  l'év.  1613  (Carlouet,  not. 
à  Thouars)  à  Isaae  Fouquet,  Chev.,  sgr  de  la  Touche  et 
de  Reaurepaire.  Elle  faisait  une  donation  à  l'église  de 
Cléré  en  1641  (S'-Maurice-la-Fougereuse,  par  l'abbé 
Michaud,  p.  48)  ;  b)  Catherine,  baptisée  a  S'-Médard  le 
11  janv.  1600,  fut  marraine  le  3  juil.  1616  et  épousa 
Charles  du  Cbaste'.et,  Ee.,  sgr  des  Bouclietiores,  gou- 
verneur pour  le  roi  des  île  et  château  de  Noirmoulier. 
(F.) 

2°  AMBnoisE,  qui  suit;  3»  peut-être  Pierre,  rapporté 
au  §  II. 

4.  —  Gaschlgna  i-«l  (Ambroise),  Ec.,sgr  de  la 
Rochefichonnière  (Coulonges-Thouarsais,  D.-S.).  séné- 
chal de  Maire  en  1605,  avait  épousé  en  1590  Françoise 
de  Sainte-Marthe,  tille  de  Jacques,  Chev.,  sgr  do 
Chandoiseau,  conseiller  et  médecin  ordinaire  du  roi, 
et  de  Renée  Le  Proust  (P.  de  Longuemare,  Les  S'°- 
Marthe,  p.  57),  et  fut  inhumé  en  l'église  S'-Médard, 
dans  le  tombeau  de  ses  ancêtres,  le  7  fév.  1625.  Il 
avait  eu  de  son  mariage  :  1°  Ambroise,  Ec.,sgr  des 
Chasteigners,  baptisé  le  15  janv.  1591,  fut  parrain  de 
son  neveu  Jean   le  13  sept.  1627  ;  2°   Renée,  baptisée 


«;  \s<;ui(.\\iti» 


745 


a  S'-Laon  (comme  les  suivants  le  2  avril  1592  ; 
1°  autre  Renéi  .  baptiséo  le  1 1  mais  1594  et  mariée  le 
25  juil.  1613  (ii  S'-Médard)  à  Claude  de  Maulay,  Ec,  sgr 
delà  Girardière  ;  4° Jacques,  baptisé  le  2:i  août  1595  ; 

5°  Jean,  qui  suit  ;  ti"  UbiEL,  baptisé  le  20  uov.  1598  ; 
7°  Françoise,  baptisée  k  S'-Médard  le  22  juil. 
1604. 

S.  —  « ..i-.lii^ii.ii-.l  (Jean),  Ec,  sgr  de  la 
Rivière  (l'as-de-Jeu  ?  D.-S.),  baptisé  à  S'-Laon  le  6 
avril  1597,  lit  hommage  du  fief  de  Migalant  (Lui-hé- 
Thouarsais,  D.-S.)  le  15  mai  1645.  (Fiels  de  Thouars, 
p.    152.)  Il  épousa    Eléonore  Pelle  et   était  décédé  le 

2  déc.   1648, ayant  eu:  I"  Tut: ire,  qui  suit;  2°  Jean, 

bapiisé  a  S'-Laon  le  13  sept.  1627  et  qui  mourut  sans 
alliance. 

6. —  Gsischi^iiiii'd  (Théodore),  Kc,  sgr  de 
Migalant,  baptisé  a  S'-Laon  le  26  (èi.  1626,  fit  aveu 
de  Migalaut  le  26  déc.  lt;4S  et  était  parrain  le  17  fév. 
1679.  Le  19  déc.  1673  il  donnait  un  reçu  a  Paris  et 
épousa  Madeleine  Mongin,  qui  était  sa  veuve  le  1er 
avril    1683.    Nous  ignorons  s'il  eut  postérité. 


II. 


Rranche  cadette. 


4.  —  Gaschignard  (Pierre),  procureur  a 
Thouars,  peut-être  fils  de  René,  sénéchal  de  I  houars 
0e  degr,  S  Ier),  épousa  Perrine  Poignant,  dont  il  eut  : 
)u  Jean,  qui  suit  ;  2°  Hélène,  baptisée  à  S'-Laon  (ainsi 
que  ses  frères)  le  16  mai  1602,  eut  pour  parrain  Am- 
broise Gaschignard,  Ec,  sgr  de  la  Rochefichonnière," 
3°  René,  né  en  1608,  parrain  de  son  neveu  Etienne 
Gaschignard  le  30  déc.  1629.  Il  fut  enterré  en  l'église 
S'-Laon  le  16  oct.  1663,  figé  de  55  ans  ;  ',"  François, 
baptisé  le  10  sept  1610,  eut  pour  parrain  Ambroise 
Gaschignard,  Ec.sgr  de  la  Rochefichonnière  ;  5°  Char- 
les, baptisé  le  6  oct.  1614  ;  6°  Pierre,  qui  mourut  le 
12  avril  1626. 

5.  —  Gaschignard  (Jean),  procureur  à  Thouars, 
né  en  1596,  et  mort  à  78  ans  le  5  nov.  1674,  fut  enterré 
dans  l'église  S'-Laon.  Il  se  maria  3  fois  :  1°  le  3  fév. 
1619  (S'-Médard)  k  Jeanne  Bodin,  2°  k  Marie  Chau- 
vine. 3"  le  23  fév.  1645  (S'-I.aon),  k  Mathurine  Chau- 
vin, veuve  de  N...  Moreau,  et  eut  du  1"1  lit  :  1°  Pru- 
dence, qui  fut  marraine  le  17  mars  1622  et  le  S  sept.  1624. 
Elle  épousa  le  3  fév.  1639  (S'-Laon)  Gaspard  Morin, 
d'Amailloux  (D.-S  );  2°  Jacques,  baptisé  k  S'-Laon  le 
28  fév.  1620,  assiste  aux  obsèques  de  son  père  le5nov. 
1674  ;  3°  Jean,  qui  suit  ;  4»  Pierre,  baptisé  k  S'-Laon 
le  3  janv.  1623,  eut  pour  marraine  Eléonore  Gellé, 
femme  de  Jean  Gaschignard,  Ec,  sgr  de  la  Rivière  ; 
5°  Marie,  baptisée  (même  pBSe)  le  8  sept.  1624,  fut 
marraine  de  Nicolas  Renault  le  3  avril  1668  et  semb'e 
ne  s'être  pas  mariée;  6°Uriel,  haplisé  le  24  avril  1626, 
eut  pour  marraine  Jeanne  Gaschignard,  D«  delà  Thibau- 
dière  (S'-Laon)  ;  7"  Etienne,  baptisé  (même  p,se)  le 
30  déc.  1629  ;  du  second  lit  :  8°  Perrine,  baptisée  à 
S'-Laon  le  15  juin  1633  ;  9°  Antoine,  bapiisé  le  8 
déc.  1634  ;  10°  Jeanne,  baptisée  le  7  avril  1636,  était 
le  9  fév.  1664  épouse  de  Nicolas  Renault,  l'un  des  12 
notaires  jurés  de  la  ville  de  Thouars;  11°  Ambroise, 
baptisé  lui  aussi  àS'-Laou  le  28  mai  1638. 

6.  —  «;.«~<-liii;ii.-ii-il  (Jean  ,  procureur  à  Thouars, 
baptisé  k  S'-Laon  le  28  fév.  1621.  épousa  à  S'-Médard, 
le  20  avril  1648,  Jeanne  Grolleau,  fille  de  fou  Jean, 
docteur  en  médecine,  et  de  Jeanne  Bellanger,  et  fut 
inhumé  à  S'-Médard  le  21  nov.  1655,  laissant  Jean, 
baptisé  ii  S'-Médard  le  3  nov.  1654.  qui  assistait  le 
5  nov.  1674  k  l'inhumation  de  son  aïeul,  Jean  Gaschi- 
gnard. 


746 


GA.SCOIIVG  (Le) 


§   III.    —     Branche    i,  »>.i  vii.i.oi 

(stini  jotction). 

1.  —  Gascliîgnai'd  (Emery),  sr  de  la  Roche 
(Amaillou,  D.-S.),  épousa  le  28  nov.  1629  Renée  Guil- 
lomard,  fille  de  Simon,  et  de  Catherine  Roy.  (Notes  de 
M.  F.  de  Failly.)  Ils  habitaient  la  p»«  S'-Etienne 
d'Amaillou  et   eurent  pour  fils  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Gascliignard  (Jean),  sr  de  la  Louhière, 
était  décédé  le  16 janv.  1691,  date  du  mariage  de  son 
fils  Jean.  Sa  veuve  était  alors  remariée  à  Pierre  Gar- 
rault.  11  avait  épousé  a  S'-Laon  de  Thouars,  le  9  sept. 
1064,  Gilberte-Thérèsc  de  la  Ville,  fiile  de  Lambert, 
greffier  en  l'élection  de  Thouars,  et  de  Charlotte  lîi- 
chau,  et  en  eut  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2"  Emery,  s'  de 
Sources  ?  (Souches,  Louin,  D.-S.),  qui  habitait  à  Amail- 
lou lorsqu'il  épousa  à  S'-Médard  de  Thouars,  le  5  mai 
1693,  Renée  Achard,  fille  de  François,  maître  chirur- 
gien, et  de  Françoise  Massotteau;  3°  sans  doute  Marthe, 
qui  était  le  17  août  1696  épouse  de  René  Ayrault, 
d'Amaillou. 

3.  —  Gaseliignard  (Jean),  né  à  S'-Laon  de 
Thouars  le  17  nov.  1665,  demeurait  a  Amaillou  et 
épousa  à  S'-Médard  de  Thouars,  le  16  janv.  1691, 
Marguerite  Achard,  fille  de  François, maître  chirurgien, 
et  de  Françoise  Massotteau. 

G48COIIVG  ou  GACOIKG  (Le).  — 
Famille  originaire  de  la  Bretagne  et  dont  deux  mem- 
bres furent  maintenus  dans  leur  noblesse  par  M.  Voysin 
de  la  Noiraye,  intendant  de  la  province  de  Touraine. 
Elle  vint  se  fixer  en  Poitou,  où  elle  s'est  éteinte  après 
avoir  été  également  maintenue  en  1716.  Les  renseigne- 
ments qui  nous  ont  servi  pour  établir  cette  généalogie 
sont  extraits  de  la  maintenue  de  noblesse  de  1716  par 
de  Ricbebourg  (Arch.  Hist.  Poit.  XXII,  p.  417-418)  et 
complétés  par  ceux  de   notre  cabinet. 

Blason  :  d'or  a  3  croissants  de  sable 
posés  2  et  1,  à  l'étoile  de  même  en  abîme. 
(D'Hozier  Arm.  du  Poit.,  élect.  des  Sa- 
bles.) L'Armoriai  vendéen  de  R.  Albert, 
l'Armoriai  île  d'Hozier  pour  la  province 
de  Bretagne  et  Rietstap  doni  ent  à  cette 
famille  :  d'or  au  chevron  de  gueules,  accompagné  de 
3  quintefeuilles  de  même.  Les  pièces  orig.  (t.  1261, 
dos.  28282)  disent  3  roses  de  même  et 
placent  cette  famille  dans  l'élection  de 
Saintes. 


Gascoing  (Marie  Le),  De  de  la 
Rouslière,  veuve  de  François  Lacour? 
se  maria  à    Beaurepaire  (Vend.),    le    23 

nov.  16S8,  a  Claude-Philippe  Verdier,  Ec,  sgr  du  Cou- 

lombier.  (Notes  du  Dr  Mignen.) 

1,  —  Gascoing  (Martin  Le),  Ec,  était  décédé 
avant  le  15  janv.  1624,  date  du  mariage  de  son  fils,  et 
laissait  pour  veuve  Jacqueline  Vinet,  dont  il  eut  au 
moins  René,  qui  suit. 

2.  —  Gascoing(René  Le),  Ec,  sgr  de  la  Musse, 
épousa  le  15  janv.  1624  (Chcvillard  et  Testron,  not.) 
Françoise  Lingier,  et  assista  en  qualité  de  grand-oncle 
du  futur  au  contrat  de  mariage  de  Pierre  Lingier,  Ec, 
sgr  de  la  Guimardière,  avec  Marie  de  Surimeau,  le  23 
nov. 1654. 11  fut  dressé  inventaire  de  ses  titres  denohlesse 
et  de  ceux  d'autre  René  le  Gascning,  Ec,  sgr  de  la 
Rondelière  (dont  le  degré  de  parenté  n'est  pas  indiqué), 
devant  M.  Voysin  de  la  Noiraye,  inteudant  de  Tou- 
raine, qui    rendit  une    ordonnance  portant  acte    de  la 


GASCOVGNOLLG  (de) 

représentation  desdits  titres  pour  y  avoir  égard  lors 
de  la  confection  du  catalogue  des  gentilshommes,  en 
date  du  29  mai  1667.  Il  eut  au  moins  pour  enfant 
Alexis,  qui  suit 

3.  —  Gascolng  (Alexis  Le),  Chev.,  sgr  du 
Chcsnay  ou  Chesnet,  se  maria  le  28  fév.  1656  (Houllion, 
not.)  à  Marie  Camls  de  S'-Bonnet,  et  en  eut  Alexis, 
qui  suit. 

4.  —  Gascning  (Alexis  Le),  Chev.,  sgr  du  Ches- 
nay,  baptisé  le  6  déc.  1656,  présenta  une  requête  à 
M.  de  Maupeou  le  24  oct.  1699,  qui  le  renvoya  sans 
ordonnance,  sur  le  vu  de  celle  rendue  par  M.  Voysin  de 
la  Noiraye,  et  fut  inscrit  à  l'Armoriai  de  l'élection  des 
Sables  en  cette  même  année  avec  le  blason  que  nous 
avons  donné  au  commencement  de  cet  article.  Il  avait 
épousé  le  16  oct.  1683  (Rambert  et  Durcys,  not.) 
Louise-Hilaire  de  la  Chaussée,  fille  de  Hilaire,  Ec, 
sgr  de  la  Chaussée,  et  de  Marguerite  de  Mayré,  qui 
le  10  sept.  1691  (Contenson  et  Mélairon,  not.  du  M"' 
de  la  Garnache)  partageait  avec  ses  frères  la  succes- 
sion de  Marguerite  de  Mayré,  leur  mère.  Il  était  décédé 
avant  le  16  janv  1716,  date  où  sa  veuve  fut  maintenue 
en  sa  noblesse  par  M.  Quentin  de  Richebourg,  intendant 
du  Poitou,  et  ayant  eu  au  moins  pour  enfants  : 
1»  Louise-Anne,  mariée  d  abord,  vers  1703,  à  Jacques 
Brochard  de  la  Uochehrochard,  Ec,  sgr  de  Saliilieu, 
puis  en  1728  à  Jean-Prosper  Robert,  Ec,  sgr  de  Bois- 
fossé  ;  2°  Marie-Anne,  marraine  à  Curzcn  (Vend.)  le  10 
juil.  1707  d'une  fille  de  sa  sœur,  et  mariée  le  5  fév. 
1710  à  Joseph  Guerry,  Ec,  sgr  du  Plessis-Chollièrc  et 
de  la  Jarrye. 

G.lM:or<;v>l,I,H  —  Ce  nom  de  fief 
(Vouillé,  D.-S.  et  Aigonnay,  D.  S.)  a  été  porté  par  une 
famille  féodale,  éteinte  depuis  plusieurs  siècles  et  sur 
laquelle  nous  n'avons  recueilli  que  peu  de  renseignements. 

Blason  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or,  char- 
gée de  3  étoiles  d'azur.  L'armoriai  de 
Mervache,  Bibi.  Nat.  32496,  dit  que  les 
sgrs  de  la  Taillée  portaient  d'argent  a 
3  pals  de  gueules,  chargé  de  2  fasces  de 
même  et...  d'argent  fretté   de  gueules. 

Gaacougnolle  (Bertrand  de),  Ciiev.,  fut  pré- 
sent à  une  donation  de  plusieurs  héritages  faite  à 
l'abbaye  de  Nouaillé  par  Maingot  de  Melle,  vers  1195 
(D     F.  21,  p.  687.) 

Gascougnolle  (Pierre  de),  Chev.,  possédait 
en  1230  des  domaines  dans  le  fief  Ravart  de  Trévins, 
conjointement  avec  Pierre  Chabot.  Chev.,  et  W.  de 
Lens.  (A.  H.  P.  XVIII,  p.  59.)  Il  se  joignit  en  1242 
à  Geoffroy  de  Lusignan,  sire  de  Vouvent  et  de  Menant, 
qui,  au  lieu  de  porter  secours  au  roi  de  France  et  au 
C'e  de  Poitiers,  donna  son  appui  au  C,e  de  la  Marche  ; 
aussi  le  comte  de  Poitiers  se  déelare-t-il  en  1258  être 
quitte  de  toutes  dettes  envers  lui  et  tous  ceux  qui,  a  son 
exemple,  avaient  combattu  contre  le  roi  de  France  et 
son  parti.  (Arch.  Nat.  A.  B.  cart.9,  p.  3.)  En  1253  il 
devait  hommage  au  C'e  de  Poitou  pour  le  fief  de  Cos- 
I  <?</  ?  et  la  moitié  d'un  cheval  de  service  pour  les  terres 
prises  sur  le  comte  de  la  Marche.  (Id.  id.  I,  reg.  52, 
p.  38-7.) 

GagcoiiRnolle  (Agnès  De  de)  réclame  au  Clu 
de  Poitou,  en  126i,  20  livres  pour  raisonde  rachapt.  Sa 
réclamation  est  ajournée  afin  que  l'on  puisse  éclaircir 
l'affaire.  (Arch.  Nat.  A.  R.  cart.  190,  p.  20.)  Ce  doit 
être  elle  qui  est  citée  dans  une  sentence  du  bailli  de 
Poitou,  rendue  le  6  fév.  1265,  sur  un  démêlé  qu'avait 
le  chapitre  de  Sl-Hilairc  de  Poitiers  avec  Ylierd'Angoisse, 


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i.\*.iiiii.\oiii    (de) 

C.hev.,  Mareillac  et  Teillart,  lies.,  et  la  Dame  de  Gaa- 
cougnolle,  au  sujet  d'un  four  que  le  chapitre  avait 
fait  construire,  contre  leur  gré,  dans  la  terre  île  S'- 
lliliiire-sur-l'Aiili7.e.  (D.  F.,    11,  p.  374.375.) 

(inttcnugnnlle  (N...  de)  rendit  hommage  à 
l'abbaye  de  S'-Maixent  le  5  mars  1287,  comme  vassal 
ou  possédant  des  fiefs  mouvant  de  cette  abbaye. 
(H.  F,  16,  p.  192.)  Il  rendit  encore  hommage  au  même 
monastère  (1269-1218)  pour  des  terres  qu'il  possédait 
sur  le  territoire  de  Romans  (D.-S.)  et  reconnut  lui 
devoir  un  denier  de  cens  et  douze  deniers  de  plaid. 
(A.  H.  P.  XVIII,  p.  97.) 

Cnscougiinlle  (Guillaume  de)  ost  qualifié  le  3 
déc.  1333  de  sgrdu  Fief-Pinault,  assis  a  la  Fonienelle 
s  V'imiaye,  D.-S.).  Thomase  de  Gascougnolle,  que 
uous  croyons  sa  fille,  veuve  de  Guillaume  Cirant,  de 
la  Fontenelle,  était  R"  du  même  fief  en  déc.  1373  ;  elle 
dut  se  remarier  à  Pierre  Garin,  car  celui-ci  était  le  2 
juin  1391  sgr  du  Fief-Pinauil  a  cause  de.  Thomase  do 
Gascougnolle    sa     femme.  (Paye,  par   Alfred  Richard.) 

Gascougnolle  [Jean  ne),  F.c,  se  rend  pour 
son  service  au  commandement  du  roi.  le  23  août  1350. 
(F.) 

Gascougnolle  (Jean  de),religicuxdeS'-Maixent, 
fut  un  des  3  moines  de  cette  abbaye  choisis  par  ses 
confrères  pour  rendre  hommage  des  domaines  de  cette 
abbaye  au  roi  d'Angleterre  le  21  sept.  1362.  (A.  H.  P. 
XVIII,  p.  142-143.)  C'est  lui,  croyons-nous,  qui  fut 
prévôt  de  cette  abbaye  de  1378  à  1381.  (Id.  XVI, 
p.  cxi.) 

Gascougnolle  (Jean  del,  sgr  de  la  Taillée 
(Echiré,  D.  S.),  rendit  aveu  à  l'abbaye  des  Chastel- 
liers  (D.-S.)  le  10  sept.  1369,  à  cause  de  son  héber- 
gement de  la  Roche-Picher  (aujourd'hui  la  Roche- 
Piché,  S'-Eanne,  D.-S.),  a  hommage  lige  et  à  10 
livres  de  devoir  de  mortemain,  quand  le  cas  y  advient. 
(M.  Stat.  D.-S.  1867,  p.  325,  Cart.  des  Chastelliers.) 

Gascougnolle  (Mathelin  de),  Ec.,  se  prend 
de  querelle  avec  Guillaume  Bonuin,  gentilhomme  de 
Melle,  en  1394,  à  propos  du  fief  de  Vessette  qui  appar- 
tenait audit  Mathelin  (Arch.  Nat.  J.  reg.  149, 
p.    195.) 

Gascougnolle  (Jean  de)  était  sacristain  de 
l'abbaye  de  S'-Maixent  en  1402.  (A.  H.  P.  XVI, 
p.  cxnt.) 

Gascougnolle  (Pierre  de),  sire  de  Gagemont 
(S'-Martin-lez-Melle,  D.-S.)  rend  hommage  au  duc  de 
Berry  à  cause  de  son  château  de  Melle,  le  20  oct. 
1404,  pour  la  tierce  partie  du  fief  des  Trappes 
(aujourd'hui  La  Trappe,  S'-Martin-lez-Melle,  D.-S.), 
faisant  partie  de  son  domaine  de  Gagemont.  Le  même 
rendit  aveu  au  duc  de  Berry  à  cause  de  son  château 
de  Niort,  en  qualité  de  tuteur  de  Jeanne  Mestelle 
(Mesteau),  fille  mineure  de  feu  Pierre  Mestel,  le  20 
avril  1407,  pour  uoe  maison  assise  en  la  ville  de 
Bennaiz  ?  (Benêt  ?  Vend.).  (Bibl.  de  l'Arsenal,  mss. 
2643.) 

Gascougnolle  (Jean  de),  a  cause  de  Philippe 
Cantine  (Cantinj,  sa  femme,  était  le  20  juin  1410  sgr 
d'Oriou  (S'-Georges-de-Noisoé,  D.-S.),  la  Coussou- 
nière,  Saucqnière,  etc.    (Faye,  par  Alfred  Richard.) 

Gascougnolle  (Jeanne  de)  avait  épousé 
Hugues  dit  Guinguin  de  Parthenay  et  était  veuve  le 
13janv.  1413,  date  du  mariage  de  sa  fille  Marie  avec 
Jean  «lu  Breuil-llélion,  Ec,  sgr  de  Combe.  (Gén.  du 
Brcuil-liiilinn.) 


«;tMi:oi   (.\oi.i.k  (de) 


747 


Gascougnolle  (Pierre  de)  servit  comme  hri- 
gandiniei  du  sgr  de  Montreuil,  au  ban  des  nobles  du  Poi- 
tou convoqué  en  1467.  (F.)  C'est  peut-être  le  même 
Pierre  Gascougnolle  du  pays  de  S'-Maixent  qui  sert 
comme  archer  a  celui  de  1491.  (Id.) 

Gascougnolle  (Pierre  de),  sgr  de  la  Taillée, 
comme  administrateur  de  ses  enfants,  fait  aveu  à  Flo- 
rimond  Goulard,  Ec,  sgrdu  Portai,  le  30  mars  1498. 
(Arch.  du  chat    de  Péré.) 

Gascougnolle  (Jacques  de  ,  chapelain  du  roi, 
reçut  des  lettres  de  sauvegarde  le  19  déc.  1513.  (Arch. 
Vien.) 

Gascougnolle  (Jean  de  ,  qualifié  de  tuteur  de 
Jean  Chemynet,  l'ait,  le  9  juin  1495,  déclaration  d'héri- 
tages pour  ledit  mineur.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc. 
1070.) 

Gascougnolle  (N...  de)  était  chanoine  de  S<- 
Hilaire-le-Grand  de  Poitiers  en  1516.  (D.  F.  12, 
p.  217.) 

Gascougnolle  (Jean  de),  Ee.,sgr  de  la  Taillée 
(Echiré,  D.-S.),  reçut  hommage  de  Mathurin  Marbœuf 
et  de  HUaire  Barluet,  tuteurs  de  Mathurin  du  Fay,  poul- 
ie fief  de  la  Foiirnigaudrie  (Echiré,  D.-S.),  le  7  août  1519. 
(Gén.  du  Fay  ) 

Gascougnolle  (Jeanne  de),  veuve  de  Tran- 
chant de  Parthenay  et  tutrice  de  leurs  enfants,  rend 
dénombrement  de  la  terre  de  Quéroy  (S'-Gelais,  D.-S.) 
au  château  de  Thiers  (Luzay,  D.-S.)  le  H  mai  1524. 
Elle  vivait  encore   le   30  mars  1558.  (F.) 

Gascougnolle  (Jean  de),  Ec,  sgr  delà  Taillée, 
peut-être  le  même  que  le  précédent,  accusa  nu  revenu 
de  60  livres  et  en  donna  6  pour  la  rançon  du  roi  Fran- 
çois Ier  en  1529.  Il  servit  comme  archer  au  ban  des 
nobles  du  Poitou  de  1533.  vivait  encore  en  1549  et 
prit  part  à  la  guerre  civile.  Il  avait  épousé  Catherine 
Poussard,  fille  de  Pierre,  Ec,  sgr  du  Bas-Vandré,  et 
en  eut  peut-êire  pour  fils  Joachim,  Ec,  sgr  de  la 
Taillée  et  en  partie  de  Vandré,  qui  était  archer  au 
ban  de  Saintonge  de  1553.  (Rôles  Saintong.,  p.  7,  8.) 

Gascougnolle  (Jacques  de),  Ec,  sgr  de  la 
Taillée  et  du  Coudray  ou  l'.oudreau,  épousa  vers  1530 
Marguerite  de  BouMEnAY?  dont  il  eut  au  moins: 
1°  Antoinette,  mariée  le  20  avril  1566  (Thomas  et 
Biaise  Behry,  not.)  a  Hector  du  Fay,  Ec,  sgr  de  la 
Bordrie  et  de  la  Fournigaudrie,  et  était  décédée  avant 
le  17  fév.  1592  (Gén.  du  Fay)  ;  peut-être  2°  Claude, 
Ec,  sgr  de  la  Taillée,  qui  épousa  le  12  janv.  1565 
(Pillot  et  Aubin,  not.)  Perretto  Payen.  (Arch.  de 
M.  Marquet  de  Vasselot.)  Il  dut  mourir  sans  postérité, 
car  la  Taillée  passa  a  la  famille  du  Fay.  Jacques  se 
remaria,  croyons-nous,  a  Paule  Thibault,  fille  de 
Gabriel,  et  de  Renée  des  Francs,  qui  est  dite  sa  veuve 
le  20 mai  1600.  (Notes   du  C"  d'Orfeuille.) 

Gascougnolle  (André  de)  est  arquebusier  à 
pied  avec  Jean  du  Lue  et  autres  daus  la  compagnie 
d'Anne  Goullard,  capitaine,  en  garnison  a  Niort  en  1590. 
(D.   Villevieille,  orig.  XIV,  fol.  243  v°.) 

Gascougnolle  (Pierre  de),  s"  de  la  Plante, 
était  tenancier  en  1612  du  jeu  de  paume  du  Mourier  ou 
grand  jeu  de  paume  à  Niort.  Il  avait  épousé  Jeanne 
Gilbert,  qui  devenue  veuve  se  remaria  le  25  mai  1643 
a  Pierre  Chariot.  (11.  Clouzot,  Bev.  d'archéol.  poitevine, 
1898.) 

Gascougnolle  (N...  de),  damoiselle,  obtint  le 
25  août  1624  deux  places  dans  les  bans  du  temple  (de 
S'-Maixent  ?).  (Arch.  Vien.  F."  560.) 


748 


(;\«SIO\  (de) 


U.lS'l'  (du) 


GASSIOUI  (de).  —  Ancienne  maison  de  la  pro- 
vince do  Béarn  qui  a  donné  son  nom  au  château  de 
Gassion,  situé  dans  la  même  province,  et  a  fourni  depuis 
plusieurs  siècles  des  personnages  distingués  dans  l'armée 
et  la  magistrature.  Une  brandie  de  cette  famille  qui  n'est 
citée  ni  daus  Moréri  ni  dans  le  Dictionnaire  de  la  no- 
blesse, est  venue  s'établir  dans  les  marches  commîmes 
du  Poitou  et  de  la  Bretagne.  Grâce  a  de  précieux  ren- 
seignements communiqués  par  M.  l'abbé  Bourdeau, 
vicaire  de  Vieillevigne  (Loire-Inférieure),  nous  pouvons 
donner  ici  cette  branche  qui  intéresse   notre  province. 

Blason  :  écarlelé  aux  1"  et  4e  d'azur  à 
la  tour  d'or  ;  au  2"  d'or  à  3  pals  de 
gueules  ;  au  3e  d'argent  à  un  arbre  de 
sinople  traversé  d'un  lévrier  de  gueules, 
courant  en  pointe  et  accolé  d'or.  (La 
Chesnaye  des  Bois.) 

Gassion  (Hugues  de),  Ec,  sgr  de  Gassion 
et  du  Pontet,  fils  de  Jean,  et  de  Jacqueline  de  Camou 
(7e  deg.  de  la  généalogie  donnée  par  Moréri),  fut  lieu- 
tenant capitaine  commandant  le  château  de  Nantes  sous 
le  sgr  de  Retz.  Ce  fut  un  ardent  ligueur.  L'historien 
Travers  a  longuement  raconté  ses  démêlés  avec  M.  de 
Coislin  du  Cambout,  capitaine  avec  lui  au  château  de 
Nantes.  Profitant  de  son  tour  de  commandement,  Hugues 
livra  le  château  au  duc  de  Mercceur,  à  qui  il  témoigna  le 
plus  ardent  dévouement.  Il  avait  épousé  le  15  mai  1574 
Ysabeau  le  Maignan,  fille  de  Jean  II,  Ec,  sgr  de 
l'Ecorce,  et  de  Rose  Pantin,  et  en  eut  :  1°  Henry,  qui 
suit  ;  2»  Louis,  Ec,  sgr  du  Pontet  ;  3»  Marguerite, 
mariée  d'abord  a  Ambroise  du  Cloudis,  Ec,  sgr  du 
Cloudis,  dont  elle  était  veuve  en  1611,  puis  à  René  de 
Maire,  Ec.,  sgr  de  la  Sécherie. 

9.  —  Gassion  (Henry  de),  Ec,  sgr  de  Gassion 
et  du  Coiug-Garrat  (S'-Colombain,  Loire-Inf.),  épousa 
Jeanne  du  Gué,  dont  il  eut  entre  autres  enfants  : 
1» Claude,  qui  suit;  2°  Hugues,  baptisé  à  S'  Etienne  de 
Corcoué  le  29  janv.  1609;  3°  François,  baptisé,  même 
paroisse,  le  5  janv.  1612. 

10.  —  Gassion  (Claude  de),  Ec,  sgr  du  Coing, 
sur  lequel  nous  n'avons  pas  de  renseignements,  eut  au 
moins  pour  enfants  :  1°  Augustin,  qui  suit  ;  2l  peut- 
être  Claude,  Ec,  marié  à  Suzanne  Savarv,  dont  il  eut 
Suzanne,  qui  épousa  le  30  mai  1708,  dans  l'église  Sla- 
Croix  de  Machecoul,  Alexis  Lambert,  sr  de  la  Simo- 
nière  ;  3°  Charles,  assiste  le  25  août  1705  a  la  sépul- 
ture de  Marie  Iinbcrt,  veuve  de  Luc  Macé,  Ec,  sgr  de 
Puitesson.  C'est  peut-être  lui  qui  eut  de  Marguerite 
Spadine,  un  fils,  Augustin,  baptisé  k  Sl-Eticnne  de 
Corcoué,  le  27  nov.  1651. 

H.  —  Gassion  (Augustin  de),  Chev.,  sgr  du 
Coing,  épousa  Gabrielle  de  Baudrv  d'Asson,  et  en  eut 
de  nombreux  enfants  baptisés  dans  l'église  S'-Elienue 
de  Corcoué  (Loire-Inf.),  entre  auties  :  1°  Charles,  qui 
suit  ;  2°  Gabriel,  né  le  15  et  baptisé  le  24  nov.  1678  ; 
3°  Marguerite,  née  et  baptisée  le  16  nov.  1679,  dé- 
cédée le  6  nov.  1680  ;  4°  Anne-Gabrielle,  baptisée 
le  23  janv.  1681  et  inhumée  a  7  ans,  le  H  mai  1688, 
dans  le  choeur  de  S'-Etienne  de  Corcoué  ;  5°  Marie- 
Thérèse,  baptisée  le  12  janv.  1685  ;  6°  Marie- 
Françoise,  baptisée  le  1er  juin  1686  ;  7°  Marguerite- 
Renée-Françoise,  baptisée  le  12  mai  1688  ;  8°  Ga- 
brielle-Anne,  baptisée  le  11  juin  1689  ;  9°  Augus- 
tin-Joseph, baptisé  le  9  sept.  1690  ;  il  eut  aussi 
10»  Marie-Anne,  inhumée  dans  la  nef  de  S'-Etienne  de 
Corcoué  le  28  juin  1689,  âgée  de  20  ans  environ. 

12.  —    Gassion    (Charles    de),    Chev.,    sgr  du 


Coing,  demeurant  a  la  Préauté  (S,e-Pazanne,  Loire- 
Inf.),  épousa  le  21  avril  1719  (Forget,  not.  a  Nantes) 
Anne  Flustre  de  Varennes,  fille  de  Charles,  Chev., 
sgr  de  Varennes,  et  de  feu  Anne  de  la  Roche-S'-Audré, 
dont  il  eut  au  moins  :  1°  Anne,  mariée  le  15  déc  1738 
(Guilloteau,  not.  a  Nantes)  k  Louis-Char'.cs-César  Gou- 
lard,  Chev.,  sgr  du  Retail,  et  décédée  à  S'-Etienne  de 
Corcoué  le  2  mai  1S08,  âgée  de  86  ans  ;  2°  Charlotte, 
qui  vivait  à  la  Préauto  en  1739. 

GilST  (du).  —  Famille  noble  et  ancienne  du  Bas- 
Poitou,  qui  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en  1669 
et  s'est  éteinte  depuis  plus  d'un  siècle.  Le  peu  de  ren- 
seignements que  nous  avons  recueillis  sur  elle  ne  nous 
permettant  pas  d'établir  une  filiatiun 
suivie  ;  nous  donnons  les  personnages 
suivants  dans  l'ordre  chronologique. 

Blason  :  d'azur  au  croissant  d'argent 
posé  en  abîme,  accompagné  de  3  étoiles 
d'or  posées  2  et  1.  (Barentine.) 

Gast  (N...  du),  sgr  de  Ste-Flaive  et  de  Sigournais 
(Vend.),  obtient  en  1461  du  prieur  de  ce  dernier  lieu 
l'abandon  des  maisons  et  chaumières,  etc.,  situées  dans 
la  forteresse  dudit  Sigournais,  et  donne,  en  échange, 
l'hôtel  de  Tartifume,  situé  près  du  château.  (Chroniq. 
par.  Luçon,  t.  1,  p.  154.) 

Gast  (Abel  et  Michel  du)  servirent  en  brigandiniers 
à  l'arrière-ban  des  nobles  du  Poitou  de  148S.  Michel 
fut  désigné  pour  la  garde  de  Mortagne  (Vend.ï,  à  celui 
de  1489  et  en  1491.  (Bans  et  arrière-bans.) 

Gast  (Guillaume  du),  prêtre,  fut  renvoyé  de  ce 
même  ban,  à  cause  de  sa  pauvreté.  (Id.) 

Gast  (Emery  du),  Ec,  sgr  de  l'Aubouinière  (les 
Herbiers,  Vend.),  rend,  le  i  mai  1536,  un  aveu  au  sgr 
de  l'Eslenduère.  (F.) 

Gast  (François  du)  fut  parrain  à  Chambrelaud 
(Vend.)  le  15  janv.  1550.  (Notes  de  M.  de  Kervenoaël.) 

Gast  (Jacques  du),  Ec  ,  sgr  de  l'Aubouinière,  est 
cité  dans  l'acte  de  tutelle  des  enfants  de  feu  Jacques 
des  Herbiers,  Ec,  sgr  de  l'Estenduère,  et  de  Louise  do 
la  l'oèze,  sa  femme,  le  9  mars  1575.  (D.  F.  8,  p.  96.)  Il 
rendit  aveu  le  5  mai  1599  au  sgr  de  l'Estenduère  et  en 
1604  a  Louise  de  Clermout,  veuve  de  Joseph  Douyneau, 
sgr  de  S'e-Soline  et  de  la  Geffardière.  Il  avait  épousa 
Marie  Aubert,  dont  il  eut  au  moins  Jacques,  qui  suit. 

Gast  (Jacques  du),  Ec,  sgr  de  l'Aubouinière,  ren- 
dit aveu  au  sgr  du  Trehant  le  9  juil.  1614.  C'est  peut- 
être  lui  qui  avait  épousé  en  lres  noces  Jeanne  Gourdeau, 
laquelle  vendait  le  13  avril  1616  les  maison  noble  et 
sgrie  de  Fontfroi  à  Philippe  de  Jousserant,  Chev.', 
sgr  de  Rouilly.  Daus  tous  les  cas,  il  épousa  le  19  fév. 
1618  Marguerite  Garipault,  fille  d'André,  Ec,  sgr  de 
la  Fournière,  et  de  Marguerite  Réranger,  qui  se  rema- 
ria k  Mathurin  Jolfrion,  sr  de  Beauregard.  (Gén. 
Garipault.) 

Gast  (Louis  du),  fils  du  sgr  de  Concise,  fut  bap- 
tisé le  15  janv.  1550.  (Notes  de  M.  de  Kervenoaël.) 

Gast  (Renée  du)  épousa  Jean  Favrault,  dont 
Louise,  baptisée  a  Doussay  (Vienne)  le  10  juin  1588,  qui 
a  pour  marraine,  Mathurine  du  Gast,  sans  indica- 
tion de  parenté.  (Reg.) 

Gast  (Jean  du)  épousa  Marie  ItoniN,  dont  un 
fils  baptisé  dans  la  même  paroisse  le  18  fév.  1593.  (id.). 

Gast  (Jean  du)  et  Jean  Raymond,  k  cause  de  sa 
femme  Jeanne  du  Gast,  font  déclaration  à  Louis  de 
Goulard,  Chev.,  sgr  de  la  Geffardière,  le  30  juin  1607. 


GA8T  i.lu  i 


GASTAVD 


749 


i*n  toit  aussi  figurer  Louis  du  Gast  dans  le  même 
acte.  (Arch.  Nat.  394.) 

Gnst  (Jacques  du),  Ko.,  sgr  de  l'Aubouinière,  Con- 
cise, lu  Proustière,  av.ui  épousé  Jeanne  Buobt  ou 
Rrjget,  dont  il  eut  :  1°  Jeanne,  mariée  le  19  niai 
1609  Richard  et  Maliens,  not.  aux  dessous)  a  Pierre 
Gourdeau,  Ec,  sgr  des  Bessons  (Nouv.  dHozier,  t.  1G0, 
Gourdeau)  ;  2°  Adrien,  Ec,  sgo  de  Concise,  l'Au- 
bouinière, la  Roche-sur-Cerizay  et  la  Godelière,  esl 
eilé  dans  un  acte  du  23  juil.  1616.  (D.  F.  S.  p.  00.)  Il 
rendit  aveu  a  Ciriere  (D.-S.)  en  1623  |iour  le  Rois  de 
Haupertuis  (S1  Lin,  D.-S.)  el  avait  épousé  Jeanne  de 
Meulles,  tille  de  Jean,  Ec.  sgr  du  Fresne,  et  de  Louise 
de  la  Foi'cst.  Il  rendait  aveu  a  cause  d'elle,  le  2  OCt. 
1624,  à  Jacques  de  Maillé-Brézé,  Chev.,  sgr  M'"  do  la 
Flocellière,  et  à  la  lln,c  de  Mortagne  en  16.10  pour  le 
fief  de  Ctaambretaud.  Il  fui  aussi  en  litige  avec  Mailiu- 
rin  Horin,  prêtre,  curé  de  Cerizay  (D.-S.),  au  sujet  du 
rétablissement  d'un  ban  dans  la  nef  de  l'église.  (Arch. 
du  chat,  de   Clisson  (D.-S.)  et  du  V'«  Paul  de  Chabot.) 

Gast  (René  du)  et  autres  rendirent  aven,  le  S  nov. 
1619,  au  sgr  de  Bouillé-S'-Paul  (D.-S.),  pour  différentes 
pièces  de  terre  situées  dans  ledit  fief.  (Rev.  de  l'Ouest, 
t.  X,  p.  259.) 

Gast  (Jean  du),  Ec.,  sgr  de  Boyne,  est  cité  le  19 
août  1631  parmi  les  parents  convoqués  pour  nommer 
un  tuteur  aux  enfants  de  Raoul  Picard,  Chev.,  sgr  de 
la  Touche.  (Gén.  Picard.)  Peut-être  d'une  autre 
famille. 

Gast    (Guillaume  du)  était    en  1635  sénéchal   de 

l'Hébergement-Ydreau  (Vend.).  (F.) 

Gast  (Samuel  du),  Ec,  sgr  de  la  Roche,  Léon  du 

Gast,  Ec,  sgr  de  Fontenille,  et  Isaac,  Ec,  sgr  de  la 
Prouslière,  des  paroisses  de  Mouchamps,  la  Baratlièro 
et  Chauché  (Vend.),  après  avoir  été  condamnés  le  9 
août  1667,  furent  maintenus  dans  leur  noblesse  par 
M.  Barentin  le  29  déc.  1669.  (A.  H.  P.  XXIII,  p.  441.) 

Gast  (René  du),  Ec,  sgr  du  Fresne  et  île  lîriacé, 
demeurant  pss0  de  S'-Crespiu,  élection  d'Angers,  origi- 
naire du  Poitou,  justifia  la  possession  du  litre  de  no- 
blesse depuis  1413,  commençant  en  la  personne  de  son 
6e  aïeul.  Il  avait  comparu  le  14  mai  1667,  entendant 
maintenir  sa  qualité  d'écuyer,  disant  qu'il  était  cadet  de 
sa  maison  du  Poitou,  et  que  lui  et  ses  aînés  qui  de- 
meuraient en  cette  province  de  Poitou  avaient  produit 
leurs  titres  devant  Colbert  (Chambois  et  de  Farcy).  Ses 
armoiries  étaient  les  mêmes.  Il  épousa  Charlotte  de  la 
Giiée,  dont  il  eut  au  moins  Antoinette,  mariée  le  21 
oct.  1679  à  Gilles  Durcot,  Chev.,  sgr  de  Puitesson. 
(Gén.  Durcot.) 

GagtjN...  du)  était  religieuse  de  l'Union  chrétienne 
à  Fontenay-le-Comte  en  1704.  (Notes  de  l'abbé  Teillet, 
curé  d'Antigny,  Vend.) 

Gast  (Jean  du),  Ec,  sgr  de  l'Aubouinière,  épousa, 
vers  1730,  Renée  GAzeau,  fille  de  Henri,  Chev.,  sgr  de 
la  Brandannière  et  B°"  de  Cliampagué-S'-Hilnire,  et  do 
Marie-Anne  Le  Roux  de  la  Corhinière.  (Arch.  Vend. 
E.  181.) 

GAST  (Le  R.  P.  Paulindu),  gardien  des  cordelieru 
de  Mirebcau,  est  auteur  de  la  Vie  de  la  Bienheureuse 
Jeanne  de  Valois,  reine  de  Franco,  qu'il  publia  à  Bourges, 
chez  Love?,,  en  166G.  Il  donna  également  celle  du 
11.  Gabriel- Maria  de  l'ordre  dos  Frères  Mineurs,  impri- 
mée a  Poitiers,  sous  le  titre  :  Le  Triomphe,  de  la  l'iété, 
chez  Fleuriau,  en  1669.  (F.) 


CAM'Ai;!).  —  Famille  ancienne  de  Niort  dont 
plusieurs  membres,  durant  l'espace  de  plus  d'un  siècle, 
furent  a  la  tète  du  collège  de  cette  ville.  Les  renseigne- 
ments qui  suivent  sont  extraits  des  registres  parois- 
siaux de  Niort  et  nous  ont  été  communiqués  par  le 
regretté  M.  Gustave  Laurence. 

Gastaud  (Jacques),  docteur  en  théologie,  prêtre 
de  l'Oratoire,  né  a  Niort,  obtint  le  16  avril  1624  de 
Mgr  Cbasteigner  de  la  Rocheposay,  évêque  de  Poitiers, 
et  à  la  demande  des  officiers  municipaux  de  la  ville 
de  Niort,  la  permission  d'établir  en  cette  ville  une 
maison  de  sa  congrégation.  La  bénédiction  do  la  pre- 
mière pierre  du  nouveau  local  par  Mgr  l'évèquecut  lieu 
le  18  mars  1650.  mais  l'église  ne  fut  terminée  qu'en 
1653  et  bénie  le  21  juillet.  Lors  de  leur  établissement, 
les  prêtres  de  l'Oratoire  reçurent  en  outre  de  leur 
maison  plusieurs  fonds  ou  revenus  auxquels  Gastaud, 
que  l'on  peut  considérer  comme  leur  fondateur  à  Niort, 
réunit  ceux  du  prieuré  de  S'-Thomas  de  Croisé  (Ste- 
Pezenne,  D.-S.),  dont  il  était  le  titulaire.  11  mourut  à 
Niort  le  5  juil.  1628  et  fut  inhumé  dans  l'église  de 
N.-D.  (F.) 

Gastaud  (Denis),  prêtre  de  l'Oratoire,  prieur  de 
Rompsay  (Sérigny,  Cbar.-Inf.)  en  1624,  devint  ensuite 
prieur  de  S'-Nicolasde  Mursay  (Echiré,  D.-S.)  en  1635, 
curé  de  S'-Florent  près  Niort  en  1641,  curé  de  S'-André 
de  Niort  en  1643,  et  décéda  le  30  déc  1644.  Il  fut 
inhumé  dans  cette  église  et  avait  été  le  5  fév.  1625  par- 
rain de  François  Gastaud,  fils  de  François,  et  de  Jeanne 
Legoust  (3e  dég.,  \  Ier).  (Notes  Laurence). 

Gastaud  (Denis)  était  époux  de  MathurineMESTi- 
vieb  en  1605.  (Id.) 

Gastaud  (Simon),  procureur  à  Niort,  marié  à 
Marie  AnDouiN,  en  eut  Maris,  baptisée  le  19  fév.  1613. 
(Id.) 

Gastaud  (Ahel),  né  vers  1616,  époux  de  Renée 
Girault,  décéda  le  27  mars  1686,  laissant  :  1°  Jacques, 
né  le  30  avril  1646;  2°  Jeanne,  née  le  4  mars  1650, 
décédée  le  22  mai  1652  ;  3»  Denis,  né  vers  1656, 
épousa  le  21  janv.  1686;  Rarhe  LAnnoussE,  dont 
Gabrielle,  née  le  S  fév.  1692,  et  décédéo  le  19  août 
de  la  même  année.  (Id.) 

Gastaud  (Denis),  marié  a  Renée  Saboumn,  en 
eut  :  1*  Laurent,  né  le  30  nov.  1679  ;  2*  Pierre,  né  le 
15  mars  1684.  (Id.) 

Gastaud  (Jeanne),  née  vers  1618,  mariée  à 
Antoine  Chebrou,  décéda  le  10  fév.  1699.  (Id.) 

Gastaud  (Pierre),  apothicaire  et  chirurgien  à 
Niort,  épousa  Françoise  Mousset,  dont  Marguerite- 
Françoise,  née  le  29  avril  1702.  (Id.) 

Gastaud  (Marie-Catherine)  était  vers  U30é;>ouse 
de  Jacques  Arnault.  (Id.) 

Gastaud  (Jacques),  veuf  de  Renée  Clerc  en 
1759,  en  avait  eu  François  et  Gabriel.  (Id.) 

§  Ier.   —  Branche  aînée. 

1.  —  Gastaud  (Laurent),  notaire  royal  à  Niort, 
arrenta  le  Ier  sept.  1575  de  Nicolas  Geniilleau,  curé 
de  N.-D.  de  Niort,  et  d'autres,  la  maison  dite  du  Cibtult 
appartenant  à  ladite  confrérie  (Arch.  de  N.-D.  de  Niort. 
5,  9)  et  épousa  Denise  Roy.  Il  eut  pour  cillants  ;  1°  Lau- 
rent, notaire  royal,  marié  h  Jeanne  Mourault,  dont  : 
a)  Laurent,  né  le  21  janv.  1577  ;  h)  François,  né  le  7 
fév.  1580  ;  o)  Jeanne,  née  le  10  fév.  1582  et  mariée  a 
Jean  Manceau,  s' du  Puy,enl(i21. 

2°  François,  qui  suit. 


750 


GASTAin 


2.  —  G:»stîiti«l  (François),  docteur  aux  artslibé- 
raux  universels  de  Paris  et  de  Poitiers,  professeur  des 
normes  lettres  et  principal  des  écoles  et  du  collège  des 
catholiques  de  Niort,  épousa  Marie  Iîehtheau.  Il  vendit 
à  Clément  Herlliouin  (1597-1611)  des  droits  successifs 
lui  provenant  de  Jean  Burgaud, son  onele.  (Areh.  D.-S. 
B.  178.)  11  décéda  le  21  mai  1624,  laissant  :  1»  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Pierre,  rapporté  au  §  lil  ;  3°  Made- 
leine, née  le  20  mai  1604. 

3.  —  Gastaud  (François),  principal  du  collège 
de  Niort,  maître  es  arts,  puis  pair  de  cette  ville,  né  le 
5  mai  1600,  se  maria  3  l'ois  :  1°  à  Jeanne  Legoùst, 
dont  il  était  veuf  le  21  fév.  1627  ;  2°  le  29  lév.  1628, 
à  Jeanne  Bastard,  fille delsaac,  et  de  Suzanne  Brisset, 
qui  mourut  le  27  fév.  1648  ;  3»  le  7  sept.  1653,  a 
Marie  Parthenay.  11  décéda  étant  veuf  le  23  sept. 
1673,  laissant  du  1"  lit  :  1°  François,  né  le  5  fév. 
1625  ;  2°  Philippe,  né  le  4  avril  1626,  décédé  le  4  sept. 
1631  ;  du  second  lit  :  3°  Jacqdes,  né  le  30  août  1629  ; 
4°  autre  François,  né  le  1er  janv.  1634  ;  5°  Denis, 
qui  suit  ;  6°  Marie,  née  le  4  avril  1637  ;  7°  Anne,  née 
le  25  oct.  1638,  décédée  le  9  juil.  1694  ;  S»  Laurent, 
rapporté  au  §  II  ;  9°  Catherine,  née  le  6  avril  1642, 
(Sœur  de  S'-Joscph),  religieuse  hospitalière  en  1679  et 
sous-prieure  en  1680  ;  du  3e  lit  :  10°  Marie,  née  le  14 
juil.  1655. 

4.  —  <>;<»<  :mi<I  (Denis),  principal  du  collège  de 
Niort,  né  le  6  juil.  1635,  fut  reçu  pair  de  cette  ville  le 
29  sept.  1673,  en  remplacement  de  son  père  décédé.  Il 
épousa  le  16  fév.  1665  Marie  Bonnin,  et  décéda  le  23 
janv.  1692,  ayant  eu:  1°  François,  né  le  22  août  1666, 
prêtre  en  1693,  curé  de  Crêpé  (S'-Symphorien,  D.-S.) 
en  1694,  puis  chanirc  de  N.-D.  en  cette  même  année  et 
encore  en  1698;  2»  Pierre,  né  le  22  déc.  1671  ;  3"  N..., 
mariée  a  N...  Moussay.  (Papiers  de  la  famille  Bastard.) 

§  II.  —  Branche  cadette. 

4.  —  Ga»taud  (Laurent),  sr  des  Hières  ou  des 
filières,  principal  du  collège  de  Niort,  fils  puîné  de 
François,  et  de  Jeanne  Bastard,  sa  seconde  femme 
(3°  deg.,  §  Ier),  naquit  à  Niort  le  4  mars  1641,  et  fut 
reçu  pair  de  cette  ville  le  26  avril  1680.  Il  se  maria 
deux  fois,  d'abord  à  Françoise  CoUlongeat,  puis  le 
2  mai  1669  à  Jeaune  Nouel,  et  eut  du  1"  lit:  1°  Denis, 
né  le  20  juil.  1663  ;  du  second  :  2°  Jeanne,  née  le 
Il  juin  1669  [sic)  ;  3»  Laurent,  né  le  19  déc  1670, 
prêtre,  chantre  de  Notre-Dame  de  Niort  en  1698  et  dé- 
cédé le  15  nov.  1699;  4"  Xiste,  né  le  7  avril  1672, 
prieur  de  S'-Clément  près  Charente  ;  5°  autre  Denis, 
né  le  28  août  1673;  6"  Marie-Catherine,  née  le  20 
juin  1675  ;  7°  Jacques,  qui  suit  :  8°  Pierre,  né  le  7 
mars  1678  et  décédé  le  22  mars  1680.  L'une  des  filles 
épousa  Arnault  Desrv.  (Papiers  de  la  famille  Bastard, 
p.  24.) 

5.  —  Gastaud  (Jacques),  sr  de  Graudmaison, 
né  le  23  juil.  1676,  épousa  le  30  janv.  1713  Marie 
Louillier,  et  mourut  le  10  déc.  1721,  ayant  eu: 
1"  Jacques, né  le  19  déc.  1713;  2°  Catherine-Thérèse, 
née  le  21  janv.  1718;  3»  Marie-Catherine,  née  vers 
1714,  et  décédée  le  21  avril  1719. 


S  III. 


Autre  branche  cadette. 


3.  —  Gaslaud  (Pierre),  fils  puîné  de  François, 
et  de  Marie  Berthcau  (2e  deg.,  S  l''r),  naquit  le  7  janv. 
1602  ei  épousa  Marie  Sacquet,  dont  il  eut  :  1»  Marie, 
née  le  5  mars  1615,  décédée  le  18  fév.  1649  ;  2»  Fran- 
çois,   né  à  Chauray  (D.-S.),  baptisé  à  Niort  le  5  juil. 


ty  GATEAU 

1647  et  décédé  au  même  lieu  le  29jum  1649;  3"  Pierre, 
né  le  24  fév.  1650,  décédé  le  28  mars  1650  ;  4°  Mathias, 
qui  suit. 

4.  —  Gastaud  (Mathias)  épousa  d'abord  le 
28  avril  1659  Catherine  Billaud,  puis,  le  23  nov.  1665, 
Barbe  Hastel,  et  eut  du  2e  lit:  Pierre,  né  vers  1666 
et  décédé  le  30  mars  1674. 

GA8TEAU    ou   GATEAU.    —    Famille 

ancienne  de  Fontenay-le-Comte,  qui  a  donné  deux  maires 
a  cette  ville  en  1597  et  1613.  La  plupart  des  rensei- 
gnements qui  suivent  sont  extraits  des  ouvrages  de  feu 
B.  Fillon,  qui  la  dit  originaire  de  Niort. 

Blason  :  inconnu. 

Gasteau  (Pierre),  de  Fontenay-le-Comte,  est 
présent  le  1er  mai  1350  à  la  mise  en  vente  des  biens 
saisis  sur  les  héritiers  de  feu  Guillaume  Chabot,  Chev., 
sgr  de  Chantemerle,  par  les  gens  du  roi.  (A.  H.  P., 
XVI,  p.  94.) 

Gaeteau  (Guillaume),  notaire  des  cours  de 
Fontenay-le-Comte  et  de  ['officiai  de  Maillezaisen  1391, 
était  fabriqueur  de  l'église  de  N.-D.  de  Fontenay  et  a 
ce  titre  procureur  de  ladite  fabrique;  il  achète  de  Jean 
François,  le  22  déc.  1419  (G.  Gallior  et  (',.  Collin,  nnt.), 
un  pré  sis  en  la  rivière  de  Fontenay,  appelé  S'-Martin, 
pour  amortir  une  rente  de  30  sols  que  ledit  François 
devait  à  la  fabrique.  (Inv.  de  N.-D.  de  Fontenay,  A. 
Bitton.) 

Gasteau  (Jeanne),  épouse  de  Jean  Blanc,  eut 
pour  fille  Louise,  qui  le  30  déc.  1474  se  mariait  à 
Jacques  du  Vergier.  (Areh.  du  chat,  de   Clrsson,  D.-S.) 

Gasteau  (Pierre),  échevin  de  Fontenay-le-Comte 
en  1572  et  1587,  épousa  Françoise  Gaultier  (qui  se 
remaria  a  Baoul  Gallier,  sgr  de  Guignefolle),  dont  il 
eut  :  1°  Pierre,  qui  suit  ;  2°  Henry,  sgr  de  la  Menu- 
lière,  tua  en  duel  Jacques  Gobin,  et  fut  absous  grâce  a 
la  plaidoirie  de  son  frère  ;  3°  Jeanne,  mariée  à  Joseph 
Bonnin.  Ce  dernier,  devenu  vc.'f,  se  remaria  a  Marie 
Coutocheau,  qui  elle-même  étant  veuve  était  en  procès 
en  1599  avec  Pierre  Gasteau,  sgr  du  Vignaull,  frère  de 
la  lriî  femme  de  son  défunt  mari.  (Areh.  du  V»  Paul  de 
Chabot.) 

Gasteau  (Pierre),  sgr  du  Vignault  (Pissotte, 
Vend.),  se  chargea  de  la  iléfense  de  son  frère,  poursuivi 
pour  avoir  tué  en  duel  Jacques  Gohin,  et  alla  a  Paris  où 
il  plaida  sa  cause  avec  tant  do  chaleur  qu'il  obtint  sa 
délivrance.  Ce  brillant  début  lui  valut  l'honneur  d'êlre 
élu  membre  de  l'échevinage  de  Fontenay-le-Comte  et 
plus  tard  les  places  d'enquêteur,  de  lieutenant  parti- 
culier, d'assesseur  criminel  en  la  sénéchaussée  du  Bas- 
Poitou,  et  de  conseiller  maître  des  requêtes  du  prince 
de  Coudé  Lors  de  la  formation  de  la  Ligue,  il  en  embrassa 
les  idées  avec  ardeur  et  aidé  de  son  ami  Adam 
Tiraqueau,  sgr  de  l'Aubier  et  de  Denans,  gagna  des 
partisans  à  cette  cause  populaire.  En  1588,  il  fut  député 
avec  lui  ans  Etals  de  Blois  par  les  catholiques  de  Fon- 
tenay que  le  roi  de  Navarre  avait  chassés  de  leurs 
foyers.  Pierre  devint  maire  de  Fontenay  en  1597  ctlOUl 
et  après  le  triomphe  momentané  des  protestants,  se 
démit  de  ses  fonctions  en  faveur  de  son  (ils,  Abraham, 
et  se  retira  complètement  des  affaires.  Il  passait  ses 
journées  à  prier  ou  à  distribuer  des  aumônes  aux 
pauvres,  et  cet  homme,  dit  Benjamin  Fillon,  détesté 
également  des  huguenots  et  de  la  noblesse  catholique, 
consacra  la  fin  de  sa  vie  au  soulagement  des  malheu- 
reux. 11  mourut  à  la  fiu  de  1631,  âgé  de  91  ans.  De  son 
mariage  avec  Marguerite  Cornu,  il  laissa:  1"  Abraham, 
sgr  du  Vignault,  lieutenant   particulier  civil,  assesseur 


GABTBAIT 


criminel  et  conseiller  du  siège  royal  de  Fonlcuay-lo- 
Comte  et  maire  de  cetto  ville  en  1013,  qui  mourut  avant 
son  père  ;  2°  Madeleine,  mariée  le  l  fév.  iêW  à  Jean 
Clemenceau,  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve  ;  3°  Pierre, 
sgr  do  la  Menulière,  mort  on  1021  ;  4»  Jeanne,  mariée 
dans  un  âge  avancé  k  Jacques  Sicoteau,  Ec,  sgr  de  la 
Chauvière.  (B,  Fillon,  Vente  du  Dognon,  p,  12.) 

GASTE.\U.  —  Une  famille  de  ce  nom  a  occupé 
un  rang  distingué  dans  la  magistrature  des  Sables- 
d'Olonne  an  xvn"  siècle  et  a  peut-être  une  origine 
commune  avec   celle   de    Fontenay-le-Comte. 

Blason  :  d'or  a  cinq  tourteaux  de  gueules  mis  en 
sautoir.  Pouné  en  170 1  par  d'Bozier, à  Jacques  Gasteau, 
greflier  de  l'amirauté  des  Sables,  et  à  Augustin  Gas- 
teau, bourgeois  de  la  Chapelle-Hermier.  (Arm.  l'oit, 
éleet.   des  Sables.) 

Gasteau  (Michel),  écolier,  uatif  de  Coex  (Vend.), 
est  parrain  le  7  août  1586  à  S'*-Opportune  de  Poitiers. 
(Reg.) 

C'est  lo  même,  croyons-nous,  qui,  qualilié  de  sgr  de 
la  Furetière,  avocat  au  siège  présidial  de  Poitiers, 
est  parrain  en  la  même  paroisse  le  15  déc.  1394  et 
qui  en  1607,  en  qualité  de  licencié  en  droit  et  de  séné- 
chal de  l'île  d'Olonne,  assiste  avec  Eue  Gasteau,  pro- 
cureur, aux  assises  de  la  cour  d'Olonne.  (Arch.  Vend. 
B.  516.) 

Gasteau  (Elie),  sgr  de  Saumarière,  rendit  aveu 
en  1605  k  Catherine  de  la  Haye,  D«  de  la  Chaize- 
Giraud.  (Ann.  Emul,  Vend.   1887.) 

Gasteau  (Jacques)  remplace  Jean  Jamet,  sr  des 
Broehelières,  sénéchal  d'Orbesiier  (Vend.),  aux  assises 
dudit  lieu  le  14  juin  1616.  (Arch.  Vend.  B.  874.) 

Gasteau  (Michel),  sr  de  la  Pinochère,  avocat 
en  Parlement,  est  parrain  aux  Sables-d'Olonne  le  13 
août  1633.  (Reg.) 

Gasteau  (Pierre),  maître  chirurgien,  est  parrain 
au  même  lieu  le  1S  mars  1640.  (Id.) 

Gasteau  (Jacques),  sgr  du  Verger,  conseiller 
du  roi,  premier  président  de  l'élection  des  Sables, 
paroissien  de  la  Molhe-Achard  (Vend.),  épousa  a 
S'-Cybard  de  Poitiers,  le  9  juin  1648,  Marie  Citoys, 
en  présence  de  Jean  Gasteau,  prieur  de  S'-Dents  de 
Mazerollcs,  et  en  eut  au  moins  Jacques,  sgr  du  Verger, 
hnptisé  le  27  avril  1649,  qui  devint  premier  président 
de  l'élection  des  Sables.  Il  ne  fut  pas  maintenu  en  sa 
noblesse  en  1670  et  fut  condamne  à  600  livres  d'a- 
mende. Il  épousa  Jeanne  Aïrault,  tille  de  Pierre,  sgr 
de  Chaintreau,  et  de  Louise  Rousseau,  dont  il  eut  : 
1°  Jacques,  sgr  de  Laumarière;  2°  N...,  épouse  de 
N...  Pineau,  sgr  de  la  Chovinièrc;  3°  Marie-Anne, 
mariée  avant  le  6  déc.  1694  â  Jean  Richelot,  Ec,  sgr 
de  la  Vérie,  qui  fut  marraine  de  la  2e  cloche  de  la 
Vérie  le  25  sept.  1697  et  fut  inhumée  audit  lieu  le 
11  avril  1130,  âgée  de  66  ans  ;  4°  N...,  femme  de  N... 
de  Thiais,  sgr  de  Grandmaison;  5°  N...,  sgr  du  Verger; 
6°  N...,  mariée  à  N...  Gaudin.  (Notes  de  M.  de  Fon- 
taines.) 

Gasteau  (Jacques),  procureur  du  comté  d'O- 
lonne, épousa  Barbe  Duport,  et  fut  inhumé  dans  l'é- 
glise des  Sables  le  19  déc.  1668,  a  l'âge  do  49  ans. 
Il  avait  eu  plusieurs  enfants,  tous  baptisés  dans  ladite 
église,  et  qui  sont  :  1°  Aimée,  baptisée  le  8  nov.  1653, 
qui  eut  .pour  marraine  Aimée  Gasteau;  2°  Jacques, 
baptisé  le  29  janv.  1655;  3°  Michel,  baptisé  le  30 
déc.  lh.';9,  qui  eut  pour  parrain  Michel  Gasteau,  sgr 
de   la   Pinetière,  lieutenant  en    l'amirauté  de   France 


<;amtkaii 


751 


en  Poitou;  4°  Jacques-Louis,  baptisé  le  4  août  1665. 
(Reg.) 

Gasteau  (Louise)  décéda  aux  Sables-d'Olonne 
le  21  nov.  1655,  âgée  de  25  ans,  et  fut  inhumée  dans 
le  cloître  des  religieuses  de  S'»-Croix  de  cette  villo. 
(Id.) 

Gasteau  (Michel),  sr  de  la  Pinetière.  lieutenant 
en  l'amirauté  des  Sables,  épousa  Françoise  Papault, 
dont  il  eut  au  moins  Aimée,  mariée  aux  Sables-d'O- 
lonne, le  1er  sopt.  16(ji,  a  Michel  Moreau,  avocat  en 
Parlement,  en  présence  de  Jean  Gasteau,  son  oncle,  et 
de  Jacques  Gasteau,  sgr  du  Verger,  son  cousin;  elle 
fut  inhumée  aux  Sables  le  1er  mars  1688,  âgée  de 
56  ans.  (Id.) 

Gasteau  (Jean),  conseiller  du  roi,  greffier  de 
l'amirauté  des  Sables,  épousa  à  S'-Hilaire  de  la  Celle 
de  Poitiers,  le  23  août  1657,  Jeanne  Papault,  fille 
de  N...  et  de  Jeanne  Charnier  ;  le  mariage  fut  célébré 
par  Jean  Gasteau,  prieur  de  St-Denis  de  Mazerolles, 
en  présence  de  Michel  Gasteau,  sgr  de  la  Pinetière. 
Jean  eut  pour  enfants  :  1°  Jacques,  qui  suit; 2°  Renée, 
née  le  17  juil.  1655  et  baptisée  aux  Sables-d'Olonne 
le  6  déc.  de  la  même  année.  (Id.) 

Gasteau  (Jacques),  sgr  du  Bouchaud,  greffier 
de  l'amirauté  des  Sables,  baptisé  aux  Sables-d'Olonne 
le  25  mars  1653,  eut  pour  parrain  et  marraine  Jacques 
Gasteau,  sgr  du  Verger,  premier  président  de  l'élection 
des  Sables,  et  Aimée  Gasteau,  fille  de  Michel,  sgr  de 
la  Pinetière,  lieutenant  en  l'amirauté  de  France  en 
Poitou  et  îles  adjacentes.  11  épousa  Marguerite  Pomme- 
rave  et  fut  inhumé  dans  l'église  des  Sables  le  11  avril 
1707.  Il  avait  eu  :  1°  Jacques,  baptisé  aux  Sables- 
d'Olonne  (ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  2  mai  1675  ; 
2°  Vincent,  baptisé  le  23  juil.  1676;  3°  Jean,  baptisé 
le  2  mars  1679;  4°  Marguerite,  hapiisée  le  8  mars 
1680,  mariée  le  27  fév.  1702  k  Samuel  Froment,  con- 
trôleur au  bureau  des  traites  foraines  des  Sables  ; 
5°  François,  baptisé  le  28  mars  1681  ;  6°  Anne, 
baptisée  le  14  lév.  1683,  eut  pour  marraine  Anne 
Gasleau,  femme  de  Michel  Moreau,  lieutenant  de  l'a- 
mirauté ;  7°  Marie,  baptisée  le  28  mars  1686  ;  8°  Jac- 
quette,  baptisée  le  8  août  1688. 

Gasteau  (Françoise)  épousa  Louis  Ranfray, 
sgr  du  Sableau.  Le  5  oct.  1670  ils  vendaient  k  Louis 
Le  Cand,  sr  de  la  Cour,  une  rente  foncière  de  45  livres 
devant  Villeneau  et  Landriau,  not.  k  Luçon.  (Garr.  de 
d'Hozier,  277.) 

Gasteau  (Marie)  épousa  le  1er  juin  1676  André 
de  Nicou,  Ec.,  sgr  d'Essiré,  devant  Villeneuve  et  Lan- 
driau, nol.  à  Luçon.  (A.   H.  P.,  XXIII,  p.  160.) 

Gasteau  (Léonard),  sgr  de  la  Flocellière,  comme 
héritier  de  Thérèse  Gobin,  sa  mère,  fut  condamné  par  la 
cour  d'Olonne  k  indemniser  Louis  Grosseron,  fabriqueur 
de  N.-D.  d'Oloune,  le  31  août  1722.  (Arch.  Vend.  B. 
816.)  Il  était  décédé  en  1740  et  ses  enfants  et  héritiers 
payaient  droit  de  franc  fief  pour  la  moitié  de  la  maison 
de  la  Flocellière  (La  Chapelle-Achard,  Vend.)  k  eux 
échue  par  la  succession  de  leur  père.  (Arch.  Nat.  P. 
1195,  f°  23.) 

Gasteau  (Michel-Léonard),  sgr  de  la  Flocellière, 
époux  de  Marguerite-Louise  Sourrouu.le,  vend  le 
2  déc.  1733  une  terre  aux  fiefs  du  comté  d'Olonne  et 
des  Billetières,  à  Louis  Menanlcau,  s'  du  Clos,  chirur- 
gien. (Id.  827.)  Leur  fille  Marie-Madeleine-Cathkrine 
est  émancipée  le  6  déc.  1759.  (Id.  850.) 

Gasteau  (Michel-Louis),  sgr  de  la  Flocellière, 
peut-être   fils  du  précédent,  vend  lo  11   janv.    1769  lo 


752 


GASTEUIL 


GA8TIWAIRE  (de) 


pré  Ronrhère,  près  le  bourg  d'Olonne,  a  Pierre  Gou- 
pilleau,  chirurgien  juré.  Id.  R36  )  Il  épousa  Louise 
B.1G0URD1N  el  passa  un  arreutement  ilans  la  sgrie  des 
Sables  et  du  comté  d  OloDoe  I"  -;i  janv.  1785.  (Id. 
750.) 

Gasteau  (Elie).  sr  de  l'Aumarière,  tient  ledit 
lieu  sous  l'hommage  rendu  lo  20  fév.  1723  par  Louis 
M'1  de  la  Vieuville  à  Charles-Sigismond  de  Montmo- 
rency-Luxembourg, duc  d'Olonno.  (Soc.  Kmul.  Vend. 
1888,  p.  71.) 

Gasteau  (Jacques),  sr  du  Verger,  devait  en 
1729  S  sols  aux  religieux  île  Bois-Grolland,  d  après 
leur  papier  censier.  (Kev.  Hist.  de  l'Ouest,  18ll0, 
p.  176.) 

Gaatean  (Augustin),  sgr  du  Verger,  épousa 
Anne  Baudry,  qui  était  décédée  avant  le  20  janv.  1134. 
A  cette  date,  Augustin  avec  ses  enfants  Augustin, 
Charles,  Anne,  Marie,  Augustine,  Jeanne  et  Angé- 
lique, tous  majeurs,  sauf  Charles,  vendent  la  métairie 
de  la  Petite-Voye  à  Jean  Grollcau,  fermier  du  château 
de  S'-Gilles.  (Arcli.  Vend.  382.) 

GASTtlItLGU  ou  «ASTEBIJÉ.  - 
Noms  divers. 

Gaslebletl  (Louise)  épousa  vers  1400  Guillaume 
Cliauvct,  lieutenant  du  bailli  de  Louilun.  (Gén.  Chau- 
vet.) 

Gaslebled  (Pierre)  avait  épousé  Jeanne  Pré- 
vost qui,  devenue  veuve,  se  remaria  à  Geolfroy  d'Au- 
,bigny,  Ec.  Etant  de  nouveau  veuve,  elle  faisait  hom- 
mage lige  du  fief  du  May,  le  24  avril  1437,  au  duc 
d'Anjou,  pour  son  château  de  Saumur.  (Noms  féodaux, 
p.  780.) 

Gastebled  (Hugues)  fut  nommé  pair  de  Niort 
en  1456.  (Mém.  Slatist.  des  D.-S.  1865,  p.  96.) 

Ga«tebled  (Philippe),  Ec..  décédé  avant  1590, 
avait  épousé  Catherine  de  Launav,  dont  il  eut  au 
moins  Jacquine,  mariée  le  22  sept.  1596  à  Jean  Raoul, 
Ec.,  sgr  du  Soulier.  Cette  dernière  était  veuve  le  15 
janv.  1609,  lorsqu'elle  fut  maintenue  en  sa  noblesse 
par  MM.  de  Montmagny  et  de  S'"-Marlhe.  (D.  F.  25, 
p.  809  et  815.) 

GASTKUIL.  —  Famille  îuible  qui  a  possédé 
la  sgrie  de  S'-Trojau  (c""  de  Cognac,  Char.)  et  a  eu 
des  alliances  avec  quelques  ramilles  poitevines. 

Blason  :  de  gueules  à  la  bande  d'ar- 
gent chargée  de  3  merlettes  de  sahle  et 
accompagnée  de  deux  croissants  d'argent 
posés  1  et  1. 

Gatiteuil  (Gautier),  Ec,  épousa 
Pernelle  Hevron  et  était  décédé,  ainsi 
que  sa  femme,  avant  le  18  janv.  1426.  A  celle  daie 
son  fils  H  EUE,  Ec.,  sgr  de  S'-Trojan,  épousa  Ysabcau 
de  Charannais,  tille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  la  Mirande 
et  de  Comporté,  et  de  Marguerite  Chauvet,  par  coniral 
passé  sous  la  cour  de  Cognac,  sous  le  scel  de  Ainiery 
Gentil.  (Notes  du  M1'  de  Tusseau.)  Hélie  eut,  croyons- 
nous,  François,  qui  suit. 

Gasteuil  (François),  Chev.,  sgr  de  S'-Trojan, 
épousa  Jeanne  de  Livenne,  dont  il  eut  au  moins 
Catherine,  D*  de  S'-Trojan,  mariée  vers  1510  à  Jean 
Poussard,  Chev.,  sgr  de  Fors,  panneticr  ordinaire  du 
roi,  à  qui  elle  apporta  la  terre  de  S'-Trojau.  (Gén. 
Poussard.) 

Gasteuil  ou  CSascueil  (Marie)  épousa  vers 
1500  Pierre-Yves  ?  Brun,  Ec.,  sgr  du  Magnou.  (Gén. 
Brun.) 


GA8TIMAIRE  (de).  —  Le  nom  primitif  de 
cette  famille,  originaire  de  la  ville  de  Verceil  en 
Piémont,  est  Arborio.  Elle  s'éleva  en  la  personne  du 
cardinal  Mercurin  de  Arborio  de  Gattinaria,  auquel  l'em- 
pereur Charles-Quint,  dont,  il  était  le  chancelier,  donna 
entre  autres  la  terre  de  Gattinaria,  en  reconnaissance 
de  ses  services.  Les  frères  du  cardinal  quittèrent  alors 
le  nom  de  Arborio  et  prirent  celui  de  Gattinaria,  que 
la  postérité  de  César,  frère  de  Mercurin,  qui  s'était 
établi  en  Poitou  par  son  mariage  avec  l'héritière  de 
la  terre  de  la  Preuille  en  l'an  1500,  a  changé  en  celui 
de  Gaslinaire.  Les  renseignements  qui  suivent  sont 
extraits  tout  d'abord  des  Carrés  de  d'Hozier  (285),  des 
notes  communiquées  par  M.  l'abbé  Bourdaull,  vicaire 
de  Vieillevigne  et  par  M.  le  docteur  Mignen,  de  Mon- 
taigu,  et  enfin  des  pièces  conservées  dans  notre  cabinet. 

B  ason  :  d'azur  à  2  os  de  mort  d'ar- 
gent mis  en  sautoir  et  cantonnés  de 
4  fleurs  de  lis  d'or,  D'Hozier  dit  que  les 
armes  primitives  de  celte  famille  étaient 
un  sautoir  ancré  d'argent  cantonné  de 
4  fleurs  de  lis,  et  que  c'est  par  suite  de 
l'erreur  d'un  peintre  ignorant  que  le  sautoir  a  été 
remplacé  par  les  deux  os  de  mort,  dont  les  extrémités 
ressemblent  assez  à  la  figure  de  ces  recourbures  que 
l'on  appelle  ancre. 

§  Ier.   —  Branche  de  L4  Preuille. 

1.  —  .li'b:>rii>  (Guillaume),  vivant  en  1400,  fut 
le  premier  de  sa  maison  qui  se  soumit  aux  coniles  de 
Savoie.  Il  eut  pour  enfants  :  1°  Pierre,  père  de  I'ara- 
mesio  et  de  Guillaume;  2"  Laurent,  qui  suit;  3°  Bar- 
thélémy. (Carrés  de  d'Hozier,  285.) 

2.  —  Arborio  (Laurent  de)  eut  pour  enfants  : 
1"  Pierre,  dont  :  a)  Jean-Barthélemy,  docteur  es  lois, 
conseiller  de  l'empereur  Charles  V,  fut  aussi  régent 
de  Naples  et  eut  une  fille  unique;  b)  Jean-Baptiste, 
mort  sans  eufants; 

2°  Denis,  père  de  Jean-Marie  et  de  Françoise; 
3"  Paulin,  qui  suit.  (Id.) 

3.  —  Arborio  (Paulin  de)  épousa  en  1480  Féli- 
cité Bouza,  dont  il  eut  :  1°  Mercurin,  C'°  de  Gatti- 
naria, grand  chancelier  de  l'empereur  Charles-Quint, 
fut  créé  cardinal  le  8  juin  1529  du  titre  de  S'-Jean 
devant  la  Porte  latine,  et  mourut  le  5  janv.  1530,  âgé 
de  65  ans.  Il  avait  été  marié  avant  d'entrer  dans  les 
ordres  avec  N...  d'Avogadre  et  eut  une  tille  unique, 
Elise,  qui  épousa  Alexandre  de  Lignano  et  eut  de  son 
père  les  comtés  de  Valence,  de  Lombardie  et  de  Castro, 
au  royaume  de  Naples,  a  condition  que  leurs  enfants 
porteraient  le  nom  de  Gattinaria  ;  2°  César,  qui  suii  ; 
3°  Gauriel,  général  de  Canusse  ;  4°  Charles,  G10  de 
Galtina-ia,  capitaine  de  chevau-légers,  chef  d  une 
branche  en  Italie. 

4.  —  Gastinaire  (César  de),  C,c  de  Sartirane, 
sgr  de  la  Preuille  (S'-Hilaire-de-Loulay,  Vend.),  de  la 
Tour  et  de  la  Doillardière  en  Poitou,  vint  en  France 
lors  des  guerres  d'Italie  et  y  épousa  vers  1500  l'héri- 
tière delà  Preuille.  Au  mois  de  déc.  1509,1e  roi  Louis  XII, 
par  lettres  patentes  en  forme  de  charte  données  à  Blois, 
naturalisa  César  de  Gastinaire,  en  considération  de  ses 
bons  services,  et  le  28  août  1520  l'empereur  Charles- 
Quint  le  lit  chevalier  (ou  l'éleva  en  degré  de  chevalerie), 
en  considération  de  sa  noble  extraction  el  des  services 
qu'il  lui  avait  rendus  ;  il  fit  aussi  chevaliers  ses  enfants 
nés   et  à  naître.   Ces  lettres  patentes   datées  de   Bru- 


GA.BT11VA.IRE;  («le) 


données  en  présence  de  Mercurin,  grand 
chancelier  de  l'Empereur  et  frère  dudit  César.    Ayant 

ti  ■    ii  r  servi  contre  le   roi  i«  France,  ses 

nions  furent  confisqués  et  donnés  à  Guillaume  de 
Hcnleix,  Ec,,  sgr  de  Chesines  ;  mais  il  protesta  en  133 

et  fut  reconnu  h tant  pai  lettres  de  Jean  de  Laval  qui 

dit  que.  •  quoique  étranger,  il  avait  des  lettres  de  nalu 
ralisé  et  que,  loin  qu'il  ait  jamais  rien  faiteontre  le  roi, 
il  a  toujours  contribué  a  soo  service  ».  César  avait 
épousé  vers  1500  Françoise  Bastard,  veuve  de  Frun- 
cois  Gourde  tu,  et  lille  de  Guillaume,  et  de  Jeanne 
lloust,  qui  lui  apporta  la  terre  île  la  Prcuillo.  Ils  tirent 
une  transaction  en  forme  de  partage  le  27  août  1511 
avec  Jacques  Gourdeau,  Ec,  sgr  des  Hersons,  ci 
Françoise  Bastard,  lit  sou  testauient  le  6  oct. 
même  année  iOricux,  not.  il  Montaigu),  par  lequel  elle 
ordonne  qu'on  l'enterre  k  S'-François  de  Clisson,  auprès 
de  ses  père  et  mère,  et  confirme  le  don  mutuel  que 
son  mari  et  elle  s'étaient  fait  le  20  sept.  1512.  Elle 
mourut  peu  après  et  César  se  remaria  le  10  mai  1519 
[Bretonneau,  UOt.  à  Montaigu  a  Jeanne  DE  Goii.aine, 
veuve  de  Guillaume  Bagucnel,  Ec.,  sgr  de  la  Marchan- 
derie,  et  fille  de  Robert,  Ec,  sgr  de  I  e,  et  de 

Marie  d'Appelvoisin.  César  rendit  hommage  le  12  juin 
153S  à  François  de  Bretagne,  C'"  de  Vcrtus,sgr  d'Avau- 
gour,  de  Clisson,  etc.,  en  vertu  de  la  donation  de  la 
Preuille  qui  lui  avait  été  faite  par  Jacques,  son  lils  aine, 
et  feu  Franeoise  Bastard.  sa  lr''  femme  ;  et  encore  le 
22  juin  de  la  même  année  à  Jean  de  Chollet,  Ec,  sgr 
du  Bois  de  l'Herbergemeut-Entier,  dans  la  II"  "  de 
Montaigu.  Il  eut  du  1er  lit:  1*  Jacques,  C"  de  Saiti- 
rane,  gentilhomme  delà  maison  de  l'Empereur  en  1529, 
donna  a  son  père  la  sgric  de  !a  Preuille  qui  lui  était 
éebue  de  la  succession  de  sa  mère,  et  son  père  la  passa 
k  son  deuxième  fils  Raymond  en  1539.  Il  épousa  Anna 
Freica  et  devint  la  tige  d'une  hrauehc  établie  en  Italie; 
2°  Raymond,  qui  suit  :  3°  François,  protonotaire  apos- 
tolique, abbé  eummendataire  de  l'abbaye  de  S**-Harie 
de  la  Noharrc,  au  royaume  de  Sicile;  4°  Françoise,  âgée 
de  14  ans  en  1520  ;  5°  Marie,  âgée  de  5  ans  à  la 
même  date,  pour  laquelle  son  nncle  le  grand  cbaneelier 
demanda  une  place  de  ebanoinesse  à  Mous,  ce  qui  donna 
lieu  à  une  enquête  sur  sa  noblesse  le  16  janv.  1520. 

5.  —  Gastinaire  (Raymond  1er  de),  Ec.,  sgr 
de  la  Preuille  et  de  Melay  (la  Guyonnière,  Vend., 
déclara  en  1557  être  exempt  de  ce  ban  parce  qu'il 
était  bomnic  d'armes  de  la  compagnie  du  vidante  de 
Chartres,  sgr  de  Tiffauges.  Le  S  mars  1560,  il  est 
chargé  par  les  nobles  de  la  B°'e  de  Montaigu  de  se 
rendre  à  Poitiers  pour  y  défendre  les  droits  et  privilèges 
de  leur  ordre,  avec  commandement  de  ne  pas  contri- 
buer aux  subsides  demandés  et  de  réclamer  la  liberté 
de  conscience.  11  avait  rendu  aveu  de  la  moitié  de  la 
sgrie  de  la  Preuille  le  1er  sept.  1551  à  Robert  de  la 
Boucherie  et  k  Guyonne  de  Chollet,  sgr  et  Dc  du  Bois 
de  l'Herbergement-Entier,  et  rendit  hommage  à  Marin 
Gharbonneau,  sgr  de  l'Ënbasserie  et  du  Haut-Bois  en 
Montaigu,  pour  sa  terre  de  la  Fradinière,  en  1584.  Il 
avait  éputisé  le  23  mai  1541  iLamereau,  not.  des  cours 
de  Montaigu  et  Belleville)  Catherine  Marin,  tide  do 
Jean,  Ec..  sgr  de  Melay,  et  de  Marie  Mnreau,  et  était 
décédé  en  1593.  Raymond  laissait  pour  enfants  (sa 
veuve  se  remaria  k  Pierre  du  Ohastellier,  Ec.,  sgr  de  la 
Pépinière):  1°  Françoise,  mariée  le  22  sept.  1  b 6  4  Phil- 
bert,  not.  des  cours  de  Montaigu  et  Vieillevignei  il  Iran 
de  Goulaine,  Ec,  sgr  de  l'Audouinière,  dont  elle  était 
veuve  en  1591  :  2"  Raymond,  qui  suil  :  3°  lli  LÈN1  . 
qui  épousa  le  23  sopt.  1564  (Radeau,  not.  à  Montaigu) 
Joachim  de  la  Haye,  Ec.,  sgr  de  la  Godelinière  ; 
4"  Hvéronime,   mariée    d'abord  le  8  août  1565  k  Bcr-    [ 

Diction.  Histor.  et  Cénéal.  des  Familles  do 


«.  a**'i 'i-\  Alita:  (de) 


753 


trand  de  la  Barre,  puis  le  In  janv.  1381  à  David  de 
Ramsaj  ;  5*  Mercurin  ou   Mercure,    qui  épousa    le 

ri  juil.  lo72    Rrtault.  not.  en  la  cour  des  l.aiules-f.cnus- 

son,  Vend.)  Marie  db  la  Haïb,  lille  de  Joachim,  Ec, 
sgr  de  la  Godelinière,  el  do  feu  Barbe  Jarousscau,  sa 

1'°  femme  On  voit  dans  ce  contrat  que  les  parties  dési- 
raient continuer  l'alliance  commencée  entre  eux  parle 
mariage  dudil  Joachim  avec  Hélène  de  Gastinaire,  sœur 
dudit  Mercurin  (Cab.  de  d'Hozier,  t.  150,  doss.  1038  ; 
6"  LÉANDRE,  vivant  eu  15S7  et  qui  reçoit  de  sa  mère  k 
cette  date  une  obligation  de  200  écus.  (Catal.  Dugast- 
Matifeux,  t.  Il,  p.  88.) 

6.  —  Gaettinaire  (Raymond  II  de),  Ee.,  sgr 
de  la  Preuille.de  Melay,  etc.,  épousa  d'abord  le  22  oc  t. 
1570  i  Mercier,  not.  k  Montaigu)  Madeleine  du  Cbas- 
TELi.iKii,  fille  unique  de  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Papinière 
et  do  la  Vallinièrc  et  de  Ponce  d'Aulnis,  sa  1"'  le  une. 
On  a  vu  plus  haut  que  ce  Pierre  était  remarié  a 
Catherine  Marin,  veuve  de  Raymond  de  Gastinaire. 
Devenu  veuf,  il  épousa  Louise  du  Plantis,  et  eut  du 
1er  lit  :  1°  Anséaulme,  qui  suil  :  du  second  :  "2"  Louis, 
Ec,  sgr  de  la  Pénissièrc,  transigeait  avec  son  frère 
aine  le  13  mars  1610  et  vivait  encore  en  1647;  3°  Jeanne, 
Dp  de  la  Frédinière,  qui  transige  le  29  avril  160'J  avec 
Anséaulme,  son  frère  aiué.  sur  les  différends  qu'ils 
avaient  au  sujet  de  la  succession  de  leur  père  cl  de 
celle  de  Catherine  Marin,  leur  aïeule,  par-devant  lire- 
tonneau,  not.  k  Montaigu  ;  4»  Raymond,  décédé  avant 
1618  :  5°  Renée,  également  décédée  avant  cette  date  ; 
6»  autre  Renée,  mariée  à  Gédéon  Carreau,  Ec,  sgr  de 
l'Epine,  qui  lit  un  accord  avee  son  frère  aîné  le  10 
mars  1 6 1 S  (Chabard,  not.  k  Montaigu,.  au  sujet  des 
successions  de  leur  père,  de  celles  de  Raymond  et  Renée, 
leurs  frère  et  sœur,  et  reconnut  avoir  reçu  900  livres 
dudit  Anséaulme,  qu'il  lui  «levait  d'après  le  règlement  de 
compte,  des  biens  de  feu  Louise  du  Plantis,  leur 
mère,  fait  k  ses  autres  frères  et  sœur.  (Cab.  de  d'Hozier, 
t.  150,  doss.  403S.) 

7.  —  Gastinaire  (Anséaulme  de),  Ec,  sgr  de 
la  Preuille  et  de  la  Papinière  les  Treize-Septiers, 
Vend  ),  épousa  le  10  mars  1591  Hastelou,  not.  k  Mon- 
taigu) Françoise  de  Marboudf,  fille  de  Jean.  Ec..  sgr 
de  la  Pilletière,  conseiller  du  roi  au  Parlement  de  Bre- 
tagne, et  de  Marie  de  BloUais.  (Id.  id.)  Il  obtint  le  6 
mai  1599  une  sentence  de  Gaucher  de  Sle-Marthe, 
commissaire  pour  le  régalement  des  tailles,  qui  le  con 
firma  dans  sa  noblesse,  sur  le  vu  de  ses  titres,  et  mou- 
rut avant  sa  femme.  Cette  dernière  fit  son  testament  le 
3  déc.  1645  (Gaultier,  not.  des  cours  de  Nantes  et  de 
Clisson),  par  lequel  elle  ordonue  qu'on  l'enterre  dans 
l'église  de  S'-François  de  Clisson,  proche  le  tombeau  de 
son  feu  mari,  et  nomme  son  fils  Claude  son  exécutent 
testamentaire,  avec  Louis  de  Gastinaire,  sgr  de  la  Pé 
nissière.  son  beau-frère.  (Id.  id.)  Ils  eurent  pour  en 
fants  :  1"  Claude,  qui  suit  ;  2°  Madeleine,  mariée  k 
Jean  Marin,  Ec,  sgr  de  la  Mussetière  ;  3°  autre  Made- 
leine, qui  épousa  le  31  janv.  1635  (Badereau,  not.  à 
Montaigu)  Louis  Durcot,  Chev.,  sgr  de  Chaumes. 

8.  —  Gastinaire  (Claude  1er  de),  Chev.,  sgr 
de  la  Preuille,  de  la  Papinière  et  de  Melay,  épousa  le 
30  janv.  1629  Badereau,  not.  k  Montaigu)  Judith 
Tuévenin,  fille  de  Christophe,  Ec,  sgr  de  la  Rocbe- 
Thévenin  et  de  Salidieu,  et  de  feu  Renée  Rochard.  Le 
20  juin  1640,  il  comparut  à  la  place  de  son  père  et  fit 
hommage  au  nom  de  ce  dernier  pour  la  sgrie  de  Rois- 
Chollet,  l'Herbergement-Entier,  etc.  Il  transigeait  le 
Il  mars  1647  (du  Cast,  not.  à  Montaigu)  avec  Philippe 
Dreux  cl  Jeanne  Marin,  sa  femme,  au  sujet  des  droits 
que  ladite  Marin   pouvait  prétendre   dans  la  succession 

Poitou.  —  t.  m.  4,8 


754 


«i.lHTI.'VAlKK  (de) 


d'Anséaulme  de  Gastinaire  et  de  Françoise  de  Marbœuf, 

inl  et  aïeule,  et  dans  celle  de  feu  Françoise  IHir-ot, 
fille  de  feu  Madeleine  de  Gastinaire,  femme  de  Louis 
lin,  rot,  Ee.,sgr  de  la  Cliaume.  Claude  eut  pour  enf.ints: 
I»  Claude,  qui  suit;  2°  Lotiis,  rapporté  au  S  II  ; 
3"  Suzanne,  mariée  le  13  avril  1655  (Fleuri,  not.  k 
Montaigu)  a  René  Sapinaud,  Chev.,  sgr  de  l'Héberge- 
ment-Ydreau,  et  décédée  ainsi  que  son  mari  avant  le 
24  nov.  1698  ;  4U  Marie-Madeleine,  épousa  le  14  juil. 
1666  (Badereau,  not.  à  Montaigu)  Charles-Gabriel  du 
Tréhant,  Ec.  sgr  du  Hallay,  auquel  elle  apporta  le  fief 
de  Melay;  elle  fut  inhumée  dans  l'église  des  religieuses 
Fontevristes  de  Montaigu  le  13  avril  1706,  âgée  de 
80  ans  (Notes  du  D'  Mignen)  ;  5°  Catherine,  mariée  à 
François  de  la  Grue,  Chev.,  sgr  de  lu  Frudière,  et  dé- 
cédée dès  16S2  :  6"  Jeanne,  épouse  de  Gabriel  Prévost, 
Ec.,  sgr  du  liignon,  qui  fit  une  rente  k  la  confrérie  de 
la  Charité  de  la  pMC  de  Chauché  (Vend.)  le  11  juin  1685, 
et  fut  inhumée  dans  l'église  de  ce  lieu,  devant  l'autel 
S,e-Catherine,  élant  veuve,  le  17  mai  1695. 

9.  —  Gastinaire  (Claude  II  de),  Chev.,  sgr  de 
la  Preuille  et  de  la  Bégaudière  (S'-Sulpice-le-Verdon, 
Vend.),  épousa  le  31  janv.  1655(Belon,  not.  k  Nantes) 
Jeanne  de  Kermeno,  fille  de  Jean,  Chev..  sgr  de  Ker- 
meno,  et  de  feu  Jeanne  Lestoubec  ?  puis  en  secondes 
noces  Marie-Anne  Màuras.  Il  partagea  les  successions 
de  ses  père  et  mère  le  17  avril  1666  (Bougeau,  not.  à 
Montaigu)  avec  Louis,  son  frère,  René  Sapinaud  et 
Suzanne  de  Gastinaire  et  Marie-Madeleine  de  Gasti- 
naire, ses  beau-frère  et  sœurs.  Il  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  M,  Barentin,  intendant  du  Poitou,  le 
21  sept.  1667,  et  acquit  en  1669  la  terre  de  la  Bégau- 
dière. Il  en  rendit  hommage  le  17  mai  1674  (Badereau, 
not.  k  Montaigu)  k  Louise  de  Machecoul,  veuve  de 
Jacques-Antoine  de  Crux,  à  cause  de  leur  marquisat  de 
Montaigu,  et  lit  aveu  en  1675.  Le  27  avril  1639,  il  reçut 
décharge  de  service  des  ban  et  arrière-ban  du  Poitou  "a 
cause  de  son  âge  (60  ans)  et  de  ses  infirmités,  et  de- 
meurait alors  à  la  Bégaudière.  Il  fit  son  testament  le 
1er  fév.  1691,  par  lequel  il  demande  à  être  enterré 
dans  l'église  des  Cordeliers  de  Clisson,  auprès  de  son 
père  et  dans  la  fosse  de  Jeanne  de  Kermeno,  sa  pre- 
mière femme,  et  de  ses  enfants  ;  veut  que  le  bien  de 
Marie-Anne  Mauras,  sa  seconde  femme,  lui  soit  entiè- 
rement rendu;  que  l'on  paie  une  rente  de  1500  livres  a 
Jeanne  de  Gastinaire,  sa  fille  puînée,  une  autre  de 
50  livres  à  Suzanne,  sa  fille,  religieuse  au  couvent  des 
Couêts  près  Nantes  ;  que  l'on  continue  la  pension  et 
l'entretien  de  Jean,  l'un  de  ses  enfants,  (attendu  son 
incommodité  pour  le  reste  de  ses  jours),  et  qu'on  en 
riiinne  simplement  une  de  600  à  autre  Jean,  son  fils,  à 
cause  de  sa  mauvaise  conduite,  et  en  cas  qu'il  ne 
veuille  s'en  contenter,  il  laissa  tous  ses  biens  k  Claude, 
son  fils  aîné,  et  s'il  meurt  avant  sa  femme,  il  lui  substi- 
tue ses  enfants.  Cet  acte  signe  de  Claude  fut  confirmé 
le  1er  juil.  1695,  peu  de  temps  avant  sa  mort,  car  il 
fut  inhumé  pssc  Sl-Denis  de  Nantes  le  3  janv.  1696.  11 
avait  eu  pour  enfants:  du  1er  lit:  1°  Claude,  qui  suit  ; 
2°  Jean,  qui,  d'après  le  testament  de  son  père,  devait 
être  infirme  et  qui  vivait  en  1702,  non  marié  ;  3°  autre 
Jean,  Ec,  sgr  de  la  Preuille,,  décédé  sans  enfants; 
1°  Suzanne,  née  le  15  fév.  1660,  religieuse  au  couvent 
des  Couêts  près  Nantes  ;  5°  Jeanne-Antoinette,  ma- 
riée le  -il  mai  1696  (S»-Clément  de  Nantes)  à  Christophe 
Mesnard,  Cliev.,  sgr  des  Gazons  et  de  la  Barotière,  et 
qui  fut  inhumée,  étant  veuve,  dans  l'église  S'-Jean- 
Baptiste  de  Montaigu,  le  2  mai  1736,  âgée  de  76  ans. 
(Notes  du  Ii'  Mi-nen.) 

10.  —  Gastinaire  (Claude  III   do),  Chev.,  sgr 


i.ahiiwiui:  (do 


delà  Preuille,  naquit  et  fut  baptisé  le  8  déc.  1655.  11 
épousa  le  10  fév.  16S2  (Bourdays,  not.  k  Nantes)  Fran- 
çoise Chenu,  tille  de  Hardy,  Chev.,  sgr  de  Clairmontou 
Clermoni.  et  de  Anne  ToubWnc,  et  le  mariage  fut 
célébré  dans  la  chapelle  du  château  de  Clairmont-au- 
Cellier.  (Reg.  de  S'-Vincent  de  Nantes.)  Il  partagea  le 
2S  juin  1697  (Masson.not.de  la  Bn'*  des  Essai  Is,  Vend.) 
les  successions  de  ses  père  et  mère  avec  son  frère 
Jean,  sgr  de  la  Preuille,  et  sa  sœur  Jeanne,  épouse  de 
Christophe  Mesnard.  et  rendit  aveu  de  la  Preuille  le 
20  juil.  1700  k  Gabriel-Antoine  de  Crux,  Chev.,  sgr 
et  M"  de  Crux,  de  Montaigu,  etc.,  k  cause  de  son  mar- 
quisat de  Montaigu.  Claude  comparut  le  27  oct.  1696  à 
l'assemblée  de  ceux  qui  étaient  sous  la  ligence  de  la 
Bnic  de  Montaigu  pour  l'élection  des  administrateurs  de 
l'hôpital,  dévolue  aux  vassaux  par  les  lettres  patentes 
d'érection  dudit  hôpital,  et  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blesse, ainsi  que  son  fils  aîné,  le  13  janv.  1715,  par 
M.  de  Kichebourg,  intendant  du  Poitou.  II  avait  eu 
pour  enfants  :  1°  Claude,  qui  suit  ;  2u  François, 
étuiliant  en  1702  ;  3°  Françoise,  âgée  de  8  ans  en 
1702,  mariée  au  Cellier  en  1710  k  Augustin  Paris, 
Chev.,  sgr  de  Soulanges  ;  elle  mourut  au  château  de 
la  Bégaudière  le  16  juil.  1737,  et  fut  inhumée  le  len- 
demain en  l'église  de  S'-Sulpice-le-Verdon  (Notes  du 
Dr  Mignen)  ;  4°  Marie-Jeanne,  mariée  k  Claude- 
Augustin  du  Tréhant,  Chev.,  sgr  du  Hallay  s,  décédée  k 
Montaigu  le  U  sept.  1772  ;  5°  peut-être  Loitse-Eli- 
sareth,  religieuse  fontevriste  k  Montaigu,  où  elle 
était  «  mère  du  commun  »  en  1743.  (D'  Mignen.) 

H.  —  Gastinaire  (Claude  IV  de),  Chev.,  sgr 
de  la  Preuille,  né  k  Nantes  le  26  sept.  1683,  ondoyé 
au  même  lieu  deux  jours  après,  fut  baptise'-  a  S'-Hilairc 
de  Courlay  ?  le  10  oct.  1684.  Il  fit  ses  preuves  de  no- 
blesse pour  entrer  au  nombre  des  pages  de  la  grande 
écurie  et  reçut  un  certificat  de  d'Hozier  le  1er  fév.  1702. 
Il  épousa  le  22  nov.  1703  (Pommeraye,  not.  k  la  Mothe- 
Achard,  Vend.)  Marguerite  MorissON,  fille  de  Charles. 
Ec,  sgr  du  Bourg-Chaussée,  et  de  Esther  Deuiscou  (le 
mariage  eut  lieu  le  20  nov.  1709  dans  l'église  de  S1- 
Julien-dcs-Landes),  et  fut  maintenu  en  sa  noblesse  en 
même  temps  que  son  père,  le  13  janv.  1715,  par  M.  rie 
Iïichebourg.  11  eut  une  tille  unique,  Françoise,  qui,  le 
18  mai  1728,  épousa  Claude-René  Paris  de  Soulanges, 
dont  elle  était  veuve  en  1705. 

§  II.  —    Branchk  de  i>a  PapiniÈrb. 

9.  —  Gastinaire  (Louis  de),  Chev..  sgr  de  la 
Papinière,  du  Hallays,  etc.,  fils  puîné  de  Claude,  et  de 
Judith  Thévenin  (8°  deg.,  g  1er),  se  maria,  parait-il, 
trois  fois,  d'abord,  d'après  l'abbé  Bnurdault.  k  Françoise 
Richard,  puis  le  3  mars  1666  (Corniaud,  not.  k  Nantes) 
à  Anne  de  Cornu,  fille  de  Olivier,  sr  de  Blanche  Noë, 
licencié  es  lois,  avocat  en  la  cour  et  juge  ordinaire  de 
Clisson,  et  de  feu  Marguerite  Merceron  :  enfin  aux 
Brouzils  (Vend.),  le  6  fév.  1682  (Musset  et  Thomazeaii, 
not.  k  Montaigu),  à  Louise  Le  Meignan,  Dc  du  Plessis. 
veuve  de  Pierre  Viaud,  sgr  du  Plessis-Fortièrc.  et  fille 
de  Jean,  Ec.  *gr  de  l'Ecorcc,  et  de  Jeanne  Charbon- 
neau,  sa  seconde  femme.  Il  mourut  k  Montaigu  le  23 
mars  1684  et  fut  inhumé  dans  l'église  des  Cordeliers 
de  la  ville  de  Clisson,  suivant  sa  volonté.  Il  avait  eu  du 
second  lit  :  1°  Olivier,  qui  suit  ;  2°  Marie-Anne, 
mariée  î>  la  Trinité  de  Clisson,  le  6  juin  1702,  à  Claude 
de  Boexon,  Chev.,  sgr  desRallières  ;  3»  Claude-Marie, 
prieure  du  cloître  de  S'-Sauveur  de  Montaigu  :  4°  Joseph, 
baptisé  a  la  Trinité  de  Clisson  le  5  oct.  1675  :  5»  Pnos- 
Per,  présent  k  un  baptême  k  N.-D.  de  Clisson  le  26  avril 


<:\«tixi;\U  (de 


GA8TINEAU 


766 


16R6    et    mort    sans    alliance  ;    0°  N...,    religieuse    ii 
Chavagnes. 

10.  —  Gastiuaire  (Olivier  do),  Chev.,  sgr  de 
la  Papinière,   épousa,   suivant  d'Hozier,  en   1679,  N.. 
Dabi  \.  Bile  de  N..., sgr  do  la  Tudairière,  ci  eu  eut  une 
Bile  unique. 

(iVMTIMVI  et  GA.TI1WEA.U.  —  Ce 
nom  assez  répandu  en  Poitou  a  été  porté  par  un  grand 
nombre  de  Familles  qui  n'ont  aucun  lien  déparante  entre 
elles.  Aussi  plaçons-nous  ici  par  ordre  chronologique 
les  noms  des  personnages  que  nous  avons  trouvés  dans 
nos  recherches. 

Mason  :  d'argent  a  une  tête  de  lion  arrachée  d'azur, 
surmontée  de  2  croissants  de  gueules.  (Donné  d'office 
en  1701  à  Jacques  Gastineau,  marchand  à  Saivres, 
élection  de  S'-Maixent.) 

Gastineau  (Raoul)  et  sa  femme  Marie,  du  can- 
ton de  Cbftteau-Larcher  Vien.),  font  avec  d'autres  sgrs 
de  cette  contrée  un  don,  vers  1085,  a  l'abhaye  de  S'- 
Cyprien  de  Poitiers  et  au  prieuré  de  N.-D.  de  Châtean- 
ùrcher.  (D.F.  VII,  p.  117.) 

Gastineau  (Louis  de)  est  cité  dans  la  donation 
faite  à  l'abbaye  de  S'-Maixent,  en  109N,  par  Emcngard, 
du  consentement  de  sa  femme  et  de  son  fils,  de  sa  mé- 
tairie de  Mazières.  (ld.  XV,  p.  469.) 

Gastineau  (Pierre  de)  est  également  mentionné 
dans  le  don  de  quelques  vignes  fait  en  1107  à  la 
même  abbaye  par  Gorin  de  Rotnai.  (Id.  id.  p.  515.) 

Gastineau  (Simon  de)  est  un  des  témoins  d'une 
donation  faite  en  UH  a  l'abbaye  de  S'-Maixent  par 
Ingelelme  de  Ternaut,  de  sa  personne  et  de  plusieurs 
héritages,  (ld.  id  p.  559.)  11  est  encore  cité  dans  un 
don  de  plusieurs  héritages  fait  a  la  même  abbaye  et  s 
la  même  date  par  Ménard  surnommé  Lemosin,  qui  se 
fait  religieux.  (Id.id.  p.  566.) 

Gastineau  (Guy)  se  trouve  parmi  les  témoins 
d'une  donation  de  divers  héritages  faite  à  l'abbaye  de 
S'-Cyprien  de  Poitiers,  vers  1HS,  par  divers  seigneurs, 
(ld.  VII,  p.  465.) 

Gastineau  (Rcgnault)  est  cité  dans  le  don  de 
la  dîme  d'une  terre  située  prés  de  Pont-1'Abbé,  fait  en 
1130  à  l'abbaye  de  N.-D.  de  Saintes  par  Loer  et  confirmé 
par  Guillaume  IX,  duc  d'Aquitaine  et  C,e  de  Poitou. 
(Id.  XXV,  p.  405.)  C'est  le  même,  croyons-nous,  qui 
assiste  comme  témoin  vers  1132  à  l'acte  par  lequel  le 
Ve  de  Châtellerault  reconnaît  que  le  fief  de  S'"-Solioe 
relève  de  i'abbave  de  S'-Maixent.  (A.  H.  P.  XVI, 
p.  32-2.) 

Gastineau  (N...),  arehiprêtre  de  Châtellerault, 
est  présent  au  traité  passé  entre  le  chapitre  de  S'-Hi- 
lairc-le-Grand  de  Poitiers  et  le  sous-doyen  de  la  même 
église,  vers  ,1153,  an  sujet  de  quelques  redevances 
ducs  par  le  sous-doyen  audit  chapitre.  On  le  trouve 
encore  présent  à  la  vente  faite  à  Pierre  Blanchard, 
archidiacre  de  l'Eglise  de  Poitiers,  par  Fouchcr  d'Acher, 
de  la  portion  qui  lui  appartenait  dans  la  dîmerie  de 
Rungeria  (liingère,  Ouinçay,  Vien.).  (D.  F.  X,  p.  559 
et  586.) 

Gastineau  (Odo  de)  est  cité  dans  le  don  de 
quelques  bois  fait  en  1164  au  monastère  de  Montazay 
par  Israël  de  Fnntlehon,  ses  frères,  et  autres  personnes, 
cl  encore  en  1187  dans  la  donation  faite  au  même  mo- 
nastère par  Guillaume  de  la  Porte  de  tout  ce  qui  lui 
appartenait  dans  la  dinie  de  Genouillé  (Vien.).  (Id. 
XVIII,  p.  319  et  377.) 

Gastineau  (Hugues  de)    est  mentionné  en   1189 


dans  l'acte  par  lequel  Emerv  Maintrolle,  l'.hev.,  reconnaît 
que  In  village  do  Salles  (II. -S.  |  relève  de  l'abbaye  de 
S'-Maixent.  (ld.  XVI,  p.  81.)  Il  esi  également  témoin, 
vers  1204,  de  l'aveu  rendu  a  Hennit  II.  abbé  de 
S'  Maivcut,  par  Charles  de  Rochefort.  (A.  II.  P.  XVIII, 
p.  26.) 

Gastineau  (Rainaud   de),  de    Jaulnay,  est  cité 

en  1232  dans  le  don  lait  à  l'abbaye  d.'  la  Trinité  de 
Poitiers  par  11.  Panel.  Chev.,  et  Elisabeth,  sa  femme, 
de  la  terre  et  sgrie  de  Montamisé  (Vieil.),  lors  de  l'en- 
trée de  trois  de  leurs  lilles  comme  religieuses  dans 
cette  abbaye.  (D.  F.  XXVII,  p.  147.) 

Gastineau  (Aymard)  donna  à  l'abbaye  de 
S'-Cyprien  de  Poitiers,  en  1271,  des  terres,  p"s«  de 
Jaulnay  (Vien.),  pour  fonder  un  anniversaire.  (Arch. 
Vien.  S'-Cyprien.) 

Gastineau  (Pierre)  et  Hilaire,  sa  femme, 
avaient  une  rente  sur  une  maison  située  a  la  Pierre- 
Pèlerine  en  la  pss0  de  S'-Porcluiirc.  Le  samedi  après  le 
dimanche  Oculi  1274,  elle  était  amortie  par  les  religieux 
de  Fontaine-le-Comte.  (Arch.  Vien.  Abh.  de  Foutaine- 
lc-Comle,  p.  52. 

Gastineau  (Philippe)  possédait  au  commence- 
ment du  xiv  siècle  un  lief  qui  relevait  de  celui  de 
Pierre  du  Puy,  comme  il  appert  de  l'aveu  rendu  à  cette 
même  époque  il  l'évêqne  de  Poitiers,  en  sa  qualité  de 
sgr  d'Angles.  (A.  H.  P.  X,  p.  343.) 

Gastineau  (Jean),  prêtre,  était  à  Poitiers  por- 
teur du  scel  établi  aux  contrats  pour  le  prince  d'Aqui- 
taine et  de  Galles  au  mois  de  janv.  1306.  (F.) 

Gastineau  (Froger)  est  cité  comme  décédé  dans 
une  pièce  sans  date  relative  aux  aveux  rendus  a  l'évê- 
que  de  Poitiers  de  1307  a  1311,  à  raison  des  liefs 
relevant  des  sgries  de  Chauvignv,  Angles  et  Thuré. 
(A.  H.  P.  X,  p.  334.) 

Gastineau  (Guillaume),  habitant  Puygrenier  de 

la  paroisse  de  Jaulnay  (Vien.),  fait,  le  dimanche 
Misericordïa  Domini  1315,  donation  entre-vifs,  à  liriant 
Aleman,  clerc,  de  biens  à  lui  appartenant,  venant  de 
feu  Philippe  Giraud  de  la  Père,  et  situés  dans  les  pa- 
roisses de  Jaulnay  et  Cbasseneuil.  (Arch.  Vien.  G.  Chap. 
de  S'-Pierre-le-Puellier.) 

Gastineau  (Hugues),  de  Jaulnay,  par  arrêt  du 
29  mai  1339,  devant  le  sénéchal  de  Poitou,  perd  un 
procès  contre  Caillard  Saunier,  tuteur  de  Jamette,  fille 
de  Giret  Iléraud.  (A.  H.  P.  XIII,  p.  432.) 

Gastineau  (Jean),  chanoine  de  Poitiers,  était 
chantre  de  Sl"-Radegonde  de  cette  ville  le  13  nov. 
1366.  On  trouve  un  Gastineau  ou  Gastinel  remplissant 
les  mêmes  fonctions  les  26  sept.  1370  et  2  janv.  1404. 
Est  peut-être  le  même.  (Notes  de  D.  Chamard.) 

Gastineau  (Perrot)  vendit,  en  1391,  le  lief  de 
Bors  (actuellement  Bourg,  S'-Genest,  Vien.)  à  Chariot 
de  Jaulnay.    Arch.  Vien.  E2  245.) 

Gastineau  (Guillaume),  Ec,  passa  revue  le 
26  nov.  1370.  (F.)  C'est  lui  probablement  qui  était  un 
desagents  de  Jean  l'Archevêque  vers  1401.  (Ledain, 
Gâtiue,  p.   188.) 

Gastineau  (Jean),  chanoine  de  Poitiers,  passa 
le  27  juin  1410  une  procuration  au  nom  de  Simon  do 
Cramaud,  archevêque  et  duc  de  Reims.  (A.  II.  p.  X. 
p.    21  S 

Gnsjinenu  (Jean)  fut  arehiprêtre  de  S'-Maixent 

de  Ii2l  il  1427.  Le  6  jiiil.  1425,  il  est  dit  sgr  de 
Ghamp-Gauvreau,  p!"  de  Suivre  (D.-S.),  dans  la  notice 
surFaye  par  M.  AU'.  Richard.  (A.  H.  P.  XVI,  p.  CHU.) 


756 


G;v»TifVEAi: 


Gastineau  (Guillaume)  eut  au  moins  une  fille, 
Jeanne,  qui  épousa  Jean  Foumier  dit  de  Luzais.  Ce 
dernier  rendit  aveu  a  Thouars  à  cause  d'elle,  le  2  janv. 
1157,  pour  le  fief  du  Vivier  sis  à  Airvault.  (Fiefs  de 
Thouars,  p.  100.) 

Gastinean  (Jean)  le  jeune,  Michau,  Philippe 
et  autre  Jean,  ses  frères,  rendent  aveu  à  Loudun  en 
1144  pour  trois  maisons  situées  en  eetle  ville.  (Noms 
féodaux,  p.  457.) 

Gastineau  (J.  et  G.)  étaient  notaires  dans  les 
cours  de  S'-Loup  et  de  Bressuire  en  1461.  (Bibl.  Nat. 
rah.  titres,  32292.) 

Gastineau  (Jean)  fut  échevin  de  S'-Maixent  en 
1474.  (M.  A.  0.  1869,  p.  437.) 

Gastineau  (Jean)  fait  hommage  en  1484,  pour 
son  fief  de  Brillouet  (Vend.),  à  la  B"ie  de  S'"-Hermine. 
(Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5041.  Marchegay.) 

Gastineau  (Jean),  gradué  es  arts,  était  notaire 
à  S'-Maixent  en  1486  et  1495.  (Arch.  Barre,  II,  p.  156, 
et  A.  H.  P.  XVIII,  p.  239.) 

Gastineau  (Mathieu)  et  Fiacre  Gastineau  ser- 
vaient comme  hommes  d'armes  le  15  sept.  1506.  Ber- 
thomé  Gastineau  était  archer  à  la  même  date.  (F.) 

Gastineau  (Guillaume)  est  cité  dans  un  acte 
du  7  août  1509  concernant  la  maison  de  Penthièvrc  à 
Poitiers.  (D.  F.  XVII,  p.  629.) 

Gastineau  (Paule)  épousa  André  Bizeau,  Ec, 
sgr  de  la  Guitière,  et  en  était  veuve  en  1529.  (Gén. 
Bizeau.) 

Gastineau  (Jacques)  était  échevin  de  S'-Maixent 
en  1538.  (M.  A.  0.1869,  p.  407.) 

Gastineau  (François),  l'un  des  chapelains  de 
la  Madeleine  a  S'-Maixent,  mourut  le  20  juil.  1546,  à 
l'âge  de  64  ans  ou  environ.  (Journal  Le   Riche,  p.  71.) 

Gastineau  (Pierre),  vicaire  de  S'-Hilaire  de 
Bellefont  (Vien.),  achète  une  terre  à  la  Iiiflonnière  ? 
]>•"  de  Bellefont,  le  11  mars  1548,  à  Jeau  et  Clouaud 
Bruneau,  père  et  fils.  (Arch.  Vien.  S'-Cyprien.) 

Gastineau  (Jean  de)  est  le  1er  juil.  1558  homme 
d'arme9  de  la  compagnie  du  C1L'  de  Charny  (Chabot)  à 
Chalans  en  Champagne,  et  on  le  trouve  encore  en  1560. 
(Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  S624,  fol.  35.) 

Gastineau  (Pierre),  sgr  de  la  Gastinière,  pays 
de  Poitou,  est  archer  de  la  montre  d'Odet  de  Bretagne, 
duc  de  Vertus,  passée  en  revue  à  Loches,  le  28  juil. 
1569.  (Id.  id.  8628,  fol.  36.) 

Gastineau  (Jean),  demeurant  a  Pamprou 
(D.-S.),  fils  de  feu  Mathurin  et  Guillemette  Chaigneau, 
l'ait  aveu  le  2  juil.  1612  à  Jacques  Lévesque,  sgr  des 
Granges,  comme  ayant  l'administration  d'une  stipendie 
fondée  autrefois  par  Guillaume  Aulmousnyer,  prêtre. 
(Arch.  de  Boisgrollier.) 

Gastineau  (Jeanne)  épousa  Antoine  Frémond, 
lequel  mourut  en  1615.   (Gén.  Frémond.) 

Gastineau  (Philippe),  procureur  fiscal  de  la 
Forest-sur-Sèvro  (D.-S.),  épousa  en  1641  Lucrèce  Per- 
driau.  (Catalog.  Dugast-Matifeux,  H,  p.  24.) 

Gastineau  (Jacques)  épousa  le  16  juin  1665 
Marie  Berland,  fille  de  Jean,  et  de  Marie  Cadet.  (Gén. 
Berland.) 

Gastineau  (Louis),  sgr  de  Chàteauvieux,  s'est 
trouvé  a  l'assemblée  qui  eut  lieu  a  Poitiers  en  1691 
pour  nommer  des  députés  de  la  noblesse  aux  Elats 
de  Tours.  (F.) 

Gastineau    (Louise    de)   passa  son    contrat  de 


G,\STI!\E,\U 


religion  chez  les  Hospitalières  de  Poiliers  le  15  mars 
1697.  (Noies  diverses.) 

Gastineau  (Marie)  et  Emmanuel  de  Blom,  son 
mari,  sont  parrain  et  marraine  le  28  août  1712  de 
Marie  Taveau,  fille  de  François,  et  de  Françoise  de 
Blom.  (Gén.  Taveau.) 

Gastineau  (Louis),  Ec.,  sgr  desjoumeaux? 
(peut-être  Jounoux,  aujourd'hui  Jonoux,  Sallcs-en- 
Toulon,  Vien.),  assiste  le  26  avril  1719,  a  S'-Pierre  de 
Maillé  (Vien.), au  mariage  d'Honoré  de  Thianges,  Chev. 
(Reg.) 

Gastineau  (Marie)  épousa  André  Bodin  et  était 
sa  veuve  le  2  sept.  1726.  (Gén.  Bodin.) 

Gastineau  (Scipion),  Ec,  sgr  de  la  Martinicre, 
et  François  Gastineau,  assistent  le  3  sept.  1733,  au 
logis  des  Coutault,  p5se  de  S!-Pardoux  (D.-S.),  au  con- 
trat de  mariage  de  Paul-Joseph  de  Lauzon  avec 
Dlle  Gourjault.  (Arch.  du  chat,  de  Péré-en-Forêt.) 

Gastineau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  laGrandmai- 
son (Ingrandes,  Vien.),  époux  de  Catherine  Mangin  de 
Pouzeaux,  est  décédé  le  14  déc  1771  à  l'auberge  des 
Trois-Anges  à  Poitiers.  (Reg.  de  la  Résurrection  de 
Poitiers.) 

Gastineau  (Pierre-Honoré),  sgr  de  la  Grand- 
maison  (peut-être  fils  du  précédent),  rend  aveu  et  dé- 
nombrement a  l'abbé  de  S'-Savin  en  1781.  (Arch.  Vien. 
Ahb.  de  S'-Savin,  p.  99.) 

GASTUrVEAU  ou  GA.TIHIEA.U,  Sors 
de  Vieillevigne.  —  Famille  féodale  établie  dans  les 
Marches  communes  du  Poitou  et  de  la  Bretagne  et 
éteinte  depuis  plusieurs  siècles.  Les  renseignements 
recueillis  sur  cette  famille  ne  nous  permettent  pas 
d'établir  de  filiation  suivie.  Nous  nous  contenterons  de 
placer  les  personnages  connus  dans  l'ordre  chronolo- 
gique. 

Blason  :  de...  au  sautoir  endenché  de...  cantonné 
de  quatre  alérions  de...,  d'après  un  sceau  conservé  au 
Musée  archéologique  de  Nantes.  Autour  du  sceau  on  lit  : 
S.  Johan  Guaslineau.  (Com.parM.  l'abbé  Bourdault, 
vicaire  de  Vieillevigne.) 

On  trouve  ailleurs  :  d'azur  au  chevron 
d'argent  (ou  d'or)  accompagné  de  3  cygnes 
de  même.  (Arm.  Vendéennes,  Albert.) 

Gastineau  (Bertrand),  Jiertran- 
dus  Gastinellus,  est  cité  dans  la  notice 
de  la  fondation  du  prieuré  de  Bellenoue  en  Bas-Poitou, 
par  Geoffroy,  V  de  Thouars,  vers  1087.  (D.  F.  XVIII, 
p.  34.) 

Gastineau  (Bertrand)  et  Hilaire,  sa  femme, 
donnent  vers  1120  a  l'abbaye  de  la  Trinité  de  Mauléon 
l'église  de  S'e-Marie-Madelcine  de  la  Poitevinière  ou  de 
la  Vachercsse  (les  Aubiers,  D.-S.),  pour  y  établir  une 
aumùncrie;  plus  une  maison  et  l'emplacement  pour  en 
bâtir  trois  autres.  (Id.  XVII,  p.  187, et  Abb.  de  Mauléon, 
p.  D.  F.  Bonnard,  p.  32.) 

Gastineau  (Rolland)  est  mentionné  dans  le  don 
d'héritage  fait  en  1212  à  l'abbaye  des  Fontcnellcs  par 
Guillaume  de  Mauléon,  sgr  de  Talniond.  (D.  F.  VIII, 
p.  40.) 

Gastineau  (Jean),  Chev.,  fut  un  des  témoins 
du  testament  de  Guy  de  Mauléon,  sgr  de  Tiffauges  et 
de  la  Roche-Amenon,  fait  à  Poitiers  en  1280.  (Hre  de 
Châtellerault,  I,  p.  339.) 

Gastineau  (Jean),  valet,  sgr  de  Vieillevigne 
et  de  la  Poconière,  confirme  en  1290  une  vente  de  dif- 


GA8TUIEAU 


féronts  biens  en  \  ieillevigne,  faite  par  Olivier  do  Bréant 
et  ('.nillcmctte  sa  fournie  à  Guillaume  de  Bréant, 
lui.-  iltulit  Olivier.  (Arch.  de    la  Loire-lof.  II.    Ahb.  de 

Geneston.)  Jean  et  Jeanne,  sa  fem eurent  au  moins 

pour  enfant  Jivnnk,  qui  épousa  en  1335  Jean  des  Bous- 
chaux,  valet.  A  l'occasion  de  ce  contrat  de  mariage 
passé  s.ius  la  cour  de  la  Roche-sur- Von.  Jean  Gastineau 
donne  à  sa  tille  40  livres  de  rente  et  1110  sols  de  rente, 
a  la  volonté  de  Jean  des  Rouschaux,  et  en  acompte  il 
Cède  â  sa  fille  tout  ce  qu'il  possédait  en  la  chàtellenie 
de  Tiffauges  et  de  la  Rocheservière.  Jeaune  Gastincau 
était  veuve  et  administratrice  de  ses  entants  le  vendredi 
rite  de  la  Circoncision  de  N.-S.  1349,  et  confessait 
avoir  affermé  à  Agnès,  veuve  de  Hélvot  Ubert,  la  dimo 
de  la  4*  partie  de  la  gaignerie  de  la  Barro-Amaury. 
Elle  était  décédée  avant  le  jour  des  Sts-Fabien  et  Sébas- 
tien 1381,  date  du  mariage  de  Jean  Cholet  et  do  Hose 
des  Rouschaux.  (Areh.  de  M.  de  Ferré.) 

Gastineau  (Jean),  Chev.,  sgr  de  Vieillevigne  et 
de  Grandlieu  (fief  auquel  était  attachée  la  propriété  du 
lac  de  ce  nom  en  Loire-Inférieure),  avait  épousé  Mar- 
guerite de  Brénezay  ou  Rernezay.  Il  était  mort  avant 
le  I6juil.  1365,  ayant  eu  au  moins  un  fils,  Jamet,  qui 
lui-même  était  décédé  avant  le  31  oct.  1359,  laissant 
une  fille,  baptisée  sous  le  nom  de  Jeanne  et  appelée 
ensuite  Marguerite.  A  cette  date  du  31  oct.  1359. 
Jean  C.astineau  et  Marguerite  de  Brénezay,  sa  femme, 
passèrent  un  acte  sous  la  cour  de  Nantes  et  l'officialité 
dudit  lieu,  avec  Sylvestre  du  Cbaffault,  Chev.,  par  lequel 
il  fut  convenu  et  accordé  que  Sylvestre  du  Cbaffault, 
fils  aîné  du  précédent,  épouserait  Marguerite  Gaslineau, 
fille  de  feu  Jamet,  fils  dudit  Jean,  aussitôt  qu'ils 
auraient  atteint  de  part  et  d'autre  l'âge  nécessaire,  et 
au  cas  que  ledit  Sylvestre  vint  à  décéder  auparavant, 
il  fut  également  convenu  que  Thibault  du  Chalïault, 
son  frère  puîné,  épouserait  ladite  Marguerite,  quand  il 
aurait  pareillement  l'âge  légitime,  et  pour  arrhes  des- 
dites  conventions  lesdi's  du  Chaffault  et  Gaslineau  se 
sont  respectivement  donné  par  la  main  de  Gilles  Chau- 
vet,  piètre,  recteur  de  Bouage,  1500  pièces  d'or  nom- 
mées moutons,  avec  promesse  de  rendre  en  cas 
d'inexécution  de  part  et  d'autre,  et  fut  encore  convenu 
que  ledit  Sylvestre  ou  Thibault,  celui  des  deux  qui 
épouserait  ladite  Marguerite  Gastineau  et  leurs  enfants 
porteraient  et  écartelleraient  les  armes  de  leur  mai- 
son. Cet  acte  fut  passé  en  présence  et  de  l'avis  de 
plusieurs  sgrs  par  Perrot  de  la  Chesnaye.  Le  16  juil. 
1365,  Marguerite  de  Brénezay,  veuve  dudit  Jean  Gasli- 
neau, transigeait  avec  Sylvestre  du  Chatfault,  tuteur  de 
Jeanne,  autrement  Marguerite  Gastineau,  fille  de  feu 
Jamet,  en  raison  de  la  donation  que  ledit  Jean  Gasti- 
neau avait  faite  à  sa  femme  par  son  testament  de  tous 
ses  meubles  et  sur  lesquels  ledit  Sylvestre  avait  hypo- 
théqué jusqu'à  l'accomplissement  du  mariage  de  son 
fils  Thibault  avec  ladite  Jeanne  ou  Marguerite,  vu  qu'il 
y  avait  des  arrhes  données  ;  mais  ce  dernier,  considé- 
rant que  ledit  Gaslineau  est  riche,  renonce  à  son  hypo- 
thèque sur  les  meubles  et  s'en  tient  aux  héritages. 
Cette  transaction  fut  passée  sous  les  cours  de  !a  Roche- 
snr-Yon  et  du  doyenné  de  Monlaigu  et  est  signée 
Chablea.  Malgré  les  engagements  pris  de  pari  et  d'autre 
et  sans  que  nous  en  sachions  les  raisons,  ce  mariage 
n  eut  pas  lieu,  et  Marguerite  ou  Jeanne  Gaslineau  était 
en  1377  épouse  de  Milet  de  Machecoul,  Chev.,  auquel 
elle  apporta  les  sgries  de  Vieillevigne  et  de  Grandlieu. 
Bile  mourut  avant  son  mari,  et  le  Saoul  1387  ce  dernier 
rendit  aveu  à  cause  de  sa  mort.    Arch.  Loire-Inf.  B.) 

<;.-i-,l  ineau  (Guillaume)  ligure  dans  une  montre 
de  1411,  parmi  les  écuyers  de  la  compagnie  de  Hue  de 


<;  itvrox    «le 


757 


l.aniboul.  (Chev.  de  Bretagne,  de  Coullon  de  Kordelleeh, 
t.  II,  p.  230.) 

Au  commencement  du  xve  siècle,  existait  à  Batz 
(Loire-luf.)  une  famille  de  Gastineau,  dont  les  membres 
prenaient  les  tilies  de  sgrs  de  Batz  et  de  Vieillevigne; 
i'l  cependant  depuis  longtemps  aucun  C.astineau  ne 
possédait  plus  la  sgrie  de  ce  nom.  (Note  de  l'abbé  Bour- 
dault,  vicaire  de  Vieillevigne.) 

GASTIKEAl!.  —  Famille  des  environs  de 
Buzançais  (Indre),  sgr  de  la  Chapelle,  S'-Bonnet  et  de 
la  Gaillardièrc,  qui  a  eu  quelques  alliances  avec  des 
familles  poitevines.  Elle  a  été  maintenue  en  sa  noblesse 
en  1669  sur  preuves  remontant  à  !  i95. 

Blason  :  de  sable  au  lion  d'or  ;  aliàs  d'argeut  au 
liou  rampant  île  saille,  armé,  lampassé  et  couronné 
d'or.  (Notes  du  \ '!'•    dr  Mazières-Muuléon.) 

Gastineau  (Antoine),  Ec,  sgr  de  la  Chapelle- 
Horthemale  (Indre),  épousa  Jeaune  de  Menou,  fille  de 
Louis,  Ec,  sgr  du  Mée,  et  de  Jeanne  de  Thais.  Elle 
était  veuve  en  1474  et  achetait  k  cette  date,  de  Pierre 
des  Forges,  Ec,  des  prés  sur  l'Indre,  probablement  à 
la  Chapelle-Horthemale.  (Arch.  Indre,  E.  185.) 

Gastineau  (Perruchon)  épousa  Annecte,  fille 
naturelle  de  Louis  de  la  Tiémoïlle,  C'e  de  Benon.  Ce 
dernier  leur  fit  don,  le  9  août  1482,  du  revenu  de  son 
fief  de  Ré  qui  lui  appartenait  k  cause  de  sa  baronnie  de 
S"'-Hermine  (Vend.J.  Cet  acte  fut  passé  au  château  de 
Mareuil  (Vend.),  devant  Etienne  Morin,  leceveur  de 
S,e-Hermine.  (Carrés  de  d'Hozier,  285.)  Ledit  Perruchon 
était  homme  d'armes  de  M.  de  la  Trémoïlle  le  16  déc. 
1491.  (F.) 

Gastineau  (Papichon),  peut-être  fils  du  précé- 
dent, était  aussi  homme  d'armes  de  la  compagnie  de 
M.  de  la  Trémoille  le  8  août  1519.  (F.) 

Gastineau  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Tour  de 
Germigny  et  de  S'-Bonnet,  gouverneur  de  Bayonne, 
épousa  vers  1530  Françoise  de  Montderon,  fille  de 
Louis,  Bon  d'Avoir,  et  de  Madeleine  Pelault.  Il  mourut 
avant  sa  femme  qui  se  remaria  à  Chailes,  sgr  des  Vaux. 
(P.  Anselme,  VII,  p.  22.) 

Gastineau  (Jean),  sgr  de  S'-Bonnet  et  y  de- 
meurant, est  archer  de  la  compagnie  de  Louis  de 
Nuchèze,  sgr  de  Bapleresse,  passée  en  revue  le  S  août 
1577  à  S'-Just  de  Marennes.  (Montres,  21533,  n»  2203.) 

GA8TI.\'EAL'  (de),  anciennement  GAS- 
Ti\i:i.  —  Famille  distinguée  originaire  d'Anjou, 
que  nous  cilons  k  cause  d'une  alliance  avec  la  famille 
Hector  de  Tirpoil. 

Blason  :  d'azur  à  3  pièces  d'or  en*Tasce.  (Laine  et 
Arni.  de  l'Anjou  de  Joseph  [tenais. ) 

Gaslineau  (François),  Ec,  sgr  de  la  Sourbière, 
eut  au  moins  pour  enfant  Etiennette,  qui  se  maria  le 
25  août  1440  (Masset,  not.  k  Valluuzay)  à  Pierre  Hec- 
tor, Ec,  sgr  de  Tirpoil  et  de  la  Remonière.  (Latué, 
Gén.  Hector.) 

GA8TO\'  ide).  —  Famille  dont  nous  ignorons 
Elle  a  eu  un  de  ses  memb""'  -—•--- ■»■■■- 


l'origine.  Elle  a  eu  un  de  ses  membres  possesseur  d'un 
fief  en  Poitou  et  qui  fut  nommé  gardien  du  château 
de  Coubé  au  XVIe  siècle. 

Blasen  :  inconnu. 

Gaston  (Charles  de),  Ec,  sgr  de  Musset  et  de 
la  Féolle  'Celles- Lêveseaiilt,  \icii.  et  demeurant  dans 
celte  paraisse,  lit  un  accord  le  12  oct.  1573  avec  Louis 
de  Beauvollier,  Ec,   sgr  des  Hallardières.  Il  reçut,  on 


758 


ga.tia:v 


1586,  la  garde  du  château  de  Couhé,  de,  Jean  de 
Chourses,  Boa  de  Malicorne,  liculenant  général  en 
Poitou.  (Areh.  Vien.  Couhé,  G.  196,  t.  I<",  n»  82.) 

GA8TOIV  (Bourdic  dit),  perruquier  à  S'-Chris- 
toplie  du  Ligoeron,  se  mit  en  1792  a  la  tête  d'un  ras- 
semblement de  Vendéens.  Il  tua  un  officier  républicain 
d  un  grade  élevé,  endossa  son  uniforme  et  marcha  sur 
l'île  de  Bouin  à  la  tète  des  habitants  de  12  paroisses.  Le 
15  avril  1793,  ayant  rencontré  un  parti  républicain  k  la 
Salle  près  S'-Gervais,  il  y  eut  combat  dans  lequel 
Gaston  fut  massacré. 

G4TET  ou  GA8TET.  —  Noms  divers. 

Gatel  (Denis),  clerc,  et  notaire  à  Auge  (D.-S.), 
acheta,  en  1512,  de  André  Moynet  divers  immeubles 
sis  au  village  de  Cantault,  a  la  liochellc  et  ailleurs  ; 
et  en  151?,  de  Simon  Payrault,  une  pièce  de  pré  sise 
prés  des  terres  appartenant  à  Mam:kllin  Gatet,  prêtre, 
chapelain  de  certaine  chapelle  fondée  en  l'église  dudit 
Auge.  (Areh.  D.-S.  E«  216.) 

Gatet  (Catherine),  veuve  de  N...  Mousnier,  fait 
une  requête  le  3  ju.il.  1556  pour  informer  secrètement 
au  sujet  d'un  crime  commis  sur  la  personne  de  Jean 
Gatet,  le  mardi  30  juin  île  la  même  année,  par  le  sr  du 
Plessis.  (Gén.  Pasquier,  de  Magny,  p.  3.) 

Gatet  (Jacques),  s'  de  la  Groussinièrc  (la  Grossi- 
nière,  Beaulieu-sous-Parthenay,  D.-S.),  secrétaire  de 
la  duchesse  de  Longuevillc,  originaire  de  Parthcnay, 
devint  capitaine  de  la  ville  et  château  de  ce  lieu  en  fév. 
1594.  (Ladain,  Gàtine,  p.  278.) 

Gatel  'Jacques),  s1'  de  la  Caresmière  fia  Carè- 
mière,  Bouresse,  Vien.),  fait  une  acquisition  en  la 
chàtellenie  de  Vouillé  (Vien.)  en  1608.  (Areh.  Vien. 
G.  1464.) 

Gatet  (Pierre),  notaire  a  Parthcnay,  était  décédé 
avant  lo  22  mai  1615.  A  cette  date,  sa  veuve  Cathe- 
rine Pillot  fait  une  déclaration  il  François  Dudoët,  Ec, 
sgr  de  la  Bertrandière.  Areh.  du  chat,  de  Péré-en- 
Forêt.) 

Gatet  (Picnée)  est  marraine  à  S'-Cybard  de  Poi- 
tiers le  12  fév.  1618.  (Beg.) 

Gatet  (Catherine),  veuvo  de  Pierre  David,  fait  une 
déclaration  le  17  mais  HJi.'i  a  Jean  Thomas,  s' des 
Coustaux,  avocat  au  présidial  de  Poitiers.  (Areh.  du 
chat,  de  Péré-en-Forèt.) 

Gatet  (Marie),  épouse  de  Pierre  Robin,  sr  de 
Lourcclière,  conseiller  du  roi,  est  marraine  à  S'-Mé- 
dard  de  Thouars  le  2S  mai  1648,  et  était  veuve  le 
9  sept.  1658,  date  du  mariage  de  leur  fille  avec  Fran- 
çois de  la  Voyj-ie.  Ec,  sgr  du  Buignon.  (Gén.  de  la 
Voyrie.  Cnciin,  210.) 

Gatet  (Marguerite)  était  le  2  juin  1645  épouse  de 
Nicolas  Chauhier,  avocat,  et  sa  veuve  le  1er  août  1721. 
(Gén.  Chaubier.) 

Gatet  (Renée)  est  marraine  le  11  janv.  16."0,  à 
Su'-0|>poi'tunc  de  Poitiers,  de  Charles  Chaubier,  fils  des 
précédents.  (Reg.) 

Gatet  (Marguerite)  assiste  le  26  juin  1650  à  la 
profession  de  Sœur  Marguerite  Borland,  religieuse  de 
S'-François  k  Poitiers.  (Arrh.  grand  séminaire  de  Poi- 
tiers.) 

GATIANI.  —  Famille  originaire  de  Touraine, 
dont  la  branche  de  Clurarfihault  existe  encore,  et  qui  a 
donné  au  Poitou  un  trésorier  de  France  au  bureau  dos 
finances  de  Poitiers  au  XVII'  siècle. 


GAUIiKitT 


Blason:  d'azur  à  une  sphère  d'or,  surmontant  un  crois- 
sant d'argent.  (Carré  de  Busserolle,  t.  1er,  p.   400.) 

Gatian  (Victor),  Ec,  sgr  de  Lafont,  fils  de 
Jacques,  Ec,  sgr  de  Lafont,  Vaudonières,  etc.,  con- 
seiller au  bailliage  et  siège  présidial  de  Tours,  et  de 
Renée  Berziau,  fut  nommé  trésorier  de  France  au  bu- 
reau des  finances  de  Poitiers  par  lettres  ce  provision 
du  7  sept.  1676,  et  demeurait  a  Poitiers.  p"°  de  la 
Chandelière.  Il  décéda  en  1693,  étant  encore  en  fonctions 
et  sans  avoir  été  marié.  (Notes  de  M.  Louis  de  Grand- 
maison,  archiviste  de  l'Indre-et-Loire.) 

GAUltERT.  —  Noms  divers. 

Gaubert  (Pierre)  fut  témoin  d'une  restitution 
faite  en  1143  à  l'abbaye  de  Charroux  par  Bertrand  de 
Rochemeaux,  ses  fils  et  ses  sœurs.  (D.  F.) 

Gaul>ci*t  (Pierre)  avait  épousé  Jeanne  Giunieii, 
qui  était  sa  veuve  et  remariée  k  Pierre  Mailhe,  de  Par- 
thenay,  le  24  juin  1380,  date  de  la  nomination  d'un 
tuteur  aux  enfants  mineurs  dudit  Pierre  Gaubert.  Cet 
acte  fut  passé  aux  assises  de  l'abbaye  de  S'-Maixent.  Lo 
30  avril  1384,  il  y  eut  un  accord  devant  l'archidiacre  de 
Saintes  et  Regnault  de  Pons.  V'°  de  Cariât,  par  lequel 
Alaydis  Endrade,  veuve  de  Huguet  Bayle,  constituait 
sur  ses  biens  une  rente  en  faveur  desdils  mineurs  qui 
étaient:  1"  Jean,  2°  André,  3°  Jeanne.  (Areh.  Barre, 
II,  p.  249.) 

Gaubert  (François)  fut  échevin  de  S'-Maixent 
de  1-466  à  1  470.  (M.  A.   O.  1S69,  p.  437.) 

Gaubert  (N...)  épousa  Mathieu  Lingier,  qui  à 
cause  d'elle  rendit  hommage  de  l'herbergement  de  S1- 
Aubin  à  la  B"ia  de  S'f-Hermine  en  1484.  (Bibl.  Nat. 
Nouv.  Acquis,  franc.  5041.  Marchegay.) 

Gaultei't  ou  Gobei*t  (Tiphaine)  épousa  Louis 
Buignon,  s1'  de  la  Guérinyère.  Le  29  juil.  1651  elle 
était  remariée  k  Pierre  Gentil,  sr  de  la  Cour,  demeu- 
rant k  S'-Laurcnt-sur-Sèvre,  qui  était  administrateur 
ries  biens  de  Guy,  Marie  et  Claude  Buignon,  enfants  de 
sa  femme,  et  rendait  aveu  d'une  partie  de  la  Grande- 
Ecurie  (S'-PiPrre-des-Echauhrognes,  D.-S.)  k  Françoise 
du  Puy  du  Fou,  femme  d'Hilairc  de  Laval.  (Areh.  Maine- 
et-Loire,  E. 1306.) 

Gaubert  du  Censif  (Louis)  fut  parrain 
d'une  des  trois  cloches  de  S'-Cybard  de  Poitiers,  dont 
la  bénédiction  eut  lieu  le  21  nov.  1751.  (A.  H.  P.  XV, 
p.   40S.) 

Gaubert  (Jacques-Charles),  trésorier  au  bureau 
des  finances  de  Poitiers,  est  inhumé  le  23  janv.  1754 
dans  l'église  de  S,e-Opporlunc,  après  le  service  célébré 
dans  celle  de  S'-Cybard,  sa  paroisse.  Il  était  âgé  d'en- 
viron 60  ans.  (Bcg.j 

GAUBERT  —  Famille  noble  des  environs  de 
Bufl'ec  (qui  taisait  autrefois  partie  du  Poitou),  où  elle  a 
possédé  les  sgrics  du  Poirier,  de  Mosnac  et  de  Gan- 
rionnet,  et  qui  a  été  maintenue  en  sa  noblesse  en  1066 
par  M.  d'Aguesseau.  Nous  nous  sommes  servis  pour 
établir  cette  généalogie  du  Nobiliaire  du  Limousin 
(t.  Il,  p.  203  et  206),  des  Dossiers  Bleus  (t.  306,  doss. 
7763)  et  des  notes  conservées  dans  notre  cabinet. 

Blason  :  de  gueules  k  une  main  d'argent  chargée 
dans  la  paume  d'un  œil  de  sable  et  tenant  un  rameau 
de  sinoplc  sur  lequel  est  perché  un  pélican  k  vol  d'ar- 
gent. (Maintenue  de  d'Aguesseau.) 


Ie 


Branche  du  POIRIER. 


1.    —    Gaubert    (François),    habitant    Mosnac 
(Agris,  Char.!,  épousa  d'abord  le  30  janv.  1547  Marthe 


4.  \i  :ti  it  i 


*a* 


GAUBERT1ÈRE  (de  la 


769 


Couaiui»,  puis  lo  26  janv.  1  ;i5S  Jeanne  CoUSTIN,  et 
But  du  ll"  lit  :  1°  CaAltI.ES,  qui  suit  ;  du  lecond  : 
-••  Guillaume,  rapporté  au  S  II  ;  :!"  Louise,  mariée  on 
1581  a  l' nuirais  de  Brie  ;  i"  Marquise,  mariée  a 
Ji-an  Girold  ou  tlérold,  Ec,  sgr  de  la  Mouraudie,  < i n i 
reçut,  le  12  avril  1598,  un  don  de  Marquise  Aude, 
épouse  de  Jacques  Coustin,  Ec,  sgr  de  Bramefort,  en 
présence  de  Charles  Gaubert,  Ec,  sgr  du  Poirier. 
(Notes  corn,  par  feu  M.  F.  de  Chargé.) 

2.  —  i.:iiil><>it  (Charles  ,  Ec.,  sgr  du  Poirier 
(Verleuil,  Char.),  épousa  le  l6oct.158l  Marguerite  di 
Roi  ssead,  dont  il  eut:  1°  Pierre,  qui  suit,  2°Charl:s, 
tonsuré  en  1591 . 

:î.  —  Gaubert  (Pierre!,  Ec.,  sgr  du  Poirier  el 
.le  Nerbonne,  épousa  le  5  fév.  16 1 S  (Favre,  mit.  Eli- 
sabeth Vigier  et  en  eut  au  inoins  Charles,  qui 
suit. 

4.  — Gaubert  (Charles),  Ec.,  sgr  du  Poirier  et 
.le  Nerbonne.  fut  maintenu  eu  sa  noblesse  en  1666  par 
M.  d'Aguesseau  dans  l'élection  d'Angoulôme,  et  mourut, 
âgé  de  60  ans,  le  30  nov.  1677.  11  avait  épousé  le  4 
mars  1642  Jeanne  de  Crozant,  dont  il  eut:  1»  Fran- 
çois, qui  suit  ;  2°  Pierre,  baptisé  le  29  mars  1648  ; 
3°  Jean,  baptisé  le  29  mai  1650  ;  4°  André,  baptisé  le 
même  jour  que  son  frère  Jean  ;  5°  Marguerite,  mariée 
le  11  juin  1662  à  Antoine  Ribière,  Ec,  sgr  de  Châ- 
teauueuf. 

;i.  —  Gaubert  (François),  Ec,  sgr  du  Poirier 
et  de  Vcrneuil  (Char.),  mourut  k  40  ans,  le  7  août 
1685  ;  il  :i \ ait  épousé  Jacquette  Joubert,  dont  il  eut  : 
1°  Charles,  qui  suit  ;  2"  Marguerite,  baptisée  le  14 
août  1678  ;  3°  François,  baptisé  le  31  déc  1679  ; 
4°  autre  François,  baptisé  le  30  nov.  1683  ;  5°  Su- 
ZANNE,  6°  autre  Suzanne,  décédées  l'une  et  l'autre  en 
bas  âge. 

6.  —  Gaubert  (Charles),  Ec,  sgr  du  Poirier, 
se  maria  à  Marie  Bertrand  et  en  eut  Marguerite,  qui, 
la  dernière  de  sa  race,  épousa  d'abord  le  11  fév.  1729 
Charles  Garnie!'  des  Prises,  puis  Antoine  de  la  Faye.  Le 
1  '■'■  oct.  1621,  il  rendait  aveu  et  dénombrement  du  fief 
de  la  Motte  de  Léas,  pBa»  de  Grenord,  it  Adrien  de  Mont- 
luc, prince  de  Chabanais,  etc.  (Archiv.  Charente,  E.  IV, 
1.  202S.)  M  cette    branche  appartenait,   eroyons-nous  : 

Gaubert  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Nerbonne,  qui 
épousa  le  14  août  1714  Charlotte  de  Plument  du  Bou- 
ciiet,  laquelle  mourut  le  27  avril  1731,  âgée  de  80  ans. 


§  II.- 


Branche  de  Mos.vac. 


2.  —  Gaubert  (Guillaume),  Ec.sgrde  Mosnac, 
fils  puîné  de  François,  et  de  Jeanne  Coustin,  sa  2° 
femme,  épousa  le  5  juin  lo8a  Marie  Bhon,  dont  il  eut  : 
1°  Jacques,  qui  suit  :  2°  Chablis,  marié  le  8  abut 
1624  à  Elisabeth  Raffin  ou  Raffon,  qui  étant  veuve 
partagea  avec  ses  enfants  le  21  juin  1661  et  qui  étaient: 
a-  I'if.khe,  Eh:,  sgr  du  Gandnnnet  ;  b)  Jean,  Ec,  sgr 
do  Gandnnnet  ;  c)  Françoise,  ri)  Madeleine. 

3.  —  Gaubert  (Jacques),  Ec,  sgr  de  Mosnac, 
épousa  le  8  août  1618  Elisabeth  DE  Liuouiir.,  donl  il 
eut  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Gaubert  (Jean),  Ec,  sgr  de  Mosuac, 
éuqusa  le  8  oct.  1664  Marie  Joi'laru  el  lut  maintenu 
eu  si  noblesse  en  1660  par  M.  d'Aguesseau,  dans  l'é- 
lection d'Angoulênie. 

A  celte  famille  se  rattachaient  le>  personnages  mii- 
vants  : 

Gaubert  (Charles),  Ec,  s^r  de  Chassiie,  mou- 
rut le    7    mai  1666.    Il  avait   épousé  :    1°    Marguerite 


TissEBiL,  2"  Jeanne  Philippibr,  et  avait  eu  du  1"  lit  : 
1"  MARGUERITE,  baptisée  le  16  mai  1649  ;  2"  In  \nçiiisk, 
mariée  le  29  jnu\  1675  &  Charles  Boireau;  du  2r  lit  : 
3"  Si  banne,  baptisée  le  28  juin  1665 ; 4°  autre  Suzanne, 
baptisée  le  6  fév.  1667.  L'une  ou  l'autre  de  ces  Su- 
zanue  épousa  le  6  mais  168.7  René  Le  Compte,  s'  de 
Béarnais,  paroisse  de  Marnay  en  Poitou. 

GAUBGRTlilRE      ou      GAUBRE 

TIÈRE  (de  la).  —  Ce  uom  de  fief  situé  dans  les 
Deux-Sèvres  (canton  de  Thouars)  est  aussi  celui  d'une 
commune  du  canton  de  Mortagne  de   l'arrondissement 

de  la  Roche-sur-Vnn.  II  aété  porté  par  une  famille  noble 
que  l'on  trouve  mentionnée  dans  les  actes  de  la  fin  du 
xiv  siècle  comme  possédant  le  fief  de  la  Chalopinière, 
p"°  de  Cirière  (D.-S.).  Elle  a  dû  s'é- 
teindre dès  le  commencement  du 
xvne  siècle. 

Blason  :  d'argent  à  un  poignard  de 
gueules.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  290. 
Gazeau.) 

Gaubertière  (Pierre  de  la),  clerc,  était  garde 
du  scel  du  C1"  de  Poitou,  duc  de  Rony,  à  la  Roche-sur- 
Yon  en  1374  et  encore  en  1399.  (B.  A.  O.  1847, 
p.  172.) 

Gaubertière  (lluguet  de  la)  rendit  aveu  pour 
la  Chalopinière  en  1377.  (Arcb.  D.-S.  E.  1436.  Char  trier 
de  S'-Loup.) 

Gaubertière,  alias  Gaubert  le  (Jeanne 
de  la)  épousa  Guillaume  de  Devezeau,  valet,  sgr  du 
Treuil,  qui  vivait  en  1380.  (Gén.  Devezeau.) 

Gaubertière  (Nicolas  de  la)  rendit  aveu  de  la 
Chalopinière  en  1385  et  vivait  encore  en  1393.  (Arch. 
D.-S.  E.  1436.  Chartrier  de  S'-Loup,  etLedain,  H"-  de 
Bressuire,  p.   220.) 

Gaubertière  (Marc  ou  Macé  de  la),  sgr  de  la 
Chalopinière  et  de  l'Epinay  (Bretignolle,  D.-S.),  rendit 
aveu  en  1429  à  Rcgnaut  de  Meulles  pour  des  terres  à 
Bretignolle,  puis  hommage  au  même  en  1445  poul- 
ies Brouillères,  relevant  de  la  Fayc-iîanclierenu  ilire- 
tignolle),  agissant  comme  époux  de  Perrelle  Guy.  sa 
femme.  (Areh.  du  eh.it.  de  Clisson.  D.-S.)  I.a  inèinc 
année,  il  rendit  aveu  de  la  Chalopinière  (Areh.  II. -S. 
E.  MSB.  Chartrier  do  S'-Loup)  et  était  décédé,  avant  le 
31  mai  1451,  date  à  laquelle  sa  veuve  donnait  pfofflt 
ration  pYJUr  un  aveu  à  Régnant  de  Meulles.  (Arch. 
chat,  de  Clisson,  D.-S.) 

Gaubertière  Jean  de  lai,  qui  disputait  la  pro- 
priété de  la  métairie  de  la  Brosse,  a  Jean  et  à  Olivier 
Berland,  Hc,  sgis  de  Jeu,  fils  de  Jean  Berlaml  l'ainé, 
fut  tué  par  ceux-ci  dans  un  combat  singulier,  d'après 
une  enquête  judiciaire  de  1147.  (Areh.  Nat.  J.  reg. 
178,  185.) 

Gaubertière  (François  de  la)  rendit  aveu  de 
la  Chalopinière  en  1459  (Chartrier  de  S'-Loup)  <t  le 
:'i  mai  1160  il  Louis  du  Vergier,  E".,  Sgr  dudil  lieu, 
pour  l'Epiuay.  (Notes  H.  de  Grimouard  de  S'-I.aiirent.) 

Gaubertière  (Jean  de  ï.r)  rendit  également 
aveu  de  la  Chalopinière  en  lii'û.  Arctil  H. -S.  E.  1436. 
Chartrier  de  S'-Loup.) 

Gaubertière  Anloin  •  de  la,  fut  remplacé  au 
ban  du  Poitou  de  1167  par  Wivrer  Roiirhet,  hrigilndi- 
nier  du  sgr  de  Lisle.  (F.) 

fc  aubertiè,re  (Antoine  do  la;,  de  la  rlmtelie 
nie  c'Angies  (\eiid.!,  lil  partie  de  lu  montre  passe,  a 
Battit»  par  M.  do  Uressuitu  le  ;um.  1 177.  (Oro;. 
en  nitre  cabinet,   II  rendit  aveu  le  28 jui)  Ifo  i  '' 


7.10 


GAUBERTIERE  («le  la) 


du  Vergier,  Ec,  sgr  dudit  lieu,  pour  le  fief  de  l'Epinay. 
(Notes  H.  de  Grimouard  de  S'-Làurent.) 

Gaubertière  (Gabriel  de  la),  de  la  châlelle- 
nie  d'Angles  (Vend.),  remplaça  son  père  à  l'arrière-ban 
du  Poitou  de  1  iSS  et  il  lui  fut  enjoint  de  se  pourvoir 
d'un  hoqueton  et  de  gantelets.  Il  servit  également  à 
celui  de  1489.  (Doc.  inédits,  p.  55  et  176.) 

Gaubertière  (Jean  de  la)  servit  comme  bri- 
gandinier  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de  1488  (ld., 
p.  191)  et  fit  aveu  du  Fraigne  (Chiche,  D.-S.)  en  1405. 
(Arch.  D.-S.  E.  1421.  S'-Loup.) 

Gaubertière  (Guillaume  de  la)  fut  désigné  à 
l'arrière-ban  du  Poitou  de  1489  pour  la  garde  de  Tif- 
fauges.  (Id.,  p.  64.) 

Gaubertière  (Nicolas  de  la)  rendit  aveu  de 
la  Chalopinière  en  1491.  (Arch.  D.-S.  E.  1436.  Char- 
trier  de  S'-Loup.) 

Gauhertïère  (Abel  de  la),  Ec,  sgr  deBoispnr- 
cher,  épousa  d'abord  Jeanne  Linger,  puis  Marguerite  Le 
Boeuf,  fille  de  Nicolas,  Ec,  sgr  de  la  Thibaudière,  et  de 
Jacqueline  Bretonneau,  sa  2e  femme,  et  eut  au  moins  du 
1e'  lit:  Marie,  qui  épousa  en  15..  Claude  Le  Bœuf,  Ec, 
sgr  de  la  Thibaudière, frère  de  la  seconde  femme  de  son 
père.  Marie  vécut  jusqu'à  la  fin  de  1571 .  Elle  avait  fait 
son  testament  le  15  nov.  de  celte  année,  et  parmi  les 
nombreuses  dispositions  prises  par  elle  peur  s'assurer 
des  prières,  on  remarque  la  fondation  d'une  «  chapellc- 
nie  »  au  Boispont,  avec  le  droit  de  nomination  et  de 
patronage  réservé  à  Jacques  Le  Bœuf,  son  fils  aîné,  et 
à  ses  successeurs.  (Gén.  Le  Bœuf.)  Nicolas  eut  égale- 
ment du  second  lit  Jeanne,  qui  épousa  le  9  avril  1571 
(Farnaudeau  et  Pelletreau,  not.  à  S'-Fulgent,  Vend.) 
Jacques  Kspinasseau,  Ec,  sgr  de  la  Pinsonnière.  A  cette 
époque  son  père  était  décédé  et  elle-même  ainsi  que 
son  mari  ne  vivaient  plus  le  25  mai  1626,  date  du  par- 
tage de  leurs  successions.  (Carrés  de  d'Hozier,  t.  240. 
Espinasseau). 

Gaubertière  (René  de  la),  Ec,  sgr  des  Mou- 
linets et  de  la  Touche-Bouchet,  demeurant  audit  lieu 
des  Moulinets  (Sle-Cécile,  Vend.),  avait  épousé  Mar- 
guerite Prévost,  fille  do  Antoine,  Ec,  sgr  du  Pouhet 
et  de  Lavau,  et  de  Françoise  de  la  Flocellièra,  et  passa 
uu  accord  avec  Christophe  Prévost,  Ec,  sgr  du  Pouhet, 
son  beau-frère, le  22  avril  1567.  Il  fit  aveu  en  1591  et 
1597  de  la  sgrie  des  Moulinets  à  la  Bnie  des  Essarls, 
et  était  décédé  avant  le  2  juin  1599.  (Gén.  Prévost  de 
la  Boutetière.) 

Gaubertière  (Charles  de  la),  sert,  comme 
archer,  à  la  montre  de  Charles  Ticrceliu,  passée  en 
revue  à  Mouzon  le  22  avril  1552.  (Bibl.  Nat.  Nouv. 
Acquis,  8622.) 

Gaubertière  (Charles  de  la),  Ec,  sgr  de  Méoc 
(Méocq,  Marigny-Brizay,  Vien.),  avait  épousé  avant  le 
1er  juil.  1594  Sébastienno  de  Sazii.lt,  dont  il  eut  au 
moins  une  fille,  Louise,  baptisée  le  1e'  juil.  de  celte 
année  et  qui  eut  pour  marraine  Louise  de  la  Gauber- 
tière. (lieg.) 

Gaubertière  (Renée  de  la),  veuve  de  Fran- 
çois Lambert,  Ec,  sgr  de  Pazay,  demeurant  audit 
lieu,  psse  de  S'-Etienne  de  Brye,  reconnaît  devoir  une 
certaine  somme  à  Pierre  Pidoux,  Ec,  sgr  do  Malaguet, 
le  17  janv.  1605.  (Orig.  Com.  par  M.  du  Chesne  de  S'- 
Léger.) 

GAUBERTIÈRE    (de   la)    ou     GAI' 

BRETIÈRE.  —  Famille  de  l'Anjou,  dont  nous 
citons  les  alliances  avec  des  familles  poitevines  aux  xviB 
et  xvn0  siècles. 


Gll'COURr   tlei 


Blason  :  de  gueules  à  2  léopards  d'argent.  (Pièc. 
orig.  Doss.  30369.) 

Gaubertière  (Jean  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Rocbe-Allard  (Fontaine-Guérin,  Maine-et-Loire),  é|>ousa 
Perrine  de  la  Béraudikre,  tille  de  Gabriel,  Ec,  sgr 
d'Ozay,  et  de  Renée  de  la  Béraudière,  et  donna  quit- 
tance le  14  nov.  1572  à  Renée  de  la  Béraudière,  veuve 
dudit  Gabriel,  de  la  somme  de  300  livres  sur  celle  de 
700  livres  qui  lui  étaient  dues  d'après  les  termes  de 
son  contrat  de  mariage.  (Gén.  de  la  Béraudière.) 

Gaubertière  Pierre  alias  Charles  de  la),  Ec, 
sgr  de  la  Rdche-Allard,  lieutenant  pour  le  roi  au  gouver- 
nement de  Brouage,  épousa  vers  la  lin  du  Xvi' siècle 
Gahrielle  du  Genest,  fille  de  Jacques,  sgr  desChazeuux, 
etdcJacquetle  Mondot,  De  de  la  Mothaie.  Cette  dernière 
est  marraine  le  30  juil.  1609  à  Si-Lambert  des  Levées. 
(Gén.  du  Gcuest.  Cab.  de  d'Hozier,  158,  doss.  4096.) 

Gaubertière  Olivier  de  la),  Ec,  sgr  de  la 
Rocbe-Allard,  capitaine  d'une  compagnie  au  régiment 
de  Navarre,  donne  reçu  à  Raymond  Phélipcaux,  sr 
d'Herbault,  de  la  somme  de  100  livres  à  lui  ordonnées 
par  S.  M.  pour  le  voyage  qu'il  avait  fait  à  Paris  près 
du  M»1  de  Boisdauphin,  pour  son  service,  le  20  oct. 
1615.  (Pièc  orig.  Doss.  30369.) 

Gaubertière  (Anne  de  la)  épousa  avant  1631 
Jacques  de  Gousse,  Ec,  sgr  de  Puybalon,  a  qui  elle 
apporta  la  terre  de  la  Roche-Allard.  Ce  dernier,  étant 
veuf,  faisait  son  testament  le  27  déc.  1643  et  se  rema- 
riait le  24  mai  1651  à  Marguerite  Lévesque,  veuve  do 
Abel  de  Livenne.  sgr  de  S'-Aulay.  (Doss.  Bleus,  326,  et 
Pièc.   orig.  1379.) 

GAUCOUBT  (de).  —  Famille  noble  et  an- 
cienne de  la  Picardie,  qui  a  possédé  la  baronnie  do 
Guys  en  Berry  depuis  la  fin  du  XVe  siècle  et  a  donné 
un  grand  sénéchal  au  Poitou.  Elle  a  eu  également  plu- 
sieurs alliances  avec  des  familles  poitevines,  c'est  poui- 
quoi  nous  citons  ici  quelques  degrés  de 
la  filiation  établie  dans  les  Grands  Officiers 
de  la  Couronne  du  P.  Anselme  et  le 
Dictionnaire  de  la  Noblesse. 

Blason  :   semé  d'hermine  à  deux  bar- 
beaux adossés  de  gueules. 

7.  —  Gaueourt  (Raoul  VI"  de  ,  Chev.,  sgr  de 
Gaucourt,  d'Argicourt  et  de  Maison-sur-Seinc,  lils  de 
Raoul,  Ve  du  nom,  et  de  Marguerite  de  Beaumont,  sa 
lr«  femme  (6e  degré  de  la  généalogie  donnée  parle  P. 
Anselme),  fut  conseiller  et  premier  chambellan  du  roi 
Charles  Vil,  grand  maître  de  son  bétel,  bailli  d'Orléans, 
Grand  Sénéchal  du  Poitou  en  1427  ctl42S,  gouverneur 
du  Dauphiné,  etc.,  et  l'un  des  principaux  chefs  qui  con- 
tribuèrent en  plusieurs  occasions  importantes  à  chasser 
les  Anglais  hors  du  royaume  et  il  rétablir  l'autorité  et  la 
puissance  du  roi  Charles  VII.  Pour  plus  de  délails,  se 
reporter  aux  auteurs  précités.  Raoul  avait  épousé  Mar- 
guerite de  Preuilly,  fille  de  Gilles,  B°u  de  Preuilly,  et 
de  Marguerite  de  Naillac,  et  était  le  11  déc  1434  eu 
différend,  ainsi  que  Pierre  Frotier,  sgr  de  Pn-uilly,  a 
cause  de  sa  femme,  avec  Marguerite  de  Maleval.  Jacques 
delà  Queille  et  sa  femme  et  Louis  de  Giac  (Pièc.  orig. 
1255.  Frotier.)  Il  était  décédé  le  21  juin  1462  et  avait 
eu  pour  enfants  :  1°  Charles,  qui  suit  ;  2°  Jean,  cha- 
noine de  Noyon,  puis  évêque  et  duc  de  Laon,  pair  de 
France,  qui  mourut  le  10  juin  1468  ;  3"  Baoul,  sgr  de 
Luzarchcs  ;  4°  Marie,  mariée  :  1°  le  5  juin  1456,  à 
Charles  de  Tournon,  sgr  de  Belcastel  ;  2°  à  René  de 
Cossa,  sgr  de  Marignane,  décédée  avant  le  28  nov. 
1489. 


<.  il  conti     (de) 


8.  —  Gaucourt  (Charles  1<«  de  ,  Chev.,  sgr  de 
Gaurouri,  d'Argicourt,  il r  Chfttcanbrun  on  Berry,  eti 
rendit  des  services  considérables  tus  rois  Charles  Vil 
ol  Louis  XI;  aussi  ce  dernier,  pour  l'on  récompenser, 
lui  lit-il  dondes  terres  confisquées  sur  Hélène  de  Mclun, 
>  ive  de  Charles  d'Artois,  ('."■  d'Eu,  et  sur  le  sgr  de 
Chamboranl.  il  avait  épousé  le  8  ocl.   1451  Agnès  dite 

■  de  \  u  \,  fille  de  Jean,  sgr  de  Saintines,  et  de 
Inné  Le  Bonteiller,  el  mourut  à  Paris  <- ■  ■  I  Js j.  Il  fut 
inhumé  dans  l'église  de  S'-Jean-en-Grève,  laissant  pour 
enfants  :  1°  Chaut. es,  qui  suit;  2°  Jein,  prolonotaire 
du  S'-Siège,  éréquo  d'Amiens  en  1474,  mort  le  7  juin 
1476  ;  3"  Louis,  éveque  d'Amiens  après  son  frère,  mort 

eu  1485;    i"  François,   Chev.  de  Rhodes;  ->°  Anne, 

mariée  le  23  oet.  1  ISO  à  Jean  de  ('.niant,  Chev.,  sgrde 
Chàteauneuf;  6»  CATHERINE,  mariée  le  10  mars  1  i s i ;  a 
Louis  d'Aubusson,  Ec.,  sgr  de  Villeneuve  ;  7°  Mar- 
guerite, épouse  de  Pierre  du  Puy,  sgr  de  Vatan,  gou- 
verneur du  Berry. 

9.  —  Gaucourt  (Charles  11  .le),  Chev.,  sgr  du- 
dit  lieu,  de  Bouesse  (Indre),  Chàlcaubrun,  Ve  d'Aey,  de 
Cluys  et  de  Gournay,  fut  eofant  d'honneur  du  roi  et 
qualifié  d'écnyer  d'écurie  du  roi  dans  une  quittance  du 
22  juin  1482.  On  le  trouve  également  qualifié  de  con- 
seiller et  chambellan  du  roi  dans  une  autre  quittance 
du  dernier  février  1 4SI.  Il  vendit  le  20  fév.  1498  le  fief 
de  Gaucourt  et  épousa  d'abord  Aune  DE  BAR,  il  11  c  de 
Jean,  sgr  de  Baugy  et  de  la  Guerclie,  puis  Marguerite 
de  Blanchefort,  fille  de  Jean,  sgr  île  S1 -Clément,  et  de 
Andrée  de  Noroy.  11  eut  du  I"  lit  :  1"  Charles,  qui 
suit  ;  2°  Joachim,  prolonotaire  du  S'-Siège  ;  3» Cathe- 
rine, 4°  Françoise  ;  du  second  :  5*  Andrée,  mariée 
le  17  juil.  1 519  k  Côme  Tiercelin,  Ec,  sgr  de  ISaslou 
en  l.oudunais. 

10.  —  Gaucourt  (Charles  III  de),  Chev.,  sgr 
de  Cluys,  de  Bouesse  et  de  Gournay,  décédé  le  9  juil. 
1555,  avait  épousé  le  19  juin  1524  Catherine  de  Bignt, 
fille  de  Claude,  Sgr  d'Aisnay-le-Vieil,  et  de  Jacqueline 
de  l'Hospital,  dont  il  eut  :  1°  I.ours.  qui  suit  ;  2»  autre 
Louis,  reçu  chevalier  de  Malte  le  23  janv.  1551  ; 
3°  Madeleine,  mariée  le  27  avril  1547  à  Philippe  Grivel, 
sgr  de  Crossove  ;  4°  Jacqueline,  eligieusc  k  Orsan  ; 
o"  Charlotte,  épouse  de  Gilbert  du  Gué,  sgr  de 
Ternes. 

11.  —  Gaucourt  (Louis  de),  Chev.,  sgr  de  Cluys, 
Bouesse  et  de  Gournay,  Chev.  de  l'ordre  de  S'-Mi- 
chel,  chambellan  du  duc  d'Alencon,  écuyer  d'écurie 
du  roi.  mourut  des  blessures  qu'il  reçut  devant  l'abbaye 
de  la  Prée,  en  combattant  pour  la  Ligue,  le  3  août  15S9. 
11  avait  épousé  le  22  fév.  1564  Jeanne  d'Escourleau. 
fille  de  Jean,  Chev.,  sgr  do  la  Chapelle-Bellouin, 
maître  de  la  garde-robe  du  roi,  et  de  Antoinette  de 
lirives,  dont  il  eut  :  1"  Chaules,  sgr  de  Villcdieu  et  de 
Bouesse,  marié  le  29  sept.  1604  Si  Charlotte  de  Roche- 
fort,  tille  de  Imbert,  sgr  de  Beauvais,  et  de  Louise  do 
Crcvaut-Cingé,  en   eut  :  a)  Joseph-Charles,    dit    le 

Cu'  de  Gaucourt,  sgr  de  Villedieu,  mort  sans  ail; e  en 

1684  ;  h)  Madeleine,  dite  la  Belle  Comtesse,  mariée 
en  mai  1631  à  Louis  Goufficr,  C'1  dcCaiavas,  et  décédéc 
avant  le  4  juin  1635  ;  c)  Aimée,  religieuse  a  Blessac, 
puis  abbesse  de  Rougemont. 

2°  Jean,  abbé  de  Méobecq  en  lîcrry  et  troisième  abbé 
conimendataiie  de  Mauléon  en  Poitou  ;  3°  JACQUES,  qui 
suit  ;  4*  Aimée,  femme  de  Gabriel  de  Mallesec,  sgr  de 
Cbàtelus  en  la  Marche. 

12.  —  Gaucourt  (Jacques  de),  Chev.,  sp;r  de 
Cluys,  de  Bouesse  et  de  Gournay.  capitaine  de  chevau- 
légers  et  sénéchal  de  la  Marche,  obtint,  en  considération 
de  ses    services,  2000  livres  de   pension  par  brevet  du 


<.AIIIi\ 


7C1 


20  août  1611.  Il  épousa  le  6  mars  1603  (Sapien,  not.  a 
Poitiers)  Jeanne  d'Eldenne,  fille  do  Guillaume,  Ec,  |  i 
de  l'Epinoax,  et  de  Y/m  h  Chamarra,  el  en  enl:  1*  Louis. 
2"  Chaules,  morts  jeunes;  3*  Charles,  qui  suit  ; 
1"  Ci  ii.i.ai'.mk,  sl,m-  île  Cluys  :  5"  Aimée,  épouse  de 
Frédéric  de  Gamaches,  Vw  de  Chàtoau-Meiiland  ; 
(>"  Ksther,  religieuse  insuline  a  Bordeaux  ;  7°  Made- 
leine, religieuse  à   Argenlon. 

13.  —  Gaucoiirl  (Charles  de;,  Chev.,  sgr  de 
Cluys.  inounil  au  mois  de  juin  1692,  après  avoir  épousé 
le  26  fév.  1656  Gilbcrte  d'Asst,  veuve  de  Claude  de 
Troussebois,  sgr  d  Champai  rc,  et  fille  de  Hugues,  sgr 
de  Rochefolle,  el  de  Marguerite  de  Murât.  Il  en  eut  : 
1°  Chaules,  qui  a  continué  la  descendance  en  Berry  ; 
2°  SlLVAIN,  baptisé  le  5  juin  1668,  reçu  chevalier  de 
Malle  en  1682  ;  3°  Guillaume,  qui  suit  ;  4°  et  5"  deux 
autres  enfants. 

14.  —  Gaucourt  (Guillaume  de),  dit  le  Mis  de 
Cluys,  épousa  le  13  juin  1693  Catherine-Françoise  de 
Tcrpin-Crissé,  fille  de  Henri-Charles,  vicomte  de 
Vihiers,  et  de  Madeleine  Laurens  de  Beaulieu,  dont  il 
eut  :  1°  Chaules- François,  âgé  de  14  ans  lorsqu'il  fut 
reçu  page  de  la  grande  écurie  du  roi  en  1710.  Il  avail 
56  ans  au  mois  de  mai  1752,  lors  du  mariage  de  son 
neveu,  était  lieutenant-colonel  de  cavalerie  et  n'avait 
point  pris  d'alliance  ;  2°  Chaules,  mort  également  céli- 
bataire ;  3°  Marie-Albebte,  mariée  à  Nicolas-Claude- 
Joseph  de  Montagnac,  Mia  d'Estansaune. 

GAUDI\.  —  Cet  ancien  prénom  que  l'on  trouve 
en  Poitou  dès  le  xi"  siècle  est  commun  k  beaucoup  de 
familles  dont  plusieurs  sont  originaires  de  notre  pro- 
vince. Suivent  les  renseignements  que  nous  avons  pu 
recueillir  sur  les  personnes  de  ce  nom  et  qui  nous  pa- 
raissent appartenir  k  des  familles  différentes. 

Gandin  de  Noiallo,  peut-cire  Nuaillé  près  Vi- 
hiers. faisait  partie  de  la  noblesse  de  Thouars,  et  il 
vivait  en  1091,  à  la  suite  du  V"-'  de  Thouars  Aimeri  IV. 
Il  fut  tué  au  xi°  siècle.  (Le  Moustier  S'-Rutin,  par  l'abbé 
G.  Michaud.) 

Gaudin  (N. ..)  est  en  1125  témoin  d'un  don  fait 
k  S'-Laon  de  Thouars  par  Geoffroy  de  Beaumont.  En 
1130  il  assiste  à  un  accord  entre  Guillaume  de  la  Tour 
et  les  -religieux  de  S'-Laon,  et  sa  femme  Agnès  donne 
k  ladite  abbaye  une  terre  sise  à  Paroit.  On  trouve  en- 
core mentionné  le  nom  de  Gaudin  dans  divers  ailes  de 
1137,  1140,  1143.  (Id.  id.) 

Gaudin  fAudebcrt),  doyen  de  Commequiers  (Vend.), 
fait  don.  vers  1136,  à  l'abbaye  de  S'-Cyprien  de  Poitiers 
de  toute  la  lene  de  Jean  Calvini,  son  onclo,  qu'il  tenait 
de  Rainaud  Bérenger,  el  de  toute  celle  qu'il  avait  lui- 
même  en  Oias,  sous  la  condition  d'un  anniversaire  pour 
son  père,  sa  mère,  lui  et  ses  parents,  et  avec  cette 
clause  que  le  prieur  de  Oias  donnerait  ce  jour-lk  un 
bon  repas  à  tous.  (D.  F.,  t.  VII,  p.  521.  Abb.  de 
S'-Cyprien.) 

Gaudin  (Guillaume)  est  témoin  en  1150  d'une 
donation  faite  à  S'-Laon  de  Thouars  par  Bertrand  de 
Celles.  (Le  Mouslier-S'-Rufiu,  par  l'abbé  G.  Michaud.) 
L'auteur  ajoute  qii'aulrcfois  se  trouvait  k  Argeulon- 
Cbàlcau  la  l'orle-Gaudin.  devenue  plus  tard,  sous  Corn- 
alines, la  porte  ai u  l'ont  Neuf.  Il  existe  aussi  dans  le 
canton  de  S'-Varent  (D.-S.)  la  commune  de  la  Chapelle- 
Gandin,  qui  vraisemblablement  tire  son  origine  d'une 
famille  de  ce  nom. 

Gaudin  (N...),  sgrde  i  a,  fait  vers  1150  imc 
donation  de  quelques  rentes  k  l'abbaye  de  la  Grene- 
tière.  il).  F.,  t.  IX,  p.  101. 


762 


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Gaudin  (Pierre),  fils  de  feu  Garnier  Gaudin, 
est  cité  dans  l'aveu  rendu  à  l'évêque  de  Poitiers  par 
Guillaume  de  Gourville,  Chev.,  pour  les  choses  qu'il 
avait  près  de  S'-Savin,  le  H  août  ÎHO,  et  comme  devant 
à  ce  dernier  certains  droits  et  hommages  payabUs  eu 
la  fète  de  la  Nativité  de  Notre-Seigneur.  Dansée  même 
aveu  on  trouve  également  cités  Vtvianus  Gaudin  et 
Jean  de  Mazeas,  à  cause  de  Jeanne  Gaudin,  sa  femme. 
(A.  H.  P.  X,  p.  301.) 

Gaudin  (Guillaume),  valet,  fait  don,  le  lundi 
après  la  Nativité  de  S'-Jean-Bapliste  132S,  au  prieuré 
du  Bois  de  Secondigny-en-Gàtine  (D.-S.),  de  -la  dîme 
d'animaux  qu'il  percevait  sur  la  terre  de  la  Bonnelière, 
p»se  dudit  Secondigny.  (Arch.  Vien.  Ahb.  de  Fontaine- 
le-Comtc.) 

Gandin  (riohert  et  Catherine)  sont  cités  parmi 
les  tenanciers  dans  les  registres  d'aveux  rendus  k  Jean 
de  France  Cte  de  Poitou,  pendant  le  carême  1344,  pour 
les  terres  de  Belloville,  Châteaumur,  lo  Garnache  et 
Beauvoir.  (A.  II.  P.  XVII,  p.  333.) 

Gaudin  (Pierre),  de  S'-Hilaire-la-Forêt  (Vend.!, 
fait  une  vente  le  20  fév.  1349,  sous  la  cour  du  scel  du 
doyen  de  Talmond,  avec  Geoffroy  Cantaud,  parsonnier 
des  Moutiers.  (Poit.  et  Vend.,  Poiroux,  p.  1.1 

Gaudin  (Guillaume),  clerc,  reçut  de  Guyon  Odart 
certains  héritages  qu'il  rivait  à  Bernezay  (les  Trois- 
Moutiers,  Vien.),  par  contrat  passé  a  Loudun  le  3  mai 
1349.  (Gén.  Odart,  p.  15.)  Il  vivait  encore  en  1350  et 
fut  choisi  pour  arbitre  d'un  différend  entre  Pierre  du 
Saut,  la  0e  de  Cholct  et  Guillaume  Chenu.  Sa  veuve 
Jeanne,  en  se  faisant  religieuse  à  Fontevrault,  amortit 
en  mars  1365,  en  faveur  de  ce  monastère,  le  domaine 
deTillv,  dans  la  châtollenie  de  Loudun.  (A.  II.  P.  XVII, 
p.  333.) 

Gaudin  Jeanne)  était  en  135S  veuve  de  Perrot 
Boux,  valet,  et  assistait  à  cette  date  comme  tutrice  de 
sa  fille  mineure,  Marguerite.  (Gén.  Boux.) 

Gaudin  (Raoul)  fait  aveu  et  dénombrement  à 
S'-Maixent  de  son  hébergement  de  Boisragon  (Breloux, 
D.-S.)  le  12  nov.  1353,  et  cela  contraint  par  sentence 
du  sénéchal  de  Poitou.  (Arch.  Nat.  P.  596.) 

Gaudin  (Jean),  k  cause  de  Guillemette  Baren- 
gère,  sa  femme,  rend  aveu  le  20  avril  1319,  sons  le 
scel  de  Bressuire,  a  Guy,  sgr  d'Argenton,  pour  une 
maison  sise  en  Bouigeroyre  ?  (lîaluze,  54.) 

Gaudin  (Jean)  épousa  Pernelle  Bonneau,  D'  du 
Courlil-Bonneau,  qui,  en  mourant,  le  20  nov.  1393, 
laissa  la  terre  du  Courtil  il  la  famille  de  son  mari. 
(Gén.  Bonneau.) 

Gaudin  (Ouyonne)  avait  épousé  Guillaume  Main- 
nart,  Chev.,  habitant  la  p"°  d'Avrillé  (Vend.),  qui  était 
décédé  avant  139S.    Mavnard-Mesnard,  p.  22.) 

Gaudin  (Clémence),  femme  de  Jean  d'Oyron  ou 
Dovron,  fit  son  testament  en  1441.  (Arch.  Vien.  Coubé, 
S.  196,  t.  III. 

Gaudin  (Maurice)  était  procureur-juré  aux  grandes 
assises  du  Poitou  en  1454.  (Arch.  Nat.  X'1  9210.) 

Gaudin  (Pierre)  et  Guillaume  Girard  transigent 
au  mois  de  juin  1459  pour  la  succession  de  Nicolas 
Girard,  leur  oncle,  fils  de  Guillaume,  Ec,  sgr  de  la 
Muer.  Pierre  Gaudin  était  sgr  de  la  Barralièrc  nu 
Barillère  et  fils  d'une  sœur  de  Nicolas  Girard,  et  avait 
pour  ii  ,  w  Gaudin,  sgr  de  Boulhac,  fCab.  de 

d'Hozier,  163.  Gén.  Girard).  Dans  cette  transaction,  Jean 
et  Pierre  Gaudin  donnent  100  écusd'or,  à  la  charge  de 
faire  acquitter  une  messe  que  ledit  Nicolas  avait  fondée 


par  «  chacune  semaine  »  à  l'autel  de  Sle- Catherine, 
dans  l'église  paroissiale  de  S'- Jean  de  Beaulieu.  (Id.id.) 

Gaudin  (Pierre)  servit  comme  brigandinier  du  sgr 
de  l'Aigle  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467.  (F.) 

Gaudin  (Pierre),  sr  de  la  Barillère,  était  à  ce 
même  bau  brigandinier  du  sgr  de  l'Aigle.  (Id.i 

Gaudin  lean),  clerc,  est  cité  dans  le  procès- 
verbal  de  la  remise  faite  aux  chanoines  de  S'-Hilaire- 
le-Grand  de  Poitiers  par  Jean  Haberge,  chantre  de 
1  Eglise  de  Poitiers,  d'une  relique  de  S'  Orner,  évêque 
et  confesseur,  qui  leur  avait  été  envoyée  par  le  chapitre 
de  S'-Omer,  le   9  mai   1410.  (M.  A.'O.  1852,  p.    140.) 

Gaudin  (Jean)  doit  10  livres  pour  le  fief  de  la 
Vau-aux-Pineaux  à  Bournezeuu  (Vend.  ,  dans  les  comptes 
de  Thouars,  en  1484.  (Bibl,  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc. 
5032.)   Marchegay 

Gaudin  (Mathelin  ou  Martini  servit  comme  bri- 
gandinier à  l'arrière-ban  du  Poitou  de  14S8.  Il  servit 
également  à  celui- de  1489  et  fut  désigné  pour  la  garde 
de  la  mer  du  Talmondais  et  ri'Olonne.  (Doc.  inédits, 
p.  187  et  69.)  Il  eut  au  moins  un  fils,  François,  qui 
remplaça  son  père  au  ban  de  1491  et  servit  en  archer. 
(F.) 

Gaudin  (Philippe),  Ec.  ,  et  Marie  HervètE 
Hervé?),  sa  femme,  comparaissent  aux  assises  du 
Veilmoulin  (le  Vieux-Moulin,  D.-S.)  pour  Jeanne  de 
La  Rochefoucauld,  veuve  de  Louis  du  Houilloux,  le  23 
juin  149S.  tenues  au  lieu  de  Cerisay-en-Chemyn  '? 
(Bibl.  Nat.  Pièc.  ocig.  1215.  Du  Fouilloux.) 

Gaudin  (Jean),  prêtre,  curé  de  l'église  d'Allonne 
près  Parthenay  D.-S.),  transige  avec  François  de  Mal- 
lemouche,  Ec.,  le  9  mars  1503.  (Arch.  du  ehàt.  de 
Péré.) 

Gaudin  (Marguerite),  veuve  de  Pierre  Balleron, 
sgr  de  la  Corberaye,  vend  k  Madelon  de  Mallevault.  Le., 
le  28  déc.  1513,  sous  la  cour  de  Lusignan  (Vien.),  ses 
droits  sur  la  6e  partie  du  mouliu  de  Mallevault.  (Chérin, 
129,  dos.  2635.  Gén.  de  Mallevault.) 

Gaudin  (Julienne),  fille  de  Locis,  sgr  de  la  Gau- 
dinière,  p5SC  de  S'-André  de  Mareuil  (Vend.),  épousa 
le  6  juil.  1517  Jacques  Guerrv,  Le,  sgr  de  la  Pinetière. 
(Gén.  Cuerry,  G''1'  Ecurie.)  Elle  avait  pour  blason  :  de 
gueules  a  la  fasre  d'argent  accompagnée  de  5  fusées 
de  même.  3  en  chef  et  2  en  pointe.  (Id.  id  ) 

Gaudin  (Allain  et  Simon),  de  la  paroisse  de 
S'-Pierre  de  Savigny  Savigny-i'Evescault,  Vien.),  re- 
connaissent devoir  à  Louis  de  Vaueelle,  Ec,  sgr  de 
la  Chapelle-du-Soudun  (la  Chapelle-Soudun,  Orches  et 
Sl-Genest,  Vien.),  mie  rente  sur  la  fréresche  des  Hes- 
seaulx  iMczeaii.x,  Ligugé,  Vien.)  le  29  janv.  1527. 
(Arch.  Vien.  Abb.de  S'-Benoît  de  ouinçay.) 

Gaudin  (Martin).  Ec,  sgr  de  la  Ruffinièrc,  pos- 
sédait des  terres  dans  les  sgries  de  la  Merlnltièro,  de 
la  ltaslière  et  de  la  Jarrie,  le  lfr  avril  1527.  (F.) 

Gaudin  (François),  Maurice  Gazcau,  sgr  du 
Retail,  et  Jacob  Morisson,  établirent  une  verrerie  sous 
François  l<".  aux  alentours  de  Talmond.  Poit.  et  Vend. 
Les  Verriers,  p.  8.) 

Gaudin  (Joachim),  Ec,  fut  condamné  le  30  sept. 
1531    par   les  Grands  Jours  de  Poitiers  k    l'amende    de 
60  livres  parisis,  k  la   requôtg  de  Jeau  Cbast. -ignei .  I  a, 
Mém.  Stat.  D.-S.  1878.  p.  55.) 

Gaudin  (Marie)  et  Pliilibert  Hahim,  Cher.,  fcgr 
de  la  Bourdaisière.  sou  épmix,  marient  leur  tille  Marie 
le  III  mai  1542  a  lionau'ntuiv  (oUier,  Ec.  sgr  do 
Puvgarrcaii.   iGén.  Ilal.oii. 


c;ai  ni\ 


Gaudin  (Nicolas)  est  notaire  de  Bournezeau 
(Vend.)  le  13  juin  1556.  (Carrés  de  d'Hozier.  538,  fol. 
353, 

«-.iiniiii  (Marthe),  épouso  de  Germain  Parant, 
présente  sa  fille  Dorothée  au  temple  île  l.oinlun  le 
I1    soûl  1566.  (Reg.  protest.de  Loudun.j 

Gaudin  (Jeanne)  et  Pierre  Mouret,  son  mari,  pré- 
sentent leur  fille  Marie  au  temple  de  Ruffec  le  12  août 
1581.  (Arch.  Nat.  TT.  264,  reg.  prétest.) 

Gaudin  (Catherine)  .épousa,  en  1590,  André 
Fleuriau,  procureur  en  la  ronr  consulaire  de  Poitiers, 
qui  mourut  le  2  jauv.  16:iS.  (Gén,  Fleuriau.) 

Gaudin  (Louise),  de  l'église  de  S;iveilles  (Paizay- 
Naudouin,  Char.),  présonte  au  temple  de  Ruffec  avec 
Pierre  du  Cynietière,  Ko..,  Suzanne  de  Pons,  tille  de 
Jean,  Ee.,  et  de  toilette  Prévost,  le  13  oct.  1591. 
(Arch.  Nat.  TT.  264,  reg.  protestants.) 

Gaudin  (Pierre)  et  Claude  de  la  Bussière  font 
hommage  de  la  Trelaudière  Beaulieu-sous-Parthenay, 
D.-S.)  a  la  duché  de  Thouars,  d'après  un  aveu  du 
l«r  juin  159S.  (Bihl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5036) 
Marchegay. 

Gaudin  (N...)  fomla,  avant  1608,  la  chapelle  de 
Foutenille  dans  l'église  cathédrale  de  Poitiers.  (F.) 

Gaudin  ou  Godin  ;  Honoré),  prêtre,  est  par- 
rain à  Combrand  (D.-S.)  le  9  oet.  1607.  (Reg.) 

Gaudin  (Jean),  sgr  du  Breuil  (CelIe-l'Evescault, 
Vien.l,  et  Marie  Chameau,  sa  femme,  vendent  la  Tour- 
au-Chiron  (la  Peyratte,  D.-S.)  le  27  janv.  1610  à 
Joachim  Dauzi,  Ee.,  sgr  de  la  Coussaye.  (Ledain,  Gâ- 
tine,  p.  401.) 

Gandin  Jean',  recteur-curé  de  l'église  parois- 
siale île  S'-Marlin  du  S'-Sépulrro  de  l'nrthenay,  rend, 
en  1612,  déclaration  k  Louis  Caillot,  chapelain  de  la 
chapelle  de  S"-Catherine,  a  cause  de  ladite  chapelle, 
pour  une  oucho  près  la  fontaine  de  Parpouillet.  (Arch. 
D.-S.   Il»  74.) 

Gaudin  (Simon),  chanoine  de  l'église  S'-Maurice 
d'Oyron  entre  1614-1648,  fait  une  déclaration  a  Denise 
de  Faye,  De  de  la  Razilière,  veuve  de  François  de 
Lauzon.  (Id.  id.  40.) 

Gaudin  (François),  sergent  royal,  demeurant  en 
la  ville  de  Mauléou  (Chàtillon-sur-Scvre,  D.-S.),  comme 
père  et  administrateur  de  ses  enfants  et  de  feu  Perrine 
Gaiivain,  fait  déclaration,  le  9  août  1315,  de  la  Prée, 
p>sa  du  Pin  (D.-S.),  qui  était  tenue  k  foi  et  hommage- 
lige  envers  le  sgr  du  Pin.  (Arch.  Nat.  P.  77375b.) 

GaïKlân  (René),  chanoine  et  receveur  du  chapitre 
de  Chauvigny  Vien.),  donne  quittance  le  21  nov.  1619. 
(Arch.  Vien.  Chap.  de  Chauvigny.) 

Gaudin  Jacques  ,  sénéchal  de  la  Chaize-Girault 
(Vend.),  rend  hommage  le  18  juit.  1623  pour  Jacques 
Bitaud,  Ec,  sgr  de  la  Bégaudière,  aux  officiers  de  la 
principauté  de  Talmont,  pour  la  métairie  du  Cuillet. 
(Arch.  Vien.  K?  104.) 

Gaudin  (Jacob)  rend  hommage  en  1633  de  la 
Gaudinière  [maison  noble,  terroir  et  ténement  de  S1- 
André  de  Mareuil,  Vend.)  à  la  B"'"  de  Marouil  (Bibl, 
Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5033.  Marchegay.) 

Gaudin  (François),  écolier,  étudiant  en  L'Uni- 
versité de  Poitiers,  est  parrain  k  S'-Ktienne  de  cette 
ville  le  16  mai  1640.  (I\cg.) 

Gaudin  Gabriel),  s'  des  Nègres,  allai  des 
Noyers  et  de  Villedieu,  constitue  une  rente  au  profit  île 
Henri  de  lîaudéan,  M'»  de  la  Mollie-S1- Héray,  en  Itii!. 
(Arch.  D.-S.  E'   441.)  Il   avait  épousé    Marie    Poitevin 


t;  \i  in\ 


763 


et  était  décodé  avant  le  29  nov.  1647,  laissant  nu 
s  pour  Sis  Gabriel,  Ec,  sgr  de  la  Bourdellière  ou 

I! ilillière,  qui  épousa  le  2  nov.   1617  jFaiiiy  et  lîous- 

seau,  not.  a  S'-Maixenl  Marguorite  Cm. un,  veuve  de 
Jacques  de  Neufville,  sr  de  la  Place,  et  fille  de  N..., 
cl  do  Marie  Longuet,  et  n'eu  eut  pas  d'enfants.  Ils  se 
firent  donation  mutuelle  de  leurs  meubles  le  10  juin 
1648  (Greffier,  not.  à  S'-Maixont).  (Greffe  de  S'-Mai- 
xenl.) 

Gaudin  (Marc-Marie  est  aumônier  des  religieuses 
du  couvent  de  S'-Frauçois  de  Mouis-sur-Giicsnes  (Vien.) 
lors  de  la  rentrée  en  1646  de  sœur  Marie  Gentet,  sortie 
de  leur  maison  pour  cause  de  maladie.  (Gén.  Gemet.) 

Gaudin  (Zacharic),  prêtre,  est  inhumé  le  17  juin 
1602  dans  le  chœur  de  l'église  S'-Etienne  de  Poitiers, 
devant  l'autel.  (Reg.) 

Gaudin  (François),  sr  des  Plantes,  sénéchal  de 
Retz  (Vend.),  était  en  1682  époux  de  Marie  Robert  de 
Boisfossé.  (Gén.  Robert  de  Boisfossé.)  Est  peut-être 
le  François,  s'  des  Plantes,  qui  en  1690  était  marié  à 
Marie  Tooi blanc.  (Emul.  Vend.  18S4.) 

Gaudin  (Pierre),  chapelain  des  chapelles  de  S'e- 
Flaive,  Sle-Radegonde  et  du  Gué,  est  inhumé  au  cime- 
tière de  S,e-Flaive-des-Loups  (Vend.)  le  22  avril  16S4, 
âgé  d'environ  73  ans.  (Reg.) 

Gaudin  (Luc),  maître  de  navire,  était  décédé 
avant  le  5  août  16S5,  date  où  Catherine  Baron,  sa 
veuve,  achète  le  marais  salant  des  Planches-Grassières. 
(Arch.  Veud.  B.  505.) 

Gaudin  (Jeanne)  était  veuve  de  Pierre  Guiliot, 
sr  du  Breuil,  conseiller  du  roi,  le  21  janv.  16S9.  (Arch. 
Vien.  E-  237.) 

Gaudin  (Marie-Marguerite)  épousa  Jacques  Veil- 
lon,  sr  de  Beauregard,  dont  un  fils  baptisé  k  N.-D.- 
la-Petite  de  Poitiers  le  27  oct.  1691.  (Reg.) 

Gaudin  (Jacques),  régent  de  la  jeunesse  en  1698, 
est  inhumé  dans  l'église  de  la  même  paroisse,  «  proche 
l'endroit  où  tombent  les  contrepoids  de  l'horloge  »,  le 
29  sept.  1704.  (Beg.) 

Gaudin  (René),  veuf  de  Jeanne  Neau,  épouse 
le  6  nov.  1715,  k  S'-Laureut-de-ln-Salle  (Vend.),  Marie 
Imbert,  veuve  de  Jacques  Morin,  sr  du  Pinier.  Il  était 
de  la  paroisse  de  Beaulieu-sous-Mareuil.  (Reg.) 

Gaudin  (René),  sr  du  Plantis,  épousa  à  Cbâtel- 
lcrault,  le  26  juil.  1732,  Charlotte  Carré,  fille  de  Jean, 
avocat,  et  de  Judith  Boulin,  et  était  décédé  en  1747, 
date  où  sa  veuve  donnait  a  l'hôpital  de  Cbatellerault  un 
logis  situé  au  faubourg  de  Chàteauneuf,  Ce  don  fut 
intimé  le  8  janv.  1648.    Gén.  Carré.) 

Gaudin  (André)  acquit  le  23  août  1736  la  maison 
et  métairie  noble  de  la  Salle.  Sa  veuve,  en  1738,  devait 
droit  de  fief  pour  ledit  lieu,  la  moitié  de  Breuil  et  le 
quart  du  fief  des  Grandes  et  Petites-Fruchsrdières, 
(Arch.  Nat.  P.  1009.) 

Gaudin  (Joseph)  doit,  en  173S,  droit  de  fief  pour 
la  12e  partie  d'un  fief  par  lui  acquise  le  19  dée  1737. 
(Id.  id.) 

Gaudin  (Jean  ,  Ec,  épousa  Anne-Angélique  ors 
Coublancs,  fille  de  Alexandre,  Ec,  sgr  de  la  Guilar- 
dière,  et  de  Marguerite  Jacquet,  sa  21  femme,  et  était 
décédé  en  1745.  (Gén.  des  Coublancs.) 

Gaudin  (Louis-Michel  ,  s''  de  la  Rochclte,  garde 
du  prince  de  Coati,  était  le  7  juin   1762  demandeur  en 

exécution  d'un  acte  de  bail  à   rente  contre    Louise    Do 
rion,    veuve    de.   Jean  Gandin,     s'    de  l'Epine.    Il    avait 
épousé  le  i   fév.   1755,  à   la  Ganache  (Vend.),  Marie- 


764 


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Angélique  Gaborit,  fille  rie  René,  s'  du  Retaillon,  et 
rie  Renée-Angélique  Sauvy.  et  en  eut  au  moins  Renk- 
Michf.l,  qui  fut  inhumé  aux  Sables-d'Qlonnc  le  1  juin 
I  ui-même  était  décédé  vers  1760  et  sa  veuve 
lit  une  déclaration  afin  rie  jouir  des  privilèges  accordés 
aux  veuves.  (Arch.  Vend.  B.  795  et  C.  27.) 

Gaudin  (Jacques-Gabriel)  fut  reçu,  le  7  fév.  1755, 
dans  la  charge  de  procureur  fiscal  et  de  procureur  pos- 
tulant des  juridictions  de  Brandois. 

Gaudin  (François)  avait  une  maison  qui  fut 
autrefois  a  Philiberte  Tranchant  et  est  mentionnée  dans 
les  aveu  et  dénombrement  faits  par  François  Maison- 
mer,  Ec,  sgr  de  Rochereau,  a  Jacques  de  r.ouhé,  Ec, 
sgr  de  Loubressay,  le  13  sept.  1758.  (Arch.  Vien.  E- 
1091.) 

Gaudin  (N  ..),  sr  de  la  Chavallière  à  cause  de 
N...  Robin  de  la  Viallière  ou  Viollièrc,  sa  femme, 
héritière  du  sr  Rampillon.  fait  hommage  du  fief  du 
Carteron  (Thorigny,  Vend.),  mouvant  de  Mareuil,  en 
1762.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.   5033.  Marche- 

Gaudin  (Louise-Catherine),  veuve  de  Jean- 
Baptiste  Vigneron,  sr  de  la  Guillotière,  bourgeois,  est 
tutrice  de  leurs  enfants  miueurs  le  13  nov.  17S7.  (Areh. 
Vend.  B.  328.) 

Gaudin  de  la  Béi-illais  (N...Ï,  d'une 
famille  originaire  de  Bretagne,  fut  un  des  chefs  roya- 
listes en  Vendée  en  1793  et  était  surnommé  le  Quaker. 
(Collect.  Dugast-Matil'eux.)  Il  portait  pour  armes  :  d'or 
au  daim  saillant  de  sable  et  une  fasce  de  même  bro- 
chant. 

Gaudin  (Jean)  et  Pétronille  Le  Breton  fondèrent 
une  chapelle  de  ce  nom  dans  la  paroisse  d'Assay  près 
Richelieu;  mais  le  Pouillé  du  diocèse  ne  donne  pas  la 
date  de  cette  fondation. 

G4VDIIV,  Seins  du  Clczeao  et  db  la  Peyre. 
—  Noble  et  ancienne  famille  originaire  de  l'arrondis- 
sement de  Melle,  qui  s'est  ensuite  transplantée  en  Sain- 
tonge  au  commencement  du  xvii0  siècle,  où  elle 
s'est  éteinte  dans  la  première  moitié  du  XIXe.  On  trouve 
de  nombreux  documents  sur  elle  à  la  Bibliothèque  Na- 
tionale, notamment  dans  les  Carrés  rie  d'Hozier  [t.  286), 
le  Nouv.  d'Hozier  (t.  150),  les  Pièces  originales  (1293, 
doss.  29138;,  aux  Archives  Nationales  (M.  411-412) 
et  dans  d'autres  fonds. 

Nousnous  sommes  servis  en  outre  pour  ce  travail  riuNob.- 
liaire  du  Limousin,  et  grâce  aux  archives  de  la  Coussiére, 
mises  obligeamment  à  notre  disposition  par  son  pro- 
priétaire actuel,  M.  rie  Laage  de  Meux,  nous  avons  pu 
établir  les  premiers  degrés  de  la  filiation  et  reconstituer 
la  branche  de  la  Peyre  qui  était  inconnue.  M.  Bellamy, 
généalogiste  a  Bordeaux,  nous  a  fourni  également  des 
renseignements  détaillés  sur  les  derniers  membres  de 
la  branche  du  Cluzeau. 

Bltisnn  :  d'azur  à  10  billettes  [aliàs  lozanges)  d'or 
posées  4,  3,  2  et  1.  (M.  rie  Coureelles, 
t.  4,  Gén.  de  Clervaux.)  D'Aguesseau  les 
dit  placées  3  en  chef,  3  en  pointe,  2  et  2. 
M.  rie  la  Morincric  les  met  posées  en  orle. 
La  maintenue  de  liarenliu,  ou  du  moins 
M.  de  Sauzay,  dit  que  les  sgrs  du  Cluzeau 
et  rie  la  Peyre  portent  :  «  d'urgent  a  3  chevrons  rie  sable  », 
par  confusion  avec  une  autre  famille 

Gaudin  ' Guillaume),  valet,  et  Blanche,  sa  femme, 
font,  le  samedi  avant  la  lète  de  S'  Denis  1278,  don  à 
l'abbaye  de  Fontaine-le-Comte  d'une  rente  de  5  pré- 
vendiors  de  froment  (mesure  de  Lusignan)  assignée  sur 


leurs  biens,  pour  la  célébration  d'un  anniversaire  dans 
l'église  de  celte  abbaye.  Le  vendredi  avant  Lxlare 
1285,  Guillaume  constitue  une  rente  au  profit  de  la 
môme  abbaye  sur  la  dîme  de  Courge  (S'-Sanvaut,  Vien., 
et  Vauçais,  D.-S.;,  et  il  y  est  dit  sgr  de  Teilley  (Teille, 
I.czav.  H. -S.).  Enfin  en  12S8  il  constitue  avec  son 
fils  Aimery  une  autre  rente  à  ladite  abbaye  sur  la 
même  terre.  (Arch.  Vien.  Ahb.  de  Fontaine-le-Comte, 
p.  59.) 

Gaudin  (Jean),  s'  de  Grandchamps,  fait  accord 
le  6  janv.  1456  avec  Pierre  Goull'ard,  laboureur,  de- 
meurant au  village  de  Lesterp,  p>"  de  S'-Sauvant. 
(Arch.  du  chat,  de  Boisgrollier.) 

Gaudin  Françoise)  était  le  21  juil.  1604  épouse 
de  François  Sermenlon,  Ec,  sgr  du  Maignou.  (Arch. 
de  la  Coussiére  el  Gén.  Sermenlon.; 

Gaudin  Cabrielle),  veuve  de  Jean  Geoffroy, 
Chev.,  sgr  de  Teille,  est  marraine  à  Sl-Porchaire  de 
Poitiers  le  15  mai  1672.  (Reg.) 

Gaudin  (Marie;,  femme  de  Jean  Le  Bègue,  sr  de 
la  Vaillanterie,  transige  le  4  mars  1676,  au  sujet  de 
400  livres  qu'elle  devait  à  Louise  Bouquet,  veuve  de 
Jean  Birot,  Ec.  (Arch.  Char.  E.  1946.) 

Gaudin  (Anne-Elisabeth)  avait  épousé  Gaspard 
de  Castello.  Leur  fils  Charles  décéda  a  S'-Jean-d'Angély 
le  12  janv.   1705.   (Arch.   S>-Jean-d'Aogély,   E»  1381.") 

Gaudin  Jean),  habitant  Vinax  (Char. -lof.  \ 
épousa,  croit-on,  Marie-Madeleine  de  Cumont,  fille  de 
Eraste-Louis,  Ec,  sgr  de  Longehainps,  et  de  Marie 
Aisse,  laquelle  mourut  à  Vinax  en  1737.  (Gén.  rie 
Cumont.) 

Gaudin  de  la  Cour  (Jeanne)  était  pension- 
naire aux  Ursulines  de  Niort  en  1757.  A  celte  date, 
Jeanne  de  Castello  de  Tesson,  pensionnaire  au  même 
monastère,  lui  fit  donation  d'une  rente  a  elle  due  par 
Jean  Félix.  Ee.,  sgr  de  la  Borde,  demeurant  à  Néré. 
(Arch.  Char.-Inf.  B.  1107. 


î  I". 


Brakche  du  Cixzeau. 


1.  —  Gaudin  (Jean),  Ee..  qui  vivait  au  milieu 
du  xv"  siècle,  et  avait  épousé  Guillemette  Turpin. 
était  dicédé,  ainsi  que  sa  femme,  avant  le  18  juil.  1485. 
A  cette  date  leurs  successions  furent  partagées  à  l.imor 
(Clussais.  |i. -S.  .levant  Depnyvert  et  de  lienisanges  '.' 
not.  a  Melle,  entre  leurs  enfanrs  qui  sont  :  1"  HÉLIOV, 
qui  suit;  2"  Philippe,  Ee..  qui  paraît  dans  ce  partage 
tant  en  son  nom  que  comme  ayant  charge  de  Catherine 
et  Marie,  ses  sœurs,  et  encore  comme  tuteur  des  cillants 
mineurs  de  son  frère  aîné.  (Arch.  rie  la  Coussiére. 
11  servit  a  l'arrière-ban  du  Poitou  de  14S9;  3"  .1  a  i  :  - 
qdette,  mariée  a  celte  époque  à  Jacques  de  la  Faye, 
Ec,  sgr  de  la  Toucherolle  ;  4°  Catherine.  5°  Mari::, 
que  nous  venons  de  citer. 

2.  —  Gaudin  (Héliot),  Ec,  sgr  île  Minières 
(aujourd'hui  Liguère,  Classais.  D.-S.  ,  épousa  Florence 
de  la  Fayi:,  fille  rie  Jean,  Ec.  sgr  de  la  Toucherolle. 
et  île  Marguerite...  avant  1473;  à  celle  date,  il  rendait 
hommage  à  cause  rie  sa  femme  pour  une  terre  où  l'on 
vu  de  Clussais  à  Mairé-Lévcscaull.  (Arch.  Nat.  P.  1131.; 
Il  avait  servi  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467 
comme  homme  d'armes  du  sgr  de  Bl'essuire,  et  était 
décédé  avant  le  18  juil.  1485,  ayant  eu  entre  autres 
enfants  :  1°  Antoine,  qui  assista  au  purtago  des  suc- 
cessions  de  Jean  et  de  Guillemette  Turpin,  et  servit 
comme  brigandinief  à  l'arrière-ban  du  Poitou  de  I  ISS, 
a  la  place  de  son  oncle  Philippe  ;  2»  croyons-nous, 
Médahd.  qui  suit;  3»  Guyot,  Ec,  qui  rendit  aveu  avec 


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son  frère  Médard  le  14  mai  1504  ci  hommage  et  aveu 
ii  Mairé-Lévescault(D.-S.)  le  25  juil.  l.'i.U  (Ai-ch.  Nat. 
Il11  249  ;  -1"  BarthélïmVj  autour  de  la  branche  de 
la  IVyre.  §  II. 

3.  —  Gandin  (Médard),  Ec,  sgr  de  Lioières, 
fait  hommage  avec  son  frère  Guyot  A  Jean  du  Courret, 
Ec  sgr  du  Courret  et  de  Chenay  D.-S.),  o  cause  dudit 
lieu  de  Cbcnay,  du  rhétel  ci  hébergement  do  Lioières, 
le  :;n  sept.  1503.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  150,  }>.  II.)  Il 
épousa  Jeanne  Brouahde  (BnouARD),  dont  il  eut  an 
moins  Jacques,  qui  suit. 

4.  —  <  - . «  ti < l ï  t ■  Jacques  .  Ec  ,  sgr  de  Linières, 
servit  ù  l'arrière-ban  du  Poitou,  suivant  certificat  du 
25  juin  1544,  et  avait  épousé  le  21  IVv.  1536  (Brangier, 
not.  i  Françoise  de  la  Court,  lillc  de  René,  Ec,  sgr 
du  Bois  et  du  Goildret,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  René, 
Ei1.,  sgr  Je  Linières,  épousa  a  Ruffec,  le  13  mars  1552 
(Pascaudet  Dovignac?  not.),  Françoise  Cornieul  (Cor- 
gnol^.  (Nouv.  d'Hozier,  t.  150.)  C'est  lui  ou  son  neveu 
René  qui  obliul  des  letti es  de  sauvegarde  du  roi 
Henri  IV  le  12  janv.  1509,  comme  un  des  100  gen- 
tilshommes servants,  et  contre    ses  créanciers.  II    eut, 

croyons-nous,   un   lils   ni ié   Charles,    Ec,    sgr  île 

Linières  et  y  demeuraut,  homme  d'armes  d'une  com- 
pagnie de  150  hommes  d'armes  des  ordonnances  du 
roi,  qui  donna  procuration  le  3  août  161.'!  (Jean  Mot'ieau 
et  Méry  Holheau,  not.  de  la  chàtellcnie  de  Germain, 
D.-S.)  pour  comparaître  h  la  montre  qui  devait  se 
faire  cette  année  (Pièc.  orig.  1293,  doss.  29138)  ; 
2°  Jean,  qui  suit. 

5.  —  Gandin  Jean  ,  Ec,  sgr  des  Plantes  et  de 
Lisières,  épousa  le  7,  aliàsle  Ufév.  15S2  (Arcendeau, 
not. à  Jlalha,  Ghar.-lnf.)  Marthe  de  la  Couii,  lillc  atnée 
de  feu  David,  sgr  de  la  Cour  et  du  Cluzeau,  et  de  Char- 
lotte du  Chesne.  (Ladite  Marthe  se  remaria  a  Louis 
Joubert,  Ec,  sgr  de  Puyrambault.)  Le  même  jour,  pat 
acte  passé  à  Chef-Boutonne  devant  Rousseau  et  Pellerin, 
not.,  et  eu  l'hôtel  de  Reué  Gaschet,  Ec,  sgr  d'Ecoine, 
François  d'Archiac '?  Ec.,sgrde  C.hainherlanes  et  de 
Bellevue  en  Saintonge,  donne  au  futur,  son  cousin,  des 
rentes  qui  devaient  revenir  k  René  Gandin,  son  frère 
aîné,  s'il  mourait  sans  enfants.  (Carrés  de  d'Hozier, 
t.  286,  p.  155.)  Mais  il  eut  pour  enfants  :  1"  René,  qui 
suit;  2°  Louise,  mariée  à  Michel  Légier,  Ec,  sgr  du 
Portai  ;  3°  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Court,  épousa  le 
3  mars  1613  (Groussaud,  not.  à  Néré,  Char.  Inf.)  Char- 
lotte d'Aigre,  fut  maintenu  en  sa  noblesse  par  M.  Ba- 
rentiu  le  1er  sept.  1667,  qui  lui  donna  pour  armoiries  : 
d'argent  k  3  chevrons  de  sable,  et  eut  au  moins  : 
a)  Jean,  Ec,  sgr  du  Plan,  marié  le  25  avril  16S6  à 
Marie  de  Cumont.  peut-être  fille  de  Louis,  Ec,  sgr  de 
Launay,  et  de  Louise  de  Mesehinel,  et  qui  lut  main- 
tenu en  sa  noblesse  par  M.  de  Maupeou  le  5  juil.  1699 
(Orig.  en  notre  cabinet)  ;  b)  Bernard,  Ec,  sgr  de  la 
Cour,  marié  le  30  janv.  1692  à  Anne  de  laBlancherie, 
qui  fut  également  maintenu  en  sa  noblesse  le  iiièine 
jour  que  son  frère.  (Id.)  Nous  ignorons  s'ils  laissèrent 
postérité. 

4°  Marthe,  qui  épousa  le  8  mai  1616  Gédéon  de 
Cosson,  Ec,  sgr  du  Fourreau.  Ils  étaient  protes- 
tants. 

6.  —  Gaudin  (René),  Ec,  sgr  de  Linières  et  du 
Cluzeau  (llaims,  Char. -Inf.),  était  protestant  et  épousa 
le  16  janv.  1612  (Gaboriau,  not.  à  S'-Jean-d'Angélj 
Suzanne  de  Granges,  fil  le  de  Ainbroiso,  Ec,  sgr  du 
Plcssis  et  de  Fraigneau,  et  de  Beuée  de  Puyguyon. 
Par  ce  contrat,  après  avuir  pris  comme  droit  d'aînesse 
le  préciput  de  tous  les  biens  de  son  père,  il  promit 
3300    livres   à  sa  sœur    Louise,   ainsi    qu'à    son  frère 


«.  %E    l>IV 


765 


Jacques,  et  I4O0  livres  a  sa  soeur  Marthe.  Le  6  niai 
1613,  il  déclarait  être    &gé   de   25    ans  passés  depuis 

Noël,  rendait  horami lu  fief  de  Linières  le  :i0  avril  1627 

a  Barthélémy  de  Puyvcrt  des  Cillons,  Ec,  sgr  de 
Chenay,  et.  le  21  mai  1630  il  vendait,  avec  s:i  femme, 
ce  fief  à  Pierre  Raveau,  docteur  en  médecine,  demeu- 
rant à  Chef-Boutonne,  pour  la  somme  de  1400  livres, 
par  acte  passé  au  Cluzeau  devant  Ranconneau,  not. 
Dans  cet  acte  il  émancipe  son  lils  Louis  et  lui  fail  don- 
ner pour  curateur  Alexandre  de  Céris,  Ec,  sgr  de 
Chateaucouvert.  lien.''  était  décédé  avant  le  mariage  de 
son  lils  Louis,  qui  suit.  Il  dut  avoir  également  une  fille, 
mariée  avant  le  15  déc.  1648  k  Jacques  de  Si-Martin, 
Ec,  sgr  de  Paizay,  car  ce  dernier  paraît  comme  beau- 
frère  de  Louis  kson  contrat  de  mariage  et  y  donne  sou 
consentement. 

7.  —  Gandin  (Louis),  Chev.,  sgr  du  Cluzeau, 
épousa  en  la  maison  noble  du  Paybourassier  (Paizay- 
le-Tort,  I).-S.),  le  15  déc  1648  (Gilbert  et  Prunier, 
not.  kMelle),  Renée  Marchand,  fille  de  feu  Jacques,  Ec, 
sgr  du  Puybourassier,  et  de  Louise  de  Chaumont.  Ce 
mariage  eut  lieu  avec  le  consentement  pour  la  future 
de  Guy  Marchand.  Ec,  son  oncle,  religieux  de  l'abbaye 
de  S'-Jean-d'Angélv,  ce  qui  fait  supposer  qu'elle  n'était 
pas  protestante.  Le  27  janv.  1653,  les  deux  époux  se 
faisaient  une  donation  mutuelle  et  le  2  mai  1658 
(Chauvegiaic,  not.  à  Niort)  Louis  passait  uu  accord 
avec  les  cohéritiers  de  François  Goullard,  Chev.,  sgr 
de  Granzay,  d'une  part,  pour  la  sgrie  de  Granzay,  et 
Jean  Pelletier,  sgr  du  Nyzcau,  fermier  dudit  Granzay.  Il 
reçoit  procuration  de  sa  femme  le  19  mai  1659  (Herpin, 
not.  à  Matha)  pour  la  succession  dudit  Goullard,  et  le 
3  déc.  de  la  même  année  (Colardeau,  not.  k  S'-Jean- 
d'Angély)  il  passe  un  accord  avec  René  des  Granges,  Ec, 
sgr  de  Puiguyon,  ratifiant  la  vente  de  la  sgrie  de 
Granzay  faite  par  ce  dernier  à  Jean  Béraudin,  Ec,  sgr 
de  S'-Gelais,  le  8  janv.  1659,  devant  Cherbonnier,  not. 
à  la  Rochelle.  Enfin  il  passe  un  autre  accord  le  23 
déc.  1664  Robert  et  Guidon,  not.  k  Melle)  avec 
Pierre  Marchand,  Ec,  sgr  du  Puybourassier,  au  sujet 
de  la  succession  de  plusieurs  membres  de  la  famille 
Marchand,  reçoit  la  maison  de  Melle  où  est  décédée  ta 
De  de  Chaumont,  mère  dudit  Pierre,  et  Louise  Gandin, 
sa  fille  aînée,  plus  2.125  livres,  don  de  sou  aïeule,  ladite 
De  de  Chaumont.  Louis  fut  maintenu  en  sa  noblesse 
avec  Jacques  Gandin,  sgr  de  la  Cour,  le  1er  sept.  1667, 
par  M.  Barentin  qui  leur  donna  pour  armoiries,  ainsi 
qu'à  Catherine  Gandin,  Dc  de  la  Peyre  :  «  d'argent  à 
3  chevrons  de  sable  ».  Louis  était  décédé  2  mois  et 
demi  avant  le  20  juil.  1679,  date  d'une  senteuce  de 
Jacques  Texeron,  sénéchal  de  Thors  (Char. -Inf.),  qui 
donnait  k  Benée  Marchand  la  tutelle  de  Alexandre  et 
Marie,  ses  enfants  mineurs.  Elle  déclarait  dans  cet 
acte  avoir  6  enfants,  mais  elle  ne  donne  pas  leur  ordre 
de  naissance  :  1°  Louise,  citée  plus  haut  dans  l'accord 
du  23  déc  1664  ;  2°  François,  qui  suit  :  3»  Renée, 
4°  Madeleine,  mariée  k  Noé  Mesnard,  Ec,  sgr  de 
Boishoucard,  dont  elle  était  veuve  le  29  déc.  1696  -, 
5"  Alexandre,  Ec.,  sgr  des  Plantes  et  des  Brosses, 
mineur  en  1679,  Chev.  de  S'-Louis,  et  au  service  du 
roi  lors  du  mariage  de  son  frère  était  capitaine  de  gre- 
nadiers au  régiment  d'Agénais,  le  27  nov.  1713,  lors- 
qu'il assiste  au  mariage  de  son  neveu  Jacques  ;  6"  Marie, 
mineure  en  1679,  et  qui  assistait  avec  ses  sœurs 
Reuée  et  Madeleine  au  mariage  de  leur  frère  Fran- 
çois. 

8.  —  Gaudin   (François),  Chev.,  sgr  du  Cluzeau 

et  y  demeurant,  épousa  d'abord  le  13  mars  1687  (Bcl- 
laugor,  not.  à  Surgères)    Catherine  de  Culant,  fille  de 


766 


(;\riu\ 


Jacques,  Chev.,  sgr  de  Landrais,  et  de  Marie  Grousseau. 
Le  mariage  religieux  fut  célébré  le  8  avril  suivant  en 
l'église  S'c-Béatrix  de  Landrais.  Le  25  janv.  1700,  il 
passe  un  accord  avec  Louis-Jacques  de  Cillant,  Chev., 
sgr  de  Landrais,  et  Jean  Grousseau,  Ec,  sgr  du  Chapitre, 
au  sujet  d'héritages,  et  épouse  en  2ea  noces  Anne  Bardet, 
qui  était  sa  veuve  lors  du  contrat  de  mariage  de 
Jacques.  Il  avait  eu  du  1er  lit:  1»  Jacques-Louis,  qui 
suit  ;  2»  Madeleine,  qui  assiste  au  mariage  dudit 
Jacques. 

9.  —  Gaudin  (Jacques-Louis),  Chev.,  sgr  du 
Cluzeau,  fut  baptisé  le  2  niai  1G3S  dans  l'église 
d'Haims  et  épousa  le  27  nov.  1713  (des  Barres  et 
Soùllard,  not.  à  la  Rochelle)  Hélène  Véronneau,  fille 
de  Benjamin.  Ec,  sgr  de  la  Serrie,  et  de  Suzanne  Néze- 
reau,  alors  remariée  à  Gabriel  Thibaut,  Chev.,  sgr  de 
la  Ruffinière.  Le  6  sept.  1714,  avec  Madeleine,  sa  sœur, 
et  Louis-Jacques  do  Culant,  Chev.,  sgr  de  Landrais,  il 
procède  à  uu  arrangement  au  sujet  de  la  succession 
de  Léouor  Grousseau,  Ec,  sgrduSenrres,  dont  ils  étaient 
héritiers.  Jacques  mourut  un  mois  et  demi  avant 
le  21  avril  1733,  date  où  sa  veuve  prenait  la  tutelle 
de  Alexandre  et  de  François,  ses  enfants  mineurs,  qui 
étaient  émancipés  vers  1737.  (Arch.  Cliar.-Infér.  B.  1504.) 
Ils  avaient  eu  au  moins  :  1°  Louis-Jacques,  parrain  le 
22  déc  1722  de  son  frère  François  et  sur  lequel  nous 
n'avons  pas  d'autres  renseignements  ;  2°  Alexandre, 
Chev.,  sgr  du  Landrais,  Montlieu,  passa  un  accord  avec 
sa  mère  et  son  frère  François  le  12  avril  1749  (Mer- 
veilleux, not.  a  Sl-Jean-d'Angély),  au  sujet  du  décès  de 
Louis-Jacques  de  Culant,  leur  grand-oncle.  I!  avait 
épousé  Charlotte-Angélique  de  Livenne,  qui  veuve 
était  eu  procès  eu  1780-81  contre  Jean-  Baptiste-Gaspard 
de  la  Perrière  et  Alexis-Gaspard  de  Turpin.  Il  eut, 
croyons-nous,  pour  fille  Angélique,  qui  épousa  Bené- 
Alexandre  d'Aussy,  C'°  de  Brie,  à  qui  elle  apporta  la 
terre  de  Landrais  et  dont  est  issue  une  fille  baptisée  a 
S'-Jean-d'Angély  le  14  mai  1788.  (Arch.  S'-Jean-d'Au- 
gély,  Es  1453)  ;  3"  François-Louis,  qui  suit. 

10.  —  Gaudin  (François-Louis),  Chev.,  sgr  du 
Cluzeau,  de  Beauficf  et  de  Ternant,  baptisé  à  Haims 
le  22  déc.  1722,  mousquetaire  du  roi,  épousa  le  3 
mars  1747  (Hillairet,  not.  à  S'-Jean-d'Angély;  Marie- 
Charlotte  Molein  de  la  Vernède,  fille  de  Charles- 
François,  Chev.,  sgr  de  fiocliebrune,  Baimbaud,  et  de 
Madeleine-Charlotte  de  Collincourt,  et  passa  un  accord 
avec  sa  mère  et  son  frère  Alexandre  le  12  avril  1749. 
11  mourut  à  S'-Jean-d'Angély  le  5  vendémiaire  an  11 
(26  sept.  1792),  ayant  eu  plusieurs  enfants  qui  sont: 
1°  Hélène,  née  vers  1754,  mariée  dans  l'église  de 
Ternant,  le  23  nov.  1778,  à  François-Henri-Georges- 
Louis-Cliarles  du  Fdy  de  la  Taillée,  officier  au  régi- 
ment Koyal-Etrangcr,  et  décédée  le  12  juil.  IS39,  après 
avoir  été  détenue  à  Brouage  en  1794  ;  2n  Henriette, 
née  vers  1753,  mariée  d'abord  à  Ternant,  le  24  avril 
1782,  ii  François  Eutrope  Jagueneau,  contrôleur  ordi- 
naire des  guerres,  puis  le  28  mars  1786,  à  S'-Jean- 
d'Angély,  k  Jacques  Dumorisson  ;  3°  Madeleine- 
Blanche,  baptisée  à  Haims  le  8  mars  1760,  mariée  : 
1°  le  4  nivôse  an  II  (14  déc.  1792),  à  S'-Jean-d'Angély, 
"a  Victor-Claude-Edmond  de  Monbel-Champeron  ;  2°  au 
même  lieu,  le  30  fructidor  an  VII  (16  sept.  1799),  à 
Jean-Baptistc-Frédéric  Laffond,  et  décédée  à  Niort  le  16 
fév.    1830;    4»    Henuiettk-Justine,  née    vers  1762  et 

S'-Jean-d'Angély  le  10  oct.  1792  ;  5°  Pierre, 
qui  suit  ;  6°  Félicité,  née  à  Ternant  le  24  janv.  1765, 
sur  laquelle  nous  n'avons  pas  de  renseignements,  ainsi 
que  sur  7"  Jacques,  8»  Anne-Louise,  baptisée  a  Ter- 
nant le  9  janv.  1767,  qui  eut  pour  parrain   et  marraine 


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Charles  Gaudin  de  Beaufief  et  Louise  Gaudin  de  la 
Cour,  dont  on  ne  donne  pas  le  degré  de  parenté.  Elle 
épousa  à  S'-Jean-d'Angély,  le  17  déc.  1792,  Emma- 
nuel-Jean-François-René Clierpeutier  dejauvellc,  ancien 
capitaine  d'infanterie,  et  mourut  après  1827. 

11.—  Gaudin  du  Cluzeau  (Pierre),  bap- 
tisé à  Ternant  ie  4  sept.  1763,  épousa  à  Saintes,  le  4 
prairial  an  X  (24  mai  1802),  Marie-Madeleine 
d'Aiguières,  fille  de  Hippolyte,  et  de  Gabriclle  Ance- 
lin  de  Lamauvinière,  et  mourut  sans  laisser  de  pos- 
térité. 

§  II.    —  Branche  de  LA  PKVRK. 

3.  — Gaudin  (Barthélémy),  Ec,  sgr  delà  Peyrc 
(aujourd'hui  la  Pierre,  Lezay,  D.-S.),  que  nous  croyons 
fils  puîné  de  Héliot,  et  de  Florence  de  la  Faye  (2e  deg., 
S  Ie';,  assiste  en  1510  au  mariage  de  son  fils  aîné.  Nous 
ignorons  le  nom  de  sa  femme,  mais  il  eut  au  moins  pour 
enfants  :  1»  Jean,  qui  suit  ;  2°  Berthomé,  qui  fit  un 
règlement  avec  son  frère  relatif  au  remboursement 
d'un  prêt  de  100  livres  à  eux  fait  par  François  Mercier, 
de  Lusiguan,  le  19  oct.  132S  (Arch.de  la  Coussière)  ; 
3°  Marie,  qui  épousa  vers  1500  Louis  de  Clervaux,  Éc  , 
sgr  de  l'Houmolière. 

4.  —  Gaudin  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Peyre, 
épousa  le  17  janv.  1510  (Hugucton  et  Musset,  not.  à 
Lusiguan,  Vien.)  Marie  des  Gittons,  fille  de  Briand, 
Ec..  sgr  de  la  Baronnière,  et  de  Marie  Bellivier.  (Gén. 
des  Gittons.)  Le  4  mars  153S  (Baussay  et  Mousnier, 
not.  à  Lezay  il  vendit  à  Laurent  Badory,  prêtre,  une 
pièce  de  terre  en  pré  sise  au  Précloux  (Brioux,  D.-S.), 
pour  la  somme  de  20  livres  (Arch.  de  la  Coussière  . 
et  lit  acquisition  le  18  oct.  1540.  (Id.)  Il  eut,  croyons- 
nous,  pour  enfants  :  1"  Gabriel,  qui  suit  ;  2°  Margue- 
rite, qui  avait  épousé  René  Gaschet,  Ec,  sgr  J'Ecorne, 
et  qui  était  décédée  avant  le  14  mai  160S,  date  du 
mariage  de  son  fils.  (Id.) 

5.  —  Gaudin  (Gabriel),  Ec,  sgr  de  la  Peyrc, 
acquit  une  pièce  de  terre  le  21  sept.  1572  (Marsay  et 
Fontancau,  not.  a  Lezay)  de  Pierre  Domyn,  marchand, 
demeurant  au  village  de  Grandchamp  (Lezay.  D.-S.i,  et 
encore  le  10  août  1573  une  pièce  de  terre  au  lieu  dit 
le  Champ-Bourdin,  devant  Girand.  not.  à  Lezay.  (Arch. 
de  la  Coussière.)  Nous  ignorons  le  nom  de  sa  femme, 
mais  il  dut  avoir  pour  enfants,  entre  autres  :  1°  Fran- 
çois, qui  suit;  2°  Antoine,  Ec,  qui  fut  dispensé  d'as- 
sister au    ban  de   1635  à  cause  de  sa  vieillesse. 

6.  —  Gaudin  (François),  Ec,  sgr  de  la  Peyrc, 
acquit  le  12  juil.  1594  (Giraud  et  Lauvcrgnat,  not.  a 
Lusignan)  une  pièce  de  pré  dit  le  Pré-de-Lavau,  sis  au 
lieu  dit  les  Renardières  (Lezay,  D.-S.),  de  René  de  Mar- 
connay,Ec,  sgr  de  la  Chèze  et  de  Curzay,  et  de  Marie 
Batault,  son  épouse.  (Arch.  de  la  Conssière.)  11  fut 
maiutenu  en  sa  noblesse  par  MM.  de  S"-Marthe  et  de 
Heere,  le  4  déc.  1598,  et  eut  pour  enfants  :  1°  Antoine, 
qui  suit  ;  2°  Renée,  citée  avec  ses  frères  et  s'a  sœur 
dans  uu  échange  fait  avec  Jean  Geoffroy,  sgr  des  Bou- 
chaux,  le  3  déc.  1613  ;  3°  Garriei.,  Ec.  sgr  de  Vernay 
(S'-Sauvant,  Vien.),  de  Monchévrier  (Vautebis,  D.-S  ) 
et  delà  Bouherie  (Coutières,  D.-S.),  demeurant  an  lieu 
noble  du  Plessis-Varaize,  paroisse  dudit  Vautebis,  fit 
diverses  acquisitions  en  1619,  1629  et  1634.  Il  est 
cité  également  dans  un  échange  et  contréchange  fait 
entre  Jean  Geoffroy,  sgr  des  Bouchaiix,  et  Jacquelte 
Darrauibert,  sa  femme,  d'une  pari,  et  son  frère  Antoine, 
faisant  taut  pour  lui  que  pour  ses  sœurs  et  son  frère,  et 
était  décédé  en  1650.   Il  avait  épousé  Catherine   Jocs- 


<.»II>I\ 


sbaume,  dont  il  eut  :  a  Jacqueune,  mariée  le  27  juin 
1639  Baudoux  et  Carlouet,  not.  a  Pierre  de  Tusseau, 
Ec,  sgr  de  la  Bironnière  el  de  la  Vergne.  Dans  co  contrat 
de  mariage,  on  voit  que  Gabriol  n'eut  que  deux  filles,  qu'il 
laissa  à  Jacqueline,  son  aînée,  la  propriété  de  la  maison 
noblo  do  Vernay,  telle  qu'elle  lui  avail  été  donnée  par 
son  contrat  de  mariage,  et  les  maison  noble  ol  mé- 
tairie de  la  Maison  neuve  (Vautebis,  D.  s.  .  Jacque- 
line étail  veuve  en  1667  Gén.  do  Tusseau)  ;  6)  Gà- 
brielle,  née  vers  1632,  épousa  le  18  fév,  1654 
(Fouraier,  not.)  François  des  Gittons,  Ec,  sgr  de 
Verrinos  (D.-S.).  'Son  mari  étant  décédé,  elle  le  lit 
inhumer  dans  le  sanctuaire  de  l'église  de  Verrines  et 
plaça  un  banc  sur  sa  tombe  ;  niais  il  y  eut  opposition 
de  la  pari  du  sgr  de  Couhé,  qui  la  lit  assignai  le  25 
nov.  1700.  et  une  ordonnance  du  Palais  lui  enjoignit 
d'enlever  le  banc,  avec  défense  d'enterrer  désormais  dans 
le  choeur  de  cette  église.  (Arch.  Vien,  Couhé,  S,  196, 
t.  I,  a'  82.)  Gabrielle  fut  inhumée,  a  l'âge  de  85  ans, 
dans  l'église  de  S'-Hilairo  de  la  Celle  de  Poitiers,  le  13 
oct,  1717.  Elle  avait  été  maintenue  en  sa  noblesse,  lo 
20  mai  1715,  par  51.  Quentin  de  Richebourg. 

7.  —  Gaudin  (Antoine),  Ec,  sgr  delà  Peyre,  lit 
un  échange  le  3  déc.  1619  (Bonuin,  not.  de  la  chàtel- 
lenie  des  Marais.  Lez!»y,  D.-S.)  avec  Jean  Geoffroy,  sgr 
des  Bouchaux.  Ce  dernier  lui  céda  une  maison  el 
grange,  dites  les  Vieilles-Maisons  de  la  Peyre,  et  An- 
toine, agissant  tant  eu  son  nom  qu'en  celui  de  son  frère 
el  de  ses  sœurs,  lui  abandonna  la  maison  de  Bois- 
meneul  ?  (Arch.  de  la  Coussière.)  11  acheta  de  sa  sœur 
Renée,  demeurant  il  la  Montoyzière  ?  (Lezay,  D.-S  ).  la 
moitié  des  maison  noble,  terre  et  sgrie  de  la  Peyre, 
le  2S  juin  1622  (Marsault  et  Barryer,  not.),  et  se  libéra 
avec  sa  sieur  le  2  mars  1624,  en  présence  des  mêmes 
notaires.  ^Id.)  Il  lit  également  un  échange  de  terres  avec 
Jean  Ferran,  laboureur,  demeurantaTeillé  (Lezay,  P.-V), 
le  29  sept.  1625,  et  était  décédé  avant  le  13  mars  1653, 
date  où  l'on  voit  sa  femme  consentir,  comme  veuve, 
un  bail  de  3  années,  (ld.)  Il  avait  épousé  le  13  juil. 
1043  (Admirault,  not.)  Catherine  Kellivier,  fille  de 
Jean.  Ec,  sgr  de  Pers,  et  de  Isabeau  des  Gittons.  Us 
se  liront  une  donation  mutuelle  passée  il  la  lîochellc  le 
8  déc.  de  la  même  année  et  qui  fut  insinuée  au  greffe  de 
S'-Muixent  le  13  août  de  l'année  suivante.  Antoine  n'eut 
de  son  mariage  qu'une  tille  unique,  Catherine,  qui  fut 
maintenue  noble  par  M.  Barcntin  le  10  déc.  1667  et 
reçut  pour  armoiries  :  <I  d'argent  à  3  chevrons  de  sable  ». 
(Gouget  la  dit  à  cette  époque  veuve  de  N...  Bellivicr, 
sgr  Desprez  (pour  sgr  de  Pers  .  Elle  épousa  à  S1- 
Hilaire  de  la  Celle  de  Poitiers,  le  14  avril  1668,  Jean 
de  Goret  d'Elbenne,  Ec,  sgr  des  Halles  et  des  Saules, 
et  décéda,  paroisse  de  S'-Porchaire,  le  31  mai  1678. 
Son  corps  fut  transporté  et  inhumé  dans  l'église  des 
Augustins  de  Poitiers. 

GAUDIN.  —  Famille  établie  anciennement  dans 
le  pays  sablais  et  dont  un  grand  nombre  do  membres 
sont  mentionnés  dans  les  actes  d'Olonne,  de  Talmond, 
de  S'-Gilles  et  autres  lieux  eirconvoisins.  Elle  s'est  divi- 
sée en  plusieurs  branches  qui  sont  actuellement 
éteintes,  croyons  nous,  d'après  les  renseignements  four- 
nis par  l'eu    M.  Merveilleux  du   Vignaux,  ane premier 

président  a  la  cour  d'appel  de  Poitiers,  et  qui  nous  ont 
permis  d'établir  la  libation  suivante. 

Blison  :  d'azur  au  daim  saillant  d'argent,  (Notes  de 
M.  Merveilleux  du  Vignaux.)  Plusieurs  membres  de 
cette  famille  ont  reçu  en  1700,  en  l'élection  des  Sables, 
des  blasons  de  fantaisie  imposés  par  les  commis  de 
d'Ilozicr,  entre    autres  Nicolas  Gaudin  :  d'or  a  3  l'usées 


4.    %l  'Itl.V 


767 


de  stnople  ;  el    André  Gaudin    (3"  deg.,  S  III)  :  d'azur, 

ipé  d'argent,  ii  un  tonneau  de  sable    brochant  sur  le 

tout. 

§   Ier.   —   BllANCHE     DE  LiA   »è«>I»!SAU(3SE. 

1.  —  Gaudin  (René),  sr  de  la  Kevoire,  qui 
était  avocat  du  roi  en  l'élection  des  Sables-d'Olonne  on 
1666,  eut  au  moins  :  {»  Piekhe,  qui  suit;  2"  Fran- 
çois, s'  des  Places,  avocat  en  Parlement,  sénéchal  de 
S'-GilIes-snr-Tie,  Riez  et  autreslieux,  épousa  aux  Sables- 
d'Oloiine,  étant  veuf  de  Mario  Robert,  le  12  avril  1090, 
Hélène  Le  Iti.ANC,  fille  de  René,  s'  de  la  Louatière, 
et  de  Catherine  Noiseau,  et  eut  de  ce  mariage  une  fille, 
Marie-Catherine,  baptisée  à  Croix-de-Vie  le  22  oct. 
1692,  et  mariée  aux  Sables-d'Olonne,  le  18  nov.  1710, 
a  Aimé-Laurent  Duploix,  conseiller  du  roi,  sénéchal, 
président  de  l'élection  dos  Sables.  François  décéda  le 
14  nov.  1692  et  fut  inhumé  le  lendemain  dans 
l'église  de  cette  paroisse  ;  3*Nicolas,  sr  dos  Baraillères, 
épousa  Marie  Cougnaud,  dont  il  eut  au  moins  (d'après 
la  généalogie  Friconneau,  par  M.  Jannet  de  Lépinay) 
Marie,  mariée  le  19  fév.  1675  à  Jacques  Friconneau, 
sgr  de  Champelon.  D'après  les  notes  de  M.  Merveil 
leux  du  Vignaux  et  les  registres  des  Sables,  cette 
Marie  était  la  sieur  de  Nicolas,  au  lieu    d'être   sa  fille. 

2.  —  Gautlin  (Pierre),  s»  de  la  Fonsausse, 
épousa  vers  1660  Françoise  Caii.lauii,  dont  il  eut  : 
1°  Laurent-Nicolas,  qui  suit;  2°  André,  rapporté  au 

5  II  ;  3°  Antoine,  auteur  de  la  3e  branche.  §  III  ; 
4°  Jacques,  chef  d'une  autre  branche,  S  IV  ;  5°  Anne, 
peut-être  l'aînée,    qui  épousa   aux    Sables-d'Olonne,  le 

6  juil.  167S,  Jacques  Boisvin,  greffier  des  insinuations 
de  ce  lieu  ;  6°  Marie-Madeleine,  mariée  a  Louis  Cou- 
gnaud, s1  de  la  Richardière. 

3.  —  Gaudin  (Laurent-Nicolas),  s'  de  la  Fon- 
sausse, conseiller  du  roi,  lieutenant  des  traites  foraines 
au  siège  des  Sables,  épousa  le  14  janv.  1695  Louise 
pERiUïNE,  fille  de  Pierre,  sr  de  Vieux-Pré,  avocat  et 
procureur  fiscal  du  C'é  d'Olonne,  et  de  feu  Marie 
Sarché,  et  était  décédé  avant  le  30  oct.  1726,  date  où  sa 
femme  faisaitson  testament.  (Arch.  Vend.  B.  825.)  Il  avait 
eu  pour  enfants  :  1°  Pierre-Jean-Nidolas,  sr  de  la 
Paillolière,  baptisé  aux  Sables  le  18  nov.  1S95,  lieu- 
tenant des  traites  foraines,  marié  le  7  juil.  1722  à 
Marie  Tortehe.au,  tille  de  Jacques-André,  stibdélégué 
de  l'intendant  du  Poitou  aux  Sables,  et  de  Jeanne  Bou- 
hicr,  fut  pourvu  le  17  mai  1740  de  la  charge  de  pré- 
sident du  bureau  des  finances  des  Sables,  et  eut  pour 
enfants  :  a)  Emilie-Louise-Modeste,  baptisée  le  17 
août  1724  ;  b)  Jeanne-Célie-Angélique,  qui  renonce 
avec  sa  sœur  aînée,  le  23  déc.  17:iS,  il  la  succession 
de  Jeanne  Bouhier,  veuve  d'André  Tortcreau,  leur 
grand'mèrc  (Arch.  Vend.  R.  849);  f)  Louise,  mariée  le 
4  mai  1762  à  François-Xavier  de  Massy,  capitaine  au 
régiment  de  Bresse-Infanterie  ;  d)  Marie-Genevtèvk- 
Eléonore,  qui  fut  émancipée  sous  l'autorité  de  Jacques 
Gaudin.  prêtre,  son  oncle,  (ld.  li.  744.) 

2°  André,  sr  de  la  Bourde'.lère,  alias  la  Bordelièrc, 
employé  dans  les  fermes  du  roi  et  élu  des  Sables, 
épousa  d'abord  le  20  avril  1721  Catherine  Giiousseau, 
veuve  de  François  Dupuy,  bourgeois,  puis  avant  le  4 
avril  1726,  Marie  de  Gennbs.  II  eut  du  1"  lit  : 
a)  Louise-Catherine,  baptiser  le  17  janv.  1722;  il  Marie- 
Mahei.eine,  baptisée  le  3  juil.  1724  ;  du  second  lit  : 
c)  André,  émancipé  le  30  dée.  1716,  qui  mourut  vi- 
caire des  Sables  en  1772;  d)  Jacques-Alexis,  bap- 
tisé le  31  mars  1728  et  sur  lequel  nous  n'avons  pas  de 
renseignements. 


768 


<;ai  iii\ 


3°  Louis-Joseph,  qui  suit  ;  4°  Nicolas,  baptisé  aux 
Sahlcs  le  9  sept.  1701  et  qui  dut  mourir  jeune  ; 
5°  Anne-Louise,  baptisée  le  5  oct.  H03  et  qui  épousa 
le  23  niais  1727  Josepli-Ainié  Friconncau,  sr  de  la 
Taillée  ;  6°  Maurice,  sr  de  la  Guilbaudière,  fut  con- 
damné, comme  tenancier,  à  rendre  hommage  de  do- 
maines en  la  mouvance  de  la  cour  d'Oloune,  vers  1730. 
(Arch.  Vend.  B.  523.)  Il  paie  des  droits  de  francs-fiefs 
pour  le  tiers  de  la  maison  et  métairie  de  la  Guilbau- 
dière et  de  la  liordelière  (p,Be  de  Lougcvillc,  Vend.)  de 
1739  à  1759  (Arch.  Nat.P.  1187),  et  épousa  le  7  mars 
1734  Marie-Aimée  Bernard,  dont  il  eut  au  moins  : 
a)  Jacques-Marie, ou  Maurice,  baptisé  Iel7  août  1733, 
entra  d'abord  chez  les  l'ères  de  l'Oratoire,  et  devint  vi- 
caire général  en  Corse,  puis  curé  des  Sables.  Il  publia 
en  1781  un  ouvrage  intitulé  L'.s  Inconvénients  du 
célibat  des  prêtres,  et  lut  nommé  grand  vicaire  de 
l'évèque  constitutionnel  de  Luçon,  ce  qui  le  désigna  le 
4  sept.  1791  aux  suffrages  des  électeurs  de  la  Vendée 
pour  l'Assemblée  législative  ;  il  fut  élu  le  6  sept,  de 
ta  même  année.  Il  y  marqua  peu  et  fit  un  rapport  sur 
les  congrégations  religieuses,  concluant  à  leur  suppres- 
sion. Après  le  coup  d'Etat  du  18  Brumaire,  Gaudin,  qui 
avait  renoncé  à  la  carrière  ecclésiastique,  fut  nommé 
juge  a  la  Rochelle,  puis  bibliothécaire  à  la  Rochelle  et 
correspondant  de  l'Institut.  On  a  de  lui  les  Mémoires 
du  M'»  de  Montrose,  traduits  de  l'anglais  (1768), 
Voyage  en  Corse  (1788),  Gulistan  ou  le  Jard  n  des 
Roses,  traduit  du  persan  (17S9),  et  plusieurs  autres 
ouvrages.  11  s'était  marié  vers  1794  à  Marie-Anne 
Vassaro  ou  Vanard,  fille  d'un  aubergiste  de  la  Rochelle, 
et  mourut  en  cette  ville  le  30  nov.  1810,  laissant  un  fils, 
François-Antoine-Aimb,  né  le  21  fév.  1795,  qui  devint 
officier  et  mourut  sans  postérité  :  4)  Maurice-Joseph- 
René,  sgr  de  Vrignaudière,  baptisé  le  25  janv.  1736; 
c)  Nicolas,  baptisé  le  15  mars  173S  ;  d)  Joseph,  bap- 
tisé le  16  lév.   1740. 

7°  Jacques,  prêtre,  décédé  aumônier  de  l'hôpital  des 
Sables. 

4.  —  Gaudin(Louis-Joseph),  sr  de  la  Fonsausse, 
greffier  en  chef  du  siège  royal  des  Sables,  se  maria 
deux  fois  :  1°  le  3,  aliàs  le  23  nov.  1728,  à  S'-Sornin, 
à  sa  cousine  Anne-Marguerite  Grassineau,  fille  de 
Louis-Joseph,  s'  delà  Frenaudière,  et  d'Anne  Perrayne 
dePoiville;  2->  le  22  déc.  1743,  à  Louise-Julienne  Cor- 
beau hé  la  Croix,  fille  de  Michel,  sr  du  Bois-Bezien, 
et  de  Marguerite  Simon.  Il  fut  inhumé  à  S'-Martin  de 
Brem  (Vend.j  le  16  sept.  1746,  et  eut  du  1"  lit  : 
1°  Marie-Anne-Marguerite,  née  aux  Sables  (ainsi 
que  ceux  qui  suivent)  le  30  mai  1730  et  mariée  le 
1er  juil.  1749  à  Pierre-René  Sourouille,  sr  de  la  Mor- 
lière  ;  2"  Alexandre-Jacqi/es-Joseph,  né  le  9  juin 
1731,  mort  enfant  ;  3°  Louise-Anne-Jeanne,  née  le 
26  déc.  1732,  mariée  a  René  Gazcau,  sr  de  la  Bre- 
tonnière,  dont  elle  est  indiquée  comme  épouse  dans  son 
acte  d'inhumation  du  20  fév.  1781  ;  4°  Joseph,  qui 
suit  ;  5°  Rose,  née  le  26  oct.  1736  ;  du  deuxième  lit  : 
6°  Louise-Aimée,  née  le  12  sept.  1745. 

5.  —  Gaudin  (Joseph),  sr  de  la  Fonsausse,  né 
aux  Sables-d'Olonne  le  1er  mars  1735,  devint  échevin 
de  celte  ville  en  1771  et  épousa  en  lres  noces  Jeanne 
Robin  de  l\  Bretonnière,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants, 
et  en  secondes,  le  15  oct.  1765,  Jeanne-Jacquette  Jan- 
net  de  la  Bauduère,  tille  de  Pierre-René,  sr  de  la 
Bauduère,  et  de  Thérèse  Merlet  du  Paty.  II  paya  droit 
de  franc-fief  pour  la  moitié  du  fief  Communault  et  la 
moitié  du  quart  des  liefs  des  Grandes  et  Petites-Gar- 
naudiéres  et  Bellenoue,  pssc  d'Olonne,  pour  jouissance 
de  1740   à   17611    (Arch.    Nat.  P.  1195),   et  eut,    outre 


GAUDIN 

4  filles  non  mariées  :  1°  Aglaé-ThÊrèse,  née  le  12 
avril  1773.  mariée  le  8  fév.  1709  a  François  Bréchani, 
l'éminent  avocat  royaliste  à  la  cour  de  Poitiers,  et  qui 
mourut  à  Poitiers  le  9  mars  1858  ;  2°  Théotiste- 
Adéi.aïdc-Victoire,  née  le  22  janv.  177 S  et  mariée  le 
22  oct.  1799  a  Louis  Grolleau. 

.?  II.  —  Branche  de  L'Él»arVK. 

3.  —  Gaudin  (André  ,  conseiller  du  roi,  fils 
puîné  de  Pierre,  et  de  Françoise  Caillaud  (2e  deg., 
§  Ier),  fut  élu  au  siège  des  Sables-d'Olonne  le  30  mars 
1721,  et  signa  au  contrat  de  mariage  de  son  frère 
Laurent-Nicolas  le  14  janv.  ;  l!i99  et  en  qualité  de  cou- 
sin germain  de  la  future,  le  12  mars  1737,  au  mariage 
de  François  de  Granges  de  Surgères  avec  Marie-Anne- 
Esprit  Charbonneau  de  l'Echasserie.  Il  avait  épouse 
Catherine  Servanteau  (des  sgrs  de  laBrunière)  et  fut 
inhumé  le  6  oct.  1737,  ayant  eu  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  André,  sr  du  Breuil.  qui  signa  à  l'acte  de  mariage 
de  son  frère  Pierre-Nicolas  et  à  l'acte  d'inhumation  de 
sa  mère  le  6  juil.  1744  ;  3°  Pierre-Nicolas,  Ec.,  sgr 
de  la  Baconnière,  né  le  29  août  1713,  président  tréso- 
rier de  France  au  bureau  des  finances,  marié  le  16  oct. 
171U  à  Marie-Aune  Lodre,  fille  de  René,  contrôleur 
des  guerres,  et  de  Marie  Fèbvre,  eut  trois  enfants  : 
a  Pierre-Nicolas,  né  le  7  août  1742  ;  A)  Marie-Cathe- 
rine, née  le  15  nov.  1743  et  mariée  sous  le  nom  de 
Gandin  de  la  Cezaye,  le  11  juin  1771.  à  Gabriel-Simon- 
Léger-Justin  de  Loynes,  Chev.,  sgr  de  la  Marzelle  et  de 
la  Coudraye  ;  c)  Marie-Anne,  mariée  le  27  août  1771  à 
Jcan-Raptiste-Jacques- Vincent  Symon  de  Calisson, 
Chev,,  sgr  des  Salles,  de  Grée,  etc. 

4°  Anne-Catherine,  qui  épousa  Jacques  Regain,  et 
mourut  veuve  le  26  oct.  1777. 

i-  — Gandin  (Jean),  sr  de  l'Epine,  fut  élu  aux 
Sables-d'Olonne  à  la  place  de  son  père  le  18  nov.  1738 
et  épousa  Louise  Dorion,  ou  Doriou,  et  eut  pour 
enfants  :  1»  André,  baptisé  le  7  janv.  1735  ;  2"  Ca- 
therine-Marguerite, haptisée  le  20  nov.  1740  ; 
3°  Anne-Marie,  baptisée  le  11  fév.  1743  ;  4°  Jeanne- 
Françoise,  baptisée  le  9  juil.  1743  ;  5°  Jean-André- 
Joseph,  baptisé  le  7  juin  1746  ;  6»  André-Pascal. 
baptisé  le  1er  avril  1750.  Nous  ignorons  la  destinée  de 
tous  ces  enfants. 

§   III. 

3.  —  Gaudin  (Antoine),  fils  puîné  de  Pierre,  et  de 

Françoise  Caillaud  (2e  deg.,  s,  I"),  capitaine  de  navire 
aux  Sables-d'Olonne,  fut  inscrit  d'office  à  l'armoriai  du 
Poitou,  élection  des  Sables,  avec  le  blason  de  fantaisio 
cité  au  commencement  de  cet  article.  Il  eut  au  moins 
pour  enfant  : 

4.  —  Gaudin  (Antoine),  capitaine  de  navire  aux 
Sables-d'Olonne,  eut  pour  fils  Antoine,  qui  suit. 

5.  —  Gaudin  (Antoine),  également  capitaine  de 
navire,  épousa  aux  Sables-d'Olonne,  le  21  nov.  1752, 
Marie-Gabrielle  Audubon,  et  en  eut  au  moins  :  1°  An- 
toine, baptisé  le  16  mars  175S  ;  2°  Pierre-Auguste, 
baptisé  le  4  avril  1759  ;  3°  Jean-Pierre,  baptisé  le  7 
fév.  1760. 


§  IV. 


Branche  de  la.    Bardoxmi:re. 


3.  —  Gaudin  (Jacques),  capitaine  de  navire, 
4e  fils  de  Pierre,  et  de  Françoise  Caillaud  (2°  deg., 
§  Ie'),  signa  avec  Antoine  et  André  au  mariage  de  leur 
frère,  Laurent-Nicolas,  s'    de  la  Fonsausse.   Il   épousa 


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769 


aux  Sables,  le  22  mai  1703,  Marie-Anne  Kegain,  tille 
lies,  et  de  feu  Anne  Chabot,  et  en  eut  :  1°  Innb- 
baptisée  aux  Sablas  ij  25  déc,  1707,  mariée  le 
7  jauv.   I73S    à  Jacques-François  Achard,   licencié   es 
Ioseph,  qui  suit;  3°  Marir-Jacqubtïe,  bapti- 
sée aux  Sables  le  8  sept.  1113. 

4. —  Gaudin  (Joseph),  s'  des  Combes,  arma- 
teur, puis  conseiller  du  roi,  fut  nommé  maire  des 
I  ni. Mine  par  brevet  du  roi  le  19  juin  1770.  (Arch. 
Vend.  I!.  797.)  Il  épousa  Marie-Françoise  Pbiitsars, 
fille  de  Joseph,  s'  des  Combes,  et  en  eut  au  moins  : 
IoJosepb-MarIe-Jacques-François,  qui  suit  ;  2°  Fran- 
çoise-Catherine-Aglaé,  baptisée  aux  Sables  [comme 
les  suivants  le  m  août  17.18  ;  3°  Aimée-Elisabeth, 
baptisée  le  11  avril  1160  ;  4*  Pierrb-Jean-Gbrysos- 
TOME,  baptisé  le  S  aoiH  1764,  marié  le  28  juil.  1795  à 
Rosalie-Adélaïde  Uerlet,  fui  nommé  sous-préfet  des 
d'Olonne  en  avril  1S00;  S'  Marie-Françoise, 
mariée  le  1  fév.  1774  à  Raymond  Mercier  de  Valenton, 
ancien  officier  d'infanterie  ;  6"  Ellalie,  qui  épousa 
le  12  fév.  1791  Charles-Louis  Collinet. 

5.  —  Gaudln  (Joseph-Marie-Jacques-François), 

qualifié  de  sgr  de  la  Bardonnière  dans  l'acte  de  ma- 
riage île  sa  sœur  Marie-Françoise,  fut  baptisé  aux 
Sali'es-d'itlciiine  le  !•">  jauv.  1754.  Il  était  négociant, 
maire  des  Sables  et  major  général  de  la  gardé  natio- 
nale lorsqu'il  fut  élulri  sept.  1791  député  de  la  Vendée 
à  l'Assemblée  législative.  Il  fut  ensuite  nommé  membre 
de  la  Convention,  où  il  soutint  courageusement,  lors  des 
appels  nominaux  dans  le  procès  du  roi,  qu'il  ne  pou- 
vait se  persuader  que  le  peuple  français  eùl  délégué  S 
ses  représentants  le  despotisme.  11  vota  pour  une  me- 
sure de  sûreté  générale  comme  législateur,  c'est-à-dire 
pour  la  détention  pendant  la  guerre  et  l'exil  a  la  paix. 
Après  le  vote  qui  suivit  le  2e  appel  nominal,  il  traita 
les  conventionnels  d'assassins  et  des  coups  de  feu 
furent  tirés  sur  lui  a  l'issue  de  la  séance.  Envoyé  en 
mission  en  Vendée,  où  il  chercha  à  jouer  un  rôle  mo- 
dérateur, il  ne  tarda  pas  à  être  accusé  de  fédéralisme  et 
rappelé.  Il  reçut  après  le  9  thermidor  une  nouvelle  mis- 
sion dout  il  s'acquitta  avec  le  même  esprit  de  modé- 
ration, fut  nommé  le  21  vendémiaire  an  IV  député  de  la 
Vendée  au  conseil  des  Cinq  Cents,  puis  le  23  germinal 
au  VI  au  conseil  des  Anciens,  où  il  s'opposa  a  '.'envoi 
de  troupes  eu  Vendée  pour  combattre  les  royalistes. 
Après  le  18  Brumaire,  il  fut  élu  au  corps  législatif  et  eu 
germinal  an  VIII  nommé  sous-préfet  des  Sables,  où  il 
mourut  le  21  août  1818.  11  est  l'auteur  des  Contes  en 
vers  par  un  Vendéen,  imprimés  en  1SI0  et  écrits  dans 
le  style  et  le  genre  des  contes  de  La  Fontaine  et  du 
Décaméron.  Il  avait  épousé  en  ltcs  noces,  le  25  août 
1778,  Louise-Aimée  Doplbix,  fille  d'Aimé-François, 
lieutenaut  général  de  l'amirauté  île  France,  et  de 
Louise-Aimée-Franeoise  Friconneau  de  la  Taillée,  et  en 
secondes,  le  16  fév.  1795,  Chrétienne-Louise-Constance 
Bouchard.  Il  avait  eu  du  1er  lit  :  1°  Joséphine-Marie, 
baptisée  aux  Sables  le  1er  juin  1779  ;  2°  Joseph,  bap- 
tisé au  même  lieu  le  17  nov.  1780  et  décédé  le  19nov. 
1781  ;  du  second  lit  :  3°  Louise-Marie-Constance, 
née  à  Joué  (Indre-et-Loire  ,  le  21  déc.  1795,  mariée 
d'abord  vers  1820  à  Jean-Guillaume-Aimé  Dupleix, 
puis  le  26  janv.  1833,  à  Pierre-Alexandre-François  I!" 
de  Montrond,  capitaine  de  cuirassiers  ;  4°  Joseph- 
Adolphe,  qui  suit. 

6.  —  <>;>ii«lin  (Joseph-Adolphe),  juge  de  paix  de 
Talmonl  Vend.  ,  épousa  Aglad  Garnier,  dont  il  a  eu  : 
1»  Adolphe,  juge  île  paix  de  Talmont  après  son  père 
et  décédé  sans  alliance  ;  2"  Georges,  général  de  bri- 
gade eu  retraite. 

Diction.  IIistor.  et  Gk.nkal.  des  Familles  ou 


(;«iil\.  —  Famille  des  environs  de  S'-Martin- 

de-Brem  (V I.),  qui  pourrait  avoir  la  même  origine 

que  la  précédente  et  qui  existe  encore  aujourd'hui. 


S  Ier- 


Branche  aI.née. 


1.  —  <  ..miliii  (N...)  eut  au  moins  pour  enfants  : 
1°  Michel,  qui  suit;  2"  Augustin,  notaire  et  procureur, 
qui  ligure  avec  Michel  dans  un  acte. 

2.  —  Gandin  (Michel),  né  vers  1650,  marié  à 
Catherine  Abram,  en  eut  au  moins  Joseph,  qui  suit. 

3.  —  Gaudin  (Joseph),  né  vers  16Sfi.  chirurgien 
à  S'-Marlin-de-Brem,  épousa  Marie  Cosson,  assista  au 
mariage  de  son  fils  en  1738  et  eut  pour  enfants  :  1"  Jo- 
seph-François, qui  suit  ;  2°  Marie,  décédée  sans 
alliance  le  12  juin  1769. 

4.  —  Gandin  (Joseph-François),  licencié  es  lois, 
épousa  en  1758  Marguerite  Cordon,  et  décéda  le  8  fév. 
1782,  ayant  eu  :  1»  Marie-Marguerite-Joséphine, 
née  le  6  juil.  1759  et  mariée  le  5  sept.  1796  à  Louis 
Nicolcau,  notaire  ;  2°  François-Joseph,  né  le  2  juil. 
1760  et  décédé  2  mois  après  ;  3"  Joseph-Jean-Henri, 
qui  suit  ;  4°  Pierre-Jean-Baptiste,  né  le  l"r  juin  1765 
et  décédé  le  22  sept.  1771  ;  5°  Benoît,  né  le  1er  juil. 
1766,  prêtre,  décédé  en  exil  a  Brionue  (Espagne)  en 
1795  ;  6°  Joseph-François,  né  le  20  fév.  1769  ; 
7°  Françoise-Garrielle,  née  le  6  déc.  1771,  mariée 
à  François  Genêt  ;  8°  Julie-Marguerite,  née  le 
2  juin  1773,  fut  émancipée  ainsi  que  son  frère  Benoît 
et  sa  sieur  Françoise-Gabrielle  le  27  oct.  1788.  (Arch. 
Vend.  B.  1103.) 

5.  —  Gaudin  (Joseph-Jean-Henri),  né  le  23  oct. 
1763,  épousa  le  30  janv.  17S9  Elisabeth-Geneviève 
Goupilleau,  et  en  eut  :  1°  Geneviève-Marie-Cathe- 
rine, née  le  3  nov.  1797,  en  religion  R.  M.  St6-Aldé- 
gonde,  décédée  religieuse  ursuline  de  Chavagnes-en- 
Paillers  (Vend.)  ;  2°  Henriette-Victoire,  morte  sans 
alliance  ;  3°  Joseph-Henri-Locis,  qui  suit. 

6.  — Gaudin (Joscph-Henri-Louis), né  àS'-Gillos- 
sur-Vie  (Vend.)  le  2  déc.  1792,  épousa  le  3  juin  1818 
Bathilde-Anastasie  Giraudin,  et  en  eut  :  1»  Joseph- 
Pierre-Eugène,  qui  suit  ;  2°  Achille-Marie,  rapporté 
au  §  II. 

7.  —  Gaudin  (Joseph-Pierre-Eugène),  né  aux 
Sables-d'Olonne  en  1818,  décédé  au  même  lieu  le 
5  oct.  1889,  avait  épousé  Céline  Esnard,  dont  il  eut  : 
1°  Georges,  qui  suit  ;  23  Joseph,  marié  à  Marthe 
David,  dont  il  a  eu  :  a)  Philibert,  b)  Louis,  cJJoseph, 
d)  Anne-Charlotte,  e)  Marie-Caroline,  f)  Marthe. 

3"  Léon,  décédé  célibataire. 

S.  —  Gandin  (Georges),  docteur  en  médecine 
aux  Sables-d'Olonne,  a  épousé  Jeanne  Genêt,  dont  il  a: 
1"  Biiger,  2°  Henri. 


II. 


Branche  cadette. 


7.  —  Gandin  (Achille-Marie),  né  le  6  juin  1S2S, 
conseiller  d'arrondissement  des  Sables  pour  le  canton 
de  S'-Gilles-sur-Vic,  lils  puîné  de  Joseph-Henri-Louis, 
et  de  Bathilde-Anastasie  Giraudin  (6e  deg.  §  1er), 
épousa  Caroline  HlMÉNE  de  Fontevaux,  et  décéda 
aux  Sables-d'Olonne  le  ïi  mai  IS96,  ayant  eu: 
1  VLFRED-ACHILLE,  qui  suit  ;  2"  Victoire,  mariée  à 
Albert  Martin,  de  Luçon;  3"  Raymond,  notaire  a 
Mareuil-sur-le-Lav  (Vend.),  épousa  Marguerite  Bois- 
men  ;  4"  Maxime,  avoué  à  Vannes,  époux  de  Gabrielle 
Pelletier,  dont  2  fils,  Pieihie  et  Jean  ;  5°  Caroline, 
mariée  à  Léon  Goupilleau,  de  Véré  ;  6°  Achille,  époux 

Poitou.  —  t.  m.  49 


770 


G1UDIN 


de  Marie  F.my,  dont  2  fils  et  une  fille  :  Jacques,  André 
et  Cécile  ;  7°  Marguerite,  mariée  à  Constant  Meunier  ; 

8"  GlSORGES-LÉON. 

8. —  Gaudin  (Alfred-Achille),  notaires  Basse- 
Goulaine  (Loire-Inférieure),  épousa  Marie  Rolland  et 
décéda,  laissant  :  1°  Alfred,  2°  Garhiel. 

GAUDIN.  —  Famille  des  environs  des  Sahles- 
d'Olonnedont  on  peut  justifier  la  filiation  dès  la  fin  du 
xvr  siècle,  d'après  des  renseignements  qui  nous  ont  été 
communiqués  par  M.  E.  François  du  Temps. 

Blason  :  d'or  aune  croix  pattée  de  gueules.  (Donné 
d'office  en  1700  à  Simou  Gaudin,  notaire  à  Fontenay- 
le-Comte  (4B  deg.,  §  1er),  dans  l'Armoriai  du  Poitou.) 

Gaudin  (Michel,  allai  Louis),  sr  de  l'Oullière, 
est  reçu  en  la  charge  de  commis-greffier  des  experts 
dans  les  juridictions  de  Brandois  le  1er  déc.  1713. 
(Areh  Vend.  B.  141.)  Il  achète  le  2  janv.  1737  1e  pré 
du  Gué,  p«e  d'Olonne,  est  fermier  de  la  terre  d'Olonne 
en  1740  et  paie  en  1741  droit  de  fraue-fief  pour  la 
métairie  des  Prés  de  la  Chapelle-Achard,  par  lui 
acquise  de  Marie  Robin,  veuve  de  Pierre  Lenoir,  le 
10  mars  1739,  devant  David,  not.  aux  Sables.  (Id.  B. 
775,  et  Arch.  Nat.  P.  1187,  f°  41.)  De  concert  avec  sa 
femme  Marie  Dupuy,  il  acheta  le  17  juin  1744  la  moi- 
tié de  la  terre  de  la  Rochelle,  pS8C  de  S'-Vincent-sur- 
Jard,  de  Charles-François  de  Geayde  Mianne,  et  eut  au 
moins  pour  enfant  :  Louise,  qui  épousa  a  Angles  (Vend.), 
le  30  mai  1741,  René-Germain  Gazeau,  s'  de  la  Bre- 
tonnerie.  (lleg.  d'Angles.) 


§  Ie 


Branche   aînée. 


1.  —  Gaudin  (Jacques),  qui  vivait  aux  Sables- 
d'Olonne  en  1590,  avait  épousé  Alice  Maigneau, 
comme  cela  est  prouvé  par  le  contrat  de  mariage  de 
son  fils  aîné  Jacques,  qui  suit.  11  eut  également  René, 
sr  de  la  Madeleine,  qui  était  curateur  de  ses  neveux, 
enfants  de  Simon,  le  8  juin  1649. 

2.  —  Gaudin  (Jacques),  notaire  de  la  principauté 
de  Talmont,  puis  procureur  en  l'élection  et  comté  des 
Oleunes,  épousa  le  11  oct.  1611  (Maire  et  Pouillé,  not. 
aux  Sables-d'Olonne)  Catherine  Veillon,  fille  de  feu 
Simon,  sr  du  Braudois,  et  de  Marie  Pinard,  dont  il  eut: 
1°  N...,  qui  se  maria  à  Antoine  Pigron  ;  2°  Jacques, 
3°  René,  4»  Simon,  qui  suit. 

3.  —  Gaudin  (Simon,  Ier  du  nom),  sr  de  la 
Madeleine,  baptisé  aux  Sables-d'Olonne  le  25  janv. 161 8, 
épousa  le  18  déc.  1640  (Biroin  et  Richard,  not.  aux 
Sables)  Louise  Huguet,  fille  de  Gilles,  et  de  Marie 
Prau,  ou  Déau,  en  présence  de  ses  frères  et  beau- 
frère  précités,  et  eut  de  ce  mariage  :  1°  Simon,  qui 
suit  ;  2°  Michel,  rapporté  au  §  III.  Simon  et  sa  femme 
se  firent  une  donation  mutuelle  le  28  mars  1643 
(Petiot  et  Sacré,  not.  aux  Sables),  et  Simou  était 
décédé  avant  le  8  janv.  1649,  date  de  l'entérinement 
de  la  donation  qu'il  avait  faite  à  sa  femme,  et  signi- 
fiée à  René  Gaudin,  sr  de  la  Madeleine,  curateur  de  ses 
enfants  mineurs. 

4.  —  Gaudin  (Simon  IIe),  bourgeois  des  Sables- 
d'Olonne,  épousa  le  30  sept.  1663  (Coudreau  et  Girard, 
not.  aux  Sables)  sa  cousine  germaine  Catherine  Pom- 
mekaye,  fille  de  Viuccnt,  sr  de  la  liarhoire,  et  de 
Marie  Pcroteau,  avec  dispense  de  parenté  obtenue  en 
cour  de  Rome  le  17  septembre  1663.  Us  se  firent  une 
donation  mutuelle  de  leurs  biens  le  12  déc.  1664 
(Morineau  et  Coudrin,  not.  aux  Sables)  et  habitaient  la 
p,,e  de  S'-Hilairc  de  Talmont  en  1705.   lis  eurent  pour 


GA.UDIIV 


enfants  :  1»  Simon,  qui  suit  ;  2"  Catherine,  mariée 
aux  Sables-d'Olonne,  le  20  nov.  1696,  à  Mathieu  Girau- 
din,  avocat  au  Parlement,  procureur  du  roi  eu  l'ami- 
rauté de  Poitou,  sénéchal  d'Orbeslier;  ils  demeuraient 
à  la  Tignolière,  psse  de  St-Hilaire  de  Talmont  (rapp. 
vend.)  ;  3°  autre  Simon,  notaire  a  Fontenay,  qui  fut 
inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poilou  avec  le  blason 
décrit  plus  haut  et  fut  parrain  aux  Sables  d'uue  fille  de 
sa  sœur  Catherine  le  6  mars  1702.  Nous  ignorons 
s  il  s'est  marié  et  s'il  a  laissé  postérité  ;  4°  Anne- 
Louise,  mariée  par  contrat  du  1er  juil.  1705  (David  et 
Guéneau,  not.)  et  le  8  du  même  mois  à  l'église  des 
Sables,  à  François  Cosson,  sr  de  la  Geslière,  veuf  de 
Anne  Pasteau,  huissier  royal  et  procureur  de  l'amirauté 
des  Sables. 

5.  —  Gaudin  (Simon  111*),  sr  de  l'Oullière, 
épousa  le  14  fév.  1696  (Train  et  Loyauté,  not.  à  Fon- 
tenay-le-Comte)  Marie-Anne  Guintard,  fille  de  Jacques, 
notaire  à  Fontenay,  et  de  Marie  Turpault.  Ils  habi- 
tèrent longtemps  Cliavigny  (S,e-Gemme,  près  Luçon)  et 
étaient  décédés  l'un  et  l'autre  avant  le  25  oct.  1747, 
date  du  partage  de  leurs  biens  eutre  leurs  enfants  qui 
furent  :  1°  Simon,  qui  suit  ;  2°  René,  rapporté  au 
§  Il  ;  3°  Jacques-Resé,  docteur  en  médecine  a  Fonte- 
nay, marié  en  celte  ville  le  3  mars  1745  (Fillon  et 
Claveau,  not.)  a  Geneviève  Arnaud  (remariée  en  1770 
à  Joseph  Robin),  fille  de  Christophe,  et  de  Marie  Mes- 
treau.  Le  partage  de  leurs  biens  eut  lieu  le  5  avril 
1764  entre  leur  frère  René  et  leurs  neveux,  ce  qui 
prouve  qu'ils  ne  laissèrent  pas  de  postérité  ;  4° 
Louise,  épouse  rie  Pierre  Robin,  de  Fonlenay,  qui 
était  veuve  le  4  janv.  1760;  5°  Pierre-Louis,  de- 
meurant paroisse  de  Sle-Hermine  ;  6°  Marie-Anne, 
religieuse  de  l'Union  Chrétienne,  décédée  avant  le 
14  octobre  1749,  date  du  partage  de  ses  biens. 

6.  —  Gaudin  (Simon  IVe),  demeurant  au  Petit- 
Magny  (Le  Simon,  Vend.),  puis  au  château  de  Bessay, 
épousa  le  14  nov.  1723  (Ferret,  not.  à  Sle-Heruiine) 
Louise-Perrine-Paule  Prévéreau,  tille  de  feu  Pierre, 
et  de  Marie  Rousseau,  dont  il  eut  :  1°  Pierre-Louis, 
sr  de  la  Thibaudière,  demeurait  a  S'°-Hermine  en 
1788  ;  2°  Louise,  mariée  d'abord  avant  le  17  juil.  1753 
a  Pierre  Robin,  rendit  aveu  à  Bourneau  à  cette  date, 
puis  se  remaria  à  Jean-Martin  Rraud  avant  1788  ; 
3"  Simon,  qui  suit  ;  4°  Françoise-Julie,  épouse  de 
Pierre  Tiffereau  on  Tiffreau  ;  5°  Nicolas,  décédé  avant 
1788. 

7.  —  Gaudin  (Simon  V')  épousa  le  19  août 
1753  Marie-Louise  Chevallereau,  fille  d'Abraham- 
François,  avocat  en  Parlement,  sénéchal  de  la  Bnle  de 
S'»-Herminc,  et  de  Marguerite-Modeste  Maingaud,  sa 
2e  femme,  et  était  veuf  avant  le  5  août  1764.  lient  au 
moins  pour  enfant  :  Marie-Louise,  qui  se  maria  a 
Ste-Hermine-S'-Hermand  (Vend.),  le  27  janv.  1772,  à 
Jean-Félicien-Bernard  Maisonneuve,  notaire  et  procu- 
reur de  la  Bnie  de  Sle-Hermine,  et  était  décédée  avant 
le  16  août  1788. 


II. 


Branche  de   la  Haikowklve. 


6.  —  Gaudin  (René),  sr  de  la  Maisonneuve 
(Champagné-les-Marais,  Vend.),  fils  puîné  de  Simon, 
el  de  Marie-Anne  Guintard  (5e  deg.,  §  I"),  naquit  en 
1701  et  épousa  le  22  sept;  1728  (Masson  et  Ballard, 
not.  a  Fontenay)  Marie-Jeanne  Brisson,  fille  de  Daniel, 
Ec,  lieuteuant  en  la  maréchaussée  générale  de  Poitou, 
et  de  Marthe  Le  Large.  Il  constitue  le  7  juin  1762  une 
rente  de  33  livres  au  profil  de  Pierre-Jacques  Iloussct, 


«.  \l  l>l-\ 


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771 


s'  de  la  Carde,  demeurant  en  Bs  B  ne,  et  était  d  - 
cédés  l..-vaudièiv,p-  °dealarsais-S10-Radegonde(Vend.), 
le  2,  mars  1166.  M  lui  inhumé  le  lendemain  h  Lorbrie 
près  Fontenay,  lieu  de  sa  résidence,  ei  ses  enfants  se 
èrenl  le  23  avril  1  "ï s l  la  succession  de  leur 
Catherine-Thérèse  Brîssou.  Ils  étaient:!0 Jean 
David,  qui  suit  ;  2n  Rbné-Je.vn-Bap nSTE,  s1'  du  Bou- 
el.aud,  né  à  Chailli-les-Marais,  le  je.  août  1739,  épousa 
8  Paris,  le  li  l'év.  1776  (de  la  Fraignaie  et  Naml, 
ni  ,  Julie-Elisabeth  l!i.mi\,  veuve  de  Franrois-Saln- 
mon  (iiraudeau,  et  fille  de  Henri- Hilaire,  Ee.,  sgr  de 
Lévaudière,  et  de   Marguerite  Draud,  et  n'en  eut  point 

de  postérité  ;  3°  Jeanne-Marie,  qui  habitait  | S'-V- 

S  Fontenay,  rendu  aveu  le  20  mai  ml  (Rival- 
land  et  Bodio,  not.  de  la  chat»10  de  Champgillon)  à 
Catherine  de  Laurière  k  cause  de  sa  sgrie  de  la  Chaume 
en  S"'-Herniiue  ;  4u  Maroobrite-Renee,  épousa  le 
22  août  I76S  (Millouain  et  Landreau,  not.  à  Fontenay) 
Pierre  Louis  François,  sgr  de  Pascouinay. 

7.  —  Gaudin  [Jean-David  .  sgr  de  Maisonneuve 
et  de  Boistrié  Sérigné,  Vend.),  acheta  le  4  mars  1777 
(Ballard  ci  Mosnay,  not.  à  Vouvent)  des  terres  dans 
la  l!,1,c  de  Rourneau,  dont  il  rendit  aveu  le  lOjuil. 
lisn  a  Catherine  de  la  Haye-Montbault,  B"c  de  Buur- 
Iieau,  veuve  de  Gabriel  de  la  Haye-Monlhaull.  Il  épousa 
le  18  sept.  17S0  Elisabeth-Marie  Dagdin  de  h  Hoche, 
tille  de  François-Laurent,  sgr  de  la  Roche  de  Naide, 
et  de  Marie-Louise  Brunet  de  Sors,  et  arrenta  le 
22  mais  17S2  (Fillon  et  Vinet,  not.  à  Fontenay  la 
cabane  du  Grand-Logis,  située  en  la  sgrie  de  Champa- 
gné-les-Marais,  moyennant  la  rente  foncière  et  perpé- 
tuelle de  120U  livres.  Il  avait  eu  au  inoins  pour  enfant: 
Jean-François,  qui  suit. 

S. —  Gaudin  Jean-François),  qui  fut  libraire  à 
Fontenay  en  1831,  avait  épousé  N...  Beaojeau,  fille 
de  Jean,  et  de  Marie  Terraçon  :  mais  nous  ignorons 
s'il  eut  postéiité. 

§  III.  —  Branche  oes  Sj|Rles. 

4.  —  Gaudin  (Michel),  fils  puîné  de  Simon,  et 
de  Louise  Huguel  (3e  deg.,  §  Ie1'),  vivait  aux  Sables: 
d'OIonne  en  1660  et  eut  au  moins  pour  enfant  Michel, 
qui  suit. 

5.  —  Gaudin  (Michel),  notaire  aux  Sables  en 
1690,  d'après  un  acte  de  constitution  de  rente  du 
13  avril  1726  (Péault  et  Rouillé,  not.  aux  Sables), 
puis  notaire  de  la  B°'e  du  Gué  de  S,e-Flaive  et  de  la 
Mothe-Achard,  épousa  Michelle  Grelet,  dont  il  eut  : 
1°  Gabriel,  qui  suit  ;  2°  Gillette,  mariée  le  20  jn.il. 
1716  a  Etienne  Cosson,  visiteur  des  vaisseaux  au  siège 
de  l'amirauté  des  Sables. 

6.  —   <..iiii lin     (Gabriel),   sr    de    la    Chanelière, 

épousa  à  S'e-FIaive-des-Loups  (Vend.),  le  30  juin  1706, 
Catherine  Maigneau,  fille  de  Jean,  s'  de  la  Sorlière,  et 
do  Modeste  Braguier. 

GAUDIIV.  —  Cette  famille  dont  nous  ignorons 
l'origine  a  fourni  un  lieutenant  général  a  la  ville  de 
Fonlenay-le-Conite  au  xvn°  siècle. 

1.  —  Gaudin  (René),  sr  de  la  Sauzayc,  né  à  la 
Rochelle  et  lieutenant  criminel  à  Fontenay-le-Comte, 
épousa  vers  1585  Marguerite  Imuuht,  fille  de  Jean,  s' 
de  la  Pinaudière,  maire  de  Fontenaj  le-Comte  el  célèbre 
jurisconsulte,  l'un  des  premiers  adeptes  de  la  réforme 
en  cette  ville,  et  en  eut  au  moius  Jean,  qui  suit. 

2.  —  Gaudin  (Jean),  s'  de  la  Sauzaye,  était 
avocat  à  Fontenayen  1612, puis  quelques  années  aprè  . 
vers  1620,  lieutenant  général  civil  el  commissaire  exa- 


mlnateur  au  même  siège,  charge  dont  il  se  démit  le 
12  net.  ici';  en  faveur  <!<■  Nicolas  Macquin.  Il  in  sou 
testament  le.  1  avril  1651,  par  lequel  i1  chargeait  Etienne 
L>  lilay,  ministre  protestant  à  Fontenay.  de  publier 
l'ouvrage  intitulé  a  Clef  des  s  lences,  dont  il  était 
l'auteur;  n-  dernier  le  lii  imprimer  en  1657 à  Fontenay, 
cher.  Pierre  Blanchet,  en  un  volume  in-4°.  D'après 
R.  Fillon,  on  a  de  fortes  présomptions  de  croire  qu'il 
est  également  l'auteur  de  la  Chronique  protestante  de 
Fontenay.  Il  s'était  marié  deux  fois,  d'abord  en  1621 
à  Anne  Faure,  tille  de  Jean,  conseiller  du  roi,  lieu- 
tenant général  k  Fontenay,  et  de  Renée  Raineteau  ou 
Rameteau,  dont  il  n'eut  pas  d'enfant  ;  puis  a  Esther 
Mariteau,  fille  de  Guillaume,  et  de  Auue  Mage, 
laquelle  riait  décédée  avaut  le  s  l'év.  1637,  comme  il 
appert  d'une  transaction  passée  a  cette  date  entre  ledit 
Jean  Gauilin,  son  mari,  el  Paul  Rolland,  Ec,  sgr 
de  Moutrolland,  donateur  de  Arthur  Mariteau,  fils 
de  Guillaume  et  de  Anne  Mage.  Par  cette  transaction 
ledit  Roland  se  reconnaît  débiteur  d'une  somme  de 
1800  livres  envers  ledit  Gaudin,  et  on  y  voit  également 
que  Jean  Gaudin  avait  eu  d'Esther  Mariteau  une  fille, 
Catherine,  qui  était  décédée  avant  la  rédaction  de  cet 
acte,  Notes  du  Cle  d'Orfeuille.)  (V.  Archiv.  Ch'Mnf™ 
R.  1354.) 

GAUDWEAU.  —  Les  renseignements  que 
nous  avons  recueillis  sur  ce  nom  étant  peu  nombreux  et 
appartenant  à  diverses  familles,  nous  les  classons  ici 
dans  l'ordre  chronologique. 

Gaudineau  (Lucas),  procureur  fiseal  de  Bour- 
nezeau  (Vend.)  en  1540,  écrit  plusieurs  lettres  à  la 
douairière  de  la  Trémoïlle  en  1516  et  1547,  pour  lui 
représenter  la  mauvaise  gestion  de  René  Neyron,  pro- 
cureur de  la  duchesse  pour  la  moitié  de  Bournezeau. 
(Bihl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5032.   Marchegay.) 

Gaudineau  (Lucien  et  René),  notaires  à  Bour- 
nezeau,  passent  le  21  juin  1563  un  acte  pour  Charles 
Rouault  et  Louise  de  la  Trémoïlle  sa  femme.   (Id.  id.) 

Gaudineau  (René),  peut-être  celui  qui  précède, 
était  sénéchal  de  la   B°'e  de  Bournezeau  en  15S4.  (F.) 

Gaudineau  (René),  s'  de  Villiers,  agissant 
comme  tuteur  de  ses  enfants  mineurs  et  de  feu  Tho- 
masse  Charriée,  sa  femme,  et  pour  Pierre,  son  fils 
aîné,  qui  suit,  rend  aveu  le  12  mai  1599  au  sgr  de 
Vendrennes.  (Id.) 

Gaudineau  (Pierre),  sgr  de  Relleville  en  Thouar- 
sais  et  de  la  Touche-Chahoureau  dite  le  Pinier,  avocat 
eu  Parlement,  était  décédé  avant  le  la  juiu  1604, 
laissant  pour  veuve  Philippe  Dbpin  et  une  fille,  C.athe- 
rine,  sous  la  tutelle  de  sa  mère.  (Id. 

Gaudineau  (Judith)  épousa  vers  1600  Guillaume 
Duval,  sr  de  la  Blancbetière,  veuf  d'Alix  Gendron. 
(Gén.  Duval.) 

Gaudineau  (Pierre)  était  procureur  fiscal  de 
la  B0'0  de  Bournezeau  en  1605.  (Bibl.  Nat.  Nouv. 
Acquis,  franc.  5032.  Marchegay.)  Il  était  sr  de  Lcsbat 
et  lit  plusieurs  déclarations  pour  des  domaines  nobles 
les  10  oct.  1609  et  11  avril  1610.  (Arch.  Nat.  P.  77371'B.) 

Gaudineau  Jean)  était  notaire  en  la  cour  et 
B"'«  de  Ste-Hermine  en  1026.  (Chériu,  1ns.  Gén.  lluil- 
la'rd.) 

Gaudineau  [Moïse),  s*  des  Couttières,  et  Renée 
i.i  m  "ion,  sa  femme,  sont  demandeurs  en  restitution 
de  fûts  contre  Louis  Bonneau  et  Marie  Grelaud,  sa 
femme,  le  3fl  mars  1629.  (Arch.  Vend.  B.  1116. 

Gaudineau    .Mue     épousa  Jean  Duguarrv,  qui 


772 


«;  a»  di\i;ai 


dcmourait  à  la  Rochelle  le  8  mars  1631  et  faisait 
hommage,  a  cause  d'elle,  des  fiefs  de  la  Moite,  Port- 
neuf,  et  le  Petit  S'-Micliel,  près  de  ladite  ville.  (Id.  id. 
1167.) 

Gaudineau  (Jean),  s1'  de  Grenucliet,  allas  de 
Genusse,  fait  aveu  les  5  sept.  1632  et  23  mars  1646 
pour  la  sergentise  féale  de  S'*-Hcrmine,  autrement  la 
maison  de  Vellaudin,  sise  au  faubourg  de  S,e-Hermine. 
(Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5041,   Marchegay.) 

Gaudineau  (Jean)  et  Jacques  Fouchier,  fer- 
miers généraux  de  la  Boie  de  S'-Michel-en-l'Herm, 
assistent  aux  assises  de  cette  cour  le  11  avril  1641. 
(Arch.  Vend.  B.  1169.) 

Gaudineau  (Marie)  épouse  Jacob  Bouhereau, 
sgr  de  Portneuf,  de  la  Motte.  Ce  dernier  à  cause  d'elle 
fait  hommage  desdits  fiefs  le  21  juin  1649  au  cardinal 
de  Mazarin,  abbé  de  S'-Michel-en-l'Herm,  comme  sgr 
Baron  dudit  lieu.  (Id.  id.  1170.) 

Gaudineau  (Marie)  épousa,  vers  1660,  Gabriel 
de  Ptouer,  Cbev.,  sgr  de  la  Chopinière,  comme  on  le  voit 
par  le  mariage  de  leur  fils  Claude-Hilarion,  le  23  avril 
1697,  avec  Judith  de  la  Varenne.  (Conf.  Maupeou, 
pour  la  famille  de  Plouer.) 

Gaudineau  (Renée),  épouse  de  Jean  Bobert, 
Ec.,  sgr  de  la  Gennerie,  fait  baptiser  une  fille  à  la 
Couture  (Vend.)  le  11  oct.  1688.  (Reg.) 

Gaudineau  de  la  Boucherie  (Marie) 
épousa  le  30  janv.  1696  Philippe  Esgonnière,  sr  de  la 
licrjonnicre  ;  à  la  même  date,  Sdzanne  Gaudineau  de 
la  Boucherie,  qui  devait  être  sa  soeur,  épousait 
Jacques  Esgonnière,  sr  de  la  Béguerie,  frère  du  précé- 
dent. (Gén.  Esgonnière.) 

Gaudineau  (Gilles),  s'  de  la  Vergnais,  marié  a 
Catherine  Augeiieau,  décéda  veuf  a  la  Bruffière  (Vend.) 
le  9  avril  1674,  ayant  eu  plusieurs  enfants,  tous  bapti- 
sés à  la  Bruffière  et  qui  sont  :  1°  Jean,  qui  suit  ; 
2°  Jeanne,  baptisée  le  27  déc.  1649  ;  3°  Lodise,  bap- 
tisée le  9juil.  1651,  et  inhumée  dans  l'église  de  cette 
paroisse  le  11  sept.  1667  ;  4"  Charlotte,  baptisée  le 
23  mai  1655  ;  5°  autre  Louise,  baptisée  le  9  déc.  1657  ; 
6°  Mathurin,  baptisé  le  9  nov.  1659  et  mort  au  Petit- 
Tail  eu  la  Bruffière  le  3  avril  1674.  (Dr  Mignen,  de  Mon- 
taigu.) 

Gaudineau  (Jean),  s1'  de  la  Vergnais,  baptisé 
à  la  Bruffière  le  19  mai  1647,  y  épousa  le  19  mars  1674 
Mathurine  Chibon,  fille  de  Macé,  et  de  Marie  Gouleau, 
mourut  9  jours  après  son  mariage  et  fut  inhumé  le 
29  mars  a  la  Bruffière.  Il  avait  eu  avant  son  mariage  et 
de  ladite  Chiron  un  fils  naturel,  Gilles,  qu'il  reconnut 
et  qui  suit.  (Id.  id.) 

Gaudineau  (Gilles),  Ec,  sgr  du  Petit-Tail  et 
de  Soubcdoir,  né  à  la  Bruffière  le  9  mai  1669  et  décédé 
au  même  lieu  le  25  fév.  1718,  avait  épousé  à  la  Bruf- 
fière, le  1er  fév.  1700,  Perrine  Vinet,  fille  de  Julien, 
et  de  feu  Benée  Chauvercau  dont  il  eut  plusieurs 
enfants,  tous  baptisés  à  la  Bruffière  et  qui  sont  : 
1°  Marie,  baptisée  le  30  nov.  1700,  morte  le  8  déc.  de  la 
même  année  ;  2°  Gilles,  baptisé  le  25  sept.  1702  ; 
3°  autre  Marie,  baptisée  le  3  fév.  1704  ;  4°  Agathe, 
baptisée  le  14  avril  1706  ;  5°  Perrine,  baptisée  le 
1S  juil.  1707  ;  6"  Pierre,  baptisé  le  19  mars  1710, 
décédé  le  21  mars  de  la  même  année  ;  7°  troisième 
Marie,  baptisée  le  27  juil.  1711  et  décédée  le  1er  sept, 
suivant. 

Gaudineau  (Renée),  Dc  de  la  Verrerie,  épousa 
le  21  mai  1703  Jean-Nicolas  Esgonnière,  sr  de  la 
Feybretièrc,  qui   mourut  le  21  avril  1725.    Elle  devait 


<;\i    IMH'IX 


droit  de  franc-fief  en  1741  pour  le  fief  de  la  Louette, 
psse  de  Bournezeau.  (Arch.  Nat.  P.  1187.) 

Gaudineau  (Marie),  veuve  de  Jean-Baptiste 
Taulpier,  notaire  royal  à  Fontenay,  vend  a  Alexis  Espe- 
ron,  sr  du  Rivault,  la  part  qui  lui  est  échue  dans  la 
succession  de  Pierre  Gaudineau  et  Benée  Guérit,  ses 
père  et  mère,  moyennant  600  livres,  le  28  nov.  1763. 
(Arch.  Vend.  B.  914.) 

Gaudineau  (Baptiste-François),  né  à  S'-Michel- 
en-l'Herm  (Vend.)  le  24  mai  1817  et  mort  à  Lucon  le 
1er  fév.  1887,  conseiller  général  de  la  Vendée,  puis 
président  de  cette  assemblée  et  maire  de  Luçon  pendant 
plus  de  25  ans,  entra  au  Parlement  le  39  janv.  1876 
comme  sénateur  du  département  de  la  Vendée.  Il  ap- 
partint à  l'extrême  droite  royaliste  et  vota  constamment 
avec  les  monarchistes,  se  prononça  en  juin  1877  pour 
la  dissolution  de  la  Chambre  des  députés,  pour  le 
gouvernement  du  seize  mai,  contre  le  cabinet  Dufaure 
et  les  divers  ministères  de  gauche  qui  lui  succédèrent, 
vota  également  contre  l'article  7  et  l'application  des 
lois  aux  congrégations  non  autorisées.  Il  fut  réélu  séna- 
teur le  8  janv.  1882  et  reprit  sa  place  parmi  les  con- 
servateurs royalistes,  vota  contre  la  réforme  du  per- 
sonnel judiciaire,  contre  le  divorce,  contre  l'expulsion 
des  princes,  etc.,  et  mourut  à  Luron  en  18S7.  (I)"  des 
parlementaires.) 

i.ll   IMII   IV    —  Noms  divers. 
Gaudouiu  (N...)    était   notaire  de    Mouchamps 

(Vend.)  en  1580.  (Bibl.  Nat.  Gazeau,  Grande  Ecurie.) 

Gaudouin  (Mathurin),  à  cause  dc  Renée  Rorin, 
sa  femme,  fait  hommage  en  1605  du  fief  du  Bois- 
Tranchet,  près  du  Plessis-Sergent  ?  à  la  Chaize-le- 
Vicomte  (Vend.).  (Bible  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5034, 
Marchegay.) 

Gaudouin  (N...)  était  notaire  de  Marmande 
(Vien.)  en  1607.  (Cab.  de  d'Hozier,  139.  De  Ferrou.) 

Gaudouin  (Vincent)  est  curateur,  pour  le  roi, 
des  enfants  de  Louis  Gourjault,  sgr  de  Passac,  et  de 
Marie  du  Fay,  exilés  pour  cause  de  religion,  vers  1690. 
(Gén.  Treuille  de    Beaulieu.) 

Gaudouin  (Henry),  chapelain  de  la  chapelle  de 
Maulais  (Vien.),  fut  représenté  à  l'assemblée  du  clergé 
du  Poitou  en  1789  par  François-Claude  Lamarque,  sous- 
diacre.  (Clergé  du  Poitou,  1789.) 

GAUDOUItV  —  Famille  bourgeoise  des  envi- 
rons de  Bressuire,  qui  a  donné  deux  sénéchaux  à  la 
ville  de  Thouars  au  xvine  siècle. 

Blason  :  de  sable  à  un  cygne  d'argent 
courant,  posé  en  bande.  L'Armoriai  de 
Mervache  à  la  Bibliothèque  Nationale 
donne  à  une  famille  Gaudouin  :  d'or  a  la 
harre  de  gueules,  chargée  de  3  pals  d'or, 
au  lion  léopardé  de  sable  en  chef. 

Gaudouin  (Marie-Françoise)  paie  droit  de  franc- 
fief,  à  cause  de  l'hôtel  de  Mahé,  p"e  de  S'-Laon  de 
Thouars,  pour  20  ans  de  jouissance  de  1759  à  1779. 
(Arch.  Nat.  P.  1281.) 

Gaudouin     (Louise-Henriette-Marie-Prudence) 

épousa  à  S'-Laon  de  Thouars,  le  24  nov.  1778,  Chartes- 
Louis  de  Laspaye,  Chev.,  sgrde  S'-Généroux.  (A IV.  Poi- 
tou, 1778,  p.  207.) 

Gaudouin  (Henry),  prêtre  habitué  de  Bres- 
suire, vivait  vers  1779.  (Catalog.  Dugast-Matifeux,  II, 
p.  S.) 


«.UMIM 


1.  —  Baudouin  (Salomon),  demeurant  en  sa 
maison  de  Fonteuelle  (|H»°  de  Faye-1'Abhcsse,  D.-S.), 
achète  on  1688  les  maison  noble,  fief  et  métairie,  terre 
ci  agrie  de  la  Grange  (Courlay,  D.-S.),  de  Pierre  de 
Lioiers,  Ee.  (Arch.  ri. -S.  E*  1014.)  Il  avait  épousé 
Jeanne  Brunbt,  qui  est  dite  sa  veuve  en  1695,  et  en  eut 
an  moins  :  l* Jean-Salomon,  qui  suit  :  -'  Marsurrite, 
nui  était  en  1696  veuve  de  Nicolas  Billaud,  président 
:iu  siège  royal  de  Fontenay-lc-Comlc. 

2.  —  Gautlouin  (Jean-Salomon),  sr  de  la  Bon- 
uonuière,  avocat  en  Parlement,  fut  reçu  lieutenant  cri- 
minel en  l'élection  de  Thouars  le  11  aoul  1713,  et  dé- 
mit sénéchal  de  la  duché-pairie  de  Thouars   en   1718. 

Il  épousa  Jeanne   Brunet  (Arch.  D.-S.  !•>  II):!:!)  et  eut 
au  moins  pour  enfant  Salomon,  qui  suit. 

ii.  —  Gautlouin  i  Salomon)  fut  également  séné- 
chal de  la  duché-pairie  de  Thouars  et  étail  décédé  en 
1735,  laissant  pour  veuve  Madeleine-Fraoçoise-Yolande 
hé  la  Ville,  fille  de  Pierre-François,  Chev.,  sgr  de, 
Baugé,  et  de  Henriette  l.e  Blanc,  sa  seconde  femme, 
dont  il  avait  eu  :  1°  René-Henry-Salomon,  qui  suit  : 
2°  Renk-Salouon,  prêtre,  directeur  de  l'hôpital  de  la 
ville  de  Bressuire,  qui  vend  en  1737  une  petite  horderie 
sise  au  village  de  la  Cour  de  Nivelle  (Coussay,  D.-S.), 
et  était  décédé  en  1763  ;  3"  Henry,  sgr  du  Chillou, 
(S'-Varent,  D.-S/,  qui  vivait  en  1751.  (Arch.  D.-S. 
Es  1022.) 

4.  —  Gaudouin  (René-Henry-Salomon),  s'  de 
la  Grange,  procureur  au  dépôt  du  sel  à  Thouars,  paie 
droit  de  franc-fief  pour  la  moitié  de  la  métairie  noble 
del'Epinay  (Bretignolle,  D.-S.).  du  28  déc.  1763,  date  de 
la  mort  du  sr  Gaudouin,  piètre,  sou  frère,  jusqu'en 
17S3.  (Arch.  Nat.  P.  1294.)  Nous  ignorons  s'il  s'est 
marié  et  s'il  a  laissé  postérité. 

GAUGAIKG,  —  Famille  de  l'éehevinage  de 
Niort,  qui  a  donné  deux  maires  k  celte  ville  et  a  été 
maintenue  en  sa  noblesse  en  1667  et  1699.  Elle  s'est 
divisée  en  plusieurs  branches,  toutes  éteintes  à  l'heure 
actuelle,  et  dont  l'une  s'est  établie  dans  l'élection  de 
S'-Jean-d'Angély.  Les  renseignements  qui  nous  ont 
permis  de  dresser  celte  généalogie  sont  extraits  des 
communications  de  feu  M.  Gustave  Laurence,  des 
maintenues  de  noblesse  de  M.  de  Maupeou  (original  en 
noire  possession),  du  cabinet  de  d'Hozier,  des  regis- 
tres paroissiaux   et  de  nos  notes  personnelles. 

Blason  :  d'azur  à  3  chevrons  d'or, 
accompagnés  de  3  geais,  allas  3  pigeons 
d'argent  posés  2  et  1.  (Pièc.  orig.  1348. 
Doss.  30300.) 

GaugainK  (Eustachc),  Ec.,  vend 
diverses  pièces  de  terre  eu  la  p6ie  de 
Bouillé-S'-Paul  (D.-S.)  à  Marie  Florie  ou  Flory,  D»  dudit 
Bouille,  vers  1581  (Arch.  de  Bouillé-S'-Paul).  D'une 
famille    différente. 

Gangaing    (Hilaire)    était   e 
Cyhard  Chedipon.  (Notes  Laurence.) 

Gaugaing  (Marie),  veuve  de  Jean  de  l'Espine, 
est  en  1614  en  procès  avec  Maximilien  de  Bélhune,  duc 
de  Sully,  pair  et  grand  vovcr  de  France.  (Arch.  Char.- 
Inf.  B.  1466.) 

Gaugaing  (Marie)  épousa  il  Niort,  le  12  déc. 
1615,  Georges  Panges  ?  Ec,  sgr  de  la  Pérardière  et 
d'Aigonnay  en  Sansais.  (Noies  Laurence.) 

Gaugain;;  (Mathieu),  marié  a  Anne  Chaubibii, 
en  eut  au  moins  Anne,  mariée  à  Niort,  le  21  janv.  1629, 
k  François  Chaillcau.  (id.)  Un  Mathieu  Gaugaing,  mar- 


«.  M    4.  ll\<. 


773 


ItiOO  épouse  de 


chand  k    Niort,    est  eu    proies  vers  cette  époque  avei 
Jacques   Sauvaget.  (Arch.  Char. -lof.    B.   1568  ) 

Gaugaing  (Catherine)  épousa  le  11  janv.  1628 
Adam  Gayard,  Ec.,  s'  de  Surimeau  et  de  la  Grange- 
aux-Monts,  et  décéda  le  4  avril  1650.  (Id.) 

Gaugaing  (Marie  Maixonde)  était  en  1642 
mariée  a  François  .lanvrcl,  Ec  ,  sgr  de  la  Bellolière. 
(Id.) 

Gaugaing  (Jeanne)  épousa  à  Niort,  le  30  sept. 
1639,  Henri  de  Villedou,    Ec,  sgr   du   Gué.  (Id.) 

Gaugaing  (Philippe),  Ec.,  sgr  de  Bernegoue 
(S'-Martin-de-Bernegoue,  H-.-K.),  protestant,  était  en 
1671  marié  i  Catherine     BnuNBT.  (Id.) 

GausainK  (Jeanne)  était  religieuse  de  l'hôpi- 
tal général  de  Niort  en  1679-1680.  (Arch.  H. -S.  H» 
193.) 

Gaugaing  (N...)  était  religieuse  ursuline  en 
1685.  (Notes  Laurence.) 

§  I1"'.  —  Branche  ue  Berwecoue 

1.  —  Gaugaing  (N...)  eut  pour  enfants:  1°  Jean. 
Ec.,  sgr  de  Boisinallet  et  du  Fresneau,  reçu  pair  de 
Niort  le  15  sept.  1614,  et  enseigne  de  la  l'c  compagnie 
protestante,  épousa  Jeanne  Tohterue.  Ils  se  firent  une 
donation  mutuelle  le  30  oct.  1603  (Doussereau  ?  et  Sa- 
vant, not.  à  la  Rochelle)  et  Jean  mourut  sans  pos- 
térité le  26  juin  ou  juil.  1639  ;  2U  Philippe,  qui  suit. 

2.  —  Gaugaing  (Philippe),  Ec.,  sgr  de  Berne- 
goue, conseiller  du  roi,  élu  en  l'élection,  reçu  pair  de 
Niort  en  1605,  fut  nommé  maire  de  cette  ville  le  29 
mai  1628  et  prêta  serment  le  11  juin  suivant.  Marié  k 
Marie  Beau,  il  en  était  veuf  le  11  janv.  1619  et  était 
lui-même  décédé  avant  le  29  nov.  1647,  date  où  Jean 
France,  Ec.,  sgr  de  la  Voûte,  fut  nommé  échevin  de 
Niort  en  ses  lieu  et  place.  11  avait  eu  pour  enfants  : 
1°  Catherine,  mariée  le  10  fév.  1614  k  Guillaume 
Symon,  sr  de  la  Figerace,  et  décédée  avant  1623  ; 
2°  Mathieu,  qui  suit  ;  3°  Guillaume,  auteur  de  la 
branche  du  Presneau, §  Il  ;  4»  Jean,  chef  de  la  branche 
de  Boismallet,§  III  ;  5°  Margueuite  ;  6°  Anne,  née  le 
14dée.  1600,  vivante  en  1626  ;  7°  André,  né  au  mois 
d'oct.  1601. 

3.  —  Gaugaing  (Mathieu),  sgr  de  Saur  et  de 
Bernegoue,  épousa  Jeaune  Thibault  et  en  eut  :  1°  Mai- 
xence,  née  le  22  fév.  1622  ;  2"  Philippe,  qui  suit: 
3°  Mathieu,  né  le  25  avril  1626  ;  4°  Catherine,  née  le 
4  avril  1628  ;  5"  Pierre,  né  le  18  avril  1631  ;  6"  Jeanne, 
née  le  16  oct.  1632,  décédée  le  6  fév.  1639. 

4.  — Gaugaing  (Philippe),  Ec.,  sgr  de  Saur  et 
de  Bernegoue,  avocat,  pair  de  Niort  en  1600,  maire  de 
cette  ville  en  1666  et  échevin  en  1667,  déclara,  le  15 
fév.  de  cette  .même  année,  vouloir  vivre  noblement, 
et  fut  maintenu  en  sa  noblesse  par  Bareutin,  comme 
issu  de  l'éehevinage  de  Niort.  Il  avait  épousé  Marie 
Fougeaire,  dont  il  eut  :  1°  Jeanne  ou  Anne,  née  le 
31  août  1660,  mariée  le  23  mai  168!)  k  Jean  Syniun- 
nault,  Ec.,  sgr  de  Girassac  ou  Jurasacq;  2»  Marie, 
née  le  18  mars  1663  ;  3°  Philippe,  né  le  2  juin  I66i  ; 
4°  Catherine,  née  le  22  mars  li;U7  ;  5°  Louis,  né  le 
26  oct.  1669;  6»  François,  Ec,  né  le  11  fév.  1671, 
vivant  en  168  i. 


SU. 


s 


Branche  nu  I»l*Kt*i»ircAi\T. 


3. —  Gaugaing    (Guillaume),  Ec..  sgr  de  Ber- 
negoue, fils  puîné  de   Philippe,  et  de   Marie    Beau  (2e 

degr.,  S  I"  ,  avocat,  conseiller  ilu  roi.  pair  de  Niort  en 


774 


G7YUGAIIVG 


1638-1642  et  procureur  du  roi  en  l'hôtel  de  ville,  se 
maria  3  fois  :  1"  a  Laurence  Bidault  ;  2°  le  6  fév. 
1633  (Arnauldeau  et  Violette,  not.  à  Niort)  à  Marie 
Torterue  ;  3°  le  8  août  1644  (Perrault  et  Démoulins, 
not.  a  Niort),  à  Catherine  Jacob,  fille  de  Jacques, 
sergent  royal,  et  de  Catherine  Vidal  et  décéda  le  13 
sept.  1650.  Catherine  Jacob  fut  maintenue  en  sa  noblesse 
par  M.  de  Maupeou  le  1er  août  1699  comme  veuve  de 
Guillaume  Caugaing,  issu  de  l'échevinagede  Niort.  Celui- 
ci  avait  eu  du  1er  lit  :  1°  Louise,  née  le  7  mars  1626, 
vivante  en  1640  ;  2°  André,  né  le  30  nov.  1627  ; 
3°  Elisabeth,  née  le  16  fév.  1629  ;  du  second  lit  : 
4»  Jean,  né  le  30  déc.  1633,  décédé  le  18  avril  1639  ; 
5°  autre  Jean,  qui  suit  ;  6°  Jacques,  né  le  22  avril 
1635,  décédé  avant  le  31  oct.  1641  ;  du  3°  lit  :  7°  Ca- 
therine, née  le  4  mai  1645,  épousa  Charles-César 
Le  Duc,  s'  des  Ouches.  Elle  habitait  St-Liguaire  (D  -s.) 
le  4  oct.  1725  et  passait  obligation  en  faveur  de  sa 
nièce  Renée-Aimée  Caugaing  et  était  décédée  avant  le 
1er  sept.  1726  ;  8°  Guillaume,  né  le  7  mars  1646  ; 
9°  autre  Jacques,  né  le  15  sept.  1647,  décédé  le 
6  déc.  suivant  ;  10°  Alexis,  Ec.,  sgr  du  Breuillac,  né 
le  26  mai  1649  et  vivant  en  1664. 

4.  —  Gaugalng  (Jean),  Ec,  sgr  du  Presneau 
(Bessines,  D.-S.),  fut  maintenu  en  sa  noblesse  le  25  juiu 
1667  en  l'élection  de  S'-Jean-d'Angély  par  M.  d'Agues- 
seau,  ayant  prouvé  que  son  aïeul  Philippe  avait  été  reçu 
échevin  de  la  ville  de  Niort  et  était  mort  revêtu  de  celte 
charge.  Il  épousa  le  7  sept.  1655  (Pinet  et  Arneauldeau, 
not.  à  Niort)Jeanne-Renée  Begnier,  fille  de  Jacques,  Ec, 
sgr  de  la  Brochetière,  et  de  AnnePlanchon,  en  présence 
de  plusieurs  membres  de  sa  famille,  et  en  eut  au  moins  : 
1°  Jean-Louis,  qui  suit;  2°  Philippe,  Ec,  sgr  rie  la 
Brochetière  (Mougon,  D.-S.),  qui  assista  au  mariage 
de  son  frère  en  1695  et  est  encore  cité  dans  un  acte  de 
1703  ;  3"  Marie- Anne,  mariée  à  Charles  Rochier,  Ec, 
sgr  de  la  Fontaine  (Néré,  Char.-Inf.)  qui  assista  égale- 
ment au  mariage  de  son  frère  aîné  et  était  décédée 
avant  le  7  juil.  1703;  4°  Renée-Edmée  pré-ente  au 
contrai  de  mariage  de  son  frère  Jean-Louis  et  qui  mou- 
rut le  3  fév.  1748,  après  avoir  testé  le  10  juil.  1737. 

5.  —  Gaugaing  (Jean-Louis),  Ec,  sgr  du 
Presneau,  épousa  le  11  août  1695  (Gruyet,  not.  a 
Niort)  Marie  Masson,  fille  de  Philippe,  et  de  feu 
Marie  Chalmot.  Il  en  eut  au  moins  Jean-Philippe,  né  le 
22  et  baptisé  à  Bessines  le  22  juil.  1698,  qui  fut  éman- 
cipé a  l'âge  de  14  ans.  Il  se  présenta  en  mars  1715 
pour  être  reçu  page  de  la  grande  écurie,  mais  fut 
refusé  faute  de  noblesse  suffisante.  Jean- Philippe  décéda 
à  Niort  le  22  sept.  1720. 

§  III.  —  Branche  de  Boi§jullet. 

3.  —  Gaugaing  (Jean),  Ec.  sgr  de  Boismallet, 
fils  puîné  de  Philippe,  et  de  Marie  Beau  (2=deg.,  SI"), 
épousa  le  12  juil.  1627  Louise  Brissei,  tille  de  Jean, 
notaire,  et  de  Guillemette  Brunet,  et  était  décédé  avant 
1667  ;  à  cette  date  sa  veuve  fut  maintenue  en  sa 
noblesse  par  M.  Barentin,  et  le  21  oct.  1669  (Thibault 
et  Rousseau,  not.  à  Niort)  elle  fit  son  testament  par 
lequel  elle  léguait,  a  la  cure  de  N.-D.  de  Niort  une 
rente  foncière  de  60  sols  à  chaque  fête  de  la  Tous- 
saint, à  la  charge  de  dire  5  messes  par  année.  Jean 
lour  enfants  :  1°  Louise,  née  le  H  oct.  1628; 
2°  Marie,  née  le  20  juin  1632  ;  3°  Anne,  née  le  1er 
stpt.  I  dée  le  26    juin  1637;   4°   Jeanne,  née 

la  10  mars  1638,  mariée  a  Julien  Rohin,  Ec,  sgr  du 
Plet  ;  5°  Philippe,  qui  suit  ;  6°  autre  Anne,  née  le  5 
mai  1640  ;  7»  Hïnri,  no    le  26  juil.  1644. 


GAVL1ER 

4.  —  Gaugaing  (Philippe),  Ec,  sgr  de  Bois- 
mallet, épousa  vers  1660  Madeleine  Dislk  et  vivait 
encore  en  1720,  ayant  eu:  1"  Françoise,  née  le  3  mai 
1661  ;  2°  François,  Ec,  sgr  de  Boismallet.  vivait  en 
1686. 

GAULLE8  ou  GAU8LES  (de).  —  Fa- 
mille noble  que  l'on  trouve  établie  dans  les  environs  de 
Thouars  au  xvic  siècle. 

Blason  :  inconnu. 

Gaulles  (Jean  Berthelot  dit  de),  de  Bressuire, 
possédait  en  1504  le  fief  du  Gast  relevant  du  Poiron 
(Boismé,  D.-S.)  et  dont  Jacques  Légier,  Ec,  sgr  du  Poi- 
ron, rendait  aveu  le  19  déc  de  cette  même  année  au 
sgr  de  Bressuire.  (Arch.  Barre,  11,  p.  10S.) 

Gaulles  ou  Grilles  (Catherine  de),  De  de 
t'Estnrnière  (S'-Hilaire-le-Vouhis,  Vend.),  était  épouse 
de  Jean  Chabaute  ou  Chabote,  qui  vendait  divers  do- 
maines à  Jean  Robin,  le  15  sept.  1542.  (Arch.  de  la 
Pouzaire.) 

Gaulles  (Etienne  de),  Ec,  avait  épousé  Renée 
Jousseaume,  fille  d'André,  Ec,  et  de  Marguerite  Légier, 
et  rendit  aveu  à  Thouars,  le  28  avril  1544,  comme 
tuteur  et  administrateur  des  biens  de  son  fils  Jacques, 
qui  suit.  11  dut  avoir  également  pour  enfant  Antoi- 
nette, Dc  de  Bilazais  (D.-S.).  qui,  veuve  de  Louis 
Clérembault,  rendit  aveu  au  duché  de  Thouars,  le  10 
juil.  1597,  puur  le  fief  de  Bilazais.  Ce  fief,  autrefois 
réuni  a  celui  de  Fontenaille,  lui  venait  de  la  famille 
Jousseaume.  Louis  de  Clérembault  avait  fait  un  emprunt 
le  13  juil.  1580  à  Louis  du  Breuil,  Ec,  sgr  de  Fon- 
dechien,  et  à  Marie  de  Gaulles,  sa  femme.  (Fiefs  de 
Thouars  et  Arch.  Barre.) 

Gaulles  (Jacques  de),  Ec,  sgr  du  Itépéroux 
(Soulièvre,  D.-S.),  est  poursuivi  en  1573  par  Pierre  des 
Nouhes,  Ec,  sgr  du  Paly,  au  sujet  d'un  aveu.  Il  rendit 
aveu  à  Marie  de  la  Furest,  veuve  de  Jean  de  Meullcs, 
en  1582,  et  l'on  voit  qu'à  cette  époque  il  étaii  marié 
à  Jacquclte  Marvilleauii.  qu'il  avait  pour  tille  Fran- 
çoise, et  avait  fait  un  acquêt  de  Jean  Raoul,  Ec, 
sgr  du  Soulier.  (Arch.  du  chat,  de  Clisson,  D.-S.) 

Gaulles  (Marie  de)  épousa  le  15  juil.  1579 
Louis  du  Breuil,  Ec,  sgr  de  Fondeehien  (Auhigny  et 
Lamairé,  D.-S.).  Ce  dernier  était  décédé  avant  le 
27  sept.  15S3.  A  cette  date,  Marie  de  Gaulles,  sa 
veuve,  fit  dresser  l'inventaire  des  meubles,  lettres  et 
titres  laissés  par  son  mari,  en  présence  de  plu- 
sieurs personnes,  entre  autres  dc  Jacques  dc  Gaulles, 
Ec,  sgr  du  Répéroux,  qui  précède.  (Arch.  Barre,  I, 
p.  78,79.) 

Gaulles  (Louis  de),  Ec,  sgr  de  Montdidior, 
assiste  comme  proche  parent  des  mineurs  a  la  nomi- 
nation d'un  tuteur  et  curateur  des  enfants  mineurs 
de  feu  louis  de  Montléon,  Ec,  sgr  du  Moulin,  et  dc 
Antoinette  Vcrgnault,  le  11  mai  1552.  Cet  acte  fut 
passé  en  la  cour  de  la  châtellenie  de  S'  Romain  - 
sur-Vienne  et  Vellèche.  (Id.  id.,  I,  p.  219.) 

Gaulle  (Marie)  avait  épousé  en  1564  Mélaine 
Brossio,   Ec,  sgr  desRoziers.  (Gén.  Brossin.) 

Gaulles  (Pierre  de),  Ec,  est  cité  dans  un  aveu 
rendu  au  marquis  d'Airvault  le  7  sept.  1577.  (Arch.  du 
M,at    d'Airvault.) 

GAUUER  et  GA11LLIER.  —  Noms 
divers. 

Gaulier  (Jean),  prêtre,  cède  à  Barthélémy  du 
Chiileau,  Ec,    sgr   de   Lasterie,   et   Jacquetle  Cattefer, 


«.  \l  I  «I  It 


* 


I.   U    I     III    It 


775 


sa  remuie,  une  maison  avec  son  jardin  sis  k  Niort,  rue 

do  Pelot,   contre  3  |>ii s  de   ti   n      iluéos    auprès   du 

port.  (Arch.  Barre,    II,  p.  39S.) 

Gaulier  (Françoise)  était  épouse  ilo  Jacques  de 
la  Bussière,  Ec.,  sgr  de  la  Bouverderie.  Ils  se  faisai  il 
une  donation  mutuelle  le  29  déc.  1562  (Charles,  not. 
k  Pleumartin,  Vicn.)  et  étaient  décédés  l'un  et  l'autre 
avant  le  29  juin  1593,  ilale  du  partage  de  leurs  suc- 
cessions entre  leurs  enfants.  (D'Hozicr.  De  la  Bus- 
sière  | 

Gaulier  (N...),  épouse  de  André  Allard,  assiste 
le  28  nov.  1597  a  la  curatelle  rie  Gédéon  Cossin.  (Gén. 
Cossin.) 

Gaulier  (Jean),  sergent  nival  en  la  sénéchaussée 
de  Civray,  était  décédé  avant  le  20  sept.  1614.  A  cette 
époque,  provision  dudit  office  lut  accordée  à  Frauçois 
Cousin.   (Notes   d'Orfeuille.) 

Gaulier  (Renée),  veuve  de  Pierre  Cha.iot,  Ec, 
sgr  des  Bottes-Laurière,  prête  une  certaine  somme 
d'argent,  le  li  août  1641,  a  Marie-Louise  de  S'-Offange. 
Gén.  de  S'-Offange.) 

Gaulier  (Philippe),  sr  de  la  Touche,  docteur  en 
médecine  en  1672,  est  nommé  dans  un  arrêt  contre  le 
chapitre  de  Luçou  en  1675.  (Arch.  Nat.  y.  1591.) 

Gaulier  (Tohie-Jeau)  fut  curé  de  Vendeuvre  de 
1688  a  1716.  11  fut  ensuite  nommé  curé  de  Lboumois 
(D.-S.),  et  en  cette  qualité  assistait  le  22  sept.  1718 
à  la  bénédiction  de  la  chapelle  de  la  maison  de  Purnault, 
appartenant  ii  Philippe  Pinault,  avocat  en  Parlement,  et 
silure  dans  la  paroisse  de    Vendeuvre  (Vien.).  (Reg  ) 

Gaulier  (Luc-Adrien),  licencié  es  lois,  avocat  en 
Parlement,  sénéchal  de  la  cliâlellenie  de  Foutevraud, 
secrétaire  ordinaire  de  l'abbesse,  receveur  des  tailles 
dans  l'élection  de  Montreuil-Bellay,  épousa  Marie 
Busseau,  dont  Vincent-Louis-Lcc,  baptisé  le  6  janv. 
1755'.  (Areh.  Maine-et-Loire,  Es,  18.) 

«-  \  «  L.I  lit  et  G  \»  ll.ll.lt  —  Famille 
qui  fut  maintenue  en  sa  noblesse  en  1067  et  1715  et 
qui  habitait  alors  les  environs  de  Chauvigny.  Elle  nous 
paraît  étrangère  au  Poitou  quant  a  son  origine  et  n'est 
plus  mentionnée  eu  cette  province  à  partir  de  1748. 

Blason  :  de  gueules  a  3  fleurs  de  lis  d'argent,  et 
une  fasce  d'or  brochant  sur  le  tout.  (Ba- 
rentine.) 

1.  —  Gnnlier  (Pierre  de),  Ec, 
sgr  du  Plaisy  "  (Plessis  ?),  épousa' Marie 
DE  GniLLON  ou  Deguillon,  qui  fut  inhu- 
mée dans  l'église  de  Leigne  (Vien.)  le 
23  juil.  1686,  âgée  de  77  ans,  après  avoir  abjuré  les 
hérésies  de  Luther  et  Calvin  le  3  mai  précédent. 
Pierre  eut  au  moins  pour  enfants  :  1»  Jessé,  qui  suit, 
2°  croyons-nous,  Marie,  qui  épousa  François  de  Guil- 
lon,  Ec,  sgr  du  Maignou,  et  abjura  à  Cenan  (La  Puye, 
Vien.)  le  29  avril  1686. 

2.  —  Gautier  (Jessé),  Ec,  sgr  de  Beaulieu,  fut 
d'abord  condammé  en  500  livres  d'amende,  comme 
usurpateur  de  la  noblesse,  à  Cenan,  par  lîarentin,  le 
28  déc.  16G6  ;  mais  le  même  intendant  le  maintint  en 
sa  noblesse  à  Leigne  (Vien.)  le  3  sept.  1667.  Il  fut 
inscri^sur  le  catalogue  des  nobles  de  la  généralité  de 
Poitiers  par  sentence  de  M.  de  Rirhebourg,  le  12  mars 
1715.  Il  avail  épousé  Charlotte  BaodinbaD,  abjura  le 
protestantisme  à  Leigne  le  29  nov.  1685  et  était  décédé 
avant  le  S  nov.  1720.  Il  eut  au  moins  pour  enfants  : 
I"  \iuianii,  qui  suit;  2°  René,  Ec,  qui  présenta  une 
requêtes  M.  de  Marillac,  intendant  du  Poitou  eu  1682. 


<i5~ 


Il  lui  expose  qu'ayant  été  élevé  dans  la   religion  P.  11. 

que    professe    son    père,    il     avait    abjuré    le    pre 

dimanche  d'octobre  1681  entre  les  mains  de  M.  le  curé 
de  S1  Martial  de  Muntiiiorillon,  qu'à  la  suite  île  celte 
abjuration  ilavait  été,  par  ordre  dudit  intendant,  remis 
aux  mains  de  Marie  de  Valleneiennes,  femme  séparée  du 

Pierre pas"  de  Leigne,  mais  que  son  père,   en  haine 

de  son  abjuration,  ne  veut  rien  payer  pour  sa  nourri- 
ture et  son  entretien,  et  lui  demande  qu'il  lui  soit  fixé 
une  pension  de  100  livres  payable  par  quartier  et  par 
avance.  M.  de  Marillac,  eu  vertu  de  cette  requête, 
ordonna  que  ledit  René  de  Gaulier  fût  placé  chez  le 
curé  de  S'-Martial  de  Montmorillon  pour  recevoir  l'ins- 
truction dont  il  avait  besoin,  et  condamna  ledit  Jessé  de 
Gaulier,  son  père,  à  100  livres  de  pension,  payable  par 
quartier,  par  ordonnance  du  7  janv.  1682  (Orig.  Guil- 
lemot de  Liniers)  ;  3°  Anne,  qui  abjura  avec  sa  mère  et 
sa  sœur,  Charlotte,  k  Leigne,  le  15  mars  16S6  ; 
4°  Charlotte,  que  nous  venons  de  citer,  épousa  le 
6  avril  1722,  a  Leigne,  Joacbim  d'Argence,  Ec,  sgr  de 
la  Salle,  abjura  une  secondefois  au  moment  de  mourir  et 
fut  iuliumée  à  Availles-Limousine  le  4  mai  1748. 

3.  —  Gaulier  (Armand  de),  Ec,  sgr  de  la 
Vallade  (Leigne,  Vien.),  abjura  le  protestantisme  entre 
les  mains  de  M.  Abriou,  curé  de  Leigne,  le  1er  nov.  1720, 
et  épousa  au  même  lieu,  le  5  nov.  de  la  même  année, 
Louise  de  Vallenciennes,  fille  de  feu  François,  Ec, 
sgr  de  Jarrige,  et  de  Louise  Barbe. 

Ici  s'arrêtent  nos  renseignements. 

«.  VI    I   I   II    IC    DES    RORDES,     DE 

SENARIIOXT,    DE    EA    GRA\ 

DIÈItE.  —  Famille  originaire  de  l'Orléanais  qui 
s'est  établie  eu  Touraine  et  a  été  anoblie  par  lettres 
patentes  du  12  oct.  1785.  Nous  la  citons  en  raison  de 
quelques  alliances  avec  des  familles  du  Poitou. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de 
3  croissants  de  même.  Gustave  Gaullier, 
créé  baron  héréditaire  sur  institution  de 
majorât  le  18  mai  1825,  reçut  le  règle- 
ment d'armoiries  suivant  :  coupé  au 
l'r  d'or  k  3  croissants  d'azur,  au  2e  de 
gueules  au  chevron  d'argent.  (Ve  Ré- 
vérend, titres,  anoblissements  et  pairies 
de  la  Restauration,  t.  III,  p.  134.) 

Gaullier  de  Scnariuont  (Marie-Fran- 
çoise-Julie) épousa  k  Moutreuil-Bonnin  Jean-Pierre  du 
Roussay,  Chev.,  sgr  de  la  Bobelinière,  lequel  partagea 
avec  ses  cohéritiers  la  succession  de  Luc -Adrien  Gaul- 
lier de  Senarmont,  avocat  en  Parlement,  receveur  des 
tailles  de  l'élection  de  Chinon  en  1766.  (Arch.  D.-S. 
E.  93.)  Marie-Françoise-Julie  était  décédée  avant  le 
29  janv.  1806,  date  où  son  mari  épouse  k  Poitiers 
Luce  Castandct.  (Reg.) 

Gaullier  (Céleste),  fille  de  Pierre-Adrien,  Ec, 
sgr  de  la  Celle-Guenaml  et  des  Bordes,  procureur  du 
roi  au  siège  présidialde  Tours,  et  de  Françoise  Mayaud, 
née  ps!e  S'-Vincent  de  Tours,  le  28  oct.  1781,  épousa 
le  26  juil.  1801  Marc-Gabriel-Augustin  Jarnp,  Chev., 
sgr  l\oa  de  Pootjarno,  et  mourut  le  5  aoftt  1817.  (Gén. 
Jarno.) 

GAULTREAV.  —  V.  GAUTREAII. 

GAULTIER,  GAUTHIER  et  GAI! 

TIEIt. —  Cet  ancien  prénom  a  été'  porté  par  un 
très  grand  nombre  de  familles  en  Poitou  et  dans  Us 
provinces  voisines. 


776 


(iilULTIEK 


GAULTIER 


Blason  :  « 


d'azur  k  3  étoiles  d'or  rangées  en  chef  et 
en  pointe  un  croissant  de  même;  » 
d'après  ia  déclaration  de  Louis  Gaultier, 
greffier  en  chef  de  l'élection  de  S'-Maixent 
en  16119,  à  l'Armoriai  du  Poitou. 
Gaultier  (Pierre)  paraît  dans  des 
actes  de  l'abbaye  de  Nouaillé  vers  1095 
et  1120.  (D.  F.  t.  LXX,  et  Arch.  Vien.  Abb.  de 
Nouaillé.) 

Gaultier  (Giraud),  sa  sœur  Aleardis  et  les 
enfants  de  celle-ci,  Rainaldus  et  Petromtla,  sont  cités 
dans  des  actes  de  1096,  1101  et  1119.  (Notes  de 
D.  Chamard.) 

Gaultier  (Guillaume),  Chev.,  est  témoin  dans 
l'enquête  relative  aux  devoirs  militaires  auxquels  étaient 
obligés  les  hommes  de  Xaintray  envers  le  sgr  de  Par- 
thenay,  vers  1255,  et  dit  ne  rien  savoir.  (Orig.  en 
notre  cabinet.) 

Gaultier  (Pierre)  et  Jeanne,  sa  femme,  de  la 
ps5C  de  Sérignj  (Leigné-sur-Usseau,  Vien.  ,  vendent,  le 
30  nov.  1299,  k  Audcbert  Laveau,  prieur  de  Sl-Léouard, 
de  llsle-Bouchard  et  de  S'-Christophe,  une  rente  sur 
deux  vignes  relevant  de  l'abbaye  de  Foulaine-le-Convte. 
(Arch.  Vien.  Abb.  de  Fontaine-le-Comte.) 

Gaultier  (Etienne)  et  Jeanne,  sa  femme,  font, 
le  10  avril  1349,  cession  d'une  terre  et  d'une  treille, 
p«e  de  Vendeuvre  (Vien.),  à  l'abbé  de  Fontaine-le- 
Comte,  pour  se  libérer  d'une  rente.  (Id.  id.) 

Gaultier  (Guillcmette)  épousa,  vers  1400,  Mau- 
rice Claveurier,  Ec.,  sgr  de  la  Tour-Savary.  (Gén. 
Claveurier.) 

Gaultier  (André),  à  cause  de  Catherine  Rodière, 
sa  femme,  rend  hommage  le  10  juin  1436  à  Louis  de 
Cézay,  Ec.,  sgr  de  Mortefons.  (Cab.  titres,  32292.  Doss. 
du  Fouilloux.) 

Gaultier  (Jean)  fait  aveu  de  Corbin  (Boismé. 
D.-S.)  en  1450.  (Arch.  D.-S.  E.  1357,  Chart.  de  S'- 
Loup.) 

Gaultier  (Jean),  prêtre,  curé  de  N.-D.  de 
Mazières  en  Gàtine  (D.-S.),  est  en  procès  le  5  l'év.  1454 
avec  Pierre  Marot,  qui  fut  condamné  k  payer  une  rente 
due  a  la  cure  sur  le  ténement  de  la  Brethonnière,  au- 
jourd'hui Bretonnière,  psse  de  S'-Pardoux,  D.-S.  (Note 
du  chanoine  Aubert.) 

Gaultier  (Jean)  rendit  aveu  k  Hirebeau  en  1455 
pour  l'hébergement  du  village,  de  Douce,  paroisse  de 
Thurageau,  Vien.  (Noms  féodaux,  p.  461.) 

Gaultier  (Pierre),  sr  de  la  Vinière,  fait  On 
échange  en  1457  avec  Guillaume  Girard,  Ec.,  sgr  de  la 
Guessière.  (Notes  diverses.) 

Gaultier  (Jean),  prêtre,  curé  de  Mauzé-Thouar- 
sais,  est  taxé  k  30  sous  tournois  pour  droit  de  franc- 
fief  en  1460.  (Bibl.Nat.  fonds  franc.  21485.) 

Gaultier  (Jean),  administrateur  de  la  confrérie 
de  Sl-Blaise  fondée  en  l'église  de  S'"-Radegonde  des 
Pommiers  (D.-S.),  est  taxé  à.  7  sous  6  deniers  pour 
droit  de  franc-fief  en  1460.  (Id.  id.) 

Gaultier  (Jean)  élait  brigandinier  du  sgr  de 
Bressuire  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1467.  (F.) 

Gaultier  (Louis),  homme  d'armes  de  la  com- 
pagnie de  Crussol,  passe  revue  à  Poitiers  le  1er  août 
1470.  (Note  de  M'  M.  Barbier.) 

Gaultier  (Guillaume),  Junien  et  Gabbiel,  ses 
frères,  vendent  en  1472-3  plusieurs  terres  situées  aux 
Esperonnels  ?  p"e  de  Pairoux  (Vien.),  k  Jean  Mercier, 
dudit  lieu.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  Charroux.) 


Gaultier  (Jean),  du  Poitou,  lieutenant  de  la 
compagnie  Guyneuf,  Guillaume,  Lodis,  Philibert, 
Michac,  et  autre  Jean  Gaultier,  tous  du  Poitou,  passent 
en  archers  la  revue  du  30  nov.  1474. (Note  de  M*  M.  Bar- 
bier.) 

Gaultier  (Micheau),  de  la  ville  de  Poitiers, 
présente  pour  lui,  son  père  et  ses  frères  un  archer  k 
l'airière-ban  du  Poitou  de  1477.  (Orig.  en  notre  cabi- 
net.) 

Gaultier  (Jean)  fut  remplacé  k  ce  même  ban 
par  Jean  de  Lezay,  Chev.,  sgr  des  Marais.  (Id.  id.) 

Gaultier  (Georges),  secrétaire  du  roi,  fait  pour 
lui,  Pierre  et  Guv  Gaultier,  ses  frères,  hommage  de 
Bonneuil-Matours  (Vien.)  le  19  fév.  1482.  (Arch.  Nat. 
P.  588.) 

Gaultier  (Pierre),  un  des  précédents,  demeurant 
au  Blanc  en  Berry,  fait  aveu  au  Cte  de  Poitiers,  etc., 
le  25  juin  14S4,  de  son  hôtel  et  hébergement  assis  en 
Bonneuil-Matours,  mouvant  de  Poitiers,  à  hommage- 
lige  et  au  devoir  d'un  homme  de  pied,  armé  «  d'une 
cotte  gamboisée  ",  pendant  4  jours  et  4  nuits,  au  besoin, 
etc.  (Id.  id.  596.) 

Gaultier  (Jean),  de  la  sgrie  de  S'-Maixent, 
et  Pierre  Gaultier,  de  la  même  sgrie,  servirent  comme 
archers  au  ban  des  nobles  du  Poitou  de  1491.  (F.) 

Gaultier  (Jean),  habitant  la  sgrie  de  Melle, 
servit  comme  archer  k  ce  même  ban,  tant  pour  lui  que 
pour  Pierre  Cacault.  (Id'.) 

Gaultier  (Pierre)  fut  excusé  de  se  rendre  k  ce 
même  ban.  (Id.) 

Gaultier  (Jacques),  Ec,  signe  comme  témoin 
dans  une  enquête  du  16  oct.  1494,  au  sujet  de  la  nais- 
sance d'un  enfant  de  Catherine  de  Cousdun.  (Arch. 
Barre,  I,  p.  140.) 

Gaultier  (Jacques),  sgr  de  la  Tousche,  près 
Civray  (Vien.),  avait  épousé  Pernelle  de  Poignes,  fille 
de  Guillaume,  et  de  Catherine  Pichère,  et  vendit,  le 
20  mars  1497,  k  Jean  Lcgier,  Ec.,  sgr  de  la  Sauvagère, 
tous  les  droits  qu'il  avait  dans  les  paroisses  de  Chante- 
Corps  et  de  Cloué  (D.-S.),  qui  lui  étaient  échus  dans  la 
succession  de  Guillaume  de  Poignes  et  de  Catherine 
Pichère.  (Id.  t.  11,  p.  285.) 

Gaultier  (Perrette)  épousa,  vers   1520,  Jai 
de  la  Bussière,  Ec,  sgr  de   la  Guillotrye.  (Gén.  de  la 
Bussière.) 

Gaultier  (Pierre)  se  maria  avant  le  22  juin  1528 
à  Madeleine  Boislèvk.  (D.  F.  t.  IX.) 

Gaultier  (René),  Ec,  sgr  de  la  Bobinière,  pri- 
sonnier en  la  conciergerie  du  palais  k  Poitiers,  fit 
appel  le  21  oct.  1531  de  la  sentence  de  mort  prononcée 
contre  lui  par  le  sénéchal  de  Poitou.  La  cour  des  Grands 
Jours  le  débouta  des  lettres  de  rémission  qui  lui  avaient 
été  accordées  pour  divers  crimes  et  le  renvoya  au  séné- 
chal pour  faire  exécuter  la  senteuce  condamnant  l'ac- 
cusé k  avoir  la  tête  tranchée  à  Poitiers  et  son  corps 
pendu  aux  fourches  patibulaires.  Il  fut  condamné,  en 
outre,  à  60  livres  parisis  d'amende.  (M.  Stat.  1878, 
p.  40  et  58.) 

Gaultier  (Catherine)  épousa  en  1550  Jacques 
delà  Coussaye.  (Gén.  de  la  Goussaye.) 

Gaultier  (Pierre)  fait  aveu  k  Poitiers  le  10  mai 
155)  de  la  Mort-Martin,  p«6  de  Bonneuil-Matours 
(Vien.),  et  des  terres  au  Puy  de  Bonneuil  dites  les 
Vieilles-Vignes.  (Arch.  Nat.  PP.  45.) 

Gauthier  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Peziers  ?  fils 
d'autre  Antoine,    Ec,   sgr   de   Farfouer,   aujourd'hui 


<.  \i  i   ■  ai  ic 


GAULTIER 


777 


i  (Senillé,  Vien. i.  et  de  Nicolle  do  Crampkntllï 
ou  Champville,  épousa  le  19  mai  1564  (Poussineau  el 
Sablon,  not.)  Renée  an  Cheii,  Bile  de  Pierre,  Ec,  sgr 
de  la  Forest,  el  de  Madeleine  de  Gébert,  et  était  décédé 
avant  LS71,  époque  OÙ  sa  veuve  se  remariait  avec 
Jacques  de  Moussy,  Ec,  sgr  de  Beauchamps.  (Gén.  du 
Cher. 

Gaultier    (N...),   contrôleur  extraordinaire    des 

guerres,  passe  revue  à  Poitiers  le  16  sept.  1568.  (Note 
Je  M»  M,  Barbier.) 

Gaultier  (Denys)  passa  revue  à  Poitiers  le 
10  juin  1568.  (Id.) 

Gaultier  (Pierre)  passe  aussi  revue  à  Drye  en 
Poitou,  le  27  sept.  1570.  (A.  II.  P.  XXXI.  p.  94.) 
«..-mil  ier  (René),  Ec,  sgr  du  Fresne,   époux  de 

Renée  iie  Barbezières,  était  décédé  avant  le  31  mars 
1571,  date  du  second  mariage  de  sa  veuve  avec  André 
de  Montalembert,  Ec,  sgr  de  Vaux.  (Gén.  de  Barbe- 
zières. 

Gaultier  (Françoise  et  Jacques  do  la  Bussière, 

Ec,  son  mari,  se  font  une  donation  mutuelle  à  Poitiers 
le  29  déc  1572.  (Gén.  de  la  Bussière.) 

Gaultier  (Jacques),  sr  de  la  Lande  en  Châtellc- 
raudais,  fait  partie  de  la  montre  du  duc  de  la  Trémollle, 
le  4  juin  1590.  (Bibl.  Nat.  26296,  fol.  70.) 

Gaultier  (Jean),  gentilhomme,  servit  comme 
chevau-léger  dans  la  montre  de  la  compagnie  de  Jean 
de  Beaumanoir,  B°"  de  Tuci,  passée  en  revue  à  Parlhe- 
nay  en  1594.  (Notes  diverses.) 

Gaultier  (François),  Ec,  sgr  de  Farfouer  (au- 
jourd'hui Fréfoir,  Seuillé,  Vien.),  avait  épousé  Angé- 
lique Marchand,  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  du  Puybou- 
rassier,  et  de  Marie  Fradin,  et  partageait  avec  ses  beaux- 
frères  et  belles-sœurs  la  succession  des  père  et  mère 
de  sa  femme,  le  2S  juin   1595.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Gaultier  (Jeanne),  épouse  de  François  du  Gué, 
a  une   fille   baptisée  au  temple    de    Chef-Boutonne    le    j 
18  oct.  1598.  (Reg.  protest.) 

Gaultier  (Michel),  sgr  de  la  Garncrie  (La  Bois- 
sière  en  Gàtine,  D.-S.),  rend  aveu  de  cette  sgrie  le 
6  mars  1600  à  Marc  Jarno.  (Arch.  du  Pontjarno.) 

Gaultier  (René),  prêtre,  est,  le  24  oct.  1606, 
curé  de  S'-Michel  de  Vivoune  (Vien.).  (Reg.) 

Gaultier  (Daniel),  archer  sous  la  charge  de 
M.  le  prévôt  des  maréchaux  de  France  aux  pays  Lou- 
dunais,  Montreuil-Bellay  et  Mirebalais,  donne  reçu  de 
ses  gages  le  15  janv.  1611  à  Irénée  de  S'e-Marthe,  rece- 
veur du  taillon  en  l'élection  de  Loudun.  (Bibl.  Nat.  Pièc. 
orig.  1297.  (Doss.  28207,  p.  55.) 

Gaultier  (Jacques),  sénéchal  de  Bcnou,  épousa 
le  23  avril  1617  Marie  Chaigneau,  fille  de  Jonas,  sgr 
de  Lavau,  et  de  Suzanne  Poignand.  (Ern.  Lévesque, 
Gén.Picoron.) 

Gaultier  (Judith),  veuve  de  N...  Audouys,  fait 
un  échange  le  11  déc.  1621  avec  llelenus  Coutineau, 
sr  du  Courtiou.  (Gén.  Coutineau.) 

Gaultier  (Samuel),  Ec,  sgr  de  la  Martinièrc,  et 
Jacquctte  Vasselot,  sa  femme,  se  font  une  donation 
mutuelle  le  11  juin  1624.  (Greffe  de  S'-Maixent.) 

Gaultier  (Michel)  avait  épousé  Eslher  CoMPAING, 
qui  était  déeédée  avant  le  14  mars  1629.  A  cette  date 
Marie  Compaing,  sa  sœur,  épouse  de  Bernard  Palustre, 
enquêteur  et  examinateur  au  siège  de  S'-Maixent,  fait 
son  testament  en  faveur  des  eufants  de  son  mari  et  de 
feu  Maixeude  Greffier,  sa  1™  femme,  à  la  charge  par 
eux  de  payer  800  livres  aux  quatre  enfants  de  Michel 
Gaultier  et  de  Esther  Compaiug,  sa  sœur,  (Id.) 


Gaultier  (Jean),  si;r  do  la  Garnerie  (la  Bois- 
sièreen  GtHine,  D.-S.),  demeurants  la  Petite-Roullière 
(S'-Pardoux,  D.-S.),  rend  aveu  de  la  Garnerie  h  Marc 
jarno  le  29  juin  1632.    Arch.  du  Pontjarno.) 

Gaultier  (Ambroise),  Ec,  sgr  de  Lestang,  est 
nommé  le  IS  juin  1634,  dans  une  déclaration 
Jean  Jarno  par  plusieurs  personnes.  (Id.)  Il  était  un  des 
gendarmes  de  ta  compagnie  du  s1'  des  Roches-Baritaud  et 
avait  été  condamné  a  morl  par  défaut  le  12  avril  1627, 
puis  le  16  sept.  162S  simplement  banni  du  Poitou  pour 
9  aunées.  11  obtint  de  la  cour  des  Grands  Jours  du  Poi- 
tou d'être  rayé  de  la  liste  des  contumaces  le  2  janv. 
163S.  (Mém.  Soc.  Statisl.   II. -S.  1S78,  p.  298.) 

Gaultier  (Louise)  épousa  le  7  août  1635  Charles 
Audouard,  Ec.  (Gén.  Audouard.) 

Gaultier  (Marie),  fille  de  feu  René,  est  marraine 
au  temple  de  Chef-Boutonne  le  k  sept.  1639.  (Reg. 
protest.) 

Gaultier  (Hilaire),  clerc  du  diocèse  de  Poitiers. 
Le  1er  avril  1643,  Antoine  Vollate,  sacristain  de  l'abbaye 
de  la  Réau  (S'-Martin-Lars,  Vien.),  résigne,  en  sa 
faveur,  la  chapelle  desservie  en  l'église  de  S'-Darly 
(Daily),  diocèse  de  Saintes,  dépendant  de  l'abbaye  de 
la  Couronne.  (Arch.  Vien.  Abb.  de  la  Réau.) 

Gaultier  (Marie),  épouse  de  Joseph  Mercier,  s* 
de  la  Garrelière,  a  un  fils  baptisé  au  temple  de  Chef- 
Boutonne  le  25  oct.  1646.  (Reg.  protest.) 

Gaultier  (Jeanne),  veuve  de  Pierre  Martin,  pro- 
cureur et  notaire  à  Melle  (D.-S.),  fait  une  déclaration 
roturière  à  la  sgrie  de  la  Lambertièrc  (S'-Vincent-la- 
Châtre,  D.-S.)  en  1646.  (Arch.  Vien.  G.  1519.) 

Gaultier  (Pierre),  s'  de  la  Simonnière,  paraît 
dans  une  procédure  du  20  nov.  1648.  (Alf.  Richard, 
Aubigny.) 

Gaultier  (Jeanne),  épouse  de  Pierre  Bellin,  sr 
d'AUery,  vivait  en  1649.  (Gén.  Bellin.) 

Gaultier  (Marie)  épouse  au  temple  de  Chef- 
Boutonne,  le  6  sept.  1654,  Charles  Sauvage,  docteur  en 
médecine,  de  la  ville  de  Rouen,  demeurant  a  Chef- 
Boutonne.  (Reg.  protest.) 

Gaultier  (Jean),  sr  de  la  Lande,  conseiller  du 
roi  et  lieutenant  en  l'élection  de  Montreuil-Bellay, 
épousa  Marguerite  Bâillon  ou  Bailleau.  11  était  en 
contestation  avec  Henri  d'Orléans,  duc  de  Longueville, 
B°"  de  Montreuil-Bellay,  à  propos  de  l'héritage  de 
Catherine  Belloteau,  veuve  de  Georges  de  Pelevé,  Mis  de 
Boury,  le  12  fév.  1655.  (Bibl.  Nat.  Pièe.  orig.  1297, 
doss.  29207,  p.  116.) 

Gauthier  (Anne),  fille  de  Jean,  sgr  de  Bois- 
moreau,  épousa  en  oct.  1662  Pierre  Duval,  sgr  des 
Touches.  (Gén.  Duval.) 

Gauthier  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Grandmaison, 
est  parrain  à  Paraphe  (D.-S.)  le  28   mars    1664.  (Reg.) 

Gaultier  (Antoine),  s'  de  Lesraudière  (aujour- 
d'hui les  Airaudières,  S'-Georges-de-Noisné,  D.-S.), 
agissant  au  nom  de  Catherine  ChRestien,  sa  mère, 
veuve  en  secondes  noces  de  Jacques  Dubois,  et  Louis 
de  Beracouche  ?  sergent  royal,  agissant  pour  Marie 
Gaultier,  sa  mère,  font  en  1664  déclaration  roturière  k 
la  sgrie  de  la  Lambertièrc  (Arch.  Vien.  G.  1519.) 
Antoine  épousa  Marie-Anne  Jard,  et  eut  plusieurs  enfants 
baptisés  a  Loubillé  (D.-S.),  entre  autres  :  1»  Claude, 
né  le  19  avril  16S3  ot  décédé  le  2  mars  1686  ;  2°  Ca- 
therine, baptisée  le  27  août  1684  ;  3°  JEAN,  qui  suil  ; 
4"  PiERRF,  baptisé'  le  20  fév.  1690.  (Reg.) 

Gaultier  (Jean),  s'  de  Lesraudière,  baptisé  à 
Loubillé  le  3  août  1687,  épousa  en  cette  même  paroisse. 


778 


4.AULTIER 


•$• 


GAULTIER 


le  7  janv.  1711,  Marthe  Fiuis,  fille  de  Jean,  et  de 
Jeanne  Jouberl  (id.),  et  se  remaria,  à  Anne  Héros 
(Hérault),  dont  il  eut  Jeanne,  baptisée  à  l.oubillé 
le  30  sept.  1723.  (Id.)  Jean  était  en  1748  archer 
le  la  brigade  de  la  maréchaussée  de  Chef-Bou- 
tonne  (D.-S.),  et  possédait,  du  chef  de  sa  femme, 
Anne  Hérault,  une  pièce  de  terre  sise  dans  la  prairie  de 
la  Listre,  à  S'-Martin  d'Entraigues  (D.-S.),  d'après  un 
papier  censaire  de  l'abbaye  des  Alleuds,  dressé  vers 
cette  époque,  et  devait  pour  cela  à  ladite  abbaye  27  sous 
6  deniers  de  cens  et  de  rente  noble.  (Orig.  en  notre 
cabinet.) 

Gaultier  (François),  s'  de  la  Dravinière  ?  et 
Radegonde  de  Boob,  sa  femme,  rendent  déclaration  en 
1664  au  chapitre  de  S,e-Radegonde  de  Poitiers  pour  une 
pièce  de  terre  située  au  terrain  de  S'-Marsault,  (Arcb. 
Vien.,  C.  1417.) 

Gaultier  (Dom  Pierre),  abbé  du  Pin  (Béruges, 
Vien.),  fut  député  a  la  chambre  ecclésiastique  du  dio- 
cèse de  Poitiers  en  1666.  (Id.  id.  3.) 

Gaultier   (Gabrielle)    est    prieure  de  Villesalem 

(Journet,    Vien.)    de    1666    à  1669.    (M.    A.   0.  1R68, 
p.  413.) 

Gaultier  (Jean)  était  prieur  de  Lusserav  (D.-S.) 
vers  1668-1691.  (Arch.  Vien.  H.  Abb.  de  S'-llilairo  de 
la  Celle  ) 

Gauthier  (François),  sr  de  Champépin  (Fontper- 
ron,  D  -S.),  possédait  des  terres  au  lieu  de  feu  Jean 
de  Lezay.  Chev.,  sgr  de  Champépin,  d'après  l'aveu  de 
Bois-Ferrand  (Fontperron,  D.-S.),  fait  le  14  fév.  166°- 
par  Claude  Maubué,  Ec,  sgr  de  Boiscoutaull.  'Arch. 
Nat.  P.  434!.j 

Gaultier  (Marie  ,  tille  de  feu  Jean,  sr  du  Bois- 
jouhert  Cours,  D.-S.),  et  de  Renée  Bottier,  est  décé- 
dée  à  Cours,  le  30  avril  1669,  âgée  de  SO  ans.  (Reg.) 

Gaultier  (Anne)  épousa  Benjamin  Doineau,  sr 
de  la  Roche,  qui  vivait  en  1669.  (Gén.   Dnineau.) 

Gaultier  (Abraham  .  s' îles  Mai  lies,  avait  épousé 
Marie  Fahre  qui,  veuve,  était  en  procès  en  1672  contre 
Marguerite  de  Vcssac.  veuve  d'Auloine  Boucheron. 
(Arch.  D.-S.  E.  911.) 

Gaultier  Georges),  chapelain  de  la  chapelle 
S'-Michel  à  S'-Seeondin  (Vien.!,  est  parrain  le  17  janv. 
16S4  à  S'-S:ivin  de  Poitiers.  (Reg.) 

Gaultier  (Louis),  Ec,  sgr  de  la  Giberlière 
(Cours,  D.-S.),  et  Mathurin  Gaultier,  assistent  le  25 
fév.  16S4  h  la  sépulture  de  Marie  Gauthier,  âgée  de 
70  ans  environ  et  inhumée  dans  I  église  de  Cours. 
(Reg.) 

Gaultier  Marie)  et  Tobie  l'asquet,  sr  de  la 
Broue,  sou  époux,  reçoivent  le  23  août  16S5  l'absolu- 
tion de  l'hérésie  de  Cahin  dans  la  chapelle  deS'-Jean- 
S'-Ursin,  desservie  dans  le  château  de  liochemeaux. 
(Reg-  de  Charroux.) 

Gaultier  Louis),  greffier  en  chef  de  la  séné- 
chaussée de  S'-Maixent,  et  Françoise  LÉVESQUE,  son 
épouse,  se  fout  uue  donation  mutuelle  à  S'-Maixent  lé 
8  oet.  KJS7.  Leur  lillc  Catherine-Françoise  épousa 
le  6  fév.  1709  (Rieherot,  not.  à  S'-Maixent»  François- 
Théophile  Orrv,  procureur  audit  lieu,  veuf  de  l'.athe- 
rineJai  la  eu   avril  1729.  (Greffe  de  S'-Mai- 

xent . 

Gaultier  i  Françoise),  tille  de  Pierre,  et  de 
Marie  Plumet,  épousa  le  20  mars  [692  (Chauvin,  not.  a 
AngoulOme  Charles  Desmier,  ër.,  sgr  du  Roc.  (Gén. 
Desmier.) 


Gaultier  (Olivier-Joseph),  sr  de  la  Jonehèrc, 
sénéchal  de  la  commanderie  du  Temple,  près  Clisson 
(D.-S.),  épousa  en  1699  Anne  Lemoine,  fille  de  Charles, 
sr  de  Livonnière,  et  de  Anne    Carreau.  (Gén.  Carreau.) 

Gaultier  (Jean-François),  prieur-curé  de  Lus- 
seray  (D.-S.),  fut  inscrit  d'office  à  l'Armoriai  du  Poitou 
en  1701  avec  le  blason  suivant  :  d'or  à  2  chevrons 
d'azur,  celui  du  chef  chargé  d'un  cœur  d'argent. 

Gaultier  (Jean),  sr  de  Lestang,  eut  de  Catherine 
Pestbe  :  Marie-Madeleine,  baptisée  a  S<-Sauvant 
(Vien)  le  17  janv.  1712.  (Id.) 

Gaultier  (René),  curé  de  Bougon  (D.-S.),' est 
nommé  dans  le  dénombrement  de  Curzay,  relevant  de 
Lusignan  (Vien.),  fait  le  16  janv.  1717  par  Séraphin 
Rioult,  Chev.,   sgr  de    Curzay.  (Arch.   Nat.  P.   4:i7s.) 

Gaultier  (Jérôme),  commis  de  Etienne  Ari- 
gnnn.  receveur  général  des  domaines  de  la  généralité 
de  Poitiers,  est  cité  dans  le  dénombrement  de 
l'Age  Bouet  (Sillars,  Vien.),  fait' le  25  fév.  1717. 
(Id.) 

Gaultier  (Jacques),  sr  de  Cbauvière  et  de  la 
Cour,  fils  de  René,  et  de  Madeleine  Froget,  épousa  a 
Sanxay  (Vien.),  le  27  avril  1717,  Jeanne-Françoise 
Vidard,  fille  de  Pierre,  s'  de  Rourgaillard  (Massogne, 
Vien.),  capitaine  de  la  milice  bourgeoise,  et  de  Louise 
Marot,en  présence  de  René  Gaultier,  curé  de  S'-Pierrc 
de  Bougon  (cité  plus  haut),  de  René  Gaultier,  procu- 
reur au  siège  présidial  de  Poitiers,  et  de  François  Gaul- 
tier, sr  du  Rois.  (Reg.)  Jacques  était  en  procès  en  1747- 
1753  contre  Fleurent-Fulgcnt-François  Herbault,  cha- 
pelain de  la  chapelle  de  S'-Anloine,  desservie  en  l'église 
de  Jazeneuil  (Vien.),  su  sujet  d'une  rente  de  8  boisseaux 
de  seigle  à  la  mesure  de  Lusignan,  due  à  ladite  chapelle 
pour  22  boisselées  de  terres  au  village  des  Châtres, 
pssc  dudit  Jazeneuil.  (Arch.  de  la  ville  de  Poitiers.)  Il 
est  inhumé  dans  l'église  de  Jazeneuil  le  14  déc.  1757,  à 
l'âge  de  78  ans.  (Reg.) 

Gaultier  (René),  procureur  du  siège  présidial 
de  Poitiers,  cité  dans  I  acte  précédent,  épousa  Jeanne 
Morin,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  tous  baptisés  à 
S'-Porchaire  de  cette  ville,  entre  autres  :  1°  Jeanne- 
Madeleine,  baptisée  le  2  avril  1720  et  décédée  le 
lendemain  ;  2°  Radegonoe-Geneviève,  baptisée  la  8 
avril  1721,  eut  pour  parrain  René  Gaultier,  prêtre, 
curé  de  Bougon  ;  3°  René-Marie,  bapli-é  le  !S  oct. 
1722  ;  4°  Jeanne,  baptisée  le  6  avril  1724  ;  5°  Jean- 
Loms,  baptisé  le  20  août  1725  ;  6°  Clai  de-Elisa- 
beth, baptisée  le  4  sept.  1726  ;  7°  Jeanne-Renék, 
baptisée  le  14  oct.  1727  ;  8°  Jeanne-Radegonoe,  bap- 
tisée le  3  nov.  1728,  eut  pour  marraine  Geneviève-Bade- 
gonde  Gaultier,  sa  sieur  ?  ;  9"  Marie-Louise,  baptisée 
le  30  oct.  1731  ;  10°  Hilaire-René,  baptisé  le  26  janv. 
1735. 

Gaultier  de  la  Perrière  (Madeleine) 
épousa  François  Nicolleau,  dont  au  moins  Marie,  née  en 
1729.  (Gén.  de  la  Marque.) 

Gaultier  (Marie-Anne)  était  veuve  de  François 
Lclong,  sgr  de  la  Maisonneuve,  en  1729.  Hilaire  Col- 
lin,  président,  conseiller  du  roi,  lieutenant  particulier 
au  siège  de  Melle,  en  qualité  de  mari  de  N...  Lclong, 
rendait  hommage  le  23  avril  1733  à  la  sgrie  de  S'«- 
Seline  (D.-S.),  au  nom  de  ladite  Gaultier,  pour  un 
fief  qui  fut  à  Marguerite  Oudry,  veuve  de  Joseph  Gaul- 
tier. (Bibl.  Nat.  Cab.  titres,  32657.: 

Gaultier  (Madeleine-Catherine)  épousa  vers 
1730  Jean  Faidy,  receveur  des  cuirs  à  Niort.  (Géo. 
Fauly.i 


«.   \l    I     I  II    1C 


<;Aiii/rii<:i* 


779 


Gaultier  (Gathoriae)  'Huit  le  26  janv.  1734 
épouse  de  Jacques  de  Villiers,  avocat  au   siège    de   S'- 

Maixonl.  (Greffe  de  s'-Maixent.) 

Gaultier  (François),  sr  du  M:is,  ('■poux  de  Mar- 
guerite Desmoulins,  cul  au  moins  pour  enfants  :*ia  JAC- 
QUES-FRANÇOIS, qui  suit;  2"  Marguerite,  mariée  à 
Ruffec  (Char.),  le  30  niai  1761,  il  François  Bizort  ?  do 
la  Perrière  ;  3"  Pierre,  s*  du  Mas,  marié  à  Françoise 
Duval  dont  au  moins  :  a)  Marguerite,  mariée  àliuilee, 
le  3  due.  1166,  à  Jean-Baptiste-David  de  Lalujanne 
d'Ormoy,  capitaine  de  dragons  ;  h)  Marie,  baptisée  a 
Ruffec  le  29  oct.   1754.  (Reg.) 

«..-■■■Il  i<-i-  (Jacques-François),  ancien  garde  du 
corps,  épousa  a  Ruffec,  le  2".  juin  1748,  Suzanne  Jomi- 
dain,  tille  de  René,  Chev.,  sgr  de  ISoistillé,  et  de  Marie 
Brieault,  dont  il  eut  au  moins  :  1*  Marguerite-Pier- 
rette, baptisée  à  Ruffec  (ainsi  que  les  suivantes)  le  -1 
janv. 1750  ;  2°  Marie,  baptisée  le  27  mars  1753,  mariée 
il  Gabriel  Larcier,  docteur  eu  médecine,  le  28  sept.  1775, 
et  inhumée  à  Ruft'ec  le  15  fév.  1778  ;  3'  Françoise, 
baptisée  le  12  avril  1754,  mariée  à  Ruffec,  le  1er 
sept.  1774,  à  Claude-Joseph  Giraud.  (Id.) 

«  ..mil  |©p  (FraDçoise-Madeleine),  de  la  Pomine- 
raye,  et  Joseph-Jacques  Herbault,  praticien,  son  mari, 
donnent  reçu  le  29  déc.  1759  pour  droit  de  vente  d'une 
maison.  (Arch.  Nat.  P.  1281.)  Françoise-Madeleine  est 
inhumée  a  Sl-Porchaire  de  Poitiers  le  i<"  juin  1760. 
(Reg  )  Elle  était  fille  de  Sébastien,  ancien  procureur 
au  Parlement,  et  de  Françoise  MERCIER,  et  avait  pour 
oncle  Louis-Henri  Gaultier,  procureur  au  Chàtelet  de 
Paris. 

Gaultier  des  Groix  (N...)  paie  droit  de 
franc-fief  pour  le  tiers  de  la  métairie  noble  de  la  Groix, 
p"e  du  Beugnon  (D.-S.)i  à  partir  du  mois  de  mars  1763, 
époque  où  est  décédé  Jean  Gaultier,  jusqu'à  1783. 
(Arch.  Nat.  P.  1294.) 

Gaultier  (Marie-Josèpliel,  épouse  de  Michel  du 
Pont  du  Vivier  de  Gourville,  Ee.,  est  marrainele  15  avril 
1769  de  N...de  Verteuil,  tils  de  sa  fille,  Marie-Josèphe, 
mariée  le  6  août  1764  à  Jacques-Alexis  de  Verteuil. 
Ecoles  militaires,  de  Verteuil.) 

Gaultier  (Catherine)  épousa  François  Degennes, 
sr  de  la  Rogerie,  et  décéda  à  Dissais  (Vieu.)  le  18  juin 
1766.  (Gén.  Degennes.) 

Gaultier  (René-Jean-Baptiste),  s' de  la  Petite- 
ville,  se  maria  le  10  juif.  1767  k  Marie-Anne  Fodrnet, 
fille  de  Louis,  sr  de  la  Frédinière,  et  de  Marie-Anne 
Lhéritier.    (Gén.  Fournet.) 

Gaultier  (Gabrielle-Hilaire)  était  dame  reli- 
gieuse de  l'hôpital  de  Lusignan  en  1768-17SI. 
(Reg.) 

Gaultier  (Jacques-Marie),  prêtre,  religieux  carme 
<•  de  la  ci-devant  maison  de  Poitiers»,  est  inhumé  à 
Jazeneuil  le  13  avril  1792,  Agé  de  67  ans  et  5  mois. 
(Reg.) 

Gaultier  (Annelte),  fille  de  Urbain-Charles, 
inspecteur  des  domaines,  et  de  Charlotte-Eléonore 
Poirier  des  Rournais,  épousa  le  8  janv.  1839  Alfred- 
Gustave  de  Gréaulme.  (Gén.  de  Gréaulme.) 

GAULTIER,  GiVUTHIRIt  et  GAU- 
'11ER.     —  Noms  divers  à  Poitiers. 

Gaultier  (Pierre),  bourgeois  de  Poitiers,  rend 
aveu  et  dénombrement,  a  S,0-Croix,  le  16  juin  1425, 
pour  des  héritages  à  la  Barre.  (Arch.  Vien.  Abh.  de 
S"'  Croix.) 

Gaultier  (Pierre)  on  Ganter    était   receveur  de 


la  ville  do  Poitiers  en  1428-1429.  (Arch.  Hibl.  do 
Poitiers.) 

Gaultier  (Etienne)  et  PIERRE  OU  Pkiiot  Gauthier 
étaient  échevins  de  Poitiers  en  1437.  Ce  dernier  mourut 
en  eetle  mémo  aimée  et  eut  pour  successeur  André 
Chaillé.  (Echev.  de  Poitiers  par  Ch.  Rabinet.) 

Gaultier  (Rlaise),  prêtre,  bachelier  en  théologie, 
esl  inhumé  eu  l'église  de   S'"-Opportune  le  o  fév.  1537. 

(Reg.) 

Gaultier  (François)  est  parrain  le  6  mai  1549, 
a  S,0-Opportune,  de  Françoise  Chaigncau,  fille  de  Claude, 
et  de  Jeanne  Ogeron.  (Id.) 

Gaultier  (Marie),  épouse  de  Gabriel  de  Lahrau- 
dière,  eut  un  Gis  baptisé  a  S'-Porchaire  le  7  oct.  1567. 
(Id.) 

Gaultier  (Pierre),  procureur  et  notaire  royal  à 
Poitiers;  épousa  Marie  Chantefin,  dont  il  eut  entre 
autres  ;  1»  Marie,  baptisée  à  S'-Porchairc  (ainsi  que 
ceux  qui  suivent)  le  30  janv.  1580  ;  2°  Louise,  bapti- 
sée le  11  uov.  1582  ;  3°  Antoine,  baptisé  le  12  sept. 
1584  ;  4°  Pierre,  baptisé  à  S'-Savin  le  12  nov.  1586. 
(Id.) 

Gaultier  (Jacques)  était  substitut  du  procureur 
de  la  cour  de  Poitiers  en  1596.  (Arch.  de  Boisgrol- 
lier.) 

Gaultier  (François)  était  docteur  en  l'un  et 
l'autre  droit  en  la  Faculté  de  Poitiers  en  1597.  (Id.)  Il 
esl  cité  connue  parrain  aS'e- Opportune  le  19  fév.  1603, 
et  esl  décédé  au  commencement  de  l'année  1613,  étant 
sénéchal  de  N.-D.-la-Graude.  (Bull.  Statist.  d's  D.-S., 
t.  1er,  p.  203.)  11  avait  épousé  Catherine  de  la  Lanoe, 
dont  il  eutau  moins".  1°  Pierre,  baptisé  il  S'-Didier 
le  27  fév.  1592  ;  2°  René,  baptisé  a  S'-Hilairc  de  la 
Celle  le  lljuil.  1608.  (Reg.) 

Gaultier  (Jean),  notaire  royal  à  Poitiers,  eut  de 
Marie  Pénissaiilt,  sa  femme  :  1°  Marie,  mariée  à 
S'-Savin,  le  5  nov.  1625,  a  Julieu  F.svet  ;  2°  Françoise, 
baptisée  à  S'-Savin  (ainsi  que.  les  suivants)  le  31  mars 
1614  ;  3"  Catherine,  baptisée  le  10  mai  1615  ;  4°  Vin- 
ceniie,  baptisée  le  5  août  1616;  5°  Claude,  baptisé  le 

9  août  1618  ;  6»  Etienne,  baptisé  le  20  oct.  1619; 
7°  Jeanne,  baptisée  le  21  sept.  1621  ;  8°  Pierre,  bap- 
tisé le  8  déc.  1623;  9°  Jacques,  baptisé  le  6  fév. 
1628;  10°  Catherine,  baptisée  le  12  août  1628  ?  (id.) 

Gaultier  (Adrien),  chanoine  de  S'-I'ierre  et  do 
S'c-Radegonde,  fils  de  Jean,  notaire,  peut-être  le  pré- 
cédent, est  parrain  à  S'-Savin  le  23  fév.  1621  et  encore 
en  1659.  (Id.) 

Gaultier  (Antoine),  sr  de  la  Mortmartin  (Bon- 
neuil-Matours,  Vien.),  avocat  en  Parlement  et  au  pré- 
sidial  de  Poitiers,  fut  nommé  avocat  du  roi  au  bureau 
des  finances  de  Poitiers  par  lettres  patentes  du  roi 
Louis  XIII  données  au  camp  devant  la  Rochelle,  le  30 
sept.  1628.  Il  épousa  vers  1650  Catherine  Bertault, 
fille  de  Mathurin,  élu  aux  Sablcs-d'Olonne,  et  de 
Perrette  Brun,  sa  seconde  femme,  et  était  décédé  en 
1674.  A  cette  date  Marie Bertaull,  héritière  de  sa  veuve, 
rend  aveu  à  la  Tour  de  Maubergeon  pour  le  fief  de  la 
Mortmartin.  (Noms  féodaux,  p.  104.) 

Gaultier  (Jean)  le  jeune,  notaire  a  Poitiers, 
épousa  Suzanne  Mesnard  et  en  eut  :  1"Jkan,  baptisé 
ii  S'-Savin  le  21  avril  1(131  ;  2°  Pierre,  baptisé  a  S'- 
Savin  le  23  fév.  1639  :  3°  Catherine,    baptisée    même 

paroisse  le  6  mars  1642.  [Reg. 

Gaultier  (Claudine),  épouse  de  Jean  Divé,  sgr 
do  la  Callonnièr'e,    est  marraine  à  S'-Didier  de  Poitiers 

10  13  janv.  1655.  (Id.) 


780 


GAULTIER 


Gnullit'i'  (Claude),  chanoine  de  S'-Pierre  de 
Poitiers,  est  parrain  le  10  mars  1666  à  S'-Savin  de 
cette  ville.  On  trouve  a  la  même  date  un  Claude  Gaultier, 
chanoine  de  S'-Hilaire  de  Poitiers,  qui  est  peut-être  le 
même.  (Reg.)  En  1GS8  il  paie  une  rente  de  12  sous  à 
cause  de  sa  maison  canoniale  appelée  le  Fondis  (Thura- 
geau,  Vicn.).  (Arch.  Vien.  G.  1551. ) 

Gaultier  (Guy),  s'  de  Montgodar  (la  Chapolle- 
Vivier,  Vien.),  est  parrain  à  N.-D. -la-Petite  le  19  avril 
1614.  (Id.) 

Gaultier  (Etienne-Adrien),  prêtre,  était  vicaire 
de  S'"-Opportune  de  Poitiers  en  1618  et  1681.  (Arch. 
Hist.  Poit.  XV,  p.  361.) 

Gaultier  (Hilaire),  vicaire  perpétuel  de  N.-D.- 
l'Ancienne,  fait  abandon  au  chapitre  de  S'-Pierre-le- 
Puellier  de  l'ancien  fonds  de  cette  cure  et  opte  pour  la 
portion  congrue  de  300  livres,  le  23  sept.  1688.  (Arch. 
Vien.  Chap.  de  S'-Picrre-le-Puellier.) 

Gaultier  (Pierre),  prêtre,  chanoine  «le  N.-D. -la- 
Grande,  est  parrain  a  S'-Paul  de  Poitiers  le  5  fév.  1694. 
(Reg.)  Il  fut  nommé  curé  de  Verrières  et  inhumé  k 
N.-D. -l'Ancienne  le  28  juin  1110,  âgé  de  50  ans  envi- 
ron. (Id.) 

Gaultier  (Jacques),  professeur  d'humanités  a 
Poitiers,  eut  de  Françoise  Dorion:  André,  qui  décéda 
âgé  d'environ  5  ans   et  fut  inhumé    le    25  janv.   1694. 

(id.) 

Gaultier  (Guy),  chanoine  de  Sle-Radegonde  de 
Poitiers,  fonde  un  anniversaire  en  1109.  (Arch.  Vien.  G. 
1861.) 

Gaultier  (André),  commis  à  la  recette  des  tailles 
à  Poitiers,  épousa  Françoise  Motheau  et  eut  entre 
autres  enfants;  1°  Marguerite-Françoise,  baptisée  a 
S'-Porchairele  28  avril  1111  ;  2°  Marie-Anne,  baptisée, 
même  paroisse,  le  18  août  1114;  3°  Jean-André,  qui 
suit. 

Gaultier  (Jean-Andréi,  commis  chez  M.  Foricn, 
puis  inspecteur  des  tailles  de  la  généralité  de  Poitiers, 
épousa  Marie-Anne  Guitteau  eteneut:  ^Marie-Fran- 
çoise, baptisée  a  S'-Savin  (ainsi  que  ceux  qui  suivent) 
le  25  mai  1138,  mariée  le  22  sept  1161  à  Jean  Treuille 
de  Beaulieu  ;  2°  Marie-Charles-André,  baptisé  le  11 
juil.  1139;  3°  Hyacinthe,  baptisé  le  24  nov.  1140; 
4°  Marie-Urdanne,  baptisée  le  8  janv.  1142  ;  5*  Mar- 
guerite, baptisée  le  22  janv.  1143  ;  6°  Marie-Rose, 
baptisée  le  14  mars  1144;  1°  Madeleine-Rose,  bap- 
tisée le  25  sept.  1145  ;  8°  autre  Marie-Rose,  baptisée 
le  1e''  nov.  1141  ;  9°  François-André,  baptisé  le  20 
avril  1149  ;  10°  Louis,  baptisé  le  22  mars  1151  ; 
11°  Marie-Modeste,  baplisée  le  15  fév.  1153.  Jean- 
André  fut  inhumé  a  S'-Savin  le  16  nov.  1114,  a  l'âge 
de  66    ans  environ.  (Id.) 

Gaultier  (Louis-Joseph),  chapelain  de  l'Eglise 
de  Poitiers,  assiste  à  une  sépulture  à  Sl-Jean-Raptiste 
de  cette  ville  le  11  fév.  1141.  (Id.) 

Gaultier  (Pierre),  prêtre,  chanoine  et  snus-chan- 
tre  de  l'église  S'-Hjlaire-le-Grand,  décéda  subitement 
le  12  août  1113,  et  fut  inhumé  le  lendemain  dans 
l'église    de  S'-Hilaire  de    la  Celle.  (Id.) 

Gaultier  (Louise),  fille  de  feu  André,  et  de  feu 
Marthe  Philippon,  épousa  à  S!-Didier  de  Poitiers,  le 
26  nov.  1114,  Claude  de    Rossignol,  Ec.  (Id.) 

Gaultier    (Joseph',     receveur  du    chapitre    de 

l'église  S'-l'ierre  de    Poitiers,  est  inhumé     le    23  sept. 
1190,  âgé  de  10  ans  environ.  (Id.) 


GAULTIER 


GAULTIER      ou       GAUTHIER     et 

GAUTIER.  —  Famille  originaire  de  Poitiers  et 
actuellement  éteinte.  Trois  de  ses  membres  nous  ont 
laissé  par  écrit  les  faits  intéressant  leur  famille.  Ce 
journal  est  aujourd'hui  entre  les  mains  de  M.  Person 
de  Champoly,  qui  a  bien  voulu  le  mettre  k  notre  dispo- 
sition. Grâce  aussi  aux  bienveillantes  communications  de 
MM.  Maurice  Barbier,  avocat  à  Paris,  et  de  la  Martinière, 
archiviste  de  la  Charente,  nous  avons  pu  dresser  la 
filiation  suivante. 

Blason  :  d'azur  au  chevron  renversé  d'hermines. 
(Donné  d'office  en  1101  à  Aaron  Gaultier,  notaire  royal 
a  Poitiers,  par  les  commis  de  d'Hozier.) 


§  Ie 


Branche    aînée. 


1.  —  Gaultier  (Jacques),  maître  pinlicr  à  Poi- 
tiers, épousa  vers  1510  Marguerite Merouache  on  Mer- 
vache,  dont  il  eut  :  1»  Gabriel,  qui  suit  ;  2°  Pierre, 
né  et  baptisé  à  S'-Jean-liaptiste  de  Poitiers  le  16  mai 
1515  et  qui  eut  pour  enfants:  a)  Adrien,  né  vers  1605. 
sous-diacre  et  chanoine  des  chapitres  de  S'-Pierre  et 
de  S'e-Radegonde,  inhumé  à  S'-Pierre  le  21  août  1664, 
et  peut-être  b)  Jeanne,  mariée  vers  1631  à  Matluirin 
Rogues,  procureur  au  présidial  de  Poitiers,  qui  décéda 
'a  Jazeneuil  le  23  sept.  1661  et  fut  inhumée  le  lende- 
main dans  l'église    des  Minimes   de  Poitiers. 

2.  —  Gaultier  (Gabriel),  notaire  royal  h  Poi- 
tiers, né  vers  1514,  épousa  le  14  fév.  1G01  (Jousselin 
et  Nivard,  not.  à  Lusignan)  Elisabeth  Nivaro,  laquelle 
fut  inhumée  à  Jazeneuil  le  4  fév.  1651.  11  en  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Gabrielle,  mariée  k  Laurent 
Dubois,  huissier  du  roi  à  Poitiers. 

3.  —  Gaultier  (Jean),  notaire  royal  à  Poitiers, 
né  vers  1602,  fit  un  échange,  le  1"  juil.  1635,  avec 
Pierre  Barbier,  greffier  à  Poitiers  (Arch.  Nat.  P.  433), 
et  se  maria  le  23  juin  1635  (Soupin?  et  Guillebault,  not.) 
k  Suzanne  Mesnaud.  Il  fut  inhumé  k  S'-Savin  de  Poi- 
tiers le  11  juil.  1662,  ayant  eu  pour  enfants:  1°  Pierre, 
né  vers  1640  et  décédé  avant  1658  ;  2°  Aaron.  qui 
suit  ;  3°  Jean,  parrain  le  15  déc.  1661  de  sa  nièce 
Anne  ;  4°  probablement  Raphaël,  parrain  en  1614  de 
son    neveu  Raphaël. 

4.  —  Gaultier  (Aaron),  procureur  au  présidial, 
puis  notaire  royal  k  Poitiers,  né  en  1631,  commença  à 
travailler  le  6  nov.  1652  chez  le  procureur  Madien,  dit 
le  journal  de  famille,  et  devint  l'un  des  membres  les 
plus  distingués  de  sa  compagnie.  En  effet,  il  était  élu 
le  5  déc.  1654  premier  assesseur  k  la  cour  de  la 
Basoche,  et  plus  tard  avocat  général  k  la  même  cour. 
Ce  fut  lui  qui  le  premier  entreprit  de  noter  par  écrit 
les  faits  qui  pouvaient  l'intéresser  particulièrement, 
journal  qui  fut  continué  par  sa  fille  Anne,  après  sa 
mort  arrivée  le  30  avril  1101,  dans  la  psse  S'-Savin  de 
Poitiers.  Il  s'était  marié  d'abord  dans  la  chapelle  de 
la  commanderie  de  S'-Georges  (S'-Savin  de  Poitiers), 
le  1  août  1656,  k  Louise  Barrier,  fille  de  Pierre,  gref- 
fier en  la  cour  et  procureur  au  présidial,  et  de  Anne 
Fauveau  ;  puis,  à  N.-D. -la-Grande,  le  16  juin  16S1,  k 
Radegonde  Bernouin,  et  eut  du  1er  lit  neuf  enfants, 
tous  baptisés  a  S'-Savin,  et  qui  sont:  1°  Jean,  baptisé  le 
28  janv.  165S  et  inhumé  le  4  février  suivant  ;  2°  Pierre, 
baptisé  le  25  mars  1659,  eut  pour  marraine  Marie 
Soûlaud,  femme  de  Jean  ?  Gaultier,  notaire  (sans  indi- 
cation de  parenté).  Il  fut  chanoine  de  S'-Pierre-lc- 
Puellier,  puis  de  N.-D. -la-Grande,  et  fut  inhumé  le  21 
juin  1110  ;  3°  Anne,  baptisée  le  15  déc.  1661.  Elle 
continua  le    journal    de    son    père    de  1101   à   1138, 


«.   \«    1     l  II    le 


mourut  sans  alliance  le  11  jnin  1741  el  fut  inhumée, 
suivant  son  Huit,  i  N.-D. -l'Ancienne  ;  4"  ('.gorges, 
qui  suit  ;  ;.".\ui.i\,  baptisé  le  ! 3  mus  I i;i;6  et  inhumé 
ic  S'-Cybard  le  19  fév.  1670  ;  6°  un  garçon  né  et 
inhumé  le   i  aottl    1668  :  7°    autre   II  tw,  baptisé  le  30 

mars  1670  et  inhumé  le    22  mai  1677  ;  8°  Loi  tsi  ,  

le  6  déc.  1671,  décéda  sans  alliance,  el  fut  inhumée  k 
N.-D. -l'Ancienne,  le  20  déc.  1780  ;  9°  Raphaël,  auteur 
île-  la  branche  du  Ferroux,  S  11  ;  du  -•'  lit  :  10'  N..., 
fille,  marraine  de  son  neveu  Anselme  Gaultier  le  14 
juil.  1691, 

5.  —  Gaultier  (Georges), s1  de  l'Ormeau  ou  des 
Ormeaux,  baptisé  k  S'-Savin  le 22  mars  1664,  épousa 
en  la  même  paroisse,  le  16  fév.  1689.  Catherine  DE 
Veilleciiéze,  fille  de  l'eu  Jean,  procureur,  et  de  Marthe 
Morillon  ■  !"  Bellay.  Avant  perdu  île  bonne  heure  sa 
femme,  il  embrassa  l'état  ecclésiastique  et  devint  curé 
.I-  S'-Nicolas  de  Sèvre  iVien.).  11  avait  eu  pour  enfants: 
i  Catherine,  baptisée  a  S'-Savin  le  17  fév.  1690; 
2°  Anselme,  baptisé  à  S'-Paul  (comme  le  suivant)  le  14 
juil.  1691.  et  mort  sans  alliance  le  i  juin  1711  S'.e- 
Opportune)  :  3°  Aaron,  baptisé  le  27  juil.  1692  et 
inhumé  le  1er  déc.  1693  :  4°  Jean,  qui  suit  ;  5°  Louis- 
Reni  ,  baptisé  a  S'-Savin  le  12  déc.  1691,  parrain  ii 
S'-Secondin  (Vien.)  le  10  nov.  1711,  et  inhumé  le  24 
avril  1719. 

6.  —  Gault  iep  (Jean),  procureur  au  présidial 
de  Poitiers,  dit  Gaultier  le  jeune,  fui  baptisé  à  S'-Sa- 
vin  le  2  nov.  169:1  et  inhumé  dans  eelte  église  le  9 
tuai  1760.  Il  s'était  marié  d'abord,  à,  St-Mtchel,  le 
i  janv.  172U,  à  Thérèse  de  Cressac,  tille  de  Guil- 
laume, notaire  à  Poitiers,  et  de  Marguerite  Daguin,  puis 
le  31  juil.  1747  (l.a  Résurrection  ,  a  Louise-Thérèse 
Prieur,  et  eut  du  1er  lit  :  1°  Guillaume,  baptisé  à 
S'-Michel  le  2  déc.  1720,  curé  de  Glenouze  (Vien.) 
de  1752  à  1763.  fut  inhumé  k  S'-Paul  de  Poitiers 
le  10  déc.  1763  :  2°  Jean-Anselme,  baptisé  à  S'- 
Savin  comme  les  suivants  le  5  juin  1722  et  inhumé 
k  S">-Radegonde  en-Gàtine  (Vien.)  le  20  du  même  mois  ; 
3°  Jean,  dit  Baptiste,  greffier  criminel  au  présidial 
de  Poitiers,  baptisé  le  7  janv.  1723,  épousa  le  12 
jauv.  1750,  à  Avanlon  (Vien.),  Jeanne-Louise  Prieur, 
fille  de  Jean,  et  de  Jeanne-Louise  Mjcheau,  et  fut 
inhumé  k  S'-Didier  de  Poitiers  le  3  avril  1787.  Il  eut, 
croyons-nous,  Jean-Baptiste,  né  vers  1768  et  inhumé 
a  S'-Cybard  le  29  juin  1775. 

4°  Marguerite,  baptisée  le  14  fév.  1726,  mariée 
à  S'-Savin,  le  20  dée.  1751,  a  Pierre  Bourbeau, 
notaire  royal  à  Poitiers,  fut  inhumée  dans  l'église  S<- 
Eticnne  de  Poitiers,  le  31  mai  1763  ^"François- 
Modeste,  qui  suit  ;  6°  Michelle-Thérése.  baptisée 
le  30  sept.  1735,  épousa,  k  S'-Savin,  le  14  juil.  1760, 
Jérémie-Antoine  Audré-Dupessean,  docteur  en  méde- 
cine, et  décéda  k  Poitiers  le  15  juil.  1.8U5  ;  7°  Marie- 
Maiiguemte-Léonarde-Rosalie,  baptisée  le  12  mai 
1738,  se  maria  le  même  jour  que  sa  sœur  Michelle- 
Thérése  à  Pierre  Darbez,  notaire  à  Poitiers,  et  décéda 
également  k  Poitiers    le  30  avriî  1813. 

7.  —  Gaultier  (François-Modeste),  procureur 
au  présidial  de  Poitiers,  fut  baptisé  k  S'-Savin  de 
celte  ville  le  20  oct.  1728.  Il  épousa  le  24  janv.  1758 
(St-Cybard)  Marie-Gabrielle  Durand,  fille  de  Fran- 
çois, procureur,  et  de  Marie-Anne  Chénier,  et  décéda 
eu  celte  ville  le  10  janv.  1810,  ayant  eu  :  1°  Alexis, 
qui  suit;  2°  Modeste,  parrain  de  sa  sieur  Julie  le  20 
juin  1775:  3°  Rose,  baptisée  a  St-Cybard,  le  .'!  mars 
1773,  mariée  vêts  1799  a  Pierre-Charles  Savin-Lar- 
Clau.se,  avocat    au    présidial,  et  qui   mourut  k  Poitiers 


«.   VI    II  II    It 


781 


le  3  août  1S17  ;    ',..  .lui, if,  baptisée  a  S'-Cybard    le  211 
juin  1775  et  décédée  deux  jours  après. 

S.  —  Gaultier  (Alexis),  secrétaire  de  la  manie 
de  Poitiers,  né  en  17(>2,  épousa  l'élix-Radegniiile 
Aniiiie-iici'ksseau,  sa  cousine  germaine,  fille  de 
Jérémie-Antoine,  et  de  Michelle-Thérèse-Gaultier, 
laquelle  décéda  il  Poitiers  le  6  juil.  171)7.  Ils  avaient 
eu  au  moins  Modeste,  née  à  Poitiers  le  24  avril 
1797. 

S  II.  —  Branche  do  t  i mtoi  \ 

5.  —  Gaultier  (Raphaël),  sr  du  Ferroux  (S'- 
Secondin,  Vien.),  bourgeois  de  l'hôtel  île  ville  de  Poi- 
tiers, fils  puîné  d'Aaron,  et  de  Louise  Barbier  (4''  dcg., 
§  !"''■,  fut  baptisé  a  S'-Savin  de  Poitiers  le  23  déc. 
1674.  Il  se  maria  deux  fois  :  1°  à  Usson  (Vien.),  le 
13  nov.  1708,  à  Antoinette-Françoise  Blondet,  fille 
de  Jean,  sr  des  Forges,  docteur  en  médecine,  et  de 
Françoise  Sapien.  Sa  femme  et  ses  enfants  ayant  été 
emportés  par  une  épidémie  de  suctte  miliaire  qui  ré- 
gnait eu  1719  dans  ce  pays,  il  se  remaria  2°  à  Mor- 
themer  (Vien.  ,  le  19  nov.  1720,  à  Radegonde  Cher- 
phenet,  tille  de  feu  Jean,  avocat  au  présidial  de  Poi- 
tiers, et  de  Radegonde  Gamhier,  décéda  lui-même 
p,sc  S'-Savin  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  N.-D.- 
l'Ancienne  le  26  sept.  1758.  Les  enfants  du  1er  lit, 
tous  baptisés  a  St-Sccondin,  sont  :  1°  Marie-Anne, 
baptisée  le  29  sept.  1709  et  inhumée  le  3  août  171!"  ; 
2»  Louise,  baptisée  le  20  nov.  1710,  inhumée  le  15 
déc.  suivant  ;  3»  François-René,  baptisé  le  10  nov. 
1711,  inhumé  le  6  août  1719  ;  4°  Anne-Françoise, 
baptisée  le  24  déc.  1712,  décédée  le  1er  août  1719; 
du  second  lit:  5°  Antoine-Raphaël,  qui  suit  ;  6°  Jean, 
auteur  de  la  branche  de  Chédeville,  S  III- 

6.  —  Gaultier  (Antoine-Raphaël),  sr  du  Fer- 
roux, bourgeois  de  la  maison  commune  de  Poitiers, 
né  à  la  Chapelle-Morthemer  (Vien.)  le  4  mars  1722, 
épousa,  k  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  20  avril  1751, 
Jeanne-Radcgonde  Leroy,  fille  de  feu  Louis,  procureur, 
et  de  Renée  Nivard,  et  mourut  k  Poitiers  le  3  fév. 
1801,  qualifie  de  greffier  au  bureau  des  finances  de 
crtlc  ville.  Il  avait  eu  Marie-Renée-Radegonde,  née 
à  Poitiers,  le  6  juin  1754,  mariée  à  S'-Savin  de  Poi- 
tiers, le  12  juil.  1774,  k  Léonard  Rogues,  sgr  de 
Chabannes,  conseiller  du  roi  et  son  avocat  au  présidial, 
et  qui  décéda  k  Poitiers  le  2  mars  1800. 


§111. 


Branche  de  CllliI>E\'ILLB. 


6.  —  Gaultier  (Jean),  sr  de  Chédeville  (Ven- 
deuvre?  Vien.)  et  du  Ferroux,  fils  puîné  de  Raphaël, 
et  de  Radegonde  Cherprenet.  (5e  deg.,  S  H),  né  a  S'- 
Secondin  le  3  fév.  1721,  fut  successivement  avocat  en 
Parlement,  juge  sénéchal  de  la  V"  de  Vareilles-Som- 
mières  et  de  Geneay,  puis  conseiller  du  roi  et  son  pro- 
cureur en  la  prévôté  royale  d'Ussou  (Vien.).  N'élant 
encore  qu'étudiant  en  droit,  il  continua,  après  sa  tante 
Anne,  de  1741  à  1754,  le  journal  de  sa  famille.  U 
épousa  k  Chàteau-Garnier  (Vien.),  le  19  juin  1759, 
Marie-Rose  Bonnet,  fille  de  Louis,  s'  de  la  Grande- 
vault,  notaire  k  Chàteau-Garnier,  et  de  Marie-Antoi- 
nette-Françoise Blondet  de  la  Pluvillière,  sa  seconde 
femme,  et  était  décédé,  ainsi  que  sa  femme,  axant 
le  1er  juil.  17Si,  date  du  partage  de  leurs  successions 
entre  leurs  enfants,  qui  sont:  1°  Marie-Françoise, 
née  k  S'-Secondin  le  22  juin  1760,  épousa  à  S'-Paul 
de  Poitiers,  le  20  juil.  1784,  Louis  Guillemot,  avocat, 
puis  professeur  k  la  Faculté  de  droit  de  Poitiers  ; 
2"  une  lillu  née   et  décédée   le  2S   juil.  1761  ;  3"  Jean- 


782 


GAUTHIER 


* 


Nicolas,  qui  suit  ;  4°  Jean,  rapporté  au  §  IV  ; 
.')"  Alexis  Bruno,  né  le  6  oct.  1768,  émigra  le  7  sept. 
1791  et  commença  a  servir  à  l'armée  de  Coudé  le  12 
sept,  de  la  mime  année  comme  sous-lieutenant  de 
cavalerie  à  la  suite.  Il  fit  la  campagne  de  1792,  puis 
celles  de  1793,  94  et  95  dans  les  hussards  de  Ber- 
chiuy?  Blessé  d'un  coup  de  sabre  à  la  tête,  il  rejoi- 
gnit le  corps  de  Condé  le  13  avril  1796.  Il  entra  alors 
dans  l'escadron  noble  du  régiment  d'Etienne  de  Damas, 
où  il  lit  les  campagnes  de  1796  et  1797,  passa  ensuite 
dans  le  régiment  du  duc  de  Berry  et  fit  les  campa- 
gnes de  1799,  1860  et  1801,  se  trouva  à  toutes  les 
affaires  et  s'y  conduisit  avec  honneur  et  distinction 
comme  un  loyal  gentilhomme  bon  et  fidèle  sujet  du 
roi.  (Attestations  du  prince  de  Condé  du  19  fév.  1801, 
du  duc  de  Berry  du  24  fév.  1801,  du  duc  d'Angoulême 
du  4  mars  1801,  du  prince  de  Coudé  du  19  mars  1801 
et  du  Clc  de  Damas  du  11  avril  de  la  même  année.) 
Il  réussit  k  se  faire  amnistier  le  13  nov.  1S02,  après 
avoir  fait  sa  soumission  en  mars  1800,  et  mourut 
sans  postérité,  k  Paris,  le  21  déc.  1802  ;  6°  Louise- 
Mabie,  née  à  Usson  le  27  fév.  1766;  7°  Marie- 
Bose,  née  au  même  lieu  le  7  et  inhumée  le  21  mars 
1770. 

7.  —  Gaultier  (Jean-Nicolas),  sr  de  la  Gran- 
devault  (l'sson,  Vien.),  licencié  es  bus,  trésorier  du 
district  de  Civray,  puis  avocat,  naquit  à  S'-Secondin, 
le  7  fév.  1763.  II  épousa  à  Civray,  le  23  fév.  1791, 
Marie-Suzanne  Tricot  de  Lespierre,  fille  de  Louis- 
François,  procureur  et  administrateur  du  district  de 
Civray,  et  de  Marie-Suzanne  Guény  de  Boiscamus,  et 
en  eut  :  1°  Louis-Félin,  né  à  Civray  le  5  juin  1795  ; 
2"  Paul- Armand,  qui  suit  ;  3°  Suzanne-Clémentine, 
née  à  Civray  le  20  août  1800. 

8.  —  Gaultier  (Paul-Armand),  né  le  28  juin 
1796,  avocat,  est  dé.édé  k  Paris,  sans  alliance,  le  lb 
juin  1819. 

§IV. 

7.—  Gaultier  (Jean),  sr  du  Ferroux,  2e  fils  de 
Jean,  et  de  Marie-Bose  Bonnet  (6e  dcg.,  S  HI),  né  le 
3  sept.  1764,  fut  détenu  comme  royaliste,  et  mis  en 
liberté  assez  longtemps  après,  en  fév.  1794,  à  la  con- 
dition d'indiquer  sous  trois  jours  le  bataillon  où  il  serait 
incorporé  pour  défendre  la  patrie.  11  fut  nommé  en  1812 
percepteur  de  S'-Secondin  et  y  mourut  le  10  oct. 
1846.  Il  avait  épousé  Marie-Madeleine  Martin-Lapbade, 
fille  de.  Jacques,  et  de  Marie-Anne  Savin,  dont  il  eut: 
1°  Jean-Michel,  qui  suit;  2°  Madeleine-Annu-Ai.ix, 
née  a  St-Secoudin  le  27  juil.  1801,  épousa  le  2  juil. 
1819  Pierre  Savin  d'Orfond  ;  3°  Jacouës-Alexis,  né 
le  27  juil.  1802  et  décédé  le  5  oct.  1803  ;  4°  Nicolas, 
né  le  2  janv.  et  mort  le  5  fév.  1806  :  5°  Louis-Ra- 
phael,  né  le  23  août  1808. 

S.  —  Gaultier  (Jean-Michel),  né  k  Bonnes  le 
211  juin  1800,  nommé  juge  de  paix  à  Lussac-les-Châ- 
teaux  (Vien.)  le  9  nov.  1S30,  obtint  sa  retraite  en  1867 
et  mourut  k  Tours  le  12  sept,  de  l'année  suivante, 
sans  laisser  de  postérité  de  N...  Dubrac,  sa  femme. 

GAUTHIER  ou  GAUTIKR.  —Famille 
originaire  de  Poitiers  qui  a  donné  un  professeur  de 
droit  k  la  Faculté  de  cette  ville  au  xvn';  siècle. 

1.  —  Gautliier  (Laurent),  professeur  des  Ins- 
titues k  la  Faculté  de  droitde  Poitiers  des  1623,  épousa 
Louis,-.  Codstière,  dont  il  eut  plusieurs  enfants,  tous 
baptisés  k  S1  Hilaire  de  la  Celle,  etqui  sont  :  1"  Hilaire, 
baptisé  le  14  fév.  1621,  chanoine    prébende  de  S>°-Ra- 


«.Minuit 

degonde,  puis  sous-chantre  et  chanoine  de  S'-Hilaire- 
le-Grand,  donna  la  bénédiction  nuptiale  k  sa  sœur 
Marguerite  le  31  mai  1650  ;  2°  Marie,  baptisée  le  15 
juil.  1622  ;  3°  Marguerite,  baptisée  le  28  août  1625, 
mariée  le  31  mai  1650  k  Gaspard  Chessé,  Ec.  ; 
4°  autre  Marie,  baptisée  le  15  mars  1627;  5°  autre 
Hilaire,  baptisé  le  29  janv.  1629  ;  c'est  peut-être  lui 
qui  l'ut  curé  de  Vendeuvrede  1664  k  1671  ;  6°  François, 
baptisé  le  10  nov.  1632  ;  7»  Jeanne,  baptisée  le  23 
janv.   1635;  8°  Laurent,  qui  suit. 

2.  —  Gaultier  (Laurent),  sr  de  Rocheroux  et  de 
la  Tour,  docteur  es  lois  en  l'Université  de  Poitiers  et 
avocat  au  présidialde  cette  ville,  frère  jumeaude  Jeanne 
et  baptisé  le  même  jour,  se  maria  le  28  fév.  1661,  dans 
la  chapelle  de  la  Madeleine  (S'  Hilaire  de  la  Celle),  k 
Antoinette  Charton,  fille  de  Antoine,  Ec.,  sgr  de  la 
Fontaine,  garde  du  corps  du  roi,  et  eu  eut  plusieurs 
enfants  baptisés  à  Sl-Hilaire  de  la  Celle,  entre  au- 
tres :  1°  Antoine,  sr  du  Lac,  baptisé  le  8  août  1663  ; 
2°  Hilaire-Louis,  baptisé  le  3  sept.  1664;  3°  Jean- 
Laurent,  qui  suit  ;  4»  Radegonde  ;  5°  René,  sr  de 
Gourdelle,  baptisé  le  24  mai  1672,  notaire  et  procu- 
reur de  la  châtellenie  de  Vendeuvre,  qui  fut  inhumé 
en  cette  paroisse  le  21  sept.  1747  ;  6°  François,  baptisé 
le  10  mars  1678  et  inhumé  à  S'-Hilaire  de  la  Celle  le 
27  avril  1681.  Laurent  fut  inhumé  dans  l'église  de 
Vendeuvre  le  2  avril  1702,  en  présence  de  Jean-Lau- 
rent, René,  Antoine  et  Radegonde  Gaultier,  ses  en- 
fants. 

3.  —  Gaultier  (Jean-LaurenO,  sr  du  Gué  (Ven- 
deuvre. Vien.),  licencié  en  droit  et  sénéchal  de  Ven- 
deuvre, de  la  Tour  de  Beaumont  et  Baudiment,  épousa 
a  Coulombiers  (Vien.),  le  17  juin  1700,  Benée  Carré, 
fille  de  feu  Jean,  et  de  Marie  Joubert,  et  fut  inhumé 
dans  cette  église  le  21  fév.  1744.  Il  avait  eu  pour  en- 
fants :  1°  Geneviève,  baptisée  k  Coulombiers  le  27 
mars  1701  ;  2°  Pierre-Laurent,  baptisé  à  Vendeuvre 
le  1er  avril  1704  ;  3°  Jean-Laurent,  qui  suit  ;  4°  Louis- 
Jean,  baptisé  k  Coulombiers  le  24  juil.  1707  ;  5°  Louis- 
Hil.ure,  baptisé  à  Vendeuvre  le  20  oct.  1708  ;  6°  An- 
toine, baptisé  au  même  lieu  le  24  avril  1710  ;  7°  Jean, 
baptisé  à  Coulombiers  le  6  fév.  1712  et  inhumé  le  8 
mai  1721  ;  8°  Joseph,  baptisé  au  même  lieu  le  11  mai 
1714,  qui  assiste  au  mariage  de  son  frère  Jean-Lau- 
rent le  19  janv.  1739. 

4.  —  Gaultier  (Jean-Laurent),  sénéchal  de 
Vendeuvre,  baptisé  a  Coulombiers  le  13  mars  1705, 
épousa  à  la  Résurrection  de  Poitiers,  le  19  janv.  1739, 
Catherine  Laurenceau,  fille  de  feu  Guillaume,  procu- 
reur au  présidial  de  Poitiers,  et  de  t'en  Anne  Mancvy, 
dont  il  eut  pour  fils  ou  petit-fils  Jean-Laurent,  qui 
mourut  k  Poitiers  le  11  nov.  1794,  époux  de  Marie- 
Cilles-Geneviève  Montaurin,  remariée  k  Alexis-Fran- 
çois Renaudin. 

GAUTHIER      ou       GAUTIER.        — 

Famille  de  Montmoiillon  qui  a  fourni  k  cette  ville  plu- 
sieurs magistrats  pendant  de  longues  années.  Les  ren- 
seignements qui  suivent  sont  extraits  des  registres 
paroissiaux  et  du  Journal  de  M.  de  Maillasson,  gracieu- 
sement mis  k  notre  disposition  par  M.  Bardct.  Us  ne 
nous  permettent  pas  d'identifier  tous  les  personnages 
que  nous  citons  et  qui  cependant  appartiennent  k  la 
même  famille. 

Blason  :  Pierre  Gauthier,  s'  de  Ilemène,  lieutenant 
de  robe  courte  en  la  maréchaussée  de  Montmorillon, 
reçut  en  1700  à  l'Armoriai  du  Poitou  :  d'argent  au 
chevron  d'azur  accompagné  de  3  étoiles  de  même, 
2  et  1. 


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783 


Gauthier  (Pierre),  notaire  de  la  cour  du  srel 
aux  cootrats,  est  nommé  dans  un  aveu  fail  au  château 
de   Montmorillon  le  M  oct.  1477.  (Arch.  Nat.  P.  590.) 

Gauthier  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Rue,  épousa, 
vers  1540,  Françoise  de  la  Forbst,  fille  de  N...,  sgr 
de  Malvau.    Gén.  do  la  Forest.) 

Gauthier  (Jean)  était  en  1611  contrôleur  des 
montres  du  prévôt  des  maréchaux  s  Montmorillon. 
(l'ap.  Babert.) 

Gauthier  (Françoise)  épousa  vers  1620  Louis 
do  la  Forest,  avocat  au  siège  royal  do  Montmorillon. 
Gén.  de  la  Forest. 

Gauthier  Marie  était  veuve  de  Paul  Doua- 
die,  s'  d'Hautefcuille.  Elle  devait  une  renie  avec  les 
héritiers  de  son  mari  le  10  juin  1644.  (Arch.  de  M.  do 
Milon.) 

Gauthier  (François),  sr  des  Abatis  [Paizay-le- 
Sec,  Vien.  .  et  Jean  Gauthier,  greffier  en  la  maré- 
chaussée rfe  Montmorillon,  l'ont  le  13  juiu  1630  cession 
à  Pierre  du  Drac,  Ec,  sgr  de  ta  Chabaudièrc,  «le  leurs 
droits  contre  Julien  Serizior,  Ec,  sgr  du  Cluzeau. 
(Arch.  Vien.  Pap.  Babert.)  Jean,  s'  de  la  Préeh 
se  maria  deux  fois  :  1°  a  Adrienne  Darb;  2°AThollel 
(Vien.)le  20  juin  1651,  àjeanne  Dalest,  fille  de  Jean, 
conseiller  dn  roi,  prévôt  et  juge  ordinaire  de  Montmo- 
rillon, etde  Jeanne  de  la  Lande,  et  fut  inhumé  a  Mont- 
morillon, le  "23  avril  1678,  ayant  eu  au  moins  du 
1er  lit  :  1°  N...,  religieuse,  fut  inhumée  dans  l'église 
S'-Martial  de  Montmorillon  le  3  avril  1681,  âgée  d'en- 
viron 35  ans  et  prieure  des  religieuses  de  S'- François 
de  celte  ville  ;  2°  François,  greffier  en  la  maréchaussée 
de  Montmorillon,  qui  fit  inhumer  sa  femme  Françoise 
de  la  Mazièue  dans  le  cimetière  de  S'-Martial,  le  23 
nov.  1679.  Jal  de  Maillasson.)  Il  avait  eu  un  fils, 
qui  fut  baptisé  k  S'-Marlial  le  10  fév.  1667.  Id.) 
Jean  Gauthier  eut  un  autre  fils  qualifié  s1'  des  Chirons 
(Paizay-le-Sec,  Vien.),  qui  célébra  sa  première  messe 
dans  l'église  des  Récollets  de  Montmorillon  le  13  mai 
1657.  (Id.) 

Gauthier  (Madeleine  Spousa Louis  delà  Vergne 
avant  le  10  sept.  1618,  date  du  baptême  d'un  de  leurs 
enfants  k  Montmorillon.  (Reg.) 

Gauthier  (Charles),  sr  de  Combe  ou  des  Com- 
bes, épousa  Catherine  de  la  Vergne,  dont  il  eut  au 
moins  Louis,  baptisé  à  Montmorillon  le  27  déc.  1648. 
(Reg.)  Charles  fut  inhumé  dans  l'église  de  S'-Marlial 
de  Montmorillon,  sous  son  hanc,  le  24  fév.  1650,  étant 
âgé  d'environ  33  ans.  (Jal  do  Mailla 

Gauthier  (François1,  sr  de  Bcumoiit  (Béthines, 
Vien.),  épousa  Marie  Jacquet,  fille  de  Jean,  sr  de  la 
Grange  (elle  se  remaria  le  25  oct.  1653  à  Charles  Bon- 
nin,  procureur)  ;  François  est  décédé  a  Montmorillon 
le  4  avril  1652,  ayant  eu  au  moins  :  1"  Jean,  âgé  de 
5  ans  1/2  en  1650,  fit  le  retrait  lignager  de  la  métairie 
de  la  Fontmerlc  le  11  mars  1690  et  était  décédé  en  1693, 
laissant  des  enfants  mineurs.  (Pap.  Babert.)  C'est  peut- 
être  lui  qui  avait  épousé  le  23  fév.  1675,  k  Montmo- 
rillon, Jeanne  Bonnin,  fille  de  Charles,  procureur,  et 
de  feu  Marie  Jacquet  (Jal  de  Maillasson)  ;  2°  Marie, 
baptisée  à  Montmorillon  le  6  sept.  1648  ;  3"  Nicolas, 
baptisé  au  même  lieu  le  13  août  1652.  Il  se  remaria 
le  25  avril  1671  k  Marie  de  la  Vergne,  fille  de  N..., 
maître  des  eaux  et  forêts.  (Reg.  et  J»1  de  Mail- 
lasson.) 

Gauthier  (Gabriel  ,  s'  du  Pouyoux  (Joulnt, 
Vien,  ,  avait  épousé  avant  le  li  juil.  lois  Catherine 
Dadde,  et  fut  inhumé  dans  l'église  St-Martial  de  Mont- 


morillon,  le  29  juin  1652,  âgé  de  29  ans.  Sa  veuve,  le 
2janv.  1683,  faisait  le  dénombrement  dn  fief  de  Clossat 
(Sillars,  Vien.)  au  château  de  Montmorillon,  après  en 
i  i:  rendu  aveu  en  1671.  Ils  avaient  eu  pour  enfants  : 
1°  N...,  fils,  décédé  le  4  déc.  1656.  âgé  d'environ  16 
ans;  2"  Looise,  mariée  a  Montmorillon,  le  19  fév. 
1662,  a  Louis  Richard,  S'  des  (1rs.  lieutenant  criminel 
audit  siège  ;  3°  Catherine,  baptisée  le  26  juin  1652. 
(Reg.  et  JJ  de  Maillasson  ) 

Gaultier  (Louis,  S'  de  1  Mette,  archer  en  la 
maréchaussée  île  Montmorillon,  a  été  inhumé  dans  le 
cimetière  de  S'-Martial  do  cette  ville  le  23  sept.  1650. 
Il  avait  eu  au  moins  pour  enfants  :  1°  Marguerite, 
qui  épousa  dans  l'église  d'Authenct  (Montmorillon), 
le  26  sept.  1662,  N...  Lcstrigou,  s'  de  Cherpille, 
ou  plutôt  Cherchillé  (Sillars,  Vien.),  notaire,  demeurant. 
au  bourg  de  Béthines  ;  2°  Jeanne,  qui  était  l'aînée, 
mariée  a  S'-Martial  de  Montmorillon.  le  14  oct.  1669, 
à  N...  Lescuyer,  s'  de  la  Braguetrie.  (Jal  de  Mail- 
lasson.) 

Gaultier  (Jean),  sr  de  Iîeniène  (Sauge,  Vien.), 
fermier  de  la  commanderie  de  Plaincourault,  y  est 
décédé,  âgé  d'environ  37  ans,  le  Ier  fév.  1658,  et 
a  été  enterré  le  surlendemain  dans  l'église  de  S'-Mar- 
tial de  Montmorillon.  (Id.) 

Gauthier  (Pierre),  s'  de  Bemène,  frère  dn 
précédent,  épousa  à  S'-Marlial  de  Montmorillon,  le  9 
f  \  1667,  Françoise  GAULTIER,  Elle  de  Germain,  s' des 
Lèzes,  et  de  Marie  Fournie''. 

Gauthier  (Jean),  sr  des  Abatis,  était  mort  avant 
le  17  mai  1660.  A  cette  date  mourut  sa  veuve  Jeanne 
Vézien,  qui  fut  inhumée  le  lendemain  dans  l'église  S'- 
Marlial  de  Montmorillon.  (Id.) 

Gaultier  (N...),  s'  deChavaigne  (Hains,  Vien.), 
décéda  et  fut  inhumé  le  22  fév.  1676  dans  la  même 
église.  Sa  veuve,  Marie  de  la  Vergne,  se  remaria  le 
26  avril  de  la  même  année  avec  un  homme  «  dont 
après  elle  a  voulu  faire  rompre  le  mariage  »,  dit  le 
Journal  de  Maillasson.  Elle  avait  eu  du  1er  lit  un  fils, 
N...,  qui  se  maria  le  29  avril  1692  il  N...  Goudon, 
fille  aînée  de  Louis,  procureur  k  Montmorillon.  (Id.) 

Gauthier  (Pierre),  Ec,  sr  de  Bemène,  conseiller 
du  roi,  lieutenant  de  robe  courte  en  la  maréchaussée 
de  Montmorillon,  fut  inscrit  k  l'Armoriai  du  Poitou  en 
1700  avec  le  blason  indiqué  au  commencement  de  cet 
article,  li  était  décédé  avant  le  25  nov.  1704.  A  cette 
date,  Catherine  liiCHAnu,  sa  veuve.se  remarie,  à  Lathus 
(Vien.), à  Jacques  Bastide,  Ec,  sgr  du  Pescher,  avec 
dispense  du  degré  de  parenté  qui  existe  avec  son 
futur.  (Reg.) 

Gaultier  (Françoise)  était  mariée  avec  Charles 
Nouveau,  notaire  royal  à  Lathus,  avant  le  11  mars 
1746,  date  du  baptême  d'une  fille.  (Id.) 

Gaultier  (Marie-Thérèse)  épousa  Jean-Junien 
de  la  Villaray,  procureur  a  Montmorillon.  Celui-ci 
payait  k  cause  d'elle  les  droits  de  franc-fief  pour  la 
métairie  de  Cbantemcrle  (Moulîmes,  Vien.),  pour  40  ans 
de  jouissance  du  7  fév.  1718  au  17  fév,  1758.  (Arch. 
Nat.  P.  1232.) 

Gaultier  Jean),  sr  de  Ghavaigne,  notaire  royal 
et  apostolique,  assiste  il  un  mariage  à  S'-Pierre  de 
Maillé  i  Vien.)  le  4  fév.  1777.  (Reg.) 

Gaultier  des  l_.fcze»  (Louise-Monique)  est 
marraine  k  S'-Georges  de  Vivoune    le    15    sept.    1760. 

(Reg.) 

1.  —  Gaultier  (Laurent),  procureur  au  siège 
royal  de    Montmorillon,   est   décédé  au   village   de  la 


784 


OAUTIllKlt 


(JAULTIEIl 


Jugière  (S'-Léomer,  Vien.),  âgé  d'environ  72  ans,  et 
a  été  inhumé  dans  l'église  de  S'-l.éomer.  (Jal  de  Mail- 
lasson.)  Il  avait  eu  pour  enfants  :  1°  Germain,  qui 
suil  :  -"  Marie,  mariée  a  Pierre  Giberton,  Ec,  sgr  des 
plantes;  3°  Marguerite,  veuve  de  Louis  Goudon  en 
1654;  4°  Antoinette,  femme  île  Jean  Bonnet,  avocat 
>ge  de  Montmorillon.  (Jal  de  Maillasson  et  Bibl. 
Nat.  Pièc.  orig.  1297.  Doss.  29207.) 

2.  —  Gaultier  (Germain),  Ec.,  sgr  des  Lèzes 
ou  des  Laises  (Béthines,  Vien.),  lieutenant  en  la 
maréchaussée  de  Montmorillon,  vendit  par  l'entremise 
de  Laurent  de  la  Forest,  bourgeois  de  Paris,  à  André 
Hublet,  bourgeois  de  Paris,  une  rente  lui  venant  pour 
un  quart  de  son  père  et  pour  les  autres  quarts  de 
l'acquisition  qu'il  avait  faite  de  ses  sœurs  et  beaux- 
Celte  vente  fut  faite  le  10  avril   1654  par  Lor- 

ni  h  et  Lestrigou,  not.  à  Montmorillon.  (Pièc.  orig.  1297. 
Doss.  29207.)  Il  devait  500  livres  ii  lsaac  Pigonneau 
ou  Pignonneau,  et  décéda  au  village  des  Laises  le  29 
avril  1685,  âgé  d'environ  72  ans,  et  tut  inhumé  le 
même  jour  dans  l'église  de  Béthines.  Germain  avait 
épousé  Marie  Fournier  (dite  Renée  Fouruier  dans  les 
registres  de  Ghauvigny),  dont  il  eut  plusieurs  enfants 
hantises  à  Montmorillon,  entre  autres  :  1°  François, 
qui  suit;  2"  Marie,  baptisée  le  22  juin  164S;3°  Fran- 
çoise, baptisée  le  9  mai  1649,  mariée  le  9  fév.  1667  k 
Pierre  Gaultier,  s'  de  Bemène,  et  inhumée  le  2  dée. 
1692  à  S'-Martial  de  Montmorillon  ;  4°  autre  Marie, 
baptisée  le  20  avril  1650  ;  5°  Antoine,  s'  de  la  Got- 
lière,  capitaine  au  régiment  de  Piémont,  baptisé  le 
2  juil.  165!,  qui  revint  à  plusieurs  reprises  k  Mont- 
morillon prendre  des   recrues  en  1683,  1686   et  1688. 

3.  —  Gauthier  (François),  Ec,  sgr  des  Laises, 
conseiller  du  roi,  lieutenant  de  robe  courte  en  la  maré- 
chaussée de  Montmorillon  après  son  père,  épousa  a 
Ghauvigny  (Vien.),  le  18  août  1676,  Jeanne-Charlotte 
ihmvr.  fille  de  feu  Pierre,  procureur  et  notaire  en 
cette  ville,  et  de  l'eu  Charlotte  Santerre,  et  fut  inhumé 
a  S'-Martial  de  Montmorillon,  sous  son  banc,  le  8  nov. 
1  692.  Il  eut  plusieurs  enfants,  entre  autres  :  1°  Charles- 
François,  baptisé  à  Chauvigny  le  20  fév.  1678,  et 
inhumé  au  cimetière  de  S'-Martial  de  Montmorillon, 
le  20  avril  !6S7  ;  2°  Marie,  née  le  19  avril  1680  et 
baptisée  à  S'-Martial  de  Montmorillon  le  26  du  même 
unir-;  3°  François,  né  a  Montmorillon  le  2s  juin  1681  ; 
4°  Louis,  qui  suit;  5°  N...,  fille,  baptisée  a  S'-Martial 
le  5  mars  1682;  6°  autre  fille,  née  en  mars  16S7; 
7°  Marie,  baptisée  le  4  mai  1690. 

i.  —  Gauthier  (Louis),  Ec,  sgr  des  Luises, 
naquit,  croyons-nous,  à  Montmorillon  et  épousa  Hélène 
Laution,  dont  il  eut  :  1°  Joseph-François,  inhumé 
k  Sillars  le  5  jauv.  1714,  âgé  de  8  jours  ;  2°  croyons- 
uous.  Louis,  qui  suit. 

5.  —  Gauthier  (Louis),  sgr  des  Laises,  exempt 
de  la  maréchaussée,  épousa  vers  1720  Marie-Hilaire 
Delauzon,  fille  de  Pierre,  sénéchal  de  Chauvigny.  et 
de  Marguerite  Ryot,  dont  il  eut:  1°  Garrielle-Hilaire, 
religieuse  hospitalière  à  l'hôpital  de  Lusignan,  inhumée 
à  Lusignan  le  15  sept.  1781,  âgée  d'environ  56  ans; 
2°  croyons-nous,  Jean-Antoine,  qui  suit. 

6.  —  Gauthier  (Jean-Antoine),  sgr  des  Laises, 
officier  de  la  maréchaussée  de  Montmorillon,  épousa 
Louise  Trablaine  ou  Trabelenne,  veuve  de  Jean  Lc- 
eesve,  et  eut  entre  autres  enfants  :  1°  Marie-Hilaire, 
mariée  k  S'-Porchaire  de  Poitiers,  le  17  juil.  1781,  'a 
lllaisc  Robineau,  bourgeois  ;  2°  F'rançois,  baptisé  k 
Montmorillon  le  26  août  175S,  prêtre,  vicaire  et  chape- 
lain de  Sommières,  émigra  et  fut  aumônier  de  la  com- 
pagnie du  régiment  de  Chartres-Infanterie.  Rentré   en 


France,  il  devint  vicaire  de  N.-Dame  de  Poitiers  et 
décéda  en  cette  ville  le  30  juil.  1813:  3°  Marguerite- 
Louise,  née  à  Montmorillon  vers  1752,  religieuse,  mourut 
k  Poitiers  le  17  juin  1805,  âgée  de  53  ans;  4»  Monique, 
qui  obtint  certificat  de  son  mariage  célébré  à  Iteuil, 
le  12  fév.  1795,  avec  Jacques-Charles  Foueteau,  notaire  ; 
5°  Charles-André,  Ec,  lieutenant  de  cavalerie,  par- 
rain le  24  mai  1782  de  Jean  Robineau,  fils  de  sa  sœur 
Marie-Hilaire;  6°  peut-être  Marguerite,  épouse  de 
Pierre-Hilaire-Joseph  Maurat,  juge  de  paix  du  canton 
de  la  Trémoille  en  1791. 

V.  pour  la  suite  les  registres  de   Montmorillon. 

GAULTIER,  GAUTHIER  et  GAU- 
TIER. —  Noms  divers  en  Bas-Poitou. 

Gaultier  (Guillaume),  Chev.,  est  cité  dans  une 
donation  faite  par  Guillaume  Sauvage,  sgr  du  Grand- 
Pin-Sauvage  (Cugand,  Vend.),  et  Catherine,  sa  femme, 
aux  Templiers  de  la  maison  de  Clisson.  Ce  Gauthier 
devait  hommage  audit  Sauvage  et  une  rente  annuelle 
de  500  sols  de  service  en  1235.  (Ghroniq.  par.  de 
Luçon,  t.  Il,  p.  569.) 

Gauthier  (Pierre)  signe  en  1399  comme  prieur 
de  Chauché  (Vend.).  (Id.  id.  t.  I,  p.  340.) 

Gaultier  (Jeanne),  épouse  de  Pierre  de  Brcnu- 
ceau,  héritier  de  Jean  Gaultier,  Naule  Gaultier,  veuve 
de  Jean  Bouher,  sont  tous  cités  dans  l'hommage  fait  le 
8  fév.  1461  par  Françoise  de  la  Bauduère,  au  château 
de  Fonteuay-le-Comte,  pour  son  hôtel  de  la  Pointe 
iAreh.  Nat.  P.  590,  f»  8  et  9.) 

Gaultier  (Lucas),  commis  au  greffe  de  Fontcnay- 
le-Comte,  parait  au  bail  des  fermes  du  domaine  du  roi 
en  cette  ville  en  1490.  (Bibl.  Nat.  Cab.  titres  25945, 
p.  342.) 

Gaultier  (Guillaume)  est  fermier  de  la  prévôté 
de  la  Chèze-le-Vicomte  en  1515.  Un  Guillaume  Gaultier 
et  un  Jean  Gaultier  sont  l'un  et  l'autre  sergents  de  la 
sgrie  dudit  lieu  en  1518.  (Id.  Nouv.  Acquis,  franc. 
5044,  p.  286.  Marchegay.) 

Gaultier  (Françoise)  épousa  Pierre  Gasteau, 
écheviu  de  Fontenay-le-Comte  en  1572,  et  se  remaria 
ensuite  k  Raoul  Gallier,  Ec,  sgr  de  Guignefolle,  veuf 
de  Claude  Tiraqueau.  (Gén.  Gasteau  et  Gallier.) 

Gaultier  (Marguerite),  épouse  de  Gilles  Julliot, 
est,  marraine  k  la  Gaubretière  (Vend.)  en  1612  et  1621. 
(Reg.) 

Gaultier  (Hélie),  notaire  de  la  Boche-sur- Yon, 
passe  une  transaction  entre  plusieurs  membres  de  la 
famille  Courdeau  le  6  oct.  1623.  (Areh.  de  M.  de  Ker- 
venoacï.) 

Gaultier  (Jean)  était  en  1629  tuteur  de  Phi- 
lippe Guillemot,  fils  mineur  de  Jacques,  procureur 
fiscal  du  duché  de  Retz  (Vend.),  et  fit  hommage  k  Pal- 
luau  (Vend.)  de  l'Enjarière?  (laChapelle-Palluau.Vend.) 
en  1631.  (Bibl.  Nat.  Nouv.  Acquis,  franc.  5039.  Mar- 
chegay.) 

Gaultier  (Pierre),  mari  de  Jeanne  Blanchard, 
rend  aveu  en  1650  à  la  baronnie  de  Mortagne,  de  la 
Sauvagière  (S'-Pierre  de  Cholet,  Maine-et-Loire ■■,  dont 
une  moitié  faisait  partie  du  Poitou.  (Id.  id.  5038.) 

Gaultier  (Pierre),  fermier  général  de  la  Flocel- 
lière  (Vend.),  passe  un  acte,  le  19  oet.  1651,  avec 
Madeleine  Virdoux.  (Arch.  Vend.  B.  493.) 

Gaultier  (Marguerite),  femme  de  Jacques  Thi- 
baudeau,  demeurant  à  la  Roche-sur-Von,  et  Catherine 
Gaultier,  sa  femme,  se  font  une  donation  mutuelle  le 
24  nov.  1654.  (Notes  famille  Thibaudeau.) 


Gaultier  Elisabeth),  D«  de  la  Braslière,  est 
marraine  aux  Sables  d'Olonne  le  21  fév.  1680.  (lies.) 

Gaultier  (Gabriel  ,  s1  du  Retail,  épousa  Louise 
Rochrtbacj  et  était  décédé  avant  le  i  déc.  1685,  \ 
cette  date  sa  fille  Marguerite-Bénigne  abjure  le 
protestantisme  à  Hareuil  et  se  marie  a  S'-André,  même 
paroisse,  le  10  sept.  1686,  à  Jean-Antoine  de  la  Fitte, 
Kl-.,  lieatenani  de  dragons  dans  le  régiment d'Asfeld, 
ci  lui  apporte  la  sgrie  du  Retail,  (Bcg.) 

Gaultier  (Elisabeth),  femme  de  Jacques  Bourso- 
reille,  avocat  en  Parlement,  était  décédée  avant  le  -fi 
nov.  1CS7,  date  à  laquelle  son  mari  épousait  en 
tr  noces  Catherine  savant,  aux  Sables-d'Olonne. 
(Id. 

Gaultier  (Olivier-Joseph  ,  s"  de  la  Jonchère, 
sénéchal  de  la  commanderie  du  Temple  près  Glisson, 
épousa  en  1699  Anne  Lehoine,  fille  de  Charles,  sr  <le 
Uvonnière,  et  tU-  Anne  Garrean,  Catal.  Dugast-Matifeux, 
l.  Il,  p.  90.) 

Gaultier  René  .  ^r  de  l'Andraudière,  mari  de 
Marie-Madeleine  Tesson,  en  eut  au  moins  Marie- 
Habeleine-Renée,  qui  fut  baptisée  a  Venansault  (Vend.) 
le  21  avril  1739  et  eut  pour  parrain  Jean-François 
Gaultier,  s'  de  la  Gilbertière,  qui  suit.  (Reg.) 

Gaultier  (Jean-François),  sr  de  la  Gilbertière, 
épousa  Anne-Marie  Poing  et  en  eut  Mahie-Renée, 
baptisée  à  Venansault  le  10  fév.  1742.  (Id.) 

Gaultier  (François),  s1  de  la  Richerie,  receveur 
au  bureau  de  Moricq,  épousa  Jeanne  Louvrier,  qui 
était  décédée  avant  le  17  janv.  1747  ;  a  cette  date 
leur  tille  Marie-Jeanne  épousait  à  Angles  (Vend.) 
Charles  Cavolcau,  chirurgien.  (Id.) 

Gaultier  (Adrien-Jules),  Chev.,  sgr  de  Besigny, 
président  au  Parlement  de  la  2°  chambre  des  requêtes 
du  Palais,  est  sgr  par  indivis  de  la  terre  et  Bnie 
d'Oulnies-Courdault  et  S'-Sigismond  (Vend.)  le  10  fév. 
1748.  (Areh.  Vend.  B.  900.)" 

Gaultier  (Catherine),  D°  de  Besigny,  peut-être 
sœur  du  précédent,  avait  épousé  Charles  de  Selles, 
Chev.,  sgr  du  Mesnil-S'-Denis,  et  était  décédée  avant 
le  28  sept.  1758.  Leur  fille  Anne-Catherine  était  alors 
âgée  de  23  ans  et  épouse  de  Yves  de  Verduc,  Chev. 
(Id.  id.  914.) 

Gaultier  (François-Nicolas)  était  contrôleur  des 
acles  au  bureau  de  Talmond  (Vend.)  en  1783.  (Id.  id. 
1072.) 

Gaultier  <lu  Pairay  (Jean-René),  greffier 
en  chef  de  l'élection  de  Châtillon,  épousa  Marie-Thérèse 
IIoissinet  et  en  eut  au  moins  Jean-René,  chirurgien- 
juré,  qui  se  maria  à  Bazôges-en-Paillers  (Vend.),  le  17 
fév.  1789,  a  lirigitte-Augustine-Désirée  Bousseat,  fille 
de  feu  Jean-Eusèbe,  sénéchal  de  Beaurepaire,  et  de 
Marguerite-Brigitte  Chesneau.  Il  en  eut  René-Auguste, 
baptisé  à  Bazôges-en-Paillers  le  4  nov.  1789.  (Notes 
du  Dr  Mignen.)  Cette  famille  était  encore  représentée 
en  Vendée  en  1868  par  Jui.es  Gaultier  du  Perray,  dont 
la  femme  Pauline  Buet  était  marraine  d'une  cloche 
baptisée  a  Titfauges  sous  le  nom  de  Paulinc-Victorine. 
(Chroniq.  parois.  Luçon,  IV,  p.  375.) 

GAULTIÉB  ou   GAUTIER.   —  Cette 

famille,  qui,  d'après  une  tradition,  serait  originaire  de 
la  Provence,  se  trouve  établie  dés  le  m'  siècle  û 
Loudun,  où  ello  jouissait  des  privilèges  de  la  noblesse. 
Elle  a  fourni  plusieurs  personnages  distingués,  entre 
autres  l'amiral  Gaultier  de  Rigny,  ministre  de  la  manne, 
puis  des  affaires  étrangères,  créé  Comte  de  Rigny  sous 


i.\i  i  mit 


785 


la  Restauration.   Nous  avons  consulté,  pour   ce   travail, 

les  documents  conservés  à  la  Bibliothèque  Nationale 
Carrés  de  d'Hozier,  t.  289;  Nouveau  d'Hozier,  t.  15) 
doss.  3366);  les  notes  gracieusement  mises  à  notre 
disposition  par  M.  Roger  Drouault  ci  la  gêné 
donnée  par  le  V"  Révérend  dans  le  >'  volume  des 
titres,  anoblissements  et  pairies  de  la  Restauration, 
le  tout  complété  par  les  renseignements  conservés  dans 
notre  cabinet, 

Blason  :  d'azur  au  chevron  d'argent  (ou  d'or  ,  je 
compagne  en   chef  de   2  étoiles  d'or,    et 
en   pointe   d'une    perdrix  (allas  une    co- 
lombe)   île    même.    (Nouveau    d'Hozier, 
t.  151,  doss.  3366.) 

Gnultier  (Daniel) ,  s'  de  Belbair 
(Areay,  Vicn.),  not.  à.  Loudun,  marié  à 
N...  Neveu,  en  eut  au  moins  :  1»  Pierre,  baptis  au 
temple  de  Loudun  le  21  mai  1570  et  qui  eut  pour  par- 
rain Pierre  Gauthier  (1°'  dcg.  do  la  filiation),  sans  indi- 
cation de  parenté'  ;  2"  Simon,  baptisé  au  même  temple 
le  24  août  1580,  (Arcb.  Nat.  TT.  250,  et  Notes  Roger 
Drouault.) 

Gaultier  (Marguerite),  fille  de  feu  Pierre, 
épouse  au  temple  de  Loudun,  le  29  janv.  1581,  François 
Martin.  (Arch.  Nat.  TT.  250.) 

Gaultier  (N...)  était  élu  à  Loudun  en  1590. 
(Notes  Roger  Drouault  ) 

Gaultier  (Mathieu),  ancien  du  consistoire  de 
Loudun  en  1594,  fut  remplacé  vers  1595  par  Charles 
Audinet.  (Arch.  Nat.  TT.  250.) 

Gaultier  (Absalon),  sr  de  la  Grange  (Martaizé, 
Vien.),  vivait  a  Loudun  en  1612.  (Notes  Roger 
Drouault.) 

Gaultier  (David),  sr  de  Nardaune  (Loudun, 
Vien.),  se  maria  deux  fois  :  I"  à  N...,  2°  le  27  avril 
1639  (Hervé,  not.  h  Loudun),  à  Marie  de  Fontenay, 
dite  Marie  de  Bonne  de  Fontaine  par  M.  Roger  Drouault, 
qui,  veuve  de  lui  en  l'es  noces  et  eu  secondes  d'Hector 
de  Baugé,  F.c,  sgr  des  Pastureaux,  adressa  une  requête, 
le  22  fév.  1669,  à  propos  île  sa  succession.  Il  avait  eu 
du  1er  lit  :  1°  Pierre,  avocat,  qui  reçoit,  le  17  nov. 
1629,  un  certificat  du  curé  de  Loudun  pour  épouser 
Marguerite  Marillet,  fille  de  Jean,  et  de  Françoise 
Allain.  Pierre  était  décédé  avant  le  22  fév.  1669,  date 
où  sa  veuve  paraît  dans  l'enquête  faite  au  sujet  de  la 
stiecession  de  son  père.  David  eut  aussi  de  l'un  ou  l'au- 
tre lit  :  2»  Anne,  qui  est  également  citée  dans  cet 
aete.  iBibl.  Nat.  Pièc.  orig.  1304  et  1330,  doss.  29376 
et  29278.) 

Gmiltier  (Marguerite)  épousa  à  Loudun,  après 
abjuration,  le  23  avril  1610,  François  Bonboineau, 
président  en  l'élection  de  Saumur.  (Notes  Roger 
Drouault.) 

Gaultier  (Jeanne)  épousa  vers  18X11  François 
Curieux,  conseiller  du  roi  à  Loudun.  (Gén.  Curieux.) 

Gaultier  (David),  docteur  en  médecine,  se  fait 
publier  à  Loudun  le  2  juil.  1684,  pour  son  mariage 
avec  Marie  de  Grailly.  Celle-ci  fut  inhumée  eu  cette 
ville  le  2i  juin  1689,  et  ils  sont  indiqués  dans  l'acte  de 
sépulture  comme  nouveaux  convertis.  (Id.   id.) 

Gaultier  (Pierre),  apothicaire,  est  père  de 
Daniel-Pierre,  conseiller  et  médecin  du  roi  en  1695. 
(Id.  id.) 

§  I'r.  —  Branche  dArçay. 

i.  —  Gaultier  (Pierre),  lie,  sgr  de  S'-Wal, 
allas  BMJval,  greffier  de  l'élection  de  Loudun,  épousa 


Diction.  Histoh.  et  Généal.  des  Familles  nu  Poitou.  —  T.  m 


50 


786 


GAULTIEIt 


au  temple  de  cette  ville,  vers  1 570,  Jacquelte  Naudin, 
dont  il  eut  entre  autres  :  1°  Jacques,  qui  suit  :  2°  Sa- 
muel, baptisé  au  temple  de  Loudun  le  30  août  1576; 
3°  autre  Sami  kl,  baptise!  audit  temple  le  23  mars  1581  ; 
4*  Jeanne,  mariée  au  même  lieu  a  Pierre  Prieur. 
(Arch.  Nat.  TT.  250.) 

2.  —  Gaultier  (Jacques),  En.,  sgr  delà  Roehc- 
gcnty  et  de  Charrière  (Le  Bouchct,  Vien.),  grenetier 
pour  S.  M.  au  grenier  à  sel  de  la  ville  de  Loudun, 
puis  à  celui  de  Richelieu,  épousa  d'abord  le  6  fév. 
1594  (Mestreau,  not.  à  Loudun)  Marie  Malherbe, 
lille  de  Joseph,  et  de  Gillette  Hou,  le  mariage  devant 
être  célébré  «  en  l'église  de  Dieu  »,  puis  Perrine  Me- 
NtiAti,  ou  Mesneau,  et  eut  du  Ie'  lil  :  1"  Abraham., 
qui  suit;  2°  Judith,  mariée  à  Pierre  Hallen,  secrétaire 
du  roi,  et  déeédée  avant  1710;  du  2' lit  :  3°  Pierre, 
auteur  de  la  branche  de  Rigny,  S  U  ;  i"  Dorothée  ; 
mariée  le  2  juil.  1644  à  Louis-François  d'Aviau  de 
Piolant. 

3.  —  Gaultier  (Abraham;,  Ec,  conseiller  du  roi 
au  bailliage  et  présidial  de  Louduu,  puis  président  du 
grenier  à  sel  de  cette  ville,  cl  ensuite  de  celui  de  Ri- 
chelieu,  épousa  le  17  oct.  1626  (Alexandre,  not.  à 
Loudun)  Perrine  Allotte,  fille  de  feu  Daniel,  s'  de  la 
Danlègué?  et  de  Judith  Fleurac,  alors  remariée  à  Charles 
Briault,  avocat,  le  mariage  devant  être  célébré  en 
«  l'église  de  Dieu  réformée  ».  11  rendit  aveu  à  Loudun 
en  1678  pour  la  3=  partie  de  la  Rni"  de  Baussay  qu'il 
avait  acquise  de  François  Mauclerc,  Chev.,  sgr  de  la 
Muzanchère  (Bommyer,  not.  à  Angers).  Il  eut  pour 
enfants  :  1"  Pierre,  Ec,  sgr  de  S'-Wal,  épousa  le 
29  déc.  1659  Judith  de  Halotte,  fille  de  Jean,  écuyer 
ordinaire  de  la  grande  écurie  du  roi,  et  de  feu  Judith 
Gaultier,  sa  première  femme,  dont  il  n'eut  pas  d'en- 
fants ;  2°  Jean,  qui  suit. 

4.  —  Gaultier  (Jean),  Ec.,  sgr  de  la  Bottière, 
conseiller  du  roi,  président  du  grenier  a  sel  de  Riche- 
lieu, puis  lieutenant  général  de  police  de  la  ville  de 
Loudun,  épousa  le  15  mars  1672  (Bodin,  not.  à  Loudun) 
Jeanne  de  Grailly,  fille  de  Louis,  Chev.,  sgr  de  Fré- 
dilly  etdelaFuye,  et  de  Léonne  Aubineau,  et  transigea 
le  6  déc.  1678  (Confex,  not.  k  Loudun)  avec  son  frère. 
11  eut  de  son  mariage  Jean-Louis,  qui  suit. 

5.  —  Gaultier  (Jean-Louis),  Ec,  sgr  d'Arçay 
(Vien.),  conseiller  du  roi  au  bailliage  de  Loudun,  puis 
lieutenant  général  de  police  de  la  ville  et  des  faubourgs, 
succéda  à  son  père  dans  cette  charge,  d'après  des 
lettres  de  provision  données  à  Versailles  le  10  janv. 
1702.  11  avait  épousé  le  28  oct.  1695  fCaillault,  uot.  à 
Thouars)  Marie  Marillet,  fille  de  Claude,  sr  de  Ridejcu, 
avocat  au  siège  de  Thouars,  et  de  feu  Marguerite  Le 
Blanc,  sa  première  femme.  Par  ce  contrat  Jean-Louis 
reçut  de  ses  père  at  mère  la  charge  de  conseiller  au 
bailliage  de  Loudun,  plus  la  maison  du  Puy-d'Arçay 
(Arçay,  Vien.),  relevant  de  la  sgrie  de  la  Vauguyon,  et 
Marie  Marillet  reçut  la  sgrie  de  Ridejeu  (Beaulieu  et 
Bretignolles,  D.-S.J,  plus  la  sgrie  du  Pressoir  (Mauzé- 
Thouarsais,  D.-S.).  Il  était  décédé  avant  le  S  avril  1721, 
ayant  en  pour  enfants  :  1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Henriette- 
Marguerite,  mariée  le  20  avril  1733  a  Jérôme  Aubry  ; 
3°  Jeanne-Claire,  qui  épousa  le  3  janv.  1733  François- 
Louis  Curieux  de  Monts,  conseiller  au  bailliage  de 
Loudun;  4"  Marie-Garuielle,  mariée  le  27  juin  1718 
a  Laurent  Dandcnac,  receveur  des  tailles  audit  Lou- 
dun. 

6.  —  Gaultier  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Vauguyon 
et  d'Arçay,  obtint,  le  8  avril  1721,  une  sentence  des 
juges  de  Loudun  dans  laquelle  son  père  est  dit  décédé, 
et  le  18  oct,   de   la   même  année  reçut  un  certificat  du 


«iAtlLTIIlR 


C,e  de  Canillac  pour  avoir  servi  dans  la  2e  compagnie 
des  mousquclaires  du  roi.  Il  devint  ensuite  lieutenant 
général  de  police  de  la  ville  et  des  faubourgs  de  Loudun, 
suivant  provisions  du  28  juil.  1724,  en  remplacement 
de  son  père,  et  c'est  lui,  croyons-nous,  qui -épousa  le 
7  juil.  1733  (Confex,  not.  à  Loudun)  Anne  Cresnièrb. 
11  fut  inhumé  k  Loudun  dans  l'église  de  la  maison  de 
la  Charité,  le  19  sept.  1761,  sans  laisser  de  postérité. 

§  II.  —  Branche   de   Kigkv, 

3.  —  Gaultier  (Pierre),  Ec,  s»  de  S'-Cermain, 
fils  puîné  de  Jacques,  et  de  Perrine  Mesnuau,  ou  Mes- 
neau, sa  2e  femme  (2''  deg.,  g  l*r),  conseiller  du  roi, 
président  du  grenier  à  sel  de  Richelieu,  puis  secrétaire 
du  roi,  rendit  aveu  pour  le  fief  de  Rigny  (Glaunay, 
Vien.)  au  château  de  Loudun,  eu  1670.  Il  avait  épousé 
d'abord  Renée  Aubin,  puis  Charlotte  PlAKD.  citée  avec 
lui  dans  une  sentence  du  sénéchai  de  Mirebeau  du 
1er  sept.  1685,  qui  condamne  les  chanoines  et  le  cha- 
pitre de  N.-D.  de  Mirebeau  à  leur  payer  les  intérêts 
de  la  somme  de  500  livres,  en  vertu  d'une  obligation 
consentie  eu  faveur  desdits  Gauthier.  (B.  Stat.  D.-S. 
t.  VII,  p.  159  )  Il  était  décédé  avant  le  20  mars  1705, 
date  du  partage  de  sa  succession  entre  ses  enfants  du 
llr  lit,  qui  étaient  :  1"  MaRuuerjte,  veuve  k  celte 
époque  de  Pierre  Le  Juge,  Ec,  sgr  d'Andy.  prévôt 
provincial  de  la  maréchaussée  du  pays  loudunais  ; 
2"  Françoise,  épouse  à  celle  dale  de  Richard  Lcdoux, 
conseiller  du  roi,  receveur  des  tailles  de  Loudun  ; 
3°  Marie-Anne,  mariée  a  Louis-Bichard  Le  Fèvre, 
sr  des  Granges,  directeur  général  des  fermes  de  la 
ville  et  du  duché  d'Orléans;  4°  Arrauam-Louis,  qui 
suit;  5°  Marie,  veuve  à  cette  date  de  Daniel  Mar- 
chand. 

4.  —  Gaultier  (Abraham-Louis),  En.,  sgr  de 
Villevert,  baron  de  Baussay,  trésorier  des  guerres  en 
Touraine,  épousa  dans  la  chapelle  du  château  de  Rigny, 
le  22  déc.  1670,  Charlotte-Anne  Le  Boistel,  cl  était 
décédé  avant  le  20  mars  1705,  ayant  eu  :  1"  Jacques- 
Pierre,  qui  suit  ;  2°  Geneviève,  mariée  à  S'-l'ierre- 
du-Marché  do  Loudun,  le  15  sept.  1704,  k  Jacques  de 
la  Villarmois,  Ec,  sgr  de  Montmoye  ;  3°  croyons-nous, 
Charles-Louis,  prieur  de  N.-D.  de  Chalais  (Vien.),  sgr 
de  Baussay,  qui,  le  25  juin  1715,  donne  uuc  pension  à 
sa  sœur  Marie-Anne;  4"  Marie-Anne,  De  de  Villevert, 
supérieure  .les  Filles  de  N.-D.  de  Poitiers  en  1732,  et 
qui  mourut  k  la  Visitation  de  cette  ville  le  22  avril 
1735. 

5.  —  Gaultier  (Jacques-Pierre),  Ec,  sgr  de 
Villevert,  Bon  de  Baussay,  gendarme  de  la  garde  du 
roi,  épousa  k  Loudun,  le  1er  oct.  1704,  Marie  Fournier, 
fille  de  Gilles,  et  de  Marthe  Chauvin,  et  fut  inhumé 
en  cette  ville  le  2janv.  1712,  à  l'âge  de  36  ans,  laissant 
au  moins  :  Jean-Charles,  qui  suit. 

6.  —  Gaultier  (Jean-Charles),  Ec,  sgr  de 
Bigny,  la  Tour  du  Bois-Gourmond  (Venicrs,  Vien.), 
naquit  k  Loudun  le  8  juin  1705  et  rendit  aveu  au 
château  de  cette  ville  le  20  sept.  1726  pour  le  fief  de 
Rigny.  11  fut  le  père  de  Jean-Claude,  qui  suit. 

7.  —  Gaultier  (Jean-Claude),  Ec,  sgr  de  Rigny, 
la  Tour  du  Bois-Gourmond,  eut  au  moins  pou- enfants: 
1»  Jean-François,  qui  suit;  2°  Françoise,  D°de  Rigny 
et  de  Puyparé  ?  Il  fut  représenté  k  la  réunion  de  la 
noblesse  du  Poitou  pour  la  nomination  des  députés  aux 
Etats  généraux  en  1789. 

8.  —  Gaultier  (Jean-François),  Chev.,  sgr  de 
Rigny,  la  Tour  du  Rois-Gourmond,  capitaine  d'infan- 
terie au  régiment  de  Pentliièvre,  chevalier  de  S'-Louis, 


gai  i.niit 


«.  AI    I   H  II    It 


787 


rondit  aveu  au  château  de  Loudun  le  25  janv,  1788 
pour  le  Gef  de  la  Tour  du  Bois-Gourmond  et  assista  a 
iblée  de  la  noblesse  du  Poitou  pour  la  nomination 
dos  députés  aux  Etats  généraux  de  1189,  [I  avaii 
i  roui,  vers  1770,  Perpétue  Louis,  tille  de  N..., 
avocat  en  Parlement,   ei   le  Marie  Anne  Royei .  al  i  a 

eut  :  1*  M  uni  s-MarGI  IEHITB-PbrPKTOB,  née  k  Toul  le 
2s  jml.  1172,  mariée  à  Stanislas-Louis,  V"  ds  Bas- 
sompierre,  lieutenant  général  ;  2°  Gbrard-François 
Marie,  né  à  Toul  le  19  oct.  1771.  3°  Geneviéve- 
Marie-Acqustb,  née  a  Toul  le  11  juil.  177ti,  morte 
sans  alliance  ;  i°  Henri-Marie-Dantel,  qui  suit  ; 
5°  Charles  Stanislas,  capitaine  de  dragons,  né  à 
Toul  le  2  mai  1 7 S -i  ;  G"  Auguste-Edouard,  préfet, 
conseiller  d'Etat,  officier  de  la  Légion  d'honneur,  né  à 
Toul  le  lf.  noT.  1785  et  mon  a  l'an-  le  22  avril  1842, 
avait  épousé  en  1814  Charlotte-Elisabeth-Marie  de 
Bassompierre,  dont  il  eut  :  a)  Erouard,  mort  -ans 
alliance;  b  Amélie,  née  eu  1827,  morte  au  château  de 
la Bourdonnaye  ^Morbihan)  le  3  janv.  1902,  aprèsavoir 
épousé  le  lu  mai  1854  Victor  de  la  Crople,  C">  de 
Chantérac;  c)  Marie-Noem,  mariée  le  11  juin  1860  à 
Antoine-Geoffroy  de  Dompierre. 

7°  Charles-Roger,  rapporté  au  s  III  ;  8°  Alexandre, 
auteur  de  la  4e  branche,  §  IV. 

9.  —  Gaultier  de  Rigny  (Henri-Marie- 
Daniel  C"),  Chevalier  Gaultier  de  Rigny  el  de  l'Empire 

[4  janv.  îsti),  pui>  O-  Gaultier  de  Rigny,  né  ii  Toul  le 
2  fév.  1782,  entra  dans  la  manne  et  fut  successivement 
enseigne  de  vaisseau  (180:1),  lieutenant  de  vaisseau 
(1809),  capitaine  de  frégate  (1S1I),  capitaine  de  vais- 
seau (1816),  contre-amiral  (1825),  et  vice-amiral  en 
1827.  Elu  membre  de  la  Chambre  des  députés  par  le 
collège  de  la  Moselle  en  1831-33,  il  fut  ministre  de  la 
marine  de  1830  à  1835,  puis  des  affaires  étrangères  eu 
)S3i.  Il  était  grand  otficier  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  de  S'-Lnuis,  et  fut  créé  comte  k  litre  per- 
sonnel par  ordonnance  du  2  avril  1829.  11  épousa 
Adèle-Narcisse  de  Fontaine,  veuve  de  François-Flo- 
rent Honorez,  et  mourut  k  Paris  le  7  nov.  1835,  lais- 
sant une  fille  unique.  Marie-Amélie-Louise,  née  en 
1836,  mariée  d'abord  le  9  avril  1856  à  Charles-Léon- 
Léonor-Henri  de  Galard,  Ve  de  Béarn,  secrétaire 
d'ambassade,  puis  le  2  août  1866  à  Pierre-Paul  Posuel, 
V*1  de  Verneaux.  Elle  est  décédée  au  château  de  Ris 
(Seine-et-Oise)  le  5  juil.  1868. 

§  III.  —  2"   Branche  de  RIGNY. 

9.  —  Gaultier  ele  Rigny  (Charles-Roger), 
receveur  général  des  finances,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  fils  puîné  de  Jean-François,  et  de  Perpétue 
Louis  (8edeg.,  §  II),  naquit  à  Toul  le  21  déc.  1787.  11 
mourut  à  Nontron  le  9  nov.  1860,  après  avoir  épousé 
Stéphanie-Henriette-Laure  Laffitte,  dont  il  eut  : 
1°  Chaules-Albert,  qui  suit  ;  2°  Mathilde.  née  en 
1825,  mariée  le  23  oct.  1843  à  Gaston-Robert  Morin, 
M'1  de  Bonncville,  ambassadeur  de  France,  etdécédée  k 
Fontainebleau  le  3  juin  1877. 

10.  —  Gaultier  de  Rigny  (Charles-Albert), 

receveur  général  des  finances,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  né  vers  1811,  a  épousé  le  30  mai  1866 
Louise  Dalloz,  et  est  décédé  au  château  de  la  Tortinière 
(Indre-et-Loire),  le  27  sept.  1902,  laissant:  1°  Roger, 
2°  Daniel,  lieutenant  du  dragons,  marié  k  N...  Mer- 
let. 


§  IV. 


3"   Branche    de  Hilm 


9.  —   Gnull i:-i-    de    Rigny    (Alexandre  , 

maréchal  de  camp  par  décret   du    2N    oct.     1830,  i  im- 


niandciir  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de  S'-Lonis, 

fils  puîné  de  Jean-François,  el  de  Perpétue  Louis 
(S-  dcg.,  S  H),  naquit  k  Toul  le  19  mars  17:1(1  etmourul 
en  1873,  laissant  de  Antoinette-Philippine-Joséphine  de 
Zéa  :  I"  Marc,  qui  suit  ;  2"  Henribttb-Bsrthe,  née 
à  Villicrs-le-liel  ;Seine-et-Oisc)  le  27  oct.  1827,  mariée 
a  Paris,  le  30  nov.  1848,  k  Charles-Léon-Arthur  Cru- 
blier  de  Fougères. 

10.  —  Gaultier  <le  Rigny  (Marri,  dit  le 
V"=  de  Rignj 

<\l    1    III   It   DE    I.  A    IIIIIM   Itli: 

—  Famille  qui  a  fourni  un    procureur  du  roi  au  bureau 
des  finances  de  Poitiers  k   la  fin  du  XVIIIe  siècle  et  qui 
s'est  éteinte  peu  d'années  après. 
Blason  :  inconnu. 

Gaultier  de  la  Moinerie  (Barthélémy), 
ne  de  l'intendance  du  Poitou  dès  1763,  fut 
nommé  procureur  du  roi  au  bureau  des  finances  de 
Poitiers  par  lettres  patentes  du  30  juil.  1783.  Il  fut 
désigné  en  1787  pour  représenter  la  commune  de 
Poitiers  k  l'assemblée  provinciale  du  Poitou  et  fut 
inhumé  dans  cette  ville  le  26  fév.  1798,  k  l'âge  de 
lui  ans.  11  avait  épousé  k  Sallertainc  (Vend.),  le  18  fév. 
1772,  Marie-Thérèse  Mourain,  fille  de  Pierre,  notaire  au 
Perrier,  et  de  Marie  Bonnin.eten  eut:  1° Barthélémy, 
baptisé  k  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  14  sept.  1773  et 
décédé  le  même  jour  ;  2"  Marie-Thérèse-Alodie, 
baptisée,  même  paroisse,  le  12  avril  1775,  mariée  le 
26  mai  1798  à  I.ouis-liené-Léon-Hcnri  Bellia  de  Mau- 
prié,  et  décédée  le  S  nov.  182i  ;  3°  Jcstine-Anne- 
ThéRÈse,  baptisée  k  S'-Hilaire  de  la  Celle  le  21  lé\. 
1777,  épousa  le  19  mai  1797  Marie -Pierre-René  dil  le 
Chevalier  Piet  de  Beaurepaire,  et  décéda  à  Poitiers  le 
10  aoilt  1S03.  (Reg.) 

GAULTIER,  GAUTHIER  et  GAU- 
TIER, à  Niort.  —  Hn  grand  nombre  de  familles  de 
ce  nom  ont  habité  Niort  et  les  environs.  Nous  nous 
contentons  de  citer  seulement  quelques  personnages  qui 
ont  joué  un  rôle  plus  important,  renvoyant  pour  les 
autres  au  travail  de  l'eu  M.  G.  Laurence  sur  l'état  civil 
de  Niort. 

Blason  :  de  gueules  k  la  croix  ancrée  d'argent  sur- 
montée d'un  lion  passant  de  même.  (Donné  d'office 
k  l'Armoriai  du  Poitou  en  1701  à  Abraham  Gaultier, 
docteur  en  médecine  k  Niort.) 

Gaultier  (Pierre)  était  pair  de  Niort  en  1156. 
(Notes  Laurence.) 

Gaultier  (Pierre)  mourut  avant  le  16  oct.  1465. 
A  cette  date,  sa  veuve  Marguerite  Pignolle,  alors 
remariée  à  Pierre  Aumosner,  sgr  de  la  Rayrie,  reçut 
de  Pierre  de  la  Roche,  Ec,  sgr  de  Luxay,  le  tiers  de 
l'hôtel  du  Brueil,  avec  ses  terres  sises  dans  les  paroisses 
de  Si-Christophe  et  d'Auge,  etc.,  pour  se  libérer  de 
divei  ses  renies  constituées  par  ledit  Pierre  de  la  Boche 
el  par  feu  Perrelte  Herpin,  sa  femme,  en  laveur  de 
Pieiire  Gaultier  de  Niort  et  autres.  (Arch.  Barre,  II, 
p.  276.) 

Gaultier  (François),  sergent  royal,  puis  pro- 
cureur k  Niort,  épousa  Françoise  Grenet,  dont  il  eut  : 
1*  Anne,  née  le  14  juil.  1576,  mariée  en  1600  à  Pierre 
Main  ;  2»  Marie,  née  le  S  janv.  1 .'_. 7 S ,  mariée  eu  1601  à 
Thomas  Girault  ;  3°  JACQUES,  qui  suit  ;  i"  CATHERINE, 
née  le  11  août  1580,  qui  épousa  en  1610  Etienne  Esser- 
tcau,  procureur  ;  5°  Françoise,  née  le  5  juin  1582  : 
6°  François,  sergent  royal,  né  le  16  juin  1583,  marié 
à  Marie    Rouher,   dont  Jacques,   né  le  20  fév.  1609. 


788 


GAULTIER 


Gaultier  (Jacques),  procureur  à  Niort,  né  le 
7  juin  1 579,  épousa  au  même  lieu,  le  SOavril  1602,  Marie 
Main,  et  en  eut  :  1°  Jacques,  né  le  22  fév.  1604  ; 
2"  Anne,  née  le  4  oct.  1606,  mariée  :  1°  le  14fév.  162S 
a  Louis  Frailct,  s'  de  Sl-Denis  ;  2»  le  15  fév.  1638,  k 
Bernard  Noiiel.  (Notes  Laurence.) 

Gaultier  (Jean)  fut  élu  pair  de  Niort  le  25  fév. 
1605,  en  remplacement  de  Philippe  Ollivier,  sou  beau- 
père,  devint  visiteur  des  prisons  eu  1607  et  lieutenant 
de  la  5e  compagnie  catholique  le  6  jauv.  1625.  Il  avait 
épousé  N...  Ollivier.  (Id.) 

Gaultier  (Paul),  sr  du  Clouzeau,  protestant, 
décéda  à  Niort  le  24  juil.  1652.  (Id.) 

Gaultier  (Abraham),  né  vers  1650,  médecin  à 
Niort,  protestant  établi  a  Amsterdam,  fonda  en  1684 
avec  un  de  ses  confrères  nommé  Blegny  le  Mercure 
gavant,  qui  ne  vécut  que  deux  mois  et  dont  le  principal 
mérite,  dit  M.  Lièvre,  fut  de  déterminer  Bayle  à  en- 
treprendre ses  Nouvelles  de  la  Bépuhlique  des  lettres. 
Cet  essai  n'ayant  pas  réussi,  il  revint  à  Niort  vers  l'épo- 
que de  la  révocation  de  I'Edit  de  Nantes  et  presque 
aussitôt  après  il  abjura.  Il  lit  imprimer  à  Niort,  chez 
Jcau  Elie,  en  1714, une  réponse  en  forme  de  dissertation 
:i  un  théologien  «  qui  demande  ce  que  veulent  dire  les 
sceptiques  qui  cherchent  la  vérité  partout,  dans  la  nature 
comme  dans  les  écrits  des  philosophes,  etc.  Dreux  du 
liadier,  dans  son  Histoire  littéraire  du  Poitou,  entame 
une  discussion  assez  étendue  au  sujet  de  cet  ouvrage. 
Abraham  s'était  marié  k  Jacquctte  Fraigneau  et  décéda 
le  1er  avril  1720,  ayant  eu  :  1°  Jean,  né  le  15  mars 
1687  ;  2°  Abraham,  né  le  6  juil.  16S8,  qui  mourut  le 
10  janv.  1725,  ancien  prieur  de  Mougon  (D.-S.)  ;  3"  Ga- 
bdiel,  né  le  17  oct.  1691,  décédé  le  2  janv.  1694  ; 
4»  autre  Jean,  né  le  8  nov.  1692.  (Id.) 

Gaultier  (Renée)  fut  sous-prieure,  puis  supé- 
rieure des  religieuses  de  l'hospice  de  Niort,  1660-1708. 
(An  h.  D.-S.  H*  192.) 

Gauthier  (Hilaire).  veuve  en  iri:s  noces  de 
Gabriel  Lambert,  s1'  de  la  Fay,  se  remaria  k  Jacques 
Macé,  élu  à  Niort  :  celui-ci  était  son  héritier  au  mois 
de  fév.  1680.  (F.) 

Gauthier  (Bené),  marié  à  Marie-Madeleine 
Lussault,  et  décédé  avant  1698,  avait  eu  au  moins  : 
Anne-Françoise,  mariée  à  ISans,  le  7  janv.  1698,  à 
Alexandre  Arnault,  sr  de  la  Jolinière,  et  décodée  veuve 
le  8  juin  1758.  (Notes  Laurence.) 

Gaultier  (Nicolas),  sr  de  la  Giraudiie(Fontenille, 
D.-S.),  procureur  fiscal  de  la  châtellenie  de  la  Foye- 
Montjault,  épousa  Renée  Prévôt  et  en  eut  :  1"  Michel, 
né  vers  1676,  sr  de  Bail  (Bomans,  D.-S.),  marié  le 
23  fév.  1716,  a  Niort,  a  Jeanne-Catherine  Louveau  ; 
2°  André,  notaire  et  procureur  a  la  Foye-Montjault. 
(Id.) 

Gaultier  (Louis),  prêtre  habitué  de  N.-D.  de 
Niort  en  1731-1734,  puis  vicaire  de  celte  paroisse  du 
13  déc.  1735,  décéda  le  30  déc.  1741  et  fut  inhumé 
daus  le  chœur  de  l'église  N.-Dame.  (Id.) 

Gaultier  (André)  était  prêtre  de  la  paroisse  de 
N.-D.  de  Niort  en  1733.  (Id.) 

Gaultier  (François),  marié  à  Marie  Gilles,  en 
eut  au  moins  Marguerite,  qui  épousa  Jean  Demay  et 
assistait  au  partage  des  biens  de  feu  André  Gilles,  de 
Niort,  le  12  juil.  1158.  (Notes  Alf.  Richard.) 

Gauthier  (Daniel-Anne- Victor),   Ec,  sgr  de  la 

Villaudray,   capitaine-commandant   au    régiment  royal 

Picardie-Cavalerie,    marié  a   Madeleine-Anne  Leclerc, 

à  Niort  le    17  oct.  1779,  âgé  de  37  ans.  (Notes 

Laurence.) 


GAULTIER 

ii  VI  1V1  llll.lt  DU  BRGUU,.- Famille 

originaire  d'Angers,  qui  a  donné  un  docteur  régent  a 
l'Université  de  Poitiers  au  xvuc  siècle,  et  a  été 
maintenue  en  sa  noblesse  par  M.  Barenlinen  1667. 

Blason  :  d'or  k  la  fasce  de  gueules,  accompagnée  de 
deux  merlettes  de  même  en  chef  et  d'une 
étoile    aussi    de    gueules  en   pointe.  De- 
vise   :   Innoeme  super   astra  feruntur. 
(A.  H.  P.  XX11I,  p.  335. 

Gaultier  (Claude),  Ec,  sgr  du 
Breuil,  originaire  de  la  ville  d'Angers, 
disputait  en  1656  une  chaire  de  droit  en  la  Faculté  de 
Poitiers,  mais  ne  fut  pas  nommé  cette  année  ;  ce  ne 
fut  que  le  31  mars  1659  qu'il  obtint  la  chaire  vacante 
par  le  décès  de  François  de  Hauteserre.  (Arch.  ville  de 
Poitiers.)  Il  se  maria  deux  fois,  d'abord  à  N.-D. -la- 
Grande  le  28  juil.  1659,  après  contrat  passé  le  26 
devant  Berthonneau  et  Caillet,  not.  à  Poitiers,  à  Jeanne 
Fallu,  fille  de  Paul,  sgr  des  Varcnues,  et  de  Marie 
Nabourin,  qui  mourut  le  3  mars  1661  ;  puis  à  M;; rie 
Godet  ou  Gaudet,  et  fut  inhumé  le  26  nov.  1685  à 
S'-Paul  de  Poitiers,  après  avoir  rendu  hommage  le 
Il  juil.  1672  à  Silvain  du  Drac,  Chev.,  sgr  de  Vcrnay 
(Arch.  Vien.  Es  940)  et  fait  son  testament,  le  2S  janv. 
1684.  Il  avait  eu  du  l'r  lit  :  1°  Jeanne-Marie,  née  à 
Poitiers  le  31  août  1660  et  baptisée  à  S'-Paul  le 
16  sept,  suivant,  qui  épousa  à  S'-Hilaire  de  la  Celle,  le 
20  juil.  16S2,  François-Joseph  Coutoeheau,  Ec,  sgr  de 
S'-Hilaire,  en  présence  de  Jacoues  Gaultier,  Ec,  sgr 
des  Places,  et  de  Claude  Gaultier,  sans  indication  de 
parenté.  Comme  veuve  et  mère  tutrice  de  ses  enfants, 
elle  faisait  hommage  de  S'-Hilaire  de  Ligné  a  Chizé  h 
25  mai  1703.  (Arch.  Nat.  P.  437'.)  Du  second  lit  : 
2°  Pierre,  baptisé  k  Sle-Opportune  le  29  juin  1666  ; 
3°  Claude,  né  le  26  juin  1667  et  à  qui  on  supplée  les 
cérémonies  du  baptême  le  28  juil.  k  S'-Paul.  Il  était,  le 
1er  juil.  1698,  clerc  tonsuré  et  parrain  k  S'-Michel  de 
Poitiers;  4° Marie, baptisée  même  paroisse,  le  28  mars 
1669;  5"  autre  Marie,  baptisée  k  S'-Paul  le  13  sept. 
1671  ;  6"  Louise,  qui  était  en  1684  au  couvent  des 
Ursulines  de  Thouars  depuis  deux  ans  et  n'avait  pas 
encore  fait  profession. 

GAULTIER,  Sens  de  Pierre-Levée.  —  Cette 
famille  noble,  peut-être  originaire  des  environs  de 
S'-Jean-d'Angély,  a  eu  quelques  alliances  avec  des 
familles  poitevines  et  possédait  dès  1572  des  fiefs 
situés  dans  notre  province. 

Blason  :  inconnu. 

Gaultier  (Antoine).  Ec,  sgr  de  Pierre-Levée, 
(Bcssines,  D.-S.),  épousa  Barbe  Maionen,  veuve  de 
Guillaume  de  Villiers.  Cttte  dernière  fit  une  donation  à 
Anloine  Gaultier,  son  mari,  et  à  Jacquette  et  Renée  de 
Villiers,  ses  filles  du  l"r  lit,  le  4  mars  1572,  devant 
Angevin  et  Jamont,  not.  à  Niort.  Il  eut  peut-être  pour 
lils  Aahon.  qui  suit.  (Orig.   du  Chesne  de  S'-Léger.) 

Gaultier  (Aaron),  Ec,  sgr  de  Pierre-Levée, 
épousa  le  3  avril  1588  Adrienne  Fourré,  fille  de 
René,  Ec,  sgr  de  Beaulieu,  et  de  Gabrielle  delà  Place, 
et  en  eut  au  moius  Renée,  mariée  le  2  août  1631  à 
Isaïe  du  Chesne,  Ec,  sgr  de  Goize  et  de  S'-Léger, 
(H.) 

Gaultier  (Antoine),  Ec,  sgr  de  Chanteloup 
Bessines,  D.-S.),  demeurant  k  Pierre-Levée,  peut-être 
fils  du  précédent,  épousa  Catherine  Berland,  fille  de 
Jean,  Ec,  sgrd'Qriou,  et  de  Marie  Amauld.  Le  19  sept. 
1630,  il  partageait  les  biens  de  ses  beaux-parents  avec 
ses  beaux-frères  et    belles-sœurs  et  eut  la  métairie  .le 


i.mi  mu: 


ii  Rigaulderie  ei  une  créance  de  1600  livres  sm- Jacques 

du  Fay,  Ec,  sgr  de  la  Maisonneuve.  (Arch.  \ I 

pap.  de  Hauprié, 

<;\l  lin  u  —  One  famille  de  ce  nom, 
ire  des  environs  de  la  Mothe-Sl  Héray,  s'est 
établie  an  commencement  <lu  xvii*  siècle  an  Canada, 
où  elle  a  laissé  postérité.  Les  noms  qni  suivent  sont 
extraits  du  Dictionnaire  îles  familles  canadiennes 
par  Mgr  Tanguay,  el  do  la  généalogie  de  la  famille 
Sau     par  M.  Ch.  Sauzéde  Lhoumeau. 

Gaultier  (Philippe),  s'  de  Comporté  (cM  de  St- 
Eanne  D.-S.),  de  la  p»s»deS'-Etienne-du-Montde  Paris, 
épousa  Marie  PtlCHON  (qui  se  remaria  à  Charles  Sylvcs- 
ii  eut  :  l  Catherine,  mariée  le  13  mai  1638  à 
Denis  Duquet,  ii  Québec;  2°  Guillaume,  qui  suit;  3° 
Charles,  dit  Boisverdun,  baptisé  en  1622, épousa  le 2  août 
1656  Catherine  Le  Camus,  fille  de  Hector,  el  de  Jacque- 
line Mondy.de  la  p""de  S,e-Soline(D.-S.),etmouriitIe 
!»  fév.  170.1,  ayant  eu  :  a)  Anne,  baptisée  le  9  avril  1651 
el  mariée  d'abord  le  12  oct.  1073  à  Jean  Picard;  puis 
■v .  1686  a  Nicolas  Sauius  ;  b)  Catherine,  mariée  : 
1°  en  1679  à  Pierre  Cartier,  2"  en  1683  à  Jean  lioy,  et 
inhumée  a  la  Pointe-aux-Trembles  (Canada)  le  9  avril 
17  12  :  c)  Marie,  baptisée  le  2  mai  1(160,  mariée  le 
17  oet.  1678  à  François  Quintal  ;  d)  Geneviève,  bap- 
tisée le  20  fév.  1662;  e)  Claire,  baptisée  le  l»''mai 
1664  au  Château-Richer,  mariée  d'abord  le  8  nov.  1680 
à  Christophe  Février,  puis  le  14  mars  169S  a  Jean 
Hobertin  ;  f)  Locise-Rernaroine,  baptisée  le  20  août 
11.12  à  Sillery  ;  g)  Renée,  baptisée  le  5  sept.  1666,  a 
S'o-Famille  ;  h)  Marie-Madeleine,  baptisée  le  17 janv. 
1009.  (Mgr  Ranguay.) 

Gaultier  (Guillaume),  s'  delà  Cbesnaye,  épousa 
le  19  oct.  1648  (de  Beruan,  not.)Esther  de  Lamdodiig, 
fille  de  Nicolas,  sr  de  la  Fouillée,  et  de  Madeleine  de 
Guier,  et  fut  inhumé  le  26  juil.  1657,  ayant  eu  : 
1"  Marie-Madeleine,  baptisée  le  11  oct.  1649  ; 
2"  Charles,  baptisé  le  22  oct.  et  inhumé  le  17  nov. 
1650  ;  3"  Anne,  baptisée  le  19  janv.  1652,  se  maria  : 
1"  le  26  nov.  166a  â  Guillaume  Feniou,  2°  le  25  oct. 
1672  à  Jacques  Ragucneau,  et  fut  inhumée  le  30  janv. 
17(111  ;  4"  Guillaume,  baptisé  le  11  juin  1653  ; 
5°  Ignace,  baptisé  le  1  janv.  1655.  (Id.) 

Gauthier  (Josepb-Elie),  baptisé  en  1626  a 
N.-D.  de  Salle  (sic\  évêché  de  Poitiers,  épousa  à 
Château-Richer  (Canada),  le  25  oct.  1663,  Marguerite 
Moitié,  de  la  Rochelle,  dont  il  eut  postérité.  (Id.) 

Gaultier  (René),  dit  Larose,  baptisé  en  1626  à 
la  Beviére  [tic)  -sur-Divc,  évêché  de  Poitiers,  épousa  a 
la  Sl,-Faii  ille  Canada),  le  11  avril  1669,  Renée  la  Bas- 
tide, dont  postérité.  (Id.) 

Gaultier  (Jacques),  fils  île  François  et  d'Andrée 
N...  de  Sw-Radegonde,    évêché   de  Poitiers,    ép 
Québec,  le  2.7  fév.  1699,  Agathe  Faye,  donl  il  eu)  pos- 
térité. (Id.) 

1.  —  «.  >iall  ier  (Guillaume),  épousa  vers  1540 
Antoinette  Chatellier,  dont  il  eut  au  moins  :  1"  Phi- 
lippe, sénéchal  de  la  Mothe-S'-Héray,  qui  eut  pour 
cillants  :  a)  Jacques,  s'  de  Grandvaux,  avocat  au 
présidial  de   Poitiers,   qui  épousa    vers  1570  Lucrèce 

Gui ,  fille   de    Olivier,   Ec.,    sgr  de    la   Manissière, 

capitaine  du  château  de  S'-Maixent,  et  de  Catherine 
Ciii  iinii  ; /<)  Marie,  e)  Bertranhe,  d)  Catherine,  qni 
tous  étaient  héritiers  de  leur  père  le  3  août  1607; 
2°  Jonas,  qui  suit.  [Gén.  Sauzé.  | 

2.  —  Gaultier    (Jonas),    sergent    royal,    épousa 


6AULTRON 


78!) 


vers   1510  Marie    linwmr    et  mourut  d'une  façon  tl  I 
gique  lu  5  déc.  1583,  ayanteu  :  1° Catherine,  ■'•pi. use 
en  1608  de  Denis  Normand  2-  Jacques,  qui  suit.  (Id.) 

3. —  Gaultier  (Jacques),  >'  du  Rivault,  pro- 
cureur fiscal  de  la  Mothe-S'-Héray,  épousa,  vers  1600, 
Marie  Irobet,  fille  de  Eiélénus,  et  de  Marie  Montault, 
et  était  décédé  avant  le  28  févr,  1619,  date  où  sa  veuve 
était  remariée  à  Isaac  Fraigneau  el  ayant  eu  au  moins: 
I"  Philippe,  qui  suit:  2-  Madeleine,  baptisée  à  la 
Mothe-st  lléiay,  le  21  juil.  1614.    Id.) 

4.  —  Gaultier  (Philippe),  s' du  Rivault  et,  de 
Comporté,  se  maria  vers  1640  a  Gillette  de  \  brnoi  ,  fille 
de  Joachim,  Ec,  sgr.  de   la   Fontenelle,    et  de  MariC' 

Françoise  de  Thury,  el  habitait   le   bourg  de  S'«-A i 

(pour  S'-Eanne  D.-S.),  évêché  de  Poitiers,  et  fut 
inhumé  le  22  nov.  1682.  11  avait  eu  an  moins  pour 
enfants  :  I"  Philippe,  quisuit  ;  2"  la. us,  baptisé  on 
1656,  sr  du  Rivault,  épousa  le  12  juil.  1682  Claire 
Poitevin,  fille  de  Pierre,  procureur  fiscal  deSalles  D.-S.), 
et  de  Marie  Beaugier,  et  en  eut  au  moins  :  Cm  m  i  s, 
s-  du  Rivault,  marié  le  17  sept.  1718  à  Rose  Pai.lardt, 
fille  de  Jean,  et  de  Marie  Dupuy.  (Id. 

5. —  Gaultier  (Philippe),  s1   de  Comporté,  con 
seiller  du    roi  et  prévôt  des    maréchaux  de  France  en 
Poitou,  baptisé  en  1641,  épousa  a  Québec   Canada),  le 

28  nov.  1672,  Marie  Bazïbe,  fille  de  Jean,  et.  de  Jeanne 
Le  Borgne,  el  fut  inhumé  le  19  déc.  16S1,  ayant  eu  : 
1°  Charles-Philippe,  baptisé  le  s  déc.  1673  el  inhumé 
le  13  nov.  1680  dans  l'église  de  Québec;  2°  Marie- 
Madeleine,  baptisée  le  I  I  déc.  161  i.  religieuse  insuline 
dite  S'e-Agatbe,  inhumée  le  2S  fév.  1703  ;  :;■■  Jacqi  e 
Philippe,  baptisé  le  16  nov.  1675,  décédé  le  0  pi 
1772;  4"  Marie-Anne- Charlotte,  baptisée  le  5  août 
1677,  inhumée  le  5  juil.  1618  ;  5"  Anne,  baptisée  le 
7  juil.  1678,  religieuse  ursuline  sous  le  nom  de  S<- 
Galiriel,  inhumée  le  1  août  1133  ;6°  François,  baptisé 
le  25  avril  el  inhumé  le  20  mai  1679;  7°  ANGÉLIQUE, 
baptisée  le  2  avril  16S0,  mariée  le  27  nov.  1696  à 
Denis  Rivorin  ;  S°  Marie-Anne,  baptisée  le  5  juin  1681, 
épousa  d'abord  le  12  janv.  1700  Alexandre  Peuvret,  puis 
le  6  fév.  1708  Claude  du  Tisué,  et  fut  inhumée  le  18 
juin  1711  ;  9°  Charles-François,  baptisé  le  27  fév. 
16S3  ;  10"  Françoise-Charlotte,  baptisée  le  24  déc. 
1684,  inhumée  le  14  mai  1686  ;  11"  Louis,  baptisé  le 
23  mai   1683. 

GAULTIER.  —  V.  CHABOT 
GAULTREAU.  —V.  GAUTREAU 

«ALILTROcï  et  GAllTRO\   —  Noms 

divers. 

Blason  :  de  sable  au  lion  d'argent,  armé,  lampassé 
et  couronné  de  gueules.  (Mervache,  32496.) 

<ïaultroi«(Jeanne),  demeurant  a  l'a.  thenay,  veuve 
de  Denis  Ferron,   passe  un  bail  avec  Robert  Eschalnrd 
le  U  juin  1367.  (Bibl.  Nat.  Pièc.  orig.  t.  1058 
24470.  Eschalard.j 

i::inhriiii  (Pierre)  était  chanoine  de  Menigoute 
(D.-S.)  en  1434.  (Arch.  Barre,  II,  p.  32.) 

Gaultron  (Jean)  au  nom  do  Françoise  Nie:',!  . ,.. 
sa  femme,  rendit  aven  a  Thouars  du  fief  de  la  Coin- 
drio  ou  Fief-Normand  (Lussais,  D.-S.)  les  15  avril  1463 
et  13  août  I  110.  11  rendit  également  hommage  '■■<  Nici  las 
d'Anjou  pour  un  hébergement  a  la  Nauderie  le  13  juil. 
1170.  (Fiels  de  Thouars  el  M.  Mal.  des  D.-S  1870, 
p,  277.)  Il  dut  avoir  pour  enfant  JACQUES,  qui  suit. 


790 


GAULTRON 


«AULTROK 


Gaiiltron  (Jacques)  rendit  aveu  a  Thouars  pour 
la  Coinilrie  ou  Fief-Normand  les  21  juin  1499  et  15  sept. 
1327,  et  le  7  mai  1617  un  autre  Jacques  Gaultron,  qui 
devait  être  son  fils,  en  rendait  également  aveu.  (Fiefs 
de  Thouars  p.  128.) 

«..iiillron  (Hélie).  Ses  hoirs  devaient  «  un  pré- 
vendier  d'avoine  comble  et  une  géline  au  sgr  de  Mau- 
gué,  comme  il  appert  du  dénombrement  de  celte 
terre  rendu  le  1"  juin  1501  par  Pierre  de  Maugué  à 
Isabelle  de  Pardaillan,  De  de  Château-Larcher. 
(M.  A.  0.  1875,  p.  496.) 

Oaultron  (François)  était  curé  de  N.-D.  de 
Niort  en  1538  et  1543.  Il  fonda  en  mourant  une  rhapel- 
ienie  consistant  en  une  maison,  une  vigne,  un  marais  et 
un  treilhl  auquel  était  joint  un  pré.  Après  la  prise  de 
Niort  par  Dandelot,  Antoine  Clisson,  marié  à  Guiille- 
mette  Gaultron,  et  Jeanne  Gaultron,  la  belle-sœur  de 
celui-ci,  s'emparèrent  de  la  maison;  mais  en!613  Marin 
Berlhault.  chapelain,  obtint  la  restitution  de  ces  biens. 
(M.  Stat.  D.-S.  1887,  p.  366.) 

Gaultron  (Honorée)  était  veuve  de  Pierre  Re- 
neillon  le  26  mai  1366,  date  du  mariage  de  leur  fille 
Marie  avec  Jacques  Viète,  à  Fontenay.  (Gén.  Viète.) 

Gaultron  (Jeanne),  qui  ne  sait  signer,  est  mar- 
raine à  S'-Cybard  de  Poitiers  le  8  août  1598.  (Reg.) 

Gaultron  (Etienne)  eut  de  Mathurinc  de  La- 
chambre  :  Louise,  baptisée  à  S'-Cybard  de  Poitiers  le 
1«  mai  1603.  (Id.) 

Gaultron  (Jeanne)  épousa  à  S'-Porchaire  de 
Poitiers,  le  27  août  1643,   François  Turquety.  (Id.) 

Gaultron  (Louis),  s1'  de  la  Berthonneric,  ou 
Berthonnière,  sergent  royal,  époux  de  Adrienne 
Cartus  ?  en  eut  au  moins  Nicolas,  qui  fut  baptisé  à 
Béthines  (Vien.)  le  22  juil.  1654.  (Reg.) 

Gaultron  (Marguerite),  veuve  de  René  Bergereau, 
épousa  a  S'-Hilaire  de  la  Celle  de  Poitiers,  le  1 S  juil. 
1679,  Gilles  Beaussé,  procureur  au  présidial  de  cette 
ville.  Elle  fut  inhumée  (même  paroisse)  le  22  mai  1686, 
à  l'âge  de  50  ans  environ.  (Id.) 

Gaultron  (René),  né  aux  Maisons-Blanches 
(Limalonges,  D.-S.)  vers  1671,  fui  chevalier  de  Sl- 
Louis  et  capitaine  dans  les  milices  de  Poitou,  bataillon 
de  Bersay,  en  1727.  Il  fut  tué  en  1740. (Notes  diverses.) 

Gaultron  (Louis),  sergent  royal,  est  reçu  notaire 
a  Mailtezais  (Vend.)  le  24  juil.  1766  et  commis  greffier 
au  même  lieu  le  5  lév.  1767.  (Arch.  Vend.  B.  633.) 
Sa  femme  Rose  Lossaud  est  séparée  de  biens  d'avec  lui 
le  28  avril  1790.  (Id.  id.  909.) 

Gaultron  (Charles),  praticien,  est  reçu  comme 
sergent  et  garde  de  la  B""'  d'Oulmes  (Voad.)  le  14  mai 
1783.  (Id.  id.  929.) 

Gaultron  (François-Etienne),  praticien,  est  reçu 
notaire  et  greffier  delà  B""0  d'Oulmes  le  5  mai  1784. 
(Id.  id.  929.) 

GAULTRON     DE     LA     BATE.    — 

Famille  originaire  de  la  Suisse  (d'après  la  tradition), 
dont  un  membre,  après  avoir  été  valet  de  chambre 
de  la  reine  Marie  de  Médicis,  vint  se  marier  k 
Hérault,  où  ses  descendants  habitèrent  pendant 
piis  d'un  siècle.  Les  renseignements  qui  suivent  sont 
tsdes  registres  paroissiaux  de  Chûtellcrault  et  de 
Poitiers,  et  nous  ont  éts  communiqués  par  MM.  René 
Papillault  et  Compaing  de  la  Tour-Girard. 


Blason  :  d'argent  au  pal  d'azur  accosté  de  deux 
aigles  de  sable,  aliùs  de  gueules  a  3  ban- 
des d'argent.  (Arm.  du  Poitou,  1701.)  La 
famille  porte  actuellement  :  de  sable  au 
lion  passant  d'or,  ongle  et  lampassé  de 
gueules,  accompagné  de  2  merlettes 
aussi  d'or,  l'une  en  chef  a  dextre,  l'autre 
en  pointu  à  senestre.  (M.  A.  O.  1883,  p.  371-372.^ 

Gaultron  (Catherine),  épouse  de  Gabriel  Dieu- 
lefit,  est  marraine  le  24  janv.  1688  à  S'-Jean  de  Châ- 
tellerault.  (Reg.) 

Gaultron  (Denis)  épousa  Marie  Bouav  et  en 
eut  :  1°  Marie-Thérèse,  baptisée  le  24  janv.  1700  et 
décédée  le  4  avril  1713  :  2"  Angélique,  baptisée  le 
11  oet.  1701,  morte  le  14  août  1709  ;  3°  Denis  Ber- 
trand, baptisé  le  15  avril  1703.  (Id.) 

Gaultron  (Jérôme),  s'  de  Rosembourg,  est 
inhumé  à  72  ans,  le  2  juin  1773,  à  S'-Jcan-Raplistc  de 
Châtelleraul.  (Invent.  areh.  de  Châtelierault.)         • 

Gaultron  «le  la  Bât©  (Henri-Jean-Baptiste), 
officier  de  gendarmerie,  épousa  Marie-Thérèse  Léger, 
dout  il  eut  au  moins  :  1°  Paul-Henri,  qui  suit  ; 
2°  Louis-Gustave,  chef  d'escadrons  d'artillerie,  direc- 
teur de  la  manufacture  d'armes  de  Châtelierault.  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  décéda  sans  alliance  le 
7  juil.  1855,  a  l'âge  de  50  ans. 

Gaultron  de  la  Bâte  (Paul-Henri),  rece- 
veur des  contributions  directes,  épousa  Marie-Adeline 
Bellin  de  la  Boutaudière,  fille  de  Joseph-Alexandre, 
et  de  Adélaïde  Allonneau,  et  mourut  le  14  mai  1857, 
à  l'âge  de  57  ans,  ayant  en  :  1"  Marie-AdélaIde- 
Estelle,  mariée  le  1er  août  1854  k  Charles-Adrien 
Faulcon  ;  2°  Euphémie-Pauline-Fannv,  née  a  Frozes 
(Vien.)  le  29  juin  1832,  épousa  le  19  janv.  1859  Jean- 
Baplistc-Gcdéon  Charreyron,  veuf  de  Marie-Madeleine- 
Adèle-Célestine  Garaud.  (Notes  de  M.  Baudy.) 


§  1er.  —    Branche    aînée. 

1.  —  Gaultron  «le  la  Bâte  (Jean),  valet 
de  chambre  de  la  reine  Marie  de  Médicis,  épousa 
Marie  Dubois,  fille  de  Jean,  et  de  Jeanne  Petit,  cl  mou- 
rut k  Cbâtellerault  le  15  juin  1652,  ayant  eu  un  grand 
nombre  d'enfants,  tous  baptisés  dans  celte  ville  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Marie,  baptisée  à  S'-Jean-Bap- 
tiste  le  24  sept.  1642,  mariée  k  Antoine  Brossin  de  la 
Tliiberdière  ;  3°  Anne,  baptisée  à  N.-Dame  le  16  oct. 
1643,  mariée  à  Jérôme  Pichcreau  et  décédée  le 
17  janv.  1711  ;  4°  Isabelle,  baptisée  ii  N.-I).  le 
25  sept.  1643  et  décédée  le  31  août  1655  ;  5°  Aimé, 
rapporté  au  S  II  !  6»  Mathieu,  baptisé  à  N.-D.  le 
9  janv.  1648,  prêtre,  mourut  curé  de  Bourguenais  ; 
78  Jeanne,  née  le  24  janv.  1619,  décédée  le  17  mars 
1654  ;  8°  Françoise,  née  le  20  juin  1650  ;  9°  Marie, 
baptisée  k  S'-Jacqucs  le  7  juin  1652,  épousa  Claude 
Bodin,  receveur  des  tailles  à  Loches;  10°  Catherine, 
sœur  jumelle  de  la  précédente,  mariée  a  Gabriel  Dau- 
phin, s1'  de  la  Doutière,  le  22  août  167  . 

2.  —  Gaultron  «le  la  Bâ  e  (Jean),  avocat 
au  siège  royal  de  Châtelierault  et  agi  U  d'affaires  de  la 
duchesse  de  ce  nom,  épousa  (pssc  S'-.'  icques)  le  s  fëv. 
1649  Marie  Delavau,  tille  de  Li  lis,  procureur, 
et  de  Marie  Faulcon,  et  décéda  en  cetl  :  ville  .c  11  août 
1669.  11    eut    pour   enfants    :    1°   M  rie,    baptisée  à 

S'-Jacques  de  Châtelierault  le  16   nov    1649,  m :c  a 

René  Paris,  Ec.,  sgr  de  la  Salle,  jarde  du  corps  ; 
2°  Jean,  qui  suit  ;  3°  Mathieu,  décédé  le  14  sept. 
1657,  âgé  de  2  ans  ;  4"  Bené,  dit  aussi  Jean,  baptisé 
k  N.-D.    de    Châtelierault  le    19    mai    1637,    marié    8 


GAITlVl'BOrV 


Catherine  Bkrthon,  ilont  Anne,  baptisée  a  S'  Jean  de 
Châtellerault  lo  16  mai  1111  ;  5"  Louis,  baptisé  à 
N.-D.  le  14  août  1059,  capitaine  de  dragons;  6°  Jeanne, 
baptisée  à  N.-i>.  le  1-  mai  1662,  mariée  le  21  avril 
li, 'M  a  Jacques  Renault,  v  do  la  Fuye,  et  déoédée & 
Ch&tellerault  le  6  sept.  1741  ;  7°  Jacques,  Dé  le 
12  iiiin  1063  et  baptisé  le 22  mai  1667  ;  8°  Elisabeth, 
baptisée  à  N.-D.  le  24  mars  1065,  mariée  le  il  fév. 
1691  il  Antoine  Renault,  lieutenant  au  dépôt  ii  sel,  et 
en  secondes  noces  à  Antoine  Bion,  sr  de  ta  lime.  Elle  fut 
inhumée  le  18  sept.  1734  ;  9"  FRANÇOISE,  baptisée  ii 
N.-D.  le  30  mars  1666  ;  10»  Mathieu,  né  le  26  nov, 
1668,  prêtre,  docteur  eu  théologie,  prieur  rommen- 
dataire  de  S'-Thomas  de  Château-Thébaud,  reçut  en 
1729  l'abbaye  de  Boisgrolland.  On  le  voit  mentionné 
pendant  36  ans,  de  1102  à  1738,  dans  les  registres 
de  l'évêché  de  Nantes.  Il  fut  en  effet  successive 
meut  chanoine  de  ee  diocèse  ,  vicaire  général  et 
officiai  sous  trois  de  ses  évéques  et  remplit  les  fonctions 
de  vicaire  capitulaire  pendant  deux  vacances  du  siège 
épiscopal,  et  plus  tard  celles  île  trésorier  de  la  cathé- 
drale. Le  Gallia  Cliristiana  le  désigne  sous  le  nom  de 
N...  de  Basic. 

3.  —  Gaulti'on  <le  la  Bâte  (Jean),  avocal 
en  Parlement,  puis  conseiller  du  roi,  lieutenant  des 
eaux  et  forêts,  épousa  à  S'-Jacques  de  Châtellerault,  le 
24  oct.  1672,  Marie  Larchek,  fille  de  François,  doc- 
teur en  médecine,  et  de  Florence  Lambert,  et  en  eut  : 
IVIkan,  baptisé  k  S'-Jacques  le  30  aoilt  1673,  prêtre, 
curé  d  Averné  ;  2»  Marte,  baptisée  à  S'-Jacques  le 
18  fév.  1675,  épousa  en  la  même  église,  le  17  fév. 1720, 
.le.-.n  l'inault.  Ec.sgr  de  Bonnefon.ds  ;  .1"  René-Edouard, 
baptisé  à  S'-Jacqucs  le  5  mai  1077  ;  i"  Jeanne-Fran- 
çoise,  baptisée  k  S'-Jaequcs  le  3  mai  1682,  mariée  le 
5  avril  1709  à  Jean-François  Vantelon,  sgr  de  la  Gasti- 
lanière,  et  décédée  le  26  avril  1742  ;  5°  Pierre-Fran- 
çois, baptisé  à  S'-Jacques  le  14  janv.  1684  ;  6°  Marie- 
Anne,  baptisée  k  S'-Jacques  le  18  août  16S5,  épousa 
le  24  mars  1714(Coutard  et  Bernard,  mit.  a  Châtelle- 
rault) Louis  Le  Roy,  Ec.,  sgr  de  la  Bugeandrie,  con 
seiller  au  présidial  de  Poitiers  ;  7°  Mathieu,  qui  suil  ; 
8°  François,  baptisé  k  S'-Jacques  le  18  nov.  1690, 
conseiller  du  roi  et  son  procureur  au  bureau  des 
finances  de  Poitiers,  marié  le  18  juil.  1718,  à  S'-Pierre- 
l'Ilospitalier  de  Poitiers,  à  Marie-Madeleine  Prouault, 
veuve  de  Martin  Faudry,  et  fille  de  Jean,  garde  du  roi 
de  la  grande  prévôté  de  France,  et  de  l'eu  Marie  Le 
Quesne,  fut  inhumé  le  H  avril  1742,  ayant  eu  an  moins  : 
a)  Félicité,  inhumée  à  Poitiers  le  20  avril  1721,  âgée 
de  22  mois  ;  4)  Marie-Louise  mariée  le  12  jauv.  1740 
à  Jean-Gabriel-Salomon  Guillemot. 

4.  -  -  Gaultron  de   la  Bâte  (Mathieu),  sr 

de  Bellejouanne  (Poitiers,  Vien.l  ,  baptise  ii  S'-,laeques 
de  Châtellerault  le  24  août  1687,  épousa  il  Poitiers 
(S'-Paul),  le  29  nov.  1723,  Elisabeth  Fahouard,  fille  de 
Jean,  directeur  des  domaines  a  Poitiers,  et  de  Elisabeth- 
Félicité  -Marguerite  Couturier,  et  mourut  le  10  avril 
1739,  ayant  eu  pour  enfauts  :  1°  Marie-Elisabeth, 
mariée  a  S'-Cybard  de  Poitiers,  le  h  déc.  1747,  à  Robert 
de  la  Rye,  Ec,  sgr  de  la  Cote  au-Chapt  ;  2°  Louis- 
Mathieu,  baptisé  à  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  1  i  mars 
1728,  épousa  à  N.-l).  de  la  Chandelière de  cette  ville, 
le  14  juin  1774,  Louise  Bardeau  ;  3°  Gabriel-Félix, 
baptisé  a  S'-Porchaire  le  11  sept.  1729,  prêtre,  curé  de 
Footaine-le-Comte  île  1756  à  1,791.  refusa  de  prêter 
serment  et  se  rendit  volontairement  à  la  maison  do 
détention  de  Poitiers  le  18  sept.  1792  ;    4°  Jean-Marie, 

qui   SUit. 

5.  —  Gnilltron  «le  la    Unie  (Jean-Marie), 


<-  Il    l/l  lt<>\ 


791 


sgr  de  Bellejouanne,   officier  au   régiment  de    Rohan- 

Inlanierie,    puis    bourgeois  de  la   mais iimune  de 

Poitiers,  épousa  a  Poitiers  (Chapelle  des  Dames  Hos- 
pitalières), le  10  dée.  I75S,  Marie-Elisabeth  Lichany, 
fille  de  Jacques,  maiire  d'hôtel  des  Trois-Piliers,  et  de 
Marie- Françoise  Mangou.  Il  eui  entre  autres  enfants  : 
1°  Jean-Thomas  de  Villeneuve,  décédé  (N.-D.  de  la 
Chandelière)  le  8  avril  1757,  figé  de  12- jours;  2°  Louis, 
contrôleur  îles  aides  à  Poitiers,  marié  a  S'-Gormain  de 
Poitiers,  le  15  janv.  1788, i  Françoise Lecohte,  Hlle  de 
l'eu  Jacques,  commis  greffier  en  la  sénéchaussée  de 
Poitiers,  et  de  Françoise  Giraud,  et  en  eut  :  Françoise- 
Rosalie,  baptisée,  même  paroisse,  le  26  juil.  1790. 

3°  Radegonde-Maiiik-Françoise,  mariée  k  S'-Por- 
cliairo  le  10  mai  1784,  k  Louis-Modeste  Conjour  ; 
4°  Alexandre,  qui  suit  ;  5°  Julie,  baptisée  à  S'-Por- 
chaire le  20  janv.  17711  et  déeédée  le  24  nov.  1773  ; 
6"  Charles,  baptisé,  même  paroisse,  le  23  août  1773  ; 
7°  Radegonoe-Sebastienne,  baptisée,  même  paroisse,  le 
25  oct.  1774  et  morte  le  28  fév.  1778. 

6.  —  (iaull  ion  de  la  BAIe  (Alexandre), 
baptise  a  S'-Porchaire  de  Poitiers  le  22  oct.  1766, 
épousa  k  Migné  (Vieil.),  le  28  mai  18114,  Marie-Louise 
Lothière,  et  mourut  en  ce  lieu,  le  13  déc.  1S32,  ayant 
eu:  1°  Jean-Alexandre,  qui  suit;  2°  Napoléon,  né  a 
Migné  le  3  mars  180S,  y  meurt  le  2:1  juil.  1813  ; 
3°  Radeoonde-Honoiiine,  née  à  Migné  le  7  fév.  1811, 
mariée  au  même  lieu,  le  16  janv.  1828,  k  Jean-Jacques 
Allonneau  ;  4°  Françoise-Rosalie-Caroline;  née  àMigné 
le  15  juin  1816,  décédée  le  21  sept,  suivant;  5"  I.ouise- 
Alexandrine,  née  jumelle  de  la  précédente,  se  maria 
à  Migné,  le  lu  oct.  1839,  à  Jules  Rousseau. 

7.  —  Gaultron  de  la  Bâte  (Jean- 
Alexandre),  né  à  Migné  le  5  mars  1806  et  mort  k 
Poitiers  le  28  juin  1877,  avait  épousé  en  iTes  noces  k 
Migné,  le  28  juin  1830,  Marie-Louise  Barbe,  B°e  de 
Posch,  puis  le  27  sept.  1854,  au  même  lieu,  Adèle 
Jourde,  dont  il  n'eut  lias  d'enfants..  11  avait  eu  du 
1er  lit  :  Ferdinand-Louis-Alexanure-Démétrius,  qui 
suit. 

8.  —  Gaulti'on  de  la  Bâte  (Ferdinand- 
Louis-Alexandre-Démétrius),  né  a  Migné  le  28  dée. 
1S40,  docteur  en  médecine  du  30  juin  1860,  chevalier 
delà  Légion  d'honneur,  épousa  Julie-Eglantinc  Henne- 
quin  et  mourut  k  S'-Selve  (Gironde)  dans  les  premiers 
jours  de  novembre  1S95.  11  fut  inhumé  au  cimetière  de 
la  Grande-Chartreuse  à  Bordeaux.  Il  avait  eu  pour 
enfants  :  1"  Marie-Adèle-Eglantine-Gadrielle,  née 
à  Neuville  le  24  oct.  1858,  mariée  a,  Poitiers,  le  16  oct. 
1S82,  à  François  de  Goltisolo  ;  2°  Louïs-Marie-Paul, 
qui  suit. 

9.  —  Gaultron  de  la  Bâte  (Louis-Marie- 
Paul),  né  k  Neuville  le  20  juin  1861. 

§  11.  —  Branche  cadette. 

t.  —  Gaultron  de  la  Bâte  (Aimé),  sr  de 
la  Vallière  (Oiré,  Vien.),  procureur  an  sièp;e  royal  de 
Châtellerault,  fils  puîné  de  Jean,  et  de  Marie  Dubois 
1'  '  deg.,  S  I''1).  épousa  Marie  RAGCENEAU  et  mourut  le 
20  mars  1698,  ayant  eu  pour  enfants  :  1°  Mathiirin, 
baptisé  à  Chêtellerault   le   1"  août   165S  ;  2°  Jean, 

baptisé  le  19  l'év.  1658  ;  3"  Mathieu,  baptisé  le  2  jauv. 
1659  :  i"  Marie,  baptisée  le  16  fév.  1660  :  5°  Jeanne, 
baptisée  le  3  mai  1601,  mariée  à  Charles  Thenault  ; 
6"  Aimé,  qui  suit;  7"  Claude,  procureur  au 
rêvai  île  Châtellerault,  baptisé  le  3  juil.  1664,  épousa 
le  6  avril  1693  Inné  SIassonneau,  Elle  de  Jacques,  s1 
de  la  Bruyère,  et  d'Anne  Souriteau,  st  mourut  le  4  janv. 


792 


GAIILTROSI 


1720,  après  avoir  eu  pour  enfants  :  a)  Catherine, 
mariée  à  Charles  Thénault,  procureur  ;  b)  Marie- Anne, 
ie  le  14  août  1696,  épousa  Jean  Girault,  procu- 
reur à  Chàlellerault,  le  3  sept.  111  4  ;  c)  Claude-Fran- 
çoise, baptisée  le  19  janv.  1700,  épouse  de  Pierre  Nor- 
mand ; 

8°  Mathieu,  baptisé  le  24  sept.  1665.  ;  9°  Jacques, 
baptisé  i'ii  fév.  1668,  marié  le  24  mai  1700  à  Judith 
Beaupoil,  fille  de  Job,  et  de  Judith  Daillé,  qui  lui 
donna  :  a)  Jeanne,  née  le  8  avril  1701,  mariée  le 
26  fév.  1753  à  Pierre  Preau,  sr  de  Marconnay  ;  b)  Jac- 
ques, né  le  14  mai  1702,  prêtre,  curé  d'Usseau  ;  c)  Ma- 
DELEniE-JuDiTH,  née  le  14  mai  1704,  épousa  le  23  avril 
1743,  à  S'-Jean-Baptiste  de  Châtellerault,  Jean-Baptiste 
Philippe  ;  d)  autre  Marie,  née  le  12  fév.  1707  ; 
e)  Marie-Judith,  née  le  20  janv.  1710  ;  f)  Claude- 
Jacques,  né  le  3  avril  1713,  prêtre,  chanoine  de  N.-D. 
de  Châtellerault,  décédé  le  27  fév.  1785. 

10°  Louis,  né  le  25  janv.  1669  ;  11°  Catherine. 
baptisée  à  S'-Jean  le  13  juin  1671  ;  enfin  d'autres 
enfants  dont  la  destinée   est  inconnue. 

3.—  Ganlti'on  de  la  Bâte  [Aimé), procureur 
au  siège  royal  de  Châtellerault,  baptisé  à  S'-Jcan  de 
cette  ville  le  22  juil.  1660,  épousa  Marguerite  Gou- 
tiére,  fille  de  Denis,  procureur,  et  de  Marguerite 
Tuault,  et    en   eut    :    1"   Marie-Marguerite,  née  le 

2  fév.  1692,  décédée  célibataire  le  11  mai  1772  ; 
2°  Marie,  née  le  17  jauv.  1693,  décédée  sans  alliance 
le  12  juin  1774;  3"  Aimé,  né  le  28  janv.  1695,  mort  le 

3  janv.  1697  ;  4°  Françoise,  née  le  10  sept.  1696, 
décédée  le  19  mars  1712  ;  5"  Catherine,  née  le 
23  fév.  169S,  mariée  àN...  Richault  et  décédéc  le  6  mai 
1772  ;  6°  Aimé-Marie,  né  le  30  oct.  1699  ;  7°  Jeanne, 
née  le  3  oct.  1700,  célibataire  ;  8»  Marie-Anne,  née 
le  24  mai  1702.  décédée  en  1729  ;  9°  Charles,  né  le 
2  nov.  1703  ;  10»  Jean-Jacques,  né  le  25  sept.  1705  ; 
11»  Jacques,  né  le  21  fév.  1707,  décédé  à  17  ans. 

GAULTROm  ou  GAUTEROIV,  Sgrs 
de  la  Gautronnière.  —  Famille  noble  originaire  du 
Poitou,  qui  s'est  fixée  en  Bretagne  où  elle  a  été  main- 
tenue dans  sa  noblesse  h  plusieurs  reprises.  Elle  s'est 
fondue  en  1569  dans  celle  de  Kobien,  dont  elle  a  pris 
le  nom. 

Blason  :  d'azur  à  10  billettcs  d'argent  ou  d'or, 
4,  3,  2  et  1.  (Arm.  Vendéennes,  R.  Albert.) 
Le  Nobiliaire  de  Bretagne  dit  que,  par 
suite  d'une  alliance  de  cette  famille  en 
1450  avec  une  Dollo,  les  Gaultron  de  la 
Gautronnière  prirent  les  armes  de  cette 
maison,  en  changèrent  les  émaux,  et 
portèrent  depuis  :  d'azur  à  6  coquilles  d'argent,  3,  2  et  1. 

Gaultron  (Payen)  se  croisa  en  1248.  (Nob.  Bre- 
tagne.) 

Gaultron  (Jean)  fut  tué  à  la  bataille  de  Poitiers 
en  1356.  M.  de  Courcy  le  dit  marié  à  Thouiine  de  Bois- 
Adam,  tandis  que  la  Chesnayc  des  Bois  lui  donne  pour 
femme  N...  du  Plessis-Bat.ulle,  et  ajoute  que  son 
fils  Geoffroy  hérita  de  la  sgrie  du  Plessis-Bataille,  qui 
prit  le  nom  du  Plessis-Gaultron,  el  épousa  Thomine 
île  Bois-Adam. 

Gaultron  (Joachim)  avait  épousé  Jeanne  Eymel 
et  Jean  Gaultron  Marie  Eymel.  Etisnne  Loypeau,  évèque 
de  Luron,  anoblit  le  domaine  de  la  Rochette  (les 
Clouzeaux,  Vend.)  en  leur  faveur  le  2  juil.  1399.  (Hist. 
des  Ev.  de  Lucon,  du  Tressay,  t.  1,  p.  29.) 

Gaultron  (Jean),   Ec,  sgr   de  la  Gautronnière, 


GAI'M'UO\ 

cède  en  1402  la  terre  noble  de  la  Rochette  k  Jean 
Robert.  (L'Ouest  aux  Croisades,  t.  III,  p.  106.) 

GAULTRON      DE      LANDEBAU 

DIÈRE.  —Famille  originaire  de  Bretagne,  croyons- 
nous,  qui  a  eu  de  nombreuses  alliances  en  Poitou  et  a 
été  maintenue  en  sa  noblesse  en  1599  et  1624.  Les  Carrés 
de  d'Hozier  (288)  donnent  un  fragment  généalogique  de 
cette  famille  dans  le  procès-verbal  des  preuves  de  la 
noblesse  paternelle  et  maternelle  de  Philippe  Beufvier 
pour  sa  réception  dans  l'ordre  de  S'-Jean-de-Jérusalem 
en  1627.  Nous  le  complétons  grâce  aux  renseignements 
conservés  dans  notre  cabinet. 

Blason  :  L'on  trouve  d'azur  au  soleil  d'or  avec  un  inil 
au  centre  (au-dessus  de  la  porte  du  jardin  de  Jean  Gaul- 
tron, capitaine  du  château  de  Fontenay  en  15..)  Ce 
sout  peut-être  les  armoiries  de  la  famile. 

Gaultron  (André),  prêtre,  était    sgr  de  Savcau 

en  la  Ronde  (D.-S.)  en  1419.  (Hist.  Bressuire,  p.  240.) 

Gaultron  (Marquis),  prêtre,  était  en  1422  sgr 
de  la  Masonerie  en  Breuil-Chaussée,  comme  chapelain 
delà  chapelleuie  de  Blanchccoudre  (Breuil-Chaussée, 
D.-S.),  findée  à  S'-Cyprien  de  Bressuire  par  l'eu  Jeanne 
de  Terves,  De  de  Blanchecoudrc.  (Id.) 

Gaultron     de    la     Maison-Blanche 

(René),  Chev.  de  S'-Louis, capitaine  d'infanterie,  épousa 
Anne-Thérèse  Morel,  et  fit  baptiser  à  Sérigné  (Vend.), 
le  8  nov.  1730,  Marguerite-Renée,  leur  fille.  (Reg.) 

1. —  Gaultron  (Jean),  Ec,  sgr  de  la  Bourde- 
lière  ou  Bordelière,  épousa  Perrinc  de  Launay,  et  était 
décédé  avant  le  17  mai  1512,  date  du  partage  de  sa 
succession,  passé  à  Nantes,  entre  ses  enfants  parmi 
lesquels  on  ne  nomme  que  Pierre,  son  fils  aîné,  qui 
suit. 

2.  —  Gaultron  (Pierre),  Ec,  sgr  de  la  Bour- 
delière,  transigea  le  1er  mai  1512  avec  sa  mère  Perrine 
de  Launay,  au  sujet  de  son  douaire,  et  encore  avec  elle 
le  24  juil.  de  la  même  année.  Nous  ignorons  le  nom 
de  sa  feinnie,  mais  il  eut  au  moins  pour  enfants  : 
1°  Jean,  qui  suit  ;  2°  Pierre,  Ec,  sgr  de  la  Bourde- 
lière,  qui  le  20  oct.  1530  (Jacquelin  et  Beauregard,  not. 
à  Nantes)  transigea  avec  son  frère  aîné  au  sujet  des 
droits  d'aînesse  revenant  audit  Jean. 

3.  —  Gaultron  (Jean),  Chev.,  sgr  de  Lande- 
baudière  (la  Gaubretière,  Vend.)  et  de  la  Bonrdelière, 

est  peut-être  le  même  que  le  Jean  Gaultron  capitaine 
du  château  de  Fontenay  en  15..  dont  uous  donnons  le 
blason  au  commencement  de  cet  article.  Il  épousa  Jae- 
quelte  de  Meulles,  veuve  du  sgr  de  Nouzillac  et  fille 
de  Rcgnault,  Ec,  sgr  du  Fresne,  et  de  Marie  Audayer  ; 
assista  le  6  sept.  1538  au  contrat  de  mariage  de  Miles 
Robert,  Ec,  sgr  de  la  Rochette,  avec  Perrine  de  Preuilly, 
et  fut  poursuivi  avec  sa  femme  pour  avoir  tué  Jean 
Cormier  en  1348.  Il  avait  eu  pour  enfants  :  1"  Rol- 
land, qui  suit;  2"  Louise,  mariée  avec  une  dot  de 
2.300  livres,  le  16  janv.  1546  (Mcnantcau  et  Bonnin, 
not.  à  Tiffauges,  Vend.),  a  Jacques  de  Coudé,  Ec,  sgr 
de  la  Verrie,  veut'  de  Marie  Regnon  ;  3°  Jeanne,  mariée 
le  30  juin  1557  (Menauteaii.  not.  b  Tiffauges)  k  Arthur 
Beufvier,  Ec,  sgr  des  Palignies  et  de  Villeneuve. 

4.  —  Gaultron  (Rolland),  Chev.,  sgr  de  Lan- 
debaudière,  épousa,  le  même  jour  que  sa  sœur  Louise 
et  devant  les  mêmes  notaires,  Bonavcnture  de  Condé, 
fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  de  la  Verrie,  et  de  Marie 
Regnon,  sa  1™  femme,  et  apporta  à  sa  femme  des 
terres  en  la  ps"*  N.-D.  de  l'île  de  Bouin  (Vend.).  Il  eut 
au  moins  pour  enfants  :  i° Jacques,  qui  suit;  2°  Jeanne, 


«;\ily 


marine    le  30  août  1577  à  René  Rouault,  Ec,  sgr  du 
Buignon. 

5.  —  Gaultron  (Jacques),  Ec,  sgr  do  Lande- 
baudière,  Ec.  dos  écuries  de  ta  maison  du  roi,  était 
en  1 1>  1  ~  tuteur  de  Samuel  Létaolt,  Ec,  sgr  de  Clé- 
meau.  C'est  lui,  croyons-nous,  qui  reçut  du  Henry,  duc 
de  liohan,  plein  pouvoir  pour  signer  les  propositions 
f;iiics  ;i  l'assemblée  générale  des  églises  réformées  de 
li  i!i  :e  [.'uni.  u  lu  Rochelle  eu  1620  et  1622.  Il  avait 
été  maintenu  en  sa  noblesse  le  7  mai  159!)  par  sen- 
tence de  Gaucher  de  S'«-Marthe,  et  le  fut  de  nouveau 
le  19  sept.  1624,  par  H.  Anielot.  intendant  du  Poitou. 
Marié  à  Marguerite  Bouhetou  Bodrret,  qui  était  décédée 
en  1626,  il  en  eut  au  moins  :  1"  Jacques,  qui  suit; 
2°  Louise,  mariée  le  13  avril  1626  (Hullin,  nol.  a 
Tiffauges,  Vend.)  à  Louis  de  Lestang,  Ec,  sgr  de 
Seneuil,  ci  décédée  avanl  le  II  fév.  1639,  date  du 
mariage  de  son  mari  avec  Jeanne  de  Mayré. 

6.  —  Gaulti'on  (Jacques),  Ec.,  sgr  de  Lande- 
baudière,  habitant  le  Sourdy  (la  Gaubretière,  Vend.  . 
épousa  Suzanue  Regnon,  fille  de  Jean,  Ec.,  sgr  de  la 
Brnconniere,  et  île  Antoinette  Prévost,  et  était  décédé 
en  1643.  Sa  veuve  reudit  aveu  le  2b  janv.  1645  à  Anne 
Chastelier,  abbé  de  N.-D.  de  la  Grenetière  (Ardelay, 
Vend.),  de  la  métairie  de  la  Breillousière. 

Nous  croyons  qu'il  n'eut  pas  de  postérité  ;  cependant 
une  note  de  M.  Fillcau  lui  donne  pour  fille  Marguerite, 
qui  épousa  François  de  Lestang. 

<iA.CJ*L,"V.  —  Cette  famille  d'ancienne  bourgeoisie, 
originaire  des  environs  de  S'°-Hermine  (Vendée),  s'est 
alliée  k  plusieurs  familles  de  cette  contrée.  La  maison 
de  la  Touche  (psse  N.-D.  de  la  Réorthe,  Vend.),  qui 
n'a  jamais  cessé  d'appartenir  aux  Gauly,  paraît  avoir 
été  leur  berceau.  Malheureusement  les  papiers  de  fa- 
mille ont  disparu  presque  totalement  pendant  les  guerres 
de  religion  et  la  tourmente  révolutionnaire  ;  mais  grâce 
aux  bienveillantes  communications  de  M.  J.-B. -Georges 
Gauly,  capitaine  au  125e  régiment  d'infanterie,  nous 
avons  pu  drosser  la  filiation  suivante. 

Blason  :  de  gueules  au  lion  d'argent,  appuyé  sur 
une  épée  d'or  mise  en  pal  et  soutenant 
une  étoile  d'argent.  (Notes  de  famille.) 
On  a  donné  d'office  en  1701  à  la  veuve 
de  François-Philippe  Gauly,  porté  sous 
le  nom  de  La  Tuucke-Gaulit  :  d'or  à  un 
ballet  de  sable  emmanché  de  gueules 
mis  en  pal.  (D'Hozier,  élect.  de  Fontenay-le-C1''.) 

§  1er.  —  Branche  aînée. 

1.  —  Gauly  (Achille),  habitant  la  maison  de  la 
Bicoruière  (N.-D.  de  la  Réorthe),  où  il  enseignait  les 
humanités  et  la  langue  latiue,  épousa  le  15  mai  1587 
Auxanne  de  la  Forest,  et  en  eut  au  moins  David, 
qui  suit. 

2.  —  Gauly  (David),  avocat  en  Parlement  et  juge 
sénéchal  des  châtellenies  et  11"''-"  de  la  Lande,  de  la 
Chapelle-Thémer  et  Bodet,  suivant  une  lettre  du  sgr 
de  Bodet  en  date  du  2  déc.  1622,  épousa  le  20  mai 
1629  Renée  Loybau,  tille  de  Jean,  s1'  de  la  Bouillatrie, 
et  de  Renée  Baudoux,  et  en  eut  Philippe,  qui  suit. 

3.  —  Gauly  (Philippe  .  docteur  en  médecine,  se 
maria  le  29  niai  1668  a  Jeanne  Sacvé,  fille  de  Daniel, 
Ec.,  s'  des  Brouards,  et  de  Charlotte  Thireau  de  Bois 
jaulin,  et  en  eut  :  1°  François-Philippe,  qui  suit  ; 
2"  Daniel,  auteur, de  la  branche  cadette,  S  H  ;  3"  Charles. 
qui  passa  en  pays  étranger  en  1696  et  dont  on  perd 
la  traco  depuis  1701. 

4. —  Gauly  (François-Philippe),  sr  de  la  Touche, 


* 


UAHLV 


793 


épousa  le  24  mai  1700  Charlotte  Mobin,  fillo  de  Pierre, 
docteur  en  médecine,  et  de  Louise  Chartiet  de  le  l.uu  - 
dière,  et  en  eut  :  1°  Philippe,  baptisé  a  le  Réorthe 
(ainsi  que  ceux  qui  suivent)  le  8  juin  1704;  2°  Marie- 
Charlotte,  baptisée  le  1"  juin  1705;  3°  Louise-Jeanne, 
mariée  au  même  lieu  le  19  août  1732  a  Jean-Louis 
Palliot,  s»  du  PlessN,  garde-marteau  de  la  maîtrise 
des  eaux  et  forêts  de  Fontcuay-le-Comte  ;  4"  Phii.ippb- 
Hbnry,  qui  suit. 

5.  —  Gauly  (Philippe-Henry),  sr  de  la  Touche, 
né  ii  la  Réorthe  le  23  juil.  1713,  fut  reçu  avocat  en 
Parlement  de  Paris  le  29  août  1710,  et  devint  sénéchal 
de  Champgillon,  Trizay,  les  Rertaudières  et  Bodin.  Il 
paie  droit  de  franr-lief  puni  la  maison  noble  de  la 
Jordronnicre  (Sigournais,  Vend.)  a  lui  échue  de  la 
suucossiou  de  son  père  décédé  en  oct.  1741  (Arch.  Nat. 
P.  1195,  f°  42),  et  épousa  à  Venansault  (Vend.),  le 
25  juin  1748,  Marie-Anne-Françoise  La  Touche,  fille 
de  Jacques-François,  sf  de  la  Daviére,  avocat  en  Par- 
lement, sénéchal  d'Aubiguy,  et  de  Marie-Françoise 
Bouhier.  Il  mourut  ù  lu  Réorthe  le  8  mars  1788,  ayanl 
eu  pour  enfants  :  1°  Philippe-Loms-Marie.  licencié 
es  lois,  marié  le  18  mai  1779  à  Marguerite-Adélaïde 
Lansibr,  dont  il  n'eut  pas  de  postérité  ;  2"  Jacques- 
Charles-Henry,  clerc  minoré,  décédé  à  la  Réorthe  le 
11  mai  1773,  à  21  ans;  3°  Laurent-Pierre-François- 
Ben  i  \min-Henrv,  prêtre, curé  de  S'-Vincent-Puymaufrais 
(Vend.),  embrassa  les  idées  de  la  Révolution,  puis  se 
retira  en  1794  en  sa  maison  au  Petit-Féole,  où  il 
mourut  le  9  juin  1839,  k  85  ans  ;  4*  Etienne- Victor, 
décédé  à  la  Réorthe  le  23  sept.  1765,  a  7  ans  : 
5n  Marie-Anne-Charlotte-Aimke-Rose,  mariée  le  4 
avril  1780  k  Louis-François  Angibaud;  6°  Jean-Bap- 
tiste-Nicolas, qui  suit;  7°  Alexis-Philippe-ChaBLES, 
baptisé  k  la  Réorthe  le  5  nov.  1764,  se  maria  en  fév. 
179  i  :i  Marie-Luce  Dumont,  et  eu  a  eu  :  a)  Flavie- 
Rose,  née  à  Fontenay-le-Comte  le  31  mars  1800  et 
mariée  le  9  sept.  1823  à  Alexis  Brillaud  ;  b  Théodobe- 
Aciiille,  né  k  la  Touche,  le  28  janv.  1805,  docteur  en 
médecine,  épouse  le  17  juin  1S3S  Iphigénie  Jlchaud, 
fille  de  Alexandre,  notaire  k  Chantonnay  (Vend.),  et  de 
Perrine  Ramier,  et  est  décédé  le  12  août  1886,  laissant  : 
Mabthe-Alexandrine,  née  à  S,B-Hermine  le  26  août 
1851  et  mariée  le  16  sept.  1872  a  Eugène  Pihoué, 
conseiller  d'arrondissement  de  Bressuire  ;  c  Zénaïde,  née 
le  17  sept.  1S08,  mariée  le  24  sept.  1S33  k  Victorien 
Aude. 

8°  Acguste-Amable,  docteur  en  médecine,  décédé 
sans  postérité  à  S'-Domingue  au  mois  d'août  1791. 

6.  —  Gauly  (Jean-Baptiste-Nicolas),  avocat  en 
Parlement,  procureur  fiscal  de  Mouchamps,  puis  juge 
de  paix  de  ce  canton  et  enfin  juge  au  tribunal  civil  de 
Fontenay-Ie-C111,  est  décédé  en  1832.  Il  avait  épousé  à 
Mouchamps,  le  29  juil.  1779.  Philothée-Jcannc-Aiinée 
Brethé,  fille  de  Pierre-Etienne,  et  de  Marguerite- 
Louise-Aimée  Boisson,  et  en  eut  :  1°  Mabie-AiméE- 
Philippine,  née  k  Mouchamps  (ainsi  que  les  suivants) 
le  1er  janv.  1782,  mariée  a  Charles-André  Mercier  du 
Rocher,  auteur  de  mémoires  sur  la  Vendée;  2"  Rose- 
Henriette-Philothée,  née  le  30  juin  1783,  mariée  à 
N...  Biaille  de  la  Lougeais  ;  3°  I'ierre-Piiilippe- 
Benjahin,  né  le  30  avril  1781;  4"  Louise- Anne-Fran- 
çoise, née  le  10  oct,  1785;  ■>•  Pibrre-Jean-Baptiste, 
qui  -suit  ;  ti"  /VngÉLIQEE-ThÉBÈSE,  née  le  25  août  1788- 
7°  Benjamin-Philippe,  né  le  5  nov.  1791  ;  8"  Benjamin 
Elik,  né  le  27  germinal  an  VI  (16  avril  1798),  avocat, 
successivemenl  juge  de  paix  des  cantons  de  Lnçon  et 
do  Fonleuay-lc-Conite  ;  il  est  mort  célibataire  en  sept. 
1861  en  cette  dernière  ville. 


794 


GAUTHIER 


GAUTHIER 


-  _  Gauly  (Pierre-Jcan-Baptistej,  né  a  Mou- 
champs  le  22  janv.  1787,  avocat,  puis  juge  de  paix  du 
canton  de  S"-Hermirje,  épousa  sa  cousine  germaine 
nie-Julie  Angiraud.  fille  de  Louis-François,  et 
de  Marie-Anne-Charlotte-Aimée-Rose  Ganly,  et  en  a 
eu  :  I'  Rose-Anne,  née  ii  Mouchamps  le  11  avril  1810, 
mariée  le  17  avril  1833  à  Joseph-Firmin  David,  notaire 
à  Slc-Hermine;  2"  Jean-Baptiste-Aimé,  qui  suit. 

S.  —  «..-iiily  (Jean-Baptiste-Aimé),  né  à  Hanfray 
le  15  mai  1817.  avocat,  maire  de  la  Réorthe  pendant 
plus  de  44  années,  épousa  Agathe-Charlotte  Ai  rf.rt,  et 
en  eut  :  1  °  Jean-Baptiste-Georges,  qui  suit  ;  2°  Julks- 
Arhand,  docteur  en  droit,  avocat  à  la  cour  d'appel  do 
Paris,  sans  alliance  en  1800;  3"  Renjamin-Aimk,  interne 
des  hôpitaux  de  Paris,  décédé  célibataire. 

9.  —  Gimly  iJean-Baptiste-Georges),  ne  à  Manfray 
le  11  oct.  1853,  capitaine  au  125e  régiment  d'infanterie, 
a  épousé  a  Poitiers  le  21  juin  IS80  Marie-Emmanuîlle- 
Louise  de  Saintvis  fille  d'Antoine-Louis,  et  de  Cécile- 
Pauline-Laure  Lemercier,  et  en  a  :  1°  Jean-Baptiste- 
Lodis,  né  a  Fontenay-le-Conite  le  5  mars  1881  ; 
2"  Marie-Charles-André,  né  au  même  lieu  le  3  juil. 
18S3  ;  3°  Jac.jues-Laurent-Frédéric.  né  au  même 
lieu  le  8  juil.  1883;  4"  Marie-Agathe-Jii.iette-Mi- 
chei.ine,  née  à  Poitiers  le  5  déc.  1893. 

§   fi.  —  Branche  cadette. 

4.  —  i..iuly  (Daniel),  fils  puîné  de  Philippe,  et 
de  Jeanne  Sauvé  (3e  deg.,  §  1"),  épousa  le  28  nov. 
1702  Louise-Madeleine  Gazeau,  fille  de  Charles,  sr  de 
la  Roussière,  et  de  Marie-Madeleine  Caillaud  (qui  se 
remaria  à  Jean-Baptiste  Thibaudeau,  sr  de  Bel-Air\ 
et  en  eut  ;1°  Philippe,  qui  suit;  2°  Louis-Charles,  né 
à  la  Jordonnière  le  26  mars  1705.  épousa  en  nov.  1741 
Gabrielle-Radegonde  Auger,  dont  il  a  eu  :  a)  Louise- 
Charlotte,  mariée  le  4  mai  1787  à  Charles  Fleury  du 
Plessis  ;  6)  Marie-Henriette,  décédée  sans  alliance. 

5.  —  Gsuly  (Philippe),  sr  de  la  Roussière,  né  à 
la  Jordonnière  (Vend.)  en  1704,  épousa  a  S"-Hermine, 
le  7  juin  1746,  Marie-Anne-Angélique  Florisson,  dont 
il  eut  au  moins  :  1°  Marie-Anne-Angélique,  baptisée 
a  S>-Juire  (Vend.)  lo  22  août  1747;  2»  Philippe-Jean- 
Daniel,  baptisé  au  même  lieu  le  19  déc.  1748  et 
décédé  sans  alliance  dans  sa  maison  de  la  Jordonnière; 
3°  Jeanne-Geneviève-Céleste.  baptisée  au  même  lieu 
le  6  août  1731  et  mariée  le  1"  sept.  1772  à  Pierre- 
Jean  Cliambclland,  notaire  et  procureur  à  Puybelliard 
(Vend.);  4»  Anne-Marie-Suzanne,  baptisée  à  S'-Juire 
le  2  mars  1758. 

GAUTHIER  I>E  BRUGES.  —  Gau- 
thier, qui  méiita  par  la  sainteté  de  sa  vie  d'être  mis 
par  l'opinion  de  ses  contemporains  au  rang  des  Bien- 
heureux, s'il  prit  naissance  à  Bruges,  appartient  au 
Poitou  comme  religieux,  comme  évëque  et  comme 
écrivain.  C'est  a  ces  nombreux  titres  que  nous,  allons 
essayer  de  résumer  sa  vie  d'après  uu  mémoire  inédit  de 
notre  regretté  père,  rédigé  en  1867. 

Gaulhiei  naquit  en  1232  de  parents  inconnus;  il  entra 
au  noviciat  des  Franciscains  de  sa  ville  natale  en  1252 
ci  fut  ensuite  admis  à  la  profession  à  l'unanimité  des 
suffrages  des  religieux  de  sou  couvent,  où  il  resta  jus- 
1270.  A  celte  époque  il  fut  envoyé  eu  Poitou  par 
1  Ire  S'  Bonaventure  qui  l'affectionnait 
tout  particulièrement,  et"  mis  a  la  tête  du  couvent  des 
I  Mineurs  de  Poitiers.  Peu  de  temps  après,  il  fut 

élu  provincial  de  la  province  de  Touraine,  fonction  re- 
gardée connue  la  seconde  dignité  de  tout  l'ordre.  L'eu  que 


de  Poitiers,  Hugues  de  Chàteauroux,  étant  mort  en  1271, 
le  siège  resta  vacant  pendant  huit  ans  par  suite  de  la 
division  des  chanoines  en  deux  factions  également  puis- 
santes, dont  l'une  prétendait  faire  nommer  le  doyen, 
l'autre  le  chevecier  du  chapitre. 

Pour  faire  cesser  cet  état  de  chose,  le  Pape  d,ut 
intervenir  et  nomma  lui-même  évêque  Gauthier,  qu'il 
avait  appelé  en  Italie  pour  travailler  sous  sa  direction  à 
la  rédaction  d'une  bulle  destinée  a  dissiper  les  dis- 
sentiments qui  s'étaient  élevés  entre  les  enfants 
de  S'-François.  Celte  nomination  ayant  été  approuvée 
par  Philippe  le  Hardi,  roi  de  France,  Gauthier  fut 
sacré  par  le  Pape  et  vint  quelque  temps  après,  en  1280, 
prendre  possession  de  son  évêché.  A  peine  installé, 
voulant  détruire  les  abus  qui  s'étaient  multipliés,  ré- 
tablir et  resserrer  la  discipline,  dont  les  liens  s'étaient 
relâchés  pendant  la  longue  vacance  du  siège,  il  ordonna 
la  convocation  d'un  synode,  et  quatre  années  après 
rassembla  les  membres  du  clergé  de  son  diocèse, 
publia  des  règlements  relatifs  k  la  discipline,  à  la  con- 
servation des  églises  et  à  l'intégralité  de  sa  juridiction 
menacée  par  les  empiétements  des  juges  civils.  Dans 
cette  œuvre  de  reforme,  l'évêque  qui,  dans  son  palais 
épiscopal,  avait  conservé  la  simplicité  du  cloître,  se  vit 
malheureusement  arrêté  plus  d'une  fois  par  les  démêlés 
que  lui  suscitèrent  les  chanoines  de  sa  cathédrale,  par- 
mi lesquels  il  rencontra  des  adversaires  décidés. 

A  cette  époque,  lesévêchés  de  Luçon  et  de  Maillczais 
n'étaient  pas  encore  érigés  et  la  juridiction  de  l'évêque  de 
Poitiers  s'étendait  des  montagnes  du  Limousin  jusqu'à 
l'océan  :  mais  quelle  que  fut  l'immensité  de  la  tâche,  son 
zèle  tout  apostolique  lui  donnait  les  forces  nécessaires 
pour  y  suffire.  Monté  sur  une  mule  et  suivi  seulement  de 
deux  chapelains  et  de  deux  valets,  il  parcourait  eu  tous 
sens  la  vaste  étendue  de  son  diocèse.  Il  est  triste  de  le 
dire,  il  ne  recueillit  pas  toujours  les  fruits  que  l'exem- 
ple de  sa  vie  et  l'impression  de  ses  pieux  discours 
auraient  dû  produire  dans  l'âme  de  son  clergé  et  de  ses 
diocésains.  C'est  ainsi  qu'à  Yihiers,  où  il  entreprit  de 
prêcher,  il  se  vit  accueilli  par  les  injures  les  plus  gros- 
sières, et  fut  obligé  de  s'enfuir,  de  peur  d'être  lapijé  par 
la  populace.  En  1291,  de  concert  avec  son  chapitre, 
il  avait  réglementé  le  nombre  et  la  distinction  des  pré- 
bendes attachées  k  chaque  canonicat.  Le  nombre  des 
chanoines  fut  fixé  à  24,  dont  18  devaient  jouir  de  pré- 
bendes entières  et  6  de  demi-prébendes  seulement  ;  cet 
état  de  chose,  sanctionné  par  une  bulle  du  Pape  Nico- 
las IV,  datée  du  15  mai  1291,  fut  toujours  religieusement 
observé  depuis    lors  dans  i'Eglise  de  Poitiers. 

Au  milieu  des  soins  du  ministère  pastoral,  Gauthier 
de  Bruges,  loin  de  négliger  les  intérêts  temporels  de 
son  évêché  et  le  soin  du  maintien  de  sa  juridiction 
ecclésiastique,  avait,  dès  l'époque  de  son  installation, 
adressé  au  roi  des  plaintes  k  ce  sujet.  Il  réclamait 
en  premier  lieu  l'hommage  de  la  ehàtellenie  de  Civray, 
prétendant  de  plus  que  la  saisine  du  ressort  de  cette 
ehàtellenie  appartenait  à  l'archevêque  de  Bordeaux  ; 
en  second  lieu  il  se  plaignait  de  ce  que  les  excommu- 
niés ne  fussent  pas  punis  selun  les  lois  ;  enfin  il  arti- 
culait certains  griefs  dont  le  détail  ne  nous  est  pas 
connu  et  qui  probablement  se  référaient  k  la  question 
délicate  des  juridictions  ecclésiastiques.  Le  Parlement 
lit  droit  à  cette  requête,  déclarant  seulement  que  la 
saisine  du  ressort  de  Civray  appartenait  au  roi  et  non 
ii  l'archevêque  ;  quant  aux  articles  particuliers,  l'arrêt 
ne  se  prononçait  pas  d'une  façon  précise.  Si  ces  plaintes 
étaient  fondées,  il  n'en  est  pas  moins  facile  de  remar- 
quer chez  Gauthier  de  Bruges  une  certaine  âpreté  de 
caractère  qui  ne  fit  que  s'aigrir  par  l'opposition  et  une 
raideur  qui  furent  sans  doute  pour  quelque  chose  dans 


Ml     I  I 


los  persécutions  dont  il  fut  plus  tard  la  victime.  L'année 
suivante  i-^i).  i"us  les  évêques  de  la  province  de 
Bardeaux  dont  le  siège  était  alors  vacant,  se  réunirent, 
vraisemblablement  à  son  instigation,  pour  formuler  des 
plaintes  générales.  \  la  lettre  collective  des  évoques  qui 
ne  relate  que  généraux  communs  à  tous,  il  eu 

ajoute  une  particulière  dans  laquelle  il  révèle  l'odieuse 
ution  «loin  l'abbaye  deS'-Benott  de  Quinçaj  était 
la  victime,  puis,  et  tout  eu  gardant  vis-à-vis  de  la  cou- 
ronne le  langage  réservé  d'un  sujet  qui  parle  à  son 
Bouverain,  il  ne  craint  pas  de  qualifier  de  la  manière  la 
plus  sévère  I»  conduite  de  ses  représentants  e(  saisit 
encore  cette  occasion  pour  réclamer  cet  hommage  de 
la  cbfttellenie  de  Civray  que  l'on  reconnaît  bien  lui 
devoir,  mais  qu'on  ne  lui  a  pas  encore  rendu.  Ces 
deux  lettres  sont  du  plus  grand  iutérèt  pour  l'histoire; 
elles  font  connaître  avec  exactitude  la  position  de 
i'épiscopat  vis-a-vis  de  la  papauté  et  le  terrain  sur 
lequel  les  légistes  devaient  engager  une  lutte  qui  ne 
fut  terminée  que  par  la  Révolution  française. 

La  question  de  l'hommage  de  la  chàtellenie  de  Civray 
fut  résolue  seulement  en  1287.  Dans  l'intervalle, 
Gauthier  lii  un  voyage  à  Rome  qui,  sans  doute,  ne  fui 
pas  étranger  à  ses  différends  avec  la  royauté.  Eu  effet, 
si  cette  question  se  termina  a  la  satisfaction  du  prélat, 
il  s'en  éleva  plusieurs  autres  (dont  l'une  au  sujet 
de  la  chàtellenie  d'Angles),  qui  eurent  pour  Gauthier 
les  conséquences  les  plus  graves  et  les  plus  inat- 
tendues. Trois  fois  la  chàtellenie  d'Angles  donna  lieu 
à  des  procès  qui  ne  firent  qu'augmenter  le  nombre 
des  ennemis  de  l'évêque,  parmi  lesquels  on  doiteompter 
en  premier  lieu  le  roi  Philippe  le  Bel.  Gauthier,  sommé 
de  comparaître  devant  la  cour,  refusa  de  se  présenter 
en  personne,  alléguant  son  état  de  maladie;  il  se  di  i  id 
pourtant  à  s'y  rendre,  mais  avant  son  arrivée  il  fut 
condamné  par  défaut,  cl  la  chàtellenie  d'Angles  fui  con- 
fisquée. 11  en  appela  à  Rome,  et  Nicolas  IV  envoya 
son  légat,  qui  le  réintégra  dans  la  possession  de  cette 
chàtellenie.  Après  de  nouvelles  difficultés  toujours  au 
sujet  de  la  même  chàtellenie,  le  pape  écrivit  di- 
rectement au  roi  pour  l'exhorter  a  traiter  avec  plus  de 
douceur  le  clergé,  et  en  particulier  pour  lui  remontrer 
l'injustice  des  attaques  dirigées  contre  l'évêque  de 
Poitiers.  Mans  ces  conditions,  on  comprend  quelle  dut 
être  l'irritation  de  Philippe  le  Bel:  aussi,  l'année 
suivante,  en  1290,  Gauthier  fut-il  exilé  à  Bruges  et  les 
biens  de  l'évèché  de  Poitiers  mis  sous  le  séquestre. 
Cet  état  de  choses  dura  près  de  deux  années  et,  à  son 
retour  dans  son  diocèse,  Gauthier  eut  a  soutenir  de  nou- 
velles luttes.  Ayant  eu  à  se  plaindre  de  Guy  de  Cha- 
veron,  commandeur  de  Plaincouraut,  de  l'ordre  de 
S'-Jean-dc-Jérusalem,  Gauthier  usa  des  armes  spirituelles 
dont  il  était  autorisé  par  le  Pape  à  se  servir  pour  sa 
défense  ;  niiis  le  commandeur  en  appela  a  l'archevêque 
de  Bordeaux,  et  Gauthier  fut  cité  à  comparaître  devant 
son  métropolitain  qui  lui  donna  tort.  L'évêque  de  Poi- 
tiers à  son  tour  en  appela  au  pape  Boniface  VIII,  qui 
prit  ouvertement  sa  défense,  ce  qui  ne  lit  qu'irriter  da- 
vantage contre  lui  le  roi  Philippe  le  Bel.  Ce  dernier  fit 
saisir  a  nouveau  le  temporel  de  l'évèché  et  obligea 
l'évêque  à  se  retirer  à  Rome.  Pou  après  son  retour  à 
Poitiers  en  1302,  Gauthier  de  Bruges  fut  derechef 
exilé  par  Philippe  le  Bel  et  relégué  dans  l'Ile  de  Noir- 
moutier.  Mais  bientôt  après,  soit,  qu'il  fût  honteux 
de  sa  rigueur  a  l'égard  d'un  vieillard  infirme,  soit 
qu'il  craignît  que  cela  ne  retardât  la  publication  des  huiles 
que  préparait  Benoit  XI  pour  l'absoudre  des  censures 
fulminées  contre  lui  par  II. an!  ice  et  de  se  réengager  avec 
le  Saint-Siège  dans  la  lutte  ardente  a  laquelle  la  morl 
de  ce  dernier  avait  seule  mis  un  terme,  le  roi  désavoua 


GAUTHIER 


795 


les  violences  commises  en  son  nom  par  ses  officiers,  fit 
réintégrer  Gauthier  dans  son  palais  épiscopal,  lui 
promettant,  en  outre,  que  les  revenus  de  son  évêché 
pendant  ces  quatre  dernières  années  lui  seraient  res- 
titués... promesses  bientfll  oubliées,  car  Gauthier  dé- 
chire ne  les  avoir  pneus  touchés. 

Malgré  les  préoccupations  île  toutes  sortes  qui  agitè- 
rent sa  vie  et  les  vicissitudes  qui  parfois  même  l'arra- 
chèrenl  aux  fondions  de  I'épiscopat,  Gauthier  trouva 
encore  dans  son  activité  incessante  le  loisir  nécessaire 
pour  se  livrer  aux  travaux  de  l'intelligence  qui  avaient 
déjà  rendu  son  nom  célèbre  avant  qu'il  montât  sur  l'un 
des  premiers  sièges  de  France.  Plusieurs  de  ses  écrits 
datent  évidemment  de  celte  époque  :  nous  pouvons  citer 
entre  autres:  Excerpla  ex  santlls  Patribus,  etc., 
ouvrage  à  la  fin  duquel  on  lit  celte  mention  :  llan" 
tabulant  composait  F.  Gaullerut,  episcopus  Ptc/a- 
vensis,de  online  Frat  mm  minorum,  et  dont  le  manus- 
crit existe  a  la  Bibliothèque  nationale  ;  relui  intitulé  : 
Instructiones  domini  Episcopl  Piclavensh  circi 
divinum  officium,qm  a  trait  principalement  au  sacre- 
ment de  pénitence,  etc.  ;  enfin  il  profita  du  calme  et 
des  quelques  jours  de  tranquillité  que  Dieu  lui  réserva 
dans  sa  vieillesse  pour  présider  à  l'ouvrage  qui,  plus, 
peut-être,  que  tous  les  autres  incidents  de  sa  vie, 
contribua  à  faire  passer  sou  nom  à  la  postérité  et  lui 
mérite  la  reconnaissance  des  amis  de  l'histoire.  Nous 
voulons  parler  du  célèbre  manuscrit  qui  porte  son  nom. 
Comme  le  démontre  feu  M.  Itedet  dans  la  notice  qu'il  a 
donnée  sur  le  Grand-Gauthier  (M.  A.  0.  18S6,  p.  178  et 
suiv.),  la  part  qui  revient  a  l'évêque  de  Poitiers  dans 
celte  compilation  consiste  :  1°  dans  l'inventaire  des 
archives  de  l'évèché  ;  2°  le  Pouillé  du  diocèse  ;  3°  la 
liste  des  évêques  de  l'Eglise  de  Poitiers,  qui  comprend 
environ    le   tiers   du  manuscrit. 

Il  semble  que  cet  infatigable  vieillard  eût  diï  au 
moins  goûter  dans  ses  dernières  années  le  calme  dont 
il  avait  si  peu  joui  durant  sa  longue  carrière.  Il  n'en 
fut  rien  cependant,  et  c'est  à  ce  moment  qu'il  fut 
frappe  du  coup  le  plus  vif  et  le  moins  mérité. 

Une  contestation  qu'il  eut  avec  l'archevêque  de  Bor- 
deaux, Henri  de  Genève,  au  sujet  du  droit  de  patro- 
nage, se  termina  pour  lui  favorablement  ;  mais  il  se 
trouva  mêlé  ensuite  d'une  façon  indirecte  à  une  nouvelle 
affaire  qui  eut  pour  lui  les  plus  graves  conséquences. 
Les  archevêques  de  Bordeaux  et  de  Bourges  se  dispu- 
taient depuis  longtemps  le  litre  déprimât  d'Aquitaine 
Ce  dernier,  Gilles  de  Home,  prétendait  seul  avoir  le 
droit  de  se  qualifier  de  Primat,  titre  qui  avait  été 
attaché  a  son  siège  et  que  lui  avaient  reconnu  plusieurs 
décisions  du  S'-Siège,  mais  que  lui  déniait  Bertrand  de 
Gotb,  alors  archevêque  de  Bordeaux.  Gilles  de  Rome, 
pour  faire  cesser  cet  état  de  choses,  ordonna  à  Gauthier 
de  Bruges,  qui  avait  déjà  hautement  accusé,  ses  préfé- 
rences pour  le  siège  de  Bourges,  de  faire,  en  sou 
nom,  défense  à  son  compétiteur  de  se  qualifier  à  l'ave- 
nu de  primat  d'Aquitaine,  et  en  cas  de  refus,  d'employer 
conlre  lui  les  moyens  donl  l'Eglise  fait  usage  dans  les 
ims  extrêmes,  de  fulminer  contre  lui  l'excommunica- 
tion, 

Gauthier, bien  que  suffragant  de  l'Eglise  de  Bordeaux, 
n'ayant  pas  l'habitude  de  reculer  devant,  les  difficultés, 
obéit  à  celui  qu'il  considérait  connue  le  supérieur  de 
son  métropolitain  et  remplit  cette  hardie  mission,  Ber- 
trand de  Goth  se  soumit,  niais  tout  porte  a  croire 
que  ce  ne  fui  pus  sans  garder  un  amer  souvenir  de 
l'humiliation  que  lui  avait  fait  subir  son  suffragant. 
Sa  conduite,  une  fois  qu'il  eut  ceint  la  tiare,  le  prouve 

surabondamment.  A  peine,  en  effet,  fut  il  i t.:  sur  le 

troue  pontifical    oii    il    prit  le  nom    de  Clément    V,  qu'il 


796 


GAUTHIER 


s'empressa  de  déposer  de  son  siège  l'évêque  de  Poi- 
tiers, trouvant  ainsi  le  moyen  de  satisfaire  à  la  fois  sa 
uee  personnelle  et  de  complaire  à  Philippe  le  Bel. 
Gauthier,  qui  n'avait  accepté  qu'en  pleurant  la  dignité 
pale  et  qui  avait  manifesté  son  intention  de  la 
i  aux  pio.ds  du  S'-Siège,  ne  put  qu'accepter  avec 
bonheur  d'être  déchargé  du  fardeau  qui  lui  semblait 
toujours  si  pesant  ;  mais,  ne  voulant  pas  laisser  planer 
sur  sa  mémoire  les  soupçons  injurieux  que  l'acte  inso- 
lite dont  il  avait  été  la  victime  pouvait  suggérer  a  la 
postérité,  peu  de  temps  avant  sa  mort,  étant  retiré 
au  couvent  des  Frères  mineurs  de  Poitiers,  il  se  tit 
apporter  un  parchemin  et  de  l'encre,  écrivit  son  appel 
devant  Dieu  du  Pape  mal  informé  au  Pape  mieux 
informé,  commanda  à  ses  frères  et  à  ses  domestiques 
de  mettre  cet  acte  dans  sa  main  après  sa  mort,  deman- 
dant que  son  corps  fût  inhumé  de  nuit  dans  une  fosse 
de  S  pieds  de  profondeur,  devant  l'autel  principal  de 
leur  couvent,  revêtu  de  ses  ornements  pontificaux  et 
ayant  au  doigt  son  anneau  pastoral.  Puis  il  mourut  pai- 
siblement, le  21  janv.  1306. 

La  sympathie  du  peuple,  qui  ne  parait  l'avoir  jamais 
abandonné  dans  ses  démêlés  avec  un  roi  aussi  peu 
aimé  que  Philippe  le  Bel,  se  réveilla  plus  vive  à 
la  mort  de  sa  victime.  Les  bourgeois  de  Poitiers,  le 
maire,  les  échevins  et  les  magistrats  se  cotisèrent  pour 
élever  un  monument  k  sa  mémoire.  Le  bruit  se  ré- 
pandit même  que  des  miracles  s'opéraient  autour  de 
son  tombeau,  et  bientôt  le  titre  de  Saint  lui  fut  décerné 
par  la  foi  populaire.  On  rapporte  que  lorsque  vint  à 
Poitiers,  en  1306,  le  pape  Clément  V,  qui  avait  appris 
que  Gauthier  de  Bruges  s'était  fait  enterrer  avec  son 
acte  d'appel  à  la  main,  il  fit  procéder  en  sa  présence  à 
l'ouverture  de  sa  tombe.  Une  relation  ancienne  d'un 
chanoine  de  Sle-Croix  de  l.oudun  atteste,  sous  la  foi 
du  serment,  avoir  appris  d'un  écuyer  du  pape  Clé- 
ment V,  présent  à  l'ouverture  de  la  fosse,  qu'au  milieu 
de  la  nuit  un  des  archidiacres  de  Poitiers,  sur  l'ordre 
du  Pape,  descendit  dans  le  tombeau  de  Gauthier  et 
trouva  entre  les  mains  du  mort  l'acte  d'appel  qu'il  n'en 
put  retirer  qu'après  avoir  pris  l'engagement,  avec  l'as- 
sentiment du  pape,  de  le  remettre  où  il  l'avait  pris. 
Suivant  le  récit  du  chanoine,  l'archidiacre  aurait  remis 
l'appel  dans  la  main  de  Clément  V,  mais  n'aurait  pu 
sortir  de  la  fosse  qu'après  que  le  pape  en  ayant  pris 
connaissance  le  lui  eut  rendu.  Si  les  détails  merveil- 
leux de  cette  anecdote  peuvent  inspirer  quelques  doutes, 
il  n'en  est  pas  moins  certain  que  le  pape  Clément  V 
parait  avoir  éprouvé  quelques  remords  de  la  violence 
qu'il  avait  exercée  contre  l'évêque  de  Poitiers,  et  nous 
trouvons  dans  ce  récit  la  trace  de  l'impression  profonde 
que  ces  événements  ont  dû  laisser  dans  l'imagination 
les    ontemporains. 

Voir  pour  plus  amples  renseignements  l'histoire  ec- 
clésiastique du  Poitou  de  l'abbé  Auber,  t.  IX,  p.  "7-103. 

Nous  ne  pensons  pouvoir  mieux  faire  eu  terminant  que 
de  relater  une  pièce  déposée  à  la  Bibliothèque  Nationale, 
qui  nous  fait  connaître  une  ordonnance  de  Gauthier  de 
Bruges,  que  nuus  ne  trouvons  citée  nulle  paît.  C'est  la 
fondation  de  deux  chapellenies  au  lieu  dit  la  Fontaine- 
Mélusine,  au  château  de  Lusignau,  fondation  qui  ne  fut 
ordonnée  qu'au  mois  d'avril  1466,  comme  en  fait  foi  la 
pièce  suivante  que  nous  reproduisons  à  peu  près  tex- 
tuellement. 

A  tous  ceux,  etc.,  Louis  François,  clerc  jarde 
du  scel  établi  aux  contrats  à  Poitiers  pour  le  roi  notre 
sire,  salut.  Savoir  faisons  nous  avoir  vu,  tenu  et  lu  de 
mot  ii  mot  les  lettres  du  roi  notre  sire  scellées  en  cire 
verte,  etc.,  desquelles  la  teneur  suit  :  n  Loys  par  la 
grâce  de  Dieu  roy  de  France  savoir  faisons  à  tous  pré- 


GAUTREAV 

sens  et  advenir  que  comme  puis  naguères  soit  venu  à 
notre  cognoissance  que  dès  longtemps  a  feu  Gauthier 
lors  évêque  de  Poictiers  eust  par  grande  dévotion  et 
pour  la  commune  renomée  qui  courait  lors  au  lieu  de 
Lezignen  de  certaines  apparitions  qui  se  faisoient  en 
une  fontaine  assise  au  chastel  dudit  lieu  de  Lezignen 
appellée  la  Fontaine  Mcluzine,  ordonne  que  sur  ladite 
fontaine  seroit  édifiée  une  chapelle  eu  l'honneur  de 
S1  Michel  archange  et  de  tous  les  anges  de  paradis  et 
que  en  icelle  chapelle  seraient  dites  chacune  sepmaine 
deux  messes  pour  le  moins,  l'une  des  anges  et  l'autre 
des  trépassés.  Laquelle  ordonnance  ne  fut  nullement 
mise  à  exécution  tant  à  cause  du  décès  dudit  évêque 
que  pour  occasion  des  guerres  qui  lors  sourvindrent 
audit  pays  de  Poitou.  Et  à  reste  cause  nous  meuz  de 
dévotion  avons  en  ensuivant  ladite  ordonnance  dont 
dessus  est  faitte  meniion  et  pour  certaines  grandes 
causes  et  considérations  à  ce  nous  mouvant.  Ordonne, 
etc.,  etc.  »  Puis  le  roi  nomme  deux  chapelains  qui  au- 
ront chaque  année  la  somme  de 60 livres  chacun  a  pren- 
dre sur  le  domaine  royal  en  Poitou.  Dénué  à  Orléans  au 
mois  d'avril  1466  et  de  notre  règne  le  cinquième  après 
Pâques  ;  ainsi  signé  Loys,  et  en  marge  et  par  le  roy, 
Monseigneur,  le  duc  de  Bourbon,  etc.  Donné  et  fait  a 
Poitiers  par  nous  garde  du  scel,  le  12  sept.  1466. 

GAUTIER.  —  Famille  originaire  delà  Vendée, 
qui  fut  anoblie  en  1S15,  et  qui  s'est  éteinte  dans  la 
famille  de  Théronneau. 

Blason  :  inconnu. 

Gautier  Julien),  maire  de  la  Flocellière  de  1816 
à  1822,  né  le  15  janv.  1769,  fut  anobli  par  ordonnance 
royale  le  7  mars  1815.  Il  avait  épousé  Silvie-Bose- 
Françoise  Prévost-Sansac  de  Touchimuert,  fille  de 
Jean-François,  Mis  de  Touebimbert,  et  de  Rose-Angé- 
lique de  Ferrou,  sa  2°femme,  et  en  eut  une  fille  unique, 
Louise-Adélaïde,  née  k  Vouneuil  (Vien.)  le  14  juin 
■1S03,  mariée  à  la  Flocellière,  le  17  sept.  1S21,  à 
Auguste-Henri  de  Théronneau. 

GAUTREAl!   ou  GAULTREAU.  — 

Noms  divers. 

Gautreau  (Guillaume),  dit  Coindé,  de  la  pa- 
roisse d'Ouzilly  (Vien.),  constitue  une  rente  de  2  setiers 
de  froment  au  profit  de  Mathieu  de  la  Roche,  chapelain 
d'une  chapelle  fondée  dans  l'abbaye  de  S'r-Croix  de 
Poitiers,  le  8  déc.  1345.  (Arch.  Vien.  H.  2.) 

Gautreau  (Etienne),  de  Chambon  (Vien.),  doit 
deux  deniers  de  cens  pour  une  pièce  de  vigne,  d'après 
un  aveu  fait  à  Lusignan  pour  l'hébergement  de  Mous 
par  Montain  de  Mallevault,  Ec,  sgr  de  la  Maingotièrc, 
le  5  nov.  1461.  (Arch.  Nat.  P.  589.) 

Gautreau  (Etienne)  est,  le  1e''  net.  1517,  té- 
moin de  la  nomination  de  François  du  Fou,  Chev.,  sgr 
du  Vigean,  comme  procureur  du  bailli  de  Blois.  (Ribl. 
Nat.  Pièc.  orig.  Doss.  27201.) 

Gautreau  (Jacques),  marchand  de  draps, épousa 
Catherine  Rocquet  et  était  décédé  avant  le  22  janv. 
1554,  ayant  eu  :  1°  René,  sgr  de  la  Ryolette'?20  Renée, 
veuve  île  Jean  Brochard  ;  3°  Margderite,  veuve  de 
David  Bonnet,  sr  du  Breil,  et  praticien  k  Parthenay, 
qui  tous  les  trois  [lassent  une  transaction  le  22  janv. 
1554  avec  Just  Dudoët,  sgr  du  Chillou,  avocat  fiscal  k 
P  iifhenay,  qui  était  alors  marié  avec  Catherine  Rocquet, 
leur  mère.      Arch.   Vieil,  fonds  Bernay,  17.) 

Gautreau  (Madeleine)  est  marraine  à  S'-Por- 
chaire  de    Poitiers    le  26  juin    1574.    (Reg.) 

Gauti-eau  nu  Gaochereau  (Louis)  émit 
receveur  des  tailles  k  Poitiers  en  1582.  (M.  A.  O.  1883. 
p.  382.) 


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Gantreau  (Etienne),  époux  de  Denise  Robin, 
avail  acheté  le  21  ii"v.  1596  Joussanl  e1  Soulard,  imt. 
à  Poitiers)  de  knne  Tondereau,  veuv<  de  Guillaume  de 

pour  la  s 1e  de  7050  livres,  la  maison 

de  la  Vicarne  à  Poitiers,  el  étail  di  c  idé  avanl  le  20  déc. 
1606,  date  delà  sentence  de  distribution  <l«s  deniers  de 
la  vente  de  la  maison  noble  de  la  Couasaye  faite  par 
Louis  do  S"  Marthe.  (Notes  diverses  en  mon  cabinet.) 

Gautreau  Jean),  protestant,  avocat  on  Parle- 
ment, né  vers  1616,  assista  le  S  juin  1644  a  une  trans- 
action entre  Jean  Giraud,  Ec.,  sgr  du  Puy-Chabaud, 
fils.  Main'-  à  Françoise  I.éyesoub,  il  décéda  a 
Niort  loi!  jttil.  1671,  ayant  eu  :  I11  Marie,  née  vers 
1663,  mariée  le  3  a  iûl  1681  a  Jacob  Bouhault;  2"  Isaac, 
protestant,  vivant  on  1681  ;  3°  Anne,  protestante  con- 
vertie, mariée  a  Niort,  le  12  sept.  1701,  à  Pierre  De- 
laroy,  aotaire  de  la  B"'4  des  Hommes,  p,M  de  S'-Sigis- 
iiiuinl  [Vend.  .  [Notes  Laurence.) 

Gantreau  (Gabriel)  étail  aotaire  de  Bazflges- 
en-Paillers  en  1632.  (Gén.   de  Baudry  d'Asson.) 

Gautreau  (Louis  épousa  avant  1633  François 
Mcstivier,  sergent  royal.  Elle  avait  un  frère,  Jean,  qui 
vivait  on  1 G j i '• ,  et  elle  était  décédée  avant  1658.  (Arch. 
Barre,  l''\  p.  215-210.) 

(iaul  i-cau  (Luce)  épousa  à  la  Charrière  (D.-S.), 
le  2  juil.  1669,  Pierre  Arnault,  s'    de  Beaupuy.   Reg.) 

Gautreau  (Françoise),  protestante,  habitait 
Niort  en  1671  et  était  épouse  do  Philippe  Perot.  (Notes 
Laurence.) 

Gantreau  (Marie)  épousa  Pierre  Racapé,  s'  de 
la  Noue,  dont  un  tils,  baptisé  à  la  Foye-Monjault 
(D.-S.),  le  15  juin  1690.  (T.. 

Gautreau  (Jean\  marié  à  Marie  Perot  et  dé- 
cédé avant  1710,  en  avait  eu  au  moins  Marguerite, 
mariée  à  Niort,  le  20  oet.  1110,  à  Charles  Allouueau, 
sr  du  Fief.   (Notes  Laurence.) 

Gauti-eau  (Françoise),  fille  de  feu  François,  et 
de  Gabrielle  Robin,  se  maria  à  S'-Porchaire  de  Poi- 
tiers, le  16  oct.  1714,  à  Etienne  Thévin,  veuf  de  Aune 
Lecointre.  (Reg.) 

Gautreau  (Laurent),  pasteur  du  désert,  origi- 
naire du  pays,  était  pasteur  de  Fontenay-le-Gomte  vers 
1740.  Il  est  mentionné  dans  des  documents  de  1743  et 
1744.  (Eglise  réform.  de  Foutenay  par  B.    Fillon.) 

Gautreau  (Aimé),  sr  du  Plantv  et  autres  de- 
vaient droit  de  franc-fief  pour  jouissance  de  20  ans, 
1759-1779,  pour  la  moitié  de  la  métairie  de  la  Bernière 
ou  Besnière  et  de  la  maison  de  la  Boutrie,  psses  de  Brû- 
lain  (D.-S.)  et  Benêt  (Vend.)    (Arch.  Nat.  P.  1281.) 

Gautreau  (Louise),  veuve  de  Charles  Mercier, 
notaire,  fait  aveule  25  avril  1768  à  Henri-René-Alexan- 
dre de  Morais,  Chev.  (Arch.  du  Ve  Paul  de  Chabot.) 

GAUTREAU  et  GAULTREAU.  — 

Famille  noble  originaire  du  Bas-Poitou,  qui  a  été  main- 
tenue en  sa  noblesse  en  1068  et  1715  et  que  nous 
croyons  éteinte  depuis  près  de  deux  siècles. 

Les  renseignements  qui  suivent  sont  extraits  des 
registres  paroissiaux  publiés  dans  les  rapports  annuels 
de  M.  Barbaud,  archiviste  de  la  Vendée,  et  des  notes 
conservées  dans  notre  cabinet  ;  mais,  en  raison  de  leur 
peu  de  suite,  nous  ne  garantissons  pas  l'exactitude  rigou- 
reuse de  la  filiation. 

Blason  :  d'azur  a  3  coquilles  d'argent 

ou  d'or.  (Maintenue    de  noblesse  de    13a- 

rentin.) 

Gautreau    (Michau),  châtelain  et 

receveur  do  l'île  de  Noirnioutier  pour  Mgr 

de  la   Trémoïlle,  reçoit,  le  17  août  iiol, 


ordre  de  i  i  dernier  de    délivrer  2ito  /tus  d'or  de  sa 

ri ttea  Jean,  sgr  de  l'Hébergement  Ydreau.  (Bibl.  Nat. 

Nouv.  Acquis,  ft'anç,  5034.  Uarchegay.)  Il  servit  au  ban 
do  1467  comme  brigandinier  du  sgr  de  l'Aigle  et  fut 
remplacé  .<  ceux  de  1488  el  1489  par  Jean  Vincent. 
[Doe.  inédits,  p.  75  et  105.) 

Gautreau  (Jacques;,  du  l'oilou,  passa  en  ar- 
cher la  revue  du  30  nov.  1474.  (Notes  de  M"  M.  Bar- 
bier.) 

Gautreau  (Mathurin)  et  lluct  <ir  Terves  ser- 
virent au  ban  de  1489  pour  Archambault  lîataud,  qui 
demeurait  dans  la  cMtellenie  de  la  Mothe.  (Doc.  iuédits, 
p.  54.) 

Gautreau  (Louis  est  témoin  à  ce  requis  de 
Denis  de  Hontauzier,  le  IX  août  1489,  pour  la  clôture 
d'une  ligence  de  40  joins  que  ledit  sieur  était  tenu 
de  faire  chaque  année  au  lieu  de  lîreni.  (BiM.  Nat. 
Nouv.  Acquis,  franc.  5034.  Marchegay. 

Gautreau  (Jean),  de  la  sgrie  de  Sl°-llerniine, 
étant  impotent,  fut  remplacé  au  ban  du  Poitou  de  1491 
par  Iran  du  Plessis,  son  gendre,  qui  y  servit  comme 
archer.  (F.) 

Gautreau  (Guillaume)  était  en  1502  maire  de  la 
Chàtaigneraye  en  la  p»'8  de  S'-Philbert  du  Pont-Char- 
rault.  (Soc.  Emul.  Vend.  1S71,  p.  59.) 

Gantreau  (Pierre!,  s''  de  l'Auhouinière,  demeu- 
rant à  Varennes  près  Thouars,  témoigne  en  1509  que, 
peu  avant  la  Pentecôte  1508,  l'église  et  le  presbytère 
de  S'-Florent-des-Bois  ont  été  brûlés  et  démolis  par 
les  protestants.  (Soc.  Emul.  Vend.  1.903.  p.  104.) 

Gautreau  (Antoine  et  Louis)  assistent,  le  20 
mai  1580,  au  contrat  de  mariage  de  Adrien  Rouhault, 
s1'  de  la  l'etitière,  avec  Jeanne  Lingier,  passé  à  la  Ramée, 
juridiction  de  Pouzauges  (Vend.).  (Carrés  de  d'Hozier, 
387,  p.  169.) 

Gautreau  (Gilles),  Ec,  est  parraina  S'-Nicolas 
de  la  Chaize-le-Vlc  le  dernier  fév.  1583.  (Rapport  Bar- 
baud,  1S9S,  p.  69.) 

Gautreau  (Biaise)  était  prieur-curé  de  Chan- 
teloup  (D.-S.)  en  1584.  (G'e  Gentet.) 

Gautreau  (Jeanne),  épouse  de  François  Charlet, 
Ec.,  sgr  de  la  Popinière  et  de  la  Gaultrolière,  est  mar- 
raine à  Stl'-Opportunede  Poitiers  le  9  nov.  1597.  (Reg.) 
Peut-être  d'une  autre    famille. 

Gautreau  (Gilleron  ?),  Chev.,  sgr  de  la  Touche- 
Masse,  épousa  Anne  Gourde,  fille  de  Jean,  Ec,  sgr  de 
la  Villerue,  et  de  Marie  de  Bourdigalle,  vers  1650.  (Gén. 
Gourde.) 

Gautreau  (N...)  épousa  vers  1675  Jeanne  Ber- 
trand, fille  de  Isaac,  s1'  de  S'-Bounet,  et  de  Françoise 
Dunoyer.  (Gén.  Bertrand.) 

Gautreau  (Anne),  Dc  de  la  Débulrie  (la  Roehe- 
Tréjou,  Vend.)  et  de  la  Chasselandière,  veuve  de  Jean 
Marin,  Chev,,  sgr  de  la  Chasselandière,  fut  maintenue 
en  sa  noblesse  avec  les  autres  Gautreau  par  Barentin  le 
12  sept.  1668.  Le  4  janv.  1670,  comme  tutrice  de  ses 
enfants,  elle  passe  un  contrat  à  Pouzauges  avec  Henri 
de  Morais,  Chev.,  sgr  de  la  Flocellière.  (Arch.  du  V 
Paul  de  Chabot.) 

§  I.  —  Bhanche  de  S'-Mars. 

1.  — Gautreau  (Jean),  Ec,  avait  eu  ses  biens 
saisis  pour  n'avoir  pas  assisté  à  l'arrière-ban  du  Poi- 
tou en  1467  '.'  Il  remplaça  à  celui  de  1 191  André  Ployer, 
Ee.,  malade,  et  il  lui  fut  enjoint  de  faire  brunir  sa  sa- 
lade. Nous  ignorons  le  nom  de  sa  femme,  mais  il  eut, 
croyons-nous,  pour  tils  Pierre,  qui  suit. 


798 


GAUTRKAl 


2.  — ■  Gautreau  (Pierre),  Ec,  sgr  de  S'-Mars 
(S'-Nicolas  delà  Chaize-le-V'e,  Vend.),  servit  comme 
archer  au  ban  du  Poitou  de  1491  pour 'Catherine  de  la 
Grève,   veuve  de  Jean    Mauclerc,  et  rendit    hommage  a 

de  la  Chai/.e-le-Y'1'  en  1521  des  sgrie,  hôtel 
et  hébergement  de  S' -Mars,  h  cause  de  Marie  Mauclerc, 
sa  Femme,  que  nous  croyons  fille  de  Jean,  et  de  Cathe- 
rine de  !a  Grève,  parce  que  cette  dernière  rendit  hom- 
pour  S'-Mars  en  1497.  Il  eut  pour  enfants:  1°  Rol- 
land, qui  suit  ;  2"  peut-être  Marie,  mariée  eu  1318  à 
François  Aubin. 

3.  —  Gautreau  (Rolland),  Ec.,  sgr  de  S'- 
Mars,  passe  un  acte  de  vente  le  10  janv.  1545  à  la 
Chaize-le-V'0  et  cède  à  Guillaume  Boissou,  charpentier, 
les  droits  qu'il  avait  en  l'emplacement  où  était  la  chaus- 
sée de  l'étang  de  S'-Mars.  (Arch.  Vieil.  E»  1089.)  11 
dut  se  marier  vers  1530  et  avoir  pour  enfant  Antoine 
qui  suit. 

4.  Gautreau  (Antoine!,  Ec,  sgr  de  S'-Mars, 
épousa  vers  1560  Jeanne  Dubourd,  dont  i!  eut  ai  moins. 
1°  Antoine,  qui  suit;  2"  Renée,  qui  fut  inhumé'  dans 
le  cimetière  de  la  Chaize-le-V10  le  21  net.  1582  ; 
3°  croyons-nous,  René,   rapporté  au  S  III. 

5.  —  Gautreau  (Antoine),  Ec,  sgr  de  S'-Mars, 
rendit  aveu  de  cette  sgrie  a  la  I!""'  de  la  Chaize-le-V" 
en  1605  et  1630.  Il  se  maria  deux  fois  :  lu  le  10  juin 
1585,  à  Esther  Boisson,  qui  lui  inhumée  dans  l'église 
S'-Nicolas  de  la   Chaize-le-V''  le    11  août  1603  ;  2°   le 

19  sept.  1604,  si  S'-Nicolasde  la  Chaize-lc-V'0,  à  Glande 
Poictevin,  veuve  de  Isaïe  Surineau,  Ec,  sgr  delà 
Touche-de-Beaulieii,  et  fille  de  Jacques,  Ec,  sgr  du 
Plcssis-Landry,  et  de  Marguerite  Buet,  sa  2°  femme. 
Il  eut  du  1"  lit  :  I'  Jacques,  qui  suit  :  2°  Jeanne, 
mariée  le  20  juil.  1607  (Richard  et  Bichil?  not. de  la  Iî°'«" 
de  la  Chaize-le-  V'c)  à  Charles  Surineau,  Chev.  de  l'or- 
dre du  roi,  sgr  de  la  Touche-de-Beaulieu.  Elle  éiail 
décédée  avaut  1621,  date  du  second  mariage  de  sou 
mari  avec  Marie  de  Saligné  ;  du  second  lit  :  3°  René, 
Ec,  sgr  de  la  Gandouinière,  qui  transigea  avec  Charles 
Surineau  le  11  janv.  1627.  11  assisla  comme  cousin  ger- 
maia  delà  future,  à  cause  de  sa  "femme  (qui  n'est  pas 
nommée),  au  contrat  de  mariage  de  Marie  Bonnin,  fille 
de  Samuel,  Ec,  sgr  de  la  Vallée, et  de  Catherine  Mai- 
chais,  avec    Jean  Ranl'rais,  Ec,  sgr  de  la  Bajonnière,  le 

20  juil.  1655.  (Carrés  de  d'Hozier,  526,  p.  277.)  Nous 
pensons  qu'il  mourut  sans  postérité,  car  la  Gandouinière 
passa  à  une  autre  branche  ;  4°  Gilbert,  tige  de  la 
branche  de  la  Touche-Masse,  §   II. 

6.  —  Gautreau  (Jacques),  Ec,  sgr  de  S'- 
Mars,  était  décédé  avaut  le  12  sept.  1668,  date  où  ses 
enfants  mineurs  sous  la  tutelle  de  Jacques  Gautreau, 
sgr  du  Landreau,  furent  maintenus  en  leur  noblesse  par 
M.  Bareutiu.  Nous  ignorons  le  nom  de  sa  femme  et  ne 
connaissons  comme  enfant  que  Biiiand,  qui  suit. 

7.  —  Gautreau  (Briand),  Ec,  sgr  de  S'-Mars. 
épousa  a  Sérigné  (Vend.),  le  13fév.  1685,  Anne  Goue- 
heau,  fille  de  Louis,  sr  de  Cizais,  et  de  Marie  Pille- 
gaud.  Le  même  jour,  les  deux  conjoints  amenèrent  à 
l'église  leur  fils  Loois,  qu'ils  reconnurent  pour  leur 
enfant  légitime.  Ils  eurent  aussi  un  autre  fils,  Charles, 
qui  suit. 

8.  — Gautreau  (Charles),  Ec,  sgr  de  S'-Mars 
et  delà  Gandouinière  (S'-Nicolas  de  la  Chaize-le-V'0), 
est  cité  le  12  janv.  1699  dans  le  testament  desa  grand'- 
tante  Olympe  Gautreau,  épouse  de  Jacob  de  Lespinay, 
Ec,  sgr  de  Villers,  comme  devant  avoir  après  la  mort 
île  la  testatrice  la  moitié  de  la  Gandouinière  et  le 
fief  de    Quinderie.  11  se  maria  deux  fois:  1'  vers  1710, 


y 


GAl'TREAt 


à  Louise-Andrée  de  GvvÈS,  2"  à  S'-Beimist-sur-Mer 
Vend.),  le  11  ocl.  1717,  à  Claude-Thérèse  Yii.llne.u-, 
'et  fut  inhumé  dans  le  cimetière  de  le,  Limouzinière 
(Vend.)  le  10  juil.  1731.  Il  avait  eu  pour  enfants  du 
1er  lit  :  1»  Chables-Louis-Henri,  qui  suit  ;  2  >:..., 
fille,  baptisée  à  la  Limouzinière  (comme  ceux  qui  sui- 
vent) le  l'r  mars  1713,  morte  peu  de  jours  après  : 
3°  Anne,  baptisée  le  20  sept.  1714;  du  2elit:  4"  Victoh- 
BRIAND,  baptisé  le  17  fév.  1719,  et  qui  fut  inhumé 
sous  le  nom  de  Charles-Briand  dans  le  cimetière  de 
la  Limouzinière  le  27  mars  1752,  à  32  ans  :  5°  Lodis, 
baptisé  le  6  fév.  1720  ;  6°  Louise-Henriette,  bapti- 
sée le  20  déc  1720  ;  7°  Jean,  baptisé  à  S'-Nicolas  de 
la  Chaize-le-V lc  le  16  mars  1722. 

9.  —  Gautreau  (Charles-Louis-Henri),  Ec, 
sgr  de  la  Gandouinière,  baptisé  à  S'-Nicolas  de  la 
Chaize-le-V"  le  25  déc.  1711,  fut  inhumé  à  la 
Limouzinière  le  Ie'  déc.  1761.  après  avoir  épousé  à 
Thiré  (Vend.),  le  29  janv.  17  12.  Françoise  Landriao, 
veuve,  en  présence  de  son  frère  Briand,  de  sa  sœur 
Anne  et  de  Charles  B011  de  Gyvès,  sou  cousin  germain 
en  l'estoc  maternel. 

Ici  s'arrêtent  nos  renseignements  sur  cette  bran- 
che. 


ÎRANCHE  DE  LA  TOLCIIK-MASSK. 


§     II. 

6.  —  Gautreau  (Gilbert),  Ec.,sgrde  la  Touche- 
Masse  (Xanlon,  Vend.),  (ils  puîné  de  Antoine,  et  de 
Claude  Poictevin,  sa  2"  femme  (5e  deg.,  §  Ie"),  épousa 
vers  1640  Gabrielle  Boutou,  fille  de  Philippe,  Chev., 
sgr  de  la  Baugissière,  et  de  Séhastienne  Cbauveau,  el  fut 
maintenu  en  sa  noblesse  avec  les  autres  membres  de 
la  famille,  le  12  sept.  1667,  par  M.  Barentin,  sur  appel 
d'une  autre  sentence  rendue  par  défaut  par  le  même 
intendant  le  31  août  1667.  Il  eut  entre  autres  enfants  : 
1°  Lodis,  qui  suit  ;  2°  Marie-Anne,  épou'-;!  le  I"  fév. 
167 S  (Gaudin,  not. ,  Charles  de  Caillo,  Ec,  sgr  de  Maillé, 
et  fut  inhumée  a  N.-l).  de  la Chandelière  de  Poitiers  le 
28   nov.  1691. 

7.  —  Gautreau  (Louis),  Ec,  sgr  de  Mous 
(S'-Etienne-des-Loges,  Vend.),  fit  partie  du  2e  escadron 
des  nobles  du  Poitou  au  ban  de  1693,  et  servit  dans  le 
1er  escadron  à  celui  de  1695.  Il  rendit  aveu  à  Vou- 
vent  le  24  nov.  1698  pour  les  sgri«s  de  Mons  et  du  Fief 
du  Tiers-Parsofinier.    11    avait   épousé  le    5   juin  1KS1 

Bourdeau  et  Ruchaud,  not.)  Marie-Anue  Fortin,  fille 
de  Pierre,  sr  de  la  ('.baignée,  qui  étant  veuve  lit  enre- 
gistrer son  blason  personnel  à  la  tin  île  109S.  Il  avait 
eu  pour  enfant  Marie-Anne,  baptisée  au  temple  a  S'- 
Hilaire-sur-l'Autize  'Vend.)  le  6  sept.  16S2,  qui  fut  main- 
tenue comme  fille  de  noble  le  29  juil.  1715  pai  M.  de 
Richebourget  rendit  aveu  a  Vouvent  le  6sept.de  la 
mèms  année  pour  les  sgries  de  Mons    et  du    Fief  du 

I  icrs-Parsonnier. 

S  III.   —  BnANCHE    de   la    IMUl ntii: 

5.  —  Gautreau  (René,  aliàs  Henry),  Ec.  sgr 
de  la  Débutrie  (la  Rochc-Tréjou,  Vend.),  que  nous 
croyons  lils  d'Antoine,  et  de  Jeanne  Dubourg(4e  deg., 
§  1"),  épousa  vers  1590  Anne  de  la  Forest,  fille  de 
Charles,  Ec,  sgr  de  la  Chagnelière,  et  de  Jacquine  Ga- 
thouys  ou  Arthouys,  et  en  eut  eutre  autres  :  1"  René, 
qui  suit  ;  2°  Louise,  mariée  le  13  juin  1641  à 
René  de  Bessay,  Ec,  sgr  de  la  Voûte,  qui  demande 
la  séparation  de  biens  d'avec  son  mari  et  obtient  sen- 
tence à  Fontenay-le-C'0  le  27  juil.    1685. 

6.  —  Gautreau  (René).  Ec,  sgr  de  la  Dél  n- 
trie  et  de   S'-Mars,  épousa   vers  1630    .Marie  Bol~s.it 


(;ai<  ikiai 


et  en  eui  entre  autres  :  1°  Jacques,  Ec.,  sgr  du  Lan 
dreeu,  qui,  tant  en  son  nom  personnel  que  comme 
tuteur  .1rs  enfanta  mineurs  de  Jacques  Gautreau,  Ec, 
sgr  de  S1  Mars,  fui  maintenu  en  sa  noblesse  par  M. 
Barentin  le  l-  sept,  1668,  après  avoir  (ait  appol  d'une 
sentonce  par  défaut  rendue  par  le  infime  Intendant  le 
:il  août  1667,  Nous  ignorons  s'il  s'est  marié  ;  il  étail 
en  1685  en  contestation  avec  ses  sœurs  Esther  et 
Olympe;  2°  Marie,  3°  Esther,  1'  Olympe,  qui  toutes 
les  trois  sont  citées  dans  la  maintenue  de  noblesse  de 
1668.  Olympe  épousa  lo3oct.  1682  Jacob  de  Lespinay, 
jr  de  la  Buffeliôre,  veuf  de  Henriette  de<Gou- 
laine  et  «le  Jeanne  Mondin.  Elle  iii  son  testament  le 
12  junv.  1699,  par  loquel  elle  veut  qu'à  sa  mort  son 
petit-neveu  Charles  Gautreau  S'deg.,  S  1"';-  Bis  cadet 
de  Briand,  s1  de  st. Mars,  soit  propriétaire  do  la  moitié 
de  la  Gandouinière,  l'autre  moitié  appartenant  a  sa 
soeur  Esther,  etc...  Kilo  mourut  peu  de  temps  après 
sans  postérité. 

Une  chapelle  du  nom  de  Gautreau  existait  dans  la 
paroisse  de  S"-Aubin-du-Clou  D.  s.)  ;  mais  le  Pouillé 
du  diocèse  ne  donne  ni  te  nom  du  fondateur,  ni  la  date 
de  la  fondation. 

GAUTREAU,  à  Montaigu  (Vendée). 
Gautreau  (Mathurin)   épousa  Françoise  Bon  et 

était  décédé  avant  le  5  sept,  172ti,  ayant  eu  au  moins: 
1°Jean,  qui  suit  ;  2"  René,  prêtre,  vicaire  de  Mormai- 
son,  qui  assiste  au  mariage  de  son  frère  k  N.-D.  de 
Boufferé   (Vend  |. 

Gautreau  (Jean),  notaire  cl  procureur  a  Mon- 
taigu, procureur  fiscal  des  fiefs,  terre  et  sgrie  de  la 
Goyère,  épousa  en  l'église  en-  N.-D.  de  llnufferé,  le 
5  sept.  Î72II,  Madeleine-Jeanne  I'avneau,  tille  de  feu 
-,  s1'  de  la  Pâtissière,  et  de  Marie-Madeleine 
Gennet,  et  mourut  veuf,  p5"-  de  S'-Jean-Bapliste  de 
Montaigu,  le  20  avril  1741,  âgé  de  50  ans,  et  ayant  eu: 
1°  Madeleine-  Françoise,  baptisée  à  Montaigu  (comme 
les  suivants)  le  19  oct.  1727,  mariée  le  12  l'év.  1754,  a 
S'-Ceorges  de  cette  ville,  à  Louis  Richard,  s'  de  la  Ver- 


GAUTKEAU 


799 


gno,  docteur  en  médecine  ;  2°  Jean  René,  baptisé  le 
30  oct,  1728;  3°Nobl-Mathurin,  baptisé  le  6  avril  1730; 
i1  Charles  Etienne,  baptisé  le  12  avril  1781,  licencié 
es  lois,  qui  fut  inhumé  te  22  mai  1752,  dans  l'église 
de  s1  Didier  de  Poitiers  ;  5°  N garçon,  baptisé  li   14 

juil.  17.'!2  et  mort  le  même  jour  ;  r,  M  uni:  Louise, 
baptisée  le  5  nov.  1733.  (Notes  du   D1  Mignen. 

GAUTREAU.  —  Il  existe  une  autre  famille 
du  Bas-Poitou  du  nom  do  Gnulroau,  sur  laquelle  il  se 
trouve  un  grand  nombre  de  renseignements  publiés 
par  M.  Tallcndeau  du  Montent  V"  Odon  du  Hantais), 
dans  la  Bevuc  historique  de  l'Ouest,  année  1896,  p.  -182 

cl  suivantes. 

Gautreau  (Pierre  .  notaire  du  roi  eu  ses  murs 
de  l'oitiers  et  de  Fontenaj  le-Comte,  procureur  liscal 
des  gulei  i|(-  Brandois,  do  la  Molhe  Achard  et  des 
chàtclleiiics  de  la  Maiiiière  et  du  Brcuil  Hcibault,  ren- 
dit aveu  au\  religieux  de  l'abbaye  de  t'Ilc-Chanvet  le 
16  mars  1 770.  Il  épousa  Julienne-Françoise  Barreau, 
fille  de  'l'humas,  huissier  et  procureur  du  marquisat  de 
la  Garnache,  et  do  Marie-Jacquette  Guillon,  dont  il  eut  : 
'."  Etienne,  receveur  de  l'enregistrement,  des  domaines 
et  du  timbre  à  Aizenay,  puis  à  Challans  :  2°  Lovis- 
Makie-François,  né  a  la  Garnache  le  13  mars  1770, 
ancien  sous-inspecteur  aux  revues  de  la  garde  impériale, 
chevalier  delà  Légion  d'honneur  et  de  S'-Louis,  marié 
a  Marie-Elisabeth-Jeanne  Lesigne.  Il  mourut  sans  pos- 
térité,' maire  de  lîallan  prés  Tours,  en  son  château  de 
la  Paqueraye,  lo  11  mai  1S24;  3°  Locise-Marie-Fran- 
çoise,  mariée  k  Jacques-Robert  de  Migné,  capitaine  au 
long  cours  ;  4°  Marie-Françoise,  épouse  de  Manne 
Belliard,  ancien  enseigne  de  vaisseau,  également  capi- 
taine au  long  cours. 

Gautreau  (Etienne-Joseph),  frère  du  précédent, 

notaire  et  procureur,  puis  notaire  à  Challans,  épousa 
Louise-Marie  Barreau,  sœur  de  la  femme  de  son  frère, 
et  en  eut  trois  enfants:  1"  Pierre,  2"  Joseph,  :)"  Mahië- 

JoSÉPIIINE. 


UN   lill  TROISIÈME  VOLUME. 


POITIERS.    —   SOCIÉTÉ    FRANÇAISE    D  IUPRIHBIUI     BT    DI    LIBRAIRIE. 


Bl*UOTHECA 


La  Zlbllothlcian. 


The.  Llbn.an.u 


Bibliothèque 

Université  d'Ottawa 

Échéance 

U0SEP1  0  2003 


Library 

University  of  Ottawa 

Date  Due 


h 


a39003     002779352b 
CS  597  •    P    ?    B    4  1 

BEPUCHET-FILL.  E 
DICTIONNAIRE 


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